31, rue des Frères


Rue des Frères n° 31 – VI 60 (Blondel), O 323 puis section 25 parcelle 31 (cadastre)

Frères 29-31 (mars 2012)Frères 31 (oct. 2015)Frères 31 (fenêtres, oct. 2015)
Croisement de la rue des Frères avec les rues du Faisan et des Sœurs. Le n° 29 est la maison d’angle blanche au milieu de l’image, le n° 31 est la suivante à pan de bois
Vue rapprochée du n° 31
Fenêtres des étages, en haut à droite la fenêtre classée

La maison à encorbellement date de la Renaissance comme en témoigne notamment l’encadrement de la porte à double vantail au rez-de-chaussée. Les deux étages sont construits en encorbellement. La fenêtre sculptée au deuxième étage est classée monument historique depuis 1931, les fenêtres de façade sur cour comportent des chambranles sculptés de divers motifs. La maison appartient à des notables : pasteurs, procureur de la Ville, entrepreneur pour le Roi (1690) puis (1693) à l’organiste de la cathédrale Jean Georges Rauch. Une expertise de 1735 établit que le mur qui sépare la maison de sa voisine vers l’est (actuel n° 33) est mitoyen. Le voisin (Louis Zæpffel, actuel n° 29 à l’angle de la rue du Faisan) l’acquiert en 1781. Les deux maisons ne forment plus qu’une propriété depuis cette date.

77 Elévations h-k
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 77 entre l’angle (i) de la rue du Faisan et (k) de la rue du Ciel

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un rez-de-chaussée en maçonnerie, un encorbellement et deux étages en bois en mauvais état. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (i). Les ouvertures sont disposées de la même manière que sur le dessin ci-dessous daté de 1969. On remarquera que le dessin remplace l’arc de la porte par un trait droit et que l’encorbellement n’est pas représenté. La cour (O) est commune à la maison et à sa voisine, la façade du bâtiment avant est à droite de (1). Le bâtiment arrière (7-8-9) se trouve dans un recoin de la cour. En comparant le plan Blondel à celui de 1830, il semble qu’un bâtiment arrière à l’angle (5) ait disparu.

77 Plan (cour O)77 Cour O
Partie du plan de l’îlot, cour O

Acquise par un marchand de vins en 1842, la maison reste en l’état. La société civile immobilière propriétaire des lieux transforme en 1969 le rez-de-chaussée et modifie son projet initial en tenant compte des suggestions de l’architecte des Bâtiments de France : la porte Renaissance est conservée, les pans de bois dégagés. La solive de l’escalier est réparée en 1976 après qu’un camion de livraison l’a détérioré.

Frères 31 (1969)Frères 31 (1969-a)
Projet de 1969. Façades sur rue et sur cour, en haut avant et en bas après transformation. Rez-de-chaussée de la façade sur cour selon le projet modifié qui se limite à supprimer la descente de cave (dossier de la Police du Bâtiment)

Frères 31, façade sur cour (juin 2010)Frères 31, cour nord (juin 2010)
Encadrements sculptés de la façade arrière
Cour nord-est (partie 6-10 de la cour O)

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Anne Marie Reissner épouse (1615) de Philippe Bock puis (1627) de Paul Fels, tous deux pasteurs – luthériens
1657 h Jean Philippe Bock de Malterdingen et ses enfants (Anne Marie Bock épouse (1670) du pâtissier Jean Daniel Boch et Anne Catherine Bock, femme de Henri Heller de Malterdingen) pour moitié
Anne Marie Fels femme (1652) du libraire Jean Pierre von der Heiden puis (1654) du procureur Jean Jacques Schaumann pour moitié – luthériens
1675 h Jean Jacques Schaumann et Anne Marie Feltz ci-dessus
1690 v Joseph Richard, maçon et entrepreneur des fortifications, et (1686) Madeleine Nicard – catholiques
1692 v Georges Frédéric Lurtzing, boulanger, et (1672) Dorothée Kob – luthériens
1693 v Jean Georges Rauch, organiste de la cathédrale et assesseur au Grand Sénat, et (1684) Marie Catherine Berga – catholiques
1735 h Georges Hermann Rauch, – catholique
1781 v Louis Zæpffel, avocat au Conseil souverain d’Alsace et greffier en chef au Grand Sénat, ammestre en 1788, et (1781) Marie Elisabeth Deville – catholiques
1842 v Frédéric Kieffer, tonnelier et marchand de vins, et (1828) Sara Westermann
1865* Jean Louis Hatt, fabricant de malt
1874* Georges Louis Herbert, aubergiste
1887* Vincent Schalck, maître boulanger
1932* h Richard Wennmacher sa veuve née Schalck

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 250 livres en 1781

(1765, Liste Blondel) VI 60, Hermann Rauch
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 323, Zaepfel, le général, rue des Frères 19 – maison, sol – 3,25 ares (puis) Kieffer tonelier

Locations

1691, Noël de la Give, menuisier
1697, Véronique Bantz femme délaissée du cocher Jean Meyer
1721, Georges Guy Conrad, cordonnier
1730, Jean Rohrer, cordonnier

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Description de la maison

  • 1781 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière à plusieurs poêles, cuisines et chambres. Le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le puits commun. Le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton Est – Rue des Frères (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 39 / 20
Zaepfel
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois mauvais et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 115 case 3

Kieffer, tonnelier à Strasbourg

O 323, maison, sol, R. des frères 19
Contenance : 3,25
Revenu total : 325,69 (32’ et 1,69)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 61 / 49
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 92 case 1

Kieffer, Frédéric, Marchand de vins
1865 Hatt, Jean Louis, fabricant de Malt
1874 Herbert, Georg Ludwig Gastwirt
1887/88 Schalck, Vincenz, Bäcker, Schwestergasse 5

O 323, maison, sol, Rue des frères 29-31
Contenance : 3,25
Revenu total : 325,69 (32’ et 1,69)
Folio de provenance : (115)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 61 / 49
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre allemand, registre 30 p. 327 case 10

Parcelle, section 25, n° 31– autrefois O 323, 353.p
Canton : Bruderhofgasse N° 29 u. 31, Fasanengasse N° 2 – Rue des Frères, rue du Faisan
Désignation : Hf, 2 Whs u. N.G.
Contenance : 4,10
Revenu : 2800 – 4900
Remarques :

(Propriétaire), compte 1049
Schalck, Vincenz (u. Ehefr.)
1930 Schalck Vincent sa veuve, les héritiers
1932 Wennmacher Richard sa veuve née Schalck

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 517-518

Remontant à la Renaissance (…), le numéro 31 (XVI° siècle) ne conserve qu’une fenêtre sculptée au deuxième étage alors que la façade sur cour apparaît plus ornée – ou mieux préservée – l’étage y présente une belle succession de fenêtres aux chambranles sculptés d’une infinité de motifs : spirales, rosettes, feuillages, torsades ; sous l’appui de la fenêtre médiane, un écu sculpté

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 183 des Freres (p. 298)
(maison n°) 20

Pr. Zæpffel, Louis, Conseiller Permanent – Jardiniers
loc. Jansen, Louis, tailleur – tailleurs
loc. Noll, Antoine – Echasses

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Bruderhofgasse (Seite 20)

(Haus Nr.) 31
Bendele, Hdsch.Gesch. 03
Herbert, Uhrmacher. 1
Heidzig, Arbeiterin, 2
Seyfarth, Schneiderin. 2
Sanier, Bur.-Geh. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 816 W 315)

31, rue des Frères (1901-1993)

Un locataire est condamné pour avoir installé en 1925 une porte du soupirail qui s’ouvre vers la rue. Le Ministère de l’instruction publique et des Beaux-arts classe une fenêtre en bois sculpté parmi les monuments historiques par arrêté du 29 avril 1931.
La Société civile immobilière 2 rue du Faisan, 29-31 rue des Frères charge en 1969 le métreur Gaston Weiss de transformer le rez-de-chaussée. Il modifie le projet après que l’architecte des bâtiments de France a préconisé de conserver sur place la porte Renaissance à deux vantaux et de dégager les pans de bois aux étages. Le propriétaire du débit de vins Au bon coin (29-31 rue des Frères) aménage la même année un caveau en bar. La toiture et les solives sont réparées en 1976 avec l’accord de l’architecte des Bâtiments de France après qu’un camion de livraison a détérioré plusieurs solives de l’encorbellement. Le propriétaire fait remplacer une poutre, réparer la maçonnerie et peindre la façade en 1979.
L’horloger Adolphe Herbert occupe les locaux (1902) ainsi que le gantier Aloïse Bentelé, remplacé (1907, 1953) par J. Anton puis Charles Anton.

Sommaire
  • 1901 – La Police du Bâtiment notifie Vincent Schalck (noté par erreur Aloïse Schalck), domicilié 5, rue des Sœurs, de faire ravaler sa maison 31, rue des Frères – Le rez-de-chaussée a été ravalé mais pas les deux étages (octobre) – Vincent Schalck informe la Police du Bâtiment de son véritable prénom. La Police du Bâtiment note qu’il suffira de laver les étages
  • 1902 – Le gantier Aloïse Bentelé demande l’autorisation de poser deux petites enseignes perpendiculaires et une vitrine qu’il retirera chaque soir – L’autorisation est délivrée pour les enseignes, elle n’est pas nécessaire pour la vitrine qui se trouve en deçà de l’alignement légal, dans la niche que forme l’entrée
  • 1903 – L’horloger Adolphe Herbert demande l’autorisation de poser une enseigne plate en forme de montre. Croquis (hauteur sous l’encorbellement 3,05 mètres, saillie de l’encorbellement 1,05 mètre) – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1907 – Dossier suite à un courrier de la préfecture. Le gantier J. Anton demande l’autorisation d’installer un réservoir d’essence pour les besoins de son atelier. Le rapport rédigé en août par Nebelung conclut que le local prévu est inadapté, que l’autorisation ne pourra être accordée que s’il est conforme aux prescriptions du 6 juin 1893. Le pétitionnaire déclare qu’il a besoin d’essence pour nettoyer les gants. Une nouvelle expertise fixe les conditions d’après lesquelles peut être autorisé un réservoir de 100 kilogrammes d’essence. Le réservoir du gantier contient 15 kilogrammes d’essence. Le préfecture déclare n’avoir pas d’objection contre une telle quantité.
  • 1924 – Le peintre en bâtiment Charles Mondoré (5, impasse de Pierre) est autorisé à occuper la voie publique pour repeindre la façade
  • 1925 – Le locataire Saraffe a fait installer au soupirail une porte qui s’ouvre vers la voie publique. Les injonctions successives n’ont aucun effet, la Ville saisit le procureur de la République. Le tribunal cantonal condamne le contrevenant à une amende (octobre 1926). G. Seltz informe le maire qu’il est en litige avec M. Saraffe qui a remplacé la porte contre son gré. Le contrevenant a quitté les lieux sans laisser d’adresse. La Ville demande au propriétaire de transformer la porte
  • 1903 – Le locataire Albert Sanier se plaint auprès de la Commission contre les logements insalubres que son logement est humide. Le logement est aménagé dans les combles, le rapport recommande d’appliquer une feuille asphaltée aux revers de lucarne si l’humidité ne disparaît pas
    1915, Rapport de la commission des logements militaires en deux points
    1920, Rapport sur un enfant en pension dans la famille Seifart
  • 1931 – Un arrêté du Ministère de l’instruction publique et des Beaux-arts en date du 29 avril 1931 classe une fenêtre en bois sculpté parmi les monuments historiques
  • 1940 – Charles Anton (atelier de ganterie) déclare avoir retiré son enseigne. La Police du Bâtiment rectifie la cartothèque
  • 1953 – Rapport général suite à un incendie dans un débarras. Le Police du Bâtiment demande au gérant (Antoine Lapp, domicilié 2, rue du Faisan) de ne plus entreposer de carton ou de papier sous l’escalier en bois. Charles Anton retire les matériaux inflammables
  • 1969 – La Police du Bâtiment notifie le gérant de l’immeuble, Alfred Müller (12, quai Mullenheim), de faire ravaler la façade. Le gérant est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique. Les travaux sont terminés, mai 1969. La Société civile immobilière 2 rue du Faisan, 29-31 rue des Frères, représentée par Alfred Muller, dépose une demande de permis de construire (transformation du rez-de-chaussée) sous la direction de Gaston Weiss, métreur (116, route de Colmar au Neudorf). Devis descriptif et estimation. Extrait du plan cadastral (parcelle 31, section 25. Dessins
    L’architecte des bâtiments de France souhaite que la porte Renaissance à deux vantaux soit conservée sur place et demande de dégager les pans de bois aux étages
    Autorisation (arrêté portant permis de construire) de transformer le rez-de-chaussée et le premier étage, septembre 1969. Travaux terminés et réception finale, octobre
  • 1969 (septembre) – Adriennne Poiget, propriétaire du débit de vins Au bon coin (29-31 rue des Frères) demande l’autorisation d’aménager un caveau en bar. Le gérant de la S.C.I. donne son accord. Description des travaux. Extrait du plan cadastral. Dessins
    Autorisation (arrêté portant permis de construire) d’aménager un caveau bar, janvier 1970. Travaux terminés, janvier 1970. Gaston Weis transmet la déclaration d’achèvement des travaux, janvier 1971
  • 1972 – Le restaurant demande l’autorisation de poser plusieurs enseignes à l’angle de la rue des Frères et de la rue du Faisan (Restaurant crustacés, Le Nénuphar) dont une sous forme de lanterne
    Autorisation (arrêté portant permis de construire) de poser deux enseignes lumineuses et deux enseignes en lettres détachées à l’adresse 31, rue des Frères. La photographie jointe montre que certaines enseignes se trouvent au n° 29
  • 1976 – Rapport après qu’un camion de livraison a détérioré plusieurs solives de l’encorbellement. Il n’y a pas danger d’écoulement. Claude Muller, gérant de la S.C.I., est autorisé à réparer la toiture et les solives avec l’accord de l’architecte des Bâtiments de France. Travaux terminés, août 1976
  • 1979 – Le gérant de la S.C.I. est autorisé à remplacer une poutre, réparer la maçonnerie et peindre la façade en posant un échafaudage sur la voie publique. Travaux terminés, juillet 1980
  • 1992 – La Police du Bâtiment constate que le restaurant Flam’s a posé sans autorisation un support et une lampe. Eric Senet, gérant du restaurant, déclare que la lampe sert à éclairer la marche de la porte. Photographie. Suite à une visite sur les lieux, la lampe est déplacée

Relevé d’actes

La maison appartient aux enfants d’Anne Marie Reissner, fille du pasteur de Legelshurst en Bade, qui épouse en premières noces en 1615 Philippe Bock, pasteur à Wangen originaire de Haguenau, et en secondes en 1627 Paul Fels, pasteur à Sainte-Aurélie.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 138-v, n° 50)
1615. H. Mag. Philips Bockh von Hagenaw Pfarrer Zu Wangen, J. Anna Maria, H Mag. Veit Conrad Reisners Pfarrers zu Legelshurst cop. 9. Octobris. (i 143)

Philippe Bock devient bourgeois par sa femme
1616, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 995
M. Phillips Bockh Von Hagenauw Pfarrer Zu Wangen Empfangt d. Burgerrecht von Anna Maria Weÿlandt M: Conradt Reißers geweßenen pfarrers Zu Legelßhurst seellig dochter vnd Wüll Zu Morin dienen. Actum den 5. Martÿ Ao. 1616.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 45-v)
1627. den 26. Augusti. M. Paulus Felß Pfarrer Zu Wangen H Johann Felßen gewesenen Schaffners Zu S. Marx alhie hind.laßener Sohn und Anna Maria M. Phillips Bocken geweßenen Pfarrers zu Wangen nachgelaßene wittib. Eingesegnet den 3. 7.br (i 52)

Anne Marie Reissner laisse deux enfants de son premier mariage et deux du second. L’inventaire est dressé après sa mort en 1657 dans le presbytère de Sainte-Aurélie. Outre la maison rue des Frères, la succession comprend deux maisons acquises durant la communauté. La masse propre au veuf est de 129 livres, celle des héritiers de 4073 livres. L’actif de la succession s’élève à 2037 livres, le passif à 1778 livres.

1657(9. 8.br), Me Winter (Jean Christophe, 62 not 6) n° 16
Inventarium über Weil. der Viel ehren: und tugendreich. frawen Annæ Mariæ Felßin & seel. V.laßenschafft vffgericht. a° 1657.
Inventarium und beschreibung Aller undt Jed. Haab, Nahrung undt Gütteren, liegend. vnd fahrend., veränderten vndt unveränderten, Keinerleÿ dauon außgenommen, noch hinden gesetzt, so weil. die Vielehren: v. tugendreiche fraw Anna Maria Felßin gebohrne Reißnerin, deß Ehrwürdig und wohlgelehrten Herrn M. Pauli Felßen Pfarrherrens d. Pfarrkirchen zu St. Aurelien, gewesene gebliebte Eheliche Haußfr. beÿ ihrem den (-) des 1657.sten Jahrs beschehenen seeligem ableiben v.laß. – Actum v. angefang. in Str. Freÿtag d. 9. Oct. A° 1657.
Die abgeleibte Fr. seel. hat p. Testamentum Zu Erben verlaßen nachgehende Söhn, tochter v. Enckel. 1. (Sohn, Enckel) den Ehrenhafften Johannem Philippum Bockhen Kieffern und burgern Zu Malterding. frst. Mrgrffl. Herrschafft hochburgisch. jurisdiction, welcher v. sich allein in legitimam instituirt, Vnd dann deßelben Kind. nahmens Annam Mariam v. Annam Catharinam, in alles übrige was sonsten gedachtem Johann Philipp Bockh vdem vattern, pro quarta stirpe ab intestato erblichen Zugefallen waren In deßen Kind. nahmen dann Zu gegen geweßen der Ehrenuest, fürsichtig und Weiß H. Joh: Israel Faust E. E. Kl. R. beÿsitzer, als von wohlermeltem Rath hierzu insonderheit deputirt und erbetten.
2. (tochter) die Vielehren Und tugendreiche fraw Elisabetham deß Ehrwürdig. v. Wohlgelehrten Herrn M. Samuelis Scheublers, Diaconi der Pfarrkirch Zum Alten St. Peter in Str. eheliche hfr. mit beÿstand erst ehrengedacht ihres herrn und eheuogts, Wie auch fernerer Zu Ziehung H. Christoph Scheublers, Notarÿ jurati publ. und E. E. Kl. R. beÿsitzers. Diße beede mit weiland dem Ehrwürdig. v. Wohlgelehrten H. M. Philippo Bockh geweßenen Pfarrherrn Zu Wang. v. brgn. Zu Straßb. seel. in erster Ehe ehelich. erziehlt
Auß ander und letster Eh. 4. die Viel ehren und tugendreiche Fraw Annam Mariam, deß Ehrenvesten und Rechtserfahrenen H. Johannis Jacobi Schawmanns, Wohlbestellten Procuratoris ordinarÿ, ahne d. Alhießig. Stattgericht (pge. fol. 2.a) eheliche hsfr. mit assistentz erst gedachts ihres geliebten hßwürths.
3. (Sohn) den Ehrwürdig. v. wohlgelehrten H. M. Johannem Felß. d. Zeit Pfarrherren Zu Lingolßh. burgern Zu Straßburg, welcher auch selbsten gegenw.tig.
(f° 2) Bericht Ane statt der Eheberedung. Es berichtet d. H. Wittiber beÿ Eingang in gegenwertige Inuentation, d. ent zwischen Ihme, und seiner lieben seelig. abgeleibten Haußfrawen, durch und.handlung Weilandt der Ehrwürdig. und wohlgelehrten H. M. Wolffgang Schallern, Pfarrern im Münster, Vnd H. M. Daniel Gottwalten geweßenen Pfarrern Zu St. Thoman alhie Zu Str. alß derselben damahlig. nechste, befreund. ein Heuraths tractaôn gescheh. und seien auch die v.glichene Puncten durch weil. Notm. H. Valentin Bühlern Instrumentirt worden (…)
Bericht Ane Statt des hrn. Wittibers Unveränderte, guttß Ergäntzung. (…)

In deren, in der St. Str. Vorstatt nahe dem Weißenthurn gelegenen St. Aureliæ genannt Pfarr behausung befunden worden, alß volgt
(f° 23) Eÿgenth: Ane Häußern (E.) It: Hauß, Hoffstatt, Höfflin, v. hinderhauß, sambt deri gerechtigkeiten auch eines gemeinen bronnens v. allen andern deroselben gebäwen, begriffen, Rechten v. Zugehördten gelegen inn der St: Straßb. hinder dem bruderhoff inn der Pfaffengaß, einseit neben H Joh: Jacob Schatzen Notario, anders. Zacharia Roßern dem Schneidern, burg. alhier hinden auff die behauß. Zum Fasant genant, stoßend, daruon gehendt 6. R. Straßb. wehr. Jahrs vff Johannis baptistæ, wid. lößig mit 150. R. besagter wehr. einer Præbend. Zum Alten St. Peter gehörig, sonst freÿ, leedig v. eÿgen, hiehero Angeschlag. p. 300. lb. Darüb. Vorhand. ein Pergamenin Kauffbr. mit der Statt Str. Contract Insigell versigelt, deßen datum 3. Martÿ A° 1597. Dabeÿ noch fünff alte Perg. Kauffbr: ein abgelößte Obligation, 300 R. Capital in Sich haltend, v. ein pap. q.ttung gebund. Zubefind. Alles Signirt mit Altem Nis 17 v. 13. Signirt vndt dabeÿ gelaß.
(T.) It: j: behauß: Hoffstatt, v: höfflin mit allen andern ihren gebäuen, begriffen Zugehördt. v. gerechtigkeiten gelegen ane dem Alten Weinmarck (…)
(T.) It. j. Hauß, Hoffstatt, mit ihren gebäwen vff dem härbÿgel gegen der tuecher Zunfftstuben über (…)
(f° 27) Ergentzung der Erben Unveränderten Guetts. Vermög Inventarÿ üb. weil. deß Ehrwürdig v. wohlgelehrten H: M: Philippi Bocken, hannßen Pfarrers Zu Wangen, der jetzt Verstorbenen Fr. seel. Ersten Ehemanns seel. Verlaß. durch H: Daniel Strintzen den Notarium in Anno 1627. Vffgericht hat man den Erben Zuerg. wie volgt.
(f° 31) Erg: der Erben Unveränderten Guets. Vermög Invent: üb. weil. Fr: Mariæ Schallerin, weil. H: M. Daniels Gottwaldts, gewesenen Pfarrherrens Zu St. Thoman, hinderlaßener wittibin, der verstorbenennn Frauen seeligen, Fraw baaßen, Verlassenschafft durch H: Joh: Petrum Gündeln den Notarium seel: in A° 1639. vffgerichtet, hat man den Erben Zuerg. wie volgt.
(f° 44) Abzug in hieuor geschrieben Inuentarium gehörig. Des Hrn Wittibers unueränd. gutt. Silbergeschirr 27, Pfenningzinß hptgtter 51, Eigenthumb ane Einer behaußung 50. Summa summarum 129. lb
Der Erben unueränd. gutt. Haußrath 175, Bibliotheca 6, Läre vaß 9, Silbergeschir v. geschmeidt 161, Guldene Ring 20, baarschafft 78, dhßhpthtter 2056, Eigenthum Einer behsg. 300. Ligende Gütter 62, Ergäntzung d. Erben unverändert gutts vber deren Abzug 1674, Summa summarum 4543. lb – Schulden 470, Alßo nach abzug hierübenstehend. Schuld. 4073 lb
Theilbar gutt. Haußrath 278, Bibliotheca 25, Früchten 138, Wein v. Lähre vaß 229, Silbergeschirr v. gesch. 173, guldene Ring 12, baarschafft 204, Eÿgenthumb ane Häußern 300, Liegende Güether 100, Schulden 493, Summa summarum 2037 lb – Schulden 1778 lb, Alßo nach Abzug der Schuld. 258. lb – Conclusio finalis Inventarÿ 4932 lb
(f° 46) Abzug nach der alten Stall ordnung. Des Hrn Wittibers Vnuerändert Gutt 122 lb, Der Erben Unverändert guth 4423 lb, Schulden 470, Nach solchem abzug 3953, Theilbar gutt 1767 ln Schulden 1778, übertreffen also die theilbare Schulden die theilbare Verlassenschafft umb 11 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 4595 lb

Le partage de la succession attribue la maison pour moitié à Jean Philippe Bock de Malterdingen et à ses enfants et pour moitié à Anne Marie Fels femme de Jean Jacques Schaumann

1657 (9. 8.br), Me Winter (Jean Christophe, 62 not 6), Joint au n° 16
(Abtheÿlung) Zuwißen seÿe hiemit alß nach tödlichem ableiben und hintritt aus dießer welt weÿl. der Viel ehren: und tugendreich. frawen Annæ Mariæ Felßin gebohrnen Reußnerin, deß Ehrwürdig und wohlgelehrten Herrn M. Pauli Felßen Pfarrherrens d. Pfarrkirchen zu St. Aurelien, gewesene ehelicher haußfrawen seel. (…) den gesambten Interessenten Nehmlichen oberhengedachten Herrn Pfarrern dem hind.blibenen Wittibern undt deßen beÿsitzert dem Edlen v. hochgelehrten herrn Georgio Obrechten J. V. Doctori, v. E. E. Kl. R. d. Statt Str. Constituirten Aduocato et Procuratori ordinario, an Einem,
So dann dem Ehrsamen Johann Philipp Bockhen, Kieffer, v. burgern Zu Malterding. d. verstorbenenn Frawen seel. mit weilandt dem auch Ehrwürdig. v. Wohlgelehrten Hrn M. Philippo Bockh, geweßenen Pfarrherrn Zu Wangen, v. brgn. Zu Str. seel. in erster Ehe ehelich erzeugtem Sohne, Welcher jedoch für seine Person allein pro legitimam hiebeÿ interessirt, Mehr dem Ehrenuesten, fürsichtig v. Weißen Herrn Johann Israel Fausten E. E. Kl. Raths beÿsitzern Alß von wohlermeltem Rath in nahmen Annæ Mariæ v. Annæ Catharinæ, obgedachts Johann Philipp Bockhen, beed. döchterlein d. fr. see. Enckheln, hierzu insonderheit deputirt, Ferner der Vielehren Und tugendreichen Frawen Elisabethæ Schüblerin gebohrner Bockhin, deß Ehrwürdig. v. Wohlgelehrten Hrn M. Samuelis Scheubleri, Diaconi der Pfarrkirch. Zum Alten St. Peter alhier Zu Straßb. eheliche hausfras. mit beÿstand erst ehrengedacht ihres Eheliebten H. und fernerer Zu Ziehung Herrn Christoph Scheublers, Notÿ publici und ietzig. beÿsitzers E. E. Kl. Raths, Ingleichem dem Ehrwürdig. v. wohlgelehrten Herrn M. Johanni Felßen, der Zeit Pfarrherren Zu Lingolßheim, dem Sohn letster Ehe, Undt dann endlichen d. Viel ehren v. tugendreichen Frawen Annæ Mariæ gebohrner Felßin, deß Ehrenvesten und Rechtserfahrenen Herrn Johannis Jacobi Schawmanns, Procuratoris ordinarÿ, ane d. alhießig. Stattgericht eheliche haußfraw, d. fr. seel. dochter letzter Ehe, mit assistentz ihres geliebten hßwürths. – Freÿtag d. 9. Oct. A° 1657.

hanß Philipps vnd seinen Kind. der halbe theil ane nachbeschriebener behaußung.
Item d. halbe theil ane Hauß, hoffstatt, höfflin, vnd hinderhauß, sambt dero Gerechtigkeiten, auch einem gemeinen bronnen, vnd allen andern d.oselben gebäwen, begriffen, Rechten vnd Zugehörden geleg. inn der St: Str. hind. dem brud.hoff in der Pfaffengaß, i.seit neben H Johann Jacob Schatzen, Noto., anderseit Zacharia Roßern dem Schneid.n, burg. alhier, hinden auf die behaußung Zum Fasant genant, stoßend, daruon gehend 6. R. Str. Whrung. Jahrs vff Johannis baptistæ, wid. lößig mit 150. R. besagter wehrung, einer Præbend. Zum Alten St. Peter gehörig, sonsten freÿ, ledig v. eig, vnd Vber ietzgemelte beschwerd angeschlagen Per 350. lb, thur hiehero Zum halben theÿl 175.. Darüb. prgm Khauffbrieff. und mehrer bericht alles mit N° 17 et 13. signirt, Im Inventario fol. 67. f. 2. Registrirt
Und ist der and. halbe theÿll frawen Annæ Mariæ Felßin im looß zugefallen, deren ehevogt auch H. Johann Jacob Schawmann vor angeregte briffliche Documtn. in v.wahrung genommen
Fraw Anna Maria Schawmännin. Behaußung. Item der halbe theil ane hauß, hoffstatt, vnd höfflin, vnd hind.hauß, sambt dero gerechtigkeiten, auch einem gemeinen bronnen, vnd allen and.n d.oselben gebäwen, geleg. inn der St: Str. hind. dem brud.hoff, in d. Pfaffengaß, Einseit neben H Johann Jacob Schatzen, Noto., 2.s. Zacharia Roßern dem Schneid.n, etwan, hinden vf die behaußung Zum Fasant genant, stoßend, dauon gehnd 6. R. Str. Whrung. Jahrs vf Johannis baptistæ, wid. lößig mit 150. gld. besagter wehrung, Einer Præbend. Zum Alten St. Peter gehörig, sonsten freÿ, ledig vnd eig, vnd über iezt gemelte beschwerd angeschlagen Per 350. lb, thut hiehero Zum halben theÿl 175. Darüb. sag. 6. Prgm Khauffbrieff. und mehrer bericht alles mit N° 17 et 13. signirt, Im Inventario fol. 67. f. 2. Registrirt. Und ist d. and. halbe theil Hannß Philipps Bockh und seinen Kindern gehörig.

Le tonnelier Philippe Bock passe un accord avec Jean Jacques Schaumann au sujet d’un capital de 50 livres
1659 (12. Dec.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 896
Erschienen Hannß Philipß Bockh der Küeffer und Burger Zu Malderdingen, mit beÿstand H. M. Johann Felßen Pfarrherrs Zu Lingolßheim seines halbbürdigen Bruders
in gegensein H Johann Jacob Schawmanns E: E: statt Gerichts Procuratoris alhier
diejenige 50. lb d. Capital, so weÿl. Mathiß Betbüers geweßenen Goltschmidts alhie nunmehr seel. nachgelaßene Erben in crafft der in der Cancelleÿ Contractstuben am 5. Janu: A° 1638. vffgerichteter Verschreibung, zuthun und Ihme Bockhen in crafft deß durch H Johann Christoph Wintern den Notarium dießes Jahrs über der jenigen Nahrung, so Er Bockh und seine in der Von weÿl. Fr. Anna Maria Reüßnerin auch weÿl. H. M. Pauli Felßen geweßenen Pfarrherrs Zu St. Aurelien ehelicher Haußfrawen /:beÿder nunmehr seel.:/ ererbt hatt, gefertigten Theil Registers fol. 2. fac. 2. eigenthümlich gehörig

Anne Marie Bock, fille du tonnelier Philippe Bock de Malterdingen, épouse en 1670 le pâtissier Jean Daniel Boch  : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration. Elle devient bourgeoise quelques semaines plus tard.

Eheberedungs Copia. zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Meister Johann Daniel Bochen, Pastetenbecken und burgern allhier, daß Ehrengeachten H Johann Conrad Bochen, deß ältern burgers allhier Ehelichen Sohn, alß Hochzeiter an Einem, So dann der tugendsahmen Jungfrawen Annæ Mariæ Bockin deß Ehrenhafften Meister Hannß Philippß Bocken, Kieffers undt burgers zu Waltterdingen in d. obern Marggraffschafft Eheleiblichen dochter alß Hochzeiterin am andern theil – Welches alles beschehen und Zugangen in deß heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg Donnerstags d. 27.ten 8.bris Stylo Vet: 1670. Philipp Heinrich Theus Notarius

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 148, n° 41)
1670. Hannß Daniel Boch der ledige Pastetenbeck Hannß Conrad Bochen des Kiefers v. burgers allhier Ehel. ohn undt J. Anna Maria Bockin, Hannß Philips Bocken des Kiefers Undt Burgers Zu Malterding. Marg. herrschafft Ehel. Tochter. Donnerst. 17. Nov: (i 149)

1670, 4° Livre de bourgeoisie p. 384
Anna Maria Bockin Von Malterdingen, empfangt das burgerrecht Von ihrem Ehemann Hannß Daniel Bochen, dem Pastetenbecken und burgern alhie, umb 8. goldR. so beÿ der Cantzleÿ erlegt Worden den 1. Februarÿ A° 1671.

Jean Daniel Boch meurt en 1684. Le prix provenant de la maison vendue fait partie des propres de la femme
1684 (7.4.), Me Schübler (Jean Philippe, 56 Not 4) n° 12
Inventarium undt Beschreibung aller Haab, Nahrung undt Gütter so Weÿlandt der Ehrsame undt bescheidene Johann Daniel Boch geweßener Pastetenbeck Undt burger allhier, nach seinem den 1.ten Februarÿ Instehenden 1684.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt verlaßen, so auff erfordern und begehren deß Ehren: und wohlvorgeachtenherrn Georg Wagners Ohlmanns Und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Hanß Philippi, deß in Gott ruhenden Manns Seel. mit der Ehren und tugendsahmen frawen Annæ Mariæ gebohrner Bockin deßen hinderbliebenen Wittib Ehelich erziehlten Söhnleins, vndt ab intestato hinderlaßenen einigen Erbens, Inventirt, durch ermelte fraw Wittib mit Zu Ziehung deß Edel undt hochgelehrten herrn Johann Paul Schüblers J. V. Ddi vndt beÿ löbl. E. E. Statt gericht wohlverordneteen Procuratoris auch dießer Zeit dreÿers der St: St. Stall geeÿgt undt hezeigt – Actum Straßburg den 7. Aprilis 1684.

In einer in der Statt Straßburg in der Münstergaß allhier gelegenet undt in diße Verlassenschafft eÿgenthümblich Zuständiger behaußung ist befunden worden wie volgt
Ane Holtz: oder Schreinerwerck. In d. Cammer A, In d. Cammer B, In d. Cammer C, Vor dießen Cammern, In d. Obern stuben, In der Stub Cammer, Im haußöhren, In der Küchen, Im hindersten Stübl., Im Stub Cämmerl., Im bachhauß, In d. Vndern Küchen
(f° 19) Eÿgenthumb ane einer behaußung so theilbar. It. Zweÿ Häußer, ein Vorders undt ein hinders in der Münstergaß (…)
Abschatzung Müttwochs d. 9/19 Aprill 1684. Weillandt deß Ehrenhafften Vnd bescheidenen M. hanß Danniell Boch deß bastetenbeckhen sen: hinderlaßene fraw Wüttib Vnd Erben behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Münster gaßen (…)
(f° 19-v) Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten Gutts. Vermög eines durch weÿland herrn Johann Jacob Schatzen geweßenen Notarium und burgern allhier Zu Straßburg in Anno 1670. Verfertigten Theil Registers über das Jenige, so die Fraw wittib von weÿ: Annæ Mariæ Reißnerin der großmuter Seelig ererbt, ist ihro Zu ergäntzen wie volgt. (…) It. Krafft eines, Von ob Ehrengedachtem Herrn Schawmann Communicirter Pergamentiner Kauffbrieffs de dato d. 10. 7.bris 1675. befindet sich, daß wehrender Ehe ein Viertes theil an einer behaußung allhier hinder dem bruderhoff in d. Pfaffengaß, so der frawen wittib Unverändert Zugehörig war, mit consens dero haußwürths verkaufft worden so alhier in Erg. Zu setzen 70. lb
Ergäntzung deß Kindts undt Erben Unveränderten guttes. Inhalt einer von weÿlandt herrn Andreas Vischern geweßenen Not. Seel. alh. alß deß Verstorbenen Manns Seelig geweßenen Vogt in Anno 1670. Verfertigtes Stuck rechnung
Abzug in dießes Inventarium. Der Wittib Unverändert Gutt, Sa. silbergeschmeids 9 ß, Sa. Guldenen Ring 2, Sa. Pfenningzinß hauptguths 50, Ergäntzung( 282, Abgang der Erg. 23, Rest) 258, Summa summarum 319 lb
Deß Erben unverändert gutt, Sa. Silbers 5, Ergäntzung (296, Abzug der Erg. 37, Rest) 259, Summa summarum 264 lb
Theilbar Gutt, Sa. haußraths 134, Sa. der früchten 59, Sa. der Wein und Vaß 64, Sa. der Wahren Werckzeug schiff und geschirr Zum Pastetenbecken handwerck gehörig 12, Sa.guldene Ring 6, Sa. der baarschafft 255, Sa. Eigenthums ane einer behausung 401, Summa summarum 933 lb – Passiv Schulden 518 lb, Nach deren Abzug 415 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 999 lb
Eheberedungs Copia (…) – Welches alles beschehen und Zugangen in deß heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg Donnerstags d. 27.ten 8.bris Stylo Vet: 1670. Philipp Heinrich Theus Notarius
Copia Codicilli. Im Jahr 1672 (…) Donnerstags den 23.ten Tag deß Monats Maÿ alten Calenders, Nachmittag zwischen Ein undt Zweÿ Uhren (…) persönlich kommen und erschienen seindt der Ehrsam und bescheidene Meister Hannß Daniel Boch Pastetenbeck undt beneben Ihme die Ehren und tugendsahme Anna Maria Bockin, beede Eheleuth und burgere allhier Zue Straßb. Sie Zwar Schwangern, beede aber von den Gnaden Gottes Gesunden gehenden und stehenden leiber – Attestor Ego Philippus Henricus Theus, Imperiali Authoritate Nots: publ: et Civus Argentinensis.

Anne Marie Bock femme de Jean Daniel Bock vend son quart de maison au procureur Jean Jacques Schaumann, son beau frère

1675 (10. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 520-v
(Prot. fol. 46.) Anna Maria Bockhin, hannß Daniel Bochen deß Pastetenbeckhen Eheweib, mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts
in gegensein herrn Johann Jacob Schaumanns E. E. Stattgerichts Procuratoris
Einen Vierten theil, Ihro Annæ Mariæ für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt, höfflein hinderhauß und allen übrigen deren gebäwen und Zugehördten alhier hinder dem Bruderhoff in der Pfaffengaß, einseit neben herrn Johann Jacob Schatzen Notario anderseit neben Jungfr. Annæ Margarethæ Kobin, hinden uff die behaußung zum Fasanen stoßend gelegen, Von welcher gantzen behaußung gehend iährlichen 6. R. Straßburger wehr. term. Joh. Bapt: lösig mit 150. R. erwehnter wehrung einer Præbend zum alten St. Peter gehörig – umb 140 gulden

Anne Catherine Bock, femme de Henri Heller de Malterdingen, vend un autre quart de la maison à Jean Jacques Schaumann qui en devient ainsi avec sa femme seul propriétaire

1676 (14. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 465
(Prot. fol. 47.) Henrich Heller Von Malterdingen aus der Obern Marggraffschafft alß Ehe Vogt Annæ Catharinæ Bockhin
in gegensein Herrn Johann Jacob Schaumanns E. E. Statt Gerichts Procuratoris
Einen Vierdten theil, Ihro Annæ Catharinæ für ohnvertheilt gebührend, ahne hauß hoffstatt höfflein und hinder hauß auch allen übrigen deren Gebäwen Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhie hinder dem bruderhoffs in der Pfaffengaß, einseit neben herrn Johann Jacob Schatzen Not. anderseit neben Jungfr. Annæ Margarethæ Kobin, hinden uff die behaußung zum fasanen stoßend gelegen, daran die übrige Vierdte theil dem Käuffern Vorhien gehörig, Von welcher gantzen behaußung gehend iährlichen 6. R. straßburger wehrung term. Joh. Bapt: lößig mit 150. R. erwehnter wehrung Einer Præbend Zum alten St. Peter gehörig – umb 145. R.

Fils d’un employé à la Monnaie, Jean Jacques Schaumann se marie en 1654 avec Anne Marie Feltz, veuve du libraire Jean Pierre von der Heiden qu’elle avait épousé en 1652
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 22)
1654. Dn. XVI Trinitatis d. 10.t Septembris. D. Johan Jacob Schawmann E. E. Statt Gerichts Procurator allhier Weiland Christoph Schawmanns des Müntzbotten allhier hinderlaßener Ehelicher Sohn und Fr. Anna Maria, Weiland H. Johann Peter von der Heÿden Buchhändler und burger allhier hinderlaßene Wittib. copulirt Mont. d. 18. Septembris Zu St. Thoman. (i 25)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 12-v)
1652. Dn. II. Trinit. d. 27.Junii. H. Johann Peter Von der Heiden, burger und buchführer allhie nachgelaßener Ehelicher Sohn und J. Anna Maria H. M. Paul Feltzen, Pfarrer zu St. Aurelien Eheliche Tochter. Copulirt , Dienst. d. 6. Julii Zu St. Thoman (i 14)

Les héritiers Schaumann vendent la maison 1 900 livres à l’entrepreneur du Roi Joseph Richard

1690 (28. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 732
le Sr Jean Jacques Schaumann, Epicier, Marguerite Schaumann, femme du Sr Jean Paul Kolb, marchand de soye, et Elisabet Schaumann femme du Sr Jean Henry Leydecker, marchand de Linge
au Sr Joseph Richard Entreprenneur pour le Roy
Une maison consistante en deux corps de bastiment avec tous ses edifices, places, appartenances, droits et dependances, situés en cette ville dans la rüe appelée Brouderhoffs gass, tenant d’un costé à la veufve et héritiers de feu Jean Jacques Schatz cy devant Notaire, d’autre à Jean Groberguer Tisserant, par derriere a une maison appelllée au faisan, sans en rien excepter ny reserver, estant charge de 150 florins à quarante deux sols de France /:Ein hundert und Fünffzig gulden Straßburger wehrung:/ en somme principale dont on paye chaque année à la St Jean 6 florins dite monnoye à certaine prebende du chapitre de St. Pierre le vieux – moyennant la somme de 1900 livres
Il est finalement à Scavoir que l’achepteur à promis de payer les droits ordinaires de la ville (…)

Originaire de Fontevrault en Poitou, Joseph Richard épouse en 1686 Madeleine Nicard originaire de Marle en Picardie : contrat de mariage, célébration
1686 (6.8.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 3)
Mariage, 6° aoust 1686 – furent presents en leurs personnes, Joseph Richard, entrepreneur pour le Roy de partie des fortifficaôns de lad° ville, fils de Anthoine Richard Marchand demeurant a fontevreau en poitou et de Marie Vereze sa fe. ses pere et Mere Majeur d’aage pour luy et en son nom d’une part
Et Marie Bouquillard, femme de Jean Nicard Me. de la Banniere de Marle en picardie authorizée dud. Nicard son Mary ainsy qu’elle a dit pour l’effet des presentes stipulant pour Magdelaine Nicard leur fille presente et de con consentement d’autre part
enn presence et du consentement de Claude Nicart frere de lad. future espouze – (signé) Joseph Richard, magdelaine nicart

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. f° 9)
1686. 15 Augusti. Ego Franciscus Lantz Parochus huius Ecclesiæ Copulaui Josephum Richar Lapicidam filium Antonÿ Richard à Fonteuro en Poictou et Magdalenam Nicar filiam Joanis Nicar a Marle en Picardie (i 7)

Madeleine Nicard, femme de l’entrepreneur pour le Roi Joseph Richard pour lors domicilié en Dauphiné, loue la maison au menuisier Noël de la Give

1691 (16.7.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 607-v
Magdalena gebohrne Nicard Joseph Richard deß Entreprenneur anietzo sich in Dauphine uffhaltend mit beÿstand H. Claude Nicard deß Würths Zum danzapffen Ihres Leibl. bruders
in gegensein Noel de la Giue deß Schreiners (signé) de La giue
entlehnt, eine behaußung mit allen deren Gebäuen allhier in der brud. hoffs gaßen einseit neben H. Johann Jacob Schatzen Not. Erben anderseit neben Johann Grohberger dem Leinenweber geleg. auff Zweÿ Jahr lang Von dem Ersten tag deß Monats augusti angehend umb einen Jährlichen Zinß benandlich 30 Pfund

L’aubergiste Claude Nicard vend au nom de son beau frère Joseph Richard la maison 550 livres au boulanger Georges Frédéric Lurtzing et à sa femme Dorothée Kob

1692 (4. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 526-v
Sr Claude Nicard, der Würth zum Guldenen Träubel alhier, alß vermög einer von Hernach ermeldten seinen Hn principalen durch Mr Thuquet Königl. Notarium zu Grenoble de dato 19.ten April dieß Jahrs (…) Vollmacht constituirter mandatarius Sr Joseph Richard Entreprenneur zu Montmallian
in gegensein Georg Friderich Lurzing deß Weißbecken und Dorotheæ Kobin
Eine behaußung besthend in einem vordern und Hinder hauß, hoffstätten hofflein und allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten, alhier in der bruderhoffs Gaß einseit neben weÿl. Hn Johann Jacob Schazen Not. Publ. Erben anderseit neben Johann Grohberger dem Parchet krämer hinten auff eine behauß. zum fasanen genandt, stoßend gelegen, welche behaußung umb 150 R. (item umb 75 lb, So dann umb 270 lb verhafftet) – umb 130 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Hn Johann Georg Rauchen Organisten im Münster alhier und E.E. großen Raths alten beÿsitzers beÿsitzer alß iezigen possessoris hierinn verschriebenen behaußung (Quittung) den 5. martÿ 1693

Fils d’un receveur, Georges Frédéric Lurzting épouse en 1672 Dorothée Kob, fille de tonnelier. Le mari devient bourgeois quelques semaines plus tard
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 234, n° 51)
1672. Dom. XXIV Trinitatis 17. Novembris. Georg Friderich Lurtzing der Weißbeck Weÿl. Hn Johann Caroli Lurtzing gewes. Hoch-Adelichen Seebachischen Schaffners undt Bürgers allhie, nachgel. ehl. Sohn, Vndt Jfr. Dorothea Weÿl. hrn Andres Goben gewes. Küeffers vndt Weinhändlers auch Burgers allhie nachgel. ehl. Tochter. Copulavi Donnerst. 28. 9.bris (i 247)

1672, 4° Livre de bourgeoisie, p. 401)
Georg Friderich Lortzing, der beck, Weÿl. Johann Carl Lortzings, geweßenen Seebachischen Schaffners alhier hinderlaßener Sohn, empfangt daß burger Recht von seiner Haußfrawen Dorothea, Weÿl. H Andreß Goben, geweßenen Käuffers und burgers alhie dochter, umb 8. GoldR. so er beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist zuuor ledigen standts geweßen und will auff E. E. Zunfft der Becken dienen. Jurav. den 19. Xbris. 1672

Après avoir vendu la maison Georges Frédéric Lurtzing et Dorothée Kob font dresser un état de leur fortune
1693 (10.8.), Auenheim (Wolfgang Régnard von, 1 Not 2) n° 44
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Nahrung, so Meister Geörg Friderich Lurtzing, weißb. und frl. Dorothea Gobin, beeder Eheleuth und burgere allhier zu Straßburg eÿgenthümblich gehörig, welche außer stand dieweilen derselben nahrung, wehrender Ehe seithero in abgang Zukommen besorget, umb erstgedachter frawen prælations recht suche, und wegen ihres zugebrachten Guths so dieselbe Innhalt ihrer Zur Zeit ihrer Eheberedung auffgerichteten Eheberedung unverändert vorbehalten hat – actum ehrenged. H. abwesens Straßb. d. 10.ten Aug : 1693

In einer in der Statt Straßburg am Eck der Hennengaß in Krautenaw gelegenen in diese nahrung nicht gehörig. behaußung, befunden worden alß volgt
Auf der bühn d. Cammer A, Auf d. bühn, In d. obern stub, In der Stub Cammer, Im haußöhr dieser Stuben, In dem Gang, Im Hoff, In der Untern Stuben, In deroselben Stub Cammer, In vntern Haußör, Im Keller
Ergäntzung der frawen wehrend. Ehe alienirten Zugebrachten Guts. Vermög der von weÿl. fr. Dorothea muerin auch weÿl. H Andreä Goben gewes. Küfers und weinhändlers, b. alh. seel. hind.laß. Wittiben Jetzo Mr Georg Hagenmeÿers auch Küefers v. b. allh. v.storb. an fr. Dorothem Gobin, Georg Frid. Lurtzings Ehehaußfr. weg. deroselben vätterl. Guts beschehener lüfferung, so unt. H. Jeremiä Ursino Not. publ. nahmens aô 1669. außgefertigt worden hat mann d. fr. Zuergäntz. ahne vätterl. Gut so wehrend. Ehe alienirt worden.
Schulden auß dem Erb Zugeltend. It: vor i. Mon. haußzins von d. Wohn behaußung die woch. à 10. ß hanß Georg Steiglers gewes. Schwartzbeckens v. gew. b. allh. hindl. Wittib
S. R. Invent. d. frl. ohnv.ändert. Haußraths 37, Silbergeschmeid 1, Gold. Ring 11, Ergäntzung 243, Summa 293
Theilbar, haußraths 51, Schiff und gesch. 15 ß, Activ. 13 ß, Summa 53
Passivor. 392, activ nahr. 53 (In Compensatione) 340.

L’état de fortune est révisé pour servir d’inventaire suite à la mort de Dorothée Kob qui laisse trois enfants
1694 (5.2.), Me Theus (Philippe Henri, 59 not 26) n° 837
Revision Was von Meister Georg Friderich Lurtzings und fren Dorotheæ Gobin beeder Eheleüt ihrer Anno 1693. d. 10. Augusti inventiren v. selbiges in sein Inventarium eingetragen, aber mit Schulden Vertieffen Nahrung
Zuwißen, demnach weÿland Fraw Dorothea gebohrne Gobin, Meister Georg Friderich Lurtzings deß Weißbecken V. burgers alhier Eheliche haußfr den 14. Decembris 1693 ihr Zeitliches leben gesegnet, Vnd deroselben Zu Erben hinderlaßen dren mit gedacht ihrem haußwürth Ehelich erzielten Kinder, Nahmentlichen Friderichs Und Andreæ Lurtzings, auch Maria Dorothe Lurtzingin (S. tit.) herr Johannes Linder, Münsterbeck vnd burger allhier Ihren Zue einem Vogt Wohlverordnet, Vnd Sie Kinder umb Willen gemelt dero leiblich. Mutter beÿ ihrem lebzeitten Vndt allererst in nechstabgewichenen 1693.st. Jahr wegen v.spührten Abgang Ihrer Nahrung sich einen Vogt gezogen Ihr V. ihres haußwürths v.mögen durch Notm: Innatriculatum H. Wolffgang Reinhard von Auenheim dem billigen wehrt nach dn 10. Augusti 1693 inventiren, darüber ein Inventarium v.fertigen vndt daselbe d. 31. gemelt. Monats beÿ E. E. Kleinen rhat alhie produciren v. daselbst weg Ihres zugebrachten guths umb das Prælations recht ansuchen laßen, so annoch zur bescheid stehet (…)
Actum in d. Königl. Freÿen Statt straßb. Freÿtags den 5. Februarÿ Anno 1694.

Georges Frédéric Lurtzing meurt en 1721 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans la boulangerie de l’Œuvre Notre Dame. L’actif de la succession s’élève à 74 livres, le passif à 5 livres.
1722 (21.1.), Me Kolb (Abraham, 22 Not 14) n° 332
Inventarium undt beschreibung aller undt Jeeder Haab undt Nahrung, so weÿl. der Ehrengeachte Herr Geörg Friderich Lurtzing der ältere geweste weißbeckh undt burger allhier Zue Straßburg nach seinem den 25.ten Xbris deß Jüngsthin abgelegten 1721.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen – Actum Straßburg auff Mittwoch den 21.ten Januarÿ A° 1722.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zue Erben verlaßen alß Volgt. 1. die tugendsame fr: Mariam Dorotheam gebohrne Lurtzingin so ane Henrich Otser den Meelmann undt burgern allhier Verheurathet vndt zugegen geweßen. 2. H, Geörg Friderich Lurtzing, den weißbecken undt burgern allhier so gegenwärtig war, So dann 3. H. Christoph Andream Lurtzing den Gastgebern undt burgern allhier so auch præsens ware. Also alle dreÿ deß Verstorbenen seel. mit auch weÿl. fr. Dorothea gebohrner Gobin seel. in Erster Ehe Ehelich erziehlte dochter undt Söhne undt ab intestato nachgelaßene Erben zue gleichen portionen
Inn Einer allhier inn der Statt Straßb. in der pfistereÿ der Stiffts behausung zum frawen hauß allhier hat Sich befunden alß vogt
Norma huius Inv: des haußrats 54, d. leer faß v. bütt 11, des Silbers v. gesch. 6, des guld. Rings 1, Summa summarum 74 lb – Schuldt 5 lb, Concl: fin: Inv: 69. lb

Georges Frédéric Lurtzing et Dorothée Kob vendent la maison 600 livres à Jean Georges Rauch, organiste de la cathédrale et assesseur au Grand Sénat, et à sa femme Marie Catherine Berga. En marge, quittance accordée à Herrmann Georges Rauch en 1746

1693 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 565 n° 104-v
(prot. fol. 21.) Georg Friderich Lurtzing der Weißbeck und Dorothea Gobin deßen eheliche hausfrau
in gegensein herrn Johann Georg Rauchen Organisten im Münster allhier und E. E. großen Raths beÿsitzers und Fr. Mariæ Catharinæ geb. Berkain, deßen Ehelicher haußfrauen
Eine behaußung, bestehend in einem Vordern und hindern hauß, hoffstätten, höfflein, mit llen übrigen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördt. Recht und Gerechtigkeiten allhier in der Bruderhoffs Gaß, einseit neben weÿl. H. Johann Jacob Schatzen geweßenen Notar. Publ. sel. hind. laßener wittib und Erben, anderseit neben Johann Grohberger dem Parchet Krämer, hind. auff eine behaußung Zum fasan genandt, stoßend geleg., welche Behaußung umb 150 gulden Straßb. wehr. oder der 78 Pfund 15 schilling Capital (sambt 7 pfund Zinß) einer gewißen præbend deß Stiffts alten St. Peter, so anietzo (-) genüßet, Item umb 75 Pfund Capital und 14 Pfund Zinß (…), Mehr umb 270 pfund Capital und 5 pfund Marzal (…) Hn Abraham Miville dem handelsmann, So dann umb 50 pfund Capital Kauffschillings rest H Claude Nicard, würth Zum Guldenen träubel alß mandatarius Hn Joseph Richards Entrepreneur zu Montmellian verhafftet (übernohmen) geschehen umb 130 pfund
[in margine :] (…) in gegensein H. Rathh. Herrmann Georg Rauch als dermaligen proprietarÿ hievor Verpfändeter behaußung (quittung) Actum den 6. 8.bris 1746

Jean Georges Rauch et Marie Catherine Berga hypothèquent la maison au profit d’Eléonore de Rathsamhausen à la Pierre née de Venningen, pour en régler le prix d’achat et de réparation

1693 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 202
H. Johann Georg Rauch, Organist im Münster und E.E. großen Raths Beÿsitzer und Fr. Maria Catharina gebohrne Berkain
in gegensein /:salv. tit:/ Herrn Johann Jacob Wormbßers von Vendenheim dießer Statt alten Stättmeisters und XV.ers alß Curatoris, Fraun Eleonoræ von Rathsamhaußen Zum Stein, gebohrner von Venningen, Wittib – schuldig seÿen 350 Pfund Ihnen Zu Erkauffung und melioration hernach beschriebener behaußung baar gelühenen gelds
unterpfand, Eine Behaußung, bestehend in einem vordern und hindern hauß, hoffstätten, höffein, mit allen übrig. deren gebaüen Recht und Gerechtigkeit, allhier in der Bruderhoffs gaß, einseit neben weil. Hn Johann Jacob Schatzen, gewesenen Notar. Publ. sel. hind. laßene wittib Und Erben, anderseit neben Johann Grohberger dem Parchet Krämer, hinden auff eine Behaußung Zum Fasan genandt, stoßend gelegen
darbeÿ gewesen H. Frantz Bourliong, Estappier zu Sultz d. Correæ Schwager und H. Johann Philipß Mitmanns der Schindelspalter ihr Vetter [unterzeichnet] Burlion

Jean Georges Rauch loue une partie de la maison à Véronique Bantz femme délaissée du cocher Jean Meyer

1697 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 57
H. Johann Georg Rauch E.E. großen Raths alten beÿsitzer
in gegensein Fr. Veronicæ geb. Banzin, hans Meÿers deß Gutschers Verlaßener Fraun [unterzeichnet] fronik maierin
entlehnt, In sein deß Hn Verleihers wohn behaußung Und. an der Bruderhoffsgaß geleg. Unden auff dem Boden, Eine Stub, Stub Cammer, Und Küchen, So dann Platz Zum holtz, auch bequemlichkeit zu waschhänck, doch ist zu wiß. daß die Küch. dem H. Verleiher zugleich auch Zur Bauchküch. dienen soll, alles auff dreÿ Jahr lang v. Annunc. Mar. diß Jahrs anzufang. – umb einen jährlichen Zinß nemblich Eilff pfund

Marie Catherine Berga veuve de Jean Georges Rauch hypothèque la maison au profit de François Joseph Wurmser de Vendenheim à Sundhausen

1711 (24.10.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 612-v
Fr. Maria Catharina geb. Bergain Weÿl. hrn Johann Georg Rauchen Fünffzehners seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand Johann Quirin Berga des Maurers und Steinhauers Ihres leiblichen bruders und Vogts, Ferners h. Michel Joseph Rauch Capell meister in hiesigem Münster obged. Hn XV.ner Rauchen ältester Sohn so würcklich verheurathet So dann h. Moritz Reiner Tuchstreicher im Kauffhauß als Vogt bem: hrn XV.er Rauchen übriger Kinder
in gegensein hrn Johann Breuen E.E. großen Raths beÿsitzers Namens /:tit:/ Jr Philipp Friedrich von Berckheim alß Vormundes Frantz Jacob Wurmser Von Vendenheim zu Sundhausen – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, eine behaußung hoff hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, rechten und zugehörden in der bruderhoffs gaß, einseit neben Niclaus Zäpffel küffern anderseit neben Johann Grohbergern barchethändler hind. auff hrn XIII. Adams seel. hauß

Marie Catherine Berga veuve de Jean Georges Rauch loue une partie de la maison au cordonnier Georges Guy Conrad

1721 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 96
im nahmen Fr: Maria Catharina geb. Berga weÿl. H. hannß Georg Rauchen gewesten Fünffzehners wittib H. Quirinus Berga EE. kleinen Raths beÿsitzers als Vogt
in gegensein Georg Veit Conrad Schuhmachers
In ihrer in der Bruderhoffs: gaß gelegenen behausung, auff dem ersten Stock Stub Cammer und Kuchen auff dem zweÿten stock eine cammer so dann platz zum holtz und platz im Vorder Keller – auff zweÿ jahr lang auf nächst kommenden Annunciationis Mariæ anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 33 gulden beneben einem paar Manns: oder weiber: schuh
[in margine :] auf 3 jahr continuirt um 33 R – den 27. Januarÿ 1724

Marie Catherine Berga loue une partie de la maison au cordonnier Jean Rohrer

1730 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 2-v
H. Johann Quirinus Berga Maurer Steinhauer und EE. kleinen Raths alter beÿsitzer als vogt und mandatarius seiner schwester Maria Catharina geb. Berga weÿl. hn Fünffzehner Johann Georg Rauch seel. wittib
in gegensein Johannes Rohrer des Schuemachers
In ihr Rauchischen Fr. wittib eigenthümlich allhier der Bruderhoffsgaß einseit neben H. Zäpffel dem Kranmeister anderseit neben Böttigamm dem Schuemacher gelegenen behausung, unten auff dem boden eine Stueb und Stuebkammer hinden in dem hoff eine Kuchen, Ferner eine stiege hoch auff dem gang eine Kammer, Mehr eine gesinds Kammer über der Kuchen in den hoff sehend, so dann einen kleinen auff die gaß gehenden Keller – auff 2 nacheinander folgenden jahren anfangend von von Ann: M. fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 gulden

Autre bail entre les mêmes

1732 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 76-v
Fr. Maria Catharina geb. Berga weÿl. H. XV Johann Georg Rauch hinterbliebene ohnbevögtigte wittib beÿständlich H. Frantz Nicolaus Goll Jurium Practici
in gegensein Johannes Rohrer des Schuemachers
entlehnt, In ihr der verlehnerin eigenthümlich zuständig ahne der Bruderhoffsgaß einseit neben H. Zäpffel dem Kranmeister anderseit neben Böttigamm dem Schuemacher gelegenen Behausung, unden auff dem boden eine Stueb und Stuebkammer, hinden in dem hoff eine Kuchen, ferner eine Stiege hoch auff dem gang eine Kammer, Item eine gesindt Kammer über der Küchen in den hoff sehend Einen kleinen auff die gaß gehenden Keller ein Kämmerlein ahne der Bauchküchen, so die verlehnerin verfertigen laßen wird und den gemeinschafftlichen gebrauch der Bauchküchen – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 gulden

Légataire de la maison, Georges Hermann Rauch devient tributaire chez les Pelletiers

1728, Protocole des Pelletiers (XI 331)
(f° 29) Montags den 22.ten Novembris Anno 1728
Neuzünfftiger – Herr Georg Hermann Rauch, weÿl. S. T. herrn Johann Georg Rauchen, des Geheimen beständigen Regiment der herren Fünffzehen gewesenen beÿsitzer nun seel. hinderlaßener Sohn, producirt Stallschein vom 17.ten Novembris 1728. und bitt Ihne gegen erlag der Gebühr, als einen Mit Zünfftigen auff und anzunehmen. Erkandt willfahrt, warauff er das jurament abgelegt und zalte Er allein
Vor der Pfenningthurns Gebühr 13 ß 4 d, Vor den Zunfft schreiber 2 ß, büttel 2 ß, also zusammen 17 ß 4 d

Georges Hermann Rauch est élu adjoint à l’accise après la mort de Charles Joseph Reis
1742, Protocole des Quinze (2 R 151, notes 152)
(Notes, p. 285) Freÿt. den 5. Januarÿ 1743. Ober Umbgelds H. ppon. H. Vicarius Carl Joseph Reiß seÿe heut 8 tag zu einem Vicario in das Umbgeldt Von Mggh. erwöhlt worden. Weilen aber derselbe hernach am Churmorgen in E. E. Kleinen rath eligirt Worden, alß werde ane deßen statt ein anderer Vicarius ins Umbgeldt Zu er Wöhlen sein, und werd. Vorgeschlagen, Kürßner, Herrmann Georg Rauch, Steltz Stephan Degeorge. Electus Herrmann Georg Rauch.

Hermann Georges Rauch hypothèque la maison au profit du receveur de l’Orphelinat Jean Frédéric Heupel

1746 (3.6.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 402-v
H. Hermann Rauch E.E. großen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johann Friedrich Heupel Schaffners des Stiffts Waÿßenhaußes – schuldig seÿe 350 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff, hoffstatt ane der Bruderhoffs gaß, einseit neben H. Nicolaus Zäpffel dem Ober Cranmeister, anderseit neben N. Bedicam dem schuhmacher, hinten auff weÿl. H. Amtmann Kleinen Fr. wittib

Hermann Georges Rauch porte devant les juridictions de la Ville le litige qui l’oppose à son frère l’abbé Jean Georges Rauch au sujet de l’entretien de la maison. Il meurt en 1781 après avoir été mis sous curatelle au début de la même année en délaissant pour héritiers les enfants de son frère. Il est inhumé au couvent Sainte-Madeleine. Les experts estiment la maison 1 250 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 268 livres, le passif à 926 livres.

1781 (6.7.), Me Zimmer (6 E 41, 1427) n° 518
Inventarium über Weiland Hn Herrmann Georg Rauch, des im Leben gewesenen E. E. Großen Raths alhier alten beisitzers und burgers alhier Zu Straßburg Verlassenschaft, aufgerichtet Anno 1781. – nach seinem den 19. Junii 1781. aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hier Zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlassenschafft auf Ansuchen der gleich nach diesem Eingang benandten hier anwesenden Herren Beneficial Erben inventirt, durch dieselbe wie auch H. Carl Debiez E. E. Grosen Raths alhier dermaligen beisitzer, als des Verstorbenen geweßten Obrigkeitlich constituirten Curatorem – So geschehen und angefangen alhier Zu Straßburg (…) den 6. Julii Anno 1781.
Der Verstorbene hat ab intestato Zu deßen einigen Erben hinterlassen, benantlich 1.mo S. T. Herrn Anton Rauch, Prebendier, Directeur du Chœur et Maître de Ceremonies de la Cathedrale alhier, so dieser Inventur persönlich beigewohnet, 2.do S. T. Herrn Ludwig Friderich Rauch, Major de Dragons et Chevalier de l’Ordre Royal Militaire de St Louis, zu Colmar wohnhaft, dermalen alhier Zu Straßburg und hiebei zugegen. 3.tio S. T. Herrn Johann Georg Rauch, Chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de St Louis und Capitaine bei dem Königl. Frantzösischen Hussaren Regiment Chamborant so abwesend, in deßen Namen vorgedachter Hr. Anton Rauch als bestellter hr. Mandat. kraft der zu dem Inv° Concept gelieferten und dabei annectirt verbliebenen Procuration vor H. Wagner, Not° Regio des Königlichen Ambts Boulay und Zeugen den 27. Junii 1781. passirt, bei dieser Inventur persönlich anwesend war So dann 4.to Frau Maria Barbara Le Brun gebohrne Rauchin, weiland Herrn N. Lebrun zu Franckfurt am Maÿn hinterbliebene Wittib so abwesend, in deren Namen erstgedachter hr. Anton Rauch als constituirter Herr Mandatarius besag (…). Alle vier des Defuncti verstorbenen bruders nachgelaßene Hn Söhne und Fr. Tochter auch ab intestato zu gleichen Antheilen nachgelaßene Erben

In einer alhier zu Straßburg an der Bruderhoffs Gaß gelegene hiehero gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden, wie folgt.
(f° 2-v) Eigenthum ane einer Behaußung und Zugehörden. Nemlich eine behausung, bestehend in einem Vorder und Hinterhauß, Hoffstätten, Höfflein, nebst allen übrigen deroselben Gebäden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der Bruderhoff: Gaß, einseit neben H Ludwig Zäpfel, J. U. Lto. und E. E. Grosen Raths alhier Actuario, anderseit neben N. Langenbach dem buchbinder und burger alhier, hinten auf die behausung Zum Fassanen genant und J. G. Hn Ammeister Poirot Zuständig stosend, so auser hernach eigetragenen darauf haftenden Passiv: Capitalien frei, ledig, eigen und durch due Hhn Werckmeistere und geschwornen Schätzere dieser Statt, Vermög ihres Zue der Minutte gegenwärtigen Inventarii gelieferten und dabei annectirt verbliebenen Abschatzung Zeduls d. d. 14. Julii 1781. angeschlagen worden vor 1250. lb. Hierüber besagt ein in alhiesiger C. C. Stub gefertigter Kaufbrief sub dato 12. februarii 1693. Ferner ein daselbst gefertigter Kaufbrief de dato 4. Augusti 1692.
– Abschatzung Vom 14.ten jullÿ 1781. Auf begeren Weÿland Herr Rathherrn Hermann Rauch, ist Eine behausung alhir in der statt strasburg in der Bruderhoff gas gelegen, Ein seÿts neben Herr XV. Secretarius Zepffel anderer seÿts neben Herr Langenbach dem buchbinder und Hinten auf Herren ameister Poirot stoßend gelegen solche behausung bestehet in forder und hinter gebäu worinen Etliche stuben Kuchen und Kammern darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller, Hoff und gemeinschaftlichen brunen. Von uns unterschriebenenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um. Zweÿ tausend fünff Hundert gulden [unterzeichnet] Hueber, Kaltner WMstr.
(f° 3) Schulden aus der Verlassenschafft zu bezahlend. (…) Item fordert Mr Johann Michael Meÿer der Maurer und burger dahier, vor gemachter Arbeit seit 1754. bis 1779. inclusivé, 104. R. 4 ß 6 d oder 52. lb 4. ß 6. d
(f° 3-v) Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. hausraths 14, Sa. Silbers 3, Sa. Eigenthums ane einer behausung 1250, Summa summarum 1268 lb – Schulden 926 lb, Nach deren Abzug, Restirende Verlt. und Stall Summa 341 lb
– Rechnung Mein Carl Debiez, senatoris alhier, als Zufolg den S. TT. dem Regierenden Herrn Ammeister entheilten decreti vom 24.sten Februarii 1781. ernannten Curatoris des wegen hohem Alter blödsinnigen Herrn Exsenatoris Herrmann Georg Rauch (…)
– Beÿ E. Ehrs. Zunft der Kürßner hat Hr Georg Herrmann Rauch die völlige Kopffsteuers Portion mit 12. pro Anno 1780. heutr dato abgerichtet. Signatum Straßburg den 28. Julÿ Anno 1781.

Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 154-v)
Anno Domini 1781 die 19 Junÿ Obiit sacramentis Ecclesiæ munitus D. hermanus Georgius Rauch in Magni hujus Civitatis Senatu Consiliarius, annos natus circiter octoginta et unum ejus corpus die tertia post mortem persolutus in Ecclesia parochiali precibus ac suffragiis Ecclesiæ Monialium ad S. Magdalenam hujus civitatis a me infra scripto est præsentatum ibidem sepeliendum (i 163)

Les héritiers Rauch exposent la maison aux enchères devant notaire. L’acquéreur est le greffier Louis Zæpffel, propriétaire de la maison voisine

1781 (14.8.), Me Zimmer (6 E 41, 1451) n° 385
auf Ansuchen H. Frantz Joseph Kraus, J.V. Lti Advocati et Procuratoris Ord.ii E.E. grosen Raths, Mand: nomine S.T. H. Antoni Rauch Prebendier Directeur du Chœur et Maître de Ceremonies de la Cathedrale dahier, ferner H. Ludwig Friedrich Rauch Major de Dragons et Chevalier de l’Ordre Royal et militaire de St Louis zu Colmar wohnhaft und Capitaine beÿ dem Königlichen frantzösischen husaren Regiment Chamborant, So dann auf Ansuchen H. Carl Debiez E.E. großen Raths dermaligen beÿsitzers Mand. Noe. frn Maria Barbara Le Brun geb. Rauch weÿl. herrn N. Lebrun gewesenen Inwoners zu Franckfurth am Maÿn hinterbliebenen Wittib, beneficial Erben ab intestato weÿl. H. herrmann Georg Rauch des Exsenatoris alhier
zur freiwilligen Verkauf und Versteigerung der in sein des verstorbenen H. Exsenatoris Rauch Verlassenschafft gehörigen behaußung bestehend in einem Vorder: und hinterhaus hofstätten höfflein nebst allen übrigen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der bruderhoffs gaß, einseit neben S.T. H. Ludwig Zäpffel J.V. Lto und E. E. grosen Raths dahier Actuario anderseit neben Langenbach dem buchbinder hinten auf die behaußung zum Fasanen genannt und dermalen S.T. H. Ammeister Poirot zuständig – um 575 lb capitalien verhafftet, ausgesetzt pro 3200 R
H. Actuario Zäpffel 3500 R

La vente officielle est passée à la Chambre des Contrats

1781 (17.8.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 330-v
H. Lt. Frantz Joseph Krauß procurator et advocatus ordinarius EE. Großen raths mandatario nomine H. abbé Antoni Rauch prebendier directeur du Chœur et maître des cérémonies in allhiesigem Münster, H. Ludwig Frantz Rauch major de dragons et chevalier de l’Ordre royal et militaire de St Louis zu Colmar wohnhafft, H. Georg Rauch, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St Louis und capitaine unter dem königlichen frantzösischen hußaren regiment Chamborant , H. Rathh. Carolus Debier auch alß mandatarius Fr. Maria Barbara geb. Rauchin weÿl. H. Lebrun gewesten innwohner zu Franckfurth am Maÿn hinterbliebenen wittib als beneficial erben ab intestato weÿl. H. Herrmann Georg Rauch E. E. Großen Raths alten beÿsitzer, auff der vor H. Not. Zimmer freÿwillig vorgenommenen versteigerung,
in gegensein H. Lt. Ludwig Zäpffel des rathschreibers
die in ermelten verlassenschaft gehörige behausung bestehend in vorder und hinter hauß, hoffstätten, höfflein, gemeinschafft des bronnens mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Bruder gaß, einseit neben dem käuffer anderseit neben Frantz Melchior Langenbacher dem buchbinder hinten auff S.T. H. Ammeister Poirot respective deßen zum Faßanen genannten behausung – um 3500 gulden

Louis Zæpffel épouse en 1781 Marie Elisabeth Deville, fille d’un négociant de Benfeld : contrat de mariage, célébration
1781 (23.3.), Me Lacombe (6 E 41, 181) n° 66
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – M. Louis Zaepffel, avocat au Conseil souverain d’Alsace et greffier en chef au grand sénat de la ville de Strasbourg, fils majeur de feu Jean Nicolas Zaepffel, vivant avocat même conseil et greffier des terres de la noblesse de la basse Alsace, et de feu Anne Marie Hirsinger
Dlle Marie Elisabeth Deville fille mineure de François Deville, négociant de Benfeld, et de Marie Elisabeth Goerger

Mariage, Benfeld (cath., f° 87)
Hodie die 3. Aprilis anni 1781 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus ludovicus Zæpffel suprmæ curiæ colmariensis advocatus et Magni senatus argentinensis tabularius filis Dni joannis Nicolai Zæpffel nobilum jure Clientelari inferioris Alsatiæ prædiorum Scribæ et Annæ Mariæ Hirsinger conjugum defunctorum olim argentinæ commoratium Et Maria Elisabetha Deville filia Dni Francisci Deville civis et Mercatoris et Mariæ Elisabethæ Görger conjugum commoratium in hac parochia (signé) Ludovicus Zæpffel Marie Elisabeth Deville (i 88)

Louis Zæpffel auquel la maison appartient en propre meurt en 1822 sans qu’il soit dressé d’inventaire de sa succession (voir la liquidation). Marie Elisabeth Deville meurt en 1842 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants

1842 (28.7.br), Strasbourg 1 (90), Me Rencker n° 16 611
Inventaire de la succession de Marie Anne Elisabeth Deville veuve de Mr Louis Zaepffel en son vivant président du Tribunal Civil de Strasbourg
à la Requête en présence 1° de Mr François Louis Zaepffel, Maréchal de camp, Commandant le département du haut Rhin, 2° de De Marie Elisabeth Zaepffel, Veuve de Mr Maurice Henry, en son vivant colonel au Corps royal des ingénieurs géographes, 3° de Delle Marie Marguerite Henriette Zaepffel, 4° de Dle Marie Antoinette Auguste Zaepffel, ces deux rentières, 5° Et de Mr Philippe Pierre Joseph Van Merlen, directeur des Subsistances militaires en retraite, tous domiciliés à Strasbourg, Mr Van Merlen agissant au nom & comme se portant fort de ses enfants procréés avec feu Dame Marie Anne Zaepffel, son épouse, nommés a) De Marie Anne Van Merlen, épouse de Mr Pierre Louis Martin Jacobs, avocat, domiciliée à Anvers (Belgique), b) Mr Marie Philippe Edouard Van Merlen, officier comptable au camp de Sétif province de Constantine, c) De Marie Isabelle Elvire Van Merlen épouse de Mr Louis Napoléon Bercher, Ingénieur mécanicien, Directeur de la filature de Lützelhausen (Bas Rhin), domicilié audit lieu, d) De Marie Augustine Mathilde Van Merlen épouse de Mr Léon Ignace Oberlin, professeur à l’école de Pharmacie de Strasbourg, domiciliés en ladite ville, e) Et Dlle Marie Elisabeth Irmine Van Merlen, mineure, sous la tutelle légale de Mondit Sr Van Merlen son père chez lequel elle est domiciliée
(…) succession de De Marie Anne Elisabeth Deville veuve de Mr Louis Zaepffel en son vivant président du Tribunal Civil de Strasbourg où ladite Dame est décédée le 25 mai dernier & de laquelle Me François Louis Zaepffel, Mad. Henry, Mademoiselles Marie Marguerite Henriette & Marie Antoinette Auguste Zaepffel ses enfants & les enfants de Me Van Merlen ces derniers par représentation de leur mère, celle-ci également enfant de Mad. Zaepffel, sont seuls et uniques héritiers par cinquième
Meubles meublants. Au salon. Première chambre à coucher, Deuxième chambre à coucher, Antichambre, Palier, Salle à manger, Chambre des domestiques, Au second étage, Mansardes et greniers, Cuisine, Cave, Total des meubles 4491
Le 29 septembre 1842. Total des créances & de l’argent comptant 72 573

1843 (23.1.), Strasbourg 1 (91), Me Rencker n° 16 789
Liquidation et partage des successions delaissées par Monsieur Louis Zaepffel en son vivant Président du Tribunal de Première Instance & par Dame Marie Anne Elisabeth Deville
Observations préliminaires. Décès de M. & Madame Zaepffel
Monsieur Louis Zaepffel est décédé à Strasbourg le 10 novembre 1822. Il n’a pas été fait d’inventaire de sa succession. Madame Zaepffel est décédée le 25 mai 1842.
Inventaire. L’inventaire de la succession de cette dernière a été dressé par Me Rencker les 28 & 29 septembre suivants.
Vente des maisons sises à Strasbourg. Les maisons sises à Strasbourg, Rue des frères Numéros 19 & 20 formant un propre de Mr Louis Zaepffel, ont été vendues par enchère publique reçue par ledit Notaire Rencker le 22 novembre dernier & adjugées au Sr Frédéric Kiefer, marchand de Vins domicilié à Strasbourg moyennant le prix de 40 200 francs

Les héritiers Zæpffel exposent les deux maisons aux enchères. L’acquéreur est le marchand de vins Frédéric Kieffer

1842 (22.11.), Strasbourg 1 (90), Me Rencker
N° 16 610, 28. 7.bre 1842. Cahier des charges. Ont comparu Mr François Louis Zaepffel, Maréchal de camp, vommandant le département du haut Rhin, Mad. Marie Elisabeth Zaepffel Veuve de Mr Maurice Henry, en son vivant colonel au Corps royal des ingénieurs géographes, Madlle Marie Marguerite Henriette Zaepffel, Madlle Marie Antoinette Auguste Zaepffel, ces deux rentières, Mr Philippe Pierre Joseph Van Merlen, directeur des Subsistances militaires en retraite, tous domiciliés à Strasbourg, Mr Van Merlen agissant au nom & comme se portant fort de ses enfants procréés avec Dame Marie Anne Zaepffel son épouse défunte, nommés 1. De Marie Anne Van Merlen, épouse de Mr Pierre Louis Martin Jacobs, avocat, domiciliée à Anvers (Belgique), 2. Mr Marie Philippe Edouard Van Merlen, officier comptable au camp de Sétif province de Constantine, 3. De Marie Isabelle Elvire Van Merlen épouse de Mr Louis Napoléon Bercher, Ingénieur mécanicien, Directeur de la filature de Lützelhausen (Bas Rhin), domiciliés audit lieu, 4. De Marie Augustine Mathilde Van Merlen épouse de Mr Léon Ignace Oberlin, professeur à l’école de Pharmacie de Strasbourg, domiciliés en ladite ville, 5. Et Dlle Marie Elisabeth Irmine Van Merlen, mineure, domiciliés chez mondit Sr Van Merlen son père & père et tuteur légal
(Frédéric Kiefer)
Désignation des Immeubles à vendre. Deux maisons contigues avec cour, écuries, Buchers, échoppe, appartenances & dépendances situées à Strasbourg Rue des frères N° 19 & 20, formant l’angle de la rue des faisans où elles portent le N° 9, aboutissant d’un côté à la rue des faisans, del’autre à inconnu par devant à la rue des Frères, parderrière le Sieur Mürsch, maire à Illkirch.
Titres de propriété Les vendeurs ont recueilli ces Immeubles dans la succession de leur père M. Louis Zaepffel en son vivant président du Tribunal de Première Instance de Strasbourg. Feu M. Zaepffel avait recueilli la Maison N° 19 par moitié avec son frere feu M Jean Nicolas Zaepffel dans la succession de leurs père et mère M Jean Nicolas Zaepffel, Avocat au Conseil souverain d’Alsace & de De Anne Marie Hirsinger son épouse, ainsi qu’il résulte d’un inventaire & acte de partage en date du 22 août 1775 & M. Louis Zaepffel en est devenu seul propriétaire par l’abandon que lui a fait son frère de sa moitié suivant déclaration du 2. Novembre 1781. Et la Maison N° 20 a été acquise par feu M Louis Zaepffel de Mr l’Abbé Antoine Rauch de Strasbourg par acte passé à la ci devant Chambre des Contrats de cette ville le 17 août 1781.
N° 16 682, 15 novembre 1842, Adjudication préparatoire. (…) Après quoi les immeubles à vendre ont été exposés aux enchères sur la mise à prix de 32 000 francs fixée par le cahier des charges sus relaté. Plusieurs bougies ayat été successivement allumées il a été fait diverses mises dont la dernière a porté le prix à 35 200 francs & a été faite par le Sr Frédéric Lindner, marchand de fer domicilié à Strasbourg
N° 16 699, 22 novembre 1842. portées à la somme de 40 200 francs par le Sr Frédéric Lindner, marchand de fer domicilié à Strasbourg, pour & au nom du Sr Frédéric Kiefer, Marchand de vins domicilié en ladite Ville

Le tonnelier Frédéric Kieffer épouse en 1828 Sara Westermann de Schiltigheim
1828 (11.3.), Strasbourg 4 (66), Me Hatt n° 3938 – Enregistrement de Strasbourg, acp 188 F° 127 du 18.3.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Frédéric Kieffer, tonnelier, fils majeur de Henry Kieffer, boulanger, et de Marguerite née Ensfelder
Sara Westermann fille majeure de Jean Georges Westermann, huilier, et de Barbe née Dambach à Schiltigheim

André Mühl règle les vendeurs à la décharge des propriétaires Frédéric Kieffer et Sara Westermann en hypothéquant la maison

1845 (12.6.), Strasbourg 14 (120), Me Ritleng n°15 651
Obligation – Monsieur François Louis Zaepffel marechal de Camp, domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel qu’au nom & comme se portant fort de Mademoiselle Marie Antoinette Auguste Zaepffel sa sœur majeure d’ans, domiciliés en ladite ville
reçu de Monsieur André Mühl propriétaire domicilié à Strasbourg à l’acquit et à la décharge du Sr Frédéric Kieffer, marchand de vins domicilié à Strasbourg,
les sommes ci après indiquées dues à M le général Zaepffel et à Madle sa sœur sur le prix d’adjudication de deux maisons contigues avec cour, écuries, Buchers, échoppe, appartenances & dépendances situées à Strasbourg Rue des frères N° 19 & 20, formant l’angle de la rue des faisans où elles portent le N° 9, aboutissant d’un côté à la rue des faisans, del’autre à inconnu par devant à la rue des Frères, parderrière le Sieur Mürsch, maire à Illkirch, provenant des successions délaissées par Mr Louis Zaepffel en son vivant Président du tribunal de première instance de Strasbourg & par Dame Marie Anne Elisabeth Deville son épouse & adjugées à mondit Sr Kieffer par les héritiers Zaepffel suivant Procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me Rencker le 22 novembre 1842 – 24 120 francs
aux présentes est intervenu ledit Sr Frédéric Kieffer, marchand de vins & De Sara Westermann sa femme de lui autorisée domiciliés ensemble à Strasbourg, lesquels ont déclaré approuver en tant que cession le paiement ci-dessus fait à leur décharge & à leur sollicitation par M Mühl à Mr le général Zaepffel & à Melle Zaepffel (…) 28 000 francs
à la sûreté du remboursement dudit Capital de 28 000 francs (…) les époux Kieffer constituent en hypothèque les deux maisons contigues avec cour, écuries (…)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.