6, rue des Échasses


Rue des Échasses n° 6 – V 50 (Blondel), N 1226 puis section parcelle (cadastre)

Cabaret à l’enseigne de la Neuveville (1706-1773)
Reconstruite à neuf par le traiteur Antoine Finot, 1745
Troisième étage ajouté par le peintre Frédéric Léonard Zugmeyer, 1869


Façade nord (avril 2016) – Porte surmontée d’un fronton incurvé, ferronnerie aux initiales A F (Antoine Finot, septembre 2013)

La maison apparaît très rarement dans les documents au XVII° siècle. Elle appartient au cordonnier Jean Ulric Krauss puis à son gendre Michel Kæs. Ses héritiers la vendent au tailleur catholique Jean Nicolas Lambert. Le cabaretier Pierre Pourbot dit la Neuveville d’après le village picard dont il est originaire l’achète en 1706 et y ouvre un débit de vins à l’enseigne de la Neuveville, par la suite souvent la Villeneuve. L’auberge est ensuite exploitée par Jean Paulmier, deuxième mari de sa veuve, puis par son beau-frère Simon Terrain. Le traiteur Antoine Finot veut s’en rendre propriétaire en 1739 mais la vente n’est pas conclue à cause d’hypothèques qui la grèvent. Il finit par l’acheter en 1745 et la reconstruit à neuf après avoir obtenu l’autorisation d’enclore un terrain communal (26 pieds de long et 4 pieds de large, à l’est du bâtiment, comme on le constate par le plan-relief de 1727 ci-dessous). Il hypothèque l’immeuble en 1747 pour en payer les frais. Ses initiales A F figurent dans la ferronnerie au-dessus de la porte. L’auberge est ensuite exploitée par son fils Nicolas Finot. Charles Alexis Gaultier de Clermont, cartier puis contrôleur des postes, fait murer une fenêtre en 1783 et deux autres l’année suivante. Il fait aussi modifier en 1764 la porte de cave et poser une marche d’un pied de large sur le communal.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, cour D, îlot 67 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie – mention manifestement inexacte. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade nord f-g (vers la rue du Dôme) a une porte d’entrée et deux fenêtres de chaque côté, deux étages à cinq fenêtres chacun, un étage mansardé et une toiture à deux niveaux de lucarnes. La façade est, à gauche de f, (vers la rue des Juifs) a une porte et trois fenêtres au rez-de-chaussée, elle est comparable à la façade nord, mais chaque niveau a quatre ouvertures au lieu de cinq. La petite cour D montre l’arrière (3-4) de la façade nord, l’arrière (1-4) de la façade est, une remise (2-3) adossée au mur ouest et le mur (1-2) du voisin au sud.
La maison porte d’abord le n°4 (1784-1857) puis le n° 6.


Elévations nord et est (1977, Emile Doytchinov, dossier de la Police du Bâtiment)
Maison n° 8 suivie de la façade est du n° 6, septembre 2013)

La maison appartient à la veuve du négociant Paul Rouvray (1795-1830) puis au marchand de vins Michel Bader (1834-1860). Son créancier Eugène de Wangen de Géroldseck aux Vosges la rachète et la loue au marchand de vins Charles Michel Spehner qui fait agrandir en 1862 une croisée à côté de la porte d’entrée pour qu’elle soit pareille aux autres. Le peintre décorateur Frédéric Léonard Zugmeyer l’acquiert en 1869 et charge l’entrepreneur Nuss d’ajouter un troisième étage. Wolfgang Peukert (fonctionnaire au Conseil de l’Europe) fait restaurer en 1977 le bâtiment sous la direction de l’architecte Emile Doytchinov.


Surélévation (1869, coupe) – Rez-de-chaussée avant travaux (1977, dossier de la Police du Bâtiment)
Plan-relief de 1725, îlot entre la rue du Dôme (à droite) et la rue des Echasses. Le terrain acquis par Antoine Finot longe la maison à l’est – sur la gauche (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

septembre 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1615 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Ulric Krauss, cordonnier, et (1611) Marie Schiegmüller – luthériens
1647 h Michel Kæs, cordonnier, et (1624) Barbe Lentz, (1634) Anne Marie Rieser puis (1647) Anne Marie Krauss – luthériens
1699 v Jean Nicolas Lambert, tailleur, et (1694) Marie Barbe Trüg – catholiques
1705 v Jean Georges Neviant, formier, et (1693) Anne Françoise Georg – catholiques
1706 v Pierre Pourbot dit la Neuveville, cabaretier, et (1703) Elisabeth Alexandrine Maurice, veuve de Geoffroi Uhlenbrock – catholiques, luthérienne convertie
1715 h Jean Paulmier, cabaretier, et (1715) Elisabeth Alexandrine Maurice, auparavant femme de Geoffroi Uhlenbrock puis (1706) de Pierre Pourbot dit la Neuveville – catholiques
1724 h Simon Terrain, cabaretier, et (v. 1690) Elisabeth Semillard, veuve de Jean de la Garde, maçon à Metz, puis (1724) Anne Catherine Maurice, auparavant (1705) femme du marchand Antoine Peyronel – catholiques, luthérienne convertie
1737 h Jean Valen dit Jonca, sergent, et (1737) Anne Catherine Maurice, auparavant (1705) femme du marchand Antoine Peyronel puis (1724) du cabaretier Simon Terrain – catholiques
1739 adj Jean le Comte, maître de danse, et (1716) Claudine Dumas puis (1746) Marie Josèphe Gaucher, veuve d’Etienne Valet, remariée (1749) avec le négociant Pierre Régis puis (1751) avec l’employé des domaines Charles Pierre Biot – catholiques
1745 v Antoine Finot, restaurateur, et (1737) Marie Anne Bartel – catholiques
1771 h Nicolas Finot, traiteur, et (1765) Marie Catherine Agathe de Chavassine, remariée (1777) avec le musicien Louis Joseph Wolff – catholiques
1773 h Jean Jacques Finot, employé dans les finances, et (1772) Marie Barbe George – catholiques
1782 v Charles (François) Alexis (Joseph) Gaultier dit Clermont, commissaire des fourages, cartier puis contrôleur des postes, et (1759) Marie Françoise Bena, auparavant (1750) femme du cartier Joseph Beaufort dit Henry – catholiques
1794 v Frédéric Hatterer, employé au département du Bas-Rhin, et (1791) Marguerite Strohé – catholiques
1795 v Paul Rouvray, marchand, et (1766) Marie Bernardine Rey – catholiques
1830 v Jean Georges Wittmer, marchand de vins, et (1824) Louise Caroline Schomertz puis (1826) Jeanne Caroline Baltz, remariée (1832) avec le commis négociant Charles Alphonse Ensfelder – catholiques
1831 v Jean Hubert Jacques, tailleur, et (1797) Thérèse Antoine puis (1834) Louise Maag, remariée (1842) avec le préposé des douanes Jean Pierre Sauvay
1834 v Michel Bader, marchand de vins, et (1831) Sophie Burger
1860 adj baron Eugène de Wangen comte de Géroldseck aux Vosges, officier de cavalerie, et (1833) Joséphine Henriette Mengin de Fondragon
1866 v Frédéric Léonard Zugmeyer, peintre décorateur, et (1866) Françoise Elisabeth Buhler
1914* h Marie Théodore Zugmeyer et Marie Joséphine Kohl
1947* Joseph Fischer, contre-maître

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 425 livres en 1713, 2 000 livres en 1770, 1 900 livres en 1773

(1765, Liste Blondel) V 50, Antoine Finot
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Fino, 9 toises, 5 pieds et 1 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1226, Bader, Jean Michel, marchand de vins – maison, sol – 0,82 are

Locations

1656, Matthias Betz, orfèvre, et Elisabeth Wallis puis Marie Streib
1657, Jean Sutor, mousquetaire, et Anne Marie Gunster
1694, Nicolas Nortz, comptable du chapitre de la Cathédrale
1730, Charles Girardeau, cabaretier
1735, Nicolas le Clerc, traiteur
1776, Benoît Joseph Drouin Duvasois, juriste
1795, Pierre Charles Perroux, marchand parfumeur
1816, Catherine Prevost
1860, 1952, Charles Michel Spehner, marchand de vins

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 113
La mention « près du puits communal » fait penser que la maison est le futur n° 6
Le charpentier Jean Schott paie 7 sols 8 deniers pour sa maison près du puits, à savoir une haute descente de cave (9 pieds de large, saillie de 3 pieds), du côté de la rue des Juifs un encorbellement (31 pieds de long, saillie de 2 pieds) et un chenal en bois.

Anderseitt Steltzengaeßlin
Hans Schott der Zimmermann hatt daselbsten beÿ dem Brunnen ein hohen Kellerhalß 9 schu breit vnd 3 schu herausser, Item mehr vf d. seitten gegen Judengaß, oben ein Vsstoß 31 schu lang vnd 2 schu herausser, sampt einem hültzenen Naach, Bessert für das Niessen, vij ß viij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1745, Préposés au bâtiment (VII 1401)
Le traiteur Antoine Finot qui habite la maison d’angle face à celle de l’assesseur des Treize Saint-Lô et a l’intention de reconstruire à neuf sa maison demande l’autorisation d’enclore un terrain de 26 pieds de long et 4 pieds de large. Les préposés y consentent contre un versement de 24 florins, à condition que l’angle vers la rue des Juifs soit brisé. Antoine Finot verse les douze livres.

(f° 135) Montags den 29. Ejusdem [9.bris 1745] seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden
Antoine Finot – An Antoine Finot des Traitteur Eckhauß am Steltzengäßel gegen Herrn XIII. Saintlo über, welcher, da er sein Hauß Neu Zu bauen willens, um erlaubnus erbetten, ein 26. schuhe Lang, und 4. schuhe breites Plätzlein fornen daran Von dem Allmendt darzu Zuziehen.
Erkannt Willfahrt gegen erlag 24. fl. ein für alle mahl Zubezahlen mit dem anhang, daß Er das Eck an dem Gäßel, so in der Judengaß Gehet, brechen solle. dt. Eodem 12. lb

1746, Préposés au bâtiment (VII 1402)
L’assesseur des Treize Jean Saint-Lô s’oppose à l’autorisation accordée à Antoine Finot en déclarant que le nouveau bâtiment lui prend le jour et réduit le peu de place qu’il y avait jusqu’à présent. Les préposés s’en tiennent à leur décision puisque le plaignant n’a pas manifesté plus tôt son opposition et qu’Antoine Finot a réglé les 24 florins.

(f° 6-v) Donnerstags den 3. Februarÿ 1746. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden, als Antoine Finot – An Antoine Finot des Traitteur Neü Bauendem Hauß in dem Steltzengäßel, wieder welches Gebäud Herr XIII. Johannes Saintlo sich beschwehret, Indeme jhme, wann Finot um die am 29. 9.bris Vorigen Jahrs jhme erlaubt 4. schuhe Heraußfahret, das Liecht an seinem Hauß benommen, der Ohne dem Keine und enge Platz allda noch mehr Verkleinert, und der Platz Zu daßigem Allmendt brunnen, An welchen Finot Hauß angebauen wird, auch Geschmählert und gesperret würden welches in einers /:da Gott Vorseÿe:/ entstehenden Feürs brunst um so Hinderlicher und übler wären weilen in der Gantzen gegend Kein Anderer Allmendt brunnen befindlich. Erkannt, weilen Herr XIII. Saintlo sich nicht Gleich Anfangs opponirt, Finot auch die jhme Angesetzte 24. fl. bereits bezahlt, als bleibt es beÿ Voriger Erkantnus.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le maître maçon Müller est autorisé au nom du contrôleur de la poste aux lettres Clermont à murer une fenêtre.

(f° 217-v) Dienstags den 18. Februarÿ 1785. – M. Clermont Controlleur de la Poste aux Lettres
Idem [Mr Müller, der Maurer,] nôe. M. Clermont, Controlleur de la Poste aux Lettres, bittet zu erlauben an deßen behaußung an dem Steltzen Gäßel gelegen ein Fenster Zu mauren zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Le même demande l’autorisation de faire une ouverture pour vidanger la fosse d’aisances. Après visite des lieux, il est autorisé à faire une ouverture de vingt pouces contre versement d’un cens annuel de 5 sols

(f° 252) Dienstags den 6. Maji 1783. – M. Clermont Controlleur de la Poste aux Lettres
Mr Müller, der Maurer, nôe. M. Clermont, Controlleur de la Poste aux Lettres, bittet zu erlauben an deßen behaußung im Steltzen Gäßel gelegen, in der Gaß an das Fundament eine Öfnung Zu Ausführung des s.v. Privets machen zu laßen. Erkannt, Augenschein.

(f° 281) Freÿtags den 16. Maji 1783. wurden folgende Augenschein eingenommen, als, M. Clermont, Stzßb. fol: 12.a
Im Steltzen Gäßel an M. Clermont, Controlleur de la Poste aux Lettres behaußung, welcher begehret eine Öfnung Zu Ausführung des s.v. Privets machen zu laßen. Erkannt, Seie dem Hrn Imploranten erlaubt unter Herrn Bau Inspector Boudhors Obsicht eine Öfnung auf Zwantzig Frantzösische Zoll gegen Erlag eines jährlichen bodenzinß von 5. ß d machen zu laßen.

1784, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Müller est autorisé au nom du contrôleur de la poste aux lettres Clermont à murer deux fenêtres.

(f° 52) Dienstags den 23. Martii 1784. – M. Clermont Controlleur de la Poste
Idem [Herr Müller, der Maurer,] nôe. M. Clermont, Controlleur de la Poste aux Lettres, bittet zu erlauben an deßen behaußung im Steltzen Gäßel gelegen, Zwei Fenster Zu mauren zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Müller est autorisé au nom du contrôleur de la poste aux lettres Clermont à modifier la porte de cave et à poser une marche d’un pied de large sur le communal.

(f° 328) Dienstags den 9. Augusti 1785. – Mr Clermont Controlleur auf der Brief Post
Idem [Herr Müller, der Maurer,] nôe. M. Clermont, Controlleur auf der Brief Post, bittet zu erlauben an deßen behaußung im Steltzen Gäßel gelegen, die Kellerthür verändern und einen tritt auf ein Schuh breit vorlegen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1713 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend une cave voûtée et un passage latéral est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 850 florins
  • 1761 (billet d’estimation traduit) La maison se compose comme suit, une cave voûtée biens construite, un rez-de-chaussée à quatre belles pièces, une cage d’escalier outre une petite cour, le premier et le deuxième étage ont chacun quatre pièces et une cage d’escalier, l’étage mansardé a cinq pièces au-dessus desquelles se trouve un grenier, en résumé la maison est bien distribuée, elle a été entièrement reconstruite et peut être estimée à la somme de 9000 florins (selon la valeur réelle et non la valeur minimale)
  • 1769 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une salle d’auberge, plusieurs poêles, des chambres à cheminée à la française, trois dépenses et une cuisine, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie voûtée en partie solivée, estimés avec la petite cour, aisances et appartenances à la somme de 4000 florins
  • 1773 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une salle d’auberge, plusieurs poêles, deux chambres à cheminée à la française, deux chambres et une cuisine, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie voûtée en partie solivée, estimés avec la petite cour, aisances et appartenances à la somme de 3800 florins
  • 1832, Rapport d’experts
  • 1861, Police d’assurance

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Echasses

nouveau N° / ancien N° : 7 / 4
Rouvray
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 362 case 2

Bader, Jean Michel, Md de vin à Strasbourg

N 1226, maison, sol, R. des échasses 4
Contenance : 0,82
Revenu total : 225,43 (225 et 0,43)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1221 case 2

Bader Jean Michel Marchand de vins
1862 de Wangen de Geroldseck, Eugène, rue des échasses 3
1868 Zugmeyer, Frédéric Léonard, peintre
1901 Zugmeyer Friderich Leopold, Maler die Erben und Wittwe Franziska geb. Bühler
1905 Zugmeyer Marie Theodor Ludwig Malermeister für ⅓ u. Miteigentümer
(ancien folio 969)

N 1226, maison, sol, Rue des échasses 6
Contenance : 0,82
Revenu total : 225,43 (225 et 0,43)
Folio de provenance : (365)
Folio de destination : 1221 (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

N 1226, maison
Revenu total : 280,43 (805 et 0,43)
Folio de provenance : 1221, Vergrößerung
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1877
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 29 / 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 25 / 20
1877, Zugang – Zugmeyer Friderich Bernard f° 1221, N 1226, Haus, Reinertrag 280, Vergrößerung, vollendet 1869, steuerbar 1872, besteuert 1877
Abgang – Zugmeyer Friderich Bernard f° 1221, N 1226, Haus, Reinertrag 225, Vergrößerung 1869, Zeit 1877

Cadastre allemand, registre 31 p. 502 case 2

Parcelle, section 64, n° 37 – autrefois N 1226
Canton : Stelzengasse Hs N° 6
Désignation : Hf, Whs u. NG . Hf, Whs
Contenance : 1,02
Revenu : 1500 – 1900
Remarques

(Propriétaire), compte 1813
Zugmeyer Maria Theodor Ludwig u. Miteigent.
1914 Zugmeyer Maria Theodor
1934 Zugmeyer Marie Théodore sa veuve née Kohl
1947 Fischer Joseph contre-maître

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Echasses

4
P. Clermont, Controleur des Postes – Echasses
L. Christophe, Courier de Chaalons – Privilégié

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 145 des Echasses p. 260

4
Pr. Clermont, Controleur des Postes – Echasses
lo. Christoph, Courier de Chalons – Privilégié

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Stelzengasse (Seite 176)

(Haus Nr.) 6
Zugmeyer, Malermstr. E 1
Farner, Wwe. 2
Martin Näherin. 2
Lutz, Schreiner. 3
Müller Bauführer

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 776 W 18)

Rue des Echasses 6 (1862-1982)

Sommaire
  • 1862 – L’entrepreneur J. J. Nuss demande au nom du marchand de vins Spehnert l’autorisation d’agrandir une croisée à côté de la porte d’entrée pour qu’elle soit pareille aux autres – L’agent voyer note que les façades sont alignées
  • 1869 – L’entrepreneur J. J. Nuss demande au nom du propriétaire l’autorisation d’ajouter un troisième étage avec mansarde. Coupe en marge. – L’agent voyer note que la maison a un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. La largeur de la rue face à la propriété est fixée à neuf mètres. La hauteur totale n’atteint pas celle réglementaire.
  • 1899 – Le maire notifie Bernard Zugmeyer, demeurant sur place, de faire ravaler les façades. – Travaux terminés (peinture à l’huile), octobre 1899
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence quatre au rez-de-chaussée et six au sous-sol – Les soupiraux sont modifiés en novembre 1895, les fenêtres en mars 1897
  • 1903 – L’installateur sanitaire Edouard Marchand (22, rue des Glacières) demande l’autorisation de poser des gravats sur la voie publique pendant les travaux de canalisation – Le commissaire de police relate que l’excavation a commencé vers la rue des Juifs et que le sieur Schwartzmann doit conserver un accès soit par la rue des Juifs soit par celle du Dôme – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation, octobre – Travaux terminés, novembre 1903.
  • 1902 – Le commissaire de police rapporte au maire que le dépôt de térébenthine (150 kg) et d’huile de lin (250 kg) dans la cave de Louis Zugmeyer n’est pas réglementaire. La Police du Bâtiment se rend sur place. Le local devra être étanche et éclairé à l’électricité d’après les prescriptions du 6 juin 1893.
  • 1915 – Commission des logements militaires, rien à signaler
  • 1924 – L’entrepreneur en peinture Zugmeyer acquitte des droits de voirie
  • 1933 – Le maire constate que le tapissier Mühlheim a posé une enseigne plate sans autorisation au-dessus de la porte d’entrée – Demande – Autorisation
  • 1946 – Certificats de sinistré accordé à Jules Fey pour le bâtiment légèrement endommagé
  • 1948 – La locataire Caroline Durban se plaint des modifications que le propriétaire Joseph Fischer a apportées aux cheminées – La Police du Bâtiment se déclare incompétente puisque les cheminées sont réglementaires – Le Syndicat des locataires de Strasbourg et environs adresse un courrier au commandant des sapeurs-pompiers. Le ramoneur Schleifer (6, rue de l’Epine) constate que la cheminée est en bon état.
  • 1955 – Le propriétaire Fischer est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade.
  • 1961 – Le gérant de la société Cofrexim (siège à Vichy, 1, rue du Golf) déclare qu’il dégraisse des pièces mécaniques à l’aide de perchloréthylène dans l’atelier sis 6, rue des Echasses – Le préfet délivre un récépissé de déclaration concernant un établissement de troisième classe.
  • 1965 – La Société de Gestion d’Immeubles (SOGESTIM, 8, rue Georges Wodli) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade.
  • 1964 – Le Syndicat des locataires de Strasbourg et environs signale que la pluie s’infiltre dans le logement de René Dornstetter. – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée, la toiture est défectueuse. Le maire adresse un courrier au gérant – Travaux terminés, novembre 1965
  • 1965 – Le Syndicat des locataires de Strasbourg et environs signale que la cheminée desservant le logement de Caroline Durban semble impraticable. – La Police du Bâtiment constate que la cheminée ne contrevient pas au règlement. – Le maire invite la société de gestion a faire vérifier la cheminée par un ramoneur. – Le ramoneur René Arnold, de Schiltigheim, délivre le certificat
  • 1970 – L’entreprise Wagner et Barthelmebs (14, rue Adolphe Seyboth) est autorisée à poser une benne devant le 6, impasse des Echasses – Plan cadastral de situation
  • 1977 – Wolfgang Peukert (fonctionnaire au Conseil de l’Europe, demeurant 1, quai du Wœrthel) dépose une demande de permis de construire pour transformer le bâtiment – Devis – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire accorde le permis (7 juin 1977) puis le préfet (24 juin)
    Suivi des travaux. Les travaux intérieurs ont commencé, l’échafaudage est posé pour ravaler les façades, juillet 1977 – Le ravalement est terminé, les travaux intérieurs continuent, octobre 1977 – Les travaux sont terminés mais ne correspondent pas aux plans, les combles ont été aménagés sur deux niveaux en créant trois lucarnes
    1978 (mars) – La Police du Bâtiment constate que l’ajout d’un deuxième niveau sous les combles demande un avenant au permis de construire.
    1978 (avril) – Une visite de l’architecte Doytchinov établit que les plans de l’ancien état ne sont pas exacts puisqu’un deuxième niveau sous toiture existait déjà et que les lucarnes représentées étaient en fait des vasistas.
    1978 (juillet) – Le propriétaire dépose une demande d’avenant. Il déclare que les transformations se limitent au déplacement d’un escalier dans les combles. L’inexactitude des dessins tient à ce qu’un locataire occupait les lieux.
    1978 (septembre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable puis le directeur départemental de l’équipement – Le préfet accorde le permis (17 octobre 1978)
    1978 (novembre) – Déclaration d’achèvement des travaux
    1980 (mars) – Certificat de conformité
  • 1980 – Le maire notifie le syndic de copropriété Ch. Reinhard (demeurant 18, rue de la Paix) de faire ravaler les façades
    1981 (avril) – Le maire prend un arrêté portant injonction de ravalement
    1982 – Wolfgang Peukert déclare qu’il a dû vendre la maison qu’il a fait restaurer

Relevé d’actes

D’après un acte passé à la Chambre des Contrats le 21 mai 1642, le voisin de la maison qui porte actuellement le numéro 8 est le cordonnier Ulric Kraus.
Jean Ulric Krauss épouse en 1611 Marie, fille du cordonnier Jean Schiegmüller

Mariage, cathédrale (luth. p. 267)
1611. Dominica 11. Trinitatis. Hans Ulrich Krauß der schumacher Maria Hans schigenmüller des schumachers n: g: tochter (i 137)

La maison revient à sa fille Anne Marie Krauss qui épouse en 1647 le cordonnier Michel Kæs
Inventaire dressé dans la maison de Michel Kæs après la mort de l’orfèvre Matthias Betz, qui épouse Elisabeth Wallis dont il a quatre enfants puis Marie Streib

1656 (27.3.), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 5) n° 4
Inventarium und Beschreibung Aller Haab v. Nahrung, So weil. der Ehrenhaffte H. Joh: Mathias Betz, goldtschmidts b. Zu Straßb. beÿ seinem den 23. Januarÿ deß. 1656.sten Jahres beschehenem seel. absterben Verlaßen, welches vff erfordern v. begehren deß auch Ehrenhafften H. Petri Hÿppmeÿers, goldtarbeiters, b. Zu ged. Straßb. als geschwornen Vogts Annæ Ursulæ, Johannis, Elisabethæ v. Annæ Mariæ, sein deß verstorbenen seel. mit weil. Fr. Elisabetha Wallißin, in Erster Ehe, ehelich erzeügter hinderlaßener 4. Kindter v. ab intestato Erben, durch die Tugendsame Mariam Streÿbin die hinterbliebene wittib, mit beÿstandt des wohlachtbaren v. Kunstreichen H. Gabriel Haaßen, Goldtarbeiters v. b. Zu ged. Straßb. Ihres geschwornen vogts (…) Actum v. angefang. in Straßb. Donnerst. d. 27. Monatstag Martÿ Anno 1656.

Inn einer in d. Statt Straßb. ane Steltzengäßel gelegener v. H. Michel Käßen, Schuhmach., E. E. Gr. Rathß beÿsitzern, Zuständiger Behaußung, So der Verstorbene lehnungsweiße bewohnt gehabt, befund. word. wie volgt
Erstlichen Ane Haußrath. Vff der obern Büehnen, Inn d. Cammer A, Inn d. Cammer B, Inn d. Cammer C, Inn d. Cammer D, Inn der Wohnstueb, Inn d. Cammer E, Vor dieß Cammer, Im Hoff, Im Keller
Ergäntzung der Wittib unveränderdt. guts. Vermög deßen über ihro der wittib inn dießen Ehestand Zugebrachte Nahrung durch mich Joh: Christoph Winter Not : auffgerichten inventarÿ – Werckzeug
Abzug in vorhergeschriben Inventarium gehörig. Der Wittib unverändt gutt, Haußrath 8, Silbergeschmeidt 7, Guldene Ring 5, Schulden 76, Ergäntzung 68, Summa summarum 166 lb
Der Erben Gutt so unverändert, haußrath 29, Werckzeug 16, Silber 4, Summa summarum 50 lb – Schulden 89, übertreffen umb 30 lb
Theilbar Gutt, Haußrath sambt d. Kuhe 32, Silber geschirr v. geschmeidt 43, Summa summarum 75 lb – Schulden 104 lb, übertreffen umb 29 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 97 lb

Inventaire dressé dans la maison de Michel Kæs après la mort du mousquetaire Jean Sutor et de sa femme Anne Marie Gunster

1657 (26.4.), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 6) n° 7
Inventarium vndt beschreibung Aller undt Jeed. Haab und Nahrung, so Weiland Hannß Sutor geweßener Mußquetier von alhießiger Straßburgisch. Guarnison, von H Cornelÿ Beckhers Capitain Compagnie und Anna Maria Gunsterin beede Eheleuth, welche innerhalb 14. tag einand. durch den Zeitl. tod gefolgt hinder ihne v.laßen, welches auf erfordern und begehren Margarethæ Zollerin weil. Johannis Zollers, gewesenen Schiffknechts v. burgers zu Schertz nachgelaßener wittibin, der Verstorbenenn Frawen seel. p. Testamentum eingesetzten eintzigen Erbin (…) Actum d. 26. Aprilis Anno 1657.
Inn einem ane Steltzengäßel gelegenen H: Michel Käßen, Schuomachern v. E. E. Großen Raths beÿsitzern Zuständig. Behaußung, So die verstorbene lehnungsweiße bewohnt gehabt Ist befund. word. wie volgt
Summa summarum vorher geschriebener gantz. v.laßenschaft (-), Schulden (-)

Les enfants et héritiers de Michel Kæs louent la maison à Nicolas Nortz, comptable du chapitre de la Cathédrale

1694 (9. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 605
Henrich Käß, der Schuhmacher, für sich selbst, So dann Johannes Eckerlin, auch Schuhmacher, alß Vogt hans Georg Ensels, deß Schuhmachers Kinder Erster Ehe
in gegensein Hn Niclaus Nortzen, E. hochwürdig. dom Capitulß Registratoris
entlehnt, Eine behaußung mit allen deren begriffen und zugehördt. nichts darvon außgenomm. allhier im Steltzen Gäßlein, einseit neben der Zunfftstub Zur Steltzen hinderhauß, and. seit neben hans Georg Köhnlin, dem hohltreher, hind. auff der Steltz stoßend geleg. auff dreÿ Jahr lang von jüngst verwichenen Michaelis anzurechnen umb einen jährlich. Zinß nemblich 18 pfund

Les enfants et héritiers de Michel Kæs vendent la maison à côté du puits communal au tailleur Jean Nicolas Lambert moyennant 350 livres. En marge, quittance remise en 1705 à Jean Georges Neviant

1699 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 229
Heinrich Käß, der Schuhmacher, Ferner Dorothea geb. Käßin, Johann Eckerlins, des Schuhmachers Haußfrau, So dann weÿland Salome auch geb. Käßin, mit Hans Georg Enseln, dem Schuemacher erziehlte Und Nachgelaßene Tochter Nahmens Salome so noch ledigen Stands, aber majorennis Und ohnbevögtigt, Mehr Susanna, Hans Georg Riegers, des Gerbers Haußfrau mit beÿstand deßelben, Und Endlich Anna Maria Johann Philipp Reußners des Schneiders Haußfrau [unterzeichnet]. heinrich Kaeß, dorothea eckerlin, Johannes Eckerle, Salome Enslerin, Susanna Riegerin, hannß Jörg rieGer, Annamaria reißnerin, Johann Philip Reußner
in gegensein Johann Niclaus Lambert des Schneiders, daß Er Käß für sich selbsten und für einen Stammtheil, Sie Eckerlinische Haußfrau für den andern und Sie dreÿ Enselischen Töchter für den dritten Stammtheil, Ihme Lambert (verkaufft haben)
Hauß, Hoff, Hoffstatt, Sambt allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehördten, Rechten Und Gerechtigkeiten, allhier im steltzengäßlein, an dem gemeinen bronnen, einseit neben der Zunfftstub zur Steltzen anderseit ist ein Eck und neben H. Mathiä Hermes, Schulmeister im Münster, hind. auff bemelte Zunfftstub stoßend gelegen – umb 350 pfund
[in margine :] in gegensein Joh: Georg Neviants leisten schneiders alß nunmahligen possessoris hierinnen verschriebenen haußes, (Quittung) den 29. Xbr 1705

Jean Nicolas Lambert hypothèque la maison au profit de l’éperonnier Jean Wasenauer

1699 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 219
Johann Niclaus Lambert der Schneider [unterzeichnet] Johan necklauß Lampart
in gegensein Johannis Wasenauers, deß Sporers – schuldig seÿe 100 pfund
darbeÿ zu wißen, daß d. debitor solches geld auffgenomm. zu erkauffung einer im Steltzengaßlein gelegenen behaußung, welche nächster tag in der Contractstub verschrieb. werd.

Tenancier du poêle des Tailleurs, Jean Nicolas Lambert vend la maison au formier Jean Georges Neviant moyennant 350 livres

1705 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 507
(350) Joh: Niclaus Lambert Stuebenvatter auf der Schneiderstueb
in gegensein Joh: Georg Neviants leistenschneiders
Hauß Hoff Hoffstatt sambt allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden rechten u. Gerechtigkeit allhier im Steltzengäßlein ahn dem Gemeinen brunnen, einseit neben der zunftstueb zuer Steltz anderseit ist ein eck u. neben weÿl. mathis Hermers schuelm: K. hinten auf erwehne zunft stoßend gelegen – um 250 lb verhaftet, geschehen um 100 lb

Originaire d’Altkirch en Sundgau, Jean Georges Neviant épouse en 1693 Anne Françoise Georg de Fegersheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. f° 81)
Die 20.ma Aprilis An. 1693. honestus Iuuenis Joannes Georgius Nehviandt ex Alkirch Joannis Nehviandt et Salome Sinckerin filius legitimus et pudica Anna Francisca Georgÿn ex Tregersheim Joannis Nicolai Georgÿ et Evæ Susannæ Kinderin filia legitima trinâ proclamatione rité ac decenter Matrimonio iuncti sunt (signé) Johann Georg Neuiandt, Anna Francisca geörgin (i 44)

Tous deux achètent le droit de bourgeoisie six mois après leur mariage
1693, 3° Livre de bourgeoisie p. 1120
Joh: Georg Neviant der leistenschneider Von Altkirch im Suntgaw, Weÿl. Joh: Neviant des geweßenen schumachers daselbst hinterl. sohn, erkaufft das burgerrecht Vor sich unndt Annam franciscam Georgin von Fegersheim, weÿl. Johann Niclauß Georgi des geweß. Vogts daselbst hinterl. tochter seine haußfr. p. 2. gold fl. 16. ß so sie bereits auf dem Pfenningth. erlegt, Waren Zuvor ledigen standts undt Werden Zu E. E. Zunfft der schumacher dienen. Jur. d. 19. Ejusd. [9.bris] 1693.

Jean Georges Neviant s’adresse aux Quinze pour pouvoir présenter son chef d’œuvre bien qu’il soit marié. Il obtient une dispense en mai. Il demande le mois suivant aux Quinze d’intervenir pour modifier l’ordre selon lequel les différents candidats se présentent à l’examen. Les Quinze interdisent aux Cordonniers de rédiger des articles du règlement sans les consulter.
1701, Protocole des Quinze (2 R 105)
Hans Georg Nefiant Ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher
Zunfft der Schuemacher soll kein articul machen
(f° 154) S. noîe Joh: Georg Nefiant Burgers und Schuhmachers Ca. E. E. Zunfft der Schuemacher Zunfftmeister, H. Gegnere wollen Prplen. weilen er verheurathet Zum Meisterstück nicht admittiren, bittet deßwegen ihme hierin Gn. Zu dispensiren. K. H. Citatus præs. weilen d. begehren wider Ordnung und Articul als s. die dispensôn Zu Mghherren, bittet aber der laden dabeÿ nicht zu vergeßen.
Erkandt, wirdt den Imploranten gegen erlag 2 lb in seiem begehren willfahrt.

(f° 206) Sambstags den 28. May 1701 – G. noîe Joh: Georg Nefiant Burgers und Schuhmachers prod. Extractum E. E. Zunfft der Schuhmacher Gerichts Memorialis vndt bittet weilen ged. Zunfft wider deßen Inhalt ihne anders Zum Meisterstück vorziehen will, umb Obrigk. Confirmation. Erk. an die Obere Handwerckshh. gewiesen.

(f° 210) Freÿtags den 3. Junÿ 1701 – Hans Georg Nefiant Ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher – Zunfft der Schuemacher soll kein articul machen
Es habe aber auch Hans Georg Nefiant der Schuhmacher einen Extractum aus E. E. Gerichts der Schuhmacher Protocollo sub dato 28 Aprilis jüngst, beÿ Mghhen producirrt, daraus Zu ersehen, daß ged. Gericht Ihme erlaubtt habe, daß, in ansehung seines Löblich. Verhaltens, und Weilen er schon 8 Jahr Zünfftig der Catholischen Religion Zugethan, auch solch. subjectum seÿe daß Zu Ehren Ämbtern Gezogen werden könne, Er das Meisterstück gleich nach obbemelten Schmutzen, machen solle, anbeÿ umb confirmation, deßen, gebetten, weilen er große beschwerdten gebe, und nichts anders, als sich ehrlich zu ernehren suche. Wobeÿ man abermahl angestanden ob E. E. Zunfft gericht Zu dispensiren berechtiget seÿe, vndt davor gehalten, daß weilen Schmutz mit dem Meisterstück bis Montag fertig werde, vndt Hanß Jacob Barbenes deßelben in denen hernach folgenden 14 tagen da man still stehen solte, Zu machen die erlaubnus habe, auff welchen Jacob Dürr folge, dießer Nefiant, nach dem Dürren, das Meisterstück gleichfalls in denen folgenden 14 tagen, da man still Zustehen hat, verfertigen, alßo der Sach abgeholffen, vndt obged. Wolf in seiner Ordnung verbleiben Könte. Im übrigen werde Zu MGHherrn stehen, ob Sie solches expediens approbiren und erkennen wollen, daß E. E. Zunfftgericht der Schuhmacher untersagt werden solte Künfftighin keine Articul mehr zu machen noch wider dießelbe Zu dispensiren sondern sich deßweg. beÿ Mgherren anzumelden.
Erkandt, wied der Bedacht beliebt vndt das Jenige so pt° des Meisters Söhn new eingeführt und dispensirt werd. Cassirt, und soll E E Zunfft gericht der Schuhmacher untersagt werden, wann sie articul oder etw dergleichen benöthiget, daß solches beÿ Mgherren suchen sollen.

Jean Georges Neviant devient échevin chez les Cordonniers
1710 Conseillers et XXI (1 R 193) Georg Nefiant würdt Schöff beÿ denen Schuhmachern. 138.

Anne Françoise Georg meurt en 1739 en délaissant trois filles. L’inventaire est dressé rue des Juifs dans une maison de location. L’actif de la communauté s’élève à 31 livres, le passif à 96 livres
1729 (3.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 59)
Inventarium über Weÿland Frauen Annæ Franciscæ Neviant, gebohrner Georgin, H. Johann Georg Neviant Schumachers und E: E: kleinen Raths alten beÿsitzers geweßener Haußfr: seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1729. – nach ihrem den 9. 9.bris nechstabgelegten 1728.sten Jahrs aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben, Zeitlich. verlaßen, welche auf gebührendes ansuchen erfordern vnd begehren des Ehrenhafften Meisters Johann Wilhelm Bitticam, Schumachers und burgers alhier, alß geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Evæ, Annæ Franciscæ vnd Mariæ Elisabethæ Neviant der Verstorbenen Frauen seel: mit ihrem hind.bliebenen Wittwer ehelich erzeugter döchter vnd ab intestato verlaßener Erbinen (…) So bescheh. in Straßburg d. 3. Junÿ 1729.
Bericht ane statt der Eheberedung. Es hat der Wittwer auff mein des Notarÿ beschehenes befragen, ob er vnd sein verstorbene haußfrauw seel. Zur Zeit ihrer Verlobnuß Keine Eheberedung mit einander auffgerichtet, darauß Zuzesehen wäre, wie etwann die Verlaßenschafft einzurichten und abzutheilen, vmbständlichen geantwortet, daß dergleichen nicht beschehen, weniger daran gedacht worden, weilen Sie beederseits gering. Vermögens gewesen, und wenig zusammen gebracht (…)

In einer alhie Zu Straßburg In der Juden gaßen gelegener Behaußung, darin der Wittwer lehnungs weiß wohnt ist befund. word. wie volgt
Auff der bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstuben, In der Kuchen, Im undern haußöhren, Sa. haußraths 29 lb
Werckzeug und gemachte Arbeit Zum Schumacher handwerck vnd leisten schneiden gehörig 1 lb, Summa summarum 31 lb – Schulden 96 lb
Copia Codicilli – persönlich erschienen der Ehrenhafft und vorachtbare Meister Johann Georg Neviant Schumacher und mit und neben ihme die Ehren und tugendsame Fraw Anna Francisca gebohrne Georgin, beede Eheleuthe vnd burgere Zu Straßburg, von den gnad. des grundgütig. gottes gesund. gehend und stehend leiber (…) Jacob Christoph Pantrion Notarius

Jean Georges Neviant et Anne Françoise Georg vendent la maison au cabaretier Pierre Pourbot et à sa femme Alexandrine Maurice moyennant 700 livres

1706 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 81
(700) Jean Georges Neviant cordonnier et Anne Françoise Görgerin
à Pierre Pourbo Cabaretier et Alexandrine Maurice (signé) pierre pourbo, Alsan elisbet meurisset [quittance] elisabet Maurice)
une maison auec sa plaçe Cour tous ses droits appartenances et dépendances située icy ruë nommée Steltzengäßlein proche le puits commun, d’un côté au dt. puits faisant de l’autre le coin et en partie aux héritiers de feu Hermes aboutissant par derrière au dit poele – pour 2800 livres tournois

Originaire de Neuville-sous-Montreuil en Picardie, le domestique Pierre Pourbot épouse en 1703 Alexandrine Elisabeth Maurice, fille de Jean Maurice et d’Elisabeth Duvernois de Montbéliard, et veuve de Geoffroi Uhlenbrock : contrat de mariage, célébration. Les témoins au contrat de mariage sont les deux beaux-frères de l’épouse, le perruquier Jean Brochard et le sellier Martin Choisy
1702 (25. 8.br), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 13)
Mariage 25. 8.bre 1702. – furent presens pierre pourbo dit la neuuille Valet de chambre de monsieur desuergne cap° au regiment dauphin majeur d’aage fils de deffunt nicolas pourbo en son vivant marechal ferrant a neuuille pres montreuille en picardie et de deffunte nocq sa femme ses pere en mere pour luy et en son nom d’une part
Et Alexandrine Elizabeth maurice V° de deffunt gaudfroy hulembroch employé aux affaires du roy dans cette province d’alsace Et fille de feu jean maurice, en son vivant cordonnier a monbeliard Et de deffunte Elizabeth duuernois sa femme ses pere et mere pour elle et en son nom d’autre part
en presence de Jean brochard m° perruquier en lad° Ville, Martin choisy maistre sellier en lad. Ville tous deux beaux freres de lad° future espouze Et ses assistants
(signé) pier pourbo, maurice

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 134)
Die trigesima Octobris Anni 1702. (…) in facie stæ Matris Ecclesia sunt coniuncti Ingenuus Adolescens Petrus Pourbeau dictus Le neufville ex Picarida oriundus et ex Parochia sti Petri Junioris cum licentia Parochi illius, et Elizabetha Moritz vidus Godefridi Ulenbrock ex hac parochia (signé) pierre pourbo, elisabet moric (i 72)

Pierre Bourbon (Pourbeau) originaire d’ « Ambecourt » en Picardie et Elisabeth Maurice, fille de Jean Maurice de Montbéliard, acquièrent le droit de bourgeoisie à titre gratuit un an après leur mariage
1703, 4° Livre de bourgeoisie p. 745
Pierre Bourbon der Würth Von Ambecourt in Picardie so weÿl. Nicolas Bourbon gew: schmidts hint. sohn, Vnd sein Fr: Elisabeth, weÿl. Jean Moritz schumachers Zu Montbeliard hint: tochter empfangen das burgerrecht gratis, sind beÿ eibem Fewr Eÿmer gelaßen worden, werden beÿ E. E. Zunfft Zum Freÿburger dienen. Jur: d. 22. 8.br: 1703. [Pierre Pourbeau]

Elisabeth Maurice, veuve de Geoffroi Uhlenbrock qui est mort accidentellement peu de temps auparavant, demande l’autorisation de débiter du vin. Les Quinze refusent parce qu’elle n’a pas de mari. Elle réitère sa demande quinze jours plus tard en disant qu’elle a loué au quartier des Ponts couverts une maison (enseigne à la Fleur) dans laquelle elle a exercé le débit pendant quatre ans. Les Quinze confirment leur refus.
1702, Protocole des Quinze (2 R 106)
(f° 325) Sambstags den 23. Septembr. 1702. – K. nôe Elisabethæ Maurice Gottfridt Uhlenbrocks Wtb. deren man erst kürtzlich elend umb sein leben gekommen, bittet unterth. Zu ihrem desto besseren außkommen, ihro, die bereits vor einigen Jahren gehabten weinschanck, wider ged. zu kommen Zulaßen. Erk: an die oberen Bawherren gewießen vndt denenselben die händt geöffnet ,die Implorant welche keinen man hat, nach befindung gleich abzuweißen.

(f° 345-v) Sambstags den 7. Octobris 1702. – Obere Ungeltsherren per Herren Friden, es habe Elisabethæ Gottfridt Uhlenbrocks Wtb. umb erlaubnus den Weinschanckh Zu treiben, angehalten, vnd als man Sie darüber angehört beditten, daß sie ein häußel beÿ den gedeckten brucken, à la fleur genant, worinnen einer nahmens bellune den weinschanck getrieben, gelehnt habe, Ihr man were unglücklicher weiß umbgekommen, und wüßte Sie sich mit nichts anders Zu ernehren, man habe Ihro remonstrirt daß es schwerlich werde seÿn können, weilen Sie keinen Man habe. Worauff Sie geantwortet, daß Ihr man vielmahl in Commissiren verschickt worden, und Sie in dießem hauß vor dießem schon 4 jahr den weinschanck getrieben, sich iederzeit wohl verhalten hette, vnd es noch ferners thun wolle. Weilen nun unterschiedliche præjudicia Vorhanden, daß den wittweiberen der weinschanckh abgeschlagen word. dieße aber unglücklich, daß ihr man umbs leben gekommen, alß stünde Zu Mgherren, Ob Sie deroselb. m. ihrem begehren wilfahren, oder Sie abweisen wollen. Erkandt, Soll dießelbe abgewießen werden.

Pierre Pourbeau veut quitter son débit de vins aux Ponts couverts pour reprendre celui dans le Greffe arrière près de la Cour des Frères. Les Quinze répondent qu’il doit devenir bourgeois pour exercer son métier à un tel endroit. Il réitère sa demande un mois plus tard après avoir acquis le droit de bourgeoisie. Le pétitionnaire a longtemps été au service du maréchal d’Huxelles. Les Quinze lui accordent le droit demandé.
1703, Protocole des Quinze (2 R 107)
Pierre Bourbeau pt° Weinschancks (beÿ den gedeckten brucken, in der hinter Schreiber stub
(f° 278) Sambstags den 6. Octobris 1703. – G. nôe Pierre Bourbeau des Schirmers, der ist willens im quartier beÿ den gedeckten brucken zu changiren und den weinschanckh in der vormahligen hinter Schreiber Stub beÿ dem bruderhoff zu treiben, b. unterth. umb dessen gnädige erlaubnus.
Erk. an die Oberen Ungelthh. gewießen, umb denselben zu remonstriren, daß wann er an dießem orth wein außschencken wolle, Er burger werden solte.

(f° 296) Freÿtags den 9. Novembr. 1703. – Pierre Bourbeau pt° Weinschancks
Obere Ungeltsherren Laßen per Secret. Friden proponiren, es habe Pierre Bourbeau, umb den weinschanckh auf der hinter Schreiber Stub angehalten, und alß man Ihne ferner angehört beditten, daß Er lang beÿ Mgr. Le Mar.al d’Huxelles in diensten gewesen seÿe, und in dießem hauß auch noch Schreiner wohne, worauff man durch H S Benzen den Augenschein einnehmen laßen, vnd dießen bericht erhalten, daß nur ein Keller im hauß seÿe, und Sie Zu einer thür auß: vnd eingehen müßten, deßwegen man angestanden, ob die gefahrden werden verhütet werden können, allein weilen derselbe sich beÿ herrn Mal.al d’Huxelles wohl verhalten auch wie man vermeint seithero burger worden, ingleichen von den Herren Dom Capitularen daß er Placcard an d. hauß anschlagen dörff, die erlaubnus erhalten vnd von E. E. Zunfft Zu den Freÿburgern schein vorgelegt, daß Sie ihn zu einem Zünfftigen wann er præstanda præstirt haben werde, annehmen wollen, vnd Er dießen hauß nicht länger zu bewohnen verlange, als bis er eine andere gelegenheit finden werde, so stünde danncch Zu Mghherrn ob sie Jhme in seinem begehren gratificiren wollen. Erkandt willfahrt.

Pierre Pourbot qui a acheté une petite maison rue des Echasses demande l’autorisation d’y débiter le vin. La commission constate que la cave permet d’entreposer cent mesures de vin mais les pièces sont assez petites et personne n’a jamais exploité de cabaret dans la rue. Les Quinze lui accordent le droit, d’autant qu’il a bonne réputation et qu’i s’est toujours acquitté à temps de l’accise.

1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
Freÿtags den 22.ten Januarÿ 1706 – Pierre Bourbaut pt° Weinschancks
Iidem [Obere Ungelts herren] lassen durch H. Secretarium Friden referiren es were Pierre Bourbaut beÿ Mghh einkommen vnd hette gebetten, daß Ihme ahne Einem andern otth nemlichen in dem Bruncken gäßel, allwo Er Ein heüßel gekaufft, erlaubt werden möchte den weinschanck zu treiben, das haüßlein hette Zwar Einen guthen keller, darinn ohngefähr 100 Ohmen wein gelegt werden könten, es were aber sonsten die Gemach Zimlich klein, vnd seÿe das hauß annoch in Einem Kleinen gäßlein gelegen, allwo vor dießen H XV. Brackenhoffer gewohnet vnd were auch daselbsten niemahlen kein wirtschafft getrieben worden, deßweg. dann die Hh. Deputirte dahin stellten ob Implorant in seinem begehren Zuwillfahren sein werden, oder nicht.
Erk. Würdt Imploranten alß welcher ein guthes Zeügnis hat vnd das vngelt seither richtig entrichtet in seinem begehren willfahrt.

Pierre Pourbot dit la Neuveville fait son testament par lelquel il lègue une certaine somme à chacune de ses trois sœurs
1708 (12. 7.br), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 16)
Testament 12. 7.br 1708 – Au Mandement de pierre pourbo dit La Neuuille Aubergiste en cette ville de Strasbourg Le Not.re Royal en lad. ville soussigné s’est transporté en la maison dud. Laneuuille Scituéé vis-à-vis la maison ou Hostel de Mess. Les prebendés de L’eglise cathedralle ou estant dans une chambre au premier estage, Il a trouué led. La Neuuille assis en robe de chambre sur une chaise malade de corps mais sain d’esprit mémoire et d’entendement (…)
Donne et Legue 1800 livres a ses trois sœurs qui est 600 livres a chacune Laquelle somme leur sera payéé ainsi que les autres Legtz (…) par Alexandrine Morisse sa femme cy apres Nomméé, Scauoir à Margueritte,Barbe et Madgelaine qui est le nom de sesd. trois sœurs (…)

Autre testament. Il nomme sa femme Alexandrine Elisabeth Maurice pour sa légataire universelle à charge de délivrer un legs à chacune de ses trois sœurs, ici expressément nommées
1708 (13. 8.br), Not. Humbourg (6 E 41, 35)
Testament – fut present Pierre Pourbot, dit La neuveville, Bourgeois Cabaretier audit Strasbourg, Au Mandement duquel je me suis transporté dans sa maison située Rue die Steltzgässel où pend pour enseigne La Neuveville, Lequel Pourbot estant dans un poile au premier étage dont le vitres regardent sur l’hotel de Messieurs les Prebendés de l’Eglise Cathedrale, assis dans un fauteuil jndisposé d’hydropisie quant au corps mais parfaitement sain d’Esprit et d’entendement (…) sa chere femme Alexandrine Elisabeth Maurice (…)
sadite femme et Heritiere universelle Cy après dénommée donne La somme de 600 livres aux trois sœurs de luy Testateur, sçauoir 200 livres à Marguerite Pourbot femme d’Antoine Ducrocq demeurant à Estrés en Boulonois, 200 livres à Barbe Pourbot, demeurant chez Mr. Raymond fermier General Ruë de Richelieu a Paris et pareille somme de 200 livres a Madeleine Pourbot femme de Jacques Desmoisures demeurant en Bercourt proche de Burlans en Picardie
Cejourd’huy 13 d’octobre 1708 (signé) pierre pourbo

Pierre Pourbot meurt en 1713. Les experts estiment la maison à 425 livres. L’actif de la communauté s’élève à 545 livres, le passif à 830 livres

1713 (12. 7.br), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 10) n° 355
Inventarium und beschreibung aller Haab undt Nahrung, so Weÿl. S. Pierre Pourbo geweßener Würth a la neuuille und burger allhier zue Straßburg nach seinem Freÿtags den 1.ten 7.br. dieses lauffenden 1713. Jahres genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren: und tugendsamen frauen Alexandrine Elisabeth Bourbonin gebohrner Maurice deßen hinderbliebener Wittib per Testamentum instituirter universal erbin beÿständlich H Anthoine Peronelle Traitteur und burgers alhier dero geschwornen Vogtes inventirt (…) Actum Straßburg in fernerem beÿsein deß Wohl Ehrenvesten fürsichtig und weiß. H. Johann Braunen M. Dris und E. E. großen Raths alten und E: E: Kleinen Raths alß Constofflers Jerzmahligen Wohlverdienten beÿsitzers alß auß erst gedachten Kleinen Raths Mittlen Zu dieser Invntation deputirten herren auff Dienstag d. 12. 7.bt: 1713.

Inn Einer allhier inn der St: St: in dem Steltzen täßlin und hernach beschriebener behausung befunden worden alß volget
Eigenthum ane Einer behaußung. Item Eine behausung alhie in d. St. St. in dem Steltzengäßel mit i. gewolbten Keller höffel nebensgang s. aller zugehörht und gerechtigkeiten, i.s. neben H: Notarÿ Ermeßen Erben, 2.s. E. E. Zunffr der Steltz, hinden auff ged. H. Not. Ermes. selig Erben stoßend gelegen welche behaußung d: 8.° 7.dießes 1713. Jahrs durch geschworner Hh, Werck Meistere der St. St, dem rechten werth nach für ledig Eigen angeschlagen word. für vnd vmb 425 lb. d. laut Abschatzungs Scheins vom 8.ten 7.br 1713. Davon gehet ab 11 lb 5 ß reicht mann fr: Anne Barbaræ H. N. Koppin des barbierers seel. Wittib Jahrs auff weÿhenachten von besagter behaußung ablösigen Cap. m. 250 lb., Summa per se. Ist also über diese beschwerd dem Anschlag nach noch in außwurff Zubringen 175. lb. Darüber besagt i. französcher perg. kbr: inn allhiesiger Contractstub gefertigt de dato d. 25.t Jan: 1706. m. d. St St: Contractstub anhangend. Innsiegl Verwahrt N° 1, Ferner besagt darüber i. perg. Kbr; sub dato 9.t Junj 1705. etc. N° 2 Mehr j. d° vom 23.ten ap: 1699. etc: N° 3
Norma hujus inventarÿ. Copia der Zwischen eingangs gedachten beeden Eheleuthen auffgerichteten heüraths contract, Par devant moy No.re Royal à Strasbourg – Copia deß Verstorbenen seel. auffgerichteten Testamenti nuncupativi. Par devant moy No.re Royal – Copia Berichts und respectivé Erbs vergleichs Schein über vor einverleibtes Testamentum nuncupativum und hernach beschriebener Verlaßenschafft betreffend, Je soubsigné (…)
Sa. haußraths 180, Sa. Silbers 43, Sa. guldenen Ring 1, Sa. weins vnd leeren Vaß 145, Sa. behauß. 175, Summa summarum 545 lb – Schulden 830 lb, Übertreffen also die passiv Schulden deie Verlaßenschafft dem warth anschlag nach umb 285. lb
Copia heüraths contracts (…) Bidier Dutil
Copia Testamenti nuncupativi (…) Humbourg
Je Soubsigné certiffie que conformément au Testament de deffunt La Neuuille sa Veuve a promit de payer aus trois sœurs dudit deffunct qui sont en France la Somme de trente Louis d’ors neufs, laquelle promesse a esté fait a Mons. l’ammeisrtre Leitersberger et a moy pour lesd. trois soeurs, moyennant quoy ladite Veuve demeure maitresse de toute la succession et a trois mois de temps pour aquitter la susd° somme, en foy e quoy j’ay donné le présent Certificat pour servir ce que de raison, à Strasbourg el 25 septembre 1713. Billerey
Abschatzung den 8. sept. 1713. Weÿland deß Ehren hafften und beschiden herr Piero Burwa seel. hinder laßen Erben ist ein behaußung alhie in der tatt Straßburg in dem Steltzen Gäßel gelegen Ein Eckh an daß Steltzen Gäßel, Ein seits Neben herr Ermße Erben, Ander seith Neben der Ehre, Zunfft Zu der Steltzen stoßend, Welche behaußung gewölbter Keller, höffl. Neben gang sambt aller Ihrer recht und gerechtigkeit wie sich in der besichtigung befunden und durch der Statt Straßburg durch die geschwohrne werckh leüth Jetzigem breiß nach an geschlagen worden Vor vnd vmb Acht hundert und fünffzig Gulten. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1713, Livres de la Taille (VII 1175) f° 48-v
(Freÿburger, F. N° 1137) Weÿl. Pierre Bourbeau geweßenen Würths à la Neuve Ville und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Peter Kolb.
Concl. fin. Inv. ist fol. 39, 404. lb. 17 ß
Abzug. des abgeleibten Hinderlaßene dreÿ Schwestern, sambtlichen alhier frembd und ohnverburgert solle von 180. lb. d. alß war mit dieselbe nach außweißung des auffgerichteten Testamenti nuncupativi ausgewiesen werden sollen, den Abzug erlegen mit 18. lb
dt 25° Jan 1727
vide Abhandlung der Inventarien von solchem Jahrgang sub N° 3980.

La veuve de Pierre Pourbot demande à être dispensée de verser les 18 livres pour droit de détraction, d’autant qu’elle a appris après la clôture de l’inventaire que son mari avait encore des créances d’un montant de cinq mille livres tournois sur lequelles les héritières ne veulent rien lui verser. La commission estime qu’il y a lieu d’accorder la dispense en réservant au bureau de la Taille le droit de se retourner contre les héritiers.
1718, Protocole des Quinze (2 R 122)
(p. 402) Sambstag d. 10. Sep. 1718. – Weÿl. Pierre Bourbot Wittib pt° Abzugs
Obere Stall herrn laßen per me referiren daß weÿl. Pierre Bourbo gewesenen Würths undt burgers allhier hinderlaßene wittib, anjetzo an Paulmier den Würth in dem Steltzengäßlein Verheurathet, ein Underthänifes Memoriale undt bitten mit beÿlag N° 1 producirt, Ego leße solches ab, erhellet daraus, daß die Imploranten exponirt dero Maritus weÿl. Pierre Bouno habe sie laut Gnd. beÿlag Zu Erbin eingesetzt, seinen dreÿen Geschwistrigen aber Jedem 200. Liures Frantzösischer Wehrung Zu einem Legat Vermacht, nach deßen absterben habe sie diese 3. Geschwistrig. Jedem seine 200 Liures ohne Weiteres bedencken bezahlt, Wie aber das Verlaßenschaffts Inventarium auff den herren Stall gekommen seÿe von der aus vor den abzug obiger Legaten 18. lb an der Imploranten gefordert worden, Weilen sie aber nicht gewußt daß auch frembde Legatarÿ den Abzug Zu Zahlen schuldig, sie auch nichts mehr in handen habe so Gnd 3 Legetarÿ zuständig, und 3.tio die Legatarÿ des Königs underthanen, Alß bäthe sie gnädig zu ordonniren, daß sie nicht schuldig seÿn möge pro legatarÿs den abzug Zuzahlen, und Zu erkennen daß die Ihr Inventarum dörffe auff dem Hern Stall ohngehindert erheben.
die beÿlag N° 1 seÿe das coram Notario Humbourg den 13. 8.bris 1708. Von dem Verstorbenen Pierre Bourbot auffgerichtete Testament, auß welchen unter anderen Zu sehen, daß er Seiner Schwester Margaretha Anton Du Crocq zu Estrés en Boulonois wohnhaft, ferner Barbaræ auch deßen Schwester beÿ H Raymond fermer general ruë Richelieu zu Paris sich auffhaltend, und auch seiner Schwester Magdalenæ an Jacques Des Moissures zu Bercourt en Picadie seßhafft, jedem 200. Liures argent de France Vermacht.
Auff gethane Remission habe man die Implorantin auch mündlich angehört, Welche berichtet daß den Vortrag irrig Von Ihrem Procuratori in abgezogenem Memoriali angebracht werden, maßen sie freÿlich gewußt daß Von denen Legaten welche Frembden allhier Zu fallen der Abzug zu Bezahlen, der Inventir schreiber habe es Ihro so wohl alß auch der H Stattschreiber gesagt, die wahre der Sachen beschaffenheit seÿe aber diese, gleich nach Ihren Manns see. abschied, habe sie nach ordnung Inventiren laßen, auß der Schluß Summ des Inventarÿ aber seÿe Zu ersehen, daß die passiva die activa umb 404. lb 17 ß übertroffen, ohngeachtet daß aber theils aus Lieb Ihres sel. Mannes Ehr zu erretten, theils in ansehung der beßerung auff denen Rubriquen, und deß etwa Von denen eingetragenen [p. 404] 402.lb Zweiffelhafften Schuld. Wie auch in hoffnung von denen billets Weßweg. sie vor Schließung des Inventarÿ dero Declaration dem Inventirschreiber dahien gethan, daß Sie in erfahrung Kommen, alß wann deren noch etliche beÿ dero Manns seel. Geschwistetern, Zu Paris Zu Ziehen, sich befänden, was undt wie Viel aber selbige in sich halten sollen, ihro unwißend seÿe, etwas Zu Ziehen, hätte sie nicht nur die Erbschafft angetretten, sondern auch sich zu befriedung der Legatarien Verstand. Bald nach Vollbrachter Inventation habe sie in erfahrung gebracht daß diese Billets biß auff 5000. Liures sich beläuffen sollen. Gedachte dero Manns Geschwistrige hetten sich nicht nur Wegen dero Legaten Von diesen Billets bezahlt gemacht, sondern all Ihro deßwegen annoch Zu kommendes an sich gezogen, undt wolten Ihro die geringste Raison deßwegen nicht geben. Von Zweÿen nemlich Von Margaretha und Barbara habe sie eine förmliche decharge coram notario passirt, Von der dritten Schwester Magdalena aber nicht, doch seÿe Kein Zweiffel daß selbige sich nicht auch bezahlt gemacht. Wann Mr de Billeray seelig noch leben solte, so würde er attestiren daß dieses Ihr Vorgeben der Wahrheit gemäs, maßen derselbe Von allen Gründliche nachricht gehabt. Mit Nochmahliger Unterthänige Bitt weilen mit Ihrem Consens diese Legatarÿ nicht bezahlt word. Sie Von des Stalls anforderung und deß sie den Abzug mit 18. lb. bezahlen solle gnädig Zu absolviren.
Auff seithen der Herrn Deputirte Vermeine man daß beÿ sothaner der Sachen Beschaffenheit an die Implorantin nicht wohl wegen des Abzugs quæstionis etwas Zu fordern, Zu Mghh. stellend, ob sie selbige absolviren, die Forderung an ged. dreÿ geschwistrige aber wegen dieser Legaten den Stall Vorbehalten wollen. Erkandt, Bedacht gefolgt.

Elisabeth Maurice, fille de Jean Maurice et d’Elisabeth Duvernois de Montbéliard, veuve de Pierre Pourbot dit la Neuveville, passe un contrat de mariage avec Pierre Peyronnet, originaire de Voingt en Auvergne. Le contrat est ensuite annulé.
1714 (6.3.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 19)
Mariage 6° mars 1714 – furent presens Sr Pierre Perronnet chef de cuisine de Mgr. le comte de hanau fils du Sr annet Perronnet marchand demt. a Voingt diocese de Clermont en auuergne et deffunte Françoise de Leymarie sa femme ses pere et mere majeur d’aage pour luy et en son nom d’une part
Et Dam.lle Elisabeth maurice veuue de deffunt pierre Pourbeau dit Laneuuillle en son vivant aubergiste en cette ville de Strasbourg, fille de deffunt jean maurice en son vivant Bourgeois m° cordonnier a Montbeillard et de deffunte Elisabeth duuernois sa femme ses pere et mere majeur d’aage pour elle et en son nom d’autre part
en presence du Sr Anthoine Peronnet Bourgeois de ladite ville frère du futur Sr futur epoux (signé) Peyronnet, c morice
Je prie Mr dutil de biffer le contrat de mariage qu’il a receu entre led. Sr. peironnet et moi le 6° mars 1714

Originaire de Torcy-le-Grand dans le diocèse de Rouen, Jean Paulmier épouse en 1715 Alexandrine Elisabeth Maurice veuve de Pierre Pourbot dit la Neuveville : contrat de mariage, célébration. La future épouse est assistée de son beau-frère Antoine Peyronnelle
1715 (2.2.), Not. Humbourg (6 E 41, 37)
Mariage – furent prnts. Le Sieur Jean Paulmier Cy devant Maitre d’hostel de Monsieur le Cheualier de Trasseman natif de Grand tercy Dioceze de Rouen en Normandie, Majeur d’aage pour luy et en son nom d’une part
Dlle Alexandre Elisabeth Maurice veuue de feu Le Sr Pierre Pourbot dit La Neuve Ville vivant Bourgeois de Strasbourg assistée du Sieur Antoine Peyronnelle hôte de la belle Immage et Bourgeois de Cette dite Ville son beau frere et Curateur d’autre part
Ladite future Espouse a declaré auoir pour 10.000 livres de bien Clair et net tant en Maison qu’en argent comptant sans compter ses Meubles Vaisselle de Cuisine, Linges et hardes, de quoy led. Sieur futur Espoux est Convenu pour le bien sçavoit, sur laquelle somme elle doit 1000 livres pour acquitter l’hypothèque de sa Maison, Le surplus consistant en 9000 liaison Luy appartenant en propre (…)
Fait et passé a Strasbourg ce 2° de fevrier 1715 (signé) Paulmier, elisabeth maurice

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 14)
Die 23.a Februarÿ 1715. D. Joannes Paulmier oriundus ex Parochia Grand Torcy Dioecesis Rotomagensis a sex mensibus in parochiâ hic commorans et Alexandrina Elisabetha Maurice,uidua petri borbeau dicti La neufuille prrochiana meâ sacro matrimonÿ vinculo (signé) Paulmier, alexenderinne maurice (i 10)

Jean Paulmier devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage.
1715, 4° Livre de bourgeoisie p. 810
Johann Polmier der würth von Ossaud, weÿl. Jean Paul Polmier gew. burgers daselbst sohn, emp: das burgerrecht Von seiner Fr: Elisabetha Bourbeau, p. 2. gold fl. 16 ß. Wird beÿ denen Freÿburgern dienen. J. d. 16. Dito [Martÿ 1715]

Les Quinze autorisent Jean Paulmier à reprendre le débit de vin à la Neuveville bien qu’il n’ait pas appris le métier d’aubergiste.
1715, Protocole des Quinze (2 R 119)
Jean Paumier pt° Weinschancks
(f° 111) Sambstag den 23.ten Martÿ – G. nôe Sr Jean Bollmiere burger allhier, bittet umb continuationem des Weinschancks à la ville neufve im Steltzengäßel gelegen. Erk. Ober Ungeltsherren.

(f° 265) Sambstag den 7.ten Septembris – Jean Paumier pt° Weinschancks
Iiden [Obere Ungeltsherren] perr eund. [secretarium] ferner, daß Jean Paumier traiteur umb continuatio des Weinschancks à la ville neufve im Hechsengäßel angehalten habe, und alß man ihn ferner gehört, habe er einen schein Von E. E. Zunfft der Freÿburger Vorgelegt, darauß Zu ersehen, daß er schon den 2..ten Aprilis jüngst auff producirten Stallschein alß leibzünfftig angenommen worden, und seine Zunfft gebühr richtig abgeführt hette, darneben vermeltet, daß er deß Jean Bourbeau wittib, so schon lang Zu vor den weinschanck getrieben, geheÿrathet habe, willens selbigen noch fortzuführen. Auff befragen, ob er die würtheÿ erlernt habe, sagte er nein, jedoch hoffe, daß Mgherren ihme gleich anderen dieße gnad thun werden, weilen nun gedachte Zunfft ihn auß zu nehmen, nicht difficultirt, auch kein newer weinschanck auffgerichtet werde, so stundte Zu Mghherren, ob nicht gegen einen schein auß der Einquartierung ihne gratificirt werden solte. Erkant, qioadsic.

Jean Paulmier et Elisabeth Maurice hypothèquent la maison au profit de l’hôpital bourgeois

1715 (7.11.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 768
Jean Paulmier würt à La ville neuue und Elisabetha geb. Moritz beÿständlich Jean Brochard perruquier und Antoine Peronet würts à La belle image
in gegensein S.T. H Joh: Theobaldt Reiß alten Ammeister und XIII.ners alß Pflegers deß mehrern Hospithals beneben H Joh: Martin Schlitzweck alß schafnern – schuldig seÿen 375 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: im Steltzengäßlein, einseit ist ein eck ahn der gass anderseit neben der Zunft Zur Steltz hinten auf die Hermische KK

Jean Paulmier demande l’autorisation de continuer son métier d’aubergiste sans enseigne pour pouvoir loger le prébendier de Mouchy. Les Quinze refusent.

1720, Protocole des Quinze (2 R 124)
(f° 39) Freÿtag d. 9. feb. 1720. – Jean Paumier pt° treibung der Würtheÿ ohne Schild
Iidem [Obere Umbgelthherren] laßen ferner per Eundem [Secretariul] proponiren, Es habe Jean Paumier der Würth à la Ville Neufue in dem Steltzen gäßlein Vor einigen Tagen ansuchung gethan, daß Ihme erlaubt werden möchte den bißherigen Schild abzuhencken, und dennoch dabeÿ die Würtheÿ Zu continuiren, die Ursach deßen seÿe, daß er Herrn De Mouchy præbendarium in dem Münster, welche Ihme seine jährliche Competenz und Einkünfften überlaßen wolle, Zu logiren, undt in Kost zu nehmen gesinnet, welches er sonst nicht thun könte, wann Er den Schild nicht abhencken thäte. Indeme H Vicarius Generalis und die Geistlichkeit es nicht anderst gestatten wolte, Man finde aber auff seithen der Hh. Depp. daß es nicht wohl sein Könne, indeme ein Würth ,nach der ordnungen allein, undt ohne Kostgänger wohnen solle, dahero selbiger mit seinem begehren abzuweißen. Erk. abgewießen.

Jean Paulmier et Elisabeth Maurice, assistée de ses beaux-frères Martin Choisy et Jean Brochard et de son neveu François Verrier, hypothèquent la maison au profit du maître de danse Jean Le Comte (le musicien François Verrier a épousé en 1712 Anne Catherine Brochard)

1723 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 162
Jean Paulmier gastgeber und Elisabetha geb. Maurice beÿständlich ihres schwagers Martin Choisy des sattlers und Jean Brochard Peruquenmachers gleichfalls ihres schwagers so dann Hn François Verrier Musici in allhiesigen Münster ihres Neveu
in gegensein H Jean Le Comte dantzmeisters – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im sogenannten Steltzen: gäßel hinder der Zunftstub, einseit neben Jacqmin dem tabackhändler anderseit und hinten auff erstgedachte Zunftstub und zur Neuen: statt genannt

Jean Paulmier et Alexandrine Elisabeth Maurice hypothèquent la maison au profit de Philibert Duchesne, de Paris

1724 (25.2.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 979)
Obligation du 25. fev. 1724 – Sont comparus En personne Sieur Jean Paulmier aubergiste Bourgeois de Strasbourg y demeurant à l’Enseigne de La Neuveville rue ditte Steltzgessel, et demoiselle Alexandrine Elisabeth Maurice Son Epouse de Luy duement autorisée à l’effet des présentes, Encore assistance des Sr Jean Brochard Mr perruquier et Martin Choisy des deux Beaux-frères de laditte Demoiselle demeurant à Strasbourg (ont reconnu devoir)
au sieur Philbert Duchesne Bourgeois de Paris y demeurant rue St Jacques parroisse St Benoist, Le Sieur Michel Pelletier Employé pour le Roy en Cette ville y demeurant sur L’Esplanade a Ce present stipulant et acceptant (…)
la somme de 467 livres, Laquelle somme Led. sieur Duchesne a Cy devant prestée a lad. Demlle paulmier et qu’elle a dit avoir employée au payement de pareille somme sur la maison ou elle demeure actuellement

Elisabeth Maurice fait un testament par lequel elle lègue à son mari l’usufruit de tous ses biens
1726 (12.7.), Not. Marbach (Jean 34 Not 8)
Codicill De Damoiselle Elisabeth née Maurice Epouse du Sr Jean Paulmier Bourgeois Traiteur de cette ville
(…) qu’aujourd’hui vendredÿ 12° du Mois de juillet 1726 entre neuf et dix heur avant midÿ (…) Damoiselle Elisabeth néé Maurice Epouse du Sr Jean Paulmier Cabaretier à la neuf ville et Bourgeois de cette ville malade de corps mais par la grace de Dieu saine d’Esprit mémoire et entendement
ladite Codicillante veut legue et donne à sondit epoux bien aimé viuent viduellement et non autrement la pleine et libre jouissance et usufruit general et universel de tous ses biens meubles et immeubles
Fait et passé a l’hostellerie ou pend pour Enseigne la neuf ville scize à la rue nommé steltzengass dans un Poil en haut

L’inventaire dressé en 1726 après la mort d’Elisabeth Maurice n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 2 000 florins et que des héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction (Marguerite Maurice femme de Martin Choisy et Henriette Maurice femme de Joseph Gaudiot, voir les cinq filles du cordonnier Jean Maurice établies à Strasbourg).

1726, Livres de la Taille (VII 1176) f° 80-v
Freÿburger N. 3980 – Weÿl. Fr. Elisabethæ gebohrner Maurice, Jean Baulmier Traitteur a la Neuue ville und Burgers alhier gewesener Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft, inventirt H. Not. Johannes Marbach.
Concl. Fin. ist Fol. 63. 1020 lb 7 ß 3 d die machen 2000 fl. verstalte allein 1800. fl. alßo Zu wenig 200 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff acht Jahr in duplo à 12 ß th 4 lb 16 ß
und auf 6 Jahr in simplo à 6 lb, 1 lb16 ß
Ext. Stallgeltt pro 1726 et 1727, 8 lb 2 ß,
Gebott 2 ß
Abhandlung 1 lb 7 ß 6 d, Summa 16 lb. 3. ß 6 d
Von der Verstorbenen Ersten Ehemann Weÿl. Pierre Bourbeau Verlaßenschafft herührend studne annoch ane Abzug ohnbezahlt aus wie in dem Protocollo de anno 1713. fol. 48. Zusehen 18. ln
Abzug. Frau Margaretha gebohrne Maurice Martin Choisy Sattlers u Fr. Henrica gebohrne Maurice, Joseph Godiau bildhauers beeder Schirmere alhier Ehd. haußfrauen haben als allhier ohnverburgert von Finito usufructu anfallenden Erb der 602. lb 14 ß 11 d den abzug Zu erlegen mit 60 lb 5 ß 6 d
Vermög Erkantnus Gnäd. Herren der Fünffzehen vom 16° Novembris 1726. ist borstehender Abzug auff beweglichen Ursachen auff die helffte gesetzt und der rest nachgelaßen worden th. 30. lb 2. ß 9. d, restirt 30. lb 2. ß 9.
dt. omnia den 25° Januarÿ 1727.

Martin Choisy et Joseph Gaudiot demandent dispense de verser le droit de détraction, Martin Chioisy argue qu’il a quatre enfants et que son beau-frère Joseph Gaudiot qui n’en a qu’un est pauvre. Les Quinze réduisent de moitié les droits à verser.
1726, Protocole des Quinze (2 R 131)
(p. 397) Sambstag d. 23. Novemb. 1726. – Martin Choisy und Joseph Gaudio pt° Abzugs
Obere Stallherren laßen per me referiren, daß Martin Choisy der Sattler undt Schirmer allhier, und Joseph Godiau bildhauer auch Schirmer, alß dEren Eheweibern auff der Statt Stall wegen von deren jüngst Verstorbenen Schwester Frauen Elisabethæ gebohrner Maurice Jean Paumier des Traitteurs à la Neuve Ville und burgers allhier ererbten 602. lb 14 ß 11 d, 60 lb 5 ß 6 d ane abzug, maßen sie nicht Verburgert gefordert werden, den 16. huj. ein Und.thges. Memorial Angelegt, und begehrt Sie dießes Abzugs gnädig Zu erlaßen, in ansehung sie Königl. Vnderthanen und schon lang allhier in dem Schirm seind.
Auff geschehene Remissio hätten die Imploranten den petitum wiederhohlet, undt Choisy beygesetzt, daß er 4 Kinder habe, undt des seInen höchst benöthiget, wie dann auch Godio gemelt daß er Zwahr nur ein Kind aber dabeÿ den geringsten Verdienst nicht habe. Auff seithen der Hh. Depp. Vermeine man daß dem Imploranten alß in dem königreich geborhen undt in hißigem Schirm sich auffhaltend beÿ der Helffte Zu laßen. Erkandt, werden die angesetzte 60. lb 5 ß 6 d auff die helffte moderirt.

L’aubergiste Simon Terrain et Catherine Maurice rachètent les parts de leurs belles-sœurs et sœurs respectives et deviennent seuls propriétaires de la maison moyennant 1 100 livres

1728 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 197-v
weÿl. Elisabeth Alexandrine geb. Maurice Jean Paulmier gastgebers und burgers allhier verstorbene Ehefrau seel. hinterlaßenen geschwisterde und Erben nahmentlich Fr. Magdalena geb. Maurice Jean Brochard Peruquenmachers Ehefrau, Ferner Margaretha geb. Maurice Martin Choisy Sattlers und Schirmers allhier eheweib, Item Henriette geb. Maurice Joseph Gaudiau des Bildschnitzlers und Schirmers hausfrau, so dann obged. Paulmier als usufructuarius universalis seÿner verstorbenen Ehefrau
in gegensein Simon Terrain des gastgebers und Catharinæ geb. Maurice
dreÿ vierdte theil vor unvertheilt Einer Behausung höfleins und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahn dem Steltzengäßlein, einseit ist ein eck ahn demselben gegen H. XV Sainctlo über anderseit neben E.E. Zunft zur Steltz hinten auff Nicolas Jacquemin des tabackhändlers – den dreÿ verkaufenden geschwisteden zu dreÿ quart, der mitkauffenden Terrainischer ehefrau aber zu übrige quart eigenthümlich zuständig – 1075 pfund beschwerde und 25 pfund

Fils du notaire Jean Terrain de Toulouse, Simon Terrain et sa femme Elisabeth Semillard native d’Orléans achètent en 1704 le droit de bourgeoisie en apportant deux enfants
1704, 3° Livre de bourgeoisie p. 1251
Simon Terrain der Traitteur Von Toulouse, Weÿl. Jean Terrain gew. Notarÿ daselbst hint. sohn V. sein Fr. Elisabeth Semiliard von Orleans erkauffen das burgerrecht p. 6. gold fl. 6. ß mit ihren 2. Kindern ist es beÿ ordnung geblieben, Werden beÿ E. E. Zunfft der Freÿburgern dienen. Jur. 20. Xrb. 1704.

Aubergiste à l’Image de Saint-Claude, Simon Terrain fait son testament. Il est marié depuis vingt-trois ans avec Elisabeth Semillard sans avoir d’enfant.
1713 (7.1), Not. Humbourg (6 E 41, 36)
Testament – fut present en personne Sieur Simon Terrain Bourgeois de Cette ville ou pend pour enseigne L’jmage de St Claude, Paroisse de St Pierre Le Vieux, estant es estudes de moy susdit Notaire, parfaitement Sain de Corps et d’esprit, mémoire et entendement
(…) Et Comme Ledit Testateur a Vescû pendant Vingt trois ans de Mariage auec Lad.te Dle Elisabeth Semillart son espouse sans auoir aucun enfant issus dud. Mariage Et que tout ce qu’jls ont et possedent présentement provient des soins et travaux qu’jls ont eû pour Le gagner Constant Leur mariage (…) Veut et ordonne que lors qu’jl sera decedé, si elle Luy survit, tous les biens meubles et jmmeubles qui se trouvent existans, et a eux appartenant en Communauté demeurent et appartiennent en toute propriété a lad. Semillart Son epouze (…)
Quant au residu de tous et Chacun de ses autres biens (…) qui peuvent ou pourront lui appartenir a Lamesan Diocese de Lambesc en Guyenne Lieu de sa naissance (nomme) ses héritiers universels Guillaume & Dominique Terrain ses freres residans a Toulouze et Lamesan (signé) Simon Terrain

Elisabeth Semillard meurt en 1721 en délaissant trois enfants de son premier mari, Jean de la Garde, maçon à Metz. L’inventaire est dressé place d’Armes dans l’auberge à l’Image de Saint-Claude. L’actif de la succession s’élève à 388 livres, le passif à 493 livres.
1721 (22. 7.br), Not. Marbach (Jean, 34 Not 2) n° 51
Inventarium über Weÿl. der tugendsahmen Frauen Elisabetha gebohrne Semiliar des Ehren und Vorgeachten H. Simon Terrain des Gastgebers Zum St. Claude und burgers allhier zu Straßburg geweßener ehel. Hauß Fr. nunmehro Seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1721 – (…) nach ihrem den 6. Junÿ Jüngst aus dießem Jammer Thal genommenen tödlichen hientritts,, Hinder Ihro zeitlichen verlaßen – Actum Straßburg in noch fernerem beÿsein des Ehren Vest: vnd Großachtbaren Herrn Johannes Quirinus Berga E: E: Kleinen Rathß beÿsitzers und Zu dießem Geschäfft, weilen einige Kinder und Erben ohnverburgert abgeordneten Herrens. Montags den 22. Septembr : 1721.
Die Verstorbene Frau Seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen 1. den Ehrenvesten vnd Großachtbaren Herrn Jacque de la Garde, Controlleur des Domains à la ville de Landau, 2. die Ehren und tugendsahme Frau Marie Anne de la Garde des Ehrengeachten H François Baccaris ehemalig gewesenen Würths à l’ermitage und burgers allhier eheliche hausfrau, In Welcher beeden Nahmen insonderheit (…) Zugegen war der auch Ehren und Vorachtbare Herr Jacque Le Roy handelßmann vnd burger allhier, 3. Daniel Lagarde den Koch, annoch ledigen Standts, von welchem mann in die Zehen Jahr Keine nachricht erhalten, alle dreÿ der Seel. verstorbenen Frauen mit weÿl. dem Ehren vnd vorgeachten Herrn Jean de La garde dem gewesenen Maurer Zu Metz ihrem erst gewesenen Ehemann ehelich erziehlt und nach todt Verlaßener dreÿ Kinder und Erben
Bericht. Der hinterlaßener Wittiber berichtet daß Er Zur Zeit seiner Verheurathung mit der abgelebten Keine Ehepacten auffgerichtet Keine Nautral Posten mehr auch ubrig und voorhanden dahero dann beÿ dießer bewandnus die ganze Verlaßenschafft als Gemmein und Theilbar inventirt worden, hiehero Zum bericht
In einer in der Statt Straßburg auff dem Barrfüesser Platz gelegen, das Wirths Hauß à l’image de St Claude genandt in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung befunden alß
Auff der oberen Bühn, Auff der underen Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In einem Kleinen Cabinet, In der Magd Cammer, In der Knecht Cammer, Auff dem gang, In dem hindern Stübel auff dem Gang, In der Cammer E, In der Obern Wohnstub, In der undern oder Gaststub, In der Kuchen
Schulden auß der Verlaßenschafft Zubezahlend. Item solle Mann H Claude Prima dem Perruquenmacher vnd burgern alhier ahne hauß Zinß
Copie du Codicille. Aujourd’hui Samedy du 9° jour du mois d’Avril 1721. au mandement de Damoiselle Elisabeth Semiliar Epouse du Sr Simon Terrain, hôte à l’image de St Claude et bourgeois de la Ville de Strasbourg estante au lit malade de corps mais parfaitement saine d’esprit (…) moy Notaire
Norma hujus inventarii, Sa. Haußraths 308, Sa. Weins 6, Sa. Silbers 73, Summa summarum 388 lb – Schulden 493 lb. Übertreffen solchemnach die Passiva die gantze Verlaßenschafft vmb 104 lb

Simon Terrain se remarie avec Anne Catherine Maurice, veuve du marchand Antoine Peyronel, qui en a trois enfants, Catherine, Anselme et Claudine Jacqueline : contrat de mariage, célébration
1724 (22.1.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 979)
Contrat de mariage selon la coutume de Strasbourg – le Sieur Simon Terrain marchand de vin bourgeois de cette ville y demeurant Place d’armes a L’enseigne de St Claude, veuf de deffunte Elisabeth Semillard décédée sans laisser d’enfants de leur mariage, natif de la ville de Toulouse fils de deffunt Jean Terrain et Marie Cobet
Dlle Anne Catherine Maurice veuve de deffunt Antoine Perronel bourgeois marchand de vin a Strasbourg, fille de deffunts Jean Maurice et Alexandrine Duvernoy ses père et mère établis a Montbelliard (promettent de se prendre devant l’église catholique)
Inventaire du Sr Terrain dressé par le notaire Marbach le 20 septembre 1721, de Dlle Maurice par le notaire Marbach le 16. mars 1723, les trois enfants Catherine, Anselme et Claudinette Jacobée Perronel

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 101)
Hodie 29° Januarÿ anno 1724 una (cum dispensatione duarum) proclamatione tam in hac Ecclesiâ quam apud sanctum petrum senioren duntaxat facta (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus viduus Simon Terrain ex parochia sancti petri senioris et anna catharina Maurice defuncti Antonÿ Peronelle relicta vidua ex hac parochia (signé) Terrain, o signum sposæ (i 53)

Originaire d’Herment dans le diocèse de Clermont, Antoine Peyronnel épouse en 1705 Anne Catherine Maurice, fille de Jean Maurice, cordonnier à Monbelliard : contrat de mariage, célébration
1705 (20. 9.br), Not. Humbourg (6 E 41, 35)
Cejourd’huy 20° de Nouembre 1705 – fut present en personne Le Sieur Antoine Peronel fille d’Anne Peronel & Françoise de laymarie, Marchands demeurant en la ville d’herman Euesché de Clermont, assisté du Sr Pierre Peronel son frère Chef de Cusinie de Monsieur le Comte de Hanaw et du Sr Jean Drosson traitteur françois et Bourgeois de cette ville d’une part
Dme Anne Catherine Maurice, fille de Jean Maurice et Elisabeth Duvernois Bourgeois Cordonnier à Monbelliard assistée du Sr Pierre Pourbo Bourgeois en cette ville son beau frère et d’Alexandrine Elisabeth Maurice Epouse dud. Pourbo sa propre sœur d’autre part
(signé) pier pourbo dit laneuuil, + marque de la future épouse

Antoine Peyronnel, originaire de Therman (Herment près de Voingt, voir plus haut le contrat de mariage de son frère Jean) épouse en 1705 Anne Catherine Maurice, de Montbéliard, convertie trois mois plus tôt
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 84-v)
Die 23 mensis nouembris anni 1705 (…) i, facie Ecclesiæ intronizati sunt antonius Peronel oriundus ex Therman en auuergne cum pudica virgine Anna Catharina Maurice oriunda ex monbeilllars /fuit conversa ante tres tantum menses/ (signé) Peyronnel, + signus sponsæ (i 86)

Simon Terrain meurt septuagénaire en délaissant un enfant, Claude Terrain (voir l’acte de 1738). L’inventaire dressé après sa mort par le notaire Jean Christophe Fingado n’est pas conservé.
1730 (28. Xbris), Not. Fingado (Jean Christophe 65 Not 7, répert.) n° 34
Inventarium über Weÿland Simon Terrain geweßten burgers allhier Verlassenschafft

Sépulture, Saint-Laurent (cath. p. 289)
Anno Domini 1730 die 31. mensis Julÿ mortuus est Simon Terrain Caupo et civis hujatis ætatis sua septuaginta circiter annorum coniux annæ catharinæ Moriz (…) sacramentis Eucharistiæ et Extremæ unctionis munitus die prima mensis Augusti eiusdem anni in cœmeterio S. Urbani vulgo Kurbauh extra portam lanionum sepultus est (i 151)

Assistée de ses beaux-frères Martin Choisy et Joseph Gaudiot, Anne Catherine Maurice, veuve de Simon Terrain, hypothèque la maison au profit de Jean Valentin Juncker, receveur de l’oratoire de la Toussaint

1730 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 424
Fr. Anna Catharina geb. Maurice weÿl. Simon Terrain Gastgebers a la Neuve ville ohnbevögtigt wittib beÿständlich ihrer Schwäger Martin Choisy des Sattlers und Joseph Gaudiau Bildhauers
in gegensein H. Johann Valentin Juncker E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers und Schaffners des Oratorÿ zu Allerheÿligen – schuldig seÿen 117 pfund
unterpfand, Ihren antheil ahne obg. a la neuve ville genannter gastbehausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten am Steltzengäßel, einseit ist ein eck am Allmend anderseit neben der Zunfft stueb zur Steltz hinten auff Jacquemin den grempen

Anne Catherine Maurice, veuve de Simon Terrain, loue l’auberge à Charles Girardeau

1730 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 436
Lehnung – Catharina geb. Maurice weÿl. Simon Terrain gewesten gastgebers hinterlassene wittib beÿständlich ihres schwagers Martin Choisy des Schirmers und Sattlers
in gegensein Charles Girardeau des Gastgebers
Eine gastbehausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Steltzengäßlein , einseit ist ein eck am allmend gegen H. XV. Sainctlo über, anderseit neben der Zunffstueb zur Steltz hinten auff Jacquemin den grempen gelegen a la Neuve ville genannt – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von allererst verfloßenen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 62 pfund

Anne Catherine Maurice loue l’auberge au traiteur Nicolas le Clerc

1735 (30.4.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 335-v
Lehnung – Fr. Anna Catharina geb. Maurice weÿl. Simon Terrain gewesten gastgeber a la neuve ville wittib mit beÿstand ihres curatoris hanß Jacob Stöß des hoßenstrickers, ferner ged. Terrain und seiner hinterbliebenen wittib erzeugten einigen Kindts geschwornen vogt Johannes Voissard der hoßenstricker
in gegensein Nicolas Le Clerc des Traitteur
Eine a la neuve ville genannte gastbehausung, höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in dem Steltzengäßlein einseit ist ein eck an ged. in dem Brunckengäßlein, anderseit neben Jacquemin dem grempen hinten auff die Zunfft stub zur Steltz, nichts davon ausgenommen – auff 3 nacheinander kommende jahr anfangend von nächst bevorstehenden Johannis Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund

Anne Catherine Maurice se remarie en 1737 avec le sergent Jean Valen dit Jonca, originaire de Castelnau-Rivière-Basse en Béarn : contrat de mariage, célébration
1737 (19.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 57)
Mariage – furent presens Le Sr Jean Valen dit Jonca cy devant Sergent de la compagnie de natalis regiment de Duras infanterie de present bourgeois en cette ville fils majeur d’ans usant et jouisant de ses droits de feu Le Sr Jean Valen bourgeois de Castelnau Rivière Basse prouince de guienne Election de Pau en Bearne, et de defunte dam.lle Catherine du fau son epouse faisant stipulant et agissant pour luy et en son nom d’une part
Et Dam.lle Anne Catherine maurice veuve du Sr Simon Terrain en son vivant traiteur bourgeois de cette ville, fille de feu St Jean Maurice en son vivant bourgeois de montebillard et de feüe Elisabeth duvernois Son epouse faisant stipulant et agissant pour elle et en son nom d’autre part
Fait Lu et passé aud. Strasbourg le 19° may 1737 (signé) iean valen ionca, c marque de la future épouse

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 124)
Hodie 20 Maÿ Anni 1737 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Joannes valen dictus Joncan militum instructor dimissus e Legione pedestri de Duras oriundus ex civitate Castenau Dioecesis Tarbensis filius Joannis valen et Catharinæ du faux Conjugum defunctorum et Anna Catharina Maurice relicta vidua defuncti Claudii Terin ambo in hac parochia Commorantes (signé) iean valen ionca, c signum sponsæ (i 66)

Jean Valen dit Jonca (ici Jean Valentin Jonca) devient bourgeois à titre gratuit en 1737
1737, 4° Livre de bourgeoisie p. 1048
Jean Valentin Jonca d: würth von Castellnau geb. erhalt d: br: gratis will beÿ E E Zunfft d. freÿb. dienen, Jur. Eodem [22.ten Junÿ 1737]

Catherine Maurice, veuve de Simon Terrain et femme de Jean Valen, ainsi que le tuteur de son fils vendent la maison au traiteur Antoine Finot. L’acte est annulé

1738 (s.d. [21/26 Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 357-v
Fr. Catharina geb. Maurice weÿl. Simon Terrain des gastgebers wittib anjetzo Jean Valin ehemaligen sergeant au regiment de Duras dermahls von hier abweßend ist, beÿständlich ihres noch ohnentledigten vogts Hannß Jacob Stöß strumpffstickers ferner Estienne Momy der wittib als vogt bemelter Valinischen ehefrau mit besagtem Terrain einigen kinds Claude Terrain
in gegensein Antoine Finot des Traitteur
Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne dem Steltzengäßlein einseit ist ein eck an demselben gegen H. Fünffzehner Johann Sainctlo hauß über, anderseit neben der Zunfftstub zur Steltz hinten auff Nicolas Jacqumin tabackhändler
Obiges verscheibung hat keinen fortgang gehabt

L’hôpital bourgeois, créancier de Simon Terrain, fait vendre la maison par enchère judiciaire. Le maître de danse Jean le Comte se porte acquéreur

1739 (7/13.8.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 362
Mittwoch d. 17. junÿ 1739, In Sachen des Mehrern Teutschen hospitals H. Schaffners Kl. Contra weÿl. Simon Terrain wittib Bekl. Zufolg E. E. kleinen Raths Erkanntnus vom 16. Februarÿ 1739 und der Rueffzedel vom 23. Aprilis 1739 Ist der Beklagten eigenthümlich Behausung a la ville Neuve genannt zu ahne dem Steltzengäßlein, einseit neben Jacquemin dem Tabackhändler, anderseit neben E. E. Zunfft der Steltz, hinten auff dieselbe gelegen
H. Jean Le Comte dem beÿ hiesigen Universitæt immatriculierten Tantzmeister, als letzt und meistbietenden, um 3700 livres

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Jean le Comte à conserver la maison dont il s’est rendu adjudicataire

1739 Conseillers et XXI (1 R 222)
(p. 243) Sambstag d. 20.ten Junÿ – Sr Jean le Comte erhalt erlaubnuß ein hauß Zu kauffen
Lt. Gug, Noê gegenwärtigen Sr Jean le Comte des hiesigen Schirms und dantzmeisters producirt Extractum ganth Protocolli Vom 17.ten huius krafft wessen dem principalen die à la Ville Neuve genandte und im Steltzen gäßlein gelegene gast herberg als letzt und meistbietenden umb dreÿ tausend sieben hundert siebentzig Liures, nebst übernahm der ganth unkösten auff Euer gnaden Ratification und Confirmation ist adiudicirt worden, bitt umb gnädige Ratification und Confirmation dieser geschehenen adiudication.
Ist Erkandt, Wird dem Imploranten gemelte gastherberg umb den besagten preiß Zu kauffen, mit diesem beding und anhang obrigkeitlich erlaubt, daß der Kauff in hiesiger Contract: Stub in gegenwart H Fünffzehner Kornmanns und Herrn Rathherrn Reineri als hierzu abgeordneter Hh. Commissariorul solle Verschriben, und der Käuffer sich ellen in denen Ordnungen deßfalls enthaltenen oneribus und beschwerden per Reversales Zu submittiren, daselbst angehalten Werden.
Deputati iidem Zu anzeigung des Bescheids

Acte de vente définitif après ratification par les Conseillers et Vingt-et-Un

1739 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 300
Aus Erkanntnus E. E. Großen rath vom 20. junÿ 1739 und auff Ansuchen H. Jean Le Comte des hiesigen Schirmers und dantzmeister ist nachstehender am 17. ejusdem an hiesigen ganth beschehene hauß kauff hieher enregistrirt worden, folgender maßen lautend Extractus ganth protocolli der Statt Straßburg de Anno 1739 fol. 84 fac. 1.ma sub dato Mittwochs d. 17. junÿ 1739, In sachen des Mehrern Teutschen hospitals H. Schaffners Klägers Contra weÿl. Simon Terrain wittib Beklagte
dem nach beÿ letzterer d. 3. Junÿ hujus anni beschenenen versteigerung, die der Beklagten zugehörigen behausung a la ville neuve genannt, mit allen deren rechten und gerechtigkeiten ahne dem Steltzen: gäßlein, einseit neben Jacquemin dem Tabackhändler, anderseit neben E. E. Zunfft der Steltz, hinten auff gedachte Ehrsamen Zunfft der Steltz
nemlichen Sieur le Comte welcher 3500 livres gebotten eräugnet und in ansehung deßen Ihro Beklagter von denen Creditoribus eine remise auff 14 tag zugelaßen worden, da beneben er Sr Le Comte auch beÿ nochmaliger versteigerung (…) 3770 li gebotten – den 19. junÿ 1739, [unterzeichnet] Fr. Heinrich Dautel
(f° 300-v) zufolg erkanntnus H. Räth und XXI (signé) Jean lecomte, claudine Lecomte)

Originaire de Tours, Jean le Comte épouse en 1716 Claudine Dumas
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 26)
Die 20.a Aprilis 1716 (…) sacro matrimonii vinculo Juncti sunt honesti Adolescentes D Joannes Le conte saltatorius magister oriundus ex civitate turonensi Jam ab anno in parochiâ hac commorans et pudica virgo domicella claudia dumat parochiana mea (signé) Jean Le comte, claudinette dumas (i 16)

Jean le Comte loue la maison à la Neuveville au marchand de vins Blaise Cordelet

1744 (4.9.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 466-v
H. Jean Le Comte der tantzmeister
in gegensein Blaise Cordelet des weinhändlers
verlühen, die dem verlehner eigenthümlich gehörige ane dem Steltzengäßlein gelegene à la Neuville genandte gast behausung nichts davon ausgenommen – auff 8 nacheinander folgenden jahren anfangend auff instehenden Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 240 livres tournois

L’inventaire dressé en 1746 après la mort de Claudine Dumas n’est pas conservé
1746, Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 449-1 b, rép. des Inv. de manants)
Inventaire des biens delaissés par feuë Dlle Claudine Duma viv.te Epouse du Sr Jean Le Comte Maître à danser immatriculé à l’université de la ville de Strasbourg

Jean le Comte se remarie en 1746 avec Marie Josèphe Gaucher, veuve d’Etienne Valet, originaire de Tiercelet en Lorraine : contrat de mariage, célébration
1746 (21.11.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 97
Mariage – furent present le Sr Jean Le Compte Maître de danse, immatriculé à l’université de la Ville de Strasbourg d’une part
et Dame Marie Josephe Gauché veuve de feu Sr Etien Valet vivant Directeur des hospitaux du Roy demeurant en cette dite ville d’autre part
Fait lû et passé à Strasbourg le 21 novembre 1746. (signé) le comte, vallete

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 303)
Hodie 19 mensis Decembris anni 1756 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes Le Comte turonensis, saltandi magister, viduus Defunctæ Claudiæ Dumas, et Maria Joseph Gauché oriunda ex loco tiercelet in lotharingia vidua defuncti Stephani Valler ambo Commorantes in hac parochia (signé) Jean le comte, Marie Joseph gauché (i 155)

1746, Protocole des Quinze (2 R 156) Tantz meister Jean Le Comte pt° Abzugs 719

L’inventaire dressé en 1747 après la mort de Jean le Comte n’est pas conservé
1747, Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 449-1 b, rép. des Inv. de manants)
Inventaire des biens delaissés par feu le Sr Jean Le Comte vivant Maître à danser immatriculé à l’université de la ville de Strasbourg

Compte de tutelle rendu à Louise le Comte
1751, Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 510) n° 129, 130
De Compte entre la Veuve de feu Sieur Alexandre le febure vivant assesseur au petit Senat de la ville de Strasbourg et Marchand de vin, en qualité de Curateur d’une part, Et Damlle. Catherine Elisabethe Le Comte fille de feu Sieur Jean Le Comte vivant Maître à Danser immatriculé à l’université de ladite ville – 1751
(130) Decompte entre la Veuve de feu Sieur Alexandre le febure vivant assesseur au petit Senat de la ville de Strasbourg et Marchand de vin, en qualité de Curateur d’une part, Et Damoiselle Louise Le Comte fille de feu Sieur Jean Le Comte vivant Maître à Danser immatriculé à l’université de ladite ville

Marie Josèphe Gauchet se remarie en 1749 avec le négociant Pierre Régis puis en 1751 avec l’employé des domaines Charles Pierre Biot
1749 (16. 8.bre), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 176
Mariage – furent presens le Sr Pierre Regis, négociant, fils de feu Sr Claude Regis, vivant négociant en Italie et de feüe Dlle Catherine Compère, pour lui et en son nom d’une part,
Et Damlle Marie Josephe Gauchet veuve de feu Sr Jean le Comte, vivant maitre de danse immatriculé à l’université de lad. ville
jeudi le seiz° 8.bre 1749 (signé) Pierre Regis, veve lecomte

1751 (27.1.), Not. Lang le jeune (Jean Daniel, 26 Not 5) n° 17
Mariage – furent presents le Sieur Charles Pierre Biot, Employé dans les Domaines du Roy, habitant de en cette ville d’une part
et Demoiselle Marie Joseph Gauchet, Veuve en secondes noces de feu Sieur Pierre Regis le fils vivant Négotiant en cette ville
Strasbourg mercredy le 27 du mois de janvier 1751 (signé) Wolff, la veuve regis

Jean le Comte et Claudine Dumas vendent la maison au traiteur Antoine Finot moyennant 1 375 livres

1745 (6.8.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 534-v
H. Jean Le Comte der tantzmeister und Claudine geb. Dumat
in gegensein Antoine Finot des traiteur
eine behausung, höfflein und hoffstatt à la Neufville genandt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehör und rechten ane dem Steltzengäßlein, einseit neben Jaquemin dem tabachändler, anderseit neben E. E. Zunfft der Steltz, hinten auff die selbe – als ein am 17. Junÿ 1739 ane der ganth ersteigtes guth – um 1375 pfund

Fils de Jean Finot de la Hérelle en Picardie, Antoine Finot épouse en 1737 Marie Anne Bartel, fille de Nicolas Bartel de Henridorff, près de Phalsbourg : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copie du Contrat de mariage – furent present Sieur Antoine Finot, Rotisseur de Profession, fils majeur d’age de feu Sieur Jean Finot vivant habitant de la herelle Diocese d’amiens en Picardie et de feue Delle Marie de Bussis ses Pere et me, asisté de Sieur Etienne Halet dit Marschal Rotisseur de Son Altesse Eminentissime Mgr. Le Cardinal de Rohan son ami d’une part Et Damoiselle Marie Anne Bartelle, fille majeure d’age de feu Sr Nicolas Bartel, vivant habitant d’henridorf diocese de Metz et de Damoiselle Catherine Mouthier ses pere et mere, assistée de Sr Joseph Pronsal marchand Perruquier et bourgeois de cette ville d’autre part (promettent de se prendre devant l’église catholique) ce 27° novembre 1733, Fingado Not.re juré

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 105)
Anno Domini 1737 die 5 mensis aprilis (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt antonius finot oriundus ex pago de la herelle diœcesis ambianensis filius joannis finot et mariæ Bussy et maria anna Bartel oriunda es pago henrydorff filia nicolai Bartel et cartharinæ moutier ambo in parochia pro tempore commorantes, (signé) antoine finot, marian bartel (i 55)
Baptême, Saint-Louis (cath. p. 153) Anno Domini 1738 die 16 mensis julii Baptizatus (…) joannes jacobus filius antonii finot civis argentinensis et mariæ annæ Bartel eius uxoris legitimæ natus eodem die patrinus (…) i 82

Antoine Finot et Marie Anne Bartel acquièrent le droit de bourgeoisie à titre gratuit un mois après leur mariage
1737, 4° Livre de bourgeoisie p. 1046
Antoine Finot d. würth Von laherelle in Picardie undt sein ehefr. Marie Anne Bartel Von Henrydorf beÿ Pfaltzburg geb: erhalten d. b: gratis wollen beÿ EE. Zunfft d: freÿb. dienen Jur et prom d: 4.ten Maÿ 1737.

Antoine Finot devient tributaire chez les Fribourgeois et obtient le débit de vin à l’enseigne de la Pomme rouge
1737, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 42) Neu Z. – Antoine Finot, der würth von Laherelle in Picardie gebürtig producirt burger Urkundt de dato 4.ten Maji 1737: Krafft deren er das allhiesiger burger Recht, undt dann arauff hin von Gn. Herren denen XV.en den weinschanck Zu dem rothen Apffel Erhalten, bittet Ihne dießorths Leibzünfftig Anzunehmen.
Erkannt, weilen er das Kocher, Mithien die Profession nach Ordnung Erlernet, auch darauff Lange Zeit servirt, daß Ihme gegen Erlag der ordinarj gebühr der 6. lb 10. ß d Zu willfahren, das stuben geldt pro hoc Anno aber, and. so bewegenden Ursachen Nach Zu laßen seÿe. Dedit et jur. auff die Ordnung.

Antoine Finot et Marie Anne Bartel hypothèquent la maison au profit de Claudine Barbe Prima, veuve du chirurgien Jean Dansan. La maison acquise en août 1745 a été reconstruite depuis lors.

1747 (3.1.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 6
Antoine Finot der traiteur und Marie Anne geb. Bartholomé mit beÿstand H. Schaumann und H. Huck beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Fr. Claudine Barbe geb. Prima weÿl. H. Jean Dansan gewesten chirurgi de l’armée du Roy wittib mit beÿstand ihres vatters H. Claude Prima des Perruckenmachers – schuldig seÿen 3000 livres tournois zu bauung hiernach beschriebener behausung
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt à la Neufville genannt ane dem Steltzengäßlein, einseit neben Jaquemin dem tabachändler, anderseit neben E. E. Zunfft zur Steltz, hinten auff dieselbe – als ein am 6. Augusti 1745 erkaufft und seithero neu erbautes guth

L’aubergiste à la Villeneuve est mis à l’amende pour avoir remis un certificat d’hébergement le lendemain au lieu du soir même.
1760, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 99-v) Sr Antoine Finot, der Gastgeber à la ville neuve allhier, welchen dem unterm 24. Aprilis jüngsthin an Ihro Gnaden deß Regirendten Herrn Ammeisters behausung nicht überschickter Nachtzedul *ügeschlagen Suntemahlen solcher durch Herrn Lobstein den Statt Fourirt den volgenden tag darauff beÿ demeselben überlanget worden.
Ille præsens, recongiscirt den Nachtzedul.
Hierauff ist Erkant worden, Solle der Citatus Vor dießmahl nur 4 ß d ahne Straff Zu Erlegen Undt die Nachtzedul ins Küfftige nach ordnung Zu fertigen, beÿ der darinn andictirten Straffen schuldig seÿe.

Antoine Finot et Marie Anne Bartel hypothèquent la maison pour servir une rente viagère à leur fils Jean Jacques qui va devenir prêtre

1761 (16.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1010)
Titre clérical – Sr Antoine Finot traiteur et Marie Anne Bartel assistée de Jean Jacques Capler et Chrétien Louis Boecler
pour faciliter au Sr Jean Jacques Finot leur fils clerc de ce diocese de se faire promouvoir aux ordres sacrés, 150 livres de pension annuelle viagere
hypothèque, la maison a eux appartenante et qu’ils occupent présentement en cette ville dans la rue des Echasses
(Estimation jointe) Auff ansuchen herr antoni fino des gast gebers zum schült a la ville neuf allhier zu Straßburg ahne der stelzen gäßlein gelegen (…) nach genugsamer Examinirung, daß gemelteß hauß in nach volgentem bestehe, Erstlichen Einen gewölbten Keller gut und wol Erbaut
Item daß redechosé bekreifft in sich 4 schöne zimmer nebst dem stegen hauß sambt Einem kleinen Hoff
Item der Erste und zweite stock darüber stehnte stock bekreiffen aber mahlen jeter 4 zimmer nebst dem stegen hauß die mansard aber so über gemelte stöck gebaut hat 5 zimmer nebst einer bühn darüber Versehn In Suma daß gantze hauß ist recht wohl consionirt und auß dem gründ auß mit 4 mauren neu erbaut Und wird von unß Estimirt for die suma von 9000 fl. Estimirt haftet zwahr EIn capithall (…) Es wehre annoch blazß fundamenter gewölbter Keller nebst denen 4 haubt mauren noch alle zeit ein Suma von 53 fl. Werth daß alle zeit der Eigenthums Herr Eß mag sich Ein umb stand ereignen wie Er wolle auff 2300 fl. eigen guth sicher und gewüß zahlen kan, den 9 abrill 1761 [unterzeichnet] Johann Martin Burger geschworner zimmer werckmeister des minsters, Johann Ludwig Müller maurer und steinhauer meister

Marie Anne Bartel meurt en 1768 en délaissant deux fils. Les experts estiment la maison à 2 000 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 56 livres. L’actif de la communauté est de 2 284 livres, le passif de 2786 livres.

1770 (24.1.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 39)
Inventaire des Biens delaissés par Demoiselle Marie Anne Finot née Bartelle, en son vivant Epouse du Sieur Antoine Finot, Traiteur et Aubergiste ou pend pour Enseigne la ville neuve et bourgeois de la Ville de Strasbourg, dressé l’an 1770 – après son deceds arrivé le 26. fevrier 1768. Lesquels biens non seulement à la requete du Sr veuf mais aussi à celle de Messieurs ses deux fils et heritiers cy après nommés (…), plus Elisabeth Huffinus natife de Dingsheim et Françoise Moutier de henridorf les deux servantes (…) A Strasbourg Mercredy le 24 janvier 1770.
Dénomination des heritiers. Ladite feüe Demoiselle Finot née Bartelle a delaissée ab intestat pour ses heritiers Legitimes Scavoir 1. Sieur Jean Jacques Finot, Practicien Majeur d’age, presens, 2. Sieur Nicolas Finot, Cuisinier aussi majeur d’age et presens

Trouvé dans l’hôtellerie nommée a la Ville neuve appartenante a cette succession en propre Située dans la rue des Echasses
Sur le Grenier, Sur le Mansard N° 6, Dans la chambre N° 9, Dans la chambre N° 4, Au second Etage Dans la Chambre N° 2, Dans la Chambre N° 3, Dans la Chambre N° 4, Dans la Chambre N° 1, Au premier Etage Dans le Poele, Dans le Cabinet a Côté, Dans la Sale a manger, Au Rez de Chaussée Dans le Poele, Dans le Cabinet a côté, Dans la Cour, Dans la Cuisine
Maison ou hôtellerie nommée à la ville neuve appartenante a cette succession commune. Savoir la Maison ou hôtelletie ou pend pour Enseigne La Ville neuve, située en cette ville de Strasbourg ruë des Echases avec tous ses droits appartenances Circonstances et dependances, d’un côté la ruë et de l’autre Côté Maitre Lattÿ le Serrurier et le derriere aboutit à la Tribû des Echasses. Laquelle maison /:outre les Capitaux cy après nommés:/ est franche et libre, et ainsy estimée par (…) les deux Experts et architectes jurés de cette ville Suivant le Billet par eux signé, exhibé à la minute du présent Inventaire, livré et datté le 11. Dec. 1769 pour la somme de 8000 livres tournois. Sur cette maison s’est trouvé une Lettre d’achat allemande en parchemin expédiée dans la Chambre des Contrats de la ville de Strasbourg en date du 6. Aoust 1745. munie du Sceau ordinaire des Contrats de ladite Chambre et marquée avec la Lettre A. Plus une pareille Lettre d’achat expediée par le Greffier du Petit Senat datée le 17. juin 1739. munie du Sceau du Petit Senat de cette ville, aussi marquée avec la Lettre A.
– Abschatzung Vom 11. Dec. 1769. Auff begehren H Anto fino Des Oberisten ist eine behausung alhir in der Statt Strasburg in dem Stelzten geslein gelegen Einseits Neben dem allment ander seits Neben Mäister Lädÿ dem schloser und hienden auff Die Zunfft Zur Steltz stosent gelegen, solche behausung besteht in einer gäist Stuben Ferner in Ettlichen Stuben Zweÿ frantzesche Camin Cammern Zweÿ hauß Kammern und eine Kuchen Dar jber ist der dach Stuhl mit breitziglein belegt, hat auch ein getrembten und ein gewolbten Käller Kleinen hoff. Von uns unterschriebenen der Statt Strasburg Geschwornen werck Meister nach Vorhero geschehene besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit Dem Jetzigem wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Umb Vier Tausent gulden, [unterzeichnet] Werner, Huber
Copie du Contrat de mariage (…) ce 27° novembre 1733, Fingado Not.re juré
Observation. Quoique Les Mariés sont convenus dans le quatrième article de leur Contrat de mariage (…) que tous leurs apports aussi bien ce qu’ils heriteront ou recevront par donation entre vifs ou autrement chacun de sonn côté leur doivent rester reservé à un chacun (…) Ils n’ont pourtant pas fait dresser ny Inventaire ny estimation de leurs apports (…)
Norme du présent Inventaire, aux héritiers en propre, habits 17, dette active 200, total général 217 livres
après cela on descrit en Conformité de l’observation cy dessus tous les autres biens acquis appartenant a cette succession commune, meubles 867, vin 18, argenterie 242, Maison 8000, total général 9127 livres – passif 11.145 livres, Partant il resulte que les dettes passives surpassent /:selon l’ Estimation du Stall:/ la masse active de la Somme de 2017 livres

Antoine Finot céde sa moitié de la maison à son fils cadet Nicolas qui en devient ainsi propriétaire des trois quarts

1771 (21.1.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 45
H. Anton Finot vatter gewesene aubergiste der würthsbehausung zur Neuen Stadt
in gegensein H. Nicolas Finot seines jüngern sohns jetztmahligen aubergiste gedachten Ville neuve oder Neuen stadt
die helffte vor unvertheilt von und ane einer behausung und auberge zur Ville neuve genannt, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in dem Steltzengäßlein einseit neben E. E. Zunfft zur Steltz, anderseit neben N. Litty dem schloßer, hinten auff gedachte zunfft – hat der hiebeÿ erschienene H. Johann Jacob Finot employé dans les finances des cedenten älterer sohn und cessionarii bruders genehmiget – verhafftet um 1000, 500 pfund, beschehen um 1500 pfund

Nicolas Finot épouse en 1765 Marie Catherine Agathe de Chavassine, fille de marchand. Les parents du futur époux assurent le logement dans leur maison aux futurs époux. Contrat de mariage, célébration

1765 (10.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 118)
Mariage – furent presents Le Sr Nicolas Finot aubergiste bourgeois de cette ville fils mineur du Sr Antoine Finot, aubergiste a l’Enseigne de la ville neuve aussi bourgeois de cette ville et de Dle. Anne Marie Bartel sa femme ses pere & mere, faisant stipulant et agissant pour Lui et en son nom du consentement et de l’autorité dud. Sr son Pere cy present d’une part
Et Dlle Marie Catherine Agathe de Chavasine fille mineure du Sr Claude François de Chavasine, Marchand bourgeois de cette ville et de defunte Dle Marie Catherine Trombert son Epouse ses pere et mere, faisant stipulant et agissant pour Elle et en son nom du consentement et de l’autorité dud. Sr son Pere cy present et aussi autorisée du Sr Paul e Grandval negociant bourgeois de cette d° ville son curateur établi par Justice, aussi cy present d’autre part
Fait lu et passé aud. Strasbourg le 1° juin 1765
Et avant de signer a été convenu que les futurs Epoux occuperont pendant leurs vies durantes jusqu’au deceds d’eux deux une Chambre et un Cabinet a côté au premier Etage a la droite en montant les Escaliers dans ladite maison rue des Echasses et ce sans être tenu de payer aucun loyer ni en tenir jamais aucun compte, Lesd. Sr et Dle Finot faisant donation de ce Logement aux futurs Epoux ce acceptant par préciput et avant partage, lequel present article quant au susd. Logement ne vaudra que jusqu’au deceds du dernier vivant desd. Sr et D° Finot pere mere, auquel deceds du survivant desd. Pere et mere ce droit d’habitation cessera

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 168)
Hodie 29 July Anni 1765 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Nicolaus Finot argentinensis cœnacularius ac civis hujas filius legitimus Antonii Finot civis et cœnacularii hujatis et Annæ Barthel conjugum parochianus noster, Et Maria Catharina Agatha Chavasin quoque argentinensis filia legitima D. Claudii Francisci Chavasin civis et Mercatoris hujatis et Defunctæ Dnæ Mariæ Catharinæ Trombert olim conjugum parochiana nostra (signé) Nicolas finot, Marie catrine agathe dechavassine (i 88)

La tribu des Fribourgeois notifie Nicolas Finot de se faire inscrire au nombre des bourgeois et de produire son certificat d’apprentissage. Il est renvoyé aux Quinze pour obtenir l’autorisation d’exploiter l’auberge à la Neuveville
1771, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 412-v) Montag den 18.den Marty 1771 – Neu Leibzünfftig.
Nicolas Finot der Koch, Antoine Finot des Wirths à la ville neuve und burgers allhier ehelich erzeugter und majorenner, auch wircklich verheuratheter Sohn ist ex officio citirt word. solle sich in das allhiesige Burger-Recht auf der Statt Stall einschreiben laßen und derhalben Schein von dar produciren, mithin vermög der Ordnung ohne Anstand sich dißorths Zünfftig machen, und anbeÿ wegen erlernter Profession der Wirtschafft Lehr Brief vorlegen.
Ille præsens producirt Stadt Stall Schein de dato 16.ten Martÿ jüngst und Attestatum loco Lehrbriefs de dato 16.ten hujus mensis et Anni und bittet Receptionem als einen hiesigen Wüths Sohn, mit bitt ihme auch den behörigen Zunftschein, damit Er von gnädigen herren denen XV.er den Weinschanck in dem vorermelten Wirthshauß möge erlangen können.
Hierauff ist Erkant worden, daß derselbe beÿ dieser Ehrs. Zunfft als Leib: Zünftig gegen Erlag 7. lb Receptions: Gebühr, 6 ß stuben Geld und 1 lb 15 ß vor den lehrbrief anzunehmen, wegen dem Weinschanck aber seÿe er an Gnädige heren den XV.n zu verweisen. Ihme aber hierzu nöthige Schein Zu ertheilen. (Recept. 7 lb, Lehrbr. 1 lb 15 ß, Stubeng. 6 ß (ß) 9 lb ß)

(f° 415-v) Copia derer Zufolg E: E: Gerichts Erkantnus vom heutigen als dem den 18.ten m: martÿ 1770 gehaltenen 1.ten Gericht ergangener Erkantnußen außgestellten Zunfft: scheinen
Nicolas Finot belangend. Auß Erkantnus E: E: Zunft Gerichts der freÿburger sollen die unterschriebene in Krafft deßen attestiren, daß Verweißer deßen der Ehrsame Nicolas Finot der hiesige Burger und künfftiger Wirth à la ville neuve in Ansehung derselben ane dem heutigen tag wegen Erlangug des Zunfft und Wirthsrecht /:in soweil es E. E. Gericht thun kann:/ würcklichen admittirt anbeÿ aber auch im die Erlaubnus wegen dem weinschanck für dersamt einzukommen an S. T. Unsere Gnädige Herren die XV. verwiesen worden seÿn. So geschehen Straßburg Montag den 18. des Monaths Martÿ 1771. unterschrieben Marbach Notarius juratus Zungftschrb. mit paraphe.

Nicolas Finot meurt sans enfant en 1773. Les experts estiment la maison à 1 900 livres. La masse propre à la veuve est de 1 787 livres, celle propre aux héritiers présente un déficit 809 livres. L’actif de la communauté s’élève à 139 livres, le passif à 951 livres.

1773 (26.7.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 628) n° 30
Inventarium über Weiland Herrn Nicolas Finot geweßenen Wirths und Traiteur à la Ville neuve und burgers alhier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschaft aufgerichtet in Anno 1773.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Gütere, überall savon nichts ausgenommen, so Weiland herr Nicolas Finot im Leben geweßener Wirth und Aubergiste Zur Neuen Stadt oder à la Ville neuve auch burger alhier nunmehro seeliger, nach seinem den 11.ten jüngst Verfloßenen Monaths Junii aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlassenschaft ane heutig Zu End gemelten dato auf geschehenes Ansuchen, Erfordern und Begehren sowohl der Viel Ehr und Tugendbegabten Frauen Mariæ Catharinæ Agathæ Finot gebohrner De Chavasine dißorts hinterbliebener Wittib mit Herrn Amandeo Trombert Handelsmann und E E. großen Raths alhier Alten wohlverdienten Beÿsitzer verbeÿstandet, als auch herrn Johann Jacob Finot, Employé dans les finances des Defuncti Zweÿbandigen Bruders und ab intestato Verlaßenen eintzigen Erben (…) durch die frau Wittib selbsten wei auch Charlotte Remis und Françoise Moutier beÿde dienstmägde (…) So geschehen in der königl. Stadt Straßburg den 26.ten Julÿ 1773.
Bericht in gegenwärtiges Inventarium gehörig. Ohngeachtet beede nun Zerenntete Ehegatten in der gleich hernach eingetragenen Eheberedung ein ohnverändert Guth und folglich auch eine Ergäntzung stipulirt, so haben sie dannoch dero in den Ehestand gebrachte Nahrungen nicht inventiren noch verzeichnen laßen (…)

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Steltzen Gäßlein gelegenen a la ville neuve genanndten in dieße Verlaßenschafft gehörigen Gastbehaußung hat sich befunden
Höltzen und Schreinwerck. In der Kammer N° 6, In der Kammer N° 7, In der Kammer N° 8, In dem Zimmer N° 1 auf dem 2.ten Stock, Im Zimmer N° 2, Im Zimmer N° 4, In der Wohnstub auf dem 1. Stock, Im Saal
Eigenthum ane einer Gastbehaußung so des Beneficial Erben unverändert (E.) Nemlichen dreÿ Vierte Ttheil vor ohnvertheilt von und ane einer Zur Nuen Stadt oder la Ville neuve geschildeten Auberge oder Gastbehausung, höflein und Hoffstatt, mitallen deren übrigen Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg im Steltzen Gäßlein, anderseit neben E. E. Zunft Zur Steltz, anderseit neben N. Lettÿ dem Schloßer und hinten auf gedachte Zunft stoßend, so außer denen darauf hafteden hernach eingetragenen Passiv Capitalien freÿ leedig und eigen. Und ist diese gatze behaußung Kraft einer durch Herrn Samuel Werner Bau-Inspectorem und Herrn Sebastian Huber Werckmeister des Zimmerhofs gefertigten und Zu dießes Inventarii Concept gelieferten Abschatzung den dermaligen wahren Werth nach æstimirt worden vor 3800 fl. oder 1900 lb. hun also die hieher gehörige dreÿ Vierte Theile 1425 lb
Die Helfte dieser Behausung hat Defunctus seel. nach Maaßgaab einer in allhies. löbl. C C stub unterm 21. Januarÿ 1771 errichteten auf Pergam. gefertigten mit der Stadt Straßburg Insiegel verwahrter und hiebeÿ producirt gehabter aber wider Zurück gegebener Kauffverschreibung von nun auch weiland herrn Anton Finot seinem Vater käuflich an sich gebracht, die andere quart ist ihme dem defuncto seel. als anerstorben Elterich Guth Zuständig. Und die noch übrige quart ist Herrn Johann Jacob Finot des Defincti Bruder ebenfalls als Elterlich Gut gehörig. Außer erst angeregten Kauffverschreibung besagt ferner über diese behaußung ein in alhies. C. C. stub gefertigter pergamentener Kaufbrief de dato 6° Aug. 1745. außweisend welcher gestalten herr Antoine Finot des Vaters obige behausung von Herrn Jean Lecomte dem Tantzmeister erkauft habe. Weiter ein Gant Kaufbrief de dato 17. Junÿ 1739. beede letstere mit altem Lit. A. bezeichnet.
Series rubricarum hujus Inventarii. Bericht – Copia der Eheberedung
Der hinterbliebenen Wittib ohnveränderten Vermögens, Sa. Haußraths 30, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 2, Sa. goldener Ringe 3, Sa. Schulden 1750, Summa summarum 1787 lb
Diesemnach wird auch des Beneficial-Erben unveränderte Vermögenschaft verzeichnet, Sa. haußraths 15, Sa. Eigenthums ane einer Gastbehausung 1425, Summa summarum 1440 lb – Schulden 2250, In Compensatione 809 lb
Endlichen so wird auch die gemein und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 92, Sa. Silber geschirrs und Geschmeids 37, Sa. goldenen Ringleins 4 ß, Sa. Schulden 9, Summa summarum 139 lb – Schulden 951 lb, Theilbar passiv onus 812 lb
Beschluß und Stall summa 164 lb – Zweiffelhaffte und verlohrne Schulden 33 lb
Copia der Eheberedung (…) le 10° Juin 1765
Abschatzung Vom 29 Julÿ 1773. Auff begehren Weil. H. Anton fino des gewesener oberisten ist eine behausung alhie in der Statt Strasburg in dem Steltzen geslein gelegen, Ein seits Neben Meister Ledich dem Schloßer anderseit Neben ein Eck auff das allmend und hienden auff die Zunfft Zur Steltz stosent gelegen solche behausung besteht in einer gast Stuben Ferner in Ettlichen Stuben Zweÿ frantzoßen Camin Camern Zweÿ Kamern und eine Kuchen, Dar jber ist der dach Stuhl mit breitziglein belegt hat auch ein gewolbten und ein getrembten Keller und Kleinen hoff. Von uns unterschriebnen der Statt Strasburg Geschworne Werckmeister nach vorhero Geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Vmb Dreÿ Thausent acht hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Hueber.

Marie Catherine Agathe de Chavassine se remarie en 1777 avec le musicien Louis Joseph Wolff : contrat de mariage, célébration
1777 (5.2.), Not. Anrich (6 E 41, 1517) n° 144
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Herr Ludwig Joseph Wolff dießer Statt pensionirter musicant hieselbsten wohnhaft, eines
und die Viel Ehren und tugendbegabte frau Maria Catharina Agatha Finot geborne Dechavasine, weiland Hrn Nicolas Finot des gewesenen burgers und aubergisten dahier zurückgelaßenen Wittib beÿständlich Herrn Johann Willhelm Berga dießer Statt Cantzelisten, Es En Kleinen Raths alten wohlverdienteen beÿsitzers und burgers dahier andern orths
zu Straßburg auf Mittwoch de, 5. Februarÿ anno 1777 [unterzeichnet] Louis josepf Wolff, marie cathrine acathe finot ne dechavasien

Autre contrat de mariage chez le notaire royal Lacombe
1777 (12.5.), Not. Lacombe (6 E 41, 166) n° 28
Mariage – furent presens le Sr Louis Joseph Wolff fils de feu Sébastien Wolffgang Wolff marguiller de la cathédrale et de Catherine Geiger
De Marie Catherine Agathe née Schavasine veuve du Sr Nicolas Fino, aubergiste, assitée du Sr Felix Lhanneur avocat au Conseil souverain d’Alsace demeurant à oberenheim son beau frère et Sr Claude François Chavasine négociant son frère
communauté d’acquets partageable par moitié

Mariage, Illkirch (cath. f° 142)
Hodie 20. die Mensis Maÿ anno 1777 (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt D. ludovicus Josephus Wolff, Ecclesiæ Cathedralis Argentinensis Musicus Majorennis defuncti D. fabiani Sebastiani Wolff Summi Chori dictæ Eclesiæ Cathedralis dum vveret Sacristani et viventis Catharinæ Geiger Viduæ argentinensis filius legitimus, et Dna Maria Catharina Agatha de Chavasine defuncti D. Nicolai finot cauponis dum viveret vulgo Aubergiste et civis argentinensis relicta vidua per tres annoc continuos in Gansau hujus parochiæ apud D. Claudium Franciscum de Chavasine patrem suum ultimo commorta (signé) Louis Wolff, M; a de chavasine (i 146)

La maison revient à Jean Jacques Finot, employé dans les finances, qui épouse en 1772 Marie Barbe George, originaire de Belfort : contrat de mariage, célébration

1772 (8.5.), Not. Lacombe (6 E 41, 146)
Mariage – furent presents le Sr Jean Jacques Finot, employé dans les Finances d’Alsace demeurant à Strasbourg, fils majeur de feu Antoine Finot, bourgeois de Strasbourg et de feu Marie Anne Barthet, assisté de Nicolas Finot aubergiste son frère
Dlle Marie Barbe George, fille mineure de feu Sr Louis George, conseiller au Magistrat de Belfort, et De Madeleine Chaumont ses père et mère
communauté partageable par moitié

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 318)
Hodie 27 July Anni 1772 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Joannes Jacobus Finot argentinensis Secretarius apud Dominum Franciscum Theodosium Barbier de Tinan Consilium Regium, Receptorem Particularem reddituum Regiorum Provinciæ Alsatiæ et Commissarium Bellicum, filius legitimus majorennis et orphanus Antonii Finot et Mariæ annæ Bartel conjugum defunctorum et Dlla Maria Barbara Georges Belfordensis Dioecesis Bissuntinæ filia legitima minorennis et orphana Ludovicii Georges et Magdalenæ Chaumont conjugum defunctorum ambo in parochiâ Sti Laurentii hujate commorantes, Testes aderant (…) D: Nicolaus Finot civis hujas sponsi frater et D: Petrus Chaumont civis et mercator hujas sponsæ avunculus (signé) Finot, barbe george (i 162)

Marie Barbe George devient bourgeoise par son mari en 1776 à l’ancien tarif en apportant un enfant qui est lui aussi admis bourgeois. Les préposés pardonnent au mari d’avoir omis l’inscription. Registre d’inscription et registre de traitement des demandes
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 158
fr. Maria Barbara Georges von Belfort geb. erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Joh: Jacob Finot des hiesigen burgers Sohns, secretaire beÿ H. Barbier dem Receveur des finances und Commissaire des guerres, welchem der fehler des verheürathens condoniret worden, umb den alten burgerschilling, mit dem anhang, daß die selbige das Stallgeld von Zeit der copulation nach Zutragen habe, will dienen beÿ E. E. Zunfft der weinsticher, prom. den 28. aug. 1776.

(VI 286 bis, p. 397) Weinsticher No. 38. 28. Augusti 1776. fr. Maria Barbara Georges V. Belfort gebürtig, Weÿl. Louis Georges gewes. Gard magazin de l’artilerie daselbst mit Fr. Magdalena Chaumont Ehelicher Jungf. tochter H. Joh: Jacob Finot, des hiesigen B. u. Secretaire bey M: Barbier receveur de finances & Comissaire des guerres Ehefr. erweiset durch Vorgelegte schein Ihre Ehrliche geburt Wie auch Copulat. de anno 1772. daß Sie der Cath. Rel: Zugethan, u. Ihres mariti Stallgebühren richtigkeit und er das Zunftrecht beÿ E. E. Zunft der Weinsticher, Vertröstet worden 500 fl hat dieselbe baar dargezahlt u. als deren Wahren Eigenthum mit handtreu bekräfftiget, auch 100 fl. 5 ß beim B. Prot: deponiet Implorantin bittet E. E. unterthänig noch vorläufiger Condonation Ihres mariti fehlers im heurathen, Sie um den A. b. sch. des B.rechts Zu Vertrösten, Wie auch das Während dieser Ehe erziehltes Kind, nahmens Franciscus als eines B. Kind anzusehen u Sie ad articulum Zu admittiren, anbeÿ die B. h. h. G. anheim stellen ob jmpl. löb. Statt Stall nach Zutragen hatt.
Recepta a mariti um d. A. B.sch. das Kind nahmens Franciscus als eines b. K. anzusehen, die jmpl. das Stallgelt seit Ihrer Verheurathung nach zu tragen um der fehler im Heurathen Condonirt.

Jean Jacques Finot loue la maison au juriste Benoît Joseph Drouin Duvasois

1776 (15.3.), Not. Laquiante (6 E 41, 1058) n° 17,
Bail d’une année a commencer a courir le premier.avril prochain – Sr Jean Jacques Finot Employé dans la finance d’alsace
à Mre Jacques De Berard Baron Dalais De Môtelais chevalier de l’ordre Ral. de St Louis capitaine aide major au régiment du colonel general cavallerie en garnison à Strasbourg
La maison a Luy appartenante située en cette ville Rue des Echasses faisant le coin du petit carrefour desd. ruelles sans en rien excepter ny reserver – moyennant un loyer annuel de 500 livres tournois
Comparu Sr Benoit Joseph Drouin Duvasois Licencié ez loix (lequel a) loué les meubles à luy appartenants
Etat des meubles que M du Vasois a loué à Mre de Montalet capitaine aide major du Régiment de Cavalerie du Colonel général dans la maison du Sr Finot située des Echasses, Dans le sallon de compagnie, Dans la chambre a coucher au premier, Dans le cabinet entre le sallon et la chambre à coucher, Au second étage dans le poele à main droite, dans la chambre à coucher, dans la première mansarde a droite en montant l’escalier, dans la mansarde suivante, dans la mansarde suivante, dans la salle a mangé, dans la cuisine, dans le cabinet servant de garde robe entre la chambre à coucher du premier étage et le cabinet

Jean Jacques Finot vend la maison dite à la Villeneuve au contrôleur des postes Charles François Alexis Joseph Gaultier de Clermont

1782 (13.12.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 484
Sr Jean Jacques Finot employé des finances
à M Charles François Alexis Joseph Gaultier de Clermont controlleur des postes
une maison, petite cour, autres appartenances, droits et dépendances portante le nom de la ville neuve rue des Echasses, d’un côté Mre Litty serrurier, d’autre côté et derrière à la tribu des Echasses – moyennant 9000 livres tournois

Originaire de la paroisse Saint-Pierre de Maubeuge, Charles François Alexis Joseph Gaultier dit Clermont épouse en 1759 Marie Françoise Bena, veuve du cartier Joseph Beaufort dit Henry
Mariage, Weyersheim (cath. p. 259)
Hodie Die 9. Mensis Augusti anno 1759 (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt h. carolus franciscus alexius Josephus gaultier solutus pro Rege hic in provinciæ occupatus, oriundus ex parochiâ Sti petri in Maubeuge dioecesis cameracensis Dictus De Clermont a septem annis in parochia Sti Laurentii intra argentinam commoratis filius Dni francisco gaultier et D. Andriana Regina Fievet Defunctorum conjugum et D. Maria Francisca Benna vidua Defuncti Dni Josephi henrici Beaufort civis quondam argentinensis pariter ad præfatum Stum Laurentium parochiana (i 174, proclamation Saint-Laurent p. 32, i 18)

Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 63) Hodie 12. Mensis Julÿ Anno 1760 (…) fuit baptizata Johanna Antonia filia Dni Caroli Francisci Alexis Josephi Gaultier dicti Clermont Civis argentinensis et Dnæ Mariæ Franciscæ Bena Conjugum in hac parochia commorantium nata heri (i 21)

La veuve de Henri Beaufort, remariée au sieur Clermont, demande l’autorisation de continuer le métier de cartier
1759, Protocole des Quinze (2 R 171, incomplet)
(p. 562) Sambstags d. 19. Novembris – Freund nôe der samtlichen hiesigen Cartenmacher Ca. weÿl. Henri Beaufort gewesenen Cartenmachers hinterlaßene Wittib modo Sr Clermont Employé dans les fourages Ehefrau, producirt unterth. memor: und bitten mit beÿl. sub Litt. A et B pt° wiederrechtlichen fortführung ihrer profession Froereisen noâ citatæ bitt Cop: et T. O., obtinuit

Le commissaire des fourages Charles Alexis Gauthier dit Clermont devient tributaire à l’Echasse (le registre de bourgeoisie manque)
1759, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 197) Montags den 3. Xbris 1759 – Catholischer Leibzünfftiger
Sr Charles Alexis Gauthier dit Clermont Commissaire des fourages stehet vor prod. Cancelleÿ und Stall Schein Vom 14. 9.bris jüngst bittet ihme Vor einen Leibzünfftigen auf und anzunehmen. Erkandt willfahrt, jur: eod. dt. Vor das Kauff Gericht 1. lb 5 ß, und Vor das Zunfftrecht 2. lb ß

Le cartier Charles Alexis Gauthier dit Clermont qui a obtenu du maréchal de Broglie le droit de faire figurer ses armes sur les enveloppes et les cartes demande au cartier Jean Baptiste Benoist de déposer les objets aux armes de Broglie selon l’autorisation accordée par le père de l’actuel maréchal. Jean Baptiste Benoist demande un délai pour prouver que le droit obtenu par le pétitionnaire n’est pas exclusif.
(f° 258-v) Donnerstags den 29.ten 9.bris 1764 ist ein Kauffgericht gehalten
H Charle Alexis Gauthier dit Clermont Cartenmacher prod. einen Brief Vom 18. Martÿ Von Mons. le Marechal de broglio woraus ersichtlich daß Sr Marechal Ihme Klägern erlaubnus ertheilt seinen Wappen auf seine taffel und Enveloppe der Carten Zu setzen, bitt weilen H. Jean Baptiste Benoiste auch Cartenmacher allhier so Vor dießem Von gedachten Hn Marechal seel. H. Vatter die Erlaubnus gehabt seinen Wappen zu führen heutiges tags aber Von dermahligem Hn Marechal die Erlaubnus erhalten seinen Wappen zu führen daß Ihme möchte anbefohohlen werden die noch habende Modell gedachten Wappens auf die Zunfftstub Zu liefern und sich derselben nicht mehr Zu bedienen, wie solches Joseph Beaufort sein des Clägers Vorfahren so sie hochadel. Klinglinisch Wappen geführt auferlegt worden.
Hr Benoits Zugegen sagt er habe des seel. Hn Marechal Wappen schon geführet und durch herrn Lambert Inspecteur des Ponts et fossetz de cette province, welcher solches gleichfalls in persohn Versichern wird die Erlaubnus erhalten, auch des heutigen Hn Marechals Wappen Zuführen Zu welchem Ende Er Hr Marechal durch Ihne H Lambert gedachten Wappen auf Roth Siegelwachs getuckt so Er hiermit Vorlegt überreichen laßen bitt ein Monath Zeit um ein schrifftliche Erlaubnus Von Hn Marechal produciren Zu können, wiedrig. falls er effluxo termino will derselbe E: E: Gerichts Bescheid unterwerffen, Obbedittener Sr Lambert Zugegen Versichert daß das Vorgelegte Pittschafft Ihme Vor H. Marechal de broglio um Hn Benoiste ein Zuhändigen sich deßen auf der Enveloppe der Carthen oder sonsten Zugebrauchen überschickt worden, wiße aber nicht ob die Von H. Marechal Hn Clermont dem Clägern überschickte, die Hn Benoiste ertheilte Erlaubnus aufhebe.
Erkandt, seÿe beklagtem Hn Benoiste der gebettener termin Zuzulaßen effluxo termino aber solle als dann ergehen was rechtes, reserv. Exp.

La veuve de Henri Beaufort, femme du commis des fourrages Clermont, s’adresse aux Quinze après que les cartiers lui reprochent de continuer le métier de son mari, en déclarant en outre que son mari exerce deux métiers. La veuve argue que les cartiers s’appuient sur un règlement qui n’a cours qu’à Paris et que l’emploi temporaire de son mari qui cessera à la fin de la guerre ne vaut pas pour un métier. La commission estime que les arguments de la défenderesse sont pertinents. Ils déboutent les cartiers de leur demande en déclarant qu’ils peuvent obtenir un règlement s’ils le demandent. Compte rendu du jugement et expédition.
1760, Protocole des Quinze (2 R 172)
Cartenmacher weÿl. Henri Beaufort wittib modo Sr Clermont Commis des fourrages Ehefrau
(p. 129) Sambstags d. 15.ten Martÿ – Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen per eundem [H. secretarium Stædel] referiren, es hätten die samtliche Cartenmacher von hier Ca. weÿland Henri Beaufort gewesenen Cartenmachers wittib modo Sr Clermont Commis des fourrages Ehefrau d. 17.ten 9.bris jüngst beÿ MGHhh ein unterthäniges Memoriale und Bitten samt beÿl. sub Lit. a et b producirt und darinnen Vorgetragen, es habe Imploratische Wittib, nach dem tödtlichen hintritt ihres ersten Ehemanns, welch ein Cartenmacher gewesen, sich anderwärtig und Zwar an Sr Clermont einen Commis des fourrages verheurathet, und treibe dannoch die Cartenmacher profession fort, dieweilen nun niemand Zweÿ professionen Zugleich treiben dörffe, die Artickel über das, welche den Carthenmachern Zu Paris gegeben worden /:als welcher sich die hiesige Carthenmacher, in ermanglung eigener Artickel Zu bedienen gesonnen:/ expresse gebieten, daß wann ein Carthenmachers Wittib sich an einem andern, als von ihrer Profession verheurathe, so solle sie des Rechts Carthen zu machen verlustiget seÿn, demnach ergehe an MGhh. derer Imploranten gehorsamsten bitten in Gnaden Zu erkennen, daß die gewesene Beaufortische Wittib durch anderwärtige verheurathung an eine person welche nicht von dem Metier ist, sich derer Privilegien und Rechts Carthen Zumachen verlustiget, mithin ihr beÿ empflidlicher straf zu verbieten die Carthenmacher Profession ferner Zu treiben ref: exp: mit dem anerbieten ihr die etwann vorräthigen Waaren, welche sie nicht conserviren Kann und Verkauffen will, um derer Werth an zunehmen.
Hierauff habe Imploratische Wittib den 15.ten Xbris jüngst ihre unterth. Exceptionen juncto petito übergeben und darinnen gemeldet, daß das Carthenmachen in allhiesiger statt Kein handwerck seÿe, indeme die Cartenmacher Keine Von hiesiger Obrigkeit gegebene Artickel auffzuweisen hätten, die producirten articuli aber seÿen allein gegen die Pariser Carthenmacher Zu gebrauchen, und weilen sie dann nicht Zweÿ professionen treibe, in dem eine Entreprise als ein Handwerck oder Profession nahct angesehen werden Könne, als gelange an E. G. der Implorati, gehorsambstes bitten gnädig Zuerkennen, daß Klägere mit ihrer ohngegründeten Klag ab und Zur ruhe Zu Verweisen seÿen, mithin dißseitiger Principalin in das Zuküfftige wie biß dato Carthen Zu machen gnädig Zuerlauben idq. refus. Expens.
Auff geschehene Weißung seÿen, nôe derer Imploranten Vorgestanden Jean Baptiste Benoist, David Labory et Jean Claude Chanterre alle dreÿ Cartenmacher, welche sich auff dem Innhalt ihres Producti et petiti bezogen.
Françoise Clermont weÿl. Henri Beauforts des gewesenen Carthenmachers ehemalige Wittib, setze Ihren Exceptionibus annoch beÿ, daß nachdeme ihr erster Ehemann verstorben, dersembe Ihro nichts als die Cartenmacher Profession und dreÿ Kinder hinterlaßen, es habe sich aber einige Zeit dernach gefügt, daß Sr Clemont ihr heutiger Ehemann, sie geheürathet, welches sie einig und allein Zur besserer erziehung und unterhaltung ihrer Kinder gethan, dieser Ihr Ehemann seÿe auch sogleich Burger und Zu E. E. Zunfft Zur Steltz Zünfftig worden, dieser besagte Ehemann habe Zwar ein Kleines amt beÿ den fourages, allein solches seÿe eine blose Commission, und habe mit dem Krieg ein End, da nun die hiesige Cartenmacher weder Meisterschafft, Handwerck, Ordnung und Artickeln noch sonst einig Innungen halten auch biß anhero ein jeder ohne Verweißung einigen Lehrbrieff, wann er nur ratione des Burger Rechts præstanda præstirt ohne Hinderung männiglichs Carten mache, Könne und dörffe, als Verhoffe sie MGhh: werden Ihri zu unterhaltung ihrer Kinder gleiche Gnad wiederfahren lassen.
Auff seithen dere H. Deputirten habe man sonderlich darauff reflectirt, wie es bißhero mit Auffnahm der Cartenmacher allhier gehalten Worden, da sich dann befunden, daß, wann einer Burger und beÿ E. E. Zunfft Zur Steltz Zünfftig worden, ihme das Cartenmachen als eine freÿ sach Zugelaßen worden, da nun der Implorantin Ehemann ein gleiches gethan, so sehe man nicht warum er weniger Recht als andere Burger haben solle, der Vorwurff, als ob er Zweÿ Professionen treiben seÿe auch sehr nichtig, in deme die Commission so er würcklich hat, ad nutum revocabilis seÿ, auch nicht länger als der Krieg dauert, währen werde, was aber die Von denen Imploranten durch die Beÿl. sub Lts a. et b. producirte Artickel der Cartenmacher un der statt Paris betrifft, so seÿen solche nirgendswo als Zu gedachtem Paris applicable, auch sonst nirgends, am wenigsten aber hier observirt worden, Zum exempel in dem 3.ren articul ist Verordnet, daß ehe einer Meister werden kann, er sein Meisterstück solle Verfertiget haben, welches aber außer Paris nirgends geschehen, Wollten aber die hiesige Cartenmacher Vor das Künfftige Ordnung und Artickel haben, so würde Ihnen auff geziemendes Ansuchen nach billigkeit geholffen werden, Auß all diesen allegirten Ursachen und sonderlich da die heutige Imploratin Keine neue Boutique auffrichtet, sondern ihre eigene fortführet, hätten die Hh. Deputirte dafür gehalten, daß die Imploranten mit ihrem begehren abzuwießen, die Imploratin aber beÿ dem Recht Carten zu machen Zu manuteniren seÿe, compensatis expensis, wobeÿ jedannoch denen allhiesigen Cartenmachern ohnverwehrt seÿn solle, für das Künfftuge, Wann sie solches Zum besten Ihrer Profession vor nötig erachten würden, ordnung und Artickel Zu begehren, die Confirm: Zu MGhh. stellend. Erk. bedacht gefolgt.

(p. 221) Sambstags d. 17. Maji – Bescheid. Sambstags d. 15.ten Martÿ. In Sachen der samtlichen Carthenmacher allhier Imploranten an einem, entgegen und Wieder Weÿl. Henri Beaufort gewesenen Carthenmachers hinterlaßener wittib modo Sr Clermont Commis des fourrages Ehefrau, Imploratin, am andern theil, Auff prod. unterth. memor: samt beÿl. sub Lit. a et b juncto petito Wir geruhen Wollten Zuerkennen, daß die geweßte Beaufortische Wittib durch anderwärtige verheurathung an eine person welche nicht von dem Metier ist, sich derer Privilegien und Rechts Carthen Zumachen verlustiget, mithin ihr beÿ empflidlicher straff zu verbieten die Carthenmacher Profession ferner Zu treiben, ref: exp: mit dem anerbieten Ihr die etwann vorräthige Waaren, welche sie nicht conserviren Kann und Verkauffen will, um derer Werth an zunehmen.
Übergebene unterth. Exceptiones samt beÿgefügtem Bitten, Zu erkennen, daß die Imploranten mit ihrer ohngegründeten Klag ab: und Zur Ruhe Zu Verweisen seÿen, mithin der Imploratin in das Zuküfftige wie biß dato Carthen Zu machen gnädig Zuerlauben idq. [refus. Expens.] Gebettene, bewilligte und be[seßene De]putation auch all übrig derer [Parthen an]gehörtes Vor und Anbringen, [Ist derer] H. Deputirten abgelegter Relation [nach], daß die Imploranten mit Ihrem [begrehren] abzuwießen, die Imploratin a[ber beÿ dem] Recht Carthen zu machen Zu manu[teniren] seÿe, compensatis exp. wobeÿ jedann[och] denen allhiesigen Cartenmachern ohnve[rwehrt] seÿn solle, für das Künfftuge, Wann [sie] solches Zum besten Ihrer Profession [vor] nötig erachten würden, Ordnung und Artickel Zu begehren.

Charles François Alexis Joseph Gaulthier de Clermont hypothèque la maison en garantie de l’emploi de receveur de l’enregistrement qu’occupe son fils Charles André

1791 (29.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1121) n° 62
29 avril 1791. Administration générale des droits d’enregistrement et autres réunis. Acte de cautionnement – fut present Mr Charles François Alexis Joseph Gaulthier de Clermont Controlleur des postes à Strasbourg
le sieur Charles André Gaulthier de Clermont son fils dans l’emploi de Receveur de l’enregistrement a ingweiller
hypothèque, Savoir une Maison Scise a Strasbourg Rue des Echasses N° 4 aboutissant d’un côté a Mr La veuve Lidy d’autre à la Cidevant Tribu des Echasses derrière a lad. tribu par devant lad. Rue, Laquelle n’est hypothéquée que de 470 Livres, que le dit Sieur comparant affirme être en principal de la valeur de 12.000 livres tournois
enregistré f° 1 du 29 août

Alexis Gauthier dit Clermont meurt en 1794 en délaissant deux enfants

1794 (15 germ. 2), Not. Laquiante (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de feu Alexis Gauthier dit Clermont, inspecteur des postes, décédé le 5 germinal An 2, à la requête de Charles André Gauthier dit Clermont, distributeur des postes de l’armée du Rhin et Antoinette Gauthier dit Clermont dem. à Strasbourg ses enfants
la prisée des meubles monte à 2570 livres, argent comptant à 20.798 livres, dettes actives 33.600 livres
depend une maison à Strasbourg Rue des Echasses N° 4 estimée 14.000 livres, Total 66.968
acp 22 f° 109-v du 25 germ. 2

Françoise Bena meurt en délaissant une fille issue de son premier mariage et deux enfants du deuxième
1795 (14 brumaire 4), Strasbourg 6 (13), Not. Laquiante n° 2 (5. 9.br 1795)
Inventaire de la succession de Françoise Benna – à la requête de la Cit. Elisabeth Charlotte Beaufort épouse du Cit. Jacques Jaussaud Negociant de cette commune
Cit. Antoinette Gauthier ditte Clermont épouse du Cit. François Durantin Chef de Bureau des Contributions publiques du district de Strasbourg, Cit. Charles André Gauthier dit Clermont Controlleur des portes de Strasbourg, les héritiers naturels et représentans de feu la Cit. Françoise Benna, veuve en premières noces de feu le Cit. Henry Beaufort fabricant de cartes et veuve en secondes noces de feu le Cit. Charles François Joseph Gautier de Clermont vivant Inspecteur des Postes des Départements du Haut et Bas Rhin et Mont terrible (signé) Jaussaud, Charles André Gauthier dit Clermont)

dans la maison de la défunte Rue du dome N° 22
Meubles, dans le Poele, dans la chambre a côté, dans la Cuisine, Dans les mensardes, dans la cave
la Cit. Jaussaud a déclaré avoir acquis de la Cit. Clermont sa mere suivant Donation entre vifs passée en l’etude dud. notaire le 25. 9.bre 1778 la Maison qui appartient a lad. cit. Clermon situés rue du Dome N° 22, d’un côté la tribu des echasses de l’autre le Cit. Moyes Perruquier devant la rue derrière la tribu, moyennant une rente annuelle viagere de 480 livres, faisant en principal 15.800 livres
meubles 2008, numéraire 200, maison 15.800, passif 786 livres
Enregistrement, acp 37 F° 167 du 15 brumaire 4

Charles André Gaultier de Clermont épouse en 1793 Marie Louise Susanne Baumgarten
1793 (17.6.), Strasbourg 6 (5), Not. Laquiante n° 37
Contrat de mariage – Cit. Charles François Alexis Joseph Gaultier de Clermont, Directeur Général des postes de l’armée du rhin demeurant à Strasbourg, agissant pour et au nom du Cit. Charles Andrés Gaultier de Clermont commis au bureau des postes de lad. armée son fils
Cit. Marie Louise Susanne Baumgarten, fille majeure du Cit. Jean Baptiste Baumgarten, notable et membre du Conseil général de la Commune de Saarbourg et de Cit. Marie Joseph Catherine Henry
acp 16 f° 131-v du 19 – Le futur apporte 4000 livres. Il n’y a pas de désignation d’apports de la future épouse
Les futurs se donnent au survivant l’usufruit des biens du prémourant, plus le futur époux fait don matutinal à la future épouse de 1200 livres
Le père du futur époux a déclaré que le traitement de Son dit fils est de 600 livres par an

Les enfants Gauthier dit Clermont vendent la maison à Frédéric Hatterer, employé au département du Bas-Rhin

1794 (8 prairial 2), Not. Laquiante (minutes en déficit)
Vente par Charles André Gauthier dit Clermont distributeur des postes de l’armée du Rhin et Antoinette Gauthier dit Clermont sa sœur
à Frédéric Hatterer employé au Département du Bas-Rhin demeurant à Strasbourg
d’une Maison à Strasbourg Rue des echasses N° 4 avec 6 tonneaux 4 fourneaux, pour 30.510 livres
acp 23 f° 138 du 9 prair. 2

Fils d’Etienne Hatterer, cultivateur à Landser en Haute-Alsace, Frédéric Hatterer épouse en 1791 Marguerite Strohé, fille du menuisier Jean Jacques Strohé : contrat de mariage, célébration
1791 (6.3.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 228
Eheberedung – persönlich erschienen Hr Friederich Hatterer, Beamter beÿm Niederrheinisch. Departement und activ: Burger alhier H. Stephan Hatterer des Ackersmanns und activ: Burgers Zu Landser mit Weil: Fraun Maria Anna gebohrner Buchin ehelich erzeugt nach tod verlaßener Sohn, so majorennis und seiner Rechten selbsten genießet, als Hochzeiter an einem
So dann Jungfrau Margaretha Strohe Weil. H. Joh: Jacob Strohe des geweßenen Schreiner Meisters und Burgers alhier mit Fraun Catharina Elisabetha gebohrner Straubhaarin ehelich erzeugt nach tod verlaßene Tochter beiständlich H Joh: Ferdinand Strohé des Schreiner Meisters alhier ihres leiblichen Bruders als die Jungfrau Braut ane dem andern Theil
auf Sonntag den 6.ten Martii Anno 1791. [unterzeichnet] Hatterer, Marguareta Strohé

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 41)
Hodie 10. martii 1791 (…) sacro matrimonii vinculo Conjuncti fuere Stephanus Fridericus Hatterer filius solutus minorennis Stephani Hatterer et defunctæ Annæ Mariæ Boesch conjugum in Landser diœcesis Basiliensis Parochianus noster ex una, et Margaritha Strohé filia soluta defuncti Jacobi Strohé et Catharinæ Elisabethæ Straubarr Conjugum Parochiana nostra (signé) Hatterer, Marguerida Strohé (i 45)

Etienne Hatterer meurt en 1830 dans sa maison rue des Juifs en délaissant deux fils
Décès, Strasbourg (n° 2248)
Déclaration faite le 15 décembre 1830 du décès d’Etienne Hatterer, âgé de 68 ans, né à Lanser (Haut-Rhin), Caissier à la Recette générale du Département du Bas-Rhin, Epoux de Marguerite Strohé, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 14 du mois courant à trois heures de relevée dans la maison située N° 12, rue des Juifs, fils de feu Etienne Hatterer et de feue Anne Marie Busch (i 55)

1838 (14.5.), Strasbourg 12 (146), Me Noetinger n° 10.339
Frédéric Hatterer, percepteur des Contributions Directes à Bischoffsheim, et Victoire Louise Reyss ; Louis Adolphe Hatterer, médecin cantonal d’Erstein
recueilli dans la succession de leur père Frédéric Hatterer, employé à la recette générale du Bas Rhin, et Marguerite Strohé dont il sont seuls et uniques héritiers

(Etienne) Frédéric Hatterer vend aux enchères la maison à Marie Bernardine Rey, veuve de Paul Rouvray

1795 (1 germinal 3), Strasbourg 7 (32), Not. Stoeber n° 449
le Cit. Frédéric Hatterer domicilié en cette Commune
à la Cit. Marie Remondine née Rey Veuve de Paul Rouvray Negociant, pour 39.400 livres (signé) M. Bernardine Rey Veuve de Paul Rouvray
Une maison, petite cour, appartenances et dépendances sise Rue des Echasses N° 4, d’un côté la Cidevant tribu des Echasses d’autre à la Cit. Veuve Litti par derrière à lad. tribu pardevant à lad. rue, avec cinq trumeaux, deux petites tables à consol, un fourneau de fayence et trois autres de fonte, ainsi que l’acquéreur a obtenu lad. Maison par contrat passé devant Laquiante le 9 Prairial dernier de Charles André Gautier dit Clermont
N° 414 du 29 Pluvios 3. Adjudication – à la requête du Cit. Frédéric Hatterer Employé au département du Bas Rhin
il fut procédé à la vente et enchere publique d’une maison à lui appartenante sise en cette commune Rue des Echasses N° 4 abboutissant d’un côté la Cidevant tribu des Echasses d’autre à la Cit. Veuve Litti par derrière à lad. tribu pardevant à lad. rue, avec cinq trumeaux, deux petites tables à consol, un fourneau de fayence et trois autres des fonte, ainsi que l’acquéreur a acheté de Charles André Gonthier dit Clermont par Contrat passé devant Laquiante le 9 Prairial dernier – criée à 38.000 livres – a offert le Cit. François Langenbacher 38.900 livres
le 9 ventose 3, le Cit. François Langenbacher 39.100 livres
le 26 ventose 3, surmise faite par le Cit. Simon Mühé Negociant 39.400 livres
Enregistrement, acp 32 F° 22-v du 5 germ. 3

Marie Bernardine Rey loue la maison au marchand parfumeur Perroux (Pierre Charles Perroux)

1795 (27 messidor 3), Strasbourg 1 (9), Not. Lacombe n° 46
Bail dont la durée n’est pas mentionnée – C. Marie Bernardine Rey Veuve de Paul Rouvray
au C: Perroux marchand Parfumeur
la maison qui appartient à la bailleuse rue des Echasses N° 4, moyennant un loyer annuel de 450 livres
Enregistrement, acp 36 F° 14 du 28 mess. 3

Inventaire dressé après la mort de la locataire Catherine Prevost

1816 (25.6.), Strasbourg 12 (64), Not. Wengler n° 9617
Inventaire de la succession de Catherine Prevost habitant de la ville de Strasbourg décédée le 10 juin 1816 – à la requête de François Prevost ci devant tailleur d’habits père et tuteur naturel de ses trois enfants procréés avec Elisabeth Catherine Alberoni nommés Catherine née le 15 juillet 1804, Philippe François né le 22. octobre 1805, Marie Jean Joseph né le 22 février 1807, seuls et uniques héritiers de leur tante par testament reçu par le soussigné notaire le 25 février 1815 enreg. 10 de la présente année
en présence de Joseph Minoux ci devant négociant chez lequel la défunte a logé est est décédée rue des Echasses n° 4
actif 9769 fr
enreg. f° 173 du 3.7.

Marie Bernardine Rey vend la maison au marchand de vins Jean Georges Wittmer moyennant 8 000 francs

1830 (7.7.), Strasbourg 1 (59), Me Rencker n° 7588
Marie Catherine Bernadine Rouvray veuve de Michel André Frindel
à Jean Georges Wittmer, marchand de vin
une maison avec petite cour, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Echasses n° 4 d’un côté la ci devant tribu des Echasses, d’autre le Sr Kirschner serrurier, devant la rue des Echasses, derrière la ci devant Tribu – à la venderesse de la succession de sa grand mère Marie Bernardine Rey veuve de Rouvrai de laquelle elle était seule et unique héritière. La veuve Rouvrai a acquis ladite maison de Frédéric Hatterer, employé au département du Bas Rhin, par acte reçu M° Stoeber le 27 messidor 3 Ledit Hatterer l’a acquis de Charles André Gauthier dit Clermont par acte reçu par Laquiante notaire le 8 prairial 2 – moyennant 8000 francs
acp 200 (3 Q 29 915) f° 39-v du 8.7.

L’employé Jean Georges Wittmer épouse en 1824 Louise Caroline Schomertz : contrat de mariage, célébration
1824 (21.7.), Strasbourg 7 (69), Me Stoeber n° 7658
Contrat de mariage – Jean Georges Wittmer, employé aux impots indirects, fils majeur de feu Jean Georges, Wittmer rentier, et feu Marie Anne Mechlin
Louise Caroline Chomertz majeure
Enregistrement, acp 169 F° 66 du 22.7. – communauté d’acquets partageable par moitié
N° 7692, 31 juillet – Inventaire après contrat de mariage du 21 juillet des apports de Jean Georges Witmer, employé aux impots indirects, et Louise Caroline Chomertz Contrat de mariage dressé par le soussigné notaire le 21 juillet de la présente année
le mari 54 534 fr, la femme 4324 fr
acp 169 F° 97 du 6.8.

Mariage, Strasbourg (n° 260)
Acte de mariage célébré à dix heures du matin le 24 juillet 1824. Jean Georges Wittmer, Majeur d’ans, né hors le mariage le 12 décembre 1792 à Strasbourg, Employé des Contributions directes, déclaré fils mais non reconnu de Jean Georges Wittmer et de feu Anne Marie Michel, Louise Caroline Schomertz, Majeure d’ans, née hors le mariage le 16 fructidor an VII à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Barbe Schomerz, non mariée, ci présente et consentante (signé) Jean George Witmer, Louise Caroline Chomertz (i 21)

Jean Georges Wittmer se remarie en 1826 avec Jeanne Caroline Baltz
1826 (28.11.), Strasbourg 7 (74), Me Stoeber n° 9436
Contrat de mariage – Jean Georges Witmer, rentier veuf sans enfant de Louise Caroline Chomertz
Jeanne Caroline Baltz fille majeure de feu Jean Baltz, employe au roulage et de feu Caroline Maurer
Enregistrement, acp 181 F° 120-v du 2.12. – communauté d’acquets partageable par moitié

Jean Georges Wittmer meurt en 1831 en délaissant deux enfants naturels

1831 (16, 20, 23.8.), Strasbourg 15 (50), Me Lacombe n° 9321
Inventaire dans une maison sise rue des Echasses n° 4 de la succession de Jean Georges Witmer, marchand de vins décédé à Schiltigheim le 1 août courant – à la requête de I. Jeanne Caroline Baltz la veuve
II. Alexis Joseph Sablin, employé à la direction des Contributions indirectes, tuteur datif de Dorothée Julie Frédérique Wittmer âgée de 17 ans et Jean Edouard Wittmer âgé de 15 ans – Testament olographe du 28 juin dernier déposé au rang des minutes ed M° Lacombe – en présence de Charles Alphonse Ensfelder, commis négociant, subrogé tuteur des enfants mineurs – Contrat de mariage dressé le 28 novembre 1826 par M° Stoeber

immeuble, succession et communauté, une maison avec appartenances & dépendances rue des Echasses n° 4 faisant le coin de cette même rue , d’un côté la propriété du Sr Kirschmars serrurier, d’autre celle du Sr Dietrich – acquise par actr reçu M° Rencker me 7 juillet 1830, estimée à la somme de 10.000 fr
[mention marginale :] La vente par licitation de cette maison adjugée à Jean Hubert Jacques devant M° Lacombe le 30 janvier dernier et déclaration de command pour 15.000 francs
dans un petit salon au rez de chaussée, dans une pièce à côté, dans la cuisine, dans la distillerie, Dans le corridor, Dans un salon au premier étage, Dans un sallon à côté, Au second étage, dans diverses pièces, Dans la chambre principale, Dans la cave de la maison rue des Echasses, Au magasin, Dans une cave au dessous d’une maison derrière les Petites arcades n° [blanc], Dans une cave au dessous de la maison Besson près de l’Hôpital militaire, Dans la cave rue du Vieux Marché aux Grains, Dans la cave de la maison Besson
acp 205 (3 Q 29 920) f° 34 du 25.8. – meubles 17.201 fr, argent 986 fr, créances actives 10.176 fr, total de l’actif 28.364 fr
acp 208 f° 107, suite

Jeanne Caroline Baltz se remarie en 1832 avec le commis négociant Charles Alphonse Ensfelder
1832 (27.6.) Strasbourg 15 (51), Me Lacombe n° 9655
Contrat de mariage – Charles Alphonse Ensfelder, commis négociant, fils de feu François Geoffroi Ensfelder, négociant, et de Sophie Wilhelmine Leiter
Jeanne Caroline Baltz veuve de Jean Georges Wittmer
Enregistrement, acp 211 F° 35 du 2.7. – communauté d’acquets partageable par moitié

M° Lacombe 28 juin – Consentement par Sophie Wilhelmine Leiter veuve de François Geoffroi Ensfelder, négociant, au mariage de son fils Charles Alphonse Ensfelder, commis négociant à Strasbourg, avec Jeanne Caroline Baltz veuve Wittmer à Strasbourg
Enregistrement, acp 211 F° 34 v du 2.7.1832

Les héritiers de Jean Georges Wittmer vendent aux enchères à Jean Hubert Jacques la maison décrite dans un rapport d’experts

1832 (30.1.), Strasbourg 15 (50), Me Lacombe n° 9505
Adjudication sur licitation. Dépôt du Cahier des Charges n° 9399, 16 novembre – 1. Jeanne Caroline Baltz veuve de Jean Georges Wittmer, marchand de vins poursuivant la licitation par le ministère de Me Klauhold avoué près le Tribunal Civil ; 2. Alexis Joseph Sablin, employé à la direction des contributions indirectes comparant par M° Theis, avoué en qualité de tuteur datif Dorothée Julie Frédérique Wittmer âgée de 17 ans et Jean Edouard Wittmer âgé de 15 ans, enfants naturels de Jean Georges Wittmer institués par le défunt suivant testament olographe du 28 juin 1831 – en présence de Charles Alphonse Ensfelder, commis négociant, subrogé tuteur
à Antoine Wendra, architecte ou son command pour 15.480 francs
Déclaration de command pour Jean Hubert Jacques propriétaire à Strasbourg, le 31 janvier
Désignation de la maison. Cette maison est sise à Strasbourg rue des Echasses n° 4, d’un côté Wenceslas Kretschmar, d’autre le Sr Dietrich. Elle consiste un un seul bâtiment, une petite cour avec écurie et un bucher au dessus, un rez de chaussée sur deux caves dont la première est sous solives avec entrée dans la rue et la seconde attenante est voutée, le puits avec pompe et auge se trouve devant la maison et est mitoyen avec deux voisins. En entrant dans la maison, corridor au fond, escalier et lieux d’aisances, à gauche une salle et une chambre servant de magasin à droite une cuisine et buanderie derrière la quelle est l’entrée de la cour et l’écurie. Le premier étage contient la cage de l’escalier un salon avec cheminée en marbre et deux chambres. Le second étage renferme la cage d’escalier, trois chambres et une cuisine. Dessus comble à la mansarde renfermant cage d’escalier et vestibule servant aussi de cuisine, cinq chambres et un cabinet, Au dessus un grenier avec deux séparations, la couverture est en tuiles doubles
Etablissement de la propriété, Jeanne Caroline Baltz la veuve est propriétaire de moitié de la maison pour avoir participé pour autant à la communauté suivant contrat de mariage reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 28 novembre 1826, l’autre moitié aux mineurs enfants nés hors mariage du susdit Wittmer défunt par lui reconnus, institués héritiers par testament déjà relaté, comme le constate l’inventaire dressé le 16 août 1831. Ledit Wittmer l’avait acquise de Marie Catherine Bernardine Rouvray veuve de Michel André Frindel, suivant acte reçu par M° Rencker le 7 juillet 1830 transcrit au bureau des hypothèques volume 237 numéro 21, Ladite Frindel héritière de la succession de sa grand mère Marie Bernardine Rey veuve Rouvray de laquelle elle était seule et unique héritière. La veuve Rouvray l’avait acquis de Frédéric Hatterer, employé au Département du Bas Rhin, suivant contrat reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 1 germinal 3. Le Sr Hatterer l’a acquis de Charles André Gauthier dit Clermont par acte M° Lacombe le 8 prairial 2 – mise à prix 10.000 fr, rapport d’experts du 27 octobre 1831, le 16 novembre 1831
Adjudication préparatoire, 30 décembre n° 9448. Jugement du tribunal civil en date du 4 décembre 1831, rapport d’experts – adjudication définitive 19 janvier n° 9489, surmise n° 9490 le 19 janvier
Rapport d’experts [joint] 7. 8.bre, Emmanuel Stuber, Gédéon Emmanuel Stuber, Georges Mathias Blanck et Philippe Jacques Hennenberg les trois architectes (…) nous avons pris le détail en commençant par le rez de chaussée sur deux caves [supra]
acp 206 (3 Q 29 921) f° 153 Cahier des charges – acp 207 (3 Q 29 922) f° 106-v Adjudication préparatoire – acp 207 (3 Q 29 922) f° 190 Adjudication et surmise
Enregistrement, acp 208 F° 28 du 31.1.

Originaire de Trieux près de Briey, le tailleur Jean Hubert Jacques épouse en 1797 Thérèse Antoine, originaire de Steinbourg
Mariage, Strasbourg (n° 642)
Cejourd’hui 25° Fructidor l’an V de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Hubert Jacques, âgé de 28 ans, tailleur, domicilié en cette commune depuis trois ans, natif de Trieux, canton de Saucy Département de la Moselle, fils de feu Louis Jacques, charron audit lieu, et de feüe Marguerite Antoine, de l’autre part Thérèse Antoine, âgée de 23 ans, domiciliée en cette commune depuis 5 ans, native de Steinbourg, canton de Saverne, département du bas-rhin, fille de feu François Antoine, tonnelier audit lieu, et de feüe Marie Anne Amarian. Lesquels futur époux étaient acompagnés de Louis Jacques, agé de 22 ans, tailleur, frère du futur (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 21 février 1769 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 25 avril 1774 (signé) Hubert Jacques, Theress antoine (i 127)

Thérèse Antoine meurt en 1810 en délaissant trois enfants
1810 (12.10.), Strasbourg 11 (9), Not. Thurmann n° 913
Inventaire de la succession de Thérèse Antoine, épouse de Jean Hubert Jacques, tailleur d’habits, décédée le 21 avril dernier – à la requête du veuf, tuteur naturel de Marguerite, Louise, Amélie – en présence de Guillaume Philippe Mallarmé, huissier audiencier près la cour criminelle, subrogé tuteur desdites mineures
en la maison du decès rue de la mésange n° 6
mobilier, garde robe, argenterie 2076 fr
pas de contrat de mariage, sa femme avait hérité de sa mère à Saverne 2000 fr, passif 6000 fr
Enregistrement, acp 115 f° 153-v du 17.10.

Jean Hubert Jacques se remarie avec Louise Maag, originaire de Lauterbourg
1834 (2.9.), Strasbourg 15 (56), Me Lacombe n° 10.515
Contrat de mariage – Jean Hubert Jacques, rentier veuf avec enfants de Thérèse Antoine
Louise Maag, majeure demeurant chez le Sr Jacques, fille majeure d’André Maag, serrurier à Lauterbourg et de feu Louise Vare
Enregistrement, acp 226 F° 191-v du 5.9.- communauté réduite aux acquets

Etat des biens de Jean Hubert Jacques
1837 (28.9.), Strasbourg 15 (62), Me Lacombe n° 1302
à la requête de la veuve Louise Maag, donataire d’une part d’enfant suivant contrat de mariage reçu M° Lacombe le 2. 7.bre 1834, 2. M. Charles Schaeffer, huissier audiencier au tribunal civil de première instance, mandataire de 1. Marguerite Jacques épouse de Georges Ruedhard, employé à la mairie à Strasbourg, 2. Louise Jacques épouse de Joseph Kopf, caissier à la recette générale du Bas Rhin, 3. Joseph Kopf tuteur d’Amélie Jacques, majeure à Saverne, interdite, suivant jugement du tribunal civil de Saverne le 30 août 1834, 4. Sr Ruedhardt subrogé tuteur, héritiers de leur père
maison mortuaire rue d’Or n° 30
Enregistrement, acp 253 F° 54 du 7.10.

Marie Louise Maag se remarie en 1842 avec le préposé des douanes Jean Pierre Sauvay
Mariage, Strasbourg (n° 70)
Du troisième jour du mois de février l’an 1842 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean Pierre Sauvay, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 22 janvier 1786 à Ramonchamp (Vosges) domicilié à Strasbourg, Préposé des Dounes, fils de feu Jean Nicolas Sauvay, Journalier décédé à Rupt (Vosges) le 2 Germinal an X et de feu Catherine Bischoffe décédée à Ramonchamp le 4 juillet 1827 et de Louise Maag, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 Messidor an XIII à Lauterbourg (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, veuve de Jean Hubert Jacques, propriétaire décédé en cette ville le 18 septembre 1837, fille d’André Maag, serrurier domicilié à Lauterbourg et de feu Louise Voirot décédée à Lauterbourg le 8 janvier 1816 (i 36)

Veuve de Jean Hubert Jacques et de Jean Pierre Souvay, Marie Louise Maag meurt en 1871 en délaissant pour héritiers ses deux frères
1871 (6.2.), Strasbourg 5 (52), Not. Laurent Hoffherr n° 16
Inventaire après le décès de Mad. Veuve Jean Pierre Souvay née Louise Maag
L’an 1871 le Lundi 6 février à deux heures de l’après-midi A Strasbourg en la maison située rue des couples N° 4 où est décédée le 23 janvier 1871 Mad. Veuve Souvay ci après nommée. A la requête de 1. M. Jean Baptiste Maag, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, rue des veaux N° 17, agissant en son nom personnel, 2. Et M. Auguste Weiss, notaire à la résidence de Strasbourg y demeurant et domicilié, ledit M° Auguste Weiss au nom et comme représentant M. Georges Adam Maag, propriétaire demeurant et domicilié à New-York (Amérique) commis à cet effet par ordonnance de M. le Président du conseil de guerre de Strasbourg à défaut de Président du tribunal civil (…) M. M. Maag frères germains habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour moitié de Mad. Louise Maag leur sœur germaine veuve en premières noces de M. Jean Hubert Jacques et en secondes noces de M. Jean Jacques Souvay en son vivant douanier
Titres de propriété. Expédition d’un acte par devant M° Lacomne notaire à Strasbourg le 3 mai 1852 par lequel M. Jean Pierre Souvay, brigadier des douanes en retraite demeurant et domicilié à Strasbourg rue de la Krutenau N° 165 a fait donation entre vifs dans le cas où elle lui survivrait au profit de Mad. Catherine Louise Maag son épouse autorisée veuve sans enfant en premières noces de M. Hubert Jacques de la pleine propriété de l’universaliyé de tous les biens meubles et immeubles composant sa succession sans exception.
La deuxième est l’acquit des droits de mutation payés par Mad. Souvay après le décès de son mari arivé à son domicile à Strasbourg le 21 juillet 1856, ces droits se sont élevé à la somme de 111 francs
acp 597 (3 Q 30 312) f° 42 du 16.2. (Sterbefall erklärt den 22. Januar 1873) Es hängt vom Nachlass ab 1) Mobilien 467, 2) Schuldscheine 5000, 3) drei obligationen Spanische Nord Bahn, 4) 133 Renten 3 %, 5) Sparkasse 21, 6) Pension 40

Jean Hubert Jacques vend la maison au marchand de vins Michel Bader et à Sophie Burger moyennant 15 000 francs

1834 (15.3.), Strasbourg 7 (86), Me Stoeber n° 15.154
Jean Hubert Jacques, propriétaire, veuf de Thérèse Antoine
à Michel Bader, marchand de vin, et Sophie Burger
1. Désignation de l’immeuble vendu, une maison à rez de chaussée et deux étages, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Echasses n° 4 entre MM Flamme et Dietrich, derrière les héritiers Rhein – Origine de la propriété, acquis par licitation de Jeanne Caroline Baltz veuve de Jean Georges Witmer, marchand de vin et ses deux enfants reconnus Dorothée Julie Frédérique et Jean Edouard les Witmer, héritiers institués par testament olographe du 28 juin 1831 présenté au tribunal civil et déposé au rang des minutes de M° Lacombe le 5 août même année, inventaire dressé par M° Lacombe le 16 août 1831, Simon vente reçue M° Lacombe le 19 janvier 1832 transcrit au bureau des hypothèques volume 253 n° 102. Ledit Witmer l’a acquise de Marie Catherine Bernardine Rouvroy veuve de Michel André Frindel par acte reçu M° Rencker le 7 juillet 1830 transcrit au bureau des hypothèques volume 237 numéro 21. Mde Frindel l’a hérité de sa grand mère Marie Bernardine Rey veuve Rouvroy de laquelle elle était seule héritière, la veuve Rouvroy l’a acquis de Frédéric Hatterer, employé à la recette générale du Département du Bas Rhin par devant M° Stoeber le premier germinal 3. Ledit Hatterer l’a acquis de Charles André Gauthier, par acte M° Laquiante le 8 prairial 2 – 15.000 fr
Enregistrement, acp 224 F° 7-v du 24.3.

Originaire de Zellwiller, le tonnelier Jean Michel Bader épouse Sophie Burger en 1831
Mariage, Strasbourg (n° 202)
Du 28° avril 1831 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean Michel Bader, majeur d’ans, né en légitime mariage le 12 Prairial an VII à Zellwiller (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, Tonnelier, fils de feu Jean Michel Bader, tonnelier décédé en cette ville le 15 janvier dernier, et de feu Catherine Martz, décédée à Zellwiller le premier juillet 1819, et de Sophie Burger, majeure d’ans, née en légitime mariage le 26 Fructidor an XI à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu François Burger, ancien Fruitier, décédé en cette ville le 14 janvier 1829, et de Salomé Kollmer, domiciliée en cette ville, ci présente et consentante (signé) Johan Michel Bader, Sophie Burger (i 47)

Registre de population 600 MW 201, rue des échases N° 4, f° 755
Bader, Michel, 1802, Zellwiller, propr. et aubergiste, cath. (à Strasbourg depuis) 1830, (sorti) 3. 7bre 50, rue de la Madel. 24
id. née Burger, Sophie, 1803, Strasbourg, prot.
id. Michel-Auguste, 1834 id. cath.
id. Mathilde-Caroline, 1836 id.
id. Henri-Albert, 1838 id.
id. Marie Emilien 1842 id.
id. François-Eugène, 1843 id.
id. Ch.-Alphonse, 1846 id.

Michel Bader et Sophie Burger hypothèquent la maison au profit du baron Eugène de Wangen comte de Géroldseck aux Vosges

1853 (24. 7.br), Strasbourg 15 (90), Not. Momy (Hippolyte) n° 890
Obligation su 24 septembre 1853 – Ont comparu Mr Michel Bader, Marchand de vins et Dame Sophie Burger, son épouse de son mari autorisée à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont déclaré devoir
à Monsieur le baron Eugène de Wangen Comte de Géroldseck aux Vosges, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg ci présent et acceptant, la somme principale de 7000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, une Maison avec droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des échasses n° 4 entre la propriété du Sr Mehl, cidevant Flamm et celle du Sr Keller, cidevant Dietrich. Les époux Bader affirment 1° qu’ils sont légitimes propriétaires et tranquilles possesseurs de ladite Maison, que cet immeuble est franc et libre de toutes dettes et hypothèques généralement quelconques, à l’exception de la somme de 15.000 francs qu’ils doivent à M. le baron de Wangen, comparant qui a acquitté cette maison à leur décharge pour solde du prix d’acquisition de la maison susdécrite aux termes d’un acte contenant quittance subrogatoire reçu par M° Lacombe alors notaire à Strasbourg prédécesseur de M. Momy le 25 mars 1845

Michel Bader et Sophie Burger louent la maison au marchand de vins Charles Michel Spehner

1860 (27.1.), Strasbourg 15 (101), Not. Momy (Hippolyte) n° 6016
Bail – Sont comparus Monsieur Michel Bader, marchand de vins, & Dame Sophie Burger son épouse, dument assistée et autorisée, demeurant et domiciliés ensemble en la Ville de Strasbourg, lesquels ont, par ces présentes, déclaré louer à titre de Bail à loyer pour trois années consécutives qui commenceront à courir le 25 mars prochain pour finir à pareil jour de l’année 1863.
à Monsieur Charles Michel Spehner, marchand de vins, demeurant et domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant, sous le cautionnement solidaire du sieur Pierre Schneider, propriétaire demeurant en la même ville
Une maison entière située à Strasbourg rue des Echasses N° 4, élevée sur cave, de rez de chaussée, deux étages, mansardes et grenier, tenant d’un côté au sieur Koehren menuisier de l’autre côté & par devant donnant sur la rue des Echasses, par derrière sur la propriété du Sieur Fey. (…) Dans ce bail sont compris les objets mobiliers suivants savoir, les poêles avec leurs cors & pierres au nombre de sept tous en fayence placés aux divers étages de la maison, deux pots économiques dans a cuisine du rez de chaussée avec leurs couvercles & un chaudron en cuivre servant à la lessive – Ce bail est en outre fait moyennant un loyer annuel de 1100 francs
acp 485 (3 Q 30 200) f° 19 du 1.2.

Le syndic de la faillite de Michel Bader vend la maison au baron Eugène de Wangen comte de Géroldseck aux Vosges

1860 ; Strasbourg 15 (102), Not. Momy (Hippolyte)
Cahier des charges du 13 juillet 1860. Sont comparus Monsieur Eugène Rémond, ancien greffier au tribunal de commerce séant à Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, agissant en qualité de syndic de la faillite du Sieur Michel Bader, marchand de vins domicilié à Strasbourg, fonction dans laquelle il a été confirmé par Jugement du tribunal de commerce de Strasbourg en date du 30 mars dernier enregistré, Et Monsieur Michel Bader, ancien marchand de vins demeurant et domicilié à Strasbourg, lesquels ont expose que Monsieur Remond en sa qualité sus exprimée & en vertu de l’autorisation à lui octroyée par M.. Stromeyer, juge suppléant près le tribunal de commerce, commissaire de ladite faillite en vertu de son ordonnance en date du 7 juin 1860, & Monsieur Bader, ont présenté requête à M. le Président du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg à l’effet de faire ordonner par ledit tribunal la vente de l’immeuble qui sera ci aprés décrit & dépendant de la faillite du dit Sieur Bader (…)
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison, élevée sur cave, composée d’un rez de chaussée, deux Etages, mansardes & grenier, avec droits, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg rue des Echasses N° 6, d’un côté le Sieur Koehren menuisier de l’autre côté & par devant la rue des Echasses & par derrière la propriété du Sieur Fey, serrurier
Etablissement de la propriété. Cette maison a été acquise par M. Bader, l’un des comparants,d’un sieur Jean Hubert Jacques, propriétaire demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Stoeber le jeune & son ollègue, Notaires à Strasbourg le 15 mars 1834, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 avril suivant volume 281 numéro 49, inscrit d’office le même jour volume 231 Numéro 366. Cette vente a eu lieu moyennant le prix de 15.000 francs (…). Le Sieur Jean Hubert Jacques, ci-dessus qualifié, s’est rendu adjudicataire de la maison dont s’agit moyennant le prix de 15.480 francs suivant procès verbal d’adjudication définitive reçu par M° François Lacombe & son collègue, Notaires à Strasbourg, le 30 janvier 1835 & déclaration de command passée devant le même notaire le lendemain 31, ces deux actes enregistrés. Cette maison dépendait de la communauté qui avait existé entre entre feu M. Jean Georges Wittmer en son vivant marchand de vins à Strasbourg & dame Jeanne Caroline Baltz, sa veuve survivante, et la vente par licitation en avait été ordonnée par Jugement du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg rendu le 4 novembre 1831, enregistré & signifié. (…) Monsieur Jean Georges Wittmer ci-dessus qualifié a fait acquisition de ladite maison sur dame Catherine Bernardine Rouvray veuve du sieur Michel André Frindel, ancien employé des contributions indirectes demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Rencker et son collègue Notaires à Strasbourg le 7 juillet 1830, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 9 juillet 1830. volume 237 numéro 21. Dans ce dernier contrat il a été établi que
Cet immeuble est échu à la dame venderesse dans la succession de sa grand Mère dame Marie Bernardine Rey veuve Rouvray, de laquelle elle était seule héritière. Madame la veuve Rouvray l’avait acquise du Sieur Frédéric Hatterer, Employé du Département du Bas Rhin, par contrat passé devant M° Stoeber alors Notaire en cette ville le premier germinal an Trois. Et le Sieur Hatterer en était devenu propriétaire propre l’avoir acquis de Charles André Gauthier dit Clermont en vertu d’un contrat passé devant M° Laquiante, ancien notaire à Strasbourg le huit prairial an deux
Bail. La maison ci-dessus désignée est louée pour trois années entières et consécutives qui ont commencé à courir le 25 mars 1860. pour finir à pareil jour de l’année 1863 au Sieur Charles Michel Spehner, marchand de vins demeurant à Strasbourg sous le cautionnement solidaire du Sieur Paul Schneider, propriétaire, demeurant en la même ville, moyennant un loyer annuel de de 1100 francs (…) ainsi que le tout résulte d’un contrat de Bail dressé par M° Momy l’un des notaires soussignés le 27 janvier 1860
Mise à prix. Le Tribunal civil de Strasbourg par son jugement du 18 juin dernier ci-dessus relaté a fixé la mise à prix de la Maison à vendre à la somme de 17.000 francs
Charges, clauses et conditions (…) – acp 490 (3 Q 30 205) f° 13 du 14.7.
N° 6550. Adjudication, 7 août 1860 – Il a été allumé successivement diverses bougies pendant la durée desquelles une mise a été faite par M. Georges Schelbaum, licencié en droit demeurantà Strasbourg qui en a porté le prix à 17.100 francs
Et à l’instant M. Schelbaum a déclaré avoir misé pour et au nom de M. Eugène baron de Wangen de Geroldseck aux Vosges, propriétaire demeurant à Strasbourg, son mandataire
acp 490 (3 Q 30 205) f° 95-v du 16.8.

Le baron Eugène de Wangen, comte de Géroldseck aux Vosges loue à nouveau la maison au marchand de vins Charles Michel Spehner

1862 (30. 7.bre), Strasbourg 15 (107), Not. Momy (Hippolyte) n° 8339
Bail du 30. 7.bre 1862 – A comparu Monsieur le Baron Eugène de Wangen, comte de Géroldseck aux Vosges, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a déclaré donner à loyer pour six années consécutives qui commenceront à courir le 25 mars 1863 pour finir à pareil jour de l’année 1869.
à Monsieur Charles Michel Spehner, Marchand de vins, demeurant et domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant,
Une maison située à Strasbourg, rue des Echasses N° 6, élevée sur cave, de rez de chaussée, deux étages, mansardes et greniers, tenant d’un côté au sieur Koehren menuisier de l’autre côté et par devant donnant sur la rue des Echasses, par derrière sur la propriété du Sieur Fey. (…) Mr Spehner déclarant connaître parfaitement, étant locataire actuel dudit immeuble en vertu d’un bail reçu par M° Momy l’un des notaires soussignés qui en a la minute et son collégue le 27 janvier 1860, enregistré – Ce bail est en outre fait moyennant un loyer annuel de 1200 francs
acp 514 (3 Q 30 229) f° 71 du 1. 8.br

La maison est décrite lors de l’inventaire dressé en 1865 après la mort du baron Eugène de Wangen, comte de Géroldseck aux Vosges
Ses héritiers la vendent en 1866 à Frédéric Léonard Zugmeyer

Le peintre décorateur Frédéric Léonard Zugmeyer épouse en 1866 Françoise Elisabeth Buhler, originaire d’Offenbourg dans le grand duché de Bade : contrat de mariage, célébration
1866 (6.4.), Strasbourg 15 (116), Not. Momy (Hippolyte) n° 11.156
Contrat de mariage du 6 avril 1866 – Ont comparu I. Monsieur Frédéric Léonard Zugmeyer, peintre décorateir, demeurant et domicilié à Strasbourg, stipulant en son nom personnel comme futur époux d’une part
II. et Mademoiselle Françoise Elisabeth Buhler, sans profession, demeurant à Strasbourg, stipulant en son nom personnel comme future épouse d’autre part
acp 551 (3 Q 30 266) f° 23 du 11.4. – stipulation du régime de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent en une valeur de 9000 francs, ceux de la future en une valeur de 18.364 francs. Le survivant aura l’usufruit de toute la succession réductible en cas d’enfants

Mariage, Strasbourg (n° 161)
Du 10° jour du mois d’avril l’an 1866. Acte de mariage de Frédéric Léonard Zugmeyer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 14 mai 1826 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, peintre décorateur, fils de feu Léonard Zugmeyer, charpentier décédé à Strasbourg le 20 juillet 1842 et de feu Elisabeth Hetzel décédée à Strasbourg le 7 novembre 1830 et de Françoise Elisabeth Bühler, majeure d’ans, née en légitime mariage le 29 novembre 1840 à Offenbourg, grand duché de Baden, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de feu Joseph Bühler, maître tanneur décédé à Offenbourg le 8 juillet 1859 et de feu Elisabeth Geck décédée à Offenbourg le 15 mars 1852(…) il a été passé le 6 de ce mois un contrat de mariage devant M° Hippolyte Momy, notaire à Strasbourg (i 68)

Frédéric Léonard Zugmeyer et Françoise Elisabeth Buhler hypothèquent la maison au profit de Charles Michel Vinet

1869 (13.5.), Strasbourg 15 (122), Not. Momy (Hippolyte)
Obligation – Sont comparus Monsieur Frédéric Léonard Zugmeyer, peintre décorateur et Dame Françoise Elisabeth Buhler son épouse de lui dûment autorisée à l’effet des présentes, demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir
à Monsieur Charles Michel Vinet, rentier demeurant et domicilié à Strasbourg, La somme principale de 7000 francs (…)
Affectation hypothécaire. Une maison élevée sur cave, composée d’un rez de chaussée, trois étages, mansardes et grenier, avec droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des echasses N° 6 nouveau et 4 ancien, d’un côté le Sr Koehren menuisier, de l’autre côté et pardevant la rue des Echasses, par derrière la propriété du Sieur Fey, serrurier
Propriété. L’immeuble ci-dessus décrit formant le gage hypothécaire est la propriété des époux Zugmeyer pour avoir été acquis sur les héritiers de feu Monsieur le baron Eugène de Wangen comte de Geroldseck aux Vosges, propriétaire domicilié à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication [devant] l’un des notaires soussignés à ce commis le 25 octobre 1866 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 octobre même année Vol. 1081 N° 14 et inscrit d’office ledit jour Vol. 937 N° 6 et 7 et sous les clauses et conditions retenues au cahier des charges dressé par ledit M° Momy le 18 août 1870 enregistré. Le prix de cette acquisition s’est élevé à la somme de 22.600 francs qur laquelle les époux Zugmeyer déclarent ne plus devoir que 13.100 francs (…) Etat civil des débiteurs. Les époux Zugmeyer affirment qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Momy l’un des notaire soussignés et son Collègue le 6 avril 1866 enregistré et qu’ils n’ont jamais été chargés de tutelle curatelle ou autres fonctions emportant hypothèque légale


Jean Maurice et Elisabeth Duvernois, luthériens de Montbéliard

Il résulte des différents actes relevés ci-dessus que le cordonnier Jean Maurice et Elisabeth Duvernois, luthériens de Montbéliard, ont cinq filles devenues catholiques qui se sont établies à Strasbourg. La conversion est mentionnée lors du mariage d’Anne Catherine.

  • Elisabeth Alexandrine (ci-dessus), épouse Geoffroi Uhlenbrock puis (1702) Pierre Pourbeau dit la Neuville et (1715) Jean Paulmier
  • Madeleine, épouse Jean Brochard, perruquier originaire de Ravigny
  • Marguerite, épouse Martin Choisy, sellier originaire de Rodez en Rouergue
  • Anne Catherine (ci-dessus), épouse (1705) le marchand de vins Antoine Peyronnelle, de Voingt en Auvergne, (1724) le cabaretier Simon Terrain puis (1737) Jean Valen dit Jonca
  • Henriette, épouse (1710) Charles Duhamel, employé dans les vivres, originaire de Gonesse près de Paris, puis (1720) le sculpteur Joseph Gaudiot

Fils du marchand Etienne Brochard à Ravigny (en Maine) Jean Brochard et sa femme Madeleine Maurice de Montbéliard deviennent bourgeois en 1717 en apportant cinq enfants

1717, 3° Livre de bourgeoisie p. 1305
Jean Brochard Peruckenmacher Von Ravingny weÿl. Estienne Brochard gew. Kauffmann daselbst hinterl. sohn vnd seine Fr: Magdalena Maurice Von Mümpelgard erkauffen das Burgerrecht p. 2. gold fl. 16 ß bringen 5. Kinder mit so beÿ ordnung gelaßen worden werd. beÿ E Zunft der Weinsticher dienen. Jur. d. 20. 9.br. 1717.

Originaire de Rodez en Rouergue, le sellier Martin Choisy et sa femme Marguerite Maurice de Montbéliard font baptiser des enfants à Strasbourg. Ils sont manants et non bourgeois de Strasbourg.

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. reg 1697-1707, p. 237)
Die 15. Apprillis 1706. natus est Ludovicus ac filius legitimus Martini Choysi epiphiarÿ ac sub tutela huiatus et oriundi de Rhodé en Ruarque et Margarithæ Maurithe de Mombilliard fuit baptizatus die 18. Ejusdem (signé) Martin Choisy (i 126)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath., p. 234) Die 22. Mensis Decembris 1711. nata est Maria agnesa filia legitima Martini Choysi Magistri epiphiarÿ ac tutelaris huiatis ex d’arroday en Rouarde et Margarithæ Moritz Mombulgardensis ou de Mompilliard fuit baptizata die 29. eiusdem Mensis (signé) Choisy (i 72)

Charles du Hamel, originaire de Gonesse près de Paris, épouse en 1710 Henriette Maurice, de Montbéliard

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 83)
Die 19 Maÿ Anni 1710 honestus Carolus du Hamel ex parochia Gonesse prope Lutetiam oriundus et honesta puella Henrica Maurice montispelicandia (…) rité Matrimonio Iuncti sunt, coram testibus honestis viris (…) Joanne Brochard (signé) duhamel, + signum sponsæ (i 47)

Originaire de Marey dans le diocèse de Toul, le sculpteur Joseph Gaudiot épouse en 1720 Henriette Maurice, veuve de « Deaumané », employé dans les vivres. Ils sont manants et non bourgeois de Strasbourg.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 64)
Hodie Anno Domini 1720 die vero 12. mensis Februarÿ (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt Josephus Gaudiot de Maré diocesis Tullensis ac solutus sculptor et heynrica Morize vidua defuncti Deaumané Employé dans les viures seu anonæ Regiis officialis, adfuere testes Joannes Baulmier Civis ac caupo sub signo a la Neufve ville, Martinus Choysi Epiphiarius ac tutelaris argentinensis et Joannes Brochar Ciuis et Capillorum Concinator et Antonius Péronele Caupo Sub signo à la belle Image ac Civis argentinensis qui mecum subscripserunt (signé) J. Gaudiot, + signum sponsæ (i 38)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.