2, rue Finkwiller (ancien n° 44)


Rue Finkwiller n° 2 (ancien n° 44) – VIII 175 (Blondel), P 1217 puis section 5 parcelle 44 (cadastre)

Écuries de la ville (Marstall) puis (1841) magasin de tabac en feuilles (avec les anciens n° 42, n° 43 et n° 45 quartier Finckwiller), détruit par les bombardements de 1944.
Terrain en partie converti en place publique (place Henry-Dunant) et en partie surbâti d’une école (1960)

Finckwiller 4 (1932), 112 Z 8
Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
En avant-plan, le magasin à tabac (collection Schimpf,
Rue du Finkwiller N° 4. Vue prise en 1932 (Arch. mun., cote 112 Z 8)
Le magasin des tabacs au fond de l’image, après les bombardements (1944, Arch. mun., cote 1 Fi 108)

Les écuries de la ville (Statt Marstall, Marstall, désignant de grandes écuries, dérivé de Mähre, jument) se trouvent sur les terrains englobés dans l’enceinte dans la première moitié du XIII° siècle lors du deuxième agrandissement. Comme le bureau de la Taille (1) (à l’origine impôt sur les écuries, Herrenstall, littéralement écurie seigneuriale) occupait le terrain voisin à l’est, l’usage emploie indifféremment Marstall ou Herrenstall pour désigner les lieux, en particulier les écuries. Adolphe Seyboth (éd. en allemand, p. 169) signale la dénomination de Stadt Hof bi den bedeckten Brücken (cour de la Ville près des Ponts couverts) en 1334. Il y situe l’hôpital entre la démolition de l’ancien hors des remparts en 1392 et la construction du nouveau à son emplacement actuel en 1398 (2).
D’importants travaux ont lieu en 1587 : on répare les écuries, agrandit le poêle des trois préposés de la Taille, transfère le bureau du secrétaire dans la grange qui a été construite à sa demande vers la maison du jardinier Adolphe Winther (ensuite maison n° 42). Les écuries (Marstall) sont souvent réaménagées ou réparées suivant les besoins. Les remises à voitures sont agrandies en 1621. Le rapport présenté aux Quinze en 1628 pour réduire les dépenses des écuries propose de limiter le nombre des montures à huit et le nombre de messagers à seize. Par mesure d’économie, les écuries sont amodiées (affermées par entreprise) à partir de 1672. Les Treize cherchent à faire de nouvelles économies en 1709 comme le trésor (la Tour aux deniers) manque d’argent. Les écuries comprennent quatorze chevaux d’une valeur de 882 florins en 1709 quand Philippe Henri Sachs les prend à bail. Le nouvel intendant souhaite que l’article selon lequel il doit tenir deux voitures prêtes chaque jour soit modifié. Les préposés au bâtiment font construire en 1717 une remise pour les pompes à incendie puis en 1730 une nouvelle remise pour huit voitures. On conserve les contrats passés avec les amodiateurs en 1718, 1761 et 1788.
Le plan-relief (1727) représente un enclos bordé de bâtiments vers le nord (à gauche de l’image) et au nord-est de la cour (angle supérieur gauche). Un grand bâtiment se trouve en arrière de la clôture ouest (bas de l’image) un petit bâtiment fait l’angle sud-est et plusieurs plus petits occupent la partie sud de la cour.
Le plus petit enclos situé juste à l’arrière (plus à l’est) est celui du bureau de la Taille (Herrenstall) qui fait l’objet d’une notice distincte. Les documents qui y ont trait avant 1765 se trouvent cependant dans la présente notice puisque la dénomination de Herrenstall désigne à la fois les écuries et la Taille.
La Chambre des Treize cherche de nouveaux moyens de faire des économies aux écuries en 1740. Il y a onze voitures, 23 chevaux (18 chevaux de carrosse et 5 montures), sept employés (six cochers et un postillon). Les préposés généraux aux écuries proposent de conserver les fiacres, de ramener à douze le nombre de chevaux de carrosse, de ne conserver que deux montures et de renvoyer deux cochers.
La Ville vend en 1765 l’ancien bureau de la Taille (alter Herrenstall, parcelle 175 du plan Blondel), correspondant à la partie orientale des terrains, au menuisier Jean Valentin Haas (notice, n° 43) après avoir transféré le bureau rue du Vieux-Marché-aux-Grains (actuel n° 2). Le plan Blondel représente les trois bâtiments principaux (parcelle 175), un au nord, un au sud et le troisième au milieu de l’enclos. Un autre bâtiment se trouve devant le mur occidental (sans doute le logement construit devant le mur de la cour en 1734 pour les employés). Quoique le plan semble le rapetisser, le bâtiment en équerre au nord de la parcelle est sans doute le même qu’en 1727, il se retouve sur les plans de 1830 et le cadastre de 1838.
La Ville vend les écuries en 1791 à l’entrepreneur François Alexandre Desrues qui en cède aussitôt au peintre Emmanuel Gerhard la partie méridionale occupée par une remise à voitures (notice, n° 45).


Plan Blondel (1765, Arch, dép. du Bas-Rhin, 1 L Plan 5)
Plan préparatoire au plan-relief de 1830
Plan cadastral (1838), les bâtiments appartenant à l’Etat sont lavés de bleu (Arch. mun. 1197 W 35, 13)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 267 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade nord commence à gauche de (x) par le pignon du bâtiment est, suivi (x-y) d’une porte cochère et d’un appentis. Le bâtiment (y-z) à rez-de-chaussée et trois étages est surmonté d’une toiture à deux niveaux de lucarnes. Il y a ensuite un autre appentis et une porte cochère. Le côté ouest comprend une clôture puis deux bâtiments bas (à gauche de b).
La cour A représente le grand bâtiment (1-2) à l’est de la cour, à rez-de-chaussée, trois étages et toiture à deux niveaux de lucarnes, la clôture (2-3) qui fait la limite de la propriété voisine au sud, à l’ouest la remise (3-4-5) à simple rez-de-chaussée dont la toiture a une lucarne (sans doute munie d’un treuil) puis les hangars (5-6-7). La porte principale (8-9) se trouve à l’angle coupé nord-ouest de l’enclos. Au nord, le bâtiment (9-10) comprend un corps principal comparable à la façade sur rue, flanqué de deux appentis à un étage. L’enclos se termine par la porte cochère nord (11-1). Le seul bâtiment à se trouver au même endroit qu’en 1765 est celui en équerre au nord de la parcelle.
Les anciennes écuries portent d’abord le n° 44 du Finckwiller (1784-1857) puis le n° 2, rue Finckwiller qui perd la lettre c après 1870 (rue Finkwiller).


Cour A

L’administration des tabacs (3) achète successivement la partie principale des anciennes écuries (1837), l’ancien bureau de la Taille (n° 43) et la maison voisine (n° 42) puis la partie méridionale des anciennes écuries (n° 45) en 1839. Elle acquiert en 1840 et en 1841 de la Ville des terrains aux abords. Le préfet adjuge en novembre 1840 les travaux à faire pour construre le magasin de tabac en feuilles à côté du Herrenstall. Les dessins réalisés en 1856 pour mettre à jour le plan-relief montrent que l’ancien bâtiment sur rue (5-6) des anciennes écuries a été en grande partie conservé, à côté de l’entrée principale (à gauche de 5). Le préfet adjuge en 1843 des travaux dans les magasins nouvellement construits (daller les cours et des abords, poser des bordures). Les bâtiments sont en partie reconstruits et le bâtiment transversal rehaussé en 1852. On projette en 1857 de construire un pavillon pour les bureaux et le logement du garde-magasin. Les dessins ci-dessous sont les seuls conservés, puisque les archives ayant trait au magasin (4) ont été détruites lors des bombardements aériens de la manufacture des tabacs rue de la Krutenau.


Magasin des tabacs en feuille, élévations, cours A, B et C – Plan, mise à jour du plan-relief, cahier D, 1856 (© Musée des Plans-relief)
Plan cadastral (1903, Arch. mun., cote 302 MW 16)

La manufacture des tabacs loue une partie des magasins à partir de 1877. Les locaux abritent l’Ecole technique d’hiver (1893). Les Ateliers strasbourgeois de construction mécanique (Strassburger Meschinenfabrik) installent en 1899 deux ascenseurs. La direction prend en 1942 des mesures de sécurité anti-aérienne en murant les passages entre les différents bâtiments, en posant des portes coupe-feu et en libérant les étages supérieurs de tout matériau inflammable.


Le magasin des tabacs après les bombardements (1944, Arch. mun., cote 1 Fi 108)

Murs de l’entrepôt – Partie ouest arasée (coll. part.)

Les bâtiments sont détruits par les bombardements aériens de 1944 en même temps que le mont-de-piété voisin (25 septembre 1944). La Ville achète en 1949 le terrain qu’elle loue aussitôt au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme pour y construire un baraquement provisoire qui ne semble pas avoir laissé de trace dans les documents. Elle a dès 1950 le projet d’aménager une place et de construire une école de filles. Elle fait légaliser en 1959 les nouveaux alignements. L’école dont la construction commence en octobre 1959 et se termine en février 1963 se trouve en partie sur le terrain du magasin des tabacs, en partie sur la partie supprimée de la rue de la Question et en partie sur des terrains qui dépendaient de enclos Saint-Marc. L’aménagement de la place dont les alignements sont fixés le 25 avril 1960 (rue de la Question) et le 7 août 1963 (place Henry-Dunant) ne fait l’objet d’aucun dossier aux Archives de la Ville.


Plan qui représente le baraquement à la place du magasin des tabacs (v. 1950) – Baraquement (coll. part.)

Elévations nord et sud de l’école (1959, dossier de la Police du Bâtiment)
Plan cadastral après l’aménagement de la place, où sont portés les alignements de 1960 et 1963)

Place vue de l’est, au premier plan, mur est de l’école – Extrémité orientale de l’école et de la place (novembre 2022)

janvier 2023

Sommaire
CadastreBâtiments des écuriesGestion des écuriesRelevé d’actes – Police du Bâtiment, magasin des tabacsécole

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1598 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Ville de Strasbourg
1791 v François Alexandre Desrues, entrepreneur des fiacres, et (1786) Marie Madeleine Lienhard – catholiques
1800 v Philippe Jacques Leser, brasseur, et (1772) Eve Ostermann d’abord (1766) femme de Jean Frédéric Magnus, brasseur à Schiltigheim, puis (1794) Anne Elisabeth Fehr, veuve du chirurgien Jean Kayser – luthériens
1808 v (copropriétaires) Jean Daniel Mannberguer, fabricant de tabac, et (1801) Frédérique Bader
Chrétien Frédéric Mannberguer, négociant (célibataire)
Jean Geofroi Mannberguer, négociant, et (1822) Antoinette Weyher
1837 v Administration des contributions indirectes pour l’Administration des Tabacs
1949 v Ville de Strasbourg

Intendants des écuries (1575-1789)

L’intendant (Stallmeister) prend les écuries à bail à partir de 1672. Il est souvent nommé écuyer dans les documents en français du XVIII° siècle.

  • Amand Moll
  • Gaspard Reuschle, nommé en 1576, révoqué en 1585
  • Conrad Kreps, nommé en 1586, démissionnaire
  • Antoine Kampff, nommé en 1590
  • Jean Georges Sensenschmidt, nommé en 1617
  • Loup von Moltzheim, nommé en 1628
  • Daniel Schoner, nommé en 1634, démissionnaire
  • Frédéric Orth, nommé en 1659
  • Jean Georges Hecker, nommé en 1664, fermier (amodiateur) à partir de 1672
  • Philippe Henri Sachs, nommé en 1711
  • Jean Jacques Sontag, nommé en 1717, révoqué
  • Jean Frédéric Rosenzweig, nommé en 1718
  • Joseph Gerber, nommé en 1726
  • Daniel Wurtz, nommé en 1730 († 1732)
  • Thomas Devaux, nommé en 1732
  • Antoine Richard, nommé en 1743 et 1752
  • Jean Frédéric Klein, nommé en 1761, démissionnaire
  • Jean Jacques Kamm, nommé en 1766, 1776 et 1787

(1765, Liste Blondel) VIII 175, à la Ville
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Ecurie à la Ville, 60 toises
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1217, Contributions Indirectes, Régie – magasin à tabac – 19,95

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 330
Les écuries ne sont pas mesurées lors de l’enquête préparatoire au Livre des communaux en 1587

Aber im Finckweÿler die ander seitten oben von Vnserer Herrn Stall herab gemeßen
der Stall Ist nit gemessen worden. &.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Canton Canton VIII, Rue 273 Quartier de Finckweiler p. 426

44
Les Ecuries de la ville
loc. Kamm, Jean Jacques, Ecuyer de la ville – Miroir
loc. Doeps, Martin, Cocher de la ville
(Légende)


Bâtiments des écuries et de la Taille (Marstall, Herrenstall)

Suite à une visite des lieux, L’intendant Conrad Krebs demande des travaux dans l’écurie pour que l’urine puisse s’écouler (poser des planches et des pierres de taille). Le secrétaire Georges Antz demande au nom des trois préposés de la Taille que leur bâtiment soit transformé (agrandir le poêle, installer un escalier). Le petit poêle a 18 pieds sur 21 pieds ½, l’antichambre 10 pieds ½ de long. Les préposés décident que le poêle des préposés de la Taille sera agrandi de 10 pieds en longueur et 5 pieds en largeur, sans ajouter d’étage. Ils ordonnent au chef des travaux et aux chefs de chantier de faire les travaux au printemps suivant. Le secrétaire obtient aussi qu’une serrure soit posée à la porte principale et que son bureau soit aménagé dans la grange qui a été construite à sa demande vers la maison du jardinier Adolphe Winther (ensuite maison n° 42).

1587, Préposés au bâtiment (VII 1303)
(f° 188-v) Stallmeÿster
Conrad Krebe der Stallmeister hat den herren Angezeigt vff den aug. schein Inn dem Marstall d. die pferd stand vilmalen mußen verbeßert werden wie den Jetzmalen die Zimmerleuth An der Arbeit sindt die mit Etlichen dilen Zubelegen, die die doch vor Jaren Alle besetzt sind geweßen einer Steÿnn Dre*huß, worinnen die selbig wornen vnd hinden mit steÿnen wid. Zubesetz. von vffrechten mursteinen vnd Inn der mittlen Allem einer dÿlen Zubelegen, domit der harn Abfließen Könde, Ist daruff Im Anzeigt, solliche den obern Stallherren fürzubringen vnd deren Rath deßhalb. zuhaben

(f° 189) Stallherren gebew.
Die verordneten Dreier vff dem Stall haben durch Iren Schreiber georg Antz Anzeig. laßen, daß sie Ein cleÿner stublin vnd daneb. Ein klein gewolblin hab. Zu dem gelt vnd den Stallbechern die darin Zuhalten vnd dan für die personen deren Etwan vil sind so Zusammen gehoren vnd Inn d. stublin gelaßen werd. d. die nit fuglich sich stellen Khennen, od. Ab. Inen gantz nahe Zu dem visch Khomen müßen, vermeÿnen solliche Ettwas großer Zumachen vnd den vff deß. Stelle stub. Ein stub Khamer vnd Kuchlin dohin zurichten d. Er der Stallschreiber, d. Er wenig blatz In dem huß daneb. Er b*ene hab, gebrochen möcht vnd dem vb. herab Ein schnecken Inn d. gewölb Zwisch. den* Er doher seinen gang vff den Stall vnd Inn die stub. hab. macht wie dann der lonherr vnd die werckmeÿster hieuor solliche besichtigt vnd Ein viserung deßhalben gemacht haben, Ist deßhalb. der Statt lonherr sampt den Werckmeistern gehort die geben bericht d. Ein visierung durch sie gemacht werd. wie den Stallherrn vnd dem Stallschreiber Zuhelffen sein wolt, die sie doch nit beyhanden, vnd doch Ein casten* Erfordern werd. wo dergebene Also soll gemacht werden, vnd hab. daruff die herren den augenschein fürgenommen vnd befunden wo deren begeren nach solle gebawen werden were die nodurft Erfordern, solche Zwar vnsern herrn xv fürzupringen, d. sie Aber nit für rechtsame (f° 189-v) Ansicht Ein sollich werck für Zunemmen d. d. nit von notten sondern nur ge** Khan gemacht werden, Ist An* Sothanen stüblin Zuvorderist Abgemeßen vnd befunden d. solliche diß moge xvij schu breit vberhaupt vnd xxi+ schu lang, vnd daß vorhußlin x+ schu lang vnd (-) schu hoch, wo dan der Burger stub. nach der gebew gemacht werde funff schu breitter vnd Zehen schu lenger vnd (-) schu hoch, würd. sie Raum vnd platz genug hab. Kensterlin vnd schrefft oberhalb. den fenstern dahin Zurichten vnd Zumachen, vnd daruff Erkanth d. Stallherren stub. Zehen schu lenger vnd funff schu breitter durch vß od. ein d. meß d. geb. were vnd Inn der hohe wie der begert stock sampt dem tach* Zuerbawen vnd Kheine stock daruff Zusetzen, Ist dem Statt lonherr vnd Werckmeystern beuohl. sich dißen winther dazu ein stimmen vnd gezeug gefaßt Zumach. vnd vff den früling den gebew fürzunnemmen.

Stallherren
Als Auch der Stallschreiber clagt hatt d. im beschwerlich wintherzit so die Stallherren Ir gescheffdt vnd die Rechnung Zumach. vnd Zuverrichten* haben d. Es Jedesmals Als spet vom Stall gen auß vnd begert Ime Ein thur Zumach. vß seinem huß, Ist Erkanth Im gang beÿ der Burgerstub Ein gemeine beschlußige thur Zumach. vff erforderlichstIst dem Stattlohner beuolhen*

Stallherren gebuw
Der Stallschreiber vorgemelt hat Auch begert d. mein herren vor Jaren Im Ein schopff mach. laßen An Adolff wynther deß garttners huß, der ob. vff Kheine Ingebaw hat vnd Inn der Statt huß wenig blatz hett*, Im Ime den selbigen Ein stub vnd Kamer sampt Einem Kuechlin Zurichten Zulaßen und Zwisch. seinen schreibstüblin Imm garten gerichtet Inn Ein gang vff den selbigen schopf vber den gartten zumachen, Ist nach fürgenommen Aug.schein d. Ein Erb*ener und vergeben* platz vff dem schopff Ist, Erkanth Im seinem begeren nach Zu willfahren so dar* d*r stub gefertigt vnd m*er wil* sollen der Statt lonherr vnd Werckmeÿster bedancken, wie Ein gang darin Zurichten, vber den garten wie obgemeldt, oder vß dem Abe so*m huß den thor Zu vnd dan An der der vßen gartenman Ein gang Zumachen sein* wölle.

Les préposés inspectent les stalles et décident de ne pas continuer à remplacer les planches du sol par des dalles en pierre. Un mois plus tard, certaines stalles ont été faites en sapin et d’autres en chêne.

1598, Préposés au bâtiment (VII 1313)
(f° 141) Zinstags den 13. Junÿ 98 – H. Stall
dem Lohn. und Werckleüth. Ist beuohlen die Ständ vff d. H. Stall Zubesichtig. vnd befragt ob sie mit dielen platten versehen, sagt habs erst ferndig mit steÿnen besetzt es es thue aber nit gut, besorg es werde auch mit blatten nit gutthun. Ist Ihm beuohlen er soll 2 od. 3 also mit blatt. mach. versuch. wie es thun will.

(f° 151) Sambstags den 8.t Julÿ 98. – Herrenstall
M Michel sagt vff d. Hren Stall hab er 2 Zimmerleüth nun 3 woch. lang mach. etliche Ständ mit eich. dielen etlich mit dannen Thielen, clag d. Stattmr. das mans nit mit blatt. mach. & Solls vollends vßmach.

Les préposés constatent que le fumier des moutons n’a pas été enlevé.

1599, Préposés au bâtiment (VII 1314)
(f° 72-v) Sambstags 31. Martÿ 99 – Stall
Ist befragt ob der Marstall vom schaffmÿst vßgeraumbt seie od. nit wie die h. dreier vß beuelch vnser H. Ihme geschriben haben, der sagt Nein, seie nit vßgeraumbt.

Les préposés ordonnent de remplacer par des dalles le sol en bois dans le petit pavillon à côté du portail

1602, Préposés au bâtiment (VII 1317)
(f° 11) Sambstag 30.ten Jenner – Stall
Zeigten vffm Herrenstall seie ein klein somerheüßlin neben dem Thor d. seÿ faul Ist beuohlen mit Wellsteinen Zu besetz.

Les Quinze souhaitent réduire les dépenses de l’écurie

1604, Protocole des Quinze (2 R 32)
(f° 9-v) Mittwoch den 18. Januarÿ – Marstall
Die außgab des Marstalls Zuringern

(Intendant des écuries), Jean Georges Sensenschmid relate en avril 1621 que les chevaux risquent de se blesser aux stalles en bois après avoir mordillé le revêtement en cuivre. Les chefs de chantier trouvent que les stalles ont 84 pieds de long, un sol dallé et des parois en chêne revêtues de cuivre. Il rapporte que personne ne se trouvait au rendez-vous du 10 septembre. Il propose d’agrandir de trente pieds le manège derrière les écuries vers le rempart et de construire une remise pour exercer les chevaux l’hiver.
Le 19 septembre, François Raoul Ingold est d’avis de remplacer les stalles en bois par des stalles en pierre dans la grande écurie, des pierres étant d’ailleurs déjà sur place. Il propose de construire entre l’écurie et le mur d’enceinte une remise qui aura la même longueur que le manège pour abriter les voitures, le matériel, la paille et le foin. Il serait utile d’agrandir plus encore la remise mais il se doute que les préposés au bâtiment ne voudront pas démolir un mur en bon état ni réduire le terrain. Il montre qu’il serait sans doute plus économique de construire sur le terrain qui fait 96 pieds ½ de long et 25 de large et d’avoir 25 stalles. Il demande à l’architecte et au chef de chantier d’estimer le prix. L’estimation montre que le bâtiment reviendrait à 406 livres dont il faut défalquer 95 livres provenant de la vente du cuivre, soit 301 livres. Les préposés décident de passer le marché.

1621, Préposés au bâtiment (VII 1336)
Marstall, Kupffer an Barren – Reittbahn beÿ der Herrenstall
(f° 88) Montag den 23. Aprilis 1621. – Kupffer an Barren vff unserer Herrenstall verbissen.
Damalen vnd als Bawherren vnnd dreÿer wider nach hauß gehen wöllen, Hanns Georg Sensenschmid beÿ Inen erschienen vnd angezeigt, demnach das Kupffer an den Barren In vnserer Herren Marstall von den Pferden verbissen, hat spreißig* vnd den Pferden leichtlich schad. dardurch Zugefüegt werden könte, dasselbige weg zuschaffen vnd gantz steinine barren dahien Zumachen verordnung Zuthun, Vnd an Jetzo die beschaffenheit Zu besichtigen, darauff die Herren hinein gegangen den Stall vnnd baren besichtiget vnd durch den Werckmeister deß Stalls abmeßen laßen, welcher 84 schu lang befunden, vnd haben die Jetzige barren steinen Boden die beiden gewand aber seint von aichen holtz gemacht vnd mit Kupffer beschlagen, Darauff Ime angezeigt die Oberern Bawherren wollen Inn Künffigem mit den Stallherren deßwegen vnderred haltten vnd Ime bescheid widerfahren laßen.

Reittbahn beÿ der Herrenstall
(f° 217-v) Montag den 10. Septemb: 1621 – Reittbahn beÿ der Herrenstall
Stallmeister Hanns Georg Sensenschmid erschienen Zeugt an, Baw: vnd Stallherren Haben für* Heutigen tag Morgens mitt einander verglichen an Jetzo vmb dreÿ vhren wegen allerhand nothwendigen gebaw so vff dem Stall für Zunehmen daselbsten augenschein einzunehmen, vnd Ime befohlen den dreÿeren anzuzeigen, sich auch darbeÿ einzustellen, darauff die dreÿere von bestimpte stund dahieno gangen, aber weder Baw noch Stallherren vorhanden gewesen, also nichts fruchtbarlichs vß gericht, Stallmeister sagt were für nemblich darumb Zuthun, das die Reitbahn Hinder dem Pferdtstall gegen der Statt mauren Vmb vngeuor 30 schuh Inn die breitte mochte erweittert, die Jetzt alda stehende maur abgebrochen vnnd mitten hienauß vff gefüert vnnd vff die Bann ein schopff so breitt vnd lang als die Ist gebawen werden, Zu Winthers Zeit von die Pferd darunder Zu üeben.

(f° 223-v) Mittwoch 19. Septembris – Statt Stall
Demnach die Oberen Stall herren abermalen beÿ Bawherren vnd dreÿern ab vmb augenschein wegen vff dem Marstall fürhabdender gebäw vnd wo möglich derselbe vff heutigen tag angesteltt werden möchte, angehaltten Als Haben sich gedachte herren dahero verfügt Herrn Frantz Rudolff Ingolden alda Ihnen wartend befunden, Welcher angebracht, demnach hiebeuornen vonn den Oberen Bawherren vergünstiget worden die Im größeren Pferdstall alwo hültzene vnnd nicht Kupfferin blechen beschlagen hültzin baren wegzubrechen vnd gantz steinene an deren statt Zumachen,darzu die stein albereits Zu der stall gebracht worden, als päthe er Zu befürdern das solches eheisten möge verferttiget werden, Zum anderen, dieweil man Zu häw vnd straw wie auch die gautschen vnd ander geschirr Inn das truckene In verwarung thun, wenig platz, darzu einen schopff Inn der größe wie Jetzo die rittbann Ist, mitt einem einichen* getrems welches vff der seitten an dem Stall, vff Ingelegte Kopffer vnd der andern seitten vff die Jetzo alda stehende Maur konte gelegt werden mitt einem tach Zumachen vnd ob wol bequemlicher were, das diser Schopff noch vmb ein Zimbliches breitter möchte gebawen werden, Jedoch weilen wohl Zu erachten, das Bawherren bedencklich fallen würden die gutte Maur abzubrechen ein newe vff Zu füeren Vnd den daruor habenden Allmend platz Zuschmeleren, will ers doch beÿ vorgemeldem platz verpleiben laßen, vorsehens, weil von Jedem banen, vff vngeuor 30, 31 vnd mehr Pfundt Kupffer vnnd also von den Jetzigen 25. banen ein Zimbliche anzahl welches sich in calculo ein Vil mehrer als disen bawcosten belauffen württ* abgemacht werden kan, vnnd also gemeinem Seckel wenig vßgeben vnd beschwernus bringen könnten mann sich deßen nicht Zu verringeren sonder vil mehr Zu willfaren haben werde, darauff zusammen getretten Werckmeister am Maurhoff den Platz abmeßen laßen, Welcher befunden das er 96 ½ schu lang vnnd 25 schu breitt seÿe, das Kupffer aber da schon ein Jeder stand willkommenlich 31 h haben soltte, vff alle 25 stand gerechnet vnd vffs hochste als ein pfund vmb 6 ß gewürdiget werden soltte doch nun vff 465 gulden belauffen, diße Zu den (f° 224-v) Steinin Barren vnnd dem Schopff gehörige bawcosten aber noch sich vmb ein vil weitteres belauffen würden, Als Ist dem Werckmeister befohlen, den Baw: vnd anderen Werckmeister am Zimmerhoff Zu sich Zu Ziehen ein ordenlichen vberschlag Zu machen wz. sich solch gebaw Inn allem belauffen möcht, vnd eheisten vff dem Pfenningthurn Zu vber geben, selbiges nach befundener beschaffenheit beÿ gehörigen ortten wüssen anzubringen.

(f° 252) Mittwoch den 17. Octobris 1621. – Herren Stall
Als auch den Bawherren vonn den Stallherren der Werckleüth vber den vorhabenen baw vff der Herren Stall als die Steinin baren der große Schopff vnnd reütter stub, gefertigter vberschlag vbergeben vnnd beneben gebetten worden, weil das Kupffer so an den baren wie auch an dem großen naach vßerhalb dem Marstall do da jetzo der schopff gebawen württ abgebrochen werden muß, ein Zimblicher dem Werth nach anlauffen: vnnd gemeinen seckel vmb ein geringes Zuthun sein württ, selbigen baw Zuvergünstigen vnd Anzuordnen, das er eheisten mag Inn werck gericht werden möge, Darauff solche Zedel darin gesetzten Zeüg vnd erforderten Lidtlohn alles fleiß erwog. berechnet vnd gefunden das sich Stein, Kalck, Holtz, dielen vnd andere Materialia, wie Auch Maurer vnd Zimmerleuth vor dienst vorderist Vermögen angedeüter Zedel 341 lb 14 ß 4 d So dann die dazu gehörige Schreiner vnd Schloßer arbeit welche nicht Inn den Zedeln begriffen vff 60 lb, Vnnd also die gebäw samptlichen sich vff vngevorlich 401. lb 14 ß 1 d belauffen möchten. Hiengegen möcht das Kupffer an den Baren vnd dem naach des Stallmeisters angeben nach vngeuorlich sein 10 ¼ r vnd sich an geltt das h. p. 6 ß gerechnet betroffen 306 h 10 ß, Vnnd also die gebew mehr costen dann das Kupffer werth Ist 95 lb 4 ß 1 d, Weil dan dißes weniger dann die Inn der Bawherren Ordnung bestimpter Summ, Ist, vermag, Als haben Bawherren solches Zu bawen willfarth, vnnd erkant den Werckmeistern vmb leüth denen solches Inn verding Zumachen, vff zu dingen, vmb Zusehen Zubefehlen.
Vnnd demnach vßbefelch der Bawherren, die dreÿere den j Augusti Jüngst hieno, vff dem Reinziegeloffen bericht eingezogen welcher gestalt den tax der Stein vnd gezeügs, wie Zugleich auch den arbeittere Lidlohn zu ersparen, Inmaßen solches Hievor fol. (-) specificirt, Alß Ist solches den Bawherren fürbracht vnd abgelesen worden, die haben Inen solches wohl belieben laßen vnd bevohlen, eheisten vßzu Zeichnen vnd Ihnen u vbergeben beÿ herren Rhät vnnd xxi haben für Zubringen.

L’intendant des écuries Jean Georges Sensenschmidt passe contrat avec le charpentier Philippe Müller. Les parties s’accordent sur le prix du travail, les matériaux étant fournis par le chantier des charpentiers. Il demande trois mois plus tard quand la charpente est terminée d’engager un maçon pour monter la remise et des tuiles pour la couvrir.
1622, Préposés au bâtiment (VII 1337)

(f° 16) Zinstag 29. Jan. 1622. – Herrenstall
Vff Johann Georg Sensenschmidts Stall meisters beschehen ahnmahen, wegen befürderung der Newlich bewilligte Bäw vff dem Stall, haben Bawherren den Dreÿern befehl vnnd gewalt geben, das holtzwerck einem Zimmerman Zu Zimmern vffzudingen, Vnnd sonsten alle ahnordnung Zuthun, das die mögen befürdert Werden.

(f° 20) Sambstag den 2. Februarÿ 622 – Stallmeister
Stallmeister Herr Hans Georg Sensenschmidt beneben Philipp Müller dem Zimmermann erschienen, Zeigt an, demnach Ihme Von den Obern Stallherren befohlen worden, Vmb ein Zimmermann Vmb Zusehen, deme der hiebevorn gewilligte Schopff Zu Zimmern Vffzudingen, hab ers gethan, Vnnd gegenwärtigen Philipßen betroffen, der er Zu Verrichten vber Sich nehmen will, Pitt damit solcher baw möchte befürdert Werden, Ihme Zu verdingen, daruff gehört, Was er Von ein Stück holtz Zu Zimmern erfordere, fordert er, Von einem Stuck holtz 4. bz. Vnd einem dielen 14 d. Abgetretten, Werckmeister gehört, Vnderred gehalten, Vnnd angezeigt daß man ihme Vom Stück 2 ß Vnd Von einem dielen 1 ß. geben Wolle, mehrer wiße man Ihme nit einzuwilligen, da es nit darumb Zufertigen gemeint andere Vorhanden, die es gern annehmen Würden, Hats daruff vmb berürten Lohn Zu Zimmern ahngenommen Vnnd alles Zu gedachtem Schopff gehörige holtzwerck, als Seulen Pfosten Arm, Bieg, Sparen Zu Zimmern, den Obern boden Zu belegen vffzuschlagen, Vnnd alles Was Zimmermanns arbeit betrifft, Zu gutem bestandt vnnd Weßen Zu fertigen, Versprochen, darzu Ihme alles holtz Vom Zimmerhoff soll gefolgt, vnd Wanns gezimmert, in der Statt costen vff den Stall geführt Werden.

(f° 111) Mittwoch 15. Maÿ 1622. – Herrenstall
Hanns Georg Sensenschmid Stallmeister Zeigt ahn, das Holtzwerck Zu Vorhabenden Baw am Herrenstall Were nun mehr Vast gezimmert, erfordere die notthurfft das er Vffgeschlagen, gedeckt Vnd gemawret werde, Weil er aber nun ein Zeitlang kein Zeüg über den Ziegelöffen Zu demselbigen bekommen könne, deßgleichen noch kein Maurer selbige Baw außzufertigen bestellt, alß Pitt er die anordnung Zuthun, das Ihme Zeüg Verfolgt, Vnd ehist ein Maurer bestelt Werden möge, Ist solches beÿ Obern Bawherren anzubringen Verwiesen.

Une visite des lieux montre que le plancher en chêne de l’écurie est troué, les poutres de la remise sous laquelle se trouve le four sont pourries, la toiture de ladite remise est endommagée. Les réparations sont nécessaires pour garder une bonne réputation auprès des étrangers. Les préposés ordonnent au chef de chantier Münch de faire les réparations, il devra cependant limiter les dépenses en prenant du bois de qualité moyenne et en récupérant autant que possible les anciennes planches.
1626, Préposés au bâtiment (VII 1341)

(f° 102) Sambstag 13. Maÿ – Statt Stall, Boden im Stall
H Niclauß Zeigt ahn, d. Stallh. halt ahn vmb Verbeßerung deß Bodenß im Stall werd ein Zimlichs erförderen. Vff ein augenschein vnd Underred mit deb o. stallherren gestelt, v. f. 104.

(f° 104) Zinstag 16. May. Folgende Augenschein In der Statt eingenommen – Statt Stall Boden im Marstall
Erstlich vff der Statt Stall, vff Ansuchen des Stallmeisters, daß daselb wider möge außgebesert werden, Zuvorderst im Marstall selbs der boden, welcher mit Eichenen blatten langenmeßes vff *ten belegt aber allenthalben Zwischen den fugen vnd anstößen Verfault vnd löchericht, darin ein Gaul stecken bleiben vnd den huff Abstreiffen könten sich befunden, demnach auch der Schopff im höfflin vorm Garten, darund. der bachoffen, deß. Pfettern also verfault, daß das Tachwerck vff den offen ligt, vnd denselben vertruckt, daß kein außbeßern mehr helffen will. Vmbgefragt vnd dieweil eß ahn dem, Wann mann den Pracht mit den Pferden haben will, daß Zu erhaltung gutter reputation beÿ frembd. herren da in diesen ort etwan kommen vnd geführt werden, auch daß Jenige waß darzu gehört muß in gutem * erhalten werden.
Erkanth vnd Werckm. München befohlen, So wohl den boden im Stall außzubeßern, Alß den Bachoffen schopff widerumb auffzuricht. d. man aber diser Zeit mit Eichenen Blatten langen Meßeß Zum fußboden, nicht gefast, soll Er Mittelmeßes brauch. Auch Zu ersparung deren, von dem alt. boden waß noch guth, so fern abschneiden, widerumb gebraucht vnd desto näher die rippen zusammen zuerucken.

Le mobilier devra être inventorié suite à la démission de l’intendant Daniel Schoner avant que le nouvel intendant Frédéric Orth entre en fonction.
Les préposés approuvent après visite des lieux que la remise des voitures soit agrandie de moitié

1659, Préposés au bâtiment (VII 1356)
(f° 45) Freÿtags den 17. Eiusdem [Junÿ] – Stall meisters mobilien (Mobilien ufm Marstall)
Obere Stallherren proponiren, nach dem H. Daniel Schoner geweste Stallmeister seinen dienst resignirt, hingegen H. Friderich Ortt Zu einem Stall Meister angenommen, vnd es nunmehr an deme, d. Jenner ab, vnd dießen aufziehen solle, Alß were die notwendigkeit, d. der Eckstuben Erkantnus gemeß, die Mobilien so bißhero hinder einem Stallmeister gelegen erhebt, und durch die H. Dreÿer deß Pfenningthurns in verwahrung genommen werden sollen, alß seÿe ietzo die Zusammen kunfft deßweg. angestelt, damitt d. erkante effectuirt werd. Könte, maßen dann darauf, die Liefferung nach vorigem register angenommen, Vnd biß vf fernerer verordnung in eine Cammer verschloßen werd.

(f° 84-v) Dienstags den 29. 9.bris – Maarstall, Schopff
Augenschein eingenommen vff dem Maarstall, alwo die obere Stallherren suchen, d. der Schopff warunder die Gutschen pflegen gestellet zu werden, vmb die helft ergrößert vndt Zum gebrauch die Gutschen im truckenen Zierhalten accommodirt werden möge. Erkandt, Willfahrt

Les préposés en chef des écuries constatent que le conduit d’eau doit être réparé ou remplacé par un puits ou une pompe. Le chef des travaux fait plusieurs propositions et propose quelques jours plus tard une solution moins onéreuse qui satisfait les parties.

1661, Préposés au bâtiment (VII 1357)
(f° 18 ) Montags den 25. Febr. 1661. – Bronnen uffm Marstall
Augenschein eingenommen vff der Statt Marstall allwo Obere Stallherren suchen, d. die Wasser Leitung in den Marstall entweders reparirt, oder sonsten durch ein Pompenwerdk oder Schöpffbronnen, dem Stall notwendig wasser angeschafft werd. möchte. Erkandt, solle durch den Lohner Zuvorderist eine visirung einer Pumpen, so dann eine Specification waß für Costen darauf oder Zu reparation vorig. Wasserleitung erfordert wird, eingelüfert werd.

(f° 21-v) Montags den 4. Martÿ A° 1661. – Bronnen uffm Marstall
Statt Lohner producirt visierung wie der Bronnen vff der Statt Marstall am füglichsten vnd ohne große Costen Könte gefertiget werd. Erk. sollen Obere Stallherren darunder gehört, vnd ob sie nichts dabeÿ Zuerinnern vernemmen werd.

(f° 26) Dienstags den 12. Martÿ. – Bronnen uffm Marstall
H. Statt Lohner producirt anderwertige visierung, wie dem alten der Bronnen vfm Marstall mit wenigerm Costen Könne geholffen werd. Zu welchem modell die Obere Stallherren auch inclinirten. Erk. sollen Stallherren noch einmahl darüber vernemmen vnd vff dero belieben also Zu werck gerichtet Werden.

Les préposés décident de rehausser le mur crénelé vers le rempart après qu’un soldat irlandais l’a escaladé pour voler les voitures.

1697, Préposés au bâtiment (VII 1377)
(f° 27) Mittwochs den 29. maÿ Anno 1697. – die Mawr an d. Statt Marstall soll erhöhet werden
Augenschein eingenommen in der Statt Marstall, alwo die Mawr am Hoff gegen dem Wahl Zu mit Zinnen Versehen und Zimlich niedrig ist, welches der Irländischen Soldaten anlaß gegeben jüngstens in die nacht darüber Zu steigen und der Statt Kutschen Zuberauben. Erk. Soll die Mawr den Zinnen Zugleich mit einem auffrechen stein auffgeführet werden.

L’intendant Jean Georges Hecker, consul en exercice, demande que les fenêtres vers la rue soient agrandies et grillagées dans le logement qu’il occupe aux écuries. Les préposés décident d’agrandir les fenêtres sans les grillager.

1699, Préposés au bâtiment (VII 1378)
Herr Ammeister Johann Georg Heckehr umb vergrößerung und vergrembsung seiner fenster gestell auff der Statt Marstall. 6.
(f° 6) Dienstags den 27. Ejusdem [Januarÿ 1699]
Der Herr Statt Lohner proponirt, Er Verlange Herr Ar. Johann Georg Heckehr der jetzt Regiernde Herr Ar. daß MGHh. dreÿ auff die gaß gehende fenster in seiner bewohnenden, Zu der Statt Marstall gehörigen behausung, vergrößern und außwendig mit eisernen Gattern Versehen laßen möchten. Erk. Sollen die fenster vergrößert, das begehren wegen der Gatter aber abgeleint werden.

Les préposés ordonnent de réparer le seuil pourri de l’ancienne écurie

1707, Préposés au bâtiment (VII 1382)
(f° 227-v) Mittwochs den 14. 7.bris 1707. Augenschein eingenommen – der Statt Marstall
Ferner auff der Statt Marstall, alwo in dem alten Pferdstall die schwöll Verfault und die pfosten die darauff stehen sich senken

(f° 231) Dienstags den 20. 7.bris 1707 – der Statt Marstall
Wegen des an solchem tag auff der Statt Marstall eingenommenen augenschein ist Erk. Soll die Verfaulte schwöll in dem alten pferdtstall heraus gethan und ein newe an derselben stelle hinein gelegt werden.

Les préposés font inventorier les chevaux après la mort de l’intendant Heckher et avant que Philippe Henri Sachs entre en fonction. Il y a deux très bons chevaux de carrosse, deux moins bons, deux encore moins bons, un cheval anglais, une jument brune, un cheval noir et cinq autres, soit quatorze chevaux d’une valeur de 882 florins. Le nouvel intendant règle 300 florins.

1709, Préposés au bâtiment (VII 1383)
(f° 256) Montags den 11. 9.bris 1709. – Der Statt Pferd auff den Marstall werden geschätzt
In præsentia Herrn Frantz Wilhelm von Mackau Str. und XIII.rs und Herrn Francisci Reißeißen Ars. und XIII. beeder Oberen Marstall Herren, Herrn Nicolai Anthonÿ Flachen, Med. Dris Dreÿers des Pfenningth. mein Johann Georg Wetzels, des Ober: Johann Christoph Dieboldts, des Unter: Schreibers alda wie auch Herrn Johann Philipp Heckehrs J.U. Ddi und E. E. Großen Rahts alten Beÿsitzers, des Verstorbenen Stallmeisters Sohns und Herrn Philipp Heinrich Sachsen, des jetzigen Stallmeisters, seindt die auff der Statt Marstall vorhandene gemeiner Statt Zugehörige pferdt durch herrn Sebastian Vettern und Daniel Schnitzlern, beede huffschmidt angeschlagen und folgendergestalten æstimirt worden
die Zweÿ beste Kutschen: pferdt so Zween schwartze Wallachen umb 90. Rhr.
die Zwen geringere dito, umb 85. Rhr.
die Zwen geringsten dito umb 52. Rhr.
Ein gantz brauner Engelländer umb 40. Rhr.
Ein braune Stuet mit einem kleinen blaßen umb 36. Rhr. 60 Kr.
Ein Rapp umb 90. Rhr.
Ein alter Fuchß umb 26. Rhr. 60 Kr
Ein gantz Weißer Schimmel umb 50. Rhr.
Ein Apffel Schimmel umb 82. Rhr. 60 Kr
Ein Braun mit einem schaden umb 15. Rhr.
Ein alter Engelländer umb 20. Rhr.
Summa 588. Rhr., 882 fl. Welche Vierzehen pferdt Herrn Philipp Heinrich Sachßen umb den anschlag überlaßen worden seindt, Welcher am 4. Xbris 1709. 300 lib. d à conto darauff bezahlt.

Nommé fermier pour six ans par les Treize le 9 novembre 1709. Philippe Henri Sachs prend possession du mobilier de son prédécesseur le 15 avril.
Les préposés ordonnent le 20 mai certaines réfections dans les écuries après leur inspection. Le nouvel intendant demande à deux reprises une cheminée à la française dans le poêle à l’étage et essuie un refus motivé par le manque d’argent.

1710, Préposés au bâtiment (VII 1384)
(f° 30-v) Dienstags den 15. Apr. 1710 – Herrn Phil: Heinrich Sachßen dem Stallmeister werden die Zu der Statt Stall gehörige Schiff und geschirr gelüffert
Nachgehendts ist das auf der Statt Stall befindliche und Krafft Unserer Herrn, der Herrn XIII. Decreti de 9. 9.br. 1709. Herrn Philipp Heinrich Sachßen, dem jetzigen Stallmeister, Sechß Jahr lang admodiations weiß zu bewohnen übergebene Hauß, durch des Herrn Lohner und beede Werckmeister examinirt und gedachtem herrn Sachßen die Jenige Mobilien, welche den 9. Octobris vorigen Jahrs, beÿ der, vf Herrn Amr. Johann Georg Heckers des gewesenen Stallmeisters tödl. hientritt, beschehenen revision, laut darüber gefertigter Specification noch vorhanden gewesen von posten zu posten eingehändiget worden.

(f° 40) Dienstags den 20. Maÿ 1710. – der Statt Stall
Wegen des den 15. Aprilis Jüngst vf der Statt Marstall eingenommenen Augenscheins aber wurde Erkandt, daß die beede untere Kuchenfenster vergrämbst, das Bachöfflein unter dem herd, weilen es die eiserne Blatten so darauff liegen versprengt, hienweggethan, die Remises des Carosses in dem alten Stand gelaßen, das erhabene Gärtlein wor dem Kleinen Stall mit einem Latten Zaun versehen, die daran verlangte läden aber, weilen Er Zu einem Weinkeller dienet, nicht gemacht werden.

(f° 66-v) Dienstags den 12. August 1710. – der Statt Marstall
Herr Frantz Rudolph Mollinger, der Statt Lohner bericht, daß Herr Philipp Heinrich Sachß, der Admodiator der Statt Marstalls, Verlangt, daß mann Ihme ein frantzösisches Camin in die Stub Cammer der von MGhh. bewohnenden Statt behausung machen laßen möchte. Erk. Würdt das begehren abgeleint.

(f° 76-v) Dienstags den 23. 7.bris 1710. – Herr Philipp Heinrich Sachß der Stallmr. umb ein frantz. Camin
Herr Philipp Heinrich Sachß, der Statt Stallmeistern ersucht MGHh. underthänig, Ihme ein frantzösisches Camin in die obere Stub Cammer machen Zu laßen. Erk. Würdt das begehren, wegen schlechten Zustandts der Pfenningthurns Cassa, für dieses mahl abgeleint.

Les préposés décident de construire une remise pour les pompes à incendie.
Un inventaire du mobilier est dressé quand le nouvel intendant Jean Jacques Sontag entre en fonction. Les préposés font faire à sa demande des travaux dans le logement de fonction.

1717, Préposés au bâtiment (VII 1387)
Auff der Statt Marstall soll eine remise Zu einer Fewrspritzen und eine Kuchen gebawen werden
der Statt Marstall. 37. 67. 127. 156. 161.
(f° 37-v) Freÿtags den 1. Maÿ 1716. – der Statt Marstall
Augenschein eingenommen auff der Statt Marstall alwo mann einen orth Zur lincken Handt am eingang des großen hoffthors auß gesehen, dahin man eine remise Zu einer Fewrspritzen verferttigen Zu laßen gesinnet ist.

(f° 67-v) Dienstags den 14 Julÿ 1716. – der Statt Marstall
Herr Frantz Rudolph Mollinger der Statt Lohner berichtet, daß die Obere Marstall herren von Willen gegeben haben, daß man den jenige orth auff Gemeiner Statt Marstall am 1. Maÿ jüngst Zu logirung einer Fewrspritzen auß setzen hatt, darzu sollte gebraucht werden.
Erk Soll derselbe darzu accomodiret werden.

(f° 127) Mittwochs den 30. Wbris 1716. – Herr Joh: Jacob Sontag der Stallmeister würd gelüffert
In præsentia der Herren dreÿ des Pfenningthurns, mein Johann Georg Wetzels des Ober: und Herrn Johann Christoph Dieboldts des Unterschreibers, seindt auß befelch der Oberen Marstall herren, herrn Johann Jacob Sontag dem newen Stallmeister, der Statt zugehörige mobilien Sättel und Pferszeug durch H. Philipp Knoderer den sattlern überlüffert worden.)

(f° 156-v) Dienstags den 9 martÿ 1716. – Auff der Statt Marstall soll eine Kuchen gebawen werden
Augenschein eingenommen in Herrn Johann Jacob Sontags, der Statt Stallmeisters Wohnung darinnen Er in denen über dem Keinen Stall befindlichen Gemachen eine Küchen und eine Steeg auff deren mann auß dem hoff in selbige Gemach gehen könne gebawen Zuhaben Verlanget. Erk. Bedacht.

(f° 161) Dienstags den 23. Martÿ 1717 – der Statt Marstall
Wegen des auff der Statt Marstall am 9. hujus eingenommenen augenscheins, ist Erkandt Soll der Verlangende Kuchen gebawen, das begehren wegen der steg aber noch zur zeit abgeleinet worden.

Les préposés acceptent de faire faire la cheminée à la française que demande l’intendant Jean Frédéric Rosenzweig en veillant à limiter la dépense.

1719, Préposés au bâtiment (VII 1388)
(f° 237) Sambstags den 14. 8.bris – Herr Johann Friderich Rosenzweig pt° bauens
Fernerer Augenschein eingenommen vf der Statt Marstall, woselbst herr Johann Friderich Rosenzweig, der Stallmeister, Mghh ersuchte, daß in eine der obern Cammern, welche Er vor Sein logement gebrauchen wollte, möchte ein frantzösisch Camin gemachtt werden. Erk. Bedacht.

(f° 238-v) Dienstags den 17 Ejusd. [Octobr.] 1719 – Auff der Statt Marstall soll ein frantz. Camin gemacht werden
Auf den an diesem tag vf der Statt Marstall eingenommenen Augenschein wurde ebenfalls Erk. daß in der von Herrn Rosenzweig gewiesenen Cammer, Ein frantzösisches Camin, mit einem glatten gesims vnd nicht Kostbar durch den Herrn Stattlohner solle gemacht werden.

Les préposés font réparer le mur d’environ trente pieds le long de la rue de la Question à la demande du secrétaire de la Taille Stœsser

1727, Préposés au bâtiment (VII 1392)
(f° 140) Dienstags den 18. Ejusd. [febr. 1717] – Auff der Statt Stall soll in Hn Actuarÿ Stösers wohnung gebawen werden
Herr Frantz Rudolph Mollinger der Statt Lohner, Zeigt Mghh. an, daß in Herrn Stösers Stallschreibers gärtlein, die maur etwan 30 schuh lang, gegen dem sogenanten däumelsgäßlein eingefallen und nothwendig reparirt werden muß. Erk. Augenschein

(f° 141) Mittwochs den 19. Febr: – auf den Herrenstall Ist gebawen
Auf dem Herrenstall an Herrn Stösers des Stallschreibers Gärtel, an welchem die 41. schuhe Lange Maur gegen dem Däumelsgäßel eingefallen, so wiederumb auffzuführen, Inzwischen aber bereits mit einer diehlenwand Zugemacht worden, Erk. solle die Maur wid. auffgebawen werden.

Les préposés inspectent les lieux avant de décider de construire une nouvelle remise pour huit voitures. Ils ordonnent de faire les travaux que demande l’intendant Jean Daniel Wurtz dans son logement

1730, Préposés au bâtiment (VII 1394)
(f° 49) Montags den 19. Junÿ 1730. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden. – Auf dem Stall soll gebawen werden
Auf dem Herrenstall, wo neben die hinder dem Stall befindliche remise noch eine solle gebawen werden, damit Mann acht Kutschen stellen könne, deßgleichen bate Herr Daniel Würtz der Jetzige Stallmeister jhme die Zimmer in dem Wonhauß außweißen Zulaßen.

(f° 63-v) Dienstags den 8. Aug. 1730. – Auf dem Herren Stall soll gebawen werden
Herr Daniel Würtz, der Stallmeister, ersucht MGHhn, daß eisen Stangen an die dreÿ fenster das Kleinen Stübleins, rechter hand des Kleinen Stalls und beÿ dem eingang Seines Haußes, Vier Läden an die Obere Cammer auf die gaß hienaus, der große Stall außgeweißt, die remises des Carosses gemacht, vier Lanternen, von den Großen so vor die Statt gemacht werden und daß die S. V. Latrinen an andere orthen möchten gebracht werden, mit bitte, weilen es lauter nötige sachen sein, deßen Gnd. willfahrung. Erk. Soll Herrn Lohner die Commission gegeben werden, die verlangte reparationen in Stand zu setzen, wegen der Lanternen aber, wird herr Würtz an herrn Rentmeister Kienen gewiesen.

Jean Michel Jost, secrétaire de la fondation Saint-Marc expose que la remise à voitures que l’intendant Wurtz a l’intention de construire gênera son passage et celui des cordiers qui travaillent derrière la tour. L’intendant déclare que l’endroit sera libre si deux vieilles voitures sont rangées à la cour Saint-Luc (Luxhoff)

1730, Préposés au bâtiment (VII 1394)
(f° 169) Sambstag den 21. Ejusdem [19. Julÿ] seind folgende Augenschein eingenommen worden- Herr Johann Michel Jost Ca. Herrn Würtz den Stallmeister
beÿ Herrn Johann Michel Josten des Stifts St. Marx Schreibern wohnung Hinter dem Däumelthurn, welcher Sich beklagt, daß Herr Wurtz, der Stallmeister, Vorhabens unter diesen thurn eine remise de Carrosse zu setzen, und würcklich einen wagen daselbst Hingestellt Habe, wodurch dann so wohl Ihme Herrn Josten, als auch denen Hinter diesen thurn spinnenden Sailern der eingang unter diesem thurn versperret würde, da doch die Schlüßel Zu dem allda stehenden thor in ihren Handen, es hat aber Herr Würtz sogleich sich erklähret, daß falls man Ihme ein oder Zweÿ alte Kutschen abnehmen und Solche wieder auff den Luxhoff stellen wolle es Herrn Josten keines weegs beschwehrlich fallen würde.

L’intendant Devaux demande en février que le bassin de la fontaine soit réparé puis en mars de construire un logement pour les employés (cocher, palefrenier) qui seraient ainsi disponibles pour travailler. Le logement dont les employés devront régler un loyer sera construit devant le mur de la cour.

1734, Préposés au bâtiment (VII 1396)
(f° 10.b) Dienstags den 16. Ejusdem [Februarÿ 1734] – der Statt Marstall betr.
Mons. Devaux der Stallmeister berichtet, daß der Steinere Waßer Kasten in der Statt Marstall in welchem dass Waßer vom Brunnen 16 schuhe weit durch bleÿene deichlen geleitet wird, Versprungen, weilen nun Nothwendiger weiß wiederumb auf ein oder Andere maniere geholffen werden muß, als haltet er für beßer, daß Zu erspahrung der Unkösten sowohl wegen der deichelen, Als auch anschaffung eines andern Brunnkastens, welcher den Nemblichen Zufall jederzeit undterwerffen ein Gumpbrunnen in den Stall gemacht werde. Welches er MGhh. Zu dero Erkantnus anheim gestelt haben will. Erkant soll einen Augenschein eingenommen werden.

(f° 15.b) Eodem die 27. Februarÿ 1734 seÿend folgende Augenschein eingenommen worden – Marstall
In der Statt Marstall, allwo Man an dem jüngst Erkandten brunnen arbeitet, welcher bereits gemauret

(f° 19) Dienstags den 9. Martÿ 1734. – Mr de Vaux der Stallmeister umb ein wohnung vor die Kutscher und Knecht
Monsieur de Vaux der allhiesige Stallmeister, remonstrirt Mghh. daß es nötig seÿe, vor die Kutscher und Knecht auf der Statt Marstall, welche Zum theil weit davon entfernt, logiren, und also nicht nach verlangen beÿ den Pferden sein können, eine wohnung beÿ oder auf deßen wohnungen gegen billiche verzinßung möchte gebawen werden, damit Er dieselbe Zu allen Zeitten nahe beÿ Ihme haben könne. Erkandt soll deßwegen ein augenschein eingenommen werden

(f° 31.b) Donnerstags den 29. Aprilis 1734. seÿnd folgende augenschein eingenommen worden.
An dem Herren Stall auf begehren des Herrn Stall meisters, welcher Mghh. ersucht, eine Wohnung für die Stall gutscher, damit Sie an der hand und beÿ den Pferdten seÿn mögen, Vor die Hoffmaur des Herrenstalls bawen Zulaßen wovon Sie den Zinß Zu Zahlen erbietig.

Les préposés font réparer à la demande de l’intendant Devaux l’écoulement de l’évier dans le logement qu’il loue à l’étage.

1740, Préposés au bâtiment (VII 1399)
(f° 22) Donnerstags den 28. Aprilis 1740. – Mr Deuaux wegen reparation auf der Statt Stall
Auf dem Herrenstall, wo Mr Deuaux gewießen, daß das Wasser Von einer auf die gaß gehenden Küchen des erstern Stockwercks, die er Zwar nicht für sich brauchet, sondern nebst etlichen Zimmeren darbeÿ Zuverlehnen pflegt, in der Maur hinab Lauffe, und jhme die Tapisserie Verderbe, bittet umb medel.
Erkandt sollen mit Verlängerung des Schnabels am waßerstein und einem höltzernen Nach außerhalb der Maur hinab gehend, geholffen werden.

Les préposés ordonnent les réparations que demande l’intendant Richard

1742, Préposés au bâtiment (VII 1400)
(p. 97) Donnerstag den 2. Maÿ 1743. – Marstall
Auf dem Herrenstall, wo H. Richard der jetzige Stallmeister einige Reparationen an dem Thoren schlössern, Läden, fenstern und in dem Kleinen Stall begehrt.
Erkannt, solle das nöthige gemacht werden.

Les préposés ordonnent de faire faire un nouveau portail à la demande de l’intendant Richard mais refusent de construire une nouvelle remise à carrosses et de poser de nouvelles fenêtres dans le poêle.

1746 ; Préposés au bâtiment (VII 1402)
(f° 7-v) Donnerstag den 3. Februarÿ 1746. – Statt Marstall
Auf der Statt Marstall auf Ansuchen Herrn Richard des Stallmeisters, welcher Mghh. gebetten, jhme Neüe fenster in die Wohnstub, an der großen einfahrt in den hoff ein Neues Thor und noch eine remise Zu gutschen machen und bauen Zulaßen.
Erkannt solle allein das Thor gemacht werden, weilen das übrige noch Zur Zeit für Unnöthig geachtet.

Les préposés font faire une partie des travaux que demande l’intendant Richard dans son logement

1749, Préposés au bâtiment (VII 1403)
(f° 145) Montags den 22. Decembris 1749 – Herrenstall oder Marstall
Auf dem Herrenstall, in H. Richard des Stallmeisters Wohnstub, welcher um einen frischen Boden und Andere Fenster gebetten, wie auch daß die Fenster in denen Zimmern Gegen der Gaß, möchten Klein Vergittert werden, weilen jhme die Buben öffters scheiben einwerffen.
Erkandt, solle für dießes mahl allein ein Neüer Boden in de Wohnstub gelegt werden.

Les préposés font réparer le mur le long de la rue de la Question et les volets qui garnissent le caveau servant de trésorerie mais ajournent les travaux dans le logement du secrétaire de la Taille

1758;Préposés au bâtiment (VII 1408)
(f° 16) Sambstags den 8.ten Aprilis 1758. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – Herrenstall
Auf den Herrenstall, wo ein Stuck Von der garten Maur An dem Gäßel gegen St. Marx den einfall drohet, und nothwendig reparirt werden muß, es wießen auch die Herren dreÿ des Stalls, daß die eißerne Läden An ihnen geldt gewölb Zerbrochen, und wieder Zurepariren wären, es besagen auch MGHh. des Herrn Actuarÿ auf dem Herrenstall wohnbehaußung welcher sehr alt und schlecht, und wohl eine Neuere fordert.
Erkannt, solle jndeßen die Maur und die Läden reparitrt, und wegen des Haußes ein Andermahl deliberirt werden.

L’intendant Jean Jacques Kamm demande de transférer le fumier derrière les écuries pour que les chevaux aient davantage de place et de déplacer la salle de bain en convertissant l’ancienne en buanderie. Les préposés acceptent le transfert du fumier

1766, Préposés au bâtiment (VII 1412)
(f° 17) Sambstag den 12. Aprilis 1766 – Statt Marstall
Augenschein eingenomen auff der Statt Marstall woselbst H. Kam der jetzmahlige Stallmeister gebetten, man wolle die Müst grub, welche vor dem eingang seines Haußes ist, hinter die Stallungen bringen, damit er an dießem platz die Pferdt bereuten können, so dann die baad stub die ohnfern an dießem platz stehet unterhalb an den bronnen bringen und eine bauch küchen daraus zu machen.
Erkandt, Soll die Müstgrub unter den schopff gebracht werden, die baad stub aber soll in statu quo verbleiben.

L’intendant Kamm demande de faire faire divers travaux : réparer le sol de l’écurie, l’avant-toit et deux puits. Les préposés demandent à l’inspecteur Boudhors d’établir un devis pour le sol et les puits. L’avant-toit n’est plus utile puisqu’il y a assez de place pour les voitures dans la remise. L’intendant objecte qu’il faut augmenter le nombre des remises et que les puits seraient en meilleur état s’ils étaient pourvus de pompes ; les préposés lui demandent des précisions écrites.
Les préposés inspectent les lieux pour trouver une place aux pompes à incendie. Ils constatent en outre qu’il faut réparer le toit.

1788, Préposés au bâtiment (VII 1423)
(f° 27-v) Donnerstags den 21. Februarÿ 1788 – Stadt Marstall
Hierauf wurde in der Stadt Marstall wegen denen von Herrn Stall Meister Kamm begehrten Reparationen ein Augenschein eingenommen, Welche Reparationen bestehen In Außbeßerung des Bodens im Stall, In Außbeßerung eines Vordachs und dann Zween Brünnen. Da dann die Außbeßerung des Stallbodens und der Zween Brünnen vor nöthig erachtet, und daher Herr Bau-Inspector Boudhors aufgetragen worden, einen Überschlag der Kösten Zu machen.
Die Reparation des Vordachs aber wurde für ohnnöthig befunden, und da in der vorhandenen Remises Platz genug vor die Stadt Gefährder, als wäre solches weg zu schaffen. Zugleich wurde auch wahrgenommen daß auf den Dächern hin und wieder Ziegel zu stecken.

(f° 31-v) Dienstags den 26. Februarÿ 1788. – Stadt Marstall
Herr Stall Meister Kamm bitten auf der Stadt Marstall nöthige Reparationen machen Zu laßen, auch die alda befindliche Remisen nicht nur nicht abzukürtzen, sondern vielmehr Zu vermehren, weilen Er derselben benöthiget, sodann aus den beeden Schöpfbrünnen, so beständig verdorben werden, Gumpbrunnen Zu machen.
Erkannt, seÿe von Herrn Stall Meister ein specificirter schriftlicher Etat Zu übergeben, was Er vor Reparationen verlange, damit solche als dann untersucht werden können.

(f° 150-v) Sambstags den 20. Septembris 1788. wurden folgende Augenschein eingenommen – Stadt Marstall
In dem Stadt Marstall um einen Platz ausfindig Zu machen, wie der neue Feurwagen samt dem Rüstzeug in das drockene gebracht werden könne, da dann der an der andern Maur befindliche Schopf am bequemsten dazu befunden worden, wesfalls aber die s.v. Mistgrub von da weg und an einen andern Ort placirt werden müßte.
Ebendaselbst hat sich auch befunden, daß das dach über dem Marstall hin und wieder schadhafft, deßen Reparirung sogleich verordnet worden [unterzeichnet] E: S: Von Oberkirch


Gestion des écuries

L’intendant Amand Moll est remplacé dans ses fonctions

1578 XV 2 R 8
Stallmeyster. 87 (der new Stallmester so an Amandus Mollen statt angenommen worden). 90. 105.

Gaspard Reuschle est intendant des écuries

1579 XV 2 R 9
Stallmeister. 19. 57. 151. 152 (Caspar Reuschle der Stallmeister). 158. 193.

Gaspard Reuschle est renvoyé

1585 XV 2 R 15
Stallmeister hew kauffen. 80 (Caspar Reuschle).
Stallmeister. 140 zuviel pferd. 140 (wurde dann dieser Stallmeister abgeschafft). 193. 199.

Conrad Krebs est nommé intendant des écuries

1586, XV (2 R 16)
(f° 185) Sambstag den Ersten Octobris – Conrad Kreps Stallmeÿster
Conrad Krepß würdt herein gelaßen vnd Ihme durch den XV. Mr. fürgehalten, Nachdem er Zu einem Stallmeÿster angenommen, vnd dießen morgen beÿ Rath und XIII. geschworen (…)

L’intendant des écuries Conrad Krebs démissionnaire est remplacé par Antoine Kampff

1590 Conseillers et XXI (1 R 67)
Conrad Krebs resignirt den Stallmeister dienst. 543.
Stallmeister. 546. Dienst, Antoni Kampff. 581. Caspar Hindenlang. 582. Caspar Reuschel. 582. Melchior Weÿdner. 591. Antoni Kampff angenommen. 633.

Jean Georges Sensenschmidt est nommé intendant des écuries

1617 Conseillers et XXI (1 R 98-99)
Stallmeister dienst bestellen. [Wilhelm Hansman] 277. 292. 376. 381 [Hans Georg Sensenschmidt schwert].

Loup von Molsheim est nommé intendant des écuries en remplacement de Jean Georges Sensenschmidt

1628 Conseillers et XXI (1 R 110)
Stallmeister, an Hanß Georg Sensenschmidts statt erwöhlt, Wolff von Moltzheim. 115.

Les Quinze cherchent à réduire les dépenses. Le rapporteur Glaser propose (1) de maintenir les écuries, (2) de loger les chevaux de carrosses dans diverses fondations, (3) les montures ne devraient pas dépasser huit, (4) le nombre de messagers ne devrait pas dépasser seize, deux d’entre eux seraient renvoyés. Les conseillers en discuteront pour prendre une décision.

1628, Protocole des Quinze (2 R 56)
Marstall. 4. 5 (Pfenningthurn vmb Geltt – Stall: vnd Vmgeltt Extantzen – Marstall, Aÿnspenniger, Klingelkärch). 16. 33. 88. 102. 111 (Marstall – Aÿnspenniger – Alexander Eßlinger – Niclaus Brieff). 142. 169.
(f° 5) Sambstag 19. Januarÿ – Pfenningthurn vmb Geltt – Stall: vnd Vmgeltt Extantzen – Marstall, Aÿnspenniger, Klingelkärch
(…) Interim dem Pfenningthurn nothwendig hülff zuthun, Jedoch dergestalt, daß noch Zur Zeit kein Newe vflagen vorgenommen werden, die starcke Quardi thu dem gemeinen Säckell weh, deren man aber v.hoffentluch bald befreÿet sein würdt, so müeß auch die reformation mit dem Stall Aÿnspeniger, Klingelkärch, nottwendig befürdert w.den, daß es bißhero nit gehen wollen, wüß man Gott lob daß als vf seithen M. H. nit ermangellt hab, Für dißmahl aber seÿs vmb gellt Zuthun, darzu erscheinen kein Andere Mitteln dann mit ernst einzubringen, waß dem Stall vndt ungellt ußständig darumb dann auch ober Stallherren vf dem Stall gewesen, daselbsten zu extrahiren befohlen, waß für gegenwärtige Zeit Ihme dem Stall vßständig, so richtig einzubringen (…)

(f° 111-v) Sambstag 3. Maÿ – Marstall – Aÿnspenniger – Alexander Eßlinger – Niclaus Brieff
H. Glaser, Nachdem H. Stätt: undt Ammeister avisirt werden, daß M. H. wegen reformation deß Marstallß beÿ M. H. den XIII. ein wohlmeinende erinnerung thun wolten, haben gestern früe, Ehrengemelte H. Stätt. vnd Ammeister Ihme H. Secretario angezeigt, Erwente M. H. die XIII wolten vf den Nach Mittag Collegialiter M. Herren d. XV. gedancket v.nemmen, Seÿen allso H Str. Prechter, Jr Wormser Jr Zorn, H. Ingoldt H. Schoner vndt H. Trausch, In diße Stub gestern vmb Zweÿ uhren Zusammen erschienen, den bedacht reaßumirt, volgendes vmb 3 Vhren mit einander, vßer H. Stättr. Prechter der sich entschuldigt, daß er leüth Zu sich bescheiden, In die XIII. Stub erfordert worden, waren M. H. die XIII. In völliger Anzahl biß vf H. Str. Böckel vndt H. F. R. Ingoldt, H. Dr. Leitersperg. vndrH. Dr. Becht seÿen, beneben H. Friden, der daß Protocoll gehalten, am Tisch geseßen. Er H. Glaser angefangen Zu proponiren, 1° Marstall sollt In seinem wesen, Jedoch dißer gestalt gehalten, w.den, Inspection vnd wohnung der Soldtner, haupt Mann haben, dem Könten ein Par Knecht, vndt Ein Stall Jung Zugeben werden.
2.do die Gutschen pferdt In die Pflegereÿen mit volgend. Manier Zustellen, daß Zuvorderst gleich gespänn daselbsten vnderhalten würden, wie als am füglichsten sein kann, welche Pflegereÿen auch damit beschwerdt, denen könte man mit etwaß fuder Zu hulff kommen,
3.tio die Raÿßigen Pferdt, deren man vber Achte nit bedörffen würdt, könten dergestalt wohl v.sehen, vnd den Herren Zum reüten, allß vff die Andere weÿß beßer vnderhalten w.den
4.to Aÿnspenniger Zahl In allem biß vf 16. einziehen, sampt den trometers, Jedem wochentlich mehr nicht allß 4. sester habern w.den laßen, Alexander Eßlinger allß ein vermöglicher vndt Niclauß Brieff, allß ein Liederlicher gesell abzuschaffen, die übrigen biß vff die Zahl der16. vßsterben Zulaßen.
5.to den Aÿnspennigern so nit beritten, solte die woch vber mehr nicht dann j. lb. s. ohn den habern gegeben w.den. Luxhoff, Kochhauß, Reinöffen, Horbkärch seÿen bereits reformirt vnd nur die 4. sester vf das Pferd wochentlich v.willigt worden, wann nun der Stall darzu kompt, würdt In habern gemeiner Statt über 1000. frtl. Jahrß, erspart,w.den, In gelt, wein, Abstellung deß Stall meisters Haußhaltung vnd Anderer vberflüßiger Speesen, etlich tausend gld. wie deßwegen der Computus leicht zumach. vnd M. H. die XIII. In Ihrem vberschlag selbst wüßen w.den. Dißem nach seÿen Herrn Deputirte, allß sie auch gehört mitt einander gespracht, entlich von hieoben weg gangen, balt darauff H. Frid, gefragt ob H. Deputirte noch beÿsammen seÿn, Allß Ihme mit Nein geantwort, Er gesagt, w.den heüt auch durch deputirte beantworttet w.den, heüt Morgen vmb 7 Uhren, haben H. Amr. Ringler vndt H. Heüß, den herren Deputirten, In dißer Stub, per H. Friden vermelden laßen, M. H. die XIII, hetten M.Herren der XV. Wohl Meinende gedancken v.nommen, habens gern angehört, bedancken sich der angewenten Müh vnd getragener Sorgfalt wollen daß werck so assequiren, daß M. H. daß wohl vfnemmen darauß verspüeren sollen, wie dann bereits herrn deputirt, die sich mit M. H. ferner vnderreden vndt daß geschäft weiters bedencken sollen, damits fürderligst erörttert vnd deputirte gehört, seÿ wie referirt, Erkandt hab sein v.pleibens.

Daniel Schoner est nommé intendant des écuries

1634, Chambre des XIII, 3 R 18 (1633-1635)
Daniel Schoner. 85. 165.
(f° 85-v) Sambstags d. 22. Martÿ (Schoner est nommé intendant des écuries)

Frédéric Orth est nommé intendant des écuries

1659, Chambre des XIII, 3 R 26 (1658-1662)
Daniel Schoner. 49. 50. 51. 52.
Orth wurdt zu einem Stallmeister angenommen. 55. 66.
(f° 66) Donnerstags den 16. Junÿ 1659 – H. Orth Stallmeister

Les délégués donnent lecture des modifications à apporter aux écuries

1657, Conseillers et XXI (1 R 140)
(f° 176-v) Sambstag d. 5. Sept. – Reformation deß Marstals
Die Nidergesetzte H. In der Eckstub laßen per H. Stattschreibern die neüwgemachte Reformation der Statt Marstall vnd der haußhaltung daselbst. ableßen, Ingleichem auch deß Stallmeisters neüwe Bestallung

Jean Georges Heckher est nommé intendant des écuries

1664, Chambre des XIII, 3 R 27 (1663-1664)
Johann Georg Hecker wird Stallmeister. 195. 198.
(f° 195-v) Donnerstags den 28.ten Januarÿ 1664 – Johann Georg Hecker würd Stallmeister

Les députés proposent des économies à faire aux écuries

1672, Chambre des XIII, 3 R 31
Änderung beÿ dem Stall alhier, Würdt dem Stallmeister admodiert [Table]
(f° 133-a) Sambstags d. 22.ten Junÿ 1672 – Eckstuben bedacht wegen Spêÿers vndt Marstalls
Die herren Deputirte Zu denen Sparungs mitteln laßen deroselben in der Eckstuben, Wegen deß Speÿers vndt dann die Anderwertigen Anstalten beÿ dem Marstall Alhier Abgefasten bedacht, Wie auch deß Stallmeisters newen bestallungs brief vndt darzu gehörige decreta per herrn Consulent Friden resp: referiren vnd Ablösen. Erk. gefolgt.

Les jardiniers peuvent faire faire saillir leurs juments par les étalons des écuries

1686, Chambre des XIII, 3 R 43 – Gartner sollen, wann sie wollen ihre habende Stueten durch die auf der Statt Marstall stehende Hengste bespringen laßen. 147
Etliche schöne Hengste werden auff der Statt Marstall gestellt. 131. 146.

La chambre des Treize se demande quelle est la meilleure gestion des écuries. La fonction d’intendant de Jean Georges Heckher, nommé en 1664, a été convertie en amodiation. Le secrétaire Wetzel rapporte que d’autres amodiateurs doivent des sommes considérables à la Tour aux deniers qui ne peut plus supporter la charge des écuries. Il propose de loger les fiacres et leurs chevaux à la cour Saint-Luc et les montures chez le sieur Richshoffer au Kuppelhof.

1709, Chambre des XIII, 3 R 62 (1708-1709)
ob die Stallmeister stell welche in Anno 1672 supprimirt und in eine admodiation verwandelt worden, ferner anjetzo nach absterben herrn Ammeister Heckers admodirt werden, oder anderwertige Verordnung geschehen solle. 1709. 52. bis 57. werden zu regulirung deßen welcher gestalten die admodiation zu continuiren, denen Oberen Marstall herrn einige herrn adjungirt. 57. relation der Oberen Marstall Herren und der übrigen herren deputirten die bestellung des Marstalls betreffend. 59. bis 64.
(f° 51) Montags den 21.ten 8.bris 1709. – Deliberation wegen der Stallmeister stell, welche in aô 1672. supprimirt und in eine admodiation verwandelt worden, ob dieße admodiation anjetzo nach absterben herrn Ammeister Heckers als seithero geweßten admodiatoris continuirt oder anderwertige Verordnung geschehen solle.
Herr Secretarius Wetzell referirt es were weÿl. Herr Ammeister Joh: Geörg Heckher in Anno 1664 wie in dem protocollo de dicto anno zu ersehen, zu einem Stallmeister auff vnd angenommen worden in Anno 1672 aber nach vorhero beschehener reüffern deliberation beÿ de dreÿ geheimen stuben vnd mghheren den XIII solche stelle oder administration supprimirt vnd in eine admodiation verwandelt vndt gedachtem n Ammeister Heckher auff sechs Jahr lang überlaßen worden, welche Er auch biß auff sein absterben behalten habe, weÿllen es aber dem Pfenningthurn, als welcher Hr, Garnier dem admodiatori des fournitures in den Cazernen beÿ 20.000 fl. vndt dem Hrn Tresorier des fortifications beÿ 14.000 fl. schuldig (p. 52) ohnmöglich fallen werde, den Marstall auff bisherigen kostbaren fuß künfftighin zu unterhalten, als habe Er die sach Mghh. gehorsambst vortragen sollen, damit beÿ dießer hochansehnlichen session deliberirt werden möchte, wie etwann dem Pfenningthurn vor das zukünfftige geholffen vndt der last des marstals demselben abgenommen werden möchte, welches letztere seines ohnmaßgeblichen erachtens also geschehen könnte, wann die Kutschen vndt Kutschen pferdt auff den Luxhoff, die reüttpferdt aber in den Kuppellhoff gethan wurden allwo Hr Reichshoffer solche villeicht umb ein geringes übernehmen würde.
Die Herren advocaten votiren vndt medlen, es were wie auß abgelegter relation oder beschehener (p. 53) proposition abzunehmen, die stelle eines stallmeisters supprimirt undt die administration des Stalls in eine admodiation verwandelt worden, vnd Zwar durch einen bedacht de Anno 1672. vndt were für dießes mahl dahien zu gedancken wie etwann den Pfenningthurn soulagirt werden könnte, welcher sonsten untersuchung Ihres erachtens einigen herren auß dießem hochansehnlichen Dicasterio mit Zu Ziehung der herren oberen marstall herren auffgetragen werden solte.
(Votum Herrn Prætoris Regÿ)

L’amodiation à Philippe Henri Sachs est faite sous les mêmes conditions que la précédente mais le nombre des chevaux passe de huit à douze. Philippe Henri Sachs souhaite modifier l’article selon lequel il doit tenir deux voitures prêtes chaque jour.
1710, Chambre des XIII, 3 R 63 – H. Philipp Henrich Sachs der admodiator deß Marstalls sucht an daß die admodiation auff den alten fuß gesetzt und also ahne statt der 8 pferd 12 gehalten werden möchten. 1710. 19. bis 21. würdt ged. admodiation auff den alten fuß gesetzt. 22.
H. Philipp Henrich Sachs der admodiator deß allhiesigen Marstalls beschwert sich daß er täglich mit 2 gutsch auffwarten müße und also beÿ dem accord nicht wohl bestehen könne. 1711. 20. bis 22.

Philippe Henri Sachs résilie son bail et laisse les écuries en mauvaise posture
1713, Chambre des XIII, 3 R 64 – der Statt Marstall wirdt admodiations weiß übernommen. 1712. 13. 1716. 153. 1717. 189. vide quoque Statt Stall. ist in sehr schlechtem zustandt. 1717. 189. 212. 217.
H. Sachs wirdt Stallmeister und admodiert der Statt marstall. 1712. 13. kommt ein umb augmentation des haberns und indemnisation wegen fouragierter Matten. ibidem. ib. umb addition und prolongation seines admodiation Contracts.1715. 125. seq. tritt auß und verlasst den Marstall in schlechtem Stand. 1716. 153.

Le nouvel amodiateur des écuries Jean Jacques Sontag est relevé de ses fonctions. Il est remplacé par Rosenzweig
1718, Chambre des XIII, 3 R 65 – Anderwertige Admodiation des Marstalls betreffend. 119. H Johann Jacob Sontags wird seines Stallmeisters Diensts entlassen, der mit ihme geschlossens Contract auffgehoben, und die iährlich zu zahlen versprochene 100. thaler selbigem geschenckt, mithin eine neue Admodiation des Marstalls Erkandt. 125. dem H. Sontag wird der ergangene bescheid angezeigt. 156. Fernere Handlungen. 166. Steigerung der Marstalls Wegen. 182. fernere Deliberationen 184. 188. denen Hh. Deputirten wird Commission auffgetragen mit H. Roßenzweig wegen Admodiation des Marstalls sich auff gewisse Conditionen in Tractaten einzulassen, und salva ratificatione Zu schließen. 192. Fernere handlungen. 208. 211. die auffgesetzte Tractaten werden approbirt 239. und in mundum gebracht. 246.

Après que le précédent amodiateur des écuries a été relevé de ses fonctions pour mauvaise gestion, le Magistrat conclut un traité avec le nouvel amodiateur Jean Frédéric Rosenzweig qui devra 1) obéir aux ordres des préposés aux Ecuries, 2) entretenir à ses frais et tenir à disposition du Magistrat douze beaux chevaux de carrosse et six chevaux de selle, dont deux pour le Magistrat et quatre pour les employés, 3) verser 50 florins au cocher des écuries, 4) entretenir à ses frais les palefreniers, 5) se trouver à l’hôtel de ville le lundi et le samedi, jours où les Conseillers et les Vingt-et-Un se réunissent, 6) accompagner le consul en exercice à l’église le dimanche et lors de sa visite annuelle aux tribus, 7) prêter assistance aux préposés en cas d’incendie, 8) accompagner le capitaine des messagers lors des exécutions. Le Magistrat de son côté 1) met à sa disposition un logement dans les Ecuries, 2) lui remet chaque année 14 quartauts de grain, moitié froment moitié seigle, 3) trois setiers de grain par cheval et par semaine, 4) dix-huit mesures de vin, 5) six setiers de sel, 6) douze mesures de bois de chauffage et mille fagots par an, 7) 225 florins par trimestre, soit 900 florins par an, 8) met à sa disposition trente journaux de prairie outre-Rhin dont il fera faire la fenaison à ses frais, 9) deux-cents florins pour acheter le foin jusqu’à la prochaine récolte. L’accord entre en vigueur à la Noël suivante et durera aussi longtemps que les parties jugeront bon.

1718, VI 491-1 (Marstall)
(Tractat zwischen Meister und Räth und Johann Friderich Roßenzweig Zum Stallmeister angenommen)
Zu Wißen seÿe Hiemit, demnach beÿ Uns Meister und Rath der Königlichen Statt Straßburg verschiedenen Vorstellungen und Klagen über den jetzmahligen schlechten und übel angerichteten Zustand des Allhiesigen Marstalls vorgekommen und wie eine nothdurfft Zu seÿn erachtet dißfalls durch anderwertige veranstaltungen einige Remedus vorzunehmen, maßen wir in dießer absicht auff die Von dem letzteren admodiatore gebettene und ihme Zugestandene Dimission obgedachtem Unßeren Marstall anderwerts wiederumb Zu verpachten und demjenigen, welcher dafür gemeine Statt nutzlichste Vorschläge und Conditiones eingehen würde, admodiations: weiß Zu überlaßen dem entschluß gefaßt haben, Zu solchem und auch den 20.ten Augusti jüngst dießes Unßer Vorhaben durch anschlagung offentlicher affiches in gehorigen orthen jedermänniglichen umb den Sechzehenden des darauff folgenden Monaths Septembris Vor Unßern insonderheit hierzu Deputirten Commissarÿs mit zuziehung der Obern Marstall: Herren und eines Unßerer Statt Advocaten auff der Pfaltz in der dreÿzehen Stueb Zu erscheinen und ihre erklärungen über die ihnen beÿ der Cantzleÿ communicirte clausulen und bedingnußen Zu thun, Kund und wißens gemacht. Wann aber auff besagten tag vor wohlgedachen Unßer Deputirten Commissarien ohnerachtet die thür eröffnet, das Liecht angezünden und alle diejenige welche einig gebott Zu thun gesinnet wären, durch Unßern botten mit heller und Klarer stimm öffters darzu eingeladen worden.
Niemand Erschinnen
Als haben wir Uns unumgänglich gemüßiget gesehen auff anderwertige Mittel bedacht Zu seÿn, Allermaßen wir uns dißfalls mit Unßerem burger Johann Friderich Roßenzweig auff die von ihme gethane Vorschläg eingelaßen mit selbigem nachfolgende tractaten geschloßen und Krafft derselben ihne Zum Stallmeister angenommen,
Erstlich, Verpflichtet sich derselbe die Obere Marstall Herren gebürlich Zu ehren und zu respectiren, und alles das zu thun, was Sie Ihme zuweilen von der Statt und unßerer dienst wegen aufferlegen und befehlen werden.
Zweÿtens, soll Er schuldig und gehalten seÿn Zwölff schöne und Uns anständige pferd nemblich Sechs Kutschen und Sechs Reitpferd, Von welchen letzten Zweÿ Vor uns und Vier Vor Unßere bediente gewidmet seÿnd, auff gedachten Marstall auß seinen Mitteln Zu Verschaffen und Zu lüffern, solche in Fuetter und beschläg auch auff seine Gefahr und Unkosten zu unterhalten.
Drittens soll Er dem Stallkutscher ahne seinem lohn jährlich 50 gulden beÿtragen.
Vierttens, soll Er die benöthigte Stallknecht in seinem Kosten und lohn halten und Verpflegen.
Fünfftens, soll Er alle Montag und Sambstag wann die Herren Räth und Ein und Zwantzig zusammen kommen, auff der Pfaltz auffwarten.
Sechstens, soll Er alle Sonntag in eines jeweiligen Regirenden Herren ammeisters behausung sich einfinden umb demselben in die Kirch und wieder nach hauß Zu begleiten, wie auch beÿ der gewohnlichen Ammeister umbfahrt alle jahr gegenwärtig seÿn.
Siebentens, in geschöll Zeiten und entstehenden Feursbrunsten /:so Gott in gnaden abwenden wolle:/ soll Er denen Reitenden Herren beÿwohnen und seine auffwartung thun.
Achtens, soll Er beÿ Vorfallenden Malefitzischen Executionen /:wie durch eine beständige observantz hergebracht:/ als Haubtmann der Einspänniger mit reuten.
Und endlichen Neuntens, soll Er die erlaubnus nicht haben, der Statt Kutschen und gedachte Zwölff Pferdt ahn Jemand ohne Unßer Vorwißen Zu verlehnen oder hinweg Zu geben.
Hingegen haben wie Meister und Räth ihme Unßern Stallmeister eingewilligt und Zugesagt
Erstlich soll Er haben eine freÿe wohnung auff dem Stall, daß ist das hauß ohne Zinß bewohnen.
Zweÿtens, von der Statt Speicher jährlichen ahne früchten halb Waitzen halb Rocken Zwölff Fiertel.
Drittens, Vor jedes pferd die woch über /:so sie würcklich vorhanden seind:/ dreÿ Sester habern.
Vierdtens, aus der Statt Keller jährlichen ahne weißen wein Achtzehen Ohmen, freÿ.
Fünfftens, auß der Statt Saltzhauß ahne Saltz des jars Sechs Sester freÿ.
Sechstens, aus der Statt Holtzscheur jährlichen ahne brenholtz Zwölff Fueder, so dann Tausend wellen freÿ.
Siebentens, Von der Statt Pfenningthurn jedes Viertel jahr 225 gulden daß ist auff das jahr 900 Gulden jeden Gulden Zu 15. batzen gerechnet.
Achtens, soll Er auch haben den genuß von dreÿßig über Rhein gelegenen tagen Matten, jedannoch dergestalten, daß Er das darauff wachßende heu und Omath auff seine Unkosten mähen, dürr machen und heimführen Zu laßen schuldig sein sollte.
Endlichen Neundtens ist Ihme 200 Gulden für das bis auff nächstkommende heu Erndte benöthigte heu Zahlen Zu laßen versprochen worden.
Dießer Zwischen Uns Meister und Räth der Statt Straßburg und Vorbenambßten Unßern Stallmeister getroffene tractat soll nächstkünfftige weihenachten seinen anfang nehmen, und währen, so lang es Uns belieben oder auch seine gelegenheit seÿn wird, und auff den Fall es Uns oder Ihme nicht ferner anständig seÿn wollte, Ihn länger Zu behalten, oder sich länger gebrauchen Zu laßen, Soll ein Theil dem andern ein halb jahr Zuvor abkünden, nach verscheinung solcher Zeit dießen tractat seine endtschafft errerichet haben, und jeder theil gegen dem andern weiter nicht verhafft, sondern freÿ und ledig seÿe. Deßen zu wahrer Urkund, haben so wohl Unßere hierzu Deputirte Commissarÿ, als mehrgemelter Unßer Stallmeister sich eigenhändig unterschrieben und ist Zu mehrere bekräfftigung gemeiner Statt Innsigel und sein gewohnliches Pittschafft hiefür gedruckt worden. So geschehen Straßburg den 24. tag des Monaths Octobris Im Jahr 1718.

La veuve de Jean Frédéric Rosenzweig dénonce le bail des écuries. Joseph Gerber est le nouvel amodiateur
1726, Chambre des XIII, 3 R 73 – die admodiation des Marstalls wird H. Johann Friderich Roßenzweigs wittib auffgekündert, und eine anderwertige verordnet. 57. Das von denen Oberen Marstall: Herrn gemachte Proiect der Conditionen und Bedingnussen, nach deren innhalt der Marstall zu admodiren wird abgelesen und approbirt. 108. H Joseph Gerber wird die admodiation des Marstalls umb 500. fl. zugesprochen, und diese adiudication confirmirt. 132.

Le secrétaire des Treize doit assister aux délibérations des préposés généraux des écuries et communiquer leurs décisions à la Tour aux deniers – Prescriptions concernant les messagers
1730, Chambre des XIII, 3 R 76 – die Obern Marstall: Herren Zusammen künfften soll der XIII. Secretarius allzeit beÿwohnen, was darinnen gehandelt wird, ordentlich protocolliren, und die iedesmahl ergehende Erkandtnussen auff den Pfenningthurn oder sonsten außfertigen. 224. unterschiedliche den Marstall und die Einspänniger betreffende Verordnungen, So in einem bedacht der Obern Marstall Herren enthalten seÿnd, werden für genehm gehalten und approbirt. 252.

Les Treize ordonnent d’acheter deux chevaux et d’en vendre un autre
1731, Chambre des XIII, 3 R 77 – Auff den Marstall werden Zweÿ neue Reitpfert gekaufft und eines Zu verkauffen befohlen. 34. Einige Veränderungen dem Marstall betreffend. 137.
Einige Verordnungen den Marstall in Specie den Stallmeister betreffend. 137.

L’intendant des écuries (Stallmeister) Daniel Wurtz meurt en 1732. L’inventaire est dressé dans le logement qu’il occupe aux écuries municipales (Statt Marstall)

1732 (13. 8.bris), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 40) n° 375
Inventarium über Weÿl. des Wohl Ehren Vest und Großachtbahren Herrn Daniel Würtzen, gewesenen wohlmeritirten Stall Meistern und alten dreÿers der Statt Straßburg Stalls auch burgers daselbst nunmehr seeligen Verlassenschafft – nach deme derselbe den 11. Sept: jüngsthin Von dem lieben Gott aus dießer welt abgefordert worden zeitlichen hinder sich verlaßen(…) so beschehen zu Straßburg auff Montag den 13. octobris 1732.
In einer allhier Zu Straßburg auff Löbl. Statt Marstall enthaltenen wohn behaußung sich befunden wie Volgt
(f° 7) Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der obersten bühn, In der Cammer darneben, Auff dem obern gang, In der Cammer A, In der hindersten Cammer, In der ohneins hinderst. Cammer, In der obenr stub, In des einen Sohns stub, In der Stub Cammer, In der getüch Cammer, In der Wohnstub, Im haußöhren, In dem französ. Camin gemach, In der getüch Cammer

Thomas Devaux est nommé intendant. Fixation de sa rétribution

1732, Chambre des XIII, 3 R 78 – H. Thomas Deveaux Wird zu einem Stallmeister erwöhlt und deßen besoldung bestimmt. 270.

La Tour aux deniers doit régler les frais d’un garage à berline et ceux du foin destiné aux écuries

1740, Chambre des XIII, 3 R 86 – Ein vor den Marstall gemachte Kasten zu einer Berline soll vom Pfenningtthurn bezahlt werden. 268.
gekaufftes Häü vor den Marstall soll vom Pfenningthurn bezahlt werden. 995.

La Chambre des Treize cherche à nouveau les moyens de faire des économies aux écuries. Il y a onze voitures (trois pour quatre personnes, une pour deux personnes, une pour huit personnes, une pour six personnes, une chaise de poste, quatre berlines et une chaise de poste, 23 chevaux (18 chevaux de carrosse et 5 montures), sept employés (six cochers et un postillon) le premier cocher reçoit 200 livres par an et des prestations en nature, les autres cochers et le postillon 18 sols par jour soit 127 livres tournois par an, les dépenses en personnel s’élèvent donc à 2 165 livres tournois par an.
Les préposés généraux aux écuries proposent de conserver les fiacres, de ramener à douze le nombre de chevaux de carrosse, de ne conserver que deux montures, de renvoyer deux cochers et de résilier le bail des prairies outre-Rhin pour en affecter le foin et la paille aux écuries.

1740, Chambre des XIII, 3 R 86
Œconomie puncto Marstalls. 294. 377.
(p. 294) Dienstag d. 3.ten Maÿ 1740. – pt° Marstalls
Gleichergestalt ist auch denen hoch und wohlverordneten Hh: Ober: Marstall: Herren auffgetragen beliebt worden einen umbständlichen bedacht abzufaßen, auff was art und weise falls man gesinnet wäre, der Statt Marstall in jetziger Verfaßung zu laßen, dieselbige gleichfalls mit einigen erspahrungs: mitteln eingeschrenckt werden mögen damit wann selbiger Mghh. XIII. eröffnen seÿn wird, die Weitere Entschließung dißfalls vorgenommen Werde.

(p. 377) Dienstag d. 17.ten Maÿ – Bedacht den Ober: Marstallherren pt° Marstalls
Deßgleichen referirte H. XIII. Secrtarius Carol den von denen Hochverordneten Ober: Marstallherren laut Erkanndtnuß mgnhh. vom 3.ten Maÿ abgefaßten bedacht pt° Einschränckung derer Zu Erhaltung des Statt: Marstalls beißher angewanndten Unkosten, folgenden Innhalts
Demnach von Gnäd. XIII. der Oberen Marstallherren die Commission auffgetragen worden, einen umbständlichen bedacht abzufaßen, auff was art und weise, falls man gesinnet wäre, der Statt Marstall in jetziger Verfaßung zu laßen, mit einigen Erspahrungs: Mitteln eingeschränckt werden möge, Alß haben Sie sich dießen Geschäfft ohne Zeit-Verlust unterzogen, und gleich anfänglichen nöthig erachtet, eine beschreibung deßen jetzigen Zustandts Zu entwerfen, und Zu Specificiren, Was vor Kutschen, Pferde und Bediente, nach einer von H. Deuaux dem Stallmeister auffgesetzten Verzechnuß und beÿgefügter außrechnung sich dermahlen daselbst befinden, und Was Zu deren respective besoldung und Unterhaltung angewendt Wird
Daselbst sind Kutschen vor 4 persohnen 3, Kutsche vor zweÿ Persohnen 1, Kutsch vor 8 persohnen 1, Kutsch vor 6 persohnen 1, Berlinen 4, Post Chaise 1 (zusammen) 11
Kutschen: pferd 18, Reitpferdt 5 (zusammen) 23
Kutscher 6, Vorreuther oder Postillon 1 (zusammen) 7
der erste Kutscher nahmens Conradt Schuh hat alle quartal 50 Liures also das Jahr hindurch 200 livres, Ohmen Wein 8, Fiertel Früchten 8, Wellen 400
Die Fünff übrigen Kutscher und der Postillon haben 18 s. des tags so Wochentlich für jeden die Summ von 6. L. 6 sols und das gantz Jahr hindurch außgemacht 327 L 12 s.
daß also dieße sieben Bediente in Geldt jährlichen empfangen 2165 L 12 s
Ferners ist biß dato einem Kutschen pferdt des tags auff 18. pfundt gerechnet jährl. 62 Centner haü und einem Reitpferdt à 15 pfund gerechnet 52 Centner gegeben, folglichen Vor achtzehen Kutschen pferdt und fünff Reithpferdte ane haü alle Jahr consumirt Worden 1373 Centner
Ferners braucht man Zur Fütterung einer Kutschen: Pferdts Wochentlich 4 Sester habern , und vor ein Reithpferdt 3 Sester, also daß Vor erstgedachte 23 Pferdt ahne habern jährlich Salvo Calculo aufgegangen 644 frtl
So dann hat man auch 2500 Wellen Stroh das hundert à 10. L. geechnet, zur fütterung und Strerung das Jahr hindurch gebraucht, thut 250. L
Es haben aber Wohlgedachte Ober: Marstall herren nach reiffer Uberlegung der Sachen, und gegenwärtiger der Zeiten Beschaffenheit dafür gehalten, daß zu gemeiner Statt Nutzen und erspahrung der außgaaben einige Änderung und Reformation beÿ dem Marstall könnte vorgenommen und dadurch ein merckliches erspahrt werden gehet also der Ihrer Seiths abgefaßte Bedacht ohnvorgreifflichen dahin, daß zwar
(1) die vorhandene sambtl. Kutschen sambt der Post-Chaise, umb sich deren nach Gelegenheit bedienen Zu können, sollten behalten
(2) aber von denen 18 Kutschen pferdten, sechs von denen geringsten so gut möglich verkaufft mithin deren Anzahl für das Künfftige auf Zwölff fest gestellt
(3) die Reit: pferdt, außer Zweÿen Zum gebrauch der Einspänniger und anderer dergleichen Unterbedienten abgeschafft, maßen dermahlen die Reitende Herren beÿ Geschöll zeiten nicht mehr so nöthig sind, Weilen selbige Vor diesem haupbtsächlich darumb bestellt gewesen, daß auf deren erstattene umbständliche Bericht die Herren dreÿzehen desto sicherer haben verordnen können, Was zu gemeiner Statt Sicherheit in dergleichen fällen nöthig War, So anjetzo der allhier Commandirenden Generalitæt obliegt und die Obere: Feür: Herren beneben dem H Lohner und andere Stattbeambten die erforderl. Anstalten Zu dämpfung der entstandenen Feürs: Brunsten (p. 382) Verfügen, Auch Wann je zu zeiten Executionen einiger zum todt condemnirten persohnen vorfallen könnte man Vor die mit reitende Herren gut Pferdt lehnen, und sich der auff dem Marstall befindlichen Sauberen Sättel und Zeugs bedienen.
(4) beÿ sothaner Verminderung der Pferdt zweÿ Gutscher abgedanckt, übrigens aber es beÿ vorgemeldter dero besoldung gelaßen und
(5) Jedem Kutschenpferdt Wochentlich nur 3 ½ Sester und einem Reithpferdt 2 ½ Sester habern Künfftighin gegeben Werden, dabeneben, Weilen bißhero die Erfahrung erwießen, daß durch die Reißen der H. Landtpfleger auff die frevelthädigungen und andere etwa in denen Ämbtern Vorfallende Geschäfften, als Vorstellungen derer Hh.Pfarrer Præsentationen derer Beambten & die dazu gebrauchte schwere* Kutschen Pferdte öffters auf einmahl mehr ruinirt worden, als Wann man sie lange Zeit allhier gebraucht hätten, Wird dieses hochlöbl. Collegii erleuchteten Einsichten anheim gestallt, ob nicht Zu verordnen, daß solches ins künfftige nicht mehr geschehen sondern Lehenpferdt auß denen Ämbtern dazu bestellt weren sollten.
Schließlichen ist auch für sehr nutzlich angesehen Worden, gemeiner Statt über Rhein habende Matten, welche der Zinnßmeister an den verstorbenen Conrad Finckbohner bewesten Würth in der alten post vor etlichen Jahren verlehnt hat, wiederumb an sich zu ziehen, die Lehnung, sofern solche noch nicht Zu End gegangen, auffzuheben, und das darauff wachsende haü, als Welches meistens sehr gut ist, Zum Gebrauch des Marstalls einmachen Zu laßen, durch diese Vorgeschlagenen Reduction und Künfftige Einrichtung des Marstalls Könnte jährlichen Zu Erleichterung des Pfenningth. erspahrt werfen.
(p. 384) (1) die Erkauffung Sechs Kutschen und dreÿer Reithpferd beÿ abgang der jetzigen
(2) die besoldung Zweÿer Kutscher und anschaffung der Ihnen gebenden Kleider und Mäntel
(3) Mehr als ein dritter theil ane habern, heu und stroh, und über das noch an denen behaltenden 12 Kutschen: und 2. Reitpferdten Wochentl. 7 Sester, also das gantze Jahr hindurch 52. frtl. habern, beneben denen Schmidts: Unkosten, und
(4) Eine Zimmbliche Summ, Welche man über den von jener seiths verlehnten Matten gezogenen Zinnß Zu Erkauffung des nöthigten haüs Vor den marstall außleegen müßen.
Welches alles aber Zu eines hochlöbl. Collegio der Herren Dreÿehen fernerer Untersuchung Gutachten und approbation von seiten der Obern Marstall: Herren, außgestellet wird.
Hierauff wurde ebenmäßig nach angehörten Votis derer Hh. Stätt: advocaten und des Hn Consulenten auch gehaltener Umbfrag der eröffnete Bedacht seinem Innhalt nach benebst dem Vorschlag, die Reißen derer Hh. Landpfleger betreffend, als Zu welchen der Statt: Kutschen Pferdt Künfftighin nicht mehr gebraucht werden sollen, allerseits vor genehm gehalten, anbeÿ die hochansehnliche Ober: Marstalls Hh. ersucht durch Ihro Kluge Einsichten dahin besorgt Zu seÿn, daß der in dem Bedacht mentionirte bail über die Verlehnte Matten mit guter manier je eher je beßer auffgehoben werde.
(Copie du mémoire, série III, 76)

La Tour aux deniers remet à l’intendant Devaux la somme nécessaire pour payer la paille
1741, Chambre des XIII, 3 R 87 – Zu Zahlung des vor den Marstall gekaufften Stroh sollen H. Devaux dem Stallmeister 416. Livres 2. sols von dem Pfenningthurn zugestellt werden. 198.

Les Treize confirment l’amodiation en faveur d’Antoine Richard
1743, Chambre des XIII, 3 R 89 – die Admodiation des Marstalls auff neün iahr zu günsten Antoine Richard wird confirmirt. 120.

Les Treize confirment la nouvelle amodiation en faveur d’Antoine Richard
1752, Chambre des XIII, 3 R 97 – die verpachtung gemeiner Statt Marstall fallt per adjudicationem Sr. Reichard unter gewißen conditionen anheim und wird der terminus a quo dißer lehnung fixirt wie auch die adjudication confirmirt. 509.

Le sellier Jacques Klein se propose de prendre à bail les écuries moyennant 7 000 livres tournois. La chambre d’économie décide de mettre le bail en adjudication mais d’en exclure le précédent amodiateur Richard qui s’est fait remplacer dans ses fonctions par son gendre à cause de son grand âge.

1761, Chambre d’économie (4 R 49)
der Marstall soll au rabais versteigert werden 38. 39
(f° 38) Montagß den 20. Aprilis 1761 – Jacob Klein deß burgers und satlers alhier mit bitten Euer gnadten geruhen möchten, demselben die admodiation deß Löbl. Statt marstall, unter dem offerti alles sowohl in Kutschen, als Pferdten widerumb in guten standt Zu setzen, und Zu Unterhalten, gegen Jährlichen Siben tausend Livres dauer auff neun, oder acht Zehen Jahr gnädigst Zu Kommen Zu laßen, worauff nach gehaltener Umbfrag Erkant, solle die admodiation durch eine Versteigerung, so auff den 18. Künfftigen monaths Maÿ Zu stellen, Vergeben werden, Zu dem Ende die hierzu behörige affictus gemacht Und angeschlagen, wie auch in daß wochenblätlein gesetzt werden, anbeÿ wurde auch Verordnet, daß H: Richard dem Jetzigen stallmeister, als wesen bail biß vorstehende Johannis Zu ende gehet vndt H. Daeumel seinem tochtermann als welcher den marstall für ged. Richard wegen seinem hohen alter versehen thut die wohnung auff dem Herren Stall biß auff erstbemelte Johannis nechst Zu quitiren, Undt auß zu raumen, anzusagen seÿe mit gnädigster Vertrösten danach, daß Mgherren so mit Einer Jährlichen Pension, odter gratification höchst geneiget werdten bedacht seÿn. Eß solle aber sowohl H: Richard alß H. Daeumel beÿ Vorzunehmender Versteigerung des marstalls directe noch jndirete darauff Zu steigern untersagt seÿn

Pièces originales correspondantes
1761, Série III 40 (26)

1761, 20. Aprilis Umb admodiation des Marstalls wird angesucht, Johann Jacob Klein
Johann Jacob Kamm des Leedigen hiesigen burgers
Lect.. beÿ Löbl. oeconomie Cammer den 20. Aprilis 1761

La Chambre d’économie conclut le 18 mai 1761 avec le sellier Jean Jacques Klein un bail de neuf ans à commencer à la Noël 1761. Des experts estimeront les voitures, les équipages, les selles et généralement tous les objets qui appartiennent à la Ville dans un inventaire pour servir de comparaison à la fin du bail. Le preneur devra mettre chaque jour à disposition du consul régent et du prêteur deux voitures pour les besoins de leurs fonctions, à disposition des commissions les voitures attelées dont ils auront besoin tant en ville qu’à la campagne. Le preneur devra à cet effet fournir et entretenir à ses frais huit chevaux de carrosse. Les éventuels voitures et chevaux supplémentaires ne seront pas à sa charge. Le preneur devra engager et rétribuer à ses frais les cochers et les palefreniers, il ne sera cependant pas autorisé à renvoyer les deux premiers cochers sans l’assentiment des préposés généraux aux Ecuries. Il devra fournir tous les deux ans aux cochers une nouvelle livrée aux couleurs de la Ville. L’amodiateur devra se trouver le lundi et le samedi à l’hôtel de ville et attendre les ordres du Magistrat. Il est tenu de fournir les chevaux lors des exécutions. Il est interdit au preneur de louer les voitures qui appartiennent au Magistrat. Les chevaux, les équipages, les cochers et les palefreniers sont à la charge du preneur, le Magistrat n’étant pas tenu de contribuer en aucune manière à leur entretien.
En contrepartie, le preneur jouira d’un logement aux Ecuries, la Ville s’engage à donner 800 livres pour deux voitures et deux chevaux de carrosses en début de bail puis chaque année pour toute rétribution 400 livres que la Tour aux deniers versera en quatre termes. Le preneur devra aussi fourni caution suffisante, en l’occurrence sa femme Marie Barbe Ulmann.

1761, VI 387-12 Marstall
Marstall an H Johann Jacob Klein dem Sattler admodirt
1761 N° 2
Kundt Und Zu Wißen seÿe Hiemit Und in Krafft dießes, daß Ein Hochlöbl. Oeconomie Cammer der Statt Straßburg mit H Johann Jacob Klein dem Sattler unndt burger alhier alß Entrepreneur Löbl. Statt Marstall diese lehnung Undt respectivé admodiations tractat* Hiernach stehenden Conditionen Undt bedingnußen getroffen Und eingegangen.
Erstlichen solle dieße Lehnung neun Jahr lang dauren, anfangend auff Weÿhenachten dieses lauffenden Jahrs 1761 Und sich widerum Endigen auff besagten Termin 1770.
Sollen dem admodiatori, die Löbl. Statt gehörige, auff dem marstall befündliche Kutschen, geschirr, sattel und andere gemeiner statt Zuständige Effecten, wie solche in den hierüber Zu errichteten jnventario Verzeichnet seind, durch beeÿdigte Experten angeschlagen werden, also und dergestalten, daß der admodiator nach geendigtem Bail diesen anschlaag in baarem geldt Zu Zahlen schuldig, Eß wäre dan sach, daß gemeine statt Von denen alß dann Vorhandenen Kutschen Undt anderen Effecten, nach der per Experten gleichfallß vorzunehmenden æstimation ane Zahlung Zurücknehmen wolte, so ihrer willkuhr anheim gestellet werden solle.
3° Solle der admodiator Undt Stallmeister alle tag Zu deß regirenden Herrn Statt: Undt Ammeisters diensten Undt geschäfften Zwo Kutschen, wo Unndt wann Sie dieselbe nöthig haben werden, wie nicht weniger Zu allen Deputationen, Undt allen Augenscheinen überhaupt, Sie seÿen waß Gattung sie wollen, sowohl Inn, alß auß der statt, odter Zu Ersetzung der gefälle, die benöthigte Kutschen mit Pferdten bespannt schicken Unndt lieffern, wie auch die sambtliche Herren Stätt: Undt Ameistere auff die Pfaltz Unndt Zu allen Stattgeschäfften, Unndt Deputationen Zu führen schuldtig Unndt gehalten seÿn, Zu diesem Ende solle de admodiator
4° Acht saubere Kutschen Pferdte auff seine Eigene Kösten anschaffen Undt in gutem Standt Unterhalten, damit selbige auff erforderliche fälle Zu Eineß hochlöbl. Magistrats Diensten bereit seÿen Zu anschaffung mehrerer Kutschen odter reit Pferdten aber solle der admodiator nicht gehalten seÿn.
5° Waß die Kutscher, Und stallknechte anbelangt, so solle der admodiator undt Stallmeister dieselbe nach seinem gutduncken, aber auff seine Eigene kösten annehmen, belohnen, und Unterhalten, Er solle aber nicht befugt seÿn, die Zweÿ altere, erstere Kutscher die die Herren Stätt: Undt Ameister führen, ohne Vorwißen Undt bewilligung deren Hoch Undt wohlverordneten Heren Obermarstall Herren abzuschaffen, die fort zu schicken, Er den admodiator solle auch denen Kutschern die nehmliche Statt Livraÿ, wie sie dieselbige würcklich tragen mit schnüren, blauen vorthertuch und mit silber bordirtem Hut in der qualität alß die beÿliegende muster außweißen, Von Zweÿ Zu Zweÿ Jahren auff seine Kösten anschaffen Jedoch sollen dem selbigen die Von dem Vorigen Entrepreneur Krafft seines Bails Zu lieffernde neue Kleider, mäntel, vndt Uberröckh Uberlaßen werden, mit dem beding, daß Er nach geendigter admodiation eben dergleichen wieder repræsentiren solle.
6° Solle sich der admodiator alle montagß vndt sambstagß morgenß auff die Pfaltz Einfinden, Unndt daselbst seine gnädtigen Herren befehl Erwarten Undt annehmen Er solle auch beÿ geschehenden Executionen dem Herrn Stättmeister, H. Rathherren Unndt Verjichtschreiber die behörige Pferdte liefferen, auch selbsten Zu Pferdt sitzen Undt nach gewohnheit für denen Einspännigeren oder wo Er sonsten beerdet wird, herreiten, Eß solle auch
7° dem admodiatori Expressé Untersagt Undt Verbotten seÿn anderen frembdten Persohen, so nicht Zu Löbl. Magistrat deß beständigen regiments gehören die statt Kutschen zu verlehnen, odter die selbe durch die Kutscher mit der statt libereÿ führen Zu laßen.
8° Solle derselbe Uberhaubt dje Unterhaltung Undt reparationen deren Kutschen /:sie mögen sein, odter Löbl. statt Zugehören:/ Pferdte, geschirr, Kutscher Undt stall Knechte allein Uber sich nehmen Undt will Ein Hochlöbl. Magistrat ane Keine, weder Schmidt, wagner, noch anderen unkösten, sie mögen nahmen haben wie sie wollen, nicht gehalten seÿn, dagegen
9° Solle auch der admodiator solang seine admodiation währet, den Marstall Undt die darzu gehörige wohnungen, Undt gebäude innen Haben, Undt besitzen, so wie dieselbige die vorige stallmeister genoßen anbeÿ aber die Kleinen reparationen auff seine kösten machen laßen.
10° Verpflichtet Löbl. Statt dem admodiatore Vor die Erfüllung aller Undt jeedter Hievor stehende Puncten gleich anfänglichen acht hundert Livres Zu anschaffung Zweÿer Kutschen Pferdt Undt annoch Jährlichen Vier tausend Livres von dem Pfenningthurn Undt zwar quartailiter pro rata Zahlen Zu laßen, womit sich dieselbige gäntzlich begnügen Undt nichts weiterß unter was fürwandt eß auch seÿn möchte, an einen Hoch löbl. Magistrat Zu forderen berechtigt seÿn solle.
11° Undt Letztenß solle auch der admodiator Zu desto beßerer Feststellung Undt Erfüllung aller obigen Puncten Undt bedingnußen, Ein burgerliche Undt sufficiente Caution, Unndt bürgschafft Zu leisten schuldig seÿn undt hat derselbe Zu mein Caventen seine Ehefrau Maria Barbara gebohrne ulmännin, welche sich solidarie verbürge, wird offerirt, welche bürgschafft auch Von Einer hochlöblichen Oeconomie Cammer acceptirt, Unndt die formbliche Verschreibung in alhiesiger Contractstub anbefohlen werdten Zu mehrer bekräfftigung alleß deßen, hat sich mehr gedacht. Klein hier, so in duplo Verferdiget nebst mit dem Secretario Eigenhändig Unterschrieben. Act. Straßburg den 18. Maÿ 1761.
[unterzeichnet] Johann Jacob Klein, Behr Oecon. secretarius
(V.C.G. Corp. D. Lad 30. fas. 23)

L’intendant Jean Jacques Klein donne sa démission, il est remplacé par Jean Jacques Kamm

1766, Chambre d’économie (4 R 51)
Johann Jacob Klein der Stallmeister begehrt seine Dimission. 146. 148.b.
Johann Jacob Kamm wird zum Stallmeister ernennet und erhalt eine zwölff jährige lehnung und soll caution leisten. 148.b

Pièces originales correspondantes
Série VI 559 (6) – 1766, Jean Jacques Klein résilie le bail du Herrenstall au profit de Jean Jacques Kamm (3 f.)

Jean Jacques Kamm obtient une augmentation en 1767 et une gratification en 1769.

1767, Chambre d’économie (4 R 52, 1767-1768)
Johann Jacob Kamm der Stallmeister erhalt eine jährliche augmentation.
1769, Chambre d’économie (4 R 53, 1775-1776)
Johann Jacob Kamm der Stallmeister erhalt zahlung für extra gethane fuhren. 7-b, 12
idem erhalt eine gratification semel pro semper. 18-b.

Nouveau bail au profit de Jean Jacques Kamm

1776, Chambre d’économie (4 R 55,1775-1776)
(Table) der Marstall soll neuerdings verlehnt werden 146.
der Marstall wird neuerdings an Johann Jacob Kamm verlehnt. 152.
Johann Jacob Kamm der Stallmeister erhalt zahlung wegen extra fournirten kutschen beÿ dem Schwörtag. 4-b.
Johann Jacob Kamm der Stallmeister bittet umb eine neue Lehnung. 18.
Johann Jacob Kamm der Stallmeister erhalt ein neue Lehnung. 19-b.

(pages en déficit)

La Chambre d’économie fait dresser un inventaire après la reconduction du bail consenti à Jean Jacques Kamm. L’inventaire est versé aux archives, une chaise de poste et deux vieux équipages doivent être vendus.

1777, Chambre d’économie (4 R 56)
Marstall inventarium 73-b. 83. verkauff. 83.
(f° 73-v) Montags den 17.ten Martii 1777 – Inventarium über die Effecten auf dem Marstall soll gemacht werden
Herr XV. Lemp referirte ferner daß beÿ anlaß des obigen vorfalls in erfahrung gebracht, daß auf Löblicher Statt Marstall annoch kein Inventarium über die Löblicher Statt daselbst zuständige Effecten, Kutschen und Geschirr errichtet worden, wie doch ein solches durch die mit Herrn Stallmeister Kamm errichtete neue Lehnung besonders erfordert wird. Nach geschehener Umbfrag Erkannt, seÿen die Hoch und Wohlverordnete Obere Marstall Herren bestens zu ersuchen, so bald möglich in dero hohen gegenwart durch den Oeconomie Secretarium ein ordentliches Inventarium über die Löblicher Statt auf dem Marstall zugehörige Effecten, Kutschen und Geschirr verfertigen und solches Einer Hochlöblichen Oeconomie Cammer vorlegen zu laßen.

(f° 83) Montags den 21.ten Aprilis 1777 – Inventarium über den Marstall wird producirt. Alte unbrauchbare Effecten sollen verkaufft werden
Ego producire des von mir in hoher gegenwart dem Hoch und Wohlverordneten Oberen Marstall Herren den 29.ten Martii jüngst errichtete Inventarium über die auf allhießigem Marstall Löblicher Statt eigenthümlich zuständige Kutschen Geschirr und andere Effecten.
Erkannt, Seÿe dießes Inventarium ad acta zu nehmen und mir dem Secretario in commissis auf zu tragen, die unbrauchbare post chaise und die Zweÿ alte pferd geschirr öfentlich versteigern zu laßen, und das daraus erlößte Geld auf löblicher Statt Pfenningthurn zu liefern.

Nouveau bail de neuf ans au profit de Jean Jacques Kamm
1) Le bail est conclu pour neuf ans à partir du premier juillet 1788. 2) Le preneur devra tenir toujours prêts trois voitures attelées et huit chevaux, une voiture pour le préteur en fonction, une autre pour le consul régent, la troisième pour mener les autres préteurs et consuls à l’hôtel de ville, en outre pour toutes les autres affaires de la ville, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de la ville, en particulier les descentes sur les lieux, aussi bien dans la ban de la ville qu’au Neuhoff, à l’Oberjægerhoff, à Illkirch, à Graffenstaden, au château d’Angleterre, à la Robertsau et à l’Unterjægerhoff. Si le voyage d’un ou de plusieurs assesseurs devait se prolonger au-delà de midi, par exemple au château d’Angleterre, le preneur devra pourvoir à la nourriture du cocher et des chevaux. 3) La Ville fournira au preneur quatre voitures en bon état avec leur équipement, désignés dans un inventaire dressé le premier février 1873. Le preneur devra veiller à ce qu’ils soient en bon état et devra compenser les dégradations à dire d’experts à la fin du bail. 4) Quoique le preneur ne soit pas tenu d’assurer le service d’après le deuxième article à la campagne ou de nuit, il s’oblige cependant à faire faire à ses frais une voiture légère et à la tenir à disposition du Magistrat avec deux chevaux. Le service à la campagne sera rétribué six livres par jour, y compris la nourriture du cocher et des chevaux. Si le service devait comprendre une nuitée, le preneur recevra en outre trois livres pour la nourriture du cocher et des chevaux. 5) Le preneur est chargé d’engager des cochers compétents, de les rétribuer et de leur fournir une nouvelle livrée tous les deux ans, de donner 60 écus en sus de leur salaire aux plus anciens cochers pour leurs services loyaux. 6) Le preneur doit se trouver le lundi et le samedi matin à l’hôtel de ville et attendre les ordres du Magistrat, il devra accompagner les messagers à cheval le cas échéant. 7) Il est interdit au preneur de louer les voitures à d’autres qu’aux membres du Magistrat et de les faire conduire par un cocher en livrée. 8) Toute sous-location est expressément interdite au preneur. 9) Si le preneur ne respectait pas les susdites stipulations, le Magistrat se réserve le droit de résilier l’amodiation aux frais du preneur. 10) La Ville remettra au preneur 6 livres par jour pour chacune des trois voitures au titre des services stipulés, soit 6 570 livres par an, payables par trimestre, à l’exclusion de toute autre somme quelle qu’elle soit. Le preneur jouira d’un logement aux Ecuries et en supportera les charges locatives. 11) Le preneur fournira un garant, en l’occurrence le marchand Jean Frédéric Robert.

1787, Série VI 387-12
(n° 7) Neunjährige Lehnung über die admodiation Löblicher Stadt Marstalls
Kund und zu wißen seÿe Hiermit, daß Zufolg Einer hochlöblichen Oeconomie Cammer der Stadt Straßburg Erkantnnuß vom 10.ten Septembris 1787 mit Herrn Johann Jacob Kamm dem Burger und wircklichen Stallmeister und Entreprenneur Löbl. Stadt Marstalls, eine fernere Lehnung und admodiation unter hernach stehenden Conditionen und Claußlen getroffen und eingegangen
1° Solle dieße Lehnung neun Jahr lang dauern anfangend auf den ersten Julii 1788 und sich wieder auf bemeldten tag ersten Julii 1797 endigen.
2° Solle der admodiator und Stallmeister von anfang bis Ende dießer Lehnung zu allen Zeiten und stunden dreÿ wohlgespannte Kutschen und acht Pferden bereit halten, die einde Kutsche für die Persohn des regierenden Herrn Städtmeisters, die zwoote für die Persohn des regierenden Herrn Ammeisters, die dritte Zur abholung der übrigen Herrn Städt und Ammeister Zu den Pfaltz sessionen, anbeÿ solle derselben zu allen übrigen Löblicher Stadt diensten und geschäfften ohne ausnahm sowohl in als außer der Stadt Kutschen und Pferde in bereitschaft haben, worunter dann ins besondere die Augenscheinen Deputationen und visiten dergestalten begriffen, daß dergleichen dienste fals sie außerhalb der Stadt zu machen, nicht nur den gewohnlichen Stadtbann, und Burgbann, sondern auch nammentlich den Neuhoff, Oberjägerhoff, Illkirch, Gravenstaden, den Engländischen Hoff, die Ruprechtsau, und den untern Jägerhoff in sich enthaltten, mit dem beÿsatz jedannoch, daß fals eines oder mehrere Mitglieder Eines hochlöblichen Magistrats auf den Engländischen Hoff, oder anesonsten einem der erst benambßten orte über Mittag Verbleiben solten, solche die Verköstigung des Kutschers und der Pferde auf sich Zu nehmen haben.
3° Zu Vorgemeldtem Stadtdienst sollen dem admodiatori Vier Von denen der Stadt Zugehörigen Kutschen mit ihrem Waggen bezeichnet, und in gutem stand sich befindend, samt darzu gehörigem Schiff, geschiff, Zeug, und übrigen Effecten, wie all solches in dem durch die hoch und wohlverordneten Herren Obern Marstallherren unter dem 1° Februarii 1783. errichteten beÿ hochlöblicher oeconomie Cammer deponirten Inventario Verzeichnet sich befinden, übergeben werden, so daß er dieselbigen nebst denjenigen Kutschen und sonstigem zeug, so Von dem Tag dießes Inventarii angerechnet, indeßen auf Löblicher Stadt Kösten Verfertiget werden, nicht nur die gantze Zeit der Lehnung hindurch in allen theilen in gutem und brauchbarem Stand auf seine Kösten unterhalten, sondern auch nach Endigung derselben alles nach Maasgab obigen Inventarii in natura und in gutem Stand wieder Zurück Zu geben, oder in Entstehung deßen den Anschlag in baarem geld nach Abschatzung derer Experten Zu Zahlen schuldig und Verpflichtet seÿn solle.
4° Obwolen nun der admodiator nach den 2° articul dießer Lehnung nicht gehalten, Stadt dienste, oder ander Verrichtungen sonsten nach, über Land Zu Versehen, oder über nacht zubleiben, so Verpflichtet sich dennoch derselbe, auf seine Kösten eine leichte Kutsche neu Verfertigen Zu laßen und solche benebst Zweÿ Pferden Zur disposition Eines hochlöblichen Magistrats, zu geschäften, welche in Löbl. Stadt Ämtern und sonsten Vorfallen, in bereitschaft Zu halten, für welchen dienst hingegen ihme des Tages sechs Livres überhaupt /:so daß die Verköstigung des Kutschers und der Pferde darinen begriffen, das trinckgeld aber nicht:/ zu bezahlen, würde man aber übernacht bleiben, so solle dem admodiatori für die Verköstigung des Kutschers und der Pferde die nacht über, außer dem Taglohn annoch dreÿ livres besonders entrichtet werden.
5° Die zu bemeldtem dienst erforderliche taugliche Kutscher, solle der admodiator für sich allein anzunehmen und abzudancken freÿ Macht und gewalt haben, anbeÿ aber solche auf seine Kösten allein Zu unterhalten und mit Lohn und der Stadt Livrée Kleidung, wie bißhero geschehen das ist, letztere von Zweÿ Zu Zweÿ Jahren, Zu versorgen, auch den beeden ältesten Stallkutschern, welchen bißhero Löbl. Stadt Jährlichen 50 thaler jedem gratificationis nomine, wegen langen und treu geleisteten diensten Zu reichen gewohnt geweßen, hinführo Vom Tag der Lehnung an gemelte 60 thaler jedem, außer ihrem Taglohn wochenlohn, Jährlichen auf seine Kosten Zu entrichten schuldig und gehalten seÿn, ohne daß er oder ermelte beede Kutscher wegen alldießem ane Löbliche Stadt das geringste Zu fordern berechtiget seÿn sollen.
6° Solle der admodiator alle Montag und Sambstag morgens auf der Pfaltz sich einfinden, und seiner Ghhh. befehl allda erwarten, auch beÿ beschehenden Executionen sich mit denen Einspännigern Zu Pferdt wie gewohnlich einfinden.
7° Wird dem admodiatori expresse untersagt, anderen Persohnen so nicht Mitgleider Löbl. Stadt Regiments sind, die Stadt Kutschen Zu Verlehnen, die sie durch die Kutscher mit der Stadt Livrée führen zu laßen.
8° Wird dem admodiatori austruckentlich untersagt, eine Afterlehnung zu machen, oder dieße Lehnung jemand anders, er mag auch seÿn wie er wolle, abzutreten, beÿ Straf derselben Verlusiget Zu seÿn, solte er auch
9° denen Vorbeschriebenen Lehnungs bedingnußen nicht nachleben oder derselben in einem oder dem andern Punct, es seÿe durch haltung schlechter Pferd und Kutschen, durch ungehorsam gegen die Befehle der Herren Ober Marstall Herren, oder Sonstige üble auffrichtung Zum Miß Vergnügen wieder ihn anlaß geben, so behält sich ein hochlöblicher Magistrat ausdrucklich Vor, in solchem Fall gegenwärtige Lehnung, wann und wie er es Vor gut finden wird, auf Kosten und schaden des admodiatoris wieder aufzuheben, und Zu Vernichten, ohne deß als dann der admodiator berechtiget seÿn kan, einige Schadloshaltung wegen nicht ausgehaltener Lehnung, oder unter welchem Fürwand es auch immer seÿn möchte, ane Löbliche Stadt Zu begehren, Wogegen
10° Löbliche Stadt dem admodiatori für die Erfüllung aller und jeder Hievorstehenden Puncten täglich vom Tag der Lehnung an, für jede der dreÿ Kutschen die summ von 6 Livres, mithin sammethaft 18 Livres jedem tags, welches dann jährlichen eine Hauptsumm von 6570 Livres ausmacht, Von dem Pfenningthurn und zwar quartaliter Zum Viertentheil mit 1642 Livres Zehen Sols, reichen Zu laßen, sich Verblindlich machet, womit dann die Parten Zu Erfüllung dießer nun errichteten Lehnung und samtlicher darinnen benambßter Claußlen und Conditionen gehalten seÿn sollen und wollen, unter Verpfändlung samtlicher Haab und Vermögens, welcher gestalten auch der admodiator sich gäntzlichen mit obigem admodiations Preis begnüget, auch an gemeiner Stadt unter Keinem einzigen vorwand wes namens es auch immer seÿn möchte, etwas weiter Zu begehren, befugt und berechtigt seÿn will, in zwischen ihm dem admodiatori Zugleich die Zeit seiner Lehnung hindurch der Marstall, nebst dazu gehöriger Wohnung Zu genießen und Zu besitzen abgetreten wird, mit dem anhang, daß derselbe die darinnen benöthigte Kleine oder Locatives Reparationen auf seine Kösten Zu bestreiten und machen Zu laßen gehalten seÿn solle.
11° Und letztens solle auch der admodiator Zu desto beßerer Vesthaltung und Erfüllung aller obigen Puncten und bedingnußen eine hinlängliche burgerliche Caution Zu leisten schuldig seÿn, welche er auch in der Persohn Hrn Johann Friderich Robert, des Hießigen Burgers und Handelsmanns darzustellen gedencket, somit die gantze Lehnung und ersterwähnte Vorstands Leistung in allhießiger Löblicher Stadt Cantzleÿ Contract Stube Ordnungs mäßig Verschrieben werden.
Zufolg Erkanntnuß Einer Hochlöblichen Oeconomie Cammer der Stadt Straßburg von 24.ten Septembris 1787. Seÿe Vorstehendes Lehnungs project seinem gantzen Inhalt nach zu genehmigen, die von Herrn Stallmeister Kamm inn der Persohn Herrn Johann Friderich Robert,des hiesigen burgers und handelsmanns dargestelte Burgschaft als hinlänglich anzunehmen, sofort Herr XXI. Ottman bestens Zu ersuchen und Zu authorisiren die deßfals nöthige Verschreibung auf löblicher Stadt Canzleÿ Contract Stube Vorzunehlen, anbeÿ die Erfüllung sothaner Lehnung der beliebigen Vorsorge und obsicht derer Hoch: und Wohlverordneten Herrn Obern Marstallherrn bestens Zu empfehlen.
[unterzeichnet] Weber, Oecon: Secret.


Relevé d’actes

Le Corps municipal nomme le 25 septembre 1790 Jean Schwartz, directeur des Messageries royales, pour constater l’indemnité due à l’ancien écuyer de la Ville Kamm tant à cause de son bail résilié par arrêté du Corps municipal du 26 juin 1790 qu’à cause des dommages qu’il a essuyés lors de l’insurrection de l’année 1789. Kamm finit par accepter le 19 octobre 1791 (1) une pension annuelle de mille livres, (2) deux quartiers du prix de l’amodiation de Noël 1789 au premier juillet 1790, (3) le loyer des voitures qu’il a fournies pour le service de l’ancien Magistrat après l’insurrection.

Corps municipal (1 MW 138)
1790. Marstall ou Ecuries de la Ville. Arrêté concernant la nomination d’experts pour constater l’indemnité due au Sr Kamm ancien Ecuyer de la Ville. Le Sr Schwartz nommé par le Corps municipal. 386.
(p. 386) Samedi 25 septembre 1790.
(15) Vû l’arrêté du Conseil général du 6. sept. dernier, par lequel sur la requête en indemnité du Sr Kamm ancien Ecuier de la Ville et Entrepreneur de son écurie dite Marstall, il a été entr’autres ordonné que l’indemnité due audit Sr Kamm pour raison de l’inexécution de son bail qui ne devait finir qu’au 1° juillet 1797 et du dommage qu’il a souffert par l’insurrection de l’année dernière seroit constatée par des experts à nommer tant de la part de la Ville que par Ledit Sr Kamm, qu’en conséquence le Corps Municipal seroit chargé de nommer ceux pour la Ville et de provoquer la nomination de ceux du Sr Kamm, Le Corps municipal en exécution du dit arrêté a nommé pour expert de la part de la Ville le Sr Jean Schwartz, citoyen de cette ville et Directeur des Messageries royales et a arrêté que cette nomination seroit communiquée audit Sr Kamm et icelui provoqué à nommer un Expert de son côté, pour par les dits experts après prestation préalable de serment être procédé à l’expertise arrêtée par le Conseil général de la Commune.

Corps municipal (1 MW 139)
1791 Marstall ou Ecurie de la Ville. Arrêté concernant l’indemnité due au Sr Kamm anc. Ecuyer de la Ville et les autres répétitions faites par lui. 558. payement de gratification aux anciens cochers du Marstall. 559. nouvel Arrêté concernant l’indemnité et les prétentions du Sr Kamm. 651. Le Sr Kamm offre d’accepter les propositions qui lui ont été faites concernant son indemnité et autres prétentions. 860.

(p. 558) Lundi 20 Juin 1791.
art. 808. (4) Vû l’arrêté du Conseil général de la Commune du 6. 7.bre 1790. portant 1° qu’il est dû une indemnité au Sr Kamm cidevant Ecuyer de la Ville, tant pour raison de l’inexécution de son Bail passé le 22. 8.bre 1787 pour l’entreprise de l’écurie de la Ville, pour 9 années finissant au 1° juillet 1797, led. Bail résilié par Arrêté du Corps m.al du 26 juin 1790, que pour raison du dommage qu’il a souffert par l’insurrection de l’année 1789, 2° que cette indemnité sera constatée par des experts à nommer tant de la part de la Ville que par led. Sr Kamm, le Procès verbal de l’expertise faite en conséquence le 31. janvier d.er par les experts respectivement nommés à cet effet, la note du Sr Kamm par laquelle il demande pour l’inexécution de son bail une pension viagère de 1500. lit. et la conservation de son logement au Marstall pendant quelques années et en outre une somme de 7107 lt. pour differens autres objets, Vû aussi ledit Arrêté du 26 juin 1790 portant qu’il sera pourvû par le Bureau à la revision de l’inventaire des voitures et effets du Marstall dressé le 1° février 1783 pour être les effets manquans remplacés par le Sr Kamm, Procès verbal de cette revision faite le 16 juillet 1790 par M. Pasquay Commissaire nommé à cet effet et le Sr Hermann Secrétaire Grefier adjoint de la Municipalité, contenant le détail des effets encore existans.
après avoir entendu le rapport de l’Administrateur des finances et celui-ci ayant proposé d’arrêter 1. qu’il sera payé au Sr Kamm de la Caisse commune par forme d’indemnité tant pour raison de l’inexécution de sond. Bail que pour dommage qu’il a souffert lors de l’insurrection de 1789. une somme de 6000. lt, 2. qu’il lui sera payé pour les deux quartiers du prix de l’admodiation depuis Noël 1789 au premier juillet 1790 une somme de 3135 lt. 3. qu’il lui sera payé en outre pour le prix du loyer des voitures qu’il a fournies pour le service de l’ancien Magistrat après l’enlèvement de celles appartenantes à la Commune depuis le 22 juillet 1789 au premier juillet 1790 une somme de 1422 lt, faisant les trois sommes celle de 10.557. lit. 4. qu’il sera mis néant sur la demande aux fins de payement des réparations qu’il a fait faire aux voitures de la Ville immédiatement avant lad. insurrection, 5. qu’attendu qu’il est présumable que les effets non existans ont été enlevés par la populace lors de lad. insurrection, enlevement qu’il n’a point dépendu du Sr Kamm de prévenir, et que les effets existans d’après le procès verbal ont été déposés au Magasin de la Ville, led. Sr Kamm en sera pleinement déchargé sans être tenu en remplacement des non existans, 6. qu’il sera permis aud. Sr Kamm de rester en jouissance du logement qu’il occupe au Marstall jusqu’à l’époque prochaine de la vente de ce bâtiment.
Le Corps municipal, ouï le Procureur de la Commune, arrête qu’il sera proposé par l’Administrateur des finances aud. Sr Kamm sous la réserve de l’autorisation du Conseil général de la commune, de lui accorder pour l’indemnité qui lui est due et pour toutes les autres prétensions quelconques une pension viagère annuelle de 1000 livres dont le paiement commencera à dater du 1° janvier 1790. et de lui donner décharge entière de tous les effets a la représentation desquels il est tenu par une des stipulations de son Bail, et qu’au cas que le Sr Kamm ne voulût pas accepter cette proposition, qu’il sera porté au Conseil général l’avis d’arrêter les cinq premiers articles susmentionnés proposés par led. Sr Administrateur.
Le Corps municipal arrête en outre que le Sr Kamm soit qu’il accepte lad. proposition soit qu’il préfère de s’en rapporter à la décision au Conseil g.al sur les articles susdits continuera à jouir du logement qu’il occupe au Marstall jusqu’à l’aliénation de cet immeuble ou jusqu’à ce qu’il en sera autrement disposé, mais qu’il sera tenu d’en vider incessamment les Greniers et Magasins des meubles et effets a lui appartenans qui peuvent y être déposés.

(p. 559) art. 809. (5) Vû la Requête présentée par Antoine Meyer, Jean Bock et Martin Maehn, cidevant Cochers au Marstall, aux fins de payement, sçavoir aux deux premiers d’une somme de 37 lt. 10 d a chacun pour la part echue pour les trois premiers mois de 1790 dans la gratification de 300 lt. qui leur était payée annuellement de la Caisse commune et aud. Martin Maehn d’une somme de 24 lt. pour gratification pour avoir conduit les cidevant Directeurs des Bâtimens aux expertises, après avoir entendu le rapport de l’Administrateur des finances,
Le Corps municipal, ouï le Procureur de la Commune, a autorisé le paiement desd. trois sommes faisant ensemble celle de 99 livres contre quittance.

(p. 651) Lundi 25 Juillet 1791.
art. 959 (7.) Sur le rapport de l’Administrateur des finances, qu’il avoit conjointement avec M. le Maire et le Procureur de la Commune fait au Sr Kamm cidevant Ecuyer de la Ville la proposition portée par l’arrêté du Corps municipal du 10 Juin d.er, que celui ci après plusieurs conférences ayant refusé d’accepter cette proposition, ils avoient pris sur eux de lui offrir le payement du prix de l’admodiation pour les deux quartiers depuis Noël 1789. jusqu’au 1° juillet 1790 avec 3135 lt. et du prix du loyer des voitures qu’il a fournies pour le service de l’ancien Magistrat après l’enlèvement de celles appartenantes à la Commune depuis le 22 juillet 1789 au premier juillet 1790 avec 1422 lt, et en outre la rente viagère annuelle de 1000 lt., mais à commencer seulement dud. jour 1° juillet 1790, mais que led. Sr Kamm avoit insisté absolument a demander le paiement non seulement desd. deux sommes mais aussi des réparations qu’il a fait faire aux voitures de la Ville immédiatement avant lad. insurrection de 1799, et une pension viagère annuelle de 1200 lt. vû led. arrêté du 20 juin d.er et ouï le Procureur de la Commune,
Le Corps municipal arrête que les cinq premier articles de ceux proposés sur les demandes et prétensions du Sr Kamm par l’Administrateur des finances et consignés dans le susd. Arrêté seront conformément a icelui portés au Conseil général de la Commune avec avis de les adopter.

(p. 860) Mercredi 19 Octobre 1791.
art. 1327. (1) Vû la Requête adressée au Conseil général de la Commune par le Sr Kamm expositive qu’après avoir murement refléchi sur les diverses propositions que tant le Corps municipal que le Conseil général lui a faites au sujet de sa demande en indemnité, il est résolu pour mettre fin a toute contestation ultérieure, de s’en tenir en derniere analyse au résultat de la conférence que MM. le Maire, le Procureur de la Commune et l’Administrateur des finances lui ont ménagée immédiatement avant la dernière séance du Conseil général par laquelle ils s’étoient réunis a proposer qu’il lui sera accordé une pension annuelle de mille livres a commencer du 1° juillet 1790, qu’il lui sera payé pour les 2 quartiers du prix de l’admodiation depuis Noël 1789 aud. premier juillet 1790 la somme de 3135 lt. qu’il lui sera payé en outre pour le prix du loyer des voitures qu’il a fournies pour le service de l’ancien Magistrat après l’enlèvement de celles appartenantes à la Commune, depuis le 22 juillet 1789 au premier juillet 1790 une somme de 1422 livres, vû l’arrêté du Conseil g.al du 9. 7.bre d.er sur la demande en indemnité et les autres prétensions dud. Sr Kamm et ouï le Substitut du Procureur de la Commune,
Le Corps municipal a arrêté de porter au Conseil g.al la susd. requête sur l’avis de renvoyer led. arrêté du 9. 7.bre d.er et d’adopter lesd. propositions faites au Sr Kamm et acceptées par lui.

La Ville vend le premier octobre 1791 les écuries (Marstall) à François Alexandre Desrues moyennant 28 000 livres tournois (soit 7 000 anciennes livres strasbourgeoises)

1791 (1.10.), Chambre des Contrats, vol. 665 n° 346
M. Hyacinth Jean Baptiste Hervé officier municipal et administrateur des finances, M Jacques Frédéric Brackenhoffer officier municipal et administrateur des Domaines, M Jean Michel Mathieu procureur de la commune, en vertu d’une adjudication définitive du 23 du mois passé par l’Administrateur des domaines en conséquence d’un arrêté du conseil général de la commune de Strasbourg du 30 décembre 1790 approuvé par le directoire du Département du Bas Rhin le 16 mai dernier
à François Alexandre Desrues
la maison et écurie nommées la Marstall, cour, puits, remises et jardin avec toutes les appartenances, droits et dépendances au quartier dit Finckweiler, d’un côté le Sr Valentin Haas, charpentier, d’autre le communal – moyennant 28.000 livres tournois
enreg. 7.10.

L’entrepreneur de voitures François Alexandre Desrues vend la maison au brasseur Philippe Jacques Leser et à sa femme Anne Elisabeth Fehr moyennant 22 000 francs

1800 (4 prairial 8) Strasbourg 10 (40), Not. Zimmer n° 747, 399
Cit. François Alexandre Desrues, Entrepreneur de voitures, avec la même garantie qui a été consentie par les Commissaires du Corps municipal de cette ville dans le contrat de vente passé à la cidevant Chambre des Contrats de cette commune le 1. août 1791 enregistré le 7 suivant
Cit. Philippe Jacques Leser, brasseur, et Anne Elisabeth née Fehr
La Maison et Ecuries nommés le Marstal Cour puits Remises et Jardin avec toutes ses appartenances droits et dépendances sçise en cette ville au quartier dit Finckweiler, tenant d’une part à celle du cit. Valentin Haas charpentier, d’autre et derrière sur le communal, ainsi que le vendeur l’a acquis de la commune de Strasbourg – moyennant 22.000 francs
Enregistrement, acp 74 f° 22 du 9 pr. 8

Le brasseur veuf Philippe Jacques Leser, demeurant à Schiltigheim, épouse en 1794 Anne Elisabeth Fehr, originaire du canton de Zurich, veuve du chirurgien Jean Kayser : contrat, célébration
1794 (3 fructidor 2), Strasbourg 9 (25), Not. Bossenius n° 7
Contrat de mariage – furent presens en personne le Citoyen Philippe Jacques Leser, veuf, Brasseur demeurant à Schiltigheim, présentement en cette commune, d’une part
Et la Citoyenne Elisabeth Fehr, veuve du Citoyen Jean Kayser, en son vivant Chirurgien Major du Regiment cidevant Alsace assistée de du Citoyen Jean Kamm, Aubergiste en cette Commune, de l’autre part de Strasbourg
Fait lû passé et interprété en langue allemande audit Strasbourg (…) le troisième fructidor l’an deuxième (signé) Philipp Jacob Leser, Elisabetha Kaÿßer
acp 26 f° 61 du 12 fruct. 2 – Il n’y a point de désignation d’apports. Les futurs de donnent au survivant savoir le futur à la future si c’est elle qui survit d’une somme de 1000 livres et la future au futur si c’est lui qui survit de l’usufruit d’une somme de 3000 livres
est comparu le futur époux qui a déclaré qui son revenu n’excède pas de 300 livres par an

Mariage, Schiltigheim (f° 6)
Den 6 ventos im dritten Jahr der in Einheit und unzerbrechlichkeit bestehenden Fränckischen Republik Nachmittag um vier Uhr erschienen vor mir (…) Philipp Jacob Leser, Bierbrauer und burger zu Schiltigheim, weiland Lorentz Leser gewesener Bierbrauer und burger Zu Straßburg mit seiner ehefrau Weÿland Sophia Elisabetha einer gebornen Malterin ehelich erzeugter, Verwittibter Sohn 48 Jahr alt, Elisabeth geborne Fehr, gebürtig aus Flach des Cantons Zürch, Johannes Fehr Lieutenant d’infanterie mit seiner ehefrau Maria Wirz ehelich erzeigte tochter, Johannes Kaÿser des Verstorbenen Doctors unter dem ehemalichen Regiment d’Alsace hinterlaßene Wittwe 47 Jahr alt [unterzeichnet] Philipp Jacob Leser als bräutigam, Elisabetha Kaÿser Als Braut (i 16)

Philippe Jacques Leser et Anne Elisabeth Fehr modifient leur contrat de mariage en présence du chirurgien Jean Geoffroi Kayser, fils en premières noces de l’épouse
1797 (4 ventôse 4), Strasbourg 9 (25 n.c.), Not. Bossenius n° 16
Eheberedung Veränderung – sind persönlich erschienen Bürger Philipp Jacob Leser, Bierbrauer zu Schiltigheim und deßen Gattin Frau Anna Elisabetha gebohrne Fehr, beiständlich Bürgers Johann Gottfried Kayser, Wund Arts Zu Straßburg, ihres Sohns erster eben beederseits anzeigende, wie daß Zufolg der den dritten fructidor Zweÿten Jahres der République vor mir Notario passirter (…) Eheberedung
daß Sie deßen jetzige Gattin in Fall seines Vorabsterbens Zeit lebens und solange Sie im Wittiben Stand verbleiben wird in der ihme eigenthümlich zuständigen Bier: Behausung N° 162 zu Schiltigheim eine anstandige Wohnung und Küch frei und ohnentgeltlich Zu genießen berechtiget seÿe
Schiltigheim den 27. Wind: Monat 4. Jahre der fränckischen ohnteielbaren Republique

Chirurgien major au régiment d’infanterie Alsace, Jean Kayser et sa femme Anne Elisabeth Fehr font dresser un état de fortune pour devenir bourgeois (le livre de bourgeoisie manque à partir de 1788)
1787 (3.8.), Not. Knobloch (6 E 41, 445) n° 28
3.ten Augusti 1787. Vermögens Schein -Vor mir (…) Persönlichen Erschienen herr Johannes Kaÿßer Chirurgien Major unter dem hochlöblichen Königlichen teutschen infanterie Regiment Elsaß und Anna Elisabetha Fehr deßen Frau Eheliebstin, anzeigende, wie daß Sie beÿ hochlöblichen Magistrat allhier um das burgerrecht unterthänig Einzukommen willens seÿen
Sa. Activ schulden 897 pfund [unterzeichnet] Johannes Kaÿser, Anna Elisabetha Kaÿser gebohrne feher

Jean Kayser meurt à l’âge de 54 ans en 1794
1794, Décès, Strasbourg (f° 12-v, n° 2778)
Cejourd’hui 21 Germinal l’an second de la République française une et indivisible (…) ont déclaré que Jean Kayser, Chirurgien-Major à l’hôpital Militaire, Agé de 54 ans, époux légitime d’Anne Elisabeth Fehr est mort hier à Minuit en sa demeure rue de l’Ecurie N° 7 (i 15)

Son fils né en 1769 à Ludwigsburg (Louisbourg) épouse en 1798 Marie Salomé Müller, fille de cafetier
Mariage, Strasbourg (n° 532)
Cejourd’hui 6° Thermidor l’an VI de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Geofroi Kayser âgé de 29 ans, chirurgien, domicilié en cette Commune depuis dix ans, natif de Louisbourg, pays de Wurtemberg, fils de feu Jean Kayser, chirurgien, et d’Anne Elisabeth Fehr, d’autre part Marie Salomé Müller, agée de 21 ans accomplis, née et domiciliée en cette Commune, fille de Jean Müller, Cafetier, & de Catherine Marguerite Pettmann, Lesquels futurs conjoints étaient accompagnés de Jean Jacques Mathis, âgé de 31 ans, aubergiste, beau-frère du futur, de Chrétien Geofroi Bossenius, âgé de 42 ans, notaire public cousin du futur (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né à Louisbourg le 21 avril 1769 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 3 novembre 1776 (signé) Gottfroid Kayser, Salomé Muller (i 121)

Fils du brasseur strasbourgeois Laurent Leser, Philippe Jacques Leser épouse en 1772 Eve, veuve de Jean Frédéric Magnus, brasseur à Schiltigheim
Mariage, Obenheim (luth. p. 62)
Mitwoch den 13.ten Meÿ dieses 1772. jahrs ist auch beÿ offentlichem Gottes dienst Ehlig eingesegnet Herr Philipp Jacob Leßer Herr Lorentz Leßer des Burgers und biersieders in Straßburg ehlig erziehlter Sohn und Frau Eva Magnußin weÿl. Johann Friderich Magnus des gewesenen burgers und biersieders in Schiltigheim hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Philipp Jacob Leser als hochzeiter, Eva Magnusin als hochzeiterin, Lorentz leser als Vatter (i 35 – proclamation Saint-Thomas p. 227 n° 957)

Le brasseur Jean Frédéric Magnus épouse en 1766 Eve Ostermann, fille d’aubergiste
Mariage, Schiltigheim (luth. f° 35) Anno 1766 Dienstags den 15. julÿ sind auf Erlaubnus des Herrn Amtmanns sub dato den 30. junÿ und nach vorhergegangener Zweÿmahliger Ausruffung ehelich Copulirt und eingesegnet worden Johann Friderich Magnus der Ledige Bierbrauer und Burger allhie des Ehrsamen Johann Jacob Magnus hiesigen Burgers und Land: Fuhr; Werckers mit Frau Maria Magdalena gebohrner Rheinin seiner ehelichen Hausfrau ehelich erzieler Sohn, und Jungfrau Eva gebohrne Ostermännin weÿl. David Ostermanns gewesenen Gastgebers und burgers Zu Wangen mit Frau Dorothea gebohrner Güntherin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Friederich Magnus als hochzeiter, Eva Ostermännin als hochzeiterin (i 37)

Philippe Jacques Leser et Elisabeth Fehr exposent infructueusement la maison aux enchères en 1803 et en 1806.

1803 (1 vend. 12), Strasbourg 1 (26), Not. Lacombe n° 3928
Enchere – Philippe Jacques Leser Brasseur et Elisabeth Fehr
une maison brasserie grande cour jardin y attenant et dépendances scitués au quartier Finckweiler N° 44 en cette ville connus sous le nom de Marstall
n° 3961 du 28 vendemiaire, aucun enchérisseur – (Affiche) Cet enclos vaste et entouré de bons murs est d’autant plus suscepetible d’un établissement de commerce qu’il avoisine la riviere et qu’il est isolé

1806 (12.8.), Strasbourg 1 (30), Not. Lacombe n° 5706
Philippe Jacques Leser ancien brasseur et Anne Elisabeth Fehr
une maison cour jardin et dépendances sise en cette ville quartier du finckweiler N° 44 appelée cy devant le Marstall ayant deux corps de logis spacieux caves et greniers, tout l’enclos entouré de murs et ayant deux portes cocheres appartenant aux conjoints Leser – mise à prix 24.000 francs
le 17 septembre, sans mise

Philippe Jacques Leser meurt en 1812 en délaissant un fils et un petit-fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Glacières

1812 (29.7.), Strasbourg 4 (41), Not. Stoeber n° 1933
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Leser, ci devant brasseur – dressé à la requête d’Elisabeth Fehr la veuve, Philippe Jacques Leser habitant de Schiltigheim héritier pour moitié de son père, Elisabeth Florentine Jung épouse en secondes noces de Jacques Reibel, caffetier, mère et tutrice légale de Caroline née de son mariage avec Laurent Leser caffetier, Sr Reibel co tuteur, héritier de son grand père – en présence de Chrétien Auguste Jung, aubergiste subrogé tuteur
dans une maison sise quartier des ponts couverts près des glacières n° (-) dont M Remond est propriétaire – contrat de mariage reçu M° Bossenius le 3 fructidor 2
apports de la veuven meubles 312 fr
succession, mobilier 1065 fr, garde robe 151 fr, argenterie 21 fr, créances 3500 fr, passif 600 fr – Titres et papiers, inventaire de la première épouse Eve Ostermann dressé par M° Lex le 29 thermidor 3
Enregistrement, acp 120 F° 71-v du 6.8.

Philippe Jacques Leser et Anne Elisabeth Fehr vendent la maison servant d’auberge aux frères Jean Daniel, Chrétien Frédéric et Jean Geofroi Mannberguer, négociants, moyennant 37 530 francs ou 38 000 livres tournois

1808 (29.11.), Strasbourg 10 (50), Not. Zimmer n° 2569, 3811
Philippe Jacques Leser, aubergiste, et Anne Elisabeth Fehr domiciliés au quartier du Finckweiler n° 44
Jean Daniel, Chrétien Frédéric et Jean Geofroi Mannberguer, les trois frères négociants demeurant rue Elisabeth n° 27
Premièrement, la maison Auberge, Cour, Ecuries, Remises, Enclos Appartenances et Dépendances vulgairement denommée zum Herrenstall située à Strasbourg au quartier dit Finckweiler n° 44, entre celle du Sr Valentin Haas charpentier et le communal en face du corps de garde, donnant par derrière sur le Sr Emanuel Gerhard peintre – acquis devant ledit notaire le 4 prairial 8
Deixièmement (terres à Schiltigheim) – moyennant 37.530 francs ou 38.000 livres tournois
Enregistrement, acp 109 f° 23 du 30.11.

Fils de Jean Daniel Mannberger, le fabricant de tabac Jean Daniel Mannberger épouse en 1801 Frédérique Bader
1801 (4 compl. 9), Strasbourg 15 (4), Not. Lung n° 183
Contrat de mariage – sont comparus le Citoyen Jean Daniel Mannbergern Fabricant de tabac en cette ville, Fils majeur d’ans du Cit. Jean Daniel Mannberger, aussi fabricant de tabac en cette Commune, et de la Citoy° Catherine Salomé née Ehrmann, futur époux, d’une part
Et la Citoyenne Frédérique Bader, Fille majeure d’ans du Cit. Wolffgang Auguste Bader, Négociant en cette ville, et de la Cit° Marguerite Salomé née Roederer, future épouse d’autre part assistée dud. Citoyen son Pere
Fait, lû et passé en presence di Citoyen Louis Frédéric Ehrmann, Negociant, Oncle du futur époux (…) le 4° jour complètementaire en L’an Neuf de la Republique française (signé) Jean Daniel Mannberger, Frédérique Bader
Enregistrement, acp 81 F° 20 du 4 vend. 10

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1807 (2.9.), Strasbourg 10 (19), Not. Zimmer n° 361, 3260
Inventaire des apports de Jean Daniel Mannberguer, négociant, et de Frédérique Bader, assitée de Wolffgang Auguste Bader son père négociant – contrat de mariage reçu M° Lung le 4 compl. 9, mariés le 6 vendémiaire 10
le mari, meubles 1418 fr, argenterie 1042 fr, numéraire 10.000 fr, total 12.460 fr, présents de noces 364 fr, total 12.824 fr
la femme, meubles 4836 fr, argenterie 3942 fr, numéraire 10.000 fr, total général 18.778 fr, présents de noces 364 fr, total 19.142 fr
Enregistrement, acp 103 f° 116 du 2.9.

Les frères Mannberguer passent un accord avec leur voisin au sud, le peintre Emmanuel Gerhard, après avoir ouvert des jours vers sa propriété

1810 (7.2.), Strasbourg 10 (51), Not. Zimmer n° 2841, 4301
Jean Daniel, Chrétien Frédéric et Jean Geofroi Mannberguer frères négociants, propriétaires de l’enclos ci devant Herrenstall acquis par contrat de vente devant le notaire soussigne le 29 novembre 1808
et Emanuel Gerhard Peintre, propriétaire de la maison cour et dépendances donnant sur l’enclos desdits M Mannberguer frères par contrat de vente devant le notaire soussigne le 5 compementaire 8
qu’à l’égard des constructions faites et à faire par lesdits Mrs Mannberguer frères dans leur Enclos et à raison des croisées par lesquelles ils ont pris jour sur la propriété dudit Sr Gerhard, les deux parties seraient convenues ce qui suit
1. le Sr Gerhard n’empeche que les croisées ouvertes sur sa propriété dans le bâtiment établi a l’extrémité touchant la propriété du S Haas charpentier continuent de subsister telles qu’elles se trouvent présentement,
2. le Sr Gerhard consent en outre a ce que M Mannberguer percent sur sa propriété depuis le premier étage dans un Bâtiment de largeur pareille à l’autre qu’ils feraient construire sur l’autre extrémité vers les Prisons, le même nombre de croisées qui se trouvent dans le bâtiment donnant contre le Sr Haas charpentier,
3. mais le Sr Gerhard se réserve que le jour qu’il vient d’accorder sur sa propriété aux deux extrémités ne puisse jamais etre regardé ni interprété comme un droit acquis à M Mannberguer mais seulement comme une faveur émanée d’un bon voisin et qu’il soit révocable,
4. M Mannberguer désirant cependant que les cas de révocabilité soient déterminés de quelques manière, il a été convenu entre les deux parties que tout jour sur la propriété du Sr Gerhard sera réduit au mode et à la dimension déterminés par les art. 676, 677, 678 du code Napoléon 1. dans le cas que lesdits bâtimens disposés pour Magasin fussent convertis en habitations, 2. dans le cas que M Mannberguer fassent élargir lesdits bâtiments ou élever un mur qui excede la hauteur de 32 décimètres /:ou 6 pieds:/ et diminueraient ainsi le beau jour que le Sr Gerhard reçoit de ce côté,
5. les croisées ainsi accordées seront des a présent garanties par fers barrés et maillés pour que rien ne puisse etre jeté sur la propriété du Sr Gerhard
Enregistrement, acp 114 f° 30 du 9.2.

Les frères Mannberguer passent un accord avec leur voisin à l’est, Valentin Haas, après avoir ouvert des jours vers sa propriété

1811 (20.3.), Strasbourg 10 (53), Not. Zimmer n° 3139
Jean Daniel Mannberguer, Chrétien Frédéric Mannberguer et Jean Géofroi Mannberguer frères négociants demeurant à Strasbourg propriétaires de l’enclos ci devant Herrenstall par contrat de vente ledit notaire 29 novembre 1808
Et Frédéric Piton rélieur, au nom de Valentin Haas directeur de la forge de Zinnsweiler où il demeure, led. Sr Haas en qualité de propriétaire de la maison et dépendances sises au quartier dit Finckweiler n° 43 donnant sur l’enclos desdits Sr Mannberguer
qu’a l’égard des constructions faites par lesdits Sr Mannberguer frères dans leur enclos et à raison des croisées par lesquelles ils ont pris jour sur la propriété dudit Sr Haas, les deux parties seroient convenues de ce qui suit savoir
1. Led. Sr Piton audit nom consent à ce que les croisées pratiquées par lesdits Srs Mannberguer dans le mur mitoyen séparation les propriétés des deux parties en contravention avec les articles 676, 677 et 678 du Code Napoleon continuent de subsister telles qu’elles se trouvent présentement,
2. Mais le Sr Piton se réserve audit son constituant que le jour qu’il vient d’accorder sur sa propriété en puisse jamais etre regardé ni interprété comme un droit acquis à Mrs Mannberguer mais seulement comme une faveur émanée d’un bon voisin qui soit revocable par M Haas ou par les successeurs dans ladite maison
M M Mannberguer désirant cependant que les cas de revocabilité soient déterminés de quelques manière il a été convenu entre les paties que tout le jour sur la propriété du Sr Haas sera réduit au mode et à la dimension déterminée par les articles 676, 677 et 678, 1) dans le cas que lesdits Bâtiments disposés pour magasins fussent convertis en habitation, 2) Si ledit M Haas ou ses ayant droit trouvaient utile à leur interet d’elever un bâtiment sur leur part dans le mur mitoyen dans lequel cas Mrs Mannberguer ne pourront y apporter aucunes entraves,
4. les crosées ainsi accordées seront dès à présent et pendant toute leur existence garanties par fers barrés et maillés pour que rien en puisse etre jeté sur la propriété dudit M Haas

Jean Geoffroi Mannberguer épouse Antoinette Weyher en 1822
1822 (20.6.), Strasbourg 14 (72), Me Lex n° 4473
Contrat de mariage – Jean Godefroi Mannberguer, négociant, fils majeur de feu Jean Daniel Mannberguer, négociant, et de Catherine Salomé Ehrmann
Antoinette Weyher fille majeure de Charles Louis Weyher, ancien négociant, et de Marie Chaterine Hummel
Enregistrement, acp 158 F° 25 du 21.6. – communauté d’acquets partageable par moitié

Antoinette Weyher meurt en 1824 en délaissant un fils
1825 (1.7.), Strasbourg 14 (83), Me Lex n° 3759
Inventaire de la succession d’Antoinette Weyher femme de Jean Geoffroi Mannberguer, négociant, décédée le 7 mars 1824 – à la requête de 1. le veuf père et tuteur légal de Frédéric son fils mineur issu de la défunte, en présence de Jean David Fleischhauer ainé, agent de change subrogé tuteur – Contrat de mariage reçu M° Lex le 20 janvier 1822
dressé en l’étude
propre meubles 3950 fr, numéraire 10.000 fr, déclarations actives 125 fr, passif néant, communauté 1917 fr
[procuration] à Jean Daniel Mannberguer, tuteur à mon fils mineur nommé Foedor Mannberguer
Enregistrement, acp 174 F° 20-v du 9.7.

Jean Daniel Mannberguer, négociant à Offenbourg, le fils mineur de Geoffroi Mannberguer, seuls propriétaires après que les héritiers de Chrétien Frédéric Mannberguer ont renoncé à sa succession, vendent par enchère le magasin dit Herrenstall, loué à l’administration des contributions indirectes au directeur des Domaines et à l’Administration des Tabacs moyennant 47 200 francs

1837 (20.4.), Strasbourg 1 (76 et 77), Me Rencker n° 12.673
Cahier des Charges n° 12.495, 24 janvier. Ont comparu M. Jean Daniel Mannberguer, Négociant domicilié à Offenbourg, Grand Duché de Baden agissant tant en son nom personne qu’en qualité de tuteur de Frédéric Mannberguer, fils mineur & unique héritier sous bénéfice d’Inventaire de feu le Sr Geoffroi Mannberguer, négociant à Strasbourg, Et Mr Jean David Fleischhauer, agent de change domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur établi au dit mineur, lesquels ont exposé ce qui suit. Par Jugement du Tribunal Civil de Première Instance séant à Strasbourg en date du 29 janvier 1829, il a été ordonné que la Magasin ci après désigné avec d’autres immeubles déjà vendus seroient vus et estimés par les Srs Goenner charpentier, Stotz maçon & Reubel jardinier, les trois domiciliés en cette ville, experts à ce nommés (…). Les experts ont procédé à leur opération et en dressèrent le rapport qui a été déposé au Greffe dudit Tribunal suivant acte du 10 mars 1829. Par acte judiciaire en date du 19 mars le tribunal a entériné le rapport d’experts et a ordonné que les Immeubles y désignés seront vendu publiquement dans les formes prescrites devant M° Rencker l’un des soussignés notaires pour le prix en provenant être employé au paiement des dettes de commerce de la société qui a existé entre M. Jean Daniel Mannberguer et le père du mineur (…)
Charges, clauses et conditions 2° L’adjudicataire entrera en possession & jouissance de l’immeuble mis en vente dès le moment de l’adjudication définitive, à charge de maintenir jusqu’à son expiration le bail que M° Mannberguer déclare être convenu pour trois ou cinq ans avec l’administration des Contributions indirectes, par contre il aura droit au loyer à partir du premier avril prochain sur le pied de 3300 francs par an
20. avril 1837 N° 12.679 Adjudication pour 47.200 francs
A la requête & en présence 1° de M. Jean Jacques Eberhardt, commis négociant domicilié à Offenbourg (Grand Duché de Bade) natif de Roos en Bavière, agissant au nom et comme mandataire de M. Jean Daniel Mannberguer, négociant domicilié audit Offenbourg (…)ledit Sr Mannberguer agissant tant en son nom et qu’au nom et comme tuteur datif de Frédéric Mannberguer, fils mineur & unique héritier sous bénéfice d’Inventaire de feu le Sr Geoffroy Mannberguer, négociant à Strasbourg, 2. Et de Mr Jean David Fleischhauer, agent de change domicilié en cette ville subrogé tuteur établi audit mineur Mannberguer
il a été fait plusieurs mises dont la dernière et la plus forte de 47.200 francs par M Jean Frédéric Fix, Directeur des Domaines et Charles Léopold Husson, Inspecteur de l’Administration des Tabacs, tous domiciliés à Strasbourg, agissant le premier au nom de l’Etat et le second au nom de l’Administration des Tabacs au service de laquelle ils déclarent que cette propriété sera affectée
Désignation de l’immeuble à vendre. Le Magasin dit Herrenstall situé à Strasbourg rue dite Finckwiller n° 44, d’un côté la propriété des Sr Haas & Hahn, d’autre et pardevant la rue, parderrière le Sr Gerhart. Ce magasin comprend deux bâtiments sur la rue, deux portes cochères, un bâtiment et hangard au coté droit, un bâtiment au côté gauche, grande cour & pompe, estimé par les Experts à la somme de 27.000 francs
Titres de propriété. L’immeuble a été acquis par M. Jean Daniel Mannberguer, Chrétien Frédéric Mannberguer & Jean Geoffroi Mannberguer frères, du Sr Philippe Jacques Leser, aubergiste, et Anne Elisabeth Fehr sa femme de Strasbourg en vertu de Contrat passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 29 novembre 1808. Le Sr Chrétien Frédéric Mannberguer étant décédé sans enfants ab intestat, sa part à l’immeuble dont s’agit est avenue à son frère Mr Jean Daniel Mannberguer par suite des rénonciations faites au greffe du Tribunal à la succession par sa Mère Dame veuve Mannberguer le 13 novembre 1826 & par sa sœur Dame Catherine Salomé Mannberguer épouse de M. Abraham Duprat, Négociant, & Dame Christine Frédérique Mannberguer épouse de M. Jean Henri Muller, aussi négociant domicilié à Strasbourg, suivant acte du 31 mai 1826, & par M Duprat comme tuteur du Sr Jean Geoffroi Mannberguer alors interdit en vertu d’un acte du 27 février 1827. Il résulte des titres ci-dessus que Mr Jean Daniel Mannberguer est propriétaire des deux tiers de l’immeuble à vendre & le mineur Frédéric Mannberguer du tiers
Enregistrement, acp 249 f° 49-v du 21.4.

L’administration des Tabacs acquiert ensuite les maisons n° 42, n° 43 à l’est et n° 45 au sud.
Les registres de population montrent que les derniers locataires quittent en 1841 les maisons acquises par l’administration des tabacs.

Registre de population 600 MW 171 1835-1850
(p. 198, i 130) Finckwiller N° 42
Jean Daniel Buchinger, entré 29 avril 1838, sorti 21 janvier 1839
Jean Frédéric Baldner, entré 29 avril 1838, sorti 21 janvier 1839
Barbe Foerster née Ehrenwein, entrée 8 janvier 1839, sortie 4 janvier 1841
(p. 206, i 131) Finckwiller N° 43
Françoise Herr, sortie dr. juin 1841
(p. 207) Guillaume Voelcker, sorti 9 février 1839
Anne Rosine Kleisser née Kaercher, entrée 16 mars 1846, sortie 28 juin 46
Henri Loeb, entré 30 juin 46, sorti 26 oct. 46
(p. 212, i 133) Finckwiller N° 44
Stanislas Schuster, entré 2 janvier 1835, sorti 5 juillet 38
Jacques Joubert, entré 17 juin 40
Georges Frantz, entré 19 Jn 46, sortie 27 août 46
(p. 213, i 134) Finckwiller N° 45
Gerhard, Frédéric Chrétien, 1791, Strasbourg, peintre vernisseur, Entré 30 6. 1834, sorti 21 avril 1840, au 9°a Ponts Couverts
id. née Werner, Barbe, 1790, épouse
id. Frédéric Auguste, 1821, fils, Passeport pour la Saine 21 avril 1840.
id Frédéric Charles, 1826, fils
(p. 214, i 135) Finckwiller N° 45
André Erhard, entré 1. 7.bre 1841, sorti 2. novembre 1841

Le préfet adjuge au rabais le 30 novembre 1840 les travaux du magasin des tabacs au profit de l’entrepreneur de construction Frédéric Arnold, du menuisier Jean Antoine Klotz, du vitrier Michel Friedrich, du ferblantier Félix Müller et du serrurier André Sultzer

Le Préfet à Strasbourg le 30 novembre 1840 approuvé le 8 février 1841
Adjudication des travaux à exécuter de plusieurs Magasins destinés au Service des Tabacs sur les terrains de l’Etat contigus au Herrenstalle au profit des ci après nommés
le 1° lot à Frédéric Arnold de Strasbourg moyennant un rabais de dix pour cent
le 2° lot au même moyennant un rabais de six pour cent
le 3° lot à Jean Antoine Klotz de Strasbourg moyennant un rabais de 4 %
le 4° lot à Michel Friedrich du dit lieu moyennant un rabais d’un p. cent
le 5° lot à Félix Müller de Strasbourg moyennant un rabais d’un p. cent
le 6° lot à André Sultzer du dit lieu moyennant un rabais d’un p. cent
le 7° lot à la Société des mines d’asphalte de Lobsann moyennant un rabais d’un p. cent
acp 285 (3 Q 30 000) f° 3 du 11.2.1841

La Ville de Strasbourg cède en janvier 1840 un terrain attenant à la propriété de l’Administration des Tabacs

1840 (24.1.), Maire
La ville de Strasbourg stipulant par Frédéric Schützenberger son maire
à l’Administration des Tabacs stipulant par le Sr Husson, inspecteur
5 m 99 cm² attenant à la maison rue Finckwiller appartenant à ladite administration, pour 17,64 fr
Enregistrement, acp 275 f° 71 du 8.2.

Echange de terrain entre la Ville de Strasbourg et l’administration des Tabacs

1841, Maire
le 16 août – Echange par lequel la Ville de Strasbourg cède
à l’administration des Tabacs
un communal rue Finckwiller d’une contenance de 12 mètres carrés estimés 60 francs
et reçoit 12 mètres 25 centimètres carrés de terrain rue de la prison et 4 mètres 30 centimètres carrés rue finckwiller, estimés 60,02 francs, sans soulte ni retour
acp 290 (3 Q 30 005) f° 41-v du 26.8.

Le préfet adjuge des travaux à faire dans les magasins nouvellement construits : daller les cours et les abords, poser des bordures

1843, Préfet
le 31 janvier 1843, approuvé le 6 avril – Adjudication au rabais sur soumission de l’entreprise des divers travaux à exécuter au magasin des Tabacs en feuilles N° 2 dit du Herrenstall et divisé en quatre lots savoir
le premier lot à François Flon de Strasbourg pour le pavage des cours et des abords des magasins nouvellement construits moyennant un rabais de 8 % sur le prix de 8057 francs
le deuxième lot et le quatrième lot à Albert Perrin de Strasbourg pour la fermeture et pose de bordures en pierre de taille et le carrelage en briques pour bottons* et de la construction d’une couverture vitrée sur la petite cour destinée au stationnement des voitures devant la deuxième salle d’expertise
le troisième lot au Sr Hummer agent principal de la société des mines de Lobsann pour le dallage en bithume asphalique de Lobsann pour trottoirs
acp 308 (3 Q 30 023) f° 69 du 8.4.

Réparation de la toiture

1844, Préfet
le 30 juillet, approuvé le 16 décembre 1844
Adjudication par laquelle le Sr Jean Frédéric de Strasbourg s’est engagé à exécuter les réparations à faire à la couverture en tuiles des bâtiments C et D du magasin à tabacs dit Herrenstall à Strasbourg moyennant un rabais de 10 francs 10 centimes
acp 330 (3 Q 30 045) f° 124 du 18.12.

Autres réparations

1845, Préfet
le 23 novembre 1844, approuvé le 1° février 1845
Adjudication des travaux de réparation à effectuer aux bâtiments dits Herrenstall situés à Strasbourg appartenant à l’administration des tabacs
acp 332 (3 Q 30 047) f° 37 du 3.2.

Les bâtiments sont en partie reconstruits, le bâtiment transversal rehaussé

1852, Préfet
16 juillet – Procès verbal d’adjudication des travaux de reconstruction partielle et rehaussement du bâtiment transversal qui sépare les deux cours principales du Magasin de Tabacs en feuille N° 2 à Strasbourg
1° lot. La maçonnerie au Sr Klotz et Petiti à Strasbourg moyennant 11.533 francs
2° lot, la charpente, à Henri Perrin Entrepreneur à Strasbourg, moyennant 12.317 francs
3° lot, la menuiserie aux Srs Damm & Mey Menuisiers à Strasbourg moyennant 1521 francs
4° lot, serrurerie, à Auguste Baumeister, serrurier à Strasbourg moyennant 3419 francs
5° lot, couverture, chenaux et tuyaux de descente en zinc à Jean Michel Nenninger ferblantier à) Strasbourg moyennant 3517 francs
6° lot, peinture et vitrerie à Jacques Frédéric Wurtz, vitrier à Strasbourg, moyennant 663 francs
7° lot, dallage et bitume asphaltique de Lobsann à Jean Edouard Hummer de Lobsann moyennant 620 francs
acp 412 (3 Q 30 127) f° 1-v du 28.7.

Projet de construire un pavillon pour les bureaux et le logement du garde-magasin

1857, Enregistrement de Strasbourg, ssp 121 (3 Q 31 620) f° 91 du 19.12.
Le 30 mai – Avant-métrage pour la construction d’un pavillon renfermant les bureaux et le logement du garde magasin des tabacs, dressé et signé par l’architecte de la Ville de Strasbourg, et montant à la somme de 42.000 francs
du 30 avril. Premier plan des travaux ci-dessus désignés, dressé et signé par le même
du 30 avril. 2° plan des travaux ci-dessus désignés, dressé et signé par le même

Les magasins sont badigeonnés

1862, Préfecture
dépôt à la préfecture 23 août, approuvé le 13. 7.bre – Soumission par laquelle Pierre Falckner entrepreneur à Strasbourg s’engage à exécuter les travaux de badigeonnage dans les magasins des tabacs à Strasbourg, sur un rabais de 3 %. Prix non indiqué
acp 514 (3 Q 30 229) f° 63 du 25. 7.bre

La manufacture des tabacs loue une partie des bâtiments A. C. D. et G à Ph. Ch. Schneegans pour dix mois et demi à partir du 15 février 1873 (enregistré en 1877)

1877 (21.2.), General Direction
den 21 Februar1873 – 43. Lehnung durch die Kaiserl. Tabakmanufactur in Strassburg
an Ch. Ph. Schneegans Kaufmann in Strassburg
das vierte Stockwerck der Gebäude A. C. D. et G. des Blättermagazins im Herrenstall dahier, um 1500 Franken, auf die Dauer vom 15. Februar bis letzten Dezember 1873.
acp 659 (3 Q 30 374) f° 28 du 2.1.

La manufacture des tabacs loue une partie des magasins au sieur Schneegans pour un an à partir du premier janvier 1875 (enregistré en 1877)

1877, Manufacture des tabacs
Kais. Tabackmanufaktur 1 Januar 1875, n° 3766. Vertrag wodurch die Kaiserliche Tabackmanufaktur zu Straßburg
dem p. Schneegans zu Straßburg
verschiedene Räumlickeiten im Magazin Herrenstall, auf die Dauer von einem Jahr vom 1. Januar 1875 bis 31. Dezember 1875 vermiethet, der jährliche Miethzins beträgt 3000 Mark
Laut Verfügung der Kaiserlichen General Direction der Zölle und indirecten Steuren in Elsaß-Lothringen N° II 18.049 vom 10. October 1877 ist die Strafgebühr erlassen
acp 671 (3 Q 30 386) f° 55-v du 17.10.

La manufacture des tabacs loue une partie des magasins à Ph. Ch. Schneegans pour un an à partir du premier janvier 1878

1877, Direktion
den 17 November, n° 4111. – Lehnung durch die Kaiserl. Tabackmanufaktur in Straßburg
an Ph. Ch. Schneegans dahier
verschiedene Magazinen im Herrenstall auf ein Jahr vom 1. Januar 1878 um 1500 Mark
acp 672 (3 Q 30 387) f° 53 du 19.11.

La manufacture des tabacs loue une partie des bâtiments C et D à Ph. Ch. Schneegans pour un an

1880, Tabak Manufaktur
Direktion der Manufaktur am 1 Januar 1880 n° 3922. Vermiethung durch die Direktion der Tabackmanufaktur
an Ph. Ch. Schneegans zu Straßburg
eines Magazins im Herrenstall zu Straßburg im Gebäude C, Ergdeschoß, erster und zweiter Stock,
Gebäude D erster und zweiter Stock mit zusammen 1584,93 Quadratmeter auf ein Jahr voù 1. Januar 1880 an für 1500 Mark zahlbar vierteljählich prænumerando
acp 700 (3 Q 30 415) f° 44 du 2.3.

La manufacture des tabacs loue une partie des magasins à B. H. Marx pour un an

1885, General Direktion
Direktion den 30 Januar, n° 4024. – Vermiethung durch die Direktion der Tabakmanufaktur hierselbst
an L. H. Marx hierselbst
verschiedener Räumlichkeiten im sogenannten Herrenstall hier, auf der Zeit vom 15. Januar 1885 bis 15. Januar 1886 gegen einen Jahreszins von 1400 Mark
acp 758 (3 Q 30 473) f° 93-v du 2.2.

La manufacture des tabacs loue une partie des magasins à B. H. Marx pour un an. Le bail est prorogé en 1888 puis en 1889

1886, Taback Manufaktur
Taback Manufaktur 13 Jenner, genehmigt am 18 Februar n° 4249. – Vermiethung an B. H. Marx, hier
verschiedener Räume im sog. Herrenstall auf ein Jahr vom 15. Januar 1886 um 1200 Mark
acp 774 (3 Q 30 489) f° 79-v du 22.2.

vom 16. October 1888 n° 2648 – Nachtrag zu dem zwischen die Direktion der Taback Manufaktur dahier und B. H. Marx dahier unterm 13. Jenner d. J. abgeschlossenen Miethvertrag Bd. 774. Bl. 29 f. 14
Die Direktion vermiethet ferner an p. Marx für die Dauer vom 1. November an bis 15. Februar* 1887 die im dritten Stockwerk der Gebäuder C D & G im Magazin Herrenstall gelegenen Räumen, für den jährlichen Miethzins von 760 Mark
acp 783 (3 Q 30 498) f° 25 du 27.10.1886

Urkunde vom 30. September 1889. Nachtrag zu dem Miethvertrage Kaiserliche Tabakmanufaktur ./. L. H. Marx zu Straßburg vom 13 Januar / 26 October 1886, reg. Band 774 / 783 Bl. 79 / 25, Z. 14 / 2648, enthaltend Verlängerung auf die Zeit bis zum 15. Jnauar 1890, also auf 3 Jahre.
Mietzins jährlich 1960 Mark. Die Pacht ist ohne schriftliche Beurkundung seit 15. Januar 1887 in Kraft.
acp 819 (3 Q 30 534) f° 64 n° 2196 du 1.10.1889

Le Conseil municipal approuve l’acquisition du terrain de la Manufacture Nationale des Tabacs au Finkwiller

1948, Conseil Municipal de la Ville de Strasbourg
(p. 476) 24° séance, 2 novembre 1948 – Déclaration d’utilité publique de l’acquisition d’un terrain
M. l’adjoint Radius : Je vous demande de bien vouloir adopter le projet de délibération suivant.
Le Conseil, sur proposition des commissions principales, délibère
M. le Maire est autorisé à poursuivre la déclaration d’utilité publique de l’acquisition par voie d’échange du terrain de la Manufacture Nationale des Tabacs sis au Finkwiller. Suivant le plan d’aménagement, ce terrain est à incorposer presque totalement à une place et à une rue projetées.
Adopté

Le Conseil municipal loue au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme le terrain sur lequel il a déjà construit des baraquements d’habitation. Il projette de construire une nouvelle école de filles sur une partie de ce terrain

1950, Conseil Municipal de la Ville de Strasbourg
(p. 2) 49° séance, 16 janvier 1950 – Convention avec l’Etat
M. l’adjoint Radius : Je vous demande de bien vouloir adopter le projet de délibération suivant.
Le Conseil, sur proposition des commissions principales, délibère
Est approuvée la conclusion des conventions avec l’Etat – Office départemental des Anciens Combattants et Victimes de Guerre du Bas-Rhin – concernant des terrains municipaux sur lesquels le M.R.U. a construit des baraquements d’habitation. Ces conventions ont pour objet :
a) la location d’une partie de 3.757 m² de l’ancien terrain de la Direction des Tabacs, section 5, parcelle 44 et 59/4 à Strasbourg, rue du Finkwiller, à partir du 13 juillet 1949. date de l’entrée et jouissance de la Ville, au prix de 10 fr. par mètre carré et par an, à comprendre dans la convention du 21 février 1949 concernant les autres terrains de la Ville,
b) le paiement à la Ville de Strasbourg à compter du 1° juillet 1946, d’un droit d’occupation révisable pour le terrain municipal du Polygone de Neuhof, mis à la disposition de l’Administration Militaire qui a consenti d’y construire une cité d’habitation. Le terrain pris en charge a une contenance de 128.735 m² respectivement de 152.280 m² à partir du 1° janvier 1947. Le droit d’occupation s’élève par mètre carré et par an à deux fr. en 1946, à trois fr. en 1947 et à six fr. à partir di 1° janvier 1948.
Adopté

12° Etablissement d’un programme de constructions scolaires
(p. 9) (…) De plus, le Collège Moderne de Garçons a vu augmenter, dans des proportions sensibles, le nombre de ses élèves. La présence de l’Ecole de Filles gêne donc la croissance normale de cet établissement. Par conte-coup d’ailleurs l’Ecole de filles, elle-même, se trouve à l’étroit et nous ne pouvons mettre à sa disposition les locaux qu’il lui faudrait pour fonctionner dans des conditions satisfaisantes. Il semble donc que la meilleure solution serait de scinder les deux établissements et de prévoir la construction d’une nouvelle école de filles sur le terrain devenu disponible par suite de la démolition du magasin des tabacs au Finkwiller.

Le Conseil municipal approuve la procédure pour modifier les alignements au Finkwiller afin de pouvoir construire de nouveaux bâtiments

1959, Conseil Municipal de la Ville de Strasbourg
(p. 288) 9° séance, 19 octobre 1959 – Affaires d’alignement (c). Modification des alignements de la partie ouest du Finkwiller
M. l’adjoint Radius : La Commission départementale des Sites, Perspectives et Paysages a émis, dans sa réunion du 18 novembre 1658, un avis favorable à l’exécution des travaux de construction envisagés dans le quartier du Finkwiller. Le plan d’alignement de cette partie du quartier, établi en fonction des nouveaux plans-masse, a été agréé par les Services départementaux du Ministère de la Construction, par lettre du 20 février 1958.
Pour ne pas retarder l’érection des nombreux immeubles prévus qui empiètent en partie sur le nouveau domaine public actuel, il est nécessaire de légaliser ces nouveaux alignements. A cet effet une enquête publique dont les frais sont à la charge de la Ville doit être ordonnée par le Préfet.
Je vous demande de bien vouloir adopter le projet de délibération suivant.
Le Conseil, sur proposition des commissions principales,
approuve la nouvelle fixation des alignements d’une partie du quartier du Finckwiller, comme indiqué sur le plan d’enquête joint à la présente délibération,
charge M. le Maire de demander à M. le Préfet l’ouverture de la procédure légale nécessaire à l’approbation de ce projet.
Adopté.


Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Finckwiller (p. 36-v)

nouveau N° / ancien N° : 37 / 44
Mamberger
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 328 case 1

Administration des Contrib. Indirectes

P 1217, sol, magasin à tabac, Rue finckwiller 44
Contenance : 19,85
Revenu total : [non imposable]
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 7
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 645 case 1

Domaine de l’Etat

Magasin de tabacs, Rue du finckwiller 2
P 1215, 3 ares 20, Folio de provenance, 327
P 1216, 14 ares 60, Folio de provenance, 327
P 1217, 19 ares 95, Folio de provenance, 328
P 1218, 5 ares 40, Folio de provenance, 374
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 8 / 6
fenêtres du 3° et au-dessus :

manufacture de tabacs, Rue du finckwiller 2
P 1215, sol 3,20, ‘(total) 43,15, (revenu) 1,66
P 1216, sol 14,60, (revenu) 7,59
P 1217, sol 19,95, (revenu) 10,37
P 1218, sol 5,40, (revenu) 2,81
Folio de provenance : Einschätzung weil Ertrag bringend
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1876
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 8 / 6
fenêtres du 3° et au-dessus :
1876, augmentations – Taback-Manufaktur f° 645, P 1215, 1218, manufacture des tabacs, revenu 1615, Einschätzung weil Ertrag bringend

Cadastre allemand, registre 29 folio 57 case 1

Parcelle, section 5, n° 44 – autrefois P 1215-1218
Canton : Finkweilerstraße Ns Nr 2 (Herrenstall) / rue Finckwiller n° 2
Désignation : Hf, Lagerhaus / sol, dépôt
Contenance : 44,75 (rub. 44,75)
1848 44,03
Revenu : 28.000 (rub. 28.000), 35.000 (rub. 35.000)
Remarques : 1922 Note c.a. d. 45
1937 d. p. 58 c. 6
1951, rect. et démol.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1944), compte 33
Kaiserliche Tabakmanufaktur
1908 Elsass-Lothringen Landesfiskus-Tabakmanufaktur
1927 Manufacture (nationale) des Tabacs
1944 gelöscht

(Propriétaire à partir de l’exercice 1944), compte 1549
Elsass-Lothringen (Direkt. der direkt Steuern, Abt. Steuer)
1921 Etat par l’Administration des finances (service des contributions directes)
1944 Deutsches Reich, Reichfinanzverwaltung
clos 1952

(Propriétaire à partir de l’exercice 1950), compte 6504
Etat Français, Exploitation Industrielle des Tabacs et des Allumettes
clos 1951

(Propriétaire à partir de l’exercice 1951), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

Cadastre allemand, registre 29 folio 58 case 6

Parcelle, section 5, n° 59/44
Canton : Rue Finkwiller et rue de la Question
Désignation : voie publique
Contenance : 0,72
Remarques : 1937 aug. p. 57 c. 1/p>

(Propriétaire), compte 1386

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 273 Quartier de Finckweiler

44
Les Ecuries de la ville
loc. Kamm, Jean Jacques, Ecuyer de la ville – Miroir
loc. Doeps, Martin, Cocher de la ville

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Finkweilerstrasse (Seite 36)

(Haus Nr.) 2
Tabaklager d. Kais. Tab.-Manuf. 0
Westphal, Hilsbote. 0
Hofmann, Magazinverw. 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 845 W 166)

2, place Henry Dunant (2, rue Finkwiller, 1889-1943)

L’Ecole technique d’hiver charge en 1893 l’entreprise C. Leser et Compagnie d’installer des fourneaux dans la chambre à coucher des élèves dans les locaux dits Herrenstall. Les Ateliers strasbourgeois de construction mécanique (Strassburger Meschinenfabrik) installent en 1899 deux ascenseurs. La direction de la manufacture fait réparer en 1913 la clôture le long de la rue de la Question après avoir obtenu une dérogation relative à sa hauteur maximale eu égard que le terrain sert d’entrepôt. La direction prend en 1942 des mesures de sécurité anti-aérienne en murant les passages entre les différents bâtiments, en posant des portes coupe-feu et en libérant les étages supérieurs de tout matériau inflammable.

Sommaire
  • 1889 (juin) – Le maire notifie la manufacture impériale des tabacs de faire ravaler le bâtiment sis 2, rue Finkwiller – La direction répond en novembre 1889 que les travaux auront lieu l’année suivante – Suite à un rappel, la direction répond en septembre 1890 qu’elle prévoit de ravaler le bâtiment au printemps suivant
    1891 (juin) – Les travaux sont en cours sur les deux façades vers la rue Finkwiller. Les services municipaux constatent en juillet que le ravalement n’est pas fait au rez-de-chaussée ni vers la rue de la Question
    1892 (janvier) – Les endroits où le crépi se détachait ont été réparés mais le ravalement général reste à faire.
  • 1891 – Le directeur de l’usine à gaz Weill-Gœtz est autorisé à faire une prise place des Ponts-Couverts – Travaux terminés, 12 octobre
  • 1893 – L’entrepreneur C. Leser et Compagnie (Strasbourg, Achern) est chargé par l’Ecole technique d’hiver d’installer, dans les locaux dits Herrenstall de la manufacture impériale des tabacs, quatre fourneaux dans la chambre à coucher des élèves. La salle est en pans de bois. Les fourneaux sont posés sur une dalle de pierre. Les poutres sont revêtues de fer-blanc aux endroits où passent les tuyaux. Croquis – Autorisation délivrée le 24 janvier 1893 à C. Leser et Cie, boulevard de Kronenbourg (ensuite boulevard du Président Wilson). Les fourneaux sont posés conformément aux prescriptions
  • 1897 – Le maire notifie la manufacture impériale des tabacs de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, juin 1898
  • 1898 (octobre) – Les Ateliers strasbourgeois de construction mécanique, anciennement Kolb ( Strassburger Maschinenfebrik, vormals Kolb) demandent l’autorisation d’installer deux ascenseurs dans la manufacture impériale des tabacs au 2, rue Finkwiller – Dossier
    1898 (octobre) – Le directeur du travail (Kaiserlicher Gewerbe-Aufsichtsbeamte) transmet les prescriptions à respecter
    1898 (22 octobre) – Le maire accorde l’autorisation. Les travaux commencent en février 1899 et sont terminés en juillet 1899. – Dessin
  • 1894 (avril) – Le maire notifie la manufacture impériale des tabacs de faire ravaler le bâtiment sis 2, rue Finkwiller – La direction répond que le rez-de-chaussée a été repeint en 1891 mais que des affiches y sont collées. Le maire répond que le rez-de-chaussée est propre hormis les endroits où se trouvent les affiches mais que le troisième étage doit être repeint – Rappel, mai 1896 – La direction répond que des travaux importants sont prévus et demande de reporter le ravalement. Le maire accorde un an de délai bien que toutes les façades soient sales. – Rappel, octobre 1897. La direction répond que les travaux sont prévus dans l’année. Le maire accorde un nouveau délai d’un an – Rappel, septembre 1898. La direction répond qu’elle fait installer deux ascenseurs électriques dans son magasin dit Herrenstall, l’un en décembre 1899 et le deuxième en janvier 1899, ce qui demande de poser des câbles électriques. Le maire accorde un nouveau délai d’un an.
  • 1899 – Le peintre M. Bœgelmann (10, rue des Charpentiers) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le 2, rue Finkwiller – Autorisation (août), l’échafaudage est démonté (septembre)
    1891 (novembre) – La façade rue Finkwiller a été repeinte mais les trois autres façades devraient aussi l’être (vers les Ponts-Couverts et la rue de la Question)
  • 1903 (mai) – Le maire notifie la manufacture impériale des tabacs de faire ravaler le bâtiment sis 2, rue Finkwiller – Seul le rez-de-chaussée a été repeint, octobre 1903
    1904 (août) – Le peintre M. Bœgelmann (10, rue des Charpentiers) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le 2, rue Finkwiller – Le commissaire transmet la demande au maire qui accorde l’autorisation de poser un échafaudage place des Ponts Couverts devant le magasin à tabac – L’échafaudage a été démonté, octobre 1904.
  • 1904 – L’entrepreneur Chrétien Nuderscher (chemin du Lazaret au Neudorf) demande l’autorisation de réparer le crépi du bâtiment dit Herrenstall dans la rue de la Question et d’y poser du sable – Autorisation de ravaler la façade – Autorisation de déposer du sable. La voie publique n’est plus utilisée, octobre 1904.
  • 1904 (juin) – Le maire notifie la manufacture impériale des tabacs de faire ravaler le bâtiment sis 2, rue Finkwiller – La direction répond que la façade en question a été ravalée en 1899 et les autres façades l’été précédent. Les travaux ont donc eu lieu moins de dix ans auparavant et sont d’autant moins nécessaires qu’il est prévu de poser des canalisations. – Le maire reporte les travaux, les murs n’étant pas particulièrement sales.
  • 1908 – Le maire notifie la manufacture impériale des tabacs de faire ravaler la façade rue de la Question – Rappel juillet 1909. – La Police du Bâtiment constate que le crépi a été réparé par endroits sans autorisation préalable, juillet 1909 – Le maire demande à la manufacture de solliciter une autorisation pour les travaux déjà faits – Autorisation, août 1899.
  • 1909 (juillet) – Le maire notifie la manufacture impériale des tabacs de faire ravaler la façade rue Finkwiller
    Le rez-de-chaussée a été ravalé, les étages ne sont pas dans un état qui nécessite un ravalement, novembre 1909.
    1910 – Le peintre J. Brockmann (8,rue de l’Abattoir ) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire de police transmet au maire – Accord
  • 1913 – La direction de la manufacture demande l’autorisation de réparer la clôture le long de la rue de la Question – La Division VI note que la clôture suit l’alignement – Le maire accorde une dérogation à la hauteur maximale de la clôture (2,55 à 3,15 mètres au lieu des 2,30 mètres réglementaires) eu égard que le terrain sert d’entrepôt – La clôture est terminée, octobre 1913 – Dessin
  • 1920 – Enquête auprès de Frieda Westphal, concierge du magasin des tabacs, qui a un enfant en pension.
  • 1939 – Les frères Maulbecker (5, chemin Martin) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le magasin des tabacs dit Herrenstall pour réparer les fenêtres – Autorisation
  • 1941 (février) – La Police du Bâtiment déclare qu’il est faux qu’elle se soit opposée au projet du bureau local (Kreisorganisationsamt) de construire une baraque au 2, rue Finkwiller. Aucune demande ne lui a été soumise. Elle déclare par le même courrier donner son autorisation pour construire une baraque dans l’intérêt général de la population. – Aucune suite n’est donnée au projet, avril 1941.
  • 1942 (août) – Mesures de sécurité anti-aérienne à prendre en tenant compte du manque de main d’œuvre et de matériaux. Les passages entre les différents bâtiments seront murés, des portes coupe-feu posées, les cages d’escalier renforcées de maçonnerie, les étages supérieurs ne devront renfermer aucun matériau inflammable, les installations électriques seront conformes aux prescriptions de l’association allemande des ingénieurs électriciens
  • 1943 – Le service d’architecture expose à la direction de la police les mesures de sécurité contre l’incendie prises dans le magasin à tabac sis 2, rue Finckwiller. Le sol des étages supérieurs a été libéré, les menuiseries ignifugées

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme

Les dossiers comprennent habituellement des plans destinés à établir le montant de l’indemnité. Celui du magasin en feuilles n’a pas été repéré, que ce soit sous la cote 424 D, 425 D (bâtiments de particuliers), 438 D (sociétés) ou 444 D (collectivités).

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 932 W 133)

Place Henry Dunant n° 2 (1959-1994)

La Ville fait construire une nouvelle école. Les travaux commencent en octobre 1959 et se terminent en février 1963.
Il existe un dossier de dessins préparatoires coté 843 W 163, Ecole maternelle et primaire du Finkwiller, avant projet et projet, élévations, coupes, plans des différents niveaux, plan de situation, 1955-1960 (plans en ligne)

Sommaire
  • 1959 – Autorisation d’occuper la voie publique
    La lettre de la Préfecture du Bas-Rhin approuvant le projet vaut permis de construire
    1959 (octobre) Les travaux de gros œuvre sont commencés – Dessins
    1963 (février) Les travaux sont totalement achevés
  • 1994 Déclaration de travaux – Ville de Strasbourg, service de l’éducation, canton 59 n° 44, mise en place de protections solaires sur la face sud (côté cour)

Notes

(1) Série VIII 169, Description du Magistrat
Description du Magistrat de Strasbourg qui est en partie perpetuel et en partie allternant et composé de moitié Luthériens et moitié Catholiques
(f° 30-v) Herren Stall
Les Trois de la Chambre des Tailles appelée Herren Stall
Chacun de ces Trois qui sont tirés et eleus par le Grand Senat du nombre des Ex-Senateurs Plebeiens reste en exercice pendant trois ans et les choses sont tellement arrangées à cet egard ainsi qu’à la Tour aux Fennins qu’il n’y en a qu’un qui quitte à la fin de chaque année et qui soit à remplacer.
Le produit du Stallgelt est le plus notable revenu de ceux de la Ville, chaque bourgeois nouvellement receu est imposé pour raison de 1000 Livres au moins comme faisant les facultés requises pour être receu a la Bourgeoisie. Il est à observer que ceux de la Religion pretendue reformée doivent representer 3000 livres en facultés.
L’on pretend que cette imposition dans son origine n’a été établie que pour estre employée aux frais de la Guerre. Tous les mois le Compte ou Etat est présenté à la Chambre d’Economie et l’argent porté chaque quartier à la Tour aux fennings. Les trois employés a cette chambre ont un vicaire, pour suppléer en leur nom en cas de maladie ou d’absence. Il y a aussi un secrétaire a cette chambre qui met en état les registres et les comptes.

(2) Das Straßburger Hospital wurde vor 1116 unter Bischof Cuno unweit des Münsters gegründet, auf einem von ihm abgetretenen Gelände. Nach dem Sieg der Stadt über den Bischof 1263 wurden die Pfleger vom Stadtrat ernannt – der erste Fall in Deutschland, in dem die Kirche ein großes Spital einer Stadtgemeinde abtrat. 1316 wurde es vor die Stadtmauern verlegt, weil es in der dicht bebauten Altstadt an Platz mangelte. In der neuen Anlage gab es einen Kreuzgang für die gesunden Brüder und einen für die Kranken, was auf eine strenge Trennung zwischen gesunden Pfründnern und Kranken hinweist. Das „pistrinum infirmorum“, das 1341 und 1355 dort erwähnt wird, lässt auch auf zwei getrennte Backhäuser schließen. Als aber 1392 den Bürgern von Bischof Friedrich und seinen Verbündeten ein Angriff drohte, beschloss der Rat, einige vor der Stadtmauer liegende Gebäude, die dem Feind als Stützpunkte hätten dienen können, abzureißen, darunter auch das Spital. Ein Neubau, diesmal innerhalb der Mauern, wurde 1398 vollendet. Das heutige Bürgerspital befindet sich noch an diesem Platz. (Elisabeth Clementz, en cours de publication)

(Traduction) L’hôpital de Strasbourg a été établi par l’évêque Cuno près de la cathédrale sur un terrain qu’il lui a concédé. Ses administrateurs sont nommés par le Magistrat après que la Ville a vaincu l’évêque en 1263 – première fois en Allemagne que l’Eglise cède un grand hôpital à une municipalité. Il a été transféré en 1316 hors les murs par manque de place dans la vieille ville au bâti dense. Le nouvel hôpital comprend un cloître pour les frères en bonne santé et un autre pour les malades, indice d’une séparation stricte entre les pensionnaires en bonne santé et les malades. La boulangerie des malades (pistrinum infirmorum), citée en 1341 et en 1355, suggère qu’il y a deux boulangeries distinctes. Quand l’évêque Frédéric et ses alliés menacent les bourgeois en 1392, le Conseil décide de démolir des bâtiments, dont l’hôpital, situés devant les remparts pour éviter qu’ils ne servent de point d’appui à l’ennemi. Le nouveau bâtiment est terminé en 1398 à l’intérieur des murs, à l’emplacement qu’il occupe toujours.
On trouve de plus amples informations dans Otto Winckelmann, Das Fürwesen der Stadt Straßburg, 1922, pages 5 et suivantes, chapitre Das Mehrere Hospital (le Grand Hôpital)

(3) Bref historique du Service d’exploitation industrielle des tabacs et allumettes (SEITA) d’après le site du SAEF.
Henri IV puis Richelieu frappent le tabac d’un impôt. Sous Louis XIV, la vente du tabac devient un privilège réservé au gouvernement royal. L’Assemblée nationale rend libres sa culture, sa fabrication et sa vente en 1791, sous réserve de régler certains droits. Napoléon rétablit en décembre 1810 le monopole dont il délègue la gestion à la Direction des Contributions indirectes, à laquelle la Direction générale des Manufactures de l’Etat succède en 1860. L’exploitation du monopole des allumettes lui est confiée en 1889.
La loi du 7 août 1926 sépare juridiquement de l’Etat le Service d’exploitation industrielle des tabacs et le rattache à la Caisse autonome de gestion des bons de la défense nationale, d’exploitation industrielle des tabacs et d’amortissement de la dette publique, établissement public administré par un conseil d’administration dont le président est nommé par décret sur proposition du ministre des finances. Le SEIT devient le SEITA en 1935. L’ordonnance du 7 janvier 1959 confie le monopole du tabac et des allumettes au Service d’exploitation des tabacs et allumettes (SEITA) qui est alors désolidarisé de la Caisse autonome d’amortissement. Le conseil d’administration est scindé en deux comités jusqu’au changement de statut de l’entreprise en 1961, le comité financier est chargé des opérations et de la gestion financières de la Caisse, le comité technique de l’exploitation du monopole des tabacs et des crédits alloués au SEITA. Le SEITA se transforme en société d’économie mixte en 1980 puis est privatisé en 1995. Il fusionne en 1999 avec la société espagnole Tabacalera pour donner naissance à Altadis, rachetée en 2008 par Imperial Tobacco.

(4) Les archives de la manufacture des tabacs, devenue ensuite le SEITA, sont en grande partie conservées au Service des archives économiques et financières (SAEF). Certains fonds récents se trouvent aux Archives départementales du Bas-Rhin sous la cote 2020 W. Le Guide du chercheur, histoire des monopoles du tabac et des allumettes en France XIX°-XX° siècles (Muriel Eveno et Paul Smith, sous la direction de Nathalie Carré de Malberg. Paris, éditions Jacques Marseille, 2003) signale qu’une partie des archives a été détruite lors des bombardements de 1944 et qu’une autre partie sera versée au site des Aubrais (Loiret). Le fonds du SAEF résulte de deux versements, l’un de 1980 qui comprend les archives de la direction générale des manufactures de l’Etat et du Service d’exploitation des tabacs et allumettes (1912-1970), le deuxième de 2009 provenant du site des Aubrais. Ce fonds ne comprend pas de document sur le magasin de tabac en feuilles de Strasbourg d’après une recherche dans les répertoires du SAEF en novembre 2022.

(5) Pièces originales accompagnant les demandes aux Quinze et aux Conseillers et Vingt-et-Un

  • Série VI 491-1
    Location des écuries, nomination et suppliques des intendants, Henri Mutz 1[5]40, Jean Georges Sensenschmidt 1625, Jean Georges Hecker 1682, Philippe Henri Sachs 1711, Jean Jacques Sonntag 1717, Jean Frédéric Rosenzweig 1718, Joseph Gerber 1726
  • Série AA 2214
    Etat des dépenses faites pour l’entretien des écuries de la ville en 1738 et 1739 – Cahier des charges pour l’entreprise de cet entretien – Soumission de Seyler
    1776 Extrait du projet d’un nouveau bail à faire avec l’écuyer de la ville – 1786 Observations et pièces relatives à un renouvellement du bail Kamm
  • Série VI 387-12
    1761, inventaire, amodiation à Jean Jacques Klein – 1783, uniforme de manteau-bleu, 1784, procès verbal de visite, 1784, gratification du sieur Kamm, du cocher – 1787, bail – 1789, explication de la construction d’une berline par le sellier Gintzrot
  • Série III 40 (26)
    1761, Jean Jacques Kamm demande à prendre à bail les écuries


21, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons, partie nord


Rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 21 (partie nord) – VII 382 (Blondel)

Réunie à la maison voisine en 1683

La maison appartient au coutelier Jean Küle à la fin du XVI° siècle. Le marchand Jean Schreck qui l’achète en 1632 en est exproprié après plusieurs reports de paiement. Les préposés au bâtiment autorisent le fondeur de pichets Jean Georges Kohler, comme ses voisins, à enclore un terrain devant sa maison en 1671. Le perruquier Philippe Waldmann veut effectivement bâtir en 1677 mais est en litige avec son voisin Herrmann Kempffer qui prétend que le mur de cave sur lequel Philippe Waldmann veut construire lui appartient. Jean Léonard Kempffer acquiert en 1683 la maison dont la façade a 11 pieds 10 pouces pour la réunir à la sienne qui fait 12 pieds 1 ½ pouces après en avoir obtenu des Quinze l’autorisation (voir ensuite l’actuel n° 21).

décembre 2022

Sommaire
Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1597 à 1683, date se da réunion avec la maison voisine. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Küle, coutelier, et (1572) Apollonie Ruhlmann, d’abord (1559) femme du boulanger Jacques Wittau puis (1560) du coutelier Joachim Meyer – luthériens
1632 v Jean Schreck, marchand, et (1618) Catherine Barth, d’abord (1603) femme du marchand Jérôme Fürstenhauer – luthériens
1638 v Balthasar Dürwanger, fondeur de pichets, et (1635) Anne Seitz, d’abord (1630) femme du fondeur de pichets Sébastien Kohler – luthériens
1642 h Georges Gesell, fondeur de pichets, et (1642) Anne Seitz, d’abord (1630) femme de Sébastien Kohler et (1635) de Balthasar Dürwanger, fondeurs de pichets ; puis (1668) Elisabeth Kuntz – luthériens
1668* h Jean Georges Kohler, fondeur de pichets, et (1660) Susanne Zimmer – luthériens
1677 v Philippe Waldmann, perruquier, et (v. 1650) Susanne Moritz – luthériens
1682* h Jean Jacques Waldmann, perruquier, et (1677) Marie Julienne Spiess, remariée (1698) avec le marchand pelletier Michel Frœreisen – luthériens
1683 v Jean Léonard Kempffer, marchand de cuir (1650-1703) – luthérien

Locations

1637, Balthasar Dürrwanger, potier d’étain (futur propriétaire)

Livres des communaux

Le loyer établi par les préposés au bâtiment est inscrit dans le registre des loyers communaux
1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 160

Philipp Waldmann(s W) Soll von einem Gängel am Hauß vnden in der Schloßer gaßen gegen dem Engel über vff prima May, 5 ß (…)
Er soll ferners wegen eingezäunten Allmendts von seiner erkaufften behaußung am Fischmarck, Jahrs vff Jacobi vnd 1678. primo, vide infra p. 420., 1 lb
Prot: 1671. p. 92. et Prot: 1677. pag. 89

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1677, Préposés au bâtiment (VII 1365 Bauherren)
Le perruquier Philippe Waldmann demande aux préposés au bâtiment l’autorisation d’enclore un terrain devant sa maison comme ils l’ont autorisé en 1671, bien que son voisin Hermann Kempffer s’y oppose. Le rapporteur du Petit Sénat déclare que le père de Hermann Kempffer a construit sur le communal un mur de cave qui lui appartient en propre. Les experts se rendent sur place. Ils constatent que le mur Kempffer dépasse de trois pouces sur le terrain que Philippe Waldmann veut enclore et que ce mur n’est pas assez solide pour supporter les constructions prévues. Ils proposent que le mur soit démoli et que chaque partie construise un mur sur son terrain. Philippe Waldmann devra un loyer d’une livre à partir de l’année suivante.

(f° 87) den 1. Augusti – Philipp Waldmann
Philipp Waldmann, paruquen macher, Ca. Hermann Kempffen den Lederhändlern, beschwärt sich, daß gedachter Kempffer Ihme Waldmann nicht vergönnen wolle, das allmend an seiner auff dem fischmarckh gelegener vnd von Hanß Georg Kohlern erkaufften behaußung, vff 12 schuh 6. Zoll breit breit, vnd auff einer seiten 5 schuh 3 Zoll, vnd auff der andern seit beÿ Hermann Kempffen 4 schuh 11. Zoll herauß Zu fahren vnd einzuzaunen, allermaßen am 3. Octob. 1671. besagtem Kohler, (:gegen entrichtung 1. lb d Zinßes so bald die einzeunung beschehen sein würdt:) willfahrt worden, Und obwohlen vorgestern ein augenschein durch Hh. deputirte des Kleinen rhats eingenommen worden, auch derselbe vermeinet die Sach in güte hiezulegen, Zumahlen Cläger vmb 6. Zoll breit von obiger breite weichen wollen, were dannach beklagter nicht zum Vergleich Zu beweg. geweßen, bittet, Ihne beÿ dem erhaltenen bescheidt vnd maß Zu manuteniren.
H. Dr Kast E. E. Kleinen Raths actuarius et Referendarius, gab bericht, daß vor altem hero durch Hermann Kempffers Vorfahr ein Keller in sein Kempffers wohnung eine maur von alten Keller biß herauß auff das Allmend, vndt Zwar in einer vngrader lini auffgeführt, auch in ermelte Maur ein blind loch gehawen word. vnd weilen anietzo Waldman nach erlangtem Meß sein allmend einzäunen vnd auff führen wollen, hätte Er die grade lini auff sein Kempffers Maur nicht haben können, auch Kempffer vorgabe, daß Ihme die Maur allein gehörig seÿe, Johann Leonhard Kempffer nôe seines Vatters berichtet, daß sein Vatter wider des Clägers Vorhabens baw protestire, Könte nicht Zugeben daß Cläger vff sein Beclagten Maur vndt gerechtigkeit ein gebäw setzen wolle, weilen beclagter Vorhabens noch ebener maß. auff seine gerechtigkeit Zubawen. Erkant, soll augenschein eingenommen werden.

(f° 88-v) Eod. hora 3. – Philipp Waldmann Ca. Hermann Kempffer
Augenschein eingenommen beÿ Philip Waldmanns des paruquen machers behaußung am fischmarckh, alwo derselbe sich beclaget, daß Hermann Kempffer Ihme Cläger die erlangte Weite der 12. schuh vnd 6. Zoll Zu vorhabender Einzäunung des Allmends nicht Zugeben wolle, hette bereits die Stein darzu gehawen laßen, vnd sich entschloßen 6. Zoll breit von erlangter bewilligung fahren Zulaßen, wavon aber Beclagter nichts hören will, vorgebens daß derselbe selbst willens vff seine Maur Zu bawen, vnd also davon nichts entbehren Könte, auch berichtet Beclagter hiengegen daß er sich erbietig gemacht, mit Clägern eine newe Maur außzuführen, So Cläger nicht eingehen wollen, bitten also beede theil einen ieden beÿ deßen gerechtsame Zu manuteniren,
warauff durch Lohnern vnd Hanß Jacob Kihlen (als ane statt des Werckmeisters vff dem Maurhoff hierzu gezogener) obgedachts Kempffers Keller durchaus abgemeßen vnd, befunden worden, daß die Maur vom Schwibbogen an biß herauß vor dißem an die eigenthümliche Maur vnd Zwar vmb 3. Zoll hieneinwarts Zu Waldmanns Gerechtsame gesetzt und auffgeführet worden, auch deme mann wahrgenommen, wann beede theil auff dißes Maurwerckh bawen wolten, solche Gebäw nicht wohl darauff ruhen Könnten, dannenhero vmb erhaltung guter Nachbarschafft Erkannt worden, daß ie gemeinen Costen die Maur beÿ der Kellersteg gantz abgebrochen, von newen stärcker vnd in sein Kempffers Gerechtigkeit beÿ der Stegen 3. Zoll weiters auffgeführt, ein doppelt gewandt stein darauff gesetzt, vnd weilen ein gehawener Stein von Clägern nicht gebraucht werden kann, an deßen statt durch Kempffern ein anderer in deßen Costen verfertiget, vnd ein Strich an der Mauren auffgeführt werden solle, vnd hat H Waldmann Jahrs vff Jacobi vnd 1678. pîo 1. lb d Zinß Zu entrichten.

1683, Préposés au bâtiment (VII 1370)
Les préposés au bâtiment transmettent aux Quinze la demande de Jean Léonard Kempffer de réunir à la sienne la maison qu’il a acquise de Waldmann. La maison Kempfer a 12 pieds 1 ½ pouces de large, la maison Waldmann 11 pieds 10 pouces.

(f° 84-v) Montags den 8. Novembr: – H. Johann Leonhardt Kempffer
H. Johann Leonhardt Kempffer berichtet, d. er von Philipp Waldmanns deß Perruquenmachers Erben die neben der seinigen ligende behaußung vff dem Fischmarck an sich erkaufft, bitt umb erlaubnuß dieße beede häußer zusammen Zubrechen. Erkandt, soll augenschein eingenommen werden.

(f° 85) Dienstags den 9. 9.bris – H. Johann Leonhardt Kempffer
Ferner augenschein eingenommen in H. Johann Leonhardt Kempffers hauß vff dem Fischmarck, allda er einen durchbruch verlangt, hat sich befunden daß daß Kempferische hauß 12 schuh 1 ½ Zoll, daß Waldtmännische hauß aber so er an sich erkaufft 11 schuh 10. Zoll breit ist. Erk. soll durch H. Secretarium Weßnern beÿ den Hh. XV. in pleno proponirt Werden, Weilen es einen durchbruch 2. häußer betrifft und also der ordnung nach ein großer augenschein dabeÿ erfordert wurde.
Protocole des Quinze en déficit


Relevé d’actes

La maison appartient à la fin du XVI° siècle au coutelier Jean Küle qui épouse en 1572 Apollonie, veuve du coutelier Joachim Meyer

Mariage, cathédrale (luth. p. 220)
1572. Sontag 17. Hornung. Hans Kuel der Messerschmit, Apolonia, Joachim Maiers deß Messerschmid. witwe, wonet bey der beck knecht stube. Eingesegnet Montag den 25. Hornung hora 9. (i 113)

Originaire de Bâle, Joachim Meyer épouse en 1560 Apollonie Ruhlmann, veuve de Jacques Wittau (Wickgau)
Mariage, Saint-Guillaume (luth.)
1560. XXVI Maÿ. Joachim mayer von Basel messerschmit, Apolonia Rulmanin Jacob Wickgaws nachgelaßene witwe, celeb. nuptias 4. Junÿ Aô 150 (i 98)

Joachim Meyer acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme quinze jours après son mariage avec Apollonie Ruhlmann, veuve du boulanger Jacques « Wittich »
1560, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 170
Joachim Meÿger von Basell hatt d. burgrecht empfangen vonn Appolonia Rulmennin weÿlandt Jacob Wittich des Becken selig. wittwen, sein haußfrawen vnnd wil dienen Zun schmiden Actum 10 Junÿ Anno 60.

Jacques Wittau épouse Apollonie Ruhlmann en 1559
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 71-v)
1559. XIX Januarÿ. Jacob Witaw von Straßburg v. Apolonia Rulmennin. Celebrarunt nuptias 6. Februarÿ an 59. (i 77)

Jean Külle devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage
2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 365
Hans Küele der Messerschmidt hatt das burgkrecht Empfang. von Appolonia Ruollmännin weÿland Joachim Meÿers auch Messerschmids sellig. wittwen seiner ehefrawen und dient Zu den schmiden. Act. den 14.t apprilli A° & 72.

La maison appartient ensuite à Jean Schreck (voir ci-dessous et la vente passée en 1638)
Les trois frères Jean Martin Kernmann, Jean Jacques Kernmann et Jean Charles Kernmann cèdent à Agnès, veuve de Jean Michel Kernmann, 150 livres que leur doit Catherine Barth veuve de Jean Schreck pour le prix de la maison acquise le 31 octobre 1632

1636 (10. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 900
Erschienen Hanß Martin, Hanß Jacob und Hanß Carle die Kernmänner, gebrüder burgere zu Str.
haben in gegensein Agneßen weÿ: Hanß Michel Kernmanns deß Schlossers see: wittiben, mit beÿstand H Johann Wagners deß Notarÿ ihres Vogts (verkaufft)
150. lb an 500. lb mehrern Summen, so weÿ: Johann Schrecken deß handelßmanns see: alhie wittib Catharina Bartin, vermög der auch in der Contractstuben den 31. Octobris Anno 1632. vffgerichteten verschreibung Am Kauffschilling ihres hauses schuldig, so sie die Verkäuffere von weÿ: hanß Erhard Kernmann ihrem bruder see: ererbt, und were diser Kauff, darinnen auch die Ausstendige Zinß begriffen, für freÿ, ledig, eigen Zugangen vmb 90. lb
Dabeÿ gewesen H M. Georgius Vischbach Pfarrer Zu Sandt der verkäuffern Stieffvater

Originaire d’Achern, le marchand Jean Schreck épouse en 1618 Catherine, veuve de Jérôme Fürstenhauer
Mariage, cathédrale (luth. p. 77)
1618. David 23. Trin: d. 8. 9.bris. Johannes Schrick von Ach. der Handelsmann vnd Cätherin Hieronimi Furstenhauer n. wittib, eingesegnet montag den 16. 9.bris (i 43)

Il devient bourgeois par sa femme six mois plus tard
1619, 4° Livre de bourgeoisie f° 11
Johannes Schreckh Von Achern der handelßman Empfaht das Burgrecht von Catharina, Weÿl. hÿeronimi Fürstenhauers wittib vnd wüll Zum Spiegel dienen Actum den 11* Junÿ Aô 1619.

Originaire de Nuremberg, Jérôme Fürstenhauer épouse en 1603 Catherine Barth, fille du marchand Jacques Barth : contrat de mariage, célébration
1603 (16.6.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 53, Prothocollum 1597-1605) f° 145
Eheberedung Zwüschen Herrn Hieronimo Fürstenhauwern vnd Jungfrawen Catharinen Barthin vffgericht
(…) dem ehrenhafftenn vnd fürnehmen Herrenn Hieronimo Fürstenhauwern, weÿland deß ehrenuesten fürnehmen Herrn Leonhardt Fürtsenhauwers geweßenen Handelßmanns vnd burgers Zu Nürnberg seligen sohn Alß dem Bräüttigam Ane einem
So dann der ehren vnd tugendreichen Jungfrawen Catharinæ Barthin, deß Ehrengeachten vnd fürnehmen Herrenn Jacob Barthenn Burgers alhie Zu Straßburg freündlichenn liebenn dochter, Alß der Hochzeÿtterinn Anderntheilß
Inn beÿsein vnd persönlicher gegenwärtigkheÿtt der Ehrenvest Hochachtbaren weißen ehrenhafften fürnehmen und bescheidenen erstlichen vff sein deß herren Hochzeiters seitten Herren Tobie Herlen Hannß Metzigers beeder Handelßleüth Inn Nürnberg sein deß Hochzeiters schwäger (…)
Beschehen und Verhandelt Inn der löblichen freÿen Reichstatt Straßburg Sonntagß den 26. Junÿ In dem Jar deß herren alß man Zalte 1603.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 184-v n° 503)
1603. Eod. die [Sontag 3. Julÿ] Hieronimus Fürstenhauer von Nürnberg d. handelsmann, Catharin Jacob Barten alhie tochter. Eingeseg. 15. Augusti (i 187)

Jérôme Fürstenhauer devient bourgeois huit mois après son mariage
1604, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 841
Hieronimus Fürstenhawer Vonn Nürnberg empfahet vonn seiner Haußfrawen Catharina Jacob Barthen deß Gürttlers dochter, Will zu den Schmidten dienen Vnd Kein Narung angeben Actum den 7. Junÿ 604.

Mentions de Jean Schreck dans différents registres
1621 Conseillers et XXI (1 R 103) Johann Schreck contra Hans Thoman Deßler. 99. 101. 163. 178. 267.
1627 XV (2 R 55) Johann Schreck Ca. Müntz (wehen deponirten gelds). 143.
1633 XV (2 R 59) Hannß Schrecken wittwe Ca. Siebenzüchten. 305. (wegen Stand oberhalb des fischmarckts)
1634 XV (2 R 60) Hannß Schrecken Wittwe Ca. Sieben Züchten. 8. (Straff wegen Ständen)

Le marchand genevois Pierre Mariotte prend en apprentissage Léonard Fürstenhauer, assisté de son beau-père Jean Schreck
1623 (ut spâ [xxvj. Martÿ]), Chancellerie, vol. 449 (Registranda Meyger) f° 308
(Inchoat. in Prot. fol. 219.) Erschienen Michell Reichardt von Genff Inn nammen Peter Mariot handelßmanns daselbst seines stieffuatters Ane eim,
So dann h. Johann Schreck handelßman burg. Zu Straßburg Am And. theil,
vnd haben bede parth. wegen sein Schreck. stieffsohns Lienhardt Fürstenhauwers eines verdings mit einand: getroff. wie volgt, Nemmlich so hatt gemeldter Mariot Ime Fürstenhauwer Zu einem Jung Inn sein gewerb vnd gnd. vff vnd anegommmen, 5 Jahr lang so vff Ostern Anni 1623. dieses Allererst Angeh. (…)

Les Quinze remettent l’amende que la Chambre des Sept a infligée à Catherine Barth, veuve de Jean Schreck, pour avoir préempté du bois et des fagots à leur arrivée dans la ville
1632, Protocole des Quinze (2 R 58)
(f° 220) Sambstag 10. 9.bris – Sebold Neher Ca. Siebenzüchten Catharin Bartin
Sebold Neher auch Catharin Bartin Hannß Schrecken haußfr. Erscheint vberreicht per Mr Egger vndert. Suppl. die v.lesen, beschweren sich daß Ihro Bartin vnd Seboldts haußfr: beim Ers: Siebnergericht wegen Bezüchtigter holtz v.fürworttung ein Pfund d Jeder Insonderheit abgefordert worden, da Sie doch der Bezüchtung nicht geständig & pitten vmb absolution.
Erkantn Man soll die Suppl. E. Ers. Siebnergericht gegenbericht darvber Zuthun, Zustellen, den vorgestandenen sagen Ihr begeren seÿ Zubedacht gezogen, Mr

(f° 236) Sambstag 1. X.bris – Sebold Näher Catharina Bartin Siebenzüchten
H. Frantz, were vff Sebold Nehers vnd Catharina Bartin supra fol. 221. producirt supplication Ein gegen bericht von Siebenzüchten Zur Cancelleÿ gelüfert word. stellts ob der Zu Verlesen ?. Erkandt, solte das geschefft mit einander bedacht werden.

(f° 239) Sambstag 8. X.bris – Sebold Näher haußfr., Catharina Bartin, Siebenzüchten
Sebold Nehers haußfrawen vnnd Catharina Bartin wegen ward abgelesen, was hieoben fol. 220. et 236. befindlich. Ego darauff referirt, hatte die einkommene supplication vnd des Siebnergerichts gegen bericht, so allein Extractus Protocolli, durchlesen, befinde sich das die supplicantin durch die holtzkarcher vnd holtzleger beÿ Siebenzüchten deferirt worden, als ob Sie ein vorkauff in holtz verübet ein gantzes Schiff mit holtz vnd wellen vffgekaufft, davon allein ettwas wenigs behalten, das übrige Zu ihrem vortheil anderwertlich, vnnd wann $ gewolt, wider verkaufft, weßweg. sie von besagten 7.bnern vmb j lb d ein ieder gestrafft word. die supplicanten hingegen seind einigen vorkauffs nicht gestendig, so berichten, erstlich Catharina Barthin, alß sie unlengst (am) Staden Ein Schiff mit scheutenholtz angetroffen, habe davon ein einiges fuder gekaufft, und nach dem der man das gelt beÿ Ihr Zu hauß abgeholt, hab ihre nachbarin, hannß Ludwig Baltz. fraw solches wargenommen, den sch[-] selbst abgekaufft vnd bezahlt. So bericht in gleich Sebolt Nehers fr. hatte ein schiff mit wellen angetroffen, dar[-] ettlich 100 vmb 13 ß erkaufft, warauff ettlich andere Nachbauren, alß sie solches gesehen, den schiffmann aber[-] angeredet vnd in besagtem preiß die restirend wellen keufflich angenommen. Also das sie einige vortheil oder mehrschatz dabeÿ nicht gehabt, au[-] zu haben begerth & stellts ob nicht beÿ so gestalten s[-] die supplicantin von der vfferlegte, straff zu absolviren ? H. Kügler Zeigt an, waren seines erwissens die holtzkarcher und holtzleger mehr straffwürdig, welche vff besch[-] vorstellung beÿ siebenzüchten sich anderer gestalt I[-] entschuldig. nicht gewußt, alß die schuld vff die[-] beÿde weiber Zu leg.
Erkandt, daß vmb [-] furdaner* vmbständ willen die supplicantin Zwar der vfferlegten straff, iedoch der gestalt. zu absolviren, daß sie widerumb vor das Siebnergericht zwar remittirt daselbsten beschickt und Ihnen angezeigt werde, das [-] daß geschefft biß vff fernerer erkundigung Zu bed[acht] genommen, warauff es nachgehends also ersitzen Zu laßen.
[in margine :] Freit. 14.t diß per beede H. XV. Meistere vnd H. Meÿern den Sibnergerichts schrb. angezeigt waß decretirt, der er In acht Zunemmen, sich erclärt.

Catherine, veuve de Jean Schreck, loue la maison au potier d’étain Balthasar Dürrwanger

1637 (3. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 759
Erschienen Balthasar Dürrwanger der Kannengüeßer, burger Zu St.
hatt in gegensein Catharinæ weÿ: Johann Schricken gewesenen handelßmanns und burgers see: alhie witiben mit beÿstand H Theodosi Monachi E. E. Sÿbnergerichts procuratoris, alß ihrer Kindern Vogts, Anstat ihr Catharinæ Vogts H Philipp Jacob Reißeisens Alten groß. Rhats v.wanthen, weil derselb. leibsblödigkeit halber nicht vßgehen Kan
bekannt, daß Er Dürrwanger von ihro vffrecht Sechß Jar lang, die von Weÿhenachten diß Jarß nechst nach einander volgend entlehnet und bestand. ihro Catharinæ Vorderhauß mit allen deren gebäwen nichts dauon alß Ein Cammer oben vff im driten stock außgeschloß. gelegen alhie Am Und. Fischmarckht neben Hörman Kempfer den Lederhändler & Daniel Schäffer den Scheidmacher, für und umb einen Jährlichen Zinß Nemblichen XXX. lb St.

Le tuteur de la fille mineure de Jean Müller, d’une part, la veuve et les enfants de Michel Kernmann vendent au potier d’étain Balthasar Dürrwanger la maison qu’ils ont vendue à Jean Schreck le 31 octobre 1632 et dont ils ont été ensuite remis en possession

1638 (22. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 712-v
(Protocollat. fol. 125. f. 2.) Erschienen Herr Johann Georg Meÿer Nots. und Stallschreiber alhie alß vogt Susannæ, weÿ: hanß Müllers deß Jungen schloßers seel: dochter: Item Agneß Lacherin, weÿ: hanß Michel Kernmanns gewesenen Stattschloßers see: witib für sich selbsten, mit beÿstand ihres Vogts H Johann Wagners Notÿ. Mehr Bernhard Gebel der schloßer, alß Vogt nechstgedachter Lacherin Kindern,
haben in gegensein Balthasar Dürrwangers deß kannengüeßers alhie bekannt, demnach sie nachspecificirte Behaußung den 31. Octobris Anno 1632. vf E. E. gross. Rhats bewilligung, vermög der auch in der Contractstuben vffgerichteten verschreibung, An Johann Schrecken verkaufft vnd über sie seithero berüerte Behausung nit allein wider den 3. Feb. nechsthin mit ordentlichen Rechten An sich gebracht und erganthet, sondern auch den 5. Aprilis dißes Jarß von E. E. großen Rhat die expulsion, erhalten, inmaß. sie dann bereiths in würckhlichen possess komen (verkaufft)
Ein Vorder: und Hind. hauß, hoffstatt, und höfflin, mit Allen and.en ihren gebäwen, & alhie und. Am Fischmarckt neben weÿl. Daniel Schäffers deß Scheidenmachers see. witib & neb. Hörman Kempfer dem Lederhändler, hind. vf H Jacob Spiehlman den handelsmann stoßend gelegen
[in margine :] (…) dabeÿ gewesen ernten. Meÿers Vogts tochter muet: Elisabeth Stöfflerin vnd Balthasar Dürrwang. der elter sein Käuffers Vatter. d. 21. jan. 1640.

Fils du boulanger Balthasar Dürwanger, Balthasar Dürwanger épouse Anne, veuve du fondeur de pichets Sébastien Kohler
Mariage, cathédrale (luth. p. 358)
1635. Doîca 60. i. febr. Balthasar Dürwanger der Kantenngieser, Balthasar Dürrwanger des schwartzbecken sohn, vnd Anna Sebastian Kolers des kantengiesers e. witwe (i 184)

Originaire de Westhoffen, Sébastien Kohler épouse en 1630 Anne, fille du menuisier Philippe Seitz
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 104)
1630. Dom. I. Post Epiphan. 10. Januarÿ. Sebastian Kohler der Kantengießer von Westhoffen Andreß Kohlers gewesenen schwartzferbers daselbst nachgelaßener Sohn v. J. Anna Philips Seitzen gewesenen schreiners und burgers alhie nachgelaßene Tochter. Cop.. 18. Jan. Zu J. St. Peter (i 54)

Sébastien Kohler devient bourgeois par sa femme Anne, fille de Philippe Seitz, trois jours après son mariage
1629, 4° Livre de bourgeoisie p. 112
Sebastian Kohler d. Kanttengüeßer Von Westhoffen Empfangt d. Burg.recht von Jungfr. Anna Weÿland Philips Seitzen deß Schreiners seellig Tochter Will beÿ den Schmiden dienen den 21 Januarÿ 1630

Anne Seitz veuve de Balthasar Dürrwanger se remarie en 1642 avec le fondeur de pichets Georges Gesell, originaire de Colmar
Mariage, cathédrale (luth. p. 459)
1642. Domin: 12 Trinitatis. Georg Gesell der Kandtengießer, Hanß gsellen des geweßenen Meÿers Zu Colmar nachgelaßener ehelicher Sohn, Vnd Anna Baltzer Dürrwanger deß gewesenen Kandtengießers nachgelaßene wittib (i 234)

Georges Gesell devient bourgeois par sa femme le 8 septembre 1642.
4° Livre de bourgeoisie p. 209
Geörg Gsell Von Colmar der Kantengießer, empfahet daß Burgerrecht von seiner haußfrawen Anna Seitzin weÿl. Balthasar Dürrwangers seel. hinderlaßener W. vmb 9 Gold fl. Ist ledigen standts geweßen vnd wird zu den Schmiden dienen. Jur. den 8. 7.bris 642.

Le tuteur des enfants de Jean Frédéric Baltz cède à Jean Léonard Frœreisen un capital assis sur la maison vendue en 1638 à Balthasar Dürrwanger, alors dû par Georges Gesell

1664 (30. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 369-v
Erschienen Herr Georg Friderich Mentel alter Kleinen Rhats Verwanther alß Vogt Johann Friderich Baltzen Kinder
in gegensein Herrn Johann Leonhard Fröreißens E.E. Großen Rhats beÿsitzers
35. lb. d. Capital so Georg Gesell der Kannten Gießer, von seiner alhie am undern fischmarckh einseit neben hermann Kempffern dem Lederhändlern anderseit neben Lorentz Frantzen dem Schuhmachern gelegener behaußung Zu geben schuldig, und Vermög der am 22. 8.bris A° 1638, in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteter Kauffverschreibung Von Balthasar Dürrwangern und Anna beÿden Eheleuth alß damahlig Käuffern alß eine uff solcher behaußung stehende beschwärdt zubezahlen übernohmen worden ist

Jean Georges Gsell se remarie en 1668 avec Elisabeth, fille du coutelier Jean Louis Kuntz : contrat de mariage, célébration à domicile
1668 (9.2.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 16) N° 229
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten vndt Vornehmem Herrn Geörg Gesellen, Kannengießern, vndt Burgern alhie Zue Straßburg alß Bräuttigamb ahn Einem
Sodann der Ehren: vndt tugendsammen Jungfr. Elisabethæ, des Ehrenvesten fürsichtigen vndt Weisen Herrn Hanß Ludwig Kuentzen Meßerschmidts vnd E. E. Kleinen Raths Jetzmahligen Beÿsitzers ehelicher Tochter, alß Hochzeiterin Andern theils
So beschehen In Straßburg Sontags den 9.ten Februarÿ A° 1668. [unterzeichnet] Geörg Gsell kandegrieß Als Hochzeiter Beken als obsteht, hanß ludwig kuendz meßerschmidt der hochzett. fater beken wie obstett
Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 18, Vol. 2, Notariat Protocolla)

Mariage, cathédrale (luth. p. 97, n° 2)
1668. Dom. Iinvocavit. Zum 2 mahl Geörg Gßel der Kantengießer vnd Burger alhier und Jfr. Elisabeth, hr hanß Ludwig Cuntzen Meßerschmidts u. E. E. Kleinen Raths Beisitzers ehel. Tochter. Montags den 17. Febr. in seiner Behausung (i 99)

Les Quinze autorisent Georges Gesell, souffrant, à se marier à domicile
1668 Conseillers et XXI (1 R 151)
(f° 18) Sambstags den 8.ten Februarÿ – Georg Gesell
Noîe Georg Gesellen des Kanneng. über Dno Bi. Underth. Anruffen vnd Bitten, weil Er sich mit Hanß Ludwig Kuntzen dochter verlobt, Leibs vnpäßlichkeit halben aber über die gaß nicht gehen kann, d. Er sich möge in dem hauß copuliren laßen. Erkant, willfahrt doch d. Er j lb d ins Allmußen gebe.
Herr XV. Mülb et J Dan. Schmid.

Georges Gesell institue pour héritiers ses parents (nièces et neveux) de Colmar, Elisabeth Kuntz son père et sa mère
1668 (4.6.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 17) N° 240
Testamentum nuncupativum Herrn Georg Gesellen Kannengießers vndt Fr Elisabeth Kuentzin beeder Eheleuth vndt Burgern alhier Zu Straßburg
persönlich kommen vndt Erschienen der Ehrengeachte H. Georg Gesell, Kannengießer vndt beneben Ihme die Ehren vndt Tugendtsamme Fr. Elisabeth Kuntzin beede Eheleuth vndt Burgere alhie Zue Straßburg, Er der Ehemann wegen Zugestandener Kranckheit auff inem beth ligendt, Sie die Ehefrau aber auffrechten gehend vnd stehenden Leibs (…)
drittens legirt der Herr Testator seinen Verstorbenen Bruders vnd Schwester seel. Kinderne, seinen Vettern vnd Baaßen, so Zu Colmar wohnen (…)
Solchem nach und Zum Vierden (…) auf den fall, wann Er Gottes ohnwandelbarem Willen nach ohne er Ziehl vnd hinderlaßung ehelicher Leibs Erben, Welche alß del seine nächste ab intestato Erbens ein sollen versterben solte, Fr. Elisabeth Kuntzin seine Liebe haußfrau (…) Zu seinem Wahren echten Ohnzweiffelichen Einigen Erben ernandt und eingesetzt haben (…)
Beÿ dem Fünfften Will Sie Fr. Elisabeth Kuntzin die Ehefrau In ermanglung ehelicher Leibs Erben H. Hanß Ludwig Kuntzen dem Meßerschmidt vnd E: E: Kleinen Raths Jetzig. beÿsitzern alhie v. Fr. Margaretham Kornin beede Eheleuth vnd burgere alhier, ihre Leibs Erben, welche auch ohne dies ihre nechste ab intestato Erben weren, ernandt und Eingesetzt haben (…)
Beschehen In Straßburg In Einer auff dem fischmarckh gelegenen bewohnend. Behaußung dero gewohnliche Schlaffkammer (…) Donnerstags den 4.ten Junÿ A° 1668
(…) den dritten § (…) gäntzlich zu cassiren, Hiengegen aber volgend Gestalt ein und& der andere Legat Zu verschaffen (…) 1. Matthiß Gesellen dem Metzgern vnd burgern Zu Colmat seines Verstorbenenn Brued. Sohn, (…) 2. Fr. Catharinæ Thüringerin, N des Müllers vnd Burgers zu gedachtem Colmar ehelichen haußfrauen (…) 3. Ursulæ Heinrich Gesellen des Meÿers alda ehelicher haußfrau 4. Mehr Ursulæ Geselln, Hans Jacob Heimburgers des Weißgerbers Zu Vilbesagtem Colmar ehelicher haußfrauwen, Dienstags den 2. 9.bris St.v. A° 1675

Georges Gesell rembourse au Grand hôpital un capital de 300 florins garanti sur la maison par un titre de 1586

1676 (29. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 602-v
Johann Martin Dieterlin Vnderschreiber deß Mehrern Hospitals und zu gegenwärtiger quietanz Von den Herrn Pflegern besagten Hospitals, hierbeÿ beschienener maßen gevollmächtigt, hatt in gegensein herrn hannß Ludwig Kuontzen deß ältern Meserschmidts, im nahmen Georg Gesellen deß Zinngießers seines dochtermanns
bekannt, daß besagter Gesell gemeltem Hospitaln 300 fl. Straßburger wehrung erlegt, und dadurch die Jenige iährlichen term. Annunc. Mariæ Zu zinnß Verfallene 7. lb 17. ß 6.d. Zinnß, so derselbe Vermög des Hospitals Registratur de a° 1589. fol. 53. Von seiner alhier uff dem undern fischmarckh, einseit neben Hermann Kempffer dem Lederhändler, anderseit neben hannß Georg Hellbeckhen dem Kürschner gelegener behaußung, zu raichen schuldig geweßen, abgelöst, widergekaufft und damit erwehnte seine behaußung dießer beschwärd allerdingß liberirt habe

La maison revient au fils de Sébastien Kohler, le fondeur de pichets Jean Georges Kohler qui épouse en 1660 Susanne, fille du boulanger Georges Zimmer : contrat de mariage, célébration

1660 (12.3.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 16)
Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten H. Hannß Geörg Kohler, dem ledigen Kannengießern undt Burger alhie In Straßburg weÿl. H. Sebastian Kohlers auch geweßenen Kannengießers vndt Burgers alhie seel. nachgelaßenem Sohne alß Bräutigamb an Einem
So dann der Ehren vnd Tugendsammen Jfr. Susannæ auch weÿl. des Ehrengeacht. H. Geörg Zimmers geweßenen Weißbecken vnd auch Burgers alhie seel. hind. blibenen ehelichen dochter alß hochzeiterin And.en theils
So beschehen In Straßburg Dienstags den 12. Junÿ A° 1660 [unterzeichnet] Ich hanß görg Koler vndt kannengißer vndt hoch Zeiter bekene wie oben s, Hanß Hamm Als der Hoch Zeiderin vogt bekendt wie ob steht, Ich Hanß Jacob Zimmer als bruder

Mariage, cathédrale (luth. f° 118 n° 30)
1660. Fest. Trinitatis den 17.t Junÿ. Zum 2 mahl hans Geörg Kohler der Kantengießer Weilandt Sebastian Kohlers gewesenen Kanrtengießers u. Burgers alhie ehel. Sohn, und Jfr. Susanna Weiland Georg Zimmers des gewesenen Weißbecken v Burgers alhie hinterlaßene ehel: tochter. Montag den 5.t Junÿ, encker, Münster Beck (i 119)

Susanne Zimmer fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 414 livres dans une maison rue des Couples (les actes ultérieurs concernant Georges Kohler et Catherine Zimmer seront présentés dans la notice sur leur maison)
1660 (3.7.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 1) f° 14
Inventarium vnd Beschreibung Aller vndt Jed. Haab undt Nahrung, so die Ehren: und Tugendsahme Susanna Zimmerin, dem Ehrenhafften undt bescheidenen Hanß Georg Kohlern, Zinngießern undt burgern Alhier Zue Straßb. ihrem geliebt. haußwürth, alß Unverändert in den Ehestandt Zugebracht, Vndt auß Uesachen mann Künfftig der Ergäntzung halber desto besser Zur recht kommen möchte, auf Ihr Susannæ Zimmerin beschehenes Eÿgen und Zeig. inventirt (…) So beschehen Zue Straßburg in beÿsein herrn Hannß Hammen Weißbeckens und burgers alhier mehrgedachter Susannæ annoch Unentledigten Curatoris, Vnd bemelten Hanß Georg Kohlers ihres nunmalig. geliebten haußwürths, Wie auch Hanß Georg Zimmers ihres noch im ledig. standt sich befunden bruders, Dinstags den 3. Julÿ Anno 1660.
In einer d. St: St: am Stad. an dem Kuppelgäßlein gelegenen undt ihro Zum theil Zuständig. behaußung ist befunden Word. Wie folget
Sa. hausraths 122, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 25, Sa. baarschafft 5, Sa. gld. Ringen 7
Eigenthumb an einer Behaußung. Item ane dem hauß, hoffstatt und höfflin ienseit d. Schindbrucken (…)
165, Sa. Activ Schulden 81, Sa. baarschafft 12, Summa summarum 414 lb
Endlichen volget auch welchergestalt Susanna Zimmerin deß Ehrsamen Hanß Georg Kohlers haußfr. auf den in Vätterlich. Inventario begriffenen d. 12. Junÿ 1652. auffgerichteten Vertrag d. 308. lb. vätterlich Erbs portions halber gelieffert (…)

Jean Georges Kohler hypothèque la maison au profit de Jean Michel Gilg, assesseur au Grand Sénat

1676 (3. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 725
Hannß Georg Koler der Zinngießer
in gegensein H Johann Michael Gilgen E.E. Großen Rhatss beÿsitzers – schuldig seÿe 150. lb
Unterpfand, Ein Vorder und hinder hauß, hoffstatt höfflein sampt allen deren gebäwen und zugehördten alhier am Under Fischmarck einseit neben hermann Kempfer dem Lederhändler anderseit neben hannß Georg Höllbeckh dem kürschner hinden Vff H Friderich Spielmann den handelsmann stoßend gelegen

Jean Georges Kohler meurt en 1679 en délaissant quatre filles. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Couples. L’actif de la succession s’élève à 1 025 livres, le passif à 312 livres.
1679 (23.6.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 13) n° 32
Inventarium undt Beschreibung aller undt Jeder Haab, Nahrung vndt Güethere, Ligender vndt Vahrender, Keinerleÿ davon außgeschloßen, So weÿl. der Ehrengeachten Herr hanß Georg Kohler, geweßene Kannengießer vndt die Ehren und Tugendsame Fr. Susanna Zimmeri, beede Eheleuth, vndt Burgere alhie Zu Straßburg nunmehr seel. nach dem dieselbeGottes ohnerforschlichen willen nach, vndt Zwar Erstlichen die Ehefrau den 7. Januarÿ, Er der Ehemann Aber den 16.ten dieses Monats Junÿ dieße Eittelkeit quittirt, verlaßen, Welche auf beschehen erfordern und begehren aller beeder Eheleüth hinterlaßenen Vier Döchterlin vndt nächster ab intestato hinderbliebenen Erben, welche also balden hernach beschriben Zu befinden, Inventirt, durch beede Elternn döchtlerlin vnd Elisabetham Küehlin die dienstmagd (…) geeügt, gezeügt
So beschehen vndt verhandelt Inn Straßburg Montags den 23.ten Junÿ A° 1679.
Beede eingangs gemelte obgemeltte Ehe Persohnen haben Zu Erben ab intestato verlaßen, Annam Salome, Annam Margaretham, Susannam vnd Mariam Elisabetham die Kohlerin, deren geschworner: vndt geordtneter Vogt der Ehrengeachte Mr Jacob Beÿfueß der Jünger Spegler vndt Burger alhier mit assistentz des Ehrenvesten vndt Mannhafften herrn hanß Jacob Wagners reformirten Leüttenandts vnder Herrn Obrsit leüthenandts Compagnie alhie, alß der Kinder nächsten verwanthen

In einer In der Statt Straßburg ahne dem Innern Staden ahne der Cuppelgaßen gelegenen und inn dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung hatt sich befunden alß volgen thuet
Ahne Holtzwerckh, In d Cammer A, In d. Cammer B, In d Mittlern Wohnstuben, In d. Stub Cammer,Im obern Haußöhren
Eigenthumb ahne einer Behausung. Ein Hauß, hoffstatt, hofflin Jenseith der Schindtbruckh (…)
Abzug In dießes Inventarium gehörig, Sa. hausraths 98, Sa. werckzeugs 123, Sa. wein vnd lähren vaß 8, Sa. Silbers 20, Sa. baarschafft 336, Sa. Eigenthumb ahne einer behaußung 425, Sa. Schulden in daßelbe Zugeltneden 4, Summa summarum 1025 lb – Schulden 312, Summa finalis 713 lb

Le fondeur d’étain Georges Kohler vend la maison au perruquier Philippe Waldmann

1677 (29. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 486
Georg Kohler der Zinngießer
in gegensein Philipp Waldmanns deß Baruquemachers mit beÿstand Andres Haffners deß Steinmetzen
hauß, höfflein, hinderhauß mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhie am underm fischmarckh, einseit neben Hermann Kämpffer dem Lederhändler, anderseit neben hannß Georg Hellbeckh dem Kürschner, hinden uff Friderich Spielmann den handelßmann stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 300. fl. (so dann umb 300. fl. verhafftet) – umb 1050. fl.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent à Philippe Waldmann le droit de manance pour trois mois
1652 Conseillers et XXI (1 R 135)
(f° 40) Sambstag d. 13. Martÿ – Philiph Waltman vm d. Schirm
Philiph Waltman Von Heßen Marggraff diener bitt vm d schirm auff Ein Viertel Jahr. Erk. Willfahrt word. H. XXI Greß vnnd Lt Werner

Baptêmes d’enfants de Philippe Waldmann, dit originaire de Frankenthal en 1653. Sa femme Susanne Moritz est dite fille d’un pasteur du margraviat en 1655
Baptême, cathédrale (luth. f° 453-v n° 24)
1653. Mittw. d. 2. Martÿ. Philipp Waldman, d. Schirms Verwanthe allhier, von franckenthal, wohnt allhier in d. Kalbs gaß beÿ Hrn Böcklin in d. Kalbsaß, Ein falsch haar macher, Susanna Moritzin, Susanna Maria (i 459)
Baptême, cathédrale (luth. f° 508-v) n° 27) 1655. Mont. d. 26. Martÿ. Philipp Waldman der Parucken mach. in d. Schloßergaß ohnend im Schirm allhier, Uxor Susanna Moritzen einer Margr. Pfarrers Tochter. H M. Feigler Bericht V* Martinus (i 514)
(b. Saint-Thomas 1660 n° 912, 1662 n° 1047)

Originaire de Hessheim (ici Kessheim) en bas-Palatinat (près de Frankenthal), Philippe Waldmann achète le droit de bourgeoisie pour lui et sa femme Susanne Moritz en apportant trois fils
1656, 3° Livre de bourgeoisie p. 953
Philipß Waldtman v. Keßheim auß d Undern Pfaltz, Erkaufft d. burgerrecht für sich vnd sein Frau, Susannam Moritzin, vmb 20. Gold fl. welche er vff dem Pfenningthurn erlegt, brigt mit sich 3. Kind. Namens Peter Philipß, Martin vnd hans Jacob, so noch kein aigen gueth, würd Zum Spiegel dienen. Jurav. 27.en 9.bris. A° 1656.

Philippe Waldmann acquiert le droit de bourgeoisie pour son fils Pierre Philippe
1664, 3° Livre de bourgeoisie p. 970
Philipp Waldtmann der perrucquenmacher erkaufft daß burgerrecht für seinen Sohn Peter Philipßen so noch Kein eigen gueth hat, umb 8. goldt fl. so er auff dem Pfenningthurn erlegt. In die den 21.ten Septembris 1665

Jean Philippe Waldmann hypothèque la maison au profit de Gérard von Stœcken, professeur à l’université
1681 (25.4.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 203
Herr Johann Philipp Waldmann der Peruquenmacher
in gegensein des Edel, Vest undt hochgelehrten Herrn Gerhardt Von Stöckhen V. J. D et Pand: Profess: Publ: beÿ hiesiger Wohllöbl. Vniversität – schuldig seÿe 250 lb
unterpfand, Ein Vorder undt hinderhauß mit allen deren gebawen und zugehördten alhier am undern Fischmarckh, einseit neben den Kempfferischen Gebrüdern, anderseit neben hannß Georg Hellbeckh em Kürschner, hinden uff herren Friderich Spielmann den handelsmann stoßend gelegen

Philippe Waldmann meurt en 1682 à l’âge de 61 ans. Son fils Pierre Philippe est mort l’année précédente à 30 ans
Sépulture, Saint-Thomas (luth. p. 786)
1682. H. Philipp Waldmann, peruquenmacher starb seines alters 61 Jahr, montag den 1. wurd. d. mir 3 et 6 uhr morgs. ward d. 3. Eusdem Zu St. Helena begraben (i 343)
Sépulture, Saint-Thomas (luth. p. 783) 1681. Peter Philipp Waldmann, Barbirer Starb d. 3. Sept. ut 3 et 4 vesp. v.ward d. 10 begrab. Zu St. Helenæ seines alters 30 Jahr (i 341)

Mentions de Philippe Waldmann dans les différents registres
1656 XV (2 R 74)
Philipp Waldtmann wegen Peruquen [contra Anthoni Dibau]. 208. 219.
1657 Conseillers et XXI (1 R 140)
Philipp Waldtman Ca. Anthoni Dibo. 55.

La veuve et les enfants de Philippe Waldmann hypothèquent la maison au profit du mineur Daniel Müller pour lequel agit son tuteur André Georges Holtzberger

1683 (22.5.), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 251
Fraw Susanna, Herr Philipp Waldmanns deß Peruquenmachers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand des Ehrenvest, fürsichtig undt Weißen Herren Johann Gumbrechts des Ältern undt herrn Johann Jacob Schneiders beÿdter alß auß E.E. Großen Rhats mittel ahne statt Ihres vogts, so dießes orths Creditor ist, hierzu insonderheit Deputirter, ferner Herr Johann Jacob Waldmann auch Peruquenmacher für sich selbsten, so dann herr Johann Friderich Mägerlin der barbierer alß Vogt Jgfr. Mariæ Susannæ Waldmännin
in gegensein herrn Andres Georg Holtzbergers des Seÿdenhändlers alß Vogts Daniel Müllers – schuldig seÿen 180. fl. à 15. batzen
unterpfand, hauß, undt hoffstatt mit allen deren gebäwen undt zugehördten alhier auf dem undern fischmarckh, einseit neben Philipp Kempfer dem Lederhändlern anderseit neben Johann Georg Hellbeckh dem Kürschner, hinden uff herrn Friderich Spielmann dreÿern des Pfenningthurns stoßend gelegen
[in margine :] der hierin bemeldte vogt, hatt in gegensein Herrn Johann Leonhardt Kempfers des Handelsmanns alß jetziger Possessoris der hierin in specie Zu Unterpfandt Verlegter behausung (quittung, s. d.)

Susanne Moritz, veuve de Philippe Waldmannn passe en 1704 un contrat d’entretien avec son gendre Jean Henri Reichard
1704 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 6
Susanna geb. Moritzin weÿl. Philipp Waldmanns geweßenen peruquenmachers wittib mit beÿstand u. Consens Frid: Kammüllers schneiders ihres Vogts einßen
u. andern theils Joh: Heinrich Reichard schneider ihr, Waldmann, Tochtermann, nachfolgendes leibgeding aufrichtig und wohlbedächtlich mit einander aufgerichtet u. getroffen
Nemlichen es verspricht Er, Reichard, Sie Waldmännin die übrige zeit ihres lebens beÿ sich zubehalten, Dießelbe mit losament, eßen, trincken, kleÿdung, feur, liecht u. allem übrigen ohne einige außnahm so gesund so kranck zu versorgen
dahingegen so soll ihr. Waldmännin gantze verlassenschafft sie bestehe worinnen sie wolle nichts davon außgenommen dergestalt ihm, Reichard, überlaßen seÿn, daß Er darmit alß mit anderen seinem eÿgenthümlichen gut zu schalten und zuwalten befugt seÿn solle

La maison revient à Jean Jacques Waldmann. Il la vend en 1683 à son voisin Jean Léonard Kempffer qui la réunit à la sienne.

1683 (13.7.), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 300
Johann Jacob Waldmann der Peruquenmacher
in gegensein herrn Johann Leonhard Kempfers des handelsmanns
hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördt. Rechten undt gerechtigkeiten alhier uff dem undern Fischmarckh einseit neben dem Käuffern selbsten, anderseit neben hannß Georg Höllbeckh dem Kürschner, hinden uff herrn Friderich Spielmann dreÿern der Statt Pfenningthurn stoßend gelegen, welche behausung umb 300 fl. (Item umb 300 fl., ferner umb 1400 fl, so dann umb 180 fl. verhafftet) – umb 95 fl.



4, rue du Poumon


Rue du Poumon n° 4 – VII 372, partie (Blondel), O 83, partie, puis section 19 parcelle 164 (cadastre)

Modifiée par le marchand Jean Christophe Ehmann d’après le millésime 1683 – Réunie au 21, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons en 1690


La maison est à l’arrière de celle à oriel (vers 1930, Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 2261) – Pans de bois apparents (mars 2018) – Rez-de-chaussée, porte de gauche à arc en accolade, sans doute du XV° siècle (juin 2007)

La maison dont le rez-de-chaussée est ancien comme en témoigne l’arc en accolade de la porte appartient depuis 1570 à Charles Spielmann qui exploite l’auberge au Poumon située en face (actuel n° 1). Elle forme une seule propriété avec le voisine dite à l’Eléphant (n° 2 (b)). Jacques Spielmann ferme en1633 les ouvertures entre les deux maisons quand il en ouvre de nouvelles avec celle qu’il vient d’acheter à l’angle de la rue du Poumon. Il vend la maison en 1678 au tailleur Christophe Ehmann qui y fait des travaux aux étages d’après le millésime 1683 signalé par Adolphe Seyboth (éd. en allemand, p. 155). Le marchand Jean Léonard Kempffer l’acquiert en 1690 et la réunit définitivement au 21, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. Le cadastre rénové de 1896 en fait à nouveau une parcelle indépendante.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 163 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages et un balcon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à droite du repère (e) : trois portes au rez-de-chaussée dont celle de gauche est en ogive, trois étages en avance d’après la ligne au-dessus du rez-de-chaussée, pignon à deux petites ouvertures. La cour D de la maison voisine représente en (4-5) la partie est du bâtiment.
La maison porte d’abord le n° 3 (1784-1857) puis le n° 4.


Cour D – Rez-de-chaussée (août 2015)

décembre 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1597 à 1690, date de sa réunion au 21, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Charles Spielmann, aubergiste, et (1561) Gertrude Wolff, d’abord (1558) femme de l’aubergiste Barthelémy Hartung, puis (1582) Catherine Kemmerling, d’abord (1573) femme de Jean Moses – luthériens
1610* h Charles Spielmann, consul, et (v. 1587) Odile Kemmerling puis (1621) Claire Anne Scheid, d’abord (1603) femme du marchand Martin Trausch – luthériens
1631* h Jacques Spielmann, marchand, et (1624) Barbe Meyer puis (1627) Salomé Ringler – luthériens
1678 v Christophe Ehemann, tailleur, et (1659) Anne Marie Lehner – luthériens
1690 v Jean Léonard Kempffer, marchand de cuir (1650-1703) – luthérien

Locations

1704, André Cazes, tailleur
1713, David Benoist, cartier

Livres des communaux

1587, Livre des loyers communaux (VII 1450) f° 235
L’aubergiste au Poumon Charles Spielmann règle 1 livre 10 sols 8 deniers pour sa maison rue du Poumon, à savoir un oriel en pierre (4 pieds ½ de large, saillie de 3 pieds ½), une porte de cave inclinée (8 pieds de large, saillie de 3 pieds ½) et un tas de bois (l’oriel est celui du n° 2-b)

Lungen gaß die Einseitt, Würdt im alten allmendtbuch genandt Alttmaß Gaß
Carle Spielmann der Würth zur Lungen hatt an seinem hauß diser seitten der Lungen gassen Ein steinerin Erckher auff v= schu breÿt, iii+ schu herauß, Mehr ein lehenete Kellerthüer viij schu breÿt, iii+ schu herauß, auch vor disem Hauß ein hauffen holtz ligen, Bessert für das Niessen, j lb. x ß. viij d

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Poumons

nouveau N° / ancien N° : 3 / 3
porte de derrière du N° 114 vieux marché aux poissons
Rez de chaussée et 3 étages en bois médiocres et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien
Voir le 21, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons

Cadastre allemand, registre 30 p. 236 case 4

Parcelle, section 19 n° 164 – autrefois O 83.p
Canton : Lungengasse N°° 4 / rue du Poumon
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,62
Revenu : zu Parz. 162
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1932), compte 593
Jaeger Konstantin
1924 Jaeger Jules Othon notaire et député du Bas-Rhin
rayé 1932

(Propriétaire à partir de l’exercice 1932), compte 2563
Dr Jäger Julius Otto u. Ehefrau
1937 Jaeger Jules Othon sa veuve
clos 1950

(Propriétaire à partir de l’exercice 1948), compte 6408
Schott Huguette sans profession
(3796)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 254 Rue des Poumons

4
loc. Brentano Scalino, Georges. Négt. – Miroir
loc. Simonis, François, Négt. – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Lungengasse (Seite 104)

(maison non répertoriée)

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 865 W 184)

Rue du Poumon n° 4 (1885-1955)

Le dossier fait seulement état de l’entretien habituel des maisons.

Sommaire
  • 1885 – Le maire notifie Constantin Jaeger (demeurant 21, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) de ravaler la façade – Le bâtiment a été repeint à l’huile, novembre 1885.
    1895 – Idem – Travaux terminés, octobre 1895
  • 1898 – C. Sturm demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – L’enseigne est posée, août 1898
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – La porte a été modifiée, 1900
  • 1903 – Le maire notifie Constantin Jaeger (demeurant 21, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) de ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1903
    1903 – Le peintre Schætzle (14, rue d’Or) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, septembre
  • 1899 – Commission contre les logements insalubres, 4, rue du Poumon et 21, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. Propriétaire, Jæger, demeurant sur place. L’escalier rue du Poumon doit être réparé. Il devra y avoir davantage de cabinets d’aisance, au plus tard lors du raccordement aux canalisations – L’escalier a été réparé. Il y a trois cabinets pour huit ménages, ce qui est suffisant (1901)
  • 1938 – Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner demandent au préfet l’autorisation d’occuper la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire
  • 1952 – Rapport. Une pierre de taille est tombée sur la voie publique. Propriétaire, Huguette Schott, 12, rue du Maire Kuss – La Police du Bâtiment constate que le crépi se détache de la façade. Elle demande au propriétaire de réparer le crépi et la corniche en bois de la toiture. – Rappel, 1953 – Travaux terminés, novembre 1953.
    1953 – L’entreprise de construction Joseph Seybold (rue de l’Anneau à Cronenbourg) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1955 – Le maire autorise Huguette Schott à occuper la voie publique pour réparer l’immeuble sinistré sis 2, rue du Poumon et 21, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons

Relevé d’actes

Michel Monchener fait donation de la maison à sa femme Marguerite Obrecht

1517, Grosse sur parchemin, coll. part.
Coram nobis Judice Curis argen. Constitutus Michael monchener (…) donauit et assignauit In dotem Margaretha Obrechtin (…)
Actum viij kalend. decembris Anno Dni Millesimi Quingentesimo decimo Septimo

Les héritiers Feigelllauel vendent la maison dite à l’Eléphant à Charles Spielmann, aubergiste au Poumon, et à sa femme Gertrude, fille de Gui Wolff de Souffelweyersheim, moyennant 700 livres

1570 (19. Junÿ), Grosse sur parchemin, coll. part.
Vor uns dem Richter des Bischöfflichen Hoffs zu Straßburg Sind Erschinnen Michell Fÿgellauwell, der Khüffer, burger Zu Straßburg, Item Christman Rödderer der Rothgerber, auch burger zu Straßburg, Vnd Magdalen sein eheliche Haußfrauw Wÿland Andres Müller burgers Zu Straßburg seligen dochter, Vonn Ime vnnd Wÿland Catharinen Fÿgellauwelin seiner Hußfrauwen, erstgenants Michell Fÿgellauwells schwester seligen ehelichen erzÿlt, Item Diebold Sÿfridt Vonn Blopßheim, der Vischer Burger Zu Straßburg, vnnd Otilg sein eheliche Hußwürthin, Wÿland Hußheim* Diebolts, auch Vÿscher, burger zu Straßburg seligen dochter, vonn Ime vnnd wÿland Otilien seiner Ehegemahlen, vorgenants Michel Fÿgellawels vnd Catharinen Fÿgellauwelin schwester seligen ehelichen erboren, Mit beÿstandt guttem wÿßen, willen vnd gehell, der Erbaren Michell Reÿmbolts des Vischers burgers Zu Straßburg, Alls geschwornnen Vogts, Sopheÿen, Caspars, Hansen vnd Diebolten geschwüsterd, vorgenanter Ehegemechd, Dieboldt Sÿfridts, vnd Otilien Kinder, So dann der Fürneme Kilian vonn Bucken, Beÿsitzer der Herren des Cleinen Raths Zu Straßburg, Vonn den Herren deßelben Raths, Inn nammen vnnv vonn wegen, Claus Fÿgellauwells, burgers Zu Straßburg, obgedachter Michels, Catharinen vnd Otilien seligen bruder, welcher Kriegsgeschefften nachzeucht, ouch man nit wissend, ob er Inn leben oder tod sige, Hartzu Deputiert, vnnd verordnet, Haben unverscheÿdenlich, Inn nammen Iren selbs, vnnd vonn wegen bemelts Claus Fÿgellauwels, für sich, denselben Claus Fÿgellauwell, vnnd Ir aller erben Eines vffrechten Redlichen Verkhouffs, wie der vor allen Richtern vnd gerichten, geÿstlichen vnd weltlichen, allerbast, crafft, macht vnnd bestandt hatt, haben soll, Kan vnd mag, Mitt vffgabe der federn, alls sitt, vnnd gewonheit Ist, verkaufft vnd Zukhouffen geben,
dem Erenthafften Carle Spilmann, Würth Zur Lungen, Zu Straßburg vnd Gertruden seiner ehelichen Hußfrouwen, Vÿxen Wolffen Zu Sufelweÿherßheim dochter, so beÿde vor vnns gegenwärttig, Innen und allen Iren erben, vestiglichen Khouffen,
Huß, Hofestatt vnd Höfflin, mit allen Iren gebouwen, begriffenn weithen, Rechten vnd Zugehörden, genant Zum Helffant, gelegen Inn der Statt Straßburg Inn Lungen gaß, einsit nebent Martin Kopffen, dem Brottbecken Zum Engell, Andersit nebent Jost Haßen dem Khüffer, stossent Hinden vff Huprecht Balhon* vonn der Rosen burgern zu Straßburg für freÿ Ledig vnd eÿgen & Vnd alles Recht, beßerung, eÿgenschafft, vnd Herrschafft oder derengleichen, gedachten Verkhöuffern vnd Claus Fÿgellauweln ane obgeschribnen Huß, Hofestatt vnnd Höffllein, gebürende, Inn welchem weg das were & Vnd Ist dißer Khouff Zugangen vnd beschehen vmb 700 guldin Straßburger werung (…)
Beschehen vff den 19. tag Junÿ Im Jar des Herren alls man Zalt 1570

La maison revient à son fils Charles Spielmann, consul en 1625
Charles Spielmann la vend en 1630 à son fils Jacques Spielmann

1630 (29. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 555
(Protocollat. fol. 75.) Erschienen der Ehrenuest, fürsichtig vnd wolweise herr Carol Spielmann Alt Ammeister der St. St. (verkaufft)
herrn Jacob Spielmann dem handelsmann burg. Zu St. seinem eheleiblich.
Ein behausung, sampt einem Nebenshauß deren hoffstaten mit allen andern ihren gebäwen & gelegen alhie in der Lungengaßen einseit neben Daniel Hasen dem alt. küeffern anderseit neben hanß hipolito schuhmacher hinden vff Johann Schieler den handelsmann theils neben vnd theils stoßend gelegen, welche noch v.hafftet seind vmb 250. fl. a 15. bz. Martin Gerlachs see. Erb., So gehen auch Jährlich 2 ß d von eim Kellerfenstern vnd x. ß d vom weter dächlin Allmendgelt d. St. St. sonst eÿgen, Item ist auch in disem Kauff eingedingt sechß grosse stück faß Sechß Centner gewicht, Ein grosse wagen vnd dreÿ kleine wagen, were also diser Kauff vber vorgemelt. beschw., so der Käuffer auff sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 2500 pfund

Jacques Spielmann vend la maison au tailleur Christophe Ehemann moyennant 900 florins

1678 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 494-v
Herr Jacob Spielmann E.E. Großen Rhats beÿsitzer
in gegensein Christoph Ehemanns deß Schneiders und Annæ Mariæ beÿder Eheleuth
Hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Lungengaß, einseit neben herrn Johann Friderich Spielmann E.E. Kleinen Rhats beÿsitzern, anderseit neben Joh: Georg Grießbachen dem Lederhändlern, hinden uff Philipps Waldmann den Peruckhenmacher stoßend gelegen – umb 900. fl.

Christophe Ehemann hypothèque la maison au profit du pasteur Balthasar Saltzmann

1678 (5. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 533
Christoph Ehemann der Schneider
in gegensein Herren Daniel Saltzmanns Cancelleÿ Verwanthens im Nahmen H. Balthasar Friderich Saltzmanns S.S. Theol. Licent. undt Pfarrers des Münsters – schuldig seÿe 250. lb, daß Er damit die Zu erst beschriebene behaußung erkauffen und das angeld bezahlen können
unterpfand, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen undt Zugehördten alhier an der Lungengaß einseit neben H Johann Friderich Spielmann E.E. Kleinen Rhats beÿsitzern, anderseit neben Johann Georg Grießbachen dem Lederhändlern, hinden uff Philipp Waldmann den Peruckenmacher stoßend gelegen
ferner, in specie Zu Unterpfandt Verlegt, hauß und hoffstatt mit allen deren gebäwen undt Zugehördten alhier auf dem Roßmarckh undt Zur Meÿßen genannt, einseit neben Lorentz (-) dem Kübler, anderseit neben (-) Von Lampertheim, hinden uff den innern graben stoßend gelegen, davon gehendt Jährlichen 6. fl. lößig mit 225. fl. hannß Wendling Ehemann

L’inventaire dressé en 1690 après la mort d’Anne Marie Lehner, femme de Christophe Ehemann rapporte que la maison acquise pour 900 florins a été vendue 1 300 florins, soit une plus-value de 400 florins.
Christophe Ehemann vend la maison pour 650 livres à l’apprêteur de tabac Jean Martin Wedel qui déclare avoir agi au nom de Jean Léonard Kempffer qui la réunit à la maison au Vieux-Marché-aux-Poissons dont il est déjà propriétaire.

1690 (8.5.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 239-v
Christoph Ehmann, der Schneider mit beÿstand hans Friderich Krähmers auch Schneiders
in gegensein Johann Martin Wedelß, deß Tabackbereiters mit beÿstand Hn Christian Mohren,deß Schneiders
[in margine :] hierinn benahmster Wedel mit beÿstand auch hierinn gemeldten H Mohren, hat in gegensein Hn Johann Leonhard Kempffers, deß handelßmanns angezeigt und bekandt deß Er den hierinn verschriebenen Kauff nicht für seine person sondern für erstged. Hn Kämpffer (…) gethan habe – den 8.ten May 1690
Eine behaußung und dero hoffstatt, mit allen deren gebaüen, Rechten und zugehörd, allhier in der Lungengaß, einseit neben Hn Friderich Spielmann E.E. großen Raths alt. beÿsitzer anderseit neben H. Johann Georg Grießbach, dem Lederhändler, hind. auff H, Johann Leonhard Kämpffer auch lederhändlern stoßend gelegen – geschehen umb 650 Pfund

Joseph de Marolles loue la maison rue du Poumon au tailleur André Cazes

1704 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 473
Mr Joseph De Marolles Cheualier Seigneur de La Boureliere Conseiller du Roy Lieutenant General et vice Baillif d’Epée au Departement de Loches
bail à André Cazes tailleur
une partie de la maison de feu Sr Kempfer size icy au marché aux poissons Laquelle partie regarde sur la rüe nomée Lungengass étant composé de quatre chambres grenier et Caue auec la boutique pour 3 années prochaines et consecutiues à Commençer au premer d’octobre de cette année et à finir à pareil terme de L’année 1707 – moyennant un loyer annuel de 240 livres tournois
[in margine :] Fut présent le Locataire mentionné dans le contrat cy contre lequel a declaré auoir cedé son droit de bail cy Contre a Jacques de La Garde marchand à ce présent et acceptant, le 30. avril 1705
[in margine :] Fut présent le Sr De la Garde mention cy dessus Lequel a declaré auoir cedé son droit de bail cy dessus au Sr Jacques Dupere tapissier à ce présent, et commencera ce sous bail à la St Michel 1705, fait le 26. août 1705 (signé) Delagarde, Jacques dupere

Christophe Meyer loue la maison rue du Poumon au cartier David Benoist

1713 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 503-v
Christoph Meÿer Caffetier
in gegensein David Benoist Cartenmacher
entlehnt, eine behaußung mit allen zugehörden in d. Lung gaß, einseit neben h. Rathh. Griesbach anderseit neben H. Johann Daniel Spielmann handels Mann hinten auff des verleihers größern hauß so er bewohnt stoßend gelehen, auf 1 Jahr lang anffangend auff Mich: 1713 – um einen jährlichen Zinß nemlich 60 pfund



4, rue d’Austerlitz


Rue d’Austerlitz n° 4 – IX 72 (Blondel), P 1514 puis section 16 parcelle 33 (cadastre)

Reconstruite par le boulanger Jean Georges Zimmer en 1623


Façade, encadrement de fenêtre à volutes, porte (images Jocelyne Boes et Fabien Romary, publiées sur Archi-wiki)

La maison inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du boulanger Georges Heussler comprend notamment un auvent en bois de 15 pieds de long en saillie de 5 pieds. Le bâtiment arrière où se trouve le fournil est chargé d’un cens de 7 sols 2 deniers au profit de la famille d’Oberkirch. Le boulanger Jean Georges Zimmer fait venir en 1622 du bois de la vallée de la Kinzig et reconstruit sa maison l’année suivante. Il est autorisé à y remettre un auvent de mêmes longueur et largeur que l’ancien mais un ou deux pieds plus haut, moyennant un loyer annuel de quatre sols. Les boulangers suivants sont Jean Hamm, gendre de Jean Georges Zimmer, Laurent Hamm puis Jean Georges Kuhn qui fait remplacer en 1723 deux marches pavées devant sa maison par deux marches dallées. Le boulanger catholique Jean Huther achète la maison en 1735. Il en supprime l’auvent en 1768 et la cède en 1774 à sa fille Gertrude Thérèse lors de son mariage avec le boulanger François Joseph Jægy. Les héritiers qui s’estiment lésés par les conditions d’une nouvelle vente passée en 1782 seront en procès pendant plusieurs années avant de céder la maison à Anne Marie Kœhren, l’une des héritières, et à son mari François Xavier Wassmer. Propriétaire depuis 1816, Michel Bieth n’est pas autorisé à y ajouter un étage puisqu’elle dépasse de l’alignement de la route nationale.


Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt), troisième à partir de la maison d’angle à droite

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 253 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve en (m-n) , porte et fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun, toiture à un niveau de lucarnes. La cour T représente le bâtiment latéral (4-1), celui (3-4) au nord de la cour et celui (2-3) au sud de la cour, (1-2) est l’arrière du bâtiment voisin (actuel n° 6).
La maison porte d’abord le n° 23 (1784-1857) puis le n° 4.


Cour T
Plan du bâtiment arrière acquis de Jacques Schuler en 1829 (ADBR, acte Hickel, cote 7 E 57, 9-63)

Le boulanger Michel Bieth agrandit sa maison en achetant en 1829 de Jean Jacques Schuler son bâtiment arrière (actuel 3, rue des Bouchers). Le boulanger Georges Fuchs construit un nouveau four à pain en 1890. Le boulanger Hermann Scherwitz fait poser en 1903 une nouvelle devanture. Le boulanger Jacques Knoderer transforme le fournil en 1924. La devanture de la boulangerie est modifiée par René Hatton en 1948 puis Patrick George en 1995. L’immobilière Schrœder fait réaménager en 1994 les logements (sept studios et trois appartements de deux pièces).


Plan des Ponts-et- Chaussées (1856, ADBR cote 2 SP 52) – Maison Bieth N° 23, à deux étages en pierre de taille, solide (2 E PT S)
Nouvelle devanture (1903) – Plan cadastral portant les alignements (1948), dossier de la Police du Bâtiment

Store (1995) – Plan du rez-de-chaussée, façades sur cour (1994, Police du Bâtiment)

décembre 2022

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1597 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Heussler, boulanger, et (1565) Einbeth von Zabern – luthériens
v Martin Seitz, boulanger, et (1575) Susanne Wetz puis (1601) Anne Wagner – luthériens
1612 v Georges Zimmer, boulanger, et (1602) Marguerite Widmann puis (1621) Madeleine Müller – luthériens
1637 v Jean Hamm, boulanger, et (1633) Madeleine Zimmer – luthériens
1673 h Laurent Hamm, boulanger, et (1668) Barbe Graff, puis (1672) Marie Salomé Haubenstricker – luthériens
1708 v Georges Kuhn, boulanger, et (1687) Salomé Stiegler, (1695) Marguerite Bœs puis (1703) Susanne Henning, remariée (1721) avec le boulanger Jean Jacques Hitschler – luthériens
1720* h Jean Georges Kuhn, boulanger, et (1718) Marie Ursule Schmidtmeyer – luthériens
1727 v Jean Conrad Karcher, boulanger, et (1712) Marie Susanne Koch – luthériens
1735 v Jean Huther, boulanger, et (1732) Anne Marguerite Meltzheim puis (1735) Marie Anne Ledée – catholiques
1774 h François Joseph Jægy, boulanger, et (1774) Gertrude Thérèse Huther – catholiques
1782 h Philippe Jacques Daller, maître de calligraphie, et (1774) Odile Huther – catholiques (vente résolue en 1787)
1795 h François Xavier Wassmer, boulanger, et (1778) Marie Jeanne Kœhren – catholiques
1816 v Michel Bieth, boulanger, et (1814) Marie Madeleine Eberlin
1854 h Charles Auguste Bieth, boulanger, et (1855) Caroline Emma Best
1873 v Jean Georges Fuchs, boulanger, et (1866) Barbe Caroline Starck
1901* v (Théodore) Herrmann Scherwitz, boulanger, et (1875) Marie Frey
1925* v Jacques Knoderer, boulanger pâtissier, et (1903) Eugénie Rust

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 700 livres en 1702, 1500 livres en 1734, 1600 livres en 1735, 500 livres en 1778

(1765, Liste Blondel) IX 72, Jean Hutter
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Joh: Huter, 2 toises, 1 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1514, Bieth, Michel, veuve du boulanger – maison, sol, cour, bâtiment – 1,52 are

Locations

1631, Pierre Nonnenmann, boulanger
1702, 1708, Isaac Jund, boulanger
1716, Jean Michel Seitz, boulanger
1732, Jean Huther, boulanger (futur propriétaire)
1770, Jean Jacques Stehling, boulanger
1781, Jean Michel Munsch, boulanger
1782, Jean Michel Münch l’aîné, boulanger
1809, Marie Elisabeth Dubs femme du revendeur Jean Valentin Koehren
1810, Jean Jacques Seltz, boulanger
1818, Susanne Caroline Kobelt femme du docteur en médecine Jean Rodolphe Frey

Livres des communaux


1587, Livre des loyers communaux (VII 1450) f° 378

Le boulanger Georges Heussler règle 8 sols 6 deniers pour sa maison, à savoir un auvent en bois (15 pieds de long, saillie de 5 pieds), un gradin en pierre devant la porte (5 pieds de long, 1 pied de large) et un étal de boulanger muré (9 pieds 3 pouces de long, saillie de 3 pieds 3 pouces)

Viehegaßen, in der großen Vÿhegaßen genandt, die Eine seÿtten nach dem Metzger Thor Zu Hienauff.
Georg Heüßler der Weißbeckh hatt an seinem Hauß ein hültzin Wettertach xv schu lang, v schu herauß, Vnden Vor der Thüeren ein Steinen Tritt v schu lang j schu breit, ein Ingemaurten Beckenladen ix schu ij Zoll lang, iij schu iij Zoll herauß, Bessert für das Nießen, viij ß vj d.

1652, Livre des loyers communaux (VII 1461 (1652-1672) f° 76
Le boulanger Jean Hamm doit 4 sols pour l’auvent de sa maison rue des Bestiaux (voir plus loin la décision des préposés au bâtiment en 1623)

Hanß Hamm der Weißbeck, Soll gemeiner Statt Von einem Wetterdach, seines Haußes in der Viehgaßen neben Hanß Lautenschlagern, Jahrs vf Purfic. Mar. 4 ß
Ext. 1651 et 52
Man. f. 42 b
New fol. 67
(Quittungen, 1653-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 67-v
Même loyer reporté dans le registre suivant. Les contribuables sont ensuite Jean Georges Kiehn (Kuhn) puis Jean Huther

Hanß ([corrigé en] Lorentz) Hamm der Weißbeckh, Soll vom Wetterdach seines haußes in der Viehe gaßen, Jahrs vff Purificat: Mariæ, 4 ß
St. Zinnßb. p. 76
Jetzt Joh: Georg Kiehn Vid. 564
Jetzt Joh: Hutter
(Quittungen, 1673-1741)

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 741-b
Report dans le registre suivant. L’auvent est supprimé en 1768

alzb. 67-b
Joh: Hutter der Weißbeck solle vom Wetterdach seines haußes in der Viehe gaßen, Jahrs auf Purif: Mar: 4 ß
(Quittungen 1741-1768)
Ist in A° 1768. hinweggemacht worden

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1622, Préposés au bâtiment (VII 1337)
Les préposés au bâtiment délivrent à Georges Zimmer un sauf-conduit pour importer de la vallée de la Kinzig trois cents pièces de bois qui lui serviront à transformer sa maison rue des Bestiaux près du fossé des Bouchers

(f° 243-v) Montag den 7. Octobr. 1622 – Erkaufft Holtz im Küntzigerthal
Georg Ziemer der Beck Pitt Ihme 300 Stuck holtz, so er Zu Verbeßerung seines bawfelligen hauses in der Vihe gaß im Metzgergießen gelegen erkaufft, ohn theil passieren Zulaßen. Ist Willfahrt Unndt ein Zedul ertheilt worden.

1623, Préposés au bâtiment (VII 1338)
Les préposés vont voir la maison que Georges Zimmer a l’intention de démolir pour en reconstruire une nouvelle. Il demande l’autorisation d’y remettre un auvent de mêmes longueur et largeur que l’ancien mais un ou deux pieds plus haut. Ils constatent que l’auvent a 16 pieds de long et une saillie de 5 pieds ½. Georges Zimmer obtient l’autorisation contre un loyer annuel de quatre sols. Il devra aussi régler les frais de visite qui se montent à douze sols.

(f° 20-v) Donnerstag den 23. Januar. 1623. Haben Bawherren vndt dreÿ nachvolgende Augenschein fürgenommen – Wetterdächlin an Becken Behausung
Vff Georg Zimmer des Becken begehren seint Bawherren vndt dreÿ vor sein behausung im Metzgergießen in der Vihe gaß neben Hanß Beckenstein dem Seÿler gelegen, gefahren vndt Ihne angehört, der Zeigt an, demnach er gedacht sein hauß weg Zu brechten vnd ein anderes vffzubawen gewillt, Pitt er Ihme Zu Vergönnen ahn daßelbige ein Wetterdächlin in der lenge undt braite, wie das ietzige alte ist, iedoch vmb ein schu oder Zwen höher hinauff Zumachen, darauff abgemeßen vndt 16 schu lang vndt 5 ½ schu herauß vff die Allmend gehend befunden, Werckmeistere darüber gehört, vndt Ihme stohende hoüßer dergleichen haben willfahrt, soll jährlichen davon wegen vffschürtzens 4 ß Zinßen, dagegen beÿ ersuchung der Allmenden freÿ gehalten Werden, vndt für den augenschein erstatten 12 ß

(f° 27-v) Montag den 27.ten Januar. 1623. – Georg Zimmer
Georg Zimmer den nächstverschinnen Donnerstag Von Bawherren wegen seines wetterdächlins gefaßten bescheÿdt angezeigt, hat den danckbarlich angenommen, vndt für den augenschein erlegt 12. ß.

1723, Préposés au bâtiment (VII 1390)
Le maître maçon Samuel Zanger est autorisé au nom du boulanger Jean Georges Kuhn à remplacer deux marches pavées par deux marches dallées de mêmes dimensions. Le chef de chantier les mesure pour s’assurer que les nouvelles ont les bonnes dimensions.

(f° 129-v) Dienstags de, 5. Januarÿ 1723. – Joh: Georg Kuhn der Beck wegen Veränderung Staffelen
Meister Samuel Zanger der Maurer nôe Johann Georg Kuhnen des schwartzbecken in der Viehegaß bittet gleichfalls umb eine solche Änderung der Staffelen. Erkannt Wilfahrt ut ante [die vor seinem Haus befindliche Zweÿ Staffelen Von Pflaster hinwegthun und an deren Statt Zweÿ andere von steinen platten machen Zulaßen. Erkant wird dem imploranten Willfahrt, doch daß der Werckmeister Zuvor das Meß nehme, damit die Neüe Staffelen nicht breiter noch Länger als die alte gemacht werden)

1790, Préposés au bâtiment (VII 1424)
Les voisins de la maison qui fait l’objet d’un procès entre François Joseph Jægy et Philippe Jacques Daller craignent le risque d’incendie si François Joseph Jægy y exerce à nouveau son métier de boulanger puisque le four et la cheminée sont en mauvais état. Les préposés constatent que le four qui n’a pas servi depuis plusieurs années est en mauvais état mais qu’il se trouve dans une voûte maçonnée. Jægy déclare qu’il le réparera s’il s’en sert à l’avenir. Quant à la cheminée, les préposés ordonnent qu’un ramoneur la vérifie pour calmer les esprits

(f° 54) Dienstags den 14. Septembris 1790. – Frantz Joseph Jägÿ
Idem [H. Pfaudt der Maurer] nomine H. Kobelt des Chirurgi und anderer in der Dauphine Gaß befindlichen einwohnern klagt contra Frantz Joseph Jägÿ den Becken daß derselbe willens in deßen Zwischen seiner Ehefrauen und ihrer Schwester H. Philipp Jacob Dahlers Ehefrauen in indivisio zuständigen und in rechts streit befangenen Becken behaußung sein Becken handwerck treiben wolle, da jedoch das Backoffen den einsturtz drohet, auch das zu selbigem gehörige Camin nicht recht verwahret, also Feuers gefafr Zu befürchten. Erkannt, Augenschein

(f° 57-v) Dienstags den 21. Septembris 1790. Wurden die den 14.ten hujus eingenommene Augenscheine eingenommen und darauf erkannt als folgt – Frantz Joseph Jägÿ
An Frantz Joseph Jägÿ Behaußung in der Dauphine Gaß, allwo die benachbarten, weilen derselbe sein beckenrecht treiben wolle, das Bachoffen aber sehr schlecht und das Camin nicht wohl verwahret, Feuers gefahr befürchten, Allwo befunden, daß der seit etlichen jahren nicht gebrauchte Bachoffen Zwar in sehr schlechten Umstände aber in einem gemaurten Creütz gewölbe stehet, da dann gedachter Jägÿ so gleich declarirt, daß es ihm wann er sein Becken handtierung treiben wolle, am vorzüglichsten aufliege seinen Bachoffen in guten stand Zu stellen, er alßo nun sein brod Zu verdienen so gleich anstalt treffen werde denselben erbauen Zu laßen. Pt°des Camins wurde befunden, daß daßelbe in gutem stand, auch der Balcken von dem man beförchtet, daß er durch das Camin gehet auf beiden Seiten des Camins abgeschnitten und Zwar gut einen schuh davon, jedannoch wurde in loco H Jägÿ anbefohlen, das Camin, ahne derselbe sein becken handwerck Zu treiben anfängt, um jedermann Zu beruhigen durch einen Caminfeger meister besteigen und wohl untersuchen zu laßen, welches derselbe Zu befolgen versprochen. Erkannt, Confirmation und seÿe die sache sonsten auf sich selbsten zu laßen.

1818, Voirie (283 MW 357)
Le propriétaire Bieth n’est pas autorisé à ajouter un étage à sa maison qui dépasse de l’alignement. Il pourra par contre ravaler et blanchir la maison, supprimer l’avant toit pour y placer une corniche et abaisser les appuis des croisées

Préfecture du Bas Rhin. Extrait du registre des Arrêtés du Prefet du Département du Bas-Rhin du 24 avril 1818, Vu la pétition présentée par le Sr Bieth boulanger, propriétaire de la Maison située à Strasbourg rue Dauphine faisant partie de la route Royale de première Classe N° 5 par laquelle il demande la permission de surmonter sa maison d’un Etage, de changer les croisées des étages inférieurs et de ravaler et blanchir la façade
L’estimation de l’ingénieur de l’arrondissement du 16 de ce mois et l’avis de M. l’Ingénieur en Chef du 19
Considérant que la façade de la Maison dont il s’agit n’est point dans l’alignement arrête pour cette rue partie de la traversée de la Route royale que par conséquent la Surélévation d’un étage demandée ne peut être tolérée, Considérant cependant que les autres réparations projettées à la même façade ne tendent point à prolonger la durée de la Maison qui lors de sa reconstruction pour cause de vetusté devra recevoir un nouvel alignement
Arrêtons art. 1. La demande de permission formée par le Sr Bieth de surmonter d’un tiers la maison sise rue Dauphine N° 23 est rejettée, quant au ravalement et au blanchissage de sa maison à la Suppression de l’avant toit pour y placer une corniche et aux abaissements projettés dans les appuis des croisées il est autorisé à exécuter ces réparations

Description de la maison

  • 1702 (billet d’estimation traduit) La maison, le fournil, le four, le puits et la cave solivée sont estimés avec les appartenances et dépendances à la somme de 1500 florins
  • 1734 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, chambre à cheminée, chambre pour l’officier et pour son domestique, un bâtiment accessoire à demi toit dont le rez-de-chaussée comprend le fournil et la boulangerie voûtés et l’étage la resserre à farine, en outre un bûcher et une cave solivée, estimés avec les appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins
  • 1778 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un fournil et une boulangerie voûtés, item deux poêles, une cuisine et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec la cour, le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 1000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Dauphine (en partie)

nouveau N° / ancien N°: 4 / 23
Wasmer
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie (Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 461 case 4

Bieth Michel V° du boulanger
1856. Bieth Charles Auguste, boulanger

P 1514, sol, maison bât, rue d’Austerlitz 23
Contenance : 1,52
Revenu total : 153,79 (153 et 0,79)
Folio de provenance :
Folio de destination : D.on du 4 juillet 1844
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2
1845, Bieth Michel f° 461, P 1514, Maison, revenu 9, Réd.on du revenu par D.on du 4 Juillet 1844, suppression en 1845

P 1514, maison
Revenu total : 144,79 (144 et 0,79)
Année d’entrée : 1845
Année de sortie :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 881 case 2

Bieth Charles Auguste, boulanger
1874 Fuchs Johann Georg, Becker und Ehefrau Karoline geb. Starck in Gütergemeinschaft

P 1514, maison, sol, Rue d’Austerlitz 4
Contenance : 1,52
Revenu total : 144,79 (144 et 0,79)
Folio de provenance : (461)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

Cadastre allemand, registre 29 p. 186 case 3

Parcelle, section 16, n° 33 – autrefois P 1514
Canton : Metzgerstraße N° 2
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / sol, maison et bât. acc.
Contenance : 1,73
Revenu : 1500 – 1900 – 1700
Remarques : 1906, Umbau

(Propriétaire), compte 422
Fuchs Johann Georg, d. Erben u. Ww.
1905 Scherwitz Hermann u. Ehefrau
1925 Knoderer Jacob et son épouse Eugénie née Rust
(2415)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 313 Rue Dauphine p. 477

23
Pr. Hutter, Joseph – Boulangers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Metzgerstraße (Seite 115)

(Haus Nr.) 4
Scherwitz, Bäckerm. 01
Kastera, Schneiderin. 1
Bolsche, Maurerpolier. 2
Gerlach, Pensionär. 2
Hille, Maurer. 2
Berger, Schriftsetzer. 3
Burgund, Büglerin. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 892 W 364)

4, rue d’Austerlitz (1873-1996)

Le maître boulanger Georges Fuchs construit en 1890 un nouveau four à pain. L’entreprise strasbourgeoise de constructions (Strassburger Baugesellschaft, anciennement K. et E. Klein, 6, rue Fritz) pose en 1903 une nouvelle devanture pour le maître boulanger Scherwitz. Le propriétaire du n° 6 se plaint en 1911 du toit vitré de son voisin qui remonte à plus de quatorze ans. Le boulanger Hermann Scherwitz fait installer en 1911 une machine à pétrir dans la partie gauche du bâtiment arrière. Le maître boulanger Jacques Knoderer rehausse la cheminée en 1919, remplace une partie de son toit vitré en 1922 et transforme le fournil en 1924. René Hatton transforme en 1948 la devanture de sa boulangerie sous la direction de Charles Heupel et A. Mœmersheim. Les boulangers suivants sont J. Steinmetz (1954), Ch. Kobler (1969) puis (1988) Patrick George qui fait poser un store pliable et modifier la devanture en 1995.

Sommaire
  • 1873 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du plombier Rhein l’autorisation de faire une prise pour environ deux becs dans la maison Fuchs sise 4, rue d’Austerlitz
  • 1887 – G. Fuchs demande l’autorisation de raccorder la maison aux canaux municipaux – Autorisation – Dessin
  • 1888 – Le maire notifie J. Fuchs (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1888, mais il reste une inscription en français – Dossier classé, octobre 1889
  • 1891 – Remarque sur la contenance de la fosse d’aisances qui serait de 3,50 mètres cubes. Elle a en fait 4,20 mètres cubes.
  • 1890 – Le maître boulanger Georges Fuchs demande l’autorisation de construire un nouveau four à pain – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1890. – Dessin
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets des soupiraux qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Rappel, 1897 – Travaux terminés, juin 1898
  • 1901 – Le vérificateur de l’octroi Edouard Stoll, propriétaire du 3, rue d’Austerlitz, informe la Police du Bâtiment que le boulanger Scherwitz, propriétaire du 4, rue d’Austerlitz, a fait remplacer la cheminée du bâtiment arrière par un simple tuyau. – La Police du Bâtiment constate les faits et demande au propriétaire de se conformer au règlement – Rappel, avril 1901 – Le fourneau et le tuyau ont été supprimés, mai 1901
  • 1902 – Le maire notifie la veuve Fuchs (demeurant 6, Montagne Verte) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1902
  • 1903 – L’entreprise strasbourgeoise de constructions (Strassburger Baugesellschaft, anciennement K. et E. Klein, 6, rue Fritz) demande l’autorisation de poser une nouvelle devanture pour le maître boulanger Scherwitz – Le service d’architecture note que la parcelle dépasse de l’alignement légal (entre 1,50 et 1,90 mètre) – Calcul statique – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1903 – Dessin (devanture en bois)
  • 1905 (décembre) – Les pompiers interviennent pour un feu dans une pièce
  • 1906 – Dossier suite au courrier du commissaire de police. Le boulanger Scherwitz demande l’autorisation de continuer à exploiter sa boulangerie – La Police du Bâtiment constate que la boulangerie a 2,60 mètres de haut – L’inspecteur Nebelung n’a pas d’objection à faire – Le préfet accorde en avril 1907 dérogation au règlement du 20 août 1906.
  • 1907 – Le maire notifie Hermann Scherwitz (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1907
  • 1911 – G. Franck, propriétaire du 6, rue d’Austerlitz et demeurant 20, place Broglie, déclare que les deux fenêtres de cuisine au premier et au deuxième étage qui s’ouvrent dans la cour du n° 6 n’ont plus assez de lumière ni d’air depuis que son voisin a recouvert la cour d’un toit vitré. – La Police du Bâtiment se rend sur place et constate les faits (croquis en marge). Le propriétaire déclare que le toit vitré est en place depuis qu’il est propriétaire de la maison, soit 14 ans. – Stadelhofer note le 20 décembre qu’on peut transformer à peu de frais les pièces de la propriété Franck pour qu’elles reçoivent l’air et la lumière. – Deutschmann note le 21 décembre que les transformations exigent de reconstruire toute la maison – Le maire répond à Franck qu’il ne peut rien contre un état de fait qui remonte à plus de 14 ans.
  • 1911 – L’architecte Ch. Krebs (20, rue des Jardins) demande au nom du boulanger Hermann Scherwitz l’autorisation d’installer une machine à pétrir – Requête de Hermann Scherwitz, la machine est fournie par la société Lamparter de Metzingen en Wurtemberg – L’inspecteur du travail donne un avis favorable et les conditions à respecter – Autorisation, décembre 1911 – Dessin (la machine se trouve dans la partie gauche du bâtiment arrière) – Travaux terminés, février 1912
  • 1919 – G. Bruck (demeurant 3,rue d’Austerlitz) se plaint d’être incommodé par les fumées provenant du n° 4. Le maire demande à Hermann Scherwitz de rehausser la cheminée de trois mètres – Le propriétaire est maintenant le maître boulanger Jacques Knoderer qui répond que la cheminée existe depuis plus de 50 ans mais que son prédécesseur n’avait pas de bonnes relations avec son voisinage – La Police du Bâtiment répond que les travaux sont nécessaires mais donne un délai supplémentaire – La cheminée a été rehaussée d’un mètre au lieu de trois. – Dossier classé
  • 1922 – E. Bruck, propriétaire de la maison voisine (3, rue d’Austerlitz) déclare que son voisin a fait poser un toit vitré. Elle déclare que le propriétaire précédent a dû enlever trente ans auparavant le toit vitré qu’il avait fait poser – La Police du Bâtiment constate qu’il s’agit d’un simple remplacement d’un toit vitré qui ne contrevient pas au règlement. L’affaire remontant à trente ans n’est pas relatée dans le dossier de la Police du Bâtiment.
    Le propriétaire Knoderer est autorisé à remplacer une partie de son toit vitré.
  • 1924 – La préfecture autorise l’entreprise de construction Guri et Meyer (4, rue des Balayeurs) à occuper la voie publique pour transformer le fournil du boulanger Knoderer
    Autorisation de faire des transformations dans la cour, septembre 1924 – Calcul statique, le fournil est prolongé vers la chambre à farine élevée sur cave. Le plancher du fournil sera supporté par une poutre métallique – Dessin – Réception finale, novembre 1924 (l’escalier n’a pas de rampe, il n’y a pas eu de demande pour autoriser les machines) – La rampe est posée, l’autorisation des machines est de la compétence du préfet.
  • 1933 – Le maire notifie le boulanger Jacques Knoderer de faire ravaler la façade
  • 1940 – Jacques Knoderer déclare que le crépi se détache de la propriété Heupel sise rue des Bouchers, ce qui obstrue sa gouttière. La Police du Bâtiment constate qu’il n’y a pas de danger public, l’affaire relève du litige entre voisins
  • 1948 – La Police du Bâtiment constate que René Hatton a fait transformer sans autorisation sa façade en avant de l’alignement – René Hatton demande l’autorisation de transformer la devanture de sa boulangerie sous la direction de Charles Heupel et A. Mœmersheim (9, rue du Bouclier) – Le terrain dépasse de l’alignement (de 1,60 à 2,15 mètres, huit mètres carrés tombent dans l’élargissement de la rue, route nationale n° 4) – Plan cadastral et alignement légal – Dessin de la devanture
    L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées donne son autorisation (point kilométrique 49,990, côté droit – Autorisation
  • 1954 – La Police du Bâtiment constate que le boulanger J. Steinmetz a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1959 – La société S.A.D.A.L. (102, route des Romains à Kœnigshoffen) occupe la voie publique. Elle règle une double taxe pour ne pas avoir demandé d’autorisation
  • 1963 – Le maire notifie Jacques Knoderer (demeurant 50, avenue Jean-Jaurès au Neudorf) de faire ravaler la façade – Rappels adressés à la veuve Knoderer en octobre 1963 et janvier 1964
    1964 – Joseph Joachim (6, Petit Heyritz) est autorisé à occuper la voie publique pour peindre la façade – Travaux terminés, mai 1964
  • 1969 – La boulangerie pâtisserie Kobler demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Dessins de l’enseigne
  • 1972 – Changement de débiteur pour droit d’enseigne. Ancien débiteur, Emile Munsch (7, rue d’Austerlitz), nouveau débiteur, Benoît Massé (13, rue des Peupliers à Lingolsheim)
  • 1979 – Le maire notifie Jeanne Terrisse de faire ravaler la façade – La veuve Charles Lentz (3, rue Fred Vlès) demande une subvention, devis de l’entreprise de crépissage Fernand Motz (11, rue de Lucerne) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation de ravaler la façade dans le secteur sauvegardé
    Facture de Fernand Motz – La Ville verse la subvention
  • 1988 – Avis de paiement adressé à la boulangerie pâtisserie P. George (enseigne lumineuse et enseigne perpendiculaire)
    1988- Changement de débiteur. Ancien débiteur, Ch. Kobler, nouveau débiteur, P. George
  • 1995 – Le boulanger Patrick George (demeurant 2-a rue de la Liberté à Lingolsheim) demande l’autorisation de faire poser un store pliable (3 mètres de long, deux mètres déplié) par la société Stores Caspar (à Molsheim) – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Patrick George est autorisé à poser un store en banne dont le lambrequin porte une inscription – Le store est posé, octobre 1995
    1995 (août) – L’entreprise Univers du bois (rue du Doubs) est autorisée à occuper la voie publique
    1995 (mai) – Patrick George demande l’autorisation de modifier la devanture (propriétaire, Immobilière Schrœder, 7-a, rue du Tribunal à Schiltigheim) – Extrait du plan cadastral – Plan du magasin, photographie – Rapport de la commission de sécurité – Autorisation du propriétaire – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Arrêté portant prescription à une déclaration de travaux, septembre 1995 – Travaux terminés, décembre 1995 – Rapport de la commission de sécurité, février 1996.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1198 W 1561)

4, rue d’Austerlitz (1994-1997, déclaration de travaux, DT 482 94 v 0122)

L’immobilière Schrœder fait réaménager en 1994 les logements en dix lots (sept studios et 3 appartements de deux pièces)

Sommaire
  • 1994 – L’immobilière Schrœder dépose une déclaration de travaux pour percer une porte, poser un vasistas et un escalier qui assure la sécurité des logements à l’arrière du bâtiment, sous la direction de l’architecte Hugues Chalumeau. Pas de changement au rez-de-chaussée, nouvel escalier dans un appentis pour pouvoir évacuer les logements au fond de la cour, logements réaménagés en dix lots (sept studios et 3 appartements de deux pièces) – Dessins
    1994 (mai) – Le maire autorise les travaux
    1994 (avril) – Le notaire Pierre Kalck (rue Jules Rathgeber au Neudorf) informe la Communauté urbaine qu’une somme de 60.107 francs sera déposée à la Caisse des dépôts et consignations pour compenser les emplacements de stationnement
    Travaux en cours, avril 1996, travaux terminés, mars 1997

Autre dossier
1601 W 43 – 4, rue d’Austerlitz (réfection de la façade, 2004 (ads-dt-482 04 v 0401)


Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du boulanger Georges Heussler. Il épouse en 1565 Einbeth, fille de Martin von Zabern.

Mariage, cathédrale (luth. p. 144)
1565. Suntag de 21. Octob. Jorg Heusler, Beck, Einbeth Martin von Zabern dochter, Zinstag den 6. Novembris hor. 10. (i 75)

Elle appartient ensuite au boulanger Martin Seitz qui épouse en 1575 Susanne (fille) d’Ulric Wetz.

Mariage, cathédrale (luth. p. 256)
1575. Sonntag den 28. August. Martin Seitz, Beck, Susanna Ulrich Wetzen Schumachers hind.laßen (*). Ist bei Hans Weller Zuerfrage. Eingesegnet Montag den 12Sept. (i 131

Martin Seitz se remarie en 1601 avec Anne, fille de Jean Wagner, de Westhoffen.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 53-v n° 19)
1601. den 28. Julÿ sind Ehelich eingesegnet word. Martin Seitz der Weißbeck vnd Burger alhie, vnd Anna Wagnerin weiland Hans Wagners gewesenen Burgers Zu Westhoven selig nachgelaßene dochter (i 61)

Le boulanger Martin Seitz hypothèque la maison au profit du teinturier Georges Grasmann

1602 (vt spâ [xxvij. Julÿ]), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 353
(Inchoat. fo: 356.) Erschienen Meÿster Martin Seÿtz der Brottbeck
hatt Inn gegensein Georg Graßman Ferber bekhant – schuldig sein 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt v. hofflin mitt all Iren gebeu & gelegen Inn der S S Inn Vÿhgaß gegen der herrberg Zum ochßen hinüber einseyt neben Jacob Erharts Kannengiesser selig. erben andersyt Andres Cuntzen des Olmans selig erben stoßend hind. vff dieselb. erb. davon gnd 15 guld. glts loßig mit ij X guld. SW dem großen Spittal, Mehr v lb viij ß vij d ablösig mit ij C L guld. SW Jacob Erharts seligen witwe So dann vij ß vj d bodenzinß Junckher Wolff Thoman von Oberkirch

Martin Seitz et Anne Wagner hypothèquent la maison au profit de l’enseignant Adam Kolb. En marge, quittance accordée en 1620 au boulanger Georges Zimmer, alors propriétaire

1602 (16. Octobris), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 425
(Inchoat. fo: 420) Erschienen Martin Seÿtz Brottbeck, burger alhie, vnnd Anna Wagnerin sein eheliche haußfrauw
Haben in gegensein des Würdigen Wolgelerten Herrn Adam Kolben, Collegÿ Prædicatorum Pædagogÿ – schuldig sigen 300 guldin zu xv batzen
Zum vnderpfand ÿngesetzt Hauß, hoffstatt vnnd Hofflin, mit allen and. Iren gebeüwen, gelegen Inn d. St. St. Inn vÿhegassen, einseit neben Jacob Erharts des Kannengießers seligen Wittwe vnd erben, and.seit Andres Cuntzen des Olmans seligen wittwe vnnd Erben, stoßend hinden vff Niclauß Hanns Metziger den Kuttler, Dauonn gondt fünffzehen guldin gelts ablößig mit 300 guldin Straßburg dem mehrern Spittal alhie, Item 10 guldin gelts Wid.khöuffig mit 200 gudin Straßburger obbemelts Jacob Ehrharts selige Wittwe vnd Erben, Sonst ledig eÿgen wie man sagt
[in margine:] Erschienen Hannß Friderich Leoparth Alß Substitut herren Andreæ Schellen Schaffners vnd beuelchabers Weÿlandt herrn Adami Kolben seeligen Erben, Hatt in gegensein Geörg Zimmers des weÿßbeckhen Als Jetzigen besitzers des vnderpfandts (…) quittirt vff d. 19. Julÿ 1620.

Le pasteur Adam Kolb qui a engagé une procédure pour vendre la maison par adjudication judiciaire la suspend quand le marchand Barthelémy Spiess se porte garant des débiteurs Martin Seiz et Anne Wagner. Une clause stipule que seuls les débiteurs ont le droit d’exercer le métier de boulanger dans la maison

1607 (xx. tag Junÿ), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 272
(Inchoat. in Proth. fol: 254.) Erschienen Martin Seÿtz der Weißbeck burger Zu Straßburg vnd Anna wagnerin sein eheliche haußfrauw Ane eim,
So dann h. Bartholome Spieß d. handelßmann burger Zu Straßburg Am Andern theil
Demnach herr Magister Adamus Kolbius pfarrer Zu Birckenveldt im Westerich gedachter ehegemechd Martin Seÿtz. vnd Annen Behausung Inn d. Statt Straßburg Inn d. vÿhegaß nebent gedachtem herrn Spießen geleg. weg. 1. C xxv lb d hauptgutt Ane die ganth gebracht, vnd wid. sie Also verfahren, das der dritte Ruff Albereith hatt sollen beschehen Damit Aber sie die ehegemechd beÿ Ihrer Behausung noch lenger verpleib. möcht. So hatt hierauff obgedachter Bartholme Spieß angeregtes hauptgutt der j C xxv lb d vff sich genommen vnnd vonn Ihr d. ehegemechden weg. obgenantem Magistro Kolbio Zu den getroffenen Zÿelen Zuerleg. verwilligt vnd bezahlen doch Also vnd dergestalt was Jetzgenant Spieß von Ihrentweeg. würdt erstatten müssen, das obangeregte Ihro Behausung Inn d. Vÿhe gaß. geleg. Auch Aller meß. wie sie ermeltem M Kolbio Verpfandt gewesen, ohne einige novation vnd erneuwerung demselben herrn Spießen verhÿpotheciret vnd versichern sein vnd pleib. solle
Dageg. vnd für Jetz erzeugte vnnd bewissene nachbarschafft, So haben mehrgesagte ehegemechd hinwiderumb Zugesagt vnd verwilligt, Das Ihre Behausung Kheinem Becken so das handtwerck darin Zutreiben begehrt, nimmermehr weder durch sie selbß noch Ihre erben vnnd nachkommen soll Verkaufft werdenn, Wann Aber sie die ehegemechd, Ihre Khind. od. daselbige eheliche leibs erb. für sich selbß solche Zum Beckenwerck Zugebrauch. würd. erhaltt. khönnen, das Inen dasselbig handtwerck Inn d. Behaußung zu führen freÿ vnd vnbenommen sein solle. Da Aber ehegesagte ehegemechd od. Ihre erben die Behausung einem Andern so d. Becken handwerck mit zutreiben begerth, Verkhouffen vnd feÿl thun wolten, das ermelt. h.Bartholme Spieß, sein haußfraw vnd Inhaber Ihrer vordern Behausung den Vorkhauff vnd fürgebott vff Ihr d. ehegemechd. Behausung vff solch, fahl Jed. Zeit haben sollen, Endlichen Im fahl Auch obgehörtte j C xxv lb d ermeltem Spiesen seiner haußfr. vnd Ihrer bed. erb. wid. durch sie die ehegemechd, Ihre erben vnd nachkommen od. Inhabern Ihrer Behausung erstattet werd. solte, das es nit desto wenig. beÿ obgesezten pactis des vorkhauffs vnd das solche Behausung kheinen Andern so d. Beck. handtwerck darinn Zutreib. begert, verkaufft werd. solle, Jederzeit Verpleib. vnd demselben stracks nachgelebt werden

Martin Seitz et Anne Wagner hypothèquent au profit de Barthelémy Spiess la maison chargée notamment d’un capital dû à Marie Seitz, fille en premières noces du débiteur

1607 (vt spâ [xx. tag Junÿ]), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 273
(Inchoat. in Proth. fol: 254.) Erschienen Martin Seÿtz d. Weißbeck vnd Anna Wagnerin bede obgcht.
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit h. Bartholome Spieß des handelßmanns burgers Zu Straßburg – schuldig sigent xxv lb d Straßburger
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Hauß, hoffestatt vnd höfflin, Mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. Inn d. vÿhegaß, einseit neb. herr Bartholome Spießen dem gl*er, And.sit neben Jörg Ritschuhe, hind. vff Thoman N. den Kübler stoßend, dauon gond. xv gl. gelts Ablösig mit iij C gl Straßburg dem mehrern Spittal, Mehr x gl. gelts Ablosig mit ij C gl derselb. werung h Heinrich Vagio, Item j lb v ß d gelts Lösig mit xxv lb d Thoman Bügle dem Bronnmeister vffm Reinoffen, It. dann noch weÿther verhafftet für vij lb Marien Seÿtzin sein des Bekhenners dochter Inn d. ersten ehe erzielet, Vnd dann noch ferner für j C xxv lb d dem gloubiger obgedacht hievor, Von Magistro Adam Kolbio den pfarrern zu Birckenveldt herrührend

Barthelémy Spiess fait vendre par adjudication judiciaire au boulanger Georges Zimmer la maison de Martin Seitz dont le Grand Sénat l’a mis en possession

1612 (23.t Septembris), Chancellerie, vol. 400 (Imbreviaturæ Contractuum 1612. 1613) f° 33-v
Khauffverschreÿbung Georg Zÿmmers des Wey[ß]becken vber sein Behausung In viehgassen
(Extendirt wie In dem Contractbuch de Aô 1612. fol. 123. Zusehen) Erschienen Bartholomæus Spieß Burg. vnd Wurtzkramer alhie für sich vnd seine eheliche haußfraw so leybsblodigkeit halben nit erschienen konte (…) mit beÿstand Herrn Johann Baw*ern, Johann Meychsners vnd Martin Gerlach beÿsitzer des Grossen Rhats hat Bekhant vnd verjahen, nachdeme er wegen seines außstandts auff Martin Seytzen des Becken seligen Behausung alhie Jenseyt d. schindbrucken In Viehgassen geleg. dieselb ane der Ganten vnd auch m execution vor einem Ers: Grossen Rhat souil erhalten das Ime Jetzgemeldt sein erkauff vnd.pfand eingeraumpt worden dergestalt das er sich seines anstands daran erholen vnd sich bezalt machen mög. das er darauff für sich seine erben vnd nachkommen mit beÿstand wüssen willen vnnd handlung obernante Herren
angeregten Behausung so einseyt neben Ine den Kauffer and.seyt neben Georg Reutschuh dem Grempen, hinden auff Lorentz Kleinen den Schneÿd. vnd Thomen Trebten* den Kubler stoßend gelegen eines anrechten redlich vnd imerwerden. Kauffs verkaufft vnd Zukauffen gen Georg Zimmern den Weÿßbecken vnd Burg. alhie so zugegen Vnd Ime vnd seinen Erben Kauffte obermelte Behausung, davon gend zuvor 7 schilling 6 pfenning Bodenzinß den Edlen von Oberkirch auff Martini, Item 5 Pfund 5 schilling Jarlichs Zinß auff Maria Leichtmeß H. Henrico Vagio In hauptgut mit 105 pfund wid. losig, Item 7 Pfund17 schilling 6 pfenning dem Mehrern Spittal auff Weÿhenachten In hauptgut mit 157 Pfund 10 schilling, Item 6 Pfund 5 schilling Jarlichs auff Galli Ime den Kauffern selber Inerhalb Jars frist mit vor* hand 25 abzulosen vnd solle auch vff Jetzgemeld Behausung für auffgeschwellte vnd vßstendige Zinß daruf den Keuffer in massen er Zuthun auff sein genueg abge*ß vnd bezalt werden 130 Pfund biß dato gerechnet vnd werde der Kauff Zugang. vnd beschehen vor vorangemelte beschwerden Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 58 pfund

Le boulanger Georges Zimmer épouse en 1602 Marguerite, fille du pileur d’épices David Widmann
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 168, n° 430)
1602. Domin: 3. post Epiphan 24. Januarÿ. Georg Zimmer d. Weÿßbeck vndt Margreth, David Widmann des Wurtzstoßers alhie tochter, Eingeseg. Montag 8. Februarÿ (i 170)

Les boulangers Jacques Werner et Georges Zimmer s’adressent aux Quinze après que les préposés aux feux ont autorisé Josse Edelmann à ouvrir une nouvelle boulangerie alors qu’il y en a déjà cinq à proximité. Les préposés font observer que le pétitionnaire n’aurait pas sollicité ce droit s’il craignait de ne pouvoir gagner sa vie. Les Quinze se rangent à l’avis des préposés.
1615, Protocole des Quinze (2 R 43)
(f° 40-v) Sambstag den 11. Martÿ. – Jacob Werner, Georg Zimmer Ca. Jost Edellman, Beckenhauß
Jacob Werner der Weißbeck, vnd beneben Ime Georg Zimmer sein nachbaur auch ein Weißbeck, erschienen, haben gebieten laßen Jost Edellman dem Weißbecken, vnd p. Tromeren erhohlen sie vff meiner Hrn erkandtnus, die Jüngst vonn Ime Werneren einkommene Supplication, vnnd geben mein. Herren vber vorige beschwerden noch ferner Zuerkennen das fast beÿ einem Steinwurff in dißer nachbarschafft 6. Beckenhäußer beÿeinand. welche nottwendig einander verderbenn müeßen, So pleibe auch, wann Jost Edelman willfahrt werden sollt. Zwischen sein vnd Werners bäncken, nicht vber 4. schuh platz vff der gassen, Item würden sich ohnwiderpringliche schaden vnd Zänck Zwischen Inen erheben, Wahferr es mein Herren nicht dardurch fürkommen, das dem ggt. sein begehren abgeschlagen werde, betten derentwegen Wir in Supplicatione gebetten werden, Edellmann bitt Ime beÿ albereit von den Feürherren gegebenen bescheÿdt Verpleiben Zu lassen, begehr vff der Supplication nicht Zuhandlen. Tromer setzt es der weitteren beschwerden halben Zu meiner Herren erkandtnus, weÿl sie Villeicht davon noch kein wissens gehapt. Feürherrn referiren, Sie hetten befunden, das disse behaußung darumb der streit, mitt einem gewölb allso versehen werden Khan, das kein schaden darbeÿ Zubefahren, vnnd ob sie auch schon in acht genommen, daß noch vil becken Häußer vmb die gegner, halten sie darfür, wann Edelman schaden besorgte, würde er sich nicht dahero begeben. Darumb sie Ime in seinem begehren willfahrt. Erkant, Vnndt laßt man es bey der Feürherren gegebenen bescheÿdt verpleiben. Jr. Berstett und Mr. [-]

Georges Zimmer se remarie en 1621 avec Madeleine, fille du messager Othon Müller
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 442 n° 1408)
1621. Dominica 9. Trinitatis Görg Zimmer des Weißbeck Vnd Jungfrau Magdalena Otto Müller des Rathbotten nachgelaßene Tochter (i 463)

Georges Zimmer est mis à l’amende pour vendre du pain au-dessous de son poids
1626, Protocole des Quinze (2 R 54)
(f° 111-v) Sambstags den 13. May. – Geörg Zimmer, Jacob Katzenstein, vide fol: 114
H. Riehl laßt Zweÿ Creützer Laden brodt vorlegen, so von Zwoen Frawen in daß umbgelt gebracht worden, vnder welchen daß Eine, von Geörg Zimmern vmb 1 ½ loth leichter allß der Sätz vßweéyéset gebacken, daß and. aber an Jacob Katzensteins laden erkaufft vnd vmb ein halb loth Zuring erfund. word. C. wie beede delinquent. anzustraffen & Erkandt, Georg Zimmer soll 5. lb, Katzenstein 3. lb d Zur straff erlegen.

(f° 114) Montags den 15. May. – Jacob Katzenstein, Geörg Zimmer
Oberungelt Hh. haben Jacob Katzenstein undt Geörg Zimmer den Zween weißbecken so v.schinen Sambstag abgestrafft worden, Jedem j lb d. ane der vferlegten straff nachgelaßen, hatt allso Katzenstein 2 lb d Zimmer 4 lb d richtig gemacht
[in margine:] beede Straffen vff den Pfenningthurn gesendet, Freit. 11. Augusti 626.

Georges Zimmer hypothèque la maison en garantie d’un complément de remboursement au profit d’Anne Botz, veuve de Henri Vagius, le capital ayant été acquitté lors de la dévaluation monétaire

1629 (26. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 534
Erschienen Georg Zimmer der Weißbeck burg. Zu St.
hatt in gegensein deß Ehrwürdig. wolgelerten herren M. Johann Georgÿ Schürings Diaconi Zu S. Wilhelm alß Vogts Jgfr: Anna Botzin weÿ: H Heinrici Vagÿ auch burgers see: alhie instituirter Erbin bekannt, demnach er Zimmer den 25.ten 9.bris 1622. erstbesagtem Vagi 200. fl. Capital St. wer. in hohem gelt dem Reichßthaler nach zu 6. fl. abgelegt, vnd aber er Zimmer sich wolcher schlechten beschehenen bezahlung hett, zum (…) Nachtrag schuldig (…)
für sie Zum Nachtrag schuldige 50. lb d verkaufft 2 lb 10 ß d Zinses solchem Alle Jar vnd in anno 1630. Zum erstenmahl vff Michaelis Zuhand reichen, von vff vnd abe hauß hofstat höfflin hinderhauß mit allen andern deren gebawen & geleg. alhie an der Vÿhegaß. gegen der herberg Zum ochsen vber neben hanß Beckenstein Ein vnd 2. seit hanß Lautenschlager beeden seÿler, hind. Zum theil vff Jacob Cuntzen dem ohlman, vnd Zum theil vff Thoman den Kübler stoßend, davon gehen Jarß 15. gld. wehrung vff weÿhenachten dem Mehren Spital alhie in hauptg. mit 300. fl. besagter w. abzulösen, So dann 7 ß 2 s bod. Zinß den Edlen von oberkürch, vnd 4 ß d Allmend gelt d. St. St. sonst eÿg.

Le boulanger Georges Zimmer l’aîné loue une partie de la maison au boulanger Pierre Nonnenmann

1631 (ut spâ. [14. Novembris]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 571
Erschienen Peter Nonnenmann d. Beck burger Zu St.
hatt in gegensein Georg Zimmers deß eltern auch becken vnd burgers alhie
bekannt, daß Er von demselben zweÿ Jahr lang, die nechsten von schierist Kommend. Andreæ an nach einander. folgend. vffrecht & entlehnet vnd bestand. in sein Zimmers behaußung den gantzen hindern stock, außgescheiden einer Cammern beÿm Beütelgaden, vnd im Vordern hauß den gantzen vndern Boden, vnd daß hinderste Kellerlin, sampt dem mitelsten Keller in gemein, So dann oben in der Vordern behausung ein groß vnd ein Kleine Cammer vff dem driten Bod., auch den vndersten frucht Kasten allein, die vberige Kästen aber ins gemein, item Zwo Multen, die Brotdielen vnd brotcasten, für und vmb einen wochentlichen Zinß, Nemblich 18. ß d

Georges Zimmer et Madeleine Müller vendent à leur gendre boulanger Jean Hamm la maison chargée d’un cens de 4 sols envers la Tour aux deniers pour un auvent, outre l’ancien de 7 sols 2 deniers dû à Jean Henri d’Oberkirch

1637 (ut supra [20. Feb:]), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 180-v
(Protocollat. fol. 30.) Erschienen Georg Zimer der Elter Weißbeck, burger Zue Str. und Magdalena Müllerin sein eheliche haußfr.
haben in gegensein Ihres dochtermanns hanß Hamman auch Weißbecken alhie (verkaufft)
Ein Vorder: vnd hind.hauß, Hoffstatt, höfflin und bronnen, mit Allen andern Ihren gebäwen & alhie in der Vÿhegaßen, neben hanß Bockensteins deß Seÿlers see: Wittib & Hanß Lautenschlager dem Seÿler, hinden vff Jacob Kutzen Ohlman Vnd Christoff Deübler den kübler stoßend, dauon gehen Jährlich vff Weÿhenachten 15. fl. gelts Straßburger Wehrung dem Mehrern Spithal alhie in Hauptgut mit 300 fl. w. abzulösen, Item 7 ß 2 d. Bodenzinß Jr. Hannß Henrich Von Oberkürch, Item 4 ß Almend gelts vom Wetterdächlein auch noch Verhafftet umb 50. lnn Lazaro Wolfahrten Alten Guthelütschaffner alhie – vber die beschwerden geschehen per 1900 fl. a 15 bz.
Dabeÿ geweßen Dauid Müller Poßmentmacher, Philipps Pauli Weißbeck und Georg Zimmer der Verkäuffern Sohn Burgere alhie
[in margine:] Erchienen Georg Zimer der Sohn und Philipß Pauli der dochtermann haben in gegensein deß Käuffers ihres schwagers (quittung) Actum d. 3. 9.br. a° 1645.

Originaire de Wolschheim en pays de Hanau, Jean Hamm épouse en 1633 Madeleine, fille du boulanger Georges Zimmer
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 321)
1633. Doîca 2. Epiphan: 20. Jan: Hanß Ham der beck Von Wolscheim im Hanawerlandt und J. Magdalena Jörg Zimmer deß Weißbecken tochter Eingesegnet Montag 28. Jenner (i 165)

Jean Hamm devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage. L’acte porte par erreur qu’il est originaire de Molsheim.
1633, 4° Livre de bourgeoisie p. 129
Hannß Hamm Von Molsheim Beckh Empfangt d. Burg.recht Von Magdalena Georg Zimmers deß Weißbeckh Tochter, will Zu den Beckh. dienen den 2 Februarÿ Aô 1633.

La maison revient vers 1673 à son fils Laurent Hamm qui épouse en 1668 Barbe Graff, fille du farinier François Graff : contrat de mariage, tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Lorentz Hammen Weißbecken handwercks, deß Ehrenuesten, Fürsichtig V. Weiß herren Hanß Hammen E. E. Kleinen rhats alhier Altten Beÿsitzers Ehelichem Sohn, alß hochzeitter an Einem
So dann d. Tugendsamen Jungfr. Barbaræ Gräfin, deß auch Ehrenvesten Vnd Weißen Herrn Frantz Graffen, Meelmanns V. burgers alhier Eheleiblichen dochtter, alß hochzeitterin anderen theils (…) Beschehen Vnd Verhandelt seindt dieße ding in deß heiligen Reichs freÿen Statt Straßburg Dienstags den 24. 9.bris Anno 1668.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 144 n°13)
1669. Lorentz Hamm der weißbeck H. Hanß Hammen des weißbecken v Burgers * Ehel. Sohn und Jfr Barbara H Frantz Grafen des B. Vndt Meelmans allhie Ehel Tochter. Mont. 8 febr. (i 145)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 111-v n° XIII)
1669. Dom: 3. post Trin. Zum 2.mahl Lorentz Hamm der Weißbeck Johann Hamm auch Weißbeck u. Burgers alhie ehel. Sohn, Jfr. Barbara, Hr Frantz Graven Mehlmans u. Burgers alhie ehel. T. Montags den 8.tr, Febr. Alt St Peter (i 114)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au père de Laurent Hamm
1669 (18.2.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 5) n° 115
Inventarium V. Beschreÿbung deß jenigen, so der Ehrsame Lorentz Hamm d. Weißbeck alhier deß Ehrenvesten Fürsichtig Und Weisen H Hannß Hammen, E.E. Kleinen Rhats Alten Beÿsitzers Ehelich. Sohn, ane Kleÿder, Welßen gezeügs, holtz Werck v. Baarschafft seiner nunmahligen haußfr d. Tugendsamen Barbara Gräffin, deß auch Ehrenvesten Vndt Vorgeachten herrn Frantz Graffen, Meelmanns V. Burgers alhier Ehelich. dochter in den jüngst mitt einand. angefangenen Ehestand, alß Unverändert Zuegebracht (…) in beÿsein Ihr Barbara Gräffin v. dero beÿstands des Ehrengeachten Mstr Hanß Jacob Kochen, haußfeurers V. burgers allhier ihres Schwagers, so in nahmen H. Frantz Graffen befelcht laß. beÿgewohnt (…) Actum Straßburg in fernerm beÿsein Mstr Philippß Pauli, Weißbecken v. burgers alhier sein Lorentz noch ohnentledigt. Vogts, Vndt H. Hieronimi Hatten biersieders Zur Carthauen alß Schwagers, Donnerstags den 18.ten Februarÿ Anno 1669.
Summa 254. lb
Volgend Sachen Hatt Lorentz Hamm von seinem Vattern H. Hanß Hammen den 18. febr: A° 1669. Käufflich angenommen
Eheberedung (…) Beschehen Vnd Verhandelt seindt dieße ding in deß heiligen Reichs freÿen Statt Straßburg Dienstags den 24. 9.bris Anno 1668.

Barbe Graff meurt en 1672 en délaissant pour héritier son père. L’inventaire est dressé rue des Bestiaux dans la maison des héritiers Hamm. La masse propre au veuf est de 204 livres, celle propre aux héritiers de 239 livres. L’actif de la communauté s’élève à 270 livres, le passif à 278 livres

1672 (12.2.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 7) n° 174 – 189
Inventarium vndt Beschreibung aller Vnd ieder Haab und Nahrung, So Weÿlandt die Tugendsame Fraw Barbara Gräffin, deß Ehrsamen v. bescheidenen Mstr Lorentz Hammen, Weißbecken und burgers Zue Straßburg geliebte haußfr. nach ihrem d. 15. Jan: dieses Zeit End gemelten jars aus dießer Zergänglichen Welt genommenen selig. hinscheid. hinder ihro Verlaßen,Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern V. begehren deß Ehrenvestes v. Wohlvorgeachten herrn Frantz Graffen, Meelmanns Vndt burgers alhier auch E. E. Sibnergerichts nunmaligen beÿsitzers der v.storbenen fr. seel. leiblich. Vatters V. ab intestato hinderlaßenen eintzig. Erben, durch obgemelt Mstr. Lorentz Hammen d. hinderblieben Wittiber mit beÿstand deß auch Ehrenvest Vorgeachten herrn David Beütters ohlmanns burgern alhier (…) Actum Straßb. den 12. Februarÿ A° 1672.

In einer d. Statt Straßburg in d. Viehgaß gelegenen, herrn Rhathh. Hanß Hammen seel. hinderlaßenen Erben Zueständlig. behaußung ist befund. word. wie volget
Ane Haußrhat. In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, Auffm Gang am mittlern Haußöhren, Im Hindern Stock Vor d. Meel Cammer, In dem undern Stöblein, Im vndern Haußöhrn, Im Keller, W 2, Erb. 86 ; Th. 50
Schiff und geschirr Zum becken hand Werck gehörig, Th. 11
Früchten, Th 140 – Silber und geschmeid W 1, E 17 – Ahne Guldinen ringen E 8, T 3 – Ane baarschafft E 16, T 55
Sa. des Wittibers unverändert guts 204 lb, Sa. des H. Erben unverändert Vermögens 239 lb – Sa. Theilbaren Nahrung 270 lb, schulden 278, passiv onus 8 lb
Des Wittibers Wÿdems 133 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 436 lb
Ergäntzung deß H. Erben unveränderten guts, Aus dem über d. jetzt verstorbenen Fr. seel. in die Ehe A° 1669. b. 13. febr. durch H. Johann Georg Lang Notarium auffgerichtet. Inventario
Eheberedung [unterzeichnet] – Copia Codicilli
N° 189 Lieffer Register, Actum Straßb. d. 21. 7.bris A° 1672 – Vegleich 31. Augusti Anno 1672

Laurent Hamm se remarie en 1672 avec Marie Salomé, fille de l’aubergiste Jacques Haubenstricker : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Vndt Bescheidenen Meister Lorentz Hammen Weißbecken Vndt Burgern allhier amß hochzeitter, an Einem, So dann der Ehren ; Vndt Tugendsamen Jungfrawen Mariæ Salome Haubenstrickerin, deß Ehrenvesten Vnd Wohlvorgeachten herrn Johann Jacob Haubenstrickers Würth vndt Gastgebers Zum Ochßen auch E: E: Kleinen Rhats alhier ietzmahligen wohlmeritirten Beÿsitzers Eheleiblichen dochter, alß der Jungfrauen hochzeiterin Andern theils (…) Welches beschehen in Straßburg Montags den 12. Augusty Anno 1672 [unterzeichnet] Lorentz Hamm Als Hochzeiter bekenne wie obsteehte, Hieronÿmus Hatten alß schwaer, Michael Bielger als schwager, Maria Salome Haubenstrickerin Als Hochzeiterin bekenne wie obsteht

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 259 n° 17)
1672 Domin: 12 et 13. Trin: i. et altera vice, Laurentius Hamm der Burger und weißbeck alhue vnd Jungfrau Maria Salome, herrn Joh: Jacobi Haubenstricker, eines Ehrs. Kleinen Rahts beÿsitzer vnd gastgeber Zum Ochsen alhie, eheliche Tochter, Copul. ad. D. Nicol. 2. Septemb: (i 308)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison dont Laurent Hamm a racheté les parts de ses frères et sœurs. Les apports du mari s’élèvent à 1 127 livres, ceux de la femme à 321 livres.

1672 (16. 8.bris), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 7) n° 194
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt jeder Haab Nahrung V. gütter, so der Ehrsam V. bescheidene Mstr. Lorentz Hamm Weißb. v. Burger alhier, der Tugendsamen Frawen Mariæ Salome Haubenstrickerin seiner ietztmalig. geliebt. haußfrawen, Vndt hiengegen Sie Ihme für Unverändert würcklich in die kürtzlich miteinander angetrettene Ehe Zugebracht (…) Actum Straßburg in beÿsein ob Ehrngemelter Frawen Maria Salome geliebt. Eltern deß Ehren Vesten V. Vorgeachten H Johann Jacob Haubenstrickers berühmt. Würths V. Gastgebs Zum Ochß. auch E. E. Kleinen Rhats alten jetzmahligen Wohlmeritirt. beÿsitzers V. Fr. Salome Kärlerin, Mittwochs den 6. 8.bris A° 1672.

In einer d. Statt Straßb. in d. Viehefaß gelegenen Mstr. Lorentz Hammen Eigenthümlich zuständig. behaußung ist befund. Word. Wie volgt
Frau, Sa. haußraths 136, Silbergeschmeid 14, Guldener Ring 15, baarschafft 132, Activ Schulden 22, Summa summarum 321 lb
Mann, Schiff und geschirr zum Beckenhandwerck gehörig – haußrath 266, Schiff und geschirr 23, Frucht und Meel 459, Wein u. Lehre vaß 8, Silb. geschirr und Geschmeid 10, G. ring 3, Baarschafft 47, Eig. an i. Behauß. 225, Pfenningzinß hauptguth 100, Gülth 6, Schulden 13, Summa summarum 1162 lb – Passiva 35, restirt 1127 lb
(M.) Eigenthumb an einer Behaußung. It. Ein Vord. V. hind.hauß, hoffstatt, höfflein V. Bronnen, mit allen andern ihren gebäuwen, begriffen, Weitten, Zugehörden, Recht. V. gerechtigkeitten, geleg. in d. Statt straßb. in d. Viehgaß, eins. neb. Hanß Martin Daudeln dem Ohlmann V. burg. alhier, and.s. Weÿl. Hanß Lauttenschlagers deß Seÿlers seel. hind.laßenen Enckeln seelig, hind. auch H. David Beütter d. ohlmann, Georg Brösamle d. jüngern Sattlern alhier V. Niclauß Laggeuen* deß liechttermachers v.storbenen haußfr. seel. alhier hinderlaßene Erben stoßend
Davon gehen 7 ß 2 d bodenzinß jars auf Martini nunmehr Jr. Johann Wolff von Oberkirch, Weiter 4 ß d Allmendgeltt Von Wetterdächlein über d. thier d. Statt Straßb. jars auf Liechtmeß, Welche Behaußung dißmalen beÿ dem anschlag, Wie Es* Mstr. Lorentz solche von seinem H. Vattern seel. überkommen hatt gelaßen worden, nemlichen pro 750. lb. d.
Davon gehet aber ferner hinweg Waß Er Mstr Lorentz darauff seinen Geschwisterd. Erblich anoch hienauß Zuelieffern schuldig ist also, Item V.mög special Theil Registers üb. Mstr Lorentz, an weÿl. H. Hanß Hammen E. E. Groß. Raths altt. Beÿsitzers seines geliebt. Vatters seel. Verlaßenschafft pro rato Erblich Zuegefall. begriffen hat Er Mstr Lorentz wie fol: 28. fac b. Zusehen seiner Schwester Magdalena Hammin Mstr Johann Kilians deß Säcklers V. burgers alhier haußfr. lieb. Kindern so Sie Ehelich erzielt in Capital schuldig 200 lb d. welche Mstr. Lorentz järlich auf d. 27. febr. v. A° 1673 Erstenmahls gedacht. Kind. Zu Zinßen (…) Ferner soll Er nach außweißung angeregt. Theil Registers wie Fol: 30. fac. a befindlich Fr. Margarethæ Hammin H. Hieronimi Hatt deß biersieders Zur Carthauen Ehelich. haußfr. So dann Fr. Annæ Mariæ Hammin Mstr. Michael Bilgers deß Wbeck V Burgers alhier Eheweib ist Er wie fol: 30 fac b. Zueseh. in Capital noch schuldig 200. lb (…) freÿ ledig V. eig: V. also ane obig. 750. lb d außzuwerffen übrig 225. lb. Darüber besagt j. teutsch. pgam. brieff mit d. Statt Straßb. anhangendem Contract Insigel v.wahrt, dat. d. 20. febr. A° 1637 Not. mit altem N° 3 v. dabeÿ gelaßen.
Legat Ihr Frawen Mariæ Salome gehörig. Zuewißen demnach die Viel Ehren Vndt Tugendreiche Fraw Anna H. Matthæi Schmiden E: E: Groß. Rhats alhier altten beÿsitzers Eheliche haußfr. dießes Zeittlichen leben A° 167[-] gesegnet (…) ein Legat von 100 fl.

Laurent Hamm hypothèque la maison au profit de Jean Michel Gilg, assesseur au Grand Sénat

1678 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 296
Lorentz Hamm der Weißbeckh
in gegensein des Ehrenvest, fürsichtig undt Weÿßen herren Johann Michael Gilg E.E. Großen Rhats alten beÿsitzers mit beÿstand herrn David Beüthers des Ohlmanns und E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers – schuldig seÿe 500. lb
unterpfand, Hauß undt hoffstatt mit allen gebäwen, undt zugehördten, alhier in der Viehegaßen, anderseit neben Martin Daudel dem Ohlmann, anderseit neben Hannß Ulrich Kammen hinden uff Georg Brösamle den Sattler stoßend gelegen, davon gehendt Jährlichen 4 ß d. Allmendt Zinnß gemeiner Statt, Item 7 ß 2 d herrn Niclaus Von Oberkirch

Marie Salomé Haubenstricker meurt en 1701 en délaissant trois filles. Les experts estiment la maison à la somme de 700 livres. La masse propre au veuf est de 763 livres, celle des héritiers de 748 livres. L’actif de la communauté s’élève à 6 576 livres, le passif à 1 894 livres

1702 (4.4.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 23) n° 8
Inventarium Weÿland der viel Ehren und tugendsamen Frawen Mariæ Salome Hammin gebohrner Haubenstrickerin ,deß Ehrenvest Fürsichtig und Weißen Herrn Lorentz Hammen Weißbecken, E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers und burgers zu Straßburg geweßenen Ehewürthin seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet in Anno 1702. – nach Ihrem Sambstags den 10. Decembris deß Zurückgelegten 1701. Jahr aus dießem mühesamen trauw und kummervollen Leben genommenen tödlichen hientritt hinderlaßen (…) Actum Straßburg, Dienstags den 4. Monatstag Aprilis Anno 1702.
Die Verstorbene fraw seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, Wie folgt. 1. Die Viel Ehr und Tugendreiche Fraw Mariam Salomeam Scheererin gebohrner Hammin, deß Ehrenvest und Rechtsgelehrten Herrn Johann Ludwig Scherers Notarÿ Regÿ Practici burgers alhier Zu Straßburg Eheliebste, welche beÿständlich erstgedachts Ihres Eheliebsten die Inventation in Persohn abgewartet
2. die Ehrenzuchtig und tugendreiche Jungfrau Annam Margaretham und 3. Jungfrau Annam Mariam Hammin, welche Zworn mit obgedachtem herrn Notario Johann Ludwig& Scheerern Ihrem Schwagern bevögtigt, weilen aber derselbe Ehevögtlicher weiß selbsten interessirt, ost derenselben Zu einem Theilvogt verordnet, der Wohl Ehrenvest, fürsichtig und wohlweiß herr Philippus Küblern E: E: Großen Raths aller beÿsitzer und burger alhier, weclher der Inventation in Persohn beÿgewohnt. Alle dreÿ Eheleibliche geschwisterde, und der verstorbenen Frauen seel. mit vor Ehrengedachtem hinterbliebenen Wittwern hinderbliebenen Wittwern ehelich erzeugte döchter, und ab intestato nächste Erben

In hernach eingetragener, ane der Vÿhegaß gelegenen dem herrn witwer für unverändert gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Holtz: und Schreinerwerck, Auff der obern Bühn, Auff der undern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Auff dem nebens Bühnel, In der Meel Cammer, Im obern Haußöhren, In der Cammer C, In der Knechts Cammer, In der mitlern stuben, Im Mittlern haußöhren, In der undern Stuben, In der Kuchen, Ins officrers Stub, Im gartten häußel
Eÿgenthumb ane Haüßern. (W.) Item ein Vorder und hinderhauß, hauß, hoffstatt, höfflein und bronnen mit allen andern gebäwen begriffen weithen Zugehörden rechten und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßb. ane der Fühegaßen, Einseith neben herrn H. Friderich Schäffern dem specierer vnd Anderseith neben herrn Ulrich Kammern den Seÿler hinden auff herrn Georg Breßamle den Sattler stoßend, Davon gehnd jährlich zween pfenning Bodenzinß den Edlen von Oberkirch, Ferner vier Schilling Pfenning von etterdächel über der thür auf allhiesiger Statt Pfenningthurn sonsten freÿ ledig und eÿgen Und ist dieße behaußung durch der Statt Straßb. geschwohrner Werckmeistere inhalt der beÿm Concept in gegenwärtigen Inventarÿ befindlicher Abschatzung sub dato den 1. Februarÿ Anno 1702. für freÿ ledig und Eÿgen angeschlagen für 1400 gulden, thut über abzug hieoben gemelter und für doppelt Capital geachter beschwerden hiehero außzuwerffen 727 lb 10 ß 10 d. Darüber besagt ein teutscher Pergamenin Brieff mit der Statt Straßb. anhanged. Contract Insiegel verwahret datirt deb 20. Februarÿ Anno 1637. Notirt mit altem N° 3* signirt und darbeÿ gelasen
Item die helffte ane d. hiebevor genanten Schachischen Mühl außer halb der Statt Straßb. beÿm Wickheüßel gelegen (…)
(T.) Item die Erblehens gerechtigkeit ane Zweÿ Häusern neben einander ane dem Metziger gießen (…)
(T.) Item eine Behaußung so den Schweinställen und einem garten (…)
Ergäntzung deß Herrn Wittibers unveränderten guths. Vermög Inventarÿ über deß Herrn Wittibers in die Ehe gebracht Vermögen den 16. Octobris Anno & 1672 durch Herrn Philipp Heinrich Theum dem Notario seel. auffgerichtet
Abzug Inventarium, deß Herrn Wittiber unverändert Vermögen, Sa. Silbergeschmeids 7, Sa. fruchtgültt 6, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 727, Sa. Ergäntzung (883, Abzug 788, verbleiben) 94, Summa summarum 835 lb – schulden 72 lb, Nach deren Abzug 763 lb
Der Erben unverändert Nahrung, Sa. Kleidung und Weißen gezeugs 61, Sa. guldiner Ring 2, Sa. Silbergeschleids 10, Sa. Baarschafft 21, Sa. Activ Schulden 72, Sa. Guths Ergäntzung 579, Summa summarum 748 lb
Theilbahr Gutt, Sa. 347, Sa. Früchten 493, Sa. Weins und Faß 416, Sa. Werckzeugs oder Schiff und geschirr Zum Becken handwerck gehörig 4, Sa. Pferd, Vÿhe, Schiff und geschirr auf der Mühlen 38, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 111, Sa. guldiner Ring 13, Sa. Baarschafft 454, Sa. Eigenthum und Beßerung ane heüßern 2719, pfenningzinß hauptgüter 1978, Summa summarum 6576 lb – Schulden 1894 Nach deren Abzug 4671 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 6193 lb
Abschatzung Mittwoch d. 1. febr. 1702. Auff begehren deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn Lorentz ham, burger und Weiß beckh behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Vieh Gaß Einseith Neben herrn Friderich Schäffer dem Wurtz Krämer, Adner seitz Neben herr Johann Uhlrich Kammerer Seiller, hinden auff H. Jerg Brößemle dem Sattler stoßendt, welche behaußung sambt backh stuben backh offen hoff und bronnen gebelckten Keller auch übrige begriffen Zugehör und Gerechtigkeit wie solches in der besichtigung befunden und dem jetzigen Preiß nach angeschlagen, Vor und umb Ein Taussendt Fünff hundtert Gulden
Die Andere behaußung alhie in der Statt Straßburg im Metzger Gießen (…)
Bezeichnüß der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleuth, [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager, Werck Maister deß Münsters, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
Eheberedung (…) Welches beschehen in Straßburg Montags den 12. Augusty Anno 1672

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 000 florins (1 000 livres) sur un total de 14 700 florins
1702, Livres de la Taille (VII 1173) p. 141
(Becker, N° 543) Weÿl: Fr: Mariæ Salome Hammin gebohrner Haubenstrickerin Herrn Lorentz Hammen deß Weißbeckens und burgers alhie, geweßener Haußfrauen Verlaßenes Vermögen, jnventirt Herr Notarius Winckler.
Concl: fin: Inv: ist fol: 121-b invent. 7370. lb, 11 ß 4 d, die thun 14.700. fl. hiengegen verstallt dieselbe 12.700 fl. und also 2000 fl. Zuwenig.
Davon wird nun der Nachtrag gerechnet auf fünf jahr in duplo macht à 6 ß d
Und in simplo auf (-) jahr thut à 3 lb
Darzu kombt daß Stallgelt pro 1702 – 20 lb 8 ß
Item so thun die Gebott – 2 ß
So dann ist pro die Abhandlung – 8 lb 12 ß 6 d, Summa (-)
(…) Sa. 8 lb

Le notaire Jean Louis Scherer loue la maison an nom de son beau-frère Laurent Hamm au boulanger Isaac Jund

1702 (21.Xbris), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 522-v
Hr. Joh: Ludwig Scherer Notarius publ. noe. Hn. Lorentz Hammen weißbeckers seines Schwähers
in gegensein Isaac Jundt auch weißbeckers
entlehnt, sein, Hammen, gantze becken behaußung cum appertinentiis allhier in der Viehgaß einseit neben Hn. Hanß Ulrich Kammerer Sen: seÿlern, anderseit neben Hn. Joh: frid: Schäfer speceriren hinten auf Melchior Keller Einsp: stoßend gelegen, auf sechs jahr lang anfangend auf Liechtmeß 1703 – um einen wochentlichen zinß nemlichen alle woch ein pfund und alle weiche tag für einen schilling brod, Wobeÿ ferners verglichen daß d. Schiff und geschirr zuem becken handwerck gehörig mit zu dießer lehnung gehören (…), 2.do verspricht der verleiher in solchem hauß zu laßen zween häng Kästen oben auf die zween brod Kästen, auch hopp: u. bauch Keßel im bachhauß, den brodkasten u. Kensterlein unten im hauß u. d. tröglein in der Stuben, 3.tio promittirt Hr. Hamm d. gewölb am bachoffen jederzeit zuerhalten u. den herd d. erste mahl wann es von nöthen neuzubelegen

Laurent Hamm vend la maison au boulanger Georges Kuhn moyennant 2 100 livres

1708 (24.9.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 561
(2100) hr Lorentz Hamm weißbecker
in gegensein Georg Kuhn weißbecken
eine behaußung Hoff hoffstatt Hinterhauß mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier an der viehgass, anderseit neben H. Joh: Joachim Haubenstrickern weinhändler anderseit neben H. Joh: Ulrich Kammerer sen: seÿlern hinten auf Georg Brößamle den sattler theils auf fr: Tuppertin stoßend, darvon gehen jährlichen 7 ß 2 ß bodenzinß denen Edlen von Oberkirch so gehen auch 4 ß jährlichen allmend geld wegen deß wettertachs auf dem Pfthrn – um 2100 pfund

Georges Kuhn loue la maison au boulanger Isaac Jund

1708 (19.11.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 646
Georg Kuhn weißbecker
in gegensein Isaac Jundt weißb:
entehnt, seine behaußung alhier ahn der viehgassen so Er ohlängst von H. Hammen erkaufft um einen jährlichen zinß nemlichen 65 lb, auf 4 jahr lang anfangend auf Annunciationis Mariæ 1709

Originaire de Hürtigheim, Georges Kuhn épouse en 1687 Salomé, fille du boulanger Jean Stiegler
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 2 n° 2)
1687. Auff heut Mittwoch den 19. Octobris Aô Christi M XC LXXXXII. sind von Mihr M. Johann Jochen Diaconi Zu St. Niclaus in Straßburg Georg Kuhn der ledige Weißbeck Von Hurtigheim weÿland Valentin Kuhnen des Burgers und Landmanns daselbst Nachgelaßener Ehelicher Sohn und Jungfrau Salome wÿland Johann Stieglers des Burgers vnd Weißbecken alhier Zu Straßburg nachgelaßene Eheliche Tochter copulirt worden [unterzeichnet] Ich Görg Kuhn als hochzeiter, Ich Junfraw sallome Alls hochterin (i 3)

Il devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1687, 4° Livre de bourgeoisie p. 535
Georg Kuhn Von hürtigheim der weißbeck empfangt das burgerrecht von seiner haußfr Salomeen Stiglerin p. 2. gold fl. vndt 16. ß d so Er beÿ die Cancelleÿ erlegt, ist ledigen standts gewesen vnd wird Zünfftig beÿ den becken Jur 6. 9.br.

Georges Kuhn se remarie en 1695 avec Marguerite, fille du batelier Léonard Bœs
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 58 n° 27)
1695. Mittwochs d. 5. octob. sind copulirt word. Georg Kuhn der Wittiber Weißbeck vnd B. allhier vnd Jfr. Margaretha Hr Leonhard Bösen deß Schiffmanns v. b. alh. Tochter Vnd fr. Margarethæ Kleinin eheliche Tochter [unterzeichnet] georg Kun als hochzeiter, Anna Margaretha als hochtzeiterin (i 60)

Georges Kuhn se remarie en 1703 avec Susanne, fille du boulanger Frédéric Henning : contrat de mariage, célébration
1703 (25.10.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung Zwischen Hn Georg Kuhnen dem Weißbecken und Jfr: Susannæ Henningin, Donnerst. d. 25.ten Octobris 1703
zwischen den Ehren: und Vorgeachten Hn Georg Kuhn, Weißbecken und burgern alhier alß hochzeitern an einem
So dann der Viel ehrn: und tugendsamen Jungfrawen Susannæ weÿl. des Ehrengeachten Meister Friderich Hennings geweßenen Weißbecken und burgers alhier undt frawen Anna Salome gebohrner Zippin, beeden eheleuthen ehrlich erzeugter Tochter, als hochzeiterin, am andern theil
So geschehen in der Königl. Freÿen Statt Straßburg, Donnerst. d. 25.ten Octobris Anno 1703. [unterzeichnet] Görg Kuhn als hochzeiter, friederich Egnerr Allß der kinder fogtt, susanna henningin als hochzeitererin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 80-v n° 24)
1703. Eodem [Mittwochs den 14. Novemb. 1703] seind copulirt worden Georg Kuhn der Weißbeck und burger alhier und Jfr. Susanna Henningerin weÿland Fridrich Henningers, geweßenen weißbecken und burgers alhie nachgelaßene eheliche tochter, welche auch neben mir unterschrieben haben [unterzeichnet] Görg Kuhn als hochzeiter, susan hennigerin als hochzeiterin (i 85)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari qui comprennent plusieurs maisons s’élèvent à 2 433 livres, ceux de la femme à 246 livres.
1704 (17.3.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 2)
Inventarium über Herrn Georg Kuhnen Weißbecken und burgers alhier Zu Straßburg und frawen Susannæ Henningin, beeder Eheleuthe für ohnverändert Zusammen gebrachte Nahrung. auffgerichtet in Anno 1704. – crafft jhrer ohnlängst mit einander auffgerichteter heüraths Verschreibung, einander für ohnverändert in den Ehestand zugebracht, (…) Actum in der Königl. freÿen Statt Straßburg jn fernerem beÿseÿn des Ehrenhafften vnd Achtbahren H. Joh: Cuntzen weißbecken und burgers alhier der frawen Stieff Vatters und erbettenen assistenten, Montags d. 17.ten Martÿ A° 1704.

Schrein und Höltzerwerck, In d. obern Cammer A, Cammer B, Soldat. Cammer, Kuchen, In d. obern Stuben, In der und. Stub
Sa. haußraths M 362, D 107, Sa. Weins, Lehrer faß undt bütten M 34, Sa. früchten, Meels und Kleÿen M 152, Sa. schiff und geschirr Zim becken handwerck gehörig M 20, Sa. Brennholtz 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids M 88, F 20, Sa. goldener ring 37, Sa. Baarschafft M 162, F 80
In der Kuchen, Ins officiers Stub, Im gartten häußel
Eÿgenthumb ane Behausungen. (M.) Eine Vordere und hindere Behauß: sampt i. höffl. bachoff. u. bronnen mit allen dero begriffen, weith. Zugehörd. und Gerechtig Keiten, geleg. in d. St. St. am Metzger Gießen (…)
(M.) Item i. Vorder u. hinderhauß:, bachoff., höffl. bronnen mit deren hoffstatt, begriff. weith. Zugehörd. u. Gerechtig Keiten alhier in d. St: St: auch im Metzg. gieß. geleg. (…)
Sa. Eigenthumbs ane behausung. M 761 lb
Eigenthumb ane einem Gärtlein (M) (…)
Summa M 150 lb, Pfenningzinß hauptguth M 700
Summa summarum M 2433 lb, F 246 lb

Georges Kuhn est mis à plusieurs reprises à l’amende pour vendre trop de pain derrière la cathédrale (au marché du pain rassis)
1706, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 5-v) Mittwochs, den 16.ten Junÿ 1706. – Straff
Georg Kuhn welcher Zuviel Brod hinder das Münster geschickt und auff Zweÿ mahl angelegte Gebott nicht erschienen soll beeder Verbrechen halben ohnnachlößig 30 ß d Zur Straf entrichten

(f° 24-v) Donnerstags, den 28.ten Aprilis 1707 – Straff
Georg Kuhn hatt den 18. Februarÿ Zu Viel brod hinder das Münster geschickt, deßen Er geständig. Erkant, soll den Articul mit 3. lb. d. beßern, aff gebettene Gnad bleibts beÿ 2. lb ohnnachläßig.

Affaire d’injures avec Jean Philippe Blanck
(f° 48-v) Dienstags, den 1. Maÿ 1708 – Idem [Hannß Philipp Blanck] contra Georg Kuhnen clagt, daß des beclagten Magd Ihne den 14. dito sehr mit Injurien beschmitzet und auff offentlicher Gaßen an seinem Laden geschmähet, bittet, Ihme satisfaction Zu verschaffen. Kuhn sagt, Er Blancken sagen laßen, Kein ehrlicher Mann thue Ihme Waß Cläger Ihme erwießen indeme Er mit Gewalt Ihme eines andern Brod vfftringen wollen, so Ihme als einem Mit Meister nicht wohl angestanden, bittet Ihne Von der Clag zu absolviren.
Erkant sollen einander verzeihen und seÿen die injuria ex officio auffgehaben. Factum.

Georges Kuhn se plaint que ses employés tirent trop de vin dans sa cave
(f° 78-v) Dienstags, den 18. Februarÿ 1710 – Georg Kuhn der Weisbeck clagt, daß als Martin Rosenstiel der Benckenknecht von Schiltigheim und Frantz Braun von Oppenaw beÿ Ihme gearbeitet haben in solcher Zeit Viel Wein ja wenigstens Ein halbes Fuder abgetragen, wie Er seithero Von seinem jetzigen Knechten Vernommen, bittet Ihne gerichliche hülff gedeÿen Zulaßen.
Hannß Schmitt Von Kappell, Kuhnen nunmahliger Knecht, bekannt offentlich, daß Er von Frantz Braunen den gekrümten Nagel damit er allezeit das Schloß eröffnet, beÿ seiner abreiße in Verwahrung bekommen, auch öffters mit Braunen von dem entwendeten Wein getruncken endlich aber den Nagel in Bronnen geworffen welchen der Meister gestern heraus schöpffen laßen und jetzt vorgewießen.
Erkant, weil Braun nicht hier, als soll Ihnen vorderist die Clag notificirt werden, umb sich Zu verantwortten oder bestmöglichst Zu Vergleichen, Zu welchem letztern dann der Herr Zunfftmeister beneben etlichen Herren undt mit gezogen werden sollen, umb E. E. Zunfft interesse dabeÿ bestend Zu Observiren.

(f° 79-v) Sambstags den 22. Martÿ 1710 – Joseph Braun Von Oppenau, obigen Frantz Braunen Bruder erscheint, mit Kuhnen und seinem Knecht, Johannes Schmitt, darauff haben die Parthen sich Verglichen, das Frantz Braun und Johannes Schmitt Ihme Kuhnen jeder Neun Gulden Vor seiner prætension entrichten und über dießes soll jeder 3. lb d Straff E. E. Zunfft erlegen auff gebettene Gnad blieb jeder beÿ 2 lb

Georges Kuhn est mis à l’amende pour faire moudre trop de farine (149 quartauts en moins de six mois)
(f° 143-v) Anno 1713, Mittwochs den 4. Januarÿ – Georg Kuhn ist accusirt daß Er schon eine geraume Zeit hero neben seinem erlaubten wochenguth, auff andere Zeichen löse, oder solche von Ihnen erhandle, gestalten Er, crafft einer Zum protocoll gelüfferten Designation, Vom 27.ten Junÿ, biß 26.ten Novembris des letzt Verstrichenen 1712.ten Jahrs, auff Friederich Willmanns des Mehlmanns Nahmen 101. Fiertel uff Johannes Cuntzen, den Weisbecken seinen Schwäher, vom 4.ten Julÿ biß 4.ten Novembris 38. Fiertel und den 10.ten Decembris 10. Fietel auff Johannes Wolffen den Mehlmann, und alßo in fünff und einem halben Monatt 149. Fiertel Zuviel gemahlen. Er will wegen seines Schwähers sich excusiren, sagend, seine Knecht hätten die Früchten Vor selbigen selbsten gemahlen. Von Willmann und Wolffen aber wölte Er im geringtsen nichts gestandig seÿn, Friderich Willmann läugnete, unter Kuhnen genommenem Abtritt, anfänglichen, doch auff ernstes Befragen und under Betrohung, die Sach an höheres Orth zu bringen, gestuend Er, daß Er Kuhnen 4 oder 5. Zeichen â 8. Fiertel gegeben hätte, Von übrigen aber wiße Er nichts, wie Kuhn selbige bekommen haben nach deß, Abtreten sagte Johannes Cuntz, daß Kuhnen Knecht Ihme einmahl 5. Fiertel auff der Schachen Mühl gemahlen hätten, Von denen anderen Zeichen aber habe Er niemahlen nichts gehört, noch gewußt, welches Er Zu behaupten erbiethig. Alß nun Kuhn wieder eingelaßen, und Ihme beeder Vorigen Declaration angezeigt wurde, gestund Er nur 1 oder 2 Zeichen Von Willmann empfangen zu haben. Wolff aber war Ohnpäßlichleit halben absens, derohalben wirder Erkandt, Willmann soll von jedem Zeichen den Articul mit 30. ß d beßern, Kuhn aber von jedem Fiertel nach unßerer ghh. der XV. Erkandtnus 1 lb 10 ß d Zu straf erlegen, auff gebettene Gnad bleit Willmann beÿ 4. lb

Les Quinze réduisent d’un tiers l’amende infligée par le conseil des Boulangers à Georges Kuhn pour désobéissance
1717, Protocole des Quinze (2 R 121)
(p. 37) Montag d. 1. feb. 1717 – E. E. Meisterschafft der Weißbecken Ca Johann Georg Kuhn pt° Ungehorsams
Obere Umbgeltherren laßen durch H. Secretarium Kleinclaus referiren, es habe E. E. Meisterschafft der Weißbecken, Joh: Georg Kuhn den Weißbecken alß ungehorsam geschrieben geben, auff gebetten ‘willfahrt’ und besßene Deputation seÿe auff seithen der Meisterschafft erschienen, Joh: Jacob Jundt Joh: Jacob Kiffel, und Georg Matzinger die Weißbecken, Welche berichtet daß diesem Georg Kuhn laut Ihres protocoll d. 21. Sept. 18 Fiertel, vom 20. 8.bris 6 Frtl vndt vom 26. 9.bris alles jüngst Wiederum 6 Frtl. über erlaubtes wochenguth gemahlt, und seÿe Ihme deßweg. 7. lb 10 ß straaff angesetzt word. welche Zu erlegen er erschwehre, deßwegen sie sich genöthiget gesehehn Ihne alß ungehorsam geschrieben zu geben. Beklagter seÿ selbst erschienen und des Vortrags nicht in abred gewesen, undt habe nur umb gnad gebetten, und giengen der herr Deputirten gedancken dahien, daß dem Kuhnen Könten die Tertz an dießer Straff nachgelaßen anbeÿ aber mit nachtruck angezeiget werde in das künfftige der Ordnung nachzugeleben. Erk. beliebt.

Georges Kuhn loue la maison au boulanger Jean Michel Seitz

1716 (17.7.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 400
Georg Kuhn weißbecker
in gegensein Joh: Michel Seitz weißbeckers
entlehnt, seine behausung c. appert: allhier in der viehgass einseit neben Joh: Michel Demuth anderseit neben H. Kammerer hinten auffi. auf heller, auf 2 jahr lang anfangend auf Mich. 1716, um 1 lb 7 ß wochentlichen zinß

Georges Kuhn et Susanne Henning hypothèquent la maison au profit du fournier Jean Georges Michel

1717 (9.11.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 602
Georg Kuhn der Weißbeck und Susanna geb. Henningin mit beÿstand Johann Kuntzen Weißbecken und Johann Georg Michels haußfeurers
in gegensein H. Johann Jacob Schuerers Sattlers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine weißbeckenbehausung cum appertinentÿs allhier in d. Viehgaß, einseit neben Joh. Michel Demuth dem weinhändler anderseit neben Johann Jacob Kammerer dem Seÿler hinten auff d. alt Wagenmannischen hauß – davon gibt man 5 ß ane bodenzinß nach Oberkirch, Item 4 ß ane allmend zinß dem Pfenningthurn

Jean Georges Kuhn meurt en décembre 1719 en délaissant deux enfants de son deuxième mariage et cinq du troisième. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Bouchers. La masse propre à la veuve est de 521 livres, celle propre aux héritiers de 2 722 livres. L’actif de la communauté s’élève à 915 livres, le passif à 3 065 livres
1720 (29.1.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 12) n° 284
Inventarium undt beschreibung aller undt Jeeder Liegendt undt fahrendter Haab, Nahrung undt güttere so weÿl. der Ehrengeachte herr Johann Geörg Kuhn der ältere geweßter Weiß beckh undt Burger alhier seel. nach seinem den 28.ten Xbris deß abgelegten 1719.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welches alles auf freundliches ansuchen erfordern undt bgehren deßen ane nechst folgendem folio Benambster und ab intestato nachgelaßeneer Erben herren Vogt undt Theils deßen nachgemelter hinderbliebener wittib, inventirt und Ersucht durch Sie die Viel Ehr: undt tugendsamee Fr. Susannam gebohrene Henningerin die hinderbliebene wittib mit assistentz deß Ehrenvest undt vorgeachten herrn Frantz Wernern Pastetenbecks und Burgers allhier auch E. E. Kleinen Raths Jetzmahligen beÿsitzers ihres geschwornen herrn Curatoris (…) Actum Straßburg den 29.trn jahr alt Anno 1720.
Der Verstorbene seel: hat ab intestato Zu Erben verlaßen, alß volgt
1. den Ehrenhafften undt bescheidenen Johann Geörg Kuhnen, den weißbeckh undt Burgern allhier so diesem geschäfft in Persohn beÿgewohnt, 2. Jacob Kuhnen den ledig. weißbeckh in deßen Nahmen H. Johann Friderich Egner der Metzger undt burger alhier als sein geordnet undt geschworener Vogt gegenwärtig war, mit Zue Zieh. H Joh: Martin Brieffen Notarÿ publ. et practici allhier, Beede mit auch weÿl. Fr. Margaretha Gebohr. Bößin in 2.ter Ehe ehelich erzeigter undt hinderlaßener beeder Söhne
2. 3. 4. 5. et 6. Jfr. Susannam, Dorotheam, Mariam Magdalenam und Johann Daniel Kuhnen, dieße 4 mit eingangs gemelter wittib in 3.ter Ehe erzeugter Kinder beÿständlich H Jacob Mähnen deß weißbecken auch burgers allhier ihres verordneteen vogts. Also alle Sechs sein deß Verstorbenen i beeden Lesten Ehen laßen Er von erster Ehe keine Erben verlaßen ehelich erzeugter undt hinderlaßener ab intestato Erben

In einer allhier in der Statt Straßburg undt Einer daselbst in dem Metzger gießen gelegenen undt hernach beschriebener behaußung befundt. word. alß volget
Hültzenwerckh. Auff der obersten Bühn, Cammer A, Im obern haußöhren, Cammer B, In der obern Kuchen, In der obern stub Cammer, In der obern stub, Cammer C, In der Knechten Cammer, Im obern haußöhren
(f° 18) Eigenthumb ane Einer behaußung und Garthen. (E.) Eine behaußung sambt dem hind. gebäu, höfflin, bachofen und bronnen mit allen dero begriffen, weithen. Rechten, Zugehörden undt Gerechtig Keiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg am Metzger gießen (…)
(E.) Item ein gärthlein in dem sogenannten Beckhenwäldtlein außerhalb der Statt Straßburg neben dem Juden thor (…)
Theilbare Baucöst. (…)
Ergäntzung der Wittib Ermanglend ohnv. Guths Crafft des Inv: über des Verstorb. seel. u sein anjetzo hind. blieb.e Wittib in d. Ehest. Zugebr. Nahr. Vor weÿl. Hn: Noto. Joh: Ludw. Scherern in Aô 1704. d. 17.ten Mart: Auffgerichtet v. verf.
Norma hujus Inv: d. Wit: Ihr ohnv: Eig.th. Verm. haußraths 11, Silbers 8, sold. Ring 11, Capital 200, Activorum 120, Erg. rest 171, Summa summarum 521 lb
Auff solches Volgt nun auch s. sambt Kind. v. Erb. erebt ohn.. Vät; g; haußrath 165, leer Faß 9, Schiff und geschirr Zum Wb. Handwerck geh. 5, Silb. geschm. 48, Sihth. ane i. Behausung 782, Eig.th ane i Gärtl. 80, Erg. 2395, Summa summarum 3486 lb – Passiva 404, Nach solchem abzug 2722 lb
Endtl. v. letstl: so wird nun auch d. gemein: v.ändt v: T: guth beschrieben, haußraths 133, meels v kleÿen 20, Schiff und gesch: Zum Wbeck hdw. 1, silbergesch. v. geschm. 70, gl. ring 10, Composants 350, Activor. 91, bawcösten 239, Summa summarum 915 lb – Passiva 3065 lb, T. Schulden Nachstandt 2149 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1614 lb
Copia der Eheberedung (…) Donnerstags den 25.ten Monatts tag Octobris Anno 1703, Johann Ludwig Scherer Nots. jurat: publ:
Copia Codicills. 1719. (…) auff Freÿtag den 1. tag des Monatgs Septembris Nachmittag zwischen Vier und Fünff Uhren in der königlichen Statt Straßburg und einer daselbst inn dem Metzgergießen gelegener, Von Ihme herrn Disponenten Eÿgenthümblich bewohnender behaußung deßen obern mit den fenster auff die gaß außehenden Stuben, der Ehren Vorgeachte Herr Georg Kuhn, der Weißbeckh und Burger alhier (…) zwar etwas Krancken und auff einem Stuhl sitzenden Leibs (…) Johann Heinrich Lang, Jun: Nots req.situs

Susanne Henning se remarie en 1721 avec le boulanger Jean Jacques Hitschler, originaire de Landau : contrat de mariage, célébration
1720 (11.7.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 106
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen undt bescheidenen Johann Jacob Hitschler, dem ledigen Weißbecken Von Landaw gebürtig alß hochzeitern ane Einem
So dann der Ehr: undt tugendsamen Fr. Susanna gebohrner Henningin weÿl. herrn Geörg Kuhnen deß eltern auch gewesten Weißbecken undt burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebener wittib der Fr. hochzeiterin andern theils
So beschehen Straßburg auff Donnerstag den 11.ten Julÿ 1720. [unterzeichnet] Johann Jacob hitschler Als hochzeiter, Susanna Kunin, Johannes Kuntz als Stieffvatter
uhnen

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 171-v n° 16)
Mitwoch den 25. Sept. 1720. seind nach Zweÿmahliger offentlichen Außruffung in der Evangelischen Pfarrkirch St Nicol. in Straßburg Ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Hitschler der ledige Weißbeck von Landaw, weÿl. Stanislaus Hitschlers, geweßenen Rothgerbers vnd burgers daselbst hinterlassener Ehel. Sohn, vnd Fr. Susanna Kuhnen,weÿl. Görg Kuhnen geweßenen Weißbecken vnd burgers alhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Jacob Hitschler als hochzeiter, n der hochzeiterin Handzeichen (i 176)

La maison revient à son fils aussi nommé Jean Georges Kuhn qui épouse en 1718 Marie Ursule Schmidtmeyer, fille du pelletier Jean Matthias Schmidtmeyer : contrat de mariage, célébration

1718 (19.1.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) n° 365
Verglichene Heuraths: Puncten Zwischen dem Ehrbahrren Johann Georg Kuhnen, Ledigen Weißbecken, Herrn Georg Kuhnen, auch Weißbecken vnd burgers Zu Straßburg Ehelichen Sohn, Als Hochzeitern, an einem,
So dann der Ehrn: und Tugendreichen Hfr. Mariæ Ursulæ Schmidtmeÿerin, weÿl. Herrn Johann Matthiæ Schmidtmeÿers Geweßenen Kürßners und Rhauwahrhändlers, auch E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers Alhier seel. nachgelaßenen Ehelichen dochter, als der Hochzeiterin Am Andern theil
Actum Straßburg in præsentia H. Georg Kuhnen deß Hochzeiters Vattern vnd Frawen Susannæ gebohrner Henningerin, deßen Stieffmuatter, H. Friderich Egners Metzgers deßelben Vogten vnd H Johann Jacob Schurers Sattlers seines Vettern auff sein deß Bräuttigambs, So dann auff der Jungfr. Hochzeiterin seithen H Johann Winnemar Heÿlen Stattschmidys Ihres geschwornen Vogten und H Johann Matthiæ Schmidtmeÿers Rhauwahrhändlers Ihres Bruders, Aller Burgere alhier, als Assistenten, Mittwochs den 19.ten Januarÿ Anno 1718. [unterzeichnet] Johan georg Kuhn als hohzeider, Maria Ursula schmidtmeÿerin als Hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 37-v n° IX)
1718. Dominica Jubilate et Cantate proclamati sunt Johann Georg Kuhn der ledige Weißbeck vnd burger alhier Georg Kuhn deß burgers vnd Weißbecken alhie Ehel. Sohn, und Jgfr. Maria Ursula weÿl. Hn Johann Matthias Schmidt Meÿers gewes. Kürßners v. Rauh Wahr händlers auch E. E. Kleinen Raths beÿsitzers hinterlaßene Ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 18. Maÿ [unterzeichnet] Johann Georg Kuhn als hochzeiter, Maria Ursula schmidtmeÿern als hoch Zeiterin (i 42)

Jean Georges Kuhn termine officiellement son apprentissage auprès de son père en mars 1713
(f° 152) Dienstags den 21. Martÿ 1713 – Siegelgeltt
Georg Kuhn, der Weibeck mit hannß Georg Kuhnen seinem Sohn erscheint und bittet, weilen deßen Lehrzeit bereits Längst vorbeÿ selbigen nun greichtllichen ledig Zusprechten. Erkant, Willfahrt, dederunt Vor alle Gebühr 11 ß d.

Il devient tributaire chez les Boulangers le 23 mars 1718
1718, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(p. 272) Mittwochs den 23. Martÿ 1718 – Neuzünfftiger
Johann Georg Kuhn Von hier H. Georg Kuhnen des Weißbecken alhier ehelicher Sohn stehet vor, und bittet umb das Zunfftrecht, will Weißbacken. Erk. soll vor Vatters Recht 1 lb 5 ß d und 6 ß Nebens gebühr, auch 10 ß Zur Feürspritz bezahlen, Alls dann willfahrt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison acquise durant la communauté. Les apports du mari s’élèvent à 558 livres, ceux de la femme à 857 livres.

1718 (8. 7.bris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 44) n° 17
Inventarium über deß Ehrengeachten Mr Johann Georg Kuhnen deß Weißbecken vnd Frawen Mariæ Ursulæ Kuhnin, gebohrner Schmidtmeÿerin, beeder Eheleuth und Burgere zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1718. – Welche Nahrungen der ursach halben, damit mann sich Künfftiger Zeit der in Ihrer mit einander auffgerichteten Heüraths Verschreibung Verglichenen Ergäntzung wegen darnach Zu regulien haben möchte, vorgenommen (…) Actum Straßburg in fernerer præsenz Hn Friderich Egners, Metzgers und H Johann Winemar Heÿlen, Hueff: und Stattschmidts beeder burgere Alhier Als des Ehemanns v. der Ehefrauwen noch Zu Zeit ohnentledigter Vögten Dienstags den 8.ten Septembris Anno 1718.
Nota. die Zwischen Eingangs gemelter beÿen Eheleüthen auffgerichte Eheberedung ist den 19. Januarÿ A° 1718. vor mir Notario verschriben Zubefinden

In einer alhier Zu Straßburg ane der Viehe Gaß gelegenen und in beed. Eheleuth Gemein Theilbare Nahrung gehöriger Behaußung befunden worden wie volgt
Im Obern haußöhren
Eigenthumb an einer Behaußung (F.) Item Zween Neünte theil für ungetheilt von vnd ane einer behaußung under der Großen Erbslaub (…)
Wÿdumb Welchen fraw Susanna Margaretha Schmidtmeÿerun Gebohrne Spangenbergerin der Ehefrauen Stieffmutter ad dies vitæ Zugenießen hat: wavon das Eÿgenthumb der Ehefrauen für unverändert Gehörig und verfangen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns unverändert Gutt betr. Sa. Haußraths 106, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. der Baarschafft 3, Sa. Schuld 500, Summa summarum 619 lb – Schulden 60, Nach solchem abzug 558 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauwen Zugebracht unverändert Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 263, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 48, Sa. Guldener Ring 26, Sa. baarschafft 64, Eigenthum ane einer behausung (-), ß Schulden 455, Summa summarum 857 lb

Jean Georges Kuhn et Marie Ursule Schmidtmeyer hypothèquent la maison au profit d’Agnès Wessner

1721 (4.10.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 472
Johann Georg Kuhn Weißbeck und Maria Ursula geb. Schmidtmeÿerin beÿständlich H. Johann Mathias Schmidtmeÿers ihres bruders des Fechhändlers und H. Johann Jacob Schmidtmeÿers Studjosi Theologiæ auch ihres bruders
in gegensein H. Jacob Wenckers J. V. Ddi und archivarÿ als Curatoris Jfr Agnes Weßnerin – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine weißbecken behausung hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Vieh gaß, einseit neben Joh. Michael demuth kieffer, anderseit neben Jacob Kammerer dem Seÿler hinten auff Brösamle den Stattsattler zum theil theils auff H. Duppert handelsmann ux. nôe, davob gibt man 7. ß0 ane bodenzinß denen Edlen von Oberkirch, ferner 4. ß. ane allmend zinß dem Pfenningthurn

Jean Georges Kuhn et Marie Ursule Schmidtmeyer font dresser un état de leur fortune après avoir vendu la maison. La masse propre à la femme est de 1 431 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 667 livres, le passif à 972 livres

1727 (4.9.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 3) n° 57
Inventarium über Mr Johann Georg Kuhnen, des Weißbecken und Frauen Mariæ Usrulæ gebohrner Schmittmeÿerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg derzeit besitzende und revidirte Nahrung, auffgerichtet Anno 1727. – welche auff Ihr der Ehefrauen und Mr H. Theurkauffs Kürschners und burgers allhier alß Ihres angenommenen Curatoris ad lites begehren, weilen Selbige in Abgang gerathen, damit man sehen Können, in Was Stand die Nahrung stehen und Wie viel die Ehefrau ane dero unveränderten Guth eingebuset, fleißig inventirt (…) So beschehen in Straßburg auff Donnerstag den 4. Septembris Anno 1727.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Strasen liegenden H Christoph Goldbach dem Seidenhändler allhier Zuständigen Von beeden Eheleuthen Zum theil Lehungs weiße bewohnenden behaußung sich folgender maßen befunden
Ergäntzung der Ehefrauen ermanglenden unveränderten Guths, Nach besag des über beeder Eheleuthe einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen in A° 1718 durch herrn Noyarium Johann Heinrich Langen sen: auffgerichteten Inventarÿ hat sich ane der Ehefrauen Guth mangenld unverändertn dahero Zu ergäntzen befunden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen unverändert guth betr. Sa. haußraths 188, Sa. Silbers 44, Sa. goldener Ring 26, Sa. Pfenningzinß haubtguths 200, Sa. der Ergäntzung 867, Sa. Activ schuld 105, Summa summarum 1431 lb
Solchemnach wird auch die übrige Nahrung, weilen die Ehefrau consensu Curatoris auff das theilbare guth tam active quam passive jedoch salvo regessu renuncirt, under einem Titul nemlichen alß theilbar beschrieben, Sa. haußraths 179, Sa. Silbers 12, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 300, Sa. Activ schuld 175, Summa summarum 667 lb – Schulden 972 lb, In Compensatione 304 lb
Wÿdum, Welchen Frau Susanna Margaretha Schmidtmeÿerin gebohrne Spangenbergerin der Ehefrauen Stieffmutter ad dies vitæ zu geniesen hat, Wavon das Eigenthum der Ehefrauen Zum Sechsten theil für unverändert gehörig und verfangen
Copia der Eheberedung (…) Mittwochs den 9. Januarÿ Anno 1718, Johann Heinrich Lang Sen. Notarius juratus

Jean Georges Kuhn et Marie Ursule Schmidtmeyer vendent la maison au boulanger Jean Conrad Karcher et à sa femme Marie Susanne Koch

1727 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 30
Johann Georg Kuhn weißbeck und Maria Vrsula geb. Schmidtmeÿerin beÿständlich ihres bruders Johann Mathias Schmidtmeÿer Rauchwaarenhändlers
in gegensein Johann Conrad Karcher des weißbecken und Fr. Mariæ Susannæ geb. Kochin
Eine weißbecken behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, einem bronnen und übrigen zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auch dem zum becken handwerck nöthigen allda vorhandenen Schiff und geschirr, welche becken: behausung allhier ahne der Viehgaß einseit neben Michael Demuth dem weinhändler anderseit neben Jacob Kammerer dem Seÿler hinten theils auff Bresamle den Sattler theils auff Fr. Duppertin theils le Sage den Bildschnitzler – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins 4 ß ane allmend zinß und denen Edlen von Oberkirch von dem hinderhauß 7 ß 2 ahn ewigem etwann bodenzinß – um 1300 pfund

Ils hypothèquent quelques mois plus tard la maison au profit de leur frère et beau-frère respectif Jean David Karcher

1727 (9.10.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 563-v
Johann Conrad Karcher Weißbeck und Fr. Maria Susanna geb. Kochin mit beÿstand ihres bruders Samuel Koch des meelhändlers und ihres schwagers Johannes von hipßhen des Musici
in gegensein ihres respective bruders und schwagers H. Johann David Karcher Diaconi beÿ der evangelischen Gemeinde zu denen Predigern – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Eine weißbecken: behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Viehgaß, einseit neben Michael Demuth dem Weinhändler anderseit neben Jacob Kammerer dem Seÿler hinten theils auff Brösamle den Stattsattler theils auf Fr. Duppertin theils auf Lesage den Bildschnitzeler – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins 4 ß ane allmend zinß und denen Edlen von Oberkirch von dem hinderhauß 7 ß. 2 d. ahne ewigem etwann bodenzinß

Fils du boulanger Laurent Karcher, Jean Conrad Karcher épouse en 1712 Marie Susanne Koch, fille du pileur d’épices Gall Koch : contrat de mariage, célébration
1712 (28.4.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung Conrad Karchers, ledigen Weißbecken undt Jfr: Mariæ Susannæ Kochin, Donnerst. d. 28.ten Aprilis A° 1712.
zwischen dem hrenachtbahren Mstr. Conrad Karcher, ledigem Weißbecken und Burgern alhier Zue Straßburg H. Lorentz Karchers des ältern weißbecken ehel. Sohn, als Bräutigamb, an einem
So dann der Ehren: und Tugendsamen Jgfr. Mariæ Susannæ Kochin, H. Gall Kochen des Meelmanns und geschwornen Wurtzstößers alda eheleibl. Tochter, ams Hochzeiterin am andern theil
Actum Strassburg Donnerst. d. 28. Aprilis [unterzeichnet] Conrad Karcher alß hoch Zeiter, Maria susanna Kochin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 131 n° 7)
Mitwoch den 11. Maÿ 1712. seind nach Zweÿmahliger Außruffung in der Pfarrkirch Zu St. Nicolai in Straßburg Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden Johann Cunrad Karcher der ledige Weißbeck H. Lorentz Karchers deß Weißbecken Vnd burgers alhier Ehelicher Sohn Und Jfr. Maria Susanna Kochin Gall Kochen deß Meelmanns vnd burgers allhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Conrad Karcher alß hochzeitern Maria susanna Kochin als hochzeiterin (i 35)

Jean Conrad Karcher devient tributaire chez les Boulangers en 1712
1712, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 127-v) Montags, d. 11. Aprilis – Neuzünfftig. (1 lb 5 ß. dt.)
Conrad Karcher, Herrn Lorentz Karchers des Weisbecken ehelicher Sohn, producirt Stallschein und bittet umb seines Vatters Recht, will das Weisbacken treiben. Erkant, nach Erlegung 31. ß d. für alle Gebür willfahrt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Dentelles
1712 (19.5.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 6)
Inventarium über des Ehrenhafften und Achtbahren H. Johann Conrad Karchers, Weißbecken und der Ehrn und tugendsamen Frawen Mariæ Susannæ gebohrner Kochin, beeder Eheleuthe und Burgere Zue Straßburg, in dero Ehe für ohnverändert gebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1712. – Vermittelst der Zwischen Ihnen beden auffgerichteten Heüraths Verschreibung einander für ohnverändert in jhren Ehestand Zugebracht (…) Actum in der Königl. freÿen Statt Straßburg in fernerem persönlichen Beÿweßen H: Lorentz Karchers des ältern, weißbecken u. B. des Ehemanns Geliebten Vatters undt H Gall Kochen, Mehlmanns, der Frawen leibl. Vatters, ihrer beederseitigen erbettenen Assistenten, Donnerst. d. 19. Maÿ A° 1712.
In der, ane der Spitzengaß alhier Zu Straßb. gelgenen Weißbecken Behausung sich befund. hatt
Sa. haußraths M 156, F 149, Sa. Schiff und geschirrs Zum Wbecken handwerck gehörig M 9, Sa. Brennholtz L 3, Sa. Silbers M 13, F 9, Sa. goldener Ringe 23, Sa. baarschafft M 121, F 75 – Schulden M 315, F 257 lb

Jean Conrad Karcher et Marie Susanne Koch hypothèquent la maison au profit du farinier Jean Georges Kuhn et de Marie Ursule Schmidtmeyer

1730 (4.5.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 211-v
Johann Conrad Karcher der weißbeck und Maria Susanna geb. Kochin mit beÿstand ihres bruders Samuel Koch des Meelmanns und ihres schwagers Johannes von Hipßen des Musici maßen ihr zweiter bruder Gall Koch der Schloßer nicht hiebeÿ erscheinen konnte
in gegensein Johann Georg Kuhn des meelmanns und Maria Ursula geb. Schmidtmeÿerin – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine weißbecken behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Viehgaß, einseit neben Michael Demuth dem weinhändler anderseit neben Johann Jacob Kammerer dem Seÿler hinten auff Johannes Breßamlé den Stattsattler – davon gibt man denen Edlen von Oberkirch 7 ß. 2 ß. ane bodenzinß und 4 ß ane allmend zinß hiesiger Stadt Pfenning Thurn

Jean Conrad Karcher loue la maison au boulanger Jean Huther

1732 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 17
Johann Conrad Karcher der weißbeck
in gegensein Johann Hueter Weißbecken beÿständlich H. Rathh. Johann Nicolaus Meltzheim Sen: Rothgerbers
entlehnt, Eine Weißbecken behausung bestehend in vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten nichts davon ausgenommen ahne der Viehgaß, einseit neben Michael Demuth dem weinhändler anderseit neben Jacob Kammerer dem Seÿler hinten auff Johann Georg Bösamle den Statt Sattler – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von allererst verfloßenen weÿhnachten

Jean Conrad Karcher meurt en 1733 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue Thomann. Les experts estiment la maison rue des Bestiaux à 1 500 livres. La masse propre à la veuve est de 362 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 128 livres, le passif à 792 livres

1734 (25.2.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 13) n° 308
Inventarium über Weÿl. deß Ehrengeachten herrn Johann Conradt Karchers des gewesten Meelmanns undt Burgers allhier Zu Straßburg nun mehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet anno 1734. – nach seinem den 22.ten Xbris deß abgelegten 1733.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf Ansuchen herrn Johann Geörg Scheer auch Meelmanns undt burger allhier des abgelebten mit nach ermelter seiner hinderbliebener Wittib Ehelich erzielter undt hinderlaßener Zweÿer Kindter namhenlich Jfr. Mariæ Susannæ so beÿ 20. Jahr undt Johann Jacob Karchers deß ledig. beckhen Jungen, welcher beÿ 16. Jahr alt, geschwornen Vogts, so aber diesr seiner Curanden vätterlich Erb: undt Verlaßenschafft andersten nicht dann Cum beneficio legÿ et Inventarÿ angetretten haben will, inventirt durch die tugendt begabte fr. Mariam Susannam Karcherin gebohrner Kochin die hinderbliebene wittib beÿständlich H. Johann Carl Härlins deß Haußfeurers auch burgers allhier Curatoris (…) Straßburg den 25.ten febr: anno 1734.

Inn Einer allhier zue Straßburg ane dem Thoman Loch gelegener aber nicht hieher gehöriger behaußung hat sich befunden, alß vogt
Ane hültzenwerck, Cammer A, cammer B, Soldaten cammer, Im haußöhren od. Kuchen, Inn der Stub, Inn der Stub Cammer, Im Keller, Im Beckenhaus
Eigenthumb ane Einer Behaußung so theilbar. Ein Weißbeckhen u. hinder behaußung, hoff, hoffstatt mit aller Zugehört, Weithen, Rechten undt Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg in der Viehe faß, i.s neben Hn Michael Demuth dem Schreinen, 2.s. neben herrn Jacob Kammerer dem Seÿller hinden auff obgedachten H. Demuth und N. Brösamle den sattler stoßendt, welche Crafft der Abschatzung vom 13. Feb. 1734. durch der Statt Straßb. geschworne herrn Werckmeister vor ledig undt Eigen angeschlagen wordt. umb 3000 fl. oder 1500 lb. Davon gibt man Jars dem allhies. Pfenningthurn wegen einem wetterdächell ane Allmendt Zinß 4 ß macht in Capital 4. lb und denen Edlen von Oberkirch von dem hind. hauß ane Ewigen bodenzinß 7. ß 2 s trifft Zu doppeltem Capital gerechnet 4 lb 6 ß 8 d. It. 30. lb d Zinß à 4. pro Ct° reicht mann H. Rathh. Brackenhoffer, dem Apothecker alhie uxo; nôe Jahrs auff d. 16. Jenner, alblößig in Capital mit 750. lb. It. H. Rittmeister Reichshoffer allhier Jährl. den 1. maÿ 18. lb d zu 4 ½ peo Ct° widerkäuffig mit 400 lb. It: 20. lb d. Zu 4. pro Ct° zinß gibt mann H. Diacono Karcher allhier Jahrs auff (-) widerlößig mit 500 lb, It; Joh: Geörg Kuhn dem gewesten weißb. allhier uxo: nôie 12. lb 15 ß d zu 4 ½ pro Ct° redimible mit 150. lb, summa abgangs ist 1818. Übertreffen also vorstehende beschwerden den Anschlag umb 318 lb. Über sothane behaußung meldet
Ergäntzung der Wittib Ermanglenden ohnveränderten Gueths, Nach inhalt beederseits zugebrachten Nahrungs Inventarÿ durch weÿl. Herrn Notm: Johann Ludwig Scherern in annp 1712. auffgerichtet undt verfertigt
Norma hujus inventarii, Copia der Eheberedung
Der Wittib noch vorhandene unveränderte haußrath 16, Sa. Silbers 15 ß ß activorum 75, Sa. der Ergäntzung 269, Summa summarum 362 lb
Demnach wirdt auch der Erben unverändert undt die Theilbahre Nahrung unter Einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 94, Sa. Meels, Kleÿen undt gekörns 19, Sa. Silbers 5, Sa. goldenen ringen 3, Sa. behaußung o, Sa. Schulden 6 Summa summarum 128 lb – Schulden 792 lb, die passiva übertreffen der Erben unveränderte undt theilbahre activ Nahr. 664 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg Donnerstags den 28. Aprilis im Jahr Christi 1712, Johann Ludovicus Scherer Notarius jurat: publ:
Abschatzung dem 13: Februarÿ 1734. Auff begehren weilandt deß achtbahren und bescheiten Conradt Karchers deß geweßenen weißbeckers seel. hinder Laßenen Frau wittib und Erben ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Vieh gaßen gelegen, einseits neben H. Johann Michell Demuht dem weinhändler anderseit Neben H Jackob Kammerer sel seiller, hinden auf ob gedachten Hn Demuht Stoßendt welche behaußung Stuben, Cammren, Kuchen Hauß Ehren Camin Cammer Vor dem officir Cammer vor dem Knecht, nebenß hauß mit einem halben tach, worunder die Back Küchen backstuben alleß gewölbt, oben darüber die Mëhl Kammer, hoff bronen holtz hauß getrëmbter Keller sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werckleuthe sich in dero besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierd vor und Umb Treÿ Tausent Gulden Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Veuve depuis dix-neuf ans, Marie Susanne Koch sollicite un certificat pour pouvoir bénéficier de l’aumône Saint-Marc à cause de ses infirmités – elle déclare être presque sourde
(f° 5) Donnerstags den 26. Septembris 1754 – Allmoßen Schein
Maria Susanna geb. Kochen weÿl. Conrad Karchers des geweßenen b. v. Weißbecken allhier nachgel. Wittib, ihres alters 55 Jahr, bringt Vor, daß sie seit ihrem 19. Jährigen Wittwenstand in äußerster Armuth lebet v. sich wegen Leibes Blödigkeit, Zumahlen Sie auch das Gehör fast Völlig verlohren, nicht mehr im Stand befindet, mit ihrer Hand Arbeit sich zu ernehren, bittet dahero Ihro Schein v. Urkund zu ertheilen daß sie des Allmoßens würdig.
Erk. seÿe ihro mit gebettenem Schein Zu wilfahren, maßen man dieselbe des Allmoßens würdig erachtet.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’admettent en mars 1769 pensionnaire à l’hôpital où elle meurt le 19 juin 1774 à l’âge de quatre-vingt-un ans.
1769, Conseillers et XXI (1 R 252)
(f° 29) Sambstag den 11. Martÿ 1769. – Froereisen Nê. Mariæ Susannæ gebohrner Kochin weild. Conrad Karchers geweßten weißbecken und burgers hinterl. Wittib producirt unterth. memoriale juncto petito puncto gnädiger aufnahm und respectivé beÿbehaltung in dem Hospithal.
Nach angehörtem voto des Hn Syndici Regii und gleichformlichen anspruch des auf dem obernbanck vorsitzenden H. Stättmeisters von Oberkirch wuden samtliche Vorbemelte Imploranten puncto gebettener aufnahm und respective beÿbehaltung in dem mehrern Hospithal ane die daselbstige hochansehnlche Herrn Pflegere umb gegen einbringung ihres sowohl gegenwärtigen als erwa in Zukunft überkommenden Vermögens alda aufgenommen, respectivé beÿgehalten und verpflegt Zu werden, gewießen. Deppi. H. Rathh. Fulgraff und H. Rathh. Philippi

Sépulture, Hôpital (luth. f° 178)
Im Jahr 1774. dingstag den 19. Heu Monates Morgens um Vierthel Vor Vier uhr starb in dem alhiesigen deutschen Hospitale Frau Maria Susanna Karcherin gebohrne Kochin von hier gebürtig und Zu St: Nicolai getaufet, weÿl. Meister Johann Konrad Karchers gewesenen Weißbeckers und burgers alhier hinterlaßene Witwe auch weÿl. Meister Galli Kochen geweßenen Meehlhändlers und Burgers alhier und Weÿl. Frauen Marthä gebohrner Stieglerin hinterlaßene eheliche Tochter, seit dem Eilften Märzen des Jahres 1769 Hospitals Pfründerin ihres Alters 81 Jahr weniger dreÿ Monate und Vier Tage, und wurde dieselbe Mittwochs darauf als den 21. Heu Monates nach einer Morgens um Sieben uhr im Hospitale von mir Johann Unselt dem Evangelisch lutherischen Pfarrer des Hospitales gehaltener Leichenpredigt auf die begräbniß St: Urban beÿ einer ehrlichen begleitung Zur Erde bestattet (i 182)

La veuve et les enfants de Jean Conrad Karcher vendent par adjudication la maison au boulanger Jean Huther moyennant 1 875 livres

1735 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 67
weÿl. Johann Conrad Karcher des weißbecken wittib Susanna geb. Kochin geschworner Curator Johann Carl Hördter der haußfeurer, ferner ged. Karchers mit deßen hinterbliebenen wittib erzeugter beeder Kinder Susannæ und Jacob der Karcher geordneter vogt Georg Schär der Meelmann
in gegensein Johannes Huter des weißbecken – am 15. Decembris 1734 ergangen und obrigkeitlich confirmirten versteigerung [unterzeichnet] hueder
Eine Weißbeckenbehausung bestehend in Vorder und hinderhauß, höfflein, Bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten an der großen Viehgaß, einseit neben Johann Michael Demuth dem weinhändler, anderseit neben Johann Jacob Kammerer dem Seyler, hinten auff Johannes Bresamlé den Stattsattler und hinden theils annoch auff Helckische wittib geb. Ambergerin als erbin Duppertischer wittib theils auff Andreas Rueff den Nagleschmidt – von dem hinderhauß giebigen ewigen etwann ane bodenzinß wie auch denen Edlen von Oberkirch 7 ß. 2 d. ane bodenzinß und 4. ß. ane allmend zinß wegen eines wetterdächleins hiesiger Stadt Pfenning Thurn – um 750, 400, 150 und 500 pfund verhafftet – seith den 15. Januarÿ 1727 da sie mit dem verstorbenen Karcher käufflich ane sich gebracht – umb 1800 pfund ausmachende capitalien und 75 pfund

Jean Huther achète le droit de bourgeoisie en septembre 1731
1731, 4° Livre de bourgeoisie p. 973
Johann Huther d. ledige beck von fortlouis erhalt d. b. umb die tertz d Neuen b. will bey E E Zunfft d. Becker dienen Jur d 3.ten Sept. 1731.

Fils de Gaspard Huther de Fort-Louis, Jean Huther épouse en 1732 Anne Marguerite Meltzheim, fille du tanneur Jean Nicolas Meltzheim : contrat de mariage, célébration
1732 (17.1.), Not. Rith (6 E 41, 951)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamb: und bescheidenen Johannes Hutter, dem burger und Weißbecken allhier, Weÿland des auch Ehrsamb und bescheidenen Caspar Hutters geweßenen burgers und seÿlers zu Fort: Louis mit auch Weÿland frauen Margaretha Schmidtin Seiner Ehelichen Haußfrauwen seelig Ehelich erziehltem Volljährigem Sohn, als Hochzeiter ane Einem mit beÿstand der auch Ehrsam und bescheidenen Jacob Bermantier des metzgers und auch burgers zu gedachtem fort Louis seines Leiblichen Schwagers, Wie auch Johann Georg Rÿßen des burgers und Beckerstuben vatters hieselbsten, So dann der viel Ehr und Tugendsammen Jungfrauen Anna Margaretha Melßheimin, Herrn Johann Niclaus Melßheims des burgers und Rothgerbers wie auch Es Ehrsamen Kleinen Raths alten beÿsitzers allhier mit der auch Viel Ehr: und tugendsamen frauen Anna Margaretha Schandingerin Seiner Ehelichen Haußfrauen ehelich erzielhlter Jungfer tochter als hochzeiterin andern Theÿls, beÿständlichen erstgedachten dero Leiblichem Herren Vatters Wie auch Herrn Frantz Joseph Melßheims auch burgers undt Rothgerbers hieselbsten, dero leiblichen herrn Bruders (…) So beschehen Straßburg auff St. Anthoni Tag als den 17. monaths tag Januarii Im Jahr 1732,

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 246)
Hodie die 12 mensis februarÿ anno 1732. (…) in facie Ecclesiæ conjuncti sunt honestus juvenis joannes hueter oriundus ex arce fortalitiæ et honesta virgo Margaretha Meltzheimin filia joannis nicolai Meltzheim coriarii (signé) Johannes Hueder, Ana Marga Meltzheim (i 130 – proclamation Saint-Louis (cath. p. 6,i 5)

Inventaire des apports dressé en partie dans la boulangerie rue des Bestiaux et en partie dans la maison Meltzheim au Fossé des Tanneurs
1732 (26.2.), Not. Rith (6 E 41, 951)
Inventarium und beschreib. aller derjenig. haab und güetter so Johannes Huetter der weißbeck und fraw Aa. Margaretha Melßheimin bede eheleuthen einander für ohnverändert in den ehestand zugebracht, welches alles der ursachen, damit mann sich Künfftig ratione der Ergäntzung desto beß. darnach Zu reguliren, auff ihr bederseitiges begehren ordnungs mäßig ersucht, durch die bede eheleüt selbsten mit Zuziehung H Niclaus Melßheims b. v. Klein Raths alten beÿsitzers als der ehren frauwen leibl. H. Vatters (…) so beschehen Straßburg den 26.ten feb. 1732.
Höltzen und Schreinwerck so sich in dem beckenhauß in der Viehe Gaß befunden
In H. Meltzheims behaußung ahne gerber graben hat sich befunden als folget

Anne Marguerite Meltzheim meurt en 1735 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison 1 600 livres. La masse propre au veuf est de 135 livres, celle propre aux héritiers de 487 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 905 livres, le passif à 2 110 livres.

1735 (3.5.), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 698) n° 103
Inventarium undt beschreibung All der Jennigen Haab, Unndt Nahrung, So Weÿl. die Ehr. und tugends. fraw Anna Margaretha gebohrne Meltzheim seel. deß auch Ehrb. und bescheid. Johannes Hutter, Weißbeckh. und burgers alhier Zu Straßburg geweste Haußfr. nach Ihrem, gegebenem bericht nach, den 6.ten Januarÿ Jüngsth. aus dießer Welth genommenen tödlichen Hinscheiden, hier Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft aauf gebührentes ansuchen Erfordern und begehren H. Frantz Joseph Meltzheim Rothgerber und Burgers alhier, alß geschw. und Verordneten. Vogts Annæ Margarethæ der abgeleibten seel. mit Vor und nachged. Wittiber Ehelich Erziehlten döchterleins Unndt dieß orths ab intestato Einiger Erbin, Ersucht und Inventiret (…) So gescheh. vndt Zugang. Zu Straßburg auff Dienstag den 3. Maÿ Anno 1735.

In Einer alhier Zu Straßburg ahne der großen Viehegaß gelegenen vnndt hiehero gehörig. hieunden beschrieb: behaußung Erfunden worden
In der officier Cammer, In deß officiers K. Cammer, In der unteren Cammer
Eigenthb. ahne Einer behausung. i. Weißbeckhen behaußung bestehendt in Vorder: und hindter hauß, höfflin, bronnen und hoffstatt, mit allen deren gebäwen, weith. Zugehörth. recht. und Gerechtigkhten. alhier in der großen Viehe gaßen geleg. i. s Joh: Michel Demuth dem Weinhändler, 2. s. Joh: Jacob Kamerer Säÿler hinden auff Joh: Brosamble den Statt Sattler, davon gibt man Jahrs den Edeln von Oberkirch 7. ß 2 d. bodenzinß, u. dann wegen dem Wetter dächl. auff unß. H. Pfenningth. 4 ß Allmend Zinß, sonsten über nach gedachten Capitalien leedig und Eigen und Vermög Einer ad Concept überl. Von d. hießig. Werckmeister underschb. abschatzung dedato 21.ten Maÿ a° 1735. æstimirt vndt über abzug obig. Bodenz. angeschl. 1578 lb d. Hierüber besagt Ein teutscher pergament Kauffbr. auß hieß C. C. stuben gefert. und dero anhang. Insigel bekhräfftiget de dato den 8. Februarÿ 1735. mit N° 1 notiert,
Ergäntzung deß Wittibers abgang. Unverändterten Vermögens. Innhalt Inventarÿ Illatorum durch H. Georg Philipp Rith Notm. alhier dedato den 26.ten Februarÿ aô. 1732. auffgerichtet Ergibt sich daß der Wr. in die Ehe zugebracht, So seitehero abgang. und in gemeine haußhaltung Verwendtet worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Der Erbin Unverändert Vermögen, Sa. haußraths 60, Sa. Silbergeschmeids 13, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Erg. 336, Sa. activ Schulden 75, Summa summarum 487 lb
Solchemnach volgt auch deß Wittibers Unverändert Guth, Sa. haußraths 7, Sa.. Silbergeschmeid 1, Sa Erg. 201, Summa summarum 209 lb – Davon gehet für die der Erbin modo Schuldiger Morggb. 75, Compensnado 135 lb
Endtlich wirdt auch beschrieben das theilbahre Guth, Sa. haußrath 31, Sa. früchten und Kleÿ. 111, Sa. baarschafft 145, Sa. Eigenthum ahne behßg 1578, Sa. active Schulden 40, Summa summarum 1905 lb – Sa. passivorum 2110 lb, Passiva übersteigen pro 204 lb – Stall Summ 417 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamb: und bescheidenen Johannes Hutter, dem burger und Weißbecken allhier, Weÿland des auch Ehrsamb und bescheidenen Caspar Hutters geweßenen burgers und seÿlers zu Fort: Louis mit auch Weÿland frauen Margaretha Schmidtin Seiner Ehelichen Haußfrauwen seelig Ehelich erziehltem Volljährigem Sohn, als Hochzeiter ane Einem mit beÿstand der auch Ehrsam und bescheidenen Jacob Bermantier des metzgers und auch burgers zu gedachtem fort Louis seines Leiblichen Schwagers, Wie auch Johann Georg Rÿßen des burgers und Beckerstuben vatters hieselbsten, So dann der viel Ehr und Tugendsammen Jungfrauen Anna Margaretha Melßheimin, Herrn Johann Niclaus Melßheims des burgers und Rothgerbers wie auch Es Ehrsamen Kleinen Raths alten beÿsitzers allhier mit der auch Viel Ehr: und tugendsamen frauen Anna Margaretha Schandingerin Seiner Ehelichen Haußfrauen ehelich erzielhlter Jungfer tochter als hochzeiterin andern Theÿls, beÿständlichen erstgedachten dero Leiblichem Herren Vatters Wie auch Herrn Frantz Joseph Melßheims auch burgers undt Rothgerbers hieselbsten, dero leiblichen herrn Bruders (…) So beschehen Straßburg auff St. Anthoni Tag als den 17. monaths tag Januarii Im Jahr 1732, Collationirt Rith, Not.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 800 florins
1735, Livres de la Taille (VII 1178) f° 58-v
(Becker. F. N. 6717) Weÿl. Fr. Annæ Margarethæ gebohrner Melßheim Johannes Huder Weißbecken und Burgers alhier Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Schmidt
Concl. Fin Inv. ist Fol. 54.b 417 lb 13 ß 2 d, die machen 800 fl. Verstallte nur 500 fl. Zu wenig 300 fl.
Nachtrag auff Vier Jahr alß lang Sie in der Ehe geweßen in duplo thut à 18. ß – 3. lb. 12. ß
Und auff Zweÿ Jahr in simplo â 9 ß – 18 ß
Extat Stallgeltt pro. 1735. mit – 2 lb 2 ß
Gebott – 2 ß 4 d
Abhandlung – 12 ß 6 d – Summa 7. lb 6 ß 10 d
Von denen Herren dreÿen nachgelaßen – 2 lb 5 ß, rest 5 lb 7 ß 10 d
dt. 13. Jul. 1735.

Jean Huther se remarie en 1735 avec Marie Anne Ledée, fille du revendeur Pierre Ledée : contrat de mariage, célébration
1735 (29.6.), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 702) n° 76
Mariage – furent present le Sr Jean Hueteur Boulanger et bourgeois de ladite Ville d’une part
et Marianne Ledée fille legitime du Sr Pierre ledée, Marchand graissier et bourgeois dud. Strasbourg, et de Marguerite Rousseaux sa femme assistée desdits ses Pere et Mere d’autre part
fait et passé du Coté dudit Epoux en presence du Sr Jean Nicolas meltzheim tanneur et Jean Ignace Hüguel tous deux assesseurs du grand sénat de cette ville, et de la part de ladite Epouse du sieur David Benois M° cartier bourgeois de Cette dite ville (…) à Strasbourg ce 29° Juin 1735. (signé) Johannes Huder, Marianne Ledée

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 171)
Hodie 21 Mensis Augusti anni 1735 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Hueder civis Argentinensis nec non viduus defunctæ Margarittæ Meltzheimin commorans in dictâ Parochiâ ad Stum Ludovicum et Maria Anna Ledée filia legitima Petri Ledée civis et mecatoris et Margarethæ Rousseaux conjugum commorantium in hac Parochiâ meâ (signé) Johanne Hueder, Mariane Ledée (i 173)

Native de Strasbourg, Marie Mechtilde Ledée devient bourgeoise par son mari trois mois après son mariage
1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1027
Maria Mechtildis gebohrne Ledé Von hier geb. erhalt d. b. Von ihrem ehemann Johann Huder b. und weißbecken alhier umb d. alt. b. will beÿ E.. E. Zunfft d. becker dienen. Prom. eodem [5. Xb 1735]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Les apports du mari s’élèvent à 695 livres, ceux de la femme à 380 livres.

1735 (10. 7.br), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 699) n° 117
Inventarium vnndt Beschreibung All der Jennigen Haab, Vnndt Nahrung, So der Ehrb. und bescheidtene Johannes Hueder der Weißbeckh und Fr. Maria Anna geb. Lethée beede Eheleüthe und Burgere alhier Einander in Ihren Jüngsth. angetrettenen Ehestand für Unverändert in die Ehe Zugebracht, welche Nahrung auff begehren Unndt ansuchen Erstgedt. beeder Eheleüthen der ursach halben, damit mann Sich der in Ihrer Vor mit underschr. Not° auffger. Eheberedung Stipulirten Ergäntzung halben Zu reguliren wüße, Inventiert Undt Ersucht (…) So gescheh. in fernerem beÿsein und Zwar auff seithen des Ehemanns fr. Margareth H. Joh: Niclaus Meltzh. E. E. gr. Raths alhier dermahligen assess. Ehefr. deßen Schwiger mutter Von Erster Ehe, So dann auff Ihr der frawen seithen Maria Duval dero Steffgroßmutter, weillen Ihre Eltern andterer habende geschäfften halben nicht beÿwohnen Können, alß Von Beeden seithen hierzu gebetten, Zu Straßb. auff Sambstag den 10.ten Septembris A° 1735.

In Einer alhier Zu Straßburg ahne der großen Viehegaß gelegenen und dem Ehemann Unverändertt gehörig. behaußung Erfunden worden alß
In deß officiers Cammer
Eigenthb. ahne behausung (M.) i. Weißbeckhen behaußung besteh. in Vorder: und hind. hauß höfflin, bronn und hoffstatt, mit allen deren gebäwen, weith. Zugehördt. recht. und Gerechtigk. alhier Zu Straßb. in der großen Viehe gaßen gelegen i. s neben Joh: Michel Demuth dem Weinh. 2. s. Joh: Jacob Kamerer dem Säÿler hinden auff Joh: Brosamble den Statt Sattler, davon gibt man Jahrs denen Edeln v. Oberkirch 7. ß 2 d. bodenzinß, und dann wegen dem Wetter dächel auff unß. Hh. Pfenningthurn 4 ß Allmend Zinß, sonsten aber über hernach beschb. Capitalia leedig und Eigen. Darüber besagt i teutsch pergament Kauffbr. auß der C. C. stuben und mit dero anhangen Ins. Verwahrt de dato den 8. Februarÿ aô 1735. mit N° 1 notiert, v deßwegen Ist abgeredt allenfalls dieße Behaußung wehrender Ehe solte Verkaufft werden, solche mit dem darauff Erlößende Wert Zu Erg.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Deß Ehemanns Unverändertes Guth, Sa. haußraths 180, Sa. meel und Kleÿen 249, Sa. Silbergeschmeid 20, Sa Gold. Rung 3, Sa. baarschafft 104, Sa. activ Schuldt 51 Summa summarum 612 lb – Passivorum 1308, Deducendo 695 lb
Dießem nach wirdt auch beschrieben der Ehefr. unverändertes Vermög. Sa. haußrath 108, Sa. Silbergeschmeid 9, Sa. Gold. Ring 9, Sa. baarschafft 253, Summa summarum 380 lb

Jean Huther et Marie Anne Ledée hypothèquent la maison au profit du chef de cuisine Antoine Chauveau

1756 (13.7.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 172
Johann Huether der weißbeck und Maria Anna geb. Le Dez beÿständlich ihrer schwäger H. Jean Joseph Lassiat employé pour le roy und H. Jean Baptiste Benoist des cartenmachers
in gegensein H. Antoine Chauveau, chef de cuisine de M. Le Chevalier de St André commadant la province d’Alsace – schuldig seÿen 3500 gulden
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Viehgaß, einseit neben der Kammererischen Fr. wittib, anderseit neben N. Mamberger dem weinhändler, hinten theils auff N. Ottmann den ohlmann theils auf H. Mammberger

Le boulanger français Jean Huther loue la maison au boulanger Jean Jacques Stehling

1770 (31.12.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 613-v
Johann Huther der frantzösische beck
in gegensein Johann Jacob Stehling des ledigen frantzösischen becken
verlehnt, die ihme zuständige beckenbehausung in der Dauphins gaß – auf 4 nacheinander folgenden jahren auf Philippi Jacobi anfangend, um 4 gulden wochentlichen zinß
hat sich der verlehner expresse reservirt und vorbehalten primo den ersten stock auff die gaß außsehend in einer stub und kuchen, so dann eine kammer in den hoff außehend ferner den zweÿten stock gleicher maßen auf die gaß aussehend, eine kammer und dann die bühnen im vorderen haus wie auch die helffte des kellers

Jean Huther cède la maison boulangerie moyennant 6000 florins à sa fille Gertrude Thérèse lors de son contrat de mariage passé avec le boulanger François Joseph Jægy, originaire de Marckolsheim

1774 (30.10.), Not. Lauth (6 E 41, 652) n° 7
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen der Vorachtbahre Herr Franz Joseph Jägÿ, grosjähriger lediger Becker von Marckoltzheim gebürtig, weil. Michael Jägÿ gewesenen Würths, Ackersmanns und Burgers allda mit auch weil. Fr. Anna Maria gebohrner Fischerin ehelich erzeugter Sohn, unter verbeÿständung deß. Bruders Hn Johannis Adami Jägÿ, des berühmten Musici in alhiesigem Münster, als Hochzeitern ane einem,
Sodann die Ehr und Tugendreiche Jungfrau Gertrud Theresia Hutherin Hn Johannes Huthers, des ehemaligen frantzösischen Weisbecken und Burgers dahier mit Frauen Maria gebohrner Ledée ehelich erzielte Tochter, beiständlichen erstged. ihren beeden Eltern, wie auch H Philipp Jacob Thaler des hiesigen wohlerfahrenen Schreibmeisters und Burgers derselben Hn Schwahers, als Hochzeiterin, am andern Theil

Siebendens cedirt und übergibt der Jgfr. Hochzeiterin Leibl. Herr Vater dieser seiner Tochter seine für unverändert in deßen Ehe gebrachte und ane der Dauphine Gaß gelegene Becken: Behaußung, bestehend in Vorder und Hinder: Gebäud, Hoff, Hoffstatt und Bronnen, samt allen dero Begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten Einseit neben Hn Michael Mannberger dem Kiefer, Weinhändler und burger hieselbsten, anderseit neben N. Schuler dem Zuckerbeck auch hiesigem Burger und hinden auf Hn Rathh. Johann Niclaus Ottmann den Ohlmüllern Zum theil und Zum theil auf gedachten Hn Mannberger stoßend, gelegen, für freÿ leedig und eigen vor und um die Summ von 6000 Gulden hiesig Current eigenthümlichen. Und welchen Preis der 6000 fl. die Jgfr. Braut als Cessionaria auch also und zwar auf nachfolgende Conditionen, so hernach im 8. 9. und 10. Artickel deutlich begriffen sind, von ihrem Hn Vater als Cedenten angenommen Zu haben bekantlich ist
So geschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 31. Octobris Anno 1774. [unterzeichnet] frantz jospeh Jägÿ als hoch Zeitter, Gerdudt theresia huderin als braut
Enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 650 f° 21, 22 janvier 1776 – auff ansuchen Franz Joseph Jägÿ des beckenmeisters, nachstehende paragraphi in einer unterm 31. Octobris 1774 coram Not. Johann Daniel Lauth zwischen ihme Mr Jägÿ und Jgfer Gertrud Theresia Hutherin errichteten Eheberedung

Célébration du mariage
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 23)
Hodie 27 Mensis Decembris Anni 1774 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscus Josephus Jegÿ, oriundus ex Marckolsheim hujus Diœcesis, Filius legitimus et Majorennis Michaelis Jegÿ Cauponis et Annæ Mariæ Fischerin, Professione suæ Pistor, Commorans in parochia ad S. Petrum Seniorem hic Et Gertrudis Theresia Houter, Argentinensis, Filia legitima et minorennis Joannis Houter, civis hic, et professione suâ pistoris et Mariæ Annæ Ledé, commorans in hac parochiâ (signé) Frantz Joseph Jägÿ, terisia hueder (i 14)

François Joseph Jægy devient bourgeois par sa femme dix jours après son mariage. Inscription au registre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1775, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 121-v
Frantz Joseph Jäggÿ der beck von Marckols. verheurathet mit gertrud theresia, Johann huter des becken und burgers allhier ehel tochter erhalt das Burgerrecht aus recommendation gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft der becker. Jur. eod. [den 7. Januarii 1775]

(VI 286 bis, f° 168) Becker N° 36 d. 19. xbre 1774
Frantz Joseph Jägi der beck gebürtig von Marckolsheim weÿl. Michael Jägi des gewes. b. u. Würth daselbst ehel. Sohn Verlobt mit theresia, Joh. Hüter des b. u. frantzösischen becker alhier
durch die Schein bewehrt die ehrl. geburt cath. Rel. die gehörig stadt stall caution geleistet u dessen sponsæ stallgebühr in richtigkeit
5000 fl baaren Geldt hat er bescheiniget deßen eigenthumb er mit Eÿdts erhärtet auch 100 lb ß beym b. Pol deponirt.
impl. bittet EG unterthännig ihn wegen hoher recommendation von seiten ihro G. H. stättmeistr von Gail grats in E. G. b. recht auff und anzunehmen
per Recom. gratis gegen Erlag 12 ß ins Armen hauß

François Joseph Jægy devient tributaire en décembre 1774, l’inscription sera définitive quand il aura produit son certificat de bourgeoisie
1774, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 78) Sambstags den 17. Decembris. – Fremder Neuzünfftiger dt. 4. lb 6 ß
Frantz Joseph Jägÿ, leediger becker Von Marckolsheim gebürtig, stehet Vor und bitt, weilen er sich mit H. Hanns Huthers eines dißortigen Meisters Tochter ehelichen Versprochen, und mit derselben ein Beckenhaus bekommt auch würcklichen um das burgerrecht hat anrufen lassen Ihme als Leibzünfftigen frantzösischen Becken Meister auf und anzunehmen.
Erkanndt, Seÿe Implorant in seinem begehren Zu willfahren jedoch mit dem Beding, daß er sein Burger: Urkund und Stall; Schein dem Protocoll beÿzubringen hat. Solche zum Protocoll gebracht den 7.ten Jan. 1775.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui leur a été cédée et dont le prix sera réglé après la mort des cédants. Les apports du mari s’élèvent à 60 livres, ceux de la femme à 114 livres.

1775 (28. 9.br), Not. Lauth (6 E 41, 646) n° 20
Inventarium über Herrn Frantz Joseph Jägÿ, des Frantzösischen Becken und Frauen Gertrud Theresiä gebohrner Hutherin, beede Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnveränderte in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1775. – einander in ihrem den 26.ten Decembris Anno 1774. angetrettenen Ehestand zugebracht und sich in der vor mir unterschriebenem Notario den 31. Octobris d: a: aufgreichteten Ehe: beredung §° 5.to für unverändert vorbehalten haben (…)
So geschehen in præsentia auf Seithen des Ehemanns H. Johannis Adam Jægy, des berühmten Musici in allhiesigem Münster, deßen leiblichen Bruders und auf der Ehefrauen Seithen, Hn Johannes Huthers, des hiesigen burgers und ehemaligen frantzösischen becken, deroselben Leibl. Vaters beÿderseiths hierzu erbettener Herren beÿstandern, Straßburg auff Dienstag den 28.ten Novembris Anno 1775.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Dauphine: Gaß gelegenen Eingangs; ged. Ehefr: zufolg vorallegirter Ehe: beredung §° 7 Von ihrem H. Vater cedirt und Hernach mit mehrerm beschriebenen Becken: Behausung befunden worden, Wie folgt
Eigenthum an einer Behausung. Nemlichen eine Becken: Behausung ane der Dauphine: gaß gelegen, bestehend in Vorder und Hinder: Gebäud: Hoff, Hoffstatt und Bronnen samt allen dero Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, einseit neben H. Michael Mannberger dem Kiefer Weinhändler und Burger hieselbsten, anderseit neben N. Schuler dem Zuckerbeck, auch hiesigen Burger und hinten auf H. Rathh. Joh. Nicolaus Ottmann dem Ohlmüllern zum theil und Zum theil auf gedachten Hn. Mannberger Sonntag, Diese Behausung ist vermög oft: angezogener Ehe: Verschreibung und deren 7.ten Paragraphi Ihro der Ehefr. von ihrem Leibl. Vater für frei ledig u. eigen vor und um die summ von 6000 fl. eigenthümlichen cedirt worden. Was die Hierüber besagen sollende Documenten betreffen, so befinden sich solche annoch in der Elterlichen Verwahrung. Der 7..te, 8.te u. 10.te Artickel der Vor mir passirten Ehe: Bered. ist dem Contr: Prot° de A° 1776 f° 21 et seqq. sub dato. d 22.ten Jan. d: a: in allh: in C: C: St;. einverleibt zu finden. Weilen nun vorherbemelten Cessions; Schillings Ausweisung erst nach beider Eltern todt besch. soll u. bis dahin derselbe auf der Behausung stehen Verbleibt, Als habe ich das Eigenthum hier nur Berichts: weiß: pro Memoria anmercken wollen.
Folgt nun hierauf die Beschreibung nächst vorher erwehntner beeder Eheleuthe einander für unverändert in dero Ehestand gebrachten Nahrungen an: u vor sich selbsten
Des Ehemanns für unverändert zugebr: Vermögens, Sa. Kleidung u. weisen Gezeugs 43, Sa. Silber Geschmeids 2, Summa summarum 46 lb – Aber nach Beirechnung der haussteuren (…) 14 lb, Des Ehemanns in die Ehe gebr. Vermögen 60 lb
Continuatio Series rubricarum hujus Inventarii. Solchemnach werden auch der Ehefraun für unverändert in die Ehe gebr. Mittel berzeichnet, Sa. Hausraths 85, Sa. Silber: Geschmeidt 13, Sa. gold Rings 1, Die becken; behausung ist über den Bruch zu schreiben und Keine Summa darzu zu setzen, Summa summarum 100 lb – Darzugelegt deroselben ane denen (…) Haussteuren gebührige Zweite oder übeige helffte anlangen 14 lb, Bestehet demnach der Ehefraun gesamptes für unverändert in die Ehe gebrachte Gut 114 lb

Jean Huther meurt en 1778 en délaissant trois filles. Les experts estiment la maison à 500 livres. La masse propre à la veuve est de 4 269 livres, l’actif des héritiers de 499, le passif de 868 livres. L’actif de la communauté s’élève à 917 livres et le passif à 4 788 livres.

1778 (21.3.), Not. Anrich (6 E 41, 1504) n° 187
Inventarium über Weiland Hrn Johann Huthers des geweßenen burgers und ehemaligen frantzösischen becken allhier Zu Straßburg nunmehro seeligen Verheurathet mit auffgerichtet anno 1778. – nach seinem Mittwochs den 25.ten letzthin gelegten Monaths februarÿ aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen hintritt dahier Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, Erfordern und begehren fraun Mariæ Annæ Hutherin geborner Ledée deßen hinterbliebener Wittib, so von Hrn Georg Sturm dem thorschließer in dem allhiesigen mehrern Hospithal und burgern dahier verbeÿständet (…) So Geschehen allhier Zu Straßburg in einer ane der Dauphine gaß gelegener in gegenwärtige Verlaßenschafft gehöriger und hernach beschriebener Behaußung, auf Sambstag den 21 ?ten Martÿ anno 1778.
Des abgelebten seeligen rechtmäsige und ab intestato Zurückgelaßene Erben sind nachbenamßte deßen mit der hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte dreÿ Kinder mit Nahmen und 1.mo Frau Maria Anna Catharina Kehren geborne Hutherin, Valentin Kehren des hiesigen burgers und becken in Bonis geschiedene Ehefrau, so bereits schon in die 13. Jahr von dießem ihrem Ehemann abgesondert ihre wohnstatt haltet und dahero Von Johann Georg Held dem hiesigen burger und Schneider verbeÿständet zugegen, 2.do Frau Ottillia Dallerin geborne Hutherin, H. Philipp Jacob Dallers des schreibmeisters und burgers dahie Ehegattin so unter dießes ihres Mariti assistenz gegenwärtig und 3°. Frau Gertrud Theresia Jägÿ geborne Hutherin Hrn Frantz Joseph Jägÿ des frantzösischen beckens und burgers hieselbsten Ehefrau so von dießem ihrem Ehemann Verbeÿständet zugegen

Eigenthum an einer Behausung. (E.) Nemlich eine weißbecken behaußung bestehend in einem Vorder: und hinder hauß, einem höfflein, bronnen und hoffstatt, mit allen deren gebäuden, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Dauphine Gaß gelegen 1.s. n. Hn Johann Michael Demuth dem Weinhändler, 2.s. n. Joh. Jacob Kammerer dem Sailer hinten auf Johann Bresamle dem Statt sattler stosend, davon man jahrs denen Edlen von Oberkirch 7. ß. 2. d. ane Boden Zinnß Zu reichen pflichtig, sonsten aber ist dieße behaußung außer dem hernach unter denen theilbaren Schulden eingetragenen passiv Capital der 300 lb d freÿ leedig und eigen, und durch (die Werckmeistere) Zufolg deroselben unterm 1. Aprilis 1758. schrifftlich Verfaßen und Zu dießem Inventarÿ Concept gelüfferten abschatzung gewürdigt und angeschlagen worden für und um 500 lb. Wovon aber wegzurechnen Vorgedachte Boden zninß beschwerde der 7 ß. 2. d. zu doppeltem Capital gerechnet antreffend 14 lb. 6.ß 8. d, Nach deren Abzug Verbleiben an beregter Abschlags Summ der 500. lb d hier noch auszuwerffen übrig 485 lb 13 ß. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in der Cantzleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahrt de dato 8. Februarÿ 1735. so mit altem N° 1 bezeichnet
Ergäntzung der wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung des über die von beeden eingangs gemelten Ehe persohnen einander in die Ehe gebrachte Nahrungen durch nun weiland Hrn Notariun Andreas Schmid in anno 1735. den 10.ten Septembris auffgerichteten Inventarÿ
Norma hujus Inventarÿ. Der hinterbliebenen Wittib unverändertes Vermögen. Sa. hausraths 11, Sa. Silber geschirrs 15. Sa. golden geschmeids 8 ß, Schulden 75 lb, Ergäntzung 4166 lb, Summa summarum 4269 lb
Diesemnach so wird der Kinder und Erben ohnverändert Guth beschrieben. Sa. haußraths 12. Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 1. Sa. Eigenthums ane einer behausung 485. Sa. Ergäntzung &&, Summa summarum 499 lb – Schulden 868, Compensando 368 lb
Endlichen so wird auch die gemein: und theilbare Nahrung beschrieben. Sa. Hausraths 54. Sa. leere, faßen und des Kirschenwaßers 36. Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 33, Schulden 793, Summa summarum 917 lb – Schulden 4758 lb, In Vergleichung 3841 lb – Stall summa 59 lb, Zweiffelhaffte schulden in die theilbare nahrung 22 lb
Copia der Eheberedung (…) le 29. juin 1735 André Schmidt Not. pub: et juré de la ville de Strasbourg
– Abschatzung Vol 1.t. apprill 1778. Auf begeren Weÿland Herr johannes Huter dem Welschbeck ist Eine behausung alhie in der statt straßburg in der Dauphins gaß gelegen Ein seÿts neben Herr Mamberger dem Weinhändler, anderer seÿts neben Herr schuhler dem Zuckerbeck und hinten Ebenfals auf obbeschriebenen Herr Mamberger stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einer bachstube und bach Kuchen welche gewölbt ferner in zweÿ stuben Eine Kuchen und Etlichen Kammern darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller hoff und brunen. Von uns unterschriebene der statt straßburg geschwohrnen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Ein Tausend gulden [unterzeichnet] Hueber, Kaltner WMstr

François Joseph Jægy et Gertrude Thérèse Huther hypothèquent au profit de Georges Riedinger 300 florins dus à l’épouse sur la maison

1778 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 241-v
H. Franz Joseph Jagÿ der frantzösischer beck
in gegensein H. Georg Riedinger – schuldig seÿen 700 gulden
der schuldner sich verbindlich machet seine Ehefrau Gertrud Theresia geb. Hutherin diese obligations acte als unverscheidentlich mitschuldnerin (zu bestätigen)
unterpfand 300 fl. so sie von guths Ergäntzung an ihres ehemanns weÿl. Johann Huther gewesten frantzösichen becken Verlaßenschafft zu erheischen hat und auff der ane der Dauphine gaß gelegenen behausung

François Joseph Jægy loue la maison au boulanger Jean Michel Münch

1781 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 147
Frantz Joseph Jagÿ der frantzösische beck
in gegensein Johann Michael Münch des ledigen frantzösischen becken
entlehnt, in der ihme verlehner zuständigen ane der Dauphine gaß gelegenen beckenbehaußung eine vollständige wohnung, bestehend auff dem boden aus einer stub und küche, bach stub, bach haus und bach offen, weiters zweÿ zimmer oder cammer über dem bachhaus, weiters im zweÿten stock auff die gaß außehend eine stub, küche hausehren zwo kleinen cammer, mehr die meel cammer, die bühn darüber nebst einer anderen bühn, mehr der vordere große keller, so dann platz zum holtz – auff 3 nacheinander folgenden jahren den 24. dieses ihren anfang nehmend – um 23 sols täglichen zinß, ferner 36 gulden quartaliter zahlbar

Gertrude Thérèse Huther femme du boulanger François Joseph Jægy vend la maison à sa sœur Odile Huther, femme du maître de calligraphie Philippe Jacques Daller moyennant 3 000 livres

1782 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 68-v
Fr. Gertruda Theresia geb. Hutherin Frantz Joseph Jagÿ des frantzösischen becken Ehefrau
in gegensein Fr. Ottilia geb. Hutherin H. Philipp Jacob Dahler des schreibmeisters ihrer leiblichen schwester
eine becken behausung bestehend in vorder und hinter gebäud, hoff, hoffstatt und bronnen mit allen deren übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der ehemaligen Vieh und der mahlen Dauphine gaß, einseit neben Fr. Mamberger geb. Demuthin, anderseit neben der Schulerischen wittib und erben, hinten zum theil auff H. exsen. Nicolaus Ottmann den ohlmüller zum theil zum theil besagt. Mambergerin – davon gibt man der edlen von Oberkirch 7 ß 2 pf. ane bodenzinß – von ihrer Fr. mutter Maria Hutherin geb. Ledée mit einem wohnsitz und ein täglichen gehalt von 23 sols lebens verfangen – als ein von ihren eltern in einem vor H. Not. Lauth unterm 31. Octobris 1774 auffgerichteten Ehecontract § 7, 8, 9 & 10 überlaßenes haus – um 6000 gulden worunter die capital summen begriffen

Odile Huther et Philippe Jacques Daller louent la maison au boulanger Jean Michel Münch l’aîné

1782 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 75
Fr. Ottilia geb. Hutherin H. Philipp Jacob Dahler des schreibmeisters Ehegattin
in gegensein Johann Michael Münch des älteren weißbecken, so sein Sohn Johann Michael Münch den nach nicht großjähriges frantzösischen becken representiret
lehnungs weiß, in der ihro eigenthümlich zuständigen ane der Dauphine gaß gelegenen behausung ihme Mr Münch dem vatter, so nahmens seines sohns, eine vollständige wohnung verlehnet, bestehend auf dem boden aus einer stub und küch bachstub bachhaus und bachoffen, weiters zwo cammern über dem bachhaus, mehr im zweÿten stock auff die gaß außsehend eine stub, haus öhren, ewo kleinen kammern, mehr ein meel cammer, die bühn darüber, nebst einer anderen bühn, mehr den kleinen keller so dann platz zum holtz – auff 4 nacheinander folgenden jahren auff d. 25. dieses aluffenden monats anfangend, um einen täglichen zinß von 26 sols und 1 verling kohlen wochentlich vor verwittibte Fr. Hutherin, ferner 36 gulden quartaliter mit 9 gulden (zu zahlen)

Fils du brasseur Jacques Christophe Daller, de Rattenberg en Tyrol, Philippe Jacques Daller épouse en 1770 Odile Huther : contrat de mariage, célébration
1770 (25.1.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 190
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren und vorachtbaren herrn Philipp Jacob Daller, dem ledigen Kunsterfahrenen Schreibmeister alhier, Herrn Jacob Christoph Daller, des bierbrauers zu Hoffgarten im /:Erzbistum Salzburg gehörig:/ ehelich erzeugten Sohn,
sodann der Viel Ehren: und tugendbegabten Jungfraun Utiliæ Hutherin, Herrn Johannes Huthers des frantzösischen Becken und Burgers dahier Zu Straßburg ehelich erzielter Jungfer Tochter
Straßburg den 25.ten Januarÿ anno 1770 [unterzeichnet] Philipp Jacob Daller Hochzeiter, odile huetre als braut

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 289)
Hodie 20. mensis februarii anno 1770 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Jacobus Daller solutus majorennis oriundus ex Ratterscheid dioecesis Salisburgenis filius Jacobi Daller et Catharinæ hienerspichler conjugum a duobus annis in parochia Sti petri junioris commoratus a duabus circiter mensibus in parochia Sti Stephani hujus urbis commorans, et odilia Hutter, soluta minorennis filia Joannis Hutter ciuis et pistoris et mariæ annæ Ledeez conjugum (signé) Philipp Jacque Daller, odile huetre (i 148)

Philippe Jacques Daller devient bourgeois par sa femme dix jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Drapiers. Il est reçu à titre gratuit à cause de son métier – registre d’inscription et traitement des demandes.
1770, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 6-v
Philipp Jacob Daler, schreib meister von Rattenbach in Tÿrol verheurathet an Ottilia, N Hueter des frantz. becken ehel. Tochter erhalt das burgerrecht ex spciali gratia gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft der Tucher. Jur. den 3. Mars 1770.

(VI 286 bis) f° 82. Tucher N° 22 – den 19.ten febr. 1770
Hr Phillipp Jacob Daller der schreibmeister von Rattenberg gebürtig Verlobt mit jgfr. Odilia Joh: Huters deß frantzösischen becken und burgers alhier ehelicher dochter Erweißet durch scheine seine ehrliche geburt, Catholischer religion, die richtigkeit der Sponsæ stall gebühr, seines orts alda geleisteten Caution und Vertröstung deß Zunfftrechts beÿ E. E. Zunfft der Tucher.
500 fl. baar hat derselbe Vorgelegt, den aÿd deß Eigenthumbs abgeschworen und nach ordnung 100 fl. beÿ dem burger proth. deponirt.
Bitt ob favorem artis und a Sponsam gratis in das hießige burger recht auffgenommen Zu werden – Gratis

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue d’Or. Les apports du mari s’élèvent à 80 livres, ceux de la femme à 1 041 livres.
1770 (22.3.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 763) n° 429
Inventarium über der Wohl Ehren und Vorachtbaren Herrn Johann Jacob Dallers kunstberühmten Schreibmeisters, und der viel Ehren: und tugendbegabten Fraun Utiliæ gebohrner Hutherin, beeder Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe Zu und eingebrachte Vermögenschaften, aufgerichtet im Jahr 1770. – einander in ihrem dm 20.ten Februarÿ jüngst angetrettenen Ehestand vor unverändert Zu und aingebracht haben (…) So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwart Herrn Antoni Reinbolt des Practici und Rechen meisters auch burgers alhier, der Ehefraun zu diesem Geschäfft besonders erbettenen Herrn beistands, auf Donnerstag den 22.ten Martÿ 1770.
In einer alhier Zu Straßburg an dem Goldgießen gelegener dißorts Zum theil Lehnungsweis bewohnenden behausung hat sich befunden als
Series rubricarum. Des Eherrn zugebrachten Vermögen, Sa. haußraths Posten 79, Sa. Silbers 1, Summa summarum 80 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefraun eingebrachte Vermögenschaft beschrieben, Sa. haußraths 616, Sa. Silbers 90, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 84, Sa. baarschafft 250, Summa summarum 1041 lb
Haussteuren 35 lb

Philippe Jacques Daller demande à être reçu au Miroir en quittant les Drapiers puisqu’il a appris le métier de marchand à Fulda. Il doit se procurer son certificat d’apprentissage et sollicite le droit de vendre du tabac dans l’intervalle. Il est reçu tributaire en mars 1774 mais doit attendre son certificat avant d’ouvrir boutique. Il est reçu marchand le 3 mars 1775.
1773, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 109) Mittwochs, den 14. Decembris 1773 – Vertröstung
Hr Philipp Jacob Daller, der hiesige Burger und Schreibmeister, stehet vor und meldet, daß Er bei H. Hildebrand in Fuld die Handlung ordnungs mäsig erlernt, aber bisher keinen Gebrauch davon zu machen, mithin auch seinen Lehrbrief deßfalls nicht verlanget habe.
Als er jedoch ohnlängst darum geschrieben, und laut vorgewiesenen Missivs Zur Antwort erhalten, wegen seines Lehr H. Schulden halben genommenen Austritt dermal nicht so geschwind den Lehrbrief bekommen Zu können, so bitte er ihn inzwischen und bis Zu deßen Vorlegung geneigt Zu erlauben, einen kleinen Tabackkram anzufangen, unter dem Verspruch, sein bisheriges Zunftrecht bei den Tuchern unverzuglich aufzusagen und diesorts leibzünfftig zu werden.
Erkannt, dem H. Implorant unter Erfüllung seines Anerbietens dergestalten willfahrt, daß derselbe einen glaubwürdigen Lehrbrieff sobald möglich verlangen soll, anbei diesortigen Zunfftrecht vertrösten.
[in margine:] das Missiv d. 17. Martii 1774. nebst dem Lehrattestat erhoben, Daller

(f° 116) Donnerstags, den 10. Martii 1774 – C. Leibzünfftiger
Hr Philipp Jacob Daller wurde nunmehr auf vorgelegten Stallschein von heutigem Tag gegen Erlag 2. lb 13 ß 4 d dergestalt als Tabackbereiter leibzünfftig aufgenommen, daß er gleichwol seinen Laden nicht eher, bis er den Lehrbrief Vorgelegt haben wird, öfnen soll.
(dt 2 lb 13 ß 4 d und 4 ß 8 Findl.)

(f° 238) Dienstags, den 3. Martii 1775 – Lehrattestat vorgelegt
Hr Philipp Jacob Daller, der disorts leibzünfftige Tabackbereiter, legt nunmehr ein von dem hochfürstl. Vice-Dom-Amt in Fuld d. 17. Januarii jüngsthin gesiegelt ausgefertigtes Lehrattestat vor, bittet um dessen Verzeichnis.
Erkannt, gegen Erlag 25. lb d wegen nicht in hiesiger Stadt erlernter Handlung willfahrt, sofort als handelsmann angenommen.

Marie Anne Ledée meurt en 1783 après avoir réduit à la légitime ses filles Catherine Marie, femme séparée du boulanger Valentin Kehren et Getrude Thérèse, femme de François Joseph Jægi, aubergiste à Plobsheim, et institué pour héritière des sept neuvièmes de la succession sa fille Odile, femme du maître de calligraphie Philippe Jacques Daller.

1783 (10. X.br), Not. Lederlin (6 E 41, 905) n° 246
Inventarium über Weiland Frn. Mariæ Annæ gebohrner Ledée, auch Weiland H. Johann Huthers, geweßenen beckers und Burgers alhier in Straßburg geweßener Ehefraun und hinderlaßener Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1793. – nach ihrem d. 5.ten Decembris dieses lauffenden 1783. Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen Hinscheiden Zeitl. verlaßen (…) So geschehen allhier in Straßburg auf Mittwoch den 10.ten Decembris 1783.
Die Verstorbene Seelig hat per Testamentum in Scriptis Solenne Clausum zu Erben verlaßen folgende Persohnen 1.mo Catharinam Mariam gebohrne Huther Valentin Köhr, des beckers längst geschiedene Ehefrau, so unter beÿstand nachgemelten ihres Schwagers (…), in die ihro von Rechts wegen gebührige Legitima oder in den Neunten theil dießer Erbschaft, 2.do Frau Gertrudam Theresiam gebohrne Huther, Frantz Joseph Jaggi des Wirths Zu Plobsheim Eheliche Haußfrau, und weilen dieselbe von hier abweßend, als ist in deren namen beÿ dieser Inventur erschienen Herr Frantz Georg Burgard E: E: Kleinen Raths dahier jetzig Wolverdienter beÿsitzer, als Zufolg Extractus (…) de dato (-) Decembris jüngst ernannter H. Deputatus, so auch dießer Inventur in Persohn beÿgewohnt hat, in den Zweiten Neunten theil dießer Verlt. oder aber auch nur in die Ihro von Rechts wegen gebührige Legitima, So dann Frau. Odiliam gebohrne Huther, Herrn Philipp Jacob Dallers des Schreibmeisters und Burgers dahier Eheliebstin, so unter assistentz ihres Ehegatten dießer Inventur abgewartet hat, in den Überrest dießer Verlaßenschafft oder in die restirende 7/9.te theil

In einer allhier Zu Straßburg ane der Dauphine Gaß Herrn Phil. Jacob Dahler dem dißortigen Eingangs gemelten uxorio nomine Mit Erben Zuständigen Behausung folgender maßen sich befunden als
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Es ist mir berichtet vorlauffig Zumelden, daß nach deme ich der unterzogene Notarius sowol von Frauen Odilia Dallerin gebohrner Hutherin und deren Ehemann, als auch den Eingangs ermeldten Herrn Deputato zur Inventation dießer Verlaßenschafft unter der Von H. Daller mit gethaner Declaration, daß Kehrische Ehefrau sie eine in Legitima eingesetzte Erbin meiner Requisition wegen in Vollkommene Kenntnuß habe, erfordert worden bin, dieße Verlaßenschafft Zu inventiren, sich nach abgenommenen ohnverletzt befundenen Insiegel, wamit dieße Vnd belegt ware, mit dressirung des Introitu und benamßung der Erben den anfang dießer Inventur gemacht habe, (…) Und Donnerstag d. 11.ten Decembris des 1783. Jahrs erschiene in der Sterbbehaußung samtliche vorherbenannte ErbsInteressenten und die Kehrische Ehefrau beÿständ. Frantz Joseph Jäggÿ ihres Schwagers neben auch vorgemeldtem H Deputato um theils eine Kürtzliche Revision und teils die Continuation dieser Inventation vorzunehmen (…)
Sa. hausraths 102, Sa. Silbers 7, Sa. golds 2, Summa summarum 113 lb – Schulden 86 lb, In Compensatione 26 lb
Copia des von Kehrischer und Jäggischer Ehefrau mir unterschriebenem Notario durch H. Toussaint dem königl Huissier significirten Acts
Copia der Verstorbenen Seeligen vor Herrn Lacombe Notaire Royal errichteten, Testamenti Clausi, Straßburg den 28. Augusti anno 1783 – Cejourd’hui 28 août 1783 (…) fut presente Marie Anne Ledée Veuve de Jean Huter vivant Bourgeois Boulanger de Strasbourgn saine d’Esprit Jugement et Entendemet mais malade de corps gisant au lit dans le poël du premier de la Maison qu’elle occupe Rüe Dauphine à Strasbourg Laquelle a presenté et exhibé aux dits temoins la présente Enveloppe Close de Cinq empreintes d’un cachet (…)

Le notaire Anrich dresse un nouvel inventaire, les filles réduites à la légitime n’ayant pas assisté au précédent. L’héritière des sept-neuvièmes renonce à la succession. Ses sœurs qui s’estiment lésées par le règlement du prix de la maison par une rente viagère demandent que la vente soit résolue. La vente de 1782 est résolue le 15 mars 1787, la maison exposée aux enchères. La femme Jægi s’en rend propriétaire le 19 mai suivant.

1784 (3.3.), Not. Anrich (6 E 41, 1509) n° 263
Inventarium über Weiland Fraun Mariä Annä Hutherin geborne Ledée auch weiland Herrn Johannes Huthers des geweßenen burgers und ehemaligen frantzösischen beckens allhier Zu Straßburg hinterbliebene Wittib nunmehro seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet anno 1784. – nach ihrem am 5.ten Decembris des letzthingelegten 1783.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt allhier Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft nach deme solche bereits am 10.ten Vorgedachten Monats Decembris Zum theil schon durch Hrn Notarium Johannes Lederlin inventirt worden, die ältere und jüngere dißortige töchter aber bald hernach benamsset so dabeÿ nicht erschienen, damit keines weegs zufrieden wären, auf dießer beeder töchter Ansuchen Erfordern und begehren ane heut nachgesetztem Dato, nach deme Hr Johann Georg Burghard, Es En Kleinen Raths dermaliger wohlverdienter beÿsitzer, welcher Zu denen Zimmeren, worin sich die Effecten befanden, die Schlüßel in handen und Verwahrung hatte, selbige außgelüffert, frischer dingen ersucht und inventiret (…) So geschehen allhier zu Straßburg in einer ane der Dauphine gaß gelegenen und Hrn Philipp Jacob Daller, dem hiesigen burger und Schreibmeister eigenthümlich zuständigen Behausung auf Mittwoch den 3.ten Martÿ 1784.
Die verstorbene seelig hat vermög des hernach copialiter eigetragenen Testamenti mistici Zu ihren erben Verlassen ihre dreÿ mit Vorermeltem ihrem längst abgelebten Ehemann Hrn Johannes Huther ehelich erzeugte Töchter, als 1. Frau Mariam Annam Catharinam Kehren geborne Hutherin, Valentin Kehren des hiesigen burgers und Beckens in Bonis geschiedene Ehefrau und zwar nur biß zum belauf des ihro von Rechswegen Zukommenden Pflichttheils,welche zumalen sie bereits schon iin die 19. Jahr von gedachtem ihren Ehemann abgesondert, und ihre besondere Wohnstatt haltet, Von Francisco Xaverio Waßmer dem Meelmann und burger allhier ihrem tochtermann verbeÿstandet zugegen, 2.do Fr. Odiliam Dallerin geborne Hutherin Herrn Philipp Jacob Dallers des schreibmeisters und burgers dahier Ehegattin in die nach abzug der denen anderen beeden frauen Töchtern gebührigen Legitimæ übrig bleibende gesamte Vermögens Nachlaßenschafft, so aber Zufolg eines Vor obernanntem Hrn Notario Johannes Lederlin den 24.ten Januarÿ jüngst passirten und am 3.ten Februarÿ auch jüngst significirten Renunciations actus tam active quam passive auf dieße ihre mütterliche Erbschafft für ein und alle mal Verzug gethan und solche denen anderen beeden töchteren Zur freÿen Disposition überlaßen, sich mit ihrer erhaltenen Ehesteur einig und allein begnügend, dahero auf den unterem 1.ten hujus mensis Martÿ erhaltener Sommations acte, beÿ dießer Inventur nicht erschienen, 3.tio Frau Gertrud Theresiam Jägÿ geborne Hutherin Hrn Frantz Joseph Jägÿ des hiesigen Burgers und Vormaligen beckens nunmehro aber wirths Zu Plobsheim Ehefrau auch nur wie die älteste tochter Vor dem ihro ohnehin Zukommenden Pflicht theil, welche unter bemeldeten ihres Ehemanns asistentz gegenwärtig

Copia des von der abgelebten seeligen errichteten testamenti mistici de dato 28.ten Augusti 1783. so eodem die beÿ Herrn Lacombe dem hieisgen Königlichen Notario deponirt und den 9.te, Decembris ejusdem anni von demselben eröffnet worden. (…)
Declaratio demnach nun Frau Othiia Dallerin geborne Hutherin Hrn Philipp Jacob Dallers des hiesigen burgers und Schreibmeisters Ehegattin nach besag des Vorher beÿ der Erben benennung angezogenen Renunciations actus
Rubricarum series, Sa. Hausraths 64, Sa. Silbers und Geschmeids 4, Sa. Goldenen Ringen 18 ß, Sa. Schulden 69,
Wie die dißortige beneficial erbin Gertrud Theresiam Jägÿ gebohrne Hutherin Zu vernehmen gibt, so hat in dem Zwischen ihro und ihrem Ehemann den 31.ten Octobris 1774. getroffenen Ehe Contract paragrapho 7.mo dero abgelebter Hr. Vatter ihro seine unveränderte an der Dauphine gaß hieselbst gelegene becken behausung um 6000 fl dergestalten übertragen, daß in Gefolg des 8.en §.i sie an dem Cessions schilling die helffte mit 3000 fl. auf Abschlag Vätterlichen Guths behalten (…) Gelegenheitlich dießes Vor Sie Jägÿsche Ehefrau höchst nachtheiligen Verkauffs, so hatte Dallerische Ehefrau hierseitige Defunctam also Zu bereden und einzunehmen gewußt, daß Sie ihre diejenige 3000 fl. welche Sie an berührtem Kauffschilling der 6000 fl. Zu ersuchen hatte, gegen eine jährliche Leibs Renth Von 156 fl. mithin nur gegen 6 fl. mehreren Zinß dann sonsten nur gemeines Capital zu fünff pro cento erträgt, als ein abgetötetes Capital überlaßen. Wann nun also dießer in favor dallerischer Ehefrauen beschehene Verkauff mit der Capitalls Abtödung, wobeÿ so wenig die Verkäufferin, als die dißorts Verstorbenen Mutter der ordnung nach Verbeÿstandet gewesen, beÿ seiner Kräfften erlaßen werden solte, so würde hierseitigen Zwöen Beneficial Erbinnen insonderheit ihre Jägÿscher Ehefraun ein empfindlicher Verlust Zuwachßen derowegen ab hanc Læsionen enormem sie sich darwider gehöriger Orten Vorsehen, sothanen Verkauff mit der Capitals abtödung für null und nichtig erklären auch Jägÿsche Ehefrau in integrum restituiren laßen wollen, quo facto und nachdeme mehr erwehnte behausung ihro Jägÿscher Ehefrau gegen restitutio des allenfalls darauff behalten wider abzutretten solte richterlich Verordnet worden seÿn, dießer letztern alß dann obliegen wird die vornen gedachte helffte des Cessions schreibens in dießer Verlaßenschafft mit 3000 fl. einzuschießen woraus jedoch nachgehends Vor berührtes Silbermännische Capital der 600 fl, so die cedirende eltern schuldig waren und Jägÿsche Ehefrau auf die cedirte behaußung nicht angewießen worden zu tilgen (…)
Summa der schulden 975 lb, Summa summarum 1044 lb – Schulden 145 lb, Compensando, Stall summa 899 lb
– Summarische Berechnung – Eigenthum ane einer behausung in einem allhier zu Straßburg ane der Dauphine gaß gelegene und mit N° 23 bezeichnete Weißbecken behausung ohngeachtet selbige hierseitiger tochter fraun Jäggi in dero Ehe Contract vom 31. 8.bris 1774 verschrieben und nachher an die andere tochter fraun Dalerin zufolg Kauf Contracts vom 11. Februarÿ 1782 verkauft war, ist vermög eingangs allegirten Cammer gerichts bescheids von dem 15. mart. 1787 die Parthen in integrum restituirend und ohne auf beregte Contracten rucksicht zunehmen unter ihnen denen Erben gegen conferirung der abseiten frn. Jäggi darauf aufgenommenen 2400 fl. und restitution der durch Sie von frn. Dalerin empfangenen 300 fl. als theilbar erklärt (…) den 4.ten, 12.ten und 19.ten Maÿ jüngst auf der Becker zunfftstub offentlich versteigert worden und endlichen den 26. ged. Monats in der 4.ten und letzten Versteigerung außweißlich des von mir Notario darüber errichteten steigerungs processus verbalis besagter fraun Jaggi eigenthümlich verblieben um die meist gebottene summ von 6750 fl.

François Joseph Jægy et Gertrude Thérèse Huther font dresser un état de leurs biens. Ceux de la femme s’élèvent à 999 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 8 088 livres, le passif à 7 852 livres.

1792 (26.1.), Strasbourg 4 (25), Not. Roessel n° 71
Inventarium über Frantz Joseph Jägÿ, des Burgers und Becken alhier zu Straßburg und deßen Ehefrau Gerthruta Theresia gebohrner Hutherin dermalen besitzende Activ Nahrungen und hingegen wieder zu bezahlen habender Passiv Schulden, Welch alles auf deroselben Ansuchen (…) Auf den 26. Januar 1792. angefangen und den 10. Februarÿ d. A. geendigt.
Sa. Haußraths 71, Sa. Silbers und Golds 24, Sa. Früchten 144
Der Ehefr. ohnveränderte Vermögenschaft, Sa. gold. ring 4, Sa. activ schuld 600, Sa. Ergäntzung 395 Summa summarum 999 livres
Dießemnach wird auch des Manns ohnv. und theilbare mass unter einem titel beschrieben, Sa. haußraths 71, Sa. Früchten 144, Sa. Silbers 20, Summa summarum 225 livres – Passiv Schulden 8088 livres, Passiv onus 7852 livres
Copia der Eheberedung (…) Zu Straßb. auf Montag den 31. Octob. Anno 1774. J. D. Lauth, Notarius

Odile Huther et Gertrude Thérèse Huther exposent la maison aux enchères. Joseph Jægy s’en rend propriétaire

1791 (4.5.), Not. Anrich (6 E 41, 1519) n° 223
Versteigerung der in weÿl. fraun Anna Maria Hutherin geb. Ledé längst weÿl. hrn Johannes Huthers gewesenen frantzösischen beckens verstorbenen Wittib Nachlaßenschafft gehörigen und nun fraun Odilia Dallerin geb. H. hrn Philipp Jacob Dallers des Schreibmeisters Ehegattin und fraun Gertrud Theresiä Jäggÿ geb. Hutterin hrn Frantz Joseph Jäggÿ des frantzösischen beckens Ehefraun auf mehrer entschiedenen Rechts streits
zu zweÿen gleichen theilen zuständigen ane der Dauphine gaß gelegenen mit N° 23 bezeichneten Weisbecken behaußung, in einem Vorder: und hinter gebäud wie auch hoff bronnen und hoffstatt samt allen dero übrigen zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten bestehend, einseit neben hrn Kobelt dem Wundartzten, anderseit neben hr. Schmid den zuckerbeck gelegen, hinten zum theil auf hrn Ottmann und zum theil auf Mr Musculus den Schumacher stoßend, wovon man jährlich denen Edlen von Oberkirch ane bodenzinß 7 schilling 2 pfund zu reichen pflichtig, um 1400 fl. und 1100 fm. (capitalien beladen)
ausgeruffen worden um 6000 fl. Johann Georg Steck der geschworne Courtier 6010 fl.
12. maÿ niemand – 19 et 26. maÿ, 6500 fl. Frantz Joseph Jäggÿ, 6750 fl. Frantz Jäggÿ [unterzeichnet] Jägÿ
enregistré le 4.6.

Gertrude Thérèse Huther hypothèque la maison au profit du marchand de vins Jean Schott

1793 (24.9.), Chambre des Contrats, vol. 669 n° 944
bu. Gertrud Theresia geb. Huther des bu. Frantz Joseph Jägÿ des becken ehefrau
in gegensein bu. Frantz Wiedemann des schneiders namens bu. Johannes Scholl des weinhändlers – schuldig seÿen 2985 livres
unterpfand, eine ane der Dauphine gaß gelegen mit N° 23 bezeichnete behausung, einseit neben bu. Kobelt dem chirurgo, anderseit neben bu. Schmitt dem zuckerbecker
enreg. 2.10.

Odile Huther, Odile Thérèse Kœhren et Jean Valentin Kœhren vendent leur part de maison à leur cohéritière Anne Marie Kœhren, femme du boulanger François Xavier Wassmer

1795 (2 therm. 3), Strasbourg, Not. Saltzmann, (rép. 6 E 41 449-5) n° 220
Cession – Odile Huter femme de Philippe Jacques Thaler négociant a Lauterbourg, Odile Thérèse Koehren femme du Cit. Leroy demeurant Paris, Jean Valentin Koehren demeurant à Strasbourg, Marguerite Koehren et Eve Koehren aussi de Strasbourg
à Anne Marie Koehren femme de François Xavier Wassmer boulanger
une maison rue des Bestiaux N° 23, l’acquéreuse possede une portion dans lad. maison – moyennant 45.500 livres
(Répertoire: Enchere de la maison de Gertrude Thérèse Jaegy née Hutter boulanger le 9 messidor – vente de la maison des héritiers Jaegy à Anne Marie Koehren femme de François Xavier Wassmer)
Enregistrement, acp 36 F° 30 du 2 ther. 3

Originaire de Staufen en Brisgau dans le diocèse de Constance, François Xavier Wassmer épouse en 1778 Marie Jeanne Kœhren, fille de Valentin Kœhren et d’Anne Marie Huther
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 137)
Hodie 9 mensis Octobris Anni 1778 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscus Xaverius Wasmer, Pistor, oriundus ex dicto Staufen (ad Stum Martinum in Staufen Diœcesis Constantiensis) Fiilius legitimus Josephi Wasmer et Anna Maria Zieglerin, a quatuor annis in parochiâ nostrâ Commorans, Et Maria Joanna Kœhren, Argentinensis Filia legitima et Majorennis Valentini Kœhren civis hic et Pistoris et Annæ Mariæ Hutherin, pariter ab aliquot annis in hac parochia commorans (signé) frantz xaueri wasmer, + Nota sponsæ (i 72)

François Xavier Wassmer est admis à la tribu des Boulangers en septembre 1780 (le registre de bourgeoisie manque à cette époque)
1780, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 125-v) Donnerstags den 21.ten Septembris – Fremder Neuzünfftiger (dt. 4 lb 6 ß)
Frantz Xaverius Waßmer, der ledige Becker, Von Staufen im Breisgau gebürtig, weiland Joseph Waßmer des gewesenen Löwenwürths und Burgers allsa seel. nachgelaßener ehelicher Sohn, stehet Vor und bittet man möchte ihne, da er schon auf diesorts den 28.ten Aug. h: a: erhaltenen Vertröstungs: Schein bei E: E: Gr. Rath um das Burger: recht hat anrufen laßen, gegen Erlag gewohnlicher Gebühr als leibzünfftigen Meelhändler, nebst Angedeÿhung Meel: und Gries: Rechts, bei diesortiger Zunft auf: und annehmend.
Erkandt, Seÿe Imploranten in seinem Begehren mit dem Beding Zu willfahren, daß sobald er bei E: E: Gr: R: den Burger: Eid wird abgelegt, und darauf die Burger: Urkund und respê Stall: Schein erhalten haben, solchen as Protocollum Zu liefern. Solches den 2.ten Januarii 1781. ad Protoc. gebracht.

Anne Catherine Kœhren femme de Jean Etienne Antoine Volont cède sa part de la maison à sa sœur
1796 (17 nivôse 4), Strasbourg, Not. Saltzmann, (rép. 6 E 41 449-5) n° 232 ad 220
Anne Catherine Koehren femme de Jean Etienne Antoine Volont.
à Anne Marie Koehren sa sœur femme de François Xavier Wassmer
la 12° partie dans une maison à Strasbourg rue des Bestiaux – N.B. l’acquéreuse est déjà propriétaire des portions restantes par indivis – pour 4550 livres
Enregistrement, acp 38 F° 157-v du 18 nivose 4

Inventaire dressé après la mort de Catherine Jægy, femme du concierge Joseph Perrin, où est mentionné le capital dû par Anne Marie Kœhren, femme de François Xavier Wassmer, pour lors demeurant à Westhoffen, suivant la vente de la maison rue des Bestiaux, passée en 1794
1802 (4 floréal 10), Strasbourg 4 (32), Not. Roessel n° 648
Inventarium und beschreibung all derjenige haab und Nahrung so weÿl. b. Catharina Jägÿ des bürgers Joseph Perrin Portners allhier Ehefrau nach ihrem den 27. germ. laufenden X.t jahr verlaßen hat, die verstorbene hat ab intestato in ermanglung KK zu erben verlaßen ihre beede leib. brüder als Anton Jägÿ ledigen majorennen Invalide unter der comp. zu Lützelstein und Frantz Joseph Jägj vormaligen beck und hiesigen burger
in einer in der sogenannt. allerheilig. gaß stehenden mit N° 3 bezeichneten Sterbbehausung
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 534 fr, activ schulden 106 fr, Capital 1400 fr, summa 2040 fr – passiv schulden 3000 fr, Compensando 959 fr
n° 653, Sumarische berechnung, So hat Anna Maria Köhren b. Frantz Xaver Wassmer des bäckers zu Straßburg ehefrau modo er zu Westoffen wohnhaft bei der den 3. messidor 2.ten Jahrs vor Not. Saltzmann geschehenen Verschreibg. der in hiesiger stadt ane der Viehgas stehenden in die falliments-mass der Eheleuteh Jägj et consorten gehörigen mit N° 23 bezeichneten bäckerbehausung übernommen 2400 lb capital
Joint: Contrat de mariage, Joseph Perrin natif D’aubure fils majeur de Joseph Perrin, marechal dud. lieu et Marguerite Valentin et cathrine Jaegin fille majeure demeurant à Strasbourg de Michel Jaegin laboureur de Marckolsheim et d’Anne Marie fischer – Lacombe notaire royal le 16 janvier 1783
Enregistrement, acp 84 F° 62 du 6 flo 10

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Elisabeth Dubs femme du revendeur Jean Valentin Kœhren

1809 (25.11.), Strasbourg 12 (28), Not. Wengler n° 4439
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth Dubs femme de Jean Valentin Koehren, marchand graissier, décédée le 1 du présent mois – à la requête de 1. Chrétien Geofroi Bossenius, notaire public pour la représentation de Joseph Dubs, cordonnier absent depuis de longues années sans avoir de ses nouvelles, ledit Joseph Dubs frère germain de la défunte pour un quart, 2. Thérèse Dubs veuve de Gervais Deharbe, négociant à Strasbourg sœur germaine de la défunte, 3. Thérèse Willmann femme de Joseph Antoine Bucchetty, employé aux messageries, Madeleine Willmann femme d’Antoine Hertzog tailleur à Oberehenheim et Anne Marie Willmann fille majeure les trois enfants feue Anne Marie Dubs sœur germaine de la défunte procréés avec Jean Adam Willmann vigneron, 4. Mathieu Dubs cordonnier et Thérèse Dubs majeur, les deux enfants de feu Mathieu Dubs frère utérin de la défunte, ensemble pour un 12°, 5. Xavier George, voiturier à Mühlbach, Antoine Kapps cultivateur aud lieu celui ci comme poursuivant les droits d’Ottilie George sa femme, les deux enfants de Catherine Dubs sœur utérine de la défunte, procréés avec Jean Jacques George, instituteur à Mühlbach pour un 12°, 6. Xavier George se faisant fort d’Ottilie Dubs célibataire majeure à Mühlbach sœur utérine pour un 12° – Contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 31 mars 1788
dans une maison appartenant à François Xavier Wassmer rue du bétail n° (-)
meubles, garde robe, argenterie 13 fr, créances 4714 fr, numéraire 476 fr, total 6028 fr – passif 3196 fr
Enregistrement, acp 113 f° 143-v du 1.12.

François Xavier Wassmer loue la maison au boulanger Jean Jacques Seltz

1810 (23.5.), Strasbourg 12 (31), Not. Wengler n° 4811
Bail de 6 années à commencer à la St Jean prochaine – François Xavier Wassmer propriétaire
à Jean Jacques Seltz boulanger
la maison appartenant au bailleur et à ses enfants sise à Strasbourg rue du bétail n° 23 entre les Sr Kobelt chirurgien et Schmitt marchand confiseur, à l’exception des logements qui s’y trouvent au second étage tant des bâtiments de devant que de derrière plus haut grenier de la maison de devant, place dans la cave et pour le bois de chauffage destiné à ce logement – moyennant un loyer annuel de 1008 francs
Enregistrement, acp 114 f° 164 du 24.5.

Les trois filles de François Xavier Wassmer vendent quatre cinquièmes de la maison au boulanger Michel Bieth et à sa femme Marie Madeleine Eberlin

1816 (12.7.), Strasbourg 8 (15), Not. Roessel n° 3401
Anne Marie Wassmer femme de Georges Schmidlin tailleur d’habits, Salomé Wassmer femme de Gall Steyert, aubergiste, Rosine Wassmer majeure, Madeleine Wassmer femme de Jacques Ruhlmann, employé, et avec le consentement de François Joseph Wassmer leur père boulanger
à Michel Bieth boulanger et Marie Madeleine Eberlin son épouse
quatre cinquièmes par indivis de la maison et de ses dépendances sise en cette ville où les acquéreurs demeurent rue du Bétail n° 23 d’un côté le Sr Kobelt chirurgien, de l’autre le Sr Schmidt confiseur, derrière en partie le Sr Schuler farinier en partie la veuve et héritiers du Sr Ottmann fabricant d’huile – de laquelle maison le dernier cinquième appartient à Pierre Xavier Wassmer militaire absent, avenu aux venderesses et à ce dernier par le décès d’Anne Marie Koehren, femme dudit François Xavier Wassmer, qui en a hérité un 12° de Gertrude Thérèse Hutter décédée femme de François Joseph Jaegy boulanger, et s’en est rendu acquéreuse devant Saltzmann, notaire à Strasbourg, le 30 messidor 3 et 7 nivose 4 – moyennant 14.400 francs

Originaire de Gimbrett, Michel Bieth épouse Madeleine Eberlin en 1814
1814 (6.9.), Strasbourg 8 (9), Not. Roessel n° 1986
Contrat de mariage, communauté d’acquets – Michel Bieth boulanger en cette ville fils de feu Jean Bieth, laboureur à Gimbrett, et de Marguerite Klein
Madeleine Eberlin fille mineure de Jacques Frédéric Eberlin, boulanger, et de Marie Madeleine Altmann
Enregistrement, acp 125 f° 95 du 8.9.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1815 (4.8.), Strasbourg 8 (12), Not. Roessel n° 2644
Inventaire des apports de Michel Bieth boulanger et de Madeleine Eberlin, suivant contrat de mariage dressé devant nous le 6 septembre 1814
dans la demeure des conjoints fauxbourg de Saverne n° 6
mari 7214 fr, déduire 2400 fr, reste 4816 fr
l’épouse 2839 fr
enreg. f° 139 du 7.8.

Inventaire des apports de Susanne Caroline Kobelt femme du docteur en médecine Jean Rodolphe Frey, dressé dans la maison

1818 (11.6.), Strasbourg 7 (59), Not. Stoeber jeune n° 3924
Inventaire des apports de Susanne Caroline Kobelt femme de Jean Rodolphe Frey, docteur en médecine, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg le 28 mai dernier, contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 16 avril de l’année courante
en la demeure des époux rue Dauphine n° 23
apports de la Damee 18.589 fr, mobilier 558 fr, linge literie 1083 fr, argenterie 470 fr, créances 14.477 fr, numéraire 2000 fr
apports du mari, rien, son bien maternel épuisé par ses études
Enregistrement de Strasbourg, acp 139 F° 82-v du 20.6.

Michel Bieth et Marie Madeleine Eberlin achètent la maison arrière des héritiers Schuler (voir le plan en début de notice)

1829 (12.2.), Strasbourg 9 (63), M° Hickel n° 3023
furent présens Mr Jean Jacques Schuler, père, farinier, Mr Jean Jacques Schuler, fils, aussi farinier, et Marie Elisabeth Dessecker son épouse qu’il autorise, Dame Marguerite Elisabeth Schuler, femme de Mr Georges Dominique Ritzenthaler, marchand de fayence, Dame Salomé Concorde Schuler, femme de M. Jean Louis Stiedel, maitre armurier au bataillon des pontionniers en garnison à Strasbourg, lesdites Dames Ritzenthaler et Steidel de leurs maris aussi présens dûment autorisées à l’effet des présentes, Et Demoiselle Madeleine Sophie Schuler, majeure, tous demeurant à Strasbourg , Lesquels ont (vendu)
à Mr Michel Bieth, boulanger, et à Dame Marie Madeleine Eberlin, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg
Une maison de derrière avec cave, petit bâtiment latéral contenant étable à porcs, lieux et fosse d’aisances, et cour y attenant, tenant d’un côté à Mad° veuve Flieschhauer, de l’autre au Sr Bieth acquéreurn par derrière au Sr Ottmann et par devant aux vendeurs, le tout ayant fait partie d’une maison de devant avec appartenances et dépendances, située à Strasbourg quartier des Bouchers n° 2. Ainsi que ladite maison de derrière, ses dépendances et un chaudron à lessive y placé qui est compris dans la présente vente, se trouvent, poursuivent et comportent
L’immeuble présentement vendu dépend de la communauté de biens qui a existé entre M. Schuler père et feu Dame Lucie Marguerite Kalbfell, décédée son épouse, dont lesdits Sr Schuler fils, Dames Ritzenthaler et Steidel et la Dlle Schuler comparans sont seuls et uniques héritiers. M. Schuler père a acquis durant son mariage lesdites maisons de devant et de derrière de M. Jean Geoffroi Trommer et de George Kuntz, boulanger, les deux de Strasbourg, ce dernier ayant agi en qualité de subrogé tuteur de Frédérique Salomé Trommer, fille mineure, issus du mariage dudit Sieur Trommer avec Marie Philippine Hertzwiller, suivant contrat passé devant M° Wengler, notaire à Strasbourg, le 25 pluviôse an 12 enregistré le même jour et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le lendemain volume 16, N° 64 et d’office volume 31 N° 286. Cette acquisition a été faite moyennant le prix de 5950 francs (…), En sus dudit prix M. Schuler a été chargé 1. d’acquitter une rente foncière annuelle d’un franc 60 centimètres assise sur lesdites maisons et due à la famille Oberkirch. Cette rente a été rachetée dès longtempss, ainsi que les vendeurs le déclarent. 2) Et de laisser jouir gratuitement le Sr Jean Jacques Musculus, cordonnier, sa vie durant, d’un logement dans la maison vendue, cette charge est éteinte par le décès du Sr Musculus. Le Sr Trommel et feue Marie Philippine Hertzwiller sa première femme dont ladite Dlle Trommel était seule et unique héritière avaient acquis lesdites maisons et dépendances dudit Sr Musculus suivant contrat passé devant ledit M° Dinckel le 25 pluviôse an 3, enregistré le lendemain et convention reçue par le même notaire le 24 Messidor an dix, enregistré le lendemain. (…)
Pour fixer la limite de la propriété de M Schuler et de ses enfants et de celle des conjoints Bieth, et pour déterminer les droits respectifs des propriétaires des deux maisons, les parties sont convenues entr’elles et s’obligent réciproquement à ce qui suit. 1. La ligne qui séparera la propriété des conjoints Bieth d’avec la maison Schuler sera celle du nu extérieur du mur de la façade de derrière de cette maison, laquelle ligne est indiquée par les lettes AB sur un plan desdites propriétés que les parties ont fait dresser (…) 2. Pour bien établir cette ligne de séparation les conjoints Bieth feront construire dans le délai de trois mois à dater de ce jour, sur toute la longueur de ladite ligne AB, un mur qui touchera immédiatement la façade de derrière de la maison Schuler. Ce mur bouchera une porte qui conduit dans la cave de la maison Schuler, ainsi qu’un jour de l’escalier de cette maison qui prend sur la cour vendue. 3. Il sera pratiqué dans le mur à constuire et à l’endroit correspondant à la porte actuellement existante se trouvant au fond du corridor de la maison Schuler, et indiqué au plan par les lettres DE, une ouverture d’un mètre 38 centimètres (ou quatre pieds trois pouces de Paris ancienne mesure) sur 32 centimètres (ou environ un pied de Paris, ancienne mesure) de hauteur, en partant de la partie supérieure de ladite porte. Cette ouverture sera garnie de barreaux de fer de 12 centimètres (ou environ 4 pouces) d’espacement d’axe en axe. 4. Au moyen de la construction dudit mur les vendeurs Schuler ou leurs ayant droit ne pourront jamais être contraints à clore leur maison dans la longueur de ladite ligne indiquée par les lettres DE. 5. La hauteur du mur de séparation à construire ne pourra dépasser l’appui des croisées existantes dans la façade du derrière de la maison Schuler. 6. Les frais de construction de ce mur étant à la charge des conjoints Bieth, et ce mur se trouvant assis dans toute sa longueur sur le terrain par eux presentement acquis, ils en seront aussi seuls propriétaires, néanmoins sous les charges contenues dans le présent acte. 7. Pour remplacer aux vendeurs Schuler les lieux d’aisance qui existent dans cour vendue, lesdits conjoints Bieth s’obligent de faire construire dans le délai de trois mois à dater de ce jour, dans dans la maison Schuler un cabinet d’aisance qui sera pratiqué dans l’épaisseur du mur de la façade de derrière de cette maison. sur la largeur de 90 centimètres (ou environ 3 pieds) indiquée sur le plan par la ligne CB. La profondeur de ce cabinet indiqué au plan par la ligne FK ne pourra être que de 90 centimètres, à cet effet et pour obtenir la moindre saillie possible sur la propriété des conjoints Bieth, la partie de ce cabinet qui dépassera le mur de séparation à construire devra être close en planches seulement, cette saillie ne pourra être que de 30 centimètres (ou environ 1 pied de Paris) sur toute la largeur du cabinet. La hauteur du cabinet d’aisance ne pourra dépasser, y compris le toit, 4 mètres 15 centimètres (ou environ 13 pieds de Paris) à partir du plancher du corridor de la maison Schuler au point indiqué par la lettre I. L’entrée de ce cabinet sera pratiquée sur l’escalier de la maison Schuler et devra corresponde à l’une des marches se trouvant sur la ligne indiquée au plan par les lettres FG. Le cabinet sera établi de manière à verser les immondices dans la fosse d’aisances présentement acquise par les conjoints Bieth. Les vendeurs Schuler ou leurs ayant droit ne pourront prétendre à aucune part dans le bénéfice résultant de la vente de ces immondices. Les frais d’établissement de ce cabinet seront à la charge des conjoints Bieth, mais ceux d’entretien et de répation seront supportés par les propriétaires de la maison Schuler. 8. Le balcon qui établit la communication du premier étage de la maison Schuler, avec la maison de derrière vendue aux conjoints Bieth sera démoli sur toute la longueur de la façade de derrière de la maison Schuler. Les frais de cette démolition qui devra être achevée dans ledit délai de trois mois sont à la charge des conjoints Bieth qui profiteront par contre des matériaux en provenant. 9. Les eaux pluviales et celles éviers des cuisines de la maison Schuler devront toujours être reçues par un seul corps pendant qui les déverse au point indiqué par la lettre H du plan, dans le conduit déjà exisant dans le corridor de cette maison, pour la traverser et faire écouler toutes ces eaux, ainsi que celles que la cour reçoit actuellement et pourra recevoir par la suite, dans la rue des Bouchers. Le conduit actuellement existant alors qui déverse les eaux pluviales du toit de la maison Schuler dans la cour vendue sera remplacé, aux frais des conjoints Bieth, et à leur diligence par un autre conduit qui déverse ces eaux dans celui déjà existant au premier étage de ladite maison. 10. Les conjoints Bieth et leurs ayants droit ne pourront jamais contraindre les propriétaires de la maison Schuler à boucher ou à garnir de barreaux ou de treillis les croisées actuellement existantes dans cette maison. Ils ne pourront également jamais diminuer par aucune construction sur leur propriété les jours que ces croisées prennent actuellement dans la cour vendue. 11. Et enfin toutes ces charges de construction et de démolition imposées aux conjoints Bieth sont évaluées pour faciliter la preception des droits d’enregistrement à la somme de 100 francs. La présente vente est faite en outre pour et moyennant le prix de 3000 francs
Enregistrement, acp 193 f° 78 du 13.2.

Michel Bieth et Marie Madeleine Eberlin acquièrent le dernier cinquième de cohéritiers Wassmer

1829 (10.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 56), Me Hickel n° 3054
1. François Xavier Wassmer, ancien boulanger, 2. Robert Hauswirth, serrurier, et Rosine Wassmer, ledit Hauswirth mandataire de Marie Anne Wassmer épouse de Georges Schmidlin, tailleur d’habits à Delémont canton de Berne, 3. Gall Steyert, menuisier, fondé de pouvoir de Jérôme Steyert son enfant issu ainsi que Dlle Steyert de Salomé Wassmer, 4. Marguerite Stayert, 5. Madeleine Wassmer veuve de Jacques Ruhlmann, employé à Strasbourg
à Michel Bieth, boulanger, Marie Madeleine Eberlin
le cinquième par indivis avec les acquéreurs d’une maison et dépendances située à Strasbourg rue du Bétail ou rue Dauphine n° 23, d’un côté M. Boeswillwald boulanger, d’autre le Sr Ritzenthaler, derrière l’acquéreur en partie le Sr Ottmann – l’acquéreur est déjà propriétaire des quatre cinquièmes pour en avoir recueilli un cinquième dans la succession de Pierre Xavier Wassmer, militaire, qui a laissé pour héritiers savoir le Sr Wassmer son père pour un quart, la D° Hauswirth, Schmidlin et Ruhlmann pour trois 16°, lesdits Steyer ensemble pour trois 16°. Pierre Xavier Wassmer l’avait recueilli dans la succession d’Anne Marie Köhren sa mère épouse du Sr Wassmer dont il était héritier pour un cinquième, les quatre dames ont vendu leurs portions aux conjoints Bieth par acte reçu Roessel notaire le 12 juillet 1816 – pour 3600 francs
Enregistrement, acp 193 F° 154 du 11.3.

Michel Bieth meurt en 1832 en délaissant six enfants

1832 (19.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 63), Me Hickel n° 4141
Inventaire de la succession de Michel Bieth, boulanger, décédé le 29 février dernier, dressé à la requête de Madeleine Eberlin, veuve de Michel Bieth, en qualité de commune en biens suivant contrat de mariage reçu M° Roessel le 6 septembre 1814, de mère et tutrice légale de 1. Charles Auguste, 2. Frédérique Julie, 3. Sophie Caroline, 4. Madeleine Louise, 5. Michel Théodore & 6. Eugène Emile – en présence d’André Bieth, cultivateur à Gimbrett subrogé tuteur
dans une maison dépendant de ladite communauté rue d’Austerlitz n° (-)
garde robe 346 fr, meubles 2424 fr, argent 400 fr
Inventaire de la succession de Jean Bieth, père du défunt, par M° Chable à Wiwersheim le 27 février 1812 – totalité de l’indemnité due par la communauté 3800 fr
Titres de propriété. M° Roessel le 12 juillet 1816, Marie Anne Wassmer femme de Georges Schmidlin, tailleur d’habits, Salomé Wassmer femme du Sr Gall Stegert, aubergiste, Rosine Wassmer majeure, Madeleine Wassmer femme de Jacques Ruhlmann, employé, vente des quatre cinquième d’une maison sise à Strasbourg rue d’Austerlitz ci devant rue du bétail n° 23 où il est présentement procédé
M° Hickel le 10 mars 1829, vente par François Xavier Wassmer, ancien boulanger, aux conjoints Bieth du dernier cinquième indivis de la maison ci dessus formant la part qui appartenait autrefois à Pierre Frédéric Wassmer, militaire absent
M° Hickel 11 et 12 février 1829, Jean Jacques Schuler père, farinier, et les héritiers et représentants de Lucie Marguerite Kalbfell sa femme défunts a vendu aux conjoints Bieth une maison avec cour, autres appartenances par derrière la maison ci dessus désignée et faisant autrefois partie de la propriété desd. conjoints Schuler sise à Strasbourg rue des Bouchers n° 2. La requérante déclare qu’au moyen des constructions que son mari a fait faire en 1829 les immeubles faisant l’objet des ventes dont les expéditions ont été inventoriées ont été réunies dans un seul corps de bâtiment. Le second étage en est loué au Sr Diss pour 96 fr, le surplus occupé par veuve Bieth et ses enfants
Enregistrement, acp 209 F° 173-v du 27.4.

Acte de notoriété dressé après la mort de Marie Madeleine Eberlen en 1854
1854 (24.8.), Strasbourg 10 (127), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.695
Notoriété – (…) 1. qu’ils ont parfaitement connu dame Marie Madeleine Eberlen, veuve de Mr Michel Bieth vivant boulanger, 2. que ladite dame est décédée ab intestat à Strasbourg le 2 août courant, 3. qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire et 4) qu’elle a laissé pour seuls héritiers habiles à se dire et porter ses héritiers ses six enfants ci après nommés, issus de son mariage avec son défunt époux susnommé, savoir 1) Mr Charles Auguste Bieth boulanger, 2) Mlle Frédérique Julie Bieth, non mariée, 3) Mlle Caroline Bieth, non mariée, 4) dame Marie Louise Bieth, épouse de M. Jean Daniel Michel, serrurier, 5) Mr Michel Théodore Bieth, marchand de vins et 6) Mr Eugène Emile Bieth, boulanger, tous majeurs demeurant et domiciliés à Strasbourg
acp 432 (3 Q 30 147) f° 71-v du 26.8.

Les six enfants Bieth se partagent la succession. La maison revient au boulanger Charles Auguste Bieth

1854 (30.12.), Strasbourg 10 (128), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.848
Partage de la succession délaissée par Marie Madeleine Eberlen veuve de Michel Bieth vivant boulanger
Ont comparu 1) Mr Charles Auguste Bieth boulanger, 2) Mlle Frédérique Julie Bieth, en jouissance de ses droits, 3) Mlle Sophie Caroline Bieth, aussi en jouissance de ses droits, 4) Mme Marie Louise Bieth, épouse dûment autorisée à l’effet de ce qui suit de son mari M. Jean Daniel Michel, serrurier ci présent, 5) Mr Michel Théodore Bieth, marchand de vins 6) Mr Eugène Emile Bieth, boulanger, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg. Lesquels comparans voulant faire entre eux le partage des biens et valeurs dépendant de la succession de Mme veuve Bieth née Eberlen, leur mère ci après nommée, ont préalablement exposé ce qui suit. La dame Marie Madeleine Eberlen, veuve de Mr Michel Bieth en son vivant boulanger à Strasbourg est décédée en cette ville où elle avait son domicile le 2 avril 1844 en laissant pour seuls et uniques héritiers ab intestat chacun pour un 6° ses enfants susnommés issus de son mariage avec feu son mari ainsi que cette qualité se trouve constatée par un acte de notoriété dressé par M° Zimmer soussigné qui en a la minute le 24 avril dernier. Après le décès de cette dame il n’a pas été dressé d’inventaire de sa succession les présentes devant en tenir lieu en tant que besoin.
Lex comparans reconnaissent que Mme Bieth leur mère leur a délivré la fortune mobilière de feur leur père s’élevant aux termes de l’inventaire de la succession du défunt dressé par M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 19 avril 1832 et d’un contrat de vente passé devant M° Boersch alors notaire en la même ville le 18 décembre 1839 pour chacun de ses enfants la somme de 1170 francs

Succession de Mme Bieth (…) 6) et de la moitié indivise d’une maison de devant avec boulangerie et d’une maison de derrière avec appartenances et dépendances, sises à Strasbourg rue d’Austerlitz N° 23 entre Mr Boeswillwald et Mr Chevalier. Cette moitié indivise est évaluée sans distraction des charges à raison d’un revenu annuel de 500 francs à un capital de10.000 francs
Ladite maison que les héritiers de Mme Bieth ont recuillie moitié dans la succession de leur mère et moitié dans celle de leur père a été acquise par les défunts durant la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui a existé entre eux, savoir 1) quatre cinquièmes indivis de la maison de devant de Marie Anne Wassmer femme de Georges Schmidlin tailleur d’habits, de Salomé Wassmer femme de Gall Steyert ,aubergiste, de Rosine Wassmer, fille majeure et de Madeleine Wassmer femme de Jacques Ruhlmann employé, tous de Strasbourg, aux termes d’un contrat passé devant M° Roessel père lors notaire à Strasbourg le 12 juillet 1816, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 du même mois volume 36 N° 29. et inscrit d’office le même jour volume 105 N° 591. Le prix de cette acquisition était de 14.400 francs que les conjoints Bieth ont payé (…)
2) un cinquième indivis de ladite maison, du Sr François Xavier Wassmer père, ancien boulanger, de la Dame Rosine Wassmer femme du Sr Robert Hauswirth, tanneur, de ladite dame Schmidtlin, de ladite dame Ruhlmann, de dlle Marguerite Steyert majeure et du Sr Gall Steyert, ayant agi au nom de Jérôme Steyert son enfant mineur issu, ainsi que la dlle Steyert de son mariage avec dame Salomé Wassmer, sa femme défunte déjà susnommée, aux termes d’un contrat passé devant M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 10 mars 1829 pour le prix de 3600 francs qui se trouve quittancé partie dans ce contrat et le surplus dans l’acte du 10 mai 1839 susallégué.
3) et la maison de derrière du Sr Jean Jacques Schuler père farinier, du Sr Jean Jacques Schuler fils, farinier, et de dame Marie Elisabeth Dessecker son épouse, de dame Marguerite Elisabeth Schuler femme du Sr Georges Dominique Ritzenthaler, marchand de fayence, de dame Salomé Concorde Schuler épouse de Jean Louis Stiedel, maître armurier et de dlle Madeleine Sophie Schuler majeure ous de Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant ledit M° Hickel les 11 et 12 février 1829 pour le prix de 3000 francs payé comptant, suivant quittance contenue audit contrat dont une expédition a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 février 1829 volume 221 N° 6.
Fixation des droits des parties et abandonnements. 1) Mr Charles Auguste Bieth a droit à la comme de 8910 für. Pour l’en remplir, les autres parties lui abandonnent
4°) la maison avec outils et ustensiles de boulangerie et autres droits, appartenances et dépendances moyennant son prix d’estimation de 20.000 francs
acp 436 (3 Q 30 151) f° 32 du 3.1.1855 ((succession déclarée le 2 janvier 1855) La succession se compose d’une valeur de 53.562 y compris la moitié d’une maison rue d’Austerlitz N° 23 provenant de la succession du père, 1/6 8910

Charles Auguste Bieth épouse Caroline Emma Best en 1855 et apporte en mariage la maison qu’il ameublit

1855 (10.1.), Strasbourg 10 (128), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.862
Contrat de mariage – ont comparu 1) M. Charles Auguste Bieth, boulanger, demeurant et domicilié à Strasbourg, fils né le 20 avril 1815 du légitime mariage de M. Michel Bieth, en son vivant boulanger à Strasbourg & de D° Marie Madeleine Eberlen son épouse défunte, futur époux, d’une part
2) Madlle Caroline Emma Best, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille née le 20. octobre 1831 du légitime mariage de M. Jean Jacques Best en son vivant brasseur à Strasbourg & D° Marie Elisabeth Lauth sa veuve, future épouse, d’autre part
3) Et ladite D° Marie Elisabeth Lauth, demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de feu M. Jean Jacques Best susnommé, agissant pour assister la Dlle future sa fille & à cause de la dot qu’elle va lui constituer ci après de troisième part

acp 436 (3 Q 30 151) f° 55 du 11.1. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura en outre l’usufruit de la moitié des biens du prédécédé dans ladite communauté d’acquêts
Les apports du futur consistent 1° dans divers objets mobiliers et marchandises estimés à 8813 francs, 2) Une maison rue d’Austerlitz N° 23. Le tout grevé d’un passif estimé à 21.000 francs
Les apports de la future épouse consistent 1) argent comptant 3500, 2) le 6° d’un pré ban de Strasbourg au canton Langhaag
Donation par le V° Boersch à la future épouse sa fille ce acceptant d’un mobilier estimé à 2000 francs dont 500 francs lui sont délivrés sur la succession paternelle et 1500 en avancement d’hoirie sur la succession de la donatrice/
Donation réciproque par les futurs époux au survivant deux de l’usufruit viager de toute la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfant. Le futur époux déclare ameublir et mettre en communauté la maison par lui apportée en mariage

Charles Auguste Bieth meurt en 1865 en délaissant une fille

1866 (20.2.), Strasbourg 10 (155), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 16.482
Inventaire de la succession de Mr Charles Auguste Bieth, en son vivant boulanger à Strasbourg, décédé le 10 octobre 1865
L’an 1866 le 20 février à onze heures du matin, à la requête de Mad° Caroline Emma Bieth, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Charles Auguste Bieth, en son vivant boulanger en la même ville, agissant I. en son propre nom 1) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié qui a existé entre elle et son mari défunt, 2) à cause des reprises en deniers qu’elle peut avoir à exercer sur ladite communauté pour biens propres aliénés ou dénaturés durant son mariage, 3) comme usufruitière sa vue durant de tous les biens meubles et immeubles composant la part du défunt dans ladite société d’acquets et de la moitié de tous les autres biens composant la succession de feu M. Bieth, le tout aux termes du contrat de mariage de M & Mad° Bieth, dressé par M° Zimmer soussigné el 10 janvier 1855.
II. et comme mère et tutrice légale de son enfant mineure Caroline Emma Bieth, née le 19 octobre 1855, de son mariage avec son défunt mari, ladite mineure Bieth habiles à se dire et porter seule et unique héritière de M. Charles Eugène Bieth sus nommé son père, décédé le 10 octobre 1865. Et en présence de M. Michel Théodore Bieth, marchand de vins demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant somme subrogé tuteur de la mineure Bieth (…). De tout quoi a été dressé le présent procès verbal à Strasbourg rue d’Austerlitz n° 4
acp 552 (3 Q 30 267) f° 20 du 21.2. (succession déclarée le 1° mars 1866) Communauté, maison er créances 7173
une maison rue d’Austerlitz N° 4
Succession, mobilier pour 1253, garde robe 272 francs

La veuve et la fille de Charles Auguste Bieth vendent la maison au boulanger Jean Georges Fuchs et à sa femme Barbe Caroline Starck

1873 (1.9.), Strasbourg 10 (172), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 3648
Vente, 1 septembre 1873. a comparu dame Caroline Emma Best, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Charles Auguste Bieth en son vivant boulanger en la même ville, laquelle a par les présentes vendu (…)
à M. Jean Georges Fuchs boulanger, et à dame Barbe Caroline Starck son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg, acquéreurs solidaires ci présens et acceptant
Désignation. une maison boulangerie avec droits, préparation et dépendances sise à Strasbourg rue d’Austerlitz N° 4 autrefois N° 23 entre M.M. Frantz et Stiefvater, donnant par derrière sur M.M. Stoll et Hatt. Cet immeuble est vendu tel et en état qu’il se trouve actuellement (…) y compris les poêles et le chaudron à lessive mais à l’exception des outils et ustensiles de boulanger
Etablissement de la propriété. Cet immeuble dépendait de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui avait existé entre feu M. Michel Bieth vivant boulanger en cette ville et feue dame Marie Madeleine Eberlin son épouse également décédée pour avoir été acquise durant celle-ci savoir 1) quatre cinquièmes indivis de la maison de devant de Marie Anne Wassmer femme de Georges Schmidlin tailleur d’habits, de Salomé Wassmer femme de Gall Steyert aubergiste, de Rosine Wassmer, fille majeure et de Madeleine Wassmer femme de Jacques Ruhlmann employé, tous de Strasbourg, aux termes d’un contrat passé devant M° Roessel père lors notaire à Strasbourg le 12 juillet 1816, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 du même mois volume 36 N° 29. et inscrit d’office le même jour volume 105 N° 591. Le prix de cette acquisition était de 14.400 francs que les conjoints Bieth ont payé (…)
2) un cinquième indivis de ladite maison de devant, du Sr François Xavier Wassmer père, ancien boulanger & de Dame Rosine Wassmer femme du Sr Robert Hauswirth tanneur, des dites dames Schmidtlin et Ruhlmann, de dlle Marguerite Steyert fille majeure et du dit Sr Gall Steyert ayant agi au nom de Jérôme Steyert son enfant mineur issu, ainsi que la dlle Steyert de son mariage avec dame Salomé Wassmer sa femme défunte déjà susnommée, aux termes d’un contrat passé devant M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 10 mars 1829 pour le prix de 3600 francs qui se trouve quittancé partie dans ce contrat et le surplus dans l’acte du 10 mai 1839 susallégué.
3) et la maison de derrière du Sr Jean Jacques Schuler père farinier, du Sr Jean Jacques Schuler fils, farinier, et de dame Marie Elisabeth Dessecker son épouse, de dame Marguerite Elisabeth Schuler femme du Sr Georges Dominique Ritzenthaler, marchand de fayence, de dame Salomé Concorde Schuler épouse de Jean Louis Stiedel maître armurier et de dlle Madeleine Sophie Schuler majeure ous de Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant ledit M° Hickel les 11 et 12 février 1829 pour le prix de 3000 francs payé comptant, dont une expédition a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 février 1829 volume 221 N° 6.
Après le décès des époux Bieth Eberlen, cet immeuble échut à leurs six enfants et seuls héritiers M, Charles Auguste Bieth, boulanger, M. Michel Théodore Bieth marchand de vins, M. Eugène Emile Bieth boulanger, Mlle Frédérique Julie Bieth, Mlle Sophie Caroline Bieth les deux filles majeures et dame Marie Louise Bieth épouse de M. Jean Daniel Michel armurier, tous demeurant à Strasbourg, ainsi que ces qualités d’héritiers se trouvent constatées par un acte de notoriété dressé par M° Louis Frédéric Zimmer, alors notaire à Strasbourg, prédécesseur immédiat de M° Koerttgé notaire soussigné le 24 avril 1854 et pat un ace de partage dressé par le même notaire le 30 décembrede la même année. Par ce dernier acte, la totalité de la maison présentement vendue fut attribuée à M. Charles Auguste Bieth susnommé, moyennant une soulte de 16.000 francs qu’il est resté devoir à ses deux sœurs lesdites dlles Frédérique Julie Bieth et Sophie Caroline Bieth.
Aux termes de l’article 7 de son contrat de mariage passé avec dame Caroline Emma Best sa veuve comparante, devant ledit M° Zimmer le 10 janvier 1855, M. Charles Auguste Bieth a mis en communauté à titre d’ameublissement la maison formant l’objet de la présente vente avec convention que le survivant des époux Bieth Best aura le droit de conserver la dite maison en toute propriété pour en faire, jouir et disposer comme bon lui semblera à partir du jour du décès du prémourant d’entre eux, à charge par lui d’en tenir compte à la dite communauté d’une somme de 20.000 francs pour prix dudit immeuble. Mr Charles Auguste Bieth est décédé à Strasbourg le 10 octobre 1865 en laissant pour seule et unique héritière sa fille Dlle Caroline Emma Bieth issue de son mariage avec la veuve comparante ainsi que’il est constaté par l’inventaire de sa succession dressé par ledit M° Zimmer le 20 février 1866. Par le même acte Mde veuve Bieth comparante, en faisant usage de la clause de l’article sept de son contrat de mariage susallégué a déclaré conserver la maison en question en toute propriété et a tenu compte à la masse de la communauté de la somme de20.000 francs (…)
Etat civil et hypothécaire. La venderesse certifie qu’elle est veuve en premières noces avec une fille encore mineure Caroline Emma Bieth née le 19 octobre 1855 de M° Charles Auguste Bieth, que l’immeuble présentement vendu lui appartient encore en toute propriété et qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque à l’exception de l’hypothèque légale de sa fille mineure – Prix et mode de paiement. La présente vente est faite et acceptée moyennant le prix de 38.000 francs (…) – Assurance contre l’incendie (…)
acp 620 (3 Q 30 335) f° 3 du 2.9.

Originaire d’Auenheim près de Kehl, Jean Georges Fuchs épouse en 1866 Barbe Caroline Starck
1865 (22.9.), Strasbourg 10 (154), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 16.254
Contrat de mariage, 22 septembre 1865 – ont comparu Mr Jean Georges Fuchs, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, né à Auenheim grand duché de Bade le 3 février 1838 du légitime mariage de M. Michel Fuchs & de D° Catherine Heidt en leur vivant conjoints à Auenheim, stipulant comme futur époux
Et Melle Barbe Caroline Starck, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliés à Strasbourg, née en cette ville le 11 juillet 1835 du légitime mariage de M. Geoffroi Starck, ébéniste et de D° Salomé Barbe Kaetzel sa femme demeurant ensemble dans la même ville, stipulant comme future épouse
acp 546 (3 Q 30 261) f° 26-v du 23.9. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura en outre l’usufruit de la moitié des biens de la communauté d’acquêts
Les apports du futur consistent dans une somme de 4500 francs, ceux de la future épouse en la somme de 2274 francs
Donation réciproque par les futurs époux au survivant deux de l’usufruit viager de la succession réductible à moitié en cas d’enfants

La maison est portée à partir de 1905 au nom de Herrmann Scherwitz dans le cadastre.
Originaire de Rheinbischofsheim en Bade, le boulanger Théodore Herrmann Scherwitz épouse en 1875 Marie Frey, originaire de Heiligenstein

Mariage, Strasbourg (n° 486) Den 20. Juli 1875, Heiraths-Urkund von Theodor Hermann Scherwitz, geboren zu Rheinbischofsheim (Baden) den 13. Januar 1850, Bäcker, wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn von Carl Ludwig Schwerwitz Metzger zu Rheinbischofsheim, gestorben den 7. November 1861 und von Barbara Bürkel daselbst gestorben den 6. Janurar 1662, und von Marie Frey geboren zu Heiligenstein (Unter Elsass) den 25. Januar 1853, ohne Gewerb, wohnhaft zu Straßburg, eheliche Tochter von Johann Georg Frey, Zimmermann zu Heiligenstein wohnhaft hier gegenwärtig und einwilligend und von Maria Magdalena Goepp zu Heiligenstein gestorben den 25. Marirz 1871 (…) der Bräutigam legt die Auszüge über den Tod seiner Eltern und Großeltern vor Johann David Scherwitz, Metzger zu Rheinbischofsheim gestorben den 17. August 1836, Margaretha Barbara Scherwitz geborne Käser daselbst gestorben den 11. Juni 1841, Philipp Bürkel, Wirth daselbst, gestorben den 25. September 1836 und Barbara Bürkel gebornene Wabnitz daselbst gestoben den 22. Juni 1807 – das den 21. Juni dieses Jahres vor Herrn Zimmermann Notar zu Barr (Unter Elsass) wohnhaft ein Ehevertrag geschlossen worden ist (i 31)

La maison est portée à partir de 1925 au nom de Jacques Knoderer dans le cadastre.
Originaire de Westhoffen, le boulanger pâtissier Jacques Knoderer, domicilié boulevard de Pierre (aujourd’hui boulevard Clémenceau) épouse en 1903 Eugénie Rust, originaire de Strasbourg, domiciliée rue de Wasselonne

Mariage, Strasbourg (n° 651)
Strassburg am 4. Juni 1903 Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Bäckermeister und Konditor Jakob Knoderer, evangelischer Religion, geboren am 19. Oktober des Jahres 1876 zu Westhofen, Unter-Elsass, wohnhaft zu Strassburg, Steinring 55, Sohn des Ackerers Friedrich Knoderer wohnhaft zu Westofen und seiner verstorbenen Ehefrau Magdalena gebornen Mack, zuletzt wohnhaft zu Westhofen, 2. die Verkäuferin Eugenie Rust, evangelischer Religion, geboren am 31. Dezember 1882 zu Strassburg, wohnhaft un Strassburg, Wasselnheimerstraße 9, Tochter des verstorbenen Schreiners Michael Rust und seiner verstorbenen Ehefrau Eva, gebornen Huck, beide zuletzt wohnhaft in Strassburg (i 176)



2, rue des Greniers (enclos Saint-Marc)


Rue des Greniers n° 2 – VIII 163 (Blondel), P 1225 puis section 4 parcelle 10 (cadastre)

Enclos de l’Hospice des Vérolés (Blatterhaus, 1503-1686) puis de Saint-Marc
L’adresse 6, rue Saint-Marc désigne aussi l’enclos depuis son achat par la fondation Saint-Marc en 1892
Voir aussi le n° 4 puis 6, rue de la Question (mont-de-piété) et le n° 4-a, rue de la Question


Ailes sud et ouest, démolies en 1967, telles qu’elles sont déjà représentées sur le plan-relief de 1727

Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
L’enclos Saint-Marc s’étend sur la gauche des deux tours. Au sud (haut de l’image) autour d’une cour carrée des bâtiments qui se prolongent à l’est (sur la gauche) par un bâtiment en équerre. Vers le nord (bas de l’image) un bâtiment bas en équerre longe le rempart, un jardin se trouve entre les bâtiments ci-dessus et la clôture et une petite maison près de la tour du bas.

L’enclos Saint-Marc porte ce nom depuis qu’il est occupé par la fondation Saint-Marc (1688). Il était auparavant celui de l’Hospice des vérolés (ou variolés, Blatterhaus) depuis sa création en 1503.
Hospice des vérolés (1503-1686) – Gaspard Hoffmeister crée en 1503 à la demande du Magistrat un hôpital pour traiter les vénériens indigents (arme Blatterer) en achetant successivement plusieurs bâtiments : deux maisons contiguës près de la tour Kageneck en 1505 (au milieu de l’enclos), un jardin derrière la cour Lumbard en 1506 (au sud de l’enclos) puis une maison adjacente en 1522. D’autres agrandissements suivent comme l’achat en 1588 d’une grange jouxtant l’enclos.
Fondation Saint-Marc (1686) puis Hospices civils (1798, voir l’historique) – Créé en 1523 par le Magistrat, le Bureau d’aumônes a été établi dans la maison zum Trübel rue du Vieux-Marché-aux-Vins. Il avait pour mission de collecter les aumônes, de faire des quêtes et d’en distribuer le produit aux indigents.
Origine de la fondation de Saint-Marc, le couvent des religieuses de Saint-Jean et Saint-Marc qui était alors établi quai Saint-Jean traitait des malades, entretenait des vieillards, hébergeait de pauvres passants et donnait des secours à domicile. Les religieuses de Saint-Jean et Saint-Marc cèdent en 1525 à la Ville les bâtiments, biens et revenus du couvent à condition d’assister comme par le passé les malades, les vieillards et les pauvres passants. Le Magistrat ordonne en 1529 de transférer dans l’ancien Couvent de Saint-Jean et Saint-Marc le Bureau d’aumônes qui prend alors le nom Fondation Saint-Marc.
Comme la Ville avait fait abattre une partie des bâtiments de la Commanderie du Saint-Esprit pour étendre les fortifications, le Grand Maître de l’Ordre réclame une compensation à la Ville en 1653 au Conseil Souverain de Brisach qui condamne en 1685 la Ville à indemniser l’Ordre. Il s’ensuit en 1686 une transaction par laquelle la Ville cède à l’Ordre l’ancien couvent de Saint-Jean et Saint-Marc, occupé depuis 1529 par la fondation Saint-Marc. Par décision des Treize du 21 décembre 1686, confirmée par les Conseillers et les Vingt-et-Un le 23 juin 1687, la Ville fait transférer la fondation Saint-Marc dans les bâtiments de l’Hospice des vérolés (Blatterhaus) qui prennent le nom d’enclos Saint-Marc, et l’Hospice des vérolés dans les maisonnettes dites Saint-Jean à l’Île Verte (zum grünen Wörth) sises sur l’îlot des Ponts-Couverts et appelées depuis lors la petite France (das kleine Französel) par allusion au mal vénérien nommé die Franzosen.
L’Administration municipale décide le 2 décembre 1789 de réunir l’Hospice des vérolés et ses biens et revenus à l’hôpital civil. Les dispositions prises en l’an V ordonnent de réunir les hôpitaux et les hospices civils d’une même ville et de cumuler leurs revenus dans une seule caisse. Une commission administrative installée en l’an VI décide qu’il n’y aura plus que trois hospices (hôpital civil, hospice des Orphelins, hospice des Enfants-trouvés) et que les bâtiments de Saint-Marc seront affectés à la recette, aux greniers et magasins et à la boulangerie des Hospices civils réunis. La distribution des secours à domicile est plusieurs fois modifiée depuis thermidor XI, date à laquelle est mentionné pour la première fois le Bureau de Bienfaisance.


Plan Blondel (1765, Arch, dép. du Bas-Rhin, 1 L Plan 5)
Plan cadastral (1838, calque colorié)

Les administrateurs de l’hospice des vérolés qui ont construit de nouvelles salles s’accordent en 1546 avec leur voisin Arbogast Kraan, propriétaire du mur sur lequel s’appuie une partie du bâtiment. L’hospice a fait aménager des chambres dans la tour à l’arrière de ses bâtiments (1595). Le receveur Ambroise Spiegel fait construire une nouvelle cave en 1595. Les Conseillers et les Vingt-et-Un consentent en 1611 à établir un égout depuis la tour de la Question pour faire s’écouler les latrines. Le receveur déclare en 1618 qu’il a fait paver la cour. Les administrateurs de Saint-Marc estiment en 1686 que l’hospice des Vérolés est le meilleur endroit où transférer la fondation Saint-Marc. L’enclos comprend un bureau pour y conserver les documents, un grenier pour 500 quartauts de grain, insuffisant pour conserver les grains de la fondation Saint-Marc. Les Treize approuvent le transfert de Saint-Marc dans l’enclos de l’hospice des Vérolés, la boulangerie provisoirement à l’auberge des Pauvres passants et les grains dans le grenier de la Chartreuse au Finckwiller. Il n’est pas possible de dater les nouvelles constructions puisque les comptes de Saint-Marc manquent sauf pour les années 1700 et 1759. La tour fissurée proche de la recette est réparée en 1736. Les préposés au bâtiment cèdent en 1737 à titre gracieux 167 pieds carrés à la fondation Saint-Marc qui a l’intention de construire un nouveau bâtiment dans l’ancienne ruelle des Bœufs (rue Saint-Marc). Le receveur demande en 1788 au nom de la fondation de prendre à bail les deux corderies qui se trouvent entre le terrain de Saint-Marc et l’ancien rempart. Le Corps municipal propose le 7 août 1790 d’accorder en toute propriété à la fondation Saint-Marc le terrain servant autrefois de corderie et de permettre la construction d’un bâtiment pour le bureau de la recette, les archives, les salles pour entreposer et distribuer le pain.
Les préposés au bâtiment ordonnent en 1719 de construire un four dans l’enclos Saint-Marc pour le faïencier Jean Henri Wachenfeld aux frais de la fondation Saint-Marc.
Le plan Blondel (1765) représente les mêmes bâtiments que le plan-relief de 1727. Le plan cadastral (1838) montre que les remises le long du rempart ont disparu de même que la tour à l’arrière des bâtiments principaux qui n’ont plus exactement la même forme.


Plan et élévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 256 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en partie en bois et en partie en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la cour B montre les bâtiments principaux : l’aile est (1-2-3) qui s’ouvre au fond de l’impasse comprend des remises ouvertes dans sa partie sud, l’aile sud (3-4) a deux portes et des fenêtres réparties régulièrement, elle est surmontée comme l’aile ouest (4-5) d’une toiture à deux niveaux de lucarnes, l’aile nord (5-6) n’a qu’un niveau de lucarnes comme l’aile est. Tous les bâtiments donnent dans la cour C qui commence rue de la Question par la maison (1-2-3, propriété de Sain-Marc) et ses dépendances (8 à 14). Suivent l’arrière (14-15-16) de l’aile nord des bâtiments principaux, l’arrière (16-17-18-19) de l’aile ouest, et l’arrière (20-21-22) de l’aile sud. Les bâtiments suivants correspondent aux élévations (k’’-g’’) au sud de l’impasse et (g’’-d’’) dans la rue du Haras, respectivement (22-23-24) et (24-25-26) ; tous ces bâtiments ont un étage mais plusieurs niveaux de lucarnes, le dernier (25-26) un étage mansardé.
La cour C continue par la clôture (28-29) au sud, l’édicule (29-31) à l’angle sud-ouest puis le mur (31-40) à l’emplacement de l’ancien rempart jusqu’à l’angle nord-ouest. La clôture (40-41) le long de la rue de la Question comprend une porte, un petit bâtiment bas (41-42-43) puis la maison (44 à 48), entourée à l’est d’autres bâtiments bas (49-51, 59-60) et (52 à 58). La clôture (60 à 64 et 1) longe à nouveau la rue de la Question.
L’enclos porte d’abord le n° 6 de la rue Saint-Marc (1784-1857) puis le n° 4 de l’impasse du Haras qui devient le n° 2 de la rue des Greniers.


Cours B et C

Plan cadastral, 1903 (AMS, cote 302 MW 16)

Des bâtiments représentés en 1838, le plan cadastral de 1903 montre les ailes sud et ouest des bâtiments centraux (Verwaltungsgebäude St Marx, bâtiments administratifs de Saint-Marc), la maison à l’est de la rue de la Question et celle à l’extrémité ouest. Les autres bâtiments sont nouveaux : des greniers longent la rue des Greniers (ancienne rue du Haras), un nouveau bâtiment a pris la place de l’ancien 6, rue Saint-Marc et de l’aile est du bâtiment central (Armenhaus St Marx, Bureau de bienfaisance Saint-Marc), le mont-de-piété (Leihaus) occupe une partie du jardin rue de la Question.


Plan des bâtiments à construire et à démolir (1892)
Plan des parties louées aux torréfacteurs Klein et Kræmer (1909)
Plan des alignements projetés (1920)
Remise du droguiste Greiner (1920) dossier de la Police du Bâtiment

L’aile nord des anciens bâtiments autour de la cour carrée est démolie en 1892 pour construire le nouveau bâtiment sis 6, rue Saint-Marc.
Les torréfacteurs Klein et Kraemer transfèrent en 1909 leurs ateliers du 14, chemin Bleu au Neudorf dans les bâtiments de Saint-Marc qu’ils font approprier par les architectes Falk et Wolf.
La droguerie médicinale Paul Greiner, anciennement J. Broistedt et J. Rosenstiel qui est installée dans l’ancien grenier à céréales rue des Greniers est autorisée en 1920 à construire une remise pour entreposer des emballages vides.


Plan des bâtiments à démolir (1964)
Nouveaux bâtiments sur fond des anciens (1966, architecte Herrenschmidt), dossier de la Police du Bâtiment

Les Hospices civils déposent en 1964 une demande de permis pour construire une école d’infirmières et d’assistantes sociales rue des Greniers et rue Saint-Marc sous la direction de l’architecte François Herrenschmidt. Le permis de construire périmé est remplacé par un nouveau le 22 mars 1967. Le préfet accorde en mars 1966 le permis de démolir les anciens bâtiments qui sont effectivement démolis pendant l’été 1967. Le nouveau bâtiment dont la réception finale a lieu en mai 1969 a une ossature en béton armé, une toiture en terrasse couverte d’asphalte, des pignons en maçonnerie et des allèges de façade en béton préfabriqué coloré.


Bâtiment construit en 1968, vu de la rue des Greniers (novembre 2022)

décembre 2022

Sommaire
CadastreReceveurs de l’Hospice des vérolésHistorique de l’enclos (XIX° siècle)Police du BâtimentRelevé d’actes

(1765, Liste Blondel) VIII 163 à la Fondation de St Marc
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) à St Marc, 47 toises, 1 pied et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1225, Marc, St., la fondation – magasin, cour, jardin – 40 ares / maison, sol, boulangerie

Locations

1602, (grange) Georges et Emmanuel Obrecht

Livres des communaux

Le Livre des communaux (1587) ne décrit pas l’hospice. Certaines rues s’y réfèrent, Im Gaëßlin wann mann Zu dem Blater hauß hindern gehet (f° 330 v°, dans la ruelle qui mène à l’Hospice des vérolés), Aber in dem Gäßlin beÿm Blaterhauß (f° 331, de nouveau dans la ruelle proche de l’Hospice des vérolés)

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Cul de Sac St. Marc

nouveau N° / ancien N° : 19 / 7
boulangerie et recette générale des hospices civils
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage médiocre en bois une partie 1° étage en maçonnerie

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 349 case 3

St. Marc la fondation

P 1225, sol, maison et dép., rue St Marc 7
Contenance : 6,30
Revenu total :
Folio de provenance :
Folio de destination : maison appartenant au bureau de bienfaisance consacré à un service public
Année d’entrée :
Année de sortie : 1856
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 65 / 53
fenêtres du 3° et au-dessus :
(Diminutions 1856) St Marc la fondation f° 349, P 1225, Maison, revenu 230, maison appartenant au bureau de bienfaisance non imp.ble consacré à un service public, décret du 11 août 1808, arrêté du 11 Janvier 1853, supprimée en 1856

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 683 case 1

St. Marc la fondation

P 1225, bureau de bienfaisance, Impasse Saint-Marc N° 1
Contenance : 40 ares
Revenu total : (non imposable)
Folio de provenance : (349)
Folio de destination :

P 1226, sol, jardin, Impasse du haras N° 4
Contenance : 6 ares 60 c
Revenu total : (non imposable)
Folio de provenance : 682
Folio de destination :
Année d’entrée : 1869
Année de sortie :

P 1171.p, jardin, Rue des Glacières N° 9
Contenance : 4 ares 60 a
Revenu total : (non imposable)
Folio de provenance : 700
Folio de destination :
Année d’entrée : 1869
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 29 p. 43 case 8
Les rubriques (écritures en rouge) signalent des objets non imposables, dont les logements de fonction du comptable, du boulanger et du garde-magasin

Parcelle, section 4, n° 10 – autrefois P 1225
Canton : St. Marx Speichergasse Hs. Nr 2 / rue St. Marc N° 6
Désignation : Hf (Whs, Magazinen, NG, Verwaltungsgebäude [rub.])
(Nummer des Mutterrollenblattes, 50) d.W. des Rechners (1000 [rub.])
Beckmeisterbewohnung (500 [rub.])
d.W. des Magazinaufsehers (500 [rub.])
d. W. d. Bäckermeisters (500 [rub.])
Contenance : (28,27 [rub.]), 28,27
Revenu : 2400, 3900
Remarques : 1906 fällt aus – 1923 N. E.

(Propriétaire), compte 49
Civilhospizien, der Stadt Straßb. Bürgerspital
1927 Hospices Civils
(221) corrigé en (243)

(Propriétaire), compte 50 [compte particulier de l’hôpital pour les logements de fonction]
Civilhospizien, d. St. Straßb. Bürgerspital f. d. Wohn
(-)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 280 Finckweiler Derrière la Mouche p. 435

7
fondation de St Marc
loc. Kammerer, Jacques, boulanger – Boulangers
loc. Tenner, François, Receveur – Moresse
loc. Hummler, Georges, Clerc à la fond. de St Marc – Lanterne

Canton VIII, Rue 275 de la Question de. Daeumelgaesslein p. 432

12 Jardin appartenant à la fondation de St Marc

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Speicherstrasse (Seite 164)

(Haus Nr.) 2
Armenverwaltung
Bäckerei der Zivilhospiz. 0
Fruchtspeicher der Zivilhospizien. 01
Bastian, Fruchtspeicher- u. Bäckerei-Direktor. 1
Lohr, Oberbäcker. 1


Receveurs de l’Hospice des vérolés (1503-1689)

  • Gaspard Hoffmeister, 1503, † 1532
  • Sébastien Erb, 1533, † 1548
  • Thiébaut Windenmacher, 1549
  • Jean Schertzheimer, 1549-1552
  • Pierre Schneider, 1552-1558
  • Melchisedech Stumpff, 1558-1568, ensuite receveur à Saint-Thomas
  • Conrad Isenman, 1568-1572, greffier à la Chancellerie, remplacé par Georges Gerlach pendant sa maladie
  • Jérémie Specklin, 1572-1579, secrétaire aux Communaux, se noie dans le Rhin
  • Jean Feltz, 1579-1586, ensuite receveur à Saint-Marc
  • Ambroise Spiegel, 1588-1602, secrétaire de la Taille, procureur au Petit Sénat
  • Jacques Meyer, 1602-1607
  • Christophe Seitz, 1607, † 1612, notaire
  • Michel Faber, 1612, maître d’école à Sainte-Aurélie, † 1630
  • Conrad Steiner, 1630, † 1637 secrétaire au bureau des tutelles
  • Jean Rehm, 1637-1638, secrétaire en chef à l’Œuvre Notre Dame
  • Laurent Clusrath, 1638, † 1645, secrétaire à la Chancellerie
  • Pierre Weber, 1645, † 1670, notaire, substitut à la Chambre des Contrats
  • 1670-1675, intérim par le receveur de Saint-Marc
  • Pierre Weber, 1675
  • Jean Daniel Scherer, 1689, notaire

Liste des receveurs au début du registre des contrats de l’Hospice des vérolés, établie par Jean Feltz et continuée par Pierre Weber puis Jean Daniel Scherer

1553, AMS, fonds des Hospices Civils (1 AH 1187)
Prothocollum oder Der Pflege des Blatterhaus zu Straßburg Gescheft Buch, darinnen alle verfaßt und Aufgerichte verträg, Beredung, Handlung vnd andere sachenn auch annemung vnnd bestallung der pfrüender vnd sonst begriffen sind u. Inn diese Ordenung zusammenbracht da die Ehrnhaften fürsichtig vnd Weisen Herren Herr Jacob Meÿer Alt Ammeÿster vnd Herr Veltin Storck fünffzehener Beordnete phleger obangeregtes Hus So dann Peter schneider Schaffner desselbigen warend. Anno 1.5.5.3.

(f° A)
Vertzeichnuß Des Schaffners des Blaterhauses
1. Caspar Hoffmeister ward Bittlichen von Meister vnd rath den Armen Blatterleuth. Zu eim Schaffner gerodnet, Welcher solches vff angring. Herr Heinrich Ingold Altammeister, H Hans Wilhelm von Rothweil XIII.ners, vnd H. Hans von Brumpt WV.ner Als von ein E : Rath verordneten Im Namen Gotts Angenomen vnd Angefang. hatt mit 3 ß 10 d. Anno Domini. 1503. Ist verscheiden vff Lucie frÿtags den 13.t decembris Ano. 1532. vnd steht Inn H. Sebastian Erben erst. Rechnung also, Diser früm theür Erbar Mann meiner Herren der 21. einer Ist der erst pfleg. vnd anfang. gewesen des Blater Huses Zu Straßburg.
2. Sebastian Erb (war) der ander pfleg. vnd Schaffner (zu rathen) Ano &. 33. / Ist verscheiden Im februarius Anno 1548.
3. Theobaldt Windenmacher ward Schaffner An sein statt vnnd vmb Michaelis. Anno. 1549. verscheiden
4. Johann Schertzheimer ward Schaffner An sein statt gemelt Jar Kam auß dem Blaterhauß An ein and.n dienst Anno. 1552.
5. Peter Schneider ward Schaffner An sein statt Im gemelt. 52. Jar Kam Hinauß an ein ander Ampt Anno. 1558. vnnd wie Ich bericht Ists Im volgendts nicht wol gelung.
6. Melchisedech Stumpff Ward Schaffner Ane sein statt. 1558 Kam Hinauß vnd ward Schaffner Zu S. Thoman vmb Johannis Anno 1568.
7. Conradt Isenman Cantzlei Schreiber ward Schaffner Ane sein statt Im gemelt. Jar.
Ist Als er ein Zeit lang kranck vnd Contract verscheiden A° & 1572 vnd Hatt Georg Gerlach die Schaffneÿ v.seh. biß Michaelis. 72.
8. Hieremias Specklin Almend Schreiber Ward Schaffner ane sein Statt vor Michaelis Anno. 1572. Vnnd Ist leider Gott wöll Im verzeÿhen haben vff die Fronfast Midtwochs den 10.ten Junÿ Anno. 1579. über die Rÿnbruck da d. wasser am größen Hinab gesprung. vnd ertruncken & Gott wöll Alle menschen behütten.
9. Ich Johannes Feltz Schulmeister Zu S. Aurelien Als Ich x Jar daselbst gewesen, Ward von m. g. Hn. Räth vnd XXI Schaffner gewölt vnd bestättigt, Montag den 27.ten Julÿ Anno 1579. Gott verleÿh mir sein gnad vnd Hilff.
[autre écriture] Ist 86. vff Michaelis vnd. schaffner Zu s: Marx worden
10. Ambrosius Spiegell der Zuuor In die 24 Jar Im Kleÿnen Rhat vnd vff d. Hn. Stall gedient Nemblich 2 Jar & Schulduogt vnd nach. 2 Jar schreiber vff dem Stall vnd letstlich. 20 Jar P.curator vor dem Kleynen Rhat geweß. Ist ahne sein Johann Feltzen statt Schaffner word. Gott verleÿhe sein genad vnd guet. geyst & [autre écriture] Ward erlaßen vnd kam hinauß in ao. 1602.
11. Jacob Meÿer, Ward Schaffner an seine statt 1602. Ist verscheiden Anno 1607.
12. Christoff Seÿtz, Notarius, Ward Schaffner an seine statt in Anno 1607. im Septembris, ist an solchem dienst geblieben biß 1612. in welchem Jahr Er verschieden.
13. Michael Faber, der Zuvor der Schulen Zu Sanct Aurelien alhier in die 18. Jahrlang vorgestanden, Ward in bemeldten 1612.ten Jahr an sein Seÿtzen statt Zu eim Schaffner erwöhlt, ist dabeÿ geblieben biß an sein Endt, Nemlich biß 1630.
14. Conradt Steiner, welcher Zuvor Viel Jahrlang Ehe: vnd Vogteÿ gerichtschreiber alhier gewesen, ist in bemeldten 1630.ten Jahr Schaffner Worden, ist Zimlich bawfällig gewesen, Vnd Anno &. 1637. Verschied.
15. Johann Rhem, oberschreiber vff dem Frawen hauß, ward Schaffner an sein stat, ist verscheiden in anno. 1638. hatt also diße Stell nit lang Zuverwalten gehabt.
16. Laurentius Clußrath, Cantzleÿ Schreiber, wardt Schaffner an seine statt, starb in anno 1645. ist schon Zimlich bawfällig geweßen Wie Er in die Schaffneÿ kommen.
17. Ich Petrus Weber, Notarius, Von Sonnenberg in der Herrschafft Naßaw Wießbaden, nach dem Ich mich Zuvor vff Zehen Jahrlang in der Cancelleÿ Contractstuben alhier respectivé für ein Scribenten vnd geschwornen Substitutum gebrauchen laßen, bin Von Meinen G. Herren Rhät vnd XXI.ig den 4. Octobris Anno &. 1645. Zum Schaffner im Blaterh. Erwöhlt vnd bestettiget word. der Allerhöchste vnd geber alles guten Verleÿhe mir sein gnad Vnd Seegen. Amen.
[autre écriture]
18. Nach dießem Herrn Schaffner seelig kam ahn seine Stell der Sohn, Nahmens Peter Weber, ein Ehrlicher Mann, War alle Zeit sehr blödt.
19. Ich Johann Daniel Scherer Notarius Vndt in die 11. Jahr beÿ dem Allmoßen St. Marx, Vnder Vnd Oberschreiber, Wurde Von Hhn Rhät vndt XXI. den 5. Novembr: Anno 1689. Zu dießer Schaffneÿ erwehlet, alß ein Schaffner Gott verleÿhe gesundheit vnd frieden.

Mentions de l’élection des receveurs dans les registres des Conseillers et Vingt-et-Un et des Quinze

1582, Protocole des Quinze (2 R 12)
Blaterhauß. 36. 52. Pfleger im Blaterhauß. 36. Schaffner im Blaterhauß. 36. (Hieronimus Specklin gew. Schaffner sich ertrunken, Rechnungen schuldig)
1585 Conseillers et XXI (1 R 61)
Blatterhauß Schaffner dienst. Lazarus Golder. 104. Jacob Meÿer der schreiber. 108. Georg Gerlach der bawschreiber. 114. Jacob Bulder schaffner des neuwen Almosens. 129. Johann Heßler. 141. Bedencken. 153. Johann Felß. 233.
1588 Conseillers et XXI (1 R 65)
Blatterhauß Schaffneÿ. 365. Hieronimus Vogt notarius. 378. Lazarus Golder. 391. Ambrosius Spiegel. 415. Auszug. 427.
1602 Conseillers et XXI (1 R 81)
Platerhauß Pfleger beschweren sich 3 puncten wegen. 280.
Platerhauß Schaffner bestellen. 82. Christoph Seitz. 71. Hans Joachim Kleinhoffer. 72 Elias Mertelius. 85. Jacob Lamb. 86. Emanuel Goldter. 88. Jacob Meyer geordnet. 90. Jeremias Vogt. 91.
1607 Conseillers et XXI (1 R 86)
Platerhaus itzig Schaffners [Jacob Meyer] soll bey 25 lb [straff] Rechnung thun. 57.
Schaffney im Platerhauß bestellen. 189. [Joachim Ruderer vogteÿ gerichts schreiber] 197. [Lazarus Golder notarius. 198.] 201. 211. 215. [221.] [Christoph Seitz] 234.
Christoph Seitz Schaffner im Platerhauß. 234.
1612 Conseillers et XXI (1 R 91)
Platerhauß Schaffner bestellen. 232. 237. 240. [Georg Christoph Kollöffel] 257. Resignirt. 276.
1630 Conseillers et XXI (1 R 112)
Blatterhauß Schaffeneÿ Zu ersetzen. 148. 149. 150. 154. 159. 161. 163. 172.
1637 Conseillers et XXI (1 R 120)
Blaterhaus Schaffner. 3 (gestorben). 4 (Laurentius Clußrath). 6 (Achior Boltz). 8 (Frantz Christoph Carl). 12 (Friderich Schlee). 18. 22 (Johann Rem erwöhlt).
1638 Conseillers et XXI (1 R 121)
Blaterhaus Schaffneÿ. 8 (tod). 12 (Joh. Christoph Mader). 13 (Friderich Schle). 15 (Laurentius Clußrath). 18 (Johann Kail). ersetzt. 20 (Laurentius Clußrath erwöhlt).
1645 Conseillers et XXI (1 R 128)
Johan Christoph Mader würdt zu einem Schaffner Im Platterhauß erwöhlet. 34. 61. Bitt vm eine addition. 97. würdt Ihme willfahrt. 110.
Schaffeneÿ dienst Im Platterhauß. 58. 61. die H. Pfleger daselbsten woll. H. Mader nicht Zu Einem Schaffner haben. 6.
1670 Conseillers et XXI (1 R 153)
Schaffner stell im Blatterhauß Zu ersetzen. 41 ( Peter tod). 114. (stell ersetzen)
1671 Conseillers et XXI (1 R 154)
Schaffneÿ deß Blatterhaußes Würdt In gewißer maß nacher St Marx Gezogen. 107.
1675 Conseillers et XXI (1 R 158)
Peter Weber wirt Schaffner im Blatterhauß. 253.
1689 Conseillers et XXI (1 R 172)
Ersetzung der Bladerhauß schaffeneÿ. 256. 298. 318.
Joh: Daniel Scheerer schafner des bladerhaußes. 298.


Historique de l’aumônerie de St Marc (AMS, cote 1 AH 13.488)

La commission administrative des Hospices civils présente le 5 décembre 1856 un mémoire relatif à une séparation des revenus du Bureau de Bienfaisance et de ceux de la fondation Saint-Marc. Le mémoire, intitulé Aperçu historique sur l’origine et les permutations de l’ancienne Fondation de St Marc, repose sur un autre, conservé sous la même cote et intitulé Notice historique sur l’aumônerie de St Marc. Les documents sur lesquels ils se fondent sont rassemblés par Louis Schneegans, en version française due à un traducteur juré (1844-1845, cote VIII 162, sommaire du recueil).

Résumé de l’Aperçu historique

L’enclos connu sous le nom de St Marc qu’occupent depuis l’an VI la recette, les greniers, les magasins et la boulangerie des Hospices civils réunis était celui de l’hôpital des Vérolés (Blatterhaus) avant 1686.
L’hôpital des Vérolés a été créé en 1503 à l’invitation du Magistrat par Gaspard Hoffmeister pour traiter les vénériens indigents (arme Blatterer) en achetant successivement plusieurs bâtiments.
Créé en 1523 par le Magistrat, le Bureau d’Aumônes a été établi dans la maison zum Trübel rue du Vieux-Marché-aux-Vins, provenant de la Confrérie des porteurs de morts (Plotzbrüder) qui avait quitté la Ville lors de la Réformation. Il avait pour mission de collecter les aumônes, de faire des quêtes et d’en distribuer le produit aux indigents.
Le couvent des religieuses de Saint-Jean et Saint-Marc, origine de la fondation de Saint-Marc, qui était alors établi quai Saint-Jean, traitait des malades, entretenait des vieillards, hébergeait de pauvres passants et donnait des secours à domicile.
Les religieuses de Saint-Jean et Saint-Marc cèdent le 20 septembre 1525 à la Ville les bâtiments, biens et revenus du couvent pour assister comme par le passé les malades, les vieillards et les pauvres passants. Le Magistrat ordonne le 19 octobre 1529 de transférer dans l’ancien Couvent de Saint-Jean et Saint-Marc le Bureau d’Aumônes qui prend alors le nom Fondation de Saint-Marc.
Comme la Ville avait fait abattre une partie des bâtiments de la Commanderie du Saint-Esprit pour étendre les fortifications, le Grand Maître de l’Ordre réclame une compensation à la Ville le 16 janvier 1653 au Conseil Souverain de Brisach qui condamne en 1685 la Ville à indemniser l’Ordre. Il s’ensuit en 1686 une transaction par laquelle la Ville cède à l’Ordre l’ancien couvent de Saint-Jean et Saint-Marc, occupé depuis 1529 par la fondation de Saint-Marc. Le nouveau siège de l’Ordre prend le nom de Commanderie de Saint-Jean qu’il garda jusqu’en 1826 où les bâtiments furent affectés au mont-de-piété. Par décision du Magistrat le 21 décembre 1686, confirmée par les Conseillers et les Vingt-et-Un le 23 juin 1687, la Ville fait transférer la fondation dans les bâtiments du Blatterhaus qui prirent le nom d’enclos Saint-Marc et le Blatterhaus dans les maisonnettes dites Saint-Jean à l’Île Verte (zum grünen Wörth) sises sur l’îlot des Ponts-Couverts et appelées depuis lors la petite France (das kleine Französel) par allusion au mal vénérien nommé die Franzosen. L’administration du Blatterhaus est fondue en 1687 avec celle Saint-Marc sous la dénomination d’Administration de Saint-Marc.
Des trois établissements cités ci-dessus, il n’en reste donc plus qu’un à partir de 1687, embrassant à la fois l’ancien Bureau des Aumônes, créé en 1523 et fondu en 1529 dans la Fondation de Saint-Marc, la Maison des Béguines, remise par le Magistrat en 1526 au Bureau d’Aumônes pour traiter les indigents atteints d’ulcères, la Fondation de Saint-Marc proprement dite remontant à 1529, destinée à assister les malades et les vieillards et à distribuer des secours à domicile, le Boos (Bosenhaus, maison des Teigneux) que la fondation acquit le 27 mai 1538 et dans laquelle elle faisait traiter des malades indigents et le service du Blatterhaus, transféré en 1687 à St Jean à l’Île verte.
L’Administration municipale décide le 2 décembre 1789 de réunir le Blatterhaus et ses biens et revenus à l’hôpital civil, mesure qui reçoit aussitôt son exécution.
La loi du 16 vendémiaire et les deux arrêtés du Directoire exécutif du 22 brumaire an V ordonne de réunir sous une seule commission tous les hôpitaux et hospices civils situés dans une même ville et de cumuler leurs revenus dans une seule caisse. L’administration municipale, par décision des 21 et 25 vendémiaire an VI, installe une commission administrative unique des Etablissements de Charité de la Commune pour remplacer les quatre commissions spéciales (hôpital civil, hospice des Orphelins, fondation de Saint-Marc et hospice des Enfants-trouvés). Cette nouvelle commission stipule qu’il n’y aura plus à Strasbourg que trois hospices (hôpital civil, l’hospice des Orphelins, hospice des Enfans-trouvés), que les bâtiments de Saint-Marc seront affectés à la recette, aux greniers et magasins et à la boulangerie des Hospices civils réunis, que les recettes et les boulangeries de chaque établissement seront supprimées, que les secours en pain se feront par le garde-magasin des hospices. Cette organisation présentée le 22 frimaire VI, approuvée par la municipalité le 11 nivôse VI, par l’administration départementale le 13 pluviôse VI et par le ministre de l’intérieur le 5 floréal VI est encore en vigueur aujourd’hui. A partir du 21 thermidor XI, date à laquelle on trouve pour la première fois mention d’un Bureau de Bienfaisance, des modifications sont successivement introduites dans la distribution des secours à domicile.

Aperçu historique sur l’origine et les permutations de l’ancienne Fondation de St Marc

L’Enclos connu sous le nom de St Marc qu’occupent depuis l’an VI la Recette, les Greniers, les Magasins et la Boulangerie des Hospices civils réunis se compose des bâtiments et dépendances de l’ancien hôpital des Vérolés, Blatterhaus, dans lesquels l’ancienne fondation de St Marc avait été transférée en 1686.
La question touchant cette fondation se rattache à l’ancien Blatterhaus et à l’ancien Bureau d’Aumônes. Un Aperçu historique sur ces trois Services est donc nécessaire.

Le Blatterhaus, hôpital des Vérolés, a été créé en 1503 sur l’invitation du Magistrat de la Ville de Strasbourg par Caspar Hoffmeister au moyen de quêtes, à l’effet de mettre à l’abri et de soumettre à un traitement régulier les Vénériens indigents, die armen Blatterer, qui jusqu’alors se trouvaient couchés sur de la paille, sous un hangar, dans l’impasse de St Thomas, derrière la rue des petites boucheries.
Cet hôpital a été établi au moyen de l’achat successif des bâtiments et dépendances dits St Marc qui forment l’Enclos de la ruelle des Greniers, Magasins et Boulanger des Hospices civils réunis, impasse de St. Marc, quartier du Finckwiller.

Le Bureau d’Aumônes, créé par le Magistrat en 1523 a été établi par lui dans la maison zum Trübel aujourd’hui Weigel rue du vieux marché aux Vins, ancienne propriété des Plotzbrüdern Confrérie des porteurs de morts, qui avaient quitté la Ville lors de la Réformation.
Ce Bureau avait pour mission de rassembler les Aumônes, de faire des quêtes et d’en distribuer le produit aux indigens.

Le Couvent des Religieuses de St Jean St Marc, origine de la fondation de St Marc qui existait bien avant 1523, en dehors des anciens murs de la Ville, et qui est occupé depuis 1826 par le Mont-de-Piété au quai St Jean, recueillait et traitait des malades indigens, recevait et entretenait des vieillards indigens, hébergeait des pauvres passans et donnait des secours de toute nature, au-dehors.

Ces trois établissements se trouvaient dans cette position, chacun entièrement indépendant de l’autre, lorsque à la suite de la réformation les Dames conventuelles de St Jean St Marc abandonnèrent la Ville après lui avoir remis, par acte du 20 septembre 1525, tous les bâtimens, biens et revenus du Couvent St Jean St Marc, pour servir comme par le passé, à l’usage, à l’assistance et à la réception d’indigens, Damit solche jährliche Zinße und Gülten, nach Gottes Lob und Ehr, zu Nutz, Burstand und Uffenthalt der Armen, gebraucht und angelegt möchten werden.
Le Magistrat de Strasbourg se trouva ainsi saisi d’un Etablissement mixte, recevant, traitant et entretenant des malades et des vieillards et distribuant des secours – situé en dehors des anciens murs de la ville – et d’un Bureau d’Aumônes distribuant également des secours – situé dans l’intérieur de la ville.
Il jugea dès lors à propos d’ordonner, par décision du 19 octobre 1529, la translation du Bureau d’Aumônes dans l’ancien Couvent de St Jean St Marc, qui, à partir de là, prit la dénomination de Fondation de St Marc, et il chargea en même temps ce Bureau de la gestion de cette Fondation, en cumulant les revenus de cet établissement avec les aumônes et les quêtes, pour en appliquer les produits, conformément à l’acte d’abandonnement du 20 septembre 1525, au traitement et à l’entretien de malades et de vieillards, et à des secours au-dehors.
Le Bureau d’Aumônes, confondu ainsi avec la fondation de St Marc, vendit en 1530 à son profit la maison Zum Trübel que la Ville s’était appropriée après le départ de la Confrérie des Porteurs de morts, et dans laquelle le Magistrat l’avait installé en 1523.
A partir de 1529, il n’existait donc plus que 2 établissements séparés des 3 cités plus haut, le Blatterhaus dans ses bâtiments remontant à sa création en 1503 et la fondation de St Marc, occupant les bâtiments de l’ancien Couvent St Jean St Marc.

1653
Les choses en étaient là, lorsqu’en 1653, le Grand Maître de l’Ordre religieux et Commanderie du St Esprit, qui lui aussi s’était retiré lors de la Réformation, réclama à la Ville le Couvent de St Jean, situé au haut de la ci-devant rue St Jean, faubourg national, aujourd’hui la maison de force ou de détention, Rastelhaus [Raspelhaus].
Le Grand Maître, après en avoir référé au Concile de Ratisbonne, porta sa cause le 16 janvier 1653 devant le Conseil Souverain de Brisach qui condamna la Ville en 1685 à indemniser l’Ordre de la perte de son Couvent dont elle s’était emparée et qu’elle ne pouvait plus rendre puisqu’elle en avait fait abattre une partie pour étendre les fortifications.

1686
La résistance que fit, nonosbstant, la Ville détermina le Grand Maître à s’adresser au Roi Louis XIV qui, par l’organe du Ministre Louvois, enjoignit en 1686 au Magistrat de Strasbourg d’entrer en accommodement avec l’Ordre du St Esprit, et à la demande du Magistrat, d’envoyer des délégués au Roi pour lui exposer ses moyens de défense, ayant été rejetée par l’Intendant de Lagrange, il s’en suivit, dans la même année, une transaction par laquelle la Ville céda à l’Ordre, en remplacement du Couvent de St Jean, l’ancien Couvent de St Jean St Marc, occupé depuis 1529 par la fondation de St Marc.
Le nouveau siège de l’Ordre prit, à partir d’alors, le nom de Commanderie de St Jean qu’il garda jusqu’en 1826, où les bâtiments furent affectés au Mont-de-Piété qui les occupe encore aujourd’hui à titre de location de la Ville, laquelle les avait repris durant la Révolution de 1790.
La cession par la Ville, à l’Ordre du St Esprit, de l’ancien Couvent St Jean St Marc, nécessita la translation ailleurs des services de la Fondation de St Marc.
A cet effet, le Magistrat réunit les Administrateurs de la fondation de St Marc et ceux du Blatterhaus – et après de longs débats, il fut convenu de transférer la fondation dans les bâtiments du Blatterhaus et celui-ci dans les Maisonnettes dites St Jean zum grünen Wörth sises sur l’îlot, quartier des Ponts-Couverts, derrière la maison aujourd’hui chantier de bois de M. Hoerter.
Dans la décision du Magistrat du 21 décembre 1686 et dans celle confirmative du Conseil des XXI du 23 juin 1687, la permutation des deux services prescrite, n’a été envisagée que comme une translation, un déplacement pur et simple, à en juger par les expressions transferirung, translation, placieren, gebrauchen, etabliren dont se servent ces décisions à différentes reprises.
Il résulte de ces mêmes documents que la fondation, en transportant son service dans l’Enclos du Blatterhaus, donna son nom à cet établissement. La question a même été posée par l’un des Administrateurs, Ob dort wo die Fundationes hingehn, sie auch ihre Nahmen mit sich nehmen, et elle a été résolue affirmativement par le Préteur royal :  » Ubrigens, da wo die Fundationen hingehn, nehmen sie die Nahmen mit sich.  »
C’est à partir de là que le Blatterhaus a pris le nom de St Marc qui lui est resté jusqu’à nos jours, malgré la fusion de la fondation avec les Hospices civils depuis l’an VI.
Quant au Service du Blatterhaus, il ne donna pas son nom aux maisonnettes de St Jean zum grünen Wörth où il alla se loger, et que le public désigna à dater d’alors sous le nom de la petite France, das kleine Französel, par allusion au mal vénérien qu’on était, dans l’habitude de nommer die Franzosen.

1687
En même temps que s’opéra, en 1687, conformément aux deux décisions précitées, la permutation de la fondation et des malades du Blatterhaus, l’administration de ce dernier fut fondue dans celle de la première qui prit la dénomination d’Administration de St Marc.
Des 3 établissements cités au commencement de cet Aperçu, il n’en resta donc plus qu’un à partir de 1687, embrassant à la fois
l’ancien Bureau des Aumônes, créé en 1523 et fondu en 1529 dans la Fondation de St Marc
la Maison des Béguines, remise par le Magistrat en 1526 au Bureau d’Aumônes pour le traitement d’indigents atteins d’ulcères
la Fondation de St Marc proprement dite, Etablissement mixte pour le traitement, l’entretien de malades et de vieillards et pour la distribution de secours à domicile remontant à 1529
le Boos, Bosenhaus, dépendance de l’Elendherberg rue des livres que la fondation acquit le 27 mai 1538 et dans laquelle elle faisait déjà traiter antérieurement des malades indigens
et le Service du Blatterhaus, transféré en 1687 à St Jean zum grünen Wörth.

1789
La fondation de St Marc se trouvait dans ces conditions, lorsque, sur la proposition du Conseiller Marchal, l’Administration municipale décida, par son arrêté du 2 décembre 1789, la réunion du Blatterhaus et de ses biens et revenus à l’hôpital civil – mesure qui reçut aussitôt son exécution.
Mais auparavant déjà, la fondation avait confondu dans ses comptes dont les derniers s’arrêtent à 1786 les malades de la maison des Béguines et de la Boos, avec ceux du Blatterhaus proprement dit, traités depuis 1687 à St Jean zum grünen Wörthn et elle en avait fait un seul tout, de manière que la réunion ordonnée par l’Arrêté précité s’opéra
par le déversement sur l’hôpital civil, de tous les malades et indigens traités par la fondation, tant à St Jean zum grünen Wörth que dans les annexes,
et par l’incorporation au domaine de l’hôpital civil des biens originaires seuls du Blatterhaus, sans adjonction de la part proportionnelle des biens dotaux de la fondation de St Marc dont les revenus avaient été appliqués jusqu’en 1525, par les dames conventuelles de St Jean St Marc, et, jusqu’en 1789, par la fondation, au traitement et à l’entretien de malades et de vieillards.
La preuve en est
qu’en place du vaste et important Enclos du Blatterhaus, créé tout spécialement en 1503 au moyen de quêtes pour servir à un Hospice de vénériens, l’hôpital civil ne vendit, par acte devant la Chambre des Contrats du 4 septembre 1790, que les maisonnettes de St Jean zum grünen Wörth au prix de fl. 1550,
que la fondation par contre, après avoir déjà aliéné antérieurement la maison des Béguines, vendit également à son profit, par acte devant la même Chambre du 24 mai 1791, le Boos, au prix de fl. 1200
et que les Colligendes actuelles de St Marc renferment encore aujourd’hui sans aucune distraction, l’intégralité des biens de l’ancienne fondation, dont les revenus avaient servi cumulativement jusqu’en 1789 au traitement de malades, à l’entretien de vieillards et à la distribution de secours à domicile.
Après le déversement sur l’hôpital civil de tous les malades et vieillards entretenus par la fondation, à St Jean zum grünen Wörth et ailleurs, les données manquent pour suivre son Administration à travers les bouleversements des premières années de la Révolution de 1790, et on ne la retrouve qu’en l’an V, occupant encore les bâtimens originaires du Blatterhaus, dits St Marc.
Survinrent la loi du 16 vendémiaire et les deux arrêtés du Directoire exécutif du 22 brumaire an V sur la réunion sous une seule Commission, de tous les Hôpitaux et hospices civils situés dans une même ville et sur le cumul de leurs revenus dans une seule caisse pour servir indistinctement aux besoins communs de tous.
C’est à la suite de ces lois et arrêtés, qu’en exécution des délibérations de l’administration municipale des 21 et 25 vendémiaire an VI, un délégué installa, suivant procès verbal du 1° brumaire de la même année, une Commission administrative unique des  » Etablissements de Charité de la Commune  » en remplacement de 4 Commissions spéciales – de l’hôpital civil, – de l’Hospice des Orphelins, – de la fondation de St Marc – et de l’Hospice des Enfans-trouvés.
Cette nouvelle Commission rédigea le plan d’organisation de l’administration générale des Hospices civils réunis qui porte entre autres dispositions
qu’il n’y aura plus à Strasbourg que 3 hospices – l’hôpital civil, – l’hospice des Orphelins – et l’hospice des Enfans-trouvés,
que les bâtimens de St Marc (Blatterhaus) seront affectés aux services de la Recette, des Greniers et Magasins et de la Boulangerie des Hospices civils réunis,
que les Recettes et les Boulangeries particulières de chaque établissement seront supprimées,
que les distributions de secours en pain se feront par le garde-magasin des Hospices, sous la surveillance d’un membre de la commission adjointe, etc.
Le plan d’organisation a été présenté le 22 frimaire VI, il a été approuvé par la Municipalité le 11 nivôse VI, par l’administration départementale le 13 pluviôse VI, par le ministre de l’intérieur le 5 floréal VI et il est encore aujourd’hui en vigueur quant à son ensemble et à ses dispositions générales.
Seulement à partir du 21 thermidor XI, date à laquelle on trouve pour la première fois l’existence d’un Bureau de Bienfaisance à Strasbourg, des modifications ont été successivement introduites dans le mode de distribution de secours à domicile. Ainsi, le recouvrement des quêtes et des droits des pauvres sur les spectacles a été déféré au Bureau de Bienfaisance, de même que les distributions de secours en pain à domicile, fixés en dernier lieu, par délibération du 30 novembre 1831, à 250.000 kilog. par an, – en sus d’environ 50.000 kilog. de pain que les Hospices civils destinent annuellement à des veuves indigentes surchargées d’enfans en bas-âge, et outre différens secours en argent, plus une allocation fixe de 12.000 par an, pour secours en médicaments à domicile, mise à la disposition du Bureau de Bienfaisance depuis 1848, – le tout par prélèvement sur les Revenus cumulés des Hospices civils réunis.

+ +

Après cet exposé historique, il reste à examiner sous toutes réserves que de droit, ce qui pourrait advenir au Bureau de Bienfaisance, au cas de séparation des biens et revenus formant la dotation de l’Aumônerie, suivant décompte ci-annexé.

Bâtimens de l’ancien Blatterhaus, dits St Marc
Si, d’après l’Aperçu historique qui précède on reprend le Blatterhaus à son origine pour le suivre jusqu’à nos jours on voit
que créé en 1503 au moyen de quêtes, par les soins d’un particulier, de concert avec le Magistrat, cet établissement a été destiné tout spécialement à un hôpital de vérolés et qu’il est resté particulièrement affecté à ce service jusqu’en 1686,
qu’en 1686, la fondation de St Marc, obligée de quitter l’ancien couvent de St Jean St Marc et transférée au Blatterhaus, les malades de ce dernier établissement ont été logés dans les maisonnettes de St Jean zum grünen Wörth où ils ont été traités jusquen 1789 par la fondation, cumulativement avec les malades et les vieillards de la maison des Béguines et de la Boos qu’entretenait la fondation depuis 1526 et 1530,
qu’en 1789, après la translation à l’hôpital civil de tous les malades qu’entretenait la fondation, son administration a continué à occuper les bâtimens du Blatterhaus sans plus avoir de service de malades et autres,
qu’après la 1° tourmente révolutionnaire, cette administration se trouvait encore au Blatterhaus,
qu’enfin, à la suite de la suppression des Commissions spéciales par l’établissement et de l’installation d’une commission administrative unique des Hospices civils réunis, en l’an VI, les bâtimens du Blatterhaus ont été occupés, et le sont encore, par la recette, les greniers, les magasins et la boulangerie de ces établissements, conformément au plan d’organisation du 22 frimaire VI, sanctionné par les deux degrés de juridiction administrative, et consacré par une existence de 60 années, sans interruption.
On ne trouve dans cette longue période de trois siècles et demi pas un acte authentique, pas une preuve positive, d’une permutation de la propriété du Blatterhaus, tandis que l’on trouve dans tous les faits accomplis, sinon une preuve matérielle, du moins une très forte présomption du contraire.
En effet, si l’on se reporte aux derniers siècles, et si l’on se pénètre de l’autorité et du pouvoir de l’ancien Magistrat de Strasbourg, on verra que celui-ci administrait en souverain la Ville et tout ce qui en dépendait – et que tout aussi jaloux des intérêts de la Cité que de son propre empire, il a pu créer des établissements de charité, ordonner des déplacements de services hospitaliers et autres, sans entendre aucunement leur abandonner la propriété des locaux ou des bâtiments dans lesquels il lui plaisait les établir ou les transférer.
Ainsi la Ville s’emparant de la maison Zum Trübel – le Magistrat, en y installant en 1523 le premier Bureau des Aumônes, n’a certes pas voulu doner cette maison en propriété à ce Bureau, – et s’il lui a promis de la vendre en 1530, ce ne pouvait être que par gracieuseté, à l’intention des pauvres, pour alimenter la caisse du bureau, du prix de vente de la maison.
La Ville recevant en 1525 des dames religieuses, le Couvent de St Jean St Marc, le Magistrat en y transférant en 1529 le Bureau des Aumônes n’a pu entendre lui donner en propriété les vastes bâtimens de ce Couvent. La preuve, c’est que la Ville, obligée de transiger en 1686 avec l’Ordre du St Esprit, disposa de ce même couvent comme d’un bien à elle appartenant, pour le céder à la Commanderie, en place d’une autre propriété qu’elle s’était attribuée. S’il en avait été autrement, c’eut été la fondation qui, bien qu’entièrement étrangère au litige introduit contre la Ville, aurait indemnisé l’Ordre, ce qui n’est pas admissible.
Le Magistrat, en réunissant à cette occasion les administrations du Blatterhaus et ceux de la fondation, ne pouvait avoir d’autre but que celui de les faire délibérer sur l’opportunité et la possibilité de la translation de la fondation au Blatterhaus, et en ordonnant le transférement en 1687, le Magistrat ne pouvait encore pas attrinuer à la fondation la propriété de cet établissement, car c’eut été ou bien indemniser la fondation de la perte d’un bâtiment donné à la Ville, lui appartenant, et dont elle a disposé, ou bien indemniser l’Ordre du St Esprit au détriment du Blatterhaus qui, tout aussi bien que la fondation, était parfaitement étranger au litige entre l’Ordre et la Ville, ce qui n’est encore pas admissible.
De même, le Magistrat, en ordonnant en 1687 la translation des malades du Blatterhaus à St Jean zum grünen Wörth et en prescrivant en 1789 le déversement de tous les malades du dehors dans l’hôpital civil, avec incorporation des biens originaires du Blatterhaus n’a-t-il pû entendre attribuer à l’hôpital civil la propriété de l’amas des petites maisons de St Jean zum grünen Wörth, vendues en 1790 pour fl. 2550 à titre de remplacement du vaste et important Enclos du Blatterhaus qui, loin de provenir d’une concession de la ville, appartenait bien et dûment en propre à cet établissement comme ayant été créé et acquis en 1503 au moyen de quêtes.
Enfin, si l’hôpital civil n’a pas pris possession en 1789 d’une manière ou d’une autre de l’Enclos du Blatterhaus, on ne saurait l’attribuer qu’aux troubles qui à cette époque déjà agitaient la Ville et qui à partir de 1790 n’ont permis ni à l’administration municipale ni à la Commission spéciale de l’hôpital civil de s’occuper de cette question, qui sans doute ne leur aurait pas échappé, si les temps avaient été tranquilles et si les événements politiques ne les avaient pas absorbés.
Pour tous ces motifs, il est permis de conclure que le Bureau de Bienfaisance ne saurait revendiquer ni comme successeur du Bureau des Aumônes ni au nom de l’ancienne fondation ou Aumônerie de St Marc, tout ou en partie de l’enclos de l’ancien Blatterhaus, occupé depuis l’an VI par la recette, les greniers, les magasins et la boulangerie des Hospices civils réunis, et dans lequel ces établissemens n’ont assigné qu’à titre bénévole un local au Bureau de Bienfaisance, depuis sa création, tout aussi bien qu’ils en avaient concédé un autre dans le même Enclos et au même titre, à l’administration de la Caisse d’épargne, à partir de son institution jusqu’au jour où elle a transféré son siège ailleurs.

Retenue par les Hospices civils du ¼ des valeurs immobilières et mobilières et des revenus de l’ancienne fondation de St Marc (…)

Domaines concédés aux Hospices civils (…)

Biens recélés, révélés aux Hospices civils (…)

Pour la Commission ad. des Hospices civils, le vice-président (signé) Coze
Strasbourg le 5 décembre 1856


Résumé de la Notice historique

L’affluence des pauvres étrangers avait beaucoup augmenté à Strasbourg vers 1520. La Chambre des XXI nomma une commission à l’effet d’établir un règlement pour supprimer la mendicité et distribuer des secours à domicile. Cette commission en nomma une autre de neuf membres, pris dans les neuf paroisses de la ville, et la chargea d’exécuter le règlement qu’elle avait établi. La première aumônerie se trouvait dans la maison appelé zum Trübel, au Vieux-Marché-aux-Vins, donnée par les frères appelés Blotzbrüder quand ils quittèrent la ville après la Réformation. Elle reçut de nombreux legs au fil du temps. L’aumônerie accorda en 1525 les premiers secours à l’établissement appelé Boos (Boosenhaus, hôpital des Teigneux, dans la rue des Livres), transféré en 1539 dans un vaste emplacement proche qui appartenait à l’hospice des pauvres passants (Elenherberg). L’aumônerie fut chargée en 1526 d’administrer l’hospice des variolés (Blatterhaus) créé en 1503. Elle en conserva l’administration jusqu’en 1789, époque à laquelle il fut supprimé par une décision du Magistrat du 2 décembre. La fondation fut mise en possession le 29 octobre 1529 des biens, des revenus et des bâtiments du couvent de Saint-Marc et de Saint-Jean quai Saint-Jean. La cherté des vivres détermina en 1529 les Conseillers et les Vingt-et-Un à établir une boulangerie destinée à fabriquer du pain pour les indigents.
La Ville augmenta en 1632 ses fortifications en démolissant une partie des bâtiments de l’ordre de Malte ou Commanderie de Saint-Jean de Jérusalem. Les chevaliers de Malte restèrent en possession des bâtiments subsistants, occupés aujourd’hui par la Maison de force. Ils commencèrent à élever des réclamations pour être indemnisés de la dépossession de leur propriété lors des conférences qui précédèrent la conclusion du traité de Munster (1648). Leurs prétentions ne furent pas admises mais ils les présentèrent à nouveau après la réunion de Strasbourg à la France. Le Conseil souverain d’Alsace donna gain de cause à la Commanderie par son arrêt du 11 juillet 1685 que Louis XIV annula par une ordonnance du 25 septembre de la même année. Les chevaliers de l’ordre de Saint-Jean se pourvurent devant le Conseil du Roi. La contestation finit par une transaction du 17 Juin 1687 par laquelle la ville céda à la Commanderie tous les bâtiments et l’église de l’aumônerie (aujourd’hui église de St Jean) et obtint en échange que les chevaliers renoncent à toute prétention sur des bâtimens réunis aux fortifications et qu’ils cèdent les biens que la Commanderie avait conservés, c’est-à-dire l’enclos de la Maison de force. L’aumônerie fut transférée dans l’enclos appelé aujourd’hui Saint-Marc et le Blatterhaus qui s’y trouvait alors fut transféré dans les bâtiments au lieu-dit Île verte (grüner Wörth).
L’aumônerie de Saint-Marc était successivement devenue propriétaire de trente-sept maisons par legs ou acquisition. Le receveur Frœhlich en proposa la vente qui fut ordonnée par un décret de la Chambre des XIII le 2 décembre 1769. L’aumônerie était administrée depuis son origine par une Commission choisie parmi les assesseurs au Sénat. Cette administration cessa par la loi du 23 brumaire an V qui la réunit en une seule avec l’hôpital civil et la maison des Orphelins. L’attribution des secours à domicile appartient depuis l’an V au Bureau de bienfaisance.

Notice historique sur l’aumônerie de St Marc

Vers l’an 1520 l’affluence des pauvres étrangers, venant même de contrées lointaines, avait depuis quelques années augmenté considérablement à Strasbourg. Cette classe d’indigens s’était insensiblement établie en ville. Les parens élevaient leurs enfans exclusivement pour la mendicité, pendant qu’ils se livraient eux-mêmes au vice et à la débauche. La multitude des mendians devint si grande que plusieurs enfans périrent de froid devant les églises où ils demandaient l’aumône. Les indigens régnicoles, les pauvres honteux, ceux dont l’indigence était constatée et qui avait le plus de droit à la charité publique, n’y participaient guère, presque toutes les aumônes leur étaient enlevées par les pauvres étrangers. Ce désordre, ces abus, offraient un spectacle lamentable et durent exciter toute l’attention du Magistrat de la ville. Aussi, vers la St Michel de la même année, la Chambre des XXI nomma une Commission à l’effet d’établir un règlement pour l’extinction de la mendicité et la distribution de secours à domicile. Elle fut chargée de l’exécution du règlement dont la rédaction lui était confiée, et on lui attribua, en même tems, la connaissance et le jugement des questions qu’il soulèverait.
C’est de cette manière que fut créé le premier comité de bienfaisance à Strasbourg. Cette institution admirable qui depuis plus de trois siècles a constamment allégé le poids du malheur, relève éminemment la vertu et les pieux sentimens de nos ancêtres. La sollicitude et l’activité présidèrent aux fonctions des nouveaux administrateurs. Ils s’associèrent aux souffrances et au malheur des pauvres vraiment nécessiteux.
La Commission fut composée de Melchior Zugmantel, membre du grand Conseil, Jacques Spender de la chambre des XXI, Daniel Müg de la chambre des XIII, Mathias Pfarrer et Jacques Mayer de celle des XV. Elle eut l’administration supérieure des deniers de l’indigence. Après avoir organisé le service en général, elle nomma une autre Commission de neuf membres pris dans les neuf paroisses de la ville, et la chargea des détails de l’exécution du règlement qu’elle avait établi avec une sollicitude toute particulière.
[en marge : Prot. de la fondation f° 16.b]
L’administration ainsi organisée, sa première opération fut de visiter les habitations des indigens, afin de s’assurer des besoins et du degré de misère de chacun. Quant à la distribution des secours, elle divisa la ville en quatre arrondissemens et confia les détails de ce service à quatre préposés assermentés.
[en marge : Prot. de la fondation f° 16]
Le grand Conseil et la chambre des XXI approuvèrent le règlement, et pour subvenir aux frais de son exécution, on fit un emprunt de 6 livres pfennings (24 livres tournois) à la tour aux pfennings.
La mendicité fut sévèrement défendue, il n’y eut que les étudians pauvres qui purent continuer à demander l’aumône en chantant devant les maisons selon l’usage qui était établi à cette époque.
(Règlement) Les pauvres admis aux secours à domicile portaient une marque distinctive afin de les reconnaître. Il leur était expressément interdit de faire une dépense quelconque dans les auberges, brasseries ou autres lieux publics. Le règlement dit à ce sujet :  » dann will deren jemand zeren der soll es in seinem hus bÿ seinen Wÿb und Kinder thun und nit anderswo « . Ceux qui entretenaient des chiens ou qui allaient à Schiltigheim (so nach schilten gehn) étaient également exclus des aumônes.
[Prot. de la fondation. f° 11.b 17.a 364.b]
Luc Hackfurt fut le premier receveur de l’administration des pauvres. On lui assigna une habitation avec des bâtimens assez spacieux pour qu’ils pussent contenir les grains et autres revenus qu’on espérait acquérir par la suite. Son traitement fut fixé à 25 florins par an. Il se consacra avec un dévouement peu ordinaire aux intérets des pauvres jusqu’à la fin de ses jours (6 avril 1554).
Le bâtiment où s’établit la première aumônerie était appelé au raisin (zum Trübel) et situé sur le vieux marché aux vins vis à vis l’hôtel de Neuweiler avec un passage dans la rue du jeu des enfants aujourd’hui une auberge. Il provenait de la congrégation des frères appelés Blotzbrüder qui quittèrent la ville lorsqu’elle se déclara en faveur de la réformation. Avant d’être transféré dans les bâtimens où elle existe aujourd’hui, elle fut établie dans le couvent de St Marc et de St Jean, ainsi qu’on le verra plus tard.
L’établissement n’eut point de dotation dans l’origine : le concours bienfaisant des habitans, les cotisations annuelles des fabriques des églises, des corporations religieuses, de celles des métiers et de différents établissements de charité, le produit des quêtes à domicile et des troncs exposés dans les paroisses, furent les seules ressources avec lesquelles l’aumônerie commença à subsister. Mais bientôt les pieuses libéralités de nos ancêtres vinrent lui former un patrimoine considérable. Les legs et les donations devinrent très fréquents.
[Prot. des donations f° 1.b]
Deux femmes, Anne Baumgartner et Anne Lobstein, firent les premiers legs à son profit. Celle-ci l’institua légataire universelle de sa succession, et la première lui fit la donation d’une maison dans la rue des écrevisses (Greibengasse).
Le compte de l’année 1524 porte déjà les recettes à 1290 livres pfennings (5160 livres tournois), 33 mesures de vin et 695 rézaux de blés.
[Prot. de la fondation f° 159.b]
Les quêtes à domicile étaient d’un grand secours lors de la fondation de l’aumônerie, elles se faisaient de la manière suivante. Quatre hommes attachés à l’aumônerie (Almosenknecht) parcouraient trois fois par semaine les différens quartiers de la ville, portant une boîte au cou pour y recevoir les aumônes en argent et un panier avec une sonnette sur le dos pour recueillir le pain et les autres dons en nature. Ces quatre employés, qui étaient continuellement au service de l’aumônerie, ne recevant pour tout salaire que 5 Schillings par semaine. En 1525 il fut augmenté de 2 Schill. à cause de la grande cherté des vivres. Les revenus provenant des quêtes étaient connus sous la dénomination allemande de Spenden, le receveur en rendait des comptes particuliers.
Dans l’origine les fonctions des administrateurs étaient gratuites, mais en vertu de conditions expresses stipulées dans des legs, ils reçurent plus tard des émolumens, soit en nature, soit en argent. Entr’autres on distribuait à chacun, aux fêtes de Noël, des confitures et 2 livres pf. 13 sch. pour du pain d’épices, et aux fêtes de Pâques 200 oeufs avec un panier.
Ce fut dans le courant de l’année 1525 que l’aumônerie accorda les premiers secours à l’établissement appelé Boos (Boosenhaus) qui existait dans une maison dite cuiller à pot (Kochlöffel) aujourd’hui la brasserie neuve dans la rue des livres près des ponts-couverts. Ils consistaient dans une contribution annuelle de 13 Schellings, deux cordes de bois et 200 fagots. Cet établissement ne fut d’abord qu’un asyle, un gite d’une nuit pour de pauvres étrangers. Il dépendait de la fabrique de l’église St Pierre le vieux, mais le 24 décembre 1526, il fut cédé à l’aumônerie et il devint bientôt une annexe pour les indigens malades. On y traitait les maladies légères, et principalement la teigne. Les sujets badois affligés de cette maladie y étaient également admis par réciprocité et en reconnaissance sans doute de la faculté que le Margrave de Bade avait accordée à la ville de Strasbourg d’envoyer des malades pauvres aux eaux de Bade et aux autres sources minérales de ce pays. Au commencement de l’année 1539 cet asyle de l’infortune fut transféré (Bükergass) dans un vaste emplacement de la même rue qui appartenait à l’hospice des pauvres passans (Elenherberg) et dont l’acquisition avait été faite par l’aumônerie le 27 novembre de l’année précédente. L’ancien Boosenhaus (die alte Boos) et diverses maisons qui en dépendaient furent vendus an 1788. On conserva néanmoins le nouveau Boosenhaus (die neue Boos) où les malades continuèrent a étre traités encore pendant quelques années jusqu’à l’époque où ce bâtiment fut également vendu.
Ce fut également en 1526 que l’aumônerie fut chargée de l’administration d’un autre établissement de santé, de celle de l’hospice des variolés (Blatterhaus) créé en 1503 dans l’impasse de St Thomas. En 1526 on reconnut la nécessité de l’établir dans un local plus vaste provenant des religieuses appelées Béguines (Beginnenhus) et qui était situé dans le quartier dit Rindshüttergraben (fossé des tanneurs). Plus tard, on l’établit dans les bâtimens qui forment aujourd’hui l’aumônerie de St Marc et de là il fut transféré dans le lieu dit Petite France ou île verte (grüne Wörth) entre la rue des livres et les ponts couverts. La nourriture et l’entretien de chaque malade traité dans cet établissement, montaient à 3 Schell. par semaine, indépendamment de la rétribution du médecin. En 1538 après la suppression du couvent des frères de Notre-Dame du mont Carmel, le magistrat de la ville ordonna la réunion des revenus de ce monastère à ceux du Blatterhaus. Cet établissement devint déjà au 16° siècle un hospice destiné essentiellement au traitement des maladies vénériennes. Il fut en grande réputation et des personnes atteintes de ce mal cruel vinrent de pays très éloignés pour s’y faire traiter. Ce fut, sans doute, cette réunion d’individus venant de différentes contrées de l’Europe qui nécessita le règlement publié dans l’établissement en 1553 et qui défendit sous les peines les plus sévères, le blasphème, la médisance et la calomnie. L’aumônerie conserva l’administration du Blatterhaus jusqu’en 1789, époque à laquelle il fut supprimé par une décision du Magistrat du 2 Décembre. On transféra les malades à l’hopital qui obtint également les revenus que l’établissement possédait.
En vertu d’une décision prise en 1526 par les administrateurs et confirmée par le Grand Conseil, l’aumônerie avait droit à la succession des personnes qui à l’époque de leur décès participaient aux aumônes publiques. On n’admit que deux cas exceptionnels ; c’était lorsque par leur âge, leurs infirmités ou toute autre cause, les héritiers se trouvaient dans l’impossibilité de pourvoir à leur subsistance, ou s’ils consentaient à rembourser à l’aumônerie l’équivalent des secours qu’avait obtenus la personne dont il s’agissait de recueillir la succession ; dans tous les autres cas elle appartenait à l’aumônerie.
[Prot. de la fondation f° 40.b 41.b 50.b 51.b 58.a et 153.b]
Les revenus de cette fondation reçurent des accroissemens considérables à l’époque de la réformation par la suppression des couvents, de diverses églises et chapelles dotées de revenus particuliers, et par le produit de la vente de leurs ornements et joyaux.
Le 29 octobre 1529 elle fut mise en possession de tous les biens et revenus, ainsi que des bâtimens du couvent de St Marc et de St Jean qui existaient alors sur le quai St Jean dans le local occupé aujourd’hui par le Mont de piété. Dès lors l’aumônerie prit le nom de St Marc. Les revenus de ce monastère s’élevaient à 1741 rézaux de blé, 163 mesures de vin, 17 chapons, 3 poules et 427 livres pf. La réserve sur les greniers était de 5261 rézaux de blé.
[Prot. des séances de 1523 à 1602 f° 15. 29]
La chapelle des 10,000 martyrs, celle de St Mathieu, les autels de St Luc et de Ste Madeleine, qui existaient dans l’église du couvent aujourd’hui église St Jean étaient également dotés de revenus en grains et en argent.
La réunion aux revenus de l’aumônerie des biens et des rentes du couvent de St Marc et de St Jean fut un événement très heureux pour toute la classe indigente de Strasbourg. Il en résulta une si grande augmentation du patrimoine des pauvres que dès lors l’aumônerie put subsister de ses propres ressources. Plus de trois siècles se sont écoulés depuis, et journellement encore la classe malheureuse de la ville se ressent des heureux effets de cet accroissement des deniers de l’indigence. Ce sont en grande partie les ressources provenant du couvent de St Marc et de St Jean qui permettent d’accorder des secours à domicile aussi considérables que ceux qui se distribuent aujourd’hui.
Quelques faits historiques de ce monastère ne seront donc pas sans intérêt et méritent d’être rapportés ici.
Le couvent de St Marc et celui de St Jean formaient anciennement deux monastères distincts et séparés, situés hors de l’enceinte de la ville.
Celui de St Marc était originairement un des moins considérables de tous les monastères que renfermait le territoire de Strasbourg. On l’appelait en allemand  » St Marx Klösterlein « . Au commencement du 13° siècle, il existait près de l’Ill, au canton dit Elsau, au delà du lieu où se trouve aujourd’hui l’auberge de la montagne verte et non loin du couvent de St Arbogast. Mais en 1230 il fut établi sur un terrain plus vaste contre le mur d’enceinte construit à l’époque du 3e élargissement de la ville entre la porte des bouchers et celle de l’hopital, non loin du couvent des Carmélites et de l’hopital civil qui, à cette époque, était également situé en dehors de la ville près de la porte qu’on appelait Bundethor. Cette porte est encore visible sur le rempart* à proximité des bâtimens du Grünaul.
Le couvent de St Jean in Undis fut construit en 1252 près du Rheingießen dans les environs où existe aujourd’hui l’hôpital militaire.
Un grand nombre de bulles des Papes Grégoire IX, Innocent IV, Honoré IV, Nicolas IV, Boniface VIII, Clément V, Jean XXII, Clément VI et Alexandre VI, attestent les privilèges et les indulgences que ces Pontifes accordèrent aux deux monastères. Innocent IV eut une affection particulière pour celui de St Marc. Il le prit sous sa protection spéciale et lui fit des avantages considérables indiqués dans cinq bulles qu’il délivra en 1249. 1251 et 1254.
En 1475 le Sénat ordonna la démolition de cinq couvents situés hors de la ville et parmi lesquels se trouvaient ceux de St Marc et de St Jean. Cette mesure était commandée par les évènements de la guerre pour garantir la ville contre la puissance et l’esprit de conquête de Charles le téméraire. Déjà en 1392 lors de la démolition du couvent de Ste Elisabeth qui existait dans la rue de ce nom, une partie des revenus de ce monastère avaient été réunis à ceux du couvent de St Marc [Lit. Marci secundus f° 200.b, Plus titre de 1465 carton des documens historiques]
Après la destruction de leurs monastères, les religieuses de St Marc et St Jean demandèrent au Magistrat de la ville l’incorporation des deux couvents. [Prot. intitulé Analyse du titre que possédait le couvent de St Marc f° 49. Prot. de la fondation f° 152.b]
Leur demande fut accueillie et les nonnes se réunirent dans des bâtimens qui leur furent assignés sur le vieux marché aux vins, et plus tard dans le local où existe aujourd’hui le mont de piété. L’Empereur Maximilien confirma tous leurs droits et leurs privilèges et les prit sous sa protection particulière par ses lettres du Lundi après la St Martin 1492.
Ce fut par un acte du 20 Septembre 1525 qu’elles firent à la ville un abandon volontaire de tous leurs biens, possessions, droits et privilèges. Cet acte porte l’aveu formel que dans leur jeunesse leurs parens les avaient mises au couvent dans la croyance qu’elles y pourraient servir l’Etre suprême selon son gré, mais que mieux instruites de la vraie parole de Dieu, elles avaient acquis la conviction que l’adoration du Seigneur, telle qu’elles l’avaient observée jusqu’alors sans aucune réflexion lui paraissait plus horrible (abscheülich) qu’agréable et ne pouvait contribuer, en aucune manière, au salut de leur âme. Que la vie monacale, selon les règles et les statuts de leur ordre, était contraire au vrai culte et à la loi de l’amour du prochain. Qu’en conséquence, elles avaient résolu, de leur plein gré, sans contrainte ni violence, de faire abandon à la ville de toute la fortune du monastère afin qu’elle soit employée au soulagement des indigens. Elles se réservèrent une pension viagère qui leur fut accordée. Deux de ces pensions subsistent encore en 1550, toutes les autres étaient déjà éteintes avant cette époque. [Prot. de la fondation f° 956.b]
La cession de ces revenus faite par la ville au profit de l’aumônerie n’eut lieu, ainsi qu’il a déjà été rapporté, qu’en 1529, conséquemment quatre années après la suppression du monastère.
[Cart. histor.] Une déclaration semblable à celle qui fut faite par les nonnes de St Marc et de St Jean se trouve dans une supplique que les moines déchaussés adressèrent au Gouvernement de la ville à peu près à la même époque. Ils y déclarent positivement qu’induits en erreur dans leur jeune âge ils crurent que la vie dans les cloîtres était agréable à l’Etre suprême, mais que détrompés et mieux instruits par la voie du peuple qui est la voie de Dieu, que cette vie oisive et paresseuse (üppig und ful leben) était abhorrée du Seigneur et des hommes, ils sont prêts à l’abandonner et à contracter les nœuds du mariage, si le Magistrat consent à leur accorder, en échange de leurs revenus, une pension viagère et les mêmes avantages qu’avaient obtenus leurs confrères des autres couvents.
[Prot. de la fondation f° 182 et compte de 1527 et 1530]
Les moines du couvent des prédicateurs, aujourd’hui les bâtimens contigus au temple, abandonnèrent également à l’aumônerie une partie de leurs revenus par une donation qu’ils firent en 1530 immédiatement après la mort du Prieur de ce monastère. La partie cédée à l’aumônerie s’élevait à 118 livres pfen. 16 schel. 9 pfen. 8 chapons et une poule. L’hopital civil et l’hospice des orphelins reçurent les autres revenus du même couvent.
[Carton hist.] La suppression du couvent de St Arbogast produisit encore une augmentation notable de fortune de l’établissement de St Marc. Par un acte du 17 Décembre 1530, les religieux de ce couvent cédèrent la moitié de ses revenus. L’hopital civil obtint l’autre moitié. Immédiatement après cette cession on commença la démolition du monastère qui était situé près de la montagne verte. Les membres du chapitre, au nombre de trois, obtinrent seuls une pension viagère.
L’existence aux archives de l’aumônerie des comptes du couvent de Ste Marie Madeleine et notamment de celui de 1691, prouve que tous les revenus de ce couvent ou du moins une partie y ont été réunis. Ils s’élevaient d’après les comptes de l’année 1522 à 670 rézaux de blés, 63 mesures de vin, 19 chapons et 653 livres pfen. L’autel qui existait dans l’église du même monastère et qui était dédié à St Martin, St Nicolas et Ste Marthe avait sa dotation particulière. L’église de St Nicolas se trouve aujourd’hui sur l’emplacement où était le monastère de Ste Marie Madeleine.
[Saalb. de Ste Aurélie, Prot. de la fondation f° 35.b, 101.b, 106.b, 109.b, 116.b, 131, 145.b] L’aumônerie reçut aussi les revenus de la chapelle de Notre-Dame et de l’autel du St Esprit dans la cathédrale, ainsi que ceux de l’œuvre de Ste Aurélie. La cession des premiers, c’est à dire de la chapelle de Notre-Dame, fut faite le 15 avril 1525 et l’abandon de ceux de Ste Aurélie eut lieu dans la séance des administrateurs du 16 mai 1528.
A l’époque de l’abolition des corporations religieuses, la nécessité se fit sentir d’instituer une Commission chargée de l’administration des affaires et des revenus provenant des couvents. Elle fut prise dans le sein des différents conseils qui formaient le Gouvernement de la ville. Les membres qui la composaient étaient connus sous la dénomination allemande de  » Verordnete Klosterherren « . Comme les fonds destinés aux traitements des prédicateurs du nouveau culte étaient insuffisants, il fut décidé qu’au fur et à mesure de l’extinction des pensions accordées aux ex religieux, les fonds disponibles seraient consacrés à l’entretien et au paiement des ministres évangéliques, tant de la ville que de la campagne. Lorsque le corps des revenus affectés à cette dépense fut formé, les Klosterherren en donnèrent l’administration à l’aumônerie de St Marc, qui depuis cette époque eut à sa charge le traitement d’une partie des pasteurs du culte protestant. Les revenus qu’elle obtint ainsi s’élevaient à 522 livres pfen. 194 rézaux de blés et 36 mesures de vin. [comptes des années 1542 et 1545]
Plus tard l’hopital et la maison des orphelins contribuèrent également au paiement de la solde des mêmes ecclésiastiques. Cet état des choses continua jusqu’en 1790 où l’Etat prit à sa charge le traitement des ecclésiastiques des différents cultes.
L’énorme cherté des vivres qui affligea encore la ville en 1529 fut cause que le service de l’administration des secours publics éprouva des embarras et elle mit le sénat dans la nécessité d’employer toutes les ressources qui étaient en son pouvoir pour alléger la misère publique. [Prot. de la fondation f° 140.b, 144.b, 155.a]
Entre autres mesures, la chambre des XXI ordonna qu’un local en ville serait approprié et exclusivement destiné à la fabrication du pain pour les indigens. Depuis cette époque l’aumônerie eut constamment sa boulangerie particulière, telle qu’elle existe encore aujourd’hui dans les bâtimens de St Marc. Antérieurement la panification pour les pauvres était partagée entre quatre boulangers résidants dans différens quartiers de la ville, et, notamment, près du pont St Guillaume, dans la rue de l’hopital, au marais vert et dans une maison qu’on appelait au batteur en grange (zum Tröscher) aujourd’hui la maison de M. Hatt sur le vieux marché aux vins. La nouvelle boulangerie fut établie dans un bâtiment appelé à l’ange (zum Engel). Un rapport du receveur Hackfurt atteste que les boulangers à qui était confiée jusqu’alors la fabrication du pain qu’on distribuait aux indigens, s’étaient rendus coupables de prévarication en ce qu’ils ne fournissaient que vingt et quelques miches de pain pour chaque rézal de farine que leur délivrait l’aumônerie, lorsqu’une pareille quantité avait produit 36 miches fabriquées chez un boulanger d’une probité éprouvée. Il était expressément interdit au chef de la boulangerie (Pfister) d’avoir une basse-cour et d’y nourrir des porcs, des poules et d’autres volailles.
L’affluence des pauvres étrangers devint encore très considérable en 1529, non seulement à cause de la grande disette qui régnait à cette époque et qui fut générale dans beaucoup de contrées de l’Europe, mais encore par suite des persécutions qu’éprouvèrent des prosélytes de Luther. Ces calamités durent exciter toute la sollicitude du Gouvernement de la ville. Il chargea les administrateurs de l’aumônerie de lui proposer les mesures qu’ils jugeraient nécessaires afin d’assurer des secours à la multitude des malheureux étrangers qui affluaient en ville. Les administrateurs prirent dans cette déplorable circonstance une décision qui prouve les sentimens d’humanité et de philantropie dont ils étaient animés. Les mesures qu’ils proposaient furent approuvées par la chambre des XXI. Tous les pauvres indistinctement que la famine ou les persécutions obligeaient de chercher refuge à Strasbourg et qui n’étaient pas convaincus d’un délit ou d’un crime étaient accueillis avec bonté, nourris et entretenus pendant un certain tems. On employa les hommes valides aux travaux d’assainissement et de fortifications de la ville. Un asyle fut assigné aux femmes et aux enfans dans le couvent des moines déchaussés, aujourd’hui les bâtimens de l’Etat-major sur la place Kléber, où ils reçurent la nourriture et ce qui était nécessaire à leur entretien. Cependant, cet ordre des choses ne put durer longtems, car vers la St Michel de la même année, l’affluence des pauvres étrangers devint si grande que la chambre des XXI fut forcée de prendre un arrêté qui défendit l’entrée de la ville aux mendiants. [Prot de la fondation f° 196]
Néanmoins pour ne pas les repousser sans secours on désigna deux portes, celles des bouchers et du faubourg de pierre, où les pauvres qui se présentaient recevaient chacun un pain d’un pfenning. [Prot de la fondation f° 230, 231, 236, 237, 244]
Les règlemens établis pour la distribution des secours ne furent pas longtems en vigueur sans exciter de vifs mécontentemens et de nombreuses réclamations. On se récriait principalement contre l’administration des deniers des pauvres, contre l’emploi des revenus considérables qui provenaient des couvents et qui, disait-on, ne servaient qu’à des distributions arbitraires, surtout en faveur des Luthériens et à l’exclusion des catholiques. On faisait également un grief à l’administration des nombreuses plaintes des indigens, et qui étaient plus fréquentes et plus multipliées qu’à aucune autre époque. La chronique scandaleuse soupçonnait aussi le désintéressement des administrateurs de l’aumônerie et prétendait qu’ils s’appropriaient une bonne partie des ressources affectées aux pauvres. Toutes ces accusations étaient, sans doute, malfondées. Le malheur aigrit le caractère et c’est pour cette raison que la classe indigente est, en général, difficile à satisfaire et que ses exigences sont le plus souvent exagérées. Cependant les plaintes se multiplièrent encore en 1531, et la rumeur augmenta tellement que le receveur Hackfurt se crut obligé d’y répondre par un mémoire très étendu, daté de la St Martin de la même année et qu’il soumit à la chambre des XXI. Cet écrit est trop remarquable pour ne pas en citer ici les principales parties.

Hackfurt commence par exposer les causes qui produisent un si grand nombre d’indigens à Strasbourg. Il les attribue, entre autres, aux débauches de la basse classe, aux persécutions qu’éprouvaient les personnes qui avaient embrassé les principes de la réforme, à la guerre contre les paysans révoltés (Baurenkrieg), aux impôts et contributions énormes dont avaient été frappés les gens de la campagne après leur révolte et, principalement, à la disette qui, de mémoire d’homme, n’avait été si grande dans la ville et les contrées voisines. Toutes les causes, dit Hackfurt, ont fait affluer à Strasbourg une multitude de gens sans aveu qui tous sont tombés à la charge de l’aumônerie.
Hackfurt réfute ensuite, article par article, les griefs que la rumeur publique signalait. Quant aux réclamations multipliées de la classe indigente, il répond que la grande cherté des vivres avait mis l’aumônerie dans l’impossibilité de satisfaire toutes les exigences des pauvres, et ce d’autant moins que les quêtes à domicile ont produit bien moins qu’autrefois, vu que les personnes les plus fortunées, même, refusaient leurs dons, soit par mauvaise volonté ou avarice, soit à cause de leur passion pour la bonne chère, la boisson et le jeu. Au surplus, s’écrie-t-il, faut-il s’étonner des plaintes des pauvres et ne sait-on pas qu’il en a toujours été de même et que la besace d’un mendiant n’a pas de fond, pas plus que celle d’un prêtre ou d’un moine ? On s’étonne de l’élévation de la dépense affectée aux indigens et l’on ne considère pas qu’un grand nombre de convives exige une vaste cuisine. Rien, au contraire, ne doit frapper davantage, dit-il, que les absurdes prétentions des gens qui croient qu’un homme subsistant de la charité publique doive se contenter de se trouver très satisfait, même, d’un secours de deux schellings par semaine, somme qui ne suffirait pas à un homme opulent pour la moutarde qu’il consomme. En ce qui concerne les griefs contre les administrateurs et l’emploi des revenus de l’aumônerie, il offre la communication de ses comptes pour prouver que ces revenus ont été dépensés en grande compagnie.
S’adressant ensuite aux personnes fortunées de la ville, il fait un appel à leur bienfaisance, à leur sentimens d’humanité. Soyez charitables, ayez pitié des malheureux, leur dit-il, si vous voulez que le Seigneur ait de la miséricorde pour vous ! Si dans des tems aussi difficiles, il était permis de songer à des économies, on ne saurait vraiment pas quelles circonstances pourraient commander plus impérieusement la charité et les aumônes. Mieux vaudrait chasser tous les indigens de la ville ou les brûler tout vifs pour en être une fois débarrassé. Leur interdire la mendicité sans leur accorder des moyens de subsistance, ou leur donner une portion d’alimens moins forte que celle que maint bourgeois riche jette à son chien de chasse, serait une barbarie et les mettrait dans l’alternative ou de voler ou de mourir de faim. Doit-on s’étonner, continue-t-il, du chiffre de la dépense affectée annuellement à la subsistance des pauvres, lorsqu’il est avéré que deux couvents, bien connus, qui ne renferment qu’un nombre très restreint d’individus, ont, seuls, plus de revenus que la somme la plus élevée qui ait jamais été dépensée pour toute la classe indigente, et l’on trouve qu’il est dans l’ordre naturel des choses que celle-ci meure de faim et de misère tandis que les premiers nagent dans l’abondance. Au surplus, poursuit-il, les règlemens existans à l’égard des indigens seraient, dans l’opinion de beaucoup de gens qui les blâment, dignes des plus grands éloges si les pauvres n’avaient besoin de rien et si les décombres provenant des églises et d’autres édifices publics pouvaient leur servir de nourriture. Précisément, puisque les mesures arrêtées pour soulager les malheureux sont plus conformes à la volonté de Dieu, elles ne conviennent pas aux partisans du papisme et de l’ancien ordre des choses, qui préféraient tout ce qui tient encore à la prétraille, aux couvents et aux moines, ces gens là donneraient, en dépit d’une institution aussi philantropique que l’aumônerie, plutôt leurs aumônes aux gens les moins nécessiteux pourvu qu’ils sachent les flatter, les adorer et leur faire leur cour.
Il paraît que l’énergie des expressions du mémoire de Hackfurt a calmé la rumeur publique, car il ne fut plus question des plaintes qui l’avaient excitée.

Marguerite Scharend, ex religieuse du couvent de Ste Claire sur le Woerth, avait contracté les liens du mariage immédiatement après sa rentrée dans le monde. Devenue veuve, elle voulut contribuer aussi à l’entretien et à la subsistance de la classe malheureuse, par un sentiment de gratitude de ce que la ville lui avait accordé, lors de la dissolution de son couvent, une pension viagère, en même tems qu’elle lui restitua la dot qu’elle y avait apportée. En 1535 elle fit un testament et légua aux pauvres une somme de 200 florins, plus 50 florins au profit des ministres les plus nécessiteux du St Evangile.
Ce fut en 1544 que l’aumônerie obtint les biens à Illkirch appelés Gross und Klein Witumbguth, ainsi que les revenus de la cure de cette commune et qui consistaient, pour la plus grande partie, dans la perception de la dîme. Etienne de Kageneck, Seigneur d’Illkirch et collateur de l’église de ce lieu, fit aux délégués du magistrat appelés Klosterherren la cession de ces revenus avec la charge de solder la compétence du pasteur et de pourvoir à l’entretien du presbytère et de l’église. Ce fut un présent bien funeste de la part du Seigneur de Kageneck, car depuis plus de cinquante ans la suppression des dîmes fut décrétée et l’aumônerie remplit encore aujourd’hui toutes les obligations stipulées dans la cession. Celle-ci est donc devenue une charge onéreuse. L’aumônerie sera dans le cas de faire reconstruire l’église et le presbytère d’Illkirch lorsque ces reconstructions deviendront nécessaires. [Doc. n° 4 et 5]
Le patrimoine des pauvres reçut encore un nouvel accroissement en 1564. Ce fut à cette époque que l’évêque Erasme autorisa la cession à l’aumônerie de St Marc des revenus que produisait l’église de St Martin. Elle existait sur l’emplacement occupé aujourd’hui par l’hôtel du Commerce sur la place Gutemberg. Ces revenus sont connus aujourd’hui sous la dénomination allemande de Martinspresentz. Ils s’élevaient à 24 résaux de blés, 3 chapons, 2 poules et 116 livres pfen. 5 schill. et une obole. Dans les lettres que l’Evêque délivra à cet effet, de sa résidence de Saverne, il s’exprime ainsi  » attendu que les anciennes fondations qui ont pour objet le service divin ne sont plus exécutées à Strasbourg, il consent à ce que les revenus de la cure de St Martin soient abandonnés à l’aumônerie de St Marc pour être employés au soulagement des pauvres, sous la condition formelle et expresse, toutefois, que si jamais le culte catholique se rétablit à Strasbourg, cette cession sera nulle et sans effet et que les revenus qui en font l’objet seront rendus à leur destination primitive.  » L’autorisation de l’évêque Erasme fut ratifiée en 1570 sous les mêmes réserves, par Jean Landgrave d’Alsace et l’acte de cession fut définitivement passé le 16 avril de la même année.
De toutes les personnes charitables qui se dévouèrent aux intérêts des pauvres, Maurice Überheu fut leur plus grand bienfaiteur. Son père exerçait le métier de brodeur (Goldsticker) à Strasbourg, mais peu de tems après la naissance de Maurice, il alla habiter la ville de Seltz où il acquit le droit de bourgeoisie. Maurice naquit à Strasbourg en 1538, ses parents l’envoyèrent des son jeune âge en Allemagne pour y faire ses études. Ses progrès furent rapides. Revenu dans sa ville natale, il entra dans l’état ecclésiastique et devint en 1565 chanoine du chapitre de St Pierre le jeune et en fut nommé Prévôt en 1597 sous l’épiscopat de Jean. Déjà en 1594 il avait acheté la pension de première classe à l’hôpital civil. Il possédait le sentiment intime du bien et exerçait la charité et la bienfaisance avec une ardeur vraiment extraordinaire. Par son testament de l’année 1592, il institua l’aumônerie de St Marc son héritière universelle et fit des legs particuliers très considérables. En 1595, il fonda aussi, avec un capital de 800 florins, des bourses au profit d’étudiants pauvres. Vers l’année 1608, peu de tems avant sa mort, il fut cité trois fois, probablement à cause de sa tiédeur pour le papisme, devant le siège épiscopal à Molsheim. Sa santé ne lui ayant pas permis de s’y rendre en personne, il y envoya un fondé de pouvoir qui ne put déterminer l’évêque à renoncer à ses griefs. Überheu se démit alors de sa prévôté et de tous ses bénéfices et dignités ecclésiastiques. Immédiatement après (2 février 1608), il abjura la religion catholique pour embrasser les principes de la réformation. Le même jour il convertit en une donation entre vifs le testament qu’il avait fait 16 années auparavant au profit de l’aumônerie. Cet homme, d’un mérite éminent, ce grand philantrope, mourut le 22 mars de la même année. L’inventaire de sa succession dressé le 26 février précédent, atteste qu’il délaisse aux pauvres, déduction faite des nombreux legs particuliers, une fortune de 29,521 livres pfennings, ou 118,084 livres tournois, somme immense si l’on considère la valeur du numéraire de l’époque.

[Document n° 6 – Aufssch. livre 1, page 259 et 260] L’Alsace eut beaucoup à souffrir au commencement du 17° siècle des ravages de la guerre qui éclata par suite des prétentions de plusieurs princes aux riches domaines du Duc de Juliers décédé en 1609. Des incendies graves et fréquents affligèrent notre pays et exigèrent de graves sacrifices de la part de l’aumônerie. Les quêtes faites dans les églises et qu’elle fut chargée de distribuer s’élevèrent, seules, à la somme de 1169 livres pf. L’Allemagne eut à déplorer les mêmes malheurs. Des états existans encore aux archives de l’aumônerie portent à 2960 le nombre des maisons incendiées, indépendamment des églises et de huit villes entières.
En 1676 les finances de l’aumônerie étaient dans une situation déplorable. La dépense annuelle excédait la recette de 3000 livres. Un rapport du receveur Schmitt contient l’exposé de cette crise. Elle provenait, en grande partie, des ravages de la guerre qui avait désolé la campagne, empêché la rentrée des revenus et diminué considérablement le pécule des pauvres.
[Cart. histor.] L’aumônerie de St Marc avait la police des cimetières, du corbillard et des porteurs de morts, ainsi que le droit de nomination et de déplacement de ces derniers. Elle était propriétaire aussi des maisons des fossoyeurs. Un mémoire de 1683 indique les frais qu’elle paya à cette époque pour l’exhumation des cadavres de l’ancien cimetière St Urbain (alte Kurbau) et pour leur sépulture dans le nouveau (neu Kurbau) qui existe encore aujourd’hui. Ce fut à cette époque que l’ancien cimetière fut détruit. Il se trouvait dans la plaine appelée alors Urbans Aue sur laquelle Vauban fit construire la Citadelle.
[Prot. des séances de 1676 à 1688 f° 17]
Jusqu’en 1678, l’apurement des comptes de l’aumônerie était suivi toutes les années, d’après un ancien usage, d’un repas splendide auquel assistaient les administrateurs, le receveur et les autres employés. Dans la séance de l’administration du 27 mars de l’année précitée, cet usage fut aboli. En remplacement du repas, on alloua à chaque administrateur et au receveur deux écus, un écu au premier commis (Oberschreiber) et la moitié d’un écu au 2° commis.

En 1687 l’aumônerie fut transférée des bâtimens de l’ancien couvent de St Marc et de St Jean dans ceux qu’elle occupe aujourd’hui. Les évènements dont l’exposé suit donnèrent lieu à ce changement.
Pendant la guerre de trente ans, en 1632, la ville fit avec Gustave Adolphe un traité de protection et de confédération, et avec la participation de la France également alliée du roi de Suède contre l’Autriche, elle augmenta ses fortifications, ce qui nécessita la démolition d’une partie des bâtimens de l’ordre de Malte ou de la Commanderie de St Jean de Jérusalem. Les chevaliers de Malte restèrent en possession des bâtimens qui ne furent pas réunis aux fortifications et qui sont occupés aujourd’hui par la maison de force, au lieu qu’on appelait alors île verte (grünen wörth). A cette époque ils se soumirent à la nécessité et ce n’est qu’aux conférences qui précédèrent la conclusion du traité de Munster (1648) qu’ils élevèrent les premières réclamations à l’effet d’obtenir une indemnité pour la dépossession de la partie de leur propriété dont la ville s’était emparée. Leurs prétentions n’ayant pas été admises, ils se résignèrent encore et ne les soulevèrent de nouveau qu’après la réunion de Strasbourg à la France. Ce fut à cette époque que le Grand maître de la Commanderie actionna la ville devant le Conseil souverain d’Alsace pour obtenir soit la restitution de la valeur des matériaux qu’avait produits la démolition d’une partie de leur couvent, soit une église et des bâtimens équivalents. Ils soutinrent que la dépossession eut lieu en haine de la religion catholique. La ville, au contraire, allégua les évènements de la guerre qui rendirent impérieusement nécessaire la construction de nouvelles fortifications, qu’elle n’avait, d’ailleurs, entreprise que sur les pressantes sollicitations des ministres de Louis XIII, dans l’intérêt de la cause commune et à l’époque même où l’ordre de Malte soutint le parti contraire à la France. Malgré ces raisons, le Conseil souverain d’Alsace donna gain de cause complet à la Commanderie par son arrêt du 11 Juillet 1685. Le sénat de la ville se pourvut contre cette décision que Louis XIV annula par une ordonnance du 25 Septembre de la même année. Le procès ne fut, néanmoins, pas terminé encore. Les chevaliers de l’ordre de St Jean se pourvurent devant le Conseil du Roi, et M. de la Grange, Intendant d’Alsace, fut chargé d’intervenir pour concilier les intérêts des deux parties par un arrangement à l’amiable. La contestation finit par une transaction du 17 Juin 1687 par laquelle la ville céda à la Commanderie tous les bâtimens de l’église de l’aumônerie (aujourd’hui le Mont-de-piété et l’église de St Jean). Elle obtint en échange non seulement la renonciation de la part des chevaliers à toutes leurs prétentions au sujet des bâtimens réunis aux fortifications, mais encore la cession de ceux que la Commanderie avait conservés et qui, ainsi qu’il a déjà été rapporté, forment aujourd’hui l’enclos de la maison de force. L’aumônerie fut transférée dans le local qu’elle occupe encore à l’époque actuelle et le Blatterhaus qui s’y trouvait alors fut établi dans les bâtimens au lieu qui était appelé la petite france et dont il a déjà été question plus haut.
En 1686, l’aumônerie éprouva un malheur bien sensible et qui dut affliger toutes les âmes compatissantes. Elle perdit ses capitaux placés à la tour aux pfennings s’élevant à 55,766 florins. Les intérêts arriérés avaient dépassé la somme capitale et montaient à 65,865 florins. A dater de cette époque elle ne put plus remplir le but des legs et des donations qu’elle avait acceptés avec la charge de capitaliser les fonds et d’employer les intérêts à doter des filles indigentes qui s’unissaient avec d’honnêtes artisans.
L’aumônerie de St Marc était successivement devenue propriétaire, soit en vertu de legs, soit par des acquisitions, de 37 maisons. Un rapport du receveur Froehlich en proposa la vente qui fut ordonnée par un décret de la chambre des XIII en date du 2 Décembre 1769.
Les tribus ou Corporations des métiers possédaient des revenus provenant de fondations auxquelles étaient attachées des conditions particulières en faveur des indigens. Après leur suppression un arrêté de la municipalité, du 10 avril 1792, réunit ces revenus à ceux de l’aumônerie de St Marc avec la stipulation expresse de leur conserver leur destination primitive.

Ainsi qu’il a été déjà indiqué, l’aumônerie fut administrée depuis son origine par une Commission prise dans le sein du gouvernement de la ville. Cette administration particulière cessa en l’an V de la République. Une loi du 23 Brumaire la réunit sous une seule et même administration avec l’hôpital civil et la maison des orphelins et chargea la commission administrative, instituée par la loi de 16 Vendémiaire de la même année, des intérêts de ces trois établissements réunis.
Le traité de Lunéville de 1801 fut encore un événement bien malheureux pour la classe indigente de Strasbourg. L’établissement de St Marc perdit toutes ses possessions d’outre Rhin qui produisaient un revenu de plus de 5000 francs. Néanmoins le domaine de l’indigence est encore fort considérable. Environ 950 hectares de terres, prés, vignes etc. constituent la fortune immobilière de l’aumônerie. Ses revenus s’élèvent à environ 3,500 hectol. de blés et 30,000 francs en numéraire, non comprise sa côte part à une somme d’environ 46,000 francs de rentes consolidées sur l’Etat au profit des trois établissements réunis et sa part à la masse commune des revenus connus sous la dénomination de domaines recélés et concédés, attribués aux hospices par les lois des 4 Ventose an IX et 9 Septembre 1807.
C’est la commission administrative instituée par la loi de l’an V dont il a déjà été fait mention qui régit tous ces revenus, mais la dispensation des secours à domicile, de quelques dénominations qu’ils soient, appartient au bureau de bienfaisance composé de cinq membres, présidés par Monsieur le Maire et dont les fonctions sont gratuites. Il est en instance administrative, en ce moment, pour obtenir également la gestion des revenus patrimoniaux de l’aumônerie, afin que les recettes soient, de même que les dépenses, soumises à son administration particulière.
A l’époque actuelle, le bureau de bienfaisance reçoit des hospices réunis 250,000 kilog. de pain par an, qui doivent former, approximativement, l’équivalent des revenus patrimoniaux de la fondation St Marc. Mais indépendamment de cette recette, qui est la plus importante, il jouit encore de revenus spéciaux et éventuels qui lui sont propres et qui proviennent en grande partie de la bienfaisance toute particulière des habitans de Strasbourg. Ils consistent dans les dons et les legs produisant, année commune, 3000 francs, dans les quêtes à domicile, le produit de troncs exposés aux cimetières et au bureau de l’état civil, le dixième prélevé sur les représentations et bals donnés au théatre, les droits sur les danses publiques, ceux sur les concerts et spectacles de curiosité et du quart du produit des concessions de terrain sur les cimetières. Les revenus fixes du bureau de bienfaisance ne s’élèvent qu’à la somme de 134 francs, constituée en rente sur l’Etat. Ces recettes et les revenus patrimoniaux de l’aumônerie de St Marc offrent au bureau de bienfaisance des ressources suffisantes pour satisfaire aux besoins du service. Il fait d’abondantes distributions de secours à domicile dont le montant annuel est d’environ 240,000 kil. de pain et 20,000 francs en numéraire, 800 stères de bois ainsi que les médicaments à environ 1800 malades sur 15 à 16 000 prescriptions des médecins cantonnaux. 3100 familles, vieillards ou infirmes et 225 apprentis participent à ces secours, sans lesquels tous ces êtres infortunés seraient réduits à une affreuse misère et présenteraient un spectacle vraiment affligeant.
Rendons grâces à l’Eternel de l’existence d’une fondation que l’intérêt des pauvres réclamait si instamment. Bénissons, surtout, la mémoire des dignes et respectables fondateurs d’une institution si admirable et qui intéresse à un si haut degré la classe malheureuse de notre cité. Leur dévouement, leur sollicitude pour l’humanité souffrante, ont été couronnés d’un heureux succès. Quoique l’aumônerie ait traversé plus de trois siècles dans des circonstances difficiles et désastreuses, elle est encore debout, ses finances sont dans un état de prospérité et les traces funestes des calamités de toutes espèces qu’elle a éprouvé ont entièrement disparu.


Recueil de Louis Schneegans (, AMS, cote VIII 162)

Sommaire des pièces rassemblées par Louis Schneegans (traduction et copies certifiées, 1844-1845)
1523. Des seigneurs sont députés pour établir et rédiger le règlement des pauvres, p. 1
1525. Contribution annuelle à donner au Bosen Meister, p. 8
1524. Il a été délibéré comment il faudra songer avec le temps à établir un maître ou médecin pour la guérison des plaies vénériennes et autres, p. 9
1525. (La maison dite zum Trübel sise au Marché aux vins sera donnée à l’aumône commune), p. 16
1528. (Tenancier de la Boos), p. 17, 1531, p. 18
1586. La maison dite à la cuiller à pot remise pour en être fait une Boos, p.19
1590, (Traitement de Michel Giger), p. 20
1590, Maison des Béguines dite des Gürtler, p. 21
1590, Lettres de provision de maître Reinlin, médecin des vénériens, p. 22
1503. Fondation du Blatterhaus (de la maison des variolés et vénériens), p. 24
s.d. Ce qui a été délibéré ensuite et ce qui se pratique maintenant dans l’Aumône commune, p. 25
1527, (Remise de rentes à l’Aumône), p. 26
1527, (Traitement de Conrad Kupffer, de Nicolas Adolf), p. 27
1527, (Remise d’effets à l’Aumône), p. 28
1525, (Les religieuses de Saint-Marc et de Saint-Jean remettent leur couvent au Magistrat), p. 30
1527, (Location de la Maltzenthurn), p. 34
1521, (Les revenus de Saint-Marc sont attribués à l’Aumône), p. 35
1530, (Choix d’un boulanger), p. 36
1633, (Garde des malades), p. 37
1530, (Vente de la maison zum Trübel), p. 40
1587, Reunion et convention entre les directeurs de l’aumône commune et ceux de la maison des vénériens concernant les variolés, leur traitement et le salaire du médecin, p. 41
1538, Règlement et nomination de maître Nicolas Kielwetter de Bonn, le médecin des maladies vénériennes, p. 42
1543, (Lettres de provision des médecins Pierre Rhot et Sebold Hauwenreuter), p. 45
1538, (Achat d’une maison Bickergass pour y établir la Boos), p. 47
1541, (Nouveau Bosenwürt), p. 48
1544, Délibération sur la manière dont les étrangers pauvres peuvent être entretenus et pourvus dans le temps d’hyver de l’an 1544, p. 50
1548, Règlement du Bosenwürt et de la mère, p. 54
1686, Translation de la recette de la maison des variolés à St Jean, p. 56
1687, Accord et transaction avec l’ordre chevaleresque de St Jean concernant l’échange de St Jean contre St Marc, p. 60
1790, Inventaire des documents de la fondation de la maison des vérolés, réunie jusqu’à nos jours à la fondation de l’aumône de St Marc et incorporé au grand hôpital depuis Noël 1789, concernant tous les revenus tant dans la ville qu’à la campagne, p. 64
1789, La maison des vérolés (Blatterhaus) est réunie à l’hôpital, p. 65
1737, L’administration de la recette du Blatterhaus est incorporée et réunie à la recette de St Marc, p. 66
1790, Procès verbal d’adjudication de l’ancienne Boos, p. 68, 76, estimation, p. 75
1770, Procès verbal d’adjudication d’une maison derrière la Mouche, p. 70
1770, Procès verbal d’adjudication d’une autre maison derrière la Mouche, p. 71
1770, Procès verbal d’adjudication d’une maison à la Krutenau, p. 72
1770, Procès verbal d’adjudication d’une maison à la Petite France, p. 73
1793, (Accueil de blessés), p. 78
1767, Règlement général de police pour la suppression de la mendicité dans la Ville de Strasbourg, p. 80, 89
1798, (Surveillance des hospices), p. 99
1798, Délibérations des hospices civils, p. 102, 104, 106
1798, Lettre du ministre de l’Intérieur relative à la commission administrative des hospices civils et la réorganisation des services, p. 108


Dossier de la Police du Bâtiment (cote 735 W 288)

Saint-Marc n° 6 (Dossier I, 1892-1974)

Le vice président du bureau de bienfaisance (Armenverwaltung) demande en février 1891 l’autorisation de démolir la maison Wurtz et de construire à la place un bâtiment (façade de 17 mètres de long vers la rue Saint-Marc) qui servira de logements pour le bureau de bienfaisance. Un autre bâtiment à l’arrière est aussi démoli. Le gros œuvre du nouveau bâtiment à un étage est terminé en août 1892. Le bâtiment est transformé quand l’Office municipal de placement y est transféré en 1920. Une partie du bâtiment est aménagée en abri anti-aérien en 1944. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre en 1951 un certificat de conformité aux Hospices civils, suite au permis de construire accordé le 3 avril 1948.
Les torréfacteurs Louis Klein et S. Kraemer transfèrent en 1909 leurs ateliers du 14, chemin Bleu au Neudorf dans les bâtiments de Saint-Marc qui appartiennent à la Ville. Ils font approprier le bâtiment par les architectes Falk et Wolf. Louis Klein et S. Kraemer transforment en 1911 leur atelier suite à un feu de cheminée.
Installée dans l’ancien grenier à céréales rue des Greniers, la droguerie médicinale Paul Greiner, anciennement J. Broistedt et J. Rosenstiel, est autorisée en 1920 à construire une remise pour entreposer des emballages vides. La Commission administrative des Hospices civils fait faire en 1926 des travaux dans les locaux loués à Broistedt et Rosenstiel. Les Hospices civils font aménager en 1955 des cabinets d’aisance pour le personnel de la droguerie Saint-Marc.
Les Hospices civils déposent en 1964 une demande de permis pour construire une école d’infirmières et d’assistantes sociales rue des Greniers et rue Saint-Marc sous la direction de l’architecte François Herrenschmidt. Le maire délivre en janvier 1965 le permis de construire qui est périmé sans que les travaux aient commencé. Le maire délivre un nouveau permis de construire le 22 mars 1967.
Le préfet accorde le permis de démolir les anciens bâtiments en mars 1966, soit le bâtiment arrière exploité par la droguerie Saint-Marc et l’ancien crédit municipal. Ils sont démolis pendant l’été 1967.
Le nouveau bâtiment a une ossature en béton armé, une toiture en terrasse couverte d’asphalte, des pignons en maçonnerie et des allèges de façade en béton préfabriqué coloré. La réception finale a lieu en mai 1969.

Sommaire
  • 1892 (20 février) – Sengenwald, vice président du bureau de bienfaisance (Armenverwaltung), demande au maire l’autorisation de démolir la maison Wurtz et de construire à la place un bâtiment dont la façade aura 17 mètres de long vers la rue Saint-Marc et servira de logements pour le bureau de bienfaisance.
    1892 (29 février) – Autorisation de construire un bâtiment à un étage sur le terrain sis 6, rue Saint-Marc. Les pièces destinées au travail devront s’ouvrir sur les façades extérieures pour recevoir au mieux la lumière du jour
    1892 (avril) – Les anciens bâtiments sont démolis jusqu’à hauteur du sol, la démolition du sous-sol est en cours. Les matériaux sont entreposés sur place. Le bâtiment teinté en jaune sur le plan de situation est démoli au tiers. Le portail est voué à la démolition. Une clôture en planches de 15 mètres de long et 1,60 mètre de large (en rouge sur le plan de situation) se trouve devant la façade
    1892 (mai) – Les fondations du bâtiment avant et celles du bâtiment arrière sont terminées jusqu’au niveau du sol et recouvertes de plaques d’asphalte. La fosse d’aisances est creusée. La démolition du bâtiment arrière n’a pas avancé.
    1892 (juin) – L’étage du bâtiment avant est terminé, la charpente n’est pas encore posée. Par manque de main d’œuvre, le bâtiment arrière n’en est qu’au soubassement, les poutres métalliques du sous-sol sont posées. – L’étage est terminé (juillet)
    1892 (août) – Le gros œuvre est terminé, on pose les cloisons intérieures – Les plâtriers ont terminé leur travail, les menuisiers commencent le leur (septembre) – L’escalier est posé (novembre) – Dessins (Situationsplan des auf dem Terrain der Civil Hospizien zu St. Marx zu erbauenden Gebäudes für Bureaus Volksküche und Dienstwohnungen für die Armenverwaltung – Projekt für Erbauung eines Gebäudes für Bureaus Volksküche Dienstwohnungen für die Armenverwaltung auf dem Terrain der Civil Hospizien zu St. Marx)
    1893 (janvier) – La cuisine et la salle à manger sont terminées et utilisées. On pose les planchers dans les autres pièces – Les planchers sont posés dans les combles (février) – Les vitres sont posées. Les clôtures dans la cour et dans le jardin sont terminées (mars) – Les planchers sont terminés (avril) – Les tapissiers travaillent (mai) – Les travaux sont presque achevés, les fourneaux restent à poser (juin) – Les travaux sont terminés, les logements habités (juillet)
    1892 (avril) – L’entrepreneur Kirchmann (17, place Saint-Etienne) est autorisé à poser une clôture devant le chantier au 6, rue Saint-Marc – La clôture est en place du 3 au 30 juillet
  • 1909 – Louis Klein et S. Kraemer (torréfacteurs) demandent au commissaire de police l’autorisation d’établir un atelier de torréfaction dans les bâtiments de Saint-Marc qui appartiennent à la Ville (il s’agit de transférer les ateliers sis 14, chemin Bleu du Neudorf) – Description des travaux par les architectes Falk et Wolf (Faubourg de Saverne) pour approprier deux bâtiments (12 janvier) – Les machines sont déjà en place (janvier 1909) – Le commissaire de police transmet au maire – Description des machines – L’inspecteur du travail donne son accord (28 mars) – Le commissaire de police transmet une liste de conditions à respecter (29 mars)
    1909 (7 avril) – Louis Klein et S. Kraemer sont autorisés à monter des machines pour exploiter un atelier mécanique de torréfaction dans les bâtiments sis rue Saint-Marc – Plan de situation (l’atelier se trouve au rez-de-chaussée du bâtiment arrière 6, rue Saint-Marc, l’atelier d’emballage au rez-de-chaussée du bâtiment dans la cour) – Dessins (rez-de-chaussée et premier étage)
    1909 (17 mai) – Louis Klein et S. Kraemer adressent au maire un courrier sur papier à lettre illustré des bâtiments de Saint-Marc – Nouvelle autorisation de monter des machines, juillet 1909 – Description par les architectes Falk et Wolf (7 juin)
    1909 (septembre) – Louis Klein et S. Kraemer demandent l’autorisation de poser une enseigne plate (libellé, Negrita-Kaffee, café Négrita) – Autorisation de poser l’enseigne au 6, rue Saint-Marc
  • 1910 – Rapport du service des incendies. Le concierge du mont-de-piété a averti les pompiers d’un feu de cheminée dans les ateliers de torréfaction – La visite des ateliers ne constate aucune anomalie. – Rapport de l’inspecteur du travail qui observe que le bâtiment pourrait ne pas convenir à certaines machines – Rapport du commissaire de police qui constate que des bouteilles d’extraits essentiels se trouvent dans un local ignifugé au sous-sol – Le plafond au-dessus de l’atelier d’emballage est en bois, l’étage sert d’habitation
    1911 (décembre) – Louis Klein et S. Kraemer sont autorisés à transformer leur atelier de torréfaction, sous la direction des architectes Falk et Wolf (rue de la Haute-Montée), les travaux étant déjà faits. Les cloisons et les plafonds en bois doivent être à l’épreuve du feu, par exemple en les plâtrant – L’inspecteur du travail transmet les conditions à respecter – Dessin des ateliers
    1912 (mars) – Les travaux ne sont pas faits. Le maire écrit à l’entreprise Klein et Kraemer – L’entrepreneur fait observer que les travaux ont trait à l’atelier d’emballage qui n’est plus utilisé – Dossier classé, août 1912.
  • 1914 – Le bureau de bienfaisance (Armenverwaltung, 5, place du Château) informe la Police du Bâtiment qu’elle entrepose depuis le début de la guerre des marchandises dans le bâtiment de service de Saint-Marc
  • 1915 – Commission des logements militaires. Remarque sur les cabinets d’aisance
  • 1920 – Par décision du conseil municipal en date du 21 octobre 1920, l’Office municipal de placement est transféré dans les bâtiments de Saint-Marc. Il est nécessaire de poser de nouvelles cloisons et de transformer des ouvertures. La Division VI demande d’apposer des pancartes d’orientation. Les transformations sont terminées, mars 1921. Réception finale, avril 1921. Il faut poser des plaques métalliques devant les fourneaux. Les plaques sont posées, juillet
    Plan de situation sur lequel figure une rue à percer entre la rue Saint-Marc et celle des Glacières – Dessins des différents niveaux et coupes, 20 novembre 1920.
    1920 (juillet) – La droguerie médicinale J. Broistedt et J. Rosenstiel (14, rue de l’Ail) demande l’autorisation de poser une autre pancarte – Accord
  • 1920 (septembre) – Paul Greiner, successeur de J. Broistedt et J. Rosenstiel, demande l’autorisation de construire une remise pour entreposer des emballages vides – La Police du Bâtiment objecte que le projet contrevient au règlement (distance à respecter entre un bâtiment en bois et les bâtiments voisins). La commission administrative des Hospices civils autorise de construire une remise ouverte.
    1920 (2 décembre) – J. Broistedt et J. Rosenstiel sont autorisés à construire dans l’enclos Saint-Marc une remise qui servira uniquement à des bonbonnes, le bâtiment étant déjà réalisé – Le certificat de réception finale pourra être délivré quand la fenêtre du bâtiment voisin sera murée, décembre 1920. – Dessin (le bâtiment se trouve au fond de la cour, adossé à une malterie qui donne dans la rue des Glacières)
    La Police du Bâtiment renonce à titre révocable à demander que la fenêtre soit murée, eu égard qu’une pièce ne recevrait plus le jour, décembre 1921.
    1921 (octobre) – La Police du Bâtiment demande à J. Broistedt et J. Rosenstiel de retirer leur enseigne puisque le bâtiment n’est pas le lieu principal de leur entreprise. Elle accorde un délai jusqu’en avril 1922
  • 1922 – Dossier. L’Office municipal de placement demande l’autorisation d’ouvrir une fenêtre qui donnerait vers la propriété voisine (4, rue Saint-Marc). La Police du Bâtiment déclare n’y voir aucun inconvénient (juin 1922), elle interdit ensuite la fenêtre à ouvrir dans un mur mitoyen.
  • 1924 (avril) – Observations sur l’entrepôt de produits pharmaceutiques. La droguerie Broistedt et Rosenstiel se trouve dans l’ancien grenier à céréales dans la rue des Greniers. – Le maire demande de prendre des mesures contre les incendies.
    1924 (mai) – Le préfet autorise J. Broistedt et J. Rosenstiel à entreposer 150 livres de benzine
    1925 (janvier) – Le maire demande à la Commission administrative des Hospices civils de faire faire des travaux dans les locaux loués à Broistedt et Rosenstiel – La Commission répond qu’elle a voté les crédits nécessaires le 12 janvier 1926
  • 1944 – Bureau de protection anti-aérienne – Aménagement du bâtiment arrière sis 6, rue Saint-Marc – Dessin
  • 1930 – L’entrepreneur Albert Braunswein (5, rue Kirstein) est autorisé à poser un échafaudage dans la rue du Mont-de-Piété devant le bâtiment du Crédit municipal
  • 1942 – Incendie dans la buanderie. Des caisses, de la paille et du papier se sont enflammés près du chaudron à lessive. Pas de dégâts
  • 1942 – Mesures de protection contre les incendies à prendre dans la droguerie Saint-Marc (société anonyme J. Broistedt et J. Rosenstiel). La société répond qu’elle a transmis le courrier au propriétaire, les hospices civils, qui ne se sont pas occupés de l’affaire. La commission administrative des Hospices civils déclare ne pas avoir reçu le courrier qui lui a été adressé – Rappel, avril 1944
  • 1945 – Certificats et constats de sinistré suite au bombardement aérien du 25 septembre 1944, délivrés à Elise Schmitt pour un colis (6, rue Saint-Marc, crédit municipal) , constat, immeuble complètement détruit
    aux Hospices Civils pour reconstruction (6, rue Saint-Marc, bombardement et faits de guerres du 15 avril 1945), l’immeuble en question a été partiellement endommagé
    Gabrielle Hulin (6, rue Saint-Marc, crédit municipal) , constat, immeuble complètement détruit
    Anne Gloeckler pour un colis (6, rue Saint-Marc, crédit municipal), constat pour affaires entreposées
    Marthe Lohr (6, rue Saint-Marc), le logement a subi des dégâts légers
    Dingerter née Lohr (6, rue Saint-Marc) , le logement a subi des dégâts légers
    Joseph Zimmermann pour chercher un colis (6, rue Saint-Marc, mont-de-piété), constat
  • 1951 (19 octobre) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre un certificat de conformité aux Hospices civils, suite au permis de construire accordé le 3 avril 1948 et l’attestation de conformité délivrée par l’architecte Edmond Abtey le 19 septembre 1951
  • 1955 – Gustave Krohmer, directeur général des Hospices civils, dépose une demande de permis de construire (section 4 n° 40-11) sous la direction d’Edmond Abtey, architecte des Hospices civils – Plan de situation, dessins (Droguerie Saint-Marc)
    Devis estimatif et notice descriptive pour aménager des cabinets d’aisance pour le personnel de la Droguerie Saint-Marc
    Permis de construire pour aménager des cabinets d’aisance au rez-de-chaussée du bâtiment sis 6, rue Saint-Marc (novembre 1955) – Les travaux ne sont pas conformes au plan approuvé mais ne donnent lieu à aucune objection
  • 1964 – Les Hospices civils déposent une demande de permis pour construire une école d’infirmières et d’assistantes sociales rue des Greniers et rue Saint-Marc
    Devis estimatif (2.985.111 francs) par l’architecte Herrenschmidt (11, avenue de la Paix)
    L’inspecteur du tribunal civil donne un avis favorable
    1964 (22 octobre) – Rapport de la Division IV. Le terrain est en partie en avant de l’alignement légal rue Saint-Marc (les Hospices civils devront acquérir 10 m²) et rue des Greniers (130 m² tombent dans la rue)
    1964 (27 octobre) – La commission consultative du permis de construire « émet un avis favorable sur le projet mais regrette le choix de l’emplacement ».
    1964 (novembre) – Procès verbal de la commission auxiliaire de sécurité
    1964 (décembre) – Courrier du maire au directeur du Ministère de la Construction
    Plan de situation du nouveau bâtiment, plan des nouveaux bâtiments sur fond des anciens – Plans, élévations, coupe
    1964 (décembre) – Le préfet accorde le permis de construire – Le maire délivre en janvier 1965 un permis de construire avec les conditions à respecter
    1966 (mars) – Le permis de construire est périmé
  • 1964 (décembre) – Les Hospices civils déposent une demande de permis de démolir deux bâtiments à rez-de-chaussée et un étage pour l’un, à rez-de-chaussée un étage et un étage mansardé pour l’autre afin de construire une école d’infirmières, financée notamment à 38 % par l’établissement et à 32 % par une subvention du ministère de la santé publique – Plan et photographies des bâtiments à démolir
    Rapport de la Division V. « Les trois [sic] bâtiments à démolir forment un bouchon et sont dans un coin humide, vétuste et passablement lépreux ».
    1966 (24 mars) – Le préfet accorde le permis de démolir
    1967 (août) – Le bâtiment arrière exploité par la droguerie Saint-Marc (13 locaux à usage commercial et quatre logements comprenant au total 15 pièces, surface bâtie 600 m²) sont démolis. La démolition de l’ancien crédit municipal (24 locaux à usage commercial et deux logements comprenant au total 6 pièces, surface bâtie 502 m²) est en cours
  • 1966 (décembre) – Les Hospices civils représentés par leur directeur Erwin Prevot déposent une nouvelle demande de permis pour construire une école d’infirmières et d’assistantes sociales rue des Greniers et rue Saint-Marc (terrains section 4 n° 10, 11 et 12)
    1966 (octobre) – Devis descriptif. Fondations à 3,40 mètres de profondeur. Ossature en béton armé, toiture en terrasse couverte d’asphalte, pignons en maçonnerie (briques, 0,28 mètre), allèges de façade en béton préfabriqué coloré, murs de refend en briques (0,25 m) – Devis estimatif (2.796.058 francs) par l’architecte François Herrenschmidt
    1966 (22 décembre) – Rapport de la Division IV comme ci-dessus
    1967 (7 février) – Rapport de la commission de sécurité
    1967 (22 février) – Le préfet accorde le permis de construire – Le maire délivre le 22 mars 1967 un permis de construire avec les conditions à respecter
    1968, Suivi des travaux. 28 août 1968, l’entreprise SOPROLEST réalise le gros œuvre qui en est au quatrième étage. Le coffrage de la dalle formant toiture est en cours – 31 octobre 1968, aménagement intérieur – 20 janvier 1967, les travaux de construction sont terminés – 12 mai 1969, travaux terminés. Réception finale, 12 mai 1969 (d’après la mention de 1972)
    1969 (mai) – L’architecte transmet le certificat établi par le ramoneur Allmendinger
    1969 (mars) – Rapport de la commission de sécurité
    1972 (novembre) – Le préfet refuse de délivrer le certificat de conformité, notamment à cause de la sous-station de chauffage

Relevé d’actes

Trois députés du Conseil, l’ancien consul Henri Ingold, l’assesseur des Treize Jean Guillaume von Rottweil et l’assesseur des Quinze Jean von Brumpt, nomment le 5 décembre 1503 Gaspard Hoffmeister receveur chargé des vérolés. Gaspard Hoffmeister va voir le même jour dix-sept malades couchés sur la paille rue Thomann. Il commence à s’occuper d’eux grâce à un modeste don (3 sols 10 deniers) du gentilhomme Jacques Zorn zum Riet, achète des maisons et fait des constructions jusqu’à ce que le Conseil lui attribue en 1526 du bois de chauffage et des fagots.
Gaspard Hoffmeister rend compte dans les feuillets suivants des différentes donations et de ses achats. Erard Kœnig, commandeur de l’Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, lui vend en 1506 pour 20 florins un jardin derrière la cour Lumbard au quartier des Pêcheurs (Finckwiller) où habitait le messager Clornig. Amand Witz lui vend en 1522 une maison voisine pour 20 livres. Il achète ensuite un terrain pour 6 florins. Les Quinze acceptent en 1628 de régler la vidange des latrines. Une mention au verso de la page de titre porte que Gaspard Hoffmeister est resté receveur de l’hospice jusqu’à sa mort le 13 décembre 1532.

1503, Archives de l’hôpital (1 AH 1184)
folio I
In dem namen der heiligen ewigen unteilbaren dryheit amen. Als man zalt von der geburt Cristi vnsers herren funffzehennhundert vnd dry Jor Vff sant Claus obent haben die fursichtigen Ersamen und wisen, her Heinrich Ingolt altammeister, her Hans Wilhelm von Rotwil dryzehener und her Hans von brumpt funffzehener, als von eynem ersamen Ratt verordnet, Caspar Hoffmeist. burger diser statt Strasburg, erfordert vnd an In bittlich begert, das er sich der armen bloterechten lut annemen vnd Ir Schaffner werden woll. das gemeldter Caspar im namen gottes und luter vmb gottes willen also angenommen hat Vnd ist glich denselben tage zu Inen gangen in das thumenloche do hat er funden xvij armer menschen frowen und man, bey ein ander an der erden erbermlich Im strow ligen. Dorzu hat der erenvöst Juncker Jacob Zorn zum Riet mit sinem knecht im Casparn geschickt iij. ß. x. d. vnd nit me. do mil hat er angefangen hußhalten vnd kouft vnd gebuwen vß dem heiligenn almusen bis Inn das funffzehenhundert vnd Sechs vnnd zwenzigst Jor. Doch so hat ein Ersamer ratt alweg das brenholz vnd wellen durch gottes willen darzu geben.

(f° III) Item uff donerstag nach Philippi et Jacobi Anno XV vj.to hab ich koufft vmb Herr Erhart Kunig von Ettlingen Comenther zu sant Johans zum grienen werde Inn gegenwartth Herr Adam Zorn Ritter vnd Juncker Balthasar Böcklin die als pfleger gemeldts Huß do by worent Ein hoffstatt oder garten mit steinen so daruff logent vnd aller zugehorde fry ledig aigen vmb Zwentzig guldin die ich ouch also bar bezalt hab dem Custer man der gart an die Custery gehort vnd gab mir myn her der Comenther iiij guldin für sich selber daran Zu sture stott als by der Innome vnd vßgabe. Und litt der gart vnder vischern hinder lumbarts hoff dar Inn etwan clornig der leiffer bott gewont hatt nebent des merswins garten lut der alten brieff vnd acta die alle Inn diser laden ligent

(f° IV) Item das klein hußlin zwuschen dem blotterhuß vnd kouffmans mart. hab ich koufft vmb Amandus witz vff dem buhssen hoff vmb xx lib. d. lut des brieffs. Dat. viij Idus february 1522

Item koufft ein bletz grunds Im garten vmb Marx kouffman vmb vj guldin

Item der profey halb so uß dem blotterhuß In thier graben godt haben myn herren die xv. erkant das man das loch zu muren soll vnd wan es voll wurt so sol es in der statt kosten vßgefurt werden so lang die blotterlut Inn gemeldtem huß sind Vnd soll also uff dem pfennig thurn verzeicht vnd Ingeschribenn werden. Actum quarta post Reminiscere Anno d xviij°
Jorg Marx xv. meister

(verso de la table en page de titre)
Herr Caspar Hoffmeister war XXI.er und blieb Schaffner des Blatterhaußes bis an seinen Tod den 13. X.bris 1532, sein Nachfolger war Bastian Erbe ein Pfleger des Haußes (vide die erste Rechnung von Erb pro A° 1533)

La première acquisition a cependant lieu en 1505. Le receveur achète alors deux maisons contiguës des jardiniers Léonard et Thiébaut von Uttenheim proches de la tour Kageneck (tour Georges Kag). Référence citée par Otto Winckelmann

1505, Archives de l’hôpital (HA Prot. 137 f. 47.)
der älteste Besitztitel, den uns die neue Stiftung unter ihren Urkunden nennt, ist erst vom 18. Juni 1505 und besagt, daß die Gebrüder Lienhard und Diebold von Utenheim, Gärtner zu Straßburg, dem Pfleger der Blatterleute zwei nebeneinander gelegene Häuser « mit ihren Hofstätten, Höflein, Stall und Garten in der Stadt Straßburg under vischern bi dem Kagenecker turn gelegen, hinden gegen der statt mur stoßend » verkauft haben (HA Prot. 137 f. 47.)

Kagenecker Turm, « do Kagen Jerge uf gesessen ist » (Winckelmann, p. 55 note 2
Otto Winckelmann, Das Fürsorgewesen der Stadt Strassburg vor und nach der Reformation bis zum Ausgang des sechzehnten Jahrhunderts, Leipzig, 1922

Les administrateurs de l’hospice qui, lors de la construction des poêles et des chambres, ont appuyé un passage sur le mur de leur voisin Arbogast Kraan passent un accord avec lui

1546, Archives de l’hôpital (1 AH 1187)
(f° 11) Vertrag so zwischen den Herren pflegern des Blatterhauß eÿns, vnnd dann Kraan Arbogast Burgern Zu Straßburg Anders theÿls, von weg. etlicher Spänn vnnd Irrung, des Neüwen Bauws Halben, beschehen vnnd vffgericht & A° 46.
Kunth vnd Zuwissen seÿ Allermeniglich mit dießem Brieff demnach sich zwischen den Ehrenhafften Fürnemen des Blatterhaußes Zu Straßburg geordeten pflegern Herrn Conrad meÿer vnd Bastian Erben eÿn, und dann dem Ersamen Kraan Arbogasten Burger alhie vnd gemelts huses nachpauren anders theÿls Spänen vnnd Irrung begeben vnnd Zugetragen von wegen eÿnes gangs, so durch deßselben huses erstgemelte pfleger mit sampt etlichen Stüblin vnnd Kämmerlin von neüwem Zubauwen fürgenommen word. das sich darumb beÿde partheien für sich alle Ihro Erben vnnd nachkommen so freündtlich vnnd guetlich miteÿnand. Innmassen Hienach geschrieben stoht verglÿchen vnnd vereÿnbaret Haben
Nemblich vnnd Zum Ersten Dieweil die Mur darauf sollicher gang vß erheÿschender vnd ohnvermeidlicher notturfft Zum theÿl stohn würdt sein Arbogasten eÿgen vnnd mit dem Blatterhauß nit gemeÿn war, dernhalb er auch von wegen seines tach traufs ij. schuch preÿt weitte vnd gerechtigkeÿt Hatte, Ist haruff beredt, das sollicher des Blatterhauß Bauw durch sein gönnung vnnd Zulassen darauff fundiert vnd gestellet Werden, Forthin vnnd aber das Blatterhuß den trauff von sein Kraan Arbogasts tach dargegen entphahen* hinweg weisen Auch sein selbst tächer vnd die trauff also vnnd dermassen mit noochen versehen, machen vnnd verwahren solle das Ihme Arbogasten Inn alle vnnd ÿede weg Keÿn schaden doran er Claghafft sein möcht Zugefügt werde widerfahr oder geschehe.
Zum Andern, Dieweil Kraan Arbogast Künfftiger Zeit erstangeregte Mur Zu erweitterung seiner Scheür gedens höcher vff Zuführen vor hatt vnnd willens Ist vieleicht, vnnd aber von des Blatterhuß vffligend. Küpfferen nooch möchte verhindert werden. So Ist her Innen beredt wo er dießes vorhaben Inn Würckung bringen, also thun vnd vorgehörtter massen bauwen wolte, d. Inn des Blatterhüß Costen mit sampt dem ober Kupfferin auch der vnder nooch darein desselben obern tachtrauff zusammen fleüßt, Hinweg gethan, an statt aber sollicher Zweÿer Küepferin eÿn anderer vnd Steÿnerin nooch darein dann beÿde trauff So von des Blatterhuß vnnd dann von Kraan Arbogasts tach Zugleich Zusammen lauffen, gehauwen, gelegt, vnnd hinan fürther alle Zeit von obangeregter gönnung wegen Inn des Blatterhauß Costen, wie gepreührlich erhalt. werdenn solle. Zum dritten (…)

1580, Protocole des Quinze (2 R 10)
Pfleger im Blaterhauß. 220. (Ordnung)

Le receveur Ambroise Spiegel achète du préposé aux ponts Jean Doll, d’Appolonie Doll femme charpentier Jacques Rieckhardt et de Marguerite Doll femme du charpentier Gabriel Surmann une grange à côté de l’hospice.

1588 (28. tag Februarÿ), Archives de l’hôpital (1 AH 1467, parchemin)
Wir Sebastian Mug der Eilter der Meister v,,d der Rath Zu Straßburg Thun Khundt (…) Erschienen seindt Vnser Burger Hannß Doll der Bruckmeister, Item Jacob Rieckhandt der Zimmerman, vnnd Appolonia Dollin sein eheliche haußfraw desselbigen Hannß Dollen Schwester, So dann Margred, Gabriel Surman des Zimmermans Haußfrauw, Mit beÿstandt, gutten wissen, willen vnd gehell hannß Turban des gartners Ires geschwornen Theil Vogts, Haben (verkaufft)
dem Ehrsamen Ambrosio Spiegell Schaffnern des Platterhaußes alhie Zu Straßburg,, Der Zugegen Inn Schaffners weÿß, gemelts Platerhaußes vß geheiß, vnnd sonderm befelch der geordneten Herrn Pfleger
Ein Scheür, Sampt derselben Hoffstatt, Auch allen andern begriffen, Zugehördt vnd gerechtigkeit, gelegen alhie Inn vnserer Statt Im Finckweÿler, Ane gerürtem Platerhauß, Zu beÿden seiten, neben Heüßern auch demselbigen Platerhauß Zugehörig, Dauon gohnd 5 schilling Pfenning Ewigs gelts, vff Johannis Baptiste fallend dem Johannser Herren Zum Grienen wörd, Jarlichen wie man sagt, Vnnd aller Recht, besitzung, Eÿgenthumb vnd Herrschafft, oder derengleichen, den Verkheüfferen obgedacht, Ane der vorgeschriben Scheur, vnd Hoffstatt gebürende, Inn welchem weg des were, Vnnd Ist dißer Kauff Zugangen Vnnd Beschehen Für vnd vmb 120 Pfund Pfenning
(a tergo) Vber die Scheür Inn Finckwÿler hind. dem Blaterhaus, von Hanns Dollen dem Zimmermann erkoufft

Le receveur de l’hospice demande aux préposés qui, de la Ville ou de l’hospice qui y a aménagé des chambres, est chargé de son entretien, en l’occurrence de réparer les fissures

1595, Préposés au bâtiment (VII 1310)
Blaterhauß. Platerhauß, Mist. 161-v. Thurn. 183. Mist. 190.
(f° 183-v) Sambß.. den 29. Nouembr. – Buh. Blaterhaus
Stattlonh. Es Zeig. d. schaffner Im Platterhauß ahn, d. d. thurn am Platterhauß gar v.rissen wiß nit ob d. Platterhauß od. die Statt solches Zuuerbessern schuldig, hab er sich bescheidts erholen woll. d. sie den thurn In Platerhauß prauch. dan Es Inwendig mit gemach v.seh. Zu bedacht, Soll man vffsuch. wie es damit gehalt. werd. soll. Buh. fürpring.

Le receveur Ambroise Spiegel demande du bois pour construire une nouvelle cave

1595, Protocole des Quinze (2 R 24)
(f° 62-v) Sambstag den XXVI Aprls. – Blaterhauß
Ambrosius Spiegel schaffner Im Blaterhauß. Sÿ müssen ein newer Keller bauwen, datzu sÿ ettlich bawholtz vonnöthen, könnens beÿ holtzleütten nicht finden, h. Fürst alß pfleg. dörffs auch nicht geben vermög d. ordnung vffm Werckhoff seÿ vorhanden deßen wohl Zuentrhaten, bitts Inn volg. Zulaßen wie er ein Verzeichnuß übergibt so gelesen, begert 17 viertzigschueige höltzer Zu tremen vnd durchzüg, ein thonbaum, 2 eÿchen pfosten vnd 2 viertzig schueige eÿch. schwöllen zu maurlatten. Erkandt Ime willfahren ein Zedel an den werckmeister geben.

Le receveur Jacques Meyer loue une grange à côté de la nouvelle cave aux frères Georges et Emmanuel Obrecht

1602 (xviij tag Septembris), Chancellerie, vol. 342 (Registranda Meyger) f° 363-v
(P. Pustulos. fol. 91.) Erschienen Herr Jörg Obrecht Vnd Emanuell Obrecht gebrüdere, burgere Zu Straßburg
Haben bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit Hn Jacob Meÿers, disser Zeit Schaffners des Blaterhauses alhie Zu St. offentlich verÿehenn
das Er Inen Vonn & neün Jahr lang nach einander Volgend, So Sant Michells tag disses gegenwertig Jahrs Anegehen sollen, Vnd nit fürbaß, desselbig. Blaterhauses Scheür, gelegen Inn der St. St. Im Finckweÿler, Einseit nebent des Blaterhauses grossen Neuwen Keller, Vnd Anderseit nebent einem heüßlinn, auch dem Blaterhauß Zugehörig, Vnd Entlehnet hette, für vnd vmb Einen Jährl. Zinß Vier Pfund Vnd Vier schilling pfenning Straßburger

Le receveur demande des pavés à mettre devant la porte

1608, Préposés au bâtiment (VII 1323)
(f° 82-v) Sambstag den 7. Maÿ. – Estrich werck. Platerhaußes Schaffner
Sagt schaffner im Platerhaußes wolte gern vor der thier besetzt haben, würde vff 3 Kärch fordern, mag den schaffner heruffweisen.

Entretien du sentier proche de l’hospice des Vérolés entre les écuries et la porte Sainte-Elisabeth

1611, Préposés au bâtiment (VII 1326)
(f° 219) Sambstags 23.t 9.bris. – Fuoßpfad beim Platterhauß
Ihm [Waßermeister] Ist beuohlen dem fuoßpfad vom Stall geg. Elßbeth thor Zun Zu bessern, vnd etwas schmäler Zumach. auch Pfäl beim Weißthurn Zum fuoß pfad Zu schlag.

Le receveur de l’hospice qui fait vider les latrines par l’éboueur estime quil ferait des économies si on établissait un égout depuis la tour de la Question, ce qui ne coûterait guère plus de cent florins, en faisant une ouverture dans le rempart intérieur. Les Conseillers et les Vingt-et-Un donnent leur accord.

1611, Conseillers et XXI (1 R 90)
Platerhaus ein dolen Zur Profey durch Statt maur bawen. 241.
Platerhauß beschwerden wie abzuhelffen. 337.
(f° 241-v) Montag den v Augusti – Dolen Im Platerhaus Zur Statt maur hinauß bawen. Profey
H. Pfleger des Platerhaus und S Marx bringt ein Supplôn für an sie gerichtet d. d. Schaffner Zuerkennen gibt wie er Jarlich 15. 16. 17. fl den wasenmeistern geben muß Zu ausführung des Profeÿs im Churhauß. D. aber ein mercklichs Kan gespart werd. So vermeint er man solte noch ein Dolen mach. auf 17 schue von dem Daumel thurn welcher vber 100 fl. od. nit vilmehr anlauff. in allem wie der Maurer den vberschlag gemacht Also Konte dem hauß Jarlich etwas gespart werd. Welches die Pfleger noch für nutzlich erachten d. es aber in Ihrer macht nit gestanden durch die Innere Statt Maur Zubrechen vnd Dolen hienauß Zurichten ob gleich d. vor d. hauß auch albereit ein dolen Zum Profeÿ dohienein gehent wie auch* d. Spital, so 4 schu hoch vnd weit seind. Hab sie vmb erlaubnus ansuchen woll.
Erk. Ist erlaubt, Jedoch d. es gleich denen im Spital aufgeben und Zu besserer verwahrung der Statt mit einem gerembs versehen werde.

Les administrateurs de l’hospice déclarent qu’il n’est pas possible de traiter plus de vingt ou quarante personnes à la fois. Comme beaucoup d’Italiens et d’Espagnols viennent se faire soigner, il propose de leur refuser le traitement s’ils ne versent pas le prix de leurs soins, c’est-à-dire douze sols.

(f° 337) Montag den IV. Novembris. – Platerhaußes beschwerd. wie denselben abzuhelffen
Pfleger des Platerhauses vbergeben supp.ôn beclagen sich wie d. vberlauff von weit entsessenen alß Italienern v. Spanniern so groß d. d. hauß vast nimmer erschwingen Kan in dem d. Platerscherer allein von unt.* 12 ß v. aber auf 500 fl. lidlohn des Jars vber Kombt vermeinen man solte keinen annehmen der nit die 12 ß erlegen Konte sonderlich aber die so weit entsessen u. disser Statt Zulauff. auch wol gelt haben vor andere aber douon abgemahnt werd. u. sonst an wein anwend. Item u. nit mehr dan für 40 persohnen platz im hauß d. man auch nit mehr annehmen soll biß* durch andere reheir* gemacht werde, wie dan vor dissem auf d. hochste 20 od. 40 personen dorin geheinstet* werd.
Erk. die Hrn Pfleg. solten bedencken ob es thunlich sein woll, sonderlich aber ob die Preßhafften auf die xxi tag nit von d. Pfaltz u. stegen so ein vbelstand auch abschewlich an andere ort Zuwerffen. Ist den H. Stedel Zugeordnet.

Inventaire dressé après la mort du receveur Christophe Seitz. Le mobilier se trouve dans différentes pièces. L’intendante demande que soit aussi consigné le mobilier dans les salles de l’hospice.

1612 (28. 7.br), Not. Hilaire Meyger (1 AH 5765) Blatterhaus
Inventarium und beschreibung Alles des Haußraths vnnd vahrender Haab, dem Platterhauß zu Straßburg eÿgenthümblichen Zuständig, so nach Wÿlandt herrn Christoffel Seützen des Alten schaffners seligen tödlichen Ableÿben, durch frauw Barbaram fischerin desselben nachgelaßene Witwe, dem ehrenhafften herrn Michael Faber Als Jetzigen neuwen Angenommenen Schaffners gerürten haußes (…) Ouch von Ludwig Hofferth Allmusens visitatore mit nachbenannten Notario Zuuerzeichnen und Zubeschreiben Angeben Worden, Beschehen Vff den 28 Tag Septembris Ihm Jahr Vnsers lieben herren, Als man Zahlt, 1612 – Hilarius Meÿger Nots.

Im Platterhauße. Im neuwen Bauw oben vnder dem dach, In der Pfleger Stuben, Vor der neuwen Stuben vff dem Gang, Im Stüblin vor dem gewölb, Im Gewölb, Vor der grossen schreibstuben, Vor der Convent stuben, Inn der schencken khammer, Inn der Convent stuben, In der Magdkammer, Inn der Küchen nebent der conuent unnd schreibstuben, Inn der Meelkammer, Vor der Meel Kammer, Vff dem Kasten, Inn der Eckkhammer gegen der Schreibstuben vnd der Mägdkammer, Inn des schaffners stüblin, Inn der vnnderen Kuchen, Inn der fleischkhammer, Inn der Kirchen, Inn dem Neüwen keller Im holtzhauß, Inn dem vndern keller, Im Gartten, Inn des Schenckenn schlaffkammer
Volgenden haußrath, federwerck vnnd gethüch hatt die Brottmutter vnder handen vermög einer verzeichnuß so der schaffner dissen Inuentario einzuverleiben übergeben disses Inhalts, Inn der armen kleider khammer, Inn dem Burger Stüblin, Inn der Mann Chur Stuben, In der weiber Chur Stuben, Inn der Mann Schwitz Stuben, Inn dem Badtstüblin, In der Weiber Schwitzstuben,, In der Weiber Siechen stuben, In der weiber gesunden Stuben, Vff der huchbünen, Inn der Siechen Stuben, Inn der armen tüchen

Le receveur déclare qu’il a fait paver la cour et demande que la Ville fasse paver la rue. Les préposés au bâtiment demandent de présenter un état des dépenses. Ils déclarent une semaine plus tard que la rue leur semble en bon état mais que le receveur peut y faire les travaux à ses frais.

1618, Préposés au bâtiment (VII 1333)
Blatterhauß, allmend gäßel. 62. 65.
(f° 62-v) Montag 20. Aprilis – Blatterhauß
Schaffner Im blatterhauß Zeigt an Michels erben haben Ihren hoff laß. besetz. Nun seie das gäsle gar böß löchericht vnd dieff, geb ein wüesten geschmack, müssen dasselb auch lassen besetzen, bitten die Pfleg. weil es ein Almend geßle dasselb wöll die Statt machen lassen, haben In den Hoff ungeuohr 60 K sand 60 K Steiin und vff 20 L abschrot gebraucht.
Dem Ist angezeugt Er soll ein Zedul vbergeben dessen so sie Im hoff gebraucht haben, soll Ihme guter bescheid. werd. NB. hat Oster Zinß angefangen vnd biß dato alle tag darinn gearbeitet – hat vmb 2 Tag verraht

(f° 62-v) Sambstag den 28. Aprilis – Blatt.haußes schaffner vbergibt Zedel was Im hoff gebracht worden, Nemlich 16 Karch abschrot, 62 Karch Rhein wacken vnd 80 Karch sandt, vnd bittet des gäßle halben bescheidt. Dem ist angezeigt, das gässle war mein H. gut genug aber man will Ihnen Stein vnd sand geben vnd sollen sies In Ihren costen mach. laß. ob sie wöllen. Fuchß werde erst Jetzo vff dem Abend ferttig.

Inventaire dressé dans les bâtiments de l’hospice après la mort du receveur Conrad Steiner qui a institué l’hospice des Vérolés pour légataire universel en assurant la jouissance viagère d’un tiers de ses biens aux enfants de son frère. La masse propre à la veuve est de 32 livres, celle propre au légataire de 54 livres. L’actif de la communauté s’élève à 914 livres, le passif à 239 livres

1637 (24.5.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 18) n° (402)
Inventarium vnndt beschreibung aller haab Nahrung vnnd güettere, So weÿland der Ehrenvest Vnd Wolgelehrte herr Conradt Steiner, gewesener Schaffner deß Blatterhaußes zu Straßburg vnnd burger daselbsten, nach seinem auß dißer Welt tödtlichen hinscheiden hind. Ihme Verlaß. Welches alles vnd Jedes vff Erfordern vnd begehren des Ehrenuesten fürsichtigen vnd Weisen herrn Johann Philipp schatz Eines Ersamen wolweisen Großen Raths alhie Zue Straßburg beÿsitzer alß welcher auß der vberigen H. Pfleger deß Blatterhaußes mittel dißem geschäfft beyzuwohnen Insonderheit Verordnet vnd fernerm beÿsein herrn Pauli Heÿdels schaffner deß Closters Sant Marx Zu Straßburg vnd burgers daselbst wie auch herrn Johann Rehmen anjetzig. schaffner deß blatterhaußes, alle alß* der Verstorbene h Conradt Steiner selig das Blatterhauß per Testamentum Zum eÿgenthumbß Erb. seiner nach Tod hinderlaßenen Nahrung eingesetzt erstgedachts blaterhauß halb., ferner deß Ehrengeachten Hanß Georg schneid. Stattschloßers burgers zu Straßburg, alß Hn geschwornen vogts Hanß Conraden, Salomeen vnd Margarethæ Steinerin, weÿland des Ehenhafften Daniel Steiner geweßenen schloßer burger Zu Straßburg deß Verstorbenen H Conradi Steiners bruders selig mit Marien Stedlerin erzeugte dreÿen Kind. welchen Kind. dan d* Verstorbene h. selig In seinem auffgerichtet Testamento ein drittertheyl von seiner hinderlaßenen vnd Ihm eÿgenthümblich Zuständig Nahrung Jedoch allein Widembßweiß hab Zugenißen Legirt word. mit hülff und Zuziehung fr. Marie Stedlerin Erstgemelt d. Kind. mutter vnd theobaldt Anthoni schloßers burger Zu Straßburg ihres geschwornen vogts, durch die Ehren und tugendsame frauw Rebeccam Pfeifferin die wittib mit hülff und beÿstand herrn Christophori Kernstockts Notarÿ publici burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen Curatoris (…) Actum vnd angefang. Inn Straßburg Mittwochß den 24. Monatstag Maÿ Inn dem Jahr deß herren alß man Zahlte 1637.

Inn dem Platterhauß Zu Straßburg Vndt den Jenigen gemach. so beede ehegemächt bewohnt Befund. word. wie volgt.
Vff d. obern bünen, In d. hindtern Stub Cammer, Inn dem hindern Stüblein, vor dißem stüblein, Inn d. mittern Cammer, vor dieser Cammer auff dem gang, Inn der fordern Stub Cammer, Inn dem vordern wohn stüblein, vor dießer Stuben auff dem gang, Inn dem Keller vnd. der Kirchen
Ergäntzung deß Erben Unveränderten gutts. It. Vermög Von Weÿlandt herrn Seobaldt Nehers deß ältern vnd frauwen Maria Sÿechin beeder ehegemecht vnd burgere Zue Straßburg seeligen Wittib durch weÿland Daniel Strintzen Notarium seelig in Anno 1625. auffgericht. Inventarÿ fo: 83. befindet sich daß frawen Marie Sÿechin deß verstorbenen herrn Conradi Steiners Mutter seelig. unveränderter haußraths (…)
Abzug Inn hieuorgeschribnen Inventarium gehörig. Der Frauw Wittib Unverändert gutt, Sa. guldiner Ring 2, Sa. Ergäntzung 30, Summa summarum 32 lib.
Volgtt nuhn des Erbenn Unveränderte Nahrung, Sa. Silbergeschirrs 7, Sa. Ergäntzung (86, darvon gehet wider ab 36, Pleibt) 47, Summa summarum 54 lib
Volgt endtlichenn die theÿlbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 222, Sa. Weins vndt Lehrer Vaß 41, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 68, Sa. guldiner Ring 12, Sa. Schulden 570 lb, Summa summarum 914 lib – Schulden 239 lib, Nach deren Abzug 675 lib
Beschluß summa 762 lib
Publicatio vnd darauff ervolgte Resolutio hiebner hievorgeschribene beeder Letst willen

Testament de Rebecca Pfeiffer, veuve du receveur Conrad Steiner

1637, Not. Strintz (Daniel, 58 not 63)
Rebecca Pfeifferin weÿland Hannß Conradi Steiners Notarÿ vnd Schaffners des blatterhaußes Wittib Testamentum nuncupativum

Inventaire dressé dans l’hospice après la mort d’Appolonie Müller, femme du revendeur Jean Nussberger

1654 (18.2.), Not. Oesinger (David, 37 Not 12) n° 5
Inventarium und Beschreibung Aller undt Jeder Haab Nahrung und Güethere, So weÿl. die tugendsame Apolonia Müllerin des Erbarn Johannis Nußbergers des burgers undt Krämers alhie Zue Straßburg hinderbliebene, haußfr.
In einer in der Statt Straßburg Im Finckweiler gelegenen behaußung so dem Alhiesigen blatterhauß alhie Zuständig ist befund. word. wie volgt

Inventaire dressé dans l’hospice après la mort de Catherine Salomon, femme du garde-chasse Jean Jacques Heussel

1656 (28.1.), Not. Oesinger (David, 37 Not 13) n° 3
Inventarium und Beschreibung Aller Vndt Jeder Haab, Nahrung und Güethere, So weÿl. Catharina Salomonin des Erbaren Vndt bescheiden Hanß Jacob Häußels burgers v. weÿdmanns alhie Zue Straßburg geweßene haußfr. seel.
In einer in der Statt Straßburg In dem Finckhweÿler gelegen, vndt dem Alhieigen Blaterhauß gehörige behaußung Ist befunden worden wie volgt

L’hospice est autorisé à poser sur le communal un nouveau pignon d’une maison qui lui appartient au Finckwiller

1658, Préposés au bâtiment (VII 1355)
(f° 191-v) Sambstags den 29. dito – S. Marx wegen Almends im finckweiler
Augenschein eingenommen in dem Finckweiler beÿ einem hauß dem Blaterhauß Zustendig da gesuchet würd, d. Zu aufführung eines Newen Gebels, die breite eines Werckschues Vom allmend darzu genommen werden dörffe. Erkandt, Willfahrt.

Le notaire Pierre Weber, receveur de l’hospice des Vérolés, meurt en 1669 en délaissant sept enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans les bâtiments de l’hospice. L’actif s’élève à 458 livres, sans mention de passif.

1670 (19.7.), Not. Oesinger (David, 37 Not 21) n° 14
Inventarium und Beschreibung Aller vnd Jeder Haab, Nahrung vnd Güthere, So der Wohlgelehrte und Vorgeachte Herr Peter Weber Notarius Publ. und burger, auch Wohlbestelter Schaffner deß blaterhaußes alhie Zue Straßburg seel. Nach seinem den 18.ten Decembris Jüngst Verlittenen 1669.ten Jahrs auß dißer Welt genommenen seel. Abschied Hinder Ihme verlaßen, Welches auff beschehenes fleißiges und Freundliches erfordern und begehren, deßelben mit der Ehren: undt Tugendreichen Frawen Eleonora Linckin seiner hinderbliebenen Wittiben Ehelich erziehlten und hinderlaßenen Söhn und Töchter, alß rechtmäsiger ab intestato Erben, wie auch dero Herren Ehe: und Geschwohrnen Vögten und theil Vogts hernachbenant ersucht, inventirt, durch Ehrengemelte Fraw Wittib mit beÿstandt deß Ehrenvösten und Vorgeachten Herrn Daniel Freÿen burgers und wohlbestellten Oberschreibers deß Mehrern Spittals alhie Ihres Geschwohrnen Vogts (…) So beschehen Straßburg Dienstags den 19.ten Julÿ Anno 1670.
Der Abgeleibte Herr seel. Hatt ab intestato Zu Erben hinderlaßenen, seine Leibe Söhn, Töchter und Enckel 1. H. Petrum, 2. Fridericum, 3. Jfr. Eleonoram, 4. Jacobum v. 6. Johannem, deren Geschwohrner Vogt, der Ehrenvöste und Wohlvorgeachte Herr Johann Erasmus Schadt Wohlbestellter Schaffner der Elend. Herberg alhier
6. Item Fr. Annam Catharinem Weberin, deß Ehrenvösten vnd Vorgeachten H Johann Christoph Pfeiffelmanns, deß handelßmanns vnd burgers alhier Eheliche haiußfr. 7. vnd Marthannam, Weÿland Fr. Margarethæ Weberin deß Herren seel. verstorbenenen Tochter selig mit H. Johann Peter Jochen burgern und Kupfferstechern, auch bestelten Cancelleÿ bedienten Ehelich erizelten, vnd hinderlaßenen Töchterlins vnd Enckels, deßen geschworner Vogt erstgemelter Hr Johann Christoph Pfeiffelmann und ahne deßelben statt erbettener Theil Vogt Mr Philipps Jacob Böris, Burger vnd Schloßer alhie

Im Stifft deß Blaterhauses alhie in d. St. St. ist bef: word. Wie Volgt
Auff dem Obern Kasten, Vor dißen Kasten, In d. Wohn stuben, Im Hauß Öhren, In d. Kcuhen, In d. Schlaffstuben, Vor dißer Stuben, Ins Gestiffts Kasten, Cammer B, Cammer C, In dem Kleinen stübel neben d. Schreibstuben, In d. Schreib stuben, Auff dem gang, Auff dem gang Stübel, In der Cammer D, Im Præceptæ Stübel, In d. Stub Cammer, Im Stübel Neben d. Schwartzen Gethuch Cammer, Im Hoff, Im Keller
Abzug in dießen Inventarium. Sa. haußraths 149, Sa.Fruchtanschlags 31, Sa. Weins v. Lähren faß 50, Sa. Silbergeschirrs v. Geschmeids 32, Sa. guldenen Ring 9, Sa. Baarschafft 106, Sa. gült guths 60, Sa. Schuld. 19, Summa summarum 458 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 458 lb

Inventaire dressé dans l’hospice après la mort d’Anne Marie Esslinger, femme du mousquetaire Melchior Grob

1675 (2. Febr:), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 8) n° 5
Inventarium und beschreibung aller und Jeder Haab, Nahrung und Güther, So Weÿl. Fr. Anna Maria Eßlingerin Melchior Groben Mußquetirers Und. H.obrist Leutenant Schüler Compagnie eheliche haußfr.
In einer in d. Statt Straßburg in dem Finckweiler gelegenen und dem blaterhauß gehörige behaußung hat sich befunden alß volgt
Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 18, Vol. 2, Notariat Protocolla) ex 66 02-15-3816

Les administrateurs de Saint-Marc estiment que l’hospice des Vérolés est le meilleur endroit où transférer la fondation Saint-Marc, en affectant provisoirement les bâtiments de Saint-Jean à l’hospice des Vérolés. L’enclos de l’hospice comprend un bureau pour y conserver les documents, un grenier pour 500 quartauts de grain. La place y manque cependant pour les réserves de grains et de vin, la boulangerie est en outre trop petite pour les besoins de Saint-Marc. Ils proposent de louer le grenier proche de la Chartreuse.
Le syndic royal commente dans l’intérêt général. Il rappelle qu’on a proposé quinze ans plus tôt de supprimer l’hospice des Vérolés, ce qui représenterait une économie pour la Ville. La boulangerie est certes trop petite mais il y a assez de place pour en établir une nouvelle en se servant dans l’intervalle de celle de Saint-Nicolas-aux-Ondes. Les greniers sont insuffisants mais il en y a de vides en ville, une partie des réserves pourrait être vendue.
L’avocat Grad est d’avis de louer le grenier de la Chartreuse, de loger le receveur de l’hospice des Vérolés à Saint-Jean et de transférér la boulangerie à l’auberge des Pauvres passants.
Le préteur royal estime que la fondation Saint-Marc qui n’est pour rien dans l’affaire ne doit pas en supporter les frais et que le transfert proposé est la meilleure décision, surtout depuis que la Ville doit fournir aux catholiques des lieux de culte. La suppression de l’hospice des Vérolés va dans le sens de l’édit royal contre la mendicité puisque les mendiants sont à la charge de l’hospice. Il appuie la proposition de limiter les réserves en grain.
Les Treize chargent les préposés généraux aux fondations de décider s’il y a lieu de vendre des grains et de réorganiser l’hospice des Vérolés. Ils approuvent le transfert de Saint-Marc dans l’enclos de l’hospice des Vérolés, de la boulangerie à l’auberge des Pauvres passants et des grains dans le grenier de la Chartreuse.

1686, XIII, 3 R 43 (mai 1686 sqq) p. 465
In das Bladerhauß solle die Stifftung St Marx transferirt werden. 465.
des Bladerhaußes verpflegung abzuschaffen. 471.
(p. 456) Mittwochs den 11.ten Xbr. 1686 – Relation über genommenen augenschein des Speichers Zu S. Johann und der gebäuden Zu St. Marx
Die hochansehnlich hochgebietende Junckher Stätt meister von Wickersheim und H. Amstr Würtz in abwesenheit des H. Amstr. Reiseißen seithero zu dem Johanniter geschäfft erbettene herren deputirte, laßen p. Commisarium referiren daß auff vielfaltiges ansuchen des herrn Intendanten in gegenwart des letztgemelten u. H. prætoris Regÿ Excellenrtz der Augenschein gestern in dem Johanner Closter und beÿ St Marx nochmahlen eingenommen worden, auch weilen biß uff die fruchtschütte und absonderlich den großen speicher in der Johanniter gaß hinten, vnd vornen neben de Gartnerstuben in der weißenthurn straß liegendt, albereit übrigens sein richtigkeit gehabt, so habe man allein, allein vor dieses mahl die fruchtschütte zu examiniren und die Zu St Marx von gegenspiel annoch prætendirte außwendige gebäue zu besichtigen gehabt, welches folgender gestalten gescheh. seÿe.
Johanniter Closter – Im Johanniter Closter in dem Vordern stockwerckh befindet sich ein fruchtschütte, darauff aber mehr nicht als biß 600 fürtel können gebracht werden, die andere fruchtschütte in gemeltem closter ist in dem hintren stockwerckh, aber noch viel geringer alß die vordere, Zumahlmen derselbige gantze gebäu ruinos, im dachstuhl und geträm, auch durch gehends nichts nutz, so gar daß er schwärlich wirdt brauchbahr sein.
Speicher daselbst (…)
St Marx (…)
Hn Intendanten sentiment (…)
Transferirung de früchten (…)
Conclusum (…)
Cession des Stiffts St. Marx gebäue geg. dem Johanniter Closter (…)

(p. 465) Sambstags den 21.ten Decembr. 1686. – H. Pflegeren Zu St Marx vorschlag wegen des Bladerhaußes – Bladerhauß Schaffneÿ translation nach St. Johann – Speicher in Fingweiler der Carthaus Zuständig dem Stifft St Marx nöthig zu transferirung der früchten – Ob früchten beÿ dem Stifft St Marx zu verkauffen
Die hochansehnliche Herren pflegere des Stiffts St. Marx laßen per Reg. Herren Ammeistern Mg herrn ein dienstgefließenes memoriale überreichen folgenden Inhalts,
demnach wegen bevorstehender mutation des Closters St. Marx Ihnen committirt worden die nöthige anstalten zu verfügen, Sie nicht ermanglet hätten mit assistentz des Königl. H. Syndici den augenscheinen ein und anderer orten ein zu nehmen, vndt Endlichen guth befunden, daß des Blatterhaußes Jetzige schaffeneÿ nach St. Johann, hiengegen des Allmoßens schaffeneÿ Zu Vermeidung vieler weitläuffigkeiten vnd großen uncosten in das jetzige Blaterhauß, allwo sich Zur Schreibstub, verwahrung der documentorum und schrifften, auch Zu 500. firtel fruchtschütten platz sich findet, übriges aber zu nothurff accomodirt seÿn könte transferirt werden. Doch das in alle weg wegen übrigen vorraths (p. 466) der früchten, und Einlüfferung Zimlicher quantität weins, so man ahn statt geldt Zinß, theilß auch von Mutzig, und theilß vom Zehenden Zu Dorlisheim einzunehmen hat, es die noturff erfordern wöllen, neben dem gedachtem bladerhauß, alß welches Zu dero logirung, wie auch anordnung einer nur gantz geringen Pfistereÿ nicht sufficent, Eine weitere gelegenheit auß zu sehen. Da Zwar in vorschlag gekommen Ein der Carthauß gehörige, undt im Fingweiler liegende speicher undt Keller, welcher erste Zu Jährlichen Einkünfften platz genug, Zu dem übrigen vorrath aber beÿ weitem nicht die commodität habe, vnd also solcher biß zu mehrer gelegenheit werde können gebraucht werden von welchem allem herrn Syndici herrlichkeit mündliche Relation erstatten werde.
H. Sÿndic, Es erfordere der in gegenwärtige Status, daß beÿ bevor stehender mutation des Allmosens Zu St. Marx, ein anderer ort Zu dießer etablirung aufersehen werde, dieses Stifft leide einigen Verlust dabeÿ, vnd seÿe demnach nöthig daß man Ihme so viel möglich helffe und vnter die arm greiffe. So seÿe auch Jederman obligirt Krafft des schwörbrieffs und der pflegereÿ Ordnungen das beste und we*geste vor der Statt nutzen Zu rathen und alle privat passiones hinter zu setzen. In erwegung deßen und vermög der auffgetragenen commission (p. 467) hätten die herren Pflegere Zu St Marx mit assistentz seiner persohn sich zusammen gethan, das Bladerhauß in vorschlag gebracht, solches besehen und unterschiedene gute bequemlichkeiten alda gefunden, vor diesem ort seÿe schon vor 15. Jahre, wie Er müßte abgeschafft werden, geredet worden, und weilen Er gar zu gemein und mehr und mehr mißbraucht wirdt, stehe dahin ob nicht guth sein solte, anjetzo die abschaffung gemelten Bladerhaußes, alß dardurch der Statt ein merckliches könte erspart werden, in das werckh zu setzen und Zu vollziehen. Sonsten seÿe zwar wahr, daß das Bladerhauß keine Pfistereÿ habe, man werde aber platz genug darin finden, Eine hin Zu bauen. Unterdeßen könte die pfistereÿ in Nicolai in Undis, alß welchen ahn frembde verlehnt, aufgekündt und vor die Zu St Marx gebraucht werd. Vor die fruchten zu schütten, seÿe die scheür, der Carthauß gehörig, vnd ohnweit dem Bladerhauß gelegen, vor bequem, nöthig, und thunlich gehalten worden, daß sie dem Stifft St. Marx umb gewonlichen Zinß möchte überlaßen werden. beÿ der Statt seÿen auch noch etliche fruchtschütten leer, dahin die übrige früchten von St Marx könen gebraucht werd. Doch seÿe die frag, ob nicht wohl gethan sein würde von so großer quantität, die man beÿ St Marx würcklich habe, etwas zu verkauffen, und in gute capitalia zu verwandlen. Man habe auf der Statt Speicher einen schönen Vorrath vnd über etl. 20. M. fiertel, welche man (p. 468) im fall der noth würde anzugreiffen haben, ohne daß werde beÿ hoff auch anderstwo würde darwieder das geringste gesagt werden, solte aber Ein so starckhen Vorrath beÿ St. Marx in dergl. Zeiten gefunden werd., würde man sich derselben bedienen, und nichts darfür erstatten wollen, die herren Pflegere Zu St. marx melden hierauff, Es stehe die translation der schaffneÿ daselbsten in das Stifft und schaffeneÿ bladerhauß Zu M. g. herren, wie auch ob der schaffner im blader hauß nach St. Johann solle placirt werden, Zu früchten und wein wußten Sie kein beßern ort alß die vorgeschlagene scheur Zur Carthauß und könte mann billicher dingen nach sich weg. des preißes vergleichen.
Zu der pfistereÿ Könte etwann die Elende Herberg, alwo ohne dem schon Eine gemacht stehe, ad interim auch neb. der in Nicolai in undis gebraucht werd. der ansehnliche Vorrath von früchten so beÿ 5. M. firtel sich belaufen möchte, Könne theilß von Eingenommen gült, theilß erkaufft früchten, da man beÿ guten Zeiten vorschrung gethan, hingeg. aber auch beÿ 30. M. fl. capitalien auffgekündet, seÿen hernach davon vor 8 M fl. zu der commiss broden abgefolgt worden. Im übrigen bitten Sie dem Vorschlag mit verkauffung der früchten in bedacht Zu Ziehen und daß, wo Sie hülff vonnöthen haben, Ihnen nichts möchte erschwärt werden.
H. Syndicus, Auff abgelegte Relation stehe nunmehro lediglich Zu Mng. herren Zuerkhennen, daß das Bladerhauß anstatt St. Marx führohin gebraucht werden möge, die Statt leide (p. 469) etwas beÿ dieser Änderung, doch seÿe das Stifft St Marx nicht ursach daran, und müße also dann geholffen werden. Wegen transportirung der früchten hätte man noch zu druckhen, wie mit allergeringsten costen solche geschehen möge, vndt Könten die Herren Landpflegere des Ambts Illkirch ersucht werden behülfflich Zu sein, daß Ihre Ambts angehörige sich dazu möchten gebrauchen laßen. Mit der verkauffung der Stiffts früchte könte der bedacht dahin eingerichtet werden, daß Von 5. M. frtl. beÿ 2. M. behalten und 3. M. frtl. versilbert werden, vnterdeßen bekäme das Stifft schon wieder andere früchten, vnd könte das geldt beßer genoßen werden, Im übrigen, weilen der speicher undt Keller Zur Carthauß gehörig, also nahe beÿ die bladerhauß liegendt, dem Stifft St. Marx führohin gantz nöthig, verhoffe Er beeder Stiffts herren Pflegere werden die sach mit einander vergleich. und Jene Zu deßen besten auch etwas beÿtrag. wollen.
H. D. Gradt, halt darfür, Es seÿe das Bladerhauß ein füglicher ort, da das Stifft St. Marx werde können hin transferirt werden vnd weilen der speicher Zur Carthauß gehörig, ohnweit davon, daß es Kein ohnbillicher sach seÿe, wann die herrn pflegere in das alte recht stehen, und solchen pro bono publico umb ein billichen Zinß gebrauchen wollen, von den früchten könne etwas weniges verkaufft werden, welches aber des herren pflegeren dexterität und reifem Nachsinnen anheim zu stellen seÿe. Der schaffner im bladerhauß könne seine wohnung (p. 470) in dem Johanniter Closter nehmen, allwo vor Ihn genugsame commodität sein werde, die Pfistereÿ aber, deren man beÿ dem Almosen höchst nöthig, könne man so lang beÿ der Elender herberg nehmen, biß die im Bladerhauß werde Zu gerichtet sein.
(Nothwendigkeit der Cession der gebaüe St. Marx)
H. Præt. Regÿ Excelltz. Es seÿe ahn dem daß man seithero, waß möglich geweßen gethan umb das Stifft St. Marx Zu salviren, wann auch der posterität sehen und finden wird waß man von seiten der Statt dabeÿ gearbeitet, wie der proces beÿ dem hohen Rath zu Brisach und nachgehends am Königl. hoffrath in Franckreich geführet worden, werden Meine herren außer allen Verantwortung gesetzt sein, Was hierauff mit Herren Intendanten allhiier, alß welchem per amicabilem transactionem die sach auß Zu machen, Von Ihro König. Maÿstt. committirt worden, man so wohl schrifft alß mü,dlich per Dnos Deputatos repræsentiren und negotÿren laßen, auch endlichen Ihre Königl. Maÿstt. durch ein schreiben unterth. ersucht gnädigst Zu erlauben, daß ein deputirter von der Statt Ihro mündl. undt außführlichen bericht von allem erstatten möge, vnd solches begehren in gnaden abgeschlagen, hingegen nach schärffer anbefohlen word. diser streit sach forderlich auß zu mach. habe mann größere gefahr Zu vermeiden nicht anders gekönt, alß waß (p. 471) Ihre Königl. Maÿestät ex plenitudine potestatis Meinen herren so Kräfftig und nachdrücklich anbefohlen laßen deme in unterth. respect Zu pariren, und weilen es dann je also gekhommen und sein müßen, davon die connexion des gefürten protocolli maß und leicht gibt, alß hätte dieser weg, St. marx gegen dem Johanniter Closter auß zu tauschen der leichteste und beste geschienen, dann in dem die Kirch Zu besagtem St. marx unter denjenigen begriffen, so Zu Einführung des Catolischen Gottes dienst seindt vorgeschlagen, und mit Ernst gesucht worden, hätte man die früchten an gemeltem ort über der Kirch liegendt doch anderstwohin tranferiren müßen, und werde demnach die Außtauschung gegen St. Johann, wann dieser letstere umbstandt wohl erwogen wirdt, der Statt nicht so gar schädlich sein.
(Abschaffung der Verpflegung des bladerhaußes)
Im übrigen halte Er gäntzlich darfür, daß die herren pflegere in alleweeg und hauptsächlich dahin Zu denckhen haben, wie die Verpflegung des bladerhauß möge abgeschafft werden, dann wann man hierin nicht helffen solte, würde Ein so große menge liederlicher und fauler leuthe in die Statt sich Ziehen, und das bladerhauß belästigen, daß von mit der Einkünfften daselbst nicht würde außlangen können. Ihre Königl. Maÿstet (p. 472) hätten ohnlängsten ein Ordonance wegen abschaffung und wegführung der frembden bettler auß ihren Landen ergehen laßen, Könte davon die Gelegenheit genommen, dem bladerhauß stifft geholffen, und die Änderung mit gemelter ordonance nach erheischender noturfft entschuldigt werden. Doch gehe seine Meÿnung allerdingß dahin, daß die Reditus nichts desto weniger beÿ gemeltem Stifft bleiben, Arme und schaffner vermittelst derselben erhalten, und von Unnöthigen uncosten und außgaaben des Stiffts befreÿt werden solle. Ferners könne auch der herren pflegern Zu St. Marx wegen verkauffung einer gewißen anzahl früchten die hände geöffnet werden, dann gleich wie ein Vorrath guth und nutzlich, also seÿe ein überfluß beÿ Jetzigen Zeiten nicht sonderlich dienlich. Wann mann vernünfftig schießen Kan, die früchten stehen in solchem preiß, daß Sie mit nutzen können verkaufft werden, vnd doch kein mangel daran beÿ dem Stifft sich finden werden, solle man Zu solcher Zeit abdruckhen, damit der überflüßige Vorrath beÿ andern läuffen vor dem Stifft ohne compensation nicht abgefordert und weggenommen werden möge. In der umbfrag würde errinnet, daß wegen verkauffung des Stiffts Zu St Marx früchten man darumb sich wohl die ferndige Erndt arm und gering eingegangen, und nur (p 473) ein quart ahn gültfüchten gelieffert werde, alß auch daß die in den scheuren liegende früchten vor Ratten und mäußen großen schaden leiden, wie nicht weniger in dem feld hin und wieder daß der saamen mit einander abgefreßen werde, theiß auch weilen die burgerschaffr mit keinem vorrath, wie vor diesem versehen seÿe, Könte also dieser Punct Zu reifem bedacht der herren Pflegeren gemelten Stiffts, und die Reformation des Bladerhaußes den heren Pflegeren daßelbst noch ferner überlaßen werden.
(Bedacht wegen verkauffung früchte beÿ dem Stifft St. Marx)
Erkant, wird neben fleißigere dancksagung vorgenommener Mühe beeder Stiffter herren pflegern das geschäfft allerseits bestens recommendirt, welche mit assistentz Herrn Prætoris Regÿ Excellentz und H Syndici herrl. wie weit mit verkauffung der früchten Zugehen, und wie mit der Reformation des Bladerhaußes Zu verfahren, sich noch mehrern bereden mögen. Im übrigen ist der gethane vorschlag wegen transferirung der schaffeneÿ Zu St. Marx in das Bladerhauß und diese ad interim in St. Johann, wie auch die pfistereÿ in die Elende Herberg und der speicher so dann Keller (p. 474) zur Carthauß gehörig, gegen billicher Zinß reichung vor das stifft St. Marx, placidirt und confirmirt worden. Von welchem allem Junckhern Stättmeistern von Kippenheim Juniori alß Stiffts pflegeren communication solle ertheilt werden.

Transaction entre la Ville de Strasbourg et les chevaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem au sujet de leur ancien couvent dont la Ville s’est emparée en partie en 1631 pour y établir des fortifications. Elle cède l’ancien couvent Saint-Marc et Saint-Jean aux chevaliers de l’ordre pour les indemniser.

1687, Archives de l’hôpital (1 AH 1361)
Scavoir à tous qui ces présentes verront Les Magistrats et Conseil de la ville de Strasbourg ayant fait demolir en l’année 1633 une Eglise et autres bastiments appartenants aux Srs. Commandeur, Prieur et Conventuels de l’Ordre de St Jean de Jerusalem situés en ladt. ville au quartier appellé Grun Werth pour employer la place desds. bastiments aux ramparts et fortifications de leur ville, Ils sont survenu à cette occasion plusieurs contestations entre le grand Prieur d’Allemagne au nom desdt. Srs. Conventuels et lesdt. Magistrats et Conseil tant au traité de paix de Westphalie l’an 1648 qu’à la Diète de Ratisbonne l’an 1653 sans pourtant que l’affaire y ait esté terminée, après la reduction de la dt. ville sous l’obeissance du Roy, la cause a este portée au Conseil Superieur d’Alsace, lequel le 11e Juillet 1685 a rendu un Arrest contradictoire sur les productions respectives des parties en faveur desdt. Srs. Conventuels par lequel ladt. ville est condamnée à restituer à la partie adverse, tous les matereaux des bastimens demolis, avec tous les meubles et autres effets qui s’y sont trouvé pour lors, et que les demandeurs prouveront avoir perdu à cette occasion, ou d’en payer le prix au dire d’experts, avec les dommages et interests depuis la detention, et aux dépens ainsy qu’il est porté plus amplement par ledt. arrest dudt. jour. Mais la ville, trouvent cet arrest trop à son desavantage pour s’y en tenir, a presenté requeste au Conseil privé du Roy, sur laquelle Elle a obtenue un arrest qui a cassé et annullé celui du Conseil Souverain d’Alsace, avec defences de le faire mettre à execution, sous peine de tous dommages et interests, donnant main levée des saisies faites en vertu dudt. arrest, comme tout cela paroist par l’Extrait des Registres du Conseil privé du Roy, datté à Paris le 25 Septembre 1685. neantmoins ce succès n’a pu detourner lesdt. Srs. Conventuels de St Jean de Jerusalem du procès par eux intenté contre la ville, au contraire ils se sont pourveus au Conseil de Sa Majesté par requeste en cassation, et méme son Eminence Le Grand Maistre de Malthe s’est si bien employé pour eux, qu’à la fin il a plu au Roy de remettre cette affaire à Monsr. de la Grange, son Intendant de Justice, Police et finances en Alsace et Brisgau, avec ordre de la finir par un accommodement en sorte pourtant, que les demandeurs soient satisfaits et remboursé de la perte de leurs bastiments et Eglise demolis, comme aussy des jardins, places de maison, ornemens d’Eglise, Orgues, grains, tonneaux, Bibliotheque et autres effets que les Sieurs Conventuels soutenoient leur avoir esté pris et enlevés à l’occasion de ladt. demolition, tellement que pour obeir aux intentions de Sa Majesté, vuider et terminer ledt. procés, et differend, établir et nourrir bonne intelligence et amitié par l’entremise de mondt. Sr. Intendant, les parties se sont accordé et accomodé ensemble aux conditions qui suivent.
A scavoir premierement que les Srs. Commendeur, Prieur et Conventuels de l’Ordre de St Jean de Jerusalem, residans à Strasbourg, pour eux et leurs successeurs et pour leur Ordre, après meure deliberation, du consentiment non seulemt. du Chapitre, mais aussy de leur Superieur, et de Son Eminence Monseigr. le Grand Maistre de Malthe, pour leur advantage et plus grande utilité, quittent, cedent et transportent à la ville de Strasbourg en la meilleure forme que cela se puisse faire, tous les bastimens, places, Eglise, Jardins, ornemens d’Eglise, meubles, effets, Orgues, Bibliotheque, grains, tonneaux, materiaux et generalemt. toutes choses qu’ils pourroient avoir perdu depuis que la ville a fait construire les fortifications, à l’endroit appellé Grunverth et à l’occasion d’icelles ou autrement, ensemble toutes les pretentions formées à ce sujet, les dommages, interest et dépens, et generalemt. tout ce qui suivant leur demande pourroit appartenir à eux, à leur Convent ou à leur Ordre ou ce qu’en vertu de l’arrest de Brisac leur a esté adjugé, si bien qu’ils n’y pourront jamais rien pretendre, y renonçans de volonté libre et premeditée pour toujours et à perpetuité pleinement et entierement, transportans toutes choses cy dessus mentionnées avec leurs droits à ladt. ville de Strasbourg,
Outre cela et en second lieu lesdt. Srs. Conventuels cedent, quittent, transportent et delaissent des maintenant et à toujours, promettent garantir de tous troubles et empechements generalemt. quelconques et à cet effet ont chargés et hypothequés tous les biens, meubles et immeubles, presens et à venir à eux, appartenants les bastiments, Jardins, Ecurie, cours puits, granges, et generalemt. tout ce qui reste de leur Commenderie à l’endroit appellé Grunverth, à scavoir les deux corps de logis se joignant qui ont servi jusques à present à loger lesdt. Srs. Commendeur, Prieur et Conventuels, et qui auparavant faisoient l’ancienne et la nouvelle infirmerie de la Commanderie avec la Chapelle le tout à main gauche de l’entrée à ladt. Commenderie avec tous les autres bastiments dans la Cour et dans le jardin, les écuries et estables, et le bastiment qui est au bout appellé l’appartement de Wurtemberg et avec tous leurs droits et dependances ainsy que lesdt. bastimens, jardins et lieux se poursuivent et comportent et estendent de toutes parts et de fonds en comble sans aucune chose en excepter ny reserver par lesdt. cedans la totalité desdt. bastiments, Jardins et lieux estants scitues au bout de la rüe de St Jean autrement appellée la Grunvertgass, tenans d’un costé et en partie tirant le long du rempart, dont elle est separée d’un cloison de planches, de l’autre costé vis à vis du jardin des Religieuses de Ste Marguerite lesdt. bastiments, cour et jardin, dont une partie est fermée d’un mur, et l’autre partie des planches, tiennent à un chemin publique, long et large, qui sert d’entrée aux cazernes, et au rempart le tout aboutissant par derriere audt. Cazernes qui ont esté basties dans le jardin de ladt. Commenderie, et par devant à la rüe de St Jean autremt. appellée Grunverthergass. Plus un bastiment consistant en bas en une grande grange et en haut en grenier scitué à ladt. rüe de St Jean autrement appellée Grunverthergass, avec une maison appartenante à la Commenderie et tenant d’un costé à ladt. Grange, et de l’autre costé à la maison de Jean Hetzel, abboutissant par derriere au vieux fossé de la ville, par devant à ladt. rüe de St Jean, aussy bien que ladt. Grange qui de l’autre costé tient à une maison qui a esté reservée à la Commenderie par le present traitté, pour desdt. bastiments, Jardins et lieux presentement cedés et transportés, jouir et disposer par ladt. ville de Strasbourg et ayant cause, comme de chose à elle appartenante et comme de ses autres biens seculiers et aux mémes droits et prerogatives que les cedants en ont jouy jusques à present, sans aucun contredit ny empechement soit de la part des cedans, ou leurs successeurs, soit d’aucune autre personne qui que ce soit.
D’autre Costé en eschange de tout ce que dessus et pour se decharger de la demande qui a esté faite de la part du Roy de ceder l’Eglise de St Marc aux Catholiques, pour y etablir une paroisse, les magistrats et Consuls de ladt. Ville de Strasbourg, pour et au nom de la ville après meure deliberation, et du consentiment de toute la bourgeoisie, quittent, cedent, transportent et delaissent des maintenant à toujours en bien propre promettent reciproquement et sous l’hypotheque generale de tous leurs biens, meubles et immeubles, presens et à venir, garantir, delivrer et defendre envers et contre tous, de tous troubles, dettes, hypotheques, evictions, alienations et autres demandes, recherches et empechemt. generalemt. quelconques à l’ordre de St Jean de Jerusalem et paticulierement aux Srs. Commendeur, Prieur er Conventuels dudt. Ordre, residens audt. Strasbourg et à leurs Successeurs en la meilleure forme et la maniere la plus stable qui se puisse faire, le Convent nommé St Marc possedé par ladt. ville, scitué au faubourg entre la porte blanche et celle de Kronenbourg, avec tous les bastiments, consistans en une Eglise avec le choeur et le cloistre, la boulangerie, cours, escuries, jardins, puits, clos de muraille et autres bastiments, ainsy que lesdt. bastiments, jardins et lieux se poursuivent et comportent et estendent de toutes parts et de fonds en comble, sans aucune chose en excepter ny reserver par lesdt. Magistrats estans la totalité de ces bastimens, jardins et lieux, située au quartier appellé le Kaguenecker brouch, l’entrée tant du Convent que de l’Eglise, et pardevant sur un chemin public, regardant le vieux fossé de la ville, finissant d’un costé, à scavoir vers l’orient en partie par le choeur de l’Eglise et de ladt. boulangerie avec une petite cour en partie à une haute muraille tenant de ce costé la à six maisons appartenantes en propriété à ladt. ville par le moyen de la fondation de St Marc, lesquelles six maisons demeureront doresnavant à la ville, comme par le passé n’estant pas comprises dans ce present transport et transaction et sont lesdt. maisons louées aux personnes cy apres nommées. A scavoir la premiere faisant le coin vers la porte de Spire et louée presentemt. à Jean Jacques Bohl, sergeant de la Justice des tutelles, la Seconde à Jean Martin Strohl tormelier, la troisieme à Jean George Farrenschon rammoneur, la quatrième à Jacques Roub, Cordonnier, la cinquième à la veuve de Martin Boehm en son vivant maistre es arts et maistre d’Escole à Keel, La sixième qui fait le coin de la rüe appellée Kunengass est louée à la veufve delaissée par feu Jean Hirt vivant boucher en cette ville, lesquelles six maisons seront separées du Convent par une muraille, que les acceptans feront construire depuis la boulangerie jusques au bout de la rüe appellée Kunengass. De sorte toutesfois que l’Escurie qui est jointe à cette derniere maison, et qui jusqu’à present a esté louée à la mesme veufve de Jean Hirt, soit aussy comprise dans cette cession et en vertu d’icelle transportée à l’Ordre de St Jean, et tient ladit. Escurie d’un costé à la muraille du cloistre, de l’autre sur un passage entre la cour d’un Convent, et entre les maisons reservées à la ville par devant sur la Kunengass et en doibt la separation étre faite, que le passage demeure libre entre la muraille que l’Ordre de St Jean fera faire et entre les maisons que la ville s’est reservée de la largeur de [blanc] pieds de Roy. De l’autre costé vers le couchant ledt. Convent est fermé en partie d’un mur, et tient à une maison ou demeure presentemt. la veufve de feu Adolphe Fouchs en son vivant charretier, laquelle est comprise en la presente cession et transaction par derriere vers le septentrion le Convent est encore fermé d’un mur, et aboutit à la dit. rue appellée Kuenengass. Pour desdt. bastiments, Eglise, Jardins et lieux presentement cedés et transportés jouir et disposer par lesdt. Srs. Commendeur, Prieur et Conventuels de St Jean de Jerusalem et par leurs Successeurs ou ayant cause, et par leur Ordre comme des choses à eux appartenantes, suivant les Statuts, Coustumes de leur Ordre et aux droits, privileges et prerogatives qui leur appartiennent sans contredit ou empechement des Srs. cedans et de leurs successeurs ou autre personne que ce soit ou puisse étre.
Avec cela il a esté expressement stipulé et arresté entre les parties qu’elles n’entendoient comprendre en cette cession et transaction de costé ou d’autre que purement et simplemt. les bastiments et lieux de St Jean et de St Marc, ainsy qu’ils sont mentionnés et specifiés cy dessus, sans que le present transport puisse étre estendu aux biens, cens, rentes, revenus, legs, fondations, dettes, eschües et a eschoir et autres choses generalemt. quelconques, qui leur appartiennent dont ils se sont mutuellement reservé la proprieté jouissance et libre disposition, tout de même comme si cette eschange ou transport n’avoit jamais esté fait. Permettant les parties pour elles et leurs successeurs en foy d’hommes d’honneur, et sous serment qu’ils ont presté par leurs deputés de costé et d’autre, entre les mains de Mr. l’Intendant de la Grange, d’entretenir et avoir agreable ce present transport et tout ce qui y est contenu des maintenant et à toujours, sans y contrevenir directement ny indirectement en aucune maniere. Renoncants de part et d’autre à toutes exceptions, privileges, dispensations, nommément et respectivent. aux arrests du Conseil Souverain de Brisac et du Conseil Privé du Roy cy dessus mentionnés et a toutes autres aydes, dont on pourroit en maniere quelconque s’en servir, specialement, restitutionibus in integrum et exceptionibus, doli, læsionis, non existentis utilitatis, de in rem non verso, insufficientis consensus, non liq.dati debiti ; circumventionis, rei aliter gestæ, vis majoris, metus reverentialis, persuasionis et similibus, et au droit disant generale renonciation non valoir. Voulant que le present transport et transaction avec toutes ses clauses et conditions, demeure ferme, stable et inviolable, non obstant qu’il s’y trouve quelque defaut de solemnité ou de renonciation requise par le droit canon ou civil, ou par les statuts et coustumes particulieres de l’Ordre de St Jean de Jerusalem, de l’Evesché ou de la ville de Strasbourg, pour plus grande sureté le present accord sera presenté au Roy pour en étre homologué en cas que Sa Majesté l’approuve, et à cet effet, les parties ont constitué leur procureur general et special le porteur des presentes, luy donnons tout pouvoir afin d’obtenir ladt. homologation, s’obligent aussy Messrs. de St Jean de Jerusalem d’envoyer coppie des presentes à son Eminence Monseigr. le Grand Maistre de Malthe, et d’en fournir ratification et confirmation en bonne forme, et le Magistrat de son costé de le faire lire, recevoir, approuver et ratifier par le grand Conseil de la ville appellé les vingt et un, cela estant ainssy, fait et achevé la presente transaction eschange et contre eschange, sera executé de part et d’autre et de bonne foy avec toutes les clauses et conditions y portées. En foy de quoy les presentes ont esté expediées dubles, signées des parties et sellées, et a un delivré un exemplaire à chacune des parties fait et passé à la ville de Strasbourg le 17° Juin 1687. signé par la Commission de Monseigr.
Le Prince et grand Prieur d’Allemagne Jean de Roll Commandeur de Hohenrein et Breiden Bouchs, St Jean Bassel et Dorlisheim, receveur General de haute Allemagne
Daniel Bourste Commandeur à Strasbourg et Selestat
Sr. Jean Caspar Vidman Prieur de part du Convent
Philippe Henry de Wychersheim, deputé du Magistrat de la ville de Strasbourg
Jacques Wenker deputé du Magistrat de la ville de Strasbourg et scellé.

Le préteur royal Obrecht fait ratifier l’accord passé avec l’Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem selon lequel la Ville cède l’ancien couvent Sain-Marc où est établiie la fondation Saint Marc pour mettre fin aux prétensions de l’Ordre. Le préteur rappelle en quoi consistent ces prétensions, dans les mêmes termes qu’aux sections 1653 et suivantes de l’Aperçu historique. Le magistrat a été d’autant plus enclin à passer cet accord qu’il est survenu un fait nouveau, la remise aux catholiques de lieux de culte désaffectés, dont l’église Saint-Marc cédée. Une question subsidiaire a trait au nom sous lequel seront désignés les lieux dont l’affectation a changé, afin que les fermiers qui viennent payer leurs cens le fassent au bon endroit.

1687, Conseillers et XXI (1 R 170)
(p. 198) Montagß den 23. Junÿ 1687. – der mit dem Ritterlichen ordre St. Johann getroffene vergleich und transaction wegen außtauschung S. Johann geg. St Marx alhier wird referirt.
Herr Prætor Regius Obrecht proponirt daß der Meister unter Meinen herren Zu genüge theilß bekandt, theilß hätten Sie auß dem, was beÿ etlichen jahren her davon geredet worden, wißen können, welcher gestalten vor dem Ritterlichen Orden St Johann, deßen obrist meistern in teutschland, wie auch dem Commandatore, priore, und Conventualien alhier in Straßburg wonhafft, ahn und wieder die Statt eine starcke prætension formirt worden, die Restitution ihrer in Anno 1633. abgerißenen und in die fortification beÿ den gedeckten bruckhen gezogener gebäuwen, und ermanglender mobilien betreffend (p. 199) (prætension beÿ dem Westphalischen fried. schluß angefang.) diese formirte prætension nun seÿe anfänglich beÿ der westphalischen Frieden tractaten auf das tapet gekommen, alwo gemelter Ritterliche Ordre von St. Johann grauamina wieder de Statt eingegeben, diese darauff geantowrtet, und gesucht daß diese materi in specie mit in dem friedenschluß eingeruckt, und die Statt von aller forderung absolvirt werden möchte. Nach dem aber hernach beÿ dem puncto Restitutionis in dem general articul keine special verordnung dieser sach halben geschehen, ist es von beeden seiten so geblieben.
Es habe aber der ordre nachgehendts und insonderheit in Anno 1653 beÿ dem Reichstag Zu Regenspurg die alte prætension reassumirt, des Art: 55. 56. alwo die exceptiones derjenigen fäll, wo die Restitutiones nicht platz haben, enthalten, vor die Statt nicht annehmen sondern gantz singulare explicationis machen und solche behaupten wollen, die Statt hingegen habe auf das Instrumenti pacis Klare wort sich beruffen, und darauf bestanden, da dann die Statt in statu quo danachs* gelaßen, und dem Orden nichts neues gegeben noch eingeraumbt word. wie auß selibigen handlungen genugsamb zu ersehen.
(p. 200) Es habe aber der Ordre auch in folgenden Zeiten nicht acquiescirt, sondern hien und wieder sich beklagt, allzeit aber mit guter antrost von seiten der Statt widerumb geschweÿget und Zu ruhe gewißen wotd.
(Requeste ahn Monseign. de Louvois übergeb.) So bald die Statt unter J. Königl. Maÿst. mächtig und starcke protection gekommen, habe gemelter ordre die gelegenheit frühzeitig accipirt, Eine Requeste Seiner Grandeur Monseign. de Louvois beÿ dero ersten ankunfft durch H. Commendatoren und Conventuales alhier præsentiren und übergeben laßen, darin bittend, daß anstatt eines æquivalents vor die in fortification gezogener gebäue, Ermanglung der Orgel, Kirchen ornates, Bibliothec, faß, früchten und was sonsten abgegangen, das Closter und Kirch St. Marx alhier Ihrem möchte cedirt und überlaßen werden, welcher Requeste Meinen herren damals durch sein Grandeur communicirt, und mit guten grunden des begehren von Ihnen abgelehnt word.
Unterdeßen habe der Großmeister nicht nachgelaßen beÿ Ihrer königl. Maÿstet (f° 201) alle mögliche poursuittes vor der Orden Zuthun, und die sach. weit in recommendation gebracht, daß auf das andere von gemeltem ordre ahn Monseign. de Louvois übergebenes memorial, und darauff widerhohlte antwort und wiederlegung von seiten der Statt, der streit vor das Conseil souverain de Brisac gewießen word.
(an das Conseil souverain de Brisach gewießen) Hierauf wurde in Anno 1683. d. 16. januarÿ die Statt von dem gantzen Orden vor besagten hohen Rath Zu Brisach citirt, auf deren Erscheinung undt erfolgtes appointement man schrifftlich hab handlen müßen und seÿen deßhalben nôe der Statt so wohl ein diesem alß folgendem Jahr deffenses, Contredits, Saluations, Nouvelles productions und andere gerichtliche pieces eingegeben, und alles pro justitia der streitenden sach weitläuffig außgeführt worden.
In anno 1685. auff scharffe undt wichtige eingegebene handlung habe derselbe hohe Rath den process jugirt und die Statt in abschatzung der materialien, ersetzung derselben quanto und in die Uncosten condemnirt. (p. 202) Wann aber Meine Herren über den ergangenen bescheidt sich sehr gravirt befunden, angesehen man in Restitution der matelialien, die man genoßen habe, von Niemand aber geschätzet word. und ersetzung der mobilien, so man entwendet habe, niemand und Keinem Einigen menschen gesetzt word. auch in allen uncosten condemnirt war, so eine Source von vielen höchst beschwerlich ein fastidien geschienen, Zu mahlen man schon eine saisie auff gewiße Statt Einkünfften erlangt gehabt, alß seÿen Mr Herrn wohlbedächtlich bewogen worden ahn die Königl. geheÿmen Staats Rath Zu appelliren, (Arret de cassation au Conseil d’estat) allwo man in Kurtzer Zeit ein Arrest de Cassation wider das ergangene Arrest zu Brisach erhalten, und von den uncosten absolvirt, auch alles in vorigem standt gesetzt und gelaß. Word. Es habe aber der Großmeister darauff ein anderen weeg erwehlet und die Königl. mediation gesucht auch endlich auff vielfaltiges (p. 203) anhalten, und geschehener Intercessiones sie erhalen. Allermaßen in A° 1686. H. Intendant de La grange Meinen Herren Zuwißen thun laßen, daß Monseign de Louvois auß Königl. befelch Ihme committirt, durch seine interposition Zwischen dem Ritterl. orden und der Statt wegen ihrer wohlbekandten prætensionen ein accomodement Zu treffen.
(Königl. Order ahn H Intendanten ein accomodement Zu treffen) Worauf die Statt ihr, Vatert. bericht ahne Monseign. gethan, weilen aber H Intendant in Zwischen die beforderung der gutlichen handlung sehr urgirte haben Mr herren das Zweÿte schreiben ahn erst gedachte Grandeur abgehen laßen, Selbige ersuchend Zu erlauben, Einigen Deputirte hienein Zuschicken umb die Noturfft in einem so importantem geschäfft mündlich vor Zu stellen. Auf beede gemelte schreiben habe Seine grandeur Meinen herren geantwortet, in dem ersten das durch ihrem Intendanten vorgetragene accomodement ernstlich recommendirt in dem letstern aber die schickung (p 204) Eines deputirten herren abgeschlagen, mit beÿgesetzter Errinnerung Ihrer Königl. Maÿestät ein genüge Zu thun. Also, daß nach vielen Contestationen und incidentien die von dem ordre übergebene prætensiones endlich Zu examiniren angenommen, in vielen Sessionen reiflich darüber deliberirt und alles wohl erwogen worden seÿe, In währender solcher deliberation seÿe noch ein Novum emergens, dazu gekhommen, indem auf ansuchen der Catholischen Inwohner alhier Zu beßerer retablirung des Catholischen gottesdienstes Ihrer Königl. Maÿst. bewogen worden dreÿ Kirchen so seithero lähr und leedig gestand. vor dem Magistrat Zu begehren alß nebl. due Kirch Zu St. Stephan, die Carmeliter Kirch, und die Zu St. Marx. (St. Marx Kirch wird zu dem Catholischen gottesdienst begert) Daß ob man gleich anfänglich 10. M. thler mit und neben der capell beÿ heÿl. graab genant, in Zinßbahren capital Ihnen offerirt gehabt sie aber die offerten nicht annehmen wollen, mann nachgehendts (p. 205) auf andere gedackhen gekommen, die Kirch und Closter Zu St. Marx in die tractaten gezogen, mit assistentz des Hr. Intendanten die selbe so weit gebracht, daß nach vielen gepflogenen reden, gegen Reden, eingenonmmenen augenschein und vorgehenden æstimationen Eine gutliche Transaction vor alle und Jede ahn gemeine Statt habende forderungen placidirt und ein project davon aufgesetzt, gegen einander communicirt und endlich in ein gewiße form gebracht worden.
Und habe man dieses absonderlich von seiten der Statt wohl erwogen, daß in betrachtung die Kirch Zu St Marx Zu dem catholischen gottesdienst begert worden, durch Einraumung solcher auch die übrigen gebäu und Closter nicht allerdings in salvo geblieben wären, deßhalben es geschienen sehr wohl gethan sein eine compensation zu treffen, die Kirch und Closter geg. den gebäuen in St. Johann alhie stehend, abzutretten, und die St. Marx Kirch mit Einwilligung Ihro Königl. Maÿst. In Einer Pfarrkich mach. Zu laßen. (H. von Roll hat vollmacht iù nahmùn des Ordens die transaction Zu sigiren) Zu endlicher Vollziehung deßen allen nun seÿe verwichener wochen Hn Johann von Roll (p. 206) im nahmen Ihro hochfürstl. gnaden des groß teutschen meisters mit Vollmacht hiehero gekhommen, den 17. hujus in dem großen gemach auf dem newen bau mit und neben H. Commendatore, priore, und Zweÿ Conventualer Ordens Zu St Johann alhier in gegenwart des im nahmen Mr Herren dazu deputirten herren sich eingefund. die vollmacht extradirt, und umb die formbliche subscription und sigellirung der auf Pergament außgefertigter transaction angesucht, das es demnach anjetzo noch darumb Zuthun, weil solches alles vorher gegangen, daß die gemelte transaction vnd verglich. teutsch Meinen herren mögen vor: und abgeleßen werden, Zu diesem hochlöbl. collegio stellend, ob sie solchem in seinun puncten und articulen also ratificiren wollen. (bede herren deputirtn such. vmb schirmbrieve ahn) Wie auch, weilen bede herren deputirten durch einen schirmbrieve, wie vor diesem in dergleichen Vorfallenheiten es beÿ dieser Statt im brauch gewesen, umb ohne schadloßhaltung angesucht werde, deßen in der (p. 207) umbfrag Zu gedancken sein.
H. Stettmstr. von Wickersheim und H. Amst Wenckher beede herren deputirte melden, Sie hätten dem außfürlich erstattetem bericht nichts beÿ Zu setzen, Jener weilen Er von Mr. g. herrn den XIII Zu diesem wichtigem geschäfft gleich anfängllich gezogen, und auch Zur subscription ernant, dieser aber in abweßenheit H Amstr Reiseißens, Dazu von Reg. H. Amst. angesprochen worden, hätten sie gebührender maaßen deme folglaisten wollen, seÿe alles ordentlich dabeÿ Zu gegangen, bitten beede Sie deßhalben sicher und schadloß zu stellen. Hierauf ist durch mich den secretarium die Transaction in teutsch abgeleßen worden. (ableßung der Transaction)
D. gradt, man habe Kein ander und beßer mittel wißen Zu erfind. ex hoc frangenti Zu Khommen alß auf solche weiß, Ihrer Königl. Maÿst. intention seÿe öffters Mr g. herren deutlich hinterbracht worden, Er Vermeÿne auch, es Könne dieße transaction von E. G. ratificirt vnd anstatt des Schirmbrieves ein extractum protocolli den H. deputirte willfahrt werd.
(p. 208) H. D. Schilling, folget dem anspruch, und sagt, es seÿe genungsamb bekant, auch bewußt, waß in vielen collegÿs und zusammenkunfft es vor Mühe gecostet biß man so weit die sach bringen Können, die herren pfleger des Stiffts St Marx H. Stättmstr von Kippenheim junior, H. Amstr Fröreißen und H. Amstr Städel, stellen alles Zu Mr G. herren Erkantnus.
Erkant, wird die getroffene Transaction in allen ihren puncten und Clausulen confirmirt und ratificirt, den herren deputirten vor gehabte Mühe danck gesagt und wegen gesuchter ihrer Sicherstellung mit Einem extractus protocolli ahn statt Eines formblichen Schirmbrieves, denselben wilfahrt. Vnd sollen die sambtliche acten Zur Nachricht der posterität beÿ dem archiv wohl verwahrt werd.
vid. XIII memoriale aô 1685. pag. 89.

(f° 208) ob das Bladerhauß d. Nahmen des Stiffts St. Marx fuhrohin heben solle. – wie die Censiten Notification von dieser änderung bekhommen mögen
Die Herren pflegere des Stiffts St. Marx proponiren, nachdem es M. g. herren belieben wollen die transaction Zu ratificiren, werde Zweifels ohn der nahmen des Stifftes auch Zu ändern sein, stellen demnach Zu M. g. herren, ob das bladerhauß alhier, wohin der schaffner von St. Marx logirt werden solle, den nahmen und titul des Stiffts St. Marx führohin annehmen und gebrauchen solle, wie auch auf was vor zu längliche weiß der Censiten in dem Hanauisch. bischofl. und Ritterständischen orten dieße änderung möge notificirt werd.
H. Præt. Regius, Es haben beede örter St Johann und St Marx ihr interesse, daß sie einander die Censiten zu weißen sollen, also Keiner andern Notification dabeÿ nöthig, dann daß man sich mit einander hierüber berede. Im übrigen, wo die fundationes hingehen, da nehmen sie die nahmen mit sich, ob das bladerhauß auch noch ein andern nahmen gehabt, Können in dem Stifft actis nachgesucht, vnd von den herren pflegern dieses mit meherem tractirt werd.
Erkant, ahn die herren pflegere von St. Marx gewißen, vmb ein bedacht darüber abzufaßen

Les préposés au bâtiment décident de réparer la tour fissurée dont le socle est endommagé proche de la recette de Saint-Marc

1736, Préposés au bâtiment (VII 1397)
(f° 17) Freÿtags den 9. Martÿ 1736. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – Thurn beÿ St. Marx
An dem auf der Statt Maur stehenden Thurn beÿ des Stiffts Zu St. Marx Schaffneÿhauß, welcher nicht nur einen durchgehenden Großen Riß hat, sondern auch Unten am fuß sehr schwach und schadhafft ist, also daß Herr schaffner H, Lit. Johann Thomas Frölich in sorgen stehet, er möchte Zusammenfallen, und jhme und die Seinige Verunglücken.
Erkand, sollen die fundamenten reparirt, die Thurn abgehoben und auf das sparsamst gemacht werden

Les préposés au bâtiment cèdent à titre gracieux 167 pieds carrés à la fondation Saint-Marc qui a l’intention de construire un nouveau bâtiment dans l’ancienne ruelle des Bœufs (rue Saint-Marc)

1737, Préposés au bâtiment (VII 1397)
(f° 128) Eodem die 11. May 1737. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – Stifft St Marx
In der schaffneÿ Zu St. Marx, wo Herr Stättmeister Philipp Jacob Von Berstätt als Pfleger und Herr Lit. Johann total Frölich als schaffner ged. Stiffts gebetten, demselben im dasiger so genannten Alten Viehegaß An des Stiffts Stall den Sie neu Zubauen willens, ein an Beeden enden des Stiffts Maur sich außspitzendes 72 schuhe Lang in der Mitte 9 schuhe breites Allmendt Plätzel darzu Zugeben.
Erkant, wird mit gebettenem 167. quadratschuh großen Allmendt Plätzlein Gratis willfahrt.

Le receveur demande au nom de la fondation de prendre à bail les deux corderies qui se trouvent entre le terrain de Saint-Marc et l’ancien rempart. Les préposés ordonnent une visite des lieux puis renvoient la décision au Sénat.

1788, Préposés au bâtiment (VII 1423)
(f° 174-v) Dienstags den 18. Novembris 1788. – Löbl. Stift St. Marx
Herr Lt. Denner, als Schafner Löbl. Stifts St. Marx, præsentirt unterthäniges memoriale mit Bitten, Löblich gedachtem Stift die zwischen das Stifts: und der alten Stadt: Maur befindliche Zwo Seilerbahnen, davon die eine Herr Himmler, des ermelten Stifts Oberschreiber und die andere Johann Daniel Müller, der Seiler in Lehnung hat, wovon das Terrein dem Stift Zu seinem Gebrauch sehr dienlich, besagtem Stift gegen Abrichtung des nemlichen Zinses, so die dermalige Entlehnere Zalen, abzutretten. Erkannt, Augenschein.

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
(f° 216-v) Dienstags den 17. februarii 1789. wurden folgende Augenschein einegnommen – Stift St Marx
Hinter dem Däumel Thurn auf der Seiler Bahnen, so sich Zwischen der dasigen alten Stadt Maur und der den Bezirck der Schafney St. Marx einschließende Maur befinden, und von Löblichem Stift St Marx zu ihrem Bezirck begehrt wird, weilen sich aber einige Schwierigkeit dabei geäusert, als wurde Erkant, Seÿe das begehren noch Zur Zeit auf sich zu laßen.

(f° 364-v) Dienstags den 24. Novembris 1789. – Löbliches Stift St. Marx
Lectum nach folgende Erkanntnus Einer Hochlöblichen Polizei Kammer wegen Einem von Löblichem Stift St. Marx begehrten Platz Zwischen der alten Stadt Maur und des Stifts Maur hin Ziehend.
Zufolg Erkanntnus Einer Hochlöblichen Polizei Kammer der Stadt Strasburg unterm 12. 9.bris 1789. soll auf Anbringen eines Zur Pflege über die milden Stiftungen wolverordneten Kommißion, wie daß es Löblichem Stift St. Marx sehr vortheilhaft wäre, den Platz der zwischen deßen Maur und der alten Stadt Maur, von Däumelthurn an bis an Wittmann, des gewesenen Stallboten hinterlaßener Wittwe Eigenthum hinziehet und dermalen Zu Zweien Seilerbahnen dient, Zu seinem Gebrauch, gegen den nemlichen bisher entrichteten jährlichen Zins, an zu wenden, bei Einer hochlöbl. Finanz Kammer geziemende Ansuchung geschehen, dem in dieser Sach, Zu Anfang gegenwärtighen Jahrs von Seiten löblichen Bau Amts bereits genommenen Augenschein Folge zu geben, unterschrieben Ex Commissions Lt. Albert, mit pphe.
Welche Erkanntnus von Hochlöblicher Finanz: Kammer an dißortige hochansehnliche Kommission des Bau Amts mit der Ansuchung die in dieser Sach nötige Erläuterung zu geben verweisen worden, Nachdeme die auf den 17. febr: h. A. eingenommenen Augenschein ergangene Erkanntnus, daß Löbl. Stifts St Marx begehren noch Zur Zeit auf sich Zulaßen, abgelesen war, erstattete ich Secretarius Busch dieser damals ergangener Erkanntnus wegen folgender Bericht
Es seÿe nemlich vorher schon in Vorschlag gebracht worden eine Abänderung mit denen Gefängnis Thürnen vorzunehmen, samtliche in einen Zu versetzen und den bisherigen Däumelthurn benebst dem davor befindlichen Terrein mit Einschlß der Zum Schlüßel geschildeten behausung,welche deshalben von Löblicher Stadt acquirirt worden, wie auch einen Theil hinter solchem Thurn dazu ein Zu Ziehen, also daß noch ein Theil von Löblichen Stift St. Marx Eigenthum in das erforderliche Emplacement gezogen werden müßte, wo eben besagter von Löblichem Stift begehrte Platz hinziehet.
Ein Zweiter Vortrag wurde damalen auch in Bertacht gezogen, daß der Prison Royale zu klein seÿe, und daher angetragen worden, dem König einen geräumigern Platz an zu weisen, um ein neues Gefängnis ein richten zu Können, wogegen das würckliche an Löbliche Stadt abgetretten werden solle, mithin könte in diesem Fall vorheriges Emplacement dem König abgetretten, das Königliche Gefängnus aber Zum Stadt Gefängnus genommen werden.
Weilen nun in beeden Fällen nicht rathsam wäre, ein Löblicher Stadt würckliches Eigenthum abzutretten, da dieselbe im Fall von Löblichem Stift annoch einen Theil ihres Eigenthums Zu acquiriren, dahero wurde vorherige Erkanntnus ertheilt.
Nach angehörter dieser Berichts Erstattung wurde Erkannt, Seÿe die Sach ihrer Verhältnis nach Einem Hochlöblichen Gesammten Rath geziemenst vorzutragen.

Le Corps municipal propose le 7 août 1790 au Conseil général de la commune d’accorder en toute propriété à la fondation Saint-Marc le terrain servant autrefois de corderie et de permettre la construction d’un bâtiment pour le bureau de la recette, les archives, les salles pour entreposer et distribuer le pain

1790, Corps municipal, cote 1 MW 138
(p. 289) Samedi 7 août 1790
Ce jourd’hui M. l’Administrateur des établissemens publics a fait a l’assemblée le rapport qui suit
MM. vous avez vû lors de la visite faite a St Marc que les bâtimens formant le Bureau de la recette, les salles pour les provisions en pain et celles pour la distribution des aumônes menaçoient ruine. l’impossibilité d’entreprendre une réparation sans s’exposer au reproche de n’avoir songé qu’au moment présent a engagé il y a deux ans les Directeurs de cette fondation a projeter l’exécution d’un Corps de Bâtiment complet, ils ont calculé l’economie qui resulteroit pour la fondation en démolissant plusieurs vieux murs et en en employant les materiaux a la construction du Bâtiment nouveau, dans cette vue ils ont présenté au mois de novembre 1788 une Requête a l’administration des Bâtimens pour demander que la bande de terrein qui se trouve entre le mur de la fondation et un ancien mur de la Ville dans une longueur de 76 toises, servant a une corderie, soit abandonné avec led. ancien mur de la Ville a la fondation contre une rente fonciere perpetuelle ; j’ai moi même renouvellé cette demande et vous avez concédé a la verité par votre arrêté du 17 juin dernier à la fondation la jouissance de ce Terrein contre une rente annuelle de 12 lb, mais cette concession ne donne pas le droit d’en disposer comme d’une proprieté et de faire abattre deux murs trés élevés. je présente maintenant la double demande qu’on lui accorde la proprieté dud. terrein et de l’ancien mur de la Ville et qu’on permette la démolition desd. murs pour en être les materiaux employés [p. 290] à la construction a entreprendre.
le Bureau actuel tient à des galeries qui menacent ruine, il est eloigné des archives et de la maison du receveur, l’espace en est trop etroit pour serrer et tenir en ordre les papiers, et en cas d’incendie il n’y auroit pas moyen de le sauver ; les salles pour la provision en pain et pour sa distribution tombent en ruines et sont remplies d’insectes, il est donc necessaire de bâtir, il s’agit seulement de scavoir si la construction de ce bâtiment répondra aux vues qu’on pourroit avoir pour les établissemens en faveur des pauvres et si la réunion de tous ces établissemens ne rendra peut-être pas inutiles tous les Bâtimens de St Marc.
Cette fondation est a la verité celle ou l’on a adopté les meilleurs principes pour le soulagement des pauvres, ils tendent non a favoriser mais a prévenir la mendicité par des secours en pain et en argent proportionnés aux besoins des peres de famille qui ne trouvent pas dans leur travail des moyens suffisans de subsistance. 650 familles jouissent dans ce moment des soins bienfaisans de cet établissement.
Les revenus de la fondation etant pour la plupart en grains et provenants d’une quantité très considerable de pieces de terre éparses dans différens bans, il faut de toute nécessité un Bureau de recette commode et spacieux et des greniers considérables ; la distribution hebdomadaire en pain exige une boulangerie et des salles pour la provision de ce pain et pour cette distribution.
Mes successeurs vous proposeront probablement de destiner a un autre usage le grenier de la fondation situé dans la rue St Jean et d’augmenter ceux de l’enclos. cet objet est entré en considération dans le plan que j’ai l’honneur de vous présenter.
Le Bureau est disposé de maniere a donner la vue sur tous les greniers et remises et la boulangerie peut un jour etre construite vis-a-vis dans un espace tout a fait isolé.
Enfin quelques puissent être les projets pour la suite, le Bâtiment qu’on propose de faire construire n’y portera aucun empêchement et le local de St Marc son étendue considérable et les dispositions actuellement existantes permettront de leur donner toute l’extension possible.
Je dois convenir que cette construction pourroit être différée encore d’un ou de deux ans, mais plusieurs motifs me [p. 291] portent a en proposer l’exécution pour la fin de cet été ou le commencement de l’automne.
1. les maçons charpentiers et journaliers sont sans ouvrage parce que peu de citoyens sont disposés a faire batir. les frais de démolition de vieux murs, de tours, de bâtimens latéraux qui ne sont d’aucun usage formeront une grande partie de la dépense du Bâtiment evalué a 8800 lb et cette démolition devant se faire a la journée procurera du travail et du pain a beaucoup d’ouvriers et ainsi cette dépense même sera conforme au but de l’établissement.
2. la fondation a des deniers en avance provenant de grains vendus.
3. l’entretien inutile de vieux toits et bâtimens augmente tous les ans.
4. le changement qui va avoir lieu dans les revenus de la campagne exige qu’on rétablisse l’ordre dans les archives et dans les colligendes. le desir de donner un espace assez considérable a ces archives pour le depouillement et le classement des titres et documens a même été une des principales causes qui ont fait décider la proposition du Batiment.
Je vous invite donc, MM. d’ordonner que l’espace de terrein qui se trouve entre le mur du jardin de la fondation de St Marc et l’ancien mur de la Ville soit abandonné avec ce dernier mur en toute propriété a la fondation contre une rente fonciere perpetuelle qui sera déterminée, que lesd. murs soyent démolis ensuite aux dépens de la fondation et que les materiaux en soyent employés a la construction d’un Batiment nouveau destiné pour le Bureau de la recette, les archives, les salles pour la provision en pain et pour la distribution, que cette demolition et cette construction se fassent a la journée, et que le receveur et les autres employés a la recette soyent chargés de veiller a l’execution du plan proposé, que l’arrêté que vous prendrez a cet egard soit porté au Conseil général de la Commune pour être approuvé et qu’ensuite l’autorisation nécessaire des Corps administratifs superieurs soit demandée.
Sur quoi et lecture faite des observations fournies par l’administrateur des Bâtimens, auquel le plan présenté a été communiqué, et ouï le Procureur de la Commune [p. 292] Il a été arrêté de porter au Conseil général de la Commune l’avis du Corps municipal d’accorder le terrein demandé et de permettre la construction dud. Bâtiment pour la destination proposée.
fait et arrêté a l’hôtel de Ville a Strasbourg le 7 août 1790.
Dietrich, maire



6, rue Saint-Marc


Rue Saint-Marc n° 6 – VIII 164 (Blondel), P 1224 puis section 4 parcelle 11 (cadastre)

Réunie à l’enclos Saint-Marc en 1892


Façade sur rue avant démolition (1966, dossier de la Police du Bâtiment)
Entrée de l’enclos Saint-Marc (vers 1942, AMS cote 1003 W 4, 2255)

La maison qui comprend un bâtiment avant, un bâtiment arrière et une grange appartient au début du XVII° siècle au jardinier Michel Durban. Ses créanciers la vendent en 1622 à l’hospice des vérolés (Blatterhaus) voisin qui la revend quelques mois plus tard au libraire Christophe von der Heyden. Elle appartient pendant vingt ans (1678-1697) à l’aubergiste Jean Georges Fritsch qui exerce son métier sur la Grande île. Le boucher Elie Kreuchel l’acquiert en 1697 et en transmet la propriété à ses fils Elie et Abraham. Il est probable que le boucher Jean Georges Ebel y fasse d’assez importants travaux qui en portent la valeur vénale de 1500 livres en 1763 à 1950 livres en 1778. La maison comprend en 1763 quatre poêles, une cave en partie solivée et en partie voûtée. Le boucher Jean Philippe Haan achète la maison en 1778 et fait faire trois nouvelles croisées au premier étage. Son fils Philippe Jacques achète en 1811 de ses voisins au nord une petite cour et la mitoyenneté d’un mur.


La maison (bâtiment le long de la rue et bâtiment arrière parallèle) se trouve en face de l’angle arrondi sur la droite de l’image. Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 256 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue (o’’-p’’) a une porte cochère et cinq fenêtres au rez-de-chaussée, huit fenêtres à l’étage et deux niveaux de lucarnes. Les bâtiments (l’’-o’’) donnent sur l’impasse devant l’enclos Saint-Marc. La cour Q au milieu de la parcelle montre l’arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment (3-4) qui donne dans l’impasse, le bâtiment arrière (1-4) et le bâtiment au nord (1-2). La cour R (cédée par le voisin en 1811) à l’angle nord-ouest montre l’arrière (1-6) du bâtiment nord ci-dessus, le bâtiment arrière (1-2), le bâtiment à l’ouest (2-3) et les bâtiments (3-6) de la face nord.
La maison porte d’abord le n° 8 (1784-1857) puis le n° 6.


Cours Q’ et R’
Façade sur la rue Saint-Marc (1892, architecte des hôpitaux Clauss (dossier de la Police du Bâtiment)

La maison appartient au boucher Jean Georges Freysz (1839-1852) puis au laitier (nourrisseur de vaches) Jacques Wurtz, originaire d’Entzheim. Les Hospices civils réunissent en 1891 la maison à l’enclos Saint-Marc. Ils font démolir les anciens bâtiments début 1892 et construire un nouveau (façade de 17 mètres de long vers la rue Saint-Marc) pour servir de logements au bureau de bienfaisance (logements de fonction du concierge, du secrétaire et des deux employés de bureau). L’enclos Saint-Marc prend alors le numéro 6 de la rue Saint-Marc. Le bâtiment de 1892 est démoli en 1967 pour construire à l’arrière une école d’infirmières et d’assistantes sociales.


Façades ouest et sud, façade ouest en 1966 (dossier de la Police du Bâtiment)

Coupe B-C lors des transformations de 1920 (dossier de la Police du Bâtiment)
Aspect actuel, la maison se trouvait à l’emplacement du bâtiment blanc (avril 2023)

décembre 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1607 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Michel Durban, jardinier, et (1607) Madeleine Grasmann – luthériens
1622 v Christophe von der Heyden, libraire, et (1615) Anne Kempff – luthériens
1654 h Jean Jacques Schaumann, procureur, et (1645) Anne Marie Fels d’abord (1652) femme du libraire Jean Pierre von der Heiden – luthériens
1678 v Jean Georges Fritsch, aubergiste, et (1667) Barbe Niclaus, (1678) Anne Marie Wolff puis (1688) Ursule Wolff, d’abord (1659) femme du teinturier Georges Frédéric Merckel – luthériens
1697 v Elie Kreuchel, boucher, et (1692) Marie Ursule Werner – luthériens
1734 h (co-propriétaires) Elie Kreuchel, boucher, et (1723) Marie Barbe Koch – luthériens
Abraham Kreuchel et (1729) Marie Barbe Schurer puis (1738) Anne Marguerite Neulinger – luthériens
1746 h Elie Kreuchel, boucher, et (1723) Marie Barbe Koch – luthériens
1763 v Jean Georges Ebel, boucher, et (1761) Marie Elisabeth Jund d’abord (1752) femme du boucher Evard Koch – luthériens
1778 v Jean Philippe Hahn (Haan), boucher, et (1772) Marie Dorothée Hœger – luthériens
1808 h Jean Philippe Haan, boucher, et (1801) Marie Barbe Decker
1839 v Jean Georges Freysz, boucher, et (1811) Marie Dorothée Hæberlé
1852 v Jacques Wurtz, laitier, et (1836) Marie Catherine Nœppel
1892 v Fondation Saint-Marc (Hospices civils)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 800 livres en 1722 et en 1763 (ce qui représente une augmentation de la valeur compte tenu de la dévaluation générale des immeubles)
Valeur vénale 1500 livres en 1762, 1950 livres en 1778

(1765, Liste Blondel) VIII 164 George Eber
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Ebel, 28 toises, 2 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1224, Hahn, Philippe, veuve du boucher – maison, sol, cour, bâtiment – 3,6 ares / Freyss Georges boucher

Locations

1624, Michel Seyfert, tisserand
1675, Catherine, veuve du boucher Jean Georges Datt
1752, Evard Koch, boucher, et (1752) Marie Elisabeth Jund
1761, Jean Georges Ebel, boucher, et (1761) Marie Elisabeth Jund (futurs propriétaires)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Le menuisier Geoffroi Fischer est autorisé au nom du boucher Jean Philippe Haan à faire trois nouvelles croisées au premier étage

(f° 156) Dienstags den 6. Octobris 1778. – Johann Philipp Haan, Metzger
Idem [Mr Gottfried Fischer der Zimmermann] nôe. Johann Philipp Haan, des Metzgers, bittet zu erlauben an deßen Behausung im Finckweiler beÿ St Marx gelegen, im Ersten Stock dreÿ neue Kreutzstöck ein zu setzen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1763 (billet d’estimation traduit) La maison comprend quatre poêles, une alcôve, quatre cuisines et plusieurs dépenses, item une écurie avec les fenils, les combles sont couverts de tuiles plates, la cave est en partie solivée et en partie voûtée, le tout estimé avec la cour, le puits et autres appartenances et dépendances à la somme de 1600 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du Boeuf

nouveau N° / ancien N° : 21 / 8
Hahn
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 349 case 4

Freyss Georges Boucher
Wurtz Jacques laitier, Subsr 1854

P 1224, sol, maison bât. et cour, Rue St Marc 8
Contenance : 3,60
Revenu total : 127,87 (126 et 1,87)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 26 / 21
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 678 case 2

Wurtz Jacques laitier
93/94 St Marx, Civil Hospicien

P 1224, maison, sol, Rue St Marc 6
Contenance : 3,60
Revenu total : 127,87 (126 et 1,87)
Folio de provenance : (349)
Folio de destination : Abbruch – (sol) Ertraglos
Année d’entrée :
Année de sortie : 93/94
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 26
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1224, sol
Contenance : 3,60, pro memoria
Revenu total :
Folio de provenance : 678
Folio de destination :
Année d’entrée : 93/94
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 29 p. 43 case 9
Les rubriques (écritures en rouge) signalent des objets non imposables, dont les logements de fonction du concierge, du secrétaire et des deux employés de bureau

Parcelle, section 4, n° 10 – autrefois P 1224
Canton : St. Marxgasse Hs. Nr 6
Désignation : Hf (Whs [rub.])
(Nummer des Mutterrollenblattes, 50) d.W. des Pförtners (125 [rub.])
d.W. des Sekretärs (1000 [rub.])
d. W. des Bureaudieners (250 [rub.])
d. W. des 2. Bureaudieners (250 [rub.])
Contenance : (5,77 [rub.])
Revenu : 4300
Remarques : 1914 ab

(Propriétaire), compte 49
Civilhospizien, der Stadt Straßb. Bürgerspital
1927 Hospices Civils
(221) corrigé en (243)

(Propriétaire), compte 50 [compte particulier de l’hôpital pour les logements de fonction]
Civilhospizien, d. St. Straßb. Bürgerspital f. d. Wohn
(-)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 276 Des Bœufs et la Rue 277 dite Hirtengaesslein p. 436

8
pr. Hahn, J. Philip, boucher – Bouchers
loc. Simon, Marie Elisab. veuve – Vignerons
loc. Berthold, Louis, tailleur – Tailleurs

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Marxgasse (Seite 109)

(Haus Nr.) 6
Städische Armenverwaltung u. Auskunftsbureau. 0
Berenbach, Pförtner. 0
Beller, Bureaudiener. 1
Eypper, Kassenbote. 1
Meÿer, Bureau-Vorst. b. d. Armenverwaltung. 1
Kieffer, Rechner d. Zivilhospizien. H 1

Dossier de la Police du Bâtiment

Voir l’enclos Saint-Marc


Relevé d’actes

La maison appartient en 1611 au jardinier Michel Durban, fils du maître de la Grue Jean Durban, qui épouse en 1607 Madeleine Grasmann, fille du teinturier Georges Grasmann.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 73-v n° 15)
1607. den 10. Novembr. seindt ehelich eingesegnet Worden Michel Durben, Vonn Straßburg der gartner, Weÿlandt Hans Durben des gewesenen Kranmeÿsters vnndt Burgers allhie seeligen nachgelaßener Sohn, vnndt Jungfrauw Magdalena Graßmännin Geörg Graßmanns Ferbers Vnndt Burgers alhie dochter (i 81), proclamation Saint-Thomas f° 248 n° 694, i 254)

Michel Durban et Madeleine Grasmann, assistée de ses oncles Jean et Isaac Grasmann, contractent une dette envers Georges et Gertrude Grasmann, enfants du teinturier Georges Grasmann
1611 (xiiij 7.bris), Chancellerie, vol. 396 (Registranda Meyger) f° 377
(Inchoat in Prot. fol. 309) Erschienen Michell Durban der gartner Inn Finckweiler burger Zu Straßburg vnd Magdalena Graßmännin sein eheliche haußfr. mit beÿstand Hannß Graßmans des eltern vnd Isaac Graßmans bede ferber burger Zu Straß. Ane statt Ir Magdalena bede nechsten verwanten vnd vatters brüdern
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit des Ehrenvesten vnd wolgelehrten Herrn Magistri Theophili Dachtlers & burgers Zu Straß Als ein geschworner vogt Geörgen und Gertruden wÿland Geörg Graßmans des ferbers Alhie s. Kindern – schuldig sigent 50 pfund

Michel Durban et Madeleine Grasmann hypothèquent la maison au profit de Jean Müller d’Offenbourg, au service de l’empereur. La maison se trouve au coin d’une rue, l’arrière donne sur l’hospice des vérolés (Blatterhaus)

1612 (18. Januarÿ), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 20-v
(Inchoat. fo: 23.) Erschienen Michel Durban der Garttner vnd Magdalena Grasmenin sein eheliche haußfrauw
haben In gegensein des Ernuesten H Johann Müllern Von Offenburg Römischer Keÿserlicher Maÿestath diener – schuldig sein 400 guldin zu xv.batzen
dafür Vnderpfand sein soll hauß hoff Schüer Ställ mit allen Iren gebeud begriffenn weÿthen rechten vnd zugehörden gelegen In der Statt Straßburg In der Finckhwÿler gaßen einsÿt weÿland hanßen Bindels Schaffners seeligen erben anderseÿt ein Almend gaßen Stöst hinden vffs Bladerhuß, dauon gend dreÿzehnthalben guldin St werung, vff den heÿligen Christag Stond Im hauptgutt mit dritthab hundert guldin Zulösen Barbare Wildin hansen Oels Ehegemahelin Sunst ledig eÿgen, Mehr Solle auch obgedachter Magdalena Unverändert vnderpfand sein, Item 25 guldin gelts Rechts Jehrlichs Zinß vff den heÿligen Christtag fallend Stand in Hauptgutt mit 500 guldin St. Werung abzulösen gibt Ursula wÿland Peter Birckhels seeligen witwe vermög eines Pergamentin hauptbrieff deßwegen darüber vffgericht deßen datum Sambstags den 30 Januarÿ Ano 1574

Michel Durban hypothèque la maison au profit des cordonniers Jacques Schreiber et Ulric Notter

1614 (ut spâ [10. Martÿ]), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 83-v
(Inchoat. fo. 82.) Erschienen Michael Turban der Garttner Burger alhier
hatt in gegensein Jacob Schreibers Schuehmachers vnd Ulrich Noters auch Schuhmachers beder Burger alhie – schuldig sein 400 guden zu 15 batzen
dafür Vnderpfand sein solle, hauß hoff, hoffstatt, Scheür Stall mit allen gebewen weitten gelegen Inn der Statt Straßb. Im Finckhweiler einseit Weiland hanßen Bindels Schaffners s. Erben anderseit ein Allmend gaß, stoßt hinden vffs Platterhauß dauon gend dreÿ Zehnthalben gulden gelts Straßburger Lösig mit 350 gulden ermelter Wehr. Frawen Barbara Wildin Hanns Ohlen Ehegemahl
[in margine :] (…) der Nachtrag ist bezahlt wie in der Cancelleÿ Contractstub registrand. de a° 1641. fol. 105. fac. 2. zu seh.

Michel Durban hypothèque la maison au profit de Philippe Schæffer, aubergiste à la Mouche. La maison est grevée d’une somme dont Barbe Wild, belle-mère du débiteur (et femme de Jean Ohl d’après les actes précédents, veuve de Jean Durban d’après l’acte de 1622), a la jouissance viagère

1618 (xix. Septembris), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 183-v
(Inchoat. fol. 168.) Erschienen der Ersam Michel Durban gartner
Hatt in gegensein des Erenthafften hannß Philipß Scheffers Würts Zur Mucken – schuldig sige 50 pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß hoffestatt höfflin Stall Scheür vnd hinderhauß mit allen Andern Iren gebeüwen Im Finckweÿler Einseit neben Johann Bindels Silber Warters seligen Erben Anderseit vnd hinden har Vf ein Almend gaß gegen dem Blatterhauß, dauon gond 18 guldin gelts ablösig mit 300 guldin zu 15. batzen Jacob Schreÿbern Schuhmachern, Mehr 6 guldin gelts ablösig mit 100. guldin bemelter werung Ulrich Notter auch Schumachern So dann leßlichen verhafftet für 250 guld. Sw wÿdems Verfangenschaft Welche Jerlich mit 13 guldin Einen schilling 3 pfenning Verzinßt Werden Frauwen Barbara Wiltin sein Michel Durbans Stieffmutter Sunst freÿ ledig eÿgen
[in margine :] Apolonia Schäfferin hierinn gemeldts Schäffers nachgelaßene dochter und eintzige Erbin mit beÿstand Jacob Spättelß deß Waffenschmidts Zu Mutzig ihres Ehevogt Wie auch David Hartmanns deß Würths Zum Rebstock ihres Steffvatters hatt in gegensein Gabriel Braunsteins deß Barbirers, für sich und im nahmen Paul Wegers Gartners und. Wagner beede alß deß Schuldners Erbens Erben (Nachtrag),Act. d. 17. febr. a° 1643

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1619 (20. Martÿ), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 279
(Inchoat. fo. 34.) Erschienen der Ersam Michel Durban der gartner
Hatt in gegensein des Erenthafften hannß Philips Scheffers Würts Zur Mucken – schuldig sige 75 pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß hoffestatt hofflin Stall Scheur vnd hinderhauß mit allen Andern Iren gebeüwen gelegen Inn der St. St. Im Finckweÿler, Einseit neben Johann Bendels Silberwarters seeligen erben, Anderseit vnd hinder her vf Ein Almend gaß gegen dem Blatterhauß, dauon gend. Achtzehen guldin gelts ablösig mit 300 guld. Zu 15 batzen Jacob Schreÿbern Schumacher Mehr Sechs guldin gelts losig mit 100 guldin bemeldter werung Ulrich Notter auch Schumacher, So dann auch verhafftet für 250. guldin St. werung Wÿdems Verfangenschaft welche Järlich mit 13 guldin Einen schilling 3 pfenning Verzinßt werde Frawen Barbara Wiltin sein Michel Durbans Stieffmutter vnd dann letztlichen ach verpfand für 50. pfund pfenning dem Schultgläubiger obgedacht

Michel Durban hypothèque la maison au profit de Matthias Erb

1619 (ut spâ [xxij. Octobris]), Chancellerie, vol. 436 (Registranda Meyger) f° 538-v
(Inchoat. in Prot. fol. 383.) Erschienen Michell Durban gartner Im Finckweÿler burger zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Mathÿß Erb Vngelt verwalter burgers Inn Straßburg – schuldig seÿe 200 pfund pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Zweÿ heüßer ein vorders vnd ein hinders mit Ihren hoffestetten auch Allen Andern Ihren gebeüwen & gelegen Inn der St: St: Im Finckweÿler beim blatterhauß sind einseit ein eck, Anderseit neben Johann Bünthels erben hinden vff das blatterhauß stoßend, da nun gend xij lb d gelts Ablößig mit 200 pfund pfenning Jacob Schreiber dem schumacher et consorten, Mehr seindt sie verhafftet vmb dritthalben hundert guldin Straßburger werung wÿdembs weiß Barbaræ Wildin, So dann vmb 125 pfund pfenning Philipß Schäffer sunst eigen

Le teinturier Jean Grasmann, le barbier Georges Grasmann, Barbe Grasmann femme du potier Jean Müllengerber et Anne Marie Grasmann femme de Charles Schwend, tous frères et sœurs, cèdent un capital provenant de feue Madeleine Grasmann, femme de Michel Durban
1621 (xxx. Januarÿ), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 73
(Inchoat. in Prot. fol. 44.) Erschienen Hannß Graßman der schwartzferber, Geörg Graßman balbierer burger Zu Straßburg, Item Barbara Graßmännin hannß Müllenberger des Kachlers Alhie haußfr. Vnd dann Anna Maria Graßmännin Carle Schwendten haußwürthin Alle geschwistrig. mit beÿstandt obgemelter Ihrer beÿden brüder Als Ihrer nechsten Verwandten (verkaufft)
Marx Schedler dem Metziger burger, Zu Straßburg
Ihr der Verkeuffere gebührende Vier Sechste theil Ane 85. lb 8 ß 4 d thun Lvj. lb xix ß iij. d Ane der Verfangenschaft, so frauw Apolonia Bernweldin wÿland herrn Michell Theürers geweßenen fünfzehners seligen nachgelaßene Witwe ad dies vitæ vnd Ihr lebenlang Zu nutzen vnd Zu niessen, Welche Antheil ledig vnd eigen, vnd von wÿland Magdalena Graßmenin Michell durbans haußfr. seligen vff sie die Verkeuffere erblichen Kommen vnd erwachsen, Vnd Alles Recht & Vnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 20 pfund

Le jardinier Matthias Erb épouse en 1575 Barbe Winter, fille du jardinier Adolphe Winter
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 129 n° 341)
1575. Dominica XXV. Mathias Erbe der Gartner vnd Barbel Winterin Adolff Winters des Gartners nachgelaßene dochter 26. Nouemb. (i 131)

Barbe Winter veuve de Matthias Erb (créancier selon l’obligation d’octobre 1619) vend la maison à l’hospice des vérolés au nom duquel son receveur Michel Faber

1622 (ut spâ. [xxiij. Novembris]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 511-v
(Pustulo herrn) Erschienen Barbara Wintherin weÿland Mathÿß Erben seligen witwe, mit beÿstand h. hannß Georg Meÿers Notarÿ des Jung. Ihres vogts, deßgleich. Gabriel Braunstein d. Balbierer vnd Paulus Weger d. gartner (verkaufft)
dem platter. hauß Alhier, deß wehr zugeg. h Michael Faber Schaffner khauffe
hauß, hoff, hoffstatt, scheür, Ställ, mit Allen Ihren & gelg. Inn d. St. St. Im Finckweiler einseit neben J. hannß Philipß Babst von Bolsenh. and. s. ein Eck Am platt. hauß gäßlin, hind. vff das platter hauß v. Daniel Kollöffells gärt. stoßend, dauon gnd. xiij gl gld loß. mit ij. C. M gl v Barbaræ Wiltin weÿland hannß Durbans selig witwen Inn wÿdems weÿß Zu genÿßen, daran das eÿgenthumb dem verkäuffer verfang. ([biffé] Mehr xij gld loßig mit ij C lb Jacob Schreÿber dem schuomach. vff Mariæ Verkhundung, So dann vj v ß d gld Lößig mit j C xxv lb vff hanß Philipß Schäffer, Sonst ledig eÿg. Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtt. beschwerd. so der Kheüffer vff sich nimpt Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 1368 lb

L’hospice des vérolés revend un mois plus tard la maison au libraire Christophe von der Heyden

1622 (xxiiij. Decembris), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 588-v
(Inchoat. in Prot. fol. 434. – Postea pthm fol. 434.) Erschienen h. Michael Faber Als schaffner des platterhaußes & hatt Im schaffners weÿs verkaufft
h. Christoff von d. Heÿden den Buchführer burger Zu Straßburg
hauß, hoff, hoffstatt, scheür vnd nebenhauß, mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. Im Finckhweÿler, einseit j: hanß Philipß Babst von Bolsenh. And.seit n. ein Eck Am plattergäßlin, hind. vff das platterhauß v. vff Daniel Kollöffels gartt. stoßend, dauon gnd. xiij gl. gld. Abloß. mit ij C. L gl. werung, Barbaræ Wildtin weÿland hanß Durbans s. witwen In wÿdems weÿß habend zu genÿeß. Sunst ledig vnd eÿg. & Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. Zugangen v. besch. für vnd vmb j M j C xviij lb
Vnd Ist hierin Abgered, dieweil d. platt. hauß ein Gebell od. schiedmaur so das platt. hauß vnd das verkaufte hauß von einand. schiedet

Le libraire Christophe von der Heyden épouse en 1615 Anne, fille du chef de la Taille Antoine Kempff
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 373 n° 1153)
1615 Dominica 22 Trinitatis. Christophorus von der Heÿden, der Buchführer Vnd J. Anna Herrn Antonÿ Kempffen, d. Stalmeisters eheliche Tochter (i 385)

Christophe von der Heyden loue au tisserand Michel Seyfert la maison arrière dont un logement est occupé par Jacques Lazarus

1624 (27. Aprilis), Chancellerie, vol. 454 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 40-v
Lehenung Michel Seÿfers
Erschienen H Christoph von d. heÿd. buchführer
bekante in gegensein Michel Seÿfers deß Leinenwebers alhie
daß er demselben verlühen habe Einn hinder behaußung sampt aller derselben Zugehördt alhie im Finckhweiler, 1. seit neben Jr. N. N. 2 seit neben deß verleÿhers Scheüren hind. vffs Blaterhauß stoßend gelegen, welche Lehnung albereit vff Michaelis deß v.schienenen 1623. Jahrs angangen, vnd soll solche wehren biß Michaelis dises 1624. Jahrs darfür soll er der Entlehner für ein gantzes Jahr haußzinß geben 28. fl. a 15 bz
(…) vnd hingegen in daß dagegen vber gelegene Losament, so ihme dem v.lüher auch Zustendig vnd an ietzo ein Schreiner namens hannß Jacob Lazarus lehenungs weiß bewohnt, Zuziehen schuldig sein

Le tuteur des deux enfants de Christophe von der Heyden hypothèque entre autres la maison au profit d’Anne Schaller, veuve de l’enseignant Paul Gnilius

1638 (15. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 479 f° 33-v
Erschienen Peter Dieboldt d. handelßmann burger Zu St. alß Vogt weÿ: Christoff von der Heÿden geweßenen Buchfüehrers see: alhie noch lebend. zweÿer Kind.n
hatt in gegensein Herrn Pauli Gnilÿ gewesenen præceptoris Classici see: wittiben Annæ Mariæ Schallerin mit beÿstand H Johann Jacob Seÿbertin medicinæ Doctoris ihres Vogts, wie auch H M. Pauli Felsen Diaconi zu S. Aurelien alhie, Alß Vogts ernten. Gnilÿ Kindern – schuldig seÿe 300 Reichßthaler
dafür Vnderpfand sein solle, Fünff sechster theil ihnen den Heÿdenischen Kindern für ungetheilt gebührendt Ane hauß und hoffstatt alhie in Reÿsers od. Schottengassen geleg. Zum Beeren gnt. neben Johann Jacob Lucken p. H. hanß Carol Kohllöffeln Schaffner in der Carthausen alhie, hind. vff Tobiæ Gollen see: witib und Erben, Vnd gehen Jarß vom Vberhang 10. ß d. s. St. St. sonst eÿgen,
Item sollen Auch hafft sein fünff sechste theil ihnen den offgen.ten Kind.n auch für ungetheilt gebürend An hauß hoffstatt undt nebens hauß Auch Allen And.en ihren gebäwen & alhie im Finckweiler neben Jr: hanß Philipps Pabsten von Bollsenheim & ist ein Eck am Blaterhauß gäßlin zum theil, und Zum theil neben Daniel Kohllöffels see: Erb. garten hind. vff besagt. gäßlein stoßend gelegen, so zuuor v.hafftet umb 250. fl. St. w. Barbaræ Wildtin wÿdembs weiß zugenüessen, sonst eigen,
So dan Ein Gültgut in Duntzenheim Bann gelegen (…)
Vnd zu noch meheren sicherheit, hat Er Peter Dieboldt sich für sich und alle seine Erben also vßerhalb obgedachter senier Vogteÿ für dise schuld zu einem rechten Bürgen Mit: und selbst schuldner und zahler ohnverscheidentlich dargeben (…) in spê Zue vnd.pfandt eingesetzt hauß vnd hoffstatt alhie vnd. der groß. Erbs lauben, neben Jacob Kipsen groß. Rhats Verwanthen && Thoman Mößner dem Kürßner, hind. vff den Bleÿhoff stoßend, so zuuor verhaftet umb 1000 fl. St. W. Johann Friderich Breünin, It. umb 300. fl. a 15 bz. E. E. Zunfft Zur Blumen, Mehr vmb 500. fl. w. dem Spithal, So dann vmb 100. fl. a 15 bz. den Edlen Wormsern von Vendenh.

Le tuteur des deux enfants de Christophe von der Heyden hypothèque la maison au profit du tanneur Jean Thiébaut Rohr

1640 (25. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 63-v
Erschienen H. Peter Dieboldt d. handelßmann burger Zu Str. Alß Vogt weÿ. Christoph von der heÿd. geweßenen Buchführers see : Zweÿer Kind.
hatt in gegensein hannß diebold Rohren deß Rohtgerbers auch burgers alhie – schuldig seÿen 200 pfund
dafür in spê. Und.pfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt, Nebenshauß vnd Scheuren mit allen an.en ihren gebäwen, alhie im Finckhweiler, neben Jr. Hannß Philipp Bapsten von Bolsenh. & neben ein Eck am Platergäßlein, hind. vff daß Platerhauß vnd dem Kohllöffenischen garten stoßend, so zuuor verhafftet vmb 250. fl. St. w. Barbara Wildin, hannß Durbans see: witwen, sonst eigen,
So dann hauß und hoffstatt, mit allen and.n deren gebawen, alhie in d. Schuhmachergaßen neben Johann Carol Kohllöffel Carthauser Schaffner & Johann Paul Richard dreÿer an d. Müntz, hind. vff Eliä Gollen deß Eltern see: witib, so Zuuor v.hafftet umb 500. lb weÿl. Theodosÿ Rüehlen see. Erben, Mehr umb 300. Rhsthaler H. D. Florentÿ Schillings haußfr. sonst ledig eig.
Mehr soll auch vnd.pfand sein Alle schriften so Zue Truckereÿ gehörig, sampt dreÿen Preßen, so in nechst specificirtem hauß Zufind. welche neben ersterwehntem hauß auch umb vorgerüerte 300. Reichsthaler verpfändet

Les héritiers de Matthias Erb qui est entré en possession de la maison de Michel Durban versent à la veuve de Jacques Schreiber un complément pour compenser la dévaluation monétaire d’une somme de 12 livres garantie sur la maison de Michel Durban

1641 (9. febr.), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 105-v
(Cessio in solutum) Erschienen Mathiß Erben geweßenen burgers alhie nunmehr sel: hinderlaßene Erben mit nahmen Gabriel braunstein der Barbierer und Paulus Weger Gartner und. wagner beede für sich selbsten, wie auch hannß Wild der iung auch gartner daselbst alß vogt Mathiß und Catharinæ der Wegerischen und sein Paulii Geschwisterdt, mit beÿstand Not: Johann Conrad Grunen burgers alhie
haben in gegensein weÿl. H Jacob Schreibers geweßenen groß. Rhats Verwanth. sel. wittib Mariæ mit beÿstand H hannß Diebolt Härlins deß huotstaffierers ihres Vogts und H Ulrich Notters alt. Beÿsitzern deß groß. Rhats ihres Verwanth. offentlich veriähen,
demnach auch weÿl. Michael Durban geweßener burg. alhie vorgedachten Jacob Schreiber in der bekanndt. Müntz Confusion 12. lib. iährlich. vff Mariæ Verkündigung von und abe einer in Finckweiler alhie und einseit neben Jr hannß Philipß Babsten von Bolßenheim, anderseit ein Eckh am Platterhauß gäßlein, hind. vff H Hannß Carl Kollöffelß Carthaußer Schaffners Gart. stoßend gelegen behausung schuldigen zinnß vermeintlich abgelößt, dannenhero Sie die Schreiberische wittib den schuldigen Nachtrag ahne eingangß gemeldt. Mathiß Erben /:so dem ersternanntn. Michael Durban erblichen succedirt:/ hinderlaßene Erben gerichtlich gesucht (…)
in solutum cedirt und eigenthümlich übergeben 250 fl. Straßburg. Wehr. so weÿl. H Christoph von der Heÿd. deß buchführers nunmehr sel. hinderlaßene Erben iährlich vff weÿhenachten. mit 12. fl. 5 ß ermeldter wehr. von und abe obspecificirter behaußung zu verzinnß. schuldig seind (…) Welches hauptgut Barbara Wildin, offtermeldtes Durbans hinderlaßene wittib ihr leben lang zu genieß. gehabt.

Le tuteur des enfants de Christophe von der Heyden hypothèque la maison au profit de François Camel, receveur de la Cour des frères

1641 (6. Septembris), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 577
Erschienen H Peter Theobald der handelßmann burger Zu Straßburg alß Vogt Weÿl. H Christoph von der Heÿden deß buchführers alhie nunmehr sel. hinderlaßener Kind. und Erben,
hatt in gegensein H Frantz Camelß Schaffners im Bruderhoff – schuldig seÿe 100 Pfund
Vnderpfandt treÿ häußer hoff, hoffstatt in einem bezirckh mit allen deren gebäwen & im Finckhweiler neben Jr: N. Babsten von Bolßenheim ein: und anderseit neben dem Blaterhauß, hind. auch vff daß Blater hauß stoßend geleg. Welch. häußer Zuvor verhafftet seind umb 250. fl. wehr. H. Carl Baldner xv.ers ehevögtlich weise, sonst ledig eig. Mehr 5 fl. Wehr. lößig mit 100. fl. ermeldter wehr. iährlich. Zinnßes, so Sixt Hermanns deß Metzgers sel: wittib von und abe ihrer in d. Kl. Stadelgaß gelegenen behaußung, iahrs vff Mariæ Verkündigung, vermög eines pergam. mit d. St. Straßb. Kleinen Insigel am 13. martÿ a° 1585. vff vßgefertigten Zinnßbrieffs, Vns 3. lib. Wid.käuffig mit 60. lib. welche Hh Maÿster und Rhath iahrs vff Gertrud. in crafft einer pergam: mit d. Statt groß. Insigel d. 17. martÿ a° 1593. datirt. Zinnß Verschreibung Zu Zinnß Zu geb. schuldig
Vnd hatt d. Creditor Zu seinen gnaden empfang. obangezogene beede Zinnßbrieff Zusampt einer pergam. d. 9. Jan: a° 1628. datirt. Kauffverschreibung über den zinnßbrieff d 5 fl.

Appolonie, femme de l’orfèvre Daniel Hammerer, cède à l’orfèvre Daniel Harnister un capital de 250 livres assis sur la maison qui appartient alors à Jean Jacques Schaumann (qui a épousé la veuve du libraire Jean Pierre von der Heiden)

1663 (25. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 255-v
Erschienen Apolonia, Herrn Daniel Hammerers deß Silber Arbeiters eheliche haußfrau, mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein Hn Daniel Harnischters deß silberarbeiters
250. straßb. Wehrung, so anietzo H. Johann Jacob Schaumann E.E. Stattgerichts Procurator ehevögtlicher weiße Von uff und ab der, alhier im Finckwheiler am Eckh deß Blatterhaußes Gäßleins gelegener behaußung, iährlich uff weÿhnachten mit 12. fl. 5 ß d. gedachter Wherung Zuver Zinnßen schuldig seÿe – umb 125. lb

Jean Jacques Schaumann loue la maison à Catherine, veuve du boucher Jean Georges Datt

1675 (5. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 569-v
Herr Johann Jacob Schaumann E.E. Statt Gerichts Procurator
in gegensein Catharinæ weÿl. hannß Georg Datten deß Metzgers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin mit beÿstand hannß Georg Obermüllers deß Metzgers ihres Curatoris
Verlühen, eine behaußung mit deren Gebäwen alhier im Finckhweÿler am Blatter hauß gelegen, Vff vier [jahr] lang Von Annunciat. Mar. dießes Jahrs angerechnet, umb Einen Jährlichen zinnß benantlich. 18. lb

Procureur du tribunal, Jean Jacques Schaumann vend la maison à l’aubergiste Jean Georges Fritsch

1678 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 14-v
Johann Jacob Schaumann E.E. Stattgerichts Procurator
in gegensein Hannß Georg Fritschen deß würths Zum Schwartzen Adler
Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders, hoff, hoffstatt, Scheur, Stalung, gemeinschafft deß bronnens mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier im Finckhweÿler, einseit ist ein Eckh am Blatterhauß, anderseit neben weÿl. herren Adam Behmen geweßenen Schaffners der Fabric deß Münsters nunmehr seel. nachgelaßenen Erben theils und zum theil neben Andres Hennenfelder Gartenmann hinden uff erwehntes Blatterhauß stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 250. fl. Straßburger wehrung hannß Adam Siglern Verhafftet – umb 737 lb
[in margine :] (…) in gegensein Johann Georg Fritschen deß weinhändlers alß hierin gemeldt Käuffers und ietzmahlig. possessoris deß hiein gemldt. haußes (quittung) Act. d. 2.ten Febr. 1693.

Jean Georges Fritsch vend la maison au boucher Elie Kreuchel et à sa femme Marie Ursule Werner moyennant 700 livres

1697 (5.7.br), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 438-v
Johann Georg Fritsch, der weinhändler
in gegensein Eliä Kreuchels, deß Metzgers und Mariæ Ursulä geb. Wernerin, deßen haußfrauen
Zweÿ haüßer Ein vorderes und Ein hinderes, Hoff, Hoffstatt, Scheur Stallung, Gemeinschafft deß bronnens mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt, Recht. und gerechtigkeiten allhier im Finckweiler, einseit ist ein Eck am alten Blaterhauß oder ietzig. Schaffneÿ zu St Marx, anderseit neben H. Johann Leonhard Kueffen den handelsmann zum theil und zum theil neben Fr. Salome Hünererin geb. waltherin, hind. auff ged. Schaffneÿ behaußung stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ ledig und eÿgen, dann ob wolen deß verkäuffers Sohn erster Ehe von mütterlich. Guths darauff versichert, so ist doch Georg Pick der Biersied. zum Schwartzen bähren, deßen Vogt hierbeÿ Erschienen und hat d. verkauffte hauß solch. onenis erlaß. – darund. auch 7. Stücklein Faß im Keller liegend mit begriff., umb 750 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit d’Ursule Werner née Klein et du maréchal municipal Jean Wennemar Heyd

1697 (5.7.br), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 439-v
Elias Kreuchel, der Metzger und Maria Ursula geb. Wernerin
in gegensein H. Georg Sigmund Breunsmäntels, deß Zinngießers und E:E: kleinen Raths alten beÿsitzers alß Curatoris Fr. Ursulä Wernerin geb. Kleinin Wittib wie auch H. Joh: Weinnemar Heÿl, deß Stattaschmidts für seine eÿgene Persohn, schuldig seÿe 750 pfund, daß Sie damit hernach zum Und.pfand verlegte Behaußung haben erkauffen und damit völlig bezahlen können
unterpfand, Zweÿ haüßer perge auß immedite vortstehend. verschreibung

Fils du boucher et assesseur au Grand Sénat Abraham Kreuchel, Elie Kreuchel épouse en 1692 Marie Ursule, fille du maréchal municipal Conrad Werner
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 22-v n° 12)
Auff heuth Mittwoch den 18. Junÿ St. N. Anno Christi 1692. sind zzznach Zweÿmahliger proclamation in der Kirchen Zu St. Niclaus alhier in Straßburg copulirt worden Elias Kreuchel, der ledige burger und Metzger alhier, Herrn Abraham Kreuchels E. E. Großen Raths alten Beÿsitzers vnd Metzgers alhier, ehelicher Sohn, vnd Jungfr. Maria Ursula, Herrn Hans Conrad Werners deß Burgers vnd Statt Schmidts alhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Elias Kreuchel als Hoch Zeiter, Maria Ursula Wernerin als hoch Zeiterin, Abraham Kreuchel der Jünger Alß bruder deß hochzeiters (i 24)

Elie Kreuchel et Ursule Werner font rédiger leur testament par le notaire André Schmidt
1693 (27.10.), Not. Oelinger (J. Jacques, 64 Not 5)
(Codicill) 1693 (…) auff Montag den 27. Octobris St. n. Vormittag zwischen 10 und 11 Uhren in einer ame der Bruderhoffsgaß gelegenen weÿl. Hn Notario Andrea Schmiden eÿgenthümblich Zuständigen behaußung deroselben Obern vordern Stuben mit denen fenstern in ein Höfflein vnd gedachte gaß außsehend Vor Weÿland Herrn Notario Andreæ Schmiden obgemelt (…) persönlich kommen und erschienen seind der Ehrenhafft vnd Wolachtbahre Herr Elias Kreuchel Metzger vnd beneben Ihme die Ehren undt tugendreiche frau Ursula gebohrne Wernerin beede Eheleuthe und burgere Von der gnaden Gottes gesunder gehender und stehender Leiber – gegenwärtig Instrument auß der darüber auffgerichteten Matricé in dieße offene form gebracht, Johann Jacob Ölinger

Elie Kreuchel et Ursule Werner hypothèquent la maison au profit d’Ursule Werner née Klein

1715 (2.4.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 274-v
Elias Greichel metzger und Ursula geb. Wörnerin beÿständlich Joh: Willhelm heil Statt schmidts und Joh: Jacob Bameÿer metzgers [unterzeichnet] Kreichel
in gegensein frauen Ursulæ Wörnerin wittib geb. Kleinin so unbevögtigt, schuldig seÿen 825 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier im finckweiler, einseit neben H. Jacob Müller anderseit ist ein ein eck hinten auf St Marx
Item ihr metzgerbanck allhier unter der großen metzig einseit neben Christoph Hein anderseit neben Joh: Schellenberger gelegen

Elie Kreuchel et Ursule Werber hypothèquent la maison au profit du juif Baruch Weil (de Westhoffen)

1716 (15.10.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 580
Elias Greichel metzger und Ursula geb. Wörnerin beÿständlich Joh. Willhelm heÿl Stattschmidts und Joh: Jacob Bameÿers metzgers
in gegensein Baruch weÿl judt – schuldig seÿen 225 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in finckwiler, einseit ist ein eck anderseit neben H. Jacob Müller hinten auff St Marx
Item ihr metzger banck unter der großen metzig einseit neben Christoph Hein a,&& Joh: Schellenbergen

Elie Kreuchel et Ursule Werner hypothèquent la maison au profit d’Eve Lux pour laquelle agit son tuteur Jean Jacques Dürr, maître d’école à Meisenheim (en Bade)

1717 (9.7.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 391
Elias Greichel metzger und Ursula geb. Wörnerin beÿständlich Willhelm Heÿ Stattschmidts und Willhelm Knoderers pastetenbeckers
in gegensein H .Johann Jacob Dürr schueldiener zu Meißenheim alß vogt Fraun Evæ Luxin – schuldig seÿen 37 pfund
unterpfand, ihre behausung c. appert: allhier im Finckw: einseit neben H. Müller anderseit neben St Marx hinten auch

Marie Ursule Werner meurt en 1720 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 800 livres. La masse propre aux héritiers est de 287 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 1 660 livres, le passif à 3 211 livres

1722 (27. 9.br), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 13) n° 289
Inventarium undt Beschreibung aller Haab undt Nahrung, so weÿl. die Tugendtsame fr. Maria Ursula Kräuchelin gebohrne Wörnerin, Eliæ Kräuchells deß Metzgers undt haubtkanten beÿ E: E: Zunfft zur blumen auch burgers alhier Zue Straßb. geweste Ehefraw Nach ihrem den 21.ten Septembris 1720. genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf ansuch. undt begehren dero ane nevhst folgendem folio benambster undt ab intestato verlaßener Erben inventirt (…) Actum Straßb. auff Freÿtags den 27.ten Novembris 1722.
Die Eingangs gedachte verstorbene fraw seel. hatt ab intestato Zu Erben verlaß. alß volgt 1. Elias Kräuchell den ledig. Metzger undt burger allhier so majorennis, 2. Abraham Kräuchell auch ledigen Metzger allhier so gleich falls majorennis 3. 4. 5. et 6. Conrad Kräuchell, Ebenmäßigen ledigen Metzger, Friderich Kräuchell den ledig. Kieffer, Jfr. Mariam Ursulam undt Jfr Dorotheam Kräuchelin, In welcher 4. letzterer Nahmen der Ehrenvest undt wohlvorgeachte H. Joh: Willhelm Heÿll Statt hueffschmidt undt E. E. Kleinen Raths Nunmahliger beÿsitzer als deren geschworner vogt dem geschäfft assistirt. Also ihr der verstorbenen, fr. seel Sechs Kindter undt ab intestato Erben so sie mit Eingangs ermeltem ihrem hinterbliebenen Wittiber Ehelich erzeigt und hinterlassen

Inn Einer allhier in der Statt Straßburg undt Einer daselbst im Finckweiler gelegener undt hiernach beschriebener behausung hatt sich befunden alß volgt
Hultzenwerckh. Auff der Bühn, Cammer vor diesem gemach, Inn der Wohnsub
Eigenthumb ane Einer behaußung (T.) Eine behaußung, hoff, hoffstatt sambt übrigen zugehörd, Recht undt gerechtigkeiten, allhier in der Statt straßb. inn dem Finckweiller an St: Marx gäßlein geleg. 1.s Neben Jacob Miller dem Metzger 2.s. Ein Eckh in das St. Marx gäßlein hinden auff das Stifft St. Marx stoßendt, welche durch der St. Str. geschworne Werckmeistere Vermög dero beÿ dem Concept befindlich. Abschatzungs schein vom 17.ten Xbr. 1722. vor ledig Eigen dem jetzig. preiß ach angeschlagen wordten umb 1600 fl. th. 800. lb. Hierüber meldet ein Teutsch perg. Kbr. m. der Statt Str. Cancel. Contractstub Innsiegell de dato den 5.ten 7.bris 1697. mit N° 1. sig.. NB. die auff sieser behaußung (…)
Eigenthumb ane Einem Metzgerbanck (T.) It. 1. Metzger banckh: unter der großen metzig allhier gelegen (…)
Ergäntzung der Kinder undt Erben ohnveränderten guths. Vermög deß über Eingangs benambster gewester beeder Eheleuthen Zugebrachten Nahrungs Inventarÿ durch H. Andream Schmidt gewesten Notarium allhier sel. in aô 1692. verfertiget
Norma hujus inventarÿ. Bericht Ane statt der Eingangs gemelter beeder gewester Eheleuthen mit Einander auffgerichteter Eheberedung. Es hatt eingangs gedachter hinderbliebener Wittiber gleich anganfs dieser Inventation vermeldet, daß Er undt seine nunmehr seelig verstorbene Ehefrau beÿ ihrer Ehemaligen Ehe Verlöbnuß mit Zue Ziehung ihrer beederseits dermahlen noch lebend. Eltern vor nunmehr weÿl. herrn Andreas Schmidt gewestem Notario publ. et practico auch burgers allhier Zu Straßburg seel. wie auch auff dem Eingang ihres durch vor Ernannten Hn Notm Schmidt seel. auffgerichtet und verfertigten Zugebrachten Nahrungs Inventarÿ erhellet Einige Ehepacta mit Einander auffgerichtet warinen Sich dann dann Ein Jeedes sein Zubringendes alß ererbendes Vermögen als unverändert reservirt und deßen lüffer: und Ergäntzung expresse darbeÿ vorbehalten (…)
Copia Codicill
Der Kind. und Erben Ihr ererbt ohnv: Mut. G. Sa. haußraths 15, Sa. Activ schuld 25, Sa. Erg. 1114, Summa summarum 1155 lb d. Kind. v: Ebr. g. ohnv. ererbt Mut. g.
Auff solches vnd lesttlich so wirt nun auch des Wit: ohnv: v: zugleich d. gem: verändt; v. T: g beschrieben, Sa. haußraths 52, Sa. faß und bütt. 16, Sa. Silbers v: geschm. 1, Sa. guld. Ring 3, Sa. Eigenth. ane i. behaußung 800, Eigenth. ane Metzg. bancks 745, Sa. Activor. 41, Summa summarum 1660 lb – Passiva 3211, Übertreffen also solchemnach des wit. ohnv. v: T: passiua sein des Wit: ohnv. v: T: activbe Nahr. umb 1550 lb

Trois des enfants des défunts Elie Kreuchel et Ursule Werner vendent la maison et un étal de boucher à leurs frères Elie Kreuchel et Abraham Kreuchel

1734 (21.10.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 389-v
weÿl. Elias Greichel des Metzgers mit auch weÿl. Maria Ursula geb. Wörnerin hinterlassene Kinder nahmens Friedrich Greichel der kieffer allhier, Jfr Maria Ursula Greichelin so mehrjährig und ohnbevögtigt, so dann Dorothea geb. Greichelin Augustin Persohn des hueffschmieds ehefrau
ihrer brüder und miterben ahne Elterlicher verlassenschafft Elias und Abraham der Greichel beede Metzger
dreÿ 5. theil für ohnvertheilt ahne Einer Behausung bestehend in Vorder und hinderhauß, hoff, stallung und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen und zugehörden gemeinschafft des bronnens und gerechtigkeit im Finckweiler, einseit neben der Schaffneÿ behausung zu St Marx darzwischen ein gäßlein anderseit neben Jacob Müller dem metzger hinten auff ged. Schaffneÿ, um 375 pfund capital (beladen)
ferner dreÿ 5. theil für ohnvertheilt ahne Einem Metzigbanck cum appertinentis unter der großen Metzig gelegen dem großen eingang beÿ dem Ferckelmarckt über einseit neben H. Rathh. Johannes Klein anderseit neben weÿl. Christoph Heimen wittib hinten auff die accis: stueb und einen ausgang in denn Schlag: hoff habend – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß ane bodenzinß – um 400 und 500 pfund verhafftet – denen dreÿ verkaufenden geschwistern zu einem 5° so dann zu den übrigen 5.t theilen denen käuffern – auff den fueß von 2300 lb, umb welche die antheil behausung und metzig banck zum verkauff angeschlagen worden, 480 pfund,

Elie Kreuchel épouse en 1723 Marie Barbe Koch, fille d’Evrard Koch : contrat de mariage, célébration
1723 (20. 8.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60) f° 1112
Eheberedung Herrn Eliæ Greichels Metzgers und Jungfr. Mariä Barbarä gebohrner Kochin, beeder Eheleuthe und burgere allhier
Eheberedung zwischen Herrn Elias Greichel, dem leedigen Metzger, beÿständlich H. Eliä Kreuchels Seines Vatters, ferner H Johann Wennemars Heÿls, Stadt Schmidts und E. Kleinen Raths alten wohlanshnlichen beÿsitzers, deßen Vettern, weiters Herrn Johann Geörg Obermüller und H Johann Daniel Fidels beeder auch Metzgere und Burgere allhier als erbettener beÿständere ane einem
So dann Jungfr. Mariä Barbarä gebohrener Kochin, weÿland hern Eberhard Kochen geweßenen Lehnungsweiße und burgers allhier erzeugter tochter, mit assistentz herrn Johann Valentin Schneeganßen Metzgers Ihres Stieffvatters herrn Johann Christmann Röderers Rothgerber Lederbereither und burgers alhier, Ihres vettern und H. Eberhard Kochen auch Metzgers Ihres bruders andern theils
Actum Straßb. Mittwoch den 20. 8.bris A° 1723. [unterzeichnet] Elias Kreichel, Maria Barbara Köchin als hochteirin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 189-v n° 15)
1723. Mittwoch den 17. Nov: sind in der Evangelisch. Pfarrkirch Zu St. Niclaus nach Zweÿmaliger offentl. Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet word. Elias Kreuchel, der ledige Metzg. v burg allhier, Elias Kreuchels, deß Metzgers und Burg.s allhier ehl. Sohn, und Jgfr. Maria Barbara weÿl. Eberhard Kochs, deß Metzgers und Burgers allhier hinterlaßener eheliche Tochter [unterzeichnet] Elias Kreichel Als hochzeither, maria barbara Kochin als hochzeiterin (i 195)

Abraham Kreuchel épouse en 1729 Marie Barbe Schurer, fille du tanneur André Schurer : contrat de mariage, célébration
1729 (20.10.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) f° 39
Eheberedung zwischen herrn Abraham Greichel dem ledigen Metzger, weÿland herrn Elias Greichel gewesenen Metzgers und burgers allhier nachgelaßenem ehelichem Sohn, alß hochzeitern beÿständlich herrn Johann Wennemar Haylen Stattschmidts und E. E. Kleinen Raths allhier beÿsitzern seines Vettern und H. Eliä Greichels, Metzgers und burgers allhier seines bruders ane Einem
So dann Jgfr. Mariæ Barbaræ Schuhrerin, herrn Andreas Schurers Rothgerbers und burgers allhier Eheleiblicher Tochter, alß der Jgfr. hochzeiterin beÿständlich Ihres Vatters H Johann Jacob Grießbachs und H Jacob Böckels beeder Rothgerbern Lederbereitern und burgern allhier Ihrer Vettern am andern theil
Actum in Straßburg auff Donnerstag den 20. Octobris Anno 1729. [unterzeichnet] Abraham Kreichel Alß hochzeiter, Maria Barbara Schurerein Alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 131-v n° 26)
Anno 1729. domin: XXII et XXIII. Trinit: seind außgeruffen vndt Mittwochs darauff als den 23. febr. Ehelich eingesegnet word. Abraham Kreuchel der ledige Metzger undt Burger allhie Eliæ Kreuchel gewesenen Metzgers und burgers alhier hinterl. ehel. Sohn vndt Jungfrau Maria Barbara Schurerin Andreas Schurers Burgers vnd Rothgerbers allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Abraham Kreichel Alß hochzeiter, Maria Barbara Schurerin Als hochzeiterin (i 134)

Les nouveaux mariés Abraham Kreuchel et Marie Barbe Schurer font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari dont les apports s’élèvent à 529 livres et ceux de la femme à 372 livres.

1730 (29.3.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 7) n° 137
Inventarium über herrn Abraham Greichels, des Metzgers und Frauen Mariæ Barbaræ gebohrner Schuhrerin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in die Ehe Zugebrachter Nahrungen auffgerichtet Anno 1730. – und sich vermög auffgerichteter Eheberedung Vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen Straßburg in beÿsein der Ehefrauen geliebter Eltern auff Mittwoch den 29. Martÿ A° 1730.

Eigenthum ane einer behaußung und Metzigbanck zwischen dem Ehemann und seinen Geschwistrigen gemeinschafftlich.
Nemlichen ein Vorder und hinterhauß, hoff, hoffstatt, Stallung, gemeinschafft des bronnens mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier im Finckweiler, ein Seit ist ein Eck am alten Platerhauß oder jetzigen Schaffneÿ Zu St. Marx, ander Seit neben Herrn Jacob Müller dem Metzger, hinden auff gedachte Schaffneÿ behaußung stoßend, so über hernach gemelte Passiv schulden freÿ, ledig und eigen. Darüber sagt ein teutscher perg. Kbr. in der St St. anhang. C. C. Inns. verwahret datirt d. 5. 7.br. A° 1697. mit a. N° 1 notirt
Ein Metzger banck gelegen unter der grosen metzig (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Vermögen betreffend, Sa. haußraths 118, Sa. Weins und leerer Faß 4, Sa. Mähl 1, Sa. Silbers 9, Sa. Rubricen und Posten so zwischen dem Ehemann und seinem bruder gemeinschaftlich seÿnd 282, Sa. baarschafft 41, Sa. Activ Schulden 458, Summa summarum 17 lb – Schulden 88 lb, detrahendo restiren 529 lb
Eigenthum ane einer behaußung und Metzigbanck zwischen dem Ehemann und seinen Geschwistrigen gemeinschafftlich.
Der Ehefrauen Nahrung betr. Sa. haußraths 197, Sa. Silbers 30, Sa. Goldener Ring 20, Sa. baarschafft 123, Summa summarum 372 lb

Marie Barbe Schurer meurt en délaissant deux filles outre un fils mort peu de temps après sa mère. La maison est estimée à la somme portée à l’inventaire dressé en 1722 après la mort de la mère du veuf. La masse propre au veuf est de 287 livres, celle des héritiers de 338 livres. L’actif de la communauté s’élève à 278 livres, le passif à 395 livres

1733 (25.6.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 13) n° 276
Inventarium über Weÿl. Frauen Mariæ Barbaræ Greichelin gebohrener Schurerin Herrn Abraham Greichels, des Metzgers und burgers allhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1733 – nach Ihrem den 27. Martÿ innstehendem 1733.ten Jahrs genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren herrn Andres Schurers, Rothgerbers Lederbereiters und burgers allhier, der Verstorbenen seel: Vatters, alß geschwornen Vogts Mariæ Barbaræ und Mariæ Dorotheæ der Frau seel. mit Ihme dem wittiber nebst einem nach de Mutter gestorbenem und von dem vatter geerbten Söhnlein Abraham genannt ehelich erzeugter Kinder und Erben, fleißig inventirt und ersucht. (…) So beschehen in Straßburg Donnerstags den 25. Junÿ Anno 1733.
Copia heuraths vergleichung

Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Vermögens, vemög Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, durch mich Eingangs gemelten Notarium in Anno 1730. auffgerichtet
Antheil ane einem Hauß und Metzgerbanck. (W.) Nemlichen ein fünfftertheil Vor unvertheilt ane einem Vorder undt hinderhauß, hoff, hoffstatt, Stallung undt gemeinschafft des bronnens, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier im Finckweiller, ein Seit ist ein. Eck ane dem alten Platerhauß oder jetzigen Schaffneÿ Zu St. Marx, 2. seit neben Hn Jacob Müller dem Metzger, hinden auff gedachte Schaffneÿ behaußung stoßendt, so über hernach gemelte Passiv Capitalia freÿ Ledig und eigen und ist solche behaußung durch die allhiesig geschworne Werckmeistere beÿ des Wittibers Mutter seel. Verlaßenschaffts Inventation in Anno 1722. æstimirt worden vor 800 lb d. Thut nach solcher æstimation dermalen dem wittiber gehörige und von seinen Eltern ererbte fünffte theil 160. lb. Über das gantze hauß, so Zwischen dem wittiber und seinen Geschwüstrigen gemeinschafftlich sagt ein teutscher perg. Kbr. mit der St. Str. anhang. CC Inns. verw.datirt den 5. Sept. A° 1697. m. a. N° 1. notirt
It. ein fünfftertheil Vor unvertheilt ane einem Metzger banck unter der grosen metzig (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers Vermögen betr., Sa. haußraths 20, Sa. Silbers 3, Sa. Faßen 8, Sa. Activ Schuld 150, Sa. Antheils ane einem hauß und Metzigbanck 308, Sa. Restirenden Ergäntzung 238, Summa summarum 734 lb – Schulden 447, Nach deren Abzug 287 lb
Diesemnach folget auch de Erben anerstorbenen unveränderte Mütterliche Nahrung, Sa. haußraths 82, Sa. Silbers 12, Sa. Goldener ring 9, Sa. baarschafft 14, Sa. Ergäntzung 132, Sa. Activ Schulden 87, Summa summarum 338 lb
Endlichen Wird auch die gemein und theilbare Verlaßenschafft beschrieben, Sa. haußraths 39, Sa. Wein 10, Sa. baarschafft 34, Sa. gemeinschafftlichen Posten 194, Summa summarum 278 lb – Schulden 395 lb, In Compensatione 116 lb – Stall summ 509 lb

Abraham Kreuchel se remarie en 1738 avec Anne Marguerite Neulinger, fille de l’huilier Adam Neulinger : contrat de mariage, célébration
1738 (10.1.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 161
Eheberedung – Entzwischen dem Ehrengeachten herrn Abraham Kräuchell dem Metzger Wittiber undt burgern allhier zu Straßburg hochzeitern ane Einem,
So dann der Tugendbegabten Jfr. Annæ Magdalenæ Neulingerin, weÿl. Herrn Adam Neulingers deß gewesten ohlmanns dahier seel. nachgelaßener Ehelicher Tochter der Jfr. Hochzeiterin andern theills
Actum Straßburg auff Montag den 10.ten Januarÿ aô 1738. [unterzeichnet] Abraham Kreichel alß hochzeiter, Anna Magdalena Neühlingerin als hoch Zeitterin, Johannes Vottler als schwager ohlmann, H. Adam Neulinger alß bruder, ohlmann

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 169-v n° 638)
1738. Mittw. d. 12.ten Mertz sind nach ordentlicher außruffung Ehelich copulirt und eingesegnet worden Herr Abraham Kräuchel der Metzger, burger u. Wittiber alhier Und Jgfr. Anna Magdalena weÿl. H Adam Neulinger deß burgers und Ohlmanns nachgel. eheliche Tochter [unterzeichnet] Abraham Kreichel alß hochzeiter, Anna Magdalena Neulingerin als hoch Zeitterin (i 174)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison appartenant au mari dont les apports s’élèvent à 125 livres. L’actif de la société entre Elie et Abraham Kreuchel s’élève à 5 842, le passif à 2 510 livres.

1738 (8.5.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 13) n° 313
Inventarium über Diejenige Nahrungen so H. Abraham Kreichell der Metzger undt fr: Anna Magdalena Kreichelin gebohrne Neulingerin beede Eheleuthe undt Burgere allhier Zu Straßburg Einandter für unverändert in den Ehestandt gebracht, auffgerichtet 1738. – So beschehen Straßburg in fernerem beÿsein Hn Andreæ Schuhrers des Rothgerbers undt H. Eliæ Kreichells deß metzgers auff sein deß Ehemanns So den auff der Ehefrauen Seithen H. Johann Adam Neulingers deß ohlmanns ihres Bruders, auff Donnerstag den 8.ten Maÿ Anno 1738.

Inn Einer allhier Zue Straßburg im Finckweiller beÿ dem Stifft St. Marx gelegen undt dem Ehemann dermahlen Zur helffte zuständigen und nach beschriebenen behaußung hat sich befundten alß volgt
Norma hujus inventarÿ. Des Ehemanns ohnverändert, Sa. haußraths 175, Sa. Silbers 53, Sa. Faß und Bitten 4, Sa. baarschafft 25, Summa summarum 259 lb – Schuldt 134 lb, Compensando verbleibt 125 lb
Diesemnach werden nun auch die rubricen undt Posten Welche in die von dem Ehemann undt seinem bruder H. Eliæ Kreuchell auch Metzgern dahier führende gemeinschafft undt ihme dem Ehemann allhier zur helffte gehörig, Sa. haußraths 10, Sa. Schiff und geschirrs 21, Sa. Fleisch, Sch*ehr, Schmaltz und Specks 751, Sa. Welschkorns 29, Sa. Heu stroh und fürderung 20, Sa. Pferdts undt Rindtviehes 285, Sa. der gemeinschafftlich. baarschafft 67, Sa. iner gemeinschaftlichen behaußung 1200, Sa. 2. Metzger bänck 3000, Sa., Sa. activ Schulden 458, Summa summarum 5842 lb – Capitalien und Schulden 2510 lb verbleiben 3332 lb
Eÿgenth. ane Einer Behaußung undt Zweÿen Metzger bänckhen. Ein Vorder undt hinderhauß, hoff, hoffstatt, Stallung undt gemeinschafft deß bronnens, m. allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten undt Gerechtigkeiten geleg. allhier im Finckweiller, i.s. ists i. Eck ane dem alten Bladerhauß od. der jetzigen Schaffneÿ Zu St. Marx, 2.s. H. Jacob Miller dem Metziger, hinden auff gedachte Schaffneÿ stoßendt, so über nachgemelte beschwerdten undt Capitalien ledig undt Eigen, undt allero ohnpræjudicirlich Zu æstimirt vor 1200. lb. Darüber vorhand. 1. teutsch. perg. Kb. auß allh.C. C. Stub m. dero anhangendem Innsigell datirt d. 5. 7.br. A° 1697.
I. Metzger banck unter der grosen metzig (…)

Abraham Kreuchel cède sa part de maison à son frère Elie Kreuchel qui en devient seul propriétaire

1746 (25.5.), Chambre des Contrats, vol. 620 n° 385
Abraham Kreuchel der metzger [unterzeichnet] kreichel
in gegensein seines bruders Elias Kreuchel des metzgers
seinem bruder im unverrtheilten elterlichen erb, die unvertheilte helffte ane einer behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, stallung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen und zugehör in Finckweiler einseit neben der Schaffneÿ behausung zu St Marx darzwischen ein gäßel, anderseit neben Balthasar und Daniel den Weilern metzgernn hinten auff gedachte Schaffneÿ – um 400 und 225 pfund verhafftet – die andere helffte aber dem cessionnarius zuständig – um 487 pfund

Elie Kreuchel et Barbe Koch hypothèquent la maison au profit du boucher Jean Valentin Schneegans

1759 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 633 n° 94-v
Elias Greuchel der metzger und Barbara geb. Kochin mit beÿstand Johann Friedrich Schneeganß und Friedrich Zendler beede metzger
in gegensein H. Rathh. Johann Valentin Schneeganß des metzgers – schuldig seÿen 1250 pfund
unterpfand, einen metzig banck unter der großen metzig, einseit neben Daniel Klein anderseit neben Abraham Greuchel beede metzger
ferner eine behausung cum appertinentis im Finckweiler, einseit ist ein eck, anderseit neben Daniel Weiler dem metzger, hinten auf dem Stifft St Marx

Elie Kreuchel meurt en 1763 en délaissant un fils et une petite-fille. Les experts estiment la maison 2 800 livres. La masse propre à la veuve est de 3 453 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 433 livres, le passif à 3 728 livres

1763 (26.7.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 527) n° 187
Inventarium über Weÿland Herrn Eliæ Kreichel, geweßenen Metzgers seeligen, Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1763 – nach seinem den 27.ten Aprilis dießes 1763.sten Jahrs beschehenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des verstorbenen seeligen mit seiner hernach gemelten hinterlaßenen Wittib, ehelich erzeugten Sohns und herrn Vogts Von dem Vorhandenen Enckelin gleich nach dem Eingang dießes Inventarÿ benambset, inventirt und ersucht durch frau Maria Barbara Kreüchelin gebohrner Kochin die Wittib, beÿständlich herrn Philipp Jacob Winter, Metzgers und Burgers hieselbst (…) Actum Straßburg auf Dienstag den 26.ten Julÿ Anno 1763.
Der Verstorbene seelig hat sowohl per Testamentum als ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt, 1° Herrn Johann Friderich Kreichel, Metzgern und burger allhie so majorennis und der Inventur in Persohn abgewartet, Sodann 2.do Weÿland frauen Mariæ Barbaræ Keckin gebohrner Kreichedlin seeligen mit herrn Johann Georg Keck dem hießigen burger und Weißbecken ehelich erzeugtes Töchterlin Nahmens Jungfer Mariæ Barbaræ Keckin, so in dem Eilfften Jahr ihres alters stehet, des Verstorbenen herrn Kreichels seligen hinterlaßenes Enckelin, dero geschworzner Vogt Herr Johann Valentin Schneeganß, Metzger und E: E: grosen Raths alter beÿsitzer auch burger allhier Nahmens deßen Pupillen dem Inventations geschäfft Persönlich beÿgewohnet hat. Alle Zweÿ des verstorbenen, seeligen mit eingangs gedachter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugten Sohns und respectivé Tochter Kinds und per Testamentum sowohl als auch ab intestato verlaßener Erben Zu Zusammen gleichlingen portionen und antheilern

In einer allhier Zu Strassburg ane dem Finckweiler gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden Worden wie folgt.
(f° 9-v) Eigenthumb ane einer Behausung und Metzigbanck. (E. T.) Eine behaußung, bestehend in Vorder: und hinterhauß, Hoff, Stallung, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, Zugehörden und Rechten, gelegen allhier im Finckweiler einseit neben der Schaffneÿ behaußung Zu St. Marx, dar zwischen ein Gäßlein, anderseit neben Daniel Weÿler dem Metzger, hinten auf gedachte Schaffneÿ stoßend. Welche Behaußung über hernach beschribene beÿ denen Passivis gemelte Capitalien freÿ ledig und eigen, und vermög einer, Zu dem Concept gelieferten schrifftlichen Abschatzung d.d. 2.ten Augusti angeschlagen worden vor u. umb 800 lb. Hierüber besagen dreÿ pergamentene in allhießiger C. Contract stub errichtete Kauffbrief d. d. 25. Maÿ 1746., 21. Octobris 1734 und 5. Septembris 1697.
Item ein Metzig banck cum appertinentiis, allhier unter der Großen Metzug gegen dem großen Eingang beÿ dem Ferckel Marckt (…)
(f° 12) Ergäntzung der Wittib, währender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths, Nach inhalt Inventarÿ Illatorum in Anno 1723. durch weÿland herrn Notarium Daniel Rohr errichtet hab man der Wittib folgendes zuersetzen
(f° 14-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung – Copia Testamenti clausi
Der Wittib ohnverändertes Vermögen, Sa. haußraths 40 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 11, Sa. Goldene Ring 5, Sa. Schulden 62, Ergäntzung, Summa summarum 1282 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnverändert und Theilbahre Nahrung unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 106, Sa. Wein und Leerer Faß 19, Sa. Silbers 14, Sa. Goldene Ring 2, Sa. Baarschafft, Sa. Eÿgenthumb ane einer behausung und Metzigbanck 1230, Schulden 34 lb, Summa summarum 1433 lb – Schulden 3728 lb, der Erben Passiv onus 2295 lb
Endlicher Passiv Rest 1013 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen in der königlichenen Statt Straßburg auff lii&& den 20 Octobris Anno 1723., Daniel Rohr Nots .
Actum Straßb. Mittwoch den 20. 8.bris A° 1723
Abschatzung Vom 2: Aug. 1763. Auff Begehren Weil. H. Elias Geichell seil. hiender Lasener Fr: Witib und Erben ist eine behausung Alhie in der Statt Straßburg in dem Finck Weiller beÿ der Schaffeneÿ Zu S. T. Marx gelegen, ein Einseits neben H. Balthasar Weiller Anderseits und hienden auff S: T: Marx Stosent Gelegen, solche behausung besteht in vier Stuben, eine Stub Kammer Vier Kichen vnd Ettliche hauß Kamern, Ferner befindet sich eine Stallung sambt häibienen dar jber seind die dach Stiell mit breidt Ziglein belegt, hat auch einen getrembten Und gewölbten Keller hoff und brunnen. Von uns vnterschribnen der Statt Strasburg Geschwornee Werck Meister nach vorhero Geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach Estimirt und Angeschlagen worden vor und vmb 1600 gulden
Der Zweÿte Begriff ist Auch Alhier in der Statt Strasburg in der Grosen Metzich Gelegen (…)
[unterzeichnet] Werber, Sebastian Huber

Barbe Koch et ses enfants vendent la maison au boucher Jean Georges Ebel et à sa femme Marie Elisabeth Jund

1763 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 637 n° 408-v
Fr. Maria Barbara geb. Kochin weÿl. Elias Kreuchel des metzgers wittib beÿständlich Philipp Jacob Winter des metzgers, Johann Friedrich Kreuchel der metzger, H. Rathh. Johann Valentin Schneeganß als vogt Johann Georg Keck des weißbecken tochter Mariæ Barbaræ Keckin
in gegensein Johann Georg Ebel des metzgers und Mariæ Elisabethæ geb. Jundtin
eine behausung, hoff, hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Finckweiler, einseit neben Bartholomeus Weiler dem metzger, anderseit neben ist ein eck, hinten auff das Stifft St Marx – 1500 pfund

Fille du boulanger Jean Jacques Jund, Elisabeth Jund épouse en 1752 le boucher Evard Koch. Contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire (il ne se trouve pas dans la collection Nenter, numérotée, non lacunaire), célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenachtbaren H. Eberhard Kochen, dem leedigen Metzgern, weÿl. H. Eberhard Kochen, des gewesenen Metzgers und burgers allhier seel. mit auch weÿl. Fr. Salome gebohrener Kleinin seiner gewesenen Ehegattin seel. ehelich erzeugten Sohn, als dem H. Hochzeiter ane einem, So dann der Ehren: und tugendsamen Jgfr. Maria Elisabetha Jundin, weÿl. H. Joh. Jacob Junden, des gewesenen Weißbecken und Burgers allhier, mit der Ehren und tugendreichen Fr. Maria Dorothea gebohrner Oberlinin, seiner hinterlaßenen Wittib, so nunmehro mit dem Wohl Ehrenachtbaren H. Joh. Adam Hünstel, dem allhießig verburgerten Weißbecken in ehelichen Banden stehet, ehelich erzielten tochter, als der Jgfr. Hochzeiterin ane dem anden Theil – So beschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 17. Julii Anno 1752. T. Georg Friderich Nenter, Notarius publicus juratus

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 93 n° 18)
Mittwoch d. 30. Aug. 1752. sind nach vorhergeschehene Zweÿmaliger Außruffung Ehelich copulirt und eingesegnet worden Eberhard Koch lediger metzger und burger allhier, weÿl. Eberhard Koch gewes. metzgers und burgers allhier nachgel. Sohn, und Jungfrau maria Elisabetha, weÿl. Joh: Jacob Jundt gewes. weißbecken und burgers allhier nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Eberhard Koch als hochzeider, maria Elisabetha Jundi als hochzeiderin (i 51)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du boucher Elie Kreuchell à côté de la fondation Saint-Marc (maison qu’achètera Elisabeth Jund avec son deuxième mari). Les apports du mari s’élèvent à 1 118 livres, ceux de la femme à 1 384 livres.

1752 (17.10.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 959) n° 40
Inventarium über des Wohl Ehrenachtbaren herrn Eberhard Koch, Metzgers und der Ehren und tugendsamen Fr. Mariä Elisabethä gebohrner Jundin beeder Eheleuthe und Burgere allhier einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1753 – Krafft der Vor mir Notario den 17. Julÿ dießes lauffenden 1752. Jahrs errichteten Eheberedung vor ohnverändert Zugebracht (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auff Dienstag den 17. Octobris 1752. in præsentia H Johann Friderich Schneegannßen, des Metzgers und geordnet und geschwohrnen Vogts und H Johann Adam Husteln des Weißbecken der Ehefrauen resp. Stieff Vattern beeder burgere allhier

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler ohnfern dem Stift St. Marx gelegenen H. Eliä Kräuchel dem Metzger und burgern allhier eigenthümlich zuständigen und Von beeden Eheleuthen Zum theil Lehnungs weiß bewohnenden behausung, befunden worden, wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in den Ehestandt gebrachtes Vermögen, Sa. hausraths 157, Sa. Weins und leerer Faß 41, Sa. Silbers 31, Sa. baarschafft 814, Summa summarum 1045 lb – Und Wann darzugesetzt wird, die ane denen Haussteuren Ihme dem Ehemann Vermög der Eheberedung §° 7.mo gehörige hälffte, welche antrifft 72, So belaufft such des Ehemanns völliger in die Ehe gebrachtes Vermögen dem billigen Werth nach auff 1118 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 125 lb, Sa. Silbers 30 lb, Sa. Goldener ring 50 lb, Sa. baarschafft 516, Sa. Activ schulden 588 lb, Summa summarum 1312 lb – Dazu gelegt die Ihro ane den haussteuren 72 lb, Solchemnach thut der Ehefrauen völlige in den Ehestand gebrachte Nahrung dem billigen Werth nach benandt. 1384 lb

Evrard Koch meurt en 1759 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans la maison d’Elie Keuchel. La masse propre à la veuve est de 716 livres, celle des héritiers de 1 154 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 715 livres et le passif à 1 750 livres.

1759 (26.7.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 962) n° 118
Inventarium über Weÿl. des Wohl Ehrenachtbaren H. Eberhard Kochen, des gewesenen Metzgers und burgers allhier nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1759 – nach seinem den 25. Maÿ dieses lauffenden 1759. Jahrs genommenen tödlichen Hientritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Wohl Ehrenachtbaren Herrn Joh: Valentin Schneeganßen jun: des Metzgers und Burgers allhier als geordnet: und geschworenen Vogts des Defuncti mit der Ehren und tugendsamen Fr. Maria Elisabetha gebohrner Jundin seiner Ehegattin und nunmehr zurückglaßener Dr. Wittib ehelich erzeugter dreÿer Kinder, Nahmentlichen Mariæ Elisabethæ, so 5 Jahr alt, Eberhard, so ohngefehr 2 Jahr alt, und Mariæ Salome so ohngefehr ein halb Jahr alt, derer Kochen, inventirt durch die obbemeldte hinterbliebene Fr Wittib und Zwar unter Assistenz des auch Wohl Ehrenachtbaren H. Johannes Gäckler sen: des Metzgers und burgers allhier (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag& den 26. Julii Anno 1759.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler ohnfern dem Stift St Marx gelegenen H. Elias Kräuchel, dem Metzger und Burger allhier eigenthümlich Zuständigen und von der hinterbliebenen Wittib Lehnungsweiß bewohnenden behaußung befunden worden, wie folgt
Antheil ane einem Metzigbanck. (E.) Nehml. ein sechster theil vor ohnvertheilt von und ane einem Metzigbanck in der großen Metzig ane der vordern Thür gegen dem Ferckelmarckt allhier zu Straßburg (…)
Ergäntzung der Frauen Wittib wehrender Ehe angegangenen ohnveränderten Guths, Nemblichen nach maaßgaab des über beeder nunmehro durch den Zeitlichen tod Zertrennnter Ehepersohnen in die Ehe gebrachter Nahrungen, durch mich den dißeitigen Notarium d. 17. Octobris Anno 1752. aufgerichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Der Frauen Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 39 lb, Sa. Silbers 14 lb, Sa. goldeber Ring 20 lb, Sa. Schulden 75 lb, Sa. Ergäntzungs Rest 567 lb, Summa summarum 716 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnverändertes Vermögen beschrieben, Sa. hausrath 90 lb, Sa. leerer Faß 3 lb, Sa. Silbers 18 lb, Sa. Antheils ane einem Metzigbanck 60 lb, Sa. Ergäntzungs Rest 1056 lb, Summa summarum 1229 lb – Schulden 75 lb, Nach deren Abzug 1154 lb
Endlichen wird auch das unverändert und theilbare Guth beschrieben, Sa. hausraths 50 lb, Sa. Weins und leerer Faß 40 lb, Sa. Rindsviehs und Häut 123 lb, Sa. Heu Ohmet und Bohnen 17 lb, Sa. Silbers 2 lb, Sa. baarschafft 765 lb, Sa. Schulden 715 lb, Summa summarum 1715 lb – Schulden 1750 lb, übertreffen (die theilbare Activ Mass) um 34 lb – Verstallungs summa 1615 lb
Wÿdum So der hinterbliebenen Fr. Wittib nach Absterben Fr. Dorotheä Jundin gebohrner. Oberlinin, H. Joh. Adam Hünstels, des Weißbecken und Burgers allhier Ehefrauen deroselben eheleibl. Fr. Mutter eigenth. Zufällig
Copia der Eheberedung (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 17. Julii Anno 1752. T. Georg Friderich Nenter, Notarius publicus juratus
Copia Codicilli – 1753, auff Donnerstag den 6. Decembris Abends um sieben Uhren beÿ dreÿ hellbrennenden Lichtern in einer allhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler gelegenen, zum Roßenzweigischen Hoff genannten und von mir Notario zum theil lehnungsweiß bewohnenden behausung, in deren auf dem Boden befindlichen Stuben, mit denen Fenstern Zum theil in den Hoff und Zum theil in den Struveischen Garten aussehend (…) erschienen der Ehrengeachtet. Eberhard Koch, der Metzger und burger allhier (…) Georg Friderich Nenter, Not. publicus juratus

La veuve Elisabeth Jund se remarie en 1761 avec le boucher Jean Georges Ebel, fils du meunier Jean Ebel à Wasselonne : contrat de mariage, célébration
1761 (12. 9.br), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 91
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrenachtbare H Johann Georg Ebel, der ledige Metzger, des Ehrenachtbahren H Johannes Ebels, des Matten: Müllers und burgers Zu Waßlenheim mit der Ehren und tugendsamen Fr. Anna Catharina gebohrner Baurin seiner Ehegattin ehelich erzeugter Sohn als hochzeither ane Einem
So dann die Ehren: und tugendsame Fr. Maria Elisabetha gebohrne Jundin, weÿl. des Ehrenachtbarn H Eberhard Kochen des gewesenen Metzgers und burgers allhier hinterlaßene Wittib, als hochzeiterin andern theils und Zwar Er H Hochzeiter unter assistentz H. Johann Jacob Arnold des Metzgers und burgers Zu gedachtem Waßlenheim und H Johann Georg Rothhaan des Sattlers und burgers Zu mehrbemeltem Waßlenheim, wie nicht weniger H Johann Gernard Wagners des Schreiners und burgers allhier
So beschehen allhier Zu Straßburg den 12. Novembris Anno 1761. [unterzeichnet] Hanß Georg Ebel als Hochzeiter, Maria Elisabetha Kochin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 169 n° 36)
1761. Mittwoch d. 9. Dec. wurde nach Zweÿmahliger Außruffung in der Evangel. Pfarr Kirche Zu S. Nicol. ehelich eingesegnet Johann Georg Ebel, Metzger v. Burger allhier, Johannes Ebels Müllers v. burgers in Waßlenheim Ehelicher Sohn, v. Fr. Maria Elisabetha geb. Jundtin weÿl. Eberhard Koch gew. Metzgers v. burgers allh. hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Geörg Ebel als Hochzeiter, maria Elisabetha Kochin als hochzeiterin (i171)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du boucher Elie Kreuchell. Les apports du mari s’élèvent à 214 livres, ceux de la femme à 3 333 livres.

1762 (27.4.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 963) n° 159
Inventarium über des Ehrenachtbaren H. Johann Georg Ebel, des Metzgers und der Ehren: und tugendsamen Fr. Mariä Elisabethä gebohrner Jundin, beeder Eheleuth und Burgere allhier einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachter Nahrung, auffgerichtet Anno 1762. – vermög der vor mir unterschriebenen Notario den 12. Novembris Anno 1761. errichteten Eheberedung §. 4.to vor ohnverändert in den Ehestand Zugebracht (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auff Dienstag den 27. Aprilis Anno 1762. in præsentia H Johann Gerhard Wagners des Schneiders als beÿstand des Ehemannsn und H. Johannes Gäckler sen. des Metzgers als beÿstand der Ehefrauen beeder Burgere alhier

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler ohnfern St Marx gelegenen, H. Elias Kräuchel dem Metzger und Burger allhier eigenthümlich zuständigen und von beeden Eheleuthen zum theil Lehnungsweiße bewohnenden behausung befunden worden als folgt
Der dreÿen Kindere Erster Ehe Pfetter, Göttel und Gesckenckt geld, Mariä Elisabethä dem ältesten Töchterlin gehörig, Johann Eberhard dem Söhnlein Zuständig, Mariä Salome dem jüngsten Töchterlein gebührig
(f° 18) Wÿdum, So eingangs wohl Ehren ernandte Ehefrau nach absterben Fr. Dorotheæ Jundin gebohrner Oberlinin, Weÿl. H. Johann Adam Hünstels, des geweßenen Weißbecken und Burgers allhier hinterlaßener Wittibn deroselben eheleiblichen Frauen Wittib eigenthümlichen Zufällig (…) deroselben eheleiblichen Frauen Mutter, Verlaßenschafft d.a. 1731 durch Weÿl. H. Abraham Kolb d. 18. Xbr. errichteten Summarischen Calculi
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in den Ehestand ohnverändert Zugebrachtes Vermögen, Sa. Silbers 20, Sa. baarschafft 15 lb, Summa summarum 179 lb – Und wann annoch dazu gelegt wird, waß der Ehemann ane denen hernach folio (-) fac: (-) beschriebenen Haussteuren vermög der Eheberedung §° 5.to Zur Helffte Zu erfordern antreffend 34 lb, So wird des Ehemanns sambtliches in den Ehestand Zugebrachtes Guth dem wahren Werth nach sich belauffen auf 214 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrung beschrieben, Sa. Hausraths 566, Sa. Wein und leerer Faß 81, Sa. Silbers 110, Sa. Goldener Ring 90, Sa. baarschafft 1731, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 1371, Sa. Gülthen von eigenthümlich liegende, Güthern 43 lb, Sa. Schulden 703 lb, Summa summarum 4700 lb – Schulden 1401 lb, Nach deren Abzug 3298 lb Wann aber darzu gesetzt wird, waß dieselbe vermög der Eheberedung §. 5.to ane den haussteuren zur Helffte Zu erfordern außwerffend 34, Der Ehefrau gesambte ohnveränderte Nahrung 3333 lb

Marie Elisabeth Jund fait dresser l’inventaire de ses biens et de ceux de son mari fugitif afin de demander le bénéfice de cession. La maison est portée au prix de 1 500 livres. La masse propre à la femme s’élève à 3 661 livres. L’actif de la communauté est de 3 347 livres, le passif de 7 552 livres.

1771 (19.6.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1483) n° 28
Inventarium über Meister Johann Georg Ebel, des von hier sich absentirten Metzgers und Frauen Maria Elisabetha gebohrner Jundin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg dermahlen besitzende Activ und Passiv Nahrung, auffgerichtet in Anno 1771. – welches beiderseitige Vermögen auf Requisition erstgedachter Ehefrauen welche ad hoc mit H Johann Martin Schwind, dem Kieffer und Weinhändler auch burgern alhier verbeÿstandet, angesehen dieselbe sich genöttiget stehet, coram judice competente um die erlangung des Beneficii Cessionis geziemend einzukommen fleißig inventirt und ersucht durch dieselbe (…) So beschehen in der königlichen Stadt Straßburg in beÿseÿn H Johann Valentin Schneegannß, des Metzgers und burgers dahier der dißorts Ehefrauen Kinder erster Ehe hienach benannt geschwornen Vogts auff Mittwoch den 19. Junÿ et seq. Anno 1771.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler ohnfern dem Stifft St Marx gelegener in gegenwärtige Nahrung eigenthümlich gehöriger und hienach beschriebener behaußung ist befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer Behaußung (T.) Neml. eine Behaußung, Hoff und Hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg im Finckweiler, neben Balthasar Weiler dem Metzger, 2.s. ist ein Eck Hinten auf das Stifft St. Marx stoßend so freÿ leedig und eigen, ohnpræjudicirlich æstimirt ad 1500. lb. Darüber ist Vorhanden ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff aus alh. C. C. Stuben gefertiget und mit dero auffgedrucktem Insiegel Verwahrt sub dato 18. Augusti 1763. Crafft welchen dißorts beede Eheleuthe sothane behaußung von weil. Elias Kreuchel geweßten Metzgers und Burgers alhier hinterl. Wittib und Erben erkaufft.
Eigenthumb ane einem Metzigbanck (F.) Nembl. ein Metzigbanck allhier Zu Straßburg unter der Großen Metzig gelegen (…)
Ergäntzung der Ehefrau währender Ehe abgegangenen unveränderten Vermögens. Zufolg des über Eingangs gemelter beeder Ehepersohnen einander für ohnverändert in die Ehe Zugebrachte Nahrungen durch Hn Georg Friderich Nenter Notar. publicum et practicum alhier den 27. Aprilis Anno 1762 auffgerichteten Inventarÿ
Wÿdum, Welchen Frau Anna Catharina Ebelin gebohrne Baurin, Weil. Johannes Ebel des geweßten Müllers und Burgers Zu Waßlenheim hinterbliebene Wittib von erstbesagt ihrem Verstorbenen Ehemann seel. kraft ihrer mit eierrichteten Eheberedung paragrapho quinto ad dies vitæ Zu genießen hat
Der dreÿen Kinder erster Ehe Pfetter, Göttel und geschenckt Geld, Jungfr. Mariæ Elisabethæ Kochin der ältesten Tochter gehörig Johann Eberhard Koch dem Sohn zuständig, Mariæ Salome Kochin der jüngern tochter gebührig, Catharina Margarethæ Ebelin dem Töchterlein Letzter Ehe Zuständig, Johann Georg Ebel dem Söhnlein Letzter Ehe gehörig
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefraun unveränderten Vermögens, Sa. Haußraths 404, Sa. Leeren faß 16, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 67, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 63, Sa. Eigenthumb Liegenden Güthern 201, Sa. Guths Erg. 5192, Summa summarum 5945 lb – Schulden aus der Ehefraun unveränderten Nahrung zu bezahlen 2282, Deducendo verbleibt 3661 lb
Dießemnach wird auch des Ehemanns unverändert und theilbare Nahrung und Zwar wegen allzuviel vorhandenen Passiv-Schulden unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 123, Sa. leeren Faß 2, Sa. Silbers 16, Sa. Eigenthumbs ane Liegenden güthern 170, Sa. Eigenthumb ane einer behausung 1500, Sa. Eigenthums ane einem Metzgerbanck 1300, Sa. Activ-Schulden 234, Summa summarum 3347 lb – Schulden 7552 lb, Theilbahres Passiv onus 4205 lb
Copia der Eheberedung (…) Georg Friderich Nenter Notarius
Verkauff und Erlöß Register, 18. Septembris Anno 1771

Marie Elisabeth Jund, femme séparée de biens de Jean Georges Ebel, à laquelle la maison a été attribuée par le Grand Sénat le 23 juillet 1771 la vend au boucher Jean Philippe Hahn

1778 (1.10.), Chambre des Contrats, vol. 652 n° 304-v
Fr. Maria Elisabetha geb. Jundin Johann Georg Ebel des metzgers zu guth geschiedene ehefrau
in gegensein H. Johann Philipp Hahn des metzgers
eine behausung, hoff, bronnen, hoffstatt, stallung mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Finckweiler einseit neben Balthasar Weiler dem metzger, anderseit ist ein Eck, hinten auff das Stifft St Marx – als ein währender ehe zum theil erkaufft theils besag bescheid E. E. Großen Raths vom 23. Septembris 1771 ihre in außweißung ihres in die Ehe gebrachten guths entschlagenes haus – um 1000 und 1500 fl. verhafftet, geschehen um 3900 gulden worunter die capital summen begriffen

Fils du boucher du même nom, Jean Philippe Hahn épouse en 1772 Marie Dorothée Hœger, fille du marchand de farine Jacques Hœger : contrat de mariage, célébration
1772 (3.1.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 581
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen der Wohl Ehrengeachte Herr Johann Philipp Hahn, der ledige Metzger weiland herrn Johann Philipp Hahn, geweßenen Metzgers und Burgers allhier nun sel. mit Frauen Maria Cleophe gebohrne Heimin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstand herrn Georg Martin Jüngling des Metzgers und burgers allhier als hochzeiter an Einem, So dann die Viel Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Dorothe Högerin, Herrn H. Jacob Högers des Meelhändlers und Frauen Mariä Salome gebohrner Jungin beeder Ehepersohnen und Burgere allhier Zu Straßburg ehelich erzeugter Tochter beiständlichen erstgemelten ihres leiblichen Vatters und herrn Johann Leonhard Hirschels des Seidenknopffmachers und auch burgers allhier als Jungfer hochzeiterin am andern theil
So beschehen allhier Zu Straßburg auf Freÿtag den dritten Januarÿ Anno 1776 [unterzeichnet] Johann Philipp Haan, als Hochzeiter, Maria Dorothea Högerin als Jungfer hochzeiterin, Johann Jacob Höger als Vatter, Maria Clöpge Hanin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 221-v n° 10)
Im Jahr 1772. Mittwochs den 19. Aprilis sind nach vorhergegangenen gewohnlichen Proclamationen (…) ehelich eingesegnet worden Johann Philipp Hahn leediger Metzger allhier weiland Johann Philipp Hahn gewesenen Metzgers und burgers allhier und Frau Maria Cleophe gebohrner Heimin ehelich erzeugter Sohn und Jgfr. Maria Dorothea Hoegerin, Johann Jacob Hoegers, Meelhändlers und Burgers allhier und Frauen Maria Salome gebohrner Jungin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Philipp Haan als Hochzeiter, Maria Dorothea Högerin als Jungfer hochzeiterin (i 231), proclamation Saint-Thomas f° 226 n° 955 (i 230(

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du boucher Balthasar Weiler au Finckwiller (à côté de celle qu’ils achèteront). Les apports du mari s’élèvent à 414 livres, ceux de la femme à 832 livres.
1772 (14.5.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 276) n° 1273
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, keinerleÿ davon ausgenommen, so der Ehrengeachtete Herr Johann Philipp Hahn, der Metzger und Frau Maria Dorothea gebohrne Högerin, beede Ehepersohnen und Burgere dahier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht und sich in craft vor mir Notario mit einander errichteten Eheberedung §° 4° vor unverändert vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren ihr der beeder Ehepersohnen und Zwar Sie die Ehefrau mit assistentz herrn Johann Jacob Högers des Meelmanns und Burgers hieselbst ihres leiblichen Vatters, fleißig inventirt (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 14. Maii Anno 1772.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler gelegenen Herrn Balthasar Weiler dem Metzgern Zuständigen behaußung folgendermaßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in den Ehestand gebrachten Vermögens, Sa. haußraths 94, Sa. Veh und Fleisch 99, Sa. Heu 4, Sa. Silbers 41, Sa. baarschafft 21, Sa. activ Schulden 68, Summa summarum 329 lb – Denen beÿzurechnen die ane denen Haussteuren dem Ehemann gebührige helfte so 84 lb, Des Ehemanns in die Ehe gebracht guth 414 lb
Sofort wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Vermögenschaft beschrieben, Sa. haußraths 156 lb, Sa. Silbers 30, Sa. goldenen Ring und Geschmeids 50, Sa. baarschafft 509, Summa summarum 747 lb – Wann nun auch dia andere Helftte ane denen Haussteuren dazugelegt wird anlangend 84 lb, So ist und thut der Ehefrau gesamt in die Ehe gebrachtes Vermögen dem vero pretio nach 832 lb

Marie Dorothée Hœger meurt en 1790 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 3900 florins (soit 1950 livres). La masse propre au veuf est de 588 florins, celle des héritiers de 2 828 florins. L’actif de la communauté s’élève à 6 202 florins, le passif à 1 926 florins

1791 (4.3.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 612) n° 678
Inventarium und Erörterung über Weiland Fraun Maria Dorothea Haanin geborner Hoegerin, des H. Joh. Philipp Haan, Metzgers u. Burgers alhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin Vermögens Nachlassenschaft, auffgerichtet A° 1791. – nach ihrem den 1. Weinmonats des zurückgelegten 1790. Jahrs aus dieser Welt genommenen seligen Abschied zurückgelaßen hat. Welche Nachlaßenschaft auf Ansuchen sowohl des hinterbliebenen Wittwers, als auch der Verstorbenen mit demselben ehelich erzeugter 4 Kinder und Intestat Erben Philipp Jacob, ledigen Metzgers, Maria Dorotea, Joh. Friedrich, Schülers der 5.ten Klaß, und Joh. Christian, vorgestern in Pflichten genommenen Vogts u. Grosvaters H. Johann Jacob Höger, des hies. B. u. Meelhändlers, fleißig inventirt und untersucht (…) in Straßburg in hernach inventirter in dem Finckweiler gelegenen Sterb behaußung N° 8 auf Freitag den 4. März wormittag in dem Jahr 1791
Abschrift der zwischen beden durch den Tod nunmehr Zertrennten Eheleuthen d. 3. Jan. 1772 vor H. Not. Dautel errichteten Eheberedung

(f° 2) Haus (8 C N° 173, 20° 15 l., logt. 32 l.) Näml Ein Vorder u. Hinter-Hs, Hofstatt, Hof, Stallung u. Gemeinschaft des Bronnens bestehende beh. m. allen übrigen deren Gebäud. begriffen, Weiten, Zugehörd. Rechten u. Gerechtigk. gelegen in hies. Stadt in dem Finkweiler, i. S. neb. Baltasar Weiler dem Metzger, 2. S ist eun Eck an dem Zu dem Stift St. Marx Ziehend. ô durchgehender Gäßl. hinten f. ges. Stift stosend, so frei u. eigen, sofort ohnnachteiliger massen hier um den ankauf angeschlagen wird das ist um 3900 lb.. Darüb. sind 5. in hies. CCSt. verf. u. m. der Ins. verwahrt Kbr. v. 10. Jan. 1678, 5. 7.br. 1697, 28 Mai 1746, 18. Aug. 1763 u. 1. 8.br. 1778. Vorh.
Ergäntzung des hinterbliebenen Wittwers manglender unveränderten Vermögens, Nach Anleitung des durch vorgedacht H. Not. Dautel d. 14. Mai 1772. erricht. Invent.
Folgt nun hierauf die Beschreibung gegenwärtiger Vermögens-Nachl. ab sich selbst. Des hinterbliebenen Wittwers unveränd. Vermögen. Sa. Hausraths 62, Sa. Silbers 34, Sa. Ergäntzung 591, Summa summarum 688 fl. – Schuld 100, nach deren abzug 588 fl.
Nach diesem wird der Kinder u Erben unverändertes mütterliches Gut verzeichnet, Sa. hausraths 313, Sa. Silbers 15, Sa. goldene Ringe und Kreuzes 54, Sa. Pfenningzins hauptguths 1200, Sa. Schulden 100, Sa. Ergäntzung 1145, Summa summarum 2828 fl.
Zuletzt wird die Errungenschaft beschrieben, Sa. hausraths 217, Sa. Ochs, Heues und Dunges 112, Sa. Silbers 7, Eigenthum an i. Beh. 3900, Sa. Baarschafft 144, Sa. Kapitals 1500, Sa. Activ schulden 321, Summa summarum 6202 fl. – Schulden 1926, Nach deren abzug 4276 fl.
Zweiffelhaffte teilbare Activschulden 79 lb
Copia der Eheberedung (…)
acp 1 (vol. 1) f° 32 du 12.3)

Jean Philippe Haan et ses enfants vendent leurs parts de maison à leur fils et frère respectif Philippe Jacques Haan

1808 (27.9.), Strasbourg 3 (54), Not. Übersaal n° 2220, 4555
1. Jean Philippe Haan boucher tant en son nom qu’en qualité de tuteur naturel et légal de son fils mineur Jean Chrétien Haan garçon boucher, 2. Jean Georges Artzner marchand de poissons comme tuteur naturel et légal de son fils unique Jean Georges Artzner procréé avec Marie Dorothée née Haan, 3. Jean Frédéric Haan boucher
à Philippe Jacques Haan boucher et Marie Barbe Decker
savoir Jean Philippe Haan en son nom et pour deux tiers et pour Jean Chrétien un 12° et Jean Frédéric Haan un 12° dans une maison cour appartenances et dépendances située en cette ville rue St Marc n° 8 (en tout) 11/12 formant un coin de la rue qui conduit a l’hospice de St Marc, d’autre côté attenant à la maison du Sr Balthasar Weiler boucher, donnant derrière ledit hospice, dont le 12° restant appartient déjà au Sr Haan – acquis durant le mariage du Sr Haan père avec feue Marie Dorothée Hoeger ayant fait partie de la communauté qui a existé entre eux, la mère participant pour un tiers à la communauté – à l’exception de la chambre que le Sr Jean Philippe Haan occupe présentement dont l’habitation viagère lui est par les présentes expressement réservée – moyennant 7242 francs représentant 7333 livres tournois
Enregistrement, acp 108 F° 37-v du 1.12.

Jean Philippe Haan épouse en 1801 Marie Barbe Decker, fille d’Albert Decker, employé à la halle commerciale
1801 (1 pluviose 9), Strasbourg 3 (39), Not. Übersaal n° N° 722, 355
Eheberedung – Erschienen der Burger Philipp Jakob Haan, hiesige ledige Metzger, des Burgers Johann Philipp Haan ebenmäßign Metzgers dahier, mit weiland Frau Maria Dorotea geborner Höger ehelich erzeügter ältester großjähriger Sohn, als Hochzeiter an einem Teil
Sodann Jungfrau Maria Barbara Decker des Burgers Albert Deckern Beamten in hiesigem Kaufhaus und Frau Maria Barbara geborner Kammerer einzige minderjährige eheliche Tochter, als Hochzeiterin, mit Beihilfe dieses ihres Vaters an dem andern Theil
unterschriebenen in Straßburg den 11. Pluvios im IX. Jahr des einen und unteillbaren französischen Freistaats
[unterzeichnet] Philipp Jakob Haan als Hochzeiter, Maria Barbara Decker als Hochzeiterin
Enregistrement, acp 77 F° 6 du 11 plu. 9

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au père du mari dont les apports s’élèvent à 2 751 francs, ceux de la femme à 4 872 francs.
1801 (12 messidor 9), Strasbourg 15 (3), Not. Lung n° 289, 542
Inventarium und Beschreibung alles desjenigen Vermögens so der br Philipp Jacob Haan Mezger und seine Ehefrau Maria Barbara geb. Decker in ihrem den leztverfloßenen 8. prairial miteinander angetrettenen Ehe gebracht, den 11. pluviose kurz vorher vor Notario Übersaal errichteten Eheberedung – mit beÿstand der Ehefraun vaters Albert Decker beamten im Kaufhaus
in der Ehemanns an der Marxgasse gelegen vätterlicher behausung N° 8
des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, hausrath 501 fr, silber 57 fr, gold 126 fr, baarschafft 1400 fr, haussteur 666 fr, summa summarum 2751 fr
der Frau in die ehe gebrachtes Vermögen, hausrath 1794 fr, silber 29 fr, Golds 251 fr, baarschafft 2130 fr, haussteur 666 fr, summa summarum 4872 fr
Enregistrement, acp 78 F° 197 du 15 mess 9

Jean Chrétien Stahl et Anne Marie Weiler cèdent à leur voisin Philippe Jacques Haan une petite cour et la mitoyenneté d’un mur

1811 (5.1.), Strasbourg 8 (1), Not. Roessel n° 21
Jean Chrétien Stahl trippier et Anne Marie Weiler
Philippe Jacques Haan boucher
1. la petite cour qui sépare la maison des conjoints Stahl de celle des conjoints Haan depuis et y compris l’issue qu’elle a dans la rue jusqu’à la propriété du Sr Haan sur laquelle elle aboutit, lesdites maisons sises en cette ville près l’aumonierie de St Marc, celle du Sr Haan sous n° 8 et celle des conjoints Stahl sous n° 9, cette dernière tenant du côté droit de l’entrée a la maison du Sr Haas tisserand et donnant par derrière sur le jardin de ladite aumonerie,
2. la moitié de tout le mur de la maison des conjoints Stahl du côté du Sr Haan depuis le fonds jusqu’au sommet et par toute sa largeur ainsi que la moitié du sol sur lequel ce mur est bati pour que le Sr acquéreur puisse y adosser tels bâtiments qu’il voudra faire construire et même faire placer des poutres ou solives dans toute l’épaisseur du mur, ladite maison des conjoints Stahl leur a été cédée par Balthasar Weiler boucher et Anne Marie Seyder suivant l’article 3 du contrat de mariage dressé devant M° Stoeber le 26 brumaire 3 – Baltahsar Weiler en avait hérité la moitié de son père du même nom et acquis l’autre moitié de son frère Jean Daniel Weiler, boucher, par acte passé à la Chambre des Contrats le 14 août 1776
(charges, clauses et conditions) 1. les vendeurs ont a faculté d’enlever la barraque qui couvre en partie la cour vendue ainsi que les plats de pierres qui s’y trouvent – 2. le Sr Haan s’engage de faire transposer a ses frais le puits qui se trouve dans la cour présentement vendue sur la propriété des conjoints Stahl ainsi que de faire faire un tuyau par lequel les eaux qui coulent maintenant par ladite cour seront transportées sur la voie publique du côté de la grande porte de la maison des conjoints Stahl, Il s’obligé aussi a faire construire un mur de séparation entre la cour acquise et celle qui reste aux vendeurs. Si ces divers chargements ou le cours d’eau nécessitaient une élévation de la triperie qui se trouve dans la cour des vendeurs, le Sr Haan s’engage de la faire faire a ses frais, 3. les conjoints Stahl de leur côté s’obligent de soigner à leurs frais la fermeture des croisées pratiquées dans le mur dont la moitié est vendue a la première requisition du Sr Haan – moyennant 1536 francs
Enregistrement, acp 116 F° 60-v du 7.1.

Philippe Jacques Haan meurt en 1833 en délaissant trois filles

1833 (4.6.), Strasbourg, M° F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Hahn, boucher décédé le 7 février 1833 à la requête de Marie Barbe Decker la veuve et des enfants Caroline Frédérique Hahn femme de Jean Georges Artzner, marchand de poissons, Julie Emilie Hahn femme de Philippe Heinrich, directeur des messageries, Louise Hahn mineure émancipée – communauté suivant contrat de mariage reçu M° Ubersaal le 11 pluviose 9
meubles 12.667 fr, argent 545 fr, créances 5925 fr, récompenses 7242 fr
communauté, une maison dépendances rue St Marc n° 8 propre au défunt
communauté, une maison Place d’Armes n° 6
2. moitié de 10 ares de terre avec un petit bâtiment et une cave à barre lieu dit Kirschel à Kriegsheim, garde robe 324 fr
Enregistrement, acp 218 F° 41-v du 13.6.

La veuve et les enfants de Barbe Philippe Jacques Haan exposent deux maisons aux enchères

1838 (24.12.), Strasbourg, M° F. Grimmer (minutes en déficit)
Adjudication sous réserve de surmise – Marie Barbe Decker, Caroline Frédérique Han, Julie Amélie Han, Louise Han
de deux maisons qui leur appartiennet rue St Marc n° 8 et Place d’Armes n° 6
Surmise Louis Samuel Wolff de 500 fr la maison Place d’Armes n°6, le 28 décembre
Surmise par Michel Daniel Schott, peintre de 100 francs sur la maison rue St Marc le 29 décembre
Surmise le 31.12., par Philippe Heinrich, directeur de messageries 100 sur chacune des maisons
Enregistrement, acp 264 F° 90 du 2.1.

Ils vendent la maison rue Saint-Marc au boucher Jean Georges Freysz moyennant 14 000 francs

1839 (19.1.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 342, n° 89
Strasbourg, M° F. Grimmer du 3.1.
Cahier des charges du 16 novembre – 1. Marie Barbe Decker veuve de Philippe Jacques Haan, boucher, 2. Caroline Frédérique Haan épouse de Jean Georges Artzner, marchand de poissons, 3. Julie Emilie Haan épouse de Philippe Heinrich, directeur des messageries, 4. Louise Haan épouse de Charles Auguste Farny, boucher
à Jean Georges Freysz, boucher, la maison rue St Marc n° 8, pour 14.000 fr
Louis Samuel Wolff, coiffeur à Strasbourg, la maison Place d’Armes n° 6 pour 12.150 fr
Désignation des immeubles à vendre. Art. 1, une maison sise à Strasbourg rue St Marc n° 8 consistant en bâtiment de devant, latéral et de derrière, cour, écurie, puits avec le chaudron à lessive et tous les fourneaux murés d’un côté le Sr Hausmann tripier, d’autre formant un coin de l’impasse St Marc, derrière le bâtiment de l’Hospice St Marc
Art. 2, une maison sise à Strasbourg sur la place d’Armes n° 6 avec cave voutée et quatre fourneaux en fer de fonte, d’un côté le Sr Koehler brasseur, d’autre Jean Martin Kiehl aubergiste – Etablissement de la propriété. L’article 1 acquis pendant la communauté réduite aux acquets suivant contrat de mariage reçu Ubersaal notaire à Strasbourg le 11 pluviose. 9, de ses frères et sœurs le 29 septembre 1808 devant M° Ubersaal, l’autre 12° appartenant à l’acquéreur échu de la succession de Marie Dorothée Hoeger femme Haan sa mère – que feu Jean Philippe Haan père et covendeur (avait droit à une somme), après le décès de Philippe Jacques Haan l’immeuble est revenu à ses trois filles
L’article 2, par jugement d’expropriation forcée sur Léonard Georges Schatz, fabricant de bas, et Marie Madeleine Schmittheimer à la barre du Tribunal Civil de cette ville le 1 octobre 1818 et déclaration de command le même jour, transcrit au bureau des hypothèques volume 110 n° 32
Clauses, charges et conditions, maintiendront les baux consentis verbalement 1. de la maison rue St Marc jusqju’à la St Michel 1839 en faveur du Sr Freyss, boucher, pour 600 fr, 2. de la maison Place d’Armes jusqu’à la St Jean 1839 au Sr Ereig, aubergiste, pour 960 fr
Enregistrement, acp 265 f° 32 du 12.1.

Jean Georges Freysz épouse Marie Dorothée Hæberlé en 1811
1811 (5.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 33), Not. Bossenius n° 363, 4812
Contrat de mariage – Jean Georges Freys, boucher, fils majeur de feu Jean Georges Freys, boucher et de Marguerite Simon
Marie Dorothée Haeberlé, fille de feu Jean Frédéric Haeberlé, boucher et de Marguerite Dorothée Zabern
Enregistrement, acp 116 F° 108 du 9.2.

Jean Georges Freysz et Marie Dorothée Hæberlé hypothèquent la maison au profit du marchand de musique Charles Frédéric Storck

1841 (15. 7.bre), Strasbourg 9 (87, nv. cote), Me Becker n° 1341
Obligation du 15. 7.bre 1841 – Ont comparu M. Jean Georges Freysz, boucher et Dame Marie Dorothée Haeberlé son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir légitimement
à M. Charles Frédéric Starck, marchand de musique, demeurant à Strasbourg à ce présent et acceptant, la somme de 4000 francs pour prêt de pareille somme (…)
hypothèquent spécialement, Une maison située à Strasbourg rue St Marc N° 8 consistant en bâtimens de devant, de bâtimens latéraux et de derrière, cour, écuries, puits et dépendances, tenant le tout d’un côté au Sr Haussmann tripier, de l’autre formant le coin de l’impasse St Marc, donnant par derrière sur le bâtiment de l’hospice de St Marc et pardevant sur la rue de St Marc.
Les emprunteurs déclarent qu’ils sont propriétaires irrévocables de l’immeuble présentement hypothéqué et qu’ils le sont devenus au moyen de l’acquisition que M. Freysz en a faite de Dame Marie Barbe Decker veuve de feu le Sr Philippe Jacques Haan, boucher, de Dame Caroline Frédérique Haan femme du Sr Jean Georges Artzner, marchand de poissons, de Dame Julie Emilie Haan femme du Sr Philippe Heinrich, directeur de messageries et de Dame Louise Haan, femme de Charles Auguste Farny, boucher, tous demeurant à Strasbourg, pour le prix de 14.000 francs aux termes d’un procès verbal d’adjudication volontaire dressé par M° Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 3 janvier 1839 transcrit au bureau des hypothèques de lad. ville le 19 du même mois. Ils déclarent aussi qu’ils se sont libérés de la totalité du prix de cette acquisition (…) Les Dames Artzner, Heinrich et Farny étaient propriétaires de l’immeuble indivisément et par tiers pour l’avoir recueilli dans la succession du Sr Philippe Jacques Haan leur père ci-dessus nommé, dont elles étaient seules héritières ainsi que cela résulte de l’inventaire dressé après son décès par le notaire Grimmer le 4 juin 1833 et l’usufruit de la moitié en appartenait à la veuve Haan covenderesse en sa qualité de donataire de feu son mari. Ce dernier en avait recueilli un 12° dans la succession de Dame Marie Dorothée Haeger sa mère, femme du Sr Jean Philippe Haan de Strasbourg et les 11 autres 12° lui furent cédés par ses frères et sœurs ou descendans d’eux moyennant le prix de 7242 francs suivant un acte passé devant M° Ubersaal notaire à Strasbourg le 29 septembre 1808, lequel acte fut ensuite ratifié par l’un des cédans encore mineur alors aux termes d’un autre acte reçu par M° Roessel notaire en la même ville le 30 janvier 1811
Dans le cahier des charges dressé par le notaire Grimmer le 16 novembre 1838 pour parvenir à l’adjudication précité il a été déclaré par la veuve Haan et ses enfants que leur mari et père a acquitté la totalité du prix de cession sous la date du 24 septembre 1824.
Les emprunteurs déclarent sous les peines de la loi (…) que l’immeuble ci dessus désigné est franc et quitte de toutes dettes, privilèges et hypothèques, à l’exception d’une somme de 4000 francs qui est due à M. Frédéric Schneiter interdit en vertu d’une obligation passée devant ledit M° Becker le 27 janvier 1840

Jean Georges Freysz et Marie Dorothée Hæberlé hypothèquent la maison au profit de l’interdit Frédéric Schneiter

1844 (3.2.), Strasbourg 9 (90), Me Becker n° 2201
Du 3 février 1844. Obligation – Ont comparu Mr. Jean Georges Freyss, boucher, et Dame Marie Dorothée Haeberlé son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir légitimement
au sieur Frédéric Schneiter, interdit demeurant à Strasbourg placé sous la tutelle de M. Charles Frédéric Storck, marchand de musique, demeurant en ladite ville, lequel à ce présent stipule et accepte pour lui la somme de 2000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, 1° Une maison située à Strasbourg rue Saint-Marc N° 8, consistant en bâtimens de devant, bâtimens latéraux et de derrière, cour, écuries, puits et dépendances, tenant d’un côté au sieur Haussmann tripier, de l’autre côté formant le coin de l’impasse Saint-Marc, donnant par derrière sur les bâtiments de l’hospice Saint-Marc et pardevant sur la rue de Saint-Marc.
2° Et une parcelle de vignes sise au ban de Mittelhausberger (…) Les débiteurs déclarent qu’ils sont propriétaires irrévocables de la maison présentement hypothéquée et qu’ils le sont devenus au moyen de l’acquisition que M. Freysz en a faite de Dame Marie Barbe Decker veuve de feu le Sr Philippe Jacques Haan, boucher, de Dame Caroline Frédérique Haan femme du Sr Jean Georges Artzner, marchand de poissons, de Dame Julie Emilie Haan femme du Sr Philippe Heinrich, directeur de messageries et de Dame Louise Haan, femme de Charles Auguste Farny, boucher, tous demeurant à Strasbourg, pour le prix de 14.000 francs aux termes d’un procès verbal d’adjudication volontaire dressé par M° Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 3 janvier 1839 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 19 du même mois. Ils déclarent aussi qu’ils se sont libérés de la totalité du prix de cette acquisition (…) Les Dames Artzner, Heinrich et Farny étaient propriétaires de l’immeuble indivisément et par tiers pour l’avoir recueilli dans la succession du Sieur Philippe Jacques Haan, leur père, ci-dessus nommé, dont elles étaient seules héritières ainsi que cela résulte de l’inventaire dressé après son décès par le notaire Grimmer le 4 juin 1833 et l’usufruit de la moitié en appartenait à la veuve Haan covenderesse en sa qualité de donataire de feu son mari. Ce dernier en avait recueilli un 12° dans la succession de Dame Marie Dorothée Haeger, sa mère, femme du sieur Jean Philippe Haan de Strasbourg, et les 11 autres 12° lui furent cédés par ses frères et sœurs ou descendans d’eux moyennant le prix de 7242 francs suivant un acte passé devant M° Ubersaal notaire à Strasbourg le 29 septembre 1808, lequel acte fut ensuite ratifié par l’un des cédans, alors encore mineur, aux termes d’un autre acte reçu par M° Roessel notaire en la même ville le 30 janvier 1811

Jean Georges Freysz et Marie Dorothée Hæberlé hypothèquent la maison au profit du boucher Jean Freysz

1846 (31.8.), Strasbourg 9 (94), Not. Becker n° 3197
Du 31 août 1846. Obligation – Ont comparu Mr. Jean Georges Freyss, boucher, et D° Marie Dorothée Haeberlé, son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir légitimement
à M. Jean Freyss, boucher demeurant à Strasbourg, à ce présent et acceptant la somme de 1450 francs pour prêt de pareille somme
hypothèquent spécialement, Une maison située à Strasbourg rue Saint-Marc N° 8, consistant en bâtimens de devant, bâtimens latéraux & de derrière, cour, écuries, puits et dépendances, tenant d’un côté au Sr Haussmann tripier, de l’autre côté formant le coin de l’impasse Saint-Marc, donnant par derrière sur les bâtimens de l’hospice de Saint-Marc et pardevant sur la rue de Saint-Marc. Les débiteurs déclarent qu’ils sont propriétaires irrévocables de la maison présentement hypothéquée et qu’ils le sont devenus au moyen de l’acquisition que M. Jean Georges Freysz en a faite de Dame Marie Barbe Decker veuve de feu le Sr Philippe Jacques Haan, boucher, de Dame Caroline Frédérique Haan femme du Sr Jean Georges Artzner, marchand de poissons, de D° Julie Emilie Haan femme du Sr Philippe Heinrich, Directeur de messageries et de D° Louise Haan, femme du Sr Charles Auguste Farny, boucher, tous de Strasbourg, pour le prix de 14.000 francs aux termes d’un procès verbal d’adjudication volontaire dressé par M° Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 3 janvier 1839 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 19 du même mois. Ils déclarent aussi qu’ils se sont libérés de la totalité du prix de cette acquisition (…) Les Dames Artzner, Heinrich et Farny étaient propriétaires de l’immeuble indivisément et par tiers pour l’avoir recueilli dans la succession du Sr Philippe Jacques Haan, leur père, ci-dessus nommé, dont elles étaient seules héritières ainsi que cela résulte de l’inventaire dressé après son décès par le notaire Grimmer le 4 juin 1833 et l’usufruit de la moitié en appartenait à la veuve Haan covenderesse en sa qualité de donataire de feu son mari. Ce dernier en avait recueilli un 12° dans la succession de Dame Marie Dorothée Haeger, sa mère, femme du sieur Jean Philippe Haan de Strasbourg, et les 11 autres 12° lui furent cédés par ses frères et sœurs ou descendans d’eux moyennant le prix de 7242 francs suivant un acte passé devant M° Ubersaal notaire à Strasbourg le 29 septembre 1808, lequel acte fut ensuite ratifié par l’un des cédans, alors encore mineur, aux termes d’un autre acte reçu par M° Roessel notaire en la même ville le 30 janvier 1811
Dans le cahier des charges dressé par ledit M° Grimmer le 16 novembre 1838 pour parvenir à l’adjudication précitée, il a été déclaré par la veuve Haan et ses enfants que leur mari et père a acquitté la totalité du prix de cession sous la date du 24 septembre 1824. (…)

Marie Dorothée Hæberlé meurt en 1847 en délaissant trois enfants

1847 (19.7.), Strasbourg 9 (96), Not. Becker n° 3585
Inventaire après le décès de Dame Marie Dorothée Haeberlé, Epouse de Jean Georges Freysz, boucher décédée à Strasbourg le 29 janvier dernier
L’an 1847 le lundi 19 juillet à deux heures de relevée, à la requête de 1° Monsieur Jean Georges Freysz père, boucher, agissant en son pour nom 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et Dame Marie Dorothée Haeberlé son épouse défunte aux termes de leur Contrat de mariage passé devant M° Bossenius, notaire à Strasbourg le 5 février 1811, enregistré, 2° comme donataire en usufruit de la moitié des biens composant la succession de sa femme aux termes du contrat de mariage sus énoncé. Ldit Sr Freysz agissant en outre au nom et comme mandataire de Dame Dorothée Freysz, épouse du Sr George Kessel, serrurier demeurant ensemble à Strasbourg (…) 2° Dlle Wilhelmine Freysz, majeure, demeurant à Strasbourg, 3° M. Jean Georges Freysz, fils, commis négociant, demeurant à aussi à Strasbourg,
Lesdits D° Kessel, Dlle Freyz, le sieur Freysz fils habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un tiers de feu ladite Dame Freysz leur mère.
(…) trouvés dans le logement qie M. et Mad. Fretsz occupaient et qui font partie d’une maison dépendanct de ladite communauté et sise à Strasbourg rue Saint-Marc N° 8, où Mad. Freysz est décédée le 29 janvier dernier

Titres et papiers. Cote première. Contrat de mariage (…)
Cote cinq. Part indivise de deux étaux de boucher faisant partie des propres de Mme Freysz
Cote six. Part indivise de deux étaux de boucher dépendant de la communauté
Cote sept. Maison dépendante de la communauté. Une pièce qui est une expédition d’un cahier des charges dressé par M° Frédéric Grimmer, notaire à Strasbourg le 16 novembre 1838 et d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par ledit notaire le 3 janvier 1839 par lequel les veuve et héritiers du Sr Philippe Jacques Haan de son vivant boucher à Strasbourg ont vendu à M. Freysz une maison sise à Strasbourg rue Saint Marc N° 8 pour le prix de 14.000 francs
acp 363 (3 Q 30 078) f° 89 – garde robe 77
Communauté, meubles 1202 – argent comptant 206, créances 430, loyers 39, total 1876 francs
Immeubles, Une maison à Strasbourg rue St Marc n° 8
le 5° indivis de deux étaux de boucher grandes boucheriers n° 16 et 16
26 ares de vignes à Mittelhausbergen
reprises de la défunts 1931
Immeuble de la succession, le 5° indivis desdits étaux de boucher
Passif de la communauté 11.558, celui de la succession 140
Au chapitre des titres et papiers cote 9, mention d’une quittance s.s.p. en date du premier juillet 1844 par laquelle Mme Kessel une des héritières de la défunte a reconnu avoir reçu de ses père et mère lors de son mariage et depuis cette époque à titre de don manuel une somme ou valeur de 3600 francs

Jean Georges Freysz et ses filles hypothèquent la maison au profit de Marie Salomé Jung, veuve du propriétaire Jean Georges Wurtz

1847 (15.2.), Strasbourg 9 (95), Not. Becker n° 3395
Du 15 février 1847. Obligation – Ont comparu 1° Le Sr. Jean Georges Freyss père, boucher, 2° Dame Dorothée Freysz, épouse de M. George Kessel, serrurier qui à ce présent autorise ladite Dame son épouse à l’effet de ce qui suit, 3° et Dlle Wilhelmine Freysz, majeure, 4° M. Jean Georges Freysz, fils, commis négociant, tous demeurant à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir bien et légitimement
à Mad. Marie Salomé Jung, veuve du sieur Jean Georges Wurtz, en son vivant propriétaire demeurant à Strasbourg rue du maroquin N° 10, à ce présente et acceptant, la somme de 800 francs pour prêt de pareille somme
hypothèquent spécialement, 1° Une maison située à Strasbourg rue Saint-Marc N° 8, consistant en bâtimens de devant, bâtimens latéraux et de derrière, cour, écuries, puits & dépendances, tenant d’un côté au Sieur Haussmann tripier, de l’autre côté formant le coin de l’impasse Saint-Marc, donnant par derrière sur les bâtimens de l’hospice de Saint-Marc et par devant sur la rue de Saint-Marc.
2° Eu une parcelle de vignes au ban de Mittelhausbergen (…)
Les débiteurs déclarent que les immeubles susdésignés dépendent de la communauté de biens qui a existé entre M. Freysz père et Mad° Marie Dorothée Haeberlé, sa femme défunte, dans la succession de cette dernière lesdits D° Kessel, Dlle &wil² Freysz et Sr Freysz fils ont recueilli une partie comme héritiers chacun pour un tiers de ladite D° Freysz née Haeberlé leur mère, ainsi que cette qualité est constatée par un acte de notoriété reçu par ledit M° Becker cejourd’hui (…) Que ladite communauté était propriétaire de la maison susdésignée au moyen de l’acquisition que le mari en a faite de Dame Marie Barbe Decker veuve de feu le Sr Philippe Jacques Haan, boucher, de Dame Caroline Frédérique Haan femme du Sr Jean Georges Artzner, marchand de poissons, de Dame Julie Emilie Haan femme du Sr Philippe Heinrich, Directeur de messageries et de Dame Louise Haan, femme du Sr Charles Auguste Farny, boucher, tous de Strasbourg, pour le prix de 14.000 francs aux termes d’un procès verbal d’adjudication volontaire dressé par M° Frédéric Grimmer, notaire à Strasbourg, le 3 janvier 1839 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 19 du même mois. Et que les époux Freysz se sont libérés de la totalité du prix de cette acquisition (…) Les Dames Artzner, Heinrich et Farny étaient propriétaires de l’immeuble indivisément et par tiers pour l’avoir recueilli dans la succession du Sr Philippe Jacques Haan, leur père, ci-dessus dénommé, dont elles étaient seules héritières, ainsi que cela résulte de l’inventaire dressé après son décès par ledit notaire Grimmer le 4 juin 1833 et l’usufruit de la moitié en appartenait à la veuve Haan covenderesse en sa qualité de donataire de feu son mari. Ce dernier en avait recueilli un 12° dans la succession de Dame Marie Dorothée Haeger, sa mère, femme du sieur Jean Philippe Haan de Strasbourg, et les 11 autres 12° lui furent cédés par ses frères et sœurs ou descendans d’eux moyennant le prix de 7242 francs suivant un acte passé devant M° Ubersaal notaire à Strasbourg le 29 septembre 1808, lequel acte fut ensuite ratifié par l’un des cédans, alors encore mineur, aux termes d’un autre acte reçu par M° Roessel notaire en la même ville le 30 janvier 1811
Dans le cahier des charges dressé par ledit notaire Grimmer le 16 novembre 1838 pour parvenir à l’adjudication précitée, il a été déclaré par la veuve Haan et ses enfants que leur mari et père a acquitté la totalité du prix de cession sous la date du 24 septembre 1824. (…)

Jean Georges Freysz et ses filles hypothèquent la maison au profit du commis négociant Gustave Braunwald

1847 (9.8.), Strasbourg 9 (96), Not. Becker n° 3603
Du 9 août 1847. Obligation – Ont comparu 1° Mr. Jean Georges Freyss père, boucher, agissant tant en son nom personnel que comme mandataire de D° Dorothée Freysz, épouse de M. George Kessel, serrurier demeurant ensemble à Strasbourg (…), 2° M. Jean Georges Freysz, fils, commis négociant, 3° et Dlle Wilhelmine Freysz, sans profession, tous demeurant à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir bien et légitimement
à M. Gustave Braunwald, commis négociant demeurant à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme de 1420 francs pour prêt de pareille somme
Constitution d’hypothèque (…) hypothèquent spécialement, 1° Une maison sise à Strasbourg rue Saint-Marc N° 8, consistant en bâtimens de devant, bâtimens latéraux & de derrière, cour, écuries, puits & dépendances, tenant d’un côté au Sieur Haussmann tripier, de l’autre côté formant le coin de l’impasse Saint-Marc, donnant par derrière sur les bâtimens de la fondation de Saint-Marc et par devant sur la rue de Saint-Marc.
2° Vingt ares de vignes au ban de Mittelhausbergen (…)
Les débiteurs déclarent que les immeubles cidessus désignés sont d’une valeur d’au moins 17.200 francs et qu’ils sont leur légitime propriété, ainsi que’ils s’obligent d’en fournir la justification à M. le créancier à sa première demande et qu’ils sont francs et quittes de toutes dettes, privilège et hypothèques à l’exception 1° de la somme de 4000 francs (…), 2° de celle de 4000 francs (…), 3° de celle de 2000 francs (…), 4° de celle de 1550 francs (…), 5° de celle de 800 francs (…)

Jean Georges Freysz et ses filles vendent la maison moyennant 12 800 francs au laitier Jacques Wurtz et à sa femme Marie Catherine Nœppel qui l’hypothèquent aussitôt.

1852 (28 12.), Strasbourg 9 (102), Not. Becker n° 5727
22 décembre 1852. Vente – furent présents 1° Mr. Jean Georges Freysz, père, boucher, 2° Mr. Jean Georges Freysz, fils, commis négociant, 3° et Mlle Wilhelmine Freysz, majeure sans état, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont par les présentes vendu, cédé, abandonné (…)
au Sr Jacques Wurtz, laitier, et D° Marie Catherine Noeppel sa femme demeurant ensemble en ladite ville de Strasbourg, tous deux à ce présents et acceptant, la D° Wurtz sous l’autorisation de son mari
Une maison située à Strasbourg rue Saint-Marc N° 8, consistant en bâtiment de devant, de bâtiments latéraux et de derrière, cour, écuries, puits et autres droits, appartenances et dépendances, tenant d’un côté au Sr Haussmann tripier, de l’autre côté formant le coin de l’impasse Saint-Marc, donnant par derrière sur les bâtiments de l’hospice Saint-Marc et pardevant sur la rue de Saint-Marc. Sont compris dans la vente (…) tous les objets mobiliers quelconques qui se trouvent dans ladite maison et qui appartiennent aux vendeurs (…). Au sujet de l’origine de la propriété dudit immeuble, les vendeurs ont fait les déclarations suivantes. L’immeuble en question dépendait de la communauté de biens réduite aux acquêts qui avait existé entre M. Freysz père et D° Marie Dorothée Haeberlé, son épouse défunte aux termes de leur contrat de mariage pasé devant M° Bosseniusn notaire à Strasbourg le 5 février 1811, dûment enregistré. Une moitié appartent donc en pleine propriété à M. Freysz père comme ayant participé pour pareille portion à ladite communauté. L’autre moitié qui dépendait de la succession de feue ladite D° Freysz appartient aujourd’hui auxdits Sr Freysz fils et Delle Freysz comme seuls héritiers actuels, chacun pour moitié, de feue ladite D° Feysz née Haeberlé leur mère, le troisième enfant de celle-ci, Mad° Dorothée Freysz, épouse du Sr George Kessel, serrurier demeurant ensemble à Strasbourg, laquelle était habile à se dire et porter héritière pour un tiers de feue sa mère ainsi qu’il est constaté par l’inventaire après le décès de cette dernière, dressé par M° Becker en date au commencement du 19 juillet 1847 ayant renoncé à ladite succession purement et simplement suivant acte reçu par ledit M° Becker le 9 août 1847. Mais la moitié de la partie du dit immeuble qui dépendait de la succession de Mad° Freysz est grevé d’usufruit viager au profit de Mr Freysz père comme donataire de la moitié de tous les biens qui composaient la succession de son épouse défunte.
Lesdits époux Freysz sont devenus propriétaires de l’immeuble vendu au moyen de l’acquisition que le mari en a faite de D° Marie Barbe Decker, veuve de feu le Sr Philippe Jacques Haan, en son vivant boucher, de D° Caroline Frédérique Haan épouse de M. Jean Georges Artzner, marchand de poissons, de D° Julie Emilie Haan épouse du Sr Philippe Heinrich, directeur de messageries et de D° Louise Haan, épouse de Charles Auguste Farny, boucher, tous demeurant à Strasbourg, aux termes d’un procès verbal d’adjudication volontaire dressé par M° Grimmer notaire à Strasbourg le 3 janvier 1839, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 du même mois moyennant le prix de 14.000 francs. (…) Les dites D° Artzner, D° Heinrich et D° Farny avaient recueilli le même immeuble dans la succession du dit Sr Haan leur père dont elles étaient seules héritières chacune pour un tiers, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire après le décès de ce dernier par ledit M° Grimmer le 4 juin 1833, mais l’usufruit de la moitié en appartenait à la ladite D° Haan née Decker, covenderesse, comme donataire de feu son mari. Ce dernier avait acquis du Sr Jean Chrétien Stahl tripier demeurant à Strasbourg et de D° Anne Marie Weiler, sa femme, une partie de la cour dépendant de la propriété vendue et la moitié d’un mur de la propriété y attenant desdits conjoints Stahl suivant contrat passé devant M° Roessel père notaire à Strasbourg le 5 janvier 1811 enregistré et contenant quittance du prix y stipulé. Quant au surplus de l’immeuble présentement vendu, feu ledit Sr Haan en avait recueilli un 12° dans la succession de D° Marie Dorothée Haeger, sa mère, femme du Sr Jean Philippe Haan de Strasbourg et les 11 autres 12° lui furent cédés par ses frères et sœurs ou descendans d’eux moyennant le prix de 7242 francs suivant un acte passé devant M° Ubersaal notaire à Strasbourg le 29 septembre 1808, et ensuite ratifié par l’un des cédans encore mineur au moment de la cession aux termes d’un autre acte passé devant M° Roessel père notaire en à Strasbourg le 30 janvier 1811.
Dans le cahier des charges dressé par ledit M° Grimmer le 16 novembre 1838 pour parvenir à l’adjudication précitée, il a été déclaré par la veuve Haan et ses enfants que leur mari et père a acquitté la totalité du prix de cession sous la date du 24 septembre 1824. (…) Cette vente est faite en outre pour et moyennant le prix de 12.800 francs
acp 416 (3 Q 30 131) f° 22-v du 29 Xbr

Jacques Wurtz épouse Marie Catherine Nœppel en 1836. Ils légitiment un enfant né deux ans auparavant
Mariage, Entzheim (n° 1)
Le Jeudy 11 février 1836, Acte de mariage de Wurtz Jacques fils majeur âgé de 28 ans, né à Entzheim /Bas Rhin/ le 3 décembre 1807, fils légitime de Martin Wurtz, présent et consentant audit mariage et de Marie née Freyss, Et de Catherine Noeppel, fille majeure âge de 25 ans, née à Entzheim /Bas Rhin/ le 20 janvier 1811 fille légitime de Jean Daniel Noeppel présent et consentant audit mariage et de Salomé née Freyss (…) lesdits Epoux ont declarés d’avoir un Enfant Naturel du sexe masculin Nommé Noeppel Jacques qui est né en cette commune le 16 mai 1834,le declarant et le recevant pour leur enfant légitime que la présente doit servir et valoir pour acte d’adoption (signé) Jacob Wurtz, Catharina Nöppel (i 2)

Registre de population 600 MW 357 1850 sqq (i 50)
Wurtz, Jacques, Entzheim 07, h.m., laitier, luthérien, français, (à Strasbourg depuis) 1835
id. née Noeppel, Catherine, id. 11, f.m., sa femme, id.
id. Auguste, Strasbourg 45, son fils
(et domestiques)
Rue St. Marc 8 / 6



110, Grand rue


Grand rue n° 110 – VII 55 (Blondel), P 752 puis section 6 parcelle 39 (cadastre)

Maison dite zum Dornwellen (au Fagot d’épines), zum Wellen (au Fagot)
Nouvelle façade sans doute vers 1770 par le sachetier Jean Daniel Rhein


Le n° 110 est la maison à crépi rose (juillet 2009)
Etages du XVIII° siècle (chaînages, cordons, linteaux moulurés, appuis galbés, juillet 2012)

La maison qui porte un auvent de vingt pieds de long est inscrite au nom de Laurent von Fessenheim dans le Livre des communaux (1596). Sa petite-fille Cunégonde Trausch qui habite à Spire avec son mari avocat Jean Barthelémy Bergner la vend en 1622 au barbier chirurgien Nicolas Creutzenacher. Elle revient en 1650 à son créancier Georges Steinbock dont les héritiers la cèdent au barbier Jean Werbeck. La boutique de barbier continue d’être exploitée par sa fille Marie Madeleine, successivement mariée avec Georges Adam Schmidt dit Bæhr et Jean Henri Werckmeister, puis (1731) par Frédéric Dieuloué Saupé qui cède en 1737 son droit de barbier au chirurgien Jean Geoffroi Spieller après avoir vendu l’année précédente la maison au cordonnier catholique Jean Georges Baur. La maison comprend en 1750 un bâtiment avant à trois étages et un bâtiment arrière, estimés à la somme de 1 500 livres qui sera reprise en 1758 puisque la maison n’a pas été améliorée. La façade caractéristique du XVIII° siècle doit être due au propriétaire suivant, le sachetier Jean Daniel Rhein, qui achète la maison en 1765 mais il s’agit sans doute d’une simple façade sans reconstruction à l’arrière puisque les préposés aux feux ne sont saisis d’aucune demande. Les chaînages latéraux ne se prolongent pas au-delà du cordon qui court au-dessus du deuxième étage.


Plan-relief de 1725. La maison est sous le troisième toit à gauche de la rue Escarpée qui s’ouvre sur la gauche (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 134 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la quatrième à droite du repère (b) , fenêtre entourée de deux portes au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour K montre la façade arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (3-4), l’édicule (1-4) à l’ouest et le mur de clôture (2-3) à l’est. La cour J montre les murs aveugles (1-6) qui donnent dans la cour du voisin à l’est.
La maison porte d’abord le n° 23 (1784-1857) puis le n° 110.


Cours K et J

La maison appartient (1827-1861) aux marchands de cuir Georges Frédéric Redslob puis à son fils Louis Edmond Redslob. Le charcutier Jacques Frédéric Sigel la réunit à la voisine (n° 108) en 1861. Il l’agrandit en 1862, ce qui en porte le revenu de 108 à 326 francs, les fenêtres jusqu’au deuxième étage passent de 21 à 44, celles au troisième et au-delà de 3 à 20. Les propriétaires suivants au XIX° siècle, Charles Zimmer (1874) et Louis Siegrist (1888), sont aussi charcutiers. Les chaussures André font poser en 1920 une devanture en acajou à ferrures en bronze, remplacée en 1961 par des cadres métalliques.


Devanture en bois, 1921 – Devanture métallique, 1961 (dossier de la Police du Bâtiment)

décembre 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1598 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Laurent von Fessenheim l’aîné
1600* h Henri Trausch et (v. 1560) Cécile Volmar puis (1570) Salomé von Vessenheim – luthériens
1615* h Daniel Birtsch et (1596) Cunégonde Trausch, remariée (1617) avec le docteur en droit Jean Barthelémy Bergner – luthériens
1622 v Nicolas Creutzenacher, barbier chirurgien, et (1613) Anne Marie Kretzinger – luthériens
1650 adj Daniel Steinbock, boulanger puis aubergiste, et (1607) Barbe Nartz, auparavant (1590) femme du boulanger Jacques Dittler, (1621) Catherine Lentz, veuve de l’aubergiste Gaspard Floss puis (1634) Claire Barbe Brust, d’abord (1611) femme du pasteur Simon Rother – luthériens
1659 v Jean Werbeck, barbier chirurgien, et (1657) Marie Dorothée Metzger – luthériens, remariée (1685) avec Jean Georges Knaus, barbier – catholique et luthérienne convertie
1712* h Jean Henri Werckmeister, chirurgien, et (1709) Marie Madeleine Werbeck, d’abord (1707) femme du chirurgien Georges Adam Schmidt dit Bæhr – luthériens
1731 v Frédéric Dieuloué Saupé, chirurgien, et (v. 1732) Eve Brenner – luthérien et réformée
1736 v Jean Georges Bauer, cordonnier, et (1723) Marie Barbe Lambrecht – catholiques
1765 v Jean Daniel Rhein, sachetier, et (1760) Marie Salomé Stoltz, d’abord (1748) femme du sachetier Jean Daniel Bleifuss – luthériens
1800 h André Schaller, aubergiste, et (1798) Marie Salomé Rhein
1826 v Joseph Jean Venceslas Anthoine, contrôleur des Contributions, et (1822) Marie Anne Aure Dupont
1827 v Georges Frédéric Redslob, négociant, et (1804) Susanne Catherine Wild
1859 h Louis Edmond Redslob, négociant, et (1835) Caroline Sophie Redslob
1861 v Jacques Frédéric Sigel, charcutier, et (1830) Marie Barbe Frick
1874 v Charles Zimmer, charcutier, et (1869) Barbe Emilie Goppert
1888 v Louis Siegrist, charcutier, et (1879) Marie Schmutz
h (indivision) Marie Juliette Siegrist et (1910) Alfred Georges Schlæffer, employé à la Chambre de commerce
Louise Aline Siegrist, enseignante, et (1922) Charles Adolphe Utzmann, rédacteur au commissariat général

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1500 livres en 1750

(1765, Liste Blondel) VII 55, Mlle Baur
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Rhein, 2 toises, 5 pieds et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 752, Redslob, Georges Frédéric – maison, sol – 1 are

Locations

1752, André Fuchs, cordonnier
1756, Jean Georges Rœmer, marchand
1759, Matthieu Vix, farinier
1826, Dorothée Stædel veuve du brasseur Jean Mann
1868, Charles Zimmer, charcutier (futur propriétaire)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 201
Laurent von Fessenheim l’aîné règle 1 livre 9 sols pour sa maison (Grand rue), à savoir un auvent (20 pieds de long, saillie de 5 pieds), une porte de cave inclinée (8 pieds de long, saillie de 5 pieds), un gradin dallé (13 pieds de long, saillie de 5 pieds), item un gradin en pierre (4 pieds ½ de long, saillie d’un pied), une échoppe (9 pieds de long, saillie de 3 pieds 3 pouces), un étal de revendeur (7 pieds ½ de long, saillie d’un pied 9 pouces)

Jenseitt dem Steinen Brücklin
Lorentz von Vessenheim der Aeltter hatt vor seinem hauß, Oben ein Wettertach xx schu lang, Vnd v schu herauß, Ein lehenete Kellerthüer viij schu lang, Vnd v schu herauß, Ein besetzter Tritt xij schu lang Vnd v schu herauß, Mehr ein steinerin Tritt iii+ schu lang, vnd j schu herauß, Ein Laden ix schu lang, Und iij schu iij Zoll herauß, ein Grempen Banckh vi+ schu lang, Vnd j schu ix Zoll herauß, Bessert für das Niessen, j lb. ix ß d.

Description de la maison

  • 1750 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle à côté de l’entrée, une cuisine à l’arrière, au premier étage un poêle, cuisine et vestibule, au deuxième étage deux poêles et un vestibule, au troisième étage trois chambres, le comble a une double couverture en tuiles plates renfermant trois chambres, le bâtiment arrière couvert de tuiles plates comprend plusieurs poêles, chambres et bûcher, une cave voûtée se trouve sous le bâtiment avant, un puits dans la cour, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins
  • 1856 police d’assurance

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 43 / 23
Rhein
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 145 case 1

Redslob, Georges Frédéric

P 752, sol – maison, cour, Grand’rue 23
Contenance : 1
Revenu total : 108,50 (108 et 0,52)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 487 case 2

Redslob, Georges Frédéric
1860. Redslob, Louis Edmond
1863 Sigel, Jacques Frédéric, Charcutier
1876 Zimmer Karl, Wurstler u. Barbara Emilie Göppert
1889/90 Siegrist Ludwig Wurstler

P 752, maison – sol, cour, Grand’rue 110
Contenance : 1
Revenu total : 108,50 (108 et 0,52)
Folio de provenance : (145)
Folio de destination : 452, augm. – (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

P 752, maison
Revenu total : 326,50 (326 et 0,52)
Folio de provenance : 487, augm.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1865
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 44 / 35
fenêtres du 3° et au-dessus : 20 / 16
1865, Augmentations – Sigel Jacques F.ic f° 487, P 752, Maison, revenu 326, Aug.on de C.on, achevée en 1862, imposable en 1865, imposée en 1865
Diminutions – Sigel Jacques F.ic f° 487, P 752, Maison, revenu 108, Aug.on de C.on, supp. en 1865

Cadastre allemand, registre 29 f° 66 case 7

Parcelle, section 6, n° 39 – autrefois P 752, 753
Canton : Langstraße Hs N° 108 u. 110
Désignation : Hf, 2 Whs u. NG
Contenance : 1,64
Revenu : 3100 – 4900 – 4600
Remarques : 1910 Berufung

(Propriétaire), compte 468
Sigrist Ludwig Ww.
1937 Siegrist Louis les héritiers et sa veuve
(3864)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche p. 341

23
Pr. Rhein, Jean Daniel, Gantier – Miroir
loc. Simelo, veuve fruitiere – Moresse
loc. Trenner, Nicol. Thiebaut, fourbisseur – Maréchaux
loc. Dufour, Phil. Sculpteur – Echasses
loc. Noblé, veuve, brodeuse – Manante
loc. Schweigert, Jean George, Manœuvre – Boulangers
loc. Schweigert, Jean Frid. fils, Manœuvre – Boulangers
loc. Henning, François, fourbisseur – Maréchaux
loc. Henning, François fils Musicien – Maréchaux
loc. Harr, Philippe ; Manœuvre – Maréchaux

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 99)

(Haus Nr.) 108 u. 110
Wolf, Gemüsehdlr. 0
Schifferle, Wurstlerm. 01
Bohn, Monatsfrau. 1
Fischer, Näherin. 1
Immele, Stellenvermittlb. 1
Simon, Tagner. 1
Siegrist, Bankdiätarius. 2
Siegrist, Rentnerin. E 2
Lück, Postbote. 2
Götz, Metzger. 3
Rinn, Spezereihändler. 3
Wurtz, Wwe. 3
Kuntze, Schlosser. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 204)

Grand rue n° 108-110 (1862-1991)

Le sieur Sigel fait ouvrir une porte dans la devanture au n° 108 en 1862. Il est autorisé en 1871 à convertir l’étage mansardé en troisième étage (n° 108), l’agent voyer note que le bâtiment comprend un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Le propriétaire déclare en 1909 que les n° 108-110 ont une seule entrée. Les chaussures André font poser en 1920 une devanture en acajou à ferrures en bronze (n° 110) dans la maison Siegrist. Elles sont autorisés en 1921 à poser un store après s’être s’engagées à ne pas le déployer entièrement afin de respecter le règlement. Rose Getter (Vêtements Noël) fait remplacer en 1961 les devantures en bois par des cadres métalliques lors du réaménagement du magasin. La S.A.R.I. fait ravaler la façade et restaurer le bâtiment en 1980 en demandant une subvention qui ne sera pas versée parce que l’architecte des Bâtiments de France n’a pas été consulté et que les pierres de taille ont été peintes et non décapées.

Commerces
1905-1911, chaussures Mathieu Bernheim (n° 110)
1909-1911, dentiste Mielke (n° 108)
1909, marchand épicier Chaïm Berler (n° 108)
1910, chapelier Guillaume Dürr (n° 108)
1911, corsets Heiss (n° 108-110)
1920, 1935, Chaussures André (n° 108-110)
1928-1932, Leib (Léon) Cherberg, bonneterie troyenne (n° 110)
1937-1981 Vêtements Noël (Maurice Tambouriné) puis confection Charles Kiesser pendant la guerre (au lieu du magasin juif Noël), à nouveau Vêtements Noël (1947-1981, date de cessation de commerce)
1982, L’Ecume des Jours
1991, vêtements professionnels Marion

Sommaire
  • 1862 – Le sieur Reinert demande au nom du sieur Sigel l’autorisation d’ouvrir une porte dans la devanture du n° 108. – L’agent voyer note que la maison suit l’alignement et qu’elle n’a pas d’avance
  • 1871 – Le sieur Sigel demande l’autorisation de convertir l’étage mansardé en troisième étage au n° 108. – L’agent voyer note que le bâtiment comprend un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Le troisième étage sera aussi en maçonnerie, la hauteur totale est inférieure à la hauteur maximale autorisée. La largeur de la rue est fixée à neuf mètres – Coupe
  • 1889 (mai) – Le sieur Hartmann (6, place du Fossé des Tanneurs) demande l’autorisation de repeindre la façade du n° 108-110 – Le ravalement est terminé, juin 1889
  • 1902 (avril) – Le maire notifie la veuve Siegrist (demeurant sur place) de faire ravaler le n° 108. Il accorde un an de délai. Rappel, juin 1903 – Travaux terminés, octobre 1903
  • 1905 – Mathieu Bernheim (chaussures en tous genres, 110, Grand rue) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Croquis – Autorisation de poser une enseigne et d’accrocher des marchandises à deux endroits
  • 1909 – L. Hollenstein demande l’autorisation de fixer une petite vitrine au n° 108. Comme le trottoir a 1,50 mètre et que la vitrine occuperait 25 centimètres, le pétitionnaire retire sa demande après discussion.
  • 1909 – Le dentiste Mielke demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au n° 108 – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1909 – Le marchand épicier Chaïm Berler (demeurant 5, place du Corbeau) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au n° 108 (libellé, Eier) et plusieurs inscriptions (Eier Butter en gros en détail, au-dessus de la devanture, Commissionslager Teleph. 3737, au-dessus de la porte d’entrée, Eierkonsumhaus, au-dessus du magasin) au n° 108 – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire bien qu’elle se trouve seulement à 10 centimètres du voisin qui a donné son consentement.
  • 1910 – Henri Tanne demande l’autorisation de fixer une vitrine au n° 110. Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation de poser une vitrine en saille de 16 centimètres – Le maire en fait part au directeur de l’octroi
  • 1910 – La Police du Bâtiment constate que le chapelier Guillaume Dürr a posé sans autorisation une enseigne plate, une enseigne perpendiculaire et un chapeau au n° 108 – Demande – Autorisation de poser trois enseignes – Guillaume Dürr ne règle pas les droits d’enseigne – Les enseignes sont enlevées, mars 1911
    1911 (janvier) – Constat qu’il n’y a pas d’objets saisissables au domicile de Guillaume Dürr, sis au troisième étage du 9, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – Dossier classé ; mars
  • 1911 – Les corsets Heiss (Heidelberg et 9, rue de la Haute-Montée à Strasbourg) demande l’autorisation de poser une enseigne sur verre au n° 108-110 – Dessin sur calque – Autorisation – L’enseigne est posée, mars
  • 1910 – Paul Kiste demande l’autorisation de transférer une horloge et une enseigne perpendiculaire du 10, place Broglie au 108, Grand rue – Autorisation – Le maire poursuit Kiste pour non-paiement des droits – Dossier classé, mars 1911.
  • 1911 – Le dentiste Milke informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré son enseigne
  • 1911 – Le maire somme Mathieu Bernheim de régler ses droits d’enseigne – Le maire fait retirer les enseignes de Mathieu Bernheim dont le domicile est inconnu.
  • 1914 – François Gutfreund (atelier d’arts décoratifs (Kunstgewerbliches Atelier, 20 rue Sainte-Madeleine) demande l’autorisation se poser une inscription à la devanture (Erfrischungshalle, Fruchteis, Vanille, Schokolade, Portion 5, 10 et 20 p – La buvette n’existe plus mais l’inscription et la lampe électrique subsistent – Le maire demande à Mme Siegrist, propriétaire du n° 108, de retirer les objets, avril 1915 – A. Schlæffer, gendre de Mme Siegrist, répond que les travaux auront lieu en même temps que le ravalement, retardé par la guerre – Le maire déclare qu’il faudra acquitter les droits pour la lampe et supprimer l’inscription qui ne correspond plus au magasin – La lampe est retirée, l’inscription recouverte, juin.
  • 1908 – Le maire notifie la veuve Sigrist de faire ravaler le n° 108. Elle demande un délai en déclarant que la maison et sa voisine n° 110 ont été ravalées en 1904. Nouvelle demande de délai en 1909, elle déclare que les n° 108-110 ont une seule entrée. Le maire répond que les deux façades sont sales.
    1912 (septembre) – La veuve Sigrist répond qu’elle fera faire les travaux l’année suivante quand la saison s’y prêtera.
    1913 – Le maire notifie la veuve Sigrist de faire ravaler le n° 108. La veuve obtient un délai et fera ravaler en même temps les n° 108 et 110
    1919 – Nouveau délai – Dossier classé, juin 1920.
  • Commission contre les logements insalubres, N° 110, propriétaire, veuve Siegrist – 1901. Le carrelage doit être refait dans l’atelier de charcuterie – Il faut réparer plusieurs marches de l’escalier (suite à une plainte de Hurst)
    1904, rien à signaler
    1904, plainte de Müll (51, rue du Fossé des Tanneurs). La fosse d’aisances se trouve au-dessous de l’atelier de charcuterie et y répand de mauvaises odeurs. – 1905 – La veuve Siegrist déclare que les magasins sont loués à de nouveaux locataires et demande un délai pour raccorder la maison aux canalisations
    1906 – Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    1911 – Le locataire Schmitt se plaint de l’humidité et des fenêtres qui ferment mal
    1911 – Remarques en trois points – Travaux terminés, février 1912
    1915 – Commission des logements militaires. Une remarque sur le logement occupé par Ihly qui en refuse l’accès.
    1920 – Thècle Romer aurait un enfant en pension mais elle est inconnue à l’adresse
  • 1919 – Calcul statique pour la nouvelle construction de Mlle Siegrist
    1919 (septembre) – Mlle Sigrist (enseignante, demeurant 110, Grand rue) et l’entreprise Th. et Ed. Wagner (rue Adolphe Seyboth) sont autorisés à transformer le rez-de-chaussée du 110, Grand rue
    1920 – La Police du Bâtiment constate que Mlle Sigrist fait transformer sans autorisation la devanture
    1920 – Les entrepreneurs Kaufmann et Lévy (14, rue des Poules, anciennement Hummel et Paul) demandent l’autorisation de poser une devanture en acajou à ferrures en bronze pour le magasin de chaussures André au n° 110 – La Police du Bâtiment demande aux entrepreneurs de modifier le projet en le simplifiant pour conserver le cachet local. – Les entrepreneurs réitèrent leur demande en déclarant que les travaux sont trop avancés pour qu’une modification soit possible. – Autorisation de poser une nouvelle devanture
    Le volet roulant est posé, octobre 1920 mais ses dimensions ne correspondent pas aux prescriptions – Le gérant du magasin répond que le store servira peu puisque le soleil ne donne sur la devanture qu’avant neuf heures du matin. Il s’engage en outre à ne pas le déployer entièrement pour respecter le règlement. – La Police du Bâtiment autorise le store – Les Chaussures André sont autorisées à poser un store au n° 108-110 (janvier 1921)
    1920 (juin) – Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner demandent au nom des Chaussures André l’autorisation de poser une lanterne avec inscription au-dessus de la nouvelle devanture – La Police du Bâtiment répond que le projet doit être modifié pour être recevable, comme pour le magasin sis place Kleber – Dessin
  • 1928 – Leib Cherberg demande l’autorisation de poser une enseigne en bois au premier étage (libellé, Bonneterie troyenne) – Autorisation de poser une enseigne lumineuse et une enseigne plate au premier étage du n° 110.
    1928 – Il demande l’autorisation de poser un drapeau publicitaire pendant le mois de décembre. – Accord
  • 1930 – La Bonnetterie troyenne demande l’autorisation de poser une nouvelle enseigne. Croquis – Autorisation de poser une enseigne lumineuse au-dessus du premier étage délivrée alors que l’objet est déjà en place
    1932 – Les droits pour 1931 et 1932 ne sont pas versés suite à la faillite de Léon Cherberg
  • 1933 – Le maire notifie le propriétaire Ch. Utzmann (demeurant 22, rue Jean-Jacques Rousseau) de faire ravaler la façade du n° 108-100. – Travaux terminés, mai 1934
  • 1935 – Marcel Marx, gérant des Chaussures André, demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1935 (novembre) – Les réparations suite à l’incendie sont en cours
  • 1937 – L’entreprise Meschenmoser demande au nom de Maurice Tambouriné, Confection Noël, l’autorisation de poser une enseigne à double face an 87, Grand rue. La demande est transférée deux mois plus tard au n° 110 – Autorisation de poser une enseigne lumineuse en forme de mannequin. – Dessin
    1938 – Maurice Tambouriné (Vêtements Noël) demande l’autorisation de poser une enseigne publicitaire temporaire au n° 108-110
  • 1940 – Charles Wagner (5, rue Saint-Marc) demande l’autorisation de poser une inscription publicitaire au magasin de confection de Charles Kiesser sis 108, Grand rue – Travaux terminés, janvier 1941
  • 1943 – Les locataires Müller et Gresser élèvent des lapins au grenier, ce qui dégage de mauvaises odeurs – Ils devront les enlever dans les quinze jours – Courrier du service municipal de la santé
  • 1942 – Alfred Schlæffer estime que les frais liés à la suppression d’une inscription qu’il suppose être celle du magasin juif Noël (appartenant à Tambouriné) doivent être à la charge de l’administrateur qui a pris possession de l’entreprise.
  • 1947 – L’entreprise générale d’électricité Elcodine (21, place Kleber) demande au nom des Vêtements Noël l’autorisation de remettre en place l’ancienne enseigne lumineuse – L’autorisation est refusée verbalement.
    1947 (juillet) – Nouvelle demande par les Vêtements Noël et l’entreprise Elcodine – Accord verbal – Autorisation, février 1948 – Dessin – L’enseigne est posée, août 1948
  • 1950 – L’agent d’assurances Charles Utzmann écrit à la Police du Bâtiment au sujet de Jeanne Linz qui occupe sans aucun droit un couloir et des points d’eau qu’il faudrait installer dans certains logements – Jeanne Linz accepte de faire installer à ses frais un point d’eau contre une réduction de loyer dans le bâtiment au fond de la cour – Rapport sur le logement qu’occupent la veuve de guerre Linz et son fils de huit ans – Le maire transmet au propriétaire copie du règlement sanitaire départemental en date du 6 septembre 1948 qui l’oblige à installer un poste d’eau. – Correspondance au sujet de l’écoulement qui n’existe pas. La Police du Bâtiment estime qu’il s’agit d’un différend entre propriétaire et locataire
  • 1951 – L’entreprise Peter et fils (31. rue Wimpfeling) est autorisée à poser un échafaudage devant le n° 108-110
  • 1955 – Les Vêtements Noël sont autorisés à poser temporairement un drapeau publicitaire
    1961 – Idem
  • 1961 – L’avocat d’une entreprise de transport dont un camion a endommagé le store du magasin Noël demande s’il bénéficiait d’une autorisation spéciale puisqu’il se trouvait à moins de 50 centimètres du bord du trottoir. – La Police du Bâtiment répond que le store avait les dimensions réglementaires et qu’il était autorisé.
  • 1961 – La locataire Rose Getter (demeurant 4, rue des Arquebusiers) dépose un permis de construire au nom des Vêtements Noël. Propriétaires, Charles Utzmann et Alfred Schaeffer, entreprise Botra S.A. (14, rue Zink au Neudorf) – Plan cadastral de situation
    Description des travaux, remplacer les devantures en bois par des cadres métalliques, poser un faux plafond, des rayonnages et un comptoir – Autorisation de transformer le magasin au rez-de-chaussée – Travaux terminés conformément au projet, mars 1962.
    1962 (octobre) – Les Vêtements Noël informent la Police du Bâtiment que le store a été retiré lors les travaux
  • 1962 – Notification de changement de propriétaire. Nouveau propriétaire, F. Wendenbach, (79, avenue des Vosges)
  • 1966 – La Police du Bâtiment constate que les Vêtements Noël ont posé un store sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1970 – Mme Ronger (habitant sur place) se plaint que des fragments de la cheminée sont tombés dans la cour – Travaux terminés, octobre 1972
  • 1977 – L’entreprise Schoettel (7, place Saint-Florent à Cronenbourg) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la corniche en bois, les gouttières en zinc et la toiture couverte de tuiles plates – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Travaux terminés, mai 1978
  • 1978 – Les Vêtements Noël informent la Police du Bâtiment qu’ils ont retiré le store
  • 1979 – Le notaire Charles Ehrstein de Bischheim demande un certificat d’urbanisme pour l’immeuble section 6 n° 39 (105-110, Grand rue). L’immeuble se trouve dans le secteur sauvegardé, protégé par la législation sur les monuments historiques. La Grand rue fait partie du site inscrit le 10 juin 1947.
  • 1981 – Les Vêtements Noël sont autorisés à vendre par liquidation pour cessation de commerce
    1981 – Rose Getter (Vêtements Noël) déclare avoir retiré l’enseigne quand elle a cessé son activité le 30 avril 1981.
  • 1978 – Le maire demande au propriétaire Kugler (demeurant 7, quai des Pêcheurs) de faire ravaler la façade
    1978 – Le maire prend un arrêté portant injonction de ravalement
    1980 – La S.A.R.I. (1, rue du Fort à Mundolsheim) demande l’autorisation de ravaler la façade, repeindre les menuiseries et refaire la toiture. Son architecte Jean-Jacques Mischler établit des devis pour obtenir une subvention – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Les pierres qui sont tombées dans la rue pendant les travaux proviendraient du n° 106 – Factures Bernard Sohler (Nothalten, peinture) et Clesceri (Duttlenheim, crépissage) – Les travaux sont achevés, avril 1981 – La subvention n’est pas versée parce que l’architecte des Bâtiments de France n’a pas été consulté et que les pierres de taille ont été peintes et non décapées.
  • 1982 – L’Ecume des Jours demande l’autorisation de poser une inscription – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, mars 1983.
  • 1988 – Les notaires associés Pierre Geny et Jacques Garnier demandent un certificat d’urbanisme
  • 1991 – Les vêtements professionnels Marion demandent l’autorisation de poser une enseigne – Le projet est refusé pour des raisons esthétiques – Photographie qui montre le bandeau au-dessus de la devanture où sera posée l’enseigne
    Nouveau projet – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable (mars 1991). La couleur et les dimensions s’intègrent mal au bâtiment et à l’environnement. L’éclairage doit être intégré à l’enseigne
    1991 (avril) – Nouveau projet. Dessin. Le propriétaire Jean-Jacques Mitschler donne son accord. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne lumineuse en lettres détachées est posée.

Autre dossier
939 W 328 – Grand rue 108-110 (volume II) immeuble d’habitation, commerce (photographies). – 1990-1996


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de Laurent von Fessenheim l’aîné dans le Livre des communaux (1587). Elle revient à sa fille Salomé qui épouse en 1570 Henri Trausch puis à Cunégonde Trausch qui épouse successivement Daniel Birtsch (1596) puis (1617) le docteur en droit Jean Barthelémy Bergner avec lequel elle va habiter à Spire.

Cunégonde Trausch femme de Jean Barthelémy Bergner sollicite auprès des Conseillers et les Vingt-et-Un le droit de conserver le droit de bourgeoise pour elle et ses enfants. L’accord est donné pour un an.
1618, Conseillers et XXI (1 R 100)
Johann Bartholomeus Bergner haußfrau Kunigunda Trauschin vmb vorbehalt Ir und Iren Kindern d. burgerrecht.
(f° 228) Montag den XVII Aug.
Erschien Jo. Bartholomeus Bergner VID u. sein schwager Heinrich Trausch u. demnach er Bergner sein haushaltung alß Advocatus Cam. Zu Speyr anrichten wolt, were sein hausfrau Kunigunda Trauschin Daniel Bertschen wittib gem** Ir und Iren Kindern ein vogt Zu Ziehen vnd d. burg.recht Zuerhalten v alles abzurichten Bitt derweg.vmb vorbehalt deß burgerrechtens. D. er auch ex Camera ein Zollfreÿung fertig bitt er auch darumb.
Erk. Ist Ime in beeden puncten weg. seiner frawen willfahrt Jedoch d. sie sich, nach verfliessung eines Jars wid. ein stellen & dorumb ansuchh. soll. H. Hellern H. LIps

Accord pour une année supplémentaire
1619 Conseillers et XXI (1 R 101)
Kunigunda Trauschin so mit Ihrem Man d. Bergner nacher Speÿr gezogen vmb Vorbehalt burgerrechtens
(f° 224) Sambstag den XXIIX Aug. – Augustin Glaser Vogt Kunigundæ Trauschin u alß sie mit Irem Man d. Bergner nacher Speÿr gezogen So* ein Jar d. burgerrecht aufbehalt. bitt noch ferner Zuuergonnen. Erk. Ist noch j Jar erlaubt, Jedoch die gepur abgericht. werde. H. Riheln H Schmidt

Autre renouvellement d’un an
1620 Conseillers et XXI (1 R 102) Konigundt Trauschin vmb burgerrecht Vobehalten
(f° 263) Mittwoch den XX Septemb. – Augustin Glaser Vogt Kunigundæ Trauschin jetzo Bergnern zu Speÿr haußfraw und so* Ir vor einem Jar mit dem beding hienab Zu Ziehen erlaubt vnd burg. recht vorbehalte d sie nach dem jar wid; ansuch. soll Also bitt sie dorumb. Erk. Wie Zuuor wid. Jar erlaubt. H. Gambs h gesell

Jean Barthelémy Bergner, avocat à la chambre d’appel de Spire, et Cunégonde Trausch vendent la maison dite zur Wellen (au Fagot) au chirurgien Nicolas Creutzenacher moyennant 868 livres et 250 livres de capitaux à rembourser

1622 (ut spâ. [xxvij. Julÿ]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 261
(Inchoat. in Prot. fol. 203.) Erschienen h. Augustin Glaser burger Zu Straßburg Als gewalt des Ehrenvest vnd hochgelehrte herrn Johann Bartholome Bergner procuratoris vnd Aduocat des hochlöblich. Kammergerichts Zu Speÿer vnd derselb. haußfr. Kunigundin gebohrner Trauschin (…) mit beÿstand & herrn Heinrich Trausch vnd h. Balthasar Bischoff obght Fr. Khunigund. nechster Verwandt (verkaufft)
h. Niclauß Kräutzenacher burger vnd schneÿd. Artzet zu Straßburg
hauß, hoffstatt höfflin vnd Stall, mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Ane d. Obern straß. Zur Wellen genannt, einseit neben h. Cunradt dilger, Andseit n. Niclauß Weber dem Kheuffler hind. vff Bartholome Nasser stoßend, davon gnd 3 lb xviij ß ix d Ablosig mit j. C. L. gl Straßburger werung vff Martini d. closter Zu St Marx It. v. gl. gld losig mit j. C. gl werung vff dionisÿ hn Mathiæ Ruhanÿ selig witwe Sonst ledig eÿg. & Vnd Alles Recht & Also & Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. so der Kheüffer vff sich nimpt Zugangen vnd beschehen für vnd vmb viij C Lxviij lb xv ß
[in margine :] Erschienen herr Niclaus Kreützenacher der Käuffer hatt in gegensein herrn D. Nicolai Philippi Scheiden alß der V.keüfferin see: ehevögtlicher weiß eintzigen Erben bekannt, daß Er demselben wegen deß in hohem gelt völlig erlegten Kauffschillings der 868 lb 15 ß nach auß weisung deß den 12. Junÿ A° 1635. ergangenen Nachtrags bescheidts (…) Act. in beisein H. Balthasar Bischoffen dreÿers An der Müntzen alhier sein H. D. Scheid. nechsten Schwagers, v. H. Daniel Büttners Notÿ vnd Burgers alhie den 25. feb. Anno 1636.

Originaire de Saint-Avold, Nicolas Creutzenacher épouse en 1613 Anne Marie, fille du notaire Jean Conrad Kretzinger
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 9)
1613. Dominica vocem Jucunditatis den 9. Maÿ. Niclas Kreützenacher von Santerun ein Stein vnd bruch Schneider vnd Jungfrau Anna Maria H Hans Conrad Krätzingers nachgelaßene tochter, eingesegnet pp. obitum parentis Zinstag den 17. Maÿ in der Rupertsaw (i 9)

Nicolas Creutzenacher devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1613, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 962
Niclaus Creützenach. Stein vnd Bruchschneid. Von Santefohr, Empfahet d. Burg. recht Von Anna Maria weÿland Johann Conradt Kretzing. Notarÿ vnd procuratoris Am Stattgericht hind.laßene dochter, wüll Zu den Lucernen dienen Actum den 31. Maÿ Aô 1613.

L’oculiste et chirurgien Nicolas Creutzenacher prend en apprentissage le barbier Jean Kirsner de Bobenhausen, assisté de son frère notaire Balthasar Kirsner
1613 (xxv tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 404 (Registranda Meyger) f° 58
(Inchoat. in Prot. fol: 54.) Erschienen Nicolauß Kreutzenacher der oculist stein vnd schneÿdtartzt von Santerforth Ane eim
So dann Johann Kirßner vonn Bobenhausen der Balbierer gesell mit bstnd & Johann Balthasar Kürßner des Notari burgers Zu Straßburg seines bruders Am Andern theil
hab. bede parth. sich eines Verdigs verglich. wie volgt, Nemmlich so hatt obgenand Nicolaus Kreutzenacher bemelten Johann Kirßner vff ein halb Jahr lang In seine dienst vff vnd angenommen, demselben das stein und bruch schneÿd. bestens fleÿssigs zu vnd.weÿsen (…)

Nicolas Creutzenacher dans les registres des Conseillers et Vingt-et-Un
1629 Conseillers et XXI (1 R 131) Nicolaus Creutzenacher contra Caspar Weinmann. 202. – Johann Ringler contra Niclaus Creutzenacher. 290.
1630 Conseillers et XXI (1 R 132) Johann Werner Ringler alter Bürgermeister zu Basel contra Niclauß Creützenachern. 10.
1640 Conseillers et XXI (1 R 123) Niclaus Creutzenacher. 79. (*)
1650 Conseillers et XXI (1 R 133) Niclauß Creutzenacher 93.

1618 (16 Julÿ), Chancellerie, vol. 429 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 41
Vertrag Zwischen Hanß Trensen vnd consorten vnd Niclaus Creutzenachern dem Pruck oder Schneÿdartzet
Hanß Trenß Hauptkann auff d. Gartner stuben

Nicolas Creutzenacher hypothèque la maison au profit de Daniel Steinbock, ancien assesseur au Petit Sénat

1638 (3. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 479 f° 7
Erschienen herr Niclauß Kreützenacher der Steinschneider burger Zue Straßburg
hat in gegenwärtigkeit herrn Daniel Steinbocken Alten Kleinen Rhats Verwanthen alhie schuldig seÿe 150 Pfund
Dafür in specie Vnderpfand sein soll Hauß, Hoffstat vnd höfflin, mit allen andern ihren gebäwen einseit neben alhie an der Obern Strassen, anderseit neben einer Behaußung dem Mehrern Spital Zuständig, anderseit neben einem hauß dem Werckh vnser Frawen Münster Zugehörd bewohnt Hanß Heinrich Koberger der Treher, hinden vff N. Wÿden stoßend gelegen, so zuuor verhafftet vmb 150. fl. dem Stifft Closter Zu St. Marx, Item vmb 100. fl. Cortula Schertlerin Zu Hagenaw, So dann vmb 400. fl. Nachtrag herrn Nicolao Philippo Scheiden medicinæ Doctori alhie, alß Ehevogt Salome Bürtschin

Daniel Steinbock achète la maison dite zum Dornwellen (au Fagot d’épines) lors de la faillite de Nicolas Creutzenacher comme le mentionne l’inventaire dressé en 1658 après sa mort. Il rembourse un capital assis sur la maison qu’il a acquise de Nicolas Creutzenacher et établi d’après un acte de 1561.

1650 (28. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 958-v
Erschienen H Mathias Freÿsinger Stifft Schaffner Zu Weißenburg alß H Johann Adam Carius Stättmaÿsters Zu hagenaw vermög sein H Carius sub dato 2. 9.br St. N. iüngsthien auß hagenawnahne nachgemelt steinbockh. angelaßener missiv hierzu gevollmächtigter Befelchhaber
hatt in gegensein H Daniel Steinbockhß E.E. groß. Rhats Beÿsitzers
5. fl. gelts Straßb. wehr. iährlich vff Dionÿsÿ fallend. und mit 100. R. wehr. widerlößig. Zinnßes sampt denen davon hinderständig. pensionen, so vff weÿl. Niclauß Kreutzenachers deß Steinschneiders seel. alhie ahne der obern Straß. gelegener und Zur Dornwellen genanter Behaußung hafften, darüber sagt ein lateinischer pergamentiner 6. Idus 8.br a° 1561 mit deß Bischoffl. hoffs anhengend. Insigel gefertigter Zinnßbrieff – umb 52 lib

Autre remboursement de capital

1650 (30. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 966-v
Erschienen H Nicolaus Philippus Scheid Med. doctor
in gegensein H Daniel Steinbockh E.E. groß. Rhats Beÿsitzers
alle seine Unterpfands: und prælations Gerechtigkeit, so demselben in crafft EE Kleinen Rhats am 22. Junÿ iüngsthien ertheilter Collocation Urthel, und den 16. Julÿ hernach Zwisch. den Creditoren beschehene Außweißung umb 150. lib. Capital und 28. lib. 15. ß davon de weÿhenacht a° 1646. exclusivé biß dato verfallene zinnß und Marzahl, vff weÿl. Niclauß Creutzenachers deß Steinschneiders seel. allhier an der Obern straß. gelegener und Zur Dornwell. genannter Behaußung gebühren, (…) in maß. dann solches Zuvorderist in Abrechnung und compensation deß ienig. so Er H Dr. Scheid ihme H. Steinbockh nach innhalt der am 7. martÿ a° 1645. auch in d. Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Verschreibung schuldig geweß ist

Autre remboursement de capital d’après un titre de 1562 établi par le notaire épiscopal Thiébaut Hortulanus (Gartner)

1650 (12. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 1006
Erschienen H Georg Rhel alß Schaffner Zu St Marx
hatt in gegensein H Daniel Steinbockß E.E. groß. Rhats Beÿsitzers
bekannt, daß derselbe die ienige 7 ½ fl. straßb. wehr. iährlich vff Martini fallenden und mit 150. fl. besagter wehr. widerlößigen zinnßes so vermög eines lateinisch. pergamentinen am 9. 9.br a° 1562. durch weÿl. H Theobaldum Hortulani geweßenen Bischoff. hoffs Contractuum Notarium concipirten und durch weÿl. H Cornelium Kegeln besagt. hoffs geweßenen Contractuum Notarium mit deßelb. hoff anhangendem Contract Insigel außgefertigt. Zinnßbrieffs vff weÿl. Niclauß Creutzenachers deß Steinschneiders seel. alhie ahne der obern Straß. gelegener Behaußung Zur Dornwellen genannt, und hindergestandener 3. Jahr Zinnß mit gleich. summ ahne sich gelößt habe

Les héritiers de Daniel Steinbock vendent la maison au chirurgien Jean Werbeck

1659 (29. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 331
(Protocoll. fol. 41.) Erschienen Anna Maria Hannß Georg Wörners Würths Zum Engel eheliche Haußfraw, Und Ursula H Hannß Adam Hünerers dß Jüngern Handelßmanns Eheweib, Jede mit beÿstand ersternannts ihres Ehevogts, so dann H Sebastian Nägelin E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzer alß Vogt Daniels und Barbaræ, alle Vier Geschwisterdt und Weÿl. Georg Steinbockhs geweßenen Burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßene Kinder
in gegensein H Johann Werbeckhs deß Barbierers, mit beÿstand H Johann Bernhard Wilden U.J. Ddi. und E.E. großen Rhats Advocati et Procuratoris – daß Sie Anna Maria und Ursulen iede Zu einem Vierten theil so dann Er H. Nägelin, Vögtlicher weise Zu dem Übrigen Zween Vierten theilen
hauß, hoffstatt, Höfflin, Stallung sampt dem hindern Stockh, auch allen deren Gebäwen & alhie ahne der Obern Straßen, einseit neben H Jeremia Ursino dem Notario und alten Kleinen Rhats Verwanthen anderseit neben Daniel Rosten dem Kantengießern, hinden vff gedachten H Ursinum Zum theil, Und theils uff den Moserischen hoff stoßend gelegen – umb 450 Pfund
[in margine :] Erschienen H Johann Daniel Wid. Med. Doct. alß Ehevogt Fr. Barbaræ Steinbockhin (quittung), Act. 19.t maÿ a° 1666
[in margine :] Erschienen Daniel Steinbockh, LL. Stud. (quittung) Act. 22.t Maÿ 1666

Le compagnon barbier Jean Werbeck qui déclare avoir appris le métier de chirurgien et l’avoir exercé à l’étranger pendant dix ans, notamment au service de l’ambassadeur suédois le comte de Schlippenbach, sollicite auprès des Quinze le droit de présenter son chef d’œuvre. La maîtrise des chirurgiens déclare qu’il n’a pas travaillé deux ans à Strasbourg et qu’il était un simple courtisan du comte de Schlippenbach. Jean Werbeck maintient avoir été barbier du comte. Les chirurgiens font observer que les manières légères du pétitionnaire feraient douter de ses qualités. Les Quinze accordent la dispense à Jean Werbeck qui pourra ainsi faire son chef d’œuvre.
1656, Protocole des Quinze (2 R 74)
(f° 177-v) Sambstags den 25. 8.bris -Johann Wehrbeckh Barbierer gesell per Wild. contra per E. Contra Barbierer Meisterschafft prod: Supplication p. M. F. pro Citatis copias vnd Zeit d. ordnung erh.

(f° 181-v) Sambstags den 1. 9.bris – Barbierer per F. Contra Johann Wehrbeckh prod: Gegenbericht mit Beÿlaag n° 1 Wildt pro Citat. copias vndt ad proximam erh.

(f° 185) Sambstags den 8. 9.bris. – Joh: Wehrbeck per Wild. Contra Barbierer prod. Beschlußschrifft, per F. communication vnndt ad proximam erh.

(f° 194) Freÿtag den 21. 9.bris – Johann Wehrbeck contra Barbierer
H. Weßner und H Kreß laßen per H. Frantzen referiren, daß Sie die Sachen Johann Wehrbecks deß barbierer Gesellen, vnd burgers Sohn allhie, Contra Barbierer Meisterschafft Zu bedencken für sich genohmen vnd ex Actis befunden, daß Cläger bittet, weilen Er seine Lehr Jahr Wie recht außgestanden vnd nun gegen Zehen Jahr mit demselben lehrjahren beÿ dem Barbieren handwerckh vnd meistens sich In der Frembde sonderlich auch 1 ½ Jahr beÿ herren Grafen Von Schlippenbach dem Schwedisch Ambassador vfgehalten, Ihne dahero dispensando Zum examine vndt verfertigung deß Meisterstücks Zu admittiren, Ein Ehrsame Meisterschafft Hingegen referirt such vff Ihren Art. in dem Bedacht sextern N° 15 fol. 62 § 3 befindlich, Crafft deren Cläger nicht allein die hiesige 2 Jahr arbeittszeit nicht Vollbracht, sondern wed. Er auch beÿ Herrn Von Schlippenbach nun alß ein auffwartter gedienet die völlige 8. Jahr vfm handwerkht noch nicht vollendet, bitten also es beÿ Articull Zulaß. Ille replicirt Er seÿe Herrn Schlippenbachs barbierer geweßt, und hab auch etwa beÿ d. armée seine Kunst exercirt. Clägt im übrig. Wegen d. arbeits Jahr daß ihme die Meister allhier kein arbeit geben wollen, Illi sagen es geschehe darumb weilen Cläger allzusehr schwürme vnd nit fleißig Zu hauß bleibe & Weilen es aber nunzumahl allein vmb das examen Zuthun, vnd fast Zu Zweiflen ob Cläger auch darinn bestehen würd, alß vermeinen Deputirte es were* in der Sach volgende Urtel Zuertheilen, vnd also dann Wann Er bestenden sein würd, davon Zured. ob vnnd Wie ihme alß dann Gesindt Zuverstatt.* seÿe.
In Sachen Johann Wehrbeck deß Barbier gesellen vnd burgers Sohn alhier Supplicanten Wider E. E. Meisterschafft Barbieres handwercks Antworttere, Ist vff beeder theil einkommene Handlung, vndt erfolgte Submission Erkand, daß Supplicant ex speciali dispensatione Zum examine vnd Verfertigung des Meisterstücks admittirt werden, vnd wann Er darinn vnd damit zu genügen bestanden sein würdt, alß dann ferner ergehen waß recht, vnd soll Supplicant die Verursachte Uncosten, der Antwartteden salva taxa refundiren vnd Wid. erstatten. Erkand, würdt diese urtel placidirt.
[in margine :] Publ. en 22. Eiusdem)

Fils du marchand du même nom, Jean Werbeck épouse en 1657 Marie Dorothée, fille de Léonard Metzger, chef de la cour Saint-Luc
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 30-v)
1657. Dcâ Reminiscere d. 22. Febr. H. Johann Werbeck der Barbierer H Johann Werbeck des Handelsmanns vnd burgers alhier Ehelicher Sohn vnd J Maria Dorothea, Weiland H Leonhard Metzgers geweßenen Lohners auff dem Luxhoff v. E. E. Großen Raths Alten Beÿsitzers allhier hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt d. 2. Martii Zu St. Thoman (i 34)

Assisté de son père marchand de draps, Jean Werbeck le jeune hypothèque la maison au profit de Georges Rehm, receveur de l’aumône Saint-Marc

1666 (14. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 344
Erschienen Johann Werbeckh der Jüngere, Barbierer, mit assistentz H. Johann werbeckhen des ältern weißleinwandhändlers seines eheleiblichen Vatters
in gegensein H. Georg Rehmen alß Schaffners deß großen gemeinen allmosens Zue St: Marx – schuldig seÿen 150. Reichßthaler
Unterpfand sein soll hauß hoff hoffstatt höfflin Stallung sampt den hindern Stockh auch allen übrigen deren Gebäwen alhie ane der obern straßen einseit neben H Jeremiæ Ursino dem Notario und alten kleinen Rhats Verwanthen, anderseit neben Daniel Rosten dem Kantengießern hinden uff gedachtem H Ursinum Zum theil und theilß uff den Mooserischen hoff stoßend gelegen, so Zuvor umb 75. lb d H hannß Georg Wernern dem Engelwürth ehevögtlicher weiße, so dann umb 150. Rhtl. mehrgedachtem Allmoßen Verhafftet

Marie Dorothée femme du barbier et chirurgien Jean Werbeck se plaint au Conseil des maçons que Gabriel Schrepffer lui a fait un four à eau-de-vie en le garantissant pendant six ans mais qu’il est devenu inutilisable. Gabriel Schrepffer s’est limité à l’insulter. Le Conseil de tribu renvoie l’affaire à une session suivante à laquelle le maître maçon sera présent.
1680, Protocole de la tribu des Maçons (XI 231)
(f° 46) Mittwoch den 26. Maÿ 1680 – Frau Maria Dorothea, Herrn Johann Wehrbeck des Barbierers und Wundartzts alhie haußfrau Klagt, Wegen Gabriel Schrepfers, des Maurers und Steinhauers, daß derselbe Ihro ein Öffelein Zum Waßerbrennen gemacht, und auf sechs Jahr Wehrschafft Versprochen, es seÿe aber solches öffelein gäntzlichen Verderbet, alßo daß Sie es nicht mehr brauchen könne, Nun hette Sie Ihn deß Wegen Zu red gesetzt, Welcher Ihro aber nur böße Wort gegeben und gesagt, Er hätte nichts mit Ihro Zuthun. Erkand, Weilen beklagter nicht Zugegen, ist die sach biß uf deßen gegenwart aufgeschoben.

Jean Werbeck hypothèque la maison au profit des enfants du receveur Jean Georges Rehm

1680 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 411-v
herr Johann Werbeckh barbierer undt Wundartzt
in gegensein H. Johann Schmidts Schaffners des großen gemeinen Allmoßens zu St. Marx alß Vogts Weÿl. herrn Johann Georg Rhemen geweßenen Oberschreibers alda nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 50 lb
unterpfand, Hauß, hoffstatt mit allen deren gebäwen, undt zugehördten alhier in der obernstraßen, einseit neben herrn Johann Ursino V.J. Ddo und Stallschreibern, anderseit neben (-) hinden uff besagten Ursinum stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Mariæ Dorotheæ gebohrner Metzgerin hierin ged. Hn Werbecks des Debitoris Nun seel. hinterlassener wittib so ohnbevögtigt, mit beÿstand Hn Sebastian Rießen Procuratoris beÿ löbl. Ammeister audientz allhier (quittung) Act. d. 27.ten Junÿ 1705.

Jean Werbeck meurt en mai 1682. Sa veuve se convertit et épouse en 1685 le barbier Jean Georges Knaus.
La maison revient à Marie Madeleine Werbeck qui épouse en 1707 Georges Adam Schmidt dit Bæhr, chirurgien originaire de Schleiz en Vogtland.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 111-v n° 613)
Anno 1707 den 26. Januarÿ seind nach geschehener ordentlicher außruffung in der Kirch zu St Thomas eingesegnet word. H. Georg Adam Schmid genandt Bähr der ledige Barbierer und Wundartzt, weÿl. H Georg Adam Schmid genant Bähr gewesenen weinschencken und Gerichts Herren Zu Schleitz in dem Vogtland nachgelaßener Ehelicher Sohn, und Jungfr. Maria Magdalena weÿl. H Johann Wehrbacks gewesenen barbierers und Wund Artzts eheliche tochter [unterzeichnet] Georg Adam Schmidt sonst behr als hochzeiter Maria Magdalena werbeckin als hochzeterin (i 111)

Georges Adam Schmidt dit Bæhr sollicite après des Quinze le droit de rouvrir la boutique de barbier qu’a tenue son futur beau-père Jean Werbeck. La maîtrise des barbiers objecte que la veuve Werbeck s’est remariée avec le barbier Jean Georges Knaus et que deux autres barbiers habitent à proximité alors qu’on a refusé à un barbier de s’établir près de la boutique d’un autre. La commission observe que le pétitionnaire épouse une fille de barbier, qu’il se propose de satisfaire au règlement, que la maison a toujours été une boutique de barbier et que des membres d’un même métier habitent souvent près les uns des autres. Les Quinze, sur proposition du préteur royal, accordent la permission au demandeur.
1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
Georg Adam Schmidt sonsten Bär genant c. E. E. Meistersch. der Barbierer
(p. 365) Sambstags den 18. Decembr. S. Noîe Georg Adam Schmidts sonsten Bär genant des ledigen Chyrurgi welcher sich würcklich umb d. burgerrecht angemeldet, Cit. per sched. E. E. Meistersch. der Barbierer obermr. Implorant willens mit Jgfr. Maria Magdalena weÿl. H. Joh: Jacob Wehrbecks gew. Burgers und Chyrurgi hinterlaßener Tochter Zu verheÿrathen, mithin die durch ged. Wehrbecks absterben, abgeganene Barbier Stub zu vorig. Gerechtigkeit Zu bringen, biß deßwegen unterth. Ihne Zum Meisterstück und examen Zu admittiren undt wann Er præstanda præstirt haben wird, Ihme die becken außzuhencken gn. Zu erlauben. K. Citatus præs. bittet zu mehrern bericht deputationem. G. setzts. Erk. gebettene Deputaôn willfahrt. Ober Handwerckshh.

(p. 371) Dienstags den 28. Decembt. 1706. – Georg Adam Schmidt c. E. E. Meistersch. der Barbierer
Iidem [Obere Handwerckshh] per herrn Friden, es habe Georg Adam Schmidt sonsten Bär genant der ledige Barbierer gebetten, daß Ihme erlaubt werden möchte, sich examiniren Zu laßen, das Meisterstück Zu machen, undt also den beckhen außzuhencken. Auff beschehene remission habe man die Parthen vor sich kommen laßen, undt darüber gehört, da dan Implorant gesagt, daß Er von ehrlichen leüthen undt von Schlitz aus dem Voigtlang gebürtig seÿe, ordentlich gelernt, Zehen jahr schon Servirt habe, undt unter solcher Zeit dreÿmahl Alt gesell geweßen seÿe. Er wolle eines Meisters nemlich weÿl. H. Johann Jacob Wehrbecks tochter heürathen, undt keine newe Barbier Stub, sondern nur die alte wider auffrichten.
Worauff im nahmen der Meisterschafft H. Rathh. Randenrath, H. Wild und H. Busch, sich auff die contenta dero jüngst übergebenen Memorialis, darinn Sie gebetten, daß die Barbier Stuben auff einen gewißen Numerum gesetzt werden möchten, bezogen, und beÿgesetzt, daß Fr. Wehrbeckin die den Knauß geheürathet, hart darneben beÿ einem Spillentreger wohne, und becken außgehengt habe, ingleichem seÿe ein Feldherr darbeÿ, und wohne auch noch ein andere Barbirer alda, also daß dreÿ neben einander sich befänden, deme Hh. Busch beÿ gefügt, daß alß Er beÿ den Wurthshauß Zur Linden eine Barbierstub habe auffrichten wollen, es Ihme abgeschlagen worden were, weilen schon ein [f° 271-b] Barbirer dagegen über gewohnt habe, vndt werde man nirgendt finden, daß dreÿ Barbierer neben einander wohnen, also daß vom Rebstock bis an das Zollthor sich deren Sechs befinden werden. Auff welches Kläger replicirt, daß Knauß, der wenig mehr in der profession thue, sich nicht opponiren werde (2) die Wehrbeckische Barbierstub gewesen seÿe, ehe der König die Statt bekommen habe, Alß man hierauff die sach in delibération gezogen, habe man gefunden, daß viel rationes vor dem Imploranten militiren als (1) daß Er eines burgers undt Meisters tochter heÿrathe, (2) sich offerire, alles Zu thun, was an dero præstirt haben, (3) daß das hauß quæstionis allezeit ein Barbierhauß gewesen und (4) beÿ andern professionen auch viel neben einander wohnen, so mann nicht verhindern könne, deßwegen zu Mghh. stünde, was sie hierauff erkennen wollen.
Herr Prætor Regius hielte davor, saß dem Imploranten in seinem begehren willfahrt werden könte. Erk. Willfahrt

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Grand rue qui appartient à la veuve Werbeck. Les apports du mari s’élèvent à 216 livres, ceux de la femme à 618 livres.

1707 (29.7.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 18) n° 678
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab undt nahrung, so der wohl Ehrenveste undt Kunstberühmte herr Geörg Adam Schmid sonst Bäehr Vornehmer Barbierer und Chirurgus und die Viel Ehren und tugendsahme Fraw Maria Magdalena gebohrne Wehrbeckin beede Eheleuth vnd burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestandt Zugebracht vnd vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren ermelyer beeder Eheleuthen fleißig inventirt (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein der Viel Ehren und tugendreichen frawen Mariæ Dorotheæ Wehrbeckin gebohrner Metzgerin der Ehefrauwen gebliebten fraw Mutter beÿständlich des Wohl Ehren vesten vnd rechtsgelehrten herrn Johann Heinrich Langen berühmten Notarÿ Publici et Practici allhier auff Freÿtag den 29. Julÿ Anno 1707.
In einer allhier Zu Straßburg ahne der langen Straßen gelegenen der Ehefrawen fraw Mutter eigenthümlich zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
(f° 12-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Nahrung betr. Sa. haußraths 115, Sa. Olitæten, Pflaster && 81, Sa. Silber Geschirr v. Geschmeidt 82, Sa. Guldenes Ring 14, Summa summarum 294 lb – Schuld , Per se, Nach deren Abzug 194 lb – Dazu aber Kompt ferner die demselben ane den haussteuren verglichenermaßen gebührende helffte 22 lb, Des Herrn völlig eÿgenthümblich Vermögen dem billigen werth anschlag nach 216 lb
Der Frawen unveränderte Nahrung betr. Sa. haußraths 361, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 92, Sa. Goldener Ring, Perlen vnd geschmeidts 164, Summa summarum 618 lb
Anderwärthiger Abzug gegenwärtigen Inventarÿ

Veuve, Marie Madeleine Werbeck se remarie en 1709 avec le chirurgien Jean Henri Werckmeister, fils de Geoffroi Werckmeister de Neustadt en Brandebourg : contrat de mariage, célébration

1709 (7. Feb.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 506
Eheberedung Zwischen Herrn Johann Heinrich Werckmeistern Kunsterfahrnem Chirurgo vnd Barbierern, Weÿland herrn Gottfriedt Werckmeister geweßenen Accis bedientens vnd burgers in der Neustatt Brandenburg seel. ehelich erzeigtem Sohn, als dem H. hochzeiter, beÿständlich herrn Johann Sebastian Kratzen, Kunstberühmten Chirurgi vnd Barbirers auch burger allhie ane Eunem
So dann Frawen Mariæ Magdalenæ Baërin gebohrner Wehrbeckin, weÿl. herrn Georg Adam Schmidten sonst Baëren auch gewesenen Chirurgi vnd barbierers burgers allhier seel. nachgelaßener fr. Wittib als hochzeiterin mit assistentz herrn Gregorÿ Justen handelßmann vnd burgers allhier Ihres vettern, andern theils
Actum Straßburg Donnerstags d. 7. Februarÿ A° 1709 [unterzeichnet] Johann Heinrich Werckmeister Chirurgus bekenne Wie Vor Meldet, maria magdalena bërin geborne Werbeckin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 120 n° 685)
Anno 1709. den 17. Aprilis seind in der Kirch Zu St. Thomas nach ordentlicher proclamation eingesegnet worden H. Johann Heinrich Werckmeister der ledige wundartzt weÿl. H. Gottfried Werckmeister gewesenen accis einnehmers in der Newstatt brandenburg hinterlassener Ehel. Sohn und Fraw Maria Magdalena weÿl. H Georg Adam Schmid genant Berrr gewesenen burgers und wundartzts alhie hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Heinrich Werck Meister Als hochzeiter, maria magdalena berrin geborrin Werbeckin (i 122)

Jean Henri Werckmeister devient bourgeois quinze jours après son mariage
1709, 4° Livre de bourgeoisie p. 774
Joh: Heinrich Werckmeister Chirurgus Von Neustatt weÿl. H : Gottfried Werckmeisters gew: Accis bedienten ehel. Sohn, empfangt das burgerrecht von seiner Fr. Maria Magdalena Werbeckin p. 2. goldfl. 16. ß. Wird beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern dienen. Jur. d. 2. Dito [May] 1709.

Jean Henri Werckmeister qui va épouser une veuve sollicite une dispense pour pouvoir faire son chef d’œuvre alors qu’il n’a pas travaillé pendant deux ans à Strasbourg
1708, Protocole des Quinze (2 R 112)
(f° 298-v) Sambstags den 22.ten Decembris 1708 – Johann Heinrich Werckmeister Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
H. noîe Johann Heinrich Werckmeister deß ledigen Barbierers auß dem Brandenburgischen gebürtig gtra. E. E. Meisterschafft der Barbierer Herrn Obermeister, Implorant ist willens Johann Adam Bähren geweßenen Burgers vnd Barbierers Wittib Zu heürathen, vnd solche Barbierstub zu bestehen, bittet deßwegen ihne ad examen vnd vbrige præstanda Zu præstiren, Zu admittiren, Saltzm. weilen Implorant keine newe Barbierstub aufrichtetn so setzts Zu Mghh. Erk. Willfahrt.

1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
(f° 2) Freÿtags den 25.ten Januarÿ 1709 – Joh. Heinrich Werckmeister Ca. E. E. Msterschafft der Barbierer
Obere Handwercks herren lassen durch herrn Secretarium Friden referiren, daß Johann Heinrich Werckmeister der ledige Barbierer gebetten, daß, weilen Er willens Johann Adam Bären deß geweßenen Barbierers Wittib Zu heürathen, und deren Barbierstub zu bestehen, ad examen gelaßen werden möchte, mit dem erbiethen, gleich anderen, die præstanda Zu præstiren,
auff Erkandte Deputation habe man noîe der Meisterschafft der Barbierer Johann Niclauß Brunen* alß Altmeister darüber gehört, der beditten, daß man dem Imploranten deßwegen die verfertigung deß Meisterstücks erschwert habe, weilen Er ihren art. soi der 29.te ist, keine satisfaction geleistet, so dahin gehe, daß Einer der examinirt vnd Zum Meisterstück gelaßen werden will, Zuvor Zweÿ gantze Jahr gesellenweiß allhier gedient haben solle, darauff jener geantwortet, daß Er seinen geburths vnd Lehrbrieff nicht nur vorlegen könte, sondern auch sich auff die præjudicien da wegen der Zweÿ jahr dispensirt worden, bezogen haben wolte, deren vil weren vnd wo nöthig 10 biß 12 genannt werden Könten, verhoffend Zu erhalten das jenige, was andere auch erhalten haben, Zumahlen Er keine newe barbierstub auffrichte, welches auch also were, vnd weilen man sich dabeÿ gar wohl erinnert, daß beÿ vielen andern wegen der Zweÿen dispensirt worden, so halte mann davor, daß er beÿ imploranten gegen erlag 2 lb d auch geschehen könte, die genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erk. beliebt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Grand rue qui appartient à la veuve Werbeck. Les apports du mari s’élèvent à 443 livres, ceux de la femme à 914 livres.
1709 (22. 8.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 22) n° 845
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so der Großachtbahre und Kunstberühmte Herr Johann Heinrich Werckmeister, Kunsterfahrener barbierer und dr Ehren und Tugendreichen Frau Mariæ Magdalenæ geb. Wehrbeckin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht und Vermög auffgerichteter Ehevogt sich vor unverändert vorbehaten haben (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 22. Octobris Anno 1709.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straßen gelegenen der Ehefrawen fraw Mutter eÿgenthümlich Zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
In der obern Cammer
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Vermögen, Sa. haußraths 134, Sa. Silbers 99, Sa. Guldener Ring 50, Sa. Baarschafft 158, Summa summarum 443 lb
Der Frawen Nahrung. Sa. haußraths 368, Sa. Silbers 131, Sa. Goldener Ring, Perlen vnd d.gleich. Geschm. 332, Sa. baarschafft 81, Summa summarum 914 lb

L’inventaire après décès de Jean Henri Werckmeister, dressé en 1726 par le notaire Jean Schweigheusser, n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 100 florins (550 livres) sur un total de 4 600 florins et que la mère et héritiere non bourgeoise du défunt doit régler le droit de détraction.

1726, Livres de la Taille (VII 1176) f° 47-v
Lucern F. N° 3882 – Weÿl. Johann Heinrich Werckmeister gewesenen Chirurgi barbierers und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Schweighäußer.
Concm. Fin. Inv. ist Fol. 169. 2294 lb 7 d, die machen 4600 fl. verstallte hingegen allein 3500 fl. also Zu wenig 1100 fl.
Warvon der Nachtrag alß von theilbar und errungenem guht gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo à 3 lb 6 ß d macht 19 lb 16 ß
Und auff Vier Jahr in simplo à 1 lb 13 ß d trifft 6 lb 12 ß. Extat das Stallgeltt pro 1726. mit 8 lb 17 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 3 lb 7 ß 6 d, Summa 38 lb 14 ß 6 d
Es seind Zwahr den 1° Septemb. 1725. 1500. fl. Zugeschriben und die Gebühr darvon anbeÿ Zugleich erlebt worden, man hat aber solchen Zugang weilen der Todtfall Zweÿ tag darauff erfolget wegen kürtze der Zeit nicht attendirt sondern den Nachtrag nach ordnung vorstehender maßen angesetzt.
Abzug. Frau Elisabetha Schultzin gebohrne Dieffenbachin Zu Neustatt Brandenburg des Verstorbenen Mutter und in legitimam instituirte Erbin soll von anfallenden 203. lb 13 ß 11. d den Abzug erlegen mit 20. lb 7 ß 5 s.
Vorstehender Abzug ist Vermög Erkantnis gn. Herren der XV.en Vom 20. Julÿ 1726. moderirt worden auf die quart und ane dem angesetzten Nachtrag haben die Herren dreÿ nachgelaßen 13. lb 16 ß 4 d, Rest 24 lb 18 ß 5 d.
dt. 27. Julÿ 1726.

Jean Henri Werckmeister est mort sans enfant après avoir institué légataire universelle de ses biens sa mère Elisabeth Schultz née Diefenbach qui habite à Neustadt en Brandenbourg. Son fils et donataire Daniel Schultz, bourgeois et chirurgien à Neustadt, demande que le droit de détraction soit allégé. Les Quinze le ramènent au quart comme le montre le registre de la Taille
1726, Protocole des Quinze (2 R 131)
(p. 261) Sambstag d. 20. Julÿ 1726
Obere Stall herren laßen per me referiren, es seÿe Joh. Heinrich Werckmeister der gewesene Chirurgus undt Burger gestorben, habe Keine Kinder aber seiner Mutter Elisabetham Schultzin gebohrne Diefenbachin Zu Neustatt Brandenburg Zu Erben hinderlaßen, welche seiner Mutter er auch per Testamentum in legitimam eingesetzt, dero dem besag von H. Notario Schweighäußer auffgerichteten Inventarÿ 203. lb 13 ß 11. erblich Zugefallen, welche sie aber besag dero den 19. 7.bris jüngst vor die Bürgermeister Directorn undt Rath der beeder Chur und Hauptstatt Brandenbutg gethanen Declaration (.so ego abgelesen.) Ihrem einigen Sohn Daniel Schultzen dem burger und chirurgo allhier donirt abgetretten und ges(ch)enkt, Weilen aber gedachte Schultzin Fremd, so haben die Hh dreÿ des Stals Ihro den Abzug mit 20. lb 7 ß 5 d angesetzt, und abgefordert, umb nun von bezahlung dießes Abzugs Völlig befreÿet Zu sein habe ged. Daniel Schultz den 13. huj. beÿ Mghh. ein Memoriale sambt beÿlagen sub Lit. A et B einge|bracht] (.Ego ließ, solches ab.) und meldet darauff daß |-] geschehener Remission der Implorant beygesetzt, d|-] seine Mutter eine 80. jährige Fraw, die sonst Kein Kind alß Ihne, auch dieses Erbs nicht bedörffend, indem |-] wie aus der Beÿlag Lit. A zu sehen, in dem |-] Pfrunen* hauß Zu Brandenburg habe, auch erha|-] des verstorbenen Werckmeister Testament §. Zu|m -] daß auch der Defunctus schon beÿ seinen Lebzeit|-] Nachricht gehabt daß deßen Mutter, Ihme S|-] dero Erb doniren, werde |-]un seÿe Zwa|hr -]riger der quæstionirte Abzug Gemeiner St|att -] beÿ Oberzehlten umbstanden aber, undt da|-] daß die Vorgelegte Donation Simulirt |-] daß die 20. lb 7 ß 5 d auff die q|uart gesetzt, die] genehmhaltung Zu Mgh. Stellend. Erk. gefolgt

Marie Madeleine Werbeck hypothèque la maison au profit des héritiers de Jean Frédéric Bresler

1731 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 40
Fr. Maria Magdalena geb. Wehrbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Werckmeister Chirurgi wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Johannes Reichhard Capaun als mandatarÿ H. Johann Christoph Faber handelsmanns als vogts weÿl. Fr. Maria Magdalena geb. Kuehffin mit H. Rathh. Johannes Breßler Apotheckers erzeugt hinterl. noch lebender dreÿer Kinder, H. Johann Breßler ledigen Apothecker, H. Johann Daniel Breßler ledigen handelsmanns und Jfr Maria Magdalena Breßlerin in fernerer gegenwartt ged. H. Rathh. Breßler als Erben seines mit bemeldter seiner Ehefrauen seel. ohnlängst ab intestato verstorbenen Sohns Johann Friedrich Breßler gewesten handlungs beflißenen, nebst H. Capaun Contrôleur in allhiesigen Umbgeldt als ihrem theilvogt
ihme H. Rathh. Breßler als Erben seines verstorbenen Sohns – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, Erstlich eine Barbierbehausung bestehend in Vorder: und hinder hauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ane der Obern straß, einseit neben Johann Philipp Schläber dem Acht: Räder müller anderseit neben hernach beschrieben der schuldnerin ebenmäßig zuständigen behausung, hinden auf Moßerischen gemeiner Statt zugehörigen hoff
Ferner eine Behausung höfflein hindergebäu und hoffstatt cum omnibus appertinentÿs in der Obern Straß einseit neben vorbeschriebener Barbierbehausung anderseit neben H. Ulrich Greiner dem ohlmann hinten auff vorged. Schläber

Marie Madeleine Werbeck vend la maison au chirurgien Frédéric Dieuloué Saupé moyennant 2 500 livres

1731 (24.12.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 523-v
Fr. Maria Magdalena geb. Wehrbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Werckmeister Chirurgi hinterlassenen Wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Johannes Reuchlin auch Chirurgi
in gegensein H. Friedrich Gottlob Saupé auch Chirurgi
Eine Barbier Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein Bronnen und hoffstatt sambt der Barbier gerechtigkeit und allen übrigen ged. haußes begriffen begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, allem zur Chirurgie und Barbieren gehörigen werckzeug, denen Unguenten, medicamenten und dergleichen, einem brennzeug, zweÿen barbierseßeln allen in dem Keller befindlichen Faßen (…) dem bauchkeßel (…) welch Barbier hauß alhier in der Langen straß einseit neben der Frauen Verkäuferin selbst anderseit neben Johann Philipp Schläber dem acht räder müller hinten auff denselben – um 2500 pfund

Originaire de Laumatsch (Lemnitz) en Saxe, Frédéric Dieuloué Saupé qui a acheté la boutique du barbier Werckmeister demande à être reçu parmi les maîtres barbiers. Les barbiers lui demandent de produire ses certificats de baptême et d’apprentissage, l’acte d’achat de la maison et du droit de barbier. Il fournit en outre trois certificats (un du docteur Nicolai, un du docteur Frid et un du recteur de l’université Frœreissen). Il se propose de présenter les opérations qu’il sait faire au lieu du chef d’œuvre habituel (fabrication de pommade). Il ajoute qu’il a été compagnon à Strasbourg pendant un an et demi, qu’il a servi deux ans dans un régiment suisse et qu’il a ensuite voulu reprendre ses études. La commission estime que la maîtrise est certes en droit d’objecter que le pétitionnaire n’a pas travaillé deux ans à Strasbourg comme l’exige le réglement mais que les bourgeois souhaitent disposer de chirurgiens compétents. Il y a lieu de s’assurer que la veuve Werckmeister ne tombera pas dans le besoin en vendant la boutique et la maison. Les Quinze accordent la dispense.
1731, Protocole des Quinze (2 R 137)
(p. 390) Sambstag d. 1. Xbris 1731 – H. Friderich Gottlob Saupe Ca. E.E. Meisterschafft der Barbierer
Iidem [Obere Handwerck Herren] laßen ferner per Eundem [Secret. Kleinclauß] Referiren, daß Friderich Gottlob Saupe lediger Chirurgus Von Laumatsch in Sachßen gebürtig den 3. 9.bris jüngst einen den 29. des Vorhergegend. Monaths Octobris Von denen Chirurgis allhie ertheilten bescheid vorgelegt, besag welches auff sein, Saupe, gethanen Vortrag, daß er die Werckmeisters Barbierstub und Gerechtigkeit Erkaufft und declarirt, daß er bey E. E. Meisterschafft die [p. 391] præstanda præstiren wolle, die Erkanntnuß dahien außgefallen, solle Saupe 1° Seinen Geburths: und Lehrbrieff Vorlegen, 2° probiren daß er das quæstionirte Hauß sambt der Gerechtigkeit an sich erhandelt, 3° das prætium denominiren, umb Zu sehen, wie hoch es von Ihme erkaufft worden Und 4° Solle alßdann MGHh den XV. remonstrirt werden, wie d. Gn. Hh. der Barbier Meisterschafft der Barbierstuben so lang abgehen Zu laßen, Vertröstet biß dieselbe auff den alten Fueß reducirt sein werden. Von dießem bescheid habe er, Saupe, an MGHh. appellirt, den 10. Ejusdem seinen Lehrbrieff so in behöriger form, und 3. attestat, nemlichen eines Von Herrn Dr. Nicolai, eines von H. Dr. Frid und Weiters von H. Le Maire, und dann ein Testimonium Von H. Fröreißen dem H. Rectore hiesiger Universitæt, daß er Beÿ sothaner Universitæt den 21. Octobris 1729. Immatriculiret worden producirt, d Deputation gebetten, et Facta Relatione Ihne Zu præstation den præstan[dor]um, und ane statt des Pflasters und Salben kochen etliche operationes die Ihme Vorgeschlagen Werden, oder gar den gantzen Cursum Operationum Zu machen, gnädig zu admittiren auch Zu erkennen, daß Ihme ein Zunfft Schein Zu erhaltung des burgerrechts mit Zutheilen seÿe.
Worauff die Meisterschafft der Chirurgorum Zu mündlicher Verantworung umb Deputation gebetten, mit deren auch Willfahrt worden, beÿ deren Besitzung der Appellant beÿgesetzt, er habe anderthalb Jahr hier alß gesell serviret, ehe er unter das Schweitzer Regiment gekommen beÿ Welchem er auch 2. Jahr gewesen und seith deme er selbiges quittirt, so habe der gesuchet seine Studia fortzusetzen. Legte auch Vor [h-]es brieff so in behöriger undt guther form. Nahmens ged. Meisterschafft hätten H Joh: Sebastian Kratz der Alt Meister, H. [-] Böhler der Jung Meister vnd Gottfried Helbing Geantowrtet, daß Gegner laut des 29. Ihrer Articul nach Zweÿ Jahr alß Gesell beÿ hießiger Meisterschafft serviren solle, und nach Inhalts des 14. Articul solle dieße Barbiertsub so gegner Kauffen wolle, abgehen weilen der Verstorbene Werckmeister von den seinigen niemand hinderlaßen der selbig fortführen Könne.
Auff seithen der Hh. Depp. finde man daß Zwahr die Appellaten nach der Articuln in [p. 392] Ihre Appellation fundirt seÿen, Allein Weilen notorisch, daß dem publico sehr daran gelegen daß man guthe Chirurgos deren Anzahl in hießiger Statt nicht Ziemlich groß hier einführe, der Appellant auch laut seiner productorum ein sehr guthes Subjectum sein solle, und darneben auff die Wittib deren Barbierstub er erkauffen will Zu Reflectiren damit sie nicht durch schließung deroselben in armuth oder ins elend gerathe, Alß Vermeine man, daß wann der Appellant des Burgerrechts Wird Vertröstet sein, derselbe sowohl Zu dem Meisterstück als auch zu dem Examen dispendando Zu admittiren setzen, jedoch mit dem Anhang daß er neben denen unkosten annoch Sechs Pfund pro dispensatione halb der Statt und halb der Meisterschafft Zu erlegen schuldig sein solle, Wann [MHerren] dießer meinung sein solten, so könte de[nenselben den] bescheid Wie folgt ertheilt werden
Bescheid. Sambstag den [-]bris 1731. In Sachen Friedrich Gottlob Saupe ledigen Chirurgi Von Laumatsch in Sachsen gebürtig, Appellanten, ane einem, entgegen und Wider E. E. Meisterschafft der allhießihen Chirurgorum am andern Theil, Auff producirten Bescheid Von ged. Meisterschafft den 29. 8.bris jüngst erkant besag welches auff des Appellanten gethanen Vortrag, daß er die Werckmeisterische Barbierstub und Gerechtigkeit erkaufft, (…)

Frédéric Dieuloué Saupé achète le droit de bourgeoisie le 17 décembre 1731
1731, 4° Livre de bourgeoisie p. 977
H. Friderich Gottlob Saupe Leedige chirurg. Von Lemnitz in sachsen geb. erhalt d. b. ob favoren studiorum umb die tertz d. akt. burger schillings. Jur. d. 17. Decemb. 1731.

Il fait dresser un état de sa fortune où figure la maison

1732 (24.4.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 232) n° 17
Designatio desjenigen Vermögens, welches Herr Friedrich Gottlob Saupe, der ledige Barbierer allhier, dato eigenthümblichen besitzet, und nach abgelegter Handtreu geäugt und gezeigt hat – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 24. Aprilis A° 1732.
In einer allhier Zu Straßb. ane der Langen Straß ohnfern der Schiltsgaß gelegenen hiehero eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen befunden worden
Eigenthumb ane einer Behaußung. Ein barbierhauß, hoff, hoffstatt, hind.hauß s. allen Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. ane der Langen straß ohnfern der Schiltsgaßen, einseit einer beh. H. Philipp Schlebern, dermahligen Achträder müllern allhier gehörig, anderseit neben Fr. Maria Magd. Werckmeisterin geb. Wehrbeckin Weÿl. H, Joh: Heinrich Werckmeisters geweß. Chirurgi allh. seel. W. hinden wied. auff obgedachten H. Schleber stoßend, so über nachgenand. passiv onus freÿ ledig v. eigen und æstimirt dem ankauff nach per 2400 lb d. davon abgezogen nehm. 80 lb d à 4. p. C° auff (-) verzinß. solle mann jährl. Fr. Mariæ Magd. Werckmeisterin geb. Wöhrbeckin in Kauffschillings Rest Cap. ablösig mit 2000 lb. d. Womit also noch ane obigem anschlag im rest verbleibet 400 lb. Hierüber hat sich dermahlen nichts schrifftl. befunden, Es ist aber dießer Kauff in allhies. C. C. St. Verschrieben Zubefinden

Frédéric Dieuloué Saupé devient tributaire à la Lanterne le 20 février 1732
1732, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 52-v) Mittwochs den 20. febr. 1732 – Friderich Gottlob Saube Chyrurgus erscheint prod. Statt stall und Pfenningthurns scheinen Krafft deßen Er von d. Gn. Hh vor einen burger angenommen worden Bit Ihn dißorts vor i. Zünfftigen an Zu nehmen, Erkannt Willfahrt.
dt. 3. lb ßd [in margine :] ist auff befehl H oberherrn Herrn Ziegenhagen als Jüngern Meister vorzusetzen

Luthérien, il épouse la réformée Eve Brenner, originaire de Bâle. Le pasteur réformé baptise deux de leurs enfants, contre quoi les Conseillers et les Vingt-et-Un objectent que les enfants de couples mixtes réformés et luthériens doivent être baptisés selon le rite luthérien
Baptême (réformés, f° 60)
1733. May d. 14. Liessen tauffen Hr. Friderich Gottlob Saubel, chirurgus, Fr. Eva Brenner von Baßel, Infans Joh: Friderich (i 63)
Baptême (réformés, f° 62) 1734. Junii d. 8. Liessen tauffen Hr. Friderich Gottlob Saubel, chirurgus, Fr. Eva Brenner, Infans Anna Elisabetha (i 65)

1734 Conseillers et XXI (1 R 217)
Frid. Gottlob Saube, vide Kinder. – die Kinder, welche aus Vermischten Ehen Lutherischer und Calvinischer Personen erziehlt seind, sollen Lutherisch getaufft und aufferzogen Werden, beneben unterschiedlichen Verordnungen deßwegen. 339.

Eve Brenner originaire de Bâle acquiert le droit de bourgeoisie par son mari le 21 janvier 1733
1733, 4° Livre de bourgeoisie p. 994
Fr. Eva gebohrne Brennerin Von Basel geb. erhalt d. b. von ihrem ehemann H. Friderich gotlob Saupe b. und chirurgus vmb den alten b. schilling will beÿ E. E. Zunfft Zur lucern dienen Prom: d 21.ten Jan. 1733.

Frédéric Dieuloué Saupé sollicite auprès des Quinze le droit de vendre sa boutique de barbier en se réservant le droit d’exercer la chirurgie seul, sans compagnon ni apprenti. La maîtrise des barbiers demande un certificat qui atteste le consentement de sa femme et souhaite que personne ne puisse plus formuler une telle requête à l’avenir. Les maîtres sont d’avis d’exiger que Frédéric Dieuloué Saupé renonce non seulement au rasage mais aussi à toute activité de chirurgie. Le préteur royal est aussi d’avis de refuser la renonciation partielle. Les Quinze autorisent Frédéric Dieuloué Saupé à vendre son droit de barbier mais sans pouvoir continuer à exercer la chirurgie.
1737, Protocole des Quinze (2 R 146)
Friderich Gottlob Saupé Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
(p. 264) Sambstag d. 6. Julÿ 1737 – Moss. nôe Friderich Gottlob Saupé Burgers und Chirurgi prod. underth. Memoriale mit beÿlag Lit A gn. Confirmation einer beÿ E. E. Meisterschafft deren Hh. Chirurg. allhier erhaltener Einwilligung. Erk. Ober Handwerck Hh.

(p. 278) Sambstag d. 27. Julÿ 1737 – Römer nôe E. E. Meisterschafft derer Chirurg. H. Altmeister C. H. Friderich Gottlob Saupé prod. Underth. remonstrationes undt setzts. Erk. Cont. Deput. und soll Saupe hierüber auch gehört werden

(p. 294) Sambstag d. 17. Aug. 1737 – Moss. nôe Friderich Gottlob Saupé b. und Chirurgi C. Hh. Chirurgorum Alt Meister der Implorant ist pt° Erkauffung einer barbierstub an Mghh. Vermög mit Kommenden Extra Verwiesenen bitt Confirmatio Römer setzt Gegners petitum. Erk. Ober Handwerck herren.

(p. 312) Montag d. 26. Augusti 1737. – Frid. Gottlob Saupé Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
Ober Handwerck herren laßen durch H. Secret. Kleinclaus referiren, daß Friderich Gottlob Saupé der Burger und Chirurgus d. 6. Julÿ jüngst ein underth. Memoriale sambt beÿlag Sub lit A producirt, darinnen er pt° Erlaubnuß seine Barbierstub einem andern Zu cediren /:sich aber die Chirurgische Operationes für seine Persogn allein ohne Gesellen und ohne Lehrjung. zu exerciren Vorbehaltend:/ umb Deputation bittet, et Facta Relatione derer Hh. chirurgorum Einwilligung in der beylag Lit. A anhalten, daß er seine Barbierstub einem andern, welcher præstandi zu præstiren capabel, cediren, und die Chirurgische operationes sie mögen nahmen haben wie sie wollen, allein ohne haltung einiges Gesellens noch Lehrjung. exerciren dörffen in gnaden zu confirmiren.
Auff geschehene Weißung habe der Implorant sich auf den Inhalt seines Memorialis bezogen nomine E. E. Meisterschafft seÿnd erschienen H. Rathherr Johann Sebastian Kratz und H Frantz Conrad Scherer alß Amtmeister welche underthg. gebetten, den Imploranten Vordersambst anzuhalten auch einen Revers von seiner Frawen einzulieffern, Vermög welches sie Ihres orths auch auff die barbierstub renuncirt, und auff ewig Verzug thue, 2.do daß dem protocollo jnserirt werden möchte, daß Künfftighien ein solches Keinem andern mehr gestattet werden solle. d. 13. Ejud. habe der Implorant den Revers vor sich und Vor seine Ehefrau producirt worwon der Meisterschafft Copiam und Zeit ad proximam begehrt und erhalten habe d. 27. auch Ejusd. legte die ged. E. Meisterschafft vnderth.ge Remostrationes juncto petito vor, vndt setzts, woauff Continuatio deputationis erkandt worden, beÿ deren besitzung nôe ged. Meisterschafft H. Rathh. Kratz, H. Scherer und H. Schneller beÿgesetzt, der gantzen Meisterschafft einhellige Meinung seÿe dieße, daß Gegner nicht nur auff das rasiren allein, sondern auch auff die Völlige Barbier Kunst vnd auff die Gerechtigkeit der Barbierstub durchaus renunciren solle, wiedrigen falls Selbige in die Vorhabende Cession deßen barbierstub nicht consentire, Worauff der Implorant geantwortet, er beruffe sich auff die erstere Sub Lit. A. beÿgelegte Erkantnuß gegentheiliger Meisterschafft, und renuncure er auff nichts anders alß auff das rasiren, Jungen und Gesellen halten, was er aber in allen übrigen, so in der Chirurgie einlauffen und er mit seiner eigenen Hand verrichten Könne und möge, das wolle er sich vorbehalten haben, Wavon Herr P. Regio nachricht gegeben worden, Welcher davor gehalten, daß solches nicht angehe, mithien der Implorant mit seinem begehren abzuweisen seÿe. den 17. hujus seÿe der Implorant abermahl eingekommen, undt gabe einen Extractum prothocillo ged. Meisterschafft Vom 6. hujus /:besag welches auff vorgelegte Kauff Verschreibung da H Seupe die gerechtigkeit Zu einer Barbierstub von H Joh: Philipp Frelich Chirurgo per 150. lb d an sich gehandelt, mit bitt E. E. Meisterschafft wolle sich hierüber vernehmen laßen, Erkandt, daß .E E. Meisterschafft nichts wieder sothanen Kauff einzuwend. allein solches für Mgh. die XV. umb Confirmation zu verweißen.) Vorgelegt, und umb deßen gn. Confirmation gebetten, welches petitum E. E. Meisterschafft Zu Mghh Erkantnuß gesetzt. Es seÿen aber die Parten nochmahmen Zur Deputation verwiesen worden, beÿ welcher der Implorant Wiederumb umb Confirmation dießes letzten Extractus gebetten, Worwieder H Scherer nomine der Imploranten nichts einzuwenden gewußt
Beÿ deßer der Sachen bewandnuß nun habe man davor gehalten, daß was des Imploranten ersteres petitum betrifft, solches Ihme abzuschlagen, dargegen aber Ihme mit der gebettenen Confirmation des den 17. hujus producirten Extractus vom 6. dießen Zu willfahren seÿe, puncto Expensarum aber werde beÿ MGHh. stehen, was die darüber zu erkennen gnädig belieben wollen.
Erkandt, bedacht gefolgt, und wird der Implorant in die unkosten so wegen beider begehren angewendet worden, denen Imploraten zu restituiren condemnirt.

Frédéric Dieuloué Saupé vend le droit de barbier au chirurgien Jean Geoffroi Spieller moyennant 500 livres (et non à Jean Philippe Frœlich comme dans la requête aux Quinze)
1737 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 667-v
H. Friedrich Gottlob Saupé Chirurgus [unterzeichnet] Saupé
in gegensein H. Johann Gottfried Spieller Chirurgi
Eine Barbier gerechtigkeit sambt allen davon abhengenden Priviligÿs, Rechten, gerechtigkeit auch allen zum rasieren gehörigen Becken, geschirren, Stühlen, Servietten und Barthüchern, aber keinen artzneÿen noch instrumenten als die der verkäufer sich vorbehaltet, am 24. Decembris 1731 von Fr. Maria Magdalena geb. Wehrbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Werckmeister Chirurgi seel. wittib käufflich ahne sich gebracht – um 500 pfund

Eve Brenner meurt en 1761 dans sa maison au Vieux-Marché-aux-Poissons en délaissant une fille. L’actif de la succession s’élève à 3 011 livres, le passif à 1 015 livres.
1764 (19.11.), Not. Hüttel (6 E 41, 853) n° 28
Inventarium über Weÿl. der wohl Edlen und viel tugendgezierten fr. Evä Saupe geb. Brennerin, S.T. H. Friedrich Gottlob Saupé geschwornen Kunsterfahrnen Chirurgi examinatoris und berühmten Practici auch E. E. großen Raths allhier alten wohlverdienten Beÿsitzers, gewesener frauen Eheliebstin seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1761. – nach ihrem den 21. Martii gegenwärtigen 1764.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf requisition vorgedachtem hinterbliebenen herrn wittibers, wie auch Jungfrauen Dorotheæ Elisabethæ Saupé, der verstorbenen frauen Rathherrin seeligen mit demselben ehelich erzielter Jfr. und ab intestato verlaßener universal Erbin unter assistentz S. T. Herrn Herrmann Georg Rauch E. E. großen Raths allhier alten wohlmeritirten beÿsitzers inventirt und ersucht durch Ihne den Herrn wittiber und Jungfer dochter selbsten, wie auch Mariam Magdalenam Forbachin die dienstmagd (…) geäugt und gezeigt – So geschehen allhier Zu Straßburg Montags den 19. Novembris Anno 1764.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem fischmarckt gelegenen und in dieße Erbschafft gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt
Bericht und resp° Vergleich wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft. Es zeigte gleich anfangs dießer Inventur die Jungfer tochter und universal erbin unter eingangs gedachter assistenz an, wie daß Sie keine Ersuchung ihres mütterlichen Vermögens dermalen begehre, in deme Sie gesonnen ihrem Herrn Vater samtliches Vermögen bis zu ihrem etablissement in hande und genuß Zu überlaßen (…)
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlichen eine Behaußung ane dem obern fischmarckt (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Hierauff wird nach Masgab vorher erstattenen Berichts die gesamte Verlaßenschafft unter einem Titul verschrieben, Sa. haußraths 179, Sa. Chirurgischen Instrumenten und Bücher 75, Sa. leeren Faß 39, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 24, Sa. goldener Ring 93, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1750, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 850, Summa summarum 3011 lb – Schulden 1015, Detrahendo verbleibt 1996 lb

Eve Brenner, femme de Frédéric Dieuloué Saupé, examinateur en chirurgie, praticien et assesseur au Grand Sénat, meurt à l’âge de 61 ans le 21 mars 1764
Sépulture (réformés, f° 4-v)
Anno 1764, Mittwoch den 21. Martÿ starb allhier plötzlich fraw Eva Brennerin, Herrn Friderich Gottlob Saupé geschwornen Kunsterfahrnen Chirurgi Examinatoris und berühmten Practici auch E. E. Großen Raths allhier Alten wohlverdienten Beÿsitzers geweßene Ehefraw Ihres Alters 61 Jahr 10 Monat 13 Täg und verblichene Leichnam ward Freÿtags d. 23. Ejusdem auf S. Helenæ Gottesacker Zur Beerdigung gebracht, [unterzeichnet] Fredrich Gottlob Saupé (i 7)

Frédéric Dieuloué Saupé meurt à Schaffhouse où sa fille est mariée le 8 août 1768. L’actif de la succession s’élève à 1 135 livres, le passif à 837 livres.
1768 (16.11.), Not. Hüttel (6 E 41, 854) n° 79
Inventarium über Weiland Herrn Friderich Gottlob Saupe, des gewesenen geschwornen Chirurgi, examinatoris und berühmten Practici auch E. E. großen Raths alten beisitzers und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr sel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1768 – nach seinem Zu Schafhaußen d. 8. Aug. laufenden Jahrs plötzlich genommenen töd. hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Walche des defuncti alhier Zu Straßburg nachgelaßene Vermögenschaft auf requisition H Johann Martin Meÿer Med. Dris und hochfürstl. Constanzischen Amtmanns auch burgers zu gedachtem Schafhaußen als Fr. Dorotheæ Elisabethæ gebohrner Saupe, der dißeitigen Fr. Tochter und ab intestato hinterlaßenen einigen Erbin alhier anwesenden Eheherrs, das auch nôe dieser seiner Fr. Eheliebstin von Anfang bis zu End dem Geschäfft abgewartet, inventirt und ersucht durch eben denselben wie auch Fr. Mariam Annam gebohrne Pißet, Weil. H. Jacques Denis Robert Gombault gewesenen Bildhausers und burgers hieselbst hinterlaßene wittib, welche des H. Erblaßers eigenthümliche hernach eingetragene behausung lehnungsweiwe bewohnet nunmehro die handlu,ng darinnen treibete, auch seitdeme derselbe von hier verreiset den Schlüßel Zu dem sich reservirten Zimmer in Verwahrung hatte – So geschehen alhier Zu Straßburg in fernerem beiseyn herrn Frantz Heinrich Lauth Achträdermüllers und E. E. Kl. Raths dermalig. wohlverdienten beÿsitzers als aus dessen mittel vermög Extractus memorialis vom 14. hujus uy diesem geschäfft inspecie abgeordneten H. Deputati, Mittwochs den 16. Novembris A° 1768.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernacher beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer Behaußung. Neml. eine Behaußung gemeinschaftl. höffl. und hoffstatt ane dem obern Fischmarcht (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ,Sa. haußraths 51, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1000, Sa. Schulden 84, Summa summarum 1135 lb – Schulden 837, Deducendo verbleibt 298 lb
Stall Summ 281 lb – Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 1750 lb, Zweiffelhaffte Schulden 780 lb

1741 Conseillers et XXI (1 R 224)
(p. 271) Montag d. 13. Martÿ 1741. – So dann haben H Friderich Gottlob Saupe, und N. Riehm die barbierer. als geschworne Meister auff Ihre Ordnung geschworen.
1749 Conseillers et XXI (1 R 232)
H. Rathh. Fried. Gottlob Saupé schwört auf die Ordnungen pag. 54. derselbe wird in E. löbl. Ehegericht gezogen. 55.

(p. 271) Sambstag d. 13. Julÿ 1737 – Moss. nôe Friderich Gottlob Saupé vom 6. huj. prod. den Verlangten revers und bitt nochmal, wie d. die. Gug bitt Cop. dieses producto und Zeit ad prox. Moss bitt ut modo und setzts. Erkandt Wird Copeÿ und ad prox. Zu gegen declaration Zugelaßen.

Frédéric Dieuloué Saupé vend la maison au cordonnier Jean Georges Bauer et à sa femme Marie Barbe Lambrecht moyennant 2 000 livres

1736 (29.5.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 535
H. Friedrich Gottlob Saupé Chirurgus
in gegensein Johann Georg Baur des schuhmachers und Mariæ Barbaræ geb. Lamprechtin
Eine Behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein, Bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen und Zugehörden allen in dem keller befindlichen dem verkäufer zugehörigen Faßen (…) welches hauß ahne der Langen Straß einseit neben Fr. Maria Magdalena geb. Wehrbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Werckmeister gewesenen Chirurgo wittib, anderseit neben Johann Philipp Schläber dem acht räder: Müller, hinten auff eben denselben – als ein am 24. Decembris 1731 erkaufftes guth – um 1500 pfund verhafftet, beschehen um 500 pfund

Originaire de Hüttenheim près de Benfeld, Jean Georges Baur épouse en 1723 Marie Barbe Lambrecht, fille de Jean Nicolas : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée mais dont l’inventaire donne copie, célébration
1723, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Johann Georg Bauren Schumach: und Jgr Mariæ Barb: Lamprechtin
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren vorgeachten Meister Johann Georg Bauren dem ledigen Schuhmacher von Hüttenheim gebürtig des Ehrsam und bescheidenen Jacob Bauren auch Schuhmachers und burgers allda ehelichem Sohn, mit beÿstand Herrn Joseph Wohnungs Frippiers und burgers allhier alß Hochzeiter ane Einem, So der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Barbaræ Lamprechtin, des Ehrenhafften und Achtbaren herrn H. Niclaus Lamprechts ebenmäßig Schuhmachers und burgers Zu Straßburg ehelich erzeügrter dochter alß der Hochzeiterin andern theils (…) So Beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Montags den 10. Maÿ Anno 1723. Jacob Christoph Pantrion Notarius

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 323)
Hodie 31. Mensis Maii anni 1723 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ coniuncti sunt Johannes Georgius Baur sutor filius legitimus jaconi Baur sutoris et civis in Hüttenheim, commorans in hac parochia et Catharinæ Drachin eius legitimæ uxoris et Maria Barbara Lambrechtin filia Joannis Nicolai Lambrecht sutoris et civis huius ciuitatis et Margarethæ Kirchbergerin eius legitimæ uxoris commorantium in hac parochia (signé) Johannes Georg Baur, Maria Barbara Lambrechtin (i 171)

Jean Georges Baur devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1723, 4° Livre de bourgeoisie p. 894
Johann Georg bauer d. schuem: Von Hüttenheim beÿ benfelden geb. erhalt das burgerrecht von seiner ehefr. Maria Barbara Johann Niclaus Lambrechts burgers undt schuemach. ehelich: tochter umb die tertz des alten burger schillings, will beÿ E. E. Zunfft d: schuemach. dienen. Jur. den 23. Junÿ 1723.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 323 livres, ceux de la femme à 232 livres.
1723 (28.10.bris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 50) n° 90
Inventarium über H. Johann Georg Bauren, Schumachers und Frauen Mariæ Barbaræ gebohrner Lamprechtin beeder Eheleuthe und burgere alhier zue Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet in Anno 1723. – welche Zu Verhütung Künfftiger Miß verständnuß vndt allerseits guter Nachricht willen, auff ihr beed. Eheleuthe fleißiges erfordern und begehren, vnd Zwar Sie die Ehefrau mit assistentz herrn Johann Niclauß Lamprechten, Schumachers vnd burgers alhie ihres geliebten Vatters gebührend ersucht – So beschehen in Straßburg den 28. 10.bris 1723.
Series Rubricar. Des Manns Zugebrachte Nahr. Sa. haußraths 63, Sa. des Silbers 10, Sa. der baarschafft 250, Summa summarum 323 lb
der Frauen Zugebrachtes unverändertes Guth, Sa. haußraths 158, Sa. des Silbers 13, Sa. d. Guldenen Ring 8, Sa. d. bahrschafft 52, Summa summarum 232 lb

Jean Georges Baur et Marie Barbe Lambrecht hypothèquent la maison au profit de Nicolas Hoffstetter, boulanger à la fondation Saint-Marc

1740 (12.5.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 266-v
H. Rathh. Johann Georg Baur der schuhmacher und Maria Barbara geb. Lamprechtin mit beÿstand ihres bruders Johann Nicolaus Lamprecht auch schuhmacher und gastgebers zum Rindsfuß und ihres schwagers Georg Heinrich Delscher des Schwerdtfegers
in gegensein H. Nicolaus Hoffstetter des Pfisters hiesigen stifft zu St Marx – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäu, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Langen straß, einseit neben Fr. Maria Magdalena geb. Werbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Werckmeister Wittib, anderseit neben Johann Philipp Schläber des Acht räder Müllers wittib und erben, hinten auff dießelbe – als ein am 29. maÿ 1736 umb 2000 lb. erkaufftes guth

Jean Georges Baur et Marie Barbe Lambrecht hypothèquent la maison au profit de Chrétien Louis Nicolai, rapporteur au Petit Sénat

1748 (6.4.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 336-v
H. Johann Georg Baur der schuhmacher und Fr Maria Barbara geb. Lamprechtin mit beÿstand ihres bruders Nicolaus Lamprecht des schuhmachers H. Georg Heinrich Delscher des schwerdfegers
in gegensein S.T. H. Christian Ludwig Nicolai E.E.kleinen raths referendarÿ – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein und hoffstatt ane der langen straß einseit neben der Werkmeisterischen wittib, anderseit neben Johann Daniel Schläber dem biersieder,hinten auff denselben – als ein am 29. maÿ 1736 erkaufftes guth

Jean Georges Baur meurt en 1750 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre à la veuve est de 250 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 226 livres, le passif à 2 515 livres

1750 (5.5.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1274) n° 183
Inventarium über Weÿl. H. Johann Georg Bawer geweßenen Schuhemachers und Burgers undt E: E: großen Raths alten beÿsitzers allhier Zue Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet 1750. – nach seinem den 14.ten Januarÿ jüngst genommenen tödlichen hientritt, Hie zeitlichen Verlaßen, wie solche verlaßenschafft auf freundfleißiges ansuchen und begehren Hn Johann Georg Holtermann Kupfferschmitt und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Barbaræ, Rudolphi, Johann Georgÿ und Sophiæ, aller Vier Bauren, so der verstorbene seel. mit nachgemelter seiner Hinterbliebenen Wittib Ehelichen erziehlet und ab intestato Zu Vier Gleichen portionen und antheÿlern Zue Kinder und rechtmäsigen Erben verlaßen, Heut dato ordnungs mäßig inventirt undt ersucht durch Fraw Mariam Barbaram Bauren gebohrner Lambrechtin die Hinterbliebene Wittib mit Zueziehung Hn Nicola Lambrecht auch Schuhmachers und Burgers allhier Ihres erbettenene beÿstandts und respectivé leiblichen bruders (…) So Beschehen Straßburg den 6.ten Maÿ 1750.

(f° 14) Eÿgenthumb ahne Einer Behaußung. Eine Behaußung bestehend in forder und hinterhauß, Höfflein und Hoffstatt mit allen deren gebeuen, begriffen, weiten, Zugehörden, Recht. und Gerechtigkeiten allhier ahne der langen Straß 1.s. neben Mariæ Magdalenæ gebohrner Wehrbeckin weÿland Hn Joh: Heinrich Werckmeister geweßenen Chyrurgÿ hinterlaßener Wittib 2.s. neben N. Schleber dem bierhauß und Hinten auff Eben das selbe stoßend gelegen, so außer nachstehenden unter denen passivis gemelten darauff hafftenden Capitalien freÿ leedig und eÿgen. Über obige behaußung meldet eine auß allhießiger Cantzleÿ Contract stub Verfertigte pergamentene teutsche Kauff verschreibung dedato 20.sten Maÿ 1736. und mit deroselben anhangenden größern Cantzleÿ insigel Verwahret mit altem bemerckt. Sagt ferner über gedachte behaußung auß der statt Contract stuben Verfertigter pergamenter Kauffbrieff unterem 20.sten Decembris 1731. und mit dero insiegel Verwahret mit Lit. B. bezeüchnet. Mehr berührte Behaußung ist Von der statt Straßburg geschworner Hh. Werckmeister Vermög dero unterem 24.sten Aprilis jüngst ertheÿlter schrifftlicher Abschatzung æstimirt und angeschlagen für und umb 3000 fl. thut hier außzuwerffen 1500. lb.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändertes Vermögen, Sa. Haußrath 11, Sa. Silber 1, Sa. Goldene Ring 1, Sa. activ Schuldt 50, Sa. Ergäntzung 188, Summa summarum 250 lb
Wird auch die Erben ohnverändert und zugleich das gemein verändert und theÿlbar guth unter einer Mass consignirt und beschrieben, Sa. haußrath 219, Sa. Werckzeug und gemachte arbeit wie auch leeder Zum Schuhmacher handwerck gehörig 81, Sa. Vaß und Bütten 12, Sa. Silber 11, Sa. Goldene Ring 9, Sa. Eigenthumb an einer behaußung 1500, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 250, Sa. activ schulden 143, Summa summarum 2226 lb – Schulden 2515, In Vergleichung 288 lb
Conclusio finalis Inventarÿ (-), Zweiffelhaffte Schulden (-)
Copia der Eheberedung (…) So Beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Montags den 10. Maÿ Anno 1723. Jacob Christoph Pantrion Notarius
Copia Codicill – 750 (…) auff Donnerstag den 8. Januarÿ nachts zwischen Zehen und Eilff auch Zölff Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden liechter in eine allhier zu Straßburg ane der Langen mittlern straß, ohnfern der Gast behaußung Zu denen dreÿen Mohren über gelegenen dem Herrn Disponenten gehörigen behaußung deren hindern Stocks Stuben mit denen fensten in den hoff aussehend (…) – Frantz Heinrich Dautel Notarius
Abschatzung Vom 24. Aprilis 1750. Auff begehren Wÿland Herrn Johann Georg Bauren deß geweßenen Schuiemachers und E: E: großen Raths alten beÿsitzers seel. hinterlaßener fraw Wittib, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der langen straßen einseit neben herrn Schleber dem biersieder, anderseit neben fraw Werckmeisterin, und hinten auff obbemeltes bierhauß stosend, gelegen Solche behaußung hat neben dem Eingang eine Stube und hinten daran eine Küche, auf dem Ersten Stock eine Stube, Kuchen und haußöhren auff dem Zweÿten Stock Zwo Stüben und ein haußöhren, auff dem dritten Stock dreÿ Kammern darüber ist der tachstuhl mit breit Ziegeln doppelt gedeckt, Worunter dreÿ Kammeren, Es befindet sich auch ein hinter gebäw, mit einem Tachstuhl welcher mit breit Ziegeln gedeckt, Worunter etliche Stuben, Kammern und holtzhauß, unter dem Vorderhauß ist ein gewölbter Kelller und in dem hoff ein bronnen, Von uns dem unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor undt umb Dreÿ Tausend Gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Werner Werckmeister

Barbe Lamprecht loue une partie de la maison au cordonnier André Fuchs

1752 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 153-v
Fr. Barbara geb. Lambrechtin weÿl. H. Rathh. Johann Georg Baur des schuhmachers wittib mit beÿstand ihrer kinder vogts Johann Georg Holdermann des kupfferschmidts, zugleich innamen seiner curanden Barbara Rudoplh, Georg und Sophia der Baur
in gegensein Andreas Füx des schuhmachers
verlehnt, in einer alhie ane der obern straß einseit neben dem bierhauß zum Grenadirer, anderseit neben Christian Bolster dem schloßer gelegenen behausung, unten auf dem boden eine werckstatt, eine kuchen, leder: kammer und holtz: hauß, dreÿ stiegen hoch eine kammer und vier stiegen hoch zweÿ kammer, so sie dann einen unterschlagenen keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff erstabgewichenen Annunciationis Mariæ anfangend um einen jährlichen Zinß nemlich 60 gulden

Marie Barbe Lamprecht hypothèque la maison au profit des enfants du receveur Rœssel

1754 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 221
Fr. Maria Barbara geb. Lamprechtin weÿl. H. Georg Baur des schuhmachers wittib beÿständlich Andreas Vix des schuhmachers
in gegensein ihres bruders H. Lt. Frantz Antoni Lamprecht des schaffners zu St Stephan als vogt weÿl. Ursulæ geb. Greuchlerin mit H. Schaffner Rößel erzeugten zweÿer kinder Frantz und Sabinä – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, einen dritten theil vor unvertheilt ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen begriffen und rechten ane der Langen straß, anderseit neben Wilhelm Schläber dem biersieder, anderseit neben Joseph Bolster dem schloßer, hinten auff gedachten Schläber

Barbe Lamprecht loue une partie de la maison au marchand Jean Georges Rœmer

1756 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 252-v
Fr. Barbara geb. Lamprechtin weÿl. H. Rathh. Johann Baur wittib
in gegensein Johann Georg Römer des handelsmanns
in ihrer alhier ane der Langenstraß gelegenen behausung den vordern auf die gaß gehende keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren von verfloßenen Michaelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 16 gulden

Marie Barbe Lambrecht veuve de Jean Georges Baur meurt en 1758 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison Grand rue dont le prix d’estimation est repris de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 1 682 livres, le passif à 2 372 livres.

1758 (24.8.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1279) n° 301
Inventarium über Weÿland Mariæ Barbaræ gebohrner Lambrechtin, auch weÿl. H. Johann Georg Baur geweßenen Schuhmachers und burgers allhier zu Straßburg seel. hinderlaßener wittib seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1758 – nach ihrem am 12.ten dießes lauffenden Monaths Augusti genommenen tödlichen hientritt, hie zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren hienach benambßten Vogts und auch theÿls der Erben selbsten, durch Jungfraw Mariam Barbaram die ältere tochter, welche biß dato die haußhaltung geführet (…) So beschehen allhier zu Straßburg den 24.sten Augusti 1758.
Die Verstorbene seel. hatt Zu Kinder und Erben Verlaßen wie folgt, 1. Jungfr. Mariam Barbaram so 30 jahr alt so annoch mit gemeltem H. Holdermann bevögtiget, 2. Rudolphum seines alters 22 jahr, den zu Weßel befindlichen emploÿrten ledigen commis, 3. Johannem Georgium So 21. jahr alt den in der frembder befindlichen leedigen Perruquenmacher und 4. Mariam Sophiam Ihres alters 11 jahr, Alle Vier gebohrne Bauren, so die Verstorbene seel. mit obgemeltem Ihrem Verstorbenen Ehemann seel. ehelich erziehlet undt ab intestato Zu Vier gleichen portionen und antheÿlern Zu Kinder und rechtsmäßigen Erben verlaßen, deren allen geordnet und geschworenen Vogts H. Johann Georg Holdermann Kupferschmidt und burger allhier, so den geschäfft in Persohn abgewartet

In einer allhier Zu Straßburg ane der langen straß nächst der Schildtsgaß gelegener in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung folgender maßen befunden worden
Sa. haußraths 151, Sa. Silbers 3, Sa. Goldene Ring 1, Faß und bütten 21
Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung bestehend in forder undt Hinter heuß höffleins und Hoffstatt und allen deren begriffen, weiten, Zugehörden Recht und gerechtigkeiten allhier ahne der langenstraß einseith neben H. Georg Heinrich Behr med. doctor, 2.seith neben H. Schleber biersieder Zum Königl. Grenadirer, hint. auff gedachten H. Schleber den biersieder stossent gelegen, so ausser denen unter den passiv schulden beschriebenen darauff haffteten Capitalien freÿ, leedig und eigen. Über obiger behaußung meldet eine auß allhiesiger cancelleÿ contractstub pergamentene teutsche Kauffverschreibung dedato 20. Maÿ 1736 und mit derselben anhangenden größeren canceleÿ Insiegel verwahrt und mit Lit. A. bezeichnet. ferner besagt über gedachte behaußung eine auff gemeldter contractstuben verfertigter pergamentener Kauffbrieff unterem 20.ten Xbris 1731. auch mit dero anhangenden Insigel verwahrt marquirt mit lit. B. Mehr berührte behaußung ist in dem auffgerichteten Vätterlichen Verlaßenschaffts Inventario anno 1750. durch der Statt geschwohrnen Hh Werckmeistere vor 3000. fl. angeschlagen. Eingangs gemelter Kinder Vogt wie auch theÿls die Erben selbsten sagen daß Zwischen diesser beeden todesfällen keine Haupt reparation an obiger behaußung gemacht worden, mithien deßelbe mehr ab als Zugenommen auch bekant daß alle häuser nach dem heutigen werth mehr gefallen, also daß den Erben die unkösten zu erspahren noch beÿ selbiger anschlag verbleiben könte, so dann auff deren begehren heut wider außzuwerffen mit 1500 lb.
Sa. behaußung 1500, Schuldt 60, Summa summarum 1682 lb – Schulden 2372 lb, Solchem abzug nach übertreffen die passiv schulden die samtliche activ nahrung benantlich 689 lb
Zweiffelhaffte Schulden 62 lb

Le tuteur des enfants de Jean Georges Baur loue une partie de la maison au farinier Matthieu Vix

1759 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 326
Johann Georg Holdermann der kupfferschmidt als vogt weÿl. H. Johann Georg Baur des schuhmachers vier Kinder Rudolph, Georg, Sophiæ und Barbaræ der Baur
in gegensein Mathäus Vix des meelmanns
verlühen, in seiner curanden gehörigen ane der Langen straß gelegenen behausung den vordern auf die gaß gehenden keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren um einen jährlichen Zinß nemlich 8 pfund

Les enfants Baur vendent la maison au sachetier Jean Daniel Rhein et à sa femme Marie Salomé Stoltz

1765 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 377
Jfer Maria Barbara Baurin vor sich selbst als bevollmächtigte ihrer beeden brüder H. Rudolph Baur dem scribenten und H. Johann Georg Baur auch scribenten; Jfer Sophia Baurin beÿständlich ihres vogts Johann Georg Holdermann des kupfferschmidts
in gegensein Johann Daniel Rhein des säcklers und Mariæ Barbaræ geb. Stoltzin
eine behausung, höflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Langen straß, einseit neben N. Häßel dem perruckenmacher, anderseit neben H. Johann Daniel Schläber dem bierbrauer, hinten auff ebendieselben – als ein vätterlich erbguth – um 500 und 750 lb capitalien verhafftet, geschehen um; 650 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du brasseur Jean Frédéric Schlehenacker

1765 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 379-v
Johann Daniel Rhein der säckler und Maria Barbara geb. Stoltzin mit beÿstand H. Johann Sigmund Schlenacker und H. Johann Walter beede bierbrauer
in gegensein H. Johann Friedrich Schlenacker des biersieders zum theil zu bezalung des kauffschillings nachbeschriebener behausung – schuldig seÿen 450 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langen straß, einseit neben Häßel dem perruckenmacher, anderseit neben H. Johann Daniel Schläber dem bierbrauer

Fille du coutelier Jean Stoltz, Marie Salomé Stoltz épouse en 1748 le sachetier Jean Daniel Bleifuss, fils du sachetier Jean Christophe Bleifuss : contrat de mariage, célébration
1758 (28.6), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 301
Eheberedung – zwischen dem Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Daniel Bleÿfueß dem ledigen Seckler, Weÿland des Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Daniel Bleÿfueß des auch geweßenen Säcklers und burgers allhier Zu Straßburg längst seeligen hinterlaßenem mit der Viel Ehren und Tugendsamen Frauen Maria Elisabetha gebohrner Rappin ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb, ane einem
So dann der Viel Ehren und Tugendsahmen Jungfrauen Maria Salome Stoltzin, Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Stoltz des geweßenen Meßerschmidts und burgers allhier mit auch weÿland der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Maria Dorothea gebohrner Schlenackerin beeder nunmehr seeligen ehelich erziehlte hinterlaßener tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theill
So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 28. Junÿ 1758 [unterzeichnet] Johann Daniel Bleÿfus als bräutigam, Maria Salome Stoltzin als Braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 365 n° 1356)
1758. Mittwoch d. 6. Sept. sind nach ordentlicher proclamation ehl. copulirt und eingesegnet worden Joh: Daniel Bleÿfuß den ledige Säckler weÿl. h Daniel Bleÿfuß Secklers und b. allh. ehel. Sohn und Jfr. Maria Salome weÿl. Joh. Stoltzer Meßerschmidtt und b. allh. ehel. tochter [unterzeichnet] Johan Daniel bleufus als hoch Zeiter, Maria Salome stoltzn als hochzeiterin (i 370)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Les apports du mari s’élèvent à 121 livres, ceux de la femme à 238 livres.
1758 (18.9.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 392) n° 781
Inventarium über des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Daniel Bleÿfuß, des Säcklers und der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariä Salome Bleÿfußin gebohrner Stoltzin, beede Eheleuth und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1758. – der ursachen, alldieweilen in Ihr beede Eheleuthe miteinander auffgerichteten heüraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringend Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg, in fernerem beÿsein der Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Maria Elisabeth Meÿerin gebohrner Rappin weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahr, herrn Johann Stephan Meÿers des geweßenen Säcklers und burgers allhier seeligen nachgelaßener Wittib des Ehemanns eheleiblicher Mutter, wie auch des Ehrenvest und Wohl vorachtbahrnen herrn Johann Sigmund Schleenackers des Bierbrauers und burgers allhier der Ehefrauen herrn Oncle und erbettenen beÿstandts, auf Montag den 18. Septembris Anno 1758.

In einer allhier ane dem Undern Fischmarck gelegenen in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 1, Sa. Werckzeugs Zum Seckler handwerck gehörig 2, Sa. Silbergeschmeids 7, Sa. baarschafft 104, Summa summarum 115 lb – Hierzu ferner zu rechnen der Ihme gehörige halbe theil ane denen verehrten haussteuren 12 lb, Belaufft such also des Ehemanns völlig in die Ehe gebracht Vermögens in allem in vero pretio auf 121 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 107, Sa. Silbergeschmeids 10, Sa. goldenen Rings 5, Sa. baarschafft 103, Summa summarum 226 lb – Darzu komt ferner die Ihro gebührige helfte ane denen verehrten haussteuren 12 lb, Trifft demnach der Ehefrauen völlig in die Ehe gebracht Guth in allem dem billichen werth nach auf 238 lb

Jean Daniel Bleifuss meurt l’année suivante en délaissant pour héritière sa mère Marie Emanuel Rapp, veuve du sachetier Jean Etienne Meyer. La masse propre à la veuve est de 217 livres, la masse propre à l’héritière de 90 livres. L’actif de la communauté s’élève à 110 livres, le passif à 236 livres
1759 (19.2.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 394) n° 798
Inventarium über Weÿland der Ehren: und Wohl vorachtbaren Herrn Johann Daniel Bleÿfuß, des geweßenen Säcklers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1759. – nachdeme derselbe Montags den 8. Januarÿ dießes lauffenden 1759. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen vervechselt nach solch seinem seeligen absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Mariä Salome Bleÿdußin gebohrner Stoltzin der hinterbliebenen Wittib mit assistentz des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Jerrn Johann Sigmund Schleenackers des bierbrauers und burgers allhier Ihres erbettenen H. beÿstands, ingleichem der Viel Ehren und tugendbegabten Frau Mariæ Elisabethä Meÿerin gebohrner Rappin Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Stephan Meÿers des geweßenen Säcklers und burgers allhier seeligen nachgelaßener Wittib, des Defuncti eheleiblicher Mutter und ab intestato nachgelaßener Universal Erbin Mit beÿstand des Ehren und Wohlvorachtbaren, herrn Johann diebold Datt des Secklers und burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands, ersucht (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 19. Februarÿ Anno 1759.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Undern Fischmarck gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung, befunden worden als folgt
Werckzeug und Wahr Zum Säckler handwerck gehörig
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten guth, Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1758. durch mich unterschriebenen Notarium aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 44, Sa. Silbergeschmeids 5, Sa. goldenen rings 4, Sa. baarschafft 2, Sa. Schuld 52, Erg. 108, Summa summarum 217 lb
Dießemnach Wird auch der Erbin ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 27, Sa. Werckzeugs Zum Säckler handwerck gehörig 15 ß, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 2, Erg. 109, Summa summarum 142 lb – Schulden 52 lb, Detrahendo verbleibt 90 lb
Endlichen Wird nun auch das gemein verändert und theilbar guth beschrieben, Sa. haußraths 1, Sa. Wahr zum Seckler handwerck gehörig 83, Sa. baarschafft 25, Summa summarum 110 lb – Schulden 236 lb, In Vergleichung 125 lb
Conclusio finalis Inventarÿ dem Stall anschlag nach 217 lb, Stall summ 181 lb

Marie Salomé Stoltz se remarie en 1760 avec le sachetier Jean Daniel Rhein, fils du boucher Jean Georges Rhein : contrat de mariage, célébration
1760 (29.1), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 326
(Eheberedung) zwischen dem Ehren: und Wohl vorachtbahren Herrn Johann Daniel Rhein, dem Ledigen Seckler, Weÿland des Ehren und Wohl vorachtbahren Herrn Johann Georg Rhein geweßenen Metzgers und burgers allhier Zu Straßburg mit auch weÿland der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Dorothea gebohrner Fidelin beeder nunmehr seeligen ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigam ane einem,
So dann der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Maria Salome Bleÿfußin gebohrener Stoltzin, Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Daniel Bleÿfuß des geweßenen Secklers und burgers alhier nunmehr seeligen hinderlaßener Wittib als der Frauen hochzeiterin ane dem anderen theil – So beschehen in Straßburg auf dienstag den 29. Januarÿ Anno 1760. [unterzeichnet] Als hoch Zeitder Johann Daniel Rhein, Maria Salome Bleifußin als Hochzeiterin, Johann Georg Rhein als bruder beÿstand

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 159, n° 10)
1760. Mittwoch d. 23. April wurden nach Zweÿmahliger Außruffung in der Evangelischen Pfarr Kirche Zu S. Nicolai eingesegnet, Johann Daniel Rhein Säckler v. burger allhier, weÿl. Johann Georg Rhein, gew. burgers v. Metzgers alhier hinterlaßener Ehelicher Sohn, v. Fr. Maria Salome Stoltzin weÿl. Johann Daniel Bleÿfuß gew. Secklers v. burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Daniel Rhein Als Hochzeitter, Maria Salome Bleifußin Als hochzeiterin (i 161)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison ruelle des Dominicains. Les apports du mari s’élèvent à 80 livres, ceux de la femme à 207 livres.

1761 (26.2.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 398) n° 882
Inventarium über des Ehren und Wohnvorachtbaren herrn Johann Daniel Rhein des Säcklers und der Vielehren und tugendsahmen Frauen Mariä Salome Rheinin gebohrner Stoltzin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1761. (…) alldieweilen in Ihr beeden Eheleuthe mit einander aufgerichteten Eheberedung expresse enthalten, daß eines jdem in die Ehe bringend Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben – So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 26. Februarÿ Anno 1761.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Prediger Kirchgäßlein gelegenen in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen Behausung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 68, Summa summarum 71 lb – Hierzu Zu rechnen der Ihme gebührige halbetheil ane denen verehrten haussteuren 8 lb, Des Ehemanns völlig in die Ehe gebrachten Guth in vero pretio 80 lb
Dießemnach Wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. Hausraths 101, Werckzeugs und Wahr zum Seckler handwerck gehörig 77, Sa. Silbers 11, Sa. Goldenen Rings 5, Sa. Baarschafft 3, Summa summarum 198 lb – Dazu Kombt die Ihro Zuständige Helffte ane denen verehrten haussteuren 8, Der Ehefrau völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem billichen Werth nach 207 lb – Beschluß summa 287 lb

Jean Daniel Rhein et Marie Salomé Stoltz hypothèquent la maison au profit du du brasseur Jean Frédéric Schlehenacker (déjà créancier)

1792 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 666 n° 74
Johann Daniel Rhein der säckler und Maria Salome Stoltzin unter assistentz H. Sigmund Schlenacker und H. Johann Theobald Walter des bierbrauers
in gegensein H. Johann Friedrich Schlenacker des bierbrauers – schuldig seÿen 100 gulden
unterpfand, eine ane der Langenstraß, gelegen mit N° 23 bezeichnete behausung, einseit neben H. Lauth dem bierbrauer, anderseit neben Heßler dem perruquenmacher, hinten auff besagten H. Lauth
enreg. 10.2. F° –

Marie Salomé Stoltz veuve de Jean Daniel Rhein donne la maison à sa fille Marie Salomé et à son gendre aubergiste André Schaller contre son entretien sa vie durant.

1799 (12 pluviose 7), Strasbourg 9 (anc. cote 26), Not. Bossenius n° 447
burgerin Maria Salome geb. Stolz weÿl. burgers Joh. Daniel Rhein Säcklers Wittib beiständlich bürgers Jean Claude Besson Rechtswerständigen an einem
So dann bürger Andreas Schaller Gastgeber und Maria Salome geb. Rhein, folgende übereinkunft getroffen hätten
Nämlich es übergibt und überläßet die Rheinische Wittib ihnen Schaller’schen Eheleuthe als ihrem tochtermann und tochter die in ihrer eigenthümlicher allhier an der Langstras N° 23 gelegenen behausung auf dem untern boden befindliche Wonung, bestehend in Stube Kammer Küche holtzhaus und den vordern Keller # (# Schaller’sche eheleuthe oder auch nur eines derselben) zu nutzen und genießen zu gebrauchen und zu bewonen und zwar so lange als Sie am leben bleiben werde
Gegen welchen genuß und Gebrauch (die mutter zu unterhallten)
Enregistrement, acp 65 F° 119 du 13 pluviose 7

Musicien originaire de Riquewihr en Haute Alsace, André Schaller épouse Marie Salomé Rhein en 1798
1798 (7 messidor 6), Strasbourg 4 (10), Not. Greis n° 1446, Altes n° 464
Eheberedung – persönlich erschienen der Burger Andreas Schaller, ledigen Musicus von Reichenweÿer im Oberrheinischen departement gebürtig, des Burgers Johann Jacob Schallers Schuhmachers und Inwohners daselbst mit Catharina gebohrne Lienhard ehelich erzeugtem großjährigen Sohn ane einem theil,
So dann die Bürgerin Maria Salome Rhein weiland des Bürgers Johann Daniel Rhein geweßenen Säcklers und Inwohners allhier, mit Mari Salome gebohrner Stoltzin ehelich erzeugte großjährige ledige Tochter, beiständlich des Burgers Frantz Müllers Sprachmesiters und Inwohners allhier ane dem andern Theil
Geschehen alhier zu Straßburg den 7. Messidor im sechsten Jahr der frantzösischen Einen und inzertrennlichen Republick (signé) andre Schaller, Maria Salome Rheinin
Enregistrement, acp 61 F° 158-v du 7 mess. 6

Marie Salomé Rhein acquiert par adjudication judiciaire le tiers de maison qui revenait à sa mère

1800 (23 messidor 8) Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 2, n° 171
Audience du 19 prairial 8, sont comparus le C. Marco homme de loi a Strasbourg au nom du Cit. André Schaller sommelier a Strasbourg poursuivant l’expropriation forcée sur la Cit. Marie Salomé Stoltz veuve de feu Daniel Rhein vivant gantier
au Cit. François Werner homme de lettres pour la Cit. Marie Salomé Rhein de Strasbourg – pour 2575 francs
Le tiers d’une Maison composée d’un Rez de chaussée & trois étages, mansardes, petite cour avec une maison de derrière puits cave greniers et autres aisances appartenances et dépendances située a Strasbourg N° 23, attenant d’un côté au Cit. Haessler Perruquier, d’autre le Cit. Jean Georges Rosenkrantz Brasseur pardevant ladite rue et par derrière ledit Jean Georges Rosenkrantz, Evalué en produit net suivant l’extrait de la contribution de role à 75 fr – Mise à prix par la partie poursuivante, 1200 francs

André Schaller, confiseur à Colmar et tuteur de sa fille, fait dresser l’inventaire des biens de sa femme interdite Marie Salomé Rhein

1814 (4.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 20), Not. Bossenius n° 597
Inventaire de la succession de Marie Salomée née Rhein, femme divorcée et interdite d’André Schaller, ci devant musicien en cette ville, présentement confiseur à Colmar
dressé à la requête d’André Schaller, tuteur, et Jean Jacques Goenner huissier de la justice de paix subrogé tuteur de Marie Salomée Schaller, fille de Marie Salomée Rhein, détenue pour cause de démence reconnue à l’hôpital civil de cette ville
dans la maison grand’rue n° 23
Enregistrement, acp 124 F° 198 du 9.7.
acp 125 F° 15 du 21.7. (vacation du 16 juillet) meubles 238 fr
une maison avec petite cour et autres dépendances sise à Strasbourg grand’rue n° 23 , d’un côté Michel Schwartz brasseur au Grenadier, d’autre me Sr Schillinger, saucissier, derrière ladite brasserie, estimée à la somme de 8000 fr, propriété constatée par un acte passé à la Chambre des contrats le 29 mai 1736
passif 12.829 fr et 560 fr

André Schaller loue la maison à Dorothée Stædel veuve du brasseur Jean Mann

1826 (12.4.), Strasbourg 8 (41), Me G. Grimmer n° 1071
Bail de 9 années à commencer à la St Jean – André Schaller, propriétaire à Colmar (Haut Rhin)
à Dorothée Staedel veuve de Jean Mann, brasseur et tonnelier
une maison composée d’un bâtiment de devant et d’un autre de derrière à rez de chaussée surmonté de quatre étages avec cour, puits, aisances et dépendances le tout situé à Strasbourg dans la grand rue n° 23, d’un côté la brasserie au Grenadier, d’autre le Sr Schillinger, derrière le Sr Schwartz brasseur
Dans ce bail cependant n’est pas compris la chambre au quatrième étage donnant avec une croisée dans la cour du côté du Sr Schillinger que le bailleur se réserve pour son usage particulier – moyennant un loyer annuel de 1700 francs
Enregistrement, acp 178 F° 32 du 15.4.

Dorothée Stædel renonce à son bail au profit de Joseph Jean Venceslas Anthoine

1826 (23.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 52), Me Hickel n° 2363
Résiliation – Dorothée Staedel veuve de Jean Mann, brasseur & tonnelier
et Joseph Jean Venceslas Anthoine, propriétaire
la veuve Mann est locataire suivant bail reçu M° G. Grimmer le 12 avril dernier d’une maison située en cette ville grand rue n° 23 dont M Anthoine s’est rendu acquéreur devant M° Bremsinger le 21 novembre courant
Enregistrement, acp 181 F° 75 du 24.11.

Marie Salomé Schaller vend la maison à Joseph Jean Venceslas Anthoine et Marie Anne Aure Dupont

1826 (21.11.), Strasbourg 13 (43), Me Bremsinger n° 4078
Marie Salomé Schaller, fille majeure sans profession domiciliée et demeurant à Colmar
à Joseph Jean Venceslas Anthoine et Marie Anne Aura Dupont
une maison à rez de chaussée surmontée de trois étages de mansardes et de greniers avec cave, cour, bâtiments latéraux et de derrière, puits, aisances, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 23, d’un côté et derrière autrefois le Sr Jean Georges Rosenkrantz actuellement Sr Jean Michel Schwartz brasseur, d’autre
ci devant Sr Hoessler perruquier actuellement Sr Schillinger charcutier – avenu à la venderesse après le décès de Marie Salomé Rhein, sa mère décédée femme divorcée d’André Schaller dont elle était seule et unique héritière suivant acte de notoriété dressé par M° Bremsinger aujourd’hui. Marie Salomé Schaller née Rhein avait recueilli deux tiers dans la succession de Jean Daniel Rhein son père gantier dont elle était seule et unique héritière d’après le même acte de notoriété, et s’est rendue adjudicataire de l’autre tiers sur Marie Salomé Stoltz sa mère, à la barre du tribunal civil le 8 prairial 8, enregistré le 2 messidor suivant. Jean Daniel Rhein l’avait acquis durant la communauté de Jean Georges Bauer, cordonnier, et Marie Barbe Lambrecht par acte passé à la Chambre des contrats le 21 mai 1765. Les deux titres de propriété antérieurs, vente aux conjoints Bauer par Frédéric Dieuloué Saupé, chirurgien, le 29 mai 1736 et celle faite à ce dernier par Marie Madeleine Wehrbeck veuve de Jean Henri Werckmeister, chirurgien le 24 décembre 1731 – moyennant 9000 fr
Enregistrement, acp 181 F° 75 du 24.11.

Joseph Venceslas Anthoine épouse Marie Anne Aure Dupont en 1822
1822 (28.2.), Strasbourg 10 (34), Me Zimmer n° 632, 9318
Contrat de mariage – Joseph Wenceslas Anthoine, contrôleur ambulant des contributions indirectes à la résidence d’Epinal, né à Colmar le 26 janvier 1782, fils de feu Dominique Anthoine, avocat au Conseil souverain d’Alsace en dernier lieu président du tribunal civil ci devant établi à Mayence, et de Barbe née Simon demeurant en cette ville
Marie Anne Aure Dupont, née le 12 vendémiaire 8 (4 octobre 1799) fille majeure de feu Noël Dupont, entrepreneur des transports militaires, et de feu Marie Anne Ferrier
Enregistrement, acp 156 f° 103-v du 1.3. – communauté d’acquets partageable par moitié

Joseph Venceslas Anthoine meurt en 1833 en délaissant une fille
1833 (29.5.), Strasbourg 13 (49), Me Bremsinger n° 6686
Inventaire de la succession de Joseph Jean Venceslas Anthoine, ex contrôleur des Contributions indirectes – à la requête de Marie Anne Aure Dupont la veuve mère et tutrice légale de Joséphine Gabrielle Anthoine, fille mineure – en présence d’Eugène Gravelotte, substitut du procureur du Roi près le tribunal civil de première instance, subrogé tuteur – Contrat de mariage reçu M° Zimmer le 28 février 1822, la veuve légataire universelle suivant testament olographe du 1 mars 1823 enregistré le 18 avril 1833
en la maison mortuaire dite hôtel du Miroir en un appartement au second étage éclairé sur la rue des Serruriers & la cour de la même maison n° [blanc]
garde robe 248 fr, meubles 3199 fr, mobilier communauté effets 2306 fr, bijoux 438 fr, argent comptant 600 fr
propres de la veuve 3199 fr, créances actives 5800 fr
communauté actif 18.075 fr, passif 16.064 fr
succession actif 5770 fr, passif 1056 fr
Enregistrement, acp 217 F° 189-v du 30.5.

Joseph Venceslas Anthoine et Marie Anne Aure Dupont vendent la maison au négociant Georges Frédéric Redslob

1827 (17.9.), Strasbourg 14 (85), Me Ritleng n° 204
Joseph Jean Venceslas Anthoine, propriétaire, et Marie Anne Aure Dupont
à Georges Frédéric Redslob, négociant
une maison à rez de chaussée surmontée de trois étages, de mansardes & greniers avec cave, cour, bâtiments latéraux & de derrière, puits, aisances, droits, appartenances & dépendances, située à Strasbourg grand rue n° 23, d’un côté Jean Michel Schwartz brasseur, d’autre le Sr Schillinger charcutier, derrière la propriété du Sr Schwartz, devant la grand rue – acquis de Marie Salomé Schaller, majeure à Colmar par acte reçu M° Bremsinger le 21 novembre 1826 transcrit au bureau des hypothèques volume 195 n°69. Ladite Schaller l’avait recueillie dans la succession de Marie Salomé Rhein sa mère femme divorcée d’André Schaller, propriétaire à Colmar, dont elle était seule et unique héritière, suivant acte de notoriété dressé par M° Bremsinger le 21 novembre dernier. Deux tiers de la maison sont échus à la défunte Marie Salomé Rhein dans la succession de son père Jean Daniel Rhein, gantier, dont elle était seule et unique héritière suivant l’acte de notoriété susrelaté, et s’est rendue adjudicataire de l’autre tiers sur Marie Salomé Stoltz sa mère, par adjudication au tribunal civil de première instance le 8 prairial 8. Jean Daniel Rhein l’avait acquis pendant la communauté avec Marie Salomé Stoltz de Jean Georges Braun, cordonnier, et Marie Barbe Lambrecht, par acte passé à la Chambre des Contrats le 21 mai 1865. Les deux titres de propriété antérieurs à la Chambre des contrats aux conjoints Braun par Frédéric Dieuloué Saupé, chirurgien, le 29 mai 1736, celle faite à ce dernier par Marie Madeleine Wehrbeck veuve de Jean Henri Werckmeister le 24 décembre 1731 – moyennant 11.500 francs
Enregistrement, acp 185 F° 123 du 17.9.

Le marchand de cuir Georges Frédéric Redslob épouse Susanne Catherine Wild en 1804
1804 (17 fruct. 12), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 327, 2093
Contrat de mariage – Sr Georges Frédéric Redslob, Marchand de peaux fils majeur de feu S Georges Redslob, marchand de peaux et D° Susanne Madeleine née Meyer
Dlle Susanne Catherine Wild, fille majeure du Sr Jean Michel Wild, Négociant demeurant à Paris rue du fauxbourg St Denis N° 36, et de feue D° Susanne Catherine Kamm assistée du Sr Jean Geofroi Redslob Marchand Passementier en cette ville son ancien tuteur (demeurant rue des Hallebardes n° 14)
Enregistrement, acp 93 f° 80-v du 15 fruct. 12

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1805 (17 vend. 14), Strasbourg 10 (19), Not. Zimmer n° 322, 2529
Inventaire des apports de Georges Frédéric Redslob, marchand de Peaux, et de Susanne Catherine Wild, suivant contrat de mariage dressé par le soussigné notaire le 17 fructodo 12
le mari, meubles 682 fr, argenterie 144 fr, numéraire 149 fr, bibliothèque 250 fr, marchandises 10.000 fr, créances 400 fr, total 11.625 fr
passif de inventaire de son père Georges Daniel Redslob, gantier, dressé par M° Ensfelder le 3 septembre 1793 – débiteur de 5575 fr, présents de noces 405 fr, reste 6455 fr
la femme, meubles1159 fr, argenterie 402 fr, créances hypothécaires 7702 fr, total général avec présents de noces 405 fr, 9670 fr
Enregistrement, acp 97 f° 161-v du 19 vend. 14

Susanne Catherine Wild meurt en 1814 en délaissant quatre fils
1814 (27.6.), Strasbourg 10 (22), Not. Zimmer n° 537, 6411
Inventaire de la succession de Susanne Catherine Wild femme de Georges Frédéric Redslob marchand de peaux, décédée le 4 janvier dernier – à la requête du veuf, de Jean Geofroi Roederer, marchand de soie, subrogé tuteur des enfants mineurs – au domicile du Sr Roederer vieux marché aux Poissons n° 120
La défunte a délaissé pour ses seuls et uniques héritiers 1. Geofroi Frédéric né le 4 janvier 1806, Charles Auguste né le 26 octobre 1808, Louis Edmond né le 25 août 1810, Charles Alfred né le 19 septembre 1813 décédé le 25 février dernier – contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 17 fructidor 12
propres du veuf, mobilier 577 fr, argenterie et or 144 fr, bibliothèque 250 fr
Maison propre au veuf. Savoir une maison, puits, communauté de cour avec les maisons de la De Durand ci devant Hohlenfeld de la veuve Debeyer et M. Simonis plus la communauté des latrines avec ladite maison Durand dans laquelle dernière se font les évacuations et autres appartenances et dépendances scise à Strasbourg vieux marché aux Poissons n° 120 auprès de la fontaine, d’un côté la veuve et fils Durand, d’autre Hohlenfeld et la veuve Zabern, derrière avec ladite cour commune sur la maison Picard, estimée 16.000 francs, grevé d’une rente foncière à la ville d’un francs – un tiers échu dans la succession de Georges Daniel Roederer son père gantier, suivant inventaire dressé par M° Enfelder, les deux autres tiers acquis de Susanne Madeleine Meyer veuve Roederer sa mère et Marguerite Dorothée Roederer épouse Knoderer sa sœur, suivant acte reçu par le soussigné le 29 juin 1812
remploi 10.912 fr, déduire 11.221 fr, redevable de 308 fr, reste 16.971, déduire 308 fr, reste 16.662 francs
propres aux héritiers, garde robe 405 fr, mobilier 884 fr, argenterie 313 fr, remploi 8199 fr, total 9802 fr
communauté, meubles 373, marchandises 7486 fr, argenterie 314 fr, créances 14. 108 fr, numéraire 1000 fr, ensemble 23.282 fr, passif 15.691 fr, reste 7600 fr
Enregistrement, acp 124 f° 178-v du 29.6.

Georges Frédéric Redslob meurt en 1859. Ses deux fils se partagent la succession. La maison Grand rue revient à Louis Edmond Redslob

1859 (24.2.), Strasbourg 14 (152), Not. Ritleng père n° 10.546
Partage de la succession de Monsieur Georges Frédéric Redslob
ont comparu Monsieur Louis Edmond Redslob, marchand de cuir & propriétaire & Monsieur Geoffroi Frédéric Redslob, pasteur à l’église de Saint Guillaume à Strasbourg, les deux domiciliés & demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de seuls et uniques héritiers chacun pour moitié de Mons. Georges Frédéric Redslob leur père, en son vivant propriétaire à Strasbourg où il est décédé le 6 janvier dernier. Lesquels, voulant procéder au partage des Immeubles et créances actives dépendant de la succession de leurdit père, ont déclaré avoir formé à l’amiable entr’eux deux lots parfaitement égaux en valeur desdits Immeubles & créances actives

Premier Lot, attribué au cohéritier Louis Edmond Redslob
I. (terres à Fürdenheim et à Marlenheim, estimées à 26.000 francs)
II. d’une Maison à quatre étages avec greniers, caven cour & pompe sise à Strasbourg Vieux marché aux poissons N° 120 ancien & N° 31 nouveau, estimé à un capital de 16.000 francs. Feu M. Redslob était propriétaire de ladite maison (…)
III. d’une Maison avec cours & dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse N° 20 ancien & N° 13 nouveau (…)
IV. d’une Maison avec cour, puits, rez de chaussée & trois étages, bâtimens latéraix & de derrière sise à Strasbourg Grand rue N° 23 ancien & n° 110 nouveau entre propriété de M. Schwartz, brasseur, & le Sr Siegel par derrière aussi propriété de M. Schwartz. Feu Mr Redslob était propriétaire de cet Immeuble pour l’avoir acquis de Vinceslas Anthoine & de Dame Anne Aure Dupont sa femme de Strasbourg en vertu d’un contrat reçu par le soussigné notaire Ritleng le 17 septembre 1827 enregistré
V. d’une Maison de campagne à un étage (…) hors la porte nationale canton dit derrière Saint Gall (…)
Total de l’estimation des biens du lot attibué à Mons. Louis Edmond Redslob 67.000 francs
Deuxième Lot, attribué au cohéritier Geoffroi Frédéric Redslob (terres ban de Gougenheim, de Kienheim, de Willgottheim, de Rohr, de Reitwiller, de Gimbrett, de Pfettisheim, de Rumersheim, de Mommenheim, de Pfulgriesheim, de Truchtersheim
Une maison à Strasbourg rue de l’Ail N° 7 estimée 16.000 francs
Une Maison à Strasbourg rue de l’hôpital N° 85 estimée 6000 francs
créances, total 67.000 francs – Ce partage fait sans soulte
acp 476 (3 Q 30 191) f° 69 du 1.3.

Le marchand de cuirs Louis Edmond Redslob épouse Caroline Sophie Redslob en 1835
1835 (7.5.), Strasbourg 3 (85), Me Kratz n° 339
Contrat de mariage – Louis Edmond Redslob, marchand de cuirs, fils de Georges Frédéric Redslob, ancien marchand de cuir et de feu Susanne Catherine Wild
Caroline Sophie Redslob, fille majeure de Jean Henri Redslob, licencié en droit, et de Sophie née Schatz
Enregistrement, acp 231 F° 110-v du 8.5. communauté réduite aux acquets

Caroline Sophie Redslob meurt en 1854 en délaissant deux enfants
1854 (28.8.), Strasbourg 1 (138), Not. Rencker n° 23.074
Inventaire communauté de biens qui a existé entre entre Louis Edmond Redslob et Caroline Sophie née Redslob
L’an 1854 le 22 août à neuf heures du matin en la Maison sise à Strasbourg Marché aux Poissons N° 120, En Présence et à la Requête de Monsieur Louis Edmond Redslob, Marchand de cuir, domicilié et demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre en vertu de son contrat de mariage ci après relaté, entre lui et Dame Caroline Sophie née Redslob son Epouse décédée à Strasbourg le 25 juin dernier, Que comme tuteur légal 1° de Monsieur Frédéric Edmond Redslob né le 23 juillet 1836, 2° et de Monsieur Jules Auguste Redslob, né le 14 février 1845, des deux enfants mineurs procréés de son mariage avec ladite défunte, de laquelle lesdits mineurs sont seuls héritier chacun pour moitié,
et en Présence de Monsieur Jean Georges Dietsch Fabricant domicilié et demeurant à la Robertsau, banlieue de Strasbourg en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs Redslob

et à l’instant M. Redslob a représenté audit notaire Rencker l’expédition de son contrat de mariage ci-dessus relaté passé devant M. Kratz ci devant notaire à Strasbourg le 7 mai 1835
Marchandises en magasin. A. Cuir tanné, B. Cuir corroyé, C Peauserie, Peaux chamoisées, Peaux en laine, Peaux de couleurs, Peaux blanches, Veaux vernis, Bazanes, Maroquin
acp 432 (3 Q 30 147) f° 81-v du 30.8. (succession déclarée le 10 octobre 1854) Communauté. Marchandises estimées à 21.983, Mobilier 1036, Argent comptant 3000
Immeubles, Ban de Gougenheim 4 ha 23 ares 68 terre, prés et vignes en 36 parcelles
Ban de Kienheim, 5 ha 96 ares 60 terre, prés et vignes en 85 parcelles
Ban de Fürdenheim, 15 ha 65 ares 74 terre, prés et vignes en 93 parcelles
Ban de Fessenheim, 73 ares 75 terre en 5 parcelles
Ban de Kleinfranckenheim, 2 ha 80 ares 31 terre, prés et vignes en 22 parcelles
Ban de Reitwiller, 29 ares 94 terres
Ban de Handschuheim, 21 ares 45 terre, et vignes en 3 parcelles
Ban de Nordheim, 11 ares 60 terres
Ban de Dahlenheim, 31 ares 60 vignes
Ban de Marlenheim, 3 ha 58 ares 5 terre en 25 parcelles
Ban de Strasbourg, 2 ares terres in der Streng
Ban d’Oberhausbergen, 20 ares 31 terres en 2 parcelles
Ban d’Achenheim, 61 ates 18 terres
Ban de Breuschwickersheim, 33 ares 82 terres
Ban de Kolbsheim, 1 ha 48 ares 55 terre en 14 parcelles
Succession, propres de la défunte existant 954, garde robe estimé 413
acp 433 (3 Q 30 148) f° 12-v du 13.9. (vacation du 8 septembre) Communauté, Ban de Kolbsheim, 1 ha 5 ares 6 terre et forêt en 10 parcelles
Ban d’Ernolsheim, 4 ha 26 ares 12 ca terre, prés et vignes en 24 parcelles
Ban d’Ergersheim, 94 ares 77 terre en 3 parcelles
Ban de Nordheim, 2 ha 41 ares 93 terre, prés et vignes en 19 parcelles
Ban d’Osthoffen, 19 ares 88 terre
Ban de Quatzenheim, 27 ares 3 terres
Ban de Duppigheim, 8 ha 51 terre, prés
Ban de Niederhausbergen, 1 ha 3 ares 93 terre et vignes en 7 parcelles
Ban de Hoenheim, 1 ha 79 ares 71 terres en 10 parcelles
Ban de Schiltigheim, 11 ha 13 ares 88 terres en 18 parcelles
Ban de Bischheim au Saum, 1 ha 37 ares 3 terres en 9 parcelles
Ban de Reichstett, 1 ha 45 ares 11 terres
Propres de la défunte, Ban de Schnersheim, le tiers de 2 ha 62 ares 89 terre et vignes en 15 parcelles
Communauté, créances 8500, fermages échus 2102, propres inexistants de la défunte 12.520, propres inexistants du veuf 12.249
Le Sr Redslob déclare qu’il est dépositaire des p de ses enfants mineurs, montant à 400 francs
Renonciation par le Sr Redslob à l’usufruit de la moitié des biens propres de la défunte suivant l’article 9 de son contrat de mariage

Louis Edmond Redslob vend la maison au charcutier Jacques Frédéric Sigel, propriétaire de la maison voisine (n° 108)

1861 (19.5.), Strasbourg 14 (157), Not. Ritleng père
Vente pour 15.000 fr. 29 mai 1861. – A comparu Monsieur Louis Edmond Redslob marchand de cuir & propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg, lequel a déclaré vendre avec la garantie de droit
à Monsieur Jacques Frédéric Sigel, charcutier, domicilié & demeurant à Strasbourg présent et acceptant
Une maison à Rez de chaussée surmonté de trois étages, de mansardes & greniers, avec cave, cour, bâtiments latéraux er de derrière, puits, aisances, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg Grande rue n° 110 nouveau & numéro 23 ancien, d’un côté Monsieur Jean Michel Schwartz brasseur de l’autre le Sr acquéreur lui-même par derrière sur la propriété dudit Sr Schwartz et pardevant la grand rue
Etablissement de la propriété. Monsieur Redslob est propriétaire de la maison vendue pour lui être échue dans la succession de Mr Georges Frédéric Redslob son père, en son vivant propriétaire à Strasbourg, suivant partage entre majeurs & sans soulte dressé par le soussigné notaire Ritleng le 24 janvier 1859 enregistré. Monsieur Redslob père avait acquis le même Immeuble de Monsieur Joseph Jean Venceslas Anthoine propriétaire & de Dame Marie Anne Aure Dupont son Epouse demeurant à Strasbourg suivant contrat portant quittance du prix passé devant ledit notaire Ritleng le 17 septembre 1827 enregistré & transcrit. M. & Mad. Anthoine étaient propriétaires de la même maison présentement vendue au moyen de la vente qui lui en a été faite par Demoiselle Marie Salomé Schaller fille majeure demeurant à Colmar suivant contrat passe devant M° Bremsinger & son collègue notaires à Strasbourg le 21 novembre 1826 dument enregistré et transcrit aux hypothèques de ladite ville le 30 du même mois volume 195 numéro 69, le prix en a été quittancé par la venderesse dans la contrat. Ladite Demoiselle Schaller en était propriétaire pour l’avoirr recueillie dans la succession de Dame Marie Salomé Rhein sa mère décédée femme divorcée du Sr André Schaller propriétaire à Colmar, de laquelle elle était seule et unique héritière ainsi qu’il résulte d’un acte de notoriété passé devant ledit notaire Bremsinger & son Collègie le 21 novembre 1826 enregistré. Deux tiers de la maison dont s’agit sont échus à ladite défunte Marie Salomé Rhein femme Schaller dans la succession de Jean Daniel Rhein son père vivant gantier à Strasbourg, de laquelle elle était la seule héritiere, aux termes de l’acte de notoriété ci-dessus relaté & elle est devneue adjudicataire de l’autre tiers sur Marie Salomé Stoltz sa mère en vertu d’un jugement d’adjudication prononcé à son profit par le tribunal de première instance séant à Strasbourg sous la date du 8 prairial an VIII, enregistré le 2 messidor suivant. Il résulte du contrat de vente du 20 décembre 1826 cidessus relaté que le Sr Antoine Schaller père de ladite Demoiselle Marie Salomé Schaller est intervenu à la vente et a déclaré n’avoir aucun droits, prétensions ou réclamation à faire sur l’immeuble ci-dessus désigné à quelque titre & sous quelque cause que ce puisse être. Ledit Jean Daniel Rhein avait acquis ledit immeuble pendant la communauté qui avait existé entre lui et Dame Marie Salomé Stoltz sa femme de Jean Georges Bauer, Cordonnier & Marie Salomé Lambrecht Conjoints domiciliés à Strasbourg en vertu du contrat passé à la cidevant Chambre des Contrats de ladite ville le 21 mai 1765. Les deux titres de propriété antérieurs passés également à la cidevant Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg sont la vente faite auxdits conjoints Bauer par François Dieudonné Saupé Chirurgien sous la date du 29 mai 1736 & cette faite à ce dernier par Marie Madeleine Wehrbeck veuve de Jean Henri Werckmeister chirurgien en cette ville le 24 décembre 1731.
La présente est faite sous les charges, clauses et conditions suivantes, savoir (…) 2° sont compris dans la présente vente dix-huit jalousies fesant partie de la maison vendue & se trouvant présentement déposés dans une autre propriété que Monsieur Redslob possède à Strasbourg & sise rue de l’Ail – Prix, 15.000 francs
(Police d’assurance) L’Union, N° 16.256, somme assurée 46.000, prime annuelle 15,50. Mr Redslob, Effet de l’assurance 18 février 1856 – Monsieur Redslob, Georges-Frédéric, propriétaire demeurant à Strasbourg, Bas-Rhin, la somme de 46.000 francs sur les bâtiments désignés ci sprès savoir
1° 28.000 sur sa Maison d’habitation & dépendances sise à Strasbourg Rue de l’ail N° 7, laquelle est construite et pierres et couverte en tuiles (…)
2° 18.000 francs sur la maison & dépendances sise en cette ville, Grand Rue N° 23 laquelle est de construction mixte où la brique domine et couverte en tuiles dont 1) 15.000 francs sur le bâtiment principal élevé sur cave voûtée, trois étages, mansardes & greniers 2) 3000 francs sur le bâtiment de derrière formant bucher et buanderie, surmonté de deux étages et greniers
Avenant du 28 janvier 1856. M. Redslob Louis Edmond, marchand de cuir à Strasbourg déclare à l’agent soussigné que par suite du décès de son père il est devebnu propriétaire de la maison et dépendances assusrée par l’article 2 de la susdite police (…)
acp 499 (3 Q 30 214) f° 51-v du 5.6.

Le boucher Jacques Frédéric Sigel épouse en 1830 Marie Barbe Frick
Mariage, Strasbourg (n° 397)
Du 26° jour du mois d’octobre l’an 1830 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jacques Frédéric Sigel, Mineur d’ans quant au mariage, né en légitime mariage le 24 janvier 1808 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, boucher, fils de Jean Jacques Sigel, saucissier, et de Marguerite Salomé Raisch, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants et de Marie Barbe Frick Mineure d’ans, née en légitime mariage le 2 juillet 1810 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Israël Frick, Boucher décédé en cette ville le 11 mars 1828 et de Marie Barbe Gruber, domiciliée en cette ville ci présente et consentante (i 48

Registre de population 600 MW 336, Grand rue 24 / 108 (i 227)
Sigel, Frédéric, Strasbourg 08, h.m., luthérien, français, (à Strasbourg) d.s.n.
id. née Frick, Barbe, id. 10. f. m. idem, décédée le 31 juillet 1860
Schiffer, Chrétien, h. m., Strasbourg 24, son gendre, emp. au ch. de fer, catholique, (à Strasbourg) 1852
id. née Sigel, Caroline, Strasbourg 32, luthérien, (à Strasbourg) d.s.n.
Sigel, Frédéric, Strasbourg 38, g., son fils garçon, charcutier
Sigel, Louis, Strasbourg 3 février 1836, son frère, mécanicien au ch. de fer, luth. franç.

Marie Barbe Frick meurt en 1860 en délaissant trois enfants
1860 (17.11.), Strasbourg 10 (143), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.763
Inventaire de la succession de Marie Barbe Frick, épouse de M. Jacques Frédéric Siegel, charcutier à Strasbourg où elle est décédée le 31 juillet 1860.
L’an 1860 le samedi 17 novembre à deux heures de relevée, à la requête 1° de M. Jacques Frédéric Siegel, charcutier, agissant A. en son nom personnel à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre lui et Dame Marie Barbe Frick sa défunte épouse, B. au nom en comme tuteur légal de M. Jacques Frédéric Sigel, son fils encore mineur âgé de 19 ans étant né à Strasbourg le 4 janvier 1841
2° de Dame Salomé Caroline Sigel, épouse autorisée de M. Philippe Chrétien Schiffer, mécanicien au chemin de fer de l’Est ci présent, 3° & de M. Louis Auguste Sigel, majeur, chauffeur au même chemin de fer, Mme Schiffer, M. Louis Auguste Sigel & le mineur Sigel habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour un tiers de la Dame Sigel née Frick leur mère,
En présence de M. Jean Israel Frick, ferblantier, agissant en qualité de subrogé tuteur du dit mineur
acp 493 (3 Q 30 208) f° 67-v du 23.11. (succession déclarée le 28 9.bre 1860) Communauté, mobilier, ci 1455, Indemnités dues à la communauté 8867 – Passif 2853 francs
Succession, garde robe 248

Jacques Frédéric Sigel hypothèque les deux maisons adjacentes au profit de Fanny Mathilde de Zabern femme du peintre sur porcelaine Jean Georges Weiss

1862 (12.6.), Strasbourg 10 (147), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.663
Obligation – a comparu Mr Jacques Frédéric Sigel, charcutier demeurant et domicilié à Strasbourg, veuf avec trois enfants majeurs de D° Marie Barbe Frick son épouse défunte, Lequel reconnaît par ces présentes devoir bien et légitimement
à Mad. Fanny Mathilde de Zabern épouse dûment autorisée de M Jean Georges Weiss, peintre sur porcelaine, ci présent les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, créancière ci présente et acceptant, la somme de 6000 francs
hypothèque 1) Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg, grand’rue n° 108, tenant d’un côté à la maison ci après désignée, de l’autre à M. Schaefer docteut en médecine & parderrière à M. Schwartz brasseur.
2) Et une maison avec appartenances et dépendances sise en la même ville & même rue N° 110, tenant d’un côté à la maison sus désignée, de l’autre à M. Schwartz brasseur par derrière aussi Schwartz.
Ces maisons appartiennent à M. Sigel, la première pour lui avoir été abandonnée par le partage des successions de ses père et mère, dressé par M° Zimmer, soussigné, le 29 août 1842 et contenant quittance de ls soulte y stipulée pour le solde du prix d’abandonnement. Et l’autre maison pour en avoir fait l’acquisition depuis le décès de sa femme du Sr Louis Edmond Redslob, marchand de cuirs à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Ritleng père, notaire à Strasbourg, le 29 mai 1861 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 juin de la même année volume 855 N° 135 et inscrit d’office le même jour volume 786 N° 113. Le prix de cette acquisition était de 15.000 francs (…).Le débiteur certifie que les deux maisons lui appartiennent encore en toute propriété & qu’elles ne sont grevées d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque à l’exception (…)

Jacques Frédéric Sigel loue une partie de la maison au charcutier Charles Zimmer

1868 (12.3.) Strasbourg 10 (160), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 507
Bail du 12 mars 1868 – a comparu Mr Jacques Frédéric Sigel, charcutier demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a par ces présentes donné à titre de bail à loyer pour neuf années entières et consécutives qui commenceront le 25 mars courant pour finir à pareil jour de l’année 1877, sauf ce qui sera di ci après
à Mr Charles Zimmer, charcutier demeurant et domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant
Des localités suivantes faisant partie de deux maisons contigues sises à Strasbourg Grand rue n° 110 & 108
A. Dans la maison N° 110, 1° le magasin, 2° l’arrière magasin, 3° la cuisine à l’exception du chaudron à lessive qui reste réservé pour l’usage commun du propriétaire, du preneur et des autres locataires de la maison, 4° l’atelier derrière la cuisine avec la partie close de la cour, 5° un bucher dans la cour, le tout au rez-de-chaussée, 6° deux chambres de domestique au quatrième étage, 7° deux chambres pour le linge sâle avec décharge au cinquième étage, 8° et la cave voûtée sous cette maison N° 110.
B. Dans la maison N° 108, Tout le secons étage composé de deux chambres & d’une cuisine. Enfin l’usage commun des deux pompes & des lieux d’aisances. Moyennant 1200 francs de loyer annuel
deuxième étage Grand rue n° 108 (…) Toutefois le preneur est autorisé à déduire sur le premier trimestre de loyer la somme de 50 francs en raison de la non jouissance du second étage de la maison N° 108 dont il ne pourra prendre possession que le 2′ juin de la présente année
acp 570 (3 Q 30 285) f° 56 du 13.3.

Jacques Frédéric Sigel meurt en 1871. Ses enfants et héritiers vendent la maison au charcutier Charles Zimmer et à sa femme Barbe Emilie Goppert

1874 (31.12.), Strasbourg 10 (175), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 4594
Kauf, 31. Dezember 1874 – sind erschienen I) Frau Salome Caroline Sigel, wohnhaft in Straßburg, Wittwe des Herrn Philipp Christian Schiffer im Leben gewesenen Angestellten, an dem Eisenbahn, handelnd in ihrem persönlichen Namen, II) Frau Henriette Julia Carle, wohnhaft in Straßburg, Wittwe des H. August Carl Ludwig Sigel, im Leben gewesenen Angestellten an dem Eisenbahn, handelnd a) in ihrem persönlichen Namen als Nutznießerin der Hälfte der Hinterlassenschaft ihres verstorbenen Ehegatten, b) im Namen und als gesetzliche Vormünderin ihren beiden noch minderjährigen Kinder Karl Friderich Ludwig Sigel geboren den 14. Oktober 1868 und Karl Alfred Sigel geboren den 5.Feruar 1873, beide in Straßburg wohnhaft (verkauffen)
an Herrn Karl Zimmer, Wurstler und Frauen Barbara Emilie Goppert dessen von ihm gehörig ermächtigte Ehefrau, beede Käufern
Beschreibung, zwei neben einander gelegenen Häußern in Straßburg Langestrasse N° 108 und 110, gelegen (früher grand’rue N° 23 et 24) einseits Eigenthum Schaeffer andernseits Eigenthum Schwartz, hinten diesen letztern.
Eigenthums-Recht. Diese Häuser gehörten früher dem Herrn Jacob Friderich Sigel im Leben geweßenen Wurstler in hiesiger Stadt, nehmlich das jenige welche früher unter Nummern 24 bezeichnet war, um ihme überlassen worden zu sein durch die hinterlassenschaft seiner verstorbenen Eltern H Johann Jacob Sigel und Frau Margaretha Raisch, laut Act durch H. Zimmer früher Notar in Straßburg, Vorgänger des unterschriebenen Notars am 29. Aprilis 1842 errichtet. Und die Ehegatten Sigel haben selbst dieses Haus ersteigert von H. Jacob Schillinger Kandidat der Theologie und Fraun Maria Margaretha Schillinger Frau von Daniel Debo Wurstler alle in Colmar wohnhaft laut Steigprotokoll durch Notar Friderich Grimmer in hiesiger Stadt den 4. September 1828 errichtet.
Und das jenige, welches früher unter Nummern 23 bezeichnet war, um desselben erkauft zu haben nach den Ableben seiner Frau Maria Barbara gebornen Frick, von H. Ludwig Edmund Redslob Lederhändler in Straßburg, laut Kaufcontract vor Notar Ritleng Vater in Straßburg den 29. Mai 1851 passirt, im Hypothekenamt von Straßburg abgeschrieben den 12. Juni des nehmlichen Jahres Band 855 S. 155. und von Amtswegen eingeschrieben den nehmlichen Tag Band 766 N. 113. Dieser Kauf geschah für eine Summ von 15.000 Franken (…) H. Redslob ist selbst Eigenthümer dieser Liegenschaft geworden, in dem ihm dieselbe durch die Theilung der hinterlassenschaft seines verstorbenen Vaters Georg Friderich Redslob ist überlassen worden, laut Theilungs Act durch Notar Ritleng Vater den 24. Hornung 1857 errichtet. Und H. Redslob Vater ist selbst davon Eigenthümer geworden indem er dieselbe erkauft hat von H. Joseph Johann Venceslas Anthoine Eigenthümer und von Frau Maria Anna Dupont Ehegatten in Straßburg laut Kaufcontract welchen Quittung über des Preis enthält durch genannten Notar Ritleng den 17. September 1827 erichtet.
Nach dem Ableben des H Jacob Friderich Sigel, welches in Straßburg den 6. August 1871 erfolgt ist, fielen diese beide Häuser seinen zwei Kindern und einzigen Erben zu, die Frau Schiffer Comparentin und ihrem Bruder Ludwig August Siegel Angestellten an den Eisenbahn von Elsaß-Lothringen. Dieser Letztere ist ebenfalls in Straßburg den 6. Mai 1874 gestorben und hat als einzige Erben hinterlassen seinen beiden obengenannten Kinder Karl Friderich Ludwig Siegel und Karl Alfred Siegel so wie dieses bestätiget ist durch das Inventar den 8. Oktober 1874 errichtet. So daß also diese Häuser heute unvertheilt der Frau Wittwen Schiffer zur Hälfte gehören und für die andere Hälfte den beiden minderjährigen Sigel – Preis 67.000 Francken
(Joint) Vereinbarungsact, 18. November 1874, N° 745.
acp 635 (3 Q 30 350) f° 84-v du 2.1.

Charles Zimmer épouse Barbe Emilie Goppert en 1869
1869 (12.8.), Strasbourg 10 (163), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1240
Contrat de mariage, 12 août 1869 – Ont comparu I. Mr Charles Zimmer, charcutier, demeurant et domicilié à Strasbourg, né le 18 juillet 1838 du légitime mariage de Mr Jacques Zimmer, aubergiste, et de dame Salomé Goetz conjoints demeurant à Brumath ; stipulant comme futur époux
II. Mlle Barbe Emilie Goppert, mineure, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette ville le 2 novembre 1848 du légitime mariage de feu Mr Jean Daniel Goppert vivant poëlier et de dame Barbe Wolff sa veuve survivante, stipulant comme future épouse
III. Dame Barbe Wolff, demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de Mr Jean Daniel Goppert poëlier, agissant ès présentes tant pour assister et autoriser la Dlle future sa fille encore mineure qu’à cause de la constitution de dot qu’elle va faire ci après en faveur de cette dernière

acp 585 (3 Q 30 300) f° 97-v du 13.8. Stipulation de régime de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent en une valeur de 4261 francs
Les apports de la future épouse consistent en la moitié d’une maison Grand rue N° 53, 2) dans la part de succession de son père non encore liquidée, 3) dans une somme de 1025 francs avec intérêtsdu premier janvier 1869 à elle due par sa mère présente 1025, intérêts 31, total 1056
Donation par la veuve Goppert à la future épouse sa fille ce acceptant d’un mobilier estimé à 1934 francs
Donation réciproque de l’usufruit viager de toute la succession du prémourant réductible à moitié en cas d’existence d’enfants du futur mariage. Le survivant aura l’usufruit de la moitié des biens de la communauté

Charles Zimmer et Barbe Emilie Goppert vendent la maison au charcutier Louis Siegrist et à sa femme Marie Schmutz

1888 (15.2.), M° Frédéric Antoine François Pierron
Verkauf durch Eheleute Carl Zimmer, Wurstler, und Barbara Emilie Goppert jier
an Eheleute Ludwig Siegrist, Wurstler, und Maria Schmutz hier
zweier dahier Langstraße N° 108 & 110 gelegenen Wohnhäuser mit Erdgeschoß, drei Stockwerke & Zubehör P 752, 752, 1 a. Fläche und P 753, 753 0,61 a/. Fläche. Erworben laut Kauf Koertggé vom 31. Dezember 1874. Genuß und Lasten vom 1. April 1888 an – Kaufpreis 55.600 Mark, woran bar bezahlt 2000
acp 798 (3 Q 30 513) f° 34-v n° 4130 du 17.2.

Originaire de Sundhouse, Louis Siegrist épouse en 1879 Marie Schmutz, aussi de Sundhouse
1879 (30.10.), M° Charles Victor Holtzapfel
Ehevertrag zwischen Ludwig Siegrist, Wurstler in Straßburg
und Marie Schmutz, ledig daselbst
acp 696 (3 Q 30 411) f° 57-v n° 2381 du 5.11. unter Annahme des auf Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft, hat des Ueberlebende das Antheil des Erst verstorbenen an der Gemeinschafft in Genuß, bei Vorhandesein von Kindern auf die Hälfte beschränkt
Einbringen des Brautigams, baares Geld 2880
Bann Sundhausen section B 1313 Wiese in der Streng, D 88 Feld Ruthb* D 330 Feld Ichert
Einbringen der Braut, hausrath Mobilien M 960 & Baares Geld M 480

Mariage, Strasbourg (n° 609)
Strassburg am 11. November. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Wurstler Ludwig Siegrist, evangelischer Religion, geboren den 16. Juni des Jahres 1853 zu Sundhausen (Unter-Elsass) wohnhaft zu Strassburg, ehelicher Sohn des verstorbenen Ackerers Johann Siegrist, zuletzt wohnhaft zu Sundhausen und der Catharina geb. Schmutz, wohnhaft zu Sundhausen, 2. die Ladendienerin Maria Schmutz, evangelischer Religion, geboren den 13. December des Jahres 1856 zu Sundhausen, wohnhaft zu Strassburg, Tochter der verstorbenen Eheleute Johann Jacob Schmutz, Ackerer und der Maria Ursula gebornen Urban, zuletzt wohnhaft zu Sundhausen (i 26)

La maison revient ensuite à leurs deux filles, Marie Juliette qui épouse en 1910 Alfred Georges Schlæffer, employé à la Chambre de commerce, et Louise Aline Siegrist, enseignante, qui épouse en 1922 Charles Adolphe Utzmann, rédacteur au commissariat général

Mariage, Strasbourg (n° 525)
Strassburg am 12. Mai 1910. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Handelskammerassistent Alfred Georg Schlaeffer, evangelischer Religion, geboren am 21. Januar des Jahres 1882 zu Strassburg, wohnhaft in Strassburg Steinstraße 7, Sohn des verstorbenen Schuhmachers Jakob Schlaeffer, zuletzt wohnhaft in Strassburg und seiner Ehefrau Katharina gebornen Sorgius 2. die Maria Juliette Siegrist, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren am 17. November des Jahres 1882 zu Straßburg wohnhaft in Straßburg Langstraße 108/110, Tochter des verstorbenen Wurstlers Ludwig Siegrist, zuletzt wohnhaft in Straßburg, und seiner Ehefrau Maria gebornen Schmutz wohnhaft zu Straßburg (i 29)

Mariage, Strasbourg (n° 1054)
Strasbourg le 12 août 1922. Par devant l’officier de l’Etat Civil soussigné ont comparu aujourd’hui dans le but de contracter mariage 1° Monsieur Charles Adolphe Utzmann, rédacteur au Commissariat général, de religion protestante, né le 19 août de l’année 1898 à Colmar (Haut-Rhin) demeurant à Strasbourg-Neudorf, 6, rue Joseph Gerber, fils d’Adolphe Utzmann, secrétaire des contributions indirectes, et de Cécile née Truschel, demeurant à Strasbourg, 2° Mademoiselle Louise Aline Siegrist, professeur adjoint à l’école de perfection industrielle, de religion protestante, née le 21 juillet de l’année 1890 à Strasbourg demeurant à Strasbourg, 108 grand’rue fille de feu Louis Siegrist, maître charcutier, et de feue Marie née Schmutz, demeurant en dernier lieu à Strasbourg (i 108)



Jean Léonard Kempffer, marchand de cuir (1650-1703) – luthérien


Fils du marchand de cuir Herrmann Kempffer et de Catherine Homburger, Jean Léonard Kempffer est baptisé le 22 décembre 1650.
Il a une fille naturelle avec Anne Elisabeth Hertenstein originaire de Kuppenheim en Bade, Marie Dorothée née vers 1681 d’après son âge (39 ans) en 1730 (le nom de la mère est indiqué à son acte de mariage célébré à Versailles). Anne Elisabeth Hertenstein épouse en 1690 Jean Christophe Meyer, catholique originaire de Marckolsheim (voir le testament de 1730). Jean Christophe Meyer et Anne Elisabeth Hertenstein habitent chez Jean Léonard Kempffer, comme le mentionne l’inventaire dressé en 1704.
Les Treize exemptent en 1692 Léonard Kempffer de payer les droits de logement militaire sur la recommandation du marquis de Chanlay. Léonard Kempffer sollicite en 1700 un abonnement à la Taille. Il expose dans sa requête qu’il a essuyé des revers commerciaux en France et ailleurs qu’il a institué sa fille naturelle pour son héritière universelle. Les Quinze accordent un abonnement pour une somme de 40 livres sur la recommandation du marquis d’Huxelles et de l’Intendant.
Léonard Kempffer meurt le 8 novembre 1703. L’inventaire de ses biens est dressé l’année suivante à la requête de sa fille naturelle et héritière universelle Marie Dorothée, femme de Joseph de Marolles, par son testament dressé le 30 mars 1699, confirmé au conseil d’Etat à Versailles le 31 mars 1704. Le défunt est copropriétaire pour un tiers d’une seigneurie sise à Sainte-Croix dans le bailliage de Vic en Lorraine.
Le bureau de la Taille constate en 1704 que le défunt a réglé des impôts d’après une fortune sous-évaluée de 9 000 florins sur un total de 34 800 florins. L’amende que les Quinze estiment juste d’infliger à la succession ne sera pas prononcée, sur la recommandation du maréchal de Noailles et l’argumentation du syndic royal.

Maison en propriété
Vieux-Marché-aux-Poissons, héritée de son père (VII 382, actuel n° 21)

Enfant naturel avec Anne Elisabeth Hertenstein


Signature (1688, Chambre des Contrats reg. KS 559 f° 453)


Fils du marchand de cuir Herrmann Kempffer et de Catherine Homburger, Jean Léonard Kempffer est baptisé le 22 décembre 1650.

Les Treize exemptent Léonard Kempffer de payer les droits de logement militaire sur la recommandation du marquis de Chanlay

1692, Treize, 3 R 64
H. Leonard Kempfer wird von der Einquartierung befreÿt. 241.
(p. 241) Montags den 11.t Augusti – Befreÿung Hr. Leonhart Kempfers von der Einquartierung
Herr prætor regius Obrecht bericht, Er habe vnter den 26.r julÿ jüngst ein schreiben von Mosr Chanlay erhalten darin herrn Leonhard Kempfern gedacht werden, daß man Ihme newen Zumuthungen beÿ der Einquartierung thue, Er habe aber bißher in seinen geschäfften sich brauchen laßen we* deßwegen verhoffe, man werde beÿ der Einquartierung stube reflexion darauf machen und Ihr befreÿung wann Er in wenigen Zeiten und damals befreÿet gewesen ehe man von Mr Chanlÿ affaires* etwas gewußt, werde man diesem herren so in Einer sehr importanten post beÿ hoff stehe, etwas Zugefallen sein wollen, man höre, daß es umb 12.lib Jährlich Zuthun wäre, welches man doch müße ein gesaÿen* halten umb keine præjudicia sich Zu Ziehen.
Erkant solle herrn Kempfen die recommandation von Mr de Chanlay Zu seiner befreÿung in Einquartierungen gedeÿlich sein, demjenig. der das protocol daselbst führe zu wißen gethan worden, solche befreÿung ad notam Zu nehmen, im übrigen die sach beÿ sich behalten.

Léonard Kempffer expose qu’il aurait pu demander une réduction de ses impôts suite aux revers qu’il a essuyés en France et ailleurs mais qu’il ne l’a pas fait pour garder sa réputation. Il demande de s’abonner à la Taille pour que ses héritiers n’aient pas à inventorier sa succession après sa mort. Il a déjà parlé à ce propos au marquis d’Huxelles et à l’Intendant. Il déclare que la seule raison qui le pousse à faire cette requête est qu’il a institué sa fille naturelle pour son héritière universelle et fait un important legs à son frère [Jean Nicolas]. Il compte en outre doter sa fille lors de son établissement, ce qui réduira sa fortune. Il assigne en outre un capital à l’Hôpital. Le syndic royal fait observer que la requête semble irrecevable puisque chaque bourgeois est tenu de contribuer selon sa fortune au bien commun mais qu’il y a eu des précédents, comme Herff qui avait un privilège pour sa manufacture et Dietrich pour que sa veuve puisse continuer ses affaires. Il estime qu’il y a lieu d’accepter la somme qu’offre le pétitionnaire, ce qui ne porterait pas préjudice à la Ville, en faisant observer qu’il est difficile de ne pas céder aux recommandations du marquis d’Huxelles et de l’Intendant. L’assemblée fixe la cotisation annuelle de Léonard Kempffer à 40 livres à condition de garder la décision secrète.

1700, Protocole des Quinze (2 R 104)
(f° 436) Sambstags den 18.ten Decembr. 1700 – H. Joh: Leonhard Kempffen Stallgelt auff 40 lb regulirt
Obere Stallherren Laßen per me proponiren, es seÿe bereits Zur Genüge bekant, wie daß H. Johann Leonhardt Kempffer der handelßmann, ein Memoriale, so auch* abgelesen, überreicht habe, darinnen derselbe repræsentirt, daß obwohlen Er, wegen hin und wider in Franckreich, wie auch anderer orthen mehr, durch fallimenten an seiner handlung erlittenen großen schadens, wohl ursach gehabt hette, auff der Statt stall, ein nahmhafftes von seiner nahrung, sich abschrieben Zu laßen, er dannoch Zu Conservirung seines Credit solches nicht gethan, sondern sein Stallgelt wie Zuvor abgetragen habe, damit aber nach seinem todt, seine Erben, seine Verlaßenschafft auff ged. Statt Stall inventiren Zu laßen, nicht obligirt, sondern vor allen forderungen und untersuchung. sie mögen nahmen haben wie Sie wollen, gantz und bekümmert vndt ohngefolgt seyn, und bleiben möchte, Er unterth. gebetten haben wolte, Ihme die Gnad Zuthun, vndt sein Stallgeltt auff ein gewißes quantum Zu setzen, auch dießer verhoffenden Gnädigen willfahrung ihme einen schrifftlicen schein vmb die gebühr mit zu theilen.
Auff empfangene Commission habe man nicht ermangelt den H. Kempffer in dieße Stub zu bescheiden, undt wegen seines begehrens, auch noch mündlich anzuhören, der sich auff die Contenta seines Memorialis bezogen, undt noch beygesetzt, daß er eine Zeithero durch unterschiedliche Fallimenten sowohl in Franckreich als im Röm. Reich von 25. biß 30. M. Livres verlohren, und obwohlen Er billich sich auff dem Stall so viel hette abschreiben laßen können, Er dannoch vmb (p. 437) seinen Credit, welches beÿ Einem Kauffmann das hauptstück vnd fundament seÿe, nicht Zu præjudiciren, solches nicht habe thun, sondern sein Stallgelt wie Zuvor habe Continuiren wollen, anbeÿ gebetten, daßelbe auff einen gewißen fuß vndt auff 50. Rthlr zu setzen, welches über die bißhero gegebenen 37. lb 7 ß annoch 3 ß mehr antreffe, mit dem beÿsatz, daß Gemeiner Statt dadurch nichts abgehen werde, solches auch zu nichts anders abgesehen, als nur damit seine Erben künfftighin nicht Chagrinirt werden, sondern von aller anfechtung befreyt bleiben möchten, allermaßen auch die rationes, so Er allegire, sich beÿ andern nicht finden werden, Er habe auch sonsten noch andere Motiven mehr, so wohl beÿ Monsieur Le Marquis d’Huxelles, als dem Hern Intendanten, angebracht, welche hoher Orthen schon bekant seÿen, die Ihme auch die gnad gethan, Ihne dißfalls Zu recommendiren, Endlich habe Er derselbe offenhertzig gemeldet, daß dießes sein petitum, einig und allein darumb geschehe, daß seine Legitimirte Tochter, welche Er durch sein auffgerichtetes testament Zu einer Universal Erbin aller seiner Verlaßenschafft, außer einen starcken Legat, so Er seinem Herrn Brudern, verschafft, undt etwan andern gut. Freundten verordnet, instituirt von allem besorglichen Chagrin, sicher und unangefochten seÿn möchte, Neben dem Er verhoffe, ged.r seine tochter vielleicht in einem oder 2. jahre zu verheurathen, da, auff solchen fall, Ihme ein starcker flügel, wie sein wort gelautet, von seiner nahrung, durch deroselben außstewerung wegfallen, er aber nichts destoweniger das ansetzende quantum Zu bezahlen Continuiren werde, deme Er noch weiter beÿfefügt, daß Er in seinem hiebevor schon gemachten Testament, /:so Er aber keines wegs als ein meritum allegirt haben wolle:/ die verordnung gethan habe, daß nach seinem todt, von seiner Verlaßenschafft, sowohl dem Mehrern Hospithal, als dem weÿßenhauß alhie ein Capital von 500 fl. assignirt und Jährlichen auff seinen nahmens tag der Zinß davon respê unter die armen im Spithal und die weÿsenkinder außgetheilt werden solle, Worauff man denselben gefragt, ob sein Vermögen nicht höher als 24.000 fl. die er anietzo verstalle, sich belauffe, welcher darauff geabtworttet, daß Er davor halte, daß er nicht mehr Vermöge, vndt alß die Statt das Ihrige richtig bekommen werde, stünde also Zu MGhherren wie Sie die sach ansehn, vnd wie Sie darauff verodnen wollen.
Ihr Excell. Herr Syndicus sagte, es scheine Zwar das petitum wider ordnung, vnd den bißherigen Gebrauch Zuseÿn, dann nach der Ordnungen ein Jeder seine nahrung auffrichtig zu verstallen obligirt seÿe, vnd wegen des gebrauchs, man iederzeit bedenckens getragen, die verstallung beÿ einem, oder dem andern, auff einen gewißen fuß Zu setzten, damit die gleichheit unter den burgern erhalten werden möchte. Nun seÿe nicht ohn, daß man (p. 438) unterschiedliche Exempel habe, daß dergleichen, beÿ ein und andern burgern geschehen seÿe, als (1) beÿ Hh. Herff vndt Hoßer, weilen sie wegen ihrer Manufactur, von Hoff ein privilegium gehabt haben, vnd (2) beÿ Herrn XV. Dietrich, deme auch in ansehung seiner habender starcken handlung, und damit auff seinen todfall, seine Wtb. nicht angefochten werden möchte, etwan gewißer vor sein Stallgeld angesetzt worden seÿe, vndt weilen man dan einige præjudicia habe, daß man vor der ordnung abgewichen, so seÿe es schon ein solcher umbstand daß man dem H. Kempffer in seinen begehren wilfahren könne, zumahlen derselbe Jährlichen 50. Rthlr Zu geben sich offerirt, daß Gemeine Statt dabeÿ nichts verliehren werde, wiewohlen man es noch auff etwan mehrers Zu bringen trachten könte. Neben deme (3) man auch auff des Herrn Marquis d’Huxelles, wie auch des herrn Intendanten vor den herrn Kempffer gethane Recommendationes Zu reflectiren habe, welche vor keine schlechte recommendationes, sondern dergestalten anzusehen seÿen, daß man denenselben nicht außhanden gehen könne, insonderheit weilen Mons. Le Marquis d’Huxelles, und der Herr Intendant sich vernehmen laßen, daß Sie verhoffen, man werde Ihnen ein so geringes, nicht abschlagen, vnd Sie vermeinten, noch wohl so viel umb gemeine Statt verdient Zuhaben, deme herr Intendant noch beÿgefügt, daß Er an seinem Orth, vor solche verhoffende willfahrung, Mgherren eine (p. 439) sonderbahre obligation haben werde, deßwegen davor gehalten, daß wegen solcher dreÿen Umbstänren, dem H. Kempffer in seinem begehren wohl willfahrt werden könte, maßen beÿ andern, dergleichen rationes sich nicht finden werden, vndt man in ansehung deren, wann gleich die sach esclattiren solte, sich außer aller varantworttung würde setzen können, Jedoch vermeine Er, daß die sach geheim gehalten, vndt solches den H. Stallschreiber sowohl als dem H. Kempffer selbsten, einigeschärfft werden solte. Was den Verlangten Extractum Protocolli belange, finde Er nicht nöthig solchen Zu geben, dieweilen H. Kempffer glori seÿe, undt wofern man ihme eine mittheilte, selbigen spieglen und sich deßen rühmen dörffe, Undt wann derselbe fragen solte, wie Er dann seiner sach versichert wird, man demselben bedeüten könte, seinen Leüthen Zusagen*, daß wann man Sie anfechten wolte, Sie sich auff Mghherren Protocollum beruffen, vnd auff benöthigten fall alda anmelden solten.
Erkandt, wirdt dem Herrn Kempffer un seinem begehren Willfahrt vnd deßen Stallgeltt auf 40 pfund regulirt, mit angehangter errinnerung, daß Er es geheim halten solle.

Léonard Kempffer demande au Magistrat d’intercéder pour lui auprès du comte de Hanau pour du bétail outre-Rhin, ensuite cédé à Claude Wilhelm

1701, Conseillers et XXI (1 R 184)
(p. 152) Sambstags den 11. Junÿ – Herr Johann Lienhard Kempffer der handelsmann vnd Burger pro Intercession. ahne Hn Graffen Von Hanau
S. Ersch. Hr. Johann Lienhard Kempffer Burger und handelß Mann allhier Unterthäniges Memoriale Vnd bitten pro Intercessionalibus ahne des Herrn Graffen Von Hanau hoch Gräfflichen Gnaden. Herr Syndicus Votirt, des Imploranten petitum bestund darin, daß derselbige Mein herren Unterthänig wolten Ersuchet vnd gebetten haben, Weilen Ihme auff sein Vieh, so Er in dem Hanawischen Uber Rhein stehen hatt, Und solches beÿ anscheinenden Conjuncturen In Mehrer Sicherheit Zu bringen herüber Zu treiben Intentionirt wahre, Einigen Arrest gelegt worden ist, Mitt Einigen Intercessionalibus dießer wegen ahne den Herrn Graffen Von Hanaw Zu stellen Zu Können, darmit das Vieh quæstionis werde Relaxiret weren Möchte, Gleich wie nun des Imploranten begehren in allen stücken gerecht Zu seÿn scheint, weilen erstl. Cladi Wilhelm, so vmb 100 fl. gestraffet word. ist, gar Kein part vndt antheiler Mehr ahne solchem Vieh hatt, aller Maßen Nach beseßener Rechnung so Sie Mitt Einander beseßen, sich befund. daß Sie Von Einander Völlich quitt vnd Loß währen, Wie der Implorant in seinem Memoriali Exponirt, auch über daß gantz Ungerecht vndt Unbillich währen, Wo der Verschuldige Vor den schuldigen leÿd. Muße, so (p 154) vnder alle Gemeine Recht. Reichß Constitutiones, wann ja der Herr Graff Auff solche, weilen die Sache über Rhein geschehen vnd passirt ist, sich beziehen solte, das Jus Gent[ium] auch das Jus Divinum da es Expresse heißt Nec pater pro filio & lauffen wurde, Vnd was des principaliste vnd fürnehmste hierbeÿ Zu Erwegen Währen seÿe, daß hierunter Meine herren Und Einer gantzen Burgerschafft Interesse Versire, In denen. gesetzet herr Implorant währe Coupable vndt hätte Einigen Straffen Verdienet, so hätte er demnach In prima Instantia Von des herrn Graffen von Hanau Jurisdiction Nicht sollen gezogen werd. Krafft des Jenigen privilegÿ so Lotharius III hießiger Statt allergdst gestattet vnd Vergönnet hatt, auch über das die schon so Lenger Zeit Zwischen der Graffschafft Hanaw undt hießiger Statt Zu erhaltung guter Freundschafft vntd nachtbahrschafft auffgerichtet undt bißhero observirter Compactaten, daß dero Burgern Unterthanen vndt ahngehörigen, gegen einander weder mit Real Noch personal arresten (p. 154) Nicht sollen Incommodiret oder belegt werden, dergleichen Nimmer Mehr hätt geschehen können Noch sollen, Auß allen solchen Umbständte Nun Vermeine Er Währe satt sehen Zu ersehen, daß Meine herren Kein bedencken haben Können, dem Imploranten Mitt gebettenen intercessionalius Zu willfahren, und halte Er darvor, daß wohl gethan seÿn wurde, wo dem Imploranten ahne die hand gegeben werde, daß so Wieder besten Verhoffen, Herr Graff von Hanaw auff Meine herren Intercessionales Nicht Reflectiren, Vnd dem Imploranten sein Vieh quæstious Relaxien Wollte, Er Ihne Herrn Graffen Vor das Cons. souverain d’Alsace Citiren Laßen solte, allwo Meine herren sein Interesse wurden helffen sousteniren Und Ihre privilegien Vor dero Burger auff des künfftig. vndt Nachtrucklichste helfen Deffendiren und Muße Herr Graffen Von Hanau das Erscheinen als Ein Unterthan Von Ihro Königl. Maÿst. Ob Er schon Mehrer priuliegien und prærogativen od. (p 155) Ein anderer Gemeiner Unterthan Gaudire und Genuße, Er wolle aber doch hoffen, daß die Sachen so weit nicht Kommen solle.
Was die Straffen aber ahne undt Vor sich selbsten a,betreffe, welche Einigen hießigen Burgern sind ahn dictiret Worden, wolle Er In dießem Löbl Concessu anjetzo darvon Nicht viel Redens Machen, weilen Er sich solchen Zu anderer Gelegenheit vndt orth Reserviret hätte, da sich dann schon geben werde was Zu thun seÿn werde, Mann hätte die Wahrheit Zu sagen Jeder Zeit gehoffet, daß der Herr Graff von Hanaw Mehrer Consideration Vor hießigen Burgere haben wurde, als In der that Er biß an hero bezeuget vndt erwießen hatt.
Erkant, Herrn Syndico gefolgt vnd wurdt dem Imploranten mit gebettenen Intercessionalibus ahne dem Herrn Graffen Von Hanau willfahrt, Vnd solle Ihme ahne die hand gegeben werden, daß, wieder verhoffen, so herr Graff auff dießelbige Nicht achten Und Ihnen sein Arrestirte Vieh Relaxiren wolte, Er sich au Conseil souverain d’Alsace pourvoyiren solte, Mitt Vertröstung, daß Meine herren daselbst sein Interesse und hießiger Statt privilegien eußersten Vermögen Nach wurd. souteniren und Deffendiren hetten – Her XV. Scherer, H Griesbach.

(p. 187) Montags den 18.ten Julÿ 1701 – Antwortt Schreiben von Herrn Graffen von Hanaw wegen des arrestirten viehes so H Joh: Leonhard Kämpffer gehörig

(p. 192) Mittwochs den 27.ten Julÿ – Relation der Hh. Deputirten wegen Erklärung Herren Kempffers auff d. Gräfl. Hanaw. Schreiben
Herr XV. Kellermann vnd Herr Rathherr Scheübler referiren, daß der den 18.ten huius ihnen aufgetragenen Commission Zufolge nicht ermanglet Herrn Johann Lienhard Kämpffern das Gräffl. Hanaw. Abtwort schreiben Zu communiciren vnd über den Inhalt deßelben Zu vernehmen, vnd sonderlich über den umbstand ob Er die Zugemuthete behabung mit gethan undt ohnverletztem gewißen Zuthun getrawen, welcher denen darauffhin sich nicht allein dazu verstanden, sondern auch dieselbe würcklich dahin mit gegebener handtrew præstirt, daß bereits verschinen Weÿhenachten durch eine gewiße cession von Clade Wilhelm geschehen, das quæstionirte vnd in dem Liechteawer Ambt verstellte Vieh ihme eÿgenthümblich heimgeschlagen worden seÿe, Zumahlen beÿ einem Eÿdt versichert vnd behauptet habe, daß in solcher übernahm die geringste gefährde nicht gebraucht worden seÿe, welches auch Clade Willhelm ebenmäßig mit angelegter handtreu coram Dominis Deputaten confirmirt vnd bestätigt.
Herr Syndicus meldet hierauff, weilen herr Graff von Hanaw in seinem Schreiben verlangt, daß die behabung von herren Kämpffen beschehen möchte, daß durch eine abtheilung bereits vor der H. Clade Willhelm angesetzten straff ihne das quæstionirte Vieh eÿgenthümblich vberlaßen worden seÿe, derselbe auch in solcher übernahm die geringste gefährde nicht gebraucht habe, vnd nunmehr dieselbe sothanem begehren Zufolge præstirt worden, alß hette Er darvor gehalten, daß in antwortt ein solches herren Graffen von Hanaw wider Zuberichten vnd Zugleich ein actus Authenticus welcher gestalten die behabung geschehen dem Schreiben beÿzulegen, vnd Zugleich die relaxation deß angelegten arrests Zusuchen sein werde.
Erk. Soll das Schreiben Herrn Syndici voto gemäß beantworten vnd demselben Ein actus authenticus die behabung betr. beÿgelegt werden.

Léonard Kempffer meurt le 8 novembre 1703 à l’âge de 52 ans, fils du marchand Herrmann Kempffer et de sa femme Catherine Homburger. Il est inhumé deux jours plus tard au cimetière Sainte-Hélène

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg. 1701-1706 f° 19-v)
1703. Donnerstag d. 8.ten Nov. starb morgens zwischen 5. und 6. Uhr und ward Sambstag d. 10.ten Nov. hor. 1. pom. nach gehaltener Leich Predigt Zum Jungen St. Peter auff dem Gottes Acker Zu St. Helenæ begraben H. Johann Leonhard Kämpfer Vornehmer handelsmann vnd Burger allhier, deßen Vatter gewesen H. Herrmann Kämpfer auch handelsmann und Burger allhier die Mutter Fr. Catharina gebohrne Homburgerin Ær. 52 Jahr 10. Monat 18. tage Und ist ihm parentirt worden von mir M. Johann David Büttner (i 22)

L’inventaire de ses biens est dressé en juin de l’année suivante à la requête de sa fille naturelle et héritière universelle Marie Dorothée, femme de Joseph de Marolles, conseiller du roi, par son testament dressé le 30 mars 1699, confirmé au conseil d’Etat à Versailles le 31 mars 1704 et au Conseil souverain d’Alsace le 30 mai suivant. La succession est montrée par le cafetier Christophe Meÿer et sa femme Elisabeth Hertenstein qui habitent depuis longtemps avec le défunt, en outre par les domestiques Jean Hermann Meyer, Jean Hertenstein et Barbe Flechtner. L’intitulé de l’inventaire en allemand est suivi d’une traduction en français. Les experts estiment à la somme de 3 400 livres la maison dont les différents titres sont énumérés. Le défunt est copropriétaire avec le marchand de vins Jean Nicolas Wilhelm et le marchand italien Bernard Carelli d’une seigneurie sise à Sainte-Croix dans le bailliage de Vic en duché de Lorraine. L’actif de la succession s’élève à 20 784 livres, le passif à 2 545 livres.

1704 (7.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 13)
Inventarium und Beschreibung aller Haab Nahrung v. Güetere, ligend vnd vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Ehrenvest vnd Großachtbare H: Johann Leonhard Kempffer, gewesener vornehmer Handelßmann vnd burger alhier seel. nach seinem den 8.ten 9.bris Jüngsthin aus dießem mühensamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen vnd begehren der Wohl Edlen vnd tugendbegabten Frauen Mariæ Dorotheæ de Marolles gebohrner Kempfferin, mit beÿstand des Wohl Edelgebohrnen vnd gestreng. herrn Joseph de Marolles, Cheualier Seign. de la Bourliere, Conseiller du roy, Lieutenant general et vice Baillif d’epée au département de Loches, Ihres vielgeliebten Eheherren, alß des abgeleibten herrn seel. einige erzeügte Natürliche tochter vnd Crafft des durch Ihne Herrn Kempffern seel. den 30.ten Martÿ 1699. auffgerichteten: vnd sowohl beÿ dem Königlichen Staatsrath zu Versailles den 31° Martÿ. 1704. alß auch beÿ dem Königlichen hohen rath Zu Colmar den 30° Maÿ dicti anno Confirmirten Testamenti nuncupativi instituirte Universal Erbin, in fernerer Gegenwarth der Wohl Edelgebohrnen, Gestreng.auch wohl Edlen vesten vnd wohlweißen herrn Johann Adam Krebßen Ritters, vnd H Philipp Caspar Leiterspergers E. E. großen raths alten Assessoris vnd der zeit beÿde E. E. Kleinen raths alß Constoffler beÿsitzer, alß auß wohlermelts Kleinen Raths mittel aber in puncto possessorÿ die Immission den 15.° 9.bris. 1703. vbergangen, hier in specie verordneter Herren Deputatorum, wie auch herrn Johann Schatzen, vornehmen handelßmanns vnd Banquiers alhier alß des von obgemeltem herrn Kempffer seel. Zu außrichtung seines hinderlaßenen Testaments schriftlich befelchten Herrn Mandatarÿ vnd Executoris inventirt, durch herrn Christoph Meÿer Caffetier und fraw Elisabeth Meÿerin gebohrner Hertensteinin deßen Eheweib beede burgere alhier welche beständig Zu dem herrn seel. gewohnt, und biß in seinen tod beÿ ihme auß: und eingegang. (…) übrig. theils aber Johann Hermann Meÿer, Johann Hertenstein vnd Barbaram Flechtnerin des herrn seel. resp° bedient Knecht vnd Magd (…) Actum Straßburg den 7.ten Junÿ 1704.
Inventaire et description de tous et Chacuns des biens meubles et immeubles que feu sieur Jean Leonhart Kempffer, en son vivant Marchand renommé et bourgeois de la Ville de Strasbourg qui suivant la volonté divine est sorti de ce monde le huictieme Nouembre 1703, ayant delaissé après sa mort, fait à la requeste de Madame Marie Dorothée de Marolles née Kempffer, assistée de Messire Joseph de Marolles Cheualier Seign. de la Bourliere Conseiller zu roy Lieutenant general et vice Baillif d’epée au departement de Loches, son Epoux, comme fille et Heritiere unique et universelle de toute la succession du deffunt Sieur Kempfer son pere instituée par son testament nuncupatif du 30° Mars. 1699. Confirmé par l’arrest du Conseil d’estat du Roy le 31. Mars 1704. et par Celuy du Conseil souverain d’Alsace du 30° May de la mesme année, En presence de Messire Jean Adam Krebs, Ecuyer et du Sr Philippe Gaspar Leitersperger Assesseur au petit Senat de la Ville de Strasbourg En qualité de Deputés de la part dud. Senat ou l’immission de la susd° Dame Heritiere a la succession de deffunt son pere a esté faite et ordonnée par sentence rendue le 15° Nouembres de l’année derniere, Et du Sieur Jean Schatz, Marchand Banquier de la mesme Ville En qualité de Testamentaire et Executeur de la derniere volonté du dit feu Sr Kempffer authorisé de luy par son dit Testament

In einer alhie Zu Straßburg ane dem fischmarkt gelegener vnd in diese Verlaßenschafft gehöriger behaußung Ist befund. word. wie volgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (Propriété d’une Maison) Item Hauß, Hoffstatt, höfflein mit allen deren gebeüen, begriffen, weiten, rechten Zugehörd. und Gerechtigkeiten, geleg. alhie Zu Straßb: am vndern Fischmarkt, eins. neben Mons. de St. Martin Inspecteur de Chemins and. s. neben H Joh: Niclaus Kempe, Peruquenmacher, hinden auff Herrn XV. Johann Friderich Spielman Zum theil vnd Zum theil vff H Georg Reülen, den Thuchschärer stoßend, vnd gegen Jährlich davon term° Martini 3. ß.. vnd: 2: Cappen ewigs gelts der Capplaneÿ St. Columbæ Zum Jung. St. Peter, Item 1. lb 10. ß term° Annunciationis Mariæ lösig mit 30. lb d. der fabric des Münsters alhier sonsten eig, Auch der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistere über vorstehende beschwerd. æstimirt und angeschlag. 3350. lb. Welche behaußung der herr seel: von Seinen Brüdern beÿ weÿl. herrn Herrmann Kempffers dero vatters seel. Verlaßenschaffts abtheilung Keüfflich. angenommen. Sonsten besagen über hievorgeschribene behaußung verschiedene Kauffbrieff über die Jenige haüßer so der abgeleibte H. seel. vnd vorhin weÿl. H Hermann Kempffer deßen vater seel. von ein vnd anderen Persohnen nach und nach erhandelt. vnd nun mehro Zusammen brechen vnd in eine behaußung verwandeln laßen. Davon der erste datirt den 15.ten 8.bris 1636.
der andere den 30.ten Junÿ Anno. 1666.
der dritte den 13.ten Julÿ Anno. 1683.
der vierte den 13. Julÿ Anno. 1678.
der fünffte vnd letzte den 8.ten Maÿ Anno: 1690. alle mit der Cancelleÿ Contractstuben anhang: Insigeln verwahret vnd verschiedenen alt. Nis wie auch new N° 1 notirt. Darbeÿ auch noch 3. alt. Perg. respe° Kauff und Zinßbrieff sambt verschied. schrifftlichen bericht Zu finden.
Eigenthumb ane einem Garten vor dem Fischerthor (…)
Propriété d’une seigneurie a Ste Croix. Un tiers indivis et non separé de la terre seigneuriale de sainte Croix (…) scize dans le Baillage de Vic dans le duché de Lorraine dont les deux autres tiers appartiennent respectivement aux Sr Jean Nicolas Wilhelm marchand de vins et Bernard Carelli Marchand Italien Bourgeois de cette ville
Series rubricarum. Somme des Meubles 1597, Somme des marchandises 14.126, Somme des grains 2371, Somme des Vins et tonneaux 2224, Somme des Vins Vinaigres Brandenvin et tonneaux a la maison de Mad° Bex 2105, Somme des vaches 63, Somme de l’argenterie 1978, Somme de l’argent monnoyé 1782, Somme de la seigneurie à Ste Croix 2000, Somme de la propriété de la maison 13.600, Somme du jardin 1200, Somme des Capitaux et autres bonnes dettes 40.087, Somme totale 83.135 livres – Dettes passives 9189 livres, En rabattant les dettes passives de la susdite Masse active il en reste 73.946 livres
Plus ils sont aussi à rabattre de cette masse restante les legats que le feu Sr Kempffer a ordonné de livrer après sa mort (…) Somme totale les legats 13.096, Après la Deduction des legats il reste à la Masse qui demeurera à Madame Lheritiere et qui sera aussy la Conclusion de cet Inventaire 60.850 livres
Etat de quelques Biens et rentes que Messire Joseph de Marolles Chevalier (…) possede effectivement comme ensuit (…)
Abschatzung den 14. Junÿ aô 1704. Weÿlandt der Ehrhafften und bescheidenen herrn Johann Leonhardt Kempffer Lederhändlers seel. hinder laßene Erben ist eine behausung alhie in der Statt Straßburg auf dem fischmarkt gelegen einseits Neben herrn Johann Niclaus Kempff Perruckenmachen anderseits Neben M. St. Martin Lacruis hinden auff hannß Dauid Weigel Riemenschneider stosend Welche behausung sambt Zweÿen Vorder heüßer Zweÿen Nebens heußer und höfflein sambt aller gerechtigkeit angeschlagen Wirdt Vor undt Umb Sechß tausendt undt acht hundert gulden.
Der ander begriff ist ein garten (…)
Bezeichnus durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoff. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs


Joseph de Marolles, conseiller du roi, et (1704) Marie Dorothée Kempffer – catholiques

Marie Dorothée, fille du marchand Léonard Kempffer, achète le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu du Miroir

1703, 3° Livre de bourgeoisie p. 1241
Jr: Maria Dorothea Von hier, H: Leonhard Kämpffers handelsmanns allhier leibliche Tochter erkaufft das burgerrecht pro 6. Gold fl. V. 16 ß. so bereits auf dem Pfenningth. erlegt worden, wird Zum Spiegel dienen, Promis. d. 15. 9.bris 1703

Joseph de Marolles épouse Marie Dorothée Kempffer, fille naturelle et héritière universelle de Jean Léonard Kempffer et d’Anne Elisabeth « Ersleinstein » (Hertenstein) le 5 mai 1704 (c’est-à-dire quelques jours après que le conseil d’état a confirmé le testament)

Mariage, Versailles, Notre-Dame (f° 24-v)
L’an 1704 le 5° jour de May un ban public sans opposition dans cette eglise le 13° du mois precédent et dans celle de St Louis de la ville de Strasbourg le 20° du Meme Mois Son eminence Monseigneur Le Cardinal de Noailles Archeveque de Paris et Monseigneur Leveque de Strasbourg ayant dispencés des deux autres les fiançaliies Celebrées la Veille Ont receu le Benediction Nuptiale de Nous Signes superieur de la Congregation de la Mission de la Maison de Versailles et Curé du même lieu Messire Joseph de Marolles Seigneur de la Bourliere lieutenant general Ecuyer Bailly d’éspée au departement de Loches Ecuyer de Monseigneur le Marechal de Noailles Agé de 35 ans fils de deffunct Messire Louis de Marolles seigneur de la Pignoliere et de Dame Marguerithe Guebin, de cette Paroisse Et Marie Dorothée Kimpfer fille de deffunct Jean Leonard Kimpfer Bourgeois de ladite vile de Strasbourg et d’Anne Elisabeth Ersleinstein, Agée de (-) ans de cette Paroisse par son Domicille de fait et de laditte Paroisse de St Louis de Strasbourg par son Domicille de droit ou celuy de saditte Mere et de son curateur (signé) Joseph Demarolles, maria dorothee Kempffer (i 32) référence de l’acte

Joseph de Marolles demande au nom de sa femme que lui soient délivrés les capitaux placés à la Tour aux deniers par Jean Léonard Kempffer. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient l’affaire aux Quinze (voir l’acte suivant)

1704, Conseillers et XXI (1 R 187)
(p. 201) Montags den 18.ten Augusti 1702 – H. Joseph de Marolle wegen ablößung seiner haußfrawen Pfenningthurns Capitalien
G. Ersch. als Anwalth S. T. Herrn Joseph de Marolle prod. vnderthäniges Memoriale vndt bitten, daß der auff seines principalen haußfrauw als einige instituirte Testaments Erbin weÿl. H. Johann Leonhard Kempffers gefallene Pfenningthurns Capitalia zusammen 495 lb 9 ß 4 d auß machende abgelößt werdten nächsten vmb solches geldt desto füglicher zu paris wohnen Er sich wegen tragendten officÿ, vnd anderer Vrsachen halben negstens begeben muß, administriren vndt genießen zu können Erk. wirdt dießes geschäfft zu genauerer untersuchung ahne die Hhen XV. gewießen. H. XV. Adam vnd H. Rathh. Reinhardt.

Les Quinze sont saisis de la succession de Léonard Kempffer qui à réglé des impôts d’après une fortune sous-évaluée de 9 000 florins (4 500 livres) sur un total de 34 800 florins. Une vérification montre que la sous-estimation s’élève à 11 200 florins. Il est donc juste de soumettre la succession à une amende de 250 livres, ce qui porte à 605 livres la somme à régler. Le maréchal de Noailles prie cependant la Magistrat d’éviter à Joseph de Marolles le préjudice d’une amende. Le syndic royal expose que la Magistrat est porté à agir contre les contribuables qui fraudent mais que les recommandations en faveur de Joseph de Marolles, notamment celle de l’intendant, plaident en faveur d’une exemption. Les Quinze se rangent à l’avis du syndic royal.

1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
(f° 324-v) Freÿtag den 12. Decembr. 1704. – H Joh: Leonhard Kempffers pt° zu weniger Verstallung – Mons. de Chamillart schreibt an die Statt daß Mr de Marolle Kempfferischen tochtermann der nachtrag verehret werd. möchte
Obere Stallheren Laßen per me Proponiren, es hätten die Herrn dreÿ des Stalls vor einigen Monatten, einen unterth. Bericht herauff geschickt daraus Zu ersehen, daß Vermög des, über weÿl. H, Johann Leonhardt Kempffers geweßenen Burgers vnd handelßmanns alhier verlaßenschafft auffgerichteten Inventarÿ derselbe 34.800 fl. verlaßen, hingegen nur 25.800 fl. vnd also 9000 fl. Zu wenig verstallt habe, deßwegen dem auff seithen des Stalls vor solcher Verlaßenschafft, ane nachtrag außständigen Stallgelt pro 1703 et 1704. und marzahl wie vmb ane gebott undt unkosten, Zusamen, laut ged. berichts 395. lb 4 ß 6 d gefordert worden seÿen, davon aber wider abzuziehen 1) 40 lb d so dem Mr de Marolle des Hn Kempffen tochtermann, beÿ ablößung des Pfenningth. Capitalien vor das Stallgelt pro 1703. Zurück behalten word. und 2) das Stalgelt pro 1704, weilen es beÿ Mghh die meinung gehabt, daß man selbiges in deme H. Kempffer in aô 1703. verstorben, nicht fordern solte, so neben der marzahl sich auff 50 lb & also dießer abgang auff 90 lb d belauffe, welchem nach, ane obbemelter Summ annoch übrig bleibe 305 lb 4 ß 6 s
Alß man auch gleich darauff das Inventarium examinirt, habe man gefunden daß auff wein und Eßig ein abzug von 722 fl. gemacht worden, so keines weegs passirlich, in deme man den wein undt eßig, ohne dem nur nach dem Stalltax angeschlagen, einfolgig dieße 722. fl. in die, Zu wenige Verstallung gehören, davon der nachtrag vor 8 Jahr in duplo à 2 lb 2 ß – 16 lb 16 ß
und vor 6 jahr in simplo à 1 lb 1 ß – 6 lb 6 ß
außtragen, Neben dem habe hed. H. Kempffer an einem auf* herrlichen Guth Zu Ste Croix au baillage de Vic en Lorraine einen dritten theil beseßen, welcher in dem Inventario nur umn 1000 fl. æstimirt, hingegen bemeltes guth erst vor etl. Monaten über 15.000 Livres verkauft vndt also dißer 3.te theil mit 3000 Livres oder 1500 fl. Zu gering angeschlagen worden, davon der nachtrag vor 4 jahr als die possessores daßelbe Genoßen in duplo à 4 lb 10 ß, sich auff 18. lb vnd in simplo à 2 lb 5 ß auff 9 lb belauffen vndt weilen von seithen des H Kempffers auff solche weiß 11.200 fl. Zu wenig verstallt worden, so finde man vor billich, daß noch eine straff von 250 lb anzusetzen were, welches beneben vorstehenden nachtrag und unkosten in Summa 605. lb 6 ß 6 d. außtragen würde
Es seÿe aber Mghherren errinnerlich, daß unterm 15. Octobris jüngsthin M. de Chamillart, an Einen Löbl. Magistrat alhier ein Schreiben abgehen laßen und darin gemeldet daß vermög hießiger Statt privilegien vnd altem gebrauch Mghh. berechtiget seÿen von dem H Kempffers Verlaßensch. wegen seiner Zu wenigen verstallung eine indemnisation Zu begehren u, und eine straff Vorzusetzen, Weilen aber Mr. Le Mareschal de Noailles Ihne gebetten Mghherren Zu ersuchen, dem Herrn de Marolle deßen Stallmeister d, das jenige, so eine solche Condemnation mit sich bringen würde, Zuverehren, so vermeine Er, daß ein solcher gefallen dem Mr Le Mareschal de Noailles zu erweisend, nicht schwehr seÿe, vnd Er Mr de Chamillart MGHherrn vor die reflexion So Sie auff (p. 326) seine Recommendation machen werden, obligirt seÿn werde. Auff seithen der Oberen Stallherren halte man davor, daß Vor sothane hohe recommandation man billich alle consideration zu tragen habe, in deme dieße vornehme herren im standt seÿen Gemeiner Statt dießen nachlaß, beÿ vorfallenden occasionen, reichlich einzubringen, deßwegen dann auch Zu Mghh. stehen werde, Ob sie, vorbemelten nachtrag und straff dem Mr. de Marolle nachlaßen wollen.
Herr Syndicus Klinglin sagt, es seÿeb beÿ dießem geschäfft 2. quæstionen zu untersuchen als (1) ob das quantum so auff seithen der Oberen Stallherren angesetzt worden, approbirt werden ? und (2) ob in ansehung der von dem Mr. de Marolle eingeloffenen recommendatio daßelbe quantum remittirt vnd nachgelaßen werden solle ?
Was die Erste quæstion betreffe, hetten Mghherren die Ordnung vor sich, auff dero in alleweeg Zu halten, damit es unter der burgerschafft ein exempel gebe, und die Jenige, so ihr guth nicht auffrichtig verstallen, von dergleich. defraudation abgeschreckt werden mögen, maßen bekant daß sonsten Kein ander mittel vorhanden, mit deren so zu wenig verstallen, zu verfahren, Damit nun MGHherren auff der einen seithen sich bey Ihrer authoritæt manuteniren und die Ordnung observirt werden möchte, so halte Er davor, daß in execution dießer Ordnung, in dießem Geschäfft wie von seithen der Oberen Stallherren die proposition geschehen, [p. 327] verfahren, iedoch die angesetzte straff der 500 fl auff 1000 Rthlr v.setet werden könte.
Die 2.te quæstion belangendt, werde kein difficultät seÿn, das begehren Zu willfahren vnd damit Mghherren beÿ dem Mons. Le Marâl de Noailles undt Mons. de Chamillart sich ein meritum beilegen, sohalte Er davor, daß, an Mr le Marâl de Noailles geschrieben vnd ihme beditten werden solte, daß, in ansehung vorbemelter recommendôn Mghherren dem Mr. de Marolle nicht allein der nachtrag vndt die straff, so man wegen Zu weniger verstallung, an die Kempfferische verlaßenschafft zu fordern befugt, remittirt, sondern auch verehrt hetten. Es werden sich auch Niemandt darüber zu beschwehren, sondern Mr. de Marolle Mghherren deßwegen Große obligation haben. Es habe auch der Herr Intendant mit Ihme Herrn Syndico davon geredet, vnd die sach auff d.. beste recommendirt, vnd gesagt, daß vor solchen nachlaß, Er, Mgherren alle obligation haben werde, deßentwegen Er davor halten, daß auß Mghheren Authorität, in ansehung vorerwehnter hoher recommendation besagter nachtrag vnd straff, nachgelaßen werden könte.
Erk. dem herrn Syndico Gefolgt.

Marie Dorothée Kempffer est condamnée pour complicité d’assassinat

Arrêts criminels du Parlement de Paris (1724-1750)
Marie Dorothée Kempffer, femme de Marolles, 49 ans. 6 septembre 1730. Motif de la condamnation : complicité d’assassinat et violences.

Marie Dorothée Kempffer institue en 1738 son frère utérin l’échanson Jacques Meyer pour son légataire universel. Elle révoque le testament un an plus tard. – N.B. La mention que Jacques Meyer est le demi-frère de Marie Dorothée Kempffer établit qu’Anne Elisabeth Hertenstein qui a eu un enfant naturel avec Jean Léonard Kempffer est la même personne que la femme de Christophe Meyer

1738 (14.5.), Paris, M° Louis Billeheu (AN MC / ET / LIII / 288)
Testament, 14 mai 1738. Fut Présente Dame Marie Dorothée Kempffer veuve de Messire Joseph De marolles, Chevalier seigneur d’ambleville et autres lieux, Ecuier ordinaire du Roy Son Conseiller Lieutenant General et vide bailly d’Epée en Touraine, demeurante présentement a Paris rue de la Harpe paroisse Saint Cosme chet le sieur fournier Marchand Limonadier (…)
Et quant au Surplus de Tous ses biens lad. dame Testatrice le Donne et legue au Sieur Jacques Mayer son frere Uterin Chef d’Echansonnerie du Roy, Le faisant et Instituant son legataire Universel – L’an 1738 le Mercredi 14 mai
[in fine :] Revoque par ces presentes son testament (…) L’an 1739 le 4 may (image)

La minute de l’inventaire dressé après la mort de Marie Elisabeth Hertenstein n’est pas conservée. L’inventaire de son fils célibataire François Henri Meyer donne ses héritiers vivants en 1746, dont Catherine Madeleine, femme du capitaine Charles Escalier.

Le cafetier François Henri Meyer (baptisé le premier mai 1699) meurt célibataire le 2 septembre 1746 en délaissant pour héritiers ses quatre frères et sœurs, Jean Jacques Meyer, échanson du roi, Hugues Christophe Meyer, greffier au bâtiment du roi, Marie Elisabeth, célibataire et Catherine Madeleine, femme du capitaine Charles Escalier. La succession s’élève à 1 213 livres

1746 (9. 7.br), E 5783 (b) n° 124
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so Weÿl. Frantz Heinrich Meÿer der ledige Caffetier allhier zu Straßburg, nach seinem den 2. 7.br 1746 jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, auf Ansuchen H. Johann Jacob Meÿers des Königl. Mundschencks, H. Hugo Christoph Meÿers greffiers au Batiment du Roy beede dermalen zu Paris, Jungfrauen Maria Elisabetha Meÿerin so annoch ledig und fr: Catharina Magdalena geb. Meÿerin Charles Escaliers des Capitaine des Portes in der Citadell Ehegattin aller 4. Geschwistrige und des Verstorbenen ab intestato erben
In einer hinder St. Louis Kirch gelegen H. Mr Güntzer dem Schwerdelwürth eigenthümlich zuständigen behaußung
hausrath 40 lb, silbers 11 lb, gold 2 lb, summa summarum 43 lb, schulden 1256 lb, Conferendo übertreffen umb 1213 lb

Fils de Christophe Meyer, François Henri Meyer meurt le 2 septembre 1746.
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 90)
Anno Domini 1746 die 2. mensis Septembris mortuus est Franciscus Henricus Meÿer filius Christophori Meyer civis et (-) conjugum sacramentis pœnitentiæ, eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus et die 4. ejusdem mensis et anni (…) sepultus est in coemeterio ecclesiæ ejusdem loci (i 47)



21, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons


Rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 21 – VII 382 (Blondel), O 83 puis section 19 parcelle 162 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Claude Tourny, marchand – maître maçon Jacques Gallay (1739)


Maisons entre la rue du Poumon et la rue des Tripiers (mars 2018)
Façade du n° 21 (septembre 2007)

La propriété sise 21, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons comprenait quatre maisons réunies au cours du XVII° siècle. Hermann Kempffer achète en 1636 celle qui forme la partie gauche du bâtiment sur le Vieux-Marché-aux-Poissons (en rose clair sur le plan ci-dessous). Son fils aussi nommé Herrmann Kempffer y réunit une maison de la rue des Tripiers en 1666 (parcelle à un point noir, actuel n° 5). Jean Léonard Kempffer achète en 1683 la maison à droite de la sienne (parcelle à deux points noirs) puis en 1690 celle qui s’ouvre dans la rue du Poumon (parcelle à trois points noirs, actuel n° 4). L’exposé qui suit a trait à la première maison, partie gauche de la façade actuelle.


Agrandissements successifs de la propriété au XVII° siècle, reportés sur le plan cadastral (1836)

La maison appartient au début du XVII° siècle au marchand Jean Kauffmann qui en achète en 1603 une autre non loin (actuel n° 25). Elle fait l’objet de dissensions entre ses gendres Jean Louis Baltz et Gothard Roth avant d’être vendue au marchand de cuir Herrmann Kempffer en 1636. Son fils est autorisé en 1671 à enclore un terrain à l’avant de sa maison comme ses voisins entre la rue du Poumon et celle du Pied-de-Bœuf. Jean Léonard Kempffer achète deux maisons voisines et autorise en 1688 son voisin Jacques Vicat (ensuite n° 23) à percer des ouvertures vers sa propriété. Il institue pour héritière universelle sa fille naturelle par un testament confirmé au conseil d’Etat à Versailles. La maison appartient ensuite au cafetier catholique Christophe Meyer (1708-1736). Originaire de Bergzabern en Palatinat, le marchand Claude Tourny l’achète en 1739. Il est autorisé la même année à remplacer un auvent (24 pieds de long, saillie de 6 pieds 6 pouces) par un balcon (24 pieds de long, saillie de 4 pieds ½). Il fait faire les travaux par le maître maçon Jacques Gallay comme le mentionne une nomination d’experts l’année suivante. Il passe en 1741 un accord avec son voisin au sud pour terminer des contestations. La nouvelle façade comprend trois arcades en anse de panier au rez-de-chaussée et un balcon courant soutenu par quatre consoles. On y trouve trois mascarons, deux sur les arcades latérales du rez-de-chaussée et le troisième sur la fenêtre centrale qui donne sur le balcon (voir le Répertoire des mascarons de Brigitte Parent). La maison appartient de 1781 à 1808 au marchand Benoît Jacques Dannhorn, originaire de Fürth.


Plan-relief de 1725. La maison se trouve au milieu de l’îlot de droite (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 163 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée, trois étages en maçonnerie et un balcon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la troisième à droite du repère (c) : rez-de-chaussée à trois arcades, trois étages à trois fenêtres, toiture à étage mansardé surmonté de lucarnes. La cour C représente l’arrière (3-4) du bâtiment vers le Vieux-Marché-aux-Poissons, le bâtiment (1-2) au fond de le cour, l’arrière (2-3) du bâtiment rue du Poumon et l’arrière (1-4) du bâtiment rue des Tripiers.
La maison porte d’abord le n° 114 (1784-1857) puis le n° 21.


Plan des Ponts et Chaussées (1856, ADBR cote 2 SP 52), maison n° 114 (3. EPS, trois étages, en pierre, solide) – Cour C

Le domaine de l’Etat cède en 1864 une bande de terrain (5,35 mètres carrés) à la veuve de Jean Ehmann. Son gendre, le négociant Constantin Jæger, fait remplacer en 1902 l’ancienne devanture par une nouvelle. Huguette Schott charge en 1955 l’architecte Maurice-Théo Scharf de réparer à l’identique le bâtiment au titre des dommages de guerre. Les travaux sont terminés en janvier 1956. Le magasin en confection A la Renommée (société Libermann et Compagnie) occupe ensuite le rez-de-chaussée (voir aussi le n° 25).


Devanture (1902, dossier de la Police du Bâtiment
Mascaron au premier étage (image Roland Burckel, publiée sur Arch-wiki)

novembre 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1597 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Kauffmann, revendeur, et (v. 1680) Marguerite Dürninger – luthériens
1623 h Jean Louis Baltz, secrétaire, et (1619) Susanne Kauffmann, d’abord (1611) femme de l’orfèvre Nicolas Eberlin – luthériens
1636 h Gothard Roth, marchand, et (1623) Marguerite Kauffmann puis (1635) Marguerite Brand – luthériens
1636 v Hermann Kempffer, marchand de cuir, et (v. 1605) Marie Schlosser, (1617) Marguerite Stahl puis (1648) Judith Buschart. remariée (1652) avec Jean Jacques Kauffmann – luthériens
1652* h Hermann Kempffer, marchand de cuir, et (1647) Catherine Homburger – luthériens
1679* h Jean Léonard Kempffer, marchand de cuir (1650-1703) – luthérien
1703 h Joseph de Marolles, conseiller du roi, et (1704) Marie Dorothée Kempffer – catholiques
1708 h Jean Christophe Meyer, cafetier, et (1690) Anne Elisabeth Hertenstein (mère de Marie Dorothée Kempffer) – catholiques
1736 h Jean Charles Escalier, capitaine, et (1736) Catherine Madeleine Meyer – catholiques
1739 v Claude Tourny,marchand, et (1732) Marie Françoise Dangelo puis (1756) la veuve seule – catholiques
1781 v Benoît Jacques Dannhorn, négociant, et (1765) Susanne Elisabeth Dambach – luthériens
1808 v Jean Jacques Giesi, négociant, et (1807) Susanne Barbe Friesé, remariée (1818) avec le garde magasin Henri Frédéric Baltz
Auguste (Emile) Giesi, négociant, et (1836) Amélie Wilcké, remariée (1841) avec l’hôtelier Auguste Dœrr (copropriétaires)
1855 h Jean Ehmann, pasteur, et (1824) Concorde Friesé
1888* h Constantin Jæger, négociant, et (1852) Concorde Emma Ehmann
1824 h Jules (Othon) Jæger, notaire, et Catherine Ulrich
1948* Huguette Schott

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 3 400 livres en 1703, 1 700 livres en 1733, 4 450 livres en 1756

(1765, Liste Blondel) VII 382, Mde Tournay
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Dangelo, 9 toises, 1 pied et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 83 – Giesy, veuve marchande de cristaux vx Mé aux poissons 114 – maison, sol – 1,35 / 2,45 ares

Locations

1711, (arcade) Jean Frédéric Lennert et Jean Gothard Renner, marchands associés
1722, (magasin) Philippe Rieth
1726, (arcade) Jean Lenoir, tapissier
1736, Jean Daniel Goll, marchand
1762,1772, Jean Lichtenberger, marchand
1773, (boutique) Pourtalès et Compagnie, négociants de Neuchâtel
1784, (boutique) à Senn, Bidermann et Compagnie de Bruxelles et Pierre Dolfus et Compagnie de Wesserling
1801, Juste Schrœder, employé à la direction des vivres
1811, Jean Brunner, négociant
1852, Henri Edmond Magnus, négociant
1854, (dépôt) Thérèse Elisabeth Héloïse Leitel, veuve du négociant César Oudinot de Paris

Livres des communaux


1652, Livre des loyers communaux, VII 1462 (1652-1672) f° 666

Herrmann Kempffer doit à la Ville une livre par an après avoir ouvert une communication avec le bâtiment qu’il a acquis rue des Tripiers en 1666

Herman Kempf, der Lederhändler, Soll gemeiner Statt wegen eines durchbruchs in deßen hauß vf dem Fischmarckh vf Martini 1667 Zum erstenmahl, 1 lb
Protocoll. fol. 226.
New. fol. 420.

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 420
Même loyer porté ensuite au nom de Jean Léonard Kempffer, de Christophe Meyer puis de Claude Tourni. Un nouveau loyer pour une communication s’ajoute en 1684 après l’achat de la maison Waldmann qui s’ouvre sur le Vieux-Marché-aux-Poissons.

Hermann Kempffer ([corrigé en] Johann Leonhart Kempffer) der Lederhändler, Soll wegen eines durchbruchs in deßen hauß vffm Fischmarckh vff Martini, 1 lb
St. Zinßb. p. 666
Jetzt H. Christoph Meÿer
jetzt H. Claude Tourni

(Quittungen 1673-1683)
Er soll ferner wegen erlaubten durchbruchs in d. nebenshauß, Vermög er Herren XV. Erk. de 5. Februarÿ 1684. Jahrs vff Liechtmeß und 1685. i.mo, 2 lb
NB. ist nur ad dies vitæ Vergönnt

(Quittungen 1685-1641, dont)
1705 Hn Johann Schazen
Neuzb fol 531-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 531-b
Mêmes loyers, ensuite au nom de Benoît Jacques Dannhorn

alzb. 420
Claude Tourny solle wegen eines durchbruchs in deßen Hauß auf dem Fischmarck auf Martini (id des 11. Nov. – 21. brumaire), 1 lb
[in margine :] Vide Arrêté du C.M. du 6. flor. 5
Ferner wegen erlaubten durchbruchs in das nebens Hauß Jahrs auf Purif. Mar: (id est 2. febr.) 2 lb
(Quittungen, 1741-1789)
Benedict Jacob Dannhorn

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1655, Préposés au bâtiment (VII 1354)
Herrmann Kempffer et ses voisins posent des étaux devant leur maison. Les préposés tirent un cordeau pour marquer la limite à ne pas dépasser

(f° 93) Montags den 26. 9.bris – Kempff et consorten
Augenschein eingenommen vffm Vndern Fischmarckh underhalb der Lungengaß, allwo Herrmann Kempff et consorten mit Ihren Vorbäncken d. Allmend beschweren uff 3 schue breit.

(f° 96) Montags den 3. Xbris – Kempff
Auff referirten Augenschein Zwischen der Lungen vnd (-) gassen alwo etliche in specie Hermann Kempff et consorten d. Allmend beschweren ist erkandt, d. von seinem Eckh an d. andere eine schnur gezogen, vnd waß sich alß dann befindet so Zu weit vffs allmend gebawen, liederlich abgeschafft werd. solle.

1739, Préposés au bâtiment (VII 1398)
Claude Tourny demande l’autorisation de remplacer un auvent (24 pieds de long, saillie de 6 pieds 6 pouces) par un balcon (24 pieds de long, saillie de 4 pieds ½). Il y est autorisé à condition de payer un capital de six livres.

(f° 110-v) Sambstags den 30. Maÿ 1739, sind folgende augenschein eingenommen und den 2. Junÿ 1739 angehandelt worden – H. Claude Tourni
An H. Claude Tourni des Italienischen Handelsmanns Haus auf dem Fischmarck, welcher umb erlaubnus Gebetten anstatt des 24. schuhe Lang, und 6. schuhe 6. Zoll breiten Wetterdachs, einen 4 ½. schuhe breiten, und 24. schuhe Langen Altan oder Gang machen Zulaßen. Erkannt Willfahrt gegen erlag 6. lb. d für ein und Allemahl Zubezahlen, so er acceptiret.

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Benoît Jacques Dannhorn sollicite une hutte de foire pour remplacer celle qu’il sous-loue à un marchand étranger. Il l’obtient pour la foire suivante mais les préposés lui demandent de trouver une boutique pour les foires ultérieures. Il est autorisé à monter sa hutte le 24 juin. Il obtient une autre hutte place Saint-Martin pour la foire de Noël parce qu’il doit quitter la boutique qu’il loue.

(f° 63) Dienstags den 28. Aprilis 1778 – Benedict Jacob Dannhorn, Handels M.
Herr Benedict Jacob Dannhorn, der Handelsmann bittet ihme zu erlauben wehrend den Meßzeiten in einer Meßhütt feil zu haben, weilen Er seinen auf dem Fisch Markt in Lehnung habenden Laden Zu Meßzeiten Einem fremden Handelsmann so solchen vor die Meßzeiten gelehnet raumen muß.
Erkannt, Seÿe dem Supplicanten vor instehende Johannis Meß zu erlauben in einer entlehnten Meßhütt feil zu haben, jedoch unter dem beding keine eigene Hütt sich desfalls anzuschaffen und besorgt Zu seÿn vor künftige Meßen sich um einen Hausladen um zu suchen

(f° 89) Dienstags den 26. Maji 1778 – H. Benedict Jacob Dannhorn, Hdlsm.
Hr Benedict Jacob Dannhorn, der Handelsmann bittet Zu erlauben, weilen Er seinen Laden den 15.t künftigen Monats Junii räumen muß, die von ihme vor dieße Meß entlehnte hütt auf solche Zeit aufschlagen Zu laßen.
Erkannt, Seÿe dem Imploranten vor instehende Johannis Meß erlaubt seine Hütt den 26. Junii aufschlagen zu laßen.

(f° 182-v) Dienstags den 24. Novembris 1778 – H. Benedict Jacob Dannhorn Handelsmann
Herr Benedict Jacob Dannhorn der Handelsmann alhier præsentirt unterthaniges memoriale mit bitten, da er genöthiget wehrend den Meßzeiten und annoch Zehen tag vorher seinen Laden, so er Lehnungsweis besitzet, zu raumen, Ihme zu erlauben eine seinem Gewerb gemäse Meßhütt verfertigen Zu laßen und Zu stellung der selben einen Platz auf dem Fisch: Marckt an Zu weisen.
Erkannt, Solle ihme bis auf anderwärtige Verordnung Zu Stellung einer Meßhütt durch Herrn Striedbeck ein Platz auf dem St Martins Marckt Platz angewiesen, auch von demselben die Länge Breite und Höhe der Hütt angezeigt und regulit werden.

Description de la maison

  • 1704 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend deux bâtiments avant et deux bâtiments latéraux est estimée avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 6 800 florins
  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison qui a une sortie dans la rue du Poumon comprend un bâtiment latéral et un bâtiment arrière, il s’y trouve plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules dont un avec le fourneau et l’évier, deux boutiques dont l’une est dallée et l’autre a des cloisons en lattes, deux petites caves voûtées, une petite cour où se trouve un four à pain, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 500 florins
  • 1756 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, un comble couvert de tuiles plates, une cour et un puits, il y a en outre une boutique, un bureau et deux entrepôts, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 8 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du vieux marché aux Poissons

nouveau N° / ancien N° : 18 / 114
Giesi
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 38 case 2

Giesy, Jean Jacques veuve marchande, vx. marché aux poissons N° 114
1857 Ehmann, Pasteur la veuve née Friesé Vx. Marché aux poissons 114 à Strasbourg

O 83, maison, sol, vx. marché aux poissons 114
Contenance : 2,45
Revenu total : 496,28 (495 et 1,28)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 46 / 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 312 case 2

Ehmann, Pasteur veuve Friesé
1888/89 Jaeger Constantin, Rentner und dessen Frau Emma Ehmann

O 83, maison, sol, Rue du vieux marché aux poissons 21
Contenance : 2,45
Revenu total : 496,28 (495 et 1,28)
Folio de provenance : (38)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 46
fenêtres du 3° et au-dessus : 18

O 1177, sol
Contenance : 0,05
Revenu total : 496,30 (495 et 1,28 et 0,01)
Folio de provenance : voie publique
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1866
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 30 p. 236 case 2

Parcelle, section 19 n° 162 – autrefois O 83.p, O 1177
Canton : Alter Fischmarkt Hs N° 21
Désignation : Hf, Whs u. Whs NG* Skizze 25. / (deux) maison(s) et bat. acc.
Contenance : 1,60
Revenu : 4450 – 4300 – 4900
Remarques : 1923 rectifié propriété d’étage

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1932), compte 593
Jaeger Konstantin
1924 Jaeger Jules Othon notaire et député du Bas-Rhin
rayé 1932

(Propriétaire à partir de l’exercice 1932), compte 2563
Dr Jäger Julius Otto u. Ehefrau
1937 Jaeger Jules Othon sa veuve
clos 1950

(Propriétaire à partir de l’exercice 1948), compte 6408
Schott Huguette sans profession
(3796)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 164 Rue du Marché aux Poissons p. 10

114
Pr. Dannhorn, Bénedic, Marchand – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Fischmarkt (Seite 39)

(Haus Nr.) 221
Bloch, Kaufmann. 02
Jäger, Rentnerin. E 1
Hoff, Lehrerin. 3
Winghart, Wwe. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 709 W 257)

Rue du Vieux-Marché-aux-Poissons, Alter Fischmarkt 21 (1885-1965)

Constantin Jæger fait remplacer en 1902 l’ancienne devanture par une nouvelle
Le maître coiffeur Georges Spack transfère en 1941 son salon du 22, rue des Serruriers.
Huguette Schott charge en 1955 l’architecte Maurice-Théo Scharf de réparer à l’identique le bâtiment au titre des dommages de guerre. Les travaux sont terminés en janvier 1956. Le magasin en confection A la Renommée (société Libermann et Compagnie) occupe ensuite le rez-de-chaussée (voir aussi le n° 25). La société Libermann et Compagnie fait poser en 1965 une marquise métallique au n° 25.

Sommaire
  • 1885 – Le maire notifie Constantin Jaeger, demeurant sur place, de ravaler la façade – Le bâtiment a été repeint à l’huile, novembre 1885.
    1893 – Idem. Constantin Jæger demande un délai jusqu’en octobre quand il n’y aura plus de fleurs sur le balcon, bien que le dernier ravalement par le peintre Siegel ne remonte qu’à 1885. – La peinture a été lavée, novembre 1893.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique et une trappe au rez-de-chaussée – Rappel, 1898 – Travaux terminés, mai 1899
  • 1902 – Constantin Jaeger demande l’autorisation de remplacer l’ancienne devanture par une nouvelle d’après le dessin joint – Autorisation de refaire le revêtement de la devanture en posant un volet roulant – La nouvelle devanture est posée, la peinture est en cours, septembre. Travaux terminés, fin septembre – Dessin (blanc sur fond bleu)
  • 1903 – Le maire notifie Constantin Jaeger, demeurant sur place, de ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1903
  • 1934 – Le maire notifie Jules Jaeger (demeurant chez Prosper Schott, 12, rue du Maire Kuss) de faire ravaler la façade
  • 1941 – Le maître coiffeur Georges Spack (demeurant 21, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) informe la Police du Bâtiment qu’il retire son enseigne 22, rue des Serruriers
    Le même déclare transférer son magasin 21, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est posée, mars 1941
    Le peintre en bâtiment Charles Fuchs (atelier 3, rue des Orfèvres) demande l’autorisation de poser l’inscription Friseur (coiffeur) sur la devanture en joignant un dessin approuvé par le professeur Solwen – Dessin
    La Police du Bâtiment demande son avis à Beblo, directeur du Service de la construction, qui n’a pas d‘objection à faire – L’inscription est faite, avril 1941
  • 1955 – Propriétaire de la maison, Huguette Schott (demeurant 26, rue de Bruxelles) dépose un permis de construire (réparation à l’identique) au titre des dommages de guerre sous la direction de l’architecte Th. Scharf (15, rue du Fossé des Treize), section 19 parcelles 162 (n° 21) et 164 (4, rue du Poumon) – Plan de situation (bâtiment 1 vers le Vieux-Marché-aux-Poissons, bâtiment 3 au fond de la cour, bâtiment 2 rue du Poumon)
    Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le permis de construire (dossier n° 38.228 Z)
    L’entreprise Bendler-Klaiber crépit la façade sur rue et celle sur cour, novembre 1955. La restauration est terminée, janvier 1956.
  • 1957 (juin) – Le magasin de confection A la Renommée informe la Police du Bâtiment qu’il a posé une enseigne temporaire pendant quinze jours
  • 1957 – L’entreprise de construction Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth) est autorisée à occuper la voie publique pendant la transformation du magasin (septembre-octobre)
  • 1958 (janvier) – Nouvelle demande d’enseigne temporaire
    1959 (décembre) – Idem
    1960 (janvier) – Idem
  • 1964 – La société Libermann et Compagnie demande l’autorisation de poser une marquise métallique au magasin sis 25, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons sous la direction du décorateur Grunler (qui signe les dessins)
    Demande de permis de construire au 21, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons, section 19 parcelles 159-160 [correspondant aux n° 17 et 19] – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable (adresse, 25 rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) – Plan cadastral de situation – Dessin
    1965 (février) – L’inspecteur des Ponts-et-Chaussées prend un arrêté qui autorise les travaux le long de la route nationale n° 4
    1965 (septembre) – Le maire délivre le permis de construire
    1965 (octobre- – Travaux terminés, pas d’objection

Autre dossier
1308 W 199 – Vieux-Marché-aux-Poissons, 21, dt 482 97 v 0438, ravalement, réfection de la toiture, 1997-2000


Relevé d’actes

Jean Kauffmann hypothèque la maison quand il achète en 1603 celle à l’angle nord de la rue du Poumon

Jean Louis Baltz et Susanne Kauffmann rachètent les parts de leurs belles-sœurs et sœurs respectives

1623 (ut spâ [xxx. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 449 (Registranda Meyger) f° 93-v
(P. fol. 94.) Erschienen H. Philippß Jacob Kÿdell d. wurtz kremer burger. Zu Straßburg vnd Elisabeth Khauffmännin sein ehelich. haußfr. deßgleich. Margaretha Khaufmännn weÿl. hannß Khauffmann des grempen s. dochter mit bstd d. h. hanß Bernhard Fischers Notÿ Ihres vogts, So dann h. hannß Kugler vß der mittell des Klein Raths hiebeuor erbett. Ane statt weÿland hannß Michell Wÿssenders vnd Catharinæ Khauffmännin bed. selig. Khind. (verkaufft)
h. hannß Ludwig Baltz. burg. Zu Straßburg vnd Susannæ Khauffmännin seiner ehelich haußfr.
dreÿ Vierdtetheil Ane hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind.heußlin, mit Allen Ihr geb. & glg. Inn d. St. St. vnd. Am fischmarck eins. hanß Müller dem schloßer, And.seit n. Elias Gottwald d seÿd. stricker hind. vff Johann Schielen stoßend, dran der vbrige vierdte theil Innen Kheuffern Zuvor gehörig, dauon gnd. v gl. gld loßig mit j. C. gl. werung vnd Mathiæ Apostoli h Heinrich obrechts sel. erb. Mehr iij gl gld losig mit L. gl werung Johann Engelhard d wurtzkremern, It. vij lb s ß gls loßig mit j C. L lb vff Michaelis weÿland Theodorj Werth Zu Molßh. s. erb. So dan sind sie verhafftet j. C. lb d dem Kheuffer zuuor, Vnd Ist disser Khauff & vmb iiij C Lxxix lb

Les enfants (déjà cités ci-dessus) de Jean Michel Wissender, absent depuis dix-huit ans, vendent au marchand Jean Gothard Roth le quart de la maison dont un quart appartient à la femme de l’acquéreur et deux autres quarts à Jean Louis Baltz. L’acte mentionne que Jean Louis Baltz prétend avoir des droits pour frais de construction.

1634 (15. febr.), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 101-v
(Protocollat. fol. 71.) Erschienen hanß Michel Wisinters deß vor vngefähr 18 Jahren von hinnen enteüsserten burgers dreÿer Kindern namens Susanna, hanß Michels und Samuels Vogt H Johann Stein Nots.
hatt in gegensein H Gotthard Rohten deß handelßmanns alhie (verkaufft)
Einen Viertentheil, Ime den Vogts Kindern für vngetheilt gebürend An hauß, hoffstat, höfflin, vnd hinderhäußlein, auch allen andern ihren gebäwen, & alhie vnden Am Vischmarckht neben hanß Müllers deß Schloßers s: Erben & Elias Gottwald. Seÿdensticker, hinden vf Johann Schielers deß handelsmanns see. wittib und Erben, von welcher gantzen behausung Järlich gehen 2. lb 12. ß 6 d Zinß vf Matthiä weÿ: H Heinrich Obrechts XV. s: Erben in haupth. mit 100. gld. wer. Item ii+ gld. geltd vf Adolphi hanß Jacob Engelhardten, mit 50. fl. wer. So dann ist dise behausung auch noch v.hafftet vmb 50. lb H Georg Laugingers s. Erben, wie auch für Zinß und uncosten 40. lb vnd und vmb 150. lb. d. dieterich Warthen Alten Insigelers s. Zu Molßheim erben, sonst eÿgen, dann obwol hanß Ludwig Baltz vf disem hauß auch Bawcosten prætendirt, So hat doch der verkäuffer solche prætension innamen seiner Vogts kindern vf sich genommen, dieselb richtig Zumachen, vnd den käuffer deren zu entheben zugesagt, An welchen hauß zuuor ihme Käuffer ehevögtlicher weiß Ein viertertheil vnd dann de vberig halbetheil obgemeltem Baltzen zustendig – vmb 295 pfund

Originaire de Barr, le marchand Gothard Roth épouse en 1623 Marguerite, fille de Jean Kauffmann
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 465 n° 1477)
1623. Dominica 3 post Epiphan. 26. Januarÿ. Gotthard Roth von Barr der Handelsmann vnd Margaretha hans Kauffmann des grempen hinderlaßene Tochter (i 489)

Le marchand d’épices Jean Gothard Roth se remarie avec Marguerite, fille de Matthias Brand
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 171-v)
1635. Dom: 8. Trinit. d. 19. Julÿ. Gotthard Roth d. wurtzkrämer vnd burg. alhie vnd Jgfr. Margaretha h. Matthiß Brandt, burgers alhie nachgelaßene dochter, Eingesegnet Zinstag d. 28. Johann Zu St Thomas (i 178)

Jean Louis Baltz cède ses droits sur la maison à Gothard Roth pour terminer le procès entre eux

1636 (22. feb.), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 165
(Protocollat. fol. 41. – vide infra fol. 834) Erschienen hanß Ludwig Baltz der handelßmann
hatt in gegensein H Gotthard Rother auch burgers alhie bekannt,
demnach beede Parten ein Zeitlang vor E. E. grossen Rhat und dem hochlöblichen Keÿs. Cammergericht alhie, wegen nach beschriebener behausung in rechtfertigung geschwebt, und den 9.diß vor wohlbesagtem Rhat ein Execution und liquidation bescheid ergangen, daß hierauff Er Baltz für sich & sein recht und gerechtigkeit so er vff angedeüteter Behausung alhie vffm Fischmarckt, neben Eliæ Gottwalden dem Seÿdensticker, Conrad Stocken dem Meßerschmid und Heinrich N. dem Seckler ein: vnd. And.seit neben Johann Schrecken see. wittib und Jacob Spielman hinden vff weÿ: Johann Schielers see. wittib und Erben stoßend gelegen, mit allen der darauff abgelöster beschwerd.vffgerechneter Interresse und darinn Angewendeten Bawcostens halben (…) um 1792. fl.
Dabeÿ gewesen H Balthasar Kohler groß. Rhats Verwanther und H Johann Stein Nots. Alß vögt sein Käuffers in erster Ehe erziehlter und hanß Michel Wisinters Kindern

Le marchand Gothard Roth vend quelques mois plus tard la maison au marchand de cuir Hermann Kempffer

1636 (15. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 834
(Protocollat. fol. 113.) Erschienen Gotthardt Roht d. Handelsmann alhie
hatt in gegensein Hörman Kempfers deß Lederhändlers Auch burgers Alhie, Erkannt (verkaufft)
hauß und hoffstat mit Allen and.en ihren gebäwen & alhie vffm Fischmarckht neben Elias Gottwald. dem Seid.sticker, Conrad Stocken dem Meßerschmid. und Henrich Winckler dem Seckler & Johann Schrecken deß handelßmanns wittib und Jacob Spielman den handelsman hind. vff Johann Schielers s: witib und Erben, so noch verhafftet ist umb 1390. fl. a 15. bz hanß Ludwig Baltzen dem handelßman daran alle Jar vff Mathiæ 200. fl. sampt dem Zinß Zuerlegen – per 1010 fl.
Dabeÿ gewesen H Balthasar Kohler sein v.keüffers Kinder Vogt, Peter Werbeck, Johan Flechers und Johan Stein Nots.

Veuf de Marie Schlosser qui est la mère de son fils Herrmann né en 1606, le marchand de cuir Hermann Kempffer épouse en 1617 Marguerite, fille du marchand de draps Pierre Stahl, de Bamberg
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 283, n° 55)
1617. Dom. 1. Adventus 30. Novemb. Herman Kempfer d. lederkrämer Margareta Peter Stahlen der thuch Handler Zu bamberg hind.laßene Tochter, Eingesegnet Zinst. d. 9. Decemb. (i 146)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 60) 1617. Dominica 1. Adventus d. 30. 9.bris. Herman Kempfer der lederkrämer vnd Margret Peter Stahl von bombergk n. tochter, eingesegnet Zum Jungen S Peter Zinstag den 9. Decembris (i 35)

Jean Jacques Engelhard donne quittance au marchand Jean Louis Baltz d’un capital établi en 1579 sur la maison qui appartient désormais à Hermann Kempffer

1637 (16. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 921-v
Erschienen hanß Jacob Engelhard Burger Zu St.
hatt in gegensein hanß Ludwig Baltzen deß handelßmanns auch burgers Zu St. bekannt
daß Er von demselben wegen der 50. fl. St. w. hauptguts, welche, vermög eines vnder deß Bischofflichen hoffs alhie Insigel den 29. Augusti A° 1579. vffgerichteten brieffs, Jährlich vff Adolphi mit iij. gld. wer. von vff vnd abe der Behausung alhie am vndn. Fischmarcht gelegen, die Anietzo Hörman Kempfer d. Lederhändler von Gotthard Rohten An sich erkaufft, verzinßt und in hohem dem Reichsthaler nach zu 6. fl. gerechneten gelt von ihme Baltzen alß damaligem Inhaber erstgerüerten hauses ihme Engelharden erlegt worden, für den nachtrag verglichener maßen 25. fl. wehr. sampt dem zinß, von Michaelis A° 1629. an biß dato gerechnet, zu gutem genügen empfangen.

Herrmann Kempffer l’aîné se remarie en 1648 avec Judith, fille du brasseur Guillaume Buschart. Veuve, elle épouse Jean Jacques Kauffmann en 1652
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 83)
1648. Dncâ 9. Trinit. 30. Julÿ. Herr Herman Kämpffer d. Eltere Burger Vndt Lederhändler alhie, J. Judith Wilhelm Buschardt Burger Vnd Biersieders alhie hinderlaßene tochter (Zinst. 8.t Augusti J S Peter (i 84)

Les Quinze traitent la succession de Herrmann Kempffer qui réglait ses impôts sur une somme de 5 900 florins alors que l’inventaire porte 9 057 florins, soit une dissimulation du tiers. La commission nommée à cet effet constate que la dissimulation atteint presque le tiers. Les Quinze renvoient l’affaire au Bureau de la Taille quant à l’amende à infliger et font des remontrances au notaire Mangold.
1652, Protocole des Quinze (2 R 70)
Stall Ca. Hermann Kempffers Erben – Not. Mangold
(f° 199-v) Sambstags den 28. Aug. – Stall Ca. Hermann Kempffer
Wird auch daß Inventarium über weÿl. Hemann Kempffers seel. verlaßenschafft vfgericht neben Einem Stallbericht vbergeben, so dahin gehet, daß die final summ deßelben erträgt 9057. fl. mehr aber nicht alß 5900. fl. und 3100. fl. also Eine völlige tertz nicht verstallet word. deßwegen mann dann für nachtrag, gebott, Item pro Correctione Not.. Mangolts Inventarÿ dem Stall schuldige 96 lb 5 ß 6 d.
Im übrigen habe ihme Zwar d. Verstorbene 8. tag Vor seim todt 2000. fl. Zuschreiben auch Würcklich verstallen laßen, seÿe aber ein frauden beschehen also nicht für verstallet Zuhalten & Erkandt Obere Stallherren sollen daß geschäfft bedencken.

(f° 203) Mitwoch den 1. 7.bris – Stall Ca. Hermann Kempffers Erben – Not. Mangold
Obere Stallherren referiren per H. Frantzen, Sie hetten Von dem supra fol. 199. angebrachten Stall geschäfft contra Hermann Kempffers Erben daß Inventarium vnd den dabeÿ ligenden bericht nochmahlen examinirt, Nun bestehe Zwar dieße verlaßenschafft meisten theils in guten mitteln, dieweilen aber Wann die obgemelte 96. lb Stallgebühr von d. Nahrung abgezogen worden, mehr nichtt als Eine tertz vnd noch fast darund. Zuwenig verstallet word. also hielten Sie ihne maßgebung darfür, Es were die Sach dem Straff halben, widerumb für die herren dreÿer des Stalls Zu remittiren, die es dann auch Zugleich dahin Zurichten macht haben solten, daß nicht allein die pro correctione Inventarÿ gesetzte 8. lb 7 ß 6 d. Not. Mangolten vfgerechnet, sond. auch derselbe wegen seiner incapacitet Zu den Inventations geschäfften gehöriger orthen geschriben gegeben werden möchte.
Erkandt, würdt d. Obern Stallherren Bedencken placidirt, vnd soll Mangolt die besagt 8 lb 7 ß 6 d den Erben Wid. guthmach: aber vf deß H. Stallsch. nochmalig. mündlichen bericht, wegen d. geschribengebung seiner noch Zur Zeit v.schont v von ihrem für obige gebühr 5. d. erlegt wd.

La maison revient à son fils Herrmann Kempffer, aussi marchand de cuir, qui épouse en 1647 Catherine, fille du boulanger Léonard Homburger de Stühlingen en juridiction de Pappenheim (à la frontière du Bade et de la Suisse, voir plus bas le curriculum vitæ à l’acte de sépulture)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 32)
1647. Dom. III. Epiphanias. Herman Kämpffer d. Lederhändler h. hermann Kämpfer deß Lederhändlers alhie ehelich. Sohn und Jgf. Catharina Leonhard Hamburgers deß becken v. burgers zu Stülingen pappenheimisch. Graffschafft nachgel. eheliche tochter Copulirt den1. febr. JSP. (i 42)

Baptême de leurs fils Herrmann en 1648, Jean Nicolas en 1649, Jean Léonard en 1650 et Jean Philippe en 1655.
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 331) 1648. Dominica Quasimodogenit. 9. Aprilis.
P. Heermannus Kempffer der Leder kremer vnndt Catharina Hamburgerin
I. Heermannus (i 172)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 371) 1649. Dominica Rogationum. 29 Aprilis
P. Herman Kempffer der Leder krämer vnndt Catharina
I. Johannes Niclaus (i 194)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 412 n° 119) 1650. Herman Kämpffer der Handelsmann vnnd Catharina Homburgerin sein eheliche haußfrau uxor, Johannes Leonhardus ihr sohn getaufft Dominica iv Adventus die 22.t. xbris (i 215)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 488 n° 79) 1655. Hermannus Kempffer der Weiß Krämer und Katharina Homburgerin sein uxor, Johann Philippus filius baptisabat Zinst. d. 25.t Septembris, ist d. letzte Kind, so ich getaufft habe in hoc anno (i 255)

Herrmann Kempffer porte devant les Quinze en son nom et en celui de son père une affaire qui les oppose à la tribu du Miroir. La procédure commencée en 1674 est traitée l’année suivante dont le registre manque
1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
Hermann Kempfer Contra Spiegler Zunft Gericht
(f° 257-v) Sambstag den 5. Decembris – Hermann Kempfer für sich et nôe Parentis Contra Spiegler Zunft Gericht p. Reußnern, überreicht Underthäniges anlaagen D. Bitsch nomine citirter Zufft bittet copeÿ und Zeit der ordnung, obtinuit.

(f° 269) Mittwoch den 23.ten Decembr. – Hermann Kempfer Contra Spiegler Zunft Gericht
Hermann Kempfer der Jünger Vor sich et nomine Parentis Contra E. E. Zunft Gericht Zum Spiegel p. Reußnern, erholt Sein petitum vom 5.t dießes Vndt erwart erclerung Dr. Bitsch nomine citirter Zunfft bittet wegen der angehender Meß Zeit 14. tag, obtinuit.

(f° 271) Mittwoch den 30.ten Decembr. – E. E. Zunft Zum Spiegel Contra Hermann Kempfer
E. E. Zunft Zum Spiegel Contra Hermann Kempfer p. Dr. Bitschen restituirt deßen anclag producirt dagegen Underthänigen Gegenbericht, Reüßner nomine citati bittet copiam und Zeit der ordnung, obtinuit.
[manque année 1675]

Catherine Hombuger meurt le 10 février 1679 à l’âge de 65 ans après avoir souffert de pleurésie pendant quinze jours. Elle est née à Stühlingen le 10 février 1614 puis a été élevée à Zurich. Le pasteur de Saint-Pierre-le-Jeune lui a inculqué le luthéranisme en 1646.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 251, n° 45)
1679. Aprilis Fr. Catharina Kämpfferin Hn Hermann Kämpffen, Lederhändlers uxor ultra 47 annos Bürdig auß der Schweitz 1614. 10. Febr. Zu Stühlingen P. Leonhardo Homburger, M. Magdalena Rüetschmännin educata Zu Zürch, in orthodoxâ religione informata 1646. operâ Knodereri damahligen Past. I.S.P. ægra per 14. Tag pleuritide sittâ ætat. 65. Jahr 7. W. 1. T. Mater est H Joh: Nicolai Kämpffer I.U. Lic. Ritter Standts im nidern Elsaß Consiliarÿ et Sÿndici. Starb Mittw. 2.t mane intra h. 6 et 7., begraben Freit. 4. h. ad Lepros. (i 132)

Herrmann Kempffer meurt un mois plus tard à l’âge de 73 ans. Ses parents étaient Herrmann Kempffer et Marie Schlosser
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 253, n° 63)
1679. Maius. Hr. Herrmann Kämpffer der Lederhändler deßen Eltern h. Hermann Kämpffer Lederhändler v. fr. Maria Schloßerin ætat. 73. Jahr 5 Monat weniger 4. Tag, Starb Sonnt. mane intra h 2 er 3. Begraben Hod. et ibid. (Zinst. 6. h. M. ad Lepros.) i 133

Jean Léonard Kempffer rachète les parts de maison de ses frères comme le mentionne l’inventaire dressé après sa mort en 1704. Il est autorisé à ouvrir une communication entre sa maison el la voisine qu’il achète de Jacques Waldmann en 1683. Le registre des Quinze de l’année 1683 manque mais l’autorisation est citée dans le registre de 1695.

1695, Protocole des Quinze (2 R 99)
(f° 55-v) Sambstag den 1. Aprilis – Præjudicia wegen durchbrüchen
Obere Bawherren laßen per me due jüngsthin Zu notiren erkannte præjudicia folgender gestakten ablesen, den 21. Julÿ Anno 1681. ist Herrn Abraham Kochen dem specereÿ händler erlaubt worden, in der Kieffergaß, (…)
(f° 56) Wie Herrn Johann Leonhard Kempfferen erlaubt worden, einen durchbruch inn der nebens hauß gegen erlag jährlicher 2. lb d Zinnß Zumachen

Le marchand Jean Léonard Kempffer autorise son voisin Jacques Vicat (ensuite n° 23) à percer des ouvertures vers sa propriété

1688 (31.7.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 452-v
le Sr Jean Leonhard Kempffer, marchand et bourgeois de cette ville
en présence de Jacques Vicat, tailleur et habitant de lad. ville
avoir concedé et permis sans aucune obligation ou necessité aud. Vicat, dans la maison de sa demeure, scituée en cette ville, au marché de poisson, entre celle dudt Sr Kempffer et de Christoffle Ehrmann, tailleur, de percer d’en haut au premier estage le mur que donne à la basse cour dudt. Sr Kempffer, et d’y faire une ouverture et veüe longue de six pieds et large d’un pied et demy, pour en recevoir la lumière, toutefois à condition que ladte. ouverture sera faite de huyt pieds de haut au dessus du rez de chaussée et à fer maillé et verre dormant, c’est-à-dire treillissée bien estoitement et la fenestre attachée et scellée en plastre, de sorte qu’on ne puisse ouvrir, passer ou endommager ledt. voisin. Et sera obligé ledt.Vicat de refermer et boucher ladte ouverture et de la mettre en mesme estat qu’elle a esté auparavant, quand et sitost que le Sr Kempffer ou possesseur de son logis le pretendront, tout a ses despens

Les experts estiment à la somme de 3 400 livres la maison dont les différents titres sont énumérés à l’inventaire dressé en 1704 après la mort de Jean Léonard Kempffer.

Joseph de Marolles et Marie Dorothée Kempffer vendent au marchand de peaux Jean Metz les marchandises qui appartenaient à Jean Léonard Kempffer et lui louent deux maisons, celle vers le Vieux-Marché-aux-Poissons et celle rue du Poumon

1704 (23.8.br), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 518
Le Sr Joseph de Marolles Cheuallier Seigneur de La Boureliere Conseiller du Roy Lieutenant general et vice baillif d’epée au departement de Loches et Dame Marie Dorothée de Marolles née Kempfer
au Sr Jean Mertz marchand de peaux bourgeois de Strasbourg
toutes les marchandises de peau de quelque qualité et nature qu’elles soient qui sont dans le magazin et armoires des deux maisons scitués dans cette ville de Strasbourg l’une sur le marché aux poissons et l’autre dans la ruë appelée Lunguen gass prouevantes de L’heredité de feu Sr Jean Leonhard Kempfer (pour) 13.428 livres tournois
Et ont de plus les dt. Sr. et Dame de Marolles Nous auoir baillé et delaissé à titre de loyer à commençer à noel de L’année 1704 jusques à neuf ans, (…) au Sr Jean Mertz marchand de peaux
deux maisons sçizes en cette ville de Strasbourg l’une sur le marché aux poissons de la dte. uille et l’autre dans la rüe appellée Lungengass prouevantes de L’heredité de feu Sr Jean Leonhard Kempfer auec leurs appartenançes et dependançes, 725 livres tournois
[in fine :] Et est comparu en même temps Marie Salomé Gretzinguer femme du susdt. Sr Mertz assistée du Sr Jean Daniel Lang marchand et Jean Georges Gretzinguer de la même profession ses plus proches parens, laquelle s’est constituée caution solidaireent pour sondt. mari, le 24. oct. 1704
[in margine :] Sr Jean Mertz nommé cy dedans, lequel a declaré qu’au cas que le Sr Meyer à présent propriétaire de la Maison ou loge ledit Merz qui appartenoit auparauant à Monsieur de Marolle ne luy laissast pas finir le bail que ledit Metz a fait auec ledit Monsieur de Marolle il ne pretendroit aucun dedommagement enuers ledit Mons. de Marolle, le 24 auril 1708

Joseph de Marolles et Marie Dorothée Kempffer vendent la propriété composée de trois maisons au cafetier Christophe Meyer et à Anne Elisabeth Hertenstein moyennant 4 850 livres (Anne Elisabeth Hertenstein est la mère de Marie Dorothée Kempffer)

1708 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 280-v
(4850) Dlle Marie Dorothe Kempfer epouse de Mre Joseph De Marolles Chevalier Seigneur de la Boureliere Conseiller Ecuyer ord.re du Roy lieutenant general du vice bailif au département de Loches
à Christophle Meyer Caffetier et Anne Elisabeth Hertenstein
La maison appartenante à La dte. Dlle Kempfer estant Composée de trois maisons dont L’une est sçituée d’un côté à Vicard tailleur de l’autre a Gemp peruquier L’autre est scituée rüe nommée Lungengass tenant d’un côté a M Spielmann Assesseur du College de Mrs Les Quinze de l’autre à une maison appartenante au Sr Griesbach Senateur et la troisième est situé rüe nommée Kuttelgäßlein tenant d’un côté au susdit Sr Gemp d’autre à Dauid Schweinle, les trois maisons ne faisant qu’une, etant en outre La rente de 12 livres tournois qu’on paye au Pfenningthurn à cause d’un egout sur la rue et de 12 sols et 2 chappons par an envers le Chapitre St Pierre le Jeune – moyennant 19.400 livres tournois
[in margine :] erschienen Fr. Maria Dorothea geb. Kämpfferin S.T. Hn Joseph de Marolles Chevalier Seigneur d’Ambleville et autes lieux Ecuyer ordinaire du roy et receveur Bailly d’Epée en Touraine zufolg einer am 20. julÿ jüngst au Chasteau d’Ambleville vor Mr Louis Hugues Santerre Notario regio au Baillage de Magny et au Comté de Chaumont, den 1. sept. 1733

Originaire de Marckolsheim, Jean Christophe Meyer épouse Anne Elisabeth Hertenstein de Kuppenheim (en Bade)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 54)
Sexta Februarÿ 1690 Honestus Juvenis Christophorus Meÿer ex Marckolsheim et virtuosa Anna Elisabetha Hertensteinin ex Kuppenheim facta prius unicâ proclamatione (…) Matrimonio Iuncti (signé) christoff meier

Baptême de François Henri en 1699
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 511)
Die 1. May 1699. Bap[t]izatus fuit Franciscus Henricus, Christophori Meyer et Elisabethæ Mayerin incolorum argentinensiium uxoris euis filius legitimus. Patrinus fuit D. Joannes Henricus Knör assessor Magistratus huius civitatis eius loco Levavit ex undâ Baptismali Dominus Joannes Adams Receptoris DD. Comitum de Manderscheid, Matrina vero D. Anna Margreta Günzar D. Günzar mercatoirs uxor (i 266)

Originaire de Marckolsheim, Jean Christophe Meyer achète avec sa femme Anne Elisabeth Hertensteinin le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu du Miroir. Ils apportent trois enfants qui suivent la coutune (ne deviennent pas bourgeois)
1703, 3° Livre de bourgeoisie p. 1241
Christoph Maÿer Von Marckelßheim, V. sein Fr: Anna Elisabetha Hertensteinin, erkauffen das burgerrecht p. 6. Gold fl. 16 ß. so auf d. Pfenningth. erlegt worden, mit ihren 3.n Kindern ist es beÿ ordnung gebliegen, wird beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen, Jur: d. 12. Xbris 1703

Christophe Meyer et Anne Elisabeth Hertenstein hypothèquent la maison au profit de Jean Jacques Meyer, fils mineur du créancier, pour en régler le prix d’achat.

1708 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 277
Christoph Meÿer Caffetier u. Anna Elisabetha geb. Hartensteinin beÿständlich Heinrich Städels hierzu auß mittel E.E. Kl. Raths in ermanglung verwanther deputiret
in gegensein H. Anthoni Quinzard handelsmannß alß vogt Joh: Jacob Meÿers – schuldig seÿen 2000 pfund zu erkaufung der Kempferischen allhier ahm fischmarckt gelegener behaußung so anjetzo S.T. H. Joseph De Marolles Cheualier Seigneur de La Boureliere Conseiller et ecuyer du Roy Lieutenant General et uice bailif d’epée au departement de Loches ehevögtl. weiß gehöret
unterpfand, obgedachte Kempferische behaußung allhier ahm fischmarckt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, einseit neben Joh: Niclaus Gemp peruquenmacher, anderseit neben St Martin burgermeÿster zu Schlettstatt gelegen in die Lungengaß gehendt auß dreÿen Haüßeren bestehend
[in margine :] H. Johann Jacob Meÿer Officier du Roy zu Paris wohnhaft des Creditoris mandatarius H. Johann Friedrich Lobstein der handelsmann (…) sein mitschuldbekennenden Christoph Meÿer des Caffetier sein des creditoris Vatters – den 19. Octobris 1734
[in margine :] H Johann Friedrich Lobstein handelsmann als mandatarius H. Johann Jacob Meÿer des creditoris in gegensein Fr. Catharinæ Elisabethæ Magdalenæ geb. Meÿer H. Jean Charles Escalier ayde Major Capitaine des Portes de la Citadelle Eheliebstin obged. Schuldbekennenden Christoph Meÿer tochter – den 23. Augusti 1736

Christophe Meyer et Anne Elisabeth Hertenstein hypothèquent la maison au profit d’Eléonore de Venninger, veuve Rathsamhausen à la Pierre.

1708 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 283-v
Christoph Meyer Caffetier und Anna Elisabetha Härtensteinin beÿständlich H. Joseph Spielmanns u. H. Frantz Heinrich Städels
in gegensein S.T. frn Eleonoræ von Rathsambhaußen zuem Stein wittib geb. freÿin von Venningen beÿständlich S.T. Jr. Johann Jacob Wormbßer von Freundstein Stättmeisters ihres Curatoris – schuldig seÿen 1500 pfund zu erkaufung infra versetzter behaußung
unterpfand, perge supra fol° 281-a ibi ein hauß usq. ad qu’une

Christophe Meyer et Anne Elisabeth Hertenstein hypothèquent la maison au profit de Joseph de Marolles

1710 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 53
Christoph Meÿer Caffetier und Elisabetha geb. Hörtensteinin beÿständlich H. Joh: Specht und H Joh: Speicher hierzu aus mittel
in gegensein H. Christmann Dautels jurium practici nahmens H. Joseph de Marolle Ecuyer ord: du Roy && – schuldig seÿen 105 pfund
unterpfand, ihr hauß c: appert: so sie von frn Marollin erkaufft

Christophe Meyer loue une arcade et un bureau aux marchands associés Jean Frédéric Lennert et Jean Gothard Renner qui cèdent trois ans plus tard leurs droits au marchand Jacques Le Roy

1711 (25.9.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 544-v
Christoph Meÿer Caffetier
in gegensein Joh: Friedrich Lennert und Joh: Gotthard Renner beder handelsleuth beeden associés
[in margine :] hierinnen stehender Renner in gegenwart Jacques Le Roy handelsmanns (übergibt) alle sein auß hierinnen stehender verschreibung habendes recht, den 23. maÿ 1714
in seinem hauß allhier ahm fischmarckt den rechten bogen gegen La Quille schneidern sambt dem Compoir u. hinten daran stoßenden gewölb im hoff mit denen vordern zween bäncken wie auch schäfften und übrigen so sich darinnen befindet, auf 6 jahr lang anfangend auf den 1. jan. 1712 – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund

Christophe Meyer et Anne Elisabeth Hertenstein hypothèquent la maison

1719 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 89-v
Christoph Meÿer Caffetier und Elisabetha geb. Hertensteinin beÿständlich H. Emanuel Wehner und H. Conrad Meralt aus Mittel E.E. Kl. raths deputirt
in gegensein hoch Edelged: Frauen Baronessin – schuldig seÿen 1250 pfund
unterpfand, ihre häußer cum appert: ahm Fischmarckt allermaßen sie solche von Frauen Maria Dorothea Marollin geb. Kempferin erkauft, gehen 3 lb dem Pfthrn, Item 3 ß zween Cappen dem Capitul Jungen St Peter

Jean Jacques Meyer, interessé dans les diligences de Provence et Languedoc, hypothèque la somme qu’il a prêtée au profit de sa sœur Marie Elisabeth, assistée de son père Jean Christophe Meyer

1720 (29.11.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 546-v
H. Lt. Johann Joseph Gug E.E. großen Raths Procurator Ordinarius im nahmen Hn Johann Jacob Meÿers Interessé dans les Diligences de Provence et Languedoc
in gegensein Jfr Mariæ Elisabethæ Meÿerin mit beÿstand Christoph Meÿer Caffetiers ihres Vatters, H. Johann Jacob Meÿer Ihro Jfr Meÿerin seiner Schwester – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, diejenige 2000 pfund Capital so obged. Christoph Meÿer der Vatter und Anna Elis. geb. hertensteinin deßen eheliche hausfrau des Debitoris und Jfr. Creditricis Mutter jährlich am 16. Aprilis ab ihem allhier theils am Fischmarckt theils ahn beeden nebens: gaßen liegenden häußern zu verzinßen schuldig

Christophe Meyer et Anne Elisabeth Hertenstein hypothèquent la maison au profit de leur fille Marie Elisabeth

1720 (3.12.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 553-v
Christoph Meyer Caffetier und Anna Elisabetha geb. hertensteinin beÿständlich H. Caspar Saxer und Hn Niclaus Lambert beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Jfr. Mariæ Elisabethæ Meÿerin ihrer eheleiblichen Tochter beÿständlich H. Mr Marci Moßeders E.E. großen Raths proc. und Adv. ordinarÿ eines und H. Friedrich Kornmann des banquier andern theils – schuldig seÿen 1005 pfund
unterpfand, der correorum debendi eigenthümlichen behausung allhier theils am Fischmarckt theils ahn der Lungen gaß theils aber ahn dem Kuttel: gäßel hinten theils auf H. Rathh. grießbach teils auff H. Joh. Daniel Spielmann stoßend gelegen

Christophe Meyer loue à Philippe Rieth une partie de sa maison au Vieux-Marché-aux-Poissons et rue du Poumon, notamment une boutique à côté de la sienne

1722 (2.6.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 346
Johann Christoph Meÿer Caffetier
in gegensein H. Philipp Rieth
In seiner ahne dem Fischmarckt theils und theils ahne der Lungen gaß allhier gelegenen behausung Einen Gewerbsladen neben sein des Verlehners laden gelegen sambt einem ahn gedachtem laden befindichen Cabinet so in den hoff ausgehet wie nicht weniger einen in dem hoff gehendes gewölb und einen Keller darunter – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend ahm 15. julÿ nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 115 pfund

Christophe Meyer loue une arcade et un bureau au tapissier Jean Lenoir

1726 (23.9.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 486-v
H. Johann Christoph Meÿer Caffetier
in gegensein Jean le Noir Tapissier (signé) Jean Lenoir
In seiner allhier ahm Fischmarckt, einseit neben Schneller dem Chirurgo anderseit neben Bisette der wittib gelegenen behausung, Einen nächst ahn der Bisettischen behausung befindlichen in einem Schwibbogen bestehenden unterschagenen laden und ein daran befindliches Comtoir samt darin befindlichen Schäfften – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von auff nächstkünfftigen Michaelis um einen jährlichen Zinß nemlich 37 pfund

Les experts estiment la maison à 1 700 livres. Marie Elisabeth Hertenstein meurt en 1733 en délaissant sa fille aînée Marie Dorothée Kempffer, réduite à la légitime, et cinq enfants issus de Jean Christophe Meyer. L’actif de la succession s’élève à 2 002 livres, le passif à 5 702 livres. Jean Léonard Kempffer avait légué à défunte une rente viagère de 50 florins pour services rendus quand elle était sa gouvernante.
L’inventaire de son fils célibataire François Henri Meyer donne ses héritiers vivants en 1746

1733, (27.5.) Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 45) n° 400
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und tugendreichen frauen Mariæ Elisabethæ Meÿerin gebohrner Hertensteinin, des Ehren Vest und Großachtbahren herrn Christoph Meÿers, des älteren, Caffetier und burgers allhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1733.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Nahrung und Gütheren so weÿl. die Viel Ehren und tugendreiche Frau Maris Elisabeths Meÿerin gebohrene Hertensteinin, des Ehren Vest und Großachtbahren herrn Christoph Meÿers, des älteren, Caffetier und burgers allhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin, nachdeme dieselbe den 5.ten Januarÿ dießes lauffenden 1733. Jahrs von dem Lieben Gott aus dießer welt seelig abgefordert worden, zeitlichen hinder sich Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren (…) durch obvermelten Hn Christoph Meÿer dem hinterbliebenen Wittiber, wie auch die anwesenden Herrn und Jungfrauen Erbs interessenten selbsten deßgleichen Catharinam Stielerin von Füllingen, die dienstmagd im hauß (…) So beschehen und angefangen Zu Straßburg auff Mittwoch den 27.ten Maji Anno 1733.
Die Verstorbene seelige hat per testamentum solenne in scriptis instituirt und nach tod Zu Erben verlaßen 1. S T. Frau Mariam Dorotheam gebohrne Kempfferin, welche ane S. T. Herrn François Joseph de Marolles, escuyer du Roy Zu Paris Verheurathet ist, dero ältere tochter, so abwesend in dero Nahmen aber S. T. Herr Johann Jacob Pfeiffer E. E. Großen Raths alter und E. E. Kleinen Raths jetziger wohlverdienter beÿsitzer, alß auß Ehrengedachten Raths Mittel Krafft Extractus deßen Memorialis vom 20. Maji A. 1733 nomine der frembden allhier ohnverburgerten Erben Zu dießem Geschäfft Zwar dieße Frau Tochter allein in die Legitimam und den Ihro gebührig natürlichen Pflichtheil
In alles übrige aber 2. S. T. Herr Johann Jacob Meÿer, Chef de l’Echansonnerie du Roy, dero ältern Sohn so gleichfals abwesend ware, aber vermög einer vor Herrn Ronnel und Hn De la Balle beeden Königl. Notarÿs zu Paris passiren (…) Procuration zu seinem Mandatario constituirt hat S. T Herrn Johann Joseph Gugen J. U. Ltum und E. E. Großen Raths auch anderer höherer Gerichtsstellen allhier hochverdientenen Advocatum et Procuratorem ordinarium, welcher dann auch dem geschäfft in persohn beÿgewohnt, 3. S. T. Herrn Christoph Hugues Meyer, Greffier des Bastimens du Roy, dero mittlern Sohn, so auch abwesend war aber nach besag deßen Vor H. (-) und Lecourt beeden Königl. Notarÿs zu Paris passiren (…) procuration, obwohl Edelgedachten H. Ltum Gugen zu deßen Mandatorio ebenmäßig constituiret hat, welcher dann wie bereits Vorhergemeldt, nomine seiner beeden herren Principalen persönlich zugegen gewesen, 4. S. T. Jungfrau Mariam Elisabethaù Meÿerin, dero mittlern Tochter so Ihro stelle hierbeÿ selbsten Vertretten, 5. S. T. Herrn Frantz Heinrich Meÿer den ledigen Caffetier und Jüngern Sohn, so persönlich Zugegen ware und dann 6. S. T. Jungfrau Catharinam Magdalenam Meÿerin, dero jüngste tochter, welche dem Geschäfft ebenmäßig in Persohn abwartete, welche dreÿ Jüngere Meÿerische Geschwüsterde Zu Ihrem Consiliario und hochgeherten herrn Assitenten erbetten haben S. T. H. Daniel Kornmann, Vortrefflichen Juris Consultum und beÿ allhießiger Löbl. Statt Straßburg hochansehnlicher Rath und Advocatum der dann dem geschäfft in persohn beÿgewohnt

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarkt gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebener behaußung befunden worden wie volgt
(f° 12) Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine Behaußung bestehend eigentlich in dreÿen häußern, nemblichen einem Vordern und Zweÿen Nebens häußern mit Ihren hoffstätten und einem höfflein, wie auch allen anderen deroselben gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, allhier ane dem Fischmarkt, einseith neben H. Schneller dem Chirurgo ander seith neben denen Bißertischen Erben, die eine Nebens hauß aber ane der Lungengaß, einseith neben weÿl. H. André Cossa gewesenen handelsmanns seel. hinterbliebener Wittib und Erben, anderseith neben herrn Wolffen dem handelsmann und das andere Nebenshauß ane dem Kuttelgäßell einseit neben weÿl. David Schweinle gewesenen Riemers allhier seel. beeden eingesetzten Testaments Erben, anderseit neben vorerwehntem H. Schneller hinden stoßen alle 3. haüßern zusammen und auffeinander, davon und Zwar Von einem ane dem Vordern hauß auf dem Fischmarkt sich befindlichen Wetterdächlein gefallen Jährlichen gemeiner Statt Straßburg Pfenningthurn 3. lb. allmend Zinß, Mehr solle man Von dem einem am Kuttelgäßel liegenden Nebens hauß Jährlichen auff Martini der Capplaneÿ St. Columbæ Zum Jungen St. Peter 3 ß in Geld und Zween Cappen ewigen Geldts, sonsten aber seind dieße häußer uber hernach gemelt unter denen passiv schulden stehende Capitalia ledig und eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög deroselben ad Conceptum geliefferter schrifftlicher Abschatzung Vom 28.ten Maji Anno 1733. Vor freÿ ledig und eigen ohne einige beschwerde, angeschlagen pro 3500 fl. oder 1750. lb. d. Wann man obgemelter Allmend und ewiger Zinß ohn Verfänglich zu doppeltem Capital und Vor einen Cappen in Geldt 4 ß gerechnet und auch Zu doppeltem Cap: geschlag. wird, so treffen dieße onera im haubtguth an 142. lb. Solche Von obigen Hauß Anschlag abgezogen, so Verbleibt daran annoch per rest ubrig und dißorts außzuwerffen 1608. lb.
Wie beede Meÿerische Ehepersohnen dieße dreÿ häußer mit einander von eingangs wohlgedachter Madame de Marolles ane sich erkauffet haben, weißet ein in frantzösischer Sprach geschriebener pergament Kauffbrieff in allhießig. Canc. Contr. stuben gefertigt v mit deroselben anhangendem Ins. verw. datiret den 16. April A° 1708.
Ferner sind über die Vordere behausung ane dem fischm. in specie Vorhanden 2. teutsche pergament. Kauffbrieff, auch in allhießiger Conc. Contractstuben gefertiget, v. mit deroselben anhang. Ins. Verwahret de datis 13. Julÿ A° 1683. et 15. Octob. 1636.
Wegen der einen ane der Lungengaß gelegenen Nebens behausung aber seind insonderheit vorhanden 3. Verschied. alte teutsche pergam: Kauffbrieff mit erm. Statt Straß. anhang. Contract Ins. bekräfftiget, datirt den 8.ten Maji A° 1690, den 25. Junÿ A° 1678 und 20. Julÿ A° 1611.
So dann ist über das andere Nebens hauß ane Kuttel gäßel Vorhand. auch die dergl. Kauffbr. in allh. Contractst. gefertigre v miy den 30. Junÿ A° 1660. Zum theil mit alt. Nis 1. 4. et 43. bemerckt vnd dabeÿ gelaßen samt anderer schrifftlichen bericht.
(f° 22) Publication Frauen Mariæ Elisabethæ Meÿerin geborener Hertensteinin nun seel. auffgerichteten Testamenti solennis inscriptis
(f° 24) Copia Testamenti solennis inscriptis (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Montag den 30. Sept. Anno 1726.
(f° 29) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht ane statt der Eheberedung. Hiebeÿ ist mit wenigem Zuberichten, daß nachdemen ich der Notarius gleich Zu anfang des Geschäffts nach der Eheberedung gefragt, der hinterbliebene Wittib in Antwort ertheilt, wie daß er und seine verstorbene Ehefrau seelig weder Zur Zeit dero getroffenen heuraths einige Eheberedung auffgerichtet noch nach der hochzeiter Ihro einander Zugebrachte Mittel inventiren laßen (…)
Volgt nun hierauff die Beschreibung gesambten Verlaßenschafft Welche Vermög hie Vorn einverleibten berichts miteinander Vor theilbar Zuhalten, Vor und ane sich selbsten. Sa. haußraths 128. Sa. Liqueurs 9. Sa.Wein und lährer Vaß 12. Sa. Silbers 9. Sa. baarschafft 239. Sa. Eigenthum ane Einer behaußung 1608, Summa summarum 2002 lb – Schulden 5702 lb, In Vergleichung, Passiv onus 3713 lb
Wÿdemb Welchen die Verstorbene seelige von weÿl. H Joh: Leonhard Kempffer gewesenen handelsmann und burgern allhier längst seel. lebtägig genoßen. Es hat nemblichen Er Hr Kempffer in seinem den 30.ten Martÿ Anno 1699 vor Herrn Jacob Christoph Pantrion Notario publico allhier auffgerichteten Testamento nuncupativo §° 9. Ihro Fr. Meÿerin seel. Zu bezeugung gegen deroselben gehabten guthen Gemuths und danckbarlicher Wieder Vergeltung der beÿ Ihrer hiebevor als gewesenen haußhalterin geleisteter dienste auß seiner Verlaßenschafft zu einem jährlichen Genuß und Wÿdemb 50 Gulden
Abschatzung d. 28. Maÿ Aô 1733. Auff begehren des Ehren Vesten vnd Vorachtbahren H Christoph Meÿer Caffetier ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auf dem Fisch Marck gelegen, einseits neben den Bischoffischen Erben ander seits Neben H Schneller Balbierer und Zum theil aif die Schweinlische Erben und hinden Neben H. Andreas Cosar Italiäner, Welche behausung einen auß gang in die Lungen haß, Nebens und hinter gebäwlein, Stuben, Kammern, Kuchen, hauß Ehren eine Mit einem herdt und Waßerstein, Zweÿ läden einer mit steineren platten belegt und der andere Mit thielen unterschlagen, Zweÿ kleine gewölbte Kellerlein, höffel Worin ein bauchoffen sambt aller gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleüthe sich in der besichtigung befinden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Umb Dreÿ Tausendt und Fünff Hundert gulden Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
– Procuration. Pardevant Les Conseillers du Roy Nres de Paris soussignez fut present M° Jean Jacques Mayer chef Echansonnier du Roy demeurant rue St Remese* paroisse St Germain Lauxerois habille à se dire & porter héritier de deffunte damoiselle (-) Hertenstein sa mere (…)
Copia Testamenti nuncupativi Herrn Johann Leonhard Kempffers seel. Auffgerichtet den 30. Martÿ Anno 1699.

Christophe Meyer hypothèque la maison au profit du marchand Jean Frédéric Lobstein

1734 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 251
Christoph Meyer der Caffetier
in gegensein H. Johann Friedrich Lobstein des handelsmanns – 625 pfund
unterpfand, zween dritte theil für ohnvertheilt ahne einer Vorder: und zweÿen Nebens behausungen, hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten am Fischmarckt, einseit neben den Pisetyschen Erben anderseit neben H. Schneller dem chirurgo
das eine in der Kuttelgaß gehende Nebenshauß einseit neben ged. Schneller anderseit neben der Schweinlinischen wittib, das andere an der Lungengaß liegende Nebens hauß aber einseit neben H. Johann Grießbach dem handelsmann anderseit neben weÿl. Andrés Cossa des handelsmanns erben hinten auff theils auff ged. Cossaischen erben theils H. Büchel – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 lb zum übigen dritten theil aber seiner Ehefrauen seeligen Erben

Christophe Meyer hypothèque la maison comprenant trois bâtiments au profit du marchand Jean Frédéric Lobstein

1736 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 97
Christoph Meÿer der Caffetier
in gegensein H. Johann Friedrich Lobstein des handelsmanns – schuldig seÿe 1000 gulden oder 500 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorderhauß, zweÿen nebens häußern, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Fischmarckt, einseit neben den Pissetischen Erben anderseit neben H. Schneller dem Chirurgi, das eine in die Kuttelgaß gehende Nebenshauß einseit neben ged. Andreas Schneller anderseit neben weÿl. David Schweinlin Riemenschneiders wittib, das andere an der Lungengaß liegende nebenshauß aber einseit neben H. Johann Grießbach des handelsmanns anderseit neben weÿl. Andrés Cossa des handelsmanns erben hinten theils auff eben dieselbe theils Abraham Büchel handelsmann – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 lb ane bodenzinß – ihme nachdeme seine Kinder auff die mütterlichen Verlaßenschafft verzug gethan und ihme dieselbe tam active quam passive entschlagen haben

Christophe Meyer fait donation de sa maison à sa fille Catherine Madeleine lors de son contrat de mariage avec Jean Charles Escalier, capitaine des Portes de la Citadelle, originaire de Sénéchas dans le diocèse d’Uzès (près d’Arles)

1736 (14.2.), Not. Humbourg (6 E 41, 55)
Mariage – furent presens Le sieur Jean Charles Escalier aide major Capitaine des Portes de la Citadelle de cette ville y demeurant fils majeur d’ans usant et jouissant de ses droits de feu le Sr Charles Escalier en son vivant Bourgeois de Chambouvernes paroisse de Seneschas au Diocese d’Uzès et de dam.le Marie felice d’autun a present sa veuve de laquelle jl a declaré avoir pouvoir et consentement suffisant à l’effet des présentes, faisant, stipulant et agissant pour luy et en son nom d’une part
E damle demle Catherine Madeleine Meyer fille majeure d’ans, usante et jouissante de ses droits, du Sr Christophe Meyer marchand Caffetier Bourgeois de cette ville et de defunte Marie Elieabeth Hertenstein sa femme, faisant, stipulant et agissant pour elle et en son nom du bon gré dudit sieur son pere preent d’autre part

En faveur duquel mariage ledit Sieur Christophe Meyer Pere a fait et fait à La dmle. future Epouse sa fille, ce acceptant pour) elle ses hoirs et ayans cause, don et donation pure simple entre vifs et irrevocable de La maison appartenante propriétairement audit Sieur Meyer pere consitante en trois différentes habitations par Luy actuellement occupées et située en cette ville sur le marché aux Poissons avec toutes ses aisances droits appartenances et dependances de fond en comble ainsy que le tout se comporte et sans en rien reserver joignant du coté dud. marché aux Poissons le Sieur Schneller Chirurgien d’une part et les heritiers Pizet d’autre, du coté de la rue du Poulmon appelée Lungengass le Sr Jean Griesbach d’une part et les héritiers d’André Cossa d’autre, et du coté de la ruentre appelée Kuttelgass ledit Sr Schneller d’une part et la veuve de David Schweinel en son vivant Corroyeur Bourgeois d’autre part (…) à La charge et condition expresse que lesdits futurs Epoux payeront et acquitteront a la décharge du sieur Meyer les dettes qui se trouvent dues et affectées sur ladite Maison montans en principaux a la somme de 14.700 livres non compris les intérêts échus et à échoir dont lesdits futurs Epoux demeurent aussy chargés, et encor à la charge par Lesdits futurs Epoux de loger chez eux, nourrir à leur table, chauffer habiller et entretenir ledit sieur Meyer pere et Le soigner et soulager comme il convient pendant sa vie naturelle durante soit en maladie ou en santé
Passé sudit Strasbourg le 14 février 1736

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 86)
Hodie 22 mensis Maii anni 1736 (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti sunt Dominus joannes carolus Escalier vice major et capitaneus portarum urbis Argentinensis filius domini Caroli Escalier Domini de fel* et Dominæ Mariæ felicit de dautun et Catharina Elisabeth Meyer filis Christophori Meÿer civis et Mercatoris Argentinensis et defunctæ Elisabethæ Heterstein commorans in hac parochia, adfuerunt testes dominus joannes fridericus Lobstein pater, dominus joannes fridericus Lobstein filius commorantes in parochia ad stum Laurentium, dominus joannes fridericus Christiani advocatus et procurator supremi senatus argentinensis commorans in parochia ad stum Stephanum (i 46)

Catherine Elisabeth Meyer femme de Jean Charles Escalier loue la maison au marchand Jean Daniel Goll

1736 (11.6.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 572
Fr. Catharina Elisabetha Magdalena geb. Meÿerin H. Jean Charles Escalier ayde Major Capitaine des Portes de la Citadelle eheliebste
in gegensein H. Johann Daniel Goll des handelsmanns
entlehnt, Eine große gewerbs: behausung am Fischmarckt einseit neben H. David Schneller des Chirurgi anderseit neben den Pizetischen Erben
Ferner ein hauß an der Lungen gaß einseit neben ged. H. Schneller anderseit neben weÿl. David Schweinle des Riemenschneiders wittib und Erben,
So dann ein hauß ahne der Kuttelgaß einseit neben H. Johann Grießbach dem handelsmann anderseit neben weÿl. H. Andreas Cossa Italienischen handelsmanns Erben hinten auff ged. Erben, H. Joseph Büchel den handelsmann und Consorten stoßend gelegen, mit allen besagter häußer, höff, hoffstätten, gebäuden, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Johannsi Baptistæ fürwährenden jahrs um einen jährlichen Zinß nemlich 400 gulden

Catherine Elisabeth Meyer femme de Jean Charles Escalier vend la maison aux marchands Claude Tourny et Dominique Dangelo (lequel renonce à tous droits sur la maison, voir ci-dessous l’acte de 1753)

1739 (17.4.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 200-v
Catharina Elisabetha Magdalena geb. Meÿerin H. Jean Charles Escalier ayde major Capitaine des Portes der Citadelle hiesiger stadt eheliebstin
in gegensein H. Claude Tourny und Dominique d’Angelo handelsleuth
Eine behausung bestehend in vorder und hinder behausung, Nebens häußern, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auff dem Undern Fischmarckt, einseit neben H. Johann Andreas Schneller dem Chirurgo anderseit neben weÿl. H. Andreas Pizet des handelsmanns kinder,
in der Lungen gaß einseit neben H. Johannes Grießbach dem handelsmann anderseit neben weÿl. H. Andreas Cossa des handelsmanns wittib und erben,
In der Kuttelgaß aber einseit neben obged. H. Schneller anderseit neben Johann David Harnack dem Riemenschneider ehevögtlichen weiß hinten theils auff bemeldte Persohnen theils auff H. Johannes Büchel dem handelsmann – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 pfund ahne boden oder durchbruchzinß auff Martini, 3 sch. und zwen Cappen ahne ewigem geldt, der Capellaneÿ Stæ Columbæ zum jungen St Peter – von ihrem vatter seel. weÿl. H. Christoph Meÿer durch eine ihren vor H. Humbourg Notario Regio am 14. Februarÿ 1736 errichtete ehepacten einverleibte donationem inter vivos und respective Leibgeding für eigen erhalten, bemeldter ihr vatter seel. selbiger währender seiner ehe erkaufft und per abstentionem seiner kinder von ihrer Mutter seel. erbschafft gäntzlich an sich gebracht hat – um 5500 pfund

Originaire de Bergzabern en Palatinat, Claude Tourny épouse Marie Françoise, fille du marchand Antoine Dangelo de Sélestat : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Ehepacten – H. Claude Tourny burger und Kauffmann In Straßburg hochzeiter ahn Einem, Sodann die Ehr und tugendreiche Jungfraw Johanna Maria Francisca d’angelo H. Anthoni d’angelo burgers Vndt Kauffmanns allhier Und Frawen Annæ Mariæ Cettÿ Eheliche dochter hochzeiterin – Schlettstatt den 30. Maÿ Im Jahr 1732, Rumpler Königl. Notarius

Mariage, Sélestat (cath. p. 464)
Hodie die 15 mensis junÿ anni 1732 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuere Dominus Claudius D. Francisci Durnÿ mercatoris in oppido berg Zabern filius et Joanna Maria Francisca D. Anthonÿ dangelo civis et mercatoris huiatis filia (signé) Claudius Tourny, francoise dangello (i 236)

Claude Tourny et Marie Françoise Dangelo achètent le droit de bourgeoisie un mois et demi après leur mariage en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1732, 4° Livre de bourgeoisie p. 987
H. Claude tourny d. handelsmann Von Berg Zabern undt sein ehefr: Maria Francisca Johanna d’Angelo Von Lenna in Jtalien geb. erhalt. d. b. umb den Neuen bs: wollen beÿ E:E: Zunfft Zum spiegel dienen Jur et prom. d. 2.t Aug. 1732.

Les Quinze accordent à Claude Tourny le droit de faire commerce d’épices
1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
(f° 54) Sambst. de, 7.ten Martÿ – M. nôe Claude Tourni bgrs und handelsmanns allhier Ca. E. E. Z. Zum Spiegel H. Zfftr. prod. Exts. Zfftpro. und Weil der implorant præs. præstirt hat, b. Mhh. jme den specereÿhandel gn. Zu erlauben. G. Weil H. Ggr. præs. præstirt hat alß consentiret pplis in desselben petitum. hdlt. Extr. Erk. Willfahrt.

Le sieur Claude Tourny, marchand et bourgeois d’ici, qui vient d’acheter sa maison au marché aux Poissons et de la faire reconstruire à neuf par le tailleur de pierres Jacques Gallay comparaît en demandant qu’on commette des experts du corps de métier qui feront leur compte rendu conformément à la décision rendue par le Petit Sénat le 9 courant. – Décision, accord, seront commis à cet effet les sieurs Jean Philippe Wœhrlen, Jean Geofroi Bluttner, Georges Michel Müller et André Schrœdter.
1740, Protocole de la tribu des Maçons (XI 237)
(f° 37) den 4 April 1740 – Hr Claude Tourny der Handelsmann Und burger allhier stehet vor undt bittet, weil er wegen seinen erkaufften an dem fischmarckt gelegene und durch Mr Jacques Gallay den Steinhauer neu aufferbauten hauß mit denen Nachbaren in Streitigkeit gerathen, zufolg E.E. Kleinen Raths Erkandnus vom 9.ten huius einige Expers von der meisterschafft abzuordnen, welche den augenschein einnehmen, und als dann Ihro relationem darüber abstatten.
Erkannt, Willfahrt und Zu dem Endte Mr. Johann Philipp Wöhrlen, Mr Johann Gottfried Bluttner, Mr Georg Michael Müller Und Mr Andreas Schrödter darzu abgeordnet.

Claude Tourny passe un accord avec son voisin au sud (ensuite n° 19) André Schneller pour terminer les contestations relatives au nouveau pignon

1741 (23. 9.bre), Not. Laquiante (6 E 41, 994)
Transaction du 23° 9.bre 1741. – furent presens en personnes le sieur Sr André Schneller chirurgien Juré Bourgeois de lad° ville y demeurant d’une part
et Claude Tourny marchand aussy Bourgeois dud. Strasbourg d’autre part
Lesquels parties desirant suivre L’avis de leurs Conseils et amis qui les portent à sortir à l’amiable de tous les différends qu’ils ont eü, L’un allencontre de l’autre sur lesquels est intervenüe une Sent.ce definitive au petit Senat de cetted. ville le 17° Juillet d.er qui condamne led. Sieur Tourny à demolir son nouveau pignion, et en 350 florins de dommages et interets soufferts par led. Sr Schneller par la demolition et construction de son Bastiment, suivant Le rapport et Estimation des Experts du 31. janvier aussy d.er sans prejudice de ceux à souffrir depuis lad. Estimation aussi à dire d’Experts et aux depens de laq.lle sentence Led. Sr Tourny se seroit porté pour appelôn par acte du 30° aoust. d.er dont du depuis il se seroit deporté, sur l’anticipaôn du Sr Schneller aud. conseil et par autre acte du 17° octobre suivant Luy auroit fait offres de la somme de 350 florins, Laquelle sur Le refus de ce dernier il auroit consigné chez led. notaire Le lendemain 18.
Et pour obvier à de plus grandes contestations et Eviter à de plus grands frais, Lesd. parties ont Transigé, convenu et accordé entre elles ce qui suit, C’est à sçavoir qu’au moyen de lad. somme de 350 florins portée en lad. sentence et des depens offerts par led. acte, que le Sr Schneller a reconnu comme par les presentes jl reconnaît avoir touché et receû des mains dud. Notaire, dont il se tient content, en quitte et décharge le Sr Tourny et de Lentierre satisfaction que led. Sr. Schneller declare aussi avoir eû tant pour les autres dommages et interets qu’il peut avoir souffert depuis Led. visitte dud. jour 31. Jan.er que pour Tous les frais et depens causés jusqu’à ce jour, jl a consenti comme par les presentes in consent que le Sr Tourny demolisse et reconstruise de Nouveau son pignon, et qu’il prenne 6 poulces hors de sa cave a plomb depuis sa porte de la ruë Jusqu’à l’escalier du Sr Tourny, Le tout Conformment au profil et rapport des Experts et suivant Les us et Coutumes dud. Strasbourg. Consens et promet led. Sr. Tourny de son côté que le Sr Schneller mette autant que Besoin luy sera ses poutres a six poulces de profondeur dans son Bastiment, Bien entendu Touttefois que cette permission ne pourra servir a d’autres qu’a luy et a ses héritiers, ny passer aux Etrangers Lesquels en cas de reconstruction seront obligés de payer aud. Sr Tourny, cette servitude sans que le temoin posé dans l’arrière partie dud. pignon rez de chaussée dud. Sr Tourny puisse tenir à Consequence ny servir de pretexte, Le cas de reconstruction écheant et s’est en outre Led. Sr. Schneller obligé de Wuider et faire place aud. Sr Tourny dans quatre jours (…) et consentent l’enregistrement des presentes à l& Chambre des Contrats de cette ville

Claude Tourny passe un accord avec son voisin au sud (ensuite n° 17) Jean Jacques Wittmar pour terminer les contestations relatives à la nouvelle construction

1741 (18 8.bre), Not. Laquiante (6 E 41, 994)
Transaction du18° 8.bre 1741 – furent presens Les sieurs Jean Jacques Wittmar M° Perruquier Bourgeois de cetted° ville y demeurant d’une part
Et Claude Tourny marchand aussi Bourgeois dem. aud. Strasbourg d’autre part
Lesquelles Parties desirant suivre L’avis de leurs amis et Conseils qui les portent à sortir à Lamiable de Tous les différends qu’ils ont eü, L’un alencontre de L’autre sur lesquels est intervenue une Sentence au magistrat de Cetted° ville le 17° Juillet d.er qui condamne led. Sieur Tourny de remettre La maison dud. Sr Widmar en l’état où elle estoit avant le Bastiment du premier, et de luy Bonifier La perte qu’il a soufferte par le demolissement de sa maison, suivant Le rapport est estimation des Experts du 31. Janvier aussi dernier. Laquelle a esté portée à la somme de 150 florins faisant celle de 300 livres t encore autres dommages et interets qui ont pu arriver aud. Sr Widmer depuis lad° Estimation aussi à dire d’Experts et en Tous les depens, de laq.lle sentence Led. Sieur Tourny auroit interjetté appel au Conseil souverain d’Alsace dont jl se seroit deporté par acte du jourd’hier, et par une autre du mesme jour auroit fait offrir de la somme de 300 livres ensemble de Tous les frais et depens faits Jusqu’huy.
Er pour obvier à de plus grandes Contestations et Eviter à de plus grands frais, ont Transigé, convenu et accordé entre elles ce qui suit, C’est à sçavoir qu’au moyen de lad. somme de 300 livres portée par lad. sentence du 17 juillet d.er et des depens offerts par led. acte, que led. Sr Widmar a reconnu et reconnoît avoir touché et receû du Sr Tourny et dont il se tient content et satisfait, en son nom de L’entierre satisfaction qu’il declare aussi avoir eû tant pour les autres dommages et interets qu’il peut avoir soufferts depuis Lad. visitte dud. jour 31. Jan.er d.er que pour Tous les frais et depens causés jusqu’à ce jour, Led. Sr Widmar a Consenti comme par les presentes in consent et permet que led. Sr Tourny construise et acheve Son Bastiment ainsi qu’il avisera Bon estre. Promettant et s’obligeant led. Sr Widmar de son costé de Bastir et Construire incessamt. sa maison, de façon cependant que celle du Sieur n’en souffre aucun tort ny dommage

Procès verbal de visite dans la cave d’André Schneller qui constate qu’il y a une niche dans le mur mitoyen

1741 (11. Dec.), Not. Rumpler (47 Not 2)
n° 9. Procès verbal wegen Hn Andreas Schnellers blindloch im Keller
Heut dato den 11. Decembris 1741. (…) auf Ansuchen Herrn Andreas Schnellers des geschwornen Chirurgi allhier Zu Straßburg in deßen auff dem fischmarckh neben herren Claude Tourny gelegene behaußung begeben, vnd in deßen Keller befunden daß gleich Gantz oben ahn die Steeg, in der Zwischen Ihme herrn Schnellern vndt gedachtem Herrn Tourny gemeinschaftlicher Maur auff seithen Herrn Schnellers Ein Blindloch von 10. Zoll in der Tieffe seÿe. In Urkundt deßen habe ich gegenwärthigen actum Hierüber Dressirt vndt solchen mit Vndt neben herrn David Wolff Handelßmann vnd herrn Gottfried manns deß bastetenbeckhers beeder burgern alß gezeugen vndterschrieben Straßburg ut supra

Accord passé entre Claude Tourny et André Schneller à la Chambre des Contrats, comprenant d’une part une copie de la transaction passée devant le notaire royal et d’autre part un accord supplémentaire suite à la visite de la cave

1741 (11.12.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 600
Auff ansuchen H. Claude Tourny des handelsmann nachstehendes vor H. Not. Regio Laquiante am 23. nov. 1741 passirte vergleich
Sr. André Schneller chirurgien juré bourgeois de cette ville d’une part et
Claude Tourny aussi bourgeois dudit Strasbourg
[copie de la transaction]
[in margine :] heut dato d. 15. Decembris 1741 nachstehender vergleich getroffen, Primo solle das hiervorstehende Vergleich oder Transaction in seiner völligen krafft und vigore verbleiben außer was die passage von dem gebälk eingehen angelanget als weßwegen hiernach erwehnung geschehen und demselben angeholffen worden, 2. weilen es aber wegen dem wort poutre so in dieser transaction enthalten und deßen suiten einigen dispute und verdrießligkeit geben wolle, ob solches wort balcken oder durchzüge bedeute, so hat H. Claude Tourny hiermit und crafft dieses aus Christlichem gemüth und friedlichkeiten absichten, auch in hoffnung künfftig freund nachbarichter vertraulichkeit und zu pflegender guter freundschafft sich dahin verstanden, daß er in seinem neuen gäbel auff dem zweÿten und folgend. stockwercken in jedem Etage dreÿ Käpffer in die Pfeiler wo selbe haltung haben können wolle einmauren laßen, um damit der H. Schneller auf diese Käpffer balcken legen und sein quer gebälck auf solche balcken auflegen und einzäpffen könne
Nebst diesem hat er auch zugestanden daß H. Schneller seine durchzug schwellen und Pfetten in seine H. Tourny Maur nach Innhalt der Transaction nemlich 6 zoll einlegen könne und also auff dieser art mit seinem gebäude fortfahren, Nebst diesem erlaubt H. Tourny dem H. Schneller eine thür an seine boutique zu hangen und die globen der zu in sein H. Tourny pfeiler einzumachen die große thür aber so an dem nemlichen pfeiler anhänget davon weg zu thun
dahingegen obligirt sich H. Schneller dem H Tourny seinen gäbel fortmauren zu laßen wie der selbe anjetzo angefangen ohne daß ihm ferner die geringste verhinderung machen wolle od. könne, Auch hiermit den gestrigen tags interponirten appel au Conseil souverain d’Alsace wolle auffgehoben – unterzeichnet, Claude Tourny, Andreas Schneller, Nicolaus Erlacher werckmeister, Biermeÿer werckmeister des Zimmerhoffs, Paulus Anthoni Hannong und J. P. von Carben Actuarius d. 11. Octobris 1742

Claude Tourny est dispensé de faire dresser un inventaire après la mort de son frère Philippe Tourny
1744 (1.8.), Livres de la Taille (VII 1179) f° 288-v
Auf Ansuchen H. Claude Tournÿ des handelßmanns umb befreÿung der Inventur seines Ledigen stands Verstorbenenn bruders Philipp Tournÿ Verlassenschafft in deme nichts Vorhanden ist, Erkannt Willfahrt

Le marchand Dominique Dangelo déclare n’avoir aucun droit sur la maison auquise avec Claude Tourny qui en a réglé seul le prix

1753 (19. Oct.), Not. René (6 E 41, 547)
Declaratio H Dominici Dangelo, des Handelsmanns, wegen H Rathh Claude Tourny Haus, vom 19. Octobris 1753
ist gegenwärtig geweßen Herr Dominici Dangelo vornehmer Kauff und Handels herr und burger allhier Zu ermeltem Straßburg, welcher freÿwillig declarirte daß obwohlen in der hiebeÿ producirten Pergamentenen Kauffverschreibung vom 17. Aprilis 1739. in dießer Löbl. Stadt Cancelleÿ Contract Stuben gefertiget und passirt über Eine behaußung sambt allen dero Zugehörden recht: und gerechtigkeiten auff dem unter Fischmarckt allhier gelegen, so nach innhalt berührten Kauffbrieffs Er Comparirende Hr Dangelo gemeinschaftlich mit auch hierinn benanten Herrn Rathherrn Claudio Tourny auch vornehmen Kauff: und Handels herrn allhier und respectivé für beederseiths Herrn Erben und Nachkommen erkaufft hat, declarire jedoch in crafft dießes wohl gemelter Hr Dangelo, daß Er niemahlen keinen Antheÿl an quæstionirtem hauß gehabt, viel weniger künfftighien Einiger prætension daran formiren wolle noch könne, in maßen wohl gedachter Herr Rathherr Tourny den Kauffschilling davon allein entrichtet und Bezahlt habe, solchem nach hat obbenannter H Dangelo sowohl vor sich als seinen Erben und nachkommen auff alle und jeede ansprach und prætension an mehr gemeltem Hauß (…) wohlbedächtlichen und freÿwillig renuncirt oder berzug gethan (signé) Do. D’Angelo

Claude Tourny meurt en 1754 en délaissant pour uniques héritières ses deux sœurs. Les experts estiment la maison 4 450 livres. La masse propre à la veuve est de 6 637 livres. L’actif de la communauté s’élève à 26 897 livres, le passif à 22 881 livres

1755 (15.12.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 5) f° 102
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest und Wohlachtbaren Herrn Claude Tourny, gewesenen handelsmanns und burgers, wie auch E. E. großen und E. E. Kl. Raths alhier zu Straßburg a. beÿsitzers nunmehro seel. Verlaßenschaft, aufgerichtet Anno 1755 – nach seinem den 7.ten January 1754. aus diesem jammervollen Leben genommenen tödlichen Hintritt hie zeitl. verlaßen, Welche Verlaßenschaft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Viel [Ehren] und tugendsahmen Frauen Joh: Mar[iæ Fran]ciscæ Tourny geb. Dangelo der h[interblie]benen Frau Wb. unter assiste[ntz Herrn] Dominique Cossa vornehmen [Handels]manns und burgers alhier [und] Peter Dangelo ebenfalls handelsmanns und burgers zu Schlettstatt als dero Herrn bruders, so dann Herrn Peter Antoni Carlÿ, auch Handelßmanns und burgers alhier, als geschwornen Vogts der zweÿen auf nachstehendem folio benamßter minorennen Erben fleißig ersucht und inventirt (…) So beschehen zu Straßburg den 15. Decembris 1755.
Denominatio hæredum, Der Verstorbene seelige hat ab intestato zu Erben verlaßen 1° Jgfr. Annam Mariam Tourny deßen leibl. Schwester seel. hier verburgert in einem Stammtheil unter beÿständung S. T. H. Antoni Ruffier handelßmanns und vornehmen burgers wie auch E.E. großen Raths alten beÿsitzers, und
2° Frau Mariam Franciscam Susannam geb. Scotty, Weÿl. Frauen Susannæ Scotty geb. Tourny als des seel. Verstorbenen Herrn auch sel. Frau Schwestern hinterlaßene leibl. Tochter und dermahlen H Joseph Antoni Cossa vornehmen handelßmanns und b. alhier ehel. Haußfrau, So dann Herrn Jacob Claude Philipp Scotty vonherged. des seel. Verstorbenen Frauen Schwester hinterbliebenen ehel. Sohn beede mit Weÿl. Herrn Jacob Scottÿ gewesenen Handelsmanns und b. zu Landau erzeigt. In dieser beeden Nahmen hat Eingangs gedachter Herr Peter Antoni Carli deren Curator dem Geschäft beÿgewohnt

Copia der Ehepacten – Bericht Gegenwärtige Inventur betreffend. Obwohhlen beede nunmehro Zertrennte Eheleuthe paragrapho 2.do in vorher einverleibter Eheberedung die Designation der Hinterbliebenen frau Wittib Zugebrachter mobilien Expresse stipulirten, so ist doch gedachter hinterbliebener der wittib gegebener bericht nach ein solches nicht Effectuirt worden (…)
In einer alhier zu Straßburg ane dem Fischmarck gelegener in diese Verlaßenschaft gehöriger behaußung ist befunden worden wie folget
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen unveränderten Guths, Erstl. hat dieselbe vermög zu Schlettstatt d. 10. Junÿ 1748. über der Fr. Wb. beeder seel. Eltern Verlaßenschaffts errichteten Inventarÿ (erhalten)
Eigenthumb Ane Häußern. Erstlich eine behaußung bestehend in Vorder und hindern behaußung, nebens Häußern, Hoff und Hoffstatt, mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Recht. und gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg auff dem undern Fischmarck eins. neben H. Joh: Andreas Schneller Chyrurgo, 2.s neben H. N. Immelin dem uhrenmacher, in der Lungengaß i.s neben H. Rthr. Wolff ([biffé] Joh: Grießbach) dem Handelßmann, anders. neben weÿl. andreæ Cossa geweßenen Handelßmann wittib u. Erben in der Kuttelgaß aber einseith neben obgedachten Schneller, anderseit neben Joh: David Harnack dem riehmenschneider ehevögtlicher weiß, hinten theils auff bemeldte Persohn, theils auff Joseph Büchel dem Handelßmann stoßend gelegen, darvon Zahlt mann jährlich auff der Statt Pfenningthurn ane bod. od. durchbruch Zinnß 3 lb d. und ebenfalls jährlich auff Martini dreÿ Schilling und Zween Cappen ane ewigen Geldt der Cappellaneÿ Sanctæ Columbæ Zum Jungen St. Peter allhier, sonsten freÿ Ledig und eigen, welche behaußung, vermög dem Concept beÿliegenden Abschatzungs Schein vom 18. Jan: 1756. Von Löbl. Statt geschwornen Werckmeistern æstimirt und angeschlagen worden vor undt umb 8500 fl. nach abzug vor gedachter 3 lb. d boden Zinnßes und 3. ß 3. Cappen jährlichen ewigen Geldts So zu dobbeltem Capital à 5 pro cento 126 lb außmacht ist aber von obigem anschlag mehr nicht außzuwerffen als 4124 lb. Hierüber besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stuben gefertiget, mit dero anhangendem Kleinern Insigel verwahret deßen datul ist der 17.ten aprilis 1739 mit N° 1 signirt
Item eine behaußung undt hoffstatt mit allen dero gebäudten, weithen, rechten und gerechtigkeiten, so ein Eckhauß allhier Zu Straßburg ane der Kieffer undt Steinern manns gaß (…)
It. eine behaußung Hoff und hoffstatt nebst einem kleinen Häußel (im dorff Obenheim)
Eigenthumb ane Oberherrilichleiten undt Dorffschafften, Nemblichen einen 16.den theil Mit herrschafft ane dere dörffern Bofftzheim und Widernheim (…)
Series rubricarum, der fr. Wittib unveränderte Nahrung, Sa. Hausraths 78, Sa. der Wein und faßen 183, Sa. Silbers 25, Sa. Gold oo 15, Sa. der Ergäntzung 6335, Summa summarum 6637 lb
das theilbare Vermögen, Sa. hausraths 591, Sa. der wein et f. 577, Sa. der früchten 67, Sa. der Pferd 40, Sa. rindvieh etc 44, Sa. hew und stroh (-), Sa. Silbers 155, Baarschafft 837, Sa. Eigenthums ane Häußern 7164, ane liegenden Gütheren, 40, ane Gültgütern 321, ane obrigkeitlicher herrschafft 3750, ane Pfenningzinß hauptgütern 6691, ane activ schulden 6705, Summa summarum 26.897 lb, Passiv Schulden 22.881 lb, Nach solchem abzug 4605 lb – Stall Summa 11.243 lb
Verlohrene Pfenningzinß Hauptgüther 1249, Zweiffelhaffte Schulden so theilbar 7518, Verlohrne Schulden so theilbar 4926 lb
(Schulden aus der Verlassenschafft zu bezahlend, der wittib ergäntzung 6335, nach außweißung über das gemeinschafftliche Commercium errichteten Inventarÿ 15 921, Inventations Stall undt andere Cösten 125, Summa 22 381 lb)
Copia der Ehepacten (…) Schlettstatt den 30. Maÿ Im Jahr 1732, Rumpler Königl. Notarius
– Abschatzung Vom 16. Januarÿ 1756. Auf begehren weill. Claud Tournié E E. Großen Raths Alter beÿsitzer Seel. hinterlaßener frau Wittib ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg, auf dem fischmarck gelegen einseits neben herren schneller dem balbierer, anderseit neben herren Himlin dem Uhrenmacher, und hinten auf frau büchlerin stoßendt, Solche behaußung bestehet in unterschiedlichen stuben Cammeren Küchen darüber ist der dachstuhl mit breitzieglen belegt hat auch 2 gewölbte Keller, i. hoff und bronnen, ferner befindet sich ein laden sampt Comptoir und 2. Magazinen, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen werckmeistern, nach vorhero beschehener besichtigung mit aller ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigem Werth nach æstimirt und angeschlagen Vor und umb, 8500 gulden
der 2.te begriff (…) [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister

Les héritières de Claude Tourny cédent leurs parts de la maison à la veuve Jeanne Marie Françoise Dangelo

1756 (8.5.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 119
Jfr. Anna Maria Tournÿ burgerin, ferner Fr. Maria Francisca Susanna geb. Scottÿ H. Joseph Antoni Cossa des handelsmanns eheliebstin mit beÿstand ihres vogts H. Pierre Antoine Carlÿ des handelsmanns, dieser zugleich als vogts ihres bruders Jacques Claude Philippe Scottÿ
in gegensein Fr. Johannæ Mariæ Franciscæ geb. d’Angelo weÿl. H. Rathh. Claude Tournÿ des handelsmanns wittib beÿständlich ihres bruders H. Peter d’Angelo des handelsmanns zu Schlettstatt
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß nebens häußern, hoff und hoffstatt mit allen deren begriffen und rechten und gerechtigkeiten auf dem untern Fischmarckt, einseit neben Johann Andreas Schneller dem chirurgo, anderseit neben H. Johann Andreas Hymlÿ dem uhrenmacher,
in der Lungengaß einseit neben H. Rathh. Wolff dem handelsmann anderseit neben der Cossaischen wittib und erben,
in der Kuttelgaß einseit neben obgedachten H. Schneller anderseit neben Johann David Harnack dem riemenschenider ux. nôe. hinten theils auf bemelten Persohnen theils auf weÿl. H. Joseph Büchel des handelsmann wittib und erben – (davon soll man); hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 lb ane bodenzinß und wie man sagt, 3 sch. und zween cappen ane ewigen geld der Capellaneÿ Stæ Columbæ zum jungen St. Peter – als ein von weÿl. H. Rathh. Tournÿ ererbtes guth – um 5750 pfund

Marie Françoise Dangelo et les héritiers de son mari louent une maison à Obenheim
1756 (19.11.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 971) n° 30 (1° série)
persönlich kommen und erschienen, die Viel Ehren und tugendreiche Fr Maria Francisca gebohrene d’Angelo Weÿl. des Ehren und Grosachtbaren Herrn Claude Tourny geweßenen Vornehmen Handelsmanns und Burgers wie auch beÿ E. E. großen Rath allhier alten beÿsitzes hinterlaßene Frau Wittib, beÿständlich des Wohl Ehren und Großachtbaren Herrn Dominic Cossa des handelsmanns und Vornehmen Burgers allhier, die Viel Ehren und tugendgezierte Jungfrau Anna Maria Tourny, mit assistenz des Wohl Ehrenvest und Großachtbaren herrn Anthoni Ruffier E. E. großen Raths alten beÿsitzers wie auch handelsmanns und Vornehmen burgers allhier, die Viel Ehren und tugendbegabte Fr. Maria Francisca Susanna Scotti des Wohl Ehren und Großachtbaren herrn Anthoni Cossa vornehme handelsmanns und burgers allhier Ehegattin, beÿständlich deßelben, So dann der Wohl Ehren und Großachtbare herr Peter Antoni Carli, handelsmanns und vornehmee burger allhier, als geordneter und geschworener Vogt H. Jacques Claude Philipp Scotti des handelsbedienten, die haben
in gegensein des Ehrsamen und bescheidenenen Johann Michael Jungen des Meÿers zu Obenheim (verlühen eine Behaußung im Dorff Obenheim)

Marie Françoise Dangelo loue la maison au marchand Jean Lichtenberger

1762 (15.4.), Not. Humbourg (6 E 41, 107)
Bail de 9 années qui commencent à la St Michel 29. sept. prochaine – Damle Marie Françoise Dangelo veuve du Sr Claude Tourny conseiller au Magistart et Marchand
au Sr Jean Lichtenberger marchand bourgeois de cette ville
la maison de la Dame Bailleuse scituée en cette ville au marché aux poissons, le Sr Schneller d’une part, un patissier d’autre, plus d’une autre maison scituée dans la rue dite Kuttelgass le nommé harnar d’une part, ledit Sr Schneller d’autre, lesquelles deux maisons communiquent l’une dans l’autre – moyennant un loyer annuel de 1100 livres
[in fine :] le 10. dec. 1771 continuera tant et si longtemps que l’un ou l’autre d’eux n’aura pas averti de la resolution

Nouveau bail entre les mêmes

1773 (11.1.), Not. Lacombe (6 E 41, 149)
Bail – Dominique Dangelo négociant mandataire de De Marie Françoise Tourny née Dangelo veuve de feu Claude Dourny négociant à Strasbourg demeurant Selestad, pour 9 années consécutives qui commencent à courir à la St Jean prochaine
au Sr Jean Lichtenberger marchand
la maison appartenante à la De Tourny sise en cette ville Marché aux Poissons d’un côté Sr Schneller d’autre Mann horloger
plus une autre maison dans la rue ditte Kuttelgass, le nommé Harnag d’une part, le Sr Schneller d’autre, lesquelles dittes deux maisons se communiquent l’une à l’autre et sont louées toutes deux en entier, ainsi qu’elles l’ont été jusqu’icy au Sr Lichtenberger en vertu d’un bail devant M° Humbourg, si ce n’est cependant d’un magasin construit derrière le bucher qu’occupe le Sr preneur dans la maison du Sr Bailleur donnant dans la Lungengass, lequel magasin donne dans la même rue et fait partie du présent bail
Il a été en outre stipulé que le passage de la maison appartenant à la D° bailleuse et qui donne à la Lungengasse sera fermé et intercepté durant le tems des foires de Noel et de St Jean de façon qu’il n’y ait pas de communication d’une maison à l’autre attendu que durant les foires le même passage fera partie du magasin que le Sr Lichtenberger entend louer à des marchands forains, pour 1160 livres tournois par an

Le locataire Jean Lichtenberger sous-loue diverses localités aux négociants de Neuchâtel Pourtalès et Compagnie pendant les foires.

1773 (13.1.), Not. Lacombe (6 E 41, 149)
Bail – M Jean Lichtenberger négociant, pour 9 années consécutives qui commencent à courir à la foire de la St Jean prochaine et finir à la foire de Noel 1781
à Mrs Pourtales et Compagnie bourgeois et négociant à Neuchatel en Suisse pendant lesdites 18 foires
à savoir la grande boutique de la maison qu’il tient à loyer pour 9 années de la veuve Tourny de Schlestadt donnant sur la rue avec les deux bancs et tous les tabliers ou rayons, le comptoir tel qu’il se trouve derrière lad. boutique garnie d’une table et chaises, l’usage de l’allée à côté du comptoir a celuy de la cour, celuy de l’entrée derrière la cour et le coin dans cette entrée pour y placer leurs balles de façon cependant que le Sr bailleur ou ses sous locataires ne soyent aucunement genés pour leur passage en allant et venant dans la maison plus et enfin le grand magasin derrière qui donne sur la petite rue ditte Longengasse vis à vis de M Hervé, plus le petit magasin au fond de la cour pour y placer les emballages lequel sert communément de buanderie, plus deux chambres et un cabinet au troisième étage de ladite maison dont une chambre et cabinet donnent sur le Marché aux Poissons et l’autre chambre dans la cour avec 4 bons lits de maitre, tables, chaises, commodes, miroirs et autres effets
Il a en outre été stipulé que le passage du grand magasin pour la petite cave restera fermé pendant les foires – pour 400 livres de France

Marie Françoise Dangelo meurt le 9 juillet 1774.

Sépulture, Sélestat (cath. p. 155 n° 160)
Anno Domini 1774 die nono julii mortua est sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munita Domina Francisca Dangelo vidua defuncto Domino Claudii tourny quondam mercatoris argentinæ, cujus corpus die 10 ejusdem mensis ad Eccleisuam Prochialem delatum persolutis ibi precibus suffragiis et cæremonis consuetis me intra scripto funus deducente ulterius nempe ad Ecclesiam R.R,P.P. ordinis sancti dominici hujus civitatis delatum fuit ibique P.R.P. ambrosio Klein conventiu Priori sepulturæ mandandum traditum fuit (i 80)

Les héritiers collatéraux de Marie Françoise Dangelo vendent la maison au négociant Benoît Jacques Dannhorn

1781 (7.2.), Not. Lacombe (6 E 41, 181) n° 29
furent presents le Sieur Dominique Dangelo Bourgeois negociant de Strasbourg la D° Anastase Dangelo son Epouse de luy duement authorisée et qu’il authorise a l’effet de ce qui suit, D° Catherine Keuffer née D’angelo veuve du Sr Jean Baptiste Keuffer vivant Bourgeois de Seelestat, le Sieur Bernardin Heinrich Bourgeois negociant à Seelestat en qualité de Mary et légitime administrateur de Dame Ursulle Dangelo son Epouse dont il dit avoir pouvoir et se portant fort, Lesdits Sr Heinrich et ladite Dame Keuffer tant pour eux personellement que pour et au nom du Sr Antoine D’angelo marchand et Claude Dangelo Pretre Vicaire demeurant à Seelestat
Et le Sr Benoit Jacques Dannaorn Bourgeois negociant de cette ville y demeurant d’autre part (signé) Dannhorn
Lesquelles parties ont fait voulu et arrêté le traité qui suit, sçavoir et 1° Lesdits Sr et Dame Dangelo Veuve Keiffern Heinrich ez noms et qualités qu’ils agissent Tous en qualité de neveu et nièce de feue la D° Marie Françoise née d’angelo veuve de Claude Tournay vivant negociant de cette ville leur tante, vendent, abandonnent et cedent au Sieur Danaorn ce acceptant
la maison qui leur appartient indivisément en cette ville marché aux poissons, le Sr Schwendt d’une part et Mann horloger d’autre
Plus une autre maison dans la rue dite Kuttelgass, le nommé Harnag d’une part et le Sr Schwendt de l’autre
Plus et enfin une troisième maison rue du Poulmon d’un coté le Sr Cossa, d’autre le Sr Kolb que le Sr Dangelo tient a bail avec leurs aisances appartenances et dependances, Sans en rien Excepter ny reserver, Lesquelles maisons ont été Louées et le sont encor au Sieut Lichtenberger negt. de cette ville -(…) 2° Le present Traité et Vente sont faits pour et moyennant la somme de 30.000 livres

Acte équivalent passé à la Chambre des Contrats

1781 (27.5.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 158-v
D° Anastasia geb. Dangelo H. Dominic Dangelo des handelsmann Ehegattin, D° Catharina Kauffer geb. Dangelo weÿl. H. Johann Baptista Kauffer zu Schlettstatt wittib unter assistentz gedachten H. Dangelo, D° Ursula Dangelo H. Bernard Heinrich des handelsmann zu besagten Schlettstatt Ehegattin, erstbemelter H. Heinrich und D° Kauffer vor und innahmen H. Antoni Dangelo des kauffmanns und H. Claude Dangelo des Priesters und vicarii zu ermelten Schlettstatt wohnhaffen H. brüdern
in gegensein H. Benedict Jacob Dannhorn des handelsmanns
ihnen als erben weÿl. D° Maria Francisca verwittibte Tournay geb. Dangelo ihrer tante seel. anerstorbenen auch eigenthümlich zuständig vor unvertheilt gebliebene handeslbehausung ane dem untern Fischmarckt, einseit neben Mr Staudt dem schneider, anderseit neben H. Mann dem klein uhrenmacher, gelegen nebst hoff, bronnen und hoffstatt
so dann zweÿ nebens behausungen, deren die einte einen außgang in die Lungengaß, einseit neben H. Kolb dem handelsmann, anderseit neben den Cossaichen erben,
jene aber so ihren außgang in die Kuttelgaß, eins. vorged. Mr Staudt, anderseit neben der verwittibten Fr. Harneckin und erben, hinten Fr. Büchelin zum theil zum theil Cosaischen und theils Harnackischen wittib und erben, mit allen deren übrigen gebäuden in specie dem hintergebäude dem magazin auch all sonstigen begriffen, weithen und gerechtigkeiten, nebst dem faß im keller und dem dasigen unterschlag – davon doll mann 6 gulden auff den 12. Novembris und 2. Februarÿ d. löbl: Stadt Pfenning Thurn – mit dem anhang jedoch daß einige obig verkauffte behausung H. Lichtenberger vorgedacht in mieth überlassen worden deßen lehnung auch biß Johannis Bpatitsæ tag anno 1782 zu lauffen hat (…) mit ermelten H. Lichtenberger abzufinden – um 15.000 gulden

Fils du tisserand en soie Sigismond Dannhorn de Fürth, Benoît Jacques Dannhorn épouse en 1765 Susanne Elisabeth Dambach, fille du marchand Philippe Jacques Dambach
1765 (11.1.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 113
Eheberedung – der Wol Ehren und Vorachtbare Herr Jacob Benedict Danhorn, der ledige Handelsmann, H.Sigmund Danhorn, des Seidenwebers und b. in Fürth, ehelicher Sohn
so dann die viel Ehren und tugendsame Jungfrau Susanna Elisabetha Dambächin weÿland Herrn Philipp Jacob Dambach gewesenen handelsmanns und burgers dahier Zu Straßburg mit auch weÿl. T. Fraun Elisabetha Barbara gebohrner Klauholdin ehelich erzeugt hinterlaßene Jungfer Tochter mit herrn Johann Steinemann dem Buchdrucker und burger alhier ihrem geordneter und annoch ohnentledigten Vogt verbeÿstandet
auf Freÿtag den 11. Januarÿ 1765 [unterzeichnet] Benedict Jacob Danhorn ais Nürnberg, Susanna Elisabetha dannbächin als Hochzeiterin

1782 XV (2 R 192) Benedict Jacob Dannhorn Ca. H Friderich August Schwind von Willstädt, 259, 261, 265, 279, 366

Benoît Jacques Dannhorn (ici Anhorn) de Nuremberg devient bourgeois en décembre 1765
1765, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 80-v
H. Benedict Jacob Anhorn d. ledige handelsmann von Nürnberg erhalt das burgerrecht um den Neuen burger schilling, will dienen beÿ EE. Zunfft Zum Spiegel Jur. den 16. X.bris 1765.

La tribu du Miroir délivre en juillet 1765 une promesse d’admission. Il est inscrit comme nouveau tributaire luthérien le 18 décembre 1765. Il déclare faire commerce d’articles de Nuremberg.
1765, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 210-v) Mittwochs den 17. Julii 1765 – Vertröstung
H. Benedict Jacob Dannhorn, der ledige Handelsmann, des Sigmund Dannhorn Seidenwebers Zu Roth Anspachischer Herrschafft, ehelicher Sohn, weißt Brief vor vom 14. Junii jüngsthin, Krafft dessen er die Handlung bei H Johann Caspar Schönberger Zu Nürnberg ordnungsmäsig erlernt hat, und bittet ihm Schein Zu ertheilen, daß man ihn nach gnädig erlangtem Burgerrecht dißors leibzünfftig als Handelsmann annehmen wolle. Nach eingesehenem Lehrbrief Erkannt, willfhart.

(218-v) Mittwochs den 18. Decembris 1765 – E. Leibzünfftiger
Vorgementer Hr Benedict Jacob Dannhorn ist auf vorgelegte Kanzlei: und Stallschein von vorgestrigem Tag gegen Erlag drei pfund Zehen Schilling Zunfftgebühr und 25 Pfund d. wegen hier nicht erlernter Handlung, leibzünfftig als Handelsmann aufgenommen worden. dt. et prom. obed: und will mit Nürnberger Waar handlen.

Benoît Jacques Dannhorn cotise à la tribu des Maréchaux pour faire commerce de fer
1768, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 198) Donnerstags den 16.ten Junÿ Anno 1768 – Neuer Geld zünfftiger
Herr Benedict Jacob Dannhorn, der Handelsmann und Burger allhier stehet vor und bittet, man wolle Ihn dißorths als einen Geld zünfftiger, der mit Eißeb handelt, auf : und annehmen. Erkandt, Willfahrt dt. 3. lb. d.

Benoît Jacques Dannhorn loue une boutique pendant les foires à Senn, Bidermann et Compagnie de Bruxelles et à Pierre Dolfus et Compagnie de Wesserling en Haute-Alsace

1784 (3.8.), Not. Lacombe (6 E 41, 195) n° 6
Dépôt de bail, Lehnung von nächst künfftigen Johannis Meß 1784 ihren anfang nehmen, d. 7. junÿ 1784 – Zwischen Herrn Rathherrn Dürninger und H. Benedict Jacob Dannhorn beede bürger und handelsleuthe ist wegen einem vorhanbenden Lehnungs Tractat folgendes verabredet behandelt und beschloßen worden
H. Benedict Jacob Dannhorn an wohlgedachtem H. Rathh. Dürninger und von dießen vorgeblich für die Cie der Herren Senn Bidermann & Comp. in Bruxelles und Pierre Dolfus & comp. zu Wäßerling beÿ Cernay im Elsaß auf 6 nacheinander folgenden jahren und zwar nur während der Meßzeit der allhiesigen zweÿ Meßen als Johannis und Weÿnachten zu besitzen und zu benutzen von seinem zugehörigen an dem untern Fischmarckt gelegenen Haus in Lehnung übergibt und überläßt als
1. Im vordern Hauß den großen Laden ohne den gemeinschaftlichen Eingang mit dem daran stoßenden gegen den hof ziehenden Comptoir, alles mit Schäften wohl garnirt sambt scheiben und anderen tischen so wie alles gesehen werden (…) daß der laden wenigstens zweÿ Tag vorher ahne die Boutiquen wieder abgebrochen werden wieder zu meinem Gebrauch gelehrt seÿn muß,
2. In dem durch den hoff in Communication stehenden Nebens hauß an der Lungen Gaß den Laden ohne Schafft. so wie er gesehen worden,
3. deßgleichen den Laden im Eingang des andern Nebens Hauß an der Kuttel gaß auch ohne Schäfft.
4. der Hof ist während der Meß zu deren Herren Disposition wegen Ein: und Aus: packen jedoch bleibt er gemeinschaftlich wegen dem brunnen,
5. die zu denen Meßen bestimmte Logis bestehen Im zweÿten Stock das große Zimmer mit dem Alkoff und zweÿ betten samt der Nebens Zimmer oder Cabinet mit einem Bett und wohlbeschlüßigen Wandkästen, die dabeÿ befindliche Küche jedoch insoweit gemeinschaftlich, daß mein Kuchenschaft und nöthig Geräth und Geschirr zu meiner kleinen haushaltung darinn bleibe und meine Magd die nöthige haußkösten darinen kochen und versehen kan,
Im dritten Stock das zimmer im hoff aussehend mit zweÿ betten vor bediente, Alles mit behörigen und anderen Meubles garnirt
Betreffend Geschir Kohlen &c zu Thee oder Caffé und Meß Gratification der Magd vor reinhaltug der Zimmer und betten besorgung werden die H. von selbsten zu befriedigen wißen – um 900 livres oder 450 gulden vor jede Meß

Inventaire dressé après la mort du locataire Juste Schrœder, employé à la direction des vivres

1801 (6 fructidor 9), Strasbourg 14 (15), Not. Lex n° 1343
Inventaire de la succession de Juste Schroeder employé à ladite direction, natif de Nieder ourf principauté de Hesse Cassel baillage de Borken, décédé le 6 ventose 9 – à la requête du C. François Lefevre Employé a la direction des vivres a Strasbourg, en qualité de Curateur nommé par devant le Sr Jean Michel Remond juge de Paix du troisième arrondissement de cette ville
en son logement au deuxième étage dans la maison du Cit. tannhorn Negotiant rue du Marché aux Poissons N° 114
que le défunt a délaissé sa femme nommé Henriette Hochdörfer qui doit être commune en biens et un fils agé d’environ 12 ans domiciliés à Uslard près Göttingen en Hanovre
meubles, numéraire (1083 fr), total de l’actif 1705 fr, passif 498 fr
Enregistrement, acp 80 F° 43 du 12 fruct. 9

Benoît Dannhorn meurt en 1810 en délaissant des héritiers collatéraux
1811 (21.1.), Strasbourg 12 (36), Not. Wengler n° 5468
Inventaire de la succession de Benoit Dannhorn, négociant décédé le 27 décembre 1810 – à la requête de Philippe Jacques Robert, négociant mandataire de Jean Ulric Dannhorn, tambour major de la Garde nationale de la troisième classe a Schaubach dans le Royaume de Bavière, et d’Anne Marie Dannhorn femme de Jean Thomas Hollenbach demeurant à Ansbach, héritiers pour moitié de leur frère – Marguerite Wild veuve de François Wack servante du défunt
dans une maison sise rue St Marc n° 24
meubles, dans la cave sur le devant, dans la buanderie, numéraire, créances
Immeuble, une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe et tres fond avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue St Marc n° 24, d’un côté le Sr Koffler fabricant de tabac, d’autre la veuve Boeringer, devant la rue, derrière le Sr Barthelmé – acquis de Jean Jacques Menninger et Jean Guillaume Menninger négociants père et fils par contrat reçu M° Bremsinger le 29 avril 1808, estimée 8000 fr
total de la masse active 70 498 fr
(Joints) mémoire de réparations – Testament pretendu du 28 novembre 1809 enregistré le 21 janvier 1811 (qui institue pour héritier universel Jean Ulric Dannhorn), qu’il existe un testament mystique reçu M° Meyer déposé le 28 novembre 1809
Enregistrement, acp 116 f° 83-v du 23.1.

Benoît Jacques Dannhorn vend la maison au négociant Jean Jacques Giesi et à Susanne Barbe Friesé

1808 (26.2.), Strasbourg 13 (28), Not. Bremsinger n° 4549
Benoit Jacques Dannhorn négociant
à Jean Jacques Giesi négociant et Susanne Barbe née Friesé
une maison consistant en maison de devant maison de derrière & maisons latterales situées en cette ville dans la rue dite marché aux poissons marquée n° 114 ayant une issue dans la rue du Poumon n° 2 et dans cette ditte Kuttelgass n° 3 ayant un balcon sur le devant, dans la rue dite Kuttelgass a côté du Sr Simonis d’autre le Sr Staudt avec ses caves et greniers Puits pompe circonstances et dépendances – acquise de la famille Dangelo le 27 mars 1781 à la Chambre des Contrats – moyennant 39.500 francs ou 40.000 livres
Enregistrement, acp 104 F° 197 du 29.2.

Jean Jacques Giesi épouse Susanne Barbe Friesé en 1807
1807 (21.2.), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 257
Contrat de mariage – sont comparus le Sieur Jean Jacques Giesi, Négociant en cette ville, fils du St Jean Ulric Giesi cidevant Employé à la Douane de Strasbourg, procréé en légitime mariage avec Dame Marie Madeleine Barthel, d’une part
Et la Demoiselle Susanne Barbe Friesé fille du Sieur Jean Friesé, Instituteur primaire à Strasbourg, procréé en légitime mariage avec Dame Marie Madeleine Bruder, agissant sous l’autorisation spéciale dudit son, père, d’autre part
Fait, lû passé & interprété en langue allemande aud. Strasbourg (…) le 21 février 1807 (signé) Jean Jaq: Giesi, Susanne Barbe Friesé
Enregistrement, acp 102 F° 22 du 28.2.

Inventaire des apports
1807 (14.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 15), Not. Bossenius n° 335, 3159
Inventaire des apports de Jean Jacques Giesi, négociant, et de Susanne Barbe née Friessé, assitée de Jean Friessé instituteur primaire son père, mariés le 12 courant, contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 21 février dernier
dans la maison marché aux herbes n° 2 appartenant au Sr Simonis négociant
le mari, numéraire 15.000 fr
la femme, meubles 1343 fr, marchandises, total 14.158 fr, passif 5248 fr, reste 8910 fr
Enregistrement, acp 102 F° 51-v du 18.3.

Inventaire dressé après la mort du locataire Jean Brunner, négociant

1811 (4.6.), Strasbourg 8 (1), Not. Roessel n° 198
Inventaire de la succession de Jean Brunner négociant décédé le 13 mai courant, à la requête de Juste Chrétien Kiessling, négociant à Nüremberg, exécuteur testamentaire par testament olographe du 8 juillet 1807 déposé au rang des minutes du notaire soussigné le 16 mai suivant, Susanne Marie Deubler épouse de Samuel Schmidtmeyer, aubergiste, ménagère du défunt, légataire par testament public reçu par le soussigné notaire le 10 février courant
dans une maison marché aux poissons n° 114 appartenant au Sr Giesi négociant
mobilier 748 fr, numéraire 1290 fr, papiers, passif 739 fr
Enregistrement, acp 117 F° 69-v du 5.6.

Jean Jacques Giesi meurt en 1817 en délaissant un fils

1817 (10.7.), Strasbourg 8 (19), Not. Roessel n° 4447
Inventaire de la succession de Jean Jacques Giesi, négociant décédé le 19 avril dernier – à la requête de Susanne Barbe Friésé, la veuve mère et tutrice légale d’Auguste Emile seul enfant du défunt, en présence de Chrétien Barth docteur en médecine subrogé tuteur – Contrat de mariage devant M° Bossenius le 21 février 1807
immeubles, 1. une maison consistant en maison de devant, maison de derrière et maisons latérales situés à Strasbourg donnant par devant sur la rue dite marché aux Poissons marquée du n° 114 ayant issue dans la rue du Poumon n° 2 et dans celle dite Kuttelgass n° 3, tenant dans la rue du Poumon au Sr Staudt, d’autre le Sr Simonis, avec cave, puits, pompe, balcon et autres dépendances – acquis par le défunt et la veuve de Benoit Jacques Dannhorn, négociant, suivant acte reçu M° Bremsinger le 26 février 1808 transcrit au bureau des hypothèques volume 36 n° 149. Ledit Dannhorn l’a acquis à la Chambre des contrats le 27 mars 1781
il est loué savoir le second étage à M de Troxel pour 300 fr, le troisième étage à Mde Salins pour 200 fr, la maison de derrière à M Leveque dentiste pour 300 fr, le surplus occupé par le défunt d’un revenu de 1200 fr, ensemble 2000 francs faisant en capital 40.000 francs
dans une maison marché aux Poissons n° 114
meubles dans le comptoir, au premier étage cuisine, cave, 1372 fr, argenterie or 222 fr, créances 2000 fr, numéraire 600 fr, marchandises porcelaine décorée, porcelaine blanche, cailloutage, tôle vernissée verreries 12.417 fr, ensemble 16.612 fr
terres à Mittelhausbergen 1000 fr, total de l’actif 57.612 fr, passif 75.164 – créances hypothécaires 23.576 fr, créances chirographaires 20.500 fr, marchandises 7174 fr, déficit 17.551 francs
Enregistrement, acp 135 F° 1 du 16.7.

La veuve Susanne Barbe Friesé se remarie avec le garde magasin Henri Frédéric Baltz
1818 (16.10.), Strasbourg 8 (24), Not. Roessel n° 5874
Contrat de mariage – Henri Frédéric Baltz, garde magasin à la halle commerciale, veuf de Salomé Greiner
Susanne Barbe Friesé veuve de Jean Jacques Giesi, négociant
Enregistrement. acp 140 F° 127-v du 17.10. – communauté d’acquets partageable par moitié

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports

1819 (25.3.), Strasbourg 8 (26), Not. Roessel n° 6320
Inventaire des apports de Henri Frédéric Baltz, garde magasin à la halle commerciale et de Susanne Barbe Friesé – communs suivant contrat de mariage reçu M° Roessel le 16 octobre 1810
le mari 33.596 fr, passif 18.370 fr, reste 15.226 francs
la femme 78.508 fr, passif 49.630 fr, reste 28.873 francs
immeubles 1. la moitié d’une maison consistant en maison de devant, maison de derrière et maisons latérales située à Strasbourg, devant la rue dite marché aux Poissons n° 114 ayant une issue dans la rue du Poumon n° 2 et dans celle dite Kuttelgass n° 3 tenant sur le rue du Poumon au Sr Straudt dans l’autre au Sr Simonis avec caves, puits, pompes, balcon et autres aisances et dépendances, la moitié 30.000 fr – acquis par Jean Jacques Giesi, premier mari de la D° Baltz, de Benoit Jacques Dannhorn suivant contrat de vente dressé par M° Bremsinger le 26 février 1808 – la moitié d’un jardin à Mittehausbergen
Enregistrement, acp 142 F° 109-v du 27.3.

Lors de la liquidation en 1836, la moitié de la maison est attribuée à la veuve Susanne Barbe Friesé en pleine propriété, un quart en usufruit et un quart en propriété à son fils

1836 (18.8.), Strasbourg 9 (anc. cote 70), M° Hickel n° 5390
Liquidation et partage – entre Susanne Barbe Friesé veuve en premières noces de Jean Jacques Giesi, négociant, et épouse en secondes noces de Henri Frédéric Baltz, garde magasin à la halle communale de Strasbourg, communs en biens suivant contrat de mariage reçu M° Bossenius le 21 février 1814, d’une part, et Auguste Emile Giesi négociant son fils, d’autre part
Observations. Le Sieur Giesi père est décédé le 19 avril 1817, inventaire a été dressé par M° Roessel le 10 juillet de la même année. Contrat de mariage avec le sieur Baltz le 26 octobre 1818 et Inventaire des apports M° Roessel le 25 mars 1819
Masse active. Communauté des conjoints Giesi, article II. une maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg & donnant par devant à la rue du Vieux Marché aux Poissons n° 114, d’un côté Sr Roederer, d’autre Sr Unselt, cet immeuble ayant deux issues l’une dans la rue du Poumon où porte n° 3 et où il est situé entre la propriété de M Simonis & celle de M. Oster & l’autre dans la rue des Trippes où elle porte le n° 2 & où il est situé entre les propriétés de M. Roederer et celle de M Heinrich, est évaluée à 60.000 francs – la propriété est établie à l’Inventaire Giesi – Art. III, Immeubles à Mittelhausbergen
Abandonnements – à la veuve la moitié de la maison pour 30.000 francs
au Sr Giesi le quart indivis de la maison pour 15.000 fr
2. la nue propriété et l’usufruit à la D° Baltz du dernier quart de la maison, 15.000 fr
Enregistrement, acp 243 F° 27-v du 22.8.

Propriétaire d’un quart de la maison, le négociant Auguste Emile Giesi épouse Amélie Wilcké en 1836

1836 (18.8.), Strasbourg 9 (anc. cote 70), M° Hickel n° 5391
Contrat de mariage – Auguste Emile Giesi, négociant fils de Jean Giesi, négociant, et de Susanne Barbe Friese la veuve épouse actuelle de Henri Frédéric Baltz, garde magasin à la halle de Strasbourg
Amélie Wilcké, fille de Jean Michel Wilcké, batteur d’or, et de Marie Madeleine Loechner
Art. 2, apports du futur époux, a) la moitié indivise d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Poissons, pour mémoire [enreg. non évaluée]
Enregistrement, acp 243 F° 28-v du 22.8. – simple communauté d’acquets

Suzanne Barbe Friesé et son fils Auguste Giesi passent un contrat de société

1837 (3.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 70 F° 67
Contrat de société du 1 août 1837 – entre la D° Suzanne Barbe Baltz et le Sr Auguste Giesi son fils
art. 1. Suzanne Barbe Baltz née Friesé mariée en secondes noces au Sr Henri Frédéric Baltz (lequel) n’a aucun intéret de la D° son épouse à ses affaires commeciales son fils Auguste Emile Giesi, majeur unique enfant issu en premier mariage de feu Jean Jacques Giesi
le commerce se bornera comme depuis son origine à la vente de porcelaines, cristaux, verrerie, cailloutages, fayences et toles vernies, il resra établi dans la commune propriété des associés rue du Vieux Marché aux Poissons n° 114

Auguste Emile Giesi meurt sans enfant en 1843

1841 (15.2.), Strasbourg 9 (85 nouv. cote), M° Becker n° 1069
Inventaire dressé après le décès de M. Auguste Emile Giesi en son vivant négociant à Strasbourg où il est décédé le 5 décembre 1843
L’an 1841 le lundi 15 février, à la requête 1° de Mde Amélie Wilcké, veuve de M. Auguste Emile Giesi en son vivant négociant à Strasbourg, y demeurant, agissant 1° à cause de la de la communauté de biens qui a existé entre entre elle et feu son mari aux termes de leur Contrat de mariage passé devant M° Hickel notaire à Strasbourg le 18 août 1836, 2° comme légataire universelle en pleine propriété de la totalité de la succession dudit défunt aux termes du testament olographe de ce dernier en date à Strasbourg du 20 août 1836 déposé pour minute à M° Becker, l’un des notaires soussignés suivant acte de dépôt en date du 15 décembre 1840 (…). Il est observé qu’attendu l’existence de la mère du défunt ci après nommée, ce legs universel faisant l’objet du testament se trouve réduit à trois quart en pleine propriété et un quart en usufruit aux termes des articles 915 et 1094 du Code civil
2° de Madame Susanne Barbe Friesé veuve en premières noces de M. Jean Jacques Giesi en son vivant négociant à Strasbourg épouse actuelle de M. Jean Frédéric Baltz garde magasin à la halle commerciale de lad. ville qui à ce présent l’autorise à l’effet de ce qui suit, les deux demeurant ensemble à Strasbourg, Madale Baltz habile à se dire et porter héritière pour un quart en nue propriété de M. Auguste Emile Giesi son fils né de son premier mariage, de laquelle portion l’usufruit viager appartient à Mde Giesi née Wilké ainsi qu’on l’a vu ci-dessus
dans le logement que feu M. Giesi et son épouse occupaient dans une maison dont une partie dépend de lad. succession et qui est située à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons N° 114 où M. Giesi est décédé le 5 décembre 1840.

Titres et papiers. Cote 3. Acte de société entre le défunt et Mad° Baltz, acte sous seing privé fait double à Strasbourg le premier août 1837
acp 285 (3 Q 30 000) f° 21 du 18.2. – garde robe 783, objets mobiliers propres au défunt 517, ceux qui lui ont été donnés ainsi qu’à sa femme par forme de don manuel à l’occasion de leur mariage 5551 – mobilier de la communauté 343
acp 288 (3 Q 30 003) f° 15 – mobilier de magasin 996, marchandises 47.585
Description des titres et papiers, déclaration que le veuve Giesi a payé pour le compte de la succession 338 francs. Les héritiers ont droit en outre à la part du défunt dans l’actif de la société dissoute par son décès laquelle a existe entre lui et Susanne Barbe Friesé épouse en secondes noces de Jean Frédéric Baltz

Sa veuve Amélie Wilké se remarie en 1841 avec l’hôtelier Auguste Dœrr
1841 (9.10.), Strasbourg 9 (87, nv. cote), M° Becker n° 1363
Du 9 octobre 1841. Mariage – furent presens M. Auguste Doerr, maître d’hôtel, demeurant à Strasbourg, fils majeur de M. Isaac Doerr, propriétaire demeurant en lad. ville et de Mme Sara Lobstein, son épouse défunte, M. Auguste Doerr stipulant pour lui et en son nom à cause du mariage dont il va être question, comme futur époux d’une part
Et Mme Amélie Wilké, veuve sans enfant de M. Emile Giesin vivant négociant demeurant à Strasbourg, Mme Giesi stipulant pour elle et en son nom à cause du mariage dont il va être question, comme future épouse d’autre part
acp 291 (3 Q 30 006) f° 62 – Communauté d’acquets. Le futur apporte 1° des meubles et effets mobiliers détaillés et estimés en un état annexé à l’acte à 53.572 francs, argent 8500, créances 2065 (total, 64.137), le tout grevé d’un passif de 27.499
La future épouse apporte 1° des meubles et objets mobiliers détaillés et estimés en un état annexé à l’acte à 5698, argent 2500, créances 10.260, grevé d’un passif de 1428
plius le quart indivis d’une Maison à Strasbourg rue de l’outre n° 8, quatré pièces de terre à Batzendorf, sept pièces à Jetterswiller et six pièces à Crastadt
Donation éventuelle de l’usufruit des biens du prémouant et mutuelle

La maison figure au titre des reprises de la veuve à l’inventaire dressé après la mort de Henri Frédéric Baltz en 1846

1846 (13, 14. 9.br), Strasbourg 10 (107), Not. Zimmer n° 6352
Inventaire de la succession du sieur Henri Frédéric Baltz, vivant garde magasin de la halle commerciale de Strasbourg, veuf en premières noces de Dame Salomé Greiner et époux en secondes noces de Dame Susanne Barbe Friesé, décédé à Strasbourg le 17 juillet dernier
L’an 1846 le vendredi 13 novembre à Strasbourg en la maison mortuaire, à la requête de 1. Mme Susanne Barbe Friesé, veuve en premières noces du sieur Jean Jacques Giesi et en secondes noces dudit sieur Henri Frédéric Baltz, rentière demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant ès présentes à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre elle et ledit sieur Henri Frédéric Baltz à cause des droits de reprise er avantages matrimoniaux ainsi qu’il résulte de son contrat de mariage passé devant M° Roessel notaire à Strasbourg le 16 octobre 1818
2° Mme Julie Baltz épouse dûment assistée et autorisée de M. Auguste Heyd, boulanger, demeurant et domiciliés à Strasbourg, agissant en qualité de seule et unique héritière de M° Louis Frédéric Baltz comme étant issue du premier mariage de cette dernière avec Dame Salomé Greiner

Liquidation des reprises et indemnités. A) De celles concernant Mde veuve Baltz. § 1 Les apports en mariage ont été constatés par l’inventaire des apports dressé par ledit notaire Roessel le 25 mars 1819. Ces apports n’ont cependant été définitivement fixés que par la liquidation dressée par M° Hickel notaire à Strasbourg le 18 août 1836 entre Mde veuve Baltz et M. Auguste Emile Giesi de Strasbourg son fils issu de son premier mariage, des biens indivis entre eux & dépendant de la communauté de biens d’entre Mme Baltz son premier mari. Par suite de la liquidation il a été attribué à Mde veuve Baltz
1° La moitié indivise d’une maison avec ses dépendances sise à Strasbourg et donnant par devant sur la rue du vieux marché aux poissons où elle porte le numéro 114 & tenant d’un côté au sieur Roederer & de l’autre au sieur Unselt ayant deux issues latérales, l’une dans la rue des poumons où elle porte le numéro 3 et l’autre dans la rue des tripes où elle porte le numéro 2.
2. La moitié indivise de a) 36 ares 19 centiates de jardin section A numéro 353, b) six ares de jardin section A numéro 344 ces deux immeubles situés au ban de Küttelsheim
acp 354 (3 Q 30 069) f° 87-v – Communauté. Un mobilier évalué 4152, créances 17.115, argent comptant 299, loyers échus 236, total 21.504 francs
Le présent inventaire est suivi de la liquidation des reprises et indemnités du défunt, de la veuve et de la fille ainsi que du partage des biens des autres enfants décédés
Composition de la masse active de la communauté I. effets mobiliers 21.804, II. compensations à faire par Mde Baltz à la communauté 21.830, Total de la masse active 43.634
Masse passive. Reprises a) de la veuve Baltz 1° bonification de ses biens meubles 104, 2° héritages 2898, total 3002 francs
b) de la succession de M. Baltz suivant décompte 2716, dettes de la communauté 6285, total 12.004
Déduisant la masse passive de l. la masse active, 31.630, dont moitié pour Made Baltz 15.815
Immeubles de la communauté, vignes à Mittelhausbergen en deux parcelles
Succession. Elle se compose I. de la moitié des immeubles de la communauté, II, des reprises du Sr Baltz 27166, III. de la moitié de l’actif des biens meubless15.185, IV. de la garde robe 231, Total 18.763 – Dettes de la succession 715, Mde Heyd est créancière de la succession de son père 2511, Total des dettes 3227 – Reste 15.535
Décompte et attributions (…)

Suzanne Barbe Friesé loue une partie de la maison au négociant Henri Edmond Magnus

1852 (20.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 112 (3 Q 31 611) f° 4-v du 4.5.
Bail immobilier du 20 avril 1852. La soussignée dame Suzanne Barbe Friesé, rentière à Strasbourg veuve de Henri Frédéric Baltz, en son vivant garde magasin à la halle commerciale de ladite ville, donne par les présentes à titre de bail à loyer pour neuf années qui commenceront le premier mars 1853 pour finir à pareill jour 1862
à M. Henri Edmond Magnus, négociant à Strasbourg, ce acceptant
A. les localités suivantes dans une maison sise à Strasbourg composée d’un bâtiment de devant donnant sur la rue du vieux marché aux poissons N° 114, et de deux bâtiments latéraux, donnant le premier sur la rue des poumons où il porte le n°° 3 et rue des trippes n° 2, savoir
1° le grand magasin donnant sur la rue du vieux marché aux poissons, un comptoir et trois magasins se trouvant au fond de la cour, 2° tout le premier étage des dits bâtimens, 3° le grand magasin au rez de chaussée donnant sur la rue des poumons ainsi que la cave se trouvant au-dessous de ce magasin, 4° la cave voûtée se trouvant au-dessous de la cour, 5° tout le rez-de-chaussée donnant sur la rue des trippes et la cour se trouvant au-dessous et 6° deux mansardes et un bucher au grenier
et B. les objets mobiliers estimés à 274 francs.
Le présent bail et fait et accepté pour un loyer annuel de 3180 francs

Suzanne Barbe Friesé loue un logement à Thérèse Elisabeth Héloïse Leitel, veuve du négociant César Oudinot de Paris pour en faire un dépôt de crinolines

1854 (29.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 118 (3 Q 31 617) f° 23 du 29.8.
Bail immobilier du 29 mai 1854 – Mad. Susanne Babette Friesé veuve de feu Mr Edouard Baltz vivant propriétaire à Strasbourg où elle est domiciliée,
loue à Mad. Thérèse Elisabeth Héloïse Leitel, veuve de Mr César Oudinot, négociant à Paris
un logement au troisième étage dans a maison située à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons n° 114 compose de trois pièces, de deux cabinets, d’une cuisine plus deux chambres mansardes au 4° étage, un grenier à linge sale et un compartiment de cave,avec jouissance des deux escaliers, dans lesquelles localités Mad. Oudinot se propose de faire gérer dans on intérêts un dépôt de crinoline par Lde Pajot Descharmes. Ce bail commencera à date du 24 juin 1856 pour finir au même jour de l’année porchaine mais iil est convenu entre les partie qu’à défaut de dénonciation réciproque avant les six dernières semaines le bail continuera pendant une nouvelle année. Le présent bail alété conclu pour un loyer de 350 francs par an

Susanne Barbe Friesé institue pour légataire universelle sa sœur Concorde Friesé femme du pasteur Ehmann

1856 (3.1), M° Louis Frédéric Zimmer
Dépôt du testament olographe de Susanne Barbe Friesé veuve Henri Frédéric Baltz, vivant propriétaire à Strasbourg où elle est décédée le 29 Xbre 1855. Ledit testament en date du 17 mai 1868, enregistré cejourd’hui
acp 446 (3 Q 30 161) f° 52-v du 4.1.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 122 (3 Q 31 621) f° 11 du 4.1.1856 (succession déclarée le 26 juin 1856, décès du 29. Xbre 1855)
17 mai 1848. Testament – Je soussignée Susanne Barbe Friesé, veuve du Sr Henri Frédéric Baltz demeurant à Strasbourg lègue par ces présentes 1°à Made Heyd mère 5000 francs, plus en remplacement d’une parcelle de cignes qui lui était destinée précédemment 1000 francs, plus ma miniature de son père montée en bracelet
2° à Julie dille de la précédente (…) 3° à M. Auguste Heyd (…) 4° à M. Jean Frédéric Emile Ehmann mon neveu (…) 5° à Concorde Louise Ehmann ma nièce (…) 6° à Marie Julie Friesé ma petite nièce fille de Gustave Adolphe Friesé mon neveu (…) 7° aux enfants de Mde Emilie Mathis née Fries ma nièce (…) 8° à Frédérique Schoell ma nièce (…) 9° à Jacques Fritsch de Mittelhausbergen mon jardinier (…) 10° et à la domestique qui sera chez moi lors de mn décès (…) 11° à l’institution des diaconesses (…) 12° à la maison des Enfants pauvres au Neuhoff (…), 13° aux pauvres honteux de la paroisse St Nicolas
Je désire que les cérémonies de mon enterrement s’exécutent à l’Eglise de St Nicolas par M. le profeseur Bruch mon exécuteur testamentaire (…)
Pour le restant de ma succession après déduction des legs ci-dessus et de ceux que je pourrais encore faire par la suite, j’institue ma légataire universelle ma sœur Concorde Friesé épouse de M. Ehmann, pasteur, et en cas de prédécès des enfants et descendans
(f° 11-v) Codicill, 2 octobre 1851 – Je lègue à mon neveu Gustave Adolphe Friesé (…)

Jean Ehmann épouse Concorde Friesé en 1824
1824 (29.9.), Strasbourg 3 (72), M° Schreider n° 2186
Contrat de mariage – Jean Ehmann, pasteur à Gerstheim, fils de Jean Ehmann, propriétaire à Strasbourg, et de Marguerite Salomé Weber
Concorde Friesé fille de Jean Friesé, instituteur, et de Marie Madeleine Bruder
Enregistrement, acp 170 F° 18-v du 5.10. – communauté d’acquets partageable par moitié

Jean Ehmann meurt en 1850 en délaissant une fille
1851 (21.3.), Strasbourg 10 (118), Not. Zimmer n° 8908
Inventaire de la succession de M. Jean Ehmann vivant pasteur à Gerstheim où il est décédé le 28 octobre 1850 & de la communauté de biens qui a existé entre lui & D° Concorde Friesé, sa veuve survivante
Ont comparu 1° Madame Concorde Friesé, demeurant et domiciliée à Gerstheim veuve de M. Jean Ehmann vivant pasteur audit lieu, agissant aux présentes 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre elle & M. Jean Ehmann son défunt époux en vertu de leur contrat de mariage passé devant M° Schreider alors notaire à Strasbourg le 29 septembre 1824, 2° à cause des droits & reprises qu’elle peut avoir à exercer pour biens aliénés ou dénaturés pendant la durée dedut mariage, 3° comme donataire en usufruit avec dispense de fournir caution de la moitié de la généralité des biens délaissés par ledit son mari, donation qu’elle se réserve d’accepter ou de répudier ainsi que’elle avisera par la suite
2° Mademoiselle Concorde Emma Ehmann, majeure,s ans état, demeurant et domiciliée à Gerstheim, agissant aux présentes en sa qualité de seule enfant & unique héritière dudit Sr Ehmann son père
acp 399 (3 Q 30 114) f° 84-v du 22.3. – Il dépend de ladite communauté un mobilier estimé à 33.773
reprises de la veuve 6129, reprises du défunt 1000, bibliothèque 800, créances 700
repris en nature par le Dlle Ehmann – le passif de la communauté s’élève à 9829
Succession 1) reliquat de l’actif de la communauté 11.972, 2) garde robe 169, 3) reprise 2500 – Passif de la succession 500

Concorde Friesé veuve de Jean Ehmann hypothèque la maison au profit de Sophie Bierstecher et de Jonathan Gœtz

1856 (25.4.), Strasbourg 10 (131), Not. Louis Frédéric Zimmer n° 11.492
Obligation – A comparu Madame Concorde Friesé, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Jean Ehmann, vivant pasteur, laquelle reconnaît par les présentes devoir bien et légitimement
1° à Mademoiselle Sophie Bierstecher, rentière en jouissance de ses droits demeurant et domiciliée à Strasbourg, créancière, présente et acceptant, la somme principale de 18.000 francs
2° et à M. Jonathan Goetz, marchand de bois, demeurant et domicilié en ladite ville, créancier également ci présent et acceptant, la somme d principale de 12.000 francs, Ensemble la somme principale de 30.000 francs (…)
hypothèque l’immeuble ci-après désigné, savoir Une maison avec appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, donnant par devant sur la rue du Vieux marché aux poissons où elle est marquée du n° 114 et où elle tient d’un côté à M. Roederer, de l’autre au Sieur Unselt. Cet immeuble ayant deux issues, l’une dans la rue du poumon où il porte le n° 3 et où il est situé entre la propriété de M. Simonis et celle de M. Lamarche autrefois M. Oster, et l’autre dans la rue des tripes où il porte le N° 2 et où il est situé entre la propriété de M. Roederer et celle de M. Heinrich.
Ladite maison appartient à Mad. Ehmann comparante en qualité de légataire universelle de sa sœur Dame Susanne Barbe Friesé, décédée à Strasbourg le 29 décembre 1855, veuve en secondes noces de M. Henri Frédéric Baltz, vivant garde magasin à la halle commerciale de Strasbourg, aux termes du testament olographe de ladite Dame veuve Baltz déposé après l’accomplissement des formalités voulues par la loi en ‘étude de M° Zimmer soussigné par acte dressé le 3 janvier dernier. Mad° veuve Ehmann a été envoyée en possession de tous les biens meubles et immeubles dépendant de la succession de Mad° veuve Baltz par ordonnance de M. le Président du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg en date du 20 février dernier, de laquelle ordonnance une expédition en forme exécutoire est demeurée annexée à un procès verbal d’enchère dressé par M° Zimmer soussigné le 4 mars dernier. La débitrice certifie, sous les peines de droit, que ledit immeuble lui appartient encore en toute propriété et qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente privilège ni hypothèque.

Le domaine de l’Etat cède à Concorde Friesé une bande de terrain devant la maison (voir aussi le cadastre)

1864 (1.3.), Maire
Vente par le Domaine
à Concorde Friesé veuve Friesé à Strasbourg
de 5 mètres 25 de terrain à détacher de la route impériale N° 4 moyennant 262 francs
acp 530 (3 Q 30 245) f° 54-v du 1.3.

Fille et héritière de sa mère, Concorde Emma Ehmann épouse en 1852 le négociant Constantin Jæger

1852 (10.1.), Strasbourg 10 (120), Not. Zimmer n° 9316
Contrat de mariage – Ont comparu 1° M. Constantin Jaeger, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, né à Mietesheim le 14 novembre 1821 du légitime mariage de M. Frédéric Louis Jaeger, en son vivant pasteur à Mietesheim & de Dame Chrétienne Amélie Schmidt sa veuve demeurant audit lieu, futur époux d’une part
2. Mad.lle Concorde Emma Ehmann, sans état, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg née à Gerstheim le 28 avril 1828 du légitime mariage de M. Jean Ehmann, vivant pasteur audit Gerstheim et de Same Concorde Friesé sa veuve demeurant à Strasbourg, future épouse d’autre part
acp 406 (3 Q 30 121) f° 32 du 12.1. – Stipulation de la communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura l’usufruit de la moitié des dits biens.
Les apports du futur consistent en une valeur de 2250 francs et dans ses droits encore indivis dans la succession de son père à valoir sur lesquels il a déjà reçu la somme de 1000 francs comprise dans les apports
Les apports de la future consistent 1° en une somme de 10.000 francs, 2° un mobilier estimé à 3456.
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession du prémouant réductible à moitié en cas d’enfant

La maison est inscrite au cadastre à partir de 1924 au nom de Jules Othon Jæger, né en 1864.

Naissance, Strasbourg (n° 463)
Acte de naissance. Le 25 février 1864 (…) a comparu Constantin Jaeger, âgé de 42 ans, négociant domicilié à Strasbourg lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin né à Strasbourg le 25 février 1864 à une heure du matin en la maison 21 rue du vieux marché aux poissons et nommé Jules Otto, fils de lui déclarant et de Concorde Emma Ehmann son épouse âgée de 35 ans (i 129)

Jules Jaeger (Strasbourg 25 février 1864 – Hochfelden 15 février 1935). Docteur en droit, Jules Jæger est notaire à Rombas puis à Hochfelden. Il se présente aux élections régionales (Landesausschuss) en 1909. Il est co-fondateur de l’Union Nationale en 1911. Accusé de nationalisme pro-français, il est arrêté et assigné à résidence à Stuttgart et à Traunstein de 1914 à 1918. Il est élu député du Bas-Rhin en 1919 sur la liste du Bloc national. « Il joua un rôle très important dans la discussion du projet de loi d’introduction de la législation civile française dans les départements recouvrés. Membre de la commission des spéculations, il dénonça en décembre 1921 les conditions douteuses et la gestion et de la liquidation des biens allemands sous séquestre » (Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, p. 1780.



17, rue de l’Ecrevisse


Rue de l’Ecrevisse n° 17 – III 294 (Blondel), N 466 puis section 68 parcelle 50 (cadastre)

Démolie en 1971 lors de la « rénovation urbaine de l’Ilot Broglie »


La maison au premier plan avant démolition en 1971 (photographie dans le dossier de la Police du Bâtiment)
Vue du sud (bâtiment du fond à droite, AMS cote 1 Fi 148, 88)

Le maçon Jean Jacques Frey est propriétaire de deux maisons contiguës (la deuxième au nord qui portera ensuite le numéro 15) à la fin du XVI° siècle. Il vend en 1622 celle du nord au remueur de grains Jean Hag en établissant des servitudes et cède l’autre à son fils, aussi nommé Jean Jacques Frey, qui la vend à son créancier Christophe Goldbach en 1643. La maison appartient de 1662 à 1692 au manant Léonard Heckel, imprimeur dans l’atelier Stædel, puis à l’apprêteur de tabac Michel Widemann (1691-1713). Le cordonnier Louis Mohr recueille la maison et une autre à l’arrière qui s’ouvre sur la rue de Schiltigheim dans la succession de son père aux termes de litiges. L’inventaire dressé après sa mort en 1787 mentionne quatre poêles et plusieurs chambres.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 58 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la quatrième à gauche du repère (u) : fenêtre et porte au rez-de-chaussée, trois étages à fenêtres jumelles, toiture dont la lucarne du bas doit servir à un treuil et deux lucarnes par-dessus. La façade (2-3) dans la cour K est celle d’un bâtiment accolé au bâtiment sur rue, plus haute que la façade sur rue. Il faut supposer que le troisième étage de la façade sur rue date des années 1830 puisque l’Atlas des alignements n’en fait pas mention.
La maison porte d’abord le n° 22 (1784-1857) puis le n° 17.


Cour K

La maison appartient (1831) au tailleur Chrétien Linden puis (1843) au casernier Georges Wild qui n’y habitent pas. Le cordonnier Jacques Ziegel (1865) puis Georges Schweisberger (1903) occupent par contre leur maison. La Ville l’acquiert et demande en 1971 l’autorisation de démolir la maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie pour réaliser la « rénovation urbaine de l’Ilot Broglie ».

novembre 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1597 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Jacques Frey, maître maçon, et (1587) Elisabeth Kohler, (1597) Catherine Rummel, (1605) Appolonie Diebold puis (1623) Marthe Bischoff, d’abord (1601) femme du taillandier Jean Scheller et (1612) du maçon Wendelin Beutler – luthériens
1622 h Jean Jacques Frey, maître maçon, et (1621) Madeleine Bott – luthériens
1643 v Christophe Goldbach, tailleur, et (1621) Marie Cléophée Wittert puis (1639) Anne Marguerite Leonhard, d’abord (1637) femme du notaire François Jacques Eisenhuth – luthériens
1660* h Samuel Goldbach, boucher, et (1664) Marie Behr – luthériens
1662 v Léonard Heckel, imprimeur et manant, et (v. 1640) Marguerite Willenburger – luthériens
1691 v Michel Widemann, apprêteur de tabac, et (1679) Anne Barbe Endres – luthériens
1713 v Jean Lutz, tonnelier, et (1714) Anne Eve Bœgner – luthériens
1717 v Jean Frédéric Berion, orfèvre puis précepteur, et (1725) Anne Catherine Schott, remariée (1838) avec le chapelier Simon Hollænder – luthériens
1726 v Conrad Mohr, cordonnier, et (1726) Marie Elisabeth Vogler – luthériens
1782* h Jean Louis Mohr, cordonnier, et (1769) Anne Marie Fegers – luthériens
1794 v Georges Michel Hering, marchand, et (1757) Marguerite Elisabeth Stædel puis (1788) Marie Madeleine Plarr – luthériens
1794 v Jean Bleydorn, menuisier, et (1780) Madeleine Gœrger – catholiques
1794 v André Simon, menuisier, et (1785) Catherine Erhard d’abord (1776) femme du maçon Joseph Buchmüller – catholiques
1822 h François Antoine Simon, tanneur, et (1822) Catherine Ehret
1830 v Michel Gintz, farinier, et (1817) Anne Marie Jost
1831 v Chrétien Linden, tailleur, et (1815) Marie Thérèse Hahn
1843 v Georges Wilt, pensionnaire de l’état, et (1818) Susanne Mechain, d’abord (1807) femme de Jean Baptiste Diélaine
1865 v Jacques Ziegel, cordonnier, et (1862) Frédérique Catherine Horsch
1904* v Georges Schweisberger, tailleur, et (1884) Elisabeth Groth

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 650 livres en 1787

(1765, Liste Blondel) III 294, Conrad Moor
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mohr, 2 toises, 1 pied et 1 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 466, Linden, Sébastien, tailleur – maison, sol – 0,55 are / Wild

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 258
La maison est sans doute celle inscrite au nom du maçon Jean Jacques Frey qui règle un sol pour un gradin en pierre (3 pieds de long, saillie d’un pied)

Krebsgaßen Einseitten
Hans Jacob Freÿ der Maurer hatt vor seinem Hauß, ein steinen Bencklin iij schu lang j schu breÿt, Bessert für das Niessen, j ß d

Description de la maison

  • 1787 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend quatre poêles, quatre cuisines, plusieurs chambres, un comble couvert de tuiles plates est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 300 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de l’Ecrevisse f° 15-v

nouveau N° / ancien N° : 12 / 22
Simon
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 132 case 1

Wild à Strasbourg
Wilt, Georges, Casernier à la Marguerite (1845) rue St Aurélie

N 466, maison, sol, R. de l’écrevise 22
Contenance : 0,55
Revenu total : 66,29 (66 et 0,29)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 3

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 645 case 1

Wilt, Georges, Casernier
1867 Ziegel Jacques, fabricant de pains d’épice
1904 Ziegel Sophie Christine und Miterben / Schweissberger Georg Schneider vnd Ehefr. Elisabeth geb. Groth in Gg
(ancien folio 393)

N 466, maison, sol, Rue de l’écrevise 17
Contenance : 0,55
Revenu total : 66,29 (66 et 0,29)
Folio de provenance : (132)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 / 8
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre allemand, registre 32 page 544 case 3

Parcelle, section 68 n° 50 – autrefois N 466
Canton : Krebsgasse Hs N° 17
Désignation : Hf, Whs u. NG / Hf, Whs
Contenance : 0,45
Revenu : 500 – 700
Remarques

(Propriétaire), compte 3445
Schweissberger Georg u. Ehefrau
(3819)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton Canton 3, Rue 78 de L’Ecrevice

22
Loc. Marckwalter Jean Michel – manant
Loc. Rossenbach, André, Voiturier – manant
Loc. Bilingu Thérèse, raccomode les dentelles – vitriers

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 78 de L’Ecrevice p. 107

22
lo: Marckvalter Jean Michel – Manant
lo: Rosenbach, André, Voiturier – Manant
lo: Bilugen / Billmann Thérèse, raccomodeuse – Vitriers
[ajouts] loc: Barousselle, Marie Thérèse, Couturière – Bourgeoise
loc: Meyer, Catherine Salomé, Charpentiere – Manante
loc: Barousselle, Jean Claude, Domestique – Bourgeois

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Krebsgasse (Seite 84)

(Haus Nr.) 17
Jung, Tagner. 0
Huck, Näherin. 1
Groth, Tagner. 2
Kopf, Tagnerin. 2
Schweisberger, Schneid. E 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 645)

Rue de l’Ecrevisse n° 17 (1974-1971)

Le propriétaire Georges Schweisberger fait faire rapidement les travaux imposés par la Commission contre les logements insalubres, de sorte qu’elle n’a plus de remarques à faire à partir de 1904. Emile Schmitt exploite en 1944 des logements garnis. La Ville demande en 1971 l’autorisation de démolir la maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie pour réaliser la « rénovation urbaine de l’Ilot Broglie ».

Sommaire
  • 1874 – Le maître maçon Joseph Starck demande au nom du propriétaire Jacques Siegel l’autorisation de badigeonner la façade. L’agent voyer note que la maison suit l’alignement et qu’elle n’a pas d’avance.
  • 1887 – Le maire notifie Jacques Ziegel, demeurant sur place, de faire ravaler la façade. Le propriétaire déclare que la façade est en bon état, ce que les employés municipaux peuvent constater – Le maire répond qu’il suffira d’un lavage – Travaux terminés, novembre 1887.
  • 1895 – Le maire notifie Jacques Ziegel, demeurant sur place, de faire ravaler la façade. Travaux terminés, décembre 1895
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire Ziegel de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. Rappel, 1898. Il reste un volet de soupirail à modifier. Travaux terminés, mai 1899.
  • 1912 – Le propriétaire voisin (Decker, n° 15) déclare que le crépi du n° 17 est abîmé. La Police du Bâtiment constate que le crépi se détache – Le maire notifie la veuve Elisabeth Schweisberger, demeurant sur place, de faire ravaler la façade. – L’entrepreneur Alphonse Ludæscher (2, rue du Coq) demande l’autorisation de réparer le crépi.- Autorisation – Le même demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique, Autorisation (documents annulés parce qu’il font en partie double emploi avec les précédents) – Nouvelle autorisation – La veuve demande l’autorisation de repeindre la façade à l’huile en couleur jaune – Autorisation – Travaux terminés, la couleur est jaune clair, août 1912
  • 1901 – Geoffroi Adolphe Hahn (demeurant 10, boulevard Saint-Nicolas, ensuite boulevard de la Victoire) fait des remarques sur l’état de la maison dont il a été locataire pendant un an et demi (latrines, escalier, logement du rez-de-chaussée) – La Commission contre les logements insalubres demande au propriétaire Ziegel de faire divers travaux (remarques en cinq points). – Le maire demande au propriétaire de transférer les latrines au bout du vestibule – Le transfert des latrines est reporté jusqu’à ce que la maison soit raccordée aux canalisations, 1902.
    1902. Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Ziegel, demeurant sur place. Les latrines sombres sont en très mauvais état – Le maire demande de faire des travaux provisoires
    1903 – L’aumône (Armenverwaltung, rue Saint-Marc) informe le service municipal du logement que le rez-de-chaussée occupé par la famille Kraft est malsain (sombre et humide) – Le propriétaire Schweisberger déclare que le logement doit être vide pour pouvoir y faire des travaux. – Le locataire Krafft quitte la maison
    1903 – Le propriétaire fait faire des réparations
    1904 – La commission n’a plus de remarques à faire
    1906 – Les logements sont bien tenus, les latrines sont raccordées aux canalisations
    1913 – Idem
    1915 – Le locataire Walter se plaint de l’humidité. La plainte n’est pas fondée
    1914 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
  • 1924 – Le voisin se plaint que les clapiers dans la cave attirent les rats et les souris – La plainte est fondée
    1929 – La dame Klotzner (n° 15) se plaint de la pluie qui pénètre dans la maison – La plainte n’est pas fondée, il s’agit d’un litige entre propriétaires
    La même se plaint des clapiers qui se trouvent dans la cave de ses voisins et dégagent de mauvaises odeurs – La Police du Bâtiment constate les faits et demande de supprimer les clapiers – Il n’y a plus de lapins dans la cave, janvier 1930.
    1930 – La Police du Bâtiment constate que le chenal défectueux laisse tomber de l’eau dans la rue – Travaux terminés, avril 1930
  • 1941 (juin) – Le voisin Auguste Klotzner (n° 15) se plaint que le chenal du n° 17 est défectueux – La Police du Bâtiment demande au propriétaire (Weber, demeurant 11, rue de Ludwigshafen) de faire les travaux nécessaires – Il promet de les faire, janvier 1942
    1943 (juillet) – Nouvelle plainte
  • 1944 – Le commissaire de police demande un rapport sur les logements garnis concédés à Emile Schmitt (né le 8 novembre 1885 à Ars-sur-Moselle et demeurant 10, rue Jules Loegel) – Rapport sur les logements garnis. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à faire contre leur habitation
  • 1971 – Le président de la Communauté Urbaine de Strasbourg (7, avenue de la Marseillaise) demande au préfet l’autorisation de démolir la maison sise 17, rue de l’Ecrevisse, comprenant cinq logements d’une surface totale de 210 mètres carrés, pour cause de « rénovation urbaine  ».
    Observations. L’immeuble 17, rue de l’Ecrevisse est une construction à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie enduite et couverte en tuiles plates. L’ensemble est dans un état de vétusté totale. L’immeuble est encore occupé. L’avis favorable est donc lié au relogement des locataires. Il n’y a pas lieu de veiller à la récupération de matériaux.
    Liste des locataires, Mme Vonarka-Varnhack (1° étage), M. Mohamed Saighi (2° étage), M. Abdelkader (3° étage)

Relevé d’actes

La maison appartient à la fin du XVI° siècle au maître maçon Jean Jacques Frey. Originaire de Brugg en Suisse (Argovie), il épouse en 1587 Elisabeth, fille de Jean Kohler de Kempten en Allgäu.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 375, n° 55)
1587. Dominica XII. Hans Jacob Freÿ von Bruck im schweizerland ein maurer, vnd Elizabeth Hans Kolers von Kempten in Algew tochter, Eingesegnet den 11 Sept.bris. Außgang beÿ der (*) (i 195)

Le maçon Jean Jacques Frey, de Brugg en Suisse, achète le droit de bourgeoisie au début de l’année suivante.
1588, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 479
Hans Jacob Freÿ von Bruch im Schweitzerlandt, der Maurer der Maurer, Hat das Burgerrecht Kaufft vnd will Zu den Maurern dienen, Ernant Zum Beÿstandt Stoffel Feürtag den Maurer, Act. den 20.t Januarÿ 88.

Jean Jacques Frey se remarie en 1597 avec Catherine, fille du boucher Nicolas Rummel
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 112 n° 62)
1597. Dominica prima Aduentus. Hans Jacob freÿ der maurer vnd Katharina, Claus Rumels des metzgers hinderlaßene tochter. Eingesegnet Zu S Claus (i 60)

Jean Jacques Frey hypothèque deux maisons contiguës au profit de Christophe Feirtag, chef du chantier des Maçons

1597 (vts [xix tag Februarÿ]), Chancellerie, vol. 309 (Registranda Meyger) f° 70-v
(P. fol. 61.) Erschienen Hanns Jacob Freÿ der Murer burger Zu St. Hatt such für sich && verschrib.
gegen dem Erbaren Stoffell Feÿrtag, disser Zeit Werckmeister, vff dem Murhoff, so Zugeg. demselbig und seinen Erben Zu Zinsen j lb v ß gelts, ablosig mit xxv lb d St.
von, vff vnd abe Zweÿen Heüsern, nebenteinander, mit Iren hoffstett. vnd Höfflin, auch allen andern Iren gebeuwen, geleg. Inn der Statt St: Inn der Krebß gaß. Einsit nebent einer Behausung, dem grossen gemeÿnen Allmusen Zugegen, Andersit neben Jörg Böbell dem Lebküchler Hinden vff Georg Jeden den Karchern stoßend, Davon gehnd iij ß vj d Boden Zins, den guttenleüth Zur Roth. Kirch, Mehr zwen guld. glts ablosig mit L gulden dem Mehren Spiital alhie, Item fünff guldin gelts Losig mit C guldin Stoffell (-) den Schneÿer burgern alhie, Jarl. Zubezalen f* Alle Jahr verkäuffer Sebastiani vnd Fabiani vnd Anno & 98 den erst. Zinß

Jean Jacques Frey hypothèque les deux maisons contiguës au profit des pauvres lépreux de l’Eglise Rouge

1597 (xxiiij Decemb.), Chancellerie, vol. 308 (Registranda Kügler) f° 329
Erschienen Hanns Jacob Freÿ Murer hatt sich v.schriben
gegen den Armen sondersiech. Zur Roth. Kirch beÿ Straßburg j lbd gelts loßig m xx lb d
dafür Vnderpfand sein soll Zweÿ heüßer nebeind. m. Ir hoffestatt vnd hofflin auch all and. Iren gebeu geleg. In der SS In Krebßgaß. einseyt ein behausung d. groß. Almuß Zustendig and.seyt Jorg Bobel dem lebkuchmer stoßt hind. vff (-) davon gen iij ß vj d bod. Zins bemdl Armen, Mehr ij guld glts loßig m L g SW den mehr. Spittal, Item ij lb x ß glt loßig m L lb d Stoffell (-) dem Schnÿder, Item j lb v ß gelts losig m xxv ld Christoffell feyrtag der SS Werckmeister, It. x ß d gelts loßig m x lb d Jorg anth* Kirchenschaffner Zu Brumpt, It. x ß d gelt lößig x lb d Michell Steÿman den schlosser sunst eÿg.

Jean Jacques Frey hypothèque les deux maisons contiguës au profit du jardinier Béat Weber

1603 (11. tag Februarÿ), Chancellerie, vol. 346 (Registranda Meyger) f° 48
(Inchoat. in proth. fol: 50.) Erschienen H. Jacob Freÿ der Murer burger Zu St.
hatt bekhandt vnd Inn gegenwertigkheit des Erbaren Beat Webers Gartenmanns burgers Zu Straßburg – schuldig sige 25 Pfund Pfenning
Vnd deß Zu mehrer sicherheit & Zweÿ heüser nebent einander, mit Iren hoffstetten vnd höfflin, Auch allen Andern Irn gebeuwen & geleg. Inn der Statt Straßburg Am Roßmarck Inn der Krebß gassen, einsit nebent Jörg Böble dem Lepkücher, Andersit nebent einer Behausung Sant Marx Zugehörig hinden vff Abraham Strubell den Henffer stoßend, Dauon gond ij lb x ß d gld ablosig mit L lb d Christoffell Ridd den Schneÿder, It. Zween guldin gelts Losig mit L guldin dem grossen Spittall alhie, Item j lb c ß h gelts Widerlheuffig mit xxv lb d Christoff Feÿertag dem Werckmeister, Item j lb g gelts Ablosig mit xx lb d den Gutteleüth Zur rothen Kirch. Vnd dann iij ß vj d Bodenn Zinß auch den Guttenleüthen obgedacht Sunst eÿg.

Accord entre Christoph Feirtag et le brasseur Sébastien Keil, tuteur de Jean Jacques et de Sébastien Frey, issus du mariage de Jean Jacques Frey et de sa première femme Elisabeth Kohler
1604 (xviij tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 351 (Registranda Meyger) f° 24
(Inchoat. in Proth. fol: 29.) Erschienen der Ehrenhaffte Christoffell Feurtag Werckmeister vff dem Murhoff Ane Eim
So dann Bastian Keÿl der Biersieder, Als ein geschworner Vogt vnnd Curator hannß Jacob vnnd Bastians gebrüdern, hanns Jacob Freÿ des Murers Sünen, vonn weÿland Elizabeth Kolerin seiner ersten haußfr. (Als sie lepte Jehrlich.) erzielet, mit beÿstandt d. dessellbig. Ihres Vatters, Am Andern theil
Haben bede Parth. gegen einander bekhandt vnnd offentlich verÿehen Jetzgenanten Vogtsünen vonn wÿland Fr. Anna Kholerin Ihrer Baasen selig Verlaßenschafft dem Anschlagk nach gebürth hette, Luth Inventariums fol: 54. Lxxxx lb. j ß vj d die Aber obgedachter Werckmeister der Zeit seines lebens Inn Wÿdems weÿß Zunÿessen, Das heruff beÿde Parth. durch vnderhandlung herrn Johann Scheÿrings Diaconj Im Münster, herrn Augustin Trenß beÿsitzers des grossen Raths vnnd hern hannß Melchior Silberrads lohnherrns sich mit einander freündtlich verglich. hetten, Inn maß hienach geschriben stoth
Nemlich das bemelter Werckmeister obgedachten Vogtsunen, für Alle Ihr Erb gerechtigkeit, forderung vnd Ansprach sampt daruff geschlagener Besserung geb. wölle 390 guldin p. xv. batz. thutt 196 pfund pfenning Straßburger (…)
(Vide dt In Reg. 601. fol : 264)

Jean Jacques Frey se remarie en 1605 avec Appolonie, fille de Bernard Diebold, de Waltenheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 95-v n° 14) 1605. Hans Jacob Freÿ Maurer, J. Apolonia Bernhart Dieboldt von Walthenheim Verlasene Tochter. 8. Aprilis (i 98)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 180 n° 12) 1605. Do. Pasch. 31. Martÿ. Hans Jacob Freÿ d. Maurer, Appolonia Bernhard Thieboldts von wilten Hind.lassene Tochter. eingesegnet 3. d April. Zum alt. S Peter (i 95)

Sébastien Keil dépose au nom de ses pupilles Jean Jacques et Sébastien, enfants du maçon Jean Jacques Frey, un capital à la Tour aux deniers
1605, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1320)
(f° 28) Sambstag 23.ten febr. 1605. Vogteÿ geldt angelegt – Bastian Keÿl als vogt hans Jacobs vnd Bastians Hans Jacob Freÿen des Maurers söhne hat Ins vogteÿ gelt angelegt 40 h d haben denselben sein bed. vogtsöhne verkaufft 1 h 15 ß f vff Mathis tag gefallend. Zugeschrieben folio 4.

Sébastien Keyl retire le capital d’un de ses pupilles mort pour le remettre à son père
1614, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1329)
(f° 8) Mittwoch 26.ten Jenner, – Vogteÿ geldt abgelöst
Bastian Keÿl vnd hans Jacob Freÿ Khünden vff 40 h Capital so vff Mathis tag hanns Jacob freÿen sohn, so gestorben Zugehörig geweß.der ist gestorben, bitt Ihme vatteren solches alsbald Zugeben, Ist ihm als bald geben word. capital 40 h, für j Jar marzal 18 ß. Hatt vrkundt geliffert damit erlöß.

Sébastien Keil dépose au nom de son pupille Jean Jacques Frey un capital à la Tour aux deniers
1620, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1335)
(f° 292-v) Mittwoch den 15. Novembris 1620. – Vogteÿ geldt angelegt
Herr Sebastian Keül altten Rathsbewanther als Vogt Hanns Jacob Freÿen des Maurers, mit weÿland Elisabeth Kohlerin seines gewesenen Haußfrawen erzeugten sohns, hatt Inns Vogteÿgelt angelegt 75 lb
Haben Ime darumb Zukauffen geben 3 lb 15 ß, Zinß vff Catharinæ fallend. Ingeschriben folio 43.

Le maçon Jean Jacques Frey retire une partie du capital
1621, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1336)
(f° 280-v) Mittwoch den 20. Novembris 1621. Vogteÿ geltt abgelößt
Hanns Jacob Freÿ der Maurer Hatt vff abschlag 75. lb d Hauptgutt sobiß dahero Jhärlichen vff Catharinæ verzinßt word. erhopt 25 lb. Inn dahero für ein Jhar marzal 1 h 6 ß – vff die vrkund geschriben.

Jean Jacques Frey et sa femme Appolonie hypothèquent les deux maisons au profit d’André Diefffenbecher

1614 (xiij. Maÿ), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 259
(Inchoat. in Proth. fol. 236.) Erschienen hannß Jacob Freÿ der Maurer burger Zu Straßburg vnd Appolonia sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit h. Andreß Dieffenbechers burgers Zu Straßburg – schuldig sige 55 pfund pfenning Str.
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, Zweÿ heüser neben einand. mit höfflin, Auch Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. vff dem Roßmarck In d. Krebß gaß. einsit neb. Niclauß Bertram dem Maurer, and.seit neb. hannß Jacob Caspar dem lebküch. hind. vff hanß Jörg Strobell den hänffer stoßend, dauon gend. iij ß vij d bod. Zinß d. Sond. siech. Zur Roth. Kirch. Mehr ij lb s sch d geld Loß. mit L lb d Christoff Riedlen des schneÿders selig. erb. Mehr iij gl gelts Loßig mit L lb dem lehren Spittal, It. j lb d gelts Loßig mit xx lb den Sonder siech. Zur Roth. Kirch

Jean Jacques Frey hypothèque sa maison au profit de son fils Jean Jacques, représenté par son tuteur Sébastien Keil, en garantie de ses biens maternels

1614 (24. Septembris), Chancellerie, vol. 409 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 65-v
Schuldbekandtnus Hans Jacob Freÿen des Jüngern vber 25. lib. auff seinem vattern
Erschienen Hanß Jacob Frey Murer vnd Burg. alhie vnd hatt in gegenwertigkeyt Herrn Sebastian Krebsen als *gelassenen Vogts Hanß Jacob Freyen seines Sohns welch. gleichergestalt Zugeg. mit beÿstand Hn Sebastian Goldbachs beysitz. des Grossen Rhat bekant
nachdem er Jetzgenannten Hanß Jacoben seinen Sohn vermög hievor desselben mütterlichen guts halb. auffgerichten Vertrags, vermög ererbts deßelb vogt (Rechnung) Zusammen 25 pfund pfenning Zubezalen schuldig worden
verhafftet seine Behausung alhie In Krebsgaß einseyt neben Georg (-) dem Lebkech. vnd and.seyt neben Niclaus Bertram dem Maurer, geleg. davon gehnd Jährlichs 5 guld. gelts Christoff Ried. selig. erben In hauptgut mit 50 lb, Item 1 lb 5 dem Spittal In hauptgut mit 25 lb, Item 1 lb 5 ß Andres Tieffebech. In hauptgut mit 25. lb Item 9 lb den Gutleut in hauptgut mit 20. lb h* den 15 ß gelts Magdalenæ (-) deren vogt Balthasar Ostermeÿer mit 15. lb abzulösen seind sonst vber 3 ß 6 d Bodenzinß den Guten leutt. ledig v eyg.

Jean Jacques Frey l’aîné se remarie en 1623 avec Marthe, successivement veuve du rémouleur Jean Schüller et du maçon Wendelin Beutler
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 4, n° 14)
1623. Hans Jacob Freÿ der Alter Maurer Martha Wendling Beütlers des Maurers hinderlaßene Wittwe. Eingesegnet Montag den 17. Febr. (i 4)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 245 n° 28)
1612. Dom. Misericord. 6. Aprilis. Wendling Beütler von Balmetzweiler* ein Maurer, Martha Hanns schöllers d. schleiffers hind.laßene Wittwe. Eingesegnet in d. Ruprechtsauw (i 127)

Wendelin Beutler devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage
1612, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) f° 951
Wendtling Beuttler d. Maurer, Empfahet d. Burgerrecht von Martha weÿlandt hanß Schüeller deß Schleüffers witib, wüll zu den maurern dienen, Actum den 22. Junÿ a° 1612.

Originaire de Schwäbisch Gmünd, le taillandier Jean Scheller épouse en 1599 Marthe, fille d’Urbain Bischoff, et acquiert le droit de bourgeoisie le 29 octobre 1601
Mariage, cathédrale (luth. p. 62) 1599. Doîca 16 Trinitatis den 23. sept. Hans Scheller der waffenschmidt von Schwebüschen gemün, Marthan urban Bischoffs Zu Stocke(-) n: g: dochter (i 34)

1601, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105), p. 649
Hans Scheller der waffenschmid vonn Gemünd Inn schwaben Kaufft mit beÿstand Ruprecht Stamler deß Waffenschmids das B: will Zun schmid. dienen vnd sein Nahrung für 100 fl. angeben Actum 29. ditto [Octob:1601]

Contrat passé par Jean Jacques Frey avec le tuteur des deux enfants (Eve et Jean Thiébaut) issus de son mariage avec Appolonie Diebold
1623, Chancellerie, vol. 447 (Gemein Contract Buch) f° 19
Vertrag zwischen Hans Jacob Freÿen dem steinmetzen vnd seinen zweÿen Jüngsten letzter Ehe Kindern
(Lect. et confim. 3. Febr. 1624.) erschienen seind vnser Burger Bechtold Haag der Maurer als von vns geordneter vogt Evæ vnd Hans Thiebaldten, mit weÿland Apollonia Theobaldin seiner ehelichen haußfrauwen selig erzeugten minderjährigen Kinder an einem
vnd dann Jetzernanter Hans Jacob Freÿ, der beder Kinder eheleÿblicher Vatter am andern theÿl

Jean Jacques Frey vend une des deux maisons contiguës (celle eu nord) au remueur de grains Jean Hag. Les acheteurs devront laisser s’écouler dans leur courette les eaux provenant des chambres du vendeur qui s’engage à construire un mur de séparation dans la cour et dans la cave ainsi qu’à grillager l’ouverture vers la cour vendue.

1622 (ut spâ [viij. Aprilis]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 126-v
(P. fol. 94.) Erschienen Hanß Jacob Freÿ der Maurer burger Zu Straßburg (verkaufft)
Hannß Hagen Kornwerffern burgern Zu Straßburg, Vndt Agathen Kogerin siner Ehelichen haußfrauwen
Hauß, hoffstatt, Höfflein, Vnd hinderheüßlin mit Allen Ihren gebäwen, beg. & gelegen Inn der St: St: Inn der Krebs gassen Vff dem Roßmarckh, einseit nebent dem Verkäuffern Anderseit nebent Niclaus Bertrams s. wittib Undt Erben, Hinden vff Abraham strobel den hänffer stoßend, dauon geht Jahrs 2 ß 6 d bodenzinß Zur Rohten Kirchen Alhien Vff Johannis Baptistæ. Mehr ij. lb x ß gelts Lößig mit L. lb Jahrs vff Laurentÿ, Weÿland Christoff Raiden des Schneÿders seligen wittib vnd erben Vnd Also & Vndt Alles Ist dißer Khauff vber obgehördte beschwerden so der Kheüffer vff sich genommen Zugangen Vndt beschehen für Vndt Vmb 230 pfund
Vnd Ist herinn sonderlich bedingt vnd Abgeredt das die Kheüffere schuldig sein sollen den dachtrauff Von des Verkheüffers hauß Vnd dan das wasser vß den Cammern durch ein plechen noch oder Rohr inn der Kheüffere höfflin lauffen lassen, Hingegen soll der Verkeuffer die scheidwandt im höfflein beÿ Oben auff An ein tagloch mit eim Ißern gremsen Zu Zumachen, Auch die scheidt wandt Im Keller Vffzuführen, Alles Inn sein der Verkäuffers Kosten vnd schaden.

Jean Jacques Frey vend la maison (au sud) qu’il s’est réservée à son fils Jean Jacques Frey. En marge, quittance remise en 1636 à Marie Madeleine Bott, femme de l’acquéreur.

1622 (ut spâ. [xxxj. Augusti]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 317
(Inchoat. in Prot. fol. 237.) Erschienen Hannß Jacob Freÿ d. Maurer burg. Zu Straßburg d. elter (verkaufft)
hannß Jacob Freÿ dem Jüng. maurer burgern Zu Straßburg seinem Sohn
hauß vnd hoffstatt, mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. vff dem Rossmarck Inn d. Krebß gassen, einseit n. Balthasar N. dem schwartzbeck and.seit n. hanß hag den kornmesser hind. vff Abraham Strobell den hänffer stoßend, dauon gnd. ij gl gld loßig mit L gl Werung vff Johannis Baptstæ dem mehren Spittal, Sunst ledig vnd eÿg. & Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. Zugang. v. besch. für vnd vmb ij C L lb
Vnd Ist hierinn Abgered. das er d. verkeuffer vnd Vatter Ime den Nechst. Sechs Jahren vergebens vnd ohne Zinß Inn solchem verkhaufften hauß soll bewohnen ein stub ein Kammer dargeg. vber vnd ein Küchell sampt dem Kammerlin oben auff vnd das holtz bünell
[in margine :] Erschienen Philipp Wÿdman der Maurer und Catharina Freÿin sein ehefraw, haben in gegensein deß Kaüffers haußfrau Mariæ Magdalenæ Bottin (Nachtrag) Act. den 30. Augusti 1636

Jean Jacques Frey épouse en 1621 Madeleine, fille du coutelier François Bott
Mariage, cathédrale (luth. p. 120)
1621. Hanß Jacob Freÿ der Maurer vnd J. Magdalena Frantz Bothen des messerkrämers n. Tochter. eingesegnet Montag den 6. Augusti) (i 65).
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 333) 1621. Hanß Jacob Freÿ der Maurer v. Jüng. Maria Magdalena Frantz Botten des [-]ßerkrämers hinderlaßene Tochter. Eingesegnet im Münster 6. Aug.

Jean Jacques Frey fils hypothèque la maison au profit de Sébastien Goldbach, assesseur au Grand Sénat

1622 (ut spâ. [xxxj. Augusti]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 317-v
(Inchoat. in Prot. fol. 237.) Erschienen Hannß Jacob Freÿ d. Jüng. maurer burger Zu Straßburg seinem Sohn
hat bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. Bastian Goldtbach groß. Raths Verwandtens – schuldig seÿe j. C. L lb
vnderpfand hauß vnd hoffstatt, mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. vff dem Rossmarck Inn d. Krebß gassen, einseit n. Balthasar N. dem schwartzbeck and.seit n. hanß hag den kornmesser hind. vff Abraham Strobell den hänffer stoßend, dauon gnd. ij gl gld loßig mit L gl dem mehren Spittal, vnd denn sind sie v.hafftet vmb L lb hanß Jacob Freÿen den eltern sein des Bekhenners vatt.
(vide Vergleichung vom 4. martÿ a° 1643. in selbig. Jahrs registrand. befindlich)

Jean Jacques Frey hypothèque la maison au profit du tailleur Christophe Goldbach

1630 (ut spâ. [28. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 476
Erschienen hanß Jacob Freÿ der Maurer
hatt in gegensein Christoff Goldbachen deß schneiders auch burgers alhie – schuldig seÿen XXV. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat alhie in der Krebßgaß vffm Roßmarckht neben Balthasar Dürwanger dem Schwartzbecken neben hanß hagen dem Kornmesser hinden vff (-) stoßend gelegen, so Zuuor v.hafftet vmb 50. fl. w. dem Spitahl, So dann vmb 100. lb seinen beeden geschwisterd. vnd dann vmb 90. fl. so zwar noch nicht gar wie er Debitor angezeigt richtig, weil solche von schlechtem gelt hiermit / Bastian Goldbachs s. Erben

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1631 (ut spâ. [10. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 159-v
Erschienen hanß Jacob Freÿ der Maurer
hatt in gegensein Christoff Goldbachen deß schneiders auch burgers alhie – schuldig seÿe X. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen and. ihren gebäwen & alhie in der Krebßgassen neben Balthasar Dürwanger den schwartzbecken & hanß hagen dem Kornmesser, hind. vff (-) stoßend gelegen, so zuuor verhafftet vmb 50. fl. St. w. dem Spitahl alhie, Item vmb 90. lb sein Debitoris zweÿen geschwisterd. Item vmb 90. fl. so zwar noch nicht durchauß richtig, Bastian Goldbachs s: Erben vnd dann vmb 25. lb. ihme Creditori selbsten
(Cassirt wegen der den 17. Jan. 637. vffgericht. verschrb.)
[in margine :] Erschienen Philips Wÿdtmann der Maurer ehevögtlicher weiß undt alß Vogt Jacob Freÿen des Maurers Kind. hatt in gegensein Hanß Jacob Freÿen des Debitoris hierin gemelt (…) q.tirt, Actum den 17. Aprilis 1634*

Jean Jacques Frey hypothèque la maison au profit du marchand Balthasar Louis Künast

1633 (25. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 522
Erschienen hanß Jacob Freÿ, Steinmetz burger Zu St.
hatt in gegensein herrn Balthasar Ludwig Küenasten des handelßmanns auch burgers alhie – schuldig sein soll und will xvj. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen ihren gebäwen & gelegen in d. Krebßgassen alhie einseit neben hanß hagen dem Kornwerffer and.seit Balthasar N. dem schwartzbecken hinden auff Abraham Strobels deß hänffers s. Erben tochter, so Zuuor noch verhafftet vmb 50. fl. d. dem mehren spital alhie, Item vmb 50. lb Philipp Wÿdtman dem Maurer, Mehr vmb 35. lb d. Christoph Goldbachen dem Schneider, So dann vmb 191. fl. Bastian Goldbachen see. Erben

Le maçon Jean Jacques Frey et sa femme Marie Madeleine hypothèquent la maison au profit du commissaire priseur Christophe Goldbach

1634 (ut spâ [17. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 285
Erschienen hanß Jacob Freÿ der Maurer burger Zu Str. und Maria Magdalena sein eheliche haußfr. mit beÿstand Adam Botten, deß Krämers vnd Rupert Schielen, Nestlers, auch beeder Burg. alhie, alß ihrer hierzu insond.heit erbetener nechsten verwanthen
haben in gegensein Christoff Goldbachen deß Käufflers – schuldig seÿen XX. lb
für Vnd.pfand sein soll hauß vnd hoffstat mit Allen and. ihre, gebäwen & alhie in der Krebßgassen, neben Balthasar Dürrwanger dem Schwartzbecken ein vnd and.seit neben hanß Hagen dem Kornmesser hind. vff Wolff Grüenwaldten den handelßmann stoßend gelegen, so Zuuor v.hafftet vmb 50. gld. St. w. dem Mehrern spital alhie, Item vmb 30. lb. d Philipps Wÿdmann dem Maurer It. vmb 45. lb d Sebastian Goldbachs s: erb. So dann vmb 35. lb. d ihme Glaubiger selbsten
(cassirt weg. der den 17.t Januarÿ 1637. vffgerichteten verschreibung)

Nouvelle hypothèque entre les mêmes. La débitrice est assistée de son frère Adam Bott et de son beau-frère Robert Schielen

1637 (ut supra [17. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 45
Erschienen Hannß Jacob Freÿ der Maurer alhie und Maria Magdalena sein eheliche haußfr. mit beÿstand Adam Botten deß Krämers ihres bruders vnd Rupert Schielin Nestlers ihres Schwagers, alß ihres hierzu Insonderheit erpetener nechsten Verwanthen
haben in gegensein Christoff Goldbachen deß Käufflers alhie – schuldig seÿen LXXV lb.
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß vnd Hoffstat & alhie in der Krebßgassen neben Lorentz N. dem Schwartzbecken & neben Hanß Hagen dem Kornmesser, hinden vff Wolff Grüenwalden dem handelßmann stoßend, so zuuor verhafftet umb 50. fl. w. dem Mehren Spithal alhie

Marie Madeleine Bott, femme du maçon Jean Jacques Frey qui séjourne à Cologne, vend la maison au commissaire priseur Christophe Goldbach

1643 (2. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 491 (expéditions) f° 383
Kauffbrieff Christoph Goltbachß deß Käufflers
Wir Frantz Bastian Röder & verordnet. Notario persönlich erschienen, vnßer Burgerin Maria Magdalena Bottin auch vnsers Burgers hannß Jacob Freÿen deß Maurers sich anietzo Zu Cölln enthaltend, eheliche haußfraw mit beÿstand ingleich. vnsers Burgers Adam Botten deß Krämers ihres Bruders und Vogts
hatt in gegensein nicht wenig. vnsers Burgers Christoph Goltbachß deß Käufflers
hauß und hoffstatt, mit allen dern Gebäwen & in vnserer Statt am Roß Marckh in der Krebßgaß. neb. Lorentz Schmiden dem Schwartzbeckh. Zu beed. seit. hind vff Josiam Mittmann dem Schindelspaltern stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Liechtmaß 2. fl. rlts lößig mit 50. beÿdes vnserer Straßburg. Wehr. deß Weg. ein Zinnß Zusampt dem Marzahl hinderständig ist dem mehren Hospital, So ist solch. hauß auch noch Verhafftet umb 75. lib. hauptgut Zinnß und Marzahl von Joh. Bapt: a° 1642. exclusive gerechnet, Ihme dem Käuffern selbst. so dann umb 37. lib 10. ß Nachtrag Sebastian Goltbachß Erb. Zwar ohne zinnß aber mit sampt denen vffgangenen statt Gerichts vncost. Zu bezahlen (vff sich genohmen) – umb 10. Pfund

La maison revient à son fils boucher Samuel Goldtach qui épouse en 1664 Marie Behr, fille du marchand Mathias Behr : contrat de mariage, célébration.

1664 (20.3.), Not. Oesinger (David, 37 Not 25) n° 752
Eheberedung – zwischen dem Erbahren vndt bescheidenen H. Samuel Goldtbach dem Ledigen Metzgern Vnd burgern alhier zu Straßburg alß breuttigam an einem,
So dann der Ehren: Vndt Tugendsamen Jgfr. Mariæ Behrin weÿl. d. Ehren vnd vorgeachten H. Mathis Beeren Geweßenen burgers vndt handelßmanns alhier seeligen nachgelaßenen dochter alß hochzeiterin andern Theils
So beschehen in Straßburg Sonntag d. 20. Martÿ Anno 1664.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 270, n° 6)
1664. Dom. Jubilate et Cantate d. 1. et 8 Maÿ. seind von beede mahl außgeruffen worden Samuel Goldbach der Metzger, weÿl. Hn. Christoph Goldbachs deß gewesenen Burgers vnd Käufflers allhie hinderlaßener Ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Maria weÿl. Johann Mattißen Bären, gewesenen Burgers Vnd und. händlers allhie hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt 9 Maÿ im frühgebett Zi S. Ca: (i 288)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 141-v, n° 24) 1664. Dom. Jubilate 1. Maÿ. Samuel Goldbach der Metzger V. Burger allhie, Weÿl. Hn. Christoph Goldbach deß geschwornen Käufflers Vnd Burgers allhie nachgel. Sohn, Vnd Jfr. Maria Weÿl. h, Johann Matthis Beeren deß Burgers Vndt Badenhändlers allhie nachgelaßene Eheliche Tochter. Eingesegnet ad D. Nicolai in Matutinis (i 154)

Samuel Goltbach vend la maison à l’imprimeur Léonard Heckel et à sa femme Marguerite

1662 (3. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 529-v
(Prot. fol. 47.) Erschienen Samuel Goltbach Metzg.
in gegensein Leonhard Häckhels des Buchtruckhers und Margarethæ seines Eheweibs
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördt. und Gerechtigkeit. alhie am Roßmarckh in der Krebsgaß. einseit neben Lorentz Schmid. dem haußfewrer, anderseit neben Michael Finckh dem Kornwerffer hind. vff Josiam Mittmann den Schindelspalter stoßend gelegen, davon gehend iahrs vff Liechtmeß j. lib. j. ß dem Mehrern hospital – umb 150. Pfund

Manant de la ville, Léonard Heckel meurt le 28 août 1668 à l’âge de 59 ans. L’acte ci-dessous mentionne qu’il travaillait à l’imprimerie Stædel
Sépulture, cathédrale (luth. f° 41) 1668. August, d. 28.t Leonhard Heükel, buchdrucker, 59 jahr alt (i 43)

Mariage de sa fille Anne Catherine avec le garçon batelier Jean Ottmann
Proclamation, cathédrale (luth. f° 164-v, n° VIII) 1673. Zum 2. mahl Johann Ottmann, der Schiffknecht undt Burger alhier, Jfr. Anna Catharina, Weiland Lienhard Heckel gewesenen Buchdruckers v. Schirms Verwanthen alhier nachgelaßene ehl. T., Dienstags den 15.ten Maji St. Wilhelm (i 167)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 95, n° 8) 1673. Dnicis Rogaônem & Exaudi d. 4 & 11 Maÿ. Hans Ottmann der Schiffknecht v. Jgfr. Anna Catharina, Lienhard Heyckels gewesenen druckers in Hrn. Städels druckerey rel. filia – W. (i 66)

Assistée de son fils tonnelier Léonard Heckel, Marguerite, veuve de l’imprimeur Léonard Heckel, hypothèque sa part de maison au profit de Marthe Zorn, veuve de l’assesseur des Quinze Jean Israël Faust

1672 (26. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 247
Margaretha, weÿl. Leonhard Häckhels deß buchtruckers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand hannß Leonhard Häckhels deß Küblers ihres eheleiblichen Sohns und Adolph Haußen deß Kornwerffers
in gegensein deß Edel- From und wohlweÿsen herren Johann Philipp Zeißolffen deß beständigen Regiments der Herren Fünffzehen alß Curatoris Fr. Marthæ Faustin gebohrner Zornin weÿl. herren Johann Israel Fausten XV. geweßenen Fünffzehners nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin – schuldig seÿe 15. Pfund pfenning
Unterpfand, Ihr der Debitricis Antheil ahn einer alhier am Roßmarckh in der Krebß Gaßen Zwischen Lorentz Schmidten deß haußfewrers seel. Wittiben und Michael Finckhen dem Kornwerffern gelegener behaußung, davon gehend iahrs uff Liechtmeß 1 lb 1 ß dem Hospital alhier

Marguerite, veuve de l’imprimeur Léonard Heckel, hypothèque sa part de maison au profit du commissaire priseur Jean Jacques Œhrlein. En marge, quittance accordée en 1692 à Michel Widemann, propriétaire de la maison.

1680 (11. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 609-v
Margaretha, Leonhard Heckhels deß buchtruckhers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand Johann Leonhard Heckhels des Küblers Ihres Sohns, und Gabriel Burckhardts des Schneiders Ihres Vettern
in gegensein Johann Jacob Öhrleins deß Kaüfflers – schuldig seÿe 25. lb
unterpfand, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen undt Zugehördten allhier uff dem Roßmarckh in der Krebsgaß, einseit neben Lorentz Schmidten dem haußfewrer, anderseit neben Michael Finckhen dem Kornwerffer, hinden uff Josiam Mittmann den Schindelspalter stoßend gelegen, davon gehendt Jahrs uff Liechtmeß 1. lb 1 ß d dem Mehrern Hospital
[in margine :] (…) in gegensein Michael Widemanns, alß possessoris des obged. underpfands (quittung) Act. dem 22. April. 1692.

Marguerite Willenburger, veuve de l’imprimeur Léonard Heckel, son fils tonnelier Léonard Heckel et sa fille Catherine, veuve du garçon batelier Jean Ottmann, vendent la maison à l’apprêteur de tabac Michel Widemann et à sa femme Anne Barbe Endres

1691 (15.6.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 492-v
Margaretha, gebohrne Willenburgerin weÿl. Leonhard Häckels, gewesenen, Buchtruckers und Schirms Verwanthen nachgelaßene Wittib, so ohnbevögtigt, mit beÿstand Philipp Färbers, deß Krempen, Ferner hans Leonhard Häckel der Kübler und burger allhier und Catharina gebohrne Häckelin deß. leibliche Schwester, weil. Johann Ottmanns gewesenen Schiffknechts nachgelaßene wittib so im Schirm, mit beÿstand Gabriel Burckards deß Schneiders ihres Kinds Vogts
Michael Widemanns, deß Tabacbereiters und Annæ Barbaræ gebohrner Endreßen
hauß, und hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Zugehördt und Gerechtigkeiten allhier am Roßmarckt, in d. Krebsgaß, einseit neben Friderich Dürren, dem haußfeurer, anderseit neben hans Jacob Nid.meÿer den Kornwerffern hind. auff Josian Mittmann, den Schindelspalter stoßend gelegen, darvon gehend jährlich auff liechtmeß Ein pfund ein schilling d dem mehren Hospital ablösig mit 21 lb d Capital, So seÿe deselbe auch noch umb 25 lb Capital d. Carthaus allhier verhafftet – geschehen umb 90 pfund

Originaire de Goldkronach en Franconie, Michel Widemann épouse en 1679 Anne Barbe Endres, fille du tailleur André Endres
Mariage, cathédrale (luth. f° 63-v n° 7)
1679. Dom 5.ma. Zum 2. mahl Michael Widenmann der [-]beck und Burgers alhier Weiland [-] Widenmans gewesenen Statt [-] Zu Goldgranach Fas(*) Mgfr * Baders nachgelaß: ehel. Sohn Anna Barbara, H. Andreß Enders gewesenen [schneiders] vnd Burgers alhier nachgelaßene ehelich T. Donnerstags den 13. Martÿ (i 65)

L’apprêteur de tabac Michel Widemann, originaire de Goldkronachen juridiction de Bayreuth, devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse.
1679, 4° Livre de bourgeoisie p. 456
Michel Widemann der tabacmacher von gold Kronach baräitischer herrschafft, empfangt das burger Recht von seiner haußfr. Anna Barbara Endreßin pro 8 golt fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist ledig. standts gewesen, und witrd Zur Mörin dienen. Jur. 26. martÿ 1679.

Michel Widemann hypothèque la maison au profit de l’apprêteur de tabac Jean Philippe Kohler

1693 (27.7.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 533-v
Michael Widemann der Tabackbereiter
Johann Philipp Kohler auch Tabackbereiter, schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, Eine behaußung, sambt deren gebäuen, begriffen und zugehördten allhier in d. Krebsgaß auff dem Roßmarck, einseit neben Friderich dürr dem Haußfeurer, anderseit neben Hanß Jacob Nidermeÿer dem Kornwerffer hinten auff (-) den schindelspalter stoßend geleg.

Anne Marguerite Widemann femme de l’apprêteur de tabac Jacques Meyerhoffer, le tuteur de Jean Michel Widemann et Marie Salomé Widemann femme du passementier Sébastien Kern, vendent la maison au tonnelier Jean Lutz moyennant 396 livres

1713 (11.9. ut ante), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 517
(396) Erschienen Anna Marg: geb. Widemännin beÿständlich Jacob Meÿerhoffers tabacb: ihres mariti, Item Joh: Friedrich Besserer tabacb: alß vogt Johann Michel Widemanns, Item Maria Salome geb. Widemännin beÿständlich Sebastian Kern paßm: ihres mariti, Item Georg Friedrich Widemann tabacb:
in gegensein Joh: Lutz Kübers beÿständlich Hanß Michel Hering tabacb;
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden und Gerechtigkeiten ahm Rossmarckt in der Krebsgass, einseit neben (-( harr haußfrau anderseit neben Joh: Jacob Nidermeÿer Kornwerffern hinten auf Josiam Wittmann – davon gibt man auff Liechtmes 1 lb 1 ß dem mehrern Hospithal ablößig mit 21 lb und 375 pfund

Fils du remueur de grains Daniel Lutz, Jean Lutz épouse en 1714 Anne Eve Bœgner, fille du tonnelier Georges Bœgner : contrat de mariage par lequel il lègue à sa future épouse la jouissance viagère de sa maison, célébration
1714 (16. 9.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 40) f° 404
N° 404 Eheberedung Mstr. Johann Lutzen deß Ledigen Küblers Vndt
Jgfr. Annæ Evæ Bögnerin Mstr. Georg Bögners Küblers und Burgers allhier ehelichen Tochter beeder Eheverlobten
zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Meister Johann Lutzen, Ledigen Küblers von hier gebürthig, weÿl. deß Ehrsam und bescheidenen Daniel Lutzen gewesenen Kornwerffers und burgers allhier Zu Straßburg mit auch weÿl. der Tugendsamen Frawen Anna Maria gebohrner Bernhardtin ehelich erzeugtem und nachgelaßenem Sohne, alß hochzeiter, ane Einem
So dann der Ehren und tugendsammen Jungfr. Annæ Evæ Bögnerin, deß Ehrensamen und achtbaren Mstr. Georg Bögners Küblers und burgers allhier mit weÿl. Frawen Margarethæ Bögners Küblers und burgers allhier mit weÿl. Frawen Margarethæ gebohrner Heckin ehelich erzeugten tochtern als der hochzeiterin am andern theil
6. Verordnet der Hochzeiter seiner Brauth Wann Sie Ihne überlebet Zu einem Lebtägigen Wÿdumb seine allhier ahne der Krebsgaßen beÿm Roßmarckh gelegene eigenthümliche Behaußung mit dem anhang deß Sie verbunden seÿn solle, so lang Sie solche wÿdumbs weiß genießen Wird in guthem baw und ehren nach Wÿdumbs recht zu halten
Beschehen und verhandelt seÿnd dieße ding in der Königl. Statt Straßburg in beÿseÿn und Persönlicher gegenwarth Mstr Johann Martin Weisen deß Schneiders burgers dahier auff seithen deß hochzeitters, So dann vorgedachten Mstr Georg Bögners Küblers und burgers alhier der hochzeiterin Leibl. Vatter auff seithen ihme erbettenen beÿstands, Welche sich neben beeden Ehe Verlobten und mir Notario hiernechst eigenhändig unterschriebenen haben, Freÿtags den 16.ten 9.bris Anno 1714 [unterzeichnet] Johannes Lutz Als Hoch Zeitter, Anna Eva Bögnerin Als Hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 143 n° 14)
Mitwoch den 5. Dec. 1714. sind alhier in Straßburg in der Pfarrkirch Zu St. Nicol: nach vorhergegangenen Zweÿmahligen Außruffung Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden Johannes Lutz, der ledige Kübler, weÿl. Daniel Lutzen gewesenen Kornwerffer vnd burgers alhier hinterlaßener Ehelicher Sohn, vnd Jungfr. Anna Eva Bögnerin Georg Bögners deß Küblers vnd burgers alhier Eheliche tochter welches bezeugen [unterzeichnet] Johannes Lutz als Hoh Zeder, Anna Eva Bögnerin Als hoch Zeÿerin (i 147, proclamation Saint-Pierre-le-Jeune f° 16, i 20)

Jean Lutz et Eve Bœgner hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Heupel, enseignant au Gymnase

1714 (29.Xbr), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 937 bb
Johann Lutz Kübler und Eva geb. Bögnerin beÿständlich Joh: Ulrich Bach Eberle und hannß Michael Gering tabacb:
in gegensein H. M. Joh: Friedrich Heupel præceptoris sup: Gÿmnasÿ – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. auf dem Rossmarckt in der Krebsgass, einseit neben harr anderseit neben Joh: Jacob Nidermeÿer Kornwerffer hinten auff Josiam Wittmann

Jean Lutz a dépassé de quatre semaines le temps imparti pour faire son chef d’œuvre
1715, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 258-v) Dienstags den 9.ten Aprilis Anno 1715 – Johann Lutz erscheint auff vorgebott, demeselb. wurde vorgehalt daß Er 8 tag über die 4 wochen am Mstr: st. gearneitet. Ille replicirt seÿe nur 2. tag gewesen. Erk. ist ihme erlaßen.

Nouvelle hypothèque au profit de Jean Frédéric Heupel

1715 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 426-v
Johann Lutz kübler und Anna Eva geb. Bögnerin beÿständlich Georg Bögner küblers und Joh: Georg Bögner jun. küblers
in gegensein H. M. Georg Friedrich Heupel praecept: sup: Gymn: – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert:alhier auf dem Rossmarckt in der Krebsgass, einseit neben Harr anderseit neben Joh: Jacob Nidermeÿer hinten auff Josiam Mittmann

Jean Lutz et Eve Bœgner vendent la maison à Jean Frédéric Berion moyennant 381 livres

1717 (10.9.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 505
Johann Lutz Kübler und Anna Eva geb. Bögnerin
in gegensein Johann Friedrich Berion
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehörden und Gerechtigkeiten allhier ahm Rossmarckt in der Krebsgass, einseit neben Harr hausfrauen anderseit neben Joh: Jacob Nidermeÿer hinten auff Josiam Wittmann – davon gehen jährlich auf Liechtmess 1 lb 1 ß dem mehrern spithal ablößig mit 21 lb – um 350 lb

Le précepteur Jean Frédéric Berion hypothèque la maison au profit du marchand de drap Jean Daniel Walther

1722 (6.8.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 466-v
Johann Friedrich Berion Informator privatus so über 25. jahr alt und ohnbevögtigt
H. Johann Daniel Walther weißleinwandhändlers – schuldig seÿen 7 pfund 10 s
hypothecirt, Eine Behausung cum appertinentÿs am Roßmarckt in der Krebsgaß, einseit neben NN dem haußfeurer anderseit neben Niedermeÿer hinten auff Josiam Wittmann

Le précepteur Jean Frédéric Berion hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Jean Haan

1725 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 14-v
Johann Friedrich Berion Informator privatus und deßen ältere schwester Jfr. Dorothea Berionin so beede majorennes und ohnbevögtigt
in gegensein H. Johannes Haan Med: D. und Practici – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahm Roßmarckt in der Krebsgaß, einseit neben Harr dem haußfeurer anderseit neben einer der von gemeiner Statt: Speichers Kornwerffer jeweilen bewohnenden behausung hinten auff N. N. den Schuemacher – davon gehen jährlich auff Liechtmeß 1 lb 1 ß dem Mehrern hospitahl ablößig mit 21 lb

Fils du tourneur Jean Frédéric Berion, l’orfèvre Jean Frédéric Berion épouse en 1725 Anne Catherine Schott, fille du pêcheur Jean Schott : contrat de mariage non conservé, célébration
1725, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 487
Eheberedung – H Johann Friderich Berion, ledigen Goldarbeiters
und Jungfrauen Annä Catharinä Schottin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 253-v)
Mittwochs d. 16. Maji 1725. seind in d. Kirch Zu S Wilhelm nach 2.maliger außruffung ehelich eingesegnet worden Joh: Fridrich Perion den goldarbeiter n. Joh: Frid. Perions deß holträhers v. b. v. Susannæ durgin ehelicher Sohn v. Jfr. Anna Catharina Hans Schotten deß fischers v. burgers v. Susannæ Kirchnerin eheliche dochter [unterzeichnet] Johann Friderich Berion als Hochzeiter, AD Ist d. handzeichen Annæ Catharinæ Schottin (i 261)

Jean Frédéric Berion devient tributaire à l’Echasse en déclarant exercer le métier de précepteur et non celui d’orfèvre qu’il a appris
1725, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 308) Donnerstag den 28. Junÿ Anno 1725 – Johann Friderich Perion, weÿland Johann Friderich Perion gewesten hohlträgers und burgers alhier ehel. Sohn, erscheint und præsentirt Stallschein vom 20.ten Novembris Anno 1724. bittet umb das Stuben recht, mit dem erbieten daß Er nicht auff der goldarbeiter Profession, worauff er zwar gelernet will fort fahren, sondern als Præceptor Domesticus sein Stücklein brod suchen wolte, Erkant wird als ein Zu diener, gegen Erlag der gebühr admittirt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux de la femme s’élèvent à 61 livres. L’actif du mari, non comprises deux maisons dont il est propriétaire, s’élève à 31 livres, le passif à 502 livres.
1728 (31.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 27) n° 862
Inventarium über des Ehrengeachten H. Johann Friderich Berion des Informatoris und der Ehren und tugendsahmen frauen Annæ Catharinæ gebohrener Schottin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert die Ehe zusammen gebrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1728. – und krafft deren mit einander auffgerichteten Ehevertrag ihnen und ihren Erben als ein ohnverändert und vorbehalten guth mithin die Ergäntzung des Künfftigen Abgangs derselben expresse conditionirt reservirt und bedungen – So beschehen in fernern beÿseÿn H Johann Jacob Heßen Juris Candidati von hier gebürtig der Ehefrauen erbettenen beÿsitand, Strassburg den 31. Januarÿ Anno 1728.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Leimengaß gelegenen dem Ehemann gehörigen behaußung folgender maßen befunden
Des Eheherren eingebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 55 (M 11, F 43), baarschafft 21 (F),
Summa summarum der Ehefrauen sambtlich eingebrachte Nahrung 65 lb
Schulden in des Ehemanns nahrung Zugeltend 20 lb, Summa summarum des Ehemanns sambtlich eingebrachtes Vermögen 31 lb, ohne die in natura reservirte beede behaußungen
Eÿgenthumb ane Häusern so dem Ehemann ohnverändert gehörig. Eine behaußung und hoffstatt mit allen derselben Zugehörden begriffen und Rechten allhier ane der Vorstatt Krautenau im Preuschgäßel (…)
Item ein fordere behaußung antheil im leÿmengäßel (…)
Schulden aus des Ehemanns Nahrung zugeltend 502 lb – Haussteur 10 lb

Jean Frédéric Berion et Anna Catherine Schott fonf dresser un inventaire de leurs biens pour que la femme puisse demander le bénéfice de cession. L’inventaire est dressé dans la maison propre au mari rue de l’Argile. La masse propre à la femme est de 127 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 50 livres, le passif à 290 livres
1729 (18.5.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 3) n° 44
Inventarium über Joh: Friederich Berion, deß Informatoris und Fr. Annæ Catharinæ gebohrener Schottin, beeder Eheleuthe und burger allhier dermahlen besitzendt Vermögen auffgerichtet Anno 1729. (…) welche nahrung darauff geschehenes dienstfreundliches ansuchen Ihr der Ehefrauen erstbenandt, beÿständlich deß Ehrs: und bescheidenen Mr Joh: Heinrich Schlögelmilchs, deß schuemachers und burgers allhier Zu Straßburg auß dero geordnet und geschworenen Procuratoris ad lites in beÿsein dero Ehemanns obgemelt umb willen dießelbe beÿ E. E. Kleinen Rath Cessione Zu suchen gesonnen – So Beschehen Straßburg Mittwoch den 18. deß Monats Maÿ Anno 1721.
Copia der Eheberedung

In einer allhie Zu Straßburg ahne dem Leimengäßlein gelegenen dem Ehemann vor ohnverändert Zuständigen dahero infra fol° (-) beschriebener behaußung, alß volgt befunden
Ahne Holtz: und Schreinwerckh. In d. soldaten Cammer, Im hauß Ehren, In d. Wohnstub
Eigenthum ane Häußern. Erstl. eine behaußung v. hoffstatt mit allen deren Zugehörden
ane der Vorstatt Crautenau im Preuschgäßel (…)
It : ein Vorderbehaußung antheil hoffs allhier im Leÿmengäßel (…)
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen unveränderten Guths. Laut Inventarii über beeder Eheleuth in den Ehestand einander Zugebrachte Nahrung besagend, durch H wohnhaft Michael Hoffmann Not. publ. et practic. A° 1728 auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen Nahrung, Sa. haußraths 22, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 20, Sa. Schulden in die Nahrung 53, Sa. der Ergäntzung (32, Abzug 12 ß, Rest) 31, Summa summarum 127 lb
des Ehemanns unverändert v. theilbare Nahrung, Sa. haußraths 14, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthumb ane häußern 35 , Summa summarum 50 lb – Schulden 290 lb, Conferendo übertreffen solche passiva des Ehemanns v. theilbare Nahrung dem billigen Werth nach umb 240 lb

La veuve et les héritières de Jean Frédéric Berion sont dispensés de faire dresser un inventaire à cause de leur pauvreté.
1735 (10.8.), Livres de la Taille (VII 1178) f° 85-v
Johann Friderich Perion des Informatoris wittib bittet umb erlaßung der Inventur.
Jungfer Elisabetha Perionin alß Erbin ab intestato mit beÿstand Johann Jacob Claußen des hosenstrickers declarirt deß Sie darmit, samt ihrer Schwester so dermahlen kranck, zu frieden seÿe in deme Sie nicht zu erben Verlangten, Erkannt wegen armuht willfahrt.

Anne Catherine Schott se remarie avec le chapelier Simon Hollænder : contrat de mariage, célébration
1738 (29. 7.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 29) n° 517
Eheberedung – Zwischen dem ehrsamen vnd bescheidenen Meister Simon Holänder dem hutmacher burg. vndt wittibern alhie als hochzeithern ane einem
so dann Fr. Anna Catharina gebohrne Schottin, weÿl. Friderich Berion geweßenen Informatoris vndt ebenfalls burgers alhier hinterbliebenen wittib alß hochzeitherin andern theilß
Actum Straßb: d. 29. 7.bris 1738. [unterzeichnet] Simon Holländer Als Hochzeiter,+ d. hochztr: handz.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. ß 171 n° 24)
1738. Mitwoch den 8. 8.br sind nach ordentlichen zweÿ mahliger proclamation und Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet worden Simon Holländer der Huthmacher burger und wittwer allhie und Fr: Anna Catharina, weÿl. Joh: Friderich Berions gewesenen Informatoris und burgers allhier nachgelaßene wittib [unterzeichnet] Simon Holänder als Hochzeiter + der Fr. Hochzeiterin handzeichen (i 173)

Jean Frédéric Berion et Anne Catherine Schott vendent la maison au cordonnier Conrad Mohr et à Marie Elisabeth Vogler

1726 (14.11.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 576
Johann Friedrich Berion Informator privatus und Anna Catharina geb. Schottin
in gegensein Conrad Mohr des Schuemachers und Mariæ Elisabethæ geb. Voglerin
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Roßmarckt in der Krebsgaß, einseit neben Johann Jacob Niedermeÿer dem Statt Kornwerffer anderseit neben Michael Wöhrle haußfeurer hinten auff Valentin Jäger dem haubenmacher – davon gibt man auff Liechtmeß 1 lb 1 ß ahne zinß ablößig mit 21 lb dem mehrern hospithal – um 171 pfund ausmachende capitalien verhafftet, geschehen um 104 pfund

Originaire de Sarrebruck, Conrad Mohr sollicite auprès des Quinze une dispense pour faire son chef d’œuvre en arguant qu’il n’ouvre pas de nouvel atelier mais qu’il reprend celui de son beau-père. Les représentants de la tribu objectent que la fiancée est une fille adoptive et que le beau-père Fischer n’est pas maître mais un simple savetier. Les Quinze éconduisent le pétitionnaire.
1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
(p. 352) Sambstag den 15. Decembris 1725 – Conrad Mohr lediger Schuhmacher Ca E. E. Zunfft der Schuhmacher pt° admissionis Zum Meisterstück
Moss: nôe Conrad Mohren des ledigen Schuhmachers von Sarbrücken gebürtig contra E. E. Zunfft der Schuhmacher H. Zunfftmeister Ppal ist pt° admissionis Zum Meisterstück laut mitkommenden bescheids von MGhh verwißen, bitt Deput. et Facta relatione umb gn. Dispensation, Zumahlen Principal keine newe werckstatt anfangen, sondern eine alte continuiren will. Fuchs weilen Citati begehren Wider ordnung alß bitt Deput. et Facta relatione den gegner mit seinem begehren an die Ordnung Zu weißen, ref. Expensis. Erkandt, Oberhandwerck herren.

(p. 370) Sambstag d. 2. Decembris 1725) – Conrad Mohr Ca E. E. Zunfft der Schuhmacher
Obere handwerck herren lassen durch Hn Secretar. Kleinclaus referiren daß Conrad Mohr der ledige Schumacher von Sarbrücken gebürtig, contra E. E. Zunfft der Schuhmacher den 15. hujus einen Zunfft gerichts bescheid de dato 27. 9.bris jüngst producirt, und berichtet habe, daß er laut deßen puncto admissionis Zum Meisterstück an MGhh verwißen worden, seÿe anbeÿ umb Deputation et Facta relatione umb gn. Dispensation gebetten, Zumahlen er keine newe Werckstatt anfangen, sondern eine alte continuiren wolle, worauff ged. Zunfft geantwortet, daß Gegners petitum Wider ordnung seÿen anbeÿ umb Deput. et Facta relatione den gegner mit seinem begehren ab: und an die Ordnung Zu weißen, ref. Expensis.
Auf geschehene remission habe der Implorant sein petitum widerhohlet, nôe E. E. Zunfft seÿen erschienen H Johann Georg Holdermann und H. Not. Pantrion, welche geantowrtet, daß gegner sich nicht habe beÿm handtwerck Zum meisterstück einschreiben laßen sondern vermeint, daß wann er dieses Fischers, so Kein ordenlticher Meister der das Meisterstück verfertiget, sondern ein altbüßer seÿe tochter heurathe, er ohne das einschreiben Zum Meisterstück gelangen Könne, welches aber nicht angehe, Zumahlen dieser Mensch keine gebohrene Meisters Tochter sondern eine Von ged. Fischer adoptiret seÿe. Auff seithen der Hh. Depp. habe man gefunden, daß wann ged. Fischer ein ordentlicher Meister wäre, eine große quæstion movirt werden Könte, ob nicht dieße adoptirte tochter das nemliche recht zu genießen hätte, als eine gebohrene Meisters tochter, weilen aber von seithen E. E. Zunfft versichert worden daß der Adoptans Kein ordenltcher Meister, sondern ein Altbießer seÿe, habe man nicht nöthig diese Frag zu erörtern, dahero davor gehalten orden, daß der Implorant mit seinem begehren ab: und an die ordnung Zu verweißen seÿe.
Erk. Bedacht gefolgt.

Fils du cordonnier Pierre Mohr de Sarrebruck, Conrad Mohr épouse en 1726 Marie Elisabeth, fille de Jean Adam Vogel, cultivateur à Wintzenbach : contrat de mariage non conservé, célébration
1726, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Eheberedung – Conrad Mohrer Schumach: undt Jgf. Mariæ Elisab: Vogelin (Exp.)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 43-v, n° 170)
1726. Mittw. d. 18. 7.bris sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden, Conrad Mohr, der ledige schuhmacher von Saarbrücken v. burger alhier, weÿl. Joh: Peter Mohrs gewes. b. v. schuhmachers daselbst ehl. nachgelaßener sohn, v. Jgfr. Maria Elisabeth, Joh: Adam Vogels b. v. Ackersmanns Zu Wintzenbach ehl. tochter [unterzeichnet] Conrad Mohr als hohzeiter, Maria Elisabeth Voglerin als hchzeidrin, Johann Philipp Fischer als beÿstand auff der honzeitter seÿt (i 47)

Conrad Mohr, originaire du comté de Nassau, et sa femme Marie Elisabeth, fille adoptive du cordonnier Jean Frédéric Fischer, acquièrent le droit de bourgeoisie, la femme à titre gratuit, le mari au tiers de l’ancien tarif
1726, 3° Livre de bourgeoisie p. 1360
Conrad Mohr d. schuem. auß d. graffschafft Naßau geb. undt sein ehefr. Maria Elisabeth Johann frid: fischers b. undt schuemach. allher der. adoptirte dochter erhalten d. b. die fr. gratis d. ehemann umb die tertz d : alt. b. wollen beÿ E E Zunfft d. schuemach. dienen Jur. et prom. d. 2. Xb. 1726.

Conrad Mohr hypothèque deux tiers de la maison au profit du cordonnier Jean Frédéric Fischer (son beau-père)

1727 (29.4.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 296-v
Conrad Mohr Schuemacher
in gegensein Johann Friedrich Fischer des Schuemachers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, zween dritte theil für ohnvertheilt ahne einer behausung und hoffstatt mit derselben gebäuden, zugehörden und gerechtigkeiten ahm Roßmarckt in der Krebs: gaß, einseit neben Niedermeÿer dem statt Kornwerffer anderseit neben Michael Wöhle dem haußfeurer hinten auff Valentin Jäger dem haubenmacher

Conrad Mohr rachète de l’hôpital bourgeois une rente annuelle établie par un titre de 1482

1728 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 41-v
S.T. H. Philipp Caspar Leitersperger alter Ammeister dreÿzehner und Scholarcha als Pfleger des Mehrern Hospitals H. Johann Martin Schlitzweg Schaffners allda im nahmen des Mehrern hospitals
in gegensein Conrad Mohr schuemachers als eigenthums besitzers
einer allhier ahm Roßmarckt in der Krebs gaß, einseit neben Jacob Niedermeÿer dem Statt Kornwerffer anderseit neben Michael Wöhrle dem haußfeurer hinten auff Valentin Jäger den haubenmacher gelegenen behausung, demnach erwehnter Mehrern Hospital auff erstbeschriebener behausung einen auff Trium Regum bißher jährlich giebig gewesten mit 40 gulden wiederloßigen zinnß von 1 lb 1 ß stehen gehabt und von weÿl. Jgfr. Elisabetha Prechterin krafft Directorii Censuum et Gultarum ged. hospitals de Anno 1482 fol. 81b donations weiß überkommen hat

Conrad Mohr et Marie Elisabeth Vogel font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison.
1734 (28.7.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 65) n° 153
Inventarium über Meister Conrad Mohren, Schumachers und burgers und frauen Maria Elisabetha gebohrener Vogelin, beeder Eheleuthe vnd burgere alhier einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen auffgerichtet in Anno 1734. – Crafft derer mit einander Georgloßene Ehepacten alß ein ohnverändert guth sich reservirt vnd vorbehalten haben (…) Actum Straßburg den 28. Julÿ Anno 1734.
In einer alhie Zu Straßburg in der Krebsgaßen gelegenen, beeden Eheleuthen Zuständiger behausung nefunden worden wie volgt
Volgt nun die beschreibung eingangs berührter von beeden Eheleuthen einander in den Ehestand Zugebrachtr Nahrungen, Und Zwar erstlichen des Ehemanns Zugebrachten Vermögens, baarschafft 100 lb

1769 (16.10.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 351) n° 528
Eheberedung – Persönlich erschienen Johann Ludwig Mohr, der ledige Schuhmacher und burger allhier Zu Straßburg, H. Conrad Mohr des Schuhmachers und burgers dahier und Frauen Elisabethæ gebohrner Vogelin ehelicher Sohn, beÿständlichen erstgedachten seines leiblichen Vaters als Hochzeiter ane einem,
So dann Jungfrau Anna Maria Fegersin, H Jacob Fegers des Schuhmachers und burgers hieselbst und Weiland Fraun Annæ Mariæ gebohrner Baumhauerin eheliche tochter – So beschehen Zu Straßburg auf Montag den 16. Octobris 1769 [unterzeichnet] Johann Ludwig Mohr als hochzeiter, Anna Maria Fegersin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 154, n° 41)
Im Jahr 1769. Mittwochs den 15. Novembris nach vorhergenagenen gewohnlichen Proclamationen Dominica XXIV et XXV post Trinitatis offentich copuliret worden Johann Ludwig Mohr leediger Schuhmacher Johann Conrad Mohr Schuhmachers und burgers allhier und Frau Maria Elisabeth Vogelin ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr. Anna Maria Fegersin, Jacob Fegers Schuhmachers und burgers allhie und weil. Frau Anna Maria gebohrner Baumhauerin ehelich erzeugte Tochter – [unterzeichnet] Johann Ludwig Mohr als Hochzeiter, Anna Maria Fegersin Als hochzein (i 162)

La maison est estimée à la somme de 400 livres lors de l’inventaire dressé en 1787 après la mort de Jean Louis Mohr. La veuve explique qu’aucun titre ne relate la cession de la maison au défunt par ses parents.

Anne Marie Fegers, veuve de Jean Louis Mohr, vend la maison ainsi que plusieurs autres au marchand Georges Michel Hering

1794 (3 pluviose 2), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 60
Frau Anna Maria Mohr geb. Fegers weiland Johann Ludwig Mohr geweßten Silberbotten und bürgers allhier hinterbliebene Wittib
in gegensein bürger Georg Michael Hering Handelsmanns
die ihro eigenthümlich zuständig behausung Höflein Hoffstatt und Schöpflein samt allen übrigen deroselben zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier ane dem Leimen Gäßlein einseit neben weiland bürgers Nöthel des Hafners Erben und hinten auf die Gastbehausung zum Goldenen Pferd stosend gelegen, so mit N° 27 bezeichnet,
Ferner die ihro auch eigenthümlich gehörige behausung Höflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ane dem alten Weinmarckt gegen dem vormaligen Speÿerthor über einseit neben Fraun Sarger der Gimpelkäuflers wittib anderseit neben bürger Gerold dem Caminfeger und hinten auf besagten Sarger wittib stosend gelegen so mit N° 57 bezeichnet,
Item die ihro auch eigenthümlich gehörige behausung hoffstatt samt zugehörden alhier ane dem Roßmarckt in der Krebsgaß einseit neben bürger Braun dem Peruckenmacher anderseit neben bürger heÿdel dem beck und hinten auf nachbeschriebene behausung stosend gelegen so mit N° 22 bezeichnet,
So dann die ihro auch eigenthümlich zuständige behausung höflein und hoffstatt samt allen zugehörden und gerechtigkeiten alhier ane dem Roßmarckt in der Kleinen Schildsgaß einseit neben weiland bürger fäßler des Maurers wittib anderseit neben Nicolas Martin dem Employé und hinten auf vorbeschriebene behaußung stosend gelegen – 8900 livres capitalien
Wobei aber annoch folgende puncte stipulirt und bedungen worden, 1. daß der Käufer und seine Erben und nachkommen Ihro der Verkäuferin die Vorbesagte behausung im Leimengäßlein gelegen frei und ohne einige Entgeld annoch Lebenslänglich zu besitzen und ruhig bewohnen zu lassen, (…) 5. daß falls bürger Häring der Käufer annoch vor siner jezigen Ehefrauen Maria Magdalena geb. Plarr dieses zeitliche geseegnen würde (…) um 14.400 Livres worunter die capitalien begriffen
acp 20 f° du 3 pluv. 2

Georges Michel Hering revend deux mois plus tard la maison au menuisier Jean Bleydorn et à Madeleine Gœrger

1794 (4 germinal 2), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 65
bürger Georg Michael Hering Handelsmann
in gegensein des bürgers Johann Bleÿdorn Schreiners und Magdalena geb. Görger
die ihme eigenthümlich zuständige behaußung und hoffstatt samt allen mit allen übrigen deroselben zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt in der Krebsgaß einseit neben bürger braun dem përruquenmacher, anderseit neben bürger Heidel dem beck und hinten auf nachbeschriebene behaußung stosend gelegen so mit N° 22 bezichnet
wie auch die ihme eigenthümlich gehörige behausung höflein und hoffstatt samt allen zugehörden und gerechtigkeiten acuh allhier ane dem Roßmarckt in de kleinen Schildsgaß einseit neben weiland bürger Fäßler des Maurers wittib anderseit neben Nicolas Martin dem Employé und hinten auf vorbeschriebene behaußung stoßend gelegen so mit N° 6 bezeichnet – um 8000 Livres
acp 21 f° 189 du 5 germ. 2

Originaire d’Aschaffenburg dans le diocèse de Mayence, Jean Bleidorn épouse en 1780 Marie Madeleine Gœrger, originaire de Bœrsch
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 55.)
Hodie 21. Aprilis anni 1780 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti Joannes Bleidorn ex aschaffenburg diœcesis Moguntinæ oriundus, Jacobi Bleidorn molitoris in Schweinheim et Franciscæ N. filius Legitimus, Legionis pedestris alsace dicta miles dimissus, ratione præsidÿ ultimi militaris parochianus noster ætatis 31 anni, solutus, et Maria Magdalena Georger ex Börsch hujus diœcesis oriunda, defunctorum ibidem conjugum Ignatÿ Georger et Mariæ Franciscæ Schrapf filia legitima, jam à quatuor decim annis in hac Civitate et à Septem mensibus ultimis in nostra commorans, soluta, ætatis 37 circiter annorum (signé) bleÿdorn, + signum sponsæ (i 31)

Jean Bleidorn meurt à l’hôpital de Landau en fructidor XII sous le nom de Jean Bleydorff
Décès, Strasbourg (n° 1560)
Du 28° jour du mois de Fructidor l’an XII de la République, à trois heures de relevée. Acte de décès de Jean Bleydorff, décédé le 6 du courant à une heure de relevée à l’hospice Civil de la ville de Landau, âgé de 47 ans, menuisier, demeurant à Strasbourg Epoux de Madeleine Joerger, domiciliée en cette ville (i 170)

Madeleine Gœrger meurt en 1809 en délaissant une petite-fille et des héritiers collatéraux
1809 (19.6.), Strasbourg 2 (31), Not. Knobloch n° 4217
Inventaire de la succession de Madeleine Georger, veuve de Jean Bleidorn, menuisier, décédée le 2 avril 1809 – à la requête de 1. Catherine Odile née Heling veuve de François Henri Knopffer, musicien, tutrice naturelle de Catherine Madeleine âgée de 12 ans, issue de François Henri Knopffer, enfant naturel de la défunte, en présence de M. (-) Hecor tailleur d’habits subrogé tuteur
2. Françoise Georger femme de Jean Georges Lind, vigneron à Obernai, 3. Catherine Georger, femme de Frédéric Huber thulier à Bernardsweiler, héritières pour moitié, représentées par M Jean Bleuler, fabricant d’étoffes à Strasbourg – Dénomination des héritiers, 1. Catherine Madeleine Knopffer, 2. Françoise Georger, 3. Catherine Georger
en la maison mortuaire sise en cette ville rue du Sanglier n° 5 au troisième étage dans une chambre ayant vue sur ladite rue
mobilier 204 fr, dettes actives 129 fr, total 333 fr, passif (non additionné, 445 fr)
Enregistrement, acp 112 F° 51-v du 22.6.

Décès, Strasbourg (n° 537)
L’An 1809 ce troisième jour du mois d’Aout (…) sont comparus (…) lesquels nous ont déclaré que Madeleine Goerger, agée de 58 ans, native de Boersch, Département du Bas Rhin, fille légitime de feu N. Goerger et de feu N.N. veuve de Jean Bleidorn, Menuisier, est décédée hier 2 avril à onze heures du matin en la Maison située Rue du Sanglier N° 5 [in margine :] hydropisie (i 142)

Jean Bleydorn et Madeleine Gœrger vendent la maison au menuisier André Simon et à sa femme Catherine Erhard

1794 (29 frimaire 3), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 87
bürger Johannes Bleÿdorn Schreiner und Magdalena geb. Görger
in gegensein bürgers Andreas Simon des Zimmermanns und Catharina Erhard
Eine behausung und Hoffstatt samt allen mit allen übrigen deroselben zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier ane dem Gleichheits platz in der Krebsgasse mit N° 22 bezeichnet, einseit neben bürger Braun dem Perruckenmacher, anderseit neben bürger Heÿdel dem beck und hinten auf die Verkäufer selbsten – als ein den 4. Germinal vorigen Jahrs von bürger Georg Michael Hering Handelsmann erkauftes Guth eigenthümlich gehörig – um 3500 Livres
Enregistrement, acp 30 F° 28-v du 1 nivôse 3

Originaire de Kirchzarten en Bade, André Simon épouse en 1785 Catherine Erhard veuve du maçon manant Joseph Buchmüller
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 516)
Hodie 5. Aprilis anni 1785 tribus proclamationibus, tam in Ecclesia nostra Parochiali quam in Parochia Kirchzarten Dioecesis Constantiensis (…) s. matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Andreas Simon faber lignarius, filius minorennis Christiani Simon er defunctæ agnetis Bussetin* quondam cinnjugum ex Kirchzarten, ratione domicilii Parochianus nostri Et Catharina Erhard vidua Superstitis defuncti tutelaris et Cæmentarii dum vieret hujatis (signé) andreas simon, Catharina Ehrhart (i 264)

Originaire de Soufflenheim, Joseph Buchmüller épouse en 1776 Catherine Erhard, native de Bœrsch : contrat de mariage sous seing privé joint à l’inventaire, célébration
Eheberedung. Erstlich Frantz Joseph Buchmüller Maurer und Steinhauer Gesell des Ehrsamen H michel* Buchmüller von Suflumheim ehelicher Sohn und deßen Mutter Margarätha Wilhelm, als Hochzeiter, an Einem, so dann die Ehr und tugendsame Jungfrau Catharina Erhardin, des Ehrsamen Frantz Ehrhard und Magdalene Löhn deri beeden abgelebten Eltern, als hochzeiteren (…) So geschehen Börsch den 27.ten Junii 1776

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 135)
Anno domini 1776 die vero 1. julii (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti sunt Josephus Buchmüller oriundus ex Sufflenheim cæmentarius et lapicidæ filius legitimus et majorennis joannis michaelis Buchmüller civis ibidem et margartithæ Wilhelm conjugum in parochia ad sanctum petrum seniorem commorans et Catharina Ehrhard oriunda ex Bersch filia minorennis defunctorum Laurentii Ehrhard civis olim ibidem et Magdalenæ Lehn conjugum in parochia hac commorans (signé) Frantz Joseph buchmüller, Catharina Ehrard (i 144)

1780, Protocole des Quinze (2 R 190)
Kostgänger Joseph Buchmüller schirmer und Maurergesell 209, R-36

Joseph Buchmüller meurt en 1785 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Fort. La masse propre à la veuve est de 193 livres, celle de l’héritier de 22 livres. L’actif de la communauté s’élève à 376 livres et le passif à 212 livres.
1785 (23.3.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 869) n° 343
Inventarium über Weil. des Ehrsamen Joseph Buchmüller, gewesenen Maurers-Gesellen und Schirmers alhier seel. Verlaßenschaft, aufgerichtet in Anno 1775. – nach seinem Montag den 29.ten Martii des Verfloßenen 1784.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt welt genommenen tödlichen Hintritt nach sich verlaßen, Welche Vermögens-Nachlaßenschaft heutigem Zu End gesetztem dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren obgemelten des defuncti seel. ab intestato Zu Erben verlaßenen einigen Söhnleins Namens Joseph Friderich, so 8 Jahr alt, wie auch der Tugendsamen Fraun Catharinæ gebohrner Erhardin der hinterbliebenen Wittib selbsten, beiständ. des Ehr. Andreas Simon, des Zimmergesellen und Schürmers alhier (…) So beschehen alhier Zu Straßburg in einer ane der Burggaß gelegenen dießorts Zum theil Lehnungsweiß bewohnender Behaußung auf Mittwoch den 23.ten Martii Anno 1785.

Bericht Zu gegenwärtigem Inventario. Es haben Zwar beede nun Zertrennte Ehepersohnen den vorher copialiyer einverleibten Ehe Contract sub signatura provata unter sich errichtet, auch darinnen tacite ein unverändertes Gut und Ergäntzung stipulirt, aber nach beschehener Copulation der hinterbliebenen Wittib Declaration nach über die beeder seitige Illata kein Inventarium errichten laßen. Diesem Zufolge (…)
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib. Anfänglich Zufolg des von H. Simminger dem Stadtschreiber zu Börsch gefertigten Extractus aus der von Niclaus Korner dem Schuhmacher und burger Zu Börsch, als deroselben gewesenen Vogt am 9.ten Cbris 1777. abgelegt und Richterlich abgehörten Rechnung
(f° 7-v) Series rubricarum hujus Inventarii. Der Hinterbliebenen Wittib unverändert Vermögen, Sa. Haußraths 2, Sa. der Ergäntzung 191, Summa summarum 193 lb
Dießemnach so wird auch des Kinds und Erben unverändert Vermögenschaft beschrieben, Sa. Kleÿdung 22 lb
Endlich so wird auch die gemein und theilbare Verlaßenschafft beschrieben, Sa. Haußraths 101, Sa. baarschafft 25, Sa. Schuld 250, Summa summarum 376 lb – Schulden 212 lb, Nach deren Abzug 163 lb – Beschluß Summa 379 lb
Eheberedung. (…) So geschehen Börsch den 27.ten Junii 1776
Codicilli nuncupativi. An heute den 13. Decembris Anno 1783. (…) erschienen persönlich Joseph Buchmüller der Maurers Gesell alhier wohnhaft – Lacombe Königlichener Notarius

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 359)
Anno Domini 1784 die 29 Martii Mortuus est Josephus Buchmüller tutelarius et cæmentarius hujas maritus superstitis Catharinæ Erhard annos 33 natus sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus et die subsequente a me infra Scripto sepulrus est in cœmeterio ad Stum Helenam hujus Parochiæ extra portem civitatis (i 184)

Marie Catherine Erhard meurt en 1818 en délaissant un fils de son premier mariage et un autre du deuxième.
1818 (27.2.), Strasbourg 7 (59), Not. Stoeber jeune n° 3598
Déclaration d’hérédité, inventaire de la succession de Marie Catherine née Ehrhard, veuve en premières noces de Joseph Buchmüller, maçon, femme en secondes noces d’André Simon, charpentier, décédée le 6 septembre dernier – dressé à la requête 1. du veuf, 2. de François Antoine Simon tanneur
la défunte laisse pour uniques héritiers 1. Joseph Frédéric Buchmüller cordonnier demeurant Soultz sous Forets, 2. ledit François Antoine Simon en secondes noces – mariés sans contrat de mariage longtemps avant la publication du Code Civil

immeubles, une maison, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 22, d’un côté Jacques Zehr cabaretier, d’autre le Sr Maehn boulanger, aboutissant à la maison ci après, acquise par les conjoints de Jean Bleydorn, menuisier et de Madeleine Goerger par acte reçu par M° Heus le 28 frimaire 3. Cette maison est occupée, savoir le rez de chaussée par Catherine Michel pour un loyer de 50 fr, le premier étage occupé par les déclarants 74 fr, le second étage par la veuve Kentzinger 38 fr, le troisième par Georges Huber 38 fr, au total 200 francs faisant en capital 4000 francs
une autre maison sise à Strasbourg rue de Schiltigheim n° 6, d’un côté Henri Martin, de l’autre le Sr Renaud, devant la rue, derrière la maison précédente – acquise d’Antoine Linck et Elisabeth Linck les deux majeurs par acte sous seing privé le 18 mars 1812 enreg. le 18 juin 1812 f° 74 transcrit au bureau des hypothèques volume 67 n° 79 – occupée le rez de chaussée par la veuve Rodé pour 120 fr, le premier étage par la veuve Mechin 65 fr, le second par Dlle Ganter 65 fr, total 250 francs faisant en capital 5000 francs
mobilier 174 fr, garde robe 36 fr, ensemble 9000 fr, pas de passif
Enregistrement, acp 138 F° 31 du 6.3.

Joseph Frédéric Buchmüller cède le 2 octobre 1817 sa part d’héritage à son frère François Antoine Simon et à son beau-père André Simon (voir les actes ci-dessous) qui cèdent la cour commune entre la maison sise rue de l’Ecrevisse et celle rue de Schiltigheim lors de la vente de cette dernière.

1821 (22.9.), Strasbourg 8 (33), M° Roessel n° 8043
André Simon, charpentier, et François Antoine Simon son fils, tanneur
à Victor Mueth, sans état
une maison avec cour, aisances et dépendances situéé à Strasbourg rue de Schiltigheim n° 6, entre Georges Leiblick sans état et Julien Renon cocher, derrière une maison appartenant aux vendeurs située rue de l’Ecrevisse n° 22 et Pierre Stephan boulanger – acquis par André Simon pendant la communauté avec Catherine Ehrhard d’Antoine et Elisabeth Linck par acte sous seing privé daté du 18 mars 1812 enregistré le 18 juin suivant j° 74 et déposé au rang des actes de M° Lex ledit jour 18 juin, transcrit au bureau des hypothèques volume 67 n° 79 – après le décès de Catherine Ehrhard le tiers qu’elle possédait est passé dans le patrimoine de ses deux fils François Antoine Simon et Joseph Frédéric Buchmüller, cordonnier à Soultz sous Forêts, ce dernier issu premier mariage avec Joseph Buchmüller, maçon à Strasbourg, suivant inventaire reçu Stoeber jeune notaire à Strasbourg le 27 février 1818, et transport reçu M° Knobloch le 2 octobre 1817 le Sr Buchmüller a cédé aux vendeurs tous ses droits pour 2000 francs
sous les conditions suivantes, 1. comme il existe entre la maison vendue et celle de la rue de l’Ecrevisse dont les vendeurs restent propriétaires une cour qui a été jusqu’ici commune aux deux maisons et comme cette cour se trouve comprise en la présente vente les Sr Simon s’obligent de faire murer à leurs frais la porte de derrière de leur maison qui sert à communiquer dans ladite cour afin que l’acquéreur puisse en jouir à son gré comme d’une propriété exclusive. 2. De son côté le Sr Mueth s’interdit de faire dans ladite cour aucune construction qui par sa trop grande proximité de la maison des Sr Simon puisse lui oter ou seulement diminuer le jour qu’elle reçoit de cette cour au moyen des fenêtres et ouvertures qui y sont pratiquées – moyennant 4000 francs
enreg. vol. 154 F° 51 du 24.9.

Le tanneur François Antoine Simon épouse en 1822 Catherine Ehret. Son père lui cède la moitié indivise des deux maisons lors du contrat de mariage. François Antoine Simon devient seul propriétaire de la maison rue de l’Ecrevisse à la mort de son père le 25 octobre 1826.

1822 (15.5.), Strasbourg 13 (38), M° Bremsinger n° 2373
Contrat de mariage – François Antoine Simon, tanneur, fils d’André Simon, charpentier, et de feu Catherine Ehrhard
Catherine Ehret, fille majeure de feu François Ehret et de Catherine Geyer
régime de communauté d’acquets partageable par moitié
art. 7, en considération du futur mariage, André Simon père constitue en dot à son fils François Antoine Simon, ce acceptant, et lui fait donation irrévocable par préciput et hors part de la moitié par indivise d’une maison, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 22 d’un côté le Sr Jacques Zehr cabaretier, d’autre le Sr Maehn boulanger, derrière maison rue de Schiltigheim n° 6. Le donateur se réserve l’usufruit et la jouissance viagère de cette moitié de maison. Le futur époux a recueilli le 6° indivis dans la succession de Marie Catherine née Ehrhard sa mère suivant inventaire reçu M° Stoeber le 27 février 1818, acquis un 12° de Joseph Frédéric Buchmüller, cordonnier à Soultz sous Forêts, par acte reçu M° Knobloch le 2 octobre 1817, en sorte que le futur époux est actuellement propriétaire des trois quarts de ladite maison, l’autre quart appartenant à son père, la totalité estimée à un revenu de 200 francs, faisant en capital 4000 fr – acquise suivant acte passé devant M° Heus le 29 frimaire 3
Enregistrement, acp 157 F° 158-v du 25.5.

François Antoine Simon et Catherine Ehret vendent par adjudication la maison au farinier Michel Gintz

1830 (29.7.), Strasbourg 7 (81), M° Stoeber n° 12.874
Cahier des Charges du 5 juillet n° 12.802 – Adjudication définitive sauf surmise n° 12.849 du 19 juillet – Adjudication définitive – François Antoine Simon, tanneur, et Catherine Ehret
à Michel Gintz, farinier pour 4300 francs
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 22, d’un côté Louis Jacques Zehr cabaretier, d’autre le Sr Maehn boulanger, derrière la propriété du Sr Oberhey
Titres de propriété, acquis de ses père et mère André Simon, charpentier, et Catherine Ehrhard veuve en premières noces de Joseph Buchmüller, maçon, dont la communauté était régie par les statuts locaux, sur Jean Bleydorn, menuisier, et Madeleine Joerger, par acte reçu M° Heus le 29 frimaire 3. Le Sr Bleydorn l’avait acquis le 4 germinal 2 sur Georges Michel Hering, négociant. La D° Simon délaissa (1) Joseph Frédéric Buchmüller, (2) François Antoine Simon, suivant inventaire dressé par M° Knobloch le 2 octobre 1817. M Buchmüller vendit un 6° audit Simon son frère qui devint par la propriétaire de 3/12 de cette maison et son beau père André Simon 19/12. Par contrat de mariage des conjoints comparants reçu M° Bremsinger le 15 mai 1822 le père Simon donna à son fils la moitié de ladite maison à titre de donation par préciput et hors part, enfin par son décès arrivé le 25 octobre 1826 il a recueilli le quart restant, ledit contrat de mariage transcrit au bureau des hypothèques volume 157 n° 13. – Mise à prix 3000 fr
Enregistrement acp 200 (3 Q 29 915) f° 54-v (cahier des charges) – acp 200 (3 Q 29 915) f° 96

L’acquéreur doit être Michel Gintz, originaire de Mittelschæffolsheim, qui épouse en 1817 Anne Marie Jost, native de Flexbourg
Mariage, Strasbourg (n° 264)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 22 septembre 1817. Michel Gintz, majeur d’ans, né en légitime mariage de 15 août 1786 à Mittelschaeffolsheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Boulanger, fils de feu Joseph Gintz, cultivateur décédé à Mittelschaeffolsheim le 7 mars 1812, et de feu Marie Catherine Wendling, décédée ausit lieu le 4 novembre 1806, Anne Marie Jost, majeure d’ans, née en légitime mariage le 9 juin 1778 à Flexbourg (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille d’Hipolite Jost, vigneron à Flexbourg, ci présent et consentant, et de feu Anne Marie Stephan décédée dudit lieu le 12 frimaire an VI. (…) Premier témoin, Jacques Gintz, âgé de 48 ans, boulanger, oncle de l’époux, deuxième témoin François Antoine Jost, agé de 69 ans, farinier, oncle de l’épouse (signé) miahael Ginß, Anna Maria Jost (i 11)

Michel Gintz vend la maison au tailleur Chrétien Linden

1831 (8.5.), Strasbourg 3 (83), M° Schreider n° 4926
Christophe Frédéric Baer, passementier, mandataire de Michel Gintz, farinier
à Chrétien Linden, mre tailleur
une maison avec tous ses droits, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 22, d’un côté le Sr Zehr cabaretier, d’autre le Sr Maehn boulanger, derrière le Sr Oberhey -Etablissement de la propriété, acquis de François Antoine Simon, tanneur, et Catherine Ehret, suivant adjudication définitive reçue M° Stoeber le 29 juillet 1830 – moyennant 4300 francs
acp 204 (3 Q 29 919) f° 26-v du 18.5.

Originaire de Freistroff en Moselle, Chrétien Linden épouse en 1815 Marie Thérèse Hahn, native de Ribeauvillé
Mariage, Strasbourg (n° 448)
Acte de mariage célébré à l’Hôtel de ville à dix heures du matin le 4 décembre 1815. Chrétien Linden, mineur d’ans, né en légitime mariage le 31 mars 1791 à Freistroff, (Moselle) domicilié de droit audit lieu, tailleur, fils de Jacques Linden, tailleur à Freistroff et de feu Marguerite Carlheim décédée audit lieu le 12 octobre 1793, Marie Thérèse Hahn, majeure d’ans, née le 23 juin 1793 à Ribeauvillé (haut-Rhin= domiciliée à Strasbourg, fille de Xavier Hahn, charpentier à Ribeauvillé, et de Marie Monique Hammann (…) premier témoin, Antoine Linden, âgé de 38 ans, propriétaire, frère de l’époux (signé) christian Linden, Marie Louise hahn (i 29)

Marie Thérèse Hahn meurt le 28 février 1871 après avoir institué son neveu Victor Morro légataire universel et son mari usufruitier de ses biens
1871, M° Victor Holtzapffel
31 Oktober 1870. Testament von Maria Theresia Hahn Ehefrau von Christian Linden, Schneider in Straßburg wohnhaft durch welches sie ihrem Neffen Victor Morro, Schneider in Straßburg ihren gantzen Nachlass vor Eigenthum vermacht und ihrem Gatten die lebenlängliche Nutzniesung ihres samtliches Vermögens – gestorben den 28 februar 1871
acp 597 (3 Q 30 312) f° 79 du 24.3. (Sterbefall erklärt den 28. Juli 1871)

Décès, Strasbourg (n° 338)
Acte de décès. Le 28 janvier 1871 ont comparu Victor Morro âgé de 36 ans, tailleur, neveu de la défunte, domicilié à Strasbourg et Bernard Linden, restaurateur, neveu de la défunte, domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré que Marie Thérèse Hahn, âgée de 78 ans, née à Ribeauvillé (Hau-Rhin) épouse de Chrétien Linden, rentier domicilié à Strasbourg fille de feu Xavier Hahn, Charpentiern et de feu Marie Monique Hamann est décédée le 28 janvier 1871 à deux heures du soir en la maison rue du Dôme 17 (i 86)

Chrétien Linden meurt le 29 juillet 1871 à Bischheim après avoir institué son neveu Victor Morro légataire universel de ses biens
1871 (14.8.), M° Victor Holtzapffel
acp 596 (3 Q 30 311) f° 134-v n° 1435 du 17.8.
Hinterlegung des eigenhändigen Testaments von Christian Lindner, Schneider in Straßburg, heute registrirt

acp 596 (3 Q 30 311) f° 159 n° 1704 du 24.9. – Den 16 September, Hinterlegung des eigenhändigen Testaments vom 1. Mai 1870, heute registrirt
acp 596 (3 Q 30 311) f° 172 du 6.10. – den 6. Oktober. Notorietäts Aktt bestätigennn daß Christian Linder in Straßburg den 29. Juli 1871 verstorben ist

Enregistrement de Strasbourg, ssp 155 (3 Q 31 654) 87 du 20.9. (Erkl. am 17/1 72 Bd. 111 f° 15)
1 mai 1870, Testament – Ich vermache meiner Ehefrau die Nutzniesung meines Nachlasses und setze meinen Neffen Hyppolit Moro als Erben ein. Christian Linden unterschrieben

15. Januar 1872 – Hinterlegung von einer Ordonnantz vom Praesidenten des Civil gerichts von Straßburg, durch welche Victor Morro, Schneider in Straßburg als Erbe von Christian Linden in Straßburg gestorben eingesetzt wurde.
acp 601 (3 Q 30 316) f° 54-v du 17.1.

Décès, Bischheim (n° 127)
Le 29 juillet 1871. Acte de décès de Linden Chrétien âgé de 80 ans décédé à Bischheim le 29 juillet 1871 à mars heures du matin, tailleur né à Freistroff, département du Bas-Rhin, domicilié à Strasbourg veuf de Hahn Marie Thérèse, fils légitime de feu Linden Jacques en son vivant propriétaire audit freistroff et de feu Carlheim Marguerite en son vivant domiciliée à Freistroff. Sur la déclaration à nous faite par Morro Victor âgé de 37 ans, maître tailleur domicilié à Strasbourg, neveu du défunt et de Morro Eugène, âgé de 44 ans tailleur domicilié à Strasbourg, neveu du défunt (i 41)

Inventaire dressé après la mort de Chrétien Linden
1871 (7.10.), M° Holtzapffel
Inventar des Nachlaßes von Christian Linden, Schneider in Straßburg den 29. Juli 1871 in Bischheim gestorben, errichten von Victor Morro, Schneider in Straßburg, universal Erbe nach eigenhändigen Testament vom 28. April 1871 den 17. August registrirt
acp 600 (3 Q 30 315) f° 94-v du 14.10. (Sterbefall erklärt den 17. Januar 72) Mobilien 1545
acp 602 (3 Q 30 317) f° 61 du 17.1. Fortsetzung vom 15 Januar – Schuldschein 20.000, verfallene Pension 20

Chrétien Linden et Marie Thérèse Hahn vendent la maison à Georges Wilt, pensionnaire de l’état et concierge à la caserne de Sainte-Marguerite

1843 (10.2.), Strasbourg 3 (88), M° Burtz n° 228
Vente – Ont comparu le S. Chrétien Linden maître tailleur et D° Marie Thérèse Hahn son épouse qu’il autorise aux effets ci après, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont vendu par les présentes
au S. Georges Wilt, pensionnaire de l’état, concierge à la caserne de Ste Marguerithe au faubourg national demeurant en cette conciergerie en la ville de Strasbourg
Une maison avec droits et dépendances située à Strasbourg rue de l’écrevisse N° 22 tenant d’un côté au S. Füllhardt autrefois le Sr Maehn, de l’autre à la veuve Raff précédemment le Sr Zehr, devant à la rue et derrière à M. Goupon, capitaine en retraite en place du Sr Oberhey.
Etablissement de la propriété. Les vendeurs déclarent que cette maison est devenue leur parfaire propriété au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite du Sr Michel Gintz, farinier demeurant à Strasbourg au termes d’un contrat de vente passé devant M° Schreider notaire à Strasbourg le 8 mai 1831 & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg volumele 19 du même mois vol. 245 N° 43. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 4300 francs que l’acquéreur a par le même contrat payé en entier (…). Le Sr Gintz était propriétaire de l’immeuble pour l’adjudication que lui en ont consentie le S François Antoine Simon, tanneur, et D° Catherine Ehret sa femme de Strasbourg pour le même prix de 4300 francs (…) La même maison appartenait aux conjoints Simon de la manière qu’on le dira plus bas et avant eux le S. André Simon, charpentier et D° Catherine Ehrhard, sa femme et veuve en premières noces du Sr Joseph Buchmüller de Strasbourg père et mère du mari, l’avaient acquis du Sr Jean Bleydorn menuisier et D° Madeleine Georger conjoints de Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Heus, notaire à Strasbourg le 29 frimaire an III. Cette acquisition eut lieu durant la communauté de biens des acquéreurs régie les les statuts d’Alsace d’après lesquels deux tiers en reviennent au mari et un tiers la femme. Cette dame décédée le 6 septembre 1817 laissant d’après une déclaration d’hérédité reçue par le notaire Stoeber le 27 février 1818 pour ses seuls héritiers le Sr Frédéric Buchmüller, son enfant du premier lit et le S’ François Antoine Simon, nommé ci-dessus et né de son second mariage. Son tiers de maison se divisa par égales portions entre ces deux héritiers qui eutent de la sorte chacun un 6° ou deux 12° de la totalité. Le Sr Buchmüller vendit sa part à son frère et à son beau-père par moitié entre eux, en vertu d’un contrat passé devant M° Knobloch notaire à Strasbourg le 2 octobre 1817 et à ce moyen le frère se trouva posséder trois 12° et le Sr Simon père les neuf autres 12° (…) Enfin par le contrat de mariage du Sr Simon fils passé devant M° Bremsinger notaire à Strasbourg le 15 mai 1822 et transcrit le 14 juin suivant vol. 151 N° 13, son père lui fit donation de six des neuf 12° qu’il possédait de la maison ou de la moitié de cet immeuble et après le décès du même arrivé le 25 octobre 1826 le fils, en sa qualité de seul et unique héritiern recueillit dans sa succession les trois derniers 12° qui étaent restés au défunt. – Prix, 4000 francs
acp 307 (3 Q 30 022) f° 3-v

Originaire de Lauterbourg, Georges Wild épouse en 1818 Susanne Mechain, veuve de Jean Baptiste Diélaine
Mariage, Strasbourg (n° 338)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 8 octobre 1818, Georges Wild, majeur d’ans, né en légitime mariage le 16 septembre 1787 à Lauterbourg (Bas-Rhin) domicilié de droit audit lieu, Gendarme roïal à cheval, proposé pour la retraite, fils de feu Martin Wild, menuisier décédé à Lauterbourg le 13 février 1810 et d’Elisabeth Schoenagel, Susanne Mechain, majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 septembre 1784 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, veuve de Jean Baptiste Diélaine, brigadier commandant la Gendarmerie roïale de Lauterbourg, décédé à Scheibenhard (Bas-Rhin) le 2 novembre 1815, fille de feu Antoine Mechain, scieur de long à Strasbourg et de Thérèse Matzenmüller (signé) Georg Wild, Susanne Mechain (i 24)

Originaire de Fréland dans le Haut-Rhin, le gendarme Jean Baptiste Dielaine épouse en 1807 Susanne Mechain
Mariage, Strasbourg (n° 119 f° 61)
L’an 1807 le 18° jour du mois d’avril (…) Jean Baptiste Dielaine, âgé de 30 ans, gendarme de la gendarmerie impériale du Département du haut-Rhin détaché pour le service près le dépôt des conscrits réfractaires établi en la Citadelle de cette ville depuis 3 ans, né à Fréland Département susdit le 22 avril 1776, y domicilié de droit, majeur, fils de Joseph Dielaine, propriétaire audit lieu, consentant (…) et de feu Marie Petit Demangé décédée à Fréland le 6 Floréal en VI (…) et Susanne Mechain, âgée de 22 ans, née en cette ville le 20 septembre 1784, y domiciliée, majeure, fille de feu Antoine mechain, scieur e long décédé en cette ville le 4 Fructidor en V et de Thérèse matzenmüller, ci présente et consentante (signé) Jean Baptiste Dielaine, Susanne Mechain (i 26)

Décès, Scheibenhard (n° 19)
Déclaration de décès faite le 2 du mois de novembre 1815, Jean Baptiste Dielain, âge de 39 ans, né à frelin département du haut rhin, Brigadier commandant la gendarmerie Royale de Lauterbourg, mort en cette mairie le deux présent du mois de novembre à sept hueres du matin dans la maison de Jean fischer Cabaretier (i 7)

1840 (2.11.) Strasbourg, M° Frédéric Grimmer (minutes en déficit)
Consentement par Suzanne Mechaine femme de Georges Wild, au mariage de Louis Alexandre Dielaine, fourrier au troisième de cuirassiers à Provins son fils issu d’un premier mariage
Enregistrement, acp 282 F° 65-v du 3.11.

Georges Wilt et Suzanne Mechain hypothèquent la maison au profit de Marguerite Salomé Schnell veuve du tourneur Daniel Kayser

1846 (8.7.), Strasbourg 3 (91), Not. Burtz n° 755
Obligation – Ont comparu le S. Georges Wilt, pensionnaire de l’état, concierge à la caserne de Ste Marguerithe au faubourg national à Strasbourg, et D° Suzanne Mechin, sa femme qu’il autorise aux effets ci après, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels reconnaissent par les présentes devoir légitimement
à D° Marguerite Salomé Schnell veuve du Sr Daniel Kayser, tourneur demeurant à Strasbourg rue du maroqusin N° 32, la somme de 1000 francs pour prêt de pareille somme (…)
hypothèquent, Une maison avec droits et dépendances située à Strasbourg rue de l’écrevisse N° 22 tenant d’un côté au Sr Füllhardt, de l’autre à la veuve Raff, devant à la rue et derrière à M. Goupon, capitaine en retraite.
Etablissement de la propriété. Les emprunteurs déclarent que cette maison est devenue leur pleine et entière propriété au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite du Sr Chrétien Linden, maître tailleur et D° Marie Thérèse Hahn, conjoints de Strasbourg pour le prix de 4000 francs suivant contrat reçu par M° Burtz notaire soussigné le 10 février 1843 qui porte quittance pleine et entière du prix et dont une expédition a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 du même mois vol. 397 N° 67. (…) Le Sr Linden avait acquis l’immeuble du S. Michel Gintz, farinier demeurant à Strasbourg au termes d’un contrat de vente passé devant M° Schreider notaire à Strasbourg le 8 mai 1831 et transcrit le 19 du même mois vol. 245 N° 43. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 4300 francs que l’acquéreur a par le même contrat payé en entier (…). Le Sr Gintz était propriétaire de l’immeuble pour l’adjudication que lui en avaient consentie le S François Antoine Simon, tanneur, et D° Catherine Ehret sa femme de Strasbourg pour le même prix de 4300 francs (…) L’immeuble appartenait aux conjoints Simon ainsi qu’on le dira plus bas et avant eux le S André Simon, charpentier et D° Catherine Ehrhard, sa femme veuve en premières noces du Sr Joseph Buchmüller de Strasbourg père et mère du mari, l’avaient acquis du Sr Jean Bleydorn menuisier et D° Madeleine Georger conjoints de Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Heus, notaire à Strasbourg le 29 frimaire an III. Cette acquisition eut lieu durant la communauté de biens des acquéreurs régie les les statuts d’Alsace d’après lesquels deux tiers en reviennent au mari et un tiers la femme. Cette dame décédée le 6 septembre 1817 laissant d’après une déclaration d’hérédité reçue par le notaire Stoeber le 27 février 1818 pour ses seuls héritiers le Sr Frédéric Buchmüller, son enfant du premier lit et le S’ François Antoine Simon, nommé ci-dessus et né de son second mariage. Son tiers de maison se divisa par égales portions entre ces deux héritiers qui eutent de la sorte chacun un 6° ou deux 12° de la totalité. Le Sr Buchmüller vendit sa part à son frère et à son beau-père par moitié entre eux, en vertu d’un contrat passé devant M° Knobloch notaire à Strasbourg le 2 octobre 1717 et à ce moyen le frère se trouva posséder trois 12° et le Sr Simon père les neuf autres 12° (…) Enfin par le contrat de mariage du Sr Simon fils passé devant M° Bremsinger notaire à Strasbourg le 15 mai 1822 et transcrit le 14 juin suivant vol. 151 N° 13, son père lui fit donation de six des neuf 12° qu’il possédait de la maison ou de la moitié de cet immeuble et après le décès du même arrivé le 25 octobre 1826 le fils, en sa qualité de seul et unique héritiern recueillit dans sa succession les trois derniers 12° qui étaent restés au défunt.
Les comparans déclarent que l’immeuble de la propriété duquel il vient d’être rendu compte sert présentement de gage avec d’autres biens à une obligation de 3000 francs souscrite par les Sr et D° Hintermeyer de Lauterbourg au profit de Mad° Weigel de Strasbourg (…)

1848 (30.12.), M° Frédéric Grimmer (minutes en déficit)
Consentement par Georges Wild pensionnaire de l’Etat et Susanne Mechain conjoints à Strasbourg au mariage de leur fils Georges Eugène Michel Wild tapissier à Metz avec telle personne qu’il choisira
acp 378 (3 Q 30 093) f° 27-v du 2.1.1849

Georges Wilt et Suzanne Mechain hypothèquent la maison au profit du maraîcher Daniel Friedolsheim

1849 (16.2.), Strasbourg 13 (63), Not. Flach f° 79
Obligation – Ont comparu M. Georges Wilt, pensionnaire de l’Etat, concierge à la caserne de Ste Marguerithe au faubourg national, et D° Suéanne Maechen, sa femme de lui duement autorisée à l’effet des présentes, demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont par les présentes déclaré et reconnu devoir
à M. Daniel Friedolsheim, jardinier cultivateur demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme de 1000 francs pour prêt de pareille somme (…)
hypothèquent, Une maison avec droits et dépendances située à Strasbourg rue de l’écrevisse N° 22 tenant d’un côté au Sr Füllhardt, autrefois le Sr Martin de l’autre à la veuve Raff, précédemment le Sr Zehr devant à la rue et derrière à M. Poupon, capitaine en place du Sr. Oberley. (Les débiteurs) déclarent sous les peines de droit qu’ils sont propriétaires du dit immeuble pour avoir été acquis du Sr Chrétien Linden, maître tailleur et Marie Thérèse Hahn, conjoints en cette ville en conformité d’un contrat de vente reçu par M° Burtz Notaire en cette ville le 10 février 1843 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 du même mois volume 397 N° 67, ils déclarent en outre que ladite maison avec dépendances est franche et quitte de toutes dettes, hypothèques, privilèges, à l’exception, d’une somme de 3000 francs dont elle est hypothécairement grevée au profit de Mad. veuve Weigel de cette ville en vertu d’un acte passé devant ledit notaire Burtz le 7 novembre 1843

Georges Wilt meurt en 1858 en délaissant une fille et une petite-fille

1858 (29. Xbr), Strasbourg 3 (101), Not. Burtz n° 4786
Inventaire après le décès du Sr Georges Wilt, concierge à la Caserne Ste Marguerite
Cejourd’hui mercredi 29 décembre 1858, à onze heures du matin, à la requête et en présence 1° de D° Susanne Mechin veuve du Sr Georges Wilt, pensionnaire de l’Etat, Concierge à la caserne de Ste Marguerite au faubourg national de Strasbourg Chevalier de la Légion d’Honneur demeurant à Strasbourg, agissant en son nom personnel à cause de la communauté légale qui, à défaut de contrat de mariage, a existé entr’elle et son mari défunt, que comme usufruitière de la moitié de la succession du même défunt en vertu d’un acte de donation entre époux reçu par M° Burtz le 8 juin 1846
2° & de Madlle Antoinette Pauline Wilt, majeure demeurant à Strasbourg avec ladite Dame sa mère, 3° et de M Alphonse Joseph Hoummel, typographe, demeurant en la même ville, ce dernier agissant au nom et comme mandataire de spécial du Sr René Adolphe Renard, chef armurier au 88° régiment de ligne en garnison à Dellys province d’Alger, domicilié à Strasbourg (…) au nom et comme et tuteur de ses trois enfants encore mineurs nés de son mariage avec D° Joséphine Wilt décédée à Strasbourg le 10 avril de la présente année, savoir 1° Adolphine Maria Adrienne Renard, née le 21 juillet 1847, 2. Marie Louise Renard née le 2 décembre 1852, 3° et Charles Adolphe né le 14 août 1855, Mlle Antoinette Pauline Wilt et ces trois mineurs par représentation de leur mère, habiles à se dire et porter seuls héritiers, la première pour moitié et les mineurs pour l’autre moitié de la succession du Sr Georges Wilt, cidessus nommé, leur père et grand père décédé à Strasbourg le 15 septembre dernier
Et encore en présence de M. Victor Nicolas Hummel, typographe demeurant aussi à Strasbourg ce dernier agissant comme subrogé tuteur des trois mineurs (…)
le tout trouvé en leur demeure dans la Caserne de Ste Marguerite

Donation entre époux – Pension militaire du défunt de 251 francs – Traitement de légion d’honneur
Maison. Une expédition d’un contrat passé devant M° Burtz notaire soussigné le 10 février 1843, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 du même mois Vol. 397 N° 67 et contenant vente au profit du défunt par le Sr Chrétien Linden, maître tailleur et D° Marie Thérèse Hahn conjoints demeurant à Strasbourg, d’une maison avec dépendances située en la même ville rue de l’Ecrevisse N° 22 pour le prix de 4000 francs payé comptant
acp 475 (3 Q 30 190) f° 3-v du 30. Xbr (succession déclarée le 20 janvier 1859) Communauté, un mobilier estimé 246, arrérages de pension et de légion, mémoire
Succession, une maison rue de l’Ecrevisse N° 22, garde robe 200

Registre de population 600 MW 27 (1815 sqq) Rue Ste aurélie suite du N° 9, hôpital de la Marguerite, f° 17.b (i 24)
Wild, Georges, 1786, Gendarme retraité, M. Lauterbourg, (auparavant) rue du Fort 17, (entré) sept. 34
id. née Mechain, Susanne, 1785, Ep. Strasbourg
id. Pauline Antoinette, 1819, Enf. Strasbourg
id. Josephine 1821, Enf. Strasbourg
id. Georges Eugène Michel 1823, Enf. Strasbourg

Susanne Mechain meurt en 1865 en délaissant une fille de son premier mariage, une fille et une petite-fille du deuxième

1865 (31.10.), M° Victor Nœtinger
Inventaire de la succession délaissée par Susanne Mechain, veuve en premières noces de Jean Baptiste Dielaine et en secondes noces de Georges Wild, pensionnaires de l’Etat, décédée à Strasbourg le 20 octobre 1865, à la requête de 1° Thérèse Mélanie Dielaine épouse de François Joseph Charles Wolff, compositeur d’imprimerie à Strasbourg,
2° Antoinette Pauline Wilt, débitante de tabac à Strasbourg, 3° René Adolphe Renard, chef armurier en retraite à Charleville, comme père et tuteur de Marie Adolphine Adrienne Renard, Marie Louise Joséphine Renard et Adolphe Charles Renard [ses enfants issus de son mariage avec Joséphine Wilt sa femme]
acp 547 (3 Q 30 262) f° 58 du 6.11. (succession déclarée le 1° mars 1866)
Il dépend de ladite succession un mobilier estimé 71, argent comptant 110, arrérages de pension 9, garde robe 87
la moitié d’une maison sise à Strasbourg rue de l’écrevisse n° 22, masse pour 4373

Liquidation des successions ci-dessus
1866 (14.2.), M° Victor Noetinger
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre entre Georges Wild, vivant pensionnaires de l’Etat, et Susanne Méchain sa femme à Strasbourg, 2) de la succession du Sr Wilt décédé le 15 7.bre 1858, 3) de la succession de la De Wilt décédée le 20 octobre 1865, 4) Marie Adolphine Adrienne Renard décédée le 30 décembre 1865
Entre 1° Thérèse Mélanie Dielaine épouse de François Joseph Charles Wolff, compositeur d’imprimerie à Strasbourg, 2° Antoinette Pauline Wilt, débitante de tabac à Strasbourg, 3° René Adolphe Renard, chef armurier en retraite à Charleville, comme père et tuteur de, Marie Louise Joséphine Renard et Adolphe Auguste Charles Renard issus du mariage avec Joséphine Wilt
acp 552 (3 Q 30 267) f° 13-v du 21.2. (succession déclarée le le 20 janvier 1859, 1 mars 1866) Communauté, mobilier vendu 378, loyer 114, prix de la maison vendue 5122 (total) 5608 – Masse passive 1413 (reste) 4195
Succession du Sr Wild, Masse active, moitié de la communauté 2097, à déduire frais d’actes 28 (reste) 2069
Succession de la D° Wilt, moitié de la communauté 2097, argent 110, arrérages de pension 7 (total) 2216 – Masse passive 320 (reste) 1896, le ? 632
Attributions (…)

Les héritiers vendent la maison à Jacques Ziegel

1866 (9.1.), M° Victor Noetinger
13 décembre 1865 – Cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 17 – Dépôt dudit cahier des charges
acp 548 (3 Q 30 263) f° 97-v du 18.12.
9 janvier 1866 – Adjudication définitive d’une maison sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 17, à la requête de 1) Thérèse Mélanie Dielaine épouse de François Joseph Charles Wolff, compositeur d’imprimerie à Strasbourg, enfant du premier lit,
2) Antoinette Pauline Wilt, débitante de tabac à Strasbourg, 3) Pierre Adolphe Renard, chef armurier en retraite à Charleville, en qualité de tuteur de Marie Adolphine Adrienne mais décédée le 30 décembre dernier, Marie Louise Joséphine et Adolphe Charles Renard ses enfants issus de son mariage avec Joséphine Wilt sa femme
au profit de Jacques Ziegel, fabricant de pain d’Epice à Strasbourg
moyennant 5400 francs
acp 549 (3 Q 30 264) f° 99-v du 16.1. (succession déclarée le 1° mars 1866 de la V° Wilt)

Le cordonnier Jacques Ziegel épouse en 1862 Frédérique Catherine Horsch
Mariage, Strasbourg (n° 120)
Du 22° jour du mois de mars l’an 1862 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jacques Ziegel, majeur d’ans, né en légitime mariage le 21 avril 1835 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, cordonnier et militaire de la réserve, fils de feu Jean Jacques Ziegel, cordonnier décédé à Strasbourg le 16 novembre 1858, et de Christine Kurtz, sans profession, domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante, Frédérique Catherine Horsch, majeure d’ans, née en légitime mariage le premier juillet 1837 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, couturière, fille de Daniel Henri Horsch, ouvrier charpentier domicilié à Strasbourg ci présent et consentant, et de feu Marie Catherine Roth, décédée à Strasbourg le 27 décembre 1841 (…) il n’a pas été faitt de contrat de mariage. Et aussitôt lesdits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Marie Frédérique Horsch née d’eux à Strasbourg le 11 juin 1860 et inscrite le 12 du même mois dans les registres de l’état civil de cette ville (i 25)

Jacques Ziegel est fils et unique héritier de ses parents Jacques Ziegel et Christine Kurtz
1866 (28.2.), Strasbourg 4 (123), Not. Lauth n° 11.709
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu M. Jacques Ziegel, cordonnier, et Dame Christine Kurtz, conjoints domiciliés à Strasbourg er savoir qu’ils sont décédés à leur domicile, savoir le mari le 11 novembre 1858 et la femme le 10 janvier 1862, qu’après leur décès il n’a point été fait d’inventaire et qu’ils ont laissé pour leur seul et unique héritier M. Jacques Ziegel, cordonnier, demeurant et domicilié à Strasbourg leur fils
acp 552 (3 Q 30 267) f° 48-v du 5.3.

1875 (14.11.), M° Metz
14. November 1875. Schenkung – wodurch Catherine Horsch Ehefrau von Jacob Ziegel, Schuster, beide in Straßburg wohnhaft, ihrem genannten Ehemann ihr sämtliches Vermögen geschenckt hat (tod, 18 Januar 1878)
acp 676 (3 Q 30 391) f° 79-v du 3.4.1878

Frédérique Catherine Horsch meurt en 1878 en délaissant cinq enfants
1878 (4.4.), M° Constant Schmitz

Erbverzeichnis über dem Nachlaß von Friederike Catharina Horsch, lebend Ehefrau von Jacob Ziegel, Schuhmacher verstorben am 18. Januar 1878 auf Ansuchen von Jakob Ziegel, obgenannt, handelnd a) eigenen Namens, der Gütergemeinschaft wegen und als Schenknehmer der Nutznießung der Hälfte des Nachlasses seiner verstorbenen Ehefrau laut Schenkung vor Notar Metz vom 14. November 1875, b) als gesetzlicher Vormund seiner minderjährigen Kinder, nämlich 1) Sophie Christine, 2) Jacob Carl, 3) August Alfred, 4) Mathilde, 5) August Karl Ziegel, Erbe je zu 1/5
Mobilien geschätzt zu M. 181, 2) Ausstandt (Sparkassenbuch) 2
3) Liegenschaften Ein kleines Wohnhaus in der Krebsgasse N° 17
alles der Gütergemeinschaft gehörig
der Wittwer bespricht an Ersatz forderungen welche gehörig justificirt sind 800
Nachlass, Kleider geschätzt zuM. 18
acp 676 (3 Q 30 391) f° 84 n° 1214 du 5.4. (Tab. Bd. 64 Bl. 60 N° 13 – Stb. Erk. Bd. 126 N° 179)

Registre de population 600 MW 117, Rue de l’écrevisse 17 (62 sqq) i 65
Ziegel, Jacques, Strasbourg, 1835, (culte) P, français, (à Strasbourg) de rechef depuis 2 8.bre 1859, mariés le 22 mars 1862
id. née Horsch, Frédérique Catherine, id. 1837, luthérienne, française, (à Strasbourg) dsn
id. Marie Frédérique, id, 11 juin 1860 leur fille, français, légitimée le 22 mars 1862
Rue Graumann 6, délogé 25 8.bre 64
r. du faub. de pierres 30, dél. 10 avril 1866
r. de l’écrevisse 17

Jacques Ziegel meurt à l’hôpital civil le 11 décembre 1902
Décès, Strasbourg (n° 2954)
Strassburg am 12. Dezember 1902. Vor dem Standesbeamten erschienen heute Joseph Epithalbre, Beamter im Civilhospital, wohnhaft in Straßburg Spitalplatz 1, und zeigte an, daß der gewerblose Jakob Ziegel, 67 Jahre 7 Monate alt, evangelischer Religion, geboren zu Strassburg, Wittwer von Friederika geborner Horsch, Sohn der verstorbenen Eheleute Johann Jakob Ziegel, Schuhmacher und Christine geborner Kurtz, zuletzt wohnhaft gewesen zu Strassburg im Civilspital am 11. Dezember des Jahres 1902 Nachmittags um 10 Uhr verstorben sei (i 179)

Propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1904, le tailleur Georges Schweisberger, originaire de Wimmenau, épouse en 1884 Elisabeth Groth, originaire de Kork près de Kehl

Mariage, Strasbourg (n° 553)
Strassburg am 13. September 1884 Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Schneider Georg Schweisberger, evangelischer Religion, geboren den 17. Dezember des Jahres 1860 zu Wimmenau (Unter Elsass) wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn des tagners Christian Schweisberger wohnhaft zu Wimmenau und der verstorbenen Elisabeth Weissmüller wohnhaft zuletzt zu Wimmenau, 2. die Elisabeth Groth, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren den 7. März des Jahres 1857 zu Kork (Baden) wohnhaft zu Kork, Tochter des Maurers Jakob Groth und dessen Ehefrau Elisabeth Hirth, beide wohnhaft zu Kork (i 31)

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