23, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons


Rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 23 – VII 385 (Blondel), O 84 puis section 19 parcelle 169 (cadastre)

Dite à l’Allemand (zum teutschen Mann), 1587
Reconstruite à neuf en 1745 par l’horloger Jean André Himly


Les n° 25 à 19 (juillet 2016) – Etages du n° 23 (photo Roland Burckel, publiée sur Archi-wiki)

La maison de quinze pieds de large, dite à l’Allemand (zum teutschen Mann), appartient en 1587 (Livre des communaux) au barbier Oswald Mülhauser ; elle a un encorbellement et un passage (balcon) en bois. Le gainier Pierre Schæffer qui achète la maison en 1601 est autorisé la même année à poser un auvent à son balcon. Quand sa veuve meurt en 1634, l’inventaire mentionne qu’il n’y a pas eu de travaux depuis vingt-huit ans. La maison est vendue en 1639 par adjudication judiciaire à Philippe Strintz, beau-père du précédent propriétaire. Elle appartient pendant trente ans au cordonnier Laurent Frantz. Le pelletier Georges Hellbeck est autorisé en 1671 à enclore un terrain communal devant sa maison comme ses voisins entre la rue du Poumon et celle du Pied-de-Bœuf. Il quitte Strasbourg pour s’établir à Stuttgart début 1686 et vend sa maison qui a quatre niveaux et une cave voûtée au tailleur français Jacques Vicat, originaire de Valence en Dauphiné. La veuve de Jacques Vicat ouvre temporairement une porte de communication avec la maison voisine (actuel n° 25) dont elle est locataire. La maison appartient ensuite (1718-1745) à la veuve du marchand Jean Pierre Pizet, originaire de Paris. Réformé originaire de Colmar, l’horloger Jean André Himly l’achète en 1745 et la fait reconstruire à neuf en supprimant l’auvent. Le balcon qui n’était soumis à aucun cens semble avoir été conservé. Les fausses clés des linteaux sont sculptées. Un autre horloger, Jean Geoffroi Mann, est propriétaire de 1764 à 1809.


Plan-relief de 1725. La maison suit celle à l’angle droit de l’îlot de droite (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 163 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à gauche du repère (d) ; deux ouvertures en arcades au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres chacun, toiture à un niveau mansardé et deux niveaux de lucarnes. La cour D montre l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le côté sud (2-3-4) de la cour, le bâtiment arrière (4-5) et la maison voisine au nord (5-1). Le niveau mansardé est ensuite converti en étage ordinaire.
La maison porte d’abord le n° 115 (1784-1857) puis le n° 23.


Plan des Ponts et Chaussées (1856, ADBR cote 2 SP 52)

L’Etat cède en 1862 un terrain à l’avant de la maison au ferblantier Jean Geoffroi Unselt, propriétaire de 1829 à 1869. Charles Guillaume Osterhold, aussi ferblantier, est exproprié au profit de la société entre les marchands Sigismond et Albert Pressburger de Stuttgart qui la louent au cordonnier Jean Forster. Le cordier Frédéric Weiss modifie en 1886 la devanture de l’immeuble qu’il a acquis l’année précédente. La corderie Weiss cède l’immeuble en 1951 à Georges Liebermann, déjà propriétaire du fonds au n° 25, qui fait transformer en 1952 les n° 23-25 sous la direction de l’entrepreneur Camille Weber en convertissant les étages en locaux commerciaux et en supprimant le balcon au premier étage. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre en juin 1953 le permis de construire au titre de dommages de guerre. La veuve Libermann agrandit et transforme le magasin en 1957 sous la direction du décorateur Ernest Grunler. Les anciennes voûtes en grès rouge de la façade principale servent de décoration à l’intérieur du magasin.


Cour D (1830) – Elévations du n° 23 à gauche et du n° 25 à droite : ancien état avec balcon, nouvel état (1952, dossier de la Police du Bâtiment)

mai 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1594 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Oswald Mülhauser, barbier, et (1576) Agathe Mithas ou Stipp – luthériens
1596 h Sigismond Knæbel, huilier, et (1596) Agathe Stipp veuve du barbier Oswald Mülhauser – luthériens
1601 v Pierre Schæffer, gainier, et (v. 1595) Anne Bett puis (1600) Marie Fischer – luthériens
1630* h Daniel Schæffer, gainier, et (1628) Ursule Schwanfelder – luthériens
1639 adj Philippe Strintz, fripier, et (1598) Barbe Künlin puis (1628) Anne Engelhard, auparavant (1604) femme de Josse Schwanfelder – luthériens
1647 v Laurent Frantz, cordonnier, et (1634) Ursule Bleifuss puis (1655) Marie Salomé Reiff – luthériens
1671 v Jean Georges Hellbeck, pelletier, et (1662) Anne Madeleine Kress puis (1672) Anne Morolff d’abord (1643) femme du menuisier Jean Kern – luthériens
1687 v Jacques Vicat, tailleur, et (v. 1680) Anne Marie Wetzler – catholiques
1694 h Jacques Saint-Martin, confiseur, et (1694) Anne Marie Wetzler – catholiques
1718 v Jean Pierre Pizet, marchand, et (1700) Françoise Angelique Brion – catholiques
1745 v Jean André Himly, horloger, et (1744) Marie Madeleine Hammerer – réformé et luthérienne
1760 adj Jean Jérémie Brackenhoffer, professeur à l’école d’Artillerie et (1754) Marie Cléophée Goll puis (1757) Marguerite Salomé von Carben – luthériens
1864 v Jean Geoffroi Mann, horloger, et (1764) Anne Marie Bleyfuss – luthériens
1809 h Jean Georges Hirschmann, marchand, et (1797) Anne Marie Mann
1829 v Jean Geoffroi Unselt, ferblantier, et (1826) Marie Dorothée Dæffler
1869 v Charles Guillaume Osterhold, ferblantier, et (1864) Elise Frédérique Schneider
1872 adj société Pressburger – Albert Pressburger, † 1874, et Salomon dit Sigismond Pressburger et (1888) Isabelle dite Babette Scharbach
1885 v Louis Frédéric Weiss, maître cordier, et (1870) Caroline Mattel

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 400 livres en 1630, 1 500 livres en 1780
Valeur vénale, 1 375 livres en 1718, 2 500 livres en 1745, 2 375 livres en 1764

(1765, Liste Blondel) VII 385, M. Brackenhoffer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mann, 23 toises, 0 pied et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 84, Unselt, Geoffroi, ferblantier marché aux poissons 115 – maison, sol – 0,52 are

Locations

1595, Nicolas Fischer, marchand
1633, (échoppe) Sébastien Kohler, fondeur de pichets
1637, (échoppe) Jean Adolphe Hœn, revendeur
1709, Jean Laquille, tailleur
1729, Antoine Rimbert, boutonnier
1813, Charles Alexandre Meyer, commis négociant
1875, Jean Forster, cordonnier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 4
Le barbier Oswald Mülhauser paie 17 sols pour sa maison de 15 pieds de long dite à l’Allemand (zum teutschen Mann) au Vieux-Marché-aux-Poissons, à savoir un gradin en saillie de 7 pieds où se trouve une porte de cave (5 pieds ½ de large), devant la porte deux marches en pierre (chacune un pied de large, 4 pieds de long), item devant la susdite marche en pierre une pierre à aiguiser, item un encorbellement (saillie de 2 pieds 9 pouces), devant l’encorbellement un passage en bois (saillie de 9 pieds ½ et 15 pieds de long).

Ane dem Vischmarckh Gegen Sanct Martins Blatz, Vnd von Dannen hinab nach der Altten Metzig zugemessen
Oßwald Mühlhäußer der Scherer hatt die Allmendt vor seinem Hauß, so zum teütschen Mann genennet 15 schu Lang, Vnd Vnden ein steinerin Tritt 7 schu herauß, Darauff ein ligende Kellerthüer 5 ½ schu lang. 5 schu breÿt, vndt dann Vor der Thüeren 2 steinerin Tritt Jeder Ein schu breit, vnd 4 schu lang, Item mehr auf dem hieuorgemelten einzigen Steinerin Tritt ein vmblauffenden Schleÿffstein, Item Oben auff Ein Vsstoß 2 schu 9 Zoll herauß, Vnd ausserhalb des Vsstosses ein hültziner Gang 9 ½ schu herauß, vnd durchauß 15 schu lang, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, xvij ß d

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 209
Laurent Frantz puis Jean Georges Hellbeck doit 6 sols pour un auvent fixé au passage (balcon) de sa maison au Vieux-Marché-aux-Poissons

Jetzt Geörg Hellbeck
Lorentz Frantz, Soll gemeiner Statt, von einem Wetterdächel, ahn dem gängel seiner behaußung auf dem Fischmarckt, neben Geörg Örtteln dem Barbierer Undt Görg Gesellen dem Kantengießer, Jahrs Vf Michaelis 6 ß d
New fol. 183 und 445
(Quittungen 1655-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 183
Le loyer au nom de Laurent Frantz est reporté au folio de Jean Georges Hellbeck

Lorentz Frantz, Soll von einem Wetterdächel an dem Gängel seines haußes vfm Fischmarckh, vff Michaelis, 6 ß
St. Zinßb. p. 209
dißer post ist hierunder fol. 445. vf helbeck eingetrag.

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 445
Le pelletier Georges Hellbeck paie une livre 5 sols pour un terrain communal enclos et 6 sols pour un auvent à son balcon. Le loyer passe ensuite à Jacques Vicart, Jacques Saint-Martin puis la veuve Pizet. L’ouverture de communication avec la maison voisine est taxée de 1695 à 1707.

Georg Helböcks, der Kürschner, Zinnßt von einzäunung des Allmends, an deßen hauß /:14 Schuh 9 ½ Zoll breit und 4 Schuh 11 zoll heraußwarts:/ zwischen Paul Glitzen und Georg Kohlern, Vffm Vndern Fischmarckt gegen dem Bock über, Vff Martini und 1672. primo, 1 lb 5 ß
St. Zinßb. p. 832
Ferners von einem Wetterdächel an dem Gängel seines haußes vfm Fischmarckh, Jahrs vff Michaelis, 6 ß
St. Zinßb. p. 209 – ist angangen
jetzt Jeacques Viccard
jetzt Jeacques St Martin
Jetzt Françoise angelique Prio, Veuue de Mr Pise / dero Kind.
ist p. 1725. wied. gültig
Prot. 1724. fol : 75

(Quittungen 1673-1694)
Ferners Von einem durchbruch von obiger in die daran gelegene Eck behaußung an der Lungengaßen, jahrs auff Jacobi und A° 1695. primo l. Protocolli de Anno 1694. fol. 66, 3 lb
[in margine :] ist wied. zugemacht worden, ostern 1707
(Quittungen 1696-1741)
Neuzb fol 531

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 531
Report des mêmes loyers dans le nouveau registre. L’auvent est supprimé en 1745.

alzb. 445
Françoise Angélique Brion Pisette Kinder sollen von einzäunung des Allmends, an Ihrer 14 sch. 9 ½ Zoll breit und 4 Schuh 11 Zoll heraus werts auf dem undern Fischmarckt gelegenen behaußung Jahrs auf Martini (id est 11. Nov.) Prot. 1672 f. 92 – 1 lb 5 ß
(21 Brumaire) Ferners von einem Wetterdächel an dem Gängel seines haußes Jahrs vff Michaelis, 6 ß – ist hinweggebrochen 1745 fol. 105
(Quittungen 1741-an 10)
C 248.

jetzt Johannes Himli
jetz H XV. Brackenhoffer modo Joh: Gottfried Mann Uhrm: l. Kauf Verschreib. in der C.C. stub d.d. 19. Junii 1764.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1601, Préposés au bâtiment (VII 1316)
Les préposés autorisent le gainier Pierre Schæffer à poser un auvent à son balcon (16 pieds de long, saillie de 9 pieds ½ comptée à partir de la gouttière mais de 3 pieds ½ comptée à partir du balcon). Le cens sera dû pour l’auvent seulement mais non pour le balcon.

(f° 132-v) Zinstag den 21.ten Julÿ – Peter Schäffer der Scheidenmacher neben des beckenhauß am Vischmarck, darin Vor Jaren ein Scherer Ingewohnt, der bittet Ihm Zu gönnen an sein gengelin oben vff den fensteren ein Wetterdächlin anzuhengen nur von Schÿndelen, das es Zur Zeiten vff Ziehen, vnd ablassen könn, würde die lenge sein 16 schuh lang, vnd von der hauptmaur herauf mit dem tachtrauff 9 ½ schuh, aber das dächlin fürs genglin herauß würde nur vierthalb. schuh sein. Erkandt, Ist Ihme In seinem begeren willfahrt, vnd soll dauon v ß d Zu Zunß geben. Doch soll das genglin In solchem Zinß nit begriffen, sondern in Künfftig. ersuchung der Almend das genglin vnd der überstoß der besserung od. den Allmendherr vnderworffen sein und bleiben.

1671, Préposés au bâtiment (VII 1362)
Le pelletier Georges Hellbeck demande l’autorisation d’enclore un terrain devant sa maison, soit 14 pieds 9 pouces de long et 4 pieds 8 pouces de large. Les préposés donnent leur accord à condition que les autres propriétaires entre la rue du Poumon et celle du Pied-de-Bœuf fassent de même. Tractations entre les parties, surface que chaque propriétaire doit acquérir.

1694, Préposés au bâtiment (VII 1376)
La veuve de Jacques Vicat a ouvert sans autorisation une porte de communication avec la maison voisine que lui loue Jean Georges Griesbach. L’autorisation est pendante chez les Quinze.

(f° 53-v) Dienstags den 22. dito [Junÿ] – Jacques Vicard
Augenschein eingenommen in Jacob Vicards Wittwen behaußung, auff den Undern Fischmarckt, welche eigenes gewaltts einen durchbruch im H Johann Georg Grießbachs darneben ligende behaußung, so Sie entlehnet, gemacht hat. Erkandt, bedacht

(f° 55) Donnerstags den 1. Julÿ – Jacob Vicards W.
Jacob Vicards Wittwen, ist angezeigt worden, daß Sie ihren gemachten durchbruch beÿ Sonnenschein Zumauren laßen, die Sach beÿ Unsern Herren den XV. angebracht und die straff vorbehaltten sein solle.

La permission est ratifiée par les Quinze mais seulement pendant le bail. Elle sera prorogée en 1705.
1695, Protocole des Quinze (2 R 99)
(f° 55-v) Sambstag den 1. Aprilis – Præjudicia wegen durchbrüchen
(f° 56-v) den 30. ejusd. Hatt Jeacques St. Martin, Vicards nachkomm, permission erhalten eine thür auß seinem in d. Von Hn Joh: Georg Grießbach. auf dem Fischmarkt an der Lungen gaß liegende inn Lehnung habendes hauß Zubrech. gegen erlag 3. lb d jährlichen Zinnßs, Vnd Zwar nur auf 2. jahr Lang, so lang seine Lehnung wehret.

1745, Préposés au bâtiment (VII 1401)
L’horloger Jean Himly supprime l’auvent mais souhaite conserver le droit d’en remettre un nouveau. Les préposés l’invitent à présenter une demande le cas échéant.

(f° 105) Mittwoch den 7. Julÿ 1745. – Johannes Himlÿ
H. Johannes Himlÿ der Uhrenmacher, welcher Françoise Angelique Brion Pisette Kindern Hauß auf dem Untern Fischmarck gekaufft, declariret, daß das Wetterdach daran, worvon Laut Statt Zinßbuch fol. 531. 6. ß Zinß bezahlt werden, wolle hinwegthum, Bittet, wann er solches mit der Zeit wieder wolte auffmachen Laßen, ihme das Recht darzu möchte Vorbehalten werden. Erkannt solle sich auf ereignenden fall wieder Anmelden.

Description de la maison

  • 1780 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique, trois poêles, une cuisine et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la cour, autres appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du vieux marché aux Poissons

nouveau N° / ancien N° : 16 / 115
Mann
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 38 case 3

Unselt Geoffroi ferblantier vieux marché aux poissons N° 115

O 24, maison, sol, vx marché aux poissons N° 84
Contenance : 0,52
Revenu total : 144,27 (144 et 0,27)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 313 case 1

Unselt, Geoffroy, ferblantier
1870 Osterhold, Guillaume
1874 Pressburger Soehne Taback*dler
1887/88 Weiss, Ludwig Friedrich Seiler

O 84, maison, sol, Rue du vieux marché aux poissons 23
Contenance : 0,52
Revenu total : 144,27 (144 et 0,27)
Folio de provenance : (38)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre allemand, registre 30 p. 236 case 10

Parcelle, section 19, n° 169 – autrefois O 84
Canton : Alter Fischmarkt Hs N° 23 – Rue du Vieux Marché aux Poissons
Désignation : Hf, Whs (Skizze)
Contenance : 0,53
Revenu : 2100 – 3400 – 3100
Remarques : 1910 Berufung – 1921 Aufhebung des Stockwerkseig.

(Propriétaire), compte 1319
Weiss Friedrich Seiler u. Ehefr.
1913 Weiss Friedrich die Erben und Witwe Amalie geb. Mattel
1929 Weiss Frédéric cordier les héritiers
1947 Weiss Charles Louis Frédéric les héritiers et la veuve née Mattel les héritiers
(4301)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 164 Rue du Marché aux Poissons p. 410

115
Pr. Mann, J. Geofroi, horloger – Maréchaux

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Fischmarkt (Seite 39)

(Haus Nr.) 23
Weiss, F., Seilerwaarenhandlung. E 012
Weiss, G. Kaufmann. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 709 W 258)

23, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons (1872-1986)

Le cordier Frédéric Weiss modifie la devanture en 1886. La corderie F. Weiss céde l’immeuble à Georges Liebermann en mai 1951. Georges Liebermann fait transformer en 1952 les n° 23-25 sous la direction de l’entrepreneur Camille Weber en convertissant des logements en locaux commerciaux. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre en juin 1953 le permis de construire au titre de dommages de guerre. La veuve Libermann agrandit et transforme le magasin en 1957 sous la direction du décorateur Ernest Grunler. Les anciennes voûtes en grès rouge de la façade principale servent de décoration à l’intérieur du magasin.

Sommaire
  • 1872 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Woltz soit autorisé au nom du propriétaire Presburger à faire une prise pour environ deux becs.
  • 1886 – Le maire notifie le cordier Frédéric Weiss de faire ravaler la façade – Travaux terminés, septembre 1886
  • 1886 – Courrier du commissaire de police. Le sieur Weiss demande l’autorisation de modifier la devanture – Décompte des droits municipaux (montant de fenêtre, devanture de magasin, balcon) – sans autorisation jointe
  • 1887 – L’entreprise J. et E. Klein demande au nom du propriétaire Weiss l’autorisation de faire un raccord aux canalisations – Autorisation – Dessin sur calque
  • 1903 – Le maire notifie Frédéric Weiss de faire ravaler la façade. Rappel en novembre – Frédéric Weiss (Seil & Bindefaden-Fabrik, Hängematten & Turengeräte – Fabrique de cordes et de ficelles, hamacs et appareils de gymnastique) répond que le ravalement a eu lieu un mois auparavant
  • Commission contre les logements insalubres – Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires, 1915 – Rien à signaler
  • 1927 – Frédéric Weiss demande l’autorisation de poser une antenne de radio entre la maison et celle sise 29, rue des Tonneliers – Autorisation
  • 1942 – La Police du Bâtiment constate qu’une inscription en français (corderie) est visible – L’inscription a été supprimée
    1943 – La corderie F. Weiss demande l’autorisation de poser l’enseigne que la menuiserie Heitz (rue Sainte-Madeleine) a réalisée sur les conseils de l’architecte Treiber – L’enseigne est posée, juillet 1943 – Aquarelle qui représente l’enseigne (F. Weiss et « Seilerei » en corde)
  • 1950 – La corderie F. Weiss demande l’autorisation de poser deux panneaux à l’occasion du tricentenaire de l’entreprise. – Autorisation – Les panneaux sont retirés, juillet 1950
  • 1951 – La corderie F. Weiss informe la Police du Bâtiment qu’elle a cédé l’immeuble à Georges Liebermann le premier mai 1951 et retiré son enseigne
  • 1953 – L’entreprise de construction Camille Weber et Fils (4, rue du Palais puis 4, rue du Général Frère) est autorisée à occuper la voie publique devant les 23-35 rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – La demande n’a pas de suite
  • 1952 – Georges Liebermann demande l’autorisation de transformer les n° 23-25 sous la direction de l’entrepreneur Camille Weber – Les logements à convertir en locaux commerciaux ne sont pas habitables selon les prescriptions en vigueur, ils n’ont pas non plus d’accès indépendant à la voie publique. Le mur coupe-feu vers la maison voisine qui appartient au même propriétaire devra avoir 40 centimètres d’épaisseur – Elévation des n° 23-25 avant et après travaux, devanture commune (A la renommée), plan cadastral de situation, plan du rez-de-chaussée, du premier et du deuxième étage, coupes (ancien et nouvel état)
    1953 (janvier) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1953 (février) – L’ingénieur des Ponts et Chaussées donne son autorisation
    1953 (juin) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le permis de construire au titre de dommages de guerre (dossier 972/53)
    Suivi des travaux. Le rez-de-chaussée est terminé, les travaux aux étages n’ont pas commencé, mars 1953. La réception finale en décembre 1953 ne donne lieu à aucune observation
  • 1954 – M. Libermann est autorisé à occuper la voie publique devant les 23-25 pour transformer le rez-de-chaussée
  • 1957 – La veuve Libermann dépose une demande de permis de construire des bâtiments dont elle est locataire (n° 23-25), sous la direction du décorateur Ernest Grunler (7, rue Erckmann-Chatrian), pour agrandir et transformer le magasin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – L’ingénieur des Ponts et Chaussés donne son autorisation – Le maire délivre le permis de construire, novembre 1957 – La nouvelle devanture qui prolonge celle déjà en place est terminée, novembre 1957 « les anciennes voûtes en grès rouge de la façade principale (…) servent de décoration à l’intérieur du magasin ». Dossier transmis pour la marquise, l’enseigne et le store
  • 1986 – La société Liebermann S.A. (La Renommée) fait des objections sur le montant des droits à régler (la marquise ne fait pas 32 mètres mais 20)

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du barbier Oswald Mülhauser qui épouse en 1576 Agathe, fille du boulanger Nicolas Mithas.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 225-v n° 509)
1579. D. jubilate. Oswalt Mülheuser der Scherer Agatha Niclaus Mithas des Becken nachgelaßene dochter. 18. Maÿ (i 232)

Mentions d’Oswald Mülhauser dans les registres du Magistrat
1584 Conseillers et XXI (1 R 59) Oswald Müllhauser und Erhard Herbst wegen Hans Schöbers Verlaßenschafft (Augsburg schreiben). 662.
Schöffel. Lucern, Oswald Müllhauser. 654.

Le barbier Oswald Mülhauser et sa femme Agathe hypothèquent la maison au profit de Jean Schmeltz

1593 (vts [xxi Maÿ]), Chancellerie, vol. 286 (Registranda Kügler) f° 166-v
(Inchoat fo: 209) Erschienen Ohßwald Mülheüser der Scherer vnnd Agatha sein eheliche hußfr.
hatt Inn gegensein herrn Johann Schmeltzen – schuldig sein 250 guldin
Zum vnderpfand ernant vnd ÿngesetzt huß vnd hofestatt mit allen Iren gebeuen gelegen Inn der S S vnden am Vischmarck einseyt neben Herr Martin Kopffen selig. erben die anderseyt neben hanns Kule dem Meßerschmidt stoßen hinden vff bemelt Herr Martin Kopffen selig. erb. Dauon gend Zuor vier guldin gelts losig mit 100 guldin den Armen des Blatterhußes, Mehr Acht guldin gelts wider khaüffig mit 200 guldin dem groß. Spittal, Item vierdhalb guld. gelts losig mit 70 guldin Veyt Betzen dem grempen, Item ij lb xv s d gelds ablosig mit 55 pfund pfenning herr Wolff grienwald, Item 2 pfund 10 schilling pfenning gelts ablosig mit 50 pfund pfenning der Zunfft Zur Lutzernen, So dann 5 guld glts Stond inn hauptgut 100 guld. SW abzulöß. herrn Wolff Grienwaldt Sunst eÿgen
[in margine :] vide 91. fo.233

Oswald Mülhauser et sa femme Agathe hypothèquent la maison au profit de l’assesseur au Grand Sénat Loup (ou Wolffgang) Grienwald

1594 (vts [xxij Februarÿ]), Chancellerie, vol. 291 (Registranda Kügler) f° 70-v
Erschienen Ohßwaldt Mülheußer der Scherer vnd Agatha sein eheliche hußfr. für sich vnverscheid.
gegen h Wolffgang grienwald beÿsitzer der herren des groß. Raths Zu Zinß Zehen guld. glt. SW loßig mit ij g SW
dafür Vnderpfand sein soll huß v hoffestatt m all Iren gebeu gelg. In d. S S am vischmarck einseyt neb. H Mart. Kopffen selig erb. and. seit hanns Kurin Meßerschmidt stoßend hinden vff bml beyd* Mart. Kopff. selig. erb. v. hanns Kurin, dauon gnd Zuor Acht guldin glts losig m ij C g SW d groß. Spittal, Mehr vier guld glts Losig 100 guld. d Armen d Blatterhuß, Wyth vierdhalb guld glts S losig m Lxx g derselb werung veyt Betzen dem grempen, It. ij lb xv s gld losig m Lv lb d h Wolff grienwald, It. ij lb v s losig m. L lb d Einer Ersam gesellschafft der Zunfft Zur lutzern, It. v guld glt loßig j C g SW bemelt Hn wolff grienwaldt vnd sind auch noch verhafftet für 250 guld. SW dem vd* Galli *tag v.ehel* All In vff S Gall tag L h (…) hans Schmoltzen

Oswald Mülhauser et sa femme Agathe Stipp hypothèquent la maison au profit du tisserand Laurent Riehl

1594 (29. Aprilis), Chancellerie, vol. 291 (Registranda Kügler) f° 154-v
(Inchoat. fo: 192.) Erschÿnen Oßwald Mülheüser, scherer Burger alhie + (+Agatha stÿpin sein eheliche hußfraw)
hatt in gegensein Lorentz Rüel wüllenweber auch burgers Alhie – schuldig sige 100 guldin Straßburger werung
dafür Vnderpfand sein soll Huß vnd hoffestatt gelegen In bemelter Statt Straßburg vff dem Vischmarck ein seÿt neben Martin Coppen, andersit Hannß Kühle Meßerschmidt stost hinden wider vff Martin Coppen, Dauon gohnd vier Pfund Vier schilling Pfenning losig mit 200 gulden Straßburger werung dem Spittal, mehr 2 Pfund 2 schilling Pfenning lösig mit 100 guldin Straßburger dem Bloderhuß, Mehr Vierthalben guldin gelts lösig mit 70 gulden zu 15 batzen, Veit Betzen dem Saltzmesser, Mehr Ein C Zweÿ Pfund 10 schilling Pfenning gelts, lösig mit 50 Pfund, Einer Ersamen Zunft Zur Lucernen, So ist Sie auch noch hafft v vnd.pfandt für 10 Pfund Pfenning lösig mit 200 Pfund Pfenningen Herr Wolff grienwald vnd dan letztlich für 13 halben guldin gelts lösig mit 125 Pfund Pfenning Herr Hannß Schmaltzen, Sunst ledig vnd eÿgen

Agathe Stipp veuve d’Oswald Mülhauser loue une partie de sa maison au marchand Nicolas Fischer

1596 (28. Julÿ), Chancellerie, vol. 304 (Registranda Kügler) f° 254
(Inchoat. fo: 277.) Erschÿnnen Niclauß Vischer Handelßmann burg. Zu Straßburg
Hatt Inn gegensein Agathe Stüpin Wÿland Vnsers burgers Ohßwald Mülheüser deß Scherers seligenn wittwe Mit beÿstandt Caspar Reichert Sporer Ihres geschwornen Vogts frey guttwillig bekhant vnd offentlich verÿehen,
d. Er Ime vnnd seinen erbenn, Zweÿ Jar lang die nechstenn nacheinand. Volgendt vnd vff Sant Laurentzen tag nechstkünfftig Anfahen sollen, derselben behausung Nemblch. hauß Vnd hoffestatt mit Ihrer Zugehördt gelegen In d. St. St. Vnden Am Vischmarckh ein seit neben Clauß Rÿgell dem Brottbeckhen die And.seit neben Hannß Küele dem Meßerschmidt stost hind. vff N. N. dem Zuckherbäckhenn Entlehnet für vnd vmb ein Jährlich Zinß Nemlich 25 Pfund Pfenning Zubezalen

Anne Stipp se remarie en 1596 avec l’huilier Sigismond Knæbel

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 36 n° 16)
1596. den 14. Septembris seind Ehelich eingesegnet worden Sigmundt Knäbel der Olman in der Oberstraßen, vnnd Agatha Stippin Olwald Müllheüßers des scherers selig. nachgelaßene wittwe (i 43)

Mentions du marchand huilier Sigismond Knæbel dans les registres du Magistrat
1594 Conseillers et XXI (1 R 73) Dinckelspiel bewilligt die acta in causa Sigmund Knablins contra Hans Spannen. 155. 200. 211. 243. 309. 377. 413.
Sigmund Kneblin und Gabriel Hoß genant Straussenfeld vmb fürschrifft. 57.
1596 XV (2 R 25) Sigmund Knäblin, Ohlunderkeuffer. 119. 122. 127.
1597 XV (2 R 26) Sigmund Knäblin Ohlunderkeuffer. 2. 21. 28. 33. 45. 77.

Sigismond Knæblin et Agathe Stipp vendent la maison au gainier Pierre Schæffer et à sa femme Marie

1601 (vt spâ [22 Aprilis]), Chancellerie, vol. 333 (Registranda Kügler) f° 171-v
Erschienen Sigmundt Knäblin Olman burg. alhie vnd Agatha Stüpin sein haußfrauw
Haben Inn gegensein Peter Schäfers Scheÿdenmachers vnd Marien seiner haußfrauwen (verkaufft)
Hauß vnd hoffestatt mit allen andern Iren gebeuwen gelegen In der St. Straßb. vnden am Vischmarckt, einseit neben Hans Küle Meßerschmidt, and.seit Daniel Pappel stoßend, hinden auch vf denselben, dauon gond Acht gulden gelts vff Johannis Baptistæ wid.ablößig mit 200 guldin St. W. dem großen Spittal allhie, Item Vier guldin gelts vff S Jacobs tag fallend ablößig mit 100 guldin bemelter werung dem Blaterhauß, Item 20 guldin gelts St. W. vf Martini fallend wid. ablößig mit 400 guldin bemelter Werung Herrn Wolff Grienwald Fünffzehnern, Item 2 pfund 10 schilling pfenning gelts vff (-) ablößig mit 50 pfund & Einer Ersamen Zunft Zur Lucernen, Sunst frei ledig eÿgen, C wiewol vorgeschribene Behußung noch wyther v.haft für j C guldin St W H Hans Schmaltzer, So dann für xxxv lb d welche aber noch streitig Veÿt Betzen seligen Erben, So dan für xv lib d Christinen Rappin doch die v.kheufere solche beschwerd vber sich nemen mit eh* gelegenheit abrichten vnd die Kheufere d.halben In alle weg schadloß halten, Vnd alles recht, der Khauff beschehen vber solche beschwerd daran die Kheufere gewÿßen vnd vber sich genommen vmb 605 guldin St W.
Hiebeÿ sond gewesen Peter Honauwer Thuchscherer vnd Jacob Schafer Scheÿdenmach. vnd Daniel Heuß Passmentmach.
(Nota, d. khouff für ledig eÿg vmb xiiij guldin St W)

Pierre Schæffer épouse en premières noces Anne Bett comme le mentionne l’inventaire après décès (voir plus loin). Il se remarie en 1600 avec Marie, fille de Gerlac Fischer : contrat de mariage, célébration. Un des témoins est son frère Jacques Schæffer, aussi gainier
(Copia der Eheberedung) Zwüschen dem Erbaren vnd bescheÿdenen, Peter Schäffers dem Scheiden macher, burgern Zu Straßburg, ahn einem, So dann der Züchtigen vnd tugendsamen Jungfrauen Marien, weÿland Gerlach vischers deß Schuhmachers burgers Zu Straßburg seeligen hinderlaßenen ehelichen dochter, Andern theÿl (…) auch durch vnderhandlung vnd mitt Rath wüssen (…) Augustin Trensen Kleinen Raths verwanthen vnd hannß Schaden deß Schuemachers, Ihri der hochzeiterin geschwornen Vogts, Vff Ihro der Hochzeitterin, So dann vff sein des hochzeitters seitten Jacob Schäfer des Scheidenmachers, sein des Hocheitters günstigen lieben bruders – Beschehen Freÿtags den 14.ten Monats tag Martÿ Nach vnnßers lieben Herren Erlößers vnd Seeligmachers Christi Geburth gezahlt Im Sechzehn hundert Jahr, Sigismundus Ehrhardt, Nots. ciuis Argen.

Mariage, cathédrale (luth. p. 69) 1600. Dominica Reminiscere. Peter Scheffer der scheidenmacher Maria Gerlach Fischer deß schumachers n. g. dochter (i 37)

Pierre Schæffer et sa femme Marie hypothèquent la maison au profit du tondeur de draps Pierre Henauer

1602 (xi Januarÿ), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 20-v
(Inchoat. fo: 17.) Erschienen Peter Schäfer Scheÿdenmach. burger alhie vnd Maria sein haußfrauw
Haben Inn gegensein H Peter Henauwers Thuchscherers – schuldig sein 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand ÿngesetzt hauß vnd hoffestatt mit allen and. Iren gebeuwen gelegen In d. St. Straßburg unden am Fischmarck einseit neben Martin Kopffen erben, and.sit Hans Kule Messerschmidt stoßend hinden auch vff Martin Kopffen Erben, Dauon gnd Zuvor 8 gulden gelts mit 200 gulden Straßburg abzuloßen dem grossen Spittal, Item vier guldin gelts lösig mit 100 guldin dem Bloterhauß, Item Zwantzig guldin gelts Wid.khoufig mit 400 guldin Straßburg. h. Wolff Grienwald Fünffzehen, Item ij lb x ß gelts loßig mit l lb d d. Zunfft Zur Lucernen, vnd sind auch noch v.hafft für 505 guldin Straßburg. Sigmund Kneblin Olman Zils wÿß Zubezalen
[in margine :] Erschienen Valentin Bilger alß Ehevogt Catharina Henawerin bekante in gegensein Mariæ Peter Schäfers hieringemelten wittib (…) den 2.ten Feb. 1633.

Pierre Schæffer hypothèque la maison au Vieux-Marché-aux-Poissons et une autre rue du Vieil-Hôpital au profit de Tobie Horn, marchand de Nuremberg

1615 (ut spâ [xj. Julÿ]), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 336-v
(Inchoat. in Proth. fol. 303.) Erschienen Peter schäffer der Scheidenmacher burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit herrn Thobiæ Horben des handelßmanns burgers Zu Nürenberg – schuldig seÿe 170 gulden
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß vnd hoffestatt mit allen Ihren gebeüwen & gelegen In d. St. St. underhalb Am Fischmarck beÿm Lung. gäßlin einseit nebent hannß hÿpolitus dem schuomacher, Andersit nebent hanß Kühle dem Meßerschmidt hinden vff herrn Carle Spielman stoßend, Davon gend v ß d Allmend geldt d. St. St. Item xxi gulden gelt Ablößig mit iiij C xx guldin per 115. bz. Jeder gerechnet herrn Wolffgang Grienwaldts s. erben, Mehr viij gld. gelts lößig mit ij C gld, Straßburg werung Sigißmundt Flachen selig. erben, Mehr v. guldin gelts ablößig mit Lxx gulden Jacob Schäffer dem scheidenmach. alhie Sunst ledig vnd eÿgen
Item noch ein hauß vnd hoffestatt mit allen Ihren gebäuwen gelegen Inn der St. St. Im Spittel gässell, einseit neben Jacob N. dem Khindt schuomacher, Andersit N. N. dem Karttenmahler, hinden vff ein Kübler geg. d. Alten Pfaltz stoßend, Dauon gend 5 guldin gelts ablößig mit j C. gld. dem mehren Spittal obgenant Vnd dann über v guldin geldts lößig mit j C gld. wÿland Bastian Düwe* vonn Schlettstatt selig. erben, Sunst ledig vnd eÿgen

Pierre Schæffer meurt en délaissant une fille de son premier mariage avec Anne Bett et six enfants de sa veuve Marie Fischer. Les experts estiment la maison à la somme de 700 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 24 livres, celle des héritiers à 159 livres. L’actif de la communauté est de 272 livres, le passif de 518 livres.

1630 (18. Martÿ), Kauffmann (André, 21 Not 2) n° 929
Inventarium vnd Beschreibung Aller Haab Nahrung vnd Güetter: so weÿland d. Ehrenhafft vnd Bescheiden Mr Peter Schäffer geweßener Scheidenmacher vnd Burg. Zu Straß. nach Tödlich seinem ableib. hind.laßen, So vff erford., ahnsuchen und begeren Catharinen Schäfferin mit beÿstand hanß Michel Kachlers Scheidenmachers vnd Burg. Zu Straßb. ihres Ehevogts auch des Abgestorbenen Seelig. mitt Annen Bettin* erzeugten dochter, ferner Marien, hannßen, Peter, hannß Adolphen vnd hanß Leonhard Schäffer geschwisterd mit beÿstand Theodosÿ haußers Schuemachers vnd burg. Zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts weilen aber derselben In dißem Jahr vor Ergäntzung Inventarÿ Zeitlich. Tod v.fahren ist ahne desselben statt hanß Bapst Messerschmid Zum vogt erbetten word. Daniel Schäffers auch Scheid.mach. vnnd Burgs inn Straßb. für sich selbsten, alle sechs des abgestorbenen Seelig mit Fr. Marien Vischerin seiner Jetz hind.laßenen wittwen ehelich erzeugtten Khünd. alle 7. erster und and.er Ehe Erb., welche besagtte Kindern mit beÿstand h hanß Adolph Wiluish. Ihres geschwornen Curatoris vnd Vogts geeugtt vnnd gezeigt (…) Actum Donnerstags den 18. Martÿ A° 1630.
Copia der Eheberedung (…) Beschehen Freÿtags den 14.ten Monats tag Martÿ Nach vnnßers lieben Herren Erlößers vnd Seeligmachers Christi Geburth gezahlt Im Sechzehn hundert Jahr, Sigismundus Ehrhardt, Nots. ciuis Argen.

Inn einer Behaußung der Statt Straßb. ahne dem Fischmarckh geleg. Inn diße Erbschafft gehörig Ist befund. worden wie hernacher Volgtt.
Vff der obern Büenen, Vff dem Andern Boden, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Stuben, Im Keller
(f° 9) Eigenthumb ahne Heüßern (E.) Ein Behaußung mit allen Ihren begriffen, weitten, Rechten und Zugehördten geleg. Inn d. Statt Straßb. Inn dem Spittahl geßlin, nahe beÿ dem Thurn (…)
(Th.) It. hauß vnd hoffstatt mit allen Ihren gebeu begriffen weitten rechten Zugehörden vnd gerechtigkeiten Inn d. Statt Straßb. am Fischmarckh gelegen einsith neb. hanß Hippolitho Schumachern, 2.s hanß Küele dem Meßerschmied, hinden vff Hn Jacob Spielman handelsmann stoßend daruon geht Jarlich vff Johannis Baptistæ dem Mehren Hospitahl 8 fl. gelts Inn hauptgut lößig mit 200 fl. ferner 4 fl. whrg. dem Blatterhauß alhie vff erst gedachten Johannis Baptistæ tag lößig mitt 100 fl. whrg. It. 2 lb 2 ß 6 d gelts Zinß hauptgut lößig mit 100 fl. whrg. Jährlichen vff Galli Hn hanß Michel Stammlern, Ferner 2 lb 10 ß d gelts einer Ehrs. Zunfft der Luzernen Jahrlichen vff den 13.ten Aprilis, It 10 fl. whrg. gelts Zinß Herrn hanß Heinrich haßen Jährlichen vff Martini Inn hauptgut lösig mit 200 fl. whrg. It. 2. lb 15 ß d gelts Zinß H Daniel Gaßner gastgeber Zum Tiergartten vff Nicolai Inn Hauptgut wid. kheuffig mit 55 lb. d 2 lb gelts Zinß Jährlich. vff den 14.ten Januarÿ In hauptgut Abzulößen mitt 100 fl. Valentin Bilgern Notario Müegisch Schaffnern, It. der Statt Straßb. Zinßmeÿstern Jahrlich vff Michaeli 6 ß d von dem dächlin am gang, und dan weÿland herrn Martin Eckhen gewesenen Kurschner Rathh. wittwen Jährlich vff Johanni 3 fl 5 ß d Inn hauptgut lößig mitt 70 fl. Sonsten ledig vnd eig. vnd ist diße Behaußung sampt den beschwerden für vnd vmb 1400. fl. vnd Zu dießem mal alhero vnnd weilen die Behaußung gar bawfellig vnd seith Inn 28 Jahr d. Inn selbiger nichts v.bawen vßgesetzt word. ([biffé] wie obsteht Nemblichen) vnd für be* zurechnen* v.glich. 401 fl. thut 200 lb 10 ß. Der brieff üb. diße Behausung sagend soll vnd pfandtweiß der Zunfft Zur Lutzern v.setzt sein.
(f° 14) Erben unverändert Gutt, Sa. haußraths 34, Sa. Silbern geschirrs 39, Sa. Eigb. ahne einer Behaußung 100, Ergäntzung nichts, Summa summarum 174 lb – Schuld 15, Nach deren Abzug 159 lb
Wittwen unverändert Gutt, Sa. hausraths 2 ß, Sa. Sÿlbern 6 ß, Sa. Schuld 15, Ergäntzung 9 lb, Summa summarum 24 lb
Theÿlbarr Gutt, Sa. haußraths 24, Sa. Wahren 22, Sa. Sÿlbern geschmeÿds 14, Sa. Guldener Ring 14, Sa. Eÿgthumb ahn einer Behaußung 200, Sa. schuld 4, Summa summarum 272 lb – Schulden 518, übertrefen das Theilbahr gutt umb 246 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 24 lb

Marie Fischer veuve de Pierre Schæffer loue une échoppe au rez-de-chaussée de sa maison au fondeur de pichets Sébastien Kohler

1633 (2. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 66
Erschienen Maria Fischerin, Peter Schäffers deß Scheidenmachers alhie see: witib mit beÿstandt Adam Wilueßheims deß grempen und burgers Alhie, Ihres Vogts
hatt in gegensein Sebastian Kolers, deß Kannengießers und burgers alhie bekant,
daß sie demselben vfrechten nach der statt st. gebrauch vier Jar lang die nechsten von Jüngst erschienen wÿhenachten nach einander volgendt v.lühen hat (…) einen gaden vnder Ihr verleÿherin wonbehaußung, alhie vf dem Fischmarck neben Hanß Hipolitus dem Schuhmacher ein: vnd anderseit neben Johann Schrecken see. witib gelegen, für vndt vmb Ein Järlichen Zinß, Nemblichen 12. Lib. 10 ß der auch bereits für besagte gantz Lehenungs Jaracht anticipirt (…) vorangeregte behaußung, welche Zuuor noch v.hafftet vmb 200. Gulden St. wherung dem Mehren Spital Alhie, Item vmb 50. lb d dem Platerhauß Alhie, Item vmb 200. fl. St. Wehrung herrn Heinrich Haßen Item 50. Lib. d. E.E . Zunfft Zur Lucern, Item herrn Daniel Waßnern dem Eltern umb 50. Lib. d Item vmb 100. fl. Wehr. H Steblern vndt dann vmb 35. lib. Martin Ecken witwe

Legs de Marie Fischer à plusieurs de ses enfants
1633 (28. Septemb.), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 452
Erschienen Maria Fischerin weÿ: Peter Schäffers gewesenen Scheidenmachers vnd burgers Zu Straßburg nachgelaßene wittib, gesunden & leibs, guter & vernunfft & wie solches & Zeigte An, demnach sie bißhero vilfaltig die bevorab ietziger Zeit gar geschwinde fäll und sterbensläuffen Zu hertzen geführt, alß were sie vnder ihren sechs eheleiblichen Kinder ein disposition Zumachen vnd einß vor dem andern mit prælegatis zubedencken, entschloßen, disponirt und ordnet (…)
Erstlichen prælegirt sie ihrem sohn Daniel Schäffer dem Scheidenmacher, so bereits verheurathet, die Jenige 196. fl. (…)
Zum andern verordnet sie ihrer dochter Maria Schäfferin Zum vorauß Ein außbereit Beth (…)
Zum driten prælegirt sie vorgedachter ihrer dochter Mariæ vnd ihren vbrigen Vier söhnen mit nahmen Johann, Peter, hanß Adolff und hanß Lienhardten den Schäffern ins gemein (…) 50. lb so sie die Mueter vff dem hauß alhie vffm Fischmarckh gelegen beÿ Valentin Bilger dem Noto. ab: und an sich erlösst

Marie Fischer meurt en délaissant cinq enfants. La maison dans laquelle il n’y a pas eu de travaux depuis vingt-huit ans est estimée à 700 livres. Le titre de propriété est détenu par la tribu de la Lanterne au profit de laquelle la maison est hypothéquée. L’actif de la succession s’élève à 274 livres, le passif à 457 livres.

1634 (20.1.), Kauffmann (André, 21 Not 1) N° 881
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab Nahrung vnd güetter so weÿland die Ehren vnd Tugendreiche Fr. Maria Fischerin auch weÿland Mr Peter Scheffers geweßenen Scheidenmachers und Burgers Zu Straßburg hinderlaßene wittib beeder Seeligen, nach Tödtlichem ihrem anleiben hinderlaßen, So vff erfordern ansuchen vnd begehren deß Ehrenhafften vnd bescheidenen Mr hannß Papsten Meßerschmidts als geschwornen Curatoris vnd vogts, Marie, hanß, Peter, vnnd Lienhard Scheffer vnd dan Daniel Scheffer Scheidenmacher vnd Burger Inn Straßburg für sich selbsten alle 5. der verstorbenenn Fr. Seeligen mit mehr bemeltem Peter Scheffer ehelich erzeugt Künder vnd ab intestato Erben (…) Actum Montags den 20. Januarÿ Anno & 1634.
(Copia Codicilli) Erschienen Maria Fischerin, weÿl. Peter Schäffers geweßenen Scheidenmachers vndt Burgers Zu Straßburg nachgelaßene Wittib, gesunden stehend vnndt gehenden leibs guter verständlicher Sinnen vnnd vernunfft (…) Alles mehrern Inhallts der in der Statt Straßburg Cancelleÿ Contract stuben darüber den 28.ten Septembris Anno xvj C 33 auffgerichteten Verschreibung

In einer Behaußung der Statt Straßburg vff dem Fischmarck gelegen Inn diße Erbschafft gehörig ist befund. worden wie hernacher Volgtt.
Vff der obern Büenen, Inn der Cammer A, Im obern haußöhren, Inn der Cammer B, Inn der Wohnstuben, Im haußöhren, Im undern haußöhren
(f° 9) Eigenthumb ahne Heüßern. Item eine Behaußung mit allen Ihren begriffen, weitten, Rechten und Zugehördten geleg. Inn d. Statt Straßb. Inn dem Spittahl geßlin, nahe beÿ dem Thurn (…)
Item hauß vnd hoffstatt, mit allen Ihren gebeuen begriffen weitten Rechten Zugehörden vnd gerechtigkeiten Inn d. Statt Straßburg am Fischmarckh geleg. ein s : neb. hanß Hippolitho Schumachern, 2.s Johann Schrecken deß Handelsmanns Seelig. wittwe, hinden vff Hn Jacob Spielman handelsmann, stoßend daruon gehtt Jarlichen vff Johannis Baptistæ dem Mehren Hospitahl 8 fl. wehrungs gelts, Inn hauptgut lößig mit 200 fl. ferner 4 fl. wehrung dem Blatterhauß alhie vff erst gedachten Johannis Baptisten tag lößig mitt 100 fl. wehrung. It. 2 lb 2 ß 6 d gelts Zinß Inn hauptgut lößig mit 100 fl. wehrung Jährlichen vff Galli Hn hanß Michael Stammlern, Ferner 2 lb 10 ß d gelts einer E. Zunfft der Luzernen Jahrlichen vff den 13.ten Aprilis, Item 10 fl. wehrung gelts Zinß Hrn Hanß Heinrich Haaßen Jährlichen vff Martini Inn hauptgut Lösig mit 200 fl. wehrung, Item 2. lb 15 ß d gelts Zinß H Daniel Gaßner gastgeber Zum Tiergartten vff Nicolai Inn Hauptgut wid. kheuffig mit 55 lb. d 2 lb, Item der Statt Straßb. Zinßmeÿstern Jahrlich vff Michaeli 6 ß d von dem dächlin am gang, und dan weÿland hrn Marthin Eckhen gewesenen Kurschner Rath hn. wittwen Jährlichen vff Johanni 3 fl 5 ß d Inn hauptgut lößig 70 fl. Sonsten ledig vnd eigen. vnd ist diße Behaußung sampt den beschwerden erkaufft word. für vnd vmb 1400. fl. wehrung vnd weilen die Behaußung gar bawfellig vnd seith Inn 28 Jahr d. Inn selbiger nichts gebawen od. v.beß. word. sond.n inn großen abgang Kommen derentwegen für baß nichtts dan allein die 2 lb 10 ß d Zinß vnd 50 lb d hauptgutt welche Valentin Bilgern Notô vnd Müegischen Schaffnern abgelöst vnd bezahlt worden, welche abhero vnd weitters nichts, als ein beß.ung vßzusagen so thutt Nemblichenen 50 lb. Der brieff über diße Behausung sagend soll vndpfandtweiß der Zunfft Zur Lutzern versetzt sein.
Sa. haußraths 50, Sa. Wahren 2, Sa. Silbern geschirr und Geschmeids 46, Sa. Guldener Ring 12, Sa. Eigenthumb ahne Heüßer 150, Sa. schuld 4, Summa summarum 274 lb – Schulden 457 lb, übertrefen das Theilbahr gutt umb 182 lb

La maison revient à Daniel Schæffer qui épouse en 1628 Ursule, fille de Josse Schwanfelder
Mariage, cathédrale (luth. p. 260) 1628. Daniel Schäffer der scheidenmacher Peter Schäffer des Scheidenmachers sohn u. J. Ursula Jost Schwanfelders n. tochter, eingesegnet montag 22. 7.bris (i 135)

Daniel Schæffer loue une échoppe au revendeur Jean Adolphe Hœn.

1637 (ut supra [21. Octobris]), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 785
Erschienen Hanß Adolff Hönen deß Grempen eheliche haußfraw Margreth Weÿdtmannin
hatt in gegensein Daniel Schäffers deß Scheidenmachers auch burgers alhie bekannt
daß ihr haußwürth von ihme Schäffer vffrecht & Zweÿ jahr lang die nechsten von schierist Kommend Weÿhenachten An nach einand: Volgendt, entlehnet und bestanden einen vndern gaden vnder sein Schäffers behaußung alhie vffm Fischmarckht neben Hanß Hÿpolitus dem Schuhmacher & Johann Schrecken see wittib gelegen, für und umb einen Jährlichen Zinß Nemblich 14. lb

Le tonnelier Jean Samuel Nagel et sa femme Marie Gassner vendent à Jean Etienne Spalt un capital de 58 livres garantis sur la maison qui appartient à Daniel Schæffer

1638 (30. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 479 f° 67-v
Erschienen Hannß Samuel Nagel der küeffer burger Zue Straßburg und Maria Gaßnerin sein eheliche Haußfraw mit beÿstand Daniel Gaßners Würths Zum hirtzhorn und Jacob Wachenheims Weißbecken, ihrer respectivé Brudern und Schwagern, alß hierzu insonderheit erpetener nechsten Verwanthen (verkaufft)
herrn Steffan Spalten auch burgern alhie
55 Pfund pfenning Capital so anietzo Daniel Schäffer der Scheidenmacher Jährlich vff Martini mit zweÿ Pfundt 15 schilling pfenning von vff und abe seiner in der Statt Straßburg an dem Vischmarckt einseit neben hanß Hipollito Schuhmachern, anderseit Johann Schrecken deß handelßmanns see. wittiben, hinden vff herrn Jacob Spielmann stoßend gelegenen Behaußung nach vßweißung eines durch herren Jacob Kuglern alß der Statt Straßburg gewesenen Contractuum Notarium den 1.ten Aprilis Anno 1590 vffgerichteten und mit wohlgemelter Statt Straßburg verwahrtem Contract Insigel gefertigten brieffs zuuerzinßen schuldig, So dann 200 gulden reducirt hauptgut so die Statt Straßburg vermög einer under ihrem Kleinern Insigel den 13. Julÿ Anno 1622. liebels weiß vffgerichteten Verschreibung, Jahrs vff Margarethæ mit 10. fl. Zuuerinteressiren verbunden – umb 210 gulden

Les Quinze attribuent à Ursule, veuve de Daniel Schæffer, le droit de revendeur provenant de Michel Reissel pour qu’elle ait les moyens d’élever ses trois enfants.
1639, Protocole des Quinze (2 R 63)
(f° 121) Mittwoch den 10.ten Aprilis – Ursula, Daniel Schäffers Wittib v. dero vogt erschienen, producirt per Bullian Schein v. bitt Ihro Michel Reißels vacirende Grempen stell g. zu überlaß. In Ansehung Ihrer 3. Kleinen Kindern. Erkannt Willfahrt, Eod. Schein ertheilt.

La maison d’Ursule, veuve de Daniel Schæffer, a été attribuée à Jean Samuel Nagel, créancier d’après une obligation passée en 1590, qui la revend à Anne, femme de Philippe Strintz, huissier à la tribu de la Mauresse

1639 (19. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 604
(Prot. fol. 118.) Erschienen Hanß Samuel Nagel d. Küeffer burger Zu Str.
hatt in gegensein Anna Philipp Strintzen deß Bütels Zur Mörin alhie ehelicher haußfrawen mit beÿstand Christoph Bleÿfueßen Seÿlers ihres Bruders und hannß Georg Schlegels deß Küblers ihres tochtermanns,
bekannt demnach Er Nagel hernach specificirte Behaußung, wegen 55. lb hauptguts so den 1. Aprilis Anno 1590. vermög der beÿ H Jacob Küglern dem Noto. see: vffgerichteten Verschreibung Järlich vff Martini mit 2 lb 15. ß zu Zuverzinsen, darauff angelegt Word. nit allein mit ordentlichem Rechten den 20. Martÿ nechsthin von Ursula weÿl. Daniel Schäffers deß Scheidenmachers see: witwen, an sich gebracht und erganthet, Sondern Sie Ursula angedeütete Behausung auch ihme Nagel vor E. E. großen Rhat entschlagen, vbergeben und abgetreten, daß Er hierauff für sich & vffrecht verkaufft und zukauffen gegen genannter Anna Strintzin, welche auch ihr v.kauffte berürtes hauß und hoffstat, mit allen andern ihren gebäwen, & gelegen alhie vfm Fischmarckht, neben hanß hipolitus deß schuhmachers see. Erben && Balthasar Dürrwanger dem Kannengüeßer, hind. vff H Jacob Spielmann den handelßmann stoßendt, davon gehen Järlich vff Johis Baptæ 4. lb gelts dem Mehrern Spithal alhie mit 100. lb hauptgut, It. 2. lb 2 ß gelts vff Jacobi, dem Blaterhauß alhie mit 52. lb. 10. ß Mehr 1. lb 15. ß d gelts vff Johis Baptistæ hanß Adolff Ecken dem Kürschner mit 35. lb d hauptgut widerkäuffig So ist diß hauß auch noch verhafftet, welche aber an Versatzung Jünger alß Er Verkäuffer isr, Nemblich vmb 52. lb 10. ß d Järlich vff Galli mit 2. lb 12. ß 6 d H Johann Michel Stembler ietzregirenden Ammeister Zuuerzinsen, dauon die Zinß de anno 1636. 637. und 638. vßstendig sampt dem Marzahl, Mehr vmb 200. fl. St. wehr. H Heinrich Hasen XV. Zuuerinteressiren, dauon die zinß de A° 1637. et 638. sampt dem Marzal hind.stellig, So dann vmb 50. lb. E. E. Zunfft Zur Lucernen, dauon stehen auß die Interesse de Anno 1637. 638. und 1639. so vf den 13. Aprilis 2. lb 10. ß v.fallen, vnd were diese Anno 1620 Vfgerichteten brieff Zuuerzinsen schuldig

(Veuf de Barbe Künlin ), Pierre Strintz épouse en 1628 Anne, veuve du gainier Josse Schwanfelder
Mariage, cathédrale (luth. p. 259)
1628. Peter Strintz büttel Zur Mörin vnd Anna Jost Schwanfelder des Scheidenmachers n. witwe, eingesegnet montag 8. 7.bris (i 134)

Josse Schwanfelder le jeune épouse en 1604 Anne, fille du cordier Jacques Engelhard
Mariage, cathédrale (luth. p. 128) 1604. den 15. Ianuarÿ. Mehr Jost schwanfelder der Jünger der scheiden macher, Anna Jacob Engelhard des seilers n.g. dochter (i 67)

Anne Engelhard, veuve de Philippe Strintz assistée de son gendre tonnelier Jean Georges Schlegel, vend la maison au cordonnier Laurent Frantz

1647 (25. sept.), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 558
(Prot. fol. 200.) Erschienen Anna Engelhardtin, weÿl. Philipß Strintzen geweßenen Büttels vff der Zunfftstuben Zur Mörin alhie nunmehr seel: nachgelaßene Wittibin, mit beÿstand Jacob Wagners deß Schneiders ihres geschwornen Vogts wie auch hannß Georg Schlegelß deß Küblers ihres dochtermanns und Michael Glitzen deß Seckhlers ihres Vettern
hatt in gegensein Lorentz Frantzen deß Schuhmachers, mit beÿstand H Christoph Bleÿfußen deß Saÿlers und Kleinen Rhats verwanthens
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen & alhie am undern Fischmarckh neben Georg Örtheln dem Barbierern ein und anderseit neben Georg Gesellen dem Kanntengießern hinden vff H Jacob Spielmann den handelßmann stoßend gelegen, davon gehnd iährlich vff Joh. Bapt: 8. fl. Straßburg. Wehr. lößig mit 200. fl. besagter Wehr. dem mehrern Hospital, Item 4. fl. wehr. vff Jacobi lößig mit 100. fl. w. dem Blaterhauß, Item j. lib. 15. ß vff Joh. Bapt: lößig mit 35. lib. hannß Adolph Eckhen dem Kürschnern, Item 5. fl. Wehr. vff Galli lößig mit 100. fl. ermeldter wehr. H. Johann Michael Stammlern alten ammaÿstern, Item 10. fl. Wehr. vff Martini lößig mit 200. fl. Wehr. H. Henrich Hasen Treÿ Zehenern, So ist diße Behaußung auch noch verhafftet umb 50. lib. E.E Zunfft Zur Lucern, Vnd gibt mann vom Wetterdächlin iahrs vff Michaelis 6 ß gemeiner Statt allmend zinnß – umb 600. Pfund
[in margine :] die hierinn angegebene und übernohmene 35. lib Capital seind durch den Käuffern H Hannß Adolph Eckh dem Kürschnern und alten Statt Gerichts Beÿsitzern den 23. Jan. 1648. abgelößt und Er daführ quittirt word. wie in der Cancelleÿ gemeinen Contracten Buch de a° 1583. fol. 191. fac. 2. mit mehrerm Zu befinden ist.

Fils du boucher Nicolas Frantz, Laurent Frantz épouse en 1634 Ursule, fille du cordier Christophe Bleifuss
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 170 n° 6)
1634. Dom. sexagesima. Lorentz Frantz der Schuhmacher Claus Frantzen des metzigers vnd burgers alhie ehel. sohn vnd Jungfr. Ursula Christoff Bleifus des Seilers vnd Burgers alhie ehel. tocht. (i 183)

Laurent Frantz se remarie en 1655 avec Marie Salomé Reiff, fille du contremaître Elie Reiff : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften Meister Lorentz Frantzen, Schuhmacher, und burger, allhier Zu Straßburg alß dem Brautigam ahne einem, So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Mariæ Salomeen weÿland deß Ehrenhafften herren Eliæ Reiffen geweßenen Ballierers auch burgers allhier Zu Straßburg seel. hinderlaßener Eheleiblicher Tochter alß der Hochzeiterin andern theÿl sich begeben und Zugetragen (…) Geschehen und Verhandelt in deß heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Mittwochs den 12. Monatstag Decembris Anno 1655.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 251 n° 2)
1656. Domin. post circumcis. et I. post Epiph. Lorentz Frantz der schumacher vnd burger alhie, Vnd Jungfr. Maria Salome Weiland Eliæ Reiffen, balbierers v burgers alhie hinterlassene eheliche Tochter. St. Claus Mont. 14. Jan. (i 269)

Laurent Frantz meurt en 1671 en délaissant cinq enfants de son premier mariage et cinq du deuxième. La succession comprend deux maisons, une au Vieux-Marché-aux-Poissons et l’autre à la Krutenau. La masse propre à la veuve s’élève à 151 livres. L’actif des héritiers et de la communauté est de 678 livres, le passif de 641 livres.

1671 (8.5.), Not. Reeb (Nicolas, 44 Not 2) n° 245
Inventarium über Weÿland des Ehrenhafft: Und Achtbahren Meister Lorentz Frantzen, gewesenen Schuhmachers, Gremppen Vnd Burgers Zu Straßburg Seeligen Verlassenschafft vffgericht in Anno 1671 – nach seinem Sontags den 26. Martÿ Jüngst aus dießem müheseeligen leben genommenen tödlichen hientritt hinderlassen (…) Ersucht durch die Ehren: und tugendsame Frau Mariam Salomeam Reiffin die Wittib (…) mit hülff und Zuthun des Ehrenhafften undt vorgeachten herrn Pauli Schwanfelders, Schwertfegers vnd Burgers Alhie Zu mehrgedachtem Straßburg ihres geschwornen Curatoris – Beschehen on des heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg, Montags den 8. Monatstag Maÿ Anno 1671.
Der Abgeleibte Seelig Hatt ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie volgt. 1. 2. 3. 4. 5. Franciscum, den noch Ledigen Kürschner Gesellen oder Pitschneidern, Frau Ursulam, des Ehrenvest vnd Kunstreichen herrn Johann Lincken des an ietzo Zu Heÿdelberg sich enthaltenden Gold Arbeiters geliebte haußwürthin, ferner Nicolaum den Vor Ungefähr (-) von hier Verzogenen noch Ledigen hutmacher Gesellen, Item Jungfrau Martham vnd Jungfrauw Margarethaù, die Frantzen, Alle fünff geschüsterdt, sein des Verstorbenen, seeligen mit auch weÿland der Ehren: und tugendsameem Frauen Ursula Bleÿfußin Seeligen in Erster Ehe erzeugter Kinder, So außer Niclausen allen beneben dem Wohl Ehrenvesten Vnd Weÿsen herrn Jacob Habrechten E. E. Kleinen Rahts ietzmahligen beÿsitzern Vnd aiß deßelben mittel wegen erwehnter frauwen Ursulæ deputirten Vnnd dem Achtbar: vnd bescheidenen Meister Niclaus Hetzeln, Hornbechern und burgern Alhier ihn aller fünff geschwornen vnd noch unentledigitem Vogt zugegen gewesen vnd der Inventation Persönlich beÿgewohnet
6. Mariam Salomeam vnd Ursulam Weÿland Lorentz Frantzen des Jüngern Schuhmachers vnd burgers Alhier seeligen mit der Ehren vnd Tugendreiche frauwen Maria Salome Theurerin seiner hinderlaßenen Würtin Ehelich erzeugter beede döchterlin alß Enckel oder Sohns Kinder, derentwegen Ernandter Niclaus Hetzel Ebenmäßig Vögtlicher weiß, beneben Meister Samuel Eisern, auch Schuhmachern und burgern Alhier, deroselben Stieffvatters Zugegen gewesen
7. 8. 9. 10. Mariam Salomeam, Christophorum, Danielem vnd Benjamin, alle Vier geschwüsterdt, sein des Abgeleibten Seeligen mit der Tugendsamen Frawen Maria Salome Reiffin seiner hinderplibenen wüttin in Zweÿter vnd Zugleich letster Ehe erzeugte Kinder, Inn welcher nahmen deroselben geschworner Vogt der Ehrsam und bescheiden Meister Niclaus Frantz der Metziger vnd Burger Alhier Zu Straßburg gegenwertiger Inventation selbsten beÿgewohnt und abgewartet hat

Copia der Eheberedung (…) Geschehen und Verhandelt in deß heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Mittwochs den 12. Monatstag Decembris Anno 1655.
Protestatio vnnd Erklärung vber des abgeleibten seeligen Verlaßenschafft
Inn Einer in der Statt Straßburg Vorstatt Ahne der Kleinen Vÿhegassen gelegenen, in diese Verlaßenschafft gehörigen, vnnd hieunden Eingetragenen behaußung befunden worden Wie volgt
Vff der obern Bühnen, Inn der Kammer A, Inn der Kammer B, Inn der Kammer C, Vor dießer Cammer,, Inn der oberen Stuben, Inn der Stub Cammer, Inn der Kuchen, In dem obern Hauß öhren, Inn der Undern Stuben, Inn der Kuchen, Inn Undern Haußöhren, Im Keller
Eigenthumb Ahne Häußern (E.) Item Hauß vnd Hoffstatt mit allen dern gebeuwen, begriffen, weiten Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg am undern fischmark einesit neben Paulo Glitzen dem Seiler, anderseit Meister Georg Gesellen dem Kannengießer beden burgern alhier hinden vff weÿland herrn Jacob Spielmans deß handelsmanns seel. Fraw Wtb vnd Erben stoßend darvon gehen Jährlichen vff Johannis Baptistæ dem mehrern Spittal alhie 8 fl. gelts Straßb. wehrung ablößig in Hauptgut mit 200 fl. Ermelter wehrung, Item 4 fl. gelts gedachter wehrung Jährlichen vff Jacobi Apostoli dem Blaterhauß allhier Ablößig in Hauptgut mit 100 fl. gerührter wehrung, Ferner 5 fl. gelts Erwehnter Wehrung weÿland Herrn Johann Michel Stremler, alten Ammeisters seel. etwann Anietzo aber allein 4 fl 2 ß 6 d herren Jacob Wenckern Jährlichen vff Galli ablößig in hauptgut mit 100 fl. gerechneter Wehrung, Item 10 fl. Straßb. Wehrung Herrn XIII. Heinrich Hußen seel. etwan, anjezto aber weÿland Herrn Emanuel Brantzen deß Balbierers seel. Wittib Jährlichen vff Martini Widerkäuffig mit 200 fl. gerüerter Wehrung Item 2.lb 10 ß geltd Jährlichen vff den 13. Aprilis E. E. Zunfft der Lucernen alhier Widerlößig in Hauptgut mit 50. lb vnd davon Gemeiner Statt Zinß Meister von dem Wetterdechel Jährlichen vff Michaelis 6 ß d Almend Zinß sonsten ledig eÿgen vnd über vorgemelte beschwerden hiehero angeschlagen für 239. lib d. Darüber sagt ein teutscher Pergamentin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel verwahrt de dato den 25. Septembris Anno 1647. signirt mit altem N. 1 auch nach beschehener Vorlegung darbeÿ gelaßen. Darbeÿ ein Papÿren Vergleich von Herrn Jacob Wenckern So Inhält wie die demselben Jährlich gefallene 5 fl. gelt Straßb. wehrung Solang der verstorbene seelig vnd seine Erben solche behausung haben werden allein vff 4 fl 2 ß 6 d verglichen worden, datirt den 27. Januarÿ Annp 1663., So ebenmäßig mit N° 1 signirt
(T.) Item hauß vnd hoffestatt in der Vorstatt Ahne Crauttenau (…)
Ergäntzung, Auß Ihre Wittib den 14. Octobris Anno 1657. durch Herrn Notarium David Ösingern den Jüngern vffgerichem Mütterlichen Special Theÿlregister 8 lb
1. Summa haußraths S 34, T 63
3. Summa Gemachter Arbeit leders vnd Werckzeugs Zum Schuhmacher handwerck gehörig 10, 4. Summa Gereichter Speck, vnnd Blächeln, Vnschlit docht und Liechter wie auch Schiff und geschirr Zum gremppen werck gehörig T 9, Sa. Silbergeschmeids W 13, E 1, Sa. Guldener Ring W 6, 2. Summa Fucht vff dem Catsen T 34, Schulden in das Erbe W 37, T 26, Gülth von liegenden güthern 43
Summa summarum der Wittib unverändert Vermögen 151 lb, Summa summarum der Erben unverändert vnd des theÿlbarhren guths 678 lb – Schulden 641, Nach deren Abzug 37
Conclusio finalis Inventarÿ 317 lb

Mention de Laurent Frantz dans les registres du Magistrat
1667, Protocole des Quinze (2 R 84) Lorentz Frantz. 50. [der Schuhmacher umb compensation]

Les enfants et héritiers de Laurent Frantz vendent la maison au pelletier Jean Georges Hellbeck

1671 (19. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 623
(Prot. fol. 30. fac. 2.) Erschienen Niclaus Hetzel der Hornbrecher und Niclaus Frantz der Metzger, beede alß Vögte weÿl. Lorentz Frantzen geweßenen Schuhmachers nunmehr seel. nachgelaßener ehelicher Kinder erster und anderer Ehe, mit beÿstand H. Paul Schwanfelders deß Schwertfegers
in gegensein hannß Georg Hellbeckhs deß Kürschners
Hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen weithen Zugehördten Rechten und Gerechtigkeit. alhier am undern fischmarckh, einseit neben hans Paul Glitzen dem Seckhlern, anderseit neben Georg Gesellen dem Zinngießern hinden uff weÿl. herrn Jacob Spielmann deß Handelßmanns nunmehr seel. Wittib und Kinder stoßend gelegen, davon gehend iährlichen uff Joh. Bapt: 8. fl. straßburger wehrung, lößig mit 200. fl. besagter wehrung dem Mehrern Hospital, Item 4. fl. wehrung uff Jacobi, lößig mit 100. fl. wehrung dem Blatterhaus, Item 5. fl. wehrung uff Galli lößig mit 100. fl. gemelter wehrung herren Jacob Wenckhern E.E. Großen Rhats beÿsitzern, Item 10. fl. wehrung uff Martini lößig mit 200. fl. wehrung, Herrn M. Johann Hubers Pfarrers Zu St. Wilhelm ehelicher Hausfrauwen, so ist solche behausung auch noch Verhafftet umb 50. lb der Zunfft zur Lucern, und gibt mann Vom Wetterdächlin jahrs uff Michaelis 6 ß gemeiner Statt allmend Zinnßes – umb 620. lb nach abzug aber der beschwärdten so sich in Capitalien 365. lb lauffen thun, und der Käuffer übernohmen (…) umb 255. lb

Fils du pelletier Georges Hellbeck, Jean Georges Hellbeck épouse en 1662 Anne Madeleine, fille de Jean Régnard Kress, assesseur des Quinze
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 121 n° 4)
1662. Dominica I. Epiphaniæ 12. Januarÿ. Hanß Georg Hellbeck der Kürschner Georg Hellbeck des Kürschners Vnd Burgers allhie ehl. Sohn Vndt Jfr. Anna Magdalena deß Weÿl. Ehren Vesten, Fromm Fürsichtig v. Wohl Weÿßen Herrn Johann Reinhard Kreßen deß beständigen Regiments der Hn XV. Wohlverdienten Beÿsitzers nachgel. ehl. Tochter. Copulavi Eod. die [Zinstag 21. Januarÿ] (i 133)

Jean Georges Hellbeck se remarie en 1672 avec Anne, veuve du menuisier Jean Kern
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 232-v n° 43)
1672. Dom. XVII. Trinit. 29. 7.bris. Geörg Hellbeck der Kürschner Vnd burger allhier Vndt Anna Weÿl. Hanß Kernen deß Schreiners Vndt burgers allhie nachgelaßene Wittib. Copulaui Mont. 7. 8.bris

Fils du menuisier Wolffgang Kern, Jean Kern épouse en 1643 Anne, fille du boucher Jean Morolff
Mariage, cathédrale (luth. p. 466) 1643. Domin. Trinitatis. Hanß Kern der Schreiner, Wolffgang Kernen, geweßenen Schreiners Zu Münden im Land ob der Enß nachgelaßener ehelicher Sohn und Jungfer Anna, Hanß Morolff, gewesenen Metzgers vnd burgers allhie nachgelaßene tochter. eingesegnet zu Illkirch Mont. 5. Junÿ (i 238)

Jean Georges Hellbeck et sa femme Anne Madeleine hypothèquent la maison au profit de Mathias Hellbeck

1672 (12. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 428
Hannß Georg Hellbeckh der Kürschner und anna Magdalen sein eheweib und Zwar dieselbe mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig- weÿsen herren Johann Gumbrechts und herren Jonæ Andreßen Von Veßenheim, beÿder als aus E.E. Großen Rhats mittel hierzu insonderheit deputirter
in gegensein deß auch Ehrenvest fürsichtig und Weÿsen Herren Mathiß Hellbeckhß genannt behem wohlgedachten Rhats alten Beÿsitzers – schuldig seÿen 50 Pfund pfenning
Unterpfand, sein solle, Hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier am undern Fischmarckh, einseit neben hannß Paul Glitzen dem Seckhler, anderseit neben Georg Gesellen dem Zinn Gießern, hinden uff die Speilmännische Wittib und Kinder stoßend gelegen

Jean Georges Hellbeck qui s’est établi depuis un certain temps à Stuttgart demande le remboursement d’un capital placé à la Tour aux deniers. Les préposés en chef de la Taille demandent un inventaire des apports de sa femme puis établissent la somme qui leur est due.
1687, Protocole des Quinze (2 R 84)
(f° 287) Sambstags den 16. Aug. – Hanß Georg Hölbeck pt° Beÿtrags
Obere Stall Heren laßen per me referiren, Es habe Hanß Georg Hellbeck, der Kürschner, so schon vor geraumer Zeit von hier weg Nacher Stutgardt gezogen, jüngst beÿ Mghh. den Räth Und XXI umb ablößung einiger pfenningzinß Capit: angehalten, daselbsten er dießen bescheid erhalten, daß er beÿ Mghh. Zu Fordrist seiner Frauen halben, so das Burgerrecht verschaffen, wegen des Beÿtrags Richtigkeit treffen solte, worauff Mann ihn Zubeschicken nicht ermangelt, Und ihme angezeigt daß er Nicht Nur ein schein vor E. E. Großen Rath, wie er seiner Frauen das Burgerrecht erhalten, sondern auch das Inventarium ihrer Zugebrachten Nahrung erlegen sollte, biß dato aber mit jenem Nicht Zurecht Kommen, noch Zur handlung Können, dießes aber gestrigen tags Zum protocoll gelüffert, vermög deßen dieße gantze Summa, des Zugebrachten Guths inn 725 5 ß 11 ¾. d bestanden, davor sie ane Beÿtrag, zum 10.en d. gerechnet 140. fl. Zubezahlen, Auff seithen der Herren Deputirten glaube Mann wohl; daß angeregte Summ schwehrlich Mehr völlig beÿsammen, Allein, weilen mann sich An Nichts anders, als An* das Inventarium halten, auf die inventation jndeme sie ihr restirend Guth von hier weggeführt, ordentlich nicht vornehmen Kann, als stellen Sie Zu Mghh. Ob Man ihme drn bescheid auff solche weiß Anzeigen solle. Dafür haltende, daß wann er darwieder was einzuwenden, er sich garbalden wider Anmelden werd. Erk. Gelübt.

(f° 298) Sambstags den 5. 7.bris – Hanß Georg Hellbecks Haußfrau pt° Abzugs
Obere Stall Heren laßen per me referiren, daß Hanß Georg Hellbeck des Kürßners, jetzo zu Stuttgardt Wohnhaft, Haußfrau den schuldigen Beÿtrag der 77. fl. auff Folgende Weiß Richtig gemacht, jndeme sie Gemeiner Statt ihren Antheil der 34. lb 1 ß 9 d An einem Wÿdumb so Weÿl. H. M. Diaconi Philipp Feiglers Frau wittib ad dies vitæ Zugenißen, cedirt, welcher Mann auch, jnn ansehnung sie gantz Keine anderer Mittel mehr alhier hatt, mit Vorwißen Herrn Syndici angenommen, beneben 8 fl. 8 ß 3 d. baaren gelts so bereits Zu der Saltz Cassa gelüfert worden, Zu allem überfluß Habe Sie auch eine Obligation sowohl Von Ihro als auch von ihrem Ehevogten Unterschrieben, hinderlaßen, darinnen enthalten, daß inn Fall nach der Feiglerischen Frau Wittib todt gedachte Summ d. 64. lb 1 ß d Ihro nicht Völlig Zukommen sollte, sie beede Ehegemächten die Statt mit baarem geld contentiren wollten, Anjetzo seÿe Meistens darumb Zuthun, Weilen obenbemeldter Wÿdumb sich auff 300. lb belauffend, jnn der Müntz angelegt Und Vor daraus den Zinnß bezahlt werden, Ob nicht dem Herrn Würtz Verwaltern, wie auch der Kuglerischer Fr. Wittib od. anjetzo H Rathh. Fechers Wittib Von dießer cession Nachricht gegeben werden sollte ? Erk. Quod sic.

Jean Georges Hellbeck a quitté Strasbourg avec femme et enfants depuis quinze mois pour s’établir à Stuttgart. La maison de Wurtemberg intercède en sa faveur.
1687 Conseillers et XXI (1 R 170)
(f° 250) Sambstags den 19. Julÿ 1687. – Intercession schreiben fürstl. durchl. von Würtenberg vor Hanß Georg Hölbeckhen (…) daß nach dem Er vor 5/4. Jahren mit weib und Kindt sich von hier weg und nach Stugardt begeben, Er ein Eigenthümlich, aber mit Zimlichen passiv Capitalien affectirtes hauß, wie auch Einige auf hiesigem Pfenningthurn activ capitalien, Ihme und seinem Stieffkind gehörig (…)

Autres mentions de Jean Georges Hellbeck dans les registres du Magistrat
1687 Conseillers et XXI (1 R 170)
(f° 256) Sambstags den 26. Julÿ 1687 – Hanß Georg Hölbecks bitten umb beforderung bedachtes
(f° 262) Sambstags den 9. Aug. 1687 – Helbeck umb Erlaubnus seine verhandelte Pfenningthurns capit.. verschreiben zu laßen
1698 Conseillers et XXI (1 R 181)
Johann Georg Höllbeck zu Stuttgard vmb Erlaubnuß 93 fl. 5 ß pfths. Capit. Zu alieniren. 134. 185.

Assisté de son frère Samuel Hellbeck, le pelletier Jean Georges Hellbeck désormais établi à Stuttgart vend sa maison au tailleur français Jacques Vicat (ici Vicart). En marge, quittance remise à la veuve Anne Marie Wetzler, remariée au sieur Saint-Martin, grand voyer en Haute-Alsace

1687 (21.7.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 414
Hannß Georg Helbeck der Fehehändler anietzo Zu Stuttgartt wohnhaft mit beÿstand Samuel Helbeck deß Kürschners allhier seines leiblich. bruders
in gegensein Jacques Vicquars deß frantzösischen Schneiders mit beÿstand H. Bitier du Til Notar. und H. Mathÿß Höllbecks genand behm deß Fehehändlers allhier alß seines hierzu gebrauchten Interpretis – Zwar uff die am 14. Julÿ Jüngst verwichen Von HH. Räth und XXI. Obrigkeitlich erhaltene permission (signé) Vicat
Eine behaußung, Hoffstatt, Höfflein, mit allen deren Gebaüen und Gerechtigkeiten allhier am Undern Fischmarck einseit neben H. Hannß Georg Grießbach dem lederhändler anderseit neben Hn Leonhard Kempffer auch Lederhändler hinden uff (-) stoßend gelegen, von welcher behaußung gehend Jahrs 1. lb 11 ß d Allmend Geltt Gemeiner Statt, wegen eines Wetterdächleins und außfahrt uffs allmend, so seÿe solche behaußung annoch umb 200 fl. Wehrung dem mehrern Hospitahl, Item umb 100 fl. (Item umb 100 fl, Item umb 200 fl, So dann umb 100 fl. Capital verhafftet) – umb 750 Gulden
[in margine :] (…) in gegensein Fr. Annæ Mariæ gebohrner Wetzlerin deß hierinn gemeldt. H. Vicards nun sel. nachgelaßene wittib, anietzo Mr. St. Martin Grand Voyeur de la haute Alsace eheliche Haußfrau, und H. Claude Capitaine, deß Würths au pied de boeuf, deren Kind. i. Ehe Vogts (quittung), den 7. 8.br 1700

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Georges Hellbeck à vendre la maison au tailleur français Viquart après qu’une députation a constaté que la maison est un bâtiment étroit qui comprend une cave voûtée et quatre niveaux dont les deux du bas ont un vestibule, un petit poêle et des chambres, le troisième plusieurs chambres et enfin un grenier à grains.
1687, Conseillers et XXI (1 R 170)
(p. 244) Sambstags den 12. Julÿ 1687. – Hanß Georg Hölbeckh umb Erlaubnus sein hauß Zu verkauffen
gb nôe Hanß Georg Hölbeckh des fehe händlers, der ist wiilens sein hauß auf dem fischmarckh ahn Maitre Vicquard dem frantzösischen schneider Zu Verkauffen, bittet vnderth. vmb g. Erlaubnus. H. Prætor Regius Errinnert allein dieses, daß beÿ so wohl gelegenen häußern Ein burger vor einem Schirms Verwanthen des instand recht haben und genießen werde. Erkant, Hr XV Schmidt und Rathh Bleicher ein Zu nehmen, und deßelben beschaffenheit an diesem ort zu referiren.

(p. 245) Montags den 14. Julÿ 1687. – Augenschein des Hölbecks Hauß referirt
Hr XV Schmidt und Rathh Bleicher referiren Sie hätten den augenschein, wie vorgestern allererst Ihnen anbefohlen word. des Kieffers, hanß Georg Helbecken haußes auf dem fischmarckh neben H Kempffer dem lederhändler gelegen, eingenommen vnd gefunden daß es ein Zimbl. enger begriff seÿe, Vnten habe es ein Klein höfflein, ein Klein gewölbten Keller oben 4 Stöcken in der beed. niedern ein haußöhrlein und Stüblein sambt Cämmerlein, in dem 3.ten etliche Cammeren und fruchtschütten in der höhe. Seÿe umb 1000 gulden hypothecirt, welche beschwärdte der Käufere übernehmen wolle, und noch 500 fl. darüber erlegen, also daß der Kauff geschehen solle umb 3000 thaler Man könne nicht anders finden, alß daß des verkäuffers Nutzen wircklich darbeÿ befordent werde, stehe die Ratification mediglich zu M. G. herren
Erkant, wird der Verkeuffer obrigk. ratificirt, solle in præsentia der herren deputirte in der Contractstub mit gewonlichen Clausulen verschrieben, und beÿ der Schirmgericht der Statt interesse anbeÿ beobacht werd.

Natif de Valence en Dauphiné, Jean Jacques Vicat est le fils du tailleur Antoine Vicat (voir le mariage de sa sœur Marie en 1688 avec Claude Capitaine). Il fait baptiser à Strasbourg en 1687 un enfant issu de sa femme Anne Marie Wetzler, originaire de Saverne.

Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 263)
1687. 19. Huius [Maÿ] fuit sacrâ Baptismati vndâ renata Catharina Maria Jacobi Viquet sartoris Gallici et Incolæ p.t. huius Civitatis Et Annæ Mariæ Wezlerin tabernensi aliâs legitima filia (i 139)

Le tuteur de l’étudiant Jean Paul Brantz vend une rente de huit florins, rachetable par un capital de 200 florins suivant l’acte (voir plus haut) du 22 février 1594, que payait Oswald Mülhauser et actuellement Anne Marie Wetzler, veuve de Jacques Vicat.

1693 (3. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 601-v
H. Johann Friderich Schäffer, der Specirer alß Vogt Johann Paul Brantzen Studiosi
Hn Ernst Friderich Mollingers, Müntzverwalthers, und H. Johann Georg Wetzels, secretarii deß Pfenningthurns, beed. alß Pfleger Meister, beneb. Hn. Johann Schragen, XV. Secretario alß Schaffnern der Fridischen stifftung
diejenige Acht guld. Straßburger wehr. so vor dießem Zehen guld. ged. wehr. gewesen, welche etwan Oßwald Mühlhaußen der Scherer und Agata seine ehelich haußfr. hernach Jacques Vicard, d. Schneider modo Anna Maria gebohrne Wetzelin deß. hind.bliebene Wittib und deß. hind.laßene Kind. ab einer am underm Fischmarck, einseit neb. H. hans Georg Grießbach, dem lederhändler und alt. dreÿen der Statt stalls, and. seit neb. H. Leonhard Kämpffen dem led. händler vorged. H. Kämpffer stoßend. behaußung jährlich auff Martini zu bezahl. schuldig und vermög deß darüber besagenden pergamentinen von weil. H. Jacob Kuglers Contractuum Notario, und. d. Statt Straßb. Contract Insiegel sub dato 22. Febr. 1594. außgefertigt. verschreibung und. d. selben durchzogenen Transfix von gleich. form de dato 27. Aug. 1615. in Capital mit 200 gulden ged. wehrung ablößig – umb 108 pfund

La veuve de Jacques Vicard ouvre en 1694 sans autorisation une communication avec la maison voisine que lui loue Jean Georges Griesbach

Jacques Vicat meurt en délaissant trois enfants. Il est propriétaire de deux maisons à Strasbourg.

1694 (17.5.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 8)
Inventaire de la succession de Jacques Vicat M° tailleur d’habits, 17° may 1694
à la requête d’Anne Marie Wetzler ve. du deffunt Jacques Vicat en son vivant M° tailleur d’habits à Strasbourg (…) Le tout pour la conservation des droits de Catherine, Jean Baptiste et Jacques Vicat tous trois enfans mineurs en bas age dud. deffunt et de lad. Wetzler

Maisons et héritages, Lad° v° a declaré qu’il appartient a elle et a ses enfans La maison dans laquelle elle demeure que son deffunt mary a acquise qui revient d’achapt enviorn 4000 Liures et 2000 lures qui y ont été employées en reparation faisant 6000 livres
Item une maison scituée prés L’eglise de St Nicolas Inondés reuenant &av& les reparations a 1000 livres
Item des terres scizes a Rotelsheim estimées iii M lb
Effets mobiliaires 11 M 6 C xxi, dettes actives 6257, maisons et héritages 10.000, Ensemble 18.919 livres – dettes passives 4747 livres
[in fine] quittance du Sr Martin Marchand et Anne Marie Wetzler sa fe. auparavant veuve du Sr Vicat 1. Xbre 1696

Originaire de Saint-Pons-de-Thomières près de Béziers, Jacques Saint-Martin épouse en 1694 Anne Marie Wetzler, veuve de Jacques Vicat : contrat de mariage, célébration
1694 (19.5.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 8)
Mariage 19 May 1694 – furent presens Jacques St Martin confiseur dem.t presentem.t en la maison de monsieur le marquis duxelles fils de deffunt Jacques St Martin marchand drappier a St pons de thommiere et de deffunte Magdelaine Brousse sa femme ses pere et mere majeur d’aage pour luy en en son nom d’autre part
Et Anne Marie Wetzler veufve de deffunt Jacques vicat marchand tailleur d’habits demt. en lad° ville de Strasbourg pour elle et en son nom d’autre part
Led. futur espoux se charge de la nourriture, Entretien et Education des trois enfans mineurs et en bas aage issus de lad. future épouse de son premier mariage (…)
Il y aura comm.té entre eux Nonobstant La disposition des loix du pays
(signé) St Martin + marque de la future épouse

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 49)
Hodie 16. junii 1694. (…) Jacobus Saint Martin et Anna Maria Wetzlerin vidua defuncti Jacobi vicart (…) in facie Stæ matris ecclesiæ in veros ac legitimos Conjuges desponsati sunt (signé) St Martin, + signum sponsæ (i 25)

Accord que passent Jacques Saint-Martin et Anne Marie Wetzler veuve de Jacques Vicat avec leur créancier Jean Baraduc qui jouira des loyers de la maison sise Vieux-Marché-aux-Poissons
1701 (1.10.), Not. Contz (6 E 41, 32)
1. 8.br Traittéz – Sonts Comparus en Leurs personne Les Sr Jacques St Martin marchand Confisseur dem.t en Cette ville, damoiselle Anne Marie Wetzeller sa femme cy devant veufue de feu Jacques Vicat, Et le Sr Claude Capitainne Bourgeois audt. Strasbourg en qualité de tuteur des enfants Minneurs delaissez par Le deceds du dt. vicat prouevants de Luy et de ladte damlle Wetzeller sa veufve dunne part
Et Le Sr Jean Baraduc Entrepreneur pour le Roy aux fortifications d’alsace demeurt. a Landau, d’autre
Lesquels onts declaré que pour Eviter Lexecution de La vente des biens de La succession de vicat, du st. Sr St Martin Et de Lad.te dam.lle Wetzeller son espouse qui estoient Encommencez a La Req.te dud. Sr Baraduc Comme Creancier En vertu d’un acte passé par deuant M° Bidier dutil Notaire Royal le 22° aoust 1693 (…)
onts cedé et cedent par ses presentes aud. Sr Baraduc present et acceptant Les Loyers d’une maison Scize a la place ou Ruë au poisson appartenante à Lad. succession, Jusques à La concurrence de la somme de 170 Liures seize soulz de Rente annuelle de La sus. somme de 3416 Liures

Le tuteur des enfants Vicat loue la maison au tailleur Jean Laquille

1709 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 108-v
Sr Claude Capitaine hote à La ville de Lion en qualité de curateur des enfants mineurs de Jacques Vicart tailleur, Item Le Sr Louis La Garde Directeur des fourrages de Selestatt
bail à Jean Laquille tailleur
leur maison sçituée icy marché au poissons d’un côté au Sr Griesbach d’autre Meyer aboutissant par derrière audt Meyer, pour 3 ans à commencer a Pasque 1709 – moyennant 440 livres tournois

Compte que rend (Jacques) Saint-Martin aux enfants issus du premier mariage de sa femme
1713, Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 9
Compte Du Sieur de St. Martin Bourguemaistre de La ville de Schelestat de la succession du deffunt sieur Jacques Vicat duquel Il a espousé La veufve dont Il y a trois enfants procréés de leur mariage Nommez Catherinne, Jean Baptiste, et Jacques Vicat

Catherine Vicart femme de Louis Piellot, Jean Baptiste Vicart et Jacques Vicart vendent la maison à Françoise Angelique Brion veuve de Jean Pierre Pizet

1718 (16.9.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 463
(1375) Melle Catherine Vicart epouse de Mr Louis Piellot de La Garde Cr. du Roy Reçeveur general des bois et domaines de Champagne, Item ledit Sr de La Garde tant en son nom qu’au nom du Sr Jean Bapt. Vicart bourgeois de Selestat, Item le Sr Jacques Vicart Chirurgien
à Dlle Françoise Angelique Brion veuve du Sr Jean Pierre Pizet (signé) brion ueue de pisai
leur maison avec sa plaçe tous ses droits appartenances et dépendances sçituée icy marché aux poissons d’un côté le Sr Griesbach d’autre Meyer Caffetier par derrière aussi au Sr Meyer, de Laquelle maison on paye tous les ans 6 livres 4 sols à cause d’un toit qui auançe sur le public – (affectée de 420, 210, 200, 200 et 4000 livres de capital, moyennant 470 livres)

Marchand à Strasbourg, Jean Pierre Pizet épouse en 1700 à Paris Françoise Angelique Brion d’après le contrat de mariage copié à l’inventaire dressé en 1714.
Copie du Contrat de mariage – Par devant les conseilers du Roy, Notaires Gardenotes au Chastelet de Paris sousignéz furent presnes sieur Jean Pierre Pizet, Marchand demeurant en la Ville de Strasbourg, étant à Paris logé en la maison du sieur Bruslé, Marchand bourgeois à Paris, scize ruë St Denis Paroisse St gilles, fils de deffunt sieur Jean Pizet, Marchand de vin, bourgeois de Paris et Louise sa femme pour luy en en son nom d’une part, et Barbe Soiron, veufve du sieur Guillaume Brion, Marchand bourgeois de Paris demeurant ruë du Valbois, paroisse st Nicolas de Champs, stipulant pour Françoise Angelique Brion, leur fille mineure demeurante avec elle à ce présente et Consentante d’autre part, en la présence et du consentement Sçavoir du Costé dudit sieur Pizet (…) et de la part de ladite veufve Brion et Damlle sa fille de sieur Philibert Brion, Marchand bourgeois de Paris son frere Sr Hubert Thouzelin aussi Marchand bourgeois de Paris et damoiselle Jacqueline Angelique Brion sa femme de luy authosiée, sœur, Sr Claude Bruslé Marchand bourgeois de Paris et Demoiselle Marie Catherine Brion sa femme de lui pareillement authorisée, Sr Antoine Jousse, Marchand Epicier, Damlle Barbe Madeleine Brion sa femme aussi authorisée sœur, Sr Louis Codry Marchand bourgeois de Paris et Damlle Marguerite Brion sa femme qu’il authorise sœur, Damlle Marie Geneveufe et Marie Thérèse Prion fille Toutes deux sœurs, de Sr Louis et Nicolas Brion, Marchands oncles Estiennete Brion veufve du Sieur Claude Huvé tante, Marie Goupy Veufve de Jean Soizon Tante maternelle (…) fait et passé à Paris en ladite demeure de ladite veufue Brion l’an 1700 le 27° jour de juin, Le Maistre, Notaire

Accord du marchand Pierre Pizet avec ses créanciers
1703 (1.2.), Not. Contz (6 E 41, 33)
furent presens Les créanciers du Sr Pierre Pizet Marchand En Cette ville dud. Strasbourg faisans et Composans la plus grande partie d’jceux Creanciers Nommement Le Sr Claude Antoine Brulé bourgeois et Marchand de Paris present en personne pour la somme de 14.400 Liures argent de france Et de 1440 Liures de Change Cÿ En Total 15.840 Liures
Les Sr Binder et Reichshoffer Marchands Banquiers aud. Strasbourg en argent d’icÿ 30 lb (…)
Les susnommés Srs et Damlle Creanciers Et Un Chacun d’Eux (accordent) à ce present et stipulant Damlle Françoise Angelique Pizet née Brÿon Epouse dud. Sr Jean Pierre Pizet absent de Luÿ deüement authorisée, Et encore assistée par le Sr André Käuflin Licentié és Loix et auocat à Strasbourg à l’Effet des presentes de prendre le quart de Leurs sommes Et debtes Eualuées Cÿ dessus, Et luÿ font remise des autres trois quarts pour lesquels ils Le quittent Et ÿ renoncent sans aucun Recours

Jean Pierre Pizet meurt en 1714 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans la maison de Jean Nicolas Gambs au Vieux-Marché-aux-Poissons
1714 (4.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 31)
Inventaire et Description de tous les biens meubles que feu le Sr Jean Pierre Biset en son vivant marchand et Bourgeois de la Ville de Strasbourg a delaissé après sa mort, lesquels d. biens a la Requeste du Sr Jean le Noire Tapissier et bourgeois de cette dite Ville en qualité de Tuteur juré de André, Marie Catherine et Marie Anne Biset Enfans et heritiers du d. deffunt Sieur Biset, engendré en mariage légitime avec la Vertueuse Damlle Françoise Angelique Biset née Brion, presentement Veufve (…) Fait et passé à Strasbourg le 4° Juin 1714.
Dans une maison Scise a la ville de Strasbourg au marché de Poisson appartenante au Sr Jean Nicolas Gambs marchand à laquelle led° Veufue tient quelques appartemens en louage
Total des Meubles 421, Total des Vins et Tonneaux 27, Argenterie 51, Argent comptant 200, Marchandises 2365, Dettes actives 378, Total de toute la succession 3445 lb – Dettes passives 2777 lb, En deduction 667 lb
Copie du Contrat de mariage (…) fait et passé à Paris en ladite demeure de ladite veufue Brion l’an 1700 le 27° jour de juin, Le Maistre, Notaire

Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 184)
Die 13 Mensis Martÿ Anni 1714. omnibus Ecclesiæ sacramentis munitus obiit in Domino Joannes Petrus Pizet in vivis mercator et maritus Dominæ franciscæ Angelicæ Bryon et Die 14 eiusdem Mensis sepultus est in Coemeterio nostro consueto coram multis amicis (i 98)

Le tuteur des enfants Pizet loue la maison au boutonnier Antoine Rimbert

1729 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 47-v
Jean le Noir der Tapecirer als geschworner Vogt weÿl. Pierre Pizet gewesten handelsmanns dreÿ Kinder andrés Pizet knopffmacher gesellen, Catherine und Maria Anna der Pizet
in gegensein Antoine Rimbert des knopffmachers
entlehnt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten sambt dem Laden allhier ahm Undern Fischmarckt, einseit neben Christoph Meÿer dem Cafferier anderseit neben Johannes grießbach dem handelsmann hinten auff ged. Meyer – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommenden Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund
[in margine :] Jean le Noir als vogt Pizetischer Kinder, von andrés Pizet vermittelst eines zu hagenau am 14. 9.bris jüngst ausgestelt, auff dreÿ nacheinander folgenden jahren prolongirt, den 18. feb. 1732
[in margine :] Pierre André Pizet krämer so mehrjährig, Ferner Marie Catherine Pizet ebenfalls majorennis und ohnbevögtigt so dann Jean Le noir tapezirer als vogt Mariæ Annæ Pizet, auff 3 fernerer nacheinander folgende jahr prolongirt von jüngst verfloßenen Annunciationis Mariæ umb obbedungenen jahrs zinnß (…) den 2. junÿ 1735 (signé) pier andré piset

Marie Catherine Pizet et Marie Anne Pizet veuve du sculpteur Jacques Denis Robert Gombault vendent la maison à l’horloger Jean André Himly. Les venderesses déclarent que les jours de l’escalier qui donnent sur la propriété Tourny (actuel n°21) sont une simple tolérance.

1745 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 245
Jgfr. Marie Catherine Pizet hiesige burgerin und dero schwester Fr. Marie Anne geb. Pizet weÿl. Jacques Denys Robert Gombault des bildhauers wittib mit beÿstand H. Mauritÿ Vaudin J.U.L. und schaffner des Stiffts Frauenhaußes
in gegensein H. Johann Andreas Himlÿ des uhrenmachers
zweÿ dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt mit allen übrigen dersoelben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane dem untern Fischmarckt, einseit neben H. David Wolff dem handelsmann, anderseit neben H. Claude Tourny dem handelsmann hinten auff denselben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines Wetterdächleins 1 lb 11 ß ane allmend zinß, als ein mütterliches erbguth, die übrige tertz aber ihrem bruder Pierre André Pizet eigenthümlich zuständig
endlich declarirten die verkäuferinnen daß diejenige Lichter wodurch der tag auf die stiege in vorbeschriebenes hauß fallet kein recht sondern nur eine vergünstigung von dem nachbaren H. Tourny seÿe – das gantze haus zu 2500 pfund gerechnet

Jean André Himly et sa femme Marie Madeleine Hammerer hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit de Jean Leitersperger, assesseur des Quinze

1745 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 260-v
H. Johann Andreas Himly der Uhrenmacher und Maria Magdalena geb. Hammererin mit beÿstand ihres vatters H. Johann Nicolaus Hammerer des handelsmanns und ihres vettern H. Johannes Wilhelm
in gegensein S.T. H. XV Johannes Leitersperger – zu reparirung hiernach beschriebener behausung 750 pfund schuldig seÿen
unterpfand, zweÿ dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt cum appertinentis am untern Fischmarckt, einseit neben H. David Wolff dem handelsmann, anderseit neben H. Claude Tourny dem handelsmann hinten auff denselben – als ein den 12. hujus erkaufftes guth

Le réformé Jean André Himly s’adresse aux Conseillers et aux Vingt-et-Un pour devenir bourgeois. La commission constate que sa fortune est suffisante. L’assemblée renvoie l’affaire au Grand Sénat.
1744, Conseillers et XXI (1 R 227)
Johann Andreß Himmli Ref. Relig. kombt ein puncto Civilegÿ. 354. Wird an E. E. Großen Rath Verwießen. 357.
(p. 354) Mittwoch d. 23.ten 9.bris 1744. – Johann Andreß Himli Ref. Relig. kombt ein puncto Civilegÿ.
Lt. Mosseder, Nomine Johann Andreas Himli des ledigen Klein uhrenmachers allhier gebürtig Von Colmar und der Reformirten Religion Zugethan, producirt unterthäniges Memoriale undt Bitten mit beÿlagen sub Num.ris 1. 2. 3. et 4. puncto Burgerrechtens, handelt innhalts. Ist Erkandt, werden Hh XXI. Langhanß und H Rth Marbach umb des Imploranten Würcklich besitzendes Guth Zu examiniren, deputirt, auff deren darüber abgelegte umbständliche Relation, puncto Remissionis an E. E. Großen Rath, ferner Bescheid ergehn soll. Deputirt ÿden Zu anzeigung des Bescheids.

(p. 357) Sambstag d. 28. 9.bris 1744. – Joh. Andreß Himmli Ref. Relig. Wird pt° Civilegÿ an E. E. Großen Rath Verwießen.
Hh XXI. Langhanß berichtete, Waßmaßen Er beneben H. Rth Marbach, Zufolg Erkandtnuß Vom 23. hujus, Johann Andreß Himmli des Klein uhrenmachers allhier, So der Reformirten Religion Zugethan, dermahlen besitzende Vermögen untersucht, und befunden, daß Solches in tausend thalern bestehe, Welche derselbe baar Vorgelegt, und mit einem Cörperlichen eÿd erhärtet hat, daß dieses geld sein wahres und gegen Niemand Verfangenes guth seÿ.
H. Rathh. Marbach bezoge sich auff die von dem H. Ein und Zwantziger abgelegte Relation.
Erkand, Wird Johann Andreß Himmli nach Vollführter sattsamer bescheinung des durch die ordnung erforderten Vermögens a 1000 Thaler ahn Einem Ehrsamen großen Rath Zu erhaltung des Burgerrechtens Verwißen.
Deputati ijdem Zu Anzeigung des bescheids.

Jean André Himly s’adresse aux Quinze après que la maîtrise des horlogers a refusé son inscription au chef d’œuvre en se fondant sur le règlement de 1600. La commission propose que son père Pierre (Petermann) Himly s’inscrive à la maîtrise puis déclare que son fils a terminé son apprentissage chez lui, les frais étant à la charge du pétitionnaire.
1744, Protocole des Quinze (2 R 154)
(p. 541) Sambstag d. 19. Sept. 1744. Moss. nôe Johann Andreas Himli lediger Klein Uhrenmacher Cit. der Klein Uhrenmacher Ober Meister prod. handwercks bescheid wovon Implorant an Mgh appellirt bitt Deput. et facta relatione den Imploranten Zu Verfertigung des Meisterstücks, und Zwahr eine Sack repetir Uhr ex gratia dispensando zu admittiren. Fuchß bitt Deput. Erk. Deput. Willfahrt.

(p. 569) Sambstag den 26. Sept. 1744. – Joh. Andreas Himli Ca. der Klein Uhrenmacher
Iidem laßen ferner per Eundem referiren, daß Johann Andreas Himli des Klein Uhrenmacher Gesell von Colmar gebürtig weisen Petermann Himli des Uhrenmachers und burgers allhier ehelicher Sohn den 15. huj. beÿ E. E. Meisterschafft der Uhrenmacher allhier Vorgestanden und gebetten man wolle Ihme das meisterstückh auffgeben, worauff erkand, weil der Implorant seinen Lehrbrieff noch zur Zeit nicht producirt, mithin dem Von Gn Hh den XV. den 18. febr. 1600. ertheilten Articul kein genügen geleistet alß seÿe derselbe mit seinem begehren abzuweisen, welchen bescheid Er Joh: Andreas Himli den 19. huj. Contra der Uhrenmacher allhier Ober Meister H. Joh: Jacob Straubhaar beÿ Mghh Vorgelegt d[-] dieselbe appellirt umb Deputation gebetten, [et fa]cta relatione den Imploranten zu Verfertigug des Meisterstücks und Zwahr eine Sack repetir Uhr ex gratia dispensando Zu admittiren, W[-] der Citirte Ober Mr ebenfalls umb Deputation gebetten, welche auch willfahrt und besessen worden, da der Appellant nebst seinem Vatter erschienen, welcher letztere beÿgesetzt, daß weilen der Sohn beÿ seinem Vatter die profession erlernt hat er nicht nöthig einen Lehrbrieff Vorzulegen, es seÿe nirgendts der Gebrauch. Nahmens E. E. Meisterschafft seÿe H Straubhaar Vorgestanden, welcher den Articul Vorgelegt so der 4.te ist vom 18. febr. 1600. laut deßen geburths und Lehrbireff sollen vorgelegt werden, dabeneben so müße der Sohn Vordersambst aus der Lehr ansgethan, und der Vatter sich auch Vorher der Meisterschafft alß ein Meister incorporirten laßen, so noch nicht geschehen.
Auff seithen der Herren Deputirten Vermeine man daß Zu erkenen daß des imploranten Vatter dahin anzuhalten, daß er sich vor allen dingen der hiesigen Meisterschafft incorporien, und sich in das Meisterbuch einschreiben laßen solle, ipso* facto der Sohn aus der Lehr auszuthun, und Zum Meisterstück, welches in einer Sack Repetir: Uhr bestehen möge, dispensado Zu admittiren seÿe, Gegen Erlag der unkosten und 2. lb d pro dispensatione die Genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkantn bedacht gefolgt.

Jean André Himly épouse en 1744 Marie Madeleine Hammerer, fille du marchand Nicolas Hammerer : contrat de mariage, proclamation chez les réformés, célébration
1744 (26. 9.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 80) n° 485
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest, großachtbahr und Kunsterfahrne Johann Andrea Himlÿ, dem Ledigen Klein Uhrenmacher Von Collmar gebürtig, das Wohl Ehrenvest, hochachtbahr und Kunsterfahrnen Herrn Petermann Himlÿ, des Klein Uhrenmachers und Burgers allhier Zu Straßburg ehelich erziehlten herrn Sohn, als dem Hern Bräutigamb ane einem
So dann der hoch Ehren und hoch tugendgezierten Jungfrauen Maria Magdalena Hammererin des Wohl Ehrenvest undt großachtbahren herrn Nicolai Hammerers Handelßmanns und burgers allhier Zu Straßburg ehelich erziehlter Jungfer Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin andern theil – So beschehen und Verhandelt in Löblicher Statt Straßburg auf Donnerstag den 26. Monaths tag Novembris im Jahr als mann nach Christi geburth Zahlte 1744

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 174-v n° 26)
1744. Sonnt. I et II Adv. proclamati et Mittw. d. 9. Xbr copulati sunt H Andreas Himlÿ der ledige Kleinuhrenmacher u. Burger allhier Hn Peterman Himlÿ des Kleinuhrenmachers u. b. h. m. ehl. Sohn u Jgfr. Maria Magdalena Hn Nicolai Hammerers des Handelsmanns i. b. h. l. ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Andreas Himlÿ als hochzeiter, Maria Magdalena Hammererin als hochzeiterin (i 179)

Mariage (réformés, f° 149-v)
1744. Dec. d. 9. Seÿnd beÿm jung St. Peter eingesegnet word. H. Joh: Andreas Himlÿ Burger und Kleinuhrenmacher, Hr. Peterman Himlÿ Ehelich Sohn, Jfr. M. Magdalena hr. Joh: Niclaus Hammerers tochter (i 162)

Jean André Himly devient bourgeois par sa femme un mois et demi après son mariage
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 193
Johann Andreas Himli der Klein Uhrenmacher Von Colmar gebürthig erhalt das Burgerrecht Von seiner Ehefrauen Maria Magdalena herrn Johann Niclaus Hammerers burgern und handelsmanns allhier tochter umb den alten Burger schilling und wird dienen beÿ E. E. Zunfft der schmidt jur. Eod. [d. 20.ten Januarÿ 1745.}

Marie Madeleine Hammerer fait dresser l’inventaire de ses apports (604 livres) dans une maison place des Cordeliers
1745 (28.5.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 55) n° 1862
Inventarium über der Viel Ehren und Tugendsahme, Frauen Mariæ Magdalenæ Himlÿin gebohrener Hammererin, Zu Hn Johann Andreas Himlÿ dem Klein Uhrenmacher und burger, alhier Zu Straßburg, ihrem Geliebten Ehemann vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrung, auffgerichtet in Anno 1745. – und Krafft der mit Ihme vor Herrn Notario Johannes Lobstein errichteten Eheberedung Ihro und Ihren Erben als ein ohnverändert und vorbehaltenen Guth mithin die Ergäntzung deßelben expressé reservirt conditionirt und bedungen (…) So beschehen in præsentia obgedachtem H Johann Andreas Himlÿ der Ehefrauen gebiebten Ehemanns selbsten und Herrn Johann Niclaus Hammerers des handelsmanns und burgers allhier deselben Geliebten Herrn Vatters als Erbettenen beystands, Straßburg den 28.ten Maÿ Anno 1745.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem baarfüßer Platz gelegenen und nicht hieher gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Abzug in Gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 150, Sa. Silbers 68, Sa. goldener Ring 123, Sa. baarschafft 262, Summa summarum 604 lb

Jean André Himly hypothèque la maison au profit des enfants du marchand André Cossa

1745 (15.10.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 732
H. Johann André Himly der Uhrenmacher
in gegensein H. Claude Tourny des handelsmanns im namen weÿl. H. André Cossa des handelsmanns kinder und erben, zu bauung hiernach beschriebener behausung, 1000 lb schuldig seÿen
unterpfand, zweÿ dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt am untern Fischmarckt, einseit neben H. David Wolff dem handelsmann, anderseit neben ihme H. Tourny dem handelsmann hinten auff wieder denselben – als ein den 12. hujus erkaufftes guth
erschien des schuldners vatters H. Petermann Himly des Uhrenmachers und deßen schwäher H. Johann Nicolaus Hammerer des handelsmann ihrem sohn und tochtermann (die haben sich verbürgt)

Jean André Himly et Marie Madeleine Hammerer font dresser l’état de leur fortune pour cause de dettes. Le tiers de la maison appartient toujours à Pierre André Pizet. La maison a été reconstruite à neuf depuis son achat

1759 (13.11.), Not. Fické (6 E 41, 755) n° 137
Inventarium über Herrn Johann Andreä Himlÿ des Kunsterfahrenen Kleinuhrenmachers und Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrener Hammererin beeder Eheleute und burgere alhier zu Straßburg dermalen habend und besitzende Vermögenschaft und dagegen zu bezalen stehende Passiv-Schulden auffgerichtet in Anno 1759. (…) mit beÿhülf Herrn Johann Daniel Hammerer des ledigen Handelsmanns und Burgers allhier ihres ane Vogtsstatt erbettenen Herrn beÿstandt zu beschütz: Erhalt: und Uberkommung ihres unveränderten Vermögens das Beneficium Cessionis et prælationis gerichtlich Zu betreiben (…) Wobeÿ dann allforderist die beede Eheleute und Jungfrau Catharina Margaretha Himly des Mariti leibliche Schwester (…) So beschehen Straßburg den 13.ten Novembris 1759.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegener und hiehero befunden worden
(f° 11) Eigenthum ane einer Behausung (M. et T.) Nämlich zween dritte Theil vor unvertheilt von und ane einer behausung hoffstatt u. höflein mit allen übrigen derselben begriffen Weiten Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten allhier ane dem untern Fischmarkt 1.seiyt neben weÿland Hn Rathh. David Wolf gewesenen handelsmanns seel. Fr. Wittib 2. seit neben auch Weÿl. Hn Claude Tournis des ebenmäßig gewesenen Exsenatoris u. Handelsmanns alhie seel. Fr. Wittib und Erben hinten auf ebendieselbe stosend gelegen Von dieser gantzen Behaußung wäre man ehemals wegen eines Wetterdäglins 1 lb 11 ß alljärlich auf löbl. Statt Pfenningthurn giebigen Allmend Zinns verpflichtet ob er aber seith der Zeit als dißortiger Ehemann die gantze behausung von Grund aus neu aufgeführet, sein un abgeändertes Verblieben dabeÿ behalten, solches konnte hierbeÿ auff gründl. angezeigt werden. Im übrigen sind die Capital Posten mit welchen diese Zween dritte theil haußes in der Unterpfands Gerechtigkeit verhaftet worden, hiernach unter den Passiv-Schulden Zu lesen. Umso mit wird der Werth von solchen Zween dritten Theilen hier ohnnachtheilig in Auswurf gebracht für und um 2000 lb. Über solche zween dritte Antheil besagt ein in allhiesiger C. C. Stub auf Pergament ausgefertigter und mit deroselben anhangenden Insiegel verwahrter Kauffbrieff de Dato 12.ten Aprilis 1745. der überige eine dritte Theil ist Zwar denen damaligen verkauferinnen nämentl. Jgfr Mariæ Catharinæ Pizet und Fr Mariæ Annæ gebohrner Pizet Weÿl. Hn Jacques Denys Robert Gombault gewesenen Bildhauers u b. allhier seel. Fr. Wittib, beeden Schwesteren als Erben ihres Bruders Pierre André Pizet gewißer Art annoch eigenthümlich Zuständig, allein aber dieselbe haben sich beÿ jenem Verkauf ihrer* Zuständigkeit Zugleich verpflichtet dieser bedittenen dritten Theil, wann er ihnen wie seithero beschehen, anheimfiehle, auf den Fuß das gantze Hauß Zu 5000 fl. gerechnet, ihme Hn Himlÿ käuflichen zu überlaßen, und gleichwie dieser es also angenommen, also ist bishieher die Ausweisung nach Eintheilung de dritten theils ane Kauffschilling à 4 pro Ct° gerechnet, erfolget, die Kauffverschreibung aber selbst, ob sie wohl von beÿden Theilen in Vorsicht bedungen war, ist gleichwol gäntzlich unterblieben, Da man nur diesen dritten theil beÿ dieser Inventur als würcklich verkauft nicht ansehen, also auch ihre Forderung des Kauffschillings denen Passivis nicht beÿsetzen können, so wird es an ihnen seÿn ihre hierinn liegende Gerechtsame nach Eräugnis der Umbstande gehöriger Orten geltend Zu machen.
(f° 13) Ergäntzung der Ehefrauen währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Beÿ der nach Anleitung hiernach angezogener über ihro der Ehefrauen in die Ehe gebrachten Guths Forderung
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen unveränderten Vermögen, Sa. Haußraths 308, Sa. Silbers 31, Sa. goldenen Ring 83, Sa. Gülthen von liegenden güthern 356, Sa. der Schuld 100, Sa. Ergäntzung 1215, Summa summarum 2094 lb
Diesemnach so wird auch des Ehemanns unverändert u. die theilbahre Nahrung unter einer Mass beschrieben, Sa. haußraths 300, Sa. lährer vaßen 4, Sa.Silbers und dergl. Geschmeids 51, Sa. Eigenthums an einer Behausung 2000, Sa. Schulden 522, Summa summarum 2879 lb – Schulden 5709 lb, In Vergleichung 2830 lb
Copia der Eheberedung (…)

La maison est vendue le 18 juillet 1760 par adjudication judiciaire à Jean Jérémie Brackenhoffer qui la revend en 1764 à l’horloger Jean Geoffroi Mann

1764 (19.6.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 410
ST. H. Johann Jeremias Brackenhoffer professor matheosos
in gegensein H. Johann Gottfried Mann des uhrenmachers
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am untern Fischmarckt einseit neben Johann Daniel Kolb dem handelsmann, anderseit neben weÿl. H. Rathh. Tournÿ wittib und erben, hinten auff ebendieselben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 11 ß ane bodenzinß – als ein den 28. julÿ 1760 erkaufftes guth – 2375 pfund

Jean Geoffroi Mann devient tributaire chez les Maréchaux le 19 février 1761
1761, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 104-v) Donnerstags d. 19. Februarÿ Anno 1761 – Evangelischer neuer Leibzünfftiger
Johann Gottfried Mann, der Kleinuhrenmacher von hier gebürtig stehet vor und bittet Ihne dißorths als einen Leibzünfftig auff: und anzunehmen, producirt Stallschein de dato 19.ten Februarÿ 1761. Erkandt, willfahrt, dt. 2. lb 16 ß d

Décompte entre Jean Geoffroi Mann père, fabricant de pâtés, et Jean Geoffroi Mann fils, horloger
1761 (5.5.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 34) n° 4[58]
Abrechnung so Zwischen Herrn Johann Gottfried Mann Senior der Pastetenbeckh und burger Zu Straßburg ahne Einem
Wie auch Hn Johann Gottfried Mann jun. dem ledigen Uhrenmacher, alß deßen eheleiblich in erster Ehe erzeugt, wegen Ihme dem Sohn Schuldigen undt von Ihme dem [Vater] bißhero genosenen Mütter: und Groß vätterlichen ahne hie zu End gemelttem dato, vor mir dem unterschriebenem Notario Gepflogen worden.

Jean Geoffroi Mann épouse en 1764 Anne Marie Bleyfuss, fille du sachetier Jean Bleyfuss : contrat de mariage, célébration
1764 (10. 7.br), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 427) n° 414
Eheberedung – Zwischen dem Wohl Ehrenvest und Kunsterfahren Herrn Johann Gottfried Mann, dem Ledigen Klein Uhrenmacher und Burger, allhier Zu Straßburg Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbaren herrn Gottfried Mann, des gewesenen Pastetenbecken und burgers allhier nunmehr seeligen hinterlaßenen mit der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Maria Magdalena gebohrner Neffin seiner geweßenen Erstern Frauen Ehe. ehelich erzeugtem Sohn als dem herrn Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren: und tugendbegabten Jungfrauen Anna Maria Bleÿfussin, des Ehren und Wohlvorachtbahen herrn Johann Bleÿfuß des Secklers und burgers allhier mit der viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Anna Margaretha gebohrner Fuchßin ehelich erzielter tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane em andern theil
So beschehen in Straßburg in beÿsein und persönlicher gegenwarth herrn Georg Adolph Mann des Pastetenbecken, des herrn Bräutigambs herrn Bruders auf seiner, So dann auf der Jungfrauen hochzeiterin Seithen herrn Johann Bleÿfuß Eingangs gedacht Ihres Vielgeliebten herrn Vatters (…) auf Montag den 10. Septembris Anno 1764. [unterzeichnet] Johann Gottfried Mann, als bräutigamn ; Anna Maria Belÿfusin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 30 n° 15)
1764. den 13. Septembris als am 15. Sonntag nach Trinitatis seind beÿ uns Zum ersten und den 7. Octobris als auff den 16. Sonntag nach Trinitatis Zum andern mal ausgerufen auch am mitwoch darauff als den 10 ejudem beÿ uns copulirt worden H Joh: Gottfried Mann lediger Klein uhrenmacher und burger allhier, des weÿland Hn Joh: Gottfried Man gewesenen Pastetenbecks und burgers allhier hinterlassener Ehelicher Sohn, und Jgfr. Anna Maria Bleÿfußin des Herrn Johannes Bleÿfuß Säcklers und burgers allhier eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Gottfried Mann als hochzeiter, Anna Maria Bleÿfusin als Hochzeiterin (i 32)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ceux de Jean Geoffroi Mann s’élèvent à 2 978 livres, ceux de la femme à 385 livres.

1764 (31.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 405) n° 1044
Inventarium über des Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrenen Herrn Johann Gottfried Mann des Klein Uhrenmachers und der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Annä Mariä Mannin gebohrener Bleÿfußin beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1764. – welche der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuth mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung einem jeden theil und respectivé deßen Erben reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in fernerm beÿsein des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Georg Adolph Mann des Pastetenbecken, des Eheherrn geliebten Bruders und H. Johann Bleÿfuß des Secklers der Ehefrauen vielgeliebten herrn Vatters auf Michael den 31. Octobris Anno 1764.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Untern Fischmarck gelegenen dem Eheherrn eigenthümlich zuständigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden als volgt
Eigenthumb ane einer Behausung (H.) Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Undern Fischmarck einseit neben H Joh: Daniel Kolb dem handelsmann anderseit neben weÿl. H Claude Tournÿ des Handelsmanns und Exsenatoris Wittib und Erben, hinden wieder auf dieselbe stoßend so vor freÿ ledig und eigen dißorts ohnpræjudicirlich außzuwerffen wie selbige erkaufft worden pro 2400. Der Kauffbrieff hierüber ist aus allhiesiger C C Sub noch Zur Zeit nicht ausgefertigt worden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 126, Sa. Werckzeugs und Wahren Zur Uhrenmacher Profession& gehörig 674, Sa. Silbergeschmeids 29, Sa. goldenen Rings 10, Sa. Baarschafft 434, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 3400, Summa summarum 3673 lb – Schulden 750 lb, Detrahendo verbleibt 2923 lb, Hierzu ist Zurechnen er Ihme gebührige halbetheil ane deren verehrten haussteuren 54 lb, Des Eheherrn Völligen in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 2978.
Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 106, Sa. Silbergeschmeids 27, Sa. Goldener Ring 53 Sa. baarschafft 144, Summa summarum 3306 lb, Dazu Kombt der Ihro Zuständig halbetheil ane denen verehrten haussteuren anlangend 54 lb, der Ehefrauen völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem billigen werth nach 385 lb

Anne Marie Bleyfuss meurt en 1781 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 1 500 livres. La masse propre aux héritiers est de 407 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 1 959 livres, le passif à 1 488 livres

1780 (19.4.), Not. Schatz (6 E 41, 1299) n° 120
Inventarium über weÿland Frauen Annä Mariä Mannin, gebohrner Bleÿfußin, Herrn Johann Gottfried Mann, Klein Uhrenmachers und Burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehegattin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1780. – nach ihrem den 16.ten Januarii 1780. aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt hier Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des hinterbliebenen herrn Wittibers wie auch auf fernerer Requisition Herrn Georg Heinrich Lang des Seiden Knopffmachers und burgers dahier als geordnet und geschworenen Vogts derer minorennen Kindern und Erben (…) Actum Straßburg in einer auff dem Fischmarckt gelegenen und hiernach eingetragenen Behausung auff Mittwoch den 19. Aprilis 1780.
Der Verstorbenen seeligen mit Eingangs gedachtem ihrem hinterlaßenen Herrn Wittiber ehelich erzielte Kinder und ab intestato verlaßene erben seind 1.mo Jgfer Catharina Margaretha Mannin, so 14 ½ Jahr alt, 2.do Johann Gottfried Mann, so 12 ½ Jahr alt, 3.tio Philipp Adolph Mann, so 10 Jahr zurückgelegt, 4.to Anna Maria Mannin so 6 ¼ Jahr alt,, 5.t° Philipp Jacob Mann, so ohngefehr 3 Jahr alt, So dann 6.to Catharina Sara Mannin so ohngefehr 1 Jahr alt, alle Sechs zu gleichen Portionen und haubttheilen verlaßene Erben, In deren Namen herr Georg Heinrich Lang Seiden Knopffmacher und Burger allhier als deroselben geschworner Vormund dem Inventations geschäft von Anfang biß Zu End beÿgewohnt

Eigenthumb ane einer behausung. (W.T.) Nehmlichen eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen Gebäuden, Begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem untern Fischmarckt einseit neben H. Joh. Daniel Kolb, dem handelsmann, anderseit neben H. Dominique Dangelo auch handelsmann, hinten auf eben denselben stoßend, davon gibt man jährlich auff Martini der Stadt Straßburg Pfenning Thurn 1 lb 5 ß ane bodenzinß wegen Einzäunung des Allmends, sonsten aber und auser denen hernach eingetragenen Passiv-Capitalien freÿ ledig und eigen, und ist dieße behaußung durch der Stadt geschwornen Werckleüthe vermög überschickter schrifftlicher Abschatzung datirt vom 11. Maÿ 1780. ohne einige beschwehrden angeschlagen worden vor und um 1500. lb. Wovon aber wegzurechnen obiger Bodenzinnß von 1. lb 5 ß so zu doppeltem Capital à 5 p.Ct° anlangt 50 lb, verbleibt also an derer Hh. Werckmeister Abschatzung hier annoch in außwurff Zu bringen 1450 lb. Hierüber besagt ein teutscher perg. Kauffbrieff mit der Stadt Straßburg größern Contract Insiegel versehen datirt vom 19.ten Junii 1764.
Ergäntzung derer Kinder und Erben abgegangener ohnveränderten Vermögens. Laut Inv. Illatorum de A° 1764. durch Herrn Notarium Joh: Rudolph Dinckel auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Derer erben ohnverändert Nahrung, Sa. hausraths 40, Sa. silbers 2, Sa. goldener ringen 10, Sa. Schulden 75, Sa. Erg. 279, Summa summarum 407 lb
Solchemnach wird alles übrige als dem Hern Wittiber ohnverändert und theilbar unter einer Massa beschrieben, Sa. hausrath 99, Sa. leeren faß 7, Sa. werckzeug u. waar zur Uhrenmacher Profession gehörig 161, Sa. Silbers 23, Sa. goldener ring 3, Sa. der Baarschafft 15, Sa. Eigenthums ane einer behausung 1450, Sa. der Activ schulden 200, Summa summarum 1959 lb – Schulden 1488, Nach solchem abzug 470 lb – Stall summa 878 lb
Copia der Eheberedung – d. 10. Septembris 1764, Joh. Rudolph Dinckel Not.
Abschatzung vom 11.ten Maÿ 1780. Auf begeren Herr johann Gottfrid Mann dem uhren Macher ist Eine behausung alhir in der statt strasburg auf dem fischmarck gelegen, Ein seÿts neben johann Danjel Kolb dem handelsmann aander seÿts und hinten auff Herr Danchelo dem handelsmann & stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einen Laden, ferner in dreÿ stuben, Eine Kuchen und Etlichen Kammeren darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt hat auch ein gewölbter Keller und Hoff, Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorhero gescheherer besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Dreÿ Tausend gulden [unterzeichnet] Hueber, Kalter WMstr.

Jean Geoffroi Mann hypothèque la maison au profit du juriste Aurèle Gerung

1781 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 655 n° 280
H. Johann Gottfried Mann der klein uhren macher
in gegensein H. Aurelius Gerung juris utriusque candidati – schuldig seÿe 2000 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem untern Fischmarckt, einseit neben H. Daniel Kolb, anderseit neben H. Dannhorn beede handelsleuthen, hinten auff ebendieselben – davon gibt mann löbl: Stadt Pfenning Thurn 1 lb 5 ß ane bodenzinß

Jean Geoffroi Mann meurt en 1804 en délaissant trois enfants

1804 (5 nivôse 13), Strasbourg 10 (18), M° Zimmer n° 303, 2239
Inventaire de la succession de Jean Geofroy Mann, horloger décédé le 14 thermidor 12 – à la requête de Jean Georges Hirschmann négociant poursuivant les droits de Anne Marie Mann son épouse et mandataire des deux frères absens – le défunt a délaissé pour ses seuls et uniques héritiers ab intestat en ligne directe 1. Sr Philippe Adolphe Mann négociant se trouvant présentement a Bale en Helvetie représenté par Jean Georges Hirschmann son beau frère, 2. Anne Marie Mann épouse de Jean Georges Hirschmann, 3. Sr Philippe Jacques Mann Brigadier au 8° régiment d’husards représenté par son beau frère (procuration à Marquise près de Boulogne sur Mer) procréés de feue Anne Marie Bleyfuss

en la demeure du défunt marché aux poissons N° 115
garde robe 49 fr, meubles 508 fr, argenterie 57 fr, outils d’horlogier et pendule 224 fr, créances hypothécaires 1113 fr, créances chirographaires 1028 fr
Propriété d’une maison, Scavoir une maison avec appartenances et dépendances scise a Strasbourg marché aux poissons N° 115, d’un côté Jean Jacques Wiedemeyer brossier, de l’autre Sr Benoit Jacques Dannhorn – chargée d’une rente foncière 5 fr envers la commune de Strasbourg, évalués à un revenu de 300 fr. faisant en capital 6000 fr. Propriété justifiés par Contrat de vente passé à la Chambre des Contrats le 19 juin 1764
total 8830 fr, passif 6843 fr, déduction faite 1986 fr
(Joints) Extrait du registre des decès n° 1401, Mann Jean Geofroi décédé aujourd’hui 70 ans horloger demeurant au marché aux poissons n° 115 fils de Jean Geofroi Mann Patissier et de Marie Madeleine Neff veuf d’Anne Marie Bleyfuss
Extrait, Ville de Paris, 17 brumaire 3, Acte de mariage de Jean Godefroy Mann 27 ans né a Strasbourg le 16 octobre 1767 fils de Jean Godefroy Mann et de Anne Marie Bleyfuss et Sophie Renaud agée de 26 ans née a Colombe Département de paris le 31 décembre 1767 fille de Jean Baptiste Renaud et de Marie Françoise Cornier
Extrait, Ville de Paris, actes de naissance dans la ci devant paroisse de St André des arts en 1792 fol. 48, 1792 le 28 août Jean Godefroi désiré né d’hier de Jean Godefroy Mann et de Sophye Regnaud son épouse
Extrait, Ville de Paris, Décès, Jean Godefroy Mann décédé ce jour 10 thermidor 11 horloger 35 ans né à Strasbourg demeurant à Paris rue du Bacq n° 120 division de genelle marié à Sophie Renaud
Enregistrement, acp 95 f° 84 du 13 ni 13

Philippe Adolphe Mann vend sa hart héréditaire à sa sœur Anne Marie Mann, femme du courtier Jean Georges Hirschmann

1809 (31.10.), Strasbourg 10 (51), M° Zimmer n° 2782, 4189
Jean Henri Bailliet marchand passementier au nom de Philippe Adolphe Mann négociant demeurant à Basle tant en qualité d’héritier pour un tiers qu’en qualité de créancier de Jean Geofroi Mann son père horloger suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 5 nivôse 13
à Anne Marie Mann sœur dudit Philippe Adolphe Mann épouse de Jean Georges Hirschmann courtier
Premièrement la part héréditaire dudit Philippe Adolphe Mann dans la succession de son père comprenant notamment son tiers indivis dans une maison dépendante de ladite succession sise à Strasbourg marché aux poissons n° 115 d’un côté celle du Sr Haufé orfèvre, de l’autre celle du Sr Giesi marchand de cailloutage, derrière me Sr Giesi – pour 2000 francs
Enregistrement, acp 113 f° 110 du 2.11.

Fils de l’aubergiste Jean Georges Hirschmann, Jean Georges Hirschmann épouse Anne Marie Mann en 1797
1797 (20 pluviose 5), Strasbourg 4 (10), Not. Greis n° 1110, Altes N° 421
Eheberedung – erschienen der Burger Johann Georg Hirschmann, lediger Handelsmann und Inwoner alhier, weiland des burgers Johann Georg Hirschmann, gewesenen Gastgebers allhier mit auch weiland Anna Maria geborner Degermann ehelich erzeugter hinterlaßener großjähriger Sohn, an einem theil
So dann die Bürgerin Anna Maria Mann, des burgers Johann Gottfried Mann, Uhrenmachers und Inwohners allhier mitt weiland Anna Maria gebohrner Bleÿfuß ehelich erzeugte ledige tochter unter assistentz gedachten ihres Vaters an dem andern theil
Geschehen alhier Zu Straßburg den 20. Pluviose im 5. Jahr der frantzösischen Einen und unzertrennlichen Republick [unterzeichnet] Joh. Georg Hirschmann, Anna Maria Mannin
Enregistrement, acp 45 F° 50-v du 25 pluviose 5 – revenu industriel 400 livres

Philippe Jacques Mann cède sa part à sa sœur Anne Marie qui devient ainsi seule propriétaire de la maison

1810 (13.8.), Strasbourg 10 (52), Not. Zimmer n° 2971, 4541
Philippe Jacques Mann lieutenant au 8° régiment d’hussards au service de France se trouvant présentement à Strasbourg, héritier pour un tiers et créancier de Jean Geofroi Mann son père horloger suivant inventaire de la succession dressé par M° Zimmer 5 nivose 13
à Anne Marie Mann sœur du comparant épouse de Jean Georges Hirschmann courtier
Premièrement, la part héréditaire dudir Philippe Jacques Mann dans la succession dudit son père comprenant notamment son tiers indivis dans une maison dépendant de ladite succession sise à Strasbourg marché aux poissons n° 115, d’un côté celle du Sr Weiss confiseur ci devant Sr Haufé orfèvre d’autre le Sr Giesi marchand de cailloutage derrière ledit Sr Giesi
Plus toutes les actions et prétentions que ledit vendeur est en droit de former contre ladite succession dont la Dame acquéreuse est héritière pour un tiers – 3555 francs ou 3600 livres, le tiers dans l’immeuble 2962 francs ou 3000 livres
Enregistrement, acp 115 f° 80 du 16.8.

Inventaire dressé après la mort du locataire Charles Alexandre Meyer

1813 (29.3.), Strasbourg 10 (21), Not. Zimmer n° 507, 5922
Inventaire de la succession de Charles Alexandre Meyer commis négociant décédé le 28 février courant – à la requête de Jean Georges Roessel notaire comme représentant François Meyer commis négociant absent frère et héritier présomptif du défunt
dans l’appartement qu’il occupait à titre de loyer en la maison sise en cette ville marché aux poissons n° 115 appartenant aux héritiers Mann
mobilier 610 fr, passif 420 fr
Enregistrement, acp 122 f° 17 du 30.3.

Anne Marie Mann meurt en 1817 en délaissant deux enfants

1817 (11.4.), Strasbourg 10 (24), Not. Zimmer n° 624, 7654
Inventaire de la succession d’Anne Marie Mann femme de Jean Georges Hirschmann ci devant négociant décédée le 23 octobre – à la requête du veuf et de Jean Frédéric Knoerr, commis négociant subrogé tuteur des enfants mineurs. La défunte a délaissé 1. Jean Georges né le 20 avril 1799 et 2. Marie Amélie née le 12 février 1801 – communauté suivant contrat de mariage reçu M° Greis le 20 pluviose 5
garde robe 92 fr, bijoux 36 fr, mobilier 669 fr, total général 6797 fr – passif 4927 fr
une maison, petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg vieux marché aux Poissons n° 115 d’un côté M Giesi négociant, de l’autre le Sr Weis confiseur, derrière ledit Sr Giesi – occupé tout entière par ledit veuf, estimée 6000 francs, un tiers échu dans la succession de Jean Geofroi Mann horloger suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 6 nivôse 13, deux tiers cédés par Philippe Adolphe Mann, négociant à Basle, et Philippe Jacques Mann lieutenant à l’ex 5° régiment d’hussards, ses deux frères par acte passé devant M° Zimmer le 13 août 1810
Enregistrement, acp 133 f° 141-v du 12.4.

Jean Georges Hirschmann meurt en 1823

1823 (27.10.), Strasbourg 3 (70), M° Schreider n° 1726
Inventaire de la succession de Jean Georges Hirschmann, ancien négociant décédé le 13 octobre dernier veuf d’Anne Marie Mann – à la requête de 13 Jean Georges Hirschmann, majeur, 2. Marie Amélie Hirschmann majeure
dans la maison mortuaire Vieux Marché aux Poissons n° 115
garde robe 26 fr, mobilier 44 fr, ensemble 70 fr, passif 4474 fr
Enregistrement, acp 165 F°65 du 5.11.

Jean Georges Hirschmann vend la moitié de la maison au ferblantier Jean Geoffroi Unselt

1829 (5.12.), Strasbourg 7 (80), Me Stoeber n° 12.238
Jean Georges Hirschmann, marchand de tuiles à Vesoul natif de Strasbourg
à Jean Geoffroi Unselt, ferblantier
la moitié par indivis d’une maison, appartenances et dépendances sise à Strasbourg Marché aux Poissons n° 115 d’un côté la propriété de Mde Baltz, de l’autre celle du Sr Oster cordonnier, derrière la D° Baltz – ensemble la moitié par indivis de différents objets mobiliers – chargée d’une rente foncière annuelle à la ville de Strasbourg de 5 francs exigible à la St Martin en vertu d’un arrêté des directeurs du bâtiment du 3 octobre 1671 et titre nouvel du 5 novembre 1826 inscrit vol. 202 n° 3. L’autre moitié appartient à Amélie Hirschmann, célibataire majeure et demeurant momentanément à Basle (Suisse), les deux frères et sœurs seuls et uniques héritiers de leur mère Anne Marie Mann femme de Jean Georges Hirschmann, courtier, suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 21 avril 1817. Ladite Hirschmann née Mann était devenue propriétaire de la manière suivante, 1. un tiers échu dans la succession de son père Jean Geoffroi Mann, horloger, suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 5 nivôse 13, 2. le second tiers acquis de son frère Philippe Adolphe Mann de Basle par acte reçu M° Zimmer le 31 octobre 1809, 3. le troisième tiers acquis de défunt Philippe Jacques Mann lieutenant au 8° régiment de hussards au service de France par acte reçu M° Zimmer le 13 août 1810, Jean Geoffroi Mann horloger l’avait acquis de Jean Jérémie Brackenhoffer, professeur de mathématiques par acte passé à la Chambre des Contrats le 9 juin 1764 – moyennant 5000 francs
Enregistrement, acp 197 F° 103 du 12.12.

Amélie Hirschmann vend l’autre moitié de la maison à Jean Geoffroi Unselt qui en devient ainsi seul propriétaire

1829 (5.12.), Strasbourg 7 (80), Me Stoeber n° 12.239
Amélie Hirschmann, célibataire majeure demeurant momentanément à Basle
à Jean Geoffroi Unselt, ferblantier
la moitié par indivis d’une maison, appartenances et dépendances sise à Strasbourg Marché auxs Poissons n° 115 d’un côté la propriété de Mde Baltz, de l’autre celle du Sr Oster cordonnier, derrière la D° Baltz – ensemble la moitié par indivis de différents objets mobiliers
chargée d’une rente foncière annuelle à la ville de Strasbourg de 5 fr exigible à la St Martin en vertu d’un arrêté des directeurs du bâtiment du 3 octobre 1671 et titre nouvel du 5 novembre 1826 inscrit volume 202 n° 3. L’autre moitié appartient à Jean Georges Hirschmann, marchand de tuiles à Vesoul, les deux frère et sœur seuls et uniques héritiers de leur mère Anne Marie Mann femme de Jean Georges Hirschmann, courtier, suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 21 avril 1817. Ladite Hirschmann née Mann propriétaire 1. un tiers échu dans la succession de son père Jean Geoffroi Mann, horloger, suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 5 nivôse 13, 2. le second tiers acquis de son frère Philippe Adolphe Mann de Basle devant M° Zimmer le 31 octobre 1809, 3. le troisième tiers acquis de défunt Philippe Jacques Mann lieutenant au 8° régiment de hussards au service de France devant M° Zimmer le 13. août 1810, héritiers de Jean Geoffroi Mann horloger suivant Inventaire du 5 nivôse 13, acquis de Jean Jérémie Brackenhoffer, professeur de mathématiques à la Chambre des Contrats le 9 juin 1764 – Prix, 3000 francs
Enregistrement, acp 197 F° 103 du 12.12.

Fils de tonnelier, le ferblantier Jean Geoffroi Unselt épouse en 1826 Marie Dorothée Dæffler
1826 (6.11.), Strasbourg 7 (74), Me Stoeber n° 9406
Contrat de mariage – Jean Geoffroi Unselt, ferblantier fils majeur de feu Jean Geoffroy Unselt, tonnelier, et de feu Catherine Salomé Meyer
Marie Dorothée Daeffler, fille majeure de feu Martin Daeffler, boulanger, et de feu Marie Anne Unselt
Enregistrement de Strasbourg, acp 181 F° 43-v du 13.11. – communauté d’acquets partageable par moitié

Jean Geoffroi Unselt et Marie Dorothée Dæffler hypothèquent la maison au profit de l’interdit Frédéric Schneiter

1860 (29.10.), Strasbourg 9 (120), Not. Becker n° 8812
29 octobre 1860. Obligation – Ont comparu M. Jean Geoffroi Unselt, ancien ferblantier et D° Marie Dorothée Daeffler sa femme, demeurant ensemble à Strasbourg, la dame Unselt dûment autorisée par son mari aux effets ci après, lesules ont par les présentes reconnu devoir bien et légitimement
à M. Frédéric Schneiter, majeur, interdit demeurant à Strasbourg pour lequel est ici présent & accepte M Jean Henri Schnitzler, homme de lettres chevalier de la Légion d’Honneur demeurant en la même ville tuteur dudit interdit – la somme de 8000 francs
Hypothèque. Une maison sise à Strasbourg rue du Vieux-marché-aux-poissons n° 23, autrefois n° 115, avec appartenances, dépendances, tenant d’un côté à M. Lamarche de l’autre à Mad. Jaeger et par derrière à la même. Origine de la propriété. Au sujet de l’origine de la propriété de l’immeuble affecté, les époux Unselt ont fait les déclarations suivantes. M. Unselt en a fait l’acquisition pendant son mariage avec son épouse comparante de M. Jean-Georges Hirschmann, marchand tuillier demeurant à Vesoul, natif de Strasbourg et de Mad° Amélie Hirschmann, célibataire majeure domiciliée à Strasbourg demeurant à Bâle en Suisse de chacun d’eux la moitié indivise, suivant deux contrats passés devant M° Stoeber le jeune notaire à Strasbourg le 5 décembre 1829. La vente consentie par M. Hirschmann a été onclue pour le pris de 5000 francs (…) Ladite maison était grevée d’une rente annuelle foncière de cinq francs qui a été rachetée le 15 avril 1844.
Etat civil des débiteurs & situation hypothécaire. Les débiteurs déclarent sous les peines de la loi qu’ils ont dit bien connaître 1) qu’ils sont mariés l’un et l’autre en premières noces (…)

1862 (27.9.), Strasbourg 8 (74), Not. Gustave Edouard Loew n° 226
Consentement par Jean Geoffroi Unselt ferblantier et Marie Dorothée Daefler sa femme à Strasbourg au mariage de leur fils Edouard Unselt commis négociant à Paris avec Louise Alexandrine Collot du dit lieu
acp 514 (3 Q 30 229) f° 63 du 25. 7.bre

L’Etat cède à Jean Geoffroi Unselt un terrain à l’avant de sa maison

1862 (30.12.), Maire
Vente par l’Etat
à Jean Geoffroi Unselt ferblantier à Strasbourg
de deux mètres 10 centimètres de terrain à détacher de la route impériale N° 4 devant sa maison ru du vieux marché aux poissons N° 23 moyennant 105 francs
acp 517 (3 Q 30 232) f° 95 du 12.1.

Marie Dorothée Dæffler meurt en 1867 en délaissant trois enfants

1867 (23.8.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Geoffroi Unselt, ferblantier, et Marie Dorothée Daeffler sa femme et de la succession de cette dernière décédée le 4 juillet 1867, dressé à la requête du veuf agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Stoeber Nre le 6 novembre 1826. 2) Edouard Unselt, employé de commerce à Paris, 3) Julie Unselt épouse de Philippe Eberlin instituteur à Strasbourg
acp 566 (3 Q 30 281) f° 28-v du 2.9. (succession déclarée le 21. Xbre 1867) – Communauté. Mobilier estimé à 780
Une Maison à Strasbourg rue du Vieux marché aux poissons N° 23
Succession, garde robe 200, reprises 1680, reprises du veuf 3023

Jean Geoffroi Unselt et ses enfants vendent la maison au ferblantier Charles Guillaume Osterhold

1869 (18.2.), M° Noetinger
Vente – 1) Jean Geoffroi Unselt, ancien ferblantier à Strasbourg agissant tant en son nom que comme mandataire d’Edouard Unselt, employé de commerce et de Louise Alexandrine Collot sa femme à Paris, 2) Julie Unselt, épouse de Philippe Eberlin instituteur à Strasbourg
à Charles Guillaume Osterhold, ferblantier à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Poissons N° 23, moyennant 25.000 francs dont 3000 francs payés
acp 581 (3 Q 30 296) f° 20-v du 1.3.

Guillaume Charles Osterhold épouse en 1864 Elise Frédérique Schneider
1861 (28.1.), Strasbourg 3 (102), Not. Burtz n° 5210
Contrat de mariage du 21 janvier 1864 – Ont comparu M. Guillaume Charles Osterhold, ouvrier ferblantier demeurant à Strasbourg, fils majeur du Sr Laurent Louis Osterhold, ferblantier, & de D° Marie Adrienne son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, stipulant en son nom personnel comme futur époux
Et Mad. Elise Frédérique Schneider, majeure demeurant aussi à Strasbourg, fille de feu le St Michel Schneider, tailleur d’habits et de D° Elisabeth Wizenne conjoints décédés à Strasbourg, stipulant en son nom personnel comme future épouse
acp 495 (3 Q 30 210) f° 57-v du 29.1. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent en meubles, outils et argent comptant montant à 1286 francs
Les apports de la future consistent 1) Meubles,, linge & literie estimés à 2632, 2) argent 1925
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession réductile à moitié en cas d’existence d’enfants

Le créancier Weiser et Compagnie fait saisir l’immeuble qui appartient au ferblantier Guillaume Osterhold. Leur avoué se rend acquéreur de l’immeuble au nom de la société Frères E. Pressburger (Sigismond et Albert Pressburger), de Stuttgart, moyennant 25 200 francs

1872 (13.8.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1364 (3505) n° 17
Im Namen seiner Majestät des Deutschen Kaisers, Wir Wilhelm von Gottes Gnaden, Deutscher Kaiser, Koenig von Preussen etc. thun kund und fügen hiemit zu wissen, daß das Kaiserliche Landgericht zu Straßburg zweite Civilkammer in seiner öffentlichen Sitzung vom fünfften Juli 1872, in welchen gegenwärtig waren die Herrn Lellbach Landgericht rath, als Stellvertreter vorsitzenden Burguburu und Broicher Landgerichtsräthe, Staedel Staats Procurator des Öffentlichen Ministerium vertretend und Steffen Landgerichts Secretair nachstehende Adjudications-Erkanntnus erlassen und verkunden hat
N° 2311. Cahier des charges de la vente par expropriation forcée poursuivie à la requête du sieur Ch. Weiser et Compagnie, négociants domiciliés à Strasbourg, Contre le sieur Guillaume Osterhold, ferblantier domicilié à Strasbourg Mr Joseph Achille Puart licencié en droit et avoué près le tribunal impérial régional de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin, séant en la dite ville, constitué et chargé d’occuper pour les sieurs Ch. Weiser et Compagnie, négociants domiciliés à Strasbourg, déclare que ses clients sont créanciers du sieur Guillaume Osterhold, ferblantier demeurant et domicilié à Strasbourg suivant jugement par défaut rendu par le Tribunal de commerce séant à Strasbourg le 22 décembre 1871 enregistré et expédié en forme exécutoire (…) de lui payer dans les trente jours la somme principale de 1165 francs (…) Faute de paiement dans lesdits délais les Sieurs Weiser et Compagnie ont, par procès verbal dudit huissier Bauer (…) fait sasir sur ledit sieur Osterhold l’immeuble dont la désignation suit, savoir
Désignation de l’immeuble. Une maison d’habitation à quatre étages sise à Strasbourg, rue du vieux marché aux poissons numéro 23 tenant d’un côté au Sieur Constantin Jæger er l’autre au sieur Ziemer. Cet immeuble Strasbourg comme dit est en la ville de Strasbourg, canton sud, de ladite Ville arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin appartenant en propre à la partie saisie et est habitée par cette dernière et plusieurs locataires. Ladite saisie a été dénoncée à la partie saisie par exploit du dit huissier Bauer en date du 25 mars 1872 (…) Le procès verbal de saisie et l’exploit de sa dénonciation ont été transcrits au bureau des hypothèques de Strasbourg le 30 juin 1872 volume 110 numéro 6 (…) Conditions de la vente (…) mise à prix. Les poursuivants enchérissent l’immeuble pour servir de première mise la somme de 10.000 francs. Fait et signé à Strasbourg le 5 avril 1872.
(f° 36-v) In Sachen der Kaufleuthe Weiser und Compagnie zu Straßburg wohnhaft, Beschlagnehmer, vertreten durch Anwalt Puard, Gegen Wilhelm Osterhold, Klempner Zu Straßburg wohnhaft, Subhastaten nicht vertreten. Nach Anhörung des Anwalters Puard in seinem Vor und Antrage, dahin gehend, gegen dem ausbleibenden Subhastaten in Contumacium verfahrend (…)
(f° 38) dem letzt und Meistbietenden Anwalt Puard zu Straßburg für das letzt u Meistbgebot von 25.200 Franken
Heute den 5. Juli 1872, erschienen im Secretariat des hiesigen Kaiserlichen Landgerichts 1. Sigmund Pressburger, 2. Albert Pressburger beide Repräsententen und Inhaber der Firma E. Pressburger Söhne zu Stuttgart und erklärten das bei der heute am ordentlichen Gerichtsstellen dahier auf Anstehen von C. Weiser und Compagnie, Kaufleute dahier gegen Wilhelm Osterhold Blechschmidt hieselbst statt gefundenen Zwangsversteigerung dar mit anwesenden Anwald Puard in ihrem Namen angesteigert habe ein Wohnhaus gelegen zu Straßburg alten Fischmarkt Nummer 23 begrenzt von Constantin Jaeger und Herrn Ziemer um des Preis von 25.200 Franken und sie sich hiemit als Ansteigern erklärten und den Bedingungen des Lastenheftes in allen Theilen sich unterwerfen

Sigismond Pressburger loue une partie de la maison au cordonnier Jean Forster

1878, Enregistrement de Strasbourg, ssp 177 (3 Q 31 676)
f° 83 n° 5469 du 6.11.
11. Februar 1875. Miethvertrag wie folgt Zwischen den unterzeichneten ist heute folgender Miethvertrag verabschiedet und geschlossen worden. §. 1. Es vermiethet S. Pressburger, Eigenthümer zu Straßburg drei im Hause alter Fischmarkt N° 23 gelegenen Wohnungen, 2.ter, 3.ter & 4.ter Stock per 25. März 1875. bis 29. September 1876 für den vereinbarten und festen Preis von 800 Mark pro Jahr in vierteljähriger vorausazhlung von 200 Mark. Solte Herr Pressburger im ersten Jahr schon sein Haus verkaufen (…) Herr Forster
[unterzeichnet] Jean Forster

Nouveau bail entre les mêmes

1878, Enregistrement de Strasbourg, ssp 177 (3 Q 31 676)
f° 25-v n° 5020 du 16.8.
21. Julÿ 1876. Miethvertrag wie folgt Zwischen den unterzeichneten S. Pressburger, Eigenthümer zu Straßburg in Stuttgart wohnhaft, einerseits
und Herrn Jean Foerster, Schuhmachermeister in Straßburg anderseits wurde folgender Miethvertrag abgeschlossen.
Es vermiethet an Letzteren drei im Hause alter Fischmarkt N° 23 alhier gelegenen Wohnungen, den 2. 3. und 4. Etage vom 29.ten zuküftigen Septembrer bis Zul 29. September 1877. zu dem jährliche, Miethzins von 800 Mark mit vierteljähriger Vorausazhlung mit 200 Mark. Solte das Haus im ersten Vierteljahr schon verkauft werden

Le négociant Albert Pressburger meurt en 1874 à Stuttgart en délaissant pour héritiers sa mère Henriette dite Helene Dreyfuss-Rosenthal, veuve du négociant Elie Pressburger et son frère Sigismond Pressburger
1885 (29.9.), Strasbourg 9 (169), Not. Jean Mossler N° 6800
Offenkunde – Herr Albert Pressburger, Kaufmann in Stuttgart, wohnhaft (…) daß derselbe allda am 22. Dezember 1874 ledigen Standes gestorben ist, daß derselbe keine letztwillige Verfügung getroffen, daß nach seinem Ableben kein Inventar über seinen Nachlaß errichtet wurde, daß derselbe keine Descendenten wohl aber und als einzige Erben hinterlassenen hat 1. seine Mutter Henriette genannt Helene geborene Dreyfuss-Rosenthal zu Straßburg wohnhaft, Wittwe von Elias Pressburger lebend Kaufmann in Stuttgart, 2. seinen Bruder Salomon genannt Sigmund Pressburger Kaufmann in Strassburg wohnhaft & zwar zu den durch das Württembergische Landesgesetz bestimmten Proportionen
acp 769 (3 Q 30 484) f° 8-v du 1.10.

L’antiquaire Sigismond Pressburger épouse en 1888 Isabelle dite Babette Scharbach
1888 (9.8.), M° Mossler
Ehevertrag zwischen Salomon genannt Sigmund Pressburger, Antiquitätenhändler zu Straßburg, Sohn des Verstorbenen Elias Pressburger, getorben in Stuttgart und dessen nunmehrigen Wittwe Helene Dreyfus-Rosenthal
und Babette Saarbach, ledig, ohne Gewerbe in Strassburg, Tochter von Leopold Saarbach früher Kaufmann und dessen Ehefrau Johanna Sickel in Straßburg
acp 805 (3 Q 30 520) f° 47-v n° 1961 du 11.8. – die Brautleute nehmen die Errungenschaft gemeinschafft an. Von der Gemeinschafft bleiben die Kleider, das Leibweiszeug und die Schmuckgegenstände ausgeschlossen
Der Bräutigam bringt in die Ehe ein 1) in baarem Geld 100.000, 2) Ausstände und Werthpapiere 35.000, 3) sowie Warenlager geschätzt zu 15.000, 4) Weißzeug, Möbel 5000, Gesamteinbringen 155.000
Die Braut bringt in die Ehe ein verschiedene Fahrnisgegenstände geschätzt zu 3154.

Mariage, Strasbourg (n° 495)
Straßburg am 21. August 1888. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kaufmann Salomon Pressburger, israelitischer Religion, geboren den 22. Septembris des Jahres 1846 zu Rexingen (Würtenberg) wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn des verstorbenen Handelsmanns Elias Pressburger, wohnhaft zuletzt zu Stuttgart (Württemberg) und der Henriette Dreifuss, ohne Beruf wohnhaft zu Straßburg, 2. die gewerblose Isabelle Saarbach, israelitischer Religion, geboren den 13. December des Jahres 1863 zu New-York (vereinigte Staaten Amerika), wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Kaufmannes Leopold Saarbach und dessen Ehefrau Johanna Sickel, beide wohnhaft zu Straßburg (i 119)

Salomon dit Sigismond Pressburger et Henriette dite Helene Dreyfuss-Rosenthal, veuve du négociant Elie Pressburger, vendent la maison et des meubles au maître cordier Louis Frédéric Weiss et à sa femme Caroline Mattel

1885 (29.9.), Strasbourg 9 (169), Not. Jean Mossler n° 6801
Verkauf und Subrogation. 29. Sept. 1885 – erschienen Herr Salomon genannt Sigmund Pressburger, Kaufmann zu Strassburg alter Fischmarkt N° 23 wohnhaft Und Frau Henriette genannt Helene gebirene Dreyfuss-Rosenthal ohne Gewerbe gleichfalls zu Strassburg alter Fischmarkt N° 23 wohnhaft, Wittwe von Elias Pressburger lebend Kaufmann in Stuttgart (verkaufen)
Herrn Louis Friedrich Weiss, Seilermeister und seiner bon ihm hierzu autorisirter Ehefrau Caroline geborner Mattelbeisammen in Straßburg wohnhaft als solidarische Erwerber folgendes Immöbel
Ein Wohnhaus bestehen in Erdgeschoß und vier Stockwerken Rechten und Gerechtigkeiten Alles beisammen gelegen zu Straßburg alter Fischmarkt N° 23und* einseits Constantin Jaeger andererseits Eigenthum des H. Ziemer, im Catatsrer eingetragen sub Section O N° 84 Rue du Vieux marché aux Poissons 23 Fläche 52 Quadratmeter
Gewehrleistung und Genusantritt (…)
Mit den Gebäulichkeiten ist mitverkauft was in demselben band und niet angeheftet (…) ins besondere aber mit folgenden Mobiliareffecten als a) im Laden ein Gas* mit Glaseinrichtung und einen Ofen im Magazin, b) im ersten Stockwerck in vordern Zimmer ein Ofen im dritten Zimmer ein Kleiner Porzellanofen im ersten Zimmer ein Gasmesser mit Gaseineirchtung, c) il zweiten Stockwerck ein Porzellanofen und in der Kuche ein Heerd, d) im dritten Stockwerck im zweiten Zimmer ein Porzellanofen und in der Kuche ein Heerd, e) im vierten Stockwerck im ersten Zimmer und im zweiten Zimmer je ein Porzellanofen und in der Kuche ein Heerd, f) die Einrichtung im Keller und der Bühne bleiben im jetzigen Zustand, g) die Einrichtung der Wasserleitung.
Eigenthums Herkunft. Verkäufer erklären bezüglich der Eigenthumsherkunft des Kaufojektes was folgt. Daselbe gehörte früher zur Firma E. Pressburger Söhne zu Stuttgart, deren einzige In- und Theilhaber die Herren Sigmund Pressburger, Comparent, Albert Pressburger Kaufmann in Stuttgart waren, indem sie solches erworben in dem Zwangsvollstreckungs verfahren betrieben gegen den Klempner Wilhelm Osterhold zu Straßburg wohnhaft in Gemäßheit eines Adjudications Urtheils des kaiserlichen Landgerichts zu Straßburg zweite Civilkammer am 5. Juli 1872 zugehörig zugestellt überschrieben im hiesigen Hypothekenamte am 30. August nechsthin Band 1364. N° 17 amtlich eingeschrieben selbigen Tag* Band 1112 N 181 (…) Genannter Albert Pressburger verstarb ledigen Standes in Stuttgart am 22. Dezember 1874 und hinterließ als einzige Erben 1) seine Mutter Henriette genannt Helene geborener Dreyfuss-Rosenthel zu Strassburg wohnhaft Wittwe Pressburger, 2) seinen Bruder den Miteigenthümer Salomon genannt Sigmund Pressburger & durch das Würtenbergischen Landgesetz bestimmten Proportionen sowie dies bestätigt ist durch einen Notorietäts Akt des amtierenden Notar am heutigen Tag – Kaufpreis, 36.800 Mark
acp 768 (3 Q 30 483) f° 27-v du 1.10.

Fils de cordier, Louis Charles Frédéric Weiss épouse en 1870 Amélie Caroline Mattel
1870 (25.5.), Strasbourg 9 (131), Not. Becker (Geoffroi)
Contrat de mariage du 23 Mai 1870 – Ont comparu Monsieur Louis Charles Frédéric Weiss, Cordier, fils majeur de M. Françoise Jacques Weiss, ancien cordier et de Madame Caroline Louise Schoettel, son, épouse tous demeurant à Strasbourg, Monsieur Weiss fils stipulant pour lui et en son nom personnem à cause du &mat& dont il va être question, d’une part
Mademoiselle Amélie Caroline Mattel sans état, fille mineure de M. Frédéric Jacques Mattel ferblantier, et de Madame Amélie Caroline Krohmer sa femme, tous demeurant à Strasbourg, Mademoiselle Mattel stipulant également pour elle et en son nom personnel à cause du dit mariage d’autre part
acp 593 (3 Q 30 308) f° 85-v du 27.5. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent en une somme et valeurs mobilières le tout estimé à 13.465
Les apports de la future épouse consistent en un mobilier et bijoux estimés ci 372
Donation par les conjoints Mattel à la future épouse leur fille, ce acceptant, 1) d’une somme de 10.000 francs, 2) mobilier estimé à 3754 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession réductible en cas d’enfants


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.