23, rue du Fossé des Tanneurs


Rue du Fossé des Tanneurs n° 23 – IV 200 (Blondel), N 691 puis section 24 parcelle 61 (cadastre)

Autre adresse, 18 rue du Coin Brûlé
Démolie en 1936


Le n° 21 (à gauche) et le n° 23 (à droite) vers 1914 (AMS cote 1 Fi 25 n° 38)
Façades du n° 21-23 (août 2022)

La maison est inscrite comme sa voisine en 1587 au Livre des communaux au nom du tourneur de fuseaux Sébastien Schwartz. Le tailleur Jean Schneider l’achète en 1647. Christophe Bodenmüller, deuxième mari de sa veuve, acquiert à nouveau la propriété voisine qu’il revend en 1667. Sa veuve vend la maison en 1678 à la femme du tailleur Jean Jacques Steich. Elle appartient ensuite au menuisier et fabricant de poupées Jean Philippe Mittmann puis à sa petite-fille, femme du pelletier Jean Philippe Wachenheim. L’enseigne Jean Conrad fait réparer la maison en 1767 : il supprime les marches devant sa porte de cave et fait réparer le toit. Orfèvre originaire de Strasbourg qui s’est un temps établi à Lemberg (Lwiw) en Ukraine, Jean Jacques Dœrfer remplace le passage vers le fossé des tanneurs par un nouveau et transfère les latrines à l’intérieur de la maison.



Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 138 – Cour A (fossé des Tanneurs)

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur la rue du Coin brûlé se trouve à gauche du repère (d) ; fenêtre et porte au rez-de-chaussée, un étage à deux fenêtres et toiture à deux niveaux de lucarnes. Vers le fossé des Tanneurs (non comblé), la façade est la onzième à droite de (3).
La maison porte d’abord le n° 7 rue du Coin-Brûlé et le n° 41 de la rue du Fossé des Tanneurs après le comblement du fossé (1784-1857) puis le n° 18 rue du Coin-Brûlé et le n° 23 de la rue du Fossé des Tanneurs.


Transformations de la façade en 1923 (dossier de la Police du Bâtiment)

Le marchand de fromages Augustin Hediger achète la maison en 1850 avant d’acquérir la voisine (n° 21) en 1867. Le magasin de fromages Hediger se trouve dans la maison au début du XX° siècle (voir la photographie ci-dessus). Michel Bummb fait transformer la devanture et le rez-de-chaussée en 1923. Le restaurateur Aloïse Schmitt fait démolir en 1936 la maison et sa voisine pour en construire une nouvelle (voir le n° 21.

novembre 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1597 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Sébastien Schwartz, tourneur, et Attale puis (1569) Elisabeth, veuve du cordonnier Thomas Lerch – luthériens
1600* s Sébastien Schwartz, tourneur, et (1586) Elisabeth Wilhelm – luthériens
v. 1640 v Marc Decker, barbier, et (v. 1635) Marie, à la Wantzenau – catholiques
1647 v Jean Schneider, tisserand, et Elisabeth Hetzel – luthériens
1651 h Christophe Bodenmüller, tisserand, et (1651) Barbe Hetzel, veuve du tisserand Jean Schneider, puis (1657) Elisabeth Streich – luthériens
1678 v Jean Jacques Streich, tisserand, et (1659) Anne Marie Klein – luthériens
1690* v Jean Philippe Mittmann, menuisier, et (1648) Ursule Knœrr – luthériens
1723 h Jean Philippe Wachenheim, pelletier, et (1722) Marie Elisabeth Mittmann – luthériens
1760 h Jean Conrad, précepteur, et (1768) Marie Dorothée Wachenheim – luthériens
1782 v Jean Jacques Dœrffer, orfèvre, et (v. 1753) Louise Thècle Sipp – luthériens
1789 h Jean Antoine Dœrffer, orfèvre, et (1798) Marguerite Barbe Kœhler
1840* h Georges Michel Reber, confiseur, (1829) Marguerite Barbe Dœrffer
1844 v Benjamin Linder, avocat, et (1825) Marie Françoise Julie Martha
1850 v Joseph Augustin Hediger, marchand de fromage, et (1853) Françoise Hincker

Voir ensuite la maison voisine

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 395 livres en 1750 (prix d’achat en 1723), 400 livres en 1789

(1765, Liste Blondel) IV 200, Jean Conrad
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Conrad, 2 toises, 1 pied et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 691, Doerffer, Jean Antoine – maison, sol – 0,45 are / Reeber Georges Michel, confiseur Place d’Armes

Locations

1725, Pierre Dumesnil, garde-magasin des fourrages

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 174
La maison appartient à Sébastien Schwartz , propriétaire de la maison voisine, qui règle 11 sols 6 deniers pour cette maison, à savoir une porte de cave (6 pieds 9 pouces de large, saillie de 2 pieds ½), à l’arrière vers le fossé des Tanneurs des latrines en bois couvertes d’un toit (2 pieds ½ de large) un passage saillant en bois (10 pieds de large, saillie de 2 pieds) contre lequel se trouvent des latrines (1 pied ½ carré)

Das gebrandt End vff dem Barfüesser Blatz, gegen dem bronnen ane Jacob Eisenheim des Kandtengiessers Behausung der Rechten Hand nach vntz hienauß an die Oberstrassen gemessen
Mehr derselbe noch ein Hauß daruor ein offene Kellerthüer vj schu ix Zoll breÿt, vndt ii+ schu herauß, iiij steinerin Tritt v schu iij Zoll lang, Vnd v schu herauß, Er hatt auch hinden Vff dem Gerber Graben ein Profeÿ Von holtz werckh mit Tach gedeckht ii+ schu breit, vnd i+ schu herauß, ein hültzener außgeladener Gang x schu breit. 2. schu herauß, Daran ein Profeÿ i+ schu Inn alle wegen Bessert für das Niessen, xj ß vj d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1767, Préposés au bâtiment (VII 1412)
L’enseignant Jean Conrad est autorisé à repeindre sa maison à condition de supprimer les marches à l’avant de sa porte de cave

(f° 95) Dienstags den 15. 7.bris 17767 – Johannes Conrad
Johannes Conrad der Informator bittet umb erlaubnus sein Hauß im brendeinend außzubeßern und neu anzustreichen. Erkannt willfahrt unter dem beding daß er die vor der haußthür liegende Stafflen hinwegmachen und in das hauß hineinrichten, oder widrigenfalls alles in Statu quo laßen solle.

1782, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le maître menuisier Mainhard est autorisé au nom de l’orfèvre Jean Jacques Dœrfer à remplacer le passage vers le fossé des tanneurs par un nouveau reposant sur deux piliers et à tranférer ses latrines à l’intérieur de la maison

(f° 50-v) Dienstags den 9. Aprilis 1782. – Hr Joh: Jacob Dörfer, Goldarbeiter
Mr Mainhard, der Zimmermann, nôe Johann Jacob Dörfer, des Gold Arbeiters bittet zu erlauben an deßen Behausung am Brandein end gelegen hinten auf dem Gerber Graben einen alten Gang abbrechen und einen neuen auf Zweÿ Stock aufzubauen, auch das s.v. Privet, so auf dem Gerbergraben gehet, abbrechen und in die Behausung machen zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Protocole de tribus

1767, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
Les contrôleurs font grief à Jean Conrad d’avoir fait réparer son toit par le compagnon maçon Pierre Widelspach sans que celui-ci soit sous l’autorité d’un maître. Le contrevenant déclare que le maître menuisier le lui a présenté et qu’il lui a confié les travaux mais qu’il s’est adressé à la veuve du maçon Starck dès qu’il a appris que les travaux du compagnon étaient illicites. Le conseil des Maçons condamne Jean Conrad aux frais et Pierre Widelspach par contumace à payer une amende.

f° 214) Freÿtags den 25. Septembris 1767. I
Mr Niclauß Ketterer, Bernhard Rottler vnd Georg Christoph Freÿßinger die Rügere Klagen Contra H. Johann Conrad Informatore vnd Peter Widelspach den Verschirmten maurergesellen, Wie daß er durch Letztern, ohn unter einem meister Zu stehen des Erstern tach an seinem hauß übersteigt, mithin gebetten Beklagter in die Verbeßerung des articuls Zu Condemniren.
Beklagter Conrad Zugegen, ist geständig, daß er etwas an seinem hauß durch ein Zimmermann haben machen Laßen, welcher dißen gesellen mit sich gebracht, ohnwißend, daß er nicht unter Einem Meister stehe, sobald er erfahren, daß dießes deme also, habe er Ihne fortgeschickt, vnd Mr Starcken Wittib vor meisterin ein seinem hauß angenommen, bittet absolutionem.
Beklagter Widelspach ist nicht Erschienen, wiewohlen Citirt.
Ist nach anhörung der Partheÿen Erkandt, seÿe Beklagter Conrad Zwar vor dießes mahl von der straff Zu absolviren, gegen bezahlung aber 15 denen Rügern Vor Ihre muhe, wider den nicht Erschinenen Peter Wiedelpach aber in Contumaciam Zu sprechen, solchemnach derselbe in 3 lb. d. straff Zu Condemniren.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du Coin Brulé

nouveau N° / ancien N° : 13 / 7
Doerffer
Rez de chaussée en maçonnerie le 1° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 195 case 4

Reeber, Georges Michel à Strasbourg
Linder, Benjamin, avocat rue de la Nuée bleue 22 (1845)
Hediger, Auguste fils marchand de fromage à Strasbourg (1852)

N 691, maison, sol, coin brulé 7
Contenance : 0,45
Revenu total : 45,23 (45 et 0,23)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 943 case 1

Hediger, Auguste fils marchand de fromage / Hediger Joseph Auguste
1896/97 Hediger Katharina Franziska
1901 Hincker Maria Katharina, Geschäftsführerin
(ancien folio 691

N 691, maison, sol, Rue du coin brulé 18
Contenance : 0,45
Revenu total : 45,23 (45 et 0,23)
Folio de provenance : (195)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 32 p. 419 case 5
La parcelle est supprimée et reportée à la voisine en 1946

Parcelle, section 61, n° 25 – autrefois N 691
Canton : Gerbergraben Hs N° 23
Désignation : Hf, Whs u. NG / maison (p.a.d.)
Contenance : 0,54
Revenu : 300 – 500
Remarques : 1938 démolit. – 1946 dim. à c. 5 réunion – 1938 C.N.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1934), compte 2453
Hincker Maria Kathar.
1924 Bumb Michel et son épouse Thérèse née Diebold
-/-

(Propriétaire à partir de l’exercice 1934), compte 4790
Wessbecker Casimir greffier de police pour ¼ et copropriétaires
1931 Schmitt Aloïse rentier et son épouse née Didier en com. de biens
(3643)

(même case)
Parcelle, section 61, n° 24-25
Canton : Rue du Fossé des Tanneurs N° 21/23
Désignation : sol, maison ([biffé] maison p.n.d.)
Contenance : 0,98

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 97 Rue du Coin Brulé p. 170

7
Pr. Doerffer, fondeur – Echasses
loc. Hatzig, Ehrhard, garde – Moresse
loc. Schmitz, Jean, revendeur – Moresse
loc. Dudies, Henri, invalide

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Gerbergraben (Seite 45)

(Haus Nr.) 21-23
Hinker, Käsehdlg. E 0
Nordmann, Goldsticker. 01
Birkle, Metzger 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 807 W 218)

Rue du Fossé des Tanneurs 21-23 (1889-1996), partie relative au n° 23

Le marchand de fromage Michel Bumb fait transformer le rez-de-chaussée et la devanture en 1923 en couvrant la cour de verre armé.

Sommaire
  • 1923 (juin) – L’entrepreneur Ernest Diebold (5, rue des Mineurs) demande au nom du marchand de fromage Michel Bumb l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée du 23, rue du Fossé des Tanneurs – La Division VI note que l’immeuble est aligné tant dans la rue du Fossé des Tanneurs que dans celle du Coin brûlé
    1923 (juillet) – Autorisation de transformer la devanture et le rez-de-chaussée. L’article 8 de l’autorisation est annulé parce que le propriétaire a fait poser un plafond en verre armé. Il en résulte que l’arrière boutique devra être louée avec le magasin. Les travaux sont terminés en mars 1934. – Dessin
    1923 (septembre) – L’entrepreneur demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire qui donne son accord

Relevé d’actes

La maison est inscrite comme sa voisine (ensuite n° 21) au nom du tourneur Sébastien Schwartz dans le Livre des communaux (1587). Son fils aussi nommé Sébastien Schwartz vend la maison voisine en 1624.
Le tuteur de son fils Jean Georges Schwartz hypothèque celle qu’il a conservée au profit du maître des rentes Georges Ulner pour garantir un capital de 20 livres. En marge, quittance remise en 1648 au tisserand Jean Schneider, alors propriétaire.

1630 (ut spâ [27. Octobris]), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 686
Erschienen hanß Wolff Spitz d. Schreiner und burger Zu St. alß Vogt hanß Georg weÿ: Sebastian Schwartzen gewesenen Sÿlberknechts see: alhie nachgelaßenen Sohns
hatt in gegensein herrn Georg Ulners Rentmeisters der St. St, schuldig seÿ XX. lb
dafür Vnderpfand sein soll deß Vogtssohns behausung mit allen ihren gebäwen & alhie am gebranten End, neben Jacob Clausen dem Schuhmacher & H Hieronimo Hatten, hind. vff den Gerbergrab. stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen H Georg Christmann Ulner hierin gemelts H Georg Ulners nunmehr seel. nachgelaßener sohn für sich selbsten vnd alß Vogt Fr. Elisabethæ Ulnerin seiner Mutter hatt in gegensein Hannß Schneiders deß leinenwebers alß ietzig. Innhabers dißes Underpfandts (…) Act. d. 10. Octobris A° 1648.

La maison revient au barbier Marc Decker de la Wantzenau qui fait baptiser des enfants de sa femme Marie (les registres commencent en 1638)

Baptême, la Wantzenau (cath. f° 8, n° 59) Marx Decker civis et Maria eius uxor, Maria, 1640, octobris 7 (i 8)
(f° 14-v n° 181) Marx Decker civis und scherer Et Maria Eius uxor, Johannes, 1643 Febrûs 8 (i 15)
(f° 23-v n° 362) Marx Deckerr Civis et Maria Eius uxor, Marxus, 1647, April 22 (i 24)

Marc Decker vend la maison au tisserand Jean Schneider

1647 (29. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 588
(Prot. fol. 261.) Erschienen Marx Deckher der Scherer in der Wantzenaw
hatt in gegensein hannß Schneiders deß Leinenwebers Burgers Zu Straßburg, mit beÿstand Niclauß Fuchß. deß Zimmermanns und Burgers alhie
hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen alhie am brandten End, neben H Daniel Steinbockh groß. Rhatsverwenthen, ein: und anderseit neben Weÿl. H. Hieronÿmi Hatten geweßenen groß. Rhats Verwanthens seel. Erben, hinden vff den Gerbergraben stoßend gelegen, so Verhafftet ist umb 20. lib Frawen Elisabethæ Weÿl. H Georg Ulners dißer Satt Wohlverdienten Renthmaÿsters nunmehr seel. nachgelaßener wittibin (vff sich genohmen) – umb 35. lib

Jean Schneider épouse Elisabeth Hetzel qui se remarie en 1651 avec le tisserand Christophe Bodenmüller.
Veuve, Elisabeth vend en 1678 la maison à Anne Marie Klein, femme du tailleur Jean Jacques Streich.

1678 (13.5.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 389
(prot. fol. 45) Erschienen Elisabetha, weÿl. Christoph Bodenmüller deß Leinenwebers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand herrn Johann Niclaus Caroli und Herrn Johann Henrich Metzgers beÿder alß auß E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nach gemelts Streichens, so Ihr Bodenmüllerin Curator und zugleich der Käufferin Ehevogt ist, hierzu insonderheit deputirter
hatt in gegensein Annæ Mariæ Kleinin, hanß Jacob Streichen deß Leinenwebers Eheweibs, mit beÿstand erst gedachts ihres Ehevogts
hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeit. alhier am branden Endt ohnfern deß Barfüßerplatzes, einseit neben der Verkäuferin selbsten, anderseit neben hannß Caspar Böringer dem Gerber, hinden uff den Gerber Graben stoßend gelegen so gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen seÿe, vnd were dießer Verkauff und Kauff geschehen umb 150. lb

Le tisserand Jean Jacques Streich épouse en 1659 Anne Marie, fille du tisserand Servace Klein.
Mariage, cathédrale (luth. f° 106, n° 39)
1659. den 17.t Julii. Zum 2.mahl hans Jacob Streich der Leinenweber Jacob Streichen des Leinenwebers u. burgers alhie ehel: Sohn und Jfr. Anna Maria Servatÿ Kleinen des Schneiders und burgers alhie ehel: Tochter. Montags den 25. Julii, Maurst: Münster, Thiergarten (i 107)

La maison revient ensuite, d’un manière non élucidée, au menuisier Jean Philippe Mittmann qui en est propriétaire en 1693. Menuisier en petits objets (Kleinschreiner), il est aussi fabricant de poupées (Puppemnacher). Fils du fabricant de bardeaux Josias Mittmann, Jean Philippe Mittmann épouse en 1648 Ursule, fille de l’aubergiste Erasme Knœrr

Mariage, cathédrale (luth. f° 514-v)
1648. Domin, Quinquages. Hanß Philips Mittmann, Josiæ Mittmann, deß Schindelspalters vnd Burgers alhier ehelicher Sohn vnd Ursula, H. Erasmi Knörres deß Wirths Zur alten Pfaltz vnd Burgers allhier eheliche tochter. Im Münster Mont. 21. febr: (i 263)

Marie Salomé Mittmann présente au nom de ses parents octogénaires Jean Philippe Mittmann et de sa femme une requête aux Conseillers et aux Vingt-et-Un pour être exemptés des droits des logements militaires. Le préteur royal déclare qu’on a souvent opposé un refus à des requêtes comparables puisque cette imposition est répartie entre tous les bourgeois mais que par ailleurs le Magistrat a coutume d’alléger les impôts des vieilles gens. Sur proposition du préteur royal, l’assemblée recommande les pétitionnaires auprès de la Chambre des logements militaires.
1703, Conseillers et XXI (1 R 117)
(p. 16.) Sambstags den 20.ten Januarÿ 1703. – Johann Philipp Mittmann et uxor vmb befreÿung von der Einquartierung wegen hohen alters
Ersch. nôe Johann Philipp Mittmanns et Uxoris beeden altdn achtzig Jährigen Eheleuthen dero Tochter Maria Salome prod. Unterthänigs Vndt höchstgemüßiges Me: vnd bitten pt° befreÿung von der Einquartierung.
H: Syndicum Regius meldet, Es were diese quæstion schon öfftes beÿ MGhh. vorgekommen vndt in der Zeit in Negativum decidirt worden weÿllen die Einquartierung Ein Onus reale vndt das hohe alter allein der befreÿung von den oneribus personalibus nach sich Ziehet dieweÿllen doch mghh. ieder Zeit einige Consideration vor die hoch betagter Persohnen vndt burger gehabt, so hätte Er darvor gehalten, daß dieses geschäfft, mit recommendation die Imploranten so viel möglich Zu verschohnen ahne die Hh Depp: Zur Einquartierung Zu weißen were.
Erk. Wirdt der Imploranten begehren Von hier ab Vndt ahne die Herren Depp. Zu den Einquartierungen gewießen. H. XXI.er Rauch Vnd H. Rathh. Reuber

Âgée de presque quatre-vings ans, Ursule femme de Jean Philippe Mittmann meurt le 9 novembre 1704.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1719 f° 102, n° 558)
1704. Donnerst. d. 9. Novemb. abends Vor 9. Uhr starb Fr. Ursula Mittmännin Joh: Philipp Mittmans, burgers v. Klein schreiners alhier Ehl. haußfrau gebohrne Knörrerin Ihres alters 80. Jahr weniger 7 woch. 15 tag. wurde fold. Sonnt. d. 10. dito nach St: Henena Zur Erd. bestattet [unterzeichnet] Hanß Philipps Mittmann alß wittwer, Johann David Mittman Als sohn (i 107)

Jean Philippe Mittmann hypothèque la maison au profit du boulanger Jean Georges Dürr

1706 (27.9.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 708
Joh. Philipp Mittmann Kleinschreiner
Joh. Georg Dürr weißbeckers 50 pf
unterpfand, Hauß, Hoffstatt cum appert: allhier ahm Brendten endt ohnfern deß Baarfüßers platzs, einseit neben (-) anderseit neben Hanß Caspar Böringer hinten auf den gerbergraben

Jean Philippe Mittmann meurt à l’âge de quatre-vings ans le 30 décembre 1706.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg 1687-1728, f° 126 n° 820)
Anno 1706. Donnerstag den 30. 10.bris ist gestorben und Sonnt. den 2.ten Jan. begraben worden H Johann Philipp Mittmann b. Harpfenist und Klein Schreiner allhier ætat 80. jahr bezeugen solches neben mir Johannes Mittman Als sohn, Hans Jacob Elles als dochter Man (i 127)

Les enfants et petits-enfants de Jean Philippe Mittmann vendent la maison chargée d’un droit de jouissance envers Ursule Mittmann, épouse séparée de Jean Georges Ostertag, à leur cohéritière Marie Elisabeth Mittmann, femme du pelletier Jean Philippe Wachenheim.

1723 (7.1.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 6-v
weÿl. Johann Philipp Mittmann gewesten Kleinschreiners hæredes ab intestato und respective Söhn Töchter und Enckel nahmentlich Susanna geb. Mittmännin beÿständlich ihres Ehemanns Johann Jacob Elles des hoßenstrickers und burgers allhier, Ferner Maria Ursula geb. Mittmännin hannß Georg Ostertag des gürttlers geschiedene Ehefrau mit beÿstand ihres bruders Johann Mittmann des Kleinschreiners, Mehr erstgedachter Johann Mittmann für sich selsbten und als vogts Philipp Heinrich Mittmann des würths: Lehrjungen, Item weÿl. Erasmus Mittmann gewesten Gastgebers nachgelaßene tochter Anna Margaretha geb. Mittmännin Johann Philipp Eckert des schiffmanns hausfrau, Andreas Eckert auch Schiffmanns, als auch als mandatarius Erasmus Mittmann des würths zu Hagenau und Nicolaus Mittmann ledigen haußknechts
ihrer schwester und Baaßen auch Miterbin Maria Elisabetha geb. Mittmännin Johann Philipp Wachenheim des Kürßners ehefrau
Eine bißher ohnvertheilt beseßene der Ostertagischen geschiedenen Ehefrau mit lebtägigen wÿdums verfangene Behausung, bestehend in Vorder und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Brendten Endt ohnfern des Baarfüßer platzes, einseit neben Dorothea Beÿerin anderseit neben denen Männelischen erben hinten auff den Gerber-graben – um 100 pfund verhafftet, geschehen um 237 pfund

Alors pelletier au fort de Kehl, Jean Philippe Wachenheim épouse en 1722 Marie Elisabeth, fille de Jean David Mittmann : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire et célébration à Kehl
Copia der Eheberedung – zwischen den Ehrenhafften Philipp Wachenheim dem Leedigen Kürßner, Weÿl. des Johann Philipp Wachenheims ssel. Burgern und Schneiders allhier hinderbliebener Ehelicher Sohn, alß dem Brautigamb an Einem, Sodann der Viel Ehr und tugendsamen Jungfrauen Maria Elisabetha gebohrne Wittmännin des H. David Wittmanns seel. gewesten Cronen Wirths in Straßburg hinderlaßener ehelicher tochter, als der Jungfer hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen und verhandelt In dem Hornwerck Kehl d. 29. Montags tag Decembris Anno 1721 [unterzeichnet] Johann Philipp Wachenheim als Hochzeiter, Johannes Mittmann Als Vogt und beÿstandt, Leonhardt Schwantelder als vogt, Maria Elisabetha Mitmännin als hochzeiterin, [unterzeichnet] J. L. Binder Zollschrbr.

Mariage, Kehl (luth.) 27 janvier 1722, Jean Philippe Wachenheim, pelletier au fort de Kehl, fils de feu Jean Philippe Wachenheim, tailleur d’habits, et Marie Elisabeth fille de feu Jean David Mittmann, aubergiste à Strasbourg (relevé publié dans la BCGA n° 104)

Fils du menuisier Jean Philippe Mittmann, son père aubergiste Jean David Mittmann épouse en 1693 Susanne, fille du tonnelier André Bilger
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 47-v)
1693 Eod. d. [Mittwoch den 2. Sept.] seind copulirt word. Johann David Mittmann d. Gastgeber, Hrn Johann Philipp Mittmanns, Klein Schreiners vnd B. allhier u. Fr. Ursula Knörrin ehel. Sohn, vnd Jfr Susanna wld. Andreæ Bilgers kieffers v. B. alhier v. Fr. Maria geb. Baldnerin eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann dauid mitmann Alß hoch Zeitter, Susanna Bilgerin Als hochzeiterin (i 48)

Baptême de Jean Philippe Wachenheim à Saint-Guillaume en 1724.
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 381-v)
1724. Donnerst. d. 16. Martÿ Morgens um 7 uhr ist Joh: Philipp Wachenheim dem b. v. Kürschner v. fr. Maria Elisabetha geb. Mittmännin i. Söhnlein gebohren, Sambst. darauff getaufft v. Johann Philipp ist genannt worden (i 386)

Jean Philippe Wachenheim demande aux Quinze une dispense pour faire son chef d’œuvre alors qu’il n’a pas terminé son tour de compagnon et qu’il est déjà marié. Le maître de la tribu des pelletiers objecte que le pétitionnaire n’a pas du tout fait son tour de compagnon. Les Quinze opposent à sa demande le même refus qu’à Jean Daniel Sattler quelques mois plus tôt. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1722, Protocole des Quinze (2 R 126)
(p. 404) Sambstag d. 28. Novemb. 1722 – Moss.nôe Johann Philipp Wachenheim des Burgers undt Kürschners c. E. E. Zunfft der Kürschner H Zunfftmeister, Ppal. hat die Jahr nicht völlig Verwandert ist aber schon verheurathet vnd durch einkommend. Zunfftbescheid an Mghh. Verwiesen worden, bitt Ihme dispensando das Zunfft und Groß recht gnädig gedeÿen Zu laßen Gug. berichtet daß Gegne bitt Deput. Moss. bitt similiter. Erkandt Ober Handwerckherren.

(p. 418) Sambstag d. 5. Decemb. 1722 – Johann Philipp Wachenheim Ca. E. E. Zunfft der Kürschner
Iidem [Ober Handwerckherren] laßen ferner per Eundem [Secretarium] referiren, daß Johann Philipp Wachenheim der Burger undt Kürschner allhier c. E. E. Zunfft der Kürschner recessirt und berichtet, daß er die Jahr nicht völlig Verwandert, seÿe aber schon Verheurathet, vnd laut Zunfftbescheid Vom 18. Sept. jüngst an Mghh. Verwießen und bitt Ihme dispensando das Zunfft und Große recht, das ist das Meisterrecht gnädig gedeÿen Zu laßen. Gedachte Zunfft habe hierauff antworten laßen, der gegner habe gar nicht gewandert, anbeÿ umb Deputation gebetten so auch wiillfahrt und Kürtzlich beseßen worden, der Kläger beÿgesetzt Er habe sich nach der Lehrzeit dreÿ Jahr Zu Kehl beÿ seinen Eltern auffgehalten, und hier auch ein jahr gearbeithet. Nomine E. E. Zunfft habe Johannes Helbeck der Kürschner so für den H Zunfftmeister erschienen geantwortet, daß der Implorant laut articuls dreÿ Jahr hätte wandern sollen so aber nicht geschehen, dahero er das große Zunfftrecht nicht habe erlangen Können. Auff seithen der Hh. Deputirten habe man sich erinnert daß erst de 21. 9.bris jüngsthien Johann Daniel Sattler der Kürschner, so auch nicht gewandert hatte, mit gleichmäßigem begehren auß MGhh. Erkantnuß abgewießen worden, undt halt man dafür deß diße auff gleiche Weis Zu tractiren seÿe. Erkandt, abgewießen.

Protocole des Quinze (2 R 128)
(p. 70) Montag d. 1. Martÿ 1723.
Bescheid. – Sambstag d. 5. Decembris 1722 – In sachen Johann Philipp Wachenheim des Burgers undt Kürschners allhier Implorant, ane einem, entgegen und Wieder E. E. Zunfft der Kürschner Imploraten am andern theil, pt° großen Zunfft und Meisterrecht, auff des Imploraten gethanes undertheniges ansuchen und bitten der Imploranten darüber gethane Verantwortung, beseßene Conferenz und der Hh. Depp. abgelegte Relation Ist Zu Recht Erkandt, Wird der Implorant mit seinem begehren ab: und an die ordnung Verwießen

Jean Philippe Wachenheim loue toute sa maison au garde-magasin des fourrages Pierre Dumesnil

1725 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 251-v
Johann Philipp Wachenheim der Kürßner
in gegensein H Pierre Dumesnil garde Magazin des Fourages
entlehnt, Eine gantze behausung ahm Brendten End einseit neben einem dem Stifft weÿßenhauß zugehörigen hauß anderseit neben Michel dem Schneider hinten auff den Gerbergraben, nichts davon als eine Kammer auff dem ersten Stock eine Stiege hoh vornen aus, so der Verlehner zu seinem gebrauch sich vorbehaltet ausgenommen – auff 2 nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 18 pfund

Jean Philippe Wachenheim et Marie Elisabeth Mittmann hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Paum Tromer, receveur de l’hospice des vérolés

1729 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 496-v
Johann Philipp Wachenheim der Kürßner und Maria Elisabetha geb. Mitmännin mit beÿstand ihres vatters bruders Johannes Motmann des kleinschreiners und ihres geschwistrigkindts Johannes Elles des hoßenstrickers
in gegensein H. Johann Paul Tromer Not. Publ: und Schaffner Verwalters des Blatterhaußes – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Brendten Endt ohnfern des Baarfüßer platzes, einseit neben Johann Caspar Kretzmeÿer dem Metzger anderseit neben einem dem Stifft weÿßenhauß allhier Zugehörigen hauß hinten auff den gerber graben – außer einigem wÿdums genuß mit welchem selbiger ostertagischer geschiedener Ehefrau lebtägig verfangen

Etat des biens de Marie Ursule Mittmann, veuve du ceinturier Jean Georges Ostertag (usufruitière de la maison lors de son achat). Sa fortune s’élève à 184 livres.
1733 (19.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68)
Designation und Verzeichnus Was Maria Ursula Ostertagin geb. Mittmännin weÿland Johann Georg Ostertag geweßenen Gürtlers und burgers allhier geschiedene Ehefrau und hinterlaßene wittib eigenthümlich in Vermögen, wie Sie Solches heüt dato, nach abgelegter Handtreu fleißig geeigt und gezeigt (…) So beschehen on Straßb. Donnerstags den 19.ten Martÿ 1733
Haußrath 12, Goldene Ring 8, Silber 2,
Activ Schulden, Erstl. soll Johannes Mittmann d. Klein Schreiner u. b. allhier dißorts bruder vor baar gelehns geld 50. It. Philipp Eckert Schiffmann u. Fr. Margaretha geb. Mittmännin beede Eheleuth u. b. allh. sollen vor baar gelehnt geld, (summa Schulden) 160 – Summa summarum 184 lb

Jean Philippe Wachenheim et Marie Elisabeth Mittmann hypothèquent la maison au profit de l’avocat Jean Marc Mosseder

1737 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 599
Johann Philipp Wachenheim der Kürßner und Maria Elisabetha geb. Mittmännin mit beÿstand ihres vatters bruders Johannes Mittmann des kleinschreiners und ihres geschwistrigkinds Johannes Elles des hoßenstrickers
in gegensein H. Johann Marcus Moßeder J.V. Lti. E.E. großen Raths Procuratoris und Advocati Ordinarÿ – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt bestehende behausung mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, Zugehörden und gerechtigkeiten im Brand ein end ohnfern des Baarfüßerplatzes einseit neben Thoman König dem schuhmacher ane dem hiesigen weÿßenhaus gehörigen hauß hinten auff den Gerbergraben – als ein am 7. Januarÿ 1723 erkaufftes guth

Jean Philippe Wachenheim et Marie Elisabeth Mittmann hypothèquent la maison au profit de la mineure Madeleine Brohm

1741 (4.9.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 440-v
Johann Philipp Wachenheim der Kürßner und Maria Elisabetha geb. Mittmännin beÿständlich ihres geschwstrigkinds Johannes Elles des hoßenstrickers und ihres geschwstrigkinds ehemanns Georg Bimmlers des schneiders
in gegensein Samuel Koch des Meelmanns als vogts Magdalenæ Brohmin – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt cum appertinentis im brendten End, einseit neben Reinthaler dem Säckler, anderseit neben Thomas König dem schuhmacher, hinten auff den Gerbergraben – ihro Wachenheimischer Ehefrau eigenthümlich zuständig

La femme de Jean Philippe Wachenheim demande à la tribu des Pelletiers un certificat pour pouvoir bénéficier de l’aumône. L’enquête montre que la pétitionnaire est propriétaire d’une petite maison, certes fortement hypothéquée, et d’une boutique où elle vend des marchandises, ce qui lui permet de nourrir ses enfants. La pétitionnaire a par ailleurs mauvaise réputation. Les marchandises qu’elle vend font l’objet d’une enquête.
1742, Protocole de la tribu des Pelletiers (XI 331)
(f° 176) Dienstags den 9.ten Januarii A° 1742 – Meister Johann Philipp Wachenheims, des Kürßners Ehefrau stehet vor, bitt ihren dreÿen Kindern ein Allmoßen Schein zu ertheilen. Erkand, weilen in beschehener Untersuchung ihres Zustands sich erfindet, daß sie Mutter ein eigenthümlich häußlein, wiewolen solches sehr verpfändet seÿn solle, deßgleichen ein offentlich Lädlein mit waar habe, wordurch sie sich und ihre Kinder wol ernähren mögen über das der selben übler Lebenswandel, in jüngster Gelegeheit bekand, wird derselben Kinder ein Schein billig untersagt.
Und weilen sich in solcher gelegenheit will verlauten laßen, als solte Herr Schlag, der Mit Meister ihro die Waar geben Zu Verkauffen, sie Wacheneimin Zu red gesetzt, declarirt, daß die sie Waar von herrn Schlagen abgekaufft, producirt specification darüber, beÿ solchen bewandten umbständen die sach Zu beßerer Untersuchung außgesetzt.

Marie Elisabeth, femme du pelletier Jean Philippe Wachenheim qui est pauvre pensionnaire à l’hôpital, demande aux Quinze d’être relevée de l’amende qui lui a été infligée pour vente illicite de vin. La commission laisse l’assemblée seule juge de la décision. Les Quinze rejettent sa demande.
1748, Protocole des Quinze (2 R 158)
Maria Elisabetha, Philipp Wachenheim Kürschner und Pfründer im Spithal pt° Straff
(p. 556) Sambstags d. 14. Decembris – Maria Elisabetha, Wachenheimin pt° Nachlaß der Straff
Obere Ungeldt Hh. laßen per Hn Secretarium Friderici proponiren, es habe Maria Elisabetha, Philipp Wachenheim, des Kürßners und armen Pfründers im Spithal Ehefrau d. 5. Octobris jüngst ein unterthäniges memoriale übergeben, und darinn unterthänig gebetten, Mghh. gnädig geruhen wollten, in ansehung Ihrer armuth, der Implorantin den wegen verbottenen weinschanck begangenen fehler in gnaden zu condoniren und die Ihro angesetzte Straaff gnädigst Zu lündern, oder gar nachzulaßen. Mghh. hätten hierüber einen bedacht Zu erkennen belieben wollen, die obbemeldte Hhn Deputirte könnten die Ehre haben, MGhh. Zu versicheren, daß die Implorantin, als Ihres fehlers überwießen, nach ordnung gestrafft worden, wollten übrigens dieße sach MGhh. dijudicatur überlaßen haben. Erkanndt, seÿe die Implorantin mit Ihrem begehren abzuweißen.

La tribu des Pelletiers propose des tuteurs aux enfants de feu Jean Philippe Wachenheim
1750, Protocole de la tribu des Pelletiers (XI 331)
(f° 300) Dienstags den 17. Februarÿ 1750 – Herr Zunfftmeister producirt Schein von löbl. Vogteÿ Gericht, datirt d. 9. Februarÿ 1750. crafft welchen dreÿ Meister Evangelischer Religion zu Bevögtigung Weÿland Philipp Wachenheims geweßenen Kürschners und burgers allhier dreÿer Kindern bevögtigung verlangt werden, wolte solches proponirt haben, werden in Vorschlag gegeben, Georg Günther, Johann Jacob Theurkauf und Johann Michael Schauer.

Jean Philippe Wachenheim meurt le 11 janvier 1750 en délaissant deux fils absents et une fille mineure. La maison est estimée à son prix d’achat, soit 395 livres. L’actif de la succession s’élève à 409 livres, le passif à 343 livres.

1750 (19. 8.bris), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 253) n° 455
Inventarium und Beschreibung allerderjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ außgenommen, so Weÿl. der Ehrenachtbare Mstr Philipp Wachenheim, der geweßene Kürßner und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 11.ten Januarÿ dießes lauffenden 1750.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Peter Paul des ledigen becken, so der Zeit unter dem löbl. Königl. Infanterie regiment Versen engagirt und von hier abweßend, ferner Johann Gottfried des ledigen Schloßers so ebenfalls von hier abweßend, welche beede majorennes, in deren Nahmen zugegen war Mr Joh: Holden, sodann des Ehrengeachten Johannes Hohl, des Schuhmachers und burgers allhier, als geordnet und geschworner Vogt Mariæ Dorotheæ, so in 18 Jahr alt, derer Wachenheim, des Verstorbenen seel. mit hernachgemeldeter seiner Hinderbliebenen wittib ehelich erzeugter Kinder ab intestato nach tod verlaßener Erben, fleißig inventirt und ersucht durch die tugendsame Fr. Mariam Elisabetham geb. Wittmännin beÿständlich den Ehrenachtbarn H Johann Gerhard Wagners des Schreiners v. b. allh. (…) So gescheh. allhier in der Königl. Stadt Straßburg auff Montag den 19.ten 8.bris A° 1750.
Copia der Zwischen beeden nun zertrennten Ehepersonen mit einander auffgerichteten Eheberedung, vide infra copiam
Bericht. Es declarirte auff mein des Inventir schreibers Anfragen, ob die beede Eheleuth Zur Zeit ihrer eingetrettenen Ehe nicht ihre Illata nach ordnung inventirt deßgleichen weilen sie die ihrerseits wehrender ihrer Ehe einige Erbschafften gethan, Keine Documenta darinnen solche bestünden, darüber beÿ handen hätten, die hinterbliebene Wittib zu einer Antwort ertheilet, daß weder dießes noch jenes geschehen seÿe, jedermann Könte sie aÿdlichen erhörend, daß ihrer seits sie neben denen haußräthlichen mobilien so sie in ihrer bißherigen nothdurfft meheren theils Verkauffen müßen, auch in baarem Geld Zu ihrem Verstorbenen Mann in die Ehe gebracht hätte 60 lb, Ferner Von Zerbst auß auff Absterben H Andreæ Bilgers des gewes. Silber: und Goldarbeiters allda seel. (…) So dann erhielte sie von weÿl. H Joh: Daniel Bilgern des gewes. Hoff Silber und Goldarbeiters und deßen Eheliebstin Fr. Rebecca geb. Helmin Zu Stockholm seel. Verl.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Brand ein End gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung folgender laßen sich befunden
Eigenthumb ane j behaußung. j behaußung bestehend in vorder v. hind. beh. höffl. und hoffstatt m. allenn derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden rechten und Gerechtigkeit&en gelegen allh. in dem Brand ein End ohnfern des baarfüßer platzes, j.s. Thoman König dem schuhmacher 2. s. neben Joh: Frid. Rheinthalern dem Säckler hinden auff dem Gerbergraben stoßend, so außer denen darauff hafftenden und hernach eingetragenen passiv Capital. ledig eigen, und ist dieße beh. mit großgünstiger Erlaubnus derer Hh. dreÿer der Stadt Stall nach dem preis des Erkauffs angeschlagen pro 395 lb. 10. ß. Über dieße beh. welche von der Wittib Groß Vatten Vätterl. seithen herrührig und daran dieselbe selbsten ihren antheil gehabt, bes. j. teut. perg. Kffhr. in allhies. C. S. stub gefert. v. mit deren anhang. Ins.vw. datirt en 7. Jan. 1723. weißend welchergestalten die übrige Mit Erben ihro Antheiler umb 335. lb 10 ß d der Wittib in ohnvertheiltem Erbe cedirt haben
Series rubricarum. Sa. Haußraths 10, Sa. Silbers 2, Sa. Gold. ring 1, Sa. Eigenth. ane j. beh. 395, Summa summarum 409 lb – Schulden 343 lb, In Compensatione 65 lb
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt In dem Hornwerck Kehl d. 29. Montags tag Decembris Anno 1721

Marie Elisabeth Mittmann hypothèque la maison au profit du commis négociant Gaspard Wintz

1755 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 197
Fr. Maria Elisabetha geb. Mittmännin weÿl. Johann Philipp Wachenheims des gießers wittib beÿ Peter Pauli Wachenheim des ledig becken ihres sohns
in gegensein Johann Christian Storren des courtier als gewalthabers Caspar Wintz* des ledigen handelsbedienten – schuldig seÿen 25 lb
unterpfand, eine behausung an Branden end, einseit neben Jacob Reinthaler dem säckler, anderseit neben Sigmund Schlenacker, hinten auff den Rindshäutergraben

Marie Elisabeth Mittmann, veuve de Jean Philippe Wachenheim, meurt en 1760 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé rue du Fort dans la maison du menuisier Samson Lichteisen. Les parties estiment la maison à la somme de 450 livres. L’actif de la succession s’élève à 486 livres, le passif à 319 livres.

1760 (21.2.), Not. Herrenberger (16 Not 1) n° 113
Inventarium über Weÿland der Ehr Und tugendbegabten Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Mittmännin Weÿland Meister Johann Philipp Wachenheim des gewesenen Kürschners vnd burgers allhier Zu Straßburg seeligen nachgelaßener Wittib Verlaßenschafft auffgerichtet Im Jahr 1760. – nach ihrem den 18.ten Jüngst verwichenen monaths Januarÿ aus dießem jammervollen Leben genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der beeden nachbenambsten Erbs Interessenten fleißig ersucht vnd inventirt (…) Zu Straßb. den 21.ten Februarÿ 1760.
Denominatio hæredum. Die Verstorbene hat Zu Ihren erben Verlaßen wie folget. 1.mo H Peter Paul Wachenheim Mehlmann vnd burgern allhier Vnd 2.do Frau Mariam Dorotheam gebohrne Wachenheimin H. Johann Conrad Informatoris domestici vnd burgers allhier Ehefrau, von Ihme hierzu verbeÿstandet, dieße beede mit weÿland Mstr Johann Philipp Wachenheim des gewesenen Kürschners vnd Burgers allhier Zu Straßburg erzielte Kinder so samenthafft diesem geschäfft beÿwohneten
Copia des von der Frau verstorbenen seel. auffgerichteten Codicilli – Zu sich kommen laßen die Ehren und tugendsame Frau Maria Elisabetha gebohrne Mittmännin weÿland meister Johann Philipp Wachenheim des gewesenen Kürßners vnd burgers allhier zu Straßburg seeligen nachgelaßener Wittib, Welche wir in eine allhier ane der Burggaß liegenden Herrn Samson Lichteißen, den Schreinern allhier Zugehörden behaußung, deren eine Stiege hoch bewohnende Stuben mit deren Fenstern auff die gaß außsehend, krancken und schwachen Leibes, auff einem Seßel sitzend (…) Vor das andere verordnet die Codicillirerin ihrer Leiblichen Lieben Tochter Fraun Mariä Dorotheä gebohrner Wachenheimin, Herrn Johann Conradts des Informatoris domestici auß Kunfftige ihrer Verlaßenschafft umb dero bißhero bezeugten trew vnd abwartung willen in baaren geld 100 Gulden zu einem vorauß (…) auff Montag den 3. Decembris Anno 1759 abends Zwischen vier Fünff vnd Sechs uhren beÿ Zweÿen brennenden Liechtern, Frantz Heinrich Dautel notarius

In Einer allhier Zu Straßburg ane der Burggaß gelegenen dem Mstr Samson Lichteisen Schreinern Eigenthümlich zuständigen behaußung als in den Sterbhauß ist befunden worden wie folget
Sa. haußraths 30, Sa. Silbers 3, Sa. Goldenen Rings 2, Geschmuck 1
Eigenthum an Einer Behaußung so theilbar alß Eine Behaußung, höffel, bestehend in Zweÿ wohnungen am Branden End am baarfüsser platz allhier gelegen, Einseit neben (-) Ott dem Rothgerber, Anderseit neben (-) Lantz dem Zimmergesellen, Vornen auf die gaß, hinten auff das waßer ist freÿ einigen bodenzinßes, vnd Eigen Darüber besagt Kauffverschreibung de dato 7.ten Januarÿ 1723. in Löbl. Cancelleÿ Contract stub verschriben erkaufft von weÿl. Johann Philipp Mittmans gewesten Kleinschreiners Erben allhier ahn der verstorbenen daran participirten antheil umb 237 lb 10 ß. Ist dieselbe verglichener maßen unter den Erbs Interessenten selbsten geschätzet pro 450. lb
[in margine :] Zi Verkauff ausgestellt
Summa summarum 486 lb – Schulden 319 lb, Nach deren Abzug 167 lb
Final Summ dem vero pretio nach

La maison revient à sa fille Marie Dorothée Wachenheim qui épouse en 1768 le précepteur Jean Conrad, fils du tailleur Jean Conrad : contrat de mariage, célébration

1758 (5.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 368
Eheberedung – zwischen dem wohl Ehren und achtbaren herrn Johann Conrad, dem ledigen Informatore, Meister Johannes Conrad, des Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg mit Weÿl. Frauen Dorothea gebohrner Billonin seiner geweßenen Ehefrauen seel. ehelich erzeugtem Sohn, als dem hochzeitern ane Einem
So dann die tugendsame Maria Dorothea Wachenheimin, weÿl. Mr Johann Philipp Wachenheims des geweßenen Kürschners und burgers allhier seel. mit Frn Maria Elisabetha gebohrner Mitmännin seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeugter tochter, als der hochzeiterin am andern theil (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Sambstag den 5. Augusti anno 1758 [unterzeichnet] Johannes Conrad als hochzeiter, Maria dorothea Wachenheimin als hoch Zeitrin

Mariage, Robertsau (luth. p. 234)
Mittw. den 20.ten 7.bris 1758. sind, auf Obrigkeikliche Erlaubnuß, nach gewohnlicher Außruffung, ehelich eingesegnet worden, H Johannes, Conradt der ledige Informator, Johannes Conradts Burgers und Schneiders Zu Straßburg, ehelicher Sohn, und Jgfr. Maria Dorothea, weÿl. Joh: Philipp Wachenheims Burgers Burgers und Kürschners daselbst nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Conrad als Hochzeiter,Maria Dorothea Wachenheimin als hochzeiterin (i 1274)

Jean Conrad devient tributaire chez les Maçons
1767, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 208-v) Freÿtags den 10.ten Aprilis 1767. – Neu Zünfftiger
H. Johannes Conrad Informator vnd burger allhier weÿl. Johann Conrads gewesenen schneiders vnd burgers allhier nachgelaßener sohn stehet vor vnd bittet Ihne lans Ein Zünfftigen auff und anzunehmen, producirt Zu dem Ende löbl. statt Stallschein vom 17.ten Februarÿ letzthin.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr willfahrt.

Jean Conrad et Marie Dorothée Wachenheim hypothèquent la maison au profit de Marie Dorothée Dieterlein

1769 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 469-v
Johann Conrad der Informator und Maria Dorothea geb. Wachenheimin mit beÿstand Johann Letz des schumachers und Johann Jacob Ulrich des spenglers beede ihren nächsten
in gegensein Jfr. Mariæ Dorotheæ Dieterleinin – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand eine behausung cum appertinentis ane dem Brand ein end, einseit neben Philipp Ott dem gerber, anderseit neben Martin Görig dem schneider hinten auff den Rindshäutergraben

Jean Conrad et Marie Dorothée Wachenheim hypothèquent la maison au profit du diacre Jean Raoul Saltzmann

1774 (27.10.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 419
Johann Conrad der Informator und Maria Dorothea geb. Wachenheimin unter assistentz Johann Jacob Letz des geschworenen saltzmeßers und Johann Heinrich Rißinger des schuhmachers
in gegensein H. Johann Rudolph Saltzmann des diaconi beÿ der Neuen oder Prediger kirch – schuldig seÿen 75 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Brand ein end einseit neben Mr Ott dem gerber, anderseit neben Mr Görig dem schneider, hinten auff den Rindshäutergraben – alß ein von ihrer eltern ererbtes guth

Le docteur en médecine Jean Conrad et Marie Dorothée Wachenheim vendent la maison à l’orfèvre Jean Jacques Dœrffer

1782 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 54-v
H. Johann Conrad medicinæ doctoris und practicus und Maria Dorothea geb. Wachenheimin
in gegensein H. Johann Jacob Dörffer des silberarbeiters
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Brandein eck, einseit neben David Ott dem rothgerber, anderseit neben Daniel Görig dem schneider, hinten auff den gerbergraben – der mitverkäufferin als ein elterliches guth – geschehen um 1400 gulden worunter die capital summen begriffen

Fils du tonnelier Jean Georges Dœrffer, Jean Jacques Dœrffer fait ses six ans d’apprentissage chez l’orfèvre Joachim Frédéric Kirstenstein à titre gratuit de 1734 à 1741
1735, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 756) Mittwoch den 14. Decembris Anno 1735 – Joachim Friederich Kirstenstein der burger und Silberarbeiter alhier erscheint nimbt Zum Lehrknaben Johann Jacob Dörffer, Johann Georg Dörffers des Kiefers und Burgers alhier ehelichen Sohn, beÿständlich deßelben, denselben die Profession eines Silberarbeiters Vom 15. Decembris Anno 1735. biß gedachte Zeit Anno 1741. gratis Zu lehren, laut oberhandwercksherren Schein vom 13. Decembris Anno 1735.

(p. 1047) Dienstag den 7.ten Novembris Anno 1741 – Außgethaner Lehrjung
Johann Friderich Kirstenstein Silberarbeiter erscheint und præsentirt seinen Jungen Johann Jacob Dörffer, Johann Georg Dörffers des Kiefers und Burgers alhier ehelichen Sohn und berichtet, daß gedachten Lehr Knaben Sechs Jährige Lehrzeit, biß Künfftigen 15.ten Decembris Zu end lauffe, Weilen nun der Jung in seiner bißherigen Lehrzeit sich Wohl auffgeführet und Gehalten, alß wolte er Ihme die noch Wenig restirende Lehrzeit schencken und Loßsprechen.
Erkandt, Wird demselben in seinem Begehren willfahrt gegen erlag der Gebühr dieße Außthuung ist ratione pauperitatis und h. vor ohne Künfftige præjuditz geschehen.

Jean Jacques Dœrffer, natif de Strasbourg mais établi un temps à Lemberg en Pologne (Lwiw en Ukraine) demande à la tribu de l’Echasse un certificat pour racheter le droit de bourgeoisie
1763, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 246-v) Mittwochs den 28.ten Julÿ 1763 – Joh: Jacob Dörffer Silberarbeiter Von Straßburg gebürtig, so einige Zeit in Pohlen Zu Lemberg etablirt war stehet Vor und bitt Zu erlangung des Burgerrechts um einen Zunfftschein. Erk. willfahrt.

Déclaration tenant lieu d’inventaire de la succession délaissée par Louise Thècle Sipp, femme de Jean Jacques Dœrffer, orfèvre à Lemberg.
1763, Not. Fické (Répertoire 6 E 41, 664-6) n° 220
Dörferin, weil. fr. Ludovicæ Theclæ, geb. Seppin, H Joh: Jacob Dörffer d. Silberarb: u. Einwohners Zu Lemberg in Pohlen gew: Ehefr. seel. Verl. betreffende bericht u. respe. Declaratio loco Inv.

Jean Jacques Dœrffer devient tributaire à l’Echasse le 27 mars 1767
1767, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 4) Freÿtags den 27. Martÿ 1767 – Evangelischer Leibzünfftiger
Johann Jacob Dörffer Silber Arbeiter Von hier gebürtig welcher bereits Vor Zweÿen Jahren den Stallschein prod. bittet Ihme vor einen Leibzünfftigen auf vnd anzunehmen. Erkandt willfahrt dt. 1. lb 11 ß 8 d.

Jean Jacques Dœrffer meurt en 1789 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison à la somme de 400 livres. L’actif de la succession s’élève à 455 livres, le passif à 393 livres.

1789 (3.7.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 892) n° 464
Inventarium über Weiland Herrn Johann Jacob Dörfer, gewesenen Silberarbeiter und Burgers alhier Zu Straßburg Verlaßenschafft Anno 1789. – nach seinem d. 14. Junii jüngst erfolgten absterben an Vermögen hinterlassenn Welche Verheurathet mit hinterlaßen hat, Welche Verlaßenschafft auf ansuchen Herrn Johann Anton Dörfer des Silberarbeiters und Burger alhier als des Defuncti hinterlaßenen einigen Sohns und universal Erbs inventirt worden
Geschehen alhier Zu Straßburg in hernach inventirter ane dem Brand ein End gelegenen Behausung, Freÿtag den 3. Julii Anno 1789.

Eigenthum ane einer behausung. Nemlich eine Behausung, Höflein, Hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuen, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Brand ein End einseit neben David Ott dem Rothgerber anderseit neben weil. Georg Martin Görig, gewesenen Schneiders und Burgers alhier Erben hinten auf den Gerbergraben stosend, so auser denen hernach eingetragenen darauf haftenden Passiv Capitalien, sonsten gegen männiglich freÿ, ledig eigen und durch hies. Löbl. Stadt geschwornen Werckmeister Zufolg ihren Zu der Minutte dieses Inventarii gelieferten schriftlichen Abschatzung vom 7. Sept. 1789 gewürdiget und angeschlagen worden um die Summ von 400 lb, Hierüber besagt ein in hies. Löbl. C.C. Stub errichteter teutscher pergamentener Kaufbrieff d. d. 11. feb. 1782.
Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. Hausraths 33, Wittwe Werckzeugs zur Goldarbeiter Profession gehörig 5, Sa. Silbers 16, Sa. Eigenthums ane einer Behausung behausung 400, Summa summarum 455 lb – Schulden 393, nach solchem abzug, Stall Summ 62 lb

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 1788-1790 f° 8, n° 15)
Im Jahr 1789 den 16. Junii morgens nach Zehen uhr wurde, bei gehaltener Leichen Predigt, Zu St. Helenen beerdiget Herr Johann Jacob Dörfer, Silberarbeiter und Burger alhier, welcher den 14. dicti Nachts um zwölf uhr verstorben, mithin 34 stunden gelegen ist. Zeugnis dessen haben hier unterschrieben sein Sohn Johann Anthoni Dörfer, Silberarbeiter und Burger alhier [unterzeichnet] Johann Anton dörffer als Sohn (i 118)

La maison revient à son fils orfèvre Jean Antoine Dœrffer, né à Lemberg en 1754. Il épouse en 1798 Marguerite Barbe Kœhler, native de Rothbach, en légitimant un enfant né en 1790 : contrat de mariage, célébration

1798 (25 brumaire 7), Strasbourg 4 (10), Not. Greis n° 1495 Altes N° 469
Eheberedung – persönlich erschienen der Burger Johann Anton Dörfer, Leediger Silberarbeiter und Inwohner allhier weiland des Burgers Johann Jacob Dörfers gewesenen Silberarbeiters und Inwohners allhier mit auch weiland Ludovica Thecla gebohrner Sepp ehelich erzeugter hinterlassener großjähriger Sohn an einem Theil,
so dann die Burgerin Margaretha Barbara Köhler, von Rothbach im Niederrheinischen departement gebürtig, weiland des Burgers Johann Georg Köhlers, gewesenen Inwohners daselbst mit auch weiland Maria Magdalena gebohrner Wollschläger, ehelich erzeugte hinterlaßene großjährige Tochter, beiständlich des Burgers Joseph Ott, Juwelierers und Goldarbeiters auch Inwohners allhier an dem andern Theil
Geschehen alhier Zu Straßburg in mein des Notarii Schreibstuben den 25. Brumaire im siebenden Jahr der frantzösischen Einen und unzertrennllichen Republich [unterzeichnet] Johann Antonÿ Dörffer, Margaretha Barbara Köhlerin
Enregistrement, acp 64 F° 45-v du 25 bru. 7

Mariage, Strasbourg (n° 68)
Cejourd’hui 8° Brumaire l’an VII de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Antoine Doerfer, âgé de 44 ans, orfèvre, domicilié en cette commune depuis 38 ans, natif de Lemberg en Pologne, fils de feu Jean Jacques Doerfer, orfèvre en cette Commune & de feue Louise Thecla Sepp, d’autre part Marguerite Barbe Koehler, âgée de 35 ans, domiciliée en cette commune depuis 14 ans, native de Rothbach, canton de Niederbronn, Département du Bas Rhin, fille de feu Jean Georges Koehler, charron audit lieu, & de feuë Marie Madeleine Wollenschlaeger, Lesdits futurs Conjoints m’ont présenté un enfant du sexe masculiin né en cette commune le 20 septembre 1790 inscrit sous les prénoms de Jean Antoine Eustche ont reconnu que cet enfant est né de leurs œuvres & m’ont requis d’en constater la légitimité par le présent acte (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 17 janvier 1754 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 12 mai 1763 (signé) Jean Antoine Doerffer, Margaretha barbara Köhlerin

Jean Antoine Dœrffer meurt en 1805 en délaissant deux enfants.

1805 (5 vendémiaire 14), Strasbourg 13 (23), Not. Bremsinger n° 2780
Inventaire de la succession de Jean Antoine Doerffer, orfèvre décédé le 24 germinal dernier – à la requête de Marguerite Barbe née Koehler la veuve, tutrice naturelle de ses enfants et Jean Geofroi Fritz orfèvre subrogé tuteur
Dénomination des héritiers procréés avec la veuve : 1. Jean Antoine agé de 14 ans, 2. Marguerite Barbe agée de 17 mois – Contrat de mariage reçu par M° Greis le 25 brumaire 7
en la maison mortuaire ci après détaillée
meubles 582 fr (dont 182 fr à la communauté et 400 aux héritiers), dettes actives des héritiers 2600 fr
maison propre aux héritiers, Savoir une maison avec cour appartenances & dépendances sise en cette ville rue du coin brûlé, d’un côté David Ott tanneur d’autre Daniel Goerich tailleur derrière fossé des tanneurs – acquise de feu Jean Conrad Docteur en médecine et de Marie Dorothée née Wachenheim par acte passé à la Chambre des contrats me 11 février 1782 – louée le premier étage au Sr Schaub manouvrier pour un loyer de 48 fr. Et le rez de chaussée occupé par la veuve, estimé à 60 fr, ensemble 108 fr, de revenu faisant en capital 2160 fr
total propres aux héritiers 5160 fr, remploi des biens aliénés de la veuve 200 fr, dettes de la communauté 306 fr, actif 182 fr, compensation faite 117 fr
Enregistrement, acp 97 F° 150 du 10 vend 14

La maison revient à leur fille Marguerite Barbe Dœrffer qui épouse en 1829 le confiseur Georges Michel Reber, né à Rechtenbach en Palatinat et demeurant à Wissembourg

Mariage, Strasbourg (n° 113)
Acte de mariage célébré le 4 avril 1829; Georges Michel Reber, mineur d’ans quant au mariage, né hors le mariage le premier janvier 1808 à Rechtenbach /Bavière rhénane/ domicilié de droit à Wissembourg, Confiseur, fils de Madeleine Reber épouse abandonnée de Frédéric Blüter, domiciliée à Wissembourg, Marguerite Barbe Doerffer, majeure d’ans, né en légitime mariage le 26 germinal an XII à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Antoine Doerffer, orfèvre décédé en cette ville le 24 germinal an XIII et Marguerite Barbe Koehler, domiciliée en cette ville ci présente et consentante, (signé) Georges Michel Reber, Margaretha Barbara Dörffer (i 23)

Registre de population 600 MW 53 (1815 sqq) Rue du Coin Brulé N° 7, p. 762 (i 90)
Doerffer née Koehler Marg. Barbe, 1768, veuve, Rohrbach, (à Strasbourg depuis) 1784
id. Jean Antoine, 1790, Orfèvre, Strasbourg
id. Marg. Barbe XII, Strasbourg – voyéz ci-dessous
Reber, Georges Michel, 1808, Confiseur, Rechtenbach (Bavière), (auparavant) r. de l’hôpital 37, (Entré) Avril 1829, dél. Pl. d’armes 35
id. née Doerffer, Marg. Barbe, 1804, Ep. (auparavant) ci-dessus

Georges Michel Reber et Marguerite Barbe Dœrffer vendent la maison à l’avocat Benjamin Linder

1844 (28.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 88 (1877) f° 29-v
Vente du 7 février 1844 – Entre Georges Michel Reber, confiseur et Marguerite Barbe Doerfer, conjoints domiciliés à Strasbourg, la femme autorisée par son mari
et Benjamin Linder, avocat à Strasbourg, a été conclu la vente suivante, les conjoints Reber vendent à Mr Linder
une Maison et dépendances sise en cette ville rue du coin brulé N° 7, d’un côté le Sr Ott, tanneur, de l’autre le Sr Denninger, tailleur donnant d’une face sur la rue du coin brulé de l’autre syr la rue du fossé des tanneurs, ainsi que cet immeuble se comporte avec tout ce qui par la loi est de nature immobilière et telle que la venderesse l’a recueillie dans la succession de ses père et mère à une époqué très reculée. La vente est faite sous les conditions suivantes (…) 4) le prix de vente a été convenu à la somme de 6000 francs

Benjamin Linder vend la maison au marchand de fromage Joseph Augustin Hediger qui achère quelques années plus tard la maison voisine.

1850 (20.7.), Strasbourg 9 (100), M° Geoffroi Becker n° 4692
20 Juillet 1850, Vente – furent présents Mr Benjamin Linder, avocat, et Mad. Marie Françoise Julie Martha, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels (ont vendu)
à Mr Auguste Hediger fils aîné, marchand de fromage demeurant à Strasbourg rue dues Aveugles N° 20, à ce présent et acceptant, l’immeuble ci après désigné, savoir
Désignation de l’Immeuble. Une maison avec cour pompe et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Coin brûlé N° 7, tenant d’un côté au Sr Ott tourneur, de l’autre au Sr Pfrunder taillandier donnant d’une face sur la rue du Coin brûlé, de l’autre sur la rue du fossé des tanneurs où elle porte le N° 41. Sont compris dans la présente vente tous les objets mobiliers se trouvant dans l’immeuble vendu et appartenant aux vendeurs, lesquels objets l’acquéreur se reconnaît en possession (…)
Etablissement de la propriété. Les vendeurs déclarent qu’ils sont devenus propriétaire de l’immeuble ci-dessus désigné au moyen de l’acquisition que le mari a fait du Sr George Michel Reber, autrefois confiseur aujourd’hui brasseur à Strasbourg suivant contrat sous seing privé en date du 7 février 1844, portant la mention suivante, Enregistré à Strasbourg le 28 mars 1844 folio 29 verso (…) transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 29 mars 1844 volume 415 N° 200. La vente en question a eu lieu moyennant le prix de 6000 francs (…)
Enonciation des baux. Les vendeurs déclarent que la dite maison est louée par bail verbal qui expirera le 29 septembre de la présente année – Prix, 6000 francs (en annexe, la vente de 1844)
acp 393 (3 Q 30 108) f° 19-v



13, rue du Dôme


Rue du Dôme n° 13 – V 54 (Blondel), N 1219 puis section 64 parcelle 34 (cadastre)

Détruite en partie par le bombardement du 25 septembre 1944 – Reconstruite en 1953 par la veuve de Jean Doyen sous la direction de l’architecte Gaspard Kœnig


Le n° 13 au premier plan, mars 2018
Le n° 13 au premier plan vers 1942 (AMS, 1003 W 1, 566)
Numéro 11 au premier plan (mai 2018)

La maison dont un côté et l’arrière jouxtent le poêle des Echasses est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du cordonnier Gaspard Lentz. Ses héritiers la vendent en 1619 au pelletier Martin Eck. Elle appartient ensuite à l’orfèvre Gabriel Haas (1649-1678) puis au cordonnier Henri Kæss (1687-1715) et au serrurier Jean Jacques Dürrbach et ses enfants (1715-1739). L’orfèvre Jean André Schmutz est autorisé en 1743 à remplacer son ancienne porte de cave endommagée par une nouvelle de mêmes dimensions. La maison à rez-de-chaussée et trois étages est estimée en 1745 à la somme de 2400 florins. Après un premier refus, le cartier Charles Alexis Gaultier dit Clermont est autorisé en 1765 à mettre sa porte de cave au niveau du pavage. Il charge en 1773 le maître maçon Jean Christophe Schneider de rétrécir les arcades. Le marchand Jacques Jaussaud agrandit en 1779 sa porte de cave vers le haut. Jean Claude Jacquet fait rétablir en 1812 une porte à la place d’une croisée.


Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt), la maison est la deuxième de l’alignement à partir de la gauche

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 67 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée, deux étages en maçonnerie et troisième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (i) : deux arcades et une fenêtre en arcade au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour B représente la partie sud (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral (3-4) au nord, le bâtiment (4-1) au fond de la cour et le mur (1-2) du voisin (n° 15).
La maison porte d’abord le n° 22 (1784-1857) puis le n° 13.


Cour B
Le n° 15 au premier plan suivi du n° 13 vers 1942 (AMS, 1003 W 1, 564)
Les n° 15 et 13 après les bombardements du 25 septembre 1844 (AMS 1 Fi 107)
Toits des n° 11 et 13 (août 2010)

Originaire de Paris, le pâtissier Nicolas François Doyen acquiert en 1818 la maison qui restera pendant plus de cent-cinquante ans propriété de ses descendants. Il l’agrandit en 1828 en achetant le 2, rue des Echasses contigu. Son fils François Doyen commence à fabriquer des pâtés de foie gras. Eugène Doyen fait installer en 1886 et en 1914 des machines à moteur hydraulique dans le sous-sol. Les architectes Mewes et Widmann transforment en 1923 la devanture du magasin. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage fortement le bâtiment dont subsistent rue du Dôme le sous-sol, le rez-de-chaussée, une partie de la façade du premier étage. La veuve de Jean Doyen charge en 1951 l’architecte Gaspard Kœnig de reconstruire le bâtiment dans sa forme générale ancienne, soit trois étages, en modifiant la distribution intérieure. Les travaux sont terminés en juin 1954. Le rez-de-chaussée est occupé à partir de 1964 par le magasin de vêtements Claude Lemmel qui s’étendra dans le bâtiment voisin n° 15.


Elévations et nouvelle devanture, 1922
Elévations lors de la reconstruction (1951, le n° 13 au milieu) – Projet annulé à deux étages
Devantures des n° 13 à gauche et 15 à droite (1977), dossier de la Police du Bâtiment

novembre 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1597 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Gaspard Lentz, cordonnier, et (v. 1583) Ursule puis (1598) Marie Hans – luthériens
1619 v Martin Eck, pelletier, et (1612) Barbe Fridel puis (1622) Susanne Müller – luthériens
1633* h Martin Eck, pelletier, et (v. 1585) Elisabeth Kleiber – luthériens
1649 v Gabriel Haas, orfèvre, et (1641) Madeleine Œrtel – luthériens
1678 h Samuel Holland, pasteur, et (1648) Esther Haas – luthériens
1687 h Henri Kæss, cordonnier, et (1678) Esther Holland puis (1694) Marie Dorothée Carol, d’abord (1685) femme du pasteur David Schlachtmann – luthériens
1715 h Jean Jacques Dürrbach, serrurier, et (1710) Marie Madeleine Kæss, remariée (1726) avec le serrurier Isaac Jund – luthériens
1739 v François Christophe Holtzapffel, tourneur d’argent, et (1715) Marie Julienne Kuhn puis (1737) Marie Dorothée Frider, d’abord (1718) femme du fourbisseur Antoine Konberger – réformé et luthérienne
1744 v Jean André Schmutz, pasteur, et (1701) Marie Salomé Ruland – luthériens
1751 h Jean André Schmutz, orfèvre, et (1745) Marie Ursule Rœderer puis (1752) Sophie Dorothée Artopoeus – luthériens
1757 v Joseph Henri Beaufort, cartier, et (1750) Françoise Bena remariée (1759) avec le cartier puis contrôleur des postes Charles Alexis Gaultier dit Clermont – catholiques
1778 h Jacques Jaussaud, négociant, et (1768) Charlotte Beaufort – catholiques
1812 v Jean Claude Jacquet, courrier, et (v. 1795 ) Marie Catherine Roch
1818 v Nicolas François Doyen, pâtissier, et (1793) Anne Marie Wunderlich puis (1811) Catherine Louise Diemant
1846 h François (André Nicolas) Doyen, pâtissier, et (1841) Joséphine Géneviève Chavanne
1875 h Charles Eugène Doyen, fabricant de pâtés de foie gras, et (1879) Marie Joséphine Lœwenguth
1922* h Jean (Hubert) Doyen, fabricant de pâtés de foie gras, et Jeanne Marie Tessier

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 500 livres en 1673 et en 1678, 437 livres en 1693, 750 livres en 1715, 1250 livres en 1749, 1751 et 1759

(1765, Liste Blondel) V 54, Charles Clermont
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Clermont, 3 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1219, Doyen, Nicolas François, pâtissier – maison, sol ( 1 are

Locations

1755, Elophe Marcard, perruquier
1786, Louis Joseph Maurice baron de Gohr, officier
1840, François Doyen, pâtissier (ensuite propriétaire)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 114
Le cordonnier Gaspard Lentz règle 6 sols 8 deniers pour une porte de cave inclinée devant sa maison (7 pieds de long, saillie de 4 pieds), un petit gradin en pierre (5 pieds de long, 1 pied ½ de large), une plate-forme en pierre (5 pieds de long, 1 pied ½ de large)

Münster Gaß
Caspar Lentz der Schuhmacher hatt vor seinem hauß Ein lehenete Kellerthüer 7 schu lang 4 schu herausser, Ein steinen Benckhlin 5 schu lang 1 ½ schu breÿt, Mehr ein steinen Tritt 5 schu lang, vnd 1 ½ schu breÿt, Soll Allmendt sein und bleiben, Bessert für das Niessen, vj ß viij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1748, Préposés au bâtiment (VII 1403)
L’orfèvre Jean André Schmutz est autorisé à remplacer par une nouvelle de mêmes dimensions son ancienne porte de cave endommagée qui a 7 pieds 3 pouces de large y compris les murs et une saille de 5 pieds

(f° 64-v) Sambstags den 21. Ejusdem [Septembris] seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – Joh: Andreas Schmutz
An H. Johann Andreas Schmutz des goldarbeiters Hauß in der Münstergaß, welcher an statt seiner alten schadhafften Kellerthür, welche 7. schuhe 3. Zoll sambt dem gewändt breit und 5 schuhe Vom Hauß Heraußgehet, eine Neüe in gleicher Größe Zumachen Begehrt. Erkannt, Willfahrt.

1764, Préposés au bâtiment (VII 1411)
Le cartier Clermont n’est pas autorisé à mettre sa porte de cave au niveau au pavage, il devra la transférer dans sa cour

(f° 44) Freÿtags den 7. 7.bris 1764. Augenschein eingenommen – N.N. Clermont
An N.N. Clermont des Kartenmachers hauß inn der Münstergaß, welcher auch erlaubnus angehalten seine Kellerthür dem pflaster Zugleich und eben auff d. Allmendt Zu legen.
Erkannt, abgeschlagen, soll den eingang und Kellerthür in seinem hoff machen.

1765, Préposés au bâtiment (VII 1411)
Le cartier Clermont réitère sa demande en arguant que sa cour est trop petite et que ses voisins ont obtenu l’autorisation qu’il sollicite. Il y est autorisé mais sans poser de pierres aux coins.

(f° 76-v) Dienstags den 7. %aÿ 1765. – N.N. Clermont
N.N. Clermont der Kartenmachers bittet nochmahlen unterthänig umb erlaubnus die Kellerthür an seinem hauß in der Münstergaß dem pflaster Zu gleich und eben auff d. Allmendt Zu legen mit vermeldten daß sein hoff viel Zu klein solche hierinn Zu versehen, verschieden seine nachbaren alda auch ein gleiches vergönnet worden. Erkannt, willfahrt mit beding Keine Eckstein darneben Zu setzen.

1773, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Le maître maçon Jean Christophe Schneider demande au nom du cartier Clermont l’autorisation de rétrécir les arcades. Il y est autorisé après visite des lieux.

(f° 183-v) Dienstags den 20. Aprilis 1773 – Sr Clermont Ehefrau
Mr Schneider, der Maurer, nôe. Sr Clermont des Kartenmachers geschiedener Ehefrau bittet zu erlauben an dero behausung an der Münstergaß gelegen die Bögen enger zu machen. Erkannt, Augenschein.

(f° 188-v) Montag den 26. Aprilis 1773. Wurden folgende Augenschein eingenommen – Sr Clermont des Kartenmachers Ehefr.
In der Miunster Gaß an Sr Clermont des Kartenmachers Ehefrauen Behausung, welche bittet Zu erlauben in die Schwibbögen Kreutzstöck setzen. Erkannt, Willfahrt.

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Le maître maçon Bernard Rottler est autorisé au nom du marchand Jacques Jaussaud à agrandir sa porte de cave vers le haut

(f° 233-v) Dienstags den 9. Martii 1779 – Sr Jacques Jaussaud Handels M.
Mr Rottler, Maurer, nôe. Sr Jacques Jaussaud des Handelsmanns, bittet zu erlauben an deßen Behausung in der Münstergaß gelegen die Kellerthür höher zu machen. Erkannt : Willfahrt.

1812, Voirie (283 MW 342)

N° 299. Le soussigné Jean Claude Jacquet Courrier (…) qu’il est nouvellement propriétaire de La maison sise Rue du Dôme N° 22, qu’il a existé dans le temps sur le devant de cette Maison une Boutique prenant son entrée dans la Rue que pour la comodité de son predecesseur Cette Entrée avoit été Murée pour faire place à une croisée Mais que s’étant apperçu que Cette fermeture nuisoit à la Location de ladite Boutique si par cela même Cesse de le devenir (…) lui permettre l’ouverture de ladite Boutique selon l’usage établi – Renvoyé le 13. 8.bre 1812 – de faire convertir en porte une croisée de sa maison, Considérant que la maison dont s’agit n’a point d’avance et qu’elle est alignée, suis d’avis qu’il n’y a point d’inconvénient à accorder la permission, Villot le 14. 8.bre 1812 Ratifié par le maire le 16 octobre, par le préfet le 19 octobre

Description de la maison

  • 1693 (billet d’estimation traduit) La maison qui a des galeries, un bâtiment arrière et un puits est estimée à 875 florins
  • 1745 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une cuisine et un vestibule, une cour, un puits, une cave voûtée, chambre à soldats, petit emplacement pour le bois, aux premier et deuxième étages poêle, chambre, cuisine, vestibule, passage, petit poêle, au troisième étage deux chambres, vestibule, passage et petite chambre, greniers dallés sous comble, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2400 florins
  • 1751 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique d’orfèvre, une cuisine, au premier étage un poêle et alcôve, cuisine et vestibule, au deuxième étage poêle, chambre, cuisine et vestibule, le comble a une double couverture de tuiles plates, dans la cour une cave voûtée et puits, en outre petit bâtiment arrière où se trouvent plusieurs chambres et le bûcher, le comble couvert de tuiles plates renferme plusieurs chambres, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Atlas des alignements, 2° arrondissement ou Canton nord – Rue du Dôme (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 12 / 22
Doyen
Rez de chaussée et 2 étages en maçonnerie le 3° étage en bois bon état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 362 case 3

Doyen, Nicolas François à Strasbourg

N 1219, maison, sol, R. du dôme 22
Contenance : 1,00
Revenu total : 234,52 (234 et 0,52)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 37 / 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 4

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 121 case 2
La parcelle est réunie à celle N1228 (2, rue de l’Echasse)

Doyen, Nicolas François
1877 Doyen Karl Eugen Pastetenbäckcer / Doyen Eugen, Pastetenfabrikant
(ancien folio 958)

N 1219, maison, sol, Rue du Dôme 13
Contenance : 1
Revenu total : 234,52 (234 et 0,52)
Folio de provenance : (362)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 4
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 3
Mit Stelzengasse Nr. 2. (Fol. 1222) ein Komplex

Cadastre allemand, registre 31 p. 503 case 5

Parcelle, section 64, n° 45 – autrefois N 1219
Canton : Münstergasse Hs N° 13
Désignation : Hf, Whs u. NG, e.n.a.T
Contenance : 0,98
Revenu : 2500
Remarques : zu 34

Cadastre allemand, registre 31 p. 502 case 4

Parcelle, section 64, n° 34 – autrefois N 1228
Canton : Stelzengasse Hs N° 2 / und Münstergasse Hs N° 13
Désignation : Hf, Whs e.n.a.T (s. Skizze N° 92)
Contenance : 0,31 / 1,29
Revenu : 2500 – 4000 (zu Pz. 45)
Remarques : von 45, VII, 114

(Propriétaire), compte 2063
Doyen Eugen
1922 Doyen Jean fabricant
(1232)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 139 Du Dome p. 252

22
Pro. – Jaussaud, Jacques, Negt. – Miroir
loc. – Clermont, Mde. femme separée de son mari control. de la poste aux lettres – Echasses
loc. – L’Evéque, Jean Pierre, Chirurg. Dentiste – Lanterne

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Münstergasse (Seite 120)

(Haus Nr.) 13
Doyen, Gänseleberpastetenfabrik. E 01
Laverdure, Pastetenbäck. 2
Doersch, Fabrikleiter. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 685 W 150)

Rue du Dôme 13 (dossier I, 1886-1979)

Eugène Doyen fait raccorder son moteur hydraulique aux canalisations municipales en 1886. Il fait installer en 1914 des machines à moteur hydraulique dans le sous-sol qui sert depuis environ quarante ans d’atelier pour fabriquer des pâtés de foie gras. Les architectes Mewes et Widmann transforment en 1923 la devanture du magasin. Le serrurier Stiegler pose en 1933 un store au-dessus de la devanture. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage fortement les bâtiments dont subsistent rue du Dôme le sous-sol, le rez-de-chaussée, une partie de la façade du premier étage et rue des Echasses la façade entière et les locaux derrière celle-ci. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme se charge en 1946 de démolir une partie du bâtiment arrière qui menace de s’écrouler. Un litige s’élève en 1947 quand le propriétaire de la maison voisine sinistrée (n° 15) fait démolir le mur adossé à celui du n° 13.
La veuve de Jean Doyen charge en 1951 l’architecte Gaspard Kœnig de reconstruire le bâtiment dans sa forme générale ancienne, soit trois étages, en modifiant la distribution intérieure, La direction départementale de la santé accorde une dérogation pour la façade qui dépasse la largeur de la rue. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le permis de construire le 19 février 1952. L’architecte demande en mai 1852 de limiter la construction à deux étages et comble non habitable étant donné que le propriétaire ne peut s’acquitter de la différence entre le montant de l’indemnité de guerre et celui des travaux projetés. C’est cependant le projet initial qui est réalisé. Les travaux sont terminés en juin 1954.
Le locataire Claude Lemmel (commerce de vêtements) fait transformer le magasin en 1964 sous la direction du décorateur Pierre Drexler. Il fait poser en 1972 une enseigne lumineuse sur la marquise. L’enseigne et la marquise font l’objet d’un litige pour transformation illicite dans les années qui suivent.

Sommaire
  • 1886 – Eugène Doyen demande l’autorisation de raccorder son moteur hydraulique aux canalisations municipales – Le maire demande un dessin – L’entrepreneur Gustave Hermann fait les travaux – Autorisation accordée après les travaux – Dessin
  • 1913 (juin) – L’entrepreneur Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au maire l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation – Travaux terminés, juillet
    1913 (juillet) – Le même demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade. Le commissaire de police transmet au maire.
  • 1914 – Le fabricant de pâtés de foie gras Eugène Doyen demande l’autorisation d’installer des machines à moteur hydraulique. Le maire répond à l’inspecteur du travail que le sous-sol sert d’atelier depuis environ quarante ans et que le nombre d’employés varie entre trois et six selon la saison. – Autorisation d’installer des machines pour fabriquer des pâtés de foie gras, bien que les locaux n’aient que 2,40 mètres de haut (au lieu des 2,80 mètres réglementaires) et que le plancher soit à 2,40 au-dessous du niveau du sol (au lieu de 0,70 mètre) eu égard que les locaux sont affectés deuis 40 ans à la même destination. Dessins et description des travaux par Frédéric Guillaume Kirchner (bureau technique agréé par les tribunaux, 52, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) – L’inspecteur du travail transmet la liste des prescriptions à respecter. Dessin
  • 1915 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
  • 1923 – L’entrepreneur Ch. Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique pour des travaux de maçonnerie. Le commissaire de police transmet au maire – Accord
  • 1922 (mars) – Les architectes Mewes et Widmann (1, rue Saint-Louis) demandent l’autorisation de transformer le devanture du magasin – Ils déclarent en avril préparer un nouveau projet
    1922 (avril) – Les architectes transmettent un dessin et un calcul statique – Autorisation de transformer la devanture dans la propriété Doyen – Dessins – Calcul statique
    Les travaux commencent en mars 1923 et se terminent en septembre de la même année
  • 1933 – La société Olida (jambons, conserves, salaisons, saucissons, 11, rue Drouot à Paris, filiale d’Illkirch) demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire à l’extérieur du magasin Doyen (fabrique de foie gras) – Autorisation
  • 1938 – L’entreprise de peinture Flesch-Bauswein (41, quai des Bateliers) demande au nom du propriétaire Doyen (demeurant 29, rue Goethe) l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire
  • 1933 – Le serrurier Stiegler (18, faubourg de Saverne) demande l’autorisation de poser un store au-dessus de la devanture – Dessin – Autorisation
  • 1941 – Le peintre P. Guckert (1, rue du Parchemin) demande l’autorisation de faire une inscription (Aelteste Gänseleberpastetenfabrik, la plus ancienne fabrique de pâtés de foie gras) – Dessin – L’inscription n’est pas faite (février), elle est faite (avril)
  • 1946 – Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage fortement les bâtiments. Certificat de sinistré délivré à Jean Doyen dont le logement est inhabitable
  • 1946 – Jean Doyen informe la Police du Bâtiment qu’un grand pan de mur menace de s’écrouler. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme se charge de démolir une partie du bâtiment arrière.
  • 1947 (septembre) – Les avocats P. Weiller et L. Baumann adressent au nom de la veuve Doyen et de la s.à.r.l. Doyen un courrier au sieur Friedrich, propriétaire de l’immeuble voisin qu’il souhaite reconstruire en démolissant un mur mitoyen. Ils exposent que les travaux envisagés empêcheraient la société Doyen de fabriquer ses pâtés de renommée internationale.
    L’architecte Albert Sensfelder (7, rue de Berne) répond que le pignon comprend deux murs et qu’il a seulement l’intention de démolir celui qui appartient à son client. Il en résultera que la moitié restante qui fait partie d’un bâtiment sinistré risque de s’écrouler.
    La Police du Bâtiment constate que le mur coupe-feu ne présente pas de danger pour le public. Les parties ont convenu que le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme fera démolir le mur par la société Urban et Compagnie. La Police du Bâtiment estime que l’affaire est close de son point de vue.
  • 1951 – Les architectes Mewes et Kœnig (6, rue des Veaux) soumettent au nom de Jeanne Marie Doyen un projet de reconstruction.
    Jeanne Marie Tessier, veuve de Jean Doyen et les héritiers de ce dernier (demeurant 45, rue Erckmann-Chatrian) déposent une demande pour reconstruire le bâtiment comprenant un commerce et des logements (section 64, parcelle 34) – Plan de situation (bâtiment 13, rue du Dôme et 2, rue des Echasses)
    Notice explicative et devis sommaire concernant la reconstruction de l’immeuble n° 13 rue du Dôme à Strasbourg (signé par Gaspard Kœnig) – L’immeuble situé 13, rue du Dôme a été sinistré du fait de la guerre ; il en subsiste le sous-sol, le rez-de-chaussée côté rue du Dôme, une partie de la façade du premier étage sur cette rue et du côté de la rue de Echasses la façade entière et les locaux situés en arrière de celle-ci. L’immeuble a fait l’objet du dossier de dommages de guerre n° N.V. 7 D.S. Avant la guerre, la totalité de cet immeuble comprenant sous-sol, rez-de-chaussée, 1, 2, 3 étages et combles avec mansardes et greniers était occupé par le magasin de vente, les dépôts, les bureaux et les locaux de fabrication de la maison Doyen (fabrique de pâtés de foie gras). L’un des employés y avait un petit appartement au 3° étage. Les propriétaires ont l’intention de reconstruire l’immeuble dans sa forme générale ancienne, avec le même nombre d’étages. La distribution intérieure serait la suivante (…). Pour la réalisation de ce programme, une reconstruction à l’identique ne peut être envisagée. En effet, les locaux anciens ne répondraient pas aux prescriptions de la Police du Bâtiment et ne présenteraient pas les condition minima de sécurité et de confort qu’on est en droit d’exiger aujourd’hui pour des appartements, même simples. (…)
    Nous demandons une dispense en ce qui concerne les hauteurs d’étages. Côté rue du Dôme, nous prévoyons les hauteurs suivantes, rez-de-chaussée 2,90, premier étage 2,64, deuxième étage 2,60, troisième étage 2,60, combles 2,50. Ces hauteurs correspondent aux hauteurs anciennes et permettent un raccordement harmonieux avec la portion de bâtiment subsistant du côté de la rue des Echasses (…)

    Somme retenue par le M.R.U. 5.726.336 francs. Estimation approximative des travaux 9.718.181. Honoraires d’architecte 560.782, Total 10.278.963 francs
    1951 (septembre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1952 (janvier) – L’architecte s’étonne de n’avoir pas reçu de réponse de la Police du Bâtiment
    La Police du Bâtiment déclare attendre l’avis du Service départemental de l’urbanisme. Le projet ne soulève pas d’objection de principe mais la toiture devra n’avoir qu’une seule pente (52 degrés). La direction départementale de la santé devra accorder une dérogation pour la façade qui dépasse la largeur de la rue.
    1952 (19 février) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le permis de construire
    1952 (mai) – L’architecte demande de limiter la construction à deux étages et comble non habitable étant donné que le propriétaire ne peut s’acquitter de la différence entre le montant de l’indemnité de guerre et celui des travaux projetés – La Police du Bâtiment répond qu’elle n’a pas d’objection à faire. La dérogation relative à la hauteur ne sera pas nécessaire.
    Suivi des travaux – L’entreprise S.A.T.P. (chemin du Heyritz) a commencé le gros œuvre, mai 1953. Fondations en béton, murs en briques, encadrement des baies en grès, les travaux en sont au premier étage, juin 1953. Le gros œuvre est terminé, la charpente est montée, octobre 1953. La façade rue du Dôme est terminée, celle rue des Echasses en voie d’achèvement, décembre 1953. La façade rue des Echasses est dans son état ancien à partir du deuxième étage (maçonnerie à pans de bois), un des poteaux est vétuste mais a été consolidé. L’encorbellement repose sur la dalle du deuxième étage. L’escalier n’est pas encore revêtu, février 1953. Travaux intérieurs en cours, avril 1953. Les travaux peuvent être considérés comme terminés, juin 1954.
    La maison se trouve derrière l’alignement légal rue du Dôme (1 à 2 centimètres) et en depasse rue des Echasses (jusqu’à 12 centimètres)
    1954 (mai) – Le ramoneur Emile Schleifer (6, rue de l’Epine) établit un certificat de conformité
  • 1957 – Le notaire Hiff a reçu un acte de mutation de l’immeuble sis 13, rue du Dôme et 2, rue des Echasses appartenant pour l’usufruit à la veuve Jean Hubert Doyen née Tessier et pour la nue-propriété à ses enfants adoptifs Simone Tessier-Doyen épouse d’Emile Charles Forster demeurant à Strasbourg, Jean Henri Edouard Camu-Doyen demeurant à Omboue (Gabon) et Charles Edouard Jean Tessier-Doyen demeurant à Genouillac (Creuse). Comme le bâtiment qui avait avant sa reconstruction un rez-de-chaussée, un premier étage et un deuxième étage mansardé a été surélevé de deux étages, il demande un certificat pour bénéficier du tarif de faveur lors de l’enregistrement.
    Le maire répond que le bâtiment reconstruit a le même nombre d’étages que l’ancien.
  • 1964 – Trousseaux Dôme (literie, décoration) autorise le décorateur Pierre Drexter (7, rue du Maréchal Foch à Lingolsheim) à consulter le dossier de la Police du Bâtiment
    1964 – Le locataire Claude Lemmel (demeurant 7, rue Edel) dépose une demande de permis de construire pour transformer le magasin – Plan de situation – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à la transformation du magasin Lemmel sous la direction du décorateur Pierre Drexler – Dessins – Arrêté portant permis de construire, 28 juillet 1964
    1964 (juillet) – Pierre Drexler est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
    L’ancienne devanture est démontée. Un faux plafond est posé à l’intérieur, août 1964. La transformation correspond aux plans. Aucune objection si ce n’est la hauteur de 2,75 mètres au lieu des trois mètres réglementaires (septembre 1964)
    1964 (octobre) – Claude Lemmel demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (libellé Claude Lemmel) – Dessin – Autorisation
  • 1968 – Les droits pour le puits de descentes anciennement dus par la société civile immobilière 13, rue du Dôme sont inscrits au nom de Mme Doyen (17, avenue de la Liberté)
  • 1968 – L’entreprise René Fenus (1, rue du Temple à Vendenheim) est autorisée à occuper la voie publique pour le compte des vêtements Lemmel. La voie publique n’est pas occupée, une échelle ayant suffi à faire les travaux sur la marquise.
  • 1971 – Le maire prend un arrêté portant autorisation d’une vente de liquidation au profit de Claude Lemmel
    1972 – Le Police du Bâtiment constate que Claude Lemmel a posé sans autorisation une enseigne lumineuse (libellé Claude Lemmel, habilleur – chemisier) – Photographie – Claude Lemmel demande l’autorisation de poser sur la marquise une enseigne lumineuse qui remplace une ancienne de même aspect. – Autorisation
  • 1974 – Le maire prend un arrêté portant autorisation d’une vente de liquidation avant transformation au profit de Claude Lemmel
    1974 (février) – Le maire autorise le cabinet d’études et d’architecture Pierre Drexler (11, rue du Petit Marais) à poser une palissade sur la voie publique
    1974 (mars) – Claude Lemmel demande l’autorisation de remplacer l’enseigne par une nouvelle – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable à cause de la taille – Le maire prend un arrêté portant refus de pose d’enseigne
    1974 (juillet) – Claude Lemmel déclare qu’il a décidé de remplacer les deux enseignes aux n° 13 et 15 par une nouvelle plus grande – La Police du Bâtiment inscrit au fichier les objets agrandis (marquise et enseigne lumineuse), février 1975
  • 1975 – Le maire adresse à Claude Lemmel les conclusions de la Commission de sécurité
  • 1977 – La S.A. Lemmel dépose une demande de permis de construire pour refaire la marquise – Le propriétaire Eric Hurter donne son accord – La conférence du permis de construire émet un avis défavorable pour raisons d’aspect – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable à l’habillage déjà en place. Il compte ouvrir des négociations et déposer plainte le cas échéant – Le maire prend un arrêté portant refus de poser un store et une enseigne en lettres détachées
    1977 (novembre) – Le maire écrit au directeur départemental de l’équipement que la demande portait le terme de réfection de la marquise alors qu’il s’agit d’une transformation
    1978 (janvier) – La Division II adresse un courrier d’éclaircissement sur l’affaire. Claude Lemmel a présenté deux demandes distinctes, l’une en août 1977 pour poser une enseigne en lettres détachées et l’autre en septembre 1977 pour transformer l’auvent en le portant de 40 centimètres à un mètre. Pour le maire, le commerçant est en infraction pour avoir exécuté des travaux sans autorisation – Lettre au maire sur le sujet et la procédure à adopter – Réponse du maire Pierre Pflimlin
    1978 (février) – Refus de permis de construire par le préfet
    Pierre Pflimlin déclare que la suppression de l’auvent (décision relevant du préfet) aurait pour conséquence celle de l’enseigne (décision relevant du maire)
    1978 (septembre) – L’inspecteur de police demande au nom du procureur de la République des pièces à la Police du Bâtiment
    1979 (juillet) – L’architecte des Bâtiments de France fait part au maire de l’accord intervenu avec Claude Lemmel
    1979 (septembre) – Le directeur département de l’équipement demande au maire si Claude Lemmel a déposé une demande pour régulariser les travaux illicites.
    La direction régionale des affaires culturelles transmet au procureur de la République le procès verbal en date du 4 septembre 1978 que l’architecte des Bâtiments de France a adressé à Claude Lemmel.
    1979 (octobre) – Le maire déclare que Claude Lemmel n’a pas déposé de demande
  • 1977 – Le maire prend un arrêté portant autorisation d’une vente de liquidation avant transformation au profit de Claude Lemmel
    Le cabinet d’études et d’architecture Pierre Drexler demande l’autorisation de poser une enseigne Burberrys – La demande ne sera pas traitée tant que l’action en justice engagée pour transformation illicite du magasin ne sera pas close.
    1980 (juillet)– Suite à une entrevue, le décorateur déposera une demande pour régulariser la situation
    1980 (novembre) – L’architecte des Bâtiments de France informe le procureur de la République que Claude Lemmel, président de la société anonyme Lemmel Claude et Compagnie s’est engagé à modifier la marquise et les enseignes faisant l’objet du litige. Il demande de reporter l’audience et compte retirer sa plainte si les travaux sont exécutés conformément à l’accord.
    1981 (février) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour l’enseigne à éclairage indirect (libellé Burberrys)
    1981 (mars) – Arrêté portant autorisation de poser une enseigne
  • 1981 (avril) – L’entreprise Nocera (126. route du Polygone) demande au nom de Simone Forster l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique et de ravaler la façade – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – autorisation
    1981 (juin) – Nouvelle autorisation, rue des Echasses – Autorisation de poser un échafaudage rue des Echasses
    1981 (novembre) – Simone Forster transmet la facture Nocrea pour obtenir une subvention – La subvention est versée
  • 1981 (août) – La société Claude Lemmel demande l’autorisation de déplacer son store – l’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – Le store est posé, septembre 1981
  • 1981 – Les droits pour le puits de descentes anciennement dus par Mme Doyen sont inscrits au nom du docteur Eric Hurter (51, rue du Conseil des Quinze)
    1983 – Les droits pour le puits de descentes anciennement dus par Eric Hurter sont inscrits au nom de Simon Forter (17, avenue de la Liberté)

Autres dossiers
919 W 157, modification d’un auvent, commerce (1980-1996)
1198 W 1117, rue du Dôme 13-15, modification de vitrine, ravalement (1995-1997)
1246 W 428, changement de fenetres (1999)
1671 W 645, remplacement fenêtres (refus, 2005-2006)


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du cordonnier Gaspard Lentz. Originaire de Fünfstetten en Souabe, il achète le droit de bourgeoisie le 25 octobre 1581

1581, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 377
Caspar Lentz vonn funffstatt der schuomacher Hatt das burg. recht Kauffet vnnd will mit denn schuomachern dienen. Actt. den 25. 8.br. 1581.

Il fait baptiser à partir de 1584 des enfants de sa femme Ursule
Baptême, cathédrale (luth. f° 1-v, n° 4)
1584. Januarius. Eod. [Donnerstags 16.] Caspar Lentzen Schuhm. vnd Ursula, Barbara, Heinrich Römer, Sara Peter Crerner* Schuhm. vnd Elisabeth theobald Kistner Notarÿ haußfr (i 2)
Baptême, cathédrale (luth. f° 39, n° 11) 1588. Februarius. Zinstags 13.Eod. [Donnerstags 16.] Caspar Lentzen des Schuhmachers, vnd Ursula, Susanna (i 40)

Gaspard Lentz se remarie en 1598 avec Marie, fille de Melchior Hans
Mariage, cathédrale (luth. p. 30)
1598. Dominica 4. post Epiphanias. Caspar Lentz der schumacher, Maria Melchior Hanßen des Burgers Zu offenburg n. g. tochter (i 17)

Marie, veuve de Gaspard Lentz et les enfants de ses deux mariages vendent la maison au pelletier Martin Eck et à sa femme Barbe Güdel

1619 (ut spâ [ix. Aprilis]), Chancellerie, vol. 436 (Registranda Meyger) f° 220
(Inchoat. in Prot. fol. 143.) Erschienen hannß Schretzmeÿer, hannß Merckellstein, Martin Khneller Alle dreÿ schumacher, Mehr Daniel helmer der gutscher vnd hanß Büssinger weißbeck diße Alle für sich selbst vnd ehevögtlicher weiß, deßgleichen Maria Wÿland Caspar Lentzen des schumachers seligen witwe, mit beÿstand Niclaus Webffen des schneÿders Ihres geschwornen vogts Auch für sich selbst, So dann Mathÿß Enßler schumacher Als ein geschworner Vormund Ester, Elisabeth, Annæ Mariæ, Dorotheæ vnd Salome Wÿland obgedachts Caspar Lentzen s. mit ermelter Mariæ Inn der letzten ehe ehelichen erzielter Kinder, Vögtlicher weiß, Inn nammen jetzgesagter seiner Vogt Kind. auch vmb deren scheinbarn nutz vnd frommens willen (verkaufft)
Martin Eck dem Kirschnern burgern Zu Straßburg vnd Barbaræ Güdelin* seiner ehelichen haußfrawen
hauß, hoffestatt, höfflin vnd bronnens sampt einem hind. heüßlin mit Allen Ihre gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg inn der Münstergassenn einseit neben der Zunfftstuben Zur Steltzen, anderseit neben Niclauß Wolff dem schneider obgedacht hinden auch vff der Zunfftstuben stoßend, dauon gend viij guldein gelts, Ablößig mit ij C gl Straßburger werung, vff Othmari der Ellenden herberg Alhier, Mehr iij guldin gelts widerkeüffig mit L Guldin ermelter werung vff Michaelis dem Closter Zu Sanct Marx sunst ledig vnd eigen Vnd Alles Recht & Also das & Vnnd Ist dißer Kauff vber obbestimpte beschwerden so die Keüffere vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 421 pfund
[in margine :] Erschienen Jacob Ensel der Schuhmacher für sich selbst und hannß Klein der Schuhmacher alß Ehevogt Annæ Mariæ Enselin, und beede im nahmen ihro consorten derenweg. Sie de ratificatione cavirten, samptlich weÿl. Mathiß Enselß seel. Erben, haben in gegensein h. hannß Adolph Eckhen deß Kürschners und alten Statt Gerichts Beÿsitzers (…) Actum d. 27. Jan: a° 1648.

Martin Eck épouse en 1612 Barbe, fille du potier Christophe Fridel puis en 1622 Susanne, fille d’Othon Müller
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 130, n° 32)
1612. 27. April. Martin Eck der Kürsner, J. Barbara, Christoff Fridels des Kachlers Tocht. (i 132)
Mariage, cathédrale (luth. p. 134) 1622. Dominica XII den 8. 7.bris. Martin Eck der Kürsner vnd J. Susanna Otth Müller des Rathsbotten e. tochter, eingesegnet Montag den 23. 7.bris (i 72)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 353) 1622. Dominica 12. Trinit. 8. Sept. Martin Eckh der Kürßner J. Susanna, Oth Müller des gewesen Rathsbotten hind.laßne tochter. Eingesegnet Montag den 23. Sept. Im Münster (i 181)

Martin Eck hypothèque la maison au profit de Louis Isenheim

1624 (ix. Julÿ), Chancellerie, vol. 452 (Registranda Meyger) f° 311
(Inchoat. in Prot. fol. 183) Erschienen Martin Eck der Kirschner burger Zu Straßburg
hatt in gegensein herrn Ludwig Eÿsenheim burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 100 Reichs daler
vnderpfand hauß, hoffstatt vnd höfflin mit Ellen Ihren gebeuwen & geleg. Inn d. St. St. Inn d. Münster gaß. einseit n. d. Zunfftstub Zur Steltz, And. seit. Niclauß Wolff schneÿd. hind. vff die selbig. Zunfft stub stoßend, dauon gnd viij. gd gls Ablößig mit ij. C g. Inn die Ellend herberg Mehr sind sie Verhafftet vmb L lb seinen stieffkind.
[in margine :] Erschienen d. herr Creditor hatt in gegensein H. Jacob Kipßen alten groß. Rhats Verwanth. in namen seines sohns H. M. Johann Jacob Kipsen Pfarrherrn Zu Rumolßweiler alß innhaber deß vnd. pfands (…) q.tirt den 15. Decembris Anno 1632.

Martin Eck hypothèque la maison au profit de la veuve du tuilier Louis Botz. En marge, quittance remise en 1660 à l’orfèvre Gabriel Haas

1625 (ut spâ. [2. 7.bris]), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 363-v
(Inchoat. in Prot. fol. 323.) Erschienen Martin Eck der Kirschner burg. Zu Straßburg
in gegenwärtigkeit h. Lazari Wolffarts Als vogt Annæ Weilandt Ludwig Botzen des Zieglers seligen Wüttwen offentlich Verÿehen – schuldig seÿe 50 pfund
Zu vnderpfand verlegt hauß hoffe statt höfflin Vnd hinderhäußle Auch Allen Andern Ihren gebeüwen & gelegen, Inn d. St. St. Inn d. Münstergaßen, einseit nebent d. Zunfft der Steltzen, Anderseit nebent Niclauß Wolffen dem Schneÿder, hinden vff die Zunfft Zur Steltzen stoßend, dauon gend 10 gulden gelts ablößig mit 200. guld. werung der Ehlenden herberg, Item vmb 50. guldin Auch werung dem Stifft Zu Sant Marx, Item Lxxv lb d herrn Ludwig Ißenheim für sein Persohn
[in margine :] Erschienen H Johann Gumprecht Alter Kleinen Ehats Verwanther alß Ehevogt Fr. Anna Wohlfarthin derer, seiner Anzeig nach, dießes Creditum erblich Zu kommen seÿe, hatt in gegensein H Gabriel Haßen deß Goldarbeiters alß hierinn beschriebenen vnderpfandts ietzig. eÿgenthümblichen Innhabers – Actum 20.t Jan. a° 1660.

Martin Eck hypothèque la maison au profit du pelletier Daniel Spiess

1625 (28. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 504-v
(Inchoat. in Prot. fol. 415) Erschienen M. Martin Eck der Kurschner vnd burger alhie
bekandte in gegensein Daniel Spießen auch Kürschners alhie – schuldig seÿe 200 Reichßthaler
(vnterpfand) hauß, hoffstat, hinderhauß vnd höfflin mit allen and. Zugehörd. Alhie in Münstergaß. neben dem Zunfftstuben Zur Steltz, vnd 2.seit Niclauß Wolffen Schneider hind. vff besagte Zunfftstub. stoßend gelegen, dauon gehen Jahrß 8. gld. gelts St. w. vff Ottmari der Ellend. herberg in hauptg. mit 200. fl. wer. So ist d. hauß auch noch v.hafft vmb 50. lb s Caspar Lentzen wittib vnd dan vmb 50. lb d erstbesagter wittiben Kindern, Mehr 125. lb d H. Ludwig Isenheim So dann vmb 50. lb d. Capital H Lazaro Wohlfahrten s vögtlich weiß

Martin Eck hypothèque la maison au profit de sa sœur Marie Eck, veuve du pasteur Jean Baptiste Broy

1628 (ut spâ [26. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 163-v
Erschienen Martin Eck d. Kirschner burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Mariæ Eckin seiner Schwester weÿland H M: Johann Baptistæ Broÿ geweßenen pfarrers Zu Berstett selig. witwen bekandt
daß er der selben Maria Eckin mit beÿstand h M. Magno Edell p.ceptoris classici, schuldig seÿen 400 pfund
zu vnderpfand eingesetzt, hauß, hoffstatt, höfflin, hind. hauß vnd Brunnen, mit Allen Ihren geb. & gel. In d. St: St: Inn d. Münster gaß. einseit neben Niclauß Wolff schneÿd. anderseit neben d. Zunfftsub. Zur Steltz. hind vff ermelte Zunfft Zur Steltz stoßend, dauon gnd. viij. gld gelts Abloß. mit 200. lb g. In der Ellend herberg, It. seind sie verhafftet vmb 150. lb weÿl. Caspar Lentz. erben, So dann vmb L. lb Lazaro Wolffarth In Vogts weÿß
(cassirt weg. der den 1. Julÿ A° 1630. fol. 487. vfgerichten verschreibg.)

Martin Eck hypothèque la maison au profit du notaire Jean Kœpff

1629 (3. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 346
Erschienen Martin Eck der Kürschner burg. Zu St.
hatt in gegensein Jonæ Gaßners auch Kirschners vnd burg. alhie, befehlhabers H Johann Köpfen Notÿ. – schuldig worden 166. Reichßthaler
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen anderen deren gebäwen alhie in Münstergaß, neben der Zunfft stuben Zur Steltzen & neben Niclaus Wolfen dem Schneid. hind. vff erstgemelte Zunfftstub stoßend gelegen, So zuuor v.hafftet vmb 200. fl. St. w., Item vmb 50. lb. Caspar Lentzen s. Kind. Item vmb 50. lb. d H Ludwig Eisenheim Schaffner Zu St. Steffan vnd dann vmb 50. lb. H Lazaro Wolfarten

Martin Eck hypothèque la maison au profit de Sabine de Remchingen, née Buchner de Weydhausen

1630 (8. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 467 f° 37
Erschienen Martin Eck der Kürschner Burger Zu Straßburg
hat bekant daß er d. wohl Edlen vnd tugendsamen frawen Sabina von Remchingen gebohrne Buchnerin von Weÿdhaußen von deren wegen H Hanß Jacob Waldteißen der Studiosus von Wimpffen Zugegen, einer vffrecht. schuldig seÿe 100. Pfund St.
zu vnderpfand eingesetzt hauß hoffstatt, höfflein, hinderhauß, sambt allen anderen deren gebäwen & gelegen In der Statt Straßburg Im steltzen gäßlein, einseit neben Niclaus Wolffen dem Schneidern Anderseit neben der Zunfftstuben Zur Steltzen, hind. auch vf gemelte Zunfftstub. stoßend, welche Behaußung zuuor noch verhafftet ist vmb 200. fl. wehrung der Elenden herberg, Irem 50. fl. wehr. dem Stifft St. Marx, item 100. lib. Caspar Lentzen seel. Erben, vnd dan 50. lib. H Ludwig Eißenheim Schaffnern Zu St: Stephan alhie

Martin Eck hypothèque la maison au profit du pasteur Jean Jacques Kips et de sa femme Marie Eck, sœur du débiteur

1630 (1. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 487
(Protocollat. fol. 44.) Erschienen Martin Eck der Kürschner burg. Zu St.
hatt in gegensein deß Ehrwürdig, wolgelerten herrn M Johann Jacob Kipsen, Pfarrers Zu Rumolßweiler auch burgers alhie, vnd Maria Eckin seiner ehelichen haußfr. sein Martin Ecken Schwestern (verkaufft)
hauß vnd hoffstat sampt dem hinderhauß, höfflin vnd Bronnen, mit allen andern ihren gebäwen & gelegen in der St. St. und. der Münstergassen, einseit neben der Zunfftstuben Zur Steltzen gnt. 2.seit neben Niclauß Wolfen dem Schneider, hind. vff vorbegsagte Zunfftstub stoßend, dauon gehen Jarß vff Ottmari 8. gld. gelts St. W. der Ellend. Herberg. in hauptgut mit 200. gld. w. Item iij. gld. gelts St. w. der Ellend. herberg in hauptgut mit 200. gld. w. Item iij. gld. gelts w. vff Bartholomei, S. Marx, in hauptg. mit 50. gld. wehr. besagter wer. abzulösen, sonst dise behausung auch noch v.hafftet vmb 125. lb d Caspar Lentzen deß schuhmachers s: Kindern, daran alle Jar auff Joh. Baptistæ 25. lb sampt dem Zinß erlegt w.d. sollen, Item umb 50. lb. Annæ Botzheimin, H hanß Philipp Schatzen haußfr. Item vmb 50. lb d H Ludwig Isenheim Schaffner Zu St Steffan, Item vmb 400. lb d ihnen den Käuffern selbsten, Item vmb 186. fl. à 15. bz Fr. Sabina von Remchingen p. rest an 200. fl. biß vff Jüngst v.schienen Joh. Bapt: gerechent, welche 186. fl. sie von Remching. in disem hauß Lehensweiß v.sitz. soll sonst leedig eÿgen Vnd were diser Kauff für vnbeschwerth geschehen per 1500. fl. a 15. bz.

Accord passé par Elisabeth Kleiber veuve de Martin Eck l’aîné, assistée de son fils Jean Adolphe Eck et de son gendre Sébastien Kugler au sujet d’une dette de son fils Martin Eck
1633 (ut spâ. [19. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 39-v
Erschienen Elisabeth Kleiberin, weÿ: Martin Ecken deß eltern und burgers see: alhie wittib vogt H Bernhard Betz gross. Rhats v.wanther, mit beÿstand seiner Vogts frawen sohns und dochtermanns hanß Adolff Ecken deß Kürschners und Bastian Kuglers deß Kupferschmidts An j.
So dann hanß Georgen weÿ: hanß Schneiders auch gewesenen Kürschners s: nachgelaßenen Sohns Jetziger Vogt Christoff Wolle d. Kürschner Am 2. theil,
Zeigten An Vnd bekannten, demnach ihr Kleiberin son Martin Eck der Jünger vorgedachten hanß Georg Schneiders vogt gewesen vnd demselben Vogt sohn in wehrender Vogteÿ vermög der den 3. Aprilis 1627. vfgerichten v.schreib. XXV. lb schuldig worden (…)

Il ressort de ce qui précède et de l’acte de vente ci-dessous que la maison qu’a achetée Martin Eck (le jeune) revient à Elisabeth Kleiber, veuve de Martin Eck le vieux, et à ses deux enfants. Les enfants de Martin Eck et d’Elisabeth (Kleiber) sont baptisés à partir de 1586 à Saint-Pierre-le-Jeune

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p 102, n° 32) 1586. P. Martin Eck, Kürßner, M. Elizabeth, I. Ursula, Compat: Stoffel Feurabendt, N. Peter Feißlings des ferbenrs fraw, Maria Damian Jung. des Wirths tochter Zum Bock Am Zinstag 3. Martÿ (i 55)

Le pelletier Jean Adolphe Eck et les deux enfants d’Ursule Eck issus du chaudronnier Sébastien Kugler vendent la maison à l’orfèvre Gabriel Haas, assisté de son beau-frère barbier Georges Œrtel.

1649 (14. april.), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 273-v
(Prot. fol. 92.) Erschienen H Hannß Adolph Eckh der Kürschner und Statt Gerichts Beÿsitzer für sich selbst. Zum halben theil, So dann H Sebastian Kugler der Kupfferschmid und Kleinen Rhats Verwanther für sich selbst. und Julius Kleiber der Kürßner alß noch ohnentledigter Vogt erstgedachts H Kuglers mit weÿl. Fr Ursula Eckhin sein H Hannß Adolphs Schwester ehelich erziehlter noch lebender Zweÿer Kind. Sebastians /:so selbst gegenwärtig war:/ und Elisabethæ, Zum andern halben theil,
haben in gegensein H Gabriel Hasen deß Goltarbeiters mit beÿstand H Georg Örtelß des Barbierrs seines Schwagers
hauß, hoff, hoffstatt, Bronnen mit allen deren Gebäwen alhie in d. Münstergaß, neben der Zunfft stuben Zur Steltz ein: und anderseit neben weÿl. Niclauß Wolffen deß Schneiders seel. Wittib und Erb. hind. auch vff erstgemelts Zunfftstub stoßend gelegen, so verhafftet ist umb 105. lib Capital wie auch 12 lb 3 ß Zinnß Marzahl und Uncost. der Ellend. Herberg alhier, Item dem Stifft St. Marx umb 26. lib 5 ß hauptgut und 2 lib Zinnß und Marzahl, Item Lazaro Wohlfahrts seel. wittibin 50. lib Capital und 4. lib. 7 ß 6 s Zinnß und Marzahl, Item H Adam Behem dem Schaffnern 65 lib 2 ß 6 d Capital und 2. lib 10. ß Zinnß und Marzahl (übernohmen) – umb 132 Pfund

Fils du marchand de vins Georges Haas, Gabriel Haas épouse en 1641 Madeleine, fille du pasteur Jean Œrtel
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 233-v, n° 22)
1641. Dom. 22 Trin, 21. Eiusdem 2.& vice. Gabriel Haas der Goldarbeiter, Georg Haasen gewesenen Weinhändlers Und Burgers alhie hinderlaßener Sohn, U Jungfr. Magdalena H. M. Johannis Örtel, gewesenen Pfarrers zu Bischoffsheim Zum hohensteig hinderlaßene Tochter. Zinst 23. Novembr : zu S Claus (i 236)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 15) 1641. Dominica XXI Trinitatis 7. 9.bris. Gabriel Haas der gold Arbeitter, Georg Haaß deß küffers v. Burgers e. sohn vnndt Jf. Magdalena H. Johann Örtels pfarrers zu bischheim Zum hohensteg n. tochter. Eingesegnet d 23. 9.bris St. (i 19)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 349 livres, ceux de la femme à 163 livres.
1641 (27. 9.bris), Not. Oesinger (David, 37 Not 7) f° 12
Inventarium vndt Beschreibung Aller und Jeeder Haab vnndt Nahrung, So der Ehrengeachte vnndt Kunstreiche H. Gabriel Haaß burger vnndt Goldtarbeiter allhie Zue Straßb. vnd die Ehren vnndt tugendtsahme Fr. Margaretha Örtlerin Zusammen in ihren Ehestandt gebracht (…) So beschehen Sambstags den 27. 9.bris A° 1641.
Des H. unverändert Zubringens. Guth, Sa. Haußraths 36, Sa. Werckzeugs Zum Goldtarbeiter handwerckh gehörig 32, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 33, Sa. Guldine Ring 246, Summa summarum 349 lb
Der Frawen Zubringend. unverändert Guth, Sa. Haußraths 99, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 13, Sa. Guldinen Ring 25, Sa. der Baarschafft 25, Summa summarum 163 lb

Gabriel Haas et Madeleine Œrtel se lèguent mutuellement leurs biens
1648 (7. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 556-v
(Prot. fol. 149.) Erschienen H Gabriel Haas der Goltarbeiter und Burger Zu Straßburg, und Magdalena Örtlerin beÿde Eheleuthe, durch Gottes miltreiche Güte gesunden stehend. und gehender leiber, auch völlig. Verstandts, richtiger Sinn, undt vernünfftig. Rede, die Verordneten, daß wann der Allgewaltige Gott Sie beÿde Eheleuthe über Kurtz od. lang durch den Zeitlich. todt von einander trennen würde, alß dann daß letztlebende Ehegemächt alle deß erstverstorbenen Verlassenschafft nichts davon alß wann Kind. vorhanden weren denenselben die legitimam und natürlich. Pflichtteil ohnbeschwährt außgestellt, sein leben lang Widem Weiß ruhig. Vnd ohne männiglichß Inntrag zu genieß. haben, Auch im fall Keine Kinder vorhanden Weren (…)

Madeleine Œrtel meurt en 1673 après avoir institué pour légataires de ses bien son mari pour moitié et pour l’autre moitié ses deux frères, le pasteur Philippe Œrtel et le docteur en médecine Jean Œrtel. Les experts estiment la maison à la somme de 500 livres. La masse propre au veuf est de 303 livres, celle des héritiers de 325 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 491 livres, le passif à 892 livres

1673 (22.1.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 6) n° 1
[Intitulé fragmentaire] Inventarium un[d beschreibung aller] vndt Jeder Haab, Nahrung [und Güttere, Li]gender und Vahrender [Keinerleÿ davon] außgeschloßen, So Weÿl. [die Ehren und] Tugendreiche Fr. Ma[Magdalena gebohrne Örtlerin] des Wohl Ehrenvesten f[orgeachten vndt Kunstreichen H [Gabriel Hasen deß ] Goldtarbeiter und [E. E. Kleinen Raths] Alten Beÿsitzers, a[uch burgers zu] Straßburg gewes[ene Hausfrau welche] Zu nächst abgew[ichenen (-) das] Zeitliche mit dem [ewigen verwechselt hinter] laßen, Welche auff
erfordern Vndt beg[ehren de]rer von der seel. [abgeleibten durch ihres] Testamentum nunc[upativum instituirte] Erben inventirt (…) So beschehen vndt [angef]angen Mittwochs den 22.ten Janu[arÿ Anno] 1673.
Die In Gott seelig Verstorbene Fr. seel. hatt Zu Erben per Testamentum verlaßen 1. des Wohl Ehrenvesten fürsichtig vnd Weiße Kunstreich. H Gabriel Haasen Goldtarbeiter v. E.. E. Kl. Raths Alten beÿsitzer ihren hind.laßenen Eheherrn Zu einem halben Stamm theil. 2. den Wohl Ehrwürdigen Herrn M Philipp Örtlen vnd Wohlmetitirt. Pfarrherrn Zu Gottesweiler [ihres] Brudern In den vbrigen halben Stammtheil Zum halben theil, 3. H Johann Örtlen Medicinæ Doctorandum der verschiedenen Fr. seel. verstorbenen, Bruders seel. hind.laßenen Sohn, so an Jetzo in der Frembde auch Zum halben Stammtheil Zur übriger helffte deßen Geschworner vogt obgedachter H Gabriel Haaß ahn deßen stelle H Isaac Kübler Silberarbeiter vnd burg. alhie alß geordtnener Theilvogt Zugeg.

In einer in der Münstergaßen alhie Zu Straßburg gelegenen Vndt in dießer Verlaßenschafft gehöriger Behaußung, welche hernach gehöriger Orthen auch eingetragen würdt hatt sich befunden alß volgt
Vff der oberen bühnen, In der Cammer A, Vff dem obern gang, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießer Cammer, In der Cammer D, Im hindern Stüblin, In dem obern Küchel, Im obern Haußöhrlein, In d. Obern vordern Stuben, In d. Vndern Wohnstuben, Im Keller
Eigenthumb ahn einer Behaußung (T.) It. j hauß hoff hoffstatt mit allen deren gebewen, Begriffen, Rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten, geleg. alhie Zu Strassburg in d. Münstergaß 1.s. neben d. Zunfftstub Zur Steltzen v. 2. s. neben hanß Geörg Branden dem glaßer, hind. vff vorgemelte Zunfftstub stoßend, So allerdings freÿ Ledig vnd eig. Vnd hiehero æstimirt vnd angeschlag. worden pro 500 lb. Hierüber meldet ein Perg: in alhies. Canc. Contr. st. auffgerichtet v mit dero anhangendem Contr. Ins: verwahrte Kauffverschreibung, welche datirt ist d. 14.ten Aprilis A° 1649. signirt mit altem N° 8 vnd jetzt aber N° 5.
Ergäntzung des H. Wittibers unverändertes Vermögen. Nach Inhalt des über beeder Ehe Persohnen durch Not : David Ösinger Seniorem in A° 1641. In den Ehestande Zugebrachter Nahrung hatt mann dem herren Wittiber wegen des Abgangs Zu ergäntzen (…)
Vermög durch mich Vor: vnd nachgemelten Notarium vber weÿl. Fr. Magdalenæ Koppin des auch weÿl. H. Hans Mülers gewesenen Gastgebers Zum Rappen vnd alten Großen Raths verwanthen alhier seel. hind.bliebener wittiben seel. Verlaßenschafft (…)
Abzug In dieses Inventarium gehörig. Des Herrn Wittibers Unverändert Vermögen, Sa. haußraths 1, Sa. Werckzeugs Zum Goldarbeiter Handwerckh gehörig 11, Sa. Ergäntzung 290, Summa summarum 303 lb
Der Erben Unveränderte Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 47, Sa. Silber Geschmeids 10, Sa. Guld. Ring 11, Sa. Pfenningzinß hauptgüuth 44, Sa. Ergäntzung (222, abzug 12, Nach deren Abzug) 210, Summa summarum 325 lb
Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 166, Sa. Werckzeugs Zum Goldarbeiter Handwerckh gehörig wie auch Kunstbücher und Kupfferstuck 11, Sa. früchten 105, Sa. Weins vnd Lährer vaßen 108, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 190, Sa. Guld. Ring, Kleÿnodien Vnd Geschmeids 736, Sa. baarschafft 281, Sa. Pfenningzinß Capitalien 284, Sa. behaußung 500, Sa. Schuld. 107, Summa summarum 2491 lb – Schulden 892, Nach deren Abzug 1589 lb
Sa. præ und legaten 159, Nach deren Abzug verbleibt den Erben 695 – Conclusio finalis Inventarÿ 2228 lb

Gabriel Haas meurt en 1678 après avoir institué pour légataire universelle sa sœur Esther Haas, femme de Samuel Holland, pasteur à Ihringen dans le Kaiserstuhl, près de Fribourg. La maison est estimée à la somme de 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 775 livres, le passif à 991 livres.

1678 (4.3.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 11) n° 11
Inventarium vndt beschreibung Aller: vndt Jeder Haab, Nahrung undt Güethere, Ligender vndt Vahrender, Keinerleÿ davon außgeschloßen, So weÿl. der Ehrenveste fürsichtige, Weise Vndt Kunstreiche Herr Gabriel Haaß geweßene Vornehme Goldarbeiter vndt E. E. Kleinen Raths Alhie alter Beÿsitzer, Auch burger Alhie Zu Straßburg seel. Nachdeme derselbe den 25.ten Januarÿ dieses lauffenden 1678.ten Jahrs Gottes unerforchlichem willen nach dieses Zeitichen mit dem Ewigen verwelchselt, verlaßen, Welche auf gebührliches Ansuchen erfordern vndt begehren der Viel Ehren vndt Tugendsammen frawen Ester Haasin des Ehrwürdigen vnd Wohlgelehrten Herrn Samuel Hohländts Wohlverordneten Parrers Zu Ihringen Fstl. Marggr. Durlachs Herrschafft eheliche Haußfr. des verstorbenen Herren seel. Leiblicher Schwester Vnd Einigen per Testamentum solenne inscriptis Eingesetzter Erbin mit beÿstand des auch Ehrenvesten vnd Wohlvorgeachten Herrn Paul Helbigs auch Goldtarbeiters vndt Burgers alhie on abweseheit ihres Eheherrn ihres erbettenen Herrn beÿstandts (…) So beschehen vndt angefang. Montagß den 4.ten Martÿ A° 1678.

In Einer in d. Statt Straßburg In der Münstergaßen gelegenen Vndt In dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung, hatt sich befunden alß volgt
Auff der oberen Hindern bühn, Auff d. Truckheneÿ, Im Rauch Cämmerlin, In der Cammer A, Auff dem Obern gängel, In der Cammer B, In d. Cammer C, In der Cammer D, Im obern Haußöhrel, In der hindern Stuben, In der Kuchen. In der Wohnstub, Im Küchel, Im Haußöhren, Im Laden, In der Kuchen, Im Hoff Cammere, Im Keller Eigenthumb ahn Einer Behaußung. Item Ein hauß hoff hoffstatt vndt bronnen, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörd. vndt Gerechtig Keiten, Geleg. alhie Zu Straßburg in der Münstergaß 1.s. neben der Zunfftstub Zur Steltz. vnd 2. seith neben Hanß Geörg Brand. dem glaßer, hind. vff vorgemelte Zunfftstub stoßend, So Allerdings freÿ ledig vnd Eÿgen, Vndt hiehero æstimirt v. angeschlag. worden pro 500 lb. Hierüber meldet Ein Perg: in Alhiesig. Cancelleÿ Contractstuben Auffgerichtet vndt mit dero anhangend. Contract Insigel verwahrte Kauffverschreibung, welche datirt ist d. 14.ten April. A° 1649. sig. mit Alt. N° 8 v. 5. vnd darbeÿ gelaßen.
Abzug In dieses Inventarium gehörig. Sa. haußraths 161, Sa. Zum Goldarbeiter Handwerckh gehörigen Werckzeugs 17, Sa. früchten auff dem Kasten 24, Sa. Bibliothec 5, Sa. Weins vnd Lährer Vaß Im Keller 71, Sa. Silbergeschirrs und Geschmeids 158, Sa. Guldener Ring und Geschmeids (495 davon ist wegen des Hohen Anschlags wieder abzuziehen 49, Nach Abzug) 396, Sa. Baarschafft 173, Sa. Pfenningzinß Hauptguth 1213, Sa. Eigenthumbs ahne einer behaußung 500, Sa. Schuld. 52, Summa summarum 2775 lb – Schulden 991, Nach deren Abzug 1783 lb
Summa finalis 2125 lb

Samuel Holland, pasteur à Friesenheim en juridiction de Mahlberg (en Bade) épouse Esther Haas en 1648.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 235 n° 8)
1648. Auff den H. Ostertag Herr Samuel Holandt pfarrer zu Frießenheim in der Herrschafft Mahlberg, Georg Holandt des Schneiders und burgers allhier hinderlaßener Ehelicher Son vnd Jungfrau Ester herr Georg Hasen des Küfers vnd Weinhändlers alhier hinderlaßene eheliche tochter (i 253)

Samuel Holland meurt en 1679 en délaissant cinq enfants. La maison est estimée à 500 livres. La masse propre à la veuve est de 1 441 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 300 livres, le passif à 107 livres.

1679 (27.3.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 12) n° 20
Inventarium undt Beschreibung aller undt Jeder Haab Nahrung undt Güethere, Ligender undt Vahrender, Veränderter undt Unveränderter, So Weÿl. der Ehrwürdige und wohlgelehrte H. Samuel Hohlland geweßene treweÿfferige Pfarrer zu Ihringen Hochfürst. Marggr. Durlachischer Herrschafft, Alß derselbe den 17.ten Januarÿ dießes Lauffenden 1679.ten Jahrs das Zeitiche mit dem Ewigen Verwelchßelt, Verlaßen, Welche auf gebührliches ansuchen erfordern undt begehren deß Seel. Verstorbenen H. Pfarrers Hinterbliebener Söhn und töchter (…) Inventirt, durch die Viel Ehren und Tugendsame Fr. Ester Hääßin, die Hinterbliebene Wittib, mit beÿstand David Ösingers des Jüngern Not. Publ. und burgers alhie Ihres geschwornen Vogts ahne statt deßelben, weilen Er beÿ dießem Geschäfft Zugleich Inventir schreiber, der Ehren Veste, fürsichtige und Weiße H. Jacob Habrecht, Kannengießer und Burger alhie auch E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzer alß geschworner theilvogt Zugegen (…) So beschehen in Straßburg Donnerstags den 27.ten Martÿ 1679.
Der in Gott ruhende Herr Pfarrer seel. Hatt Zu Erben ab intestato Verlaßen alß Volgt. 1. H Samuel Hohllandt Weißgerber undt Handelßmann Zu Utrecht In Hohllandt geleg. An deßen Statt Weilen derselbe frembd der Ehrenveste fürsichtige und Weiße Herr Daniel Lienhardt, Handelßmann und burger alhier Zugegen, 2. Fr. Esther Hohllandin des Ehrengeachten Meister Hanß Heinrich Käßen des Schuemachers und Burgers alhie Eheliche Haußfr. mit beÿstand deßelben, 3. H. Abraham Hohllandt, Churfrst. Sächßischer Artollerie und fortifications bedienter, 4. Gabriel Hohllandt, den Ledigen Silberarbeitern, 5. Jfr Magdalenam Hohllandin, deren noch ledigen geschworner Vogt der Ehrenveste fürsichtige und Weiße H Isaac Salinus Hoßenstricker und burger auch E. E. Kleinen Raths alhie alter beÿsitzer, so alle dießer Inventation In Persohn beÿgewohnet.
Bericht Wegen der Fr. Wittiben Ergäntzung. Obwohl dieselbe auch wegen Einander der Andern Post. so ihro wehrend Ehe sowohl von ihrem Eingebrachten lst auch von weÿl. Herrn Gabriel Haaßen Goldtarbeitern ihrem brud. seel. ererbten Guth Abgang, die Ergäntzung zu erfordern hette, Weilen ab: Zeit ihrer Verheürathung Ihro Zugebrachte Nahrung halber nichts auffgeschrieben word. vnd In Erwegung Sie mit Ihren leiblich. Kindern Zu thun habe, Alß hatt Sie beÿständlich Ihres Herrn Theilvogts sich ercläret, deßelben nichts Zu prætendiren, sondern auff dieselbe gar und guthwilig verzug Zu thun.

In Einer in der Statt Straßburg In der Münstergaßen gelegenen Vndt In dieße Verlaßenschafft Eigenthümlich gehörigen Behaußung, so hernach gehörigen Orthen eingetragen, hatt sich befunden alß volgt
Ahn Hultzenwerckh. Auff der oberen Kasten, In der Cammer A, In der Cammer B, In d. Cammer C, In der Cammer D, Im Haußöhren Vor dießer Cammer, In der Vordern obern Stuben, Im hindern Stübel, Im obern Haußöhren, In der Kuchen, In der undern Stuben, Im undern Haußöhren
Eigenthumb Ahn Einer Behaußung. (W.) Ein hauß hoff, Hoffstatt vndt bronnen, mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Recht. Zugehördt. vndt gerechtig Keiten, gelegen alhie Zue Straßburg Inn der Münstergaß einseith neben der Zunfftstub Zur Steltz. andern seith neben Hanß Geörg Brandt. dem Glaßer, hinden vff vorgemelte Zunfftstub stoßendt, so allerdings freÿ Ledig vnd Eÿgen, undt hiehero æstimirt per 500 lb. Hierüber meldet Ein Pergamentene In alhiesiger Cancelleÿ Contract stuben auffgerichtet und mit dero anhangenden Contract Insigell verwahrte Kauffverschreibung, welche datirt ist d. 14.ten Aprilis A° 1649. signirt mit altem N° 8 vnd 5. vnd darbeÿ gelaßen.
Abzug In dieses Inventarium gehörig. Der Fraw Wittiben Unveränderte Vermögenschaft, Sa. haußraths 176, Sa. früchten 24, Sa. Weins 54. Sa. Lährer Vaßen 19, Sa. Bibliothec 6, Sa. Silbergeschirrs und geschmeids 131, Sa. Guldener Ring Jublen und Geschmeids 94, Sa. baarschafft 111, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 725 Sa. Eigenthumbs ahne einer behaußung 500, Sa. Schulden 22, Summa summarum 1866 lb – Passiva zu defalciren 425, Nach deren Abzug 1441 lb
Theilbare Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 90, Sa. Früchten 10, Sa. Weins 6, Sa. Bibliothec 8, Sa. Silber geschmeids 2, Sa. Guldenen Rings 4, Sa. Baarschafft 153, Sa. Schulden 26, Summa summarum 300 lb – Schulden 107, Nach deren Abzug 177 lb
Summa finalis 1734 lb

La maison revient à leur fille Esther Holland qui épouse en 1678 le cordonnier Henri Kæss, fils du cordonnier Michel Kæss : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten Meister Heinrich Käßen dem Ledigen Schuemacher undt Burgern alhier Zue Straßburg Weÿland des Ehren Vesten, Fürsichtigen undt weißen Herren Michel Käßen auch geweßenen Schuhmachers undt Burgers auch Eines Ehrsammen Großen Raths alten Beÿsitzers alhie seeligen nach todt hinderlaßenem Ehelichem Sohn, alß bräutigalb an einem
So dann der Ehren undt Tugendsamme, Jungfrauen Ester Hollandin des Ehrwürdigen undt wohlgelehrten Herrn Samuel Hohlandts Wohlbestellten Pfarrers Zue Ihringen Hochfürstlicher Marggräffisch Durlachischer Herrschafft, mit der auch Viel Ehren undt Tugendreichen frauen Ester Haaßin seiner lieben Ehefrauen Ehelich erzeügter dochter alß Jungfrau Hochzeiterin andern Theils (…) So beschehen undt Verhandelt In des heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg Freÿtags den 5. Aprilis Im Jahr des Herrn alß mann Zahlte 1678. [unterzeichnet] Ich henrich Käß alß hoch Zeiter bekene wie obstet, Frantz Reinthaller als des hoch Zeiters Mutter vogt

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 276-v n° 15)
1678. Dom. Misericordia 14. April. Heinrich Käß der Schuomacher, Weÿl. Hn Michael Käsen des Schuomachers vndt E. Ehr. Großen Raths alten Beÿsitzers nachgelas. ehel. Sohn Vnd Jfr. Esther Herrn Samuel Holand Pfarrers zu Irigen In der Obern Marg Graffschafft eheleibl. Tochter. Copulati Eod. die [Donnerst 25. April] (i 289, proclamation cathédrale f° 55)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 178 livres, ceux de la femme à 491 livres.
1678 (3.5.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 11) n° 16
Inventarium undt Beschreibung Aller: undt Jeder Haab Nahrung undt Güethere, Ligender undt Vahrender, Keinerleÿ davon außgeschloßen, So dem Ehrengeachten Mr Heinrich Käßen dem Schuemachern, Undt der Ehren undt Tugendsammen Fr. Ester Hohllandin beeden Ehegemächten undt Burgern alhie Zue Straßburg Eigenthümlich Zueständig Undt Sie alß ein Unverändert Guth in die Ehe gebracht – So beschehen In Straßburg Freÿtags den 3.ten Maÿ A° 1678
Abzug in dießes Inventarium gehörig, Des Ehemanns Zugebrachte Nahrung, Sa. 132, Sa. Werckzeugs Wie auch Leder Zum Schuhmacher Handwerck gehörig so d. Ehemann Im ledigen Standt gehabt 46, Sa. Früchten 15, Sa. Lähren Vaß 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 22, Sa. der Baarschafft 31, Summa summarum 252 lb
Der Ehefrau Zugebracht guth, Sa. Haußraths 111, Sa. Silber geschmeids 34, Sa. Guldinen Ring 16, Sa. baarschafft 10, Sa. Pfötter Gottel und geschenckt gelts 6, Summa summarum 178 lb
Volgt nuhn auch Waß die Ehefrau auff abschlag Ihres Legats empfangen, Sa. haußraths 85, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. Schuld 200, d. Ehefrau verschafftes Legat 290 lb, Ehesteur 23 lb, der Ehefrau Zugebrachte Nahrung 491 lb

Henri Kæss hypothèque la maison au profit du cordonnier Jacques von Auenheim. En marge, quittance accordée à Frédéric Reinthaler, tuteur des enfants Kæss

1687 (ut supr. [7.7.]), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 389
Henrich Käß der Schuhmacher
in gegensein ut supra [hans Jacob von Auenheim deß Schuhmachers] – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, hauß, hoff, hoffstatt, bronnen, sambt allen deren Gebäuen, Rechten und zugehördten, Allhier in der Münstergaßen, einseit neben der Zunfft Stuben zur Steltzen, anderseit neben weÿl. Georg Brand. deß Glaßers sel. witt. und Erb. hinden auff vorged. Zunfftstub stoßend
[in margine :] Susanna, gebohrne Berneggerin, deß hierinn gemeldt. Creditoris nachgelaßene wittib, mit beÿstand hans Georg Gerlachs deß Schuhmachers ihres ietzig. Ehevogts, So dann Friderich Reinthaler der Schuhmacher vorged. Creditoris nachgelaßene Kind. Vogt (quittung) den 1. Januar. 1691

Esther Holland meurt en 1693 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 437 livres. La masse propre au veuf est de 10 livres, celle des héritiers de 623 livres. L’actif de la communauté s’élève à 192 livres, le passif à 331 livres

1693 (25.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 1)
Inventarium vnd Beschreibung aller haab, nahrung vnd Gütere, so weÿland die Ehren: vnd tugendreiche fraw Ester Käßin, gebohrne Hollandin des Ehren vorgeachten vnd Wohlachtbahren Herrn Heinrich Käßen, Schuhmachers vnd burgers alhier geliebte haußfrau, nunmehr seel: nach ihrem Freÿtags den 1. Maÿ Jüngsthin aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf ansuchen erfordern und begehren, des Ehrenhafften vndt wohlvorgeachten Herrn Friderich Reinthalers, Schuhmachers vnd burgers alhier, alß Geordnet: und Geschworenen Vogts Ester, Mariæ Magdalenæ, Michel vnd Johannis der Käßen, der Verstorbenen vnd in Gott ruhenden frawen seel. mit oberwehntem ihrem hinderpliebenen Wittwer ehelich erzeugter Kinder vnd ab intestato verlaßener nechster Erben inventirt (…) Actum Straßburg Dienstags den 25.ten Aug: 1693.

In einer alhie in der Statt Straßburg in der Münstergaßen gelegenen vnd in diese Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Ane hültzen: vnd Schreinerwerck, Vff der bühnen, In der Cammer A, Vor dieser Cammer, In der Cammer B, In der Cammer S, In der Cammer D, In der hindern Stuben, in der hindern Kuchen, In d Wohnstuben, Im Haußöhren, In der Vordern Stuben, In d. Vordern Kuchen, Im Zuricht Kämmerlein, Im Hoff, Im Keller
Bericht ane statt des Wittwers Unveränderten guths Ergäntzung. demnach man gleich anfangs dießer Inventation gesehen, daß die theilbare verlaßenschafft nicht Sufficient die vorhandene passiva, Ingleichen der Kind. vnd Erben Mütterlichen guths Ergäntzung außzuweißen, weniger der Wittwe, wan uch schon die theilbahre beßerung vffgerechnet wurden wegen seines abgegangenen vnd ermanglend. guths einige *entern Zu Geben (…)
Ergäntzung der Erben unveränderten Guths, Auß einem über eingangs gemelter beeder Eheleuthe in den Ehestand zusammengebrachte Nahrung, durch weÿl. H. David Ösinger jun: Notarium in Anno: 1678. auffgerichteten Inventario
Eigenthumb ane einer Behaußung so den Erben unverändert. (E.) Item hauß höfflein, hoffstatt vnd bronnen, mit allen deßen Gebäwen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden, vnd Gerechtigkeiten, geleg. alhier in der Statt Straßburg, in der Münstergaßen, eins. neben E. E. Zunfft Zur Steltzen, anders. neben Philipp Wolffen dem Pastetenbecken, hind. vff gemelte Zunfftstub Zur Steltz stoßend, Welche behaußung die verstorbene frauwen seel. beÿ weÿland Fr. Ester Hollandin Ihrer Mutter verlaßenschafft abtheilung (+ laut i. durch H Johann Philipp Schüblern Not. darüb. v.fertigter Designation) von übrigen ihren Mit Erben Käufflich cedirt worden vnd ist beÿ dießer Inventation sammenthafft durch der Statt Straßburg geschwohrne Werckmeistere krafft überschickten Schatzzeduls æstimirt vnd angeschlagen worden pro 437 lb. 10. ß d. Davon gehen Jährlichen 2. lb s à 4 pro Cento frawen Magdalena herbackin gebohrne Hollandin der Verstorbenenn seel. Schwester, so ein Kauffschillings rest vnd dieselbe ane ihrem Antheil Zu verzinßen stehen laßen thut in restirendem Capital abzulöß. 50. lb. Nach solchem abzug Verbleibt ane hievor geschriebenen Anschlag p. rest übrig 387 lb 10 ß d.
Darüber besagt i. alt. Perg: Kauffbr. in alhiesig. Cancelleÿ Contractstuben gefertigt, vnd mit deroselben anhang. Insigel v.wahrt, datirt d. 14.t April A° 1649. mit alt. N° 5 vnd 8. notirt, vnd darbeÿ gelaßen. Inhaltend welch. gestald. weÿl. H. Gabriel haaß nunmehr längst seel. obige behausung hiebevor ane sich gebracht.
Abzug In dieses Inventarium gehörig. Des Wittibers vnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 21, Sa. Werckzeugs 2, Sa. Silbergeschirrs vnd geschmeids 6, Sa. baarschafft 18, Summa summarum 48 lb – Schulden 37, Nach solchem abzug 10 lb
Der Erben unverändert Vermög. Sa. haußraths 65, Sa. Silbers 9, Sa. Goldenen Ring 10 Sa. d. baarschafft 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 20, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 387, Sa. Schulden 37, Sa. Ergäntzung 88, Summa summarum 623 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 75, Sa. leere vaß 12 ß, Sa. Leders gemacht vnd ohngemacht Arbeit Zum Schuhmacher handwerck gehörig 99, Sa. Silbers 12, Sa. Guldenen Ring 14 ß, Sa. d. baarschafft 4, Summa summarum 192 lb – Schulden 331 lb ; Mehr theilbar Schulden alß theilbahr Guth
Conclusio finalis Inventarÿ 494 lb
Abschatzung Sambstags d. 18.ten Julli 1693. Auff Behegren deß Ehrbahren vnd bescheidenen Meister Heinrich keeß Burger vnd schuh Machers behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Münstergaßen Ein Seitzes Neben phillips Wolff dem basteten becker ander seitzs Neben E E Zunfft Stub Zur Steltzen hinden auff gedachte Zunfft Stub Stoßent, welche behaußung Sampt Neben Gänge vnd hinder gebeÿe höfflin vnd bronnen auch übrigen begriffen recht vnd gerechtig Keit Wie solches in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß vnd Wehrt Nach angeschlagen, Vor Vnd Vmb Acht hundert Sibentzig Finff Gulden. Bezeÿgens der Statt Straßburg Geschwohrne Werckhleuthe, Joseph Lauttenschlager alter Werckmeister, Johann Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhoffs.
Eheberedung (…) So beschehen undt Verhandelt In des heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg Freÿtags den 5. Aprilis Im Jahr des Herrn alß mann Zahlte 1678.
Codicill – 1680 (…) der 5. Septembris Alten Calenders Zwischen 13 und 1 Uhren Zu Mittag vor weÿland herrn Johann Jacob Schatzen Notario publico jurato (…) persönlich kommen und erschienen it der Ehrenhafft Heinrich Käß, Schuhmacher und dann die Ehren und Tugendsame Fraw Ester Hollandin beede Eheleüthe und burgere alhier, Si die Fraw Zwar hochschwanger geend, Jedoch beede noch auffrecht, gehend und stehehder leiber (…)

Henri Kæss se remarie en 1694 avec Marie Dorothée Carol, veuve du pasteur David Schlachtmann : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1694, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – H Heinrich Käßen Schumach: vndt fr. Mar: Dorotheæ weÿl. H. M. David Schlachtmans geweß. Pfarrers Zu Rödern seel. Wb.
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften: und Achtbahren herrn Heinrich Käß, Schuhmachern und burgern allhier alß dem Braüttigamb ane Einem, Andern theils aber der Viel Ehren und Tugendreichen Mariæ Dorotheæ gebohrner Carolin weÿl. deß Ehrwürdig und Wohlgelehrten Herrn M. David Schlachtmann geweßenen freÿh. Flekensteinischen Pfarrers zu Röderen nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin alß der Hochzeiterin – Beschehen und Verhandemt in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 4. Februarÿ Anno 1694. [unterzeichnet] Heinrich Kaeß als hoch Zeitter, mariä doredeä carilo als hoch Zeiderrin – Jacob Christoph Pantrion, ad hæc pacta dotalia in specie requisitus

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 43-v, n° 270)
1694. Dom: Sexagesima seÿn außgeruffen. Meister Heinrich Käß Schumacher und burger Fr. Maria Dorothea weiland hn. M David Schlachtmanns geweßenen Pfarrers Zu Rödern, Freÿh. Fleckensteinisch herrschafft nachgelaßene Wittib. Seÿnd copulirt worden mittw. den 24. febr. [unterzeichnet] Heinrich Kaeß alß hochzeiter, marie dorodea schlacht mann als hoch Zeiderien ( i 44)

Fille du marchand de bois Nicolas Carol, Marie Dorothée Carol épouse en 1685 David Schlachtmann, fils du cordonnier Matthieu Schlachtmann
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 202, n° 56)
1685. d. 7. Novembris. H. M. David Schlachtmann Pfarrer Zu Rödern Flecksteinischer herrschafft Matthäi Schlachtmans burgers und schuhmachers alie ehl.sohn. J. Maria Dorothea, Joh: Niclauß Carlen des burgers v. Holtzhändlers (olim XV.ner) ehl. tochter (i 203)

Marie Dorothée Carol meurt en 1702 en délaissant une fille de son premier mariage et cinq enfants du veuf. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire précédent. La masse propre au veuf est de 514 livres, celle des héritiers de 1 061 livres. L’actif de la communauté s’élève à 271 livres, le passif à 319 livres

1703 (25.1.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 12)
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so weÿl. die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Maria Dorothea Käßin gebohrene Carolin des Ehrenhafften vnd Achtbaren H. Heinrich Käßen Schuemachers v. Burgers alhie geweßene geliebte haußfraw nunmehr seel: nach Ihrem Montags den 19.ten Junÿ des abgelegten 1702. Jahres, aus dießem Mühesamen leben genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren der abgeleibten fr. seel.in Zwoen verschiedenen Ehen Ehelich erzeugter Kinder vnd ab intestato verlaßener Erben wie auch fero geschwornen herren Vögte inventirt (…) Actum Straßb. Donnerstags den 25.ten Januarÿ Anno 1703.
Die abgeleibte fr: seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen 1. Annam Dorotheam Schlachtmännin so die Fr. seel, mit auch weÿl. H. David Schlachtmann gewesenen wohlmeritirten Pfarrern Zu Rödern freÿh. Fleckst. Herrschafft in erster Ehe erzeugt, dero Geschworner Vogt der Ehrenhafft und Achtbare H Jacob Schlachtman Schuhmacher v burger alhier, welcher dieser Inventation persönlich beÿgewohnt,
2. Margaretham Salome, 3. Johannem Henricum, 4. Mariam Barbaram, 5. Johannem Georgium und 6. Mariam Cleophe Käßin der in Gott ruhend. fr. seel: mit eingangs erwehntem Ihrem hinderblibenen Hn Wittiber in dieser Ihrer andern Ehe Ehelich erzeugtte Kinder, welche Anfangs mit weÿl. dem Ehrenvesten vnd vorgeachten H Johann Christoph Städeln E. E. alten Kleinen Raths beÿsitzer bevögtiget gewesen, der auch dieß Inventation noch inn persohn assistirt, als er aber gleich demnach gestorben, ist sein stell anderwerts ersetzt worden mit dem Ehrenhafften vnd vorgeachten H Daniel Braunen Schuhmachers vnd burgers alhier wo auch würcklich præstanda gehörig. orthen abgelegt
Eheberedungs Copeÿ – Copia Testamenti reciproci

In einer alhier in der Statt Straßburg in der Münstergaßen gelegener vnd in diese Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befund. worden wie volgt
Ane Hültzen werck. Auf dem frucht kasten, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Soldaten Cammer, Vor diesen gemachen, In der Cammer C, In dem hindern Stübel, In der Wohnstuben, In der Kuchen, Vor der Kuchen, Im haußöhren, In d. hindern Kuchen, In der undern Stuben, In der vndern Kuchen, In dem Keller
Sa. auß dem Erbe Zu bezahlend. Erstlichen soll der Wittwer seinen mit weÿland frauwen Ester Käßin gebohrner Hollandin seiner ersten Hausfrauwen seel. ehelich erzeügen 4. Kindern, nahmentlich Jungfr Ester, Mariæ Magdalenæ, Michel vnd Johann Käßin
Item Mariæ Dorotheæ Schlachtmänin der Verstorbenen, Frauen seel. dochter erster Ehe, soll man, so ihrentwegen beÿ weÿl. Fr. Mariæ Evæ Schlachtmännin gebohrne Hayderinin ihrer Großmutter seel. Verlaßenschaffts abtheilung
Eigenthumb ane Häußern (W.) Item hauß, hoffstatt, höfflein vnd bronnen, mit allen deßen Gebäuen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, geleg. alhier Zu Straßburg in der Münstergaßen, einseit neben E. E. Zunfft Zur Steltzen, ands. neben Philipp Wolffen dem Pastetenbecken, hinden auff gemelte Steltzen Zunftstub stoßend, So freÿ ledig vnd eig. durch der Statt Straßburg Geschwornen Werckmeisteren beÿ weÿl. Fr. Ester Käßen gebohrnen Hollandin des Wittwers erstern haußfr. seel. Verlaßenschaffts Inventation, so in Anno 1694. vorgang. æstimirt worden, dabeÿ mann es auch wid. gelaßen p. 437 lb. 10. ß d. Weg. dießer behaußung ist allein vorhanden i. alt. Perg: Kbr. datirt d. 14.t Aprilis 1649. Inhaltend welcher gestalden weÿl. H. Gabriel Haaß nunmehr längst seel. solche Käufflich an sich gebracht, mit alt. N° 8 vnd 6. notirt. Es ist aber mehrgerührte Behaußung obbesagter Wittwers vorigen haußfrauwen seel: in Anno: 1687. beÿ weÿl. Fr. Ester Hollandin gebohrner Haaßin Ihrer Mutter seel.verlaßenschaffts Inventation vnd abtheilung laut einer durch H. Not. Johann Philipp Schüblern darüber verfertigter designation von Geschwüsterd. vnd Mit Erben Käufflich cedirt vnd überlaßen worden
(E.) Item hauß, hoff, hoffstatt in der Haanengaßen (…)
Ergäntzung des Wittwers unveränderten Guths. Laut eines durch mich vor: und Zu endt unterschriebenen Notarium über eingangs gemelter beed. Eheleüthe in den Ehestand Zugebrachte Nahrung in Anno 1694: auffgerichtet
Series rubricarum huius Inventarÿ. Des Wittibers vnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 55, Sa. Werckzeugs Zum Schuhmach. handwerck gehörig 2, Sa. Leeren vaß 3, Sa. Silbergeschirrs vnd geschmeids 21, Sa. baarschafft 30, Sa. pfenningzinß hauptgüther 358, Sa. Eigenthums ane i. behaußung 437, Sa. Erg. 274, Summa summarum 1182 lb – Schulden 667, Nach solchem abzug 514 lb
Dießem nach würd auch der Erben unveränderte Nahrung beschrieben. Sa. haußraths 81, Sa. Silbers 17, Sa. guldenen Ring 20, Sa. der baarschafft 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 673, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 200, Sa. Antheils ane einem Gültguth 12, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntzung 28, Summa summarum 1061 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 40, Sa. früchten 24, Sa. Wein vndt vaß 102, Sa. Leders vnd Schue Zum Schuhmacher handwerck gehörig 71, Sa. Silbers 27, Sa. guldenen Ring 1, Sa. der baarschafft 3, Summa summarum 271 lb – Schulden 319 lb ; Mehr theilbar Schulden alß theilbahr Guth 48 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2187 lb
Wÿdemb, So der Wittwer wegen einer Kinder Erster Ehe Zugenießen hat. Craffft einer von Ihme Wittwern vnd weÿl. Frauen Ester Käßin geborner Hollandin seiner ersten haußfrau seel: von weÿl. Herrn Johann Jacob Schatzen Notario seel. in Anno 1680. auffgerichteten Codicilli reciproci (…)
Eheberedung (…) Beschehen und Verhandelt in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 4. Februarÿ Anno 1694

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 4 300 florins
1703, Livres de la Taille (VII 1173) f° 177-v
(Schumacher, F. 219.a, N° 740) Weÿland Frauen Mariæ Dorotheæ Käßin, Heinrich Käßen deß Schumachers und burgers allhier geweßener haußfrawen Verlaßenschafft, jnventirt Nots: Pantrion.
Concl: fin: inv: ist fol: 110.b – 2187. lb, 6 ß 2 ¼ d. die machen 4300. fl., verstallte 4000 fl. vnd also 300. fl. Zu wenig.
Von welchen 4000 fl. daß Stallgelt außstehet macht 7. lb 7 ß
Macht von nicht verstallen 300. fl. pro Sechs jahr in duplo macht à 18 ß – 5 lb 8 ß
Und auch so viel in simplo trifft à 9. ß – 2 lb 14 ß
Item si thun die Geborr – 2 ß 8 d
So dann ist vor die abhandlung 2 lb 2 ß 6 d – Sa. 18. lb 2 ß 5 d
Auf bitten gehet ab dreÿ jahr in duplo, und vier jahr in simplo, thun 4. lb 10. ß, Restirt annoch 13. lb 12. ß 2 d
dt. 9. Julÿ 1703.

Partage après la mort de deux filles de Henri Kæss, Marie Barbe et Marie Cléophée
1707 (17. 9.bris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 19)
Abtheilungs Concept über Weÿland Mariæ Barbaræ und Mariæ Cleophe Käßin, auch Weÿl. H Heinrich Käßen, geweßenen Schuemachers, mit weÿl. Frauen Maria Dorothea Carolin seiner Andern haußfrauen seel. ehelich erzeugter beeder, und gleich nach ihren den Eltern respe. Anno 1706: et 1707. verstorbenen döchterlein seel. Verlaßenschafft auffgerichtet, den 17.ten 9.bris Anno 1707.
Eingangs gemelte beede Käßische Verstorbene döchterlin haben ab intestato Zu Erben verlaßen 1. Mariam Dorotheam Schlachtmännin, der weÿl. H. Johann Schlachtmann, Schumacher v. burger alhier, 2. Ester Schlachtmännin, gebohrne Käßin, Jacob Schlachtmanns des Jüngern Schuhmachers haußfrau, 3. Mariam Magdalenam, 4. Michaeln, 5. Johannem die Käßen, dieser dreÿer Geschworner vogt H Hanß Georg Holbe Schuhmacher vnd burger alhier, 6. Margaretham Salome, 7. Heinrichen vnd dann 8. Johann Georg Käßen, Nechstgemelter dreÿer Käßischer Geschwüsterdt geschworner vogt H Daniel Braun, auch Schuhmacher vnd Burger alhie. Alle der abgelebten Käßischer döchterlein resp° ein: vnd vollbändige geschwüsterd, und ab intestato Zu gleich. theilen Verlaßene Erben.

Die Behaußung alhier Zu Straßburg in der Haanengaßen gelegen Ist den 20. Februarÿ 1708. ane (-) den Meelmann und burgern alhier verkaufft worden, über abzug der vnkosten Th. 400 lb. Daran gebührt vordrist Mariæ Dorotheä Schmachtmännin der dochter erster Ehe, so von eingangs bemelter Fr. Maria Dorothea Carolin seel: mit weÿl. herrn M. David Schlachtmann Pfarrern Zo Rödern erzült worden ein 6. theil thut 66 lb 13 ß 4 d. Item Margarethæ Salome, Heinrich vnd Johann Georg Käßen, dero Kinden anderer Ehe, so noch im leben à 66 lb 13 s 8 d vor 3/6. theil 200 lb
Vnd dann weÿl. Mariæ Barbaræ und Mariæ Cleophe Käßin, den beed. Verstorbenen döchterin letzter Ehe vor 2/6.te theil so dermahlen vnd. ihrer sambliche Geschwüsterden vnd Erben Zuvertheilen à 66 lb 13 ß 8 s, 133 lb 6 ß 8 d

Compte que rend le cordonnier Jean Georges Helbé à ses pupilles, enfants de Henri Kæss et d’Esther Holland. Les locataires de la maison sont l’orfèvre Jean Philippe Schell et Jean Jacques Schlachtmann, beau-frère des pupilles.

1708, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 21)
Rechnung Mein Johann Georg Helbe, Schuemachers v. Burgers zu Straßburg, alß geordnet vnd geschworenen Vogts Mariæ Magdalenæ, Michaelis und Johann Käßen, weÿl. Herrn Heinrich Käßen auch geweßenen Schuemachers und Burgers alhier mit auch weÿl. Frauen Ester Hollandin in erster Ehe erzeugter dochter und Söhne, Inhaltend alles das Jenige, waß ich vom 28.ten April. 1706: da ich dieße Vogteÿ übernommen, biß den 12. 9.bris 1708. obgemelter meiner Curand. halber inn verschiedene Wege eingenommen, dargegen wider außgeben und sonsten vögtlicher weiße verhandelt habe. Erste Rechnung dieser Vogteÿ.

Eigenthumb ane einer Behaußung. Die denen Curanden vor dreÿ Vierdte theil Gehörige behaußung alhier Zu Straßburg In der Münstergaßen gelegen Ist auch noch in Natura vorhanden, vnd ist mit Consens der freündschafft seithero der übrige vierdte theil von der Curanden Schwester fr. Ester Schlachtmännin gebohrne Käßin auch erhandelt worden, daß nunmehro solche völlig den Vogts Personen Zustehet, darzu mann aber 150. lb vmb die verkäufferin Zu contentiren beÿ der Äckerleinisch. Wittib der Curanden baaßen vnd vatters seel. Schwester (…) entlehnen müßen
Corpus der Vogts Personen Jährlich fallenden hauß Zinßes. (…) Und solle gedachter H: Johann Philipp Schell [der Goldschmid] hinfürter Jährlichen ane haußzinß 30 lb
Item Jacob Schlachtmann der Jünger, der Curanden Schwager soll 15 lb

Autre compte que rend le même, avec un état des dépenses pour réparer la maison. Les locataires sont Jean Jacques Dürrbach et Marie Madeleine Kæss et le cordonnier Jean Guillaume Æckerlin.

1714, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 32)
Rechnung Mein Johann Georg Hölbe, Schumachers und burgers alhier, als geschwornen Vogts Michaels und Johann Käßen, beeder Schuknecht so bereits majorennes, weÿl. herrn Heinrich Käßen auch geweßenen Schuemachers vnd burgers alhier seel. nachgelaßenen beeder Söhne, Inhaltend alles daß Jenige, Was ich vom 11. Maÿ 1711. alß den beschluß meiner zweÿten rechnung biß Joh: Bapt. 1714. oberwehnter meiner Curandorum halb. inn verschiedene Wege eingenommen vnd dargegen wieder außgegeben habe – Dritte Rechnung dießer Vogteÿ

Corpus der Vogstsöhne jährlich fallenden hauß Zinßes, von der Behaußung In der Münstergaßen alhie gelegen.
Darinnen wohnt Erstlich Meister Johann Jacob Dürrbach Schloßer vnd burger alhier alß Ehevogt Frauen Mariæ Magdalenæ Käßin, der Curanden Schwester vnd gibt jährlich. auff Weÿhenachten Zu Zinß 18. lb
Vnd dann Meister Johann Wilhelm Äckerlin, Schuemacher vnd burger alhier Jahrs uff gedachten termin 19 lb
Verzeichnus außgelegter Baw Cösten in der Käßischen Behaußung In der Münstergaßen alhie gelegen, so Zwischen Mariä Magdalena Dürrbachin gebohrner Käßin, Michael Käßen und Johann Käßen noch gemein vnd ohnvertheilt vom 11. Maÿ 1711 biß Joh. Bapt: 1714.
Anno 1711. Hanß Strauben et Consorten den beeden bronnenschöpffern
Johann Jacob Gerold dem Caminfeg.
hanß Michel Großholtz dem Waßenmeister
dem Schreiner den bod. zu vnd.schlagen
Anno 1712. Johann Jacob Gerold dem Caminfeger
den bronnenschöpffern
Israel Reinbold den Maurer
Johann Jacob Dürrbach dem Schloßer
Anno 1713. Johann Jacob Gerold dem Caminfeger
den bronnenschöpffern
Johann Philipp Biber dem Maurer und Steinhauer
hanß Michel Großholtz dem Waßenmeister
Anno 1714. Wilhelm Otto Bertram dem Schreiner

Partage entre les trois enfants cadets
1717 (6.7.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 39)
Abtheil: Außweiß: und resp°. Lüffergegister, Weÿl. H. Heinrich Käßen des Schuhmachers und auch weÿl. Frauen Dorotheæ gebohrener Carolin beeder Eheleüthe und burgere zu Straßburg seel. hinterlaßene 3. Jüngste Kinder, Margaretham Salome, Heinrich und Johann Georg Käßen betreffend, welcher maßen Sie von H Daniel Braunen dem Schumacher ihrem bißherigen Vogt, in specie die vogts dochter Margaretha Salome, so sich ane Johann Eberlin den Schneider verheurathet, vnd deù vogt quittirt, außgewießen worden den 6° Julÿ Anno 1717.

Compte que rend Daniel Braun à son pupille Henri Kæss, issu d’Anne Dorothée Carol
1717, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 38)
Rechnung Mein Daniel Braunen, Schumachers und burgers alhier, alß geordnet: und geschworenen Vogts Margarethæ Salome, Johann Heinrichs, und Johann Georg Käßen, Weÿlandt Herrn Heinrich Käßen, geweßenen Schumachers vnd burgers alhier, mit auch weÿland Frawen Anna Dorothea Carolin seiner Andern Haußfrawen ehelich erzeugter Dochter und Söhne, Inhaltendt und auß weißend alles das Jenige, waß ich von Joh. Bapt: 1712. biß ostern: 1717. besagter meiner Curanden halben, in verschiedene Wege eingenommen, dargegen wider außgegeben auch Sonsten Vögtlicher weiße verahandelt habe – Dritte Rechnung dießer Vogteÿ

Autre compte rendu à Jean Henri Kæss, disparu depuis plusieurs années, et à Jean Georges Kæss
1723, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 49)
Rechnung Weÿl. Johann Jacob Dürrbachs geweßenen Schloßers und burgers alhier alß geweßenen Geschwohrnen Vogts Johann Heinrich und Johann Georg Käßen, weÿl. Heinrich Käßen Schumachers vnd burgers alhier Verlaßener beeder Söhn /:davon der erstere schon lange Jahre in der frembde ohnwißend wo er sich der Zeit auffhält:/ hinterbliebener Wittib und Erben, Inhaltend waß gemelter vogt seel. von Martini 1719. biß den 2.t Martÿ 1723. Zu seinem Absterben der Curanden halber in verschiedene wege eingenommen dargegen wider außgegeben auch sonsten Vögtlicher weiß verrichtet und verhandelt hat – Erste und letzte Rechnung dießer Vogteÿ

Les cohéritiers se partagent les biens du disparu Jean Henri Kæss après envoi en possession.
1734 (4.10.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 37) n° 311 (1888)
Zuwißen seÿe hiermit demnach Joh: Heinrich Käßen des verschollenen leedigen Hauß Knechts habende Nahrung Undt Vermögenschaft deßelben geschwüsterde alß nechste Erben ab intestato Zufolg Erkandtnuß E: E: kleinen Raths alten Rathß hießiger Statt de dato 13. 7.br 1734 außgebürget, auch deßweg. den 25. ejusdelm die Behabung gethan, vnd dieselbe in die mass immittiert word., seind daß dannenhero dato Zu end stehendt erstbesagte seine geschwüsterde vndt Erben nahmentlich Fr: Esther Schlachtmännin gebohrne Käßin weÿl. Joh: Jacob Schlachtmanns geweßten Schuhmachers vndt burgers alhier hinderlaßene wittib, ferners Fr. Maria Magdalena gebohrne Käßin, Isac Junden deß Schloßers vndt burgers alhier eheliche haußfraw beÿständlich deßelben, weiters Johann Michael Käß auch Schuemachers vnd burger alhier vor sich selbsten, Item Fraw Dorothea Egelusin geb. Schlachtmännin mit beÿstand H Christian Wolff. Egeluß auch Schumachers und burgers alhier ihres Ehemanns, sodann Margaretha Salome Eberlinin gebohrne Käßin weÿl. Mstr Johann Eberlins gewesenen Schneiders vnd burgers alhier hinterl. wb. vnd Zwar dieße weilen Sie, wie Sie berichtet ohnbevögtigt, gleich wie auch vorbenambste Fr. Ester Schlachtmännin, in dem H. Joh: Michael Käß ihr Bruder vnd vogt hiebeÿ selbsten interessiret ist, mit beÿstand H Philipp Jacob Eberlins geschwornen Käuflers vnd burgers alhier alß hierzu erbettenen assistenten einmüthig zusammen kommen, deß Willens und Vorhabens besagten ihres verschollenen Bruders außgebürgte nahrung fried: und freundlich zu Vertheilen – Straßb. d. 4. 8.br 1734.
Designatio Alles desjenigen so beÿ antheilung Johann Heinrich Käßen des verschollenen leed. Hauß Knechts hinter sich gelaßenen Vermögens der Tugendsahmen Frauen Dorothea Egelußin gebohrner Schlachtmännin, Hn Christian Wolffgang Egeluß des Schuhmachers Haußfr. des Verschollnen Käßen halb Schwester Vor einen 5.ten theil erb: und eigenthümbl: zu und anheim gefallen, auffgerichtet in Anno 1734.

Le cordonnier Michel Kæss cède son tiers de la maison à son frère Jean Kæss et à sa sœur Marie Madeleine, femme du serrurier Jean Jacques Dürrbach

1715 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 177
(475) Michel Käß schuemacher
in gegensein Johann Käß schuem: und Mariæ Magd: geb. Käßin beÿständlicht Joh: Jacob Dirrbach schlossers ihres mariti
ein dritten theil für unvertheilt ahn hauß hoffstatt höfflein und brunnen mit allen deßen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Münstergass, einseit neben der Zunfftstueb zuer Steltz anderseit neben Bernhard Morphy Perruquenmacher, hinten auff besagte Zunft stueb – welches gantze hauß annoch um 150 verhaftet, geschehen um 425 pfund

L’inventaire dressé en 1723 après la mort de Jean Jacques Dürrbach mentionne que Jean Kæss a cédé sa part de maison à la veuve avant sa mort sans que l’acte ait été passé à la Chambre des Contrats. Les experts estiment la maison à 750 livres.
La veuve se remarie en 1726 avec le serrurier Isaac Jund
Isaac Jund et Marie Madeleine Kæss hypothèquent la maison au profit du fabricant de pâtés Jean Adam Zeltner

1729 (24.10.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 491
Isaac Jundt der Schloßer und Maria Magdalena geb. Käßin in gegensein ihres bruders Michael Käß des schuemachers und ihres schwagers Jacob Schlachtmann auch Schuemacher
Johann Jacob Jundt des Meelmanns als vogts Johann Adam Zeltner Pastenbecks – schuldig 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Münstergaß, einseit neben der Zunfft stueb zur Steltz, anderseit neben H. Johann Daniel Boch dem weinhändler hinten auff gedachte Zunfftstueb

Isaac Jund et Marie Madeleine Kæss hypothèquent la maison au profit de Marie Elisabeth Eisenmann, veuve de l’enseignant Jean Ulric Geissler

1737 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 228
Isaac Jundt der schloßer und Maria Magdalena geb. Käßin mit beÿstand ihres bruders Hannß Michael Käß des schuhmachers und ihres erstern ehemanns schwagers Johann Martin Haffner des hohldrähers haupbtkandten beÿ E.E. Zunfft zur Steltz
in gegensein Fr. Mariæ Elisabethæ geb. Eisenmännin weÿl. H. Mr Johann Ulrich Geißler super: Gymnas. Præceptoris Primarÿ wittib beiständlich ihres bruders und curatoris S.T. H. Georg Heinrich Eißenmann Med. D. et Prof: publ: Ord: – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß, hoff und hfs²² mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Münstergaß, einseit neben der Zunfftstub zur Steltz, anderseit neben H. Frantz Graffenauer dem goldarbeiter, hinten auff besagte Zunfft stub – als ein von ihren geschwisterden in Mütterlichen verlassenschafft abtheilung käuflich übernommenes guth

Les héritiers Kæss vendent aux enchères la maison au tourneur d’argent François Christophe Holtzapffel moyennant 1 620 livres

1739 (16.5.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 240-v
weÿl. Mariæ Magdalenæ geb. Käßin in erster Ehe mit weÿl. Johann Jacob Dürrbach dem Schloßer erzeugten Sohns Johann Jacob Dürrbach des ledigen von hier abweßenden schloßers mandatarius H. Johann Philipp Lichtenberger Notarius Publ. und Pract. und dero tochter Maria Magdalena geb. Dürrbachin, Caspar Christian Busch des Paßmentirers Ehefrau, beÿständlich ihres annoch ohnentledigten vogts Johann David Kugler des gastgebers auff der grünenwarth, so dann anfangs benannter Mariæ Magdalenæ geb. Käßin in letster Ehe mit ihrem hinterbliebenen wittiber Isaac Jund dem Schloßer erzeugte beeder Kinder Isaac und Abraham der Jundten geordneter Vogt Johann Jacob Winther der schuemacher mit Zuziehung der Curanden Vatters
in gegensein Frantz Christoph Holtzapffel des Silberdrähers – den 11. hujus obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung bestehend in vorder: und hinder hauß, Bronnen, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Münstergaß einseit neben E. E. Zunfft zur Steltz, anderseit neben Fr Graffenauer dem goldarbeiter, hinten auff gedachte Zunfft stub – den Dürrbachischen kindern zu Zween dritten theilen, so dann ebendenselben und Jundischen beeden kinderen zur übrigen tertz – mit 1100 pfund ausmachende capitalien beladen, auff den fueß von 1620 lb

François Christophe Holtzapffel qui travaille depuis cinq ans à Strasbourg sans s’être inscrit aux années d’épreuve sollicite une dispense pour présenter son chef d’œuvre. Les Quinze l’accordent d’autant plus volontiers que le pétitionnaire est fiancé avec la fille du professeur Kuhn et qu’il a bonne réputation auprès des orfèvres.
1715, Protocole des Quinze (2 R 119)
Frantz Christoph Holtzapffel, Ca. E. Meisterschafft der Träher
(f° 228-v) Sambstag den 13.ten Julÿ – Frantz Christoph Holtzapffel, Ca. E. Meisterschafft der Träher pt° Meisterstücks
G. nôe Frantz Christoph Holtzapffel,s deß ledigen silberträhers Ca. E. Mstr schafft der Träher H. Obermeister, principalis, hat sich umb das Meisterstück Zu verfertigen umb das Meisterstück angemeldet, so ihme aber, ohngachtet er über 5 jahr hier gearbeitet, und niemalen erfahren können, wie viel er muthjahr außzustehen habe, difficultirt werden will, alß bittet deput. et factâ relat. adliss. Zum mstrstück. S. cit. præs/ mag deputation wohl leÿden, bittet es aber neÿ der Von Ew. gn. newgemachte ordung gn. Zulaßen. G. setzts. Erk. ut modo [Oberhandtwercks herren]

(f° 260) Sambstag de 31.ten Augusti – Frantz Christoph Holtzapffel, Ca. E. E. Mstsschafft der Träher pt° Meisterstücks
Iidem [Oberhandtwercks herren] per Eund. [Herrn Secretarium Friden] laßen referiren, daß Frantz Christoph Holtzapffel der ledige silberträher Ca. E. E. Meisterschafft der Träher geklagt, daß dieselbige ihme das meisterstück Zu Verfertigen difficultiren hetten, anbeÿ gebetten ihn darzu gn. Zu admittiren. Beÿ der Deputation habe er Vermeldet, daß er bereits 5 Jahr hier geschafft habe, und nimmermehr erfahren Können, auff wie lange Zait die muthjahr gesetzt were, allein habe nôe. der Meisterschafft Lorentz Geißdott, Hanß Georg Retzlob et Cons. bedütten, daß Gegner es wohl hette wissen können, er zwar 5 jahr allein hier gearbeitet, aber Vermögen artic. sich Zu Vor hette einschreiben laßen sollen, Auff welches Kläger replicirt, daß beÿ der 4.tal Zusammenkunfft davon gesellen vom newen articul keine nachricht wissen Können. Beklagte hetten umb manutenentz deß newen articuls gebetten, Zumahlen ein anderer frembder, so deß Vierlings wittib geheÿrathet, denen selben nachgelebt hette.
alß die sach in deliberation gezogen worden seÿe bericht geschehen, daß dießer deß Herrn Professoris Kuenen tochter Zu heÿrathen willens were, 2° er von den Goldt: und silberarbeitern sehr recommendirt seÿe und weilen noch deßes darzu komt, daß er alß silber träher denen trähern, so in holtz arbeiten, nicht großen schaden thun werde, habe man davorgehalten daß wegen nicht geschehenen einschreibens beÿ ihme gegen erlag 5 lb d. dispensirt werden könte, zumahlen er die 5 jahr, so in dem newen articul enthalten, völlig hier verschafft habe, mit dem anhang, daß er sich doch auch einschreiben laßen und die gebühr wie andere bezahlen solle, die genehmhaltung Zu MGHerren stellend. Erkandt, beliebt.

Originaire d’Eschwege en Hesse, François Christophe Holtzapffel fait dresser un état de sa fortune
1715 (26. 7.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 2) n° 4 (4)
Designatio Alles deß Jenigen, so der Ehrengeachte Frantz Christoph Holtzapffel der leedige Silbertreher Von Eschwegen auß Heßen gebürtig, dermahlen würcklichen ane Nahrung eÿgenthümlichen besitzet (…) Actum Straßb. d. 26.7.br. 1715.
Sa. 128 lb

Originaire de Saxe, le tourneur en argent réformé François Christophe Holtzapffel qui a l’intention d’épouser la fille du professeur Gaspard Kuhn sollicite auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un le droit d’accéder à la bourgeoisie. La commisison nommée à cet effet constate qu’il dispose de la fortune nécessaire et renvoie l’affaire au Grand Sénat
1715 Conseillers et XXI (1 R 89)
Frantz Christoph Holtzapffel der Silberträher auß Sachßen pt° Civilegÿ obtinendi. 90. relation der Hh. Deputirten. 91.
(p. 90) Sambstags den 24. Septembris 1715. – Frantz Christoph Holtzapffel der Silberträher auß Sachßen pt° Civilegÿ obtinendi
G. Ersch. H. Frantz Christoph Holtzapffel der Silberträher reformirter religion auß sachßen gebürtig der will sich verheurath. ahne Mariam Julianam H. Caspar Kuhn Eloquentiæ Professoris tochter prod. geburths vnd lehrbrieffs wie auch confession vnd Vermögenschein bittet Zu * ferner vndersuchung der sach einige herren abzuordnen vnd facta relatione pt° Civilegÿ sie sach ahne EE Großen rath Zuversch*. Erk. Herr XV.er Gangolff vnd H. Rathherr von Stöcken deputirt.

(p. 91) Sambstags den 5. Octobris 1715 – Relation d. Hh. Deputirten wegen Frantz Christoph Holtzapffel ver* pt° Civilegÿ obtinendi.
Herr XV.er Gangolff vnd H. Rathherr von Stöcken rreferiren daß der ihnen auffgetragenen commission Zufolge sich wegen deß Vermögens Frantz Christoph Holtzapffers deß Silberträhers sich erkundenn vnd * befunden hätten, daß solches in 578 ld d 8 ß bestände welches der Implorant auch mit gegebener handtrew erhärte. Erk. wird pt° Civilegÿ die sach ahne E.E. Großen rath gewiesen.

Fils de Conrad Holtzapffel, tourneur à Eschwege, François Christophe Holtzapffel épouse en novembre 1715 Marie Julienne, fille du professeur l’éloquence et d’histoire Jean Gaspard Kuhn
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 151 n° 872)
Anno 1715. den 15. Novembr. seind nach geschehener ordentlicher ausruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelichen eingesegnet worden Frantz Christoph Holtzapffel der ledige Silber dreher von Eschwegen Cunrad Holtzpaffel, des burgers und hohl drehers daselbs ehel. Sohn, und Jungfr. Maria Juliana H Johann Caspar Kuhn beÿ löblicher univ. alhier Histor et Eloq. Prof. Publici et Capit. Thom: Canonici ehel. Tochter [unterzeichnet] Frantz Christoph Holtzpffel Als Hoch Zeiter Maria Juliana Khunin als Hochzeiterin (i 153)

François Christophe Holtzapffel devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1715, 4° Livre de bourgeoisie p. 818
Frantz Christoph Holßapffel von Schlwegen der Silberdreher Conrad Holßapffel drehers daselbst sohn, emp. das Burgerrecht Von seiner Fr: Maria Juliana Kuhnin p. 2. gold. fl. 16 ß Wird beÿ E E Zunfft der Zimmerleuth dienen. J. d. 2. Ejusd: [Xbris] 1715 [Christoph Holtzapffel]

Il devient tributaire chez les Charpentiers le 10 décembre 1715.
1715, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 14) Dienstags den 10.ten X.br. 1715 – Mstr Frantz Christoph Holtzapffel der Silbertreher prod. Stallsch. de dato 2. hujus, bitt vermög deßen, ihme das Zunfft Recht gedeÿen Zu laßen. Erk.willf.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison du chapitre Saint-Thomas, place Saint-Thomas. Les apports du mari s’élèvent à 50 livres, ceux de la femme à 302 livres.
1715 (20. 9.bris), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 2) n° 6 (6)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, nahrung vnd Gütere, so der Ehren und Vorgeachte auch Kunstreiche H. Frantz Christoph Holtzapffel Silbertreher, Und die Viel Ehren und Tugendreiche frau Maria Juliana gebohrne Kuhnin, beede Eheleuthe undt burgere allhier zu Straßburg einander einander in Ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand zugebracht (…) Mittwoch d. 20.t 9.bris 1715.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Tomansplahn gelegenen dem Stifft ZuTomæ eÿgenthümblich Zuständigen vnd von beeden Eheleuten dermahlen Zum theil bewohnender Behausung sich volgendermaßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Nahrung bet. Sa. haußraths 9, Sa. Werckzeug Zum Silberdrehen gehörig 30, Sa. Silbers 13, Sa. baarschafft 3, Summa summarum 56 lb – Zugelegt die Ihme ane den haussteuren gebührende helffte 88 lb, Solchemnach Würd sich des Manns in die Ehe gebrachte Nahrung in allem belauff. auf 145 lb – Schuld 95, Nach deren Abzug 50 lb
der Fr. Nahrung betr. Sa. haußraths 80, Sa. Silbers 28, Sa. Goldener Ringe 35, Sa. baarschafft 118 Summa summarum 258 lb – Darzu Kombt ferner die Ihro ane den haussteuren gebührige helfte 44 lb, Thut demnach de Fr. in die Ehe gebrachte Nahrung in allem benantlich 302 lb

L’inventaire dressé en 1736 après la mort de Marie Julienne Kuhn n’est pas conservé.
1736, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 877
Inventarium über Fr. Maria Juliana Holtzapffelin geb. Kuhnin H. Frantz Christoph Holtzapffels des Silberdrehers Ehefr. seel. Verlassenschafft

François Christophe Holtzapffel se remarie en 1737 avec Marie Dorothée Frider, veuve du fourbisseur Antoine Konberger
1737 (22.4.), Not. Mader (6 E 41, 694)
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrengeachten und Kunstreichen Herrn Frantz Christoph Holtzapffel, Silberdreher und burgern allhier Zu Straßburg dem bräutigamn a,e einem,
So dann der Ehren und Tugendsame, fraun Mariä Dorotheä Konbergerin, Weÿl. Anthoni Konbergers geweßenen Schwerdfegers und burgers allhier seel : Nachgelaßenee Wittib am andern Theil
So Geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Montag den 22. Aprilis 1737. [unterzeichnet] Frantz Christoff Holtzapffel als hochzeiter, Maria Dorothea Conebergerin geborne fridrin alß hochzeirin

Fille du laveur Jean Frider, Marie Dorothée Frider devient bourgeoise par son mari en août 1718
1718, 4° Livre de bourgeoisie p. 834
Maria Dorothea Friderin Von hier, weÿl. Johann Friders gew. Wäschers hint. tochter emp: das burgerrecht Von ihrem Mann Anthoni Koneberger p. 2. Gold fl. 16. ß wird beÿ den Schmiden dienen. P. d. 13. Dito [Aug.] 1718.

Le tuteur de l’enfant du coutelier Antoine Kundberger est dispensé de faire faire un nouvel inventaire après celui dressé en 1725 lors de la faillite
1735 (22.8.), Livres de la Taille (VII 1178) f° 86-v
weÿl. Anthoni Kundberger des Lang Meßerschmidts Wittib mit beÿstand Frantz Christoph Holtzapfel des Silbertrehers alß vogten des Vorhandenen Kinds producirt Falliments Inventarium de anno 1725. Vermög deßen die Passiva die Activ Massam übertroffen umb 406. lb 2 ß 6 d bitten umb erlaßung fernerer Inventur, Erkannt Willfahrt

François Christophe Holtzapffel et Marie Dorothée Frieder hypothèquent la maison au profit de leur belle-sœur et sœur respective Judith Marguerite Frieder, femme du maître des forêts Jean Georges Hœnnisch

1740 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 82
H. Frantz Christoph Holtzapffel der silberarbeiter und Maria Dorothea geb. Friederin mit beÿstand ihres Stieffsohns Johann Georg Holtzapffel des hohldrehers und ihres geschwisterd kinds Ehemanns Johann Peter Scheppler des schneiders
in gegensein ihrer respective schwester und schwägerin Fr. Judith Margaretha geb. Friederin H. Johann Georg Hönnisch forstverwalter der Graffschafft haarburg Ehefrau mit beÿstand Christian Rodtlisperger des gastgebers – schuldig seÿen 600 pfund
unterpfand, eine behausung bestehehend in Vorder und hinderhauß, Bronnen, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Münstergaß einseit neben der E.E. Zunfft der Steltz, anderseit neben Frantz Graffenauer dem goldarbeiter. hinten auff besagte zunfftstub – als ein den 16. maÿ 1739 erkaufftes guth

François Christophe Holtzapffel et Marie Dorothée Frieder hypothèquent la maison au profit du jardinier Jacques Singer

1741 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 167
H. Frantz Christoph Holtzapffel der silberdreher und Maria Dorothea geb. Friederin mit beÿstand ihres geschwistrig ehemanns Peter Schepplers des schneiders und ihrer schwester stieffsohns Johann Georg Holtzapfels des hohldregers
in gegensein Jacob Singers des gartenmanns – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt cum appertinentis ane der Münstergaß, anderseit neben E. E. Zunfft zur Steltz, anderseit neben Frantz Graffenauer dem goldarbeiter, hinten auff besagte Zunfft – als ein am 16. Maÿ 1739 erkaufftes guth

François Christophe Holtzapffel et Marie Dorothée Frieder hypothèquent la maison au profit de Marie Eve Meyer, veuve du maître maçon Quirin Berga

1743 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 28-v
Frantz Christoph Holtzapffel der silberdreher und Maria Dorothea geb. Friderin mit beÿstand ihres schwagers Martin Schuhmachers des schneiders und ihres schwester stieffsohns Johann Georg Holtzapffel des hohldrehers
in gegensein weÿl. H Quirin Berga des Maurer meisters E.E. kleinen Raths alten beÿsitzers wittib Fr. Mariæ Evæ geb. Meÿerin modo Johann Hebenstreit des hauptkandten beÿ E.E. Zunfft der Schmid Ehefrau mit assistentz ihres vogts Johann Conrad Berga des Langmeßerschmidts, in fernerm gegenwart H. Johann Wilhelm Berga, greffier de la justice royale des Citadelle et Forts de Strasbourg und H. Herrmann Rauch EE. kleinen Raths alten beÿsitzers, als vogts der Bergaischen minorennen kinder, vor von dem verstorbenen H. Berga gemachte Maurer arbeit schuldig 127 gulden
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt cum appertinentis ane der Münstergaß, anderseit neben E. E. Zunfft zur Steltz, anderseit neben weÿl. Frantz Graffenauer des godarbeiters erben, hinten auff besagte Zunfft – als ein am 16. Maÿ 1739 erkaufftes guth

François Christophe Holtzapffel meurt en 1762 en délaissant deux fils de son premier mariage et un du deuxième. La masse propre à la veuve est de 14 livres, la masse propre aux héritiers de 25 livres. L’actif de la communauté s’élève à 24 livres
1762 (22.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 266) n° 872
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Wohl Ehrenachtbare herr Frantz Christoph Holtzapfel der geweßene Kunst und Silberdreher, auch burger allhier zu Straßburg nunmehr seel: nsdd 30. Junÿ dießen lauffenen 1762. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Verstorbenen seel. nach tod verlaßener in erst und anderer Ehe ehelich erzeugte Herren Söhne (…) inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsame Frau Mariam Dorotheam gebohrne Friederin die hinterbliebene Wittib, beÿständlichen des ehrenachtbaren Meister Christian Westermanns des Schuhmachers und burgers allhier (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 22.ten Julÿ anno 1782.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben hinterlassen wie folgt. 1. S.T. Herrn Franciscum Ludovicum Holtzapfel, J. U. hocherfahrenen Ltum und des allhiesigen mehrern teutschen Hospitals wolverdienten Mittel Schreibers und vornehmen Burgern allhier, welcher dießer Inventur in persohn abgewartet. 2. S. T. Herrn Johann Caspar Holtzapfel, J. U. ebenfalls hocherfahrenen Ltum als auch des hochlöbl. unterelsaßischen und des ortenauischen Ritter Directorii wolmeritirten advocatum ordinarium und vornehmen Burgern allhier so auch beÿ dießer verlaßenschafft Inventur præsens war. Dieße beede Herren Söhne des verstorbenen seel. mit weÿl. der hoch Ehren tugendreichen frauen Maria Juliana gebohrner Kuhnin seiner erstern Ehefrauen seel. ehelich erzeugt
So dann 3. Herrn Jacob Christoph Holtzapfel, den ledigen Kellern und burgern allhier, so bereits majorennis und dahero vor seine person beÿ dießem Geschäfft gegenwärtig war, dießer des abgeleibten seel. mit eingangs gemeldter seiner hinderbliebenen wittib erzeugter Sohn. Alle dreÿ herren Söhne aber des defuncti seel. ab intestato Zu gleichlingen portionen nach tod verlaßener herren Erben.

Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung – Erklärung der Frauen Wittib und Herren Söhne dieser Verlaßenschafft halben gethan
Der hinterbliebenen Wittib ohnverändert es Vermögen, Sa. Haußraths 13, Sa. Silbergeschmeids 10 ß, Summa summarum 14 lb
Dießemnach wird auch derer Erben ohnverändertes guth beschrieben, Sa. haußraths 14, Sa. Werckzeugs zum dräher Handwerck gehörig 9, Sa. Silbergeschmeids 18 ß, Summa summarum 25 lb
Solchemnach wird auch die währender Ehe errungen und gewonnene mithin gemein und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 5, Sa. Schulden 19, Summa summarum 24 lb
Beschluß summa Inventarii 64 lb
Copia der Eheberedung (…)

Marie Dorothée Frieder meurt en 1772 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Maroquin. L’actif de la succession s’élève à 19 livres, le passif à 4 livres.
1772 (9.10.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 627) n° 18, signé Haering
Inventarium über Weiland Frauen Maria Dorothea Holtzapfelin gebohrene Friderin längst Weiland Herrn Frantz Christoph Holtzapfels geweßenen Silberdrehers und burgers Zu Straßburg seel. hinterbliebener Wittib nunmehr auch seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet in A° 1772. – nach ihrem den 6.ten jüngst verfloßenen Monaths Septembris aus dießer Welt genommenen genommenen tödlichen Abschied hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Vermögens nachlaßenschaft ane heutig zu End gemeltem dato auf geschehenes Ansuchen Erfordern und Begehren herrn Jacob Christoph Holtzapfels, Gastgebers und Burgers alhier der Defunctæ seel. hinterlaßenen ehelichen Sohns und ab intestato zurückgebliebenen einzigen Erben ordnungsmäßig ersucht und inventirt, durch Ihne den Sohn wie auch seine Ehefrau und Maria Salome Scheppler die leedige so sich schon lange Zeit beÿ der Verstorbenen seel. aufgehalten (…) geäugt, gezeigt und angegeben – So geschehen in der königlichen Stadt Straßburg Freÿtag den 9.ten Octobris 1772., test. Johann Richard Häring Not. und Inventir Schreiber
In einer alhier Zu Straßburg ane der St. Urbans Gaß gelegener dießorths Zum theil lehnungsweiß inhabender behaußung hat sich befunden
Sa. haußraths 19 – Passiv Schulden 4, Nach deren Abzug, Final und Stall summa 15 lb

François Christophe Holtzapffel et Marie Dorothée Friderin vendent la maison au pasteur de Saint-Nicolas Jean André Schmutz pour lequel agit son fils orfèvre Jean André Schmutz

1744 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 75
Frantz Christoph Holtzapffel der silberdreher und Maria Dorothea geb. Friderin
in gegensein H. Johann Andreas Schmutz des ledigen goldarbeiters als mandatarius seines vatters H. M. Johann Andreas Schmutz des Pfarrers zu St Nicolaus und Capit. Thomani Canonici
eine behausung bestehnd in vorder und hinderhauß, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane dem Münstergaß, einseit neben Johann Friedrich Nagel dem schneider, anderseit neben E. E. Zunfft zur Steltz, hinten auff dieselbe – als ein am 16. maÿ 1739 erkaufftes guth – um 2500 pfund
vor der unterschrifft erschiene hiebeÿ des verkäufers aus erster Ehe H. Frantz Ludwig Holtzapffel Stud. Theologiæ so majorennis und ohnbevögtigt zu seÿn versicherte, der declarirte daß er wegen seines mütterlichen guths an jetzt verkaufter behausung im geringsten keine ansprach habe
(f° 76) H. Heinrich Leonhard Stein der buchhändler und Fr. Marie Elisabetha geb. Oberreitin mit beÿstand Johann Ulrich von Gochnat des handelsmanns und Jonas Lorentz des gastgebers beede ihrer vetter, in gegenseÿn H. Johann Andreas Schmutz des ledigen goldarbeiters als mandatarius seines vatters H. M. Johann Andreas Schmutz des Pfarrers zu St Nicolaus und Capit. Thomani Canonici, demnach er. H. Pfarrer Schmutz heutigen tags der Holtzapffelisch ane der Münster gaß gelegenen behausung käuflich ane sich gebracht, dabeÿ aber besorge es möchte sein H. Stein curandus Johann Caspar Holtazpffel, dermaliger cadet unter dem löbl. Regiment Royal Allemand, des verkäufers Sohns erster Ehe mit der zeit ane solche behausung wegen seines zu fordern habend. mütterlichen guths einige ansprach machen (…) ihn gäntzlich schadlos zu halten – den 21. Februarÿ

Fils du diacre de Saint-Nicolas André Schmutz, Jean André Schmutz qui est alors pasteur à Ottweiler en comté de Nassau (aujourd’hui en Sarre) épouse à Francfort-sur-le-Main Marie Salomé Ruland, fille du marchand Jean Frédéric Ruland (contrat de mariage copié à l’inventaire après décès)
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrwürdigen und Wohlgelehrten Herrn Magister Johann Andrea Schmutzen beÿ hoch Gräfflich Naßauischer Gemeind Zu Ottweÿler, Wohlverdienten Evangelischen Prediger, weÿland Herrn Andreä Schmutzen geweßenen treueÿfferigen Diaconi beÿ der Evangelischen Gemeind Zu St Niclaus in Straßburg, mit der noch würcklich allda wohnhaften Viel Ehr und Tugendbegabten frauen Anna Margaretha Schmutzin gebohrner Beinin ehelich erzeugten und respective Hinderlaßenem Sohn als Herrn Bräutigamb an einem, und Zwischen der Viel Ehr und tugendreichen Jungfrauen Maria Salome, des Wohl Ehrenvesten und Großachtbahren herrn Johann Friderich Rulands fürnehmen Handelsmanns in Franckfurth, mit der auch Viekl Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Ursula Rulandin gebohrner Faberin ehelich erzielter geliebter Tochter als der Jungfer Hochzeiterin an andern theil – So geschehen Franckfurth am Maÿn den 30. Septembris 1701.

Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 238-v n° 73)
Sonntag den 13. Decembr. 1711 ist von mir M Johann Christiano Treitlinger Diac. Nicol. H Johann Andrea Schmutzen Diacono dießer Kichen vnd Seiner Ehel. haußfrauen Maria Salome gebohrnee Rulandin,ein Söhnlein nit nahmen Johann Andreas getauft wordenn dabeÿ zu gevattern (…) Fr. Maria Susanna Rulandin H Johann Arnold Rulands, deß Handelßmanns vnd burgers alhier Ehel. haußfr (i 241)

Notice biographique de Bopp
(Bopp) N° 4674. Johann Andreas Schmutz, Mag. ° Nonnenweier (Baden) 1673, S. v. Johann Andreas Schmutz, Pfarrer, und Anna Margaretha Bein, x Maria Salome Ruland, Handelsmanns tochter † 12 jan. 1751 – Imm. in Str. Cph. am 2. Juni 1689, Mag. am 18 Dec. 1691
1698-104, Diak. 1704-1710 Hof- u. Stadtpred. in Ottweiler, Saar 1710-1723, Abendpred. und Diak. in Straßburg, St. Nikolaus III, 1723-1745, Pf. ehd. I, † 20 Jan. 1745 – Rosenkranz II S. 457 gibt falsch an 1684-1698 Pf. in Niederlinxweiler (Saarland), könnte nur ab 1694 sein

Jean André Schmutz meurt en 1745 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans le presbytère de Saint-Nicolas. Les experts estiment la maison à 1250 livres. La masse propre à la veuve est de 1 926 livres, celle des héritiers de 172 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 638 livres et le passif à 750 livres.

1745 (19.3.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 514) n° 33
Inventarium über Weÿland der hochwohl Ehrwürdig Hochwohlgelehrt und Hochachtbahren herrn Mag: Johann Andreæ Schmutzen, geweßenen Wohlverdienten Pfarrers der Evangelischen Gemeind zu St: Nicolaus, auch Capituli Thomani Canonici und vornehmen burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1745. – nach seinem den 20.ten Januarÿ dieses 1745.sten jahrs beschehenen tödlichen Hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohlseeligen H: Pfarrers mit seiner hernachgemelten Frau Wittib ehelich erzeugter Herrn Söhne und Frau Tochter und ab intestato Verlaßener Erben, inventirt und ersucht durch die Wohl Edle und Viel tugendreiche Frau Mariam Salome Schmutzin gebohrne Rulandin, die hinterlaßene Frau Wittib mit assistentz des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Arnold Rulands, Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier, ihres hierzu expresse erforderten H: beÿstands (…) Actum Straßburg auf Freÿtag den 19.ten Martÿ et Seq: Anno 1745.
Die in Gott Ruhende Herr Pfarrer seel: hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. den hoch Edel und hochgelehrte Herr Vollrad Christian Friderich Schmutz, dermahlig hochfürstlich Heßen Hanau Lichtenbergischen wohlmeritirten Regierungs Secretarium Zu Buchßweÿler, so dem Geschäfft in Persohn abgewartet, alldieweilen aber derselbe allhier ohnverburgert als ist deßelben, und in des hernach gemelten frembden H. Erben Nahmen (…) der Wohl Ehrenvest und Weiße H. Daniel Stamm, Weinhändler und burger allhier, als dermahliger beÿsitzer, beÿ der Inventur erschienen.
2. den Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrenen H. Johann Andream Schmutz, den leedigen Goldarbeither und burgern allhier, welcher in Persohn der Inventur beÿgewohnet
3. den Wohl Ehrwürdig Wohlgelehrten und Großachtbahren H: Johann Gottfried Schmutz, dermahlig treueifferiger Pfarrer der teutsch: und Wendischen Gemeinde Zu Uhÿst, in der ober Lausitz, so allhier ohnverburgert, in deßen Nahmen der Wohl Ehrenvest Großachtbahr und Kunsterfahrene H. Johann Friderich Röderer, vornehmer Goldarbeither und burger allhier, welcher Vermög hiebeÿ produciren Vollmacht (…) beÿ dem geschäfft erschienen.
4. die Wohl Edle und Tugendreiche Frau Mariam Salome Engelin, gebohrnee Schmutzin, des Wohl Ehrwürdig Wohlgelehrt und Großachtbahren H: Philipp Jacob Engels, wohlmeritirten Diaconi der Evangelischen Gemeind Zu St Thomæ und vornehmen Burgers allhier Frau Eheliebstin welche mit assistentz deßelben der Inventur assistiret, Alle vier des Wohlseel. H: Pfarrer mit seiner Zurückgelaßenen Frau Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben Zu vier gleichlingen Portionen und antheilen

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Niclaus Staden gelegenen, Zur Pfarrwohnung der Evangelischen Gemeind Zu St: Niclaus gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häußeren. Erstl: eine Behaußung, bestehend in Vorder: und Hinderhauß, Höfflein, Bronnen und Hoffstadt mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, ane der Münstergaß, einseith neben Johann Friderich Nagel, dem Schneider, anderseit neben E: E: Zunfft Zur Steltz, hinten wieder auf dieselbe stoßend, so gegen jeedermänniglichen freÿ leedig und eigen, Und ist dieße behaußung durch (die Werckmeistere) Vermög eines beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen Abschatzung sub dato 15.ten Martÿ 1745. angeschlagen worden Vor 1250. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub auffgerichtet, mit dero anhangendem Insiegel verwahret, sub dato 21.ten Februarÿ 1744 mit N° 1 signirt. Ferner noch ein anderer daselbst verfertigter Kauffbrieff de dato 16.ten Maÿ 1739. So dann ein älterer datirt den 14.ten Aprilis 1649.
Item eine behaußung ane St. Barbaræ gaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung. Bericht und respectivé Vergleich – Der Frau Wittib ohnverändertes Vermögen, Sa. Goldener Ring und Geschmeid 61 lb, Sa. Pfenningzinß hauptguth 1250, Ergäntzung 500, Schuld 114, Summa summarum 1926 lb
Dießemnach wird auch der Kinder und Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleÿdung 16, Ergäntzung 266, Summa summarum 282 lb – Schulden 93 lb, Nach solchem abzug 172 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und Theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 143, Sa. Bibliothec 200, Sa. Frucht 38, Sa. Weins und Lehren faßen 36, Silber geschirr und Geschmeids 193, Sa. Goldenschmeids 17, Sa. der baarschafft 3093, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 1250, Sa. Eigenthum ane häußern 2190, Sa. Schulden 475, Summa summarum 7638 lb – Schulden 750, Nach solchem abzug 6888 lb – Stall Summ 7782 lb
Abschatzung dem: 15: Martÿ: 1745. Auff begehren Weilland dëß wohll weißen Herrn Johann Andreaß schmutz dem geweßenen Pfarr herrn Zu st: Clauß seel. hindten Laßenen frau wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg, in der Münster Gaßen gelegen, so einseitß an E: E: Zunfft Zur Stëltz, ander seitß Neben H. Nagell dem schneider hinden auff gemelte Zunfft Zur Steltz Stoßendt welche behausung unden eine Stuben hinten daran die Küchen, daß haus Ehren der hoff und bronnen ein gewölbter Keller, die soltaten Cammer und ein Kleiner blatz Zum holtz, oben ihm Ersten und Zweÿten Stock ein stuben Cammer Kuchen hauß Ehren der gang und Nebenß Stubell, ihm 3.ten Stock 2. Cammern daß hauß Ehren der gang und Nebens cammer wor über der Tachstull mit besetzten bienen sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Vmb Zweÿ Tausentt und Vünff hundert Gulden
Der 2.t: Begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Barbra gaßeb gelegen (…)
bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckmeister, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Copia der Eheberedung (…) So geschehen Franckfurth am Maÿn den 30. Septembris 1701.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 500 florins (250 livres) sur un total de 15 000 florins et que l’héritier non bourgeois doit régler le droit de détraction.
1745, Livres de la Taille (VII 1179) f° 337
Tucher F. N° 9398 – Weÿl. H. M. Johann Andreæ Schmutz Pfarr Herrn Zu St. Niclaus und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Eüth
Concl. fin. Inv: ist fol. 84.b 7889. 3. 8, gehet ab der Haußrath 106. 17. 11, restirt 7782. 5. 9., die machen 15.200 fl. Verstallte allein 15.000 fl. Zu wenig 500 fl.
Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 1 lb 10 ß – 9 lb
Und Vier Jahr in simplo – 3 lb
Ext. Stallg. pro 1745 – 23 lb 17 ß
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 8 lb 17 ß 6 d, Summa 44 lb 16 ß 6 d
Nachgelaßen 3 lb, rest 41 lb 16 ß 6 d
Abzug. H: Johann Gottfried Schmutz Pfarrer zu Uheß in der Laußnitz hat von 602 lb 14 ß 6 d theils dato theils finito usufructu anfallenden Vätterl. Erb den Abzug Zu erlegen mit 90 lb 5 ß 6 d
dt. 21.t Aprilis 1745.

Marie Salomé Ruland meurt en 1751 en délaissant trois fils. Les experts estiment la maison à la somme de 1 250 livres. L’actif de la succession s’élève à 5 088 livres, le passif à 900 livres. La défunte a légué par testament sa maison à son fils Jean André.

1751 (3.3.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 518) n° 80
Inventarium über Weÿland der Wohl Edlen, Viel Ehr: und tugendgezierten Frauen Mariæ Salome Schmutzin gebohrner Rulandin Weÿland S: T: Herrn Mag: Johann Andreæ Schmutzen, geweßenen treueifferigen Pfarrers der Evangelischen Gemeind zu St Niclaus auch Capituli Thomani Canonici und vornehmen burgers allhier Zu Straßburg seelig hinterlaßenen frau Wittib nunmehr auch seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1751. – nach ihrem den 12.ten Januarÿ dießes fortlauffenden 1751. Jahrs beschehenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg auf Mittwoch den 3.ten Martÿ Anno 1751.
Die Abgeleibte Frau Pfarrerin seelig hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. den hoch Edel und hochgelehrte Herr Vollrad Christian Friderich Schmutz, dermahlig hochfürstlich Heßen Hanau Lichtenbergischen wohlmeritirten Regierungs Secretarium Zu Buchßweÿler so dem Geschäfft in Persohn abgewartet, alldieweilen aber derselbe allhier ohnverburgert als ist deßelben, und in des hernach gemelten frembden Herren Erben Nahmen (…) der hoch Edel und hochgelehrte auch Weiße Herr Johann Carl Spielmann, J. U. Ltum und E. E. großen Raths allhier E. E. Kleinen Raths aber Jetzig. wohlmeritirten assessor, beÿ der Inventur erschienen.
2. den Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrenen Herr Johann Andream Schmutz, vornehmen Goldarbeiter und burgern allhier, welcher in Persohn der Inventur beÿgewohnet
3. den Wohl Ehrwürdig Wohlgelehrten und Großachtbahren Herrn Johann Gottfried Schmutz, dermahlig treueifferiger Pfarrer der Evangelischen Gemeinden zu Meuer und Keinhart un Sachßen, so allhier ohnverburgert, in deßen Nahmen der Wohl Ehrenvest Großachtbahr und Weiße herr Johann Friderich Röderer vornehmer Goldarbeiter und Jubelirer auch E. E. Großen Raths jetzig. wohlverdienter beÿsitzer, Vermög vorgewießener aber sogleich Zurückbehändigter Vollmacht, beÿ dem geschäfft erschienen. Alle dreÿ der Verstorbenen Frau Pfarrerin seel. mit ihrem auch abgeleibten Eheherren ehelich erzeugter Herren Söhne und per Testamentum verlaßener Erben, Zu dreÿ gleichlingen Stammtheiler und portionen

In einer allhier Zu Straßburg ane der Barbara gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häußeren. Eine Behaußung bestehend in Vorder: und Hinterhauß, höfflein, Bronnen und hoffstadt mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Münstergaß, einseit neben Johann Friderich Nagel dem Schneider, anderseit neben E: E: Zunfft Zur Steltz hinten wieder auf dieselbe stoßend, so gegen jeedermänniglichen freÿ, Leedig und eigen Und ist dieße behaußung durch (die Werckmeistere) vermög beÿ Mein Notarÿ Concept befindlichen Abschatzung de dato 2. Martÿ 1751. angeschlagen Vor 1250. lb. Darüber besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in Allhießiger Cantzleÿ Contract stub auffgerichtet mit dero anhangendem Insiegel verwahret sub dato 21.ten Februarÿ 1744 mit N° 1 signirt. Ferner noch ein anderer daselbst verfertigter brieff de dato 16.ten Maÿ 1739. So dann ein älterer datirt den 14.ten Aprl. 1649.
Item eine behaußung ane St. Barbaræ gaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 138, Sa. Weins und Lehren faß 7, Sa. Bibliothec 5, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 171, Sa. Goldener Ring 53, Sa. der baarschafft 315, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 2350, Sa. Eigenthum ane häußern 1990, Sa. Schulden 56, Summa summarum 5088 lb – Schulden 900, Nach solchem abzug 4188 lb – Stall Summ 4925 lb
Abschatzung Vom 2. Martt 1751. Auff begehren Weill. Maria Salome Schmutzin, Gebohrene Rulandtin, Seel. hinder lassene Erben, ist eine behaußung, allher in der Statt Straßburg, in der Münster Gaß Gelegen, einseÿts näben EE Zunfft Zur steltz, anderseÿts näben Meister Nagel dem schneider, und hindter auff erst bemelde Zunfft Zur Steltz Stoßendt, Gelegen, diese behaußung hatt näben dem Goldschmits ladten, eine Küchen, in dem ersten Stock ist eine Stube mit einem Alcoffe, Kücher und haußöhren, in dem Zweÿten stock ist eine Stub, Stub Kammer, Küchen und haußöhren, darüber ist der dachstul mit breidt Zigler doppelt Gedeckt, worunder etliche Kammern, hatt auch im hoff, Gewölbter Keller, und bronnen, ferner befindet sich ein hinder Gebäuel, darinnen etliche Kammer und das holtz hauß der dachstull darüber ist mit breidt Zieglen doppelt gedeckt, ist Von uns, der underschribenen, der Statt Straßburg geschworenen Werckmeistern nach vorher beschehener besigdigung, mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzichen werdt nach æstimird und angeschlagen wordten, Vor und um Zweÿ Taußendt und Fünff hundert Gulden
Der Zweÿte begriff ist auch alhier in der Statt Straßburg in der barblen Gaß gelegen (…)
Copia Testamenti solenne in scriptis – Ich Maria Salome Schmutzin gebohrne Rulandin Weÿland Herrn Magister Johann Andreä Schmutzen, geweßenen Pfarrern der Evangelisch Lutherischen Gemeind zu St Niclaus, auch Capituli Thomani Canonici und burgers allhier Zu Straßburg hinterlaßene Wittib (…) Fünfftens, prælegir und vermache ich meinem geliebten Sohn Herrn Johann Andreä Schmutz dem hießigen Goldarbeiter oder aber in vorabsterben deßen seinen Kindern und Erben, meine gebührige helffte an einer behaußung, bestehendin vorder und hinter hauß, höfflein, Bronnen, hoffstadt mit allen übrigen begriffen recht und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Münster Gaßn einseith neben Johann Friderich Nagel dem Schneidern anderseit neben E: E: Zunfft Zur Steltz, so gegen Jeeder männiglichen freÿ ledig und eigen, vor und umb die Summ de 2000 gulden hießiger Währung – So geschehen Straßburg den 8. Julÿ Anno 1746

Jean André Schmutz épouse en 1745 Marie Ursule Rœderer, fille de l’orfèvre Jean Frédéric Rœderer : contrat de mariage, célébration
1745 (18.5.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 540) n° 14, enregistré 22 mai 1745
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenvest, Großachtbahr: und Kunsterfahrnen Herrn Johann Andreas Schmutz, leedigen Goldarbeither und Burgern allhier Zu Straßburg, Weÿland des Hochwohl Ehrwürdig hochwohlgelehrt und hochachtbaren Herrn Mag: Johann Andreas Schmutzen, geweßenen treueÿfferigen Pfarrers der Evangelischen Gemeinde Zu St. Niclaus und Capituli Thomani Canonici und vornehmen Burgers hieselbsten mit der Wohl Edlen und Viel Tugendreichen Frauen Mariæ Salome Schmutzin, gebohrner Rulandin, seiner hinderlaßenen Frau Wittib ehelich erzeugtem Sohn als dem Herrn Bräutigamb an einem
So dann der Wohl Edlen Viel Ehr: und tugendgezierten Jungfrauen Maria Ursula Rödererinn des Wohl Ehren Vest, Hochachtbahr und Kunsterfahrenen Herrn Johann Friderich Röderers, Vornehmen Gold Arbeiters und Jubelierers auch burgers zu gedachtem Straßburg mit Weÿland der Wohl Edlen und Viel Tugendreichen Frauen Mariæ Ursulæ Rödererin, gebohrner Fröreissin seiner Verstorbenen frau Eheliebstin seelig ehelich erzeugten Tochter, als der Jungfer hochzeiterin am andern theil – So geschehen und verhandelt in der Königlichen Stadt Straßburg auff Dienstag den 18. May in dem Jahr des Herrn als man nach unßers einigen Erlößers Heÿlands und Seeligmachers Gnad, und trostreichen Geburth Zahlte 1745

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 72 n° 10)
1745. eod. die [2. Junÿ] wurden gleichfalls nach vorhero beschehener 2 mahliger Proclamation, und Zu folge der, von Ihro Gnad. dem Regirenden Herrn Ammeister erhaltenen Elisabeth privatim und im Hause copulirtzu werden von H. M. Joh: Joachim Roecklinger Diac. Sen. Zu St. Nicolai (…) copulirt Herr Johann Andreas Schmutz, der ledige Goldarbeiter u. Burger allhier, weÿl. S. T. Herrn M. Johann Andreä Schmutz geweßten wohlverdienten Pfarrers Zu St Nicolai auch des Collegiat Stiffts zu St. Thomæ Canonici und burgers allhie hinterlaßener ehel. Sohn und Jungfer Maria Ursula, Herrn Johann Friderich Roederers des Goldarbeiters und burgers allhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Johannes Andreas Schmutz als Bräutigam, Maria Ursula Rödererin als Braut (i 74)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Dôme. Les apports du mari s’élèvent à 2 112 livres, ceux de la femme à 2 044 livres.
1745 (14. 8.bris), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 514) n° 36
Inventarium über des Wohl Ehrenvest Großachtbahr und Kunsterfahrenen Herrn Johann Andreæ Schmutzen, des Goldarbeiters, und der Wohl Edlen viel Ehr und Tugendgezierten Frauen Mariæ Ursulæ Schmutzin gebohrner Rödererin, beeder Eheleuthe und burgere allher Zu Straßburg, einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1745. – all dieweilen erstbesagte beÿde Ehepersohnen in der Vor mir Notario den 18.ten Maÿ dieses 1745.sten Jahrs auffgerichteten Eheberedung und des darinnen enthaltenen 3.ten Paragraphi, solches mit einander abgeredet und stipuliret haben – Actum Straßburg in beÿseÿn und Persönlicher Gegenwarth den Wohl Edlen Viel Ehr: und Tugendgezierten Frauen Mariæ Salome Schmutzin gebohrner Rulandin, weÿl. S: T: H. Mag: Johann Andreas Schmutzen, geweßenen wohlverdienten Pfarrers der Evangelischen Gemeind zu St: Niclausn auch Capituli Thomani Canonici sel. hinterlaßener Frau Wittib, des Eheherrn geliebten Frau Mutter, So dann des Wohl Ehrenvest Großachtbahr und Kunsterfahrenen H Johann Friderich Röderers Vornehmen Goldarbeiters und Jubelierers, der Ehefrauen geehrten H. Vatters und des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren H Johann Friderich Rulands Vornehmen Handelßmanns und burgers heiselbsten, der Frau Schmutzin annoch ohnentledigten H. Vogts, auf Donnerstag den 14.te 8.bris et Seq: Diebus Anno 1745.

In einer allhier Zu Straßburg, ane der Münstergaß gelegenen und in diese Nahrung nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe hebrachtes Vermögen betreffend, Sa. haußraths 149, Sa. Bibliotheca 18, Sa. Mehls 21, Sa. Wein und Lehrer faß 131, Sa. Werckzeugs Zur Goldarbeiter Profession gehörig 31, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 25, Sa. Golden Geschmeids 6, Sa. Jubel, Goldene Ring, Silber und dergleichen geschmeids 3762, Sa. Baarschafft 87, Summa summarum 4233 lb – Hierzu ferner Zurechnen die helffte an denen haussteuren 98 lb, Des Ehehern gesambte Nahrung 4331 lb
Der Ehefrauen Eingebrachtes Vermögen belangend, Sa. haußraths 162, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 37, Sa. Goldener Ring 507, Sa. baarschafft 1305, Summa summarum 2013 lb – Zu dieser Summ ist ferner Zurechnen der halbe theil an denen haussteuren 98 lb – Der Ehefrauen völliges Vermögen 2112 lb
Wÿdumns Verfangenschaft Welche S: T: Frau Maria Salome Schmutzin gebohrne Rulandin (…) zeit lebens zu genießen berechtiegt wird, 2044 lb

Marie Ursule Rœderer meurt en 1750 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Dôme. La masse propre aux héritiers est de 2 080 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 2 785 livres, le passif à 2 912 livres
1750 (21.8.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 517) n° 76
Inventarium über Weÿland der Edlen, Viel Ehr und Tugendreichen Frauen Mariæ Ursulæ Schmutzin gebohrener Rödererin des Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrenen Herrn Johann Andreæ Schmutzen Vornehmen Goldarbeiters und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Frau Eheliebstin nunmehr seeligen, Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1750. – nach Ihrem den 24.tenn Aprilis des instehenden 1750.sten Jahrs beschehener tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohl Ehrenvest Großachtbahr: und Kunsterfahrenen Herrn Johann Friederich Röderers, vornehmen Gold Arbeiters und Jubelierers auch Burgers hieselbsten, als geordnet und geschworenen Vogts Margarethæ Salome so 4 und ein halb Jahr alt und Johann Andreas so in dem Zweÿten Jahr seines Alters stehet, der verstorbenen Frau Schmutzin seel. mit ihrem hinterlaßenen Hn Wittiber ehelich erzeugter Zweÿ Kinder und ab intestato verlaßener Erben (…) Actum Straßburg Freÿtag den 21.ten Aug. und folgende täge A° 1750.
Bericht dieße Verlaßenschafft betreffend. Nachdeme man dieße Verlaßenschaffts Inventation Zu end gebracht und anachgehends den Statum massæ ersucht, so hat sich befunden, daß währender Ehe nichts errungen noch gewonnen worden, sondern vielmehr ein Zimmblich Theilbahres Passiv onus Zu bezahlen vorhanden seÿe (…)

In einer allhier Zu Straßburg, ane der Münstergaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck In der Schwartzen Getüch Kammer, In der Gesellen Kammer, Im obern Hauß Ehren, In der Magd Kammer, In den Hindern Kammer, In dem Kinder Stübel, In der Kuchen, In dem Mittlern hauß Ehren, In der Wohn Stub, Im Laden, Im Keller, Auff dem Gängel, In der Soldaten Kammer
Ergäntzung der Kinder und Erben ermanglenden Unveränderten Guths, Nach inhalt des in Anno 1745. durch mich Notarium auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben unverändert Vermögen, Sa. haußraths 142, Sa. Silbers 15, Sa. Goldener Ring 117, Sa. Schulden 200, Sa. der Ergäntzung 1605, Summa summarum 2080 lb
Des Herrn Wittibers unverändert und Theilbare Vermögen betreffend, Sa. haußraths 130, Sa. Wein und Lehrer faß 98, Sa. Werckzeugs Zur Goldarbeiter Profession gehörig 7, Sa. Silbers 12, Sa. Golden Geschmeids 2, Sa. Jubel, Goldene Ring, Silber und dergleichen geschmeids 2475, Sa. Schulden 58, Summa summarum 2785 lb – Schulden 2912, Passiv onus 127 lb
Stall Summ 1952 lb
Copia der Eheberedung (…)

Jean André Schmutz se remarie avec Sophie Dorothée Artopoeus, fille du maître des rentes de la Petite-Pierre Jean Nicolas Artopoeus : contrat de mariage, célébration
1752 (16. 9.br), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 540), n° 28, ssp. 16. Nov. 1752
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren Vest, Großachtbahr: und Kunsterfahren Herrn Johann Andreas Schmutz, vornehmen Goldarbeiter, Wittiber, und burgern allhier Zu Straßburg, als dem Herrn Bräutigamb ane einem,
So dann der Wohl Edlen, Viel Ehr und tugendgezierten Jungfrauen Sophiæ Dorotheæ Artopoeusin, Weÿland S. T. Herrn Johann Niclaus Artopoeus, geweßenen Wohlverdienten Rentmeisters der Graffschafft Lützelstein, mit auch Weÿland S. T. Frauen Mariæ Magdalenæ Sophiæ, gebohrner Wetzelin, seiner geweßenen Frau Eheliebstin seelig. Ehelich erzeugten Tochter, als der Jungfer Hochzeiterin am andern theil
So geschehen und verhandelt in der Königlichen Stadt Straßburg auff Donnerstag den 16. Novembris in dem Jahr des Herrn als man nach unßers einigen Erlößers Heÿlands und Seeligmachers Gnad, und trostreichen Geburth Zahlte 1752. [unterzeichnet] H. Andreas Schmutz als Bräutigam, Sophina Dorothea Artopöusin als Braut

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 119 n° 14)
1752. Freÿt. d. 29. Nov. seynd nach 2 mahl Vorher geschehener Proclamation vermög einer Von Ihro gnaden H Ammeister Langhans erhaltenen Dispensation, Zu Haus in den Stand der H. Ehe eingesegnet worden H Johann Andreas Schmutz, Goldarbeiter und Burger allhier Wittwer und Jungfr. Sophia Dorothea Artopoeusin weÿl. H Johann Niclaus Artopoeus gewesten hochfürst. Pfaltz: Zweÿbruckischen Rentmeisters zu Litzelstein Hinterlaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Johannes Andreas Schmutz als Bräutigam, Sophia Dorothea Artopöusin als Braut (i 123)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison que le veuf a recueilli dans la succession de sa mère suivant partage dressé en 1751. Les apports du mari s’élèvent à 8 164 livres, ceux de la femme à 2 273 livres.

1754 (25.1.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 519) n° 101
Inventarium über des Wohl Ehren Vest: Großachtbahr: undt Kunsterfahrenen Herrn Johann Andreä Schmutz, Vornehmen Gold Arbeiters, und der Wohl Edlen, Viel Ehr: und tugendgezierten Frauen Sophiæ Dorotheæ Schmutzin gebohrner Artopoeusin, beeder Eheleuthen undt Burgere allhier Zu Straßburg, einander für ohnverändert, in den Ehestand zugebrachten Nahrung, auffgerichtet Anno 1754. – all dieweilen beede Ehe Persohnen, in der Vor mir Notario, den 16.ten Novembris des 1752.sten Jahrs, mit einander auffgerichteten Eheberedung und des darinnen enthaltenen vierten Articuls, solches expresse stipuliret und abgeredet haben, inventirt und ersucht – Actum Straßburg in beÿseÿn und Persönlicher Gegenwarth, und Zwar auf der Ehefrauen Seithen S.T . H. Johann Ludwig Winers J. U. Lti und Ortenauischer Ritterschafftlichen Ambtmans, So dann H. Johann Friderich Röderers, Vornehmen Goldarbeiters und Jubelierers auch E: E: Großen Raths Alten Assessoris und beÿ E: Löbl. Vogteÿ Gericht jetzigen Wohlmeritirten Beÿsitzers, des Ehehern Kinder erster Ehe geordneten Vogts, auff Freÿtag den 25.ten Januarÿ und folgende Täge Anno 1754.

In einer allhier Zu Straßburg, ane der Münstergaß gelegenen, dem dißorths Eheherrn eigenthümlich Zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (M.). Eine Behaußung bestehend in Vorder: und Hinterhauß, höfflein, Bronnen undt hoffstadt mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten undt Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Münstergaß, einseit neben Johann Friderich Nagel dem Schneider, anderseiths neben E: E: Zunfft Zur Steltz, hinten wieder auf dieselbe stoßend, so gegen jeedermänniglichen freÿ, leedig und eigen, undt hiehero ohne dem geringsten Nachtheil angeschlagen worden vor 2000. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff, in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub auffgerichtet mit dero anhangendem Insiegel verwahret, sub dato 21.ten Februarÿ 1744 mit N° 1 signirt. Ferner noch ein anderer daselbst verfertigter brieff de dato 16.ten Maÿ 1739. So dann ein älterer datirt den 14.ten Aprilis 1649. Vorstehende Behaußung hat der dißorths Eheherr von seiner Abgeleibten Frau Mutter Weÿland Frau Mariæ Salome Schmutzin gebohrner Rulandin seelig in Anno 1751. durch mich Notarium vorgenommenen Verlaßenschaffts Abtheilung in Erbsweiß eigenthümlich erhalten, hiehero Zu dem bericht
Eigenthumb ane Liegenden Güthern Zu Westhoffen gelegen (M.)
(f° 36) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 522, Sa. Wein und Lehrer faß 830, Sa. Bibliotheca 20, Sa. Werckzeugs Zur Goldarbeiter Profession gehörig 17, Sa. Golden Geschmeids 6, Sa. Jubel, Goldene Ring, Silber und dergleichen geschmeids 5910, Sa. Silbers 6, Sa. Capitalien 250, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 2000, Sa. Eigenthums ane Liegenden güthern Zu Westhoffen gelegen 266, Sa. Activ Schulden 1650, Summa summarum 11.479 lb – Schulden 3340, Nach solchem abzug 8139, Darzu gerechnet die helffte an denen haussteuren 25 lb, Des Ehehern restirend eigenthümlich Vermögen 8164 lb
Solchemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 137, Sa. Silbers 75, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 321, Sa Gülth von liegenden Güthern 200, Sa angelegten Capitalien 1045, Sa Schulden 568, Summa summarum 2348 lb – Schulden 100, Nach solchem abzug 2248 lb, Dazu gelegt dero gebührige helfte ane denen haussteuren 25 lb – Der Ehefrauen restirende Zugebrachte Nahrung 2273 lb
Zweiffelhaffte Schulden in der Eheherren Zugebrachte Nahrung zubezahlend, 658 lb

Jean André Schmutz loue une partie de la maison au perruquier Elophe Marcard

1755 (27.11.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 363
H. Johann Andreas Schmutz der goldarbeiter
in gegensein Ellophe Marcard des perruckenmachers
entlehnt, in seiner ane der Münstergaß gelegene behausung unten auf dem boden den laden auf dem ersten stock, die vordere stub und haußöhren samt der kuchen, nebst dem gantzen hintern stock, auf dem dritten stock auf die gaß zweÿ beschlüßigen kammern und den gemeinschaftlichen Gebrauch der bauchküchen – auff 3 nacheinander folgenden jahren auf innstehehenden Weÿhnachten anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 108 gulden

Sophie Dorothée Artopoeus meurt en 1770 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue Mercière. La masse propre au veuf est de 7 053 livres, celle des héritiers de 1 715 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4041 livres, le passif à 15 115 livres.
1770 (11.9.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 532) n° 257
Inventarium über Weÿland Tit: Fraun Sophiæ Dorotheæ Schmutzin gebohrner Artopoeus, Tit: Herrn Johann Andreas Schmutz Goldarbeiters und Juwelirers auch burgers allhier Zu Straßburg Frau Eheliebstin nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1770, – nach ihrem Freÿtag den 13.ten Julÿ dieses 1770.sten Jahrs aus dießer Jammervollen Welt in die frohe Ewigkeit genommenen seeligen hientritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren herrn Johann Gottfried Herrenschneider, Knopffmachers und Seidenhändlers, auch burgers hieselbst, als geordnet: und geschworenen Vogts 1. Christian Friderich, so in Erlernung der goldarbeiter Profession begriffen und nechstens 14 Jahr zurücklegen Werde, und dann 2. Philipp Ludwig, quintæ Curiæ Discipuli so in das 10. Jahr seines alters gehet, der Frau Schmutzin seeligen mit erstgemeltem ihrem Eheherrn und respectivé Wittiber ehelich erzeugter Kinder und per Testamentum verlaßener zweÿ Erben – So beschehen Straßburg den 11. Septembris und folgende tägen Anno 1770.

In einer allhier zu Straßburg in der Krämer gaß gelegenen in diesortige Theilbahre Nahrung gehörigen behaußung, folgender maßen befunden worden
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der gesellen Cammer, In der Cam: Cammer des 2. Stocks, Im Hauß Ehren, Im obern Stübel des hinterhaußes, Im untern Stübel, Im Hauß Ehren des ersten Stockwercks, In der Wohnstub (vide fol. 13.a)
(f° 20-v) Werckzeug Zur Goldarbeiter Profession gehörig
Eigenthum an einer behaußung alhier in Straßburg gelegen. (T.) Nemlichen eine behaußung höfflein und hoffstadt mit allen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane der Krämer Gaß (…)
(f° 33) Wÿdumb Welchen herr Johann Andreas Schmutz der hießige Goldarbeiter und diesorts Wittiber, von seinem mit Weÿl. Fr. Maria Ursula Schmutzin geb. Rödererin seel. seiner erstern Fr. Eheliebstin, ehelich erzeugten beeden Kindern Nahmentlich Jungfr. Margaretha Salome und H. Johann Andreas ledigen handelsmann noch Zur Zeit in Genus hat, besag eines d. 4. nov. 1750 errichteten Kinder vertrags
(f° 37) Ergäntzung des H. Wittibers währender Ehe abgegangenen ohnverändert Vermögens, Vermög Inventarium illatorum in Anno 1754 durch mich unterschriebenen Notarium aufgerichtet
(f° 45) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung – Copia Testamenti clausi
Des H. Wittibers ohnverändert Vermögen. Sa. hausraths 120, Sa. Leeren Faß 47, Sa. Bibliotheque 6, Sa. Werckzeugs zum Goldarbeiter Profession gehörig 7, Sa. Silbers 7 ß, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern zu Westhoffen gelegen 45, Sa. der Schuld 100, Sa. Ergäntzungs Rest 12.753, Summa summarum 13.080 lb – Schulden 6027 lb, Des H Wittiber restirend ohnverändert Vermögen 7053 lb
Dießemnach wird derer Kinder und Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Hausraths 123, Sa. Silbers 19, Sa. Goldener Ring und Geschmeid 60, Sa. baarschafft 18, Sa. der Gülth von liegenden Güthern 48, Sa. angelegten Capitalien 275, Sa. Schulden 718, Sa. Ergäntzungs Rest 553, Summa summarum 1815 lb – Schuld 100 lb, Nach dießem Abzug 1715 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbare Guth beschrieben, Sa. hausraths 78, Sa. Wein und Leeren Faß 67, Sa. der baarschafft 100, Sa. Goldenen Ring 1928, Sa. Eigenthums ane einer behausung 850, Sa. Eigenthums ane Feldgrund beÿ dem Neuhoff gelegen (-),Sa. angelegte Capitalien 347, Sa. Schulden 668, Summa summarum 4041 lb – Schulden 15.115 lb, Theilbares Passiv onus 11.074 lb – Beschluß Summa 4282 lb, Stall Summa 3863 lb
Copia der Eheberedung (…) den 16. Novembris 1752
Copia des Testamenti clausi (N° 70 unter den Letzten willen)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 100 florins (550 livres) sur un total de 7 700 florins
1770, Livres de la Taille (VII 1180) f° 117-v
Steltz N° 2721 – Weÿl. Fr. Sophiæ Dorotheæ geb. Artopoeus H. Johann Andreas Schmutz Goldtarbeiters Juwelierers und burgers allhier Verlaßenschafft jnventirt H. Not. Euth.
Concl. final. Invent. Ist fol. 191, 4282 lb 2 ½ s, davon gehet aber wieder ab wegen dem Jenigen so der Verstallung nicht unterworffen 418. lb 17 ß 6 s Verbleibt 3863. lb 2 ß 8 d, die machen 7700 fl. wurde aber sowohl von dem Wittiber sowohl als wegen der Kindter 1.ster Ehe großdöchter guth nur 6600 fl. verstallt Allßo Zu wenig 1100 fl.
Wovon nachtrag 8 Jahr in duplo à 3 lb 6 ß – 26 lb 8 ß
und 6. Jahr in simplo – 9 lb 18 ß
Ext. kein Stallgeldt,
Geb. – 2 ß 6 d
Abhandlung – 6 lb 18 ß s (zusammen) 43 lb 4 ß
Auß erlebliche und trifftigen ursachen Ist der Nachtrag auff 16. lb 10 ß moderirt worden, restirt 23 lb 8 ß
dt. 29. xbris 1770

Jean André Schmutz meurt en 1774 en délaissant deux enfants de son premier mariage et un du deuxième. L’inventaire est dressé dans sa maison rue Mercière. L’actif de la succession s’élève à 3 199 livres, le passif à 7 855 livres
1774 (21.4.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 534) n° 283
Inventarium über Weÿland Tit: Herrn Johann Andreas Schmutz, geweßenen Goldarbeiters und Juwelierers auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1774. – nach seinem den 24.ten Martÿ dießes laufenden 1774.sten Jahres beschehenen tödlichen hientritt, hier Zeitlichen verlaßen, (…) Actum Straßburg auf Donnerstag den 21.ten Aprilis et seqq. 1774.
Des Verstorbenen seel. ehelich erzeugte Kinder sind 1° Frau Margaretha Salome Morstattin geb. Schmutzin, H. Johannes Morstatt Kunsterfahrenen Chirurgi und burgers allhier Ehegattin, welche mit beÿhülff ihres Mariti dem Geschäfft in Persohn abgewartet, 2° Herr Johann Andreas Schmutz, lediger handelsmann, dermahlen in Maÿland sich aufhaltend, in deßen Nahmen Herr Johann Daniel Röderer vornehmer Goldarbeiter und Juwelierer auch Burger allhier, Zufolg (…) Vollmacht (…), Dieße Zweÿ des abgelegten H. Schmutz seel. mit Frauen Maria Ursula Gabriel Rödrerun seiner gewesenen erstern Frau Eheliebstin seel. ehelich erzeugte Zweÿ Kinder
3° Herr Christian Friderich Schmutz, lediger Goldarbeiter, so 17. ½ Jahr alt, So dann 4° Herr Philipp Ludwig, Primæ Classis Discipulus so 12 Jahr alt, Diese beede des Verstorbenen seel. mit Fraun Sophia Dorothea Schmutzin gebohrner Artopoeus, seiner Zweÿten Ehegattin seel. ehelich erzielhte Kinder, In deren Namen beÿ der Inventur Zugegen war Herr Johann Gottfried Herrenschneider auch burger allhier deroselben geschworner Vogt.

In einer allhier zu Straßburg in der Krämer Gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung folgender maßen befunden worden
(f° 19-v) Eigenthumb ane einer Behaußung allhier in Straßburg gelegen. Neml. eine Behaußung ane der Krämergaß (…)
(f° 29-v) Eigenthumb ane einer Behaußung und Feld grund beÿ dem Neuenhoff gelegen (…)
(f° 33-v) Wÿdumb Welchen der verstorbene Herr Schmutz seel. Von Weÿl. Fraun Sophia Dorothea Schmutzin gebohrner Artopoeus, seiner zweÿten Frau Eheliebstin seel. Lebenslänglich Zu genießen berechtiget geweßen. Vermög eines, beÿ hießig. Löbl. Vogteÿ Gerichts den 18. apr. 1771. errichteten den 19. Junÿ dicti anni beÿ E. E. Großen Rath confirmirten und in hießiger Cantzleÿ Contract Stub enregistrirten Kinder Vertrags
(f° 37) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia des Verstorbenen seel. auffgerichteten Testamenti und Verordnung unter Kindern, vide unter meine Notariats Acten sub rubrica Letzten Willen sub Numero 145.
Sa. hausräthlichen Effecten 43, Schein und hämmel 4, Sa. Wein und Leere Faß 255, Sa. Werckzeugs Zur Gold profession gehörig 9, Sa. Juwelen, Goldenen Ring, Silber und dergleichen Geschmeids 1238, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 850, Sa. Eigenthums ane Reeben 45, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung beÿ dem Neuhoff gelegen 208, Sa. Beßerung auf liegenden Lehen o, Sa. angelegten Capitalien 272, Sa. Schulden 55 lb, Summa summarum 3199 lb – Schulden 7855 lb, Passiv onus 4656 lb
Zweiffelhaffte Schulden 1203 lb

Jean André Schmutz vend la maison au cartier Henri Beaufort et à sa femme Françoise Bena moyennant 1875 livres

1757 (10.12.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 332-v
H. Johann Andreas Schmutz der goldarbeiter
in gegensein H. Henry Beaufort des cartenmachers und Françoise geb. Bena
eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen derselben, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Münstergaß, einseit neben H. Johann Friedrich Nagel dem schneider, anderseit neben E.E. Zunfft zum Steltzen, hinten wieder auf dieselbe – als ein elterliches erbguth – um 1875 pfund

Originaire de Hattonville dans l’évêché de Verdun, le cartier Joseph Beaufort dit Henry épouse en 1750 Françoise Bena, fille du cabaretier Joseph Bena de Saint-Quirin dans l’évêché de Metz : contrat de mariage (sous le nom de Joseph Henry), célébration
1750 (2.1.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 182
Mariage – furent presens le Sr Joseph Henry Cartier, natif d’Atonville, Eveché de Verdun fils de feu Sr Theodor Henry vivant bonnetier et bourgeois à Verdun et de feue Dam.lle Philiberte Brigarde d’une part
et Dam.lle Françoise Bena fille de feu Sr Joseph Bena vivant Cabaretier à St Quirin eveché de Metz et de Dam.lle Elisabeth Propre d’autre part
Strasbourg ce 2° du mois de janvier l’an 1750. (signé) joseph Henry, Françoise Bena

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 22)
Hodie 8. Januarÿ Anno 1750 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus Juvenis Josephus Beaufort dictus Henrÿ ex loco Hattonville Dioecesis virodunensis oriundus, filius defunctorum theodori Beaufort Et Philibertæ Briquart, ab octo annis parochianus noster Et pudice virgo Francisca Benna ex loco Sancti Quirini oriunda, filia defuncti Josephi Benna et Elisabethæ Propre superstitis, a quatuor annis parochiana nostra, testes adfuerunt Dnus Leonardus Jacque Matris Sponsæ ex Secundis Nuptias Maritus (signé) joseph Bofore Henrÿ, Françoise Bena (i 15)

Joseph Beaufort de Hattonchâtel et Françoise Bena achètent en 1752 le droit de bourgeoisie selon le nouveau tarif en apportant un enfant
1752, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 489
Joseph Beaufort Von Hattonchatell in lothringen und deßen Ehefrau Francisca Bennat von st. quentin erhalten das burgerrecht Jedes umb den neuen burgerschilling Ihr Kind aber Elisabethe Charlotte wird bei ordnung gelaßen dienet beÿ E. E. Zunfft der Steltz. jur. et promis. d. 27. Aprilis 1752.

Donation du capitaine Charles Emanuel baron de Kiecler en faveur de Henri Beaufort et de sa femme
1755 (20.2.), Not. Revoire (6 E 41, 705) N° 5
Donnation du 20° fevrier 1755 – furent presents en personne Le Sieur Henry Beaufore Bourgeois maitre Cartier de cetted° ville et demoiselle Françoise Bena son Epouse de luy duement assistée et autorisée à l’Effet des présentes, Lesquels ont reconnu et Confessé avoir touché veritablement réelement et comptant de Monsieur Charles Emanuel Baron De Kiecler ancien Capitaine d’infanterie, de prsent Logé en vendeur chez led. Sieur Beaufore, la somme de 1000 livres de principal qu’il a preté auxd. Sr et Dame Beaufort et qui est dans le commerce des denrées (…)
Led. Sieur de Kiecler pour les bons Services et bons offices qu’il a reçue desd. Sr. et dame Beaufore depuis qu’il est chez Eux et voulant leur en temoigner de la reconnaissance, a volontairement fait donation entre vifs pure simple, Irrevocable et à toujours de lad. seomme de mille livres cy dessus dite,
de même que de tous les meubles meublans effets et ustansilles qui se trouveront à son decès Chez led. Beaufort (…) à dem.lle Elisabeth charlotte fille ainée desd. Sr et dame Beaufore (…)

Joseph Henry Beaufort meurt en 1759 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 1250 livres. La masse active s’élève à 1 895 livres tournois, le passif à 2 710 livres tournois. La veuve se remarie en 1759 avec Charles François Alexis Joseph Gaultier dit Clermont

1759 (7.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 715) n° 305
Inventaire de la succession delaissée par le deffunt Sr Joseph Henry Beaufort en son vivant Marchand Cartier et Bourgeois de la ville de Strasbourg, arrêté l’an 1759.
Inventaire et Description de tous les Meubles et Immeubles, dettes actives et Passives, rien excepté, que le deffunt Sr Joseph Henry Beaufort, en son vivant Marchand Cartier et Bourgeois de cette ville, a délaissé après son deceds arrivé le 23° du Mois de Mars de la présente année, Laquelle succession a été inventoriée et estimée à la réquisition de Dame Françoise Bena la Veuve assistée du Sr Léonard Chasso aussi Maître Cartier de cette ville et aussy du Sieur Guillaume Joseph Sarasin, Marchand et Bourgeois de cette ditte ville comme Curateur établi du Magistrat d’Elisabeth Charlotte, Susanne et Charles tous les trois Enfans delaissés par ledit deffunt (…) Fait à Strasbourg le 7.° Maÿ 1759.

Maison appartenante à cette succession. Une Maison avec toutes dependances Scitué en cette ville dans la Rue des Prêtres d’un côté la tribu des Echasses de l’autre côté le Sr Jean frederic Magnus Maître tailleur et mercier [derrier] la ditte trubu des Echasses. Laquelle Maison est estimé par Messieurs des Architectes de la Ville suivant leur Certificat du 21° Maÿ 1759 à 5000 Livres. La Propriété de cette Maison se prouve par un titre d’achat passé dans la Chambre des Contrats et muni des Armes de la Ville de Strasbourg dattée le 10° Xbre 1707
Meubles et Effets 868, Argenterie 60, Tonneaux et vins 48, Papiers et outils pour la Profession des Cartiers 763, Maison 5000, Dettes actives 838, Total de toute la masse active 7579 livres tournois – Dettes passives 8451, Deduction faite il appert que la Masse active n’est point suffisante pour payer led dettes passives de 871 livres
Copie du Contrat de mariage (…) Strasbourg ce 2° du Mois de janvier 1750, Koch notaire

Françoise Bena fait donation de sa maison à sa fille Charlotte Beaufort, femme du négociant Jacques Jaussaud

1778 (25. 9.bre), Not. Laquiante (6 E 41, 1069) n° 33
Donnation – D° Françoise Bena femme séparée quant aux biens et non commune du Sr Charles Alexis Gauthier dit Clermont, Employé au bureau des postes
à Dlle Charlotte Beaufort sa fille femme du Sr Jacques Jaussaud, Bourgeois negociant dudit Strasbourg
la maison et dépendances a elle appartenante audut Strasbourg située dans la Rue du Dome, tenant ‘un côté au poele des Vitriers ou tribu des Echasses, d’autre au Sr Mayer perruquier, derrière ladite tribu, devant ladite rue – pour une pension de 300 livres faisant en capital 6000 livres
la De Clermont se réserve sa vie durante un appartement dans ladite maison, lequel consistera dans les pièces suivantes, La petite cave, Le second étage en Entier, une chambre aux mansardes du côté de la maison du perruquier, une place pour mettre une armoire sur le pallier du troisième étage, une place au grenier pour y mettre son bois, L’usage commun de la cour, de la buanderie ainsi que des greniers pour la lessive
[in fine :] 11 février 1783, augmente la pension de 180 livres

Originaire de Saini-Laurent-du-Cros en Dauphiné dans le diocèse de Gap, Jacques Jaussaud épouse Elisabeth Charlotte Beaufort en 1768 : contrat de mariage, célébration
1768 (29.8.), Not. Laquiante (6 E 41, 1027)
Mariage – furent presens le Sr Jacques Jaussaud Negociant demeurant jusqu’à present a Lyon, étant de présent aud. Strasbourg, fils majeur du Sr Jean Jaussaud bourgeois de St Laurent en Dauphiné et de Dlle Susanne Olivier ses pere et mere, dont il a dit avoir l’agrement, agissant, faisant et stupulant pour Luy en son nom de l’avis et de l’assistance des sieurs Jean Ponceau, secrétaire de la direction des fortifications de Strasbourg Et Claude Pierre Fabry bourgeois Negociant dud Strasbourg, à ce presens d’une part
Et Demoiselle Elisabeth Charlotte Beaufort fille mineure de defunt le Sr Henry Beaufort, en son vivant Bourgeois marchand Cartier de cette ville Et de Françoise Bena, Epouse en secondes noces du Sr Alexis Gautier dit Clermont, Intéressé dans les affaires du Roy demeurant aud. Strasbourg agissant, faisant et stupulant pour Elle en son nom sous l’autorité de mad° sa mere Et encore du St Guillaume Joseph Sarasin Bourgeois Chaircuitier dud. Strasbourg son tuteur établi par justice tous deux à ce presens, d’autre part
communauté partageable par moitié – Etat du linge de Dlle Beaufort

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 246)
Hodie 28. Novembris anni 1768 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Jacobus Jaussaud ex Parochia Sancti Laurentii du Cros diœcesis vapincensis in Delphinatu oriundus, Mercator, filius legitimus et majorennis Joannis Jaussaud et Susannæ olivier conjugum per quinque Annos in præfata Sancti Petri et Saturnii Parochâ [civitatis Lugdunensis] Commorans et Elisabetha Beaufort argentinensis, filia legitila et minorennis defuncti Henrici Beaufort civis olim et Chartarum lusoriarum Mercatoris et opificis hujus urbis et Franciscæ Bena olim conjugum parochiana nostra (signé) Jacques Jaussaud, elisabeth charlote Beaufort (i 126)

La tribu du Miroir fait grief au marchand Jacques Jaussaud d’expédier des marchandises au nom du sieur Guaita, marchand non bourgeois. La tribu lui inflige une amende de cinq livres
1763, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 158-v) Montags den 12. Septembris 1763 – Verbotten vor einen hiesigen unverburgerten Inwohner Zu spediren
Jaques Jaussaud, der ledige Handelsmann ex officio citirt und angeklagt, daß er Namens H. Guaita, des unverburgerten Handelßmanns allhier, Waaren aus dem allhiesigen Kaufhaus spediren wollen, so wider Ordnung, dahero strafbar.
Citatus Zur Verantwortung sagt aus, daß er bei Frau Klentschin Wittib logire, allwo auch besagter H. Guaita logirt, und habe vermeint, ein Freunstück an berührtem H. Guaita, so abwesend, Zu thun, in Beziehung seiner Waaren, wie auch Gelder in seinem Namen Zu beziehen und an ander Zu Zahlen. Übrigens seÿe er sein Bedienter nicht, und bittet von der Anklag entladne zu werden
Erkannt, weil Beklagter Jaussaud seinem eigenen Geständnuß nach wider Ordnung, und Zwar vor einen unverburgerten spedirt, als ist er wegen der Übertrettung in Fünff Pfund pfenning Straf condemnirt, bei doppelter das nochmalige übertretten inhibirt, und die in dem allhiesigen Kaufhaus sich befindenden vier Kisten voll Waaren Zu versenden injungirt worden.

La tribu du Miroir délivre une promesse d’admission à Jacques Jaussaud, originaire de Saint-Laurent-du-Cros, qui a appris le métier à Strasbourg chez Claude Olivier
(f° 160) Donnerstags den 15. Septembris 1763.. – Vertrösteter Leibzünfftiger
Sieur Jaques Jaussaud von St. Laurent Ducros in Dauphiné gebürtig, so die Handlung bei nunmehro weiland H. Claude Olivier, dem gewesenen Specirer und burger allhier, sechs Jahr lang erlernet, bittet ihm Schein zu ertheilen, daß E. E. Zunftgericht ihn nach gnädig erlangtem burgerrecht dißorts leibzünfftig als Handelsmann auf und annehmen wolle. Erkannt, willfahrt

(f° 166) Dienstags den 13. Decembris 1763 – Klag wieder Jaussaud aufgeschoben
Jaques Jaussaud, so sich ratione civilegii und züfftigmachens citirt worden, aber nicht erschienen, betreffend, ist diese Sach ebenmäßig biß nächsthaltendes Gericht verschoben worden.

Nouvelle promesse d’admission
1768, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 14-v) Montags, den 12. Decembris 1768 – Vertröstung
Hr Jacob Jaussaud von St Laurent Ducros in Dauphiné gebürtig stehet vor und meldet, daß er die Handlung bei weil.H. Claude Olivier, dem gewesenen hiesigen Specirer, erlernt habe, bittet daher ihm Schein Zu geben, daß man ihn nach gnädig erlangtem burgerrecht dißorts leibzünftig als Handelsmann auf und annehmen wolle. Erkannt, willfahrt (NB. schon 1763. dem begehrt)

Jacques Jaussaud devient bourgeois par sa femme le 8 mai 1769 (six mois après son mariage)
1769, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 167-v
Jacob Jaussaud d. handelsmann von St. Laurent Ducros en Dauphiné geb. und deßen Ehefrau Elisabeth Charlotte weÿl. Joseph Beaufort gew. Karten machers und burgers allhier beÿ ordn. gelassene tochter erhalten das burgerrecht, der Ehemann um den neuen die Ehefr. aber um den alten burgerschill. wollen dienen beÿ EE. Zunfft Zum Spiegel Jur. et prom. eod. [8. Maÿ]

Jacques Jaussaud devient tributaire au Miroir. Il déclare faire commerce d’épices
1768, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 24-v) Dienstags, den 6. Junii 1769 – C. Leibzünftiger
Hr Jacob Jaussaud stehet nunmehr vor, producirt Kanzlei: und Stallschein von 8. Maji letzthin mit bitte, ihn gegen Erlag gewohnlicher Gebühr, der den 12. Decembris 1768. ihne dißorts erteilten Vertröstung Zufolg, leibzünftig als Handelsmann anzunehmen. Erkannt, gegen Erlag drei Pfund Zehen Schilling willfahrt. Prom. obed. Will die Specereihandlung treiben, ist deßwegen vor ghh. die XV. verwiesen (dt. 3 lb 10 ß, 1 lv 10 ß Findl, 2 lb 5 ß vingt°)

Jaques Jaussaud et Elisabeth Charlotte Beaufort font dresser un état de leur fortune pour obtenir séparation de leurs biens
1771 (3.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 730) n° 816
Inventaire de tous les biens meubles meublans, Effets de menage, marchandises, Dettes actives et passives et Choses généralement quelconque qui composent la Communauté qui est entre le Sr Jaques Jaussaud Negociant de cette ville Et Dam.le Elisabeth Charlotte Beaufort son Epouse, dans lequel seront assu compris leurs apports et propres et les Reprises pactions et conventions matrimoniales conformément à leur Contrat de mariage (…) à la requête et requisition de lad. Damle Jaussaud née Beaufort, laquelle attendu l’absence de son mari a été à cet effet assistée et autorisée du Sr Guillaume Joseph Sarasin Son Curateur cy presens Et a declaré faire procéder à cet Inventaire aux fins d’obtenir au Magistrat de cette ville sentence de séparation de biens d’avec led. son mari appelée autrement Beneficium cessionis (…) Fait à Strasbourg en la maison que lad° Damle Jaussaud occupe appartenante au Sr. Gourmand Ruë du Sanglier le trois. août 1771
Etat sommaire du présent inventaire. Meubles et effets appartenants à la femme, ses habits 1676, argenterie 39, or 158, dettes actives 13.929, Total 15.797 livres
Suit la description de tous les biens appartenans au mari et à la Communauté, Meubles et effets 1802, habits 4990, argenterie 291, Dettes actives 4947, total 12.032 livres – Dettes passives 24.965. Partant il appert que les Dettes passives excedent la masse active dela somme de 12.933 livres
Dettes actives douteuses 15.014
Copie du Contrat de mariage (…)

Jacques Jaussaud loue une partie de la maison à l’officier Louis Joseph Maurice baron de Gohr

1786 (22.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1100) n° 46
Bail de 6 années consecutives qui commencent à la St Jean prochaine – Sr Jacques Jaussaud Bg. Negociant de cette ville
à Mess. Louis Joseph Maurice baron de Gohre Cy devant officier au régiment Royal deux Ponts actuellement Gentilhomme de Son Altesse Serenissime Monseigneur le prince Maximilien de Deux Ponts Colonel du Regiment d’Alsace demeurant à Strasbourg
un appartement dans la Maison qu’il possede audit Strasbourg Rue du Dome, led. appartement composé de tout le rez de chaussée dont la buanderie est en commun avec M. de Clermont, de tout le premier étage, de deux chambres au troisième, du grenier sur le devant de la rue, de la cave dont jouit actuellement ledit Bailleur et une place au dehors de la cave pour la provision de bois de Mond. Sr Preneur – moyennant un loyer annuel de 300 livres tournois

Charlotte Elisabeth Beaufort veuve de Jacques Jaussaud et son fils Charles Marie Antoine Jaussaud, employé dans les droits réunis à Porentruy, vendent la maison à Jean Claude Jacquet, courrier de Strasbourg à Mayence, et à sa femme Marie Catherine Roch

1812 (4.8.), Strasbourg 15 (16), Not. Lacombe n° 2661
Charlotte Elisabeth Beaufort veuve de Jacques Jaussaud, Nicolas Wilhelm négociant mandataire de Charles Marie Antoine Jaussaud employé dans les droits réunis à Porentruy
à Jean Claude Jacquet, courier de Strasbourg à Mayence, et Marie Catherine Roch
une maison cour puits appartenances et autres aisances dépendances située à Strasbourg rue du Dôme n° 22 d’un côté le Sr Wolfarth, de l’autre Rein ferblantier, derrière les mêmes – y compris les chantiers dans la cave, trois fourneaux enmurés dont l’un au rez de chaussée l’autre en alcove – acquis de Mde veuve Jaussaud à laquelle la maison et avenue par donation reçue Laquiante notaire royal le 25 novembre 1778. Remis contrats en date du 10 décembre 1757 et du 21 février 1744 passés à la Chambre des Contrats – moyennant 20.000 francs
Enregistrement, acp 120 F° 76-v du 11.8.

Originaire d’Ormont (Saint-Dié), Claude Jacquet épouse vers 1795 Marie Catherine Roch, née à Luneville
Décès, Strasbourg (n° 232)
Déclaration de décès faite le 16 février 1824. Décès de Claude Jacquet âgé de 56 ans, né à Ormont (Vosges), Postulant courrier, Epoux de Marie Catherine Roch, mort en cette mairie le 15 courant à six heures du soir dans la maison située N° 12 ruë de l’hôpital, fils de feu Dominique Jacquet, Boulanger, et de feu Marguerite Didier-Claude, premier déclarant, Théodore Jean Baptiste Jacquet, âgé de 21 ans, journalier, fils du décédé [in margine :] Séripneumonie (i 59)

Décès, Strasbourg (n° 232)
Déclaration de décès faite le 4 février 1830. Décès de Marie Catherine Roch, âgée de 63 ans, née à Luneville (Meurthe) veuve de Jean Claude Jacquet, courrier, domiciliée à Strasbourg morte en cette mairie le 4 du mois courant à deux heures du matin dans la maison située N° 7 rue de la demi Lune, fille de feu Joseph Roch, peintre, et de feu Marie Catherine Joly (i 66)

Registre de population 600 MW 58 (1815 sqq) Rue du Dome n° 22, f° 415 (i 67)
Jaquet, Jean Claude, 1768, Courier, St Dié, (à Strasbourg depuis) 1785, (auparavant r. arc en ciel 10, Entré 1812, délogé rue des Hallebardes 32
id. née Roche, Marie Catherine, 1768, Ep. Luneville, (à Strasbourg depuis) 1795
id. Charles Didier 1798, Strasbourg
id. Julie Françoise 1799, id.
id. Adelaide Thérèse 1801, id.
id. Theodor Jean Bapte 1803, id.
id. Henriette 1806, id.
id. Joseph 1810, id.
id. Jean Claude 1796, id.

Jean Claude Jacquet et Marie Catherine Roch vendent la maison au pâtissier Nicolas François Doyen moyennant 10 000 francs

1818 (22.10.), Strasbourg 14 (60), Not. Lex n° 200
Jean Claude Jacquet, ancien courrier, et Marie Catherine Roch
à Nicolas François Doyen patissier
une maison, cour, cave voutée, puits, buanderie, bâtiment de derrière, appartenances et dépendances sise en cette ville rue du Dôme n° 22, d’un côté le Sr Wohlfart, de m’autre me Sr Rhein ferblantier, derrière les mêmes – acquis pour 20.000 francs de Charlotte Elisabeth Beaufort épouse de Jacques Jaussaud et de Charles Marie Antoine Jaussaut, employé des droits réunis, par acte reçu Lacombe fils le 4 août 1812, la veuve Jaussaud l’avait acquis de Françoise Bena, femme séparée quant aux biens et non commune de Charles Alexis Gauthier dit Clermont, employé au bureau des postes, par donation entre vifs reçue M° Laquiante le 25 novembre 1778 – sont compris deux fourneaux de fayance, les chantiers qui se trouvent dans la cave – moyennant 10.000 francs
Enregistrement, acp 140 F° 141 du 24.10.
[autre acte :] 25. septembre n° 126. Cahier des charges et adjudication du 30 septembre, mise à 14.000 francs, personne ne s’est présenté
le 10 octobre, n° 170 personne ne s’est présenté

Originaire de la paroisse Saint-Etienne-du-Mont à Paris, Nicolas François Doyen épouse en 1793 Anne Marie Wunderlich, originaire de Colmar : mariage et contrat dressé en 1800.
Mariage, Strasbourg (n° 440)
Aujourd’hui 21 août 1793 l’an second de la République françoise (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part nicolas françois Doyen, patissier, agé de 33 ans, domicilié en cette ville depuis 20 mois, natif de paris paroisse saint etienne du mont, fils de françois Doyen, garçon boucher, et de feu Marie Reine Pimor, de l’autre part Anne Marie Wunderlich, agée de 39 ans, domiciliée en cette ville depuis huit ans, native de Colmar département du haut Rhin, fille de feu Joseph Wundelich, maître maçon audit lieu et de feue Marie Madeleine Schoenenberger, lesquels futurs conjoints Etaient accompagnés de jean baptiste Bourdier, employé au magasin des effets militaires, âgé d 70 ans, oncle de la future, de piette müller, calandreur, âgé de 32 ans, beau-frère de la future (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 10 janvier 1760 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 26 août 1753 (signé) Nicolas François Doyen, la future épouse a déclaré ne savoir signer (i 11)

1800 (27 brumaire 9), Strasbourg 14 (12), Not. Lex n° 803
Contrat de mariage – Cit. Nicolas François Doyen Patissier a Strasbourg natif de Paris paroisse St Etienne du mont
Anne Marie Wunderlieb son épouse native de Colmar
qu’ils se sont établis par mariage a Strasbourg dès le 21 août 1793 sans avoir passé de contrat de mariage
Enregistrement, acp 76 F° 49 du 28 brumaire 9

Nicolas François Doyen se remarie en 1811 avec Catherine Louise Diemant, fille de pâtissier
1811 (22.4.), Strasbourg 14 (46), Not. Lex n° 5164
Contrat de mariage – Nicolas François Doyen, patissier en cette ville, veuf d’Anne Marie Wunderlich
Catherine Louise Diemant, fille majeure de Georges Diemant, patissier et d’Anne Marie Davet
Enregistrement, acp 117 F° 13 du 23.4.

Inventaire dressé dans leur maison après la mort de leur fille Marie Louise qui délaisse un enfant de son mariage avec le lithographe Charles Fasoli
1840 (9.9.), Strasbourg 14 (110), Me Ritleng n° 10.451
Inventaire, dressé dans une maison rue du Dôme n° 22, de la succession de Marie Louise Doyen décédée le 27 novembre 1839 – à la requête de Charles Fasoli, lithographe, le veuf à cause de la communauté, père et tuteur légal de Marie Louise Fasoli née le 8 mai 1839, seule héritière de la défunte sa mère – en présence de François Doyen, pâtissier, subrogé tuteur, Contrat de mariage reçu M° Ritleng le 21 août 1838
dans une maison rue du Dôme n° 22
Enregistrement, acp 281 F° 40-v du 10.9.

François Nicolas Doyen et Catherine Louise Diemant louent une partie de leur maison à leur fils pâtissier François Doyen

1840 (26.9.), Strasbourg 14 (110), Me Ritleng n° 10.494,
Bail pour 6 ans à partir du 29 courant – François Nicolas Doyen, pâtissier, et Catherine Louise Diemant
à François Doyen leur fils pâtissier
les localités suivantes existantes dans deux maisons contiguës appartenant aux bailleurs rue du Dome n° 11 et rue des Echasses, savoir un magasin où s’exploite un fonds de patissier prenant jour & ayant son entrée dans la rue du Dôme, une cuisine y attenant, un atelier au jour dans la fond de la cour, une cave sous la boutique, une chambre servant de magasin au premier étage de la maison donnant sur la rue des Echasses, une chambre de domestique dans le fond de la maison au premier étage, deux chambres au troisième étage de la maison donnant sur la rue des Echasses, deux mansardes servant de magasin donnant sur la même rue, une chambre pour les garçons au troisième étage dans le fond de la maison donnant sur la rue du Dôme moyennant un loyer annuel de 1200 francs
Enregistrement, acp 281 F° 84 du 29.9.

Catherine Louise Diemant meurt en 1841 en délaissant deux fils et une petite-fille issue de sa fille Marie Louise. La succession comprend deux maisons contiguës, celle rue du Dôme acquise en 1818 et une autre donnant dans la rue des Echasses, achetée en 1828

1841 (19.5.), Strasbourg 14 (111), Me Ritleng n° 11.085
Inventaire de la succession de Catherine Louise Diemant épouse de Nicolas François Doyen ancien pâtissier
L’an 1841 le mercredi 19 mai à neuf heures du matin en la demeure ci après indiquée à Strasbourg, A la requête et en présence 1° de Monsieur Nicolas François Doyen, ancien pâtissier, domicilié à Strasbourg, agissant en son nom personnel comme ayant été commun en biens avec Dame Catherine Louise Diemant son épouse défunte, aux termes de leur contrat de mariage qui sera ci après relaté, 2. de M. François Doyen, pâtissier, domicilié en la même ville, agissant tant en son nom personnel qu’en celui & comme subrogé tuteur de la mineure Marie Louise Fasoli, comme il va être dit ci après, 3° de Mr Charles Doyen étudiant en médecine, domicilié aussi à Strasbourg
Et en présence & à la requête de M. Charles Fasoli, litographe demeurant en cette ville agissant en qualité de père et tuteur légal de ladite Marie Louise Fasoli, sa fille mineure procréée avec Dame Marie Louise Doyen, son épouse défunte (…)
Lesdits sieurs François Doyen, Charles Doyen & la mineure Fasoli, du chef de sa mère susnommée, seuls héritiers chacun pour un tiers de madite Dame Doyen décédée à Strasbourg le 5 mai courant

Contrat de mariage passé devant M° Lex ci-devant notaire à Strasbourg le 22 août 1811
Immeubles de la Communauté. Deux Maisons contigues sises à Strasbourg L’une dans la Rue du Dôme N° 22 d’un côté le sieur Koch, de l’autre le sieur Letscher devant ladite rue derrière la maison ci après
Et l’autre dans la Rue des Echasses N° 6 d’un côté les héritiers Kiehl, de l’autre le Sr Letscher, devant la rue des Echasses, derrière la maison de la Rue du Dôme N° 22
Titres et papiers. L’expédition sur parchemin d’un contrat passé devant M° Lex & son collègue lors notaires à Strasbourg le 22 octobre 1818, enregistré, aux termes duquel le sieur Jean Claude Jacquet, ancien courrier de Strasbourg à Mayence & Marie Catherine Roch, son épouse demeurant à Strasbourg ont vendu à M Nicolas François Doyen, l’un des requérans, la maison ci-dessus désignée sise Rue du Dôme Numéro 22 moyennant la somme de 10.000 francs (…). La grosse d’un contrat passé devant M° Lacombe, fils, notaire à Strasbourg en présence de témoins le 4 août 1812, Enregistré, en vertu duquel M & Mde Jaussaud, susnommés (Dame Charlotte Elisabeth Beaufort veuve de M. Jacques Jaussaud de Strasbourg & M. Charles Marie Antoine Jaussaud employé aux droits réunis à Porentruy) ont vendu aux dits époux Jacquet la même Maison moyennant 20.000 francs (…) L’expédition d’un contrat passé devant M° Laquiante, lors notaire à Strasbourg le 25 novembre 1778 aux termes duquel D° Françoise Bena femme du Sr Charles Alexis Gauthier dit Clermont employé au bureau des postes en cette ville fait donation de la susdite maison à madite Dame veuve Jaussaud. L’expédition sur parchemin d’un contrat passé à la Chambre des Contrats le 10 décembre 1757 en vertu duquel madite Françoise Bena femme en premières noces du Sr Henri Beaufort fabricant de cartes à Strasbourg a acquis le même Immeuble du sieur Jean André Schmutz orfèvre en cette ville. L’expédition sur parchemin d’un acte passé devant la Chambre des Contrats de Strasbourg le 21 février 1744 suivant lequel ledit Sr Schmutz avait acquis le même Immeuble des conjoints François Christophe Holtzapffel et Marie Dorothée Frieder de ladite Ville. Et ont lesdites pièces été paraphées premier et dernier par le soussigné notaire Ritleng & inventoriées sous la cote C
La grosse d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Hatt et son collègue notaires à Strasbourg le 5 août 1828 en vertu duquel M Doyen père s’est rendu acquéreur de la maison susdésignée sise Rue des Echasses N° 6 moyennant la somme de 4440 francs. Les expéditions de trois quittances (…) Et ont ces dernières pièces été paraphées première et dernière pièce de la cote D.
acp 287 (3 Q 30 002) f° 61 du 25.5. – Mobilier 1786, Argent comptant 1720, Garde robe 302. Il dépend de la communauté deux maisons contiguës sises à Strasbourg l’une rue du Dôme N° 22 l’autre rue des Echasses N° 6
Créances de la communauté 6829, Rapports à faites par les héritiers 5902
Suit la description des titres et papiers

Nicolas François Doyen meurt en 1846

1846 (8.5.), Strasbourg 14 (122), Not. Ritleng n° 16.515
Inventaire de la succession délaissée par Nicolas François Doyen, vivant pâtissier à Strasbourg
L’an 1846 le vendredi 8 mai à neuf heures du matin en la maison de feu M Doyen père rue du Dome N° 22 à Strasbourg, à la requête et en présence 1° de M. François André Nicolas Doyen, patissier domicilié à Strasbourg 2° de M. Charles Doyen Etudiant en médecine domicilié en la même ville, 3° de M. Charles Fasoli, litographe demeurant en la même ville agissant en qualité de tuteur légal de Marie Louise Fasoli, sa fille mineure procréée de son mariage avec Dame Marie Louise Doyen, laquelle mineure a pour subrogé tuteur ledit François André Nicolas Doyen (…)
mondit sieur François André Nicolas Doyen, Charles Doyen & la mineure Fasoli, par représentation de sa mère susnommée, seuls et uniques héritiers chacun pour un tiers de Nicolas François Doyen ancien pâtissier à Strasbourg, leur père décédé en ladite ville le 25 janvier dernier

Immeubles de la même Communauté. Deux Maisons Contigues sises à Strasbourg l’une dans la Rue du Dôme N° 22 d’un côté le S. Koch, de l’autre le S. Letscher devant ladite rue derrière la maison ci après
Et l’autre dans la Rue des échasses N° 6 d’un côté les héritiers Kiehl, de l’autre le S. Letscher, devant la rue des échasses, derrière la maison ci-dessus désignée Rue du Dôme N° 22
Administration de l’Enregistrement et des Domaines. Quittance des droits de la succession. Actif mobilier 17.828, droits 44 – Actif immobilier 16.000, droits 160
acp 348 (3 Q 30 063) f° 4 du 9 mai – Il dépend de la succession un mobilier de communauté évalué à 1261 dont moitié à la succession 630
Garde robe 219, argent comptant 7406
Immeubles de communauté. Une maison à Strasbourg rue du Dôme N° 22. Une maison rue des Echasses N° 6
Créances actives 7445 – Passif 2465 francs

François André Nicolas Doyen (François Doyen) rachète les parts des deux maisons contiguës lors de leur vente aux enchères

1846 (23.6.), Strasbourg 14 (122), Not. Ritleng n° 16.658
Cahier des charges, 27 mai 1846 n° 16 573, Ont comparu 1° Mr François André Nicolas Doyen, patissier domicilié à Strasbourg 2° Mr Charles Doyen Etudiant en médecine domicilié en la même ville, 3° & Me Charles Fasoli, litographe domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur légal de Marie Louise Fasoli, sa fille mineure procréée de son mariage avec Dame Marie Louise Doyen, laquelle mineure a pour subrogé tuteur ledit François André Nicolas Doyen son oncle, mesdits Sieurs François André Nicolas Doyen, Charles Doyen & la mineure Fasoli, par représentation de sa mère, seuls et uniques héritiers chacun pour un tiers de feu Mr Nicolas François Doyen en son vivant ancien pâtissier à Strasbourg avec feue D° Catherine Louise Diemant son épouse leurs père et mère & ayeuls respectifs décédés à Strasbourg le premier le 25 janvier dernier & Mad. Doyen le 5 mai 1841. Lesquels ont ir que suivant jugement rendu par le tribunal de première instance Séant à Strasbourg le 18 mai courant, sur requête présentée par les comparans (…) a ordonné qu’il sera procédé à ladite vente par le ministère de M° Ritleng l’un des soussignés notaires à ce commis sur la mise à prix de 20.000 francs
(François André Nicolas Doyen)
Désignation de l’immeuble à vendre. Deux Maisons Contiguës, réunies aujourd’hui en une seule, sises à Strasbourg Rue du Dôme N° 22 & donnant dans la rue des Echasses où elle est marquée du N° 6, d’un côté tenant au S. Lotscher & aux héritiers Kuhl, de l’autre au S. Koch, devant la rue du Dôme & par derrière la Rue des échasses
Titres de propriété. Le dit Immeuble est aujourd’hui la propriété de Mess. Doyen comparans & de la mineure Fasoli pour leur être échus dans la succession des dits époux Doyen aux termes des inventaires dressés après le décès de ces derniers par M° Ritleng l’un des notaires soussignés le 19 septembre 1841 & 8 mai courant. Mr Doyen père l’avait acquis séparément durant son mariage, savoir la maison rue du Dôme numéro 22 du S. Jean Claude Jacquet, ancien courrier de Strasbourg à Mayence & de Marie Catherine Roch, son épouse demeurant à Strasbourg moyennant le prix de 10.000 francs suivant contrat passé devant M° Lex ci devant notaire à Strasbourg & son collègue le 22 octobre 1818, enregistré et transcrit. Le prix (…) Lesdits époux Jacquet étaient propriétaires de la même maison pour l’avoir acquise de Mad. Charlotte Elisabeth Beaufort veuve de M. Jacques Jaussaud demeurant à Strasbourg & de M. Charles Marie Antoine Jaussaud employé aux droits réunis à Porentruy pour le prix de 20.000 francs dont 10.000 ont été payés comptant en vertu d’un acte reçu par M° Lacombe, fils, ci devant notaire à Strasbourg le 4 août 1812, enregistré (…) Ladite veuve Jaussaud a reçu la dite maison de Dame Françoise Bena sa mère femme séparée quant aux biens de M Charles Alexis Gauthier dit Clermont employé au bureau des postes à Strasbourg en vertu de Donation passée devant M° Laquiante ci devant notaire à Strasbourg le 25 novembre 1778. Ladite dame Françoise Bena femme en premières noces du Sr Henri Beaufort fabricant de cartes à Strasbourg a acquis ladite maison du S. Jean André Schmutz orfèvre en ladite ville suivant contrat passé à la ci devant Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg le 10 décembre 1757 & le S Schmutz était propriétaire de la même maison pour en avoir fait acquisition des conjoints François Christophe Holtzapffel & Marie Dorothée Frieder de Strasbourg en vertu de contrat passé à la ci devant Chambre des Contrats de cette Ville le 21 février 1744.
& la maison Rue des Echasses Numéro 6 de Barbe Greiner interdite fille majeure de feu Jean Greiner & de Marie Barbe née Greiner cette dernière décédée veuve en secondes noces de Jean Daniel Rhein en son vivant ferblantier à Strasbourg ses enfants mineurs procréés du mariage desdits conjoints Rhein pour le prix de 4440 francs suivant adjudication définitive faite devant M° Hatt ci devant notaire à Strasbourg à ce commis par justice le 5 août 1828 enregistrée & transcrite )(…) Les enfants mineurs Rhein (…)
acp 348 (3 Q 30 063) f° 57
Licitation 23 juin 1846 N° 16.658. Il a été successivement allumé différentes bougies pendant la durée desquelles il a été fait plusieurs mises dont la dernière & la plus forte par M° François André Nicolas Doyen l’un des requérants qui a porté l’immeuble au prix de 36.000 francs & deux bougies ayant ensuite été successivement allumées & s’étant éteintes ans que pendant leur durée il ait été fait de mise plus forte que celle de M. François André Nicolas Doyen, ce dernier colicitant pour un tiers a été déclaré adjudicataire de l’immeuble.
acp 349 (3 Q 30 064) f° 91-v

Liquidation
1846 (11.7.), Strasbourg 14 (122), Not. Ritleng n° 16.723
Liquidation & Partage des successions de M Nicolas François Doyen en son vivant ancien patissier à Strasbourg & de Dame Catherine Louise Diemant son épouse décédés en ladite ville le premier le 25 janvier 1846 & mad. Doyen le 5 mai 1841, dressé à la requête et en présence 1° de Mr François André Nicolas Doyen, pâtissier, domicilié à Strasbourg 2° de Mr Charles Doyen, Etudiant en médecine, domicilié en la même ville, 3° & de Mr Charles Fasoli, litographe domicilié à Strasbourg agissant en qualité de tuteur légal de Marie Louise Fasoli, sa fille mineure, de son mariage avec D° Marie Louise Doyen, son épouse défunte, laquelle mineure a pour subrogé tuteur Mr François André Nicolas Doyen son oncle l’un des requérants, Lesdits sieurs François Antoine Nicolas Doyen, Charles Doyen & la mineure Fasoli, par représentation de sa mère, seuls et uniques héritiers chacun pour un tiers de feu lesdits Epoux Nicolas François Doyen leur père et mère

acp 350 (3 Q 30 065) f° 49 – Après le décès du mari inventaire a été dressé par M° Ritleng notaire rédacteur le 3 mai 1846 & après celui de sa femme inventaire a été pareillement dressé par le ministère du même notaire à la date du 19 mai 1841. Suivant procès verbal d’adjudication reçu par ce notaire il a été aliéné au profit dudit Sr François André Nicolas Doyen une maison sise à Strasbourg rue du Dôme N° 6 dépendante de ladite succession.
Actif 1° Il se compose du prix de la vente du mobilier faite par le Sr Fischer commissaire à Strasbourg le 18, 19 et 20 mai 1846 montant à 2565 francs, dont à déduire sur cette vente pour frais 188, pour meubles enchéris par le cohéritier André Nicolas Doyen 1207, pour meubles enchéris par M Fasoli 30 ensemble 1427, restent 1138
2° de la somme de 1125 francs, de celle provenant du priox de vente d’une inscription 6266, Total de l’argent comptant 8531, de quoi il faut déduire pour frais d’inventaire et d’une procuration 698, reste 7833
3° d’une somme dont le Sr François Antoine Nicolas Doyen doit faire état à la succession savoir 1) pour meubles enchéris 1207, 2) pour prêt 307, 3) pour recouvrement 3641, 4) pour rapport en vertu de son contrat de mariage 2165, dont il faut déduire 2466 qu’il a payés sur le passif, reste 3855
4° de celle dont ladite mineure doit pour la dot constituée à sa mère 4900, plus des intérêts 555, total 4555
5° de celle de 30 francs dus par son père pour meubles enchéris 30, 829 francs pour argent prêté & les intérêts 20 aussi de celle principale 630, total 1696
6° d’une créances sur M Chavanne 1001, sur M° Hurstel 5147
7° enfin 36.000 dus par le Sr Doyen pour prix d’adjudication de la maison, et divers frais 184
Total partageable 59.904, dont le tiers 19.968 Attributions (…)

François Doyen épouse en 1841 Joséphine Géneviève Chavanne, fille de tailleur

1841 (14.8.), Strasbourg 15 (70), Me Lacombe n° 3034
Contrat de mariage du 14 août 1841. Ont comparu M. François Doyen, pâtissier demeurant à Strasbourg, fils majeur et légitime de Mr François Nicolas Doyen, ancien pâtissier demeurant à Strasbourg et de feu Dame Catherine Louise Diemant sa défunte femme, agissant et stipulant pour lui personnellement comme futur époux d’une part
Et Dlle Joséphine Géneviève Chavanne, sans profession, demeurant à Strasbourg, fille mineure et légitime de M. Philippe Théodore Chavanne, Marchand Tailleur et de Dame Marie Elisabeth Pinjon son épouse les deux demeurant à Strasbourg, ci presens, agissant et stipulant pour elle personnellement, sous l’assistance et avec l’autorisation de ses père et mère comme future épouse, d’autre part
acp 290 (3 Q 30 005) f° 32 du 19 août – Le futur époux apporte 1° une somme de 12.000 francs, 2° ses droits mobiliers et immobiliers dans la succession de sa mère
Donation à la future épouse par ses père et mère d’un trousseau détaillé et évalué en un état estimatif enregistré et annexé à l’acte à la somme de 3165 francs
Donation par le futur à la future à titre de don matutinal d’une somme de 4000 francs. Et donation éventuelle et réciproque par les futur époux de tous les biens du prémourant.

François Doyen meurt en 1860 en délaissant trois enfants

1860 (12.4.), Strasbourg 15 (102), Not. Momy (Hippolyte) n° 6258
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre François Antoine Nicolas Doyen Joséphine Geneviève Chavanne
L’an 1860 le Jeudi 12 avril à neuf heures du matin en la maison sise à Strasbourg rue du Dôme N° 13 où est décédé le 17 février dernier Monsieur François André Nicolas Doyen, en son vivant Pâtissier propriétaire, demeurant et domicilié audit Strasbourg, à la requête ef en présence 1° de dame Joséphine Geneviève Chavanne, veuve de Mr Doyen ci-dessus qualifié, agissant tant en son nom personnel à raison de la communauté de biens réduite aux acquets qui a existé entre entre elle et son défunt mari aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Charles Lacombe, prédécesseur de M° Momy, l’un des soussignés notaires le 14 août 1831 (communauté qu’elle se réserve d’accepter ou de répudier) et des avantages de survie que lui assure ledit contrat de mariage, qu’en qualité de tutrice naturelle et légale de Marie Joséphine Doyen âgée de 17 ans, Charles Eugène Doyen, âgé de 16 ans, Léon Alexandre Doyen âgé de 14 ans, enfants issus du mariage de la dame requérante assembl feu son époux.
Et en présence de Mr Jean Philippe Stutz, Instituteur communal, domicilié & demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des trois mineurs Doyen (…) habiles à se dire et porter seuls héritiers et représentants chacun pour un tiers de feu leur père

Mobilier de la communauté. Dans un salon au premier, Chambre à coucher, Dans une chambre au deuxième étage, Dans la chambre des ouvriers, Dans la chambre de la domestique, Dans la cuisine
Immeuble propre au défunt. Il dépend de la succession de feu Mr Doyen un immeuble composé de deux maisons réunies en une seule, sis à Strasbourg Rue du Dôme N° 13 (autrefois rue du Dôme N° 22 ancien et rue des Echasses n° 6 ancien) tenant d’un côté à la veuve Butz, de l’autre à M. Loetscher & dans la rue des échasses d’un côté M. Loetscher, de l’autre Mr Koehren. Cet immeuble est devenu la propriété de Mr Doyen défunt pour l’avoir acquis aux termes d’un procès verbal de’adjudication par licitation dressé par M° Ritleng notaire à Strasbourg, le 23 juin 1843, enregistré. Cette licitation a eu lieu entre ledit défunt et les cohéritiers dans la succession paternelle et maternelle en vertu d’un jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg ke 18 mars 1846 et l’adjudication a été tranchée à son profit moyennant le prix de 36.000 francs. Ledit immeuble dépendait de la succession de feu Nicolas François Doyen, ancien pâtissier à Strasbourg et de feue Catherine Louise Diemant sa femme décédés à Strasbourg le premier le 25 janvier 1846 et Mad° Doyen le 5 mai 1841. Mr Doyen avait acquis la maison rue du Dôme numéro 22 aujourd’hui Numéro 13 de Jean Claude Jacquet, ancien courrier de Strasbourg à Mayence et de Marie Catherine Roch, sa femme, demeurant à Strasbourg moyennant le prix de 10.000 francs suivant contrat passé devant M° Lex, notaire en cette ville le 22 octobre 1818, enregistré. Le prix (…) Les conjoints Jacquet étaient propriétaires de la même maison pour l’avoir acquise de Charlotte Elisabeth Beaufort, veuve de Jacques Jaussaud, demeurant à Strasbourg, et de Charles Marie Antoine Jaussaud Employé aux droits réunis, demeurant à Porentruy, moyennant le prix de 20.000 francs dont 10.000 francs ont été payés comptant et quittancés au contrat de vente reçu Lacombe notaire à Strasbourg le 4 août 1812, enregistré (…) Dame Jaussaud avait reçu la dite maison de Françoise Bena, sa mère femme séparée quant aux biens de M Charles Alexis Gauthier dit Clermont en vertu d’une donation passée devant M° Laquiante, notaire à Strasbourg le 25 novembre 1778.
Et la maison eue des Echasses numéro 6 (ancien) avait été acquise par Mr Doyen de Barbe Greiner, interdite, fille majeure de feu Jean Greiner, fabricant de tabac, et de Marie Barbe née Greiner, sa femme demeurant à Strasbourg, ladite Marie Barbe Greiner décédée veuve en secondes noces de Jean Daniel Rhein, ferblantier à Strasbourg, et de Auguste, Jean Daniel, Marie Louise et Henriette Rhein, mineurs procrées du mariage des dits conjoints Rhein pour le prix de 4440 francs suivant adjudication définitive faite devant M° Hatt notaire en cette ville à ce commis par justice le 5 août 1828 enregistrée & transcrite )(…) Les enfants mineurs Rhein (…)
acp 487 (3 Q 30 202) f° 33 du 17.4. – Communauté. Mobilier 6563, argent comptant 400, quatre actions de la banque de Grance, deux actions de la société Lamey, cinq promesses d’obligations foncières, deux obligations de la sauvegarde des fortunes de la Californie, 75 action de l’Union des gaz, créances 8752, extances 30.495
Succession, garde robe 355, une maison rue du Dôme N° 13
Récompsnses dues à la succession par la communauté 23.431
Passif de la communauté 25.444, Passif de la succession 13.716

Acte de notoriété sur les prénoms de François Doyen
1866 (15.10.), Strasbourg 15 (117), Not. Momy (Hippolyte) n° 11.565
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu Monsieur François André Nicolas Doyen, en son vivant pâtissier domicilié à Strasbourg où il est décédé le 7 février 1860 (…) feu M Doyen susqualifié et prénommé André François au lieu de François André Nicolas qui sont ses véritables prénoms
acp 557 (3 Q 30 272) f° 29-v du 15.10.

Acte de notoriété dressé après la mort de son fils cadet Léon Alexandre le 12 mai 1863
Notoriété du 30 août 1865 N° 11.483. (…) avoir parfaitement connu feu Léon Alexandre Doyen mineur domicilié à Strasbourg issu du mariage de feu Mr François André Nicolas Doyen, en son vivant pâtissier avec D° Joséphine Geneviève Chavanne sa veuve survivante demeurant à Strasbourg & savoir comme étant de notoriété publique 1) que Léon Alexandre Doyen est décédé à Strasbourg en état de minorité le 12 mai 1863, 2) qu’après son décès il n’a point été dressé d’inventaire, 3) qu’il a délaissé pour seuls et uniques héritiers savoir aà pour un quart D° veuve Doyen née Chavanne sa mère en qualité d’héritière à réserve pour ladite quotité de son enfant défunt, b) pour ls trois autres quarts des frère & sœur qui sont Mr Charles Eugène Doyen patissier demeurant & domicilié à Strasbourg, & Dame Marie Joséphine Doyen épouse de Mr Victor Wagner ancien huissier avec lequel elle demeure & est domiciliée à Strasbourg

Eugène Doyen (Charles Eugène Doyen) rachète le 27 août 1875 les parts de maison de sa mère et de sa sœur et en devient seul propriétaire

1875 (27.8.), Strasbourg 8 (94), Not. Gustave Edouard Loew n° 7441
[Acte bilingue en deux colonnes] Licitation – Sont comparus I. Madame Joséphine Geneviève Chavanne, veuve de M. François André Nicolas Doyen, en son vivant pâtissier, fabricant de pâtés de foie gras à Strasbourg où ladite Dame demeure, II. Mad° Marie Joséphine Doyen, épouse assistée et autorisée de Mr Victor Wagner, huissier à la résidence de Wasselonne, demeurant avec lui en ld. Ville, III. Mr Charles Eugène Doyen, fabricant de pâté de foie gras, domicilié & demeurant à Strasbourg,
Lesquels ayant l’intention de prodéder entre eux à la licitation amiable d’un immeuble sis à Strasbourg Rue du dôme N° 13 avec un corps de bâtiment ayant issue dans la Rue des échasses attenant dans la Rue du Dôme à Mr Poncin d’un côté à Mr Loetscher d’une part dans la Rue de l’échasse audit Loetscher d’une part à Mr Koehren d’autre part, ont exposé ce qui suit.
L’immeuble dont s’agit appartient présentement pour 11/24 à Mad° Wagner, pour autant à Mr Doyen & pour 2/24 à Madame veuve Doyen leur mère. Mr Doyen & Mad° Wagner avaient recueilli cet immeuble indivisément avec Mr Léeon Alexandre Doyen leur frère germain dans la succession de Mr François André Nicolas Doyen, en son vivant pâtissier, fabricant de pâtés de foie gras à Strasbourg, décédé el cette ville le 7 février 1860 duquel ils étaient héritiers chacun de pour un tiers, ainsi qu’il est constaté par l’intitulé de l’inventaire dressé après la décès de Mr Doyen père par M° Momy notaire à Strasbourg les 12 & 13 avril 1860. Léon Alexandre Doyen est décédé en état de minorité à Strasbourg le 12 mai 1863 sa succession est dévolue pour un quart à Lad° veuve Doyen sa mère, héritière réservataire & pour les trois autres quarts à ses frère & sœur Mr Eugène Doyen et Mad. Wagner, de sorte que l’immeuble appartient aujourd’hui ainsi qu’il vient d’être dit à Madame veuve Doyen pour un 12° égalant 2/24, à Mad° Wagner et à Mr Auguste Doyen à chacun pour 11/24. La part de Mr Eugène Doyen & celle de Mad° Wagner est d’ailleurs grevée de l’usufruit viager jusqu’à concurrence de moitié de Mad° veuve Doyen leur mère avec dispense de cautionnement, se trouve assuré par l’article 8 de son contrat de mariage reçu M° Lacombe notaire à Strasbourg le 14 août 1841. L’immeuble à liciter appartenait en propre à feu Mr François André Nicolas Doyen pour avoir été acquis par lui sur la communauté de biens ayant existé entre ses frère et mère Nicolas François Doyen ancien pâtissier à Strasbourg & Catherine Louise Diemant, les deux décédés. Ces époux avaient délaissé pour seuls héritiers & représentants chacun pour un tiers leurs fils François André Nicolas Doyen & Charles Doyen & leur petite fille Marie Louise Fasoli venant par représentation de sa mère Marie Louise Doyen mariée à Mr Charles Fasoli lithographe. La vente de cet immeuble qui appartenant indivisément comme il vient d’être dit (…) avait été ordonnée par un jugement rendu par le tribunal de Strasbourg le 18 mai 1846 (…) et lors de la mise aux enchères de cet immeuble à laquelle il a été procédé le 23 juin 1846 devant M° Ritleng notaire à Strasbourg à ce commis, l’adjudication a été prononcée au profit du colicitant François André Nicolas Doyen moyennant le prix de 36.000 francs. (…)
Les parties ayant d’un commun acord fixé le prix de l’immeuble à 60.000 francs soit mark 48.000 (…) Le prix étant ainsi déterminé par les intéressés & Mr Auguste Doyen ayant déclaré l’accepter, il est fait vente & abandonnement à titre de licitation à Monsieur Eugène Doyen
acp 642 (3 Q 30 357) f° 97-v du 4.9.

Eugène Doyen hypothèque la maison au profit de sa mère Joséphine Geneviève Chavanne

1875 (16.12.), Strasbourg 8 (95), Not. Gustave Edouard Loew n° 7743
Obligation – ist erschienen Herr Karl Eugen Doyen, Gänseleberpasteten fabrikant wohnhaft zu Straßburg, derselbe bekant hiermit
an Frau Josephine Genovefa Chavanne wohnhaft zu Straßburg, Wittwe des Pastetenbäckers hern Frantz Andreas Nikolaus Doyen daselbst, welche mitanwesend ist und dies annimmt, zu lebenslänglichen Nutzgenuße, dann an deren Tochter frau Maria Josephine Doyen, Gattin des Kais. Gerichtsvollziehers zu Wasselnheim Herrn Viktor Wagner, mit diesem daselbst wohnhaft, welche hier durch den mitanwesenden, für sie annehmenden herrn Ferdinand Vix, Eigenthümer wohnhaft Zu Straßburg, vertreten wird, zu nacktem Eigenthum, von Ableben ihrer Mutter an aber zu vollem Eigenthum, ein Kapital von 9985 Mark (…)

Hypothekbestallung. Ein Anwesen zu Straßburg, Münstergasse N° 13, mit einem Hauptgebäude, das einen Ausgang auf die Stelzengasse hat, in der Münstergasse einseits herrn Poncin, anderseits herr Lötscher, in der Stezangasse einerseits herr Lötscher, anderseits herr Köhren
Eigenthumsnachweis. Das Anwesen gehörte früher zum Nachlasse des verstorbenen Gatten der Frau Wittwe Doyen als Sondergut, welcher es theils von seinen Eltern geerbt, theils von seinen Miterben laut Protokolls des damaliigen Notars Ritleng zu Straßburg vom 23. Juni 1846 ersteigert hatte. Bei seinem den 7. Februar 1860 zu Straßburg erfolgten Ableben hinterließ er nach ausweis des am 12. April desselben Jahres durch Notar Momy allda aufgenommenen Verlaßenschaftsinventars als einige Erben seine drei Kinder, den Schudner herrn Doyen, die Mitgäubigerin frau Wagner und den minderjährigen Leo Alexander Doyen, während er in seinem Ehevertrage vor Notar Lacombe zu Straßburg vom 14. August 1841 seiner Wittwe den Nutzgenuß am halben Nachlasse vermacht hatte. Der minderjährige Sohn starb den 12. Mai 1863 und wurde von Mutter und Geschwistern beerbt. Durch Urkude des unterzeichneten Notars vom 26 August dieses Jahrs, die nicht üerschrieben wurde, kaufte herr Doyen seiner Mutter und Schwester das Miteigenthum ab, wobei sich die Mutter nach wie vor ihe Nutzgenußrecht wahrte das in der Urkunde näher dahin festgesetzt wurde, daß ihr der Käufer auf ihre Lebenszeit fünfprocentiger Zinsen aus einer Summ von 22.000 Mark zu zahlen habe (…)
Police d’assurance Compagnie du Soleil, n° 27.510 agence de Strasbourg, 21 novembre 1873. Mde veuve Doyen François, profession de Patissière, agissant pour so compte et pour celui de son fils Eugène qui habite avec elle la somme de 78.000 francs, Sur la propriété sise à Strasbourg rue du Dome N° 13 composée de deux corps de bâtiment attenants avec communication. A. Corps de bâtiment donnant sur la rue du Dome élevé sur caves voûtées, sous-sol voûté de rez de chaussée, trois étages grenier de construction mixte, la pierre domine fortement, couvert en tuiles, partie en verre
B. Corps de bâtiment donnant dans la rue des echasses élevé sur cave non voûtée, de rez de chaussée, trois étages, mansardes, trois geniers, de construction mixte, couvert en tuiles, ensemble y compris la valeur du puits, des fours objet réputés immeubles par destination

Acte de notoriété dressé après la mort de Joséphine Geneviève Chavanne le 17 décembre 1877
1878 (29.1.), Strasbourg 8 (102), Not. Gustave Edouard Loew n° 10.009
Offenkunde (…) bezeugen hiemit als Wahrheit und Offenkunde zu treffende Kenntnißnahme, daß die Frau Josephine Genovefa Chavanne, Wittwe des Gänsleberpastetenfabrikantes Herrn Franz Andreas Niclaus Doyen zu Straßburg gut bekannt haben sowie auch zuverlässsig wissen 1) daß Frau Wittwe Doyen den 17. Dezember vorigen Jahrs in Straßburg ohne Testament mit Tod abging, 2) daß noch kein Inventar auf ihr Ableben errichtet wurde und 3) daß sie zu einzigen Erben mit gleicher Hälfte ihre zwei Kinder aus de Ehe mit ihrem genannten Gatten hinterliass, nämlich a) Frau Maria Josephine Doyen, Gattin des vormaligen Gerichsvollziehers Herrn Viktor Wagner zu Wasselnheim, nun zu Straßburg b) Herrn Karl Eugen Doyen, Gänsleberpastetenfabrikant zu Straßburg
acp 673 (3 Q 30 388) f° 59-v du 2.2.

Charles Eugène Doyen s’associe avec l’ingénieur Charles Jean Lœwenguth, Paul Cyprien Lœwenguth et Marie Joséphine Lœwenguth, tous de Paris, pour exploiter la fabrication du gaz, suivant un acte passé à Nancy le 30 juillet 1880
1880 (18.9.), M° Loew
Hinterlegung der Ausdertigung eines Gesellschaftvertrages errichtet vor Notar Loissy zu Nanzig am 30. Juli 1880 zum Zweck des Betreibs von Gasgewinnung, gebildet zwischen Carl Johann Loewenguth, Ingenieur zu Paris, Eheleuten Carl Eugen Doyen, Gänsleberpastetenfabrikant und Frau Marie Josephine Loewenguth gewerblos in Paris und Paul Cyprian Loewenguth gewerblos ebenfalls zu Paris wohnhaft
acp 703 (3 Q 30 418) f° 97 n° 1795 du 22.9.

Charles Eugène Doyen épouse en 1879 dans le sixième arrondissement de Paris Marie Joséphine Lœwenguth, native de Strasbourg et demeurant avec ses parents à Paris
Mariage, Paris VI (n° 299)
L’an 1879 le 27 mai à trois heures et demie du soir (…) ont comparu à la Mairie M. Charles Eugène Doyen, fabricant de pâtés de foie gras, demeurant à Strasbourg (Alsace) né à Strasbourg le 24 octobre 1843, fils majeur de André François Doyen et de Geneviève Joséphine Chavanne, son épouse, décédés ainsi que ses autres ascendants, Et Dlle Marie Joséphine Loewenguth, sans profession, demeurant avec ses père et mère à Paris, rue de Rennes 83, née à Strasbourg (Bas-Rhin) le 30 octobre 1858, fille mineure de Joseph Leowenguth, ingénieur civil, et de Barbe Humbert, son épouse ci présents et consentant (…) qu’il a été fait un contrat de mariage reçu le 1 de ce mois par M° Weiss, notaire à Nancy (i 19)

Naissance de leurs deux enfants, dont Jean (Jean Hubert) qui continuera d’exploiter l’atelier de pâtés de foie gras
Naissance, Strasbourg (n° 884)
Strassburg am 27. März 1880. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Gänseleber-Pasteten Fabrikant Carl Eugen Doyen, wohnhaft zu Strassburg Münstergasse 13, katholischer Religion, und zeigte an, daß von seiner Gattin Maria Josephine geb. Loewenguth, katholischer Religion, wohnhaft bei ihme, in seiner Wohnung am 25. März des Jahres 1880 Morgens um sieben Uhr ein Kind männlicher Geschlechts geboren worden sei, die Vornamen Paul Eugen erhalten hatte (i 131)

Naissance, Strasbourg (n° 2511)
Strassburg am 3. September 1881. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Kaufmann Carl Eugen Doyen, wohnhaft zu Strassburg Kleberstaden 6, katholischer Religion, und zeigte an, daß von seiner Ehefrau Maria Josephine geb. Loewenguth, katholischer Religion, wohnhaft bei ihme, in seiner Wohnung am ersten September des Jahres 1881 Morgens um ein Uhr ein Kind männlicher Geschlechts geboren worden sei, die Vornamen Johann Hubert erhalten hatte
[in margine :] Décédé à Strasbourg le 4 juin 1946 (i 13)



2, rue Finkwiller (ancien n° 42)


Rue Finckwiller n° 42 (ancien) – VIII 173 (Blondel), P 1215 (cadastre)

Nouveaux bâtiments arrière, deuxième étage du bâtiment avant, sans doute par Jean Hanselmann, vers 1760 – Démolis suite à l’achat par l’administration des tabacs en 1838


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 267 (Musée des Plans-relief) – Bâtiments 4 à 6 dans la ruelle (cour H), façade à droite de (v) vers la rue Finckwiller

La maison appartient à la fin du XVI° siècle au jardinier Jean Jacques Winter, elle restera propriété de ses descendants jusqu’en 1771. Elle jouxte à l’ouest le bureau de la Taille (Herrenstall), à l’est une ruelle dite Metzgæssel ou Müntzgæssel et donne à l’arrière sur la ruelle des Pinsons (Finckengæssel) qui la sépare du jardin de l’hospice des vérolés (Blatterhaus) puis de Saint-Marc. Elle est grevée d’un cens annuel de deux livres huit sols envers la fondation Saint-Marc. Les quatre héritiers d’Adolphe Winter se partagent la maison en 1677 : Jean Jacques en détient la moitié après avoir racheté la part de sa sœur Marthe, la part de Barbe Winter revient à ses cohéritiers après sa mort sans descendance en 1709, les ayants droit de Marie Schott vendent en 1748 leur quart à Anne Ursule Winter qui réunit toute la propriété partagée en 1677.
Sur le plan-relief de 1727. la maison se trouve à gauche de la ruelle au milieu de l’image. Au premier-plan se trouve le bâtiment arrière, perpendiculaire à la rue de la Question , suivi par un plus petit bâtiment de même orientation puis par le bâtiment principal dont la façade longe la rue Finckwiller. Ces trois bâtiments sont décrits dans le billet d’estimation dressé en 1748. Le puits est commun avec le Herrenstall.


Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Dessins préparatoires au plan-relief 1 de 1830, îlot 267 (Musée des Plans-relief), Plan – Cour G

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue à droite de (v) a une fenêtre, une porte ordinaire et une porte cochère au rez-de-chaussée. Le premier étage a quatre fenêtres irrégulièrement réparties, le deuxième étage et l’étage sous comble ont chacun trois fenêtres. La toiture comprend deux lucarnes. La façade latérale de ce bâtiment se trouve entre (6-5) dans la ruelle (cour H) : rez-de-chaussée à deux portes, premier étage à trois fenêtres, deuxième étage à quatre fenêtres, toiture à deux niveaux de lucarnes. Ce bâtiment est suivi d’un autre dont la construction est comparable. A l’arrière, le bâtiment sans fenêtre se prolonge à l’extrémité de la ruelle (f-g), son pignon vers la rue de la Question n’a pas d’ouverture. La cour G représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, l’aile (2-3) du même bâtiment vers la ruelle, le bâtiment suivant (3-4) dont les étages sont parcours de galeries, la porte (4-5) qui donne dans le bâtiment arrière. Le côté ouest (5-1) de la cour comprend différents bâtiments accessoires.
Les bâtiments arrière ne sont plus les mêmes qu’en 1727. La valeur particulièrement élevée à laquelle sont estimés les bâtiments en 1767 (le double de la valeur habituelle) suggère qu’ils sont récents. Un étage a aussi été ajouté au bâtiment avant. Il est probable que les travaux soient dus à l’amidonnier Jean Hanselmann.
La maison porte le n° 42 .


Façade arrière (g-f puis à gauche de f) vers la rue de la Question

Le sellier Jean Philippe Scholl qui acquiert la maison par adjudication judiciaire en 1771 habite la plupart du temps sa maison Grand rue. Le gouvernement achète en 1838 la maison pour le service de l’administration des tabacs qui établira un magasin à tabac à la place de la maison, sa voisine et l’ancien bureau de la Taille et les anciennes écuries Herrenstall, Marstall.

novembre 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1598 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Jacques Winter, jardinier, et (1580) Marie von Bœrsch, remariée (1601) avec le jardinier Jacques Kuhn – luthériens
1620* h Adolphe Winter, jardinier, et (1609) Catherine Hoffmann puis (1630) Catherine Dempter – luthériens
1660 h indivision (1) Marthe Winter, et (1661) Laurent Müller, maraîcher – luthériens
(2) Marie Winter, et (1675) André Schott
(3) Barbe Winter, et (1678) Thiébaut Bohnert, manœuvre puis jardinier, puis (1706) Jean Mülleiter, boulanger
(4) Jean Jacques Winter, infra
1677 h Jean Jacques Winter, jardinier, et (1676) Anne Ursule Olffensüsser puis (1690) Marie Salomé Geiler – luthériens
1704 h (Jacques) Christophe Winter, jardinier, et (1701) Marie Elisabeth Lützelstein puis (1735) Marie Susanne Bechtold, d’abord (1713) femme du pêcheur Jean Jacques Schmutz puis (1724) du maraîcher Melchior Dietz – luthériens
1742 h Anne Ursule Winter et (1727) Jean Hanselmann, apprêteur de tabac, puis (1738) Jean Falck, jardinier – luthériens
1768 h Jean Hanselmann, marchand de fruits et légumes puis amidonnier, et (1756) Marie Barbe Bruder puis (1768) Susanne Salomé Bartel – luthériens
1771 adj Jean Philippe Scholl, sellier, et (1741) Marie Dorothée Ratz – luthériens
1799 h Jean Philippe Rœderer, vitrier, et (1781) Anne Dorothée Scholl – luthériens
1814 h Jean Daniel Rœderer, sellier
1838 v administration des Domaines pour le service de l’administration des Tabacs

Part (2) de Marie Winter

La maison revient pour un quart aux quatre enfants de Jean Adolphe Winter.
1) Marie Marthe, femme de Laurent Müller cède en 1677 son quart à Jean Jacques Winter. Les trois autres héritiers ci-dessous se partagent la maison en 1677.
2) Marie, femme d’André Schott. Les parts de ses trois enfants reviennent à Susanne Huck, veuve de son fils André, remariée à Martin Feicht. Ce quart est vendu en 1748 à Jean Falck (détail ci-dessous)
3) Barbe, femme de Thiébaut Bohnert puis de Jean Mülleiter, morte sans enfant. Son quart revient à ses neveux et nièces. Le règlement de la succession n’est pas conservé ; on constate cependant que sa part revient aux ayants droit de Marie (2) et de Jean Jacques (4).
4) Jean Jacques dont la part revient à son fils Jacques Christophe puis à sa petite-fille Anne Ursule qui épouse successivement Jean Hanselmann et Jean Falck. Anne-Ursule devient propriétaire de toute la maison en 1748 quand elle rachète la part (2).

1677 h André Schott, maraîcher, et (1675) Marie Winter, (1682) Marguerite Voltz puis (1692) Susanne Ernwein – luthériens
1704 h André Schott, charretier, et (1706) Susanne Huck – luthériens
1709 h Jean Martin Feicht, charretier, et (1700) Anne Barbe Schedler puis (1709) Susanne Huck veuve du charretier André Schott – luthériens
1748 v Jean Falck, jardinier, et Anne Ursule Winter, supra

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 450 livres en 1732, 500 livres en 1748, 900 livres en 1767, 500 livres en 1780

(1765, Liste Blondel) VIII 173, Jean Haussmann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Scholl, 4 toises, 0 pied et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1215, Roederer, Jean Daniel, sellier Grand rue – maison, sol, cour, bâtiment – 3,2 ares

Locations

1761, Jean Jacques Wolff, amidonnier
1756, liste des locataires
1801, Georges Frédéric Lorentz, peintre, et Anne Marie Tubach

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1761, Préposés au bâtiment (VII 1409)
Jean Hanselmann est autorisé à réparer le puits commun avec le bureau de la Taille (Herrenstall)

(f° 110) Dienstags den 15. 7.bris 1761. – Johannes Hanßelmann
Johannes Hanßelmann d. fastenspeißhändler bittet umb reparation des gemeinschafftlichen bronnens Zwischen dem HH. Stall und seinem hauß. Erkant, soll geschehen.

Description de la maison

  • 1732 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment accessoire, plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, cuisines, vestibules où se trouvent le fourneau et l’évier, (portail d’)entrée dans la cour, une vieille resserre à grains, grange, écurie, petite cour, cave voûtée et cave solivée, puits commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
  • 1748 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à droite de l’entrée un poêle, à l’arrière un poêle, une alcôve et une cuisine, au premier étage un poêle, une alcôve et une cuisine, le comble à double couverture de tuiles plates renferme deux greniers dallés, le bâtiment accessoire a un toit à deux versants à double couverture de tuiles plates dans lequel se trouvent trois chambres, il y a en outre un autre bâtiment accessoire où se trouve la chambre à soldats, dans la cour une grange, une écurie pour les logements militaires, un puits commun, une cave voûtée et une cave solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Finckwiller

nouveau N° / ancien N° : 33 / 42
veuve Schott
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois une partie à 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 327 case 3

Roederer Jean Daniel, sellier
Gouvernement (le) par l’Ad.on des Contrib.ons ind.tes, subst. pr. 1845

P 1215, sol, maison bât et cour / mag. de tabac, Rue Finckwiller 42
Contenance : 3,20
Revenu total : 1,66 – non imp., démolie (1845)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :
1845, Diminutions – Roederer Jean f° 327, P 1215, sol 3,20 ares, revenu 1,66, Magasin à tabac non imposable

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 273 Quartier de Finckweiler p. 426

42
prop. Scholl, Veuve dem. à la grand Ruë
loc. Heller, Jean Daniel, Cordonnier – Cordonniers
loc. Keller, Catherine – Bouchers
loc. Huber, Antoine, Blanchisseur – Moresse
loc. Rahn, Elisabethe veuve et deux filles, toutes les 3 blanchisseuses – Manantes
loc. Fetterhenner, Jacques, Ouvrier en tabac – Manant
loc. Braun, Cléove, veuve – Boulangers
loc. Fierien, Anne Marie veuve – Drapiers


Relevé d’actes

La maison appartient à la fin du XVI° siècle au jardinier Jean Jacques Winter. Fils du jardinier Jean Adolphe Winter, il épouse en 1580 Marie, fille du jardinier Michel von Bœrsch

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 230, n° 16)
1580. Hans Jacob Winter weÿl. Adolfs s. des gartners Son J Maria Michel von Bersch des gartners tochter, eingesegnet d. 26. Aprilis (i 124)

Jean Jacques Winter hypothèque la maison au profit de Jacques Lamp, receveur en chef de l’Œuvre Notre Dame

1598 (3. Julÿ), Chancellerie, vol. 314 (Registranda Kügler) f° 177
Erschienen Hans Jacob Winther, gartner und burger alhier
hatt in gegensein Herrn Jacob Lampen, Oberschreibers des Wercks Unser Frawen Münster alhie – schuldig seÿ 126 pfund
Zum vnderpfand ÿngesetzt huß hoffestatt hoff Scheur und Stall mit allen anden Iren gebeuwen gelegen Im Finckweiler einseit neben der herren Stall die anderseit neben Christmans von Pfaffenhoffen seligen erben, stosend hinden vffs Allmendt dauon gedt bodenzinß, will man Inn Künfftigem *haren, sunst ledig eÿgen
Anderthalb acker veldts Inn Königshoffen (…)
[in margine :] Erschienen Fr. Ester Lampin obgedachten Herrn Jacob Lampen seel. dochter mit beÿstand Jonas Lutz ihres vogts, hatt in gegensein hanß adolff Winters (…) Act. d. 3. Septembr. 1638.

Veuve, Marie (von Bœrsch) se remarie en 1601 avec le jardinier Jacques Kuhn
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 150-v n° 412)
1601. Domin: 16. Trinit: 27. Sept: Jacob Kuhn d. gartner vndt Maria hans Jacob Winter des gartners alhie Nachgelaßene wittib Eingesegnet Zinstag den 13. octob. (i 153)

Marie, fille du jardinier Michel von Bœrsch et femme du jardinier Jacques Kuhn, sa fille Marthe issue de son mariage avec Jean Jacques Winter et épouse du boucher André Heusler, le tuteur de Jean Jacques Winter, frère de ladite Marthe, vendent à Adolphe Winter deux maisons séparées par une cour et une grande écurie ainsi qu’une grange et une autre écurie

1609 (26. Octobris), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 433
Erschienen Fraw Maria wÿland Michell von Berß dochter, Jacob Cuenen des gartners ehegemahell mit beÿstandt desselben, Item Martha obgedachter Fr. Maria dochter mit Hanß Jacob Wintern auch garttner Ihrem eheren hußwürt ehelichen erboren mit beÿstandt Andres heüßler des Metzigers Ihres haußwirts, So dann Martin demuter auch garttner als geschwornen vogt Hans Jacob Winter obgedachter Martha Bruder vögtlicher weiß, Verkaufft unverscheidenlich (Nota, Andres heußler hatt In dise v.kauff noch zur zeit nit wollen consentiren)
Adolff Winter Ime vnd seinen Erben
Zweÿ Heÿser sampt dem hoff dar zwischen mit einem grossen Stall auch allen deren gebeüen & gelegen Inn d. St. St. Im Finckweiler einseit neben der herren Stall and.sit neben dem Müntz gesslin, stost hinden vf die fincken gaß dauon gend ij lb 8 ß d dem Closter zu St. Marx vff Johannis vnd Weÿhenacht. fallendt Boden Zinß, Sunst eÿgen
Item ein Scheür vnd Stall, auch ein hind. hofflin gelegen auch im Finckweiler einseit neben dem vorgemelten müntzgesslein and.sit neben Jacob Knods. dem Metzig. stoßend hinden vf bemelts Jacob Knod.es Scheür, dauon gendt Insonderheit j lb xiij ß d gelts vff Jacobi H. Blasius Eggen, Item 2 ß d Reithlehen Zinß, Sunst eÿgen der Kauff Zugangen über die beschwerd daran der Kheüffer gewissen vnd vber sich genommen zugang. vmb 400 L lb

Fils de Jean Jacques Winter, Adolphe Winter épouse en 1609 Catherine Hoffmann, fille du contremaître Conrad Hoffmann
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 82 n° 22)
1609. den 5. Decembr. seindt ehelich eingesegnet Worden Adolph Winther von Straßburg der garttner weÿlandt Hans Jacob Winthers des garttners vndt Burgers allhie nachgelaßener Sohn, vndt Jungfraw Catharina Hoffmännin, Martin Cunrad Hoffmans des Ballirers vndt Burgers allhie dochter (i 91)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 281 n° 802) 1609. Sonntag den 12. Novembris. Adolph Winther der gartner vndt Catharina Conradt Hoff Man des Ballirers alhie tochter Eingesegnet Zu St. Claus (i 288)

Adolphe Winter hypothèque ses maisons où se trouve un pressoir au profit de Georges Frédéric Schell. La maison est grevée d’un capital au profit de Marie von Bœrsch, veuve de Jean Jacques Winter, mère du comparant

1623 (ut spâ [v. Martÿ]), Chancellerie, vol. 449 (Registranda Meyger) f° 239
(Inchoat. in Prot. fol. 183.) Erschienen Hannß Adolff Winther gartner Vnderwagnern burger Zu Straßburg
hat bekhandt vndt In gegenwärtigkheit Hn Geörg Friderich Schellen burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 300 pfund
zu vnderpfand verlegt, Zweÿ heußern Ane einander. mit Ihren hoffstetten, hoff, Scheür, Ställ, trott vnd trotthauß mit allen Ihren gebeuwen d gelegen inn d. St. St. beÿ d. Hn Stall, Im Finckhweÿler eins. neben d. h. Stall, and.s. dem Müntzgässell, hinden vff die Finckhgaß., dauon gnd 2. lb 8 ß d boden Zinß dem Closter Zu St. Marx, Welche Behaußung zuuor noch Verhafftet Ist vmb j. C. L. lb Marien Von Börsch Weÿland hannß Jacob Winther seligen Witwen sein des Bekhenners Mutter
(Ist wegen eines newen Contracts wie in R 624 fol: 449 Zuseh. cassirt word. d 15. xbris 1624)

Nouveau contrat qui remplace le précédent, entre Adolphe Winter et le marchand Georges Frédéric Schell

1624 (ut spâ [xv. Decemb.]), Chancellerie, vol. 452 (Registranda Meyger) f° 449
(Inchoat. in Prot. fol. 271.) Erschienen Adolph Winther gartner Vnderwagnern
hatt in gegensein Vts. [Hn Heinrich Röhmer Innammen g. Geörg Friderich Schellen handelßman burgers Zue Straßburg seines bruders] – schuldig seÿe j C xxv. lb
zu vnderpfand verlegt, Zweÿ heüßer An einander mit Ihren hoffstetten, hoff, Scheür, Ställ & Trott Vndt trotthauß Auch Allen Andern Ihren gebeüwen & gelegen Inn d. St: St: Im Finckweÿler beÿ dem hellen Stall, eins: d. Hn. Stall Ands. dem Müntzgässell, hinden vff die Finckengaß stoßend, dauon gend. 2. lb ß d. bod. Zinß dem Closter Zu St. Marx, Welche Behaußung Zuuor noch verhafftet Ist vmb j. C. L. lb Marien von Börsch Weÿland hannß Jacob Winther s : Witwen sein des Bekhenners Mutter Sunst eÿgen

Jean Loup Winter (Wolff vaut ici sans doute pour Adolph) hypothèque la maison au profit du gentilhomme Antoine de Lutzelbourg

1628 (25. Septemb.), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 503
Erschienen hannß Wolff Winther d. gartner Im Finckweÿler
hatt in gegensein Johann Georg Lurtzing schreÿbers des Woledlen vnd Gestr. Anthoni von Lützelburg & bekhand das er demselben Junck. von Lützelburg einer vffrecht & schuldig seÿe 140 gulden
Vnderpfand hoff, hauß, hoffstatt scheir, Ställ mit Allen Iren geb. & glg. In d. St. St. Im Finckweÿler einseit d. Statt Stall, And.seit neb. ein Allmend gäßlin, hind vff die Fünck. gaß stoßend, dauon gnd. 2. lb 8 ß Bod. zß Zu Sant Marx

Accord sur la succession de Marie von Bœrsch passé entre Adolphe Winter, le curateur du banni Jean Jacques Winter et Marthe Winter femme d’André Heusler
1629 (20. feb.), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 113-v
Erschienen hannß Jacob Winters deß relegirten bonorum curator H Dauid Ösinger der Jünger Nots. vnd Andreß Heüßler alß Eheuogt Marthan Winterin sein hanß Jacob. Schwester mit beÿstand gutem wißen vnd gehelle Anstett Hügels deß gartners mehrgedacht hanß Jacob Winters Kinder vogts, An einem
So dann hanß Adolff Winter der gartner auch Burger alhie am 2. theil
Zeigten an, demnach H Jacob Lamp an sie die Winterische gemeine Erben 100 fl. capital Sy. wehrung zuerfordern gehabt
(…) demnach vnd Zum andern, sie beede Parten auch gegen einander allerhand forderungen, Zu vnd Anspruch, vßerhalb ihrer respectiue Muter vnd Schwiger Mariæ Von Berß d. V.lßen: vnd Erbschafft halber (…)

Inventaire (conservé sous forme abrégée) dressé en 1629 après la mort de Catherine Hoffmann qui délaisse trois enfants dont un meurt peu après elle. Les immeubles sont ceux acquis ci-dessus. La masse propre au veuf est de 1 333 livres, celle des héritiers de 1 136 livres. L’actif de la communauté s’élève à 619 livres, le passif à 996 livres. Le veuf a construit une nouvelle grange aux frais de la communauté.

1629 (26.2.), Divers (63 Not 3) Cahier a
Inventarium vber weiland Catharinæ Hoffmännin Adolph Winters des Garters burgers zu Straßburg seel. Verlaßenschafft vffgerichtet A° 1629.
Inventarium und beschreibung aller Haab und Gütter Ligend. v. Vahrender, Lehener v. Eigener, veränderter u. unveränderter, Keinerleÿ außgenommen, so weÿl. Catharina Hoffmännin, des Ehrsamen Adolph Winters gartners im Finckhweiler burger Zu Str. Hfr. seelig, nach ihrem aus dießer welt tödlich. Hinscheiden, verlaßen, Welches alles vff erfordern u ; begehren Mr. Conrat Hoffman des barbieres brgrs. Zu Str. alß geschw. Vogt Catharinæ, Christophs und Mariæ geschwisterden, oberwehnter beeder Ehegemächd Adolph W. v. Catharinæ H. seel. ehelich erziehlter Kinder v. ab intestato nechsten Erben darund. aber Maria s. eine döchterlein seitheri alßo nach seiner Mutter todt auch v.storben, und deßelben Erbßportion vff den W. seinen vatter gefallen ersucht vnd befunden (…) Vffgeschrieben vff Donnerstags den 26. Febr. A° 1629. – N.N. Nots.

Copia der Zwischen beeden Ehegemächten vffgerichter Eheberedung
Vergeichung vber beeder Ehegemächd Zusammen gebrachten vnd in werdn. Ehe ererbtes für unverändt. Vorbehaltener haußrath (…)
Volgt nun die Inventation ane ihre selbsten vnd Erstlich
Der Erben unverändert Gutt, Sa. Silbergeschirrs 31, Sa. Vihes 11, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 38, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 125, Sa. Reben 85, Sa. Erb: und Lehen gütter 160, Sa. fruchtgülten 79, Ergäntzung (585, davon ab, Item Vermög weilland Coccillæ Hegenmüllerin der Kinder großmutter 89, bleibt) 496, Sa. schulden 152, Summa summarum 1180 lib. – Schulden 44, der Erben restirend unverändert Gut 1136 lib
Hierauff würdt beschrieben des W. unverändert Gutt, Sa. baarschafft 7, Sa. Silbers und Guldin Ring 5, Sa. Kuhe 3
Eÿgenthumb ane Heüßern, des W. unverändert. Ii j. vordere v. j. mittlere behaußung /:darauff die Scheuwr in stohnd. Ehe gebawen, ins theilbar gutt hernach beschrieben gehörig:/ mit ihren hoffstetten auch allen andern gebeuwen 400 lib. Item ein Schewr und Stall, Hoffstatt und Höfflein hind. daran mit allen ihren gebuwen, begriffen, Weithen, rechten und Zugehörden in d. St. St. lm Finckhweiler & & 200 lb, Sa. Eigenthum ane Häußern 600, Eigenthumbs ligender Veldgütter, Königshof. bann 511, Sa. Lehengüter daran die beßerung 150, Ergäntzung (303, abzuschreiben 52, restirt) 250, Schuld 350, Summa summarum 1874 lib – Schulden 541, Nach deren Abzug 1333
Vogt nun daß gemein Verändert vndt theilbar Gutt, Sa. haußraths 186, Sa. baarschafft 41, Sa. Silbers und Corallen 8, Sa. Weins 11, Sa. Früchten auff dem Kasten 21, Sa. bluem auf dem veld 3, Sa.& Vÿhes 45, Sa. Schiff und geschirrs 13, Sa. Heuw und strohe sampt der Thünchung 8, Beßerung eines Garttens, Vor dem Elßbether thor 100, Bauw Costen So theilbar (+) 100, Sa. Schulden 78, Summa summarum 619. – Schulden 996, übertreffen d. theilbar gutt vmb 376 lib
Conclusio finalis 2092 lib – Summarum der Erben unveränderter Zweiffelhafftee Schulden 48 mib
(+) Item so ist auch in wehrenderm Ehestandt In des Witt: unveränderten behaußung, hie oben fol. (-) beschrieben, ein neuw Scheuwr, mit allen ihrer Zugehört, deßgleichen ein Neuw erbawte neben der Stallschreibereÿ garten herab, vß dem fundament herauß erbauwet, vnd vffgefürt worden, welcher bauw Costen mit beder Parth. einhelligen Consens /:nach beschehener vnvergreifflichen Vberschlag:/ hiehero taxirt vnd gerehnet für 100.

Adolphe Winter se remarie avec Catherine, fille du jardinier Martin Dempter
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 84 n° 10)
1630.den 1.t Junÿ Sind nach ordentlicher ausruffung ehelich Eingesegnet worden Adolph Winter der Gartner vndt Burger alhie vnd J: Catharina Marten deümbters des gewesenen gartners Vndt Burgers alhie nachgelaßene eheliche tochter (i 42)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 89) 1630 Dominica Trinitat. den 23. Maÿ. Adolph winter der gartner und burger alhie, und J. Catharina Martini dempters des gartners und burgers alhie hinderlaßene tochter. S. Aurelien (i 95)

Catherine, fille de Jean Adolphe Winter, épouse le garçon boucher Georges Mager
1636 (ut spâ. [22. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 287
(Protocollat. fol. 164. fac. 2. – Eheberedung) Erschienen Georg Mager d. Metzig Knecht, von Wÿherßheim zum hohenthurn, Alß hochzeiter mit beÿstand seines Vaters Georg Magers deß eltern daselbst und Jacob rüebels deß Jüngern Metzg. und burgers alhie An einem
So dan Catharina Hanß Adolff Winters deß gartners alhie tochter alß hochzeiterin mit beÿstand H Jeremiæ Ursini Notÿ. ihres vogts und Andreß heüßlers Würths Zu S. Arbogast, ihres Vetern

Accord passé entre Conrad Hoffmann d’une part, le jardinier Christophe Winter et Catherine Winter femme du boucher Georges Mager pour couper court à tout procès
1638 (7. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 379-v
Erschienen Christoff Winter, gartner under Wagner für sich selbsten vnd Georg Mager der Metzg. Alß Eheuogt Catharinæ Winterin, mit beÿstand ihres respectiué Vaters undt Schwehers hanß Adolff Winters deß gartners An einem,
So dann weÿ: Conrad Hoffmanns & ut spâ Am Andern theil
Zeigten an und bekannten demnach Sie beede Parten wegen obbesagten Wie auch sein hoffmans vatern see: auffgerichteten Testamenten und Letzten willen vor E. E. Kleinen Raht ein Zeitlang in Rechtertigung geschwebt (…)

Le jardinier Adolphe Winter meurt en février 1660.
Sépulture, Saint-Thomas (luth. p. 669)
1660. Februarius. Donnerst. post VI. Epiph. Sep. Joh: Adolph Wintter der Garttner (i 213)

Marthe, fille d’Adolphe Winter, épouse en 1661 le maraîcher Laurent Müller, fils de Paul Müller : contrat de mariage, célébration
1661 (12. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 652-v
(Eheberedung) Erschienen Lorentz Müller der Gartenmann Burger Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand Paul Müllers deß Gartenmanns und burgers alhie seines eheleiblich. Vatters an einem,
So dann Jgf. Martha, weÿl. Adolph Winthers geweßenen Gartners und. Wagner nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin mit assistentz Davids von Börß Gatners und. Wagner ihres Vogts am andern theil

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 45)
1661. Dncâ XIX. Trinitatis d. 20. Octobris. Lorentz Müller der Garttenman Pauli Müller des Garttenmans v. burgers allhie Ehelicher Sohn, v. J. Martha weiland Johann Adolph Winter Garttner v. burger allhie hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 28. Octobris Zu St: Thoman (i 49)

Laurent Müller acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme
1661, 4° Livre de bourgeoisie p. 330
Lorentz Müller der Gartenmann von hier, so d. burgerrecht vorhien niemahlen gehabt, empfangt d. burgerrecht von seiner haußfr. Martha, weÿl. Hans Adolph Wünters, gewesenen Gartners alhie, dochter Vmb 4. Golt fl. so beÿ d. cantzleÿ erlegt, Ist hieuor ledig. stand gewesen, will Zu E. E. Zunfft d. Gartner vnd.wagner dienen, jurav: 24. 10.bris. 1661.

Marthe, femme du maraîcher Laurent Müller vend à son frère Jean Jacques Winter le quart qui lui revient dans la maison

1677 (28. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 668-v
Martha Lorentz Müllers deß Gartenmanns Eheweib mit beÿstand erstgemelts ihres Ehevogts
in gegensein hannß Jacob Winters deß Gartenmanns ihres Ehelichen Bruders
Einen Vierdten theil demselben für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoff, hoffstatt und allen übrigen deren gebäwen, zugehördten, weithen rechten und Gerechtigkeiten alhier im Finckweÿler einseit neben der Statt Stall behaußung, anderseit neben Einem Allmend Gäßlein, hinden uff daß Blatterhauß stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 2. lb 4. ß Zinnß dem großen Gemeinen Allmend Zu St Marx – umb 100 lb

Fils de Jean Adolphe Winther, Jean Jacques Winter épouse en 1676 Anne Ursule, fille du tisserand André Olffensüsser
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 59 n° 365)
1676. Eodem [Dom. Reminisc. Et Oculi Johann Jacob Winther der ledige gartenmann weÿl. Johann Adolph Winthers gewesenen burgers undt Gartenmanns allhie hind.lassener ehelicher Sohn, Jfr. Anna Ursula weÿl. Andreæ Olffensüssers burgers und Leinenwebers allhier hind.lassene eheliche tochter. Cop (i 31)]

Jean Jacques Winter, André Schott et Marie Winter, Thiébaut Bonert et Barbe Winter prolongent de sept ans l’accord passé en 1677 devant le notaire Jean Thomas Tromer concernant leurs droits respectifs d’habitation dans la maison

1686 (11. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 400
Erschienen hans Jacob Winther der Gartenmann, an einem,
So dann Andres Schott auch Garttenmann alß Ehevogt Mariæ Wintherin, und Diebold Bonert, der Holtzkarcher, alß Ehevogt Barbaræ Winterin, am andern theÿl
haben freÿ guthwillig angezeigt und bekandt, Nach dem dieselbe sich wegen Abtheil: und bewohnung einer im Finckweiler neben der Stallschreibereÿ hauß gelegenen von Weÿl. Adolph Winther Ihrem respect. leiblich. Vatter und Schweher ererbten haußes mit einander verglichen, solches Verglich auch durch H. Notar. Johann Thoman Tromer ordentlich haben verschrieben laßen, maßen dann dieselbe deßen beglaubtes documentum under seiner eigenen hand underschrifft d. 13. 8.br. 1677 hierbeÿ vorgelegt haben, alß wollen Sie deßelben umbständlichen Inhalt hiemit nochmalen in bester form bekräfftiget, allen die darinn ernandte Zeit der Neun jahren, so in Zwischen völlig verfloßen auff noch 6. jahr ferner prolongiert und hinauß gesetzt haben, alßo und dergestalt daß Er Winther die daselbst specificirte und ihn Zugetheilte, deßen beede Schwestern aber auch die Ihnen Zugefallene Gemach für sich in haben, nutzen und genißen, der hoff, bronnen, Einfarth und trott aber gemeinen gebrauch vberlaßen werd. sollen, der darauff stehend. dem Stifft St. Marx gehörige bodenzinß aber à 2. lb 8 ß 4. d nach proportion ihrer antheÿler, d. ist dem bruder für ½ beed. Schwestern aber ied. für ¼. Zu erlegen auch es beÿ dem angedingten und alß obengemeldt. verschriebenen Verkauff gelaßen werd. solle

Jean Jacques Winter se remarie en 1690 avec Marie Salomé Geiler, fille du remueur de grains Jean Geiler
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 19, n° 96)
Mittwochs den 9. Augusti 1690 seindt von mir Johann Andreas Weÿel Diacono Sen. Thomano, nach geschehener ordentlicher proclamation copulirt worden, Joh: Jacob Winter, der Burger undt Gartenmann allhier, vndt Jfr. Maria Salome, Johann Geilers des Burgers und Kornwerffers allhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johanß Jacob Wintter als hoch Zeiter, MSG der Hochzeiterin Handzeichen (i 21)

Jean Jacques Winter meurt le 8 janvier 1704 à l’âge de 58 ans
Sépulture, Saint-Thomas (luth. f° 109-v, n° 730)
den 11. Januarÿ 1704. ist nach gehaltener leichpredig Zu S. Thomæ auff S Gall begraben worden Johann Jacob Winther, burger undt gartenmann welcher den 8. Jan. Ejusdem nachts zwischen 10 vndt 11 uhr berschide. seines alters 58 Jahr weniger 3. woch. 1 tag [unterzeichnet] Christoff Wiender als Sohn, Pillib Jacob Winder als sohn (i 115)

La moitié de maison qui appartient à Jean Jacques Winter revient à son fils jardinier Jacques Christophe qui épouse en 1701 Marie Elisabeth, fille de Jean Jacques Lützelstein, boucher à Wissembourg

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 79-v n° 434)
den 2 feb. 1701 ist auff ordentliche außruffung eingesegnet word. Christoph Winther, der ledige gartner, Johann Jacob Winthers des burgers undt gartenmanns allhier ehelicher Sohn mit Jfr. Maria Elisabetha weÿl. Johann Jacob Lützelsteiners gewesenen Metzgers v. burgers Zu Cronweiß.butg nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Christoff Wiender Als hoch Zeider, MEL der Braut handzeichen (i 82)

Marie Elisabeth Lützelstein acquiert le droit de bourgeoisie à titre gratuit quelques jours avant son mariage en s’inscrivant à la tribu des Jardiniers aux Charrons
1701, 4° Livre de bourgeoisie p. 726
Maria Elisabeth Lützelsteinin Von Cron Weisenburg ledigen satndts weÿl. H: Joh: Jacob Lützelsteiners Metzgers daselbebst hint. Ehl. Tochter, empfangt das burgerrecht gratis, vnd wird dei E. E. Zunfft der gartner unterwagnern dienen. Prom: d. 20. Januarÿ 1701.

Jacques Christophe Winter et Marie Elisabeth Lützelstein hypothèquent la maison au profit du docteur en droit Jean Henri Bœckler pour régler leur part de la moitié de la maison à leurs cohéritiers Philippe Jacques et Anne Ursule femme du maraîcher Jean Wurtz

1704 (13.6.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 298-v
Erschienen Jacob Christoph Winter der Gartenmann, Und Maria Elisabetha gebohrne Lützelsteinn, deßen eheliche haußfrau, vnd Zwar dieselbe mit beÿstand Johann Peter Friedels des Gerbers und lederbereiters Vnd Johann Georg Eckels des Schneiders, beeder Ihrer Schwägere [unterzeichnet] Jacob Christoff Wiender
Haben in gegensein Herren Johann Heinrich Böcklers U. J. Doctoris et Instit: Imperal. wie auch Juris public. Professoris Und Canonici Capituli Thomani alß p.t. Actuarÿ Vnd Hrn. Johann Joachim Moseders alß Schaffners daselbst (…) schuldig seÿen 150 pfund (…) daß sie damit Philips Jacob Wintheren Gartenmann Und Annam Ursulam Wintherin, Hannß Wurtzen auch Gartenmanns Haußfrau, Ihre respectivé geschwistrige, Schwager und Geschwistrig Umb das jenige, so Er Jacob Christoph Winter denenselben ab hernach beschriebenen und beÿ weÿl. Hannß Jacob Winthers gewesenen Gartenmanns seines vatters seel. Verlaßenschaffts abtheilung Kaüfflichen übernommenen Hauß helffte Und Garthen annoch per Rest schuldig War, Völlig haben befriedigen können
in specie und.pfand sein soll, Erstlich die Helffte ahne einer behaußung mit allen gebäuen, rechten und Zugehördten allhier im Finckweiler, einseit ist ein Eck an einem Allmend gäßlein anderseit neben dem herren Stall hind. auff d. däumelgäßlein stoßend, gelegen, von welcher gantzen behaußung gehen Jährlich 1 lb 4 ß d bodenzinß dem Stifft St. Marx allhier,
So dann ein Garthen anderthalben Acker grundts groß, vor dem Spitahl thor im Heiritz, einseit neben Andres Nortzen gewesenen Garttners Wittib anderseit neben Claus Brühlingeren G. U. W. auch auff denselben, Und. auff din Allmend Gaß stoßend gelegen, darvon gehen 1 lb 3 ß 3 d. Seelgerecht Zinnß Jährlich herren Johann Sebastian Gambßen Jetzmahligen regirend. Ammeistern Ehevögtlicher Weiß

Christophe Winter et Marie Elisabeth Lützelstein hypothèquent la maison au profit du boulanger Jean Mühlleiter

1717 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 5
Christoph Winter Gartenmann und Maria Elisabetha geb. Litzelsteinerin beÿständlich H. Joh: Peter Fridel rothgerber und Joh: Georg Eckel schneiders
in gegensein Joh: Mühlleither beckers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihre helfte ahn hauß c. appert: im Finckweiler, einseit neben dem herren Stall, anderseit neben einem Allmend gäßlein, hinten auch – vom gantzen hauß gibt man jährlich 2 lb 8 s. dem Stift St Marx

Christophe Winter et Marie Elisabeth Lützelstein hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs de Michel Hamm et de Susanne Werner

1729 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 162-v
Christoph Winther der garttemann und Maria Elisabetha geb. Lützelsteinin und zwar dieße mit beÿstand ihrer schwester Sohns Christian Eckel des Schneiders und ihrer Schwester tochtermann Valentin Braun des grempen
in gegensein Johann Georg Wörner des Jüngern Schuemachers als vogts weÿl. Michael Hamm Metzgers und deßen hinterbliebenen wittib Susanna geb. Wörnerin hinterlassener zweÿer Kinder Maria Salome und hannß Michael der hammen – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, 3. vierdte theil für ohnvertheilt ahne einer behausung bestehend in Vorder: und nebens hauß Scheur Stallung hoff Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in dem Finckweiler, einseit ist ein eck ahm Matzengäßel anderseit neben der Statt Stall hinten auff die Finckengaß – von solchem gantzen hauß theils gibt man auff Joh. Baptistæ theils auff weÿnachten dem Stifft zu St Marx 2 lb 8 ß 4 d ane bodenzinß – ihme Winther eigenthümlich zuständig, der übrige 4te theil aber hanß Martin Feicht dem holtzkarcher zugehörig
und feld (…)

Marie Elisabeth Lützelstein meurt en 1732 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 450 livres. L’actif de la succession s’élève à 433 livres, le passif à 342 livres.

1732 (30. 8.bris), Not. Mader (6 E 41, 688) n° 731
Inventarium über weÿl. der Tugendsahmen Frauen Mariæ Elisabethæ Wintherin gebohrner Litzelsteinerin, des Ehrengeachten Jacob Christoph Winther, garthenmanns und burgers allhier geweßener Haußfr. nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1732. – nach Ihrem Freÿtags den 15. Augusti dießes fortlauffenden 1732. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. hientritt Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Donnerstag den 30. 8.bris 1832.
Die verstorbene eelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie Volgt. 1. die tugendtsame Fr. Annam Ursulam Hannßelmännin gebohrne Wintherin, deß Ehrengeachten Johann Hannßelmanns tabackbereiters und burgers allhier Haußfraw, Welche mit assistentz gedacht Ihres Ehemanns dießer Verlaßenschafft abwarthet, 2. 3. Mariam Magdalenam und Johann Jacob die Winther, weilen aber dieselbe annoch minorennes, als ist in deroselben Nahmen Zugegen gewesen der Ehrsame Eckel Schneider und burger Allhier, deroselben geordnet und geschworener Vogt, Alle dreÿ der verstorbenen seeligen ab intestato hinderlaßene Kinder und Erben, Zu gleichen portionen und Stammtheilen

In einer in der Statt Straßburg ane dem Finckweiler gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 53, Sa. lährer Faß 5, Sa. handgeschirrs 3, Sa. Tabacks 31, Sa. Saamens 22, Sa. blumen im Feldt 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 2, Sa. Goldtener Ring 1, Sa. baarschafft 4, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 265, Sa. Eigenthums ane liegende güthern 34, Summa summarum 433 lb – Schulden 342 lb – Nach solchem abzug 91 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 9 lb
Abschatzung d. 30. 8.bris 1732. Auf begehren des Ehrenhafften undt bescheidenen Christoph Windter Garten Mann, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg beÿ dem Herrenstall, einseits Neben dem Herren Stall gelegen, anderseits Neben dem Meinßengäßlein, hinden auf das däumel Gäßlein stosend, Welche behausung Nebens gebäulein, Stuben, Cammern, Soldaten Cammer, Kuchen hauß Ehren mit herdt und Waßerstein, Ein fahrt in den hoff, Eine alte frucht scheur Nebens schopff, stallung, höffel, ein gewölbt und gebälcktes Kellerlein und gemeine Bronne sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen Wirdt Vor und Umb 900 gulden. bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Christophe Winter se remarie en 1735 avec Marie Susanne Bechtold, fille du cordier Jean Thiébaut Bechtold, qui a épousé en premières noces le pêcheur Jean Jacques Schmutz en 1713 puis le maraîcher Melchior Dietz en 1724.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 126-v n° VIII)
1735. Dominica Jubilate et Cantate proclamati sunt Christoph Winter, der Garten Mann v. burger alhier vnd Fr. Maria Susanna geb. Bechtoldin, weÿl. Melchior Dietz, Gewesenen Garthen Manns v. burgers alhier nachgelaßene Wittib Copulati sunt Mittw. d. 11. Maÿ [unterzeichnet] Jacob Christoff Wiender als hochzeiter maria susanna lichtte als hochzerin (i 131)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 3-v) 1735. Mittwoch d. 11. Maÿ sind nach Zweymahliger proclamation vnd ußruffen Zu St.Thom. und Jungen St Peter geschehener in der Jung. St. Peter Kirch copulirt worden Christoph Winter der burger und Gartenmann allhier Vnd Fr. Susanna Maria Melchior dietsch des gewesenen burgers vnd Gartenmanns hinterlaßene wittib (i 5)

1713, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) N° 56
Eheberedung – Johann Georg Schmutzen, ledigen fischers
und Jungfrauen Mariä Susannä Bechtoldin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 1-v, n° II)
1713. Festo Pasch. Dominica Quasimodo geniti proclamati sunt Johann Georg Schmutz der ledige fischer weÿl. Johann Friderich Schmutz, gewesenen Fischers und Burgers allhier nachgel. Ehl. Sohn und Jf. Maria Susanna weÿl. Johann Theobald Bechtold gewesenen Seÿlers und burgers allhier nachgel. Ehel. Tochter, Copulati sunt Mittw. d. 26.t Aprilis [unterzeichnet] Hanß Jerri schmutz Als hozeiter, martia susana büchtoltin als hocjzitrin (i 4)

1724, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 451
Eheberedung – Melchior Dietz, Gartenmanns
und Frauen Mariä Susannä Schmutzin gebohrner Bechtoldin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 70-v n° XXVI)
1724. David XVII et XIIXI tit. proclamati sunt Melchior Dietz der Garthen Mann und burger allhier v. fr. Maria Susanna geb. Bechtoldin weÿl. Johann Georg Schmutz gewesenen fischers v. burgers alhier Nachgelaß. Wittib Copulati sunt Mittw. d. 18. Octob. [unterzeichnet] ich melcher dietz als hochzirer, mariensusana chmutzin als hoztin (i 75)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ceux du mari s’élèvent à 128 livres, ceux de la femme à 163 livres.

1736 (21.3.), Not. Mader (6 E 41, 690) n° 869
Inventarium über deß Ehrengeachten Jacob Christoph Winther Garthenmanns und der Tugendsamen Frauen Mariä Susannä gebohrner Bechtoldin beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßb. einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrung. auffgerichtet in Anno 1736. – und sich daran jeedes Vermög Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung Vor ohnverändert Vorbehalten haben (…) So geschehen allhier in der Königlichen Statt Straßburg auff Mittwoch den 21.ten Martÿ Anni 1736.

In einer in der Königlichen Statt Straßburg im Finckweiler gelegenen, in dieße Nahrung gehörigen und hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane Einer Behaußung (dem Mann ane ¾ th 5/6 theil, den Kindern 1/6. theil) Benantl. dreÿ Vierdertheil so abgetheilt Von und ane einer behaußung Hoff, Hoffestatt Scheür Stallung und 2. Kellern Wovon die übrige quart Hanß Martin Fichter dem holtzkarcher gehöig, die ganze behaußung ist gelegen allhie in der St. Str. in dem Finckweiler, eins: neben unßerer herren der St. Str: Stall, anderseit neben dem Müntzgäßl. hinden auff das Däümelgäßlein stoßend, und gibt mann von solcher gantzen behaußung Jahrs auff weÿhenachten dem Stifft St: Marx allhier Zweÿ Pfund Acht Schilling pfenning Zinß, sonsten freÿ ledig und eigen. Der darüber besagende Kbr: ist in der Schaffneÿ St: Thomæ loco hypothecæ verwahrlich Zu befinden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Deß Ehemanns Vermögen. Sa. hausraths 133, Sa. der Früchten auff dem Kast 4, Sa. lährer Faß 7, Sa. handgeschirrs 6, Sa. tung und beßerung 12, Sa. Tabacks 96, Sa. blumen in dem Garthen 28, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 5, Sa. Goldtener Rings 1, Sa. baarschafft 134, Sa. der Schulden 8, Summa summarum 441 lb – Schulden 319, Nach solchem abzug 121 lb, Hierzu ist Zulegen die Ihme gebührige helffte ane denen hernach beschriebenen haussteuren 7 lb, Des Ehemanns sambtl. in Außwurff gebracht Guth 128 lb
Der Ehefrauen Eigenthümliche Nahrung, Sa. haußraths 132, Sa. Silbers 8, Sa. Goldener ring 8, Sa. der Baarschafft 7, Summa summarum 156 lb – Darzu gelegt die Ihre gehörige helffte ane denen haussteuren 7 lb, Der Ehefr. sambtl. Eigenthümbl. Vermögen 163 lb

Marie Susanne Bechtold meurt en 1751 en délaissant une fille de son deuxième mariage. L’inventaire est dressé au Marché aux Chevaux dans la maison de la veuve Flach. L’actif de la succession s’élève à 16 livres, le passif à 21 livres
1751 (29. X.bris), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 327) n° 617
Inventarium über Weÿland Frauen Mariæ Susannæ Wintherin, gebohrnener Bechtoldin Weÿland Christoph Winthers, gewesenen Garthners ane Crautenau und Burgers allhier Zu Straßburg, seel. nachgelaßener Wittib, nun auch seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1751. – nach ihrem Mittwochs den 1. Decembris nächst vergangenen 1751. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft dann auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der abgeleibten seel. mit Weÿland Melchior Dietz, geweßenen Garthenmann und Burgern allhier ihren geweßenen Ehemann Ehelich erzeugten und hinterl. einigen Tochter, Frau Maria Magdalena, beÿständl. Johann Peter Reinöhl, des frippier und burgers allhier, ihres mariti, inventirt – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Mittwoch den 29. Decembris Anno 1751.
In einer allhier Zu Straßburg in Kleinen Schildsgaß ahne dem Roßmarckt gegelegen der Flachischen Frau wittib Eÿgent. gehörigen behaußung, worinnen die Verstorb. sich biß ahn ihrem todt auffgehalten hart, sich befunden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 16 lb – Sa. Schulden aus dem Erbe zu bezahlend 21, In Vergleichung 5 lb

Jacques Christophe Winter meurt le 24 janvier 1742 à l’âge de 65 ans
Sépulture, Saint-Thomas (luth. f° 2 n° 7)
Anno 1742. den 24. Januarii morgens gegen 7 uhr ist gestorben und Sambst. den 26. ejusd. begraben worden ein alter Man Zu S. Galli nahmens Jacob Christoph Winter Gartenmann und burger allhier seines alters 65 Jahr 1 monath, weniger 5 tag Seine Eltern waren Jacob Winter geweßenen Gartenmann und burger allhier und Anna Ursula Olffenhäuserin ward Zum 1 mahl verheurathet mit Maria Elisabetha Lützlsteinin, Zum 2 mahl aber mit Susanna Maria Bechtoldin weÿl. Melchior Dietsch Gartenmanns u. b. allhier hinterlaßenr Wittib die Er auch als wittib hinterlaßen [unterzeichnet] Johannes falck als dochderman, Johann Christoph Längerez alls verwandter (i 3)

La maison revient à sa fille Anne Ursule Winter qui épouse en 1727 l’apprêteur de tabac Jean Hanselmann (d’abord Henselmann) : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

1727, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 569
Eheberedung – Johann Henßelmann, ledigen tabackbereiters
und Jungfrauen Annä Ursulä Winterin

Eheberedung, durch mich Notm. den 9. 7.br. 1727. auffgerichtet – Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Meister Johannes Henßelmann ledigen Tabaccbereitern und burger, alhier alß Bräutigam ane einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfer Annæ Ursulæ Winterin Meister Christoph Winter des gartenmanns und burgers alhier ehel. Tochter alß hochzeiterin am andern theÿl
sich begeben und Zugetragen darbeÿ zugleich durch Vermittel und unterhandlung der Ehrengeachten auff seithen des Hochzeiters Johannes Henßelmann tabaccbereiters seines leiblichen Vatters und Isaac Bolender Kachlers Ane der Jungfer hochzeiterin seithen aber Meister Christian Winter Gartenmanns ihres leiblichen Vatters, Andreas Wurtz gartenmann ihres leiblichen Groß Vaters aller burgere allhier (…) Beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg den 9. Septembris Anno 1727.. Christoph Michael Hoffmann, Notarius

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 204 n° 1160)
Anno 1727 den 1. October sind nach ordentlicher außruffung in der Kirch Zu St. Thomas ehelich eingesegnet worden Johannes henßelmann der burger und Tabackbereiter alhie Johannes Henßelmann des Tabackmachers und Schirms Verwanden alhier ehel. Sohn und Jungfr. Anna Ursula Hr Jacob Christoph Winter des burgers und gartenmanns alhier ehel. tochter [unterzeichnet] Johannes henßelman Alls hoch Ziter, Anna Ursula Winter In Als hoch Zieterin (i 208)

Jean Hanselmann fait dresser un état de sa fortune pour accéder à la bourgeoisie
1727 (11.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68)
Designation und Verzeichnus Was Johannes Häntzelmann der ledige Tabaccbereiter Johannes Häntzelmann des Tabaccbereiters und Schirmers alhier ehl. Sohn, so Verlobt an Jgfr. Annam Ursulam Winterin, Christoph Winyers des Gartenmanns vnd burgers alhier ehel. Tochter würcklich eigenthümlich in Vermögen, wie Er solches heut dato nach abgelegter handtreu geäugt und gezeigt, darzu Schein von mit del Notario fideliter designirt und auffgerichtett worden
Tabacc 235, baarschafft 13, Summa 238
Sig. Straßburg den 11. Augusti Anni 1727

Jean Hanselmann devient bourgeois par sa femme un mois et demi après son mariage
1727, 4° Livre de bourgeoisie p. 939
Joh: Hänßelmann d: tabacmacher Von Hier erhalt d. Br: Von seiner ehefr. Anna Ursula wintherin umb die tertz d. alt. b. will beÿ E. E. Zunfft d. Möhrin dienen 17.ten 9.br 1727.

Jean Hanselmann et Marie Ursule Winter se lèguent mutuellement leurs biens
1727 (1. 8.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 60)
Codicillus reciprocus Mstr Johannis Henßelmann des Tabacbereiters et sponsæ
1727 (…) auff Mittwoch den Ersten Octobris vormittag zwischen Zehen und Eilff Uhren in einer allhier zu Straßburg ane dem alten weinmarck gegen dem Speÿrthor gelegenen von mir Notario Lehnungs weis bewohnenden behausung (…) persönlich erschienen Johannes Henßelmann, des ledige tabacbereiter und die Ehren und tugendsame Jungfer Anna Ursula gebohrene Winterin, beede verlobte hochzeitliche Persohnen und burger alhier, durch die Gnade Gottes uffrecht gesund gehend und stehender Leiber
[unterzeichnet] Johannes Henßelmann, Anna Ursula Winter In

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 37 livres, ceux de la femme à 86 livres.
1728 (28.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 28) n° 898
Inventarium über des Ehrengeachten Mstr. Johannis Henßelmann Tabaccbereiters und Frawen Annæ Ursulæ Henßlemännin gebohrener Winterin beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander für unverändert zusammen gebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1728. – und Krafft dero mit einander auffgerichteten Eheberedung Ihnen und Ihren Erben als ein ohnverändert und Vorbehalten guth mithin die Ergäntzung derselben expressé reservirt conditionirt und bedungen (…) So beschehen in fernerem beÿsein auff des Ehemanns Johannes Henßelmann Tabaccbereiters und Schirmers allhier seines leiblichen Vatters ane der Frawen seithen aber Meister Christoph Winters Gartenmann und burgers alhier ihres leiblichen Vatters Straßburg den 28. Julÿ Anno 1728.
Sa. haußraths M 36, F 67, Sa. Sibers M 12ß, F 2, Sa. Goldene Ringe F 3, baarschafft F 13, Summa summarum der Ehefrauen sambtlich zugebrachter Nahrung 86 lb
Summa summarum des Ehemanns sambtlich eingebrachtes Vermögen 37 lb

Jean Hanselmann meurt en 1735 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans une maison au Finckwiller. La masse propre à la veuve est de 60 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 18 livres, le passif à 63 livres
1735 (15.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 43) n° 1406
Inventarium über Weÿl. Mstr. Johannes Hänßelmann, gew. tabacbereiters u. burg. alh. Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1735. – nach seinem am 28.ten Aprilis jüngsthien genommenen tödl. absterben, hie Zeitlichen verlaßen, wie solche verlaßenschafft auf freundfleißiges ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten Mstr Isaac Bolender des Kachlers und burgers alh. als geordnet und geschworenen Vogts Johann Jacobs, Susannæ Catharinæ und Johannis aller dreÿ geb. Hanßelmännen, so der verstorbene seel. mit hernach vermelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzielht und ab intestato Zu gleichen portionen und antheylern Zu Erben verlaßen hat dato ordenungßmäßig inventirt und ersucht durch die Tugendsahme Frau Annam Ursulam geb. Winterin die hinterbliebene wittib mit hülff und beÿstand des Ehrengeachten Andreas Wintern, gartenmanns u. burg. alh. ihres geschwornen Curatoris (…) So geschehen in Straßb d. 15.ten Junÿ Anno 1735.

In einer allhier zu Straßburg ane den Finckweÿler gelegenen und dießorts lehnungsweiße bewohenden behaußung befunden worden wie folgt
Schulden. It. auf E. E. Zunfft der Mörin soll vor die Zweÿte helffte Kopffsteuer dießes Jahres, 17 ß 6
It. weÿl. H Joh: Heinrich Langen Jun: Notarÿ seel. hinterbliebener frau wittib ist man vor ein halb Jahr verseßenen haußzinß schuldig 6 lb
Abzug. Der Wittib ohnverändert Guth, Sa. haußraths 9, Sa. Silbers 16 ß, Sa. Goldener Ring per se 1, Sa. baarschafft 11, Sa. Schuld 25, Erg. 13, Summa summarum 60 lb
Dießemnach wird auch der Kinder und Erben anerstorbenen ohnverändert und zugleich das theilbahre guth unter einer maß, weilen die Wittib consensu Curatoris auff das letzte tam active quam passive renuncirt v.schriben, Sa. haußraths 18, Silber per se 3 ß Summa summarum 18 lb – Schulden 63, In Vergleichung 44 lb
Stall Summ 16 lb
Eheberedung, durch mich Notm. den 9. 7.br. 1727. auffgerichtet (…)
Extractus aus dem den 1. 8.bris A° 1727. vor mit Notario auffgerichteten Codicillo reciproco

Anne Ursule Winter se remarie avec le jardinier Jean Falck, fils du jardinier Jean Guillaume Falck : contrat de mariage, célébration
1738 (10.1.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 348) n° 51
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsam und bescheidene Johannes Falck der ledige Gärtner, Weÿland Johann Wilhelm Falcken, geweßenen Gartners und burgers allier mit auch weÿl. Frauen Anna Maria gebohrner Kientzin nachgelaßener ehelicher Sohn als Hochzeiter ane einem, beÿständlich des Ehrenhafften und bescheidenen Johann Wilhelm Falcken auch Gärtners und burgers allhier seines bruders,
So dann die Ehren: und tugendsame Frau Anna Ursula Hanßelmännin gebohrne Wintherin, weÿland Johann Hänßelmanns geweßenen Tabackbereiters und burgers allhier hinterlaßene Wittib, als Hochzeiterin am andern Theil, mit beÿstand der auch Ehrenhaffte und bescheidenen Jacob Christoph Winthers dero leiblichen Vatters, Andreä Wurtzen auch Gärtners, dero geschwornen Curatoris und Meister Isaac Bohlenders Kachlers dero Kinder erster Ehe beeÿdigten Vogts, aller dreÿ Burgern allhier
So beschehen in der Königlichen Stat Straßburg Freÿtags den 10. Januarÿ Anno 1738 [unterzeichnet] Johannes falck Als hoch Zeider, Anna Ursula hanß Sel gebohrene Wintherin als hoch Zeitherin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 16 n° 89)
1738. Mitwoch den 5. febr. seind nach zweÿmaliger ordentl. proclamation und Außruffung in der Kirch St. Thomæ ehl. copulirt u. eingesegnet worden Johannes Falck der ledige gartenmann weÿl. Johann Wilhelm Falck geweßenen Gartenmanns u. burgers allhier hinterlaßener ehel. Sohn und Frau Anna Ursula weÿl. H. Heinßelmanns des gewesenen Tabacbereiters u. burgers allhier hinterlaßene wittib [unterzeichnet] Johannes falck Als hochzeider, Anna Ursula hainzelmänin als hochzeiterin (i 20)

Le maraîcher Jean Falck obtient de la tribu de la Mauresse le droit de vente au détail
1738, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 354-v) Montags den 10.t Martÿ Anno 1738 – Neuer Leibzünfftiger Obs Gremp E.R.
Johannes Falck, der Gartenmann, Weÿland Wilhelm Falcken geweßenen Gartenmanns und Burgers allhier ehelicher Sohn, producirt Schein von allhießiger Cantzleÿ, Pfenningthurn und Stall, deren die Zweÿ erstere den 26. Februarÿ 1738. der letztere aber den 1. Martÿ dicti anni datirt, bittet um das Zunfft und Obs Grempen Recht.
Erkandt gegen Erlag der Gebühr willfahrt.
Zahlte Vor den Pfenningthurn 13 ß 4 s, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor des Obs Grempen Recht 8 ß 4 d, Vor die Feyr Eÿmerer 3 ß 4 d Und Einschreib Geld 2 ß, Also zusammen 1 lb 12 ß

Le maraîcher Jean Falck et Anne Ursule Winter hypothèquent leurs cinq huitièmes de la maison au profit de la veuve du pharmacien Philippe Jacques Brackenhoffer et de sa petit-fille mineure Marie Dorothée Obermüller

1748 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 96
Johannes Falck der gartenmann und Anna Ursula geb. Winterin mit beÿstand Johann Daniel Müller seÿlers Philipp Jacob Baur des schuhmacher
in gegensein Fr. Mariæ Salome geb. Wagenmännin weÿl. H. Philipp Jacob Brackenhoffer des Apotheckers und E. E. großen Raths beÿsitzers wittib vor sich selbst und innamen ihrer Enckelin Jfr. Maria Dorothea Obermüllerin mit beÿstand Valentin Schneegans des metzgers – schuldig seÿen 250 und 200 pfund
unterpfand, 5/8 theil vor unvertheilt ane einer behausung, hoff, scheur, stallung, bronnen und hoffstatt im Finckweiler einseit neben der Stadt Stall, anderseit ist ein Eck ane dem Metzengäßlein, hinten auff ein Allmendgäßlein – davon gibt man 1 lb 10 ß ane bodenzinß

Jean Falck meurt en 1748 sans enfant en délaissant pour héritière sa veuve. Les experts estiment la maison à la somme de 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 086 livres, le passif à 1 697 livres

1748 (8. 9.bris), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 322) n° 507
Inventarium über Weÿland Johann Falcken, gewesenen Gartenmanns, Obsgrempen und burgers allhier Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1748. – nach seinem Freÿtags den 11.ten Octobris dießes fortlauffenden 1748.ten Jahts aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Frauen Annæ Ursulæ Falckin gebohrner Wintherin, des verstorbenen seeligen geweßener Ehefrauen und nunmahliger hinterbliebener Wittib inventiret – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auff Freÿtag den 8.ten Novembris A° 1748.
Benamßung der Erben. Der Verstorbene seel. hat in Ermanglung ehelich erzeugter Kinder, Zu seiner rechtmäsigen Erben seiner völligen Verlaßenschafft und Zwar in Crafft der Ehepacten §° 5° verlaßen 1. Frau Annam Ursulam Falckin, gebohrene Winterin, die dißorths hinterbliebene Wittib, seine geweßene Ehefr, Welche auch solche Erbschafft, nach Anleitung deroselben gethanen in hierbach folgendem breiten Inhalts angeführten Declaration, sine clausula anritt und auf ihr jus prælationis wißendlichen Verzug thut

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Finckweÿler neben löbl. Statt Stall gelegenen, in diese Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen und hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden
Eigenthumb ane einer Behaußung. Nembl. eine Behaußung Hoff, Hoffstatt, Scheür, Stallung und gemeinschaftlicher Bronnen, mit allen dero Zugehördten, Weithen, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane dem Finckweiler, einseith neben unßerer Herren der Statt Straßburg Stall, anderseith neben dem Müntzgäßlein, hinten auf das Däümelgäßlein stoßend, davon man dem Stifft St: Marx allhier jährlichen auff Weÿhenachten Zweÿ Pfund Acht Schilling Zinß abzurichten, außer dieser beschwerd und hernach passive inventirtem Capital sonsten freÿ ledig und eÿgen, durch die (Werckmeistere) laut des zu mein Notarÿ Concept geliefferten schrifftlichen Abschatzung Zeduls vom 8. Novembris A° 1748 angeschlagen pro 500 lb. Wann aber erwehnter Zinß Zu doppeltem Capital gerechnet hier abgezogen wird mit 96. lb. So restiret ane dem gemachten anschlag annoch 404. lb. Die über solche Behaußung besagende Documenta seÿen ist in der Schaffneÿ St: Thomæ loco Hypothecæ verwahrlich Zu befinden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 95, Sa. des Obsts 15, Sa. Tabacks 320, Sa. Silbers 35, Sa. goldener Ring 4, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 404, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 200, Sa. activ Schuld 12, Summa summarum 1086 lb – Schulden 1697 lb. Übertreffen also die vorhandene passiv Schulden dieser Erb: und Verlaßensch. völliges activ Vermögen, dem Stalltax nach umb 611 lb
Conclusio finalis und Verstallung Summ 918 lb
Wÿdum So die dißorthig hinterbliebene Wittib von ihrem mit Weÿl. Johann Hänßelmann gewesenen tabackbereiters u. b. alhier fr. ihrem erstern Ehemann ehelich erzeugten Kindern mit Nahmen Susanna Catharina und Johanni biß anhero de aô 1744. genoßen und fernerhin noch biß zu Erlangung der 18.en jährrigen alters Zu genießen hat
Abschatzung vom 8. 9.bris 1748. Auff begehren Weÿland Johann Falcken deß gewesenen Gärtners seel Wittib, ist eine behaußung allhier, in der Statt Straßburg in dem Finckweiler, einseits neben dem Herren stall, anderseits neben einem Eck am Müntzen gäßel und hinten auff das täumel gäßel stoßend, Gelegen, Neben der einfarth rechter hand ist eine Stube, hinten daran eine Stube, Stub Kammer und Küchen, auf dem ersten stockh, eine Stube, Stubkammer und Küchen, hat einen alten Tach stuhl mit breit Ziegeln doppelt gedeckt, worunter Zwo besetzte bühnen, hat auch ein nebens gebäw, mit einem gantzen tach, mit breit Ziegeln doppelt gedeckt, worunter dreÿ Kammeren, Ferner befindt sich noch ein nebens gebäw, worunter die soldaten Kammer, In dem hoff ist ein Scheuer, ein Einquartierungs Stall, ein Gemeinschaftlicher bronnen, ein gewölbt und ein geträhmt Kellerlein, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwohrenen Werckmeistern nach Vorhero beschehener besichtigung, mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb Ein Taußend Gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Maurhoffs

Anne Ursule Winter veuve de Jean Falck hypothèque la maison au profit du fournier Jean Philippe Barbenès

1753 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 306-v
Fr. Ursula geb. Winterin weÿl. Johann Falck des gartenmanns weißbeck mit beÿstand Johann Daniel Müller des seÿlers und saltzweßers
in gegensein Johann Philipp Barbanes des haußfeurers – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff, scheur, stallung und hoffstatt im Finckweiler, einseit neben dem Stadt Stall, anderseit ist ein eck ane dem Metzengäßlein, hinten auff das Allmend – davon gibt man dem Stifft St Marx 2 lb 7 ß ane bodenzinß

Anne Ursule Winter meurt en 1768 à l’âge de 66 ans
Sépulture, Saint-Thomas (luth. f° 149, n° 903)
Im Jahr 1768, Donnerstag den 17. Martÿ, Mittags Zwischen Zwölf und Ein uhr starb Frau Anna Ursula Falckin gebohrne Winterin, Ihr Vater war weÿland Christoph Winter, gewesener burger und Garten Mann allhier, die Mutter aber war auch weÿland Frau Maria Elisabetha Winterin gebohrne Litzelsteinin, dessen eheliche hausfrau. Sie war geboren den 30. octobris im Jahr 1702 und also ihres alters 66 Jahr, Zehen Monat weniger einen Tag. Sie war verheurathet zum ersten mahl an Johannes Hanßelmann den Tabackbereiter und burger allhier Zum andern mahl an Johannes Falck den gartenmann und burger allhier, welcher sie auch als Wittwe hinterlaßen, deren entseelten Leichnahm wurde Freÿtag darauf den 18. ejusdem auf dem Gottesacker st. urbani Christlich Zur Erden bestattet und daselbst von mir M. Philipp Jacob Engel Pfarrern Zu St. Thomæ eine leichen; Rede gehalten, wie solches bezeugen [unterzeichnet] Johann hanselmann als sohn, Johann Daniel Müller Als verwander (i 151)

La maison revient à son fils marchand de fruits et légumes Jean Hanselmann qui épouse en 1756 Marie Barbe Bruder, fille du marchand de fruits et légumes Jean Georges Bruder : contrat de mariage, célébration

1756 (19.7.), Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 849) n° 4
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsam: und bescheidene Johannes Hanselmann, leediger Fastenspeiß: händler und burger allhier weiland Johann Jacob Hanselmanns, des gewesenen Taback: bereiters und auch allhiesihen burgers mit Frauen Anna Ursula gebohrner Winterin ehelich erzeugter Sohn, unter authoritæt und beistand Meister Johann Daniel Müllers des Seilers und Saltzmeßers dahier, seines geschwornen und annoch ohnentledigten vogts wie auch Meister Philipp Jacob Weisen, des Schuhmachers seines ferner hierzu erbettenen Assistenten, als Hochzeiter ane einem
sodann die Ehren: und tugendsame Jungfrau Maria Barbara Bruderin, des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Georg Bruders Fastenspeiß: händlers und ebenmäßigen allhiesigen Burgers mit der Ehren und tugendsamen Frauen Maria Barbara gebohrner Remin ehelich erzielte tochter, beiständlich erstgemelten ihres vatters vnd Hn David Niclaus Witzen des allhiesigen Informatioris Ihres vettern, als Hochzeiterin ane dem andern theil
So Geschehen In der Königlichen Stat Straßburg Auf Montag den 19.tag des Monaths Julÿ Im Jahr der Gnaden 1756. [unterzeichnet] Johannes hantzelmann als hochzeiter, Maria Barbara Bruderin Als hochzeihterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 209 n° 10)
Aô 1757. d. 1. Junÿ Seind in der Kirch Zu St Wilhelm, nachdem Sie daselbst und in der Kirche Zu St Thomæ am Sonntag Exaudi und festo Petecostes Zu Zweÿen mahlen proclamirt waren Zur Ehe Eingesegnet worden Johannes Hanselmann, lediger fastenspeißhändler vnd burger allhier, Weÿl. Johann Hanßelmanns geweßten fastenspeißhändlers u. burgers allhier, und Ana Ursula Menterin ehl. Wohn und Jungfrau Maria Barbara, H Johann Georg Bruders, fastenspeißhändlers und burgers allhie u. Mariæ Barbaræ Röhmin ehl Tochter [unterzeichnet] jo hannes hantzlmann alß hot: reittri, Mara Barbara Bruderin als Hochzeiterin (i 234)

Compte que rend le cordier Jean Daniel Müller à son pupille Jean Hanselmann. Il y est fait mention des différents loyers que produit la maison (le tripier Jean Georges Dissler, la veuve Falck mère du pupille, le tailleur Jean Christophe Rœgner, le cordonnier Philippe Jacques Weiss et le boucher Jean Philippe Hahn).

1756, Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 852)
Rechnung Mein Johann Daniel Müllers des Seiler Saltzmessers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts weiland Meister Johannes Hanselmanns, des geweßenen Tabackbereiters und auch allhiesigen Burgers, mit Frauen Anna Ursula gebohrener Winterin ehelich erziehlt und nachgelaßenen Sohns Namens Johannis Hanselmanns, innhaltend alles dasjenige was ich vor diesen Curandum vom 16. Octobris 1751 als ich diese Vogteÿ nach Absterben Isaac Bolenders, des gewesenen Kachlers und vorherigen Vogts, angetretten, bis zu End des Monats Novembris A° 1756 eingenommen und ausgegeben auch sonsten in verschiedene Art und Weege verrichtet habe – Erste und Letzte Rechnung dießer Vogteÿ

Corpus Jährlich fallender Hauszinse so meinem Curando gehörig. Nemlichen von der, vorhero im bericht mehrmalen berührten, von des Curandi Mutter durch sie, Vor Notario Johann Georg Albert den 26. Junÿ Anno 1756. errichtete Transaction meinem Curando in solutum cedirter behausung allhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler, neben Löbl. Stadt Stall gelegen Zalt
Johann Georg Dißler der Kuttler welcher die unterste Wohnung im Hof vornn auf die Gaß außsehend, in Lehnung hat, quartaliter und Johannis Baptistæ 1759. erstmals 2 lb 5 ß, thut des Jahrs 9. lb
Nota. Die unterste Gemache in den Hof aussehend hat die Falckische Wittib meines Curandi Mutter innen und vermög paragraphi secundi vergleichs so lang sie im Leben, freÿ und ohne Zins Zu bewohnen
It. Joh: Christoph Rögelin der Schneider von denen auf dem ersten Stock ihme verlehnten Gemachen vornen auf die Gaß außsehend auf solche Zeit 3 lb 5 ß, Trift des Jahrs 13 lb
Item Philipp Jacob Weiß der Schuhmacher von seiner Wohnung auf dem nemlichen Stock auf dem Gang 2 lb 5 ß, Ist des Jahrs 9 lb
Item H Johann Philipp Hahn, der Metzger, hatt von seiner auf dem Zweÿten Stock innhabenden Gemachen und Stallung auf bemelte Zeit 7 lb 10 ß, thur jährlich 30. lb
Item Jacob Sarger der tabackbereiter Zalt von seiner Wohnung auf dem dritten Stock quartaliter 2 lb 5 ß, Trift des Jahrs 9 lb
Von der Scheur. Item wegen der Tabackhänck in der Scheur dieser Behausung Zalt der Gartner jährlich und nächst Künftige Annunc. Mariæ 1757. Zum erstenmal 6 lb

Le marchand de fruits célibataire Jean Hanselmann fait vendre des effets mobiliers.
1756 (27.7.), Not. Albert (J. Georges, 6 E 41, 842) n° 1
Verkauf: und Erlöß: Register Über Johannes Hanselmanns, des leedigen Obst: Krempen weiland Johannes Hanselmanns des gewesenen Tabackbereiters und Burgers allhier zu Straßburg, mit Frauen Anna Ursula gebohrner Winterin ehelich erzeugt: und nachgelaßenen Sohns auf Ansuchen Meister Johann Daniel Müllers des Seÿlers und Saltzmeisters dahier, als desselben geschwornen Vogts, durch Herrn Johann Georg Lederlin den beeÿdigten Käuflern offentlich verkaufte und versteigerte Haußräthliche Mobilien
den 26.ten und 27.ten Julÿ auch 2.ten Augusti

Jean Hanselmann fait son apprentissage de marchand de fruits et légumes auprès de Job Wagner (1750-1751)
1750, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 259)
(f° 427-v) Mittwochs den 23.ten Septembris Anno 1750 – Eingeschriebener Lehrjung zu dem Fastenspeiß und Gesaltzen Waar handel
Hiob Wagner der Fastenspeiß und Gesaltzen Waar händler auch burger allhier, bittet Johannes Hanßelmann, Weÿland Johannes Hanßelmann des geweßenen Grempen und Burgers allhier hinterlaßenen Ehelichen Sohn, beÿständlichen meister Johann Daniel Müller Martins Sohns, des Seÿlers und burgers allhier persönlich zugegen, Zu sich in die Lehr auf ein Jahr einzuschreiben. Und solle das Lehr Jahr vermög vorgewießenen Oberer Handwercks Herren Scheins vom heutigen dato als den 23.ten Septembris anno 1750. an : und auf gleicher Zeit anno 1751. wieder zu Ende gehen, hiernechst hat auch des Lehrjungen Mutter, Anna Ursula Falckin gebohrne Winterin Wittib, Krafft allegirten Scheines versprochen dem Lehrmeister 20 gulden Lehrgeld Zu geben und ihme die helffte davon gleich anfangs die andere helffte aber nach verfließung der Lehrzeit einzuhändigen, wie nicht weniger alle Kösten Zu Leiden.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr willfahrt, dedit 10 ß, dt. auf anerinnern vor das Findlingshauß freÿwillig 2 ß

1750, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 42-v) Sambstags den 23. Octobris 1751 – Außgethaner Lehrjung vom Fastenspeißhandel
Hiob Wagner der Fastenspeiß: und Gesaltzen Waar händler erscheint mit seinem bißherigen Lehrjungen, Nahmens Johann Hanßelmann, welcher den 23. Septembris Anno 1750. zu ihme auf ein Jahr in die Lehr eingeschrieben worde, und bittet weilen deßen Lehrzeit bereits verfloßen, denselben aus der Lehr außzuthun.
Erkandt, gegen Erlag der Gebühr willfahrt, dedit 10 ß.

Jean Hanselmann devient tributaire le 17 novembre 1756
1750, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 261)
(f° 368-a v°) Mittwochs den 17.ten Novembris Anno 1756 – Neuer Leibzünfftiger Fastenspeishändler C.R.
Johannes Hanßelmann weiland Johannes Hanselmann geweßenen Fastenspeißhändlers und Burgers alhier hinterlaßener ehelicher Sohn, welcher den Fastenspeißhandel beÿ Weiland Hiob Wagner dem gewesenen Fastenspeißhändler und burgern alhier erlernet und vermög disortigen gerichts Memorialeis vom 23.sten Octobris 1751. vom dem Lehrjahr losgesprochen worden, weißt Stallschein vom 18.ten Septembris 1756. vor und bittet ihme das Zunft und Fastenspeißhandel Recht mitzutheilen.
Erkandt gegen Erlag der Gebühr Willfahrt, promisit et dedit voir die Steur gebühr einen dritten theil ane 25. lb macht 8 lb 6 ß 8 dn Ferner für des Vaters Recht 10 ß, Vor die Feur Eÿmerer 3 ß 4 s, und Einschreibgebühr 2 ß, zusammen 9 lb 2 ß. Und für das Findlinghauß 2 ß d

Jean Daniel Müller hypothèque au nom de son pupille Jean Hanselmann la maison au profit du tanneur Jean Eckel

1757 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 90-v
Johann Daniel Müller der seÿler als vogt weÿl. Johann Hanßelmanns des tabacberereiters sohns Johann Hanßelmann des ledigen fastenspeishändlers
in gegensein H. Johann Eckel des rothgerbers – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, eine behausung mit allen deren begriffen und rechten ane dem Finckweiler, einseit neben dem Stadt Herrenstall, anderseit neben dem Müntzgäßlein hinten auff das Däumelgaßel

Jean Hanselmann loue une partie de la maison à l’amidonnier Jean Jacques Wolff

1761 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 33-v
Johannes Hanßelmann der fastenspeishändler
in gegensein Johann Jacob Wolff des Amlungmachers
verlühen, in seiner alhier im Finckweiler gelegenen behausung den gantzen zweÿten stock, so beschlüßig ist, eine truckereÿ, einen keller und holtzbühn wie auch eine bauchkuche, so er der H. entlehner alle halb jahr zu räumen pflichtig ist – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff Annunciationis Mariæ anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 25 pfund

Jean Hanselmann s’adresse aux Quinze pour devenir amidonnier. La requête aboutit après avoir exposé qu’il demande seulement le droit d’apprendre le métier alors qu’il est déjà marié : procédure et expédition du jugement.
Il demande quelques mois plus tard de raccourcir son apprentissage. Les Quinze y consentent à condition que l’apprentissage dure encore cinq mois.

1763, Protocole des Quinze, 2 R 175 (registre lacunaire) et XV (2 R 176)
(p. 93) Sambstags den 5.ten Martÿ 1763. – Johannes Hanßelmann Ca. Amlungmacher
Idem [Schlosser] nôe Johannes Hanßelmann des burgers und bißherigen Krempen allhier cit. der hießigen Amlungmacher Obermeister prod. u,terth. Memoriale juncto petito mit beÿl. N° 1 biß 4 incl. und bitt Deputationem. Froereissen p. Freundt bitt Cop. et T.O., obt.

(p. 165) Sambstags d. 26. Martii 1763. Hanßelmann Ca. Amlungmacher
Iidem [obere Handwerckhh.] laßen per Eundem [Secretarium] vortragen, es habe Johannes Hantzelmann der hießige burger und bißherige Kremp Ca. der hießigen Amlungmacher Obermeister den 5. hujus Mghh. ein unterth. Memoriale mit beÿl. sub Nis 1. 2. 3 et 4 überreicht samt angehenckem bitten hochdieselbe gnädig geruheten dem Imploranten mit dem Meisterrecht Amlungmacher handwercks, aus besonderen hohen hulden Zu willfahren.
Hierwieden habe Imploratischer Obermeister in Exceptionibus vom 19. hujus dahin concludirt, hochdieselbe geruheten gegentheiligen Imploranten mit seinem gantz unstatthafften begehren abzuweißen ref. exp.
Aug geschehene Weißung habe der Implorant declarirt, daß die von dem procuratore in seinem Memoriali genommene conclusiones seinem begehren Zuwieder seÿen, indeme er nicht sogleich die admission Zum Meisterrecht begehre, sonden sein petitum gehe dahin, Mghh ihme dispensando von dem artickel erlauben möchten die Amlungmacher profession im verheuratheten stand lernen Zu dörffen.
Nôe Imploratischer Meisterschafft seÿen vorgestanden Friderich Roederer, als Ober und Johannes Ott als untermeister, sodann Johann Debes, Joh: Georg Weiß und Jacob Moll, alle Amlungmacher, welche sich vernehmen laßen daß auch dieses begehren wieder die artickel laufe, als welcher expresse haben will, daß die profession im ledigen stand solle gelernt werden, bitten alßo auch hoc puncto den Imploranten ab: und an die ordnung Zu verweißen.
Nachdeme die Hh. Depp. des Imploranten so wohl schrifft: als mündliche motiven, insonderheit deßen letztern und rectificirtes Begehren in erwegung gezogen, hätten dieselbe Keinen anstand gefunden die meinung zu seÿn, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten und erlag 1. lb 10 ß der Meisterschaffts lad heimfällig, von dem artickel Zu dispensiren und in die Lehrjahr obgleich im verheuratheten stand, einzuschreiben seÿe. Erkandt, bedacht confirmirt.

(p. 185) Sambstags den 2.ten Aprilis 1763
Bescheid. Sambstags d. 26. Martii 1763. In sachen Johannes Hantzelmann des hießigen burgers und bißherigen Krempen, Imploranten an einem, entgegen und Wieder der hießigen Amlungmacher Obermeister Imploraten, am andern theil, Auf producirtes unterthäniges Memoriale mit beÿl. sub Nis 1. 2. 3 et 4 juncto petito, Wir geruheten dem Imploranten mit dem Meisterrecht Amlungmacher handwercks dispensando von der Lehr und muthzeit Zu Willfahren, Wo Wie nicht lieber wolte, ihme dispensando von dem artickel zu erlauben, die Amlungmacher profession im verheuratheten stand lernen Zu dörffen.
Übergebene unterth. Exceptiones samt beÿgefügtem Bitten dem Imploranten mit seinen wieder ordnung und artickel lauffenden petitis, ref. exp. abzuweißen, Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, auch all übrig der Parthen angehörtes Vor und anbringen, ist der Hhn Deputirten abgelegten relation nach Erkandt, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten und erlag 1. lb 10 ß Imploratischer Meisterschaffts lad heimfällig von dem artickel Zu dispensiren, und in die Lehrjahr, obgleich im verheuratheten stand, einzuschreiben seÿe.

(p. 518) Sambstags d. 19.ten Novembris 1763. – Hantzelmann Ca. Amlungmacher
Faust nôe Johannes Hanßelmann des burgers und Amlungmachers cit. derer Amlungmacher allhier Ober Mr. prod. unterth. Memoriale und bitten umb gnädige condonation übriger Lehrzeit. Claus bitt Cop. et T. O. Faust bitt ablesung producti und setzt. Claus gegenth. petitum laufft wider Ordnung bitt priora. Erk. Copia et T.O. Zugelaßen

(p. 557) Sambstags d 3. Decembris 1763. – Hanßelmann Ca. Amlungmacher
Faust nôe Johannes Hanßelmann in aîs cit. der hiesigen Amlungmacher Ober Mr auch in aîs, erholt Memoriale vom 19. 9.bris jüngst und bitt Deputationem Claus prod. unterth.Exceptiones juncto petito samt beÿl. N° 1 bitt similiter Deputationem. Erkandt, mit gebettener Deputatione willfahrt.

1764, Protocole des Quinze (2 R 176)
E.E. Meisterschafft der Amlungmacher
(p. 79) Sambstags d. 11. Februarii 1764.
Bescheid. Sambstags d. 10. Decembris 1763. In sachen Johannes Hannßelmann des burgers und Amlungmachers, Imploranten an einem, entgegen und Wieder E. E. Meisterschafft der Amlungmacher Obermeister Imploraten, am andern theil, auf producirtes unterthäniges Memoriale juncto petito Wir geruheten dem Imploranten die übrige Lehrzeit Zu erlaßen und ihn Zu dem Meisterrecht zu admittiren, übergebene Exceptiones samt beÿl. N° 1 und beÿgefügtem bitten zuerkennen, daß der Implorant mit seinem wider artickel lauffenden begehren ref. exp: abzuweißen seÿe. Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, auch all übrig der Parthen angehörtes Vor und anbringen, ist der Hhn Deputirten abgelegten relation nach Erkandt, daß Wann der Implorant annoch fünff Monath lehrzeit Würde ausgehalten haben, derselbe als dann jedoch gegen ersetzung der uncosten und erlag Sechs Pfund d. pro dispensatione der Meisterschaffts lad heimfällig, von der übrigen Lehr Zeit und Muthjahren Zu dispensiren und zu dem Meisterrecht der Amlungmacher zu admittiren seÿe.

Jean Hanselmann et Marie Barbe Bruder hypothèquent la maison au profit du menuisier Jean Imberger

1764 (7.6.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 372
Johann Hanßelmann der amlungmacher und Maria Barbara geb. Bruderin beÿständlich ihres bruders Johann Daniel Bruder des fastenspeishändlers und Johann Leonhard Haß des zimmermanns (si hantzelmann, si haaß)
in gegensein Johannes Imberger des schreiners – 200 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis im Finckweiler, einseit neben der H. Stall, anderseit ist ein eck, hinten auff ein allmendgäßel

Marie Barbe Bruder meurt en 1766 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre au veuf est de 191 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 953 livres, le passif à 1 394 livres

1767 (15.12.), Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 844) n° 58
Inventarium über Weiland Frauen Mariæ Barbaræ Hanselmännin geborener Bruderin, des Ehrsam und bescheidenen Johannes Hanselmanns, des dermaligen Amlungmachers und burgers allhier Zu Straßburg, im Leben gewesener Ehefrauen nunmehro seeligen, Verlaßenschafft aufgerichtet den 15.den Decembris 1767. (…) nach ihrem den 15. Novembris dieses zu End laufenden 1766. Jahrs, aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt, hier Zeitlichen verlaßen – So gesellschafft allhier Zu Straßburg in der hernach beschriebenen, ane dem Finckweiler gelegenen Sterb behaußung, in gegenwart vorher erwehnter requirirender Parthen, wie auch Frauen Mariæ Barbaræ, gebohrner Rehmin, weiland Mr Johann Georg Bruders, gewesenen Fasten-speiß: händlers und Burgers allhier nachgelaßener Wittib als der dißortigen Kinder und Erben Müterlichen Groß Muter, Auf Dienstag den 15. Decembris Im Jahr 1777.
Benennung der Erben. Die Verstorbene seelige hat ab intestato Zu Erben verlaßen, ihre mit dem nunmehro hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugte und gleich hierauf benahmbste Vier Kindern nemlichen 1° Annam Barbaram, so acht jahr alt, 2° Johann Jacob so Sechs Jahr alt, 3° Annam Mariam, so vier Jahr alt, 4° Catharinam Magdalenam, so ein halb Jahr alt, dieße Vier Kinder zu vier gleichen Portionen und Antheileren, dererselben geschworner Vogt ist H Johann Jacob Bruder, der Peruquenmacher und burger alhier

Schiff und geschirr Zum Amlungmacher Profession gehörig
(f° 9) Eigenthum ane einer Behaußung. Nemblichen Eine Behausung, hof, Hoffstatt, Scheur, Stallung und gemeinschaftlicher brunnen, mit allen dero Zugehörden, Weithen, Rechten u. gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Finckweiller einseith neben dem Müntzgäßlein stoßend, davon man dem Stift St Marx alhier jährlichen auf weÿhenachten 2 pfund 8 schilling ane bodenzinß abzurichten, sonsten aber außer dieser beschwerde und der hernach passive inventirten Capitalien freÿ leedig und eigen. Und ist diese Behaußung durch der Statt geschworne Herren Werckmeistere, vermög beÿgebrachten Abschatzungs: Zeduls de dato 12.ten Decembris 1767.ohne die darauf haftende beschwerde, æstimirt und angeschlagen worden pro 900 lb d. abgezogen obige beschwerde, so zu doppeltem Capital gerechnet außmacht 56. lb d, So verbleibt ane diesem Anschlag noch übrig, so auszuwerffen 844 lb. Über diese behaußung haben keine Documenta hierbeÿ fürgewiesen werden können, weilen solche, des Wittibers declaration Zufolg, beÿ E. löbl. Stift Zu St. Thomas Loco hypotheck verwahrt aufbehallten seÿn sollen.
Ergäntzung der Kinder und Erben, währen der Ehe abgegangener Mütterlichen Guths. Nach Außweiß des über beeder nun Zertrennter Eheleuthe einander in die Ehe Zugebrachtes Vermögen, den 7. Julius Anno 1757. durch mich den Notarium und dißorthigen Inventir Schreiber errichteten Inventarii
Manuducio Et Series rubricarum hujus Inventarii. Der Kinder und Erben anerstorbenen Mütterlich Guth, Sa. haußraths 39, Sa. Silbers 3, Sa. des Goldenen Rings 1, Sa. der Ergäntzung 97, Sa. der Schuld 50, Summa summarum 191 lb
Dießemnach so wird auch des hinterbliebenen Wittibers und Zugleich die Theilbare Nahrung, in ansehung der sich geäußerten starcken Passivorum, unter einem Titul beschrieben, Sa. haußraths 15, Sa. Schiff und geschirrs Zur Amlung Macher Profession gehörig 14, Sa. der Waar Zur Amlung Macher Profession gehörig 51, Sa. der Schweinlein 3, Sa. Silbers 2, Sa. der baarschafft (-), Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 844, Sa. Schulden 21, Summa summarum 953 lb – Schulden 1394 lb, Passiv onus 438 lb
Mehr Schulden dann Guth statt der Stamm: summa

L’amidonnier Jean Hanselmann se remarie en 1768 avec Susanne Salomé Bartel, fille du batelier Martin Bartel : contrat de mariage, célébration
1768 (31.8.), Not. Hüttel (6 E 41, 859) n° 57
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehren und vorgeachte Meister Johann Hanselmann, Amlungmacher Wittiber und burger allhier Zu Straßburg als hochzeiter ane einem
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Susanna Salome Bartelin, weÿl. Johann Martin Bartels des geweßenen Schifmans und ebenmäßigen hiesigen Burgers mit auch weÿl. Frauen Susanna Salome gebohrne Butzin, seiner geweßenen haußfrauen, beder längst seel. ehelich erzeugte tochter, beÿständlich Johann Friderich Butz des Schneiders und burgers dahier, als hochzeiterin ane dem andern theil
Mittwoch den 31. Augusti Anno 1768 [unterzeichnet] Johannes hantzelmann als hochzeiter, Susanna Sabina Barthlin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 186-v n° 878)
Im Jahr 1768. Mittwoch den 28. Septembris sind nach Zweÿmal ordentlicher proclamation und außruffung Zu St. Thomas und S: Wilhelmen, Zu St. Thomæ ehelich copulirt und eingesegnet worden Johannes Hanßelmann, der Wittwer Amlungmacher und burger allhier und Jungfrau Susanna Salome Bartheliin, weiland Johann Martin Barthel geweßenen Schiffmanns und burgers allhier hinterlassene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannes hanßelmann als hochzeiter, Susanna Salome Barthlin als hhohzetier (i 189)

Susanne Salomé Bartel fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 163 livres
1769 (9.12.), Not. Hüttel (6 E 41, 855) n° 86
Inventarium über Frauen Susannä Salome gebohrner Barthelin, Mstr. Johannes Hanßelmann des Amlungmachers u.. Bs. allh. zu Straßburg Ehefrau, demselben für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung, aufgerichtet Anno 1769. – und sich in der am 31. aug. 1768. vor mir Notario errichteten Eheberedung §° 4.to für unverändert reserviret (…) So geschehen zu Straßburg in fernerem beÿsein Mr Johann Christoph Nonnenmann, Küblers und burgers allhier, der Ehefraun erbettenen beÿstands, Sambstags den 9. Decembris anno 1769.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler gelegenen dem disortigen Ehemann eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 38, Sa. Silbers 11, Sa. baarschafft 125, Summa summarum 175 lb – Wann nun hierzu gerechnet wird die helfte ane dene hernach beschriebenen haussteuren 17 lb, So belaufft sich eingangsgedachter Frauen Susannæ Salome Hanselmännin (…) Vermögen dem wahren werth nach auf 193 lb

Jean Hanselmann et Susanne Salomé Bartel font dresser un état de leurs biens pour que la femme puisse demander le bénéfice de cession. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire précédent. La masse propre à la femme est de 289 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 916 livres, le passif à 1722 livres

1770 (6.6.), Not. Hüttel (6 E 41, 855) n° 93
Inventarium über Meister Johannes Hanselmann des Amlungmachers und Frauen Susannæ Salome gebohrner Barthelin, beeder Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg dermalen active besitzendes Vermögen und hingegen zu bezahlen habende Passiv Schulden errichtet Anno 1770. – auf requisition erstgedachter Ehefrauen welche wegen dem vorhandenen Schuldenlast mit assistentz H. Notarii Georg Friderich Nenter ihres ane Vogts statt erbetten und hiebeÿ gegenwärtig gewesenen H. beÿstands Zu salvirung ihres unverändert und für eigen vorbehaltenen Vermögens beÿ E E. kleinen Rath um das beneficium Cessionis et prælationis eingekommen, der ordnung gemäß ersucht (…) So geschehen zu Straßburg Mittwochs den 6. Junii A° 1770.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler ohnfern dem alten H. Stall gelegenen und hieunten beschriebener behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behausung. Nemlich eine Behausung, Hof, Hoffstatt, Scheur, Stallung und Gemeinschafft des brunnens, mit allen übrigen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg in dem Finckweiller einseit neben Mstr Johann Valentin haas, dem Zimmermann und Burgern alhier, anderseit neben dem Müntzgäßlein, hinten auf das Däumel gäßlein stosend, davon gibt man jährl. dem Stift St Marx auf Weÿhenachten zweÿ pfund acht schilling ane ewigen bodenzinß, sonsten auser denen darauf haftenden hernach passive eingetragenen Capitalien freÿ leedig und eigen und Zufolg des über weiland Frauen Mariæ Barbaræ Hanselmännin, gebohrner Bruderin des disortigen Ehemanns gewesener ersterer Ehefrauen seeligen Verlaßenschaft durch H Notarium Johann Georg Albert am 15.ten Xbris 1767. auffgerichteten Inventarii derer herren Werckmeistere æstimation nach über Abzug vorgedachten Bodenzines in auswurf gebracht pro 844 lb. Hierüber hat sich hiebeÿ in gegenwärtiger Inventur nichts schrifftliches befunden, es declarirte aber der Ehemann daß er diese Behausung von seinen Eltern seelig ererbt habe.
Ergäntzung der Ehefrauen wehrender Ehe abgegangenen eigen vorbehaltenen Guths. Ausweislich des über ihre Zugebrachte Nahrung durch mich Notarium am 9.ten Decembris 1769. errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen unveränderten Guths, Sa. haußraths 95, Sa. Silbers 11, Sa. Schulden 37, Sa. Ergäntzung Rests 143, Summa summarum 289 lb
Diesemnach wird auch des Ehemanns unverändert und das theilbare Guth untereinander als ihme dem Ehemann gehörig beschrieben, Sa. haußraths 49, Sa. Schiff und geschirrs zum Amlungmacher handwerck gehörig 9, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 844, Sa. Schulden 13, Summa summarum 916 lb – Schulden 1722, In Vergleichung, passiv onus 805 lb
Copia der Eheberedung (…) Mittwoch den 31. Augusti 1768.

Jean Hanselmann expose infructueusement la maison aux enchères

1770 (21.6.), Not. Hüttel (6 E 41, 859) n° 50
Versteigerung Procès verbal auf Requisition H. Johannes Hanselmann des Amlungmachers
die ihme eigenthümlich gehörige behaußung hof hoffstatt Scheuer und Stallung mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten dem Finckweiler beÿ dem herrn Stall, einseit neben H. Has dem Zimmermeister, anderseit neben einem nicht durchgehenden Gäßlein, hinten auf das sogenannte däumels gäßel stoßend, wovon man jährlich löbl. Stift St Marx ane ewigem bodenzinß 2 pfund 8 ß zu reichen schuldig, auf den Preis von 3000 gulden gesetzt und zu verteigern ausgebotten – Kein Gebott

Calcul sommaire de la première communauté
1771 (13.5.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 276) n° 1244
Summarische Berechnung über dasjenige was Johannes Hanselmannn der Amlungmacher und burger allhier zu Straßburg beÿ absterben weÿl. fr. Mariæ Barbaræ geb. Bruderin seiner erstern Ehefrauen seel.
Nach ausweiß des über gedachter weÿl. Frn. Maria Barbara geb. Bruderin deßen erstern Ehefrauen durch H. Not. Joh: Georg Albert in A° 1767 gefertigter Invm.

Compte que rend le perruquier Jean Jacques Bruder aux trois enfants Hanselmann survivants
1772, Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 852)
Rechnung Mein Johann Jacob Bruders Perruquenmachers und Burgers Zu Straßburg, als geordnet: und geschworenen Vogts weiland Frauen Mariæ Barbaræ Hanselmännin gebohrener Bruderin seel. mit Johannes Hanßelmann, dem ammlungmacher und Burgern allhier ehelich erzeugt: und nach tod verlaßener dreÿer noch lebender Kindern, nahmentlich Annæ Barbaræ, Johann Jacobs und Anna Maria besagend über all dasjenige, so ich seith dem Monath Decembris 1767. als der Zeit meiner Ernennung zu dießer Vogteÿ bis Joh. Bapt: 1772. vor ermelte meiner Pupillen eingenommen und hingegen wieder außgegeben, auch sonsten verrichtet habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ
(…) als vogt derselben damahls hinterlaßenen vier minderjährigen Kindern, wovon aber das vierte und jüngste Kind Catharina Magdalena seithero verstorben ist

Le sellier Jean Philippe Scholl acquiert la maison par enchère judiciaire

1771 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 120-v
Ganthkauff – ist in Johann Hannßelmanns falliment massam behausung cum appertinentis in dem Finckweiler gelegen
Johann Philipp Scholl dem sattler alß letztere und meistbeitenden um 2000 pfund

Fils du sellier Jean Scholl, Jean Philippe Scholl épouse en 1741 Marie Dorothée Ratz, fille du tailleur Jean Jacques Ratz : contrat de mariage, célébration
1741 (19.12), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 109 b
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Meister Johann Philipp Scholl, dem leedigen Sattlern weÿl. des Ehrenachtbaren Meisters Johann Schollen des geweßenen Sattlers und weÿl. der tugendsamen Frauen Annæ Margarethæ gebohrner Lauthin beede seelige ehelich erzeugtem Sohn, als dem hochzeiter, ane einem
So dann der tugendgezierten Jungfrauen Maria Dorothea Ratzin, des Ehren: und Vorgeachten Meisters Johann Jacob Ratzen, des Schneiders und frauen Mariæ Dorotheæ gebohrner Rauberin, beeder Eheleuthe und burgere allhier ehelich erzeugter Tochter als der hochzeiterin am andern theil
So geschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Dienstag den 19. Decembris Anno 1741. [unterzeichnet] Johann Philipp Scholl Als hochzeiter , Maria Dorothea Ratzin, Als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 207 n° 786)
1742. Mittw. d. 14. febr. seind nach ordentl. proclamation Ehl. copul. u. eingesegnet worden Johann Philipp Scholl der led. Sattler u. b. allhier, weÿl. H Johann Schollen geweß. sattlers u. b. allhier nachgelaß. Ehl. Sohn u. J. Maria Dorothea, H Johann Jacob Ratzen schneiders u. b. allhier Ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Philipp Scholl Als hochzeiter, Maria Dorothea Ratzin Als Hochzeiterin (i 211)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 515 livres, ceux de la femme à 293 livres.
1741 (16.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 32) n° 657
Inventarium über Herrn Johann Philipp Schollen, Sattlers und Frauen Mariæ Dorotheæ gebohrner Ratzin, beeder Eheleuthe einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1742. (…) und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen beeder Eheleuthe in derselben wie auch der Ehefrauen Frau Mutter persönlicher Gegenwarth – So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Montag den 16. Aprilis A° 1742.
Wÿdums Verfangenschaft. Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Eÿdin des Ehemanns Stieffmutter seind von des Ehemanns Vatter seel. in auffgerichteter Eheberedung §° 6.to Zum lebtägigen wÿdumbs genuß verschrieben und beÿ deßenVerlaßenschafft abtheilung den 24. Octobris Abnno 1739.von Herrn Johann Friderich Schollen dem ältesten Sohn und übernhemer des haußes so lang Sie Lebt (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Nahrung betreffend, Sa. haußraths 4, Sa. Wahren und werckzeugs zu dem Sattler handwerck gehörig 109, Sa. Silbers 13 ß, Sa. baarschafft 300, Sa. Activ Schulden 101, Summa summarum 515 lb
Der Ehefrau Vermögen Belangend, Sa. haußraths 62, Sa. Silbers 6, Sa. goldener Ring 18, Sa. baarschafft 206, Summa summarum 293 lb

Jean Philippe Scholl devient tributaire le 6 mars 1742 à la place de son père
1742, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 315) Dienstag den 6. Martÿ Anno 1742 – Meister Johann Philipp Scholl, der Sattler, weÿl. Johann Schollen, gewesenen Sattler und Burgers alhier nachgelaßener ehelicher Sohn, stunde vor mit producirung Stall Scheins de dato 7.ten Februarÿ 1742. und bate um das Zunfft und seines Vatters Recht.
Erkant gegen Erlag der gebühr willfahrt [in margine :] 1. lb 16 ß 2 d Zunfft, 10 ß 10 d spend. 2 ß scribæ, 1 ß büttel, zusammen 2 lb 10 ß, dt. 2 lb 5 ß

Les contrôleurs de la tribu font grief à Jean Philippe Scholl qu’une sacoche est en cuir de mouton, ce qui contrevient au règlement. Il devra s’aquitter d’une amende
1759, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 371, 1755-1790)
(f° 560) Montags den 8.ten Octobris 1759 – Klag
Meister Johann Friderich Scholl wurde beklagt, daß er in dem beschehenen Umgang der Herren Geschworenen gerügt worden, daß man beÿ ihm einen Sattel angetroffen, daran die Taschen nur von Schaafleder gemacht sich befunden.
Weil nun der articul vermag, daß die Taschen von starckem Leder gemacht werden sollen, so wurde Zur Umfrag concludirt, Nach gehaltener solcher Umfrag wurde erkannt, Solle der Beklagte das Auflaggeld zu erlegen haben [in margine :] ext 3 ß d.

(f° 560-v) Klag
Meister Johann Philipp Scholl wurde zur Verantwortung gestellt, wegen eines Sattels an welchem alte Strupfel befindlich. Erkannt, Solle Beklagter der Anklag entlaßen seÿn.

Jean Philippe Scholl meurt en 1779 en délaissant trois enfants dont l’aîné est réduit à la légitime. Les experts estiment la maison au Finckwiller à 500 livres. La masse propre à la veuve est de 954 livres, la masse propre aux héritiers de 523 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 095 livres, le passif à 1 681 livres

1780 (2.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 826) n° 873
Inventarium über Weiland H. Johann Philipp Scholl, des geweßenen Sattlers und burgers alhier zu Straßburg nun seeligen Verlaßenschafft errichtet Anno 1780. – nach seinem im Monat Septembris des Zurückgelegten 1779.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft inventirt worden, auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Frn Mariæ Dorotheæ Schottin geb. Ratzin der hinterbliebenen Wittib, beiständlich hrn Johann Friderich Scholl, des Sattlers und burgers alhier, wie auch des Verstorbenen, seel. mit der hinterbliebenen wittib ehelich erziehlter dreÿer Kinder und per Testamentum Zu 3.en ohngleichen Portionen und Antheilern verlaßener Erben, (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Sonntag den 2.ten Martii 1780.
Des Verstorbenen seel. per Testamentum Verlaßene Erben sind. 1° Johann Friderich Scholl, der leedige Sattler gesell, so majorennis und ohnbevögtigt, welcher in selbst eigener Persohn dieser Verlaßenschaft Inventation abwartete, in die Legitimam eines dritten Stammtheils, das ist in den 9.ten theil der völligen verlaßenschafft, 2.do Jfr Anna Dorothea Schollin so bei nahem 25 Jahr alt, dahero ohnbevögtigt und mit beÿhülff Hn Johann Daniel Scholl des Sattlers und burgers alhier bei gegenwärtiger Verlaßenschaft Inventation erschienen in Vier Neundte theil Und dann 3.tio Johann Philipp Scholl, so den 30.ten dieses Monats das 20. Jährig alter erreicht dahero derselbe annoch bevögtigt mit vorgedachtem Hn Johann Daniel Scholl dem Sattler und burger alhier welcher bei diesem Verlaßenschafft Geschäfft seinen Nutzen besorgte in die übrige Vier neunte Theil. Alle 3. sein des Verstorbenen mit vorgedachter Frn. Maria Dorothea geb. Ratzin seiner hinterbliebenen Wittib ehel. erzielte Kinder und vermög bald hernach eingetragenen Testamenti clausi Zu ohngleichen Portionen und Antheilern verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der obern Langenstraß gelegenen und Zum theÿl in der Wittib ohnveränderte und Zum theil in die dißorthige theilbahre Nahrung gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane Häußeren (W.) Neml. die Helfte für ohnvertheilt von und ane einer behaußung ane der obern Langenstraß (…)
(T.) Neml. die Helfte für ohnvertheilt von und ane vorbemelter beÿ der Wittib ohnveränderten Vermögen zur Helfte schon eingeschriebener behaußung
ane der obern Langenstraß
(T.) It. eine Behaußung, Hof und Hoffstatt samt allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alh. Zu Straßburg in dem Finckweiler 1.seit neben H Joh: Valentin Haaß dem Zimmermann, 2.seit neben dem Müntz Gäßlin, hinten auf das Däubelgäßlein stoßend, davon man alle Jahr dem Stifft St. Marx auf Weÿhenachten 2. lb 8 ß ane ewigen Bodenzinß zu geben pflichtig, sonsten aber außer deren darauf haftenden Passiv Capitalien, gegen männiglichen freÿ, ledig, eigen, Welche Behaußung vermög Abschatzungs Zedels vom 28.ten Jan. dießen Jahrs durch löbl. Stadt Straßburg geschwornen Werckleuthe gewürdiget worden für 500 lb. Abgezogen der dem Stift St. Marx jährlichen Zu liefern habende Bodenzinß vonn 2. lb 8 ß so zu doppeltem Capital à 4 p° gerechnet antrift 120. lb. Restirt noch auszuwerden 380. Über dieße Behaußung meldet ein auf Pergament gefertigten deutscher Ganth Kaufbrieg mit löbl. Stadt anhangendem Innsiegel versehen sub dato 14.ten febr: 1771 aus welchem ersichtlich, daß der Defunctus selbige aus Johann Hanßelmanns Falliments Maß gesteigert hat
Ergäntzung d. hinterbliebenen Wittib wehrend dießer Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Zufolg des über beeder zertrennten Eheleuth durch weil. H. Not. Johann Philipp Lichtenberger seel.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnverändert Guth, Sa. haußraths 2, Sa. Silber Post 2 ß, Sa. goldener Ring 2, Sa. Eigenthums ane einer haußhelffte 625, Sa. Schuld 50, Sa. Ergäntzungs rests 274, Summa summarum 954 lb
Der Erben ohnveränderten Guth, Sa. haußrath12, Sa. Silber Post 5 ß, Sa. des Ergäntzungs rests 561, Summa summarum 573 lb – Schuld 50, Nach solchem abzug 523 lb
Das theilbahre guth, Sa. haußraths 25, Sa. Werckzeugs und gemachter Waren Zum Sattler gehörig 56, Sa. Pferds 6, Sa. heus 16 ß, Sa. Silber geschmeids 1, Sa. Eigenthum ane häußern 1005, Summa summarum 1095 lb – Schulden 1681 lb, Passiv onus 585 lb
Stall Summ 892 lb
Copia beeder zertrennter Persohnen d. 19.en Decembris 1741. vor H. Not° Frantz Heinrich Dautel mit einander errichteter Eheberedung (…)
Copia des Verstorbenen seel. d. 12. 7.bris 1779. errichteten und beÿ mir Notario deponirten, soforth den 20.ten Decembris ejusdem Anni publicirten Testamenti clausi

Calcul sommaire
1781 (3. 7.bris), Not. Lederlin (6 E 41, 903)
Summarische berechnung Über Weiland Herrn Johann Philipp Scholl, des geweßenen Sattlermeisters und Burgers dahier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft errichtet. Vermög des über solche Verlaßenschafft durch Herrn Johann Friderich Lobstein Notarium Publicum juratum et Practicum den 2.ten Martÿ A° 1780. auffgerichteten Verlaßenschafts Inventarÿ

Marie Dorothée Ratz et son fils Jean Philippe Scholl cèdent leur part de la maison à leur fille et sœur respective Anne Dorothée, femme du vitrier Jean Philippe Rœderer

1799 (1 floréal 7), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 234, 35
die bürgerin Maria Dorothea Scholl geb. Ratz weiland bürgers Johann Philipp Scholl geweßten Sattlers allhier hinterbliebene Wittib unter assistentz des bürgers Jacob Kempf Invalide dahier und bürgers Johann Philipp Scholl Sattlers
der bürgerin Anna Dorothea Röderer geb. Scholl weiland bürgers Johann Philipp Röderer geweßten Glasers wittib ihrer respective tochter und Schwester unter assistentz des bürgers Johannes Fesenmeier Schreiners
die ihnen verkäufern jeedem zur hälfte zuständige zween dritte theil für ohnvertheilt von und ane Einer behaußung Hof und Hoffstatt samt allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen zu Straßburg in dem Finckweiler mit N° 42 bezeichnet,, die gantze behaußung einseit neben Johann Valentin Haas dem Zimmermann, anderseit neben dem Müntzgäßel und hinten auf das Däumelgäßlein stosend, woran der übrige dritte theil Ihro Käuferin eigenthümlich zuständig – um 2666 Francken
Enregistrement, acp 68 F° 20 du 3 flo. 7

Fils du fabricant d’équipages Jean Geoffroi Rœderer, Jean Philippe Rœderer épouse Anne Dorothée Scholl en 1781 : contrat de mariage, célébration
1781 (20.8.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 53
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehren: vnd Wohl vorgeachte Herr Johann Philipp Roederer, der leedige Glaßer, Weiland Jerrn Johann Gottfried Roederers, des geweßenen Versilbert Knopff: und Pferdzeugmachers auch Burgers allhier seel. hinderlessener ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich Herrn Johann Friderich Bruders, des Pergamenters und Burgers allhier seines gewesenen und annoch ohnentledigten Vogts, als Bräutigam an einem
so dann die Viel Ehren und tugendgezierten Jungfer Anna Dorothea Schollin, weiland Herrn Johann Philipp Scholl, geweßenen Sattlers und Burgers allhier seel. nachgelaßene eheliche Tochter, unter autorisation herrn Johann Daniel Schell, Sattlers und Burgers allhier, ihres geschwornen Vogts, als Braut an dem andern Theil
Actum allhier Zu Straßburg Montags den 20. Augusti Anno 1781. [unterzeichnet] Johann Philipp Röderer als Bräutigam Anna Dorothea Schollin als Braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 66)
1781. Mont. d. 15. 8.bris. Im Jahr Christi 1781. Montags den 15. Octobris morgens umb Zehen Uhr sind nach geschehenen proclamationen Dominica 17 et 18 post Trinitatis in der Prediger-Kirch offentlich copuliert und ehelich eingesegnet worden Herr Johann Philipp Röderer, leediger Glaßer-Meister, Spiegel-Händler und burger allhier, weÿland Hern Johann Gottfried Rödeers geweßenen Versilbert-Pferdzeug- und Zinn-Knopf-machers auch burgers allhier und weÿland Frauen Mariä Salome geborner Isenheimin hinterlaßener ehelicher Sohn und Jungfrau Anna Dorothea Schollin, weÿland Johann Philipp Scholl gewesenen Sattlers und burgers allhier und weÿland Frauen Mariä Dorotheä geborner Ratzin hinterlaßene eheliche dochter [unterzeichnet] Johann Philipp Röderer als Hochzeiter, Anna doro&a Schollin als hochzeiterin (i 67)

Jean Philippe Rœderer s’inscrit pour présenter son chef d’œuvre en juillet 1781. Il devient tributaire en octobre suivant.
1781, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 422) Mittwochs den 4.ten Julÿ 1781 – Meisterstück Auffnahm
Johann Philipp Röderer, der Glaßer Von hier gebürtig, stehet vor und bittet um Aufnahm des Meisterstücks.
Erkandt, Willfahrt, dt. 6. ß

(p. 434) Mittwochs den 17.ten Octobris 1781 – Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
Johann Philipp Röderer, der Glaßer Von hier gebürtig stehet Vor und producirt Stallschein Vom 11.ten Julÿ 1781. Bittet ihn disorts Vor einen Leibzünfftig anzunehmen.
Erkandt, Willfahrt, ft. 6. fl. Vor das Zunfftrecht, 2 fl. Zu Unterhaltung der Feurspritze, 1 fl. 3 ß 4 d vor den Pfenningthurn und 4 ß Vor das Findlinghauß. jur. eod.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue
1782 (20.7.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 881) n° 149
Inventarium des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann Philipp Röderers, des Glasers und der Viel Ehren und tugendgezierten Fraun Annæ Dorotheæ geborner Schollin, beÿder Eheleuthe und B. dahier zu Straßburg einander vor ohnverändert in die Ehe gebrachte Vermögenschaft, errichtet Anno 1782 – in ihrem vor mir unterschriebenem Notario den 20.ten Aug. 1781. miteinander errichteten Ehe: Contract §° 3° stipulirt haben, daß einem jeeden von ihren sein in die Ehe bringendes Vermögen vor eigen und unverändert vorbehalten seÿn solle (…) Geschehen alhier zu Straßburg in einer ane der langen Straß gelegenen hiehero nicht gehörigen Behausung in fernerem Beÿseÿn H. Joh: Friderich Scholl, des Sattlers und Burgers allhier der Ehefrauen Bruders und ad hoc angesprochenen Beÿstands, Sambstags den 20. Julÿ Anno 1782.
(scheda) Verzeichnuß meiner Sachen welche ich 2 täg Vor Inventur Zur Ehe treu u ehrlich aufgezeichnet

Les locataires Georges Frédéric Lorentz, peintre, et Anne Marie Tubach font fresser un état de leur fortune grevée de dettes

1801 (4 frimaire 10), Strasbourg 4 (32), Not. Roessel n° 563
Inventarium und beschreibung all derjenige haab und Nahrung so Georg Friedrich Lorentz der Mahler und Anna Maria Tubach, beede Eheleuthe dermalen activé besitzen und er der Ehemann hingegen auch passivé zu bezalen schuldig ist
in einer an den finckweiler stehende Wohnbehausung N° 42
der Ehefrau, hausrath 76 fr
das übrige zwar sub eine Massa et titulo, mobilien 111 fr, passiva 2441 fr, der mass passiv onus 2329 fr
Enregistrement, acp 82 F° 76 du 5 fri. 10

Dorothée Scholl, veuve de Philippe Jacques Rœderer, meurt en 1814 en délaissant deux fils

1814 (10.9.), Strasbourg 2 (39), Not. Knobloch n° 6695
Inventaire de la succession de Dorothée Scholl, veuve de Philippe Jacques Roederer vitrier décédée le 26 mars dernier – à la requête de 1. Philippe Scholl, sellier carossier, mandataire de Philippe Roederer, maréchal des logis chef de la 3° compagnie du 2° bataillon des équipages des transports militaires au service de France, 2. Jean Daniel Roederer, garçon sellier, fils héritiers de leur mère
meubles, garde robe 506 fr
immeuble, une maison avec dépendances sise à Strasbourg quartier dit Finckweiler marqué du n° 42 d’un côté Jean Valentin Haus charpentier, d’autre une ruelle dite Müntzgaesslein, derrière la ruelle dite Däumelgaeslein – Cette maison a été héritée par la défunte pour un tiers dans l’hoirie de son père et acquis deux tiers de Marie Dorothée Ratz veuve de Jean Philippe Schott, sellier, par acte reçu M° Heus le 1 floréal 7. Cette petite maison est habitée par Jean Heller et Schwend, estimée à 144 fr de revenu, soit en capital 2880 fr
total général 3494 fr, passif aucun sauf frais d’inventaire
Enregistrement, acp 125 F° 111 du 14.9.

Registre de population 600 MW 83 (1815 sqq) Rue finckwiller N° 42, f° 686 (i 252)
Roederer non mentionné
Registre de population 600 MW 80 (1818 sqq) Rue finckwiller N° 42, f° 390 (i 390)
Scholl née Ratz, Dorothée, 77, veuve – Dél. grand rue N° 123
Roederer née Scholl, Dorothée, 44 vitrière, veuve – & &
Roederer, Philippe 15, fils
id. Daniel 8, fils – Dél. grand rue N° 123
id. Jean 6, fils)

Jean Daniel Rœderer vend sa maison en même temps que son voisin à l’ouest Albert Haas à l’Administration des Tabacs : vente provisoire puis acte définitif.


Barbe Winter, épouse (1678) du manœuvre Thiébaut Bohnert puis (1706) du boulanger Jean Mühlleiter

Fille d’Adolphe Winter, Barbe Winter épouse en 1678 Thiébaut Bohnert, manœuvre au chantier des Charpentiers

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 74 n° 444)
1678. Dom. 1. Et 2. Epiph. den 13. v. 20. Jan. Diebold Bonerth d. burger v. Rawknecht auff den Zimmerhoff allhier, Jfr. Barbara weÿl. Adolph Winters gewesenen burg. und gartners eheliche tochter. Cop. St. Thomä 24. Jan. (i 39)

Le charretier Thiébaut Bohnert lègue tous ses biens à sa femme Barbe Winter, sauf la légitime revenant à son fils.
1692 (16.4.), Not. Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 9)
Codicill Diebold Bohnen des Holtz Karchers
Zuwißen, daß heüt dato Zu end gemeldet, Diebold Bohnen der Holtz Karcher und burger alhier, Zwar Krancken leibs dannenhero uff einem bett liegend, doch aber Von Gottes unermeßliche Gütte annoch richtig vnd gesunden vernunfft vnd verstandts
2. Pp. conjugalem amorem vnd von seiner haußfrawen Barbara Wintherin, empfangener und genoßener trew, liebe vnd vffwarttung (…) will er, daß dieselbe, falß Er vor Ihro dießes Zeitliche Gesegnen wird, Seine Gantze Verlaßenschafft, überall nichts alß Kundliche Passiva und seines Sohns Legitima außgeschloßen, die übrige Zeit Ihres lebens, ruhig und ohne eintrag männiglichs gaudiren, nutz. vnd genißen Solle. (…)
Actum Straßburg in Einer ahne dem Finckweÿler alhier Gelegenen Zum Theÿl dem Codicillatori Ehevögtlicher weiß Zuständiger behaußung dero vordern mit den fenstern außsehenden Wohnstuben, Sambstag den 16. Aprilis Anno 1694

Barbe (Winter) veuve du maraîcher Thiébaut Bohnert se remarie en 1706 avec le boulanger Jean Mühlleiter
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 104-v n° 590)
Eodem den 17. ffebr. 1706. seind nach geschehener ordentlichen außrufung in der Kirch Zu St Thomæ copulirt worden Johann Mühl leÿter, Weißbeck und burger alhie und fraw Barbara, weÿl. Diebold Boners gewesenen Garten manns und burgers alhier hinterlaßene wittib [unterzeichnet] Johanneß Mülleitter als hoch Zeiter, oo Barbara bonerin hand zeichen (i 107)

Barbe Winter meurt sans enfant en 1709. Elle a institué par testament ses héritiers légitimes, à savoir ses neveux, nièces, petits-neveux et petites-nièces. Sa succession comprend le quart de la maison au Finckwiller. Cet inventaire est le seul à citer les titres de propriété, déposés en garantie au chapitre Saint-Thomas, en date du 20 octobre 1609 et du premier mars 1583 (cette dernière date semble erronée). La masse propre au veuf est de 351 livres, celle des héritiers de 458 livres. L’actif de la communauté s’élève à 295 livres, le passif à 645 livres

1709 (8. 9.br), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 15) n° 493
Inventarium über Weÿland der Tugendsahmen Barbaræ Mühlleÿterin gebohrner Wintherin, deß Ehrengeachten Johann Mühlleÿtters Meelmanns und burgers Zue Straßburg geweßenen Ehefrauwen nunmehro seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1709. – nach Ihrem Sontags den 25. Augusti Instehenden 1709.sten Jahrs beschehenen tödtlichen ableiben, hinter ihro Zeitlichen verlaßen (…) Beschehen und angefangen in wohlgedachter Statt Straßburg dinstags den 8.ten Novembris und volgende tag vollendet Anno 1709.
Die verstorbene Hatt so wohl ab intestato alß per Testamentum Zue Erben verlaßen
1. Erstlichen Johann Philipp Winther, des Garthenmanns vnd burgers Zu Straßburg eheliche Kinder vor den Ersten Zwölfften Stammtheÿl
2. ferner David Schotten, weÿland Andreæ Schotten des geweßenen holtz karchers vnd burgers allda hinderlaßenen Söhnlein, vor den andern Zwölfften Stammtheÿl
3. Item die Tugendsame Martham Sÿfridtin gebohrne Müllerin, des Ehrsam vnd bescheidenen Michael Sÿfridt tagners vnd burgers Zu Straßburg Ehegattin, vor den dritten Zwölfften Stammtheÿl
4. Item der Ehrengeachte Christoph Winther Garthenmann vnd burger, daselbsten vor den vierd. Zwölfften Stammtheÿl
5. Item die Tugendsame Annam Ursulam Wurtzin gebohrne Wintherin des Ehrsamen vnd bescheidenen Hanß Wurtzen des Jüngern auch Garthenmanns und burgers Zu Straßburg, Ehefrauw vor den fünfften Zwölfften Stammtheÿl
6. Item die Tugendsame Catharinam Müllerin gebohrne Wintherin des Ehrengeachtene Hanß Marthin Müllers des Grempen und burgers allda, haußwürthin fürde, Sechsten Zwölfften Stammtheÿl
7. Item die Tugendsahme Margaretham Wagnerin gebohrne Schöttin des Ehrsam und bescheidene Johann Wagners Tagners und burgers daselbsten Ehegattin vor den Seibenden Zwölfften Stammtheÿl
8. 9. 10. 11. 12. So dann Hanß Jacoben, Salomeam, Barbaram, Marthin vnd Hannsen weÿland des Ehrengeachten Hanß Jacob Winthers geweßenen Garthenmanns und burgers Zu Straßburg hinderlaßene fünff Kinder vor fünff Zwölfften Stammtheÿl.

Holtz und Federwerck. In der obern Cammer, In der Stub, In der Küchen, Im Keller
Eÿgenthumb ahne Einer Behaußung der Erben unverändert (E.) Erstlichen Ein vierdter theÿl, so abgetheÿlt, ahne einer behaußung auch Scheür und Ställen mit Ihren übrigen gebäuwen, begriffen, weithen, Rechten und Zugehörden, in der Statt Straßburg in dem finckhweiler einseith neben dem mötzengäßlen, 2. seith neben der Statt Stall hinder auf die finckhengaß und fornen auffs allmend, stosendt, dauon gehen Jahrs auff Johannis vnd Weÿhenachten von der gantzen behaußung 2 lb 8 d 4 s boden Zinß dem gemeinen Allmußen Zu St. Marx alhier sonsten ledig eÿgen und vermög Einer von den hiesigen Herren Werckhmeÿstern des Maurs: und Zimmerhoffs ertheÿlt und den 9. 9.bris Anno 1709. datirten Abschatzung æstimirt und angeschlagen word. vor 126. lb
Vber die völlige behausung besagt ein teutscher pergamentiner Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Contractstuben anhangendem Insigel verwahrt und datirt den 20. 8.br A° 1609 dabeÿ gebunden ein älterer Kauffbrieff mit N° 1 signirt, so sich aber beÿ gegenwärtiger Inventation nicht befunden. Es ist aber vorhanden ein pergamentiner Kauffbrieff mit des bischoflichen hoffs Zue Straßburg anhangenden Insigel verwahrt und datirt den 1. Martÿ Anno 1583. mit N 77 notirt.
Ergäntzung deß Wittwers vor unverändert in Ehestand gebracht aber Wehrender Ehe Alienirt vnd abgegangen Guths. Auß dem über deß Wittwes vor unverändert in Ehestand gebracht nahrung auffgerichtet und den 3.ten Martÿ Anno 1706. fatirten Inventario gezogen
Forma hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Copia der abgeleibten seeligen auffgerichteten Testamenti nuncupativi
Des Wittwers unverändert, haußrath 21, lährer Faß 10, Silber und geschmeid 2, Ergäntzung 481, Summa summarum 515 – Schulden 164, Nach deren Abzug 351 lb
Volgt nun der Erben unverändert Nahrung, haußrath 42, Silberne Ring 12 ß, goldene Rinng 4 lb, geschirr zum h* gehörig 4 ß, baarschafft 13, Pfenningzinß hauptguth 30, Eÿgenthumb ane einer behaußung 126, Eÿgenthumb ane veldgüther 115, Beßerung ane lehengüthern 2, Ergäntzung (127, abzug 3, rest) 124, Summa summarum 458 lb
Hierauff wird auch daß Gemein verändert und theÿlbahr Guth beschrieben, haußrath 5, früchten auf dem Kasten 28, Wein 157, Blumen auf den veldte 8, Vÿhe 8, Schiff und geschirr zum *gehörig 7, Taback, Heuw, Strohe 21, Tungung 10 ß, Pfenningzinß hauptguth 50, Schulden 8, Summa summarum 295 lb – Schulden 645, In Vergleichung 349 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 623
Wÿdumb des Wittibers unverändert vermög Eines beÿ Einem löblichen vogteÿ gericht den 4. Februarÿ Anno 1706. auffgerichteten Vertrag belaufft sich Adam Mühhleÿtters des Wittwers Söhnlins Erster Ehe sambtlich an Ererbt mütterlich guth


Marie Winter épouse (1675) du maraîcher André Schott

Marie, fille d’Adolphe Winter épouse en 1675 le maraîcher André Schott, fils du maraîcher Chrétien Schott : contrat de mariage, célébration

1675 (26.7.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 4
(Eheberedung) zwischen dem Ehrsamen und bescheÿdenen Andres Schotten dem Ledigem Garttenmann weÿland Christmann Schotten geweßenen Garttenmanns Burgers Zu Straßburg seel. hinderlaßenem ehelichen Sohn, als dem hochzeiter an einem
So dann der Ehren vnd Tugendsamen Jungfrauen Mariæ weÿlandt Adolph Winters gewesenen Garttners Vnderwagner burgers Zu Straßburg seel. hinderbliebenen Eheleiblichen dochter als der hochzeiterin andern theils
So beschehen in deß H. reichs freÿen Statt Straßburg Montags den 26.ten Julÿ Anno 1675 [unterzeichnet] Ich Andreß schott Als hoch Zeiter bekene ht Wie ob stet,(Auff des Jfr hochzeiterin seitten, dauid von Berrß als vogt

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 53 n° 336)
1675. Dom. XI et 12. Trin. den 15. v. 22. Augusti. Andreas Schott der ledige Gartenmann weÿl. Christmann Schotten, gewesen. burgers vndt gartenmanns allhier, ehelicher Sohn, Jfr. Anna Maria weÿl. Johann Adolph Winters gewesenen burgers vnd gartenmanns allhier hinderlaßene eheliche tochter. S. Thomæ den 26. Aug. (i 28)

André Schott se remarie en 1682 avec Marguerite Voltz, fille du jardinier Michel Voltz
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 192) 1682. Dom. 3. et 4. post Trinit. Andreas Schott der Wittwer Vnd gartner alhie vnd Jungfr. Margrethen Michel Voltzen deß gartners alhie Eheliche Tochter (i 99)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent André Schott à se remarier avant la fin de son deuil à condition de verser trois florins dans la caisse de l’aumône
1682 Conseillers et XXI (1 R 165)
(p. 100) Sambstags den 6. Junÿ – Andreas Schott umb erlaubnuß Zu heürathen
Andreas Schott, der Garttner und Burger alhier berichtet per Ddm Breüning in underthänigkeit, daß sein haußfrau den 5. Februarÿ jüngst gestorben seÿe, weilen Er aber eine starcke haußhaltung hätte, und derselben beÿ disen angehend handwerckstagen ohne einen treuwe Ehegatten nicht vorstehen könte, alß wolte Er Mghh. underthänig gebetten haben Ihme dispesando gnd. Zuelauben daß Er sich anderwärtlich verheürathen möchte. Erk. Mit gebettener erlaubnus gegen erlag 3. lb d ins Allmusen dispensando willfahrt.
Herr Rahtherr Rueß und Herr Baldner

André Schott se remarie avec Susanne fille du châtreur Jacques Ernwein : contrat de mariage, célébration à Saint-Pierre-le-Jeune et non à Sainte-Aurélie à cause des fortes pluies
1692 (8.6.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 120
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenhafften Andres Schotten, Gartenmann vndt burgern alhier Zu Straßburg, als hochzeiter an einem,
So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrawen Susanna, Weÿlandt Jacob Ernweins, Geweßenen Nonnenmachers und burgers alhier, nunmehr seel. nachgelaßene Eheleiblichen dochter, alß der hochzeiterin, Am Andern theil
Wobeÿ dann Zugleich in beÿsein vnd durch vnderhandlung H Sebastian Haderers deß Rothgerbers deß hochzeiters Vettern vnd hannß Jacob Winters, Gartenmanns seiner Kinder Erster Ehe geschwornen Vogts, auff sein deß Bräutigamns, uff Ihro der Jfr. hochzeiterin seithen Aber deß Edel Vest vnd hochgelehrten herrn Johann Schragen Wohlmeritirten Secretarÿ der Hh. Fünffzehen alhier vnd Johann Weiden, Nonnenmachers Ihren Stieffvatternn Alller burgere allhier Zu Straßburg
Actum Straßburg, Sontags den 8. Junÿ Anno 1692. [unterzeichnet] Andreß schotr als hochzeiter, + (der Hochzeiterin zeichen)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f°39)
1692. Domin IV et B post Trin. seindt in d. Kirch Zu S. Aurelien proclamirt word. Andreas Schott der garttenman vnd burger alhie b. Jfr. Susanna Weÿl. Jacob Ernweins geweßenen Nonnenmachers vndt burgers alhier nachgel. ehl. Tochter wegen deß eingefallenen regenwetters vndt weitten wegs, dem sie von Hauß biß nach S. Aurelia Zugehen gahabt, ist die Copulation geschehen. in der Kirch Zum Jung. S. Peter Mittw. d 9. Julÿ [unterzeichnet] ndreaß schott Als hocht Zyter, x Signum Jfr Susannæ Enweinin (i 41)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 32-v n° 166) Dom. 4 et 5 Trin. den 29. Junÿ vnd 6 Julÿ 1692 seind Zu St. Thomæ außgeruff. word. Andreas Schott der burger und gart.mann allhier undt Jfr. Susanna weÿl. Jacob Ernweins des gewesenen burgers alhier ,nachgelaßene eheliche tochter. sindt den 9. Julÿ 1692. Zu St. Aurelien copulirt word. (i 35)
Proclamation, Sainte-Aurélie (luth. p. 20-v, n° 12) Vff heut Mittwoch den 9. Julÿ A° 1692. Seind nach zweÿmahliger Außruffung Zu Jung Sct Peter von wegen des anharttend* regen wetters, als der nechst kirch eingesegnet worden, Andreß Schott der burg. v. gartenmann allhier v. Jungf. Susanna weÿland Jacob Ernweins gewesenen burgers alhier Eheliche tochter (i 22)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent André Schott à se remarier avant la fin de son deuil à titre gratuit
1692, Conseillers et XXI (1 R 175)
Andreas Schott copul. schein
(p. 177) den 21.t Junÿ 1692. – Andreas Schott pro dispensatione sich proclamiren Zu laßen
Kun prod. document. mortis Andreæ Schotten haußfr. so d. 1.ten febr. jüngst verstorben, weilen Er anderwertlich Zu verheurathen sich gedencket, und am Mittwoch nacht alt Joh. Bapt: sich copuliren laßen wolle, bitt Er pro dispensat. Erkannt, gratis willfahrt.
Hr. XXI Kasr, Ratth. Körner

André Schott meurt en 1712 en délaissant trois enfants (ou leurs représentants) du premier mariage et cinq du dernier mariage. L’inventaire est dressé à la Krutenau dans sa maison rue des Poules. La masse propre à la veuve est de 104 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 130 livres, le passif à 295 livres
1713 (11.4.), Not. Lang (Jean Henri, 28 Not 3) n° 92
Inventarium über Weÿl. deß Ehrngeachten Andres Schotten geweßenen Garttenmanns vnd burgers alhier zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, Anno 1713.
Inventarium und Beschreibung allder der Jenigen Haab vnd Nahrung, so Weÿl. der Ehrsame vnd bescheidene Andres Schott, geweßener Gartenmann ane Steinstraß vnd burger alhie Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 26. Aprilis deß nechstabgelegten 1712. Jahrs genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Verstorbenen seel. auß Erst: vnd anderer Ehe ehelich erzeugter Söhne Vnd döchter, auch ab intestato nachgelaßener rechtmäsiger Erben, wie solche hernach beschrieben, Vorgenommen, ersucht vnd inventirt, durch sie Ehren: und tugendsame Susanna Schottin gebohrne Ernweinin die hinderlaßene Wittib beÿständlich H Johann Weÿden deß Jüngern Nonnenmachers vnd burgers allhier, Ihres geschwornen Vogts (…) Actum den 11. Aprilis Anno 1713.
Der abgeleibte seelig Hat ab intestato Zu erben Verlaßen wie volgt. Auß Erster Ehe 1. Hannß Adolph Schotten Gartenmann vndt Burgern alhier, welcher in person Zugegen, 2. Weÿl. Andreas Schotten geweßenen Holtzkarchers vnd burgers allhier seel. nachgelaßenen Ehelich erzeügtes Söhnlein, nahmentlich David Schott, deßen geschworner Vogt Christoph Winther, Gartenmann vnd Burger alhier, welcher dem geschäfft persönlich abgewart. 3. Annam Margaretham Wagnerin gebohrne Schottin, Hannß Wagners G. a. St. Ehelich haußfrauw beÿständlich vorgedachts Ihres Ehemanns
Auß Letzter Ehe. 4. 5. 6. 7. 8. Annam Ursulam, Hannß Jacoben, Annam Barbaram, Hannß Martin und Susannam die Schotten, dieße fünff mit Eingangs gemelter Hinderlaßener Wittib Ehelich erzeugter Söhn und döchter, deren Geschworner Vogt Andres Wurtz, Gartenmann Vnd burger alhier welcher dem Geschäfft von anfang biß Zu end abgewart

In einer alhier Zu Straßburg ane der Krautenaw gelegener Vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung befunden worden
Auff der Bühn, In der Cammer A, In der Soldaten Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Kuchen
Eÿgenthumb ane einer Behaußung vnd gärttel. Item Hauß, hoffstatt vnd höfflein in der Vorstatt Krautenau ane der hennengaß (…)
Ergäntzung der Wittib ermanglenden unveränderten Gutts Auß den über beeder geweßener Ehepersohnen in Anno 1693 auffgerichteten Inventario zugebrachter Nahrung durch weÿl. H Johann Grünwald den Notar
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. Haußraths 1, Sa. Silber 1 ß, Sa. Goldener Ring 4, Sa. Sa. 20, Sa. Ergäntzung 79, Summa summarum 104 lb
Dießemnach würd auch der Erben unverändert vnd zugleich das theilbar Gutt beschrieben, Sa. hausraths 39, Sa. Garttengeschirr 1, Sa. Eÿgenthumb ane einer behaußung und gärttel 90, Summa summarum 130 lb – Schulden 295 lb, onus passivorum 164 lb
Copia der Heuraths Verschreibung, perge in Prot: B. fol (-) et seqq.
Copia Leibgedings. erschienen Eva Weÿdin gebohrne Baumeisterin, beÿständlich Johann Weÿden Junioris Nonnenmachers Ihres Sohns, weilen Ihr vogt hiebeÿ Interessirt, einßen, vnd andern theills Andres Schott gartenmann vnd Susanna gebohrne Ernweinin deßen haußfr., haben angezeigt und bekandt, demnach sie Eva noch ein Capital von 250. lb auff erwehrnten Ihres Sohns Johann behausung stehen habe (…)

Sépulture, Saint-Thomas (luth. f° 4-v n° 17)
Anno 1712. den 24. Aprill frühe umb 3 Uhr ist gestorben Andreas Schot der gewesenen Burger und garten mann alhie weil. Christmann Schotten deß gew. burgers und gartenmanns alhie mit Julianæ seiner Ehefrauw Sohn, hinderließe seine wittib Susannen geb. Ehrenweinin, ist darauf d. 26. ejusd. auf dem Gottes Acker St Galli begraben [unterzeichnet] haß adluff schott alssohn, H. Johann wagner des tochtermann konte nicht schriben (i 6)

Jean Adolphe Schott cède à son frère André sa part de la maison au Finckwiller, soit le tiers du quart partagé

1704 (11.9.), Chambre des Contrats, vol. 577 n° 438-v
Joh: Adolph Schott Gartenmann
in gegensein Andres Schotten holtzkarchers mit beÿstand Hanß Martin früchten gleicher profession
seinen dritten theil für unvertheilt ahn einer behaußung Cum appertinentiis wie Sie vormahls getheilt worden u. ihnen bekant seÿe alhier im finckweÿler einseit neben einer behaußung gemeiner Statt gehörig anderseit neben einem allmend gäßlein hinten gegen St Marx Garthen dar zwischen d. daümelgäßlein gelegen – um 70 pfund

La veuve de Thiébaut Bohnert renonce à sa fonction de charretière au profit de son neveu André Schott. Les Quinze acceptent la transmission de la charge.
1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
(f° 25-v) Sambstags den 6. Febr. 1706 – Diebold Bohnert resignirt den Holtzkarch., Andreas Schott wird Holtzkarch.
G. noê weÿl. Diebold Bohnerts des Holtzkarchers Wtb. die hat nach ihres manns todt, den Holtzkarcher dienst bißhero versehen laßen, welchen Sie aber anietzo Zu resigniren willens bittet aber untth. solchen, ihrer Schwester Sohn, Gegenwärtigem Andreæ Schotten, welcher der dienst 4 Jahr versehen, gnd. Zukommen Zu laßen.
Auff beschehenen Bericht des ged. Schott sich dabeÿ seithero wohlverhalten habe, Ist derselbe zu einem Holtzkarcher angenommen worden vndt hat sich gleich auff die Ordnung geschwohren.

André Schott fils épouse en 1706 Susanne Huck, fille du charretier André Huck : contrat de mariage, célébration
1706 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 196-v
Eheberedung – andres Schott der ledige holtzkarcher alß hochzeiter beÿständlich andres Schotten Gartenmanns seines vatters einßen
u. anderen theils Susanna Huckin alß hochzeiteribn beÿständlich andres Huck holtzkarchers ihres vatters

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 105-v n° 595)
Anno 1706. den 14. Aprilis seind nach geschehener Ordentlicher Außruffung in der Kirch Zu St. Thomæ copulirt word. Andreas Schott der ledige holtzkarcher, Andreas Schotten deß Gartenmanns und burgers alhier ehelicher Sohn, vnd Jungfr. Susanna Andreas Hucken des burgers und hotz Karchers alhie eheliche Tochter [unterzeichnet] Andraeß schott hoch Zeiter, susanna Huckin hochzeitrin (i 108)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari pour deux sixièmes. Les apports du mari s’élèvent à 277 livres, ceux de la femme à 52 livres.

1706 (21. 7.bris), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 1), n° 211 (numéro XIX° s.)
Inventarium über diejenige Nahrung so der Ehrs. und bescheid: Andreas Schott der Holtz Karcher v. burger alhier Zu Straßburg und die Ehr v. tugendsame fr. Susannæ Schottin gebohrne Huckin einander Inn dießen Ihren Ehestand einander Zugebracht, auffgerichtet in Anno 1706. – Actum Straßburg Inn noch fernerem beÿsein des Ehren vnd bescheidn. Johann Farren leinenwebers vnd burgers alhier vnd der fr. resp: vatter auff Dienstags den 21. 7.bris 1706.

Inn Einer alhier Zu Straßburg In dem Finckweÿler gelegenen vnd Inn dieße Invent. Zum 3.ten theil eigenth. Zuständiger Behaußung befunden worden alß Volgt
Eigenthumb ahne Einer behauß. so dem Mann gehörig. Item 2/6. theil ane Einer Behaußung gelegen alhier Zu Straßburg In dem Finckweÿler einseit neben einem gemeinen Statthauß, anderseit neben einem Allmend Gäßlein, hind. gegen Sant Marx Garten stoßend cum appertinentiis, welche hiehero den einen verkauffte 6.ten theil so von seinem bruder Adolph Schotten nach Inhalt Kauffbrieffs pro 75 lb an sich erhandelt, der ander 1/6. theil aber von seiner Mutter seel. erblich anheimgefallen, thun allso beede 2/6. theil Verglichener maßen dießem anschlag nach so freÿ ledig v Eigen pro 150. lb. Der übrige 1/6. theil aber deß. Schwester Jungfr. Anna Margaretha Schottin gehörig. So dann 1/3 theil denen winterischen Erben, wie auch ein 1/3. theil Fr. Barbaræ Mühlleutherin gebohrne Winterin an solcher behauß: Zustendig. Darüber sagt Zwar ein teutscher Pergament Kauffbrieff so die Winterische Erben in hand. haben sollen, aber beÿ dießer Invent: nicht vorhanden. Ferner sagt über 1/6. theil ein teutsch Pergament Kauffbrieff mit der Statt Straßb. Contract Innsiegel verwahrt dadirt den 11. 7.bris 1704. vnd mit neuem N° 1 sig: vnd dabeÿ gelaßen, so vorhanden vnd der Ehemann solchen in verwahrung auch Ihme Zuständig
Norma hujus Inv. Des Manns in d. Ehest. Zugebracht ohnveränd.t eig.th. Vermögen, Sa. Haußraths 27, Sa. Schiff und geschirr zum fuhren gehörig 12, Sa. hews und Strohs 6, Sa. d. Gerst 4, Sa. d. Pferd 43, Sa. d. baarsch 28, Sa. d. Behauß. 150 Summa summarum 277 lb
Auf solches Volgt nun auch d Fr. in die Ehe Zugebracht. ohnveränderte eigth. Nahr. Sa. haußraths 42, Sa. g. Ring 3, Sa. baarsch. 5, Summa summarum 52 lb
Sa. verehrten Haussteuren 11 lb

Veuve, Susanne Huck se remarie en 1709 avec le charretier Jean Martin Feicht : contrat de mariage, célébration

1709 (9.4.), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 13)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Johann Martin Fichten, burgern und Holtzkarchern alhier alß Hochzeiter, ane Einem
So dann der Ehr undt tugendsamen Frauwen Susannæ Schottin gebohrner Huckin, weÿl. deß auch Ehrs: und bescheidenen Andreæ Schotten geweßenen Holtzkarchers undt Burgers allhier in gemeltem Straßburg seel. nachgelaßener Wittib, alß hochzeiterin Andern Theils
Actum Straßburg den 9. Aprilis Anno Domini 1709 [unterzeichnet] o dießes Zeichen hatt hanß Martin Ficht beÿgesetzt, su Sanna schottin geborne Huckin als hochzeitrin, Johannes farr alls vockt, AH. hatt Andeas huck der hochzeiterin vatter, der holtzleger selbsthändig beÿgesetzt

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 122 n° 698)
Anno 1709. den 25. Sept. seind nach geschehener ordentlicher ausruffung in der Kirch Zu St. Thomas eingesegnet worden Johann Martin feucht der burger und holtzkarcher alhie mit Fr. Susanna weÿl. Andreas Schott. des gewesenen holtzkarchers und burgers alhier hinterlaßene wittib gebohrne Huckin [unterzeichnet] + der hochzeiter konte nicht schreiben, Susanna Schottin hochzeuterin (i 124)

Fils du charretier municipal Jean Feucht, le charretier Jean Martin Feucht (Ficht, Feicht) se marie en 1700 avec Anne Barbe Schedler, fille du boucher Charles Schedler (voir aussi le projet de mariage avec Anne Catherine Matz
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 76, n° 411)
den 16. Maÿ 1700. ist nach geschehener ordentlicher außruffung eingesegnet word. Johann Martin Feücht, der ledige Holtzkarcher, weÿl. Johann Feücht. gewesen. burgers und Statt karchers nachgelaßener ehelicher Sohn und Jfr. Anna Barbara weÿl. Johann Carlen Schädlers gewesenen burgers und Metzgers allhier nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] + der hochzeiter konte nicht schreiben, lachte aber vorstehendes handzeichen, Anna Barbara schätlerin Alß hochzeiterin, Johann Michael baaß Alß Vot deß hoch zeiter (i 78)

Anne Barbe Schedler meurt en 1706 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison au Finckwiller. La masse propre aux héritiers est de 146 livres. L’actif de la communauté s’élève à 33 livres, le passif à 120 livres
1706 (8. 7.br), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 2) n° 14
Inventarium Weÿland der Ehren und Tugendtsahmen Frauen Annæ Barbaræ Schattlerin, deß Ehren v. bescheidene Hannß Martin Fichten holtzkarchers undt burgers alhier Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft auffgerichtet In Anno 1706. – nach Ihrem den 3. Aug : dießen leüffenden Jahr aus dießem müheseel. Leben genommenen tödl. ableiben hinderlaßen, welches alles auf freundl. ansuchen deß Ehren vnd bescheidenen Andreas Schotten deß Holtzkarchers vnd burgers alhier alß geschwornen Vogts Johannis undt Johann Jacobs der abgeleibten Fr. seel. mit ersternandtem hinderbliebenen Wittiber ehel. erzeügter Zweÿ vnd ab intestato nachgelaß: Zweÿer Erben (…) Actum In der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Mittwoch den 8. 7.bris: 1706.

In einer in d. Statt Straßb. im Finckweiler gelegenen, den Erben eig.th. gehörig: und hernach beschriebenen wohnbeh. befunden worden
Eigenthumb ahne einer Behaußung. Item hauß vndt hoffstatt im finckweÿler (…)
Copia Testamenti
Norma hujus inventarii. d. Erben ohnverändert eigth. Nahrung, Sa. haußraths 17, Sa. guld. Ring 4, Sa. eigenth. beh. 125, Summa summarum 146 lb
Hierauff wird nun auch das gemein verändert undt theilbahr guth beschrieb. Sa. haußraths 16, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Schiff und geschirr Zum fuhrw. geh. 3, Sa. Pferds 7, Sa. Haus 4, Summa summarum 33 lb – Schulden 120. Übertreffen solchemnach die theilbare passiva die theilb. Verl. umb 86 lb

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dont la part de maison (deux tiers indivis d’un quart divisé) de la maison qu’elle a recueillie après la mort de son fils en premières noces. Les apports du mari s’élèvent à 9 livres, ceux de la femme à 230 livres.

1710 (28. 8.br), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 4) n° 294 (numéro XIX° s.)
Inventarium über deß Ehrsam und bescheidenen Johann Martin Fichten Holtz Karchern wie auch der Ehren und tugendsahmen frawen Susannæ Fichtin, gebohrnen Huckin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Inn Straßburg einander Inn dießen Ihren Ehestand zugebrachter, undt eigenthümlich zuständiger Nahrung, auffgerichtet, vndt verfertiget In Anno 1710. – So beschehen alhier Inn Straßburg Inn noch ferneren beÿseÿn deß Ehren; vnd bescheidenen Johann Farren burgers undt leinenwebers alhier alß der frawen in ihrem geweßten Wittibenstand gewes. H. Vogts alß jetzt deroselben erbettenen beÿstands auff Dienstags den 28. 8.bris Anno 1710.

Inn Einer alhier Inn der Statt Straßburg Inn dem Finckweÿler nahe dem Herren Stall gelegenen, undt der Frawen Inn Erster Ehe mit weÿl. Andreæ Schotten geweßenen holtzkarchers vndt burgers alier ehelich erzeugten hinderl. Söhnl. Zum theil eigenthümb. zuständiger behaußung sich befunden wie volgen thut
Eigenthumb ahne Einer Behaußung. so der Ehefr für unverändert nunmehro Zuständig, so dieselbe durch den Zeitl. hintritt ihres nunmehro in Gott ruhenden Kindts, so inn erster ehe mit weÿland Andea Schotten, geweßenen holtz Karchern u. burgern allhier, als ihren geweßenen ersten ehe Mann, ehelich erzeugten Kindtsn so eine geraume Zeit nach seinem Vatter seelichen diese Welt gesegnet und solche Eigenthumb von demselben ererbt wie folget. Item zweÿ tritte theil an einen 4.ten Stammtheil einer Behaußung hoff hoffstatt theil an einen gemeinschaftlich brunnen, wie auch scheur u. stall gelegen alhier in Straßburg in Finckweÿler, einseit neben einem gemeinen Stadt hauß, anders. neben einem Kleinen Allmendt Gäßlein, hinten gegen St. Marx Garten stoßend, mit allen deren sonst innhabenden Weÿden, Rechten und Gerechtigkeiten, an welcher volligen behaußung Jacob Christoph Wintern dem Gartenmann aber Zweÿ vierte Stammtheil, ferner weÿl. Fr. Barbaræ Mühlleiterin gebohrner Winterin seelich hinterlaßene Erben, auch ein 4.ter Stammtheil, so dann der rest oder übrig. dritten theils ahne einen 4.ten Stammtheils Fr. Anna Margaretha Wagnerin gebohrne Schottin eigenthümlich gehörig, welche hie hero gehörige Zweÿ dritte theil des Einen 4.ten stammtheils annoch verpfändet nemlichen dem Stifft St. Marx allhier ane Capital so mit 8. lb d. ablößig, Zwar von uns ane einer mehrer Summ, und ist dießer Antheiler nach abzug vorstehender Beschwerdt annoch hiehero ohnvergreifflich ohn einige præjuditz der Ehefrauen u. deren Erben in Anschlag Zu setzen angegeben vor 125. lb
Darüber sagt Zwar ein teutsch Pergamentener Kauffbrieff so die Winterische Erben, welche meistentheils daran participirten in handen haben sollen u. also beÿ dießer Inventation nicht vorgelegt worden. Ferner teutsch Pergam. Kauffbrieff so besagt über einen 3.ten theil ane einen 4.ten Stammtheil der völligen behaußung, datirt den 11. 7.bris 1704. vnd mit altem N° 1 signirt u. dabeÿ gelaßen
Haußrath dem Ehemann unverändert 46, Schiff und geschirr Zum furhwerck 6, Viehe 16, Baarschafft 55, Summarum 123 lb – gehet ab 114, Remanet 9 lb
haußrath der Fr. unverändert 62, Schiff und geschirr 1, Heü u. Strohe 6, Silber Geschmeidt 1, Goldene Ring 4, Baarschafft 54, Eigenthum ane einer behaußung 125 lb, Summarum 254 lb – gehet ab 24, Remanet 230. lb

Propriétaire du troisième tiers indivis, Anne Marguerite Schott, femme de Jean Wagner, vend sa part de maison au boucher Jean Adolphe Mager

1713 (ut ante [18. Nov.]), Chambre des Contrats, vol. 586 n° 654
(75) Anna Marg: geb. Schottin beÿständlich hanß Wagners taglöhners ihres ehevogts
in gegensein Joh: Adolph Mager sen: metzgers
ihren dritten theil ahn einem vierdten theil den sie bis dato gehabt eines haußes hoff hoffstatt Stall scheur brunnen mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier beÿm herren Stall, einseit neben dem herren Stall anderseit ein gässel hinten aufs daümelsgässel stoßend und gibt mann vom gantzen hauß 2 lb 8 ß zinß dem blattehauß – um 75 pfund

Jean Adolphe Mager revend un mois plus tard sa part à Jean Martin Feicht et à Susanne Huck qui deviennent ainsi propriétaires d’un quart indivis

1713 (18. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 586 n° 716-v
(84) Joh: Adolph Mager metzger
in gegensein Johann Martin Feicht holtzkarchers und Susanna geb. Huckin
seinen dritten theil ahn einem virdten theil den Er biß dato gehabt eines haußes hoff hoffstatt stall scheur brunnen mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier beÿm herren Stall ein und anderseit ist ein gässel hinten aufs Däumelgässel und gibt mann vom gantzen hauß 2 lb 8 ß zinß dem blatterhauß – um 84 pfund

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit du maréchal ferrant Jacques Rossel pour s’acquitter du prix d’achat

1713 (18. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 586 n° 717-v
immediate supra stehende kaüffere [Johann Martin feicht holtzkarcher und Susanna geb. Huckin] und zwar die frau beÿständlich Andres Huck holtz Karchers deß vatters und Joh: Meÿers deß Schwagers
in gegensein Jacob Rossel huefschmidts – schuldig seÿen 100 pfund zu erkauffung immediate infra versetzten theils haußes
unterpfand, perge ut immediate supra ibi dritter theil usq. ad eigen

Jean Martin Feicht et Susanne Huck hypothèquent la maison au profit de la veuve Marie Marthe Saltzmann

1715 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 5
Joh. Martin Feicht holtzkarcher und Susanna geb. Huckin beÿständlich Andres Huck holtzlegers und Friedrich Bschor auch holtzlegers
in gegensein Fr. Mariæ Marthæ Saltzmannin wittib geb. Be*llwichin beÿständlich S.T. H. Joh. Paul Schüblers XIII.ers ihres Curatoris, ihro Frau Pfarrerin – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ihr antheil ahn einem hauß c. appert: allhier beÿm herren Stall, anderseit ein gässel hinten aufs Daümel gässel und gibt mann vom gantzen hauß 2 lb 8 ß zinß dem Blatterhauß

Susanne Huck veuve de Jean Martin Feicht vend son quart divisé au maraîcher Jean Falck et à Anne Ursule Winter

1748 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 94-v
Susanna geb. Huckin weÿl. Johann Martin Ficht des holtzkarchers wittib mit beÿstand Philipp Jacob Weiß des schuhmachers
in gegensein Johannes Falck des gartenmanns und Annæ Ursulæ geb. Winterin
einen abgetheilten vierdten theil ane einer behausung, hoff, scheur, stallung, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten im Finckweiler, einseit neben der Stadt Stall, anderseit ist ein Eck ane dem Metzengäßlein, hinten auff ein Allmendgäßlein – von solcher gantzen behausung gibt man dem Stifft St Marx 2 lb 8 ß ane bodenzinß – als ein von ihrem in erster Ehe mit weÿl. Andreas Schott des holtzkarchers erzeugt und nach demselben verstorbene kinder ererbes guth – 425 pfund



25, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons


Rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 25 – VII 386 (Blondel), O 85 puis section 19 parcelle 126 (cadastre)

Maison à la Balance (zu der Wagen, 1587), à l’Ange (zum Engel, 1614)
Façade vers le Vieux-Marché-aux-Poissons avancée en 1677, millésime 1677 rue du Poumon


Les n° 25 à 19 (juillet 2016) – Les deux façades du n° 25 (juillet 2016)

La maison appelée à la Balance (zu der Wagen) qui a 21 pieds de long appartient en 1587 au boulanger Martin Kopff. Elle appartient ensuite au pelletier Daniel Poppel qui la vend à son voisin dans la rue du Poumon, Charles Spielmann qui deviendra consul en 1625. Originaire de Franconie, le cordonnier Jean Hippolitus achète en 1614 la maison, alors dite à l’Ange (zum Engel), qui a un grand auvent d’une longueur en saillie de 9 pieds 3 pouces, il est autorisé l’année suivante à transformer une partie de l’auvent en galerie reposant sur des piliers. S’y ajoutent trois auvents superposés dans la rue du Poumon qui sont supprimés en 1677 quand le marchand Jean Georges Griesbach enclôt un terrain devant sa maison comme ses voisins y ont été autorisés en 1671. Le millésime 1677 dont Adolphe Seyboth fait état (p. 138. an einem Fenster in der Lungengasse Datum 1677) témoigne des transformations qu’il a apportées aux deux façades. Jean Georges Griesbach loue en 1694 la maison à son voisin (ultérieurement n° 23) qui ouvre une porte de communication entre les deux bâtiments. Le marchand David Wolff fait réparer l’auvent en 1737 mais les préposés ne l’autorisent pas à aménager une galerie. A sa mort en 1758, la maison comprend une boutique et un bureau au rez-de-chaussée, plusieurs poêles, chambres, cuisines et une cave voûtée. La description de 1785 est comparable. Le marchand de soieries Daniel Kolb supprime la galerie en 1768. La maison appartient ensuite à divers artisans, le brossier Jean Jacques Wiedenmeyer (1803), le bijoutier Christophe Geofroi Haufé (1807), le confiseur Chrétien Frédéric Weiss (1810) puis au cordonnier Abraham Oster (1819-1840).


Plan-relief de 1725. La maison est celle à l’angle droit de l’îlot de droite (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 163 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, les façades se trouvent de part et d’autre du repère (d) : à gauche, celle vers le Vieux-Marché-aux-Poissons à trois arcades au rez-de-chaussée et trois étages à trois fenêtres chacun, un étage mansardé et toiture à deux niveaux de lucarnes. Sur la droite, façade vers la rue du Poumon, une fenêtre et une porte du rez-de-chaussée, trois étages à cinq fenêtres chacun, pignon à trois niveaux de fenêtres. Le plan des Ponts-et-Chaussées porte que la maison Lamarche n° 166 a trois étages en pierre.
La maison porte d’abord le n° 116 (1784-1857) puis le n° 25.



Plan des Ponts et Chaussées (1856, ADBR cote 2 SP 52)
Nouvelle devanture et rez-de-chaussée avant et après travaux (1900, dossier de la Police du Bâtiment)

Ancien receveur des contributions devenu négociant en soiries, Nicolas Lamarche est propriétaire de la maison pendant trente ans (1840-1871). La veuve du blanchisseur de chapeaux de paille Jacques Ziemer avance en 1900 le rez-de-chaussée de son magasin jusqu’à l’alignement légal et fait poser une nouvelle devanture. Le commerçant Benjamin Liebermann (magasin de confection A la Renommée) fait transformer en 1930 le bâtiment sous la direction de l’architecte Emile Deuchler. L’architecte municipal demande de renoncer aux bandeaux et aux pilastres qui divisent la façade afin de conserver le cachet de la façade. Le propriétaire maintient la toiture mansardée au lieu d’un quatrième étage. Il s’engage à ne pas demander de plus-value si la Ville voulait acquérir le bâtiment pour élargir la rue du Poumon. Il est autorisé à transformer les devantures, aménager une devanture au premier étage, transformer l’intérieur de chaque étage et aménager un étage mansardé. Benjamin Libermann fait poser en 1932 une marquise à condition qu’elle ne dépasse pas de l’alignement du n° 27. Sa veuve fait poser une nouvelle devanture métallique en 1954 sous la direction du décorateur Ernest Grunler.


Elévation vers le Vieux-Marché-aux-Poissons, projet initial et projets ultérieurs dont le dernier est retenu – Elévation rue du Poumon (dossier de la Police du Bâtiment)

Photographie, 1942 (dossier de la Police du Bâtiment
Façade principale (mars 2018), porte rue du Poumon (image Roland Burckel, Archi-Wiki)

octobre 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1598 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Martin Kopff, et (1567) Elisabeth, veuve de Louis Carlin – luthériens
v Daniel Pappel, pelletier, et (1594) Agnès Silberrad – luthériens
1611 v Charles Spielmann, marchand, consul, et (v. 1587) Odile Kimmerling puis (1621) Claire Anne Scheid, d’abord (1603) femme du marchand Martin Trausch – luthériens
1614 v Jean Hippolitus, cordonnier, et (1611) Félicité Dreser, puis (1634) Odile Rapp, veuve du diacre Léonard Reuchlin – luthériens
1645 v Georges Œrtel, barbier, et (1645) Salomé Dattler – luthériens
1662 v Paul Glitz, sachetier, et (1660) Marguerite Kilian – luthériens
1674 h Jean Georges Griesbach, mégissier puis banquier, et (1674) Marguerite Kilian veuve de Michel Glitz puis (1715) Susanne Salome Weiss, veuve de Jean Philippe Ziegler – luthériens
1711 h Jean Griesbach, marchand, et (1715) Chrétienne Catherine Weltz – luthériens
1747 v David Wolff, marchand, et (1721) Marie Sidonie Sebaltoff d’abord (1708) femme du marchand François Esparron – catholiques
1758 h Guillaume Simon Bachelin, marchand, et (1751) Marie Marguerite Wolff – catholiques
1760 v Jean Daniel Kolb, marchand, et (1751) Madeleine Hetzel – luthériens
1803 v Jean Jacques Wiedenmeyer, brossier, et (1799) Marie Madeleine Hebenstreit
1807 v Christophe Geofroi Haufé, bijoutier, et (v. 1807) Christine Sophie Bœgner
1810 v Chrétien Frédéric Weiss, confiseur, et (1806) Catherine Louise Treuttel
1819 v Abraham Oster, cordonnier, et (1811) Marguerite Madeleine Steinmetz puis (1823) Christine Madeleine Held
1840 v Nicolas Lamarche, négociant en soiries, et (v. 1821) Elise Imbach
1871 v (Gaspard) Jacques Ziemer, blanchisseur de chapeaux de paille, et (1860) Sophie Charlotte Wilhelmine Ziemer puis (1866) Caroline Eugénie Ballis
1931* v Benjamin Liebermann, commerçant, et Marie Senger

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 900 livres en 1711, 1 855 livres en 1721, 2 800 livres en 1758, 1 750 livres en 1785

(1765, Liste Blondel) VII 386 Jean Daniel Kolb
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Kolb, 9 toises, 1 pied et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 85, Oster, Abraham, Vieux Marché aux Poissons 116 – maison, sol – 0,76 are / Lamarche Nicolas

Locations

1600, 1607, Martin Rudolff, farinier
1756, Guillaume Simon Bachelin (ensuite co-propriétaire)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 3-v
La maison appelée à la Balance (zu der Wagen) qui a 21 pieds de long appartient au boulanger Martin Kopff qui règle 1 livre 19 sols pour un gradin en pierre (6 pieds 10 pouces de saillie), deux marches (13 pouces de large, 6 pouces ½ de long) sur ce gradin en pierre, d’un côté un muret sur ledit gradin en pierre (5 pieds de long et une pierre d’épaisseur) de l’autre côté une barre en fer, entre lesquels se trouve une porte de cave (5 pieds ½ de long, 4 pieds 10 pouces de large), une avance (2 pieds de saillie, 21 pieds de long, vers la rue du Poumon à l’avant vers l’angle 3 pieds ½ de large, au milieu 2 pieds ½ et à l’arrière face au Poumon aussi 3 pieds), l’encorbellement faisant en tout 51 pieds de long, au-dessous face au Poumon une porte de cave inclinée (7 pieds ½ de long y compris le muret, 3 pieds ¼ de saillie).

Ane dem Vischmarckh Gegen Sanct Martins Blatz, Vnd von Dannen hinab nach der Altten Metzig zugemessen
Martin Kopff der Beckh hatt vor seinem Hauß So zu der Wagen genandt ein Eckhauß 21 schu Lang, Vnd Vnden der steinen Tritt 6 schu 10 Zoll breÿt herauß, Item auf gemeltem Steinern Tritt Zwo Stafflen 13 Zoll breÿt vnd 6 ½ lang, Mehr auff gemeltem Steinern Tritt zu einer seÿten ein Meürlin 5 schu lang Vnd eines Steins dickh, auff der Andern seÿten ein Isen Stang, darzwischen Ein Keller thüer 5 ½ schu lang vnd 4 schu 10 Zoll breÿt, Item oben Ein Vßtoß 2 schu herauß, vndt durchauß 21 schu lang, Item an gemeltem Hauß Inn d. Lutzern Gassen vornen am Eckh 3 ½ schu breÿt, Inn d. mitten 2 ½ schu Vnd hinden gegen d. Lungen auch 3 schu breÿt, Vnd durchauß des gantzen Vberhangs 51 schu lang, Darunder hinden gegen d. Lung. ein angelehenete Kellerthür 7 ½ schu lang sampt dem Meürlin, vnd 3 ½ schu breÿt herauß, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, j lb xix ß d

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 26
Le cordonnier Jean Hippolitus doit à la Saint-Georges 3 sols pour un nouveau balcon sur la maison à l’angle de la rue du Poumon (saillie de 3 pieds, 22 pieds de long) vers le marché aux Poissons, les préposés aux communaux ayant toléré l’auvent qui s’y trouve. Fait le 26 mars 1615 – Le même doit désormais 11 sols, 10 octobre 1627.

Item iiij ß d soll geben hans hipolitus d. schumach. von einem newen gengelin an dem eckhauß an lungengaß 3 schuh herauß 22 sch In lenge gegen dem vischmarck vff Georgÿ, vnd Ist der wetter dach daran den Almendherren vorbehalten Actum 25 Martÿ 1615.
(rub.) Jetz er noch 11 ß d den 10. 8.br. 1627
Neü 18

1652,Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 18 v
Le barbier Georges Œrtel, ensuite Paul Glitz, doit à la Ville 10 sols à la Saint-Georges pour un balcon sur la maison à l’angle de la rue du Poumon,
Item 3 sols à la Saint-Gall pour trois auvents superposés à la même maison dans la rue du Poumon
Paul Glitz doit 12 sols pour l’auvent de 25 pieds de long et 2 pieds ½ de large

Paul Glitz zuvor
Georg Örttell der Barbierer, Soll gemeiner Statt Von einem gängel der Eckbehaußung ahn der lungen gaß Jahrs vf Georgÿ 10 ß d
Alt d. f. 268
New fol. 16
Ext. 1650, 51 et 52

Item von dreÿen Wetterdächlen Vbereinander inn der Lungengaß erstgedachter eckbehaußung, Jahrs vf Galli 3 ß d
Man f. 56
New fol. 16
Ext. 1650, 51 et 52

Glitz Soll vom Wetterdach vorgesetzten Haußes 25 sch. lang 5 ½ breit Vf Annunt: Mariæ 1663 zum ersten mahl 12 ß d
Protocoll fol. 146
New fol 16.
Jetzt Paulus Glitz

(Quittungen 1652-1659)
1662 v. Paulus Glitzen empf. für 60. 61
Örtel hatt zu bezahlen für 60. 61. 62
1667 von Glitzen empfangen für 62. 63. 64. 65. 66
1667 von Hn. Dr. Schmiden alß Spohrischer Euogt
1671, 1672 (Glitz, Schmid)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 16-v
Mêmes loyers reportés au registre suivant, les contribuables sont ensuite Jean Georges Griesbach, Jean Griesbach puis David Wolff. Le balcon est supprimé en 1677, un terrain communal enclos la même année moyennant 1 livre 10 sols par an

Paul Glitz, Soll Von einem Gängel der Eckhbehausung an der Lungen gaß vff Georgÿ, 10 ß
Ferners von 3.n Wetterdachen über einander in der Lungengaßen gedachter Behaußung, Vff Galli, 3 ß
Mehr von einem Wetterdach vorgesetzter behaußung, so 25 schuh lang und 5 ½ schuh breit Vff Annunciat: Mariæ, 12 ß
St. Zinßb. p. 18
Neuzb. fol 529
ietzt Hannß Georg Grießbach (v. 425)
Jetzt herr Johannes Grießbach (vid. 425)
Jetzt H. David Wolff

(Quittungen 1674-1677)
1677, Weiters von einzäunung des allmends ermelder behaußung vff Jacobi 1678 p°, 1 lb 10 ß
Prot: 1677 p. 80
NB. Weilen das gängel der behaußung 1677 weggethan worden, ist der Zinnß in abgang kommen
(Quittungen 1678-1741)

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 529-b
Mêmes loyers reportés au registre suivant. Le contribuable est ensuite Jean Daniel Kolb. Les auvents sont supprimés en 1769, il ne reste que le loyer pour le terrain enclos

alzb. 16-b
David Wolff solle von dreÿ Wetterdachen übereinander in der Eckbehaußung ab der Lungen gaßen auf Galli, 3 ß
Mehr von einem Wetterdach vorgesetzter behaußung, so 25 sch. lang und 5 ½ sch. breit auf Ann: Mar: 12 ß
die wetterdächer seÿnd hinweg gemacht
Ferner von einzäunung des Allmends ermelder behaußung auf Jacobi (id est 26. Julii) 1 lb 10 ß
[in margine :] 8. fervidor
(Quittungen, 2 lb 5 ß bis 1768) den 12. 9.br 1769. p. 1769. 1. lb 10 ß (1769-10. Jahr)
jetzt H Joh: Daniel Kolb
C 241.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1615, Préposés au bâtiment (VII 1330)
Le cordonnier Jean Hippolitus qui a acheté la maison à l’angle de la rue du Poumon à côté de celle du marchand de fer Charles Spielmann a un grand auvent d’une longueur de 22 pieds en saillie de 9 pieds 3 pouces. Il demande l’autorisation de faire une galerie en bois d’une saille de 3 pieds, de sorte que l’auvent dépasserait de 6 pieds 3 pouces comme son plus proche voisin. Le chef de travaux se rend sur place et donne son autorisation, à condition que l’auvent soit couvert de bardeaux et que le balcon repose sur des piliers.

Hans Hipolitus Eckhauß an der Lungengaßen. 63. 64.
(f° 63) Donnerstag 23. Martÿ 1615. – Hans Hipolitus des schumacher hat das eckhauß an der Lungengaß erkaufft, neben Carle Spielman dem ÿsen krämern daselbst hat er herauß gegen dem vischmarck ein gar breit wetterdach 9 schuh 3 Zoll herauß In lenge 22 schuh, In dasselbe dach hinein begert er nur* ein hützern genglin Zumachen 3 sch herauß, also das das dach noch 6 sch 3 Zoll fürs genglin hinauß geht, gleich wie sein nechster Nachbar auch ein gleichförmigs hat In lenge, wie das hauß Ist
haben die dreÿer dauon geredt das Ihm wol Zu willfahren were ober weil es gar vornen im liecht, soll mans für B bringen.

(f° 64-v) Sambstag 25. Martÿ 1615. – Hans Hipolitus des schumach. am vischmr. an Lung. gaß Ist den B nachgeloffen, vnd verlangt, das B vnd 3 heüt Montags 27.t Martÿ sampt den werckleüthen vnd dem lohner vff den Augenschein gangen, vnd nach angehörttem seinem begeren wie am ohn eins nechsten blatt Zusehen erhalten, das Ihme sein begeren Zu gelassen worden, doch soll er Järlich am Wetterdach den Allmend h vorbehalten, Soll auch 6 ß für den Augenschein Zalen, hatt er betzaltt, darauff Ihm anthingt das Ihm Willfahrt, solls mit schindelen mach. gengel mit stollen vnd all Jar 4 ß Zinß hans bewilligtt & gedanckt
[in margine :] D. 225, C. 152, Vns Zinß 4 ß

1630, Préposés au bâtiment (VII 1344)
Le loyer de 4 sols est passé à 12 sols. Jean Hippolitus demande soit une réduction soit le droit de remettre les lieux dans leur état initial. Les préposés ramènent le loyer à 10 sols.

Gang am hauß gegen dem Bock, Hanß Hÿpolitus Zinß gemildert cum conditione. 22.
(f° 22-v) Zinßtagß den 20. Aprilis A° 1630. – Hanß Hÿpoliti deß Schumachers Suppl. Abgeleß. Beschwerdt vber ersteugerten Zinß v. 4. vff 12 so seineß langs en hauß gegen dem Bock. Bits wider vff die 4 ß Zu setz. oder Ihme Zuerlauben d. Gang widerumb hienweg Zubrech. v. ohn weittere beschwerd in Alten stand Zurichten.
Erkanth, v. 12. vff 10 ß gemültert, da er sich noch beschwerd befind. mag et d. gang wider Abbrechen aber deß widerholten Wetterdachs halb anderwerths ansuch.

1646, Préposés au bâtiment (VII 1350)
Visite des lieux chez le barbier Georges Œrtel et Jean Louis Baltz qui a une boutique par-devant pour que l’échoppe de barbier reçoive davantage de lumière.

(f° 12) Montags den 27. dito [Aprilis] – Augenschein eingenommen. Georg Örtel Barbier
2. Beÿ Georg Örteln dem Barbierer ahn der Lungengaß am eck gegen dem fischmarckt, vnd H. Hanns Ludwig Baltzen gaden über der bitt Ihme vnder seinem gang herauß gegen dem Fischmarck anderthalb schue dem Obern gäbel oder Überhang gleich, vnd in der länge 19 sch. Zufahren Zuerlauben, damit Er Ein hellere Barbierstub haben möge. H. Paul Hellwig bit gleicher gestalt für seinen Tochtermann

1662, Préposés au bâtiment (VII 1357)
Le sachetier Paul Glitz est autorisé à poser un auvent en bardeaux (21 pieds de long, 5 pieds ½ de large) moyennant un loyer annuel de 12 sols.

(f° 146) Freÿtags den 28. Febr. 1662 – Glitz, Wetterdach
Augenschein eingenommen vf begeren Michael Glitzen deß Secklers, welcher erlaubnus suchet, an deßen hauß an Lungengaßen, ein Wetterdach von Schindlen 21. schue lang vnd 5 ½ schue herauß Zurbawen. Erkand gegen erlag 12. ß Zinnßes willfahrt vf Ann: Mariæ 1663. I°

1671, Préposés au bâtiment (VII 1362)
Le pelletier Georges Hellbeck (ensuite n° 23) demande l’autorisation d’enclore un terrain devant sa maison, soit 14 pieds 9 pouces de long et 4 pieds 8 pouces de large. Les préposés donnent leur accord à condition que les autres propriétaires entre la rue du Poumon et celle du Pied-de-Bœuf fassent de même. Tractations entre les parties, surface que chaque propriétaire doit acquérir.

P° Einzäunung deß Allmends vffm vndern Fischmarck Zwischen der Lungen und Rindtsfueß Gaßen, Hanß Georg Hellbeck und deßen Nachbaren mit nahmen Paulus Glitz, hanß Georg Kohler, Johann Pracht, Herrmann Kempff und hanß Kilian
(f° 87-v) Donnerstags den 21. 7.bris – Hanß Geörg Hellbeck, Allmend Zinß
Augenschein eingenommen vff begehren hanß Geörg Hellbecks, des Kirschners, welcher entschloßen das Allmend an dessen hauß vffm vndern Fischmarck neben Paulus Glitzen vnd Hanß Geörg Kohlern 14 werckschue 9 Zoll lang vnd 4 schue 8 Zoll herauß ein Zu Zeunen vnd zu seinem gebrauch Zu accomodiren, in welchen sich befunden d. Ihme wohl Zu willahren, wann nur beederseits Nachbaren dergleichen auch begehren solten derowegen Erkandt, d. die Nachbaren darunder vernemmen werden solten.

(f° 89) Dienstags den 26. Septembris – Hellbeck, Glitz, Kohler, Pracht, Kempff, Kilian, Allmend Ein Zäunung
In Sachen Hanß Geörg Hellbeck seind deßen Nachbaren mit nahmen Paulus Glitz, Hanß Georg Kohler, Johann Pracht, Herrmann Kempff und Hanß Kilian erfordert vnd gehört word. ob Sie Ihres theils gleicher maßen d. Allmend ein Zu Zeunen entschloßen oder nicht ? deren dreÿ erstere erkleren sich mit Nein, die beede letztere aber mit Ja. Derowegen Erkandt, wann sie samptlich bawen wollen, soll Ihnen gegen gebürender recognition willfahrt, Widerigen falls aber begehren abgeschlag. werd.

(f° 91) Donnerstags den 18. Septembr. – Hellbeck, Glitz, Kohler, Pracht, Kempff, Kilian, Allmend Ein Zäunung
P° Einzäunung deß Allmends Zwischen der Lungen und Rindtsfueß gaßen producirt Hanß Geörg Hellbeck schein von den benachbarten vnderschriben, crafft deßen Johann Kilian Hermann Kempff vnd vorgemelter Hellbeck ietzo gleich Zubawen sich resolvirt, Paulus Glitz aber vnd hanß Geörg Kohler ietzo nur den consens Zubawen, begehren, Herrmann Kempff erkleret sich benebens dahien, wann Kohler ietzo nicht bawen würde, Wolte Er demselben bawen vnd Künfftiger Zeiten den Bawosten, wann d. Hauß v.kaufft wurd wider bezalt annehmen. Ego berichte, d. dergleichen Einzaunung, sonderlich vff seithen deß Wurttshaußes Zum Bock, mit bewilligung herren Rhät vnd 21. geschehen müßen.
Erk. solle vordrist mit den Herren Fünffzehen communicirt werd. Ob die sache vor H. Rhät vnd 21. Zubringen sein solle oder nicht ? Ego verliese darauff concept memorialis in beeden vorgemelter Puncten. Erk. placitirt vnd solle vbergeben werd.

(f° 92) Montags den 2. Octobris – Hellbeck, Glitz, Kohler, Pracht, Kempff, Kilian, Allmend Ein Zäunung
P° Einzäunung deß Allmends vffm vndern Fischmarck Zwischen der Lungen und Rindtsfueß Gaßen, Weilen H. Rhät vnd 21 darein willen geben vnd sach vmb der recognition halben wider Zum Pfthrn verwießen, ist das Allmend durch Lohner vnd Werckmeister abgemeßen vnd nach vßweiß p.ducirter figur gefunden word. d. Paulus Glitz 21 schue 3 Zoll, Geörg Hellbeck 14. schu 9 ½ Zoll, Hanß Georg Kohler 12 schue 6. Zoll, Johann Pracht 12. schue 3. Zoll und Johann Kilian 14. schue 11 Zoll in der breite der Häuser (und Zwar Glitz 4 sch 11 Zoll, Hellbeck 4 sch 11 Zoll, Kohler an einem ende 5 sch 3 Zoll v am 1. end 4 sch 11 Zoll, Kempfer an einem ende neb. Kohlern 5 sch 3 Zoll v neb. Pracht 5 sch 2 Zoll, Pracht neben Kempfen 5 sch 2 Zoll vnd neb. Kilian 5. sch vnd am Eck 4 sch 10 Zoll heraußer alß weit dere vßtöße heraus gehen) vmb besseren Wohlstands willen Zu bauen berechtiget sein, vnd von Zeit der Einzaunung gemeiner Statt Zu Joh. Bapt:en Zinnße entrichten sollen, Paulus Glitz 1 lb 10 ß, Georg Hellbeck 1 lb 5 ß, Herrmann Kempff, Georg Kohler vnd Johann Pracht ieder 1. lb vnd Johann Kilian 1 lb 5 ß d. Worbeÿ Kempff v.sprochen, Zum fall Kohler ietzo noch nicht bawen wolte, d. er die Einzeunung in seinem costen ietzmals verfuegen, vnd Künfftiger Zeiten die vncosten an Kohlern repetiren wolte.

1677, Préposés au bâtiment (VII 1365)
Jean Georges Griesbach qui a repris la propriété de Paul Glitz est disposé à enclore le terrain d’après la décision de 1671. Le loyer est fixé à 1 livre 10 sols.

(f° 30) Sambstags [den 21. Julÿ] – Hannß Georg Grießbach
Hannß Georg Grießbach Lederhändler auff dem Fischmarckh, ist resoluirt, seine behaußung Welche Er von Paul Glitzen bekommen, vnd ein Ecke an der Lungengaß ist, vom Allmend allda vff 21 schuh vnd 3. Zoll in der breite, gleich andern Nachbaren, so crafft Protoc: de A° 1671. p. 92. erlaubnus empfang. einzäunen Zu laßen, wolte sich des Zinßes vnd der bewilligung halber angemeldet haben. Erkannt, dergestalten willfahrtn daß Er Jahrs gemeiner Statt vnd vff Jacob 1678. primô 1. lb 10. ß Zinß entrichten solle.

1705, Préposés au bâtiment (VII 1381)
Jean Georges Griesbach est autorisé à rouvrir la porte de communication entre sa maison et la voisine qui appartient à Saint-Martin. Elle a été murée à la fin du bail précédent (voir la maison voisine).

(f° 124-v) Dienstags den 10. Ejusd. [Februarÿ] – Herr Johann Georg Grießbach pt° eines durchbuchs
Herr Johann Georg Grießbach, der handelsmann und E. E. Großen Rahts Beÿsitzer, berichtet MGHh. daß Mons.r Jeacques St. Martin auß der neben seiner ane der Lungen gaßen gelegenen Eck behaußung, welche Er von Ihme Grießbachen in lehnung gehabt, Zu seiner bequämlichkeit einen durchbuch machen laßen und darvon Vermög Pfenningthurns Statt Zinnßbuchs fol. 445. jährlichen auff Jacobi 3. lb d. Zinnß bezahlt habe, solches durchbruch aber, nach deme Er sein hauß quittirt wider Zu mauren laßen, dardurch dann der Zinnß gefallen, * alldieweilen aber der Innwohner des St. Martins hauß anietzo auch seine Eckbehaußung in lehenung hätte, alß bäte Er umb erlaubnus, daß Er solchen durchbruch wider öffnen dörffe, offerirt die 3. lb. jährlichen wider abzurichten. Erk: Willfahrt.

1737, Préposés au bâtiment (VII 1397)
Les préposés autorisent le marchand David Wolff à réparer l’auvent dont les poutres sont abîmées dans la rue du Poumon mais pas à remplacer l’auvent de 22 pieds de long et 5 pieds ½ de large par une galerie. (N.B. David Wolff agit comme propriétaire de la maison comme dans les Livre des loyers communaux bien que la maison ne lui soit vendue qu’en 1747. La maison ne figure pas dans l’inventaire dressé en 1744 après la mort de Jean Griesbach)

(f° 156-v) Mittwochs den 25. Septembris 1737, seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – H. David Wolff
An H. David Wolffen des Handelsmanns Hauß auf dem Fischmarck, welcher umb erlaubnus gebetten, seinen schadhafften Überhang in der Lungen Gaß, an dem die Balcken abgebrochen, repariren, auch anstatt seines 22. schuhe Lang, und 5 ½ schuhe breiten Wetterdachs eine Gallerie machen Zulaßen.
Erkannt wegen Überhangs Willfahrt, wegen de Gallerie das begehren abgelaint.

Description de la maison

  • 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et un bureau, en outre plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout est estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 5600 florins
  • 1785 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et un bureau, en outre trois poêles, une cuisine et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout est estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 5600 florins
  • 1840, rapport d’xxperts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du vieux marché aux Poissons
nouveau N° / ancien N° : 14 / 116
Weis
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 38 case 4

Lamarche, Nicolas à Strasbourg

O 85, maison, sol, vx marché aux poissons 116
Contenance : 0,76
Revenu total : 261,40 (261 et 0,40)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 313 case 2

Lamarche, Nicolas
1872. Ziemer, Gaspar Jacob, Strohhutbleicher

O 85, maison, sol, rue du vieux marché aux poissons 25
Contenance : 0,76
Revenu total : 261,40 (261 et 0,40)
Folio de provenance : (38)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 9 / 7

Cadastre allemand, registre 30 p. 237 case 1

Parcelle, section 19, n° 171 – autrefois O 85, O 1230
Canton : Alter Fischmarkt Hs N° 25 – Rue du Vieux Marché aux Poissons N° 25
Désignation : Hf, Whs ([biffé] e.a.T. – Skizze)
Contenance : 0,71 (0,73)
Revenu : 2500 – 3100 – 3700
Remarques : II. 39 – 1906, Neubau

(Propriétaire), compte 1374
Ziemer Kaspar Jakob Erben und Wwe
1931 Liebermann Benjamin son épouse Marie née Senger
(2670)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 164 Rue du Marché aux Poissons p. 410

116
Pr. Kolb, J Daniel, Marchand – Miroir
Loc. Rheinländer, Jacques Ferdinand Dr en Méd. – Privilég.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Fischmarkt (Seite 39)

(Haus Nr.) 25
Printz, Kunstfärberei u. chem. Waschanstalt. 0
Auskunftei Germania (Inh. A. Schanno). 1
Dechamps, Huthmacher. 2, 3
Ludwig, Telegraphistin. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 709 W 260)

25, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons (1884-1955)

La veuve Ziemer est autorisée en 1900 à avancer le rez-de-chaussée de son magasin jusqu’à l’alignement légal et à transformer sa devanture. Les travaux sont terminés en septembre 1901.
Le commerçant Benjamin Liebermann (magasin de confection A la Renommée) fait transformer en 1930 le bâtiment sous la direction de l’architecte Emile Deuchler. L’architecte municipal demande de renoncer aux bandeaux et aux pilastres qui divisent la façade afin de conserver le cachet de la façade. Le propriétaire maintient la toiture mansardée au lieu d’un quatrième étage. Il s’engage à ne pas demander de plus-value si la Ville voulait acquérir le bâtiment pour élargir la rue du Poumon. Il est autorisé à transformer les devantures, aménager une devanture au premier étage, transformer l’intérieur de chaque étage et aménager un étage mansardé. La visite pour la réception finale a lieu en mai 1931. Benjamin Libermann est autorisé en 1932 à aménager une marquise à condition qu’elle ne dépasse pas de l’alignement du n° 27. L’immeuble appartient pendant la guerre au mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire (General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen).
Benjamin Liebermann fait transformer provisoirement la devanture en 1951. Sa veuve fait poser en 1954 une devanture métallique sous la direction du décorateur Ernest Grunler.

Teinturirie Printz (1901), agence de renseignements Albert Schanno (1904), magasin de confection A la Renommée de Benjamin Liebermann (1931)

Sommaire
  • 1884 – Le maire notifie Jacques Ziemer (demeurant sur place) de modifier sa fosse d’aisances en y ajoutant un tuyau d’aération – Le propriétaire objecte que cela entraînerait des modifications difficiles à réaliser. L’architecte municipal Nebelung en convient, accorde une dispense en demandant cependant qu’un tuyau débouche dans la façade rue du Poumon. Le propriétaire objecte que le tuyau dépasserait de l’encorbellement et empiéterait davantage sur la voie publique. L’architecte municipal accorde une nouvelle dispense en enjoignant le propriétaire de veiller à ce qu’il n’y ait pas d’émanations gênantes.
  • 1886 – Courrier du commissaire de police. Elise Frey demande l’autorisation de suspendre des marchandises – Le commissaire faisant fonction de maire accorde l’autorisation à condition que les marchandises (jouets) se trouvent à au moins 2,10 mètres du sol
  • 1886 – Le maire notifie le chapelier Jacques Ziemer (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Le propriétaire demande un délai en déclarant qu’il a été malade et a perdu une fille. – Les services municipaux notent que la maison a une valeur de 40.000 marks sur laquelle le propriétaire doit encore 27.000 marks. Le revenu annuel est d’environ 3000 marks – Le maire accorde un an de délai, prolongé de quelques mois – Travaux terminés, août 1887.
  • 1892 – Courrier du commissaire de police au sujet de l’aération de la fosse d’aisances
  • 1895 – Le maire somme le teinturier Printz de régler sa taxe annuelle (enseigne perpendiculaire, store, enseigne plate) – Le teinturier répond qu’il n’occupe pas le 25, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et qu’il doit s’agir d’une confusion avec le 13, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
  • 1900 (30 avril). Dossier. La veuve Ziemer (demeurant 10, route de Bischwiller) demande l’autorisation d’avancer le rez-de-chaussée de son magasin jusqu’à l’alignement légal. Elle s’engage en juillet à régler le prix du terrain à acquérir
    1900 (juillet) – La veuve Ziemer est autorisée à transformer sa devanture – Dessin – L’entrepreneur Ortelli déclare quelques jours avant que le permis ne soit périmé qu’il va commencer les travaux. Travaux terminés, septembre 1901
    1901 (juillet) L’entrepreneur Ortelli (10, boulevard de Saverne, ensuite rue du Président Poincaré) déclare qu’il va commencer les travaux
  • 1901 – Le maire notifie la veuve Ziemer née Ballis de faire ravaler la façade – Travaux en cours (octobre), terminés (novembre)
  • 1900 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. Rappel, 1901. Il reste un volet à transformer rue du Poumon.
  • 1901 – La Police du Bâtiment constate que le teinturier Printz a posé une grande enseigne perpendiculaire sur la maison Ziemer sise 25, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – La veuve Hilpert répond que l’enseigne est retirée depuis six mois (Die Färberei und chemische Waschanstalt vormals Ed. Printz, A.G.)
    1902 – La Police du Bâtiment adresse un courrier au teinturier Printz pour une enseigne du 25, fossé des Tanneurs
    1902 (octobre) – La veuve Hilpert demande l’autorisation de poser une enseigne plate au 25, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – Une deuxième enseigne au deuxième étage a moins de 16 centimètres de saillie, elle n’est donc pas soumise à un droit – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1904 – L’agence de renseignements Albert Schanno (Welt-Auskunftei und Detectiv-Institut) demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1906 – Le maire notifie la veuve Ziemer de faire ravaler la façade – La propriétaire fait remarquer qu’elle a fait peindre les deux façades en 1901. La Police du Bâtiment note qu’elles sont propres
  • 1908 (juin) – La veuve Embser (37, rue du Faubourg de Pierre) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pendant une semaine – Le commissaire transmet au maire – Autorisation
    1908 – Le maire notifie Eugénie Ziemer née Ballis de faire ravaler la façade – La propriétaire fait remarquer que les travaux ont eu lieu un mois plus tôt
  • Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Ziemer, demeurant 17, route de Bischwiller – Un réduit sous l’escalier est encombré de papier. Le réduit est vidé puis fermé
    1906 – La maison est bien entretenue
    1906 – Travaux à faire dans le logement Schanno (premier étage) et Deschamps, le sol des cuisines doit être réparé, une plaque posée sous le fourneau de l’atelier dans les combles. – Travaux terminés, 1910
    1907 – Le télégraphiste Deschamps se plaint de son logement sombre (troisième étage)
    1923 – Compte rendu d’une plainte non fondée
  • 1920– Le maire notifie la veuve Ziemer et Paul Hildebrand (demeurant 16, avenue des Vosges) de faire ravaler la façade – Paul Hildebrand répond que le peintre Rieber fera les travaux au printemps suivant – Il est autorisé à poser un échafaudage devant le bâtiment (février 1921) – Le peintre Jean Rieber (2, rue de la Hache) demande un délai supplémentaire – Travaux terminés, avril 1921
  • 1929 – L’architecte Emile Deuchler se plaint au nom du propriétaire Liebermann (demeurant 139, Grand rue) d’immondices qui encombrent les combles et le sous-sol. – Le propriétaire retire provisoirement sa plainte (novembre)
  • 1931 – Benjamin Liebermann demande l’autorisation de poser une vitrine à l’angle du bâtiment (15 centimètre de saillie) – Aucune autorisation particulière n’est nécessaire puisque la saillie ne dépasse pas l’alignement de dix centimètres
    1931 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à l’angle, à 4,30 mètres de hauteur – Autorisation pour l’enseigne déjà posée
    1931 – Le même demande l’autorisation de poser un store en toile à 4 mètres de hauteur, en saillie de 4,50 mètres – L’autorisation est délivrée au marchand de confection Benjamin Liebermann pour l’objet déjà posé
  • 1929 – Le commerçant Liebermann (demeurant 132. Grand rue) demande l’autorisation de transformer le bâtiment sous la direction de l’architecte Emile Deuchler (demeurant 22, quai Saint-Nicolas) – Dessins – La Police du Bâtiment note que le bâtiment suit l’alignement légal dans les deux rues.
    1929 (décembre) – La Division VI propose de renoncer aux bandeaux et aux pilastres qui divisent la façade afin de conserver le cachet de la façade. Elle désapprouve le dessin des devantures et propose un revêtement en pierre ou en marbre.
    1930 (janvier) – L’architecte déclare que le propriétaire adopte les propositions du service municipal d’architecture, il préfère cependant une toiture mansardée au lieu d’un quatrième étage. – Dessins, calcul statique – Plans de situation (plan par parcelles, plan de l’architecte)
    1930 (janvier) – Le service d’architecture n’a pas d’objection à faire contre les mansardes. Il demande des précisions sur le revêtement du rez-de-chaussée et de l’entresol – Le propriétaire s’engage à ne pas demander de plus-value suite aux travaux si la Ville voulait acquérir le bâtiment pour élargir la rue du Poumon.
    1930 (février) – L’architecte transmet un dessin du revêtement
    1930 (avril) – Autorisation de transformer le bâtiment sis 25, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons à l’angle de la rue du Poumon (transformer les devantures, aménager une devanture au premier étage, transformer l’intérieur de chaque étage, aménager un étage mansardé) en couvrant le bâtiment de tuiles anciennes ou de tuiles analogues et en revêtant de marbre l’extérieur du magasin comme l’indiquent les dessins.
    Suivi des travaux – L’étage mansardé est presque terminé, pas de travaux aux étages inférieurs (juillet 1930). Travaux suspendus (septembre, novembre). Le gros œuvre est en cours au rez-de-chaussée et au premier étage. Les sous-poutres et les colonnes en fer ne sont pas mentionnées dans le calcul statique. Celles des étages reposent sur de vieilles poutres en bois (janvier 1931). L’architecte fournit de nouveaux calculs statiques
    1931 (mai) – Réception finale. Le troisième étage était fermé mais l’architecte déclare qu’il n’y a pas eu de travaux. Des sous-poutres en fer se trouvent au rez-de-chaussée. Certaines colonnes en fer n’ont pas d’enrobement ignifuge. La porte de la buanderie dans le grenier devra être en lattes de sapin
    Nouveaux calculs – Dessins (plan du rez-de-chaussée et du premier étage, façade)
    1931 (décembre) – Les modifications sont terminées
    1932 (février) – La Police du Bâtiment délivre le permis d’occupation
  • 1931 (novembre) – Benjamin Liebermann (magasin de confection A la Renommée) demande l’autorisation de suspendre deux drapeaux publicitaires pendant un mois – Accord
    1932 (mai) – Nouvelle demande de suspendre un drapeau à l’occasion du premier anniversaire – Accord et conditions
    1932 (octobre) – Nouvelle demande à l’occasion de la Toussaint
    1932 (décembre) – Nouvelle demande à l’occasion de Noël
    1932 (décembre) – Nouvelle demande pour les soldes
    1933 (avril) – Nouvelle demande à l’occasion du deuxième anniversaire
    1933 (juin) – Nouvelle demande pour les soldes
    1934 (décembre) – Nouvelle demande à l’occasion de Noël
    1935 (janvier) – Nouvelle demande, pendant deux mois
    1936 (mai) – Nouvelle demande, produit dix jours
    1937 (mai) – Nouvelle demande, produit sept jours
  • 1932 – Benjamin Libermann dépose une demande de permis de construire pour aménager une marquise sous la direction de l’architecte Emile Deuchler – La Police du Bâtiment émet un avis défavorable à la marquise qui dépasse de l‘alignement légal. Le commandant des pompiers s’oppose à l’ajout d’une marquise
    L’architecte argumente contre les motifs liés à l’esthétique et à la sécurité. Le commandant des sapeurs-pompiers n’a pas d’objection si la marquise ne dépasse pas de l’alignement du n° 27. – Plan parcellaire où figure la marquise
    1932 (novembre) – Autorisation de construire une marquise sur la façade à au moins trois mètres du sol, à condition de verser une redevance annuelle – Calcul statique – La marquise est posée, avril 1933. Elle est pourvue d’une passerelle à l’usage des pompiers
  • 1934 – Benjamin Libermann demande l’autorisation de poser deux lampes électriques au-dessous de la marquise – Autorisation pour les lampes déjà posées
  • 1938 – Benjamin Libermann demande l’autorisation de poser une inscription en lettres détachées sur la marquise et une enseigne plate sur l’encorbellement – Autorisation
  • 1941 (mai) – L’entrepreneur Othon Greiner de Mannheim, représenté par Lang (24, rue de la Mésange) est autorisé au nom d’A. Kettmann (demeurant 31, quai des Bateliers) à réaliser une enseigne en lettres posées sur un baldaquin en verre – Photographies – L’enseigne est posée, août 1941
    1941 (avril) – A. Kettmann demande l’autorisation de faire peindre des enseignes sur la devanture par Ernest Mænnel (3, rue de l’Ecurie). L’immeuble appartient au mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire (General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen, 52, allée de la Robertsau) – Les inscriptions sont faites, août 1941 – Dessin de l’enseigne (1,90 sur 0,60 mètre)
    1943 – A. Kettmann demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation
  • 1948 – L’entreprise Santessi (430, route de Strasbourg à Illkirch-Graffenstaden) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade. Trois autorisations d’un mois chacune
  • 1949 – Le magasin A la Renommée demande l’autorisation de poser une enseigne au néon sur la marquise – Libermann (sur papier à lettre illustré par les façades des deux magasins, 132, Grand rue et 25, Vieux-Marché-aux-Poissons) – Dessin – L’ingénieur des Ponts-et-chaussées donne son accord – Autorisation
  • 1951 – Le sieur Libermann demande l’autorisation de transformer provisoirement la devanture – Extrait du plan cadastral – L’ingénieur des Ponts-et-chaussées donne son accord – Autorisation accordée à M. Libermann et au décorateur Grunler (28, rue Schweighæuser) – La réception finale ne donne lieu à aucune observation, décembre 1951
  • 1953 – Le propriétaire du magasin informe la Police du Bâtiment qu’il a posé une enseigne pour les fêtes de Noël – Autorisation de poser une enseigne provisoire
    1954 (mars) – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne temporaire sur le balcon – Autorisation
    1954 (mars) – Le même demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire pendant huit jours– Autorisation
    1954 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation après avis favorable de l’architecte des Bâtiments de France
  • 1954 – La veuve Libermann demande l’autorisation de transformer la devanture sous la direction du décorateur Ernest Grunler (7, rue Erckmann-Chatrian) – Plan de situation – Description des travaux (devanture à cadre métallique, store sur toute la longueur, soit 10,50 mètres, porte d’entrée à cadre métallique, enseigne lumineuse) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – L’ingénieur des Ponts-et-chaussées donne son accord – La division VI note qu’une marche dépasse de 45 centimètres l’alignement devant la porte – Autorisation (arrêté portant permis de construire)
    Le gros œuvre est réalisé par Camille Wever (rue du Général Frère) – Calcul justificatif de la charpente métallique, calcul des moments et des flèches pour le poitrail au-dessus de la devanture par les établissements Ch. Motz (4, rue Schertz à la Meinau)

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux au nom du boulanger Martin Kopff qui se remarie en 1567 avec Elisabeth, veuve de Louis Carlin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 278 n° 1002)
1567. Martin Kopff, Elizabeth Ludwig Carlins seligen nachgelaßene witwe, diese (-) andern mol, sind zur Kirche gang Zinstag nach Misericordia (i 286)

La maison appartient ensuite à Daniel Pappel. Fils du conseiller Daniel Pappel l’aîné, il épouse en 1594 Agnès, fille de Melchior Silberrad

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 54-v, n° 12)
1594. Daniel Pappel der Jung, herr Daniel Pappels des Ratherrn sohn vnnd Jungfrau Agnes herr hans Melchior Silberraths des ratherrn tochter. Eingesegnet Zinstag in der fastnacht den 12. Februarÿ (i 30)

Différentes affaires à son sujet chez les Quinze et les Conseillers et Vingt-et-Un, notamment des dissensions avec la tribu des pelletiers
1589 Conseillers et XXI (1 R 66) Paulus Vischer contra Daniel Pappel. 440. 457. 476. 503.
1695 VII 1310 Bauherren – Daniel Pappel. 57.
1608 XV (2 R 30) Daniel Pappel Ca. Kürsner Zunfft. 33. 48. 53. 88. 121. 131.
1609 XV (2 R 31) Daniel Bappel [Ca. Kürßner]. 30. 31. 59. 143. 150.
1610 Conseillers et XXI (1 R 89)
Daniel Poppel vmb fürschrifft [contra Caspar Schönawer zu Preßlau]. 89.
1611 XV (2 R 33) Daniel Bappels haußfrauw. 7. [Ca Metzger]
1612 VII 1327 Bauherren – Jacob Hauff der Meßerschmidt bogen vor Daniel Boppels hauß. 20. Daniel Bappel Kürßner. 113.
1614 VII 1329 Bauherren – Daniel Bappels fraw contra Jacob Hauffen. 131. 143.
1618 XV (2 R 46) Daniel Boppell [Ca. Kürßner]. 268.
1619 XV (2 R 47) Daniel Bappel. 60. 114. 145. 153. 164. 164. 179. 192. 215. 219. 232. 241. 260.

Daniel Pappel et Agnès Silberrad louent la maison au farinier Martin Rudolff pendant sept ans

1600 (10. Maÿ), Chancellerie, vol. 327 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 37
Martin Rudolff deß Mehlmans Lÿhenung vber Ein behausung ahm vischmarck geleg.
Erschienen Daniel Bappel der Kürschner als ehevogt Agnes Silberradin
hatt in gegen und beÿsein Martin Rudolffen deß Meelmanns vnd Jacob Eberhards deß becken zu der Eulen seines beÿstandts offentlich ver Jehen vnd bekanndt,
d. er demselben ehe vogtlich weise seiner Haußfrawen behausung alhie ahm vischmarck vnderm brunnen, einseit neben weÿland oßwalden N deß Barbierers seeligen erben geleg. anderseit ist ein eckhauß ahm Lungen geßlin, Hinden vff Carle Spielmann deß würts Zur Lung.seeligen erben stoßend, Sieben Jahr lang die nechsten nach einander vnnd vff In Künfftigen S Johannis deß Teüffers Tagh ahnzurechnen, verliehen für vnd vmb 70 fl. Jed. p. 15. btz. gerechnet Jährlichs Hauß Zinnßes

Nouveau bail entre les mêmes pour six années. Les preneurs sont le boulanger Martin Rudolff et sa femme Marie

1607 (vt spâ [xxiij. Aprilis]), Chancellerie, vol. 373 (Registranda Kügler) f° 118-v
(Inchoat. fo: 136.) Erschienen Martin Rudolff Brottbeck v. Fr. Marien seine hußfr.
haben in gegensein Frauwen Agneßen Silberadin H Daniel Boppels hußfr. Mit beÿstand deßelb.
das sie Inen v Iren erben Sechs Jar lang die nechsten so nach einander volgend V vff Johannis Baptistæ nechstkhünfftig ane stehen von gedachten Ehegemechden Daniel Boppels vnd Fr. Agneßen deßelb. unverändert huß v hoffestatt mit all and. Iren gebeu geleg. Inn der S S ane dem vischmarck Sind vff einer seÿte ein eck am lungen geß. andersyt neben Peter Scheffler Spengler stoßend hind. vff H Carle Spylman nach der SS bruch vnd gewonheÿt, Ferner Jährlich Zinß Nemlich Sübenzigk guldin Zu xv batz

Daniel Pappel et Agnès Silberrad hypothèquent la maison au profit du receveur Georges Knœrrer

1609 (iij Januarÿ), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 4-v
(Inchoat. fo: 3.) Erschienen herr Daniel Bappell, burger zu Straßburg vnd fraw Agnes Silberadin sein eheliche haußfr. mit beÿstandt vnd bewilligung Herrn Hans Melchior Silberads Lohnherrens Ires lieben Vatters
haben in gegensein Herrn Geörg Knörers Schaffners vnd burgers alhie – schuldig seÿen 200 Pfundt pfenning St. gelühens gelts
Dafür Vnderpfand sein soll, Zweÿ Heüser ein Vorders vnd hinders, mit Iren hoffstätten, auch and.n deren gebewen, gelegen Inn der Statt Straßburg vffm Fischmarckh, Einsit ein Eckh ane der Lungengaß, andersit N. Schäffer dem Scheidenmacher, stoßend hinden vff H Carle Spielman
[in margine :] Erschienen Herr Georg Knoderer hatt in gegensein herrn Carle Spÿlman alls Jetzigen besitzer der verunderpfändten Behausung (…) den Andern Tag Augusti A° 611.

Daniel Pappel et Agnès Silberrad hypothèquent la maison au profit du susdit Martin Rudolff

1610 (xxix octob.), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 264
(Inchoat. fo: 260.) Erschienen herr Daniel Boppel vnd Fraw Agnes Silberradin sein eheliche gemahell haben Mit beÿstand v bewilligung herrn hans Melchior Silberrad Loner der SS Ihres liben Schweher vnd vatters auch Melchior Silberrad des Jungen Ires lieben schwagers V bruders
In gegensein Martin Rudolff Brottbeckers freÿ guttwillig bekhant vnd offentlich verÿehen das sie demselben Vffrecht und redlichen schulden unuerschidenlich schuldig sein 200 guldin zu xv batzen
zum vnderpfand ÿngesetzt Zweÿ heüßer ein Vordern v ein hindern Zwen hoffestetten auch all andern Iren gebewen geleg. In d. SS vnden am vischmarck einsyt ein Eck ane der lungen gaßen andersyt neb. Peter scheffer Scheydenmacher stosst hinden vff h Carle Spylman dauon gend 24 guld. gls loßig mit 400 gulden zu xv batzen

Obligation contractée par Daniel Pappel et Agnès Silberrad
1614 (ut spâ [9. Sept.]), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 219-v
(Inchoat. fo. 227.) Erschienen Fraw Agneß Silberadin Daniel Pappels Ehegemahell hatt mit beÿstand v/ bewilligung herr hanns Osswald Brancius burgern alhier Ires geschwornen vogts auch herrn hanns Melchior Silberrads Ires lieben Vattern vnd hannß Melchior Silberrad des Jüngers Gutschers Ires lieben bruders
in gegensein herrn Wolffgang hernaschters – schuldig sein 150 gulden
dafür Vnderpfand sein soll (…)

Les ayants droit de Martin Bieler renoncent en faveur de Daniel Pappel et d’Agnès Silberrad aux droits qui leur reviennent selon le contrat par lequel Martin Kopff a acquis le 5 décembre 1547 la maison de sa sœur Gertrude Kopff et des enfants de son frère Antoine Kopff

1611 (ut spâ [xxviij Januarÿ]), Chancellerie, vol. 396 (Registranda Meyger) f° 40-v
(Inchoat. in Proth. fol: 33.) Erschienen H. Gilg hoffman Alt Rathherr vnd Margredt Bielerin sein haußfr. Item Martin Straub der fischer burger Zu Straßburg Vnnd Elizabeth Bielerin sein eheliche haußfr. derselb. Margred. Bruders dochter, Item Wendling Dietherich d. fisch. burger Zu Straßburg Als vogt Jörg. Bielers obgedachter Elitzabeth Bruder wÿlandt Martin Bielers des Kachlers selig. Khind. Ane eim.
So dann Daniel Pappell d. Kirschner burger Zu Straßburg Vnd Agneß Silberrädin sein eheliche haußfrauw, mit beÿstand herrn Hannß Melchior Silberrads Ihres Vatters Am Andern theil, bede parth. Antzeÿgend Demnach wÿland Martin Kopff selig. den 5. tag decembris Anno 1547. Von seiner schwester Gertrud Köpffin vnd Anthonig Kopff. seines Bruders Khinders erkhaufft Zweÿ heüser sampt Ihrer Zugehörd so ein Eckhauß Ane d. Lung. gaß. & gelegen, sampt einem schweÿn stall, beÿ d. Spittell Müelen, vnnd darbeÿ vßdruckenlich Angedingt word. das die Verkäuffere vnd Ihre erben den Voorkhauff vmb Sechs hundert guldin daruff Jeder Zeit haben sollen, welchen vorkhauff nun vff obgennnt. h. Gilg Hoffman Zum halben theil vnd Zum vbrig. halb. theill vff ermelts Martin Bielers Khind. erblich, Vermög Angeregter verschreibung wie obsteth datirt, gefallen vnd khommen, das hierauff ernante bede ehegemechd Daniel Pappell vnd Agneß sich durch Vnd.handlung herrn Martin Gerlachs Alten Rathherrn mit derselben Ihrer gegenparth. Gilg. Hoffman vnd Martin Bielers Khindern wegen obgehörtten Voorkhauffs Also vnd dergestalt Verglich., das sie die ehegemechd Daniel Pappell vnd Agneß, derselben Ihrer gegenparth. für Alle Ansprach vnd forderung so sie vermög des Vorkhauffs haben möchte, geben vnd erstatten sollen, 200 guldin Straßburg. werung (…)

Daniel Pappel et Agnès Silberrad hypothèquent la maison au profit de Wolfgang Harnaschter

1611 (xix Junÿ), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 220-v
(Inchoat. fo: 205.) Erschienen h. Daniel Beppell Vnd Fr. Agnes Silberradin sein ehegemahell haben mit beÿstand h hanns Melchior Silberrad der S S loners Vnd der Erbaren V hans Melchior Silberrads des Jüngern seines Sohns Ires liben vatters V bruder
in gegensein herrn Wolffgang harnachters bekhand – schuldig sein 800 guldin
dafür Vnderpfand huß V hoffstatt mit all and. Ir gebeud gelegen Inn der S S Vnden am Vischmarck einsyt ein Eck ane lungen gaß, andersÿt neben (-) Schäffer Scheÿdenmacher stoßend hind. vff Carle Spielman Dauon gnd zwolff pfd gl loßig mit 200 pfd pfenning S Georg Knoerr sunst eÿg
Item 20 guldin gelts (…)
[in margine :] Cassirt von wegen der verschreibung d. xxv. Julÿ 1611. vffgent
Consentit, den 22.ten Junÿ 1611.

Le pelletier Daniel Pappel et Agnès Silberrad vendent la maison dite à l’Ange (zum Engel) à leur voisin le marchand Charles Spielmann

1611 (xx. tag Julÿ), Chancellerie, vol. 396 (Registranda Meyger) f° 317-v
(P. fol. 255.) Erschienen Daniel Pappell der Kirschner burger Zu Straßburg Vnnd Fr. Agneß Silberradin sein eheliche haußfrauw mit beÿstand & herrn hannß Melchior Silberradt des lohnherrn Ihres Vatters Vnd h. Hannß Melchior Silberrad des Jüngern seines Sohns burger Zu Straßburg, Ane statt Zweÿ nechst verwandten (haben verkaufft)
herrn Carle Spielman dem handelsmann burg. Zu Straßburg, So Auch Zugeg.
hauß, hoffestatt vnd hinderhauß mit Allen Ihren geb. gelg. In d. Statt Straßburg, Am Fischmarck genant Zum Engell einsit ein Eck Ane d. Lung. gaß. vnd And.seit neb. Peter schäffer dem scheÿd. macher hind. vff d. Khoüffer selbst stoßend, für freÿ ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also d. & Vnd Ist dißer Khauff vmb 1300 pfund pfenning

L’acquéreur hypothèque le même jour la maison au profit de Martin Gerlach

1611 (ut spâ [xx. tag Julÿ]), Chancellerie, vol. 396 (Registranda Meyger) f° 318
(Inchoat. in Proth. fol: 256.) Erschienen h. Carle Spielman obgedacht [der handelsmann burg. Zu Straßburg]
hatt in gegensein h. Marts Gerlachs burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen – schuldig seÿe 250 pfund pfenning, deren er von Daniel Pappell dem Kirschner vnd Agneß Silberradin wie obsteth in p.cedenti contractum verwisen
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß hoffestatt vnd hind. huß mit allen Ihren geb. & gelg. In d. St. St. genant Zum Engell, einsit ein Eck Ane d. lung. gaß, and. sit neb. Peter schäffer dem scheÿd. macher hind. vff Ihne h. Spielmann selbst stoßend
(vide Nachtrag in Reg. 1629. fol. 717.)

Daniel Pappel et Agnès Silberrad cèdent une somme de 250 livres que leur doit Charles Spielmann sur le prix de la maison

1612 (iiij tag. Junÿ), Chancellerie, vol. 399 (Registranda Meyger) f° 285-v
(Inchoat. in Proth. fol: 234.) Erschienen h. Daniel Pappell d. Kirschner burg. Zu Straßburg vnd Agneß Silberradin sein eheliche haußfr. mit beÿstand & h. hannß Melchior Silberrad lohnherrns vnd hanß Melchior Silberrad des Jüng. desselb. Sohns Ane statt Zweÿer Verwandt Insonderheit erbetten (verkaufft)
herrn Lienhardt Bauren dem goldtschmÿdt burgers Zu Straßburg So Auch Zugeg.
Ein schuldt Nemmlich 250 pfund pfenning Straßburg So h. Carle Spielman d. handelsmann Alhie Vonn seiner helffte Behaußung vnd. Am Fischmarck & geleg. Zu gewis. Zielen Zuleg. schuldig prout in Proth. 1611. fol. 255. Vnd Ist disser Khaufff Zugang. Vmbesch. für vnd vmb 235 pfund pfenning Straßb.

Le marchand Charles Spielmann et Odile Kimmerling revendent la maison au cordonnier Jean Hippolitus. Une clause stipule que le pignon qui sépare la maison du vendeur de celle de l’acquéreur restera commun et que l’acquéreur devra tolérer le chenal qui aboutit dans le puits

1614 (vj. octobris), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 472
(P. fol. 406.) Erschienen h. Carle Spielmann der handelßmann burger Zu Straßburg vnd Otilia Khummerlingin sein eheliche haußfrauw (verkaufft)
hannß Hippolitus dem schuomach. burg. Zu Straßburg vnd Föelicitas Treserin seiner ehelich. haußwürthin So bede Zugegen
hauß, hoffestatt Vnd Brunnen mit Allen Ihren gebeüen (.genannt Zum Engell.) geleg. Inn d. St. St. Vnderhalb des Fischmarcks einsit ein Eckhauß Ane d. Lung. gaß, And. sit neb. Peter Schäffer dem scheÿd. machen, hind. vff die Verkoufere obgedacht stoßend, Für freÿ ledig vnd eÿg., Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 1000 pfund
Vnd Ist Aber Inn dissem Khauf sond.lich bedingt vnd Abgered (…), Ferner soll der gebell so bede heuser von einand. scheidet gemeÿn sein vnd pleÿben, dadurch ein Nooch Inn diß Jetz verkhauffte behaußung Zum Brunnen gerichtet, welcher Noch Zu ewig. Zeiten Also gestattet vnd geduldet werd.
Hiebeÿ sind gewesen h. Mathÿß Wolffer gasthalter Zum Spanbeth und Gabriel Neher
[in margine :] erschienen Johann Spielmann der Notarius alß Vogt Vorgemelter Fr. Maria Spielmännin H. Bartholme Naßers Fürstl. hollstein. Artollerÿ Leütenants ehelicher Haußfrawen, mit beÿstand H. Jacob Jacob Spielmanns deß Handelßmanns seines eheleiblich. Bruders, hatt in gegensein H. Georg Örtels deß Barbierers alß ietzigen Innabers der hierin gemelten Behausung (…) d. 24. Maÿ A° 1648.

Les enfants de Jean Hippolitus hypothèquent la maison au profit des enfants du péager Jacques Schlachtmann le jeune. En marge, quittance remise en 1648 au barbier Georges Œrtel

1639 (ut supra [28. Augusti]), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 673-v
Erschienen weÿ: hanß hipolitus deß Schuhmachers see: Kinder Vögt Georg Schön und Lorentz Voltz beede Schuhmacher
haben in gegensein weÿ: Jacob Schlachtmanns deß Jüngern gewesenen Zollers see: uf der Rheinbruckhen Kind. Vogts Alexander Römers deß Schuhmachers – entlehnet hab. XXX. lb
dafür Vnd.pfand sein soll hauß und hoffstatt mit allen and.en ihren gebäwen alhie vffm Fischmarckht ist einseit ein Eck am Lungengäßlein 2. seit neben Peter Schäffers see: Erb. hind. vff Jacob Spielmann dem handelßmann stoßend, so Zuuor verhafftet vmb 150. fl. Maria Spielmännin Barthel Naßers haußfr., So gehen Jarß auch dauon 13. ß d bod. Zinß der Statt St.
[in margine :] Erschienen der Schuldgläubigen Vogt hatt in gegensein H Georg Örtels deß Barbierers alß ietzig. Innhabers der hierinn beschriebenen Behaußung (…) Actum 18.ten Decemb. 1648.

Les enfants de Jean Hippolitus hypothèquent la maison au profit de Jean Raoul Schott

1641 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 485
Erschienen Weÿl. Hannß Hÿpoliti deß Schuhmachers seel. hinderlaßener iüngerer Kinder Vnder Vogt Lorentz Voltz der Schuhmacher mit beÿstand Herrn Jacob Bauren und H Johann Reinhard Kreßen beeder E.E. groß. Rhats Beÿsitzer und hierzu insonderheit verordnet
hatt in gegensein hannß Rudolph Schotten deß schuh Knechts Vogts hannß Diebold Rohren deß Rothgerbers – schuldig seÿen 50 Pfund
Zum gewiß. Vnderpfand versetzt, eine Eckh behaußung an der Lungengaß am Fischmarckh, neben Jacob Spielmann dem handelsmann, ein und anderseit Jacob Schwanfelders seel. Erben geleg. so verhafftet ist umb 75. lib. Bartholomæi Naßers haußfraw, deren Vogt Carl Spielmann ihr brud. Mehr umb 25. lib. Jacob Schlachtmanns sel. Kindern deren Vogt Alexand. Römer d. schuhmach, so gehnd auch davon iahrs j. lb 10. ß von einem gang und dächel gemeiner statt Straßburg Allmend zinnß

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1642 (24. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 488 f° 266-v
Erschienen Weÿl. hannß hÿpoliti deß Schuhmachers seel: hinderlaßener iüngerer Kinder Vögt Georg Schön und Lorentz Voltz beede Schuhmacher, mit beÿstand H Hannß Gollen und H Adam Burckhardts beeder alß vß E. E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit verordneter
haben in gegensein hannß Rudolph Schotten deß Schuh Knechts Vogts hannß Diebolt Rohren deß Rothgerbers bekannt – schuldig seÿen 5 Pfund
Zum gewißen Underpfand verlegt, Eine Eckh behaußung an der lungen Gaß am Fisch Marckh neben Jacob Spielmann dem handelsmann ein und anderseit neben jacob Schwanfelders seel: Erben geleg. so zuvor verhafftet ist umb 75. lib Barthlomæi Naßers haußfrawen deren Vogt Carl Spielmann ihr brud. Mehr umb 25. lib. Jacob Schlachtmanns seel. Kindern deren Vogt Alexand. Röhmer der Schuhmacher, Item umb 50. lib Ihme dem Vogts Sohn selbst, so gehend auch davon iahrs j. li 10. ß d von einem Gang und dächel gemeiner statt Allmend Zinß

Les enfants de Jean Hippolitus vendent la maison au barbier Georges Œrtel et à sa femme Salomé Dattler

1645 (10. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 623
(Prot. fol. 295.) Erschienen H Georg Schön Maÿster in Siben Züchten alß Ober: und Lorentz Voltz der Schuhmacher alß Vnder Vogt, weÿl. hannß Hÿpolitus deß Schuhmachers seel. sechß iüngerer Kind. und Erben hannß, Danielß, Felicitatis, hannß Philipß Andreß deß. harpffenist. /:so auch gegenwärtig war:/ ehelicher haußfraw, Susannæ, Marthæ und Jacobßs, mit beÿstand H Johann Jacob Kipß und H Adam Steudelß, alß vß EE. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter, wie auch H Niclauß Reben deß Notarÿ
haben in gegensein Georg Örtelß deß Barbierers und Salomeen Dattlerin beÿder Eheleuth, mit beÿstand H Paul Hellwigß E.E. Groß. Rhats alten Beÿsitzers ihres resp. Stieffvatters und Stieff Schwähers und H Johann Kolben E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers ihres Schwagers
hauß, hoffstatt, Bronnen mit allen deren Gebäwen am undern Fischmarckh, ist einseit ein Eckh ahne der Lungengaßen und anderseit neben Anna Engelhardin weÿl. Philipß Strintzen deß Büttels Zur Mörin seel. Wittibin hind. vff H Jacob Spielmann den handelßmann stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff (-) 13 ß Allmend geltd weg. deß Gangß und wetterdächlins gemeiner Statt, So ist solche Behaußung auch noch verhafftet umb 75. lib Mariæ Roßerin gebohrner Spielmännin, It. umb 25. lib. weÿl. Jacob Schlachtmanns Kindern, It. umb 100. lib hannß Rudolph Schotten dem Schiffknecht (übernohmen) – zugangen umb 850. Pfund darinn auch 2. im Keller ligende und vff 80. Ohmen haltende Faß und daß Eisen daran d. Stüffel henck. begriffen seind.

Fils du pasteur Jean Œrtel de Bischofsheim à la Haute-Montée en Bade, Georges Œrtel épouse en 1645 Salomé, fille du brasseur à la Cloche Abraham Dattler
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 25)
1645. Dominica Quinquagesima 16. Febr. Georgius Örtel der Barbierer Hr M. Johannis Örtels pfarrers Zu Bischheim Zum hohensteeg nachg. Sohn, vndt Jfr. Salome Hr Abraham Dottler des biersieders Zur glocken vnd burgers nachg. Tochter. Copulirt 24. Februarÿ J S Peter (i 33)

Georges Œrtel devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1645, 4° Livre de bourgeoisie p. 225
Georg Örtel der Barbierer Von Bischheim zum Hohensteg empfahet d. Burgerrecht von seiner haußfr. Salome, Abraham Dattlers deß Biersieders nachgelaßener dochter vmb 8 Gold. fl. seind bede ledigen standts gewesen vnd würd Er Zu E. E. Zunfft der Lucernen dienen. Jur. den 1.ten Martÿ 645.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un recommandent Georges Œrtel aux administrateurs de l’hôpital pour obtenir une pension de rang intermédiaire
Conseillers et XXI (1 R 144)
(f° 210-v) Montag den 2.ten Decembr. 1661 – Georg Örtel Vmb die mittlere Pfrund
Ersch. Matthiß Peter, alß Vogt Georg Örtels, des Barbierers, haußfrawen, überr. p. Wildten vnderth. Supplic. daß weilen seinen Curandin Ehemann die mitlere Pfrundt im Spittahl Zu kommen laßen wolle, seÿe Sie des erbietens sich mit den Hh. Pflegeren deßenthalben Zu vergleichen. Erk. n die herren Pfleger gewießen.
Herr XV. Dreßner et H. Fröreißen

Salomé, femme du pensionnaire de l’hôpital Georges Œrtel vend la maison au sachetier Paul Glitz, assisté de son père Michel Glitz. En marge, quittance accordée en 1875 par le docteur en médecine Jean Œrtel, fils de la venderesse, à Jean Georges Griesbach qui a épousé la veuve de l’acquéreur
1662 (16. Jan:) Chambre des Contrats, vol. 527 f° 29-v
(Prot. fol. 3.) Erschienen Salome, Georg Örtels deß Pfründers im mehren Hospital Eheweib mit assistentz Mathiß Peters deß Büttels Zur Lucernen ihres Curatoris und H Gabriel haasen deß Goltarbeiters ihres Schwagers
in gegensein Paul Glitzen deß Seckhlers mit beÿstand Michael Glitzen deß Seckhlers seines eheleiblich. Vatters
hauß, hoffstatt, Bronnen mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am undern Fischmarckh ist einseit ein Eckh an der Lungengaßen, anderseit neben Lorentz Frantz dem Schuhmachern hind. uff weÿl. H Jacob Spielmanns deß handelßmanns seel. wittib und Erben stoßend gelegen, davon gehend iahrs 13. ß Allmend geldts gemeiner statt – umb 1087 Pfund
[in margine :] Erschienen Herr Johann Örtel Med. Doct. der hierinn gemelten Verkäufferin nunmehr seel. nachgelaßener ehelicher sohn, hatt in gegensein Margarethæ deß hierinngedachten Kaüffers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, anietzo Johann Georg Grießbachs deß Lederhändlers Eheweibs (quittung) Act. 16. 8.br. 1675

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Paul Glitz à se marier dans un poêle de tribu
1660, Conseillers et XXI (1 R 143)
(f° 143-v) Sambstag den 21. Jul. – Paul Glitz p. dispensatione
Paul Glitz d. Seckler vberreicht vnd.ge Supplication Bericht d. Er sich in Eheverspruch eingelaß. Bitt Mh. wollen leidts halb. gescheh. laß. d.auff einer Zunfftstub. sich copuliren laß. möge. Erk. Willfarth word. soll aber 2. lb in d. Allmoßen geben. H. XV. Ringler vnd H von Zabern

Fils du sachetier Michel Glitz, Paul Glitz épouse en 1660 Marguerite, fille du tailleur Jean Kilian
Mariage, cathédrale (luth. f° 120-v, n° 36)
1660. dom 6. Trin: d. 29. Julÿ. Zum 2 mahl Paulus Glitz der Seckler Michael Glitzen des Secklers und burgers alhier ehel.. Sohn, undt Jfr. Margaretha Weiland hans Kilian gewesenen Schneiders und Burgers alhie hinterlaßen ehel. Tochter. Dienstags den 7.te Aug. herrensstub (i 122)

Paul Glitz entre en dissension avec la tribu des Tanneurs. Il demande ensuite l’autorisation de vendre non seulement du cuir mais aussi ce qu’il fabrique lui-même
1660 XV (2 R 78) Paulus Glitz Ca. Gerber. 198. 203. 211. 226. 232. 235. 242. 246. 251.
1664 XV (2 R 81) Paul Glitz der Seckler. 102. 103. [umb Crämereÿ]
1671 XV (2 R 88) Paulus Glitz der Seckler 168. Paulus Glitz sucht neben der handtlung [Lederhandel] auch In seinen Cram Zuarbeiten waß er mit eigener hant machen kan. 177-179

Veuve, Marguerite Kilian se remarie avec le mégissier Jean Georges Griesbach

Propriétaire de la maison voisine, la veuve de Jacques Vicard a ouvert sans autorisation une communication avec la maison qu’elle loue de Jean Georges Griesbach. Elle a chargé un maçon étranger des travaux. Les préposés au bâtiment en réfèrent aux Quinze qui les chargent de poursuivre l’affaire sur la proposition du préteur royal.
Les préposés au bâtiment rapportent que le sieur Saint-Martin qui s’est marié avec la veuve Vicard ignorait les coutumes de la Ville et qu’il y avait déjà une porte entre les deux maisons qui autrefois n’en faisaient qu’une seule comme on pourrait encore le constater au grenier. Quand il a loué la maison pour deux ans, Jean Georges Griesbach a dit qu’il serait commode d’ouvrir une porte. La visite des lieux montre qu’il n’y a pas de communication aux étages supérieurs mais que la veuve Vicard a fait surélever la maison en murant l’ancien pignon. Jean Georges Griesbach ne nie pas qu’il ait suggéré d’ouvrir une porte entre les deux maisons et s’excuse de ne pas avoir demandé d’autorisation. Sur proposition du préteur royal, les Quinze décident de ne pas infliger d’amende à Saint-Martin mais de soumettre la communication à un droit plus élevé que de coutume.

1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
Jacques Vicards Wittib pt° Durchbruchs jnn H Johann Georg Grießbachs behaußung auff dem Fischmarckt
(f° 121) Freÿtag den 9. Julÿ – Jacques Vicards Wittib pt° Durchbruchs
Iidem [Obere Bauherren] per Herrn Schragen, daß beÿ dieser occasion bericht geschehen, Wie daß des Jacques Vicards Wittib ohne erlaubnus einen durchbruch auß ihrem jnn Hn. Johann Georg Grießbachs behaußung durch einen Frembden Maurer habe machen laßen, und, als man sie deßweg. zu red gesetzt, Und ihro gesagt, daß sie es Vor sich nicht hätte thun, sondern gehöriger Orthen Zuvor sich anmelden sollen, sie sich erbetten habe, es Nach Zuthun, so aber biß dahero Nicht geschehen seÿe, Und, Weilen Zu besorgen, daß derg. künfftighin Noch mehr Vorgenommen, und Frembde Maurer darzu gezogen werden dörffen, so bitte mann auff seithen des pfenningth. hierinn gn. Zu remediren, Zu Mghh. stellend Wie Sie es ansehen wollen.
Herr Syndicus Güntzer sagt, Es Können hier verschiedene Straffbahr sachen vor 1) die Frau, 2) d. Maurer und 3. H. Grießbach, der, als ein burger es Nicht angezeigt, die Frau betreffend, so vermeine Er, daß sie mit einer Ansehnlichen straff angesehen werden Könte, darmit Andern Frantzoßen sich daran spieglen.
Herr Prætor Reg. sagt, Es Könte d. geschäfft an die Obere Bauherren gewießen werden, Umb die Verordnung zuthun, daß incessament des Grießbachts hauß Wie jnn den Vorigen stand gesetzt werde, dabeneben ein Requisition Wieder die Vicardin, Grießbach, Und alle, so dabeÿ interessirt anzustellen seÿn würde. Erk. Herrn Prætori Regio gefolgt.

(f° 128-v) Sambstag den 10. Julÿ – Nôie Jacques St Martin ersch. D. Goll, berichtet, daß er Hn Johann Georg Grießbachs behaußung auff dem Fischmarck auff 2. jahr gelehnt, Und sich mit Jacob Vicards Wittib verheurathet habe, weilen er nur wegen guten bequemblichkeit jnn des Nachbaren hauß einen durchbruch Zumachen Willens, als bitt er Undth. Umb gn. erlaubnus
Erk. Seÿe gestrigen bescheid gelaßen.

(f° 139-v) Freÿtag den 30. Julÿ – Jacques Vicards Wittib od. S. Martin pt° Durchbruchs
Obere Bauherren laßen per Herrn Schragen referiren,, daß es jüngsthin die meinung gehabt, daß der durchbruch den St. Martin, des Jacques Vicards Nachkom machen laßen Fürderlich Wied. Zugemacht, Und eine Kleine Inquisition eingezogen werden solte, deme zufolg jenes gleich ins Werck gesetzt, und er, St Martin, darüber gehört worden, die beditten, daß er den brauch hießigen Orths Nicht gewußt, Keinen Maurer gebraucht, sondern den durchbruch selbsten, Weilen vormahls schohn eine thür es da gehabt, gemacht habe, Vor dießem ein hauß geweßen seÿe, Und man es Noch auff den Speicher sehen Können, Herr Grießbach ihm den 1. Januario dieses jahrs, als er d. hauß von ihm auff 2. jahr gelehnt gesagt habe, daß eine thür Füglich dahin gemacht werden könte, darauff er reflectirt, Und nur ein Riegelwand mit etlich streichen eingeflogen habe, Und, wo er Was Wid. ordnung Vorgegang. Nicht er sondern Grießbach schuldig daran were.
Quô auditô habe mann die beede Werckleuth hingeschickt, die den Augenschein eingenommen, Und nachgehendt berichteten, daß es oben Kein durchbruch wohl aber etliche Fenster gehabt habe, die als die Vicardin ihr hauß höher führen laßen, Verbauen, jedoch nicht, sondern nur d. Vicardin höltzerne Gäbel vermaurt worden were, und daß unten ein Riegel gesteckt, Und die löcher darinnen derselbigen geweßen, Noch da seÿen, Ob er aber jetzo heraus geschnitten Worden, od. nicht, sie Nicht wüßten.
Worauff man auch Hn Grießbach beschickt, der Vermeldt, daß Nicht ohn seÿe, daß er Zu St Martin gesagt, daß ein durchbruch daselbsten bequem were, allein ihn selbigen Nicht hätte heißen machen, sondern er Zuvor beÿ MHh. sich darumb hätte anmelden sollen, Ob aber dieße entschuldigung Sufficient, Und Wie Mghh. die sach wollen gesehen, stelle mann* dahin Und Weilen Wißend, daß Herr Stettmr Wurmbßer deßwegen mit Herrn Prætore Regio Zu reden die müh genommen, so werde derßelbige, Zweifels freÿ deßen gedancken anjetzo zu referiren geruhen wollen.
Herr Stettmeister Johann Jacob Wurmbßer berichtet, daß Herr Prætor Regius Glaube, daß St. Martin die Ordnung nicht gewußt habe, Und, dahero dafür halte, daß er mit keiner straff anzusehen, Mghh aber, Wann ihme Von den Obern Bauheren ein durchbruch erlaubt werden solte, ihme die gebühr etwas höher als sonsten Zu geschehen gepglegt, anzusetzen seÿn würde. Erk. Gefolgt.

Le banquier Jean Georges Griesbach hypothèque la maison au profit de l’aumône Saint-Marc

1699 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 441
H. Johann Georg Grießbach, der banquier und E.E. großen Raths alten beÿsitzer
/:tit:/ Herrn Josiä Städels alten Ammeisters und dreÿ Zeheners alß Pflegers und Hn Stephan Cornelÿ Saltzmanns Notar. Publ. alß Schaffners deß großen Gemeinen Allmosens zu St Marx, schuldig seÿe 800 pfund
unterpfand, Eine Gewerbs behaußung mit allen deren Gebaüen, Rechten und Zugehördt, allhier in der Lungengaß einseit neben p Herrn Friderich Spielmann deß beständig. Regiments der Hn XV. beÿsitzen anderseit ists ein Eck am Fischmarck hinten auf Hn Johann Leonhard Kämpffer den handelßmann zum theÿl und zum theÿl auff H. St Martin, Limonatier, stoßend geleg. darvon gehend jährlich 1 lb 10 ß d. weg. deß Überhangs und 11 ß weg. eines Wetterdachs gemeiner Statt Pfenningthurn

La maison est estimée à la somme de 1 900 livres lors de l’inventaire dressé en 1711 après la mort de Marguerite Kilian qui l’a léguée à son fils Jean Griesbach comme l’indique l’inventaire dressé en 1721 après la mort de Jean Georges Griesbach.
Le marchand Jean Griesbach, épouse en 1715 Chrétienne Catherine Weltz.

Les héritiers de Jean Griesbach vendent la maison à David Wolff, assesseur au Petit Sénat moyennant 2 250 livres

1747 (17.10), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 701-v
Fr. Margaretha Salome Künastin geb. Grießbachin beÿständlich ihres Ehemanns H. Johann Heinrich Künast des handelsmanns, ferner H. Johann Georg Grießbach der ledige knopffmacher und H. Johann Jacob Grießbach Not. Jur.
in gegensein H. David Wolff E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers und kauffmanns
eine gewerbs behausung, hoffstatt, bronnen mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am undern Fischmarckt, einseit ist ein Eck ane der Lungengaß, anderseit neben H. N Himly dem Uhrenmacher, hinten auff H. Rathh. Tourny – davon gibt man wegen einzäunung und einem wetterdächlein hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 lb – als ein ererbtes guth – um 2000 pfund verhafftet, geschehen um 250 pfund

Jean David Wolff loue la maison à son gendre Guillaume Simon Bachelin

1756 (13.5.), Not. René (6 E 41, 547) f° 64
Lehnung zwischen H. Rath. Joh: David Wolff und H. Wilhelm Simon Bachelin dem handelsmann de dato 13. Maji 1756.
fur present Sieur Jean David Wolff, assesseur au Grand Senat de Cette dite ville, lequel a fait Bail à loyer pour le temps de Six années consecutives à commencer le 20° aoust 1753, et finies et accomplies à pareil terme 1759
au Sieur Guillaume Simon Bachelin Marchand de la même ville son Gendre
Savoir d’une Maison située sur le marché aux poissons appartenances et Dependances, attenante dud. Coté à la rue du poumon, de l’autre au Sr himmly horloger, aboutissante par le derrière à la maison de feu Claude Tourny moyennant un canon ou loyer annuel de 600 livres tournois, s’etant reservé neanmoins Ledit Sieur Bailleur le Second étage en plein, la moitié de la cave et un cabinet sur le grenier de ladite maison
(Joint original s.s.p. du 20 août 1753)

Les experts estiment la maison à la somme de 2 800 livres lors de l’inventaire dressé en 1758 après la mort de David Wolff. Sa veuve rachète la maison dont elle est propriétaire pour moitié avec sa fille le 8 avril 1759 lors de l’enchère judiciaire (date citée lors de la vente ci-dessous).

Marie Sidonie Sebaldshoffer, veuve du marchand David Wolff, vend la maison au marchand Jean Daniel Kolb moyennant 2 750 livres

1760 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 120-v
Fr. Maria Sidonia geb. Sebaldshofferin weÿl. H. Rathh. David Wolff des handelsmanns wittib beÿständlich H. Lt. Johann Friedrich Faust E.E. großen raths advocati et procuratoris ordinarii
in gegensein H. Johann Daniel Kolb des handelsmanns
eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Untern fischmarckt, einseit ist ein Eck ane der Lungengaß, anderseit neben H. Himlÿ dem uhrenmacher, hinten auff H.. Rathh. Tournÿ wittib und erben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 12 lb 5 ß ane allmend zinß – als ein den 9. Aprilis 1759 ane der ganth ersteigtes guth – um 1500 pfund capital verhafftet, geschehen um 1250 pfund

Fils du marchand Jean Philippe Kolb, Jean Daniel Kolb épouse en 1751 Madeleine Hetzel, fille du marchand de cuir Jacques Frédéric Hetzel : contrat de mariage, célébration
1751 (23.7.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 192
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvesten und wohlvorachtbahren Herrn Johann Daniel Kolb, dem Ledigen handelsmann Weÿland des Ehrenvest und Großachtbahren herrn Johann Philipp Kolb auch gewesenen handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßenem mit der Viel Ehren: und Tugendbegabten Frauen Dorothea Elisabetha gebohrner Reebhaanin ehelich erzeugtel herrn Sohn als dem herrn bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Magdalena Hetzelin des Ehrenvest und wohlvorachtbahren herrn Jacob Friderich Hetzels, des Lederhändlers und burgers allhier mit der Siel Ehren: und Tugendbegabten Frauen Magdalena gebohrner Helmstätterin ehelich erzielter Jungfer tochter als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 23. Julÿ Anni 1751 [unterzeichnet] Johann Daniel Kolb als Hochzeiter, Magdalena Hetzelin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 79 n° 457)
1751. Mittwoch den 13. octobris sind nach zweÿmaligen ordentlichen proclamation und Außruffung in der Neuen Kirche und Zu St. Thomæ zu St Thomas copulirt und eingesegnet worden Herr Johann Daniel Kolb handelsmann und burger alhier Ledigen standes, weÿl. hrn Johann Philipp Kolb gewesenen Handelsmanns und burgers allhier nachgelaßener ehel. Sohn und Jungfr. Maria Magdalena Hetzelin weÿl. Hn Johann Friderich Hetzel Lederhändlers und burgers allhie ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Kolb Als Hochzeiter, Magdalena Hetzelin ams hochzeiterin (i 80)

Fils du marchand Jean Philippe Kolb, Jean Daniel Kolb devient tributaire au Miroir en déclarant faire commerce de soieries. Il régle en même temps son droit d’apprentissage que son père a omis de déclarer
1751, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 94) Dienstags den 7. Decembris 1751 – H Johann Daniel Kolb, weÿl. H Johann Philipp Kolben gewesenen handelsmanns und leibzünfftigen Ehel. Sohn, ist auff produciren Stallschein vom 7. Decembris als von heut dato, gegen Erlag Ein Pfund Pfenning, Leibzünfftig als Seidenhändler auff und angenommen worden, st. et prom. obedientiam
Ille entrichtete auch die Einschreib und außthuungs gebühren mit 1 lb 10 ß so sein H. vatter seel. unterlaßen gehabt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qu’ils louent entre le pont du Corbeau et le pont Neuf. Les apports du mari s’élèvent à 564 livres, ceux de la femme à 854 livres.
1755 (13.12.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 385) n° 642
Inventarium über des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Johann Daniel Kolb, des handelsmanns und der Wohl Ehren: und Viel tugendbegabten Frauen Magdalenä Kolbin gebohrener Hetzelin, beeder Ehe Persohnen und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1755. (…) welch der ursachen alldieweilen in ihr beeder Ehe Personen miteinander aufgerichteten heuraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines Jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Jacob Friderich Hetzels des Lederhändlers und burgers allhier, der Ehefrauen geliebten herrn vatters, auf Montag den 17. Novembris und Sambstag den 13. Decembris Anno 1755.
In einer allhier Zu Straßburg jenseit dem Staden Zwischen der Schind und Neuen bruck gelegenen in diese Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 53, Sa. Silbergeschmeids 18, Sa. Goldener Ring 31, Sa. baarschafft 400 Summa summarum 502 lb – Hierzu ist ferner Zurechnen der Ihme gebührihe halbetheil ane denen verehrten haußteuren 61 lb. Trifft demnach des Eheherrn Völligen in die Ehe gebracht Guth in allem 564 lb
Dießemnach Wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe begrachte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 163, Sa. Silbergeschmeids 39, Sa. Ring, Kett, Peerlein und dergleichen Geschmeids 124, Sa. baarschafft 464, Summa summarum 792 lb – Darzu kombt ferner due Ihro gebührige helfte ane denen verehrten haußteuren 61, Belaufft sich also der Ehefrauen völlig in die Ehe gebracht Vermögen 854 lb

Madeleine Hetzel meurt en 1785 en délaissant pour héritier ses deux frères ou leurs représentants. Les experts estiment la maison à 1 750 livres. La masse propre au veuf est de 820 livres, celle des héritiers de 3 154 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 171 livres, le passif à 7 267 livres. Le titre allégué (enchère judiciaire du 8 juillet 1768) reste inexpliqué.

1785 (12. Xbris), Not. Lauth (6 E 41, 650) n° 152
Inventarium über Weiland der viel Ehr und Tugendbegabten Fraun Magdalenä Kolbin, gebohrene Hetzelin, H. Johann Daniel Kolb des handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehegattin nunmehr seel. Verl.t. errichtet in Anno 1785. (…) nach ihrem den 2.ten Novembris dieses zu End laufenden 1785.ten Jahrs erfolgten Absterben hinterlassen hat – So geschehen allhier Zu Straßburg Sambstag den 10. und Montags den 12. Decembris Anno 1785.
Die Verstorbene seelige hat vermög hernach copialiter inserirten Testamenti Clausi zu erben Verlaßen wie folgt. 1° ihres ältisten bruders Jacob Friedrich Hetzel, des lederhändlers und burgers allhier ehelich erzeugte fünf Kinder Nahmentlich a) Frau Mariam Magdalenam, gebohrne Hetzelin, H. Michael Magnus des Handelsmanns und burgers allhier Ehefrau, b) Frau Annam Mariam gebohrne Hetzelin, H. Peter Hochdörfers des Metzgers und burgers dahier Ehegattin, Im Nahmen dieser beiden ist bei dieser Verl. inventur Zugegen gewesen vorgedachter Hr Jacob Friderich Hetzel der Lederhändler und burger dahier ihr herr Vater (und Zwar vermög übergebener und bei der Minutte dieses Inventarii liegenden Procuration de dato) mündl. bevollmächtigt, welcher dabei ihren Nutzen besorgte, c) Jungfer Dorothea Hetzelin, d) Jungfer Saram Hetzelin und d) Jacob Friedrich Hetzel, diese dreÿ letztere sind annoch minderjährig und dahero mit H. Johannes Lederln, Notario publico und berühmten Practico auch burgern allhier bevögtiget, welcher auch Nahmens seiner Pupillen diensts Zugegen war und ihre Interesse besorgte. Solche fünff hetzelische Kinder Zu Zwo tertzen mithin jedes zu 2/15. Teilen an dieser Verlaßenschaft,
2° H. Johann Theobald Hetzel, der ledigen handelsmann und burgern aallhier, der Defunctæ jängsten bruder, in der übrigen einen dritten theil dieser Verl. welcher auch diesem Verl. Geschäfft persöhnl. beiwohnte und seinen Nutzen beobachte

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt und Lungengaß gelegenen in diesortige theilbare Massam gehörigen und hernach inventirten behausung befunden worden wie folgt
Meubles auf der Mühl vor dem Judenthor gegen dem Ruprechtsauer Waßerzoll über
Eigenthum an einer Behausung. (F.) Nemlichen eine behausung, samt Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane dem Fischmarckt und der Lungengaß, Einseit neben H. Johann Gottfried Mann dem Klein Uhrenmacher und burger allhier anderseits auf besagte Lungengaß wovon sie ein Eck ausmacht und hinten auf H. N Dannhorn den handelsmann stoßend, so außer der hernach inventirtem daroben haftenden Passiv Capital sonsten gegen männiglich für leedig eigen und durch hießiger löbl. Statt geschworene Hh. Werckmeistere Vermög ihrer zu der Minutte dieses Inventarii gelüferten schriftlichen Abschatzung vom 17. Decembris 1785 gewürdiget wurde pro 1750, lb. Über diese behausung besagt ein teutschen pergamentene Ganthkaufbrief de dato 8.ten Julÿ 1768 mit E. E. Kleinen Rath anhangendem Insiegel versehen weißend wie selbige aus Wolfischer Credit Masse erkauft worden.
Ergäntzung des H. Wittibers wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. zufolg der über beider nun Zertrennter Eheleuthe Illata durch weil. H. Not. Joh. Rudolph Dinckel errichteten Inventarii de dato 1. nov. 1755
Eigenthum ane Häusern, Walck: Mühl und Gerbhaus, nebst Gärten Aecker und Matten. (E.) Erstlich 3/9 theil, davon 1/9 der Defunctæ pro legitima paterna nur 2/9 fideicommis Guth gebührig sind von und ane einer leder Walck Mühl und Gerbhaus in Zweien betrich und einem Ablaß bestehend dabei 3. separirte Häußer wie auch remise Stallung hof hoffstatt und brunnen nebst allen deren begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten vor allhiesigem Judenthor gegen dem Ruprechts auer Wasserzoll über (…)
So dann eine behausung an dem Aenckergäßl. (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Wittibers unverändert Vermögen, Sa. Hausrath 12 lb, Sa. Silbers 3 ß, Sa. Ergäntzungs Rests 808 lb, Summa summarum 820 lb
Dieemnach wird auch der Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 118 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. goldenen Ringe und dergleichen Geschmeids 4 lb, Sa. Eigenthums ane Häusern, Walck Mühl und Gerhbaus 1071 lb, Sa. der Schulden 53 lb, Sa. des Ergäntzungs Rests 3139 lb, Summa summarum 4388 lb – Schulden 1233 lb, Detrahendo 3154 lb
Endlich wird auch das theilbare Guth beschrieben, Sa. Hausraths 182 lb, Sa. Wein und leeren Faß 39 lb, Sa. Gewerbswaaren 1219 lb, Sa. Silbergeschirrs und dergleichen Geschmeids 37 lb, Sa. der goldene Ringe 240 lb, Sa. der Baarschaft 127 lb, Sa. Pfenningzinß hauptguths 550 lb, Sa. des Eigenthums an einer behausung 1750 lb, Sa. der Schulden 3025 lb, Summa summarum 7171 lb – Schulden 7267 lb, Compensando 96 lb, Lit. A des Wittibers restirend unverändert vermögen 724 lb, Lit. B Summa der defunctæ verordnete Legaten 3033 lb, Beschluß summ 3879 lb – Stall summ 725 lb
Copia der vor weÿl. H. Johann Rudolph Dinckel den 23. julÿ 1751 errichteten Eheberedung (…) den 23. julÿ 1751, Not. J. Rudolph Dinckel
Copia Testamenti clausi. Demnach ich Magdalena gebohrne Hetzelin H. Johann Daniel Kolb, des Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg Ehegattin (…) 6. vermache ich Dorotheä Lorlearin geb. Hoffmännin meiner dermaligen dienstmagd, 8. legire ich meinem neveu H. Peter Kolb dem aus Moscau gebürtigen und dermalen allher sich aufhaltenden studioso Medicinae, 9. vermache ich Catharina N geb. Kolbin meiner in Moscau etablirten Niece, 10. verordne ich Fr. Henriette Flädelin geb. Kolbin meiner dahier wohnhaften Niece, 11. legire ich Fr. Carolinä Simonin geb. Kolbin H. N. Simon Pfarrers zu Alt leiningen in der Pfalz Eheliebstin meiner Niece, 12. Jungfer Magdalena Kruelin und Jungfer Salome Kruelin meinen hießigen Niecen, 13. verordne ich Fr. Maria Magdalena Magnusin geb. Kolbin meiner Niece (…) so geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Sambstag den 1. Octobris Anno 1785 – Actus depositionis 3. Octobris 1785, T. Joh: Daniel Lauth Notarius
– Abschatzung vom 17.ten Decembre 1785. Auff begeren herr Danjel Kolb dem Handelsmann, ist Eine behausung allhir in der statt straßburg auf dem fischmarckt gelegen, Ein seÿts neben Herr Mann dem uhren Macher, anderer seÿts Ein Eck auf das allmend und Hinten auf Herr dannhorn, stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einem ladten und ladten stube ferner in dreÿ stuben Eine Küchen und Etlichen Kammern, darüber ist der dachstuhl mit breitzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller. Von ins unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Bau jnspector und Werckmeÿster und Vorhero geschehener besichtigung mit allen ihrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um. Dreÿ tausend und fünff Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner W:Mst, Götz Wmstr.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 3 400 florins (1 700 livres) sur un total de 10 900 florins et que les légataires non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1786, Livres de la Taille (VII 1181) f° 34
Spiegel N° 830. Weÿland Fr. Magdalenä gebohrner Hetzelin H Johann Daniel Kolb des Handelsmanns und Burgers alhier gewesener Ehefraun Verlaßenschafft inventirt Hr Not. Lauth, producirt Verlaßenschaffts Inventarium nebst anderwärtiger Berechnung über daßelbe.
Concl. finalis dieser Berechnung ist 5498 lb 13 ß 10 d, diese machen 10.900 fl. verstalte 7500 fl. also Zuwenig 3400 fl
Wovon Nachtrag Acht Jahr in duplo à 10. lb 4 ß d – 81 lb 12 ß
vnd Sechs Jahr in simplo, à 5 lb 2 ß – 30 lb 12 ß
Ext: Stallgeld pro 1786 – 12 ß 12 ß
Gebott 2 ß 6 d
Abhandlung – 9 lb 11 ß 6 s, Summa 134 lb 10 ß
Auf fürgebrachte motiva und geschehene Bitten ist ane dem gesampten Nachtrag die Helfte nachgelaßen worden mit 56 lb 2 ß – Restiret 78 lb 8 ß
Abzug. Frau Catharina N gebohrne Kolbin in Moscau soll von 50. lb d Legat, ane Abzug 5 lb
und Frau Carolina, H. N. Simon, Pfarrers zu Altleiningen in der Pfaltz, auch von 50. lb d Legat, ane Abzug 5 lb
dt. omnia den 30.ten Augusti 1786.

Jean Daniel Kolb meurt en délaissant une fille naturelle et deux sœurs ou leurs représentants. L’actif de la succession s’élève à 16 906 francs

1802 (10 vend. 11), Strasbourg 7 (16), Not. Stoeber n° 1793, 3661
Inventarium über weÿl. burgers Johann Daniel Kolb handelsmanns Verlassenschafft, nach seinem den 5. vendemiaire lezthin erfolgten Absterben – erschienen burger François Antoine Thomas Lacombe, homme de lettres, im Nahmen Anna Maria Kolb weÿl. Antoni Schmidt wittib als natürlicher tochter des Erblaßers, des falls den Extrait Baptistaire de la cidevant Paroisse de St Etienne vom 25. Maÿ 1745 und arret vom 26. Martii 1748
hiebeÿ sind erschienen des defuncti hinterlassene schwester und Schwester Kinder als gesezmäßige Præsumptiv Erben benantl. 1. Catharina Margaretha geb. Kolbin weÿl. b. Johann Heinrich Kruell des handelsmanns Wittib, als Vollbändige Schwester, 2. weÿl. Fr. Henrietta Cleophe Städel geb. Kolbin mit auch weÿl. b. Johannes Städel gewesenen haagswchreibers erzeugte 2 Kinder als Neveu und Niece Nahmlentlich a) Jfr. Henriette Cleophe Städel die großjährige und b) Georg Friedrich Städel, handlungs commis allhier so majorennis, welche declarirten daß sie protestiren wider die Qualität als tochter und erbin so die vorbenannte b. Anna Maria Schmidt sich anmasen will, angesehen der taufschein worauf sie sich berufet nichts als ihrer Mutter eigene Déclaration so von dem Verstorbenen contestirt worden enthält und das angezogene arrêt von hohen Rath zu Colmar de 1748 nur ein Urtheil par defaut ist

(f° 7-v) Antheil an einer behausung samt Zugehörden und Rechten zu Straßburg an dem fischmarckt und der Lungengaß 1.s neben b. Johann Gottfried Mann dem Uhrenmacher, 2.s auf besagte Lungengaß wovon sie ein eck ausmacht und hinten auf b. Dannhorn handelsmann ziehend die übirge helffte ist hiernach beschriebener behausung Wÿdums gehörig, Über diese behausung besagt ein Ganthkaufbrieff de 18. julÿ 1768
Berechnung in des Verstorbenen Ehegattin weÿl. Magdalena geb. Hetzel Verlaßenschafft durch Not. Lauth den 10. Xbr 1785 angefangenen Inventarium
Berechnung dießs Inventarÿ, hausrath 1177 fr, Silber 214 fr, für gut geachteter Capitalien 9815 fr, behausung &&, Summa summarum 16.906 fr
Enregistrement, acp 85 F° 161 du 19 vend 11

Les héritiers de Jean Daniel Kolb et de Madeleine Hetzel vendent la maison au brossier Jean Jacques Wiedenmeyer et à sa femme Marie Madeleine Hebenstreit moyennant 18 100 francs

1803 (1 prairial 11), Strasbourg 7 (37), Not. Stoeber n° 2166, 4450
bürger Christian Ludwig Kern, homme de loi als gerichtlich ernannter und beeidigter Curator weÿl. bürgers Johann Daniel Kolb gewesten handelsmanns Verlassenschafft, ferner deßen verstorbenen Ehefrau Magdalena geb. Hetzel testaments Erben 1. bü. Johann Theobald Hetzel handelsmanns allhier, 2. Maria Magdalena Hetzel bürgers Johann Michael Magnus Waaren: Commissionaire Ehegattin, 3. Fr. Anna Maria Hochdörfer geb. Hetzel bürgers Johann Peter Hochdörfer Metzgers Ehefrau, 4. Fr. Catharina Dorothea Hetzel. bürgers Johann Daniel Brand des wagners Ehefrau, 5. Fr. Margaretha Sara geb. Hetzel bürgers wilhelm Christian Ruland Schneiders Ehefrau und vorbedachter bürger Johann Theobald Hetzel im nahmen Jacob Friedrich Hetzel marechal des logis im 8. husaren: Régiment – in gefolg der vor dem Friedens Richter des dritten gerichts bezircks hiesiger Stadt fürgenommenen dreiemaligen Steigerung so den 24. floreal11 von dem hiesigen Civil gericht homologirt worden
an Johann Jacob Wiedenmeÿer bürstenbinder und Maria Magdalena Hebenstreit
Eine behausung samt Zugehörden gelegen an dem Fischmarckt und der Lungengaß Numéro 116, einseit neben Johann Gottfried Mann dem Uhrenmacher, anderseit neben besagte Lungengaß stoßend, wovon sie ein Eck ausmacht, hinten auf burger Dannhorn – frei ledig und eigen außer 6 francken bodenzinß – 18.100 francken
Enregistrement, acp 88 F° 3 du 7 pr. 11

Jean Jacques Wiedenmeyer épouse Marie Madeleine Hebenstreit en 1799 : célébration, contrat passé après le mariage
Mariage, Strasbourg (n° 135)
Cejourd’hui 20° Nivôse l’an VII de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Jacques Wiedenmeyer agé de 25 ans, brossier né & domicilié en cette Commune, fils de feu Jean Jacques Wiedenmeyer brossier, & de Marie Salomé Euler, d’autre part Marie Madeleine Hebenstreit, agée de 26 ans, née & domiciliée en cette Commune, fille de feu Jean Mathieu Hebenstreit, marchand épicier & de Marie Elisabeth Moser (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né en cette commune le 17 août 1773 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 24 May 1772, (signé) Jean Jacques Wiedenmeyer, Maria Magdalena Hebenstreit (i 72)

1802 (12 thermidor 10), Strasbourg 4 (33), Not. Roessel n° 714
Eheberedung – br. Johann Jacob Wiedenmeÿer bürstenbinder zu Straßburg wohnhaft
und Fr. Maria Magdalena geb. Hebenstreitt deßen Ehefrau
Enregistrement, acp 85 F° 26 du 12 therm. 10

Jean Jacques Wiedenmeyer et Marie Madeleine Hebenstreit hypothèquent la maison au profit du passementier Théophile Maurice Hackenschmidt

1803 (10 prairial 11), Strasbourg 7 (42), Not. Stoeber n° 1357
(Obligation) persönlich erschienen Bürger Johann Jacob Wiedenmeÿer, bürstenbinder allhier und dessen Ehefrau Maria Magdalena Hebenstreit von ihme hierzu authorisirt diese haben
in gegensein Bürgers Gottlieb Moritz Hackenschmidt Paßmentierer alhier (…) schuldig worden seÿen sie Summ der 4740 Franken
unterpfand Eine Behausung samt Zubehörden gelegen alhier Zu Straßburg an dem Fischmarckt N° 116 einseit neben Johann Gottfried Mann dem Uhrenmacher, anderseits auf besagte Lungengaß wovon sie ein Eck ausmacht stoßend hinten auf burger Dannhorn ziehend

Jean Jacques Wiedenmeyer meurt en 1843 en délaissant pour unique héritière sa petite-fille
1843 (1. 7.br), Strasbourg 9 (90), Me Becker n° 2065
Inventaire après le décès de M. Jean Jacques Wiedenmeyer, en son vivant propriétaire à Strasbourg, décédé en cette ville le 10 avril 1843.
L’an 1843 le vendredi premier septembre à deux heures de relevée, à la requête de M. Georges Adolphe Mülberger, marchand tanneur et de Dame Caroline Frédérique Klinck son épouse, les deux demeurans à Strasbourg à ce présens, Mad. Mülberger agissant en qualité tutrice légale et M. Mülberger comme cotuteur de Caroline Frédérique Wiedenmeyer enfant mineur issu du mariage de feu M. Charles Théodore Wiedenmeyer, marchand brossier à Strasbourg son mari en premières noces (…), En présence de M. Jean Daniel Fuchs marchand de fers demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur de ladite mineure Caroline Frédérique Wiedenmeyer (…) habiles à se dire et porter seule et unique héritière de feu le Sr Jean Jacques Wiedenmeyer son grand père
(…) trouvés dans une maison appartenante audit mineur située à Strasbourg rue du fil n° 1 où le sieur Wiedenmeyer est décédé le 10 août dernier
A l’instant même sont intervenus le Sr Jean Michel Pfaff, tonnelier, & sous son autorisation D° Henriette Denné sa femme demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont déclaré que par son testament olographe en date du 17 octobre 1842 déposé pour minute à M° Striffler Notaire à Strasbourg le 14 août dernier (…) enregistré le 17 août dernier folio 40 v°, le défunt s’est reconnu débiteur envers ladite D° Pfaff d’une somme de 200 francs pour les soins qu’elle lui a donnés et qu’elle lui donnera pendant sa maladie & pour les dépenses qu’elle lui a occasionnées (…) Les époux Mülberger ont déclaré au nom de la mineure Caroline Frédérique Wiedenmeyer toutes réserves & protestations contre l’exécution du testament dont il vient d’être parlé
acp 313 (3 Q 30 028) f° 63-v – Ladite succession se composé d’un mobilier évalué à 297 francs. Le passif se monte à 919 francs

Jacques Wiedenmeyer et Madeleine Hebenstreit vendent la maison au bijoutier Christophe Geofroi Haufé et à Christine Sophie Bœgner moyennant 12 000 francs

1807 (24.11.), Strasbourg 4 (36), Not. Stoeber n° 475
Jacques Wiedenmeier, brossier, et Madeleine née Hebenstreit
à Christophe Geofroid Haufé, bijoutier, et Christine Sophie née Boegner
une maison sise au marché aux poissons n° 116, d’un côté le Sr Mann horloger, d’autre la rue du poumon dont elle fait le coin, avec ses appartenances et dépendances – acquis par acte reçu M° Stoeber le 1 prairial 11 – moyennant 12.000 francs
Enregistrement, acp 104 F° 47 du 30.11.

Originaire de Lœrrach en Bade, Christophe Geofroid Haufé et sa femme Christine Sophie Bœgner originaire de Strasbourg ont deux enfants quand ils habitent la maison
1808, Registre de population 600 MW 65 (1808 sqq)
Hauffé, Christophe Geoffroi, 31, orfèvre bijoutier, Loerach, (à Strasbourg depuis) an 9, (auparavant) rue Mésange 14, E. le 16 vend. XIV. Dél. Mé. aux Poissons N° 107
id. née Boegner, Sophie, 19, Epouse, Strasbourg
Haufé, Caroline Louise Julie née le 21 fév. 1807.
Haufé, Geoffroi Guillaume né le 15 Xbre 1808

Christophe Geofroid Haufé et Christine Sophie Bœgner revendent deux ans plus tard la maison au confiseur Chrétien Frédéric Weiss et à Catherine Louise Treuttel

1810 (19.4.), Strasbourg 4 (38), Not. Stoeber n° 1044
Christoph Geofroid Haufé, bijoutier, et Christine Sophie Boegner
à Chrétien Frédéric Weiss, confisseur, et Catherine Louise Treuttel
une maison sise au marché aux poissions n° 116, d’un côté les héritiers Mann, horloger, d’autre la rue des Poumons dont elle fait le coin, ladite maison avec ses appartenances et dépendances dont on paie à la ville une rente foncière de 6 fr – acquise par acte reçu par le susdit notaire le 24 novembre 1807 transcrit au bureau des hypothèques volume 35 n° 53 – moyennant 14.000 francs
Enregistrement, acp 114 F° 132-v du 30.4.

Chrétien Frédéric Weiss épouse Catherine Louise Treuttel en 1806
1806 (18.6.), Strasbourg 10 (32) , Not. Zimmer n° 359, 2811
Contrat de mariage – Chrétien Frédéric Weiss, Confiseur né à Strasbourg le 16 novembre 1780, fils de feu Jean Daniel Weiss, faiseur de boutons, et de feue Anne Marie Roth
Dlle Catherine Louise Treuttel, née à Strasbourg le 28 novembre 1781, fille du Sr Jean Jacques Treuttel, rentier et de feue Marie Elisabeth Katz
Enregistrement, acp 100 f° 15 du 19.6.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1806 (29.12.), Strasbourg 10 (19), Not. Zimmer n° 345, 2988
Inventaire des apports Chrétien Frédéric Weiss, marchand confiseur, et Catherine Louise Treuttel, suivant contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 18 juin 1806, mariage arrivé le 23 juin dernier
le mari, les dettes excedent l’actif de 2362 francs
la femme, meubles 916 fr, argenterie 267 fr, numéraire 2442 fr, total des apports 3625 fr, présents de noces 180 fr, total 3805 fr
Enregistrement, acp 101 f° 126 du 31.12.

Chrétien Frédéric Weiss et Catherine Louise Treuttel font dresser un inventaire de séparation
1819 (13.9.), Strasbourg 15 (26), Not. Lacombe n° 5425
Inventaire de séparation entre Chrétien Frédéric Weiss, confiseur, et Catherine Louise Teuttel, par jugement du Tribunal Civil du 31 août dernier, mariés suivant Contrat de mariage dressé par M° Zimmer le 18 juin 1806
en la demeure du Sr Weiss vieux marché aux Poissons n° 116
valeurs à emplacer à la D° Weiss, meubles 339 fr, numéraire 2442 fr, ensemble 2781 fr
Enregistrement, acp 144 F° 107-v du 15. 7.bre

Chrétien Frédéric Weiss et Catherine Louise Treuttel vendent la maison par adjudication au cordonnier Abraham Oster et à Marguerite Madeleine Steinmetz

1819 (19.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 40), Not. Hickel
N° 260, Cahier des charges du 1 juin – Catherine Louise Treuttel épouse Chrétien Frédéric Weiss, confiseur
à Abraham Oster, cordonnier, et Marguerite Madeleine Steinmetz demeurant au Marché aux poissons n° 78, pour 15 700 francs
Désignation de la maison. Une maison à rez de chaussée et trois étages avec appartenances, aisances et dépendances sise à Strasbourg Vieux Marché au Poisson n° 116, d’un côté la maison des héritiers Jean Geofroi Mann décédé horloger, d’autre la rue du Poumon, derrière la propriété de Mad. Baltz née Friesé – sont exceptés le poele de fayance se trouvant au troisième étage de ladite maison ainsi que le four en tole avec ses portières à l’usage de l’état de confiseur
Etablissement de la propriété, acquis de Christophe Geofoid Haufé, bijoutier, et de Christine Sophie Boegner, suivant acte reçu M° D. Ehr. Stoeber le 19 avril 1810 transcrit au bureau des hypothèques volume 52 n° 57. Ledit Haufé l’avait acquis de Jean Jacques Wiedenmeyer, brossier, et de Marie Madeleine Hebenstreit devant le même notaire le 24 novembre 1807 transcrit au bureau des hypothèques volume vol. 35 n° 53. La maison appartenait aux conjoints Wiedenmeyer par adjudication à la requête de Jean Thibaut Hetzel, négociant et Chrétien Louis Kern, homme de loi, curateur à la succession de Jean Daniel Kolb, propriétaire, suivant adjudication définitive à la justice de paix du ci devant troisième arrondissement de cette ville le 20 floréal 11 et déclaration de command le lendemain, homologué par jugement du Tribunal civil le 22 du même et acte subséquent devant M° J. Dan. Stoeber le 1 prairial de ladite année – mise à prix 10.000 francs
Le 26 juin n° 265, enchéri 11.000 fr par François Urbain Haguenier marchand naturaliste
Enregistrement, acp 143 F° 168-v du 21.7.

Originaire de Lingolsheim, Abraham Oster épouse Marguerite Madeleine Steinmetz en 1811
1811 (6.2.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 622, 5707
Contrat de mariage – Sr Abraham Oster, cordonnier, fils du Sr Martin Oster, cabaretier demeurant à Lingolsheim, procréé avec feu Anne Marie Heintzelmann
Dlle Marguerite Madeleine Steinmetz, fille du Sr Jean Steinmetz, cordonnier procréé avec Marguerite Madeleine Taubert
Enregistrement, acp 116 F° 103 du 7.2.

Marguerite Madeleine Steinmetz meurt en 1823 en délaissant six enfants

1823 (30.10.), Strasbourg 9 (anc. cote 46), Me Hickel n° 1353
Inventaire de la succession de Marguerite Madeleine Steinmetz, épouse d’Abraham Oster, cordonnier, décédée le 4 juillet dernier – à la requête du veuf, commun en biens suivant contrat de mariage reçu M° Übersaal le 6 février 1811, père et tuteur légal des six enfants Marie Sophie, Emélie, Auguste, Caroline Wilhelmine, Marie Madeleine Louise et Charles Edouard – en présence de Jacques Mülller, peignier, subrogé tuteur
dans une maison Vieux Marché aux Poissons n° 116
Communauté, meubles 3137 fr, argent 20 fr, créances 188 fr, ensemble 3345 fr
une maison à rez de chaussée & trois étages avec appartenances & dépendances située à Strasbourg Vieux Marché aux Poissons n° 116 d’un côté la maison des héritiers Mann, d’autre formant me coin de la rue du Poumon, derrière Mde Baltz née Friesé, estimée 10.000 francs
Titres et papiers. Adjudication dressée par M° Hickel le 16 juin 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 120 n° 41 Chrétien Frédéric Weiss, marchand confiseur, et Catherine Louise Treuttel, une maison avec appartenances & dépendances située à Strasbourg Vieux Marché aux Poissons n° 116, d’un côté la maison des héritiers Mann, d’autre le coin de la rue du Poumon, derrière la propriété de M Baltz, estimée 15.700 fr
total 13.345 fr – garde robe 98 fr, passif 9894 fr
Enregistrement, acp 165 F° 68-v du 6.11.

Abraham Oster se remarie avec Christine Madeleine Held
1823 (15.12.), Strasbourg 9 (anc. cote 46), Me Hickel n° 1403
Contrat de mariage – Abraham Oster, cordonnier veuf avec six enfants de Marguerite Madeleine Steinmetz, fils de Martin Oster, cabaretier à Lingolsheim, et de feu Marie Haenselmann
Christine Madeleine Held, fille majeure de Jean Held, farinier, et de Marie Madeleine Peyer
Enregistrement, acp 165 F° 186 du 16.12. Communauté d’acquets partageable par moitié

Lors de la liquidation, trois quarts de la maison reviennent à Abraham Oster et l’autre quart aux enfants

1839 (20.9.), Strasbourg 9 (76), Me Becker n° 390
Liquidation et partage – 1. Abraham Oster, agissant comme ayant été commun en biens avec Marguerite Madeleine Steinmetz et usufruitier de la moitié des biens, en son nom et au nom de Charles Edouard Oster, garçon orfèvre, mineur, 2. Marie Sophie, 3. Emilie, 4. Auguste, 5. Caroline Wilhelmine et 6. Madeleine Louise, héritiers pour un 6° de leur mère1/6 ; Observations, mariés à Strasbourg, contrat de mariage reçu M° Ubersaal le 10 février 1811, la Dame Oster est décédée le 4 juillet 1823, inventaire dressé par M° Hickel la 30 octobre suivant
Communauté. Maison, une maison avec dépendances située à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Poissons n° 116 d’un côté la maison du Sr Unselt, d’autre le coin de la rue du Poumon, devant ledit Marché, derrière la propriété de Mde Baltz – estimée 18.000 francs
Abandonnements, au veuf ¾ de la maison art. 2 pour 13.500 fr, aux enfants ¼ en nue propriété dont le père a l’usufruit, sur le pied de 4500 francs
Enregistrement, acp 271 F° 75 du 30.9.

Abraham Oster meurt en 1840 en délaissant six enfants de son premier mariage et trois du deuxième, la veuve ayant une part d’enfant

1840 (18.3.), Strasbourg 9 (77), Me Becker n° 632
Inventaire de la succession d’Abraham Oster, cordonnier décédé le 6 mars 1840 – à la requête de Christine Madeleine Held, la veuve, mère et tutrice légale de Frédéric Théodore, Guillaume Henri & Edmond ses trois enfants
2. Frédéric Herschel, employé dans l’imprimerie de M. Silbermann, mandataire d’Emilie Oster, majeure brodeuse à Paris, 3. Marie Sophie Oster, 4. Auguste Oster, cordonnier, 5. Caroline Wilhelmine Oster, 6. Madeleine Louise Oster, tous quatre de Strasbourg, 7. Jean Keller, journalier, tuteur de Charles Edouard Oster enfant mineur du premier mariage avec Madeleine Steinmetz, héritiers chacun pour un 9° de leur père – en présence de Jacques Müller, peignier, Jacques Frédéric Richshoffer, cordonnier, subrogé tuteur le permier du mineur Charles Edouard le second des mineurs du second mariage (procuration, domiciliée à Paris rue de la Ferme des Mathurins n° 19 – contrat de mariage reçu Hickel notaire le 15 décembre 1823, inventaire dressé après le décès de sa première femme le 30 octobre 1823

dans une maison rue du Vieux Marché aux Poissons n° 116 où il est décédé
Titres et Papiers de la maison. Adjudication devant M° Hickel le 6 juin 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 120 n° 41. Charles Frédéric Weiss, marchand confiseur, et Catherine Louise Treutter ont vendu au défunt et à sa première femme la maison avec dépendances située à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Poissons n° 116 pour 15.700 francs
Réparations faites, permission du maire de la ville de Strasbourg approuvée par les autorités compétentes & par laquelle le défunt a été autorisé fin 1838 à construire un trottoir devant la même maison
Enregistrement, acp 276 F° 88-v du 23.3.

Liquidation dressée après la vente de la maison
1841 (27.1.), Strasbourg 9 (85 nouv. cote), Me Becker n° 1045
Liquidation et partage de la communauté d’entre Abraham Oster, cordonnier, et Christine Madeleine Held sa veuve
furent présents 1) Madame Christine Madeleine Held, veuve de Monsieur Abraham Oster, en son vivant cordonnier à Strasbourg demeurant en cette ville, agissant tans en son propre nom à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre elle et ledit défunt et comme donataire d’une part d’enfant dans la succession de ce dernier aux termes de leur contrat de mariage qui sera analysé ci-après, que comme tutrice légale de Frédéric Théodore Oster, de Guillaume Henri Oster et d’Edmond Oster, ses trois enfants mineurs pour lesquels elle se porte, en s’obligeant de les faire ratifier les présentes dès qu’ila auront atteint leur majorité, 2) Monsieur Jacques Frédéric Richshoffer, bottier demeurant à Strasbourg, agissant comme subrogé tuteur des dits mineurs (…), 3) Madame Marie Sophie Steinmetz veuve de M. Louis Bernard Frédéric Herschel, en son vivant employé dans l’imprimerie de M. Silbermann, demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Demoiselle Emilie Oster, brodeuse et couturière, demeurante à Paris rue du faubourg Saint-Honoré N° 17 (…), 4) Mademoiselle Marie Sophie Oster, majeure, 5) Monsieur Auguste Oster, cordonnier, 6) Mademoiselle Caroline Wilhelmine Oster, majeure, 7) Mademoiselle Madeleine Louise Oster, aussi majeure, 8) Et Monsieur Jean Keller, ferblantier, agissant comme mandataire de Charles Edouard Oster, soldat eu 7° régiment de ligne autrefois garçon orfèvre (…) ces six derniers demeurans à Strasbourg
Lesdits trois mineurs Oster, Dlle Emilie Oster et sieurs et Demoiselles Oster comparans et Charles Edouard Oster héritiers chacun pour un 9° de feu ledit Sieur Oster leur père, les trois mineurs comms issus de son mariage avec Dame Oster comparante et les autres comme nés de son mariage avec feue la Dame Madeleine Steinmetz son épouse en premières noces, ainsi que cette qualité d’héritiers est établie par l’inventaire après le décès de M. Oster, dressé par M° Becker, l’un des notaires soussignés en date au commencement du 18 mars 1840, dûment enregistré

Première observation. Mariage de Mme veuve Oster et de feu son mari. Clauses et conditions de ce mariage
Deuxième observation. Inventaire après le décès de fue Mme Oster. Liquidation de sa succession et de la communauté d’entre elle et son mari
Troisième observation. Décès de Monsieur Oster – Inventaire après ce décès – Liquidation des reprises des époux Oster et de l’indemnité due par la succession du défunt
Quatrième observation. Licitation de la maison ci-dessous désignée – Délégation des sommes dues à Mr Hertzog et aux enfants du premier lit de M. Oster
acp 284 (3 Q 29 999) f° 88 du 4.2. – La seconde communauté est aujourd’hui purement mobilière et consiste savoir en créances, numéraire et indemnités dues par la succession, le tout s’élevant à 13.451 francs dont à déduire les reprises de la veuve 480, reste 12.791, dont moitié à la succession ci 6485
Succession de M. Oster père. Elle comprend son émolument dans la communauté 6485, sa garde robe 395, des créances & du numéraire 13.409, Total 20.091, dont on doit à distraite l’indemnité due à la communauté avec 2481. Reste pour la masse active 17.809, dont le 1/10 à chaque ayant droit est de 1780
Valeurs indivises entre les six enfants du premier lit, elles consistent uniquement en créances actives s’élevant à 6106, dont le 1/6 à chacun fait 1027
Droits des parties (…)

Christine Madeleine Held meurt en 1851 en délaissant trois enfants
1851 (21.6.), M° Geoffroi Becker (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Christine Madeleine Held veuve d’Abraham Oster, cordonnier à Strasbourg, à la requête de a) Frédéric Théodore Oster, cordonnier à Strasbourg, b) Guillaume Henri Oster, caporal au 1° de marine à Pointe à pitre, c) Edmond Oster, sergent au 17° de ligne à l’abbaye d’Eysses, représenté par M° Grimmer Nre à ce commis par justice
acp 401 (3 Q 30 116) f° 45 du 27.6. (vaqué le 20, 21, 23 juin) Meubles 2405, argent comptant 82

Liquidation de la succession
1853 (17.2.), Strasbourg 9 (102), Not. Becker n° 5789
Liquidation et partage de la succession délaissée par Christine Madeleine Hild veuve d’Abraham Oster
furent présents 1° M. Ferdinand Wernigk, commis négociant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de M. Frédéric Théodore Oster, cordonnier demeurant au Havre, autrefois à Strasbourg (…) 2° Mr Jacques Frédéric Richshoffer, propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire a) de M. Albert Edmond Oster, sergent au régiment d’infanterie de ligne, domicilié à Strasbourg, aux termes de a procuration passée devant M° Tremontet, notaire à Villeneuve-sur-Lot (…), b) de M. Guillaume Henri Oster, caporal de voltigeurs au régiment d’infanterie de la marine domicilié à Strasbourg, en garnison à Basse-Terre (Guadeloupe) (…) lesdits Srs Oster seuls héritiers chacun pour un tiers de Mad° Christine Madeleine Held, veuve de M. Abraham Oster, en son vivant cordonnier à Strasbourg, leur mère, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire après le décès de cette dame dressé par ledit M° Becker en date au commencement du 20 juin 1851.
Observations préliminaires. Décès de Mad° Oster, Inventaire après décès
acp 416 (3 Q 30 131) f° 188 du 22.2. Becker 17.2. (succession déclarée le 9 Vbre 1851 N° 798) Masse active, Elle s’élève à la somme de 4606. Passif 72 lequel forme les frais d’acte dus à M° Becker, reste 4533
Abandonnements (…)

Les héritiers d’Abraham Oster vendent aux enchères la maison au négociant en soiries Nicolas Lamarche

1840 (14.9.), Strasbourg 9 (77), Me Becker
Cahier des Charges n° 750 du 15 juillet – Adjudication préparatoire n° 837 du 31 août – Adjudication définitive n° 878 – 1. Christine Madeleine Held veuve d’Abraham Oster, cordonnier, en son nom et tutrice légale de Frédéric Théodore Oster, Guillaume Henri Oster, Edmond Oster ses trois enfants mineurs, 2. Frédéric Herschel, employé de l’imprimerie de M. Silbermann, mandataire d’Emilie Oster, célibataire majeure brodeuse à Paris, 3. Marie Sophie Oster, 4. Auguste Oster, cordonnier, 5. Caroline Wilhelmine Oster, 6. Madeleine Louise Oster tous quatre majeurs, 7. Jean Keller, ferblantier, tuteur de Charles Edouard, mineur du mariage du Sr Oster avec Madeleine Steinmetz son épouse en premières noces. Frédéric Théodore, Guillaume Henri, Edmond (…), héritiers chacun pour un 9° les trois premiers issus de la veuve et les six derniers issus de Madeleine Steinmetz, 8. Jacques Müller, peignier subrogé tuteur de Charles Edmond, 9. Jacques Frédéric Reichshoffer, bottier, subrogé tuteur du mineur en deuxièmes noces – Jugement du tribunal civil rendu le 7 mai dernier
à Nicolas Lamarche, négociant en soiries pour 23.900 francs
Désignation de l’immeuble. Une maison consistant en rez de chaussée et trois étages sur cave voutée et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Poissons n° 116, d’un côté la rue du Poumon, d’autre le Sr Unselt ferblantier, devant la rue du Vieux Marché aux Poissons, derrière la propriété du Sr Giesi
Etablissement de la propriété. Acquis pendant la communauté avec Madeleine Steinmetz femme en premières noces du défunt, de Chrétien Frédéric Weiss, marchand confiseur, et Catherine Louise Treuttel suivant acte reçu M° Hickel le 19 juillet 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 120 n° 41. Le Sr Oster a racheté le 20 février 1830 une rente annuelle et perpétuelle de 6 francs au profit de la ville de Strasbourg. Les conjoints Weiss sont devenus propriétaires sur Christophe Geoffroi Haufé, bijoutier, et Christine Sophie Bogner, suivant acte dressé par M° Daniel Ehrenfried Stoeber fils le 19 avril 1810 transcrit au bureau des hypothèques volume 52 n° 57. Le Sr Haufé l’avait acquis sur Jean Jacques Wiedenmeyer, brasseur, et Madeleine Hebenstreit, suivant acté reçu Stoeber le 24 novembre 1807 transcrit au bureau des hypothèques volume 35 n° 53. Le Sr Wiedenmeyer en était devenu propriétaire par adjudication sur Jean Thiébaut Hetzel, négociant, et Chrétien Louis Kern, homme de loi, curateur de la succession de Jean Daniel Kolb, propriétaire, suivant adjudication définitive devant le Juge de paix du troisième arrondissement le 20 floréal 11, homologué par le tribunal civil le 22 même mois et acte reçu M° Stoeber le 1 prairial même année
Liquidation de la communauté en premières noces de la femme Oster, trois quarts abandonnés, communauté appartenant à la veuve Oster 9/110, 2. chacun des six enfants a) 1/6 du quart par acte de liquidation, 5/120, b) 1/9 des ¾ que feu Sr Oster possédait à son décès 9/120 ensemble 14/120 et tous ces six enfants 84/120. 3. à chacun des enfants du second lit 1/9 des ¾, 9/120, tous trois enfants 27/120. Locations loué par bail verbal à la veuve Oster jusqu’au 25 décembre prochain, une autre partie à Mlle Lambert, lingère jusqu’au 29 septembre 1843 le surplus à différentes personnes pour un temps indéterminé – Mise à prix 18.000 francs
(Annexe) Rapport d’Experts 27 et 3 [sic] juin 1840. Philippe Lauer, Auguste Stuber, Jean Michel Blanck experts, cet immeuble se compose ainsi qu’il suit, Une cave voutée sous toute l’étendue de la maison moins la place occupée par la fosse d’aisances il y a plusieurs divisions en claire voie. Le rez de chaussée entièrement construit en maçonnerie se trouvant sous la maison du Sr Unselt et forme deux boutiques, une arrière boutique, un vestibule dallé ayant une sortie sur la rue des Poumons et contenant entre la cage d’escalier et descente de cave, un cabinet d’aisance, une chaudière à lessive et un bucher au fond fermé avec une claire voie. Le premier étage construit en maçonnerie du côté de la rue du Vieux Marché aux Poissons et en pan de bois formant avance vers la rue des Poumons contient la cage d’escalier, un vestibule pavé en dalles, logement de deux pièces et cuisine aussi dallé avec un cabinet tirant son jour de la cage d’escalier. Le deuxième étage de construction semblable à celle du premier contenant outre la cage d’escalier, un logement à trois pièces dont une à alcove et d’un cabinet éclairé sur l’escalier. Le troisième étage entièrement construit en pan de bois renferme la cage d’escalier avec une cour, un vestibule carrelé, deux pièces, une cuisine aussi carrelée et fermée en claire voie et deux cabinets dont l’un derrière la cuisine et l’autre derrière l’escalier. Le comble est couvert en tuiles à double rangées, le pignon en triangle du côté de la rue des Poumons et en pans de bois maçonné et se trouve recouvert en ardoises. Le comble renferme un premier grenier avec pavé en carreaux de terre cuite et divisé en trois galletas dont l’un du côté de la rue des Poumons a un plafond en lambris et *ns de bois avec enduit en plâtre. Il y a de plus un second grenier aussi carrelé ayant deux divisions en claire voie et un troisième grenier planchéyé et sans aucune séparation (…) reconnu impartageable, rapport du 3 juin
Enregistrement, acp 281 F° 53-v du 16.9.

Originaire de Persmes en Haute-Saône (voir plus loin l’acte de décès), Nicolas Edouard Lamarche est employé des contributions indirectes. Il est mariè avec Elise Imbach, native d’Aix-la-Chapelle. La maison sise 50, rue des Bouchers est son premier domicile à Strasbourg
Registre de population 600 MW 57 (1815 sqq) rue du Sanglier, suite du N° 13 f° 315 (i 316)
Lamarche, Nicolas Edouard, 1794, Gray, Hte Saône, Empl. des Contrib: indirectes, M, (à Strasbourg depuis) 1822, (E. mai 1822, dél. r. des bouchers 50
id. née Imbach, Elise, 1800, Aix la Chapelle, Ep.
id. J. Bapt. Pierre Adolphe, 7 Nov. 1822, décédé le 19. 7.bre 1823

Registre de population 600 MW 161 (1835 sqq) Vieux-Marché-aux-Poissons N° 116 f° 414 (i 230)
Lamarche, Nicolas, 1794, Gray, Hte Saône, Négociant, M, (à Strasbourg depuis) 29 mai 1822, (auparavant) V. m. aux pois. 68, (entré) 1842
id. née Imbach, Elise, 1800, Aix, Pays-Bas, Ep.
id. Guillaume Edouard Alfred, 11. 9.bre [juillet] 1824, Strasbourg, fils – 16. 8.b 47. bonne conduite
id. Marie Félicité, 10. 7.bre 1827, Strasbourg, fille
id. Fs. Félix Frédéric, 27. 8.bre 1829, Strasbourg, fils – P. Pr Paris le 14. 8.bre 46. Consentt. lurott* *olendre le 15. Xbre 46. et bonne conduite. Idem 19 juin 48.
id. Appoline Justine, 16 avril 1831, Strasbourg, fille

Naissance, Strasbourg (n° 999)
Déclaration faite (…) le 12 juillet 1824 de la naissance d’un enfant de sexe masculin né en légitime mariage hier à sept heures du matin nommé Guillaume Edouard Alfred (fils de) Nicolas Lamarche, âgé de 30 ans, Emploïé des contributions indirectes, et d’Elisabet Imbach. L’accouchement a eu lieu en la maison N° 50 rue des bouchers (i 12)

Jean Guillaume Imbach, père d’Elise Imbach, se remarie à Strasbourg en 1827.
Mariage, Strasbourg (n° 99) Acte de mariage célébré à dix heures du matin le 14 mars 1827. Jean Guillaume Imbach, majeur d’ans, né en légitime mariage le 16 janvier 1764 à Aix la chapelle /Prusse rhénane/ domicilié à Strasbourg, rentier, veuf de Marie Gertrude Geulenz décédée en cette ville le 10 novembre 1822, fils de feu Denis Imbach, négociant, et de feu Marie Josephine Schloesser
Anne Villecot, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 10 mai 1780 à Dijon (Côte d’or) domiciliée à Strasbourg, veuve d’Alexis Lemaire, pensionnaire de l’Etat décédé à Paris le 6 septembre 1825, fille de feu Louis Villecot, peintre, et de feu Louise Guiot décédée à Dijon le 28 fructidor en III (i 8)

L’orfèvre Jean Bausen Knutzen cède 2 000 francs à Nicolas Lamarche qui lui constitue une rente viagère de 200 francs

1843 (26. 8.br), Strasbourg 7 (100), Me Boersch n° 4337
Constitution de rente viagère – M. Nicolas Lamarche, négociant en soieries & nouveautés, et Madame Elisabeth Imbach sa femme de lui à ce dûment autorisée, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, Lesquels ont par les présentes créé et constitué
au profit du St Jens Bausen Knutzen, orfèvre demeurant et domicilié à Strasbourg, à ce présent et acceptant, Une rente annuelle et viagère de 200 francs sur la tête et pendant la vie dudit Sr Bausen Knutzsen
hypothèquent spécialement Une maison consistant en rez de chaussée et trois étages avec cave voûtée é autres appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons n° 116, tenant d’un côté à la rue du poumon, de l’autre au Sr Unselt ferblantier, par devant à la rue du vieux marché aux poissons & par derrière à la propriété du Sr Giesi. Cet immeuble appartient aux conjoints Lamarche par suite de l’acquisition qu’ils en ont faite de la veuve & des enfants d’Abraham Oster, en son vivant cordonnier à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Becker & son collègue notaires à Strasbourg le 14 septembre 1840 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 octobre suivant volume 8 & inscrit d’office le même jour volume 333 Numéro 202.
La présente constitution de rente viagère est faite moyennant la somme de 2000 francs que les conjoints Lamarche reconnaissent avoir reçue & touchée comptant de M. Bausen Knutzen
acp 315 (3 Q 30 030) f° 32-v

Sophie Gernne, veuve du chef de bataillon Théodore Thérèse François Giot, cède 7 000 francs à Nicolas Lamarche qui lui constitue une rente viagère de 700 francs

1847 (25.6.), Strasbourg 15 (81), Not. Lacombe n° 5750
Constitution de rente du 25 juin 1847 – Ont comparu M. Nicolas Lamarche, négociant, et Madame Elisabeth Imbach son épouse, de son mari assistée et autorisée à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, Lesquels ont par les présentes créé et constitué
au profit de Madame Marie Madeleine Sophie Gernne veuve de Mr Théodore Thérèse François Giot, vivant chef de bataillon en retraite Chevalier de la Légion d’Honneur, ladite Dale demeurant et domiciliée à Strasbourg, ci présent et acceptant, Une rente annuelle et viagère de 700 francs sur la tête de ladite Dame veuve Giot
obligentent spécialement 1° Une Maison d’habitation sise à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons n° 116, tenant d’un côté à la rue du poumon dont elle forme le coin, de l’autre au Sr Unselt ferblantier, par devant à la rue du vieux marché aux poissons, par derrière à la propriété du Sr Giesi.
2° Une maison hors la porte d’Austerlitz au canton dit grosse Aue n° 48 précédemment aujourd’hui 45
Etablissement de la propriété. Monsieur et Madame Lamarche déclarent qu’ils sont légitimes propriétaire et tranquilles possesseurs des immeubles ci-dessus décrits pour les avoir acquis, savoir 1° La maison sise marché aux poissons 116 sur la veuve et les héritiers de Mr Abraham Oster, en son vivant cordonnier à Strasbourg, aux termes d’un procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par M° Becker qui en a le minute et son collègue notaires à la résidence de Strasbourg le 14 septembre 1840 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 octobre suivant volume 365 n° 8 & inscrit d’office le même jour volume 333 Numéro 202. (…)
2° Le bien de campagne (…)
Situation hypothécaire (…) – Prix de constitution. La présente constitution de rente a été faite moyennant la somme de 7000 francs que Mamdame Giot a payée aux conjoints Lamarche
acp 362 (3 Q 30 077) f° 71-v

1855 (26.4.), Not. Hippolyte Momy (pas de minute)
Consentement par Nicolas Lamarche, négociant, et Elisabeth Imbach son épouse à Strasbourg au mariage de leur fils François Félix Frédéric Lamarche, négociant à Paris avec Marie Florentine Bouchinet célibataire à Batignolles
acp 439 (3 Q 30 154) f° 40 du 21.4.

1867 (12.7), M° Noetinger
Consentement par Nicolas Lamarche et Elisabeth Imbach sa femme à Strasbourg au mariage de leur fils François Félix Lamarche négociant à Paris avec Pauline Bronner de Bade
acp 565 (3 Q 30 280) f° 8-v du 13.7.

1869 (30.4.), M° Noetinger
Consentement par Nicolas Lamarche négociant à Strasbourg au mariage de son fils Frédéric Félix Lamarche négociant à Paris avec Céline Eulalie Dorey veuve Carrière à Paris
acp 578 (3 Q 30 293) f° 167 du 1.5.

Jean Boysen Kuntzen institue Nicolas Lamarche et Elisabeth Imbach pour ses héritiers
1865 (31.7.), Strasbourg 15 (115), M° Momy (Hippolyte) n° 10.611
Dépôt du 31 juillet 1865. A comparu Monsieur Ferdinand Vix, aspirant au notariat demeurant à Strasbourg, lequel a remis (…) la grosse d’une ordonnance rendue par Mr le Président du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg le 18 juillet 1865 envoyant Nicolas Lamarche, Négociant et dame et Elisabeth Imbach son épouse, demeurant ensemble à Strasbourg, en possession du legs universel à eux fait par M. Jean Boysen Kuntzen, ouvrier orfèvre ayant demeuré à Strasbourg où il est décédé.
(…) Qu’aux termes de son testament olographe en date à Strasbourg le premier janvier 1855 enregistré le défunt a institué les exposans ses légataires universels
acp 545 (3 Q 30 260) f° 23-v du 4.8.

Nicolas Lamarche meurt le 17 janvier 1871 en délaissant pour héritiers ses quatre enfants ou leur représentant. La succession comprend deux maisons

1871 (28.1.), Not. Hippolyte Momy (minutes en déficit)
Inventar der Gemeinschaft die zwischen Nicolaus Lamarche, Kauffmann und Elisabeth Imbach seiner Ehefrau, beide in Straßburg wohnhaft, existirt hat und von dem Nachlas beider gestorbenen, der Mann den 17. Januar 1871 und die Frau den 3. Juni 1870, errichtet von 1) Wilhelm Edouard Alfred Lamarche, Tabak angestellter in Faulquemont, 2) Maria Felicité Lamarche Wittwe von Paul Niclaus Jacquet, Rentnerin in Schiltigheim, 3) den bevollmächtigten von Frantz Felix Friderich Lamarche, commissionnaire in Paris, 4) den bevollmächtigten von Gaston Niclaus Basile Leonnard, Schüler im Institut der Kunst und Wissenschaften in Chalon, Kind von Apoline Justine Lamarche seine Muter

acp 597 (3 Q 30 312) f° 31-v du 3.2. (Sterbefall bezahlt den 1. märz 1871) Gemeinschafft, Mobilier 1173
acp 597 (3 Q 30 312) f° 55-v du 1.3. (vacation du 1 mars – Sterbefall erklärt den 14. August 1870) Gemeinschafft, Geld 5177, Ausstände 722, Pacht Zinsen so ausständig 521 Mobilien im Magazin 721
Ein Haus in Straßburg alter Fischmarkt N° 25
Ein Haus in Straßburg wo der Fuchs den Enten predigt N° 12
acp 598 (3 Q 30 313) f° 14-v du 17.4. (vacation du 15 avril) Geld 1864, Zinsen 67
Ein Haus Ballhausgassen N° 1
Rapport der Ehefrau Jacquet 4000 – Passif 37.260
Enregistrement de Strasbourg, ssp 154 (3 Q 31 653) f° 39 du 11.6.
5.11.1835 Testament – Elisabeth Lamarche née Imbach
Nicolas Lamarche

Acte de notoriété d’après lequel Nicolas Lamarche qui est mort à Strasbourg le 17 janvier 1871 délaisse pour héritiers ses quatre enfants ou leur représentant
1877 (17.12.), M° Loew
Offenkundigkeitsurkunde bestätigend, daß Nicolaus Lamarche, Kaufmann zu Straßburg am 17. Januar 1871 gestorben ist und seine Kinder als Erben hinterlassen hat, nämlich 1) Wilhelm Eduard Alfred Lamarche, Contrôleur in Nancy, 2) Frantz Felix Friderich Lamarche, Kaufmann zu Paris, 3) Maria Felicitas Lamarche, Rentnerin, Wittwe von Paul Nicolaus Jacquet zu Plombières les Dijon und 4) seinen Enkel Gustav Nicolaus Basilius Léonnard, Kunstmaler zu Blamont wohnhaft zu Paris, letzterer handelnd als Erbe seiner verstorbenen Mutter Appolonie Justine Lamarche Ehefrau von Michel Léonnard, Bataillonchef a. D. zu Straßburg – Notar Loew n° 9866
acp 673 (3 Q 30 388) f° 15 n° 4315 du 21.12. (Sterbefall Erklärung Reg. Bd. 111 Bl. 365)

Décès, Strasbourg (n° 1403)
Acte de décès. Le 4 juin 1870 (…) ont comparu Alfred Edouard Guillaume Lamarche, âgé de 46 ans, entrepreneur de tabacs, fils de la défunte, domicilié à Faulquemont (Moselle) et Léon Marchal, contrôleur des tabacs, âgé de 50 ans, ami de la défunte, lesquels nous ont déclaré que Elise Imbach âgée de 71 ans, née à Aix la Chapelle (Prusse Rhénane) épouse de Nicolas Lamarche, négociant domicilié à Strasbourg, fille de feu Jean Guillaume Lamarche [sic] Fabricant, et de feu Gertrude Geulen, est décédée le 3 juin 1870 à 9 heures du matin en la maison rue du veiux marché aux poissons 25 (i 83)

Décès, Strasbourg (n° 205)
Acte de décès. Le 17 janvier 1871 (…) ont comparu Michel Léonnard, âgé de 59 ans, Chef de bataillon en retraite, Chevalier de la Légion d’Honneur, gendre du défunt domicilié à Strasbourg et Charles Roethlisberger âgé de 45 ans, Négociant, ami du défunt domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré que Nicolas Lamarche, âgé de 76 ans, né à Pesmes (Hauts Saône), négociant, veuf d’Elise Imbach, domicilié à Strasbourg fils de feu Jean Baptiste Lamarche, notaire et de feu N Cheviller, est décédé le 17 janvier 1871 à trois heures du matin en la maison rue du vieux marché aux poissons 25 (i 53)

Les enfants de Nicolas Lamarche et d’Elise Imbach vendent la maison au blanchisseur de chapeaux de paille Gaspard Jacques Ziemer et à sa femme Caroline Eugénie Ballis

1871 (1.4.), M° Hippolyte Momy (minutes en déficit)
Verkauf – 1) Maria Felicite Lamarche, Renterin, Wittwe von Paulus Niclaus Jacquet in Schiltigheim, 2) der Bevollmächtigte von Wilhelm Eduard Alfred Lamarche, Taback Angestellter in Faulquemont, 3) der Bevollmächtigte von Frantz Felix Friderich Lamarche, Commissionnair der Hallen in Paris, 4) Michel Leonnard, Rentner in Straßburg als Vormund von Gustav Nicolaus Basilius Leonnard, minderjährig
an Gaspar Jakob Ziemer, Strohütbleicher und Caroline Eugenie Ballis seiner Ehefrau in Straßburg wohnhaft
ein Haus in Straßburg alter Fischmarckt N° 25 gelegen für 53.700 Franken
2) verschiedene Mobilien für 1300, Summa 55.000, davon waren 10.000 Franken baar bezahlt

Cession de partie du prix de la maison
Strasbourg 15 (126), Not. Hippolyte Momy n° 15.781
Cession du 15. 7.bre 1872. Sont comparus I. Monsieur Ferdinand Vix, bachelier en droit, domicilié à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de Monsieur François Félix Frédéric Lamarche, commissionnaire aux Halles centrales à Paris où il demeure
II. Madame Reine Elisabeth Kling, Rentière veuve de Mr Pierre Alexis Simonis, domiciliée à Strasbourg, III. Monsieur Georges Hurst employé à la fabriquede l’Eglise Cathédrale de Strasbourg
Lesquels pour l’intelligence du transport qui fera l’objet des présentes ont préliminairement exposé ce qui suit. 1) Par contrat reçu par M° Momy l’un des notaires soussignés & son collègue le premier avril 1871 enregistré et transcrit aux hypothèques de Strasbourg volume 1287 N° 97, les héritiers de Nicolas Lamarche et de D° Elisabeth Imbach conjoints décédés à Strasbourg int vendu à Mr Gaspard Jacques Ziemer blanchisseur de chapeaux de paille et Dame Caroline Eugénie Ballis son épouse domiciliés ensemble en ladite ville, une maison à rez-de-chaussée surmonté de trois étages, mansardes & greniers, cave voûtée aisances appartenances & dépendances située à Strasbourg rue du Vieux marché aux poissons N° 25 & rue du piumon, N° (-) moyennant le prix de 53.600 francs

Partage de la succession
1871 (19.5.), M° Hippolyte Momy (minutes en déficit)
Theilung des Nachlaßes 1) von Niclaus Lamarche, Kaufmann in Straßburg den 17. Januar 1871 gestorben 2) und Elisabeth Imbach, seiner Ehefraun den 3. Juni 1870 gestorben, errichtet von 1) Wilhelm Edouard Alfred Lamarche, controleur des Tabaks Magazin in Faulquemont, 2) Maria Felicite Lamarche Wittwe von Paul Niclaus Jacquet, Rentnerin in Schiltigheim, 3) Michael Leonnard als Vormund von Gaston Niclaus Basile Leonnard, minderjährig Sohn von Appoline Justine Lamarche seiner verstorbenenn Mutter, 4) Frantz Felix Friderich Lamarche, Commissionnaire der Hallen in Paris
acp 598 (3 Q 30 313) f° 62 n° 845 du 19.5. (Sterbefall erklärt den 1. März 1871, den 1. Juli 1871) Actif Masse 64.628, Passif Masse 22.745, bleibt 41.882
Abtretung (…)

Originaire de Deux-Ponts, Jacques (Gaspard) Ziemer épouse en 1860 Sophie Charlotte Wilhelmine Ziemer, fille de l’imprimeur Pierre Ziemer
1860, Enregistrement de Strasbourg, ssp 131 (3 Q 31 630) f° 12 du 8.2.
8 décembre 1859 – Consentement par Jacques Ziemer et Sophie Wilms son épouse conjoints chapeliers à Deux-Ponts (Bavière) au mariage de leur fils Jacques Gaspard Ziemer, baigneur à Deux-Ponts, avec Sophie Charité Wilhelmine Ziemer célibataire à Strasbourg

Mariage, Strasbourg (n° 96)
Du premier mars l’an 1860 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jacques Gaspard Ziemer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 16 octobre 1830 à Deux-Ponts (Bavière Rhénane) domicilié à Strasbourg, baigneur, fils de Jacques Ziemer, chapelier domicilié à Deux-Ponts, et de Sophie Wilms, son épouse domiciliée également à Deux-Ponts, et de Sophie Charlotte Wilhelmine Ziemer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 21 octobre 1827 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de Pierre Ziemer, imprimeur domicilié à Strasbourg ci présent et consentant et de feu Dorothée Charlotte Hochfeld, décédée à Strasbourg le 27 avril 1852 (…) il n’a aps été passé de contrat de mariage (i 1)

Sophie Charlotte Wilhelmine Ziemer meurt en laissant pour héritiers son père et sa tante
1866 (19.1.), M° Geoffroi Becker (minutes en déficit)
Etat de la fortune délaissée par Sophie Charlotte Wilhelmine Ziemer épouse de Gaspard Jacques Ziemer, ouvrier blanchisseur de chapeaux de paille à Strasbourg et de la succession de ladte D° Ziemer, décédée le 2 avril 1865, dressé à la requête 1) du veuf, 2) Pierre Ziemer, blanchisseur dec hapeaux de paille à Strasbourg, père de la défunte, héritier pour moitié et usufruitier d’un tiers de l’autre moitié, 3) Caroline Elisabeth Hochfeld, rentière à Coblence, héritière de l’autre moitié mère de la défunte
acp 550 (3 Q 30 265) f° 25 du 23.1. – Communauté, mobilier 312, créances 3008, total 3320
Masse passive 120, reste 3200, faisant la moitié 1600
Succession, mobilier 1600, passif 180, reste 1420

1869 (1.7.), Strasbourg 9 (130), Not. Becker (Geoffroi) n° 11.958
Notoriété – (…) avoir parfaiement connu Mad° Sophie Charlotte Wilhelmine Ziemer en son vivant épouse de Monsieur Gaspard Jacques Ziemer, blanchisseur de chapeaux de paille demeurant à Strasbourg, et savoir que ladite D° Ziemer est décédée en cette ville le 2 avril 1865, Qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire et qu’elle a laissé pour seuls héritiers savoir a) Monsieur Pierre Ziemer, blanchisseur de chapeaux de paille demeurant à Strasbourg son père comme seul plus proche parent dans la ligne paternelle, pour une moitié en pleine propriété et pour un tiers dans l’autre moitié en usufruit sa vie durant
b) Et Madlle Caroline Elisabeth Hachfeld, majeure sans état demeurant à Hersfeld (ci devant électorat de Hesse, actuellement royaume de Prusse) sa tante comme seule plus proche parente dans la ligne maternelle, pour héritière de la seconde moitié dans la ligne maternelle et pour héritière de la seconde moitié, sauf d’usufruit dont il est question ci dessus
acp 584 (3 Q 30 299) f° 15 du 10.7.

Le blanchisseur de chapeaux de paille Pierre Ziemer cède 4000 francs à Gaspard Jacques Ziemer qui lui constitue une rente viagère de 400 francs
1866 (19.1.), M° Geoffroi Becker (minutes en déficit)
Constitution par Gaspard Jacques Ziemer, ouvrier blanchisseur de chapeaux de paille à Strasbourg
sur le tête de Pierre Ziemer, blanchisseur de chapeaux de paille à Strasbourg
de 400 francs de rente annuelle et viagère. Cette constitution de rente faite moyennant la somme de 4000 francs payés
acp 550 (3 Q 30 265) f° 25-v du 23.1.

Pierre Ziemer cède à Gaspard Jacques Ziemer ses outils, sa clientèle et les droits qui lui reviennent dans la succession de sa fille
1866 (19.1.), M° Geoffroi Becker (minutes en déficit)
Vente par Pierre Ziemer, blanchisseur de chapeaux de paille à Strasbourg
à Gaspard Jacques Ziemer, ouvrier blanchisseur de chapeaux de paille à Strasbourg
1) Les outils et ustensiles servant à l’état de blanchisseur de chapeaux de paille et la clientèle y attachée, estimés à 217 francs
2) autres objets mobiliers estimés à 490 francs
3) la part indivise du Sr Pierre Ziemer dans la succession de Sophie Charlotte Wilhelmine Ziemer, épouse du sieur Jacques Gaspard Ziemer constatée par acte reçu Becker Nre ci-dessus enregistré, montant à 968 francs et en une somme de 1725, total 3400 francs
Cette vente faite moyennant 3260 francs, à quoi il y a lieu d’ajouter la somme de 140 francs, montant du passif que le Sr Ziemer se charge de payer, total 3400 francs
Les abandonnements sont faits moyennant un prix représenté par l’engagement que le Sr Gaspard Jacques Ziemer contracte à titre de bail à nourriture, de prendre chez lui le Sr Pierre Ziemer pendant tout le temps qui s’éoulera au jour du décès de ce dernier, de le loger, nourrir à sa table, le chauffer, éclairer, blanchir, de le soigner en cas de maladie et de pourvoir à ses frais de confection et raccomodage des vêtemenst et chaussures et en cas où le Sr Ziemer ne voudroit plus prendre la nourriture chez le Sr Gaspard Jacques Ziemer, ce dernier sera obligé de payer une somme de 200 francs par an
acp 550 (3 Q 30 265) f° 25-v du 23.1.

Gaspard Jacques Ziemer se remarie en 1866 avec la modiste Caroline Eugénie Ballis
1866 (19.1.), M° Geoffroi Becker (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Gaspard Jacques Ziemer, ouvrier blanchisseur de chapeaux de paille à Strasbourg, veuf de Sophie Charlotte Wilhelmine Ziemer d’une part
Caroline Eugénie Ballis, modiste à Strasbourg, fille de Michel Guillaume Ballis, vivant tonnelier et de Sophie Romig sa veuve d’autre part
acp 550 (3 Q 30 265) f° 26 du 23.1. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) argent comptant 4000 francs 2) les valeurs à lui cédées par l’acte qui précède montant à 3400. Le Sr Ziemer déclare mettre en communauté lesdits objets
La future épouse déclare apporter en mariage un mobilier estimé à 1476 francs. Les apports de la future épouse consistent en un mobilier estimé à 339, sa part indivise dans la succession de feu son père & autres successions
Donation par la D° Ballis à la future épouse sa fille, ce acceptant, d’une somme de 2000 francs. Il est donne pouvoir à la veuve Ballis par son fils à l’effet de gérer pendant deux ans lesdites sommes
Donation par le futur à la future d’une somme de 2000 francs, laquelle donation sera caduque en cas de prédécès et donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession, réductible à moitié en cas d’existence d’enfants

Liquidation de la première communauté
1869 (3.7.), Strasbourg 9 (130), Not. Becker (Geoffroi) n° 11.962
Liquidation et partage communauté Gaspard Jacques Ziemer blanchisseur de chapeaux de paille et de Charlotte Wilhelmine Ziemer sa femme
Du 3 juillet 1869. – Ont comparu 1. M. Gaspard Jacques Ziemer, blanchisseur de chapeaux de paille demeurant à Strasbourg, agissant 1. à cause de la communauté de biens légale qui, à défaut de contrat de mariage, a existé entre lui et D° Sophie Charlotte Wilhelmine Ziemer son épouse défunte, 2. et comme cessionnaire, en vertu d’un acte passé devant ledit M° Becker le 19 janvier 1866 des droits qui compétaient au Sr Pierre Ziemer, blanchisseur de chapeaux de paille en la même ville, sur une partie de la succession de ladite défunte, fille de ce dernier, dont il était héritier pour une moitié en pleine propriété et pour un tiers de l’autre moitié en usufruit sa vie durant comme seul plus proche parent dans la ligne paternelle, ainsi qu’il résulte d’un acte de notoriété reçu par ledit M° Becker le premier juillet courant dûment enregistré
2. Mr Frédéric Auguste Adolphe Silberzahn, licencié en droit, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Demoiselle Caroline Elisabeth Hachfeld, majeure sans état demeurant à Hersfeld (ci devant électorat de Hesse, actuellement royaume de Prusse) (…),, Ladite Dlle Hachfeld ayant agit comme héritière pour l’autre moitié, sauf d’usufruit dont il est question ci-dessous, de feu ladite Dame Ziemer sa nièce dont elle était la plus proche parente dans la ligne maternelle, ainsi qu’il résulte de l’acte de notoriété susmentionné.

Observations préliminaires. Lesdits époux Ziemer se sont mariés à Strasbourg le premier mars 1860 sans avoir fait de contrat de mariage (…) La D° Ziemer est décédée à Strasbourg le 2 avril 1865 sans laisser de descendants, de sorte que sa succession est dévolue à son père et à sa tante susdénommés. Après ce décès il n’a pas été dressé d’inventaire, M.Ziemer comparant et ledit Sr Pierre Ziemer, ce dernier en se portant fort pour ladite Dlle Hachfels dont il ne connissait pas le domicile, se sont bormés à faire constater l’actif et le passif des dites communauté et succession par un état de fortune dressé par ledit M° Becker le 19 janvier 1866 et dont le contenu servira de base au présent acte de liquidation et partage.
acp 585 (3 Q 30 300) f° 26-v du 7.7. (succession déclarée le 11 juillet 1866) Communauté, Masse active 3370, intérêts 637, total 3957 – masse passive 230, reste 3370
Succession, moitié de la communauté 3320,masse passive 231, reste 3028, moitié 1544, masse passive 180, reste 1364 dont la moitié revient au Sr Ziemer 682
Droit des parties (…)

Gaspard Jacques Ziemer et Caroline Eugénie Ballis hypothèquent au profit du propriétaire Jean Baptiste Mengus la maison à rez-de-chaussée, trois étages, mansardes, greniers et cave voûtée, construite en pierre, briques et bois

1882 (29.7.), Strasbourg 8 (116), Not. Gustave Edouard Loew n° 14.293
29. Juli 1882. Obligation – sind erschienen Herr Kaspar Jacob Ziemer, Strohhutbleicher & Frau Karolina Eugenie Ballis, seine von ihm hierzu ermächtigte Gattin, beide zu Strassburg wohnend, dieselbe bekennen hiermit
dem mitanwesenden Herrn Johann Baptist Mengus, Eigenthümer in Strassburg wohnend, ein Darlehen von 2400 Mark zu schulden
Hypothekbestellung. Eine in Bodengeschoß drei Stockwerlen, Mansarden & Speichern bestehende Wohnbehausung mit gewölbtem Keller, Rechten & Zubehörden, in Strassburg gelegen, Ecke der alten Fischmarktstrasse wo sie N° 25 führt & der Lungengasse wo sie N° 1 hat, begrenzt einerseits von der Lungenstrasse, anderseits von herrn Unselt, vorn von der alten Fischmarktstrasse, hinten von herrn Simonis
Eigenthumsnachweis. Eheleute Zimmer erkauften die verpfändete Liegenschaft von den Erben der zu Strassburg verlebten Elisabeth Imbach zufolge Vertrags des damaligen Notars Momy in Strassburg vom 1. April 1871, überschrieben am hiesigen Hypotekenamte den 21. desselben Monats Band 1287 mit amtlicher Einschreibung Band 1064 N° 116. Auf den bedungenen Preis zu 53.700 Franken erklären Eheleute Ziemer nur noch die hieunten angegebenen Beträge zuschulden.
Erklärungen. Es erklären Eheleute Zimer 1) daß die bedie in erster Ehe & zufolge Ehevertrags des hiesigen Notars Becker vom 19. Januar 166 in Errungenschaft gemeinschaft leben (…)
Police d’assurance, Rhin et Moselle, n° 30.177, 30. September 1876. Ziemer Gaspar Jacques. 48.000 Mark auf der Liegenschaft des Herrn Ziemer zu Straßburg, Alter Fischmarkt N° 25 gelegen, auf Keller, Erdgeschoß, drei Stockwerke, Mansarden und Speicher stehend mit Steine, Backsteine und Holz gebaut, mit Ziegeln gedeckt, miteibegriffen der Werth aller Dependenzien.



16, rue de l’Ecrevisse


Rue de l’Ecrevisse n° 16 – III 278 (Blondel), N 481 puis section 68 parcelle 62 (cadastre)

Nouvelle façade rue de l’Écrevisse et ajout d’un troisième étage en retrait vers les deux rues, Jean Daniel Gœnner, 1870
Démolie lors de la « rénovation urbaine de l’Ilot Broglie » (1972)
Autre adresse, 12, rue de Bischheim


Façade rue de l’Écrevisse (au milieu) avant démolition (1970, dossier de la Police du Bâtiment)
Façade rue de Bischheim vers 1930 (maison de droite à étage en retrait, AMS cote 1 Fi 146 et 1 Fi 91, fonds Spehner)

La maison sise rue de l’Évêque (ou rue de Bischheim) a une issue par une simple porte dans la rue de l’Écrevisse. Contremaître au chantier des charpentiers, Laurent Pfeffer la vend en 1596 au menuisier Jean Schwartz dont les ayants droit la conservent jusqu’en 1732. A la mort de Sébastien Schœttel, tisserand originaire d’Ittenheim qui a été élu contrôleur des tonneaux à la Grue, la maison assez délabrée est estimée à la somme de 300 florins (1676). Le billet d’estimation dressé en 1702 mentionne que la maison comprend un atelier, un bûcher et une cave voûtée. Elle appartient aux compagnons maçons Jean Klett puis Jean Georges Wacker de 1732 à 1760. Elle reste jusqu’en 1843 aux mains des descendants et ayants droit du remueur de grains Jean Georges Fendrich qui l’achète en 1760. Jean Jacques Braun charge en 1782 le maître maçon Maurice Engesser d’aménager une cuisine et un poêle au rez-de-chaussée rue de Bischheim, sans doute après avoir fait les travaux correspondants rue de l’Écrevisse en 1778. Il fait modifier en 1786 un encadrement de porte et deux croisées rue de l’Evêque.

Canton III, Marché aux Chevaux-Nuée Bleue57, Plan (sud)
Plan Blondel (1765, ADBR cote 2 L Plan 5) – Plan préparatoire au plan-relief (1830), la maison est en haut à droite, parcelle 278, cour P‘

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 57 (Musée des plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) porte que chacune des façades a un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade rue de l’Écrevisse est la deuxième à droite du repère (a’) : deux bâtiments en aile entourent un mur donnant dans la petite cour (P’) qui représente l’aile nord (3-4), l’aile sud (1-2) et la façade (2-3) du bâtiment principal à deux étages et toiture à une lucarne. La façade rue de Bischheim se trouve à droite du repère (s) : rez-de-chaussée à porte d’entrée entre deux fenêtres, deux étages à trois fenêtres irrégulièrement réparties, toiture à deux niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 8 (1784-1857) puis le n° 16 rue de l’Écrevisse, le n° 10 (1784-1857) puis le n° 12 rue de Bischheim.


Coupe de la nouvelle façade rue de Bischheim et rue de l’Ecrevisse, 1870 (dossier de la Police du Bâtiment)

Jean Daniel Gœnner charge en 1870 le maître maçon Charles Biedermann de faire rue de l’Ecrevisse une nouvelle façade en briques et en pierre de taille, le troisième étage étant en retrait de 1,30 mètre et d’exhausser rue de Bischheim (rez-de-chaussée en maçonnerie, premier et deuxième étage en pans de bois) deux fenêtres au rez-de-chaussée et d’ajouter un troisième étage en retrait d’un mètre. Il fait convertir en 1873 une fenêtre en porte rue de l’Écrevisse. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage légèrement la maison. Le préfet l’autorise en septembre 1970 la ville, devenue propriétaire de la maison, à la démolir pour la « rénovation urbaine de l’Ilot Broglie ». D’après le rapport dressé en août 1970, deux pièces de bois sculpté provenant d’un encadrement de fenêtre du n° 14 se trouvent aux premier et deuxième étages.

octobre 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1596 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Laurent Pfeffer, charpentier, contremaître, et (1590) Anne Schmitt puis (1596) Sara Adolph – luthériens
1596 v Jean Schwartz, charpentier, et (1594) Marie Reuchlin – luthériens
1642 h Gaspard Braun, charpentier, et (1621) Marie Reuchlin, d’abord (1594) femme du charpentier Jean Schwartz puis (1638) Marguerite Huck – luthériens
1638 h Sébastien Schœttel, tisserand, et Eve Münch, (1637) Gertrude Wincker, d’abord (1622) femme du jardinier Pierre Schütz, (1644) Marguerite Huck, d’abord (1638) femme du charpentier Gaspard Braun, (1655) Marie Knaus, d’abord femme (1611) du fabricant de chausses Jean Philippe Bentz, (1620) du remueur de grains Thiébaut Kieffer, (1637) de l’amidonnier Georges Heller et (1653) de l’amidonnier Jean Frickhœffer, puis (1666) Anne Nox, veuve du journalier Georges Sauser – luthériens
1677 h Jean Georges Schœttel, tisserand, et (1657) Barbe Reisseissen – luthériens
1713 h Jean Schœttel, tisserand, et (1711) Anne Marie Sattler – luthériens
1732 v Jean Klett, compagnon maçon, et (1721) Marie Dorothée Rœderer – luthériens
1735 h Jean Georges Wacker, compagnon maçon, et (1735) Marie Dorothée Rœderer veuve de Jean Klett – luthériens
1760 v Jean Georges Fendrich, remueur de grains, et (1732) Catherine Riehl – catholique, luthérienne convertie
1786 h Jacques Braun, remueur de grains, et (1760) Anne Marie Fendrich – catholiques
1830 h Thaddée Thirion, juriste, employé des vivres, et (1803) Marie Barbe Braun
1837 h Jean Jacques Félix Adam, avocat puis juge, et (1822) Marie Madeleine Chastaing
1843 b Jean Daniel Gœnner, tisserand, et (1836) Sophie Caroline Stephan
1869 h Jean Daniel Gœnner, menuisier, et (1866) Louise Caroline Bauer
1905 h Daniel Emile Gœnner, boucher, et (1896) Marie Madeleine Noth
1911* v Georges Riff, aubergiste, et (v. 1886) Marie Uhl
1934* h Albert Riff, ferbantier, et (1913) Elisabeth Gasser

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 150 livres en 1676, 225 livres en 1702, 275 livres en 1713, 325 livres en 1735, 450 livres en 1784

(1765, Liste Blondel) III 278, Jean George Fenderich
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Fenrich, 7 toises, 1 pied et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 481, Thirion – maison, sol – 0,87 are / Adam Jean Joseph fils juge / Kiener Daniel tisserand, rue des Roses

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Le maître maçon Maurice Engesser est autorisé au nom du marchand de grains Jean Jacques Braun à modifier un encadrement de porte et deux croisées rue de l’Evêque

(f° 122-v) Dienstags den 18. Julii 1786 – Joh: Jacob Braun Kornkäufer
Mr Engeser der Maurer, nôe Joh: Jacob Braun, des Kornkäufers, bittet zu erlauben an deßen Behausung in der Bischoffs Gaß ein Thür Gestell und Zwei Kreutzstöck zu versetzen. Erkannt Willfahrt

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Bernard Rottler expose les travaux que le remueur de grains Jean Jacques Braun a l’intention de faire dans la maison rue de l’Ecrevisse : aménager une buanderie à gauche du rez-de-chaussée, au premier étage un poêle chauffé par un fournerau en fonte, au deuxième étage une cuisine et à l’arrière un poêle chauffé depuis la cuisine. Remarque, Jacques Braun n’est pas encore propriétaire de la maison.

1778, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Joh: Jacob Braun 478, 629
(p. 478) Mittwochs den 23.ten Septembris 1778. – Johann Jacob Braun der Kornwerffer, will in seiner ane der Krebsgaß gelegenen behaußung in dem gebäud linckerhand auf dem rez de chaussée eine Bauch Küche machen den offen auf den gewölbten Keller setzen das rohr mit einem caminschooß wohl versehen am steinern gäbel hinaufführen, Im ersten stock eine stube mit einem eisernen ofen in welchen in dem zimmer eingefeurt wird und dessen blechene rohr in das camin der bauchküche gerichtet. Im Zweÿten stock ane der Steeg eine Kuche mit Heerd und caminschooß wohl versehen neben daran eine stube mit einem gegoßenen offen in den aus der Kuch eingefeurt wird, und deßen blechene rohr in das Kuchencamin gerichtet. Erkannt Willfahrt. Mstr. Rottler.

Le maître maçon Maurice Engesser expose les travaux que le remueur de grains Jean Jacques Braun a l’intention de faire dans la maison rue de l’Evêque : au rez-de-chaussée une cuisine où se trouve un fourneau et à côté un poêle chauffé depuis la cuisine.
(p. 629) Mittwochs den 8.ten Novembris 1786 – Mstr Braun der Kornwerffer will in seiner ane der Bischoffsgaß gelegenen behaußung auf dem rez de chaussée eine Kuche mit herd und Caminschoß wohl versehen machen das rohr am steinernen gäbel hinauf vom allem holtz entfernt, nebens eine stube inn die aus der Kuch eingefeurt wird.
der erste und zweitestock sind dem rez de chaussée durchaus gleich. Erkannt Willfahrt. Mstr Engesser.

Description de la maison

  • 1676 (billet d’estimation traduit) La maison assez délabrée est estimée à la somme de 300 florins
  • 1702 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend un atelier, un bûcher et une cave voûtée est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 450 florins
  • 1713 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend un atelier, un bûcher et une cave voûtée est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 550 florins
  • 1734 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, chambre à soldats, petite cave voûtée est estimée avec la petite cour et autres appartenances et dépendances à la somme de 650 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de l’Evêque

nouveau N° / ancien N° : 12 / 10
Braun
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages médiocres en bois
(Légende)

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de l’Ecrevisse

nouveau N° / ancien N° : 15 / 8
porte de derrière du N° 12 rue de l’Evêque
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocre état

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 136 case 3

Kiener Daniel, tisserand, rue des Roses à Strasbourg
Goenner Jean Daniel, rue du jardin aux Roses N° 4 / rue du Bateau 7 (1845)

N 481, maison, sol, R de l’evêque 16
Contenance : 0,87
Revenu total : 72,45 (72 et 0,45)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 637 case 1
Remarque. Les reconstructions de 1870 ne figurent pas au cadastre.

Goenner Jean Daniel, rue de la Douane 3 / Bischheim 12 / Wittwe
1906 (2429) Goenner Emil Daniel Metzger in Straßburg
(ancien f° 385)

N 481, maison, sol, Rue de Bischheim 12
Contenance : 0,87
Revenu total : 72,45 (72 et 0,45)
Folio de provenance : (136)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 32 page 546 case 5

Parcelle, section 68, n° 62 – autrefois N 481
Canton : Krebsgasse Hs N° 16 und Bischheimergasse Hs N° 12 / Rue de l’Ecrevisse, Impasse de Bischheim
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 0,86 / 0,88
Revenu : 800 – 1500
Remarques : V.W. II 77 – I. 13.X / 86

(Propriétaire), compte 2265
Gönner Emil Daniel
1911 Riff Georg und Ehefr.
1934 Riff Albert ferblantier et son épouse
(3380)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 77 de l’Eveque

10
Loc. Fritz Michel, ouvrier à la fonderie Royal
Loc. Fenrich, Barbe tricote pour le mnd. fille Bourgeoise
Loc. Frantz, Joseph, invalide

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 77 de Bischofsheim p. 105

10
Lo. Fritz Michel, Ouvrier à la fonderie Royale
Lo. Fenrich, Barbe tricoteuse

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 78 de L’Ecrevice

8, porte du N° 10 de la Rue de L’Evêque

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 78 de L’Ecrevice p. 106

2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, Maisons donnant dans la rue de L’Eveché

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Krebsgasse (Seite 84)

(Haus Nr.) 16
Rauel, Metzgermstr. 0
Goenner, Wwe. E 1
Mossmann, Schneiderm. 1
Mahler, Schreiner. 2
Goener, Metzger. 3

Bischheimergässchen (Seite 12)

(Haus Nr.) 2
Emser, Malermstr.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 776 W 53)

Rue de l’Ecrevisse 16 et impasse de Bischheim 12 (1864-1973)
Partie 12, impasse de Bischheim

Le propriétaire Gœnner charge en 1870 le maître maçon Charles Biedermann de faire une nouvelle façade, en briques et en pierre de taille, dont le troisième étage sera en retrait de 1,30 mètre. Daniel Gœnner charge en 1873 l’entrepreneur Speich de convertir une fenêtre en porte rue de l’Écrevisse. Il manque plusieurs barreaux en fer en 1885 au balcon qui court sur toute la largeur de la façade au-dessus du deuxième étage côté cour rue de l’Ecrevisse. La Police du Bâtiment demande en 1906 de plâtrer la cloison en lattes qui sépare l’atelier de menuiserie donnant dans l’impasse de Bischheim de l’atelier de charcuterie donnant dans le rue de l’Ecrevisse. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage légèrement la maison. Le préfet autorise en septembre 1970 la ville devenue propriétaire de la maison à la démolir pour la « rénovation urbaine de l’Ilot Broglie ». D’après le rapport dressé en août 1970, deux pièces de bois sculpté provenant d’un encadrement de fenêtre du n° 14 se trouvent aux premier et deuxième étages.
Artisans. Auguste Vonhoff, peintre (1922), Alfred Mühlhauser (1924) puis Joseph Müller (1928), fabricants de poêles

Sommaire
  • 1864 – Le maître maçon Joseph Biedermann (demeurant 28, rue du Fort) demande au nom de madame Griendner l’autorisation de crépir le rez-de-chaussée. L’agent voyer note que la maison est alignée
    1870 – Le maître maçon Charles Biedermann demande au nom du propriétaire Gœnner l’autorisation de faire une nouvelle façade en briques et en pierre de taille, le troisième étage étant en retrait de 1,30. – Dessin – L’agent voyer note que le premier et le deuxième étage seront en maçonnerie, le troisième étage en pan de bois. La hauteur totale ne dépasse pas la hauteur réglementaire
  • 1885 – Le directeur de l’usine à gaz Weill-Gœtz demande au nom du boucher Bur, locataire, que l’installeur Beck soit autorisé à faire une prise pour environ 3 becs du 16, rue de l’Écrevisse – Autorisation
  • 1887 – Le maire notifie Louise Gœnner (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1887
    1895 – Le maire notifie Louise Gœnner (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, décembre 1895
  • 1896 – Le directeur de l’usine à gaz Weill-Gœtz demande au nom du locataire Schwarzwælder l’autorisation de faire une prise pour environ 5 becs. – Autorisation
  • 1897 – Le maire notifie la veuve Gœnner (demeurant sur place) de faire ravaler la façade. La propriétaire déclare que le peintre a retardé plusieurs fois les travaux, le maire accorde un délai – Rappel l’année suivante – Travaux terminés, août 1898.
    1905 – Le maire notifie Emile Gœnner (demeurant sur place) de faire ravaler la façade. Le propriétaire qui vient d’acheter la maison et y fait des réparations demande un an de délai qu’accorde le maire – Travaux terminés, octobre 1906
  • 1906 (mai) – On informe la Police du Bâtiment que l’atelier de menuiserie aménagé depuis peu au rez-de-chaussée vers l’impasse de Bischheim ne correspond pas aux prescriptions et qu’il est seulement séparé de l’atelier de charcuterie par une cloison en lattes. La Police du Bâtiment constate en outre que le fourneau n’est pas réglementaire. Le maire donne quinze jours au propriétaire pour supprimer l’atelier ou le réaménager. – Rappel en juillet. Emile Gœnner déclare que l’atelier de menuiserie était exploité par feu son père. Il demande un délai que le maire accorde.
    1906 (décembre) – Le fourneau est réglementaire, la cloison est toujours la même
    1907 (avril) – La cloison n’est toujours pas plâtrée mais les ateliers ne sont plus utilisés. La cloison est plâtrée, octobre 1907
  • Commission contre les logements insalubres. 16, rue de l’Écrevisse – 1902. Propriétaire, veuve Gœnner, demeurant sur place. Une pièce sombre au deuxième étage ne doit pas servir de chambre à coucher. Le propriétaire déclare avoir l’intention d’agrandir la fenêtre qui donne vers la cage d’escalier pour mieux éclairer la pièce et d’ouvrir une fenêtre vers la chambre voisine pour assurer l’aération. – Travaux terminés, août 1902
    1906, la pièce sombre ne pourra servir de chambre à coucher que si la porte vers la pièce voisine est décrochée. Emile Gœnner adresse au maire un courrier sur la porte vitrée
    1903. Premier, étage, Fleischer. Pas d’ouvrier.
    1908. Le locataire Lienhard se plaint de vermine puis retire sa plainte
    1910, 1911, Rien à signaler
    Commission des logements militaires, 1915. Remarques en trois points. Travaux terminés, avril 1916.
    1924. Un enfant est malade de diphtérie
  • 1922 – Le peintre Auguste Vonhoff (20, rue des Charpentiers) demande l’autorisation de poser une enseigne plate à son atelier 16, rue de l’Écrevisse et une autre à son domicile – Accord, l’enseigne est posée
  • 1924 – Le fabricant de poêles Alfred Mühlhauser demande l’autorisation de poser une enseigne plate (Ofen und Herdenreparatur Werkstätte, Alfred Mühlhauser Krebsgasse N° 16, Repariren und reinigen von Ofen und Herden) et une enseigne perpendiculaire (libellé en lettres noires sur fond jaune, Repariren und reinigen von Ofen und Herden, Alfred Mühlhauser) – Autorisation
  • 1928 – Le poêlier Joseph Müller déclare avoir retiré son enseigne perpendiculaire.
  • 1945 – Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage légèrement la maison. Certificat de sinistré remis à Albert Riff (troisième étage)
  • 1970 (15 août) – La ville dépose une demande de démolir le bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages sis 16, rue de l’Écrevisse et 12, impasse de Bischheim pour réaliser son « projet d’urbanisme ». « Observations. L’immeuble est dans un mauvais état général. A l’angle est de la façade impasse de Bischheim se trouvent au premier et au deuxième étage deux pièces de bois sculpté provenant du n° 14 et qui faisaient partie d’encadrement de fenêtre. Une faible quantité de tuiles anciennes peut faire l’objet de récupération. » – Plan cadastral de situation
    Rapport, le 22 VII 70. « La descente sur les lieux a été effectuée le 21 VII 70. Il a été constaté qu’il s’agissait d’un bâtiment comportant un rez de chaussée et 2 étages + 1 étage en retrait. Il est mitoyen du 18, rue de l’Ecrevisse, 10 impasse de Bischheim, le 14, rue de l’Ecrevisse – 16, impasse de Bischheim ayant été précédemment démoli.
    Il s’agit d’une construction partie en maçonnerie partie en pans de bois. L’immeuble est dans un mauvais état général. A l’angle est de la façade impasse de Bischheim se trouvent au 1° et au 2° étage 2 pièces de bois sculpté provenant du n° 14 et qui faisaient partie d’encadrement de fenêtre. Une faible quantité de tuiles anciennes peut faire l’objet de récupération. »
    1970 (18 août) – Le maire transmet le dossier avec avis favorable au directeur départemental de l’équipement
    1970 (8 septembre) – Le préfet accorde le permis de démolir
    1973 (avril) – Le bâtiment est démoli

Le propriétaire Gœnner charge en 1870 l’entrepreneur Charles Bidermann d’exhausser deux fenêtres au rez-de-chaussée et d’ajouter un troisième étage en retrait d’un mètre des étages inférieurs. L’agent voyer note que le rez-de-chaussée est en maçonnerie, le premier et le deuxième étage en pans de bois.

Sommaire
  • 1870 – Charles Bidermann demande au nom du propriétaire Gœnner l’autorisation d’exhausser deux fenêtres au rez-de-chaussée, d’ajouter un troisième étage en retrait d’un mètre des étages inférieurs et de crépir la façade – Dessin – L’agent voyer note que le rez-de-chaussée est en maçonnerie, le premier et le deuxième étage en pans de bois
  • 1873 – L’entrepreneur Speich demande au nom du propriétaire Daniel Gœnner l’autorisation de crépir la façade rue de Bischheim et celle rue de l’Écrevisse, de convertir une fenêtre en porte rue de l’Écrevisse – Croquis – L’agent voyer note que les façades sont alignées
  • 1885 – Le commissaire de police informe la Police du Bâtiment que le balcon au-dessus du deuxième étage côté cour rue de l’Ecrevisse est en mauvais état. Le balcon qui s’étend sur toute la largeur de la façade a un garde-corps dont il manque plusieurs barreaux en fer. – Le propriétaire a posé un grillage en fer.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, mars 1897

Relevé d’actes

La maison appartient jusqu’en 1596 au charpentier Laurent Pfeffer. Originaire de Saverne, il achète le droit de bourgeoisie en 1573. Il devient contremaître au chantier des charpentiers, fonction qu’il occupe déjà en 1584.

1573, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 223
Lorentz Pfeffer von Elßaß Zabern der Zÿmmerman hatt das burgkrecht Kaufft und dient Zu den Zÿmmerleüth. Act. d. 22.t octob. 73.

Mentions de Laurent Pfeffer dans différents registres
1584 VII 1300 Bauherren – Werckhöffen, Zechen vff den höffen. 20. (bis) 21. (Lorentz Pfeffer der Barlier). 23. 27. Visierung vff den hoffen gemacht. 48. Murhoff und an anderen wercken unordnung. 50-52.
1590 VII 1306 Bauherren – Lorentz Pfeffer der Ballier unfleißig. 94. pt° kremer hütten. 96.
Meßhüttlin. 107. 181. Lorentz Pfeffer der barlier. 212.
1591 Conseillers et XXI (1 R 68) – Michel Düringer contra Lorentz Pfeffern. 407. 416. Lorentz Pfeffer (Balier vff dem Zimmerhoff, vide Michel Diringer). 132.
1598 VII 1313 Bauherren – Lorentz Pfeffer vmb platz vffm Roßmarck. 233.

Le contremaître Laurent Pfeffer se marie en 1590 avec Anne, fille du boulanger Jean Schmitt d’Ebersdorf
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 426-v n° 30)
1590. Iubilate. Lorentz Pfeffer der polirer auff dem Zimmerhoff vnd Anna Johann Schmidts des becken von Ebersdorff hinterlaßene tochter. Eingesegnet Zu S. Thoman (i 221) Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 122 n° 387) 1590. Domin. Jubilate. Lorentz Pfeffer, der ballierer auff dem Zimmerhoff vnd Anna Hans Schmidt. des becken von Ebersdorff nachgelaßene tochter, eingesegnet d. 18. Maÿ (i 130)

Laurent Pfeffer se remarie en 1596 avec Sara, fille du jardinier Simon Adolph
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 39, n° 7) 1596. Dominica III. Post Epiphanias. Lorentz Pfeffer der polirer auff dem Zimmerhoff vnd Sara, Simon Adolphs des gartenmanns hinderlaßene tochter, Eingesegnet Montag auf Liechtless den 2. Februarÿ (i 48)

Le maître des rentes rapporte que les marchands et revendeurs se plaignent des chicanes de Laurent Pfeffer.
1600, Préposés au bâtiment (VII 1315)
Lorentz Pfeffer ballier vffm Zimmerhoff beclagt. 192.
(f° 192-v) Mittwoch 10.ten Xbr. – Lorentz Pfeffer ballier
H. Mathis Stöffelin hat antzeigt das der vom Zinßmr. vernommen das die frembd. Kauffleüth vnd Kremer hefftig vber Lorentz Pfeffer den Ballier vffm Zimmerhoff clag. das derselb sie mit den schäfften und Registern vffhalte, nit fürdere sie verhaiss. vnd schenck. Ihm dan wil, aber dan verschneide er vil holtz Zu untheür Zu dem Regalen, dadurch mein H. vnd frembde beschwerd werd. der Ist deßhalben für gestalt, vnd gehört, sagt were das vom Ihme reede, der werde fehlen, das es werde ihm nichts, die Meßhütter oder andere möchtens betteln vnd thun, er fordere Ihnen nichts, es seie Ihm verschinen Meß nichts word. wiß auch nit das mans Ihm hievor und.sagt, doch mag es lang sein, Ist Ihme genugsam und.sagt diß und dergleich müssig Zugehen, wo mans mehr erfahren werd. ein Anderst gegen Ihm für genomen derhalben soll er sorg Zum leicht han

La veuve de Laurent Pfeffer sollicite la permission de continuer à habiter le logement qu’elle occupait avec son mari pour mieux pouvoir rembourser ses dettes. Les préposés répondent que le logement n’était pas attaché à la fonction du défunt et que la veuve possède des maisons qu’elle loue.
1604, Préposés au bâtiment (VII 1319)
Lorentz Pfeffers des Palliers vffm Zimmerhoff witwe vmb wohnung. 89.
(f° 89-v) Mittwoch 6.t Junÿ – Lorentz Pfeffers des Palliers vffm Zimmerhoff witwe vnd dochter mit beÿstand Manng Biechlin und Ulrich Adams bitten weil er gestorben vnd Zimblich schuld. verlaß. so bitten sie, sie die witwe ein Jar od. etlich in solch heüßlin od. thürnlin wohnen Zu laß. Zu besserer vßbringung und Zalung d. schuld., deren Ist antzeigt das hauß gehör nit Zum dienst sondern stehe beÿ mein h. solches Zuuerlüh. wann sie wöllen, vnd könne man sie nit vertrösten sonder mög sie sich umbsehen weil sie selbst heußer Zuverlüh. hat.

Le tuteur de Philippe Pfeffer, fils du contremaître Laurent Pfeffer, rembourse seize florins dus au garde Michel Theurer sur une maison rue de l’Ecrevisse
1609 (vt spâ [11. Julÿ]), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 317-v
(Inchoat. fo: 340.) Erschienen Mang Büchele der Schnÿder alls geschwornen Vogts Philips Pfefferer Wÿland Lorentz Pfefferer Ballier vff dem Zimmerhoff seligen Sohn
hatt in gegensein Michael Theürers Guardi knecht – erlegt 16 pfund pfenning hauptgutt (…)
solche Zinß durch Jörg pfefferer Zimmermann alls er Ime ein Behußung vff dem Roßmarck Inn Krebßgaß gelegen abkhaufft gewÿßen worden

Laurent Pfeffer vend au charpentier Jean Schwartz la maison rue de l’Evêque, chargée d’une rente laudémiale envers le chapitre Saint-Pierre-le-Jeune. En marge, quittance accordée à Jean Schwartz en 1639 par le sergent Martin Heckhirn

1596 (Vts [xxix tag Septembris]), Chancellerie, vol. 303 (Registranda Meyger) f° 201-v
(P. fol: 216.) Erschienen Lorentz Pfäffer d. Zimmermann, burg. Zu Straßburg, Hatt für sich & Eines vffecht & verkaufft
Hanß Schwartz dem Zimmermann ouch Burgern Zu Straßburg, So Zu geg., Ime & vestiglich Khouffe,
Hauß, Hoffestatt, vnd höfflin Mit Iren gebeüwen & geleg. allhie Inn der St. Straßburg Am Roßmarckt, Inn Bischoffsgaß, einseit nebent einer Behausung dem Stifft Zum Jung. St. Peter Zugehörig, And.sit nebent Jörg Gartt dem Einspänniger, vnd Hind. Inn der Krepß gaß stossend, da sie auch einen außgang haben, Dauon gohnd 16 Schilling vnd 8 pfenning gelts, sie seÿen gleich Ewig, Ehrschätzig, fürbiettig, Inn Müntz od. geldt Ablösig, Wie die Brieff darüber sagend, solches außweisen, alß hetts d. Khöüffer über sich genommen, dem Stifft Zum Jung. St. Peter, So dann 5 Pfund d gelts Ablösig mit 100 Pfund d dem großen gemeÿnen allmusen Zu Sant Marx, Jährlich vff Weÿhenachten, Sunst ledig vnd eÿgen Vnnd alles Recht, Also das der Khouff vber hieuor bestimpte beschwerd. Zugang. & für vnd Vmb Vier hundert vnd Zehenthalben guld. St. werung
Hiebeÿ vnd mit sind gewesen die Ehrenvesten Hochgelehrtten vnd Ersamen H Lucas Eberlin d. Artzeneÿ doctor, Mathÿs Reÿbell der Steinmetz, obgements khöuffers Schwäger, Vnd Hanß Seÿler d. Zimmermann.
[in margine,] Erschienen Martin Heckhirn der löuffersbott hatt In gegensein hannß Schwartz. bekhandt, das Ane obgehörtten Kauffsumm erlegt (…) Act. 23. tag Octobris Anno xv C Lxxxxix.

Originaire de Wasselonne, Jean Schwartz épouse en 1594 Marie, fille du tailleur de pierres Matthias Reuchlin.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 62-v, n° 54)
1594. David X Post Trinitatis. Hans Schwartz von Wassel ein Zimmermann vnd Maria Matthis Reichlin des Steinmetzen tochter. Eingesegnet Montag den 12. Augusti (i 34)

Jean Schwartz devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage
1594, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104), p. 718
Hannß Schwartz vonn Waßlennheim ein Zimmermann, empfahet daß burgerrecht von Marien Marthenn Rheihlen deß Steinmetzen dochter vnndt will Zun Zimmer Leüttenn dienen Actum denn 19.t Octobris 94.

Laurent Pfeffer céde au sergent Martin Heckhirn 250 florins que lui doit Jean Schwartz sur le prix de la maison

1598 (xij tag Maÿ), Chancellerie, vol. 315 (Registranda Meyger) f° 133
(Inchoat. in proth. fol. 115.) Erschienen Lorentz Pfeffer der Zimmermann Burger Zu Straßburg, Hatt (verkaufft)
Martin Heckhinn dem Löufferßbott. Burgern Zu St.
Ein Schuld, Nemlich 250 guldin Straßburger Werung, So Er Lorentz Pfeffer vßstehen hatt, Vnd Ime Hannß Schwartz der Zimmermann, burger Zu Straßburg, Ane einem gekhoufften Hauß, alhie Am Roßmarckt, Inn Bischoffs gaß & gelegen, schuldig worden, Vermög Vffgerichter Verschreibung In Reg. 96. fol. 202.
(Vide in Reg. 96. fol. 202. – Vide et. 97. fol. 88)

Jean Schwartz hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Luc Eberlin. Son beau-père Matthias Reuchlin se porte garant.

1600 (ix tag Octobris), Chancellerie, vol. 327 (Registranda Meyger) f° 265-v
(Inchoat. in Proth. fol: 279.) Erschienen Hannß Schwartz der Zimmerman Burger Zu Straßburg
Hatt bekhandt vnd Inn gegenwertigkheit des Ern Hochgelehrten Herrn Lucæ Eberlin der Artzneÿ doctoris Vnd Medici In Spittal alhie – schuldig sige 25 Pfund pfenning Straßburger
Zum vnderpfand ÿngesetzt, Hauß, hoffestatt vnd höfflin, mit allen iren geb. geleg. Inn d. Statt St. Am Roßmarckt Inn Bischoffs gaß, einsit neben einer Behausung dem Stifft Zum Jung. S. Peter Zugehörig vnd Anderseit neben Jörg Gart den Einspännig. Hinden vff die Krebß gaß stoßend, da sie auch einen vßgang habe, dauon gehnd xvj ß viij d glts dem Stifft Zum Jung. S Peter alhie, So dann v lb d gls Lösig mit C lb d dem grossen gemeynen Allmusen Zu Sant Marx, Mehr sindt sie noch hafft vnd verkäuffer für ein Schuldt 200 guldin Zu Zÿlen Zubezalend Martin Heckhern dem Löufferßbott. Wie man sagt,
Vnd Zu noch merer Vorgewisserung Ist auch Persönlich erschienen Mathÿs Reichell d. Steinmetz Burger Zu St. obgemelts Bekhenners Schwäher hat sich für sich & mit sampt Ime dem Bekhenner Zu einem Recht. Bürg. mit Vnd und selbst schuldner vnver. gesetzt
(Vide in Reg. 96 fol. 201 – Vide in Reg. 96 fol. 202)

Jean Schwartz hypothèque sa maison au profit de David Œsinger

1612 (xxj Aprilis), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 113-v
(Inchoat. fo: 127.) Erschienen Andreas Leffel der Murer vnd Hanß Schwartz der Zimmermann
haben in gegensein des Ehrengeachten herrn Dauid Ösingern bekhant – schuldig seÿen 35 Pfund Pfenning Per Rest an gelühenem gelt, so wie wegen Michel Keÿl dem Murer allß bürgen vnverscheÿdelich Zubezahlen vber sich genomen Zubezahlen
dafür Vnderpfand sein soll So Hanß Schwartz Verlegt Hauß hoffestatt vnd höfflin mit allen and. Ihren gebewen begriffen & gelegen In der Bischoffs gaßen vffm Roßmarckh einseÿt neben einer behausung vnser Frauwen werckh zugehörig, Anderseÿt Martin hoschen des Buchstaben gießers erben, stost hinden vff die Krebsgaßen, dauon genth 10 guld. gelts Ablesig mit 200 guld. St. Werung dem Almusen Zu Sanct Marx Mehr drithalben gulden gelts losig mit 50 guldin Herrn d. Lucas Eberlin, der Artzeneÿ doctoris, Item 10 guldin gelts Martin Heckhorn badern Im Speÿrbad, Stond Im Hauptgutt mit 200 guldin Straßburg. werung Abzulösen, So dann 16 schilling 8 pfenning Bodenzinß dem Schaffner Zum Jungen Sant Peter Sunst ledig eÿgen
Und Zu mehrer sicherheit ist erschÿnen Daniel Graner der Kurschner hatt sich ane gegen der Statt Straßburg wichsel, für Andreas Leffeln an obestimpter Sum weiter nicht dan allein für 35 guldin Zum rechten Bürgen, mit: und und selbst schuldner Vnverscheidentlich ernent vnd Inschreÿben laßen

Jean Schwartz et sa femme Marie, fille de Mattias Reichel, hypothèque une nouvelle fois la maison au profit de Luc Eberlin

1614 (xxvj Septembris), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 226-v
Erschienen hannß Schwartz Zimmermann vnd Marien sein eheliche hußfr. Wÿland Mathÿs Röüchels des Steinmetz selig. dochter
haben sich gegen dem Ehrwürdigen hochgelehrten herrn Lux Eberlin der Medicÿn doctorn Zub* j lb x ß loßig und xxv lb d
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt hefflin v hinderhuß mit all and. Iren geb. geleg. Inn d. S.S. vff dem Roßmarck Inn Bischoff gaß einsÿt neben herrn N. Spangenberger anderseit neben Martin heschen buchstaben gießer selig erben stoßend hind. vff die Krebßgaß, dauon gend fünff pfund glt loßig mit j C lb d S Marx Closter Mehr v lb d gelts loßig mit j C lb d Martin Eckher, Bader Im Spÿrbad sunst ledig eÿg. der Khauff für xxv lb

Marie (Reuchlin) veuve de Jean Schwartz se remarie en 1621 avec le charpentier Gaspard Braun, originaire de Trochtelfingen près de Nördlingen

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 331) 1621. Dom: 8. Trin, 22. Julÿ, Caspar Braun der Zimmermann Von Truchtelfing. beÿ Nördlingen, Maria Hans Schwartzen des Zimmermanns hinderlaßene Witwe. Eingesegnet Montag 30. Julÿ (i 170)

Gaspard Braun devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1621, 4° Livre de bourgeoisie p. 39
Caspar Braun Von Drachtelfingen Beÿ Nördtling d. Zummerman Empfang d. Burg.recht Von Maria weÿland hanß Schwartzen Auch Zimmermanns selig. hind.laßene Wittib vnd dient Zu den Zimmerleuth Actum den 30. Augusti 1621

Gaspard Braun se remarie avec Marguerite, fille du jardinier Adolphe Huck
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 1-v) 1638. Dom. 2. Trinitatis. Caspar Braun der Zimmermann V. burger vndt Jungfr. Margaretha Adolph Hucken deß gartners nachgelaßene tochter. eingesegnet Montag d. 11. Junÿ JS Peter (u 2)

Le receveur de l’Orphelinat donne quittance à Gaspard Braun et à sa femme Marguerite Huck d’une somme léguée à l’Orphelinat par le baigneur Martin Heckhirn. L’acte est remplacé par un autre qui mentionne que le créancier était Jean Schwartz puis Gaspard Braun

1642 (25. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 520-v
(cassirt weg. nachfolg. Verschreibung) Erschienen H. Johann Valentin Storckh Schaffner deß Waÿsenhaußes
hatt in gegensein Caspar Braunen deß Zimmer Manns und Margarethæ Huckhin seines ehelich. haußfrawen mit beÿstand Adolph Huckh Gartners ahne Steinstraß
demnach Er Braun besagtem Waÿsenhauß bißhero alle Jahr 10 guld. Straßb. Wehr. von vff und abe seinem alhie in Bischoffsgaß., neben H. Caspar Medlern dem Notario ein: und anderseit neben Paul Hardschmid. dem Haffen Macher, hind. vff die Krebßgaß alwo es auch ein Außgang hatt, stoßend gelegen vff Michaelis Zu Zinnß geraicht, so Weÿl. Martin Heckhirn der Speÿr Bader in crafft seines vor Weÿl. H. Urbano Rosenberg dem ältern geweßenen Notario seel. vffgerichtetem Testamento § Zum dritten dem weÿsenhauß legirt, Und aber solchen Zinnß ferner Zu geben nicht gelegen geweßen, Alß hette Er demselb. dem waÿsenhauß mit 200. guld. wehr. abgekaufft und abgelößt, also daß hauß solcher Beschwärdt allerdingß entledigt, maß. dann Er d. H. Schaffner solch hauptgelt mit consens der herren Pfleger zu gutem genügen würcklich empfang. zu haben bekandte

1642 (25. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 521
Erschienen H. Johann Valentin Storckh Schaffner deß Waÿsenhaußes
hatt in gegensein Margarethæ Huckhin Caspar Braunen deß Zimmer Manns ehelich. haußfrawen, mit beÿstand erstegemeldts ihres Ehevogts und Adolph Huckh Gartners ahne Steinstraß ihres bruders bekannt
demnach etwan hannß Schwartz der Zimmer Mann hernach aber Er Braun, besagtem Waÿsenhauß alle Jahr Zehen gulden Straßb. Wehr. vff Michaelis von vff und abe seinem alhie in Bischoffsgaß., neben H. Caspar Medlern dem Notario ein: und anderseit neben Paul Hardschmid. dem Haffenmacher, hind. vff die Krebßgaß, allwo dieß hauß auch einen Außgang hatt, stoßend gelegenen hauß Zu raichen pflichtig, und von Weÿl. Martin Heckhirn dem Speÿr Badern in crafft seines vor Weÿl. H. Urbano Rosenberg dem ältern geweßenen Notario seel. vffgerichteten letzten willen, § Zum tritten, ins weÿsenhauß legirt word., Alß hette Er H. Schaffner mit consens der Hh. Pfleger daselbst Ihr Margarethæ huckhin solch. iährlich. Zinnß Zusampt. allen deß. recht. und Gerechtigkeiten gegen Ihme auß ihrem ohnverändert. Gut hiebeÿ bahr erlegt. 200 guld. Wehr. gäntzlich. cedirt

Marguerite Huck se remarie en 1644 avec Sébastien Schœttel.
Originaire d’Ittenheim, le tisserand Sébastien Schœttel achète le droit de bourgeoisie pour lui, sa femme et son enfant le 10 mai 1630.

1630, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 848
Sebastian Schottel Von Ittenheim der weber Erkhaufft d. Burg.recht für sich sein weib vnd Kündt vmb 20 goldguld. Wil Zünfftig beÿ den Tuchern od. webern den 10 May Aô 1630

Sébastien Schœttel d’Ittenheim, bourgeois de Strasbourg, est élu contrôleur des tonneaux à la Grue après la mort du précédent titulaire
1631, Protocole des Quinze (2 R 57)
(f° 6) Sambstag 19. Januarÿ – Sinner. Bastian Schottell
Oberungelthh. Heintzen Claus der Sinner seÿ verstorben, Ein Anderer an sein stell Zuerwöhlen, haben sich, wie vß dem Zoll Keller bericht worden, fünff darvmb gemeldet, mitt nammen Bastian Schottell Von Ittenheim, Michael Hornecker von Odolßhoffen, Martin Hummell von Botterßweÿher, Ohl Christmann Garttner vndt Hannß Geörg der Kupfferschmidt alle burger alhier, stehe Zu MH. wellchen Sie darzu bestellen wollen. Haben Sie vor Ihnen gehabt, Bastian Schottell für den stärckhern befunden. Erkandt, Soll Bastian Schottell angenommen sein, hatt Im Zollkeller die ordt. anzuhören vndt Zuschwören.

Le tisserand Sébastien Schœttel et sa femme Eve Münch font baptiser leur fils Jean Georges en 1633. Le nom de l’épouse est mentionné au contrat de mariage de Jean Georges Schœttel (voir plus bas).
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 162)
1633, Eodem [13. 8.bris] Sebastian Schöttel, Lwb. Eva, K. Johann Georg (i 172)

Sébastien Schœttel épouse en 1637 Gertrude, veuve du jardinier Pierre Schütz : contrat de mariage, célébration
1637 (ut spâ [5. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 350-v
(Protocollatum fol. 113) Erschienen Bastian Schötel der Leinenweber Burger Zu St. alß hochzeiter An eim,
So dann Gertrud Peter Schützen deß gartners see. An Steinstraß alhie witib, alß hochzeiterin, mit beÿstand ihres Vogts Clauß Wolff deß gartners am 2. theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 237)
1637. Dom. Jubilate 30. April. Sebastian Schöttel d. Leinenweber v. burg. alhie v, Gertrut Peter Schützen gartners alhie Wittwe. Cop. 9. Maÿ Zu J St Peter (i 120)

Le jardinier Pierre Schütz épouse en 1622 Gertrude, fille de Gui Wincker de Gegenbach en Bade.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 349)
1622. Dom. 3. Trinit. 7. Julÿ. Peter Schütz der Garttner, Gertrudt Veit Wincker gewesenen Bürgers Zu Gengenbach hinderlaßene dochter. Eingesegnet Montag 15. Julÿ Im freÿgebeet (i 179)

Sébastien Schœttel épouse en 1644 Marguerite, veuve du charpentier Gaspard Braun
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 24)
1644. Dominica XVII Trinitatis 13. Oct. Sebastian Schöttel der Weber vndt burger allhie Vndt Margaretha Caspar Braunen des burgers vnnd Zimmermanns nachgelaßene Wittib. Copulirt 22. octob. Zinst. Alt. S Peter (i 31)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 68) 1644. Dnca 17. Trinitatis 13. Octobr. Sebastian Schöttel Lienen Weber Burger allhie Margaretha Caspar Braunen des Zimmer Man vndt Burg.s alhier nachgelaßene Wittib. Zinst. 22. Oct. (i 69)
(Baptêmes, Saint-Pierre-le-Jeune, Maria 1646, Sebastian 1648, Maria 1653)

Le tisserand et contrôleur des tonneaux Sébastien Schœttel se remarie en 1655 avec Marie, femme délaissée par l’amidonnier Jean Frickhœffer. Marie Knaus avait épousé successivement le fabricant de chausses Jean Philippe Bentz en 1611, le remueur de grains Thiébaut Kieffer en 1620, le fabricant d’amidon Georges Heller en 1637 et le boulanger Jean Frickhœffer en 1653. Ce mariage a été dissous après qu’il est devenu notoire que Jean Frickhœffer avait déjà femme et enfant.
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 72-v n° 15)
1655. Dominica Jubilate. Sebastian Schöttel der Sinner am Gran Vnd Burger alhie Vndt Maria Johann Frickhöffers des Amlungmachers alhie Verlassenes Weib. Copulabant. Zinst d. 15.t Maÿ Zum Alt. Sct, Peter (i 84)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 110 n° 14) 1655. Do. Jubil. 6. Maii. Sebastian Schöttel der leinweber v. Sinner, Maria von Hanß Johann Frickhöffer durch den Ordentlichen Richter geschieden. Zinst 15. (i 111)

Sébastien Schœttel se remarie en 1666 avec Anne (Nox), veuve du journalier Georges Sauser
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 157-v) n° 4)
1666. Dominicâ III. Epiphaniæ 21. Januarÿ Sebastian Schöttel der Sinner V. Burger alljie Vnd Anna Weÿl. Geörg Sausen deß Taglöhners Vndt Burgers allhie nachgelaßene Wittib. Copulavi Donnerst. 1. Feb. (i 173)

Susanne Braun, femme du tonnelier André Fritsch, vend un quart indivis de la maison à Sébastien Schœttel.

1673 (7. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 393-v
Susanna Braunin, Andres Fritschen deß Küblers Eheweib, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein Sebastian Schöttels deß Sinners am Grahn
Einen Vierten theil, deroselben für ohnvertheilt gebührend, ahne hauß höfflin hoffstatt und allen deren gebäwen begriffen Und Zugehördten alhier uff dem Roßmarckh in der Bischofs gaß, einseit neben hannß Blümel dem Corallenmacher, anderseit neben weÿl. Paul Hartschmidts deß haffenmachers nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, hinden hatt erwehner behaußung einen Außgang in die Krebsgaß, welcher ietz Verkauffte Vierte theil insonderheit umb 50. fl. dem Großen Gemeinen Allmosen Zu St. Marx Verhafftet, so seÿe auch die ganze behaußung noch umb 33. fl. dem Stifft Jungen St. Peter Verbunden (pro rato übernohmen) – umb 20. lb

Anne Marie Nox meurt en 1676 en délaissant un fils, le journalier Jean Sauser, et les quatre enfants issus d’Anne Sausser et du journalier Jean Schorpach. Le veuf a droit à des reprises de sa précédente femme Marie Knauss. La maison dont le veuf a l’usufruit viager et qui appartient en partie aux deux enfants issus de Marguerite Huck figure à l’inventaire. Le titre relatif à la maison entière date de 1596. Les experts estiment la maison 150 livres. La masse propre au veuf est de 304 livres, celle des héritiers à 100 livres. L’actif de la communauté s’élève à 133 livres, le passif à 63 livres

1676 (30. 8.br), Not. Tromer (Jean Thomas, 64 not 9)
Inventarium vnnd Beschreibung Aller Haab, Nahrung vnnd güettere, ligend: vnnd Vahrender, Lehener vnd Eÿgener, Verändert vnd Unveränderter, Keinerleÿ dauon außgenommen noch hindergesetzt, so weÿland die Tugendsame Anna Maria Noxin deß Ehrengeachten Sebastian Schöttels Leinenwebers vnd Jetziger Zeit Sinnern am Gran auch burger alhie Zu Straßburg eheliche Haußfrau selig nach Ihrem Freÿtags den 13. 8.bris oder Weinmonaths dießes forth: vnnd Zu end lauffenden Jahrs beschehenen Tödlichen ableiben Verlaßen, Welche vff ansuchen erfordern vnd begehren Hanß Saußers Taglöhners vnd Burgers Zu Straßburg, für sich selbsten, So dann deß Ehrenvesten Wohlvorgeachten Herrn Eliæ Stösels Specereÿ händlers vnd Burgers Zu Straßburg alß geschwornen Curatoris Hannßen, Dieboldts, Georgen vnd Annen Geschwisterden weÿland Annæ Saußerin seeligen mit Hannß Schorpach Tagnern vnd Schirmbs Verwanthen alhie erbglaner* Vier Kinder, vnnd Ist gedachte Anna Saußerin seeligen Zwar biß Ann Ihro Absterben im burgerrecht verplieben diße vier Kinder aber sind gleich dem vatter ohnverburgert, obabgeleibter Frauwen seeligen Inn Voriger Ehe mit auch weÿland Georg Saußern Taglöhner vnd Burgern Zu Straßburg ehelich erbohrnen Sohns vnd dochter Auch dero Kindern vnd deßorts Encklin Zumahlen ab intestato nechster Erben, Andern Stamm Zum halben Theÿl (…) So beschehen vnnd Angefangen Inn wohlermelter Statt Straßburg auch fernern gegensein deß Wohl Ehrenvesten fürsichtig vnnd Weißen Herren Frantz Rudolph Mollingers, Holtzhändlers vnd Jetzigen Beÿsitzers E. E. Kleinen Raths auß wohlermelts Raths mittel Innahmen nechstberührter Schorpachischer Vier Kinder als frembder Erben hierzu gnädig deputirt, Montags den 30. Octobris oder Weinmonaths Anno 1676.

Ane Haußrath, So sich Inn hernach beschriebenner dem Wittwer für unverändert vnd ohngetheylt Zum halben Theÿl Eÿgenthümblich Zuständigen Inn der Statt Straßburg auch dero Vorstatt Inn sogenanten grünen Bruch gelegenen Behaußung befunden wie Volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, Inn der Wohnstuben, Im haußöhren, Im Fordern Stüblin, Im vordern Haußöhren
Eÿgenthumb Ahne einner Behaußung (Widems Verfangenschaft) Item der Halbe Theÿl für Vngetheÿlt vonn vnnd Ahne einem Hauß, Höfflin vnd Hoffstatt mit Allen dero vbrigen gebäuwen, begriffen, weithen, Rechten vnd Zugehörden gelegen Inn der Statt Straßburg auff dem Roßmarckh vnd der so genannten Bischoffsgaßen, einseit neben Hannß Blümel dem Corallenmacher, Anderseith neben (-) Hinden hatt erwehnte Behaußung einen außgang Inn die Krebßgaß, vnnd gehen vonn der gantzen Behaußung Jährlichen vff (-) 16 ß 8 d Boden Zinß der Stifft zum Jungen St. Peter alhie so Inn Hauptgut doppel für ohnvergreifflich für 33. lb 6 ß 8 d. gerechnet würd, Ferner stehet vff gedachter Behaußung Ahne 100. lb d Capital welche mann der Stifft Zu St Marx alhie Schuldig war, hiehero Zur helffte 50. lb d. Darahn ermelter Stifft man 10. lb d die vorige 40. lb d. aber dem Wittwer alß der solch den Aprilis A° 1663. Innammen dißer seiner Zweÿer dorthien abgelößt vnd bezahlt Vnd Ist die gantze behaußung vonn der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern Crafft vonn handen gegebenen Schrifftlichen vnd den Ersten Novembris Ao & 1676 datirten Scheins für ledig eÿgen angeschlagen vmb 150. lb. d. thut dißer unvertheilte halbe Theÿl 75 lb, Davon aber abzuziehen die helffte ahne obberührte 33. lb 6 ß d, daß Ist 16. lb 13 ß 4 ß, Vnd nechstgesetzte 50 lb, Macht Zusammen 66. lb 13 ß 4 d. Restiret noch so dießen Kindern gebührt vnd deßorths außzuwerffen 8. lb 6 ß 8 d.
Eÿgenthumb Ahne Häußern (W.) Item ein vierdtertheÿl für ungetheilt Vonn und Ahne hauß höfflin vnd Hoffstatt mit allen dero vbrigen gebäuwen begriffen weithen Rechten vnd Zugehörden gelegen Inn der Statt Straßburg vff dem Roßmarckh Inn der so genannten Bischoffsgaßen, einseit neben Hannß Blümel dem Corallenmacher, Anderseith neben (-) Hinden hatt erwehnte Behaußung einen außgang Inn die Krebßgaß, vnnd Ist dießer Vierdte theÿl Insonderheit noch verhafftet umb 25. lb Ahne 100. lb d Capital gehen dem gemeinen Allmoßen Zu St Marx Alhie, so dann gehen vonn der gantzen Behaußung auch noch Jährlichen vff (-) 16 ß 8 d hiehero Inn Hauptgut doppel für ohnvergreifflich für 33. lb 6 ß 8 d. dem gemelten Stifft des Wittwers beeden mitt Margaretha Huckin seeligen erbornen Kindern mit nahmen Diebolden und Frawen Anna Maria Hannß Caspar Braunen des Zimmermanns der vberige Vierten Theÿl sampt den beschwerden für vnbgetheilt gebührig
Vber dißen Wittwers vierdten (davon aber theÿl nachgemelte beede beschwerden der 29 lb 3 ß 4 s Abzuziehen, verpleibt *en Rest so alhie in Außwurff Zubringen 8 lb 6 ß 8 d) besagt ein Pergamentin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Contract Stuben Anhangendem Insiegel becräfftiget und datirt den 7. Julÿ Aô 1672. mit L.ra A. Über die gantze behausung aber besagt in Pergamentinen Kauffbrieff mit wohlermelter Statt Straßburg Contract Insigel becräfftiget deßen datum den 29. 7.bris 1596. mit N° 1 so sich aber anietzo nicht befunden
(W.) Item der halbe Theÿl für Ungetheilt von und ahne hauß hoff, hoffestatt
Inn der Statt Straßburg auch dero Vorstatt Inn grüen bruch (…)
Eÿgenthumb Ligender Veldtgütter (Inn Königshoffen bann)
Ergäntzung deß Wittwers Zugebrachten aber auch Zumahlen für unverändert vorbehaltenen Guths. Auß dem vber weÿland Mariæ Knaußin seiner nechst vorher verstorbenen haußfrauwen seeligen Verlaßenschafft durch Herrn Notarium Christoph Schüblern Jetzigen Alten Großen Raths verwanthen vffgericheten vnd den 9. Augusti A° 1665. datirten Inventario gezogen
Forma hujus Inventarÿ. deß Wittwers Unverändert Guth. Haußrath 46, Silbergeschirr 16, Pfenningzinß hauptgüter Hauptguth 40, Eÿgenthumb Ahne häußern 102 lb, Eigenthumb ligend güetter 11 lb, Lehengütter 12 lb, Ergäntzung 63, Wÿdembs Verfangenschaft 72, Summa summarum 364 lb – Abzuziehen, daßjenige, so derselbe seinen beeden mit weÿland Margaretha Huckin seeligen erzeügte noch lebenden Kindern wie hienechst fol. (-) Zusehen für Mütterlich Guth Schuldig 59 lb, Nach deren Abzug 304 lb
Der Erben Unverändertes, Haußrath 31, Schulden 1, Eÿgenthumb Eines Stuckh grundts 75, Ergäntzung (2, Abzug 8, Ist mehr bezahlt dann Zuergäntzen 6), Summa summarum 107 lb, Verbleibt 100 lb
Volget solchemnach Endlichen die Gemein, Verändert vnd Theÿlbare Substantz , Haußrath 3, Früchten vff der Casten 22, Wein im Keller 1, Blumen vff dem Veld 2, Schweinlin 4, Baarschafft 93, Schuld 6, Summa summarum 133 lb – Abzuziehen 63 lb – Nach deren Abzug 69 lb – Summa finalis 547 lb
Wÿdems Verfangenschaft, So der Wittwer wegen seiner beeden mit Margaretha Huckhin seel. erbohrene Kinder Diebold vnd Annæ Mariæ so noch ledigen Stand der Sohn Zwar Inn der Wanderschafft die dochter aber beÿ Ihme dem Vatter
Theilbar Guth, Haußrath 4, Früchten 22, Wein 1, Baarschafft 123, Schweinlin 4, Blumen auff dem Velde 2, Activ Schulden 6 lb 9 ß, Beßerung auff graaß, früchten, Weins Schweinlin und blumen auff dem velde 17, Summa summarum 164 lb – Passiv Schulden, deß Wittwers Ergäntzung 64, andere Schulden 4 (Zusammen) 67, Leÿd kleÿd 10 lb. Inventar Costen und sonst Uncosten 20 lb
Abschatzung Mittwochs den 1.t November 1676. Sebastian Schöttlers deß Sinners Zweÿer behaußungen, daß erste auff dem Roßmarckt in der Bischoffs gaß, so auch ein durchgang in die Krebsgaß hatt, welches hauß höfflein Vndt gebäw, allendthalben wohl besichtiget, Zimblich bawloß vndt schadthafft befundten, dem Jetzigen Preiß vndt wehrdt nach, sampt den darauff stehendten beschwerdten angeschlagen Vor Vndt Vmb Dreÿ hundert guldtin
Die Ander Behaußung im grienen bruch
Bezeigens Vnderschribne der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleuth, hannß Georg Heckheler Werckmeister feß Frawen haußes, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß Maurhoffs, Jacob Lossi Werck Meister deß Zimmer hoffs.

Anne, épouse de Sébastien Schœttel, meurt à l’âge de 73 ans le 12 octobre 1676.
Sépulture, Sainte-Aurélie (luth. f° 15-v)
Anno 1676. Anna Baschen Schöttels fr. ætatis 73. Jahr starb Freit. 12. 8.bris vesp. med. 10 (i 17)

Le menuisier Gaspard Braun céde son quart de la maison à Sébastien Schœttel

1676 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 952-v
Caspar Braun der Zimmermann
in gegensein Sebastian Schöttels deß Sinners am Gran
Einen vierdten theil denselben für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, höfflin hoffstatt und allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier uff dem roßmarckh in der bischoffs Gaß, einseit neben hannß Blümel dem Corallen macher, anderseit neben weÿl. Paul Hartschmidts deß haffenmachers nunmehr seel. nachgelaßener Wittib, hinden hatt erwehnte behaußung einen außgang in die Krebßgaß, welcher ietzt Verkauffte Vierte theil insonderheit umb 50. fl. dem Großen Gemeinen Allmosen Zu St. Marx verhafftet, so seÿe auch die gantze behaußung umb 33. fl. dem Stifft Jungen St. Peter Verbunden – umb 20. lb

Sébastien Schœttel hypothèque la maison au profit de Jean Daniel Hess, receveur en chef de l’aumône Saint-Marc

1677 (30.4.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 382
Sebastian Schöttel der Sinner ahm Grahn
in gegensein herrn Johann Daniel Heßen alß Oberschreibers deß Großen Gemeinen allmosens Zu St. Marx bekannt, daß Er Schöttel über die bereits Verschriebene 120. fl. ferners 80 gulden bahr nachgelühenen Geldt
unterpfand, hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, und Zugehördten alhier an dem Roßmarckh in der bischoffs Gaß einseit neben Hannß Blümele dem Corallenmacher, anderseit neben Paul Hartschmidts deß Haffenmachers wittib, hinden hatt erwehnte behaußung einen Außgang in die Krebs Gaß

Sébastien Schœttel et le tuteur de ses deux enfants Thiébaut et Marie vendent la maison au tisserand Jean Georges Schœttel. En marge, quittance donnée par les autres enfants de Sébastien Schœttel, le perruquier Thiébaut Schœttel, Catherine Schœttel épouse du tailleur Jean Henri Friderich, Anne Schœttel épouse de Gaspard Diemer d’Ittenheim et Marie Schœttel femme du charretier Jean Daniel Dierstein.

1677 (4. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 678
Sebastian Schöttel der Sinner am Gran für sich selbsten, und Georg Hohe Gartner ahne Steinstraß alß Vogt diebolds und Mariæ der Schöttelischen Geschwisterd
in gegensein hannß Georg Schöttels deß Leinenwebers
hauß, höfflein, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier an dem Roßmarckt in der bischoffsgaß einseit neben hannß Blümle dem Corallenmacher anderseit neben weÿl. Paul Hartschmidts deß Haffenmachers nunmehr sel. nachgelaßener Wittibin, hinden hatt erwehnte behaußung einen Außgang in die Krebsgaß, davon gehend iährlichen term. Joh. Bapt: und weÿhenachten 16. lb. 8.d Erschatziges Zinnßes dem Stifft Jungen St. Peter, so seÿe solche behaußung auch noch umvb 200. fl. delm Großen Gemeinen allmosen Zu St. Marx Verhafftet – umb 150. lb
[in margine,] Erschienen Georg Hohe Gartner ahne Steinstras alß curator Diebolt Schöttels deß Paruquenmachers, ferners Johann Henrich Friderich der Schneider alß Ehevogt Catharinæ Schöttelin, Mehr Caspar Diemar Von Ittenheim alß Ehevogt Annæ Schöttelin weiters Johann Daniel Dirstein der faß zieher alß Ehevogt Mariæ Schöttelin haben in gegensein deß hierinn gedachten Käuffers bekannt, dEmnach derselbe daß Jenige so ihmen am kauffschilling uff ableiben deß. eheleiblichen Vatters erblich angefallen seÿn abgezogen, so habe Er der Käuffer den überrest seinen geschwistrig völlig erlegt (quittung) Act. 19. 9.br. 1680

Fils de Sébastien Schœttel et de sa (première) femme Eve Münch, Jean Georges Schœttel épouse en 1657 Barbe Reisseissen, fille de Philippe Reisseissen et de Marie Marthe Freundsperger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung (…) Zwischen dem Ehrsahmen Meister Hanß Georg Schötteln dem Leinen weber es auch Ehrsamen Sebastian Schöttels des Sinners und burgers mit Eva München seel. erziehlten Sohn, mit beÿstandt gedachtes seines Vatters und Michel Schmidts des Weinstichers, seines geschwornen Vogts, alß hochzeitern an einem. So dann der tugendsahmen Jungfraw Barbara Reicheisin, Wÿland Herrn Philipp Reicheißens mit auch Weÿland Frau Maria Martha Freüdtspergerin beeden Eheleuthen seel. ehelich erziehlte tochter mit beÿstandt der Ehren Vesten Vorgeachten und Rechtsgelehrten hern Johann Jacob Redwitzen Notarÿ Ihres geschwornen Vogts und Hern Johann Daniel Reicheißens bau Policeÿ und Ehegericht schreibers Ihres Stieffbrudern als hochzeiterin am andern theil (…) So beschehen in des heÿlig Reichsfreÿen statt Straßburg den 21. Junÿ Anno 1658. Johann Jacob Redwitz Nots.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 88 n° 28)
1657. Dominica V. Trinitatis. Hans Geörg Schöttel der Leinen Weber Sebastian Schöttels burgers vnd Sinners alhier ehelicher Sohn und Jungfr Barbara H. Philipps Reicheÿsens, gewesenen burgers alhie Hinderlaßene eheliche Tochter. Copulabantur Zinst. d. 7. Junÿ Zum J. S Peter (i 99)

Jean Georges Schœttel meurt en 1701 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. On apprend peu de temps après que le fils établii à Leipzig n’a pas délaissé d’enfant. Les experts estiment la maison 225 livres. La masse propre aux héritiers est de 125 livres. L’actif de la communauté s’élève à 194 livres, le passif à 173 livres

1702 (2.2.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6113) n° 631
Inventarium undt beschreibung aller undt jeder Haab, Nahrung undt güther, so weÿlandt der Ehrenhaffte Hannß Georg Schöttel, gewesener Leinenweber burger alhier zu Straßburg nunmehr seelig, nach seinen d. 24. Xbris deß Jüngst abgewichenen 1701.ten Jahrs tödtlich genommenen hienscheid. hind.Ihme Verlaß. welche Verlaß.schafft auf freundliches ansuch. erford.n undt begehren dero ane nachstehendtem folio benambster deß verstorb.en seelig. hind.laß.er Erb. ab intestato vorgenommen, durch die Ehrn: undt tug.dtsame fraw Barbaram Reicheißin, die nachgelaßene wittib mit beÿstandt des wohl Ehren vest. undt rechts wohlgelehrten hern Johann Paul Tromers Notarÿ publici undt Oberschreibers des Groß. allmosens Zu St Marx auch burg.s alhier d.oselb. geordnet undt geschwornen vogts (…) welches bescheh. in Straßb. Donnerstags d. 2. febr. aô 1702.
Der verstorbene seelig hatt ab intestato Zu Erb. verlaß. wie volgt. 1. den Ehrsamen Hanß Philipp Schötteln, hohltregern burgern alhie so gegenwärtig, 3. weÿl. deß Ehrsamen Hanß Georg Schöttels, gewes. Schreiners Zu Leipzig seel. hind.laßene Kind. wan d.en annoch im leb. vorhand. man Zwar sehr daran Zweiffelt und solches auf bericht einzunehmen bestehet, d.entweg. denen Zu geg. d. wohl Ehrenveste undt weiße herr David Klein E. E. Kleinen Raths nunmahlig. beÿsitzer. als auß ged. Raths mittel deputirt. wobeÿ Zubericht. daß von d. Meisterschafft tischler od. Schreiner Handwercks ein brieff hieh. geschickt undt darinnen gemeldet word. daß Hanß Georg Schöttel Zwar Zwo töchter hind.laß. selbige alsbald nach dem vatter verstorb. also des Abgestorb.en todt nicht erlebt, 3. die Ehren: undt tug.dtsahme Catharinam Schöttelin, weÿl. des Ehrenhafft. Niclaus Geÿers gewes. Zeugmachers burg.s alhier hind,laßene wittib mit beÿstandt deß Ehrengeacht. Adam Burants leinenwebers burg.s Zu ged. Straßb. auch Sigristen Zum Jung. S. Peter, d.oselb. geordnet undt geschwornen vogts. 4. den Ehrsamen Johann Schötteln ledig. leinenweb. so majorennis, undt præsens alle deß verstorb.en seelig hind.laßene Kind. undt Zu gleich. theÿlen Erb.

Inn einer inn d. Statt Straßburg inn Bischoffsgaß geleg.en in dieße verlaßenschafft gehörig: hernach beschrieb.en behaußung hatt sich befunden
Inn der Soldat. Cammer, In der Cammer A, Inn der Cammer B, Im obern Haußöhren, In der Cammer C, Inn der wohnstub., Inn der Stub Cammer, Im mitlern Haußöhren, Inn der Kuch. Inn Bauch Küchl. Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Item eine Behaußung, höfflein, hoffstatt mit allen d.en gebäwen, begriffen, Weiten, recht. Zugehörd. u. Gerechtigkeit. geleg. Alhier inn d. Statt Straßb. ane dem Roßmarck inn der Bischoffsgaß, eins. neb. Joh: Blümle dem Corallen mach. and.s neben Joh: Hartschmidt dem Nadler, hind. inn die Krebsgaß, so darin auch ein außgang gehet, davon geh. Jahres 16 ß 8 d Ehrschätzigs Zinnßes dem Stifft Zum Jung. St. Peter, So dann dem groß. gemeinen allmoß. Zu St Marx 5. lb d Jahrs auf 30. Aprilis et weÿh.acht. albösig inn hauptguth mit 100. lb. Sonsten freÿ ledig u. eÿg. und hiehero von den geschwornen Hhn Werckmeistern crafft Abschatzungs Zed. æst. pro 225. lb) Abgezog. ob.steh. beschwerd. 125. lb. restirt also annoch 100. lb. Darüber besagt ein teutsch. Perg. Kauffbrieff inn allh. Canc. Contr. stub gefertiget u. mit d.oselb. anh. Ins. verw. sub dato d. 24. 8.br. aô 1677. Dabeÿ ferner I. alt Perg. Kauffbrieff über ¼.t theil obbes. behaus. besagd.
Copia der Eheberedung (…) So beschehen in des heÿlig Reichsfreÿen statt Straßburg den 21. Junÿ Anno 1658. Johann Jacob Redwitz Nots.
Copia Codicilli. 1689 (…) auff Sonntag deß 9. Octobris zwischen dreÿ und Nahe Vier Uhren Nachmittags (…) persönlich erschienen seindt der Ehrengeachte Meister Johann Georg Schöttel der Leinen Weber und benebendt Ihme die Tugendsame Fraw Barbara Reichsißin, beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg, beede Von denen Gnaden Gottes gesund gehendt und stehender leiber darzu auch guter richtiger Sinnen und Vernunfftigen Gesprächs (…) Johann Paul Thromer Notarius Publicus
Volgt nun hierauff die Inventaô, undt beschreibung d. verlaßenschafft für und ahne sich selbst. Und anfänglich d. Wittib ohnveränd.t eÿg.thümblich v.mög. Sa. haußraths 16 ß, Guldener Ring 1, Pfenningzinß hauptgüter 45, Ergäntzung (124, abzuziehen 2, verbleibt) 122, Summa summarum 125 lb [sic]
Der Erben Vermögen, Ergäntzung (bawcost. in d. behaußung auf dem Stephans plan, 124, abzuziehen 2, rest) 122, Summa summarum 125 lb
Endlich wirdt nun auch d. gemein v.ändt. undt theilbahr guth beschrieb. Sa. haußraths 71, Sa. Schiff und geschirr Zum web. Handwerck gehörig 20, Silber 10 ß, Guldene Ring 1, Eÿg.thumb ane einer behaußung 100, Summa summarum 194 lb – Schulden 173, Rest 21 lb
Conclusio finalis Inventarÿ dem werth nach 244 lb, Conclusio finalis Inventarÿ der Statt Stall anschlag nach 212 lb
Abschatzung Dienstag d. 17.ten Janu. 1702. Weÿlandt deß Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johann Georg Schöttel burger und Leinenweber seel. hinderlassene Fraw wittib und Erben behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Krebß Gaßen, Einseitz neben herrn Johann Bliemel Ander seitz neben Johann hartschmidt dem haffenmacher hindenauff die bischoffs Gaßen tochter welche behaußung sambt werckhstatt holtz hauß hoff und einen gewölbten Keller auch übrige begriffen Zu Gehör und Gerechtih Keiten, wie solches in der besichtigung befunden und del jetzigen Preiß nach angeschlagen Vor und umb Vier hundtert Fünffzüg Gulden. Bezeügnus der Statt Straßburg geschworne Werckhleuthe. Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß Münsters, Jacob Staudacher Werck Meister des Maurhoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs

Barbe Reiseissen meurt en 1713 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 275 livres. L’actif de la succession s’élève à 226 livres, le passif à 1 livre

1713 (5.7.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 33) n° 1106
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so Weÿland die Ehren und tugendsahme Fraw Barbara Schöttelin gebohrne Reicheißin auch Weÿ. Meister Hanß Georg Schöttel geweßenen Leinenwebers und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßene Wittib nunmehr seelig, nach ihrem den 8. Junÿ instehenden 1713. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Ableibens Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen erfordern Vnd begehren der Verstorbenen fraw seelig hinterlaßener respective per Testamentum instituirte Erben, alle nach diesem Titulo Inventarÿ ordentlich benahmbßet – So Beschehen allhier in d. Königl. freÿen St, Str. auff Mittwoch den 5. Junÿ Anno 1713.
Die abgeleibte Fraw seelig hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. den Ehrenachtbahren Herrn Philipp Schöttel, hohlträher und burgern allhie Zu 1. Völligen Stammtheil, so auch der Inventation persönlich beÿgewohnt, 2. den Ehrsamen und bescheidenen Meister Johann Schöttel, Leinenweber und auch burger allhier, Zum andern Völligen Stammtheiln gleichfalls beÿ dem Geschäfft in persohn erschienen, 3. die Ehren: undt tugendsahme Fraw Catharinam gebohrne Schöttelin, David Heßel des Leinenwebers vnd Schirms Verwanthen allhier haußfraw, ane den 3.ten Stammtheil, Alle in Legitimam, so ebenfalls persönlich anweßend geweßen, in dem überrest solchen Stammtheils aber ermelter Catharinæ Heßelin in erster Ehe mit weÿl. Niclaus Geiger geweßenen Zeugmachers und Burgers allhier seelig erzeugte Tochter Nahmens Jgfr. Annam Salome Geigerin, welche bevögtiget mit obgedachtem H. Philipp Schötteln dero Mutter Brudern, weilen aber selbige hiebeÿ selbsten interessiret als hat in deßen nahmen Meister Johann Georg Linck d. Schneid. und Burger allhier als geordneter Theilvogt dem Geschäfft beÿgewohnt

In Einer allhier Zu Straßburg ahne der Bischoffs Gaß gelegenen vnd in dieße verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich Volgendermaßen befunden
In d. Obern Bühn, In der Cammer A, In der Soldaten Cammer, In dem obern Haußöhren, Inn der Cammer B, Vor dem Gemach, Im mitlern Haußöhren, In dem mittlern hindern Stüblein, Inn der Wohn Stub, Inn der Wohn Stub Cammer, In der Kuchen
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 40, Sa. Silbers 6 ß, Sa. Goldenen Ring 1, Sa. Pfenningzinß haupt Guths 30, Sa. Eÿgenthumb an i. behaußung 150, Sa. Activ Schulden 3,, Summa summarum 226 lb – Schulden (1), Nach deren Abzug 225 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 225 lb
Abschatzung den 28.ten Junÿ 1713. Weÿland der Tugendsamen Frawen Barbara Scheutlerin seel. hinderlaßene Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der bischoff Gaßen gelegen, Einseith neben herrn Philipp Blümel, Anderseith neben herrn Johannes hartschmitt, hinden auff die Krebs gaß stoßendt, Welch behaußung, Werckstatt, Gewölbter Keller, holtz heußel, hoff, hoffstatt samt aller recht. und gerechtigkeit, sich durch der Statt Straßburg Geschwohrne Werckhkeuthe in der besichtigung befunden und Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Fünff hundert und Fünffzig Gulden. Bezeichnus durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs

Le fils cadet Jean Schœttel rachète de son frère et de sa soeur les parts de la maison dont il devient seul propriétaire

1713 (5.7.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 33) n° 1007
Abtheilungs Concept über Weÿlandt Frawen Barbaræ Schöttelin gebohrner Reicheißin seel. Verlaßenschafft, Anno 1713.
Abhandlung de Behaußung. Solche ist dem Jüngsten Sohn Johann Schötteln crafft eines underm 11. 7.brus A° 1713. beÿ E . E. Kleinen Raths getroffenen und confirmirten vergleichs, mit folgenden conditionen eÿgenthümblichen vberlaßen worden, 1. daß Er Johannes Schöttel die auff der Behaußung hafftenden 200. fl. Capital so dem Stifft St. Marx verzinßlich, wie auch der darauff hafftende Ehrschätzige Zinnß auff der Behaußung verblieb. vnd Er über abzug solcher onernum annoch 600 Gulden in das gemeine Erbe einzuschießen, wie auch den auff künfftig Weÿhenachtenn von obigem Cap: nach St Marx verfallenden Zinß der 10 fl. wie nicht weniger den für dießes Jahr würcklich verfallenen Ehrschätzigen Zinnß aus dem seinigen Zubezahlen schuldig sein solle, vnd so viel Zweÿtens die bezahlung des Kauffschillings betrifft (…)
Actum in præsentia herrn Philipp Schöttel des ältern Sohns, Johann Schöttel des Jüngern Sohns als Käuffers, Catharinæ Heßelin der tochter mit assistentz H Joh: Philipp Biber Maurer vnd Steinhauers und Johann Georg Lincken Schneiders beeder burgere allhier als vogt Jgfr. Anna Salome Geigerin obgedachter heßlerin tochter dißorths Enckelin, d. 7. 8.bris A° 1713.
Auß E. E. Kleinen Raths der Statt Straßburg Memoriale de A° 1713. Montag d. 11. Sept. In sachen Johann Schöttels des Leinenwebers und Burgers allhier Klägers contra Philipp Schöttel den Hohlträher undt burgern allhier et Consorten Beklagte Ist durch verwilligung Unsers Raths Deputirter herren Gerhard Von Stöckhen vnd hern Dr Johann Braun Volgender guthlich Vergleich getroffen, auch demselben getreulich nach Zugeleben abgelobt worden 1° So wollen beklagte die in die Verlaßenschafft gehörige und Gemeinschaftliche Behaußung dem Kläger Käufflich überlaßen, er Kläger auch auff nachfolgende weiß übernehmen, nemlich daß (2.do) die darauff hafftende 200 guld. Capital (…) [unterzeichnet] J B Hennenberg

Le tisserand Jean Schœttel épouse en 1711 Anne Marie, fille du pelletier Daniel Sattler
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 173-v)
1711. Domin. III. & VI post Trinit proclamirt worden Johann Schöttel der ledige Leinenweber und Burger allhier, weil. Johann Georg Schöttels, auch Leinenwebers v. burgers alhier nachgel. ehel. Sohn und Jfr. Anna Maria, weil. Daniel Sattlers, geweß. Kürschners v. Burgers allhier nachgelaßene ehel. T. Copulati sunt Mittw . d. 1. Julÿ [unterzeichnet] Johann Schöttel aks hochzeiter, Anna Maria Sattlrein als hoch zeitr (i 180)

Jean Schœttel et Anne Marie Sattler hypothèquent la maison au profit de Marguerite Dimpfelmeyer née Osterrieth

1713 (3.10.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 525-v
Johann Schöttel leinenweber und Anna Maria geb. Sattlerin seine hausfrau beÿständlich Daniel Sattler Kürßners und Joh: Jacob Carle schuemachers
in gegensein Margarethæ Dimpfelmeÿerin wittib geb. Osterriethin beÿständlich hanß Jacob Osterrieth schuemachers ihres Curatoris – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: in der Bischoffsgass, einseit neben Joh: Philipp Blümel anderseit neben Joh: hartschmidt hinten auff die Krebsgass 16 ß 8 d Ehrschätzigen zinß dem Stift Jungen St Peter

Jean Schœttel meurt à l’âge de 53 ans le 15 novembre 1720.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg. 1716-1782 f° 32-v)
1720. Sambst. d. 16. Novembr. abends um 6. uhr starb alhier Johannes Schöttel burg. v Leinenweber, und Wurde Mont. d. 18. Ejusd. auffd em Gottesacker S. Helenâ (allwo ich unterschriebener Pfarrer ihme auch die leichenpredigt gehalten) Christlichen gebrauch nach begraben, seines Alters 53 Jahr 3. Monath und 2 Wochen. [unterzeichnet] Joh: Ph, Schoettel Comp. u. Organisten als Hinterlaßener Bruders Sohn, Daniel Sattler al Verwadter (i 36)

Catherine Schœttel et sa fille donnent quittance au tuteur de la fille délaissée par Jean Schœttel

1732 (24.5.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 251
Fr. Catharina geb. Schöttelin weÿl. Nicolaus Heßel Leinenwebers hinterlaßene wittib und dero tochter erster Ehe Anna Salome Geÿerin, so majorennis und gleichwie auch ihre Mutter ohnbevögtigt zu seÿn versicherte, beÿständlich ihres Vettern H. Johann Philipp Schöttel des Organisten
in gegensein Johannes Schöttel Leinenwebers einigen Kindts Anna Maria Schöttelin geschwornen Vogts Daniel Sattler des Kürßners und Johannes Klett des Maurers als käuffers hiernach beschriebener behausung
als einen kauffschilling auff einer allhier an dem Roßmarckt und der Bischoffs gaß, einseit neben Johannes Blümel dem Mechanico anderseit neben Johannes Harttschmidt dem Nadler gelegenen behausung stehenden gehabt 50 fl.

La veuve et la fille mineure de Jean Schœttel vendent la maison au maçon Jean Klett et à sa femme Marie Dorothée Rœderer moyennant 345 livres

1732 (20.5.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 244-v
weÿl. Johannes Schöttel Leinenwebers mit seiner nachgelaßenen wittib Anna Maria geb. Sattlerin erzeugten einigen Kinds Anna Maria Schöttel geschworner vogt Daniel Sattler Kürßner
in gegensein Johannes Klett des Maurers und Mariæ Dorotheæ geb. Rödererin – am 15 ejusdem und obrigkeitlich confirmirte versteigerung
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten ahne dem Roßmarckt an der Bischoffsgaß, einseit neben Johannes Blümel dem Mechanico, anderseit neben Johannes Harttschmidt dem Nadler hinten auff die Krebs: gaß und einem ausgang in dieselbe habend – davon soll mann auff weÿnachten dem Stifft zum jungen St Peter 16 ß 8 ahne ewigem ehrschätzigen zinnß – um 300 pfund ausmachende capitalien beschwert, geschehen um 45 pfund

Les acquéreurs hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit de leur belle-sœur et sœur respective Anne Marie Rœderer

1732 (24.5.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 252
Johannes Klett der Maurer und Maria Dorothea geb. Rödererin mit beÿstand ihres geschwistrig kindts Ehemanns Zacharias Mathäus des schreiners und ihres Vettern Johann Michael Schwab des Schuemachers
in gegensein ihrer respective schwägerin und schwester Fr. Anna Maria Rödererin – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne dem Roßmarckt in der Bischoffs: gaß, einseit neben Johannes Blümel dem Mechanico anderseit neben Johannes Harttschmidt dem Nadler hinten auff die Krebsgaß und einen ausgang in dieselbe habend gelegen – davon gibt man dem Stifft Jungen St Peter 16 ß 8 ahne ewigen ehrschätzigen Zinns

Fils du maçon Jean Klett de Dusslingen en juridiction de Tubingue, Jean Klett qui s’est fiancé à Marie Dorothée Rœderer fait établir un état de fortune pour devenir bourgeois
1721 (26.3.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 113) varia n° 55 (Vermögens Schein)
Daß Johannes Klett, Steinhauer und Maurergesell weÿl. Hannß Kletten geweßenen Maurers Zu Tußlingen, Tübinger Ambts hochfürstl. Würtembergischer Herrschafft hinderlaßener ehelicher Sohn, welcher sich mit Jungfrauen Maria Dorothea, Hannß Leonhardt Röderers des ältern, Rothgerbers Lederbereiters und burgers allhier Zu Straßburg ehelich erziehlter Tochter in eheliche Verlöbnus einzulaßen und dahero beÿ einem hochlöbl. Magistrat allhier, umb Gnädige Conferirung des burgerrechtes unterthänig einzukommen gesinnet, mir unterschriebenem Notario heut dato ane baarem Geldt, so ich selbsten gezehlet, sammenthafft 158 pfund vorgewießen und daß solches alles sein wahres Eigenthumb und einem andern reeders als Ihme Zuständig seÿe, beÿ der Jenigen handtreu welche obhochlöbl. ged. Magistrats hochansehnlichen Herren Deputirten er deßhalben abzudeyen haben wird, bezeuget, Ihme hiermit bescheinen. Strassburg den 26.ten Martÿ 1721.

Jean Klett épouse en 1721 Marie Dorothée Rœderer, fille du tanneur Jean Léonard Rœderer : contrat de mariage, célébration
1721 (18.4.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) n° 18
Eheberedung – entzwischen dem Ehrengeachten Johann Kletten, Steinhauern v. Maurern auch burg. allhier Zu Straßb. weÿl. des Ehren vnd vorgeachten Mstr. Hannß Kletten, geweßenen Maurers Zu Tußlingen Tübinger Ambts hochfürstl. Würtemberg. Herrschafft ehelich erziehltem v. nach tod hinderlaßenem Sohn, als dem Bräutigamn ane einem,
So dann der Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Mariæ Dorotheæ Rödererin, des Ehren und Vorgeachten H. Hannß Leonhard Röderers, des ältern Rothgerbers, Lederbereiters v. Burgers allhier ehelicher Tochter als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen in der Königl. freÿ Statt Straßburg in mein Not. Wohnbehausung ane dem alten weinmarckt gelegen auff Freÿtag den 18.ten Aprilis A° 1721. [unterzeichnet] Johannis Klet alls hoch Zeiter, Maria dorothea rödererin Alß hochzeirin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 88-v)
1721. Eodem [d. 30. Aprilis] sind Ehelich eingesegnet word. Johannes Klett der ledig. Steinhauer vnd Maurer Weiland Johannis Keltten gewesenen Burgers vnd Steinhauers Zu Dußlingen in der Herrschafft Wirtenberg nachgelaßener Ehelicher Sohn vnd Jungfr. Maria Dorothea Leonhardt Röderers des Burgers und Rothgerbers auch Lederbereiters allhier Eheliche tochter [unterzeichnet] hans K, Maria dorothea röderejn Als hoch Zeitrin (i 91)

Jean Klett devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage
1721, 4° Livre de bourgeoisie f° 863
Johannes Klett der Steinhawer aus dem Würthenbergischen weÿl. Johann Kletten gew. Maurer und Steinhawers allda ehel. Sohn erhalt d. Burg.recht Von seiner Ehefrawen Maria Dorothea weÿl. Johann Leonhard Röderer gew. burg. und Rothgerbers hinterl. Tochter, vmb 2. Gold fm. 16 ß w. beÿ E. E. der Maurer dienen, jur. den 5.ten Julÿ 1721.

Le compagnon maçon et tailleur de pierres Jean Klett devient tributaire chez les Maçons le 22 juillet 1721
1721, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 32) Dienstags den 22.ten Julÿ 1721. – E. Neuzünfftiger
Johannes Klett, Steinhauer Vnd Maurer aber nitmeister auß dem Würtenbergischen, Weÿlland Johann Kletten des geweßenen Steinhauers vnd maurers ehelicher Sohn producirt Cantzleÿ vnd Pfenningthurns schein vom 5.ten et Stallschein vom 7. Julÿ 1721. mit bitte Ihne vor einen Zünfftigen anzunehmen.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr Willfahrt.
dt vor den Pfenningthurn 1 lb, Zunfftrecht 1 lb 5 ß Zunfftschreiber und büttel 4 ß (zusammen) 2. lb 9 ß

Jean Klett meurt en 1734 en délaissant pour héritiers son frère et sa sœur. Les experts estiment la maison à la somme de 325 livres. L’actif de la succession s’élève à 217 livres, le passif à 93 livres.

1734 (8.4.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 48) n° 432
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten Johann Kletten, gewesenen Steinhauers, Maurers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1734. – nachdeme derselbe den 17.ten Martÿ dießes lauffenden 1734. Jahrs Von dem Lieben Gott auß dießer welt seelig abgefordert worden Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freund. Ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Dorotheæ Klettin geb. Rödererin, deß Verstorb. seel. geweßter Ehegattin und nunmalig hinderbliebener Wittib, mit beÿstand deß wohl Ehren und Kunst erfahrenen herrn Johann Blümels Mechanici und Burgers allhier, ihres ane statt eines geschwornen Vogts hierzu erbettenen Herrn Assistenten inventirt (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 8.ten Aprilis 1734.
Der Verstorbene seelig hat in mangel ehelich erzeugter Kinder ab intestato Zu Erben Verlaßen wie Volgt 1. Johann Georg Kletten, Steinh. v. Maurern zu Tußlingen, Tübinger Ambts, hochfsrt. Würtenbergischer herrschafft, deßen eheleiblichen bruder und 2. Frau Salome gebohrne Klettin, herrn (-) des Musicanten undt burgers Zu gedachtem Tußlingen Ehegattin deßen eheleibliche Schwester, So beede abweßend, in deren Nahmen aber der Ehrenvest, Wohlvorgeacht und weiße herr Johann Michael Creutzer, Schloßer und E. E. Kleinen raths dermaliger Beÿsitzer, als auß Ehrengeachtem Raths Mittel, Krafft Extractus Memorialis vom 7. hujus mensis Aprilis hierzu in specie abgeordneter herr, den Geschäfft Persöhn. beÿgewohnt.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Bischoffs gaß beÿ dem Roßmarckt gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebener behaußung befunden worden als Volgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine Behaußung, höfflein vnd hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem roßmarckt, zu beeden seithen in die Bischoffs v. Krebßgaß außsehend, in der Bischoffsgaß einseit neben eingangs wohlgedachtem herrn Joh: Blümel, anderseith neben Johann Hardtschmid dem Nadler v. in der Krebs gaß auch neben dießen beeden Nachbaren geleg. so über hernach gemeldte dar oben hafftende beschwerden eig. und ohne solche durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad conc. geliefferten schrifftlichen Abschatzung vom 5.ten dießes monaths Aprilis angeschlagen pro 325. lb d. Davon reicht man Jährl. dem Stifft Zum Jungen St Peter allhier 16 ß 8 d ane ewig. Ehrschätzigen Zinnß auff weinachten so zu doppeltem Capital ohnpræjudicirlich gerechnet antrifft 33. lb 6 ß 8 d. Mehr gefallen davon dem Grosen gemeinen Allmoßen Zu St. Marx allhier jährl. 4. lb d so in Capital abzuloßen mit 100 lb. Machen dieße beede Posten zusammen 133 lb 6 ß 8 d. Solche nun von Vorherigem Anschlag des haußes abgezogen, so verbleibt ane demselben dißorts annoch per rest außzuwerffen übrig 191. 13. 4. Wie der Verstorbene v. deßen nun malige wittib dieße behaußung von weÿl. Joh: Schöttels deß geweßenen Leinenwebers mit Frauen Anna Maria geb. Sattlerin seiner hinderlaßenen Wittib ehelich erzeugtem einig. Kindts Annæ Mariæ Schöttelin geschwornem Vogten Nahmens Daniel Sattler dem Kirschner allhier eigenthbl. ane sich erkauffet, weißet ein teutsch Pergam. Kauffbrieff in allhieß Cancell. Contr. stuben gefert. v. mit deros. anhang. Insiegel verwahrt, dat. den 20. Maji Anno 1732.. Dabeÿ noch ein alter teutscher Perg. Kauffbrieff in ermelter Contractstuben gefertiget und mit dero anhang. Insiegel bekräfftiget datirt den 4. oct. aô 1677.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Volgt nun hierauff die Beschreibung der gesambten verlaßenschafft, welche in krafft hievorn einverleibter Ehepacten völlig vor theilbahr Zuhalten, vor und ane sich selbsten. Sa. haußraths 24, Sa. Silbers 10 ß, Sa. goldenen ring 1, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 191, Summa summarum 217 lb – Schulden 93 lb, gantze restirende Verlaßenschafft, 124. lb
Abschatzung dem: 5 Aprill: 1734. Auff begehren weillandt deß bescheitenen Johannes Klötten deß geweßenen Steinhauer, seel. hinder Laßnen Frau wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg, in der Krëbß gaßen gelegen, ein seits Neben Johannes Hardtschmidt dem Satler, ander seits Neben Johannes Blümell dem Steinschleiffer, hinden auff die Bischoffs gaßen Stoßent, welche behaußung Stuben Cammren Kuchen hauß Ehren soldaten Cammer gewölbtes Këllerlein und Kleines höffell, sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch dero Statt Straßburg geschworne wërckleuthe sich in dero besichtigung befunden und Jetzigem Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Sechs Hundert und Vünffzig Gulden
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschwornen werckleüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1734, Livres de la Taille (VII 1177) f° 320
Maurer F. N. 6252 – Weÿl. Johannes Klett gewesenen Maurer Steinhauer und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lang
Concl. Fin. Inv. ist fol. 39.b 124. 1. 8. die machen 200. fl. Verstallte hiengegen 300 fl.
Ext. Stallgeltt pro 1734, 1 lb 16 ß
Gebott,2 ß
Abhandlung, 5 ß 6 d, Summa 2. lb 3. ß 6. d
Abzug. Johann Georg Klett der Maurer und Fr. Salome gebohrne Klettin von Tußlingen Tübinger Ambt Würtemberg. Jurisdiction haben Von 12 lb. 18 ß 3 d Finito usufructu anfallendem Erbe den Abzug Zuerlegen mit 1. lb 5 ß 10 s
dt. 21. Aprilis 1734.

Testament par lequel Marie Dorothée Rœderer institue pour son héritière sa sœur Anne Marie Catherine Wessinger née Rœderer.
1734 (10.10.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 58)
Testamentum nuncupativum Frauen Mariæ Dorotheæ Klettin gebohrner Rödererin Wittib Zuwißen daß auff Dienstag den 12.ten Octobris Anno 1734. Nachmittag Zwischen 4. und 5. Uhren in (…) meiner ordinari Schreibstub, die fenster auff die tächer außsehend, die Ehren und tugendsame Frau Maria Dorothea Klettin gebohrne Rödererin, weÿl. Johann Kletten geweßenen Steinhauers Maurers und burgers alhier seel. nachgelaßene wittib durch die Gnade Gottes auffrecht gesund gehendt und stehenden Leibs auffrichtiger Sinnen guter Vernunfft und verstandts
5. Zum Grund und Fundament dießes ihres Testaments setzt eingangs gedachte Frau Maria Dorothea gebohrne Rödererin die Testantin, was nach Abzug vorher verordneter Præ: und legaten an ihrer Verlaßenschafft annoch übrig und vorhanden seyn wird, Krafft dieß Zu ihren wahren und ohngezweiffelten Erben ein benantlichen Jungfer Annam Mariam gebohrne Rödererin und obgemelte Frau Mariam Catharinam Weßingerin gebohrne Rödererin wittib ihre Zwo leibliche Schwester und zwar nur Zur helffte
[unterzeichnet] Maria Dorothea Klättin

Originaire de Breitenstein en Wurtemberg, Jean Georges Wacker qui s’est fiancé avec Marie Dorothée Rœderer, veuve du maçon Jean Klett, fait dresser en juin 1735 un état de fortune pour devenir bourgeois
1735 (25.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68) Designationes
persönlich kommen und erschienen ist, der Ehrbahre Johann Georg Wacker, Lediger Steinhauer und Maurer, Von Breitenstein würtenbergischer Jurisdiction gebürtig, so Verlobt an Frau Mariam Dorotheam Klettin gebohrne Rödererin weÿland Johannis Kletten geweßenen Steinhauers Maurers und burgers alhie seel. nachgelaßener wittib, hat mir Vorgewießen und baar Vorgezahlt, in Gold und silberner gangbahren Sorten die summ von 257 Pfund Straßburger, handtreulich behabend daß Er zu dießem Geld einigen heller nicht gelehnt, weniger etwas darauff schuldig, sondern vielmehr sein wahren und pures eÿgenthumb seÿe – Straßburg den 25.ten Junÿ 1735.

La maîtrise des Maçons refuse de délivrer un certificat pour que Jean Georges Wacker, originaire de Breitenstein en juridiction de Bebenhausen, puisse devenir bourgeois parce que sa demande contrevient au règlement. Jean Georges Wacker s’adresse aux Quinze qui lui accordent dispense.
1735, Protocole des Quinze (2 R 143)
(p. 332) Sambstag d. 16. Julÿ 1735. – Moss. nôe Joh: Georg Wackers ledig Maurer und Steinhawers C. E. E. Zunfft der Maurer Zfft. Meister, der Implorant ist durch mitkommend. bescheid an Mghh. verwießen, bitt Deput. et facta relatione gn. Zu erkennen daß Ihme ein Zunfftschein Zum Burgerrecht ex gratia gedeÿen möge. Erk. Deput: Willfahrt beÿ welcher der Zunfftmeister beÿ denen Maurern erscheinen solle.

NB manquent les pp. 339-386 (23 juillet-27 août)
(f° 387) bezogen haben. Auff seithen der Hh. Deputirten Vermeine man deß dem Imploranten ebenmäßig mit einem Zunfft Schein Zu erhaltung des Burgerrechts dispensando Zu Willfahren seÿe, gegen erlag der unkösten und 1. lb d. pro dispensat., die Genehmigung Zu Mghh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 392) Sambstag d. 3. Sept. 1735
Bescheid. Sambstag d. 27. Augusti 1735 – In Sachen Johann Georg Wackers des Maurers und Steinhawers Gesellen von Breitenstein Bebenheußer Ampts Würtenbergischer Herrschafft gebürtig, Implorant, ane einem entgegen und wider E. E.. Zunfft der allhießigen Maurer Imploraten, am andern theil, Auff producirten Zunfft Gerichts Bescheid Vom 14. Julÿ jüngst, laut deßen der Implorant puncto Verlangten Zunfft Scheins Zum Burgerrecht an Unß die XV. Verwisen worden, deßelben gethanes Unterthäniges ansuchen und bitten Deputation, und relatione factâ Zu erkennen, daß Ihme ein Zunfftschein Zum burger Recht gedeÿen mögen der Imploraten darüber gethane Verantwortung und angehencktem bitten den Gegner mit seinem wieder Ordnung lauffenden begehren abzuweißen, Ref. Exp. bewilligte und beseßene Depp. Ist der gn. Depp. abgelegten Relation nach Erkandt, daß dem Imploranten in seinem begehren Zu willfahren seÿe, Alß wir ein solches hiemit dispensando erkennen, mit dem anhang daß er neben denen unkösten annoch pro dispensatione 1. lb d halb der Statt und halb der Zunfft Zu erlegen schuldig sein solle.

Fils du maçon Jean Wacker de Breitenstein (près de Weil im Schönbuch, voir plus loin l’inventaire), Jean Georges Wacker épouse en 1735 Marie Dorothée Rœderer, veuve de Jean Klett : contrat de mariage, célébration
1735 (1. 8.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 76) n° 843
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten Johann Georg Wacker ledigen Steinhauer und Maurer Von Breitenstein würtenbergischer herrschafft gebürtig alß bräuthigam ane einem,
So dann der Ehren: und Tugendsahmen Frauen Mariæ Dorotheæ Klettin gebohrner Rödererin, weÿl. Johannis Kletten geweßenen Steinhauers Maurers und burgers alhie seel. nachgelaßener wittib als Hochzeiterin am Andern theÿl
So beschehen Straßburg en 1.ten Octobris Anno 1735. [unterzeichnet] Johann Georg Wacker als hoch Zeitter, Maria Dorothea Klättin Als hoch Zietterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 131, n° XXXIII)
1735. Dominica XVI. et XVII Trinitat. proclamati sunt Johann Georg Wacker der ledige Maurer v Steinhauer von Breitenstein in dem Hertzogthum Würtemberg, Weÿl. Johannes Wacker gewesenen Maurers v. Steinhauers daselbsten nachgelaßener ehel. Sohn, v. Fr. Maria Dorothea geb. Rödererin Weÿl. Johannis Klett geweßenen Maurers v. Steinhauers auch burgers alhier hinterlaßener Wittib. copulati sunt Mittw. den 5. Octobr. [unterzeichnet] Johann Georg Wacker als hoch Zeitter, Maria dorothea klättin als hoch Zeittrin (i 135)

Jean Georges Wacker devient bourgeois par sa femme cinq semaines après son mariage
1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1026
Johann Geörg Wacker Maurer und Steinhauer im Würtenbergisch. erhalt d. b. von seiner ehefr. Dorothea Klettin umb d: alt. b. will beÿ E. E. Zunfft d: Maurer dienen. Jur. eodem [14.ten 9.b 1735]

Jean Georges Wacker devient tributaire chez les Maçons le 15 décembre 1735.
1735 (15. Xbr), Protocole de la tribu des Maçons (XI 236)
(f° 191) Donnerstags den 15. Decembris 1735 E. Neu Zünfftiger
Johann Geörg Wacker, Maurer vnd Steinhauer Von Breitenstein im würtenbergischen gebürtig, producirt Cantzleÿ, Pfenningthurn vnd Stallschein vom 14. et 18.t Novembris 1735. Krafft dessen Er Von Dorothea, weÿlland Johann Kletten geweßenen burgers, maurers und Steinhauers, auch dießorths Zünfftigen hinderlaßene Wittib seine Ehefrau das burgerrecht umb den alten burger schilling erhalten, auch den Fewreÿler bezahlt, vnd sich mit bitte denselben vor einen Zünfftigen anzunehmen.
Erkannt Willfahrt. dt. vor den Pfenningthurn 1. lb,vor das Zunfftrecht in ansehung seine Ehefrau eines Zünfftigen Tochter 5 ß, Vnd Einschreibgebühr 4 ß (zusammen) 1. lb 9 ß

Jean Georges Wacker sollicite la permission de faire son chef d’œuvre bien qu’il soit marié. Il déclare qu’il ne peut pas bien gagner sa vie en étant compagnon. Il présente un certificat d’après lequel il a travaillé pendant trois ans à construire l’hôtel de Hanau. La maîtrise des Maçons déclare que la même dispense a été récemment refusée à Jean Georges Widmann. Les Quinze refusent d’accorder une dispense et délivent une expédition de leur décision.
1741, Protocole des Quinze (2 R 150)
Joh: Georg Wacker Ca. E. E. Handwerck der Maurer
(p. 513) Sambstag d. 9. Sept. 1741. – Fuchß nôe. Joh: Georg Wacker des burgers und verheurathete, Maurers Gesellen Cit. E. E. Handw. der Maurer Ober M. pt° admissionis Zuù Mstest. prod. Underth. Mem. sambt beÿlagen Sub N. 1. 2. et 3. nomine comparente bitt des botten relation. Ille dem Ober Meister in Mund. Erkandt, Solle beÿ Geldstraff gebetten Werden.

(p. 524) Sambstag d. 16. Sept. 1741. – Fuchß nôe. Joh: Georg Wacker Cit. beÿ straff E. E. Handwerck der Maurer Ober M. erholt petit. vom 9. Maÿ. Römer bitt Cop. und ad prox. Fuchß laßt Copeÿ Zu, bitt Deput. Römer ut modo. Erk. Wird Copeÿ und Dep. ad prox. Willfahrt.

(p. 543) Sambstag d. 23. Sept. 1741. – Fuchß nôe. Joh: Georg Wacker Cit. E. E. Handwerck der Maurer erholt prod. und Recess vom 9. und 16. huj. Römer prod. Except. Fuchß berufft sich auff prod. bitt Deput et facta relatione Zu erkennen wie darinn gebetten worden. Römer wie auch Dep. und Wie im producto. Erk. Deput. Willfahrt.

(p. 696) Sambstag d. 30. Xbris 1741. – Joh: Georg Wacker Ca. E. E. Handwerck der Maurer
Ober Handwerck Herren laßen durch Hrn Secretarium Kleinclaus referiren, den 9. Sept. jüngst habe Johann Georg Wackher der verheurathete burger und Maurers Gesell allhier contra E. E. Handwerck der Maurer ein Vnderth. Memoriale mit beÿlagen Sub N. 1. 2. et 3. producirt, und darinnen vnderth. gebetten Ihme, alß einem hießigen burger in gnaden Zu erlauben daß er in Verheuratheten stand das Meisterstück machen dörffe. Nun seÿ er laut beÿlag N° 1 derentwegen Von E.E. Handwerck abgewiesen worden, habe eines Burgers wittib geheurathet, müße die burgerliche onera tragen, die nöthige Nahrung Verdienen, Kopff und Stallgeld bezahlen, Welches alles er alß Gesell nicht auffbringen Könne, Habe sein Handwerck ordnungs mäßig erlernt, und sich darauff wohl Verhalten wie aus denen beÿlagen /:deren die einte sub N° 2 ein attestat von H Widemann Vom 31. Aug. 1741. daß Er, Wacker beÿ dem Heßen Hanawischen Lichtenberg. Hoffbaw allhier 3. Jahr alß Gesell und dreÿ Jahr als Balier in arbeit gestanden, und sich wohl und so verhalten daß Ihme nichts anders alß alles ruhm würdige nachgesaget werden Könne:/ Zu ersehen.
Den 23. Ejusdem habe ged. Handwerck Exceptiones producirt und darinnen vnderth. gebetten, den Imploranten mit seinem Wider ordnung lauffendem Begehr Ref. Expensis abzuweißen, maßen das meisterstück nach Inhalt Articuls in den ledigen stand Zu verfertigen daher auch geschehen daß erst in dießem Jahrdas nemliche Begehren dem Joh: Georg Widemann Von Mgh. abgeschlagen worden, und wann alle die sich, wie Gegner in gleichem Casu befinden, Zum Meisterstück gelaßen werden solten, wurden mehr Maurermeister als Baw herren hier sein.
Beÿ gebettener, bewilligter und beseßener Depp. Habe der Implorant sein petitum wiederhohler. Nahmens E. E. Meisterschafft seÿen vorgestanden Johann Martin Gruber, Jacob Seemann undt Johann Carl Hißkÿ, welche geantwortet, Sie bäthen den Gegner, alß der Verheurathet mit seinem begehren abzuweißen und die Meisterschafft beÿ Ihren articuln gn. Zu manuteniren. Auff seithen der Hh. Deputirten Vermeine man daß der Implorant mit seinem begehren abzuweißen, und in die unkosten Zu condemniren, die Genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Ist per Majora Erkant, bedacht gefolgt.

Protocole des Quinze (2 R 151)
(p. 26) Sambstag d. 13. Januarÿ 1742
Bescheid – Sambstag d. 30. Xbris 1741. In Sachen Johann Georg Wacker des verheuratheten burgers und Maurers Gesellen, Imploranten, ane einem, entgegen undt Wieder E. E. Handwerck der Maurer, Imploraten, am andern theil, Auff producirtes vnderth.ges Memoriale vnd beÿlagen Sub N. 1. 2. et 3. und angehencktem Bitten, dem Imploranten alß einem hießigen burger in gnaden Zu erlauben, daß Er in Verheuratheten stand das Meisterstück machen möge. Exceptiones, juncto petito den Imploranten mit seinem Wider ordnung lauffendem Begehren Ref. Expensis abzuweißen. Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, und all übriges angehörte Vor: und Anbringen, Ist der Herren Deputirten abgelegten Relation nach Erkandt, daß der Implorant mit seinem begehren abzuweißen, und in die unkosten Zu condemniren.

Jean Georges Wacker meurt en 1748 en délaissant un frère et une sœur. La valeur de la maison est reprise du précédent inventaire. La masse propre à la veuve est de 214 livres, celle propre aux héritiers de 1 livre. L’actif de la communauté s’élève à 33 livres, le passif à 12 livres.

1749 (4.2.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 482) n° 409
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten Johann Georg Wacker gewes. Maurers v. Steinhauers, auch B: allh. Zu Strb: nunmehr seel. Verlt. auffgerichtet Anno 1749. – nach seinem Montags den 30.ten Decembris, des nächsthin gelegt: 1748.ten Jahrs beschehenen töd. Ableib: hie Zeitl. Verl: Welche Verl: auf freundl. Ans: v. begehr: d. Ehren v. Tugend. Fr: Mariä Dorotheä geb. Röderein der hinterbl. Wit. invent: v. ers. dh. ebenderselbige beÿständl. H Anton Hilpert des Consigne v. burgers allhier (…) So geschehen in d. Königl. St. Strb. auff Dienstag den 4.ten des Mon: febr: A° 1749.
Der Verstorbene seel. Hat ab intestato Zu Erben verlaßen als folgt. 1° Peter Wacker, der Maurer zu Breitenstein in dem Schwabenland wohnhaft, 2.do Solte Er auch ine Schwester nach todt hinterlaßenen haben, deren Nahmen aber noch Zur Zeit unbekandt. Weilen nun solche Erben alh. frembd b. ohnverburgert als ist zufolg Extractus Memorialis Es En Kl. Raths allh. vom 1. hujus S. T. H. Joh: Friderich Ströhlin vornehmen Apothecker v. ged. Ehrsamen Raths jetzmahl: wohlverdient. beÿsitzer Zu dießem Geschäfft abgeordnet worden, welcher auch dabeÿ in Persohn erschienen

In einer allhier Zu Straßburg ane der Bischoffsgaß, beÿ dem Roßmarckt gelegenen, hiehero Eigenthüml. gehörigen v. hernach beschrb. behaußung ist befunden worden als folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. (W.) Neml. eine Behaus. höfflein v. hoffstatt m. allen deren Gebäuen, begrif. Weiten, Rechten, Zugehörd: v. Gerechtigkeit, gel: allh. Zu Strb. ane dem Roßmarckt, Zu beeden seiten in die Bischoffs v. Krebßgaß aussehend, in d: Bischoffsgaß 1. seit neben H. Joh: Blümel Mechanico v. b: allh: 2. seith neben Joh: Hardtschmidt dem Nadler, v. in der Krebsgaß auch neben dießen beed. Nachbaren geleg. so über hernach gemeldte darauff hafftende beschwerden eigen v. dh. (die Werckmeistere) Vermög deroselb. in Hn Joh: Daniel Lang: Notii Academici et pract. Schreibst. befindl: zu weÿl. Joh: Kletten gewes. Steinhauer, Maurers v. b. allh. seel. als der hinterbl. Wit: ersteren Ehemanns Verl. Invent. Conc: geliefert. schrifftl. Abschatz: vom 5.ten Aprilis A° 1734 angeschlag. pro 325. lb. Beÿ welchen Anschlag weilen seithero darinnen, keine haubt Melioration geschehen die Wohlverordnete Hh. Dreÿ d. St: Str: Stall es großgünstig Zu laßen beliebet haben. Davon reicht man Jährl. dem Stifft Zum Jungen St Peter allh. 16 ß 8 d. ane ewigen ehrschätzigen Zinnß auff Weÿhenachten, so zu doppelt: Cap: ohnpræjudicirlich gerechnet, antrifft 33. lb 6 ß 8 d. So dann ist solche behaus. auch noch mit einem Cap: beschwehr. welches hernach unter denen Passivis befindl. Vorstehende beschwerde nun von vorherigem Anschag des haußes abgezogen, So verbleibt daran annoch per rest Auszuwerffen übrig 291. 13. 4. Wie die hinterblieb. Wit: ersterer Ehemann sell. vorged: nebst ihro diese behaus. v. weÿl. Joh: Schöttels des gewes. Leinenweb: m: Fr: Anna Maria geb. Sattlerin, seiner hinderlas:Wit: ehelich erzeugtem einig. Kindts Annä Mariä Schöttelin geschwornem Vogt, Nahmens Daniel Sattler, dem Kirschner allh: eigenthumbl. an sich erkaufft, weißet ein teutscher perg: Kbr: in allh: C. C. stb. gefertiget, m. d° anh. Ins: verw: datirt den 20. May A° 1732.. Dabeÿ noch ein alter teutscher perg: Kbr: in erm: Contr: stb: gef: v. mit dero anhang. Ins: bekräfft: dat: den 4. Octobr. A° 1617. Welche aber dermahlen nicht vorgewies. word.
Copia der Eheberedung (…) den 1. Octobris Ann) 1735. Christoph Michael Hoffmann
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht über gegenwärtige Verlaßenschafft. Es berichtete die hinterbliebene Wittib und obschon darinen abgeredet, daß bald nach geschehener Cop: beed: seits in die Ehe gebrachtes Vermögen inventirt werden solle, so seÿe solches noch nicht geschehen (…)
Der Wittib eigenthuml: Vermögen, Sa. haußraths 10, Sa. Silbers 8 ß, Sa. gold. o. 1, Sa. Eigenthum ane einer Behauß. 291, Sa. Schulden 60, Summa summarum 364 lb – Schulden 150 lb, Compensando 214 lb
Dießemnach wird auch der Erben Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 1 ß, Sa. baarschafft 58, Summa summarum 58 lb – Schulden 60 lb: Conferendo 1 lb
Endlichen wird auch das gemein und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 30, Sa. Silbers 2, Summa summarum 33 lb – Schulden 12, In Vergleichung 21 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 234 lb
(Joint) Weÿl im Schönbuch. Der Verstorbene Johann Geörg Wacker geweßter burger und Steinhauer zu Straßburg, hat folgende Geschwistrige hinterlaßen. 1. Johann Peter Wackern, burger und Steinhauer Zu Braittenstein und 2. Barbara, weÿl. Johannes Maurers, gleichfalls burgers daselbsten, Nachgelaßene Wittib. Der Bruder Johann Peter Wacker wird sich selbsten in Straßburg præsentiren, die Schwester Barbara aber het ihr interesse beÿ ihres seel: bruders theÿlung Zu besorgen (…) Actum d. 18.d 9.br 1749 T. Amtmann Zu Weÿl im Schönbuch, Georg Christoph Heller

Marie Dorothée Rœderer hypothèque la maison au profit de Marie Salomé Rœderer, veuve du cordonnier Jacques Ensel

1751 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 186
Fr. Maria Dorothea geb. Rödererin weÿl. Johann Georg Wacker des maurers und steinhauers wittib mit beÿstand Daniel Röderer des schuhmachers
in gegensein Fr. Mariæ Salome geb. Rödererin weÿl. Jacob Enßel des schuhmachers wittib mit beÿstand ihres bruders H. Exsenatoris Johann Röderer præceptoris superioris gymnasÿ – schuldig seÿe 150 lb [unterzeichnet] Entzlerin
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt ane dem Roßmarckt in der Bischoffgaß, einseit neben Johann Blümel dem mechanico, anderseit neben H. Hartschmidt dem nadler, hinten auff die Krebsgaß – davon gibt man dem stifft jungen St Peter 16 ß 8 d ane ewigen ehrschätzigen zinß

Décomptes entre Marie Dorothée Rœderer et Marie Catherine Rœderer
1753, Not. Thenn (Répertoire 6 E 41, 664-5) n° 21
Frauen Mariä Dorotheä Wackerin gebohrner Rödererin und Frauen Mariä Catharinä Weißin gebohrner Rödererin Abrechnung

1756, Not. Thenn (Répertoire 6 E 41, 664-5) n° 56
Fraun Mariä Dorotheä Wackerin gebohrner Rödererin und Frauen Mariä Catharina Weißingerin gebohrner Rödererin Abrechnung

Marie Dorothée Rœderer hypothèque la maison au profit du courtier Jean Michel Fügner

1759 (11.1.), Chambre des Contrats, vol. 633 n° 6
Fr. Maria Dorothea geb. Rödererin weÿl. Hanß Georg Wacker des maurers steinhauers wittib beiständlich Johann Georg Füchtner des courtier
in gegensein Johann Michael Fügner des glaßers – schuldig seÿe 50 lb
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt ane dem Roßmarckt, einseit neben Maria Salome Blümelin, anderseit neben Hardtschmidts erben, hinten auff die Krebsgaß – davon gibt man dem Stifft jungen St Peter 6 ß 8 d ane ewigen ehrschätzigen Zinß

Marie Dorothée Rœderer veuve de Jean Georges Wacker vend la maison au remueur de grains Jean Georges Fendrich et à sa femme Catherine Riehl

1760 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 253-v
Fr. Maria Dorothea geb. Rödererin weÿl. Johann Georg Wacker des steinhauers wittib
in gegensein Johann Georg Fänderich des kornwerffers und Catharinæ geb. Riehlin
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden und rechten ane dem Roßmarckt in der Bischoffsgaß, einseit neben weÿl. Johann Blümel des mechanici erben, anderseit neben Johann Harttschmidt des nadlers wittib und erben, hinten auff die Krebsgaß – davon gibt man auf weyhnachten dem Stifft Jungen St Peter 1 fl. 6 ß 8 d ane ewigen ehrschätzigen zinß – als ein theils den 20. maÿ 1732 erkaufftes theils von ihrem Ehemann erster Ehe ererbt theils von deßen erben ihro cedirtes guth – um 100 und 150 lb capitalien verhafftet, geschehen um 350 pfund

Jean Georges Fendrich épouse la nouvelle convertie Catherine Riehl originaire de Pfulgriesheim.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 26)
Hodie 27.a Maÿ Anni 1732. Duabus proclamationibus in Ecclesia parochiali in Pfettisheim et Pfaulgriesheim Diœcesis Argentinensis (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Honesti adolescentes Joannes Georgius Fendrich et Catharina RIelin oriunda Ex pfaulgriesheim neoconversa (signé) hans Georg Fendrich, + signum sponsæ (i 16)

Catherine Riehl figure dans le répertoire des convertis tenu par les Jésuites
Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 289) Catharina Rielin 1732 Maÿ 19

Joseph Fendrich est le frère de Jean Georges comme le mentionne l’acte ci-dessous et ceux où il est l’oncle d’Anne Marie Fendrich. Il est le fils de Martin Fendrich et de Barbe Strobler, de Neidlingen à son mariage en 1739 avec Anne Marie Mast.
Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 226-v)
Hodie 8. junÿ anni 1739 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus Josephus Fenderich, filius legitimus defuncti Martini Fenderich et Barbaræ Stroblerin, oriundus ex parochia neidinganâ prope densen* diœcesis Constantiensis in famulatu in hac urbe existens parochianis noster et pudica puella Maria Anna Mastin, filia legitima defunctorum Michaelis Mast et Annæ Mariæ Keplerin, oriunda ex parochiâ [ger]oltzeck trans Rhenum hujus diœcesis, parochiana etiam nostra, Testes adfuerunt (…) Joannes Georgius Fenderich sponsi frater (signé) Joseph fendtricjh + signum sponsæ, hans Georg fendrich (i 232)

Le portefaix manant Jean Georges Fendrich et sa femme Catherine Riehl, dite originaire de Strasbourg, deviennent bourgeois à l’ancien tarif en 1744. Leurs cinq enfants suivent la coutume, c’est-à-dire qu’ils ne deviennent pas bourgeois.
1744, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 158
Johann Georg Fehndrich der Sackträger und Schirmer und deßen Ehefrau Catharina gebohrene Riehlin Von hier gebürtig erhalten das burgerrecht jedes um den alten burger schilling ihre 5. Kinder aber Werden beÿ ordnung gelaßen und wollen dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern, juravit et promisit d. 7. martÿ 1744.

Jean Georges Fendrich obtient une promesse d’admission comme remueur de grains à la tribu de la Lanterne en février 1744
1744, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 171-v) Heut dato den 18.ten feb. 1744 – Joh: Geörg Fendrich der Sackträger allhier Erscheint und bittet Ihme schein Zu Ertheÿllen daß Er nach Erhaltenem burgerrecht möge dießer orths undter denen Kornwerffern leibzünfftig werden, Worauff Erkandt seÿe dem Imploranten *te Zu Ertheÿllen daß derselbe nach von E. hohen obrigeit allhier Erhaltenen Burgerrecht möge dießorths under denen Kornwerffern leibzünfftig auff und ahngenohmen werden.

Il devient tributaire le 27 mars après avoir acquis le droit de bourgeoisie
(f° 172-v) Kauffgericht Gehalten den 27. Martÿ 1744 – Johann Geörg Fendrich der geweste Sackträger allhier producirt statt Straßb. stall und Pfenningthurn schein Crafft deßen Er von Unsern Gnädigen herren daß burger recht Erhalten, bittet Ihme dießes orths under denen Kornwerffern alß leibzünfftig Zu recipiren und Ihnen H. Andreas Rawer dem geschwornen Kornwerffer Vor Zweÿ Jahr in die Lehr Einzuschreiben umb daß Meßrecht Erhalten Zu Können.
Erkandt gegen Erlag der gebühr Willfahret.

Jean Georges Fendrich et Catherine Riehl hypothèquent la maison au profit de Jean Baptiste Kleber et des enfants mineurs de Jean Martin

1767 (23.3.), Chambre des Contrats, vol. 641 /1 f° 185-v
Johann Georg Fähndrich der kornwerffer und Catharina geb. Riehlin mit beÿstand Georg Fähndrich jun. des kornwerffers und Johann Michael Laugel des leinenwebers beeden ihrer nächsten
in gegensein Lorentz Herold des Fischkauffers innahmen weÿl. Nicolaus Kleber gewesten einspennigers sohns Johann Baptist Kleber und H. Not. Philipp Jacob Greiß innahmen Johann Michael Kieffer des kieffers als vogt weÿl. Johann Martin des zimmerwerkmeisters zweyen kinder letster Ehe Anna Catharina und Franz Xaveri – schuldig seÿen 50 pfund und 75 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Bischoffsgaß, einseit neben den Blümelischen erben, anderseit neben den Hardschmidtischen erben, hinten auff die Krebsgaß

Anne Marie Riehl meurt en 1783 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 450 livres. La masse propre aux héritiers est de 9 livres. L’actif de la communauté s’élève à 547 livres et le passif à 463 livres.

1784 (3.3.), Not. Schaaff (6 E 41, 915) n° 5
Inventarium über Weiland der Ehr: und Tugendsamen Fraun Annä Mariä Fähndrichin geb. Riehlin, Johann Georg Fähndrich, burgers und Kornwerfers dahier Zu Straßburg geweßene Ehefraun Verlaßenschaft, auffgerichtet Anno 1784 – nach ihrem Sonntags den 28.ten Decembris letzt Verfloßenen 1783.sten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen hintritt hier Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen allhier in der Königl. freien Stadt Straßburg und einer daselbst auf dem Rosßmarckt an der Bischoffsgaß gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen dannenhero hienach beschriebenen Sterbbehausung, Mittwochs den 3.ten Martÿ 1784.
Die Verstorbene hat ab intestato Zu Beneficial Erben verlassen, wie folgt 1° Jgfr. Mariam Barbaram Fähndrichin, welche großjährig zu seÿn declarirte, dahero ohnbevögtigt jedoch unter Verbeiständung Joseph Fähndrich, des Chaisenträgers und Schirmers dahier, ihres oncle, diesem geschäfft persönlich beigewohlt, 2° Fr. Annam Mariam Braunin geb. Fähndrichin, Jacob Braun, des Kornwerfers bei E. Ehrwürdigen Collegiat Stifft Jungen St Peter und Burgers dahier Ehefrau, welche unter assistentz desselben dieser Inventur in Person abgewartet und 3° Jacob Fähndrich, den Schulmeister und Schirmer in Hagenau, welcher diesem Geschäfft persönlich beigewohnt. Alle 3. der entseelten mit Eingangs gemeltem dero hinterbliebenen Wber ehelich erziehlte 2. töchtere und Sohn, als ab intestato zu dreien gleichen Portionen u. haupttheilen verlaßene Erben

Eigenthum ane einer Behausung. (T.) Neml. 1. behausg. höflein u. hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckt in der Bischoffsgaß 1.s. neben Hn. Michael Theurkauf, d. Kürßner 2.s. neben Joh. Hartschmids des Nadlers Wb. und Erben, hinten auf die Krebsgaß stoßend und einen Ausgang in dieselbe habend gelegen, davon man jährlich auf Weihenachten dem Stifft Jungen St Peter dah. 16 ß 8 d. ane Ewigem ehrschätzigem Zinß Zu reichen schuldig, sonste aber den nunmaligen Vingtieme und hernach eingetragenen darauf hafftenden Passiv Capitalien ledig eigen und durch hies. Löbl. Stadt geschwornen Werckmeistere ausweislich deren Zu mein Notarii Concept geliefferten Abschatzung Zeduls vom 5. hujus dem jetzigen wahren Werth nach angeschlagen von 900 fl. Abgezogen obiges Real onus der 16 ß 8 d. ewig Ehrschatz Zinß in doppeltem Capital anlangend 66 fl 6 ß 8 d, verbleiben also auszuwerfen 833 fl. 3 ß 4 d od. 413 lb 13 ß. Hierüber ist vorh. i. teutsch. perg. in allhies. C. C. Stb. gef. u. mit deri anhang. Ins. verw. Kaufbr. de dato 23. Aug. 1760.
Bericht gegenwärtiger Verlaßenschafft. Auf das gleich anfangs in gegenwärtiger Inventur ane den hinterbliebenen Wber durch mich Notum geschehene Anfragen ob er mit der Verstorbenen eine Eheberedung errichtet, wie auch ob bei antritt der Ehe ihr beederseitigen Zusammengebrachtes Vermögen ordnungsmäßig inventirt geschetzt und beschrieben worden seÿe, und ob weder er nach deßen nun Verstorbene gewesene Ehefrau wehrender Ehe nichts ererbt haben, so antwortete derselbe mir Not° hierauf und versicherte deswegen, bei seiner abgelegten handtreu, daß Zwischen ihnen keine Eheberedung errichtet worden, auch keines von ihnen beeden auser ihr wenige Kleidung und weise Gezeug sonsten gar nichts in die Ehe gebracht haben (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der kinder und Beneficial erben unverändert G, Welches einih und allein bestetet In der verstorbenen hinterlaßenen um und ane dem Leib gehörigen Kleidung und weisen Gezeug 9 lb
Diesemnach wrd obgem Bericht Zufolg alles übrig und vorhanden unter einem Titul als gemein verändert und theilbar beschrieben. Sa. hausraths 82, Sa. Schiff und Geschirrs 10, Sa. Eigenthum ane I. behßg. 416, Sa. Activorum 38, Summa summarum 547 lb -Sa. Schulden 463 lb, Nach solchem abzug 84 lb – Stall summa 59 lb
Abschatzung vom 5.en.t Mertz 1784. Auf begeren Herr johann Georg fendrich dem Kornwerffer ist eine behausung alhie in der statt strasburg auf dem Roßmarckt in der Bischoff gaß gelegen, Ein seÿts neben Herr Thirkauff, anderser seÿts neben Frau Hartschmitin Wittib, und hinten auf die Grebsgaß stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Vier stuben Vier Kuchen und Etlichen Kammeren darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller und gleiner hoff, Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwohrenen Baujnspector und Werckmeister und Vorhero geschehene besichtigung mit aller ihrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Neun Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte Kaltner WMstr

Jean Georges Fendrich meurt en 1786. Le défunt a réduit par testament son fils à la légitime. La maison est estimée à la même valeur qu’à l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 539 livres, le passif à 437 livres.

1786 (24.5.), Not. Schaaff (6 E 41, 915) n° 44
Inventarium über Weiland des Ehrbarn Johann Georg Fähndrich gewesenen Burgers und Kornwerffers dahier Zu Straßburg Verlassenschafft, aufgerichtet Abbo 1786. (…) nach seinem Sonntags den 30.ten Aprilis jüngst aus dieser Welt genommenen tödlichen Hienscheiden, Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf geziemendes Ansuchen, Erfordern und Begehren des Verstorbenen sowohl ab intestato verlassener: als auch vermög des hienach abschrifftich einverleibten Testamenti nuncupativi instituirter drei Erben (…) ersucht (…) wie auch Joseph Fähndrich, dem hiesigen Schirmers und Chaisenträger und Ursulä Walterin der ledig dah. so sich im hauß bei dem verstorbenen aufgehalten (geäugt und gezeigt)
So geschehen alhier in der Königlichen freien Stadt Straßburg und derer daselbst auf auf dem Roßmarckt ane der Bischoffsgaß gelegenen in dieser Verlassenschafft gehörigen: und hiernach beschriebenen Sterbbehausung: auf Mittwoch den 24.ten May 1786.
Der Verstorbene hat sowohl ab intestato als vermög seines am 24.ten 8.bris 1785. coram H. Not° Regio Laquiante und 7. Gezeugen errichteter: und hienach abschrifftich einverleibten Testamenti nuncupativi zu seinen wahren Erben eingesetzt und Verlaßen, wie folgt, 1° Jgfr. Mariam Barbaram Fähndrichin, so Großjährig und ohnbevögtiget dahero unter Verbeÿstandung Johann Michael Bandli, des Burgers und Seiler Meisters hieselbst, diessem Geschäfft in Persohn abgewartet, für vier neunte theil, 2° Frau Annam Mariam Braunin geborne Fähndrichin des Ehrbaren Jacob Braun, Kornwerfers bei E. Ehrwürdigen Collegiats Stiffts Jungen St. Peter und Burgers dahier Ehefrau, welche unter assistentz ged. Ihres Mariti dieser Inventur persönlich beigewohnt, auch für vier neunte Theil und 3° Jacob Fähndrich, den Schulmeister und Schirmer in Hagenau, so hier bei diesem Geschäfft persönlich Zugegen ware, für den noch übrigen und Letzten einen neunten theil, so dessen legitimam ausmacht als wohin derelbe reducirt worden. Alle dreÿ aber des Verstorbenen mit auch weil. Fr. Annä Mariä geborner Riehlin ehelich erzeugte nach Tod hinterlassene Kindern und per Testamentum zu ungleichen Portionen und Antheilen verlassene Erben.

Eigenthum ane einer Behausung, Neml. 1. Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier zu Straßburg auf dem Roßmarckt ane der Bischoffsgaß, 1. seit neben H. Michael Theurkauff dem Kürßner, 2. seit neben Joh. Hartschmids, des Nadlers Wittib und Erben, hinten auff die Krebs Gaß stosend und in dieselbe einen Ausgang habend gelegen, davon man jährlichen auf Weihnachten d. Stifft jungen St. Peter hieselbst 16. ß. 8. d. ane ewigen Ehrschätzigen Zinß Zu reichen schuldig, sonsten über den nunmaligen vingtième und hernach eingetragene darauff hafftende Passiv Capitalia, ledig eigen dh. die hies. geschworne H. Werckmeistere ausweislich deren zu dem über weil. Annä Mariä Fähndrichin geborner Riehlin, der disorts gewesenen Ehefrau und respe. Mutter Verl. durch mich unterschriebenen Notarium am 3.ten Martÿ 1784. errichteten Inventarii Concept geliefferten schrifftlich. Abschatzung vom 5. dicti Mensis et Anni dem billigen Werth nach angeschlagen, als bei welcher Æstimation man es auch disorts auf erhaltene grosgünstige Erlaubnus derer wolverordneten Hh. Drei Löbl. Stadt Stalls wieder bewenden lassen pro 900 fl, Abgezogen obiges real onus der 16. ß. 8. d. ewigen Ehrschatz. Zinß in doppeltem Capital anlangend 66. fl. 6. ß. 8. d, Restirt also auszuwerfen 833 fl. 3. ß. 4. d. oder 416 lb. 13. 4. Hierüber ist vorhanden 1. teutsch. perg: in allhies: C.C. stub gefert. und mit dero anhangendem Insiegel verwahrter Kaufbrief de dato 23.ten Aug. 1760.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 98, Sa. Silbers und dgl. Geschmeids 1, Sa. Baarschafft 5, Sa. Eigenthums an 1. behaus. 416, Sa. Activorum 17, Summa summarum 539 lb – Schulden 437 lb, nach solchem abzug 102 lb
Stall Summ 68 lb
Abschrifft des Testaments, Cejourd’hui 24 octobre 1785 à trois heures de relevée (…) est Comparu en personne George Fendrich, Bourgeois Grenetier dud. Strasbourg, y demeurant (…)

Anne Marie Fendrich femme du remueur de grains Jacques Braun rachète les parts de la maison dont elle devient seule propriétaire

1786 (29.5.), Not. Schaaff (6 E 41, 915) Joint au n° 44 du 24.5.1786
zu weÿland H. Johann Georg Fähndrich des Kornwerffers verlassenschafft Inventation erschienen Jfr. Maria Barbara Fähndrichin die ledige so großjährig beiständlich Johann Michael Bandli des Seilermeisters und H. Jacob Fähndrich der Schulmeister und schirmer in Hagenau beede als Testaments erben
Fr. Annæ Mariæ geb. Fähndrichin des ehrbaren Jacob Braun des Kornwerffers beim Ehrwürdigen Collegiats Stiffts Jungen St Peter Ehefrau und miterbin, ihrer schwester
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckt in der Bischoffsgaß 1.s. neben Hn. Michael Theurkauf, dem Kürßner 2.s. neben Joh. Hartschmids des Nadlers Wb. und Erben, hinten auf die Krebsgaß stoßend und alldahin einen Ausgang in dieselbe habend gelegen, davon man jährlich auf Weihenachten dem Stifft Jungen St Peter – zusammen 350 pfund capitalien, geschehen um 300 pfund

Fils du cultivateur Sébastien Braun de Dingsheim, Jacques Braun épouse Anne Marie Fendrich en 1760
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 164)
Hodie 7. Januarÿ Anno 1760. (…) Sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Jacobus Braun ex Dingsheim oriundus, ibidem Commorans, filius Sebastiani Braun Civis et Agricolæ, et Catharinæ quirin ejus uxoris legitimæ, Et Anna Maria Fendrichin argentinensis, filia Johannis Georgii Fendrich Civis argentinensisis et ventilatoris, Et Catharinæ Riehlin ejus uxoris legitimæ parochiana Nostra. Testes adfuerunt F. Johann Georgius Fendrich pater sponsæ, Josephus Fendrich Sponsæ patruus (signé) Jacob Braun, Anna Maria fendrichin (i 87)

Jean Jacques Braun meurt en 1800 en délaissant deux filles. La succession dont l’actif s’élève à 29 703 francs et le passif à 1 020 francs comprend trois maisons.

1800 (22 brumaire 9), Strasbourg 14 (12), Not. Lex n° 796
Inventarium, Abtheil, Verlooß, Ausweiß und Erörterung über weÿlabd des bürgers Johann Jacob Braun, Kornwerfers so den 2.t messidor 7. jahrs verschieden hinterlassene Vermögenschafft – auf ansuchen bürgerin Anna Maria geb. Fenderich Johann Jacob Braun Wittib unter beÿständung bürgers Johann Georg Schuster, so auch durch sie mit dem Verstorbenen erzeugten dreÿer majorenner Kinder Nahmentlich 1. der bürgerin Maria Magdalena Barbara Braun der ledigen unter verbeÿstandung des bürgers Joseph Sundheim des Zimmermanns, 2. des burgers Joseph Braun auch leedig, 3. der bürgerin Maria Francisca geb. Braun des bürgers Johann Adam, Gastgebers Ehegattin

in einer allhier in der Schildts Gaß nächst dem Roßmarckt mit N° 17 bezeichneten behausung allwo der erblaßer verstorben – Keine Eheberedung
hausrath und fahernde haab 2622 fr
Eigenthum an einer behausung. Nemlich Eine behausung höflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg nächst dem Roßmarckt an der Schildts oder Schiltigheimer Gaß, einseit neben bürger Brüstel dem Consigne, anderseit neben Andreas Detschler dem Weeber, hinten auff hiernach beschriebene behausung Zum theil und auf bürger Eder stoßend, vornen auf gedachte Schiltigheimer gaß mit N° 17 bezeichnet, davon gab man in den vormaligen Gürtlerhoff 6 schilling ane bodenzinß, in anschlag gebracht um 4000 fr, über solche behausung sind vorhanden einen Kauffbrieff in der C.C. Stuben unterm 20. Augusti 1722 und einen andern datirt den 15. Decembris 1763
Nemlich nägst dem Roßmarckt an der St Clara Gaß, Einseit neben burger Sattler dem Zimmermann, anderseit neben bürger Eder dem vormaligen kammerdiener hinten auf vorher beschriebene behausung zum theil und zum theil bürger Brüstel vornen auf die Clarä Gaß mit N° 11 bezeichnet, in anschlag gebracht für eine summ von 3000, über solche behausung besagt einen Kaufbrieff in der C.C. Stub unterm 16. maÿ 1784
Nemlich eine behausung höflein und hoffstatt mit allen deren Begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten nächst dem Roßmarckt an der bischoffs gaß einseit neben bürger Retzloff dem Paßmentirer anderseit neben weÿl. bürgers Storck des Musici und Instrumenten händlers hinterbliebenen Wittib und erbin hinten auff die krebsgaß mit N° 10 bezeichnet, davon gibt man auf Weÿhnachten dem Stift Jungen St Peter 8 pfund an Ewigen Ehrschätzigen zinnß, in Anschlag gebracht um 2600 fr, über solche behausung besagen zween Kaufbrieffe von 23. Augusti 1769 und 20. Laÿ 1786
Summa behausungen 9600 fr, fallende hauß zinnse 932 fr, liegende güther Holtzheimer banns 5200 fr, Dingsheimer banns 5600 fr, Summa 10.800 fr, fallende gülten 1065 fr, capitalien 2800 fr, fallende Capitalien zinße 140 fr, activ schulden 3833 fr, Summa summarum 29.703 fr – Passiv schulden 1020 fr, Nach deren Abzug 28.683 fr
Enregistrement, acp 76 F° 40 du 27 brumaire 9

Anne Marie Fendrich meurt en 1818 en délaissant sa fille aînée et les enfants de sa fille cadette.

1818 (2.5.), Strasbourg 11 (25), Not. Thurmann n° 3958
Inventaire de la succession d’Anne Marie Fendrich veuve de Jean Jacques Braun, blattier – à la requête de Marie Barbe Braun veuve de Thadée Thirion, ancien employé des hôpitaux militaires, chevalier de St Louis, décédé à Dresde icelle demeurant à Strasbourg rue de l’Eveque n° 10, Jean Baptiste Adam, propriétaire demeurant rue Brulée n° 2 mandataire de son fils majeur Jean Jacques Félix Adam, avocat présentement à Paris par représentation de sa mère de la veuve Braun que comme tuteur ses autres enfants mineurs nommés Eugène Alexandre, Jules Amand Théodore & François Hypolite Edmond issus ainsi que leur ainé Jean Jacques Félix Adam de son mariage avec feu Françoise née Braun, héritiers collectivement pour moitié de la succession, la Ve Thirion habile à appréhender l’autre moitié – en présence de Pierre Chastaing employé à la manufacture d’armes de Mutzig mandataire de Jean Jacques Felix Adam comme subrogé tuteur de ses trois frères mineurs (procuration J. J. F. Adam à Paris rue de Grenelle St Honoré n° 33) – Testament olographe du 16 juin 1811 déposé au rang des minutes de M° Thurmann le 21 février dernier
décédée rue de Schiltigheim n° 17 – mobilier estimé 1756 fr
Enregistrement, acp 138 f° 186-v du 9.5

Lors du partage, la maison revient à la fille aînée Barbe Braun veuve de Thaddée Thirion

1830 (29. 7.bre), Enregistrement de Strasbourg, ssp 59 F° 80, ssp du 25.9. courant, Partage
Barbe Braun veuve Thirion agissant en son nom et comme héritière par moitié de Jacques Braun son mari blattier et Anne Marie Fendrich sa veuve,
et d’autre part Jean Jacques Felix Adam, substitut du procureur du roi à Strasbourg, Eugène Adam, cafetier, Théodore Adam, médecin, Edmond Adam licencié en droit en leur qualité de cohéritiers tant en leur nom qu’au chef de leur mère. Partage définitif de la succession de Jacques Braun et Marie Anne Fendrich
il a été convenu que Mde Thirion garderoit pour sa part les deux maisons ci dessus désignées
il ne reste plus qu’à partager les immeubles savoir, 1. une maison autrefois divisée en deux donnant d’une part dans la rue de Schiltigheim et d’autre part de la rue Ste Claire acquise par contrats reçus dans la Chambre des Contrats les 15 Xbr.1763 et 16 mars 1784. Lesquelles deux maisons converties en une seule, les parties sont convenues d’évaluer à la somme de 7000 francs
2. une maison sise rue de l’Evêque et donnant d’une part dans la rue de l’Ecrevisse acquise à ladite Chambre des Contrats le 23 août 1760, évaluée à la somme de 4500 francs

Marie Barbe Braun épouse le juriste Thaddée Thirion en 1803.
1803 (14 nivôse 11), Strasbourg 14 (19), Not. Lex n° 2584
Eheberedung – burger Baptistus Theobald Simon und Judas Thirion, gebürtig von Thann oberrheinischen départements, homme de Lettres alhier wohnhaft, weÿl. Joseph Thirion, gewesten Rechtsgelehrten zu Thann, mit weÿl. Francisca geb. Recht Sohn, mehrjährigen alters
die bürgerin Maria Magdalena Barbara Braun, die ledige mehrjährigen alters, weÿl. Jakob Braun, Eigenthümer alhier mit Maria Fendrich erzeugte tochter
(signé) Thadée Thirion, Maria braun
Enregistrement, acp 86 F° 141-v du 23 niv. 11

Marie Barbe Braun meurt en 1837 en délaissant pour héritier son neveu juge de paix Jean Jacques Felix Adam, après que les autres héritiers ont renoncé à la succession.

1837 (28.11.), Strasbourg 11 (30), Me Keller n° 114
Inventaire de la succession de Marie Barbe Braun, décédée sans postérité le 23 mai 1837 femme de Thiébaut Simon Isidore Thadée Thirion, ancien employé à l’Administration des vivres, Chevalier de St Louis – à la requête de Jean Jacques Felix Adam, juge de paix, son neveu habile à se porter héritier de sa tante suite à la renonciation à la succession par Hector Alexandre Eugène Adam, limonadier, François Hypolite Edmond Adam, avocat, Jules Armand Théodore Adam docteur en médecine à Wasselonne
immeubles, 1. une maison et dépendances sise à Strasbourg rue de Schilitigheim n° 17 & rue de la Fonderie n° 11 entre Sr Priers & Guy,
2. une maison & dépendances même ville rue de l’Evêque n° 10 & rue de l’Ecrevisse n° 8 entre la veuve Scherb et le Sr Hickel
Enregistrement, acp 255 f° 3-v du 2.12.

L’avocat Jean Jacques Félix Adam épouse Marie Madeleine Chastaing en 1822
1822 (13.10.), Strasbourg, M° Thurmann (minutes en déficit)
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Jacques Félix Adam, avocat fils majeur de Jean Baptiste Adam, propriétaire, et de Françoise Braun
Marie Madeleine Chastaing, fille mineure de Pierre Chastaing, rentier, et de Madeleine Zitterlin
Enregistrement, acp 159 F° 134 du 14.10.

Jean Jacques Félix Adam meurt en 1864 en délaissant trois enfants
1864 (19.5.), Strasbourg 11 (60), Not. Charles Keller n° 8451
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Félix Adam, vice président du tribunal civil, et Marie Madeleine Chastaing
L’an 1864 le jeudi 19 mai à neuf heures du matin au domicile mortuaire ci-après indiqué, à la requête 1° de Mad° Marie Madeleine Chastaing veuve de M. Jean Jacques Félix Adam, de son vivant vice-président du tribunal civil de Strasbourg, chevalier de la Légion d’Honneur, lad° dame propriétaire demeurant en cette ville, agissant en son nom personnenel 1° à cause de la communauté d’acquêts ayant subsisté entre elle et feu son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Thurmann alors notaire à Strasbourg et son collègue le 13 octobre 1822, 2° à cause des donations et autres avantages lui résultant du même contrat notamment de la donation en usufruit de la moitié des biens composant la succession de mond. Sr Adam avec dispense de caution, mais à charge de faire inventaire,
2° M. Auguste Adam, Procureur impérial près le tribunal de Belfort demeurant audit lieu et étant ce jour à Strasbourg, 3° de Mad° Léontine née Adam épouse assistée et autorisée de M. Auguste Arnold precepteur des contributions directes demeurant ensemble à Strasbourg, 4° Et de Mad° Marie Esther Adam, épouse assistée et autorisée de M. Marie Nicolas Souhaut, docteur en médecine, médecin major de première classe au deuxième régiment de grenadiers de la garde impériale, chevalier de la Légion d’Honneur et de Saint Grégoire le grand demeurant à Paris et étant momentanément à Strasbourg
Etant lesd. M. Auguste Adam, Mad. Arnold et Mad. Souhaut habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour un tiers de M. Jean Jacques Félix Adam leur père décédé à Strasbourg le 11 mai 1864. (…) en la maison mortuaire sise rue Brulée N° 2

Suit la description de effets mobiliers dépendant de la communauté. Cabinet du défunt, Cabinet de toilette, Bibliothèque, Salle à manger, Salon, Chambre à coucher, Chambre à coucher du petit fils, Antichambre, Chambre de domestique, Office, Cuisine, au troisième étage, Chambre de la cuisinière, Mansarde, Cave
Immeubles propres au défunt. Il appartient à la succession à titre de propre. 1. Une grande et vaste maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Brulée N° 2 (…)
acp 533 (3 Q 30 248) f° 10 du 23.5. (succession déclarée le 7 9.bre 1864) Communauté, mobilier estimé 6064. Six actions de la manufacture d’armes de Mutzig, Une action de la compagnie de la fabrication de quincaillerie à Mutzig, créances 1000, arrérage du traitement et des loyers 1100
Succession, Une maison rue brulée N° 2
5 ha 63 a 15 c terres et pré à Dingsheim
acp 533 (3 Q 30 248) f°76-v du 17.6. (vacation du 15 juin) Mobilier se trouvant à la campagne de Mutzig 426
Suit la description des papiers

Liquidation correspondante
1864 (17.6.), Strasbourg 11 (60), Not. Charles Keller n° 8479
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre entre Jean Jacques Félix Adam vice président du tribunal civil de Strasbourg et Marie Madeleine Chastaing sa femme
Ont comparu 1° Madame Marie Madeleine Chastaing veuve de M. Jean Jacques Félix Adam, de son vivant vice-président du tribunal civil de Strasbourg, chevalier de la Légion d’Honneur, lad° dame propriétaire demeurant en cette ville, agissant en son nom personnenel 1° à cause de la communauté d’acquêts ayant subsisté entre elle et feu son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Thurmann alors notaire à Strasbourg et son collègue le 13 octobre 1822, 2° comme donataire en usufruit avec dispense de caution, de la moitié des biens composant la succession de mond. Sr Adam et d’une somme de 15.000 francs en toute propriété d’une part
2° M. Auguste Adam, Procureur impérial près le tribunal de Belfort demeurant audit lieu et étant ce jour à Strasbourg, 3° Mad° Anne Françoise Léontine née Adam épouse assistée et autorisée de M. Auguste Arnold precepteur des contributions directes demeurant ensemble à Strasbourg, 4° Mad° Marie Esther Adam, épouse assistée et autorisée de M. Marie Nicolas Souhaut, docteur en médecine, médecin major de première classe au deuxième régiment de grenadiers de la garde impériale, chevalier de la Légion d’Honneur et de Saint Grégoire le grand demeurant à Paris et étant momentanément à Strasbourg
Lesdits M. Auguste Adam, D° Arnold et D° Souhaut agissant en qualité de seuls héritiers chacun pour un tiers, de M. Jean Jacques Félix Aam leur père décédé à Strasbourg le 11 mai 1864, ainsi que cette qualité résulté de l’intitulé de l’inventaire dresse par M° Keller l’un des soussignés notaires qui en a la minute et so, collègue le 19 du même mois

acp 534 (3 Q 30 249) f° 7-v du 27.6. Communauté. Mobilier 6064, mobilier à Mutzig 426, argent 1100, créances 1000, arrérages de traitement 105, loyers 1359, fermages 160, intérêts des actions de Mutzig 3000, intérêts des actions de Molsheim 1700, récompenses dues par le défunt 105.688, Total 120.604
Masse passive, elle est de 14.799, reprises de la veuve 103.463, intérêts des dots constituées 2204, Total 120.470, Reste 133
Succession. Masse active. Une maison à Strasbourg rue Brullée N° 3 estimée 210.000, 5 ha 63. 15 terres à Dinsheim estimés 10.000, garde robe 303, bénéfices de la communauté 66, trois actions de la société de Mutzig 30.000 Total 250.369
Masse passive 15.34. – Reste 235.026
Cession par Mde veuve Adam à ses enfants d’une action de la manufacture d’armes de Mutzig moyennant 10.000
Abandonnements (…)

Marie Madeleine Chastaing meurt en 1873 à à Achern en Bade
1876 (22.2.), Strasbourg 1 (203), Not. Alfred Ritleng aîné n° 9513
Notorietäts Akt (bilingue) (…) avoir parfaitement connu Madame Marie Anne Madeleine Chastaing veuve de Monsieur Jean Jacques Félix Adam en son vivant vice-président du Tribunal de première instance séant à Strasbourg et savoir
1° que ladite Dame Adam née Chastaing est décédée à Achern, grand duché de Bade le 30 janvier 1873,
2° que la défunte n’avait fait aucunes dispositions testamentaires
3° et qu’elle a laissé pour seuls et uniques héritiers chacun pour un tiers ses trois enfants ci après dénommée, nés de son mariage avec feu Monsieur Jean Jacques Félix Adam savoir A. Madame Anne Françoise Léontine Adam épouse de M. Auguste Arnold, percepteur des contributions directes demeurant à Saint-Nazaire, B. Monsieur Pierre Jean Baptiste Edouard Auguste Adam, juge d’instruction près le tribunal de la Seine demeurant à Paris rue de Rome N° 69, C. Madame Marie Esther Adam, épouse de Monsieur Marie Nicolas Souhaut, docteur en médecine, officier de la légion d’honneur demeurant ) Verdun sur Meuse rue d’Islt N° 1
acp 648 (3 Q 30 363) f° 32 du 24.2.

Jean Jacques Felix Adam et Marie Madeleine Chastaing vendent la maison au tisserand Jean Daniel Gœnner et à sa femme Sophie Caroline Stephan

1843 (21.2.), Strasbourg 10 (100), Me Zimmer n° 4659
21 février 1843. Vente – Ont comparu M. Jean Jacques Felix Adam, juge au tribunal civil séant à Strasbourg & Dme Marie Madeleine Chastaing, son épouse de lui dûment autorisée demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont vendu
à M. Jean Daniel Goenner, tisserand, et Dme Sophie Caroline Stephan, sa femme de lui dûment autorisée, les deux demeurant également à Strasbourg ci présens et acceptant
Une maison à rez de chaussée et deux étages, maison de derrière, cour, droit à un puits communal et autres appartenances et dépendances le tout sis à Strasbourg, rue de Bischheim, improprement appelée quelquefois rue de l’évêque, portant le N° 10, entre la propriété de M. Scherb, potier de terre et celle des héritiers Hickel, donnant par derrière sur la rue de l’Ecrevisse où elle a une sortie à simple porte sous le n° 8.
Cet immeuble est vendu dans m’état où il se trouve (…) Cependant les vendeurs déclarent se réserver un poêle avec ses tuyaux se trouvant placé en ce moment au rez de chaussée de ladite maison ainsi que les chassis, planches et autres objets mobiliers se trouvant également dans ladite maison et n’ayant pas nature immobilière.
M. Adam comparant déclare qu’il a recueilli la maison présentement vendue dans la succession de sa tante Marie Barbe Braun veuve de Mr Thaddée Thirion par suite de la renonciation à la succession de Mme veuve Thirion faite par les cohéritiers dudit M. Adam suivant leur déclaration au greffe du tribunal civil de Strasbourg en date du 28 novembre 1837. Mde veuve Thirion avait elle-même acquis ladite maison pour l’avoir recueillie partie dans les successions de feu son père M. Jean Jacques Braun vivant blatier à Strasbourg et de sa mère Dame Anne Marie Fendrich dont elle était héritière partiaire et encore dans la succession de son frère Joseph Braun décédé ab intestat, dont Mme Thirion et Mme Adam mère du comparant étaient les seules héritières et dont la partie indivise dans ladite maison fut attribuée à Mme Thirion ainsi que le tout résulte d’un acte de partage fait sous seing privé entre ladite Dme Thirion & les héritiers de Mme Adam en date du 25 septembre 1830 portant la mention enregistré à Strasbourg le 29 septembre 1830 (…) Les conjoints Braun sont eux-mêmes devenus propriétaires de la même maison suivant contrat passé à la ci devant Chambre des contrats de Strasbourg le 29 mai 1786 et le 23 août 1760. Les vendeurs déclarent que cette maison était anciennement grevée d’une rente laudémiale due à la fondation de St Pierre le jeune, laquelle rente a été rachetée. – La présente vente a été consentie pour la somme de 6000 francs
acp 307 (3 Q 30 022) f° 33

Jean Daniel Gœnner épouse Sophie Caroline Stephan en 1836
1836 (5.5.), Strasbourg 2 (79), Me Weigel n° 9244
Contrat de mariage – Jean Daniel Goenner, tisserand, fils de Daniel Goenner, tisserand, et deChristine Madeleine Lutz
Sophie Caroline Stephan, majeure de Jean Pierre Stephan, farinier, et de Marguerite Duringer
Enregistrement, acp 240 F° 66-v du 7.5. – communauté réduite aux acquets

Jean Daniel Gœnner meurt en 1845 en délaissant un fils

1845 (15. 7.br), Strasbourg 10 (105), Me Zimmer n° 5843
Inventaire de la succession de M. Jean Daniel Goenner, en son vivant fabricant de siamoise à Strasbourg décédé en cette ville le 16 juillet de la présente année et de la communauté de biens qui a existé entre entre lui & Dame Sophie Caroline Stephan sa veuve survivante
L’an 1845 le lundi 15 septembre à neuf heures du matin, à la requête de Madame Sophie Caroline Stephan, demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de Jean Daniel Goenner, agissant 1) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié qui a existé entre entre elle et son dit mari ainsi qu’il résulte de leur contrat de mariage reçu par M° Weigel alors notaire à Strasbourg le 5 mai 1836, 2) à cause des reprises qu’elle peut avoir à exercer sur ladite communauté ainsi que des avantages matrimoniaux, 3) comme usufruitière de la moitié de la succession dudit son mari, 4) comme usufruitière légale des biens de son enfant mineur ci après nommé jusqu’à l’âge de 18 ans ou son émancipation, 5) et comme mère et tutrice légale de Jean Daniel Goenner, mineur sans état né le 9 septembre 1840 du légitime mariage de la requérante avec le défunt son mari dont il est habile à se dire et porter seul et unique héritier. En présence de M. Frédéric Edouard Ensfelder, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité du subrogé tuteur dudit mineur

Le loyer du logement occupé par elle et son mari dans la maison mortuaire
Le loyer d’une petite boutique sous les grandes arcades de cette ville
Immeuble. Une maison à rez de chaussée et deux étages, maison de derrière, cour, droit à un puits communal é autres appartenances et dépendances le tout sis à Strasbourg, rue de Bischheim, improprement appelée quelquefois rue de l’évêque, portant le N° 10, entre M. Scherb & les héritiers Hickel, donnant par derrière sur la rue de l’écrevisse où elle a une sortie à simple porte sous le n° 8. Ladite maison avec ses dépendances a été acquise pendant la communauté des conjoints Goenner de M. Jean Jacques Felix Adam, juge au tribunal civil séant à Strasbourg & Dame Marie Madeleine Chastaing, conjoints demeurant en cette ville suivant contrat pasé devant M° Zimmer soussigné le 21 février 1843 transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 13 mars suivant vol. 399 n° 3 inscrit d’office volume 383 N° 240. L’établissement de propriété antérieure se trouve relaté dans ledit contrat.
Relevé des titres et papiers. Cote B. L’expédition du contrat de vente passé par les conjoints Adam au profit des conjoints Goenner devant M° Zimmer le 21 février 1843, un certificat hypothécaire (…) et une copie d’un contrat reçu à la Chambre des contrats de la ville de Strasbourg le 23 août 1760, toutes ces pièces sont relatives à la maison rue de Bischheim ci devant inventoriée
Fait lu, passé et interprété en langue allemande à Strasbourg en la maison mortuaire rue du jardin des roses N° 4
acp 340 (3 Q 30 055) f° 3 (déclaration de succession du 16 janvier 1856 n° 201) Ladite succession se compose 1° d’un mobilier de communauté évalué à 703, 2° marchandises 4753, 3° argent comptant 900, 4° créances 302, 5° autres objets mobiliers 149, 6° Une maison sise à Strasbourg rue de Bischheim N° 10 évaluée à 9000 francs, Total 15.722
Reprises de la succession 295 – Garde robe du défunt 491
Reprises dues à l’héritier 8240
Reprises et remploi de la veuve 4000
Passif de la communauté 16.321 – Passif de la masse propre au défunt 614 – Droits de l’héritier montant à 8402

La marchande de toiles Sophie Caroline Stephan meurt en 1869. Son fils hérite de ses biens : acte de notoriété, déclaration tenant lieu d’inventaire

1874 (13.2.), Strasbourg 24 (6), Not. Joseph Allonas n° 701
Notorietät – (welche) bezeugen die Frau Sophia Carolina Stephan lebend Wittwe des zu Straßburg verstorbenen Webers Johann Daniel Goenner, zu Straßburg wohnhaft, genau gekannt zu haben, und zu wißen daß sie daselbst am 23. Juli 1869 gestorben ist, daß nach ihrem Tode kein Erbverzeichnis aufgenommen worden ist, und daß sie als einzigen Erben ihren in der Ehe mit ihrem Ehemann erzeugten Sohn Herrn Johann Daniel Goenner Schreinermeister wohnhaft zu Straßburg hinterlassen hat.
acp 625 (3 Q 30 340) f° 17-v du 17.2.

1870 (20.1.), Strasbourg 9 (131), Not. Becker (Geoffroi) n° 12.129
Du 20 janvier 1870. Etat de fortune – A comparu M. Jean Daniel Goenner, ébéniste demeurant à Strasbourg, agissant comme seul et unique héritier de D° Sophie Caroline Stephan marchande de toiles veuve de M. Jean Daniel Goenner en son vivant fabricant de siamoises à Strasbourg où ladite Dale demeurait et est décédée le 28 juillet 1869, lequel comparant, voulant faire constater par un acte authentique la fortune délaissée par feu ladite Dame Goenner, a requis ledit M° Becker de dresser sur sa déclaration l’état de l’actif et du passif de la succession de ladite défunte de la manière suivante

Masse active. Article premier. Les habillements (…) 470 francs. Article deux. Les marchandisees ci après détaillées composant le fonds de commerce que Madame veuve Goenner exploitait (…) 1472 francs. Article trois, La sommede 250 francs(…) Article 4. La somme principale (…) 2041 francs
Article 5. La moitié indivise d’une maison avec dépendances sise à Strasbourg impasse de Bischheim n° 12 autrefois N° 10 entre la propriété du Sr Lux et celle du Sr Mathis et donnant par derrière sur la rue de l’écrevisse où elle a une sortie à simple porte avec le N° 16 que le comparant estime à raison d’un revenu annuel de 325 francs à 6500 francs. Au sujet de cet immeuble M. Goenner comparant fait les déclarations que voici. L’autre moitié dudit immeuble lui appartenait déjà au moment du décès de Mad. veuve Goenner comme l’ayant recueillie dans la succession de M. Jean Daniel Goenne son père dont il étaut seul et unique héritier ainsi qu’il résulte de l’intitulé de l’inventaire dressé après le décès de ce dernier par M° Zimmer notaire à Strasbourg le 15 septembre 1845.
Les époux Goenner ont acquis durant leur mariage ladite maison du Sr Jean Jacques Félix Adam, juge au tribunal civil de Strasbourg et de D° Marie Madeleine Chastaing son épouse demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat passé devant ledit M° Zimmer le 21 février 1843 moyennant le prix de 6000 francs (…) Par suie du décès de M. Jean Daniel Goenner, son père arrivé à Strasbourg le16 juillet 1845, la moitié du dit immeuble appartenait en pleine propriété à Mad. veuve Goennner comme commune en biens avec sondit mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Weigel notaire à Strasbourg le 5 mai 1836. Un quart du même immeuble appartenant à la même en usufruit sa vie durant comme usufruitière de pareille quotité de la succession de feu sondit mari aux termes du contrat de mariage susrelaté
Article 6. La somme de 32 francs, total 10.665 francs
Masse passive
acp 589 (3 Q 30 304) f° 74 du 21.1.

Le menuisier Jean Daniel Gœnner épouse en 1866 la couturière Louise Caroline Bauer, originaire de Wibolsheim : contrat de mariage, célébration
1866 (29.3.), M° Becker (Geoffroi, minutes en déficit)
Contrat de mariage – 1) Jean Daniel Goenner, ébéniste à Strasbourg, fils de feu Jean Daniel Goenner et Sophie Caroline Stephan sa veuve à Strasbourg d’une part
2) Louise Caroline Bauer, couturière à Strasbourg, d’autre part
acp 553 (3 Q 30 268) f° 31 du 3.4. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent en une valeur de 4742 francs que sa mère lui a payée en déduction des valeurs lui revenant dans la succession de son père décédé le 16 juillet 1845 dont il est seul héritier, la mère non présente
Une part indivise d’une maison à Strasbourg impasse de Bischheim N° 12
Les apports de la future épouse consistent en meubles et créances 1831
Donation réciproque par les futur époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession, réductible à moitié en cas d’enfants

Mariage, Strasbourg (n° 124)
Du 31° mars 1866 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean Daniel Goenner, majeur d’ans, né en légitime mariage le 9 septembre 1840 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, ébéniste, fils de feu Jean Daniel Goenner, tisserand décédé à Strasbourg le 16 juillet 1845 et de Sophie Caroline Stephan, mercière domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante, Et Louise Caroline Bauer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 14 septembre 1836 à Wiebolsheim commune d’Eschau (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, couturière, fille de feu Guillaume Bauer, préposé des douanes décédé à Strasbourg le 6 novembre 1860 et d’Anne Marie Boehler sans profession domiciliés à Strasbourg, ci présente et consentante (…) il a été passé le 29 de ce mois un contrat de mariage devant M° Geoffroi Becker notaire à Strasbourg (i 30)

Jean Daniel Gœnner et Louise Caroline Bauer hypothèquent la maison au profit du juriste Frédéric Auguste Adolphe Silberzahn

1870 (30.4.), Strasbourg 9 (131), Not. Becker (Geoffroi) n° 12.237
Obligation du 30 avril 1870 – Ont comparu M. Jean Daniel Goenner, menuisier et dame Louise Caroline Bauer, couturière en robes, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels comparants ont par les présentes reconnu devoir bien et légitimement
à M Frédéric Auguste Adolphe Silberzahn, licencié en droit, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, la somme de 2000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une maison avec dépendances, sise à Strasbourg impasse de Bischheim n° 12 autrefois N° 10 entre la propriété de M. Lux et celle de M. Mathis & donnant par derrière sur la rue de l’écrevisse où elle a une sortie à simple porte avec le n° 16 autrefois le n° 8.
Au sujet de l’origine de la propriété de l’immeuble ci-dessus hypothéqué, les débiteurs ont fait les déclarations suivantes. Le sieur Goenner a recueilli la moitié indivise dudit immeuble dans la succession de M. Jean Daniel Goenner, son père, dont il était seul & unique ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé après le décès de ce dernier par M° Zimmer, notaire à Strasbourg le 15 septembre 1845 & l’autre moitié dans la succession de sa mère D° Sophie Caroline Stephan, marchande de toiles veuve dudit Sr Jean Daniel Goenner sont il était également seul et unique héritier ainsi qu’il résulte d’un état de fortune dressé par M° Becker l’un des notaires soussignés le 20 janvier dernier. Les époux Goenner avaient acquis durant leur mariage ladite maison de M. Jean Jacques Félix Adam, juge au tribunal civil de Strasbourg & de D° Marie Madeleine Chastaing son épouse demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat passé devant ledit M° Zimmer le 21 février 1843 moyennant le prix de 6000 francs
M. Adam l’avait recueilli dans la succession de sa tante Marie Barbe Braun veuve de M. Thaddée Thirion vivant officier de laquelle il était seul et unique héritier par suite de la renonciation à la succession de Mde veuve Thirion faite par les cohéritiers dudit Sr Adam, suivant leur déclaration au greffe du tribunal civil de Strasbourg en date du 28 novembre 1837. Mde veuve Thirion était elle-même devenue propriétaire de ladite maison pour l’avoir recueillie partie dans les successions de son père M. Jean Jacques Braun, vivant blatier à Strasbourg & de sa mère Dame Anne Marie Fendrich dont elle était héritière partiaire et encore dans la succession de son frère, M. Joseph Braun décédé ab intestat, dont Mme Thirion et Mme Adam sus nommée étaient les seules héritières & dont la partie indivise dans ladite maison fut attribuée à Mde Thirion ainsi qu’il résulte d’un acte de partage fait sous seing privé entre cette dernière & les héritiers de Mad° Adam en date du 25 septembre 1830 portant la mention enregistré à Strasbourg le 29 septembre 1830 (…). Les conjoints Braun sont eux-mêmes devenus propriétaires de la même maison suivant contrat passé à la ci devant Chambre des contrats de Strasbourg le 29 mai 1786 et le 23 août 1760.
Les débiteurs déclarent (…) qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant ledit M° Becker le 29 mars 1836.

Jean Daniel Gœnner et Louise Caroline Bauer hypothèquent la maison au profit du boulanger Frédéric Edouard Ensfelder

1871 (27.11.), Strasbourg 10 (167), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2314
Obligation. 27 novembre 1871 – Ont comparu Mr Jean Daniel Goenner, menuisier et dame Louise Caroline Bauer son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg dans la maison ci-après désignée, lesquels reconnaissent par les présentes devoir bien et légitimement
à Mr Frédéric Edouard Ensfelder, ancien boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 1500 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, une maison avec droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg impasse de Bischheim n° 12 et rue de l’écrevisse N° 16, entre la veuve Mathis et la veuve Lux.
Cet immeuble appartient à Mr Goenner comparant pour l’avoir recueilli dans les successions de ses père et mère feu Mr Jean Daniel Goenner vivant tisserand et feue dame Sophie Caroline Stephan, vivant conjoints à Strasbourg, dont il est le seul héritier ainsi qu’il le déclare, en s’obligeant d’en justifier à la première réquisition de Mr Ensfelder. Les débiteurs certifient qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté (…) et que le même immeuble leur appartient encore en toute propriété et qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente privilège ni hypothèque, à l’exception d’une somme principale de 4000 francs due à Mr Ensfelder comparant vertu d’une obligation avec subrogation reçue par M° Louis Frédéric Zimmer alors notaire à Strasbourg le 29 juin 1843

Jean Daniel Gœnner et Louise Caroline Bauer hypothèquent la maison au profit de la société anonyme du crédit foncier et communal en Alsce-Lorraine

1874 (16.2.), Strasbourg 24 (6), Not. Joseph Allonas n° 702
Obligation – sind erschienen Herr Johann Daniel Goenner, Schreinermeister und deßen von ihrm ermähtigte Ehefrau Luise Caroline Bauer, beide wohnhaft zu Straßburg, Krebsgaße N° 16
dieselbe erkennent hiemit der Aktien Gesellschaft für Boden und Kommunal Kredit in Elsaß Lothringen mit dem Sitze zu Straßburg Brandgasse N° 10, für welche Herr Johann North ihr Direktor und Doktor der Rechte gegenwärtig ist, stipulirt und annimmt, H. North wohnhaft zu Straßburg, die Summe von 10.000 Franken
Unterpfand (…) Beschreibung. Ein zu Straßburg Krebsgasse N° 16, über Keller erbautes, mit Erdgeschoß, drei Stockwerke und Speicher gelegenes Wohnhaus einseit neben an Frau Wittwe Methet, anderseits an Frau Wittwe Lux stoßend vornen die Krebsgaße hinten das Bischheimergäßchen wo das Haus die Nummer 12 trägt
Eigenthumsnachweis. Das verunterpfändete Haus hat Herr Goenner aus der Nachlasss seiner am 16. Julÿ 1845 zu Straßburg verstorbenen Vaters Herrn Johann Daniel Goenner im Leben Weber zu Straßburg und seiner am 23. Juli 1869 zu Straßburg verstorbenen Mutter Sophia Carolina Stephan, Wittwe des genannten Herrn Goenner derer einzige Erbe wat, in Eigenthum ererbt, wie letziges aus dem Eingangs des nach dem Tode des Herrn Goenner durch Notar Zimmer Zu Straßburg am 15. Septembrer 1845 einregistrirten Erbverzeichnises, und aus einem durch Notar Allonas errichteten Offenkundigkeitsakt in Ermanglung eines Inventars bekundet ist. Die Eheleute Goenner hatten daßelbe Haus von herrn Johann Jacob Felix Adam, Richter am Landgerichte zu Straßburg und deßen Ehefrau Maria Magdalena Chastaing beide daselbst wohnhaft erworben, Zufolge Urkunde vor Notar Ludwig Friderich Zimmer zu Straßburg am 21. Hornung 1843.. Diese Erwerbung hatte statt um die Summa von 6000 Francken. (…)
Erklaerung. Herr und Frau Goenner erklären 1° daß sie beide in erster Ehe unter der Errungenschaft Gemeinschafft verheurathet sind zufolge Ehevertrag vor Notar Becker zu Straßburg vom 29. März 1866

Jean Daniel Gœnner meurt en 1877 en délaissant deux enfants

1878 (14.1.), M° Holtzapffel
Erbverzeichnis errichtet über den Nachlass des zu Straßburg am 10. November 1877 verlebten Johann Daniel Goenner, Schreinermeister, auf Anstehen von 1. Louisa Carolina Bauer zu Straßburg wohnhaft Wittwe des genannten verlebten H. Goenner handelnd a) der Errungenschafft Gütergemeinschaft wegen wie dieselbe bestanden hat, laut Ehevertrag vor Notar Becker den 29. März 1866, b) als Schenknehmerin des Genusses an der Hälfte des Nachlasses ihres Ehemanns zufolge angeführten Ehevertrag, v) als gesetzliche Vormünderin ihrer zwei minderjährigen Kinder nämlich 1° Emil Daniel, 2° Marie Louise Goenner, II.von Emil Ensfelder, Bäckermeister in Straßburg als Nebenvormund der beiden Minderjährigen

acp 674 (3 Q 30 389) f° 85-v du 17.1. (Sterbefall erklärt Bd. 126 N° 187) Gütergemeinschaft, Mobilien geschätzt 1155
Garde robe des Verlebten 82
acp 678 (3 Q 30 393) f° 66-v du 10.5. (vacation du 19 mai) A. Ersatzforderungen des Verlebten für eingebrachte ncht mehr vorhandenen Mobilien 3793.
B. Ersatzforderungen der Wittwe für das nicht mehr vorhandene Einbringen 1466, Die Schuld mit M. 226 mit welcher ihr Einbringen belastet war ist heute noch geschuldet.
Während der hete hat nach Erklärung der Wittwe ihr verlebter Ehemann die Verlaßenschafft seiner Mutter geerbt, worüber jedoch kein Erbverzeichnis errichtet wurde. Sie erklärt daß diese Nachlass bestand 1° In einer Haushaltung im Werthe vom Fr. 300, 2° in einer Summe von 2000. 3° in ihrem unvertheilten Antheil (die Hälfte) vom dem Wohnhause gelegen in Strassburg Bischheimergäßchen N° 12. Diese Verlaßenschafft war belastet mit einer Schuld von Fr. 4000 laut Quittung mit Einsetzung vor Notar Zimmer zu Straßburg vom 29 Junÿ 1843 an F. Ed. Ensfelder Für Leichenkosten und Sterbefallgebühren wurden voraushabt ungefähr 300 Franken. Ferner hat der Verlebte von seiner Tante Ww Schwenck eine Summe von 1000 Fr. während der Ehe geerbet
Nachlass des verlebten Goenner. Ein Wohnhaus gelegen su Straßburg Krebsgass N° 16 und Bischheimergäßchen N° 12, dieses aus wurde an Stelle eines Andern welches dem Verstorbenen in den Verlaßenschafften seiner Eltern zugefallen ist, erbaut
Ersatzforderungen durch den Nachlass an die Gütergemeinschaft 1° für Aufbauen des Hauses des Nachlasses wehrend der Ehe, Fr. 11.698, 2° es wurde ferner während der Ehe die Forderung des Endfelder anbetragen wie oben schon bezeichnet mit 4000, (zusammen) Fr. 15.698 = M. 12.558
Die Wittwe har seit dem Absterben ihres Ehemanns eingenommen verschiedene Ausstände im Betrag vom 62. Ausständig sind noch 416, Sa. M. 478.
Passiv. Seit dem Absterben hat die Wittwe bezahlt 262, die noch geschuldeten Summen betragen 8759. Unterhalt der Wittwe 390, Kosten des Erbverzeichnis p.m., Sa. 9412

La maison est inscrite au nom de Daniel Emile Gœnner à partir de 1906 dans le cadastre. Fils des précédents, le boucher luthérien Daniel Emile Gœnner épouse en 1896 la couturière catholique Marie Madeleine Noth, originaire de Schiltigheim

Mariage, Strasbourg (n° 101)
Strassburg am 11. Februar 1896. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Metzger Daniel Emil Goenner, evangelischer Religion, geboren den 11. Juni des Jahres 1866 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Sohn des verstorbenen Schreiners Johann Daniel Goenner, wohnhaft zuletzt zu Straßburg und dessen Ehefrau Luise Caroline geb. Bauer wohnhaft zu Straßburg 2. die Näherin Maria Magdalena Noth, katholischer Religion, geboren den 23. Mai des Jahres 1876 zu Straßburg wohnhaft zu Schiltigheim (Unter Elsaß), Tochter des Schlossers Lorenz Noth, wohnhaft zu Schiltigheim und dessen verstorbenen Ehefrau Maria Magdalena geb. Streicher, zuletzt wohnhaft zu Straßburg (i 101)

La maison est inscrite au nom de Georges Riff à partir de 1911 dans le cadastre. Originaire d’Ingenheim, l’aubergiste Georges Riff épouse Marie Uhl et habite rue du Roitelet à la naissance de son fils. Il meurt en 1933, sa veuve Marie Uhl en 1945. La maison revient (1934) à leur fils ferbantier Albert Riff qui épouse en 1913 Elisabeth Gasser, originaire de Cosswiller.

Mariage, Strasbourg (n° 629)
Strassburg am 14. Juni 1913. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Klempner Albert Riff, evangelischer Religion, geboren am 8. Dezember des Jahres 1888 zu Straßburg, wohnhaft in Straßburg Krebsgasse 11, Sohn des Gastwirts Georg Riff und seiner Ehefrau Maria, gebornen Uhl, wohnhaft zu Strassburg, 2. die Elisabeth Gasser, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren am 8. März des Jahres 1889 zu Kossweiler /:Unter-Elsass:/ wohnhaft zu Straßburg Krebsgasse 11, Tochter des verstorbenen Ackerers Mathias Gasser, zuletzt wohnhaft in Kossweiler und seiner Ehefrau Sophie geborner Roth, wohnhaft zu Kossweiler

Décès, Strasbourg (n° 622)
Le 21 février 1933 à 23 heures 55 minutea est décédé en son domicile 16, rue de l’Ecrevisse Georges Riff, né à Ingenheim (Bas-Rhin) le 17 décembre 1859, sans profession, fils de Georges Riff et de Marguerite Jacob, époux décédés, époux de Marie Uhl, sans profession. Dressé le 22 février 1933 à 16 heures 30 minutes sur la déclaration d’Albert Riff, 44 ans, fils du défunt, ferblantier domicilié en cette commune 16 rue de l’Ecrevisse (i 159)

Décès, Strasbourg Marie Uhl épouse Riff 25 décembre 1945, n° 3984

Naissance, Strasbourg (n° 3548)
Strassburg am 13. Dezember 1888. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Bierbrauer Georg Riff, wohnhaft zu Strassburg Zaunköniggässchen 3, evangelischer Religion, und zeigte an, daß von seiner Gattin Maria Uhl evangelischer Religion wohnhaft bei ihm, in seiner Wohnung am 8. Dezember des Jahres 1888 vormittag um drei Uhr ein Kind männlichen Geschlechts geboren worden sei, welches den Vornamen Albert erhalten habe
[in margine,] Décédé à Schiltigheim le 27 décembre 1970, le 27 juin 1972, le greffier



21, rue du Fossé des Tanneurs


Rue du Fossé des Tanneurs n° 21 – IV 201 (Blondel), N 692 puis section 24 parcelle 61 (cadastre)

Nouvelle façade en 1861 par le tailleur de limes Louis Pfunder
Nouveau bâtiment (1936) à la place des anciens n° 16 et 18 rue du Coin Brûlé par le restaurateur Aloïse Schmitt sous la direction de l’architecte Antoine Unser
Enseigne au Saint-Hubert
Autre adresse, 16 rue du Coin Brûlé


Le n° 21 (à gauche) et le n° 23 (à droite) vers 1914 (AMS cote 1 Fi 25 n° 38)
Façades des 25-21, rue du Fossé des Tanneurs (mai 2022) – Le n° 21 était la partie gauche du bâtiment à balcon n° 21-23 (août 2022)
Façade blanche rue du Coin brûlé, vue du sud, le n° 16 était la partie droite du bâtiment (octobre 2022)

La maison est inscrite en 1587 au Livre des communaux au nom du tourneur de fuseaux Sébastien Schwartz. Elle appartient au siècle suivant à son fils aussi nommé Sébastien Schwartz qui est propriétaire de la maison voisine au sud (futur numéro 18 rue du Coin brûlé) puis à divers artisans dont le tisserand Christophe Bodenmüller, aussi propriétaire de la même maison voisine. Elle revient à l’hôpital bourgeois dont la veuve de Christophe Bodenmüller était pensionnaire. La petite maison délabrée est estimée en 1693 à la somme de 125 livres. Marie Dorothée Beyer, luthérienne convertie, en est propriétaire de 1707 à 1726. Le cordonnier catholique Jean Thomas Kœnig l’acquiert par enchère judiciaire en 1730 et elle sera vendue par enchère judiciaire après la mort de sa femme en 1750. Elle comprend alors un poêle et une cuisine au rez-de-chaussée, deux chambres au premier étage et un petit bâtiment arrière à simple rez-de-chaussée. Elle appartient ensuite au menuisier manant Jean Adam Lantz (1758-1767), au tailleur Georges Martin Gœrig puis à ses ayants-droit jusqu’en 1833.



Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 138 – Cour A (fossé des Tanneurs)

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (d-e) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, étage à deux fenêtres. Vers le fossé des Tanneurs (non comblé), la façade est la dixième à droite de (3).
Le perruquier Henri Heldenstab qui acquiert la maison au prix de 1 600 francs en 1834 et la revend 3 460 francs en 1838 doit avoir fait d’importants travaux.
La maison porte d’abord le n° 8 rue du Coin-Brûlé et le n° 40 de la rue du Fossé des Tanneurs après le comblement du fossé (1784-1857) puis le n° 16 rue du Coin-Brûlé et le n° 21 de la rue du Fossé des Tanneurs.


Terrain acquis par la ville rue du Coin brûlé, 1861, dossier de la Police du Bâtiment

Le tailleur de limes Louis Pfunder fait reconstruire en 1861 sa façade quand son voisin (n° 14) démolit et reconstruit sa maison. La Ville acquiert alors un terrain (0,97 mètre carré) qui dépasse de l’alignement légal. Le marchand de fromage Joseph Augustin Hediger réunit en 1875 la maison à sa propriété voisine (18, rue du Coin-Brûlé et 23, rue du Fossé des Tanneurs). Le restaurateur Aloïse Schmitt achète les deux maisons qu’il fait démolir en 1936. Il y fait bâtir la même année un hôtel-restaurant sous la direction de l’architecte Antoine Unser. Vers la rue du Coin Brûlé, la façade qui dépasse la hauteur maximale réglementaire sera en retrait de 1,25 mètre à partir du troisième étage. Le propriétaire Gillmann fait aménager une porte d’entrée sous la direction de l’architecte Albert Bernhardt en 1959.


Élévations rue du Fossé des Tanneurs et rue du Coin brûlé (1936, Antoine Unser)
Photographie, 1942 – Rez-de-chaussée transformé en 1959 (dossier de la Police du Bâtiment)

Rue du Coin brûlé, façade en retrait à partir du troisième étage (octobre 2022)

octobre 2022

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment 16, rue du Coin brûlé,21, rue du Fossé des TanneursRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1598 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Sébastien Schwartz, tourneur, et Attale puis (1569) Elisabeth, veuve du cordonnier Thomas Lerch – luthériens
1600* h Sébastien Schwartz, tourneur, et (1586) Elisabeth Wilhelm – luthériens
1624 v Jacques Claus, cordonnier, et (1612) Chrétienne Herr, remariée (1627) avec le cordonnier Thiébaut Metzger – luthériens
1627 v David Sultzer, chirurgien, et (1620) Marie Starck – luthériens
1635 v Ulric Haan, boulanger, et (1608) Elisabeth Eberhard – luthériens
1655* adj Daniel Steinbock, boulanger puis aubergiste, et (1607) Barbe Nartz, auparavant (1590) femme du boulanger Jacques Dittler, (1621) Catherine Lentz, veuve de l’aubergiste Gaspard Floss puis (1634) Claire Barbe Brust, d’abord (1611) femme du pasteur Simon Rother – luthériens
1667 v Christophe Bodenmüller, tisserand, et (1651) Barbe Hetzel, veuve du tisserand Jean Schneider, puis (1657) Elisabeth Streich – luthériens
1683 h Hôpital bourgeois
1687 v Jean Bechtold, chapelier, et (1653) Anne Marguerite Brimmer – luthériens
1694 v Jean Nicolas Gass, vitrier, et (1678) Anne Elisabeth Schwebel, remariée (1689) avec le vitrier Jacques Schweiger – luthériens
1694 v Anne Marguerite Hess, femme (1657) du maçon et chef du chantier des Maçons André Schmidt puis (1686) du potier Gaspard Steiner – luthériens
1696 v Gabriel Stœber, pelletier, et (1690) Anne Ursule Kilian – luthériens, la veuve convertie
1700 v Jean Michel Schaffbuch, tonnelier, et (1680) Anne Marie Reffold, veuve du tonnelier Jean Georges Widisch, puis (1691) Anne Marguerite Roth – luthériens, réformée
1700 h Jean Frédéric Wolff, faiseur de pains d’épice, et Dorothée Brand puis (1700) Anne Marguerite Roth, veuve du tonnelier Jean Michel Schaffbuch – luthériens
1707 v Jean Kuntz, remueur de grains, et (1700) Anne Dorothée Beyer – luthériens convertis
1720 h Michel Antoine Le May, tailleur, et (1720) Anne Dorothée Beyer, veuve de Jean Kuntz – catholique, luthérienne convertie
1726 v Jean Gaspard Kretzmeyer, boucher, et (1717) Anne Marie Lemourme puis (1725) Marguerite Zeidler – luthériens
1729 adj Jean Jacques Winter et Jean Philippe Winter, bouchers
1730 v Jean Thomas Kœnig, cordonnier, et (1720) Madeleine Erb – catholiques
1751 adj Jean Sigismond Schlehenacker, brasseur, et (1738) Sara Hœlbé puis (1743) Catherine Elisabeth Stempel – luthériens
1758 v Adam Lantz, menuisier, et (1742) Marguerite Traut – luthérien et réformée, manants
1767 v Georges Martin Gœrig, tailleur, et (1750) Anne Marie Himmer puis (1787) Elisabeth Kreitmann, veuve du charretier manant Martin Wiedenkeller – luthériens
1804 h Jean Frédéric Hottinger, ouvrier en tabac, et (1791) Marie Barbe Widenkeller
1816 h Jean Frédéric Hottinger, orfèvre, et (1822) Anne Marie Halber
1833 v André Frédéric Diemer, revendeur, et (1816) Barbe Schwing
1834 v Henri Heldenstab, perruquier, et (1817) Caroline Peluchon
1838 v Louis Pfunder, tailleur de limes, et (1823) Barbe Mans puis (1843) Madeleine Hammer (Louis Pfunder reste usufruitier jusqu’à sa mort en 1875)
1867 v Joseph Augustin Hediger, marchand de fromage, et (1853) Françoise Hincker
1901* h Marie Hincker
1924* v Michel Bumb, marchand, et (1902) Marie Thérèse Diebold
1934* v Aloïse Schmitt, aubergiste, et (1922) Catherine Marthe Didier

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 125 livres en 1693, 300 livres en 1750, 250 livres en 1787

(1765, Liste Blondel) IV 201, Adam Lantz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Gerig, 1 toise, 5 pieds et 1 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 692, Heldenstab, Henri, perruquier – maison, sol – 0,42 are / Pfunder Henri, tailleur de limes

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 174
La maison appartient au tourneur de fuseaux Sébastien Schwartz qui règle 1 sol 6 deniers pour trois marches en pierre (6 pieds ½ de long, 4 pieds ½ de saillie)

Das gebrandt End vff dem Barfüesser Blatz, gegen dem bronnen ane Jacob Eisenheim des Kandtengiessers Behausung der Rechten Hand nach vntz hienauß an die Oberstrassen gemessen
Sebastian Schwartz der Spindelträher hatt vor seinem hauß iij besetzte stafflen v+ schu lang, Vnd iii+ schu herauß, Bessert für das Niessen, j ß vj d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1706, Préposés au bâtiment (VII 1382)
Le professeur Jules Reichelt, le chapelier Jean Adam Schœttel et Frédéric Wolff se plaignent des tanneurs qui ont posé une plate-forme surmontée d’un édicule dans le fossé, ce qui fait monter le niveau de l’eau qui commence à affouiller leurs fondations. Les préposés ordonnent une visite des lieux

(f° 114-v) Donnerstags den 18. 9.bris 1706. – Herr Professor Julius Reichelt, Johann Adam Schöttel v. Friderich Wolff pt° einer schwöll im Gerber Graben
Herr Professor Julius Reichelt, Johann Adam Schöttel der huthmacher und Friderich Wolff beklagen sich, daß die an dem Gerber Graben Wohnende Gerber eine schwöllin den Gerber Graben legen laßen und einen auff satz darauff setzen, dar durch Sie das Waßer schwölleten, daß es anfange die fundamenta Ihrer allda ligenden häußer unteroseten, mit bitt denenselben Zu befehlen, daß Sie solche schwöll wid. Hinweg thun und Ihnen vor fernerem schaden sein möchten. Erk. Soll durch einnehmenden augenschein die sach examinirt undt remedirt werden

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Le maître maçon Jean Lingenhœlin est autorisé au nom du tailleur Martin Gœrig à crépir et à repeindre la façade.

(f° 342-v) Dienstags den 28. August 1787 – Martin Görig, Schneider
Herr Lingenhölin, der Maurer, nôe Martin Görig, des Schneiders, bittet zu erlauben deßen Behausung im Brand ein End gelegen bestechen und anstreichen Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1693 (billet d’estimation traduit) La petite maison délabrée est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 250 florins
  • 1750 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle et une cuisine au rez-de-chaussée, deux chambres au premier étage, au-dessus un comble convert en partie de tuiles creuses et en partie de tuies plates, le petit bâtiment arrière à simple rez-de-chaussée comprend un poêle et une petite cuisine, le comble a une simple couverture de tuiles creuses, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 600 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du Coin Brulé

nouveau N° / ancien N° : 15 / 8
veuve Hottinger
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 196 case 1

Pfrunder, Louis, tailleur de limes

N 692, maison, sol, rue coin brulé [8]
Contenance : 0,42
Revenu total : 42,22 (42 et 0,22)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 / 9
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, 23 f° 942 case 2

Pfrunder, Louis, tailleur de limes
1869 Hediger Joseph Auguste par Pfrunder Louis, usufruitier
1896/97 Hediger Katharina Franziska
1901 Hincker Maria Katharina, Geschäftsführerin

N 692, maison, sol, rue du coin brulé 16
Contenance : 0,42
Revenu total : 42,22 (42 et 0,22)
Folio de provenance : (196)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 32 p. 419 case 4

Parcelle, section 61, n° 24 – autrefois N 692
Canton : Gerbergraben Hs N° 21
Désignation : Hf, Whs u. NG
Contenance : 0,44
Revenu : 300 – 500
Remarques : 1938 démolit. – 1946 réunion augm de c. 5 – 1938 C.N.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1934), compte 2453
Hincker Maria Kathar.
1924 Bumb Michel et son épouse Thérèse née Diebold
-/-

(Propriétaire à partir de l’exercice 1934), compte 4790
Wessbecker Casimir greffier de police pour ¼ et copropriétaires
1931 Schmitt Aloïse rentier et son épouse née Didier en com. de biens
(3643)

(même case)
Parcelle, section 61, n° 24-25
Canton : Rue du Fossé des Tanneurs N° 21/23
Désignation : sol, maison ([biffé] maison p.n.d.)
Contenance : 0,98

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 97 Rue du Coin Brulé p. 170

Pr. Goerig, Elisabethe, tailleur – tailleurs
loc. Hausswirth, Joseph – privilégié
loc. Schwartz, Marguerithe – privilégiée

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Gerbergraben (Seite 45)

(Haus Nr.) 21-23
Hinker, Käsehdlg. E 0
Nordmann, Goldsticker. 01
Birkle, Metzger 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 677 W 211)

Rue du Coin Brûlé 16 (1861-1886)

Le propriétaire Pfunder est contraint de reconstruire en 1861 sa façade quand son voisin (n° 14) démolit et reconstruit sa maison. La Ville acquiert un terrain (0,97 mètre carré) qui dépasse de l’alignement légal.

Sommaire
  • 1861 – Le propriétaire Pfunder demande l’autorisation de reconstruire sa façade, ce qu’il est contraint de faire puisque son voisin (n° 14) démolit et reconstruit sa maison. Croquis en marge par J. Conrad (rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie) – L’agent-voyer note que la maison dépasse de l’alignement. La Ville devra acquérir un terrain délimité par les lettres CBDE sur le plan (0,97 mètre carré) au prix de 6 francs le mètre.
  • 1886 – Le maire notifie Françoise Hediger née Hencker de faire ravaler la façade rue du Coin Brûlé – Travaux terminés, octobre

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 807 W 218)

Rue du Fossé des Tanneurs 21-23 (1889-1996)

Le nouveau propriétaire Aloyse Schmitt demande en 1934 à la Police du Bâtiment de visiter les deux maisons contiguës qui lui appartiennent en déclarant qu’elles sont en mauvais état. L’inspection conclut que les bâtiments ne sont pas insalubres. Aloyse Schmitt fait démolir en mars 1936 les deux maisons 21-23 rue du Fossé des Tanneurs et 16-18 rue du Coin Brûlé puis reconstruire un hôtel-restaurant sous la direction de l’architecte Antoine Unser. La façade vers le Fossé des Tanneurs sera revêtue de travertin jusqu’au premier étage, l’encadrement des fenêtres en pierre de taille. La façade vers la rue du Coin Brûlé sera crépie, les encadrements de fenêtre aussi en pierre de taille. La cour intérieure sera couverte d’une toiture en verre. Vers la rue du Coin Brûlé, la façade qui dépasse la hauteur maximale réglementaire sera en retrait de 1,25 mètre à partir du troisième étage. Les travaux sont terminés en novembre 1936. Le propriétaire fait installer un ascenseur électrique en mai 1936. Le propriétaire Gillmann fait aménager une porte d’entrée sous la direction de l’architecte Albert Bernhardt en 1959.

Commerce, G. Eichenberger (literie, crin végétal, 1913) puis Charles Gross (1934)
L’hôtel Saint-Hubert (16 chambres en 1944) est exploité par Aloyse Schmitt puis son fils Raymond Aloyse Schmitt (1955, 18 chambres), Ida Meyer (1957, 25 chambres), Antoine Sebastia (1971), Andrée Bendavid née Tissot (1972).
Le débit de boissons est exploité par Aloyse Schmitt puis son fils Nicolas Emile Schmitt (1950), Ida Meyer (1958), Yvonne Krauser née Haas (1960), Gillmann née Larage (1960), Sigfried Waibel (1961), Charles Mathis (1971) puis par l’exploitant de l’hôtel (Antoine Sebastia, 1971).

Sommaire
  • 1889 – Le maire notifie la veuve Hediger née Henker de faire ravaler la façade du 21, rue du Fossé des Tanneurs – Travaux terminés, octobre
    1895 – Le maire notifie la veuve Hediger née Henker de faire ravaler la façade et la cour du 21-23, rue du Fossé des Tanneurs – Travaux terminés, décembre
  • 1895 – Le maire notifie la veuve Hediger de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique rue du Fossé des Tanneurs 21-23 et rue du Coin Brûlé – Travaux terminés, décembre 1896
  • 1897 – La Police du Bâtiment remarque que les sieurs Brück et Lœwenstein ont fait poser sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Brück et Lœwenstein déclarent qu’il s’agit d’une enseigne provisoire pendant qu’ils font construire le n° 13 de la même rue. Demande – Autorisation
  • 1898 – E. Schubert demande l’autorisation de transférer son enseigne perpendiculaire du 21, rue Sainte-Hélène au 21, rue du Fossé des Tanneurs – Dossier – Autorisation
  • 1904 – Le maire notifie la marchande de fromage Marie Hinker de faire ravaler la façade du 21-23, rue du Fossé des Tanneurs – Le maire accorde un délai, la propriétaire ayant argué que le dernier ravalement remonte à six ans seulement et que son père vient de mourir – Elle demande l’année suivant un nouveau délai à cause des travaux de canalisation – Travaux terminés, juin 1906
  • 1906 – La Police du Bâtiment constate que le bureau de placement de l’Association des restaurateurs a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation au 1, rue Moll, ensuite déplacée au 21, rue du Fossé des Tanneurs – Demande – Autorisation
  • 1913 – G. Eichenberger (commerce de crin végétal, literie) demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation – L’enseigne est posée – Dessin de l’enseigne plate (Polster & Bettwaren-Handlung. Spezialität in Bettfedern. Stuhlrohr – Sesselrohr – Bürsten – Pinsel – Seilerwaren) et de l’enseigne perpendiculaire (Seegrashandlung G. Eichenberger vorm. Pressler)
  • Commission contre les logements insalubres, 21-23 rue du Fossé des Tanneurs
    1900, Propriétaire, Mlle Hettiger, demeurant au n° 23. La fenêtre du cabinet d’aisance au rez-de-chaussée doit pouvoir s’ouvrir
    1915. Commission des logements militaires. Les cabinets d’aisance doivent être raccordés aux canalisations
    1922. Marie Hinker fait remarquer qu’elle a vendu depuis trois ans la maison dont les cabinets d’aisance doivent être raccordés aux canalisations
    1924. La Police du Bâtiment note que les cabinets d’aisance sont propres (propriétaire, Bumb, marchand de fromages à Schiltigheim) – Le maire accorde des délais puisque les cabinets sont propres
  • 1934 – Le propriétaire A. Schmitt (demeurant 14, rue Richard Brunck) déclare que le bâtiment est en mauvais état et qu’il faudrait le reconstruire. La Police du Bâtiment visite les lieux en présence du propriétaire. Le n° 21, sans cour, a un rez-de-chaussée occupé par un commerce de crin végétal, un étage (une chambre, vestibule et cuisine, 2,50 mètres de haut) et un étage mansardé (une petite chambre, vestibule et cuisine, 2 mètres de haut). Le seul cabinet d’aisance se trouve au rez-de-chaussée. Le sous-sol bas de plafond occupe une partie de la surface. Les étages ne sont pas habités. La visite n’a pas permis de constater l’humidité rapportée par le locataire du magasin.
    Le n° 23 a un rez-de-chaussée (magasin, dépense et cuisine), premier étage (cuisine, chambre et terrasse vers le Fossé des Tanneurs), deuxième étage sans balcon et grenier. Le sous-sol comprend deux niveaux dont celui du bas est voûté. Le bâtiment est loué au marchand de fromage Kempf. La hauteur des pièces est comprise entre 2 mètres et 2,50 mètres. La visite n’a pas constaté d’humidité.
    Les bâtiments ne sont pas insalubres. Le propriétaire devra remettre en état l’escalier au n° 21.
  • 1934 –Charles Gross (Au bon lit) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au 21, rue du Fossé des Tanneurs – Autorisation
  • 1936 (février) – L’architecte A. Unser (17, rue du Général Uhrich) déclare que les deux maisons qui appartiennent à Aloyse Schmitt seront démolies
    1936 (mars) – L’entrepreneur Jacques Piaia (14, rue du Neufeld au Neudorf) démolit les bâtiments
  • 1937 (janvier) – Le tenancier de l’hôtel Saint-Hubert a fait poser sans autorisation une enseigne lumineuse vers le Fossé des Tanneurs et vers la rue du Coin Brûlé. Le propriétaire Aloyse Schmitt devra en réduire la saillie – Demande par laquelle Aloyse Schmitt sollicite une dérogation pour l’enseigne vers la rue du Coin Brûlé interdite à la circulation. – Autorisation, à titre dérogatoire vers la rue du Coin Brûlé
  • 1936 (septembre) – L’entreprise G. di Pol et fils (route de Mittelhausbergen à Cronenbourg) demande au préfet l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire – Accord
  • 1936 (février) – Aloyse Schmitt et Marthe Didier déposent une demande de construire un hôtel-restaurant sous la direction de l’architecte A. Unser (17, rue du Général Uhrich). La façade vers le Fossé des Tanneurs sera revêtue de travertin jusqu’au premier étage. Les fenêtres seront encadrées de pierre de taille. La façade vers la rue du Coin Brûlé sera crépie, les encadrements de fenêtre aussi en pierre de taille. La cour intérieure sera couverte d’une toiture en verre.
    La Division VI n’a pas d’objection à faire à la façade vers le Fossé des Tanneurs. Elle demande que vers la rue du Coin Brûlé la façade à partir du troisième étage soit en retrait de 1,50 mètre puisqu’elle dépasse la hauteur maximale réglementaire. La cage d’escalier ne devra pas dépasser de la corniche principale et ses angles devront être arrondis.
    1936 (mars) – La Commission des Beaux-arts n’a pas d’objection à faire
    Aloyse Schmitt demande de ramener le retrait de 1,50 mètre à 1,25 mètre et de réduire la cour intérieure à une profondeur de 2,50 mètres. – Plan des troisième, quatrième et cinquième étages
    1936 (avril) – Aloyse Schmitt est autorisé à construire un hôtel-restaurant sur le terrain sis 21-23 rue du Fossé des Tanneurs et 16-18 rue du Coin Brûlé. La façade vers la rue du Coin Brûlé devra être en retrait de 1,25 mètre à partir du troisième étage. L’autorisation est accordée à titre dérogatoire quant au nombre d’étages habitables et à l’occupation complète du terrain par le nouveau bâtiment. – Plan de situation
    1936 (juin) – Certificat de réception du gros œuvre
    Suivi des travaux – Le plafond en béton armé du troisième étage est terminé, mai 1936. Les plâtriers et les électriciens travaillent, juillet. Les travaux intérieurs se terminent, le propriétaire occupe la maison, novembre 1936.
    1937 (février) – L’inspection sert de réception finale
    L’entreprise de construction Ch. Urban (1, rue Schertz au Neudorf) a transmis la cote justificative des calculs pour le béton armé
    1937 (janvier) – Le ramoneur Allmendinger certifie que les cheminées sont en bon état
    1397 (mai) – Permis d’occupation
  • 1936 (novembre) – La préfecture demande si le rez-de-chaussée est conforme pour y installer un débit de boissons. La Police du Bâtiment répond que le bâtiment neuf répond aux prescriptions ministérielles du 23 avril 1890 et à l’arrêté municipal du premier décembre 1931.
    1937 (avril) – Le préfet autorise Aloyse Schmitt à transférer le débit de boissons sis 46, Grand rue (acquis par acte sous seing privé du 25 février 1937 de Marie Koehly) au 21-23, rue du Fossé des Tanneurs à l’enseigne débit de vins Saint-Hubert
  • 1936 (mai) – L. Widmann est autorisé au nom d’Aloyse Schmitt à installer un ascenseur électrique
  • 1938 (mars) – La Police du Bâtiment constate qu’Aloyse Schmitt a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire. – Demande, croquis – Autorisation
  • 1942 – M. Schmitt demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques – Autorisation – Photographie du rez-de-chaussée
  • 1944 – Aloyse Schmitt, né à Forstheim le 24 juin 1887, demande l’autorisation d’héberger des hôtes
    Rapport d’inspection. Le deuxième et le troisième étage ont chacun trois chambres, les quatrième et cinquième étage cinq chambres. La hauteur des pièces est de 2,80 mètres (deuxième étage), 2,70 mètres (troisième étage), 2,60 mètres (quatrième étage) et 2,50 mètres (cinquième étage).
  • 1948 – Aloyse Schmitt demande l’autorisation de transférer un débit de boissons titrant plus de 23° d’alcool du 4, rue de la Râpe au 21-23, rue du Fossé des Tanneurs – Rapport sur les locaux, conformes aux prescriptions
    1949 – Il demande l’autorisation de continuer à exploiter l’hôtel qu’il a ouvert en 1937 – Rapport sur les locaux
  • 1949 – La Police du Bâtiment constate qu’Aloyse Schmitt a posé sans autorisation une enseigne lumineuse à l’hôtel Saint-Hubert sis Fossé des Tanneurs – Demande – Autorisation
  • 1950 – Le préfet autorise Nicolas Emile Schmitt à exploiter le débit de boissons titrant puis de 23° d’alcool, auparavant tenu pas Aloyse Schmitt
  • 1952 – Nicolas Schmitt demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à son débit de vin – Autorisation
  • 1955 – Le préfet autorise Raymond Aloyse Schmitt, né à Strasbourg le 2 novembre 1923, à exploiter l’hôtel Saint-Hubert (18 chambres)
  • 1957 – M. Gillmann informe la Police du Bâtiment qu’il retire une des enseignes et qu’il reprend les autres de l’hôtel Schmitt
    1957 – O. B. Herrmann (applications générales de l’électricité, 14, rue du Marais Saint-Gall à Kœnigshoffen) demande au nom de madame Gillmann l’autorisation de poser une enseigne au néon (libellé Hôtel Saint-Hubert), en blanc et vert à bordure rose. – Croquis – Autorisation – L’enseigne est posée, septembre
  • 1957 – Ida Meyer demande l’autorisation d’exploiter l’hôtel Saint-Hubert – La Police du Bâtiment fait son rapport, l’hôtel comprend 25 chambres
    1958 – Le préfet autorise Ida Meyer à exploiter le débit de boissons suivant bail verbal des époux Gillmann
    1959 – La préfecture demande un certificat de conformité sur le restaurant débit de boissons
  • 1959 – Les époux Gillmann (demeurant 40, rue du Faubourg national) déposent une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Albert Bernhardt (2, rue de la Fédération à la Meinau) – Dessins – Autorisation d’aménager une porte d’entrée au rez-de-chaussée – Travaux terminés, avril 1959
  • 1960 – Le préfet autorise Yvonne Krauser née Haas à exploiter le débit de boissons (vente de fonds de commerce par Ida Meyer à la requérante le 23 février 1959)
    Le préfet et Marie Gillmann née Larage demandent un rapport sur les locaux occupés par le débit de boissons
    1960 – Le préfet autorise Marie Gillmann née Larage qui a racheté de Mme Krauser le fonds par acte passé le 11 février 1960 à transférer et à exploiter le débit de boissons de troisième catégorie du 1, rue du Magasin-à-fourrages (A la Gerbe d’or) au 21-23, rue du Fossé des Tanneurs, en remplacement de la licence de troisième catégorie Au Saint-Hubert.
  • 1960 (septembre) – Mme Gillmann demande l’autorisation de poser une rampe de néon au-dessous du balcon
    1960 (décembre) – La même demande l’autorisation de poser une double enseigne lumineuse – Autorisation
  • 1962 – L’entreprise de crépissage Di Pol (128, route de Schirmeck à la Montagne-Verte) est autorisée à occuper la voie publique (rue du Fossé des Tanneurs) pour crépir la façade
  • 1961 – Sigfried Waibel demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Au Saint-Hubert – La Police du Bâtiment fait son rapport. Les locaux comprennent une salle de restaurant (35 m²), un petit local (10 m²), une cuisine, des toilettes et un urinoir.
    Le préfet autorise Sigfried Waibel à exploiter le débit de boissons qu’il loue de Mme Gillmann née Larage par bail passé le 7 avril 1961
  • 1971 (avril) – Charles Mathis, né le 21 janvier 1928 à Hœnheim, demeurant à la Robertsau (Fuchs am Buckel) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Saint-Hubert. Le préfet demande un rapport sur les locaux. Les locaux comprennent une salle de restaurant (37 m²), une cuisine, des toilettes et un urinoir.
    Le préfet autorise Charles Mathis à exploiter le débit de boissons
    1971 (septembre) – Même requête par A. Sebastia qui exploite l’Hostellerie à la Bonne Truite à Lapoutroie
    1971 (octobre) – Antoine Sebastia souhaite aussi exploiter l’hôtel. La Police du Bâtiment constate que l’hôtel a 23 chambres pourvues d’installations sanitaires réglementaires (4 chambres au premier, 4 au deuxième, 5 chambres à chacun des troisième, quatrième et cinquième étages)
    Le préfet autorise Antoine Sebastian, né le 25 septembre 1916 à Tolodella, à exploiter l’hôtel-restaurant Saint-Hubert sis 21-23 rue du Fossé des Tanneurs
  • 1971 – Le maire demande au propriétaire Gillemann, demeurant route de la Wantzenau, de ravaler la façade rue du Fossé des Tanneurs
    1971 – L’entreprise G. Fi Filippo demande au nom du propriétaire l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le ravalement est terminé, janvier 1972
  • 1972 – Andrée Bendavid née Tissot, née le 3 août 1929 à Drusenheim, demeurant 14, rue des Bécasses au Neuhof, demande l’autorisation d’exploiter l’hôtel-restaurant Saint-Hubert – La Police du Bâtiment fait son rapport (comme ci-dessus)
    Le préfet autorise Andrée Bendavid née Tissot à exploiter l’hôtel et le débit de boissons de 4° catégorie
  • 1973 – L’exploitant demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses (libellé Kronenbourg et Crêperie Grill Snack) – Autorisation – Les enseignes sont posées
    1974 – La brasserie Kronenbourg informe la Police du Bâtiment qu’elle a remplacé l’ancienne enseigne par une nouvelle
  • 1974 – Rapport de la commission de sécurité
    1975 – Nouveau rapport qui constate que les prescriptions du précédent rapport ne sont pas respectées. Le maire écrit à l’exploitant et au préfet qui demande au maire de faire appliquer l’article 55 du décret du 31 octobre 1973 prévoyant que le maire peut ordonner fermeture des établissements exploités en infraction audit décret. Le maire répond qu’il a parfois suffi que la Direction de la Réglementation intervienne, ce qui évite de prendre des mesures extrêmes.
    1978 – Rapport de la commission de sécurité. L’établissement tient un registre de sécurité. Il devra faire les travaux imposés dans les meilleurs délais
  • 1989 – La Police du Bâtiment constate que les enseignes lumineuses Kronenbourg et Crêperie sont en mauvais état. Le maire demande à l’exploitant de les retirer
    La société Publi-Est (de Bischwiller) demande au nom de M. Bendavid l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face (Dessin, libellé Crêperie, Vidéo crêpe) – Autorisation – Carte, Vidéo Crêpes St-Hubert. Spectacle variétés vidéo – L’enseigne n’est pas posée conformément au projet (non pas à gauche du balcon mais sur le balcon) – La société Publi-Est répond que l’enseigne était dissimulée par le balcon en venant du sud.
    1990 – Les parties conviennent de poser l’enseigne à l’horizontale au-dessous du balcon (croquis) – L’enseigne a été déplacée
  • 1993 – Rapport de la commission de sécurité
    1994 – Le maire rappelle à Mme Bendavid qu’elle doit respecter les conclusions du rapport. Elle déclare avoir commandé les travaux. Le maire demande un échéancier
    1994 – Rapport de la commission de sécurité qui constate que les travaux sont en cours
    1996 – Rapport de la commission de sécurité

Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du tourneur Sébastien Schwartz dans le Livre des communaux (1587)
Sébastien Schwartz doit s’être marié en premières noces avec Attale dont il a un enfant en 1563 (début des registres de la paroisse) puis en secondes noces (1569) avec Elisabeth, veuve du cordonnier Thomas Lerch

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 55) 1563. vff freitag den 5. februarÿ. P. Bastian schwartz, m. Attala, I. Margrett. Comp. Eberhardt drenner, Ursula Caspar N des Kannengiessers haußfrau vff dem Barfüsserplatz, Elisabeth Hans Landaws des kürßners nachgelaßene dochter (i 32)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 113)
1569. Dominica Paschalis. Bastian Schwartz der dreÿer wonhafft am Brendt. Ende bei Jeronimus hatten* Elisabeth Thoman Lerch. des schuhmachers v.laß. Wittfraw. Eingesegnet Am Montag den 18. Aprilis, Außgang vff der oberstraßen in N Kutzel des schuhmachers hauß (i 61)

La maison reviendrait à Sébastien Schwartz ci-dessous, qui devrait être leur fils et qui épouse en 1586 Elisabeth, fille du sergent des subhastations Adolphe Wilhelm

Mariage, cathédrale (luth. p. 114)
1586. Dominica Paschatos 3. Aprilis. Sebastian Schwartz der dräher und Elisabeth Adolf Wilhelm des Kanthausknechts nachg. tochter (i 60)

Sébastien Schwartz est élu en 1596 sergent municipal. Il présente pour caution Ulrich Geiger qui dépose pour lui mille florins à la Tour aux deniers.
1596, Conseillers et XXI (1 R 75)
Silberknecht dienst. 144. Schneider der Schenck. 128. Hans Kutschel. 130. Sebastian Schwartz erwehlt. 145-a. schwert. 148.
(f° 144) den V. Maÿ – Silberknecht dienst
Also ist auch wegen Silberknechts dienst d. buchlen gelesen vnd befragt ob Jemandt gebetten vnd darum* Erkant word. d. Zwen Hhn ein Ausschutz mach. sollen vnd biß Sambstag wid. bing.. H. Beinheim, H. Bochen

(f° 145-v) Sambstag den VIII Maÿ – Sebastian Schwartz würdt Silberknecht
Ist d. Amptbuechlin verlesen weg. Silberknecht dienst vnndt nach gehabter umbfrag ob Jemandt gebetten. Erkant Sebastian Schwartz Ist Silberknecht erkant, doch d. er vermög alter ordnung so Im auf dem Pfenningthurn vorgelesen würdt für 1000 fl. bürgschafft leiste.

(f° 148-v) Montag den X Maÿ – Sebastian Schwartz Silberknecht schwert ordnung
Reg. H. Ammr. Zeugt an demnach vergangenen Sambstag Sebastian Schwartz Zum Silberknecht geordnet vnndt erkant d. es beÿ alter ordnung pleiben soll dar für 1000 assecuration halb haben Statt vnd Amt nach Ihme Schwartzen geschickt vnd derselbig angezeugt, der hatt vermeldt d.h. d. Ulrich Geiger burg. für Ine sein woll. So ist auch dorauf d. Gegen selbs Zum H Amr. kommen vnd sich desser erclert d. er burg. sein woll. Also halt de dofür der burg sey anzunehmen vndt er herein Zulaßen d er die ordnung schwert. Hat geschworen vnndt soll er den Silberknecht burg auf dem Pfenningthurn fürstellen.

Mention de Sébastien Schwartz dans les registres (Quinze, Conseillers et les Vingt-et-Un). Il obtient notamment une augmentation de son salaire de sergent à l’audience du consul régent.
1597, VII 1312 Bauherren, Bastian Schwartz der Silberknecht clagt. 42.
1598 Conseillers et XXI (1 R 77), Herrenknecht dienst. Simon Walther der Mehlman. 383. Sebastian Schwartz der Silberknecht. 383. Hans Bentz, Michel
1600 Conseillers et XXI (1 R 79), Sebastian Schwartz der Silberknecht vmb Mehrer besoldung. 322.
1605 Conseillers et XXI (1 R 84), Sebastian Schwartz [der Silberknecht] vmb vermehrung seiner besoldung. 350.
1606 Conseillers et XXI (1 R 85), Bastian Schwartz silberknecht besoldung gebessert. 277.
1614 Conseillers et XXI (1 R 95)
Silberknecht Sebastian Schwartz auf des Hn Ammeisters stuben sagt dienst uf. 303. wider bestellen. 306. 309. 312. 317. 321.

Sébastien Schwartz renonce à son poste de sergent à l’audience du consul régent. Comme il a servi la ville pendant vingt-trois ans (sergent aux communaux puis à l’audience du consul), il sollicite une pension.
1614 Conseillers et XXI (1 R 95)
(f° 303) Silberknecht Sebastian Schwartz auf des Hn Ammeisters stuben umb erlaßung diensts v. g. gelt
Bastian Schwartz der Silberknecht auf des Hn Amsts stuben, thut sich bedenck. d. er Zum almendt botten vnd ietzigem dienst befindet, dabeÿ er auch 23 Jar geweßen, d. er aber leibs halb den Silberknecht dienst nit weitter versehen Kan, will er solchem angekündet vnd vmb g.. gelt gebetten haben. Erk. Man soll den dienst von Ime aufnehmen, seines dienstgelts erkundig vnd bedenck. ob er Zu begnadig. vnd sollen Rhathn deßweg. vmb Komm. lassen. H. Schilling H Lips

1619, Protocole des Quinze (2 R 47) Sebastian Schwartz vnd Jacob Künstler wegen Spillenmacher handwercks, Träher Articull. 54.

Le tourneur en fuseaux Sébastien Schwartz vend la maison au cordonnier Jacques Claus et à sa femme Chrétienne Herr

1624 (3. Jan. [febr.]), Chancellerie, vol. 454 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 5
Kauffverschreibung Jacob Clausen des schuhmachers
(Extendirt wie in Contractbuch de anno 1624 folio 156 Zubefind.) Erschienen Sebastian Schwartz der Spillentreger alhie, bekhante
in gegensein Jacob Clausen des schusters alhien vndt Christinæ Herrin seiner ehelichen haußfrawen, (verkaufft)
Ein behausung, hoffstatt sampt ein höfflin vnd schöpfflin vff den graben alhie im Brandten Endt einseit neben ihme dem Verkauffer selbsten, 2.seit hannß Breÿen dem Becken hind. vf den graben stoßend gelegen so gantz ledig vnd eÿgen, vnd ist der Kauff geschehen per 200 pfund d st.
Dabeÿ auch abgeredt, daß ihme dem verkeuffer allein sein leben mans (vnd seine Erben od. nachkommen nicht) daß aller oberst Bünlin in solchem Jetzv.kaufften hauß Zugebrauchen vnd ihme auch den gang Zum waßer hinab Zuhaben vergonnt beede parten aber anstat der dielen vndt, in gemeinen costen ein scheidt maur vff führen vnd machen zulaßen schuldig sein sollen

Jacques Claus épouse en 1612 Chrétienne, fille du batelier Jacques Herr
Mariage, cathédrale (luth. p. 283, n° 48)
1612. Dom. 4. Trinitatis. Jacob Claus der schumacher und Christina Jacob Herrn deß schiffmanns n.g. tochter (i 145)

Veuve, Chrétienne Herr se remarie avec le cordonnier Thiébaut Metzger, fils de Sébastien Metzger : contrat de mariage, célébration
1627 (2. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 408-v
(Protocollat. fol. 285 – Eheberedung) Erschienen hannß diebold Metziger d. schuomacher mit beÿstand Christoffel hagen schuomachers burgers Zu Straßburg Ane eim,
So dann Christina Herrin weÿland Jacob Clauß des schuomachers s. Witwe, mit beÿstand Vlrich huter Biersieders Ihres geordneten Vogts Am And.n theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 74)
1627. Dom. X Trinit : 29. Julii. Hanß Theobald Metzger der schumacher Bastian Metzgers burgers b. schumachers allhie Sohn und Christina Jacob Claußen des schumachers nachgelaßene Wittwe. copulatio 6 Aug. Z.J S. Peter (i 39)

Thiébaut Metzger et Chrétienne Herr vendent la maison au barbier David Sultzer

1627 (29. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 537
Erschienen hannß dieboldt Metzger der schuhmacher vnd Christina Herrin sein eheliche haußfr.
haben in gegensein hannß Dauid Sultzers deß Barbierers auch burgers alhie (verkaufft)
Ein behausung, hoffstat höfflin mit allen and.en Zugehörd alhie am Brändtenendt neben N. N. dem Schreiner j. vnd 2. seit neben Bastian Schwartzen gewesenen Sÿlber Knechts vff deß herren Ammeisters stuben Erben, hinden vff den Rindshäutergraben stoßend gelegen, dauon gehen Jahrß 7. lb 10. ß d gelts Daniel Steinbocken Würth im Falcken Kellern stehet in hauptgut mit j. C L. lb abzulosen, auch Joh. Bapt: an solchem Capital 12. ln 10. ß d abzulößen sonst ledig eÿgen, Vnd ist diser Kauff geschehen vber die beschwd, so die Käuffer vff sich genommen per Lxxv lb
Dabeÿ gewesen Ulrich Hueter d. Biersieder, Bastian Metziger der schuhmacher sein V.käuffers Vater, vff ihr der V.keüffern, So dann vff deß Keüffers seiten hannß Starck Meelman, alle burger alhie

Le chirurgien David Sultzer épouse en 1620 Marie, fille du meunier Adam Starck (l’acte porte la mention contradictoire, la vierge Marie, veuve du meunier Adam Starck)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 150-v)
1620 Hans David Sultzer der Wundartzt V. Jungfr. Maria Adam Starcken deß Müllers selig wittib den 15. Febr. (i 155)

David Sultzer loue au nom de sa mère Marie Krafft, veuve du chirurgien Henri Sultzer un logement au sellier Jean Hetzel
1620 (ut spâ [xiiij. februarÿ]), Chancellerie, vol. 439 (Registranda Meyger) f° 92
(Inchoat. in Prot. fol. 75.) Erschienen hannß Dauid Sultzer der balbierer vnd schneidt Artz burger Zu Straßburg
hatt In gegenwärtigkheit hannß hetzell des sattlers burgers Inn Straßburg Als geschwornen Vogts Mariæ Krafftin, Wÿland Heinrich Sultzers des schneidt vnd Wundt arzts seeligen witwen sein hannß dauid Mutter
offentlich verÿehen, das Er Ihme & von ermelter seiner Mutter Vier Jahr lang nach einander Volgend so vff Mariæ Verkündung Jetznechst künfftig Angehen sollen vnd nit fürbaß Inn derselben Mariæ Krafftin behaußung Inn der statt Straßburg beÿ der Eülen Am Steinern brückell Ein stub, Zwo Kammern vnd ein Kleines Kellerlei sampt einem platz Zum holtz legen Vff der bünen entlehnet und bestanden hette, für vnd vmb einen Jährlichen Zinß benantlich Sechs pfund pfenning Straßburger

Les barbiers entendent empêcher David Sultzer qui dirige l’hospice des teigneux d’exercer son métier en arguant de risques de contagion. L’affaire se continue dans le registre manquant de l’anné suivante.
1628, Protocole des Quinze (2 R 56)
Balbierer Ca. Hannß David Sultzer Bosenvatter vnd Barbierer
(f° 330-v) Sambstag den 6. Xbris – Hannß David Sultzer Bosenvatter Ca. Barbierer
Hannß David Sultzer Bosenvatter vnd Barbierer Alhie Erscheint vbergibt Ca. Barbierer Meisterschafft /:Hannß, deren Zunfft Meister Hannß Conrad Meyern In Mundt vkündt:/ vnderthänig Supplicat. & pit Abhor & Nitt verlesen, sondern bericht Jr Wormbser, gedachte Meisterschafft wolle Supplicanten nit gestatten sein erlehrnt handwerckh Zutreiben, darumb daß Er den Erbgründt curire, da dich hiengeg. der blatterscherer Welcher mit preßhafftern vndt sal: venia vnflatreiche leüthen vmbzugehen, sein offene werckstatt & Zu dem es auch Jedem ohne daß freÿ gestallt, dißer oder Andere hülff Zugebrauch. Erkandt, Soll ferener v.kündt w.den.

(f° 332-v) Montag 8. xbris – Barbierer Zunfft Ca. Sultzer
Barbierer Zunfft p. Conrad Meÿer Erschienen, Ihme hab gegenwertiger Hannß David Sultzer v.künd. laßen, begere Meisterschafft v.schinen t ein Schrifft producirt, welches er gegentheil hiemit notificir Meÿer erhalt daruff Copeÿ.

(f° 366) Sambstag 27. xbris – Barbierer Meisterschafft Ca. Sultzer
Barbierer Meisterschafft wegen Erscheint Gabriel Brenstein, Paul Becker vndt Hanß Jacob von Zabern Ca. David Sultzern blatterscherer & Vbergeben Gegenhandtlung & Ille pit vnndt Erhalt copeÿ vnd 14 tag hatt ein beÿkag sub N° 1.
(manque le registre de 1629)

Le chirurgien David Sultzer et sa femme Marie Starck vendent la maison à Elisabeth Eberhard, femme séparée d’Ulric Haan qui a quitté la ville.

1635 (17. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 472 (expéditions) f° 42
Wir ut spâ [Joachim von Berstett] erschienen ist vnser Burger Dauid Sultzer der Blatzeartzet, vnd Maria Starckin sein eheliche haußfraw (verkaufft)
Elisabeth Eberhardtin, vnsers außgewichenen Burgers Ulrich Hanen gescheidner Haußfrawen, so mit beÿstand ihres von vns geordneten Vogts Jacob Kesselins, deß Maurers, und Isdaac Göttlers, Vnderhändlers, Zugegen,
hauß, hoffstat und höfflin mit allen and.en ihren gebäwen & gelegen in vnserer St. St. Am Brendtein Eindt einseit neben (-) dem Schneid. anderseit (-) dem Schreiner, hinden vf dem Gerbergraben stoßend so noch verhafftet ist vmb 150. lb d Daniel Steinbocken, Weinschancken im Falckenkeller alhie – vber die beschwerde so die Käufferin vff sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 75 Pfund

Originaire de Brackenheim en Wurtemberg, Ulric Haan épouse en 1608 Elisabeth, fille du faiseur de pain d’épices Henri Eberhard
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 69 n° 9)
1608. Dominica Quinquages: 7. Februarÿ Ulrich Haan der beck von brackenheim aus dem wirttebergerlandt J Elisabeth Heinrich Eberhardt des lebküchers tochter alhie Eingesegnet (-), i 71

Ulric Haan (ici originaire de Backenheim) devient bourgeois par sa femme huit mois après son mariage
1608, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 902
Ulrich Haan von Backenheim Inn wurttenberg. landt d. Beckh Empfahet d. Burgerrecht Von Elisabetha Heinrich Eberhardts deß Leppenkuchers dochter will Zu den Beckhen dienen Actum den 20 8.bris Ao 1608.

Le farinier Ulric Haan demande l’autorisation de fabriquer des pains d’épices dans la maison qu’il vient d’acheter au faubourg des Maisons neuves (ensuite Faubourg de Saverne). Les préposés estiment que les lieux ne conviennent pas d’autant qu’un teinturier habite la même maison.
1611, Protocole des Quinze (2 R 39)
(f° 28) Sambstag den 2. Februarÿ – Ulrich Hahn Ca. Becken
Ulrich Hahn der beck vnnd Mehlmann, erscheint, vnnd vbergibt durch Dromerern ein Underthänige Supplication, So verlesen, pittet darinnen, auß eingeführten Ursachen, Ime Zu bewilligen, neben dem Meelwerck, in seiner erkaufften behaußung in der Vorstatt ane der newen Zeilen, so ohne daß d. feürrecht hatt, auch des Lepküchen bachens sich Zugeprauchen, & Darneben meldet er ferner mündlich, Wann es sich etwann inn Künfftigem füegen solt, daß er das becken handwerck auch treiben Wolt, So were ebenmäßig sein pitt, Ime solches auch gnedig Zu Zulassen.
die Feürherren referiren, das sie vor ohngefehr dreÿen wochen, Inn des Supplicanten behaußung vfm augenschein geweßen aber dieselbige allso befunden, das sie Ime von wegen der nidere, enge vnns hotzwerck, auch das eben inn dißem hauß albereit ein Ferber, sein begehren abschlagen müssen.
Erkant, Mann soll Ime sein begehren ane dißem ort nachmahlen abschlagen, aber darbeÿ anzeigen, Wann er sein bessere gelegenheit haben könne, mög er beÿ mein Herren wider ansuchen B. Mr.

1616 XV (2 R 46) Ulrich Hahn. 114. (in der Wilhelmer gaß)
1618 Conseillers et XXI (1 R 100) Ulrich Haan contra Hans Schutzen. 279. contra Sibner Gericht. 331.
1619 Conseillers et XXI (1 R 101) Hans Schetz von Waldkirch contra Ulrich Haan den Lebkuecher. 9.

Elisabeth Eberhard demande l’intercession du Magistrat pour entrer en possession de 50 florins à Unterweissach dans la juridiction de Backnang
1620, Conseillers et XXI (1 R 102)
(f° 145) Sambstag den XVII Junÿ – Elisabeth Eberhardin vmb fürschrifft.
Elisabeth Eberhardin Ulrich Haanen, des ausgedrettenen haußfrauw, erscheint vnd vbergibt per Tromern supp.lon vmb intercessionales ahn Schultheiß. vnd Gericht Zu vnderweÿßach Reichenberger ampts, Backenauwer vogtei Im würtenberg. landt vmb hindersellung 50 fl. so ermeldter Ihr Mann, beÿ Martin haanen Zu Backenauw, aussprechen hatt, damit er Ihne nicht Zu hand. komme, sond. Ihr vnd Ihren armen Kindern Zum vnd.halt entschlagen werd. moege. Legt Zugleich *bei die bekantnus vber dieser schuld vnder hilarÿ Meÿers handt sub A. Erkandt, *nd ist die begerte verschrifft Zugelaßen. H. Mug H Dr Eßbach.

Le fabricant de pain d’épice Ulric Hahn que la guerre empêche de vendre des marchandises à la campagne demande l’autorisation de cuire du pain. Comme il a cinq jeunes enfants et une jambe paralysée, les Quinze l’y autorisent à condition que la vente aux campagnes ait lieu chez lui et non derrière la cathédrale.
1622, Protocole des Quinze (2 R 50)
(f° 25) Sambstag den 16. Febr. – Ulrich Hahn Ca. Beckenzunfft
T. Ulrich Hahn der Lebküchler Erscheint, hatt Vorgebiethen laßen Conrad Mohren einer Ersamen Zunfft der Becken Zunfftmeister, sagt weilen er beÿ diesen Kriegs Zeitten seine Wahren nicht auffs Land verkauffen Kann, daß becken handwerck aber ordentlich gelernet. So were sein vnderthenige bitt, daß er allein etlichen bawrleüthen, die Ihne angesproch. so lang daß Kriegswesen dawre, machen möge. D. Reng. nôe Citati, bitt bedacht bis ad proximam. Erkannt, Zeit biß ad proximam Zugelaßen.

(f° 29-v) Sambstags en 23. Februarÿ – Beckenzunfft Ca. Ulrich Hahn
D. Reng vbergibt weg. Schöffel vnd Gericht Brodbecker Handwercks Supplication Ulrich Hahn den Ulrich Hahn, der hette beÿ Mh Hn vor 8. tagen vmb vergönstigung angehalten, entweder alß ein haußfewrer, oder hinder daß Münster brod zu bachen, Wann es aber wider articul vnd er sein Jharacht nicht alhie Zugebracht, So were Ihres vnderth. bitten, Ihme sein begehren abzuschlagen Vnd sie beÿ Ordnung Handzuhaben &
Tr. gestehet, daß ein Vierthel Jhar gemangelt , allegirt die beschwerliche tewre Zeit, vnd daß bemelter Lebküchler 5. Junger Kinder vnd ein Lamenfuß habe, begehr allein den Land vnd bawrsleüthen Zubachen, bitt vmb dispensation.
D. Renger, widerholt Ihr Schrifftt vnd Setzts.
Erkant, Soll Ihme ein Vierthel Jhar dem Landvolck vnd frembden allein ins hauß, vnd nicht hinder das Münster Zubachen erlaubt sein. B. Mr.

La maison figure à l’inventaire dressé en 1658 après la mort de l’aubergiste Daniel Steinbock auquel l’immeuble était hypothéqué selon les actes ci-dessus passés en 1627 et en 1635. L’étudiant Daniel Steinbach, un de ses héritiers collatéraux, le vend au tisserand Christophe Bodenmüller sans remettre de titres de propriété mais en s’engageant à les rechercher. L’acquéreur est propriétaire de la maison voisine (ensuite n° 23)

1667 (25. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 299-v
(Prot. fol. 19.) Erschienen H Daniel Steinbach L.L. Studiosus, unter assistentz H Laurentÿ Treutels Notarÿ
in gegensein Christoph Bodenmüllers deß Leinenwebers, mit beÿstand Jacob Streich. deß Leinenwebers seines Schwähers und hannß Braüchels deß Schneiders
hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie am brennten End, einseit neben dem Käuffern selbsten, anderseit neben Jacob Ennßel dem Schuhmachern, hind. uff den Rindshäuter Graben stoßend gelegen, für freÿ ledig und eigen – umb 60 Pfund pfenning
Vnd dieweil anietzo sich keine über die verkauffte Behaußung sagende Documenta befund. so gelobte der Verkäuffer derenselben nicht allein nachzufrag. sondern auch, so bald sie Zur ahnd gebracht würd. solche dem Kauffer fideliter einzuhändigen

Christophe Bodenmüller épouse en 1651 Barbe Hetzel, veuve du tisserand Jean Schneider : contrat de mariage, célébration
1651 (5. febr.), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 95
(Protocoll. fol. 164 – Eheberedung) Erschienen Christoph Bodenmüller der Leinenweber und Burg. Zu Straßburg alß hochzeiter mit beÿstand hannß Philipß Härlins deß Leinenwebers und Burgers alhie an einem,
So dann Barbara Hätzelin weÿl. hannß Schneiders deß Leinenwebers und Burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin, mit beÿstand Georg Bachers deß Leinenwebers und burgers Zu Straßburg ihres Vogts am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 532 n° VII)
1651. Dom : Quinquages. Christoph Bodenmüller d. leinenweber vnd Burger alhie Barbara Schneiderin, Hanß Schneider deß leinenwebers vnd Burgers allhie nachgelaßene Wittib (i 281)

Originaire de Biberach, Christophe Bodenmüller devient bourgeois par sa femme
1651, 4° Livre de bourgeoisie p. 274
Christoph Bodenmüller der Leinenweber von Biberach empfang, d. Burgerrecht von seiner haußfr. Barbara hannß Schneiders deß Leinenwebers We. vmb 8 Goldt fl. ist ledigen standts gewesen, Würd Zu den Tuchern dienen. Jur. den 6. Martÿ 1651.

Christophe Bodenmüller se remarie en 1657 avec Elisabeth Streich, fille du tisserand Jacques Streich : contrat de mariage, célébration
1657 (20. 8.br.), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 449
(Prot. fol. 88. fac. 2. – Eheberedung) Erschienen Christoph Bodenmüller der Leinenweber, Und Burger Zu Straßburg alß Hochzeiter, mit beÿstand hannß Brüchels deß Schneiders Undt Hannß Philipß Härlin deß Leinenwebers beeder Burgere alhier an einem,
So dann Jungfr. Elisabetha Jacob Streichen deß Leinenwebers eheliche dochter alß Hochzeiterin, mit beÿstand ersternannts ihres Vatters, wie auch Michael Schmidts deß Kachlers ihres Vogts am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. f° 83, n° LXI)
1657. Mehr zum 1. mal Sonnt. 24. Trin. d. 8. 9.b. Christoph Bodenmüller der leinenweber vnd burger allhie vnd Elisabetha, Jacob Streichen des Burgers v. leinenwebers Eheliche Tochter. Mont. 16. 9.f. Maurst. Münster, Thiergart. (i 84)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient au mari rue du Coin Brûlé. Ceux du mari s’élèvent à 150 livres, ceux de la femme à 162 livres.
1658 (5.1.), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 8)
Inventarium vnd beschreibung der Jenigen haab, Nahrung v. güttere, liegend v. vahrende, so der Ehrsame Meister Christoph Bodenmüller, leinenweber v. brg. Zu Straßburg und hingeg.Sie Elisabethæ Streichin seiner Efrwen in den Ehestand ihme Zugebracht (…) Act. In beÿsein des Ehrsamen meister Jacob Streich, leinenweber, der Fr. Vatters vnd H Michael Schmids Kachlers deroselb. noch ohnentledigten Vogts, Dienstags d. 5. Jan. 1658.

In einer in d. St. St. am Brendt Endt gelegener v. dem Mann für unverändert Zustehendiger behaußung befunden worden wie Volgt
Eigenthumb ane einer Behaußung So deß Manns unverändert. Item Ein behaußung, hoffstatt, höfflein mit allen deren gebewen, begriffen, Rechten, Zugehördt. vndt Gerechtigkeiten in der Statt Straßburg am Brenden End gelegen einseit neben H Daniel Steinbockhen, anders. neben Weÿland hÿeronimi Hatten seel: Erben, hinden auf den Gerbergraben stoßend, so freÿ ledig vndt Eigen. Darüber sagt Ein Pergamentiner Kauffbrieff mit der St. St. Contract Innsigell verwahret, datirt den 29. Octobris Anno 1647 darbeÿ noch dreÿ Lateinische alte pergamentine Kauff vnd abgelößte Zinßbrieff gebunden Zubefinden alles mit N° 1 not.
Deß Manns Unverändert gutt, haußrath 146, Werckzeug 30, Frucht 1, Baarschafft 3, Summa summarum 180 lb. – Schulden 30, Nach deren Abzug 150 lb
Der Frawen Zugebrachte Nahrung, haußrath 119, Silbergeschmeidt 7, Guldine Ring 11, Baarschafft 17, Schulden 8, Summa summarum 162 lb

Accord entre Catherine Hetzel de Willstätt et son beau-frère Christophe Bodenmüller au sujet de la succession de Barbe Hetzel
1657 (10. Sept:), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 390-v
Erschienen Catharina Hetzelin von Willstett mit beÿstand Martin Bratfisches deß Gerbers und Lederberaÿters Zu Straßburg, beÿ deme Sie sich in diensten auffhalt
in gegensein Christoph Bodenmüllers deß leinenwebers ihres Schwagers mit beÿstand Johann Bodenmüllers deß leinenwebers seines Bruders
bekannt, Wiewohlen ihme Christoph Bodenmüllern, seines abgelebt. Eheweibß Barbaræ Hetzelin, ihr Catharinæ eheleiblich Schwester nunmehr seel. Verlassenschafft, vermög der am 5.t Februarÿ a° 1651 in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Eheberedung heimbgefallen seÿe, So hette Jedoch Er Bodenmüller, auß schwägerlich. affection, Ihro Catharinæ, alle besagte Barbaræ verlaßene Kleÿd. und weiß. Zeug gleichwohl mit dem anhang verehrt, daß sie dadurch nicht allein umb daß ienige so bemelte Catharina von weÿl. hannß Schneiders dem leinenwebern seel nach Innhalt deß über seiner Verlassenschafft durch H Christoph Scheüblern Notarium in a° 1650. vffgerichtet. Inventarÿ, ererbt, und mehrgenannte Barbara alß deßelben Wittib ihr leben lang widems weiß Zu geneiß. gehabt, außgewieß. sein (…)

Elisabeth Bodenmüller est admise le 22 décembre 1682 comme pauvre pensionnaire à l’hôpital où elle meurt le 27 août 1683. L’hôpital devient propriétaire de sa maison qu’il est autorisé à vendre parce que son entretien est trop cher. Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à la veuve Anne Marguerite Bechtold. En marge, quittance remise en 1730 à Jean Thomas Kœnig

1687, Conseillers et XXI (1 R 170)
(f° 52) Sambstags den 15.ten Februarÿ – Hospithal vmb permission weil. Elisabethä Bodenmüllerin hauß Zu verkauffen
Lect. memoriale des allhiesigen Spithals vom 15.ten februarÿ 1687 inhaltend, daß Elisabetha Bodenmüllerin den 22. Xbr. 1682 in gemeltem mehren Hospital von denen dermahligen Herrn Pflegeren in die Untere Pfrund auf, und angenommen worden seÿe, Nachdem dieselbe hernach den 27. August 1683. verstorben, habe der Spithal ein haußlein alhier in dem brandten Endt gelegen, so sehr baufällig und ahn Sie p. 60. lb. gelangen ererbt, welches Zwar jahrs 8 fl. Zinß ertragen aber in dem bau Zu erhalten viel gecostet hat, in consideration deß*, seÿe selbiges ahne Anna Margaretha Bechtildin wittib umb 75. lb. verkaufft, deßwegen der Consens von Herrn Räth und XXI. zu vorhabender Verschreibung ordtnungs mäßig erfordert wirt.
H. Syndicus, Es seye beßer gethan alß gelaßen, die häußer seyen allzumahl den Stifftern nichts nutz, obsonderlich wann Sie baufellig seindt, und können die beste häußer dem Zinß nach nicht auf das capital gebracht werden. Mann Könne gar wohl * den Herren Pflegern die händt öffnen, daß der gemachte accord ordtnungs mäßig verschrieben werdte. Erkandt, Willfahrt.

Le receveur vend la maison à Anne Marguerite Bechtold moyennant 75 livres

1687 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 233-v
Erschienen H. Balthasar Friderich Stößer Schaffner deß mehrern Hospithals
hat in gegensein Annæ Margarethæ Bechtoldin wittibin mit beÿstand diebold Mägelins deß Schneiders ahne statt eines ermangelnden Vogts hierzu insonderheit erbetten, bekannt daß die Hh. Pflegere deß besagten Hospitals Ihro Bechtoldischer wittib, und Zwar auf das am 15. febr. verwichen beÿ Hh. Rhät und XXI. Obrigkeitlich ertheiltes decretum alienandi (verkaufft)
eine behaußung, höfflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuwen und zugehördten allhier im brenden End einseit (-) anderseit neben H. Christoph Wanner dem Meßerschmid hinden uff den gerber oder Rindshäuter Graben gehend gelegen – umb 75 Pfund
[in margine :] Erschienen des Mehrern Hospitals allhier Hh Mitpfleger S. T. H. XV: Johannes Sainctlo, und H Lt Johann Friderich Faust, Schaffner ged. Mehhren Hospitahls ahn einem, und Joh: Thomas König Schuemacher allhier wie auch deßen ehefrau Magdalena geb. Erbin, als Kaüffer und proprietarÿ hier beschriebenen haußes (vergleich), den 7. febr. 1730

Fils du chapelier Jean Jacques Bechtold, le chapelier Jean Bechtold épouse en 1653 Anne Marguerite, fille du boulanger Philippe Louis Brimmer
Mariage, cathédrale (luth. p. 552, n° XVI)
1653. Festo Pasch. 10 April. Johann Bechtoldt der huetmacher, Johann Jacob Bechtolds des burgers undt huetmachers alhier, ehelicher Sohn, Vnndt J. Anna Margretha, weilandt Philipp Ludwig Brimmers, deß burgers Vnndt Weißbeckhen alhie hinderlaßene Eheliche dochter. Zinst. 19. Ap. Münster Spiegell, Thiergarten (i 300)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 102-v n° 11) 1653. Dnca Pasch. 10 April. Johann Bechtold der huthmacher hanß Jacob Bechtolds des Huthmachers Sohn, J. Anna Margretha Philipp Jacob Brimers deß Weißbecken vnd burgers alhie nachgelaßene dochter. 19. Zinst. im Münster (i 104)

Jean Thiébaut Bechtold emrpunte 50 livres au rapporteur du petit Sénat Jean Frédéric Œsinger. Sa mère Anne Marguerite Bechtold née Brümmer se porte garante en hypothéquant sa maison

1691 (10. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 850
Johann Theobald Bechtold, der Seÿler [unterzeichnet] Johan teobaldus bechtdolt
in gegensein Hn Johann Friderich Ösingers J.U. Ddi und E:E: kleinen Raths alten beÿsitzers Referentis – schuldig seÿe 50 Pfund
deßen Zu mehrer Versicherung ist hierbeÿ persönlich erschienen Anna Margaretha Bechtoldin gebohrne Brümerin, deß debitoris leiblich Mutter so ohnbevögtigt, mit beÿstand Jacob Carol Preußel, deß Schneiders, wie auch Johann Philipp Bechtold deß Seÿlers, ihres leiblich. Sohns, die hat sich für solche Schuld verbürgt, und deßweg. zum special unterpfand, eingesetzt Eine behaußung, höfflein und hoffstatt, allhier im Brendten End, einseit (-) anderseit neben hans Adam Schöttel den huthmacher, hinden auff den Gerber: oder Rindshäuter graben stoßend gelegen

Anne Marguerite Brümmer veuve du chapelier Jean Bechtold meurt en 1693 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 125 livres. L’actif de la succession s’élève à 152 livres, le passif à 114 livres.

1693 (2. 9.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 1)
Inventarium vnd Beschreibung, aller haab, nahrung vnd Gütere, so weÿl. die tugendsame fraw Anna Margaretha gebohrne Brimmerin, weÿland des Ehrengeachten vnd Achtbahren Mr Johann Bechtolts, geweßenen hutmachers vndt burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßene wittib nach ihrem Donnerstags den 22. 8.bris Jüngsthin aus dießer Welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welches auf ansuchen erfordern vnd begehren der verstorbenen frawen seel. nachgelaßener Kinder vnd Erben, (…) So beschehen Montags den 2. 9.bris 1693.
Die Abgeleibte seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen 1. Mr Johann Philipp Bechtoldt hutmachern vnd burgern alhie für sich selbsten, 2 M. Johann Bechtoldt, hutmacher vnd burger Zu Colmar; so mit beÿstand des Ehrenvesten fürsichtig vnd weisen herrn Mathei Ensels, E. E. Kleinen Raths beÿsitzers, alß auß wohlermelts Kleinen Raths mittel hierzu insonderheit deputirten herren dem Geschäfft selbsten beÿgewohnt, 3. Johann Theobald Bechtold, Seÿlern vnd burgern alhier für sich selbsten, 4. M. Johann Daniel Bechtold, auch Seÿlern vnd burgern alhie für sich selbsten, 5. Jungfrau Mariam Magdalenam Bechtoldin welche anietzo Zwar nicht bevögtiget in dem allererst Vor Kürtze Zeit dero vogt Mr Johann Kirchmeÿ.. seel. gestorben, deßweg. So obgemelten herrn Rathh. Ensel nun Zum beÿstand, weilen Sie bereits Majorennis vndt über ihre 28. Jahr requirirt, Alle der Verstorbenen frawen seel. mit obermeltem ihren Zuerst verstorbenen haußwürth ehelich erzeugte Kind.

In einer alhie In der Statt Straßburg Im brend. End gelegenen vnd in dieße verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befund. worden wie volgt.
Auff der Bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, In der Stuben, In der Kuchen, Im Kellerlein
Ferner hat sich in & Herrn Ddi Ösingers E. .E Kleinen Raths wohlmeritirten Referendarÿ bewohnenden behaußung befunden, so demselben von der abgeleibten seel. wegen hernacher fol: befindlichen 20. lb d gelühen Gelts Zum Unterpfand versetzt word.
Eigenthumb ane einer Behausung. Item hauß höfflin, vnd hoffstatt mit allen deren Gebawen, begriffen vnd Zugehörd. gelegen alhie in der Statt Straßburg im Brand. End, einseit neben Philipp Mittman dem Puppenmacher, anders. neben hanß Adam Schöttel dem hutmach. hinden auff den Gerber oder Rindtsheüter graben stoßend gelegen so außer hernach beschriebene beschwerd freÿ ledig vnd eig. diese behausung ist durch die Statt Straßburg geschworne Werckmeistere vermög überschickten Schatz Zeduls angeschlagen word. p. 125. lb d. Davon Gehen Jährlich. 2. lb d Zinß dem mehrern Hospital alhie vff weÿhenachten, ist in hauptgut abzulöß. so ane Kauffschillings rest mit 50. lb d. Nach solchem Abzug verbleibt annoch ane solcher behaußung dem anschlag nach übrig 75. lb. Darüber besagt 1. t. Perg. Kauffbr. undt. der St. Straßb. Cancelleÿ Conract stuben anhang. Insigel datirt den 24. Aprilis. 1687. Inhaltend welcher gestalt. die v.storbene seel. dieße behausung von denen Hh. Pflegeren obbesagten Stifft ane sich erhandelt, notirt mit Lit. A.
Sa. haußraths 77, Sa. Silbers 10 ß, Sa. der Behausung anschlags 75, Summa summarum 152 lb – Schulden 114 lb, Nach solchem abzug 38 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 38 lb – Conclusio finalis dem Stall anschlag nach 12 lb
Abschatzung dinstags d. 3.ten 9.bris 1693. Weillandt der Vill Ehr Vnd Tugent Sahmen fraw Anna Margreta Bechtolten See: hinder Laßene Erben Behaußung allhier in der Statt Straßburg, im brenten End, Ein Seitzs Neben Johann Pfillings Mietman den Bubpen Macher, ander Seitzs Neben Maister Hanß Adam Schettell dem huottmacher, hinden auff denn Gerber graben Stoßent, welche Behaußung Klein und schlecht ist mit aller dero begriff recht vnd gerechtigkeit, dem Jetzigen preiß vnd wehrt Nach angeschlagen Vor und vmb Zweÿ hundert vnd Vinffzig Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleithen [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager alter Werck Maister deß Münsters, Johann Faÿlotter Werck Meister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs.

Jean Bechtold, chapelier à Colmar, est dispensé du droit de détraction en vertu d’un accord réciproque entre la ville de Strasbourg et celle de Colmar
1693, Protocole des Quinze (2 R 97)
(f° 238) Sambstag den 7. 9.bris – Johann Bechtold pt° Abzugs
K. nôe Johann Bechtolds des Burgers und Huthmachers von Colmar, ersch. deßen Bruder Philipp Bechtold, per Künast, berichtet, daß plis. von seiner Verstorbenen Mutter Lauth mitkommenden Inventarÿ Fol. 23.b 4. lb 18 ß vnd 7 d. ererbt habe, davon ihme d. abzg angefordert werde, Weilen aber eine Statt gegen der Andern Freÿzügig, als bitt er Und.th. ihn deßen jus genaden Zu erlaßen. Erk. Willfahrt.

Les héritiers Bechtold hypothèquent la maison au profit de Marie Salomé Schatz, veuve du marchand Jean Philippe Henrici et femme de Jean Daniel Brand. En marge, quittance remise en 1698 à Anne Marguerite Steiner née Hess.

1694 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 129
/:tit:/ Herr Johann Daniel Brand des beständig. Regiments der H. XIII. beÿsitzer alß ietzmahliger Ehevogt Fr. Mariæ Salome geb. Schatzin, weil. H, Johann Philipp Henrici gewesenen handelßmanns sel. gewesten wittib an einem,
So dann Johann Philipp Bechtold der huthmacher, Johann theobald Bechtold und Johann Daniel Bechtold beede Seÿler, wie auch Maria Magdalena Bechtoldin noch ledig. Stands aber majorennis und ohnbevögtigt, Sie alle auch in nahmen Johannes Bechtolds deß huthmachers und burgers zu Collmar Ihres bruders, alle alß weil. Johann Bechtolds auch gewesenen huthmachers und burgers allhier und Margaretha geb. Brümerin, deß. haußfr. sel. nachgelaßene leibliche Sohn und tochter am andern theil, haben angezeigt und bekandt, demnach Sie gesambte Bechtoldische Kind. und Erben zum theil auß einer am 20. Febr. 1665 in der Contract Stub verschriebenen obligation zum theil weg. hernach ferner Creditirten wahren (…) die summ von 125 guld. schuldig verblieben
unterpfand, hauß, höfflein, sambt dero hoffstätten und allen übrig. deren gebaüen, echt. und zugehördt. allhier am bränt. End einseit neben Johann Adam Schöttel d. Hutmacher, anderseit neben Johann Philipß Mittmann dem Puppen macher hind. auff den Rindshäuter graben stoßend geleg.
[in margine :] hierinn ehrenged. H. XIII Brand Ehevögtlicher weiß, in gegensein Fr. Annæ Margarethæ Steinern geb. Heßin als ietzmahliger Besitzerin des hierinn bemeldten am Branten End gelegenen Haußes (Quittung), den 3. mars 1698

Les enfants et héritiers Bechtold vendent la maison aux deux enfants délaissés par Jean Nicolas Gass

1694 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 217
Johann Philipp Bechtold, d. hutmacher, Johann theobald und Johann Daniel die Bechtold, beede Seÿler, So dann Maria Magdalena Bechtoldin, noch ledigen Standts aber majorennis, mit beÿstand obged. Johann Philipßen Ihres Bruders und Vogts, alle alß Kinder Und Erb. weil. Annæ Margarethæ Bechtold in geb. Brümerin für sich selbst. und alß Cessionarÿ Johannis Bechtolds deß huthmachers und Burgers zu Collmar auch Ihres Bruders
Caspar Steiners, deß Statt Kachlers alß Vogts weil. Johann Niclaus Gaßen, gewesenen Glaßers sel. nachgelaßener 2. Kinder Erster Ehe, ihnen Gaßischen Kind.
hauß, höfflein, und hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Zugehördt und gerechtigkeit. allhier im Bränden End, einseit neben Johann Philipp Mitmann, dem Puppen macher, anderseit neben hans Adam Schöttel, dem huthmacher hind. auff d. Gerber od. Rindshäuter graben stoßend geleg. Welche behaußung umb 50 lb Capital (und umb 47 lb verhafftet) – umb 60 pfund

Fils du revendeur Jean Nicolas Gass, le vitrier Jean Nicolas Gass épouse en 1678 Anne Elisabeth, fille de l’aubergiste à la Charrue Thomas Schwebel : contrat de mariage, célébration
1678 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 273
(Eheberedung) Hannß Niclaus Gaß der Glaßer alß Hochzeiter, mit beÿstandt H M. Andreæ Barthen Pfarrers Zu Lampertheim seines Vettern an Einem
So dann Jgfr. Anna Elisabetha, weÿl. Thomæ Schwäbels des Würths Zum Pflug nunmehr seel. nachgelaßene eheliche Tochter alß hochzeiterin, mit beÿstandt Michael Hirschmanns des Würths Zum Spanbett Ihres Vogts, Georg Schnellers des Tabacberaiters und Rebeccæ beÿder Eheleuth Ihres resp: Stieffvatters und eheleiblichen Mutter, am andern theÿl

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 276-v n° 14)
1676. Dom. Misericordiæ 14. April. Hanß Niclaus Gaß der Glaser, Hanß Niclaus Gaßen deß Krempen v. Burgers allhie ehl. Sohn, Vndt Jfr. Anna Elisabetha weÿl. Hn Thomæ Schwebel gewesenen Würths Zum Pflug v. burgers allhie nachgel. ehl. Tochter. Copulavi Donnerst. 25. April (i 289)

Anne Elisabeth Schwebel se remarie en 1689 avec le vitrier Jacques Schweiger, originaire d’Augsbourg : contrat de mariage, célébration
1689 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 151
(Eheberedung) Jacob Schweigger, der Glaßer, von Augspurg, alß hochzeiter hans Jacob Langen, deß Glaßers, wie auch H. Peter Kornmanns deß Handelßmanns seines Vettern an einem
So dann Anna Elisabeth gebohrne Schwebelin, Weÿl. hans Niclaus Gaßen gewesenen Glaßers hind.laßene Wittib, alß Hochzeiterin, mit beÿstand Johann Georg Feßenmeÿer deß Glaßers Ihres und Caspar Steiners deß statt Kachlers Ihrer Kind. I. Ehe Vogts am andern Theil (si go. Jacob schweigger als hochzeiter, Anna Elißabeta gaßin alß hochzeiterin)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 15-v)
1689. In Festo Paschali et Domin: Quasimodigen: seindt proclamiret vndt außgerufen word. Jacob Schweiger der glaßer alhie gebürtig auß d. Statt Augspurg, Weÿl. Joh: Schweigers geweßenen bierbrauers vnd burgers in gemelter Statt Augspurg Nachgel. ehl. Sohn, Vndt Anna Elisabetha weÿl. Johann Niclaus Gassen gewesenen glassers b burgers alhier nachgel: Wittwe, Copulati sunt Mittw. d. 20. April. [unterzeichnet] Jacob schweigger Als Hochzeiter, Anna Elisabetha gaßin *alß hochzeiterin (i 18

Jacques Schweiger devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1689, 4° Livre de bourgeoisie p. 552
Jacob Schwäger, Von Augspurg, der Glaser, weÿl. Joh: schwägers des gewesenen burgers v. biersieders daselbst. hinterbl. sohn, empangt das Burgerrecht Von Anna Elisabetha, weÿl. Joh: Niclauß Gaßen gewesenen burgers vnd glasers allhier nachgel. Wittib, seiner jetzmahlig. haußfrawen umb 2 gold fl. und 16 ß so Er beÿ der Cantzleÿ erlegt. ist Zuuor ledig. standts geweßen wird Zu E. E. Zunfft der Steltz dienen. Jur. den 9. May 1689.

Le tuteur des enfants de Jean Nicolas Gass et d’Anne Elisabeth Schweiger née Schwebel vend la maison à Anne Marguerite Hess, veuve du maçon et chef du chantier des Maçons André Schmidt

1694 (23.Xbr), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 731
Caspar Steiner, der Statt Kachler alß Vogt weil. Johann Niclaus Gaßen, gewesenen Glaßers sel. nachgelaßene 2. Kind. I. Ehe mit beÿstand H. Georg Christoph Lautensacks deß Organisten, seines tochtermanns, wie auch Annæ Elisabeth Schwickerin, gebohrne Schwebelin d. Kind. leiblich. Mutter, und hans Adam Schwebels deß Tabacbereiters deren leiblich. brud.
in gegensein Margarethæ gebohrner Heßin, weil. H. Andres Schmidts, gewesenen Werckmeisters auff den Maurhoffs sel. nachgelaßener wittib, so ohnbevögtigt, mit beÿstand H. Johann Jacob Rauchen deß buchhändlers, ihres Gegenschwähers
hauß, höfflein und hoffstatt, mit allend erne Gebäuen, begriffen, Zugehördt. recht. und gerechtigkeit allhier im Bränten End, einseit neben Johann Philipp Mitmann dem Schindelspalter, and. seit neben hans adam Schöttel dem Huthmacher, hind. auff d. Gerber od. Rindshäutergrab. stoßend geleg. welche behaußung umb 50 lb (und umb 47 lb verhafftet) geschehen umb 195 pfund

Marguerite Hess hypothèque la maison au profit de l’Orphelinat. En marge, quittance remise en 1730 à Jean Thomas Kœnig et Madeleine Erb

1694 (23.Xbr), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 733
Margaretha gebohrne Heßin weil. H. Andres Schmids, gewesenen Werckmeister auff dem Maurhoff hinterlaßene Wittib, modo Caspar Steiners deß Statt Kachlers geschiedene haußfrau, mit beÿstand Hn Michael Boschen, und H. Philipß Küblers, beed. E.E. Großen Raths alt. und E:E: Kleinen Raths ietzmahlig. beÿsitzer und hierzu insondeheit Depp.
H. Johann Friderich Sachßen, Schaffners deß waisenhaußes
demnach Anna Margaretha Georgußin weÿl. H. Bernhard Georguß, gewesenen Barbierers und Wundartzts sel. nachgelaßene tochter, welche sich bereits verschiedene Jahrs alß eine Kranckenwarterin in dem waisenhauß, mit Verzeüg. der wolverordnet. HH. Pflegere, wie d. H. Schaffner anzeigte, auff gehalt. auch Ihro Fr. Margaretha in verschiedene Gelegenheit. gute dienste gethan, Alß hätt Sie Fr. Margaretha, nach den obwolvermeldte HH. Pflegere Ihro Annæ Margarethæ Georgußin ihre Condition verbeßert, und Sie hinführo auff Ihr ferneres wolverhalt. an dem gewohnlichen Pfründer tisch zu tractiren, und d.gestalt zu und.halt. Zu gesagt, geg. dem waisen hauß sich obligiertt, mit d. condition, d. Sie Georgußin hinfüro beständig alßo und.halt. werde, dem waisenhauß 100 gulden od. 50 pfund baren geldts, dergestalt zu verschreib., maß. Sie den auch sie mit sich obligiert und verschrieb. hab. wollen, daß solche 50 pfund, nach Ihro Fraun Margarethæ tod daß Ihre Verlassend. Nahrung sollen bezahlt und baar abgestattet werd. deß. zu mehrere Vesicherung hat dieselbe zum
unterpfand, eingesetzt, hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebaüen, begriffen, zugehördt recht Und Gerechtigkeiten allhier im Bränten End, einseit neb. Johann Philipp Mitmann dem Schindelspalter, and. seit neben hans Adam Schöttel, dem huthmacher, hind. auff d. Gerber od. Rindshäuter graben stoßend geleg.
[in margine :] (…), in gegensein Johann Thomas König, Schuhmachers, und deßen ehefrauen Magdalenæ geb. Erbin, als jetziger eigenthumbs besitzere hier Verpfändeten haußes (Quittung) – den 7. Mart. 1730

Anne Marguerite Hess, remariée avec le potier Gaspard Steiner dont elle est séparée, vend la maison au pelletier Gabriel Stœber moyennant 200 livres. En marge, quittance remise en 1707 à Anne Dorothée Kuntz née Bayer

1696 (12. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 574
Anna Margaretha geb. Heßin, Caspar Steiners, deß Statt Kachlers geschiedene haußfrau so ohnbevögtigt, mit beÿstand H. Johann Jacob Rauchen, deß buch händlers ihres Gegen schwähers
in gegensein Gabriel Stöbers deß Kirschners, und Annæ Ursulæ geb. Kilianin deßen hausfrauen
hauß, höfflein, und hoffstatt mit allen deren gebäuen begriffen. zugehörd. Recht. und Gerechtigkeit. allhier im bränden End einseit neben Johann Philipß Mitmann, dem Schindelspalter, anderseit neb. Hans Adam Schöttel, dem Huthmacher, hind. auff den Gerber oder Rindshäutergraben, stoßend gelegen, welche Behaußung umb 50 lb Capital (und umb 47 lb, verhafftet) – umb 100 pfund
[in margine :] (in gegensein) Dorotheæ Cuntzin geb. Baÿerin als ietzmahliger proprietariæ hievor bemelten am brenten End gelegenen Haußes, den 22. nov. 1707

Fils du pelletier Sébastien Stœber, Gabriel Stœber épouse en 1690 Anne Ursule, fille du marchand de futaine Jean Jacques Kilian
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 176-v)
1690. Dom. 11. post Trinit. Zum I mahl Gabriel Stöber Kirschner, Sebastian* Stöbers Verzogenen Kirschners v. Burgers ehel. Sohn, Jfr Anna Ursula, Weiland hanß Jacob Kilian des Pareht Krämer und Burgers alhier nachgel. ehel: T. Donnerst. den 16.t Aug: N. Kirch (i 176)

Les deux enfants de Gabriel Stœber qui a quitté la ville et de sa femme qui a été admise à l’hôpital entrent à l’orphelinat
1704, Conseillers et XXI (1 R 187)
(p. 94) Sambstags den 22.ten Martÿ 1704 – Gabriel Stöbers deß gew: Kürschners Zweÿ Kinder vmb auffnahm in das Waÿßenhauß
S. Ersch. weÿl. Gabriel Stöbers des geweßenen burgers vndt Kürschners allhier so vor sechs Jahren außgetretten 2 Kinder nahmens Johann Carl vnd Anna Catharina mit beÿstandt Ihres Vogts Johann Philipp Stöbers burgers und schneiders allhier der bitt Unterthänigst, weÿllen auch dero mutter wegen Ihres elenden Zustandts sich in allhießigem Hospital Crafft beÿgehendt. attestati befiindet, Sie sambt Ihrem Vermögen â 50 fl. in circa in allhießiges weißenhauß Zu recipiten. Erk. werden die Imploranten mit Ihrem begehren denen Hh. Pflegern des Weißenhaußes bestermaßen recommendirt. H. Rathh. Reichardt vnd H. Rathh Truckenbrodt

Ursule Kilian, veuve de Gabriel Stœber, se convertit. Elle figure dans le répertoire du pasteur Beykert et dans celui des Jésuites
1 AST 89 (Répertoire des convertis dressé par Beyckert)
de A° 1718. 133) Stöberinn geb. Kilianinn, Ursula, Gabriel Stöbers, eines Kürschners, Witwe.
1718, 1 AST 89 (Répertoire des convertis dressé par Beyckert)
133) Stöberinn geb. Kilianinn, Ursula, Gabriel Stöbers, eines Kürschners, Witwe.
Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 317) Anna Ursula Stoberin 1717 Septem 19

Anne Ursule Kilian, femme délaissée de Gabriel Stœber, vend la maison à Anne Marguerite Roth, veuve du tonnelier Jean Michel Schaffbuch

1700 (3.4.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 220
Anna Ursula geb. Kilianin Gabriel Stöbers deß Kürschners verlaßene haußfrau, mit beÿstand Johann Michael Verius deß Kupfferschmids, Ihres Schwagers
in gegensein Annæ Margarethæ geb. Rothin, weÿl. hans Michael Schaffbuchs gewesenen Küblers sel. nachgelaßenen wittib mit beÿstand H. Johann Heinrich Mosis deß barbierers und wundartzts
hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deren gebaüen, begriffen, zugehördt. Rechten und gerechtigkeit. allhier im brendten End einseit neben Johann Philipß Mitmann dem Schinderspalter, anderseit neben hans Adam Schöttel dem Huthmacher, hind. auff den Gerber od. Rindshäuter graben stoßend gelegen – deßwegen werd. die Kaüfferen angewiesen erstlich an Mariam Magdalenam Stöberin, wittib der Verkäuferin Schwigermutter 6 Pfund, an Margaretham Steinerin vorged. über obgde. Summ ferner 4 lb d zu bezahlen, die übrige 6 pfund 11 ß aber ihro der verkäuferin selbsten zu erleg. wie* alß.* dann auch dieselbe alle solche dreÿ hds.* würcklich erlegt und bezalt hat, wie im nahmen Mariæ Magdalenæ Stöberin, J. Andreas Widman der Kirßner und E:E: Kleinen Raths alter beÿsitzer deren Vogt bekandte, und darvor quittirte, mithin alle ansprach an das hauß seiner Vogts Frau weg. renuncirte, Sie Fr. Steinerin aber quittirte vor die bedittener 4 lb selbsten mit beÿstand H. Johann Jacob Rauch, deß buchhändlers ihres gegenschwehers, So dann die Verkäuferin selbst weg. ihrer 6 lb mit beÿstand wie obged. und der anzeig, daß zwar eingangs gemeldtet Gabriel Stöber das hauß vorhien mit gekaufft mehr in Ergäntzung schuldig geblieben, alß Er werde bezahlen können, deßweg. Sie so thane Kauffverschreibung zu EE Großen Raths Obrigkeitlicher Confirmation wolt auß gestellet haben, Hierauff Und in hoffnung solcher Obrig keitlich. bekräfftigung Sie Anna Usrula solche behaußung ihro Schaffbuchschen wittib eÿgenthümblich abgetretten – umb 50, 47 capitalien verhafftet, geschehen umb 17 pfund

Fils du tonnelier Jean Michel Schaffbuch, Jean Michel Schaffbuch épouse en 1680 Anne Marie, veuve du tonnelier Jean Georges Windisch
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 185, n° 3)
1680. Eodem [1. Januarÿ] Hans Michael Schaffbuch d. ledige Kübler Hans Michael Schaffbuchs burgers vnd küblers hinterlaßener ehl. Sohn, vnd Anna Maria Hans Georg Windisch burger v. küblers hinterlaßene Wb (i 186, proclamation cathédrale f° 75, i 76)

Le tonnelier Jean Georges Windisch épouse en 1647 Anne Marie, fille du tanneur Jean Reffold de Pforzheim
Mariage, cathédrale (luth. p. 508)
1647. Domin : 4. Trinitatis. Hanß Georg Windisch der Kübler, Hanß Georg Windisch deß geweßenen Küblers vnd Burgers allhie ehelicher Sohn vnd J. Anna Maria, Hanß Reffold deß Rothgerbers zu Pfortzen eheliche tochter, Im Münster Dienst. 20. Julÿ (i 259)

Jean Michel Schaffbuch se remarie en 1691 avec Marguerite, fille du cordonnier bâlois (réformé) Jacques Roth : contrat de mariage, célébration à Schiltigheim
1691 (8. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 909
(Eheberedung) Hannß Michael Schaffbuch der Kübler alß hochzeiter mit beÿstand Samuel Felchners deß leinenwebers und büttels E.E. Zunfft der Thucher an einem
So dann Jgfr. Margaretha Jacob Rothen burgers und Schuhmachers zu Baßel eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand H. Johann Henrich Moßers deß barbierers und Wundartzts allhier an andern theil

Mariage, Schiltigheim (luth. p. 100)
Heut dato d. 11. Xbr. 1691. Hans Michael Schafbuch der Küebler v. burger Zu Straßburg V,,d Margarethen Jacob Rothen burgers Zu Baßel eheliche dochter, so weiland von einem burgers Sohn Zu Straßburg geschwächt word. nach geschehener außruffung ehelich allhier zu Schiltigheim copulirt und eingesegnet, auf Erkantnis des Regirenden H. Ammeister [unterzeichnet] Hanß Michel schaffbuoch als hochzeiter, marg rothin (i 54)

Jean Michel Schaffbuch a dissimulé 50 florins dans la succession de sa femme. Il se justifie en déclarant que ses beaux-enfants sont durs envers lui. Jean Windisch demande restitution de ce qu’a dissimulé son beau-père. Les Quinze condamnent Jean Michel Schaffbuch à trois jours et trois nuits de prison pour servir d’exemple.
1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
Hannß Michael Schaffbuch pt° Falscheugens und Zeugens
Johann Windisch, pt° entschlagung deßen, so sein Stieffvatter beÿ d. Inventation verschwingen und Nachlaß dreÿ Stallgeld
(f° 213-v) Freÿtag den 23. 9.bris – Hannß Michael Schaffbuch pt° Falscheugens und Zeugens
Obere Stallherren lassen per me referiren, daß Hannß Michael Schaffbuch, d. Burger und Kübler alhier, Nach Absterben seiner Frauen Annæ Mariæ Refoldin, Zwar inventirt, Und das den 1. 8.bris jüngst mit 5. lb 14 ß 2 d. außgelößt, allein beÿ d. Inventation Falsch geugt und gezeugt habe, als man solches erfahren, so habe man Hn Not: Stöffelin, der Inventir schreiber war, beschidt, Und Vor ihme vernommen, Ob er, Schiffbuch die handtreu abgelegt, der es Nicht Nur bejahet, sondern auch beditten, daß eod. die, da Schaffbuch gedachtes Inventarium außgelößt, deßen Stieffsohn, nahmens Johann Windisch, Zu ihm gekommen seÿe, mit vermelden, daß er verschiedenes, so d. Stieffvatter beÿ d. Inventation verschwieg. gefunden hätte, und ihme angeben wollte, welches er gleich notirt habe, und sich über 50 fl. belauffen werde, als man solches gehörd, so habe man bemeldten Schaffbuch deßwegen Zu und gesetzt, der Nichts anders Zu seiner entschuldigung beÿzubringen gewußt, alß daß, Weilen seine Stieff Kinder ihm immer hard gehalten, er etwas Zu dem end auff eine seith hätte thun wollen, damit, wann er was braucht, er es habe, Und daß er recht gemeint, daß es soviel Zubedeuten hätte. Worauff die frag entstanden, Was hiebeÿ Zuthun, da mann sich zwar Wohl erinnert, daß Vermög ordnung des verschwiegen dem Fisco heimfallen sollte, allein, Weilen er, Schaffbuch, nicht Viel Zum besten habe, Und, Wann eine confiscation vorgenommen werden sollte, es ihn nicht, sondern die Stieff Kinder treffen werde, als habe mann dafür gehalten, daß ihme die straff des thurns angesetzt werden Könte, und nachgehemds dahin gehen würde, Ob, wann er Wied. Supplicando einkommen sollte, Mghh. ihme als dann genad gedeÿen laßen wollten ?
Erk. Soll Schaffbuch, umb ein exempel Zu statuiren, auff 3. tag Und 3. Nach incarcerirt werd.

(f° 214) Johann Windisch, pt° entschlagung deßen, so sein Stieffvatter beÿ d. Inventation verschwingen und Nachlaß dreÿ Stallgeld

Marguerite, femme du tonnelier Jean Michel Schaffbuch, et Marie Madeleine, femme du menuisier Moïse Holtz, demandent l’autorisation de vendre de la ferraille pour subvenir à leurs besoins, leur mari étant soit âgé soit infirme. Elles demandent que les marchandisees saisies par la maîtrise des serruriers leur soit restituées.
1695, Protocole des Quinze (2 R 99)
(f° 141) Sambstag den 27. Aug. – Margaretha, Hannß Michael Schaffbuchs, des Burgers und Küblers und Maria Magdalena, Mosis Holtzen, des Schreiners, Uxores, per Künast, cit per sched. E. E. Meisterschafft der Schloßer, weilen ihre Mann theils hohen alters theils leibs blödigkeit halben wenig mehr schaffen Können, dahero Imploranten bißher mit altem eißen, das doch sonder gespitzt, Noch gestreckt, Noch außgebeßert Noch außgefeÿelt oder geschwärtzt gewesen, auff Feilem marck gehandelt, und davon die Königl. und andern onera abgeführt haben, citirte aber ohnlängst ihnen, ohngewanderter weiß, selbiges wegnehmen lassen, als bitten sie Zu mehrem bericht Deputation et f. relat. cit. ad restitutionem anzuhalten, ref. expens. Saltzmann, mann möge Deputationem wohl leiden, Weilen aber solches Wid. Articul und sonderlich die junge Mschafft groß Noth dabeÿ leidet, als bitten pl.en Und.thg. ihnen F. relat. solches Sub pœna pecuniaria Zu Verbiethen, Und es beÿ dem Articul allerdings Zu laßen.
R. seÿe lauter alt und Keine Neu eißen, bitt Wie Vor. S. setzt Zur Deputation. Erk. Vor Obere Handwerckherren gewießen
(f° 145)

Marguerite, femme de Jean Michel Schaffbuch qui ne peut plus travailer et qui a été autorisée en 1695 à vendre de la ferraille déclare ne pas avoir les moyens de devenir tributaire donc bourgeoise puisque les tarifs appliqués aux réformés sont trop élevés pour elle. La maîtrise répond qu’on ne lui demande pas de denenir tributaire mais d’être simple cotisante. La requérante déclare qu’elle s’acquitte de son droit de manance, qu’elle ne fait commerce de ferraille que le vendredi et paie régulièrement les taxes et que son mari tonnelier paie son écot chez les Tonneliers. Les Quinze et le préteur royal décident de réduire de moitié le droit à acquitter chez les Maréchaux. Pour cependant observer le règlement, elle sera imposée 5 florins 4 sols mais dispensée de la moitié qui revient à la Ville, il lui restera à payer l’autre moitié à la tribu.
1697, Protocole des Quinze (2 R 101)
Hannß Michael Schaffbuchs Haußfrau Ca. E. E. M.schafft d. Schloßer pt° Zünfftig werden
(f° 259) Sambstag den 28. 7.bris – Margaretha, Hannß Michael Schaffbuchs, des burgers und Küblers haußfrau beÿstädlich gedachten ihres Manns, per Künast, cit. per sched: E. E. M.schafft d. Schloßer Obermeister, Hn Zacheum Sauren, Weilen sie mit alten eißen handelt, und sich und ihren Mann, der Nichts mehr verdienet, Mit nichts anders ernehren Kann, so ihro in a° 1695. gn. vergönnt worden, beÿ gedachter Meisterschafft aber Zünfftig werden solle, da sie, doch als ein d. reformirten religion Zugethane, die mittel wed. burgerin noch Zünfftig Zu werden hatt, als bitt sie Zu mehrem bericht Deputation, Factâq. relatione sie beÿ Voriger Erkandtnuß gn. Zu lassen.
Saltzmann, Hn Johann Saur p.sens sagt Wid. dießes jenige Anruffen pura generalia, indem dießes verbott nicht so wohl die schloßer als Ein gantze Ersame Zunfft d. Schmidt angehet, Auch mann gar nicht Verlangt, daß sie beÿ ihnen leibzünfftig, sondern gleich anderen, die mit eißen handlen, geldzünfftig werden solle, mag im übrig. gebettene Deputation wohl leiden. Künast erhohlt priora Und setzts Zur Deputation. S setzts. Erk. gebettene Deputation willfahrt, Obere Handwerckherren.

(f° 265) Freÿtag den 4. 8.bris – Hannß Michael Schaffbuchs Haußfrau Ca. E. E. M.schafft d. Schloßer pt° Zünfftig werden
Iidem [Obere Handwerckherren] per Herrn Schragen, daß Margaretha, Hannß Michael Schaffbuchs des Küblers, Haußfrau geklagt, daß E. E. Meisterschafft d. Schloßer sie dahin anhalten wolte, daß sie beÿ ihnen Zünfftig werden solte, da doch sie, als eine der reformirten religion Zugethane die Mittel, burger und Zünfftig Zu werden, nicht habe, Anbeÿ Umb Deputation gebetten, Welche Willfahrt worden, Und, als mann sie beseßen*, so seÿen nôie der Schloßer H, Rathh Andreas Haffner, Zacheus Saur und Hannß Ludwig Kuntz erschienen, die uff befragen, Was es Koste sich Zünfftig Zu machen ? Vermeldt, daß mann anfänglich 5 fl. 4 ß Zu erleg. habe, und, wann mann geldzünfftig ist, es jährlich 6 ß antreffen, welches ein jed. Eißenhändler geben müßte, Und daß es die Meinung nicht habe, daß Klägerin leibzünfftig werden solte.
Worauff sie geantworthet, daß 1) sie im schirm were, Und allda ihr gebühr abstatten müße, 2) sie nur am Freitag eißen verkauffe, und davon quartaliter den Pfundzoll zahle, 3) ihr mann als ein kübler beÿ den Kieffern Zünfftig were, und er daselbsten d seinige abzurichten hätte. Er habe aber dreÿ Meister replicirt, daß gegnerin 2 biß 300 Cr. eißen Zu hauß habe, allwo sie es den bauren verkauffe, Allein habe sie das erste negirt, dabeneben sich darauff beruffen, daß ihro der verkhauff des eißens Vergönnt worden, welches nicht ohn seÿe, deßweg. man nochmahlen an sie gesetzt, daß sie Wegen des eintritts die 5 fl 4 ß geben solte, anbeÿ sie vertröstet, daß man ietzo leidentliche termin machen wolte, sie seÿe aber jmmer dabeÿ geblieben, daß sie dißelbige Nicht außbringen Könte, wohl aber die 6 ß jährlich erlegen wolte. Nun seÿe Ane dem, daß sie eine schirms verwandte, Und der Mann alt und baufällig seÿe, Und Nichts mehr verdienen könne dahero mann Zu Mghh. stellen wollen, Ob Klägerin Nur die helffte der 5 fl. 4 ß geben od. damit mann Nicht Von der observantz weiche, Ob mann ihro die 5 fl. 4 ß Ansetzen, und Nachgehents darann die helffte, so die Statt Zu prætendiren, Nachlassen wolle, welcher gestalten d. Schmidt Zunfft ihre helffte Nicht entgehen Würde. beÿ welcher gelegenheit Klägerin Auch Umb den Letzten bescheid pt° eißen Verkauffs gebetten, die mann aber dahin angewießen, daß sie beÿ Mghh. darumb einkommen solte, anbeÿ ihro hoffnung gemacht, daß ihro solches Nicht angeschlagen werden würde.
Herr Prætor Regius sagt, Er Vermeine daß ane den 5 fl 4 ß die helffte Nach zu laßen, Und es also einzurichten seÿn werde, daß die Zunfft die eine, Und die Statt die andere helffte leide. Erk. gefolgt.

La veuve de Jean Michel Schaffbuch résigne le droit de son mari à la tribu des Tonneliers puisqu’elle est manante
1700, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 204) Dienstag den 12. Octobris Anno 1700 – Weÿland Mr Hannß Michel Schaffbuchs deß Küblers allhier Wittib stehet Vor und meldet weilen gedachter Ihr Mann gestorben Sie die Zunfft als Eine Schirmbs Verwanthe nicht mehr benöthiget seÿe, Wolte derwegen selbige hiemit resignirt haben, das Stuben gelt pro 1700 Versprach Sie wiewohlen Sie sich deßen Zuegeben anfänglichen gewägert dem bittel mit 6. ß d. ehistens Zuezustellen.

Anne Marguerite veuve de Jean Michel Schaffbuch se remarie avec le faiseur de pains d’épice Jean Frédéric Wolff, veuf de Dorothée Brand comme l’indique l’acte de sépulture de son fils quelques mois plus tôt.
Mariage, Bischheim (luth.)
1700. Dienst. d. 19. 8.bris Seind nach obrigkeitliche erkantnus vnd nach zweÿmahliger außruffung gottes ordnung gemäß ehl. eingesegnet word. Johann Friderich Wolff der Lebküchter burger und wittwer in Straßb. vnd Anna Margaretha, Hanß Michel Schaffbuchs geweßenen Küblers u. Burgers in Straßb. hinterlaßene wittwe [unterzeichnet] hanß fridrich wolff Als hochzeitter, mgreda, Ist der Hochzeiterin handz. (i 37)

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1715 f° 162 n° 18)
Mitwoch d. 2. Junÿ abends vmb 9 uhr A° 1700. ist am dottfieber gestorben, vnd Freÿt. d. 4. ejusd. Zu St. Helenen begraben worden Hanß Fridrich Wolffen deß pastetenbecks vnd hiesig burgers mit weiland Dorothea gebohrner Brandin Seelig. ehelich erzeügter Sohn mit Namen auch Hanß Fridrich, war 22 jahr alt wenig 3 woch [unterzeichnet] Johan fridrich wolff Als vatter, H. Welper als Pfetter (i 166)

Jean Frédéric Wolff vend la maison moyennant 275 livres au cordonnier Jean Philippe Pschorr qui déclare avoir agi au nom de Dorothée Kuntz née Beyer

1707 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 422
(275) Joh: Friedrich Wolff pastetenbecker
Joh: Philipp Pschor schuemachers
[in margine :] hirinnen stehender Kaüffer in gegensein Dorothea Kuntzin geb. Beÿerin beÿständlich Joh: Georg Gärtners schuem: bekant daß Er hierinnen stehenden Kauff für sie Kuntzin gethan habe, den 9. junÿ 1707 [unterzeichnet] Johann Philippes Pschor, dorothea beÿerin)
Hauß Höfflein hoffstatt mit allen deren gebaüen, begriffen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten alhier im brentenend, einseit neben Joh: Philipp Mitmanns EE anderseit neben Hanß Adam Schöttel dem huetmacher hinten auf den Gerbergraben stoßend (um 50, 47, 102 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 25 pfund

Il peut s’agir de Jean Kuntz qui devient bourgeois avec sa sœur Barbe en 1699
1699, 3° Livre de bourgeoisie p. 1219
Johann Kuntz Vnd Maria Barbara Kuntzin, seine schwester Von hier erkauffen das burgerrecht p. 4. gold. fl. vnd 32. ß so bereits auf dem Pfenningth. erlegt worden Vnd werden beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern dienen. Jur. d. 55. Dito [Junÿ] 1699.

Fils de Jean Kuntz de Strasbourg, Jean Kuntz épouse selon le rite catholique en 1700 Dorothée Beyer, fille de Jean Georges Beyer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 13)
Die 20 mensis Aprilis anni 1700 Honesus adolescens joannes Kontz Argentinensis filius domini joannis Kontz civis Argentinensis et Honesta domina Dorothea beÿerinn etiam Argentinensis filia domini joannis Georgy Beÿer (signé) Johannes Kuntz, anna dorothea beÿerin (i 8)

La veuve de Jean Kuntz demande dispense de régler la taille.
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
(f° 256-v) Sambstag den 15. Septembris – Johann Kuntz. Wtb. pt° Nachlaßes des Stallgeldts
G. nôe weÿl. Johann Kuentzen wittib deß geweßenen Kornwerffers producirt Stammschein, Krafft deßen Ihren 7 lb 12 ß 8 d per Aô 1701. biß aô 1705. Wegen Ihrem Verstorbenen, Mann gefordert wird, bidtet unterth. nachlaß. Erkandt, ahn die Oberstallherren

Anne Dorothée Beyer veuve de Jean Kuntz passe un contrat de mariage avec Daniel Bernhard
1714 (21. 9.bris), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 13) n° 677
Eheberedung – zwischen dem Ehren vnd Wohl vorachtbahren herrn Daniel Bernhardten, Vornehmen burgern alhier Inn Straßburg alß dem herrn hochzeiter ahne Einem
So dann der Ehren v. tugendts: Frawen Annä Dorotheä Kuntzin gebohr. Baÿerin, weÿl. Johann Kuntzen geweßenen burgers u. Kornwerffers alhier Inn bes: Straßbg. gewesene Ehefrauen alß der Fr. hochzeiterin andern Theils
Actum Inn der Königl. Freÿen Statt Straßburg uff Mittwoch den 21. 9.bris Anno Christi 1714 [unterzeichnet] Daniel Bernart, Anna Dorothea Kuntzin geborhene baÿerin als hoch Zeiterin

La rupture de fiançailles donne lieu à un procès. Daniel Bernard est représenté par son fils Jules Frédéric Bernhard, greffier au bailliage de Bouxwiller. Marguerite Beyer règle 30 florins
1718 (24. 9.bris), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 11) n° 526 (numéro XIX° s.)
Erschienen Fr: Dorothea Kuntzin gebohrne Baÿerin, weÿl. Johannes Kuntzen geweß. Kornwerffers undt burgers allhier Inn Straßburg hinderlaßene Wittib, beÿständlich Johann Georg Schneidern burgern vndt trehern alhier in besagten Straßburg Einen Theils, alß vormahls geweßene Klägerin,
So dann S.T. H. Daniel Bernhardten sen: burgers alhier in ermeltem Straßburg, vor sich und In deßen nahmen S.T. Julÿ Friderich Bernhardten, Wohlbestellten Amptschreibern Inn Buchßweÿler eheleibl. Herrn Sohns, Andern Theils
alß beklägter, geben Endts bemeldten Notarium Zu verstehen, welcher Gestalten Sie beede parten sich Zuvor in aô: 1714 Ccrafft auffgerichteter geweßener Ehebered. sich ehel. Verlobt, vnd versprochen gehabt, nach gehendts aber gewißer ursachen halben dießer eheverlobnuß Zwiffelt gerathen, auch wurklich derenthalben vor Ein hochpreiß. Geist. allhießig Recht gelanget, dabeÿ aber Crafft bescheidts Vom 13. Maÿ Anno 1716 : solcher Ehe Verlöbnuß gantz freÿ gesprochen vndt aber dießer Zeit über wegen Zuthun habenden Abtrag so herr Bernhardt, ihro fr: Kuntzin thun sollen undt in prætensione von ihro an ihme gefordert, undt derentwegen beÿ E;: E: Großen Rath die Sach biß Zum beschlus in dem Process geweßt undt gestandt.
(hat Fr. Kuntzin baar erlegt 30 Gulden)

Dorothée Kuntz née Beyer hypothèque la maison au profit du fondeur de pichets Philippe Jacques Erhard

1719 (13.4.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 177-v
Dorothea Cuntzin wittib geb. Beÿerin beÿständlich Joh. Wolffender knöpffmachers und Joh. Georg Gärtner schuemachers
in gegensein Philipp Jacob Erhardt Kantengießers alß vogts Joh. Jacob Erhard – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. ahm brendten end, einseit neben Joh. Adam Schöttel anderseit neben den Mitmännischen EE hinten auf den Gerbergraben

Anne Dorothée Beyer se remarie avec le tailleur Michel Antoine Le May, fils du sacristain  : contrat de mariage célébration
1720 (13.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 6) f° 287
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten Michael Anthoni Maÿen dem Ledigen Schneider Von hier gebürtig alß hochzeitter ane einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Frauen Annæ Dorotheæ gebohrner Baÿerin, weÿl. Johann Cuntzen gewesten Kornwerffer und burgers alhier seel. nachgelaßener Wittib als hochzeiterin andern theÿls
So beschehen Straßburg den 13. Augusti 1720. [unterzeichnet] Michel Antoine Le May Le Mari, Anna Dorothe beÿerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p.69)
Hodie 23 mensis Septembris anni 1720 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Michael Lémée filius legitimus Francisci Lémée ante hac sacristani Eclesiæ parochialis Sancti Ludovici et Dorothea Beyerin nec non filia joannis georgii Beÿer nec nin vulgo Rothgerber civis argentinensis vidua commorans in hac parochia, adfuerunt testes (…) joannes Kuents civis et vulgo Kornwerffer (signé) Michel Leméé sponsus, Dorothea beÿerin (i 41)

Fils du tailleur François Antoine Le May, Michel Antoine Le May devient bourgeois par sa femme dix mois après son mariage
1721, 4° Livre de bourgeoisie p. 863
Michel Anthony Le Met Schneider Von hier weÿl. Frantz Anthony Le Meths gew. schirmers vnd Schneiders allhier ehel. Sohn erh. d. burg. recht Von seiner Ehefrawen Dorothea Kuntzin pro 2. Gold. fl. 16. ß wird beÿ E. E. Zunft der Schneid. dienen. jur. Eodem [5. Julÿ 1721]

Michel Antoine Le May devient tributaire chez les Tailleurs en décembre 1722
1722, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 218) Mittwoch den 9.ten Decembris 1722 – Michael Anthoni Le Meth der Schneid. von hier weÿland Frantz Anthoni Le Meths gewesenen Schirmers vnd Schneiders allhier ehelicher sohn erhalt das burger recht von seiner Ehefrauen Dorothea Kuntzin vmb die Tertz deß alten burger schillings so beÿ Löblicher Cantzleÿ erlegt worden, derowegen empfangt er auch das Zunft vnd Stuben Recht (3. lb 15 ß)

Michel Antoine Le May et Dorothée Beyer, assistée de son neveu Jean Philippe Pschorr et de son beau-frère Jean Wolffender, hypothèquent la maison au profit de Marie Madeleine Saltzmann, veuve du receveur Jean Joachim Mosseder

1723 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 156-v
Michael Anthoni Meÿe der Schneider und Dorothea geb. Beÿerin beÿständlich Johann Philipp Pschorr des schuemachers ihres geschwistrig kindts und Johann Wolffender des Knopffmachers ihres schwagers
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Saltzmännin weÿl. H. Johann Joachim Moßeder gewesten schaffners des Stiffts St Thomä allhier wittib beÿständlich H. Johann Martin Brieffen Not: publ: und Schaffners des Collegÿ Wilhelmitani ihres Curatoris und H. Johann Marx Moßeder J.V.Lti und E.E. großen Raths Procuratoris und advocati ordinarÿ – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im sogenannten Brendten endt, einseit neben Schöttel dem huetmacher anderseit neben Johann Georg Ostertag modo neben Johann Philipp Wachenheim dem Kürßner uxorio nomine, hinten auff den gerber graben

Le boucher Jean Louis Zierlin vend au nom de Dorothée Beyer femme de Michel Antoine Meyer (Le Mey) suivant procuration donnée à Kehl la maison à Jean Gaspard Kretzmeyer et à sa femme Marguerite Zeidler

1726 (19.7.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 355-v
Johann Ludwig Zierlin Metzger als mandatarius Dorothea Meÿerin geb. Beÿerin Michael Anthoni Meÿer vormaligen Schneiders Ehefrauen vermittelst einer ahm 18. hujus Im dorff Keÿl vor Not: Johannes winter greffier allda (…) Procuratio
in gegensein Johann Caspar Kretzmeÿer und Margarethæ geb. Zeidlerin
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Brendten Endt, einseit neben Philipp Wachenheim dem Kürßner anderseit neben Adam Schöttel dem huetmacher hinten auff den Gerbergraben – um 197 pfund ausmachende capitalien verpfändel, geschehen um 127 pfund

Originaire de Weissenburg en Franconie, Jean Gaspard Kretzmeyer épouse en 1717 à Kehl Anne Marie Lemourme, fille de Pierre Lemourme. Ils font dresser un inventaire de leurs apports, non conservé
1725, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11)
698
Inventarium über Frawen Annæ Mariæ Kretzmeÿerin geb. le Morme H. Johann Caspar Kretzmeÿer Metzgers und burgers allhier geweßener haußfrawen seel. Verlassenschafft

Le mariage est célébré le 17 janvier 1717 par le pasteur de Kehl (Gaspard Kretzmeyer, boucher, fils d’Alexandre Kretzmeyer, boucher à Weissenburg im Nordgau, et Anne Marie, fille de Pierre Lemorm, voir BCGA n° 104)

Le boucher Gaspard Kretzmeyer devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1717, 4° Livre de bourgeoisie p. 826
Caspar Kretzmaÿer der Metzger, Von Weisenburg, Alexander Kretzmeÿer Metzgers daselbst sohn, emp. das burgerrecht Von seiner Fr. Anna Maria Lemorin p. 2. gold fl. 16. ß wird Zur blum dienen. Jur. d. 22. Dito [Februarÿ] 1717.

Jean Gaspard Kretzmeyer se remarie avec Marguerite Zeidler, fille du menuisier Philippe Zeidler : contrat de mariage non conservé mais copié à l’inventaire dressé en 1725, célébration
1725, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 505
Eheberedung – Johann Caspar Kretzmeÿer, Metzgers
und Jungfrauen Margarethä Zeitterin
Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten H. Johann Caspar Kretschmeÿer Metzgern und Burgern alhier, alß Bräutigam ane einem, So dann der Ehren: und tugendsahmen Jungfer Margaretha gebohrner Zeittlerin, weÿland des Ehrengeachten Meister Philipp Zeittler gewesten Schreiners und Burgers alhier nunmehro seel. nachgelaßener ehel. Tochter, alß Hochzeiterin am andern Theÿl – den 20. Septembris Anno 1725, Christoph Michael Hoffmann Notarius

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 77 n° XXVII)
1725. Dominica XXII er XXIII Trinit. proclamati sunt Johann Caspar Kretzmeyer der Metzger v. burg. alhier v. Jgfr. Margaretha weÿl. Philipp Zeitler gewesenen Schreiners v. burgers alhier nachgelaßene ehl. Tochter copulati sunt Mittw. d. 7. Novembr. Johann Caspar Kretzmeÿer Als hochzeiter, Margreta Zeitlerin als hochzeiterin (i 81)

Marguerite Zeidler fait dresser un inventaire de ses apports
1725 (3. 9.br), Not. Mader (6 E 41, 684) n° 522
Designatio derjenigen Mobilien welche Margarethä Zeitlerin den 3.ten 9.br 1725. in gegenwarth Johann Caspar Kretzmeÿers Metzgers und burgers allhier Ihres hochzeiters Von Herrn Daniel Gießbrecht dem Schreiner und burgern allhier Ihrem Vogt erhalten und in Verwahrung empfangen

Gaspard Kretzmeyer et Marguerite Zeidler hypothèquent la maison au profit des frères bouchers Jean Jacques et Jean Philippe Winter

1727 (17.10.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 582
Caspar grentzinger Metzger und Margaretha geb. Zeitlerin
in gegensein Johann Jacob und Johann Philipp der Winther beeder gebrüdere und Metzgere – 125 pfund
unterpfand, Eine Behausung hinderhauß hoff stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im Brendten Endt, einseit neben den Schöttelischen Erben anderseit neben Philipp Wachenheim des Kürßners Erben, hinten auff den Gerbergraben

Jean Gaspard Kretzmeyer et Marguerite Zeidler font dresser un état de leurs biens. Les parties estiment la maison 400 livres. La masse propre à la femme s’élève à 676 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 431 livres, le passif de 1 176 livres.

1728 (6.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 28) n° 892
Inventarium über Johann Caspar Kretzmeÿer des Kutlers und Frauen Annæ Margarethæ geb. Secklerin beeder Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg der Zeit besitzende Nahrung auch passiva auffgerichtet in Anno 1728. (…) welches alles auf erfordern und begehren der Ehefrawen Curatoris Meister Heinrich Schlegelmilch des Schuhmachers und burgers allhier vorgenommen ersucht und inventirt (…) So beschehen Straßburg den 6.ten Julÿ Anno 1728.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem gebranden End gelegen in dieße Nahrung eigenthümlich gehörig und deßwegen hernacher beschriebenen behaußung befunden wie folgt
haußrath In der obern Cammer, Im obern Haußöhren, In der nebens Cammer, In der Wohnstub
Sa. haußraths F 38, T 30, Silber T 18 ß
Ergäntzung der Frawen abgegangenen unveränderten Guths, Nach ausweis einer Designation vom 3.ten 9.bris Anno 1725. über alles das Jenige was die Ehefrau in gegenwarth ihres Mannes Von H. Daniel Gießbrecht dem Schreiner Ihrem Vogt empfangen Vnd durch Hn Philipp Jacob Mader Notarium publicum et Acad; juratum verfertigt, 613 lb
Summa summarum der Frawen unveränderten Vermögens 676 lb
Hierauff wird die übrige Nahrung unter einem Titul als sogenannt Theÿlbahr beschrieben
(f° 9) Eÿgenthumb ane einer Behausung (T.) Eine Behaußung, Höfflein vnd Hoffstatt mit allen derselben Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Recht. und Gerechtigkeiten allhier im Brenden End, 1.s neben Philipp Wachenheim dem Kurschner, 2.s. neben Adam Schöttel dem huthmacher hinten auff den Gerbergraben stoßend gelegen, sonsten sofern freÿ leedig vndt eigen, wird hiehero ohne præjuditz angeschlagen für und umb 400 lb. Darüber besagt Ein teutscher pergamentener Kauffbrieff auß allhießiger Cancleÿ contract Stub verfertiget, mit der Statt Straßburg anhangendem größeren Insigel verwahrt datirt den 19. Julÿ Anno 1726.
Summa summarum 431 lb – Schulden 1176, Conferendo übertreffen die Theÿlbare Passiv schulden die sogenannte gantze Theÿlbahre Activ massam umb 744 lb
Eheberedung (…) den 20. Septembris Anno 1725, Christoph Michael Hoffmann Notarius
Rechnung Mein Daniel Gießbecht Schreiners und Burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Margarethæ Zeitlerin, weÿland Frauen Margarethä gebohrner Wagnerin mit auch Weÿland Philipp Zeitler geweßenen Schreiner und Burger alhier Zu Straßburg, Ihrem ersten Ehemann erzeugte Tochter, Inhaltend und außweißend alles dasjenige, was Ich wegen deroselben vom 18.ten Maÿ 1723 biß den 16. Octobris Anno 1725. eingenommen und außgegeben auch sonsten verhandelt habe. Zweÿte und Letzte Rechnung dießer Vogteÿ (prod. beÿm Vogteÿ gericht d. 16.ten Janu. 1626.)

Jean Gaspard Kretzmeyer et Marguerite Zeidler hypothèquent la maison au profit des bouchers Elie Kreuchel et Jacques Kamm le jeune

1728 (17.8.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 399-v
Caspar Gratzmeÿer Metzger und Margaretha geb. Zeitlerin mit beÿstand H. Georg Friedrich Ströhlin und H. Nicolaus Melßheim beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Elias Greichel und Jacob Kamm Jun: beeder Metzgern – schuldig seÿen 45 pfund
unterpfand, Eine Behausung hinderhauß hoff stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm brendten Endt, einseit neben den Schöttelischen erben anderseit neben. Philipp Wachenheim dem Kürßner hinten auff den gerber: graben

Les trois enfants issus du premier mariage de Jean Gaspard Kretzmeyer sont admis à l’orphelinat jusqu’au retour de leur père
1729, Conseillers et XXI (1 R 212)
(p. 330) Sambstag d. 24. 7.bris – Johann Caßpar Gretzmeÿers dreÿ Kinder Werden biß Zu deßen Widerkunfft in das Wäÿßenhauß auffgenommen
Lt. Mossederr, Nomine Johann Caßpar Gretzmeÿers des hiesigen burgers und gewesten metzgers 3 Kinder erster Ehe Vogts Johann Adam Altbecks des schumachers producirt unterthäniges memoriale und Bitten mit beÿlagen sub Lit. A et B. umb deren gnädige Aufnahm in das Wäÿßenhauß, handelt Inhalts.
Ist Erkandt, Werden diese dreÿ Kinder mutterloße und Von ihme Vatter Verlaßene Kinder an die Hh. Pflegere des Wäÿßenhauß, umb sie darinn auffnehmen und biß Zu des vatters Widerkunfft verpflegen Zu lassen, Verwiesen. Deputati H. Rht. Lemp und H. Rht. Hügel

Créanciers d’après l’obligation de 1727, la maison est attribuée aux frères Jean Jacques et Jean Philippe Winter le 16 novembre 1729 lors de l’adjudication judiciaire. Les acquéreurs la revendent trois mois plus tard au cordonnier Jean Thomas Kœnig et à sa femme Madeleine Erb

1730 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 55
Johann Jacob und Johann Philipp die Winther gebrüder Metzger
in gegensein Johann Thomas König des Schuemachers und Magdalenæ geb. Erbin mit beÿstand ihres bruders Leonhard Erb des Schloßers und ihres vetters Johann Georg Bohlecker hießigen metzgers
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Brendten En, einseit neben weÿl. Johann Adam Schöttel gewesenen huetmachers wittib und Erben anderseit neben Philipp Wachenheim dem Kürßner hinten auf den gerber: graben – als ein am 16. 9.bris 1729 ahne allhieger ganth adjudicirtes guth – um 150 capitalien und 200 pfund

Jean Thomas Kœnig et Madeleine Erb hypothèquent le même jour la maison au profit le la fondation Saint-Nicolas-aux-Ondes

1730 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 56
Johann Thomas König Schuemacher und Magdalena geb. Erbin mit beÿstand ihres bruders Leonhard Erb des Schloßers und Johann Georg Bollegger des metzgers
in gegensein des Stiffts St Nicolaj in Undis H. Mitpflegers S.T. H. Fünffzehner Johannes Greuhm und H. Lt. Johann Jacob Dorßner Schaffners – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Brendten End einseit neben weÿl. Johann Adam Schöttel gewesten huetmachers wittib und Erben anderseit neben Philipp Wachenheim dem Kürßner hinten auff den gerber: graben

Jean Thomas Kœnig, originaire de Reguisheim en Haute-Alsace, et Madeleine, fille de Thiébaut Erb d’Obernai, font dresser un état de leur fortune
1720 (11.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 67) (Designation und Verzeichnüs)
Zuwißen daß (…) persönlich kommen und erschienen seind Johann Thomas König, der Ledige Schuhmacher, von Regisheim jm Ober Elsaß gelegen, und Jgfr. Magdalena, weÿl. Diebold Erben gewesten weißbecken und burgers zu Ober Ehenheim nunmehro seel. nachgelaßene ehel. Tochter, alß beede Verlobte hochzeiterlicher persohnen, die haben mit Vorgewießen vnd Vorgelegt sechs Billets de Banque der Erste Numerirt mit 1.251.128, der andere 1.652.298 der dritte 1.176.005, der vierte 8.395.525, der Fünfte 840.933 und der Sechste mit 340.705 ieder 100 livres besagend, machen zusammen 300 gulden und dann in baaem Geld 351 Guden ) sammenthafft außmachen 325 pfund (…) Sig. Strassburg den 11 Junÿ Anno 1720.

Jean Thomas Kœnig s’adresse aux Quinze après que la tribu des Cordonniers a refusé de lui délivrer un certificat pour pouvoir devenir bourgeois. Il déclare travailler à Strasbourg depuis dix ans mais avoir négligé de s’inscrire aux années d’épreuve. Les représentants de la tribu déclarent que le nombre des cordonniers est déjà très élevé. La commission constate cependant que les vingt candidats prévus par le règlement sont loin d’être atteints. Les Quinze décident que le certificat sera délivré une fois que Jean Thomas Kœnig aura fait son chef d’œuvre.
1720, Protocole des Quinze (2 R 124)
Johann Thomas König C. E. E. Zunfft der Schumacher
(p. 259) Sambstag d. 15. Junÿ 1720. – Fuchs nôe Johann Thomas König des ledigen Schumacher C. E. E. Zunfft der Schumacher Weil gegner Ihme den Zum Burgerrecht nöthige Zunfftschein mit Zu theilen erschwehren, alß bitt er vnderthg. gedachte Zunfft obrigkeitlich anzuhalten Ihme einen Zugeben. Moss bitt deputat. Erk. Ober Handtwerckh herren.

(p. 277) Sambstag d. 6. Julÿ 1720. – Johann Thomas König C. E. E. Zunfft der Schumacher
Obere Handtwerkh heren laßen dh hrn Secret. Kleinclaus referiren, Es habe Johann Thomas König der ledige Schumacher Von Regisheim in dem Obern Elsaß gebürtig, in einem contra E. E. Zunfft der Schumacher gehaltenem Recess geklagt, daß gedachte Zunfft Ihme den Zum Burgerrecht nöthige Zunfftschein mit Zu theilen erschwehren, mit beÿgefügter Unterthäniger bitt ihme einen Zugegen ged. Zunfft anzubefehlen.
Auff geschehene Remission habe der Implorant ferner berichtet, daß er schon Zehen Jahr hier gearbeitet, seÿe nicht gleich Zu denen muthjahren eingeschrieben worden, seine Eltern seÿen ohnlängst gestorben und habe Er Guthe mittel bekommen, so daß er burger Werden könne, offerirt in einem halben Jahr das Meisterstück Zu Verfertigen.
Auff welches nôe ged. Zunfft H Rathh. Saxer geantwortet, daß Vordersambst der Implorant nach ordnung das Meisterstück machen müße, ehe Ihme der Verlangte Schein mitgetheit werden Könne, das Handwerckh seÿe ohne dem übersetzt. Auff befragen, Wie Viel dieses Jahr das Meisterstück schon gemacht, habe er berichtet nur Zwen, Nun seÿe bekandt daß nach letzter Mghh. Erkantnuß es jährlich zwantzig machen sollen. Es habe aber der Implorant gestehen müßen, daß Ihme noch andere Vorgehen dahero die Hh. Depp. davor gehalten daß derselbe an die Ordnung Zu Verweißen seÿe, und wann Er das Meisterstück werde verfertiget haben, ihme nachgehendts ein Zunfftschein Zu erhaltung des Burgerrechts mit getheilt werden könte. Die Genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

Jean Thomas Kœnig et Madeleine Erb se marient le 22 septembre 1720
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p.69)
Hodie Anno Domini 1720 die Vero 22. Mensis Septembris (…) sacro matrimonÿ Vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti Sunt Joannes Thomas König Oriundus Er Rexen in superiori Alsatia et pudica virgo Magdalena Erbin Oriunda et Oberehnheim. Adfuerunt testes Leonardus Erb Civis et faber serarius Argentinensis (signé) + signum sponsi, + signum sponsæ (i 41)

Ils deviennent bourgeois le 21 octobre 1720.
1720, 4° Livre de bourgeoisie p. 855
Johann Thomas König d. Schuhmacher Von Regisheim jm Obern Elsaß gebürtig weÿl. Michael König gew. Ackersmanns daselbst hinterl. ehel. Sohn v. deß. Ehefrau Magdalena Eckin von Obernäh geb. weÿl. Diebold Erben gew. beckh daselbsten hinterl. ehel. Tochter erh. beÿde d. burg.recht die Ehefraw gratis der Ehe Mann aber von derselben vmb 2 Gold fl.16 ß w. beÿ E. E. Zunfft d. Schuhmacher diennen jur. et prom. d. 21.ten Octobr. 1720.

Jean Thomas Kœnig et Madeleine Erb hypothèquent la maison au profit du marchand de cuir Jean Benoît Bruder

1731 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 60-v
Johann Thomas König Schuemacher und Magdalena geb. Erbin mit beÿstand ihres bruders Leonhard Erb des Schloßers und ihres Vettern Johann Georg Bollecker metzgers
in gegensein H. Johann Benedict Bruder des Lederhändlers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentis im Brendten End ohnfern dem Baarfüßer platz einseit neben Adam Schöttel huetmacher anderseit neben Philipp Wachenheim dem Kürßner hinten auff. den Gerbergraben

Jean Thomas Kœnig et Madeleine Erb hypothèquent la maison au profit du boucher Jean Jacques Winter

1736 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 871-v
Johann Thomas König der schuhmacher und Magdalena geb. Erbin mit beÿstand ihres bruders Leohard Erb des Schloßers und ihres vettern Joseph Spieß des Ausruffers
in gegensein Johann Jacob Winther des Metzgers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren zugehörden und rechten im Brendten End einseit neben Hannß Adam Schöttel dem huetmacher anderseit neben Philipp Wachenheim dem Kürßner hinten auff den gerber graben – als ein am 7. Februarÿ 1730 erkaufftes guth

Madeleine Erb meurt en 1750 en délaissant trois enfants. Les experts évaluent la maison à 300 livres. L’actif de la succession s’élève à 321 livres, le passif à 485 livres

1750 (17.6.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1274) n° 185
Inventarium über Weÿland Frawen Magdalenæ gebohrner Erbin, Herrn Johann Thomas König Schuhmachers und Burgers allhier geweßener ehelichen Haußfrauen seel. Verlaßenschafft auffgerichtet un Anno 1750. – nach Ihrem am 25.sten Aprilis jüngst genommenen tödlichen Hientritt hie Zeitlichen verlaßenn wie solche Verlaßenschafft auf freundliches erfordern und begehren Hn Johann Philipp Weitner auch Schuhmachers und Burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Annæ Mariæ, Salome und Ludwig alle dreÿ gebohrne König, so die Verstorbene seelig mit Vorgemeltem Ihrem hinderbliebenen Wittiber ehel. erziehlet und ab intestato Zu dreÿ gleichen portionen und antheilern Zu Kinder undt Rechtmäsigen Erben verlaßen (…) So beschehen Straßburg den 17.ten Julÿ Anno 1750.
Bericht Ahne statt der Eheberedung. Der hinterbliebene Wittiber berichtet, daß als Er sich Vor ohngefehr 30 Jahren mit seiner Verstorbenen Frawen seel. Verheurathet, Sie dazumahlen Keine Eheberedung mit Einander auffgerichtet, weniger sonsten etwas Zeit wehrender dießer Ehe, der Zeitlichen nahrung halben Zu bapÿr gebracht, wohlerwogen sie gar nichts ahne Vermögen zusammen gebracht, Einfolglichen die Verlaßenschafft nach hießiger brauch und ordnung consignirt und beschrieben worden

In einer allhier Zu Straßburg ahne dem genanten Brenden end gelegenen in dieße Verlaßenschafft Eigenthümlich gehöriger und hienach beschriebener Behaußung folgendermaßen befunden worden
Eÿgenthümbliche behaußung. Ein Hauß und Hoffstatt mit allen derselben gebaüen, begriffen und weÿten zugehörten rechten und gerechtigkeiten allhier im Brenden end, einseith neben Adam Schöttel dem Huthmacher, anderseiths neben Philipp Wachenheim dem Kürßber, hinten auf den Gerbergraben stoßend gelegen ist freÿ über die darauf hafftende und hienach unter den passivis benambsten Capitalien freÿ, leedig und Eigen. Über obige behaußung besagt eine auß allhießiger Cancleÿ Contrct stub verfertigte pergamentener Kauff Verschreibung de dato 7.te, Februarÿ Anno 1730. und mit deri anhangenden gröseren Insigel Verwahret. So ist diesse Behaußung Vermög der Statt geschwohrener herren Werckmeistere schrifftlich Zugeschickter Abschatzung Vom 29.sten Novembris 1750 æstimirt und angeschlagen worden für und umb 600 gulden, so außwürfft 300 lb
(f° 10) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußrath 15, Sa. Schuhmacher werckzeugs 2, Sa. Silbers 3, Sa. Goldener Ring 8 ß, Sa. behaußung 300 Summa summarum 321 lb – Schulden 485, Übertreffen obige passiv Schulden vorher beschribene sambtliche Verlaßenschafft, Conclusio finalis Inventarÿ 164. lb
Abschatzung Vom 29. 8.bris 1750. Auff begehren Thomas König des Schumachers ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg im brenden End gelegen Einseÿts näben Adam Schädel anderseÿts näben Wachenheims Wittib und hindter auff den Rintzhäuter Graben Stoßendt diesse behaußung hatt näben dem Eingang eine Stuben und Küchen in dem Ersten Stock seÿndt Zweÿ Kammeren, darüber ist ein dachstuhl mit breidt und hohl Zieglen belegt, darunder Zweÿ Kammeren hatt auch ein Getrembtes Kellerlein, höffell und brunnen, ferner befindet sich ein Einstöckigt hinder Gebäuel darinnen eine Stube und Küchel, der dachstuhll darüber ist mit breit Ziglen Einfag Gedeckt, ist Von uns den Underschribenen der Statt Straßburg Geschworene Werckmeister nach vorhero Geschehener besichtigung mit aller Gerechtigkeit dem Jetzigen Werdt nach æstimirt und an Geschlagen wordten Vor, und um Sechs Hundert Gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Werner Werckmeister

Le brasseur Jean Sigismond Schlehenacker achète la maison lors de l’adjudication judiciaire le 9 octobre 1751. Il la revend en 1758 au manant et compagnon menuisier Adam Lantz et à sa femme Marguerite Traut moyennant 375 livres.

1758 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 632 f° 47-v
H Johann Sigmund Schlenacker der biersieder
in gegensein Adam Lantz des zimmergesellen und schirmers und Margarethæ geb. Trauttin
eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane dem Brand ein end, einseit neben den Schöttelischen anderseit neben den Wachenheimischen erben, hinten auff den Gerbergraben – als ein den 9. Octobris 1751 ane der ganth ersteigtes guth – um 50, 50 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 225 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à un manant et dispensent les parties de faire estimer la petite maison
1758 Conseillers et XXI (1 R 241)
(p. 18) Montag den 6.ten Februarÿ 1758 – Adam Lantz der Zimmergesell und schirmer alhier wie auch deßen Ehefrau erhalten erlaubnuß Von sigmund schlehnacker dem burger und biersieder alhier ein Häußlein im brandein End Kauffen und dießer letztere ihnen Eheleuthen verkauffen Zu dörffen wie auch dispense von dem sonst gewohlichen augenschein. 18.
Freund nôe Adam Lantz des Zimmergesell und Schirmers alhier und deßen ehefrau Margarethä geb. Trautin, die bitten E: G: unterthänig ihen gnädig zu erlauben, daß sie Von Johann sigmund Schlehnacker dem burger und Biersieder allhier ein in dem sogenanten brand Ein End gelegenes Häußlein umb den Preiß von 750 gulden samt übernahm aller Kosten Kauffen dörffen und umb gnädige Dispensation vom augenschein.
Christmann nôe gedachten sigmund Schlehnacker dießer bitt E: G: unterthänig besagten Häußlein umb ermelten preiß Verkauffen Zu Dörffen und umb dispensatione von dem sonst gewohlichen augenschein.
Erkannt, wird beeden Implorirenden Parthen mit gebettener erlaubnus also respectivé Kauffen und Verkauffen Zu dörffen dispensando von dem auch Jedoch unter dießem anhang, Willfahrt, daß der Kauff und Verkauff in M.er Hhen Cantzleÿ Contract stube in gegenwarth derer hierzu ernante, Hhn Deputirten verschrieben vnd von denenselben gemeiner Statt dißfalls versierendes interesse bestermaßen Beobachtet werden solle.
Depp. Rathh. Schweitzer H. Rathh. Von Fridolßheim.

Originaire de Simmern sur la Moselle, Adam Lantz épouse en 1742 Marguerite, fille du charpentier Jean Traut (réformé, voir plus loin l’inventaire)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 211-v, n° 805)
1742. Eod. [Mittw. d. 22. Aug.] seind nach ordent. Proclamation Ehl. copul. u. eingesegnet worden Johann Adam Lantz der led. Zimmer Gesell Von Simmern an der Mosel und J. Margaretha, Johann Trauthen Zimmermanns und schirmers alhie Ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Adam Lantz, Maria margret (i 216)

Le manant Adam Lantz cotise à partir de 1764 à la tribu de la Mauresse pour un droit de revendeur
1764, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 291) Donnerstags den 1.ten Martÿ 1764 – Neuer Schirmer und Gimpel Käuffler
Adam Lantz, der Zimmer Gesell und Schirmer alhier, bittet um Ertheilung des Gimpelkäufler Rechts
Erkandt, gegen Erlag der Gebür wilfahrt, dedit vor die Aufnahm 2. lb, Vor ein Jahr Zum voraus 1. lb, Und Protocoll Geld 2 ß, dt 3. lb 2 ß

Marie Marguerite Traut veuve de Jean Adam Lantz meurt sans enfant en 1779. L’inventaire est dressé dans sa maison au Coin brûlé. Elle lègue par testament une somme à la paroisse réformée de Wolfisheim.
1779 (16.12.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1470) n° 614
Inventarium über Weiland Frauen Mariä Margarethä Lantzin gebohrener Trautin, auch weiland Johann Adam Lantz, des gewesenen Zimmergesellen und Schirmers allhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1779. – nach ihren den 14.den dieses Monats Decembris aus dießer Welt genommenen Tödtlichen Hintritt, hier Zeitlichen verlaßen hat, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen der nach diesem Eingang benembsten von ihr der verstorbenen per Testamentum eingesetzten Erben und respectivé derselben geordnet und annoch ohnentledigten Vogts inventirt und ersucht, durch Johann Jacob Petermann den Bleÿarbeiter und schirmer allhier, deßen Ehefrau und Ursulam Birckelin die dienstmagd (geäugt und gezeigt), So geschehen allhier Zu Straßburg in beÿseÿn H Johann Friderich Stamm des Weinhändlers und E. E. Kleinen Raths dermaligen beÿsitzers, des hierzu abgeordneten herrn den 16. Decembris Anno 1779.
Die verstorbene hat per Testamentum nuncupativum vor H. Notario Zimmer und sieben Zeugen den 25. Novembris 1779 errichtet, Zu ihren einigen Erben hinterlaßen als 1.mo Johann Jacob Petermann den bleÿarbeiter und Frau Annam Margaretham geb. Feitin, bede Eheleuth und Schirmer allhier Zu Straßburg,für den ersten Stammtheil und ist Die die Ehefrau beistädl. dieses ihres Ehemanns beÿ diesem Geschäfft erschienen, 2.do Fr. Annam Mariam geb. Haußerin, Johann Rudolph Morgenroth des gewesenen unverburgerten Buchdruckers gesellen dahier hinterbliebene Wb. so beÿständ. H Jacob Michel des Weißbecken und burgers dahier beÿ diesem Geschäfft erschienen, in den Zweiten Stammtheil, 3.tio Johann Christian Hauser, den Soldaten unter dem löbl. Schweitzer Regiment Muralt so abwesend, in den dritten sechsten Stammtheil, 4.to Johann Michael Hausern den in Kaÿßerlichen diensten stehende Soldaten, so auch abwesend, in den vierten sechsten Stammtheil, 5.to Annam Rosinam Hauserin, die ledige dahier in den fünfften sechsten Stammtheil, dieser dreÿ letztern geordnet: und annoch ohnentledigten Vogt ist Johann Heinrich Schröt der fripier und burger allhie, welcher im Namen dieser seiner dreÿ Curanden beÿ diesem Geschäfft Zugegen gewesen, So dann 6.to Frau Annam Barbaram gebohrne Hauserin Johann Adam Kientzel, des fripier und burgers dahier Ehefrau, welche unter assistentz dieses ihres Ehemanns diesem Geschäfft in Persohn beÿgewohnet hat. Alle sechs ihr der verstorbenen Zufolg des hieoben angeführten Testaments Zu sechß Stammtheilen nachgelaßene Erben

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Brandein End gelegenen und hernach beschriebenen behausung befunden worden, wie folgt
Eigenthum ane Häußern. Erstlich eine behausung und Hoffstatt, samt allen deren begriffenn weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane dem sogenandten brand ein End, ohnfern dem Parade Platz 1.s. neben der verwittibten Fr. Enßingerin, 2.s. neben N. Geÿer dem Schneider Meister und hinten auf N. Wiltman den Weinsticher, alle burgere allhier stoßend, so freÿ, ledig eigen. Diese behausung wird hier ohnpræjudicirlich so wie dieselbe den 6. Novembris 1758. erkauffet worden ausgeworffen vor 400. Hierüber besagt (…)
So dann eine behausung, Höfflein und Hoffstatt samt allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Kleinen Schildtsgaß ohnfern dem Roßmarckt (…)
(f° 7) Wÿdem den die verstorbene bis an ihr Lebens Ende, Zufolg des von Weiland Johannes Traut dem gewesenen Zimmer gesellen und Schirmer allhier ihrem Vatter seelig vor H. Notario Zimmer und fünff Zeugen den 13.ten Februarii errichteten Codicilli genoßen hat (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 103, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 5, Sa. Goldener Ring 4, Sa. der baarschafft 124, Sa. Eigenthums ane heüßern 650, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 500, Sa. Schulden 111, Summa summarum 1500 lb – Schulden 594 lb, Nach deren Abzug 906 lb
Legata, der reformirten Gemeind Zu Wolffisheim
Copia Testamenti nuncupativi (…) den 25. Novembris 1779, Zimmer Notarius
(Stammbaum) Johann Georg Traut gewesener Burger Zu Windecken

Son père Jean Traut est inhumé par le pasteur réformé en 1777.
Sépulture (réformés, f° 13-v)
Anno 1777 Sambstag den 15. Martii, Abends um Zehn Uhren starb allhier Johannes Traut, gewesener Schirmer und Zimmer Gesell, vom Lambsheim gebürtig, Seines Alters 7 Jahr, 8 Monat und 12 Tagen deßen Leichnam ward Dienstag den 18. Ejusdem auf Sti Galli Gottes Acker beerdiget, (i 16)

Marguerite Traut veuve d’Adam Lantz vend la maison au tailleur Georges Martin Gœrig et à sa femme Anne Marie Himmer

1767 (5.5.), Chambre des Contrats, vol. 641 /1 f° 295-v
Fr. Margaretha geb. Trauttin weÿl. Adam Lantz gewesten zimmer gesellen wittib beÿständlich Georg Friedrich Klein des schumachers und Johann Traugott Böhm des kürschners als vogt gedachten Lantz kinds Johann Adam Lantz
in gegensein Georg Martin Görig des schneiders und Annæ Mariæ geb. Himmerin
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, am Brand ein end, einseit neben Nicolas Pertois dem schloßer, anderseit neben den Wachenheimischen erben, hinten auff den Gerbergraben – als ein während der ehe erkaufftes gut, dem Lantzischen curando zweÿ drittel als ein vättelichen erbguth – um 110, 50 und 50 pfund verhafftet geschehen um 150 pfund

Fils du vigneron Jean Martin Gœrig de Rietenau en Wurtemberg, Georges Martin Gœrig épouse en avril 1750 Anne Marie Himmer, fille du tailleur Jean Conrad Himmer : contrat de mariage, célébration
1749 (28.4.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 25
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehren und vorgeachte Hr Georg Martin Görig der Leedige Schneider von Riethenau Marbacher Ambts gebürtig weÿl. Hn Hanß Martin Görig geweßenen weingärthners und Burg. daselbsten seel. nachgelaßener Sohn, als hochzeiter ane einem
So dann die Ehren und tugendsahme Jgfr. Anna Maria Himmerin, des Ehren und Vorgeachten JH. Joh: Conrad Himmers Schneiders und burg. allh. Zu Straßburg ehel. erzielte Jungfr. Tochter als hochzeiterin am andern Theil
So beschehen in Straßburg in beÿseÿn Hn Joh: Friderich Schmidts Schneiders auf sein des hochzeiters so dann auf Ihr d. Jgfr. hochzeiterin Seithen obgedachten Ihren ged. Hn Vatters auf Montag den 28.ten Apr: A° 1749. [unterzeichnet] Georg martin Görig als hochzeiter, Anna Maria Himmerin als hichzeiderin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 278-v, n° 1056)
1750. Eodem [d. 8. Apr.] seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Georg Martin Gerich der ledige schneider weÿl. Martin Gerichs des Reebmans in Wurtenbergischen ehel. Sohn und Jfr. Anna Maria Conrad Himmers Schneider und b. allh. ehl. tochter [unterzeichnet] Georg Martin Görig als hochzeiter Anna Maria Himmerin als hoch Zeiterin (i 284)

Georges Martin Gœrig fait son chef d’œuvre, il est reçu maître le 10 février 1750
1750, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(p. 570) Dienstags den 10. Februarÿ 1750
Erschienen unter Hn Johann Martin Gangolff seinem Informatore, Georg Martin Gerig, der ledige Schneider, aus Riedenau gebürtig, so sich ane Meister Conrad Himmer des Schneiders und burgers allhier eheliche Tochter Zu Verheurathen gesinnet, mit bitt Ihme Zu seinem Vorhabenden Meisterstück so in enem Completen Manns Kleÿd bestehen und er Von drap d’oelbeuff verfertigen wolle, das quantam beneben denen Rißen auffzugeben, Ist demselbe mit 3 3/8 Stäb drap d’oelbeuff, N° 5 ein Romerisch Kleÿd, N° 10 ein Meßgewandt
Facta relatione et examinatione der geschwornen Hn Meisterstück: Schawern, daß der Implorant, aus Meisterstück nach Ordnung wie recht verfertiget, als ist derselbe Zu einem Mitmeister auf und angenommen worden.

Georges Martin Gœrig est mis à l’amende pour avoir rédigé un certificat d’hébergement non conforme
1753, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 172) 2.te Gericht de 1753. Donnerstags den 10.ten des Monaths Maji A° 1753
Georg Martin Görig, der Schneider vndt Burger alhier ex officio citiret daß er wegen J* von Zuwersheim auß dem Würtenbergischen so er logiret, Ihro Gn. dem Regirenden Herren Ammeister einien sehr straffbahrer Nacht Zedul überschickt, Massen solche nicht nur alleine despictirlich klein gefertiget vnd anbeÿ nicht gemeldet wer die Person so er logiret, sondern auch datum vnd Jahr darinnen außgelaßen word.
Hierauff Erkandt worden, daß Citatus peo nunc in 10 ß Straff Zu condemniren.

Anne Marie Himmer meurt en 1787 en délaissant un fils sans domicile connu. Les experts estiment la maison à 250 livres. La masse propre au veuf est de 70 livres, celle propre aux héritiers de 152 livres. L’actif de la communauté s’élève à 256 livres, le passif à 344 livres.

1787 (mai-juillet), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 888) n° 360 [numéro restitué – haut de page abîmé]
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güther so weiland Frau Anna Maria Görigin geb. Himmerin Georg Martin Görig des Schneidermeisters Ehefrau, nach ihrem den 25. maÿ jüngst erfolgten Absterben hinterlassen hat
[Benennung der Erben] 1. Johann [Martin] Görig ledigen Schneiders Gesellen [der] defunctæ mit dem hinterbliebenen Wittiber erzeugter einigen Sohn, Von deßen Aufenthalt schon 10 Jahr lang nichts mehr wißend ist, dieser Sohn nur in die ihm den rechten nach gebührige legitimam das ist in die tertz der Defunctæ nach tod hinterlassenen Vermögens In welchen Sohns nahmen deßen geordnet und geschworener Curator Johann Carl Ottmann Schneidermeister, So dann 2. Herr Johann Jacob Kolb Schneidermeister und dermaliger Sigrist beÿ der Evangelischen Gemeinde zu denen Predigeren die Neue Kirch genannt in den Rest der Defunctæ Vermögens Nachlassenschafft

in einer hernach inventirter an dem brand ein End gelegenen behaußung
Nemlich eine behaußung [-], hoff]statt mit allen deren übrigen [gebäuden], begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen an dem Brand ein End einseit neben N. Garnier dem Gimpelkäufler anderseit neben H. Johann Jacob Dörfer dem silberarbeiters hinten auf den Gerbergraben stoßend, (laut) Abschatzung vom 27. junÿ 1787 gewürdiget wurde vor und um 250. Hierüber besagt ein in der C.C. Stub gefertigten Kaufbrieff de dato 5. maÿ 1767
Norma hujus inventarii, Bericht, kein Inventarium illatorum
des Wittibers unverändert vermögen, ergäntzung, Schud 75 lb, Compensando 70 lb
der Erben ohnverändert Vermögen, hausrath 20 lb, schulden 75 lb, Ergäntzungs Rests 56 lb, Summa summarum 152 lb
die beschreibung des theilbaren Guts, hausrath 6 lb, behaußung 250 lb, Summa summarum 256 lb – Schulden 344 lb, Compensando 87 lb, Passiv Recess loco Stall Summæ 5 lb
hieran gebührt Johann Martin Görig dem disortigen Sohn
Copia der Eheberedung (…) den 28. Aprilis 1749, Johann Daniel Langheinrich Notarius
Copia der defunctæ vor H. Not. Heuß den 9. Augusti 1785 errichteten Testamenti

Georges Martin Gœrig se remarie avec Elisabeth Kreitmann, fille du maréchal ferrant Philippe Charles Keitmann, de Freimersheim près de Landau, et veuve du charretier manant Martin Wiedenkeller : contrat de mariage, célébration
1787 (12.11.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 175
Eheberedung – persönlich erschienen Georg Martin Görig der Schneidermeister Wittiber und burger alhier als Bräutigam an einem,
So dann Frau Elisabetha gebohrne Kreitmännin, weiland Martin Wiedenkellers gewesenen Fuhrmanns und Schirmers alhier hinterbliebene Wittib, beÿständlich Johann Philipp Ziegel des Schuhmachers und Burgers alhier als Braut an dem andern Theil
Actum alhier Zu Straßburg in mein des Notarii gewohnlichen Schreibstube Montags den 12. Novembris 1787 [unterzeichnet] georg martin görig als hohzeider, Elisabetha Wiedekellerin als braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 19-v n° 42)
Im Jahr Christ 1787 Montags den 3. Decembris sind (…) allhier offentlich copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Martin Görig Schneider-Meister und burger allhier, Wittwer, in der ersten Ehe lebte er mit weÿland Frau Anna Maria geborner Hemmerin und Frau Margaretha Elisabetha Wiedenkellerin geborner Kräutmännin, weÿland Philipp Carl Kräutmanns geweßenen Schmidts in Freÿmersheim unterhalb Landau hinterlaßene eheliche Tochter und weÿland Martin Wiedenkellers geweßenen Schuhmachers und Schirmers allhier hinterlaßene wittib [unterzeichnet] Georg martin Görg als hochzeider, Elisabetha Margaretha wietkellerin als hoch Zeitterin (i 21)

Elisabeth Kreitmann fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 469 livres
1788 (5.2.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 890) n° 395
Inventarium über Fraun Elisabethä geborner Kreitmännin zu Georg Martin Görig dem Schneidermeister und Burgern alhier ihrem Ehemann vor ohnverändert in den Ehestand gebrachtes Vermögen, aufgerichtet Anno 1788. – in ihrem vor mir unterschriebenem Notario d. 12. Novembris 1787. errichteten Ehe Contract und desen Zweÿten Paragrapho unverändert Gut stipulirt haben (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in einer an dem Brandeinend gelegenen dem disortigen Ehemann eigenthümlich Zuständigen behausung in fernerem Beÿsein Johann Philipp Ziegels des Schuhmachers und Burgers alhier als der Ehefrauen ad hoc angesprochenen Beÿstands, Mittwoch den 6. februarii Anno 1788.
Series rubricarum hujus inventarii, Sa. Hausrath 68 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. der Baarschaft 100 lb, Sa. Schulden 300 lb, Summa summarum 469 lb
(Joint) erschienen die Elisabetha Margaretha weiten keller witib Von strasburg ein gebore greitmen und Ihr Vater hat geheisen jacob greitman und die mutter anna bara borlicher inwoner und schmittmeister dahier zu freimersheim geweßen nach desen ableben Ihres Vatters und mutters thau* istt ihr vermögen un ein offliche Versteigung auffgethan -(…) freimersheim den 14. maÿ 1782

Georges Martin Gœrig meurt en 1788. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire précédent. La masse propre à la veuve est de 427 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 301 livres, le passif à 325 livres. L’inventaire est dressé en présence de Marie Barbe Widenkeller, fille en premières noces de la veuve.

1788 (22.8.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 891) n° 430
Inventarium über Weiland Georg Martin Görigs, gewesenen Schneidermeisters und Burgers alhier Zu Straßburg Verlaßenschafft errichtet Anno 1788. – nach seinem den 17. dieses Monats und Jahrs erfogten absterben an Vermögen hinterlassen hat, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Frauen Elisabethæ, geborener Kreitmännin der hinterbliebenen Wittib und des Defuncti zufolg bald hernach Copeilich eingetragenen Testamenti auf den Fall dessen Sohn nicht mehr am Leben seÿn solte, substituirter Universal Erbin, beÿständlich Johann Philipp Ziegel, des Schuhmachers und Burgers alhier, wie auch auf Requisitionem Johann Carl Ottmanns des Schneidermeisters und Burgers alhier als geordnet und geschworenen Curatoris Johann Martin Görig, des ledigen Schneidersgesellen, als des Defuncti mit weil. Frauen Anna Maria geborener Himmerin seiner verstorbenen erstern Ehefrau ehelich erzeugten einigen Sohns und kraft vorallegirten Testamenti instituirten Universal Erben, von deßen Aufenthalt man aber schon seit ohngefehr 12 Jahren keine Wißenschaft hat (…); so wurde die hinterbliebene wittib und der Curator ingleichem Jgfr. Maria Barbara Wiedenkellerin der disortigen wittib tochter erster Ehe (geäugt und gezeigt). Geschehen alhier Zu Straßburg in hernach inventirten an dem brand ein End gelegenen Behausung Freÿtags den 22. Augusti Anno 1788.

Antheil an einer Behausung. (E. T.) Nemlich Acht Neunte Theil für ohnvertheilt von und an einer Behausung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Strasburg ane dem Brand ein End, einseit neben N Garneval, dem Gimpelkäufler, anderseit neben H. Joh. Jacob Dörfer dem Silberarbeiter, hinten auf den Gerbergraben stosend, so außer denen daroben haftenden hernach einverleibten Passiv Capitalen sonsten gegen männiglich frei, ledig und eigen, Welche gantze Behausung in den über weil. Fr. Annæ Mariæ Görigin geb. Himmerin des Defuncti gewesener ersterer Ehefr. Verlaßenschaft durch unterschriebenen Notarium d. 20. Junii 1787. errichteten Inventario durch hiesiger löbl. Stadt geschworne Werckleute gewürdiget worden, wobey man es auch dermalen wieder gelaßen hat pro 250 lb., thun die hiehero gehörige Acht neunte theil 222. 4. Und ist der übrige Neunte Theil dem disortigen Sohn und Universal Erben für mütterliche Legitimam gebührig. Über diese Behausung meldet ein in allheisiger Löbl. C. C. Stub gefertigter teutscher pergamentener Kaufbrieff mit deren aufgedrucktem gröserem Insigel versehen de dato 5. May 1767.
Der wittib unverändert vermögen, hausrath 16, silbers 8 ß, unveränderte massam 300, Ergäntzungs der Hinterbliebeneen Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guts. Zufolg des über der Wittib in die Ehe gebrachtes Vermögen durch mich unterschriebenen Notarium d. 6. februarii 1788 errichteten Inventarii, 110 lb
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. Haußraths 16, Sa. Silbers 8 ß, Sa. Schuld 300, Sa. der Ergäntzung 110, Summa summarum 427 lb
Diesemnach wird auch des Erben ohnverändert und das Theilbare Gut unter euner Mass beschrieben, Sa. hausraths 21, Sa. Silbers 1, Sa. der Baarschafft 4, Sa. des Antheils ane einer Behausung 222, Sa. der Schulden 51, Summa summarum 301 lb – Schulden 325 lb, Compensando passiv recess 24 lb – Stall Summ 403. lb
Copia der Eheberedung (…) Montags den 12. Novembris 1787
Copia Testamenti nuncupativi – Georg Martin Görig der Schneider meister und burger alhier Zu Straßburg mich (…) in seiner an dem Brand ein End hiesiger Stadt gelegenen behausung berufen laßen, der wir auf unser Erscheinen daselbsten unten auf dem Boden in seiner gewohnlichen Wohnstube auf den Gerbergraben aussehend, Zwar unpäßlichen Leibes, jedoch guter richtiger Sinnen auf einem Sessel sitzend, anetroffen haben (…) So geschehen su Straßburg Donnerstags den 31. Julii Anno 1788, Johann Friderich Greiß Notarius juratus

Elisabeth Kreitmann meurt en 1803 en délaissant pour héritière sa fille Barbe Wiedenkeller, femme du journalier Jean Frédéric Hottinger. Georges Martin Gœrig lui a légué la maison au cas où son fils ne donnerait pas signe de vie.

1804 (4 ventôse 12), Strasbourg 7 (19), Not. Stoeber n° 1927, 5402
Inventarium über weÿl. Fraun Elisabetha geb. Kreitmann lezmals burgers Georg Martin Görig gewesten Schneiders wittib Verlaßenschafft, den 19. frimaire 12 mit tod abgangen,welche zu Ihrem einzigen Erbin hinterlassen Fr. Barbaram Hottinger geb. Wiedenkeller, burgers Johann Friedrich Hottinger tagners allhier Ehefrau, ihre in erster Ehe mit weÿl. Martin Wiedenkeller gewesenen tagner erzeugt
Eigenthum an einer behausung ([in margine :] tochter 40, frid. braak 40, Carl Rauch 32, zusammen 112) Nemlichen eine behausung und hoffstatt mit allen dero Gebäuden, begriffen, zugehörden an dem branden End N° 8 einseit neben b. Primeis anderseit neben Johann Jacob Dörfer Silberarbeiter hinten auf den Gerbergraben, welche behausung laut in der C. C. stb. verfertigter Kaufverschreibung vom 5. Maÿ 1767 erkaufft wurde. Und hat die Verstorbene solche behausung aus ihres den 17. Augusti 1788 verstorbenen leztern Ehemanns Succession geerbet, in deme er auf erhaltenes Indultum testandi den 19. julÿ gedachten Jahrs und in gefolg der vor Notario Greiß gestifteten Testaments vom 31. julÿ gedachten Monats [sic] deßen damalige Ehefrau und jezige Wittib zu Universal Erbin hinterlaßen, falls deßen Sohn Johann Martin Görich, welcher anjetzo beÿ 26 Jahr abwesend ohne von seinem aufenthalt je einige Nachricht erhalten zu haben, beÿ seinem absterben nicht am leben gewesen
hausrath 176 fr, schulden 528 fr
Enregistrement, acp 90 F° 138 du 14 vent. 12

La maison revient à Marie Barbe Widenkeller qui épouse en 1791 l’ouvrier en tabac Jean Frédéric Hottinger : contrat de mariage, célébration

1791 (9.5.), Not. Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage entre Jean Frédéric Hottinger, ouvrier en tabac fils de feu Frédéric Hottinger vivant aussi ouvrier en tabac en cette ville et
Dle Marie Barbe Widenkeller fille de feu Jean Martin Windenkeller vivant voiturier en cette ville
acp 3 (vol. 6) f° 16-v du 10 may 1791 – art. 1° lesd. parties ont promis de se prendre en mariage
2° le futur époux a promis à la future épouse pour Morgengab la somme de 100 livres
3° de la douer d’une bague d’or de la valeur de 16 livres
4° stipulent que tout ce qu’ils apporteront en mariage et gagneront pendant icelui sera un bien commun entre eux dont chacun participera la moitié et est déclaré que leurs apports ne se montent ensemble qu’à la valeur de 100 livres
5° mais ce qui échoira à l’un ou l’autre par héritage lui sera réservé en propre et remplacé ce qui se trouvera aliéné par la suite
6° les présens de noces reviendront à chacun par moitié
7° le survivant aura la jouissance de tous les biens du prémourant sauf la légitime qui sera délivrée aux enfants à l’age de vingt ans, à charge de les élever, le tout sous l’hypothèque de leurs biens

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 33 n° 50)
Im Jahr Christi 1791 den 7. Septembris Abends um Fünf Uhr Wurden (…) offentlich Zu Ehe eingesegnet worden Johann Friedrich Hottinger der ledige Tabackbereiter weiland Friedrich Hottingers gewesteen Tabackbereiters und burgers alhier mit Frauen Margaretha einer gebohrnen Füssingerin ehelich erzeugter Sohn 30 Jahr alt und Jungfrau Barbara Widenkellerin, weÿland Martin Widenkellers gewesenen *ens und burgers alhier, mit Frauen Elisabetha einer gebohrner Kreitmännin ehelich erzeugte Tochter 33 Jahr alt [unterzeichnet] Johann Friderich Hottiger als hoch Zeitter, Maria Barbara Wiedenkellerin braut (i 121)

Jean Frédéric Hottinger meurt en 1809 en délaissant un fils

1809 (29.8.), Strasbourg 5 (29), Not. F. Grimmer n° 5789
Déclaration tenant lieu d’inventaire de Jean Frédéric Hottinger, ouvrier en tabac, décédé le 26 mars dernier – à la requête de Marie Barbe Widenkeller la veuve, le défunt est décédé en laissant son seul fils procréé avec elle nommé Frédéric âgé de 13 ans et demi – en présence de Georges Wagner, tourneur, subrogé tuteur
dans la maison mortuaire ci après mentionnée appartenant à la veuve – Contrat de mariage par le soussigné notaire le 19 mai 1791
propres des héritiers habillements 63 fr
tout le reste qui existe la veuve a hérité et lui appartient, meubles non estimés
immeuble, une maison avec appartenances et dépendances située en cette ville au coin brulé n° 8 entre N. Pertois et Jean Jacques Dörfer derrière le fossé des tanneurs – titres, ledit inventaire et acte de vente passé à la Chambre des vontrats le 5 mai 1767 – passif 300 fr
Enregistrement, acp 113 F° 41 du 4.7.

L’orfèvre Jean Frédéric Hottinger épouse en 1822 Anne Marie Haiber, originaire de Sarre-Union
Mariage, Strasbourg (n° 299)
Acte de mariage célébré à dix heures du matin le 24 août 1822. Jean Frédéric Hottinger, majeur d’ans, né en légitime mariage le premier jour complémentaire an III à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, orfèvre, fils de feu Frédéric Hottinger, ouvrier en tabac décédé en cette ville le 26 mars 1809 et de feu Barbe Windenkeller, décédée en cette ville le 25 janvier 1816, et Anne Marie Haiber, majeure d’ans, née en légitime mariage le 9 ventôse an IX à Saarunion (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Frédéric Haiber, débitant de tabac à Saarunion, et de feu Madeleine Heusser décédée audit lieu le 19 mai 1819 (signé) Jean Frederic Hottinger, Anne Marie Haiber (i 38)

Registre de population 600 MW 53 (1815 sqq) rue du Coin brulé N° 8 f° 763 (i 91)
Hottinger, Frédéric, 1795, orfèvre, Strasbourg, (auparavant) rue de l’Argile 18, E. 1814, Voyés plus bas
Müller née Hottinger, Marg. Barbe, 1766, Veuve, Strasbourg, Dél. rue de l’argile 14
id. Charlotte 1805, Strasbourg, id
id. Frédéric, 1801, Strasbourg, id
id. Théophile, 1798, Cordonnier, Strasbourg, id
Hottinger, Frédéric, 1795, orfèvre, Strasbourg, E. août 1822
id. née Haiber, A° Marie, 1801, Ep. id. dél. grande rue 57

Frédéric Hottinger vend la maison au revendeur André Frédéric Diemer et à sa femme Barbe Schwing moyennant 1 200 francs

1833 (27.6.), Strasbourg 13 (49), Me Bremsinger n° 6705
Frédéric Hottinger, orfèvre
à André Frédéric Diemer, revendeur, et Barbe Schwing
une maison avec bâtiment de derrière, petite cour, puis, aisances & dépendances sise à Strasbourg rue du Coin Brulé n° 8, d’un côté la veuve Jean Jacques Doerffer, d’autre la femme Dichert veuve Jung, devant la rue, derrière le Fossé des Tanneurs – recueilli dans la succession de Marie Barbe Wiedenkeller sa mère, veuve de Jean Frédéric Hottinger, dont il se déclare seul et unique héritier, suivant inventaire dressé le 29 août 1809 par M° Grimmer sous la rubrique propre à la veuve comme lui étant avenu dans l’inventaire reçu M° Stoeber le 4 ventôse 12. Titres antérieurs, Chambre des Contrats 5 mai 1767 – moyennant 1200 francs
Enregistrement, acp 218 F° 110-v du 28.6.

André Frédéric Diemer épouse en 1816 Barbe Schwing, originaire de la Robertsau
1816 (20.8.), Strasbourg 4 (47), Not. Stoeber aîné n° 3707
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – André Frédéric Diemer, ancien militaire demeurant à Strasbourg rue de l’Argile n° 24, fils d’Emanuel Diemer, revendeur, et de feu Elisabeth Hildenbrand
Barbe Schwing, fille majeure Léonard Schwing, cultivateur à la Robertsau, et de feu Madeleine Ziegler demeurant rue des Cordonniers n° 12
Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 67-v du 30.8.

André Frédéric Diemer et Barbe Schwing vendent la maison au perruquier Henri Heldenstab et à sa femme Caroline Belichon moyennant 1 600 francs

1834 (15.7.), Strasbourg 4 (79), Me Hatt n° 8112
André Frédéric Diemer, revendeur, et Barbe née Schwing
à Henri Heldenstab, perruquier, et Caroline née Belichon
une maison avec bâtiment de derrière, petite cour, puits, aisances, appartenances, circonstances et dépendances sise à Strasbourg rue du Coin Brûlé n° 8 d’un côté la veuve Jean Jacques Doerffer, d’autre la femme Dichert veuve Jung, devant la rue, derrière le Fossé des Tanneurs – acquis par contrat reçu M° Bremsinger le 27 juin 1833, et inventaire Hottinger père du vendeur dressé par M° Grimmer le 29 août 1809 – moyennant 1600 francs
Enregistrement, acp 226 F° 61 du 25.7.

André Henri Heldenstab épouse Caroline Madeleine Peluchon en 1817
Mariage, Strasbourg (n° 242)
Acte de mariage célébré à dix heures du matin le 27 août 1817. André Henri Heldenstab, majeur d’ans, né en légitime mariage le 16 septembre 1789 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Perruquier, fils de feu Etienne Heldenstab, perruquier décédé en cette ville le 25 thermidor en VIII et de Catherine Wagner ci présente et consentante, Caroline Madeleine Peluchon, mineure née hors le mariage le 5 Pluviôse an V à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Peluchon, tailleur en cette ville, et de Marie Madeleine Schumacher, ci présente et consentante, ladite épouse légitimée par le mariage subséquent de desdits père et mère le 14 février année dernière – Témoins Jean Daniel Ferdinand Wagner, âgé de 39 ans, jardinier, oncle de l’époux, Jean Louis Frierdich, âgé de 56 ans, aubergiste, oncle de l’épouse (signé) andré henri heldenstab, magdele caroline belichon (i 22)

Registre de population 600 MW 53 (1815 sqq) Place d’armes, suite du n° 16 f° 873 (i 228-227)
Heldenstab, André Henri, 1789, Coeffeur, M. (auparavant) Coin Brule 8, Entré avril 37, dél. Ste Barbe v. la grand rue 6
id. née Peluchon, Caroline Madeleine, 1796, Ep.
id. Adolph 1838, décédé juillet 38
id. Henri André 1818
id. Caroline Mélanié 1820
id. Madeleine Barbe 1821
id. André Philippe Auguste 1823
id. Frédérique 1824
id. Jean 1830
id. Edouard 1832
id. Charles 1836

Registre de population 600 MW 53 (1815 sqq) rue du Coin brulé N° 8 f° 763 (i 93)
Heldenstab, André Henri, 1789, Coeffeur, M. Entré août 36, dél. place d’Armes 16
id. née Peluchon, Caroline Madeleine, Ep.
id. Charles, 1836, 23 août, Enf, Strasbourg

Henri Heldenstab et Caroline Pélichon vendent la maison au tailleur de limes Louis Pfunder moyennant 3450 francs

1838 (3.5.), Strasbourg 4 (86), Me Hatt n° 10.584
Henri Heldenstab, perruquier, et Caroline Pélichon
à Louis Pfunder, tailleur de limes
une maison avec bâtiment de derrière, petite cour, puits, aisances, appartenances et dépendances, situé à Strasbourg rue du Coin Brûlé n° 8 d’un côté la veuve Jean Jacques Doerffer, d’autre la femme Dichert veuve Jung, devant la rue, derrière l’ancien Fossé des Tanneurs – d’acquet sur André Frédéric Diemer et Barbe Schwing, par acte reçu par le soussigné notaire le 15 juillet 1834, les époux Diemer ont acquis ledit immeuble par acte reçt par M° Brenmsinger le 27 juin 1833 – moyennant 3450 francs
Enregistrement, acp 259 F° 55 du 12.5.

Originaire d’Auggen en Bade Louis Pfunder épouse en 1823 Barbe Mans, originaire de la Wantzenau
Mariage, Strasbourg (n° 64)
Acte de mariage célébré à dix heures du matin le 22 février 1823. Louis Pfunder, majeur d’ans, né en légitime mariage le 16 septembre 1789 à Auggen, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, Tailleur de limes, fils de feu Jean Pfunder, boucher décédé à Auggen le 24 décembre 1823 et de Barbe Frey, demeurant audit lieu, Barbe Mans, majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 juillet 1786 à la Wantzenau (Bas-Rhin), domiciliée à Strasbourg, fille de feu Michel Mans, Munier et de feu Barbe Guth décédée à la Wantzenau le 18 mai 1788 (…) ladite future épouse déclare par serment qu’elle est dans l’impossibilité de produire l’extrait de décès de son père (signé) Luis Pfunder, Barbara manß (i 35)

Louis Pfunder se remarie en 1843 avec Madeleine Hammer, originaire de Hœnheim
Mariage, Strasbourg (n° 477)
Du 31° jour du mois d’octobre 1843 à onze heures du matin. Acte de mariage de Louis Pfunder, majeur d’ans, né en légitime mariage le 16 septembre 1789 à Auggen, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, Tailleur de limes, beuf de Barbe Mans décédée en cette ville le 15 septembre 1834, fils de feu Jean Pfunder, boucher décédé à Auggen le 24 décembre 1823 et de feu Barbe Frey, Et de Madeleine Hammer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 2 ventôse an IV à Hoenheim (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Bernard Hammer, Journalier décédé à Hoenheim le 8 janvier 1814 et de feu Catherine Knahb décédée au même lieu le 12 décembre 1840 (signé) L Pfunder, M Hammer (i 57)

Madeleine Hammer meurt après avoir institué son mari pour son légataire universel
1865 (6.2.), M° Lauth
Dépôt du testament olographe de Madeleine Hammer épouse de Louis Pfunder à Strasbourg, ledit testament en date du 26 août 1854 enregistré aujourd’hui
acp 540 (3 Q 30 255) f° 21-v du 7.2.

Enregistrement de Strasbourg, ssp 141 (3 Q 31 640) f° 27 du 7.2.
26 août 1854, Testament – Je soussignée Madeleine Hammerer demeurant à Strasbourg institue Louis Pfender mon mari unique héritier en toute propriété de ma fortune de telle sorte qu’après ma mort mon mari pourra disposer de ma fortune en véritable propriétaire
[in margine :] décès du 25 janvier 1865, succession déclarée le (-)

Madeleine Hammer meurt en 1865
Décès, Strasbourg (n° 180) Acte de décès. Le 25 janvier 1865, ont comparu Louis Pfunder âgé de 75 ans, Tailleur de limes époux de la défunte, domicilié à Strasbourg, et Auguste Hediger, Marchand de fromage, voisin de la défunte, domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré que Madeleine Hammer, âgée de 68 ans, née à Hoenheim (Bas-Rhin) épouse de Louis Pfunder, Tailleur de limes, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Bernard Hammer journalier et de feu Catherine Knahb est décédée le 25 janvier 1865 à neuf heures du matin en la maison rue des Tanneurs 21 (i 91)

Louis Pfunder vend la maison à son voisin marchand de fromage Joseph Augustin Hediger et à sa femme Françoise Hincker en s’y réservant la jouissance viagère

1867 (17.7.), Not. Becker (Geoffroi), actes en déficit
Louis Pfunder, tailleur de limes à Strasbourg
à Joseph Augustin Hediger, marchand de fromage, et Françoise Hincker sa femme à Strasbourg
de la nue propriété d’une maison sise à Strasbourg rue des Tanneurs n° 21 et rue du Coin brûlé N° 16, moyennant 9000 francs, à compte de laquelle somme les conjoints Hediger sont délégués de payer à Jacques Kastner boulanger à Strasbourg la somme de 2500 für suivant acte reçu Roessel Nre le 18 décembre 1855, et le surplus après un avis de trois mois au décès du Sr Pffunder (…) qui se réserbe l’usufruit viager de la maison vendue. Origine, vente reçue Hatt Nre le 3 mai 1838.
acp 564 (3 Q 30 279) f° 58 du 18.7.

Joseph Auguste Hediger épouse en 1853 Françoise Hincker, originaire de Wingersheim
1853 (7.6.), Strasbourg 9 (103), Not. Becker
Contrat de mariage, 7 juin 1853 – Furent présents Mr Joseph Auguste Hediger, marchand de fromage, demeurant à Strasbourg, fils majeur du Sieur Joseph Auguste Hediger, aussi marchand de fromage à Strasbourg et de Dame Catherine Gangloff sa femme défunte, M. Hediger fils stipulant pour lui et en son nom à cause du mariage dont il va être question, d’une part
Et Mlle Françoise Hincker, demeurant à Strasbourg, fille majeure du Sieur Sébastien Hincker, tisserand demeurant à Wingersheim et de Dame Catherine Lutz sa femme, Mlle Hincker stipulant pour elle et en son nom à cause dudit mariage, d’autre part

acp 420 (3 Q 30 135) f° 14-v du 9.6. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent en meubles, marchandises et créances, le tout estimé à 11.000 francs et une maison rue du fossé des Tanneurs N° 41 à Strasbourg, le tout grevé d’u passif de 18.000 francs
Les apports de la future consistent en un mobilier estimé à ci 440, argent comptant 2600 francs et 7 ares terres lieu dit Meyerfeld et 14 ares de prés au canton Brumatt, ban de Wingersheim
Donation par le futur à la future de l’usufruit de toute sa succession, laquelle donation comprendre le cas échéant l’usufruit de la portion réservée des ascendants et en cas d’existence d’enfant cet usufruit sera réduit de moitié

Joseph Augustin Hediger et Françoise Hincker hypothèquent leurs deux maisons contiguës au profit du clerc de notaire Frédéric Auguste Adolphe Silberzahn

1867 (30.12.), Strasbourg 9 (128), Not. Becker (Geoffroi) n° 11.444
Obligation du 30 décembre 1867 – Ont comparu Monsieur Joseph-Augustin Hediger, marchand de fromage et Dame Françoise Hincker, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont, par les présentes, reconnu devoir bien et légitimement
à Monsieur Frédéric Auguste Adolphe Silberzahn, principal clerc de notaire, licencié en droit, demeurant à Strasbourg la somme de 2500 francs pour prêt de pareille somme
Hypothèque. 1. La nu-propriété d’une maison sise à Strasbourg, rue des Tanneurs N° 21 autrefois marquée du N° 40 et rue du coin brûlé N° 16 précédemment marquée du N° 8 consistant en bâtiment de devant et de derrière avec petite cour et autres appartenances et dépendances, tenant d’un côté à M. Hediger comparant et de l’autre à M. Oberholtz, étant observé que l’usufruit de cet immeuble appartient au sieur Louis Pfunder, tailleur de limes demeurant à Strasbourg, et que la présente affectation hypothécaire devra s’étendre à l’usufruit à partir du jour de la consolidation (…)
2. Une maison avec cour, pompe et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg, rue des Tanneurs N° 23 autrefois marquée du N° 41 rue du coin brûlé N° 18 précédemment marquée du N° 7 tenant d’un côté au Sieur Ott, tanneur, et de l’autre aux époux Hediger.
Etablissement de la propriété. Au sujet de l’origine de la propriété les comparants se réfèrent aux renseignements contenus dans une obligation souscrite par les époux Hediger au profit de Monsieur Silberzahl par acte passé devant ledit M° Becker le 29 juillet dernier.
Etat-civil et situation hypothécaire des débiteurs. Les époux Hediger déclarent 1. qu’ils sont mariés l’un et l’autre en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant le dit M° Becker le 7 juin 1853 (…)
3) et que les maisons ci-dessus désignées sont franches et quittes de toutes dettes, privilèges et hypothèque, à l’exception a) du privilège grevant l’immeuble ci-dessus désigné sous le N° 1 et de l’hypothèque spéciale frappant les deux immeubles ci-dessus désignés pour sûreté d’une somme de 2500 francs qui est due à Monsieur Silberzahn en vertu de l’obligation ci-dessus relatée, b) du privilège grevant l’immeuble ci-dessus désigné sous le N° 1 pour sûreté d’une somme de 6000 francs formant le solde du prix d’acquisition de cet immeuble et qui est du au dit Sr Pfunder en vertu d’un contrat de vente passé devant ledit M° Becker le 17 juillet dernier, c) b) du privilège grevant l’immeuble ci-dessus désigné sous le N° 2 pour sûreté d’une somme de 6000 francs pour prix d’acquisition de cet immeuble et qui est dû à Mr Benjamin Linder avocat et à D° Marie Françoise Julie Martha son épouse demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant ledit M° Becker le 20 juillet 1850.

Joseph Augustin Hediger et Françoise Hincker hypothèquent leurs deux maisons contiguës et une autre sise rue des Aveugles au profit de Henriette Becker

1870 (20.1.), Strasbourg 6 (101), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 6174
Obligation du 20 janvier 1870. – Ont comparu M. Joseph Augustin Hediger, marchand de fromage et dame Françoise Hincker, son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui suit demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels ont par les présentes reconnu devoir bien et légitimement
à Mad.lle Henriette Becker, majeure rentière, demeurant à Strasbourg, La somme de 2000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèquent spécialement savoir
1) Une maison située à Strasbourg rue des Aveugles N° 7 autrefois n° 20 (…)
2) La nue propriété d’une maison sise également à Strasbourg rue des Tanneurs N° 21 autrefois n° 40 et rue du Coin brûlé N° 16 autrefois N° 8 consistant en bâtiment de devant et de derrière, avec petite cour et autres appartenances et dépendances, tenant d’un côté à M. Hediger comparant et de l’autre à M. Oberholz, étant observé que l’usufruit de cet immeuble appartient au Sr Louis Pfunder tailleur de limes demeurant à Strasbourg et que la présente affectation hypothécaire devra s’étendre à l’usufruit à partir de jour de la consolidation (…)
3) Et une maison avec cour, pompe et autres appartenances et dépendances situés pareillement à Strasbourg rue des Tanneurs N° 23 autrefois n° 41 et rue du Coin brûlé N° 18 autrefois N° 7 (…)
Les époux Hediger déclarent 1. qu’ils sont mariés l’un et l’autre en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant le dit M° Becker le 7 juin 1853 (…)
3) et que les immeubles ci-dessus désignés sont francs et quittes de toutes dettes, privilèges et hypothèque, à l’exception a) des droits ci après indiqués compétant à Mlle Becker comparante sur l’immeuble ci-dessus désigné sous le N° 1, savoir (…)
a) des droits ci après indiqués compétant aux personnes ci après nommées soit sur les deux immeubles ci-dessus désignés sous les N° 2 et 3 soit sur un seul de ces immeubles, savoir (…)
1° du privilège grevant l’immeuble décrit sous le N° 2 et de l’hypothèque spéciale frappant les deux immeubles dont il s’agit pour sûreté d’une somme de 2500 francs due à M. Frédéric Auguste Adolphe Silberzahn, principal clerc de notaire demeurant à Strasbourg en vertu notamment de l’obligation et quittance subrogatoire susmentionnée du 29 juillet 1867
2° du privilège grevant l’immeuble décrit sous le N° 2 pour sûreté d’une somme de 6000 francs due audit Sr Pfunder suivant contrat de vente passé devant ledit M° Becker le 17 juillet 1867

Louis Pfunder meurt en 1875 après avoir institué pour légataire universelle sa gouvernante Anne Marie Gubry
1875 (9.7.), Strasbourg 9 (140), Not. Jean Mossler n° 3
Notorietät – H. Ludwig Pfunder, bei Lebzeiten Feilenhauer und zu Straßburg wohnend, genau bekannt zu haben und zu wissen
daß derselbe am 26. Mai 1875 zu Straßburg verstorben ist
daß nach dessen Absterben kein Inventar über dessen Nachlaß aufgenommen worden ist
daß er weder Ascendenten noch Descendenten hinterlassen hat oder irgend andere Vorbehalts Erben
und daß demgemäß dem Vollzug des eigenhändigen Testaments des Erblassers de dato Straßburg vom 26. August 1870 registrirt zu Straßburg am ersten Juni letzthin Band 114 folio 27 (…) welcher in Vollziehung einer Verfügung des kaiserlichen Landgerichts Päsidenten Straßburg vom 26. desselben Monats Mai zu einer Hinterlegung Akte des damaligen Notars Becker zu Straßburg (…) auf grund welchen Testaments der Erblaser zu seiner Universal Legataria das Fräulein Anna Maria Gubrÿ, dessen Haushälterin und zu Straßburg wohnend eingesetzt hat, nichts im Wege stehet

Registre de population 600 MW 53 (1815 sqq) rue du Coin brulé N° 8 f° 763 (i 93)
Pfunder, Louis, 1800, Tailleur de limes, (auparavant) Auggen, (à Strasbourg depuis) 1822 admis 1828, (auparavant) r. du roitelet 9, Entré août 35

Registre de population 600 MW 193 (1846 sqq) rue du Coin brulé N° 8 ou fossé des tanneurs 40 f° 453 (i 121)
Pfunder, Louis, 1790, Auggen (Baden), propr. et tailland., (auparavant), (à Strasbourg depuis) 1809
id. née Hammer, Madeleine, 1796, Höhnheim

1875 (31.5.), M° Becker
Hinterlegung des eigenhändigen Testaments des am 26. Mai 1875 zu Straßburg verlebten Ludwig Pfunder, lebend Feilenhauer zu Straßburg, das Testament datirt vom 26. August 1867.
acp 640 (3 Q 30 355) f° 35 du 1.6. (Erkl. d. 8. october 1875)

Enregistrement de Strasbourg, ssp 164 (3 Q 31 663) f° 27-v du 1.6.1875
26 août 1868. Testament – Ich unterschriebener Ludwig Pfunder Feilenhauer in Strassburg setze hiemit Anna Maria Gubey meine haushälterin als einzige Erbin meines gantze Vermögens ein, so daß meine haushälterin von meinem gantzen Vermögen nach meinem Tod als wahr Eigenthümerin schalten und walten kann

Le fils de Françoise Hincker veuve de Joseph Augustin Hediger meurt lieutenant en Algérie en délaissant pour héritières sa mère et sa sœur Françoise.
1882 (4.12.), M° Mossler
Offenkunde woraus erhellet deß der zu Mecheria in Algerien am 25. August 1882 verstorbenen Unterleutenant Anton Hediger, gebürtig aus Strassburg als Erben hinterlaßen 1. seine Mutter Francisca Hinker Wittwe Joseph Augustin Hediger zu Straßburg zu ¼, 2. seine Schwester Francisca Hediger gewerblos zu 3/4
acp 732 (3 Q 30 447) f° 19 n° 3156 du 7.12.

Testament par lequel le défunt a institué sa mère pour légataire universelle
f° 78-v n° 3781 du 5.2. Hinterlegung der unter N° 3782 & 3783 nachregistrirten Urkunden
n° 3782 Hinterlegung des nachregistrirten Testaments, Not. Bertrand, zu Lunéville 26 mars 1883
n° 3783 Testament wodurch der zu Méchéna in Tunisien am 25. August 1882 verstorbenen Lieutenant Anton Hediger gebürtig aus Straßburg seine Mutter zur universalerbin einsetzt. P.U., Méchéna 1. August 1882

Françoise Hincker meurt en 1894 dans sa maison
Décès, Strasbourg (n° 2534) Strassburg am 25. Oktober 1894. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Schreiner Anton Hinker wohnhaft Zu Strassburg Gerbergraben 23, und zeigte an, daß seine Schwester die Käsehändlerin Franziska Hediger geborne Hinker 71 Jahre 9 Monat, Katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg, geboren zu Wingersheim, Wittwe des Käsehändlers Joseph Augustin Hediger, Tochter des verstorbenen Webers Sebastian Hinker zuletzt in Wingersheim und dessen verstorbenen Wittwe Katharina Lotz zuletzt hier wohnhaft gewesen, zu Strassburg in des Anzeigers Wohnung am 24. Oktober um elf Uhr verstorben sei (i 199)

Sa fille marchande de fromage Catherine Françoise Hediger meurt célibataire à l’âge de quarante ans en 1900.
Décès, Strasbourg (n° 590)
Strassburg am 9. März 1900. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Vikar Nikolaus Fuchs wohnhaft Zu Neudorf, Polygonstrasse 127, und zeigte an, daß die ledige Käsehändlerin Katharina Franziska Hediger, 40 Jahre 3 Monate alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg, geboren zu Strassburg, Tochter der verstorbenen Eheleute Joseph Augustin Hediger, Käsehändler und Franziska geborner Hinker, zuletzt hier wohnhaft gewesen, zu Straßburg Gerbergraben 23 am 8. März des Jahrs 1900 vormittags um zwei Uhr verstorben sei (i 44)

La marchande de fromages Marie Hincker déclare en 1904 (voir le dossier de la Police du Bâtiment) que son père Antoine Hincker vient de mourir. Originaire de Wingersheim, il était le frère de Françoise Hincker

Décès, Strasbourg (n° 76)
Strassburg am 4. Januar 1904. Vor dem Standesbeamten erschienen heute die ledige Käsehändlerin Marie Hincker, wohnhaft in Strassburg, Gerbergraben 23, und zeigte an, daß der Schreiner Anton Hincker, 69 Jahr 5 Monate alt, katholischer Religion, wohnhaft in Strassburg, geboren zu Wingersheim, Unter-Elsass, Witwer von Magdalena gebornen Altenburger, Sohn der verstorbenen Eheleute Sebastian Hincker, Ackerer und Katharina Lotz, zuletzt in Wingersheim wohnhaft, zu Strassburg in der Anzeigerin Wohnung am 9. Januar des Jahres 1904 vormittags um Zehn Uhr verstorben sei (i 39)

Propriétaire porté au cadastre à partir de 1924. le marchand Michel Bumb, originaire de Hermersweiler, épouse en 1902 Marie Thérèse Diebold, originaire de Morschwiller

Mariage, Strasbourg (n° 79)
Strassburg 30. Januar 1902. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kaufmann Michael Bumb, katholischer Religion, geboren am 22. Juli des Jahres 1877 zu Hermersweiler (Unter-Elsass) wohnhaft in Strassburg, Sohn des Ackerers Heinrich Bumb und seiner Ehefrau Maria Anna geborenen Wander, beide in Sulz unterm Wald 2. die Geschäftsführerin Maria Theresia Diebold, katholischer Religion, geboren am 12. April 1871 zu Morschweiler (Unter-Elsass) wohnhaft in Straßburg, Tochter des Ackerers Joseph Diebold und seiner Ehefrau Theresia geborenen Rothan, beide in Morschweiler
[in margine :] Strassburg am 29. März 1944. Die Ehefrau ist al 22. Februae 1944 in Brumat gestorben (N. 45). Der Standesbeamte (i 80)

Propriétaire porté au cadastre à partir de 1934. l’aubergiste Aloïse Schmitt, originaire de Forstheim, épouse en 1922 Catherine Marthe Didier, originaire de Belfort

Mariage, Strasbourg (n° 1536)
Strasbourg le 9 novembre 1922. Par devant l’Officier de l’Etat-Civil soussigné ont comparu aujourd’hui dans le but de contracter mariage 1. Monsieur Aloise Schmitt, aubergiste, de religion catholique, né le 25 juin 1887 à Forstheim (Bas-Rhin), demeurant à Strasbourg, 2, rue de Mutzig, fils de Georges Schmitt, cultivateur et de Madeleine née Bastian demeurant à Forstheim, 2. Mademoiselle Catherine Marthe Didier, sans profession, de religion catholique, née le 3 octobre 1895 à Belfort, demeurant à Belfort, 2 avenue Bohn, fille d’Eugène Didier, directeur d’usine, demeurant à Belfort, et de feu Marie Catherine née Anther demeurant en dernier lieu à Belfort
[in margine :] ehelicher Sohn Reimund Schmitt geb. am 2.11.1923. in Straßburg N° 3511 (1923) geheiratet 3.12.1942 in Straßburg (Nr 1545)
[in margine :] Strassburg am 4. April 1944. Die Ehefrau ist am 28. Januar 1944 in Andlau gestorben (Nr. 7) Der Standesbeamte (i 117)



22, rue du Vieil Hôpital


Rue du Vieil Hôpital n° 22 – VI 268 (Blondel), O 153 puis section 19 parcelle 56 (cadastre)

Pans de bois sculptés inscrits à l’inventaire des Monuments historiques
Détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944


Façade, fenêtres à encadrements sculptés, devanture de 1906 (dessin de l’architecte Tim Helmlinger, dossier du M.R.U.)
La maison se trouvait à gauche devant le deuxième bâtiment à partir de la droite

La façade en pan de bois à motifs sculptés figurera à l’inventaire des Monuments historiques. La maison appartient à la fin du XVI° siècle au ceinturier Marc Locher qui est cité à plusieurs reprises à comparaître devant les Quinze pour des affaires de change. Quand le brossier Valentin Græff achète la maison en 1635, une clause stipule que l’usage de la cage d’escalier de son voisin Jean Kœnig est une simple tolérance. La maison appartient à l’aiguilletier Jean Rauscher (1688) puis à son fils Jean Charles (1723), failli qui quitte la ville en 1732. Son beau-frère Jean Adam Schwartz devient propriétaire de la maison. Jean Kohringer qui accède à la maîtrise malgré une affaire de mœurs fait aménager en 1770 une cuisine au rez-de-chaussée par un compagnon, en contravention aux règlements ; les lieux qui présentent un danger d’incendie sont remis dans leur état initial.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 177 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la cinquième à droite du repère (s) : porte d’entrée et deux fenêtres au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à un niveau de lucarnes. La cour O montre l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, l’aile sud (3-4) et les murs des voisins, celui (2-3) à deux ouvertures dépendant d’une maison rue du Maroquin.
La maison porte d’abord le n° 6 (1784-1857) puis le n° 22.


Cour O
Croquis (1946) – Plan du rez-de-chaussée (Tim Helmlinger, dossier du M.R.U.)

Le fruitier Joseph Dubesi achète en 1835 la maison qui restera aux mains de ses descendants jusqu’en 1943. Georges Graff charge en 1906 l’entrepreneur Albert Wieger de faire une devanture. Le bombardement aérien du 11 août 1944 détruit le bâtiment. Le sol est réuni à la voie publique. Le bénéficiaire de l’indemnité de guerre reçoit en 1959 un appartement dans un bâtiment boulevard de la Marne.

octobre 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentDossier du M.R.U.Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1598 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Gaspard Roth, ceinturier, et (1566) Agnès Sand – luthériens
1595 v Marc Locher, ceinturier, et (v. 1580) Reine Ruff – luthériens
1635 v Valentin Græff, brossier, et (1631) Barbe Pfaffenzeller – luthériens
1660* h Valentin Græff, brossier, et (1656) Susanne Holtzinger – luthériens
1676 v Daniel Neumann, confiseur puis apprêteur de tabac, et (1673) Anne Paulus – luthériens
1688 v Jean Rauscher, aiguilletier, et (1678) Marie Madeleine Würth puis (1714) Marie Elisabeth Reinthaler, d’abord (1693) femme du gainier Jean Georges Brunn, remariée (1727) avec le menuisier Jean Gross – luthériens
1723 h Jean Charles Rauscher, aiguilletier, et (1718) Anne Marie Füssel puis (1729) Marie Salomé Schwartz – luthériens
1734* v Jean Adam Schwartz, boulanger, célibataire († 1753) – luthérien
1753 h Marie Marguerite Schwartz, femme (1751) du chirurgien Daniel Théophile Ziegenhagen – luthériens
1757 v Jean Kohringer, tourneur, et (1755) Marguerite Salomé Diebold – luthériens
1790* h Jean Michel Jost, tourneur, et (1784) Marguerite Salomé Kohrmann – luthériens
1835 v Joseph Dubesi, fruitier, et (1816) Marie Madeleine Lentz
1875 h Michel Dubesi, marchand de vins, et (1848) Elisabeth Hauss
1906* v Georges Graff, constructeur, et (1878) Elisabeth Dubesi – catholiques
1939* h Georges Albert Heini, enseignant, et (1918) Georgette Elisabeth Graff – catholiques
1943 v Arsène Jean Claude François Nobert, assureur, divorcé (1929) de Georgette Françoise Stremler
Frédéric Mutschler, aubergiste, et (1910) Marie Catherine Gross puis (1939) Marie Rose Germaine Buchmann (co-propriétaires)
1950 v Association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 450 livres en 1714, 550 livres en 1722, 500 livres en 1781 – Estimée en 1729 à une valeur vénale de 750 livres

(1765, Liste Blondel) VI 268,, Sr Zieguenhaguen
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Horinger, 3 toises, 3 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 153, Dubessi, Philippe, fruitier rue de l’Hôpital 6 – maison, sol – 0,63

Locations

1665, Thomas Reiser, tisserand

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Les préposés ordonnent une visite dans la maison du tourneur Jean Kœringer qui a chargé le compagnon Walter de faire une cuisine avec un fourneau et une hotte de cheminée au rez-de-chaussée. Les lieux qui représentent un danger d’incendie seront remis dans leur état primitif, le compagnon sera emprisonné par deux fois pendant vingt-quatre heures.

(p. 211) Mittwochs den 14. Junii 1770.
Ex officio ist ein augenschein eingenommen worden in einer im Spithalgäßel gelegenen Joh: Köringer dem dreher gehörigen behaußung, allwo derselbe durch N. Walther den Maurer gesellen, au rez de chaussée rechter hand des eingangs ein Küchel samt herd und Camin schoß aufführen laßen.
Erkanndt, weilen solches wieder ordnung, und feuers gefahr vorhanden, als solle solches Küchlein und heerdt Wieder abgebrochen, der Maurergesell aber, weilen er ohne Vorherin begehr und eingenommenen augenschein solches aufgeführt, auf Zweÿmahl 24 stunden in den thurn gebracht werden.

Description de la maison

  • 1722 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, un vestibule dans lequel se trouve un fourneau et une chaudière à lessive, une cave voûtée, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1100 florins
  • 1946, Expertise

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton sud – Rue de l’hôpital f° 26-v

nouveau N° / ancien N° : 11 / 6
Jost
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois mauvais état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 42 case 1

Dubesi, Josephn rue de l’hôpital N° 16

O 153, maison, sol, R. de l’hôpital 6
Contenance : 0,63
Revenu total : 54,33 (54 et 0,33)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 190 case 2

Dubesi, Joseph
1876 Dubesi, Michel Weinhändler

O 153, maison, sol, Rue de l’hôpital 22
Contenance : 0,63
Revenu total : 54,33 (54 et 0,33)
Folio de provenance : (42)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre allemand, registre 30 p. 226 case 4

Parcelle, section 19, n° 56 – autrefois O 153
Canton : Altspitalgasse N° 22
Désignation : Hf, Whs – droit de créance maison v. compte 6189
Contenance : 0,66
Revenu : 700 – 900
Remarques : 1952 dim, 242 c. 8

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1929), compte 325
Dubesi Michael d. Erben und Wb.
1906 Graff Georg Ehefrau
1929 rayé

(Propriétaire à partir de l’exercice 1929), compte 4174
Graff Georg Bauunternehmer und Ehefrau Elisabeth geb. Dubesi die Erben
1929 Heini Georges Albert rentier et son épouse
1942 Heini Georg Albert Witwe
(1873)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1945), compte 6189
Nobert Johann Frantz u. Miteigentümer
1952 Nobert Jean François Arsène assureur

(Propriétaire à partir de l’exercice 1952), compte 6602
Association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville
(clos)

Cadastre allemand, registre 30 p. 243 case 8

Parcelle 56
Canton : Rue du Vieil Hôpital N° 22
Désignation : Sol, Maison, droit de créance et de superficie, v. compte 6602
Remarques : 1952 de page 226 c. 4

(Propriétaire), compte 6189
(voir plus haut)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 166 De l’hopital p. 308

6
Pr. Coringer, Marguerithe Salomé Veuve – Charpentiers
lo. Jost, Jean Michel – Charpentiers
lo. Acker, Ursule, Veuve

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Spitalgasse (Seite 164)

(Haus Nr.) 22
Mühl, Schuhmacherm. 0
Hattermann. Wwe. 1
Hans, Schreiner. 3
Kemmes, Tagner. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 232 MW 19)

Alt-Spitalgasse 22 (1884-1946)

Le propriétaire Graff charge en 1906 l’entrepreneur A. Wieger d’ouvrir une devanture (les droits sont réglés pour un pilier, une baie, un revêtement de devanture et une porte transformée). Le propriétaire G. Heini se plaint en 1932 que son voisin dont la maison s’ouvre rue du Maroquin (n° 21-23) a supprimé les grillages aux fenêtres qui donnent vers sa propriété et que les occupants déversent toutes sortes d’immondices dans sa cour. Le même déclare en 1935 que le crépi des mêmes maisons se détache et tombe sur sa propriété. La maison est détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944.

Sommaire
  • 1884 – Le maire notifie la veuve Dubesi, demeurant 13, rue Sainte-Madeleine, de faire ravaler la façade. Le propriétaire demande un an de délai. En marge, mention que la veuve Dubesi née Elise Haus qui a deux enfants à charge est propriétaire des maisons sises 15, rue Sainte-Madeleine et 22, rue du Vieil-Hôpital d’une valeur de 30.000 marks et d’un rapport locatif de 475 marks par trimestre. Certains logements son cependant vides et des locataires partis sans payer leur loyer. – Travaux terminés, novembre 1885.
  • 1889 – Nouvelle notification de ravaler la façade – La veuve Dubesi qui est prête à présenter les factures du précédent ravalement demande un délai pour éviter les dépenses superflues. Le maire accorde un an de délai. – Travaux terminés, juillet 1890.
  • 1895 – Le maire notifie Elisabeth Hauss veuve Dubesi, demeurant 13, rue Sainte-Madeleine, de faire ravaler la façade. – La façade a été repeinte à l’huile, novembre 1895.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique et une trappe
  • 1903 – Le maire notifie Elisabeth Hauss veuve Dubesi de faire ravaler la façade. – Le maire accorde un délai. Les frères Levy (140. Grand rue) déclarent se charger du travail. Ils demandent l’autorisation de poser une échelle sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Travaux terminés, juillet 1904.
  • 1906 – L’entrepreneur A. Wieger (30, rue du Faubourg de Pierre) demande l’autorisation de poser des étais sur la voie publique devant la maison Graff – Autorisation – Travaux terminés, mai 1906.
    1906 – L’entrepreneur A. Wieger demande l’autorisation de modifier la façade pour ouvrir une devanture – Autorisation, mars 1906 – Les solives doivent être renforcées par des piliers en fer – Droits réglés pour un pilier, une baie, un revêtement de devanture et une porte transformée. – Avenant, mai 1906 – Travaux terminés, juin – Dessin et calcul statique – Droits réglés pour un pilier transformé
  • 1907 – La Police du Bâtiment constate qu’Alphonse Stieffater (bureau de placement) a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1909 – Rapport d’intervention des pompiers pour un incendie qui s’est déclaré dans le vestibule – La Police du Bâtiment n’a pas d’observation à faire
    1909 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police au sujet de la cheminée – La Police du Bâtiment répond que le propriétaire a supprimé la cheminée suite à l’incendie.
  • Commission contre les logements insalubres 1905, liste en dix points de travaux à faire
    1906, le propriétaire est Graff, demeurant 9, rue de Bouxwiller
    1912, travaux à faire, en deux points
    Commission des logements militaires, 1915. Travaux à faire en cinq points
    Deux cas de tuberculose, 1924
    1920. Le locataire Jean Müller (deuxième étage) se plaint de son logement (propriétaire, Heiny, 9, rue de Bouxwiller) – La Police du Bâtiment conclut que la plainte n’est pas fondée
  • 1933 – A. Richert demande l’autorisation de suspendre une antenne de T.S.F. entre les numéro 22 et 25 de la rue – Croquis – Accord
  • 1932 – Le propriétaire G. Heini déclare que son voisin dont la maison s’ouvre rue du Maroquin (n° 21-23) a supprimé les grillages aux fenêtres qui donnent vers sa propriété et que les occupants déversent toutes sortes d’immondices dans sa cour – La Police du Bâtiment constate que la cour est encombrée de déchets de cuisine et de crépi dont la provenance est inexpliquée. Comme il s’agit d’anciennes conventions, elle se déclare incompétente.
  • 1935 – L’entrepreneur de construction Jacques Schœttel (15, route de Colmar au Neudorf) déclare que le crépi qui se détache des maisons voisines bouche sa gouttière, brise des tuiles et tombe dans la cage d’escalier, Croquis – La Police du Bâtiment constate que le crépi se détache de la maison sise 5, place de la Cathédrale (propriétaire, Beyler) – La Police du Bâtiment écrit à Beyler qui déclare que les fragments proviennent de la maison Cadé, sise 25, rue du Maroquin – Jacques Schœttel fait les travaux, mars 1936
  • 1946 – La maison est détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944. Certificats de sinistré délivrés à René Goeb (séquestre), Frédéric Mutschler (déclaration d’impôts), Willy Hohlig

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2281)

Déclaration suite à la destruction par le bombardement du 11 août 1944

Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 27
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Altspitalgasse 22
Nobert Johann
Quartier : Place de la Cathédrale

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Vorm Münster
Anwesen : Altspitalgasse Nr 22
Register Nr. 27
Fliegerschaden vom 11/8/1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Altspitalgasse Nr. 22
Eigentümer : Nobert Johann, *asse des 19. Juni 1921
1. Gebäudebeschrieb : Totalschaden Vorderhaus
2. Beschädigte Gebäudeteile :
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : Total
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen 3
Geschäfte 1
Werkstätten –
Garageräume –
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar –
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 19. September 1944
Unterschrift :

[in margine :] Treiber Keller-Kieffer

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (ADBR, cote 424 D 706)

Décompte du sinistre, Montant 22.085, 11/2 53

La maison dont la façade était inscrite à l’inventaire des Monuments historiques a été entièrement détruite par le bombardement du 11 août 1944, seule subsiste une partie (50 %) des fondations

Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme. Dossier n° NV 3222 Z (Modèle DH 6)
Procès verbal d’expertise
Adresse de l’immeuble – 22 rue du Vieil Hôpital à Strasbourg
Propriétaire – Mutschler Frédéric, Nobert Jean Arsène
Personne convoquée – Nobert Jean, 21, rue du 22 novembre à Strasbourg
Date de la convocation – 7 octobre 1946
Personnes présentes – Nobert Jean Arsène
Qualité en laquelle agit cette dernière : propriétaire
Date d’expertise – 6 mai 1946
Origine du sinistre – Bombardement du 11 août 1944
Consistance des dégâts
Bâtiment élevé d’un rez de chaussée sur caves, de trois étages carrés et d’un grenier. Il comportait boutique à rez-de-chaussée avec couloir de circulation de l’immeuble et logements dans les étages comprenant 3 chambres, alcove, cuisine et dégagement. Water-closet dans la cour. La façade en pan de bois avec motifs sculptés était classée par les Monuments historiques. Cave voûtée et couverture en tuiles plates
Pourcentages de destruction (fondations 50 %, autres 100 %)

Dossier n° NV 3222 Z (Modèle DH 8)
Renseignements généraux recueillis lors de l’expertise
Croquis d’implantation de l’ensemble immobilier
Caractéristiques techniques du bâtiment N° 1 [plan, coupe].
Désignation de l’étage – Surface hors œuvre ou entre axes de mitoyenneté – Hauteur de sol à sol – Destination principale
Surface construite approximative 59,00
Sous-sol 49,00 m²
Rez-de-chaussée – 64,75 m² boutique
1° étage – 64,75, habitation
2° étage – 64,75, destination id.
3° étage – 64,75, destination id.
Comble 64,75
Ancienneté de l’immeuble, antérieur à 1840
Dimensions approximatives des cours, 6,00
Nature des principaux murs : pan de bois
ossature des planchers, bois
couverture : tuiles plates
Agencements modernes existants : eau, gaz, électricité, tout à l’égout

Les propriétaires demandent que la maison soit portée sur la liste de priorité des immeubles totalement sinistrés

(Courrier de Frédéric Mutschler et d’Arsène Jean Nobert au Chef de la Circonscription, Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, 23 décembre 1948)
Nous avons l’honneur de solliciter, par la présente, la mise sur la liste de priorité des immeubles totalement sinistrés, notre maison située à Strasbourg, 22 rue du Vieil Hôpital, pour les raisons suivantes.
1° Notre maison a été sinistrée en août 1944 par les bombardements aériens. Cette maison constituait pour un des co-propriétaires, Monsieur Mutschler, une des uniques ressources, Monsieur Mutschler étant invalide et ne pouvant plus travailler, 2° (…) 3° Outre le sinistre rue du Vieil Hôpital, un des co-propriétaires, Monsieur Mutschler, est également sinistré au point de vue commercial et a subi de ce fait de très grosses pertes, par suite de la non-exploitation de son commerce

Certificat (extrait du livre foncier), 20 septembre 1949

Demande de participation financière de l’Etat

Déclaration de sinistre produite au nom de Messieurs Arsène Nobert et Frédéric Mutschler en date du 31 janvier 1946 dont il a été accusé réception sous le N° NV 3222 / Z
Nobert, Arsène Jean, né le 14/12/1901 à Colmar, nationalité française, divorcé en 1930, agent général d’assurances, 3 place Brand, autrefois 14 rue du 22 novembre
Mutschler, Frédéric, né le 21/4/1884 à Woerth, nationalité française, marié à Marie-Rose Germaine née Buchmann, régime de communauté réduite aux acquêts, restaurateur en retraite, demeurant 54, avenue des Vosges, Strasbourg
(…) règlement à effectuer à M. Nobert Arsène Jean
Bien sinistré, 22 rue du Vieil Hôpital, Strasbourg, immeuble de rapport, sinistré par bombardement aérien du 11/8/1944
immeuble 100 % détruit (voir dossier NV 3222 / Z)
origine de la propriété, acte de vente conclu devant M° Frey à la date du 7 mars 1944
aucun droit réel a grevé ou grève depuis sa mutation de l’immeuble sinistré
aucun contrat d’assurance ne garantissant les risques de guerre
aucune subvention antérieure n’a été demandée ni touchée
Strasbourg le 8 décembre 1948

Planche de dessins par l’architecte Tim Helmlinger
Copie de l’acte de vente par lequel Frédéric Mutschler vend en 1952 la moitié qui lui revient du droit à l’indemnité au copropriétaire Arsène Jean Claude François Nobert, voir plus bas

L’indemnité est versée à l’héritière testamentaire de Jean François Nobert à laquelle est attribué un appartement préfinancé Boulevard de la Marne

Dossier NV 3222-Z Affaire Nobert Jean François, décédé le 12.3.1959, héritiers, Mme Delaroque – Transfert sur un appartement préfinancé du boulevard de la Marne
1953 – Procès verbal de conciliation. Rachel Delarocque, divorcée de Roger Dambry, héritière de feu Arsène J. Cl. Nobert, représentée par Maître Kientzi, avocat (…) le sinistré retire purement et simplement son recours (sans frais)

Certificat d’hérédité.

Est seul et unique héritier de Arsène Jean Claude François Nobert, de son vivant agent général d’assurances, époux divorcé de Marie Georgette Françoise Stremler, domicilié à Strasbourg, en dernier lieu, décédé à Bâle (Suisse) le 12 mars 1959
Rachel Charlotte Clémentine Delarocque, sans profession, épouse divorcée de Roger Raymond Dambry, demeurant à Strasbourg,
aux termes d’un testament reçu pardevant Maître Albrecht, notaire à Strasbourg, le 2 mars 1959.
[in margine :] née le 5/3/1917 à Louvetot (Seine Maritime)


Relevé d’actes

Gaspard Roth épouse en 1566 Agnès, fille de Jacques von Sand

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 262-v n° 955)
1566. Dnca (Exaudià) *mis – Caspar Rott, Agnes Iacobs von S(-) seligen nachgelaßene (-) Zum ersten mal (i 271)

Le ceinturier Gaspard Roth et sa femme Agnès Sand vendent la maison au ceinturier Marc Locher et à sa femme Reine Ruff

1595 (1. 8.bris), Chancellerie, vol. 301 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 115
Kauff Marx Lochers des gürtlers vber ein behausung Im Spittelgeßlin
(Extendirt wie In dem Contract buch des 1595. Jahrs folio 189 Zubefind.) Erschienen Caspar Roth gürtler vnd burg. alhie vnd Agnes Sandtin sein eheliche haußfraw
haben In gegensein Marx Lochers des gürtlers vnd auch burg. alhier vnd Regina Ruffin (verkaufft)
ein behausung vnd hoffstatt sampt derselben begriffen. geleg. alhie Im Spitelgeßlin neben Hans König dem Bulgenmach. ein und an.seit neb. Peter Meÿ. dem Ißenkremer hind. Michel Ziegels deß schaffners Zu St. Stephan vnd hans Wendel den Spielman stoßend, Dauon gehnd Jherlich 15 guld Straßburger wehrung vf Johannis Baptistæ Georg Müllern dem Weber mit 300 guld. ermelter wehrung losig sonst ledig vnd eig. Darauf Ihnen den Keüffern alles Recht vbergeben vnd zugestelt der Kauff Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 700 gulden Straßburg wehrung für freÿ ledig vnd eig.

Originaire de Constance, Marc Locher achète le droit de bourgeoisie le 27 mars 1589

1589, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 501
Marx Löcher von Costentz ein gürttler mit beÿstandt Caspar Rot. des gürttlers hat das Burckrecht erkaufft vnnd will Zu den Schmiden dienen Actum 27. Martÿ Aô 89

Ses enfants issus de sa femme Reine sont baptisés à Saint-Guillaume (1590-1593) puis à la cathédrale.
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° II-40, n° 1) 1590. Freitag den 2. Jenner. Marx Loche ein gurtler, Regina – Barbara – Abraham Meÿ ein gurtler, Magdalena hans Luterers deß schreiners haußfrau, Susanna JacobBal*en des gürtlers haußfrau (i 165)
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° II-47, n° 26) 1592. Freitag den 2. Jenner. Marx Locher ein gurtler, Regina – Anna Maria – Jacob Bart ein gurtler, Margareth Rudolph N. des *ns Zum Spithal haußfraw, Barbara Bartel Heß des Seidenstrickers haußfr. (i 256)
(autres 1693 (I-21), 1695 (I-10)
Baptême, cathédrale (luth. f° 74-v) 1596. den 23. Trinitatis oder den 14. Novembris. p. Marx Locher der gürtler, m. Regina, I. Martinus, compatres Martin Kalhart der goldtschlager, Jacob Bart der gurtler, Catharina Abraham Meÿ tochter (i 76)
Baptême, cathédrale (luth. f° 135) 1598. den 3. Octobris. p. Marx Locher der gürtler, m. Regina, I. Regina, compatres Martin Kalhart der goldtschlager, Susanna Jacob Bardes fraw, Anna Abraham Meÿ des gurtlers Tochter (i 136)
Baptême, cathédrale (luth. f° 72, n° 95) 1600. 28. Decembris. Marx Locher der gürtler, m. Regina, I. Susanna, patrini Christophel Reinman der handelsmann, Susanna Jacob Bard des gurtlers fraw, Anna Dietrich düren frw es handelsmanns (i 75)

Marc Locher sollicite l’entremise du Magistrat pour que sa femme Reine Ruff entre en possession de la succession délaissée par son cousin Paul Ruff à Augsbourg
1595, Conseillers et XXI (1 R 74)
(f° 177-v) Mittwoch den VII. Maÿ – Augspurg antwort wegen Regina Ruoffin Marx Lochers haußfrau
Augspurg schrb. beantwortet mherren auf die fürschrifft für Marx Lochers haußfrau Regina Ruoffin so an Irem Vettern Paulus Ruoff ordinari boten nacher Venedig erben wollen vnnd berichtet d. derdefunctus mehrer schuldig dan verlassen dorumb* sie auch ein edict anschlag. laß. vnndt der 8 Maÿ terminus agendi ist d* den des Philips Ruff Kinder erhster ehe einen bericht dem Rhatt Zu Augspurg ubergeben so auch verlesen word. Also gehet Ir frey auch neben andern Zuerscheinen vnndt die verlaßenschafft anzufechten. Erkant, Man soll dem burg. dessen bericht Rufferisch derlach haben Zuerhalten. H. Faust, HL Rueblin*

(f° 270) XII Julÿ. Augspurg wegen Geörg Meyers.
1604 Conseillers et XXI (1 R 83) Marx Lochers haußfrau contra Georg Müller. 90.

Marc Locher est emprisonné pour une affaire de change. Il est libéré après treize interrogatoires qui le disculpent.
1609, Protocole des Quinze (2 R 37)
(f° 27-v) Mittwoch den 15. Februarÿ – Hanns Schierer. Marx Locher
Inn Vffstehen Ist deß Schnuerrers vnd Marx Locher gedacht, so für vnd für In Jacob Garten hauß stecken, auch ein Weÿl verbergen möcht. E. Ist Ihnen ettwas bescheit, So kan es Ihnen nach* werden.

(f° 30-v) Mittwoch den 22. Februarÿ – Marx Locher
Ist abgelesen, Waß Marx Locher Inn hafft vff die fürgehaltene 13 Interrogatoria außgesagt, haben auch die beÿde herren Zetzner vnd Wild referirt, Wie bestendig er vff Jedes geantworttet vnd guten bericht gethan, Werd nuhn Zu Mein Herren stehen, Waß sÿ sich ferners entschließen werden/
Erkandt, weÿl meine Herren Inn geringer anzal Soll man Ihne noch bitz Sambstag Inn d. Stuben laßen, vnd der Jungen Wie ers begert, Zu Ime laßen, alß dann Weitters daruor reden.

(f° 32) Sambstag de, 25. Febr. – Marx Locher
Dieweÿl die Herrn vergang. Mittwochs Inn geringer anzal gewesen, Ist jetzo Wider abgelesen, Waß Marx Locher Inn hafft vff die 13 Angestellte Interrogatoria außgesagt. Erkanft Ihne d.hafft Wider erlaßen, vnd soll man Ime den urschedt einbinden, Zuverschweigen, Waruff er befragt worden, Vnd sich wider einzustellen Wa er sollte gewarhnt* werden, Er soll sich auch mitt dem Wexel vergleiche,. B. Mr.
(f° 33) eodem die – Marx Locher
Nachdem Meine Herren Vffgestanden, hatt Marx Locher Inn der Cleinen Rhat stuben gemeine Urschedt geschworen un pntia. B. XV.ner.

Autres mentions de Marc Locher dans les registres (Quinze, Conseillers et les Vingt-et-Un), notamment pour des affaires de chage
1612 XV (2 R 40) Marx Locher. 307. 309. 312. [Müntzverführen]
1617 XV (2 R 45) Marx Locher der Jünger. 7. 157. [Müntzverführen]
1618 Conseillers et XXI (1 R 100)
Marx Locher contra Pier de Franckie als bürg Peter Dubie. 302.
1618 XV (2 R 46) Marx Lochers Sohn. 183. 187. [Müntzverführen]
1623 XV (2 R 51)
(f° 108) Montag den 16. Junÿ – Marx Locher
Quærit. Ob Marx Locher nicht Zubeschicken so guth geld von dem frembden Pfenningmeister soll vfgewichselt haben. Ists nichts geschloßen

Marc Locher hypothèque la maison au profit du maître des rentes Henri Obrecht

1613 (ut spâ [xxiiij. Novembris]), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 326-v
(Inchoat. fol: 327.) Erschienen Marx Locher gürtler
hatt in gegensein herrn Heinrich Obrechts Zinßmeÿsters alls beuelchb. vnserer g. herren Deputirten der losung Stuben – schuldig sein 100 guldin
dafür Vnderpfand huß v hoffestatt mit all Iren gebeu geleg. Inn der S S vff Inn Spittel Geßlin einsyt Jacob Roth gürtler andersÿt hanns König Pulgenmacher stosset hinden vff Erhard Erßlern Schumachern, dauon g,d 15 guldin gl S loßig mit iij C g derselb. Werung Georg Müller selig. erb.Sunst eÿg.

Marc Locher et sa femme Reine hypothèquent la maison au profit de Catherine, fille du serrurier Kilien Mey

1614 (xxij. Augusti), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 201
(Inchoat. fo. 198.) Erschienen Marx Locher der gürtler Vnd Regina sein eheliche hußfr.
haben in gegensein des Ehrenthafften hanns helmen Kannengießer Alls geschwornen Vogt Catharinen wÿlandt Kilian Meÿen des Schloßers dochter – schuldig sein 300 guldin Zu 15 batzen
dafür Vnderpfand sein soll huß v. hoffestatt mit allen andern Iren gebeü gelegen Inn der S S Im Spittel geßlin einsyt Jacob Boch gürtler andersÿt hans künnig Bullenmacher stoßend hind. vff Erhart Keßelman Schumacher vnd zum theil hanns (-) Spylmann, dauon gend 15 gld. gls SW abloßig mit 300 guldin derselb. werung Ulrich B*nnlinger lonern vff dem Rÿnhoffen Sunst ledig eÿgen

Âgé de 82 ans, Marc Locher fait un testament en faveur de Susanne Jæger, épouse de son fils Jacques Locher pour la récompenser de ses bienfaits. Il annule deux mois plus tard le legs de cent livres fait en sa faveur.
1641, Not. Strintz (Daniel, 58 not 63) n° 400
1641, Freÿtag den 16.ten Aprilis (…) persönlich erschienen ist der Wohlachtbare Marx Locher burger alhie Zue Straßburg, Zwar Zimlichen hohen alters, nemlich Inn dem 82. Jahren Vnd dahero etwas blöd, bauwfällig und schwachen aber doch von der gnaden Gottes gesunden gehend vnd stehenden leibs (…)
Endlichen vnd Zum fünfften legirt vnd verschafft herr Marx Locher der Codicillator Frawen Susannæ Jägerin herr Jacobi Lochers deß würths auff der Weinsticher Zunfftstuben Zu Straßburg vnd burgers daselbß haußfrau und also seines Sohns frawen, Vmb vielfaltiger Ihme Insonderheit aber beÿ seinem hohen alter erzeügter treüe und guttathen willen, vnd also Zu danckbarer widegeltung, von den Jenigen 200 gulden Capital, welche auff seiner ane dem Spittalgäßlein alhier gelegenen vnd Veltin Greben dem bürstenbider burgern alhie Zu Straßburg verkauffter behaußung angelaß stehen (…)

Fernere Nach Disposition. 1641 (…) auff Mittwoch den 30. tag Junÿ
Zum ersten so will er die Jenige 100 gulden welche seines Sohns Eefrawen Susanna Jägerin Jacobi Lochers deß würths auff der Weinsticher Zunfftstuben allhier haußfrawen vnd also seines Sohns frawen seinem Zuvor vor mir Notario auffgericht. Codicill bis dem fünfften Punct. zu einem legat verordnet gehabt, hiermit vnd In crafft dißer seines letsten willens gantz Crafftlooß sein vnd pleiben, Solchem nach Und fürs Ander So Ist sein herrn Marx Lochers ernstliche will vnd Meinung deß es Inn allen vberigen Punctern (außerhalb des Cassirten legat) beÿ seinem vorigen, vor mir Notario auffgerichteten Codicill allerdings verpleiben

Marc Locher vend la maison au brossier Valentin Græff. Une clause stipule que l’usage des marches dans la cage d’escalier de son voisin Jean Kœnig est une simple tolérance (ensuite n° 22).

1635 (16. Septembris), Chambre des Contrats, vol. 472 (expéditions) f° 109
Wir ut supra [Clauß Ludwig Wormbser der Meister und der Rhat] Erschienen ist Vnser Burger Marx Locher der Gürttler (verkaufft)
auch Vnserm Burgern Veltin Gräffen dem Bürstenbinder so Zugegen
hauß vnnd hoffstatt, mit allen Ihren gebäwen & gelegen in Vnserer Statt Straßburg, im Spithal gäßlin, einseit neben Weÿl. hanß Königs deß Bullenmachers see. Wittiben and.seit neben hanß Friderich Reinthaler dem Streelmacher, hinden vff Samuel Rueppen den Schuhmacher vnd hanß Wendlings deß Spielmanns see: Erben stoßend Vnd were diser Kauff geschehen und Zugangen für und umb 375 Pfund pfenning
Dabeÿ ist auch angezeigt word. daß die Stafflen im Schnecken so in hauß Königs wittiben gebel lig. keine gerechtigkeit, sonden ein Nachbarliche Vergonnung seÿe

Originaire de Zeitz en Misnie, Valentin Græff épouse en 1631 Barbe, fille du brossier Sébastien Pfaffenzeller
Mariage, cathédrale (luth. p. 302)
1631. Dominica 6. Trin: 17. Julÿ. Valentin Gräff der bürstenbinder, Christoff gräf zu Zeitz in Meissen n. sohn, und J. Barbara Sebastian Pfaffenzellern des bürstebind. tochter, engesegnet montag 25. Julÿ (i 156)

Valentin Græff devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage (sous le nom de Valentin Grœb)
1631, 4° Livre de bourgeoisie p. 120
Valentin Gröb Von Zentz Auß Schleßien d. Burstenbind. Empfangt d. Burg.recht Von Sebastian Pfaffenzellers v. Bürstenbind. Alhie thochter Barbara Wirdt Zünfftig Zum Spiegel den 4. Augusti 1631

La maison revient à son fils Valentin Græff qui épouse en 1656 Susanne, fille du tonnelier Matthias Holtzinger
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 253 n° 30)
1656. Domin. XXIV et XXVI Trin. 16 & 23. 9.bris. Valentin Gräff der Jünger bürstenbinder, Valentin Gräffen bürstenbinders vnd burgers alhie ehel. sohn, Vnd Jungfr. Susanna, Matthiß Holtzing. des Kieffers vnd burgers alhier ehel. Tochter, St. Claus Zinst. 25. 9.bris (i 271. proclamation Temple-Neuf f° 61-v, n° LXXIII i 63, [in margine :] Spiegel, St. Claus, Bock)

Le brossier Valentin Græff le jeune loue la maison au tisserand Thomas Reiser

1665 (3. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 120-v
Erschienen Valentin Gräff der Jüng., Bürstenbind.
in gegensein Thomæ Raÿsers deß Schneiders
verlühen, Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen nichts davon /:alß den Keller:/ außgenohmen, alhier im Spittalgäßlin, einseit neben Conrad Hornen dem Seckhlern, anderseit neben hannß Friderich Rheinthalern dem Strählmachern geleg. treÿjahr lang von bevorstehend. Mariæ Verkündigung angerechnet, um einen jährlich. Zinß nemlich benantlich. Zwölff Pfund pfenning

Valentin Græff vend la maison à l’apprêteur de tabac Daniel Neumann et à sa femme Anne moyennant 600 risdales

1676 (26. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 879-v
Veltin Gräff der birstenbinder
in gegensein Daniel Newmanns des Tabac beeÿters undt Annæ beÿdter Eheleuth
hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier im Spittälgaßlein, einseit neben hannß Conradt Hornen dem Seckhler, anderseit neben Daniel Gidel dem Grempen, hinden uff Matern Morscherosch den schuhmacher stoßend gelegen – umb 666. rthlr.

Fils de l’armurier Jean Neumann de Hambourg, le confiseur Daniel Neumann épouse en 1673 Anne, fille du chanvrier Thierry Paulus, manant de Strasbourg
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 241-v, n° 45)
1673. Eâd. Dominicâ [XVI Trinit 14. 7.bris] Daniel Neumann, der Zuckerbeck vnd Burger allhie, Hanß Neuman des Blattners vndt burgers Zu Hamburg ehl. Sohn, Und Jfr. Anna Dietrich Paull deß Hänffers vndt Schirms Verwandten allhier eheliche Tochter. Copulavi Eodem die [25. 7.bris] (i 254)

Daniel Neumann et sa fiancée Anne Paulus deviennent bourgeois une semaine avant leur mariage. Ils sont inscrits à la tribu de la Mauresse.
1673, 3° Livre de bourgeoisie p. 988
Daniel Newmann Von Hamburg der Zuckerbeck erkaufft das Burger Recht für sich und seine Verlobte Annam Paulußin, des henffers und Schirms Verwanthen dochter ex dispensatione E. E. Großen Rhats p. 20 golt fl. welche Err bereits auff dem Pfenningthurn erlegt hatt, und will auff E. E. Zunfft der Mörin dienen. Jur. 10. 7.br. 1673.

La femme de Daniel Neumann demande l’autorisation de faire soigner son mari par le baigeur Nægel parce que le barbier Schmid a ordonné un traitement dangereux par saignées.
1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
(f° 245). Sambst. den 14. Novembr. – Daniel Neumans des Tabacmachers hausfrau p. Dr Graden berichtet daß Meister Schmid der Balbirer Ihrem mann ein gefährluchr Aderläß Gethan, Vnd bis dahero noch gefährlicher curirt habe, bittet Unterthänig dispensando Zu erlauben, daß Sie Negelin den Alten Pflantzbader hinaufurter Gebrauchen möge. Erkandt Willfarth.

Daniel Neumann et Anne Paulus vendent la maison à l’aiguilletier Jean Rauscher et à Marie Madeleine Würth moyennant 400 livres

1688 (13. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 597
Daniel Neumann der Tabacbereiter und Anna, gebohrne Paulußin [unterzeichnet] daniel Neiman, A N
in gegensein Johannis Rauschers, deß Nestlers und Mariæ Magdalenæ gebohrner Würthin deßen Ehelicher Haußfrauen
Hauß, Höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier im Spitahlgäßlein einseit neben hans Conrad Hornen deß Secklers Kindern, anderseit neben Daniel Güthel dem Krempen, hinden auff Johann Sauren den schuhmacher stoßend gelegen – umb 400 pfund

Fils de l’aiguilletier Jean Conrad Rauscher, Jean Rauscher épouse en 1678 Marie Madeleine, fille du ceinturier Jean Erard Würth : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Meister Johannes Rauschern, dem noch leedigen Nestler deß achtbahr und bescheidenen Meister Hannß Conrad Rauschers, ebenmäßigen Nestlers und burgers allhier Zu Straßburg Ehelichem Sohn, alß dem Bräuthigamb ane einem, So dann der Tugendsamen Jungfrawen Mariæ Magdalenä Weÿland deß Ehrsam und bescheidenen Meister Hannß Erhard Würthen geweßenen Gürthlers und ebenmäßigen Burgers allhier Zu besagtem Straßburg seeligen ehelich hinderlaßenen Tochter, alß der hochzeiterin (…) Beschehen und verhandelt ist Vorgeschriebenes in deß heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg Donnerstag den 27. Februarÿ Anno 1679, Johann Peter Reeb, Notarius requisitus, coll. Johann Adam Ösinger Notarius juratus

Mariage, cathédrale (luth. f° 64-v n° 12)
1679. Dom. Reminiscere. Zum 2 mal Johann Rauscher der Nestler Conrad Rauschers des Nestlers und Burgers alhier Sohn Jfr. Maria Magdalena Weiland Hanß Erhard Würthen gewesenen Burgers Gürtlers u. (*) Tochter, dienstags den 27.ten Martÿ, Münster (i 66)

Marie Madeleine Würth meurt en 1713 en délaissant trois fils. Les experts estiment la maison à 450 livres. La masse propre au veuf est de 100 livres, celle propre aux héritiers de 244 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 317 livres, le passif à 486 livres.

1714 (23.4.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 34) n° 1183
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, so Weÿlandt die Ehren und tugendsahme Fraw Maria Magdalena Rauscherin gebohrene Würthin, des Ehrenachtbaren herrn Johann Rauscher Nestler vnd burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehegattin nunmehr seelig, nach ihrem d. 19.ten 9.bris deß abgelegten 1713.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren Meister Johann Rauscher Jun: auch Nestlers vndt burgers allhier ferner des Ehrengeachten herrn Johann Jacob Atzenbeÿl Leinenweber vnd ebenmäßigen Burgers allhier als geordnet: vndt geschwohrnen Vogts Johann Carl Rauscher leedigen Nestlers, der Zeit in der frembde sich enthaltend vnd H. Johann Geörg Rauscher Phil: Stud: der abgeleibten fraw seel. mit vorernantem hinderblieben H. Wittiber ehelich erzeigter dreÿer Söhne vnd ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt (…) So beschehen allhier Zu Straßburg Montags d. 23. Aprilis A° 1714.

Des Wittibers unveränderten Vermögens. Ergäntzung seines ermanglenden unveränderten Guths. It. es berichtete der Wittiber daß er Zur Zeiy beschehener Verheurathung außer seiner Kleÿdung vnd weißem gezeug ane dem Leib gehörig, nichts eÿgenthümbliches ane Nahrung beseßen dahero Ihme auch nichts in die Ehe gebracht Zu haben, inventirt worden, Nach deme aber in Anno 1695. weÿl. Meister Hannß Conrad Rauscher der Nestler vnd burger allhier sein des Wittibers vatter seel. mit tod abgangen, hat er von demsebigen pro rato vber 200. fl. ererbt (…)
In einer allhier Zu Straßburg ahne dem Spithal gäßlein gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich folgender maßen befunden
Ane Höltzen: und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Soldten Cammer, In der Cammer B, In der obern Stub, In der obern Stub Cammer, In der Mittlern Stub, In den Mittlern Stub Cammer, Vor dießen Stuben, In der Wohn Stub (pge. fol. 8.b)
Eÿgenthumb ahne einer Behaußung. (T.) It. hauß höfflein hoffstatt mit allen deren gebawen, begriffen, weithen, Zugehörden Rechten vnd gerechtigkeiten, allhier in Spithal gäßlein einseith neben Philipp Feuchter dem Birstenbinder 2.s. Valentin Eckard dem Spengler hinden auff hanß Geörg Wormen den Schuhmacher stoßend gelegen, so gegen männiglichen freÿ leedig vnd eigen vnd ist solche behaußung durch die allhießig geschworne Werckmeistere vermög deren beÿ mein Notÿ. Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato den 26. Martÿ Anno 1714. æstimirt worden pro 450. Darüber besagt ein teutscher perg. Kb. mit der St. St. anhangendem C. C. Insiegel verwahert datirt den 13. 9.bris A° 1688. mit N° 1 notirt.
(f° 12-v) Ergäntzung der Erben Abgegangenen unveränderten Vermögens. Nach besag Inventarÿ vber der abgeleibten fraw seel. in die Ehe gebrachte Nahrung Anno 1679. durch Weÿland herrn Notm. David Ösingern Jun: auffgerichtet
(f° 13) Wahren und Werckzeig in das Gewerb gehörig
(f° 14) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers Nahrung betr. bestehet allein in deßen Ergäntzung 100.
Der Erben Vermögen belangendt, Sa. haußraths 26, Sa. Silbers 3, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Ergäntzung 213, Summa summarum 244
Das Theilbare Guth anlangendt, Sa. haußraths 102, Sa. Wahren v. Werckzeigs 376, Sa. Leerer vaß 3, Sa. Silbers 13, Sa. Goldener Ring 7, Sa. Baarschafft 34, Sa. Pfenningzinß hauptguths 200, Sa. der behaußung 450, Sa. Activ Schulden 133, Summa summarum 1317 lb – Schulden 486 lb, Rest 830 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1175 lb
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt ist Vorgeschriebenes in deß heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg Donnerstag den 27. Februarÿ Anno 1679
Copia Testamenti nuncupativi. 1679. auff Sambstags den 27. Decembris alten Calenders zwischen Zwölff und ein uhren nachmittags (…) Persönlich erschienen seind der Ehrsam und bescheidene Meister Johannes Rauscher und die Tugendsame fraw Maria Magdalena Würthin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg gesund gehend und stehender leiben (…) Sie fraw Magdalena Würthin Schwangeren leibs (…) Johann Adam Ösinger Notarius juratus publ:
Abschatzung. d. 26.ten Martzi anô 1714: Auff begehren deß Ehrenhafften Vnd bescheiten H: Johann Rucher Nestler, Ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg in dem spitel Gessel gelegen Ein seitz Neben H: Philippus Füsser, Ander seitz Neben Valentin Eckart hinden auff hanß Görg Worm Stoßent welche behausung, hoff, hoffstatt, Gewölbter Keller, sampt aller ihrer Recht. vnd gerechtigkeit, wie solches, durch der Satt Straßburg geschwor. Werckleuth, sich in der besichtigung befund. Vnd dem Jetzigen preÿß Nach angeschlagen Würt, Vor Vnd umb Neün hundert Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworne werckh leüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff

Jean Rauscher se remarie en 1714 avec Marie Elisabeth Reinthaler, veuve du gainier Jean Georges Brunn : contrat de mariage, célébration
1714 (15. febr.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60) n° 748
Eheberedung Zwischen Herrn Johann Rauscher Nestler vndt Burgern allhier Zu Straßburg als dem H. Brauthigamb beÿständlich H Johann Jacob Atzenbeil Leinenwebers vnd auch burgers alhier sein des H. brauthigambs Kinder erster Ehe geschwornen vogts ane Einem
So damm Frawen Mariæ Elisabethæ Brunnin gebohrner Reinthalerin weÿl. H. Johann Georg Brunnen geweßenen Säckler vnd burgers allhier seel hinderlaßenen Wittib, als hochzeiterin, mit assistenz H. Friderich Reinthaler Cammacher vnd ebenfalls burgers allhier deroselben geordneten Curatoris andern theils
Actum Straßburg Donnerstags d. 15. febr. A° 1714. [unterzeichnet] Johannes Rauscher Als hoch Zeiter, Maria Elisabetta brunin Als hoh Zeiterin

Mariage, cathédrale (luth. f° 259-v n° 1119)
1714. Mittwoch den 30.t Maÿ Seind nach 2.mahl. Proclamation ehelich copulirt worden, M. Johann Rauscher b. Nestler und wittiber allhier und Fr. Maria Elisabetha weÿl. Johann Georg Brunen gewesens b. und Säcklers hinterl. wittib [unterzeichnet] Johannes Rauscher Als hochzeiter, Maria Elisabetta brunin Als hoh Zeterin (i 259)

Le sachetier Jean Georges Brunn épouse en 1693 Marie Elisabeth, fille du peignier Laurent Reinthaler : contrat de mariage, célébration
1693 (3.2.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 84
(Eheberedung) Johann Georg Brunn der Säckler und burger allhier alß hochzeiter mit beÿstand Philipp Fimpel deß haußfeurers seines Schwagers an einem
So dann Jgf. Maria Elisabeth Lorentz reinthalers deß Kammachers Ehe leiblich tochter alß hochzeiterin, mit beÿstand ged. Ihres Vatters, und Christian Gebhard deß Säcklers, Ihres Schwagers, am andern theil
Zum fünfften verordnet d. Hochzeiter seiner Hochzeiterin Zu einem widem den Ihme gebührend. Antheil seines haußes jenseit der Schindbrucken, einseit neben Friderich Freudenbergern dem Silberarbeiter, and. seits neben Daniel Rueb dem Schuhmacher, hind. auff das wasser stoßend gelegen, daran d. übrige theil hans Henrich Kammen, dem Sattler zustehet, selbiges Zeit lebens freÿ zu bewohnen

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 34-v, n° 6)
1693. Eodem [Dom: Reminiscere] seÿn Zum I mal außgeruffen worden Meister H. Georg Brunn, Seckler und burger allhier, Jfr Maria Elisabeth, Lorentz Rheinthalers deß Kammachers und burgers allhier el. Tochter, Seÿnd copulirt worden den 25. febr. [unterzeichnet] Hanns georg Brunn als hochzeiter, Maie Elisabet Reintalerin Hoch Zeitterin, Lorentz Reinthaller Alß vatter (i 35)

Jean Rauscher meurt en 1721 en délaissant les trois enfants de son premier mariage. Les experts estiment la maison à 550 livres. La masse propre à la veuve est de 219 livres, celle propre aux héritiers de 1 589 livres. L’actif de la communauté s’élève à 678 livres, le passif à 1 029 livres.

1722 (21.1.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 52) n° 1693
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung undt Güthere, Liegender und vahrender, Liegender und Vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Ehren und Vorachtbahre Herr Johannes Rauscher, gewesene Nestler und burger allhier Zu Straßb, nach seinem den 21. 9.bris deß erst kurtz zurückgelegten 1721.ten jahres aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen, Welche verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern vnd Begehren des abgeleibten in I. Ehe erzeugter dreÿ Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben (…) fleißig inventirt und Ersucht durch die Ehren und tugendsahme fr. Mariam Elisabetham gebohrne Reinthalerin diie hinterbl. W. beÿständlich deß Ehren vnd vorachtbahren Herrn Johann Friderich Reinthalers, Kammachers und burgers zu ermeltem Straßb. als deroselben leibl. Bruders v. geordneten Curatoris (…) So beschehen in der Königl. fr. St. St. vf Mittwoch den 21. Jan : 1722.
Der Verstorbene seel hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie volgt. 1. Joh: Rauscher, Nestler vndt burger alhie, welcher beneben seiner haußfrauen beÿ dem Geschäfft von anfang biß Zu end præsens war, 2. Joh: Carl Rauscher, auch Nestler undt burgern allhier, ebenfalls neben seiner Eheliebsten der Inventation völlig abgewartet, 3. Joh: Georg Rauscher, leedigen Nestler, welcher weilen Er majorennis v. ohnbevögtigt dem Geschäfft allein in eigener Persohn beÿgewohnt, Aller dreÿ deß abgel. seel. in erster Ehe erzeugte Kinder v. Zu gleichen portionen Erben
Copia der in Aô 1714 vor mir Notario auffgerichteter Eheberedung
Copia Codicilli so der verstorbene in A° 1719 vor Not° Marbach auffgerichtet

In einer allhier ane dem Spithal gäßl. gelegenen undt in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen hernach fol. (-) beschriebenen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen: und Schreinerwerck. Auff der Bühn, In der Soldaten Cammer, In der Cammer A, In der obern Stub, In der obern Stub Cammer, In der Mittlern Stuben, In den Mittlern Stub Cammer, In den Mittlern haußöhren, In der hintern Stub,(…)
Eÿgenthumb ahne einer Behaußung (E.) Erstl. hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebauen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier im Spithalgäßlein, einseith neben Philipp Fichter dem Bürstenbinder 2.s. neben Joh: Balthner dem Gürtler, hinden auff hanß Georg Wormen den Schuhmacher stosend, so gegen männiglichen freÿ leedig vnd eigen und ist solche behaußung durch die allhießige geschworne Werckmeistere crafft deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 19.ten Jan: 1722. æstimirt worden pro 550. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbr. m. der St. Straßb. C. C. Ins. verw. datirt den 13. 9.bris Anno 1688. m. N° 1 notirt und dabeÿ gelaßen.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen unveränderten Vermögens. Vermög Inventarÿ illatorum durch mich Notar. in Anno 1714 gef.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderten eigenthümlichen Vermögens, Sa. haußraths, Sa. Silbers 11 ß, Sa. guldener Ring 2, Sa. Pfg. Zinß hauptguths 100, Sa. Activ schuld 30, Sa. Ergäntzung 74, Summa summarum 219 lb
Diesemnach wird auch der Kinder und Erben anerstorben unverändert vätterlich Vermögen consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 88, Sa.Leerer Vaß 4, Sa. Silbergeschirrs 14, Sa. Goldener Ring 8, Sa. Eigenthumbs ane i. behausung 550, Sa. Ergäntzungsreste 953, Summa summarum 1619 lb – Schulden 30, Nach deren Abzug 1589 lb
Endlichen Komt auch die beschreibung der gemein: verändert vnd theilbahren verlaßenschafft, Sa. haußraths 19, Sa. Weins 11, Sa. Frücht 7, Sa. Silbers 1, Sa. Baarschafft 12, Summa summarum 678 lb – Schulden 1029 lb, In Compensatione 485 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1322 lb
Abschatzung. d. 18.ten Januarÿ anô 1722: Weÿlandt deß Ehrenhafften Vnd bescheÿtenen H. Johannes Rucher Nestler Seel. hinder Lassenen Fraw: wittib Vnd Erben, ist Eine behaußung Allhier in der Statt Straßburg in dem spittell Gessel gelegen Ein seÿth Neben Joh: Philippus Feicher, bürsten binder, ander seÿth Neben Johanes Baltner Girdler, hinden auff schu& Westerman, schuh Macher stoßendt, welche behausung hoffstatt, Stuben, Kammeren, hauß Ehren, darin Ein Härt, bauch Offen: vnd ein Gewölbter Keller, Sampt Aller Ihrer gerechtigkeÿt, wie solches, durch der Satt Straßburg geschwohrnen Werckleüthen in der besichtigung befunden, vnd dem Jetzigen preÿß Nach angeschlagen Wirt, Vor und umb Ein Taußendt Ein Hundert Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohrnen Werckh Leüthen Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Marie Elisabeth Reinthaler se remarie en 1727 avec le menuisier Jean Gross

Charles Rauscher rachète de ses frères les parts de la maison les 15 mars et 31 octobre 1726 (voir l’acte obligatoire de 1729). Lors du partage, il règle en 1728 à la veuve une partie des prétentions qu’elle a à exercer envers la communauté de son défunt mari.

1722, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 53) n° 1696
Abtheilungs Concept Über Weÿland deß Ehren und Vorachtbaren herrn Johann Rauschers, gewesenen Nestlers undt burgers allhier Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1722.
Erschiene beÿm Concept Frau Maria Catharina Grosin gebohrne Reinthlerin, Mr Johann Grosen des sich von hier absentirten Schreiners, beÿständlich Hn Johann Friderich Reinthalers, Kammachers und burgers allhier, Ihres bruders und vogts, angezeigend und bekennend, daß Ihro laut des darüber außgestellten Von Ihro und Ihrem Ehemann unterschriebenen hiebeÿ producirten Scheins den 17. Augusti 1728 ane Vorstehender Summ der 350. lb d so Sie ane Ihres erstern Ehemanns Verlaßenschafft theils eigenthümlich theils wÿdembs weiße Zufordern hat, und weßwegen Sie wie vorgemeltet, auff Johann Carl Rauscher, den Nestler und burgern allhier Ihren Stieffsohn wegen übernommener Vätterlicher Behaußung verwiesen worden, durch Ihne Johann Carl Rauscher 50 Pfund (…) baar bezahlt (…) Actum Straßburg den 25. Octobris Anno 1728.

L’aiguilletier Jean Charles Rauscher épouse en 1718 Anne Marie, fille du cordonnier Jean Charles Füssel
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 308, n° 1317)
1718. Mittwoch den 27.ten Julÿ Sind nach 2.mähl. Proclamation ehl. copulirt worden Joh: Carl Rauscher der ledige Nestler, Johann Rauscher b. vnd. Nestlers ehl. Sohn vnd J. Anna Maria weÿl. Johann Carl Füßels gew. b. vnd Schuhm. hinterl. ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Carlen Rauscher als hochzeiter, Anna Maria Füßelin als hochzeiterin (i 307)

Jean Charles Rauscher se remarie en 1729 avec Marie Salomé Schwartz, fille du pasteur d’Ittenheim Jean Philippe Schwartz : contrat de mariage, célébration
1729 (2. Nov.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 41
Eheberedung Zwischen Johann Carl Rauscher, Wittiber und burger, alß hochzeitern, beÿständlich H Michael Käsen, Schuhmachers und burgers allhier seiner Kinder erster Ehe geschwornen Vogts, ane einem
So dann Jgfr. Mariæ Salome Schwartzin, weÿl. H Johann Niclaus Schwartzen, gewesenen Weißbecken und burgers allhier nachgelaßenen ehelichen Tochter, alß hochzeiterin, beÿständlich Herrn M. Johann Philipp Schwartzen, Treueÿfferigen Pfarrers zu Ittenheim Ihres H Bruders und H Johann Jacob Stollen weißgerber und burgers allhier, Ihres Vattern, am andern theil
Actum Straßburg auff Mittwoch den 2. Novembris A° 1729. [unterzeichnet] Johann Carlen Rauscher als hochzeider, Maria salome schwartzin als hoch Zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth., f° 78, n° 43)
1728, d. 23. 9.br. sind eingesegnet worden Joh: Carl Rauscher der burger, Nestler v. Wittber alhier v. Jgfr. Maria Anna Salome, weÿl. Joh: Niclauß Schwartzen geweßenen b. v. Weinhändleren Nachgel. ehl. Tochter

Jean Charles Rauscher hypothèque sa maison en garantie des 150 livres avancées par le cordonnier Jean Guillaume Eckert lors des cessions de 1723.
1729 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 423
Johann Willhelm Eckerlen der Schuemacher
Johann Carl Rauscher des Nestlers demnach er Rauscher ihme Eckerlen vermög einer durch weÿl. H. Notarium Daniel Rohr in Anno 1722 auffgerichtetern hauß kauffverschreibung und zweÿer eben daselbst am 15. Martÿ und 21. Octobris 1723 gefertigter cessionen 150 pfund schuldig worden
hat der schuldner neuerdingen insonderheit verpfändet seine umb obcedierte 150 pfund bereits in oballegireter Kaufffverschreibung hypothecierte behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten derselben im Spithalgäßlein, einseit neben Philipp Feuchter den Burstenbinder anderseit neben Johannes Baldner dem güttler hinten auff Johann Georg wörmen den Schuemacher

Jean Charles Rauscher et sa femme font dresser l’inventaire de leurs apports. Les parties estiment la maison à une valeur de 750 livres

1729 (20.12.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 6) n° 121
Inventarium über Johann Carl Rauschers, Nestlers und Frauen Mariæ Salome gebohrene Schwartzin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand auffgerichtet Anno 1729. – und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert Vorbehalten haben (…) So beschehen in Straßburg in fernerel gegenseÿn Michael Käsen, Schuhmachers und burgers allhier, des Ehemanns Kinder erster Ehe Vogten auff dienstag den 20. Decembris Anno 1729.

In einer allhier im Spithalgäßel gelegenen dem Ehe Mann eigenthümlich zuständigen Behausung sich folgender maßen befunden
Eigenthum ane einer Behaußung. (M.) Ein hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deßen gebauen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtig Keiten gelegen allhier ane dem Spithalgäßlein, ein Seit neben Johann Philipp Feuchter, dem Bürstenbinder, ander Seit neben Johann Baldner, dem Gürtler, hinden auff Johann Westermann den Schuhmacher stosend, welche behaußung über die beÿden Passiv schulden benamßte beschwerden freÿ ledig vnd eigen, und wird selbige hier ohnpræjudicirlich angeschlagen vor 750 lb. Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. mit der St. Str. C. C. Stub anhang. Inns. verw. datirt den 13. 9.bris A° 1688. m. a. N° 1 et 2 notirt. Diese Behaußung ist dem Ehemann Von weÿl. Johann Rauscher, auch geweßenen Nestler und burgern allhier, seinem Vatter seel. um einen gewißen Preiß prælegirt und in der Abtheilung entschlagen worden.

Jean Charles Rauscher s’adresse aux Quinze parce qu’il prétend qu’on ne lui attribue pas de compagnon
1731, Protocole des Quinze (2 R 137, Rapiarium)
(f° 3-v) Sambst. den 20. Jan: – M. nôe Johann Carl Rauscher bgrs und Nestler Ca. E. E. Hwks der Nestler obstr. erhohlt unth. pet. Vom 2. Xbris jüngst. F. nôe cit. b. Zur mündt. Verantwortung umb Dep. M. b. gleichfalls umb dep. Erk. Ob Hwks herren

(f° 5-v) Freÿt. . den 24. Jan: – Lect. mem. Vom 2. Xbris und rec. Vom 20. hus. in s. Johann Carl Rauschers Ca. E. E. Mstrsch. der Nestler , Ille gehört hat petitum Widerhohlt, nôe der Msch Zugegen der obsr. Johannes Rauscher, Welcher geantw. er seÿe Zu friden. Woraufhin man andere meister Vorstehen laßen, alß Simon Wilhelm Stein undt Johann Friedrich Metzger, welche geantwortet, gegner habe kein ursach sich anderwerts einzuschreiben, daß er Keine gesellen habe oder bekomme, seÿe dißes kein ursach, m. dem vorig. herkämen, und wann man solche haben wolle müße man solche beschreiben, der Metzger habe sein sach beÿ E. E. großen rath außgemacht auch beÿ Mghh. den XV.en, vid. mem. de aô 1730. fol. 233. H. Dep. daß der Implorant mit seinem begehren abzuweißen und in die auffgeloffene unkosten, salvâ taxâ Zu condemniren seÿe. Erk. in plenum.
N.B. (les pages du registre de 1730 manquent)

Marie Salomé Schwartz fait dresser un inventaire après que son mari a quitté la ville. La masse propre à la veuve est de 578 livres. L’actif du fugitif et de la communauté s’élève à 1 685 livres, le passif à 2 094 livres

1732 (4.8.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 10) n° 230
Inventarium über Johann Carl Rauschers des von hier außgetrettenen Nestlers und burgers allhier zu Straßburg hinter sich gelaßene Haab und Nahrung, wie auch Passiv Schulden,, auffgerichtet Anno 1732.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen hab und Nahrung, so Johann Carl Rauscher, dem von hier sich absntirten Nestler und burgern allhier zu Straßburg, wie auch seiner Verlaßenen Ehegattin Frauen Mariæ Salome Schwartzin Zuständig, hiengegen dieselbe aber auch wieder pasive Zubezahlen schuldig seind, welche heut dato Zuend gemelt auf Ansuchen rstgedachter Rauscherischer Ehefrauen mit hülf und beÿstand Mr Johann Geörg Schwartzen, des Weißbecken und burgers allhier, Ihres bruders und geschwornen Curatoris ad lites, umwillen Sie Zu salvirung Ihres unveränderten Vermögens und deßen so Sie vermög auffgerichteter Eheberedung Zu fordern, das Beneficium Cessionis et Prælationis wegen der vorhandenen Passiv Schulden gerichtlichen Zu suchen Willens in gegenwart Mr Michael Käsen des Schuhmachers und burgers allhier, des Ehemanns Zweÿer Kinder erster Ehe geordneten Vogts fleißig inventirt (…) So Beschehen in Straßburg auff Montag den 4. Augusti Anno 1732.
Copia der Eheberedung, perge in mein Not. Prot. Extens. fol. 56.b

Höltzen und Schreinwerck, Auff der bühn, In der Cammer A, In der Soldaten Cammer, In der obern Stub, In der Stub Cammer, In der undern Stub, Im hauß Ehren, Im Keller
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlichen ein hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deßen gebauen begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier ane dem Spithalgäßlein, ein Seit neben Johann Philipp Feuchter dem Bürstenbinder, 2 Seit neben Johann Baldner, dem Gürtler, hinden auff Johann Westermann den Schuhmacher stosend, welche behaußung über die beÿden Passiv Schulden benamßte beschwerden freÿ ledig vnd eigen, und wird selbige hier ohnpræjudicirlichen angeschlagen vor 900 lb. Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. m. der St. Str. C. C. Stub anhang. Innsiegel verw. datirt den 13. 9.bris A° 1688. m. a. N° 1 et 2 notirt. Die Behaußung ist dem Ehemann Von weÿl. Johann Rauscher, auch geweßenen Nestler und burgern allhier, seinem Vatter seel. um einen gewißen Preiß prælegirt und beÿ der Vätterlichen Verlaßenschafft Abtheilung entschlagen worden.
Ergäntzung der Ehefrauen angegangenen unveränderten Guths, vermög Inventarÿ Concept (…) durch mich Notarium den 20. Decembris Anno 1729. vergriffen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frauen Nahrung betr. Sa. haußraths 153, Sa. Silbers 28, Sa. goldener Ring 8, Sa. Ergäntzung 283, Sa. Activ Wittwe 108, Summa summarum 578 lb
Solchemnach folget die übrige Nahrung, so weilen die Ehefrau consensu Curatoris propter onus Passivorum auff das theilbare mit Vorbehalt Ihrer Forderung renuncirt, dem Ehemann tam active quam passive Zugeschrieben wird, Sa. haußraths 189, Sa. Werckzeugs 5, Sa. wahren 397, Sa. Silbers 16, Sa. baarschafft 18, Sa. anschlags der behaußung 900, Sa. Activ Schulden, Summa summarum 1685 lb – Schulden 2094 lb, In Compensatione 408 lb
Wÿdems Verfangenschaft, Frau Elisabetha Grosen gebohrne Reinthalerin Mr Johann Grosen des Schreiners und burgers allhier Ehegattin hat wie bereits beÿ denen Passiv Schulden gemeldet (…)

Marie Salomé Schwartz meurt en 1759 dans sa maison au Hibou près de l’Homme de fer en délaissant pour héritières ses deux nièces, filles de son frère Jean Philippe Schwartz, diacre à Saint-Thomas. L’actif de la succession s’élève à 4 014 livres, le passif à 75 livres.
1759 (4.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 395) n° 821
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und Tugendsahmen Frauen Mariä Salome Rauscherin gebohrner Schwartzin, auch Weÿland des Ehren: und Wohl vorachtbahren Herrn Johann Carl Rauschen, des Nestlers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1759 – nachdeme dieselbe donnerstags den 23.ten Augusti dießes lauffenden 1759. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, Zeitlichen hinter sich verlaßen (…) durch Sie die beede Frauen Erbinin selbsten ingleichem Jungfer Catharinam Dorotheam Rotterin, der Defunctæ gewesenen dienstmagd von hier gebürtig (…) geäugt und gezeigt (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 4. Octobris 1759.
Die Abgeleibte Frau seelige hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen als folgt, 1.mo Frau Mariam Salome Wunscholdin, gebohrne Schwartzin, Herrn Heinrich Wilhelm Wunschold, des handelßmanns und burgers allhier Ehegattin, welche mit beÿhülff deßelben in Persohn dem geschäfft abwartete, So dann 2.do Frau Mariam Margaretham Ziegenhagin gebohrne Schwartzin, Herrn Daniel Gottlieb Ziegenhagen, des Chirurgi und burgers allhier Frau Eheliebstin, welche ebenmäßig mit assistentz deßelben in Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden
Beede Weÿland herrn Mag: Johann Philipp Schwartz, geweßenen Wohlverdienten Diaconi beÿ der Evangelischen Kirch zu St: Thomæ und burgers allhier, der seelig verstorbenen eheleibllichen Herrn bruders ebenmäßig seeligen erziehlte Frauen töchtere und ab intestato Zu Zweÿen gleichen portionen und Stamm theilen Verlaßene Rechtmäßige Erben

In einer allhier zu Straßburg ohnfern dem alten Weinmarck gegen dem Gerbergraben hinüber gelegenen, zur Eulen genanden in diese Verlaßenschafft gehörigen und hernach eingetragenen behaußung befunden Worden wie folgt
Eigenthum ane einer behaußung und Garthenhauß. Erstl. eine Behaußung, höfflein und Hoffstatt mit allen anderen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten Zur Eulen genannd gelegen allhier zu Straßburg nahe beÿ dem Alten Weinmarck und steineren brückel (…)
It. ein kleines Gärthlein, ohngefehr ein halb Viertzahl Grund haltend samt einem darinn stehenden Zweÿstöckigten Gartenhäußlein, Schweinstall und hoffstatt mit allen deßen Gebäuen, begriffen, Weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen außerhalb der Statt Straßburg, vor dem Fischerthor zwischen denen dreÿen brucken im beckenwäldlein (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 147, Sa. Wein und Lährer Faß 142, Sa. Silbergeschmeids 43, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2450, Sa. Eigenthums ane einer behaußung und einem Gärthein 1200, Sa. Schuldig 30, Summa summarum 4014 lb – Schulden aus der Verlassenschafft zubezahlend 75 lb, Detrahendo Verbeleibt 3939 lb – Stall Summa 3456 lb
Unter dießer Summ nun ist nicht allein der seelig Verstorbenen Frauen Rauscherin Eigenthümlich Verlaßenes Vermögen begriffen, Sondern es finden sich auch darunter Ihre Verstorbenen geschwüsterde Verlassenschafften, so dieselbe annoch in genuß gehabt, Nemlich Weÿland herrn Johann Jacob Schwartzen geweßenen Ledigen Paßmentirers nunmehr seel. Verlaßenes Vermögen, Ferner Weÿland herrn Johann Adam Schwartzen geweßenen Ledigen Weißbecken nunmehr seeligen Verlassenschafft, So dann Weÿland Marthä Schwartzin auch weÿland Herrn Nicolai Schwartzen geweßenen Weißbecken und burgers allhier seeligen hinterlassener ehelich erziehler tochter nun ebenmäßig seeligen hinterlaßenes Vermögen
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 147, Sa. Wein und Lährer Faß 142, Sa. Silbergeschmeids 43, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 2450, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 1200, Sa. Schulden 30, Summa summarum 4014 lb – Schulden 75, Detrahendo 3939 lb
Stall Summ 3456 lb

La maison revient, par vente judiciaire ou accord avec sa sœur, au boulanger Jean Adam Schwartz d’après les tenants et aboutissants (à partir de 1734). Il meurt célibataire en 1753.

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1736-1757, n° 12)
Dienstags d. 4. Maji 1753. morgens um 7 Uhr starb Johann Adam Schwartz lediger Weißbeck, seines alters 57 Jahr 6 monath und 18 Tage, Sein Vatter war weÿl. Johann Niclaus Schwartz weißbeck und burger allhier, die mutter aber weÿl. Anna Margaretha gebohrne Kraußin, Donnerstags darauff als d. 10. ejusd. wurde derselbe auf dem Gottesacker S. Gallen Christl. Gebrauch nach begraben, wie soches bezeugen [unterzeichnet] Daniel Gottlieb Ziegenhagen als verwandter, Joh: Philipp Strohl, als verwander (i 155)

La maison revient à sa nièce Anne Marguerite Schwartz, femme du chirurgien Daniel Théophile Ziegenhagen

Anne Marguerite Schwartz vend la maison au tourneur Jean Kohringer et à sa femme Marguerite Salomé Diebold moyennant 1 000 livres

1767 (9.2.), Chambre des Contrats, vol. 641 /1 f° 73
Fr. Anna Margaretha geb. Schwartzin H. Daniel Gottlob Ziegenhagen des chirurgi eheliebstin
in gegensein Johann Koringer des hohldrähers und Margarethæ Salome geb. Dieboldin mit beÿstand ihres vatters Johann Michael Diebold auch hohldrähers und ihres vetters Johann Heinrich Diebolt ebenmäßig hohldrähers
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane dem Spithalgäßlein, einseit neben Johann Meyer dem bürstenbinder, anderseit neben (-) Kutz dem schumacher, hinten auff Johann Westermann dem schumacher – um 1000 pfund

Originaire de Nuremberg, Jean Kohringer épouse en 1755 Marguerite Salomé Diebold, fille du tourneur Jean Michel Diebold : contrat de mariage, célébration à Kehl
1755 (3. 8.bris), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 332-a
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenachtbaren Johann Kohringern, weÿl. Herrn Johann Kohringers, geweßenen Glaßers und auch weÿl. Frauen Margarethæ Susannæ gebohrner Linßnerin, beeder Eheleuthe und burgere in Nürnberg seel. nachgelaßenem ehelich erzeugtem Sohn, als dem hochzeiter, ane Einem,
So dann der tugendbegabten Margarethæ Salome Dieboldin, herrn Johann Michael Diebold des holdrehers und Burgers allhier mit weÿl. frauen Susanna gebohrner Trabitzin seiner gewesenen ersteren Ehefrauen seel. ehelich erzeugter Tochter als der Hochzeiterin am andern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg auff Freÿtag den dritten octobris anno 1755 [unterzeichnet] Johann Koringer Als hochzeiter, Margaretha Salamea dieboldtin als hochzeitrin

Mariage, Kehl, 9. Octobris 1755. Johann Koringer, Dreher von Nürnberg und Margaretha Salome, Johann Michael Diebold des drehers zu Straßburg Tochter (relevé BCGA n° 103-109 p. 462)

Jean Kohringer fait dresser un état de ses biens pour accéder à la bourgeoisie (les registres de bourgeoisie manquent pour cette année)
1756 (4.6.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 260) n° 640
Designatio Alles desjenigen Vermögens, welches Johannes Kohringer, der Holdreher allhier dato Eigenthümlichen besitzet, und solches nach vorhin beschehener genugsamer Erinnerung des articuls aÿds Äugens und Zeigens auch würcklich darüber abgelegter handtreu geäugt und gezeigt
(haußrath), Ane Holtz und Werckzeug 25 lb, Ane Baarschafft 228 lb, Summa 266 lb [unterzeichnet] Johann Koringer

Jean Kohringer introduit une demande pour être autorisé à présenter son chef d’œuvre. Il s’est marié avec Marguerite Salomé Diebold alors qu’elle attendait un enfant de lui. Il estime avoir ainsi gardé l’honneur sauf. Il demande à devenir maître ou d’avoir au moins le droit de vendre des articles de Nuremberg. Son beau-père intercède en sa faveur en déclarant que l’attitude de son gendre a calmé son premier mouvement de colère. La maîtrise ne s’oppose pas à la requête pourvu qu’elle ne constitue pas de précédent. Les Quinze autorisent le pétitionnaire à présenter son chef d’œuvre. Il n’aura cependant jamais le droit d’avoir d’apprenti, même ses propres enfants, et devra travailer un temps sans compagnon. Décision de l’assemblée et expédition du jugement.
1756, Protocole des Quinze (2 R 167)
(p. 108) Sambstags den 13. Martÿ – Pastorius nôe Johann Köringer Von Nürnberg gebürtig C. E. E. meisterschafft der hohldreher producirt Wiedrigen handwercks bescheid von Welchen Er an mghh. appellirt, bitt berzeichnus und Will as procimam darzu Verkunden laßen. Erkandt, Verzeichnus.

(p. 126) Sambstags den 20. Martÿ – Pastorius nôe Johann Köringer in actis C. E.E. mstrschafft der hohldreher auch in actis, loco der appellations Clag producirt unterthäniges memoriale und bitten. Christmann, bitt copiam et terminum ordinis, obtinuit

(p. 139) Sambstags den 3. aprilis 1756. – Pastorius nôe Johann Göringers in actis C. E.E. mstrschafft der hohldreher obermeister auch in actis, erhohlt productum Vom 20.ten Martÿ jüngst und bitt Deput. Christmann producirt unterthänige Verantwortung und bitt auch Deput. Pastirium Widerspricht solches producto und bitt wie Vor. Erkannt, Deputation

(p. 171) Sambstags den 10. aprilis 1756. – Iidem [Obere handwercks Hren] laßen per Eundem [H. Secretarium Städel] referiren, es habe Johann Köringer der hohldreher den 13.t martii jüngst C. E. E. meisterschafft der hohldreher beÿ Mghh einen Wiedrigen handwercks bescheid producirt Vermög Welches der implorant mit seinem wider ordnung lauffenden begehren pt° admissionis Zum meister recht, oder Wenigstens der Erlaubnus mit seiner Eigenen hand in Nürrenberger waar Zu arbeiten abgewießen worden, Von dießem bescheid habe in tempore legali an mghheren appellirt, seiner interponirten appellation verzeichnus gebetten und erhalten auch den 20. Ejusdem mensis seine unterthänige appellations Klag übergeben, und seine Conclusiones dahin eingereichet, mggh. zu erkennen geruhen wollten, daß die appellatische meisterschafft ihn entweder Zu dem meister Recht gegen möglicher præstation deßen, was darzu erfordert Wird, Zu admittiren, oder aber wenigstens mit eigener hand arbeiten und seine profession treiben zu laßen schuldig und gehalten seÿn solle, ref in Casu ulterioris Contestationes Expensis den 3 Hujus habe appellatischer obermeister seine unterthänige verantwortung producirt und gebetten, mghherren geruhen Wollten in Rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß der appellant mit seiner nichtigen appellation und Wieder ordnung lauffenenden begehren ref: exp anzuweisen seÿe.
Auff geschehene Weißung habe der implorant seinem producto annoch beÿgesetzt, wie daß Er geschehen müße sich Vergangen zu haben, allein da Er seine dermahlige Ehefrau durch erfolgte Eheliche copulation Wieder Zu Ehren gebracht, sie auch eine meisters tochter seÿe, so versehe Er sich zu mghhen hoher gnadt, daß Sie seinem unterthänigen bitten gütigst deferiren Würden, um so viel mehr als Er sich offerirt das meisterstück Zu machen und alles mögliche Zu præstiren
Meister Johann Michael Diebold der hohldreher als Schwieger Vatter des Imploranten auch Zugegen, habe declarirt, daß Er gestehen müße, daß seine anfangs über seines heutigen tochtermanns und tochter Verübten fehler gefaßter Zorn und dahero gefaßter und in das Werck gestellter Vorsatz, ihnen nicht nur nicht zu helffen, sondern auch in allem zuwieder Zu seÿn, Viel dabeÿ dico dazu beÿgetragen, daß sie sich Von hier Weg und nach Kehl begeben müßten, sintemahlen anfänglich der meisterschafft selbst in Versorgung derer selben behülfflich seÿn Wollen. Er erkenne anjezto seine übereilung und wolle deßwegen sein unterthäniges bitten pro obtinenda dispensatione geziemend beÿgesetzt haben.
nôe Imploratischer Meisterschafft seÿen vorgestandeen Johann Dörig als ober: Johann Georg Jost der älter, Johann Daniel Hammerer und Antoni Hetzel als mit meistere, welche sich auff ihre verantwortung bezogen, beÿsetzend, daß allhier in Straßburg kein dergleichen Exempel beÿ ihrem Handwerck jemahlen Vorgekommen, sie wollten sich zwar der annahm des jmploranten sonderlich Weilen es eines meisters tochter batrifft nicht absoluté Widersetzten, wann nur solches zu Keiner Consequenz gereiche, auch dem imploranten Verbotten Werden niemahlen Lehrjungen annehmen zu dörffen.
Auff seithen derer Hen Deputirten habe mann gleich eingesehen, daß der Implorant vor seine Persohn wegen begangener fehler, Keiner attention würdig, sondern wann einigen gnad Zu erweißen, so es allein in ansehung der burger und meisters Tochter geschehen müße, worzu annoch Kommt daß der Vetter so wh*sig vor den imploranten und seine tochter gebetten, die imploratische meisterschafft selbst auch gern zu ließe, wann solches ohne des handwercks præjuditz geschehe, daß ihnen geholffen würden Zu dem Endt hätten die Hrn Deputirte der meinung seÿn wollen, daß Zu allervorderist der implorant sich in den stand stelle burger Zu werden, quo facto derselbe dispensando Von denen muthjahren Zu dem meisterstück zu admittiren und nach Vollbringung deßelben Zwar als meister Zu recipiren, ihme aber Lehrjungen anzunehmen oder auch seine Eigene Kinder zu lehren Verbotten seÿn soll. Wobeÿ H. XV. Richshoffer ihme einen gesellen Zu halten Zu Vergönnen, H. XV. schmidt aber sich mit seiner hand arbeit zu begnügen sich vernehmen laßen Welches mghhen Zubeliebiger entscheidung anheim gestellet wird.
Erkandt bedacht mit Hn. XV. Schmid voto confirmirt und solle dem obermeister ein redsatz entheilt, und ihme aufferlegt werd. det meisterschafft anzusagen, sich Künfftighin dergleichen, Versamblungen ohne Vorsatz derer obere handwercks Hrn beÿ hoher obrigkeitlichen ahndung zu enthalten.

(p. 194) Sambstags den 8.ten Maÿ – Folgende bescheid sind von denen Parthen begehrt Worden
Bescheid – Sambstags den 10. aprilis. In sachen Johannes Köringer des hohldrehes appellanten an Einem, Entegen und wieder E. E. meisterschafft der hohldreher obermeister appellaten am andern theil, auff producirtem handwercks bescheid Vermög Welches der implorant mit seinem begehren puncto admissionis Zum meister recht, oder Wenigstens der Erlaubnus mit seiner Eigenen hand in Nürrenberger waar Zu arbeiten abgewießen worden, interponirte und verzeichnete appellation, übergebene unterthänige appellations Klag Juncto petito, Wir zu erkennen geruhen wollten, daß die appellatische meisterschafft den appellanten entweder Zu dem meister Recht gegen möglicher præstation deßen, was darzu erfordert Wird, Zu admittiren, oder aber wenigstens mit Eigener hand arbeiten und seine profession treiben zu laßen schuldig und gehalten seÿn solle, ref in Casu ulterioris Contestationes Expensis. Vorgelegte Verantwortung samt beÿgefügtem bitten, Wir geruhen Wollten zu erkennen und auszusprechen, daß der appellant mit seiner nichtigen appellation und Wieder ordnung lauffenenden begehren ref: exp. anzuweisen seÿe.
Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation auch all übrig derer parthen angehörtes Vor: und anbringen, ist derer Hren Deputirte abgemegter relation nach Erkannt, daß Zu aller forderist der implorant sich in den stand stelle burger Zu werden, quo facto derselbe dispensando Von denen muthjahren Zu dem meisterstück zu admittiren und nach Verfertigung deßelben Zwar als meister Zu recipiren, ihme aber Lehrjungen, und wann es auch seine eigene Kinder wären, anzunehmen und lehren Verbotten, auch noch zur Zeit einen gesellen Zu halten untersagt seÿn solle, als Wir hiemit erkennen, die gerichts Kösten aber deßwegen Compensiren, weilen die appellatische meisterschafft in erster instantz ohne vorsitz derer obern handwercks Hrn sich versammlet und eine bescheid ertheilt, als Welches derselben und sonderlich dem Jeweiligen obermeister für das Zukünftige beÿ hoher obrigkeitlichen ahndung hiemit Verbotten wird.

Jean Kohringer devient tributaire chez les Charpentiers
1756, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32, 33)
(f° 189) Mittwochs den 11 Augusti 1756 – Evangelisch Neuzünfftiger (dt. 3 ld b)
Johannes Köhringer der verheurathete treher prod. Cantzleÿ vnd Stallschein beede datirt den 24. Julÿ 1756. bitt in ansehung derselbe gegen der gebühr das Zunfftrecht zu Conferiren. Erkand willfahrt, zumachen derselbe præstanda præstirt.

Jean Kohringer sollicite le droit d’avoir des apprentis et des compagnons. La maîtrise oppose un refus en déclarant qu’il devrait être heureux qu’on lui ait permis de faire son chef d’œuvre. La commission se réfère au jugement de 1756 qu’elle confirme quant aux apprentis mais lui premet d’avoir désormais un compagnon pusqu’il est notoire qu’il est difficile de nourrir une famille en travaillant seul.
1758, Protocole des Quinze (2 R 169)
(p. 173) Sambstags d. 3. Junii – Idem [Faust] nôe meister Johannes Koringer des hohldrehers und burgers allhier ctra E E meisterschafft der hohldreher obermeister, producirt unterthäniges memorialee und bitt deput. Christmann bitt Cop. et term. ord. obtinuit.

(p. 192) Sambstags d. 17. Junii – Faust nôe meister Johannes Koringer in actis ctra E E meisterschafft der hohldreher obermeister auch in actis erhohly prodictum Vom 3.ten hujus und bitt deput. Christmann bitt Similiter deput.. Erkannr Deputation.

(p. 212) Sambstags d. 26. Junii – Iidem [Obere handwercks Hren] laßen per Eundem [H. Secretarium Städel] referiren, es habe Johann Köringer der hohldreher und burger den 3.ten Hujus ein unterthäniges memoriale und bitten ctra E E meisterschafft der hohldreher producirt und dahin Concludirt mghhen Zu erkennen geruhen wollten, daß nachdeme der Implorant nunmehr gleich anderen Meistern præstande præstirt, ihm auch dermahlen gleich anderen mehrern gesellen und Jungen zu halten und lehren Zu dörffen zu gestatten seÿe refusis in Casu Contestationis Expensis. den 17.ten Ejudsem habe die Imploratische Meisterschafft per recessum um Deputationem gebetten, Auff geschehene Weißung habe der implorant sich auff den jnnhalt seines memorialis bezogen.
nôe Imploratischer Meisterschafft seÿen Vorgestanden Johann Daniel Hammerer als obermeister, Friderich Samuel Fröreißen und Johannes Keller, alle dreÿ hohldreher welche remonstrirt, der Implorant solte sich glücklich schätzen und zu frieden seÿn, daß Er ohngeachtet seines begangenen Fehlers Vor 2 Jahren Von mhghhen die erlaubnus erhalten zum Meisterstück admittirt zu werden, ohne anjetzo zu begehren gesellen Zu fördern und Jungen Zu lehren. Sie beruffen sich auff den in anno 1756. ergangenen bescheid und Wollten unterthänig gebetten haben, den Imploranten mit seinem begehren refusis Expensis abzuweißen.
Nachdeme die Hhn Deputati den Von Imploratischer Meisterschafft allegirten bescheid untersucht, und befunden, daß dem Imploranten vor alle Zeit Jungen, auch sogar seine Eigene Söhne zu lehren, gesellen aber zu halten nach Zur Zeit Verbotten worden, Zugleich aber in Consideration gezogen, daß ein mann der doch gleichwohl das meisterstück nach ordnung verfertiget mii eigener hand allein sich und die seinige nicht wohl ernehren Könne, als hätten die Hhn Deputirte dafür gehalten, daß dem Imploranten einen gesellen zu halten zu erlauben derselbe aber mit seinen übrigen petitis ab: und an den in anno 1756. ertheilten bescheid Zu Verweißen seÿe. Erkandt, bedacht gefolgt.

Jean Kohringer a été élu examinateur des chefs d’œuvre. Le prévôt de la tribu déclare qu’on a appris depuis lors que le nouvel élu a été condamné à ne jamais avoir d’apprenti. Jean Kohringer renonce à la fonction.
1774, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32, 33)
(f° 130) Mittwoch den 21. Decembris 1774. – S.T. H. Ammeister Nicart, unser hochgebietende Herr Oberherrn proponirte Einem hochlöblichen Schöffen-Colllegio, daß beÿ jetzt vorgenommener Wahl den 14.den dieses, Mr Johannes Kohringer Zum Schaumeister Es. En. Handwerck der Hohldrehern erwählet worden, angesehen man aber seithero in Erfahrung gebracht, daß besagter Mr Keheringer, vermög Gnädiger Herren der XV. Bescheids vom 10.ten Aprilis 1756. verbotten Lehrjungen anzunehmen, auch sogar seine eigene Kinder Zu Lehren, so hat man denselben hiehero berufen lassen, um von ihme Zu vernehmen, ob er das ihme Zuerkannte Schaumeister Amt anzunehmen Willens wäre oder nicht.
Mr Kohringer Zugegen sagt wie daß Er sich vor die ihme desfalls erzeigte Gunsten gebührendermaßen bedancke, und auf das ihme Zugedachte Schaumeister Amt hiemit freywillih renuncire, deße, Zu Urkund sich derselbe hier eigenhändig unterschrieben. Ist unterschriebenen Johannes Kohringer.

Jean Kohringer introduit auprès des Quinze une demande dont la teneur se trouve dans une lacune du registre.
1780, Protocole des Quinze (2 R 190)
Johannes Köhringer contra EE Meisterschafft der Hohldreher
(p. 267) Sambstags den 1.sten Julii 1780 – Wilhelm nôe Johannes Köhringer des hiesigen Burgers und hohldrehers, Contra EE Meisterschafft der Hohldreher, Obermeister producirt unterthäniges memoriale und bitten sampt neÿl. sub N° 1 & 2 pt° vollkommenen Meisterschaffts, bitt unterthänig deputation, Claus bott Copiam et Terminum ord. obtinuit.

(p. 286) Sambstags den 15.ten Julii 1780 – Wilhelm nomine Johannes Köhringer din actis Contra EE Meisterschafft der Hohldreher Obermeister auch in actis, erholt memoriale vom 1.ste hujus bitt unterthänig. deputationem, Claus producirt unterthänige beantwortung bitt similiter deputation. Erkannt deputatio.
(lacune f° 288-353)

Jean Kohringer meurt en 1781 en délaissant un fils majeur et une fille mineure. Les experts estiment la maison à 500 livres. La masse propre à la veuve est de 216 livres, celle propre aux héritiers de 40 livres. L’actif de la communauté s’élève à 554 livres, le passif à 1 310 livres.

1782 (24.1.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 867) n° 267
Inventarium über Weiland des Ehrsamen Mr Johannes Kohringer gewesenen Hohltrehers und burgers alhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschaft aufgerichtet in anno 1782. – nach seinem Sonntag den 24.ten Aprilis des abgewichenen 1781.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt nach sich verlaßen. Welche Vermögens Nachlaßenschaft heutiges zu End gesetztem Dato auf freundliches Ansuchen und Begehren hernachgemelten des Defuncti seel. ab intestato Zu Erben Verlaßenen Sohns und Mr Joh: Gottfried Baur des Schuhmachers und burgers dahier als hernach gemelter des Defuncti seel. annoch minderjähriger Tochter geordnet und geschworenen Vogts, wie auch des Ehr: und Tugendbegabten Fraun Margarethæ Salome gebohrner Dieboldin der hinterbliebenen Wittib selbsten, mit beÿstand Herrn Georg Heinrich Webers, des hohlttrehers und Burgers alhier nach ordnung ersucht und inventirt worden. Zuforderist aber haben Sie die Wittib und Sohn wie auch Johann Friderich Mühlbach des aus Braunschweig gebürtige Gesell, die über das getreue Augen und Zeigen besagenden (Articul geschworen) So geschehen alhier Zu Straßburg in einer an dem Spital: Gäßlein gelegenes hiehero eigenthümlich gehöriger und hernach mit mehrerm beschriebener Behausung auf Donnerstag den 24.ten Januarii 1782.
Benennung der Erben. Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu seinen rechtmäsigen Erben verlaßen namentl. und 1° Johann Friderich Kohringer de, leedigen hohltreher so großjährig und hiebei persönlich zugegen seine eigene Interesse besorget und 2° Jungfrau Margaretham Salome Kohringerin weche 16. Jahr Zurückgelegt und mit Mr Johann Gottfried Baur dem Schuhmacher und burger allhier bevögtiget. der auch in dieser qualtiæt hiebei gegenwärtig ermeler seiner Curandæ Nutzen bestens beobachtet. Beide des Defuncti seel. mit eingangs gedachter deßen hinterlaßener Wittib ehel. erzeugte Kinder
Bericht zu gegenwärtigen Inventario. Es haben Zwar bede Zertennte Ehepersonen in den 4.ten Puncten ihrer mit einander errichteten und nächst vorher copialiter einverleibten Eheberedung die nötige Versehung gethan daß beedersitiger Ehepersonen Illata ordnungsmäßig inventirt und æstimirt werden solle, deßen aber ungeachtet hat man der hinterbliebenen Wittib gathaner Declaration nach solche Inventur unterlaßen (…)

Eigenthum an einer Behausung. Neml. eine behaußung, höfflein und hoffstatt, mit allen deroselben begriffen, Weiten, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg an dem Spital: Gäßlein, eins. neben weil. Johannes Meÿer des gewesenen Bürstenbnders hinterlaßener Wittib und Erben, anderseit neben Mr N. Kautz des Schuhmachers separirter Ehefrau, und hinten auf den Ulmer Graben stoßend, so außer dem darauf haftenden und hernach passivé eingetragenen Capitali, gegen männigl. frei, leedig und eigen, und dermalen durch (die Werckmeistere) vermög deroselben schriftlich ausgestelten und bei dieses Inventarii Concepto verwahrlich liegenden Abschatzung: Scheins vom 10.ten Maji 1781. gewürdiget und angeschlagen worden vor und um 1000 fl. oder 500 lb. Heirüber besagt und ist vorhanden ein deutscher pergamentener in allhiesiger C.C. Stub gefertigter und mit deroselben aufgedrucktem Insiegel verwahrter Kaufbrief d.d. 9.ten Februarÿ 1767. weißend, wie beede nun zertrente Ehepersonen hievor beschriebene behaußung von Frauen Anna Margaretha gebohrner Schwartzin, weil. hrn Daniel Gottlob Ziegenhagen, des gewesenen Chirurgi alhier gewesener Ehefraun, kauf: und eigenthümlichen an sich gebracht.
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib währender Ehe abgegannenen unveränderten Guths. Ausweislich der von nun Weil H. Not. Frantz Heinrich Dautel den 20. 8.bre 1755 und 27. Maji 1757 errichteten auslieferung der hinterbliebenen Wittib zu fordern gehabten mütterlichen Guth
Series rubricarum hujus Inventarÿ.Der hinterbliebenen Wittib unveränderten Vermögen, Sa. haußraths 4, Sa. Silbers 3, Sa. Schulden 50, Ergäntzung 158 lb, Summa summarum 216 lb
Diesemnach so wird auch der Erben unveränderte Vermögenschaft beschrieben, Sa. Kleidung 9 lb – Schulden aus der Erben unveränderte Vermögenschaft zu bezahlend 50, Compensando 40 lb
Endlichen so wird auch die gemein und theilbare Verlaßenschaft beschrieben, Sa. haußraths 24, Sa. holtzes, gemachte Arbeit und Werckzeuge zum treher handwerck gehörig 15, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 3, Sa. Eigenthums an einer behaußung 500, Sa. Schulden 12, Summa summarum 554 lb – Schulden 1310 lb, In Vergleichung passiv onus 756 lb
Endliches pasiv onus loco der Stamm Summa 600 lb
Copia der Eheberedung (…) So geschehen Alhier zu Straßburg auf Freitag den 3. Octobris Anno 1755.

Marguerite Salomé Kohringer, seule héritière de sa mère comme le mentionnent les actes ultérieurs, devient seule propriétaire de la maison. Elle épouse en 1784 le tourneur Jean Michel Jost, fils du tourneur Jean Georges Jost : contrat de mariage, célébration.

1784 (21.1.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 92
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte Herr Johann Michael Jost, lediger Hohldräher, Weiland Hn Johann Georg Jost, geweßenen Hohldrähers und Burgers alhier hinterlaßener ehelicher Sohn, unter Autorisation H Joh: Georg Weins des Langmeßerschmidts und Burgers alhier, seines geordnet und geschworenen Vogts als Bräutigam an einem,
sodann die Ehren und Tugendsame Jungfer Margaretha Salome Kohringerin, weiland H Johannes Kohringers gewesenen Hohldrähers und Burgers alhier nachgelaßene ehelich erzeugte Tochter, beÿständlich Herrn Johann Gottfried Bauer, des hiesigen Burgers und Schuhmachers ihres geordnet und geschworenen Vogts als Braut an dem andern Theil
So domaine den 21. Januarÿ Anno 1784 [unterzeichnet] Johann Michael Jost als Bräutigam, Margaretha Salome Kohringerin als Braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 140 n° 11)
Im Jahr Christi 1784., Montags den 19. Aprilis nach mittag umb dreÿ uhr sind (…) ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Michael Jost, lediger Träher Mstr. und burger allhier, weÿl. Johann Georg Jost gewesenen Träher Mstrs. und burgers allhier, und Frau Maria Dorothea gebohrner Köhlerin ehl. erzeugter Sohn, und Jgfr. Margaretha Salome Koringerin, weÿl. Johann Koringers gewesenen Träher Mstrs und burgers allhier und frau Margaretha Salome gebohrner Dieboldtin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Michael Jost als hochzeiter, Margaretha Salome Kohringerin ams Hochzeiterin (i 141)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue de l’Hôpital. Ceux du mari s’élèvent à 148 livres, ceux de la femme à 180 livres.
1785 (3.1.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 886) n° 268
Inventarium über der Ehrengeachten Herrn Johann Michael Jost, Hohldrähers und der Ehren : und tugendsamen Fraun Margaretha Salome gebohrene Kohringerin, beiden Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1785. – in ihrem vor mir unterschriebenen Notario den 21.ten Januarii Anno 1784, miteinander errichteten Ehecontract §° 3° stipulirt haben, daß einem jeeden Von ihnen sein in die Ehe bringendes Vermögen Vor eigen und unverändert vorbehalten seÿn soll (…) Geschehen allhier Zu Straßburg in einer an dem Spithalgäßlein gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung, in fernerem beÿseÿn H. Johann Georg Jost, des drehermeisters und burgers allhier als des Ehemanns bruder und ad hoc angesprochenen beistands und H. Johann Gottfried Bauer des hiesigen burgers und Schuhmachers als der Ehefrauen noch ohnentledigten vogts und hierzu angesprochenen beistands; Montag den dritten Januarii Anno 1785.

Wittum Welchen Frau Maria Dorothea gebohrne Köhlerin, weiland Herrn Johann Georg Jost Senioris geweßenen Hohldrähers und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßene Wittib des dißortigen Ehemanns Mutter lebtägig zu genißen berechtiget ist
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Guth, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 17, Sa. baarschafft 2, Summa summarum 19 lb – Wird aber darzu gerechnet die demselben an denen haussteuren Kraft der Eheberedung §° 4° gebührige helfte 31 lb. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes guth 51 lb
Diesemnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. hausraths 83, Sa. des Werckzeugs zur dreher Profession gehörig 15 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 15 lb, gold. Ring 9 lb, baarschafft 25 lb, summa summarum 148 lb – Darzugerechnet die derselben an denen haussteuren 31 lb, Der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen 180 lb

Registre de population 600 MW 67 (1815 sqq), Rue de l’Hopital N° 6, f° 386 (i 48-49)
Jost, Jean Michel, 1760, Tourneur – décédé le 12. Xbre 1818
id. née Kohringer, Marg. Salome, 1765, Ep.
id. George Frédéric, 1790 (Ep. de Carol. Datt), dél. derrière St. Nicolas 24
id. Madeleine, 1795
id. Jean Jacques, VII
(…)
Jost née Datt, Caroline, Epouse de Georges Fréd. Jost

1818 (25.11.), Strasbourg, Not. Lacombe
Consentement par Jean Michel Jost, tourneur, et Marguerite Salomé Köringer au mariage de son fils Georges Frédéric Jost tourneur avec Caroline Datt
Enregistrement, acp 141 F° 7 du 26.11.

Marguerite Salomé Kohringer veuve de Jean Michel Jost, vend la maison au fruitier Joseph Dubesi et à Marie Madeleine Lentz

1835 (1.4.), Strasbourg 15 (57), Me Lacombe n° 88
Marguerite Salomé née Kohringer veuve de Jean Michel Jost, tourneur
à Joseph Dubesi, fruitier, et Marie Madeleine Lentz
une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Hôpital n° 6, d’un côté le Sr Lang, d’autre le Sr Zimmermann, devant la rue de l’Hôpital, derrière la propriété des Sr Dürr et Holtzapffel – recueilli dans la succession de ses père et mère Jean Kohringer, tourneur, et Marguerite Salomé Diebolt dont elle est seule et unique héritière, les conjoints Kohringer ont acquis ladite maison suivant contrat du 9 février 1767 – moyennant 3000 francs
Enregistrement, acp 231 F° 19-v du 6.4.

Originaire d’Ottersheim dans l’arrondissement du Mont-Tonnerre, Joseph Dubesi épouse en 1816 Marie Madeleine Lentz, fille du cultivateur strasbourgeois Jacques Lentz
Mariage, Strasbourg (n° 155)
Acte de mariage célébré à dix heures du matin le 4 avril 1816. Joseph Dubesi, mineur d’ans, né en légitime mariage le 29 septembre 1794 à Ottersheim (Mont-Tonnerre) domicilié de droit à Strasbourg, Sellier, fils de feu Joseph Dubesi, ex manouvrier à la troisième compagnie du 25° régiment d’artillerie à pied, décédé à Offenbach (Bas Rhin) le 11 ventose an III de la République française, et d’Eve Appel, domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante, Marie Madeleine Lentz, majeure d’ans, née en légitime mariage le 24 mars 1793 à la Mairie de Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jacques Lentz, cultivateur décédé en cette Mairie le 6 Brumaire an VIII de la République française et de Marie Madeleine Mann, ci présente et consentante (signé) Joseph Dubesi,, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 24)

Registre de population 600 MW 67 (1815 sqq), Rue de l’Hopital N° 6, f° 386 (i 50-49)
Dubesi, Joseph, 1794, g.on sellier, M, Ottersheim, (à Str. depuis) 1799, (auparavant) Place du Palais 11, Entré juil. 35
id. née Lentz, Madeleine, 1793, Ep., Strasbourg
id. Joseph, 1817, Enf.
id. Charles, 1819
id. Michel, 1823
id. Madeleine Caroline, 1831

1845 (5.5.), M° Lacombe
Consentement par Joseph Dubesi Marchand fruitier et Marie Madeleine Lentz conjoints à Strasbourg au mariage de son fils Joseph Dubesi cordonnier à Lyon avec telle personne qu’il choisira
acp 335 (3 Q 30 050) f° 54-v du 6.5.

1857 (10.3.), Strasbourg 13 (nouv. 81), Not. Flach (Jean Georges) n° 2683
Consentement à mariage. Ont comparu Le Sr Joseph Dubessi, marchand fruitier et sous son autorisation D° Marie Madeleine Lentz, Conjoints demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par ces présentes déclaré consentir au mariage que leur fils majeur Charles Dubessi, cordonnier demeurant à Strasbourg se propose de contracter avec Dlle Louise Stoeszer, fille majeure demeurant audit Strasbourg & native d’Otenau, Grand duché de Bade
acp 458 (3 Q 30 173) f° 26-v du 10.3.

Les enfants et héritiers de Joseph Dubesi, mort en 1873, et de Marie Madeleine Lentz, morte en 1874, à savoir le rentier Joseph Dubesi, le marchand de vins Michel Dubesi, le cordonnier Charles Dubesi et Madeleine Dubesi, femme du fruitier Guillaume Birck, exposent la maison aux enchères. L’acquéreur est le cohéritier Michel Dubesi

1874, Strasbourg 8 (91), Not. Gustave Edouard Loew
19 December 1874. Lastenheft N° 6678 – Sind erschienen Herr Joseph Dubesi, Rentner, Hr Michel Dubesi, Weinhändler, Hr Carl Dubesi, Schuhmacher und Fr. Magdalena Dubesi, Ehefrau von Hn Wilhelm Birck, Obsthändler, hie gegenwärtig, sammtliche in Strassburg wohnhaft, welche erklärt haben, daß sie beabsichtigt sind das hiernach beschriebene und ihnen gemeinschaftlich gehörige Wohnhaus durch oeffentliche Versteigerung zu veräußern und daß sie demgemäß den unterzeichneten Notar ersuchen das Lastenheft mit der Klauseln und Bedingungen unter welchen gedachter Verkaug statt finden soll, aufzusetzen
Beschreibung des Immöbels. Ein Wohnhaus mit Bodengeschoß und drei Stockwerken, Gerechtigkeiten und Dependenzien, gelegen zu Strassburg Spitalgasse N° 22 einerseits an Hn Ferber, andererseit an Hn Hamm stoßend, vorn die Spitalgasse, hinten Eigenthum der Herren Dürr und Holtzapffel (…)
Eigenthumsnachweis. Das zu verkaufende Immöbel rührt her von der gesetzlichen Gütergemeinschaft, die in Ermanglung eines Ehevertrags zwischen Hn Joseph Dubesi, Obsthändler, und Frau Maria Magdalena Lentz, lebend Eheleute in Straßburg bestand. Letztere hatten es erworben von Frau Margaretha Salomea Kohringer Wittwe von Johann Michael Jost, lebend Drexler in Straßburg, laut eines vor H. Lacombe damals Notar in dieser Stadt, vom 1. April 1835 errichteten Vertrages, überschrieben im Hypothekenamt von Strassburg den 11. desselben Monats April, Band 292 N° 82, dieser Erwerb fand statt für den Preis von 3000 Franken (…) Gedachter Vertrag sagt daß Frau Jost geborene Kohringer das beschriebene Haus in den Verlaßenschaften ihrer Eltern Johann Kohringer, Drexler und Margaretha Salomea Diebolt lebend Eheleute in Straßburg deren sie einzige Erbin war, erhalten habe. Die Eheleute Kohringer hatten es erkauft laut Vertrag errichtet in der ehemaligen Contractkammer den 9. Februar 1767..
Die Eheleute Dubesi sind zu Strassburg gestorben, der Mann den 2. Oktober 1873 und die Frau den 28. November currentis, und haben als einzige Erben ihre Kinder, die Komparenten hinterlassen, so daß letztere Eigenthümer des gedachten Hauses sins und Zwar jeder für ein Viertel. – Eintritt in den Genuß (…)
acp 634 (3 Q 30 349) f° 51-v n° 5811 du 24.12.
11. Januar 1875. N° 6735 – Versteigerung (…) verlas der Notar den sich eingefundenen Steigerunslustigen das Bedingnisheft und das vorstehend begangene Protokoll, warauf er Zum Steiger ausbot (…) Es wurden mehrere Lichter angebrant und während des Brennens verschiedene Gebote gelegt, wovon das letzte und höchste 14.200 Franken von dem Mitverkäufer Herrn Michael Dubesi
acp 636 (3 Q 30 351) f° 27 du 21.1.

Fils du sellier Joseph Dubesi, Michel Dubesi épouse en 1848 Elisabeth Hauss, originaire de Haguenau.
Mariage, Strasbourg (n° 395)
Du 12° jour du mois d’octobre l’an 1848. Acte de mariage de Michel Dubesi, majeur d’ans, né en légitime mariage le 28 septembre 1823 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, menuisier, fils de Joseph Dubesi, sellier, et de Marie Madeleine Lentz, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants et d’Elisabeth Hauss, majeure d’ans, née en légitime mariage le premier avril 1826 à Haguenau (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille d’Ignace Hauss, Cordonnier, et de Marie Eve Roth, conjoints domiciliés à Haguenau (signé) Michel Dubesi, Elisabeth haus (i 39)

La maison est inscrite au cadastre à partir de 1906 au nom du constructeur Georges Graff. Fils d’un cultivateur d’Oberschæffolsheim, il épouse Elisabeth Dubesi en 1878 : contrat de mariage, célébration

1878 (27.6.), M° Pierron n° 1939
Ehevertrag zwischen Georg Graff, Bautechniker zu Straßburg
und Fräulein Elise Dubesi, ohne Gewerb zu Straßburg minderjährige Tochter der allda wohnhaften Eheleute Michael Dubesi, Schenkwirt und Frau Elisabeth Hauss
acp 681 (3 Q 30 396) f° 36 n° 2389 du 4.7. – Annahne der auf die Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft, jedoch wird das Überlebende der Ehegattin so lange es sich nich wieder verheurathen wird die Nutznießung des sammtlichen Antheiles des Erstverstorbenen an dieser Gemeinschaft
der Brautigam bringt in die Ehe
I. die nachbezeichneten Liegenschaften A) Sect. C. 1029, Aren 15,31 Feld und Reben Bann Oberschaeffolsheim Gewan im Nollen, b= Sect. A N° 611, Aren 20,22 Feld im selben Bann, Langenberg c) Sect. E N° 1400, Aren 1,61 Feld im selben Bann Gewann Hirtigheimerklamm, d) Sect. A N° 161, Aren 6,96 Feld und Sect. D N° 162 Aren 6,56 im selben Bann, e) Sect. B N° 57, Aren 5,49 Wiese Bann Achenheim Gewann auf dem Lingelhof und Aeschmatt
II. Mobiliargegenstände im Werth von 792
III. Forderungen im Betrage von 13.360
IV. Werthpapiere 2280
V. Forderungen an Eheleute Schall 2400, Summa 18.852
der Brautigam erklärt daß ein Einbringen belastet sei mit einer lebendlänglichen Rente von M. 282 zu Gunsten eines Dritten
Die Eheleute Dubesi schenken der Braut iher Tochter auf ihr zuküntfigen Erbschaften 1° in baarem Gelde 1600, 2° in Mobiliargegenstände 1398, Zusammen 2998
der Brautigam schenkt der Braut in dem Fall seines Vorabsterbens die Nutznießung einer summ von 3200 Mark

Mariage, Strasbourg (n° 372)
Strassburg am 4. Juli 1878. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Bautechniker Georg Graff, katholischer Religion geboren den 3. Mai des Jahres 1847 zu Oberschaeffolsheim (Unter Elsass), wohnhaft zu Oberschaeffolsheim, ehelicher Sohn des Ackerers Anton Graff, wohnhaft zu Oberschaeffolsheim und der verstorbenen Maria Anna geborner Ott, zuletzt wohnhaft zu Oberschaeffolsheim, 2. die Elisabeth Dubesi, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 22. August des Jahres 1857 zu Strassburg, wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Wirthes Michael Dubesi und der Elisabeth Hauss, Eheleuthe wohnhaft zu Strassburg (i 9)

La maison revient à leur fille Georgette Elisabeth Graff qui épouse en 1918 l’enseignant Georges Albert Heini

Mariage, Strasbourg (n° 227)
Strassburg am 6. April 1918. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Lehrer Georg Albert Heini, katholischer Religion, geboren am 22. April des Jahres 1878 zu Strassburg wohnhaft in Strassburg Steinring 3, Sohn des verstorbenen Kaufmanns Georg Heini und seiner verstorbenen Ehefrau Katharina gebornen Cromer, zuletzt wohnhaft in Strassburg
2. die Georgina Elisabeth Graff, ohne beruf, katholischer Religion, geboren am 1. September des Jahres 1887 zu Strassburg, wohnhaft in Strassburg Buchsweilerstraße 9, Tochter des verstorbenen Rentners Georg Graff, und seiner verstorbenen Ehefrau Elisabeth gebohrnen Dubesi, zuletzt wohnhaft zu Strassburg [unterzeichnet] Georg Heini, Georgina Heini geb. Graff (im 291)

Les actes suivants sont joints au dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (ADBR, cote 424 D 706)
Georgette Elisabeth Graff, veuve de Georges Albert Heini, vend la maison au restaurateur Frédéric Mutschler d’une part et à l’assureur Arsène Claude Jean Frédéric Nobert d’autre part

Attestation de propriété. Décret-loi du 30 octobre 1934
Je soussigné M° Henri Thony, notaire à Strasbourg. Vi I. l’original en ma possession comme détenteur des archives de M° Joseph Frey, notaire à Strasbourg, d’un contrat dressé par lui le 3 septembre 1943 (U.R. N° 623/1943), aux termes duquel Mme Georgette Elisabeth Graff, veuve de Mr. Georges Albert Heini, demeurant à Strasbourg, 9, rue de Bouxwiller, à vendu à 1° Mr. Frédéric Mutschler, restaurateur demeurant à Strasbourg, avenue des Vosges N° 54, 2° et à Mr. Arsène Claude Jean Frédéric Nobert, gérant, demeurant à Strasbourg, 14, rue du 22 novembre, acceptant comme co-propriétaires chacun pour moitié de l’immeuble suivant, savoir
Ville de Strasbourg. Section 19 N° 56, Rue du Vieil Hôpital N° 22, 66 centiare sol, maison (…)
Annexé à la minute d’un acte de dépôt dressé par M° Henri Haumesser, notaire soussigné, le 3 novembre 1950

Frédéric Mutschler et Marie Rose Germaine Buchmann vendent la moitié leur revenant de la créance au copropriétaire Jean François Arsène Nobert, le terrain ayant été cédé en 1950 à l’association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville

Le 6 juin 1950. Acte de vente-licitation – Pardevant M° Henri Haumesser, notaire à la résidence de Strasbourg, soussigné, Ont comparu
1. Monsieur Frédéric Mutschler, aubergiste, et son épouse Marie Rose Germaine née Buchmann, sans profession qu’il assiste et autorise, demeurant ensemble à Strasbourg, 54, avenue des Vosges, Strasbourg, mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage dressé pardevant M° Elsaesser, alors notaire à Lauterbourg à la date du 22 août 1939 d’une part
2. Monsieur Jean François Arsène Nobert, assureur, demeurant à Strasbourg 3 place Brand d’autre part
lesquels comparants ont, par les présentes, arrêté le contrat de vente ci-après.
Les époux Mutschler-Buchmann, comparants de première part, sus-nommés, vendent à titre de licitation, en s’obligeant aux garanties ordinaires et de droit en ce qui concerne la part indivise pour moitié leur appartenant de l’immeuble, respectivement du droit de créances remplaçant le sol et du droit de la propriété de l’association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville (décret du 23 février 1950) et sans autre garantie que leur qualité de sinistrés par faits de guerre, en ce qui concerne la participation de l’Etat
à Monsieur Jean Nobert, comparant de seconde part, sus-nommé, qui accepte,
I. la part indivise pour moitié de l’immeuble ci après désignée, Ville de Strasbourg, section 19 N° 56, rue du Vieil Hôpital N° 22, avec 66 centiares sol, maison, ledit immeuble totalement sinistré par faits de guerre
II. tous les droits des cédants, sans exception, à la participation financière de l’Etat dans toutes dépenses de réparation des bâtiments endommagés ou détruite, quelles qu’elles soient, participation résultant des lois du 11 octobre 1940 – 12 juillet 1941 – 7 octobre 1942 – 8 septembre 1945 – et 16 mai 1946, ainsi que de toutes les lois à venir concernant les dommages de guerre subis par l’immeuble ci-dessus désigné et susceptible d’être cédés à des tiers, ledit sinistre ayant été déclaré au Ministère de le Reconstruction et de l’Urbanisme sous dossier NV 3222 Z.
Origine de propriété. L’immeuble sus-désigné est inscrit sur feuillet 107 du livre foncier de Strasbourg au nom de Nobert, Jean François, gérant à Strasbourg, propre la moitié et Mutschler, Frédéric Charles, aubergiste à Strasbourg, et son épouse Marie Rose Germaine née Buchmann en communauté de biens pour la moitié. Pour l’origine de propriété antérieure le parties se réfèrent expressément aux annexes dudit livre foncier. L’immeuble a été acquis suivant acte reçu par M° Frey, notaire à Strasbourg, le 3 septembre 1943. – Propriétairé, jouissance (…) – Conditions (…)
Prix de vente. La présente vente-licitation est en outre consentie et acceptée pour et moyennant, pour l’immeuble le prix principal de 38.000 francs. En ce qui concerne le droit à la participation de l’Etat (…) 512.000 francs a été convenu, le montant des dommages de guerre pour la totalité de l’immeuble étant fixé par le M.R.U. à 3.183.383 francs, soit ensemble la somme de 550.000 francs, lequel prix de vente a été payé dès avant la passation des présentes et hors la vue du notaire soussigné directement entre les mains des vendeurs, dont bonne et valable quittance et décharge.
Déclarations. Les parties déclarent 1. Que le terrain de l’immeuble vendu a été transporté par décret du 23 février 1950 à l’association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville et que les parties ne possèdent plus qu’une créances envers ladite association.
2. Que le transfert des droits à la participation de l’Etat a été demandé par les parties sur un immeuble sis à Strasbourg, Bld. de la Marne, en vue de l’obtention d’un appartement dans un des immeubles sont la construction est entreprise.
3. Que les vendeurs sont nés, savoir a) Monsieur Mutschler à Woerth s/ Sauer le 21 avril 1884, b) Madame Mutschler à Mutzig le 14 septembre 1891, c) qu’ils ne sont et n’ont jamais été tuteur de mineurs ni d’interdits (…),
4. Que Monsieur Nobert est né à Colmar le 14 décembre 1901, qu’il est divorcé de dame Francine Stremler
5. Qu’ils sont tous de nationalité française (…)

Natif de Wœrth-sur-Sauer, le restaurateur Frédéric Charles Mutschler épouse en 1910 Marie Catherine Gross, originaire de Schwindratzheim. Le mariage est dissous par jugement de divorce prononcé le 19 avril 1939
Mariage, Strasbourg (n° 173)
Strassburg am 22. Februar 1910. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Gasthofbesitzer Friderich Karl Mutschler, evangelischer Religion, geboren am 21. Aprilis des Jahres 1884 zu Woerth an der Sauer (Unter Elsass) wohnhaft zu Straßburg Kleberplatz 25, Sohn des Bäckermeisters Friderich Mutschler und seiner Ehefrau Luise gebornen Loewenguth, wohnhaft zu Woerth, 2. die Maria Katharina Gross, ohne Beruf, evangelischer Religion geboren am 20. November des Jahres 1886 zu Schwindratzheim (Unter-Elsass), wohnhaft zu Schwindratzheim, Tochter des Gastwirts Nikolaus Gross und seiner Ehefrau Katharina gebornen Beck wohnhaft zu Schwindratzheim
[in margine :] Mariage dissous par jugement de divorce rendu le 19 avril 1939 par le tribunal de première instance de Strasbourg et transcrit le 28 juillet 1939. Le 28 juillet 1939. (i 173)

Frédéric Charles Mutschler se remarie en 1939 avec Marie Rose Germaine Buchmann, il meurt à Strasbourg le 12 mai 1970
Naissance, Woerth-sur-Sauer (n° 11)
Woerth am 22. Aprilis 1884. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Bäcker Friedrich Mutschler, evangelischer Religion, und zeigte an, daß von der Luise Mutschler gebornen Loewenguth seiner Ehefrau, evangelischer Religion, wohnhaft bei ihm, zu Woerth in seiner Wohnung am 21. Aprilis 1887 Nachmittag um zwei Uhr ein Kind männlichen Geschlechts geboren worden sei, welches die Vornamen Friedrich-Carl erhalten habe.
[in margine :] Le mariage contracté à Strasbourg le 22 février 1910 par Frédéric Charles Mutschler avec Marie Catherine Gross a été dissous par jugement de divorce rendu le 19 avril 1939 par le tribunal de première instance de Strasbourg et transcrit le 28 juillet 1939. Le 4. Sept. 1940. Le greffier p. o. Mockers
[in margine :] Remarié à Strasbourg le 24 août 1939 avec Marie Rose Germaine Buchmann. Le 4. Sept. 1940. Le greffier p. o. Mockers Le n
[in margine :] Décédé à Strasbourg le 12 mai 1970. Le 23. fév. 1970. Le Greffier



6, rue des Échasses


Rue des Échasses n° 6 – V 50 (Blondel), N 1226 puis section parcelle (cadastre)

Cabaret à l’enseigne de la Neuveville (1706-1773)
Reconstruite à neuf par le traiteur Antoine Finot, 1745
Troisième étage ajouté par le peintre Frédéric Léonard Zugmeyer, 1869


Façade nord (avril 2016) – Porte surmontée d’un fronton incurvé, ferronnerie aux initiales A F (Antoine Finot, septembre 2013)

La maison apparaît très rarement dans les documents au XVII° siècle. Elle appartient au cordonnier Jean Ulric Krauss puis à son gendre Michel Kæs. Ses héritiers la vendent au tailleur catholique Jean Nicolas Lambert. Le cabaretier Pierre Pourbot dit la Neuveville d’après le village picard dont il est originaire l’achète en 1706 et y ouvre un débit de vins à l’enseigne de la Neuveville, par la suite souvent la Villeneuve. L’auberge est ensuite exploitée par Jean Paulmier, deuxième mari de sa veuve, puis par son beau-frère Simon Terrain. Le traiteur Antoine Finot veut s’en rendre propriétaire en 1739 mais la vente n’est pas conclue à cause d’hypothèques qui la grèvent. Il finit par l’acheter en 1745 et la reconstruit à neuf après avoir obtenu l’autorisation d’enclore un terrain communal (26 pieds de long et 4 pieds de large, à l’est du bâtiment, comme on le constate par le plan-relief de 1727 ci-dessous). Il hypothèque l’immeuble en 1747 pour en payer les frais. Ses initiales A F figurent dans la ferronnerie au-dessus de la porte. L’auberge est ensuite exploitée par son fils Nicolas Finot. Charles Alexis Gaultier de Clermont, cartier puis contrôleur des postes, fait murer une fenêtre en 1783 et deux autres l’année suivante. Il fait aussi modifier en 1764 la porte de cave et poser une marche d’un pied de large sur le communal.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, cour D, îlot 67 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie – mention manifestement inexacte. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade nord f-g (vers la rue du Dôme) a une porte d’entrée et deux fenêtres de chaque côté, deux étages à cinq fenêtres chacun, un étage mansardé et une toiture à deux niveaux de lucarnes. La façade est, à gauche de f, (vers la rue des Juifs) a une porte et trois fenêtres au rez-de-chaussée, elle est comparable à la façade nord, mais chaque niveau a quatre ouvertures au lieu de cinq. La petite cour D montre l’arrière (3-4) de la façade nord, l’arrière (1-4) de la façade est, une remise (2-3) adossée au mur ouest et le mur (1-2) du voisin au sud.
La maison porte d’abord le n°4 (1784-1857) puis le n° 6.


Elévations nord et est (1977, Emile Doytchinov, dossier de la Police du Bâtiment)
Maison n° 8 suivie de la façade est du n° 6, septembre 2013)

La maison appartient à la veuve du négociant Paul Rouvray (1795-1830) puis au marchand de vins Michel Bader (1834-1860). Son créancier Eugène de Wangen de Géroldseck aux Vosges la rachète et la loue au marchand de vins Charles Michel Spehner qui fait agrandir en 1862 une croisée à côté de la porte d’entrée pour qu’elle soit pareille aux autres. Le peintre décorateur Frédéric Léonard Zugmeyer l’acquiert en 1869 et charge l’entrepreneur Nuss d’ajouter un troisième étage. Wolfgang Peukert (fonctionnaire au Conseil de l’Europe) fait restaurer en 1977 le bâtiment sous la direction de l’architecte Emile Doytchinov.


Surélévation (1869, coupe) – Rez-de-chaussée avant travaux (1977, dossier de la Police du Bâtiment)
Plan-relief de 1725, îlot entre la rue du Dôme (à droite) et la rue des Echasses. Le terrain acquis par Antoine Finot longe la maison à l’est – sur la gauche (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

septembre 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1615 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Ulric Krauss, cordonnier, et (1611) Marie Schiegmüller – luthériens
1647 h Michel Kæs, cordonnier, et (1624) Barbe Lentz, (1634) Anne Marie Rieser puis (1647) Anne Marie Krauss – luthériens
1699 v Jean Nicolas Lambert, tailleur, et (1694) Marie Barbe Trüg – catholiques
1705 v Jean Georges Neviant, formier, et (1693) Anne Françoise Georg – catholiques
1706 v Pierre Pourbot dit la Neuveville, cabaretier, et (1703) Elisabeth Alexandrine Maurice, veuve de Geoffroi Uhlenbrock – catholiques, luthérienne convertie
1715 h Jean Paulmier, cabaretier, et (1715) Elisabeth Alexandrine Maurice, auparavant femme de Geoffroi Uhlenbrock puis (1706) de Pierre Pourbot dit la Neuveville – catholiques
1724 h Simon Terrain, cabaretier, et (v. 1690) Elisabeth Semillard, veuve de Jean de la Garde, maçon à Metz, puis (1724) Anne Catherine Maurice, auparavant (1705) femme du marchand Antoine Peyronel – catholiques, luthérienne convertie
1737 h Jean Valen dit Jonca, sergent, et (1737) Anne Catherine Maurice, auparavant (1705) femme du marchand Antoine Peyronel puis (1724) du cabaretier Simon Terrain – catholiques
1739 adj Jean le Comte, maître de danse, et (1716) Claudine Dumas puis (1746) Marie Josèphe Gaucher, veuve d’Etienne Valet, remariée (1749) avec le négociant Pierre Régis puis (1751) avec l’employé des domaines Charles Pierre Biot – catholiques
1745 v Antoine Finot, restaurateur, et (1737) Marie Anne Bartel – catholiques
1771 h Nicolas Finot, traiteur, et (1765) Marie Catherine Agathe de Chavassine, remariée (1777) avec le musicien Louis Joseph Wolff – catholiques
1773 h Jean Jacques Finot, employé dans les finances, et (1772) Marie Barbe George – catholiques
1782 v Charles (François) Alexis (Joseph) Gaultier dit Clermont, commissaire des fourages, cartier puis contrôleur des postes, et (1759) Marie Françoise Bena, auparavant (1750) femme du cartier Joseph Beaufort dit Henry – catholiques
1794 v Frédéric Hatterer, employé au département du Bas-Rhin, et (1791) Marguerite Strohé – catholiques
1795 v Paul Rouvray, marchand, et (1766) Marie Bernardine Rey – catholiques
1830 v Jean Georges Wittmer, marchand de vins, et (1824) Louise Caroline Schomertz puis (1826) Jeanne Caroline Baltz, remariée (1832) avec le commis négociant Charles Alphonse Ensfelder – catholiques
1831 v Jean Hubert Jacques, tailleur, et (1797) Thérèse Antoine puis (1834) Louise Maag, remariée (1842) avec le préposé des douanes Jean Pierre Sauvay
1834 v Michel Bader, marchand de vins, et (1831) Sophie Burger
1860 adj baron Eugène de Wangen comte de Géroldseck aux Vosges, officier de cavalerie, et (1833) Joséphine Henriette Mengin de Fondragon
1866 v Frédéric Léonard Zugmeyer, peintre décorateur, et (1866) Françoise Elisabeth Buhler
1914* h Marie Théodore Zugmeyer et Marie Joséphine Kohl
1947* Joseph Fischer, contre-maître

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 425 livres en 1713, 2 000 livres en 1770, 1 900 livres en 1773

(1765, Liste Blondel) V 50, Antoine Finot
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Fino, 9 toises, 5 pieds et 1 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1226, Bader, Jean Michel, marchand de vins – maison, sol – 0,82 are

Locations

1656, Matthias Betz, orfèvre, et Elisabeth Wallis puis Marie Streib
1657, Jean Sutor, mousquetaire, et Anne Marie Gunster
1694, Nicolas Nortz, comptable du chapitre de la Cathédrale
1730, Charles Girardeau, cabaretier
1735, Nicolas le Clerc, traiteur
1776, Benoît Joseph Drouin Duvasois, juriste
1795, Pierre Charles Perroux, marchand parfumeur
1816, Catherine Prevost
1860, 1952, Charles Michel Spehner, marchand de vins

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 113
La mention « près du puits communal » fait penser que la maison est le futur n° 6
Le charpentier Jean Schott paie 7 sols 8 deniers pour sa maison près du puits, à savoir une haute descente de cave (9 pieds de large, saillie de 3 pieds), du côté de la rue des Juifs un encorbellement (31 pieds de long, saillie de 2 pieds) et un chenal en bois.

Anderseitt Steltzengaeßlin
Hans Schott der Zimmermann hatt daselbsten beÿ dem Brunnen ein hohen Kellerhalß 9 schu breit vnd 3 schu herausser, Item mehr vf d. seitten gegen Judengaß, oben ein Vsstoß 31 schu lang vnd 2 schu herausser, sampt einem hültzenen Naach, Bessert für das Niessen, vij ß viij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1745, Préposés au bâtiment (VII 1401)
Le traiteur Antoine Finot qui habite la maison d’angle face à celle de l’assesseur des Treize Saint-Lô et a l’intention de reconstruire à neuf sa maison demande l’autorisation d’enclore un terrain de 26 pieds de long et 4 pieds de large. Les préposés y consentent contre un versement de 24 florins, à condition que l’angle vers la rue des Juifs soit brisé. Antoine Finot verse les douze livres.

(f° 135) Montags den 29. Ejusdem [9.bris 1745] seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden
Antoine Finot – An Antoine Finot des Traitteur Eckhauß am Steltzengäßel gegen Herrn XIII. Saintlo über, welcher, da er sein Hauß Neu Zu bauen willens, um erlaubnus erbetten, ein 26. schuhe Lang, und 4. schuhe breites Plätzlein fornen daran Von dem Allmendt darzu Zuziehen.
Erkannt Willfahrt gegen erlag 24. fl. ein für alle mahl Zubezahlen mit dem anhang, daß Er das Eck an dem Gäßel, so in der Judengaß Gehet, brechen solle. dt. Eodem 12. lb

1746, Préposés au bâtiment (VII 1402)
L’assesseur des Treize Jean Saint-Lô s’oppose à l’autorisation accordée à Antoine Finot en déclarant que le nouveau bâtiment lui prend le jour et réduit le peu de place qu’il y avait jusqu’à présent. Les préposés s’en tiennent à leur décision puisque le plaignant n’a pas manifesté plus tôt son opposition et qu’Antoine Finot a réglé les 24 florins.

(f° 6-v) Donnerstags den 3. Februarÿ 1746. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden, als Antoine Finot – An Antoine Finot des Traitteur Neü Bauendem Hauß in dem Steltzengäßel, wieder welches Gebäud Herr XIII. Johannes Saintlo sich beschwehret, Indeme jhme, wann Finot um die am 29. 9.bris Vorigen Jahrs jhme erlaubt 4. schuhe Heraußfahret, das Liecht an seinem Hauß benommen, der Ohne dem Keine und enge Platz allda noch mehr Verkleinert, und der Platz Zu daßigem Allmendt brunnen, An welchen Finot Hauß angebauen wird, auch Geschmählert und gesperret würden welches in einers /:da Gott Vorseÿe:/ entstehenden Feürs brunst um so Hinderlicher und übler wären weilen in der Gantzen gegend Kein Anderer Allmendt brunnen befindlich. Erkannt, weilen Herr XIII. Saintlo sich nicht Gleich Anfangs opponirt, Finot auch die jhme Angesetzte 24. fl. bereits bezahlt, als bleibt es beÿ Voriger Erkantnus.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le maître maçon Müller est autorisé au nom du contrôleur de la poste aux lettres Clermont à murer une fenêtre.

(f° 217-v) Dienstags den 18. Februarÿ 1785. – M. Clermont Controlleur de la Poste aux Lettres
Idem [Mr Müller, der Maurer,] nôe. M. Clermont, Controlleur de la Poste aux Lettres, bittet zu erlauben an deßen behaußung an dem Steltzen Gäßel gelegen ein Fenster Zu mauren zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Le même demande l’autorisation de faire une ouverture pour vidanger la fosse d’aisances. Après visite des lieux, il est autorisé à faire une ouverture de vingt pouces contre versement d’un cens annuel de 5 sols

(f° 252) Dienstags den 6. Maji 1783. – M. Clermont Controlleur de la Poste aux Lettres
Mr Müller, der Maurer, nôe. M. Clermont, Controlleur de la Poste aux Lettres, bittet zu erlauben an deßen behaußung im Steltzen Gäßel gelegen, in der Gaß an das Fundament eine Öfnung Zu Ausführung des s.v. Privets machen zu laßen. Erkannt, Augenschein.

(f° 281) Freÿtags den 16. Maji 1783. wurden folgende Augenschein eingenommen, als, M. Clermont, Stzßb. fol: 12.a
Im Steltzen Gäßel an M. Clermont, Controlleur de la Poste aux Lettres behaußung, welcher begehret eine Öfnung Zu Ausführung des s.v. Privets machen zu laßen. Erkannt, Seie dem Hrn Imploranten erlaubt unter Herrn Bau Inspector Boudhors Obsicht eine Öfnung auf Zwantzig Frantzösische Zoll gegen Erlag eines jährlichen bodenzinß von 5. ß d machen zu laßen.

1784, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Müller est autorisé au nom du contrôleur de la poste aux lettres Clermont à murer deux fenêtres.

(f° 52) Dienstags den 23. Martii 1784. – M. Clermont Controlleur de la Poste
Idem [Herr Müller, der Maurer,] nôe. M. Clermont, Controlleur de la Poste aux Lettres, bittet zu erlauben an deßen behaußung im Steltzen Gäßel gelegen, Zwei Fenster Zu mauren zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Müller est autorisé au nom du contrôleur de la poste aux lettres Clermont à modifier la porte de cave et à poser une marche d’un pied de large sur le communal.

(f° 328) Dienstags den 9. Augusti 1785. – Mr Clermont Controlleur auf der Brief Post
Idem [Herr Müller, der Maurer,] nôe. M. Clermont, Controlleur auf der Brief Post, bittet zu erlauben an deßen behaußung im Steltzen Gäßel gelegen, die Kellerthür verändern und einen tritt auf ein Schuh breit vorlegen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1713 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend une cave voûtée et un passage latéral est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 850 florins
  • 1761 (billet d’estimation traduit) La maison se compose comme suit, une cave voûtée biens construite, un rez-de-chaussée à quatre belles pièces, une cage d’escalier outre une petite cour, le premier et le deuxième étage ont chacun quatre pièces et une cage d’escalier, l’étage mansardé a cinq pièces au-dessus desquelles se trouve un grenier, en résumé la maison est bien distribuée, elle a été entièrement reconstruite et peut être estimée à la somme de 9000 florins (selon la valeur réelle et non la valeur minimale)
  • 1769 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une salle d’auberge, plusieurs poêles, des chambres à cheminée à la française, trois dépenses et une cuisine, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie voûtée en partie solivée, estimés avec la petite cour, aisances et appartenances à la somme de 4000 florins
  • 1773 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une salle d’auberge, plusieurs poêles, deux chambres à cheminée à la française, deux chambres et une cuisine, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie voûtée en partie solivée, estimés avec la petite cour, aisances et appartenances à la somme de 3800 florins
  • 1832, Rapport d’experts
  • 1861, Police d’assurance

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Echasses

nouveau N° / ancien N° : 7 / 4
Rouvray
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 362 case 2

Bader, Jean Michel, Md de vin à Strasbourg

N 1226, maison, sol, R. des échasses 4
Contenance : 0,82
Revenu total : 225,43 (225 et 0,43)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1221 case 2

Bader Jean Michel Marchand de vins
1862 de Wangen de Geroldseck, Eugène, rue des échasses 3
1868 Zugmeyer, Frédéric Léonard, peintre
1901 Zugmeyer Friderich Leopold, Maler die Erben und Wittwe Franziska geb. Bühler
1905 Zugmeyer Marie Theodor Ludwig Malermeister für ⅓ u. Miteigentümer
(ancien folio 969)

N 1226, maison, sol, Rue des échasses 6
Contenance : 0,82
Revenu total : 225,43 (225 et 0,43)
Folio de provenance : (365)
Folio de destination : 1221 (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

N 1226, maison
Revenu total : 280,43 (805 et 0,43)
Folio de provenance : 1221, Vergrößerung
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1877
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 29 / 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 25 / 20
1877, Zugang – Zugmeyer Friderich Bernard f° 1221, N 1226, Haus, Reinertrag 280, Vergrößerung, vollendet 1869, steuerbar 1872, besteuert 1877
Abgang – Zugmeyer Friderich Bernard f° 1221, N 1226, Haus, Reinertrag 225, Vergrößerung 1869, Zeit 1877

Cadastre allemand, registre 31 p. 502 case 2

Parcelle, section 64, n° 37 – autrefois N 1226
Canton : Stelzengasse Hs N° 6
Désignation : Hf, Whs u. NG . Hf, Whs
Contenance : 1,02
Revenu : 1500 – 1900
Remarques

(Propriétaire), compte 1813
Zugmeyer Maria Theodor Ludwig u. Miteigent.
1914 Zugmeyer Maria Theodor
1934 Zugmeyer Marie Théodore sa veuve née Kohl
1947 Fischer Joseph contre-maître

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Echasses

4
P. Clermont, Controleur des Postes – Echasses
L. Christophe, Courier de Chaalons – Privilégié

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 145 des Echasses p. 260

4
Pr. Clermont, Controleur des Postes – Echasses
lo. Christoph, Courier de Chalons – Privilégié

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Stelzengasse (Seite 176)

(Haus Nr.) 6
Zugmeyer, Malermstr. E 1
Farner, Wwe. 2
Martin Näherin. 2
Lutz, Schreiner. 3
Müller Bauführer

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 776 W 18)

Rue des Echasses 6 (1862-1982)

Sommaire
  • 1862 – L’entrepreneur J. J. Nuss demande au nom du marchand de vins Spehnert l’autorisation d’agrandir une croisée à côté de la porte d’entrée pour qu’elle soit pareille aux autres – L’agent voyer note que les façades sont alignées
  • 1869 – L’entrepreneur J. J. Nuss demande au nom du propriétaire l’autorisation d’ajouter un troisième étage avec mansarde. Coupe en marge. – L’agent voyer note que la maison a un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. La largeur de la rue face à la propriété est fixée à neuf mètres. La hauteur totale n’atteint pas celle réglementaire.
  • 1899 – Le maire notifie Bernard Zugmeyer, demeurant sur place, de faire ravaler les façades. – Travaux terminés (peinture à l’huile), octobre 1899
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence quatre au rez-de-chaussée et six au sous-sol – Les soupiraux sont modifiés en novembre 1895, les fenêtres en mars 1897
  • 1903 – L’installateur sanitaire Edouard Marchand (22, rue des Glacières) demande l’autorisation de poser des gravats sur la voie publique pendant les travaux de canalisation – Le commissaire de police relate que l’excavation a commencé vers la rue des Juifs et que le sieur Schwartzmann doit conserver un accès soit par la rue des Juifs soit par celle du Dôme – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation, octobre – Travaux terminés, novembre 1903.
  • 1902 – Le commissaire de police rapporte au maire que le dépôt de térébenthine (150 kg) et d’huile de lin (250 kg) dans la cave de Louis Zugmeyer n’est pas réglementaire. La Police du Bâtiment se rend sur place. Le local devra être étanche et éclairé à l’électricité d’après les prescriptions du 6 juin 1893.
  • 1915 – Commission des logements militaires, rien à signaler
  • 1924 – L’entrepreneur en peinture Zugmeyer acquitte des droits de voirie
  • 1933 – Le maire constate que le tapissier Mühlheim a posé une enseigne plate sans autorisation au-dessus de la porte d’entrée – Demande – Autorisation
  • 1946 – Certificats de sinistré accordé à Jules Fey pour le bâtiment légèrement endommagé
  • 1948 – La locataire Caroline Durban se plaint des modifications que le propriétaire Joseph Fischer a apportées aux cheminées – La Police du Bâtiment se déclare incompétente puisque les cheminées sont réglementaires – Le Syndicat des locataires de Strasbourg et environs adresse un courrier au commandant des sapeurs-pompiers. Le ramoneur Schleifer (6, rue de l’Epine) constate que la cheminée est en bon état.
  • 1955 – Le propriétaire Fischer est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade.
  • 1961 – Le gérant de la société Cofrexim (siège à Vichy, 1, rue du Golf) déclare qu’il dégraisse des pièces mécaniques à l’aide de perchloréthylène dans l’atelier sis 6, rue des Echasses – Le préfet délivre un récépissé de déclaration concernant un établissement de troisième classe.
  • 1965 – La Société de Gestion d’Immeubles (SOGESTIM, 8, rue Georges Wodli) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade.
  • 1964 – Le Syndicat des locataires de Strasbourg et environs signale que la pluie s’infiltre dans le logement de René Dornstetter. – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée, la toiture est défectueuse. Le maire adresse un courrier au gérant – Travaux terminés, novembre 1965
  • 1965 – Le Syndicat des locataires de Strasbourg et environs signale que la cheminée desservant le logement de Caroline Durban semble impraticable. – La Police du Bâtiment constate que la cheminée ne contrevient pas au règlement. – Le maire invite la société de gestion a faire vérifier la cheminée par un ramoneur. – Le ramoneur René Arnold, de Schiltigheim, délivre le certificat
  • 1970 – L’entreprise Wagner et Barthelmebs (14, rue Adolphe Seyboth) est autorisée à poser une benne devant le 6, impasse des Echasses – Plan cadastral de situation
  • 1977 – Wolfgang Peukert (fonctionnaire au Conseil de l’Europe, demeurant 1, quai du Wœrthel) dépose une demande de permis de construire pour transformer le bâtiment – Devis – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire accorde le permis (7 juin 1977) puis le préfet (24 juin)
    Suivi des travaux. Les travaux intérieurs ont commencé, l’échafaudage est posé pour ravaler les façades, juillet 1977 – Le ravalement est terminé, les travaux intérieurs continuent, octobre 1977 – Les travaux sont terminés mais ne correspondent pas aux plans, les combles ont été aménagés sur deux niveaux en créant trois lucarnes
    1978 (mars) – La Police du Bâtiment constate que l’ajout d’un deuxième niveau sous les combles demande un avenant au permis de construire.
    1978 (avril) – Une visite de l’architecte Doytchinov établit que les plans de l’ancien état ne sont pas exacts puisqu’un deuxième niveau sous toiture existait déjà et que les lucarnes représentées étaient en fait des vasistas.
    1978 (juillet) – Le propriétaire dépose une demande d’avenant. Il déclare que les transformations se limitent au déplacement d’un escalier dans les combles. L’inexactitude des dessins tient à ce qu’un locataire occupait les lieux.
    1978 (septembre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable puis le directeur départemental de l’équipement – Le préfet accorde le permis (17 octobre 1978)
    1978 (novembre) – Déclaration d’achèvement des travaux
    1980 (mars) – Certificat de conformité
  • 1980 – Le maire notifie le syndic de copropriété Ch. Reinhard (demeurant 18, rue de la Paix) de faire ravaler les façades
    1981 (avril) – Le maire prend un arrêté portant injonction de ravalement
    1982 – Wolfgang Peukert déclare qu’il a dû vendre la maison qu’il a fait restaurer

Relevé d’actes

D’après un acte passé à la Chambre des Contrats le 21 mai 1642, le voisin de la maison qui porte actuellement le numéro 8 est le cordonnier Ulric Kraus.
Jean Ulric Krauss épouse en 1611 Marie, fille du cordonnier Jean Schiegmüller

Mariage, cathédrale (luth. p. 267)
1611. Dominica 11. Trinitatis. Hans Ulrich Krauß der schumacher Maria Hans schigenmüller des schumachers n: g: tochter (i 137)

La maison revient à sa fille Anne Marie Krauss qui épouse en 1647 le cordonnier Michel Kæs
Inventaire dressé dans la maison de Michel Kæs après la mort de l’orfèvre Matthias Betz, qui épouse Elisabeth Wallis dont il a quatre enfants puis Marie Streib

1656 (27.3.), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 5) n° 4
Inventarium und Beschreibung Aller Haab v. Nahrung, So weil. der Ehrenhaffte H. Joh: Mathias Betz, goldtschmidts b. Zu Straßb. beÿ seinem den 23. Januarÿ deß. 1656.sten Jahres beschehenem seel. absterben Verlaßen, welches vff erfordern v. begehren deß auch Ehrenhafften H. Petri Hÿppmeÿers, goldtarbeiters, b. Zu ged. Straßb. als geschwornen Vogts Annæ Ursulæ, Johannis, Elisabethæ v. Annæ Mariæ, sein deß verstorbenen seel. mit weil. Fr. Elisabetha Wallißin, in Erster Ehe, ehelich erzeügter hinderlaßener 4. Kindter v. ab intestato Erben, durch die Tugendsame Mariam Streÿbin die hinterbliebene wittib, mit beÿstandt des wohlachtbaren v. Kunstreichen H. Gabriel Haaßen, Goldtarbeiters v. b. Zu ged. Straßb. Ihres geschwornen vogts (…) Actum v. angefang. in Straßb. Donnerst. d. 27. Monatstag Martÿ Anno 1656.

Inn einer in d. Statt Straßb. ane Steltzengäßel gelegener v. H. Michel Käßen, Schuhmach., E. E. Gr. Rathß beÿsitzern, Zuständiger Behaußung, So der Verstorbene lehnungsweiße bewohnt gehabt, befund. word. wie volgt
Erstlichen Ane Haußrath. Vff der obern Büehnen, Inn d. Cammer A, Inn d. Cammer B, Inn d. Cammer C, Inn d. Cammer D, Inn der Wohnstueb, Inn d. Cammer E, Vor dieß Cammer, Im Hoff, Im Keller
Ergäntzung der Wittib unveränderdt. guts. Vermög deßen über ihro der wittib inn dießen Ehestand Zugebrachte Nahrung durch mich Joh: Christoph Winter Not : auffgerichten inventarÿ – Werckzeug
Abzug in vorhergeschriben Inventarium gehörig. Der Wittib unverändt gutt, Haußrath 8, Silbergeschmeidt 7, Guldene Ring 5, Schulden 76, Ergäntzung 68, Summa summarum 166 lb
Der Erben Gutt so unverändert, haußrath 29, Werckzeug 16, Silber 4, Summa summarum 50 lb – Schulden 89, übertreffen umb 30 lb
Theilbar Gutt, Haußrath sambt d. Kuhe 32, Silber geschirr v. geschmeidt 43, Summa summarum 75 lb – Schulden 104 lb, übertreffen umb 29 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 97 lb

Inventaire dressé dans la maison de Michel Kæs après la mort du mousquetaire Jean Sutor et de sa femme Anne Marie Gunster

1657 (26.4.), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 6) n° 7
Inventarium vndt beschreibung Aller undt Jeed. Haab und Nahrung, so Weiland Hannß Sutor geweßener Mußquetier von alhießiger Straßburgisch. Guarnison, von H Cornelÿ Beckhers Capitain Compagnie und Anna Maria Gunsterin beede Eheleuth, welche innerhalb 14. tag einand. durch den Zeitl. tod gefolgt hinder ihne v.laßen, welches auf erfordern und begehren Margarethæ Zollerin weil. Johannis Zollers, gewesenen Schiffknechts v. burgers zu Schertz nachgelaßener wittibin, der Verstorbenenn Frawen seel. p. Testamentum eingesetzten eintzigen Erbin (…) Actum d. 26. Aprilis Anno 1657.
Inn einem ane Steltzengäßel gelegenen H: Michel Käßen, Schuomachern v. E. E. Großen Raths beÿsitzern Zuständig. Behaußung, So die verstorbene lehnungsweiße bewohnt gehabt Ist befund. word. wie volgt
Summa summarum vorher geschriebener gantz. v.laßenschaft (-), Schulden (-)

Les enfants et héritiers de Michel Kæs louent la maison à Nicolas Nortz, comptable du chapitre de la Cathédrale

1694 (9. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 605
Henrich Käß, der Schuhmacher, für sich selbst, So dann Johannes Eckerlin, auch Schuhmacher, alß Vogt hans Georg Ensels, deß Schuhmachers Kinder Erster Ehe
in gegensein Hn Niclaus Nortzen, E. hochwürdig. dom Capitulß Registratoris
entlehnt, Eine behaußung mit allen deren begriffen und zugehördt. nichts darvon außgenomm. allhier im Steltzen Gäßlein, einseit neben der Zunfftstub Zur Steltzen hinderhauß, and. seit neben hans Georg Köhnlin, dem hohltreher, hind. auff der Steltz stoßend geleg. auff dreÿ Jahr lang von jüngst verwichenen Michaelis anzurechnen umb einen jährlich. Zinß nemblich 18 pfund

Les enfants et héritiers de Michel Kæs vendent la maison à côté du puits communal au tailleur Jean Nicolas Lambert moyennant 350 livres. En marge, quittance remise en 1705 à Jean Georges Neviant

1699 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 229
Heinrich Käß, der Schuhmacher, Ferner Dorothea geb. Käßin, Johann Eckerlins, des Schuhmachers Haußfrau, So dann weÿland Salome auch geb. Käßin, mit Hans Georg Enseln, dem Schuemacher erziehlte Und Nachgelaßene Tochter Nahmens Salome so noch ledigen Stands, aber majorennis Und ohnbevögtigt, Mehr Susanna, Hans Georg Riegers, des Gerbers Haußfrau mit beÿstand deßelben, Und Endlich Anna Maria Johann Philipp Reußners des Schneiders Haußfrau [unterzeichnet]. heinrich Kaeß, dorothea eckerlin, Johannes Eckerle, Salome Enslerin, Susanna Riegerin, hannß Jörg rieGer, Annamaria reißnerin, Johann Philip Reußner
in gegensein Johann Niclaus Lambert des Schneiders, daß Er Käß für sich selbsten und für einen Stammtheil, Sie Eckerlinische Haußfrau für den andern und Sie dreÿ Enselischen Töchter für den dritten Stammtheil, Ihme Lambert (verkaufft haben)
Hauß, Hoff, Hoffstatt, Sambt allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehördten, Rechten Und Gerechtigkeiten, allhier im steltzengäßlein, an dem gemeinen bronnen, einseit neben der Zunfftstub zur Steltzen anderseit ist ein Eck und neben H. Mathiä Hermes, Schulmeister im Münster, hind. auff bemelte Zunfftstub stoßend gelegen – umb 350 pfund
[in margine :] in gegensein Joh: Georg Neviants leisten schneiders alß nunmahligen possessoris hierinnen verschriebenen haußes, (Quittung) den 29. Xbr 1705

Jean Nicolas Lambert hypothèque la maison au profit de l’éperonnier Jean Wasenauer

1699 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 219
Johann Niclaus Lambert der Schneider [unterzeichnet] Johan necklauß Lampart
in gegensein Johannis Wasenauers, deß Sporers – schuldig seÿe 100 pfund
darbeÿ zu wißen, daß d. debitor solches geld auffgenomm. zu erkauffung einer im Steltzengaßlein gelegenen behaußung, welche nächster tag in der Contractstub verschrieb. werd.

Tenancier du poêle des Tailleurs, Jean Nicolas Lambert vend la maison au formier Jean Georges Neviant moyennant 350 livres

1705 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 507
(350) Joh: Niclaus Lambert Stuebenvatter auf der Schneiderstueb
in gegensein Joh: Georg Neviants leistenschneiders
Hauß Hoff Hoffstatt sambt allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden rechten u. Gerechtigkeit allhier im Steltzengäßlein ahn dem Gemeinen brunnen, einseit neben der zunftstueb zuer Steltz anderseit ist ein eck u. neben weÿl. mathis Hermers schuelm: K. hinten auf erwehne zunft stoßend gelegen – um 250 lb verhaftet, geschehen um 100 lb

Originaire d’Altkirch en Sundgau, Jean Georges Neviant épouse en 1693 Anne Françoise Georg de Fegersheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. f° 81)
Die 20.ma Aprilis An. 1693. honestus Iuuenis Joannes Georgius Nehviandt ex Alkirch Joannis Nehviandt et Salome Sinckerin filius legitimus et pudica Anna Francisca Georgÿn ex Tregersheim Joannis Nicolai Georgÿ et Evæ Susannæ Kinderin filia legitima trinâ proclamatione rité ac decenter Matrimonio iuncti sunt (signé) Johann Georg Neuiandt, Anna Francisca geörgin (i 44)

Tous deux achètent le droit de bourgeoisie six mois après leur mariage
1693, 3° Livre de bourgeoisie p. 1120
Joh: Georg Neviant der leistenschneider Von Altkirch im Suntgaw, Weÿl. Joh: Neviant des geweßenen schumachers daselbst hinterl. sohn, erkaufft das burgerrecht Vor sich unndt Annam franciscam Georgin von Fegersheim, weÿl. Johann Niclauß Georgi des geweß. Vogts daselbst hinterl. tochter seine haußfr. p. 2. gold fl. 16. ß so sie bereits auf dem Pfenningth. erlegt, Waren Zuvor ledigen standts undt Werden Zu E. E. Zunfft der schumacher dienen. Jur. d. 19. Ejusd. [9.bris] 1693.

Jean Georges Neviant s’adresse aux Quinze pour pouvoir présenter son chef d’œuvre bien qu’il soit marié. Il obtient une dispense en mai. Il demande le mois suivant aux Quinze d’intervenir pour modifier l’ordre selon lequel les différents candidats se présentent à l’examen. Les Quinze interdisent aux Cordonniers de rédiger des articles du règlement sans les consulter.
1701, Protocole des Quinze (2 R 105)
Hans Georg Nefiant Ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher
Zunfft der Schuemacher soll kein articul machen
(f° 154) S. noîe Joh: Georg Nefiant Burgers und Schuhmachers Ca. E. E. Zunfft der Schuemacher Zunfftmeister, H. Gegnere wollen Prplen. weilen er verheurathet Zum Meisterstück nicht admittiren, bittet deßwegen ihme hierin Gn. Zu dispensiren. K. H. Citatus præs. weilen d. begehren wider Ordnung und Articul als s. die dispensôn Zu Mghherren, bittet aber der laden dabeÿ nicht zu vergeßen.
Erkandt, wirdt den Imploranten gegen erlag 2 lb in seiem begehren willfahrt.

(f° 206) Sambstags den 28. May 1701 – G. noîe Joh: Georg Nefiant Burgers und Schuhmachers prod. Extractum E. E. Zunfft der Schuhmacher Gerichts Memorialis vndt bittet weilen ged. Zunfft wider deßen Inhalt ihne anders Zum Meisterstück vorziehen will, umb Obrigk. Confirmation. Erk. an die Obere Handwerckshh. gewiesen.

(f° 210) Freÿtags den 3. Junÿ 1701 – Hans Georg Nefiant Ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher – Zunfft der Schuemacher soll kein articul machen
Es habe aber auch Hans Georg Nefiant der Schuhmacher einen Extractum aus E. E. Gerichts der Schuhmacher Protocollo sub dato 28 Aprilis jüngst, beÿ Mghhen producirrt, daraus Zu ersehen, daß ged. Gericht Ihme erlaubtt habe, daß, in ansehung seines Löblich. Verhaltens, und Weilen er schon 8 Jahr Zünfftig der Catholischen Religion Zugethan, auch solch. subjectum seÿe daß Zu Ehren Ämbtern Gezogen werden könne, Er das Meisterstück gleich nach obbemelten Schmutzen, machen solle, anbeÿ umb confirmation, deßen, gebetten, weilen er große beschwerdten gebe, und nichts anders, als sich ehrlich zu ernehren suche. Wobeÿ man abermahl angestanden ob E. E. Zunfft gericht Zu dispensiren berechtiget seÿe, vndt davor gehalten, daß weilen Schmutz mit dem Meisterstück bis Montag fertig werde, vndt Hanß Jacob Barbenes deßelben in denen hernach folgenden 14 tagen da man still stehen solte, Zu machen die erlaubnus habe, auff welchen Jacob Dürr folge, dießer Nefiant, nach dem Dürren, das Meisterstück gleichfalls in denen folgenden 14 tagen, da man still Zustehen hat, verfertigen, alßo der Sach abgeholffen, vndt obged. Wolf in seiner Ordnung verbleiben Könte. Im übrigen werde Zu MGHherrn stehen, ob Sie solches expediens approbiren und erkennen wollen, daß E. E. Zunfftgericht der Schuhmacher untersagt werden solte Künfftighin keine Articul mehr zu machen noch wider dießelbe Zu dispensiren sondern sich deßweg. beÿ Mgherren anzumelden.
Erkandt, wied der Bedacht beliebt vndt das Jenige so pt° des Meisters Söhn new eingeführt und dispensirt werd. Cassirt, und soll E E Zunfft gericht der Schuhmacher untersagt werden, wann sie articul oder etw dergleichen benöthiget, daß solches beÿ Mgherren suchen sollen.

Jean Georges Neviant devient échevin chez les Cordonniers
1710 Conseillers et XXI (1 R 193) Georg Nefiant würdt Schöff beÿ denen Schuhmachern. 138.

Anne Françoise Georg meurt en 1739 en délaissant trois filles. L’inventaire est dressé rue des Juifs dans une maison de location. L’actif de la communauté s’élève à 31 livres, le passif à 96 livres
1729 (3.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 59)
Inventarium über Weÿland Frauen Annæ Franciscæ Neviant, gebohrner Georgin, H. Johann Georg Neviant Schumachers und E: E: kleinen Raths alten beÿsitzers geweßener Haußfr: seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1729. – nach ihrem den 9. 9.bris nechstabgelegten 1728.sten Jahrs aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben, Zeitlich. verlaßen, welche auf gebührendes ansuchen erfordern vnd begehren des Ehrenhafften Meisters Johann Wilhelm Bitticam, Schumachers und burgers alhier, alß geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Evæ, Annæ Franciscæ vnd Mariæ Elisabethæ Neviant der Verstorbenen Frauen seel: mit ihrem hind.bliebenen Wittwer ehelich erzeugter döchter vnd ab intestato verlaßener Erbinen (…) So bescheh. in Straßburg d. 3. Junÿ 1729.
Bericht ane statt der Eheberedung. Es hat der Wittwer auff mein des Notarÿ beschehenes befragen, ob er vnd sein verstorbene haußfrauw seel. Zur Zeit ihrer Verlobnuß Keine Eheberedung mit einander auffgerichtet, darauß Zuzesehen wäre, wie etwann die Verlaßenschafft einzurichten und abzutheilen, vmbständlichen geantwortet, daß dergleichen nicht beschehen, weniger daran gedacht worden, weilen Sie beederseits gering. Vermögens gewesen, und wenig zusammen gebracht (…)

In einer alhie Zu Straßburg In der Juden gaßen gelegener Behaußung, darin der Wittwer lehnungs weiß wohnt ist befund. word. wie volgt
Auff der bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstuben, In der Kuchen, Im undern haußöhren, Sa. haußraths 29 lb
Werckzeug und gemachte Arbeit Zum Schumacher handwerck vnd leisten schneiden gehörig 1 lb, Summa summarum 31 lb – Schulden 96 lb
Copia Codicilli – persönlich erschienen der Ehrenhafft und vorachtbare Meister Johann Georg Neviant Schumacher und mit und neben ihme die Ehren und tugendsame Fraw Anna Francisca gebohrne Georgin, beede Eheleuthe vnd burgere Zu Straßburg, von den gnad. des grundgütig. gottes gesund. gehend und stehend leiber (…) Jacob Christoph Pantrion Notarius

Jean Georges Neviant et Anne Françoise Georg vendent la maison au cabaretier Pierre Pourbot et à sa femme Alexandrine Maurice moyennant 700 livres

1706 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 81
(700) Jean Georges Neviant cordonnier et Anne Françoise Görgerin
à Pierre Pourbo Cabaretier et Alexandrine Maurice (signé) pierre pourbo, Alsan elisbet meurisset [quittance] elisabet Maurice)
une maison auec sa plaçe Cour tous ses droits appartenances et dépendances située icy ruë nommée Steltzengäßlein proche le puits commun, d’un côté au dt. puits faisant de l’autre le coin et en partie aux héritiers de feu Hermes aboutissant par derrière au dit poele – pour 2800 livres tournois

Originaire de Neuville-sous-Montreuil en Picardie, le domestique Pierre Pourbot épouse en 1703 Alexandrine Elisabeth Maurice, fille de Jean Maurice et d’Elisabeth Duvernois de Montbéliard, et veuve de Geoffroi Uhlenbrock : contrat de mariage, célébration. Les témoins au contrat de mariage sont les deux beaux-frères de l’épouse, le perruquier Jean Brochard et le sellier Martin Choisy
1702 (25. 8.br), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 13)
Mariage 25. 8.bre 1702. – furent presens pierre pourbo dit la neuuille Valet de chambre de monsieur desuergne cap° au regiment dauphin majeur d’aage fils de deffunt nicolas pourbo en son vivant marechal ferrant a neuuille pres montreuille en picardie et de deffunte nocq sa femme ses pere en mere pour luy et en son nom d’une part
Et Alexandrine Elizabeth maurice V° de deffunt gaudfroy hulembroch employé aux affaires du roy dans cette province d’alsace Et fille de feu jean maurice, en son vivant cordonnier a monbeliard Et de deffunte Elizabeth duuernois sa femme ses pere et mere pour elle et en son nom d’autre part
en presence de Jean brochard m° perruquier en lad° Ville, Martin choisy maistre sellier en lad. Ville tous deux beaux freres de lad° future espouze Et ses assistants
(signé) pier pourbo, maurice

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 134)
Die trigesima Octobris Anni 1702. (…) in facie stæ Matris Ecclesia sunt coniuncti Ingenuus Adolescens Petrus Pourbeau dictus Le neufville ex Picarida oriundus et ex Parochia sti Petri Junioris cum licentia Parochi illius, et Elizabetha Moritz vidus Godefridi Ulenbrock ex hac parochia (signé) pierre pourbo, elisabet moric (i 72)

Pierre Bourbon (Pourbeau) originaire d’ « Ambecourt » en Picardie et Elisabeth Maurice, fille de Jean Maurice de Montbéliard, acquièrent le droit de bourgeoisie à titre gratuit un an après leur mariage
1703, 4° Livre de bourgeoisie p. 745
Pierre Bourbon der Würth Von Ambecourt in Picardie so weÿl. Nicolas Bourbon gew: schmidts hint. sohn, Vnd sein Fr: Elisabeth, weÿl. Jean Moritz schumachers Zu Montbeliard hint: tochter empfangen das burgerrecht gratis, sind beÿ eibem Fewr Eÿmer gelaßen worden, werden beÿ E. E. Zunfft Zum Freÿburger dienen. Jur: d. 22. 8.br: 1703. [Pierre Pourbeau]

Elisabeth Maurice, veuve de Geoffroi Uhlenbrock qui est mort accidentellement peu de temps auparavant, demande l’autorisation de débiter du vin. Les Quinze refusent parce qu’elle n’a pas de mari. Elle réitère sa demande quinze jours plus tard en disant qu’elle a loué au quartier des Ponts couverts une maison (enseigne à la Fleur) dans laquelle elle a exercé le débit pendant quatre ans. Les Quinze confirment leur refus.
1702, Protocole des Quinze (2 R 106)
(f° 325) Sambstags den 23. Septembr. 1702. – K. nôe Elisabethæ Maurice Gottfridt Uhlenbrocks Wtb. deren man erst kürtzlich elend umb sein leben gekommen, bittet unterth. Zu ihrem desto besseren außkommen, ihro, die bereits vor einigen Jahren gehabten weinschanck, wider ged. zu kommen Zulaßen. Erk: an die oberen Bawherren gewießen vndt denenselben die händt geöffnet ,die Implorant welche keinen man hat, nach befindung gleich abzuweißen.

(f° 345-v) Sambstags den 7. Octobris 1702. – Obere Ungeltsherren per Herren Friden, es habe Elisabethæ Gottfridt Uhlenbrocks Wtb. umb erlaubnus den Weinschanckh Zu treiben, angehalten, vnd als man Sie darüber angehört beditten, daß sie ein häußel beÿ den gedeckten brucken, à la fleur genant, worinnen einer nahmens bellune den weinschanck getrieben, gelehnt habe, Ihr man were unglücklicher weiß umbgekommen, und wüßte Sie sich mit nichts anders Zu ernehren, man habe Ihro remonstrirt daß es schwerlich werde seÿn können, weilen Sie keinen Man habe. Worauff Sie geantwortet, daß Ihr man vielmahl in Commissiren verschickt worden, und Sie in dießem hauß vor dießem schon 4 jahr den weinschanck getrieben, sich iederzeit wohl verhalten hette, vnd es noch ferners thun wolle. Weilen nun unterschiedliche præjudicia Vorhanden, daß den wittweiberen der weinschanckh abgeschlagen word. dieße aber unglücklich, daß ihr man umbs leben gekommen, alß stünde Zu Mgherren, Ob Sie deroselb. m. ihrem begehren wilfahren, oder Sie abweisen wollen. Erkandt, Soll dießelbe abgewießen werden.

Pierre Pourbeau veut quitter son débit de vins aux Ponts couverts pour reprendre celui dans le Greffe arrière près de la Cour des Frères. Les Quinze répondent qu’il doit devenir bourgeois pour exercer son métier à un tel endroit. Il réitère sa demande un mois plus tard après avoir acquis le droit de bourgeoisie. Le pétitionnaire a longtemps été au service du maréchal d’Huxelles. Les Quinze lui accordent le droit demandé.
1703, Protocole des Quinze (2 R 107)
Pierre Bourbeau pt° Weinschancks (beÿ den gedeckten brucken, in der hinter Schreiber stub
(f° 278) Sambstags den 6. Octobris 1703. – G. nôe Pierre Bourbeau des Schirmers, der ist willens im quartier beÿ den gedeckten brucken zu changiren und den weinschanckh in der vormahligen hinter Schreiber Stub beÿ dem bruderhoff zu treiben, b. unterth. umb dessen gnädige erlaubnus.
Erk. an die Oberen Ungelthh. gewießen, umb denselben zu remonstriren, daß wann er an dießem orth wein außschencken wolle, Er burger werden solte.

(f° 296) Freÿtags den 9. Novembr. 1703. – Pierre Bourbeau pt° Weinschancks
Obere Ungeltsherren Laßen per Secret. Friden proponiren, es habe Pierre Bourbeau, umb den weinschanckh auf der hinter Schreiber Stub angehalten, und alß man Ihne ferner angehört beditten, daß Er lang beÿ Mgr. Le Mar.al d’Huxelles in diensten gewesen seÿe, und in dießem hauß auch noch Schreiner wohne, worauff man durch H S Benzen den Augenschein einnehmen laßen, vnd dießen bericht erhalten, daß nur ein Keller im hauß seÿe, und Sie Zu einer thür auß: vnd eingehen müßten, deßwegen man angestanden, ob die gefahrden werden verhütet werden können, allein weilen derselbe sich beÿ herrn Mal.al d’Huxelles wohl verhalten auch wie man vermeint seithero burger worden, ingleichen von den Herren Dom Capitularen daß er Placcard an d. hauß anschlagen dörff, die erlaubnus erhalten vnd von E. E. Zunfft Zu den Freÿburgern schein vorgelegt, daß Sie ihn zu einem Zünfftigen wann er præstanda præstirt haben werde, annehmen wollen, vnd Er dießen hauß nicht länger zu bewohnen verlange, als bis er eine andere gelegenheit finden werde, so stünde danncch Zu Mghherrn ob sie Jhme in seinem begehren gratificiren wollen. Erkandt willfahrt.

Pierre Pourbot qui a acheté une petite maison rue des Echasses demande l’autorisation d’y débiter le vin. La commission constate que la cave permet d’entreposer cent mesures de vin mais les pièces sont assez petites et personne n’a jamais exploité de cabaret dans la rue. Les Quinze lui accordent le droit, d’autant qu’il a bonne réputation et qu’i s’est toujours acquitté à temps de l’accise.

1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
Freÿtags den 22.ten Januarÿ 1706 – Pierre Bourbaut pt° Weinschancks
Iidem [Obere Ungelts herren] lassen durch H. Secretarium Friden referiren es were Pierre Bourbaut beÿ Mghh einkommen vnd hette gebetten, daß Ihme ahne Einem andern otth nemlichen in dem Bruncken gäßel, allwo Er Ein heüßel gekaufft, erlaubt werden möchte den weinschanck zu treiben, das haüßlein hette Zwar Einen guthen keller, darinn ohngefähr 100 Ohmen wein gelegt werden könten, es were aber sonsten die Gemach Zimlich klein, vnd seÿe das hauß annoch in Einem Kleinen gäßlein gelegen, allwo vor dießen H XV. Brackenhoffer gewohnet vnd were auch daselbsten niemahlen kein wirtschafft getrieben worden, deßweg. dann die Hh. Deputirte dahin stellten ob Implorant in seinem begehren Zuwillfahren sein werden, oder nicht.
Erk. Würdt Imploranten alß welcher ein guthes Zeügnis hat vnd das vngelt seither richtig entrichtet in seinem begehren willfahrt.

Pierre Pourbot dit la Neuveville fait son testament par lelquel il lègue une certaine somme à chacune de ses trois sœurs
1708 (12. 7.br), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 16)
Testament 12. 7.br 1708 – Au Mandement de pierre pourbo dit La Neuuille Aubergiste en cette ville de Strasbourg Le Not.re Royal en lad. ville soussigné s’est transporté en la maison dud. Laneuuille Scituéé vis-à-vis la maison ou Hostel de Mess. Les prebendés de L’eglise cathedralle ou estant dans une chambre au premier estage, Il a trouué led. La Neuuille assis en robe de chambre sur une chaise malade de corps mais sain d’esprit mémoire et d’entendement (…)
Donne et Legue 1800 livres a ses trois sœurs qui est 600 livres a chacune Laquelle somme leur sera payéé ainsi que les autres Legtz (…) par Alexandrine Morisse sa femme cy apres Nomméé, Scauoir à Margueritte,Barbe et Madgelaine qui est le nom de sesd. trois sœurs (…)

Autre testament. Il nomme sa femme Alexandrine Elisabeth Maurice pour sa légataire universelle à charge de délivrer un legs à chacune de ses trois sœurs, ici expressément nommées
1708 (13. 8.br), Not. Humbourg (6 E 41, 35)
Testament – fut present Pierre Pourbot, dit La neuveville, Bourgeois Cabaretier audit Strasbourg, Au Mandement duquel je me suis transporté dans sa maison située Rue die Steltzgässel où pend pour enseigne La Neuveville, Lequel Pourbot estant dans un poile au premier étage dont le vitres regardent sur l’hotel de Messieurs les Prebendés de l’Eglise Cathedrale, assis dans un fauteuil jndisposé d’hydropisie quant au corps mais parfaitement sain d’Esprit et d’entendement (…) sa chere femme Alexandrine Elisabeth Maurice (…)
sadite femme et Heritiere universelle Cy après dénommée donne La somme de 600 livres aux trois sœurs de luy Testateur, sçauoir 200 livres à Marguerite Pourbot femme d’Antoine Ducrocq demeurant à Estrés en Boulonois, 200 livres à Barbe Pourbot, demeurant chez Mr. Raymond fermier General Ruë de Richelieu a Paris et pareille somme de 200 livres a Madeleine Pourbot femme de Jacques Desmoisures demeurant en Bercourt proche de Burlans en Picardie
Cejourd’huy 13 d’octobre 1708 (signé) pierre pourbo

Pierre Pourbot meurt en 1713. Les experts estiment la maison à 425 livres. L’actif de la communauté s’élève à 545 livres, le passif à 830 livres

1713 (12. 7.br), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 10) n° 355
Inventarium und beschreibung aller Haab undt Nahrung, so Weÿl. S. Pierre Pourbo geweßener Würth a la neuuille und burger allhier zue Straßburg nach seinem Freÿtags den 1.ten 7.br. dieses lauffenden 1713. Jahres genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren: und tugendsamen frauen Alexandrine Elisabeth Bourbonin gebohrner Maurice deßen hinderbliebener Wittib per Testamentum instituirter universal erbin beÿständlich H Anthoine Peronelle Traitteur und burgers alhier dero geschwornen Vogtes inventirt (…) Actum Straßburg in fernerem beÿsein deß Wohl Ehrenvesten fürsichtig und weiß. H. Johann Braunen M. Dris und E. E. großen Raths alten und E: E: Kleinen Raths alß Constofflers Jerzmahligen Wohlverdienten beÿsitzers alß auß erst gedachten Kleinen Raths Mittlen Zu dieser Invntation deputirten herren auff Dienstag d. 12. 7.bt: 1713.

Inn Einer allhier inn der St: St: in dem Steltzen täßlin und hernach beschriebener behausung befunden worden alß volget
Eigenthum ane Einer behaußung. Item Eine behausung alhie in d. St. St. in dem Steltzengäßel mit i. gewolbten Keller höffel nebensgang s. aller zugehörht und gerechtigkeiten, i.s. neben H: Notarÿ Ermeßen Erben, 2.s. E. E. Zunffr der Steltz, hinden auff ged. H. Not. Ermes. selig Erben stoßend gelegen welche behaußung d: 8.° 7.dießes 1713. Jahrs durch geschworner Hh, Werck Meistere der St. St, dem rechten werth nach für ledig Eigen angeschlagen word. für vnd vmb 425 lb. d. laut Abschatzungs Scheins vom 8.ten 7.br 1713. Davon gehet ab 11 lb 5 ß reicht mann fr: Anne Barbaræ H. N. Koppin des barbierers seel. Wittib Jahrs auff weÿhenachten von besagter behaußung ablösigen Cap. m. 250 lb., Summa per se. Ist also über diese beschwerd dem Anschlag nach noch in außwurff Zubringen 175. lb. Darüber besagt i. französcher perg. kbr: inn allhiesiger Contractstub gefertigt de dato d. 25.t Jan: 1706. m. d. St St: Contractstub anhangend. Innsiegl Verwahrt N° 1, Ferner besagt darüber i. perg. Kbr; sub dato 9.t Junj 1705. etc. N° 2 Mehr j. d° vom 23.ten ap: 1699. etc: N° 3
Norma hujus inventarÿ. Copia der Zwischen eingangs gedachten beeden Eheleuthen auffgerichteten heüraths contract, Par devant moy No.re Royal à Strasbourg – Copia deß Verstorbenen seel. auffgerichteten Testamenti nuncupativi. Par devant moy No.re Royal – Copia Berichts und respectivé Erbs vergleichs Schein über vor einverleibtes Testamentum nuncupativum und hernach beschriebener Verlaßenschafft betreffend, Je soubsigné (…)
Sa. haußraths 180, Sa. Silbers 43, Sa. guldenen Ring 1, Sa. weins vnd leeren Vaß 145, Sa. behauß. 175, Summa summarum 545 lb – Schulden 830 lb, Übertreffen also die passiv Schulden deie Verlaßenschafft dem warth anschlag nach umb 285. lb
Copia heüraths contracts (…) Bidier Dutil
Copia Testamenti nuncupativi (…) Humbourg
Je Soubsigné certiffie que conformément au Testament de deffunt La Neuuille sa Veuve a promit de payer aus trois sœurs dudit deffunct qui sont en France la Somme de trente Louis d’ors neufs, laquelle promesse a esté fait a Mons. l’ammeisrtre Leitersberger et a moy pour lesd. trois soeurs, moyennant quoy ladite Veuve demeure maitresse de toute la succession et a trois mois de temps pour aquitter la susd° somme, en foy e quoy j’ay donné le présent Certificat pour servir ce que de raison, à Strasbourg el 25 septembre 1713. Billerey
Abschatzung den 8. sept. 1713. Weÿland deß Ehren hafften und beschiden herr Piero Burwa seel. hinder laßen Erben ist ein behaußung alhie in der tatt Straßburg in dem Steltzen Gäßel gelegen Ein Eckh an daß Steltzen Gäßel, Ein seits Neben herr Ermße Erben, Ander seith Neben der Ehre, Zunfft Zu der Steltzen stoßend, Welche behaußung gewölbter Keller, höffl. Neben gang sambt aller Ihrer recht und gerechtigkeit wie sich in der besichtigung befunden und durch der Statt Straßburg durch die geschwohrne werckh leüth Jetzigem breiß nach an geschlagen worden Vor vnd vmb Acht hundert und fünffzig Gulten. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1713, Livres de la Taille (VII 1175) f° 48-v
(Freÿburger, F. N° 1137) Weÿl. Pierre Bourbeau geweßenen Würths à la Neuve Ville und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Peter Kolb.
Concl. fin. Inv. ist fol. 39, 404. lb. 17 ß
Abzug. des abgeleibten Hinderlaßene dreÿ Schwestern, sambtlichen alhier frembd und ohnverburgert solle von 180. lb. d. alß war mit dieselbe nach außweißung des auffgerichteten Testamenti nuncupativi ausgewiesen werden sollen, den Abzug erlegen mit 18. lb
dt 25° Jan 1727
vide Abhandlung der Inventarien von solchem Jahrgang sub N° 3980.

La veuve de Pierre Pourbot demande à être dispensée de verser les 18 livres pour droit de détraction, d’autant qu’elle a appris après la clôture de l’inventaire que son mari avait encore des créances d’un montant de cinq mille livres tournois sur lequelles les héritières ne veulent rien lui verser. La commission estime qu’il y a lieu d’accorder la dispense en réservant au bureau de la Taille le droit de se retourner contre les héritiers.
1718, Protocole des Quinze (2 R 122)
(p. 402) Sambstag d. 10. Sep. 1718. – Weÿl. Pierre Bourbot Wittib pt° Abzugs
Obere Stall herrn laßen per me referiren daß weÿl. Pierre Bourbo gewesenen Würths undt burgers allhier hinderlaßene wittib, anjetzo an Paulmier den Würth in dem Steltzengäßlein Verheurathet, ein Underthänifes Memoriale undt bitten mit beÿlag N° 1 producirt, Ego leße solches ab, erhellet daraus, daß die Imploranten exponirt dero Maritus weÿl. Pierre Bouno habe sie laut Gnd. beÿlag Zu Erbin eingesetzt, seinen dreÿen Geschwistrigen aber Jedem 200. Liures Frantzösischer Wehrung Zu einem Legat Vermacht, nach deßen absterben habe sie diese 3. Geschwistrig. Jedem seine 200 Liures ohne Weiteres bedencken bezahlt, Wie aber das Verlaßenschaffts Inventarium auff den herren Stall gekommen seÿe von der aus vor den abzug obiger Legaten 18. lb an der Imploranten gefordert worden, Weilen sie aber nicht gewußt daß auch frembde Legatarÿ den Abzug Zu Zahlen schuldig, sie auch nichts mehr in handen habe so Gnd 3 Legetarÿ zuständig, und 3.tio die Legatarÿ des Königs underthanen, Alß bäthe sie gnädig zu ordonniren, daß sie nicht schuldig seÿn möge pro legatarÿs den abzug Zuzahlen, und Zu erkennen daß die Ihr Inventarum dörffe auff dem Hern Stall ohngehindert erheben.
die beÿlag N° 1 seÿe das coram Notario Humbourg den 13. 8.bris 1708. Von dem Verstorbenen Pierre Bourbot auffgerichtete Testament, auß welchen unter anderen Zu sehen, daß er Seiner Schwester Margaretha Anton Du Crocq zu Estrés en Boulonois wohnhaft, ferner Barbaræ auch deßen Schwester beÿ H Raymond fermer general ruë Richelieu zu Paris sich auffhaltend, und auch seiner Schwester Magdalenæ an Jacques Des Moissures zu Bercourt en Picadie seßhafft, jedem 200. Liures argent de France Vermacht.
Auff gethane Remission habe man die Implorantin auch mündlich angehört, Welche berichtet daß den Vortrag irrig Von Ihrem Procuratori in abgezogenem Memoriali angebracht werden, maßen sie freÿlich gewußt daß Von denen Legaten welche Frembden allhier Zu fallen der Abzug zu Bezahlen, der Inventir schreiber habe es Ihro so wohl alß auch der H Stattschreiber gesagt, die wahre der Sachen beschaffenheit seÿe aber diese, gleich nach Ihren Manns see. abschied, habe sie nach ordnung Inventiren laßen, auß der Schluß Summ des Inventarÿ aber seÿe Zu ersehen, daß die passiva die activa umb 404. lb 17 ß übertroffen, ohngeachtet daß aber theils aus Lieb Ihres sel. Mannes Ehr zu erretten, theils in ansehung der beßerung auff denen Rubriquen, und deß etwa Von denen eingetragenen [p. 404] 402.lb Zweiffelhafften Schuld. Wie auch in hoffnung von denen billets Weßweg. sie vor Schließung des Inventarÿ dero Declaration dem Inventirschreiber dahien gethan, daß Sie in erfahrung Kommen, alß wann deren noch etliche beÿ dero Manns seel. Geschwistetern, Zu Paris Zu Ziehen, sich befänden, was undt wie Viel aber selbige in sich halten sollen, ihro unwißend seÿe, etwas Zu Ziehen, hätte sie nicht nur die Erbschafft angetretten, sondern auch sich zu befriedung der Legatarien Verstand. Bald nach Vollbrachter Inventation habe sie in erfahrung gebracht daß diese Billets biß auff 5000. Liures sich beläuffen sollen. Gedachte dero Manns Geschwistrige hetten sich nicht nur Wegen dero Legaten Von diesen Billets bezahlt gemacht, sondern all Ihro deßwegen annoch Zu kommendes an sich gezogen, undt wolten Ihro die geringste Raison deßwegen nicht geben. Von Zweÿen nemlich Von Margaretha und Barbara habe sie eine förmliche decharge coram notario passirt, Von der dritten Schwester Magdalena aber nicht, doch seÿe Kein Zweiffel daß selbige sich nicht auch bezahlt gemacht. Wann Mr de Billeray seelig noch leben solte, so würde er attestiren daß dieses Ihr Vorgeben der Wahrheit gemäs, maßen derselbe Von allen Gründliche nachricht gehabt. Mit Nochmahliger Unterthänige Bitt weilen mit Ihrem Consens diese Legatarÿ nicht bezahlt word. Sie Von des Stalls anforderung und deß sie den Abzug mit 18. lb. bezahlen solle gnädig Zu absolviren.
Auff seithen der Herrn Deputirte Vermeine man daß beÿ sothaner der Sachen Beschaffenheit an die Implorantin nicht wohl wegen des Abzugs quæstionis etwas Zu fordern, Zu Mghh. stellend, ob sie selbige absolviren, die Forderung an ged. dreÿ geschwistrige aber wegen dieser Legaten den Stall Vorbehalten wollen. Erkandt, Bedacht gefolgt.

Elisabeth Maurice, fille de Jean Maurice et d’Elisabeth Duvernois de Montbéliard, veuve de Pierre Pourbot dit la Neuveville, passe un contrat de mariage avec Pierre Peyronnet, originaire de Voingt en Auvergne. Le contrat est ensuite annulé.
1714 (6.3.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 19)
Mariage 6° mars 1714 – furent presens Sr Pierre Perronnet chef de cuisine de Mgr. le comte de hanau fils du Sr annet Perronnet marchand demt. a Voingt diocese de Clermont en auuergne et deffunte Françoise de Leymarie sa femme ses pere et mere majeur d’aage pour luy et en son nom d’une part
Et Dam.lle Elisabeth maurice veuue de deffunt pierre Pourbeau dit Laneuuillle en son vivant aubergiste en cette ville de Strasbourg, fille de deffunt jean maurice en son vivant Bourgeois m° cordonnier a Montbeillard et de deffunte Elisabeth duuernois sa femme ses pere et mere majeur d’aage pour elle et en son nom d’autre part
en presence du Sr Anthoine Peronnet Bourgeois de ladite ville frère du futur Sr futur epoux (signé) Peyronnet, c morice
Je prie Mr dutil de biffer le contrat de mariage qu’il a receu entre led. Sr. peironnet et moi le 6° mars 1714

Originaire de Torcy-le-Grand dans le diocèse de Rouen, Jean Paulmier épouse en 1715 Alexandrine Elisabeth Maurice veuve de Pierre Pourbot dit la Neuveville : contrat de mariage, célébration. La future épouse est assistée de son beau-frère Antoine Peyronnelle
1715 (2.2.), Not. Humbourg (6 E 41, 37)
Mariage – furent prnts. Le Sieur Jean Paulmier Cy devant Maitre d’hostel de Monsieur le Cheualier de Trasseman natif de Grand tercy Dioceze de Rouen en Normandie, Majeur d’aage pour luy et en son nom d’une part
Dlle Alexandre Elisabeth Maurice veuue de feu Le Sr Pierre Pourbot dit La Neuve Ville vivant Bourgeois de Strasbourg assistée du Sieur Antoine Peyronnelle hôte de la belle Immage et Bourgeois de Cette dite Ville son beau frere et Curateur d’autre part
Ladite future Espouse a declaré auoir pour 10.000 livres de bien Clair et net tant en Maison qu’en argent comptant sans compter ses Meubles Vaisselle de Cuisine, Linges et hardes, de quoy led. Sieur futur Espoux est Convenu pour le bien sçavoit, sur laquelle somme elle doit 1000 livres pour acquitter l’hypothèque de sa Maison, Le surplus consistant en 9000 liaison Luy appartenant en propre (…)
Fait et passé a Strasbourg ce 2° de fevrier 1715 (signé) Paulmier, elisabeth maurice

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 14)
Die 23.a Februarÿ 1715. D. Joannes Paulmier oriundus ex Parochia Grand Torcy Dioecesis Rotomagensis a sex mensibus in parochiâ hic commorans et Alexandrina Elisabetha Maurice,uidua petri borbeau dicti La neufuille prrochiana meâ sacro matrimonÿ vinculo (signé) Paulmier, alexenderinne maurice (i 10)

Jean Paulmier devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage.
1715, 4° Livre de bourgeoisie p. 810
Johann Polmier der würth von Ossaud, weÿl. Jean Paul Polmier gew. burgers daselbst sohn, emp: das burgerrecht Von seiner Fr: Elisabetha Bourbeau, p. 2. gold fl. 16 ß. Wird beÿ denen Freÿburgern dienen. J. d. 16. Dito [Martÿ 1715]

Les Quinze autorisent Jean Paulmier à reprendre le débit de vin à la Neuveville bien qu’il n’ait pas appris le métier d’aubergiste.
1715, Protocole des Quinze (2 R 119)
Jean Paumier pt° Weinschancks
(f° 111) Sambstag den 23.ten Martÿ – G. nôe Sr Jean Bollmiere burger allhier, bittet umb continuationem des Weinschancks à la ville neufve im Steltzengäßel gelegen. Erk. Ober Ungeltsherren.

(f° 265) Sambstag den 7.ten Septembris – Jean Paumier pt° Weinschancks
Iiden [Obere Ungeltsherren] perr eund. [secretarium] ferner, daß Jean Paumier traiteur umb continuatio des Weinschancks à la ville neufve im Hechsengäßel angehalten habe, und alß man ihn ferner gehört, habe er einen schein Von E. E. Zunfft der Freÿburger Vorgelegt, darauß Zu ersehen, daß er schon den 2..ten Aprilis jüngst auff producirten Stallschein alß leibzünfftig angenommen worden, und seine Zunfft gebühr richtig abgeführt hette, darneben vermeltet, daß er deß Jean Bourbeau wittib, so schon lang Zu vor den weinschanck getrieben, geheÿrathet habe, willens selbigen noch fortzuführen. Auff befragen, ob er die würtheÿ erlernt habe, sagte er nein, jedoch hoffe, daß Mgherren ihme gleich anderen dieße gnad thun werden, weilen nun gedachte Zunfft ihn auß zu nehmen, nicht difficultirt, auch kein newer weinschanck auffgerichtet werde, so stundte Zu Mghherren, ob nicht gegen einen schein auß der Einquartierung ihne gratificirt werden solte. Erkant, qioadsic.

Jean Paulmier et Elisabeth Maurice hypothèquent la maison au profit de l’hôpital bourgeois

1715 (7.11.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 768
Jean Paulmier würt à La ville neuue und Elisabetha geb. Moritz beÿständlich Jean Brochard perruquier und Antoine Peronet würts à La belle image
in gegensein S.T. H Joh: Theobaldt Reiß alten Ammeister und XIII.ners alß Pflegers deß mehrern Hospithals beneben H Joh: Martin Schlitzweck alß schafnern – schuldig seÿen 375 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: im Steltzengäßlein, einseit ist ein eck ahn der gass anderseit neben der Zunft Zur Steltz hinten auf die Hermische KK

Jean Paulmier demande l’autorisation de continuer son métier d’aubergiste sans enseigne pour pouvoir loger le prébendier de Mouchy. Les Quinze refusent.

1720, Protocole des Quinze (2 R 124)
(f° 39) Freÿtag d. 9. feb. 1720. – Jean Paumier pt° treibung der Würtheÿ ohne Schild
Iidem [Obere Umbgelthherren] laßen ferner per Eundem [Secretariul] proponiren, Es habe Jean Paumier der Würth à la Ville Neufue in dem Steltzen gäßlein Vor einigen Tagen ansuchung gethan, daß Ihme erlaubt werden möchte den bißherigen Schild abzuhencken, und dennoch dabeÿ die Würtheÿ Zu continuiren, die Ursach deßen seÿe, daß er Herrn De Mouchy præbendarium in dem Münster, welche Ihme seine jährliche Competenz und Einkünfften überlaßen wolle, Zu logiren, undt in Kost zu nehmen gesinnet, welches er sonst nicht thun könte, wann Er den Schild nicht abhencken thäte. Indeme H Vicarius Generalis und die Geistlichkeit es nicht anderst gestatten wolte, Man finde aber auff seithen der Hh. Depp. daß es nicht wohl sein Könne, indeme ein Würth ,nach der ordnungen allein, undt ohne Kostgänger wohnen solle, dahero selbiger mit seinem begehren abzuweißen. Erk. abgewießen.

Jean Paulmier et Elisabeth Maurice, assistée de ses beaux-frères Martin Choisy et Jean Brochard et de son neveu François Verrier, hypothèquent la maison au profit du maître de danse Jean Le Comte (le musicien François Verrier a épousé en 1712 Anne Catherine Brochard)

1723 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 162
Jean Paulmier gastgeber und Elisabetha geb. Maurice beÿständlich ihres schwagers Martin Choisy des sattlers und Jean Brochard Peruquenmachers gleichfalls ihres schwagers so dann Hn François Verrier Musici in allhiesigen Münster ihres Neveu
in gegensein H Jean Le Comte dantzmeisters – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im sogenannten Steltzen: gäßel hinder der Zunftstub, einseit neben Jacqmin dem tabackhändler anderseit und hinten auff erstgedachte Zunftstub und zur Neuen: statt genannt

Jean Paulmier et Alexandrine Elisabeth Maurice hypothèquent la maison au profit de Philibert Duchesne, de Paris

1724 (25.2.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 979)
Obligation du 25. fev. 1724 – Sont comparus En personne Sieur Jean Paulmier aubergiste Bourgeois de Strasbourg y demeurant à l’Enseigne de La Neuveville rue ditte Steltzgessel, et demoiselle Alexandrine Elisabeth Maurice Son Epouse de Luy duement autorisée à l’effet des présentes, Encore assistance des Sr Jean Brochard Mr perruquier et Martin Choisy des deux Beaux-frères de laditte Demoiselle demeurant à Strasbourg (ont reconnu devoir)
au sieur Philbert Duchesne Bourgeois de Paris y demeurant rue St Jacques parroisse St Benoist, Le Sieur Michel Pelletier Employé pour le Roy en Cette ville y demeurant sur L’Esplanade a Ce present stipulant et acceptant (…)
la somme de 467 livres, Laquelle somme Led. sieur Duchesne a Cy devant prestée a lad. Demlle paulmier et qu’elle a dit avoir employée au payement de pareille somme sur la maison ou elle demeure actuellement

Elisabeth Maurice fait un testament par lequel elle lègue à son mari l’usufruit de tous ses biens
1726 (12.7.), Not. Marbach (Jean 34 Not 8)
Codicill De Damoiselle Elisabeth née Maurice Epouse du Sr Jean Paulmier Bourgeois Traiteur de cette ville
(…) qu’aujourd’hui vendredÿ 12° du Mois de juillet 1726 entre neuf et dix heur avant midÿ (…) Damoiselle Elisabeth néé Maurice Epouse du Sr Jean Paulmier Cabaretier à la neuf ville et Bourgeois de cette ville malade de corps mais par la grace de Dieu saine d’Esprit mémoire et entendement
ladite Codicillante veut legue et donne à sondit epoux bien aimé viuent viduellement et non autrement la pleine et libre jouissance et usufruit general et universel de tous ses biens meubles et immeubles
Fait et passé a l’hostellerie ou pend pour Enseigne la neuf ville scize à la rue nommé steltzengass dans un Poil en haut

L’inventaire dressé en 1726 après la mort d’Elisabeth Maurice n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 2 000 florins et que des héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction (Marguerite Maurice femme de Martin Choisy et Henriette Maurice femme de Joseph Gaudiot, voir les cinq filles du cordonnier Jean Maurice établies à Strasbourg).

1726, Livres de la Taille (VII 1176) f° 80-v
Freÿburger N. 3980 – Weÿl. Fr. Elisabethæ gebohrner Maurice, Jean Baulmier Traitteur a la Neuue ville und Burgers alhier gewesener Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft, inventirt H. Not. Johannes Marbach.
Concl. Fin. ist Fol. 63. 1020 lb 7 ß 3 d die machen 2000 fl. verstalte allein 1800. fl. alßo Zu wenig 200 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff acht Jahr in duplo à 12 ß th 4 lb 16 ß
und auf 6 Jahr in simplo à 6 lb, 1 lb16 ß
Ext. Stallgeltt pro 1726 et 1727, 8 lb 2 ß,
Gebott 2 ß
Abhandlung 1 lb 7 ß 6 d, Summa 16 lb. 3. ß 6 d
Von der Verstorbenen Ersten Ehemann Weÿl. Pierre Bourbeau Verlaßenschafft herührend studne annoch ane Abzug ohnbezahlt aus wie in dem Protocollo de anno 1713. fol. 48. Zusehen 18. ln
Abzug. Frau Margaretha gebohrne Maurice Martin Choisy Sattlers u Fr. Henrica gebohrne Maurice, Joseph Godiau bildhauers beeder Schirmere alhier Ehd. haußfrauen haben als allhier ohnverburgert von Finito usufructu anfallenden Erb der 602. lb 14 ß 11 d den abzug Zu erlegen mit 60 lb 5 ß 6 d
Vermög Erkantnus Gnäd. Herren der Fünffzehen vom 16° Novembris 1726. ist borstehender Abzug auff beweglichen Ursachen auff die helffte gesetzt und der rest nachgelaßen worden th. 30. lb 2. ß 9. d, restirt 30. lb 2. ß 9.
dt. omnia den 25° Januarÿ 1727.

Martin Choisy et Joseph Gaudiot demandent dispense de verser le droit de détraction, Martin Chioisy argue qu’il a quatre enfants et que son beau-frère Joseph Gaudiot qui n’en a qu’un est pauvre. Les Quinze réduisent de moitié les droits à verser.
1726, Protocole des Quinze (2 R 131)
(p. 397) Sambstag d. 23. Novemb. 1726. – Martin Choisy und Joseph Gaudio pt° Abzugs
Obere Stallherren laßen per me referiren, daß Martin Choisy der Sattler undt Schirmer allhier, und Joseph Godiau bildhauer auch Schirmer, alß dEren Eheweibern auff der Statt Stall wegen von deren jüngst Verstorbenen Schwester Frauen Elisabethæ gebohrner Maurice Jean Paumier des Traitteurs à la Neuve Ville und burgers allhier ererbten 602. lb 14 ß 11 d, 60 lb 5 ß 6 d ane abzug, maßen sie nicht Verburgert gefordert werden, den 16. huj. ein Und.thges. Memorial Angelegt, und begehrt Sie dießes Abzugs gnädig Zu erlaßen, in ansehung sie Königl. Vnderthanen und schon lang allhier in dem Schirm seind.
Auff geschehene Remissio hätten die Imploranten den petitum wiederhohlet, undt Choisy beygesetzt, daß er 4 Kinder habe, undt des seInen höchst benöthiget, wie dann auch Godio gemelt daß er Zwahr nur ein Kind aber dabeÿ den geringsten Verdienst nicht habe. Auff seithen der Hh. Depp. Vermeine man daß dem Imploranten alß in dem königreich geborhen undt in hißigem Schirm sich auffhaltend beÿ der Helffte Zu laßen. Erkandt, werden die angesetzte 60. lb 5 ß 6 d auff die helffte moderirt.

L’aubergiste Simon Terrain et Catherine Maurice rachètent les parts de leurs belles-sœurs et sœurs respectives et deviennent seuls propriétaires de la maison moyennant 1 100 livres

1728 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 197-v
weÿl. Elisabeth Alexandrine geb. Maurice Jean Paulmier gastgebers und burgers allhier verstorbene Ehefrau seel. hinterlaßenen geschwisterde und Erben nahmentlich Fr. Magdalena geb. Maurice Jean Brochard Peruquenmachers Ehefrau, Ferner Margaretha geb. Maurice Martin Choisy Sattlers und Schirmers allhier eheweib, Item Henriette geb. Maurice Joseph Gaudiau des Bildschnitzlers und Schirmers hausfrau, so dann obged. Paulmier als usufructuarius universalis seÿner verstorbenen Ehefrau
in gegensein Simon Terrain des gastgebers und Catharinæ geb. Maurice
dreÿ vierdte theil vor unvertheilt Einer Behausung höfleins und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahn dem Steltzengäßlein, einseit ist ein eck ahn demselben gegen H. XV Sainctlo über anderseit neben E.E. Zunft zur Steltz hinten auff Nicolas Jacquemin des tabackhändlers – den dreÿ verkaufenden geschwisteden zu dreÿ quart, der mitkauffenden Terrainischer ehefrau aber zu übrige quart eigenthümlich zuständig – 1075 pfund beschwerde und 25 pfund

Fils du notaire Jean Terrain de Toulouse, Simon Terrain et sa femme Elisabeth Semillard native d’Orléans achètent en 1704 le droit de bourgeoisie en apportant deux enfants
1704, 3° Livre de bourgeoisie p. 1251
Simon Terrain der Traitteur Von Toulouse, Weÿl. Jean Terrain gew. Notarÿ daselbst hint. sohn V. sein Fr. Elisabeth Semiliard von Orleans erkauffen das burgerrecht p. 6. gold fl. 6. ß mit ihren 2. Kindern ist es beÿ ordnung geblieben, Werden beÿ E. E. Zunfft der Freÿburgern dienen. Jur. 20. Xrb. 1704.

Aubergiste à l’Image de Saint-Claude, Simon Terrain fait son testament. Il est marié depuis vingt-trois ans avec Elisabeth Semillard sans avoir d’enfant.
1713 (7.1), Not. Humbourg (6 E 41, 36)
Testament – fut present en personne Sieur Simon Terrain Bourgeois de Cette ville ou pend pour enseigne L’jmage de St Claude, Paroisse de St Pierre Le Vieux, estant es estudes de moy susdit Notaire, parfaitement Sain de Corps et d’esprit, mémoire et entendement
(…) Et Comme Ledit Testateur a Vescû pendant Vingt trois ans de Mariage auec Lad.te Dle Elisabeth Semillart son espouse sans auoir aucun enfant issus dud. Mariage Et que tout ce qu’jls ont et possedent présentement provient des soins et travaux qu’jls ont eû pour Le gagner Constant Leur mariage (…) Veut et ordonne que lors qu’jl sera decedé, si elle Luy survit, tous les biens meubles et jmmeubles qui se trouvent existans, et a eux appartenant en Communauté demeurent et appartiennent en toute propriété a lad. Semillart Son epouze (…)
Quant au residu de tous et Chacun de ses autres biens (…) qui peuvent ou pourront lui appartenir a Lamesan Diocese de Lambesc en Guyenne Lieu de sa naissance (nomme) ses héritiers universels Guillaume & Dominique Terrain ses freres residans a Toulouze et Lamesan (signé) Simon Terrain

Elisabeth Semillard meurt en 1721 en délaissant trois enfants de son premier mari, Jean de la Garde, maçon à Metz. L’inventaire est dressé place d’Armes dans l’auberge à l’Image de Saint-Claude. L’actif de la succession s’élève à 388 livres, le passif à 493 livres.
1721 (22. 7.br), Not. Marbach (Jean, 34 Not 2) n° 51
Inventarium über Weÿl. der tugendsahmen Frauen Elisabetha gebohrne Semiliar des Ehren und Vorgeachten H. Simon Terrain des Gastgebers Zum St. Claude und burgers allhier zu Straßburg geweßener ehel. Hauß Fr. nunmehro Seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1721 – (…) nach ihrem den 6. Junÿ Jüngst aus dießem Jammer Thal genommenen tödlichen hientritts,, Hinder Ihro zeitlichen verlaßen – Actum Straßburg in noch fernerem beÿsein des Ehren Vest: vnd Großachtbaren Herrn Johannes Quirinus Berga E: E: Kleinen Rathß beÿsitzers und Zu dießem Geschäfft, weilen einige Kinder und Erben ohnverburgert abgeordneten Herrens. Montags den 22. Septembr : 1721.
Die Verstorbene Frau Seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen 1. den Ehrenvesten vnd Großachtbaren Herrn Jacque de la Garde, Controlleur des Domains à la ville de Landau, 2. die Ehren und tugendsahme Frau Marie Anne de la Garde des Ehrengeachten H François Baccaris ehemalig gewesenen Würths à l’ermitage und burgers allhier eheliche hausfrau, In Welcher beeden Nahmen insonderheit (…) Zugegen war der auch Ehren und Vorachtbare Herr Jacque Le Roy handelßmann vnd burger allhier, 3. Daniel Lagarde den Koch, annoch ledigen Standts, von welchem mann in die Zehen Jahr Keine nachricht erhalten, alle dreÿ der Seel. verstorbenen Frauen mit weÿl. dem Ehren vnd vorgeachten Herrn Jean de La garde dem gewesenen Maurer Zu Metz ihrem erst gewesenen Ehemann ehelich erziehlt und nach todt Verlaßener dreÿ Kinder und Erben
Bericht. Der hinterlaßener Wittiber berichtet daß Er Zur Zeit seiner Verheurathung mit der abgelebten Keine Ehepacten auffgerichtet Keine Nautral Posten mehr auch ubrig und voorhanden dahero dann beÿ dießer bewandnus die ganze Verlaßenschafft als Gemmein und Theilbar inventirt worden, hiehero Zum bericht
In einer in der Statt Straßburg auff dem Barrfüesser Platz gelegen, das Wirths Hauß à l’image de St Claude genandt in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung befunden alß
Auff der oberen Bühn, Auff der underen Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In einem Kleinen Cabinet, In der Magd Cammer, In der Knecht Cammer, Auff dem gang, In dem hindern Stübel auff dem Gang, In der Cammer E, In der Obern Wohnstub, In der undern oder Gaststub, In der Kuchen
Schulden auß der Verlaßenschafft Zubezahlend. Item solle Mann H Claude Prima dem Perruquenmacher vnd burgern alhier ahne hauß Zinß
Copie du Codicille. Aujourd’hui Samedy du 9° jour du mois d’Avril 1721. au mandement de Damoiselle Elisabeth Semiliar Epouse du Sr Simon Terrain, hôte à l’image de St Claude et bourgeois de la Ville de Strasbourg estante au lit malade de corps mais parfaitement saine d’esprit (…) moy Notaire
Norma hujus inventarii, Sa. Haußraths 308, Sa. Weins 6, Sa. Silbers 73, Summa summarum 388 lb – Schulden 493 lb. Übertreffen solchemnach die Passiva die gantze Verlaßenschafft vmb 104 lb

Simon Terrain se remarie avec Anne Catherine Maurice, veuve du marchand Antoine Peyronel, qui en a trois enfants, Catherine, Anselme et Claudine Jacqueline : contrat de mariage, célébration
1724 (22.1.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 979)
Contrat de mariage selon la coutume de Strasbourg – le Sieur Simon Terrain marchand de vin bourgeois de cette ville y demeurant Place d’armes a L’enseigne de St Claude, veuf de deffunte Elisabeth Semillard décédée sans laisser d’enfants de leur mariage, natif de la ville de Toulouse fils de deffunt Jean Terrain et Marie Cobet
Dlle Anne Catherine Maurice veuve de deffunt Antoine Perronel bourgeois marchand de vin a Strasbourg, fille de deffunts Jean Maurice et Alexandrine Duvernoy ses père et mère établis a Montbelliard (promettent de se prendre devant l’église catholique)
Inventaire du Sr Terrain dressé par le notaire Marbach le 20 septembre 1721, de Dlle Maurice par le notaire Marbach le 16. mars 1723, les trois enfants Catherine, Anselme et Claudinette Jacobée Perronel

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 101)
Hodie 29° Januarÿ anno 1724 una (cum dispensatione duarum) proclamatione tam in hac Ecclesiâ quam apud sanctum petrum senioren duntaxat facta (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus viduus Simon Terrain ex parochia sancti petri senioris et anna catharina Maurice defuncti Antonÿ Peronelle relicta vidua ex hac parochia (signé) Terrain, o signum sposæ (i 53)

Originaire d’Herment dans le diocèse de Clermont, Antoine Peyronnel épouse en 1705 Anne Catherine Maurice, fille de Jean Maurice, cordonnier à Monbelliard : contrat de mariage, célébration
1705 (20. 9.br), Not. Humbourg (6 E 41, 35)
Cejourd’huy 20° de Nouembre 1705 – fut present en personne Le Sieur Antoine Peronel fille d’Anne Peronel & Françoise de laymarie, Marchands demeurant en la ville d’herman Euesché de Clermont, assisté du Sr Pierre Peronel son frère Chef de Cusinie de Monsieur le Comte de Hanaw et du Sr Jean Drosson traitteur françois et Bourgeois de cette ville d’une part
Dme Anne Catherine Maurice, fille de Jean Maurice et Elisabeth Duvernois Bourgeois Cordonnier à Monbelliard assistée du Sr Pierre Pourbo Bourgeois en cette ville son beau frère et d’Alexandrine Elisabeth Maurice Epouse dud. Pourbo sa propre sœur d’autre part
(signé) pier pourbo dit laneuuil, + marque de la future épouse

Antoine Peyronnel, originaire de Therman (Herment près de Voingt, voir plus haut le contrat de mariage de son frère Jean) épouse en 1705 Anne Catherine Maurice, de Montbéliard, convertie trois mois plus tôt
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 84-v)
Die 23 mensis nouembris anni 1705 (…) i, facie Ecclesiæ intronizati sunt antonius Peronel oriundus ex Therman en auuergne cum pudica virgine Anna Catharina Maurice oriunda ex monbeilllars /fuit conversa ante tres tantum menses/ (signé) Peyronnel, + signus sponsæ (i 86)

Simon Terrain meurt septuagénaire en délaissant un enfant, Claude Terrain (voir l’acte de 1738). L’inventaire dressé après sa mort par le notaire Jean Christophe Fingado n’est pas conservé.
1730 (28. Xbris), Not. Fingado (Jean Christophe 65 Not 7, répert.) n° 34
Inventarium über Weÿland Simon Terrain geweßten burgers allhier Verlassenschafft

Sépulture, Saint-Laurent (cath. p. 289)
Anno Domini 1730 die 31. mensis Julÿ mortuus est Simon Terrain Caupo et civis hujatis ætatis sua septuaginta circiter annorum coniux annæ catharinæ Moriz (…) sacramentis Eucharistiæ et Extremæ unctionis munitus die prima mensis Augusti eiusdem anni in cœmeterio S. Urbani vulgo Kurbauh extra portam lanionum sepultus est (i 151)

Assistée de ses beaux-frères Martin Choisy et Joseph Gaudiot, Anne Catherine Maurice, veuve de Simon Terrain, hypothèque la maison au profit de Jean Valentin Juncker, receveur de l’oratoire de la Toussaint

1730 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 424
Fr. Anna Catharina geb. Maurice weÿl. Simon Terrain Gastgebers a la Neuve ville ohnbevögtigt wittib beÿständlich ihrer Schwäger Martin Choisy des Sattlers und Joseph Gaudiau Bildhauers
in gegensein H. Johann Valentin Juncker E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers und Schaffners des Oratorÿ zu Allerheÿligen – schuldig seÿen 117 pfund
unterpfand, Ihren antheil ahne obg. a la neuve ville genannter gastbehausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten am Steltzengäßel, einseit ist ein eck am Allmend anderseit neben der Zunfft stueb zur Steltz hinten auff Jacquemin den grempen

Anne Catherine Maurice, veuve de Simon Terrain, loue l’auberge à Charles Girardeau

1730 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 436
Lehnung – Catharina geb. Maurice weÿl. Simon Terrain gewesten gastgebers hinterlassene wittib beÿständlich ihres schwagers Martin Choisy des Schirmers und Sattlers
in gegensein Charles Girardeau des Gastgebers
Eine gastbehausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Steltzengäßlein , einseit ist ein eck am allmend gegen H. XV. Sainctlo über, anderseit neben der Zunffstueb zur Steltz hinten auff Jacquemin den grempen gelegen a la Neuve ville genannt – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von allererst verfloßenen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 62 pfund

Anne Catherine Maurice loue l’auberge au traiteur Nicolas le Clerc

1735 (30.4.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 335-v
Lehnung – Fr. Anna Catharina geb. Maurice weÿl. Simon Terrain gewesten gastgeber a la neuve ville wittib mit beÿstand ihres curatoris hanß Jacob Stöß des hoßenstrickers, ferner ged. Terrain und seiner hinterbliebenen wittib erzeugten einigen Kindts geschwornen vogt Johannes Voissard der hoßenstricker
in gegensein Nicolas Le Clerc des Traitteur
Eine a la neuve ville genannte gastbehausung, höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in dem Steltzengäßlein einseit ist ein eck an ged. in dem Brunckengäßlein, anderseit neben Jacquemin dem grempen hinten auff die Zunfft stub zur Steltz, nichts davon ausgenommen – auff 3 nacheinander kommende jahr anfangend von nächst bevorstehenden Johannis Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund

Anne Catherine Maurice se remarie en 1737 avec le sergent Jean Valen dit Jonca, originaire de Castelnau-Rivière-Basse en Béarn : contrat de mariage, célébration
1737 (19.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 57)
Mariage – furent presens Le Sr Jean Valen dit Jonca cy devant Sergent de la compagnie de natalis regiment de Duras infanterie de present bourgeois en cette ville fils majeur d’ans usant et jouisant de ses droits de feu Le Sr Jean Valen bourgeois de Castelnau Rivière Basse prouince de guienne Election de Pau en Bearne, et de defunte dam.lle Catherine du fau son epouse faisant stipulant et agissant pour luy et en son nom d’une part
Et Dam.lle Anne Catherine maurice veuve du Sr Simon Terrain en son vivant traiteur bourgeois de cette ville, fille de feu St Jean Maurice en son vivant bourgeois de montebillard et de feüe Elisabeth duvernois Son epouse faisant stipulant et agissant pour elle et en son nom d’autre part
Fait Lu et passé aud. Strasbourg le 19° may 1737 (signé) iean valen ionca, c marque de la future épouse

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 124)
Hodie 20 Maÿ Anni 1737 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Joannes valen dictus Joncan militum instructor dimissus e Legione pedestri de Duras oriundus ex civitate Castenau Dioecesis Tarbensis filius Joannis valen et Catharinæ du faux Conjugum defunctorum et Anna Catharina Maurice relicta vidua defuncti Claudii Terin ambo in hac parochia Commorantes (signé) iean valen ionca, c signum sponsæ (i 66)

Jean Valen dit Jonca (ici Jean Valentin Jonca) devient bourgeois à titre gratuit en 1737
1737, 4° Livre de bourgeoisie p. 1048
Jean Valentin Jonca d: würth von Castellnau geb. erhalt d: br: gratis will beÿ E E Zunfft d. freÿb. dienen, Jur. Eodem [22.ten Junÿ 1737]

Catherine Maurice, veuve de Simon Terrain et femme de Jean Valen, ainsi que le tuteur de son fils vendent la maison au traiteur Antoine Finot. L’acte est annulé

1738 (s.d. [21/26 Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 357-v
Fr. Catharina geb. Maurice weÿl. Simon Terrain des gastgebers wittib anjetzo Jean Valin ehemaligen sergeant au regiment de Duras dermahls von hier abweßend ist, beÿständlich ihres noch ohnentledigten vogts Hannß Jacob Stöß strumpffstickers ferner Estienne Momy der wittib als vogt bemelter Valinischen ehefrau mit besagtem Terrain einigen kinds Claude Terrain
in gegensein Antoine Finot des Traitteur
Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne dem Steltzengäßlein einseit ist ein eck an demselben gegen H. Fünffzehner Johann Sainctlo hauß über, anderseit neben der Zunfftstub zur Steltz hinten auff Nicolas Jacqumin tabackhändler
Obiges verscheibung hat keinen fortgang gehabt

L’hôpital bourgeois, créancier de Simon Terrain, fait vendre la maison par enchère judiciaire. Le maître de danse Jean le Comte se porte acquéreur

1739 (7/13.8.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 362
Mittwoch d. 17. junÿ 1739, In Sachen des Mehrern Teutschen hospitals H. Schaffners Kl. Contra weÿl. Simon Terrain wittib Bekl. Zufolg E. E. kleinen Raths Erkanntnus vom 16. Februarÿ 1739 und der Rueffzedel vom 23. Aprilis 1739 Ist der Beklagten eigenthümlich Behausung a la ville Neuve genannt zu ahne dem Steltzengäßlein, einseit neben Jacquemin dem Tabackhändler, anderseit neben E. E. Zunfft der Steltz, hinten auff dieselbe gelegen
H. Jean Le Comte dem beÿ hiesigen Universitæt immatriculierten Tantzmeister, als letzt und meistbietenden, um 3700 livres

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Jean le Comte à conserver la maison dont il s’est rendu adjudicataire

1739 Conseillers et XXI (1 R 222)
(p. 243) Sambstag d. 20.ten Junÿ – Sr Jean le Comte erhalt erlaubnuß ein hauß Zu kauffen
Lt. Gug, Noê gegenwärtigen Sr Jean le Comte des hiesigen Schirms und dantzmeisters producirt Extractum ganth Protocolli Vom 17.ten huius krafft wessen dem principalen die à la Ville Neuve genandte und im Steltzen gäßlein gelegene gast herberg als letzt und meistbietenden umb dreÿ tausend sieben hundert siebentzig Liures, nebst übernahm der ganth unkösten auff Euer gnaden Ratification und Confirmation ist adiudicirt worden, bitt umb gnädige Ratification und Confirmation dieser geschehenen adiudication.
Ist Erkandt, Wird dem Imploranten gemelte gastherberg umb den besagten preiß Zu kauffen, mit diesem beding und anhang obrigkeitlich erlaubt, daß der Kauff in hiesiger Contract: Stub in gegenwart H Fünffzehner Kornmanns und Herrn Rathherrn Reineri als hierzu abgeordneter Hh. Commissariorul solle Verschriben, und der Käuffer sich ellen in denen Ordnungen deßfalls enthaltenen oneribus und beschwerden per Reversales Zu submittiren, daselbst angehalten Werden.
Deputati iidem Zu anzeigung des Bescheids

Acte de vente définitif après ratification par les Conseillers et Vingt-et-Un

1739 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 300
Aus Erkanntnus E. E. Großen rath vom 20. junÿ 1739 und auff Ansuchen H. Jean Le Comte des hiesigen Schirmers und dantzmeister ist nachstehender am 17. ejusdem an hiesigen ganth beschehene hauß kauff hieher enregistrirt worden, folgender maßen lautend Extractus ganth protocolli der Statt Straßburg de Anno 1739 fol. 84 fac. 1.ma sub dato Mittwochs d. 17. junÿ 1739, In sachen des Mehrern Teutschen hospitals H. Schaffners Klägers Contra weÿl. Simon Terrain wittib Beklagte
dem nach beÿ letzterer d. 3. Junÿ hujus anni beschenenen versteigerung, die der Beklagten zugehörigen behausung a la ville neuve genannt, mit allen deren rechten und gerechtigkeiten ahne dem Steltzen: gäßlein, einseit neben Jacquemin dem Tabackhändler, anderseit neben E. E. Zunfft der Steltz, hinten auff gedachte Ehrsamen Zunfft der Steltz
nemlichen Sieur le Comte welcher 3500 livres gebotten eräugnet und in ansehung deßen Ihro Beklagter von denen Creditoribus eine remise auff 14 tag zugelaßen worden, da beneben er Sr Le Comte auch beÿ nochmaliger versteigerung (…) 3770 li gebotten – den 19. junÿ 1739, [unterzeichnet] Fr. Heinrich Dautel
(f° 300-v) zufolg erkanntnus H. Räth und XXI (signé) Jean lecomte, claudine Lecomte)

Originaire de Tours, Jean le Comte épouse en 1716 Claudine Dumas
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 26)
Die 20.a Aprilis 1716 (…) sacro matrimonii vinculo Juncti sunt honesti Adolescentes D Joannes Le conte saltatorius magister oriundus ex civitate turonensi Jam ab anno in parochiâ hac commorans et pudica virgo domicella claudia dumat parochiana mea (signé) Jean Le comte, claudinette dumas (i 16)

Jean le Comte loue la maison à la Neuveville au marchand de vins Blaise Cordelet

1744 (4.9.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 466-v
H. Jean Le Comte der tantzmeister
in gegensein Blaise Cordelet des weinhändlers
verlühen, die dem verlehner eigenthümlich gehörige ane dem Steltzengäßlein gelegene à la Neuville genandte gast behausung nichts davon ausgenommen – auff 8 nacheinander folgenden jahren anfangend auff instehenden Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 240 livres tournois

L’inventaire dressé en 1746 après la mort de Claudine Dumas n’est pas conservé
1746, Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 449-1 b, rép. des Inv. de manants)
Inventaire des biens delaissés par feuë Dlle Claudine Duma viv.te Epouse du Sr Jean Le Comte Maître à danser immatriculé à l’université de la ville de Strasbourg

Jean le Comte se remarie en 1746 avec Marie Josèphe Gaucher, veuve d’Etienne Valet, originaire de Tiercelet en Lorraine : contrat de mariage, célébration
1746 (21.11.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 97
Mariage – furent present le Sr Jean Le Compte Maître de danse, immatriculé à l’université de la Ville de Strasbourg d’une part
et Dame Marie Josephe Gauché veuve de feu Sr Etien Valet vivant Directeur des hospitaux du Roy demeurant en cette dite ville d’autre part
Fait lû et passé à Strasbourg le 21 novembre 1746. (signé) le comte, vallete

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 303)
Hodie 19 mensis Decembris anni 1756 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes Le Comte turonensis, saltandi magister, viduus Defunctæ Claudiæ Dumas, et Maria Joseph Gauché oriunda ex loco tiercelet in lotharingia vidua defuncti Stephani Valler ambo Commorantes in hac parochia (signé) Jean le comte, Marie Joseph gauché (i 155)

1746, Protocole des Quinze (2 R 156) Tantz meister Jean Le Comte pt° Abzugs 719

L’inventaire dressé en 1747 après la mort de Jean le Comte n’est pas conservé
1747, Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 449-1 b, rép. des Inv. de manants)
Inventaire des biens delaissés par feu le Sr Jean Le Comte vivant Maître à danser immatriculé à l’université de la ville de Strasbourg

Compte de tutelle rendu à Louise le Comte
1751, Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 510) n° 129, 130
De Compte entre la Veuve de feu Sieur Alexandre le febure vivant assesseur au petit Senat de la ville de Strasbourg et Marchand de vin, en qualité de Curateur d’une part, Et Damlle. Catherine Elisabethe Le Comte fille de feu Sieur Jean Le Comte vivant Maître à Danser immatriculé à l’université de ladite ville – 1751
(130) Decompte entre la Veuve de feu Sieur Alexandre le febure vivant assesseur au petit Senat de la ville de Strasbourg et Marchand de vin, en qualité de Curateur d’une part, Et Damoiselle Louise Le Comte fille de feu Sieur Jean Le Comte vivant Maître à Danser immatriculé à l’université de ladite ville

Marie Josèphe Gauchet se remarie en 1749 avec le négociant Pierre Régis puis en 1751 avec l’employé des domaines Charles Pierre Biot
1749 (16. 8.bre), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 176
Mariage – furent presens le Sr Pierre Regis, négociant, fils de feu Sr Claude Regis, vivant négociant en Italie et de feüe Dlle Catherine Compère, pour lui et en son nom d’une part,
Et Damlle Marie Josephe Gauchet veuve de feu Sr Jean le Comte, vivant maitre de danse immatriculé à l’université de lad. ville
jeudi le seiz° 8.bre 1749 (signé) Pierre Regis, veve lecomte

1751 (27.1.), Not. Lang le jeune (Jean Daniel, 26 Not 5) n° 17
Mariage – furent presents le Sieur Charles Pierre Biot, Employé dans les Domaines du Roy, habitant de en cette ville d’une part
et Demoiselle Marie Joseph Gauchet, Veuve en secondes noces de feu Sieur Pierre Regis le fils vivant Négotiant en cette ville
Strasbourg mercredy le 27 du mois de janvier 1751 (signé) Wolff, la veuve regis

Jean le Comte et Claudine Dumas vendent la maison au traiteur Antoine Finot moyennant 1 375 livres

1745 (6.8.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 534-v
H. Jean Le Comte der tantzmeister und Claudine geb. Dumat
in gegensein Antoine Finot des traiteur
eine behausung, höfflein und hoffstatt à la Neufville genandt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehör und rechten ane dem Steltzengäßlein, einseit neben Jaquemin dem tabachändler, anderseit neben E. E. Zunfft der Steltz, hinten auff die selbe – als ein am 17. Junÿ 1739 ane der ganth ersteigtes guth – um 1375 pfund

Fils de Jean Finot de la Hérelle en Picardie, Antoine Finot épouse en 1737 Marie Anne Bartel, fille de Nicolas Bartel de Henridorff, près de Phalsbourg : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copie du Contrat de mariage – furent present Sieur Antoine Finot, Rotisseur de Profession, fils majeur d’age de feu Sieur Jean Finot vivant habitant de la herelle Diocese d’amiens en Picardie et de feue Delle Marie de Bussis ses Pere et me, asisté de Sieur Etienne Halet dit Marschal Rotisseur de Son Altesse Eminentissime Mgr. Le Cardinal de Rohan son ami d’une part Et Damoiselle Marie Anne Bartelle, fille majeure d’age de feu Sr Nicolas Bartel, vivant habitant d’henridorf diocese de Metz et de Damoiselle Catherine Mouthier ses pere et mere, assistée de Sr Joseph Pronsal marchand Perruquier et bourgeois de cette ville d’autre part (promettent de se prendre devant l’église catholique) ce 27° novembre 1733, Fingado Not.re juré

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 105)
Anno Domini 1737 die 5 mensis aprilis (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt antonius finot oriundus ex pago de la herelle diœcesis ambianensis filius joannis finot et mariæ Bussy et maria anna Bartel oriunda es pago henrydorff filia nicolai Bartel et cartharinæ moutier ambo in parochia pro tempore commorantes, (signé) antoine finot, marian bartel (i 55)
Baptême, Saint-Louis (cath. p. 153) Anno Domini 1738 die 16 mensis julii Baptizatus (…) joannes jacobus filius antonii finot civis argentinensis et mariæ annæ Bartel eius uxoris legitimæ natus eodem die patrinus (…) i 82

Antoine Finot et Marie Anne Bartel acquièrent le droit de bourgeoisie à titre gratuit un mois après leur mariage
1737, 4° Livre de bourgeoisie p. 1046
Antoine Finot d. würth Von laherelle in Picardie undt sein ehefr. Marie Anne Bartel Von Henrydorf beÿ Pfaltzburg geb: erhalten d. b: gratis wollen beÿ EE. Zunfft d: freÿb. dienen Jur et prom d: 4.ten Maÿ 1737.

Antoine Finot devient tributaire chez les Fribourgeois et obtient le débit de vin à l’enseigne de la Pomme rouge
1737, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 42) Neu Z. – Antoine Finot, der würth von Laherelle in Picardie gebürtig producirt burger Urkundt de dato 4.ten Maji 1737: Krafft deren er das allhiesiger burger Recht, undt dann arauff hin von Gn. Herren denen XV.en den weinschanck Zu dem rothen Apffel Erhalten, bittet Ihne dießorths Leibzünfftig Anzunehmen.
Erkannt, weilen er das Kocher, Mithien die Profession nach Ordnung Erlernet, auch darauff Lange Zeit servirt, daß Ihme gegen Erlag der ordinarj gebühr der 6. lb 10. ß d Zu willfahren, das stuben geldt pro hoc Anno aber, and. so bewegenden Ursachen Nach Zu laßen seÿe. Dedit et jur. auff die Ordnung.

Antoine Finot et Marie Anne Bartel hypothèquent la maison au profit de Claudine Barbe Prima, veuve du chirurgien Jean Dansan. La maison acquise en août 1745 a été reconstruite depuis lors.

1747 (3.1.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 6
Antoine Finot der traiteur und Marie Anne geb. Bartholomé mit beÿstand H. Schaumann und H. Huck beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Fr. Claudine Barbe geb. Prima weÿl. H. Jean Dansan gewesten chirurgi de l’armée du Roy wittib mit beÿstand ihres vatters H. Claude Prima des Perruckenmachers – schuldig seÿen 3000 livres tournois zu bauung hiernach beschriebener behausung
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt à la Neufville genannt ane dem Steltzengäßlein, einseit neben Jaquemin dem tabachändler, anderseit neben E. E. Zunfft zur Steltz, hinten auff dieselbe – als ein am 6. Augusti 1745 erkaufft und seithero neu erbautes guth

L’aubergiste à la Villeneuve est mis à l’amende pour avoir remis un certificat d’hébergement le lendemain au lieu du soir même.
1760, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 99-v) Sr Antoine Finot, der Gastgeber à la ville neuve allhier, welchen dem unterm 24. Aprilis jüngsthin an Ihro Gnaden deß Regirendten Herrn Ammeisters behausung nicht überschickter Nachtzedul *ügeschlagen Suntemahlen solcher durch Herrn Lobstein den Statt Fourirt den volgenden tag darauff beÿ demeselben überlanget worden.
Ille præsens, recongiscirt den Nachtzedul.
Hierauff ist Erkant worden, Solle der Citatus Vor dießmahl nur 4 ß d ahne Straff Zu Erlegen Undt die Nachtzedul ins Küfftige nach ordnung Zu fertigen, beÿ der darinn andictirten Straffen schuldig seÿe.

Antoine Finot et Marie Anne Bartel hypothèquent la maison pour servir une rente viagère à leur fils Jean Jacques qui va devenir prêtre

1761 (16.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1010)
Titre clérical – Sr Antoine Finot traiteur et Marie Anne Bartel assistée de Jean Jacques Capler et Chrétien Louis Boecler
pour faciliter au Sr Jean Jacques Finot leur fils clerc de ce diocese de se faire promouvoir aux ordres sacrés, 150 livres de pension annuelle viagere
hypothèque, la maison a eux appartenante et qu’ils occupent présentement en cette ville dans la rue des Echasses
(Estimation jointe) Auff ansuchen herr antoni fino des gast gebers zum schült a la ville neuf allhier zu Straßburg ahne der stelzen gäßlein gelegen (…) nach genugsamer Examinirung, daß gemelteß hauß in nach volgentem bestehe, Erstlichen Einen gewölbten Keller gut und wol Erbaut
Item daß redechosé bekreifft in sich 4 schöne zimmer nebst dem stegen hauß sambt Einem kleinen Hoff
Item der Erste und zweite stock darüber stehnte stock bekreiffen aber mahlen jeter 4 zimmer nebst dem stegen hauß die mansard aber so über gemelte stöck gebaut hat 5 zimmer nebst einer bühn darüber Versehn In Suma daß gantze hauß ist recht wohl consionirt und auß dem gründ auß mit 4 mauren neu erbaut Und wird von unß Estimirt for die suma von 9000 fl. Estimirt haftet zwahr EIn capithall (…) Es wehre annoch blazß fundamenter gewölbter Keller nebst denen 4 haubt mauren noch alle zeit ein Suma von 53 fl. Werth daß alle zeit der Eigenthums Herr Eß mag sich Ein umb stand ereignen wie Er wolle auff 2300 fl. eigen guth sicher und gewüß zahlen kan, den 9 abrill 1761 [unterzeichnet] Johann Martin Burger geschworner zimmer werckmeister des minsters, Johann Ludwig Müller maurer und steinhauer meister

Marie Anne Bartel meurt en 1768 en délaissant deux fils. Les experts estiment la maison à 2 000 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 56 livres. L’actif de la communauté est de 2 284 livres, le passif de 2786 livres.

1770 (24.1.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 39)
Inventaire des Biens delaissés par Demoiselle Marie Anne Finot née Bartelle, en son vivant Epouse du Sieur Antoine Finot, Traiteur et Aubergiste ou pend pour Enseigne la ville neuve et bourgeois de la Ville de Strasbourg, dressé l’an 1770 – après son deceds arrivé le 26. fevrier 1768. Lesquels biens non seulement à la requete du Sr veuf mais aussi à celle de Messieurs ses deux fils et heritiers cy après nommés (…), plus Elisabeth Huffinus natife de Dingsheim et Françoise Moutier de henridorf les deux servantes (…) A Strasbourg Mercredy le 24 janvier 1770.
Dénomination des heritiers. Ladite feüe Demoiselle Finot née Bartelle a delaissée ab intestat pour ses heritiers Legitimes Scavoir 1. Sieur Jean Jacques Finot, Practicien Majeur d’age, presens, 2. Sieur Nicolas Finot, Cuisinier aussi majeur d’age et presens

Trouvé dans l’hôtellerie nommée a la Ville neuve appartenante a cette succession en propre Située dans la rue des Echasses
Sur le Grenier, Sur le Mansard N° 6, Dans la chambre N° 9, Dans la chambre N° 4, Au second Etage Dans la Chambre N° 2, Dans la Chambre N° 3, Dans la Chambre N° 4, Dans la Chambre N° 1, Au premier Etage Dans le Poele, Dans le Cabinet a Côté, Dans la Sale a manger, Au Rez de Chaussée Dans le Poele, Dans le Cabinet a côté, Dans la Cour, Dans la Cuisine
Maison ou hôtellerie nommée à la ville neuve appartenante a cette succession commune. Savoir la Maison ou hôtelletie ou pend pour Enseigne La Ville neuve, située en cette ville de Strasbourg ruë des Echases avec tous ses droits appartenances Circonstances et dependances, d’un côté la ruë et de l’autre Côté Maitre Lattÿ le Serrurier et le derriere aboutit à la Tribû des Echasses. Laquelle maison /:outre les Capitaux cy après nommés:/ est franche et libre, et ainsy estimée par (…) les deux Experts et architectes jurés de cette ville Suivant le Billet par eux signé, exhibé à la minute du présent Inventaire, livré et datté le 11. Dec. 1769 pour la somme de 8000 livres tournois. Sur cette maison s’est trouvé une Lettre d’achat allemande en parchemin expédiée dans la Chambre des Contrats de la ville de Strasbourg en date du 6. Aoust 1745. munie du Sceau ordinaire des Contrats de ladite Chambre et marquée avec la Lettre A. Plus une pareille Lettre d’achat expediée par le Greffier du Petit Senat datée le 17. juin 1739. munie du Sceau du Petit Senat de cette ville, aussi marquée avec la Lettre A.
– Abschatzung Vom 11. Dec. 1769. Auff begehren H Anto fino Des Oberisten ist eine behausung alhir in der Statt Strasburg in dem Stelzten geslein gelegen Einseits Neben dem allment ander seits Neben Mäister Lädÿ dem schloser und hienden auff Die Zunfft Zur Steltz stosent gelegen, solche behausung besteht in einer gäist Stuben Ferner in Ettlichen Stuben Zweÿ frantzesche Camin Cammern Zweÿ hauß Kammern und eine Kuchen Dar jber ist der dach Stuhl mit breitziglein belegt, hat auch ein getrembten und ein gewolbten Käller Kleinen hoff. Von uns unterschriebenen der Statt Strasburg Geschwornen werck Meister nach Vorhero geschehene besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit Dem Jetzigem wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Umb Vier Tausent gulden, [unterzeichnet] Werner, Huber
Copie du Contrat de mariage (…) ce 27° novembre 1733, Fingado Not.re juré
Observation. Quoique Les Mariés sont convenus dans le quatrième article de leur Contrat de mariage (…) que tous leurs apports aussi bien ce qu’ils heriteront ou recevront par donation entre vifs ou autrement chacun de sonn côté leur doivent rester reservé à un chacun (…) Ils n’ont pourtant pas fait dresser ny Inventaire ny estimation de leurs apports (…)
Norme du présent Inventaire, aux héritiers en propre, habits 17, dette active 200, total général 217 livres
après cela on descrit en Conformité de l’observation cy dessus tous les autres biens acquis appartenant a cette succession commune, meubles 867, vin 18, argenterie 242, Maison 8000, total général 9127 livres – passif 11.145 livres, Partant il resulte que les dettes passives surpassent /:selon l’ Estimation du Stall:/ la masse active de la Somme de 2017 livres

Antoine Finot céde sa moitié de la maison à son fils cadet Nicolas qui en devient ainsi propriétaire des trois quarts

1771 (21.1.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 45
H. Anton Finot vatter gewesene aubergiste der würthsbehausung zur Neuen Stadt
in gegensein H. Nicolas Finot seines jüngern sohns jetztmahligen aubergiste gedachten Ville neuve oder Neuen stadt
die helffte vor unvertheilt von und ane einer behausung und auberge zur Ville neuve genannt, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in dem Steltzengäßlein einseit neben E. E. Zunfft zur Steltz, anderseit neben N. Litty dem schloßer, hinten auff gedachte zunfft – hat der hiebeÿ erschienene H. Johann Jacob Finot employé dans les finances des cedenten älterer sohn und cessionarii bruders genehmiget – verhafftet um 1000, 500 pfund, beschehen um 1500 pfund

Nicolas Finot épouse en 1765 Marie Catherine Agathe de Chavassine, fille de marchand. Les parents du futur époux assurent le logement dans leur maison aux futurs époux. Contrat de mariage, célébration

1765 (10.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 118)
Mariage – furent presents Le Sr Nicolas Finot aubergiste bourgeois de cette ville fils mineur du Sr Antoine Finot, aubergiste a l’Enseigne de la ville neuve aussi bourgeois de cette ville et de Dle. Anne Marie Bartel sa femme ses pere & mere, faisant stipulant et agissant pour Lui et en son nom du consentement et de l’autorité dud. Sr son Pere cy present d’une part
Et Dlle Marie Catherine Agathe de Chavasine fille mineure du Sr Claude François de Chavasine, Marchand bourgeois de cette ville et de defunte Dle Marie Catherine Trombert son Epouse ses pere et mere, faisant stipulant et agissant pour Elle et en son nom du consentement et de l’autorité dud. Sr son Pere cy present et aussi autorisée du Sr Paul e Grandval negociant bourgeois de cette d° ville son curateur établi par Justice, aussi cy present d’autre part
Fait lu et passé aud. Strasbourg le 1° juin 1765
Et avant de signer a été convenu que les futurs Epoux occuperont pendant leurs vies durantes jusqu’au deceds d’eux deux une Chambre et un Cabinet a côté au premier Etage a la droite en montant les Escaliers dans ladite maison rue des Echasses et ce sans être tenu de payer aucun loyer ni en tenir jamais aucun compte, Lesd. Sr et Dle Finot faisant donation de ce Logement aux futurs Epoux ce acceptant par préciput et avant partage, lequel present article quant au susd. Logement ne vaudra que jusqu’au deceds du dernier vivant desd. Sr et D° Finot pere mere, auquel deceds du survivant desd. Pere et mere ce droit d’habitation cessera

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 168)
Hodie 29 July Anni 1765 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Nicolaus Finot argentinensis cœnacularius ac civis hujas filius legitimus Antonii Finot civis et cœnacularii hujatis et Annæ Barthel conjugum parochianus noster, Et Maria Catharina Agatha Chavasin quoque argentinensis filia legitima D. Claudii Francisci Chavasin civis et Mercatoris hujatis et Defunctæ Dnæ Mariæ Catharinæ Trombert olim conjugum parochiana nostra (signé) Nicolas finot, Marie catrine agathe dechavassine (i 88)

La tribu des Fribourgeois notifie Nicolas Finot de se faire inscrire au nombre des bourgeois et de produire son certificat d’apprentissage. Il est renvoyé aux Quinze pour obtenir l’autorisation d’exploiter l’auberge à la Neuveville
1771, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 412-v) Montag den 18.den Marty 1771 – Neu Leibzünfftig.
Nicolas Finot der Koch, Antoine Finot des Wirths à la ville neuve und burgers allhier ehelich erzeugter und majorenner, auch wircklich verheuratheter Sohn ist ex officio citirt word. solle sich in das allhiesige Burger-Recht auf der Statt Stall einschreiben laßen und derhalben Schein von dar produciren, mithin vermög der Ordnung ohne Anstand sich dißorths Zünfftig machen, und anbeÿ wegen erlernter Profession der Wirtschafft Lehr Brief vorlegen.
Ille præsens producirt Stadt Stall Schein de dato 16.ten Martÿ jüngst und Attestatum loco Lehrbriefs de dato 16.ten hujus mensis et Anni und bittet Receptionem als einen hiesigen Wüths Sohn, mit bitt ihme auch den behörigen Zunftschein, damit Er von gnädigen herren denen XV.er den Weinschanck in dem vorermelten Wirthshauß möge erlangen können.
Hierauff ist Erkant worden, daß derselbe beÿ dieser Ehrs. Zunfft als Leib: Zünftig gegen Erlag 7. lb Receptions: Gebühr, 6 ß stuben Geld und 1 lb 15 ß vor den lehrbrief anzunehmen, wegen dem Weinschanck aber seÿe er an Gnädige heren den XV.n zu verweisen. Ihme aber hierzu nöthige Schein Zu ertheilen. (Recept. 7 lb, Lehrbr. 1 lb 15 ß, Stubeng. 6 ß (ß) 9 lb ß)

(f° 415-v) Copia derer Zufolg E: E: Gerichts Erkantnus vom heutigen als dem den 18.ten m: martÿ 1770 gehaltenen 1.ten Gericht ergangener Erkantnußen außgestellten Zunfft: scheinen
Nicolas Finot belangend. Auß Erkantnus E: E: Zunft Gerichts der freÿburger sollen die unterschriebene in Krafft deßen attestiren, daß Verweißer deßen der Ehrsame Nicolas Finot der hiesige Burger und künfftiger Wirth à la ville neuve in Ansehung derselben ane dem heutigen tag wegen Erlangug des Zunfft und Wirthsrecht /:in soweil es E. E. Gericht thun kann:/ würcklichen admittirt anbeÿ aber auch im die Erlaubnus wegen dem weinschanck für dersamt einzukommen an S. T. Unsere Gnädige Herren die XV. verwiesen worden seÿn. So geschehen Straßburg Montag den 18. des Monaths Martÿ 1771. unterschrieben Marbach Notarius juratus Zungftschrb. mit paraphe.

Nicolas Finot meurt sans enfant en 1773. Les experts estiment la maison à 1 900 livres. La masse propre à la veuve est de 1 787 livres, celle propre aux héritiers présente un déficit 809 livres. L’actif de la communauté s’élève à 139 livres, le passif à 951 livres.

1773 (26.7.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 628) n° 30
Inventarium über Weiland Herrn Nicolas Finot geweßenen Wirths und Traiteur à la Ville neuve und burgers alhier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschaft aufgerichtet in Anno 1773.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Gütere, überall savon nichts ausgenommen, so Weiland herr Nicolas Finot im Leben geweßener Wirth und Aubergiste Zur Neuen Stadt oder à la Ville neuve auch burger alhier nunmehro seeliger, nach seinem den 11.ten jüngst Verfloßenen Monaths Junii aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlassenschaft ane heutig Zu End gemelten dato auf geschehenes Ansuchen, Erfordern und Begehren sowohl der Viel Ehr und Tugendbegabten Frauen Mariæ Catharinæ Agathæ Finot gebohrner De Chavasine dißorts hinterbliebener Wittib mit Herrn Amandeo Trombert Handelsmann und E E. großen Raths alhier Alten wohlverdienten Beÿsitzer verbeÿstandet, als auch herrn Johann Jacob Finot, Employé dans les finances des Defuncti Zweÿbandigen Bruders und ab intestato Verlaßenen eintzigen Erben (…) durch die frau Wittib selbsten wei auch Charlotte Remis und Françoise Moutier beÿde dienstmägde (…) So geschehen in der königl. Stadt Straßburg den 26.ten Julÿ 1773.
Bericht in gegenwärtiges Inventarium gehörig. Ohngeachtet beede nun Zerenntete Ehegatten in der gleich hernach eingetragenen Eheberedung ein ohnverändert Guth und folglich auch eine Ergäntzung stipulirt, so haben sie dannoch dero in den Ehestand gebrachte Nahrungen nicht inventiren noch verzeichnen laßen (…)

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Steltzen Gäßlein gelegenen a la ville neuve genanndten in dieße Verlaßenschafft gehörigen Gastbehaußung hat sich befunden
Höltzen und Schreinwerck. In der Kammer N° 6, In der Kammer N° 7, In der Kammer N° 8, In dem Zimmer N° 1 auf dem 2.ten Stock, Im Zimmer N° 2, Im Zimmer N° 4, In der Wohnstub auf dem 1. Stock, Im Saal
Eigenthum ane einer Gastbehaußung so des Beneficial Erben unverändert (E.) Nemlichen dreÿ Vierte Ttheil vor ohnvertheilt von und ane einer Zur Nuen Stadt oder la Ville neuve geschildeten Auberge oder Gastbehausung, höflein und Hoffstatt, mitallen deren übrigen Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg im Steltzen Gäßlein, anderseit neben E. E. Zunft Zur Steltz, anderseit neben N. Lettÿ dem Schloßer und hinten auf gedachte Zunft stoßend, so außer denen darauf hafteden hernach eingetragenen Passiv Capitalien freÿ leedig und eigen. Und ist diese gatze behaußung Kraft einer durch Herrn Samuel Werner Bau-Inspectorem und Herrn Sebastian Huber Werckmeister des Zimmerhofs gefertigten und Zu dießes Inventarii Concept gelieferten Abschatzung den dermaligen wahren Werth nach æstimirt worden vor 3800 fl. oder 1900 lb. hun also die hieher gehörige dreÿ Vierte Theile 1425 lb
Die Helfte dieser Behausung hat Defunctus seel. nach Maaßgaab einer in allhies. löbl. C C stub unterm 21. Januarÿ 1771 errichteten auf Pergam. gefertigten mit der Stadt Straßburg Insiegel verwahrter und hiebeÿ producirt gehabter aber wider Zurück gegebener Kauffverschreibung von nun auch weiland herrn Anton Finot seinem Vater käuflich an sich gebracht, die andere quart ist ihme dem defuncto seel. als anerstorben Elterich Guth Zuständig. Und die noch übrige quart ist Herrn Johann Jacob Finot des Defincti Bruder ebenfalls als Elterlich Gut gehörig. Außer erst angeregten Kauffverschreibung besagt ferner über diese behaußung ein in alhies. C. C. stub gefertigter pergamentener Kaufbrief de dato 6° Aug. 1745. außweisend welcher gestalten herr Antoine Finot des Vaters obige behausung von Herrn Jean Lecomte dem Tantzmeister erkauft habe. Weiter ein Gant Kaufbrief de dato 17. Junÿ 1739. beede letstere mit altem Lit. A. bezeichnet.
Series rubricarum hujus Inventarii. Bericht – Copia der Eheberedung
Der hinterbliebenen Wittib ohnveränderten Vermögens, Sa. Haußraths 30, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 2, Sa. goldener Ringe 3, Sa. Schulden 1750, Summa summarum 1787 lb
Diesemnach wird auch des Beneficial-Erben unveränderte Vermögenschaft verzeichnet, Sa. haußraths 15, Sa. Eigenthums ane einer Gastbehausung 1425, Summa summarum 1440 lb – Schulden 2250, In Compensatione 809 lb
Endlichen so wird auch die gemein und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 92, Sa. Silber geschirrs und Geschmeids 37, Sa. goldenen Ringleins 4 ß, Sa. Schulden 9, Summa summarum 139 lb – Schulden 951 lb, Theilbar passiv onus 812 lb
Beschluß und Stall summa 164 lb – Zweiffelhaffte und verlohrne Schulden 33 lb
Copia der Eheberedung (…) le 10° Juin 1765
Abschatzung Vom 29 Julÿ 1773. Auff begehren Weil. H. Anton fino des gewesener oberisten ist eine behausung alhie in der Statt Strasburg in dem Steltzen geslein gelegen, Ein seits Neben Meister Ledich dem Schloßer anderseit Neben ein Eck auff das allmend und hienden auff die Zunfft Zur Steltz stosent gelegen solche behausung besteht in einer gast Stuben Ferner in Ettlichen Stuben Zweÿ frantzoßen Camin Camern Zweÿ Kamern und eine Kuchen, Dar jber ist der dach Stuhl mit breitziglein belegt hat auch ein gewolbten und ein getrembten Keller und Kleinen hoff. Von uns unterschriebnen der Statt Strasburg Geschworne Werckmeister nach vorhero Geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Vmb Dreÿ Thausent acht hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Hueber.

Marie Catherine Agathe de Chavassine se remarie en 1777 avec le musicien Louis Joseph Wolff : contrat de mariage, célébration
1777 (5.2.), Not. Anrich (6 E 41, 1517) n° 144
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Herr Ludwig Joseph Wolff dießer Statt pensionirter musicant hieselbsten wohnhaft, eines
und die Viel Ehren und tugendbegabte frau Maria Catharina Agatha Finot geborne Dechavasine, weiland Hrn Nicolas Finot des gewesenen burgers und aubergisten dahier zurückgelaßenen Wittib beÿständlich Herrn Johann Willhelm Berga dießer Statt Cantzelisten, Es En Kleinen Raths alten wohlverdienteen beÿsitzers und burgers dahier andern orths
zu Straßburg auf Mittwoch de, 5. Februarÿ anno 1777 [unterzeichnet] Louis josepf Wolff, marie cathrine acathe finot ne dechavasien

Autre contrat de mariage chez le notaire royal Lacombe
1777 (12.5.), Not. Lacombe (6 E 41, 166) n° 28
Mariage – furent presens le Sr Louis Joseph Wolff fils de feu Sébastien Wolffgang Wolff marguiller de la cathédrale et de Catherine Geiger
De Marie Catherine Agathe née Schavasine veuve du Sr Nicolas Fino, aubergiste, assitée du Sr Felix Lhanneur avocat au Conseil souverain d’Alsace demeurant à oberenheim son beau frère et Sr Claude François Chavasine négociant son frère
communauté d’acquets partageable par moitié

Mariage, Illkirch (cath. f° 142)
Hodie 20. die Mensis Maÿ anno 1777 (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt D. ludovicus Josephus Wolff, Ecclesiæ Cathedralis Argentinensis Musicus Majorennis defuncti D. fabiani Sebastiani Wolff Summi Chori dictæ Eclesiæ Cathedralis dum vveret Sacristani et viventis Catharinæ Geiger Viduæ argentinensis filius legitimus, et Dna Maria Catharina Agatha de Chavasine defuncti D. Nicolai finot cauponis dum viveret vulgo Aubergiste et civis argentinensis relicta vidua per tres annoc continuos in Gansau hujus parochiæ apud D. Claudium Franciscum de Chavasine patrem suum ultimo commorta (signé) Louis Wolff, M; a de chavasine (i 146)

La maison revient à Jean Jacques Finot, employé dans les finances, qui épouse en 1772 Marie Barbe George, originaire de Belfort : contrat de mariage, célébration

1772 (8.5.), Not. Lacombe (6 E 41, 146)
Mariage – furent presents le Sr Jean Jacques Finot, employé dans les Finances d’Alsace demeurant à Strasbourg, fils majeur de feu Antoine Finot, bourgeois de Strasbourg et de feu Marie Anne Barthet, assisté de Nicolas Finot aubergiste son frère
Dlle Marie Barbe George, fille mineure de feu Sr Louis George, conseiller au Magistrat de Belfort, et De Madeleine Chaumont ses père et mère
communauté partageable par moitié

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 318)
Hodie 27 July Anni 1772 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Joannes Jacobus Finot argentinensis Secretarius apud Dominum Franciscum Theodosium Barbier de Tinan Consilium Regium, Receptorem Particularem reddituum Regiorum Provinciæ Alsatiæ et Commissarium Bellicum, filius legitimus majorennis et orphanus Antonii Finot et Mariæ annæ Bartel conjugum defunctorum et Dlla Maria Barbara Georges Belfordensis Dioecesis Bissuntinæ filia legitima minorennis et orphana Ludovicii Georges et Magdalenæ Chaumont conjugum defunctorum ambo in parochiâ Sti Laurentii hujate commorantes, Testes aderant (…) D: Nicolaus Finot civis hujas sponsi frater et D: Petrus Chaumont civis et mercator hujas sponsæ avunculus (signé) Finot, barbe george (i 162)

Marie Barbe George devient bourgeoise par son mari en 1776 à l’ancien tarif en apportant un enfant qui est lui aussi admis bourgeois. Les préposés pardonnent au mari d’avoir omis l’inscription. Registre d’inscription et registre de traitement des demandes
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 158
fr. Maria Barbara Georges von Belfort geb. erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Joh: Jacob Finot des hiesigen burgers Sohns, secretaire beÿ H. Barbier dem Receveur des finances und Commissaire des guerres, welchem der fehler des verheürathens condoniret worden, umb den alten burgerschilling, mit dem anhang, daß die selbige das Stallgeld von Zeit der copulation nach Zutragen habe, will dienen beÿ E. E. Zunfft der weinsticher, prom. den 28. aug. 1776.

(VI 286 bis, p. 397) Weinsticher No. 38. 28. Augusti 1776. fr. Maria Barbara Georges V. Belfort gebürtig, Weÿl. Louis Georges gewes. Gard magazin de l’artilerie daselbst mit Fr. Magdalena Chaumont Ehelicher Jungf. tochter H. Joh: Jacob Finot, des hiesigen B. u. Secretaire bey M: Barbier receveur de finances & Comissaire des guerres Ehefr. erweiset durch Vorgelegte schein Ihre Ehrliche geburt Wie auch Copulat. de anno 1772. daß Sie der Cath. Rel: Zugethan, u. Ihres mariti Stallgebühren richtigkeit und er das Zunftrecht beÿ E. E. Zunft der Weinsticher, Vertröstet worden 500 fl hat dieselbe baar dargezahlt u. als deren Wahren Eigenthum mit handtreu bekräfftiget, auch 100 fl. 5 ß beim B. Prot: deponiet Implorantin bittet E. E. unterthänig noch vorläufiger Condonation Ihres mariti fehlers im heurathen, Sie um den A. b. sch. des B.rechts Zu Vertrösten, Wie auch das Während dieser Ehe erziehltes Kind, nahmens Franciscus als eines B. Kind anzusehen u Sie ad articulum Zu admittiren, anbeÿ die B. h. h. G. anheim stellen ob jmpl. löb. Statt Stall nach Zutragen hatt.
Recepta a mariti um d. A. B.sch. das Kind nahmens Franciscus als eines b. K. anzusehen, die jmpl. das Stallgelt seit Ihrer Verheurathung nach zu tragen um der fehler im Heurathen Condonirt.

Jean Jacques Finot loue la maison au juriste Benoît Joseph Drouin Duvasois

1776 (15.3.), Not. Laquiante (6 E 41, 1058) n° 17,
Bail d’une année a commencer a courir le premier.avril prochain – Sr Jean Jacques Finot Employé dans la finance d’alsace
à Mre Jacques De Berard Baron Dalais De Môtelais chevalier de l’ordre Ral. de St Louis capitaine aide major au régiment du colonel general cavallerie en garnison à Strasbourg
La maison a Luy appartenante située en cette ville Rue des Echasses faisant le coin du petit carrefour desd. ruelles sans en rien excepter ny reserver – moyennant un loyer annuel de 500 livres tournois
Comparu Sr Benoit Joseph Drouin Duvasois Licencié ez loix (lequel a) loué les meubles à luy appartenants
Etat des meubles que M du Vasois a loué à Mre de Montalet capitaine aide major du Régiment de Cavalerie du Colonel général dans la maison du Sr Finot située des Echasses, Dans le sallon de compagnie, Dans la chambre a coucher au premier, Dans le cabinet entre le sallon et la chambre à coucher, Au second étage dans le poele à main droite, dans la chambre à coucher, dans la première mansarde a droite en montant l’escalier, dans la mansarde suivante, dans la mansarde suivante, dans la salle a mangé, dans la cuisine, dans le cabinet servant de garde robe entre la chambre à coucher du premier étage et le cabinet

Jean Jacques Finot vend la maison dite à la Villeneuve au contrôleur des postes Charles François Alexis Joseph Gaultier de Clermont

1782 (13.12.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 484
Sr Jean Jacques Finot employé des finances
à M Charles François Alexis Joseph Gaultier de Clermont controlleur des postes
une maison, petite cour, autres appartenances, droits et dépendances portante le nom de la ville neuve rue des Echasses, d’un côté Mre Litty serrurier, d’autre côté et derrière à la tribu des Echasses – moyennant 9000 livres tournois

Originaire de la paroisse Saint-Pierre de Maubeuge, Charles François Alexis Joseph Gaultier dit Clermont épouse en 1759 Marie Françoise Bena, veuve du cartier Joseph Beaufort dit Henry
Mariage, Weyersheim (cath. p. 259)
Hodie Die 9. Mensis Augusti anno 1759 (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt h. carolus franciscus alexius Josephus gaultier solutus pro Rege hic in provinciæ occupatus, oriundus ex parochiâ Sti petri in Maubeuge dioecesis cameracensis Dictus De Clermont a septem annis in parochia Sti Laurentii intra argentinam commoratis filius Dni francisco gaultier et D. Andriana Regina Fievet Defunctorum conjugum et D. Maria Francisca Benna vidua Defuncti Dni Josephi henrici Beaufort civis quondam argentinensis pariter ad præfatum Stum Laurentium parochiana (i 174, proclamation Saint-Laurent p. 32, i 18)

Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 63) Hodie 12. Mensis Julÿ Anno 1760 (…) fuit baptizata Johanna Antonia filia Dni Caroli Francisci Alexis Josephi Gaultier dicti Clermont Civis argentinensis et Dnæ Mariæ Franciscæ Bena Conjugum in hac parochia commorantium nata heri (i 21)

La veuve de Henri Beaufort, remariée au sieur Clermont, demande l’autorisation de continuer le métier de cartier
1759, Protocole des Quinze (2 R 171, incomplet)
(p. 562) Sambstags d. 19. Novembris – Freund nôe der samtlichen hiesigen Cartenmacher Ca. weÿl. Henri Beaufort gewesenen Cartenmachers hinterlaßene Wittib modo Sr Clermont Employé dans les fourages Ehefrau, producirt unterth. memor: und bitten mit beÿl. sub Litt. A et B pt° wiederrechtlichen fortführung ihrer profession Froereisen noâ citatæ bitt Cop: et T. O., obtinuit

Le commissaire des fourages Charles Alexis Gauthier dit Clermont devient tributaire à l’Echasse (le registre de bourgeoisie manque)
1759, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 197) Montags den 3. Xbris 1759 – Catholischer Leibzünfftiger
Sr Charles Alexis Gauthier dit Clermont Commissaire des fourages stehet vor prod. Cancelleÿ und Stall Schein Vom 14. 9.bris jüngst bittet ihme Vor einen Leibzünfftigen auf und anzunehmen. Erkandt willfahrt, jur: eod. dt. Vor das Kauff Gericht 1. lb 5 ß, und Vor das Zunfftrecht 2. lb ß

Le cartier Charles Alexis Gauthier dit Clermont qui a obtenu du maréchal de Broglie le droit de faire figurer ses armes sur les enveloppes et les cartes demande au cartier Jean Baptiste Benoist de déposer les objets aux armes de Broglie selon l’autorisation accordée par le père de l’actuel maréchal. Jean Baptiste Benoist demande un délai pour prouver que le droit obtenu par le pétitionnaire n’est pas exclusif.
(f° 258-v) Donnerstags den 29.ten 9.bris 1764 ist ein Kauffgericht gehalten
H Charle Alexis Gauthier dit Clermont Cartenmacher prod. einen Brief Vom 18. Martÿ Von Mons. le Marechal de broglio woraus ersichtlich daß Sr Marechal Ihme Klägern erlaubnus ertheilt seinen Wappen auf seine taffel und Enveloppe der Carten Zu setzen, bitt weilen H. Jean Baptiste Benoiste auch Cartenmacher allhier so Vor dießem Von gedachten Hn Marechal seel. H. Vatter die Erlaubnus gehabt seinen Wappen zu führen heutiges tags aber Von dermahligem Hn Marechal die Erlaubnus erhalten seinen Wappen zu führen daß Ihme möchte anbefohohlen werden die noch habende Modell gedachten Wappens auf die Zunfftstub Zu liefern und sich derselben nicht mehr Zu bedienen, wie solches Joseph Beaufort sein des Clägers Vorfahren so sie hochadel. Klinglinisch Wappen geführt auferlegt worden.
Hr Benoits Zugegen sagt er habe des seel. Hn Marechal Wappen schon geführet und durch herrn Lambert Inspecteur des Ponts et fossetz de cette province, welcher solches gleichfalls in persohn Versichern wird die Erlaubnus erhalten, auch des heutigen Hn Marechals Wappen Zuführen Zu welchem Ende Er Hr Marechal durch Ihne H Lambert gedachten Wappen auf Roth Siegelwachs getuckt so Er hiermit Vorlegt überreichen laßen bitt ein Monath Zeit um ein schrifftliche Erlaubnus Von Hn Marechal produciren Zu können, wiedrig. falls er effluxo termino will derselbe E: E: Gerichts Bescheid unterwerffen, Obbedittener Sr Lambert Zugegen Versichert daß das Vorgelegte Pittschafft Ihme Vor H. Marechal de broglio um Hn Benoiste ein Zuhändigen sich deßen auf der Enveloppe der Carthen oder sonsten Zugebrauchen überschickt worden, wiße aber nicht ob die Von H. Marechal Hn Clermont dem Clägern überschickte, die Hn Benoiste ertheilte Erlaubnus aufhebe.
Erkandt, seÿe beklagtem Hn Benoiste der gebettener termin Zuzulaßen effluxo termino aber solle als dann ergehen was rechtes, reserv. Exp.

La veuve de Henri Beaufort, femme du commis des fourrages Clermont, s’adresse aux Quinze après que les cartiers lui reprochent de continuer le métier de son mari, en déclarant en outre que son mari exerce deux métiers. La veuve argue que les cartiers s’appuient sur un règlement qui n’a cours qu’à Paris et que l’emploi temporaire de son mari qui cessera à la fin de la guerre ne vaut pas pour un métier. La commission estime que les arguments de la défenderesse sont pertinents. Ils déboutent les cartiers de leur demande en déclarant qu’ils peuvent obtenir un règlement s’ils le demandent. Compte rendu du jugement et expédition.
1760, Protocole des Quinze (2 R 172)
Cartenmacher weÿl. Henri Beaufort wittib modo Sr Clermont Commis des fourrages Ehefrau
(p. 129) Sambstags d. 15.ten Martÿ – Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen per eundem [H. secretarium Stædel] referiren, es hätten die samtliche Cartenmacher von hier Ca. weÿland Henri Beaufort gewesenen Cartenmachers wittib modo Sr Clermont Commis des fourrages Ehefrau d. 17.ten 9.bris jüngst beÿ MGHhh ein unterthäniges Memoriale und Bitten samt beÿl. sub Lit. a et b producirt und darinnen Vorgetragen, es habe Imploratische Wittib, nach dem tödtlichen hintritt ihres ersten Ehemanns, welch ein Cartenmacher gewesen, sich anderwärtig und Zwar an Sr Clermont einen Commis des fourrages verheurathet, und treibe dannoch die Cartenmacher profession fort, dieweilen nun niemand Zweÿ professionen Zugleich treiben dörffe, die Artickel über das, welche den Carthenmachern Zu Paris gegeben worden /:als welcher sich die hiesige Carthenmacher, in ermanglung eigener Artickel Zu bedienen gesonnen:/ expresse gebieten, daß wann ein Carthenmachers Wittib sich an einem andern, als von ihrer Profession verheurathe, so solle sie des Rechts Carthen zu machen verlustiget seÿn, demnach ergehe an MGhh. derer Imploranten gehorsamsten bitten in Gnaden Zu erkennen, daß die gewesene Beaufortische Wittib durch anderwärtige verheurathung an eine person welche nicht von dem Metier ist, sich derer Privilegien und Rechts Carthen Zumachen verlustiget, mithin ihr beÿ empflidlicher straf zu verbieten die Carthenmacher Profession ferner Zu treiben ref: exp: mit dem anerbieten ihr die etwann vorräthigen Waaren, welche sie nicht conserviren Kann und Verkauffen will, um derer Werth an zunehmen.
Hierauff habe Imploratische Wittib den 15.ten Xbris jüngst ihre unterth. Exceptionen juncto petito übergeben und darinnen gemeldet, daß das Carthenmachen in allhiesiger statt Kein handwerck seÿe, indeme die Cartenmacher Keine Von hiesiger Obrigkeit gegebene Artickel auffzuweisen hätten, die producirten articuli aber seÿen allein gegen die Pariser Carthenmacher Zu gebrauchen, und weilen sie dann nicht Zweÿ professionen treibe, in dem eine Entreprise als ein Handwerck oder Profession nahct angesehen werden Könne, als gelange an E. G. der Implorati, gehorsambstes bitten gnädig Zuerkennen, daß Klägere mit ihrer ohngegründeten Klag ab und Zur ruhe Zu Verweisen seÿen, mithin dißseitiger Principalin in das Zuküfftige wie biß dato Carthen Zu machen gnädig Zuerlauben idq. refus. Expens.
Auff geschehene Weißung seÿen, nôe derer Imploranten Vorgestanden Jean Baptiste Benoist, David Labory et Jean Claude Chanterre alle dreÿ Cartenmacher, welche sich auff dem Innhalt ihres Producti et petiti bezogen.
Françoise Clermont weÿl. Henri Beauforts des gewesenen Carthenmachers ehemalige Wittib, setze Ihren Exceptionibus annoch beÿ, daß nachdeme ihr erster Ehemann verstorben, dersembe Ihro nichts als die Cartenmacher Profession und dreÿ Kinder hinterlaßen, es habe sich aber einige Zeit dernach gefügt, daß Sr Clemont ihr heutiger Ehemann, sie geheürathet, welches sie einig und allein Zur besserer erziehung und unterhaltung ihrer Kinder gethan, dieser Ihr Ehemann seÿe auch sogleich Burger und Zu E. E. Zunfft Zur Steltz Zünfftig worden, dieser besagte Ehemann habe Zwar ein Kleines amt beÿ den fourages, allein solches seÿe eine blose Commission, und habe mit dem Krieg ein End, da nun die hiesige Cartenmacher weder Meisterschafft, Handwerck, Ordnung und Artickeln noch sonst einig Innungen halten auch biß anhero ein jeder ohne Verweißung einigen Lehrbrieff, wann er nur ratione des Burger Rechts præstanda præstirt ohne Hinderung männiglichs Carten mache, Könne und dörffe, als Verhoffe sie MGhh: werden Ihri zu unterhaltung ihrer Kinder gleiche Gnad wiederfahren lassen.
Auff seithen dere H. Deputirten habe man sonderlich darauff reflectirt, wie es bißhero mit Auffnahm der Cartenmacher allhier gehalten Worden, da sich dann befunden, daß, wann einer Burger und beÿ E. E. Zunfft Zur Steltz Zünfftig worden, ihme das Cartenmachen als eine freÿ sach Zugelaßen worden, da nun der Implorantin Ehemann ein gleiches gethan, so sehe man nicht warum er weniger Recht als andere Burger haben solle, der Vorwurff, als ob er Zweÿ Professionen treiben seÿe auch sehr nichtig, in deme die Commission so er würcklich hat, ad nutum revocabilis seÿ, auch nicht länger als der Krieg dauert, währen werde, was aber die Von denen Imploranten durch die Beÿl. sub Lts a. et b. producirte Artickel der Cartenmacher un der statt Paris betrifft, so seÿen solche nirgendswo als Zu gedachtem Paris applicable, auch sonst nirgends, am wenigsten aber hier observirt worden, Zum exempel in dem 3.ren articul ist Verordnet, daß ehe einer Meister werden kann, er sein Meisterstück solle Verfertiget haben, welches aber außer Paris nirgends geschehen, Wollten aber die hiesige Cartenmacher Vor das Künfftige Ordnung und Artickel haben, so würde Ihnen auff geziemendes Ansuchen nach billigkeit geholffen werden, Auß all diesen allegirten Ursachen und sonderlich da die heutige Imploratin Keine neue Boutique auffrichtet, sondern ihre eigene fortführet, hätten die Hh. Deputirte dafür gehalten, daß die Imploranten mit ihrem begehren abzuwießen, die Imploratin aber beÿ dem Recht Carten zu machen Zu manuteniren seÿe, compensatis expensis, wobeÿ jedannoch denen allhiesigen Cartenmachern ohnverwehrt seÿn solle, für das Künfftuge, Wann sie solches Zum besten Ihrer Profession vor nötig erachten würden, ordnung und Artickel Zu begehren, die Confirm: Zu MGhh. stellend. Erk. bedacht gefolgt.

(p. 221) Sambstags d. 17. Maji – Bescheid. Sambstags d. 15.ten Martÿ. In Sachen der samtlichen Carthenmacher allhier Imploranten an einem, entgegen und Wieder Weÿl. Henri Beaufort gewesenen Carthenmachers hinterlaßener wittib modo Sr Clermont Commis des fourrages Ehefrau, Imploratin, am andern theil, Auff prod. unterth. memor: samt beÿl. sub Lit. a et b juncto petito Wir geruhen Wollten Zuerkennen, daß die geweßte Beaufortische Wittib durch anderwärtige verheurathung an eine person welche nicht von dem Metier ist, sich derer Privilegien und Rechts Carthen Zumachen verlustiget, mithin ihr beÿ empflidlicher straff zu verbieten die Carthenmacher Profession ferner Zu treiben, ref: exp: mit dem anerbieten Ihr die etwann vorräthige Waaren, welche sie nicht conserviren Kann und Verkauffen will, um derer Werth an zunehmen.
Übergebene unterth. Exceptiones samt beÿgefügtem Bitten, Zu erkennen, daß die Imploranten mit ihrer ohngegründeten Klag ab: und Zur Ruhe Zu Verweisen seÿen, mithin der Imploratin in das Zuküfftige wie biß dato Carthen Zu machen gnädig Zuerlauben idq. [refus. Expens.] Gebettene, bewilligte und be[seßene De]putation auch all übrig derer [Parthen an]gehörtes Vor und Anbringen, [Ist derer] H. Deputirten abgelegter Relation [nach], daß die Imploranten mit Ihrem [begrehren] abzuwießen, die Imploratin a[ber beÿ dem] Recht Carthen zu machen Zu manu[teniren] seÿe, compensatis exp. wobeÿ jedann[och] denen allhiesigen Cartenmachern ohnve[rwehrt] seÿn solle, für das Künfftuge, Wann [sie] solches Zum besten Ihrer Profession [vor] nötig erachten würden, Ordnung und Artickel Zu begehren.

Charles François Alexis Joseph Gaulthier de Clermont hypothèque la maison en garantie de l’emploi de receveur de l’enregistrement qu’occupe son fils Charles André

1791 (29.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1121) n° 62
29 avril 1791. Administration générale des droits d’enregistrement et autres réunis. Acte de cautionnement – fut present Mr Charles François Alexis Joseph Gaulthier de Clermont Controlleur des postes à Strasbourg
le sieur Charles André Gaulthier de Clermont son fils dans l’emploi de Receveur de l’enregistrement a ingweiller
hypothèque, Savoir une Maison Scise a Strasbourg Rue des Echasses N° 4 aboutissant d’un côté a Mr La veuve Lidy d’autre à la Cidevant Tribu des Echasses derrière a lad. tribu par devant lad. Rue, Laquelle n’est hypothéquée que de 470 Livres, que le dit Sieur comparant affirme être en principal de la valeur de 12.000 livres tournois
enregistré f° 1 du 29 août

Alexis Gauthier dit Clermont meurt en 1794 en délaissant deux enfants

1794 (15 germ. 2), Not. Laquiante (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de feu Alexis Gauthier dit Clermont, inspecteur des postes, décédé le 5 germinal An 2, à la requête de Charles André Gauthier dit Clermont, distributeur des postes de l’armée du Rhin et Antoinette Gauthier dit Clermont dem. à Strasbourg ses enfants
la prisée des meubles monte à 2570 livres, argent comptant à 20.798 livres, dettes actives 33.600 livres
depend une maison à Strasbourg Rue des Echasses N° 4 estimée 14.000 livres, Total 66.968
acp 22 f° 109-v du 25 germ. 2

Françoise Bena meurt en délaissant une fille issue de son premier mariage et deux enfants du deuxième
1795 (14 brumaire 4), Strasbourg 6 (13), Not. Laquiante n° 2 (5. 9.br 1795)
Inventaire de la succession de Françoise Benna – à la requête de la Cit. Elisabeth Charlotte Beaufort épouse du Cit. Jacques Jaussaud Negociant de cette commune
Cit. Antoinette Gauthier ditte Clermont épouse du Cit. François Durantin Chef de Bureau des Contributions publiques du district de Strasbourg, Cit. Charles André Gauthier dit Clermont Controlleur des portes de Strasbourg, les héritiers naturels et représentans de feu la Cit. Françoise Benna, veuve en premières noces de feu le Cit. Henry Beaufort fabricant de cartes et veuve en secondes noces de feu le Cit. Charles François Joseph Gautier de Clermont vivant Inspecteur des Postes des Départements du Haut et Bas Rhin et Mont terrible (signé) Jaussaud, Charles André Gauthier dit Clermont)

dans la maison de la défunte Rue du dome N° 22
Meubles, dans le Poele, dans la chambre a côté, dans la Cuisine, Dans les mensardes, dans la cave
la Cit. Jaussaud a déclaré avoir acquis de la Cit. Clermont sa mere suivant Donation entre vifs passée en l’etude dud. notaire le 25. 9.bre 1778 la Maison qui appartient a lad. cit. Clermon situés rue du Dome N° 22, d’un côté la tribu des echasses de l’autre le Cit. Moyes Perruquier devant la rue derrière la tribu, moyennant une rente annuelle viagere de 480 livres, faisant en principal 15.800 livres
meubles 2008, numéraire 200, maison 15.800, passif 786 livres
Enregistrement, acp 37 F° 167 du 15 brumaire 4

Charles André Gaultier de Clermont épouse en 1793 Marie Louise Susanne Baumgarten
1793 (17.6.), Strasbourg 6 (5), Not. Laquiante n° 37
Contrat de mariage – Cit. Charles François Alexis Joseph Gaultier de Clermont, Directeur Général des postes de l’armée du rhin demeurant à Strasbourg, agissant pour et au nom du Cit. Charles Andrés Gaultier de Clermont commis au bureau des postes de lad. armée son fils
Cit. Marie Louise Susanne Baumgarten, fille majeure du Cit. Jean Baptiste Baumgarten, notable et membre du Conseil général de la Commune de Saarbourg et de Cit. Marie Joseph Catherine Henry
acp 16 f° 131-v du 19 – Le futur apporte 4000 livres. Il n’y a pas de désignation d’apports de la future épouse
Les futurs se donnent au survivant l’usufruit des biens du prémourant, plus le futur époux fait don matutinal à la future épouse de 1200 livres
Le père du futur époux a déclaré que le traitement de Son dit fils est de 600 livres par an

Les enfants Gauthier dit Clermont vendent la maison à Frédéric Hatterer, employé au département du Bas-Rhin

1794 (8 prairial 2), Not. Laquiante (minutes en déficit)
Vente par Charles André Gauthier dit Clermont distributeur des postes de l’armée du Rhin et Antoinette Gauthier dit Clermont sa sœur
à Frédéric Hatterer employé au Département du Bas-Rhin demeurant à Strasbourg
d’une Maison à Strasbourg Rue des echasses N° 4 avec 6 tonneaux 4 fourneaux, pour 30.510 livres
acp 23 f° 138 du 9 prair. 2

Fils d’Etienne Hatterer, cultivateur à Landser en Haute-Alsace, Frédéric Hatterer épouse en 1791 Marguerite Strohé, fille du menuisier Jean Jacques Strohé : contrat de mariage, célébration
1791 (6.3.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 228
Eheberedung – persönlich erschienen Hr Friederich Hatterer, Beamter beÿm Niederrheinisch. Departement und activ: Burger alhier H. Stephan Hatterer des Ackersmanns und activ: Burgers Zu Landser mit Weil: Fraun Maria Anna gebohrner Buchin ehelich erzeugt nach tod verlaßener Sohn, so majorennis und seiner Rechten selbsten genießet, als Hochzeiter an einem
So dann Jungfrau Margaretha Strohe Weil. H. Joh: Jacob Strohe des geweßenen Schreiner Meisters und Burgers alhier mit Fraun Catharina Elisabetha gebohrner Straubhaarin ehelich erzeugt nach tod verlaßene Tochter beiständlich H Joh: Ferdinand Strohé des Schreiner Meisters alhier ihres leiblichen Bruders als die Jungfrau Braut ane dem andern Theil
auf Sonntag den 6.ten Martii Anno 1791. [unterzeichnet] Hatterer, Marguareta Strohé

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 41)
Hodie 10. martii 1791 (…) sacro matrimonii vinculo Conjuncti fuere Stephanus Fridericus Hatterer filius solutus minorennis Stephani Hatterer et defunctæ Annæ Mariæ Boesch conjugum in Landser diœcesis Basiliensis Parochianus noster ex una, et Margaritha Strohé filia soluta defuncti Jacobi Strohé et Catharinæ Elisabethæ Straubarr Conjugum Parochiana nostra (signé) Hatterer, Marguerida Strohé (i 45)

Etienne Hatterer meurt en 1830 dans sa maison rue des Juifs en délaissant deux fils
Décès, Strasbourg (n° 2248)
Déclaration faite le 15 décembre 1830 du décès d’Etienne Hatterer, âgé de 68 ans, né à Lanser (Haut-Rhin), Caissier à la Recette générale du Département du Bas-Rhin, Epoux de Marguerite Strohé, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 14 du mois courant à trois heures de relevée dans la maison située N° 12, rue des Juifs, fils de feu Etienne Hatterer et de feue Anne Marie Busch (i 55)

1838 (14.5.), Strasbourg 12 (146), Me Noetinger n° 10.339
Frédéric Hatterer, percepteur des Contributions Directes à Bischoffsheim, et Victoire Louise Reyss ; Louis Adolphe Hatterer, médecin cantonal d’Erstein
recueilli dans la succession de leur père Frédéric Hatterer, employé à la recette générale du Bas Rhin, et Marguerite Strohé dont il sont seuls et uniques héritiers

(Etienne) Frédéric Hatterer vend aux enchères la maison à Marie Bernardine Rey, veuve de Paul Rouvray

1795 (1 germinal 3), Strasbourg 7 (32), Not. Stoeber n° 449
le Cit. Frédéric Hatterer domicilié en cette Commune
à la Cit. Marie Remondine née Rey Veuve de Paul Rouvray Negociant, pour 39.400 livres (signé) M. Bernardine Rey Veuve de Paul Rouvray
Une maison, petite cour, appartenances et dépendances sise Rue des Echasses N° 4, d’un côté la Cidevant tribu des Echasses d’autre à la Cit. Veuve Litti par derrière à lad. tribu pardevant à lad. rue, avec cinq trumeaux, deux petites tables à consol, un fourneau de fayence et trois autres de fonte, ainsi que l’acquéreur a obtenu lad. Maison par contrat passé devant Laquiante le 9 Prairial dernier de Charles André Gautier dit Clermont
N° 414 du 29 Pluvios 3. Adjudication – à la requête du Cit. Frédéric Hatterer Employé au département du Bas Rhin
il fut procédé à la vente et enchere publique d’une maison à lui appartenante sise en cette commune Rue des Echasses N° 4 abboutissant d’un côté la Cidevant tribu des Echasses d’autre à la Cit. Veuve Litti par derrière à lad. tribu pardevant à lad. rue, avec cinq trumeaux, deux petites tables à consol, un fourneau de fayence et trois autres des fonte, ainsi que l’acquéreur a acheté de Charles André Gonthier dit Clermont par Contrat passé devant Laquiante le 9 Prairial dernier – criée à 38.000 livres – a offert le Cit. François Langenbacher 38.900 livres
le 9 ventose 3, le Cit. François Langenbacher 39.100 livres
le 26 ventose 3, surmise faite par le Cit. Simon Mühé Negociant 39.400 livres
Enregistrement, acp 32 F° 22-v du 5 germ. 3

Marie Bernardine Rey loue la maison au marchand parfumeur Perroux (Pierre Charles Perroux)

1795 (27 messidor 3), Strasbourg 1 (9), Not. Lacombe n° 46
Bail dont la durée n’est pas mentionnée – C. Marie Bernardine Rey Veuve de Paul Rouvray
au C: Perroux marchand Parfumeur
la maison qui appartient à la bailleuse rue des Echasses N° 4, moyennant un loyer annuel de 450 livres
Enregistrement, acp 36 F° 14 du 28 mess. 3

Inventaire dressé après la mort de la locataire Catherine Prevost

1816 (25.6.), Strasbourg 12 (64), Not. Wengler n° 9617
Inventaire de la succession de Catherine Prevost habitant de la ville de Strasbourg décédée le 10 juin 1816 – à la requête de François Prevost ci devant tailleur d’habits père et tuteur naturel de ses trois enfants procréés avec Elisabeth Catherine Alberoni nommés Catherine née le 15 juillet 1804, Philippe François né le 22. octobre 1805, Marie Jean Joseph né le 22 février 1807, seuls et uniques héritiers de leur tante par testament reçu par le soussigné notaire le 25 février 1815 enreg. 10 de la présente année
en présence de Joseph Minoux ci devant négociant chez lequel la défunte a logé est est décédée rue des Echasses n° 4
actif 9769 fr
enreg. f° 173 du 3.7.

Marie Bernardine Rey vend la maison au marchand de vins Jean Georges Wittmer moyennant 8 000 francs

1830 (7.7.), Strasbourg 1 (59), Me Rencker n° 7588
Marie Catherine Bernadine Rouvray veuve de Michel André Frindel
à Jean Georges Wittmer, marchand de vin
une maison avec petite cour, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Echasses n° 4 d’un côté la ci devant tribu des Echasses, d’autre le Sr Kirschner serrurier, devant la rue des Echasses, derrière la ci devant Tribu – à la venderesse de la succession de sa grand mère Marie Bernardine Rey veuve de Rouvrai de laquelle elle était seule et unique héritière. La veuve Rouvrai a acquis ladite maison de Frédéric Hatterer, employé au département du Bas Rhin, par acte reçu M° Stoeber le 27 messidor 3 Ledit Hatterer l’a acquis de Charles André Gauthier dit Clermont par acte reçu par Laquiante notaire le 8 prairial 2 – moyennant 8000 francs
acp 200 (3 Q 29 915) f° 39-v du 8.7.

L’employé Jean Georges Wittmer épouse en 1824 Louise Caroline Schomertz : contrat de mariage, célébration
1824 (21.7.), Strasbourg 7 (69), Me Stoeber n° 7658
Contrat de mariage – Jean Georges Wittmer, employé aux impots indirects, fils majeur de feu Jean Georges, Wittmer rentier, et feu Marie Anne Mechlin
Louise Caroline Chomertz majeure
Enregistrement, acp 169 F° 66 du 22.7. – communauté d’acquets partageable par moitié
N° 7692, 31 juillet – Inventaire après contrat de mariage du 21 juillet des apports de Jean Georges Witmer, employé aux impots indirects, et Louise Caroline Chomertz Contrat de mariage dressé par le soussigné notaire le 21 juillet de la présente année
le mari 54 534 fr, la femme 4324 fr
acp 169 F° 97 du 6.8.

Mariage, Strasbourg (n° 260)
Acte de mariage célébré à dix heures du matin le 24 juillet 1824. Jean Georges Wittmer, Majeur d’ans, né hors le mariage le 12 décembre 1792 à Strasbourg, Employé des Contributions directes, déclaré fils mais non reconnu de Jean Georges Wittmer et de feu Anne Marie Michel, Louise Caroline Schomertz, Majeure d’ans, née hors le mariage le 16 fructidor an VII à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Barbe Schomerz, non mariée, ci présente et consentante (signé) Jean George Witmer, Louise Caroline Chomertz (i 21)

Jean Georges Wittmer se remarie en 1826 avec Jeanne Caroline Baltz
1826 (28.11.), Strasbourg 7 (74), Me Stoeber n° 9436
Contrat de mariage – Jean Georges Witmer, rentier veuf sans enfant de Louise Caroline Chomertz
Jeanne Caroline Baltz fille majeure de feu Jean Baltz, employe au roulage et de feu Caroline Maurer
Enregistrement, acp 181 F° 120-v du 2.12. – communauté d’acquets partageable par moitié

Jean Georges Wittmer meurt en 1831 en délaissant deux enfants naturels

1831 (16, 20, 23.8.), Strasbourg 15 (50), Me Lacombe n° 9321
Inventaire dans une maison sise rue des Echasses n° 4 de la succession de Jean Georges Witmer, marchand de vins décédé à Schiltigheim le 1 août courant – à la requête de I. Jeanne Caroline Baltz la veuve
II. Alexis Joseph Sablin, employé à la direction des Contributions indirectes, tuteur datif de Dorothée Julie Frédérique Wittmer âgée de 17 ans et Jean Edouard Wittmer âgé de 15 ans – Testament olographe du 28 juin dernier déposé au rang des minutes ed M° Lacombe – en présence de Charles Alphonse Ensfelder, commis négociant, subrogé tuteur des enfants mineurs – Contrat de mariage dressé le 28 novembre 1826 par M° Stoeber

immeuble, succession et communauté, une maison avec appartenances & dépendances rue des Echasses n° 4 faisant le coin de cette même rue , d’un côté la propriété du Sr Kirschmars serrurier, d’autre celle du Sr Dietrich – acquise par actr reçu M° Rencker me 7 juillet 1830, estimée à la somme de 10.000 fr
[mention marginale :] La vente par licitation de cette maison adjugée à Jean Hubert Jacques devant M° Lacombe le 30 janvier dernier et déclaration de command pour 15.000 francs
dans un petit salon au rez de chaussée, dans une pièce à côté, dans la cuisine, dans la distillerie, Dans le corridor, Dans un salon au premier étage, Dans un sallon à côté, Au second étage, dans diverses pièces, Dans la chambre principale, Dans la cave de la maison rue des Echasses, Au magasin, Dans une cave au dessous d’une maison derrière les Petites arcades n° [blanc], Dans une cave au dessous de la maison Besson près de l’Hôpital militaire, Dans la cave rue du Vieux Marché aux Grains, Dans la cave de la maison Besson
acp 205 (3 Q 29 920) f° 34 du 25.8. – meubles 17.201 fr, argent 986 fr, créances actives 10.176 fr, total de l’actif 28.364 fr
acp 208 f° 107, suite

Jeanne Caroline Baltz se remarie en 1832 avec le commis négociant Charles Alphonse Ensfelder
1832 (27.6.) Strasbourg 15 (51), Me Lacombe n° 9655
Contrat de mariage – Charles Alphonse Ensfelder, commis négociant, fils de feu François Geoffroi Ensfelder, négociant, et de Sophie Wilhelmine Leiter
Jeanne Caroline Baltz veuve de Jean Georges Wittmer
Enregistrement, acp 211 F° 35 du 2.7. – communauté d’acquets partageable par moitié

M° Lacombe 28 juin – Consentement par Sophie Wilhelmine Leiter veuve de François Geoffroi Ensfelder, négociant, au mariage de son fils Charles Alphonse Ensfelder, commis négociant à Strasbourg, avec Jeanne Caroline Baltz veuve Wittmer à Strasbourg
Enregistrement, acp 211 F° 34 v du 2.7.1832

Les héritiers de Jean Georges Wittmer vendent aux enchères à Jean Hubert Jacques la maison décrite dans un rapport d’experts

1832 (30.1.), Strasbourg 15 (50), Me Lacombe n° 9505
Adjudication sur licitation. Dépôt du Cahier des Charges n° 9399, 16 novembre – 1. Jeanne Caroline Baltz veuve de Jean Georges Wittmer, marchand de vins poursuivant la licitation par le ministère de Me Klauhold avoué près le Tribunal Civil ; 2. Alexis Joseph Sablin, employé à la direction des contributions indirectes comparant par M° Theis, avoué en qualité de tuteur datif Dorothée Julie Frédérique Wittmer âgée de 17 ans et Jean Edouard Wittmer âgé de 15 ans, enfants naturels de Jean Georges Wittmer institués par le défunt suivant testament olographe du 28 juin 1831 – en présence de Charles Alphonse Ensfelder, commis négociant, subrogé tuteur
à Antoine Wendra, architecte ou son command pour 15.480 francs
Déclaration de command pour Jean Hubert Jacques propriétaire à Strasbourg, le 31 janvier
Désignation de la maison. Cette maison est sise à Strasbourg rue des Echasses n° 4, d’un côté Wenceslas Kretschmar, d’autre le Sr Dietrich. Elle consiste un un seul bâtiment, une petite cour avec écurie et un bucher au dessus, un rez de chaussée sur deux caves dont la première est sous solives avec entrée dans la rue et la seconde attenante est voutée, le puits avec pompe et auge se trouve devant la maison et est mitoyen avec deux voisins. En entrant dans la maison, corridor au fond, escalier et lieux d’aisances, à gauche une salle et une chambre servant de magasin à droite une cuisine et buanderie derrière la quelle est l’entrée de la cour et l’écurie. Le premier étage contient la cage de l’escalier un salon avec cheminée en marbre et deux chambres. Le second étage renferme la cage d’escalier, trois chambres et une cuisine. Dessus comble à la mansarde renfermant cage d’escalier et vestibule servant aussi de cuisine, cinq chambres et un cabinet, Au dessus un grenier avec deux séparations, la couverture est en tuiles doubles
Etablissement de la propriété, Jeanne Caroline Baltz la veuve est propriétaire de moitié de la maison pour avoir participé pour autant à la communauté suivant contrat de mariage reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 28 novembre 1826, l’autre moitié aux mineurs enfants nés hors mariage du susdit Wittmer défunt par lui reconnus, institués héritiers par testament déjà relaté, comme le constate l’inventaire dressé le 16 août 1831. Ledit Wittmer l’avait acquise de Marie Catherine Bernardine Rouvray veuve de Michel André Frindel, suivant acte reçu par M° Rencker le 7 juillet 1830 transcrit au bureau des hypothèques volume 237 numéro 21, Ladite Frindel héritière de la succession de sa grand mère Marie Bernardine Rey veuve Rouvray de laquelle elle était seule et unique héritière. La veuve Rouvray l’avait acquis de Frédéric Hatterer, employé au Département du Bas Rhin, suivant contrat reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 1 germinal 3. Le Sr Hatterer l’a acquis de Charles André Gauthier dit Clermont par acte M° Lacombe le 8 prairial 2 – mise à prix 10.000 fr, rapport d’experts du 27 octobre 1831, le 16 novembre 1831
Adjudication préparatoire, 30 décembre n° 9448. Jugement du tribunal civil en date du 4 décembre 1831, rapport d’experts – adjudication définitive 19 janvier n° 9489, surmise n° 9490 le 19 janvier
Rapport d’experts [joint] 7. 8.bre, Emmanuel Stuber, Gédéon Emmanuel Stuber, Georges Mathias Blanck et Philippe Jacques Hennenberg les trois architectes (…) nous avons pris le détail en commençant par le rez de chaussée sur deux caves [supra]
acp 206 (3 Q 29 921) f° 153 Cahier des charges – acp 207 (3 Q 29 922) f° 106-v Adjudication préparatoire – acp 207 (3 Q 29 922) f° 190 Adjudication et surmise
Enregistrement, acp 208 F° 28 du 31.1.

Originaire de Trieux près de Briey, le tailleur Jean Hubert Jacques épouse en 1797 Thérèse Antoine, originaire de Steinbourg
Mariage, Strasbourg (n° 642)
Cejourd’hui 25° Fructidor l’an V de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Hubert Jacques, âgé de 28 ans, tailleur, domicilié en cette commune depuis trois ans, natif de Trieux, canton de Saucy Département de la Moselle, fils de feu Louis Jacques, charron audit lieu, et de feüe Marguerite Antoine, de l’autre part Thérèse Antoine, âgée de 23 ans, domiciliée en cette commune depuis 5 ans, native de Steinbourg, canton de Saverne, département du bas-rhin, fille de feu François Antoine, tonnelier audit lieu, et de feüe Marie Anne Amarian. Lesquels futur époux étaient acompagnés de Louis Jacques, agé de 22 ans, tailleur, frère du futur (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 21 février 1769 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 25 avril 1774 (signé) Hubert Jacques, Theress antoine (i 127)

Thérèse Antoine meurt en 1810 en délaissant trois enfants
1810 (12.10.), Strasbourg 11 (9), Not. Thurmann n° 913
Inventaire de la succession de Thérèse Antoine, épouse de Jean Hubert Jacques, tailleur d’habits, décédée le 21 avril dernier – à la requête du veuf, tuteur naturel de Marguerite, Louise, Amélie – en présence de Guillaume Philippe Mallarmé, huissier audiencier près la cour criminelle, subrogé tuteur desdites mineures
en la maison du decès rue de la mésange n° 6
mobilier, garde robe, argenterie 2076 fr
pas de contrat de mariage, sa femme avait hérité de sa mère à Saverne 2000 fr, passif 6000 fr
Enregistrement, acp 115 f° 153-v du 17.10.

Jean Hubert Jacques se remarie avec Louise Maag, originaire de Lauterbourg
1834 (2.9.), Strasbourg 15 (56), Me Lacombe n° 10.515
Contrat de mariage – Jean Hubert Jacques, rentier veuf avec enfants de Thérèse Antoine
Louise Maag, majeure demeurant chez le Sr Jacques, fille majeure d’André Maag, serrurier à Lauterbourg et de feu Louise Vare
Enregistrement, acp 226 F° 191-v du 5.9.- communauté réduite aux acquets

Etat des biens de Jean Hubert Jacques
1837 (28.9.), Strasbourg 15 (62), Me Lacombe n° 1302
à la requête de la veuve Louise Maag, donataire d’une part d’enfant suivant contrat de mariage reçu M° Lacombe le 2. 7.bre 1834, 2. M. Charles Schaeffer, huissier audiencier au tribunal civil de première instance, mandataire de 1. Marguerite Jacques épouse de Georges Ruedhard, employé à la mairie à Strasbourg, 2. Louise Jacques épouse de Joseph Kopf, caissier à la recette générale du Bas Rhin, 3. Joseph Kopf tuteur d’Amélie Jacques, majeure à Saverne, interdite, suivant jugement du tribunal civil de Saverne le 30 août 1834, 4. Sr Ruedhardt subrogé tuteur, héritiers de leur père
maison mortuaire rue d’Or n° 30
Enregistrement, acp 253 F° 54 du 7.10.

Marie Louise Maag se remarie en 1842 avec le préposé des douanes Jean Pierre Sauvay
Mariage, Strasbourg (n° 70)
Du troisième jour du mois de février l’an 1842 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean Pierre Sauvay, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 22 janvier 1786 à Ramonchamp (Vosges) domicilié à Strasbourg, Préposé des Dounes, fils de feu Jean Nicolas Sauvay, Journalier décédé à Rupt (Vosges) le 2 Germinal an X et de feu Catherine Bischoffe décédée à Ramonchamp le 4 juillet 1827 et de Louise Maag, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 Messidor an XIII à Lauterbourg (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, veuve de Jean Hubert Jacques, propriétaire décédé en cette ville le 18 septembre 1837, fille d’André Maag, serrurier domicilié à Lauterbourg et de feu Louise Voirot décédée à Lauterbourg le 8 janvier 1816 (i 36)

Veuve de Jean Hubert Jacques et de Jean Pierre Souvay, Marie Louise Maag meurt en 1871 en délaissant pour héritiers ses deux frères
1871 (6.2.), Strasbourg 5 (52), Not. Laurent Hoffherr n° 16
Inventaire après le décès de Mad. Veuve Jean Pierre Souvay née Louise Maag
L’an 1871 le Lundi 6 février à deux heures de l’après-midi A Strasbourg en la maison située rue des couples N° 4 où est décédée le 23 janvier 1871 Mad. Veuve Souvay ci après nommée. A la requête de 1. M. Jean Baptiste Maag, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, rue des veaux N° 17, agissant en son nom personnel, 2. Et M. Auguste Weiss, notaire à la résidence de Strasbourg y demeurant et domicilié, ledit M° Auguste Weiss au nom et comme représentant M. Georges Adam Maag, propriétaire demeurant et domicilié à New-York (Amérique) commis à cet effet par ordonnance de M. le Président du conseil de guerre de Strasbourg à défaut de Président du tribunal civil (…) M. M. Maag frères germains habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour moitié de Mad. Louise Maag leur sœur germaine veuve en premières noces de M. Jean Hubert Jacques et en secondes noces de M. Jean Jacques Souvay en son vivant douanier
Titres de propriété. Expédition d’un acte par devant M° Lacomne notaire à Strasbourg le 3 mai 1852 par lequel M. Jean Pierre Souvay, brigadier des douanes en retraite demeurant et domicilié à Strasbourg rue de la Krutenau N° 165 a fait donation entre vifs dans le cas où elle lui survivrait au profit de Mad. Catherine Louise Maag son épouse autorisée veuve sans enfant en premières noces de M. Hubert Jacques de la pleine propriété de l’universaliyé de tous les biens meubles et immeubles composant sa succession sans exception.
La deuxième est l’acquit des droits de mutation payés par Mad. Souvay après le décès de son mari arivé à son domicile à Strasbourg le 21 juillet 1856, ces droits se sont élevé à la somme de 111 francs
acp 597 (3 Q 30 312) f° 42 du 16.2. (Sterbefall erklärt den 22. Januar 1873) Es hängt vom Nachlass ab 1) Mobilien 467, 2) Schuldscheine 5000, 3) drei obligationen Spanische Nord Bahn, 4) 133 Renten 3 %, 5) Sparkasse 21, 6) Pension 40

Jean Hubert Jacques vend la maison au marchand de vins Michel Bader et à Sophie Burger moyennant 15 000 francs

1834 (15.3.), Strasbourg 7 (86), Me Stoeber n° 15.154
Jean Hubert Jacques, propriétaire, veuf de Thérèse Antoine
à Michel Bader, marchand de vin, et Sophie Burger
1. Désignation de l’immeuble vendu, une maison à rez de chaussée et deux étages, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Echasses n° 4 entre MM Flamme et Dietrich, derrière les héritiers Rhein – Origine de la propriété, acquis par licitation de Jeanne Caroline Baltz veuve de Jean Georges Witmer, marchand de vin et ses deux enfants reconnus Dorothée Julie Frédérique et Jean Edouard les Witmer, héritiers institués par testament olographe du 28 juin 1831 présenté au tribunal civil et déposé au rang des minutes de M° Lacombe le 5 août même année, inventaire dressé par M° Lacombe le 16 août 1831, Simon vente reçue M° Lacombe le 19 janvier 1832 transcrit au bureau des hypothèques volume 253 n° 102. Ledit Witmer l’a acquise de Marie Catherine Bernardine Rouvroy veuve de Michel André Frindel par acte reçu M° Rencker le 7 juillet 1830 transcrit au bureau des hypothèques volume 237 numéro 21. Mde Frindel l’a hérité de sa grand mère Marie Bernardine Rey veuve Rouvroy de laquelle elle était seule héritière, la veuve Rouvroy l’a acquis de Frédéric Hatterer, employé à la recette générale du Département du Bas Rhin par devant M° Stoeber le premier germinal 3. Ledit Hatterer l’a acquis de Charles André Gauthier, par acte M° Laquiante le 8 prairial 2 – 15.000 fr
Enregistrement, acp 224 F° 7-v du 24.3.

Originaire de Zellwiller, le tonnelier Jean Michel Bader épouse Sophie Burger en 1831
Mariage, Strasbourg (n° 202)
Du 28° avril 1831 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean Michel Bader, majeur d’ans, né en légitime mariage le 12 Prairial an VII à Zellwiller (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, Tonnelier, fils de feu Jean Michel Bader, tonnelier décédé en cette ville le 15 janvier dernier, et de feu Catherine Martz, décédée à Zellwiller le premier juillet 1819, et de Sophie Burger, majeure d’ans, née en légitime mariage le 26 Fructidor an XI à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu François Burger, ancien Fruitier, décédé en cette ville le 14 janvier 1829, et de Salomé Kollmer, domiciliée en cette ville, ci présente et consentante (signé) Johan Michel Bader, Sophie Burger (i 47)

Registre de population 600 MW 201, rue des échases N° 4, f° 755
Bader, Michel, 1802, Zellwiller, propr. et aubergiste, cath. (à Strasbourg depuis) 1830, (sorti) 3. 7bre 50, rue de la Madel. 24
id. née Burger, Sophie, 1803, Strasbourg, prot.
id. Michel-Auguste, 1834 id. cath.
id. Mathilde-Caroline, 1836 id.
id. Henri-Albert, 1838 id.
id. Marie Emilien 1842 id.
id. François-Eugène, 1843 id.
id. Ch.-Alphonse, 1846 id.

Michel Bader et Sophie Burger hypothèquent la maison au profit du baron Eugène de Wangen comte de Géroldseck aux Vosges

1853 (24. 7.br), Strasbourg 15 (90), Not. Momy (Hippolyte) n° 890
Obligation su 24 septembre 1853 – Ont comparu Mr Michel Bader, Marchand de vins et Dame Sophie Burger, son épouse de son mari autorisée à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont déclaré devoir
à Monsieur le baron Eugène de Wangen Comte de Géroldseck aux Vosges, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg ci présent et acceptant, la somme principale de 7000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, une Maison avec droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des échasses n° 4 entre la propriété du Sr Mehl, cidevant Flamm et celle du Sr Keller, cidevant Dietrich. Les époux Bader affirment 1° qu’ils sont légitimes propriétaires et tranquilles possesseurs de ladite Maison, que cet immeuble est franc et libre de toutes dettes et hypothèques généralement quelconques, à l’exception de la somme de 15.000 francs qu’ils doivent à M. le baron de Wangen, comparant qui a acquitté cette maison à leur décharge pour solde du prix d’acquisition de la maison susdécrite aux termes d’un acte contenant quittance subrogatoire reçu par M° Lacombe alors notaire à Strasbourg prédécesseur de M. Momy le 25 mars 1845

Michel Bader et Sophie Burger louent la maison au marchand de vins Charles Michel Spehner

1860 (27.1.), Strasbourg 15 (101), Not. Momy (Hippolyte) n° 6016
Bail – Sont comparus Monsieur Michel Bader, marchand de vins, & Dame Sophie Burger son épouse, dument assistée et autorisée, demeurant et domiciliés ensemble en la Ville de Strasbourg, lesquels ont, par ces présentes, déclaré louer à titre de Bail à loyer pour trois années consécutives qui commenceront à courir le 25 mars prochain pour finir à pareil jour de l’année 1863.
à Monsieur Charles Michel Spehner, marchand de vins, demeurant et domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant, sous le cautionnement solidaire du sieur Pierre Schneider, propriétaire demeurant en la même ville
Une maison entière située à Strasbourg rue des Echasses N° 4, élevée sur cave, de rez de chaussée, deux étages, mansardes et grenier, tenant d’un côté au sieur Koehren menuisier de l’autre côté & par devant donnant sur la rue des Echasses, par derrière sur la propriété du Sieur Fey. (…) Dans ce bail sont compris les objets mobiliers suivants savoir, les poêles avec leurs cors & pierres au nombre de sept tous en fayence placés aux divers étages de la maison, deux pots économiques dans a cuisine du rez de chaussée avec leurs couvercles & un chaudron en cuivre servant à la lessive – Ce bail est en outre fait moyennant un loyer annuel de 1100 francs
acp 485 (3 Q 30 200) f° 19 du 1.2.

Le syndic de la faillite de Michel Bader vend la maison au baron Eugène de Wangen comte de Géroldseck aux Vosges

1860 ; Strasbourg 15 (102), Not. Momy (Hippolyte)
Cahier des charges du 13 juillet 1860. Sont comparus Monsieur Eugène Rémond, ancien greffier au tribunal de commerce séant à Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, agissant en qualité de syndic de la faillite du Sieur Michel Bader, marchand de vins domicilié à Strasbourg, fonction dans laquelle il a été confirmé par Jugement du tribunal de commerce de Strasbourg en date du 30 mars dernier enregistré, Et Monsieur Michel Bader, ancien marchand de vins demeurant et domicilié à Strasbourg, lesquels ont expose que Monsieur Remond en sa qualité sus exprimée & en vertu de l’autorisation à lui octroyée par M.. Stromeyer, juge suppléant près le tribunal de commerce, commissaire de ladite faillite en vertu de son ordonnance en date du 7 juin 1860, & Monsieur Bader, ont présenté requête à M. le Président du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg à l’effet de faire ordonner par ledit tribunal la vente de l’immeuble qui sera ci aprés décrit & dépendant de la faillite du dit Sieur Bader (…)
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison, élevée sur cave, composée d’un rez de chaussée, deux Etages, mansardes & grenier, avec droits, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg rue des Echasses N° 6, d’un côté le Sieur Koehren menuisier de l’autre côté & par devant la rue des Echasses & par derrière la propriété du Sieur Fey, serrurier
Etablissement de la propriété. Cette maison a été acquise par M. Bader, l’un des comparants,d’un sieur Jean Hubert Jacques, propriétaire demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Stoeber le jeune & son ollègue, Notaires à Strasbourg le 15 mars 1834, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 avril suivant volume 281 numéro 49, inscrit d’office le même jour volume 231 Numéro 366. Cette vente a eu lieu moyennant le prix de 15.000 francs (…). Le Sieur Jean Hubert Jacques, ci-dessus qualifié, s’est rendu adjudicataire de la maison dont s’agit moyennant le prix de 15.480 francs suivant procès verbal d’adjudication définitive reçu par M° François Lacombe & son collègue, Notaires à Strasbourg, le 30 janvier 1835 & déclaration de command passée devant le même notaire le lendemain 31, ces deux actes enregistrés. Cette maison dépendait de la communauté qui avait existé entre entre feu M. Jean Georges Wittmer en son vivant marchand de vins à Strasbourg & dame Jeanne Caroline Baltz, sa veuve survivante, et la vente par licitation en avait été ordonnée par Jugement du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg rendu le 4 novembre 1831, enregistré & signifié. (…) Monsieur Jean Georges Wittmer ci-dessus qualifié a fait acquisition de ladite maison sur dame Catherine Bernardine Rouvray veuve du sieur Michel André Frindel, ancien employé des contributions indirectes demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Rencker et son collègue Notaires à Strasbourg le 7 juillet 1830, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 9 juillet 1830. volume 237 numéro 21. Dans ce dernier contrat il a été établi que
Cet immeuble est échu à la dame venderesse dans la succession de sa grand Mère dame Marie Bernardine Rey veuve Rouvray, de laquelle elle était seule héritière. Madame la veuve Rouvray l’avait acquise du Sieur Frédéric Hatterer, Employé du Département du Bas Rhin, par contrat passé devant M° Stoeber alors Notaire en cette ville le premier germinal an Trois. Et le Sieur Hatterer en était devenu propriétaire propre l’avoir acquis de Charles André Gauthier dit Clermont en vertu d’un contrat passé devant M° Laquiante, ancien notaire à Strasbourg le huit prairial an deux
Bail. La maison ci-dessus désignée est louée pour trois années entières et consécutives qui ont commencé à courir le 25 mars 1860. pour finir à pareil jour de l’année 1863 au Sieur Charles Michel Spehner, marchand de vins demeurant à Strasbourg sous le cautionnement solidaire du Sieur Paul Schneider, propriétaire, demeurant en la même ville, moyennant un loyer annuel de de 1100 francs (…) ainsi que le tout résulte d’un contrat de Bail dressé par M° Momy l’un des notaires soussignés le 27 janvier 1860
Mise à prix. Le Tribunal civil de Strasbourg par son jugement du 18 juin dernier ci-dessus relaté a fixé la mise à prix de la Maison à vendre à la somme de 17.000 francs
Charges, clauses et conditions (…) – acp 490 (3 Q 30 205) f° 13 du 14.7.
N° 6550. Adjudication, 7 août 1860 – Il a été allumé successivement diverses bougies pendant la durée desquelles une mise a été faite par M. Georges Schelbaum, licencié en droit demeurantà Strasbourg qui en a porté le prix à 17.100 francs
Et à l’instant M. Schelbaum a déclaré avoir misé pour et au nom de M. Eugène baron de Wangen de Geroldseck aux Vosges, propriétaire demeurant à Strasbourg, son mandataire
acp 490 (3 Q 30 205) f° 95-v du 16.8.

Le baron Eugène de Wangen, comte de Géroldseck aux Vosges loue à nouveau la maison au marchand de vins Charles Michel Spehner

1862 (30. 7.bre), Strasbourg 15 (107), Not. Momy (Hippolyte) n° 8339
Bail du 30. 7.bre 1862 – A comparu Monsieur le Baron Eugène de Wangen, comte de Géroldseck aux Vosges, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a déclaré donner à loyer pour six années consécutives qui commenceront à courir le 25 mars 1863 pour finir à pareil jour de l’année 1869.
à Monsieur Charles Michel Spehner, Marchand de vins, demeurant et domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant,
Une maison située à Strasbourg, rue des Echasses N° 6, élevée sur cave, de rez de chaussée, deux étages, mansardes et greniers, tenant d’un côté au sieur Koehren menuisier de l’autre côté et par devant donnant sur la rue des Echasses, par derrière sur la propriété du Sieur Fey. (…) Mr Spehner déclarant connaître parfaitement, étant locataire actuel dudit immeuble en vertu d’un bail reçu par M° Momy l’un des notaires soussignés qui en a la minute et son collégue le 27 janvier 1860, enregistré – Ce bail est en outre fait moyennant un loyer annuel de 1200 francs
acp 514 (3 Q 30 229) f° 71 du 1. 8.br

La maison est décrite lors de l’inventaire dressé en 1865 après la mort du baron Eugène de Wangen, comte de Géroldseck aux Vosges
Ses héritiers la vendent en 1866 à Frédéric Léonard Zugmeyer

Le peintre décorateur Frédéric Léonard Zugmeyer épouse en 1866 Françoise Elisabeth Buhler, originaire d’Offenbourg dans le grand duché de Bade : contrat de mariage, célébration
1866 (6.4.), Strasbourg 15 (116), Not. Momy (Hippolyte) n° 11.156
Contrat de mariage du 6 avril 1866 – Ont comparu I. Monsieur Frédéric Léonard Zugmeyer, peintre décorateir, demeurant et domicilié à Strasbourg, stipulant en son nom personnel comme futur époux d’une part
II. et Mademoiselle Françoise Elisabeth Buhler, sans profession, demeurant à Strasbourg, stipulant en son nom personnel comme future épouse d’autre part
acp 551 (3 Q 30 266) f° 23 du 11.4. – stipulation du régime de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent en une valeur de 9000 francs, ceux de la future en une valeur de 18.364 francs. Le survivant aura l’usufruit de toute la succession réductible en cas d’enfants

Mariage, Strasbourg (n° 161)
Du 10° jour du mois d’avril l’an 1866. Acte de mariage de Frédéric Léonard Zugmeyer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 14 mai 1826 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, peintre décorateur, fils de feu Léonard Zugmeyer, charpentier décédé à Strasbourg le 20 juillet 1842 et de feu Elisabeth Hetzel décédée à Strasbourg le 7 novembre 1830 et de Françoise Elisabeth Bühler, majeure d’ans, née en légitime mariage le 29 novembre 1840 à Offenbourg, grand duché de Baden, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de feu Joseph Bühler, maître tanneur décédé à Offenbourg le 8 juillet 1859 et de feu Elisabeth Geck décédée à Offenbourg le 15 mars 1852(…) il a été passé le 6 de ce mois un contrat de mariage devant M° Hippolyte Momy, notaire à Strasbourg (i 68)

Frédéric Léonard Zugmeyer et Françoise Elisabeth Buhler hypothèquent la maison au profit de Charles Michel Vinet

1869 (13.5.), Strasbourg 15 (122), Not. Momy (Hippolyte)
Obligation – Sont comparus Monsieur Frédéric Léonard Zugmeyer, peintre décorateur et Dame Françoise Elisabeth Buhler son épouse de lui dûment autorisée à l’effet des présentes, demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir
à Monsieur Charles Michel Vinet, rentier demeurant et domicilié à Strasbourg, La somme principale de 7000 francs (…)
Affectation hypothécaire. Une maison élevée sur cave, composée d’un rez de chaussée, trois étages, mansardes et grenier, avec droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des echasses N° 6 nouveau et 4 ancien, d’un côté le Sr Koehren menuisier, de l’autre côté et pardevant la rue des Echasses, par derrière la propriété du Sieur Fey, serrurier
Propriété. L’immeuble ci-dessus décrit formant le gage hypothécaire est la propriété des époux Zugmeyer pour avoir été acquis sur les héritiers de feu Monsieur le baron Eugène de Wangen comte de Geroldseck aux Vosges, propriétaire domicilié à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication [devant] l’un des notaires soussignés à ce commis le 25 octobre 1866 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 octobre même année Vol. 1081 N° 14 et inscrit d’office ledit jour Vol. 937 N° 6 et 7 et sous les clauses et conditions retenues au cahier des charges dressé par ledit M° Momy le 18 août 1870 enregistré. Le prix de cette acquisition s’est élevé à la somme de 22.600 francs qur laquelle les époux Zugmeyer déclarent ne plus devoir que 13.100 francs (…) Etat civil des débiteurs. Les époux Zugmeyer affirment qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Momy l’un des notaire soussignés et son Collègue le 6 avril 1866 enregistré et qu’ils n’ont jamais été chargés de tutelle curatelle ou autres fonctions emportant hypothèque légale


Jean Maurice et Elisabeth Duvernois, luthériens de Montbéliard

Il résulte des différents actes relevés ci-dessus que le cordonnier Jean Maurice et Elisabeth Duvernois, luthériens de Montbéliard, ont cinq filles devenues catholiques qui se sont établies à Strasbourg. La conversion est mentionnée lors du mariage d’Anne Catherine.

  • Elisabeth Alexandrine (ci-dessus), épouse Geoffroi Uhlenbrock puis (1702) Pierre Pourbeau dit la Neuville et (1715) Jean Paulmier
  • Madeleine, épouse Jean Brochard, perruquier originaire de Ravigny
  • Marguerite, épouse Martin Choisy, sellier originaire de Rodez en Rouergue
  • Anne Catherine (ci-dessus), épouse (1705) le marchand de vins Antoine Peyronnelle, de Voingt en Auvergne, (1724) le cabaretier Simon Terrain puis (1737) Jean Valen dit Jonca
  • Henriette, épouse (1710) Charles Duhamel, employé dans les vivres, originaire de Gonesse près de Paris, puis (1720) le sculpteur Joseph Gaudiot

Fils du marchand Etienne Brochard à Ravigny (en Maine) Jean Brochard et sa femme Madeleine Maurice de Montbéliard deviennent bourgeois en 1717 en apportant cinq enfants

1717, 3° Livre de bourgeoisie p. 1305
Jean Brochard Peruckenmacher Von Ravingny weÿl. Estienne Brochard gew. Kauffmann daselbst hinterl. sohn vnd seine Fr: Magdalena Maurice Von Mümpelgard erkauffen das Burgerrecht p. 2. gold fl. 16 ß bringen 5. Kinder mit so beÿ ordnung gelaßen worden werd. beÿ E Zunft der Weinsticher dienen. Jur. d. 20. 9.br. 1717.

Originaire de Rodez en Rouergue, le sellier Martin Choisy et sa femme Marguerite Maurice de Montbéliard font baptiser des enfants à Strasbourg. Ils sont manants et non bourgeois de Strasbourg.

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. reg 1697-1707, p. 237)
Die 15. Apprillis 1706. natus est Ludovicus ac filius legitimus Martini Choysi epiphiarÿ ac sub tutela huiatus et oriundi de Rhodé en Ruarque et Margarithæ Maurithe de Mombilliard fuit baptizatus die 18. Ejusdem (signé) Martin Choisy (i 126)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath., p. 234) Die 22. Mensis Decembris 1711. nata est Maria agnesa filia legitima Martini Choysi Magistri epiphiarÿ ac tutelaris huiatis ex d’arroday en Rouarde et Margarithæ Moritz Mombulgardensis ou de Mompilliard fuit baptizata die 29. eiusdem Mensis (signé) Choisy (i 72)

Charles du Hamel, originaire de Gonesse près de Paris, épouse en 1710 Henriette Maurice, de Montbéliard

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 83)
Die 19 Maÿ Anni 1710 honestus Carolus du Hamel ex parochia Gonesse prope Lutetiam oriundus et honesta puella Henrica Maurice montispelicandia (…) rité Matrimonio Iuncti sunt, coram testibus honestis viris (…) Joanne Brochard (signé) duhamel, + signum sponsæ (i 47)

Originaire de Marey dans le diocèse de Toul, le sculpteur Joseph Gaudiot épouse en 1720 Henriette Maurice, veuve de « Deaumané », employé dans les vivres. Ils sont manants et non bourgeois de Strasbourg.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 64)
Hodie Anno Domini 1720 die vero 12. mensis Februarÿ (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt Josephus Gaudiot de Maré diocesis Tullensis ac solutus sculptor et heynrica Morize vidua defuncti Deaumané Employé dans les viures seu anonæ Regiis officialis, adfuere testes Joannes Baulmier Civis ac caupo sub signo a la Neufve ville, Martinus Choysi Epiphiarius ac tutelaris argentinensis et Joannes Brochar Ciuis et Capillorum Concinator et Antonius Péronele Caupo Sub signo à la belle Image ac Civis argentinensis qui mecum subscripserunt (signé) J. Gaudiot, + signum sponsæ (i 38)



19, rue de l’Ecrevisse


Rue de l’Ecrevisse n° 19 – III 295 (Blondel), N 467 puis section 68 parcelle 49 (cadastre)

Linteau millésimé 1615 par le boulanger Balthasar Dürrwanger
Deuxième étage aménagé en 1764 par Georges Frédéric Heintz
Démolie en 1971 lors de la « rénovation urbaine de l’Ilot Broglie »



La maison en 1971 avant sa démolition (avant-dernier bâtiment, dossier de la Police du Bâtiment et cote 1 Fi 148, 88)
Porte à linteau millésimé (AMS, cote 1 Fi 148, 94)
Détail du linteau

Les propriétaires de la maison sont des boulangers au moins depuis la fin du XVI° siècle. Georges Bœbel est alors fabricant de pain d’épice. Originaire de Nördlingen, le boulanger Balthasar Dürrwanger acquiert la maison en 1614 et y fait des travaux comme en témoigne le linteau millésimé (1615, bretzel et petit pain). Les boulangers suivants sont notamment Laurent Schmidt (1636-1671) qui accorde en 1661 par pure tolérance à son voisin Samuel Goldbach (ultérieurement n° 17) le droit d’ouvrir une fenêtre vers sa propriété, Jean Jacques Zimmer et le deuxième mari de sa femme Jean Frédéric Dürr (1674-1711), Georges Hess (1711-1732) et Jean Michel Heintz (1733-1764). Son fils Georges Frédéric Heintz charge en 1764 le maître maçon Michel Hatzung d’aménager un deuxième étage (poêle vers la rue, cuisine à l’arrière). Il revend quelques années plus tard la maison au boulanger Thiébaut Heydel.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 58 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée, premier étage en maçonnerie et deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la troisième à gauche du repère (u) : deux portes et deux fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à quatre fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour L montre l’arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral (3-4) au nord et un autre bâtiment latéral (1-2) au sud. Le bâtiment (4-1) à l’arrière dépend de la propriété voisine.
La maison porte d’abord le n° 23 (1784-1857) puis le n° 19.


Cour L

Le boulanger Jean Frédéric Gluntz charge en 1890 le maître maçon Ludæscher de refaire son four à pain. Jean Scheyder déplace en 1903 les cabinets d’aisance, il fait installer l’année suivante une machine à moteur dans son fournil. Les boulangers suivants sont Joseph Roos (1913), Alfred Burg et Aloÿse Mehl ( 1950).
La Ville est autorisée en 1971 à démolir la maison à rez-de-chaussée, deux étages et chambres sous combles pour réaliser la « rénovation urbaine de l’Ilot Broglie ».


Plan (1903, transfert des cabinets d’aisance). Le fournil se trouve dans le bâtiment latéral de droite – Dessin du linteau (dossier de la Police du Bâtiment)

septembre 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1598 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Bœbel, boulanger, et (1583) Appolonie, veuve du fabricant de pain d’épice Jean Werner – luthériens
1613 v Jean Jacques Caspar, boulanger, et (v. 1610) Barbe puis (1627) Apollonie Rost – luthériens
1614 v Balthasar Dürrwanger, boulanger, et (1605) Marguerite Zapff puis (1639) Anne Ott, remariée en 1659 avec Christophe Bleyfuss puis en 1662 avec Tobie Burckhard – luthériens
1636 v Laurent Schmidt, boulanger, et (1633) Anne Marie Hag – luthériens
1671 v Daniel Voltz, jardinier, et (1630) Catherine Wunderer puis (1663) Chrétienne Roth, d’abord (1637) femme de l’aubergiste Jean Lentz – luthériens
1674 v Jean Jacques Zimmer, boulanger, et (1659) Anne Catherine Mæchtig puis (1673) Anne Marie Zesenmacher – luthériens
1680 h Jean Frédéric Dürr, boulanger, et (1680) Anne Marie Zesenmacher, veuve de Jean Jacques Zimmer – luthériens
1711 v Georges Hess, fournier, et (1712) Anne Marguerite Tornarius puis (1713) Marie Elisabeth Bœschet, remariée (1732) avec le boulanger André Balthasar Rœslein – luthériens
1733 v Jean Michel Heintz, fournier, et (1717) Marie Marthe Wittmann – luthériens
1764 h Georges Frédéric Heintz, fournier, et (1746) Marie Cléophée Allinger – luthériens
1773 v Thiébaut Heydel, boulanger, et (1774) Marie Salomé Heinrich – luthériens
1808 v Jean Mæhn, boulanger, et (1802) Ursule Rehberger, (1805) Catherine Marguerite Rasp puis (1815) Catherine Helmerich
1819 v Pierre Stephan, farinier, et (1801) Marie Marguerite Düringer
1823 v Marie Anne Stœssiger, célibataire († 1840)
1842 v Charles Füllhardt, boulanger, et (1837) Caroline Auguste Hierthès
1844 v Jean Frédéric Gluntz, boulanger, et (1841) Sophie Adam puis (1847) Frédérique Adam
1898* v Jean Scheyder, boulanger, et (1888) Marie Catherine Kieffer
1914* v Joseph Roos, boulanger, et Marie Georgette Adloff
1930* h Alfred Burg, boulanger, et (1927) Marguerite Joséphine Roos

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 625 livres en 1713, 550 livres en 1731, 300 livres en 1762

(1765, Liste Blondel) III 295, George Heitz boulanger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Heÿtel, 4 toises, 0 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 467, Stoessinger, Anne Marie – maison, sol – 1,15 are (Fühlhard Charles)
Seyboth (p. 13) Krebsgasse 19. Datum 1615. Sculptur, Bretzel und Wecken

Locations

1614, Romain Mentzer, boulanger
1671, Charles Obrecht, boulanger
1673, Jean Jacques Zimmer, boulanger (futur propriétaire)
1722, Jean Michel Heintz, fournier (futur propriétaire)
1804, Jean Georges Fuchs
1823, Chrétien Gerst, boulanger
1825, Marie Ursule Walck, épouse du négociant Joseph Bertrand

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Michel Hatzung expose les travaux qu’il va faire dans la maison du fournier Georges Frédéric Heitz rue de l’Ecrevisse, à savoir au deuxième étage un poêle vers la rue, à l’arrière une cuisine où se trouvent un fourneau et une hotte de cheminée.

(p. 53) Freÿtags d. 9. Novembris 1764. – Georg Friderich Heitz der haußfeurer will in seiner auf dem Roßmarckt in der Krebsgaß gelegenen behaußung im Zweÿten stock eine Stube gegen der Gaß hinden daran eine Kuchen mit Heerd und Camin schoß machen, das Rohr mitten durchs gebäu Von allem holtz entfernt. Erkannt Willfahrt. Mr Hatzung

Description de la maison

  • 1713 (billet d’estimation traduit) un comble ancien dallé au premier niveau, une alcôve au deuxième niveau, un fournil et un vestibule au troisième niveau, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 250 florins
  • 1731 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un passage latéral et un passage arrière, poêle, petite écurie, chambre, vestibule, four à pain, porcherie, petite cour, petite cave solivée et puits le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 100 florins
  • 1762 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un fournil et un four à pain, un poêle, une cuisine et une chambre, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, estimée avec la puits, la cour, appartenances et dépendances à la somme de 600 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de l’Ecrevisse

nouveau N° / ancien N° : 10 / 23
Heydel
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois médiocre état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 132 case 2

Fuhlhard, Charles, à Strasbourg
Kunrz, Jean Frédérick, Boulanger, rue de l’Ecrevisse N° 23

N 467, maison, sol, R. de l’écrevisse 23
Contenance : 1,15
Revenu total : 108,60 (108 et 0,60)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 642 case 2

Gluntz, Frédéric
1898/99 Scheyder Johann, Bäckermeister und Ehefr. Maria Catharina geb. Kieffer in Gtg.
(ancien folio 393)

N 467, maison, sol, Rue de l’Ecrevisse 19
Contenance : 1,15
Revenu total : 108,60 (108 et 0,60)
Folio de provenance : (132)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

Cadastre allemand, registre 22 p. 544 case 2

Parcelle, section, 68 n° 49 – autrefois N 467
Canton : Krebsgasse Hs. N° 19
Désignation : Hf, Whs u. NG / Hf, Whs
Contenance : 1,20
Revenu : 1400 – 1700
Remarques

(Propriétaire), compte 3314
Scheyder Joh. u. Ehefr.
1914 Roos Joseph zu ½ Roos Joseph Ehefr. geb. Adloff zu ½
1930 Burg Alfred, boulanger et son épouse née Roos
(1027)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 78 de L’Ecrevice

23
Pr. Heÿdel Diebolt Boulanger – Boulanger
Loc. Bersch Jacques Vuideur de Puits – Moresse
Loc. Affigne Catherine Vincent – Vignerons

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 78 de L’Ecrevice p. 106

23
Pr. Heÿdel Diebolt Boulanger – Boulangers
lo: Bersch Jacques Vuiteur de Puits – Moresse
lo: Affigne Catherine – Vignerons
lo: Wingert Michel Journalier – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Krebsgasse (Seite 84)

(Haus Nr.) 19
Scheyder, Bäckermstr. E 03
Finger, Maurer. 1
Müller, Schneider. 1
Zipfel, Schlosser. 1
Retler, Monteur. 2.
Lambur, Tagner. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 647)

Rue de l’Ecrevisse 19 (1863-1971)

Le maître maçon Ludæscher refait en 1890 le four à pain du propriétaire Gluntz. Jean Scheyder déplace en 1903 les cabinets d’aisance, il fait installer l’année suivante une machine à moteur dans son fournil. Le préfet autorise en 1907 Jean Scheyder à continuer d’exploiter sa boulangerie bien que la hauteur des locaux (2,80 mètres) ne satisfasse pas aux prescriptions du 20 août 1906. Joseph Roos reprend la boulangerie en 1913. Le boulanger-pâtissier Alfred Burg retire son enseigne en 1939. Le boulanger Aloyse Mehl pose une enseigne en 1950.
Pour réaliser la « rénovation urbaine de l’Ilot Broglie », la Ville est autorisée en 1971 à démolir la maison à rez-de-chaussée, deux étages et chambres sous combles. Le millésime 1615 et un bretzel se trouvent sur un linteau.

Sommaire
  • 1863 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam père soit autorisé à faire une prise pour environ deux becs au nom du propriétaire Gluntz.
  • 1890 – Le maître maçon Ludæscher (6, rue du Coq) demande l’autorisation de refaire le four à pain du propriétaire Gluntz – Autorisation – Travaux terminés, novembre
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, décembre 1896
  • 1897 – Le maire notifie F. Gluntz (demeurant 2, quai Kellermann) de faire ravaler la façade. Le propriétaire demande un délai en arguant qu’il fait construire une maison avenue de la Forêt-Noire – Travaux terminés, juin 1898
  • 1903 (décembre) – Jean Scheyder demande l’autorisation de déplacer les cabinets d’aisance – Autorisation de transférer les cabinets en les raccordant aux canalisations – Travaux terminés, juin 1904 – Plan
  • 1904 – Le maître boulanger Jean Scheider demande l’autorisation d’installer un moteur – La Police du Bâtiment demande un dessin en double exemplaire. – Autorisation – Les machines sont installées, octobre – Dessin par le serrurier Burgard
  • 1907 – Le préfet autorise Jean Scheyder à continuer d’exploiter sa boulangerie bien que la hauteur des locaux (2,80 mètres) ne satisfasse pas aux prescriptions du 20 août 1906 tant qu’ils ne sont pas transformés et qu’on ne constate pas d’irrégularités.
  • 1909 – Rapport des pompiers. Un incendie s’est déclaré dans une chambre – La Police du Bâtiment n’a pas d’observations à faire
  • 1908 – Le maire notifie Jean Scheyder (demeurant sur place) de faire ravaler la façade. – Le maire accorde un délai bien que la façade soit sale – Travaux terminés, juin 1907.
  • 1913 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Joseph Roos demande l’autorisation de continuer à exploiter la boulangerie – La Police du Bâtiment constate que les locaux sont conformes aux prescriptions, sauf leur hauteur (2,75 mètres) – Le préfet accorde l’autorisation comme en 1907 et à condition de satisfaire à quatre conditions.
  • 1919 – La Police du Bâtiment constate que le pâtisser Joseph Roos a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire. Il doit la retirer immédiatement puisqu’elle contrevient aux prescriptions (saillie de 54 centimètres alors que le trottoir n’a que 68 centimètres) – Fr. Roos présente une demande, la saillie a été réduite à 25 centimètres – Autorisation accordée à titre exceptionnel puisque la saillie maximale serait de 18 centimètres
  • 1923 – Le peintre Louis Marx (3, rue de Orfèvres) est autorisé à occuper la voie publique pour repeindre la façade.
  • 1921 – La locataire Tscheiller (secrétaire au bureau des armées) signale que le logement de ses voisins dégage de mauvaises odeurs.
    1920 – Rapport sur les conjoints Rettler qui ont deux enfants en pension. Rien à signaler
  • Commission contre les logements insalubres. 1902. propriétaire, Scheyder, demeurant sur place. Observations en trois points
    1903. La chambre des compagnons est bien tenue
    1906. Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    1905. Commission des logements militaires. Observations en deux points (rénover le logement Sommer, refaire la toiture). Les travaux de toiture sont remis à la fin de la guerre.
    1921. Le propriétaire s’engage à faire des travaux dans le logement Link qui a déménagé en Allemagne – Autres travaux à faire
    1922. Les locataires Tscheiller et Stahl se plaignent de l’escalier et de la malpropreté
  • 1926 – Plusieurs locataires, dont Louis Petit, se plaignent que le propriétaire a augmenté les loyers et qu’il se décharge de certains travaux sur les locataires. Le maire répond que les logements visités ne sauraient être déclarés insalubres mais que certains travaux sont nécessaires.
    1937 – Le locataire Zock (logement sous les combles) se plaint que le propriétaire élève des lapins dans la cour. Le propriétaire Burg s’engage à enlever les lapins
  • 1939 – Le boulanger-pâtissier Alfred Burg retire l’enseigne
  • 1950 – La Police du Bâtiment constate que le boulanger Aloyse Mehl a posé une enseigne sans autorisation – Demande – Autorisation (double taxe puisque l’enseigne se trouve à mois de 3,50 mètres du sol)
  • 1953 – Mme Burg est autorisée à occuper la voie publique
  • 1954 – Un locataire se plaint qu’un fragment de plâtre s’est détaché du plafond. La Police du Bâtiment constate les faits et écrit au propriétaire – Travaux terminés, janvier 1955
  • 1971 (avril) – la Communauté urbaine de Strasbourg adresse au préfet une demande de permis de démolir le bâtiment à rez-de-chaussée et trois [sic] étages, cinq logements, surface habitable 190 m². Motif, rénovation urbaine
    1971 (avril) – La démolition est reportée pour ne pas porter préjudice au bâtiment voisin encore habité. L’ancien propriétaire est autorisé à récupérer le linteau où figure le millésime 1615 et un bretzel, croquis. Il y a en outre huit appuis de fenêtre et un dessin – Photographie
    1971 (avril) – Locataire, Areski Laiche, premier étage
    1971 (octobre) – Rapport. La maison en maçonnerie enduite a un rez-de-chaussée, deux étages et chambres sous les combles, le toit est couvert de tuiles plates

Relevé d’actes

La maison appartint à la fin du XVI° siècle au boulanger Georges Bœbel. Originaire de Wiesensteig en Wurtemberg (près de Gœppingen), il épouse en 1583 Appolonie, veuve du fabricant de pain d’épice Jean Werner

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 313 n° 37)
1583. Cantate. Gorg Bebel von Wisensteg im Wurtenberger land ein beck vnd Appolonia hans werner des lebküchlers hinterlassene wittwe Eingesegnet Zinstag nach Vocem Iucunditatis 7. Maÿ. Außgangen in der Krebsgassen (i 164)

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 35 n° 149)
1584. P. Gorg Bebel beck, Appolonia, I Marthe. Compat. Friderich Linck mehlman, Martin Rost der pfister, Barbara Gerg Bochen fraw (i 19)

Georges Bœbel devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1583, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 514
Jorg Bobell Vonn Wissensteig der beck Hatt daß burckrechtt empfangen vonn apolonia Hanß Wernhartt deß Lepkuch. selig. wittwenn seiner Haußfrauwen vnnd will Zuon beck. dienen, actt.denn 15. Maÿ 1583

Georges Bœbel hypothèque sa maison au profit des enfants du charretier Jean Weissinger

1605 (vt spâ [21. Augusti]), Chancellerie, vol. 357 (Registranda Kügler) f° 219
(Inchoat. fo: 285.) Erschienen Geörg Böbell lebkücher burg. alhie
hatt in gegensein Abraham Strobels Henffers als geschwornen Vogts Hanßen vnd Margreden wÿland Hans Weßinngers des Karchers seligen Kinder – schuldig sein 25 pfund
dafür Vnderpfand Hauß, höfflin mit allen gebeüw & gelegen In der St. St. In der krebsgaß einseit Hans Jacob Freÿ Maurer, anderseit Michel Meÿer kachler stost hinden vff Abraham Strobel, dauon gehndt 5 guldin gelts Georg Bechen lößig mit 100 guldin zu xv batzen Mehr 4 guldin gelts loßig mit 80 guldin St. Wehr. Hans haaßen dem Khüffer

Georges Bœbel hypothèque sa maison au profit de l’assesseur au Sénat Isaac Botzheim

1609 (vt spâ [10. Julÿ]), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 315
(Inchoat. fo: 338.) Erschienen Jerg Babell der lebkücher burger Zu Straßburg
hatt in gegensein herrn Isaac Botzheim Alten Rathsbewandten der S S – schuldig seÿ 56 Pfund pfenning SW
dafür Vnderpfand huß hoffestatt hofflin v Stallung mit allen andern Iren gebeuwen gelegen Inn der S S vff dem Roßmarck Inn Krebßgaß einsyt neben Michell Metzger Kachler andersyt hanns Jacob Freÿ Murer stoßend hind. vff Abraham Strobell dem henffer dauon gnd vier guld gl SW loßig mit Achttzigk guld derselb. werung hanns Haßen Chuffern, Mehr ij lb s glt loßig m L lb d Georg Behren Chüffern, Item ij lb s sch gelts wider kheuffig mit L lb d hannß Flechen Steinmetzen vogtlich wÿß

Georges Bœbel hypothèque sa maison au profit du licencié en droit Jean Scheid

1609 (xv tag Augusti), Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) f° 425
(Inchoat. in Protho. fol: 367.) Erschienen Geörg Böbell d. Lebküchler burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit des Ehr. vnd hochg. herrn Johann Scheÿden der Recht. Licentiat. Alhie offentlich verÿehen – schuldig sige 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß hoffestatt, höfflin vnd hind.hauß mit Allen Ihren geb. & geleg. In d. St. St. Am Roßmarck Inn d. Krebß gaß. einsit Michell Meÿer dem Kachler, And.sit hannß Jacob Freÿ dem maurer hind. vff Abraham Strobell den henffer stoßend, dauon gend iiij gl gelts ablösig mit Lxxx gl werung hanß hanser dem Küeffer, Item ij C x gl gelts Lösig mit L lb d Geörg Boch dem Beck. Item ij lb s ß d gelts stnd In hautgutt L lb d hannß Flach Inn vogts weÿß
[in margine :] Erschienen herr Johann Scheidt der gloubiger hierinn gemeldt hatt in gegensein Balthasar Dürrwanger des becken als Jetzigen besitzers des vnderpfandts bekhandt – Quittirt Actum den 9. 8.bris A° 1615.

Le boulanger et fabricant de pain d’épice Georges Bœbel hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Marc Seiblin

1610 (xxvj tag Septembris), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 360
(Inchoat. in Proth. fol: 286.) Erschienen Geörg Böbell der Beck vnd Lebküchler burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit des Ehrenvest vnd hochgelehrten herrn Marx Seübling medicinæ doctoris Alhie offentlich verÿehen – schuldig sige 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt, höfflin vnd Stallung mit allen Ihren gebeuwen & geleg. Inn d. St. St. vff dem Roßmarck Inn der Krebß gaß einseit neben hannß Jacob freÿ dem Maurer and.sit Michell Meÿer Kachler, hind. vff Abraham Strobell den hänffer stoßend, dauon gend vier guldin gelts Ablösig mit Lxxx gl werung wÿland Jacob Mangoldt des Zimmermanns selig. witwe, Item ij lb x ß d gelts ablösig mit L lb d Geörg Bochen dem Beck. Item ij lb x ß gelts wied. kheuffig mit L lb hanß Flach. dem Steinmetz. Inn Vogts weÿß
Vnd Zu noch mehrer vorgewüsserung, So sind Auch persönlich erschienen, H Heinrich Erasmus Calembach, vnd Niclauß Bertram d. Steinmetz burgere zu Straßburg haben sich vnversch: für sich zu recht. bürg. mit vnnd selbst schuldner Vnver. gesetzt und gemacht

Georges Bœbel hypothèque la maison au profit de Jean Bechtold. En marge, quittance remise en 1618 à Balthasar Dürrwanger

1611 (ut spâ [iiij tag. Aprilis]), Chancellerie, vol. 396 (Registranda Meyger) f° 143-v
(Inchoat. in Proth. fol: 111.) Erschienen Geörg Bebell der lebkücher burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit h. hannß Bechtoldt burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen – schuldig sige 50 pfund
Zum vnd.pfand eingstzt vnd verlegt. hauß, hoffestatt, höfflin vnd Stall mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn der St. St. vff dem Roßmarck, Inn d. Krebß gaß. einsit Michel Meÿer dem Kachler, Anderseit neben hannß Jacob Freÿ Maurer hind. vff Abraham Strobell stoßend, dauon gnd 4 gl gets Ablösig mit LXXX gl hannß haasen dem Küeffer, Mehr ij lb s ß d gelts Lösig mit L lb d Georg Boch, Mehr ij lb x ß d wid. kheuffig mit L lb d hanß Flach. dem Steinmetz Inn Vogts weÿß, So dann seind sie noch verhafftet für L lb d herrn doctori Marx Seübling & Sunst ledig Vnnd eÿg.
Vnd Zu noch mehrer vorgewüsserung, So Ist Auch persönlich erschienen Caspar Hörner der schneÿd. burger Zu Straßburg, hatt sich für sich & mit sampt Ime dem Bekhenner, Zu einem Recht. bürgenn, mit: und selbst schuldner Vnver: gesetzt und gemacht
[in margine :] Erschienen hanß Bechtoldt hatt in gegensein Balthazar Dürwangern des becken Als Jetzigen Inhabers des vnd.pfandts (…) Actum xx 8.bris 618.

Georges Bœbel hypothèque à nouveau la maison au profit du docteur en médecine Marc Seiblin

1611 (10 Junÿ), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 214
(Inchoat. fo: 200.) Erschienen Georg Babell der Lepkücher
hatt in gegensein des Ehrenvesten hochgelehrten herrn Marx Seibelin der Medicin doctor. – schuldig sige 25 pfund pfenning Straßburger gelühen gelts
dafür Vnderpfand huß hoffestatt V hefflin mit allen ander Ir gebeud gelegen In der S S vff den Roßmarck Inn Krebßgaß einsyt Michael Meygern Kachlern anderseit hannß Jacob Freÿ Murern stoßend hind. vff Anthoni Strobell dem hänffer, Davon gend vier guldin gelt SW abloßig mit 80 guldin deßelb. werung hannß haaßen Khüffern Mehr ij lb x ß gls loßig mit 50 pfund pfenning Georg Bochen wyther ij lb x ß gld ablößig mit 50 pfund pfenning hannß flachen Steinmetzen vögtlicher wÿß, So dann ij lb x ß gl Inn hauptgutt mit L lb d abzulößen Ehrengedachtel herr Marx Seübelin Vnd dann ij lb x ß widerkheüffig mit 50 pfund pfenning hannß Bechtolden Brotbeck Sunst eÿgen
V. Zu noch mehrer sicherheit Ist erschÿnen Wilhelm Abell der Bader hatt sich für sich & und sampt dem hauptschuldner vnverscheidentlich dießen Zum rechten bürg. mit: und und selbst schuldner (…)
[in margine :] das hieingeschrienene xxvlb d sampt dem Zinß durch Hanß Jacob Caspar allß Jetziger besitzers der verunterpfandten Behausung vernügt vnd bezalt sigen bekhant H d Marx Seübelin (…) Actum den 7. Aprilis Anno 1613.

Georges Bœbel vend la maison au boulanger Jean Jacques Caspar

1613 (ut spâ [vj. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 404 (Registranda Meyger) f° 90-v
(Inchoat. in Proth. fol: 86. – Postea pthum fol: 423) Erschienen Geörg Böbell der lekücher burger Zu Straßburg (hatt verkaufft)
Hannß Jacob Caspar dem schwarzbecken burg. Zu Straßburg, So Auch zugegen
hauß, hoffestatt höfflin vnd schopff mit Allenn Iren gebeüwen gelegen Inn der S. St. vff dem Roßmarck Inn der Krebß gaßenn, einsit neben hannß Jacob Freÿen dem Maurer, Andersit neben Michell Meÿger dem Kachler hinden vff Abraham Strebell den hänffer stoßend, Dauon gend ij lb ß d gelts Ablößig mit xxxxij lb vff Johannis Baptistæ fallend hannß haaßen dem khüeffer, Item zweÿ pfund 10 schilling d gelts lößig mit 50 pfund pfenning vff Jacobi fallendt Geörg Bochenn dem weißbeckenn, Item ij lb s ß Ablößig mit L lb d vff weÿhenachten, Thobias Kreüßen dem Paßmentmach. alhie vögtlicher weiß item ij lv x ß d gelts widerlößig mit L lb d vff Pfingsten fällig hannß Bechtoldt burgern alhier, Item ij lb x ß d gelts lößig mit L lb d vff Michaelis herrn Marx Seubling medicinæ doctori alhie, So dann Ist die behaußung noch verhafftet für 9 pfund pfenning Abraham Strobell dem hänffer nechstgemelte fünff posten solle der Kheüffen wann sie gefordert und abzulößen schuldig sein, Sunst ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte obbestimpte beschwerd. so die Kheüffere vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 64 pfund

Jean Jacques Caspar et sa femme Barbe hypothèquent la maison au profit de la fille mineure du garde de l’arsenal Frédéric Meyer

1613 (ut spâ [8. Novembris]), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 309
(Inchoat. fol: 314.) Erschienen hanns Jacob Caspar der lebkücher vnd Barbell sein eheliche hußfr.
haben In gegensein herrn Heinrich obrecht Zinßmeyster alls vogt Babeln Meÿgerin wÿland herrn Friedrich Meÿgers Zügwarts seligen dochter – schuldig sein 50 pfund pfenning
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt hoff Stallung v. Schopff mit all and. Ir gebeu gelegen Inn der S S Inn Krebßgaß einsit neben hans Jacob Freÿ dem Murern anderseÿt Michael Meÿger, dem Kachler stoßt hinden vff Strobell dem henffer, dauon gend ij lb x ß gelts abloßig mit L lb d Georg Bochen, Mehr 4 guld glt S wider kheuffig mit 80 guldin derselb. werung hanns heuß. dem Khüffer, Wyther ij lb x ß gld loßig mit L lb d hanns Bechtold dem eltern, So dann wÿther verhafftet sein 50 pfund pfenning herrn Marx Seübelin der Medicin doctoris Zubezal. sunst eÿgen
[in margine :] Erschienen Herr Heinrich Obrecht der St St Zinßmeÿst. Als geschworner Vogt Barbeln wÿland herrn Friedrich Meÿgers Zeügwarts seligen dochter hat vögtlicher weÿß In gegensein Balthasar Dürbangers Brottbeckens Als Jetzigen besitzer der verunder Pfändten behausung bekant (…) Quittirt vf den 30. Octobris Anno 1616.

Originaire de Worms, Jean Jacques Caspar achète le droit de bourgeoisie en mars 1611
1610, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 760
Hans Jacob Caspar d Beck von Wurmbß Khaufft d. Burgerrecht vnd wüll Zu den Beckhen dienen. Actum den 9. Martÿ aô 1611

Le boulanger Jean Jacques Caspar de Worms prend à bail une maison rue de l’Epine
1611 (8. Februarÿ), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 44-v
(Inchoat. fo: 31.) Erschienen Hanns Jacob Caspar Brottbeck vonn Wurmbs
hatt in gegensein M Bernhard Schlegels Kübler alls geschwornen vogt hanns Georg Kreckers* wÿland Jerg Kreckers* Brottbecks burgers alhier selig. sohn
das er Ime v seinen Erben dreÿ Jar lang die nechste so nach einander volgend vnd vff marien Verkhündung nechstkhüfftig anestehen soll vonn bemeltem Bernhard Schlegeln vogtlicher wÿß bemelten vogt Sohn huß hoffestatt v. höfflin Bachuß und all and. Iren gebeud gelg. Inn der S S Inn dorns gaß beÿ dem pfawen Brunn einsit Johann Ansorg, andersÿt Jacob Mugen stoßend hind. Vff den Trußen bad nach d. S.S bruch nach Entlehne für ein Jährlichen Zinß Nemlich 30 pfund pfenning Straßburg

Baptêmes d’enfants du fabricant de pain d’épice Jean Jacques Caspar et de sa femme Barbe
Baptême, cathédrale (luth. f° 20-v) 1613. Dominica 20. Trinitatis den 17. 8.bris. Paren. Hans Jacob Caspar der lepkucher beck vnd Barbara sein fraw, Infans Caspar (i 22)
Baptême, cathédrale (luth. f° 122) 1618. Zinstag der 31. Martÿ. Parens Hans Jacob Caspar der lepkücher, vnd Barbara. Inf. Cätherin (i 123)
Baptême, Saint-Guillaume (luth. p. 217 n°63) 1623. Dnica eadem [Donnerstag 7 Augusti] P. Hans Jacob Caspar Weißbeck M. Barbara, I. Barbara (i 117)
Baptême, Saint-Guillaume (luth. p. 269, n° 27) Donnerstags Dnia Invocavit 10 Martÿ 1625. P. Hans Jacob Caspar Weißbeck bner St Stephans Bruck, M. Barbara, I. Anna Maria (i 146)

Le boulanger au pont Saint-Guillaume Jean Jacques Caspar se remarie en 1627 avec Apollonie, fille d’Adam Rost de Brumath
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 179, n° 55)
1627. Hans Caspar, Beck od. Lebküchler an S Stephans Bruck J. Appolonia Adam Rosten Kieffers pm. Zu Brumat Tochter. Copulaô facta Zinstag den 27. 9.bris Zu S Wilhelm (i 362)

Jean Jacques Caspar hypothèque sa maison en garantie du loyer à verser pour la location du moulin de Stutzheim

1614 (ut spâ [xxix. Aprilis]), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 237-v
(Inchoat. in Proth. fol. 222.) Erschienen hannß Jacob Caspar der Beck burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit des Ehr: hochgl. herrn Sebastian Rauch bed. Rechten doctoris Inn nammen J: hannß Ludwig Völtsch Zu Stutzh.
offentlich verÿehen, das er Ime ein gantz Jahr lang, so vff Johannis Baptistæ Jetz nechstkhfftig Angeh. solle, entlehnt hette desselb. J. Völtsch Mahl Müel mit einem gang (…)
Vber solches hatt obgenant Bekhenner für sich & versproch. (…) deßen zu mehrer & zu vnderpfand .v.setzt hauß, hoffestatt vnd höfflin, mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. Inn der Krebß gaßen, einseit Hannß Jacob Freÿ d. Maurer, And. seit hannß Meÿer dem Kachlern hind. vff Abraham Strobell d. hänffer stoßend, welche behausung Zuuor noch verhafftet Ist Vmb xxxvij lb ß doctori Marx Seüblin, Mehr vmb L lb d Georg Boch, It. umb L lb hannß Bechtoldt, wÿther Vmb L lb Heinrich Obrecht dem Zinßmeÿster, So dann vmb xxxx lb hannß haasen dem Kieffer

Jean Jacques Caspar loue la maison au boulanger Romain Mentzer en s’y réservant des droits quand il viendra à Strasbourg qu’il envisage de quitter

1614 (xviij. Maÿ), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 271
(Inchoat. in Proth. fol. 244.) Erschienen Rumanus Mentzer der schwartzbeck burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Hannß Jacob Caspar des lebküchlers burgers Alhie offentlich verÿehen
das er für sich & vonn & vier [jar] lang nach einander volgend so vff Iohannis Johannis Baptistæ Jetz nechstkommend angehen soll vnd nit fürbas, desselben Hannß Jacob Caspars hoff, hauß, hoffestatt vnd stall mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Alhie Inn d. St. St. vff dem Roßmarck Inn der Krebsgassen, einsit neben N. Meÿger dem Kachler, vnd andersit Hannß Jacob Freÿen dem maurer stoßt hinden vff Abraham Straubell den hänffern entlehner vnd bestanden hette, für vnd vmb ein Jährlichen Zinß namlich 14 pfund pfenning
So sind Auch persönlich erschienen Hannß dieffenbecher der Schneider vnd Cunradt Mentzer der Kürschner sein des entlehners bruder beede burgere Zu Straßburg haben sich für sich & mit sampt Ihme dem bekhenner vnd entlehner, für oberzehltem Zinß Zu rechten bürgen, mit vnnd selbst schuldnern und selbst Zahlern vnver: gesetzt und gemacht (…)
Vnnd dann letzlichen hatt Ihme der verlÿher vorbehalten (.weil er hie weg zu ziehen vnnd anderßwo sich niderzulaßen vorhabens, damit er nun wan er hiehero verreiset ein Roß stellen Khönne.) denen stall, vnnd den backhoffen, wann der entlehner vßgebachen haben würdt, er auch doch mit seinem holtz bachenn möge, Sampt ein trog Inn die behaußung zuestellen.
[in margine :] disse gegenwärtige Lÿhenung Ist vff geheiß beeder parthen widerumb Cassirt vnd vßgethan (…) Actum den 19. Junÿ Anno 1615.

Les fabricants de pain d’épice Jean Jacques Caspar et Jean Jacques Eberhard sont en litige avec la tribu des Boulangers parce qu’ils cuisent à la fois du pain et des pains d’épice alors que le règlement stipule que les boulangers sont répartis en deux corps de métiers, les boulangers et les fourniers d’une part, les fabricant de pâtés et de pains d’épice d’autre part. Les fabricants de pain d’épice sont autorisés à cuire dans le four des boulangers à condition que le service ne prenne pas la forme d’une association
1621, Protocole des Quinze (2 R 49)
(f° 47) Sambstag den 21. Aprilis – Hannß Jacob Caspar vnd Hannß Jacob Eberhard, In nahmen der gemeinen Lebküchler Becker Zunfft übergeben p. Tromern Vnderth. Supplication so abgelesen Worden, folgenden Inhalts, demnach ein Ersame Zunfft der Becken vnder andern Ihren Articuln einen haben, daß das Becken handwerck in Zweÿ, in daß Weÿß: Vnd haußfewr: So dann in daß Pasteten Vnd Lebkücher: becken handwerck ein vnd abgetheilt Ist, Vnd also E. E. Zunfft darmit verstanden haben will, daß ieder so deren handwercken eines treiben will, sein besonder bachhauß, vnd nicht Zweÿerleÿ gebächs in einem offen gebachen haben wollen, wie bißhero auß mangel Verlegs, vnd dörftigkeit halben Von ihnen beschehen, in dem ein ieder sich Zu einem haußbecken halten müßen, so derselbige abgebachen, Sie alß dann Ihre Wahr also Vor Zu hauß gemacht, dahien getragen, Vnd nachgehends ohne ferner Wärmen in daßelben Becken offen haben bachen Können, Welcher Sie dann etwan vff einmahl bachen, daß hernacher einer in die 2. od. 3. Monat Zu Verkauffen darüber Zusitzen hatt. Wann dann d. Lebküchler becken handwerck daß aller gerigste Ihrer allein fünff, Zu dem alle güthe arme vnd dörfftige gesellen Vnd in Keines Vermögen ein besonder bachhauß Zu kauffen oder Zuentlehnen, also gelang an M. Hrn Ihr vndertgheniges bitten, daß sie forthin durch Mr Herren Vergönnung, beÿ andern Becken einen ieden seiner gelegenheit nach, daß Ihr gebächs mögen bachen &
Erkant, Vnd Ihnen Ihr gebächs beÿ andern Becken einem ieden seiner gelegenheit nach Zubachen Gn. erlaubt, Jedoch daß der Jhenige Beck, beÿ dem ein Lebküchler bachen will, Zuvorderst beÿ E. E. Zunfft der Becken Zunfftmeister die behabung thue, daß er mit demselben Lebküchler nicht participiren, Kein theil oder gemeinschaft haben, Sondern allein die gebühr für die Vergönnung in seinem ofen bachen Zulaßen erfordern wölle. Mr. vnd Hr Schoner

Jean Jacques Caspar est accusé de pratiquer le change de la monnaie sur le marché. Il est emprisonné puis libéré, il devra payer une amende et remettre sa balance dans la chambre des Quinze.
(f° 197) Mittwochs den 28. Novembr. – Hannß Jacob Caspar, Geld Wechßler
H. XV Mr proponirt, daß Hannß Jacob Caspar der Lebküchler Vff offenem Marck vor dem Münster Müntzen einwichsle, Ob er nicht Zu straffen vnd beÿseits Zu nehmen.
Erkant, Man soll Ihn also bald herauff heißen Kommen, der Ist vorgestelt worden, Sagt ein Crämer Von Urleufé hab Ihm ein balantz vnd gewicht geheb, Vnd stelle Er dem Gürtler Jacoben Marx Lochers Sohn solch gewichselt gelt Zu Welcher es in die Losung Stub lüfere, vnd hab Ihme für die Marck 15. fl. i. ort Hab nicht darfür gehalten daß es Verricht seÿ weil M. heren den Wexel führen. Hannß Heinrich Eberhard der andere Lebküchler macht es auch also auff dem Marck.
Erkant Weil er disen Wexel also offentlich vff dem Marck getriben, soll man Ihn Zur hafft ziehen vnd ferers hören. Wie auch Hannß Heinrich Eberharden also bald beschicken. Seine haußfraw Erschien, Sagt Sie hab nur ettlich wenig mahl geld vffgewichslet, trag es an die Losung stub, vnd gebs den Herrn selbsten. Seÿ gewarnet worden, hab auch etwan in Gewicht geirret, Seÿ froh gewesen, Wann Sie 5. Plappert vff die Marck hab haben Können, darüber Vmbgefragt Vnd Erkant, Es soll die Straff gegen diser Frawen suspendirt pleiben, biß der ander gehört Ist so in haff ligt.

(f° 198-v) Sambstags den 1. Decembr. – Hannß Jacob Caspar, Wechßler
H. XV Mr. Hr. Härlin Vnd H Glaserus referiren daß gestrigen tags Hannß Jacob Caspar der gefangene Lebküchler gehört, Vnd angezeigt, Er könne beÿ der handtrew ahne Eÿdesatt behalten, daß er sein Vffgewickselt geld niemand anders geben alß dem Gürtler Jacoben Marx Lochers Sohn, außerhalb Vier Marck die er einem Juden Von Holtzen geben, Seÿen dickpfenning gewesen. Mit wißen des Gürtler Jacob hab er dem Roten Wurtz Crämer Philips Jacob Kändeln 2 ½ Marck Plapper geben, laist die Handtrew, daß er sonsten nichts weg geben außerhalb beÿder Posten.
Vff befragen Von Wem er anweisung gehabt, daß er Vff offenem Marck dergestalt gewechselt, hatt niemand wollen nennen, Sondern Von Gürtler Jacoben gehört, daß es nichts Zubedeüten hab, dar andere Lebküchter hab auch ohn schew gewichselt, Seÿen der Wichßler Viel alhie. Seit Johannis treib er die profession Vnd von diesem ½ Jhar mehr nicht alß 50. fl. p.fitirt.
Erkant, Lebküchler soll der hafft erlaßen sein, Vnd 5. lb. d Straff geben innerhalb 3. tagen auch Ime beÿ 10. lib d der Wechsel heimblich vnd offentlich Verbotten. Und soll disen tag Vnd noch beÿ wehrendem sitz seine hültzere Schnellwag Vnd bleÿwewicht in dise Stub führen. Ihme in einer andern Vmfrag 3. lib d. Zur Straff endlich angesetzt. Bescheid in pleno angezeigt, daruff Er die Ursched geschworen de non vindicando canere. (dt. 3. lib d 3. Xbr. 1621. 8. huius p. XV Knecht vff den Pfenningthurn geschickt)

Jean Jacques Caspar et son fils demandent l’autorisation de cuire du pain derrière la cathédrale pour subsister après que des soldats leur ont pris des marchandises d’une valeur de 50 florins quand ils sont allés à Fribourg. Les Quinze rappellent le règlement qui divise la tribu des Boulangers en deux corps de métiers mais déclarent que le père ou le fils peuvent changer de métier.
1632, Protocole des Quinze (2 R 58)
(f° 77) Sambstag den 21. Aprilis – Hannß Jacob Caspar Lebküchler Erschein vbergibt per Junten für sich vnd seinen Sohn, vnterthänig Suppl. wegen vnsichere die vmbligende Märckh nit besuchen können Ihnen auch New*lich Zu Freÿburg durch Soldaten für 50 fl. werth Lebkuchen abgenommen word. dardurch erfolget, daß Sie ohne Andere Mittell sich ferners Zuernehren nit getrawen, Pitten derowegen Ihnen ged. Zugestatten, neben Ihren lebküchen, auch brodt hinder daß Münster Zubachen, maßen Es vor 20. vndt 30. Jahren vblich gewesen &
Erkandt, der Zunfft gege, bericht darvber hören, dann ferners davon reden, Ihme sagen, seÿ Zubegdacht gezogen. Mr.

(f° 90) Mittwoch den 9. Maÿ – Hannß Jacob Caspar Lebküchler
Einer Ers. Zunfft der Becker vff Hannß Jacob Caspar deß Lebküchlers den 21. v.wichenen Monats Aprilis gethan begeren, verfertigten Gegenberichy, verlesen, der gehet dahien daß crafft Ihres Articul buchts fol: 143. beÿ H. Räth vndt XXI. Erkandt, daß daß becken handwerckh In Zweÿ vnderschiedtliche, In daß weiß vndt haußfeür, vnndt dann In daß Pasteten vndt Lebkuchen handwerckh getheilt w.den solle, Also welcher Pasteten oder Lebkuch. bachen wolte, daß derselbe weder haußfeür noch vnder die Pfaltz, sondern nur anders dann Lebkuchen, Pasteten, fläden, offlotten, Zuckerscheiben, Hÿppen, Eÿger brod vndt dergleichen, so nit mit deÿsen, sondern mit wurtz honig vndt zucker & gemacht würdt bachen vndt Zu offenem Marckh verkauffen solle, doch wo Einer allso daß Pasteten becken handwerckh kauff. vndt daneben auch brodt bachen nach handwercks brauch gelernet hatt, solle derselbe da Er von den Lebkuch. vndt Pasteten becken handwerckh gäntzlich. ablosen wolte, wohl macht vndt fueg haben, daß brod becker handwerckh Zutreiben vndt darumb nit schuldig vndt v.bunden sein, daßelbig von Newem Zuerkauffen, Gleicher gestallt soll ers auch mit einem brodt becker der von dem brodtbacken glatt abstohn vndt sich vff daß lebkuchen handwerckh legen will gehalten w.den & Vmbgefragt vndt Erkandt, Man soll In allerweeg beÿ Artl. v.pleiben, Allß daß Supplicanten vndt seinem sohn, Ein oder daß Ander handwerckh allein Zutreiben, hiemit freÿ stehen thue
[in margine :] Meister vndt Schreib. In v.zeichnet berichten daß die gnad bereits gefaßt vnd vff j lb s gesezt word & haben H Meÿer vndt H Kügler dafür gehalten daß Es auch dabeÿ Zulaß.
Zinst. den 15. Maÿ Un p.sentia H. Meÿers, den Supplicanten bescheid angezeigt.

Jean Jacques Caspar vend la maison au boulanger Balthasar Dürrwanger et à sa femme Marguerite Zapff

1615 (ut spâ [xix Junÿ]), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 294
(P. fol. 271.) Erschienen hannß Jacob Caspar der schwartzbeck burger Zu Straßburg mit beÿstand herrn Heinrich Obrecht Zinßmeisters Alhie Zu Straßburg (verkaufft)
Balthazar Dirrwanger dem schwartzbecken burgern Zu Straßburg vnd Margredt Zapffin seiner ehelich. haußfrauwen
hauß, hoffestatt, höfflin vnd schopff mit Allen Ihren gebeüwen gelegen Inn der Statt Straßburg vff dem Roßmarckh Inn der Krebßgaßen, einsit nebent hannß Jacob Freÿen dem Maurer vnd anderseit nebent Michell Meÿer dem Kachler hinden vff Abraham Strobell dem hänffer stoßend, dauon gend ij. lb ij ß d gelts Ablößig mit xxxxij lb vff Johannis Baptistæ fallend, hannß haaßen dem Küeffer Alhie, Sunst ledig vnd eÿgen Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff vber obgestimpte beschwerdt Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 308 pfund pfenning

Originaire de Nördlingen, Balthasar Dürrwanger épouse en 1605 Marguerite Zapff, fille du pasteur de Romanswiller
Mariage, Romanswiller (luth.)
1605. Doîca 19. post Trinit. Balthasar Dürrwang der Beckh von Nordling. Bürtig, Margaretha Zapffin wittib des pfarrers Tochter sind Zinstag den 22 Octobris von Adamo Wörlino pfarrer Zu Altweÿler Eingesegnet worden (i 120)

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 295 n° 185) 1607. In die Cirumcisionis Xi. P. Balthasar Dürwang. d. mehlman, M Margaretha, I David (i 15)

Balthasar Dürrwanger devient bourgeois par sa femme Marguerite, fille du pasteur Josse Zapff de Romanswiller, il s’inscrit à la tribu de la Mauresse
1605, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 865
Balthasar Dirwanger vonn Nördlingen empfaht das B: von seiner haußfrawen Margaretha, Herren Jost Zapffen Pfarhers zu Romoltzweiler dochter Will Zur Mörin dienen, Actum den 16. Nouemb: 605.

Balthasar Dürrwanger hypothèque la maison au profit du receveur Laurent Werner

1630 (ut spâ [11. Februarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 467 f° 147-v
Erschienen Balthasar Dürwanger der Schwartzbeck Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein H Laurentÿ Werners deß Schaffners auch Burgers Alhie bekant – schuldig seÿen 29. Pfund
Vnderpfandt, hauß, hoffstatt, vnd höfflein mit allen deren gebäwen, begriffen & gelegen alhie vfm Roßmarckh in der Krebßgaßen, einseit neben hanß Jacob Freÿen dem Maurern, Anderseit Elia Brucken, hind. vf H Anthonÿ Cuueliers seel. Erben stoßend, welche Behaußung zuuor noch verhafftet vmb 25. lb. H Georg Boch. Vnd dann vmb 25. lb H Jacob Steiben Canonico Zum Jung. St: Peter alhie

Les Quinze évoquent en avril l’affaire du boulanger Balthasar Dürrwanger qui vend du pain dans la rue de l’Ecrevisse. Balthasar Dürrwanger demande en août le droit de devenir farinier parce que, son âge avançant, il ne peut plus exercer son métier de boulanger. Les Quinze remettent leur décision puis lui promettent de lui attribuer la première place de farinier qui deviendra vacante. La place de Jean Bissinger lui est attribuée en novembre.
1636, Protocole des Quinze (2 R 61)
Balthasar Dürrwanger vmbs Meelwerck
(f° 95) Sambst. den 23. Aprilis (…) Vber des were anoch vermög angeregter Erkandtnuß vom 16. hus wegen der Schwartzbecken, Balthasar Dürwanger der beck in der Krebßgaßen, welcher daß Er brodt vff die gaß verkaufft, beschuldiget word, gehört worden, der das deponirt und außgesagt, wie in dem *gbuch 8. fol. (-) verzeichnet, so zu dißsem mal verlaßen vnnd dabeÿ gestellt, ob man angefangener maßen fortfahren, vnnd die übrige schwartzbecken auch hören solle ? Erkanndt, Man solle beÿde p*ten, so wol wie es mit dem weiß alß auch schwartzbecken künfftig zu halten, bedencken, inmittelst die angefangene Inquisition continuiren.

(f° 175) Sambst. den 13. Aug. – Balthasar Dürrwanger vmbs Meelwerck
Balthasar Dürrwanger Schwartzbeckh alhier Erschienen dt. per Pullian vnderth. Suppl. pitt weÿlen Er Alter vndt leibs blödigkeit halber daß handwerck nit mehr treiben Kan, Ihme gnd. Zu v.statten Meel In seiner behaußung Zuv.kauffen, so lang biß ein Melmann abgehe vnndt Er allß dan daß Völlige Meelwerckh treiben mög & Erkandt, deß begehren noch Zur Zeit abgeschlagen.

(f° 185) Sambst. den 27. Aug. – Balthasar Dürrwanger vmbs Meelwerck
Balthasar Dürrwanger der beck Erschienen dt. p. pulian supplicaôn, so verlesen, bitt nochmalen vmb das meelwerck, wo nicht völlig, doch aber vff etlich wannen außzustellen, so lang biß ein stell möchy Ledig werden. Ward protocoll hieob. fol. 175. vffgeschlagen vnnd verleßen. Erkandt beÿ deßelbigen bescheid gelaßen mag sich künftig wann ein stell ledig, wider anmelden.

(f° 229) Sambst. den 19. Novembr. – Balthasar Dürrwanger vmbs Meelwerck
Balthasar Dürrwanger der beck Erschienen dt. p. pulian, schein* von der Lucernen Zunfft, das durch den todtfall hannß Bissingers, Ein Meelwanners stell vacirend vnd ledig worden, erholt deßweg. jüngster supplication, bitt solche stell Ihme widerfahren Zu laßen. Ward erwehnt, das Ihme hiebevor Zu der nechsten wannen, so ledig sein würde, der*ung beschehen, Er aber inmittelst, das Ihme nicht gleich willfarth, ein kl*müßige gedancken gerathen. Erkant, weilen ein stell ledig, soll Ihme nunmehr vermög ordnung willfarth sein, hatt deßen also baldt schein empfangen.

Marguerite Zapff, femme de Balthasar Dürrwanger l’aîné, fait son testament
1638 (11. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 388
(Codicill) Erschienen Margreth Zapfin Balthasar Dürrwangers deß eltern, Meelmanns und burgers Zu Str eheliche haußfraw, zwar etwaß krancken leibs, im Beth in der Stub. vffrecht sitzendt, Aber nichts desto weniger nach guten richtigen verstandts (…)
Erstlichen legiert Sie ihrer dochter Margreth hanß Friderich Reinthalers deß Streelmachers alhie ehelicher haußfrawen (…)
Zum andern vermacht sie ihres sohns Balthasar Dürrwangers deß Jüngen ehelicher haußfrawen Annæ (…)
Act. in ædibus codicillatricis circiter horas 7. et 8. ane meridianna 11 Maÿ

Le boulanger Balthasar Dürrwanger se remarie en 1639 avec Anne, fille du boulanger Thiébaut Ott de Hatten (veuve, Anne Ott se remarie en 1659 avec Christophe Bleyfuss puis en 1662 avec le tonnelier Tobie Burckhard)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 5)
1639. Eadem [Domin: Reminscere 10. Martÿ] Balthasar Dürrwanger der Schwartzbeck v burger vnd Jungfr. Anna Diebold Otten deß weißbecken, und burger Zu hatten n. tochter. Eingesegnet Zinst. J S Peter d. 19. Martÿ (i 7)

Balthasar Dürrwanger vend la maison au boulanger Laurent Schmidt

1636 (3. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 456
(Protocollat. fol. 127.) Erschienen Balthasar Dürrwanger d. Schwartzbeck, burger Zu St.
hatt in gegensein Lorentz Schmiden auch Schwartzbecken alhie (verkaufft)
hauß, hoffstat, und höfflin, mit allen Andern ihren gebäwen & alhie in der Krebßgassen vffm Roßmarckt, neben hanß Jacob Freÿen dem Maurer & Eliæ Brucken dem Kornwerffer, hind. vff eine behaußung Wolff Grüenwald. zuständig. – umb 750. lb

Originaire de Leidelheim en bas-margraviat de Bade, Laurent Schmidt épouse en 1633 Anne Marie Hag, fille du remueur de grains Jean Hag : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwisch. dem ledigen Schwartzbecken Von Leidelßheim in d. Vndern Marggraffschafft gelegen, als dem Hochzeiter ane einem, So dann der Ehrn und Tugendsamen Jungfrawen Annæ Mariæ Hagin, als d. hochzeitterin, mit beÿstand d. Ehrsamen Hanß Hagen ihres Vatters und Diebold Voltzen ihres geordneten Vogts beeder Kornwerffer und burgere Zue Straßburg als hierzu erbettener Saalleütte, am andern theil (…) So beschehen v. Zugangen in deß heiligen Reichs freÿen Statt Straßb. uf Zinstag den 29. Monatstag 8.bris Anno 1633. gezalt, Paulus Selig, Notarius juratus, extrahirt (…) Johann Georg Redtslob, Notarius publicus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 150)
1633. Dom. XX. Trinit. 3. 9.bris. Lorentz Schmid d. weißbeck von Leidelßheim auß deß Apt graben in der Under Margraffschafft Lorentz Schmidt gewesenen burgers und baursmans Zu Leidelßheim nachgelaßener Sohn vnnd J Anna Maria Hans Hag deß Kornwerffers u. Burgers eheliche Tochter. Cop. II. 9.bris Zu J. St. Peter (i 77)

Laurent Schmidt devient bourgeois par sa femme
1634, 4° Livre de bourgeoisie p. 135
Lorentz Schmidt der Schwartzbeck von Letelßheim Marggaffisch.gebiets Empfangt d. burgerrecht von Anna Maria Hanß Haag des Kornwerffers und Burg. Alhier Ehelich Tochter wull Zu den Beckh. Zunfftig sein den 22 Januarÿ 1634.

Laurent Schmidt tranfère sur la maison qu’il a achetée les droits qui reviennent à sa femme dans une maison provenant de ses biens propres

1651 (4. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 4
(Prot. fol. 14.) Erschienen Lorentz Schmid der Schwartzbeckh und Burger Zu Straßburg mit beÿstand Caspar Raspen deß Schartzbeckhen
hatt in gegensein Michael Finckhen deß Kornwerffers alhie mit beÿstand Martin Vogten auch Kornwerffers
hauß, hoffstatt, höfflin und hinderhäußlin mit allen deren Gebäwen & alhie vff dem Roßmarckh in der Krebßgaßen neben hannß Georg Schaffen dem harffenisten ein Und and.seit neben Christoph Goltbachen dem Käufflern, vnd hinden Vff hannß König den Maurern Zum theil Und theils Vff Josiam Mittmann den Schindelspaltern stoßend gelegen, davon gehnd Jahrs 3 ß 6 d. Bodenzinß vff Joh. Bapt: denn armen Sondersiechen Zur Rothen Kirchen, Mehr ist die Behaußung noch verhafftet umb 40. fl. besagter Rothen Kirch. Mehr umb 50. lib. weÿl. H Hÿlarÿ Meÿers seel. Wittibin (übernohmen) – umb 95. lib
[in margine :] Erschienen Anna Maria deß Verkäuffers eheliche haußfraw mit beÿstand H Johann Christmann Merckhlins und H Isaac Fausten beeder alß vß E.E groß. Rhats mittel hierzu insonderheit ahne statt ihrer nechster Verwanther Deputirter, hatt Zuvorderist diße Verschreibung hören verleßen, und darauff bekannt, daß solcher verkauff vff ihr solche eig. Begehen, geschehen, Er, deroweg. Sie gegenwärtige Kauffverschreibung alles ihres inhalts ratificirt, und sich Zur ohnverscheidentlich. Gewährerin dargestelt, auch demnach beÿde Eheleuth dem Käuffern, so hiebeÿ gegenwärtig war, Zur schadloßhaltung der ienigen j lb j ß so der hospial vff dißen hierinn verkaufften und dem darneben gelegenen anietzo Christoph Goltbach den Käufflern Zuständig. Behaußung Zu iährlichem Zinnß Zu erfordern und Zwar bißhero von besagtem Goltbach /:alß vff deßen Behaußung, beÿ separation dißer beÿd. häußer solche Beschwährdt, und hiengegen dero Roth. Kirch. Zinnß welcher gleich. gestalt vff beÿden häußern hafftet, vff diße ietzt verkauffte Behaußung von den damahligen Innhabern solch. häußer vorwiß. word.:/ empfang. hatt, Unterpfandts weiß verbund. haben wolle ihr d. beÿd. Eheleuth Behaußung auch in der Krebßgaß. einseit neben der erstberührten Goltbachisch. Behaußung anderseit neben hannß Rießing. dem Zimmermann, hinden vff Josiam Mittmann den schindelspaltern stoßend gelegen, so freÿ ledig und eigen seÿe, Act. j. april. a° 1652.

Laurent Schmidt accorde par pure tolérance à son voisin Samuel Goldbach (ultérieurement n° 17) le droit d’ouvrir une fenêtre vers sa propriété

1661 (28. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 689
Erschienen H Lorentz Schmid der haußfewrer
in gegensein Samuel Goltbachs deß Metzgers
bekannt, wiewohlen Er Schmid mit seiner Riegelwand am Gang deßelben haußes daß Jenige fenster so besagter Goltbach in seinem Gäbel an der Kuch hatt verbawen gehabt, demnach Jedoch erstberührte Kuch. dadurch stehen verfinstert word. So hatte gedachter Schmid vff ernannts Goltbachs nachbaurlich Ersuch. erwehnte Riegelwand Zu dem Ende nachbaurlich. damit durch dieselbe sein Goltbach kuch liecht und tag haben möge, Jedoch mit dießer fleißig Verwahrung, daß solche Eröffnung, offenhaltung und Liechtgeb. für Keine dienstbahrkeit der Schmidtisch. und Gerechtigkeit der Goltbachischen Behaußung nimmermehr angesehen, geachtet, und gehauptet werd. sondern ein bloße nachbahrliche Gönnung sein soll, Inmaß. Er Goltbach dann solche anderst nicht angenohmen haben wolle

Laurent Schmidt meurt en 1665 en délaissant sept enfants. Les parties estiment la maison 250 livres. La masse propre à la veuve est de 197 livres. L’actif de la communauté est de 315 livres, le passif de 184 livres.

1665 (19. 8.br), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 4) n° 76
Inventarium vndt Beschreibung aller Vnndt Jeder Haab undt Nahrung, so weÿland der Ehrengeachte H. Lorentz Schmidt haußfewrer undt burger alhier nach seinem den 15. Aprilis dies 1665. Jahrs aus dießer Zergänglichen Weltt genommenen seelig. hienscheiden hinder Ihme verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freündliches ansuchen erfordern undt begehren der Tugendsamen frawen Susannæ Schmidin deß Ehrnuest unndt Vorgeachten herren Johann Daniel Kobers, Notarÿ publici undt Schirms Verwantten alhie geliebtten Haußfrawen, mit beÿstandt deßelben, ferner Herrn Johann Carlen Ringlers, E. E. Kleinen Rhats nunmahligen Beÿsitzers alß auß mittel deßelben hierzu in nahmen Lorentz Schmiden deß älttern Sohns, welcher Zue Deblen in Meißen. im Chur Fürstenthumb Saxen gelegen, Wohnhaft, Wohldeputirten herren, So dann deß Ehrsamen undt bescheidenen Mstr Hanß Jacob Kochen haußfewrers undt burgers alhier alß geordnet und geschwornen Vogts Jungfr Annæ Mariæ, Annæ Margarethæ, Annæ Elisabethæ, Daniels, Vndt Marthannen, des Verstorbenen seeligen mit hernach gemeltter Wittibin Ehelich erzeügtter 5. Kindern Aller Sieben aber lehrgedachtes Verstorbenen ab intestato hinderlaßenen Erben, durch die hinderbliebene Wittib mit beÿstand deroselben geordneten und geschwornen Vogts H. Peter Aubri, Kupfferstechers vnd burgers allhier – So beschehen in Straßburg Donnerstags den 19. Octobris Anno 1665.

In einer der Statt Straßburg in d. Krebsgaß. auf dem Roßmarckt gelegenen hieher gehörig. vnd hernach beschriebenen behaußung ist befunden Word. inmaßen hernach volget.
Ahne Haußrhat. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Auff dem Gang, In d. Wohnstuben, Vor dießer Stuben, Im vndern Haußöhrn, Im Keller
Eigenthumb ane einer behaußung Theilbar (T.) Item hauß, hoffstatt und höfflin mit allen andern ihren gebäwen, begriffen. Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeitten gelegen in der Statt Straßb. in d. Krebßgaß. auf dem Roßmarckt, einseit neben H. Ulrich Marbachs fraw Wittibin, anderseit Lienhard Heckeln Schirmbs Verwantten, hinden auf einer behaußung dem Weÿß.hauß gehörig, stoßend. Davon gehen jährlichen auf den 2. Februarÿ 5. lb d. Zinß dem Platterhauß alhier, ablößig in hauptgut mit 100. lb d. Sonsten freÿ ledig und eigen und über erstgedachte beschwerd. dißmahlen durch H. Matthiß Schmid. E. E. Großen Rhats altt. beÿsitzern Unpartheÿisch angeschlag. und von allen interessent. beliebig angenommen worden pro 250. lb. Darüber Vorhanden ein teutscher perg. Kauffbrieff, mit der Statt Straßb. anhangendem contract Insegel verwahrt, datirt d. 3. Maÿ Anno 1636. besagt welchegestaltt. der verstorbene Lorentz Schmidt damahlen erwehnte behaußung von auch weÿland Balthasar Dürrwangern dem Schwartzbecken ane sich erkaufft. Dabeÿ begriffen noch 2. altte p.gam. brieff, alle mit Nro 1. notirt
Haußrath W 24, E 6, T 61, Schiff und geschirr zum Becken handwerck gehörig T 8 ß, Silber geschmeids T 1, Pfenningzinß hauptguet W 30, Behausung T 250, schulden ins Erb T 2, Zw. Schulden 13
Summa summarum d. wittibin unverändert guts 197 lb, – Summa summarum theilb. guts 315 lb, Schulden auß dem Erb Zubezahlend 184 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 304. lb
Ergäntzung d. Wittib unverändert. guts. Auß Weÿland deß Ehrsamen Hanß Haagen geweßenen Kornwerffer und burgers alhier Ihr d. Wittiben geliebten Vatters seel. /:welchen die Wittib einig und allein stehend. Ehe geerbt:/ in Anno 1641. d. 29. 9.bris durch H Johann Georg Langen Not: auffgerichteten Inventario
Eigenthumb ainer behausung, dasjenige hauß, hoffstatt, höfflin und hinderhüßlin mit allen gebäuwen (…) in d. Krebßaß, verkaufft
Copia der Eheberedung (…) Straßb. uf Zinstag den 29. Monatstag 8.bris Anno 1633. gezalt, Paulus Selig, Notarius juratus, extrahirt (…) Johann Georg Redtslob, Notarius publicus
Copia Codicilli. 1665. (…) vf Mittwoch d. Ersten Montstag Martÿ Zwischen 8. v. 9. Uhren Vormittag alhier in dieser des heÿlig. Reichs freÿen Statt Straßb. dero Krebsgaß. am Roßmarckt, vnd einer daselbst gelegen, denen nachgenanten Codicillrend. Ehegemächden eigenthümlich gehörigen. becken behaußung, deren obern Stuben vff gedachte gaß außsehend (…) persönlich kommen und erschienen sind d. Ehrengeachte H Lorentz Schmidt, burg. v. haußfewer alhier v. neben ihme sein ehelich liebe haußfraw Anna Maria Hagin, Er H. Lorentz Zwar schwach v. Kranck auf einem beth ligend, (…) Sie fr. Anna Maria aber gesund, gehend v. stehenden leibes (…) Christoph Hofinger auß dem Freÿherlich Kowenhällerischen Marckht Schieffling, in Ober Österreich ligend, gebürtig, Notarius juratus

1637, Protocole des Quinze (2 R 62)
Lorentz Schmid. 91. [der beck, Tobias Gundelwein, kalck vnder brodt gebach.]

Anne Marie, veuve de Laurent Schmidt, hypothèque la maison au profit de Balthasar Frédéric Saltzmann, pasteur à la cathédrale. En marge, quittance accordée à Daniel Voltz en 1674.

1666 (3. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 371
Erschienen Anna Maria weÿl. H Lorentz Schmidts geweßenen haußfewrers nunmehr seel. hinderlaßene wittib, mit assistentz H Peter Aubrÿ deß Kupfferstechers ihres Curatoris wie auch H Johann Daniel Kobers Notarÿ ihres dochtermanns und hannß Jacob Koch deß haußfewrers ihrer übrig. Kind. Vogts
in gegensein H Ludwig Saltzmanns Philos. Stud. im nahmen deß hoch Ehrwürdig. hochgelehrten H Balthasar Friderich Saltzmanns S.S. Theol. Lti. und Pfarrherrn deß Münsters seines H Vatters – schuldig seÿe 50 Pfund
Unterpfand sein soll hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen alhie am Roßmarckh in der Krebßgaß einseit neben der Marbachisch. Behaußung anderseit neben lienhard Häckhel dem Buchtruckhern hinden vff eine Behaußung dem weÿsenhauß Zuständig stoßend gelegen, davon geh. iährlich termino 2. februarÿ 5. lib. lößig mit 100. lib. dem Blaterhauß alhie
[in margine :] (…) in gegensein H Daniel Voltzen kleinen Rhats Verwanthens alß Ehevogts Fr. Christinæ der hierinn hÿpothecirten behaußung ietziger besitzerin (quittung) Actum d. 30.ten 8.br. Anno 1674.

Anne Marie Hag meurt en janvier 1670. Les parties estiment la maison à 200 livres. L’actif de la communauté est de 323 livres, le passif de 96 livres.

1670 (1.2.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 6) n° 131
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt ieder Haab vndt Nahrung, so weÿland die Tugendsame fr. Anna Maria Hagin, auch weÿland deß Ehrengeachten H. Lorentz Schmiden geweßenen haußfeürers vndt burgers alhie hinderbliebene wittib nach ihrem den 5. Januarÿ dieses Jüngst angetrettenen 1670. jahrs aus dießer Zergänglichen welt genommenen seelig. hinscheiden hinder ihro v.laßen, welche v.laßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren theils ihrer nachgelaßenen Kindere, theils deren Ehe: vndt vögte (…) Actum Straßburg dinstags den 1. febr. A° 1670.
Der abgeleibten Frawen seeligen mit Weÿland herren Lorentz Schmiden haußfeureren vndt burgern alhie Ihrem geliebten haußwürth seelig. Ehelich erziehlte Kindere vnd ab intestato nachgelaßene Erben seindt volgende 1. die Tugendsame fraw Susanna Schmidin deß Ehren Vesten vndt Vorgeachten herren Johann Daniel Kobers Notarÿ publici vndt Schirms Verwantten alhie geliebtes Eheweib welches Ihr haußwürth anfangs nicht Zuegegen War, sondern ane seine sattt, dem geschäfft beÿzuwohnen, erbetten hatt den Ehrengeachtten vndt Mannhafften herren Sebastian Goldbach wohlbestellten wacht meisters alhie, Welcher præsens, 2. Lorentz Schmiden den älttern Sohn, welcher ein hutmacher vndt burger Zu Deblen in Meiß. im Chur Fürstenthumb Saxen gelegen aber abweßend, In deßen wie auch vorgedachtter Fr. Susannæ seiner älttern Schwester nahmen Zugegen, der Ehrenvest, wohl vorgeachte vndt weiße H Lorentz Ahlenschläger, handelßmann v. burger alhier, auch E: E: Kleinen Rhats ietzmaliger wohlmeritirter beÿsitzer, alß auß wohlermeltten Rhats mittel hierzu gemeltter beÿder älttern geschwüsterde halber, wohl deputirt, 3. Jfr. Annan Mariam, 4. Jfr. Annam Margaretham, 5. Jfr. Annam Elisabetham, 6. Danieln, 7. Marthann, In dießer nechst vorhergemeltten fünff geschwisterdt geschworner vogt der Ehrsam vndt bescheidene Mstr. hanß Jacob Koch haußfeurer vndt burger alhie

Extractum Auß weÿl. H. Lorentz Schmidts deß haußfewrers vnd burgers alhier wie auch deßen geliebten haußfr. Annæ Mariæ Hagin vnderr Notario H Christoph Höffingern in A° 1665. den ersten Martÿ reciproce auffgerichtetem Codicill. (…)
Bericht über dieße Verheurathet mit. uwißen, daß ob Zwar nach absterben Weÿl. H. Lorentz Schmidts seel. A° 1665. deßelben Verlaßenschafft ordnungsmäßig inventiret, Ein Inventarium darüber außgefertiget (…)
In einer der Statt Straßburg in der Krebsgaßen auf dem Roßmarckt gelegenen hieher gehörigen vnd hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden wie volgt.
Ahne Haußrhat. In der Cammer A, Im nebens Cämmerlin, In d. Wohnstuben, Im Haußöhren, In der Cammer B, Im gang Cämmerlin, Aufm Hindern gang
Eigenthumb ahne einer behaußung. Item hauß hoffstatt vndt höfflin mit allen andern ihren gebäwen, begriffen. weitten, Rechten, Zugehörden Rechten vnd gerechtigkeit. geleg. in d. Statt Straßb. in d. Krebßgaß. auf dem Roßmarckt, einseit neben H. Ulrich Marbach fraw Wittibin, anderseit neben Lienhard Häckels deß Schirms Verwantt. hinderlaßene wittib, hinden auf einer behauß. dem Waÿß.hauß gehörig stoßend, Davon gehen jährlichen auf den 2. febr. 5. lb d Zinß dem Blatterhauß alhier ablößig in hauptgut mit 100. lb d, Ferner 2. lb 10. ß d. Zinß jährlichen auf den 3. Julÿ herrn Balthasar Friderich Saltzmann SS Theologiæ Licentiato vnd pfarrherrn im Münst. alhier ablößig in hauptgut mit 50. lb d Sonst freÿ ledig v. eig. vndt über erstgedachte beschwerden dißmalen von d. interessent. samptlich angeschlag. pro 200. lb. Darüber Vorhanden 1. teutscher p.gamöniner Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insegel verwahrt datirt d. 3. Maÿ A° 1636. besagt welchergestalten der verstorbene Lorentz Schmidt damahlen erwehnte behaußung von auch weÿland Balthasar Dürrwangern dem Schwartzbecken ane sich erkaufft. Dabeÿ begriffen noch dreÿ altt. p.gamöniner brieff alle mit Nro 1. notirt
Sa. haußraths 72, Sa. Schiff und geschirr Zum Becken hannß gehörig 12 ß, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Golden ring 12 ß, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 25, Sa. Eigenthumbs ahne einer behaußung 200, Sa. schulden 22, Summa summarum 323 lb – Schulden 96, Restirende Massa 226 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 231. lb
N° 134 Verkauff undt Looß Register – Actum Straßb. d. 9. Und 10. Martÿ A° 1679.

Les enfants de Laurent Schmidt et d’Anne Marie Hag louent la maison au boulanger Charles Obrecht.

1670 (12. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 147-v
Erschienen H Johann Daniel Kober Not. alß Ehevogt Susannæ und alß Negotiorum Gestor Lorentz Schmid. deß huotmachers und Burgers Zu Döblen in Meÿßen seines Schwagers, Mehr hannß Jacob Koch der haußfewrer alß Vogt Annæ Mariæ, Annæ Margarethæ, Annæ Elisabethæ, Daniels und Marthæ alle siben Geschwisters. und Weÿl. Lorentz Schmidts geweßenen haußfewrers nunmehr seel. hind.laßener Kind.
in gegensein Carl Obrechts deß haußfewrers mit beÿstand deß Ehrenvest, fürsichtig- und weÿsen H Michael Großmanns E.E. Groß. Rhats alten Beÿsitzers seines Stieff Vatters
entlehnt, die Schwartz beckhen behaußung alhie, am Roßmarckh in der Krebsgaßen, sampt dem Zum Handwerckh gehörig. Schiff und geschirr, treÿ Jahr lang von bevorstehend. Annunciationis Mariæ angerechnet, umb einen iährlichen. Zinß benantlich 16. Pfund pfenning

Registre de partage des biens qui appartiennent aux cinq enfants mineurs
1671 (26.7.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 7) n° 169
Lieffer Register der jenig. sach, so Weÿl. Mstr. Hannß Jacob Koch. deß haußfeurers V. burgers Zue Straßb. alß gewes. Vogts Weÿl. H. Lorentz Schmidts seel. 5. iüngst. Kindere hinderbliebene Wittib (…)
Actum Straßb. d. 26. Junÿ A° 1671.

Les héritiers Schmidt vendent la maison à Chrétienne, femme de Daniel Voltz, jardinier au Charrons et assesseur au Petit Sénat

1671 (18. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 761
(Prot. fol. 40) Erschienen Susanna Schmidtin herrn Johann Daniel Kobers Not. Eheweib mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts wie auch herr Jacob Christoph Mader U.I. Ddus und E.E. Kleinen Rhats beÿsitzer, als aus deßelben Rhats mittel ahne statt Lorentz Schmidts burgers und Huetmachers Zu Döblen in Meichßen und Diebold Hummel der Weißbeckh als Vogt Annæ Mariæ, Annæ, Margarethä /:so selsbt p.s war:/ Elisabethæ, Daniels und Marthæ alle weÿl. Lorentz Schmidts geweßenen haußfeurers nunmehr seel. nachgelaßene Kinder
in gegensein Christin herren Daniel Voltzen Gartners Vnderwagner und E.E. Kleinen Rhats alt. Beÿsitzers Eheweibs, mit beÿstand ersternannts ihres Ehevogts
hauß höfflin, hoffstatt Bronnen mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Recht. und Gerechtigkeiten alhier in der Krebs Gaßen einseit neben weÿl. H. Ulrich Marbachs E.E. Großen Rhats nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, anderseit neben weÿl. Lienhard Heckhels geweßenen Buchtruckhers seel. wittibin, hinden uff eine behaußung dem alhießig. Waÿsenhaus eÿgenthümblich gehörig stoßend gelegen, welche behaußung noch umb 100. lb dem Blatterhaus so dann umb 50. lb herrn Balthasar Friderich Saltzmann S.S. Theol. Licent. und Pfarrern des Münster Verhafftet (übernohmen) – umb 202. lb

Fils du jardinier David Voltz, Daniel Voltz épouse en 1630 Catherine, fille du jardinier Laurent Wunderer
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 84, n° 9)
1630. den 25.ten Maÿ Sind nach Ordentlicher ausruffung Ehelich Eingesegnet worden Daniel Voltz der gartner Hn David Voltzen s des gewesenen gartners vndt Fünffzehners nachgelaßener ehelicher Sohn, Vndt J Catharina Lorentz Wunderers des gewesenen gartners vndt Burgers alhie nachgelaßene eheliche Tochter (i 42)

Catherine Wunderer, femme de Daniel Voltz, meurt en 1662
Sépulture, Sainte-Aurélie (luth. f° 3-v)
1662. Julius. Catharina Wundererin H Daniel Voltzen fr. d. 28. (i 5)

Daniel Voltz se remarie en 1663 avec Chrétienne, veuve de l’aubergiste Jean Lentz avec lequel elle s’est mariée en 1637.
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 147)
1663. Zinst. den 30. Junii St : Aurelien. H. Daniel Voltz, Gartner, vndt Fr. Christina, hans Lentzen des gastgebers Zum Rindtsfus wittib (i 76)

Daniel Voltz vend la maison au fournier Jean Jacques Zimmer et à sa femme Anne Marie moyennant 400 livres

1674 (23. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 467
Herr Daniel Voltz E.E. Großen Rhats aller beÿsitzer
in gegensein hannß Jacob Zimmers deß haußfeurers und Annæ Mariæ beÿder Eheleuth
hauß, höfflein, hoffstatt Bronnen mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier in der Krebß Gaßen, einseit neben weÿl. herren Ulrich Marbachß geweßenen Großen Rhats Verwanthens nunmehr seel. nachgelaßene Wittibin und Erben, anderseit neben weÿl. Lienhard Heckhels gewesenen buchtruckers seel. Wittibin, hinden uff eine behaußung dem Waÿsenhauß gehörig stoßend gelegen, umb 400 Pfund pfenning

Fils du boulanger Georges Zimmer, Jean Jacques Zimmer épouse en 1659 Anne Catherine, fille du passementier Matthias Mæchtig
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 160-v, n° 22)
1659. Eodem tempore [Dom. XIX et XX Trinit. 9. v. 16. 8.bris.] Hans Jacob Zimmer der weißbeck, Jerg Zimmers deß weißbecken vnd burgers alhie hinderlaßner ehelicher sohn, vnd J. Anna Catharina, Matthiß Mechtigs deß paßmentmachers Vnd Schirms Verwanthen allhie ehel. Tochter (i 279)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 108-v n° XV) 1659. [den 9. 8.bris.] Zum 2. mahl Hans Jacob Zimmer der Weißbeck, Weiland Georg Zimmer, geweßenen weißbecken u. Burgers alhie hinderl. ehel. Sohn und Jfr. Anna Catharina, Matthiß Müchtig deß Paßmentmachers undt Schirms Verwanthen ehel. T. Montags den 17.ten 8.bris Ecncker, Niclauß, Gerstenfisch (i 110)

Anne Catherine Mæchtig meurt en 1673 en délaissant quatre filles. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient à Daniel Voltz rue de l’Ecrevisse (et que le veuf achètera). La masse propre au veuf est de 3 livres. L’actif des héritiers s’élève à 57 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 livres, le passif à 23 livres.
1673 (19.8.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 8) n° 207
Inventarium vnd Beschreibung aller und ieder Haab und Nahrung, so Weÿland die Tugendtsame fraw Anna Catharina Mächtigin deß Ehrsam und bescheidenen Meister Hannß Jacob Zimmers ietz mahligen Haußfeurers und Burgers allhier geliebt. haußfraw nach ihrem den 13.ten Maÿ aus dieser Zergänglichen Welt genommenen seeligen hienscheiden hinder ihr verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundtl. ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten Meister Andreæ Bilgers, Weißbeckens und Burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Annæ Salome, Annæ Rachäl, Annæ Catharinæ vnd Ester alle vieren der vstorbenen fr. seel. mit vorgemeltem ihrem geliebten haußwürth Ehelich erzielten Kindere vnd ab intestato hinterlaßenen Erben (…) Actum Straßburg Dienstags den 19. August Anno 1673.
Copia der Eheberedung

In einer in der Statt Straßburg in der Krebs gaßen ane dem Roßmarckh gelegener hieher nicht gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt
(Schulden) Item H Rathh. Daniel Voltz haußfr. hauß Zinß
In der Cammer A, In der Wohnstub, In der Cammer am Haußöhren, Im Hinder Cämmerlin, Im Haußöhren, Auffm Gang, In der Bachstuben, In Hindern haußöhren, Im Keller
Haußrath W 34, E 11, T 5, Silbergeschmeid W 3, E 17 ß, T 15 ß, Guldinen Ring E 1, W 10 ß, Schulden E 37, Ergäntzung E (15, Abzug 9, belibt) 5, W (dem wittiber hätte man crafft deren über Vätter. v. Mütterliche Verlaßenschafft in Anni 1659 & 1666 auffgerichtet Special Theilregisters)
Summa summarum des Wittibers unverändert Vermögens 40 lb, Passiv Schulden, Nach deren Abzug 3 lb
Summa summarum d. Erben unverändert Nahrung 57 lb
Summa summarum theilbaren guts 7 lb – Schulden 23
Conclusio finalis Inventarÿ 119 lb
Großmütterlich Legat belangend. Es hat Weÿland fraw Salome Störin auch weÿland Mstr Georg Zimmer gewesenen weißbeckens vndt burgers Zue Straßburg seel. nachgelaßene Wittib beÿ Lebzeiten in dem Und. Notario Joh: Christoph Wintern auffgerichtet. Codicill Meister Hanß Jacob Zimmers des nunmahligen hinterbliebenen Wittibers Kindern §° 5.to auf deren behausung so hanß Georg Kohler Zinngieß. b burgers alher deroselben dochtermann Eigenthümlichen bewohnet Legats Weiß vermacht 15 lb

Jean Jacques Zimmer se remarie en 1673 avec Anne Marie, fille du tisserand Jean Zesenmacher.
Mariage, cathédrale (luth. f° 174, n° 5)
1673. Dom. 4. post Trin. Zum 2. mahl Johann Jacob Zimmer der Schwartzbeck u.. Burger alhie, Jfr Anna Maria Weiland Johann Zessenmachers gewesenen Leinenwebers u. Burgers alhier nachgelaßene ehel. T. Dienstags den 12.ten Febr. Münster (i 176)

Anne Marie, veuve du fournier Jean Jacques Zimmer, hypothèque la maison au profit de Catherine Schallesius

1679 (9. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 671
Anna Maria, weÿl. Hannß Jacob Zimmer deß haußfeurers nunmehr seel. nachgelaßene wittib mit beÿstand herrn Simon Pauli deß buchführers ihres Vogts
in gegensein herren Ernst Heußen im nahmen frawen Catharinæ Schalesiusin Wittibin – schuldig seÿe 75. lb
unterpfand, hauß, höfflein hoffstatt bronnen, mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und Zugehördten alhie in der Krebßgaß, einseit neben den Marbachischen Erben, anderseit neben weÿl. Lienhard Heckels geweßenen buchtruckhern nachgelaßene Erben, hinden uff eine behaußung dem Waÿsenhauß gehörig stoßend gelegen

Le boulanger Jean Frédéric Dürr épouse en 1680 Anne Marie, veuve de Jean Jacques Zimmer
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 75-v, n° 3)
1680. Dom. 2. post Epiphaniam. Zum 2 mahl Johann Friderich Dürr (der weiß)beck Friderich Dürren des (-) burgers ehelicher Sohn, Anna Maria Weÿl. (-)wesenen Schwartzbecken (-) Donnerstag (-) Jan. Münster (i 77)

Jean Frédéric Dürr et Anne Marie Zesenmacher font en novembre 1712 leur testament dans une maison Grande rue de la Grange qui appartient au remueur de grains Jean Georges Osterried leur légataire universel. Veuve, Anne Marie Zesenmacher annule ses dispositions le 9 mai 1713 alors qu’elle habite quai Saint-Nicolas chez Catherine Herberling.
1712 (15. 9.bris), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 56) n° 6
Testamentum nuncupativum Johann Friedrich Dürren des Melmanns
1712 (…) auff Dienstag den 15. 9.bris Abendts Zwischen Sieben und 8 Uhren, inn dießer Königlichen freÿen Statt Straßburg einer an der Großen Stadelgaß gelegenen, H Johann Georg Osterried dem Kornwerffer Zuständigen behaußung, dero Mittlern, mit den fenstern auff die Gaß außsehenden Stuben, vor mir (…) persönlich kommen und erschienen sein der Ehrengeachte H. Johann Friedrich Dürr, Jetzmahliger Melmann und mitt Ihme die Tugendsame Fraw Anna Maria gebohrne Zeßenmacherin, Beede Eheleuthe und burgere allhier, von Gottes unermäßlicher Gütte und Barmhertzigkeit gesund gehend und Steheder leiber, auch richtiger Sinn und Vernunfft

Zum Vierdten legirt und Verornet die Frau Testatrix Ihrem Lieben Vettern Johann Frantzen dem Glaßen (…) Ingleichem Frauen Susannæ Schweinlin gebohrner Zeßenmacherin der Küblerin Wittiben (…) Item weÿl. Frauen Catharina Braunin und Weÿl. Frauen Salomeæ Hornin beeder gebohrner Zeßenmacherin dero leiblichen Schwestern (…)
Vnd weÿlen Fünfftens die Einsatzung der Erben Zu latein Instituio hæredum eines ieden Zu recht gültigen Testaments best: und weßentliches Fundament und Grund Veste ist (…) alß haben H Johann Friederich Dürr und Fraw Anna Maria gebohrne Zeßenmacherin, beede testirende Ehe Personen, iedoch ein iedes absonderlich, Zu Ihren wahren und ungezweiffelten Erben Ihrer gantzes übrigen Verlaßenschafft, salvo usufructu vnd vorbestimbten legaten, nominirt instituirt und beanmbßet, benantlichen H Johann Georg Osterrieth den Kornwerffer und Fraw Annam Mariam gebohrne Bernhardin beude Eheleuthe und burgere alhier iedem zur helffte, und Zwar auß trifftiger Ursach und bewigung weÿlen erstgemelte beede osterriethische Eheleuthe und instituirte Erben, Sie beede Testirende Ehegemecht in Ihro Wohnbehaußung auff und angenommen undt mannigfaltige Guth und wohlthaten Pfleg und Auffwartung ohnverdroßen erwießen

Zuwißen daß auff Dienstag den 9. Maÿ Anno 1713. Nachmittags Zwischen 6. und 7. Uhr in einer ane Claus Staden gelegenen Frawen Catharin Herberlingin wittib eÿgenthümblich Zuständigen wohnbehaußung deri in dem hindern Stockh mit den fenstern in das sogenannte Krättel gäßel außehende Cammer (…) Fraw Anna Maria Dürrin gebohrne Zeßenmacherin Wittib zwar etwaß unpäßlich, dannenhero auff einem bett sitzend (…) das Testament (…) underm 15. 9.bris Anno 1712. auffgerichtetn allerdings und gäntzliche cassiren, annulliren vnd vernichten

Jean Frédéric Dürr meurt à l’âge de 58 ans le 23 avril 1713. La parenté des témoins reste inélucidée.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 3, 1687-1719 f° 220-v, n° 10)
1713. Sonntags d. 23. Aprilis Nachts ¼ vor 10. Uhr starb vnd folgenden Mittw. Zu St. Helenae beÿ gehaltener leichpred. ehrlich begraben, Joh: Friderich dürr, burger v. schwartzbeck allhier seines alters 58 Jahr v. 2. Monaten bezeugen M. Philipp Henricus Arnuard als Sohn, Johan Daniel baumgardtner als brudter (i 226)

Urkunden und Akten der Stadt Strassburg, Strassburg Universitäts-Buchdruckerei von J. H. Ed. Heitz 1897 (p 396) Matricula studiosorum philosophiæ. 1709 (3834) Philippus Henricus Arnuard. Arg.

Anne Marie Zesenmacher assistée de son mari Jean Frédéric Dürr vend la maison au fournier Georges Hess moyennant 600 livres

1711 (ut supra [19. Nov.]), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 666
(600) Anna Maria geb. Zessemacherin beÿständlich Joh. Friedrich Dürr haußfeuers ihres mariti
in gegensein Georg Hess haußfeurers
hauß hoffstatt hofflein brunen mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Krebsgass, einseit neben Michel Press E.E. anderseit neben Mauritz Schauffelberger hinten auf Velten Heim stoßendt – um 175 pfund verhafftet (…) geschehen um 425 pfund

Georges Hess termine son apprentissage chez Philippe Schwartz le 30 mars 1708
1708, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 47) Freÿtags, den 30. Martÿ 1708 – Siegelgeltt (dt 5 ß d)
Hannß Philipp Schwartz mit Georg Heßen seinem Jungen bittet ein gleichmäßiges [selbigen ledig zusprechen], Erkant, willfahrt dt. 11 ß d.

Fils du fournier Georges Hess, Georges Hess épouse en 1712 Anne Marguerite Tornarius, fille du pelletier Joachim Tornarius : contrat de mariage, célébration
1712 (8.1.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenachtbahren Hannß Georg Heßen, ledigen Haußfeurer, Meister Georg Heßen, des Haußfeurers und Burgers alhier ehel. Sohn, als Hochzeiter an einem,
und dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrawen Annæ Margarethæ Tornariußin, H. Joh: Joachim Tornarÿ, des Kürßners und Burgers auch E; E; Zunfft d, Kürßner Haupt Kanthen alhier eheleibl. Tochter, als Hochzeiterin
Actum in d. Königl. Freÿen Statt Straßburg, Freÿtags den 8.ten Januarÿ A° 1712. [unterzeichnet] Johann Geörg heß als Hochzeiter, Anna Margretha Tornariusin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 133-v n° 769)
Anno 1712. den 10. feb. sind nach geschehener ordentlicher ausruffung in der Kirch St. Thomas eingesegnet worden Johann Georg heß der ledige Schwarz beck Georg Heß des burgers und Schwartzbecken alhie ehel. Sohn und Jungfr. Anna Margaretha Johann Joachim Tornarii des burgers und Kürßers alhie auch E E Zunfft der Kürßner haupt Kanten ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Görg heß als hochzeider, Anna Margretha Tornariusin als hochzeitrin (i 136)

Fils du boulanger Georges Hess de Strasbourg, Georges Hess devient bourgeois par sa femme dix jours après son mariage
1712, 4° Livre de bourgeoisie p. 789
Joh: Georg Heß der beck, Von hier, Georg Heß becken sohn, empfangt das burgerrecht Von seiner Fr: Anna Margaretha Tornariusin p. 2. Gold fl. 16. ß. Wird beÿ E.E. Zunfft der becken dienen. Jur. d. 21. Dito [Februarÿ] 1712

Originaire de Dorlisheim, Georges Hess devient tributaire le 9 mars 1712.
1712, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 124-v) Mittwochs, den 9. Martÿ 1712 – Neuzünfftiger (2. lb 16 ß)
Johann Georg Heß Von Dorlisheim gebürtig, Georg Heßen des Haußfeurers alhier ehelicher Sohn, legt Burger und Stallschein vor und bittet umb das Zunfftrecht, will das Haußfeür treiben. Erkant, nach Erlegung 3. lb 8 ß d für alle Gebühr willfahrt.

Le fournier Georges Hess devient farinier
1712, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 127-v) Montags, d. 11. Aprilis 1712 – Handwercks Veränderung
Friderich Dürr, der Haußfeurer, sucht vmb gerichtliche permission an, sein Handwerck auff den Mehlhandel Zuverändern, Erkant, willfahrt, hatt Vor E.E. Zunfft 1. lb d vnd 6 ß.d Nebensgebühr entrichtet

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison propre au mari. Ses apports s’élèvent à 280 livres, ceux de la femme à 266 livres. L’acte est suivi d’une liquidation après la mort d’Anne Marguerite Tornarius. La Taille dispense les parties de faire dresser un inventaire comme le mariage n’a duré que neuf mois. Les biens du mari s’élèvent à 42 livres, ceux de la défunte à 190 livres.

1712 (7. 7.bris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 35) n° 26
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so der Ehrenhaffte Mr Johann Georg Heß der Haußfewrer, und die Ehren: vnd Tugendsame fraw Anna Margaretha Heßin Gebohrne Tornariußin beede Eheleuthe v. burgere zu Straßburg einander für unverändert in der Ehestand zugebracht, welche Nahrung nach Anleith vnd Außweißung der Zwischen Ihnen beeden Eheleuthen Auffgerichteten Eheberedung, (…) Actum in fernerer præsenz herrn Georg Heßen, Haußfewrers, Alß deß Ehemanns: vnd H Johann Joachim Tornarius, Kürßners, als der Ehefrawen Geliebten Vatters, Mittwochs den 7.ten 7.bris A° 1712.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Krebs Gaß Gelegenen vnd von beeden Eheleuthen Bereiths erkaufften Behaußung befund. word. wie volgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Ehemanns unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 90, Sa. Frucht 32, Sa. Weins 3, Sa. Silbergeschmeids 5, Sa. Baarschafft 148, Summa summarum 280 lb
Der Ehefrauwen Vermög. anlangend, Sa. Haußraths 168, Sa. Frucht 32n Sa. Weins 5, Sa. Silbergeschmeids 15, Sa. Guldener Ring 10, Sa. baarschafft 35, Summa summarum 266 lb
Summarische Ersuchung auß dem über Meister Johann Georg Heßen deß Haußfewrers und Frawen Annæ Margarethæ Heßin gebohrner Tornariußin beeder Eheleuth vnd burgere zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand Gebrachte Nahrungen den 7.ten Septembris Anno 1712 durch mich unterzeichneten Notarium Auffgerichteten Inventario. Demnach die Ehefraw den (-) Anno 1712. dießes Zeitliche Gesegnet, und die hochansehnliche Herren dreÿern deß Stalls, auff deß Wittibers vnd der Abgeleibten seligen Vatters Meister Hannß Joachim Tornarÿ deß Kürßners, gethanes Ersuchen dergestalten dispensirt, daß Zwar Weilen dieße Ehe Allein dreÿ Vierltel Jahr Anstanden, hiesiger Gewonheit nach nicht von newem inventirt, sondern allein ein Summarischer Extractus auß dem Inventario gebrachter Nahrung auff den fueß deß Stalltaxes, Gefertiget (…)
Eÿgenthumb An einer stehender Ehe erkaufften vnd dem wittiber allein überlaßenen Behaußung. Item Hauß, hoffstatt vnd höfflein Gelegen alhier Zu Straßburg in der Krebs Gaß am Roßmarck 1.s. neben Michel Marx dem Taback Bereiter, 2.s. neben Moritz Schaufelberger, hind. auff Matthæi Kellers deß Maurers wittib stoßend, so durch der Statt Straßburg Geschworne Werckleüthe Vermög ad Conceptum überreichter schrifftlicher Abschatzung vom 7. febr. 1713. für freÿ Ledig v. eigen, Angeschlagen vmb 625. lb d. Davon aber Gehet ab, so H Friderich Reichard Mockel XV. deß beständigen Regiments alhier Ane Capital darauff stehen hat 550. lb. Restiret nach so außzuweerffeb 75.
Summa summarum deß Wittibers unverändert v. demselben überlaßener Nahrung 97 lb – Passiv Schuldt 55, Nach deren Abzug 42 lb
Der Verstorbenen und nunmehro dero Eltern und Erben unverändert Vermögen betreffend, Sa. haußraths (156, hiervon ist der dritte pfenning Beßerung abzuziehen, trifft 52, Remanet) 104, Sa. Silbers (15, gehet ab 3, Remanet) 11, Sa. Guldener Ring (10, Nach abzug 2, Restiret) 8, Sa. baarschafft (35, abzuzuehen 23, rest) 12, Ergäntzung (32, baarschafft 23, Zusammen) 55, Summa summarum 190 lb – Conclusio 233 lb
Abschatzung den 7. Februarius 1713.ten Auff begehren deß Ehren hafften vnd bescheidten Herrn hanß Georg häß, schwartz beckh ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Krebs gaßen Gelegen ein seiths neben Michael Marx dem dubwack macher andter seiths Neben Moritz schauffelberger hindten auff Matheus Keller Maurer wittib Stosendt ist ein alter dach Stull bredt, ein bodten besetzt Zwen bodten ein stuben Kammer treü bodten bach stuben hauß Ehren Neben Georg Hoff und bronnen Keller loch und bach Offen Welche behaußung sambt aler Ihrer Recht und Gerechtig Keit durch der Statt Straßburg geschworne werckh leith Jetzigem breiß nach angeschlagen wird Vor und umb Ein Tausend Zweÿ hundert vnd Fünfftzig Guldten, Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene werckh leüthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs.

Jean Georges Hess se remarie avec Marie Elisabeth Bœschet, fille du boulanger Martin Bœschet : contrat de mariage, célébration
1713 (22.6.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung Johann Georg Heßen des Haußfeurers und Jgfr. Mariæ Elisabethæ Böschelin, Donnerst. d. 22.ten Junÿ A° 1713
zwischen dem Ehrenachtbahren Johann Georg Heßen, Haußfeurern und Burgern allhier Zu Straßburg, als Hochzeitern an einem
so dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Elisabethæ Böschelin, H. Martin Böschels des Weißbecken und Burgern dahier eheleiblichen Tochter, als Hochzeiterin am andern Theil
Actum in der Königl. freÿen Statt Straßburg Donnerst. d. 22.ten Junÿ A° 1713. [unterzeichnet] Johann Görg heß als hochzeiter, Maria Elisabetha Böschelin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 3-v n° 10)
1713. Dominica IV. ey V. Prost Trinit. proclamati sunt Johann Georg Heß der hauß feyrer und Burger allhier und Jfr. Maria Elisabetha Hn Martin Böschet deß Weißbecken und Burgers allhier ehl. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 19.t Julÿ [unterzeichnet] Johann Görg heß als hochzeiter Maria Elisabetha Böschetin als hochzeitrin (i 6)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Ses apports s’élèvent à 226 livres, ceux de la femme à 198 livres.

1713 (3. 8.bris), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 7)
Inventarium über des Ehrenhafften Meister Johann Georg Heßen, Haußfeurers und der Ehrn: und tugendsahmen Frawen Mariæ Elisabethæ gebohrner Böschetin, beeder Eheleuthe und Burgere Zue Straßburg für ohnverändert in die Ehe gebrachte Nahrungen, auffgerichtet in A° 1713. (…) in jhren ohnlängst mit Gott angetrettenen Ehestand, vermög der vorgero Zwischen Ihnen auffgerichteten Heüraths Verschreibung (…) Actum in der Königl. Freÿen Statt Straßburg in fernerer Gegenwärtigkeit des Ehren vnd Vorgeachten Hn Martin Böschett, des Weißbecken und Burgers alhier, der Frauen Leibl. Vatters und erbettenen Beÿstands, Zinst. d. 3.ten Octobris A° 1713.

in hernach beschriebener des Manns ohnveränderter Behausung sich befunden hatt
Eigenthumb ane einer Behausung (M.) It: eine Behausung, Hoffstatt und Höfflin, alhier in der St. St. in der Krebsgaß am Roßmarckt geleg. i. s. neb. Michael Marxen dem Tabackbereiter, 2.s. neben Moritz Schauffelberger, hind. auff Matthæi Kellers der Maurers seel. Wittib, stoßend, davon gehen Jahrs 27. lb 10. ß d H Friderich Reichard Mockeln des beständigen Regiments der Hhn XV.n wohlansehnlichem Beÿsitzer, termino den 19.ten 9.bris ist in Hauptgut wiederlösig mit 550. lb. d. sonsten freÿ ledig und eigen, und über Abzug vorgemelten oneris, durch alhiesiger Statt geschworner Werckleüthe den 7.tn Febr. A° 1713. angeschlagen word. pro 75. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff so in allhießiger Cantzleÿ Contractstub verfertiget und mit dero Insiegel verwahrt, sub dato d. 19. 9.bris Anno 1711.
Sa. Heinrichs M 85, F 132, Sa. Früchten und Mehls M 26, Sa. Brennholtz M 4, Schiff und geschirr Zim Becken handwerck gehörig M 3, bindlose Weinfaß M 7, Silber geschirr und Geschmeid M 6, F 7, Guldene Ring F 7, Baarschafft M 72, F 60, Eigenthum ane einer Behaußung M 75
Summa summarum des Manns unveränderten Vermögens 246 lb – Schulden 20, Nach compensatione 226 lb
Nun wird auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, 198 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 424 lb – Haussteur 63 lb

Jean Georges Hess loue sa boulangerie au fournier Jean Michel Heintz

1722 (23.3.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 193
Joh. Georg heß weißbeck
in gegensein Joh. Michael heintz haußfeurers
entlehnt, Eine Schwartzbecken behausung so ihme dem Verlehner eigenthümlich zuständig mit allen deren begriffen, rechten und gerechtigkeiten allhier ahn der Krebs: gaß auff dem Roßmarckt, einseit neben Mauritz Schauffelberger anderseit neben Johann Lutz dem Kübler gelegen, auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von heutigem tag, um einen jährlichen Zinß nemlich 26 pfund

Le boulanger en pain noir Jean Georges Hess devient « jeune boulanger »
1722, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 378-v) Mittwochs den 18.ten Martÿ 1722 – Handwercks Veränderung (1. lb)
Johann Geörg Heß der schwartzbeck, Erscheint undt bringt vor daß Er seiner haußfeuren bereits auffgeben, undt alß Ein Jünglings beck weiß Zu backh. angefang. Bittet ihme solches gerichtl. Zu confirmiren. Erk. undt willfahrt ut supra [dt. j lb vor die gericht undt 6 ß Neben gebühr]

Jean Georges Hess qui a été un temps farinier reprend le métier de boulanger en pain noir
(f° 435) Mittwochs den 7.ten Martÿ 1725 – Handwercks Veränderung (1. lb)
Hannß Georg Heß der Jünger so Einige Zeithero die Meelhandell getrieben, will anjetzo widerumb schwartzbackhen, bittet deßhalben umb gerichtliche permission seithero auch nach ordnung willfahrt werdten.

Jean Georges Hess se plaint au conseil de la tribu que Jean Michel Heintz a rompu son bail sans lui rendre les locaux dans l’état où il les a trouvés. Jean Michel Heintz objecte que le bailleur aurait dû demander une expertise mais propose de remplacer une pierre manquante. Le conseil estime la réparation équitable et renvoie les parties à la juridiction compétente quant à la rupture du bail.

1725, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 435) Mittwochs den 7.ten Martÿ 1725 – Geörg Heß der Jünger schwartzbeck Klagt wider hannß Michel Heitz auch schwartzbeckhen allhier, daß Er ihme vor dreÿ jahren seine behausung in lehnung gegeben mit der Condition undt bedingung daß Er ihme der herdt deß backoffen beÿ dem außzug wider lüffern solle in dem Standt wie Er ihne empfangen, bittet beklagten dahien anzuhalten, daß Er ihme nicht allein den quæstionirten bachoffen wieder in den Standt stellen solle, wie Er ihne angetretten, sondern auch weillen derselbe ohn auffgekundt vor Endigung der Lehnungs Zeit außgezogen den zinnß nachtragen solle.
Beklagter Heitz gibt vor, der Backoffen seÿe noch in gutem Standt geweß wie Er außgezogen v undt so Kläger Einigen anstandt daran gehabt, hätte Er selben beÿ dem abzug durch Zweÿ unpartheÿische Persohnen sollen besichtig. laßen, undt alß dann den schaden, so gleich repariren oder abschätzen laßen wiße sonst Keinen fehler alß deß Ein Eintziger Stein gefählt offerirt Klägern Sechs Stein oder abder 6 ß in gelt dafür Zu erstatten.
Erkandt, seÿe Beklagten wegen reparirung deß Backoffens beÿ seinem oblato Zu laßen, wegen nachtrag deß Zinnßes aber seÿen die Parthen ahn gehörigen orth verwiesen.

Jean Georges Hess et Elisabeth Bœschet hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Braun, femme du batelier Jean Brehm

1727 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 91-v
Hannß Georg Heß haußfeurer und Maria Elisabetha geb. Böschettin mit beÿstand ihrer beeden brüder Johann Martin und Johann Michael der Böschett aller zweÿ weißbecken
in gegensein Fr. Annæ Mariæ geb. Braunin Johannes Brehm des herrenschiffmanns Ehefrau – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, ihre Schwarzbecken: behausung hoff bronnen und hoffstatt cum appertinentÿs ahm Roßmarckt in der Krebs: gaß, einseit neben Jacob Schmidt dem grempen anderseit neben Johannes Lutz dem Kübler hinten auff Valentin N den haubenmacher

Jean Georges Hess le jeune meurt en 1731 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 550 livres. La masse propre à la veuve est de 489 livres, celle propre aux héritiers de 769 livres. L’actif de la communauté s’élève à 39 livres, le passif à 971 livres.

1731 (28.5.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 10) n° 235
Inventarium über Weÿl. Johann Georg Heßen deß Jüngern gewesten Haußfeurers undt burgers allhier Zue Straßburg seel. Verlassenschafft, auffgerichtet 1731.
Inventarium undt Beschreibung aller Haab Nahrung undt Güttere so weÿl. der Ehrenhaffte Mstr. Joh: Georg Heß der Jüngere geweste Haußfeurer und burger allhier Zu Straßb. nach seinem den 5. Februarÿ dießes lauffenden 1731. Jahrs genommenen tödtlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auff begehren und ersuchen deß auch Ehrengeachten Mstr Matthias Heßen Ebenmäßigen Haußfeurers und Burger allhier alß geschwornen Vogts des Verstorbenen seel. mit nachgemelter seiner hinterbliebenen Wittib in 2.ter Ehe Ehelich erzielter und hinderlaßener 3.er Kindter Nahmentl. Johann Geörg seines alters 13 Jahr, Catharina Elisabetha so 9 Jahr und Mariæ Susannæ so 7 Jahr alt des abgelebten seel. ab intestato Erben, inventirt durch die Ehren und tu.same fr. Mariam Elisabetham gebohrne Böschetin deßen hinderbliebene Wittib beÿständlich. herrn Joh: Joachim Tornarÿ Kürßners und haubt Kanten beÿ Einer Ehrs. Zunfft der Kürßner allhier ihres Hn Curatoris (…) Actum Straßb. den 28.ten Maÿ A° 1731.

Inn Einer allhier zue Straßburg auff dem Roßmarck in der Krebs Gaß gelegener und hernach beschriebener Schxartzbecken behausung hat Sich befunden alß Volgt
Eigenthümliche liegende gütter, Dorlißheimer banns
Eigenthumb ane Einer Behausung so der Erben ohnverändert (E.) Eine Behaußung undt Hoffstatt mit aller Zugehört, Rechten undt Gerechtigkeiten gelegen allhie zu Straßburg vff dem Roßmarckh in der Krebsgaß i.s. Jacob Schmidt dem Krempen 2.s. Conrad Mohr dem Schuhm. hinden auff deß Grobergers Wittib zu stoßend, welche durch die geschworne Werckleuthe den 2. Junÿ 1731. für ledig undt Eÿgen angeschlagen worden umb 1100 fl. thun 550. lb d. Davon gehen ab Jahrs auff Michaelis 17 lb 10 ß d Zinß à 6 pro Ct° weÿl. H. Friderich Rheinhardt Mockhells des beständigen Regiments der herrn XV. hochansehnlichen beÿsitzers hinderlaßener Fr. Wittib widerlößig mit 350. lb d. Nach diesem Abzug seint in dem Anschlag noch in außwurff Zue bringen 200. lb. Darüber besagt i. teutscher perg. Kbr. auß allhieß. Cancelleÿ Contractstub mit dero anhangend. Insiegell de dato d. 19. 9. 1711.
Ergäntzung der Wittib ermanglenden ohnveränderten Gueths, deroselben hatt mann Erb. nach ihrem mit Einander durch Hn Notm. Scherer seel. in aô 1713 auffgerichteten (…) Inventario illatorum
Norma hujus inventarii,. Der Wittib unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 27, Sa. leerer faß 3 ß, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen Ringen 3 Sa. activorum 75, Sa. dero guths Ergäntzung 380, Summa summarum 489 lb
Dießemnach wirdt auch der Kindter undt Erben unverändertes guth beschrieben, Sa. haußraths 21, Sa. Schiff und geschirr zum becken handwerck 7 ß, Sa. Wein und leerer faß 2, Sa. Eigenthum ane liegenden güttern 33, Sa. lehen güetter 16, Sa. Eigenthumb ane Einer behaußung 200, Sa. Activotum 133, Sa. guths Ergäntzung (657, Abzug 220, rest) 436, Summa summarum 844 lb – passiva 75, Rest 769 lb
Solchemnach Wirdt auch das gemeine theilbare Guth beschrieben, Sa. haußraths 11, Sa. Schiff und geschirrs 2, Sa. leerer Faß 1, Sa. brennholtz 3, Sa. frucht undt Meel 15, Sa. activorum 5, Summa summarum 39 lb – passiva 971, Übertreffen also die Theilbahre passiva die Theilbahre activ nahrung dem Stall Tax nach umb 932 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 489 lb – Verstallungs Summa 326 lb
Abschatzung d. 4. Junÿ aô 1731. Auff begehren Weÿl. des Ehrenhafften und bescheidenen H hanns Georg heß gewesenen hauß feurers seel. hinter laßene frau Wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg, ein beckenhauß auf dem roßmarck in der Krebs gaßen gelegen ein seits Neben Jacob schmidt Krempen, anderseits neben Conrad Mohr schumacher, hinden auf des Krobergers Wittib stosend welche behausung, Nebens und hinden gang Stub, bock stälel, Cammer, hauß Ehren mit einem herd, back offen, /.s.h./ schwein stall, höffel, gebälcktes Kellerl. und bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen ws Vor und Umb Ein Tausend und Ein hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschwornne Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Eheberedung (…) So beschehen und verhandelt in der Königl. freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 22.ten Junÿ A° 1713, Johann Ludwig Scherer
Testamentum. 1717 (…) auff Freÿtag den 17. Decembris Nachts Zwischen 5 und 6 Uhren betiers dreÿ hellbrennenden Lichtern un einer alhier Zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegenen Herrn Johann Friderich Redwitzen Notario und burgern alhier eÿgenthümblich zuständigen behaußung dero hintern mit den fenstern in den Hoff außsehenden Stuben (…) persönlich kommen und erschienen seind der Ehrengeachte Meister Johann Georg Heßn Haußfeurer und mit ihme die Ehren und tugendsahme Frau Maria Elisabetha Heßen gebohrne Böschertin beede Eheleuthe und bürgere alhier durch die Gnade Gottes beÿde Gesund gehend und stehenden Sie die Frau hochschwangern Leibs (…) Christoph Michael Hoffmann

Marie Elisabeth Bœschet se remarie en 1732 avec le boulanger André Balthasar Rœslein, originaire de Langenburg en juridiction de Hohenlohe : contrat de mariage, célébration
1732 (18.4.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 24) n° 246
Eheberedung – zwischen Andreæ Balthasar Rößlein, weÿl. Christoph Rößleins deß gewesten Beckers zu Langentburg* im hohenlohischen hinderlaßenen ehelichen Sohn dem ledig. hochzeitern ane Einem
So dann Fr. Mariæ Elisabethæ gebohrner Böschettin weÿl. H Joh: Geörg Heßen des gewesten haußfeurers und burgers allhier Zu Straßburg hinderlaßener Wittib, der Fr. hochzeiterin
So beschehen undt verhandelt in der Königl. Statt Straßburg auff Freÿtag den 18. Aprilis aô 1732. [unterzeichnet] Andreas balthaßer Rößlein als hochzeiter, Maria Elisabetha hessin als hozeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 112 n° VII)
1732. Auß Gnädiger Erkanntnus deß regirenden Herrn Ammeisters v. deßen Erlaubnus ist heute Mont. 28. April. Andreas Balthasar Rößlein der ledige becker auß der Bareutischen Herrschafft gehörig mit fr. Maria Elisabetha geb. Böschetin weÿl. Georg Heßen gewesenen haußfeurers v. burgers alhier hinterlassene wittib copuliret v. eingesegnet worden [unterzeichnet] Andreas balthaß Rößlein als hochzeiter, Maria Elisabetha heßin als hotzerin (i 116)

André Balthasar Rœslein devient bourgeois par sa femme quatre mois après son mariage
1732, 4° Livre de bourgeoisie p. 988
Andreas Balthasar Rößlein d. beck auß d. Anspachischen geb. erhalt d. b. Von seiner ehefr. Maria Elisabetha Heßin umb d. alt. b. will beÿ E. E. Zunfft d. becker dienen Jur eodem [16.ten Aug. 1732]

Marie Elisabeth Bœschet meurt la même année. La minute de son inventaire après décès n’est pas conservée.
1732, Not. Kolb (Abraham, répert. 65 Not 45) n° 476
Inventarium – weÿl. Fr. Mariä Elisabethä Rößleinin gebohrner Böschettin, Andreä Balthasar Rößleins des becken und Vertrösteten burgers allhier geweßene Ehefrauen seel. Verl.

André Balthasar Rœslein se remarie avec Marguerite Barbe Rieger
1732, Not. Kolb (Abraham, 22 Not 24) n° 247
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Mr Balthasar Andreæ Rößlein, dem haußfeurer Wittiber undt burger allhie, hochzeitern ane Einem
So dann der Ehr undt Tugendsahmen Jfr. Margarethæ Barbaræ Riegerin, weÿl. Johannes Riegers des Rothgerbers auch burgers allhier hinderlaßener Ehelicher dochter der Jfr. hochzeiterin andern theills
So beschehen undt verhandelt in der Königlich. Statt Straßb. auff Sonntag den 23. Novembris anno 1732. [unterzeichnet] Andreas balthaß Rößlein als hochzeiter, margaretha barbara Rügerin als hoch zeitrin

Le tuteur des enfants Hess vend la maison au fournier Jean Michel Heintz et à sa femme Marie Marthe Wittmann

1733 (10.9.), Chambre des Contrats, vol. 607 n° 408
weÿl. Georg Heß haußfeurer mit weÿl. Maria Elisabetha geb. Böschettin erzeugte dreÿer Kinder Johann Georg, Catharina Elisabetha und Susanna der Heßin geschworner vogt und Oncle Mathias Heß der haußfeurerf
in gegensein Johann Michael Heintz des haußfeurers und Mariæ Marthæ geb. Wittmännin, als letzt und meistbietenden
Eine schwartzbecken: behausung bestehend in Vorderhauß Nebens gebäu, hoff, Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auff dem Roßmarckt in der Krebsgaß, einseit neben Jacob Schmidt dem Krempen anderseit neben Conrad Mohr dem Schuemacher hinten auff die grohbergerische wittib – auff den fueß des Kauffschillings von 465 lb

Le fournier Jean Michel Heintz demande à reprendre le droit de cuire du pain aux œufs après qu’un détenteur de ce droit est mort et qu’un autre y a renoncé. Les Quinze éconduisent le pétitionnaire puisque le droit en question était lié à leur personne et ne peut donc être transmis ou repris.
1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
Johann Michael Heintz Ca. E. E. Zunft der Becker
(p. 198) Sambt. den 28. 9.bris – M. Johann Michael Heintz bgrs und haußfeurers Ca. E. E. Z. d. Beckhen H Zffr. nachdem einen derer schwartzbecken, welche eÿerbrod bachen dörffen, gestorben, und ein anderer d.selben aufgegeben, alß b. gn. erk eÿerbrod bachen zu dörffen. f. Waß* gegner Von angezogenem præiudicio meldet, War solches ein præjudicum personale, welches mit der persohn abgestorben und Weil gegners pet. übrigens Wider alle ordnung, als b. dep. f. rel. den gegner mit seinem begeren abzuweisen, ref. exp. M. rec. und b. ut ante. Erk. Ober Umbgeldts Hh.

(p. 206) Freÿt. den 4. Xris – Iidem [Ober Umbgeldts Hh.] Lect. rec. d. d. d. in s. Johann Michael Heintz Ca. E. E. Mst. d. Beckhen pt° Eÿerbrods. Ille gehört, hat pet. widerhohlt, nôe E. E. hwks der Weißbeckh. Joh: Jacob Lauth, Jacob Mähn und Johannes Münch, Welche geantwortet, d. dißes recht, so denen beeden, deren einer gestorben und der andere aufgegeben, nicht geerbt werde, in dem es selbig auß Mghh. dispensôn gn. erlaubt Word. ohne einig recht, sondern auß gnaden.
H. Dep. d begehren alß Wider ordnung abzuschlagen. Erk. in plenum.

(p. 209) Sambst. den 5. Xbris – Iid. [Ober Umbgeldts Hh.] ref. in s. Johann Michael Heintz Ca. E. E. Zunfft der Beckhen. Erk. bedacht gefolgt.

(p. 358) Sambstag den 5. Decembris – Iid. [Ober Umbgeldts Hh.] ref. Johann Michael Heintz burger und haußfeurer habe in einem Ca. E. E. Z. d. Weißbeckhen Gehaltenen rec. berichtet, d. einer von den schwartzbecker so eÿerbrod bachen dörffen, gestorben, und ein anderer habe d.hwkh auffgegeben, unth. bittend, ihme eÿerbrod Zuerk.
ged. Z. antwortete ggthl petitum seÿe Wid. ordn. der Vorig. ware privilegium, so sie dispendando were personale ié und mit jhnen abgegangen, mit b. dep. Zuerkennen et f. rel. den gegner mit seinem begehren abzuweißen ref. exp..
R. habe pet. Wid. holt. nôe d. H. Joh: Jacob Lauth, Jacob Mähn und Joh: Münch, antworteten, gegner könne d. so anderen ex Spec: graâ dispensando und præter legem accordirt worden, nicht erblich auf sich Ziehen, mit b. es beÿ ordnung Zulaßen.
H. Dep. d. begehren alß Wider ordnung abzuschlagen.

Jean Michel Heintz de Schiltigheim termine en mars 1714 son apprentissage chez le boulanger Jean Rinn
1714, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9) (f° 173) Dienstags
den 6.ten Martÿ 1714 – Siegelgeltt (5 ß d dt.)
Johannes Rhien der Weißbeck mit Johann Michael Heitzen Von Schiltigheim, so seinen gewesenen Jungen, deßen dreÿ Lehr jahr auf Weÿhenachten neülichen Zu Ende geweßen, bittet umb gerichtliche Loßsprechung deßelben seind beede mit einander Zufrieden.
Erkant, weilen Keine Clägd Vorhanden und die Lehrzeit vorbeÿ, auff erlag 5 ß d Siegelgeltt und 6. ß d pro Nebens Gebühr, willfahrt.

Jean Michel Heintz épouse en 1717 Marie Marthe Widmann, fille du tonnelier Jean Georges Widmann
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 158 n° 915)
Anno 1717 den 6. Octobr. seind nach geschehener ordentlicher Außruffung in der Kirch St Thomas ehelich eingesegnet word. Joh: Michael Heitz der ledige Weißbeck von Schiltigheim, Claus Heitz deß burgers Zu Schiltigheim hinderlaßener ehel. Sohn und Jungfr. Maria Martha, weÿl. Hanß Georg Widmannn deß gew. burgers und Kieffers alhie hinderlaßene ehel. tochter [unterzeichnet] hanß Michel heitz als hoch Zeiter, Maria Martha Wittmännin als hochzeiterin (i 161)

Jean Michel Heintz devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1717, 4° Livre de bourgeoisie p. 829
Joh: Michael Heitz der beck, Von Schiltigheim, emp: das Burgerrecht von seiner Fr: Maria Martha Wittmännin, p. 2. gold fl. 16. ß Wird beÿden becken dienen. J ; d. 6. Dito [9.bris]

Le farinier Jean Michel Heintz devient tributaire chez les boulangers en décembre 1717
1717, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9 et 12)
(f° 259-v) Dienstags den 14. Decembris 1717 – Neuzünfftiger (2. lb 16 ß d)
Michael Heitz Von Schiltigheim gebürtig Legte Burger: und Stallschein Vor, bittet Ihne Vor einen Zünfftigen anzunehmen, ist willens das Mehlwesen Zutreiben. Erk. gegen 3. lb 8. ß d vor die Gebühr Willfahrt.

Le farinier, Jean Michel Heintz devient boulanger en pain noir en février 1722
1722, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9 et 12)
(f° 378-v) Mittwochs den 18.ten Martÿ 1722 – Handwercks Veränderung
Michael Heitz der Meelmann will schwartzbackhen, bittet ihme solches gerichtl. Zuerlauben. Erk. ut supra [dt. j lb vor die gericht undt 6 ß Neben gebühr]

Le boulanger Jean Michel Heintz redevient farinier quelques mois plus tard
(f° 385) Dinstags den 15.ten Decembris 1722 – Handwercks Veränderung (1. lb)
Michael Heitz der weißbeckh allhier will sein weiß beckhen in das heußfeuren Verändern, bittet umb gerichtliche permission.
Erkandt, seÿe ihme nach der ordnung, daß Er Jahr und Tag darbeÿ Zu verharren, in seinem begehren Zue willfahren, dt. 1. lb vor die Zunfft undt 6 ß Nebens gebühr.

Jean Michel Heintz est mis à l’amende parce qu’une femme vend son pain aux œufs par démarchage.
1755, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 20) Mittwoch den 7. Maji 1755 – Straff 15 ß
Johann Michael Heintz d. Haußfeurer ist accusirt daß Er einer frawen, welche mit Eÿerbrod Haußieren Zu gehen, Profession macht, v. das schon seit 4 Jarenn d. 24.ten Martii letzthien, eine quantitæt Brettstellen, gesaltzene Küchlen, Steck Kuchen v. von aller Gattung Eÿerbrod in seinem Bachoffen gebachen.
derselbe ist deßen geständig, sagt aber er Vermeine einem jeeden, Was man ihne ins Hauß bringt, bachen zu dörfen, berechtiget Zu seÿn, es hätte übrigens nicht gewußt, daß die Frau damit haußieren gienge, bittet dahero absolutionem von angestellter bitt.
Erk. seÿe Bekl. in 15 ß Straff und 5 ß Uncösten Zu condemniren (dem Rüger 3 ß, d. Zfft Schrbr 1 ß, Büttel 1 ß)

Anne Marthe Wittmann meurt en 1761 en délaissant quatre enfants ou leur représentant. Les experts estiment la maison à 300 livres. La masse propre au veuf est de 1 livre, celle propre aux héritiers de 135 livres. L’actif de la communauté s’élève à 355 livres, le passif à 587 livres.

1761 (10.Xbr), Not. Schweighæuser (6 E 41, 552) n° 106
Inventarium über Weÿland der Ehren: und tugendsahmen fraun Annä Marthä Heintzin gebohr. Wittmännin der Ehren: und Vorachtbahren herrn Johann Michael Heintz, haußfeurers und burgers allhier zu Straßburg im Leben geweßener Ehefrauen nun seel.r Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1761. – nach ihrem den 9. letztabwgewichenen Monats Novembris aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt, hie Zeitl. Verlaßen (…) So geschehen Straßburg auf Donnerstag den 10.ten des Monats X.bris Anno 1761.
Benambsung der Erben. Die Abgeleibte seelige hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt. 1° Herrn Georg Friedrich Heintz den haußfeurer und Burger allhier, so dießem Geschäfft persönlich Zugegen, 2° Herrn Philipp Jacob Heintz ebenfalls haußfeurer und burger allhiern welcher dießer Inventur auch selbsten beÿwohnete, 3° Weÿl. Fraun Catharinæ Salome Meÿerin gebohrner Heintzin mit herrn Otto Sigmund Christian Meÿer dem Schneider und burger allh. ehelich erzeugt und Nach todt verlaßenes eintziges Töchterlein nahmens Catharina Salome, so mit vorbenanntem herrn Philipp Jacob Heintz bevögtigt, weil derselbe aber hiebeÿ selbsten interessirt, so hat deßelben vorgedachter leiblicher Vatter sein des Kinds Interesse beÿ dießem geschäfft besorget, und dann 4° Jungfrau Dorotheam Magdalenam Heintzin, so großjährig und mit beÿstand herrn Heinrich Carl Engels des Schreiners und burgers allh. hiebeÿ erschienen. Alle vier der in Gott ruhenden Frauen mit Eingangs benannten ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugte respê Söhn, tochter und tochter Kind und ab intestato Zu Vier gleichen Stammtheilen hinterlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Krebs: Gaß auf dem Roß Marckt gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen hernachher mit mehrerm beschriebenen behaußung sich befunden hat wie folgt
Eigenthum an einer behausung. Nemlichen Eine Schwartzbecken Behausung bestehend in Vorder- hauß Nebens- Gebäu, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen derselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Recht. u. Gerechtigkeiten allh. Zu Straßburg auf dem Roßmarck, in der Krebs- Gaß, 1.s. neben Mstr Jacob Preßler dem Maurer u. Steinhauer 2.s. neben Conrad Mohr dem Schuhmacher, hinten auf die Betschenische Kinder stoßend, gelegen, so außer denen darauf hafftenden hernacher passivé inventirten Capitalien freÿ, ledig u. eigen und durch hießiger Statt geschworne Hhn Werck- Meister Zufolg ihrer Zum Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung Vom 5. Jan. 1762 aestmirt pro 300. Darüber besagt u. ist vorhanden ein teutscher pergam: Kaufbrieff in allh. C. C. Stub gefertigt u. m. derer anhangendem Insiegel bekräftigt, de dato 10.ten Septembris 1733. außweißend wie dieße behauß. durch beede nun zertrennte Eheleuthe Von denen Heßischen KKrn: Käuflichen ane sich gebracht worden.
(W.) Ergäntzung des Wittibers wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung des üer beeder nun Zertrennten Ehe Persohnen einander in den Ehestand für unverändert Zugebrachter Nahrungen durch weÿl. Herrn Notm. Christoph Michael Hoffmann in anno 1718 den 23. Martÿ aufgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers unveränderten Guths, Ergäntzung 23 lb, – Schuld aus des Wittibers unveränderter Nahrung zu bezahlend 35, Compensando 1 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert Guth beschrieben, Sa. Hausraths 1, Sa. eines goldenen Rings 10 ß, Sa. der Schulden 35, Sa. der Ergäntzung 97, Summa summarum 135 lb
Endlichen wwird auch das gemein verändert u. theilbahr guth beschrieben, Sa. Hausraths 37, Sa. brennholtzes 3, Sa. des Meels 10, Sa. Silbers 3, Sa. des Eigenthums ane I. behausung 300, Summa summarum 355 lb – Schulden 587 lb, Compensando 232 lb – Passiv onus loco der Stallsumm 109 lb
Eheberedung (…) Straßburg den 29. Julii 1717, Christoph Michael Hoffmann Notarius
– Abschatzung vom 5.ten Jener 1762. Auff begehren Herrn Joh. Michaell Häintz des hauß Feirers ist eine behausung Allhier in der Statt Strasburg auff dem Rosmarckt in der Krebs gaß gelegen Einseits Neben Jacob Bresler ander seits Neben Conradt morr Vnd hinden Auff Die bettischerr Erben, solche behausung bestet in einer bachstuben und bachoffen Ferner in einer Stuben eine Kichen und ein Kammer, Dar jber ist der dachstull mit breitzieglein belegt, hat auch ein Getrembten Keller, hoff und brunnen. Von uns Unterschriebnen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister Nach Vorhero Geschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen Wahren Werth Nach Estimirt Vnd Angeschlagen Worden Vor und Vmn Sechs Hundert Gulden [unterzeichnet] Werner, Hueber

Compte dressé après la mort de Jean Michel Heintz en 1763

1763 (22.11.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 553) n° 135
Zuwißen seÿe hiemit demnach weÿl. der Ehren und vorachtbar Herr Joh: Michael Heintz geweßenen Haußfeurers und burgers allhier den 7. dießes zu end lauffenden Monaths und Jahrs dießes Zeitlichen mir dem Ewigen verwechselt (…) Straßburg auf dienstag den 22.ten Nov. et seqq. Anno 1763.
Benambßung der Erben. Der abgeleibte seelig hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt, 1° Herrn Georg Friedrich Heintz den Haußfeurer und Burger allhier, so dießen Geschäfft persönlich Zugegen, 2° Herrn Philipp Jacob Heintz ebenfalls haußfeurer und burger allhier welcher auch in eigener Person beÿwohnet, 3° Weÿl. Fraun Catharinæ Salome Meÿerin geb. Heintzin mit Herrn Otto Sigmund Christian Meÿer dem Schneider und Burger allhier ehelich erzeugt und nach tod hinterlaßenen eintzig. töchterlein Nahmens Catharina Salome, so mit vorbenanntem Herrn Philipp Jacob Heintz bevögtiget, weil derselbe aber hiebeÿ selbsten interessirt, so hat herr Salomon Meÿer, Schuhmacher und burger allhier als hierzu geordnet und geschworner Theil Vogt in des Kinds Interesse beÿ diesem Geschäfft besorget, und dann 4° Jungfrau Dorotheam Magdalenam Heintzin so Großjährig und mit beÿstand (-) burgers allhier hierbeÿ erschienen. Alle samt des Abgeleibten seel: mit auch weÿl. Frauen Anna Martha gebohrner Wittmännin ehelich erzielte Kinder und respê Enckel und ab intestato hinterlaßene Erben

Verkauff: und Erlöß: Register wie auch Abtheil: Vergleich und Außweißungs Concept Über Weÿl. des Ehren: und vorachtbaren Herrn Joh. Michael Heintzen gewesenen Haußfeurers und burgers allhier Zu Straßburg nun seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1763.
Summa looßung 105 lb, Außgaaben 4 lb, Nach dern abzug 100 lb, Nachlooßung 16 lb, ausgab 9 lb, Nach deren abzug 6 lb, Baarschafft 18 lb
Straßburg den 19. Jan: 1764.
(f° 5) Eigenthum an einer Behausung. Die in dieße Erbschafft gehörig gewesene allhier zu Straßburg auf dem Roßmarck in der Krebs Gaß gelegene schwartzbecken Behausung ist auff ansuchen der sambtlichen Erbs : interessenten (…) offentlich versteigert und dem ältern Sohn H. Georg Friedrich Heintz als letzt und meistbietenden eigenthümlichen Zuerkannt, denenselben auch nachgehends in allhies. C.C. stub zugeschrieben worden pro 1225 lb
Vergleich der vier Erben erhaltenen Ehesteuren und deren Conferirung betreffend

Georges Frédéric Heintz achète les parts de maison de ses cohéritiers.

1764 (9.1.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 12-v
Philipp Jacob Heintz der haußfeurer, mehr deßen schwester Jfr Dorothea Magdalena Heintz beÿständlich Carl Engel des schreiners, Salomon Meÿer der schuhmacher als vogt Otto Christian Sigmund Meÿer des schneiders tochter Catharina Salome Meÿerin
in gegensein Georg Friedrich Heintz des haußfeurers
zweÿ dritte theil vor unvertheilt von und ane einer behausung bestehend in vorder und hinter hauß, nebensgebäude, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen begriffen, rechten und gerechtigkeiten auf dem Roßmarckt in der Krebsgaß, einseit neben Jacob Breßler dem steinhauer, anderseit neben Conrad Mohr dem steinhauer, hinten auff die Grohbergerischen wittib – als ein elterliches guth – um 918 pfunf

Georges Frédéric Heintz et sa femme Marie Cléophée Allinger hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit de Susanne Madeleine Emmerich née Ehrmann et de sa mère Marie Madeleine Ehrmann née Fritschmann.

1764 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 13-v
Georg Friedrich Heintz der haußfeurer und Maria Cleophe geb. Alingerin mit beÿstand Philipp Jacob Seiffert des perruckenmachers und Johann Philipp Geißler des barch-
in gegensein Fr. Susannæ Magdalenæ Emmerrichin geb. Ehrmännin vor sich selbst und innahmen ihrer mutter Fr. Mariæ Magdalenæ Ehrmännin geb. Fritschmännin – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis auf dem Roßmarckt in der Krebsgaß, einseit neben Jacob Breßler dem steinhauer, anderseit neben Conrad Mohr dem schuhmacher, hinten auff die Grohbergerischen wittib
ferner eine behausung ane der Hennengaß, einseit neben den Pflaumischen erben, anderseit neben Winter und Schöllhammer, hinten auff das Allmend

Georges Frédéric Heintz devient tributaire chez les boulangers en février 1745.
1745, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 50-v) Montags den 22.t Februarÿ 1745 – Neuzünfftiger ‘dt. 1 lb 15 ß)
Geörg Friderich Heintz der ledige becker Mstr Johann Michael Heintz deß Schwartzbecken undt burgers dahier ehelicher Sohn, producirt Idem [Stallschein], will dem Meelhandell treiben, bittet undt Erkandt ut supra [Kan nach ordnung gegen der gebühr angenommen werden]

Georges Frédéric Heintz épouse en 1746 Marie Cléophée Allinger, fille de l’horticulteur Chrétien Allinger : contrat de mariage, célébration
1746 (6.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 772
Eheberedung – Zwischen dem ehrsahmen und bescheidenen Georg Friderich Heintzen dem ledigen becken deß ehrsahmen H Joh: Michael Heintzen Schwartzbecken vndt burgers alhier mit Fr. Marthä gebohrner Wittmännin ehelich erzeugtem Sohn, als hochzeiter ane einem
so dann der Ehren vnd Tugendbegabten Jfr. Maria Cleophe Ahlingerin, H. Christian Ahlingers Kunst vnd blumen gärtners auch burg. alhier mit Fr. anna Margaretha gebohrner Scheererin ehelich erzeugten dochter als hochzeiterin ndern Theils
Straßb. d. 6. Junÿ 1746. [unterzeichnet] Georg Freiderich Heintz als hoch Zeiter, Maria Cleope Alingerin die hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 60 n° 322)
Anno 1746. Mittwoch den 13. Julii seind nach Zweÿmahliger ordentl. proclamation und Ausruffung in der Neuen Kirch und zu St. Thomæ zu St. Thomæ copulirt und eingesegnet worden Georg Friderich Heintz Lediger Schwartz beck Johann Michael Heintz schwartz becken und burgers allhie ehel. Sohn und Jungfr. Maria Cleophe Alingerin, Christian Alinger Blumen Gärtner und burgers allhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Georg Friederich Heintz als hochzeiter, Maria Cleve Allingerin als hochzeiterin (i 61)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue des Poules dans une maison qui appartient à la mère de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 15 livres, ceux de la femme à 375 livres.
1746 (21.7.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 21) n° 752
Inventarium über Georg Fridrich Heintzen, des Schwartzbecken und frauen Mariæ Cleophe gebohrner Ählingerin beeder Eheleuthe vndt Burg. alhie einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1746. (…) vermög ihrer mit einand. auffgerichteten Eheberedung alß ein ohnverändert guth auch die Ergäntzung deren davon abgehender Persönlich reservirt vnd vorbehalten haben – Actum Straßb. d. 21. Julÿ 1746. in ferneren beÿseÿn der Ehefr. leibl. Mutter vnd deß Ehemanns leibl. Vatters, wie auch H Heinrich Christian Streve Kunst vndt Blumengärtner auch burg. alhier der Ehefr. leibl. Schwager.
In einer alhie Zu Straßburg in der Hennengaßen gelegenen der Ehefrauwen Mutter zugehörigen behaußung jat isch befunden alß volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Ehemanns in den Ehestand gebrachte Nahrung, Sa. der Fiertel säck 3, Sa. Silbers 11, Summa summarum 15 lb
Dießemnach wird auch der Ehefr. ind ie Ehe zugebrachtes guth beschrieben, Sa. haußraths 122, Sa. Silbers 30,, Sa. Goldener Ring 22, Sa. der baarschafft 200 Summa summarum 375 lb

Le farinier Georges Frédéric Heintz devient boulanger en pain noir
1745, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 101) Montags den 13. junÿ 1746 – Handwercks veränderung (1. lb)
Geörg Friderich Heintz der Mitzünftige undt bißherige Meelmann dahier, Will das Handwerckh verändern und Schwartzbachen, bittet um gerichtliche permission. Erkandt, seÿe ihne gegen der gebühr nach ordnung zu willfahren.

Georges Frédéric Heintz et Marie Cléophée Allinger hypothèquent la maison au profit du secrétaire garde-bois Jean Stædel

1771 (19.9.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 417
H. Georg Friedrich Heintz der schwartzbeck und Maria Cleophe geb. Allingerin mit assistentz H. Johann Friedrich Seiler Cancellariæ secretarii und löbl. Pfaltz audientz des regierenden Ammeisters procuratoris ordinarius und H. Salomon Meÿer des schuhmachers
in gegensein H. Johann Städel des haag schreibers – schuldig seÿen 150 pfund, welche zu höchstnötigen rep: zu der hier unterpfändeten behausung
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Krebßgaß auff den Roßmarckt, einseit neben Jacob Breßel dem balier des münsters, anderseit neben Conrad Mohr dem schuhmacher, nahrung hinten Petschischen erben
nebst einen gegen H. Ammeister Francken garten über gelegenen garten, ein- und anderseits H. Zacher dem kunstgartner – als zum theil erebtes zum theil erkaufftes guth

Georges Frédéric Heintz et Marie Cléophée Allinger font dressrer un état de leurs biens pour que l’épouse puisse solliciter le bénéfice de cession. L’acte est dressé place des Cordeliers (ensuite place Kleber) dans la maison de la veuve Stamm. La masse propre à la femme s’élève à 457 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 50 livres, le passif de 593 livres.
1780 (10.3.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1484) n° 57
Inventarium über Georg Friderich Heintzen des Schwartzbecken und Fraun Mariæ Cleophæ gebohrner Ahlingerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg dermahlen besitzende Activ Nahrung und zu bezahlen habende Passiv Schulden auffgerichtet in Anno 1780. (…) welche auf Ansuchen ihr der Ehefrauen welche ad hoc mit Meister Johann Friderich Rauchmaul dem schreiner und burger allhier ane Vogtstatt verbeÿstandet angesehen dieselbe sich gemüßiget stehet coram judice competente puncto Beneficii cessionis geziemend einzukommen, fleißig inventirt (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 10.ten Martÿ Anno 1780.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßer platz gelegenen Fraun Stammin des Weißgerbers Wittib eigenthümlich zuständigen und dißorts Zum theil lehnungsweiße bewohnenden becken behaußung ist befunden worden wiefolgt
Ergäntzung der Ehefraun ermanglenden ohnveränderten Guths, Vermög des über beeder Eingangsgemelter Ehepersohnen einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch längst Wittwe H Notarium Johannes Brackenhoffer den 21. Julÿ 1746. gefertigten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen Unverändert Vermögen, ß haußraths 31 Sa. Silbers 1, Sa. Schuld 75, Sa. Ergäntzung 349, Summa summarum 457 lb
Solchemnach wird auch des Ehemanns sowohl unverändert ams Theilbare Nahrung unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 50 – Schulden 593, Des Ehemanns unverändert theilbar passivrest 542 lb
Copia der Eheberedung (…) den 6. Junÿ 1746, Johannes Brackenhoffer

Georges Frédéric Heintz vend la maison au boulanger Thiébaut Heydel

1773 (19.7.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 280-v
H. Georg Friedrich Heintz der haußfeurer
in gegensein Diebolt Heÿdel ebenmäßigen schwartzbecken
eine behausung bestehend in vorder und hinter haus, bronnen und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auff dem Roßmarckt ane der Krebsgaß, einseit neben Jacob Breßler dem steinhauer, anderseit neben Conrad Mohr dem schuhmacher, hinten theils auff besagten Mohr theils Nr. Enßfelder – alß ein theils ererbt theils von seinen miterben überkommenes und cedirtes guth, 9. Januarÿ 1764 cessions brieff – um 1500 fl, 700, 3000 beladen, beschehen um 1700 gulden

Fils du jardinier Paul Heydel, Thiébaut Heydel passe en 1772 un contrat de mariage (non célébré) avec Anne Marie Stamm, fille du tanneur David Stamm
1772 (8.5.), Not. Elles (6 E 41, 1350) n° 200
Eheberedung – der Ehrengeachte Herr Diebold Heÿdel der leedige Becker weÿl. Herrn Paul Heÿdel, abgel. gvw v. b. allhier seel. mit auch weÿl. frauen Aurelia geb. Lixin auch seel. ehel. erzeugtes, seiner Declaration nach Großjähriger Sohn, als hochzeiter ane einem
So dann die Viel Ehr v tugendgezierte Jgfr. Anna Maria Stammin, des Ehren vnd wohlvorgeachtn herrn Joh: David Stamm des Weißgerbers v. b. daher mit Fraun Maria Salome geb. Stahlin ehel. erzielte Tochter als Hochzeiterin
So geschehen Straßburg auf Freÿtag den 8. Maji Im Jaht 1772 [unterzeichnet] Diebold Heÿdel, Anna Maria Stammin

Thiébaut Heydel devient tributaire chez les boulangers en déclarant exercer le métier de fournier
1772, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 51-v) Dienstags den 22.ten Sept. – Neuzünfftiger (dt 4 lb 6 ß)
Diebold Heÿdel, Von hier zu Straßb. gebürtig producirt burger- Urkund und Stall: Schein Vom 14.ten Sept. jüngst, will Neuzünfftig und Haußfeurer werden, bitt um Gerichtliche Reception und ahn Zugleich aus denen Muthjahren außzuthun. Erkandt, seÿe dem Imploranten in seinem beÿderseitigen begehren, Gegen Erlag der Gebühr, zu willfahren.

Thiébaut Heydel épouse en 1774 Marie Salomé Heinrich, fille du menuisier Elie Heinrich : contrat de mariage, célébration
1774 (19.1.), Not. Zimmer (6 E 41, 1444) n° 140
Eheberedung – persönlich erschienen der Herr Theobald Heÿdel, der leedige beck und burger allhier, weÿland Paul Heÿdel, des gewesenen Gartners Unterwagnern mit auch weÿl. Fr. Aurelia gebohrener Lixin, ehelich erzeugter Sohn, als bräutigam ane einem
So dann Jungfer Maria Salome Heinrichin, Weÿl. Mr Elias Heinrich gewesenen Schreiner Meisters und Burgers dahier mit auch weÿl. Fr. Maria Magdalena gebohrner Sibenhornin ehelich erzeugte Tochter, so majorennisos beÿständlich Hn Johann Christian Schott, des biersieders und burgers dahier als Braut ane dem andern theil
auf Mittwoch den 19. Januarii Anno 1774. [unterzeichnet] diebold Heÿdel als hochzeider, Maria Salome Heinrichin als hochzeiderin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 170-v n° 6)
m Jahr 1774 seind Dominica sexagesima und quinquagesima proclamirt und follgenden 16. Februarii copulirt worden, Theobald Heidel becker und burger allhier weil. Hn Paul Heidels gewesenen Garttners und burgers allhie und auch weil. fr. Aureliæ gebohrner Lixin hinterlaßener Sohn und Jungfr. Maria Salome weil. H Elias Heinrichs gewesenen Schreiners und burgers allhier und auch weil. Fr. Mariä Magdalenä gebohrner Siebenhorn hinterlassene tochter unter assistentz Diebold Heÿdel als hochzeider, Maria Salome Heinrichi Als hoch Zeiderin (i 174)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Ses apports s’élèvent à 1316 livres, ceux de la femme à 989 livres.

1774 (24.10.), Not. Zimmer (6 E 41, 1419) n° 350
Inventarium über Herrn Theobald Heÿdel, des becken und Frauen Mariä Salome gebohrner Heinrichin beeder Eheleuthe und burgere allhie einander vor unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1774. – in ihrer den 16.den Februarii dieses 1774.sten Jahrs angetrettener Ehe, vor unverändert Zugebracht, welche auf ihr beeder Eheleuthe Ansuchen inventirt – So geschehen allhier Zu Straßburg in beÿseÿn H Elias Heinrich, der Schreiner Meister und Burgers dahier der Ehefrauen eheleiblichen Bruders und hierzu insonderheit erbettenen Beÿtstands, den 24. Octobris Anno 1764.

Eigenthum ane einer behaußung. (M.) Neml. eune behaußung bestehen in Vorder: und hinter hauß hoff, brunnen und hoffstatt mit allen deren übrigen Begriffen, Weiten Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Roßmarkt, ane der Krebsgaß einseit neben Jacob Breßler dem Steinhauer, anderseit neben Conrad Mohr dem Schuhmacher, hinden Zum theil auf besagten Mohr und Zum theil auf Notm Ensfelder stoßend, so über hernach eingetragenen 1100 lb d Capital in Zweÿen Posten freÿ ledig und eigen seÿ, welche hier jedoch ohne Præjuditz ausgeworfen wird pro 2100. Hierüber besagt eine in alhiesiger C C Stb auf Pergament gefertigt und mit deroselben gröserem Insiegel verwahrte Kauffverschreibung sub dato 19 Julii 1773.
(f° 8) Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. Haußraths 27, Sa. brennholtzes 2, Sa. Silber und Geschmeids 11, Sa. baarschafft 40, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 2100, Sa. Schulden 14, Summa summarum 2202 lb – Schulden 909, Nach deren Abzug 1293 lb, Und wann demeselben beÿgerechnzt wird deßen helffte ane denen eingegangenen haussteuren 22 lb, des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen 1316 lb
Diesemnach wird auch ihr der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes guth beschrieben, Sa. haußraths 159, Sa. Silber und Geschmeids 25, Sa. goldener Ring 15, Sa. Baarschafft 774, Summa summarum 973, – Schulden 7, Deducendeo 966 lb – Wird nun hier beÿgefügt ihr der Ehefrau hälffte ane denen eingegangenen haussteuren 22 lb, der Ehefrau in die Ehe gebracht guth 989 lb

Marie Salomé Heinrich meurt en 1800 en délaissant un fils. Les parties estiment la maison à 8 000 francs. La masse propre au veuf est de 4 470 francs, celle propre aux héritiers de 5 130 francs. L’actif de la communauté s’élève à 656 francs, le passif à 5 322 francs.

1801 (16 floréal 9), Strasbourg 10 (15), Not. Zimmer n° 198, 796
Inventarium über weÿl. Fraun Maria Salome Heÿdel geb. Heinrich des burgers Theobald Heÿdel becken Ehefraun Verlassenschafft, den 17 brumair letzthin verstorben – auf ansuchen des wittibers wie auch burgers Johann Daniel Heinrich Scheiners mandatario nomine burgers Johann Friedrich Heÿdel dermaligen Marechal de Logie unter dem 10. Regiment des Chasseurs à Cheval als der defunctæ Sohns und erben so abweßend, (Procuratio) de dato Steyr in Oberösterreich den 19 pluviose jüngst

Eigenthum ane einer behausung, so des Wittibers ohnverändert. Nemlichen eine behausung bestehend in Vorder und hinter haus hoff bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg ane dem Roßmarckt in der Krebsgaß mit N° 23 bezeichnet, einseit neben bürger Lebrun Perruckenmacher anderseit neben burger Simon dem Zimmermann, hinten zum theil auf Elisabetha Linck die leedige mehrjährige und zum theil auf bürger Klein, angeschlagen 8000 fr
summa summarum 8081 fr, schulden 3610 fr, Deducendo 4470 fr
des Erben ohnveränderten Nahrung, hausrath 547 fr, Silber 59 fr, Ergäntzung 4353 fr, in Abzug zu bringen 30 fr, Deducendo 4322 fr, summa summarum 5130 fr
beschreibung des gemein und theibaren Guths, hausraths 245 fr, schulden 410 fr, summa summarum 656 fr, schuld 5322 fr, Compensando 3666 fr
Eheberedung (…) den 19. Januarÿ 1774, Zimmer Notarius
des Wittibers ohnveränderten Vermögens, hausrath 81 lb, Ergäntzung zufolg Inventarii illatorum von Zimmer Not° den 24. Octobris 1774, 1025 fr, summa abgangs 1436 fr, In Vergleichung 410 fr
Enregistrement, acp 78 f° 46 du 17 flor. 9

Thiébaut Heydel loue une partie de sa maison à Jean Georges Fuchs

1804 (3 pluviose 12), Enregistrement de Strasbourg, ssp 15 f° 121, ssp du 24 Niv. dr
Bail pour trois ans par Diebold Heydel de Strasbourg
à Jean Georges Fuchs
Logt. dans une maison rue de l’Ecrevisse N° 23 pour 10 francs par semaine et un pain de trois livres

Thiébaut Heydel meurt en 1820.
1821 (4.6.), Strasbourg 10 (26), M° Zimmer n° 9123 (689)
Déclaration tenant lieu d’inventaire – Thibaut Heydel, ancien boulanger décédé le 18 décembre dernier – à la requête de Jean Frédéric Heydel, cabaretier, et Catherine Salomé Fuhrmann son épouse, que leur père et beau père est décédé
mobilier 141 fr, garde robe 30 fr, créances 10.535 fr, pas de passif, total général 10.705 fr
Enregistrement, acp 152 f° 174-v du 5.6.

Thiébaut Heydel vend la maison au boulanger Jean Mæhn et à sa femme Catherine Marguerite Rasp

1808 (31.10.), Strasbourg 3 (54), Not. Übersaal n° 2234, 4595
Tibaud Heydel ci devant boulanger
à Jean Maehn boulanger et Catherine Marguerite Rasp
La maison appartenante au Sr Heydel avec tous droits appartenances et dépendances située en cette ville marché aux chevaux rue de l’ecrevisse n° 23, d’un côté celle de la veuve du Sr Knapp maître de harpe, d’autre André Simon charpentier, derrière en partie ledit Simon en partie Sr Klein ci devant employé a la Recette générale du département du Bas Rhin et en partie veuve Linck – acquis par acte passé à la Chambre des Contrats le 19 juillet 1773 – moyennant 5925 francs ou 6000 livres tournois
Enregistrement, acp 108 F° 80 du 20.11.

Originaire d’Ittenheim dans le Kochersberg, Jean Mæhn épouse en 1802 Ursule Rehberger, native de Barr
1802 (5 vend. 11), Strasbourg, Not. Lung
Contrat de mariage – Jean Maehn
Ursule Rehberger
Enregistrement, acp 85 F° 140 du 6 vend. 11

Mariage, Strasbourg (n° 38)
Du 21° jour du mois de Vendémiaire l’an XI de la République française. Acte de mariage de Jean Maehn, âgé de 38 ans, boulanger né à Ittenheim, Département du Bas-Rhin, le 8 mai 1764, y domicilié, fils légitime de Jean Maehn, cultivateur audit lieu, et de Catherine Berst, Et d’Anne Ursule Rehberger, âgée de 29 ans, domiciliée en cette ville depuis dix ans, née à Barr, Département du Bas-Rhin, le 22 avril 1773, fille légitime de feu Jacques Rehberger, boulanger audit lieu, et de feüe Susanne Marguerite Kayser (signé) Johannes Mähn, Anna Ursula Rehberger (i 22)

Jean Mæhn se remarie en 1805 avec Catherine Marguerite Rasp, fille de charron
1805 (9 brumaire 14), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 487, 3032
Contrat de mariage – Sr Jean Maehn boulanger veuf d’Ursule Rehberger
Dlle Catherine Marguerite Rasp, fille majeure de feu Jean Georges Rasp, charron et feue Madeleine Magnus, assistée du Sr Jean Meyer cultivateur en cette ville son beau frère
Enregistrement, acp 97 F° 188 du 11 brum. 14

Catherine Marguerite Rasp meurt en 1813 en délaissant deux enfants

1813 (12.5.), Strasbourg 3 (36), Not. Übersaal n° 1294, 6402
Inventaire de la succession de Catherine Marguerite Maehn née Rasp, épouse de Jean Maehn boulanger, décédée le 16 janvier 1813 – la défunte a délaissé Catherine Marguerite âgée de 5 ans et Jean âgé de 3 ans ses deux enfants – Contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 9 brumaire 14 (31 octobre 1805) – en présence de Jean Meyer, cultivateur, subrogé tuteur

dans une maison rue de l’Ecrevisse n° 23
propres, meubles apportés par le veuf 432 fr, déduire don matutinal 400 fr, reste 35 fr
propres de la défunte, meubles apportés 1024 fr, dettes actives 400 fr, remploi dû aux héritiers 2715 fr, total 4140 fr
communauté meubles 115 fr
propriété d’une maison, Savoir une maison avec ses droits, appartenances et dépendances située vieux marché aux chevaux rue de l’Ecrevisse n° 23, d’un côté la veuve du Sr Knapp maître de harpe, d’autre celle d’André Simon charpentier, derrière en partie led. Simon en partie maison du Sr Renaud courrier de l’armée, estimée 6000 fr
total de la communauté 6115 fr, passif 14 751 fr, déficit 8635 fr
Enregistrement, acp 122 F° 89 du 13.5.

Jean Mæhn se remarie avec Catherine Helmerich, originaire de Wolfisheim
1815 (2.3.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 691, 6832
Contrat de mariage – Sr Jean Maehn, boulanger demeurant rue de l’écrevisse N° 23, veuf de feu Catherine Marguerite Rasp
Dlle Catherine Helmerich, fille majeure de feu Charles Helmerich, tailleur à Wolfisheim avec feue Catherine Lauth

1833 (30.7.), Strasbourg, M° Noetinger
Consentement par Jean Maehn, pensionnaire de l’Etat, au mariage que se propose de contracter sa fille Catherine Marguerite Maehn, majeure à Paris procréée avec feu Catherine Marguerite Rasp, avec Frédéric Daické, ouvrier tailleur à Paris
Enregistrement, acp 219 F° 37 du 31.7.

Jean Mæhn meurt en 1833 en délaissant deux enfants de son premier mariage et deux du deuxième
1833 (22.10.), Strasbourg 7 (87), M° Stoeber n° 14.898
Inventaire de la succession de Jean Maehn, ancien boulanger décédé le 16 octobre courant – à la requête de 1. Jean Maehn, cordonnier en son nom et mandataire de sa sœur Catherine Marguerite Maehn, femme de chambre demeurant à Paris chez M. Carcasse professeur de musique rue de la Paix n° 11
2. Catherine Helmerich la veuve, commune suivant contrat de mariage reçu M° Ubersaal le 2 mars 1815, mère et tutrice légale de (1) Jacques, garçon tailleur, âgé de 18 ans, (2) Catherine âgée de 12 ans – en présence du subrogé tuteur Michel Bertsch, tailleur demeurant derrière St Nicolas n° 22
dans la maison mortuaire petite rue de la Grange n° 5
meubles 246 fr, dettes actives 251 fr, comptant 5 fr, passif remplois 462 fr
Enregistrement, acp 220 F° 196-v du 30.10.

Registre de population 600 MW 36. (1815 sqq) Rue de l’Ecrevisse N° 23, f° 234 (i 47)
Maehn, Jean, 1766, boulanger, Ittenheim, (à Strasbourg depuis) l’an 9, (auparavant) fauxbg blanc 65, Rntré 1809, dél. r. Schiltigheim 21
id. née Helmreich, Catherine, 1786, Ep. Wolfisheim, (à Strasbourg depuis) 1806
id. Catherine, 1807, Strasbourg
id. Jean, 1810, id.
id. Jacques, 1815, id.

Jean Mæhn vend la maison au farinier Pierre Stephan moyennant 10 300 francs

1819 (3.4.), Strasbourg 11 (25), Not. Thurmann n° 4227
Cahier des charges n° 4195 du 27 février – Jean Maehn, boulanger
à Pierre Stephan, farinier, pour 10.300 francs
Désignation de la maison, une maison avec tous ses droits, aisances et dépendances sise à Strasbourg marché aux Chevaux rue de l’Ecrevisse n° 23, d’un côté les représentants de la veuve Knapp, d’autre André Simon charpentier, derrière en partie ledit Simon en partie Sr Renaud – Titres de propriété, adjudication par Jean Maehn et défunte Catherine Marguerite Rasp de Thiébaut Heydel boulanger, reçue par M° Ubersaal le 31 octobre 1808. Ledit Heydel en étair propriétaire pour l’avoir acquise à la Chambre des Contrats le 19 juillet 1773. Jean Maehn est devenu seul propriétaire au moyen de la renonciation de Jean Meyer, rentier, en qualité de subrogé tuteur de Catherine Marguerite Maehn & Jean Maehn les deux enfants procréés du mariage de la défunte, enfants seuls et uniques héritiers de leur mère, inventaire dressé par M° Ubersaal le 12 mai 1813 – mise à prix 8000 fr
11 mars n° 4204 personne ne s’est présenté
Adjudication définitive n° 27 mars n° 4219
Enregistrement, acp 142 f° 127-v du 3.4.

Originaire d’Ingwiller, Pierre Stephan épouse en 1801 Marie Marguerite Düringer après avoir passé un contrat de mariage à Ingwiller (voir l’inventaire)
Mariage, Strasbourg (n° 75)
Du 17° jour du mois de Brumaire l’an X de la République française. Acte de mariage de Jean Pierre Stephan, âgé de 28 ans, meunier, né à Ingwiller, Département du Bas-Rhin, le 15 novembre 1773, y domicilié, fils légitime de feu Jean Michel Stephan, meunier audit lieu et de Marie Catherine Staat, Et de Marie Marguerite Düringer, âgée de 16 ans, née en cette ville le 12 mars 1785, y domiciliée, fille légitime et mineure de feu Thiebaud Düringer, farinier, et de Salomé Leonhard, duement autorisée à cet effet par ladite Salomé Leonhard, sa mère ci présente (signé) Peter Stephan, Margaretha Düringerin (i 41)

Pierre Stephan meurt en 1833 en délaissant quatre enfants
1833 (26.7.), Strasbourg 2 (75), M° Weigel n° 8120
Inventaire de la succession de Jean Pierre Stephan, farinier décédé le 9 février dernier – à la requête de I. la veuve Marie Madeleine Düringer tutrice naturelle de Sophie Caroline âgée de 20 ans, et Wilhelmine Emilie âgée de 18 ans
II. 1. Marguerite Salomé Stephan épouse de Guillaume Mathis, tonnelier, 2. Théodore Charles Stephan, ancien farinier précédemment meunier maintenant carabier au deuxième escadron du premier régiment de l’arme en garnison à Paris caserné à l’Ecole militaire, représenté par Henry Charles Christiani, employé à la mairie, héritiers pour un quart de leur père
dans la maison qu’habitait le défunt rue de la Mésange n°[blanc] – Contrat de mariage reçu M° Petri à Ingweiler le 6 fructidor 9
apports de la veuve, la moitié d’une maison située à Strasbourg rue de la Mésange n° 14 faisant coin de la Grand rue de l’Eglise, tenant d’un côté sur la rue de la Mésange à Diemer, sur la Grand rue de l’Eglise au Sr Baehr passementier
apports de la veuve 523 fr, communauté meubles 593 fr, marchandises 915 fr, argent 200 fr, dettes actives, immeubles néant, totalité de l’actif de la communauté 1708 fr, passif 2170 fr
garde robe 171 fr, dus au mari 2200 fr masse 4079 fr passif de la succession 395 fr
Enregistrement, acp 219 F° 30-v du 27.7.

Registre de population 600 MW 36. (1815 sqq) Rue de la Mésange N° 14, f° 365 (i 180)
Stephan, Pierre, 1773, farinier, Ingwiller, (à Strasbourg depuis) 1802, Entré 1802, décédé février 1833
id. née Düringer, Marguerite, 1784, Ep. Strasbourg
id. Salomé, 1803
id. Sophie Caroline, 1813, m. dél. jardin aux roses 4
id. Emilie Guillaumette, 1815
id. Theodor Charles, 1810

Marguerite Durringer meurt en 1855
1855 (28.8.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Marguerite Durringer veuve de Jean Pierre Stephan, farinier à Strasbourg, décédée le 5 mars 1855, dressé à la requête de ses enfants nommés 1) Marguerite Salomé Stephan, épouse de Jean Guillaume Mathis, marchand de vins à Strasbourg, 2) Charles Stephan, farinier à Strasbourg, 3) Sophie Caroline Stephan veuve de Jean Daniel Goenner, tisserand à Strasbourg, 4) du mandataire de Pierre Gleitz, brigadier aux gardes de Paris et Guillaumine Emilie Stephan sa femme à Paris
acp 442 (3 Q 30 157) f° 86-v du 3.9. (succession déclarée le 3 septembre 1855)
Il dépend de ladite succession la garde robe évaluée à 129
créances et intérêts 8021
Passif 205, rapports de la D° Mathis 440, rapports de la D° Goenner 4000, rapports de la D° Gleitz 4000, le tout en vertu de leu contrat de mariage respectif

Pierre Stephan loue la boulangerie à Chrétien Gerst, boulanger natif de Pfaffenhoffen

1823 (17. 7.br), Enregistrement de Strasbourg, ssp 50
23 juillet 1823 – Bail de quatre années commençant à Noel prochain par Pierre Stephan, propriétaire à Strasbourg
au profit de Christian Gerst boulanger natif de Pfaffenhoffen
du Rez de chaussée d’une maison à Strasbourg rue de l’Ecrevisse N° 23 avec la boulangerie qui s’y trouve
plus deux chambres au premier étage, une chambre au deuxième et deux grenier y compris ube fariniète n moyennant un loyer de 10 francs par semaine ce qui fait par an 525 francs

Pierre Stephan, farinier, et Marguerite Dürringer vendent la maison à Marie Anne Stœssiger moyennant 10.000 francs

1823 (22.9.), Strasbourg 12 (42), M° Rencker n° 2793
Pierre Stephan, farinier, et Marguerite Dürringer
à Marie Anne Stoesiger, fille majeure
une maison avec tous ses droits, aisances & dépendances sise à Strasbourg marché aux Chevaux rue de l’Ecrevisse n° 23, d’un côté les représentants de le veuve Knapp, d’autre André Simon charpentier, derrière partie ledit Stephan partie Sr Renaud, et tout ce qui fait partie de la boulangerie, avec cinq poeles & les tuyaux qui s’y trouvent – acquis de Jean Maehn, boulanger suivant enchères reçues par M° Thurmann le 27 mars 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 116 numéro 105, les conjointss Maehn l’avaient acquis du Sr Heydel, boulanger, suivant acte reçu par M° Ubersaal le 31 octobre 1808. Ledit Heydel l’avait lui-même acquis à la Chambre des Contrats le 19 juillet 1773
suivant bail du 23 juillet dernier enreg. le 17 septembre fol. 104 les vendeurs ont loué partie de ladite maison avec la boulangerie à Chrétien Gerst, boulanger natif de Pfaffenhoffen pour 10 francs par semaine – moyennant 10.000 francs
Enregistrement, acp 164 f° 165-v du 23.9.

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Marie Ursule Walck, épouse du négociant Joseph Bertrand

1825 (1.3.), Strasbourg 14 (82), M° Lex n° 3326
Inventaire de la succession de Marie Ursule Walck, épouse de Joseph Bertrand, négociant absent dont on n’a point de nouvelles et dont on ignore le domicile, décédée le 9 février dernier – à la requête de Jean Laemmlé, sellier, mandataire de Nicolas Joseph Bertrand, sous lieutenant des douanes à Lauterbourg fils de la défunte, ledit Sr Laemmlé mandataire de Paul Alexandre Lorinet, sous lieutenant des douanes à Offendorf, père et tuteur légal de Marie Louise Loriné procréé avec feu Marie Ursule Bertrand
en une maison rue de l’Ecrevisse n° 23
masse 441 fr, passif 7134 fr
Enregistrement, acp 172 F° 63 du 10.3.

Marie Anne Stœssiger lègue la maison aux quatre enfants issus de sa sœur Marguerite Stœssiger et du boulanger Joseph Büggli

1840 (5.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 78 f° 79-v
27 mai 1825, Testament – Marie Anne Stoessinger native de Saverne en Alsace, legs par préciput
à Marguerite Joséphine, Anne Marie, Joseph, Caroline, Adélaïde porcréés du mariage de Joseph Buggli, boulanger, avec ma sœur Marguerite Stoessinger
la maison, dépendances à moi appartenante sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 23 – la part d’un enfant défunt devra revenir aux survivants, Marguerite Stoessinger aura le droit de posséder ladite maison et d’en jouir sa vie durant

Marie Anne Stœssiger meurt en 1840

1840 (22.9.), Strasbourg 1 (86), M° Rencker n° 15.319
Inventaire dressé en la maison rue de la Mésange n° [blanc] de la succession de Marie Anne Stoesiger, rentière décédée le 31 août dernier – à la requête de 1. Marguerite Stoesiger épouse de Joseph Buggli, boulanger, 2. Bernard Stoesiger, sellier à Paris, 3. Antoine Ritleng, notaire à la résidence de Strasbourg, représentant Antoine Knisch, canonnier à la 13° compagnie des canonniers vétérans détaché à Toulon, héritiers pour moitié de leur sœur et tante maternelle suivant testament olographe du 27 mai 1825 et deux codicilles des 21 juin 1825 et 19 juin 1829

III. une maison consistant en bâtiment de devant & de derrière, deux cour, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue des Charpentiers & marquée du n° 19, d’un côté les héritiers de la veuve Kolla, d’autre Philippe Frédéric Strohl – acquis sur Jean Pierre Clause, patissier, et Marie Anne Maring, par acte reçu M° Zimmer le 20 novembre 1810, divers autres titres pouvant servie à l’établissement de la propriété, partage et licitation par M° Humbourg le 18 décembre 1865, contrat de vente par M° Laquiante le 18 avril 1782, contrat de vente reçu M° Laquiante le 29 décembre 1790, jugement d’adjudication définitive au tribunal civil le 28 messior 9 suite au cahier des charges des 8 et 18 floréal 9, M° Zimmer 6 mars 1809
IV. une maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 23, d’un côté les représentants de la veuve Knapp, d’autre André Simon charpentier – acquis sur Pierre Stephan, farinier, et Marguerite Durringer par acte reçu Rencker notaire le 22 septembre 1823 transcrit au bureau des hypothèques volume 161 n° 152, et adjudication définitive par M° Thurmann le 3 avril 1819 suivant un cahier des charges du 27 février
immeubles, corps de biens à Niederhausbergen, II. 3/5 d’un corps de biens à Jetterswiller
Enregistrement, acp 281 f° 81 du 28.9.

Originaire de Colmar, François Joseph Buggli épouse en 1809 Marguerite Stœssiger, native de Saverne
1809 (23.11.), Strasbourg 14 (42), Not. Lex n° 3879
Contrat de mariage – François Joseph Buggli, natif de Colmar, garçon boulanger demeurant à Strasbourg fils de feu François Joseph Buggli ; praticien et de Marie Madeleine Bernauer
Marguerite Stoessger, native de Saverne demeurant à Strasbourg fille de feu Augustin Stoessger, sellier et de feu Barbe Marin
Enregistrement, acp 113 F° 146 du 2.12.
(M° Lex, Enregistrement, acp 113 F° 134 du 22.11.) 22 novembre1809 Consentement par Marie veuve de Buggli au mariage de son fils Joseph Buggli avec Marguerite Staessgen

Les enfants Buggli vendent la maison au boulanger Charles Füllhardt moyennant 16 000 francs

1842 (10.3.), Strasbourg 12 (156), M° Noetinger n° 14.220
Furent présents M. Joseph Buggli, boulanger demeurant à Strasbourg, M. Bartholomé Burg, horloger & Dame Marie Anne Buggli son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, agissant M. Burg tant en son nom qu’en qualité de mandataire de Dame Joséphine Buggli épouse de M. Joseph Voltz, boulanger avec lequelle elle demeure à Saverne (…), M. Martin Simon, tailleur d’habits & Dame Caroline Buggli son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, M. Florent Fritsch, patissier & D° Marguerite Buggli son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble à Strasbourg, agissant les dénommés tant en leur propre et privé nom qu’au nom & comme se portant fort de Dlle Adèle Buggli encore mineure sans exercer d’état demeurant à Strasbourg, leur sœur et belle sœur (vendent)
à M. Charles Füllhardt, boulanger demeurant à Strasbourg
savoir, Une maison à deux étages avec bâtiment de devant, bâtiment de derrière, cour, remise, pompe, four & dépendances, sise à Strasbourg rue de l’écrevisse N° 23, d’un côté M. Linden & de l’autre M Corbain, devant la rue & derrière (-) (…) Cet immeuble appartient aux dénommés Dames Burg, M. Buggli, Dame Simon, Dame Fritsch, Dame Voltz & Dme Buggli, à chaun pour un 6° pour leur avoir été légué par D° Marie Anne Stoesiger leur tante en vertu de son testament olographe en date à Strasbourg du 27 mai 1825 & deux codiciles faits en la même forme les 21 juin 1825 & 19 juin 1829 déposés en l’étude de M° Zimmer, notaire à Strasbourg en exécution d’une ordonnance de M. le Président du tribunal civil de Strasbourg en date du premier septembre 1840, lesdits testament & codiciles enregistrés à Strasbourg le 5 septembre 1840 (…) Marie Anne Stoesiger a acquis cet immeuble de Pierre Stephan, farinier, & Marguerite Duringer sa femme de Strasbourg suivant contrat passé devant M° Rencker notaire à Strasbourg le 22 septembre 1823 enregistré et transcrit le 24 du même mois volume 161 N° 152. Les conjoints Stephan ont acquis la même maison des conjoints Jean Maehn, boulanger à Strasbourg suivant procès verbal d’enchère reçu M° Thurmann notaire à Strasbourg du 27 mars 1819 enregistré & transcrit. Lesdits conjoints Maehn l’avaient acquis du sieur Heydel boulanger à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Ubersaal notaire à Strasbourg le 31 octobre 1808. Enfin le sieur Heydel était lui-même propriétaire pour l’avoir acquis à la ci devant Chambre des Contrats de cette ville le 19 juillet 1773. La présente vente est faite (…) pour le prix de 16.000 francs
acp 296 (3 Q 30 011) f° 10
Ratification par Adèle Buggli, 11. 8.bre 1842 Strasbourg 12 (158), M° Noetinger, Strasbourg 12 (158), M° Noetinger n° 15.098

Charles Füllhardt épouse en 1837 Caroline Auguste Hierthès, originaire d’Obermoschel en Palatinat
1837 (28.12.), Strasbourg 4 (85), M° Hatt n° 10.243
Contrat de mariage – Charles Théodore Füllhart, aubergiste au Contades banlieue de Strasbourg, fils de Valentin Füllhart, ci devant boulanger, et de feu Catherine née Goetz
Caroline Auguste Hierthès, fille majeure de feu Guillaume Auguste Hierthès, docteur en médecine à Obermorchel (Bavière rhénane) et de feu Caroline Jacobée née Heyler
Enregistrement, acp 256 F° 4-v du 5.1. – communauté réduite aux acquets

Charles Füllhardt et Auguste Caroline Hierthès hypothèquent la maison au profit des mineurs Füllhardt

1842 (9.5.), Strasbourg 12 (157), M° Noetinger n° 14.479
Obligation – Ont comparu M. Charles Füllhardt, boulanger & D° Auguste Caroline Hierthès son épouse de lui dûment autorisée, les deux demeurant à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir bien & légitimement
à Edouard Füllhardt, Amélie Füllhardt, Adolphe Füllhardt, Frédéric Füllhardt, Louis Philippe Füllhardt & Jean Füllhardt les six enfants mineurs domiciliés à Strasbourg, ayant pour tuteur datif M. Jacques Füllhardt, ancien boulanger demeurant à Strasbourg, ci présent et acceptant pour ses pupilles, la somme principale de 4666 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une Maison à deux étages, avec bâtiment de devant, bâtiment de derrière, cour, remise, four & dépendances, sise à Strasbourg rue de l’écrevisse N° 23, d’un côté M. Linden, de l’autre M. Corbian. Les débiteurs déclarent sous les peines du stellionat que cette maison leur appartient en toute propriété & qu’elle est franche & libre de tous privilèges et hypothèques à l’exception d’un principal de 5333 francs dû pour solde du prix d’acquisition de la maison suivant contrat de vente passé devant ledit notaire Noetinger le 10 mars dernier
acp 298 (3 Q 30 013) f° 19 du 10.5.

Nouvelle obligation entre les mêmes parties

1842 (23.Xbr), Strasbourg 12 (159), M° Noetinger n° 15.253
Obligation – Ont comparu M. Charles Füllhardt, boulanger et D° Auguste Caroline Hierthes, son épouse, de lui dûment autorisée, les deux demeurant à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir bien et légitimement
à Edouard Füllhardt, Amélie Füllhardt, Adolphe Füllhardt, Frédéric Füllhardt, Louis Philippe Füllhardt & Jean Füllhardt, les six enfants mineurs domiciliés à Strasbourg, ayant pour tuteur datif M. Jacques Füllhardt, ancien boulanger demeurant à Strasbourg, ci présent et acceptant pour ses pupilles, la somme principale de 1000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une maison à deux étages, avec bâtiment de devant, bâtiment de derrière, cour, remise, four et dépendances, sise à Strasbourg, rue de l’écrevisse N° 23, d’un côté M. Linden, de l’autre M. Corbian. Les débiteurs déclarent sous les peines du stellionat que cette maison leur appartient en toute propriété et qu’elle est franche et libre de tous privilèges et hypothèques à l’exception d’un principal de 5333 francs dû pour solde du prix d’acquisition de la maison suivant contrat de vente passé devant ledit notaire Noetinger le 10 mars dernier

Charles Füllhardt et Auguste Caroline Hierthès exposent la maison aux enchères sur la mise à prix de 12 000 francs

1844 (16.1.), Strasbourg 12 (162), M° Noetinger n° 16.516
Ont comparu Mr Charles Füllhart, boulanger & D° Auguste Caroline Hierthès, de son mari à ce autorisée & assistée, les deux demeurant ensemble à Strasbourg , lesquels étant intentionnés de faire vendre aux enchères publiques la maison ci-après désignée, ont requis les soussignés notaires d’en dresser le cahier des charges
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison à deux étages, avec bâtiment de devant, bâtiment de derrière, cour, remise, pompe, four & dépendances, sise à Strasbourg rue de l’écrevisse N° 23, d’un côté M. Linden, de l’autre M Corbain, devant la rue & derrière (-)
Etablissement de la propriété. Les comparans ont acquis ledit immeuble de 1° M. Joseph Buggli, boulanger, 2° M. Bartholomé Burg, horloger & D° Marie Anne Buggli son épouse, 3° M. Martin Simon, tailleur d’habits & D° Caroline Buggli son épouse, tous de Strasbourg, 4° D° Joséphine Buggli épouse de M. Joseph Voltz, boulanger à Saverne & 5° Delle Adèle Buggli, majeure, demeurante à Strasbourg, en vertu a) d’un contrat de vente reçu par ledit M° Noetinger le 10 mars 1842, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 du même mois Vol. 380 n° 80 & inscrit d’office le même jour vol. 362 N° 28, b) & d’un acte de ratification reçu par le même notaire le 11 octobre même année. Le prix d’acquisition était de 16.000 francs (…). Les susnommés Buggli étaient propriétaire de la maison vendue pour l’avoir acquise, à titre de legs, de leur tante D° Marie Anne Stoesiger en vertu de son testament olographe en date à Strasbourg du 27 mai 1825 & deux codiciles en en date du 21 juin même année & du 19 juin 1829 enregistrés à Strasbourg le 5 septembre 1840 f° 79 (…) et déposés en l’étude de M° Zimmer, notaire à Strasbourg en exécution d’une ordonnance de M. le Président du tribunal civil de Strasbourg en date du premier septembre 1840. Marie Anne Stoesiger avait acquis cet immeuble de Pierre Stephan farinier & Marguerite Düringer, sa femme, de Strasbourg suivant contrat passé devant M° Rencker, Notaire à Strasbourg, le 22 septembre 1823, transcrit le 24 du même mois volume 161 N° 152. Les conjoints Stephan l’avaient acquis de Jean Maehn, boulanger à Strasbourg & de sa femme, suivant procès verbal d’enchère reçu par M° Thurmann notaire à Strasbourg le 27 mars 1819 également transcrit. Les conjoints Maehn l’avaient acquis du Sr Heydel, boulanger à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Ubersaal notaire à Strasbourg le 31 octobre 1808. Et le Sr Heydel en avait fait l’acquisition en vertu d’un contrat de vente passé à la ci devant chambre des contrats de cette ville le 19 juillet 1773
Charges, clauses et conditions (…) la mise à prix est fixée à 12.000 francs
acp 318 (3 Q 30 033) f° 90-v

Charles Füllhardt et Auguste Caroline Hierthès vendent deux mois plus tard la maison au boulanger Jean Frédéric Gluntz et à Sophie Adam pour 12 200 francs

1844 (7.3.), Strasbourg 12 (163), M° Noetinger n° 16.626
Ont comparu Mr Charles Füllhart, boulanger et Dme Auguste Caroline Hierthès son épouse qu’il autorise aux effets ci après, demeurant ensemble à Strasbourg (vendent)
à M. Jean Frédéric Kluntz, boulanger et Dme Sophie Adam son épouse qu’il autorise demeurant aud. Strasbourg
Une maison à deux étages, avec bâtiment de devant, bâtiment de derrière, cour, remise, pompe, four et dépendances, sise à Strasbourg rue de l’écrevisse N° 23, tenant d’un côté à M. Linden, de l’autre à M Corbain, devant la rue & derrière la propriété de M. Hervé. Plus tous les fourneaux avec pierres et tuyaux et tous les rayons et chaudières se trouvant en la dite maison. (…) Les vendeurs ont acquis ledit immeuble de 1° M. Joseph Buggli, boulanger, 2° M. Bartholomé Burg, horloger et D° Marie Anne Buggli son épouse, 3° M. Martin Simon, tailleur d’habits et D° Caroline Buggli son épouse, tous de Strasbourg, 4° D° Joséphine Buggli épouse de M. Joseph Voltz, boulanger à Saverne et 5° Adèle Buggli majeure demeurant à Strasbourg, en vertu a) d’un contrat de vente reçu par led. M° Noetinger le 10 mars 1842, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 du même mois Vol. 380 n° 80 et inscrit d’office le même jour vol. 362 N° 28, b) et d’un acte de ratification reçu par le même notaire le 11 octobre même année. Le prix d’acquisition était de 16.000 francs (…). Les susnommés Buggli étaient propriétaire de la maison vendue pour l’avoir acquise à titre de legs de leur tante D° Marie Anne Stoesiger en vertu de son testament olographe en date à Strasbourg du 27 mai 1825 et deux codiciles en en date du 21 juin 1825 et du 19 juin 1829 enregistrés à Strasbourg le 5 septembre 1840 f° 79 (…) et déposés en l’étude de M° Zimmer, notaire à Strasbourg en exécution d’une ordonnance de M. le Président du tribunal civil de Strasbourg en date du premier septembre 1840. Marie Anne Stoesiger avait acquis cet immeuble de Pierre Stephan farinier et Marguerite Düringer sa femme de Strasbourg suivant contrat passé devant M° Rencker notaire à Strasbourg le 22 septembre 1823, transcrit le 24 du même mois volume 161 N° 152. Les conjoints Stephan l’avaient acquis de Jean Maehn, boulanger à Strasbourg et de sa femme suivant procès verbal d’enchère reçu par M° Thurmann notaire à Strasbourg le 27 mars 1819 également transcrit. Les conjoints Maehn l’avaient acquis du S. Heydel boulanger à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Ubersaal notaire à Strasbourg le 31 octobre 1808. Et ledit Heydel en avait fait l’acquisition en vertu d’un contrat de vente passé à la ci devant chambre des contrats de cette ville le 19 juillet 1773. La présente vente est faite (…) pour le prix et somme de 12.500 francs
acp 320 (3 Q 30 035) f° 78

Jean Frédéric Gluntz épouse Sophie Adam en 1841
1841 (11.10.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Jean Frédéric Gluntz, compagnon boulanger à Strasbourg, fils majeur de Jean Jacques Gluntz, farinier en la même ville et de Catherine Dorothée Hoffmann sa femme
et de Sophie Adam, fille majeure de Michel Adam, laitier, et de Marguerite Riehl de Strasbourg
acp 291 (3 Q 30 006) f° 73-v du 18.10. sous le régime de ma communauté de biens réduite aux acquêts
Le futur époux déclare apporter en mariage une somme de 1000 francs provenant de ses gains et une somme de 1500 francs qu’il a reçu de ses père et mère à titre de don manuel
Les père et mère de la future épouse constituent en dot à leur fille un mobilier d’une valeur de 1166 francs ef une somme de 1200 francs, total 2366
Donation réciproque en faveur du survivant de l’usufruit viager de sous les biens du prémourant

Sophie Adam meurt sans postérité en 1846

1847 (20.2.), Strasbourg 12 (170), Not. Noetinger n° 19.096
Inventaire de la succession délaissée par Sophie Adam décédée le 17 décembre 1846 épouse de Frédéric Gluntz, boulanger
L’an 1847 le 20 janvier, trois heures de relevée, à la requête 1° de Mr Jean Frédéric Gluntz, boulanger demeurant à Strasbourg rue de l’écrevisse, agissant tant à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui avait subsisté entre lui & feue Dame Sophie Adam son épouse, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Grimmer notaire en cette ville le 11 octobre 1841 que comme donataire en usufruit en verti du même contrat de toute la succession de lad. défunte son épouse
2° de Mr Michel Adam, marquaire & Dame Catherine Marguerithe Riehl son épouse qu’il autorisé, demeurant ensemble à Strasbourg rue du faubourg de Pierre, agissant tant en leur nom personnel qu’en qualité d’administrateurs légaux des biens de Delle Frédérique Adam leur fille mineure de 20 ans, 3° Et M. Frédéric Adam fils, marquaire demeurant à Strasbourg, lesdits époux Adam-Riehl héritiers à réserve chacun pour un quart de la défunte Sophie Adam leur fille (…) et lesd. Frédéric et Frédérique Adam héritiers conjointement de l’autre moitié de la succession de la défunte leur sœur germaine

§ IV. Immeubles. Il a été acquis durant le mariage Une maison à deux étages, avec une aile de bâtiment derrière servant également de logement, cour, remise, pompe, four & dépendances, le tout situé à Strasbourg, rue de l’écrevisse N° 23, entre M.M. Linden& Corbain, donnant par devant la rue & par derrière sur la propriété de M. Hervé. Acquis de Charles Füllhart, boulanger & Dame Auguste Caroline Hierthès, son épouse demeurant à Strasbourg suivant Contrat de vente passé devant ledit M° Noetinger le 7 mars 1854 moyennant le prix de 12.500 francs (…) lequel a été transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 15 mars 1844 volume 415 N° 11.
acp 358 (3 Q 30 073) f° 20 – Il dépend de ladite succession un mobilier de communauté évalué à 3912. Dettes actives montant à 400, argent comptant 500
Une maison rue de l’Ecrevisse N° 23
Garde robe 24 – Passif montant à 17.866 francs
acp 358 (3 Q 30 073) f° 20

Les héritiers Adam renoncent à la succession de Sophie Adam
1847 (28.6.), Strasbourg 12 (172), Not. Noetinger n° 19.409
Renonciation – Ont comparu 1° Le Sieur Michel Adam, nourrisseur de vaches, & Dame Catherine Marguerite Riehl son épouse qu’il autorise, demeurant à Strasbourg rue du faubourg de Pierre, 2° Monsieur Frédéric Adam fils, nourrisseur de vaches, ddemeurant en ladite ville 3° Mademoiselle Frédérique Adam, fille mineure desdits époux Adam avec lesquels elle demeure & qui se portent d’ailleurs forts d’elle
lesquels ont par les présentes déclaré renoncer purement et simplement à la communauté d’acquets qui avait existé entre le sieur Jean Frédéric Gluntz, boulanger demeurant à Strasbourg rue de l’écrevisse & feue Dame Sophie Adam, son épouse dont ils sont seuls héritiers ainsi que le constate l’inventaire dressé par le ministère dud. M° Noetinger le 20 février dernier

Jean Frédéric Gluntz se remarie avec Frédérique Adam, sœur de sa première femme. Il apporte entre autres la maison en mariage

1847 (28.6.), Strasbourg 12 (172), Not. Noetinger n° 19.411
Contrat de mariage – Ont comparu Monsieur Jean Frédéric Gluntz, boulanger demeurant à Strasbourg veuf en premières noces sans enfant de Dame Sophie Adam décédée à Strasbourg, stipulant en son propre non comme futur époux
Et Mademoiselle Frédérique Adam, célibataire, sans état, demeurant à Strasbourg, fille mineure de Mr Michel Adam, nourriseur de vaches & de Dame Catherine Marguerite Riehl conjoints demeurant ensemble à Strasbourg, stipulant également en son nom personnel, avec le consentement & sous l’assistance de desdits père et mère, d’autre part

Article six. Le futur époux déclare qu’au moyen de la renonciation faite par les héritiers de feu son épouse à la communauté d’entre lui et cette dernière [Sophie Adam] ses apports consistent 1° dans les meubles et objets mobiliers composant ladite communauté & détaillés dans l’inventaire auqueil il a fait procéder par le ministère de M° Noetinger le 20 février dernier (…) 3° Dans une maison & dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse N° 23
acp 362 (3 Q 30 077) f° 89 – communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur consistent en 1° une somme de 1472 francs montant de l’estimation des objets mobiliers dépendant de la communauté qui a existé entre entre lui et Sophie Adam sa première femme (…) 2° en une somme de 5000 francs provenant de rentrées espérées deuis la confection dudit inventaire, 3° une maison à Strasbourg
Donation en avancement d’hoirie par Michel Adam et Catherine Marguerite Riehl à la future leur fille acceptant d’une somme de 4000 francs en numéraire, la future apporte en outre un trousseau de la valeur de 380 francs provenant de donation manuelle, total 4380 francs
Donation par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession du prémourant
Donation par le futur à la future de la propriété de la m* à charge par elle de verser à la succession la somme de 16.000 francs

Registre de population 600 MW 192 (1846 sqq) Rue de l’Ecrevisse N° 23 f° 306 (i 84)
Gluntz Frédéric 1818, Strasbourg, Boulanger, P. M. (entré) 6 avril 44
id. née Adam Sophie 1818, id. Ep., décédée
id. née Adam Marguerite Frédérique 1826, id., Ep en 2° noces, (auparavant) faub. de pierre, (‘entrée) 1 juillet 1847
id. Frédéric 1845, id., fils
id. Julie Emilie Sophie 1 fevr. 1849, id. fille
id. Amélie Caroline 1852, id. fille, 20 Xbre 1852, décédée
id. Marie Mathilde 9 Juin 1853, id. fille

Propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1898, Jean Scheyder, originaire de Kleingœft, épouse en 1888 Marie Catherine Kieffer originaire de Hohengœft.

Mariage, Strasbourg (n° 757)
Strassburg am 8. December 1888 Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Bäcker Johann Scheyder, katholischer Religion, geboren den 21. Maertz des Jahres 1857 zu Kleingoeft (Unter-Elsaß), wohnhaft zu Strassburg, unehelicher Sohn der verstorbenen gewerblosen Anna Mariea Scheyder, zuletzt wohnhaft zu Kleingoeft, 2. die Dienstmagd Marie Catharina Kieffer, katholischer Religion, geboren den 18. Novembre des Jahres 1863 zu Hohengoeft (Unter-Elsaß), wohnhaft zu Strassburg, eheliche Tochter des verstorbenen Ackerers Anton Kieffer, wohnhaft zuletzt zu Hohengoeft und der Marie Catharina Sonnendrucker, ohne Beruf, wohnhaft zu Hohengoeft. Als Zeugen waren zugegen und erschienen 3. der Bäcker Joseph Scheyder, 58 Jahr alt, wohnhaft zu Strassburg (i 85)

La maison appartient ensuite au boulanger Joseph Roos et à sa femme Marie Georgette Adloff puis à leur fille Marguerite Joséphine qui épouse en 1927 Alfred Burg

Alfred Roos et Marguerite Joséphine Roos, 12 juillet 1927, acte 915
Naissance, Strasbourg (n° 4119) Strassburg am 15. November 1902. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Bäckermeister Joseph Roos, wohnhaft in Strassburg Kalbsgasse 21., katholischer Religion, und zeigte an, daß von der Maria Georgette gebornen Adloff seiner Ehefrau, katholischer Religion, bei ihme zu Strassburg in seiner Wohnung am 13. November des Jahres 1902 um elf Uhr ein Mädchen geboren worden sei und daß das Kind die Vornamen Margaretha Josephine erhalten habe.
[in margine :] Mariée à Strasbourg le 12 juillet 1927 avec Alfred Burg
[in margine :] Décédée le 29 janvier 1993 à Illkirch-Graffenstaden (i 86)



80, Grand rue


Grand rue n° 80 – VII 105 (Blondel), P 767 puis section 6 parcelle 1 (cadastre)

Maison zum Borsten (à la soie de porc)
Nouvelle façade par le boulanger Jean Daniel Lipp, maître maçon Jean Lingenhœlin (1768)


Façade, étages, rez-de-chaussée (juillet, août 2022)

Appelée zum Borsten (à la soie de porc, d’après les mentions en 1693 et en 1707), la maison inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du cordonnier Gerlac Fischer comprend notamment un encorbellement de 19 pieds ½ de long en saillie de 3 pieds 3 pouces. Une boulangerie y est exploitée depuis que Jean Spœtter s’en est rendu propriétaire en 1597. Les boulangers sont notamment Georges Wagner (1631-1668) et Jacques Lipp (1713-1750). Le bâtiment avant a un rez-de-chaussée surmonté d’un étage comme le montre le plan-relief (1727). La cave est voûtée, le fournil et le four se trouvent dans le bâtiment arrière d’après le billet d’estimation de 1751. Les héritiers Lipp cèdent à leur voisine (actuel n° 82) veuve de Zacharie Krafft le droit de faire s’écouler les eaux par leur propriété. Daniel Lipp charge en 1768 le maître maçon Jean Lingenhœlin d’aménager un poêle au rez-de-chaussée et à chacun des deux étages – il ajoute un étage et fait refaire la façade qu’on voit aujourd’hui : des cordons séparent les étages, les fenêtres à appui galbé ont des garde-corps en fer forgé et des fausses clés, le rez-de-chaussée a trois arcades parementées de grès à refends. Le propriétaire passe deux ans plus tard une obligation au profit du maître maçon.


Plan-relief de 1725. La maison est à gauche de la rue des Cheveux qui s’ouvre au milieu de l’image (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 127 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la Grand rue se trouve à gauche du repère (r) : trois arcades au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à un étage mansardé surmonté de deux lucarnes. La rue des Cheveux s’ouvre à droite du repère (r), on voit le pignon du bâtiment avant, un mur percé d’une porte qui donne dans la cour et le bâtiment arrière à demi-toit. La cour F représente l’arrière (2-3) du bâtiment avant, le mur (1-2) qui sépare la cour de la rue des Cheveux, le bâtiment arrière (1-4) et le bâtiment latéral (3-4) à l’est en forme de remise. La cour E montre à droite du repère (1) le bâtiment arrière en appentis puis l’arrière de la remise.
La maison porte d’abord le n° 38 (1784-1857) puis le n°.82.


Cours F et E

Les héritiers du boulanger Jacques Mündel vendent la maison par adjudication à Jean Georges Jecklé en 1858. Elle est attribuée l’année suivante au surenchérisseur Laurent Hagé qui fait des travaux dans les bâtiments arrière en 1864. Le revenu cadastral de l’immeuble passe alors de 180 à 253 francs. Laurent Hagé est poursuivi par ses créanciers. Le boulanger Jacques Freyss achète la maison en 1866 lors de l’expropriation forcée mais n’en règle pas le prix. Elle est alors revendue à Joseph Leibenguth, en 1868. Son fils Justin Leibenguth met en cause la Ville en 1901 quand des fissures apparaissent suite aux travaux de canalisation. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 fait de légers dégâts. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme qui constate en 1946 que le bâtiment arrière où se trouve le fournil manque d’entretien demande une enquête avant d’attribuer un crédit. La partie arrière de la parcelle est ensuite détachée partie pour y construire un bâtiment (parcelle 100/1) et partie pour être réunie à la voie publique (101/1). Le boulanger Alphonse Schneider fait transformer en 1977 la devanture.


Plan pour les travaux de 1908 – Nouvelle devanture (1978)
Plan cadastral de situation (1977), dossier de la Police du Bâtiment
Clôture qui ferme l’ancienne rue des Cheveux vers la Grand rue (septembre 2022)

septembre 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1597 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Gerlac Fischer, cordonnier, et (1567) Ursule Graff, veuve du cordonnier Jean Schneider – luthériens
v Adam Wehrlin, meunier, et (1586) Odile Beck, veuve du tisserand Jean Steuber de Niederachern – luthériens
1597 v Jean Spœtter, boulanger, et (v. 1577) Véronique Hug – luthériens
1601 v Jean Wurst, boulanger, et (1601) Sibylle Dinginger – luthériens
1602 h Barthelémy Messner, boulanger, et (1602) Sibylle Dinginger veuve de Jean Wurst – luthériens
1606 h Jean Karrenbacher, meunier, et (1606) Sibylle Dinginger veuve de Jean Wurst et de Barthelémy Messner – luthériens
1616 h Matthieu Oswald, meunier, et (1616) Sibylle Dinginger veuve de Jean Wurst, de Barthelémy Messner et de Jean Karrenbacher, puis (1625) Susanne Kauffmann – luthériens
1626 h Georges Lochbühler, tailleur, et (1606) Walburge Wolff puis (1626) Susanne Kauffmann veuve de Matthieu Oswald – luthériens
1631 v Georges Wagner, boulanger, et (1627) Marthe Rauscher – luthériens
1675 v Georges Hüffel, boulanger, et (1671) Anne Marie Dolp – luthériens
1693 h Ulric Greiner, boulanger puis huilier, et (1693) Marie Ursule Hüffel puis (1698) Madeleine Schweigheusser – luthériens
1707 v Laurent Klingler, boulanger, et (1702) Anne Marie Schlegel puis (1704) Anne Marguerite Formier – luthériens
1713 h Jacques Lipp, boulanger, et (1713) Anne Marguerite Formier veuve de Laurent Klingler – luthériens
1757 h Jean Daniel Lipp, boulanger, et (1744) Marguerite Vix – luthériens
1809 v Geoffroi Klein, boulanger, et (1805) Marguerite Madeleine Lipp puis (1822) Catherine Elisabeth Sturm
1819 v Dominique Louis Grimm, boulanger, et (1818) Gertrude Weber
1828 v Jacques Mündel, boulanger, et (1819) Salomé Ehrhard
1858 v Jean Georges Jecklé, boulanger, et (1850) Sophie Caroline Mauss puis (1858) Salomé Becker
1859 adj Laurent Hagé, boulanger, et (1849) Marie Anne Wersing, (1861) Marie Thérèse Heilmann puis (1872) Hélène Ulrich
1866 adj Jacques Freyss, boulanger, et (1863) Marguerite Griesbach
1868 adj Joseph Leibenguth, boulanger, et (1862) Marie Madeleine Bornert
1893* h (Laurent) Justin Leibenguth, boulanger, et (1890) (Mathilde) Joséphine Lipp
1946* h Justin Laurent Leibenguth

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 450 livres en 1697, 375 livres en 1748, 1 000 livres en 1712, 900 livres en 1762

(1765, Liste Blondel) VII 105, Daniel Lipp
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Daniel Lipp, 15 toises, 2 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 767, Mündel, Jacques, boulanger – maison, sol, cour – 1,65 are

Locations

1599, Sébastien Leh, boulanger
1620, Bernard Illinger, boulanger
1669, Balthasar Henning, boulanger
1801, Joseph Raul, boulanger, et Barbe Winderhalter
1827, Michel Haussmann, boulanger, et Barbe Augsburger

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 197-v
La maison appartient au cordonnier Gerlac Fischer qui régle 10 sols 4 deniers pour un encorbellement (19 pieds ½ de long, 3 pieds 3 pouces de saillie), une boutique (11 pieds de long, 4 pieds de large), un soupirail (1 pied ½ de large, en saillie de 22 pouces), une porte de cave inclinée (3 pieds 9 pouces de large)

Anderseits Oberstraßen beÿ dem Zollthörlein wider hienein gemeßen
Gerlach Fischer der Schuster hatt vor seinem hauß oben ein Vsstoß xx= schu lang, Vnd iij schu iij Zoll herauß, Ein Laden xj schu lang, Vnd iiij schu breÿt, Ein ligendt Kellerfenster i+ schu breÿt, xxij Zoll herauß, Ein ligende Kellerthüer iiij schu ix Zoll breÿt, Vnd iii+ schu herauß, Bessert für das Niessen, x ß iiij d.

Voirie

1861, Voirie (283 MW 341)

Parquet, Procureur Impérial 22 janvier 1861, J’ai l’honneur de vous prier de vouloir bien donner ordre pour que M. Birckicht conducteur voyer de la ville ou tel autre employé soit présent à l’audience correctionnelle du 25 janvier prochain, Je ferai juger a cette audience les contraventions de voirie (defaut de badigeonnage) élevées a la charge des propriétaires suivants
1. Klauhold Auguste rue de l’Ail n° 9
2. Reichardt Elise femme Perderizer quai de l’Abattoir 8
3. Magé Laurent grand rue n° 80
4. Klinck Edouard rue du Bain aux plantes n° 5
5. West Michel Quai Turckheim n° 11
6. Klinck Frédéric rue du Bain aux plantes n° 1
7. Diegel Jacques rue des lentilles n° 2
8. Heydt Auguste rue de Schiltigheim n° 15
9. Wagner Auguste rue des Aveugles n° 4
10. Friedel Charles et Wüst Auguste rue de la Lie n° 2
11. Vve Vogt née Matter Madeleine faubourg de Pierre n° 32
(Joint imprimé sur l’entretien des façades)

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1768. Le maître maçon Jean Lingenhœlin expose les travaux qu’il va faire chez le boulanger Daniel Lipp dans sa maison rue des Cheveux, à savoir vers la Grand rue un poêle au rez-de-chaussée, au premier et au deuxième étage, à l’arrière une cuisine pourvue d’un fourneau et d’une hotte de cheminée, le tuyau suivant le pignon en pierre à distance des pièces en bois.

(p. 174) Dienstags d. 29.ten Novembris 1768.
Mr Daniel Lipp der Weißbeck Will in seiner am haargäßel gelegenen behaußung, au rez de chaussée ersten und Zweÿten stock jedesmal eine stube gegen der straß, hinden daran die Kuchen mit Herd und Caminschoß machen, die rohr am steinern gäbel hinauf vom allem holtz entfernt. Erkanndt, Willfahrt – Mr Linckenhölin

Description de la maison

  • 1712 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un passage latéral, un bâtiment arrière, un fournil, une cave voûtée, estimée avec le puits, le sol et autres appartenances et dépendances à la somme de 2000 florins
  • 1751 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle et une cuisine, au premier étage un poêle, un vestibule où se trouve le fourneau, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le bâtiment arrière renferme le fournil et le four, à l’étage une chambre, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec le puits, le sol et autres appartenances et dépendances à la somme de 1400 florins
  • 1864, police d’assurance

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 73 / 39
Klein
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 148 case 4

Mundel Jacques, boulanger

P 767, maison, sol, Grand’rue 39
Contenance : 1,65
Revenu total : 180,86 (180 et 0,86)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 3

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 495 case 1
N.B. Ni Jacques Freyss, acquéreur en 1866, ni, Joseph Leibenguth, acquéreur en 1868, ne figurent parmi les propriétaires.

Mündel Jacques, boulanger
1860 Jaecklé, Georges, boulanger
1862 Hagé, Laurent, boulanger
1883/4 Leibenguth; Joseph Bäcker Wittwe und 3 Kinder
93/94 Leibenguth, Maria, Frl, Justin Lorenz Bäcker und Maria Antoinette Frl.

P 767, maison, sol, Grande rue 80
Contenance : 1,65
Revenu total : 180,86 (180 et 0,86)
Folio de provenance : (148)
Folio de destination : 495, augm. (sol Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1864
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

P 767, maison
Revenu total : 258,86 (258 et 0,86)
Folio de provenance : 495, Augm. de c.on
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1864
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 35 / 28
fenêtres du 3° et au-dessus : 11 / 9
1864, Augmentations – Hagé Laurent f° 495, P 767, Maison, revenu 258, Aug.on de C.on, achevée en 1861, imposable en 1864, imposée en 1864
Diminutions – Hagé Laurent f° 495, P 767, Maison, revenu 180, Aug.on de C.on, supp. en 1864

Cadastre allemand, registre 29 f° 63 case 1

Parcelle, section 6, n° 1 – autrefois P 767
Canton : Haargäßchen Hs N° 12 – Langstraße Hs N° 80
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,50
Revenu : 2100 – 2800
Remarques

(Propriétaire), compte 748
Leibenguth Joseph Justus
1946 Leibenguth Justin Laurent
(2606)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche p. 344

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

39
Pr. Lipp, Jean Daniel – Boulangers
Loc. Schauer, George, Mésureur de grains – Lanterne
Loc. Bronsal, Jean Philibert – Perruquier – Vignerons

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 98)

(Haus Nr.) 80
Bernhard, Bäckermstr. 01
Leibenguth, Rentner. E 2
Staib, Parketlager. 3
Siffert, Schreiner. 4
Trudersheim, Maurer. H 1
Simon, Wwe. H 2.
Müller, Tagner. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 169)

Grand rue 80 et rue des Cheveux 12 (1884-1996)

Le propriétaire Hagé fait fermer en 1864 par des planches une croisée au rez-de-chaussée et en ouvre une nouvelle à côté dans la rue des Cheveux bien que le bâtiment dépasse de l’alignement. La veuve Leibenguth charge en 1890 le maître maçon Ludæscher de refaire le four voûté de boulanger. Elle fait rehausser en 1893 la cheminée de la boulangerie à la demande du maire. Des fissures apparaissent quand la Ville fait poser des canalisations, Justin Leibenguth se retourne en 1901 contre la Ville. Il fait percer une fenêtre en 1908 et plâtrer la cloison entre la chambre à farine et le bûcher. Des voisins se plaignent en 1907 et en 1909 des fumées provenant de la cheminée qui est rehaussée en 1911. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 fait de légers dégâts. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme qui a constaté en 1946 que le bâtiment arrière, comprenant un fournil, manque d’entretien demande une enquête avant d’attribuer un crédit. Le maire ne s’oppose pas aux travaux que veut faire en 1956 le propriétaire Leibenguth bien que les bâtiments dépassent de l’alignement légal, tant vers la Grand rue que vers la rue des Cheveux.
La boulangerie est exploitée par Antoine Bernhard (1907), Ernest Grauer (1914), Jean Münch (1920), Fuchs (1965) puis Alphonse Schneider et Denise Guterl qui transforment en 1977 la devanture.

Sommaire
  • 1884 – Le maire notifie le rentier Leibenguth (demeurant 19, rue des Bouchers) de faire ravaler la façade au 80, Grand rue. La veuve Joseph Leibenguth née Bornert déclare que la maison qui lui appartient ainsi qu’à ses enfants a été ravalée en 1876 et demande de reporter le ravalement en 1886, ses immeubles étant son seul revenu depuis la mort de son mari. – Le maire rappelle en 1885 que le règlement porte à la fois qu’un ravalement doit avoir lieu tous les dix ans et que la façade doit être constamment propre. – Travaux terminés, novembre 1885.
  • 1884 (juillet) – Le maire notifie la veuve Leibenguth de mettre un tuyau d’aération à sa fosse d’aisances. Le tuyau a été posé mais n’est pas assez haut (septembre) de sorte qu’il incommode lee habitants. Travaux terminés, octobre
  • 1886 – Le commissaire de police constate que la cheminée est en mauvais état (il s’en détache des fragments) – Les services municipaux constatent que la cheminée qui part du sous-sol et longe le mur de la rue des Cheveux a été réparée. Ils remarquent que le mur du bâtiment latéral vers la rue des Cheveux dont le rez-de-chaussée donne dans la cour a des pans de bois en mauvais état.
  • 1890 – La veuve Leibenguth demande l’autorisation de refaire le four voûté de boulanger
    Le maître maçon Ludæscher ( 6, rue du Coq) est autorisé à le rebâtir – Travaux terminés, juin
  • 1890 – Le maire notifie le rentier Leibenguth (demeurant 19, rue des Bouchers) de faire ravaler la façade au 80, Grand rue. – Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, juin 1891
  • 1893 – Le marchand épicier Philippe Scheer (84, Grand rue) demande que sa voisine Meyer (n° 82) vide sa fosse d’aisances. Croquis des n° 82 et 84 et de la cour arrière Scheer adjacente à la propriété Leibenguth (n° 80) – La Police du Bâtiment conclut que l’humidité ne provient pas de la fosse et que le seul remède est d’insérer une couche isolante dans le mur. La cheminée de la boulangerie Leibenguth qui incommode Scheer devra être rehaussée – Le maire demande à la veuve Leibenguth de rehausser la cheminée conformément au règlement du 30 novembre 1891. – Le maire accorde un délai puisque les fumées ne sortent de la cheminée que la nuit. – Travaux terminés, juillet 1893.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence trois fenêtres au rez-de-chaussée et deux soupiraux. – Rappel, 1898 – Travaux terminés, février 1899
  • 1901 – Rapport sur l’état de la maison qui appartient à Laurent Leibenguth, la Ville étant représentée par les architectes Maurer et Nyssen (visite du 12 novembre 1901).
    Le logement rue des Cheveux est en pans de bois, sans cave. Le rez-de-chaussée comprend un fournil et un entrepôt en bon état. Les murs vers la cour sont fissurés.
    Bâtiment d’angle – La façade est fissurée. Le rez-de-chaussée en bon état comprend le magasin, les dessus de fenêtre sont fissurés. Les voûtes du sous-sol ont des fissures vers la Grand rue, les murs sont en bon état. Au premier étage, fissures au plafond de la chambre d’angle. Au deuxième étage, fissures dans les murs de la cage d’escalier, fissures au plafond de la chambre d’angle et dans la pièce voisine, fissures dans les dessus de fenêtre. Au troisième étage, fissures dans les murs de la cage d’escalier, fissures au plafond de la chambre d’angle et fissures dans les dessus de fenêtre de la pièce voisine.
    1901 (2 décembre) – La visite a eu lieu à la demande du Service d’architecture qui pose des canalisations. Le bâtiment a 130 ans d’après un millésime, il est construit partie en pierre partie en pan de bois. Les fissures sont sans doute anciennes. Lors de la pose des canalisations, le mur de 18 mètres de haut vers la rue des Cheveux a légèrement bougé. Les anciennes fissures se sont agrandies et une nouvelle est apparue. Il n’y a pas de nouvelles fissures dans le pignon. La stabilité du bâtiment n’est pas compromise. – Les visites suivantes (10 décembre 12, 18 et 21 décembre, 15 janvier 1902) n’apportent pas d fait nouveau.
    1902 (28 janvier) – Les dommages dus aux travaux sont estimés à 300 marks, somme arrêtée avec l’accord de Metzger, entrepreneur du propriétaire.
    1902 (11 février) – L’étai contre le pignon rue des Cheveux est retiré
    1902 (mars) – Le propriétaire a fait faire des travaux dans l’intérêt général – comme pour le bâtiment Stutzinger sis 1, rue de l’Argile el le bâtiment Freysz rue des Aveugles
    1902 (juin) – Le maire écrit au Service municipal d’architecture
  • 1902 – Rapport sur un feu de cheminée. Pas de dégâts
  • 1902 – Le maire notifie le sieur Leibenguth de Geispolsheim de faire ravaler la façade – Justin Leibenguth demande un délai en arguant que les canalisations ont provoqué des fissures et donc des dépenses imprévues. Le maire accorde à deux reprises un délai d’un an.
    1904 – L’entrepreneur Albert Metzger (3, rue du Brochet) demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux en cours, juillet, terminés, septembre
  • 1905 – Dossier. La visite de la maison a finalement lieu le 6 février 1906. Les fissures dans le mur extérieur du bâtiment arrière ne se sont pas agrandies – L’affaire est transmise au Service d’architecture.
  • 1907 – Emile Jung (papetier, éditeur de cartes, demeurant 78, Grand rue) se plaint de la suie provenant de la cheminée du n° 80. – La Police du Bâtiment constate les faits et écrit au propriétaire qui répond que la cheminée est fort ancienne et qu’en outre elle ne sert plus depuis que le fourneau de cuisine est chauffé au gaz – La Police du Bâtiment constate que les fourneaux sont toujours raccordés à la cheminée et qu’ils sont utilisés.
    Nouvelles plaintes pendant l’hiver 1907-1908.
    1908 (février) – Le maire renvoie Emile Jung aux tribunaux et demande au propriétaire Leibenguth de faire ramoner la cheminée.
  • 1906 (8 octobre) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Antoine Bernhard demande l’autorisation d’exploiter une boulangerie – La boulangerie a 2,70 de haut. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à faire.
    Autre dossier (28 octobre) – La chambre à farine n’est pas assez aérée
    1907 (mai) – Le préfet autorise Antoine Bernhard à continuer d’exploiter la boulangerie sous certaines conditions
    1907 (décembre) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Ernest Grauer demande l’autorisation de continuer à exploiter la boulangerie dans la propriété Leibenguth – La chambre à farine est sombre et dépasse de l’alignement dans la rue des Cheveux. Elle est séparée du bûcher par une cloison en lattes
    1908 février) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police qui demande copie de l’autorisation accordée par le préfet – Les conditions (établies suite à la précédente visite) ne sont pas remplies.
    1908 (juin) – Rapport sur le propriétaire, marié avec Joséphine Lipp, père de sept enfant de 6 à 16 ans. La maison estimée à 40.000 marks n’est pas hypothéquée. Il acquitte des impôts de 8 marks pour les loyers et de 170 marks pour la maison.
  • 1908 – Justin Leibenguth demande l’autorisation de percer une fenêtre – Autorisation – La fenêtre et les travaux prescrits sont terminés (cloison entre la chambre à farine et le bûcher, plafond des mêmes locaux) – Plan
    1909 – Dossier. Le commissaire de police demande si les travaux prescrits sont exécutés
  • 1909 – G. Berlin, propriétaire du 46, rue du Fossé des Tanneurs, se plaint des fumées et de la suie provenant de la cheminée du boulanger Grauer (80, Grand rue) – La Police du Bâtiment estime qu’il n’est pas nécessaire de modifier la cheminée rehaussée en 1892, d’autant qu’elle dépasse celle du plaignant de 3,50 mètres.
    1910 – Nouvelle plainte du même en juillet et en octobre – La Police du Bâtiment note que la maison du plaignant a été construite en 1904. Leibenguth ne peut donc pas arguer de l’ancienneté de la cheminée, il est cependant disposé à faire des travaux si le plaignant contribue à en régler le prix. – La cheminée est rehaussée, juillet 1911.
  • Commission contre les logements insalubres – 1899. Propriétaire, Leibenguth, domicilié sur place. La maison comprend un cabinet d’aisance pour le propriétaire et un autre pour cinq locataires. La commission note que les cabinets sont sombres. Les galetas sans éclairage direct ne doivent plus servir de chambre pour les apprentis.
    1903. Maître (boulanger) Bernhard. Rien à signaler
    1905. Liste en 5 points de travaux à faire. Le propriétaire objecte que les canalisations ont endommagé la maison. Le maire répond que les travaux à faire ne sont pas liés aux dommages allégués – Travaux terminés, 1906
    1908. Liste en 4 points de travaux à faire (dont une rampe à poser à l’escalier).
    1909. La cheminée rue des Cheveux doit être rehaussée de 2,50 à 3 mètres. Le maire engage une procédure contre le propriétaire. Travaux terminés, septembre 1910.
    1912 – Le locataire Schwaab à propos de la dénonciation de son bail. Nouvelles plaintes du même, 1913
    1913. Liste en 4 points de travaux à faire. Le maire engage en 1914 une procédure contre le propriétaire.
    1915. Commission des logements militaires. Liste en 9 points de travaux à faire
  • 1912 – La Commission des logements constate que la cheminée du troisième étage (logement Veit) repose sur une poutre. – La Police du Bâtiment renonce à exiger des transformations qui seraient difficiles, d’autant que la cheminée ne sert qu’à un fourneau de cuisine.
  • 1914 – Courrier du préfet. Le maître boulanger Ernest Grauer doit exécuter les travaux pour satisfaire à l’ordonnance régionale du 20 août 1906 (transformation du fournil)
  • 1913 – Le boulanger Ernest Grauer demande l’autorisation d’installer un pétrin électrique (1 ½ cheval) – L’inspecteur du travail donne son accord avec les conditions à respecter – Autorisation, à condition de plâtrer le plafond – Plans (le fournil se trouve à l’arrière du bâtiment rue des Cheveux) – Frédéric Guillaume Kircher (bureau technique) fournit une description – Le commissaire de police demande si les travaux prescrits sont exécutés
  • 1916 – Dossier suite à un courrier de la commission des logements militaires – Les parois du fournil doivent être recouvertes de matériau non inflammable. – Liste d’autres travaux à faire – Justin Leibenguth présente ses objections – Rapport d’expertise dans la partie Commission contre les logements insalubres
  • 1920 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Jean Münch demande l’autorisation de continuer à exploiter la boulangerie. Le fournil a 2,70 au lieu de 3 mètres de haut. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à faire
    Jean Münch est autorisé à reprendre la boulangerie (transfert du permis accordé le 17 juillet 1914) – Le préfet accorde dérogation quant à la hauteur du fournil
  • 1937 – Guillaume Rimmlin, propriétaire du 46, rue du Fossé des Tanneurs, se plaint que la fenêtre dans le mur coupe-feu qui le sépare du 12, rue des Cheveux a été transformée de manière à ce qu’on puisse l’ouvrir. – La Police du Bâtiment déclare ne pas être compétente pour une fenêtre dans un mur de séparation (et non coupe-feu). Croquis
  • 1945. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 a fait de légers dégâts. Certificat de sinistré accordé à Albert Heinkele (quatrième étage)
    1946. Dommage de guerre, Justin, Leibenguth
  • 1946 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme qui a constaté que le bâtiment arrière, comprenant un fournil, est insalubre et manque d’entretien demande une enquête avant d’attribuer un crédit au propriétaire Leibenguth – La Police du Bâtiment répond que le bâtiment est insalubre mais que les bombardements ont causé des dégâts. Elle estime que les travaux urgents sont nécessaires, étant donné la pénurie de logements.
    1950 – Le Service des logements demande à la Division V de déclarer si le deuxième étage du bâtiment arrière est inhabitable ou non. Le logement est considéré comme inhabitable.
  • 1950 – A. Fuchs est autorisé à occuper la voie publique pour peindre la devanture.
  • 1956 – Le maire ne s’oppose pas aux travaux que veut faire le propriétaire Leibenguth (remplacer les cadres de fenêtre vermoulus) bien que les bâtiments dépassent de l’alignement légal, tant vers la Grand rue que vers la rue des Cheveux
  • 1965 – Le boulanger Fuchs est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade – Même autorisation accordée à l’entreprise Alphonse Baron (rue des Roses à Reichstett)
  • 1966 – La Fédération des locataires du Bas-Rhin intervient au nom de madame Kopff qui se plaint d’émanations de gaz – Le propriétaire a fait rehausser le conduit de cheminée et promet de faire de nouveaux travaux – Travaux terminés, juillet 1967
  • 1978 – Denise Schneider née Guterl (née en 1926) demande au préfet l’autorisation d’exploiter une licence de première classe dans la boulangerie-pâtisserie – La Police du Bâtiment émet un avis favorable – Le préfet accorde l’autorisation
    La commission de sécurité contre l’incendie fait son rapport
  • 1977 – Le boulanger Schneider dépose une demande pour transformer la devanture de l’immeuble appartenant à Jean Levy (demeurant 29, rue de Verdun à Strasbourg), sous la direction du décorateur Michel Picaud (34, rue des Juifs) – Photographie, dessin, description des travaux
    L’inspecteur du travail émet un avis favorable à condition que les portes s’ouvrent dans le sens de la sortie. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable. Le directeur départemental de l’équipement émet un avis favorable sous certaines conditions
    1978 (6 février) – Le préfet accorde le permis de construire
  • 1978 (mai) – Avenant du permis de construire (ajout d’un vitrage isolant)
    1978 (16 juillet) – Le préfet accorde l’avenant au permis de construire
    1978 (octobre) – Travaux terminés conformément au projet
  • 1980 – Extrait de presse suite à la chute de tuiles sur deux voitures – Le maire écrit au boulanger Alphonse Schneider
  • 1983 – Le notaire Paul Trienbach demande un certificat d’urbanisme sur l’immeuble qui appartient à Alphonse Michel Schneider et à Denise Guterl
  • 1996 – L’entreprise Renov-cheminées (Lobstein et Fils, à Eckbolsheim) intervient à la demande des pompiers après qu’une corniche de toiture est tombée dans la rue – Le propriétaire demande à la Ville une subvention, mais seuls les ravalements peuvent en bénéficier.
Sommaire (partie rue des Cheveux
  • 1864 – Le sieur Digel demande au nom du propriétaire Hagé l’autorisation de fermer par des planches une croisée au rez-de-chaussée et d’en ouvrir une nouvelle à côté. L’agent voyer note que le bâtiment dépasse de l’alignement
  • 1885 – Le maire notifie la veuve Leibenguth (demeurant 19, rue des Bouchers) de faire ravaler la façade au 12, rue des Cheveux. – Travaux terminés, novembre
    1900 – Le maire notifie Justin Leibenguth de faire ravaler la façade au 12, rue des Cheveux. – Le maire accorde un délai – Nouvelle notification, 1901 – Justin Leibenguth déclare qu’il a fait d’importants travaux dans la boulangerie qu’il vient de louer. – Le maire accorde un nouveau délai d’un an – Justin Leibenguth déclare en 1902 qu’il vient de déménager de Geispolsheim à Strasbourg, le maire accorde un nouveau délai.

Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du cordonnier Gerlac Fischer. Originaire de Saltzunckh (sans doute Salzungen en Thuringe), il épouse en 1567 Ursule, veuve du cordonnier Jean Schneider

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 133 n° 22)
1567. Gerlach Vischer von Saltzunckh hanß Vischers Son, Ursula hanns schneider schuhmachers witwe, den 14. Julÿ in der obern straß (i 135)

Le cordonnier Jean Schneider et sa femme Ursule, fille de Léonard Graf, font baptiser plusieurs enfants à Saint-Pierre-le-Vieux (où manquent les mariages célébrés entre 1650 et 1660)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 31-v n° 62) 1562. Hanß Schneid. Schuhmach. Ursula Graffin (i 49)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 58-v n° 46) 1564. Hanß Schneider Schuhmach. Ursula Leonhard Graf. selig. tochter, Ursula (i 76)
autre B. 1560 f° 3-a n° 47 ou 5-a n° 31 (sans nom de mère))

Gerlac Fischer originaire de « Sallsaumen » devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage.
1567, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 290
Gerlach Fischer von Sallsaumen der schumach. hatt d. burgkrecht Empfang. von Ursulen grauin Weÿland hanß schneider des schumachers sellig. Nachgelaßener wittwe, vnd wil dienen Zun schumachern Act. d. 2.t Augusti A° & Lxiij

Huissier à la tribu des Cordonniers, Gerlac Fischer est emprisonné pour n’avoir pas remis toute la taxe du guet au maître des rentes. Il est libéré après que sa femme a réglé en deux fois la dette et qu’il a présenté un garant.
1586, Protocole des Quinze (2 R 16)
(f° 56) Sambstag den XIX Martÿ. – Huthengelt, Schumacher bittell Gerlach Vischer
H Philipp Werlen Clagt ab der schumacher büttel d. derselbig das huthengeld alle fronfast inzulifern wie sich gebuhrt, er hab Ime offt getreuwen, er werde es mein herren an*, habs auch Inen oberherrn vnd Rhatherren geclagt, es wöll aber nichts bey Ime helff. sey Ime noch auff drey pfund pfenning schuldig. Ist angezeigt die ordnung weyße Clärlich wie Zunfftmeister vnd schreyber vff den Zünfften alle fronfast Zusammen setzen, Ire Zünfftige so huthengeld Zugeben schuldig abzahlen, vnd dem Rentmeyst. das gelt sampt einem Zedell außweißend, d. die Zunfft der v.schein fronfast souihl* od. souihl* Zünfftige gehabt, so das hutengeld schuldig vnd nicht gefreyet*, vnd wann gleich ettwas vff Zünfftig außstehen pleybe, sollen die Zünfft das gelt darlegen, die seumigen fürstellen vnd straffen.
Erkant, den büttel Gerlach Vischern Inn hafft einziehen laßen vnd soll die Zunfft den außstand. vermög der ordnung erstatten, Seinthalb wid. vmbgefragt, ob man Ime nuhr gesondtens, od. auch gebrodtes geben soll. Erkandt, Man soll Ime anderst nichts dann ein wa*e Supp geben, sonst mitt waßer vnd brodt speÿß, dem thurnhütter solls beuohlen. d. Mr.

(f° 66) Donnerstag den VII Aprilis. – Gerlach Vischer büttel
Ist Gerlach Vischer des schumacher büttells halb anmahnung beschehen, Ob Ihme widerumb auß der hafft Zuhelffen, Zeigt h. Geÿger an, d. der Rhatherr vnd Zunfftmeyster bericht haben, was mein herren erkandt vnd Inen fürhalten laßen, konnen Inen die Rechnung wohl machen vnd steyen* auch von d. Zunnft wegen urbüttig mein herren des außtandts Zu befridigen, hettens dem tropffen nicht vertrawen* d. er so liederlich wer gewesen, Wann er die Zunfft vorsteherr, wöllen sy Ine Kein stund auffhalten, Sein fraw kondt Ime wohl helffen, sy wölle sich aber nicht selbs angreyffen. So vermandt* er wann er auß hafft were, Köndte er sich selbst vmbstehen, es seÿ aber auff sein Rede nicht Zubauwenn, Zeigt d. XV. H Böcklin an der thurnhueter beger, man wölle Ine nicht außlassen, der thurn Costen seye dann bezalt. So Clage der Statt Richter, d. er Gerlach noch ettlich ein guth theill versproche gebott schuldig.
Erkandt vnd laßt mans An de Zunfft oberherr, meine herren Zubefridigen, verpleyben auch bey vorig bescheyd, d. mann Inen gern behülfflich sein, vnd Ine büttel, nicht außlaßen wölle, es sey dann ein Zunfft vorsteherr.

(f° 173) Montag den XII Sptmb. – Andres Neuwenfels, Gerlach Vischer
Andres Neuwenfels vnd Gerlach Vischer die beÿde schumacher, seind auch bedacht Inn hafft leg. Zulaßen das Ist auch geuolgt.

(f° 182) Mittwoch den XVIII Septembris – Gerlach Vischer
Es Ist auch Gerlach Vischers des schumachers v.gicht geleßen, der bitt Ime xiiij od. doch nuhr viij tag. frist Zugeb. vnd außzulaß., Zahl er Inn d. Zeitt nicht, so will er sich wider Inn hafft einstellen.
Erkandt, mitt Ime halten wie mitt den andern Ire lig. laßen bitz er mein herren befridigt vffm Stall, Ime auch den Zugang gestatt. Wolt ers Zulang* mach., So möcht man Ine der Statt v.weiß. bitz er auffm Stall abgericht* hette, aber dauon würdt ein andermahl Zureden sein.

(f° 189-v) Montag den III Octobris – Gerlach Vischer
Der XV. M. Zeigt an, Gerlach Vischers fraw hab wöll. für mein herren kommen, könne Kein fürsprech. haben, bsorgt wan sy allein solt herein kommen, es möcht Ir geschienden*, wolt für Iren Mann bitten, d. er möcht auß hafft gelaß. werden. hab Ime ein Zeddel vom Stall Zugestelt, waß sy bezalt vnd noch schuldig, Stehe auff dem ob man Im Zum Rest* lenger Zihl geben, od. wölle ligen laßen bitz er gahr bezalt. der Stallschreyber hab Ime angezeigt, d. die fraw noch mehr gelt Im seckell gehabt, alß sy die iij lb abgericht. Ist der Stall Zedel geleß. Innhaltend, d. Gerlach für verfallen Stall gelt verbrochene gebott vnd von Cost. ane Stallgericht auffgang. schuldig seye 5 lb 7 ß 8 d hab sein haußfr. heutt dato 3 lb erlegt.
Erkant, damitt es gegen andern Kein Jeruch* pringe, So soll man Ine lig. laß, bitz er gahr abricht. vnd bezalt. Mr

(f° 196) Sambstag den VIII Octobr. – Gerlach Vischer
Der XV Meyster Zeigt an, Gerlach Vischers fraw hab Ime gestrigs tag ein Zeddell vom Stallschreyber gericht, d. alles auffm Stall bezahlt, hatt vmb sein erledigung gebetten, vnd sey d. schumacher auch befridigt, Ist der Stall Zedell verleßen vnnd
Erkant, Ine der hafft auff gewohnliche ursched mit einem Cauillat. seiner ungehorsame halben, widerum erlassen.

La maison appartient ensuite à Adam Wehrlin et à sa femme Odile Beck.

Le meunier Adam Werlin, originaire de Waldkirch en Forêt-Noire, épouse en 1586 Odile, veuve du tisserand Jean Steuber de Niederachern (Achern en Bade)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 271)
1586. Adam Werlin Von Waldkirch, Müller, Otilia von Nider Achern Hans Steubers Webers witwe Bei Niclaus Siefert fischer Iren Schwager Zuhaus, Ausgeruffen Zum erstenmal 3 Julÿ zum 2 mal 10 Julÿ, Eingesegnet 18 Julÿ nach der freypredigt (i 145)

Odile, fille de Gall Beck d’Achern près de Renchen, achète le droit de bourgeoisie en 1579 en s’inscrivant à la tribu des Jardiniers au faubourg des Charrons
1579, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 314
Otilia Weÿlandt Gall Beckhen Zue Acheren beÿ Renchen selichen dochter hatt d. Burgerrecht Kaufft vnd will mitt d. Garthneren vnder Wagneren Dienen. Act. d. xi Februarÿ Anno 79.

Adam Wehrlin devient bourgeois par sa femme, fille de Gall Beck, de Niederachern, en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne.
1586, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 571
Adam Werle von Wallkirch ein Müller, Hat das Burgrecht empfangen, von Othilia, weÿlandt Gall Becken von Niderracheren säligen hinderlassener dochter, seiner Ehelichen Haußfrawen, vnd will Zu der Lutzenen dienen, war sein beÿstandt Niclaus Seÿfridt der Vischer, Act. den 10.ten Nouembris Anô & 86.

1595 XV (2 R 24) Adam Wehrlin. 91. 96. 101. 106. 118. [contra Brottbecken]

Les héritiers collatéraux d’Adam Wehrlin et d’Odile Beck vendent la maison au boulanger Jean Spœtter et à sa femme Véronique Hug. Parmi les dettes dont est grevé l’immeuble figure la somme due à Augustin Trens pour un pignon

1597, Chancellerie, vol. 310-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 96
Kauffbrieff Hans Spötten deß Haußbecken vber ein behausung ahn d. Oberstraß
Erschienen Peter Werner vnd Peter Hamman beede beÿsitzer deß cleinen Rhats als von ermelt. cleinen Rhat verordnete Herren, anstatt Adam Wehrlins des Mehlmans seligen hinderlaßener Erben, So dann Agatha Beckin von Nider Achern mit beÿstand Michel Becken von Enspach beÿ Achern Ires Sohns als Zum dridten theil Erbin Othiliæ Beckin Ihrer tochter vnd obernandt Adam Wehrlins geweßenen haußfrawen selig. haben (verkaufft)
hanß Spötten den becken vnd Veronica Hugin seiner ehelich. haußfr. so Zugegen
nemlich sie die Verordneten Herren anstatt vnd von weg. Adam Wehrlins Erben einen Zweÿten vnd sie Agatha Beckin Ihren drittentheil ahne einer behausung hoffstatt vnd höfflin geleg. ahn d. Obernstraß beÿ der Steinernbruck. einseit neb. Andres Erhards dem Würth Zum Roth. lewen behaußung, And.seith ein Eckhauß am haargeßlin, hind. vf Augustin Trenßen deß cleinen Rhats geweßenen beÿsitz. stoßend, dauon gehnd Jhars 13 schilling vnd 4 pfenning vnd 3 Kappen ewigs gelts dem mehren Spittal alhie vf Jo.is Baptistæ, Mehr sechs guldin gelts St. W. mit 150 gld. ermelter wehrung lösig Philips heüsen vf Joh. Baptistæ fallende, Mehr ein pfund 6 schilling vnd dreÿ pfenning Jhärlich vf Joh. Baptistæ Matheo Sultzern dem Bloterscherers wid.khoüffig mit 26. lb vnd 5 ß d, Mehr Zweÿ pfund zwöff schilling vnd 6 pfenning Hans Knab.dem schumach. als vogt Magdalenen vnd Ursulen w. hans Schneid. deß schumachers selig. Kind. Jhärlich vf den 9. Aprilis losig mit 52 pfund vnd 10 schilling, So dann achtzehn pfund pfenning so dise behausung noch zugelten schuldig Augustin Trenßen Zu erbawung eines gebels, welche dann der Keüffer neben obgesetzten beschwerden auch vßzurichten vnd Zubezahlen vber sich genommen, sosnt ledig vnd eig. , Vnd haben darauff Ihnen Keüffern alles Recht & Vnd bekandt das der Kauff vber obgesetzte beschwerdten Zugangen vnd bescheh. für vnd vmb 207 pfund pfenning
Auf Freÿtag den 30.ten 7.br. 97. in p.sentia H Johann Jung Notarÿ
[in margine :] NB wann d. ewig gelt in Spittal der Kheuff. antzeig nach vmb 25. lib d angeschlagen, so belauffen sich die beschwerden wie die nacheinander gesetzt Nemlich 401. fl. à 15 batz. den 21.ten Junÿ 99.

Jean Spœtter de Stuttgart achète le droit de bourgeoisie en 1577.
1577, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 277
Hanß Spötter von Stuttgarthen der beck hatt das Burgkrecht Kaufft und dient Zu den Becken, Eod. die [4. Maÿ a° 1577]

Jean Spœtter et sa femme Véronique hypothèquent la maison au profit de Gaspard Fleschhut, garde à la porte de l’Hôpital

1598 (4. Januarÿ), Chancellerie, vol. 314 (Registranda Kügler) f° 8-v
(Inchoat. fo: 9.) Erschienen Hanns Spötter Brottbeck vnd burger alhie Vnd Veronica sein eheliche haußfrauw
Haben in gegensein Caspar Fleschhuts Quardiknecht am Spittalthor vnd burger alhie, So dann Agneß. sein ehegemahel – schuldig 50 pfund pfenning
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffstatt vnd Höfflin mit allen and.n Iren gebeüwen gelegen Inn d. St. Straßburg An d. Obern straßen einseit ein eck am horgäßlin, and.seit N. Würths Zum Roten Leuwen seligen erben stost hinden vff H Augustin Trenßen Fünffzehnern, Dauon gond 6 guldin gelts ablößig mit 150 guldin gelts wid.khoüffig mit 100 guldin Straßburg, Hannß Knaben vogtlicher Weÿß, Item dritthalben guldin gelts wid.lößig mit 50 guldin H. Mathÿs Sultzen Blatten Scherern, So dann Wÿthers 230 guldin, Welche den herren des Kleÿnen Raths rechtgängig sunst ledig eÿgen wie man sagt

Les héritiers d’Adam Wehrlin passent un accord avec Jean Spœtter sur le prix de la maison selon la vente passée en 1597

1599 (26. 9.br), Chancellerie, vol. 321 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 104-v
Confessat Adam Wehrlins des Mehlmans s. hinderlaßener Erben
Erschienen Hanns Spött der beck burg. allhie vnd
hatt in gegensein Georg Haffners des schreiners von Waldkürch vfm Staalhoff als vogts Evæ,Jacob Wehrlins des bekenners döchterlins Adam Wehrlins des Mehlmans seligen erbin, nicht allein vögtlicher weiß für sich selbsten, sond. auch als beuelchhaber wie er sagte, Christoff Weißers des ackermans, Hannß Bauwstetters des wagners, Heinrich Simlers des Kupfferschmidts, Hanß Fißels des balliers aller Zu Waldtkirch als Zum theil vögt vnd Principal gedachts Adam Wehrlins s. erben bekhandt vnnd ver Jehen
demnach Er Freÿtags den 30.ten 7.bris 97. von Peter Werner vnd Peter Hamman als dazumahl gewesten beÿsitzern des Cleinen rahts vnd ahn vorernanten erben statt verordneten herren, einen Zweÿtentheil an einer behaußung gelegen in dißer Statt Straßburg ahn der Oberstraßen beÿ der Steinen brucken einseit neben Andres Erhard anderseith ein Eckhauß am haargeßlin, hinden vf Augustin Trensen stoßend, für vnd vmb 138. lib. d. ahn sich erkaufft, vnd in derselb. kauff außtrucklich bedingt, weÿlen die neben selbig. Zeit noch nicht nambhafft gewesen, d. er sich künfftig mit demselb. der Ziel halb. verglich. (…)
(f° 108-v) Vergleichung zwischen Michel Sigelhawern vnd Hanns Spoetters

Jean Spœtter et sa femme Véronique louent la maison au boulanger Sébastien Leh et l’hypothèquent à son profit

1599 (27. Novemb.), Chancellerie, vol. 323 (Registranda Kugler) f° 292
(Inchoat fo: 377.) Erschienen Bastian Leh Brottbeck von Straßburg
hatt in gegensein Hanns Spöttel Mälmans burgers alhie, bekandt vnd offentlich verÿehen, das er Ime vnnd seinen erben Zweÿ Jar lang die nechsten nach einander. folgend, vnd vff Weÿhenachten nechstkünfftig anfahen soll
von gedachtem Hanns Spottern deßelben Hoff, Hauß, hoffstatt mit allen and.n Iren gebeuwen gelegen Inn der Statt Straßburg ane der Obern straßen einseit neben Andres Erharts Würth Zum Rothen Löuwen seligen erben, anderseit ein eck am horgäßlin stoßend hinden vff hrn Augustin Trenßen Fünffzehenern endtlehnet für vnd vmb ein Järlichen Zinns Nemblich 14 pfund pfenning Straßburger Zubezalen
(Inchoat fo. 377) Vber solches hat obbemelter verleÿher Hanns Spötter vnd Veronica sein haußfrauw in gegensein Bastian Lehen des Endtlehners (…) schuldig sige 25 pfund
dafür Vnderpfand sein soll obgeschribene endtlenete Hoff, hauß hoffstatt ut supra, Dauon gondt 6 guldin gelts ablößig mit 150 guldin Straßburger dem großen Spittal alhie, Item 5 guldin gelts Widerkhouffig mit 100 guldin St. W Marien vnd Magdalenen geschwüsterden Wÿland Gerlach vischers seligen döchtern, Item dritthalben guldin gelts stond Inn hauptguth 50 guldin Straßburger abzulößen Balthasar Sultzern Blaterscherern, So dann 13 schilling vier pfenning vnd dreÿ Cappen boden Zins dem Merern Spittal alhie, Vnd sindt auch noch v.hafft für 100 pfund pfenning Adam Werlins Melmans alhie seligen erben Zÿlsweÿß Zubezalen sunst ledig eÿgen

Boulanger au mouln de la Chartreuse, Jean Spœtter et sa femme Véronique Hug vendent la maison au boulanger Jean Wurst, originaire de Tubingue, qui n’est pas encore bourgeois

1601 (28. Jan.), Chancellerie, vol. 336-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 7
Hanns Wurstler deß Becken Kauffversch. vber sein behausung beÿ der Steinern Bruck
Erschienen Hanns Spötter der Beckh vff der Cartheuser Müelen vnd Veronica Hügin sein eheliche haußfrauw Vnd
haben in gegenwertigkeit Hanns Wursten deß Becken von Thübing. dergleichwol noch ledig vnd auch nicht burger, will heimziehen vnd Zu seiner widerkhunfft d. burgerrecht alhie Khauffen (verkaufft)
Ein Behausung hoffstatt vnd höfflin geleg. allhie ane der obern Str. beÿ der Steinen brucken einseit neben Andres Erhard deß Würts Zum Rhoten Lewen behausung anderseit ein Eckh am haargeßlin, hinden vff Augustin Trensen den XV.en stoßend, davon gehnd Jars dreÿ Zehen schilling vnd vier Pfenn. vnd dreÿ Kappen ewigs gelts dem Mehrern Spittal alhie vff Johannis Baptistæ, Mehr sechs gulden gelts St. wehr. mit 150 guld. gemelter wehrung lösig Philip heusen vff Johannis Baptistæ fallend, Mehr ein pfund sechs schilling vnd dreÿ d. Jährlichen vff Johannis Baptistæ Matheus Sultzern dem Blaterscherer, widerlösig mit 26. lib. vnd 5 ß, Mehr Zweÿ pfund 12 ß vnd sechs pfenning Hanns Knübsen dem Schumacher alls vogt Magdalenen vnd Ursulen Weiland Hanns Schneider deß Schumachers seligen Kinder, Jährlichen vff den 9. 7.br. lösig mit 52 pfund und 10 schilling, weÿther Ist auch diße behausung verhafftet weiland Aden Wehrlins seligen erben Zu Waldtkirch, von derentweg. alhie den 16. 9.bris 99 alhie erschinen Geörg Haffner der Schreiner von Waldtkirch, Nemlich vmb 100 lib d. die soll er Zu Vier Zielen alle Jahr vff Michaelis vnd verschienen Jahrs d. erste Nunmehr (…) sonst ledig vnd eig. vnd damit dem Kheüffern alles Recht vbergeben vnd bekhandt, das der Khauff für freÿ ledig vnnd eigen Zugangen vmb 825 guld.

Originaire de Weil im Schönbuch près de Tubingue, Jean Wurst épouse en 1601 Sibylle, fille de Georges Dinginger de « Seitz »
Mariage, cathédrale (luth. p. 84)
1601 Dominica Inuocauit den .1. Marty. Hans Wurst der Beck von weil im steinbach vnd Sÿbilla Jorg Dinginger Zu Seitz* n: g; dochter (i 45)

Jean Wurst achète le droit de bourgeoisie trois seamines après son mariage
1601, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 642
Hans Neürst [Würst] der Beck Vonn Wilhelmschenbach, Kaufft das burg: mit beÿstand Jacob Eberharden deß becken, Will Zun Beck. dienen, hatt Keine Nahrung angeben, Act. 24.t Martÿ 1601.

Veuve, Sibylle se remarie en 1602 avec le boulanger Barthelémy Messner
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 82, n° 51)
1602. Bartolomeus Meßner beck, Sybilla Hans Wursten des Meelmans hinderlasne Wittwe 25 Octob: (i 84)

Originaire de Watterdingen près de Schaffhouse et de Constance, le farinier Barthelémy Messner devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Boulangers
1602, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 819
Barthel Meßner der Mehlmann Vonn Wadertingen beÿ Schaffhaußen, empfahet vonn seiner haußfrawen Sibilla Weÿland Hanns Wurster deß Mehlmanns seligen Witwen das B: vnnd will Zun Becken dienen, Actum den 11. Nouemb : 1602.


A nouveau veuve, Sibylle se remarie en 1606 avec le meunier Jean Karrenbacher, originaire d’Ansbach

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 103)
1606. Hans Karrenbacher der Müller Von Anspach Sÿbilla Bartel Mesenner des Meelmans Wittwe. 4. Novembris (i 105)

Le farinier Jean Karrenbacher devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1606, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 876
Hanß Karrenbacher der Mehlman von Anspach, Empfahet das Burgerrecht von Sibilla Weÿlandt Barthel Meßners des mehlmans seelig. Wittib, wüll Zu der Lucernen dienen, Actum den 25 Novembris Aô 1606.

Sybille, veuve du farinier Jean Karrenbach, demande à être relevée de l’amende infligée à feu son mari pour avoir acheté des grains au marché aux grains
1613, Protocole des Quinze (2 R 41)
(f° 37-v) Sambstag den 13. Februarÿ. – Sibilla Hanns Karrenbachs Wittib. Meellheuth, Kürnhändler
Sibilla Hanns Karrenbachs des mehlmans Wittib mitt beÿstand Ires Vogts Jost Edellmans erscheint, Vnnd laßt p. Lt. Bittlingern fürpringen, Es seÿen Iro auch 30. ß d straaff vfferlegt worden, von wegenn frucht einkauffens vfm Kornmarck, so wider das Mandet, vnnd gleichwol nur ein geringen geschehen, Dieweÿl sie dann ein arme Wittfraw, vnd Ir haußwürth kurtz Vor seinem todt, gleicher Ursachen halben auch vmb 5. lib. d gestrafft worden, die er auch erlegt, vnnd andere damahlen lehr außgangen, So seÿ Ir demütig bitten, mitt solchen 5. lib. d ein guetig genügen Zuhaben, Vnd sie der 30. ß. Zuerlaßen. , Woll sich hienfürter dem Mandat gemeß Verhalten.
Erkant, Mann soll ein strich dadurch machen, Iro aber anzeigen, Es seÿ Zu bedacht gezogen, stehe sie noch allwegen im Zweÿffel, ob mans fordern oder nachlaßen werde.

Une nouvelle fois veuve, Sibylle se remarie en 1616 avec le meunier Matthieu Oswald, originaire de Röckingen
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 140-v)
1616. 4. Junÿ. Mathæus Oswald der Miller von Recking. Sibilla Hans Karenbachs wittib (i 145)

Le fariner Matthieu Oswald, originaire de Röckingen en margraviat d’Ansbach, devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1616, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 999
Matheus Oßwaldt d Mehlman Von Reging in d. Marggraffenschafft Anspach Empfahet d. Burg.recht Von Subilla Thinning.n weÿl. hanß Carpachen Auch Mehlman Alhie sellig. hund.laßener wittib Vnd Wüll Zu Lucernen dienen Actum den 11 Junÿ 1616.

Le farinier Mathias Oswald loue la maison au boulanger Bernard Illinger, de Dertingen

1620 (v. Aprilis), Chancellerie, vol. 439 (Registranda Meyger) f° 197
(Inchoat. in Prot. fol. 204.) Erschienen Bernhard Illinger der beck von Dertingen
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit Mathÿß Oßwaldt des mehlmans burgers Su Straßburg
offentlich verÿehen daß er Ihme & von & Zweÿ Jahr lang die nechsten nach einander volgend, so vff Johannis Baptistæ nechstkünfftig Angehen sollen vnd nit fürbaß desselben Mathÿß Oßwaldts gantze behaußung sampt seiner begriffen vnd Zugehörd, Inn der Statt Straßburg Ane der Obern Strassen so ein eck am hoorgäßlin neben Heinrich diel dem schumacher gelegen, entlehnet vnd bestanden hetten für und umb ein jährlichen zinnß benantlich 17. pfund pfenning Straßburger

1616 XV (2 R 44) Mathis Oßwaldt der Mehlman. 240. (Waag verfahren)
1622 XV (2 R 50) Matthis Oßwald der Ohlmann. 160. (straff wegen)

Matthieu Oswald se remarie en 1625 avec Susanne, fille du cordier Urbain Kauffmann
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 125 n° 10)
1625. den 16. Aprilis seind ehevogt eingesegnet worden Matheus Oßwald der Olman vnnd burger alhie, vnnd jungfraw Susanna, weiland herrn Urban Kauffman, geweßenen Beisitzers im Kleinen Rhat alhie, seligen, nachgelaßene dochter (i 135)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 155) 1625. Dominica Quasimodogeniti. Matthes Oßwald d. Olman, J. Susanna Urban Kauffmann deß Seilers selig. nachgelaßene tochter. St Claus den 16. Aprilis (i 159)

Mathias Oswald meurt quelques mois plus tard en laissant pour seule héritière sa fille née de sa veuve. L’inventaire est dressé dans une maison qui appartient à Sigismond Knæblin Grand rue près de la ruelle des Meuniers. La maison qui lui appartient à l’angle de la ruelle des Cheveux est décrite en mentionnant un titre de 1559. La masse propre à la veuve est de 164 livres, celle de l’héritière de 441 livres. L’actif de la communauté s’élève à 236 livres et le passif à 504 livres.

1625 (27.7.), Kauffmann (André, 21 Not 2) n° 1647
Inventarium vnd Beschreibung aller haab Nahrung vnd güetter so weÿlandt der Ehrengeacht vnd Bescheÿden Mathias Oßwald gewesener ohlman vnnd Burg. zu Straßburg nach Todlich seinem ableib. hind.laßen, So vff erfordern, ahnsuch. vnd begeren des Ehrengeachten vnnd Bescheidenen Hannß Kauffmann Seilers auch Kauffhauß knechts vnd Burg. Zu Straßb. als geschwornen Tutoris vnd Vogtts Susannæ des Abgestorbenen Seeligen mit nachbenanter seiner hind.laßenen wittwen Ehelich erzeigten döchterlein vnd eintziger Erbin, Welche die Ehren vnd Tugendreiche Fr. Susanna Kauffmännin des v.storbenen haußfrauwen Ihres geschwornen vogtt vnd Schwagers geeügt gezeigt (…) Actum Mittwochs den 27.ten Julÿ Anno 1625.

Zuwißen daß vor mir hieunden gemeltem Notario erschienen ist Fr. Susanna weÿlandt Matthis Oßwaldt des ohlmanns vnd burgers alhie Zu Straßburg seeligen hinderlaßene wittib mit beÿstand deß Ehrenhafften Geörg Burger deß haußbeckhen Ihres schwagers ane einem, So dann and. theils Geörg Geidele der beckh vnd pfisterer Im Spittal alhie, Zeigte obgedachte Fr. Susanna beneben Ihrem bÿstandt ane, nach dem Ihr haußwürth seeligen, Herrn Sigmundt Knäble ohl behaußung vnd waß an schiff und geschirr Zu solchem handwerckh gehörig Sechs Jahr lang (…) Actum Inn auch beÿsein herrn Johann Heßlers Donnerstags den 14. Julÿ Aô 1625. Urbanus Kißell Notarius
Inn Einer Behausung d. Statt Straßburg Inn d. Obernstraßen beÿ dem Müller geßlin gelegen weÿlandh Hn Sigmundt Knäblins alt. Kleinen Rath beÿsitz. vnd Burgers Inn Straßb Seeligenn Erb. gehörig, Ist befund. worden Wie volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Inn der hindern Stuben, Vor dißer Stuben, Inn der hind. Kuchen, In der Cammer E, Im und.n haußöhren, Im Keller, Im Trott hauß
(f° 9) Eigenthumb ahne einer Behaußung (E.) It. ein hauß hoffstatt vnd höfflin sampt allen And. Zugehörd. recht. vnd gerechtigkeiten In d. Ob. straß gelegen, so ein Eckh hauß, oben ahn dem haargäßlin, j. s. neben Heinrich dielen stost hinden vff Marx Straub den Rothgerber daruon geht Jährlich 13 s& 4 d vnd dan dreÿ Kappen ewiges geldts mit 150. fl. bemelter whrg. hauptguts vff Johannis Baptistæ fallig Hn Johann heßlern Schaffnern des Mehren Spitals Vnd dan Ist vff d. Behausung, so vff den 11.ten Aprilis hanß Knaben vögtlich weis 2 ½ fl. v.Zinßt In hauptgut 50 fl whrg Abzulößen werd. Ferner Ist Caspar Bacht* von wald In d. Marggraffschafft Ahnspach v.fallen Zihlgelt 46 lb 10 ß d Inn die alhiesige Müntz deponirt welche beede post. hernach als ein theylbajre beßerung vßzusetzenn, thut so der Erbin unverändert vßzusetz. n.blich 100 lb. d. Darüber sohl ein Bergamin Kauffbrieff v.ferttiget word. vnd ist die v.schreibung inn d. hiesig Cancelleÿ ahngeb. Ist ein alt Bergamin brieff mit des Bischofflich. hoffs Insigel v.wahrt datirt den 16.ten Maÿ Anno 1559. mit alt. N° 89 sig. vnd dabeÿ gelaßen
Teÿlbahr Beßerung. It. Es ist vff d. Erbin Vnuerandt. Behaußung wie vorgemelt inn diß Letst. Ehe 2 ½ gelts vff hanß Knaben abgelöst worden Ist in hauptgut 26. lb 5 ß d Mehr Ist 46. lb 10 ß d Caspar Bacht. von waldt In d. Marggraffschafft Ahnspach des Abgestorbenen Seelig. Schwag.v.fallenen Ziehl geld den 14.ten Maÿ Anno 1613. in die Müntz gelieffert word. Vnd denn Ist d. V.storbenen Seelig. Schwägen Vff dise Behaußung bezahlt word. 47. lb 15 ß d thun also diße Abgelöste beschwerden nemblich 120. lb 10 ß
Ergäntzung der Fr. Wittwen Unveränd. Gutts. It. der Fraw Wittwen hatt man ebenmäßig Zu ergentz. so Ihr brud. hanß Kauffman dem Abgestorbenen Seeligen weg der Ihme v.kaufft. behaußung (…) Vnd dann hatt hanß Gering d. Seiler Ihr gewesenen Vogtt der v.storbenen Seelig.
Erbin Gutt, Sa. haußraths 83, Sa. Silbergeschirr vnd Geschmeÿdts 8, Sa. Baarschafft 16, Sa. Eigenthumb ahne einer Behaußung 100, Sa. Ergäntzung 292, Summa summarum 501 lb – Schulden 59, Nach deren Abzug 441 lb
d. Wittwen Gutt, Sa. haußraths 24, Sa. Sÿlber geschirr und Geschmeids 14, Sa. Gulden Ring 9, Sa. Ergäntzung 116, Summa summarum 164 lb
Theÿlbahr Gutt, Sa. haußraths 73, Sa. Sÿlber geschirr und Geschmeids 11, Sa. Baarschafft 4, Sa. Theÿlbahrer beßerung ahn der Erbin unveränderten Behaußung 120, Sa. Schulden 25, Summa summarum 236 lb – Schulden 504 , überfreffen 267 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 446 lb

La veuve Susanne Kauffmann devient propriétaire de la succession de son mari contre l’entretien de sa fille infirme.

1626 (13.4.), Kauffmann (André, 21 Not 2) Joint au n° 1647 du 27. juillet 1625
Vertrag Zwischen d. Fr. Wittib vnd Ihrem döchterlin deßelbig. Vätterlich. Erbs Vnd erzühung betreffend vffgericht. Zuwißen, als nach Absterben weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Mathis Oßwald en gewesenen Burg.s vnd Ohlmans Zu Straßburg Seelig, alle deßelbig. hind.laßene Haab, Nahrung und güttere, Ligend. vnd Vahrender, Inn beÿsein darzu gehöriger Persohnen, nach besag d. Vffgericht. Eheberedung ersucht, inventirt, beschrieben, ahngeschlagen vnd darumb gebührende Inventaria v.fertiget vnd Vffgerichtt word.n das hierauff vnd solchem nach Fr. Susanna Kauffmännin die Wittib mit beÿstand Geörg Burgers haußfeurers Ihres Schwag. vnnd Vogts wie auch Georg Lochbuoler d. Schneid. knecht Stub. Vatters Ihres Eheuogts beed. Burg alhie zu Straßb. ahn eim
So dann d. auch Ehrenhaffte Hanß Kauffmann, Seiler und Kauffhauß Knecht auch Burg. Zu Straßb. als geschworner Vogt Susannen obgedachts Mathis Oswald. Selig. mit vorgemeltter seiner Jetz hind.laßener Wittib ehelich erzeügten döchterlins und eintzig ab intestato nachgelaßenen Erbin, Ane dem And.n theÿl (…)
Zum and.n weilen das döchterlin noch Jung vnnd unerzog. Erster im And.n Jahr seines Alters, etwas blödes leibs, dahero gutter warttung vonnöthen, oder nirgends beßer dan beÿ seiner lieb. Mutter Zuuersorg. deroweg. bered. das Sie Fr Susanna Kauffmännin die Mutter gemelts Ir liebes döchterlin, Von dato ahn beÿ sich haben, behaltten, mit Essen trinckh vnd gebührlich. Kleidung v.sehen (…) statt vnd volnzühung bescheh. dißes geg.wertig gantz Inventarÿ Nahrung vnd güettere, Ligende vnd Vahrende, veränd.t und unveränd.te Keine ußgenommen bester form rechtens dafür vnd.pfand sein,
Hingeg. aber Ihro d. Mutter alle Ihres döchterlins haab Nahrung und güttere, Ligende vnd Vahrende Keine ußgenommen, Sie haben Nahmen wie sie wöllen, freÿ eigenthümlich darmit Ihrem wüllen und wohlgefallen nach wie mitt and.n Ihrem Eig.thumb Zu Schalten vnd Zuwaltten Verpleiben – Donnerstags den 13. Aprilis Als man nach Chritsi Geburth Zahlet 1626. Andreas Kauffman Nts. juratus

Susanne Kauffmann, veuve de l’huilier Mathias Oswald, se remarie avec le tailleur Georges Lochbühler : contrat de mariage, célébration
1626 (18.2.), Not. Oesinger (David, 37 Not 25)
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenhafften vnd bescheidenen Geörg Lochbÿler dem Schneider vnd burgern alhie alß hochzeittern ahne einem
Vnd der Ehrn: vnd tugendsamen Fraen Susanna Weÿlandt Mathis Oßwaldts des gewesenen Ohlmans und burgers alhie seelig. hinderlaßener witwe als hochzeitterin am andern theil
Actum In beÿsein der Ehrwürdig wohlgelehrten Ehren vesten vornehmen Ersamen vnd bescheidenen herren M. Johann Freÿ Diaconi Zu St Thoman alhie, Christoff Haasen Ganthkäufflers, Jacob Wag vnd Balthasar Wildenmöhrs vff des Bräuttigambs, So dann vff der Fr. Hochzeiterin seitten Geörg Burgers der Schwartzbeck Ihr der Fr. Hochzeiterin vogts, hans Kauffmans Ihres Bruders, hanß Michel Hertzogs des büchsenschiffters und Geörg Kellers des Schuhmachers, Sambstag den 18. Februarÿ A° 1629 [unterzeichnet] Innahmen Georg Lochbülers des hochzeitters weilen er schreibens unerfahren Ist David Ösinger Juniot Nots.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 31-v)
1626. Dncâ Quinquages. den 19. Febr. Georgius Lochbühler der Schneider und burger alhie vnd Susanna Matthis Oswaldt des olmans vnd burgers alhie nachgelaßene wittib. Eingesegnet dinstag den 28. Febr. (i 35)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 176) 1626. Dominica Quinquages. Georg Lochbüchler d. Schneider allhie Susanna Matthes Oßwald deß Ohlmans sel. nachgelaßene wittib, 28. Februarÿ St Thoman (i 180)

Originaire de Nesselwang en Allgäu, Georges Lochbühler le compagnon tailleur épouse en 1606 Walburge, fille du monteur d’arquebuses Michel Wolff : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung Zwischen dem Ehrsamen vnd bescheidenen Geörg Lochbÿler von Neßelwang. Schneiders gesell an Einem, So dann der Zuchtig vnd Tugendsameen Jungfr. Walpurgin weÿl. Meister Michel Wolfen gewesenen büxenschiffters vnd burgers alhie seelig. nachgelaßener ehelich erzielter dochter Andern Theils – Bescheh. vnd verhandelt In Persönlicher gegenwertigkeit (…) auff zinstags den 5. Augusti In dem Jahr Als man von Christi vnsers Erlösers vnd Seligmachers geburth Zalt, 1606. Geörgius Antius Nots.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 232 n° 640)
1606. Sonntag den 9. Septemb. Geörg Lohbüeler Von Neßelwang In Allgeÿ d. schneÿd. v. Waldpurg Michael Wolfen des büchsen schiffters Alhie Nachgelaß. tochter. Eingesegnet 2. Septembris (i 237)

Originaire d’« Esselwangen » en Allgäu Georges Lochbühler devient bourgeois par sa femme dix jours après son mariage
1606, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 874
Georg Lochweiler Vonn Eßelwangen Inn Algew der schneider, empfahet d. Burg: Vonn Waltburg weÿland Michel Wolff deß Büchsenschmidts seligen dochter, Will Zun schneidern dienen, Actum 11. 7.bris 606.

Walburge Wolff meurt en 1625 en délaissant trois filles. Georges Lochbühler tient l’auberge des compagnons tailleurs, sise près de la rue du Pilot, où est dressé l’inventaire. L’actif de la succession s’élève à 246 livres, le passif à 18 livres
1625 (27. Sept.), Not. Oesinger (David, 37 Not 2) n° 2
Inventarium vnd Beschreibung Aller vndt Jeder Vahrender Haab, Nahrung, vndt güettere So w. die Tugendsame fraw Walpurg Wölffin deß Ehrenhafften und bescheidenen Meister Geörg Lochbielers burgers undt Schneiders, Jetzmaligen Stuben Vatters alhie gewesene haußfr. seelig nach todt hinderlaßen seelig vff begehren des auch Ehrenhafften vnd bescheidenen Heinrich Heßen Burgers vnd Schneiders alhie alß geschwornen vogts Margarethæ, Susannæ vnnd Mariæ aller dreÿ geschwisterden vnd obgedachter beider Ehegemächd ehelicherzeigter döchter und ab intestato Erben, Inventirt (…) Actum Zistags den 27. Septembris A° 1625.

Inn Einer Behaußung beÿ dem Pfohlgäßlein, Einseit neben Fr. Susannæ hawenreütterin vnd Anderseit neben H. David Ösingern dem Eltern gelegen hinden vff Geörg Haaßen den Kueffern stoßendt, welche einer Ersamen Gesellschafft der Schneiderknecht herberg genandt würdt, Ist befunden word. wie volgt
Ahne haußrath, Vff er obern Bühnen, vff dem Andern boden Cammer A, Vf dritten boden In der Cammern B, Vor der Cammern B, Vor der Obern Stuben, In der Cammern C, In der Cammer D, In der Stub Cammern E, Vff einem Kleinen büenlin über der stub Cammern, In der obern Stuben, In der Undern Kuch. In der vndern Stuben, Inn dem hoff, In dem Keller
Sa. haußraths 170, Sa. Silbern geschirrs 18, Sa. guldenen rings 5, Sa. der Baarschafft 25, Sa. Schulden 26, Summa summarum 246 lb – Schulden 18 lb, Nach deren Abzug 217 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 227 lb
Eheberedung (…) auff zinstags den 5. Augusti In dem Jahr Als man von Christi vnsers Erlösers vnd Seligmachers geburth Zalt, 1606. Geörgius Antius Nots.
Vertrag Zwischen Meister Geörg Lochbÿler dem Schneider, Jetziger Zeit Stuben Vatter vff der Schneiderknecht Herberg Alhie, vnd Heinrich Heßen alß geschwornen vogt Margarethæ, Susannæ und Mariæ allde dreÿ obgedachten Geörg Lochbÿlers mit Frawen Walpurg Wölffin seiner verstorbenen Haußfrauwen seeligen ehelich erzeügter döchter

Georges Lochbühler meurt en délaissant deux filles de son premier mariage et quatre enfants de la veuve. L’inventaire est dressé à l’auberge des compagnons tailleurs qu’il tient toujours. La masse propre à la veuve est de 532 livres, celle des héritiers de 19 livres. L’actif de la communauté s’élève à 14 livres et le passif à 482 livres.
1649 (29.5.), Not. Oesinger (David, 37 Not 9) n° 10
Inventarium vndt Beschreibung aller Vndt Jeder Haab Nahrung vnd Güethere, Schulden und geg. Schuld. so weÿlandt der Ehrengeachte Geörg Lochbeÿler geweßenen burger vnd Schneid. auch Stub.vetter der Ledig. Schneider Gesellschafft alhie Zu Straßburg selige nach seinem tödlich. abscheidt verlaßen, welche vff beschehenes fleißiges ansuch. bitten, vnd begehren Margaretha Lochbÿlerin, Jacob Christmann des geschwornen Canceleÿ Läuffers botten vnd burgers alhie eheliche haußfr. vnd Mariæ Lochbÿlerin, so noch ledig. standts beed. des verstorbenen seelig. mit Weÿl. Walpurg Wölffin seiner ersten hau&ßfr. selig ehelichen erziehlter töchter mit beÿstand des Ehrenhafften vnd Wohlgelehrten Philipp Jacob Eberspergers Notarÿ Publici v. burgern alhie wie auch des Ehrengeachten Mr Christian Ginters burg.s v. Schneiders alhie alß gewesenen Vogts Hanß Geörg v. Hanß Jacobs, Mariæ Magdalenæ v. Susannæ, obgemelten verstorbenen Geörg Lochbÿlers sel. mit Susanna Kauffmännin des selben andern haußfr. Jetzig. hinderlaßener Wittiben In dißer letstern Ehe ehelich erzeigten Kind. vnd aller rechtmäsig. ab intestato (…) durch die Wittib mit beÿstandt H Hanß Jacob Feÿglers auch burgers v Waffenschmidts allda Ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen vnd angefang. Zinstags den 29. Maÿ A° 1649.

In einer Behaußung die Schneider herrberg genant, In der Statt Straßburg nah beÿ dem Pfolgäßlin geleg. vnd E.E. Gesellschafft der Schneid. eigenthümlich zuständig Ist befunden worden wie volgt
In der Cammer A, Vor dißer Cammer, In der Kammer B, In der Cammer C, Vff dem Gang, In der Stub Cammer, In der Stuben, In d. Undern Stuben, In d. Küechen, Im hoff, Im Keller
Ergäntzung der Fr. Wittiben Unveränderten Guths, Vermög deß In A° 1625. vber Mathiæ Ostwalden des geweßenen burgers v. Ohlmanns alhie sel. Verlaßenschafft durch H. Andream Kauffmann den Notarium auffgericht. Inventarÿ
Abzug In dießes Inventarium, Summa summarum der Erben unveränderten Haußraths 19 lb
der Wittiben Unveränderten haußraths 52, Sa. Silber geschirrs und Geschmeids 18, Sa. Guldenen Ring 8, Sa. Guths Ergäntzung (607, Abzug 155, Pleibt) 452, Summa summarum 532 lb
Theilbar, Sa. haußraths 14 – Schulden aus der Theilbaren Vnd Zubezahlend 482, die Schulden übertreffen die Theilbare Verlaßenschafft vmb 468 lb
Summa finalis 113. lb

Georges Lochbühler, tenancier de l’auberge des compagnons tailleurs, et Susanne Kauffmann vendent la maison au boulanger Georges Wagner

1631 (28. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 196
(Protocollat. fol. 38) Erschienen Georg Lochbÿhler, Stuben Vatter auff der Schneider Knecht Stuben burger Zu St. vnd Susanna Kauffmännin sein eheliche haußfraw mit beÿstand hannß Kauffmanns deß Kauffhauß Knechts, ihres in voriger Ehe mit Mathiß Oßwalden see: erzielten döchterlins vogts
haben in gegenwärtigkeit Georg Wagners deß Weißbecken, auch burgers Zu St. bekannt (verkaufft)
hauß, hoffstatt vnd höfflin, mit allen andern ihrn gebäwen & gelegen alhie An der Obern Straßen, ist einseit ein Eck Am Haargäßlin, 2.s neben Henrich Dielen dem schuhmacher, hind. vff (-) stoßend, dauon gehen Jährlich auff Joh. Bapt: vj: gld. St. wer. H. Johann Heßler, Altem Schaffner im Mehren spital alhie, in hauptg. mit 150. gld. Item ii+ gld. w. vff den 13. Aprilis, H D. Philipp Scheid. in hauptgut mit 50. fl. wer. abzulösen, Item 13. ß vnd 3. Kappen bod. Zinß vff Martini dem Mehr. Spital alhie, hiehero angeschlagen für 15. lb. hauptguts, So ist dise Behausung auch noch v.hafftet umb L. ln der Becken Zunfft vff erfordern erlegt w. müeß. sonst freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwerd., so der Käuffer vff sich genommen, Zugangen und beschehen per 970 fl. a 15 bz.
[in margine :] Erschienen hinten auff Georg von dürckheim Vnd Anthoni Wolhaubter amß Ehe Vogt Annæ Margar. von dürckh. beede für sich vnd in namen ihres Schwagern H Jacob Berding, alle 3 alß Erben Fr. Catharinæ von dürckh. H. D. Philipp Scheiden Haußfr. sel. bekanten in gegensein ses Käuffers (…) Actum den 30. Junÿ 1640.

Originaire de Mössingen en Wurtemberg, Georges Wagner épouse en 1627 Marthe, fille du boulanger Frédéric Rauscher
Mariage, cathédrale (luth. p. 232).
1627. Dominica Misericor. 8. Apr. Geörg Wagner der weisbeck von Mössing. im würtenberger land, vnd J. Martha Friderich Rauschers des schwartzbecken n. tochter, eingesegnet montag 16. Apr. (i 121)

Georges Wagner devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1627, 4° Livre de bourgeoisie f° 95
Georg Wagner der Weißbeckh Von Meßing. Empfangt d. Burg.recht Von Martha weÿland Friderich Rauschers deß Schwartzbeckh. dochter Wull beÿ den Beckh. Zünfftig sein en 24 Maÿ 1627.

Georges Wagner hypothèque la maison au profit du barbier Jean Pfort

1641 (8. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 705
Erschienen Georg Wagner der Weißbeckh burger Zu Straßburg mit beÿstand Martin Dieterlins deß Meelmanns und burgers alhie
hatt in gegensein H Johann Pforten deß Barbierers und burgers Zue Straßburg – schuldig seÿen 50 pfund
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß, höfflin, hoffstätt und hinderhauß mit allen deren Gebäwen alhie im ober straß am hohgäßel, ist einseit ein Eckh an erstbesagtem Gäßlin, anderseit weÿl. Henrich Dielen deß schuemachers seel: wittib hind. vff andreß (-) de Rothgerber stoßend gelegen, davon gehnd iährlich 3. Kappen und 13. ß d bodenzinß in dem mehren hospital alhie, Item 6. fl. wehr. weÿl. Johann Heßlers seel: Erb. vff Joh. Bapt: lößig mit 150. fl. ermeder wehr. So seindt diße häußer auch noch verhafftet umb 50. lib. E. E. Zunfft der Beckhen, Item umb 150. lib Kauffschillingß Rest Georg Lochbühlern dem Stubenvatter vff d. Schneid. Knecht Stuben

Georges Wagner hypothèque la maison au profit des enfants du boulanger Michel Schranckenmüller

1644 (25. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 194-v
Erschienen Georg Wagner der Weißbeck burger Zu Str.
hatt in gegensein Diebold Ohlen, deß Weißbecken Vnd hanß hämmerlins deß meelmans, beed. alß Vögten, Michel Schranckenmüllers auch Becken kind. – schuldig seÿen 50 lb
darfür Vnderpfand sein soll Ein Vord: und Hinder hauß, höfflein, Vnd hoffstätt, sambt allen andern ihren gebäwen alhie in der obern Straßen, ist einseit ein Eck am haar gäßlein, ands: Henrich dielen deß Schuhmachers s: wittib hind. vff Marx Strauben deß Rothgerbers s: Nachkommen, stoßend gelegen, dauon gehen Jährlichen vff Martini 3. Kappen Vnd 13. ß Zinnß dem Merern hospithal, Mehr ist diße Behaußung, Verhafft. Vmb 50. lb der Zunfft der Becken, Item Vmb 50. lb Johann N Barbierer, Item Vmb 75. lb Georg Lochbÿhler den Stuben Vatter Vff der Schneid. Knecht Stuben, So dan vmb 75. lb. ihnen denen Vogts Kind. selbst
[in margine :] Erschienen hannß Jacob Schranckenmüller der weißbeck für sich selbsten, hannß Schranckenmüller für sich selbsten und alß vogt weÿl. Annæ Mariæ Schranckenmüllerin seiner Schwester seel. mit Martin Dürrbach dem haußfeurer ehelich erziehlter Kind. mit assistentz erstermelts dürrbachs, Sebastian Schranckenmüller der Pastetenbeck für sich selbsten und hannß Rudolph Schranckenmüller der weißbeck für sich selbsten, geschwisterd, alle zugleich im nahmen Christoph Schranckenmüllers des würths ihres bruders, deßwegen Sie de ratihabitione cavirten, mit beÿstand hierin gemelts Michel Schranckenmüllers ihres eheleiblichen Vaters haben in gegensein des debitoris (…) Act. den 3. Junÿ 1667.

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1645 (6. Septembr.), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 499-v
Erschienen Georg Wagner der Weißbeck burger Zu Straßburg
hatt in gegensein hannß hämmerlins deß Meelmanns und Diebold Ohlen Weißbecken beed. alß geordneter Vogten Michel Schranckenmüllers deß Weißbecken alhie Sechß Kindern, mit beÿstand erstgemeldten Schranckenmüllers – schuldig seÿe 20 lb
dafür Vnd.pfandt sein soll ein Vord: vnd hind.hauß, sampt deren hoffstätt. hoff und Stallung mit allen and. deren gebäwen, alhie an der Obern Straß., am haar gäßlin einseit neb. Henrich Dielen deß Schuhmachers seel. wittib und Erb. anderseit ist ein Eckh am haargäßlein hind. Vff Andreß Gÿßen den Rothgerber, Ehevögtlicher weiß stoßend gelegen, dauon gehen Jährlich vff Weÿhenacht 13 ß 3. Cappen Zinß dem Mehrern hospithal, So dann ist diße Behaußung auch Zuvor v.hafftet Vmb 50. lb d. E. E. Zunfft der Becker, Mehr vmb 50. lb. hannß Pfortten dem Barbirer, Item vmb 25. lb Georg Lochbÿhler Stuben Vatter vff der Schneid. Knecht stuben, So dann vmb 150. R. Str. Wehr. den Vogts Kind. selbsten, Item ferner Vmb 50. lb ebenmäßig dißen Vogts Persohnen
[in margine :] Erschienen hanß Jacob Schranckenmüller der weißbeckh für sich selbsten, hannß Schranckenmüller für sich selbsten und alß vogt weÿl. Annæ Mariæ Schranckenmüllerin nunmehr seel. mit Martin Dürrbachen dem haußfeurern ehelich erziehlter Kinder mit beÿstand erstermelts dürrbachs, Sebastian Schranckenmüller der Pastetenbeckh für sich selbsten geschwisterd alle zugleich im nahmen Christophß Schranckenmüllers deß würths ihres bruders mit beÿstandt hieringemeldts Michel Schranckenmüllers ihres eheleiblichen Vatters, haben in gegensein heringedachts Debitoris (quittung) Act. d. 3. Junÿ 1667

Georges Wagner hypothèque la maison au profit de Philippe Keller, ancien receveur de Saint-Thomas. En marge, quittance remise en 1681 à Georges Hüffel

1657 (3. Jan), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 3-v
Erschienen Georg Wagner der älter Weißbeckh
bekannt daß Er H Philipß Kellern alten Schaffnern zu St Thomas, schuldig seÿen 50 Pfund bahr gelühenen Gelts und 25. Pfund für aberkauffte 20 ohmen fürnen weiß weins also Zusammen 75 pfund pfenning
Unterpfand sein soll sein deß Debitoris Beckhen behaußung ahne der obern Straßen Jenseit deß steinern Brückhels ist einseit ein Eckh am haargäßlein anderseit neben weÿl. Henrich Dielen deß Schuhmachers seelig. wittibin, hind. Vff Andres Gÿsen den Rothgerbern stoßend gelegen, davon gehend iahrs 13. ß und 3. Cappen dem mehren hospital, so seÿe solche Behaußung auch noch umb (…) – Zur mehrern Versicherung so seind auch erschienen Georg Wagner der Jünger, weißbeckh, und Martha sein Eheweib deß Debitoris Sohn und Sohnsfrau, und Zwar Sie Martha insonderheit mit beÿstand H Mathæi helbeckhß genannt Behem und H Erasmi Gebhardts beeder alß auß E.E. groß. Rhats mittel ahne statt nechster verwanther, hierzu insonderheit Deputirter, die haben dich und Sie Martha /:vff vorhergangenen bericht und demnach erfolgte gutwillige Begebung ihere weiblich. freÿheit:/ für diße Schuld biß sie völlig wirt bezahlt sein, ohnverscheidentlich verbürgt
[in margine :] (…) in gegensein Georg Hüeffels des haußfwerer undt Annæ Mariæ Beÿder Eheleuth alß denen das hierinn in specie Zue Unterpfand Verlegtes hauß anjetzo eÿgenthümblich Zustehet (quittung) Act. d. 26. Mart: 1681.

Georges Wagner meurt en 1667 en délaissant trois enfants. Passif défalqué, la maison est encore estimée à 200 livres. L’actif la communauté s’élève à 382 livres, le passif à 235 livres.

1668 (20.2.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 5) n° 100
Inventarium vndt beschreibung aller vnd Jed. Hab und Nahrung, so Weÿlandt der Ehrengeachte Mstr Georg Wagner der älttere Weißbeck und burger alhier nach seinem den 21.ten Decembris in nechst abgewichenem 1667. jar aus dieser Zergänglichen Weltt genommenen seel. hienscheiden, hinder ihme Verlaßen, so auf freundliches ansuchen erfordern und begeren deß Ehrenhafften Georg Wagner deß jüngern ohlmans und burgers alhier, ferner Meister Jacob Lienhards deß büxenmachers und burgers alhier alß geordnet und geschworenen Vogts H. Friderichs, Vndt Jungfr. Mariæ deß abgeleibten seeligen mit hernachgemelter seiner geweßenen geliebten haußfr. und nunmals hinderbliebenen betrübten Wittibin beneben Vorgemeltem Georgen dem jüngern Ehelich Erzülten Sohns und dochter, Aller dreÿer aber ab intestato nachgelaßener Erben, durch die Tugendsame Fr. Martham Rauscherin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand deß Ehrenvesten und rechtsgelehrten hrrn Johann Ulrich Kurnen burgern alhie ihres geordnet und geschworenen Vogtts (…) Actum Straßburg Donnerstags d. 20.sten Februarÿ A° 1668.

Zuwißen demnach zwischen dem verstorbenen Mstr Georg Wagner b. d. hinterbliebenen Wittib Zu Zeit ihrer V.heürathung keine pacta dotalia auffgerichtet
In einer d. Statt straßb. in d. außern Straß am haargäßlein geegenen hiehero gehörig. und hernach geschriebenen Eck behausung ist befind. worden Wie volgt
Ahne Haußrat. In der Cammer A, In d obern Stuben, Vor dießer Stuben, In d. Undern od. Wohnstub, In d. Kuochel, Im undern haußöhren, Im Hoff, Auff dem gang
In dem hindern Stock. In d. Cammer, Im hindern Stüblein, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung So Theilbar. Item hauß hoffstatt und höfflein mit allen andern ihren gebeüwen, begriffen, Weitten, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeit. geleg. In d. Statt Straßb. an d. obern Straßen, ist einseit ein Eck am haargäßlein, anderseit neben Hanß Gärttners deß Schuhmachers seel. hinterbliebenen Wittiben, hinden auf Hans Heinrich Reffolden den Rothgerber stoßend. Davon geh. Järlich 3. lb. d 3 ß geltts Straßburg Wehrung Michel Schrankenmüllern dem gewes. W.beck. burgern alhier järlich auf Joh. Bapt: ablößig in hauptgut mit 150. fl. ermelt. Wehrung thut 78 lb 15 ß, Ferner 13 ß 10. d V. 3. Kappen bodenzinß auf Martini dem Mehrern Hospital alhier, Item 2 lb 10 ß d Zinß Jährlichen auf d. 17. Aprilis E E. Zunfft d. Becker allhier, ablößig in hauptgut mit 50 lb d. Weitters 3 lb 15 ß d Zinß jährlich auf d. 3. Januarÿ Weÿl. H Philippß Kellers gewes. Schaffners Zu St. Thoman seel. hinderbliebenen Fr. Wit. ablößig in hauptgutt mit 75 lb. So dann 1. lb 5 ß d Zinß jährlich auf Martini H Johann Pfortten E. E. Groß. Rats altt. Beÿsitzer, Widerlößig mit 25. lb d ([in margine :] 258. 15) Sonsten über nechst gemeltte beschwerden freÿ ledig und eigen, undt hiehero über dieselbe noch angeschlag. umb 200 lb. Darüber besagt in teutsch p.gam Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangenden Contract Insigel verwahret, datirt d. 28. Martÿ A° 1631. notirt mit N° 1. Dabeÿ noch i. altt teutsch p.gam Kauffverschreibung de A° 1559.
Haußrath T 66, W. 2, E 10 ß, Schiff und geschirr Zum beckenhanwerck gehörig T 12, Frucht und Meel T 10, Sa. Silbergeschirrs T 57, Eigenthumb ane einer Behaußung T 200, Sa. Sa. T 43, ungewiß 99
Sa. Theilbaren guts 382 lb, Sa. Schulden 235, Nach deren Abzug 145 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 148 lb

Registre de vente mobilière
1669 (26.7.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 6) n° 124
Verkauff: vndt Looß Register Inhalttend V. außweißend, Alles das jenige Waß ab weÿland deß Ehrengeachten Mstr Georg Wagners, deß älttern Weißbeckhen V. burgers allhie V. deß. geliebten haußfr. d. Tugendsamen frawen Martham Rauscherin beeder Eheleüth seeligen V.laßenem haußraht
Actum Straßb. d. 26. v. 27. Julÿ A° 1669.
Auß E: E: Kleinen Rhats der Statt Straßburg Memoriale de Anno 1669., Mittw. den 18. Augusti [unterzeichnet] Kleinen Rhats Schreibereÿ

Les héritiers Wagner louent toute la maison au boulanger Balthasar Henning et à sa femme Elisabeth

1669 (6. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 373-v
Erschienen Georg Wagner d. ohmann für sich selbsten Und Jacob Lienhard der Büchßenmach. alß Vogt Friderichs und Mariæ sein Wagners Geschwisterd. alle weÿl. Georg Wagners deß ältern geweßenen Weißbeckh. nunmehr seel. hinderlaßene Kind. und Erben
in gegensein Balthasar Hänings deß weißbeckh und Elisabethæ seines Eheweibs
entlehnt, die gantze Beckhen behaußung mit allen deren Gebäwen, Begriffen, und Zugehördt. nichts davon außgenohmen, alß den Keller /:welchen die Verleÿher ihnen Zwar vorbehalten, iedoch aber daran entlehend. Eheleuth soviel platz ahn Sie zu ihrer haußhaltung von nöth. haben werd. eingeben wollen:/ alhie an der Obern Straßen am haargäßlin geleg. Zweÿ Jahr lang von bevorstehend. Montag angerechnet, um einen wochentlich. Zinnß benantlich. 10. schilling in Gelt und alle bachtag 4. d. brot

Marthe Rauscher meurt en 1669 en délaissant trois enfants. Passif défalqué, la maison est encore estimée à 225 livres. L’actif de la succession s’élève à 351 livres, le passif à 164 livres.

1669 (3.6.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 5) n° 122 ½
Inventarium undt Beschreÿbung aller vnd jeder Haab, Nahrung undt Gütter. So Weÿl. die Tugendsame fraw Marthan Rauscherin weÿl. deß Ehrengeachten Meist. Georg Wagners deß ältern weißbecken vndt burgers alhie hinderbliebene Wittib, nach ihrem den 12. April. dißes jahr aus dießer zergänglichen weltt genommenen seeligen hintritt hinder ihro verlaßen, welche Verlaßenschafft wie dieselbige der Verstorbenen fraw seeligen ab intestato hinderlaßener leibs erben selbsten nahmentlichen der auch Ehrengeachten Meist. Georg Wagner ohlman undt burger alhie, ferner der Ehrwürdige vndt wohlgelehrte Herr Friderich Wagner SS Theolog. Studiosus, So dann die Tugendsame Jungfrau Maria Wagnerin, diße beede mit beÿstant des Ehrenvesten, Fürsichtigen undt weißen Herrn Johann Jacob Rueffen E: E: Kleinen Rhat ietzmals beÿsitzenden Constofflers alß deselben hierzu erbettener maßen deputirt, wie auch deß Ehrsamen Meister Jacob Lienhards Büchßenmachers undt burgers alhie alß annoch gerodneten und geschwornen Vogts (…) Actum Straßb. in ferneren beÿsein deß Ehrenvest undt rechtsgelehrten H. Johann Ulrich Kuenen, burgers alhier ihr der Verstorbenen, Fraw seel. geweßenen Vogts Donnerstags den 3. Junÿ Anno 1669.

In einer der Statt Straßburg in der außern Straß am haargäßlein gelegenen hieher Eigenthümlich gehörigen undt hernach beschriebenen behausung ist befunden worden wie volgt
Ane haußrath, Im Hinder hauß, In der Cammer A, Im hindern Stüblin, Auff dem gang
Im vordern Stock, In der Cammer B, In der obern Stuben, Im haußöhren, In der untern Stuben, In der Küchen, Im Bachhauß, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung. Hauß, Hoffstatt undt höfflein mit allen andern ihren gebäwen, begriffen, weitten, Rechten, Zugehörden undt gerechtigkeiten gelegen In der Statt Straßburg an der obern Straßen, ist einseit ein Eck am haargäßlein, anderseit neben Hanß Gärtners deß Schuhmachers seeligen hinterbliebenen Wittiben, hinden auf Hans Heinrich Reffolden, den Rothgerber stoßendt, Davon gehen järlichen 3. lb. d 3 ß gelts Straßburg. Wehrung Michel Schrankenmüllern dem gewes. Weißbecken vndt burgern alhier Järlich auf Johannis Baptistæ ablößigen hauptguth mit 150. fl. Wehrung thut 78 lb 15 ß, Ferner 13 ß 10. d vndt dreÿ Cappen boden Zinß auf Martini dem mehrern Spittal alhier, Item 2 lb 10 ß d Zinß jährlich auf d. 7. Aprilis E. E. Zunfft der Becker allhier, ablößig in hauptgut mit 50 lb d. Weitters 3 lb 15 ß d Zinß jährlich auf d. 3. Januarÿ Weÿland Herrn Philippß Kellers geweßenen Schaffners Zu St. Thoman seel. hinderbliebenen Fraw Wittib ablößig in hauptgut mit 75 lb. Sonsten über nechstgemelte beschwerden freÿ ledig vndt äugen undt hiehero über solche annoch angeschlagen p. 225 lb. Darüber besagt in teutscher pergamönines Kauffbr. mit der Statt Straßburg anhangenden Contract Insigell verwahret, datirt den 28. Martÿ Anno 1631. notirt mit N° 1. dabeÿ noch ein altter teutscher pergamönines Kauffbr. de Anno 1559.
Sa. haußraths 83, Meel vnd kleÿ 4, Silbergeschmeid 2, Schwein 1, Behausung 225, Activ Schulden 112, Summa summarum 351 lb – Schulden 164 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 187 lb

Marie Wagner hypothèque sa part de maison au profit de l’avocat Georges Obrecht. En marge, quittance remise en 1675 à Georges Hüffel.

1671 (16. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 750-v
Erschienen Maria, weÿl. Georg Wagners deß Weißbeckhen nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter, mit beÿstand Jacob Lienhardts deß büchßenmachers ihres Curatoris und deß Ehrenvest, hochgelehrten herrn Georg Obrechts U.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Advocati et Procuratoris
in gegensein deß hoch Ehrwürdig- Hochgelehrten herrn Balthasar Friderich Saltzmanns, SS Theol. Licentiati und Pfarrers im Münster – schuldig seÿe 25. lb
Unterpfand sein solle All daß Jenige so deroselben uff der alhier in d. Straßen am Haargäßlin gelegener behaußung gebühret
[in margine :] (…) in gegensein Georg Hüffels deß weißbeckhen alß ietzigen Possessoris hierinn gedachter behaußung (quittung) Act. 9. 9.br: 1675.

L’huilier Georges Wagner rachète une rente assise sur la maison au profit de l’Eglise rouge moyennant 13 livres

1672 (20. 7.br, Chambre des Contrats, vol. 539 f° 485
Herr Johann Schmidt Schaffner der Rothen Kirch
in gegensein Georg Wagners deß ohlmanns
bekannt, daß Er Von demselben 18. lb in bahrem Gelt empfangen und Ihme hingegen seine, uff dem dritten theil ahne einer alhier ahn der Obern Straßen am Haargäßlein am Eckh und anderseit neben Andres Thierbach dem huetmachern gelegener behaußung, gehabte Jura, actiones und Gerechtsame, uff maß und weiß Er selbige Von Maria Elisabetha Bollenheimin gebohrner Spießin überkommen, cedirt und übergeben habe

L’huilier Georges Wagner et Marie Wagner, femme du cordonnier Nicolas Carl, vendent la maison au boulanger Georges Hüffel et à sa femme Marie

1675 (18. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 24-v
Georg Wagner der Ohlmann und Maria Wagnerin Niclaus Carlen deß Schuhmachers Eheweib mit beÿstand erstgemelts ihres Ehevogts
in gegensein Georg Hüffels deß Weißbeckhen und Mariæ beÿder Eheleuth, mit beÿstand H. Hannß Georg Häckhlers de Fabric deß Münsters Werckhmaÿsters und Wolff
hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier ahn der obern straßen ist einseit ein Eckh oben am haargäßlin, anderseit neben Susannæ Gärtnerin Wittib hinden uff hannß Heinrich Reffolt den Rothgerbern stoßend gelegen, davon gehend Jährlichen 13 ß in geld und 3. Cappen jährlich. Zinnßes dem Hospital alhier, so seÿe solch Behaußung auch noch umb 150. fl. dem Stifft St. Thoman, Item umb 150. fl. Fr. Kellerin wittibin, Item umb 100. fl. E.E. Zunfft der Beckhen – umb 240 fl.

Fils du boulanger Georges Hüffel, Georges Hüffel épouse en 1671 Anne Marie, fille du boulanger Michel Dolp.
Mariage, cathédrale (luth. f° 145, n° 45)
1671. Dom. 12. post Trin. Zum 2. mahl Georg Hüffel der Weißbeck Weiland Georg Hüffels Münsterbecken u. Burgers alhie bachgelaß. ehelich Sohn, Jfr. Anna Maria Michael Dolpen des Schwartzbecken u. Burgers alhie ehel. T. Montags den 18.ten 7.br. Münster (i 147)

Georges Hüffel rembourse au chapitre Saint-Thomas une rente assise sur la maison en vertu de deux titres de 1541 et 1542.

1678 (22. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 654
Herr Johann Jacob Moseder alß Schaffner Eines Erw: Collegiat Stifft Zu St. Thomæ und Zu gegenwärtiger Quietanz hierzu in specie Gevollmächtigt
in gegensein Georg Hüffels deß weißbeckhen
daß derselbe besagtem Stifft 150. fl. Straßburger wehr. in bahrem Gelt erlegt, und damit die iährliche term. Joh. Bapt: Zu Zinnß Verfallene 6. fl. gedachter wehrung so Er Hüffel Von seiner allhier ahne der Obern Straßen gelegenen Eckh behaußung am Haargäßlein, Zu raichen schuldig geweßen abgelöst, widergekaufft und dadurch seine Behaußung dießer beschwärdt allerdingß liberirt habe (…), derowegen Er H. Schaffner in Schaffners weiß (…) und zugleich extradirte, Visam Copiam, sub dato 2. Non. Januar. a° 1541. wie noch einen pergamentinen Latinisch. Calend. Sept. et 56. Non. 8.br a° 1542. mit deß bischofflichen hoffs Anhangendem Insigel durch weÿl. Herren Hÿlarium Meÿern alß deß bischofflichen hoffs damahlig geweßenen Contractuum Notarius nunmehr seel. So dann einen teutschen Pergamentinen sub dato 22. 9.br: a° 1641. mit der Statt Straßburg anhanged. Cancelleÿ Contract Insigel uffgerichetet Kauffbrieff

Les Quinze confirment Georges Hüffel dans son droit de vannage.
1688, Protocole des Quinze (2 R 92)
(f° 297) Sambstag den 27. Novembris – Georg Hüffel der Weißbeck, per Saltzmann, prod. Extractum auß dem Gericht Memoriale der Zunfft Zur Lucern vom 25. hujus, berichtet daß p.lis sich umb das Wannenrecht daselbsten angemeld habe,bitt deßen gn. confirmation. Erk. confirmirt

Le boulanger Georges Hüffel, alors pensionnaire à l’hôpital, et le tuteur de sa fille Marie Dorothée vendent les deux tiers de maison, appelée zum Borsten, à Ulric Greiner et à sa femme Marie Ursule Hüffel, le dernier tiers appartenant à l’acquéreuse.

1693 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 387-v
Georg Hüffel, der weißbeck, und ietzmahlige Pfründer im Spitahl, für sich selbsten, und Philipp Faudel, der Pastetenbeck alß Vogt Mariæ Dorotheæ Hüffelin, ged. Hüffels leiblicher Tochter
in gegensein Ulrich Greiners deß jüngern weißbecken, und Mariæ Ursulæ gebohrner Hüffelin
Zwar Er der Vatter Zwo tertzen, Er d. tochter Vogt aber die helffte an der übrigen terz, daran die übrige terz helffte der Mit Käufferin Zu vorhin gehörig, ane Einer Behaußung sambt allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördten, allhier an der Obern Straß, einseit ist ein Ek oben am Haargäßlein, anderseit neben Susanna Gärttnerin wittib, hind. auff Jacob Reffold dem Gerber und led.bereiter stoßend gelegen und zum Borsten genandt, von welcher ganz. behaußung gehend Jährlich auff Martini 13 ß 4 d in Geld und 3. Capaunen dem Mehren Hospital allhier – geschehen, so viel deß Vatters 2/3. betrifft umb 666 pfund, der Vogts tochter theil aber umb 200 pfund, Erstlich wegen deß Vatters 666 lb (…) Item an Brigitham, gebohrner Bautzin deß Verkauffend. vatters eheliche haußfrau weg. Ihren Guths Ergäntzung umv 150 lb
[in margine :] Erschienen obgeml. Brigitha Bautzin, Philipß Wunden deß Stroh schneiders ehelich haußfrau (Quittung), den 20. feb. 1698

Lors de l’inventaire dressé en 1697 après la mort de Marie Ursule Hüffel, la maison est estimée à 450 livres. La description mentionne un grand nombre d’actes que conservent les héritiers. Ulrich Greiner est seul héritier de sa fille. Il hypothèque la maison au profit de son beau-père aubergiste Daniel Schweighæusser

1698 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 95
Ulrich Greiner der Weißbeck
in gegensein H. Daniel Schweighaüßer, deß würths zum Pflug, seines Schwehrvatters – schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier an der Obern Straß, einseit ist ein Eck am haargäßlein, as. neben Johann Christoph Pauli dem Schuhmacher Ehevögtlich. weiß hinten auf weil. Jacob Reffolds gewesenen Gerbers sel. wittib stoßend gelegen, Von welcher gantzen behaußung gehend jährlich 13 ß ç d und dreÿ Capaunen dem mehrern Hospital alhier

Ulric Greiner vend la maison dite zum Borsten au boulanger Laurent Klingler et à sa femme Anne Marguerite Formier moyennant 1 100 livres

1707 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 469
(1100) Ulrich Greiner weißbecker
in gegensein Lorentz Klinglers weißbeckers und Annæ Marg: geb. Vormis
eine behaußung Hoff Hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahn der obernstraß, einseit ist ein eck oben ahm Haargäßlein anderseit neben Christoph Pauli schuemacher hinten auff die Reffoldische wittib stoßend, zuem Borsten genant, darvon gehen jährlichen 13 ß d in geld und 3 Capaunen dem mehrern Hospital – um 1100 pfund

Originaire de Blæsheim, Laurent Klingler achète le droit de bourgeoisie en février 1701.
1700, 3° Livre de bourgeoisie p. 1228
Lorentz Klingler der Weißbeck Von Bläßheim, weÿl. Peter Klinglers gew: ackersmanns daselbst hinterl. sohn, erkaufft das burgerrecht p. 2. gold fl. und 16 ß. so auf d. Pfenningt. erlegt Vnd Wird beÿ E. E. Zunfft der becken dienen, Jur. d. 26. dito [Februarÿ] 1701.

Fils de Pierre Klingler de Blæsheim, Laurent Klingler épouse en 1702 Anne Marie, fille du tonnelier Jean Georges Schlegel : contrat de mariage, célébration.
1702 (25.1.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung Mstr: Lorentz Klinglers Weißbecken und Jfr: Annæ Mariæ Schlegelin, Mittw. d. 25.t Januarÿ 1702., expedirt d. 21.t 9.bris ejusd. anni, vid. prot. meum.
zwischen dem Ehrsamen und bescheidene, Mstr. Lorentz Klinglern Weißbecken und Burgern alhier, alß Hochzeitern an einem,
undt dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Annæ Mariæ Schlegelin, des Ehrenhafften und Achtbahren herrn Johann Georg Schlegen, Küblers und burgers dahier eheleiblicher Tochter, alß hochzeiterin andern theils
Actum Straßburg, Mittwochs d. 25.ten Januarÿ Anno 1702. [unterzeichnet] lorentz Klingler als hoch Zeiter, Anna Maria Schlegelin Alß hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 85-v n° 468)
Eodem [den 8 febr. 1702] sind nach ordentlicher proclamation eingesegnet word. Lorentz Klingler der ledige weißbeck, weÿl. Peter Klinglers gewesenen burgers Zu Bleßheim nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jfr. Anna Maria Johann Georg Schegels, burgers und Küblers allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] loretz Klingler alß hoch Zeiter, Anna Maria Schlegelin Alß hoch Zeiterin (i 88)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 165 livres.
1702 (8.3.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 1)
Inventarium über Mstr: Lorentz Klinglers, Weißbecken undt frawen Annæ Mariæ Schlegelin beeder Eheleuthe und burgere alhier Zue Straßburg einander für ohnverändert Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet in Anno 1702. – in ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand, crafft der vorhero mit einander auffgerichteten Eheberedung für ohnverändert Zugebracht (…) Actum in d. Königl. freÿen Statt Straßburg, jn persönlicher præsenz Hn Joh: Georg Schlegels, Küblers undt burgers alhier, der Frawen Vatters und Meister Martin Burgers, Weißbecken des Ehemanns Assistenten, d. 28.ten Martÿ Anno & 1702.
Sa. haußraths M 31, F 142, Früchten M 91, Schiff und geschirr M 7, Silbergeschirr F 22 Guldener ring F 11, baarschafft M 19, F 75, Schuld M 35
Summa summarum des Manns gantze zugebrachter Nahrung 190 lb – Schuld 25, Nach deren Abzug 165 lb

Anne Marie Schlegel meurt en 1703 en délaissant pour seul héritier son père. L’inventaire est dressé dans une maison Grand rue. La masse propre à l’héritier s’élève à 209 livres. L’actif de la communauté est de 814 livres, le passif de 243 livres.
1704 (20.2.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 25) n° 6
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab, Nahrung Und Güetere, so weÿland die Ehren vnd tugendsahme Fraw Anna Maria Klinglerin, gebohrne Schlögelin, deß Ehren Vorgeachten Meister Lorentz Klinglers Weißbecken vnd burgers allhier zu Straßburg geweßene Eheliche haußfrau nunmehr seel., nach ihrem den 27. Decembris des nechst abgewichenen 1703.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenvest vnd Wohlgeachten Herrn Johann Peter Schlögels, Küblers und burgers alhier Zu Straßburg alß der Verstorbenen, seeligen Eheleiblichen Vatters, vnd ab intestato nachgelaßenen einzigen Erbens, mit beÿstand deß Ehrenvest vnd rechtsgelehrt, Herrn Johann Adam Ösingers Notarÿ jurati vnd berühmten Practici alhier (…) Actum Straßburg d. 20. Februarÿ A° 1704.
Copia der Heuraths verschreibung, pgr. in prot : C fol. 599.a et seqq
Copia Codicills und letsten will, pge. in Prot. F. fol : 9.a et seqq.

In einer allhier Zu Straßburg ane der obern Straß gelegenen vnd in diese Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden word. wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, Im Keller
Ergäntzung deß Wittiber unveränderd.ten Gutts, Vermög deß über beeder geweßener Ehepersonen in dieße Ehe Gebrachte Nahrungen in Anno 1702. auffgerichten Inventarÿ
Wÿdumb, Welchen herr Johann Georg Schlögel Kübler und burger Alhier, als der Verstorbenen Vatter, von auch Weÿl. Frawen Anna Maria Schlögelin gebohrner Singelin seiner Verstorbenen Haußfrauwen seel. Crafft mit derselben auffgerichten Codicilli Reciproco ad dies vitæ zu genüeßen (…) den 21. Aprilis A° 1691. ein Inventarium durch H Johann Christoph Stöffelden Notm:
Der Erben unveränderte Nahrung anlangend, Sa. haußraths 47, Sa. dritten Pfenning beßerung 23, Sa. Silbergeschmeidt 11, beßerung ¼ 3, Sa. Guldenen Ring 4, beßerung 1/5 1, Schuld 37, Ergäntzungs rest 79, Summa summarum 209 lb
Das Theilbahr Gutt betreffend, Sa. haußraths 63, beßerung 31, Holtz, reÿff, band und gemachte arbeit 74, beßerung 37, Frucht 60, beßerung 30, Wein, Brandenwein, Eßig vnd Vaß 162, beßerung 81, Silber 4, beßerung 1,Guldene Ring 11, beßerung 2, baarschafft 237, Activ Schulden 16, Summa summarum 814 – Passiva 243, præcipuum conjugale 15, Summa 258, Compensando 556 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 400 florins
1704, Livres de la Taille (VII 1173) f° 211
(Becker, F., N° 947) Weÿl: Frauen Annæ Mariæ geborner Schlögelin, Mstr. Lorentz Klinglers, deß Weißbeckens und Burgers allhier, geweßener haußfrauen Verlassenschafft, jnventirt Herr Nots: Johann Heinrich Lang Sen:
Die Beschluß Summa deß Inventarÿ thut wie fol: 61.a Zusehen 204. lb 2. ß 9 d, die machen 400. fl. Verstallte 300 fl. und also 100 fl. Zu wenig
Davon wurde der Nachtrag gesetzt auf Zweÿ jahr in duplo macht à 6 ß d. – 12. ß
Und auch in Simplo, auf Zweÿ jahr trifft à 3 ß d. – 6 ß
Item so thut deß Stallgelt pro 1704 – 1 lb 16 ß
ferner ist vor gebott 1 ß 8 s, So dann thut die abhandlung 7 ß, Summa 3. lb 3 ß. 2 s
dd. d. 7. Maÿ 1704.

Laurent Klingler se remarie avec Anne Marguerite Formier, fille du tanneur Richard Formier de Wasselonne : contrat de mariage, célébration
1704 (23.11.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung Lorentz Klinglers Weißbecken vndt Jfr. Annæ Margarethæ Formierin, Sonnt. d. 23. 9.bris aô 1704.
Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Meister Lorentz Klinglern, Weißbecken vndt Burger alhier Zu Straßburg alß Hochzeitern an einem
so dann der Ehrn: und tugendsamen Jungfrauen Annæ Margarethæ Formier des auch Ehrn: und vorgeachten Meister Reichard Formier geweßenen Rothgerbern Zu Waßlenh. eheleiblichen Tochter alß hochzeiterin andern theils
Actum in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Sonntags den 23.ten Novembris A° 1704.
[unterzeichnet] lorentz Klingler als hoch Zeiter, Annna Margreda formtirr Als hoch Zeiderin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 150-v n° 703)
1704. Mittw. d. 3. Xbr wurd. nach geschehenen Außruffung copulirt Lorentz Klingler d. Weißbeck v. burger allhie, Vnd J. Margaretha, weil. Reichardt formiers, des geweß. Rothgerbers V. Burg. Zu Waßlen hieß. hersch. nachgel. ehel. T. [unterzeichnet] lorentz Klingler als hoch Zeter, Margreda formirrin als hoh Zeiterin (i 150)

Anne Marie Formier (ici Furnier) devient bourgeoise par son mari un an après son mariage
1705, 4° Livre de bourgeoisie p. 762
Anna Margaretha Furnierin V. Waßlenheim, empfangt d. burgerrecht V. ihrem Mann Lorentz Klingler p. 2. Gold fl. 16 ß. Wird beÿ E.E. Zunfft der becken dienen, P. d. 28. Dito [9.br:] 1705

Les contrôleurs infligent une amende à Laurent Klingler pour avoir vendu trop de pain au marché du pain sec.
1708, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 48) Dienstags, den 1. Maÿ – Lorentz Klingler wird accusirt, daß Er en 18. Februarÿ Zu viel Brod hinder das Münster geschickt habe, Er gestehet, das es nur zween schwartz Leib geweßen, Erkant, Weilen Er Verbrochen, als soll Er 30. ß d Straff erlegen, auff gebettene Gnad bleibts beÿ 1 .lb

Laurent Klingler meurt en 1712 en délaissant deux enfants dont le cadet meurt peu de temps après lui. Les experts estiment la maison à 1000 livres. La masse propre à la veuve est de 310 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 294 livres, le passif à 504 livres

1712 (10.3.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 6)
Inventarium über Weÿl: des Ehrenachtbarn Mstr. Lorentz Klinglers, geweßenen Weißbecken und Burgers alhier zu Straßburg seel: Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1712. – nach seinem Donnerst. d. 11.ten kürtzlich verstrichenen Monattstag Februarÿ aus dießer Trübseel vollen welt genommenen tödl. Abschied, hinderlaßen, Welches auf geziemendes Erfordern und Begehren hernach benahmster des seel. verstorbenen mit der Ehrn und tugendsamen Fr: Annæ Margarethæ gebohrner Formierin seiner hinderblieben Wittiben in deßen andern Ehe erzehlter Kinder und ab intestato rechtmäsiger Erben geordnet und geschworenen Vogts (…) Actum in der Königl. Freÿen Statt Straßburg, in fernerem persönlichen Beÿwesen Hn Martin Burgers des weißbecken der Frn. Wittiben wohlgeordnet und geschwornen Curatoris, Donnerst. d. 10.ten Martÿ A° 1712.
Der seel. abgeleibte Hatt ab intestato Zue Erben Verlaßen 1. Margaretha Salome, 2. Lorentz, (NB. Welches letztere aber in d. währender Expedition dieses Inventarÿ tödl. Verblich.) Beede sein mit ob Ehrenedachter deßen hinderbliebener Fr. Wittib ehel. erzeugte Kinder, welche mit H. Jacob Bauren dem Schuhmacher u: burg. alhie bevögtigt, der auch der Inventaôn in Person mit beÿgewohnet hatt
Copia der Heüraths Beschehen, habetur in Protoc. meo

der Hausrath So In hernach beschriebener in dieße Verlaßenschafft gehöriger Behausung sich befund. hatt
Schrein und Höltzerwerck. In d. obern Stub, In der Cammer A, In d. undern Stub, In d. undern Kuchen, In dem undern Hausöhr, In d. Sold. Cammer, Auffm Gang
Schiff und geschirr Zum Wbeck Handwerck gehörig
Eigenthumb ane einer Behaußung. It. eine Behaußung, Hoffstatt, Höffl. mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden u. Gerechtigkeiten, geleg. alhier in Straßb. in der obern straß. einseit ist ein Eck, oben am haargäßl. anders. neben Christoph Pauli dem Schuhmacher, stoßt hind. auff Hannß Jacob Bößoltz Wittib, davon gehen jahrs dem mehren Hospital alhie ane Bodenzinß in Geltt 13 ß 4 s u. 3 Capaunen in Federn, davon in capital â 5. pro Cento gerechnet wird 28 lb, Ferner 40. lb d jährl. auff Ann: Mariæ fällig. Zinß Mstr Ulrich Greiner dem Ohlman u. Burg. alhie, so in wiederlößigen Hauptgut stehet 800 lb, Mehr beede onera sammentl 828, Sonsten freÿ, ledig und eig. u. durch die Hh Werckmeistere Crafft dero Abschatzungs Zedul vom 28.ten hujus æstimirt pro 1000 lb, Thut über Abzug d. onerum 172. lb
Darüber besagt 1. teutsch. perg: Kauffbrieff m. d. St. St. C. C. Stub anh. Ins: verwahrt sub dato 14.ten Jul. A° 1707. mit N° 1 notirt, Ferner I. perg. Kauffb. m. d. St. St. C. C. Insieg. verw: underm 15. Maÿ 1693. datirt mit altem Lit. A: signirt, It. 1. perg: Kauffbr. auch m. d. St. St. Insiegel in alhießig. C. C. Stub verfertiget u. m. Lit. A. bezeichnet, It. 1. a. perg. Kauffb: mit vorberührtem anhangedem Insigel becräfftigt sub dato d. 28. Martÿ 1631. Weiler i. abglößt. Zinßb. über 150. fl. datirt d. 22.ten 9.bris A° 1641. m. a. N° 10 Jetzt Lit. A. notirt, Mehr i. perg: Contract verschreib: dicto loco gefertigt sub dato 3.ten Jan. 1657. It. Copia i. teutsch. Kauffbr. mit des Bischoff. Hoffs Ins. von H. Not: Heinrich Meÿern Verfertigt und vidimirt des Brieffs Datum ist d. 2. Jan: 1541. m. a. N° 10. Lit. A notirt, So dann noch i alter abgelöster Zinnß und mit des Bisch: Hoffs Zue Str: Ins: v.wahrt sub dato d. 6.ten 8.bris 1542.
haußrath W 6, E 35, Wein E 4, Früchten, Mehl und Kleÿen T 33, Schiff und geschirr Zum Wbeck Handwerck gehörig E 3, Silber geschirr und Geschmeid E 2, Guldene Ring W 2, Baarschafft W 2, Behaußung T 172,, Schulden T 16, der Wittib Ergäntzung 250
Summa summarum der Fraw Wittib Vermögens 310 lb
Nun wird auch er Erben ohnverändert und die Theilbare Nahrung unter einer Massa beschrieben, 294 lb, Schulden aus dem Erb 504, Übertreffen also die Passiva der Erben ohnverändert und theilbare Nahrung benantl. umb 209. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 260 lb
Wÿdemb So der abgeleibte biß in seinen seeligen Todt genoßen, Vermög deß über weÿl. Fr. Annæ Mariæ gebohrner Schlegelin, des Verstorbenen erstern Haußfrauen seel: Verlaßenschafft durch Hn Joh: Heinr: Langen sen: Not jurat. publ. ac practicum d. 29.ten Junÿ A° 1704. auffgerichteten Lüffer und Wÿdumbs Registerleins
– Abschatzung den 28.t Martÿ 1712. Weÿlandt deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn Lorentz Kleing Weißbeckher seel: hinderlaßene fraw Wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Straßen gelegen ein Eckh am haargäßel, anderseith neben herrn Christoff Pauli dem Schuemcher, hinden auff Hannß Jacob Bößoldts wittib stoßendt, Welche behaußung neben gang, hinder hauß, bachstub, bachoffen, Gewölbter Keller, hoff: hoffstatt und brunnen, sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeiten durch der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistere Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Zweÿ tausendt Gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleuthe, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

Anne Marguerite Formier se remarie en 1713 avec le boulanger Jacques Lipp, originaire de Belmont au Ban-de-la-Roche dont son père était prévôt : contrat de mariage, célébration
1713 (2.2.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung, Jacob Lippen, ledigen Weißbecken und Frawen Margarethæ Klinglerin gebohrner Formierin, Donnerst. d. 2.ten Februarÿ A° 1713
zwischen dem Ehrbahn und bescheidenen Jacob Lippen ledigen Weißbecken weÿl. Georg Lippen, gewesenen Schultheißen Zur Rotaw im Steinthaal hinderlaßenen ehelibl. Sohn, als Hochzeiter an einem
So dann der Ehr: und tugendsamen Frawen Annæ Margarethæ Formierin, weÿl. Mstr. Lorentz Klinglers, geweßenen Weißbecken und Burgers alhier Zu Straßburg seel. hinderlaßener Wittib, als hochzeiterin, am andern Theil
Actum Straßburg Donnerst. d. 2.ten Februarÿ A° 1713. [unterzeichnet] Johannes Jacob Lipp als Hochzeiter, X Sig. der Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 246-v n° 1072)
1713. Mittwoch den 22.t febr. Sind nach 2.mähl Proclamation ehelich copulirt worden Joh: Jacob Lipp der ledige weißbeck, weÿl. Georg Lippen gewesenen Schultheiß. Zu Rothau hinderl. ehel. Sohn und Fr. Anna Margaretha, weÿl. Lorentz Klingler gew. b. und weißb. Hinterl. wittib [unterzeichnet] Johannes Lipp als hochzeiter, x Fr. Anna Margaretha Klinglerin (i 246)

Jacques Lipp fait dresser un état de ses biens pour accéder à la bourgeoisie
1712 (28. Xbris), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 6)
Jacob Lipp Von Schönenberg im Steinthal gebürtig, (…) Summa 75. lb
It: soll Ime Appolonia Odißin Zue Barr, Lt. gerichtl. Obligaôn vom 28.ten Xbris 1712, 75, Summarum 150. lb

Jean Jacques Lipp de Belmont devient bourgeois par sa femme trois mois après son mariage
1713, 4° Livre de bourgeoisie p. 797
Johann Jacob Lipp der Weißbeck Von Schonenberg, Weÿl. Georg Lipp gew: schultheisen sohn, empfangt das burgerrecht von seiner Fr. Anna Margaretha Fürmerin p. 2. gold fl. 16 ß, Wird beÿ E. E. Zunfft der Becken dienen, Juravit d. 27. Ejusd. [Maÿ] 1713.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 72 livres, ceux de la femme à 296 livres.

1713 (2.9.br), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 7)
Inventarium über des Ehrengeachten Meister Johann Jacob Lippen, Weißbecken und der Ehren und tugendsahmen Frawen Annæ Margarethæ Formierin, beeder Eheleuthe und Burgere alhier Zue Straßburg, einander für ohnverändert Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno & 1713.
Actum in der Königl. Statt Straßburg in fererem persönlichen Beÿseÿn der Ehrenhafft und Achtbaren Hn Martin Burgers, Weißbecken, der frawen noch ohnentledigten Curatoris und Hn Jacob Bauren, Schuhmachern deroselben Töchterleins erster Ehe geordnet: und geschworenen Vogts, als jhrer beed. erbettenen Beÿständern Donnerst. d. 2.ten Novembris Aô 1713.

Ahne Haußrath, In der St. St. lang. Straß, am Haargäßel gelegenen, hernach beschriebenen der frawen ohnveränderten Becken Behausung befund. worden
Eigenthumb ane einer Behaußung. (F.) Eine Behaußung, Hoffstatt, Höfflein mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Weithen, Zugehörd., Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier in d. St. St. abe der lang. Straß. 1.s. ist Sie ein Eck ane del haargäßl. 2.s. neb. Christoph Pauli dem Schuhmacher, hind. auff weÿl. Hannß Jacob Bößels Wittib stoßend, davon Zinßt man jahrs dem mehren Hospital alhie in Geltt 13 ß 4 s und 3 Capp. in Federn, Weiters (-) lb d jährl. auff Annunc: Mariæ, Mstr Ulrich Greiner, dem Ohlman dahier so in Cap. wieder abzulößen mit 700 lb, Sonsten freÿ ledig und eigen und über dieße vorgemelte Beschwerd. ohnvergreifflich alhero angeschlag. pro 272 lb. Darüber besagt i. perg: teutsch. Kffbrieff mit d. St. St. C. C. Stub anhang. Ins: v.wahrt sub dato 14.ten Julÿ Aô 1707. mit N° 1 bezeichnet, Ferner I. dito under dato 15. Maÿ Aô & 1693. mit altem Lit. A: signirt, Weiters 1. dito datirt d. 28. Martÿ Aô 1631. Ingleichem i. perg. abglößter Zinßb. über 150. fl. besagend, deß. dato d. 22.ten 9.bris A° 1641. mit alt. N° 10 & Lit. A. notirt, Mehr i. perg: teut: Kffbr. m. d. St. St. V : V : Ins. corroborirt sub dato 3.t Jan : Aô 1657. Ferner Copia i. teutsch. Kffbr. mit des Bischoffl. Hoffs Ins. verw: u. von H. Not: Heinrich Meÿer v.fertigt und vidimirt deß. Datum ist d. 2. Jan: Aô 1541. m. a. N° 10. u. Lit. A bemerckt, Und dann noch i. alter abgelöst. perg: Zßbr. m. des Bischoffl: Hoffs Ins: verwahrt sub dato d. 6.ten 8.bris aô 1542.
Sa. Leerer Faß und Bütten F 5, Sa. Haußraths M 44, F (-) Mehl und Kleÿen F 41, Brennholtz F 1, Schiff und geschirr Zum Weißbecken Handwerck gehörig F 6, Silber Geschirr und Geschmeids M 12, F 5, Guldene Ring F 15, Baarschafft F 106, M 12, Vieh F 6, Behaußung F 272, Schulden F 10 M 12
Summa summarum aller der Frn. In die Ehe gebrachten Vermögen 606 lb – Schulden 309 lb, In Compensatione 296 lb – Haussteuren 30, Thut hievon dem Mann 20, der Frn 10 lb
Sa. des Manns gesampten In die Ehe für ohnverändert gebrachten Vermögen 72 lb

Jean Jacques Lipp devent tributaire chez les Boulangers en juillet 1713
1713, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 156) Dienstags den 4.ten Julÿ 1713 – Neuzünfftiger
Hannß Jacob Lipp Von Schönenberg aus dem Steinthal producirt producenda und bittet Ihne vor einen Zunfft bruder anzunehmen, will Weis backen. Erkant, gegen Erlag der Gebühr weilen Er eine Zunfftschwester geheürathet, Vor E. E. Zunfft 2. lb 6 ß d und 12 ß pro scriba Eleemosyna und Büttel, willfahrt.

Jean Jacques Lipp hypothèque la maison au profit du tonnelier Jean Georges Schlegel

1719 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 126-v
Joh. Jacob Lipp weißbeck
in gegensein Joh. Georg Schlegel sen: Küblers – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, sein hauß cum appert. in der Straß, einseit ist ein eck ahm haargäßel anderseit neben (-) hinten auf Reffoldt

La tribu des Fribourgeois inflige une amende à Jean Jacques Lipp pour avoir transmis un certificat d’hébergement non-conforme. Les hôtes étaient des cousines de sa femme.
1735, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 11-v) Dienstag den 22.ten Nov. A° 1735
Johann Jacob Lipp Beckh in der Straß auch Klagt, daß Er einen wieder Ordnung gefertigten, dahero straffbahren Nacht Zedul überschicket Maßen Er darinnen nicht gemeldet woher Anna Maria Maulerin undt Magdalena Jörgerin, so er den 2.ten Aug: h: a: logiret, Seÿen.
Ille sagt, es wäre die ermeldte Persohnen seiner Frauen baasen von Barr, welche seine Ehefrau in seiner Abwesenheit übernachtet, davor aber Er von denenselb. nichts Empfangen habe, bittet dahero Absolutionem.
Erkandt, derßelbe wirdt Einwendens ohnerachtet factaq. submissione dermahlen nur in 6 ß d. Str. condemnirt, Ihme aber, da Er ins künftige auff vorher erhaltene Erlaubnus Jemandten logiren wirdt, die Nachtzedul nach ordnung Zu Fertigen sub actiori anbefohlen. dt.

Jacques Lipp obtient une réduction de sa cotisation parce qu’il n’exerce plus son métier
1750, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 11)
(f° 17) Dinstags den 11. Augusti 1750. – Stubengeltt
Johann Jacob Lipp der weißbeckh dahier stehet Vor, bittet umb moderation seiner 8. ß Jährlichen Stuben gellts Weillen Er Kein handtwerdkh mehr treiben thuet. Erkandt soll fürtershien ad 4 ß gesetzt seÿn.

Jean Jacques Lipp et Anne Marguerite Fornier hypothèquent la maison au profit de leur bru Marguerite Vix femme de Jean Daniel Lipp

1750 (10.9.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 446-v
Johann Jacob Lipp der weißbeck und Anna Margaretha geb. Formier mit beÿstand ihres bruders Benjamin Formier des ältern rothgebers
in gegensein ihres sohns frauen Margarethæ geb. Vixin Johann Daniel Lipp des weißbecken Ehefrau – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine weißbecken behausung samt deren zugehörden und rechten ane der Obern straß, einseit ist ein Eck am Haargäßlein, anderseit neben Zacharias Krafft des krempen wittib, hinten auff vorgedachten Jacob Formier

Marguerite Formier (ici Fournier) meurt en 1750 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 700 livres. La masse propre au veuf est de 78 livres, celle propre aux héritiers de 13 livres. L’actif de la communauté s’élève à 702 livres, le passif à 854 livres.

1751 (30. Xbr), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 15) n° 366
Inventarium über Weÿland der Ehren: undt: Tugendsahmen Fr. Margarethä Lippin gebohrner Fournierin Hn. Johann Jacob Lipp, des Weißbecken und burgers dahier Zu Straßburg geweßter Ehegattin seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1751. – nach ihrem den 3.ten Decembris in Anno 1750. genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßburg Donnerstags den 30.ten Decembris Anno 1701.
Die Eingangs berührte Frau seelig verstorbene hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1.mo Fr. Catharinam Margaretham Fritzin gebohrne Lippin, Tit. H. M. Fritz Diaconi beÿ der Evangelischen Gemeinde Zue Wangen Eheliebste so nebst gedachtem Ihrem Eheherrn Zugegen, 2.do Johann Christian Lipp, den becken, so unter denen Königlichen Preußischen Truppen engagirt undt verheurathet, und anjetzo absens, in deßen Nahmen der Ehrenveste undt vorachtbare herr Johann Friderich Teutsch ehemaliger Gastgeber und E. E. großen Raths alten, E. E. Kleinen Raths aber jetzmahligen wohlmeritirten beÿsitzer alß auß Ehrengedachten Kleinen Raths Mittlen Zue dießem Geschäfft abgeordneten herren der auch selbst beÿgewohnet, So dann 3.to den Ehrengeachten Johann Daniel Lipp den nunmaligen Schwartzbeckhen und burgern dahier welcher auch præsens war, Also der Verstorbenen seelig. mit Eingangs ermelten ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzielter Fr. Tochter und Zweÿer Söhnen dero ab intestato zu gleichen Antheileren Verlaßenter Erben

Inn einer dahier Zue Straßburg in der langen Straß ahne dem sogenanten haaegäßell gelegener und hernach beschriebener behausunger becken behaußung sich befunden hat wir folgt
Eigenthum ane einer Behaußung, so derer Erben ohnverändert. (E) Eine beckhen behaußung, mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen dahier zu Straßburg in der langen Straß ane dem sogenannten haargäßlein, einseith neben Weÿl. Zachariä Krafften des geweßten Krempen seel. Wb. anderseits ein eck in ermeltes haargäßl. hinten auff Jacob Fourmier den (-) stoßend, Welche behaußung durch der Statt Straßburg geschworene Hhn Werck Meistere Vermög deren zu dem Concept gebrachtren schrifftl. und unterschriebenen Abschatzung Vom 30.ten Xbris 1751. für freÿ leedig und eigen æstimirt und angeschlagen worden umb 700. lb. Davon gehet ab, so man Jahrs dem mehrern Hospithal allhier ane ewigem Zinnß Zu reichen schuldig nemlichen in Geltt 13 ß 4. d. So dann dreÿ Cappen in den Federn à 4. ß. einen gerechnet macht 12. ß, Thut beedes zusammen 1 lb. 5. ß. 4 .d, Macht à fünff pro Cento zu doppeltem Capital gerechnet 50. lb 14. ß. Nach abzug deßen wären ane obigem Anschlag der 700. lb d annoch in Außwurff Zu bringen 649 lb 6 ß. Die sonst noch übrige darauff hafftende Capitalia seind hernacher unter denen theilbaren Passiv Schulden angemerckt zu befunden. Und soll nach beeder Eingangs gedachter Eheleuthen allegirten zugebrachten Nahrungs Inventario darüber besagen 1.mo Ein Teutscher pergam. Kauffbrieff mit der St. Straßb. C.C. Stub Anhangendem Insigell Verwahrt, Sub dato den 14.ten Julÿ 1707. so mit N° 1 bezeichnet, 2.do Ein dito mit dito unter dem 15.ten Maÿ 1693. mit altem Lit. A. Signirt, 3.tio Ein dito mit dito Vom 28.ten Martÿ 1631. 4.to Ein dito mit dito Sub dato den 3.ten Januarÿ 1657. 5.to Ein alter perg. abgelößter Zinnßbrieff über 150. fl. besagend deßen datum den 22.ten 9.bris 1641. mit altem N° 10 et Lit. A. notirt. 6.to Copia eines teutschen Kauffbrieffs mit des bischoffl. hoffs Insigell Verwahrt und Von Hn Notario Heinrich Meÿer Verfertiget und vitimirt, datirt den 2.ten Januarÿ 1541. so auch mit altem N° 10 et Lit. A. bemerckt, Und dann 7.mo Noch ein alter abgelößter perg. Zinßbrieff mit des bischöffl. Hoffs Insigell corroborirt sub dato den 6.ten 8.bris 1542. Von Welchen allegirten documentis aber nichts Vorgewießen Worden.
Ergäntzung des Wittibers ermanglenden ohnveränderten Guths. Vermög Eingangs gemelter beeder hewester Eheleuthen Inventarÿ illatorum durch nunmehr weÿland H Notarium Johann Ludwig Scherer selig in Anno 1713. auffgerichtet und verfertiget
Norma hujus inventarÿ, Copia der Eheberedung
Des Wittibers ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 10 ß, Sa. Silbers 1, Sa. Schuld 50, Sa. Guths Ergäntzung 46, Summa summarum 98 lb – Schuld 20, Nach deren Abzug 78 lb
Wird nun auch derer Erben ohnverändert Guth beschrieben, Sa. haußraths 18, Sa. Eigenthumb anne Einer Behaußung 649, Sa. Schuld 20, Summa summarum 687 lb – Schulden 674, Compesando 13 lb
Endlichen vokgt auch das gemein Verändert und Theilbar Guth, Sa. haußraths 37, Sa. Schiff und geschirr Zum Beckhen handwerck gehörig 1, Sa. Leerer faß 24, Sa. Silbers 12, Sa. Goldnen Ringleins 18 ß, Summa summarum 702 lb – Schulden 854, Übertreffen die theilbare Activ Nahrung umb 152 lb
Copia der Eheberedung
Abschatzung Vom 30. Xbris 1751. Auff begehren Herrn Johann Jacob Lipp deß Weißbecken ist eine behaußung allhier, in der Statt Straßburg, in der langen Straß einseits neben Weÿland Zacharias Krafften Wittib, anderseits ein Eck in das Haargäßlein machend, und hinten auff Jacob Fourmier stoßend gelegen, Auff dem boden ist eine Stube und Kuchen, In dem Ersten stock ist eine Stuben und haußöhren, Worinnen auch die hert, darüber ist der tachstuhl, so mit breit Ziegeln doppelt belegt, hat auch einen gewölbten Keller, Hoff und bronnen, Ferner befindet sich ein hintergebäw, worinnen die bachstube und backoffen, darüber ist eine Kammer und der Tachstuhl ist mit breit Ziegeln belegt. Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern, nach Vorhero beschehener besichtigung, mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb Ein Taußen und Vier hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer statt Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner, Werckmeister

Les héritiers Lipp cèdent à leur voisine Marie Dorothée Buchs veuve de Zacharie Krafft le droit de faire s’écouler les eaux par leur propriété.

Le boulanger Jean Daniel Lipp devient seul propriétaire de la maison en rachetant les parts de son frère et de sa sœur.

1757 (1.12.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 744) n° 66
Vergleich: und Abtheilung über Weÿland H. Johann Jacob Lipp geweßenen weißbecken und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, So beschehen in beÿsein Fr. Catharinä Margarethä Fritzin geb. Lippin H. Mag. Simon Fritz, Diaconi beÿ der Evangelischen gemeind Zu Wangen Fr. Eheliebstin unter assistentz ihres Eheherrn, ferner H Peter Fritz des schreiners und burgers allhier, mandatario nomine H Johann Christian Lipp dermahlen in Königlichen beÿ Ihro meÿestät in Preußen als unter officier unter dem Regiment Prandeise stehend, So dann H Johann Daniel Lipp, nunmahligen schwartzbecken und burgers allhier, der dißortigen dreÿ Erben in beÿseÿn mein unterschriebenenen Notarÿ Straßburg Donnerstags den 1. Decembris 1757.
Cessio und übergaab der Mütterlichen Behaußung, welche der dißorts abgeleibten Vater seel. biß an seinem tod wÿdembs weiße genoßen hat
So haben die Ehren und Tugendbegabte Frau Catharina Margaretha Fritzin gebohrene Lippin, des wohl Ehrwürdig und wohlgelehrten H. Simon Fritz, wohlbestellten Diaconi der Evangelischen gemeinde Zu Wangen Frau Eheliebstin unter assistenz gedachten ihres Eheherrn, So dann H. Peter Fritz der Schreiner und burger allhier, Mandatario nomine H. Johann Christian Lipp dermahlen in Königlichen diensten beÿ Ihro meÿestäth in Preußen als unter officier unter dem Regiment Prandeise stehend, des dißortigen ältern Sohns, für sich und ihre Erben
ihre zween dritten theil vor ohnvertheilt von und ane ihrer Mütterlichen Behaußung, hodd, hoffstatt und bronnen mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg an der Langen Straß an dem sogenannten Haargäßlein einseith neben weÿland Zachariä Krafftrn des geweßenen fastenspeishändlers allhier hinterlaßenen Wittib, anderseith ein eck an ermeltem hargäßlein außmachend, hinten auff Jacob Formier den Rothgerber allhier stoßend gelegen, wovon man Jährlichen dem mehrern Hospithal allhier an ewigen Zinnß 13 ß 4 d benebst dreÿ Cappen in den federn Zu lieffern hat mit übernahm solcher beschwerd
ihrem Bruder H Johann Daniel Lipp, dem nunmahligen schwartzbecken und burger, allhier in ohnvertheiltem Erb Käufflichen cedirt und überlassen – zwar die völlige Behaußung nach abzug 550. lb darauff hafftender passiv: Capitalien (…) und Er der Cessionarius ebenmäßig Zu bezahlen übernimbt annoch zugangen und beschehen vor und umb 350 Pfund pfenning hiesig current(…)
Actum Straßburg Donnerstags den 1.ten Decembris Anno 1757

Jean Daniel Lipp épouse en 1744 Marguerite Vix, fille du maréchal ferrant Jean Georges Vix : contrat de mariage, célébration
1744 (24.11.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 24) n° 182
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Mstr Johann Daniel Lipp dem ledigen Weißbecken, H. Joh: Jacob Lipp auch weißbecken undt burgers dahier Zue Straßburg Ehelichem Sohn, hochzeiter, ane Einem
So dann der Tugendbegabten Jfr. Margarethæ Vixin, weÿl. H Johann Geörg Vixen deß geweßenen Huffschmidts und burgers dahier hinderlaßener Ehelicher Tochter der Jfr Hochzeiterin andern Theils
Actum Strasbourg auff Dienstag den 24.ten Novembris A° 1744 [unterzeichnet] Johann Daniel Lipp Alß Hochzeiter, Margaretha Vixin als hochzeitern

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 233 n° 890)
Anno 1745 – Mittw. d. 6 Jan. seind nach ordentl. Proclamat. Ehl. copul. und eingesegnet worden Johann danjel Lipp der led. weißbeck u. b. alhier H Johann Jacob Lippen weißbecken u. b. alhier Ehl. Sohn u. J. Margaretha weÿl. Johann Georg Vixen geweßenen Huhffschmidts u. b. allhier nachgelass. Ehl. tochter. [unterzeichnet] Johann danniel Lipp Alß Hochzeiter, Margaretha Vixin als hochzeiterin (i 238)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue près de la rue de l’Argile qui appartient au relieur Frédéric Graff. Ceux du mari s’élèvent à 149 livres, ceux de la femme à 617 livres.
1745 (24.5.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 15) n° 360
Inventarium über diejenige Nahrung, welche der Ehrengeachte Mstr. Johann Daniel Lipp, Weißbeckh undt die Tugendbegabte fr. Margaretha Lippin gebohrene Vixin beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg Einandter für unverändert in den Ehestandt gebracht, auffgerichtet anno 1745. (…) So beschehen Straßburg in beÿsein Hn Davidt Klein deß hueffschmidts undt burgers dahier der Ehefrauwen ehemahligen Vogts, auff Montag den 24. Maÿ 1745.
In einer allhier Zu Straßburg ane der langen Straß neben dem leimengäßel gelegenen H Friderich gräff den buchbinder u. b. dahier Zugehörigen behaußung ist folgendermaßen befunden worden alß
Deß Ehemanns Nahr. Sa. haußraths 30, Sa. Silbers 15, Sa. baarschafft 104, Total 149 lb
der Ehefr. Vermögen, Sa. haußraths 89, Sa. Silber und geschmeids 16, Sa. goldener Ringen 27, Sa. baarschafft 304, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 180, Total, 617. lb

Jean Daniel Lipp devient tributaire chez les Boulangers en octobre 1744
1744, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 41-v) Donnerstags den 29.t Octobris 1744 – Neuzünfftiger Mstes Sohn
Johann Daniel Lipp der noch ledig weißbeck Mstr Johann Jacob Lipp deß weißbecken undt burgers allhier Ehelicher Sohn, producirt Stallschein, Will Zünfftig werden undt Weißbecken.
Erkandt, soll ihme in seinem begehren willfahrt undt angenommen seÿn. (dt 1 lb 15 ß)

Les contrôleurs font grief à Jean Daniel Lipp d’avoir vendu du pain frais un jour de pain sec. Le conseil demande un complément d’information.
(f° 134-v) Montags den 26. Junÿ 1747
Daniel Lipp der Weißbeck ist accusirt daß Er den 16. hujus alß an seinem trockenen Tag vor der Zeit Weich brodt verkaufft, Beklagter præsens ist es nicht geständig.
Erkand soll Erwießen werden alß dann Ergehen werd was Recht ist

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de Dorothée Buchs veuve de Zacharie Krafft (leur voisine)

1757 (5.12.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 323
Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin mit beÿstand ihres bruders Georg Vix des huffschmidts und ihres vetters Daniel Häß des schiffmanns
in gegensein Fr. Dorotheæ geb. Buchßin weÿl. Zacharias Krafft des fastenspeishändlers wittib beÿständlich Johann Caspar Bollender des schuhmachers, – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Obern straß, einseit ein eck am Haargäßlein, anderseit neben Zacharias Krafft des krempen wittib, hinten auff Jacob Formier

Les contrôleurs constatent régulièrement que Jean Daniel Lipp enfreint les règles qui autorisent les boulangers à vendre soit du pain sec soit du pain frais
1750, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 11)
(f° 5-v) Donnerstags den 5.ten Martÿ 1750 – Straff 2 lb. d
Daniel Lipp der Weißbeck ist angeklagt daß er wider ordnung vor 16 ß trockens Ladenbrodt undt also wider die geordente anzahl Zuviel, ohne das so schon verkaufft war auff dem trockenen Marck gehabt,
Ipse præsens sagt, hätte nun vor 14 ß Laaden brodt undt vor 2 ß Weißbrodt dahien geschickt, auff der beeÿdgten Rüeger abhörung undt außsag, wurde Erkandt daß beklagter nebst 5 ß Unkösten den articul mit 2. lb d Zu beßern schuldig seÿn solle.

Jusqu’alors boulanger en pain blanc, Jean Daniel Lipp devient boulanger en pain noir
(f° 40-v) Donnerstags den 3. Junÿ 1751. – Handwercks Veränderung
Johann Daniel Lipp der geweßte Weißbeckh dahier will sein Weißbachen auffgeben undt Schwartzbachen, bittet umb gerichtliche permission.
Erkandt, weillen in seiner abweßenheit seine Ehefrau schon vor Einigen Monathen darumb angehalten, daß Er Ihme gegen der gebühr nach ordnung solle willfahrt seÿn (dt 1. lb. d.)

Le fournier Jean Daniel Lipp devient boulanger en pain blanc
1757, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 72-v) Dienstags den 20. xbris 1757 – Handwercks änderung
Johann Daniel Lipp der Haußfeurer, will das Handwerck verändern v. Weißbachen, bittet um gericht. Permission.
Erk. solle ihme nach Ordnung gegen Erlag Gebühr, in seinem begehren Willfahrt seÿn ‘dt. 1. lb)

Jean Daniel Lipp est mis à l’amende pour avoir enfreint le règlement.
(f° 84) Donnerstags den 1. Junii 1758 – Straff
Daniel Lipp der Weißbeck ist durch Martin Albrecht v. Joh: Michael Grieß beede beeÿdigte Riegere accusirt, daß er Sonntags den 17. Junii als an seinem trockenen tag auf offentl. Laden Weich brod liegen gehabt vnd verkaufft, bitten ihme nach dem Articul in 5. lb d Straff fällig Zu erachten mit abtrag der Uncosten
Bekl. zugegen Kan der Anklag nicht in Abred seÿn, sagt es würde alle Sonntag Vor 5 biß 6 fl. dergleichen brod, bis solches gewesen, beÿ Ihme bestellet, v. bache es jeedes mahl einige Laib über die bestellte Anzahl, die Er nachgehends verkaufft, Vermeinet deßwegen Keines weegs straffbar zu seÿn.
Nach engehörter Klag v. verantwortung ist erk. seÿe Bekl. in 1 lb 10 ß Straff und 2 ß Uncosten Zu condemniren.

(f° 93-v) Montags den 7. Augusti 1758 – Straff
Iidem [Riegere] Klagen Cra. Joh: Daniel Lipp den Weißbecken daß derselbe den 15. 7.bris als an seinem Verbottenen tag auf dem trockenmarkt feil gehabt, auch nach der erlaubten Zeit erst brod dahien überschickt, den 23. 7.bris auch als an seinem trockenen tag einen Außsatz banck mit 16. Leib weich brod für seinem Hauß stehen gehabt, bitten ihne in behörigen Straff Zu condemniren.
Bekt. durch deßen Ehefr. beÿstd. des Zunfft büttels Zugegen sagt Zur Verantwortung, daß das Verbott ihro unbekandt seÿe geweßen, bittet dahero absolutionem.
Erk, seÿe Bekl. in 10. ß Straff b 2 ß Gerichts Costen zu condemniren.

(f° 97) Mittwoch den 13. Decembris 1758 – Straff
Iidem [Riegere] Klagen contra Daniel Lipp den Weißbecken daß derselbe nicht nur den 30. 7.bris über die erlaubnus Anzahl brod, v. benadl. für 18 ß 6 d auf dem trockenen Marck feil gehabt, sondern auch den 12. 9.bris beedes jüngst als an seinem trockenen tag, Weiche brott stellen gebachen v. auf offentlichen Laden feÿl gehabt, bitten, denselben v. zwar wegen nich Erscheinens par deafut den Articuln nach in Straff zu Condemniren.
Nach angehörter Klag v. raport des Zunfft büttels, welcher bekl. rdentlich gebottten Zu haben bejahte, Ersehenen Articuln v aus bekl. nicht Erscheinen noch jemand in seinem Nahmen Ist Erk. seÿe Bekl. in 5 lb d Straff v 2 ß Uncösten Zu condemniren. (Scriba 1 ß, Büttel 1 ß)

(f° 107-v) Freÿtags den 5. Januarÿ 1759 – Straff
Iidem [Riegere] Klagen Cra. Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 149) Dienstags den 17. Februarÿ 1761
Cra. Joh: Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 165) Dienstags den 15. Decembris 1761
Cra. Joh: Daniel Lipp

(f° 162) Montags den 6. Julii 1761
Cra. Joh: Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 157) Donnerstags den 25. Junii 1761
Cra. Joh: Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 198) Dienstags den 10.ten Januarÿ 1764
Cra. Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 211) Dienstags den 8.ten Januarÿ 1765
Cra. Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 220) Mittwochs den 18. Septembris 1766
contra Johann Daniel Lipp den Weißbecken

1779, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 9) Donnerstags den 5.ten Januarii 1769 – Straff
Cra Joh: Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 30) Gericht den 13. Decembris 1770
Cra. Johann Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 24) Sambstags den 16. Junii 1770
Meister Daniel Lipp dem Weißbecken confiscirt

(f° 74) Donnerstags den 16. Junii 1774
wieder Mr Daniel Lipp den Weißbecken

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit du passementier Georges Abraham Endlich

1758 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 632 f° 2-v
Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin mit beÿstand Georg Vix des huffschmidts und Johann Reinhard Otto des kieffers
in gegensein H. Georg Abraham Endlich des paßmentirers – schuldig seÿen 100 lb
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Obernstraß, einseit ist ein eck am Haargäßlein, anderseit neben M Zacharias Krafft dem krempen wittib, hinten auff Jacob Formier dem rotgerber

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de Marie Madeleine Sommer, veuve du cordonnier Daniel Merckel

1762 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 42
Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin mit beÿstand David Klein des huffschmidts und Johann Bechtold des weißgerbers
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Sommerin weÿl. Daniel Merckel des schuhmachers wittib – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß, einseit ist ein eck am Haargäßel, anderseit neben Zacharias Krafft des fastenspeishändlers wittib, hinten auff Jacob Formier den rothgerber

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1763 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 42-v
Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin mit beÿstand H. Johann Friedrich Sachß des ehemaligen apotheckers und Johann Jacob Formier des rothgerbers
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ Merckelin geb. Sommerin wittib -schuldig seÿen 125 pfund
unterpfand, eine weißbecken behaußung cum appertinentis in der Langen straß, einseit nebenschuldglaubiger selbst, anderseit ist ein eck am Haargäßlein, hinten auff ged. H. Formier

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de Marie Elisabeth Diefenberger veuve de l’orfèvre Jean Henri Rosser

1768 (16.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 130)
Obligation – Jean Daniel Lipp Bourgeois Boulanger de cette ville et Marguerite Vix assistée de Jean Daniel Haesz battelier et Jean Joachim Geroldt baquetier
à Marie Elisabeth Diefenberger veuve de Jean Henry Rosser orfèvre – 2600 livres tournois
hypothèque de leur maison et dépendances Sciuée en cette ville grand Rue, Pierre Paillette d’une part, fait le coin de la ruelle dite hargaessel d’autre ; parderrière sur Jacques Formier

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Frid, professeur à l’université

1768 (8.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 131)
Obligation – Jean Daniel Lipp Bourgeois Boulanger et Marguerite Vix assistée de Jean Daniel Haess Battelier et de Jean Joachim gerold bourgeois Baquetier
à M Jean frideric Frid professeur en Droit naturel de l’université de cette ville – 3400 livres tournois
hypothèque leur maison et Dépendances scituée en cette ville grand rue, Pierre Paillette d’une part faisant le coin de la ruelle dite hargaessel d’autre derrière Jacques Formier

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Gustave Samuel Brenner

1769 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 3
Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin mit beÿstand Johann Bechtolff des weißgerbers und Johann Georg Heinemann des schumachers beede ihren nächsten
in gegensein H. Gustav Samuel Brenner des goldarbeiters – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß, einseit ist ein eck ane dem Haargäßel, anderseit neben Peter Paliet dem krempen, hinten auff Jacob Formier den rothgerber


Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit du cordonnier Jean Henri Sommer

1769 (11. Xbr), Not. Humbourg (6 E 41, 136)
Obligation – Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix
à Jean henrÿ Sommer cordonnier – 400 livres
hypothèque de la maison du débiteur Scitué en cette ville dans la grand rue, Pierre Baillet graissier d’une part N hölbeck cordier d’autre par derrière Jacques formier tanneur par devant sur la grand rue

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit du maître maçon Jean Lingenhœlin

1770 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 126
Johann Daniel Lipp der weißbeck und deßen ehefrau Margaretha geb. Vixin mit beÿstand H. Daniel Heiß des schiffmanns und H. Simon Fritz des informatoris beede ihren nächsten
in gegensein H. Johann Lingenhölen des maurermeisters – schuldig seÿen 225 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß, einseit neben Peter Baillet dem krempen, anderseit ein eck neben dem Haargäßel, hinten auff Jacob Formier den rothgerber

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de Marguerite Rœderer née Goll

1780 (29.8.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 347-v
H. Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Fixin unter assistentz H. Jacob Lipp des weißbecken ihres leiblichen sohns und Jacob Reibel des amlungmachers
in gegensein Fr. Margaretha Röedererin geb. Gollin – schuldig seÿen 400 gulden
unterpfand, eine beckenbehausung samt zugehörden ane der Langenstraß, einseit ist ein eck ane der Haargäßlein, anderseit neben Peter Baillet, hinten auff Jacob Formier den rothgerber

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de l’enseignant Isaac Haffner

1782 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 455
H. Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin unter assistentz Jacob Lipp des weißbecken ihres leiblichen sohns und Daniel Mann des bürstenbinders
in gegensein H. Mag. Isac Haffner der pædagogi Collegii wilhelmitani – schuldig seÿen 200 gulden
unterpfand, ihre eigenthümlich zuständige beckenbehaußung samt zugehörden ane der Langen straß ane dem Haargäßlein, einseit ist ein eck an besagten gäßlein, anderseit neben Mr Barthel dem krempen, hinten auff Mr Formier dem rothgerber

1800 (29 Prairial 8), Strasbourg 13 (12), Not. Vix (Bremsinger)
Obligation – Johann Daniel Lipp der alt Weißbeck und burgerin Margaretha gebohrner Vix
ane der langen Straas N° 39

Jean Daniel Lipp et son fils Jacques Lipp louent la boulangerie au boulanger Joseph Raul et à sa femme Barbe Winderhalter

1801 (9 ventose 9), Strasbourg 2 (14), Not. Knobloch n° 617,
Lehnung auff 3 nacheinander folgenden jahren so den 1. germinal nächstkünfftigen anfangen – bürger Daniel Lipp der becker und mit ihme Jacob Lipp deßen sohn und Heinrich Mächling deßen tochtermann
bürger Joseph Raul dem becken und Barbara geb. Winderhalterin
lehnungsweiße, benantlichen die beckereÿ wohnung und zugehörten in ob Ermelten bürgers Lippen behausung gelegen an der Langenstraß N° 39 einseit das Eck am haargäsel, 2.s neben bürger Kamen behausung hinten auff bürger Rafolt und vornen auf bemelte Langenstraß und sind die verlehnte stück folgende Nemlich in
Erstlich Ein becker Laden mit 7 bänck samt einem wetterdach*,
Item Eine daran gelegene Ladenstub mit brodschâfften versehen,
Item Eine Stub auch mit schäfften und Kunsthäffer,
Item Eine brod Kammer samt kasten, sackbanck und schäfft,
Item Eine Mahl remise und holtz schopf im hoff,
Item Eine Kammer im Vordern hauß im vierten stock,
Item das gantze hinterhauß jedoch mit dem beding solches nicht so sehr zu beschwehren,
Item in der beckereÿ Eine Muhlt, Ein würckbanck, Eine Mehlkast in der bach stub, so dann Ein bachkeßel ubre(l), Endlichen Einen Keller 4 schuh lang und 8 schuh breit – um einen jährlichen Zinß nemlich 867 francken
Enregistrement, acp 77 F° 87 du 14 vt 9

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix meurent tous deux en 1804 en délaissant trois enfants. L’inventaire mentionne les locataires de la maison.

1804 (23 prairial 12), Strasbourg 13 (19), Not. Bremsinger n° 1785
Inventarium über Johann Daniel Lipp des alten Weißbecken und auch weÿl. Margaretha geb. Vixin Ehegatten, vermög nach ihrem, des Ehemanns den 4. germinal gegenwärtigen 12.ten Jahrs, der Ehefrau aber den 20. ventose solchen Jahrs jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt
haben ab intestato zu ihren einigen Kindern und Erben verlaßen, 1. burgerin Margaretha Barbara Lipp,die ledige großjährige Inwohnerin alhier, beiständlich Heinrich Joseph Wengler öffentl. Notarii, 2. burger Johann Jacob Lipp den weißbecken, weil derselbe aber dermalen in dem hiesigen Civil: verhafthaus befindlich, burgerin Salome geb. Jung deßen Ehegattin hierzu hielänglich, So dann 3. burgerin Catharina Salome geb. Lippin burgers Johann Heinrich Mächling des Weißbecken Ehegattin

in hernach beschriebenen sterb behausung
Eigenthum an einer behausung und Zubehörden, Nemlich eine behausung hoff hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg an der obern langen Straß mit Numero 39 bezeichnet, einseit ein Eck oben am haargäßl. in welches solche behausung auch einen Ausgang hat, anderseit neben burger Chaira dem Specerei händler, hinten auff. burger Reffold den ammlungmacher, davon ehemals dem Mehrern hospital 13 sch. 4 Pfennig in Geld und 3 Capaunen ane ewigen zinß zu entrichten waren, welche aber zufolg Schluß der Niederrheinischen Departements Verwaltung vom 9 floreal 3.ten Jahr und in Gefolg Gesetz vom 29. Decembris 1790 an bu. Sonntag Einnehmer der National Domainen (…) abgetan worden
die Beckerei und alles auf dem Rez de chaussée befindliche an den braun beck 300 fr, die auf dem 1. Stock befindliche Wohnung an bu. Sachet den Emploïe du Département 120, die auf dem 2.t. stock befindliche Wohnung an Burger Giesmann den buchhalter 100, die auf dem 3.t. Stock befindliche Wohnung an weÿl. burger Pronsal gewesten Perukenmacher Wittib 90, zusammen 610 fr, in capital 12.200 fr, – Titeln C.C. stb. den 14. julÿ 1707 wie auch Attestat von weÿl. Notario Johann Heinrich Thenn den 31. maÿ 1786 über die dem verstorbenen bei deßen vätterlichen verlassenschafft Erörterung d. 1. Decembris 1757 beschehene Cessio überlaßung
hausrath 297 fr, Summa summarum 12.497 fr – schulden 18.501 fr, in Vergleichung 6003 fr
Enregistrement, acp 92 F° 66-v du 1 mess. 12

Les trois enfants Lipp vendent la maison au boulanger Geoffroi Klein et à Marguerite Madeleine Lipp (leur fille et nièce respective)

1809 (1.5.), Strasbourg 12 (25), Not. Wengler n° 3959
Jacques Lipp boulanger, Marie Salomé Lipp épouse de Jean Henri Maechling aussi boulanger et Barbe Marguerite Lipp majeure
à Geofroi Klein boulanger et Marguerite Madeleine Lipp
une maison de boulanger à rez de chaussée et trois étages consistant en bâtiments de devant et de derrière, petite cour, pompe et très fonds avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 39, d’un côté le coin de la rue des Cheveux, d’autre le Sr Rauschenbach marchand de fer, derrière le Sr Reffold amitonnier – de la succession de Jean Daniel Lipp boulanger et Marguerite Vix – 17.777 francs
Enregistrement, acp 111 f° 80 du 5.5.

Fils du cultivateur Georges Klein de Hœrdt, Geoffroi Klein épouse en 1805 Marguerite Madeleine Lipp, fille de Jean Jacques Lipp et de Salomé Reybel
1805 (18 floreal 13), Strasbourg 7 (29), Not. Stoeber n° 1109
Contrat de mariage – est comparu en personne le Sr Geofroy Klein, garçon boulanger, fils du S. George Klein Cultivateur à Hörth et de Anne née Knipper,sous l’autorisation dud. son pere
et Marie Marguerite Madeleine Lipp fille du Sr Jean Jacques Lipp, boulanger, et de feu Salomé née Reybel, fille majeure d’ans, jouissant de ses droits, assistée du Sr Jean Jacques Lipp et du Sieur Jean Henri Mechling Boulanger
Fait passé en interpretté en langue allemand à Strasbourg le 18 floreal An treize (signé) Gottfried Klein als hochzeitter, Maria Margaretha Magdalena Lipp
Enregistrement, acp 96 F° 129-v du 27 flor. 13

Marie Marguerite Madeleine Lipp meurt en 1819 en délaissant une fille

1819 (4.3.), Strasbourg 4 (49), Not. Stoeber aîné n° 4655
Inventaire de la succession de Marie Marguerite Madeleine Lipp, épouse de Geofroy Klein, boulanger, décédée le 9 décembre dernier – à la requête du veuf, père et tuteur légal d’Amélie âgée de 11 ans – en présence de Georges Frédéric Reubel rentier subrogé tuteur
une maison de boulanger à rez de chaussée et trois étages consistant en bâtiments de devant et de derrière, petite cour, pompe avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 39 d’un côté lecoin de la rue des Cheveux, d’autre le Sr Strohmeier, derrière le Sr Heinrich brossetier – acquise par acte reçu M° Wengler le 1 mai 1809, estimée 12.000 francs
dans la maison grand rue n° 39 – propres du veuf 1829 fr, passif 300 fr, reste 1529 fr
propre de la défunte, meubles 604 fr, garde robe 148 fr, dettes actives et remploi 2595 fr, ensemble 2948 fr
communauté meubles 231 fr – totalité de la masse 12.231 fr, passif 28.688 fr
Contrat de mariage, J. Dan. Stoeber 27 floréal 13
Enregistrement, acp 142 F° 74-v du 13.3.

Geoffroi Klein se remarie avec Catherine Elisabeth Sturm
1822 (2.10.), Strasbourg 7 (66), Me Stoeber n° 6708
Contrat de mariage – Geofroi Klein ci devant boulanger veuf de Marguerite Madeleine Lipp, fils de Georges Klein, laboureur, et de feue Anne Knipper conjoints à Hoerdt
Catherine Elisabeth Sturm fille majeure de feu Jean Sturm, cordier, et de Marie Elisabeth Menne
Enregistrement, acp 159 F° 107-v du 5.10. – communauté d’acquets partageable par moitié

Devenu seul propriétaire de la maison après que les héritiers de sa femme ont renoncé à la succession, Geoffroi Klein vend la maison par adjudication au boulanger Dominique Louis Grimm

1819 (14.10.), Strasbourg 2, Not. Weigel (46 part. incom.) – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 122, n° 86 du 28.10
Adjudication définitive – Geoffroi Klein, boulanger, adjudication au plus offrant
à Dominique Louis Grimm, boulanger
Désignation, une maison avec ses dépendances sise à Strasbourg Grand rue n° 39, d’un côté faisant d’un côté le coin de la rue des Cheveux, d’autre le Sr Stromeyer, derrière le Sr Heinrich, mise à prix 19.000 fr,
le 21 septembre, Adjudication provisoire – dépendant de la communauté de biens entre le vendeur et Marguerite Madeleine Lipp, acquis de Jacques Lipp boulanger et Marie Salomé Lipp épouse de Jean Henry Maechling boulanger, par acte reçu M° Wengler le 1 mai 1819. Les héritiers de la femme Klein ont renoncé purement et simplement à cette communauté de biens au greffe du tribunal le 16 avril dernier de sorte que le vendeur est seul propriétaire de cet immeuble – moyennant 20 250 francs
Enregistrement, acp 144 F° 194 du 21.10.

Fils de boulanger, Dominique Louis Grimm épouse en 1818 Gertrude Weber, fille de porte-chaise
Mariage, Strasbourg (n° 148)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 4 mai 1818. Dominique Louis Grimm, majeur d’ans, né en légitime mariage le 27 septembre 1789 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Boulanger, fils de feu Jean Grimm; boulanger décédé en cette ville le 7 floréal an VII et de feu Marie Madeleine Clavel, décédée en cette ville le 2 mars 1813, Anne Marie Gertrude Webber, majeure d’ans, née en légitime mariage le 17 mars 1788 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Pierre Webber, porte-chaise décédé en cette ville le 16 floréal en II et d’Elisabeth Wüst (signé) Dominique Louis Grimm, Anna Maria gertrud Weber (i 2)

Partis à Paris en 1824 (voir le registre de population plus bas), Dominique Louis Grimm et Gertrude Weber louent la maison au boulanger Michel Haussmann et à Barbe Augsburger

1827 (9.5.), Strasbourg 12 (104), Me Noetinger n° 93
Bail pour 3, 6 ou 9 années commençant le 29 septembre prochain – Georges Franck, huissier audiencier près le Tribunal Civil, pour Louis Grimm, boulanger (procuration, Louis Grimm et Gertrude née Weber)
à Michel Haussmann, boulanger, et Barbe Augsburger
une maison avec boulangerie et toutes ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 39, d’un côté le coin de la rue des Chaveux, d’autre les héritiers Stromeyer, derrière la maison de la rue du Bain aux Plantes – moyennant un loyer annuel de 300 francs
Enregistrement, acp 183 f° 179 du 14.5.

Dominique Louis Grimm et Gertrude Weber meurent à Paris en délaissant un fils.

1828 (22.3.), Strasbourg 12 (107), Me Noetinger n° 604
Inventaire de la succession de Louis Dominique Grimm, boulanger à Strasbourg, décédé à Paris le 7 juillet 1827 et de Gertrude Weber et cette dernière décédée en cette ville le 29 juin 1826 – à la requête de Georges Franck, huissier près le tribunal civil de première instance, tuteur de Georges Louis Grimm âgé de 9 ans – en présence de Pierre Philippe Keller greffier du tribunal de police du tribunal civil, subrogé tuteur
dans le logement occupé par Michel Grimm oncle du mineur rue Pierre l’Escaut n° 9, meubles à Strasbourg Grand rue n° 39

une maison et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 39, d’un côté fait le coin de la rue des Cheveux, d’autre le Sr Stromeyer, devant la grand rue, derrière le Sr Heinrich – acquise pendant la communauté de Geoffroi Klein, boulanger, suivant adjudication définitive dresée par Me Weigel le 14 octobre 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 122 n° 86, louée à Michel Haussmann, boulanger, et Barbe Augsburger pour 3, 6 ou 9 ans suivant bail passé devant Me Noetinger le 9 mai dernier, estimée 18 000 francs
immeuble propre à la De Grimm née Weber, le 6° par indivis d’une maison, dépendances située à Strasbourg rue de l’Argile n° 45 d’un côté le Sr Streicher, d’autre la veuve Bock, devant la rue, derrière la veuve Tubach – avenu dans la succession de Pierre Weber, propriétaire, dont elle est héritière pour un tiers. Ledit Pierre Weber l’a acquis pendant la communauté avec Elisabeth Wüst d’André Hilsdorff, frippier, suivant acte passé à la Chambre des Contrats le 4 juin 1787 – estimée 300 francs
communauté mobilier 475 fr ; passif 25 604 fr, total de l’actif 18 775 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 188 f° 170 du 31.3.

Registre de population 600 MW 75 (1815 sqq) Grand rue N° 39, f° 990 (i 207)
Grimm, Louis Dominique, 1789, boulanger, Strasbourg, (auparavant) même rue 128, Entré Janvier 1820, parti pour Paris, 1824
id. née Weber, Gertrude, 1787, Ep., Strasbourg, id.
id. Louis George, 1819, Strasbourg, id.
id. Jean Michel, 1798, Commis nég. frère, Strasbourg, dél. V. M. aux Vins 53
Grimm, Thérèse Octavie, 9 août 1822 – décédée 8 mars 1823
(f° 991) Grimm M. Elisabeth, 1824, parti à Paris

Le tuteur de Georges Louis Grimm vend la maison par adjudication à Jacques Mündel pour 18.180 francs

1828 (11.12.), Strasbourg 12 (110), Me Noetinger n° 1023
Adjudication définitive 11 décembre – adjudication préparatoire n° 1003 du 27 novembre 1828, Cahier des Charges n° 928 du 14 octobre – 1. Georges Franck, huissier audiencier près le tribunal civil de première instance, tuteur datif de Georges Louis Grimm, fils mineur de feus Louis Dominique Grimm, boulanger, et de Gertrude Weber décédés à Paris, 2. Philippe Pierre Keller, greffier au Tribunal de police du Tribunal Civil, subrogé tuteur – Jugement du 18 août 1828, rapport d’experts du 1 septembre, second jugement du 19 septembre
à Jacques Mündel pour 18.180 francs
Description de l’immeuble à vendre, une maison et boulangerie consistant en bâtiment de devant, latéraux et de fonds, cour, pompe, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg grand rue n° 39, d’un côté le Sr Stromeyer, d’autre le coin de la rue des Cheveux ou elle a une issue, devant la grand rue, derrière le Sr Heinrich, estimée 8000 francs – Etablissement de la propriété, inventaire des père et mère du vendeur dressé par M° Noetinger le 22 mars dernier, acquis pendant la communauté de Geofroi Klein, boulanger, suivant adjudication définitive par devant M° Weigel le 14 octobre 1819, transcrit au bureau des hypothèques volume 122 n° 86
Rapport d’experts du 1 septembre – Jean Chrétien Arnold architecte, j’ai pris connaissance de l’ensemble qui consiste en un bâtiment sur la grand rue, petite cour, bâtiment en aile droite et bâtiment du fond. Le bâtiment principal renferme au rez de chaussée en entrant passage à droite, boutique, cuisine et escalier à gauche boutique et une chambre. Premier étage cage d’escalier, corridor à droite une chambre à gauche cuisine sur la droite une chambre avec alcove et cabinet. Second et troisième étages même distribution que ci dessus. Comble à la mansarde contenant 5 chambres et deux greniers couverts en tuiles doubles dessous ledit bâtiment cave voutée, aile droite, rez de chaussée, bucher, puits avec pompe et porte sur la rue des Cheveux, premier étage galerie dessus comble couvert à tuiles simples. Bâtiment du fond rez de chaussée, vestibule, escalier, boulangerie et four. Premier étage cuisine, escalier et deux chambres dessus comble à deux greniers couverts en tuiles doubles attenant audit bâtiment, étable à porcs, lieux et bucher couvert en tuiles doubles ;d’après l’état déatillé des susdits bâtiments j’estime que la maison quoique favorablement située mais vu l’état de caducité totale du bâtiment du fond et ailes attenantes les dégradations du bâtiment principal à la somme de 8000 francs
Enregistrement, acp 192 f° 134-v du 19.12.

Originaire de Kolbsheim, Jacques Mündel épouse en 1819 Marguerite Salomé Ehrhard de Schiltigheim
Mariage, Schiltigheim (n° 1) Acte de mariage célébré à 4 heures du soir le premier janvier 1819. Jacques Mindel, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 mars 1790 à Kolbsheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, boulanger, fils de feu Jacques Michel Mindel Cultivateur et tonnelier à Kolbsheim, y décédé le 27 fructidor en V de la République, et Barbe Karcher, ci présente et consentante, Marguerite Salomé Ehrhard, majeure d’ans, née en légitime mariage le 12 fructidor en II de a République, à Schiltigheim, domiciliée à Schiltigheim, fille de feu Georges Frédéric Ehrhard, Négociant décédé en cette Mairie le 16 novembre 1816 et de Marie Madeleine Rosenstiehl ci présente et consentante (signé) Jacob Mündel, Salome Ehrhardt (i 2)

Jacques Mündel et Salomé Ehrhard hypothèquent la maison au profit de Jean Jacques Bronner

1847 (24. 7.br), Strasbourg 12 (172), Not. Noetinger n° 19.590
Obligation – Ont comparu Monsieur Jacques Mündel, boulanger & Dame Salomé Erhardt, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à Mr Jean Jacques Bronner, propriétaire demeurant à Strasbourg, la somme principale de 6000 francs pour prêt
hypothèque, Une maison avec cour, bâtiment de derrière, droits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg, grand’rue N° 39 faisant d’un côté le coin de la rue des cheveux, tenant de l’autre à M. Stotz donnant par devant sur le grand’rue & tirant par derrière sur le sieur Heinrich
Cet immeuble appartient aux époux débiteurs pour avoir été par eux acquis aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Noetinger, l’un des notaires soussignés, le 11 décembre 1828 & les débiteurs déclarent qu’il leur appartient en pleine propriété & qu’il n’est grevé d’aucune charge, privilège ou hypothèque qu’une inscription prise au bureau des hypothèques de cette ville le 21 novembre 1843 vol. 397. N° 161 au profit de Mr Bronnner, comparant, pour sûreté d’une somme de 10.000 francs qu’ils lui doivent déjà en vertu d’une obligation passée devant ledit notaire Noetinger le 15 novembre 1843 (au total 16.000 francs)

Marguerite Salomé Erhardt meurt en 1851 en délaissant trois enfants

1851 (25.4.), M° Noetinger
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Erhardt, épouse de Jacques Mündel, boulanger à Strasbourg, décédée le 26 février 1851 et de la communauté de biens qui a existé entre entre eux en vertu de leur contrat de mariage reçu Chaveheid notaire à Bischheim au Saum le 30 décembre 1818, à la requête du veuf agissant comme commun en biens et comme père et tuteur naturel d’Edouard, Auguste et Salomé Mündel, enfants issus du dit Mariage
acp 399 (3 Q 30 114) f° 187-v du 28.4. (succession déclarée le 14 août 1851 n° 658) Communauté, meubles, créances et argent comptant, 1404
Immeuble, Une Maison Grande rue N° 39 estimée à 18.000
Passif, reprises de la défunte 11.000, reprises du veuf 3800, dettes hypothécaires 16.000, total 30.800
Succession de la défunte, garde robe 58, reprises 11.000, total 11.058 francs

Registre de population 600 MW 75 (1815 sqq) Grand rue N° 39, f° 993 (i 210 et 212)
(f° 993) Mündel, Jacques, 1793, boulanger, Kolbsheim (à Strasbourg. depuis) 1815, (auparavant) grande grange 30, Entré 8.bre 1829
id. née Ehrhard, Salomé, 1794, Ep., Schiltigheim
id. Charles, 1823, Strasbourg
id. Auguste, 1824, Strasbourg
id. Salomé, 1828, Strasbourg
id. Jacques Edouard, 1834 17 nov., Strasbourg

Jacques Mündel meurt en 1854

1854 (1.12.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Jacques Mündel, boulanger à Strasbourg décédé le 23 novembre 1854, dressé à la requête 1° du mandataire d’Auguste Mündel, maître patissier à Lyon, 2° Salomé Mündel, majeure à Strasbourg, 3° du tuteur d’Edouard Mündel mineur
acp 435 (3 Q 30 150) f° 55 du 4.12. (succession déclarée le 23 mai 1855) Il dépend de ladite succession 1) meubles, denrées et créances montant à 3921
2) moitié d’une maison à Strasbourg grande rue N° 39 évaluée à 9000,
3) créances douteuses 334 – Passif 25.745

Liquidation Jacques Mündel et Marguerite Erhardt
1859 (30.6.), M° Noetinger
Liquidation de la communauté de biens qui a existé entre Jacques Mündel, boulanger à Strasbourg et Marguerite Erhardt sa femme et de la succession de la D° Mündel, décédée le 26 février 1851 et le mari le 23 novembre 1854, 1° le mandataire d’Auguste Mündel, maître patissier à Strasbourg, 2° Salomé Mündel, célibataire à Strasbourg, 3° le mandataire d’Edouard Mündel ouvrier relieur à Lyon qui a renoncé à la succession de son père
acp 479 (3 Q 30 194) f° 67 du 1.7. Communauté, mobilier 1309, extances 50, argent 45, prix de vente de la maison sise à Strasbourg grande rue N° 38 23.053, Total 24.457
Masse passive 30.800
Succession de Mde Mündel, garde robe , mémoire, reprises 11.000 – Passif 3171, reste 7828
Succession de M. Mündel, reprises 3800, passif 3171, reste 628
Droits des parties et abandonnements

Les héritiers Mündel vendent la maison au boulanger Georges Jecklé

1858 (22.6.), M° Charles Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 735 (2881) n° 107
Pardevant M° Charles Noetinger (…) Ont comparu 1° Monsieur Charles Rhein négociant demeurant à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de de Martin Auguste Mundel Marchand patissier demeurant à Lyon aux termes d’une procuration (…) 2° Mademoiselle Salomé Mundel majeure sans profession demeurant à Strasbourg, 3° Monsieur Jean Baptiste Burckel propriétaire demeurant en la même ville agissant au nom et comme mandataire de Monsieur Edouard Mundel ouvrier relieur demeurant à Lyon, domicilié à Strasbourg aux termes d’une procuration (…) lesquels ez nom et qualité qu’ils agissent ont par les présentes vendu et abandonné en toute propriété
à Monsieur Georges Jecklé boulanger demeurant à Strasbourg à ce présent et acceptant
Une maison boulangerie consistant en bâtimens de devant latéralux et de derrière, cour, pompe, appartenances, aisances et dépendances sise à Strasbourg grand rie numéro 39 ancien, nouveau N° 80 d’un côté Monsieur Rump de l’autre la ruelle des cheveux par devant la grand rue et par derrière le sieur Steinmetz. Tel que cet immeuble se trouve poursuit et comporte sans réserve ni exception avec tout ce qui y tient à clous, murs et chevilles et ce que la loi répute immeuble par sa nature, notamment un pétrin, un banc à sacs, deux ciasses à farine, un bac pour faire le pain, les paniers à pain, une charrette, une chaudière à chabons, un rayon en fer, une balance argent comptant poids dans la salle de débit, six fourneaux dont cinq en fayence et un en fer avec leurs tuyaux et leurs pierres
La maison dont il s’agit avait été acquise par Monsieur Jacques Mundel en son vivant boulanger et dame Marguerite Salomé Mundel née Ehrhardt son épouse demeurant à Strasbourg durant la communauté qui avait existé entre eux de Monsieur Georges Louis Grimm alors encore mineur demeurant à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication dreessé par M° Noetinger l’un des soussignés notaires à ce commis suivant jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 19 septembre 1828 en date du 14 octobre suivant transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier 1829 volume 219 numéro 9 et inscrit d’office le même jour volume 195 numéro 129 moyennant un prox de 18.000 francs (…). Madame Mundel est décédée à Strasbourg le 26 février 1851 en laissant pour seuls et uniques héritiers les trois enfants issus de son union avec son mari savoir Messieurs Auguste Mundel, Salomé Mundel et Edouard Mundel chacun pour un tiers ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par M° Noetinger l’un des notaires soussignés le 25 avril 1851. Après le décès de Monsieur Jacques Mundel père arrivé à Strasbourg le 23 novembre 1854 inventaire de sa succession a été dressé par ledit M° Noetinger le premier décembre1854 à la requête des trois enfants Mundel sus nommés mais par suite de la renonciation faite au greffe du tribunal civil de Strasbourg le 23 juin 1856 par le mandataire de Monsieur Edouard Mundel l’un des requérants, la succession de Monsieur Mundel père a été distribuée à chacun de ses deux autres enfants chacun de pour moitié.
Le mineur Grimm avait recueilli la maison dont il s’agit dans la succession de feu le sieur Louis Dominique Grimm et dame Gertrude Weber ses père et mère ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par M° Noetinger susdit le 21 mars 1828. Monsieur Grimm père l’avait acquis durant la communauté qui a existé entre entre lui et feue sadite épouse du Sr Geoffroy Klein boulanger demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définive dressé par M° Weigel notaire à Strasbourg le 14 octobre 1819 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois volume 122 numéro 86 inscrit d’office le même jour volume 133 numéro 327. La présente vente est faite pour et moyennant le prix de 21.000 francs – le 22 juin 1858
acp 470 (3 Q 30 185) f° 48-v du 1.7.

Originaire de Schmieheim en Bade, Jean Georges Jecklé épouse en 1850 Sophie Caroline Mauss
Mariage, Strasbourg (n° 409)
Du 7° jour du mois d’octobre 1850 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean George Jaecklé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 octobre 1819 à Schmieheim, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, boulanger, fils de feu Jacques Jaecklé, Cordonnier décédé à Schmieheim le 31 janvier 1847, et de feu Catherine Lleppert décédée au même lieu le 27 avril 1821, et de Sophie Caroline Mauss, majeure d’ans née en légitime mariage le 20 septembre 1820 à Strasbourg, fille de feu Jacques Mauss, sellier décédé en cette ville le 4 août 1829 et de Frédérique Wagner, domiciliée en cette ville ci présente et consentante (signé) Georg Jeckle, Sophie Mauss (i 36)

Sophie Caroline Mauss meurt en 1858 en délaissant une fille
1858 (20.5.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Georges Jecklé boulanger et Caroline Sophie Mauss, sa femme à Strasbourg et de la succession de cette dernière décédée le 13 janvier 1858, dressé à la requête du veuf agissant 1) comme commun en biens à défaut de contrat de mariage, 2) comme père et tuteur de Marie Emilie Jecklé sa fille
acp 469 (3 Q 30 184) f° 68 du 26.5. (succession déclarée le 26 mai 1858) Communauté, créances 8324, maison et marchandises 4838, argent comptant 40, extances 15 – Passif 45
Succession, garde robe 284

Georges Jecklé se remarie en 1858 avec Salomé Becker
1858 (6.7.), M° Noetinger
Contrat de mariage – Georges Jecklé, boulanger à Strasbourg, veuf avec un enfant de Caroline Sophie Mauss à Strasbourg, d’une part
Salomé Becker, célibataire à Strasbourg, fille de Simon Becker, tailleur de pierres, et de Marguerite Salomé Stauffer sa femme
acp 470 (3 Q 30 185) f° 79-v du 12.7. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur sont constatés par inventaire reçu Noetinger le 20 mai 1858
et en une Maison à Strasbourg Grande rue N° 80
Les apports de la future épouse consistent 1) deux tiers de deux Maisons sises à Strasbourg rue Marbach n° 3 et 4
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de toute leur succession, réductible de moitié en cas d’existence d’enfant et en cas de critique de l’enfant du premier lit d’une part d’enfant en toute propriété

Le boulanger Laurent Hagé acquiert la maison par surenchère au tribunal

1859 (3.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 775 (2921) n° 17 – Tribunal civil
Expropriation forcée – Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du bas Rhin séant en ladite ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication dont la teneur suit.
Pardevant M° Charles Noetinger (…) Ont comparu 1° Monsieur Charles Rhein négociant demeurant à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de de Martin Auguste Mundel Marchand patissier demeurant à Lyon aux termes d’une procuration (…) 2° Mademoiselle Salomé Mundel majeure sans profession demeurant à Strasbourg, 3° Monsieur Jean Baptiste Burckel propriétaire demeurant en la même ville agissant au nom et comme mandataire de Monsieur Edouard Mundel ouvrier relieur demeurant à Lyon, domicilié à Strasbourg aux termes d’une procuration (…) lesquels ez nom et qualité qu’ila agissent ont par les présentes vendu et abandonné en toute propriété
Une maison boulangerie consistant en bâtimens de devant latéraux et de derrière, cour, pompe, appartenances, aisances et dépendances sise à Strasbourg grand rie numéro 39 ancien, nouveau N° 80 d’un côté Monsieur Rump de l’autre la ruelle des cheveux par devant la grand rue et par derrière le sieur Steinmetz. Tel que cet immeuble se trouve poursuit et comporte sans réserve ni exception avec tout ce qui y tient à clous, murs et chevilles et ce que la loi répute immeuble par sa nature, notamment un pétrin, un banc à sacs, deux ciasses à farine, un bac pour faire le pain, les paniers à pain, une charrette, une chaudière à charbons, un rayon en fer, une balance argent comptant poids dans la salle de débit, six fourneaux dont cinq en fayence et un en fer avec leurs tuyaux et leurs pierres
La maison dont il s’agit avait été acquise par Monsieur Jacques Mundel en son vivant boulanger et dame Marguerite Salomé Mundel née Ehrhardt son épouse demeurant à Strasbourg durant la communauté qui avait existé entre eux de Monsieur Georges Louis Grimm alors encore mineur demeurant à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication dreessé par M° Noetinger l’un des soussignés notaires à ce commis suivant jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 19 septembre 1828 en date du 14 octobre suivant transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier 1829 volume 219 numéro 9 et inscrit d’office le même jour volume 195 numéro 129 moyennant un prox de 18.000 francs (…). Madame Mundel est décédée à Strasbourg le 26 février 1851 en laissant pour seuls et uniques héritiers les trois enfants issus de son union avec son mari savoir Messieurs Auguste Mundel, Salomé Mundel et Edouard Mundel chacun pour un tiers ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par M° Noetinger l’un des notaires soussignés le 25 avril 1851. Après le décès de Monsieur Jacques Mundel père arrivé à Strasbourg le 23 novembre 1854 inventaire de sa succession a été dressé par ledit M° Noetinger le premier décembre1854 à la requête des trois enfants Mundel sus nommés mais par suite de la renonciation faite au greffe du tribunal civil de Strasbourg le 23 juin 1856 par le mandataire de Monsieur Edouard Mundel l’un des requérants, la succession de Monsieur Mundel père a été distribuée à chacun de ses deux autres enfants chacun de pour moitié.
Le mineur Grimm avait recueilli la maison dont il s’agit dans la succession de feu le sieur Louis Dominique Grimm et dame Gertrude Weber ses père et mère ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par M° Noetinger susdit le 21 mars 1828. Monsieur Grimm père l’avait avait acquis durant la communauté qui a existé entre entre lui et feue sadte épouse du Sr Geoffroy Klein boulanger demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définive dressé par M° Weigel notaire à Strasbourgle 14 octobre 1819 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois volume 122 numéro 86 inscrit d’office le même jour volume 133 numéro 327. La présente vente est faite pour et moyennant le prix de 21.000 francs – le 22 juin 1858, enregistré le premier juillet 1858 folio 49 verso
(f° 39) Cahier des charges supplémentaire. Monsieur Jean Louis Eugène Lederlin, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg demeurant en cette ville rue des Hallebardes numéro 33 constitué pour le sieur Joseph Victor Julien Violland ancien négociant domicilié à Paris autrefois à Bitsche déclare que par contrat de vente passé devant M° Noetinger le 22 juin 1858 (…) Par exploit en date des 27 août, 3 et 7 septembre 1858 (…) ledit sieur Violland a fait signifier (…) la surenchère autorisée par l’article 2185 du même code, après avoir présenté pour caution le sieur Daniel Goppert poëlier domicilié à Strasbourg qui a fait sa soumission au greffe le 25 août 1858 (…)
(f° 42) Adjudication sur surenchère. L’an 1859 le 25 février, A l’audience des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg (…) surenchéri par M° Lederlin avoué pour 23.110 francs
(f° 43) Déclaration de command. L’an 1859 le 25 février au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu M° Lederlin avoué près ce siège, lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom du sieur Laurent Hagé boulanger domicilié à Strasbourg, la maison boulangerie (…)

Originaire de Schweigen en Palatinat (près de Wissembourg), Laurent Hagé épouse en 1849 Marie Anne Wersing, native de Schweighouse
Mariage, Strasbourg (n° 482)
Du 20° jour du mois de décembre 1849. Acte de mariage de Laurent Hagé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 26 août 1824 à Schweigen (Bavière rhénane) domicilié à Strasbourg, garçon boulanger, fils de Pierre Hagé, vigneron absent sans nouvelles depuis vingt ans, et de feu Anne Marie Kiefer, décédée à Schweigen le 24 mars 1825. et de Marie Anne Wersing, majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 septembre 1824 à Schweighausen (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Henri Wersing, fayencier décédé à Schweighausen le 11 janvier 1847, et de Madeleine Knecht domiciliée à Schweighausen ci présente et consentante (…) ledit époux a produit un acte de notoriété dressé pat Frédéric Guillaume Müller, juge de paix du canton de Candel (Bavière rhénane) le 12 novembre dernier, constatant l’absence de son père (signé) Lorenz Hagé, Maria Anna Wersing (i 38)

Laurent Hagé et Marie Anne Wersing hypothèquent la maison au profit du cordonnier Nicolas Fougerousse

1859 (29.7.), Strasbourg 7 (113), Not. Edouard Stromeyer n° 1631
Obligation – Ont comparu Monsieur Laurent Hagé, boulanger et sous son assistance & autorisation sa femme Dame Marie Anne Versing demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (devoir)
à Nicolas Fougerousse, Maître cordonnier du troisième de grenadiers ed la Garde au fort d’Issy près Paris créancier pour lequel stipule et accepte M. Auguste Speckel propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 19.000 francs pour prêtd e pareille somme (…) tant pour leur besoins personnels que pour rembourser partie de leurs créanciers (…)
Garantie hypothécaire. Une Maison boulangerie, conistant en bâtimens de devant, latéraux et de derrière, cour, pompe, appartenances et dépendances le tout sis à Strasbourg– grand’rue N° 39 ancien nouveau N° 80, d’un côté M. Rump, de l’autre la ruelle des cheveux, par devant la grand rue et par derrière le Sr Steinmetz. Les débiteurs décalrent être les vrais propriétaires de cet Immeuble pour l’avoir acquis à la barre du tribunal civil de première instance de cette ville le 25 février dernier et déclaration d’adjudication en date du même jour, par suite de surenchère sur aliénation volontaire faite à la requête de M. Joseph-Victor-Julien Violland, ancien négociant domicilié à Paris, autrefois à Bitsch, sur le Sr Georges Jaeglé, boulanger demeurant à Strasbourg. La grosse des dites adjudication et déclaration d’adjudication a été transcrite au bureau des hypothèques de cette ville le 13 mai de cette année vol. 775 n° 17 et inscrite d’office le même jour vol. 734 numéro 238. Ladite adjudication eut lieu pour la somme de 23.110 francs (…) Monsieur Jaeglé était lui même propriétaire de cet immeuble pour l’avoir acquis de Monsieur Charles Rhein, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg ayant agi en qualité de mandataire de M. Auguste Mündel, marchand patissier demeurant à Lyon (…) 2. Mademoiselle. Salomé Mündel, majeure sans profession demeurant à Strasbourg, 3. et Monsieur Jean Baptiste Bürckel, propriétaire demeurant à Strasbourg ayant agit au nom et comme mandataire de M. Edouard Mündel, ouvrier relieur demeurant à Lyon (…) aux termes d’une vente passée devant M° Noetinger le 22 juin 1858, enregistré et transcrite au bureau des hypothèques de cette ville le 3 juillet suivant, volume 735, Numéro 107 et inscrite d’office le même jour volume 715 numéro 243, cette vente eut lieu pour le prix de 21.000 francs. (…) Dans ladite vente il était dit que les Mündel étaient eux-mêmes propriétaires de cette maison pour l’avoir recueillie dans les successions de leurs auteurs, Monsieur Jacques Mündel en son vivant boulanger à Strasbourg où il est décédé le 23 novembre 1854 et D° Salomé Ehrhardt, vivant épouse dudit Sr Mündel, décédée audit Strasbourg le 26 février 1851, comme seuls et uniques héritiers de ces derniers, ainsi que cela résulte des intitulés des deux inventaires dressés tant de la communauté de biens qui a existé entre eux que de leurs successions, savoir celui de Mde. Mündel le 25 avril 1851 et le second de M. Mündel le premier décembre 1854, enregistrés, dressés à la requête desdits enfants Mündel par M° Noetinger notaire à Strasbourg. Feu les époux Mündel étaient eux-mêmes propriétaires de cet Immeuble pour l’avoir acquis pendant la communauté de biens qui a existé entre entre eux de M. Georges-Louis Grimm, alors encore mineur, demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé le 14 octobre 1828 par M° Noetinger notaire à Strasbourg à ce commis suivant jugement rendu par le tribunal civil de cette ville le 19 septembre 1828, en date du 14 octobre même année enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier suivant vol. 195 n° 129, ladite adjudication eut lieu moyennant le prix de 18.050 francs (…). Le mineur Grimm avait lui-même recueilli cet Immeuble dans la succession de ses auteurs, feu le Sr Louis Dominique Grimm et D° Gertrude Weber, en leur vivant conjoints audit Strasbourg ainsi que cela résulte d’un inventaire dressé par ledit notaire Noetinger le 22 mars 1828. M. Grimm père l’avait lui-même acquis durant la communauté de biens qui a existé entre entre lui et feu sadite épouse du Sr Geoffroi Klein, boulanger à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Weigel, lors notaire à Strasbourg le 14 octobre 1819, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 octobre 1819 vol. 122 n° 86 et inscrit d’office le même jour vol. 133 n° 327.
Etat civil. Les débiteurs conjoints Hagé déclarent qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale, qu’ils n’ont jamais été tuteurs ni curateurs (…)

Marie Anne Wersing meurt en 1861 en délaissant deux enfants

1861 (9.7.), Strasbourg 7 (115), Not. Edouard Stromeyer n° 2434
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre le Sr Laurent Hagé, boulanger à Strasbourg et sa défunte épouse Marie Anne Wersing et de la succession de cette dernière, décédée à Strasbourg le 3 février 1861.
Cejourd’hui 9 juillet 1861 à neuf heures du matin dans la maison mortuaire sise à Strasbourg grand’rue N° 80, à la requête et en présence I. du Sr Laurent Hagé, veuf, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son propre et privé nom à cause de la communauté légale de biens qui a existé entre entre le Sr Hagé et sa défunte épouse faute de contrat de mariage, et comme père et tuteur légal de ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec feue son épouse qui sont 1° Joseph Hagé né le 22 avril 1852, 2° et Anne Joséphine Hagé née le 10 mai 1855, Les dits deux enfants demeurant avec leur père à Strasbourg, II. et en présence du Sr Joseph Wersing, Pensionnaire de l’Etat, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des dits enfants mineurs (…) seuls et uniques héritiers chacun pour moitié de feue leur mère

Communauté, masse active, Meubles meublants, literie, linge etc. Chambre d’habitation, Chambre des garçons, Au corridor, Au corridor de la cour, Cuisine, Chambre à côté du magasin, Magasin, Cave
Immeubles. Une Maison boulangerie, consistant en bâtimens de devant, latéraux et de derrière, cour, pompe, appartenances et dépendances le tout sis à Strasbourg grand’rue N° 39 ancien nouveau N° 80, d’un côté M. Rumpp, de l’autre la ruelle des cheveux, par devant la Grand’rue, par derrière le Sr Steinmetz, d’un revenu annuel de 1100 francs. Ledit Immeuble a été acquis à la barre du tribunal civil de première instance de la ville de Strasbourg le 25 février 1859, et déclaration d’adjudication en date du même jour, par suite de surenchère sur aliénation volontaire faite à la requête de M. Joseph Victor Julien Violland, ancien négociant domicilié à Paris, autrefois à Bitsch, sur le Sr Georges Jaeglé, boulanger demeurant à Strasbourg. La grosse des dites adjudication et déclaration d’adjudication a été transcrite au bureau des hypothèques de cette ville le 13 mai 1859 vol. 775 n° 17 et inscrite d’office le même jour vol. 734 numéro 238. Ladite adjudication eut lieu pour la somme de 23.110 francs (…)
acp 500 (3 Q 30 215) f° 70 du 18.7. (succession déclarée le 3 août 1861) Communauté, mobilier estimé 1609 francs
acp 501 (3 Q 30 216) f° 8 du 1.8. (vacation du 24 juillet, n° 2451) Communauté, Argent comptant 93, Une maison Grande Rue N° 80, créances 1412, garde robe 186

Laurent Hagé se remarie en 1861 avec Marie Thérèse Heilmann de Marckolsheim
1861 (24.7.), M° Stromeyer
Contrat de mariage – Laurent Hagé, boulanger à Strasbourg, veuf avec deux enfants de Marie Anne Wersing d’une part
Marie Thérèse Heilmann célibataire à Marckolsheim
acp 501 (3 Q 30 216) f° 8 du 1.8. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports de la future consistent en une somme de 5000 ff
Ceux du futur époux sont constatés par inventaire reçu Stromeyer Notaire el 9 juillet 1861
Donation par le futur à la future en cas de survie d’une part d’enfant en propriété et par la future épousee audi &gx& de l’usufruit de sa succession, réductible en cas d’enfants

Laurent Hagé passe avec le meunier Michel un contrat par lequel il s’engage à lui acheter exclusivement la farine

1862, Enregistrement de Strasbourg, ssp 136 (3 Q 31 635) f° 6 du 1.8.
31 juillet 1862. Marché – Le Sr Laurent Hagé, boulanger grand rue N° 80 s’engage à cuire à façon du pain des farines livrées à lui
par Mr. J. Michel, meunier à Strasbourg,
il s’engage à vendre le pain au prix indiqué par Mr J. Michel et à verser à ce dernier le montant de 46 miches de pain de 3 kilog. par 100 kilog. de farine, et recevra pour prix de son travail la somme de quatre francs par 100 kilog. de farine, évalué pour la perception de l’enregistrement à la somme de 500 francs sans préjudice.
Il s’engage en outre à ne pas employer d’autres farines dans sa boulangerie que celles livrées par Mr. Michel et de déclarer chaque jour la quantité de farine convertie en pain et à verser à Mr. Michel chaque jour la somme résultant de son opération conformément aux conditions ci-dessus et Mr. Michel de son côté s’engage à lui fournir toute quantité de farine de bonne qualité qu’il lui faut

Les créanciers poursuivent Laurent Hagé en justice. Laurent Hagé obtient de convertir la vente par expropriation forcée en vente volontaire. Le notaire Edouard Stromeyer dresse le cahier des charges mais l’adjudication n’a pas lieu

1865 (10.8.), Strasbourg 7 (123), Not. Edouard Stromeyer n° 4551
10 août 1865. Dépôt du cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison à Strasbourg grand rue n° 80
Ont comparu I. Madame Caroline-Frédérique Haan veuve de M. Jean Georges Artzner, vivant marchand de poissons à Strasbourg, elle y demeurant et domiciliée, agissant I. comme se trouvant aux droits de M. Hippolyte Wildenstein, Négociant à Strasbourg jusqu’à concurrence d’une somme de 2400 francs, contre M. Laurent Hagé, boulanger, et ses enfants ci après nommés de cette ville, suivant transport reçu par M° Stromeyer l’un des notaires soussignés le 31 décembre 1861, ledit Sr Wildenstein ayant été lui-même aux droits de M. Joseph Victor Violand Négociant à Paris et de M. Constant Eloi Auguste Vennin, Négociant à Strasbourg suivant transport reçu par ledit notaire Stromeyer le 26 et 27 du même mois de décembre, MM. Violand et Vennin étient eux-mêmes créanciers de M. Hagé et de ses enfants suivant deux borderaux de collocation à eux délivrés par le Greffier du Tribunal civil de Strasbourg le 7 juillet 1859, 2° en vertu d’un Jugement rendu par ke tribunal civil de première instance de cette ville le 19 juillet écoulé (…)
Cahier des charges dressé par M° Stromeyer notaire à Strasbourg, commis à cet effet, par Jugement rendu par le Tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg le 19 juillet 1865 pour parvenir à la vente aux enchères publiques par suite de la Conversion sur vente en expropriation forcée, d’une Maison boulangerie avec petite cour et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 80 inscrit au Cadastre sous la Section P Numéros 767 et 767.
Enonciation du Jugement. Suivant procès verbal de l’huissier Lesage de cette ville, le 18 avril 1865, dénoncé à la partie saisie le 24 avril même mois (…) Mde Caroline-Frédérique Haan veuve de M. Jean Georges Artzner, vivant marchand de poissons à Strasbourg, (…) a fait saisir sur le Sr Laurent Hagé, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg et sur ses deux enfants mineurs Joseph Hagé et Anne Joséphine Hagé, procréés durant le mariage qui a existé entre entre M Hagé et Mde Marie Anne Wersing, son épouse défunte en premières noces, une Maison boulangerie avec petite cour et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 80 pour être vendue par expropriation forcée à l’audience des Criées du Tribunal civil de cette ville.
Le cahier des charges a été dressé par M° Lederlin, avoué en cette ville, avoué de la poursuivante, sous la date du 24 juin dernier déposé au greffe du tribunal de cette ville le 12 juillet mois écoulé mais les sommations aux créanciers inscrits et à la partie saisei n’ont pas été faites (…) Suivant délibération du Conseil de famille des dits mineurs Hagé prise sous la présidence de M. le juge de paix du canton Sud de cette ville le 12 juillet mois écoulé M. Hagé a demandé et obtenu l’autorisation, afin de retirer un prix plus avantageux de sa propriété, à former la demande en conversion de ladite saisie immobilière de l’immeuble sus décrit en vente aux enchères publiques devant le soussigné notaire Stromeyer (…), le tribunal prenant en considération la susdite demande a, suivant Jugement sous la date du 19 juillet mois écoulé, ordonné que l’immeuble sus décrit serait vendu aix enchères publiques le 14 septembre mois prochain sur la mise à prix de 18.000 francs

Désignation de l’Immeuble. Une maison boulangerie et servant à la patisserie à rez de chaussée surmonté de trois Etages, bâtiment de devant, latéraux et de derrière, cour, pompe, droits, aisances, appartenances et Dépendances, situé à Strasbourg grande rue ancien numéro 39 nouveau n° 80, d’un côté autrefois M. Rumpp aujourd’hui M. Loeb Levy de l’autre la ruelle des cheveux, par devant la grande rue, derrière M. Steinmetz, inscrite à la matrice cadastrale sous la section P numéro 767 et 767, le tout d’une contenance d’un are 65 centiares.
Origine de la propriété. La susdite maison et dépendances a été acquise durant l’union qui a existé entre entre M. Hagé et son épouse défunte née Wersing sus nommée à la barre du tribunal civil de première instance de cette ville le 25 février 1859 et déclaration d’adjudication en date du même jour par suite de surenchère sur aliénation volontaire faite à la requête de M. Joseph Victor Julien Violland, ancien négociant domicilié à Paris, autrefois à Bitsch, sur le Sr Georges Jaeglé boulanger à Strasbourg. Une grosse des dites adjudication et déclaration d’adjudication a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 mai 1859 volume 775 numéro 17 et inscription d’office prise le même jour volume 734 numéro 238. L’adjudication eut lieu pour la somme de 23.110 francs (…) Monsieur Georges Jaeglé était lui même propriétaire de cet immeuble pour l’avoir acquis de Monsieur Charles Rhein, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg ayant agi en qualité de mandataire de M. Auguste Mündel, marchand patissier demeurant à Lyon (…) 2. de Melle. Salomé Mündel, majeure d’ans de cette ville, 3. de M. Jean Baptiste Bürckel, propriétaire à Strasbourg ayant agit au nom et comme mandataire de M. Edouard Mündel ouvrier relieur demeurant à Lyon (…) aux termes d’une vente passée devant M° Noetinger le 22 juin 1858, transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 juillet suivant, volume 735, Numéro 107 et inscription d’office a été prise le même jour volume 715 numéro 243, cette vente eut lieu pour le prix de 21.000 francs. (…) Dans la vente consentie au profit de M. Jaeglé, il est dit que les frères et sœurs Mündel étaient eux-mêmes devenus propriétaires de cet Immeuble pour l’avoir recueillie dans les successions de leurs auteurs, M. Jacques Mündel en son vivant boulanger à Strasbourg où il est décédé le 23 novembre 1854 et D° Salomé Ehrhardt, vivant épouse dudit M. Mündel, décédée audit Strasbourg le 26 février 1851, comme seuls et uniques héritiers de ces derniers, ainsi que cela résulte des intitulés des deux inventaires dressés tant de la communauté de biens qui a existé entre eux que de leurs successions, savoir celui de Mde. Mündel née Ehrhardt le 25 avril 1851 et le second de M. Mündel le premier décembre 1854 par M° Noetinger alors notaire à Strasbourg. Feu les époux Mündel étaient eux-mêmes propriétaires de cet Immeuble pour l’avoir acquis pendant la communauté de biens qui a existé entre entre eux, de M. Georges-Louis Grimm, alors encore mineur d’ans, demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé le 14 octobre 1828 par M° Noetinger vivant notaire à Strasbourg à ce commis par Jugement rendu par le Tribunal civil de cette ville le 19 septembre précédent, dont une expédition a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier 1829 volume 195 numéro 129, ladite adjudication eut lieu moyennant le prix de 18.050 francs (…). Le mineur Grimm avait lui-même recueilli cet Immeuble dans la succession de ses auteurs, feu le Sr Louis Dominique Grimm et D° Gertrude Weber, en leur vivant conjoints à Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par ledit notaire Noetinger le 22 mars 1828. M. Grimm père l’avait lui-même acquis durant la communauté de biens qui a existé entre entre lui et son épouse de M. Geoffroi Klein, boulanger à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Weigel, alors notaire à Strasbourg le 14 octobre 1819, transcrit aux hypothèques de cette ville le 28 du même mois volume 122 numéro 86 – Situation hypothécaire (…) – Charges, clauses et conditions (…)
acp 545 (3 Q 30 260) f° 46-v du 17.8. et f° 49-v du 18.8.

Liquidation Laurent Hagé Marie Anne Wersing
1866 (4.7.), M° Stromeyer
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre entre Laurent Hagé, boulanger à Strasbourg et Marie Anne Wersing sa femme et de la succession de cette dernière, décédée à Strasbourg le 3 février 1861, à la requête du veuf, à défaut de contrat de mariage, et comme père et tuteur légal de Joseph et Joséphine Hagé
acp 555 (3 Q 30 270) f° 46 du 12.7. Communauté, Mobilier 1609 francs, Argent comptant 93, créances 1412,
prix de la maison vendue depuis la décès par expropriation 35.179, total 38.296
Masse passive 26.910, reste 11.385
Succession, moitié de la communauté 5692, garde robe 186, total 5859, Masse passive 152, reste 5726
Abandonnements (…)

Thérèse Heilmann institue pour seul héritier son mari Laurent Hagé
1872, M° Noetinger
5. Februar 1872. Testament – Theresia Heilmann Ehefrau von Lorentz Hagé Mehlhänlder in Straßburg, durch welchen Sie ihrem Ehegatten ihr gantzes Vermögen vermacht
gestorben den 31. März 1872
acp 604 (3 Q 30 319) f° 37-v n° 1241 du 11.4.

Le farinier Laurent Hagé épouse en 1873 Hélène Ulrich, native de Gingsheim : contrat de mariage, célébration
1873 (26.2.), M° Stromeyer
Ehe Vertrag – Lorentz Hagé, Mehlhänlder in Straßburg
Helene Ulrich, volljährig in Gingsheim
acp 613 (3 Q 30 328) f° 63 n° 1113 du 6.3. – Annahme der Gütergemeinschaft nach dem C.C. Rücknahme des mitgebrachten und ererbten
Der Bräutigam bringt in die Ehe einen Werth von 8000 Franken
die Braut bringt in die Ehe einen Werth von 4000 Franken
Gegenseitige Schenkung dem Überlebenden der Bräutigam der Braut von dem Eigenthum was das Gesetz erlaubt, und die Braut dem Bräutigam von der Nutzniesung des Nachlasses

Mariage, Strasbourg (n° 146)
Den 27. Februar 1873. Heiraths-Urkunde von Lorentz Hage, Wittwer in erster Ehe von Maria Anna Wersing und in 2..ter Ehe von Marie Therese Heilmann, zu Straßburg gestorben den 1. April verfloßenen Jahrs, geboren zu Schweigen (Pfalz) den 26. August 1824, Mehlhändler wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn von Peter Hagé, Rebman (abwesend) und von weiland Anna Maria Kiefer zu Schweigen gestorben den 24. März 1825, und von Marie Helene Ulrich, geboren zu Gingsheim (Unter Elsass) den 29. Februar 1845, ohne Gewerb, wohnhaft zu Straßburg volljährige eheliche Tochter von Joseph Ulrich, Ackerer, und von Marie Catherine Schott Eheleute zu Gingsheim wohnhaft hier gegenwärtig und einwilligend (…) den 26. dieses Monats vor Herr Stromeyer Notar Zu Straßburg ein Ehevertrag geschlossen worden ist (i 79

Le boulanger Jacques Freyss acquiert la maison vendue par expropriation forcée sur Laurent Hagé.

1866 (11.4.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1052 (3200) n° 151 – Tribunal civil
La seconde chambre du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant en da dite ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication dont la teneur suit.
Cahier des charges, M° Jean Louis Eugène Lederlin avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg demeurant en cette ville rue de la nuée bleue numéro 16 déclare que le sieur Nicolas Fougerousse ancien maître cordonnier du troisième règiment de grenadiers de la garde impériale aujourd’hui propriétaire domicilié à Metz est créancier du sieur Laurent Hagé, boulanger et de Dame Marie Anne Wersing sa femme depuis décédée représentée aujourd’hui par ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec sondit mari et qui sont ses seuls héritiers nommés Joseph Hagé et Anne Joséphine Hagé, sous la tutelle de leur père, tous domiciliés à Strasbourg, en vertu d’une obligation contenant quittance subrogatoire passée devant M° Stromeyer et son collègue notaires à Strasbourg le 29 juillet 1859 enregistre expédiée en forme exécutoire et inscrite au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 30 août suivant vol. 742 N° 32 de la somme principale de 19.000 francs, 2) des intérêts dus sur le pied de quatre & trois pour cent par an depuile premier avril 1865 (…) Lesdits débiteurs n’ayant pas satisfait à ce commandement ledit créancier a fait saisir sur eux l’immeuble ci après désigné par procès verbal du même huisser [Lesage] en date du 14 décembre 1865 (…) Cette saisie a été transcrite au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 19 décembre 1865 vol. 102 N° 80 & 81.

Désignation de l’immeuble saisi. Une maison boulangerie consistant en bâtiment de devant, latéraux et de derrière le tout situé à Strasbourg arrondissement de ce nom département du Bas Rhin grand’rue n° 80, ancien numéro 39 d’un côté le sieur Rump de l’autre la ruelle des cheveux, devant la grand’rue, derrière le sieur Steinmetz. Ledit immeuble habité et exploité par les parties saisies et divers locataires. Il est inscrit dans la matrice cadastrale de la ville de Strasbourg section P N° 767 et 767 pour un revenu de 258 francs 86 centimes.
Etablissement de la propriété. Dans le titre obligatoire, il est énoncé que les débiteurs ont déclaré avoir acquis le dit immeuble à l’audience des criées du tribunal civil séant à Strasbourg suivant jugement d’adjudication sur surenchère sur le sieur Georges Jaeglé boulanger domicilié à Strasbourg en date en 25 février 1859 transcrit au bureau des hypothèques le 13 mai de la même année volume 775 numéro 17 et inscrit d’office ledit jour volume 734 numéro 238. Que ledit sieur Georges Jaeglé était lui même propriétaire de cet immeuble pour l’avoir acquis du sieur Auguste Mündel, marchand patissier demeurant à Lyon de demoiselle Salomé Mündel, majeure sans profession demeurant à Strasbourg et du sieur Edouard Mündel ouvrier relieur demeurant à Lyon, domicilié à Strasbourg aux termes d’une vente passée devant M° Noetinger et son Collègue notaires à Strasbourg le 22 juin 1858, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 juillet suivant, volume 735, Numéro 107 et inscrite d’office le même jour volume 715 numéro 243. Que lesdits sieur et Demoiselle Mündel étaient eux-mêmes propriétaires de cette maison pour l’avoir recueillie dans les successions de leur père et mère sieur Jacques Mündel boulanger et Dame Salomé Ehrhardt sa femme, les deux domiciliés et décédés à Strasbourg dont ils étaient les seuls et uniques héritiers ainsi que cela résulte des intitulés des deux inventaires dressés tant de la communauté de biens qui a existé entre eux que de leurs successions, savoir celui de la dame Mündel par ledit M° Noetinger le 25 avril 1851 et celui de la succession dudit Sieur Jacques Mündel par le même notaire le premier décembre 1854, que lesdits conjoints Jacques Mündel avaient acquis la dite maison pendant la communauté de biens qui a existé entre entre eux, du sieur Georges Louis Grimm fils mineur de Louis Dominique Grimm et de Gertrude Weber, conjoints décédés à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par ledit M° Noetinger à ce commis par Jugement dudit tribunal du 19 septembre 1828, en date du 14 octobre de la même année transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier 1829 volume 195 numéro 129. Que ledit mineur Grimm avait recueilli cette maison dans la succession de ses père et mère cidessus nommés ainsi que cela résulte d’un inventaire dressé par ledit M° Noetinger le 21 mars 1828, enfin que ledit sieur Louis Dominique Grimm avait acquis cette maison durant la communauté qui a existé entre entre lui et sadite femme du Sieur Geoffroy Klein boulanger à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Weigel notaire en la dite ville le 14 octobre 1819 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois volume 122 numéro 86 et inscrit d’office le même jour volume 133 numéro 327.
Conditions de la vente (…), Mise à prix. Le poursuivant enchérit ledit immeuble pour servir de première mise à la somme de 10.000 francs
(f° 130-v) Publication. L’an 1866 le 9 février
(f° 131) Adjudication. L’an 1866 le16 mars (…) Ouï M° Clément, juge suppléant faisant les fonctions de procureur impérial en ses conclusions. Attendu qu’il a été justifié de l’observation des formalités prescrites par la loi pour parvenir à l’adjudication demandée, le tribunal donne défaut contre la partie saisie faute par elle d’avoir constitué avoué (…), enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par M° Lederlin, avoué pour 35.600 francs
(f° 132) Déclaration d’adjudication. L’an 1866 le 16 mars à onze heures du matin au Greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu M° Lederlin avoué près ce siège, lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom du sieur Jacques Freysz boulanger domicilié à Strasbourg la maison boulangerie (…)

Originaire d’Entzheim, Jacques Freyss épouse en 1863 Marguerite Griesbach, native de Mittelhausen
1863 (18.9.), Strasbourg 10 (150), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 1523
Contrat de mariage – Ont comparu M. Jacques Freyss, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, né à Entzheim (Bas-Rhin) le 9 janvier 1825 du légitime mariage du Sr André Freyss, vivant cultivateur et de same Salomé Wurtz sa veuve demeurant à Entzheim, stipulant comme futur époux
Madlle Marguerite Griesbach, demeurant et domiciliée à Mittelhausen (Bas-Rhin), née à Mittelhausen le 4 août 1839 du légitime mariage du Sr Jacques Griesbach, cultivateur, et D° Marguerite Eberhold, conjoints demeurant à Mittelhausen, Stipulant comme future épouse
acp 525 (3 Q 30 240) f° 30 du 21.9. – communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent 1) mobilier estimé à 4443, 2) 42 ares de terre ban d’Entzheim
Ceux de la future épouse consistent 1) argent comptant 5000, 2) mobilier 982
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de la succession du prémourant, réductible en cas d’enfant

Le boulanger Joseph Leibenguth acquiert la maison dans la procédure contre le fol enchérisseur Jacques Freyss

1868 (18.3.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1145 (3284) n° 68 – Tribunal civil
La chambre des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant en la dite ville au palais de Justice en son audience publique du 7 février a rendu le jugement d’adjudication sur folle ecnhère dont la teneur suit.
Cahier des charges, M° Jean Louis Eugène Lederlin avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg demeurant en cette ville rue de la nuée bleue numéro 16 déclare que le sieur Nicolas Fougerousse ancien maître cordonnier du troisième règiment de grenadiers de la garde impériale aujourd’hui propriétaire domicilié à Metz est créancier du sieur Laurent Hagé, boulanger et de Dame Marie Anne Versing sa femme depuis décédée et représentée aujourd’hui par ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec sondit mari et qui sont ses seuls héritiers nommés Joseph Hagé et Anne Joséphine Hagé, sous la tutelle de leur père, tous domiciliés à Strasbourg, en vertu d’une obligation contenant quittance subrogatoire passée devant M° Stromeyer et son collègue notaires à Strasbourg le 29 juillet 1859 enregistre expédiée en forme exécutoire et inscrite au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 30 août suivant vol. 742 N° 32 de la somme principale de 19.000 francs, 2) des intérêts dus sur le pied de quatre & trois pour cent par an depuile premier avril 1865 (…) Lesdits débiteurs n’ayant pas satisfait à ce commandement ledit créancier a fait saisir sur eux l’immeuble ci après désigné par procès verbal du même huisser [Lesage] en date du 14 décembre 1865 (…) Cette saisie a été transcrite au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 19 décembre 1865 vol. 102 N° 80 & 81.

Immeuble saisi. Une maison boulangerie consistant en bâtiment de devant, latéraux et de derrière le tout situé à Strasbourg arrondissement de ce nom département du Bas Rhin grand’rue n° 80, ancien numéro 39 d’un côté le sieur Rump de l’autre la ruelle des cheveux, devant la grand’rue, derrière le sieur Steinmetz. Ledit immeuble habité et exploité par les parties saisies et divers locataires. Il est inscrit dans la matrice cadastrale de la ville de Strasbourg section P N° 767 et 767 pour un revenu de 258 francs 86 centimes.
Etablissement de la propriété. Dans le titre obligatoire, il est énoncé que les débiteurs ont déclaré avoir acquis le dit immeuble à l’audience des criées du tribunal civil séant à Strasbourg suivant jugement d’adjudication sur surenchère sur le sieur Georges Jaeglé boulanger domicilié à Strasbourg en date en 25 février 1859 transcrit au bureau des hypothèques le 13 mai de la même année volume 775 numéro 17 et inscrit d’office ledit jour volume 734 numéro 238. Que ledit sieur Georges Jaeglé était lui même propriétaire de cet immeuble pour l’avoir acquis du sieur Auguste Mündel, marchand patissier demeurant à Lyon de demoiselle Salomé Mündel, majeure sans profession demeurant à Strasbourg et du sieur Edouard Mündel ouvrier relieur demeurant à Lyon, domicilié à Strasbourg aux termes d’une vente passée devant M° Noetinger et son Collègye notaires à Strasbourg le 22 juin 1858, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 juillet suivant, volume 735, Numéro 107 et inscrite d’office le même jour volume 715 numéro 243. Que lesdits sieur et Demoiselle Mündel étaient eux-mêmes propriétaires de cette maison pour l’avoir recueillie dans les successions de leur père et mère sieur Jacques Mündel boulanger et Dame Salomé Ehrhardt sa femme, les deux domiciliés et décédés à Strasbourg dont ils « étaient les seuls et uniques héritiers ainsi que cela résulte des intitulés des deux inventaires dressés tant de la communauté de biens qui a existé entre eux que de leurs successions, savoir celui de la dame Mündel par ledit M° Noetinger le 25 avril 1851 et celui de la succession dudit Sieur Jacques Mündel par le même notaire le premier décembre 1854, que lesdits conjoints Jacques Mündel avaient acquis la dite maison pendant la communauté de biens qui a existé entre entre eux, du sieur Georges Louis Grimm fils mineur de Louis Dominique Grimm et de Gertrude Weber, conjoints décédés à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par ledit M° Noetinger à ce commis par Jugement dudit tribunal du 19 septembre 1828, en date du 14 octobre de la même année transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier 1829 volume 195 numéro 129. Que ledit mineur Grimm avait recueilli cette maison dans la succession de ses père et mère cidessus nommés ainsi que cela résulte d’un inventaire dressé par ledit M° Noetinger le 21 mars 1828, enfin que ledit sieur Louis Dominique Grimm avait acquis cette maison durant la communauté qui a existé entre entre lui et sadite femme du Sieur Geoffroy Klein boulanger à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Weigel notaire en la dite ville le 14 octobre 1819 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois volume 122 numéro 86 et inscrit d’office le même jour volume 133 numéro 327.
Conditions de la vente (…), Mise à prix. Le poursuivant enchérit ledit immeuble pour servir de première mise à la somme de 10.000 francs
(f° 125-v) Publication. L’an 1866 le 9 février
(f° 126) Adjudication. L’an 1866 le16 mars (…) Ouï M° Clément, juge suppléant faisant les fonctions de procureur impérial en ses conclusions. Attendu qu’il a été justifié de l’observation des formalités prescrites par la loi pour parvenir à l’adjudication demandée, le tribunal donne défaut contre la partie saisie faute par elle d’avoir constitué avoué (…), enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par M° Lederlin, avoué pour 35.600 francs
(f° 127) Déclaration d’adjudication. L’an 1866 le 16 mars à onze heurs du marin eu Greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu M° Lederlin avoué près ce siège, lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom du sieur Jacques Freysz boulanger domicilié à Strasbourg la maison boulangerie (…)
(f° 127-v) Adjudication sur folle enchère. L’an 1868 le 7 février à l’audience des criées du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg (…) ledit Jacques Freysz n’ayant pas satisfait aux clauses et conditions de la vente et payé le montant du bordereau de collocation délivré le 2 janvier 1867 audit Sr Fougerousse dans l’ordre judiciaire clos le même jour ledit M° Lederlin, avoué, a conclu à ce qu’il plût au tribunal donner défaut contre l’adjudicataire fol enchérisseur (…), le tribunal attendu qu’il a été justifié de l’observation des formalités prescrites par la loi pour parvenir à la revente demandée, donne défaut contre l’adjudicataire fol enchérisseur (…) crier l’immeuble dont il s’agit pour la nouvelle mise à prix de 20.000 francs, enchéri pendant la première bougie par M° Schneegans, avoué pour 33.000 francs et deux autres bougies ayant encore été successivement allumés et s’étant de même éteintes sans qu’il ait été fait de mise d’enchère ledit immeuble à M° Schneegans
(f° 129) Déclaration d’adjudication. L’an 1868 le 7 février à onze heures du matin au greffe du tribunal civil séant à Strasbourg a comparu M° Schneegans avoué près ce siège, lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom du sieur Joseph Leibenguth boulanger domicilié à Strasbourg la maison boulangerie (…)

Originaire de Dingsheim, Joseph Leibenguth épouse en 1862 Marie Madeleine Bornert, native de Willgottheim
Mariage, Strasbourg (n° 43)
Du 8° jour du mois de février 1862 à dix heures du matin. Acte de mariage de Joseph Leibenguth, majeur d’ans, né en légitime mariage le 5 avril 1832 à Dingsheim (Bas-Rhin), domicilié à Strasbourg, boulanger fils de feu Amand Leibenguth, cultivateur décédé à Dingsheim le 29 février 1856 et de Catherine Müller sans profession, domiciliée à Dingsheim ci présente et consentante, et de Marie Madeleine Bornert, majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 octobre 1833 à Willgottheim (Bas-Rhin) domiciliée à Willgottheim, sans profession, fille de feu André Willgottheim, menuisier, décédé à Willgottheim le 12 septembre 1830 et de feu Catherine Wack, décédée à Willgottheim le 14 février 1840 – il a été passe le 27 janvier dernier un contrat de mariage devant M° Georges Schelbaum notaire à Willhottheim (en présence) de Valentin Leibenguth, âgé de 33 ans, épicier domicilié à Strasbourg, frère de l’épouse (signé) Leibenguth, Bornerrt (i 24)

Jacques Freys qui habite alors Paris vend à Joseph Leibenguth différents objets mobiliers servant au métier de boulanger

1868 (14.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 148 (3 Q 31 647) f° 72-v du 20.3.
14 mars 1868, Vente mobiliere – Entre les soussignés Jacques Griesbach sans Etat à Strasbourg agissant au nom de Jacques Freys boulanger son gendre à Paris, pour lequel il se porte fort, d’une part
Et Joseph Leibenguth, boulanger à Strasbourg d’autre part, a été convenu ce qui suit
M. Griesbach cède et vend à M. Leibenguth les objets mobiliers ci après, se trouvant grand rue n° 80, acquis par Mr Leibenguth sur folle enchère le 7 février dernier, et notamment des outils de patisserie, six poêles en faïence et en fer, plus les objets suivants, 1° deux comptoirs avec tiroirs, 2° une grande vitrine avec 34 tiroirs, sept rayons et seize bocaux en verre, 3° deux vitrines sur le devant du magasin avec sept rayons et douze bocaux en verre, huit plateaux à pied en verre et six en porcelaine dans une vrtrine donnant sur le côté du magasin 5° 27 verres de différentes grandeurs, cinq bouteilles, neuf *ses avec les plateaux, 6° 14 bocaux en verre, une carafe, une balance avec plateaux en cuivre avec dix poids et leur *, quatre plateaux à pied en faïence le tout se trouvant sur un comptoir, 7° dans l’arrière magasin douze bouteilles de liqueur, 8° un poêle en faïence, 9° un rayon à six compartiments, 10° une charrette à bras à 2 roues, 11° un porte pain en fer, 12° la vitrine se trouvant dans l’embrasure de la croisée donnant dans la rue des cheveux 13° les tuyaux du poele en faïence. La présente vente se trouve faite pour la somme de 690 francs

Quittance remise à Joseph Leibenguth, à laquelle est jointe une police d’assurance

1868 (6.8.), Strasbourg 1 (183), Not. Alfred Ritleng aîné n° 6014
Quittance subrogatoire – Ont comparu 1. M. Georges Richert fabricant de savons domicilié et demeurant à Strasbourg grand’rue N° 66 agissant en qualité de mandataire spécial de M. Nicolas Fougerousse, rentier demeurant à Sansonnet commune de Devant-les-Ponts et de Mad. Louise Speckel son épouse de lui autorisée demeurant avec lui (…), 2. Jacques Griesbach, propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg, 3° Mr Jean Louis Eugène Lederlin, avoué près le tribunal de première instance séant à Strasbourg, demeurant en ladite ville,
Lesquels sieurs comparants ont à l’instant reçu comptant de Monsieur Jean Baptiste Vetter, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, ci présent payant des deniers de Mad.lle Marie Anne Adèle Marchel et de Monsieur Charles Marie Anselme Marchal, les deux enfants mineurs nés du mariage de feu Joseph Laurent Anselme Marchal en son vivant docteur en médecine professeur à la faculté de médecine de Strasbourg et de feu dame Joséphine Marie Meuziau son épouse sous la tutelle de M. Henri Antoine Loyson, président de chambre à la cour impériale de Lyon, officier de la légion d’honneur demeurant à Lyon
En argent et à la décharge de Mr Joseph Leibenguth boulanger domicilié et demeurant à Strasbourg, les sommes ci-après indiquées, actuellement dues par ce dernier 1° d’une adjudication sur folle enchère prononcés à son profit à la barre du tribunal de Strasbourg le 7 février 1868 par jugement du dit tribunal transcrit le 18 mars suivant vol. 1145 N° 68 et inscrit d’office vol. 980 n° 29, 2° Et de borderaux de collocation (…), Savoir A. 1° à M. Fougerousse la somme principale de 21.929 francs à lui due originairement par M Laurent Hagé, boulanger (…) et postérieurement par M. Jacques Freyss boulanger domicilié à Strasbourg suivant jugement d’adjudication rendu à l’audience des criées du tribunal le 16 mars 1866, transcrit au bureau des hypothèques le 11 avril suivant volume 1052 N° 131 et inscrit d’office vol. 913. N° 178 (…) Et actuellement par le Sr Joseph Leibenguth
Police d’assurance. Compagnie d’assurances générales contre l’incendie. Police N° 43.439. M. Freyss, 16. avril 1866 – Freyss, Jacques Boulanger, 48.000 francs
1° 27.000 francs sur une maison d’habitation sise audit Strasbourg Grand rue N° 80 faisant l’angle de la rue des Cheveux, élevée sur cave de rez de chaussée, trois étage, mansardes & greniers
2° 10.000 francs sur recours des voisins s’appliquant à la susdite maison
3° 6000 francs sur un bâtiment séparé de la maison art. 1° par une cour renfermant boulangerie surmonté d’un étage & grenier
4° 5000 francs sur recours des voisins s’appliquant audit bâtiment art. 3.

Joseph Leibenguth meurt en 1881 en délaissant trois enfants

1881 (5.3.), M° Ritleng
Erbverzeichnis über die Gütergemeinschaft, welche zwischen dem am 9. November 1880 dahier verlebten Bäckermeister Joseph Leibenguth und dessen hinterbliebenen Wittwe Maria Magdalena Bornert bestanden hat, sowie über den Nachlass deß Erblassers, errichtet auf Anstehen der Wittwe, handelnd sowohl eigenen Namens wie auch als Vormunderin ihrer minderj. Kinder Maria, Justin Lorentz und Marie Antonie, Leibenguth, Erben ihres Vaters je zu 1/3 Zufolg Ehevertrag vor Notar Schellbaum zu Willgottheim vom 28. Januar 1862 bestand auf Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft
acp 711 (3 Q 30 426) f° 81-v n° 4112 du 7.3. (Sterbafll erklärung 27.4.81. Bd. 136 Nr 43) Gemeinschafft. Mobilien 1933, Werthpapiren 2585
ein Haus dahier in der Langestraße, Metzgergießen 19
Ausstände 365 – Passiva 47.880
Nachlaß 1) section B 301, 5 Ar Feld Bann Dingsheim oben am Ittenheimerweg, 2) section B 388 11,55 Ar Feld in nämlichen Bann neben Schäffolsheimerweg
Garderobe 74, Ersatzforderungen 2400, dito der Wittwe 2062

Décès, Strasbourg (n° 1465)
Strassburg den 29. Mai 1893. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Bäcker Justin Leibenguth, wohnhaft zu Straßburg Langstrasse 80, und zeigte an, daß seine Mutter Maria Magdalena Leibenguth gebohrne Bornert, 56 Jahre alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Willgottheim, Unter-Elsaß, Wittwe des Bäckers Joseph Leibenguth, Tochter der zu Willgottheim verstorbenen, Eheleute Andreas Bornert Schreiner und Katharina Wack, zu Straßburg Metzgergießen 19 am 29.Mai des Jahres 1893 um ein Uhr verstorben sei (i 202)

La maison revient ensuite à leur fils Laurent Justin Leibenguth qui épouse en 1890 Mathilde Joséphine Lipp, fille du pâtissier Constantin Lipp
Mariage, Strasbourg (n° 853)
Strassburg am 6. Dezember 1890. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Bäcker Lorenz Justin Leibenguth, katholischer Religion, geboren en 2. September des Jahres 1867 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn des verstorbenen Bäckers Joseph Leibenguth wohnhaft zuletzt zu Strassburg und der Maria Magdalena Bornert, Rentnerin, 2. die gewerblose Mathilde Josephine Lipp, katholischer Religion, geboren den 10. Februar des Jahres 1872 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Conditors Constantin Lipp und dessen Ehefrau Clara Vuinée, beide wohnhaft zu Straßburg (i 99)

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