12, rue Sainte-Elisabeth


Rue Sainte-Elisabeth n° 12 – VIII 104 (Blondel), P 1330 puis section 10 parcelle 42 (cadastre)

Hôtel de Suède (1671-1699), logement du lieutenant de roi (1699-1785), en partie reconstruit en 1702, hôtel du préteur royal commencé en 1786, interrompu en 1787 (dessins de Pierre Valentin Boudhors).
Bâtiment sur rue, 1807, Jean Daniel Mannberguer


Bâtiment sur rue, construit en 1807 par Jean Daniel Mannberguer (août 2014)
Façade de l’hôtel du lieutenant de roi (1775, Boudhors, AMS cote 1 PL 440)

La maison est inscrite au nom de la femme de Nicolas Eisenlœffel dans le Livre des communaux (1587). Ses enfants sont en procès en 1624 après la vente d’une partie de la propriété à Christophe Küstner. Elisabeth Chrétienne Kanoffsky, veuve de Sanct-Ingbrecht, qui vient de devenir bourgeoise achète en 1639 la maison puis sa voisine à l’est en 1641. Les achats sont manifestement faits pour le compte de son frère le colonel Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorff qui est autorisé en 1642 à combler son étang, mais pas à adosser une écurie contre le rempart ni à faire un pont vers le Grünauel qui sert de place de parade. La maison appartient de 1671 à 1699 au comte palatin du Rhin de Deux-Ponts Cleebourg Adolphe Jean, maréchal au service de Suède. La Ville la prend à bail en 1685 puis l’achète en 1699 pour servir de logement au lieutenant de roi. Le lieutenant de roi de la Bastie, appuyé par l’intendant Pelletier de la Houssaye et le gouverneur d’Huxelles, demande en 1701 des réparations. La maison est en partie reconstruite pendant deux ans pour la somme de 2 000 livres strasbourgeoises. Le rez-de-chaussée du nouveau bâtiment est terminé début septembre 1702. La Ville construit en 1722 un bûcher dans le poulailler à la demande du lieutenant de roi Montmiral.


Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). Sur la gauche, débouché de la rue Saint-Louis. Le logement du Lieutenant de roi se trouve en face de l’impasse au milieu de l’image.
Vue sur les jardins

Le lieutenant de roi de Trélans demande en 1736 de transformer une gloriette et en 1740 de réparer le pignon qui se déforme sous le poids de la charpente. Il obtient en 1742 que la Ville lui construise une écurie. Le prix d’achat de deux maisons à l’est et les frais d’aménagement sont réglés par la vente d’une maison à l’extrémité de la rue Saint-Elisabeth qui appartenait autrefois au notaire royal Bidier-Dutil. Le terrain des écuries est agrandi par un échange avec l’abbaye de Neubourg qui vient d’acheter deux maisons voisines. Le lieutenant de roi de Lort demande en 1764 d’ajouter un étage aux remises à gauche de la cour.


Bûcher (en haut), orangerie et hollandaise (en bas), portail (1775, Boudhors, AMS cote 1 PL 437, 436)

Le Magistrat souhaite en 1785 rétablir les finances de la Ville en remplaçant les prestations en nature dont bénéficie la Chambre des logements par une somme en argent qui reste à fixer, ce qui évitera les dépenses difficiles à refuser. Le sieur Martin présente en novembre 1785 aux préposés au bâtiment un projet de transformer l’hôtel du lieutenant de roi en hôtel prétoral moyennant 76 000 livres tournois. Les Conseillers et les Vingt-et-Un ordonnent en avril 1786 aux préposés au bâtiment de vendre par adjudication l’ancien logement du lieutenant de roi en se réservant le droit de confirmer l’adjudication. Au lieu de ratifier la vente, les Conseillers et les Vingt-et-Un décident le premier juillet de construire un nouvel hôtel prétoral dont les frais seront couverts en vendant l’ancien sis rue des Veaux. Le marché est attribué au maître maçon Michel Nagel qui propose en août 1786 de faire des aménagements supplémentaires pour un surcoût de 8 900 livres. Les trois chambres secrètes ratifient le 30 décembre 1786 la proposition de faire des caves pour un montant de 11 200 livres. L’inspecteur Boudhors expose le 13 mars 1787 que la cave doit être construite sur des pilotis puisque le terrain est marécageux. La veuve de Michel Nagel poursuit les travaux après la mort de son mari puis les interrompt en mars 1787. Les chambres secrètes mettent en demeure la veuve d’exécuter le marché. La veuve Nagel expose le 5 juin 1787 que les travaux reviendraient à 64 500 florins alors que le marché a été passé pour 30 000 florins. Le marché est annulé le 28 janvier 1788. Le Directoire de la Noblesse propose en janvier 1788 d’acheter le bâtiment en construction moyennant 55 000 livres. La Chambre d’économie fixe le prix à 60 000 livres. Le Directoire renonce en septembre 1788 à son projet faute d’avoir obtenu les lettres patentes du Roi. Comme la toiture n’est pas achevée, des travaux sont nécessaires pour éviter que les poutres ne s’abîment (dessins de Boudhors conservés au Cabinet des estampes).


Façade et coupe de l’hôtel prétoral sur la ligne CD. Dessin présenté aux préposés au bâtiment le 22 juin 1786, aux trois chambres secrètes le 26 juin 1789, signé le 30 juin 1786 par le maître maçon Michel Nagel qui accepte le marché (AMS, cote 1 PL 174)

L’estimation du bien national en 1794 porte que le bâtiment principal qui sert d’atelier pour cuire l’eau de salpêtre n’est pas achevé ni le bâtiment latéral. La propriété est partagée en cinq lots mais l’adjudication est ajournée suite au projet qu’a la Ville d’y établir une école de santé. La vente est passée devant notaire en 1797 : Jean Frédéric Pfeffinger achète la partie à côté de sa maison (n° 31, ensuite n° 6, lot 5), Michel Müller les bâtiments à l’ouest (n° 29, ensuite n° 10, lot 4), Jean Baptiste Pertois les bâtiments à l’est (n° 28, ensuite n° 12, lots 1 à 3).


Vue partielle du plan dressé par Valentin Boudhors en 1788 lors du projet de vendre le bâtiment au Directoire de la Noblesse (AD Bas-Rhin, cote C 685-b)
Plan dressé lors du projet de vente au Directoire de la Noblesse (1788, en rouge, parties à ajouter, ADBR cote C 685-plan-a, image Archives d’Alsace, modifiée)

Plan joint au dossier d’enchère des biens nationaux (1795, AD Bas-Rhin, cote Q 4016)
Plan préparatoire au plan-relief de 1830

La maison de Jean Baptiste Pertois dans laquelle est établi un atelier de fonderie est vendue en 1806 par adjudication judiciaire à Paris au négociant Jean Daniel Mannberguer qui passe l’année suivante un accord avec son voisin François Joseph Besson pour pouvoir appuyer une nouvelle construction sur son mur. Le département du Bas Rhin, achète en 1834 la maison pour servir d’école normale des instituteurs primaires.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 252 (Musée des Plans-relief) 1
Cour F, cours D, E, H, L, K et bâtiments D, E

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue (que Jean Daniel Mannberguer a fait construire en 1807) se trouve entre les repères (z-a’). La cour F représente l’arrière (4-5) de la façade sur rue, l’aile droite (3-4), l’aile gauche (5-1) et les bâtiments au fond de la cour, (1-2) vers l’est et (2-3) vers l’ouest ; le bâtiment à l’est correspond à celui noté (a) sur le plan dressé en 1795, le bâtiment à l’ouest à celui noté (b), c’est-à-dire le corps principal et une aile du bâtiment interrompu en 1787. La cour DEHLK montre l’arrière (1-34) du bâtiment ouest, l’arrière (1-2) du bâtiment est et celui (3-1) qui le prolonge. Le bâtiment D dans le jardin a deux étages, les bâtiments E doivent servir de serre et de logement au jardinier.
La maison porte d’abord le n° 28 (1784-1857) puis le n° 12.


La propriété reportée sur le plan cadastral (1838). En jaune, le logement du lieutenant de roi. La propriété Eisenlœffel comprenait aussi la maison en rose. La partie (a) est réunie en 1641, la partie en grisé détachée vers 1660. La langue (e) est annexée du communal en 1699, les deux maisons (b) et (c) en 1741 acquises pour construire des écuries, et la maison Goll (d) achetée en 1787
Façade vue de l’ouest (mai 2017, image Roland Burckel, publiée sur Archi-wiki)


Plan sans date [1875, bâtiment D ci-dessus], dossier de l’école normale

Un incendie endommage en 1887 les combles du bâtiment dans la deuxième cour de l’Ecole normale (bâtiment de la cour D ci-dessus). L’immeuble passe à l’Université (Kaiser-Wilhelms-Universität) qui fait transformer en 1896 en clinique pour la syphilis et les maladies de la peau le bâtiment arrière (celui de la cour D) et apprêter ceux qui donnent sur la rue Sainte-Elisabeth en policlinique médicale, clinique pour les maladies des dents et clinique pour les maladies des oreilles.


Plan de situation – Élévation du bâtiment arrière
Plans des bâtiments avant, partie nord, ouest et sud-est (propriété de l’Université, 1896, dossier de la Police du Bâtiment)
Plan du rez-de-chaussée, partie est (1896, est, cote 103 AL 1098)

Hôpital, façade sud de l’institut dentaire en travaux, mai 2011, correspondant au bâtiment inachevé en 1787 (image Roland Burckel, publiée sur Archi-wiki) – Façade sud, façade nord (février et avril 2023) – Bâtiment arrière (D en 1830)

Façades rue Sainte-Elisabeth et bâtiment arrière – Bâtiment arrière, face nord, face sud (2006, dossier de la Police du Bâtiment, dessins de Tekton Architectes)

février-avril 2023

Sommaire
CadastrePolice du Bâtiment
Dossiers de l’école normale et de l’UniversitéRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1596 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Nicolas Eisenlœffel, préposé aux routes, et (1576) Odile Wolff dite Schœnecker – luthériens
1620* h Adam Hetz, musicien, et (1620) Véronique Eisenlœffel – luthériens
1624 v Christophe Küstner et (1610) Elisabeth Streler – luthériens
1639 v Elisabeth Chrétienne Kanoffsky, veuve de Sanct-Ingbrecht († 1659) au nom de
Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorff, colonel, et (1633) Anne Yolande Stump puis (1639) Marie Salomé Wetzel de Marsilien – luthériens
1665 v Jean Philippe Friderici, secrétaire, et (1642) Anne Marguerite Fuchs puis (1652) Marie Dorothée Kügler – luthériens
1671 v Adolphe Jean, comte palatin du Rhin de Deux-Ponts Cleebourg, maréchal au service de Suède, et (1649) Else Béate Brahe puis (1661) Elisabeth Brahe – luthériens
1699 v Ville de Strasbourg, pour servir de logement au lieutenant de roi
1797 v Jean Baptiste Pertois, artiste comédien, et (1792) Françoise Marie Joseph Dubois – catholiques
1806 adj Jean Daniel Mannberguer, fabricant de tabac, et (1801) Frédérique Bader
1834 v Département du Bas Rhin, pour servir d’école normale primaire
1896* v Clinique universitaire, Administration d’Alsace Lorraine
Etat, par l’administration de l’Université
Faculté de Médecine de l’Université de Strasbourg

(1765, Liste Blondel) VIII 104, Logement du Lieutenant du Roy, à la Ville
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Jardin de Mr Delort, 5 toises, 3 pieds et 0 pouce
son hôtel, 36 toises, (-) pied et ‘-) pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1330, Département du Bas Rhin, éc. normale 1° classe jardin – 44 ares
P 1331, Département du Bas Rhin, école normale, 2° classe – 4,9 ares

Locations

1631, André Saur, baron de Kosiak, seigneur de Wöllan et de Schönstein en Carniole
1639, Georges Schüblæus, pasteur à Brumath


Plan de la Ville de Strasbourg divisée en dix cantons suivant les décrets de l’Assemblée nationale, 1792, à Paris chez Mondhare et Jean (extrait, le dessin de l’hôtel prétoral est éloigné de la réalité)

Lieutenants de roi à Strasbourg (1685-1784)

Le lieutenant de roi est le représentant du roi dans la ville, subordonné au gouverneur.

  • 1688, Charles de Marnais de Saint André de la Bastie († 1718), marié avec Marie de Charbonneau, veuve d’Antoine Bucher
  • 1719, Guy de Montmiral, seigneur de la Pasquie († 1733)
  • 1733, Henry de Roux, vicomte de Trelans († 1764)
  • 1762, Frédéric Charles de Lort, seigneur de Saint-Victor

Charles de la Bastie

1688, AMS cote VI 619
Commission de Lieutenant de Roy de Strasbourg pour le Sr de la Bastie du 30 novembre 1688
Le roi nomme le Sr de la Bastie, sergeant Major de la ville de Strasbourg, pour remplacer le sieur de Vissat, promu au gouvernement de Landau (texte semblable à la commission du baron de Trélans, ci-dessous)

Charles de Marnais de Saint André émancipe son fils César, abbé de Belleveau, pour qu’il puisse abandonner à son frère Jean Baptiste des biens provenant de sa mère Marie de Charbonneau
1697 (2.5.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 10)
Acte d’émancipation, 20 may 1697 – fut presens Messire Charles de Marnais de Saint André de la bastie Baron de Verseil Lieutenant de Roy & commandant en lad° ville de Strasbourg
Lequel a declaré Auoir Emancipé ainsi qu’il emancpie par le présent acte Messire Cezard de Marnais de St André de la Bastie abbé de Belleveau en franche comté son fils pour ce present et a sa priere
a Leffet par Led. Seigneur abbe de par de pouuoir en toutte Liberté se departir en faveur de Messire Jean Baptiste de Marnais de St andré La bastie son frere Lieutenant colonel du regiment de dragons de senettere & en Contemplation du mariage projeté entre sond. frere et damoiselle de Lescot fille du deffunt Messire François de Lescot cheuallier con.er du Roy en ses conseils president a mort* au parlement de grenoble de Tous Les droits et pretensions qu’il pouroit auoir de present et a Ladevenir tant sur les biens & droits de feu Dame Marie de charbonneau Espouze dud. seigneur comparant et Mere desd. sieurs Cezar de Marnais de la Bastie et Jean Baptiste de Marnais de St André La Bastie freres leurs enfans part et portion (…) qui seront donnés par led. Seigneur comparant aud. contrat de mariage dud. Seigneur de St André de La bastie son fils auec lad. damlle de Lescot consistans en La baronnie de Verseil scitués en lad. prouince de franchevomté, domaines et biens de grigny scitués en Lionnois

Anne Clotilde de Marnais de la Bastie épouse François Joseph de Makau, seigneur de Hurtigheim
1700 (4.3.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 12)
Contract de mariage du 4 mars 1700 furent presens Messire François Joseph de Makau escuier fils de François Guillaume de Makau escuier Baron de Makau Seigneur de Hirckeim et autres lieux et de feue De Catherine Barbe Née dichtersheim son espouze, led. François Joseph de Makau assité et procedant sous l’authorité dud. son pere present et encore assisté de Jean Cezar de Pflug escuier et Philippes de Becktoldt de Wetersheim aussy escuier gendres dudit baron de Makau père et beau frère dudit Sr de Makau fils et de Mre Philippe Henry de Weickersheim preteur de lad. ville et curateur dud. Hircken, d’une part
Et Messire Charles de Marnais de la Bastie Baron de bercey lieutenant de roy et commandant pour le roy en lad° ville stipulant pour damoiselle Anne Clotilde de Marnais de la Bastie sa fille et de feue Dam (-) de Charbonneau son espouze lad° demlle de Marnais de la bastie presente et se son consentement d’autre part
(…) Donne en outre led. Sr de Makau pere aud. Sr Son fils pareillemt. eb faveur dud. mariage la part qu’il a a la seigneurie du village de Hirckheim telle quelle se contient sans rien reseruer ny excepter auev les Guikgouth qu’il a aud. village de 34 sacs tant froment qu’en seigle (…)
Led. Seig. de la bastie promet et s’oblige de donner pour la dot de lad. damlle future espouze la dot de 8000 livres (…) Et en cas qu’il vint a decedder sans auoir payé ce capital de 8000 livres, Madame Catherine de Lescot espouze de Mre Jean Baptiste de Marnais Baron de Versel fondéé de procuration de son mary passéé devant Moy le 12. feb. dernier, a obligé mond. sieur Le baron de versel son Mary au payement dud. capital
(signé) Francois Joseph De Mackau, anne de marnais
(Prouration Jean Cezar de Pflug et Jeanne Sibile de Makau son épouse, Philippes de Becktoldt de Wetersheim et Marie victoire de Makau)

Charles de Marnais de Saint André meurt le 5 novembre 1718. Il est inhumé devant l’autel de la Vierge dans la chapelle Saint-Laurent de la cathédrale où se trouve son épitaphe
Sépulture, Saint-Laurent (cath. p. 10)
Die 6.a Mensis Novembris 1718. pie in Dnô obdormivit serotinis horis circa horam decimam cum dimidia omnibus sacramentis (…) munitus Clariss. et *pliss. Dns D: Carolus de Marnays St André Dnus De la Bastie Comes vercellensis Brigadier des armées du Roy, Commendator ordinis militaris Sti Ludovici pro Rege Locum tenens argentinæ, Er Die 8° post missam solemnem in parochia S. Laurentÿ ante altare Beatiss. Virginis sepultus est (i 9)

Antoine Bucher, major au fort de Barreaux et lieutenant de la Compagnie qui y estoit en garnison n’a pas eu des enfans de Marie de Charbonneau sa femme qui a épouse en secondes noces Charles de Marnais, Capitaine au régiment de Normandie. (Nicolas Chorier, L’estat politique de la province de Dauphiné, vol. III, Grenoble, 1671)

Guy de Montmiral

1719, 81 J 128 (Archives départementales de la Corrèze)
Guy de Montmiral, seigneur de la Pasquie, major du régiment d’infanterie du Dauphin puis lieutenant de roi à Strasbourg, fils de Jean de Montmiral et de Madeleine de Lagrange.
Brevet de nomination au grade d’aide-major dans le régiment d’infanterie du Dauphin (12 août 1681). Copie collationnée du 31 décembre 1681
Vente du domaine de la Pasquie, paroisse de Carennac, à Louis de Lagrange, écuyer, sieur de Cantaloube (8 mars 1690)

Henri baron de Trelans

Le baron de Trelans est nommé lieutenant de roi à Strasbourg le 15 mai 1733 (Brevet sous la cote VI 619)
1733, Procès verbaux des XIII, 3 R 79
(p. 271) Montag d. 20. Julÿ – des M. le Baron de Trelans Commission de Lieutenant de Roy allhier wird abgelesen, selbige dem Protocoll zu inseriren erkandt, und anbeÿ verordnet, daß Ihme vom gemeiner Statt das ienige, was weÿland M. de Montmyral in gleicher qualität genossen, von gemeiner Statt solle gegeben werden
Gleich anfänglichen beÿ dieser Session seind des Von Ihro Maÿestät, ahne statt Weÿland H. de Montmyral, benambsten Lieutenant du Roy in hiesiger Statt Mons. de Trelans Von Hoff erhaltener Patent: Brieffs abgeleßen, und dara[-] worden, daß Selbige [dem Protocoll] sollen inserirt, und dem [Baron de] Trelans das ienige, was [sein Vor]fahr in gleicher qualität Von [dem] Pfenningthurn bezogen hat, [durch] den Rentmeister bezahlt, mit[hin] deßen abrichtung Vom 1. Ma[-] iüngst als Termini à quo ang[e]fangen werden
Louis par la Grace de Dieu Roy de France et de Navarre a nostre Cher et bien amé Le Sr Baron de Trelans, Brigadier en nostre Infanterie, nostre Lieutenant au Gouvernement de nostre Ville de Besançon, Salut, La Charge de nostre Lieutenant au Gouvernement de nostre Ville de Strasbourg se trouvant vacante par le deceds du Sr de Montmyral, qui en estoit pourvû, et iugeant necessaire pour le bien de nostre Service d’y commettre au plus tost un Suiet capable et experimenté, Nous vous auons choisy à cet effet pour la connoissance que nous auons de Vostre Valeur, courage, experience au fait de la guerre, vigilance, activité et Sage conduite, dont vous auez donné des preuues suffisantes dans les derniers employs de guerre, qui vous ont esté confiez, desorte que nous nous promettons, que Vous nous seruirez utilement dans celuy cy, Et ces Causes et autres à ce nous mouuants, vous auons commis, ordonné et estably, Commettions, ordonnons et establissons par ces presentes signées de nostre main en ladite Cha[rge de] nostre Lieutenant au [Gouvernement] de Strasbourg vacante com[me dit est] Pour en ladite qualité en l[‘absence et] sous l’authorité du Gouuerneur [de] lad.te place, y Commander pour le tems de trois années, tant aux [ha]bitants qu’aux gens de guerre, qui sont et seront cy après en garnison et leur ordonner ce qu’il auront à faire pour nostre Service, faire vivre lesd. habitans en bonne union et concorde les uns auec les autres et leds. gens de guerre en bonne discipline et police suiuant nos reglements et ordonnances Militaires, faire seuerement chastier ceux qui oseront y contreuenir, veiller à la garde et Seureté de lad.te place, et generalement faire pour sa Conservation tout ce que Vous iugerrz necessaire et à propos de ce que nous vous auons donné et donnons pouuoir, Commission, authorité et Mandement Special par cesd. presentes Voulons aussy que Vous iouissiez de lad. Charge de nostre Lieutenant, aux honneurs, authorités, Prerogatives, préeminences, droits, fruits, proffits, reuenus et Emolumens qui y appartiennent tels et semblables qu’en a iouÿ ou deû iouir led. feu Sr de Montmyral, et aux appointemens qui Vous Seront ordonnez par nos Estats, Mandons et ordonnons aux habitants de lad.te place de Strasbourg et aux gens de guerre qui y sont et seront cy après en garnison, de Vous reconnoistre en ladite qualité de nostre Lieutenant et de Vous obeir en tout ce que Vous leur commanderez et ordonnerez pour nostre [service en] l’absence et Sous l’auth[orité comme] dit est, du Gouuerneur d[e lad. place] et pendant ledit tems de [trois années] sans difficulté, à peine d’estre [traittez] comme desobeissans à nos ordres. Car tel est nostre plaisir. Donné à Versailles le quinziesme iour du mois de May, l’an de grace mil sept cent trente trois. Signé Louis et plus bas par le Roy, Baüyn et Scellé du grand Sçeau de Cire iaune.

Henry de Roux, vicomte de Trelans, seigneur de Nogaret et de la Canourgue meurt nonagénaire le 2 mai 1764. Son corps est inhumé dans le chœur de l’église Saint-Louis dont il a été paroissien pendant trente-trois ans
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 118)
Anno domini 1764 die secunda mensis maii mortuus est clarissimus ac prænobilis dominus henricus de Roux vicecomes de Trelans dicasta* in nogaret, la canourgue f* et aliis que pluribus Locis eques ordinis militaris Sti Ludovici, exercituum conductor gallice brigadier des armées, pro rege locum tenens in urbe argetinensis anno ætatis suæ nonagesimo septimo, omnibus ecclesiæ sacramentis munitus a trigenta tribus annis in parochia nostra commorans et die sequenti eiusdem mensis et anni a me infra scipto parocho ad Stum ludovicum intra argentinam sepultus est in choro dictæ ecclesiæ (i 61)

Henry de Roux, Vicomte de Trelans, Brigadier des Armées du Roi & Lieutenant de Sa Majesté au Gouvernement de Strasbourg, est mort en cette dernière Ville le 2 de ce mois, âge de quantre-vingt-quatorze ans (Gazette de France: journal politique. 1764, p. 152)

Frédéric Charles de Lort

1762, AMS cote VI 619
Le Roi nomme le 23 mars 1762 le brigadier d’infanterie, lieutenant colonel du régiment de Navarre Charles Frédéric de Lort de St Victor pour remplir les fonctions de lieutenant de Roy conjointement avec le baron de Trelans, empêché par son âge avancé
(au dos) Lect. beÿ ghh. XIII d. 22.ten Maÿ 1762.

Frédéric Charles de Lort, seigneur de Saint-Victor est nommé lieutenant de roi en 1762
Frédéric Charles de Lort, seigneur de Saint-Victor, maréchal de camp (° Sélestat 15 septembre 1710)
Fils de Frédéric Lort, écuyer, seigneur de Saint-Victor et de Thanvillé, lieutenant-colonel au régiment du Berry-infanterie, major de la place de Strasbourg de 1723 à sa mort en 1749, et de Marie Joseph Agnès Lenfant de Cocqfontaine, dame de Thanvillé. Célibataire. Enseigne au régiment de Berry en 1722, lieutenant au régiment de Navarre en 1733 et capitaine des grenadiers en 1748. Il participa en qualité de major aux campagnes de Bohême, d’Allemagne et de Flandre de 1741 à 1746. Nommé lieutenant-colonel en 1759, lieutenant de roi à Strasbourg en 1762 et promu maréchal de camp le 16 avril 1767. Démissionna en 1785 pour raisons de santé et d’âge, il fut remplacé comme lieutenant de roi par le maréchal de camp Jean Jacques Joseph Klinglin. Il se retira au château de Thanvillé, bien qu’il eût vendu en 1786 la seigneurie aux Dartein. Commandeur de l’ordre de Saint-Louis le 10 juin 1786.
Archives historiques de l’Armée, première série, dossier 2493 – Archives départementales du Bas-Rhin, 42 J.
Alphonse Halter (1995), Nouveau Dictionnaire de Biographie Alsacienne

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 345
La femme de Nicolas Eisenlœffel règle 1 sol 6 deniers pour sa maison, à savoir un gradin en pierre devant la porte (9 pieds de long, saillie de 2 pieds 3 pouces)

Die Anderseitten St: Elisabethen Gaßen von Sanct Elisabethen Thor widerumb hinabwerts nach dem Kleinen Oewel zu.
Niclaus Eisenlöffels Haußfraw hatt vor der thüeren Ihres hauses ein besetzten Tritt, ix schu lang, ij schu iij Zoll herauß, Bessert & j ß vj d.

1697, Registre des loyers précaires, VII 1459 (Temporalzinsbuch) f° X

Monsieur Marnays de la Bastie, Lieutenant du roy, soll von einem platz grunds in dem Graben hinter seinem Gartten, (am Grünawel), jahrs auff Martini und Anno 1700. I.mo, 3 lb
Jetzt herr Frantz Joseph von Hürtigheim
Soll halten 25 5884 schuh l. brieffes de 10. 9.bre 1699

(Quittungen 1700-1733)
Statt Zb. fol. 701 Cont.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

Voir le relevé d’actes

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Bœtiger est le jardinier qui occupe un bâtiment d’après l’estimation dressée en 1795
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Ste. Elisabeth

nouveau N° / ancien N° : 9 / 28
Boetiger
Rez de chaussée bon en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien P 1331, registre 28 f° 360 case 1

Département du Bas-Rhin

Rue Ste Elisabeth, école normale, 2° classe
Contenance : 4,90
Revenu total :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 5 / 4
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre

Cadastre napoléonien P 1330, registre 28 f° 360 case 2

Département du Bas-Rhin

Rue Ste Elisabeth, école normale, 1° classe

Cadastre napoléonien P 1330, 1331, registre 26 f° 729 case 2

Département du Bas-Rhin
1882/83 Landesverwaltung von Elsass-Lothringen

Rue Ste Elisabeth 12, Ecole normale des instituteurs primaires
Contenance : P 1331 (4 a 90), P 1330 (44 a)
Revenu total :
Folio de provenance : (360)
Folio de destination : 729-I, 729-II
Année d’entrée :
Année de sortie : 1879

Rue Ste Elisabeth 12
Contenance : P 1331 (1 a 40), P 1330 (39 a 92)
Folio de provenance : 729-I
Folio de destination :
Année d’entrée : 1879
Année de sortie :

Parcelle acquise de l’hôpital civil

Grünaeuelgasse, sol
Contenance : P 1335.p (8,57)
Folio de provenance : 738-II
Folio de destination :
Année d’entrée :1882/83
Année de sortie :

Elisabethgasse 14, sol, cour, jardin
Contenance : P 1332.p (- 63)
Folio de provenance : 723-I
Folio de destination :
Année d’entrée : 97/98
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 29 p.127 case 1

Parcelle, section 10, n° 42 – autrefois P 1330
Canton : St. Elisabethgasse Hs Nr 12
Désignation : (rub.) Klinik pp – sol, clinique dentaire
1971 eines Dieners von medizinischer Poliklinik – 1912 aufgehe
Contenance : (rub.) 12,99
Revenu :
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1940), compte 24
Elsass Lothringen, Landesvwg. Universitätsklinik
Etat par l’administration de l’Université
1952 clos

(Propriétaire à partir de l’exercice 1940), compte 4725
Etat français, Faculté de Médecine de l’Université de Strasbourg
1952 suppr.

1971 (Propriétaire jusqu’à l’exercice 1940), compte 25
Elsass Lothringen, Landesverw. Universit. f. d. Wohn.
(-)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

La maison est inhabitée
Canton VIII, Rue 284 De Ste Elisabethe, p. 449

28 (-)

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Elisabethgasse (Seite 30)

(Haus Nr.) 12
Med. Polklinik, Zahnklinik, Kinderklinik.
Klinik für Ohren- u. Nasenkrankheiten
Dr. Theodor, Ass.-Artz.
Ruhlmann, Heizer
Ursenbach, Inst.-Diener

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 213)

Rue Sainte Elisabeth n° 12 rue (1862-1995)

Le raccordement des cabinets d’aisance de l’Ecole normale aux canalisations municipales donne lieu à des dissensions en 1881 ; l’architecte impérial Metzenthin propose en février 1882 de poser une boîte de coupure. L’Ecole normale protestante fait aménager une salle de bains en 1886. Un incendie endommage en 1887 les combles du bâtiment dans la deuxième cour de l’Ecole normale.
L’administrateur de l’Université de l’Empereur Guillaume (Kaiser-Wilhelms-Universität) fait transformer en 1896 le bâtiment arrière de l’ancienne école normale protestante en clinique pour la syphillis et les maladies de la peau (jeu de plans du bâtiment transformé et des bâtiments donnant sur la rue Sainte-Elisabeth, servant de clinique dentaire). La clinique dentaire est transformée en 1910.
Le ministère de l’éducation nationale fait installer en 1987 un microscope électronique à l’institut dentaire.

Sommaire
  • 1862 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé à faire au nom de l’Ecole normale une prise pour environ vingt becs au 12, rue Sainte Elisabeth – L’agent voyer note que la rue et les trottoirs sont pavés et la longueur de la voie publique fixée à 11 mètres
  • 1881 – Rapport sur le raccordement des cabinets d’aisance de l’Ecole normale aux canalisations municipales – Courrier du préfet (Bezirkspräsident) au maire – Courrier du commissaire de police au préfet – Courrier du préfet qui demande au maire de répondre pour qu’il puisse en référer au ministre.
    1881 (31 octobre) – L’architecte municipal Conrath fait un rapport
    1882 (février) – L’architecte impérial Metzenthin propose de poser une boîte de coupure
  • 1886 – L’entrepreneur Haussmann (13, rue Kageneck) demande l’autorisation d’aménager une salle de bains au rez-de-chaussée de l’Ecole normale protestante et de faire quatre raccords aux canalisations municipales sous la direction de l’architecte d’arrondissement Metzenthin – Autorisation – Dessin de la salle de bains – Travaux terminés, septembre 1886
    1886 (juillet) – Le maire écrit au préfet au sujet des travaux de canalisation
    1886 (août) – L’entrepreneur Haussmann est autorisé à faire un raccord aux canalisations – Dessin
  • 1887 – L’inspecteur des bâtiments Nebelung rapporte que l’incendie du 9 février a endommagé les combles d’un bâtiment qui se trouve dans la deuxième cour de l’Ecole normale – L’entreprise Back et Compagnie fait les réparations.
    Le maire écrit au préfet que les réparations ont lieu sans les autorisations prescrites. Il fait remarquer que la hauteur des locaux doit avoir au moins 2,50 mètres.
    L’architecte d’arrondissement Metzenthin déclare que les locaux ont seulement 2,20 mètres mais qu’ils servent d’habitation
    1887 (23 mars) – Le maire autorise l’inspecteur impérial d’arrondissement pour les constructions (2, rue de la Pierre large) à mettre en état le bâtiment incendié de l’Ecole normale 12, rue Sainte-Elisabeth – Dessin sur calque (coupe, plan de l’étage supérieur, du deuxième étage) – Le gros œuvre est terminé, avril
  • 1888 – La veuve Auguste Pasdach demande l’autorisation de réparer la toiture du bâtiment avant
  • 1896 – L’administrateur de l’Université de l’Empereur Guillaume (Kaiser-Wilhelms-Universität) demande l’autorisation de transformer le bâtiment arrière de l’ancienne école normale protestante en clinique pour la syphillis et les maladies de la peau – Le maire répond qu’il n’a pas d’objection à faire mais qu’il faut veiller à ne pas boucher les canalisations des latrines. – L’administrateur transmet les plans
    Les démolitions commencent, le comble est démoli les poutres du troisième étage à rehausser sont en place, avril 1896
  • 1906 – Le maire notifie l’administration de l’Université de faire ravaler la façade. L’administration répond que la façade a été repeinte à l’huile en 1899, soit moins de dix ans auparavant, et que l’architecte de l’université estime que les travaux ne sont pas nécessaires. – Le maire accorde un an de délai parce que la façade n’est pas trop sale – Le premier étage est ravalé, le rez-de-chaussée est en bon état, mai 1907.
  • 1907 – L’architecte de l’université demande si l’escalier en bois peut être conservé dans le bâtiment qui sert de clinique pour maladies des oreilles et a servi pendant plusieurs dizaines d’années de logement au directeur et aux élèves – L’inspecteur de la Police du Bâtiment fait un rapport et conclut que rien n’empêche d’évacuer un malade dans un escalier en bois.
    1908 (février) – La clinique se trouve dans le bâtiment transversal à deux étages, il est relié de chaque côté au bâtiment avant à un seul étage par une aile à toit plat et à un étage. L’inspecteur Nebelung estime que l’escalier peut être conservé à deux conditions.
  • 1910 – L’administrateur de l’université transmet les plans des transformations à faire dans la clinique dentaire
    Les travaux sont en cours (septembre), terminés (décembre)
  • 1920 (mai) – Un contrôle montre que le logement du portier Frey au rez-de-chaussée porte des traces d’humidité et doit être réparé – Les Hospices civils déclarent que la maison appartient à l’Université et qu’elle n’est donc pas tenue d’y faire des réparations
    1920 (novembre) – L’architecte de l’université donne rendez-vous au représentant de l’Office municipal des logements. Il déclare suite au rendez-vous que les réparations du logement Frey relèvent de l’entretien courant.
  • 1987 – Installation d’un microscope électronique à l’institut dentaire (propriétaire, Ministère de l’éducation nationale, section 10, parcelle 42). Le recteur de l’académie Pierre Deyon dépose une demande de permis de construire
    Plan cadastral de situation, façade de l’aile ouest, plan de situation, plan du rez-de-chaussée (tout le bâtiment), coupe
  • 1988, Rapport de la Commission de sécurité
    1991, Idem – Travaux correspondants
    1994, Nouveau rapport – Travaux correspondants
    1995 (avril), Nouveau rapport, Institut dentaire, bâtiment 14 – Plan du 2° et du 3° étage
    1995 (mai), Nouveau rapport, avant-projet pour transformer la sortie de secours – L’université présente un échéancier des travaux à faire
    1995 (juin), Nouveau rapport

Légende des dessins (1896)
K.W. Universität Straßburg. Medicinische Poliklinik. Erdgeschoß. Altes protest. Lehrerseminar – Straßburg den 7. August 1896 Der com. Universitäts-Baumeister
Umbau des Hintergebäudes zu Zwecken der Klinik für Syphilis und Hautkrankheiten. Lageplan. Querschnitt – Straßburg den 24. märz 1896. Der com. Universitäts-Baumeister
Umbau des Hintergebäudes zu Zwecken der Klinik für Syphilis und Hautkrankheiten. Westl. Façade- Straßburg den 24. märz 1896. Der com. Universitäts-Baumeister
Umbau des Hintergebäudes zu Zwecken der Klinik für Syphilis und Hautkrankheiten. I. & II.ter Stock, I Stock für Frauen, II. Stock für Männer – III.ter Stock – Straßburg den 24. märz 1896. Der com. Universitäts-Baumeister
Umbau des Hintergebäudes zu Zwecken der Klinik für Syphilis und Hautkrankheiten. Protestant. Lehrerseminar. Erdgeschoß. Sockelgeschoß
K.W. Universität Straßburg. Ohren-Klinik. Altes protest. Lehrerseminar II. Stock, I. Stock, Erdgeschoß – Straßburg den 7. August 1896 Der com. Universitäts-Baumeister
K.W. Universität Straßburg. Ohren-Klinik. Altes protest. Lehrerseminar. Mansarden-Stock, II. Stock – Straßburg den 7. August 1896 Der com. Universitäts-Baumeister
K.W. Universität Straßburg. Altes protest. Lehrerseminar. Poliklinik fürZahnkrankheiten – Straßburg den 7. August 1896 Der com. Universitäts-Baumeister

Légende des dessins (1910)
Umbau in der Poliklinik für Zahnkrankheiten, Elisabethgasse N° 12. Grundris vom Erdgeschoß, Grundriss vom I. Stock
Situation, Schnitt A-B. Straßburg den 29. Julÿ 1910. Der Kurator der Universität

Dossier concernant l’école normale, 1875-1899 (cote 103 AL 1099)

Nombreuses pièces. Le dossier s’ouvre par un plan (voir plus haut) et comprend une description des bâtiments. Un dossier annexe a trait à l’aménagement de cabinets d’aisance à l’école normale et aux relations avec l’Université, propriétaire des terrains voisins

Sommaire
  • Nachweisung der zum Lehrer Seminar in Straßburg gehörigen Gebäude
  • Betrifft die durch der Universität erfolgte Ueberbauung eines Theiles des Hofes des Lehrerseminars hieselbst
  • (Dossier joint) Acta betreffend Anlage der Aborte beim Lehrerseminar zu Straßburg und das Verhältniß zum Universitäts-Grundstück. Vol. I, angelegt 13/1 1979, geschlossen 30/8 1882

Bâtiments de l’université au 12, rue Sainte-Elisabeth, 1899 et suiv. (cote 103 AL 1098)

Généralités concernant la construction des cliniques au 12, rue Sainte-Elisabeth, dossier ouvert en 1899 (policlinique médicale de l’Université Empereur Guillaume)
1) logement de fonction,
2) policlinique médicale, description et plans (partie ouest des bâtiments avant et arrière),
3) clinique pour la syphilis et les maladies de la peau, description et plans (bâtiment dans l’ancien jardin),
4) clinique pour les maladies des oreilles, description et plans (partie est du bâtiment arrière),
5) clinique pour les maladies des dents, description et plans (bâtiment le long de la rue),
6) description du logement du portier dans le bâtiment avant de l’ancienne école normale protestante.
Le dossier se termine par différents ajouts ultérieurs.

Sommaire

Acta generalia betreffend die baulichen Einrichtungen der Kliniken im Gebäude Elisabethgasse N° 12. Vol. I, angelegt im Oktober 1899

  • Kaiser Wilhelm Universität. Medicinische Poliklinik. Beschreibung der Dienstwohnung
  • Kaiser Wilhelm Universität. Medicinische Poliklinik. Gebäudebeschreibung
    Plans [partie ouest des bâtiments avant et arrière]
  • Kaiser Wilhelm Universität. Klinik für Syphilis u. Hautkrankheiten. Gebäudebeschreibung
    Grundriss des Erdgeschosses, Grundriss des Kellergeschosses, Grundriss des I. Stockes, Grundriss des II. Stockes, Grundriss des III. Stockes – Lageplan [bâtiment dans l’ancien jardin]
  • Kaiser Wilhelm Universität. Klinik für Ohrenkrankheiten. Gebäudebeschreibung
    Plans [partie est du bâtiment arrière] Grundriss des Erdgeschosses, Grundriss des I. Stockes, Grundriss des II. Stockes – Lageplan
  • Kaiser Wilhelm Universität. Klinik für Zahnkrankheiten. Gebäudebeschreibung
    Grundriss (I. Stock) – Lageplan [bâtiment le long de la rue]
  • Kaiser Wilhelm Universität. Medicinische Poliklinik. Beschreibung der Pförtnerwohnung in Vordergebäude des ehemaligen protestantischen Lehrerseminars
  • Nachträge

Kaiser Wilhelm Universität. Medicinische Poliklinik. Gebäudebeschreibung
Die Klinik ist im Erdgeschoß des rechtlichen Theiles des Hauptgebäudes des westlichen Zwischenbaues, des westlichen Theiles des Vorderbaues und im 1.ten Stock des oestlichen Zwischenbaues, sowie im 1.ten Stock des oestlichen Vorderbaues des ehemaligen protestantischen Lehrerseminars untergebracht
Nördliche Begrenzung Elisabethengasse. Oestliche Begrenzung Kloster Elisabethengasse N° 14 und oestlicher Theil des Hauptgebäudes. Südliche Begrenzung Gemeinschaftlicher Hof der chirurgischen Klinik und Klinik für Sÿphilis und Hautkrankheiten Westliche Begrenzung Haus Elisabethgasse N° 10

Westlicher Theil des Hauptgebäudes Keller, Erdgeschoß, Westlicher Zwischenbau und westlicher Theil des Vorderbaues. Erdgeschoß, Oestlicher Zwischenbau und oestlicher Theil des Vorderbaues 1. Stock

Sämmtliche Gebäudetheile massiv. Die Außenmauren in Backstein Fenster- und Thüreinfassungen Haustein, die Pfeilerflächen in Schwarzkalkmörtel geputzt. Zwischenwände im Keller in Bruchstein der übrigen Geschoßen in Backstein *cken Holzbalkendecken mit Ausnahm der Decke des Untersuchungszimmers neben dem Durchgang und des Closetsraumes im wetlichen Zwischenbau, welche aus Cementbeton zwischen T Trägern bestehen. Das Dach über der Dienerwohnung ist Leistenzinkdach.

Im Allgemeinen. Im oestlichen Vorderbau führt eine Holztreppe nach der Assistentenwohnung und eine desgleichen im oestlichen Zwischenbau nach der Dienerwohnung. Ersteren ist gemeinschafftlich mit der Poliklinik für Zahnkrankheiten. 1. steinerne Freitreppe nach dem Keller und 2. desgleichen auf der Nord- und Südseite des Hauptgebäudes nach dem Durchgang (gemeinschaftlich mit der Klinik für Ohrenkrankheiten). Einige steinerne Trittstufen führen vom Empfangszimmer nach dem anstoßenden Flur und einige aus Holz verbinden die beiden Flure in der Assistentenwohnung und Dienerwohnung.
Westlicher Theil des Hauptgebäudes, Keller. Flur (gemeinschaftlich mit der Klinik für Ohrenkrankheiten). 1 Raum fürBrennmaterialien, 1 Kellerraum d&& de, Diener.
Erdgeschoß. 1. Durchgang (gemeinschaftlich mit der Klinik für Ohrenkrankheiten), 1 Hörsaal, 3 Untersuchungszimmer, 1 Empfangszimmer
Westlicher Zwischenbau. Erdgeschoß. 1 Flur, 1 Untersuchungszimmer, 1 Dunkelraum, 1 Closetraum
Westlicher Theil des Vorderbaues. Erdgeschoß., 1 Warteraum, 1 Laboratorium, 1. Direktorzimmer
Oestlicher Zwischenbau. 1. Stock, Dienerwohnung, enthaltend 4 Zimmer, 1 Küchen, 1 Flur, 1 Abort, 1 keiner Lichthof, 1 Alcov
Oestlicher Theil des Vorderbaues. 1.ter Stock, 1 Flur, 1 Alkov, 2 Zimmer für eine Assistentenwohnung

Der Umbau erfolgte in der Zeit September 1896 bis Oktober 1897.
(Bemerkungen) Die Klinik hat theils Niederdrückdampfgheizung, theils Ofenheizung.. Dieselbe ist ferner mit einer electrischen Klingelleitung und mit einer Blitzableitung versehen.
Strassburg den 10. Oktober 1897. Der Univ. Baumeister, Meyer
(Plans)


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux au nom de la femme de Nicolas Eisenlœffel.

Originaire de Bensheim (en Hesse), Nicolas Eisenlöffel épouse en 1576 Odile, fille de Jacques Wolff dit Schœnecker
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 152 n° 352)
1576. Do. II. Niclaus Eisenleffel von Bentzheim J. otilia Wolffin Jacob wolffen des entern dochter. 28. Februarÿ (i 154)

Nicolas Eisenlöffel devient bourgeois par sa femme un an après son mariage
1577, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 427
Niclaus Eißenlöffel von Bentzheim hatt das Burgkrecht Empfang. von othilia Wölfin Jacob wolffen genannt schöneckers sellig dochter seiner ehefrauw vnd dient zum Spiegel den 14.t Februarÿ a° & 77

La maison Eisenlœffel appartient pour un tiers à Véonique Eisenlœffel femme de l’organiste Adam Hetz, pour un tiers à Jean Philippe Hartdegen, fils de feue Salomé Eisenlœffel, et pour un tiers à Jean Guillaume Eisenlœffel. La vente consentie à Jean Christophe Küstner a donné lieu à un procès porté devant la cour d’appel de Spire. Le tuteur du mineur Hartdegen cède sa part à Adam Hetz.

1624 (14. Julÿ), Chancellerie, vol. 454 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 33
Cessio und vbergab Adam Hetzen vber ein dritten Theÿl an einem Hauß
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1624 folio 67 Zubefind.) Erschienen H David Ösing. vnd H Jacob Isenheim beede groß. Rhats verwanthen, alß Zu disem contract insonderheit deputiert vnd beneben ihnen der Ehrenvest hochgelehrte Herr Johann Jacob Rüepp beeder Rechten Doctor Alß vogt hannß Philipp Hartdegen, an einem,
So dann H Adam Hetz der organist, alß ehevogt Veronica Eisenlöffelin aù Andern theil,
Zeigten an, demnach Sie beede Parten Eine behausung alhie in Elisabethen gaß neben Jrn: Wolffen von Andlaw deß Eltern Ritters see: wittib, i. vnd 2 seit neben d. Samblung Zum Creütz hinden vff daß Grüeneügel stoßend gelegen, sampt einem hinderhauß, Scheür vnd garten daran, in gemeischafft von weÿl. Maria Salome Eÿsenlöffelin deß vogtsohns Muter see. vnndt dann von sein Hetzen haußfrauen Veronica Eisenlöffelin, beeden schwestern, hero mit hannß Wilhelm Eÿsenlöffel deren respectivé Brudern, schwagern vnd vetern bißhero gehabt, vnd Man sich hiebevor dises hauß halben mit hannß Christoff Küstner in der Kauffhandlung eingelaßen, dahero beede damals contrahirende Parten miteinand. in ein rechtfertigung gerathen, darauff Ein Urthel für ihne Küstner vnd wider die Eÿsenlöffelische erfolgt, von deren sie die Eÿsenlöffelische An der keÿ. Cammerght. Zu Speÿr appellirt, vnd aber den vogtsöhnlin sich seiner vf diser behausung habend. Tertz halben, mit ihme herrn Hetzen Zuvergleichen vnd vßweisen Zulaßen nutzlich. vnd verstendlch. Zusein alß der Appellation nachzusetz. befund. Als habe man mehrberüerte behausungen, hindehauß Scheür vnd garten, sampt allen and. geböwen Recht vnd Gerechtigkeiten Zuvordest vber die nachfolgende beschwerd. Alß der 300 lb d Capital, so Jahrß mit 13. lb. x ß vff Gregorÿ H D Philipp Scheid. für sich vnd vögtlicher weÿß Zuverzinß. Angeschlagen für und vmb 1700 Pfundt d vnd sich darauff v.glichen, daß Er H. Rüepp, innamen seines vogstsohns deßelben dritentheil eÿgenthümblichen cedirt vnd vbergeben, ihne H Adam Hetzen p. 566 Pfund (…)

Musicien ordinaire de Saint-Pierre-le-Jeune, Adam Hetz épouse en 1620 Véronique Eisenlœffel, fille du préposé aux routes Nicolas Eisenlœffel
Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 1363) 1620. Dominica 6. Trinitatis. Adamus Hetz, Musicus ordinarius Zum Jungen St: Peter Vnd Jungfraw Veronica, Niclaus Isenlöffel, d. eltern Wegmeister Eheliche dochter (i 449)

Originaire de Kulmbach en Franconie, l’organiste Adam Hetz devient bourgeois par sa femme le 18 juillet 1621
1621, 4° Livre de bourgeoisie f° 37
Adam Hetz Von Culmbach In Franckh. der Organist Zum Jung. St Peter Alhür Empfangt d. Burg.recht Von Veronica hr. Niclauß Eisenloffels dochter vnd Will Zu den Schmiden Zunfftig sein. Actum den 18. Julÿ 1621.

Accord passé entre Nicolas Eisenlœffel et son gendre Adam Hetz. Le registre renvoie à un registre de transcription.
1625 (xxxj. octobris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° v
(Protocollat. fol. 401) Erschienen Niclauß Eisenlöffel burg. Zu St. mit beÿstand & an einem vnd andern theil Adam Hetz vnd Veronica Eisenlöffelin beede Ehegemecht, sein Niclaus Eisenlöffels tochter vnd tochtermann mit beÿstandt, vide extensionem in protocollo de hoc anno
Geschehen in der Eisenlöffelischen Behausung in Elisabethen gaßen in beÿsin H Anthoni Rauchen deß Schaffners vnd M. Mathiß Spollen deß Küeffers, burgern Zu st. Montags den xxxj. Octobris a° 1625.

Fils du procureur Thiébaut Küstner, Christophe Küstner épouse en 1610 Elisabeth, fille de l’aubergiste à la Carpe bridée Henri Streler
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 85 n° 21)
1610. den 20. Augusti seindt ehelich eingesegnett wordenn Hanns Christoffel Kistner Vonn Straßburg Weÿlandt Herrn Theobald Kistners geweßenen Procuratoris vnndt Burgers seeligen allhier nachgelaßener Sohn, Vnndt Jungfraw Elisabeth Strelerin, Weÿland Heinrich Strelers gewesenen Gasthalters Zum Gertenfisch seligen nachgelaßene dochter (i 94)

Christophe Küstner et sa femme Elisabeth hypothèquent au profit de l’architecte municipal Jean Schoch la maison entre celle des héritiers de Nicolas Eisenlœffel et le béguinage à la Croix

1627 (7. Feb.), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 85
Erschienen herr Johann Christoff Küstner burger Zu St. (vnd Fr. Elisabetha sein ehefr. mit beÿstand hannß Rincken ihres Stieffvaters vnd Wilhelm Khunen deß schneiders anstat ihrer nechsten verwanthen, sic alterat. 30. Aug. 627.)
hatt in gegensein herren Johann Schochen der St. St. Bawmeisters – schuldig seÿ 250 Pfund
dafür Vnderpfand, hauß hoffstat, sampt dem hindern hauß, garten vnd allen and deren gebawen, begriffen, weithen, zugehörd. recht. vnd gerechtigkeiten gelegen in der St. St. in Elisabethen gassen, neben Niclauß Eisenlöffels see: Erben ein: und 2.seit neben der Samblung Zum Kreütz, zum theil neben weÿl. herrn Friderich Rühlen xv.ers see. Erben, hind. vff daß Grüen Awel vnd der Statt Ringk maur stoßendt, Vnd ist solche behaußung noch Zuuor v.hafft vmb 350 Pfund d. St. obgedachts Eisenlöffels see. erben Zihls weÿß Zuerlegen, so stehen Zwar auch noch darauff 100. lb d schlecht gelt H. D. Johann Jacob Rieppen dagegen aber er H Küstner mit besagtem H. D. Rieppen abzurechnen, Also daß mit* solcher Abrechnung mehrgemelter H. D. Riepp ihme herrn Küstner (wie er sagte) herauß schuldig verbleib. würdt
[in margine :] Erschienen Innamen deß H. Creditoris deßen befelchhaber H Daniel Schid Not°* und Elisabeth Schochin sein Creditoris dochter in gegensein deß Debitoris (…) Actum d. 2. Aprilis Anno 1631.
[in margine :] Erschienen Weÿ: herrn Johann Georg Marbachen Groß. Rahts v.wanth. see: wittiben Vnd Kind. Vögt (…) hab. in gegensein deß Debitoris see: Erben mit namen H. Johann Christoff Küsters deß Jüng. für sich selbsten H. Heinrich Geÿers Notÿ. vnd Abraham Habrecht Vhrenmachers im Münster Ehe: vnd Vögtlich. weiß (…) q.tirtn Act. den 27. Maÿ 1639.

Christophe Küstner s’accorde avec le tuteur de Jean Philippe Hartdegen au sujet des sommes qui lui reviennent sur les maisons rue Sainte-Elisabeth

1629 (16. Decemb:), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 791-v
Erschienen herr Johann Christoff Küstner Burger Zu St.
hatt in gegensein deß Ehrnvesten hochgelehrten herrn Johann Jacob Rieppen beeder Recht. Doctoris, alß Vogts Johann Philipps hardtegen
bekannt, daß er ietzbesagten Vogtsohn weg. der mit Adam hetzen getroffenen vnd in der Cantzleÿ Contract stub. v.tragbuch de anno 1625. et seqq. fol. 40. befindlichen Abtheilung der alhie in Elisabethen gaß gelegenen heüser 100 Pfund d,
So dann noch ferner wegen deß mit ihme hern D. Rippen in namen obstehet vber einen dritentheil sein H Küstners vorangezogener behausung getroffenen Kauffs, 100. Pfund d alßo zusammen 200. Pfund Str. vffrecht schuldig seÿe

Jean Christophe Küstner loue la maison à André Saur, baron de Kosiak, seigneur de Wöllan et de Schönstein en Carniole

1631 (ut spâ [21. Feb:]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 120-v
Erschienen der wolgeboren herr herr Andreas Saur Freÿherr Zu Kosiackh vnd herr Zue Wöllan vnd Schönstein, Erbland für schneider in Crain vnd der Windischen Marck
hatt in gegensein H Hanß Christoph Küstners burgers Zu St. bekant,
daß Er von demselben Ein Jar lang, von nechst künfftig Mariæ Verkünd. Anzurechnen, sein behausung alhie in Elisabethen gassen gelegen, sampt dem Garten gerad auß biß an daß Ander hind.hauß entlehnt vnd bestand. für vnd vmb 140. fl. & 15. bz. rechts Järlichs Zinses, Mit diser Condition daß der Verleÿher den Schnecken ehist, alß müglich, aufführen, den Saal Zu richten, in die Oberste stub den ofen auch Einen Bachoden vf vier sester darinn Zubachen, Item den Roßstall Zu dreÿ Pferdenn machen, vnd dan den garten gantz butzen zulaßen schuldig sein
[in margine :] Erschienen herr Johann Christoph Küstner der v.leÿher, hatt in gegensein deß herren Entlehners Cammerdieners H Eliæ Betzen bekannt, daß Er von Ihro G. den Zinß der 140. fl. nit allen vor einen Jahr, Sondern auch noch 100. fl. Zinß für daß ietzvorstenend Jar Zu gutem genüegen empfang. Jedoch der gestalt daß Ihro G. allein die behausung vmb die nechstgesetzte 100. fl. zinß noch ein Jahr lang Inn lehnung haben, vnd der garten darinn nicht begriffen, Sonden, ihme herrn küstner hiemit wieder abgetreten und eingeraumbt sein soll, Act. 16. feb. 1632

Inventaire dressé après la mort du locataire Georges Schüblæus, pasteur à Brumath

1639 (11.2.), Not. Oesinger (David, 37 Not 6) n° 3.a
Inventarium und Beschreibung Aller und Jeder liegender und Vahrender Haab, Nahrung und güettere, So Weÿlandt der Ehrwürdig und Wohlgelehrte Herr M. Georgius Schublæus gewesener Pfarrherr Zue Brumat, vnd die Ehren und tugendreiche fraw Anna Margaretha Breitenackerin beede eheleüth nunmehr selige, nacb Ihrem absterben verlaßen, und auff beschehenes fleißiges und freudliches begehren der Ehrwürdig Ehrenvesten wolgelehrten vnd vorgeachten Herrn M. Johann Heinrich* Schublæi Pfarrherrs Zue Crastatt für sich selbst wie auch alß geschworner vogt H. Geörg [-]s, Petri, Philipßen, Johann Niclaußen und [-]æ Margarethæ seiner Brüder und Schwester und Mit Erben so alle Zugegen waren, obbemelte beeder verstorbenen Eheleüth seeliger hinterlaßenen Söhnen und döchterleins und Rechtmäsiger ab intestato Erben, So dann H Theobaldi Re[-]ns Gtäfflich Hanaw: Liechtenbergischen Amptschaffners wohlbesteltt zu gedachtem Willstett alß erbettenen beÿstandts (…) ersucht durch die Ehren und tugendreiche Fraw Annam Sibyllam Cuntzmännin obehrenbemelten Herrn Pfarherrs selig geweste andere Haußfrau nunmehr hinterlaßene bekhümmmerte witwe, mit beÿstandt des Erwürdig. und wohlgelehrten herrn Andreß Ruemans Pfarrh. Zu Grießh. beÿ Hagenau alß g[eschwo]rnen Vogts und des Ehrenvesten vorgeachten Heinrich Saumen, der Edlen von Landtsperg Schaffners und burgers alhier zu Straßburg (…) Geschehen Sambstags den 11. Februarÿ A° 16[-]
Inn Einer Behaußung In der Statt Straßburg nahe beÿ der Stattmauren auff dem Grüenen Awlin gelegen So H. Johann Christoph Küstners selig. nachgelaßenen Erben eigenthümlich. zuständig, Ist Befund. worden wie Volgt
Vff d. obsersten bünen, Vffm Casten, Vorm Casten, In d. Stuben, In d. Stubcammer, Im haußöhren, Im Keller

Les enfants et héritiers de Jean Christophe Küstner vendent la maison à Elisabeth Chrétienne Kanoffsky, veuve de Sanct-Ingbrecht, moyennant 2 025 livres

1639 (26. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 363
(Protocollat. fol. 38.) Erschienen weÿ: hanß Christoff Küstners deß eltern see: cum beneficio Inuentarÿ nachgelaßene Erben, deren Ehe: vnd vögt, namens hanß Christoph Küstner der Jünger, handelsmann, H Heinrich Geÿer Nots. vnd Anna Maria Küstnerin sein eheliche haußfraw, So dann Abraham Habrecht d. uhrenmacher alß Vogt Elisabethen und hans diebold. der Küstnern, (verkaufft)
der woledlen vilehren: vnd tugendreichen Frawen Elisabethæ Christinæ von Sanct Ingbrecht witiben, geborner Kanofftzkÿ von Langendorff, Burgerin alhie, so zugegen, mit beÿstand herrn Ezechiæ Jacobi Churfsrt. Pfältzisch. Landschreibers deß Oberampts Germerßheim Vnd H Heinrich Lorentz Hoffen von Heÿdelberg beeder Schirmbs Verwanthen alhie,
Ein Vorder: vnd hinderhauß, hoff, hoffstat vnd garten, mit allen and.en ihren gebäwen & alhie in Elisabethen gassen einseit zum theil neben Philipps Hertdegen vnd weÿ. Bersabeæ Wormserin witwen geborner von Rahtsamhausen see: Erben, auch zum theil der Samblung Zum Kreütz und Zum theil neben Friderich Rüehlen dem Papÿrer gelegen, hind. vf der Statt Rinckmauren stossend, vnd hat daß hinderhauß auch daselbst einen Außgang – per 4050. fl.

Veuve sans enfant de Sanct-Ingbrecht, Elisabeth Chrétienne Kanoffsky acquiert le droit de bourgeoisie le 10 avril 1639 en s’inscrivant à la Haute-Montée
1639, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 882
Fr: Elisabetha Christina Von St: Imbrecht geborne Kanofskin, Hatt vor E. E. Rhat Allhie d. Burgerrecht vmb 20 gold fl. Erlangt, Ist eine wittib, Hatt Aber Keine Kinder würdt Zum hohensteeg dienen. Jur. den 10. Aprilis A° 1639.

Le marchand Frédéric Riel vend à Elisabeth Chrétienne Kanoffsky, assistée de Henri Thumhos, gouverneur de la ville de Fribourg, une maison à côté de la sienne. L’acquéreuse devra remplacer la claire-voie qui sépare la maison vendue de celle restant au vendeur par une clôture ou un mur de dix pieds de haut

1641 (8. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 708
(Prot. fol. 130. & seq.) Erschienen H. Friderich Riehl der handelßmann burger Zu Straßburg
hatt in gegensein der Wohl Edel und Viel Tugendsamen Frawen Elisabethæ Christinæ von St: Imprecht gebohrner Kanofftzkÿ von Langendorff wittibin, burgerin Zu Straßburg, in crafft unter deroselben und Ihres Adelich. Vogts deß auch Wohl Edel- Gestreng H Hannß Balthasar Stumpen eigenen hand Vnderschrifft. und fürgetruckht. Adelich. Pittschafften am 27. 8.br / 6. 9.br nechsthin vßgefertigten (…) Mandati hierzu insonderheit Befelchter deß ingleichen Wohl Edel- Gestrengen H. Clauß Ludwig Zornen von Plobßheim und deß Ehrenvest- Fürsichtig- und Wohlweÿsen H. Henrich Tumhoßen Ober Maÿsters der Statt Freÿburg im Breißgaw
eine Behaußung mit ihren hoffstätten, Stallung Garten und Weÿhern darinnen, sampt allen andern ihren begriffen, weith. rechten und gerechtigkeiten alhie beÿ St: Elisabeth Gaß, neben der Fr. Käufferin Garten ein: und anderseit hannß Wolff Heßlern dem iüngern vornen vff den H Verkäuffer hind. vff daß grün Äwel stoßend gelegen, für freÿ ledig und eigen. Dann obwohlen diß hauß und Garten noch verhafftet ist umb 100. fl. H. Hannß Bartholme Fuchßen Straßburg. Amptmann wie auch Weÿl. H Ambrosÿ Trauschen seel nachgelaßenen dochter und Erbin auch umb 100. fl., so hatt iedoch d. Verkäuffer solche und andere beschwärdten, so sich etwan noch mehr darauff hafftend befind. möchten, ohne der Fr. Käufferin zuthun und entgelt, innerhalb Viertel Jahrs fristf abzubürden, daß hauß und Gart. gäntzlich freÿ zu mach. – umb 1800 guld.
Dabeÿ insonderheit bedingt word., daß dießelbe vornen geg. dem H. Verkäuffer, den Gatter, so dißes ietzt verkauffte hauß, und deß verkäuffers noch habende Behaußung scheidet, hinweg Zuthun und ahne deßen Statt in ihren Costen eine Garten Maur oder dielenwand ohngefehr 10. schuh hoch vffzuführen und Zu erhalten schuldig, und daran eine rebhäld zwar vff zu pflantzen, sonsten aber Ihme dem Verkäuffer oder seinen Nach Kommen lufft und tag Zu verbawen nicht befugt sein solle, Jedoch sofern Er od. seine Nachkommende Ihro d. Fr. Käufferin oder der Nachkommend. einige ungelegenheit nicht Zufüeg. würde

Les préposés constatent que le mur à démolir ne longe pas le communal. Le colonel Kanofsky n’a donc pas besoin d’autorisation mais devra régler les frais de visite. Cet acte montre qu’Elisabeth Chrétienne Kanoffsky a acquis les immeubles pour son frère non bourgeois

1641, Préposés au bâtiment (VII 1348)
(f° 31-v) Donnerstag d. 4. Novemb. – H. Obrist Kanofsky wegen Hauß und gartens in Elßbetten gaß
Vff begehren H. Obristen Kanofsky Augenschein in seiner behausung in Elßbetth. gass gelegen ingenommen, daselbsten sein gewalthaber Herren Kreÿß angezeigt, hette d. H Obrist von H Friderich Riehlen den garten und hinderhauß, so an seinem stoßt, mit der condition ane sich erkaufft, da fern Ihme bewilligt würde, die ienige Maur unnd ober gebawlin, so die beÿde gärten scheidet, weg Zubrechen, vnd also Zu einem garten Zu machen, das hauß ane sich selbsten, solte in den stand vnd esse*, als es ietz malen ist, verpleiben. Dieweilen sich nun befund. das die Maur so (weg) gebrochen werd. solle, mitten ins gartten ist vnd nicht vffs Allmend stoßt, in welchem fall einem Jeden in seinem eigenthumb ohne* der änderung er*zimmern verbauwen*, Als ist das begehren willfahrt vnd des Augenscheins costen Zur discretion gestellt word. Act. Freit. d. 5. 9.bris.

Le colonel Frédéric Louis Kanoffsky épouse en 1633 Anne Yolande Stump puis en 1639 Marie Salomé Wetzel de Marsilien, de Strasbourg, le mariage n’y est cependant pas célébré (référence)
Friedrich Ludwig Kanofsky (° 8 Febr. 1592, S. von Heinrich Chanowský und Johanna Rappin, † 24. Nov. 1645), vermählt I. 1633 Anna Jolantha Stump, II. 11. Nov.1639 in Straßburg, Maria Salome Wetzel von Marsilien
Kinder – Anna Jolantha († 1660), vermählt am 11. Nov. 1650 mit Philipp Hannibal von und zu Schauenburg
Friedrich Ludwig (1636-1673), Rittmeister in Freiburg, vermählt am 21. Juli 1663 mit Sabina Roeder von Diersburg
Maria Elisabeth, vermählt am 19. Sept. 1659 mit Johann Friedrich von Langenau
Augustus Heinrich Chanowský, vermählt mit einer Frau Greck von Kochendorf
Maria Salome Chanowský, vermählt mit einem Herrn von Knochen
Frère, Georges Henri Kanofsky, lieutenant colonel († 1636), célibataire
sœur, Elisabeth Chrétienne (1585-1659), épouse de Jean Menloch

Références de Georges Henri Kanofsky de Langendorff à partir de 1633 puis de Frédéric Louis Kanofsky de Langendorff à partir de 1637 dans les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un
1633, Conseillers et XXI (1 R 115) – H. Obrist Kanoffskÿ bruder. 31.
Obr. Lieutenant Georg Heinrich Canoffskÿ Von Langendorff begehren. 13.
Kanoffskÿ Ca. Peter Stauden von Barr erben. 20.
Niederhaußer clag wid. d. Obr. Kanoffskÿ. 30. 37 (bis). 51. 55. 126. 217.
1634, Conseillers et XXI (1 R 116) – Georg Heinrich Chanoffsky. 94. [Kanoffsky]
1636, XV (2 R 61) – Obrist Kanofskÿ wegen Früchten. 244.
1637 Conseillers et XXI (1 R 120) – Friderich Ludwig Kannoffskÿ, Obr. 26. [Kanoffsky]
1640 Conseillers et XXI (1 R 123) – Friderich Ludwig Cannoffskÿ, Obr. 95. 117. [Kanoffskÿ]
1641 Conseillers et XXI (1 R 124) – Fridrich Ludwig Kanoffskÿ [Obrister]. 66. 123.
1642 Conseillers et XXI (1 R 125) – Friderich Ludwig Kanoffskÿ. 2. 108. 130.
(f° 2-v) Montag d. 17. Januar – Obr. Kanoffskÿ laß. Mh. ersuch. ob sie Ihne erlaub. wollen, d. er mochte in dem Hauß tauff. laßen. Erk. Wilfarth.
(f° 108-v) Mittwoch d.. 31. Aug. – Friderich Ludwig Kanoffskÿ
Dr. Imlin referirt, d. d. Obrist Meÿster von freÿburg H. Thunhoß sich beÿ d. deputirt. H. angemeldet [Murrhoffs Ankauff]
1642 XV (2 R 65) 153 [umb frucht], Wegen Allmendt Kauffs beim Murrhoff. 245. 251. 256. 269. 282. 286. von deßen Allmendgeldt In die Müntz gelegt. 295. Vf den Pfenningthurn. 304.
1643 Conseillers et XXI (1 R 126) – Friderich Ludwig Kanoffßkÿ. 90.
1647 VII 1350 Bauherren – Pulverthurn beÿ dem Kanofskÿschen hauß und dem Spittahl 1261
1656 Conseillers et XXI (1 R 139) – Fr. Obr. Kanoffskÿ. 190.
1656 XV (2 R 74) – Fr. Maria Salome Kanoffski. 164. [von Langendorfff gebohrne Wetzlerin von Marsilien, Zinß]
1657 Conseillers et XXI (1 R 140) – Fr. Maria Salome von Kanoffskÿ. 88.
1657 XV (2 R 75) – Fr. Kanoffski. 95. [Zinß]
Obr. Kanoffßkÿ. 77. 98. 141. 212.
1658 XV (2 R 76) – Fr. Maria Salome Kanoffski. 77 [zinß]. 137 [id.].
1664 Conseillers et XXI (1 R 144) – Maria Salome Kanoffskÿ. 44.

Le colonel Kanoffsky demande l’autorisation a) de poser une poutre dans le rempart pour pouvoir construire une écurie au fond du jardin, b) de combler l’étang de la risberme jusqu’à l’angle, soit 50 pieds sur 25, dont 15 le long de la risberme, c) de construire un pont vers le Grünauel pour y faire passer une voiture, d) de remplacer l’escalier à l’entrée du Grünauel par un pont. Les préposés renvoient l’affaire aux Treize quant au premier point parce que le bâtiment serait proche du rempart et aux Quinze quant aux trois autres. Les préposés font état de la décision finale (voir ci-dessous).

1642, Préposés au bâtiment (VII 1348)
(f° 3) Mittwoch d. 26. Januar – H Obrist Kanofskÿ wegen baws in seinem hauß und garten in Elisabeth gaß
T. In H. Obrist Kanofskÿ behausung in der Elisabethen gaß augenschein eingenommen, daselbst deßen befelch haber Obrist Meister Zu Freÿburg nachstehend 4 fach begehren, gethan. 1. woltte der H. Obrist hinden im garten gegen die Stattmauren Zu Einer stallung vnnd darauff einen stock bawen laßen und mit solchem baw biß ans End seiner Mauren rucken, also das die balken vff die Maur gelegt werden. 2. den weiher im garten von der Landvest an biß an das Eck erschutten, welches in der länge 50. schueh, in der breite 25 schuch und hinden an der landvest 15 schuhe sich erstrecken würde. 3. von den gartten hienüber vff das Grüen Awlin Eine brück machen laßen, in der breite, das man mit einem geladenen wagen darüber fahren möge, vnd darmit Er solcher brück sich diese beßer gebrauchen, wolt er 4. beÿm Eingang vffs Grün Awel, ane statt ietzigen stegs, ebenmeßig vff seinen costen ein bruck machen laßen, welche nichts darwieder Allmend sein vnd bleiben möchte, haben* vmb bewilligung in allen dieß. Posten, Erk. ut infra [Erkandt, willfahrt, solle dann Jährlich 15 ß in recognitio geben]

(f° 3-v) Donnerstag d. 27. Januar – H Obrist Kanofskÿ
H. Obrist Kanofskÿ hienechst pag: præced: befindlich 4. fach begehren reassumirt der Statt Werckmeister darüber gehört und Erkandt, das begehren weg. des 1. punctens, weilen dieser baw Zimmlich nahe an die Statt mauren reichen würde für die Herrn XIII. die übrige 3. puncten für die herren XV gewießen.

(f° 4-v) Mittwoch den 2. Febuar – H Obrist Kanofskÿ
Die Herren XV. ins gesampt beneben den dreÿern, nochmalig. augenschein in H. Obristen Kanofskÿ behausung in Elisabethen gaß gelegen, ingenommen, daselbsten sein befelch haber der Ober Meister Zu freÿburg, d. hieob. fol. 3. behausung 4. fach begehren widerholt. Nach eingenommenem Augenschein sind die herren XV. wider In Ihr stub gangen, der Baw vnd beeder Werckmeister wie auch die die dreÿ vmb Ihr bedencken gehört vnd darauff Erkandt word. D. d. 3 v 4 puncten abgeschlag. d. 2. nemlich die erschüttung des winckels biß en d. Ec, gegen erlegung 100 fl. capital bewilligt.
[in margine :] diße 100. fl. seind Zahlt p. Ober Meister v freÿburg 12. Februar 1642.

Les Quinze se rendent dans la maison Kanoffsky rue Sainte-Elisabeth près du Grünauel pour statuer sur la demande présentée au nom du colonel Kanoffsky par le gouverneur de Fribourg. Les Quinze qui n’arrivent pas à prendre de décision renvoient l’affaire aux préposés à la garde et aux fortifications. Ces préposés refusent de donner l’autorisation parce que le bâtiment en question serait trop près des remparts et qu’ils ont ordonné pour cette raison des démolitions quelque temps auparavant. Le Grünauel est par ailleurs une place de parade qu’il ne faut pas grever de charges. Le pétitionnaire est par contre autorisé à combler l’étang à condition de réparer la risberme et de régler un loyer annuel d’une livre pour le communal qui sera annexé. Le mandataire du colonel demande à payer un capital au lieu d’une rente annuelle. Les préposés fixent le rachat à 50 livres.

1642, Protocole des Quinze (2 R 65)
H. Obrist Kanoffskÿ wegen Baw vffm Grün Awel
(f° 17) Sambstag den 29. Januarÿ – H. Obrist Kanoffskÿ Augenschein
Ward Ein Extractus Pfenningthurns Memoriales, wegen H. Obristen Kanoffskÿ Augenscheins, in seiner behaußung gegen dem Grünaüel Vorgelegt, vnd abgeleß. auch Erkandt, daß er im Ersten puncto beÿ d. weißung für die Obere Wacht vnd Fortifications herren verbleibe, Wann dann Sie derwegen augenschein eingenohmen vnndt sich erklärt haben werden, kann wegen d. dreÿ vberig begehren von MHlh. auch gered. & Augenscheinen eingenohmen wd.

(f° 20) Mittwoch den 2. Febr. – H. Ob. Kanoffskÿ weg. Baw vffm Grün Awel
Vff Erkandnuß H oben fol: 17 haben Meine G. Herren Collegialiter mit Zuziehung den Herren dreÿer deß Pfenningthurns, auch deß Baw: vnd beeder Werckmeister den Augenschein, In H. Obristen Kanoffskÿ behausung In Elisabethä gaßen vnnd vff den Grünawel, eingenohmen, da Ihnen, dann der H. Obermeister von Freÿburg In nahmen deß H. Obristen die Jenige anzeig vnd 4. begehren gethan, Wie in der dreÿer Jüngsten Überreichten Extractu Protocolli /:welch. In Mghh. bedacht Sextern N° 25. fol: 114 befindlich:/ außführlich, Zuersehen. Als nun darauf Mh. sich wider In Ihre Stub verfuegt, vnd v.mög herkommen die Werckmeister v Herren dreÿer deß Pfenningthurns gehört, vnndt aber nicht allein dieselbige, sondern auch nach Ihrem genohmen abtritt Mghh. beÿ gehaltener vmbfrag In Ihren votis vnd meinungen sich sehr Vngleich vndt pro et contra vernehmen laßen, Vndt die sach in Haubtwerckh Zimblich schwere befund. So ist Erkandt Worden, daß sonderlich die dreÿ letztere Puncten Per H. Str. Voltz, H. Stören, H. Bischoffen, H. Schneid. v. H. Wohlfarthen bedacht Zuvorderst aber H. Wohlfahrts et H. Kipßen die fortifications herren wie auch die Wachtherren Zuerinnern den Augenschein, vnnd erörtterung deß Costen für Sie gewißenen Punctens als ane welchen ohne d. die übrige 3. dependiren, vorzunehmen, als dann die Sach mit einander außgemach wd. solle.

(f° 22) Sambstag den 5. Febr. – H. Ob. Kanoffskÿ weg. Baw vffm Grün Awel
H. Bischoff, H. Schmidt, H. Stör vnndt Herr Kipß, laßen Per H. Frantzen referiren, demnach vff Erkantnuß supra fol: 20. die Obere Wacht: vnd fortifications Herren, in herren Ob. Kanoffski begehren nach eingenommenem Augenschein, den Ersten Puncten für MGhh. die XIII. die selbige aber solchen, nach darüber gehabter deliberation wider für MGHh. die XV. vorgestelt gewißen, daß Er nemlichen Ihme Herrn Obristen solte abgeleint, vnnd dabeÿ Volgend Vrsachen Vnnd rationes fr. remonstrirt wd. 1° daß Ein solch gebäw der Stattmaur Viel zu nah were, 2° vnd eben auß solchem fundament, MHh. hiebevor St. Johan Vnd daß Teütsche hauß demoliren laßen, 3° die burgerschafft sehr widerig vnd von gleich davon discourriren vnnd vertheid. Würde, 4° daß d. Grünawel Ein paradde platz, also mit fuhren nit zu verderben seÿen vnd d. Quinto dergleichen gebür besonderlich aber brucken [f° 220-v] Leg: vnnd machung von H. Schöffen vnnd Amman erlangt werden müßen, Als hetten darauf Sie die Herren deputirte von den vbrigen dreÿ Puncten vnderred, vnd also balden darfür gehalten, daß die Zween lestere auß ersterzählten motiuen willen, gleicher gestalt abzuleinen, der anderen Punct aber vnd die erschüttung deß busens betreffend, weilen es d. haubtquel Kein schwähl: oder hinderung verursachen mag, Vermeinen Sie seÿe dergestalt Zu willfahren, weilen etwaß Allmend damit weggehet, daß der Herr Oberste deßwegen in recognitionem Jährlich 1 lb gemeiner Statt erlegen, auch für dißmahl die Landveste so weit seine gerechtigkeit gehet repariren laßen der große weÿher aber in garten als da die haubtquellen entspringen weder anietzo noch Ins Künfftig Keinerleÿ weiß verstopfft oder erschüttet, Vnnd im vbrigen die gantze Landvest, dießes gießens, solchen Widerumb In ein recht vfnehmen vnd gang Zubringen, Von der Nachbaurschafft so weit Eines Jeden gerechtsame gehet, daß vbrige aber vnnd die ander seit derselben, Von gemeiner Statt reparitrt Vnnd widerumb Zugerichtet vnnd außgeraumet werden solle. Deputirte Herren [f° 23] gehört, bekennen sich Zur relation & Erkandt vnnd bedencken allerdings placidirt, darauf haben H. Dieffenbecher vnd H. Kipß H. Heinrich Donhoß, dem Obermeister, als des H. Obristen gewalthaber bescheidt angezeigt, vnd widerumb referirt, daß Er d. H. Obermeister damit Wohl content seÿe,, allein gebetten, Weilen Er wüße, daß der H. Obriste seine Sachen gern freÿ vnd ohnbeschwerd habe, daß Mhh. daß obgemelte j lb überhaubt anschlagen v. mit Einem gewißen Stuckh gelts vßkauffen laßen Wolten & stellend & Erkandt soll d. j. lb d mit 50. lb d abgelöst wd. Seind die 50. lb d wie H Junt bericht dem Pfenningthurn erlegt worden.

Les préposés discutent de deux requêtes, celle de Kanoffsky et celle du sieur Hessler. Les préposés ordonnent aux employés municipaux de dégager le mur pour qu’on puisse le réparer afin de répondre à la demande de Kanoffsky.

1644, Préposés au bâtiment (VII 1349)
(f° 29-v) Zinstags den 6. Augusti – Grünaüwel
Grünaügelß wegen errinnert H XIII. Zeißolff nomine Kanofskÿ, d. solches dermahl eins doch möchte geraumt wd. erbeüt sich ahne seinem orth deßwegen Zuer billigkeit, Herr Heßler, 3.tio Erbeüt sich gleichfalß d. Allmend Zuebawen, allein bitt Er vnserer Hn wollen Ihme, weil Er von 2 ß Allmend Zinß vf 1. lb 10 ß gesteigert word. da Er doch selbes wenig genieße, d. bauholtz auch ein Zimlichs ahnlauffe, entweder der baukosten so viel die Landtveste Zumachen ahnlangt, ohne d. bauholtz, so Er allbereit beÿhanden geben, oder aber den, od. am Allmend Zinß nachloßen.
Erkant, soll Herr Heßler die Landvest vf seinen Costen machen, so d. moderationis, ist vf deß Zinßmeisters abhörung verschoben, Alhier sol der waßermeister oder wer deßen befehl hatt, die v.fall Zuer Landfesten führe,n vnd Hn Heßlern gebürlich verrechnen, Raumens halber aber alß dann fernere anstalt gemacht, vnd mit H. XIII. Zeißolff, was Herr Obstr. Kanofskÿ beÿ der solchen Zuethun willens wie auch mit der Marggräffisch. geredet & d. Waßermeister erinnert, d. Zuvorderst der Kleemeister dem Raumen durch sein gesind ein anfang Zumachen, Werckmeister vf dem Maurhof aber, d. die außgefallene sitz vnd mauren erst repariren werden müß. Freÿtags den 30. Augusti 1644. Nach dem der Zinßmeister H. Heßlers Allmend Zinß weg. gehört, vnd d. selber von 2 ß vf 2 lb gesteigert wd. alß haben Oberbauh. et dreÿ erkannt d.* hinfüro über die in a° 1642. Mittw. d. 20. 7.bris nachgelaßene 10 ß noch fernerß 10 ß nachgelaßen vnd also hinführo sein Allmendzinß obbemelt vf 1 lb gesetzt sein soll.

La veuve du colonel Kanoffsky est autorisée à faire inhumer le corps du défunt dans l’église Saint-Thomas
1645, Conseillers et XXI (1 R 128)
(f° 116) Mittwoch d. 26. Nouembr. – Weÿl. H. Obr. Kanoffskÿ Hinderlaßene Wittib vnd Erben bitt. per Egê Mh. woll. geschehen. laß. d. sie gedachter H. Obr. nunmehr seel. mögen nach St. Thoman In die Kirchen vergrab. laß. Seÿen gemeindlich mitt dem Stifft deßweg. Zu v.gleich. Erk. Ist Ihnen willfarth word.

Dalle funéraire à l’église Saint-Thomas
DER HOCH EDEL GEBORNE: FRI: LVD: KANOFSKI VON LANGENDORF KÖN: MAIEST: IN FRANCKR: CONFOED: CRON: CHVRFVRSTEN VND STAEND OBRIST: ZV ROS VND FVES. STARB SELIG. DEN 24. NOVEMB: ANNO. 1645.
SEIN ALTERS 53. IHAR.
(traduction) Le très noble Frédéric Louis Kanofski de Langendorf, colonel de cavalerie et d’infanterie de sa majesté le roi de France, la couronne confédérée, l’électeur palatin et autres états, mourut en paix le 24 novembre 1645 à l’âge de 53 ans (la plupart des mots de l’épitaphe sont abrégés, voir l’intitulé de l’inventaire (1673) Friedrich Ludwig Kanoffskÿ von Langendorff der Crohn franckhreich und anderer Confoederirter Ständt geweßenen wohlmeritirter Rittmeister).

Compte que rend Marie Salomé Wetzel de Marsilien, veuve Kanoffsky de Langendorff, à son fils Auguste Henri. – La propriété ultérieure montre que la maison à l’ouest sans jardin revient à son fils François Louis et le reste avec un grand jardin à Auguste Henri.
1660, Not. Redslob (Jean Georges, 42 Not 1) n° 2
Rechnung Mein Mariæ Salomeæ Kanoffskÿn von Langendorff gebohrner Wetzlerin von Marsilien Wittiben, Innhaltend und Außweisend alles das jenige, waß Ich wegen Augusti Heinrichen Kanoffskÿ von Langendorff, meines Sohns, Eingegangen, dahiengegen wirderumb außgeben und sonsten verhandelt habe.

Auguste Henri Kanoffsky de Langendorff rend compte des 8 000 florins de l’héritage paternel
1663 (1. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 490-v
Erschienen der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne H Augustus Heinrich Kanofftzkÿ von Langendorff, mit assistentz deß Edel- Vest hochgelehrten H Jacob Friderich Rhielen V.I.D. und deß heÿl. Reichß freÿen Statt haÿlbronn Sÿndici
in gegensein deß Ehrenvest- Fürsichtig- weÿsen H Johann Philipß Zeißolffs E.E. groß. Rhats Beÿsitzers alß mündlich Befelchhabers der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Frawen Mariæ Salomen Kanofftzkÿ von Langendorff wittibin, gebohrner Wetzlerin von Marsilien, sein H Kanofftzkÿ hochgeehrter Fr. Mutter und geweßener Vormünderin
über die Jenige 8000 guld. seinetweg. aus der adelich. vätterlich. Verlassenschafft und Erbtheilung empfangenen bahren gelts, gethaner Rechnung

Auguste Henri Kanoffsky de Langendorff, demeurant à Thalheim près de Heilbronn, hypothèque la maison au profit de Jean Wolffgang Pfeil, conseiller du prince de Wurtemberg

1664 (29. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 260
Erschienen der Freÿ Reichß Hochwohl Edel Gebohrn Herr Augustus Henrich Kanoffskÿ Von Langendorff anietzo wohnhaft Zu Dalenheim beÿ Haÿlbronn gelegen, mit assistentz deß Ehrenvest- fürsichtig- und weÿsen herrn Johann Jacob Haugen deß H. Reichß Statt Heilbronn Kleinen Rhats beÿsitzers für sich und seine Adeliche Erben, so viel gegenwärtige Obligation und darauß entspringende Actiones und dero Execution betrifft, dießer Statt Straßburg Jurisdiction expressé prorogirend
in gegensein deß Edel- Vest- hochgelehrten herren Johann Wolffgang Pfeilen U.I.D. auch Fürstl. Würtenberg Rhats – schuldig seÿen 350 Reichsthaler
zum special Unterpfand eingesetzt den Adelich Kanofftzkÿschen hoff mit allen deßen Gebäwen begriffen weithen Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten sambt dem Garten, alhie in St. Elisabethæ Gaßen neben Jr. Friderich Ludwig Kanofftzÿ Von Langendorff deß Jr. Debitoris eheleiblichem Bruder gelegen, welcher ietzt hypothecirte hoff gegen männiglich freÿ ledig und eÿgen, und hiebevor durch des Jrn Debitoris H. Vattern nunmehr seel. bewohnt worden seÿe,
Item die helffte dem H. Debitori für ohnvertheilt gebührend ahne dem Murrhoff sambt allen deßen appertinentien, wie auch die helffte ahne denen zu dießem hoff gehörigen Zwen aßer Wögen, von welcher ietzt Verpfändeten hoffs helffte gehend iährlichen 20. viertel wÿdems früchten Fr. Mariæ Salomeen Kanofftzkÿn Von Langendorff Wittibin gebohrner Wetzlerin Von Marsilien seines eheleiblich. Fr. Mutter

Auguste Henri Kanoffsky de Langendorff vend la maison à Jean Philippe Friderici

1665 (18. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 431-v
Erschienen der Edel und hochgelehrte H Johann Wolffgang Pfeil V.I.D & Advocatus auch Fürstl. Würtenberg. Consiliarius, im nahmen deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen H Augusti Henrichs Kanofftzkÿ von Langendorff
in gegensein deß Edel- From- und wohlweÿsen H Johann Philipß Friderichs deß beständig. Regiments der herren Fünffzeh. dißer Statt
Ein vorder und Zweÿ hinder häußer, mit dero hoff, hoffstätten, Bronnen, Garten und allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in St. Elisabeth. Gaßen einseit Zum theil neben H Friderich Ludwig Kanofftzkÿ von Langendorff, Stättmaÿstern deß Verkäuffers eheleiblichen Brudern, theils neben der Schreiberisch. Behaußung, theils neben dem holtzapffelisch. hoff, anderseit Zum theil neben der Samblung Zum Creutz theilß neben der Heßlerisch. Behaußung hind. Zum theil vff der Statt innere Ringmaur allwo daß hinder Gartenhauß einen Außgang habe, und zum theil vff daß grüne Äwelin, da es ein brückhlin habe, stoßend gelegen – umb 3600 Guld.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le 24 août 1667 Jean Philippe Friderici à vendre la maison rue Sainte-Elisabeth au comte palatin de Birkenfeld.
Ils ordonnent au comte palatin Adolphe Jean de renvoyer les comédiens qu’il a autorisés à faire des représentations publiques malgré l’interdiction du Magistrat

1667, Conseillers et XXI (1 R 150)
Pfaltzgrav Adolff Johann Kaufft Ein hauß. 125. Idem præsentirt in seinem hoff, sachen, wieder Mghh. verbott anzustellen. 180.
(f° 125-v) Sambstags den 24. Augusti – H. XV. Friderici, Hertzog Adolff Johann
H. XV.er Joh: Phill. Friderici bericht p. Wildten daß Er mit Hertzog Adolff Johann, weg. Eines haußes in der Elisabethen gaß in tractatum stehe, demselben solches käufflich Zu überlaßen, bitt Ihme den Consens darüber zu erstatten. Erk. mit gebettenem consens dergestalten willfart, daß der fürst die Jenige conditionen welche beÿ erkauffung des Stibischen hoffs der H Pfaltzgraff Zu Bürckenfeldt eingegangen vnd d. der fürst nicht ferners gegen der Stattmawr bawen eingehe vnd sich darzu erklähre.

(f° 180-v) Sambstags den 21.ten Decembris – Pfaltzgrav Adolff Johann will wieder das verbott die Comoedianten spielen Laßen
Her Synd. Frid Zeigt ferners an, daß, ohnerachtet MHh. denen Comoedianten die geführte Erlaubnuß Zu agiren Zum Zweÿten mahl abgeschlagen, Hertzog Adolff Johann Ihnen gleichwohlen Ein Theatrum in seinem hoff habe auffschlagen laßen vnd bewilligt daß Sie offentlich die gantze Nacht* über daselbsten spielen mögen, dieweilen nun solches Mghhn Zu Schimpff gereicht, alß stellt Er Zu dero belieben, ob *oren Comoedianten nicht heut noch anzuzeigen seÿe, daß Sie sich auß der Statt hienauß machen sollen. Erk. soll denen Comoedianten daß Sie innerhalb 24. Stunden, beÿ leibesstraff, die Statt raumen sollen, angezeigt werden.

La vente au comte palatin Adolphe Jean a lieu en janvier 1671

1671 (21. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 35-v
(Prot. fol. 19.) Erschienen der Edel, From Und Wohlweÿs. H. Johann Philipß Friderici deß beständigen Regiments der Herrn Fünffzehen
in gegensein deß Durchleüchtigsten Fürs: und Herren, Herren Adolph Johannsen Pfaltzgraffen beÿ Rheÿn in Baÿern, Zu Gälch, Cleve, und Berg Hertzog, Graffen Zu Veldentz, Sponheim der Marckh, Ravenspurg und Rixingen, Herren Zu Ravenstein und Mörspurg Cammer Directoris deß Edel und Vesten H. Valentin Felckhen, vff inserer gnäd. Herren Rhät und ein und Zwantzig alberaÿt am 24. Augusti A° 1667. sub Certis conditionibus obrigkeitlich ertheilten Consens
Hoff, Hauß, Hoffstatt und Garten, mit aller deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und gerechtigkeiten, in dißer Statt in St. Elisabethen Gaßen, einseit neben H. Friderich Ludwig Kanoffskÿ Von Langendorff, Rittmaÿstern, anderseit Zum theil neben H. Johann Sebastian Schreibern Fürstl. Würtenberg. Cammer Rhat und theilß neben der Samblung hinden uff die Statt Maur stoßend gelegen – umb 2000 lb

Adolphe Jean, comte palatin du Rhin de Deux-Ponts Cleebourg, maréchal au service de Suède
Adolf Johann Pfalzgraf bei Rhein zu Zweibrücken-Kleeburg (1629-1689), schwedischer Reichsmarschall
° 21 octobre 1629, château de Stegeborg, † 24 octobre 1689, ibidem
marié en 1649 à Stockholm, avec Else Beate Brahe (1629-1653), fille de Per Brahe le jeune
remarié en 1661 à Tidö, avec Else Elisabeth Brahe (1632-1689), fille du général Nils Brahe

Gustave Samuel Léopold comte palatin de Deux-Ponts
Gustav Samuel Leopold von Pfalz-Zweibrücken (* 12. April 1670 à Stegeborg in Söderköping, † 17. September 1731 in Zweibrücken), Herzog von Pfalz-Zweibrücken. Im Jahr 1696 trat er zum römisch-katholischen Glauben über.
Er heiratete am 10. Juli 1707 die Pfalzgräfin Dorothea von Pfalz-Veldenz-Lützelstein (* 16. Januar 1658 in Lützelstein, † 17. August 1723 in Straßburg) in Zweibrücken, Tochter von Pfalzgraf Leopold Ludwig von Pfalz-Veldenz-Lützelstein und Gräfin Agatha Christine von Hanau-Lichtenberg
Die Ehe von Gustav Samuel Leopold und Dorothea wurde kirchlicherseits am 23. April 1723 wegen zu naher Verwandtschaft annulliert. Danach heiratete er am 13. Mai 1723 morganatisch Luise Dorothea, Gräfin von Hoffmann (1700-1745), Tochter des Oberhofjägermeister Johann Heinrich von Hoffmann

Adolphe Jean comte palatin de Deux-Ponts
Adolf Johann der Jüngere (* 23. August 1666, † 27. April 1701 Schloss Lais, Livland
(références dates et portaits, Wikipedia, Adolphe Jean, Wikipedia, Samuel Léopold)

Les deux fils d’Adolphe Jean de Suède, Adolphe Jean et Gustave Léopold, vendent à la Ville la maison qu’habite depuis 1685 le lieutenant de roi de la Bastie

1699 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 130-v
der durch leuchtigsten durchleuchtigsten Fürsten, Fürsten Und Herrn Herrn Adolph Johann, und Gustav Leopold beeder Hn Herr Gebrüder, Pfaltzgraven beÿ Rhein, zu beÿern, Zu Gülich, Clev, und bergen Hertzogen, Graven zu Veldentz Sponheim, der Marck Ravenspurg und Rixigen, Herrn zu Ravenstein und Mörßberg, Obermabtmann der Gemeinschafft Guttenberg /:salv. tit:/ herr Johann Georg Wimpff p alß durch ein von hochstged. Ihr. hochfürstl. dhlt. Pfaltzgraff Adolph Johann eÿgenhändig underschriebenen am 20.t Xbr A° 1697 in Wien datirten General mandati (bevollmächtiget)
/:salv. tit:/ herrn Johann Theobald Reißen deß ledigen Regiments der Herren dreÿ Zehn, und /:salv. tit:/ herrn Johann Christoph Kellermanns deß beständigen Regiments der Herrn XV. beÿsitzers, beeder alß von hochlöblichen Collegio der Ein quartirung im nahmen gemeiner Statt Straßburg hierzu insonderheit subdelegirter
höchstged. Herrn Herrn Pfaltzgraffen allhier an St. Elisabethæ gaß gelegene behaußung, hoff und Gartten, sambt allen deren Gebaüen, weiten, begriffen und Zugehördt. wie solche Mons. de la Bastie, Lieutenant du Roy bereits seit A° 1685 inngehabt, bewohnt, und genoßen hat, auff zweÿ Jahr lang, von weÿnachten deß verwichenen 1698.sten Jahrs an zu rechnen, umb einen Jährlichen Zinß nemblich 100 pfund pfenning

Le lieutenant de roi de la Bastie demande de reconstruire le mur renversé par le vent entre son logement et son voisin Jean Michel Gambs (à l’est) et de remplacer le puits à seaux par un puits à pompe. Ils ajournent la décision quant à la première demande et accordent la deuxième. Après visite des lieux, ils font refaire le mur dont le voisin devra régler la moitié des frais.

1699, Préposés au bâtiment (VII 1378)
M. Marnais de la Bastie, Lieutenant du Roÿ beÿ alhiesiger Garnison. 1. 2. 6. 16. 29. 55. 77.
(f° 1) Sambstags den 3. Januarÿ – die gemeinschafftl. Mawr zwischen Mr de la Bastie und Herrn Joh: Michael Gambsen Gärten
Augenschein eingenommen in Mr de la Bastie, des Lieutenant du Roy, beÿ alhiesiger Garnison Wohnung auff der Elßbethen Gaßen, in dem Gartten alwo die jenige Mawer so mit Herrn Johann Michael Gambßen dem Schreiber in alhiesigem Kauffhauß, gemeinschaftlich und beede Gärtten unterscheidet, durch den jüngsten sturmwind beÿ 100. schuhe lang eingeworffen worden. Erk. Bedacht.
Ferner in dießem Gartten, darinnen Mr de la Bastie den schöpffbrunnen der mitten im Weeg stehet, biß auff die end hinweg gebrochen mit aichenen diehlen zugedeckt und Zu einem Gumpbronnen Zugerichtet Zu haben verlangt.
Erk. Fiat, doch daß die materialia darvon auff der Statt Mawr hoff transferirt werden.

(f° 2-v) Eodem die [Dienstags den 6. Januarÿ 1699] – Mr de la Bastie Gartten: Mawr
Wegen des in Mr de la Bastie Gartten am 5.ten huius eingenommenen augenscheins die eingefallene Mawer betr. ist Erk. Soll die Mawer auff der Statt costen fürderlich auffgeführt und die helffte der unkösten herrn Johann Michael Gambß Zuerstatten angehalten werd.

Le maçon Jean Fausser et le menuisier Henri Rech présentent aux préposés les factures de travaux ordonnés par Monsieur de la Bastie. Ils en règlent une partie en demandant de ne plus faire de travaux à l’avenir sans leur ordre.

(f° 6) Donnerstags den 29. Ejusd. [Januarÿ 1699] – Joh: Faußer der Mawrer sucht bezahlung der arbeiten Mr de la Bastie hauß
Johannes Faußer der Mawrer und burger allhier, ersuchten MGHh. in underthänigkeit, Ihme die jenige 21. fl. 5 ß d welche Er inn Monsieur de la Bastie Hauß mit arbeiten gezwungener weiß Verdienet, bezahlen Zulaßen.
Erl. Soll mit 10. lb bezahlt, Ihme aber darbeÿ ernstlich verbotten werden, ohne MGgh. befehl nichts mehr alda Zuarbeiten.

(f° 16) Dienstags den 17. Ejusd: [Martÿ 1699] – Heinrich Rech d. Schreiner umb bezahlung der in Mr de la Bastie Wohnung verferttigte arbeit
Heinrich Rech, der Schreiner, producirt einen Zedul krafft deßen Er in Mr de la Bastien des Königs Lieutenants Wohnung für Verfertigte arbeit 81. livres 4. sols Verdienet, bitt umb deßen bezahlung, aldieweilen Mr. de la Bastie Ihme nicht contentiren wolte.
Erk. soll mit 19. lb. d. bezahlt Ihme aber darbeÿ nichts mehr ohne befelch MGHh. ane dergleichen orthen Zuarbeiten oder daß man Ihme nichts darfür bezahlen werde gewärtig sein solte, beditten werden.

Monsieur de la Bastie demande qu’on lui loue un terrain (930 pieds de long) à l’arrière de son jardin le long du fossé des Orphelins. La rente annuelle s’élève à une livre

(f° 29-v) Donnerstags den 21. Ejusd: [Maÿ 1699] – Monsr. de la Bastie pt° Allmend Zinses
Ego proponirt, Es seÿe Monsieur de la Bastie, der Lieut: du Roy beÿ alhiesiger Garnison, jüngstens Zu mir auff den Pfenningthurn gekommen, und Habe mit beditten, daß Er gesinnet wäre den jenigen platz hinter seinem Gartten in dem sogenanten Waisengäbel Von Gemeiner Statt umb einen jährlichen Zinnß in lehnung Zunehmen, nun habe der Herr Statt Lohner und der Werckmeister den platz abgemessen und befunden, daß derselbe 720. schuhe lang seÿe, es Verlange aber derselbe noch einen platz darzu so 210. schuhe lang ist und Von Mr Isaac Eßdraßen dem Hoßenstricker gebawen werde.
Erk. Würd dem Herrn De la Bastie dieser gantze platz, so 930. schuhe lang ist, in ansehung seiner Gemeiner Statt und der gesampten Burgerschafft erweisender freündschafft umb 1. lb d jährliches Zinnßes Verlühen

(f° 55) Dienstags den 25. Ejusd. [Augusti 1699] Mr de la Bastie
Der Werckmeister auff den Maurhoff berichtet, daß Mr de la Bastie einen Stein umb das Waßer Zum sprentz ins einem Gartten darinnen auffzuhalten, Verlangt. Erk. Soll einer gekaufft werden.

Monsieur de la Bastie a planté des espaliers le long du fossé des Orphelins non seulement sur le terrain qui lui a été loué mais sur un autre, contenant un acre 1 582 pieds carrés. Il demande un titre comme celui remis au notaire royal Dutil pour qu’il puisse transmettre le terrain. Les préposés répondent que la rente est trop modique pour établir un titre. De la Bastie déclare qu’il paierait volontiers davantage. Le titre est établi pour une rente annuelle de trois livres.

(f° 77) Dienstags den 10. Ejusd. [9.bris 1699] Mr de la Bastie gartten
Ego proponite, Es habe Monsieur de la Bastie wie MGHh. bekandt hinter seinem Gartten unden in dem sogenanten Waisengräblein die eine seithe erhöhen und mit Spalierbäumen besetzen laßen, und gebetten man möchte Ihme einen allmend Zinnß darauff schlagen, welches auch beschehen und seÿe demselben 1. lb d angesetzt worden, Er habe aber nach der handt noch einen platz darzu gezogen. also daß solcher gantze platz anietzo der Werckmeister abmeßung nach 1. Acker und 1582. quadrat schuhe groß ist und gebetten ob Mghh. Ihme eine schrifftliche Lehnung, wie Mons. Dutil dem Königl. Notario auch geschehen, ertheilen wolten, damit Er in ansehung der daran gewanthen uncosten solches Verkauffen oder seinen Erben vermachen könte, * hätte Ihme Zwar beditten, daß solches beÿ alhiesiger Statt nicht bräuchlich wäre, und daß ein andere, deme mann keine obligation wie Ihme hätte, solchen platz umb einen solchen geringen Zinnß nicht bekommen würde, der darauff replicirt, Er wolte lieber einen größern Zinnß geben, wann mann Ihme ein solche Lehnung geben wolte.
Erk. Soll der Zinnß uff 3. lib d gesetzt, und die Lehenung auff die art wie Mons. Dutils außgeferttiget werden.

Le comte palatin Gustave Léopold vend à la Ville la maison acquise selon le titre du 21 janvier 1670. Il s’accorde avec la ville au sujet du loyer qu’il doit pour lui-même et son représentant Wildermuth.

1701 (14. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 569
S. T. Hr. Joh: Georg Wimpf deß Durchleuchtigsten fürsten u. Herren Hn. Gustav Leopold, Pfaltzgrafen beÿ Rhein, in Baÿern, zu Gülch, Cleven, u. Berg Hertzog, Grafen zu Veldentz Sponheim, der Marck, Ravensperg und Rixingen, Hn. zu Ravenstein u. Mörßburg hochverordneter oberamptmann u. zu dießem Contract (…) Hr. mandatarius
S. T. Jr. anthoni Eberhard Bock Von Bläßheim jetzigen regirenden Hn. Stättmeisters u. XIII.ners, wie auch Hn. Johann Reinbold Friderici alten Ammeisters, mit Zuziehung S. T. Hn Joh: Jacob Friden Jcti. u. Gemeiner St Consulenten, alß Von Unßeren HHn. denen XIII.en hierzu Deputatorum, daß Iro Hochfürstliche Dlcht. gemeiner Statt Straßb. verkauft
Dero Hoff allhier ahne St. Elisabethæ Gassen, bestehend in Hauß, Hoff, Hoffstatt, u. Garthen mit allen deren gebaüen, begriffen, zugehörden u. gerechtigkeiten einseit neben T. Hn. frid. Ludwig Kanoffskÿ v. Langendorf Rittmeistern modo T. Hn. Louis de Burckwald Obrist Lieutenant unter dem Rotenburgischen Regiment zu pferd, anderseith Vormahls neben Hn. Joh: Sebastian Schreiber fürstlichen Würtembergischen Cammerrath zuem theil, zuem theil neben einer alten Samlung, hinten auf die alte Statt maur stoßend gelegen, allermaßen selbige in A° 1671 den 21. jan. Verkauft u. in hießiger C Contract stueb verschrieben worden – umb 2575 pfund
Worbeÿ ferners Verglichen, daß der Von Gemeiner Statt biß dato wegen deß hauß quæst. gereichte haußzinß annoch Ihro Hochfürstl. Drlcht. dem H. Verkäufer biß nächstkünfftig weÿhn. dießes jahrs bezahlt, u. Deroselben eine Dero hohenstand gemäße logirung beÿ H. Wildermuth /:mit welchem Ein löbl. Magistrat dißfalls billigen dingen nach zu conveniren u. denßelben zu indemnisiren sich hiermit Verbindet:/ verschaft werden solte, mit dießem ferneren anhang, daß wann über Kurtz oder lang Ihro Hochfürstl. Durlcht. gedachten Hn Wildermuths behaußung Zuer logirung nicht mehr anständig seÿn, sondern anderwärthig zu logiren verlangen würde, u. E. Löbl. Magistrat eine seiner Disposition unterworfene behaußung vor sich hatte, alßdann Ihro derselbe hierunter gehorsambst u. zumahlen nach bestem Vermögen so lang Gott Ihro Hochfürstl. Drlcht. d. leben fristen wird, an handzugehen gehalten seÿn solle

Le lieutenant de roi de la Bastie demande que la ville fasse refaire l’escalier et la galerie vers le jardin. Il expose que le bâtiment est en mauvais état, le portail trop étroit pour faire passer les carrosses sans abîmer la porte, ce qui l’oblige à la laisser ouverte jour et nuit. Le chef des travaux estime qu’il faudra deux ou trois ans pour remettre la maison en état. De nouvelles poutres seront posées dans l’encorbellement pour réparer la galerie et l’escalier. Les murs en pan de bois risquent de s’écrouler si on les modifiait. Il faudrait alors reconstruire le bâtiment à neuf, ce qui est sans doute l’intention du lieutenant de roi. L’entrée est difficile à changer à cause des latrines du voisin, un nouveau portail reviendrait à cent rixdales. Les préposés en réfèrent aux Treize.
Le chef des travaux rapporte que l’intendant Pelletier de la Houssaye et le gouverneur de la province d’Huxelles souhaitent que le bâtiment soit en partie reconstruit. Les travaux ne devraient pas excéder 8 000 livres tournois (2 000 livres strasbourgeoises) d’après les plans, soit la moitié pendant l’année en cours et l’autre l’année suivante. Il charge le syndic royal d’en référer aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. L’ingénieur du roi Allié transmet aussi des plans le 20 juin, on estime cependant que les premiers sont préférables. Le bâtiment à construire entre la cour et le jardin de manière que des ailes pourront le relier ultérieurement au bâtiment avant reviendrait cependant à 14 000 livres tournois. Il est cependant souhaitable que la dépense se limite à 8 000 livres tournois, ce qu’approuve le marquis d’Huxelles. Le chef des travaux établit un devis selon lequel la dépense se monterait à 8894 livres mais que les anciens matériaux représentent une valeur de 868 livres. Les préposés achètent du voisin (à l’est), le notaire Christophe Evrard Bær le mur et le terrain sur lequel il reposait. Le rez-de-chaussée du nouveau bâtiment est terminé début septembre 1702. Le lieutenant de roi demande quelques changements qui lui sont accordés.

1702, Préposés au bâtiment (VII 1380)
Monsieur Marnais de la Bastie, der Lieutenant du Roy alhier, verlangt daß mann seine Wohnung new bawen möchte. 4. 5. 32. 39. 40. 41. 44. 55. 57. 67.
(f° 4-v) Montags den 16. Januarÿ 1702. – Monsieur de la Bastie verlangt d. seine Wohnung bawen werde
Augenschein eingenommen in der Statt Behausung, welche Monsieur De la Bastie, der Lieutenant du Roy, bewohnet, in St. Elisabetha gaßen gelegen, darinnen derselbe MGHh gewiesen, daß die Steeg und Gallerie gegen dem Gartten Zu gantz ruinirt, ingleichem daß sich das gebäw außeinander thäte, ingleichem daß das thor am hauß in den hoff Zu eng wäre, und wann man mit der Kutschen hinein führe die thür verreißen thäte, welches Verursachet, d. Er solche außheben laßen und müßte also sein hauß tag und nacht offen stehen. Erk. Bedacht.

(f° 5) Mittwochs den 18. Ejusd. – Mr de la Bastie wohnung betr.
Wegen eingenommenen augenscheins in Monsieur De la Bastie Wohnbehausung referiren der Statt Lohner und beede Werckmeister, daß dieses hauß gar wohl reparirt werden könte, daß es auch Zweÿ oder dreÿ jahr dauren würde, nemblichen es müßten die Steeg und die Gallerie an dem Stock gegen dem Gartten Zu wider in einen guten standt gesetzt, etliche balcken in den Überhang ingezogen, und die Verkleidungen außgebeßert werden, dann wann mann an den Riegelwänden etwas enderen wolte, das gantze gebäw Zusammen fallen würde und alßdann new auffgebawen werden müßte, Welches Mr De la Bastie aigentliches absehen und intention wäre, das haußthor könte seinem Verlangen nach wohl geandert werden, die einfahrt aber würde wegen des Nachbaren Secrets dreÿ Zoll enger werden alß die jetzige seÿe, und dardurch außer des rangs, den mann im hinein fahren beßer alß anietzo bekommen würde, wenig helffen, Er verlange auch ein Zierliches Portal daran, Welche reparationes alle zusammen nicht üer 100. Rchtlr kosten würden.
Erk. Sollen dieselbe dieses gebäw nochmahlen genaw visitiren, wie demselben geholffen werden könte, Zu papier bring. und Zu der herrn XIIIen protocollo lüfferen.

(f° 32) Montags den 15. Maÿ 1702. – Mr de la Bastie wegen bawung seines Wohnhaußes
Der Statt Lohner proponirt, Es habe Monsr. de la Bastie, le Lieutenant du Roy, beÿ alhiesiger Garnison, Ihme beditten, daß der alhiesige Königl. Intendant Mons.r Pelletier de la Houssaye, auff Zu vorher gepflogene unterredung mit Monsr. le Marquis d’Huxelles, dem Gouverneur de la Province d’Alsace willen gegeben, daß sein auff der Elßbethen Gaßen gelegenes Wohnhauß, welches Gemeiner Statt jüngstens käufflichen an sich gebracht hatt, und sehr bawfällig ist, Zum theil new gebawen werden solle, wie der darüber gemachte Riß außweißen thäte, es solten aber nicht mehr als 8000. Livres und zwar in diesem jahr 4000. Livres und in dem nächtskünfftigen jahr 4000. livres daran Verwendet werden mit bitt solches fürderlichst werckstellig Zumachen. Herr Syndicus Klinglin habe Ihme solches ebenmäßig also angezeigt, mit befelch solches den Obern Bawherren Zu hinterbringen und den anfang daran Zumach.
Erk. Soll herr Syndicus ersucht werden solches Unsern Herren, den herren Räth und XXI Zu communiciren, damit die Obere Bau Herren Ihrer Ordnung gemäß deren consens undt befelch halten möchten.

(f° 39-v) Mittwochs de, 14. Junÿ 1702. – Gebäw in Mr de la Bastie wohnung
Augenschein eingenommen in Mr de la Bastie Wohnbehausung, alwo der Statt Lohner, MGHh das abgebrochene gebäw gewiesen und außweisung Verlangt, Welchen von denen MGHHh: Vorgelegten Grundtrißen nach Er diesen bawen führen laßen solte ? Erk. Bedacht.

(f° 40-v) Dienstags den 20. Ejusdem
Augenschein eingenommen in Monsieur de la Bastie des Lieutenant du Roy Wohnbehausung auff der Elisabethen gaßen alwo der Statt Lohner das newe Gebäw, welches überzwerck Zwischen den hoff und garten gesetzt werden solle, außgesteckt und MGHh. in beÿsein Monsieur Allié, des König. Ingenieur gewiesen Hatt, beÿ dieser gelegenheit ist der Riß, welcher des Chevalier de Chamilly Cammer diener über diesen baw Verfertiget hatt, examinirt worden dabeÿ Mr de la Bastie Zuerkennen gegeben, daß Er lieber sehe, daß der Baw nach den ersten Riß Verferttiget würde.

(f° 41) Eodem die. – Gebäw in Monsieur de la Bastie wohnung
Wegen des gebaws in Monsieur de la Bastie Wohnbehausung ist für gut befunden worden, daßelbe überzwerch Zwischen den hoff und Garten, wie solches außgesteckt worden, verfertigen Zulaßen, damit solches für jedermann, den mann darin logiren müßte, bequem wäre, und in das künfftige im fall mann es Vonnöthen haben würde, daßelbe mit Zweÿen flügeln an das Vordere gebäu anhencken könte, Zu welchem ende durch den herrn Lohner ein riß gemacht werden solte.

(f° 44) Dienstags den 27. Ejudsem [Junÿ 1702] – Monsieur de la Bastie wegen seines bawes
Ego proponiore, es habe herr Syndicus Johann Baptista Klinglin etlichen von MGHH, communicirt, wie daß Monsieur Pelletier de la Houssaye, der alhiesige Königl. Intendant Ihme beditten, daß Er von Monsieur de la Bastie, dem Lieutenant du Roy alhier, Vernommen, daß die Obere Baw: Herren gesinnet wären, das gebäw in seinem hauß auff eine andere manier, alß solches dem herrn Marquis d’Huxelles und Ihme Vorgetragen worden seÿe, nemblichen überzwerch Zwischen dem Hoff und Garten, setzen Zulaßen, Welches ein großes geld und über 14.000 livres kosten und noch Zu mehrerem bawen, nemblichen mit Zween flügeln daßelbe an das Vordere anzuhencken,ursach geben würde, so Er nicht für rahtsam, sondern für beßer gethan zusein erachtete, daß solches gebäw dem Ihme und dem Herrn Marquis d’Huxelles Vorgelegten Grundtriß nach und Zwar solchergestalten, daß es in allem nicht mehr, alß die darzu Zu emploÿren erlaubte Summ der 8000 Livres kosten thäte, Verfertiget würde, Er der Herr Syndicus wäre auch der meinung daß mann des Herrn Intendanten rath folgen solte, weilen es auch Von MGHh. den dreÿzehen also Erkandt worden seÿe, und der andere vorschlag MGhh. bloß allein Zu mehrern bawen obligiren thäte.
Lect. extract Schreibens von Monsieur le Marquis d’Huxelles an herren Syndicum Klinglin auß dem Lager zu Stephanßfelden de dato 15. Maÿ 1702. des inhalts, daß Er sich mit dem herrn Intendanten dahin Verglichen, daß wegen des gebäws in Mr de la Bastie Wohnung ein plan oder devis, Krafft deßen das gebäw mit aller Zugehörung nicht mehr alß 8000. Livres kosten thäte, gemacht und solches gebäw innerhalb Zweÿ jahren Verfertiget werden solte. In erwegung MGHh. wegen bawfälligkeit dieses haußes, daßelbe auff eine oder die andere weiße repariren oder bawen Zulaßen sich nicht entziehen könte, der Statt Lohner producirt den von MGHh. den XIII.en approbirten Grundriß sampt der æstimation was solches gebäw kosten würd, so sich auff 8894. Livres belaufft, daran aber wider abgehen 868 lb. so mann auß den darvon bekommenden materialien widerumb Zuerlösen hoffet.
Erk. Soll diesem Riß nach gebawen und nicht mehr als 8000 Livres daran Verwendet werden.

(f° 55) Dienstags den 29. Augusti 1702. – Herrn Not: Christoph Eberhard Bären wurd seine gerechtigkeit an einer gemeinschafftl: Mauren abgekaufft
Lect. Underthänigst: und höchstfleißigstes Bitten Herrn Notarÿ Christoph Eberhard Bären, umb conserviung seiner gerechtigkeit an der Zwischen seinem Gärttlein und demjenigen MGHh. gehörigen hauß auff der Elisabethen gaßen geleg., darinnen Monsieur de la Bastie, Lieutenant du Roy beÿ alhiesiger Garnison logirt gestandenen Ihme Zum halben theil gehörigen abgebrochenen und wider gantz new, mit außlaßung seiner Zuvor gehabten blindtlöcher, auffgebawenen Mawren.
Der Statt Lohner und beede Werckmeister berichten, daß ged: Herr Notario Bären an der abgebrochenen mauren 40. schuhe in der länge, 15. schuhe in der höhe und 8. Zoll in der dicke oder breite Zuständig gewesen seÿe, und die darbeÿ geweßte stein 10. fl. werth wären.
Erk. Wann Herr Notarius Bär MGHh. die gerechtigkeit, die Er an dieser mawren gehabt, sampt dem grund und boden darauff selbige gestanden, cediren, auff seine daran gehabte gerechtigkeit gäntzlichen renuncÿren auch nimmermehr keine prætension daran formiren wolle, sich reversiren würd, solle Ihme darfür und für die materialien, so mann von der abgebrochenen mawer bekommen, 15. lb. d. baar bezahlt werden, Welches Er mit danck acceptirt, für die Ihme gelüfferte 15. lb d quittirt und den revers extradirt, darneben aber gebetten hatt, weilen Er Wahrgenommen, daß der tachtraufff welcher Von dem tach, so auff dieses newe gebäw gelegt in sein gärttlein gerichtet würd, dardurch Er dann große ungelegenheit und schaden empfangen und leiden müßte, solches abzuwenden, Ferner Erk. Soll ein Kupfferer nach an dieses tach gemacht und dardurch das wasser in Mr de la Bastien höfflein gelaitet werden.

(f° 57-v) Montags den 4. 7.bris 1702. – Gebäw in Monsieur de la Bastie wohnung
Augenschein eingenommen in dem newen Gebäw, welches in Monsieur de la Bastie Wohnbehausung gebawen würdt, alwo der undere stock sowohl an Mawr, alß holtzwerck auff geführet stunde, daran Mr de la Bastie einige geringe änderungen an den Rigelwänden mit thüren Verlang hatt welches auch willfahrt worden ist.

(f° 67-v) Donnerstags den 19. Ejusd: [Octobris 1702]. – New Gebäw in Monsieur de la Bastie hauß
haben die beede Obere Bawherren herr XV. Dietrich undt herr XV. Gambß beneben herrn Dr Flachen das in Mr De la Bastie, des Königl. Lieutenants behausung auffgeschlagene newe Gebäw besichtiget und solches gut befund.
(Pages des XXI manquantes)

Le lieutenant de roi de la Bastie obtient que le portail de son espalier porte les armes de la ville

1712, Préposés au bâtiment (VII 1385)
(f° 62) Dienstags den 12. Julÿ 1712 – Mr de la Bastie
Idem es Verlange Monsr. de la Bastie, der alhiesige Lieutenant du Roy, daß Mghh. Ihne an dem portal seines Espaliers der Statt Wappen machen lassen möchten. Erk., Willfahrt.

Charles de Marnais la Bastie cède l’espalier à son gendre François Joseph de Hurtigheim

1716 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 98-v
Messire Charles de Marnays La Bastie Brigadier d’Infanterie Lieutenant du Roy a Strasbourg d’une part
et de l’autre Mr François Joseph Dhircheim Capitaine d’Infanterie au régiment d’Alsace La Marck, lesquels ont reglé les comptes qu’ils ont a faire pour les 400 Livres que led. seig.r de La Bastie s’est obigé de Luy payer toutes les années pour l’interet de 8000 livres de dotte promis en mariage a sa fille Dame Anne de Marnays Lors qu’il l’a mariée à M de Dhircheim en l’année 1700
M de La Bastie a cedé son espalier scitué derrière l’hôpital des bourgeois avec tous ses droits appartenances et département – (doit) à la ville 12 Liures de Cense ainsi qu’il est parlé par le Contrat qu’il a fait avec les Magistrats de plus que la jouissance de l’espalier s’etendroit a tous les enfants males qui viendroient du mariage de M Dhircheim et de lad D° Anne de Marnays et à leurs successeurs males à faute desquels ledt. seign de la Bastie entend que led.t espalier passe a l’hopital de La ville

Le lieutenant de roi Montmiral demande à la ville de prendre des mesures pour que l’étang soit rempli d’eau et ne dégage plus de puanteur. Le chef des travaux propose de déplacer l’ouverture du canal en amont de l’espalier de l’assesseur des Quinze Hürtigheim.

1719, Préposés au bâtiment (VII 1388)
(f° 150) Montags den 27. Ejusd. [febr. 1719] Mons. de Montmirail pt° deßen Weÿers im garten
Augenschein eingenommen in dem Von Mons. de Montmirail, dem Lieutenant du Roy besitzenden Garten auf der Elisabether Gaß, allwo der durchgehende Canal, insonderheit wo der Weÿher ist, beÿ einfalledem druckhenem Wetter, einen S. V. Gestanck Causiret, Auch schnacken und andere Ungeziffer Anziehet, bittet MGHh. Hierin Zu remedieren, in Specie Zuerlauben den Weÿher außfüllen Zulaßen.

(f° 165-v) Donnerstags den 30. Martÿ 1719. – Mons. de Montmirail pt° Canals
Auf eingenommenen Augenschein in dem Von Mons. de Montmiraille dem Lieutenant du Roy allhier besitzenden Garten, ist Erkannt, daß H. Lohner Commission Zugeben, den daselbstigen Canal eheistens in standt Zubringen, Auch die Herren Pflegere des Spithals Zuersuchen das geröhr Von dem Spithal, ihrem Gethanen Anerbieten nach, in den Weÿher in ermeltem Garten Zu deßen Außfüllung schütten Zulaßen.

(f° 171-v) Dienstags den 18. Ejusd. [Apr. 1719] – Mons. de Montmirails Weÿher betr.
Herr Frantz Rudolph Mollinger, der Statt Lohner berichtet MGhh das Mons. Etoffé, der allhiesige Ingenieur als Er in erfahrung gekommen, daß Monsieur Montmirail der allhiesige Lieutenant du Roy, den in Seinem garthen befindlichen weÿher gern außgefüllet hätte, Ihme deßen gedancken eröffnet, welche dahin Ziele, daß wann MGhh. dem jetzigen Einfluß auß dem äusern Graben Zumauren, dagegen Herrn XV.er von Hürtigheim Espalier, einige schuh oberhalb der eisern thürn eine andere öffnung, wodurch der einfluß in den auf dem Grünäwel befindlichen Graben gerichtet würde, machen liesen, so könte Gemeine Statt als dann ein großes wegen der Landveste des langen Grabens, der Zugeworffen vnd allein ein Küßbrücklein hinter der mauren gemacht würde, wegen deßen unterhaltung erspahren, welcher Vorschlag vor nutzlich befunden, vndt Herrn Lohnern Committirt worden, Mr de Montmirail davon part Zugeben, dauch datâ occasione Herrn XV.er von Hürtigheim Versichern daß MGHhn beÿ dieser eröffnung Seiner in besten Zuverschonen sich bereits resoluirt.

Le lieutenant de roi Montmiral demande qu’on lui fasse un bûcher dans son poulailler. Le pignon en mauvais état appartient au voisin Spindler. Les préposés demandent au chef des travaux de prendre les mesures nécessaires.

1722, Préposés au bâtiment (VII 1390)
(f° 67-v) Dienstags den 28. Julÿ 1722. – Mr Montmirail verlangt ein holtz Schopff
Herr Frantz Rudolph Mollinger der Statt Lohner berichtet Mghhen daß Mons. Montmirail der allhiesige Lieutenant du Roy verlangt Ihme einen Schopf Zum Brennholtz im Hühnerhoff Seiner bewohnenden behaußung machen Zulaßen, umb solches in das trockene legen Zukönnen, es hätte zwar Herr Spindler mit der Statt an solchem ort einen Gemeinschaftlichen und etwas schadhafftes steinern Gäbel, da Zu beförchten Er möchte dadurch schaden nehmen, allein da könte mann der Zeit erwarten. Erk. Solle Herr Lohner die anstalten machen daß solcher Schopf fürdelich gefertigt werde.

Le lieutenant de roi Montmiral demande des plantes pour son jardin

1724, Préposés au bâtiment (VII 1391)
Monsieur Montmirail den Lieutenant du Roy betr. 26.b.
(f° 24-v) Dienstags den 14. Martÿ 1724. – Mr Montmirail vmb wasen in seinen Garten
Jean Bossant berichtet mghhn. daß Mons. Montmirail der allhiesige Lieutenant du Roy, in Seiner von Gemeiner Statt habenden wohnung beÿ 300. waasen nötig hatt, bittet also Ihme den platz anzuweißen, wo Er solche stechen solle.
Erk. Solle solch vor dem Weißenthurn lincker hand an den glacis steche, vnd Ihme deßwegen ein Schein mitgetheilt werden.

Le lieutenant de roi Montmiral demande d’entourer des arbres fruitiers en espalier d’une clôture à claire-voie

1727, Préposés au bâtiment (VII 1392)
(f° 128-v) Dienstags en 14. Ejusdem [Januarÿ 1727] – in Mons. de Montmirail des Lieutenant du Roy Garten solle ein Lattenzaun gemacht werden
Idem [Herr Frantz Rudolph Mollinger der Stattlohner] proponirt, daß Monsieur de Montmirail sollicitire jhme in dem Garten beÿ seinem bewohnenden Statthauß ein Gewißen Platz etwann Zehen Ruden Lang und oben sobreit, worauff seine Spallier Obsbäum stehen, mit einem Latten Zaun Zuumbgeben, damit nicht jedermann Hinein Könne. Erkannt solle Gemacht werden

Le lieutenant de roi Montmiral demande de refaire le plancher de son orangerie

1731, Préposés au bâtiment (VII 1394)
(f° 159-v) Montags den 25. Junÿ 1731. – Mons. Montmirail wegen bawens
Mons. Montmirail der allhiesige Lieutenant du Roy verlangt, weilen der Boden in Seinem Gewölb unter der Orangerie verfault vnd wieder frisch belegt werde muß, daß sowohl der Boden als der Dachstuhl möchte erhöhet, vnd das gestell an dem Camin in Seinem Cabinet geändert werden.
Erkandt, Solle bedes verlangter masen machen laßen.

Le pan de bois au premier étage du bâtiment avant est pourri. Comme le rez-de-chaussée ne peut soutenir un mur, il est remplacé par un nouveau.

1733, Préposés au bâtiment (VII 1395)
(f° 152) Montags den 5. Junÿ 1733. – des Lieutenant du Roy Hauß braucht reparationen
In dem Vor ein jeweiligen Lieutenant du Roy gewidmeten Hauß auf der Elißbether gaß, an welchem in der fordern gegen der gaß stehenden Wand des Mittleren Stockwercks, das Holtz meistentheills Verfaullt und so beschaffen, daß nothwendiger weiß entweder Neü Holtz eingezogen, oder die Maur des Untern Stockwerckhs, Biß an den Obern Stock Continuirt werden muß, weilen aber die Untere Maur auch in schlechtem standt sich befindet, und Keinen Last tragen mag, als ist Erkannt, daß wieder ein Neüe Riegelwandt solle Gemacht werden.

Le lieutenant de roi de Trélans demande de transformer un petit bâtiment derrière la serre en pigeonnier en rehaussant le toit. La visite montre que le plafond de la gloriette doit être réparé, la toiture refaite en l’inclinant davantage. Le lieutenant de roi demande aussi de lambrisser deux chambres au deuxième étage du bâtiment avant. Les réparations mineures sont accordées.

1736, Préposés au bâtiment (VII 1397)
(f° 63-v) Dienstags den 14. Ejusdem [Augusti 1736] den Herrn Lieutenant de Roy betreffend
Herr Lohner proponiret, es Habe Mr. de Trelan Lieutenant de Roy allhier, ein Klein Gebäuel Hinder seinem Gewächßhauß, welches es Zu einem Daubhauß machen, und Zu dem ende das Dächel erhöhet Haben will, Erkannt, solle gemacht werden.

(f° 118) Dienstags den 2. Ejusdem [Aprilis 1737] – Mr. de Trelan Lieutenant de Roy
Ehe referire, daß Herr Johann Daniel Wetzel, Herr Georg Friderich Lemp und ich beneben dem Werckmeister des Zimmerhoffs ein augenschein an der gloriette in Mr de Trelan Lieutenant de Roy garten eingenommen und befunden, daß 1.° der Platfond darinnen gäntzlich Verfault und nothwendig Zuverbeßeren, 2° Zu Conservation der Gloriette nöthig daß das Ohne dem schadhaffte dach, wo es Zuflach, umb etwas erhöhet, und gantz neu gedeckt werde, damit das Regenwasser desto beßer ablauffe, und nicht darauff halten bleibe und durch tringt. 3° daß Unten etliche Neüe schwöllen eingezogen, 4° das gegitter an einigen Orten reparirt und 5° alles mit farben wiederumb frisch angestrichen werde.
Derselbe bate Auch in dem 2. Stockwerck seines fordern Hauses eine auf die Gaß Gehende Cammer, welche mit blättlein besetzt, und Keine fenster hat, mit diehlen belegen, täfflen und fenster darin machen, wie auch eine Andere Kleine Cammer oder Cabinet neben Voriger ebenfalls täffelen Zulaßen.
Erkannt solle, weilen es Lauter Kleinigkeiten, alles gemacht werden.

Le lieutenant de roi de Trélans expose que le pignon et le pan de bois dans l’ancienne maison sur la rue se déforment sous le poids de la charpente qu’il faudrait remplacer par une nouvelle plus légère. Il demande aussi de réparer la cheminée pour que le ramoneur puisse y accéder. Les préposés consentent à la deuxième demande mais ajournent leur décision quant à la première. Ils ordonnent deux mois plus tard de faire les travaux qui reviendront à 300 florins.

1740, Préposés au bâtiment (VII 1399)
(f° 37-v) Mittwochs den 15. Junÿ 1740. – Mr. de Trelans Lieutenant de Roy
Mr. de Trelans Lieutenant de Roy allhier, welcher Mghh. gewießen, daß die gibel und riegelwänd an dem alten auf die Gaß gehenden Hauß schwach, und ewas gehoben, daß Zubeförchten, der darauff stehende schwehre Dahstuhl möchte das gebaw eintrucken, bate deßwegen umb einen Niedrig und Leichteren dachstuhl, deßgleichen sagte er, daß das außwendig an dießem Hauß Hinauff gehende Camin schadhafft seÿe, daß der Caminfeger nicht mehr darin Zu steigen getrawe.
Erkannt solle das Camin gemacht werden, das übrige aber ist Zu bedacht gezogen.

(f° 49-v) Dienstags den 2. Augusti 1740. – Mr. de Trelans Lieutenant de Roy
Mr Johann Jacob Biermeÿer Werckmeister des Zimmer Hoffs referirt, daß er Mr de Trelans, Lieutenant de Roy alt gebäu darauf er ein Kleinen Dach stuhl Verlangt Abgemeßen und Überschlagen, welche Veränderung in allem auf 300 fl. Kommen werde. Erkandt solle gemacht werden.

Le lieutenant de roi de Trélans demande dans une lettre que reproduit le procès verbal qu’on construise des écuries dans son logement, celles dont il a la disposition se trouvant trop éloignées. Il déclare savoir que le Magistrat évite les dépenses non nécessaires. La commission propose d’acquérir deux maisons voisines (à l’est) et de les approprier. Les frais (4 500 florins) seront couverts en vendant la maison que la ville a autrefois acquise du notaire royal Bidier Dutil en y attachant un droit de brasserie pour la vendre à meilleur prix. Le projet est adopté sur recommandation du préteur royal.

1742, Procès verbaux des XIII, 3 R 88
dem M. de Trelans Lieutenant de Roy solle eine Stallung an sein Hauß gebauen werden, occasione wessen verschiedenes erkandt wird. 157. der Bescheid, die dem Dutilischen Hauß beÿ legende gerechtigkeit des Bierbrauens und Bierschanck betreffend, wird denen H. Fünftzehn: Meister communicirt. 196. der geschehene verkauff des Dutilischen Haußes am Philipp Wilhelm Milius wird confirmirt. 270.
(p. 157) Donnerstag d. 22. Februarÿ – dem M. de Trelans Lieutenant de Roy soll eine Stallung an sein Hauß gebauen werden, occasione wessen verschiedenes erkandt wird.
Schließlichen sagte H. Stättmeister Von Müllenheim, Es habe M. de Trelans Lieutenant de Roy in hiesiger Statt an die Hh. Deputirte in der Einquartierung: stub ein Schreiben abgeleßen folgenden innhalts
à Strasbourg le 15 feurier 1742. Vous Scaués, Messieurs aussy bien que plusieurs de Vos principaux Magistrats que i’ay eu l’honneur de Vous solliciter depuis longtemps, et de vous faire des Representations sut la ncesssité indispensable qu’il y a de munir ma maison que i’occupe d’une Ecurie, L’éloignement de Celle que i’ay actuellement occasionnant journellement des desordres et des inconvéniens, dont je Vous ay fait le detail. Je Sçais très bien, Messieurs, la repugnance qu’une pareille depense Vous causera, Et je Serois mesme le premier à vous l’éuiter par mon inclination a menager vos interests de mon mieux mais je regarde ma demande si necessaire et si utile, que ie ne doute point, que vous ne vous y determiniés dans la suite de votre propre mouvement, pour rendre le logement du Lieutenant de Roy dans la perfection convenable, je me flatte que Vous ne me Refuserés point cette marque de votre amitié, Et que Vous voudrés bien me faire sur cela un mot de réponse. J’ay l’honneur d’estre très parfaitement, Messieurs, Votre très humble et très obesissant seruiteur, Signé Trelans.
Wohlbesagte Hh. Deputirte hätten nach empfang dieses brieffes gleichbalden dafür gehalten, daß dem M. de Trelans in ansehung deßen guten verständniß mit einem Löbl. Magistrat und Vor die Bürgerschafft tragenden auffmercksamkeit alle mögliche Gefälligkeit Zu bezeügen seÿe, und damit solches mit behöriger Cognitione Causæ geschehen möge, für nöthig erachtet, mit Zuziehnung des Statt Lohners des Werckmeisters auf den Zimmerhoff und ane derer Zimmer: und Maurermeistern einen augenschein einzunehmen umb zu sehen, wo etwann die, Zu Verhütung der in dem Schreiben geklagten Inconvenientzien und desordres, begehrte Stallung hinzubauen seÿen möchte. Beÿ seibigem habe sich ergeben, daß in dem Vor die ieweilige Lieutenants de Roy allhier destinirte [p. 161] Von Wohlbesagtem M. de Trelans anietzo bewohnenden ehemahlen genandten Badischen Hoff kein platz Zu einer Stallung sich befinde, es Wäre aber nächstens dabeÿ Zweÿ kleine häüßer gelegen, deren eines Johann Christoph Goldbach dem handelßmann und das andere François Langlois dem Sattler zugehörig ist, Welche mann kauffen und dazu gebrauchen könnte, das Erstere seÿe Von dem H. Lohner und Vorangerregten Zimmer: und Maurer: Meistern auff 1450. fl. und das andere auff 1050. fl. laut deroselben darüber unter dem 21. hujus erteilten und unterschriebenen Abschatzungs Schein, æstimirt worden, Zu dieser Summ des Ankaufs müße mann noch 2000. fl. Vor baukosten, umb diese [p. 162] stallung und Was sazu gehörig in stand zu setzen, folglichen die ganze Außlaag 4500 fl. betragen Würde, demnach nun der Pfenningthurn solche dißmahlen nicht bestreiten kann, hätte die Hh. Deputirte ein Expediens undt mittel gefunden, durch welches dieses Gelt ohne Beschwerung des gemeinen Seckels auffzubringen Wäre, darinnen bestehend, daß der Zwischen dem Elisabethen Tor und dem Waal Situirte Weÿland H. Bidier Dutil des Königlichen Notarÿ Wittib und Erben abgekauffte Behausung, Welche anfänglichen Zu loschirung einer gewissen anzahl officiers und nachgehends Zu auffrichtung Königlicher Bachöffen gewidmet gewesen, und dermalen gemeiner [p. 163] Statt keinen oder doch gar geringen nutzen trägt, Wann Zuvor derselben die Gerechtigkeit des Bierschancks Würde beÿgelegt Worden seÿn, Verkaufft und der à Zehn biß Zwölff tausend Liures etwann daraus erlösende Kauffschilling Zu acquisition der gemelten Zweÿ häüßer und erbauung des Stals quæstionis angewendet werden könnte, Weilen dieses aber eine Sach, Welche die Hh. Deputirte in besagter Einquartierung: Stub sich zu nehmen anstand tragen, habe Er in ihrem nahmen solche Meinen Herren Vortragen und sie Zu deroselben fernerer untersuchung und Decision außstellen Wollen.
H. Ammeister Faber und H. XIII.er Lang als dermahlige Deputirte [p. 164] in der Einquartierung, Stub referirten iuch durchaus auff den von dem H Stättmeister gethanen umbständlichen Vortrag.
Die Hh. Advocaten, nach deme Sie erinnern daß Vor dem M. de Trelans amme möglichste deferentz zu bezeügen, überließen Meiner Herren hohen gutachten, ob die dessen Ansuchen einzugehen belieben Wolten.
Ihro Excellentz Herr Prætor Regius sagte, Es meritirte der M. de Trelans wegen seiner gegen E. Löbl. Magistrat und der Burgerschafft bißher bezeügter sonderbarer affection und Wohlgewogenheit, Meiner Herren hohachtung undt Wäre Ihm solche in dem heütigen casu durch willfahrung seines Petiti [p. 165] realiter Zu bezeügen, da neben dem die Von Selbigem angezogene und durch entfernung des dermahlen habenden Stalls Von seinem bewohnenden hauß fürwaltende Inconvenientzien undt unter dessen Domestiques Verursachte Desordres eines theils sattsamb bekandt, andern theils aber die Construction einer neuen Stallung vermittelst des Verkauffs des Dutilischen behausung dem ærario Publico nicht beschwerlich fallen wird, Vermeine demnach daß dem M. de Trelans eine Neue Stallung begehrter maßen solle gebauen, und diese Meiner Herren Erkandtnuß Ihme Von denen Hh. Deputirten in der Einquartierung: Stub notificirt, 2° durch deren besorgung die Gerechtigkeit des bierschancks Wie auch des Bierbrauens [p. 166} der Dutilischen Behausung Zugeÿgnet, 3° Solche Von Ihme folgends, so gut möglich, Verkaufft, 4° der daraus erlösende Werth Zu erkauffung beeder im Vortrag gemelter häüßer, Wie auch bestreitung der Bau: Kösten gebraucht, mithin der sich etwann befindende überschuß, nach abzug 9000 Liures Vor erstbesagte Außgaaben ohngefehr Zu gemeiner Statt nutzen sonsten angewendet und 5° Von denen Obern Bauherren die Beförderung dieses gebäüs, nach einem von dem Lohner Vorläuffig gemachten Riß und auffgesetzten Devis Verordnet und betrieben werden.
Conclusum, Wird Herrn Prætoris Regÿ voto in allen Puncten unanimiter gefolgt.

Le lieutenant de roi de Trélans demande qu’on remplace les anciens seaux en cuivre par de nouveaux

1742, Préposés au bâtiment (VII 1400)
(f° 7-v) Dienstags den 6. Februarÿ – M. de Trelans Lieutenant de Roy
Herr Lohner ferner, daß Mons. de Trelans Lieutenant de Roy Neue Kupfferne Eÿmer an seinen Brunnen Verlange, weilen die Alte außgenutzt und Zerbrochen.
Erkannt, solle die alte Zurückziehen, und Neue dahin Geben

La ville a acheté deux maisons pour bâtir une écurie. Le lieutenant de roi propose d’acquérir ou de louer aussi un jardin à l’arrière pour le réunir à la remise et aux écuries.

(f° 19) Montags den 23. Ejusdem [Aprilis 1742.] seÿnd folgende augenschein eingenommen worden – Mr de Trelans
An Mons. de Trelans des Hießigen Lieutenant de Roy bewohnenden Statthauß an der Elisabethen gaß, neben welchem die Herren Deputirte Zu den Einquartierungen Zweÿ Häußlein gekaufft und auß dem Von dem Versteigten Dutilischen Hauß am Wahl ane der Elßbethen Gaß erlößten Kauffschilling Bezahlt haben, umb eine Remise und Stallungen für besagten Mr de Trelans dahin Zubauen, Weilen nun ein Frau Pfarrer Hutin und Frau Pfarrer Königin Zugehöriges gärtlein sich dahinder befindet, welches einseiths und mit einem and. an Mr de Trelans Garten und Hauß, Anderseiths neben der erkaufften Häußlein einem gelegen, als ersuchte Mr de Trelans Mghh. das gärtlein auch darzu Zukauffen oder Zulehnen, damit Er Von seinem garten durch dießes gärtlein Zu der Remise und Stallungen Kommen können.
Erkannt, sollen Frau Pfarrer Hutin und Frau Pfarrer Königin als proprietariæ dießes gärtleins Hierüber gehört und befragt werden, ob Sie solliches der Statt Verkauffen oder Verlehnen wollen ?

(f° 27) Dienstags den 22. Ejusdem [May 1742] Mr de Trelans
Herr Lohner erinnert, daß Mons. de Trelans der Hießige Lieutenant de Roy starck darauf dringe, daß seine Stallung und Remise möchte Gebauwen werden, Begehrt deßwegen außweißung, wie er sich Zuverhalten Habe. Herr Stättmeister Von Hürtigheim sagt, weilen Man die Intention gdg. Herren der XIII weiß, daß dießer Stall und Remise solle gebawen werden, gestalten die Häußer allda, auf dero befehl, Von den Herren Deputirten Zur Einquartierung, Zu dem ende gekaufft, Von dem Kauffschilling des Verkaufften Dutilischen Hauß am Elßbethen Wall gezahlt und noch 2000 fl. alß wäre er der meinung, daß mit bauen der anfang gemacht und Inzwischen damit die sach in Ordnung geht, die Erkantnus darüber, Von gnädigen Herren den Dreÿzehen an die Hand geschafft, wegen des Gärtleins aber, die sach noch Zur Zeit in Suspenso gelaßen werden könte, welchem gefolgt worden. Vid. Infra fol. 58.-b

L’acquisition du jardin est réglée par un échange entre l’abbaye de Neubourg qui vient d’acheter deux maisons voisines. La ville acquiert le jardin et cède une ancienne ruelle.

1742, Préposés au bâtiment (VII 1400)
(f° 58-v) Montags den 1. Octobris 1742. Abt und Convent des Closters Neuenburg, Mr de Trelans
Nachdeme Herr Abt und Convent Eines Löbl. Gotteshaußes Zu Neuenburg beÿ Hagenaw, auf Ratification Gnädiger Herren Räth und XXI. beÿ dero Hoff an, noch Zweÿ alte Häußer gekaufft jhren Hoff dardurch Zu Vergrößern, beÿ deren einem ein Gärtlein sich befindet, so an Mons. de Trelans des Hießigen Lieutenant de Roy bewohnendes Statt hauß stoset, und Zwischen deßen garten und neüerbauten Stallung gelegen, als seÿen nicht nur der Kauff Obiger beÿden Häußer Dato in Hießiger Contractstub Verschrieben sondern auch Zugleich ein Tausch Zwischen der Statt durch die Obere Bauherren und dreÿ des Pfenningthurns Eines und gedachter Abteÿ andern theils getroffen und Verschrieben worden, Krafft deßen die Abteÿ der Statt obgeregtes Gärtel und die Statt Hingegen der Abteÿ die beÿ abgekaufften Häußern gelegenen Von der Elisabethen Gaß hineingehenden Schlupff oder Allmend gäßel für eigen abgetretten, so daß Kein theil dem andern etwaß nachgegeben, doch solle die Abteÿ an der Von der Statt, in dem schlupff kürtzlich neüauffgeführtte Maur, die Helffte der Baukösten der Statt refundiren, als dann aber auch die helffte an der Maur haben, und das gärtlein Zu des Lieutenant de Roy Statthauß gezogen werden. vid. supra fol. 27.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient l’achat des maisons par l’abbaye de Neubourg et l’échange.
1742, Conseillers et XXI (1 R 225)
der H. Abt und Closter Zu Neuenburg erhalt die Ratification eines Kauffs und respectivé Cession Zweÿer häüßer und eines gärtleins. 568. Erstged. Zweÿ häüßer werden von dem Real Schirmgeld vermittelst 100. th. befreÿt. 581.
(p. 568) Montag d. 17. 10.bris 1742. Römer Nomine des Hochwürdigen Infulirten Abten, Priorn und Convents der Abteÿ Neuenburg Cistercienser Ordens an dem heiligen Forst beÿ Hagenau Mandatarÿ des Ehrwürdigen Patris Antonÿ Rousset Priesters und groß Kellers allda producirt gehorsambsten Memoriale und bitten, durch Welches Selbige Vorstellen, Wie daß Sie gemeiner Statt Zu lieb, umb M. de Trelans hiesiger Statt Lieutenant de Roy Remisen und Stallungen bauen Zu können, Zweÿ häüßer und ein gärtlein ane St. Elisabethen gaß gelegen acquirirt und Von diesem gärtlein und häüßern den nothwendigen platz Zu Erbauung gedachter Remisen und Stallungen gemeiner Statt gegen einem allmend gäßlein und anderen cedirt, Es seÿ auch diese acquisition und respectivé Cession den 3. 8.bris iüngst, und also in ferÿs, da Meine Herren nicht gesessen, auff hohen befehl in der Cantzleÿ Contract Stub Verschrieben die Ratification aber und reversales außgestellet Worden
Wann nun aber dieselbe, diese acquisition Zu machen, niemahlen gedacht, Viel weniger solche in der that gemacht haben würde, Wofern solche nicht Gemeiner Statt Zu lieb und M. de Trelans Stallungen und Remisen erbauen zu können, geschehen Wäre, sonsten die Statt selbsten dise acquisition mit grosem Kosten hätte thun müßen. Alß ergebet dero gehorsambstes Bitten, Meine Herren geruhen Wolten, die geschehene und allbereit Verschriebene acquisition und resp. Cession gnädig Zu ratificiren und der Reversalen haben, ob rationes allegatas, die Conditiones so viel leidentlicher zu machen, oder etwas ein Vor allemahl anzunehmen.
Erkandt, Wird die Vorgegangene acquisition und resp. Cession gedachter Zweÿen häüßer und gärtlein Obrigkeitlich ratificirt und bestättiget, mithin H. XIII. Lang und H. XV. Kornmann abgeordnet, umb die deßhalben auffsetzende Reversales also einrichten zu laßen, daß dadurch Hiesiger Statt Jurisdiction und Gerechtigkeiten kein abbruch geschehen, sondern selbiger allerdings auffrecht erhalen werden mögen.
Deputati ijdem zu Anzeigung de Bescheids.

(p. 581) Montag d. 24.ten Xbris 1742. Herr XIII.r Lang referirte, demnach Zufolg Mghh. Erkandtnuß vol 17. Hujus die von E. Hochwürdigen Abteÿ Neuenburg Cistercienser Ordens an dem Heil. Forst beÿ Hagenau, Gemeiner Statt Zu lieb, umb M. de Trelans hiesiger Statt Lieutenant de Roy Remisen und Stallungen bauen Zu können, geschehene und bereits in der Cantzleÿ Contract Stub verschriebene acquisition und resp. Cession Zweÿer Häußer und eines Gärtleins ane St. Elisabethen Gaß gelegen, Obrigkeitlich ratificirt und bestätiget, mithin Er H. XIII.er und H. XV. Kornman abgeordnet worden, umb die deßhalben auffsetzende Reversales also einrichten Zu laßen, daß dadurch hiesiger Statt Jurisdiction und Gerechtigkeiten kein abbruch geschehen, sondern selbige allerdings auffrecht erhalen werden mögen. So hätten Sie Deputati dieser Ew. Gnad. Erkandtnuß noch Zur Zeit Kein genügen leisten Können, maßen von seiten des Gotteshaußes Neuenburg geziemend remonstrirt worden, daß es dieser besagten beeden acquisitionen gar nicht nöthig gehabt, sondern solche lediglich auß deferentz gegen Ewer Gnd. gethan, die Abteÿ auch gesinnet wäre, diese Zweÿ häußer abbrechten zu laßen umb damit das Vorhin erkauffte hauß so dem Real schirmgeld schon unterworffen, Zu vergrößern, welches Sie ein ansehnliches Kosten würde, dahero Verhoffen derselben Herr Prælat Prior und Convent, es werden Ew. Gnd. hierinn ein geneigtes einsehen haben, und auß oballegirten motivis die Abteÿ leidentlich tractiren, und gegen Erlag eines gewißen ein vor allemahl Zu bezahlenden quanti selbige obiger acquisitionen halber Von bezahlung des Real Schirmgelds hochgeneigt befreÿen. Dieses Real schirmgeld, weilen obbesagte Zweÿ Häußer und Gärtlein vor 1750. lb. d. erkaufft worden, belieffe sich jährlichen ad 10. fl. 5 ß davon aber das Gärtlein so Gemeiner statt cedirt worden abzuziehen wäre, welche 10 fl. 5 ß die abteÿ Neuenburg dannoch mit Ein hundert Thaler in baarem Geld ein Vor allemahl auß Zu Kaufen und abzulaßen Ew. Gnad. anofferiret.
Wann nun Ew. Gnad. in erwegung Ziehen, daß besagte Abteÿ Neuenburg diese Zweÿ Häußer Und Gärtlein, wie oben gedacht, mehr Zu gunsten Gemeiner Statt und auff Zusprechen der Hochverordneten Oberen Bauherren, alß Zu ihrem eigenen nutzen acquiriret, und Gemeine Statt, ja das quæstionirte Gärtlein allerdings gratis bekommen, welches doch Vor ein Liebhaber beÿ 400.fl. werth ist, also wird Zu Ew. Gnd. hocherleüchteter dijudicatus anheim gestellt, ob dieselbe geruhen wolten, auß oballegirten umbständen, dem remonstrirenden und supplicirenden Gottes Hauß Neuenburg in seinem petito auff obigen fuß der Ein hundert thaler Vor den außkauff und die befreÿung des Real schirmgeldts mehrged. Zweÿer häußer zu willfahren, einfolglichen denen Deputirten die hände Zu eröffnen den Contract in Ew. Gnad. Contractstub auff besagte Weiß vorzunehmen, wodurch Ew. Gnd. Jurisdiction und Gerechtigkeiten im gerigsten nicht lædirt wird. puncto der Einlogirung besagter Zweÿer häußer hat es seiner richtigkeit, und werde die Deputirte sich dißfalls die nöthige Reversales geben laßen.
H. XV. Kornmann bekandte sich Zu der Von H. XIII. Lang abgestattete relation und hatte derselben nichts beÿzusetzen.
Hierauff wurde nach gehaltener Umbfrag Erkannt, wird das Von der Abteÿ Neuenburg gethane Oblatum, Vor den Außkauff und die befreÿung des Real Schirmgeldts obgedachter Zweÿer häußer ein vor allemahl Ein Hundert Thaler zu bezahlen Obrigkeitlich angenommen und ratificirt, mithin denen Herren Deputirten committirt die Contract Verschreibung auff besagte weiß in allhiesiger Cantzleÿ: Contractstub Vorzunehmen, und dahin besorgt zu seÿn, daß die benöthigte Reversales Zu erhaltung Mghh. Gerechtigkeit, Von mehrged. Abteÿ Neuenburg außgestellt werden.
Deputati iidem zu anzeigung des bescheids.

Le plancher de l’orangerie est remplacé par un nouveau.

1744, Préposés au bâtiment (VII 1401)
(f° 45-v) Dienstags den 12. ejusdem [Octobris 1744] – Mr de Trelans
Herr Lohner proponirt, daß Mons. de Trelans der hießige Lieutenant de Roy einen Neuen Boden in seiner Orangerie Verlange, Indeme der alte schon gantz Verfault. Erkannt, solle gemacht werden.

Le lieutenant de roi de Lort demande de construire un étage supplémentaire sur les remises à gauche de la cour, de modifier des cheminées à la française et des fenêtres dans la maison.

1764, Préposés au bâtiment (VII 1411)
(f° 33) Mittwochs den 4. Julÿ 1764. Augenschein eingebommen – M. De Lort Lieut. de Roy
In der Elßbethengaß im Hotel du Lieutenant de Roy, berichtet H. Werber es Laße M. Delort der jetzige Lieutenant de Roy Mgg. ersuchen noch ein Stockwerck über die remises im hoff Linckerhand Zu bawen in dem hauß aber etliche frantz. Caminer Zu veränderen, Neue fenster und Gipß decken Zu machen, und das hauß auß Zuweißen. Erkannt, Soll gemacht werden.

Dessins de l’hôtel du lieutenant de roi, dressés par Pierre Valentin Boudhors

1775, AMS, cote 1 PL 434
Plan und Façade das thor des Hotels so edessen durch den H: Lieutenant du Roy der Stadt Straßburg bewohnet, betreffend.
N° 1, 2, 3, 4, 5, 6, et 4 ist der Plan im Rez de Chaussée dieses thors.
N° 8, 4 und 7 ist die Flucht des Giebels von dem Haus de Mademoiselle de Marclesie.
In dem Thor pfeiler 4, 3, 2, 6 und 7 befindet sich auf ungleiche tiefe einbegauen auf der Seit de Mademoiselle de Marclesie Erstlich ein Bakofen mit A. Zweitens ein S.V. Secret mit B samt einer Thür mit C. bezeichnet.
Im ersten Stok in den Winterlager dieses Thors ein 2.ten S. V. Secret samt einer thür im Giebel mit D und eine Steeg welche auf einem bühnlein führet mit D bezeichnet.
P. Nota, die Thür F befindet sich würcklich Zugemauert. Boudhors, architecte

Profil de la holandoise prise par la ligne AB (1 PL 435)
Plan partiel de la façade et du rez-de-chaussée de l’Hôtel du Lieutenant du Roi, rue Sainte-Elisabeth (1 PL 436)
Plan concernant l’intérieur de l’Hôtel du Lieutenant du Roy (1 PL 437)
Plan du souterrain de l’Hôtel du Lieutenant du Roy (1 PL 438)
Façade de l’Hôtel du Lieutenant du Roy du côté de la rue Sainte-Elisabeth (1 PL 440)
Hôtel du Lieutenant du Roy, façade de l’orangerie et de l’holandoise à faire au jardin de Monsieur de lord (1 PL 441)

Les préposés adjugent au rabais un mur dans le jardin

1781, Préposés au bâtiment (VII 1419)
(f° 213-v) Dienstags den 3. Aprilis 1781. – Hâtel de M. Delort lieutenant du Roy p° Garten: Maur
Weiter wurde Zur Versteigerung au Rabais der hinten an M. Delort, lieutenant du Roy Garten aufzuführenden Maur um dieselbe den Plans und Devis gemäs meisterhaft die verfertigen geschritten. Die Verfertigung derselben wurde zur Versteigerung angesetzt vor 450 fl. Und wurde solche Mr Marx Sporer, dem Maurer als wenigst forderndem auf zu führen überlaßen gegen Bezahlung 360 Gulden, vidé Devis und Plans so unterschrieben worden

L’inspecteur des bâtiments Boudhors présente la facture du mur construit par le maître maçon Nagel entre le jardin de M. Delort et celui du professeur Fried par adjudication au rabais.

1784, Préposés au bâtiment (VII 1421)
(f° 115) Dienstags den 8. Junii 1784 – Hôtel de M. Delort
Herr Bau Inspector Boudhors producirr Aufnahm Schein einer aufgeführten Maur Zwischen del Garten an dem Hôtel von M. Delort und Herrn Prof. Fried Garten, so durch Adjudication au Rabais vom 23. Septembris 1783 Herrn Rathh. Nagel, dem Maurer aufzuführen überlaßen worden, vor 220 Livres, woran Löbl. Stadt die Helfte zu zalen mit 110 Livres. Erkannt, bezalung.

Sommaire du dossier sur la transformation de l’hôtel du lieutenant de roi en hôtel prétoral (AMS, cote VI 583)
Series actorum concernant l’hotel Prætoral rue Ste Elisabeth

  • (1) 1785. 19. novembre – Proposition originaire de M. les Directeurs des batimens pour l’établissement d’un hotel Prætoral dans l’hotel du lieutenant de roy, joint a) soumission du S. Martin, b) devis estimatif par le S. Boudhors, c) soumission du S. Klotz
  • (2) 1785. 31. décembre – Avis de la deputation œconomique sur la Proposition et sur la soumission troc pour troc annoncée verbalement par le Sr Boudhors. Décret rendu en conséquence.
  • (3) 1786. 16. janvier – Soumission et garantie par ecrit du Sr Boudhors pour un soumissionnaire anonime
  • (4) eod. – Lettre à M. le M.al de Segur expediée en date du 11 janvier pour demander son autorisation.
    (5. 6. 7. 8. 9. 10.) 1786. 13. février – Deux reponses du Ministre du 23 et 31. janvier
    Soumission du S. Nagel produite, observation par écrit de M. le Préteur royal sur les difficultés a eclaircir, avis de la deputation œconomique. Décret donné en conséquence et nouvelle lettre au Ministre en date du 18. en lui envoyant la soumission du Sr. Nagel.
    (11. 12.) 1786. 8. avril – Lettre de M. le préteur royal de Paris du 31. mars par laquelle il renonce au projet du nouvel hotel. Réponse du Magistrat du 10 avril et proposition de vendre aussitôt l’hotel du lieutenant de Roy.
  • (13. 14) 1786. 24. avril – Réponse de M. le Preteur pour la vente par adjudication du 16 et 19. avril.
  • (15) 1786. 29. avril – Rapport en conséquence à M.M. les XXI pour faire ordonner le decretum alienandi quod Et*
  • 1786. 26. juin – Rapport de M. M. les directeurs des batimens sur le resultat des trois enchères porté à 49.200 L. 6 Surmise de 1200 L. par le S. Nagel. Nouvelle proposition pour l’établissement d’un hotel Prætoral, plans nouveaux, devis détaillé et soumission du Sr Nagel du 30 juin, avis de la deputation œconomique en faveur du nouveau projet et decret a la suite de la soumission.
  • 1786. 1° juillet – Rapport aux XXI pour faire revoquer le decretum alienandi et les enchères qui s’en sont ensuivies et autoriser la nouvelle destination.
  • 1786. 14. août – Rapport de M. M les directeurs des batimens sur differens changements et additions proposés par l’Entrepreneur pour debouter l’entrepreneur de sa demande.
  • 1786. 25. septembre – Lettre du Ministre pour lui rendre compte que la soumission du Sr Nagel a été acceptée aux conditions originaires de la cession de l’ancien hotel.
    Avance de 20. M. L. au Sr Nagel contre hypothèque sur l’hotel cedé, vid: plus bas 4. decembre
  • 1786. 4. decembre – Nouvelle avance de 10. M. L. octroyée à l’Entrepreneur sous caution bourgeoise.
  • Eodem – Denonciation de M.M. les directeurs des batimens que n’ayant point de caves établies dans le nouveau projet on pourroit en établir une dans le jardin . Decret pour demander des éclaircissements, plans et devis.
    1786. 30. décembre – Réponse de M.M. les directeurs des batimens joint plans et devis et projets relatifs aux caves à établir. Avis de la deputation œconomique et soumission du S. Nagel agréé en conséquence à 11.200 L.
  • 1787. 26. mars – Denonciation de M.M. les directeurs des batimens que les caves projettées ne peuvent s’établir sans pilotage, décret à ce sujet.
    Requête de la veuve Nagel pour une avance de 6000 L.
  • 1787. 28. avril – Rapport de M.M. les directeurs des bâtiments concernant les motifs de la suspension des travaux de la part de la veuve de l’Entrepreneur – déclaration par écrit de celle-ci et demande aux fins d’être déchargée de l’Entreprise d’après son impuissance à y satisfaire – votum de M. Fischer
  • 1787. 5. may – Avis referé par la deputation œconomique sur le demande ci-dessus de la veuve Nagel et decret arreté en conséquence qui enjoint à lad. Entrepreneur de satisfaire aux Engagemens de la soumission, et charge M. M. les directeurs des bâtiments d’y veiller – votum de M. Turckheim
  • 1787. 23 juin – Rapport de la deput. œconomique sur deux notes de M. M. les directeurs des bâtiments, la première remise aux actes le 8. juin contenant la déclaration définitive de la veuve Nagel, cette note est accompagnée d’une requête de la V. Nagel pour être déchargée de l’Entreprise, 2° du calcul sommaire de la succession de son mari, et 3. et 4. des décrets insinués recement à la veuve pour la continuation du batiment. La 2° note produite le 22. juin a pour objet de proposer la reunion de cette Entreprise avec celle des casernes aux Ponts couverts, soumission du Sr Klotz signée le 20 juin pour entreprendre l’un et l’autre bâtiment moyennant 256.000 L.
    Etat estimatif des ouvrages du corps des casernes projetté, Etat porté à 226.324 L. Vota par écrit de M. M. de Dietrich, Lemp, Turckheim et Fischer.
    Arrêté des trois chambres du 23. juin de poursuivre la veuve Nagel après communication préliminaire à M. le Préteur.
  • 1787. 9. juillet – Rapport de la deputation qui a conféré avec M. le Preteur et ordonne en conséquence la vérification des calculs et une visite et Estimation d’Experts.
    1787. 13 et 16 juillet – Deput. œconomique, instruction tracée aux Experts, et nomination des Sr. Dixnard, Müller, Gruber, Arnold et Sontheim
  • 1787. 27 août – Lettre de M. le Preteur a M. l’Ameistre regent produite aux chambres le 27 août par laquelle M. le Preteur declare renoncer en ce qui le concerne au nouvel hotel, cette renonciation est acceptée et M. l’ameistre regent prie d’en remercier M. le Préteur.

Cahier des charges pour construire par entreprise le nouvel hôtel prétoral rue Ste Elisabeth selon les plans et les conditions retenues (terrassement, travaux du tailleur de pierres, du plâtrier, du menuisier, du serrurier, du vitrier, du peintre, du sculpteur et du décorateur). Les pilastres en plâtre de la salle à manger auront des chapiteaux ioniques, ceux de la grande salle de compagnie des chapiteaux corinthiers (article 10). Les cheminées à la française seront surmontées de miroirs (article 11). Les passages dans les deux cours et dans la basse-cour setont pavés en pierre de la Kinzig (article 13). Les travaux seront exécutés d’après les plans en employant dans la mesure du possible les matériaux de démolition. Les travaux supplémentaires qui pourront être nécessaires seront payés au tarif ordinaire. L’entrepreneur sera rétribué par la cession de l’ancien hôtel prétoral dont il entrera en jouissance dès que le nouveau bâtiment sera terminé. C

Devis der Maurer: Grund: Steinhauer: Gipser: Zimmer: Schreiner: Schlosser: Glaser: Mahler: Bildhauer: Ausstreich und sonst Arbeiten so löbl. Stadt zu Einrichtung des Prætorat mit innbegriff der brauchbaren Gebäuden des hôtels des gewesenen Königs Lieutenant nach beÿgelegten Planen und Conditionen dieses durch eine Haupt Entreprise erbauen zu lassen willens ist.
Wie folgt
1.ter. Art. Maurer Arbeit
Der Übernehmer soll das zur Ausführung dieses Plans nöthige und nicht löbl. Stadt gehörige hauß auf seine Kösten laut seiner Soumission acquiriren und den Plan in allen Theilen nach der Länge, Breite, Form, façon und Stock Höhe der Durchschnitte bewerckstelligen, wie auch alle façade Mauren nach der Dicke, wie die alten façade Mauern so stehen bleiben, aufführen lassen.
2.ter. Art.
Alle Fundamente der samtlichen neuen façaden sollen bis auf den soliden boden gegraben und nach der erforderlichen tiefe und dicke mit gutem Gemäuer aufgeführt werden. Unter das Gebäud gegen der Gaß links dem Portal sollen, nach der Tiefe der würcklichen Keller, neue Keller ausgegraben und gedrähmt werden.
Alle neu aufzuführende Façade-Mauren sollen unten mit steinern Socles auf die Höhe, wie es in den façaden gezeichnet, gemacht werden. Der socle an den alten façade-Mauren, so gebraucht, soll mit blatten formiret werden. Alle neue Fenster-Gestelle sollen nach der Größe der alten eingerichtet, und alle Thüren der Façaden sollen von sauber gearbeitene Haustein nach der Größe und Weite wie sie im Plan gezeichnet, gemacht werden. Alle Fenster-Bänck sollen von quader nach dem Profil, so dem Entrepreneur gegeben, ausgearbeitet werden. Die Gewänder und Stürtz der Fenster sollen von sauber gearbeiteteten Werckstückern gemacht werden und in das Mittel der Höhen eines jeden Fenster-Gewands soll ein Binder ebenfalls von Werckstückern gesetzt werden. Über die Fenster sollen die nöthige Bögen so wohl über Stürtz als Kleif mit einem halben oder gantzen Stein, wie es der Platz erlaubt, gesprengt werden. Die dreÿ Thoren in der basse Cour sollen massif von Quader, und die bögen en arriere Vousure auf die gantze Mauer-dicke nach der besten Coupe und Zeichnung, so ins Große davon gegeben wird, gemacht werden. Das Hauptthor gegen der Elisabethen Gaß, so in der façade gegen gemelter Gaß gezeichnet ist, soll ebenfalls auf die gantze Mauer-dicke und, nach den Profilen, so dem Entrepreneur gegeben werden, auf das sauberste Haustein mit einer arriere vousure verfertigt werden. Alle Riegel-Wände im Rez de Chaussée des gantzen Plans, auf welche im 1.ten. Stock wieder Riegel-Wänd zu stehen kommen, sollen mit einem liegenden Riegel-Stein, und die übrige Riegel-Wänd der Planen mit einem aufrechten Stein ausgemauert werden. Die Scheid-Mauren des rez de Chaussée und 1.ten. Stocks sollen, nach der Dicke, wie im Plan gezeichnet gemacht und aufgeführt werden. Alle Streiffböden der nun aufzubauenden Theile sollen den balken oben eben ausgemauert werden. Alle angebrachte Feuer-Herde, Kamine, Nichen und sonst Feuer-Arbeiten sollen nach der vorbeschriebenen Feuer-Ordnung und nach erforderlicher Größe gemacht werden. Die Backöffen in den Küchen und Offices, das Herd und Rechaux-Gemauer soll nach vorbeschribener Proportion gemacht werden. Das große und die dreÿ kleinen Steegen-Häußer, die Küchen, wie auch die beeden Garde Mangers sollen mit steinernen Blatten belegt und der Speis-Saal mit weis und rothen Carreaux samt Friesen nach einem gegebenen Dessin geblattet werden. In dem Giebel der Durchfahrt sollen die nöthige S. V. Secret-Röhre von oben herab in die Secret-Fosse, welche gewölbt werden soll, mit von Erd gebrannten Röhren hinabgeführt werden. Die 2. erstern Tritte der großen Steeg, wie auch die im Plan gezeichnete Antritt der 3. kleinern Steegen im Rez de Chaussée und die Thüren im Hof und gegen den Garten sollen von Haustein seÿn. Alle Riegelwänd des neuen Gebäuds der basse-Cour sollen mit einem liegenden Riegelstein ausgemauert, die Postamente der Pfosten sollen von Haustein, die Fundamente dieses Gebäuds der basse Cour nach erforderlicher Breite und Tiefe, die Giebel nach erforderlichen Höhen, Länge und Breite des Gebäudes verfertiget, und soll auch in diesem Gebäud des basse Cour eine S. V. Secret-Fosse gemacht und gewölbt werden.
[…]
14.ten. Art. Conditionen
Endlich und zum Beschluß sollen alle so wohl im Plan gezeichnete als sonst Arbeiten, so dem Entrepreneur in den verschiedenen Zeichnungen gegeben, meisterhaft verfertigt werden. Demselben soll erlaubt seÿn, alle brauchbare Materialien und sonst, was von der Demolition herrührt, wieder zu employren. Und sollte wider alles Vermuthen in diesem Bau Arbeiten vorfallen, oder dem Entrepreneur befohlen werden, welche weder in den Planen gezeichnet, noch in disem Devis beschrieben, so soll der Übernehmer nicht berücksichtigt seÿn, mehr für dieselbe zu begehren, als den Preis, des Stadt-Tarifs, es seÿe in Arbeiten, wie es wolle. Für alle hier beschriebene und in den Planen gezeichnete Arbeiten soll dem Übernehmer das jetzige Prætorat hauß, mit allen Rechten und Gerechtigkeiten samt allem, was in demselben löbl. Stadt gehörig, als ein Eigenthum /.sobald das nun zu erbauende Prætorat hauß eingerichtet seÿn wird./ für die völlige Bezahlung überlassen werden.
Demselben soll erlaubt seÿn, so bald dieser Devis gehörig confirmirt, das in der Kalbs Gaß gelegene Prætorat-Hauß als sein Eigenthum anzusehen, mit der ausdrucklichen Bedingung, daß dasselbe ihm nicht eher eingeraumt werde, bis das neue bewohnt seÿn wird, welches neue Gebäud er bis Ende des Monaths Maÿ Sieben Zehen Hundert Acht und Achtzig in bewohnbaren Stand zu stellen hat.
Unterschriben Boudhor, architecte, mit Handzug.

Les Trois Chambres secrètes évoquent le 19 novembre 1785 la proposition d’aménager l’ancien hôtel du Lieutent de Roi en hôtel du préteur royal et les soumissons du marchand Claude Martin et du maître maçon Sébastien Antoine Klotz (voir les Préposés au bâtiment 1785, f° 373 v°). La Chambre d’économie déclare le 31 décembre 1785 que le principe d’adjudication au rabais qui s’applique aux casernes ne saurait connvenir aux travaux pour construire le nouvel hôtel prétoral dont les frais seront compensés par la cession de l’ancien hôtel. La commission reçoit la soumission du maître maçon Klotz ainsi que que celles d’autres maçons qui proposent des améliorations. Les Chambres chargent l’inspecteur des bâtiments Boudhors de faire de nouveaux plans en évitant tout luxe superflu. Paul Joseph Schrœtter fait une commission pour 88 000 livres qu’il est possible de ramener à 80 000 livres si l’entrepreneur est déchargé de certains travaux (colonnades, miroirs, lustres). Les Chambres décident d’écrire au ministre et au préteur royal.

1785, Trois Chambres secrètes (4 R 85 Drei Geheimen Stuben)
Samstag den 19. Novembris 1785 – Vorschlag, die Wohnung des H. Præt. regii in das in der Elisabethengaß gelegenen löbl. Stadt zuständige bisherige hôtel du Lieutenant de roi zu transferiren, dasselbe zu diesem neuen bestimmung einzurichten, das damalige Prætorat hauß aber dem Entrepreneur dieses gebäudes in Zahlung zu überlaßen, wird Mghh. samt Plan und Devis vorgelegt, vorläufig aber Zur nähern Untersuchung an E. hochansehnl. Œconom. Deputation verwiesen.
(p. 113) Soumission des H Martin des handelsmanns
(p. 114) Soumission Sebastian Anton Klotz des Maurermeisters (p. 111-116)

(p. 130) Montag den 31. decembris 1785. – Bedacht E. hochansehene deputation die vorgeschlagene Einrichtung eines Prætorat Hotels in der St Elisabethen gaß betrefend wird confirmirt, und dieser wegen an dem königl. H. Ministre zu schreiben verordnet
Es ist E. G. den 19. Vorigen Monats von Seiten der hoch und wohlverordneten Hh. Oberbauherren den Vorschlag Vor Augen gelegt worden, daß nunmehro löbl. Stadt zu dero Disposition anheim fallende bisher von dem H. Lieutenant de roy in besitz gehabte hôtel in der Elisabethen Gaß zur jeweiligen Wohnung eines H. Prætoris Regii einzurichten, das nunmalige Prætorat haus aber wieder zu veräußern, dieser Vorschlag würde mit vorläufig aufgesetzten Planen und Devis und zweier verschiedenen eines theils von Sr Claude Martin, andern |p. 131] theils von Meister Sebastian Antoni Klotz über sothane Einrichtung eingegebenen soumissionen begleitet.
Obschon zwar aus mehrere damalen schon angeführten beweg gründen E. G. sich geneigt bewiesen den Vorschlag überhaupt angesehen, zu genehmigen und in sofern es ohne allzugroße beschwerde löbl. Stadt finanzen geschehen könne zu befördern, so haben dennoch E. G. in dem Innhalt selbst der vorgelegten Submissionen besonders in Ansehung der mit der dermaligen zufälligen Einrichtung eingeflochtenen general übernahm des Casernen baues verschiedene bedencklichkeiten einzusehen geglaubt, dahero sich veranlaßt erachtet, die nähere Untersuchung des Vorschlags und der Conditionen an Ein hochansehnlichen œconomischen Deputation zu verweißen.
Eine hochansehnliche Deputation welche sich einige Tage nachhero versamlet, hat sich sogleich diesem Auftrag unterzogen, vorläufig aber nach Erwägung samtliche Umstände zu einem als von E. G. selbst schon genehmigten Satz angenommen, daß falls die vorgeschlagene Einrichtung ohne allzugroße beschwerde des gemeinen Säckels bestritten werden könnte, überwiegende beweggründe Vorhanden dieselbe zu befördern, die Wohnung eines jeweiligen H. Prætoris regii aus dem durch so auffallende Unbequemlichkeiten unangenhemen Prætorat haus in ein anständiger einzurichtendes hôtel zu verlegen und dem damaligen H. Prætori regio bei dieser gelegenheit einen beweis der Achtung und der Verbindlichkeit zu geben welche sich derselbe durch soviele und wichtige löblicher Stadt geleistete Dienste erworben.
In Ansehung der vorgeschlagenen Conditionen aber [p. 132] vereinigte sich vors erste E. hochansehnliche Deputation dahin 1° das zwischen der in Frage stehenden Einrichtung eines hotels und der Entreprise der zu erbauenden Casernen nicht die geringste Verbinung seÿe, daß in Ansehung dieses letzeren baues unter keinem Vorwand von dem einmal fest gesetzten Principio der Versteigerung au rabais abgewiesen werden könne, folglich daß beede auf eine vereilige Convention dieser entreprise wegen beruhenden Soumissionen auf sich und ohne acht zu lassen, 2° daß auf der strengen Regul nach weder die Einrichtung und Erbauung eines neuen Hôtels, noch die darauf folgen sollende Veräußerung des dermaligen Prætorat Haus anders als durch öfentliche Versteigerungen Platz haben solle, 3° daß aber da zu befürchten das alte Hôtel bliebe löbl. Stadt lange Zeit beschwerlich, gebe zu anderwärtigen besprüchen Anlaß, oder könne nur mit allzugrosem Verlust an Mann gebracht werden, dahero zu wünschen, daß man sich vorläufig eines Käufers versichern und die aus dem Erlöß zu hoffende Entschädigung berechnen zu können in Stand seÿn möge, man in diesen besondere Umständen in etwas von dem general principio abgehen und den fernern offerten des einen oder anderen submittenten Gehör geben könnte, wofern dieselben durch billige berechnungen, die Übernahm des alten Hotels in Compensation der baukösten des neuen also vorschlagen sollten, daß das Interesse löbl. Stadt dabei allerseits behauptet, von dem Casernen bau aber gänzlich abstrahirt werden könne.
Eine hochansehnliche Deputation hielte sich um so mehr bei der erstern berathschlagung an diesem beschluß und vorläufigen Versuch, als man aus dem mündlichen bericht eines der Hh. Oberbauhh. Anlas gehabt zu vermuthen, daß vielleicht Maurer Meister Klotz geneigt seÿn möge, sich zu der [p. 133] gleichen billigen bedingnußen zu verstehen.
Die in Gefolg deßen gepflogene Unterhandlungen, die Meister Klotz und verschiedenen andern Maurer Meister an die hand zu gebende Erläuterung, auch verschiedene an dem Plan selbst vorgeschlagene Verbeßerungen und das Stillschweigen der Submittenten haben E. hochansehnliche Deputation einige Zeit außer Stand gelaßen einen endlichen Schluß in diesem Geschäft zu faßen, als endlichen hochdenselben gestrigen Tags einerseits die Submission eines genannten Schrötters Maurer Meister vorgelegt worden welche aber als zu beschwerend und dem objecto wenig angemeßen gefunden, dahero auf sich gelassen worden, anderseits legte Herr Bau inspector Boudhors die verbeßerten neweren von H. Præt. reg. wie H. inspector angegebenen unabänderlich genehmigten Plans vor, und erklärte daß er Von Seiten eines dermalen annoch ungenannten bauverständigen autorisiret seÿe, Mghh. anzubieten die nach dem devis und Plan vorgeschriebene Einrichtung des newen Hotel gegen zu erfolgender Übergab des dermaligen Prætorat haußes samt Zugehörden zu übernehmen, ohne daß löbl. Stadt im Fall seÿn sollte ferner etwas aus löbl. Stadt Cassa Zuzusetzen, sondern sich der Aufwand der Vorgeschlagenen Einrichtung mit dem Werth des zu überlassenden immobilis gäntzlich compensiren solle. Wann nun Gghh. diesen Vorschlag der Abschatzung der Bau und acquisitions Kösten das neue Hôtel betreffend angemeßen, auch in beziehung auf die gegenwärtige lage löbl. Stadt finanzen nicht beschwerend, auch in sofern der Verkauf des alten hôtels dadurch versichert, Vortheilhaft geschienen, das sacrificium welches löbl. Stadt zum behuf dieses Projects angerechnet werden mag, einig in dem Werth eines ihr ohnversehen anheimgefallenen Gebäudes und [p. 134] enclos bestehet, als hat E. hochansehe E. Deputation den Gesinnungen E. G. angemeßen erachtet dieser Proposition in soweit Gehör zu geben in wie weit die Anlage selbst eines neuen Hötels, die Veräußerung des dermaligen und die diesfalsige bereitwilligkeit Mghh. vorläufig durch den königl. H. Ministre genehmigt, gutgeheißen und ein löbl. Magistrat auser aller Verantwortung gesetzt worden seÿn wird. Diese Ansuchung, an das Ministerium scheint um so anständiger als das der damalige Prætorat hauß, auf ausdrucklichen befehl von hof acquirirt und es löbl. Magistrat übel aufgenommen werden könnte ohne hohe genehmigung anderwärts damit zu disponiren, das heutige Vorhaben auch keinen Schwierigkeiten und wesentlichen Einwandungen unterworfen seÿn mag. Es geht demnach der hochansehnl. Hh. Deputirten Gutachten dahin vors erste dem Königl. H. Ministre von der vorhabenden Verlegung des Hötels und deren Umständen geziemenden bericht abzustatten, und deßen hohe approbation einzuholen. Sofort und einstweilen die Hhl. Oberbauhh. anzuweisen und zu autorisiren die von H. Boudhors nahmens eines zu benennenden Übernehmers geschehene Submission auf obangeregten Fuß der gegenseitigen gäntzlichen Compensation derer beeden Hôtels anzunehmen und zu verzeichnen, doch also das dieselbe erst als dem von löbl. Stadt Verbindlich werden könne, nachdem die Plans von H. Præt. Reg. genehmigt und unterschrieben, ein sich darauf beziehender bestimmten Devis aufgesetzt von dem Entrepreneur recognoscirt und nach vorgehender nähern Untersuchung von Mghh. der drei geheimen Stuben obrigkeitlich ratihabirt seÿn wird in Ansehung der Ausführung [p. 135] auch die genehmigung des königlichen H. Ministers eingetroffen seÿn wird.
Nach angehörten votis Hh. general advocaten Mogg und Holdt welche sich auf den bedacht bezogen, nachdeme auch H. advocat Fischer seines orts beÿgesetzt, daß das geschäft dermalen ein anderes ansehen gewonnen, welches Mghh. bewegen kann dem project vorgeschlagener maßen die hände zu bieten, doch bleibe das bedencken übrig ob die mündliche versicherung des H. Boudhors hinlänglich seÿe um diesorts darüber einen endlichen entschluß zu faßen, und wirkliche Vorschritte zu wagen, was die durchführung selbst betrifft, seÿe besonders darauf zu sehen, das die plans auf alle fälle paßend eingerichtet werden, dabeÿ aber aller überflüsige luxus vermieden werden möge, übrigens seÿe die heutige resolution dem H. Prætori regio zu berichten und könte ihme anbeÿ in geziemenden termins insinuirt werden, das Mhh. besonders aus gefälligkeit gegen ihn und schuldiger Erkennlichkeit vor geleistete diensten dazu bezogen worden, dieses auch früher geschehen wäre, wenn der ordentliche Weg wäre eingeschlagen worden.
Wurde vermittelt gehaltener Umfrag per unanimia dem referirten bedacht beÿgestimmet, der vorläufige bericht an dem königl. H. Ministre verordnet, und die Hh. Deputirten ersucht, dises resolutum dem H. Prætori regio zu communiciren.

(p. 136) – Meister Schröders Submission das Prætoral hôtel betreffend
Die von Meister Paul Joseph Schrötter Maurer und Steinhauer allhier eingegebene bei Er. hochansehnl. Deputation producirte und in vorstehendem bedacht angeführte auf sich zu laßende submission war folgender Inhalts
G. G. Hh. Wir Endes unterschriebener burger und Maurer Meister allhier erbieten uns unterthänigst an den wircklichen Hotel Ihro Excellence Herrn Prætoris regii nebst den samtlichen Öfen, Caminen, Suporten und Spiegel, so zu gemelten hôtel gehörig seÿnd um eine Summa von sechzig taußend Livres anzunehmen und die Arbeit, so in dem hôtel des nun aufzubauenden Prætoriat nach Plan und Devis gemäß zu verfertigen um eine Summ von Acht und achtzig taußend Livres.
Wollten aber unsere gnädig gebietende Herren das wirckliche Prætoriat hauß an sich behalten und die Colonat und Communications gäng darüber an dem hintern Gebäude, wie auch die Spiegel, Suporten und Lustres, die in dem Devis beschrieben seÿnd, die Entrepreneurs davon zu befreÿen, so erbieten wir uns die sonsten in dem Devis und Plan bemerckte Arbeiten in gutem und Meisterhaftem Stand zu verfertigen um die Summ von achtzig taußend Livres.
Strasburg den 13. Decembris 1785.
Ist unterschrieben Paul Joseph Schrötter Mauer und Steinhauer Meister.

Les préposés au bâtiment font lire en novembre 1785 un devis du sieur Martin qui propose de transformer l’hôtel du lieutenant de roi en hôtel prétoral moyennant 76 000 livres tournois en livrant les nouveaux bâtiments en 1787. Le paiement consistera à lui céder l‘ancien hôtel prétoral une fois le nouveau livré et à lui payer en sus 15 000 livres. L’inspecteur des travaux Boudhors expose qu’il est nécessaire de faire des travaux dans l’ancien logement du lieutenant de roi, qu’il faut prendre en compte qu’il se trouve dans une rue où il est difficile de se rendre surtout l’hiver et que la cour est trop petite pour y ranger plusieurs carosses. Les préposés au bâtiment le chargent de faire un rapport. Le maçon Sébastien Antoine Klotz propose de faire les travaux moyennant un rabais d’un cinquième. Les préposés renvoient l’affaire aux trois chambres secrètes qui devront décider si les travaux se feront, s’il faut les attribuer à l’un ou à l’autre des soumissionnaires ou les adjuger au rabais.

1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)
(f° 373-v) Dienstags den 8. Novembris 1785 – Hôtels du Lieutenant du Roy et du Prétoriat
Lectum Eine von M Martin übergebene schriftliche Submission ausweis deren Er das bisherige Hôtels du Lieutenant du Roy dem würcklich antworfenen Plan nach Zu einem Hôtel du Prétoriat nach einem von Löblicher Stadt Zu regulirenden Devis vor eine Summ von 76.000 Livres in das Werck Zu stellen übernehmen wolle, Wobei Er alle Arbeiten als Maurer, Steinhauer, Glaser &c und Anstreich Arbeiten auf seine Kösten durch hiesige Meister verfertigen Zu laßen und das Bauwesen bis Johannis Baptistæ 1787. zu vollführen und die Schlüßel Löblicher Stadt ein zu händigen, unter folgenden Conditionen verspricht.
1° daß alle alte Materialien von den projectirten Gebäu Ihme verbleien,
2° daß Ihme von Löblicher Stadt an Zahlung der Arbeiten das würkliche Pretoriat Haus mit allem, was darinn Löblicher Stadt gehörig, als ein Eigenthum, solbald das neue in bewohnbaren Stand gestellt ist, abgetretten word, dagegen Er annoch Löblicher Statt Fünfzehen Tausend Livres, sobald Ihme besagtes Gebäu eingeraumt seÿn wird, bar zu erlegen habe,
3° daß Ihme Löbliche Stadt die Arbeiten des Zu erbauenden Casernen Baus in dem Quartier du Pont Couvert (…)
Lectione factâ legte Herr Bau Inspector Boudhors die projectirte Plans, wie das Hôtel, so bishero der Lieutenant du Roy in Besitz hatte, und sehr baufällig sich befindet eingerichtet werden könte.
Nachdeme nun Erwogen wurde, daß künfftighin der jeweilige Lieutenant du Roy nicht mehr in natura Zu logiren, mithin deßen bisheriges Hôtel Löblicher Stadt Zur anderweitern Disposition überlaßen wird, da aber das Hôtel du Prétoriat so beschaffen, daß Zu besorgen, daß in demselben von Zeit Zu Zeit Reparationen und Veränderungen darinnen müßten vorgenommen werden, daselbe auch in einer Gaß gelegen, wo die Zugänge besonders Winterszeit sehr unbequem, und da annoch der Hoff Zimlich klein, also daß, wann sich einige Kutschen darinn befinden, die andern in der Gaß müßen stehen bleiben, und da in derselben eben Zwo Kutschen einander ausweichen können, gar oft geschiehet, daß bei Regenwetter auch Standts Personen in der Gaß im Regen auszusteigen sich genöthiget sehen, so wurde erachtet, daß der Vortrag des bisherigen Hôtel du Lieutenant du Roy zum Prétoriat einzurichten, letzteres aber zu veräusern, in Überlegung Zu Ziehen verdiene, daher wurde Erkannt, Seÿe durch Herrn Bau Inspector Boudhors über die Einrichtung den vorgelegten Plans gemäs ein Devis explicatif und estimatif zu verfertigen, sofort die gantze Sach Gnädigen Herren der drei geheimen Stuben durch einen schriftlichen Rapport Zu Hoch dero Weitern Verordnung geziemenst vorzutragen.

(f° 377-v) Dienstags den 15. Novembris 1785 – Hôtels du Lieutenant du Roi et du Prétoriat
Herr Bau Inspector Boudhors producirt einen nach den, den 8. hujus vorgelegten Plans, wie das bisherige Hôtel du Lieutenant du Roi zum Prétoriat eingerichtet werden könte, verfertigten Devis.
Zugleich wurde auch eine von Mr Sebastian Anthoni Klotz, dem hiesigen Maurer übergebene Soumission producirt, vermög deren Er die Einrichtung, so in dem Hôtel du Lieutenant du Roi zum Prétoriat den würcklich verfertigten Plans und Devis gemäs unter dem von Sr Martin in seiner Soumission enthaltenen Conditionen um ein Fünftel wolfeiler übernehmen wolle.
Hierauf wurde der dieser Einrichtung wegen an Gnädige Herren der drei geheimen Stuben verfaßte Rapport abgelesen, worauf Erkannt worden, Seÿe solchem Rapport bei zu setzen, daß was die Sach selbsten betrift, solche Gnädige Herren der drei geheimen Stuben völlig anheim gestellt werde, nur wolten die Hochverordnete Herren Oberbauherren, wann genehmigt würde, das Hôtel du Lieutenant du Roi zum Prétoriat einrichten Zu laßen, Zugleich um Ausweisung geziemenst ansuchen, Welcher Weeg einzuschlagen, diese Einrichtung in den bisherigen Hôtel du Lieutenant du Roi vor zu nehmen.
Ob nemlich auf die übergebene Soumission acht habend, Einem: oder dem andern die Einrichtung überlaßen werden solle, Oder aber, Ob dem angenommenen System nach eine Adjudication au Rabais vorgenommen werden solle ? In diesem Fall könte, wann es Gnädige Herren der Gnädige Herren der drei geheimen Stuben vor dienlich erachten, anbedungen werden, daß der Entrepreneur schuldig seÿn solle, das würckliche Hôtel du Prétoriat vor 91.000 Livres an zunehmen. Hingegen demselben der in dem Quartier du Pont Couvert vorhabende Caserne Bau dem Tarif und Conditionen der neu erbauten Reuter Caserne au Quartier St Nicolas nach, als ein general Entreprise Zukommen Zu laßen. Welchem Rapport die dießer Einrichtung wegen vorgelegte Plans und Devis benebst den Zwo Soumissionen bei zu legen.

Les préposés au bâtiment enregistrent en février 1786 une décision des trois chambres secrètes qui ordonne d’enquêter sur la manière la moins onéreuse de remédier à l’étroitesse de la rue Sainte-Elisabeth. Ils chargent l’inspecteur Boudhors de faire un rapport.
L’inspecteur des travaux Boudhors remet en mai un mémoire sur la répartition des cheminées.

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
(f° 26-v) Dienstags den 14. Februarii 1786 – Elisabethæ Gaß pt° Hôtel du Prétoriat
Lectum nachfolgende Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben wegen Untersuchung in wie weit die Zugäng der Elisabethen Gaß dem Vorschlag hinderlich seÿn können die Wohnung eines jeweiligen Herrn Prætors Regii in gedachten Elisabethen Gaß Zu verlegen.
 » Zufolg Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom 13. Februarii 1786. seÿen die Hoch: und Wohlverordnete Oberbauherren zu ersuchen, vorläufig den Umständ untersuchen zu laßen, in wie weit nemlichen die Zugänge der Elisabethen Gaß dem Vorschlag hinderlich seÿn können die Wohnung eines jeweiligen Herrn Prætoris Regii in gedachten Elisabethen Gaß Zu verlegen, und balderst Hoch dero Gutachten zu ertheilen, wie ereignenden Falls mit dem wenigsts möglichen Aufwand der Enge der Strassen in diesem Quartier abgeholfen und die Zugänge auf eine dem vorgeschlagenen Project angemeßene Art erweitert werden könten, unterschriebenen Mathieu XIII Secretarius mit pphe.
Lectione factâ wurde Erkannt, Verzeichnus, und Wurde Herrn Bau Inspector Boudhors aufgetragen ohnverweilt die Sach genau zu examiniren auch zu untersuchen, ob und wie etwa die Zugänge erweitert werden können.

(f° 65) Dienstags den 2. Maji 1786. – Hôtel de M. le Préteur Royal
Herr Bau Inspector Boudhors producirt Etat ausweis deßen in dem Hôtel du Prétoriat Fünff Kaminer, wovon die Zimmer rauchigt worden, durch N. Gaißmeierden fumisten reparirt und in guten stand gesetzt worden, wofür derselbe fordert 60 lb. die daran gemachte Maurer Arbeit beträgt 45 lb.
Erkannt, Seÿe dieser Etat Einer Hochlöbl. Oeconomie Kammer Zu hoch dero weitere Verordnung geziemenst Vorzulegen.
[in margine :]Laut Erk. Hochlöbl. Oeconomie Kammer vom 3. Maji 1786. wurde diese Arbeit genehmigt und die Bezalung verordnet.

Le secrétaire des Treize rapporte le 29 avril 1786 aux Conseillers et Vingt-et-Un que les chambres veulent rétablir les finances de la Ville en remplaçant les prestations en nature dont bénéficie la Chambre des logements par une somme en argent qui reste à fixer, ce qui évitera les dépenses difficiles à refuser dans un grand nombre de bâtiments municipaux. Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent les préposés au bâtiment à exposer aux enchères l’ancien logement du lieutenant de roi. Ils se réservent le droit de confimer l’adjudication. La troisième adjudication a lieu le 30 mai au prix de 24 600 florins. Le premier juillet, les Conseillers et les Vingt-et-Un ne confirment pas l’adjudication mais suivent la proposition des préposés au bâtiment de construire un nouvel hôtel prétoral à la place de celui du lieutenant de roi, d’après de nouveaux devis et plans qu’ils leur ont transmis. Les frais seront couverts en vendant l’ancien hôtel prétoral rue des Veaux. Le préteur de Dietrich approuve la décision d’autant que l’ancien hôtel prétoral est grevé de servitudes difficiles à supprimer. Les travaux sont confiés au maître maçon Michel Nagel qui était d’ailleurs l’adjudicataire.

1786, Conseillers et XXI (1 R 269)
Decretum Alienandi für das Löbl. Stadt gehörige in der Elisabethengaß gelegene bisher von dem Königs Lieutenant bewohnte hotel. 71. wird wieder beigebracht und ged. Haus zum Prætorat haus bestimmt. 120
(p. 71) Sambstag den 29. April 1786. – H. XIII. Secretarus Matthieu trägt vor
In der Ghh. Zahl der verschiedenenen Maaßreguln welche von Seiten E. Hochlöbl. Magistrats in den an Hof eingegebenen triftigen Vorstellungen als mitwirkende Mittel vorgeschlagen worden, wodurch die den gemeinen Seckel auszehrende Ausgabe, eingeschränckt werden Könnten und den Finanzen Löbl. Stadt in etwas aufgeholfen seÿn würde, geschahe auch besonders des Wunsches Anregung, daß Löbl. Stadt von der auf blose urspüngliche Willfährigkeit beruhenden Verbindlichkeit entledigt werden möge, die Einquartierung samtlicher Officiere des Etat Major in natura zu besorgen zu dem Ende weitläufige Stadtbehausungen und Kostspielige Gebäude ohnentgeldlich hinzugeben, deren Unterhalt Zu unbestimmten Bau Ausgaben auch oft Zu Willkührlichen nicht wohl abzulehenden Ansprüchen und ungelegenen Forderungen Anlaß gibt, Zu deren künftigen Abwendung Löbl. Stadt die Freyheit gegönnet werden möge diese Einquartierung, in Geld, vermittelst eines mäßigen Zu regulirenden bestimmten jährlichen Hauszinßes Zu bestreiten. So vielen Schwierigkeiten dieses Begehren mag eine Zeit lang unterworfen gewesen seÿn, so würde es dennach durch den Umstand begünstiget, daß in Ansehung der Stelle selbst eines dem Etat Major vorstehenden Lieutenant de Roi eine Veränderung vorgegangen, in Gefolg deren die vorgeschlagene Entschädigung in Geld in so eher mit einigem Erfolg betrieben werden konnte, als zu vermuthen war, daß diese Einrichtung Zufälliger Weise von Seiten des in gedachte Stelle getretenen ohnehin allhier angeseßenen dermaligen Hn Lieutenant de Roi Baron von Klinglin nicht der geringsten Schwierigkeitt ausgesetzt seÿn würde. Es gediehe auch dieses Mhh. Ansu[chen] durch die unermüdete Sorgfalt und die Kluge Vermittelung Hn Prætoris regii endlich dahin, daß der Königliche H. Minister vermittelst seines Schreibens vom 30. Sept. j. seine hohe Einw[-] ertheilt und die Künftig jedem Mitglied des Etat Major zu [ent]richtende Einquartierungs Summe auf den anerbotenen ans[-] Fuß regulirt, mit dem Anhang jedoch daß diese Abänderung erst beÿ vorfallender Erledigung und Wieder Ersetzung der Platz greifen solle.
Weilen nun H. Baron von Klinglin diese Über[-] genehmigen und auf das von dem Lieutenant de Roi [inge]habte hotel gegen einen jährlichen Beitrag von 20[-] Verzug gethan, als fiele Löbl. Stadt die von H. [-] bewohnte in der Elisabethengaß gelegene Behausung anderwärtigen freÿen Disposition anheim und [-] geziemender Frist und mit anständigen Vorschritten [-, p. 73] ehemaligen Königs Lieutenant aufgekündet. Es haben daher GHh. der drei geheimen Stuben nach genauer Erwegung sämtlicher Umstände mit Beistimmung des Hn Prætoris regii, derselben angemeßen und wesentlich erachtet, denen von den Königlichen Hr Ministre in A*nsehung der überflüßigen Gemeiner Stadt zuständigen Häuser empfohlenen Grundsätze gemäß, auf die baldige Veräußerung dieses nunmehro ohne bestimmte Anwendung dastehenden Gebäudes und in mehrerer Rücksicht Löbl. Stadt beschwerlich Zu fallen bedrohenden immobilis bedacht zu seÿn und dadurch allen fremden Ansprüchen Zu entgehen.
Weilen aber die Veräußerung eines so ansehnlichen Löbl. Stadt zuständigen Eigenthums ohne E. G. hohen Obrigkeitlichen Genehmigung und eines förmlichen Decreti alienandi bedarf, als ist mir aufgetragen worden ex officio E. G. decretum* anzusuchen und hochdenselben anzutragen, daß die hoch und Wohlverordnete Ober bauhh. autorisirt werden mögen, das in der Elisabethengaß gelegenen Löbl. Stadt Zuständige bißher von dem jeweiligen Lieutenant de Roi inngehabte hotel cum appertinentiis in statu quo zu dreÿmaliger Versteigerung auszusetzen, doch also daß sowohl vor als auch nach der Steigerung submissionen angenommen werden und die endliche adjudication und confirmation MGHh. vorbehalten bleiben sollen.
Nach dem Hierauf Hn General Advocat Mogg bemerket daß die in den Bedacht abgeführte bewegende Ghh. der dreÿ Geheimen Stuben hinlänglich geschienen um* beÿ MHH. auf die Ertheilung des Decreti alienandi anzutragen und es die Umstände erheischen, daß damit willfahrt werden Wurde vermittelst Umfrage und auf die von dem auf der Obern Banck vorsitzenden H: Stättmeister von Dietrich gethane Ansprache einmüthig Erkannt, daß die ober Bauherren Zu autorisiren das in der Elisabethen Gaß gelegenen Gemeiner Stadt zuständiger hotel welches bisher von dem Hn Königl. Lieutenant bewohnt worden samt Zugehörden in statu quo Zu dreÿmaliger Versteigerung [p. 74] anszusetzen und gehörig bekant zu machen, doch also daß sowohl vor als nach den Steigerungen Submissionen anzunehmen und die endliche adjudication und Confirmation diesem Dicasterio vorzubehalten seÿe.

(p. 120) Sambstag den 1. Julius 1786. – Beibringung des Decreti alienandi vom 29. April j. die Veraüßerung des ehedem von H. Königs Lieutenant bewohnten Hauses auf der Elisabethen Gaß betreffend. Solches Hotel wird Zur Wohnung eunes jeweiligen Königl. Hn Prætoris bestimt
H. XIII. Secretarus Matthieu trägt vor
Von Seiten und aus Erkanntnus Ghhn. der dreÿ Geheimen Stuben Solle E. G. geziemend vorgetragen und berichtet werden, daß Zwar in Gefolg des von dißortiger hoher Stelle den 29. April j. obrigkeitlich ertheilten Decreti alienandi das in der Elisabethen Gaß gelegene Löbl. Stadt Zur anderwärtigen Disposition anheimgefallenen ehemaligen Hotel des Lieutenant de Roi von den Hoch und Wohlverordneten Oberen Bauherren unterem 16. 23. und 30. Maÿ je zur dreimaligen Versteigerung ausgesetzt und das Gebot des letzt und meistbietenden Jedoch unter ausdrucklichem Vorbehalt fernerer Soumissionen und E. G. obrigkeitl. Confirmation um die Summe von 24.600 fl. verzeichnet worden, worüber beigehender Bericht und Processus verbalis der Obern Bauhh. des mehr belehrt. daß aber auf das von Hn Prætore regio seit seiner Rückkauf geäußerte Verlangen, Ghh. der dreÿ Geheimen Stuben sich durch Vorlegung neuerer von den Oberbauhh. genehmigter und eingegebener Plans Devis und respectivé Soumission veranlaßt gesehen, den schon vor einiger Monaten in Uberschlag gebrachten, damalen aber aus mehreren Umständen besonders aber wegen Unhinlänglichkeit der ersten Plans und zu besorgenden verhältnißmäßigen Ubermaaß des Zu deren Bestreitung etwa zu erwartenden Aufwandts auf dem Antrag des Hn Prætoris regii selbst auf sich gelaßenen Entwurf nochmalen in Erwegung Zu Ziehen, das Locale gedachten hotel Zue Einrichtung eines anderwärigen Prætorathaußes zu ver[-]
Da es sich nun schon beÿ der ersten Untersuchung d[-] daß die mit den dermaligen Prætorathaus verbundene [-]lichkeiten und die auf demselben haftende unangenehm[-] so beschaffen, daß man sich nicht wohl entledigen [-] der kostspielige, vielleicht fruchtlose Abhelfungsmittel [-] zu verschwenden oder auf die acquisition und Anlag[-] wärtigen anständigen Wohnung vor einen jeweil[igen -] Vorsteher dißortigen Regiments bedacht zu seÿ[-] aber wohl schwerlich jemals eine so günstige G[elegeheit] des erledigten hotel in der Elisabethengaß [-] daselbst das königlichen Ministerii vorläufigen Ge[-] dergleichen Vorhaben schon einigermaßen zu[-] /vid. schreiben vom Febr: j./ da die abge[-] Plans der vorgeschlagenen Bestimmung [-] [p. 121] entsprechen scheinen, da der Zu deren Ausführung nöthige Aufwand der von Hn. Exsenator. Nagel eingeganenen Soumission gemäß auf einen bestimmten Fuß berechnet und vermittelst der Uberlaßung des Prætorathauses in der Kalbsgaße ohne weitere Zulage von Seiten des Gemeinen Säckels bestritten werden können, als haben GHh. der dreÿ geheimen Stuben diesen Umständen, der Wohlanständigkeit, selbst einer Klugen Vorsicht besonders aber den danckbaren Gesinnungen welche Mhh. und Gemeine Stadt den dermaligen Oberhaupt in Rücksicht so vieler geleisteter wichtiger Dienste und theils würcklich errungener, theils annoch mit so anhaltendem Eifer, Zu der vorgeschlagenen dem H. Prætori reg. erwünschten Einrichtung die Hände zu bieten.
Weilen aber die von E. G. den 29. April je ertheilte Ausweisung dieser abgeänderten Entschließung entgegen stehet, dahero vordersamst beigebracht werden muß, als wird E. G. als welche auch ihres hoher Orts geneigt seÿn werden dem Hn Prætori regio in dieser Gelegenheit einen thätigen Beweis ihrer verbindlichen Gesinnungen zu geben angetragen die Beibringung gedachten Decreti alienandi zu verordnen, und die geschehene Versteigerungen auf sich zu laßen, worüber E. G. um so mehr freÿe Hände haben, als der letzt und meistbietende Submittant schon ged. H: Exsenator Nagel, welcher beÿ E. G. Protocoll ein Nachgebot von 1200. fl. verzeichnen laßen, daßelbe gäntzlich Zu E. G. Disposition anheimstellt.
Nach abgestattetem Bericht trug H. General Advocat Mogg dahin an den gethanen Vortrag in allen Stücken obrigkeitlich zu confirmiren.
H. Stättmeister von Dietrich welcher auf der obern Banck den Vorsitz hatte, bemerkte annoch daß die Verlegung einer Prätorat Wohnung um so mehr zu befördern seÿe, als bekannter maßen des jetzige Prätorat Haus viele Unbequemlichkeiten hat, besonders wegen einiger Servituten welche deßelben unterworfen, und die beinahe unmöglich abgelößt werden können.
Worauf Erkannt worden, Seÿe das den 29. April jüngst ertheilte Decretum alienandi des hotels in der Elisabethengaß wieder beizubingen, die in deßen Gefolg vorgenommenen Versteigerungen und Nachgebot auf sich Zu laßen, sofort den im Monat Februar j. angegangenen [p. 122] vorläufigen Erkanntnußen in so weit durch dieselbe die [-] eines anderwärtigen Prætorathauses in gedachtem ho[tel -] der eingegebenen Submission genehmiget worden, wied[-] zu laßen. Werden demnach die Obere bauherren [-] den von ihnen vorgeschlagenen neuern Plans gen[ehmigt -] den in vorgelegten Devis und respective widerholten & Clausula und Conditionen, die Zur Anlage und vollständig[-] einer Prætorat Wohnung übereingekommener Arbeit [- dem Mau]rermeister und Exsenatorem Michael Nagel als Haupt[-] zu überlaßen mit dem Anhang jedoch daß in diesem [-]wärtige als die beschriebene veraccordirte Arbeiten [-] oder ohne besonderes Vorwißen und vorläufiger Einwilligung der dreÿ Geheimen Stuben gut geheißen und in Rechnung [-]nah aus der dem vierzehenten Artikel unvorherges[-] Arbeiten wegen beigesetzten Clausul unter je einem Vorw[-] Præjuditz gezogen werden könne.

Les préposés au bâtiment font annoncer l’adjudication qui aura lieu le 16 mai 1786 suivant la décision prise par les trois chambres secrètes le 24 avril et les Conseillers et Vingt-et-Un le 29 avril. Ils ratifient le 2 mai une dépense de travaux (48 florins). Le maître maçon Paul Joseph Schrœtter porte la mise à prix de 20 000 florins à 24 600 florins en se réservant le droit d’élire command. Il n’y a pas de nouvelle enchère à la deuxième adjudication le 23 mai ni à la troisième le 30 mai. L’inspecteur des travaux Boudhors présente de nouveaux plans le 22 juin. Les préposés enregistrent la décision rendue par les chambres secrètes le 26 juin de faire construire un nouvel hôtel prétoral par le maître maçon Michel Nagel.
Michel Nagel expose le 8 août les travaux à faire dans le bâtiment du milieu qui est conservé, d’un montant de 1 200 livres (refaire des pans de bois abîmés par le feu). Il estime qu’il vaudrait mieux que l’escalier entre le rez-de-chaussée et le premier étage soit en pierre et non en bois, ce qui représente un surcoût de 1 200 livres. Il propose en outre de construire un étage ordinaire au lieu d’un étage mansardé dans les deux ailes moyennant un surcoût de 6 500 livres, soit en tout une dépense supplémentaire de 8 900 livres. Les préposés au bâtiment transmettent les propositions du maître maçon aux trois chambres secrètes.
Les préposés constatent le 28 novembre qu’il n’est pas prévu de construire de caves alors qu’elles sont nécessaires. Ils transmettent leurs observations aux chambres secrètes qui remettent leur décision jusqu’à plus ample informé. Les préposés chargent Boudhors de faire un plan et un devis. Les travaux reviendraient à 11 200 livres.

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Einrichtung des Hotel du Lieutenant de Roi zum Hôtel Prétorial
(f° 56-v) Dienstags den 25. Aprilis 1786. – Hôtel du Lieutenant du Roy
Da vorläufig bei Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben verordnet worden, das in der St. Elisabethæ Gaß gelegene Hôtel samt Garten, und übriger Zugehörde, so bishero einem jewiligen Königs Lieutenant Zur Wohnung gedienet Zu verkaufen, als wurde Erkannt, Seie die Versteigerung den 16. Maji dieses Jahrs vor Zu nehmen und solche Versteigerung durch Affiches so dem Wochenbatt bei Zu legen bekannt zu machen.

(f° 64-v) Dienstags den 2. Maji 1786. – Hôtel du Lieutenant du Roy pt° Verkaufung
Lectum nachfolgende Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben die Veräuserung des in der St. Elisabethæ Gaß gelegenen Hôtels, so vormals dem jeweiligen Herrn Königs Lieutenant Zur Wohnung bestimmt war, betreffend,
 » Zufolg Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom 24. Aprilis und Ein und Zwanzig den 29. Ejusdem ertheilten Obrigkeitlichen Decreti alienandi Seÿen die Hoch: und Wohlverordneten Oberbauherren Zu authorisiren die in der St Elisabethen Gaß gelegenen Löblicher Stadt Zuständige bishero von dem jeweiligen Lieutenant de Roi ingehabte Behausung samt Garten und übigen Zugehörden, wie samtliche Zu dem Ende den Verkauf gehörigen maßen publiciren Zu laßen, doch also daß eine drei malige Versteigerung vorgenommen, auch sowol vor als nach der Versteigerung billige Submissionen Zu gelaßen werden, die enliche Ratification und Zuerkennung aber Gnädigen Herren Räth und Ein und Zwanzig vorbehalten bleiben sollen  »
unterschrieben Mathieu XIII. Secretarius mit pphe. Lectione facta, wurde Erkannt, Verzeichnus und befolgung.

(f° 65-v) Dienstags den 2. Maji 1786. – Auf Herrn Bau Inspector Boudhors Vortrag wurde folgendes verordnet und Erkant.
Hôtel du Lieutenant de Roy – Die Zumaurung der Öfnung wegen Wegräumung der Bruck aus dem Garten du Lieutenant du Roy auf den Wall, 48. lb

(f° 77-v) Dienstags den 16. Maji 1786. – Versteigerung des bisherigen Hôtel du Lieutenant de Roi an der Elisabethæ Gaß
Wurde in Gefolg Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom 24. Aprilis 1786. und darauf bei Gnädigen Herren Räth und XXI. unterem 29. Ejusdem ertheilten Obrigkeitlichen Decreti alienandi zur Versteigerung einer an der St Elisabethen Gaß gelegenen Behausung und Garten samt allen dazu gehörigen Gebäuen, Begriffen, Weiten und Zugehörden, mit allen darauf habenden Recht und Gerechtigkeiten, so bishero Zur Wohnung des Herrn Königs Lieutenant gedienet, geschritten, dieselbe wurde nach der durch Herrn Bau Inspector und Werckmeister gemachter Abschatzung Zur Versteigerung angesetzt zu 20,000 fl.
Wobei Mr Paul Joseph Schrötter, der Maurer und Burger alhier, nach vorherbeschehenen Sechzehen Misen, die letzte und höchste mise von 24,600 fl gethan, declarirend, daß Er dieses Steig Gebott vor eine andere Zu seiner Zeit nahmhafft machende Person gethan.
Worauf Verordnet worden, daß dieses von Mr Schrötter gethane letzte und höchste Steig Gebott der 24,600 fl. Zu verzeichnen, diese Behausung samt allen Zugehörden auf den 23.ten hujus Zur Zweiten Versteigerung aus zu setzen seÿe.
Wie aus dem über solche Versteigerung errichteten Procès verbal, als worin alles umständlich enthalten mit mehrem Zuersehen.

(f° 83-v) Dienstags den 23. Maji 1786. – Versteigerung des bisherigen Hôtel de M. Le Lieutenant de Roi an der Elisabethæ Gaß
Wurde zur zweiten Versteigerung der an der St Elisabethæ Gaß gelegenen Behausung und Garten, samt allen dazu gehörigen Gebäuen, Begriffen, Weiten und Zugehörden, mit allen darauf habenden Recht und Gerechtigkeiten, so bishero Zur Wohnung des Herrn Königs Lieutenant gedienet, unter denen in dem Steig Procès verbal enthaltenen Bedingnußen und Steig Conditionen geschritten.
Dieselbe wurde nach den 16. hujus von Mr Paul Joseph Schrötter, dem Maurer und Burger alhier, bei der Ersten Versteigerung vor eine annoch ohnbenambste Person gethane letzte und höchste Gebott Zu dieser Steigerung ausgesetzt zu 24,600 fl.
Weilen aber bei dieser Versteigerung kein Gebott gethan worden, als wurde diese Behausung samt Zugehörde auf den 30.ten Hujus Zur dritten Versteigerung anzusetzen verordnet, auch dieselbe Ordnungsmäsig publiciren Zu laßen.

(f° 89-v) Dienstags den 30. Maji 1786. – Versteigerung des bisherigen Hôtel de M. Le Lieutenant de Roi an der Elisabethæ Gaß
Wurde zur dritten Versteigerung der an der St Elisabethæ Gaß gelegenen Behausung und Garten, samt allen dazu gehörigen Gebäuen, Begriffen, Weiten und Zugehörden, mit allen darauf habenden Recht und Gerechtigkeiten, so bishero Zur Wohnung des Herrn Königs Lieutenant gedienet, unter denen in dem Steig-Procès-verbal enthaltenen Bedingnußen und Steig Conditionen geschritten.
Dieselbe wurde, weilen den 23. Maji jüngst bei der Zwoten Versteigerung kein Steig Gebott darauf gethan worden, nach den den 16. Ejusdem bei der esteren Versteigerung durch Mr Paul Joseph Schrötter, den Maurer und Burger alhier, vor eine annoch ohnbenambste Person gethane letzte und höchste Gebott Zu dieser Steigerung angesetzt zu 24,600 fl.
Weilen aber auch bei dieser dritten Versteigerung kein Steig Gebott gethan worden, als wurde diese Versteigerungen Gnädigen Herren Räth und XXI. Zu Hochdero weiteren Verordnung geziemenst vorzulegen, wie aus dem Steig-Procès-verbal mit mehrerem Zu ersehen [unterzeichnet] Haffner von wasslenheim

(f° 103-v) Donnerstags den 22. Junii 1786. – Einrichtung des Hotel du Lieutenant de Roi zum Hôtel Prétorial
Herr Bau Inspector Boudhors producirt neu verfertigte Plans, wie das bisherige Hotel du Lieutenant de Roi zu einem Hôtel Prétorial eingerichtet werden könne. Nach deren Einsehung haben Meine Gnädige Herren befunden, das dise letztere Plans den ersteren vor zu ziehen, und da Herr Bau Inspector Boudhors die Versicherung that, daß der Übernehmer des erstern Projects das Hôtel nach diese neuen Plans und Devis gemäß um den nemlichen Preis und auf die nemliche Conditionen in den Stand Zu stellen erbietig, als wurde Erkannt, Seÿe die Sach der drei Geheimen Stuben geziemenst vorzutragen und diese neuere Plans bei zu legen [unterzeichnet] Haffner von wasslenheim

(f° 113-v) Dienstags den 4. Julii 1786. – Hôtel du Prétoriat aus dem du Lieutenant de Roi einzurichten
Lectum Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben, wodurch der Verkauf des bisherigen Hôtel du Lieutenant du Roi aufgehoben, hingegen daselbe Zum Hôtel du Prétoriat ein zu richten verordnet worden, folgenden Inhalts
 » Aus Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom 26. Junius 1786. und in Gefolg der bei Gnädigen Herren Räth und XXI. den Ersten Julius eingeholten Obrigkeitlichen Einwilligung, Seÿe das unterem 29. Aprilis jüngst ertheilte Decretum alienandi den Verkauf des in der St. Elisabethen Gaß gelegenen Hôtels betreffend, wieder bei zu bringen die in Gefolg gedachten decreti vorgenommenen Versteigerungen und gethane nachgebott auf sich zu laßen, sofort den im Monat februarius jüngst ergangenen vorläufigen Erkanntnußen in soweit durch dieselbe die Anlage eines anderwärtigen Prætoral Hauses in gedachtem Hôtel sub merito der eingegebenen Submission genehmigt werden, wieder den Lauf zulaßen.
Werden demnach die Hoch: und Wohlverordnete Herren Oberbauherren autorisirt den von Hochdenselben vorgeschlagenen neuen Plans gemäß und unter den in dem Devis und respectivé wiederholten Submission enthaltenen Clausulen und Conditionen die Zur Anlage und vollständigen Einrichtung einer Prétorat Wohnung übereingekommene Arbeiten an Herrn Maurer Meister und Exsenatorem Michael Nagel als Hauptübernehmern Zu überlaßen mit dem Anhang jedoch, daß in desem Bau keine anderwärtige als die beschriebene veraccordirte Arbeiten hinzukommen oder ohne besondere Vorwissen und vorläufiger einwilligung Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben Gutgeheisen und in Rechnung gebracht, noch aus der in dem vierzehenden Artikel des Devis unvorhergesehenen Arbeiten wegen bei gesetzten Clausul unter je einem Vorwand einiges Præjuditz gezogen werden könne. » – unterschrieben Mathieu XIII. Secretarius mit Handzug.
Lectione factân wurde Erkannt, Verzeichnus und Befolgung

(f° 130) Dienstags den 8. Augusti 1786. – Hôtel du Prétoriat
Herr Exsenatoris Nagel, der Maurer und Entrepreneur des neu aufzubauenden Prétoral Hôtels præsentirt unterthäniges Memoriale vorstellend, daß da in dem Mittlern Gebäu, so dem Plan nach stehen bleiben solle, in dem Rez de chaussée das Gebälck und die Riegelwänd grösten theils bis auf die Helfte durchgebrannt, dahier ohnumgänglich nötig ein neues Gebälck gelegt werden muß, welches auf 1200 lib. Zustehen kommet.
Ferner trägt derselbe an, daß es vortheilhafter und nutzlicher wäre, wann die Hauptsteeg von der Rez de chaussée auf den Ersten Stock von Stein gemacht würde, statt solche nach dem Devis von Holtz gemacht werden solle, welches Er vor eine Augmentation von 1200 lib zu bewerckstelligen erbietig.
Sodann bemerket derselbe auch, daß wann statt der in dem Plan bezeichneter Mansardes auf den Zween neu auf zuführende Nebens Flüglen des Haupt Gebäus ein ordentliches Stockwerck mit einem verhältnigsmäsigen Dach gesetzt werden solte, so erbiete Er sich solche Veränderung Meisterhaft Zu verfertigen vor die Summ von 6500. lib.
Verursachten also diese drei Articul eine augmentation von 8900 lib.
Wobei sich derselbe submittiret, daß wann diese drei Articul Zugestanden werden solten, das Mittlere Haupt Gebäu, so dem Plan nach stehen bleiben solle, auf seine Kösten abzubrechen und gleich den Nebens Flüglen neu auf zu führen, wodurch sodann das ganze Gebäu neu und dauerhaft verfertiget werden würde.
Lectione factâ wurde besonders un ansehung des angebranntes Gebälcks Erkannt, Augenschein

(f° 135) Dienstags den 8. Augusti 1786. – Hôtel du Prétoriat
Hierauf begaben sich Meine Gnädige Herren in das neu einzurichtende Hôtel du Prétoriat in der St. Elisabethæ Gaß gelegen, woselbsten sich befunden, daß in dem Mittlern Gebäu so dem Plan nach stehen bleiben solle, in dem Rez de chaussée das Gebälck und die Riegelwänd bis auf die Helfte durchgebrannt seÿe, mithin nothwendiger weis ein neu Gebälck gelegt werden muß. Anbei wurde auch in Erwegung gezogen, daß da Herr Exsenatoris Nagel in seinen übergebenen Memoriale und respectivé Submisson abbrechen und neu aufführen wolle, so seÿe auch sie vorgeschlagene steinerne Steeg, sowol dem Nutzen als der Zierde wegen einer höltzern vorzuziehen, wie dann auch der Vorschlag auf die beede Nebens Flügel statt der in dem Plan angemerckten Mansarde ein regulirtes Stockwerck mit einem Verhältnismäßigen dach Zu machen, in allem Betracht an zue nehmen, daher wurde Erkannt, Seÿe das von Herrn Exsenatoris Nagel übergebene Memoriale und respectivé Submisson mit einem umständlichen Bedacht begleitet Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben zu Hochdero weitern Verordnung geziemenst vorzulegen. [unterzeichnet] Haffner von wasslenheim

(f° 186) Dienstags den 28. Novembris 1786. – Hôtel du Prétorat
Da Meinen Gnädigen Herren hinterbracht worden, daß in dem neu aufbauenden Prétorat Hôtel keine Keller gemacht und Herr Bau Inspector Boudhors darüber befragt worden, berichtete derselbe, daß in dem ehemaligen Hotel du Lieutenant de Roi sich auch keiner befande, auch nicht wol einer angebracht werden konte, weilen aber ein Keller Zu haben von der grösten Nothwendigkeit, als könte einer auf der Seite des Gartens gegen dem Grün; Auel gemacht werden. Erkannt, Seÿe die Sach vordersamst Gnädigen Herren der drei geheimen Stuben Zu Hoch dero Weitern Verordnung geziemenst Vorgetragen werden.

(f° 192) Dienstags den 12. Decembris 1786. – Hôtel du Prétorat
Lectum nachstehenden von dißortigen Dicasterio wegen Einrichtung eines Kellers in dem Prétorat Hôtel an Gnädigen Herren der drei geheimen Stuben übergebenen Bedacht und von Hoch denenselben darauf ergangenen vorläufigen Erkantnus :
 » Gnädig Gebietende Herren ! Bei den Hochverordneten Oberbauherren wurde vorgetragen daß da in dem ehemaligen Hotel du Lieutenant de Roi sich kein Keller befande, so wurde in dem dermalen alda einzurichtende Prétorat Hôtel auch keiner angebracht, weilen aber demnach ein Keller von der grösten Nothwendigkeit, als könte einer auf der Seite des Gartens gemacht werden.
 » Ohnungeachtet nun die Hochverordnete Herren Oberbauherren die Nothwendigkeit eines Kellers eingesehen, so wolten Hochdieselben dennoch keine Vorkehrung treffen, ehe und bevor Euer Gnaden Hoch dero Verordnung darüber ertheilt, dahero Euer Gnaden die Sach geziemenst vorzutragen verordnet.
 » Womit in Unterthänigkeit zu verharren die Ehre hat, Euer Gnaden unterthänig gehorsamer. unterschrieben Busch, Secretarius, mit Handzug.
 » Zufolg Erkanntnus Gnädiger Herren der drei geheimen Stuben vom Vierten Decembris 1786. Seÿe gegenwärtigen Bericht ane die Hoch: und Wohlverordnete Herren Oberbauherren Zuvor Zu weisen, mit dem ersuchen Zurück Zu weisen, mit dem ersuchen, denselben die nöthoge Erläuterungen einen umständlichen Bedacht, und bestimmte Plans und Devis über die etwa vorzukehrende Verfügungen, damit cum plena causæ Cognitione das nöthige verordnet werden könne, unterschrieben Mathieu, XIII. Secretarius, mit Handzug
Lectione factâ, übergabe Herr Bau Inspector Boudhors sogleich projectirte Plans, wie ein Keller hinten an dem Garten langs der dasigen Maur auf 96 Schuh lang und 42 Schuh breit durchaus gewölbt, oben mit einer Lag Kachler Erd und sodann 5 bis 6 Schuh hoch mit Grund Zugedeckt eingerichtet werden könte, welcher Zufolg dem, nach dem Devis gemachten vorläufigen Toisé, auf 11.200 livres Zu stehen käme.
Erkannt, Seÿen diese Plan und Devis Gnädigen Herren der drei geheimen Stuben zu übergeben mit bei zufügendem Bericht, daß da die Einrichtung des neuen Prétorat Hôtels besonders bei Hochgeachten drei geheimen Stuben abgehandelt worden, als können von dißorts weilen in den Protocollen nichts umständliches enthalten, keine besondere Erläuterungen mit getheilt werden, auser daß der Lage des Hôtels nach keine Keller unter daselbe gemacht werden konten, weilen dieselbe nicht tief in die Erde gegraben werden können, ohne bei jedesmaligen Anlauf des Wassers mit Wasser angefüllt zu werden, welches auch Zweifelsohne die Ursach war, warum unter dem ehemeligen alda gestandenen Hotel du Lieutenant de Roi kein Keller sich befande.

Les Chambres évoquent le 4 décembre 1786 la proposition d’ajouter des caves au nouveau bâtiment. L’entrepreneur pourrait être renvoyé à sa soumission et l’inspecteur des bâtiments Boudhors mis en cause pour n’avoir pas prévu les caves. Les Chambres demandent un plan et un devis.

1785, Trois Chambres secrètes (4 R 85, Drei Geheimen Stuben)
(p. 144), Montag den 4. Decembris 1786 – der Vorschlag auf der Seite des Gartens beÿ dem neuen Prætorat hôtel, einen besonderen Weinkeller anzulegen, wird an die Ghh. Oberbauherren zurückgewießen und dieselben ersucht, nähere Erläuterungen devis und Berechnungen dießes Anlage wegen einzugeben.
Lectum fernerer bericht der Herren oberbauherren, des kurzen Innhalts, daß beÿ den hochgedachten Herren vorgetragen worden, daß da in dem ehemaligen hôtel du Lieutenant de Roi sich kein Keller befande, so wurde in dem dermalen alda einrichtenden Prætorat hôtel auch keiner angebracht, weilen aber dannoch ein Keller von der grösten Nothwendigkeit, als könnte einer auf der Seite des Gartens gemacht werden. Ohngeachtet nun die Ghh. Oberbauherren die Nothwendigkeit eines Kellers eingesehen, so wollten dieselben dennoch keine Vorkeherung treffen, ehe und bevor Mghh hochdero Verordnung darüber ertheilt hätten, dahero die Sach vorzutragen verordnet.
Nachdeme die Hh. general Advocaten Mogg und Holdt angetragen die nähere Untersuchung dieses so sehr unbestimmt vorgetragenen Vorschlags an eine hochans. œconomische Deputation zu verweißen, H. Advocat Fischer aber angemerckt, daß dieße Verweißung überflüßig seÿe, wenn über die an eine hochans. Deputation verwießene Gegenstände, derselben Bedachte nicht beÿ Mghh. eröfnet werden, wie es dermalen in Ansehung derjenigen Aenderungen und Zusätze der Fall, welche an dem in bau begriffenem Prætorat hôtel von den herren Oberbauherren unterm 14. Augusti jüngst vorgetragen, und an gedachte Deputation verwießen worden, deren damalige [p. 145] Grundsätze sich dieses baues wegen in keine weitere Ausgaben einzulaßen, und den Entrepreneur an seine Soumission zu verweißen, auch in Rucksicht des heutigen, so unvermutheten Begehrens um so mehr anwendbar seÿn mögen, als die nöthigen Keller in dem general Plan und Devis hätten begrifen werden sollen, dahero sein Votum dahin geäußert, daß dem Secretario aufgetragen werden möge, das Resultat gedachter Berathschlagungen einer hochansehnl. Deputation zu referiren, übrigens in Ansehung des dermaligen Vorschlags neu anzulegender Keller, nähere Erläuterungen und ein umständlicheren Bericht gefordert werden möge.
Nachdem Secretarius sich wegen nicht referirtem Bedacht dadurch entschuldigt, daß er keinen Auftrag zu referiren erhalten, vielmehr ihme von seinen obere beditten worden, die Sache auff sich beruhen zu laßen, nachdeme auch beÿ gehaltenem Umfrag H. Städtmeister von Wurmser als Oberbauherr berichtet, das derselbe schon, wie der Vortrag beÿ den Hh. Oberbauherren vorgekommen dem Bau Inspector Boudhors sein Mitfallen bezeiget und ihme vorgehalten, warum in dem ursprünlichen Plan des neuen Hotels vor nöthige Keller nicht gesorgt und die dieserwegen nöthige Kosten nicht in den general Uberschlag und Devis des anzulegenden Hotels in Rechnung gebracht worden, auch H. Ammeister Türckheim seines orts beÿgesetzt, daß ein solches übersehen eine schändliche Unwißenheit oder gar vorsetzliche Absichten verräthe, die aller Ahndung würdig, weswegen Boudhors zur Verantwortung gezogen werden solle, daß zwar freÿlig Keller, ein nothwendigen Bedurfniß zu einer Wohnung und dieses Begehren, wenn es zur rechter Zeit geschehen, weniger ungünstig angesehen werden könne, als die Aenderungen ane dem Gebäude selbst, wie solche im Monat August meinen Herren vorgeschlagen und von Ihnen eine Zulaage gefordert worden, daß aber die Hinterhaltung des Bedachts über dieße letzere Zusäze, ihn um somehr befremde als er mit Verwunderung vernehmen müßen, daß nicht nur das erste gantze Stockwerck würcklich in Stein aufgeführt, sondern derselbe annoch mit Mansarden überbauet worden, und alle Arbeiten, über welche man sich nicht einzulaßen beÿ E. hochans. Deputation übereingekommen war, dennoch würcklich ohne Mghh. Einwilligung, zu Standt gebracht werden, also von den ersteren Planen abgegangen wird, zu welchen allein sich ein hochlöbl. Magistrat verbunden und autorisirt erachten mag. Was die Keller betrifft, sehe man gar nicht aus dem abgelesenen kurtzen Bericht, wohin die Sache hinaus wolle, und seÿen bestimmtere Vorschläge und Berechnungen beÿzubringen.
Wurde per majora, auf den Anspruch herrn Städtmeisters von [p. 146] Hafner Erkannt, Seÿe vorläufig der abgeleßene kurtze Bericht ane die Oberbauherren zurück zu verweißen, mit dem Ersuchen demßelben die nöthige Erläuterungen, einen umständlichen Bedacht und bestimmte Plans und Devis über die etwa vorzukehrenden Verfügungen beizufügen damit cum plena Causæ Cognitione, das nöthige verordnet werden könne.

Les trois chambres secrètes ratifient le 30 décembre 1786 la proposition de faire des caves pour un montant de 11 200 livres. Les préposés au bâtiment rapportent le 6 mars que les travaux que la veuve de Michel Nagel continue après la mort de son mari sont ralentis par des dissensions avec les voisins, tant vers l’est que vers l’ouest. Le secrétaire estime que la veuve a qualité pour agir avec l’un des voisins puisque son mari a acheté la maison objet de la dissension mais que l’autre litige sera porté devant le Petit Sénat.
L’inspecteur Boudhors expose le 13 mars que la cave doit être construite sur des pilotis puisque le terrain est marécageux, ce qui reviendra à 2 369 livres. Les préposés transmettent les observations aux chambres secrètes et en informent le préteur royal. Les chambres secrètes rappellent que la décision du 30 décembre précédent stipulait qu’il ne faudra dépasser sous aucun prétexte la somme de 11 200 livres. La veuve Nagel demande une avance de 4 000 livres.
L’inspecteur Boudhors rapporte aux préposés le 17 avril que les travaux sont interrompus depuis plusieurs semaines. Le bâtiment principal est élevé jusqu’à la toiture mais les autres bâtiments sont loin d’être terminés. Les préposés convoquent la veuve qui fait répondre par Jean Hurst qu’elle souhaite être déchargée du marché et faire estimer par experts les travaux dans lesquels elle a déjà engagé 30 000 livres. Les préposés demandent que la veuve fasse une déclaration écrite puisqu’elle n’est pas comparue en personne.
Les préposés enregistrent le 8 mai le refus par les chambres secrètes de relever la veuve Nagel du marché. Ils constatent le 15 mai que les travaux n’ont pas repris. La veuve transmet le 5 juin un compte d’après lequel les travaux qu’elle estime réalisés au tiers sont revenus à 21 500 florins, ce qui laisse supposer qu’ils reviendront en totallité à 64 500 florins. Comme le marché a été passé pour 30 000 florins, il en résulte pour elle une perte de 34 500 florins qui excède de loin sa fortune, estimée à 8 700 florins

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
(f° 212-v) Dienstags den 16. Januari 1787. – Hôtel du Prétorat
Lectum Erkanntnus Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben vom 30. Decembris 1786. Ausweis deren die Erbauung eines Kellers in dem Bezirck des Prétorats Hôtels den darüber verfertigten Plans und Devis nach genehmigt, und die deswegen von Herrn Exsenator Nagel, dem Maurer ausgestellte Soumission solchen Keller den Plan und Devis gemäs vor die Summ von 11.200 livres zu verfertigen angenommen worden. Erkannt, Verzeichnus.

(f° 243) Dienstags den 6. Martii 1787. – das neu erbauende Prétorat Hôtel betr.
Ich, Secretarius Busch, referirte, Es habe Herr Exsenator Michael Nagel, der Maurer und Übernehmer des neu aufzubauenden Prétorat Hôtels bei Anlegung der Nebens Gebäu dieses Hôtels befunden, daß Ein Seit Herr Chouard mit einer neu aufgeführten Maur Zuweit in die Gerechtsame der ehemalen Gollischen von Ihme Herrn Nagel um zu diesem Hotel zu ziehen acquirirten Behausung gefahren, auf der andern Seit aber Zum Behuf der Marclesischen Behausung in eine dißortiger Seits gelegenen Maur verschiedenes eingeschroten und eingerichtet worden, wodurch verhindert wird, die dißeits angelegte Scheid Maur auszuführen.
Um nun mit dem übernommenen Bau fortfahren Zu können, hielte Herr Exsenator Nagel bei SS. TT. dem Regierenden Herren Ammeister um Abordnung eines Augenscheins von Seiten Eines Ehrsamen Kleinen Raths an, welches Ansuchen des nun verstorbenen Herrn Nagels Wittib bei E. E. Kleinen Rath continuirte, um sich in Ansehung des neu auf zuführenden Gebäus darnach richten zu wißen. Allein E. E. Kleiner Rath trug Bedencken Ihr in ihrem Begehren sogleich Zu Willfahren und dieses, weilen man der Nagel’schen Wittib die erforderliche Qualitæt nicht anerkannte.
Da mir Herr Bau Inspector Boudhors die Sach anzeigte und die Acta communicirte, fande ich vor nöthig mit demselben Zu Herrn Referend Froereisen mich zu begeben, um mit demselben über die Beschaffenheit der Sach zu conferiren, da dann nach beschehener Untersuchung und reifer Überlegung erachtet worden, daß die Nagel’sche Wittib in Betreff der von H. Chouard aufgeführten Maur die erforderliche Qualitæt habe zu agiren, weilen ihr nun verstorbenene Ehemann die Goll’sche Behausung [f° 244] an sich erkauft, und quæstionirte Maur zu weit in solcher Behausung Gerechtsame aufgeführt worden seÿe, in dem es ihrer Qualitæt nichts schade, daß der Bezirck der Goll’schen Behausung zu dem Prétorat Hôtel gezogen werden solle, da sie dermalen noch Eigenthümerin ist. Daher auch die Sach bei Einem Ehrsamen Kleinen Rath ihren Fortgang haben werde.
Eine andere Beschaffenheit aber hat es wegen der eingeschrotenen Maur auf der Marclesischen Seit, hier kan der Nagel’schen Wittib keine Qualitæt Zu agiren Zuerkannt werden, wie Ihro solche auch Von Seiten Mlle Marclesi in dem bei Einem Ehrsamen Kleinen Rath gehaltenen Recess contestiret worden. Weshalben diese Sach bei Einem Ehrsamen Kleinen Rath ausgesetzt bleiben wird.
Weilen nun die Sach des Eigenthums dieser Maur, Worein Zum Nutzen der Marclesischen Behausung verschiedene Einschrotungen geschehen, Zwischen Löblicher Stadt und Mlle Marclesi zu debattiren, Als habe Meinen Gnädigen Herren die Sach, soviel mir davon bekannt, geziemenst vor zu tragen die Ehre haben wollen und um Ausweisung ansuchen wollen durch wen, und wie in dieser sach agiret werden solle.
Erkannt, Seÿe von Herrn Bau Inspector Boudhors über die Verhältnis quæstionirter Maur ein exacter Plan sobald möglich Zu verfertigen, damit die Gerechtsame und Eingriffe daraus abgenommen werden können, Sofort die gantze Sach Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben unter geziemenstem Ansuchen vorzulegen Hochdieselbe geneigt geruhen möchten Zu verordnen, Wer in dieser Sach nomine Löbicher Stadt agiren solle, und Welcher Weg dabei zu ergreifen.

(f° 251) Dienstags den 13. Martii 1787. – Prætorat Hôtel
Herr Bau Inspector Boudhors übergibt schriftlichen Raport vom 10. hujus datirt den Keller in dem neuen Prætorat Hôtel betreffend, folgenden Inhalts
 » Dan man mit Ausgrabung der Fundamenter dieeses Kellers auf die gehörige Tiefe gekommen, so hat sich auf Zwei Seiten dieses Baus gegen dem Wall und fiacre Hoff eine Art von morastiger Erd befunden, worauf ohne pilotirt unmöglich gebaut werden kan, und da der Boden auf den Zwo anden Seiten auch nicht am solidesten ausgefallen, so wäre nothwendig wegen erforderlichem Gleichgewicht und Soliditæt nun nicht eine Construction, so von gefährlicher Dauer wäre Zu machen, die samtlichen Fundamenter Zu pilotiren, Zu welcher Arbeit 365. eichene Pfähl erfordert Werden, jeder der mittleren Länge nach auf sieben Schuh lang und auf 7. und 8. Zoll stark, mit dem Sechsmännigen Handploch geschlagen à 393. lib 2 s 6 d. [p. 252] das 100 Solives, macht für 331. Solives 2 schuh, 1302. lib. 11. s
Item die eichene Fundament dielen auf besagte Pfähl à 12 lib 11 s 7 d das Klafter, macht für 46 Klafter 578. 12. 10.
Item den lucken Grund zwischen den Pfähl heraus zu graben und heraus Zu werfen à 5 livres 10 s 9 d das Cubic Klafter, macht für 7. Kl. 4. witib. 8. Zoll, 42. 9
Item an Ausschlagung mit Moëlons zusammen besagten Pfähl auf einen Schuh tief à 58. lb 2 s 9 d das Cubic Klafter, macht für 7 Klafter 4 Schuh, 445. 14. 4. (zusammen) 2369. lb 7 s 7 d
Lectione factâ wurde nach gemachter Überlegung Erkannt, Seÿe dieser Vorfall Gnädiger Herren der drei geheilen Stube, jedoch ohne dem Devis estimatif beizufügen, vorzutragen und um hochdero Ausweisung, ehe und bevor weiter fortzufahren werde, geziemenste Ansuchung Zu thun.
Anbei seÿe auch Ihro Excelenz Herrn Prætore Regio von diesem Vorfall Bericht abzustatten, mit vermelten, daß solcher Gnäd. Herren der drei Geheimen Stuben notificiret worden.
Das Schreiben wurde folgender maßen abgefaßt
Monsieur, Nous avons l’honneur de Vous faire part que le Sr Boudhors nous a rapporté qu’en faisant creuser les fondations de la Cave ordonnée au bas du Jardin de l’Hôtel Prétoral il s’est trouvé que le Sol étoit marécageux et qu’on ne pouvait y asseoir lesd. fondations à moins de piloter, en consequence nous avons ordonné, Monsieur, que ce Rapport seroit notifié aux trois Chambre Secrètes et avons crû devoir vous en donner avis. Nous sommes avec respect, Monsieur, vos très humbles et tres obeissans serviteurs, les Directeurs des Batimens – Zorn de Bulach
[in margine :] Nebenstehendes Schreiben wurde unterem 16. Martii 1787. ausfegertiget und von SS. TT. Hrn Stätt Mr. von Bulach untersch.

(f° 259) Dienstags den 27. Martii 1787. – Prétorat Hôtel betreffend
Lectum Eine von seiten Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben den 26. Martii 1787. auf den von seiten Meiner Gnädigen Herren abgestattenen Bericht, daß die Fundamenter des Zu dem Prétorat Hôtel einrichtenden Kellers pilotirt werden müßen, ergangene Erkantnus, ausweis deren auf abgestellten Bericht Einer Hochnsehnlichen Oeconomischen Deputation die von Seiten Meiner Gnädigen Herren mitgetheilte Anzeige auf sich zu laßen, mit der Ausweisung jedoch, das falls der Übernehmer des auf zu bauenden Kellers des Pilottirens wegen, deßen Nothwendigkeit demselben Zum voraus einleuchten mußte, einige besondere Forderung anbringen solte, derselbe damit Zur Ruhe und an seinen Accord, wie auch an dißortige Erkantnus vom 30. Decembris jüngsthin vermög welcher die angeregte Summ der 11.200 Livres unter keinem Vorwand überschritten werden könne, Zu verweisen.
Lectione factâ, wurde Erkannt, Verzeichnus.

(f° 259-v) Prætorat Hôtel betreffend
Wegen der von Weil. Herrn Exsenatoris Nagels, des Maurers Wittib, als Übernehmerin des Zu dem Prætorat Hôtel aufbauenden Kellers, begehrten Vorschuses von 4000. livres, Lectum nachfolgende Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben
 » Zufolg Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom 26.ten Martius 1787. Seÿe auf eröfneten Bedacht Einer Hochansehnlichen Oeconomischen Deputation, und aus besonderer Rücksicht der implorirenden Nagelschen Wittib gegen Stellung einer hinlänglichen burgerlichen Caution mit einem Vorschuß von Vier Tausend livres auf Rechnung des wegen übernommenen Bau abangeregten Kellers bestehenden Accords zu willfahren, Unterschrieben Mathieu, XIII. Secretarius mit pphe.
Lectione factâ, wurde Erkannt, Verzeichnus

(f° 272-v) Eodem die [Dienstags den 17. Aprilis 1787.] – Prætorat Hôtel
Auf die von Herrn Bau Inspector Boudhors gethane Anzeige, daß schon seit einigen Wochen die Arbeit an dem in der Elisabethæ Gaß aufbauenden Prætorat Hôtel still liege, und an dem dasigen Keller gar nicht fortgearbeitet werde, weilen nun dermalen die beste Zeit verlohren gienge, und das Hôtel, wann nicht mit allem Eifer daran gearbeitet wird, auf die bestimmte Zeit verfertiget werden könte, so wurde Weiland Herrn Exsenator Michael Nagel, des Maurers Wittib, als Übernehmerin solchen Gebäus, da sie nach ihres verstorbenen Ehemanns Ableben die Arbeit continuirte, vorbeschieden, um dieselbe Zu Red Zu stellen, Warum sie die Arbeit in dem Prætorat Hôtel einstelle ? Worauf Johann Hurst, als Beistand der Nagel’schen Wittib, welche Leibesblödigkeit wegen nicht in Person erscheinen konte, in dero Namen Zur Antwort ertheilte, daß da das Hauptgebäu kaum unter dach stehet, an den übrigen Gebäuen aber noch sehr vieles Zu verfertigen, die Entreprise auch die in gedachtes Hôtel Zu machende Verzierungen, Zu liefernde Travaux und anderes in sich begreift, so das die Einricht: und Vollendung solchen Hôtels einen Mann erfordert, der in allen Fachen der Baukunst und was dahin einschlägt, erfahren ist, als habe die Nagel’sche Wittib Zwar seit ihres Ehemanns Tod ganz langsam an solchem Bau arbeiten laßen, um zu probiren, ob Sie im Stand seÿe, selbigen Zu vollenden ? Da Sie aber aus verschiedenen triftigen Ursachen, die Unmöglichkeit eingesehen, alß mußte Sie mit der Arbeit einhalten, und siehet sich genöthiget Euer Gnaden anzuflehen, gnädigst zu geruhen, Sie von besagter Entreprise Zu befreien, sofort die Würcklich verfertigte Arbeiten und dazu bestimmte durch Experten abschätzen, und gegen den Ihro bereits vorgeschoßenen 30.000 Livres verrechnen Zu laßen, Wobei die Nagel’sche Wittib erbietig die an besagtem Hôtel annoch Zu verfertigende Maurer und Steinmetz Arbeit, ausschlüßig jedoch alles übrigen, was in andere Professionen einschlägig ist, Zu übernehmen, als wozu sie annoch einen Zimlichen Vorrath von Materialien übrig [f° 273-v] hat, zu deren Bewerckstelung aber Ihro ein verhältnismäsigen Geld Vorschuß zu gestatten wäre.
Da nun die Nagel’sche Wittib nicht selbsten erschienen auch vergeblicher Leibes Blödigkeit zu erscheinen nicht vermag, als wurde verordnet, Seÿe durch dieselbe Ihre Declaration schriftlichen zu übergeben, damit solche bei Gädigen Herren der drei Geheimen Stuben Zu Hochdero weitere Verordnung geziemenst vorgelegt werden könne.

(f° 279-v) Dienstags den 8. Maji 1787. – Weil. Hrn.. Exsenat. Nagel, des Maurers Wittib pt° Prætorat Hôtels
Lectum nachfolgende von Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben ergangene Erkanntnus auf die von weiland Herrn Exsenator Nagel, des Maurers Wittib übergebene Bittschrifft und respectivé Erklärung um von der Entreprise des neu aufbauenden Prætorat Hôtels, als welche Zu Vollführen Sie sich auser stand sehe, Zu befreien.
 » Aus Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom fünften Maji 1787, Nach deme vorstehende Bittschrifft und respectivé Erklärung, wie auch der über deren Veranlaßung und Inhalt von den Hoch und Wolverordneten Oberbauherren eingegebene schriftliche Bericht an Eine Oeconomische Deputation verwiesen, daselbst in genaue Erwägung gezogen, auch samtliche den geschloßenen Accord und den Bau des neuen Prætorat Hôtels betreffende Acten, besonders aber die unter dem 15. Januarius und 30. Junius 1786 von Weiland Herrn Rathh. Nagel ausgestellte Soumissionen und von Seiten Eines Hochlöblichen Magistrats darauf ertheilte Einwilligungs Erkanntnußen nachgeschlagen und eingesehen worden, gehen in Gefolg eröfneten Bedachts gedachter Hochansehnlichen Oeconomischen Deputation an die Hoch und Wolverordneten Oberbauherren die Ausweisung dahin, daß das von der implorirenden Nagel’schen Wittib angebrachte Begehren von der übernommenen Entreprise befreÿet Zu werden, als unstatthaft zu erklären, sofort dieselbe und die Nagel’sche Erben anzuhalten ohne fernerem Aufschub dem bestehenden Accord in allen seinen Theilen ein Genügen Zu leisten, Zu welchem Ende die Hoch und Wolverordneten Oberbauherren besonders ersucht werden auf die Erfüllung der stipulirten Bedingnüßen von Seiten des Entrepreneur auf die Continuation der Arbeiten und schleunige Beförderung des in Bau begriffenen Gebäudes Zu wachen, und die nach den Umständen dahin einschlägige Masregulen zu ergreifen. unterschrieben Mathieu XIII. Secretarius mit Handzug.
Lectione factâ, wurde Erkannt, Seÿe vorstehende Erkanntnus Weiland Herrn Rathh. Michael Nageln gewesenen Hiesigen Maurers Wittib und Erben um derselben nach zu gelegen gehörig zu insinuiren. Anbei wurde Herrn Bau Inspector Boudhors aufgetragen ein Wachsames Aug Zu haben daß die Entreprise den Bedingnußen gemäs Vollzogen und mit dem Gebäu auf das fürderlichste continuirt werde.

(f° 282-v) Dienstags den 15. Maji 1787. – Weil. Hrn.. Exsenat. Nagel Wittib und Erben pt° Prætorat Hôtels
Auf die von Herrn Bau Inspector Boudhors gethane Anzeig, daß ohngeachtet weiland Herrn Exsenator Michael Nagel, des gewesenen Maurers und Entrepreneur des neu aufbauenden Prætorat Hôtels hinterlaßene Wittib und Erben die Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom 5. hujus wegen Fortarbeit und Beförderung des Gebäus besagten Prætorat Hôtels insinuirt worden, dennoch nicht daran fortgearbeitet worden, Wurde Erkannt, Seÿe weiland Herrn Rathh. Michael Nagel, des gewesenen Maurers und Entrepreneur des neu aufbauenden Prætorat Hôtels hinterlaßene Wittib und Erben /:und Zwar Namens dieser letztern dero geschwornem Vogt:/ nochmalen alles Ernstes Zu injungiren, der Ihnen unter dem 8.ten hujus significirten Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom 5. dieses ohnverzüglich durch Fortarbeit und schleunige Beförderung des Gebäus besagten Prætorat Hôtels ein genügen zu leisten.

(f° 291) Dienstags den 5. Junii 1787. – Weil. Hrn.. Exsenat. Nagel Wittib pt° Prætorat Hôtel
Weiland Herrn Rathherrn Michael Nagel, des Maurers und Entrepreneur des neu aufbauenden Prætorat Hôtel Wittib übergibt schriftliche Erklärung und respectibé Bittschrift, wie daß Sie auser Stand seÿe, das Prætorat Hôtel der von ihrem verstorbenen Ehemann ausgestellter Submision nach in gefolg Erkanntnus Gnäd. Herren der drei Geheimen Stuben vom 5. Maji 1787 so ihro den 8. Ejusdem gehörig insinuirt worden Zu continuiren und ins Werck zu setzen, angesehen der würcklich verfertigte theil, so aufs höchste vor ein drittel zu achten schon zustehen kommen auf 21.500 fl.
Mithin könne auf diesen Fuß gerechnet der gantze Bau auf 64.500 fl.
Hingegen könne das würckliche Prætorat Hôtel höher nicht gerechnet werden als auf 30.000 fl.
Könne also auf diese Entreprise ein Verlust heraus von 34.500 fl.
Da sich aber ihr: und ihrer Kinder Vermögen laut beigelegter Summarischen Berechnung nur belauft auf 8700 fl. 7 ß 7 d, so wäre auch dieses Zu Ausführung des Baus nicht hinreichend um 25.777. fl. 2 ß 5 d. Mit unterthäniger Bitt sie von solcher Entreprise zu entladen, allenfalls vorläufig Zu verordnen, daß mit der Implorantin dasjenige, was Sie und ihr verstorbene Ehemann bereits an den gedachten Bau verwendet haben gegen dem alten Prætorat Hôtel und denen etwa durch sie bezogenen alten Bau Materialien, richtig berechnet werden, damit klar ersehen werden könne, wie die gantze sach würcklich beschaffen seÿe.
Erkannt, Seÿe sowol diese schriftliche Erklärung als sie der Nagel’schen Wittib und Erben gemachte Insinuation und Significationen benebst einem schriftlichen Rapport Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben zu Hochdero weitern Verordnung geziemenst Zu übergeben. /p>

(Table cote 3 R 133, p. 497-498)
die Wittib Nagel renoncirt auf die entreprise des Prætorat hôtels. 1787. 3. Gst. Rap. 28. April
bedacht der Oeconomischen Deputation deßhalben. 1787. 3. Gst. Rap. 23. Junii
Bericht der Oberbauhh. pt° Conferenz mit H Prætore Regio. 1787. 3. Gst. Rap. 9. Julii
H. Prætor Regius renuncirt auf dieses Hôtel. 1787. 3. Gst. 27. Aug.

1787, Rapiaria 4 R 88
(f° 90) Mont. 26. Mart. 1787
Oberhauhh. pt° pilotage für den Praetoratkeller nebst Bed. econ. Dep.
M. Mogg pilotage hätte können vorgesehen werden, Beweis der dexteritaet des Baumeisters. Conf. des Bedachts.
M. Hold et Fischer *mis. Publicum weiß eher was für verschönerungen an diesem Gebäude gemacht werden sollen, als Mhhn.
Boudhors hat keine qualitæt solche Anzeige Zu thun. Nagel oder deßen repraesentanten sind Entrepreneurs u. nicht Boudhors. Nagel hat nah vor seinem End versichert, daß man ihn schriftlich versichert daß man ihn für alle größere Kösten als seine submission mit sich führt stehen wolle, soll sich an seine caventen* halten. H. prætor reg. kan davon nicht wißen. M. Lemp. Conf.

Accord entre Anne Barbe Dannenwald, veuve de Michel Nagel, et la Ville par lequel les parties annulent le contrat passé par Michel Nagel pour construire le nouvell hôtel prétoral rue Sainte-Elisabeth. La veuve cède ses prétensions sur l’ancien hôtel rue des Veaux et sur la maison que son mari a achetée pour agrandir le bâtiment à construire, moyennant les 30 000 livres que la ville a avancées. La Ville acquiert pour 3 000 livres les matériaux destinés à la construction et autorise la veuve à reprendre les outils restés sur le chantier.

1788 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 157
Erschienen Frau Anna Barbara gebohrne Dannenwaldin Weÿland Herr Exsenatoris Michael Nagel gewesenen burgers und Maurermeisters Seelig nachgelaßene wittib beÿständlich Johannes Hurst des burgers und Sigristen zu St Nicolaus und deßen auch hinterbliebenen Kindern geordneter Vogt und Johann Georg Jund des burgers und glaßer ane einem
und H. Lt. Frantz Xaverius Heitz dreÿer des pfenning thurns nahmens gemeiner Statt Straßburg am anderen theil
anzeigend daß sie den accord so der Verstorbene mit gemeiner Statt in ansehung des auff der St Elisabethä gaß gelegenen von Herr, Delort dem lieutenant du roy bewohnten hotel so zu einem Prætorial hôtel gewidmet worden und der Verstorbene die bewerckstelligung deßelben mit zuziehung einer dabeÿ gelegen Johann Philipp Goll dem altgewänder und deßen Ehefrau Anna Dorothea gebohrner Weberin zuständig gewesten des falls erkaufften behausung, gegen abtrettung des im Kalbsgaßen gelegenen Prætorial hôtel übernommen und in krafft Decreti gnädigen Herrn der dreÿ geheimen Stuben vom 28. Januarÿ jüngst auff heben deme zufolg sie verwittibte Frau Nagelin unter assistentz wie anfangs gedacht und er der Kinder vogt in krafft decreti E. E. großen Raths Vom 13. Februarÿ auch jüngst gemeiner Statt Straßburg in der persohn ermelt. H Heitz ab ihrem verstorbenen Ehemann respective Vatter in rückkauf der auf der Elisabetha gaß gelegenen zu einem gewidmet ptætorial einzurichten hôtel assignirt in der Kalbs gaß gelegenen Prætorial hôtel freÿ und ohne alle anspruch vor sich und ihren Erben auff immer und allzeit abtretten und Zu freÿer Disposition nebst den von Gollischen Eheleuthen erkaufften behausung überlassen wegen dem andern neuen Prætorial hôtel Ehemals gefertigten baw auch sich mit denen 30.000 livres so er ihr Ehemann respectivé Vatter seel. von gemeiner Statt in verschiedenen malen baar erhalten dergestalten begnügen das sie deßfalls an gemeiner Statt unter was vorwand es immer seÿn mögte weiters nichts zu begehren berechtiget seÿn wollen noch sollen
dagegen Er H. Lt. Heitz nahmens ermelter Statt Straßburg ihro Nagelischen Frau Wittib und Kinder Vogt wegen denen auff dem platz vorhandenen neuen bau Materialien so gemeiner Statt hiemit Vor eigen Verbleiben eine summ Von 3000 livres zugestellt auch behändiget, wofür sie hiemit bestens quittiren, wobeÿ sie die wittib und Kinder Vogt nach anleitung obangegangenen decreti gnädigen herren der dreÿ geheimen Stuben berechtigt die auff dem arbeitplatz befindliche und ihnen gehörigen handwerckszeug geschirr und gerüsten an sich Zu Ziehen

Plans du fonds Werner et Boudhors (Cabinet des estampes)
Plans de l’Hôtel prétoral rue Sainte-Elisabeth par Boudhors, 1789 (répertoire établi par Hans Haug)

  • 41. Plan de l’escalier, plume
  • 42. Plan du rez-de-chaussée des communs
  • 43. Dessins (plan et élévations) de douze chambres
    1. du grand salon du premier étage
    2. du cabinet de jour
    3. du petit salon du premier étage
    4. de la chambre à coucher
    5. de la chambre à coucher de Mlle
    6. du boudoir du premier étage
    7. de la chambre à coucher du premier
    8. du grand salon du rez-de-chaussée
    9. du petit salon du rez-de-chaussée
    10. de la bibliothèque
    11. du cabinet de travail
    12. de la chambre à coucher
  • 44. Plan du premier étage et mansardes du projet d’établissement de l’hôtel de la Noblesse dans le bâtiment commencé pour le prétorat rue Sainte-Elisabeth
  • 45. Plan du premier étage, etc.
  • 46. Plan de la maison de Marckesie avec le projet d’y établir les remises et écurie du nouvel hôtel prétoral

La Ville a le projet de vendre le bâtiment au Directoire de la Noblesse. Pierre Valentin Boudhors dresse un plan (C 685-b, extrait en début de notice).
Un autre plan représente les ajouts à faire pour le Directoire de la Noblesse (C 685-plan-a, voir en début de notice), accompagné du devis destiné à l’entrepreneur qui exécutera les travaux avant fin 1788 pour une somme de 125 586 livres, ramenée après modifications à 120 000 livres (avec mes remerciemenrts à Sylvain Graeff de m’avoir communiqué la cote).

1788, (AD Bas-Rhin, cote C 685-b)
Plan d’un Emplacement appartenant à la Ville de Strasbourg sis Rue de Ste Elisabeth levé avec toutes ses Issues et Dépendances pour servir à la vente que la ditte Ville fait au Directoire de la Noblesse d’Alsace
(dos) Plan de l’emplacement de l’hôtel Prétoral de la Ville de Strasbourg sur lequel on a fait le projet de batir l’hôtel de la Noblesse et d’y réunir la distribution nécessaire pour l’assemblée provinciale de 1788, non exécuté

Je soussigné Architecte Inspecteur des bâtimens de la Ville de Strasbourg Certiffie la Levée du present Plan Veritable. Strasbourg le 18° Fevrier 1788. Boudhors architecte
Renvoi
Les numéros 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 14, 14, 15, 16, 17, 18 et 19 renfermant le Terrain que la Ville vent au Directoire de la Noblesse
N° 5, 6, 7, 8, 9 et 10 Murs dependans en propre au Terrain
N° 10, 11, 12 et 13 Mur de Separation entre la Ville et Me Fried Proffesseur
N° 13, 14 et 15 Mur mitoyen, 15 et 16 Mur appartenant à la Ville, N° 17 et 18 Mur Mitoyen
N° 2, 3, 4 et 5 Murs mitoyens
a, b, c et D saillie en Contestation que la Ville se charge de vuider et de remettre le terrain à l’acquéreur Contre un droit de feu que la Ville accordera au Sr Pertois.
e, f, g, h et i traçant la saillie en Contestation, dont l’acquéreur decharge la Ville, prennant sur lui de vuider la dite Contetstation
N° 20 Ligne de la Maison de Mde de Marclesy
19 et 20 Prolongation de l’Allignement qui se termine au Pignon de separation entre la Maison de Mde de Marclesy et de M le Conseiller de Waltner

Année 1788. Ouvrages estimés à 125.565 Livres
Devis des Ouvrages nécessaires à l’Etablissement de l’hôtel de la Noblesse dans les Bâtimens de L’hôtel prétoral de la Ruë de Ste Elisabeth avec le Projet d’y reunir la distribution nécessaire pour L’Assemblée provinciale d’Alsace

Maçonerie Pierre de Taille et fouille des Terres
Art. 1.er
Tout ce qui est lavé en rouge dans les Plans est à faire en neuf et de qui est lavé en gris existe, et les cloisons qui ne se rapporterint point avec le Distribution seront changées, selon que le Plan l’indique.

Art. 2.me
Il sera fait une Cave sous tout l’arriere Corps droit du Batiment, jusqu’au Passage de la basse cour, les murs qui ne seront pas fondés assez profondément seront repris sous œuvre, et il sera fait un contre-mur en briques et ciment de l’Epaisseur de 13 pouces tout autour des anciens murs pour recevoir la naissance des Voutes. Les Voutes de la Cave seront de l’Epaisseur d’une demie brique et la Cave aura trois pieds sous Clef. Les Fondations des Piliers seront etablies sur bon et solide fond, ainsi que les murs tout autour de la dite Cave, tout au Pourtour des Caves projettées sera fait un massive de Terre à Poterie de 8 pouces d’Epais, et le fond de 21 pouce d’Epaisseur. Ces Corroys de Terre à Poterie seront revetus d’un Mur de 7 pouces d’Epaisseur maçonné en Ciment avec des contre-forts indiqués dans les Plans, et toutes les Caves seront dâlées en dâles de trois pouces d’Epaisseur, egalement posées en bain de Ciment. Les murs de Revetement seront elevés sur un Seuil de bois de Chêne de 13 pouces de large sur 6 pouces de haut, et le tout sera recouvert par en haut avec des dâles de 3 pouces d’Epaisseur executé d’après des Plans et Coupes faits à cet Effet. Il sera fait une nouvelle Ouverture voutée, pour conduire les matieres dans la fosse deja existante, et tous les murs, tant gros murs, que de separation, à faire dans l’Interieur de la dite Cave seront faits en briques, et les Escaliers de Descente en Pierre de taille. Les Vanteaux des Portes dans les Separations interrieures seront en Lattes, les Jambages, Linteaux, Seuils, ainsi que les deux Piliers de la Cave du Côté de Jardin en pierre de Taille. Les Abats-Jours dans les parties à construire seront faits suivant que le Plan les indique, et Ceux dans les Parties deja baties seront percés dans les Murs, Revetus en briques et Cintrés interrieurement.

Rez de Chaussée
Art. 3.me
Il sera fait les fondations de tout le Batiment du Côté de la rue de droite et de gauche de la Porte cochere, lesquelles doivent etre Creusées jusqu’au bon et solide fond, les Arcades de l’aile droite seront demolies pour être reconstruites sur la fondation de la nouvelle Cave à etablir dans cette partie et les Terres provenante de l’Excavation des Caves et des fondations seront transportées dans un Lieu indiqué dans l’Interrieur de la Ville. L’Aile droite et la nouvelle Partie à elever, tant à droite qu’a gauche de la Porte Cochere sera construite d’après la façon de la Porte cochere. Les Corniches et les socles seront en Pierre de Taille, comme l’indique la façade de l’aile gauche deja elevée. Les Piedroits, Tablettes et Balustrades des ailes et batimens de droite et de gauche de la Porte cochere, ainsi que les deux Balcons de l’Avant Corps du principal Corps de Logis, tant du Côté de la Cour, que du Côté du Jardin sont egalement en Pierre de Taille, et les Balustres deja sur Place seront employés a cet Usage. Le Portail sera fait tout en Pierre de taille, tant sur le devant que du Côté de la Cour et d’après les deux façades, qui seront fournies à cet Effet.

Art. 4.me
Il sera creusée une fosse de Latrines de 12 pieds de long sur 6 pieds de large dans la petite Cour de l’aile gauche, ainsi que dans la basse Cour, et une fosse d’Aissance dessous le Cabinet derriere la grande salle du Directoire, de laquelle fosse sera conduit un aqueduc pour pouvoir en faire la Vidange dans le Jardin et les Tuyeaux de descente des Latrines aux deux Extrémités du Batiment seront faits en Terre cuite et posés en Ciment. Les dites fosses seront maçonnées en briques avec Ciment, voutées et terminées d’un Chassis en pierre de taille couvert d’un Tampon pour la facilité de la Vidange et construites d’après la façon usitée pour la Garantie des Voisins, le Trou à fumier dans la dite basse Cour sera fait selon qu’il est indiqué dans le Plan. Tous les nouveaux pignons à construire seront d el’Epaisseur d’une brique à mur et elevés a la hauteur exigée par les coupes, tous les socles, Appuis, Jambages, Linteaux des Croisées et Portes à faire dans les murs seront en Pierre de Taille, ainsi que la baye de la Porte d’Entrée de la basse Cour du Coté de la Rüe. les Batimens de la basse Cour, qui ne posent pas sur Cave seront elevés sur fondation suffisante, et ce qui est indiqué en mur sera fait de l’Epaisseur d’une brique et le mur de Separation de la Cuisine au garde manger et les deux murs de Separation de la Buanderie d’une demie brique Le Restant de la basse Cour sera fait en cloissons de l’Epaisseur d’une brique de Plat. Toutes les Naissances des Voutes des Archives, ainsi que les Piliers des dites Archives seront en Pierre de Taille jusqu’à la hauteur des dites Naissances et les Voutes seront faites de l’Epaisseur d’une demie brique et la Pierre de taille en general employée à cette Construction sera travaillée dans les Parties apparentes avec la même Propreté que celle qui existe deja dans ce batiment.

Art. 5.me
Le grand Escalier du Rez de Chaussée sera fait en pierre de taille d’après le Modelle fait à cet Effet et les Perons, tant du Côté de la Cour, que du Côté du Jardin et les marches des Portes en general indiquées dans le Plan seront en Pierre de Taille toutes les constructions de feu en general seront disposées selon le Plan et construites d’après le reglement de cette Ville. toutes les Cloissons et autres Changemens indiqués en rouge, tant du Rez de Chaussée, que des autres Etages seront bien maçonnées, les unes de briques de plat, les autres de briques de champs selon qu’elles sont indiquées par les Plans. Tous les Greniers seront Carelés et les toits du principal Corps du Batiment, ainsi que Celui de la basse Cour seront couverts en Tuilles doubles, et les deux Ailes de la Cour et le batiment du Côté de la Rüe en Ardoises, les faitiers et les arretiers en plomb. Toutes les façades tant interrieures qu’exterrieures seront crepies d’un crepis poli, et mise en Couleur de Pierre de St Leux*. Il sera posé des bornes en Pierre de taille dans les Endroits indiqués par le Plan.
La 1.ere Antichambre et la Cage de l’Escalier seront dâlées en Dâles de Compartiment rouges et blanches, et les autres pieces marquées d’un D seront dâlées en dâles de 2 pouces d’Epaisseur proprement taillées et jointoyées. Sera fourni les dâles et Pieds des fourneaux et pour la Clôture de la basse Cour la quantité de Poteaux de Pierre de taille indiquée par le Plan. Il sera creusé un Puit dans la Cuisine et un dans la basse Cour, lesquels seront revetus et terminés d’un Colet en pierre de taille. Il sera fait un avant toit en quart de Cercle couvert en Ardoises, pour conduire de la Cuisine dans le Passage de la basse Cour. Les Âtres en general seront entourés de Chassis en Pierre de taille bien Cramponnés, les Âtres, fours, fours à l’Essive et fourneaux seront construits en briques selon que l’usage le requerre. Les Croisées à Changer dans les Pignons du principal Corps de Logis seront aussi faites en Pierre de taille comme les autres du dit Batiment, et les Cheminées indiquées dans le Plan ou il ne s’en trouve point de Construites seront faites en neuf, egalement suivant le Reglement prescrit à Cet Egard. Les Dés des poteaux des Arcades de la basse Cour seront en Pierre de taille ainsi que le Mur à la hauteur des dits Dés, sur lequel seront posées les sablieres de Chêne pour la dite Construction.

Platrerie
Art. 6.me
Tout le Rez de Chaussée 1.er & 2.me Etage seront plafonnés avec des Corniches dont les Profils seront fournis à l’Entrepreneur, et les quatre faces de chaque Piece, tant grandes que petites, Passages, corridor, Cages d’Escalier et autres sans Exception, dans les dits trois Etages seront platrés jusqu’au sol ou jusqu’a la hauteur des Lambris d’appuis selon que la piece l’exige. La basse Cour, la Cuisine, les gardiennages, le Commun et la Buanderie seront aussi plafonnés, ainsi que les quatre faces du Commun, le reste de la basse Cour crepi et blanchi. La grande sale pour l’Assemblée provinciale ainsi que la salle pour l’Assemblée du Directoire seront décorées en Colonnes et Pilastres d’Ordre ionique et le fond en forme de Lambris ou plâtre, selon les Dessins faits à cet Effet, et toutes les Niches indiquées dans les Pieces des differens Etages seront egalement faites d’après les dessins de detail produits à Cet Effet. Dans la premiere Antichambre il sera fait deux Colonnes en Platres pour repéter avec Celles en Pierre qui y sont deja et le Plafond de cette Piece sera partagé en trois Compartimens par les Corniches des Entrecolonnemens.

Pavé
Art. 7.me
La grande Cour de Passage de la basse Cour ainsi que la basse Cour, le Bucher, les deux Remises et l’Ecurie seront pavés en Cailloux posés en sable avec les Rigoles et selon une Pente reglée pour l’Ecoulement des Eaux.

Charpente
Art. 8.me
Toutes les anciennes Cloissons dans le Principal Corps de Logis, qui ne s’ajusteront point avec la Distribution des dits Plans seront changées et les Cloissons indiquées en rouge seront faites en neuf, et dans les Endroits ou l’on ne rencontrera point de solives, elles seront posées sur Entrevetrure, les Cloissons seront pour briques de plat et de Champs, selon que le plan l’indique. Toutes les Entrevetrures necessaires pour la Construction des Cheminées seront faites selon le Reglement prescrit. Et il sera posé des Lambourdes de 5 sur 6 pouces en bois de chêne dans toutes les Pieces du Rez de Chaussée, qui ne doivent pas être dâlées et il sera posé un faux plancher sur les dites Lambourdes en planches d’un pouce et demie d’epaisseur, et l’Interval des dites Lambourdes sera rempli avec des decombres secs, nivellés en sable. Il sera fait un Escalier en Chêne dans le Rez de Chaussée de l’arriere Corps droit du principal Corps de Logis jusqu’à la hauteur de la Mansarde et le restant pour monter dans les Greniers sera fait en bois de sapin, le tout avec des Balustres du même bois. Il sera fait deux autres escaliers en bois de sapin avec Balustres pour monter du second dans les greniers, l’un dans le Corps de Logis du milieu, et l’autre dans le Corps de Logis de l’arriere corps gauche formant ensemble trois Etages d’Escalier. Il sera fait un Etage d’Escalier en bois de Chêne pour Rempe de fer au grand Escalier en Pierre de taille pour monter du premier au Second, et ledit Escalier sera fait selon la forme de Celui en Pierre de taille. Dans les Batimens de droite et de gauche de la Porte cochere et de l’aile droite sera fait trois Escaliers derobés, formant ensemble 6 Etages d’Escalier, les dits Escaliers seront en bois de Chêne avec Balustres. Il sera fait une nouvelle Toiture, tant sur l’aile droite que sur l’aile gauche et sur les batimens de droite et de gauche de la Porte cochere, dont les solives auront la même Epaisseur que Celles de la salle de l’aile gauche. Il sera fait un Etage en Entresol, dans la Partie de droite et de gauche de la Porte cochere, ainsi que dans la Partie de l’aile droite, dont les Solives auront 7 sur 9 pouces d’Equarrissage, et toutes la Distribution indiquée dans le Plan sera bien observée. Pour la basse Cour sera fait un Batiment neuf en Charpente, composé d’un Rez de Chaussée et Couvert d’une Toiture à la Mansarde, les Poteaux des Arcades du dit Batiment seront en bois de Chêne, ainsi que les sablieres en general employées dans le Batiment, tant dans la principale Partie, que dans la basse Cour, et le restant de la Charpente du batiment de la dite basse Cour sera en bois de sapin, de l’Epaisseur et Grosseur prescrites par le Dessin. Dans la même basse Cour sera construit un petit Tuet* à Porcs et un petit Entresol pour la Volaille comme il est marqué dans le Plan. Il sera fait un petit Escalier en sapin dans l’Ecurie ainsi que les Mangeoires et Rateliers necessaires. Le commun sera planchayé en planches d’un pouce et demi d’Epaisseur, bien jointoyées et rabottées. Le premier Grenier ou plancher des dits batimens de la basse Cour sera planchayé en planches bruttes, bien jointoyées et clouées de l’Epaisseur d’un pouce et demi, et les Pieces qui seront plafonnées dans la dite basse Cour auront un faux plancher, et il sera construit en outres des entres Lucernes faites en bois de Chêne deux grandes Lucernes du même bois pour servir à monter facilement les fourges.

Menuiserie
Art. 9.me
La Salle de l’Assemblée du Directoire ainsi que celle de l’Assemblée provinciale et le Cabinet derriere la salle de l’Assemblée du Directoire et la salle après celle cy seront en beau parquet de chêne, les Pieces pour les Comités seront parquetées en Parquet à la Capucine et les autres Pieces en general du Rez de Chaussée, tant du Batiment de devant que du principal Corps de Logis et Ailes, qui ne seront point dâlées seront planchayées en planches d’un pouce et demi d’epaisseur, ainsi que els Entresols du dit rez de Chaussée. Tous les Planchers de l’Epaisseur d’un pouce et demi employés dans ce batiment seront collés en tables. Les portes de la Salle du Directoire et celles de l’Assemblée provinciale seront en bois de Chêne au nombre de huit. Elles seront à doubles Paremens et à deux battans avec Chambranles et Ambrassures suivant le dessin, dont deux de la salle de l’assemblée Provinciale figureront avec les Croisées des Piéces dans lesquelles elles donnent, les Autres Portes du Rez de Chaussée dont onze à deux battans et les autres sans Exception à Un battant seront en bois de Sapin, avec Chambranles et Ambrassures, le tout d’après les Desseins des Profils. Toutes les Croisées du Rez de Chaussée, marquées dans le Plan, seront faites en petit bois en quatre Chassis à 8 Carreaux, et le bois des dormants de 2 pouces 9 Lignes, les Jets d’Eau et Impostes de 4 pouces et les petits bois de 18 Lignes. Le quinze Croisées du Côté du Jardin auront des Jalousies et les trois portes du Peron seront vitrées, avec des Soubassemens en Chêne, qui seront repetés aux deux Croisées de la pièce, ensuite de la salle du Directoire, Il y aura trois portes en Jalousies, repondantes aux Portes vitrées du Peron. La Porte d’Entrée du Côté de la Cour sera vitrée pour faire la Cimétrie avec la Croisée, et il aura une Porte dans la feuillure exterrieure en bois de Chêne aux Archives, il sera fait des Volets interrieurs aux Croisées, lesquels seront doublés en Tole du Côté exterrieur. Les Croisées du Côté de la Rüe seront garnies en Volets brisés faits de bois de sapin enquadrés de Chêne, qui se replieront dans le tableau de la Croisée. Il sera fait cinq portes vitrées dans la cour, qui corresponderont avec les Croisées, et dont le soubassement sera embarqué en bois de Chêne, chacune sera de deux battans, et s’ouvrira sous l’imposte, qui sera de Niveau avec Celui des Croisées. Il sera fait une Porte cochere en bois de Chêne avec Gichet* et d’après le Dessein, dont le batis sera de trois Pouces d’Epaisseur ainsi que deux Portes pour le Passage de la basse Cour, en bois de sapin, doublées en forme de Panneaux avec des Liteaux interrieurs de bois de Chêne. Il sera fait les Câses necessaires dans l’Interieur des Archives en planches de sapin d’après les Dimensions nécessaires. Les Croisées du Batiment de la basse Cour seront faites de la même forme que les autres, ainsi que les Portes indiquées dans le Plan. Il sera fait des Lambris d’appui en sapin dans toutes les Pieces du rez de Chaussée à la hauteur des Appuis des Croisées, et Celui des deux Salles formera les Piedestaux des Pilastres et Colonnes, dont les deux dites Pieces seront decorées. Dans la Salle du Directoire, Cabinet et petite Salle a Côté seront faits ensemble trois Trumeaux au dessus des Cheminées pour recevoir des Glaces de la Grandeur selon les desseins donnés.

Premier et deuxieme Etage
Art. 10.me […]

Serrurerie
Art. 11.me […]

Vitrerie
Art. 12.me […]

Fournitures en Glaces et autres Objets
Art. 13.me
Il sera fourni trois Glaces, dont la premiere pour la salle du Directoire, la seconde pour le Cabinet et la troisieme pour la petite salle à côté de la grande ainsi que trois Glaces pour le pr. Etage selon les Mesures fixées par les Desseins des Trumeaux. Il sera fourni la Quantité de 21 Poëls de fayance, chacun selon la Proportion de la Piece et Ceux des salles de l’Assemblée Provinciale et du Directoire seront faits d’après les desseins donnés. Il sera fourni une Cheminée de Marbre dans la salle du Directoire, une dans le Cabinet à Côté et Six dans le pr. Etage, et les autres Cheminées indiquées dans les differens Plans seront en Pierre de Taille.

Peinture à l’huile et en Detrempe
Art. 14.me
[…]

Conclusion
Art. 15.me
L’Entrepreneur acceptant les Conditions du present Devis se chargera à ses frais des Depens de la fourniture de tous les Materiaux en general necessaires pour l’entiere et parfaite finition de Cet Ouvrage, ainsi, que de tous les Ustensiles, Machines, Voitures, Cordages et Echaffaudages qui lui seront nécessaires pour cette Entreprise. Du Payement de la main d’oeuvre en general, les materiaux employés seront de la meilleure Qualité usitée dans cette Ville et rendra le tout fait et parfait la clef à la main pour la fin de l’année mil sept cent quatre vingt huit, se chargera aussi de l’arrangement du Jardin le tout pour et moyenant la somme de Cent vingt cinq mille cinq cent soixante et cinq Livres, qui lui sera payée, savoir un Quart, quand les fondations des batimens qui sont encore à elever en neuf seront hors de terre, un autre Quart, quand les dits batimens seront sous Toit, le troisieme Quart quand la Platrerie sera en place, et le Restant quand l’ouvrage sera fini et que la Réception en aura été faite. Il sera abandonné au Profit de l’Entrepreneur tous les Materiaux tant vieux que neufs qui se trouveront sur place, et dont il pourra faire usage pour l’Execution de son Entreprise.
Ayant été communiqué au Soussigné depuis que le devis cydessous a été dressé, que les Caves projettées par le Plan dessous l’arriere Corps droit du principal Corps de Logis expliquées dans le Devis doivent être supprimées et qu’il doit y en avoir de construites dans l’aile droite entre la Porte cochere et les Caves dejà expliquées dans le present Devis, et que le Corroys de terre à Poterie à faire le long des paremens interrieurs des dites Caves, porté à huit pouces d’epais dans le Devis doit être renforcé et mis à un pied d’Epaisseur, et qu’il doit être fourni la quantité de vingt Chassis d’Hyver a Rez de Chaussée et dix neuf au premier Etage, ainsi qu’une Estacade en bois de Chêne contre les murs de face tout autour de la Cour et le long de la façade du Côté de la Rue pour empecher les Voitures d’endommager la Pierre de taille, laquelle estacade doit être peinte à l’huile, et après avoir fait le Calcul des dits differens Articles, tant en Augmentation, qu’en Diminution, le soussigné a porté la somme pour l’Entierre finition des Travaux expliqués par ce Devis à Celle de Cent vingt cinq mille Livres, pour laquelle il se charge de l’Execution des dits Travaux sous les Conditions portées par le Devis, bien entendu, que les frais, que pourroient occasionner les Emplacemens, pris dans la saillie de la Maison du Sr Pertois, dont le Terrin est compris dans le Plan, ainsi que la saillie en Contestation de la Maison de Mle. de Marclesy, tous deux Emplacemens nécessaires pour l’Entierre Execution du Plan ne regarderont en aucune maniere le Soussigné.
Strasbourg le 16.me fevrier 1788.

Les Trois Chambres secrètes déchargent le 28 janvier 1788 la veuve Nagel du marché passé pour construire le nouvel hôtel prétoral pour éviter un long procès et conclure l’affaire à moindre frais. Le maître maçon Nagel a dépensé 23 187 florins d’après les comptes de la veuve La commission établit que la dépense se monte à 13 000 florins pour matériaux et main d’œuvre, en outre 2 800 livres pour le prix d’une petite maison adjacente, soit au total 15 800 florins. Les avocats généraux Moog, Fischer et Mathieu sont d’avis de passer un accord avec la veuve Nagel, d’autant qu’un procès montrerait que d’autres personnes sont impliquées dans l’affaire. La veuve conservera les 30 000 livres (15 000 florins) qui lui ont été avancées, recevra 3 000 livres pour matériaux achetés et pourra retirer les outils restés sur place. L’accord passé à la Chambre des Contrats mentionnera que l’ancien hôtel prétotal rue des Veaux retournera à la Ville qui aura aussi la propriété de la maison Goll adjacente à la nouvelle construction.
Lors de la même séance, lecture est donnée d’une lettre par laquelle le syndic du Directoire de la Noblesse propose d’acheter le bâtiment en construction moyennant 55 000 livres, à condition que soient cédés (1) les matériaux destinés à achever le bâtiment. (2). la saillie vers la maison Pertois, (3) un terrain vers l’ancienne maison Marclesy, (4) la bande de terrain à l’arrière du jardin et (5) le terrain devant l’ancienne porte cochère. Les députés de la Chambre d’économie déclarent qu’il est difficile d’estimer le prix du bâtiment qui ne convient guère à un particulier mais proposent 60 000 livres. Après avoir débattu des clauses, les Chambres acceptent la cession pour 60 000 livres, la condition (2), cele sous (1) moyennant 3 000 livres et laissent celle sous (3) à la charge de l’acheteur. Quant au terrain à l’arrière du jardin, la Ville ne peut le céder puisqu’il ne lui appartient pas. Un plan sera remis à l’acquéreur qui devra solliciter auprès du Roi le transfert de ses privileges sur le nouvel hôtel.
Les Chambres ont appris officieusement le 30 août 1788 que le Directoire renonçait à l’achat faute d’avoir obtenu les lettres patentes du Roi. Comme la toiture n’est pas achevée, des travaux estimés à 588 livres sont nécessaires pour éviter que les poutres ne s’abîment. Les Chambres enregistrent le 6 septembre la renonciation du Directoire et chargent les Préposés au bâtiment d’aliéner le bâtiment suivant la décision des Conseillers et Vingt-et-Un en date du 29 avril 1786.

1788, Trois Chambres secrètes (4 R 86 Drei Geheimen Stuben)
(p. 2) Montag den 28. Januarius 1788 – die Witwe Nagel wird von der Verbindlichkeit des Hôtel auf der Elisabethengaß auszubauen losgeschlagen, ihr für die bisherige Erbauung die vorschußweiße bezogene 30.000 lb gelaßen, für die annoch vorrätige Materialien 3000 L. bewilligt und so denn der bisherige Hôtel pretoral wieder zuruckangenommen und die von dem verstorbenen H. Nagel anerkaufte behaußung zu Weiterung des Hôtels auf die Elisabethengaß ebenfalls für löbl. Stadt übernommen.
In ansehung der aufhebung der von dem verstorbenen H. Werckmeister Nagel übernommene Entreprise der aufbauung des hôtels in der St Elisabthengaß
Gghh.
durch die beÿ E. G. den 27. August verwiesenen 1787.sten Jahrs vorgelegte und verzeichnete Erklärung des H. Prætoris regii, wie daß hochderselbe die Erbauung des auf der St Elisabethengaß gelegenen und ehemals von H. Delort als Lieutenant de Roi bewohnten hôtels und dessen Bestimmung zu einem Prætorat haus mit so vielen Umständen verknüpfet sähen, daß hochderselbe sich dadurch bewogen befunden auf gedachte Bestimmung zu renonciren, ist der Gesichtspunct in welchem E. G. die öftern vorherigen berathschlagungen angestellt haben, in so weit abgeändert worden, daß hochdieselben sich keinen bestimmten Endzweck zur Vollendung dieses gebäudes mehr vorsezen konnten. Es hat dahero auch eine hochansehnliche œconomische deputation von den vorher beÿ E. G. ergangenen Entschließungen, daß nemlich die Wittwe Nagel, ihren vorgelegten Rechnungen ohnerachtet, anzuhalten seÿe, in gefolg der von ihrem Ehemann laut seiner Submißion eingegangenen bedingnißen den Bau in accordmäßigen Stand zustellen, um so eher sich abwenden können, als hochdieselben nicht undeutlich zu ersehen hatten, daß gemeine Stadt dadurch in einem weitläufigen und unangenehmen Process mit besagter Wittwe verwickelt werden würde, wann sie auch auf der anderen Seite beÿ mehreren Mitgliedern E. hochlöbl. Magistrats den Wunsch verspürt, daß die Beendigung diseses geschäfts auf die möglichste billigste Art erhalten werden möchte, zudem auch in diesen Umständen ein Vorschlag zur Veräußerung des gebaudes in Statu quo gemacht worden, dessen gelegenheit so [p. 4] leicht sich nicht wieder ereignen dörfte, so haben sie mit Hintansetzung aller übrigen Untersuchungen, welche nötig geworden wären, wenn E. G. auf der Vollendung dieses gebäudes durch die Wittwe Nagel bestehen solten, in gemeinschaft mit den hoch und wohlverordneten herren Oberbauherren die Sache auf die E. G. nunmehro vorzutragende Art eingeleitet.
Aus den beÿ Ghh. Oberbauherren vorgelegten Büchern der Wittwe Nagel ergibt sich, daß dieselbe eine Ausgabe von 23.187 fl 1 ß 2 d berechnet, dagegen aber theils wegen der baar von Löbl. Stadt Pfenningthurn vorgestreckten Summe von 15.000 fl theils aus verschiedenen veraußerten Materialien eine Summe von 15.840 fl 6 d in abzug bringet, und dahero sie nach ihrer Angabe annoch 7347 fl 8 d. zu fordern hätte. die Glaubwürdigkeit aber der Bücher, auf welche sie doch ihre Forderung gründet, wurde nach deren Einsicht mit Recht in Zweifel gezogen, wenigstens gehet ihnen diejenige Form ab, welche dazu erfordert würde, sie konnten also von denen hochansehnlichen Hh. deputirten nicht zum Fuß der zumachenden vorschläge angenommen werden, und sie glaubten daher die Sache näher zukommen, wann die an dem Hôtel bereits angewandte neue Materialien und dabeÿ aufgegangene handarbeitlohn auf eine Summe von 13.000 fl angesetzt, und darzu der Preis des von dem [p. 5] verstorbenen Werckmeister Nagel dazu erkauften haußleins, welches mit 2800 fl bezahlt worden, geschlagen würde, als woraus sich eine Summe von 15.800 fl ergibt, welches dieselbe ist, so die Wittwe Nagel bereits theils baar theis in Werth empfangen zu haben eingeständig ist. Es hat auch die Wittwe Nagel in der Befürchtniß, daß E. G. wann sie auf ihrer ersten Berechnung und respectiven Forderung bestehen würde, sie anhalten würden die Erfüllung der von ihrem Ehemann angestellten Submission zubewerckstelligen, als wozu sie sich schlechterdings unvermögend befindet, in einer neueren Bittschrift es als eine Gnade angesehen wann sie auf den eben angezeigten Fuß von E. hochlöbl. Magistrat von allen ferneren Ansprüchen losgesprochen würde. diese Bittschrift lautet also
E. G. haben vor einigen tägen der unterthänigen Implorantin zu bedeuten geruhet, das um die Sache wegen dem von ihrem verstorbenen Ehemann entreprenirten Bau des neuen Prætorat hôtels an der St Elisabethen Gaß zu endigen, dieselbe zwar von solcher Entrepise zu befreÿen, ihro aber dieserwegen über die alschon empfangene 30.000 L ferner nichts zu verguten seÿe.
diesem hochverehelichen Ansinnen gedencket Implorantin sich gehorsamlich zu fügen, und sich mit [p. 6] den von ihrem verstorbenen Ehemann für alle und jede in besagtem hôtel gemachte Arbeiten, von seiten Löbl. Stadt albereits erhaltene 30.000 L zubegnügen, so mit auf den Entreprise accord und alles was in demselben oder sonsten noch separatim stipulirt worden seÿn mag, hiemit förmlichen zu renunciren, gelebet aber hinwiederum der zuversichtlichen hofnung E. G. geruhen werden, ihr nicht nur das auf dem Arbeitsplatz befindliche ihr zugehörige handwerckzeug, geschirr und gerüster verabfolgen zu lassen, sondern derselben in Rucksicht der vielen auf dem Platz annoch befindlichen Materialien eine beliebige Summ als ein gnadenzulag angedeihen zu lassen. Implorantin bittet demnach gehorsamst diese ihre Declaration und respective renunciation zu verzeichnen, und hat die Ehre in tiefster Ehrfurcht zu erstreben & Signatum Mr Nagels Wittib, Johannes Hurst beÿstand
Eine hochansehnliche deputation kan sich freÿlich nicht bergen, Gghh. daß selbsten, wann E. G. ihre lossprechung also für gut befinden solten, gemeiner Stadt annoch eine Aufopferung einer beträchtlichen Summe daraus erwachse, denn bekanntlich wäre beÿ einer veräußeurung des alten hôtel, dessen Preis beinahe auf die Summe von 50.000 L. getrieben worden, und ohnerachtet der [p. 7] also darauf verwandten 30.000 L. dennoch dessen Werth würcklich nur auf 60.000 L. angenommen werden kann. Wann aber auch wie bereits oben angezeigt worden, sich E. G. ebenfalls eingestehen müssen, daß die von dem verstorbenen H. Werkmeister Nagel, wie es scheint, sehr leichtsinnig ausgestellte Submission von dessen Wittwe nicht ohne ihren gänzlichen Ruin, und wie es wohl zu vermuthen wäre, ohne mehrere anderwärtige Aufopferungen von E. G. erfüllt werden könnte, ja selbsten weitläufige processe nicht allein mit der Wittwe selbsten, sondern noch mit deren minderjährigen Kindern über ihre verbindlichkeit einen dergleichen von ihrem respective Ehemann und Vater eingegangenen accord zuverfolgen, daraus erwachsen könnten, so halten die hochansehnliche Hh. deputirte dafür, daß obwaltenden Umständen und der jetzige lage der Sachen nach sowohl diejenige Klugheits reguln, welche in der hochdenenselben anvertrauten verwaltung immer zur Richtschnur gedient, als auch diejenige Gelindigkeit, welche Sie als Väter der Wittwe und Waÿsen gegen solche zuerweisen sich immer geneigt bezeugt haben, es zulaßen, ja anrathen mögen, daß die Wittwe und Erben des verstorbenen Werckmeisters Nagel gegen überlaßung der solchem vorgeschoßenen 15.000 fl als Equivalent der an dem hôtel in der St Elisabethen Gaß angewandten neuen Materialien und aufgegangenen handarbeitslohn und darzu erkauften häusleins, von fernerer [p. 8] Erfüllung des accords losgesprochen werden möchten.
Was sodann ihre weitere Gesuche anbelanget, das ihr nemlich 1) erlaubet werden möge, das auf dem Arbeitsplatz sich befindlich ihr zugehörige geschirr, handwerckszeug und gerüste zurückzunehmen, und 2) wegen der auf dem platz annoch befindlichen Materialien eine beliebiige Summe als gnaden Zulage zuerkennt werden möchte, so finden die Hh. deputirte das erste gesuch in der Billigkeit gegründet und keinem Anstand unterworfen, es seÿe denn, das Mghh. die an dem hauß aufgerichtete Bäume, welche zu aufziehung der Materialien und gänzlichen Vollendung des Gebaudes einem künftigen Besitzer dienlich werden, besonders davon ausnehmen wollten. was das andere Punct anbetrift, so haben die Hh. deputirte aus einer auf dem platz aufgenommenen Verzeichnis, der alda sich in bereitschaft befindlichen neuen herbeÿgeführten Materialien ersuchen, daß deren Werth sich auf eine Summe von 3200 L. belaufe, wann sie nun in Erwägung gezogen, daß die Wittwe Nagel seit der Hemmung des Fortgangs des gabäudes solche hätte beziehen mögen, ohne daß ihr ein gerechter Widerstand deshalben hätte gemacht werden, und sie auch alte gegründete hofnung haben, daß nach der ferner vorzuschlagenden Eröfnung über die Veräußerung dieses Gebaudes die ebengedachte Materialien auch besonders um einen Preis von 3.000 L. werden in Anschlag gebracht werden können, so haben sie auch doch den mehrern Theil [p. 9] beschloßen, E. G. anzutragen, daß gedachte Wittwe die berührte Summe von 3000 L. dafür möchten gutgethan werden, als Worüber sie übrigens E. G. besondre barmhertzigkeit noch anflehet.
Endlichen Gghh. soll ich E. G. nicht unbemerkt laßen. daß beÿ eingehung des Accords mit H. Nagel demselben alsbald das Eigenthum des Prætorathauß in der Kalbsgaßen überlaßen worden, es also vonnöthen seÿe, daß ein förmlicher Vergleich in der löbl. Cantzleÿ Contract Stube mit der Wittwe und Erben geschloßen werde, in welchem sowohl jenes übergebene Eigenthum wider aufgehoben, als auch die von H. Nagel geschehene Acquisition des Nebenhaußes auf gemeine Stadt übertragen werde, und da die Kinder noch Minorenn, so wird auch deshalben die Authorisation zum Beitritt von deren Vogt vorläufig beÿ E. E. großen Rath einzuholen seÿn.
Nachdem hierauf die hochansehnliche herren deputirten einer seits zur begründung der angeführten Motiven noch mehreres beÿgesetzt, und andrer seits die zum theil geäußerte Meinung, daß der Wittwe Nagel für die vorrätigen Materialien es zu verguten seÿn möge, ferner ausgeführt worden, und sodann der Rath der herrn general Advocaten eingeholet worden, von welchen
Herr Generaladvocat Mogg sich dahin vernehmen laßen, daß Mghh. allerdings anzurathen seÿe, auf die vorgetragene Art, dieses geschäft in güte mit der Witwe Nagel zu beendigen, angesehen daßelbe ansonsten zu weitlaufigen discussionnen erwachsen könnte bei welchen gemeine Stadt auf keine Weiß gewinnen, sondern vielmehr noch gefahr laufen würde, größere aufopferungen für dieses gebaud thun [p. 10] zu müßen, die Hoffnung die auch Mghh. gemacht wurd, dieses immobile auf eine vortheilhafte Weiß alsbald loß zu werden, müste auch allerdings beitragen die nothwendiger weiß voraus zu schickende Beseitigung der prætentionnen der Wittwe Nagel zu beschleunigen. die angetragene entschädigung der auf dem platz sich befindenden neuen Materialien fände er auch um so billiger, als angeführter maßen besagter Wittwe die zurucknehmung derselben sobald man nicht auf der ausbauung des gebaudes zu bestehen willens, nicht hätte erschweret worden können. Im ganzen gefände sich eine hinlängliche convenienz für gemeine Stadt, in dem vorgeschlagenen Vergleich, so das er sich verbunden glaube Mghh auf die confirmation des bedachts anzutragen.
Herr Generaladvocat Fischer auch ferner bezeuget, das wann er einen blick auf alle Vorgänge, welche in diesem Geschäft sich zugetragen, zuruckwirft, er nicht andre als bedauren könne, das die verordnete expertise keinen Fortgang haben mögen, dann nur als denn hätte man mit gewisheit diejenigen Personen benenen können, durch deren gefährde gemeine Stadt einen so beträchtlichen Nachtheil leidet, und seÿe es allerdings zu vermuthen, daß beÿ einem gerichtlichen Verfahren, welches wahrscheinlich die Folge davon seÿn müßen, die härte, mit welcher man gegen die Wittwe Nagel zu verfahren scheint, von ihr ab und auf andere Personen hätte gerichtet werden müßen. Da jedoch ged. Wittwe sich auf die vorgeschlagene Art zu befriedigen willens, und auf der andern Seite nach der jetzigen Lage der sache gesagt werden kan, das gemeine Stadt sich auf diese weiße mit dem wenigstmöglichsten Verlust aus dem Geschäft ziehen kann, so wäre freilich Mhh. anzurathen den [p. 11] vorgeschlagenen Weg zu ergreifen. In Ansehung der zur Entschädigung für die vorrätig neuen Materialien dienen sollenden 3000 L. glaube er übrigens, daß solche nicht als eine gnade, sondern als eine billige forderung der Wittwe Nagel zu bewilligen seÿn werden, übrigens würden auch angetragener maßen in der Verschreibung so wohl wegen der Rücknahm des Eigenthums des alten Prætorat haußes, als auch wegen der übertragung der Gollischen behaußung und beitritt des KK. vogts nach eingeholter Autorisation die nöthige Vorsorge zu treffen und die hoch und wohl verordnete Oberbauherren zur execution darüber, so wie zur nothwendigen obsorge über die beÿbehaltung der Materialien zu ersuchen seÿn.
Und sodann auch Herr Generaladvocat Mathieu erinnert, daß die expertise in der absicht erkannt worden, um bei der damalen vorgehabten Vollendung des gebaudes die reclamationen der Wittwe Nagel den accord ihres Ehemanns zu halten, zu constatiren, da aber seitdem die Erklärung des H. Prætori regii, das er auf die für ihn bestimmte auferbauung dieses hotels Verzug thue, dem ganzen geschäft eine andre wendung gegeben, so könne er auch nicht anders, als den vorgeschlagenen Vergleich allerseitigen Interesse angemeßen finden, und auch um so mehr auf die bewilligung der 3000 L. zur Entschädigung an die Wittwe Nagel, antragen, als es ein beweiß ihrer Ehrlichkeit ist, das sich noch so viele Materialien auf dem Platz befinden.
Welchemnach vermittelt angestelter Umfrag und auf die ansprache des Regierenden herrn Ammeisters der referirte bedacht confirmirt und daher erkannt worden, das die Wittwe und Erben Nagel von fernerer [p. 12] Haltung der von ihrem resp. Ehemann und Vater eingegebenen Submissionen über die Erbauung des mehrberührten hôtel in Rücksicht der von ihnen angeführten Umständen zu befreien, und dahero ihre Anerbieten sich für die wirckl. gemachte arbeiten und dabeÿ gehabten auslagen mit einer Summe von dreisig tausend livres, welche ihr resp. Ehemann und Vatter von gemeiner Stadt auf besondre Verschreibung bereits bezogen, zu begnügen, anzunehmen und unter solchen offerte und annahm diselbe los zu schlagen, darüber jedoch in löbl. Canzlei Contract Stub ein besondrer Vertrag zu errichten seÿe, als in welchen sowohl die freÿe und ledige zurucknahm des alten Prætorat haußes in der Kalbgaß und die ebenfals freÿe und ledige Cession des in gefolg der oftbemelten von dem verstorbenen herrn Werckmeistern Nagel anerkauften neben diesem hôtel gelegenen Gollischen behaußung einzuführen, als auch die von E. E. großen Rath einzuholende autorisation des Vogts der minderjährigen KK. bei solcher Verschreibung beÿzubringen. Sodann seÿe annoch gemelter Wittib Nagel die wegnehmung der ihr zugehörigen auf dem Arbeits platz sich befindlichen handwerckzeug, geschirr und gerüster zu bewilligen und ihr auch in Rücksicht der vielen auf dem Platz sich befindlichen neuen Materialien eine Summe von drei tausend livres zu gestatten. Wobeÿ die hoch und wohl verordnete Oberbauherren ersucht werden, sowohl der passation der angezeigten Verschreibung im nahmen E. hochlöbl. Magistrat beliebigst beizuwonnen, und ferner die Auslieferung der handwerckzeug & unter den augen der von hochdenselben dazu abzuordnenden Personen vornehmen, auch dabeÿ die auf dem bauplatz sich befindenden neuen Materialien nach der von H. Werckmeister Kaltner eingereichte Verzeichnis in Empfang zu nehmen, und also verwahrlich beÿbehalten zu [p. 13] laßen, damit bei der wahrscheinlich erfolgenden Uberlaßung dieses hôtels auf hochlobl. Ritterdirectorum diese Materialien eben so wieder abgetretten werden können.
Ferner wurde von Seiten E. hochans. œconomische deputation über die vorgeschlagene Veräußerung des mehr besagten hôtels folgender bedacht eröfnet.

(p. 13) – Ferner lobl. Ritterdirectorium thut den Vorschlag das im bau begriffene hôtel auf der Elisabethen gaß zu erkauffen, so wie es sich wirckl. befindet. worauf in antwort der preis zu 60.000 angesetzt wird, die 3000 L. für die vorrätigen Materialien ebenfals anged. Directorium begehrt, die Streitigkeit mit Sieur Pertois auszumachen vorbehalten, diejenige wegen des Marclesisch haußes aber dann Hh. Kaufern überlaßen wird.
Wann E. G. in dem vorigen Vortrag die Beendigung des Geschäfts mit der Wittwe und Erben Nagel, das in der St Elisabethen Gaß gelegenen hôtel betreffend, angerathen worden, so geschehe es mit aus der darin bereits angezeigten und gegründeten hofnung, daß ein erwünschte Veräusserung desselben alsbald eine Folge E. G. Entschließung seÿn konnte. Dieselbe gründet sich auf folgendes von H. Syndico Schwendt im Namen des löbl. Ritter Directorii unter dem 28 December vorigen Jahrs an den H. Prætorem regium erlassenes Schreiben. legatur
Monsieur,
Je suis chargé par le Directoire de proposer au Magistrat de lui vendre sous le bon plaisir du Roy l’hôtel cidevant appartenant à Mr. de lord rüe Ste Elisabeth. Il a pris inspection du local, et il désire 1°. qu’indépendamment des batiments en général, place et jardins attenant et appartenant à cet hôtel, tous les matériaux, qui y appartiennent et se trouvent sur place, sans aucune exception, et destinés à achever le batiment, lui soient cédés. 2°. que la Saillie entre ce terrain et la maison du Sr. Pertois, lui soit cédée suivant l’alignement du pignon de cette maison. 3°. que le [p. 14] terrain de l’ancienne porte cochère suivant l’alignement du pignon entre l’hôtel et la maison appartenante cidevant à Mlle de Marclesy lui soit cédé et assuré en toute propriété, ainsi que la bande de terrain depuis la tour ou maison du jardinier entre le mur de cloture et le fossé des orphelins jusqu’au mur de séparation entre ce terrain et la cour des fiacres, et encore le terrain audevant de l’ancienne porte cochère necessaire à l’alignement.
A ces conditions le Directoire propose la Somme de 55.000. lb. pour prix de la vente.
Il remettra dans le Commerce son hôtel actuel dès qu’il pourra habiter l’autre et le prix en sera acquitté dès qu’il aura obtenu les lettres patentes qui lui sont nécéssaires pour cette acquisition.
Je ne puis mieux m’adresser qu’à vous, Monsieur, pour faire connoitre à MM. du Magistrat l’offre, que je suis chargé de leur fiare, je vous prie de vouloir bien leur en faire part et me faire savoir leur réponse. J’ai l’h. d’etre &c. Signé Schwendt Syndic
Eine hochansehnl. Oeconomische Deputation hat sich deswegen der Untersuchung diser Offerten und Conditionen bereits unterzogen, und in der Vermuthung, daß E. G. nicht gesinnet seÿen möchten, mit hochlöbl. Ritter Directorio, als mit welchem sie in besten Vernehmen zu stehen die Beruhigung hätten, in ein beederseitigen Würde wenig entsprechendes hin und [p. 15] her bieten zu treten, geglaubt denjenigen Preis alsbald ausfundig machen und E. G. vertragen zu sollen, für welchen mehr berührtes hôtel überlassen werden könnte. Sie haben aber auch die Schwierigkeiten gefühlt den wahren Werth desselben zu bestimmen, denn, da es ein Immobile ist, welches schwerlich von der Convenientz eines Particularen seÿn dürfte, und auch welches bei einer vorzunehmenden Versteigerung einen mit den bisherigen Ausgaben und vorigem Werth verhältnißmäsigen Preis zu erhalten, sich keine hofnung gemacht werden kann, wie solches leicht schon aus dem Beÿspiel des weit minder beträchtlichen daneben gelegenen Chouardischen Gebäudes zu ersehen, so müste sich ihr Augenmerk hauptsächlich auf die beeder seitigen Convenienzen richten, aus welchen dann erhellet, daß einer seits Mhh. dieses immobile noch lange Zeit könnten feil haben, und desweilen sie sich also den Zins des beträchtlichen daraus zu erhaltenden Preises entziehen würden, anderer szits aber die verhälnißmäsige ausbauung dieses Gebäudes annoch solche Summen erfordert, deren Anwendung nur unter denen obwaltenden Umständen von einem Corps, welches hierinn in Vereinigung mit der Provinzial Versammlung zu Werke gehet, erwartet werden mag, so glauben die hochansehnliche Herren Deputirte mit gegründeter Vermuthung so [p. 16] wohl in der Gräntzen der Billigkeit gegen das Ritter directorium, als auch in den dieser hohen Verwaltung beÿwohnneden klugen Maasreglen zu verbleiben, wenn Sie auf die bestimmte Festsetzung des Preises zu 60.000 Livres antragen. Dabeÿ aber glauben sie ferner E. G. bemerken zu sollen, daß beÿ Untersuchung der weiteren vorgeschlagenen Bedingniße sich folgense Aussehungen und Erörterungen ergeben
1) könnte in solchen für das hôtel und enclos zu bestimmenden Preis sich nicht einbegreifen lassen, diejenigen neuen Materialien welche von dem Entrepreneur zur Erbauung auf den Platz geführt worden, und scheine es daher billig, wie bereits in vorigem Vortrag berührt worden, daß dieselben von löbl. Ritter directorio an einen festzusetzenden Preis besonders übernommen würden, zumalen sich auch noch in der Serre mehrere in dem alten haus gewesene Gerätschafften befänden, es läßt sich auch nicht unwahrscheinlich vermuthen, daß wann löbl. Ritter directorio vorstellig gemachts würde, daß der Wittwe Nagel in betracht solcher Materialien eine besondere Vergütung gnädigt bewilligt worden, hochdasselbe sich bereitwillig finden lassen würde, dieselbe Summe der 3000 Livres gemeiner Stadt zu ersetzen, und deshalben vermeinen die Hh. deputirten würde ihre erste Condition nur unter solcher Ersetzung einzugehen seÿn.
2) der zweÿte Punct betrifft einen mit dem Kaufer der Chouardischen Gebäude, H. Pertois, streitigen Platz, als [p. 17] welchen hochöbl. Ritter directorium sich von gemeiner Stadt mit einbedinget. Da Gghh. nach den Äusserungen der hoch und wohlverordneten Ober Bauherren hofnung vorhanden, daß gegen die Vergünstigung eines Feuer Rechts, welches jedoch auf einzunehmenden Augenschein an einem solchen Platz zu errichten, wo es dem Ritter directorio weder lässig noch gefährlich werden könnte, mit dem H. Pertois zu Befriedigung des besagten directorii diese Sache würde beÿgelegt werden können, so könnte dieser Punct von hochlöbli. Magistrat übernommen und also versprochen werden.
3) Eine andere Beschaffenheit habe es aber mit derjenigen Streitigkeit, welche auf der Sache des Marclesischen Hauses mit dem Juden Cerf Beer zu verfechten oder zu vergleichen seÿn mag. Da ein hochlöbl. Magistrat zumalen beÿ dem obwaltenden, an dem königl. Staats Rath zur Entscheidung liegenden Streit über die Befugniß des gennanten Juden allhier Häuser zu erkaufen, sich in keine Frage von der Art einlassen könne, so müste allerdings die Auseinandersetzung dieses Puncts Einem hochlöbl. Directorio überlassen werden, welches vielleicht um so eher von denselben angenommen werden, als annoch Aussichten auf die Anerkaufung des Marclesichen Hauses damit verbunden seÿn mögen
4) was sodann das alignement der Porte cochère anbelange, so haben die Hh. Ober Bauherren geäußert, daß dasselbe bereits zur Ausbauung des Hôtels bewilliget worden [p. 18] also dasselbe auch bei der Veräußerung statt haben könnte, die Cedireung endlich des terrain depuis la tour ou maison du jardinier entre le mur d ecloture et le fossé des Orphelins jusqu’au mur de séparation betreffend, würde sich vermutlich auf eine genommene Einsicht der Hh. Ober Bauhh. erfinden, daß sie mith in Mhh. hände stehe.
Eine hochansehnl. deputation hat es um so nothwendiger geachtet, E. G. über die proposition im gantzen dero Gutachten alsbald mittheilen zu lassen, als die Beantwortung der von dem Ritter directorio bereits im December gemachten Anfrage nicht schiklich länger ausgesetzt bleiben kann, zumalen hochgedachtem directorio darangelegen seÿn mag hochdero Gesinnugen zu kennen, um beÿ der bevorstehenden Abreiße einiger Beÿsitzer desselben nach Hof, diejenige Maasreglen nehmen zu können, welche zur Erhaltung der königlichen Erlaubnis nothwendig.
Außer dieser Beantwortung mögen noch einige Umständen vorfallen, welche eine Bestimmung erfordern, und hauptsächlich die damit zu transferirende Gerechtsame und jurisdiction betreffend. Denn wann schon E. G. durch die Uberlassung des Alten Ritterhauses zu feilem Kauf, ein anders haus dagegen in das Commercium erhalten, und gedachtem Haus dadurch alle bisherige Privilegium entzogen werden, so kan doch nicht unbemerkt gelassen werden, daß das neue zu bewilligende terrein um [p. 19] vieles größer, daher allerdings zu befürchten wäre, wann nicht beÿ dem Contrakt alsbald Fürsehung geschähe, der Umfang zur Bewohnung anderer dem Directorio nicht verwandten Personen in der Folge benutzet werden, und daher Prätensionen erwachten dürften, welche gemeine Stadt gerechtasame beeinträchtigen. Es haben daher die hochansehnl. Hh. deputirte geglaubt E. G. anrathen zu sollen, die Untersuchung der hier anschlagenden Rechtsfragen denen Hh. General Advocaten zu übertragen, deren einzelne Bestimmung übrigens die Entschließung im gantzen anjezo nicht aufhalten möge.
Nach diesem allem steht also zu E. G.
1) ob und am welchen Preis der besagte hötel an das ritter Directorium zu überlassen
2) ob nicht die auf dem Platz sich befindliche Materialien für die Summe, welche der Wittwe Nagel dafür vergütet wird, besonders zu berechnen
3) daß in Ansehung des Pertois gemeine Stadt den Vergleich übernimmt, denjenigen wegen des Marclesischen hauses aber überläst
4) das Allignement der Porte cochère zu bewilligen
5) die Überlassung des angeregten terrain annoch zu untersuchen und endlich
6) die Übertragung der Gerechtsame von dem alten hôtel auf das neue annoch genauer zu bestimmen, und darüber [p. 20] der Hh. General Advocaten Gutachten zu erwarten.
Wann E. G. also über diese Puncten sich werden geäußert haben, so vermeÿnen die Hh. deputirte daß die Beantwortung des die Anfrage enthaltenden Schreibens dannach zu richten seÿn möge, und ubrigens von allen diesen Entschlüssen dem H. Prætori regio Nachricht zu geben seÿe.
Da nach referirtem solchem bedacht die herren deputirten sich auf denselben bezogen, beÿ eingeholtem Rath der herren Generaladvocaten sodann sich aus deren außerung ergeben, daß sie die in dem bedacht vorgeschlagenen Maaßreguln denen Umständen angemeßen befanden, und eines teils vermeinten, daß E. Löbl. Ritter directorium die gemüßigte forderungen E. hochlöbl. Magistrats mit danck werde annehmen können, andren teils aber auch gemeine Stadt bei einer in solchen terminis zu beschließenden Veraußerung ihre convenientz finden würde, und daher angetragen, daß die vorgeschlagenen Püncten in Ruckantwort an H. Schwendt möchten eröfnet werden, wobeÿ denn diejenige Strecke landes, welche außerhalb der gartenmauer zwischen solcher und dem Waÿßengräblein gelegen, allerdings auszunehmen, angesehen solche nicht von gemeiner Stadt beseßen werde, und übrigens in ansehung der zu übertragenden jurisdiction nur im algemeinen die beÿbehaltung derjenigen, welche dem Ritter directorio wirckl. competirt, könnte bewilliget, die genauere bestimmung aber annoch bis auf die Verschreibung ausgesetzt werden können, als wozu sie die Generaladvocaten ihres orts, wann es Mhh vor gut finden sollten, ihre bemerckungen beizutragen nicht ermanglen werden.
Und beÿ angestelter Umfrag von dem Regierenden Herrn Ammeister mit volliger beistimmung angereget worden, daß alle Irrungen über den Inbegriff des terrains vorzusehen [p. 21] die hoch und wohlverordnete herren Oberbauherren ersucht werden möchten die einzelnen titres auf welchen sich die almälige Entstehung dieses enclos gründet ausfindig zu machen, und sowohl in conformitaet derselben, als nach dem wirckl. zu übertragenden besitz einem richtig. plan verfertigen zu laßen.
Als Ist einmuthig der referirte bedacht confirmirt, einfolgl. erkannt worden, daß E. hochlöbl. Ritter directorio in antwort zu ertheilen, wie daß Mhh. bereit wären den enclos ged. hôtels an daßelbe so wie sie es bisher beseßen, zu überlaßen, und zwar um eine Summe von 60.000 L. dabeÿ aber 1) für die vorrätig. neuen Materialien sowol als auch mehrere aus dem alten hôtel annoch vorhandene brauchbare Stücke eine Summe von 3000 L. um so mehr zu fordern sich berechtiget halten, als sie besagte neue Materialien dem vorigen Entrepreneur dießelbe Summe bewilliget worden, 2) übernehmen mit Sr Pertois die berichtigung des in ansehung der Chouardischen gebaude streitig allignemens zu vergleichen, 3) dagegen aber wegen obwaltenden umstände die beÿlegung der mit dem besitzere des ehemaligen Marclesichen Haußes obwaltenden Streitigkeit Lobl. Directorio zu überlaßen sich gezwungen sähen, 4) jedoch alle Versicherung wegen des zu treffenden allignement nach der Elisabethen gaß zu versprächen, 5) sodann sich aber Stand sähen, die gemeiner Stadt nicht zuständigen Strecke landes außerhalb und langs der Gartenmauer und zwischen solcher und dem Waÿßengräblein darein zu begreifen, 6) übrigens in die ubertragung der gerechtsame, wie sie ein hochlobl. Directorium in dem alten hôtel gehabt und ohne einige extension nach den deswegen beÿ der Verschreibung zu verabredenden Clausuln ganzlich willigten. Ingefolg welchen Entschließung weiters beschloßen worden, daß einer Seits die hoch und wohlverordnete Oberbauherren eins weilen zu ersuchen der Maasreguln zu verabreden, wie die Streitigkeit mit dem [p. 22] Kaufer der Chouardischen gebaude herrn Pertois zu beendigen und sodann auch nach denen auf dem Pfenningthurn sich vorfindl. acten über die successive Entstehung solchen locals und enclos einen etat und plan von demjenigen terrain, welches zu diesem eigenthum gehört, verfertigen zu laßen, damit bei einer pünctlichen berichtigen dieses geschäfts mit hochlobl. Directorio auf keiner Seite kein zweifel über einige Zugehörde verbleiben möge, und andrer Seits den herrn Generaladvocaten aufzutragen seÿe, diejenigen Puncten zu verfaßen, welche vorzuglich in ansehung der Ubertragung der jurisdiction und gerechtsame beÿ der darüber aufzusetzenden Verschreibung wörtlich in dieselbe einzurucken seÿn möchten.
Von welchem allem endlich Mhh. die Mittheilung an den hern Praetorem Regium beschloßen.
In gefolg dieses conclusi wurde auch folgendes Schreiben den 1. febr. an H. Schwendt in antwort abgelaßen.
Monsieur,
Monsieur le Preteur royal nous a fait par dans le tems, de la lettre que vous lui avez écrite le 28 Decembre dernier au sujet de l’acquisition que desiroit faire le Directoire de l’hôtel en construction rue St Elisabeth, occupé cidevant par M.M. les Lieutenants de Roy. Plusieurs difficultés à régler avec l’entrepreneur de ce batiment avant de songer à en disposer pour une destination nouvelle nous ont mis dans l’impossibilité de nous decider plutot sur les propositions du Directoire, cependant le désir de nous prêter à la convenance de ce corps nous a rendus plus facils sur les moyens de terminer avec l’Entrepreneur, tous les arrangements necessaires etant enfin convenus à cet egard, Nous nous empressons de repondre aux ouvertures que vous faites, Monsieur, pour l’acquisition de ce local. Nous ne voyons aucune difficulté à ceder au Directoire [p. 23] les batiments en general, Places et jardins attenant à cet hôtel dans leur etat actuel, tels qu’ils ont appartenus à la Ville et suivant les allignements tracés en ce qui concerne le coté de la rue St Elisabeth.
2° Nous cederons egalement les materiaux, aux conditions ci après, qui se trouvent sur place et destinés a achever le batiment à l’exception seulement des outils et equipages appartenant à l’Entrepreneur et que nous lui avons promis de retirer.
3° la Saillie du coté du Sr Pertois sera comprise suivant l’alignement du Pignon de la maison de ce particulier, la Ville se chargeant de transiger avec lui la difficulté subsistante à cet egard.
4° des considerations particulières ne permettent pas que la Ville se charge de terminer egalement avec les proprietaires de la maison appartenante cidevant à Melle de Marclesy, la contestation elevée au sujet de l’alignement du terrain du coté de l’ancienne porte cochère, mais en transmettant à l’acquereur tous les droits et prétentions de la ville sur ce terrain, le Magistrat abandonnera au Directoire les mesures qu’il jugera convenables pour arranger cette difficulté.
5° la bande de terrain exterieur au mur de clôture du jardin le long du fossé des orphelins n’etant pas une propriété de la Ville, ne sauroit faire partie de la vente de l’Enclos de cette derniere, pour prevenir toute difficulté à cet egard ainsi que sur les limites du terrain en général, il sera remis au Directoire un Plan detaillé de l’Enclos et de ses dependances tel que le tout sera et doit être cédé à l’acquereur, et des deputés respectifs des deux corps verifieront sur les lieux même tous les details qu’ils jugeront interessant [p. 24] de constater. Enfin il dependra du directoire de faire sous le bon plaisir du Roi transferer sur le nouvel hôtel et ses dependances, les droits, privileges, franchises et jurisdiction dont le Corps de la Noblesse a joui jusqu’a present dans l’interieur de son ancien hôtel, sans cependant qu’aucun de ces droits puisse sous aucune pretexte eprouver aucune modification ou extension nouvelle contraire aux intérets de la Ville, se reservant le Magistrat de concerter avec le Directoire les clauses particulieres qu’il paroitroit convenable d’exprimer dans le Contract à ce sujet. Telles sont les conditions accessoires sur lesquelles nous croyons devoir nous expliquer, Elles paroissent à tous egards mesurées à la convenance et aux vues du Directoire quant au prix même de l’acquisition. Nous ne pouvons, malgré le desir que nous avons d’obliger le directoire, le fixer à une somme moindre de 60.000 L. pour le batiment et l’Enclos et un supplement de trois mille livres pour les materiaux accessoires sur place, et Nous sommes persuadés que le Directoire lui meme en appreciant de plus près la valeur de l’objet dans son ensemble trouvera ce prix très raisonnable et rendra justice aux sentiments particuliers d’egards qui nous determinent. La demande d’un supplement particulier pour les materiaux non encore employés est d’autant plus naturelle qu’independamment de ceux fournis par l’Entrepreneur, et pour raisons desquels nous avons crû pouvoir faire esperer à la veuve Nagel la dite somme de 3000 L., il se trouve encore sur place une infinité provenant des demolitions et qui pourront être utiles pour achever la construction. Vous voudrez bien faire part à MM. du Directoire de nos dispositions pour l’acquisition qu’ils desirent. Nous nous ferons un plaisir de concourir en tout ce qui dependra de Nous, à ce qui pourra accelerer et faciliter leurs vues à cet egard.

(p. 289) Samstag den 30. Augustus 1788 – Sodann an dem hauß auf der St Elisabethen gaß werden einige zu Verwahrung deßelben beÿ herannahendem Winter nöthige anstalten verfüget, übrigens die insinuation des Ritterdirectorii, daß aus dem Vorschlag solches zu erkaufen, nichts werden könne abzuwarten beschloßen.
Obwohlen von Seiten E. Lobl. Ritterdirectorii E. g. noch keine directe anzeige zugegangen, daß der von demselben vorgeschlagene und auch in ansehung des preißes übereingekommen Ankauf des auf der St Elisabethen gaß im bau begriffene Lobl. Stadt eigenthümbl. zugehörig. hôtel wegen Ermanglung [p. 290] der benöthigten lettres patentes ruckgängig geworden, so ist durch den hochans. Hh. deputirten zu dem oeconomischen gegenständen die unzubezweiflende Nachricht indirecte zugekommen, das sich jenes Vorhaben gänzl. zerschlagen und selbst Ein hochlöbl. Ritterdirectorium kein augenmerck mehr auf besagtes hôtel nehme. In diesen Umständen ist nun auch obbemelten Hh. deputirten vor den Hh. Oberbauherren eröfnet worden, daß besagtes gebaud in seinem dachwerck nicht hinlängl. versehen und an vielen orten nur einfach mit Zieglen belegt seÿe, so daß, wann es beÿ herannahend. Winter in demselben zustand verbleiben sollte, mit Recht zu befürchten wäre, daß daselbe an seinem gebalck schaden nehme. Es sind daher hochged. Hh. Oberbauherren besorgt geweßen, in einem état diejenigen arbeiten, welche zu solcher verwahrung nothwendig sind, verzeichnen und abschätzen zu laßen ; aus demselben ergibt sich nun daß die Costen dieser arbeiten nach dem anschlag der entreprise auf 588 L. 17 s. 5 d. zustehen kommen würden und es vermeÿnen auch die Hh. Oberbauhh. daß, wann sie par regie gemacht wurden, ein merckliches darauf erspart werden könnte, indem ohne noch eine Menge Materialien vorrätig sind, von welchen ein theil dazu angewendet werden könnten. Dieses leide auch in ansehung des Stadt entrepreneurs um so weniger anstand, als ja das ganze gebaud bisher nicht durch diese, sondern vermög einer besondern entreprise errichtet worden, jene also keinen anspruch machen können dieses gebaud und deßen reparationen in ihr gebiet und an sich zu ziehen.
Die hochans. Hh. deputirten haben auch die gründe dieß Vortrags mit gänzlicher beistimmung eingesehen und trag.n daher beÿ E. G. an diese arbeiten zu verordnen, überlaßen aber übrigens hochdenenselben über die fernere destination dieses gebaudes, da deßen Veraußerung an das Ritter directorium nicht mehr platz greifet, eine zum besten der Stadt finanzen dienliche Entschließung zu nehmen.
(p. 291) Nachdem die HHn. deputirten diesem Vortrag nichts beÿgesetzet, und die herren Generaladvocaten Mogg und Fischer in ansehung der vorgeschlagenen reparationen an befragtem hôtel der Intention dieses gebaud in solchem zustand zu erhalten, daß es mit Nutzen veraußert werden könne, und die dahin abzielende reparationen zu verordnen völlig beÿgestimmt, in ansehung der ferner destination aber der Meinung gewesen, daß, da man sich versichert halten könne, daß Ein Hochlöbl. Ritterdirectorium dem vorgeschlagenen Ankauf gänzl. entsaget habe, es umso nöthiger werde denen Hh. Oberbauherren andere Maasreguln zu deßen Veraußerung zu ergreifen, anzuempfehlen. H. Prætor regius auch solchen Antrag beigestimt, der Reg. H. Ammeister aber vermeint, daß zwar die vorgeschlagene reparationen, welche zur conservation des gebaudes nothwendig werden, ohnverweilt zu verordnen, die fernere aussetzung aber zu einem anderwärtigen Verkauf zu verschieben seÿn möge, biß Mhh. von lobl. Ritterdirectorio selbst von diesem ruckgängig gewordenen ankauf benachrichtiget worden, damit aber jedoch dieses nicht zu sehr verzögert werden möchte, Mhh. den H. Prætorem regium ersuchen möchten eine bestimmte antwort des Ritter directorii zu veranlaßen, um als denn mit gewißheit sich für losgeschlagen halten und zu einer anderwertigen aussetzung zum Verkauff schreiten zu können.
Als wurde vermittelst angestelter Umfrag dem Reg. H. Ammeister gefolgt, und nachdeme H. Prætor regius gütigst übernommen hochlobl. Magistrat eine bestimte außerung des Ritterdirectorii zu verschaffen, nun mehr nur verordnet, daß die vorgeschlagenen auf 588 L. 17 s. 5 d. sich belaufende reparationen an gedachten gebaud vorgenommen werden solten, und zwar solches par regie mit benutzung der annoch alda vorhandene Materialien. [unterzeichnet] Zæpffel, Ammeister

(p. 303) Samstag den 6. Septembris 1788 – Lectum. Ein lobl. Ritter directorium melden, daß der Ankauf des hotel auf der St Elisabethen gaß nicht vor sich gehen könne, man beschließt daher anderwartigs maas reguln zu deßen Verkauf den herren Oberbauherren aufzutragen
Lectum folgendes von hochlobl. Ritter directorii Syndico H. Schwendt an Mhh. den 1. huj. erlaßenes Schreiben.
MM,
Les arrangements, que nous avions proposés au Ministre pour l’acquisition de Votre hôtel, rue St Elisabeth, paroissent n’avoir pas été adoptés, puisque notre demande a restée sans reponse. D’un autre coté la Commission intermédiaire ayant louée une maison, nos dispositions, qui étaient relatives à Son Etablissement tombent d’elles mêmes. Ces motifs nous forcent à vous prévenir, MM, que nos conventions ne peuvent avoir lieu et nous devons ne pas vous laisser plus longtems en incertitude.
Nous avons l’honneur d’être &.
Welche anzeige sofort die herren Generaladvocaten Mogg und Fischer bewogen beÿ Mghh. auf die Ergreifung der zu einer anderwärtigen Veraußerung dieses hôtel nöthigen Maasreguln anzutragen, als welche bereits den 30. Aug. j. hochdenselben angetragen worden. So daß, nachdem H. Prætor regius dieser meÿnung beÿgestimmt, auf den ferneren antrag des Regierenden H. [p. 304] Ammeisters vermittelst angestelter umfrag einstimmig erkannt worden, daß die hoch und wohlverordnete Oberbauherren und herrn dreÿ Lobl. Stadt pfenningthurns zu ersuchen seÿen, die auf der St Elisabethen gaß gelegene Lobl. Stadt eigenthüml. zugehörige und von dem ehemaligen Königs Lieutenant M. Delort ingehabte behaußung, deren Veraußerung bereits durch decret Ghh. R. u. XXI vom 29. Apr. 1786 autorisirt worden, in ihrem dermaligen zustand zum Verkauf auszusetzen, und zu dem Ende die dazu erforderliche Maasreguln zu verordnen, und salva ratificatione mit der Veraußerung nach ordnung fürzuschreiben.

Les Trois chambres secrètes ordonnent de publier la vente des bâtiments dans la gazette hebdomadaire

Table cote 3 R 133, p. 498
Soll Zum Verkauf in das Wochenblatt fortgesetet werden. 1789 3. Gst. 139.
Rem. La page du régiment des Trois chambres secrètre (4 R 87) est fragmentaire

L’enchère de l’ancien logement du lieutenant de roi au titre des biens nationaux est ajournée suivant le projet qu’a la Ville d’y établir une école de santé. Un plan est joint à l’estimation des bâtiments pour représenter les cinq lots qui seront mis aux enchères

1795, Biens nationaux Q 4016
Enchère d’une maison Scise ruë Elisabeth, destinée autrefois au Logement du préteur et provenant des biens patrimoniaux de la même Commune
Première Enchère de Biens Nationaux situés dans la Commune de Strasbourg et provenant des biens patrimoniaux de la même Commune.
L’an Trois de la République françoise une et indivisible le 7 du Mois de Ventôse – Ce Bien national, situé Ruë du Salpêtre ci devant Elisabeth contient un grand Edifice
[Description reprise de l’estimation] Premier lot, personne n’a fait d’enchère
Second lot – Troisième Lot – Quatrième Lot – Cinquième lot

Délibération du Directoire du District de Strasbourg du 5 du mois de ventos l’an trois de la République françoise une et indivisible. Séance publique.
Vû la délibération du Corps municipal de la Commune de Strasbourg en date du 2 présent mois expositive que l’agent national près ladite Commune, aïant pris Connaissance des affiches que l’administration du District avoit envoyé au greffe de la municipalité, annonçant que le 7 du Courant il seroit procédé à la première Enchère, adjudication provisoire de l’immeuble provenant des biens patrimoniaux de la Commune Situé rue Elisabeth destiné sous l’ancien régime au Logement du préteur, Que déjà l’ancienne administration Municipale y avoit été autorisée par les Corps Administratifs Supérieurs, mais qu’en suite sur un projet présenté par l’administration des Etablissemens publics de réunir tout cet Enclos et le terrain dont jouissoit l’Entrepreneur des fiacres & L’hôpital de la commune, auquel ils sont contigus, et d’y placer tous les Etablissemens relatifs à l’Instruction publique de Santé, ladite administration avoit sursis à cette vente en Considération des avantages que presentoit ledit Projet.
Que la Convention Nationale venant d’établir dans cette Commune une Ecole de Santé, le dit Projet pouvoit encore se réaliser, d’autant plus que les Bâtiments publics qui sont assignés provisoirement à la dite Ecole pourront par la suite être employés plus utilement à d’autres institutions publiques, si, comme il y a lieu de l’esperer, un lycé etoit établi en cette Commune. En consequence concluoit a inviter l’administration de surseoir provisoirement à la vente & adjudication de l’Immeuble dont s’agit.
Ouï L’agent national substitut, Les administrateurs composant le Directoire du District de Strasbourg, Considérant que l’Ecole de Santé établie provisoirement au cidevant Seminaire ne sauroit y être fixée, sans porter un préjudice notable au parti qu’on peut tirer du dit local joint au Collège pour y former un Etablissement Général d’Instruction & que le bâtiment sis rue Elisabeth paroit offrir des localités infiniment intéressantes, surtout à raison du jardin qui en dépend, soit pour l’Ecole de Santé, Soit pour tout autre Etablissement public,
Estiment qu’il y a lieu d’accueillir les observations de la Municipalité de Strasbourg en conséquence de surseoir provisoirement à la premiere Enchère et adjudication provisoire dudit Immeuble, fixée au 7 du courant, ainsi qu’à celle définive fixée au 11 même mois.

Estimation d’un Domaine national provenant de la ville de Strasbourg Situé dans la rue du Salpêtre ci devant rue de Ste Elisabeth, N° 29
Département du Bas-Rhin, District, Canton et Municipalité de Strasbourg, dixième Section – Procès verbal de Consistance d’Expertise et d’Estimation d’un Domaine national Situé dans la ville de Strasbourg et dépendant ci devant de cette Commune
En Exécution de la Commission a moi donnée par le Directoire du District de Strasbourg, Je soussigné Commissaire Expert me suis transporté accompagné d’un Officier municipal sur un Bien National dans cette Commune pour en faire la visite et reconnaissance ainsi que de ses dépendances, appartenances &c à cette fin de l’estimer pour qu’il puisse être mis en vente.
Ce Bien National contient un grand Edifice, plusieurs autres Batimens une Cour et un vaste Jardin avec un long boïau de Terrein aussi enclavé, le tout situé dans un Emplacement d’un Contour fort irrégulier, Le devant dans la rue du Salpêtre ci devant rue de Ste Elisabeth tire vers le Nord, Le côté opposé terminé par une ancienne muraille d’Enceinte de la Ville regarde le Midi, vers l’Orient il touche la Propriété du Citoyen Pertois et le Communal, ou la Cour des Fiacres et vers l’Occcident il touche le domicile du Citoyen Wolff Levi, celui du Citoyen Pfeffinger puis en partie la largeur de celui des héritiers du professeur Fried en même temps le long côté du dit Boïau longe encore vers le Nord la longueur de la même propriété.
Ce Bien National par sa constitution et par son étendue est susceptible de division et pour la rendre plus intelligible et donner une idée du local, je joins un Plan où les Lots et partages sont tracés.
Le Bâtiment principal n’est pas achevé, les murailles sont brutes, il n’a que la Travaison, les tuïaux de cheminée & les Cloisons qui font voir la distribution de l’intérieur. Il est régulier, Sa Base est un carré long & par sa construction on peut le considérer comme composé de trois corps, ce qui a donné lieu d’en faire trois lots séparés, les deux corps extrêmes n’ont qu’un rez de chaussée avec un Etage couvert d’une mansarde, chacun a vers le Jardin six croisées de file & cinq vers la cour, on a établi dans le bas Etage du premier corps (a) un atelier pour cuire l’eau de Salpêtre dont la vapeur doit endommager la charpente, il a dans la cour une aile, ou Bâtiment latéral (d) qui n’est pas fini, c’est un rez de chaussée couvert à cinq croisées, le corps correspondant (c) a une simple élévation (e) de quatre arcades et le grand passage (f) dans le Jardin sous deux Cintres élevés au bout de l’entrée ou l’ancienne Porte cochère marquée du N° 29, dans un angle rentrant se trouve une partie sous une avance de la maison voisine, ce qui dépare l’apparence extérieure. Le corps du milieu (b) fait une petite saillie sur les deux autres, il a deux Etages Sept croisées de file sur le derrière cinq vers la rue, il est surmonté d’un comble brisé et dans chaque face il a une porte & un balcon, celle du devant donne l’entrée dans un vestibule formé par une demi Tour ovale en maçonnerie construite pour l’Emplacement des Escaliers. Ce Passage contient aussi deux pompes, une dans le Jardin, l’autre dans la Cour, qui n’est fermée qu’avec des planches le long de la rue.
Le cinquième lot contient le reste d’un grand Jardin & le Boïau (q), un bâtiment (h) qui consiste en une hollandoise susceptible de quelque réparation, d’un Serre et d’une ecurie, de plus le logement (j), du jardinier Böttiger, c’est une maison d’un Etage avec un petit grenier en bas il y a un petit vestibule, une cuisine et un cellier, l’Etage consiste en un poele et deux chambres plafonnées, à côté de cette maison on monte par quelques marches dans le susdit Boiau aussi cultivé, contre les batimens voisins il y a des vignes, et vers l’enceinte des jeunes arbres fruitiers dont la plupart, ainsi que ceux dans le grand Jardin ont ét plantés par les Soins et aux frais du Jardinier.
A droite & à gauche les parois de l’enclos du Jardin sont mitoyennes et la configuration du contour porte à tirer la ligne pointilée (k-l) qui divise le dernier Lot 5 en deux autres partages dont l’un contient la partie (p) du jardin de la contenance de 13.800 pieds carrés et la valeur de 2000. L. l’autre partage contient la communication ou le Boïau qui a une porte et une issue (m), dans la rue du Salpêtre, la maison, le bâtiment propre pour le jardinage & la portion (o) de 4900 pieds carrés du Jardin qui est trop modique et disproportionnée à la disposition favorable des choses En consequence il paroit que cette ligne ponctuée ne doit pas être tracée et que le 5° Lot tel qu’il est réunit plus d’avantage et devient par cela une bien meilleure acquisition. [in margine :] Cependant on peut retrancher du 5° Lot sans le détériorer un beau carré de terrain (r), par la ligne (s-t), Cette pièce de terre de la contenance de 2080 piés carrés de la valeur de 600. L. pourroit convenir au propriétaire Wolff Levy. En ce cas le 5° Lot contient 20.930 piés carrés.
Le premier Lot consiste seulement en une portion du grand Jardin, il a une porte charretière et l’issue (n) dans le communal ou la cour des Fiacres, dans celle du 2° Lot il y a un hangard (g) et un grand monceau de décombres et quelques matériaux pour la bâtisse couvrant une partie de ces deux divisions du Jardin, le 1° Lot ne peut gueres convenir qu’au Propriétaire voisin, Sinon il doit être réuni au 2° pour faire un seul Lot d’adjudication. Il faut remarquer que l’Edifice principal par sa constitution ne devoit faire qu’un seul corps de logis, en consequence c’est aux acquéreurs à faire exécuter les changements et les constructions nécessaires pour tirer le parti convenable des portions de cet édifice comprises dans les Lots qui leur seront adjugés.
Contenance des Surfaces des différentes parties de ce Domaine.
La figure du 1° Lot, Partie du Jardin contient une surface en pieds carrés 6700
La figure du 2° Lot, Le Bâtiment (a), contient 1870, l’aile (d) 1260, le cour 2780, le hangard (g) 600, le Jardin 10.000, Total du 2° Lot 16.600.
La figure du 3° Lot, Le Bâtiment (b), contient 2170, la cour 2710, le Jardin 13.250, Total du 3° Lot 19.130.
La figure du 4° Lot, Le Bâtiment (c), contient 1950, la cour 1875, le Jardin 11.985, Total du 4° Lot 15.810
La figure du 5° Lot, La hollandoise (h), contient 870, la maison (J) 736, le Jardin (o) et (p) 18.700, le Boiau (q) 2704, Total du 5° Lot 23.100
Total général des piés carrés de France des 5 Lots 81.250.
Estimation partielle de de Domaine divisé en Lots
Le 1° Lot est estimé à 1000 L.
Le 2° Lot est estimé à 6000 L.
Le 3° Lot est estimé à 11.000 L.
Le 4° Lot est estimé à 7000 L.
Le 5° Lot est estimé à 5600 L.
Le montant de la valeur de ces cinq Lots est de 30.600 L, Somme principale à laquelle j’estime ce Domaine National à l’Egard de son état actuel pour être vendu en Lots séparés ci-dessus spécifiés conformément à la Loi.
De tout quoi après avoir au prealable prêté le serment requis en pareil cas j’ai dressé le présent procès verbal que le dit Officier municipal a signé avec moi pour servir à ce que de raison. Fait à Strasbourg, le 12 Pluviose 3° Année Republicaine (signé) Stern, J. N. Küchel

La vente dont la minute n’est pas conservée est passée devant le notaire Dinckel, ancien grefier de la Chambre des Contrats. D’après les actes ultérieurs, Jean Frédéric Pfeffinger achète la partie à côté de sa maison (n° 31, ensuite n° 6, lot 5 ci-dessus), Michel Müller les bâtiments à l’ouest (n° 29, ensuite n° 10, lot 4), Jean Baptiste Pertois les bâtiments à l’est (n° 28, ensuite n° 12, lots 1 à 3)

1797 (20 ventôse 5), Strasbourg 9 (rép. 1), Not. Dinckel et Enregistrement de Strasbourg, acp 46-49 f° 65 du 30 vent. 5, n° 1326
la commune de Strasbourg
à Michel Müller une maison rue Elisabeth pour 11.300 livres
à Frédéric Pfeffinger, une autre partie de la maison pour 28.200 livres
à Jean Baptiste Pertois, une autre partie de la maison pour 21.100 livres
sous le cautionnement de Georges Riedling pour ledit Michel Müller 7533 livres
sous le cautionnement Jean Baptiste Stahl pour le Sr Pfeffinger
sous le cautionnement Gabriel Geofroi Dubois pour le St Pertois 14.060 livres
(die Gemeinde Straßburg zu Nutzen 1. Michel Müller Gérent de bâtiments militaires de Strasbourg unter bürgschaft des b. Joh. Georg Ritling becken, 2. b. Friedrich Pfeffinger handelsmann unter bürgschaft Joh. Baptista Stall Chef du Bureau de finances, 3. Johann Baptist Pertois handelsmann unter bürgschaft Gabriel Gottfried Dubois Müntzdirectoris)

L’artiste comédien Jean Baptiste Pertois épouse en 1792 Françoise Marie Joseph Dubois, fille du négociant Gabriel Geoffroi Dubois : contrat de mariage, célébration
1792 (22.2.), Strasbourg 6 (1), Not. Laquiante n° 39
Contrat de mariage – Est comparu le Sr Jean Baptiste Pertois artiste fils majeur du Sr Jean Baptiste Pertois de cette ville et de D° Marie Madeleine née Breslé dudit lieu
Demoiselle Françoise Marie Joseph Dubois fille mineure du Sr Gabriel Godfroid Dubois négociant et De Marie Joseph née Rava
acp 8 (16) f° 95-v du 23 – il n’y a pas stipulation d’apports de la part des futurs. Les père et mère du futur donnent à ce dernier 6000 livres, les père et mère de la future donnent à celle-ci 4000 livres
Les futurs époux se donnent au survivant l’usufruit des biens du prémouant sauf la légitime aux enfants, plus le futur époux fait son matutinal à la future de 3000 livres. Ce qu’ils apporteront et ce qui leur écherra à titre gratuit restera propre à chacun, le surplus entrera en communauté partageable par moitié
Est comparu le Sr Jean Baptiste Pertois artiste (…) a déclaré qu’il n’a ni revenu ni domicile personnel, qu’il réside chez son père dont le revenu n’excède pas 200 livres

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 3.)
Hodie 19 mensis martii anni 1792 (…) in facie Ecclesiæ conjuncti sunt joannes Baptista Pertois, filius majorennis joannis Baptistæ Pertois et Annæ Mariæ Breslé Conjugum parochianus noster Ex una, et Francisca Maria Josephina Dubois, filia minorennis Gabrielis Godefroy Dubois et annæ mariæ Rava parochiana nostra Ex alterâ partibus (signé) Pertois, Dubois (i 45)

Le maire loue à Pertois un jardin rue Sainte-Elisabeth (vers le Grünauel d’après les actes suivants)

1800 (25 frimaire 9)
Bail de 6 ans – le maire
C. Pertois
un jardin rue Elisabeth, moyennant un loyer annuel de 130 francs
Enregistrement, acp 76 f° 104 du 25 frim. 9

Inventaire avant séparation de biens entre Jean Baptiste Pertois et sa femme, dressé dans la maison du père de Pertois rue Sainte-Elisabeth
1804 (12 nivôse 12), Strasbourg 12 (4), Not. Wengler n° 663
Inventaire des biens appartenant au Cit. Jean Baptiste Pertois fils artiste demeurant a Paris ou il a son domicile ordinaire – à la requête de Françoise Marie Joseph Dubois sa femme sous l’assistance du Cit. Frédéric Sahler Juris-Consulte,suivant jugement du 8 frimaire dernier
dans la maison rue Elisabeth N° 27 appartenante au Cit. Pertois Pere
Meubles, dans la sale, Dans la chambre a alcove a côté, Dans la chambre des enfants, Dans la seconde chambre donnant sur la rue, Dans la troisième chambre donnant sur la rue, Dans la quatrième chambre donnant sur la rue, Dans le corridor, Dans la chambre de la servante, Dans la cuisine
Enregistrement, acp 90 f° 1 du 12 ni 12

Inventaire de séparation
1805 (11 frimaire 14), Strasbourg 2 (23), Not. Knobloch n° 2697
Inventaire des biens de Jean Baptiste Pertois fils artiste demeurant à Paris où il a son domicile ordinaire, suivant jugement du Tribunal civil rendu le 8 frimaire 12, inventaire de séparation d’avec Françoise Marie Joseph Dubois
en la maison rue Elisabeth marquée du n° 27 appartenante au Sr Pertois père
meubles, dans la salle, dans la chambre a alcove a côté, dans le cabinet de toilette, dans la chambre des enfants, dans la seconde chambre donnant sur la rue, dans la troisième chambre donnant sur la rue, dans la quatrième chambre, dans la cinquième chambre, dans le corridor, dans la chambre de la servante, dans la cuisine, total 1474 fr
Immeuble, Il existoit une maison en cette ville ci devant appartenante au Sr Pertois laquelle a été vendue a Paris suivant arrangement que le Sr Pertois a pris avec ses créanciers, pour mémoire
passif 197.845 fr, déficit 196.371 fr
Enregistrement, acp 98 F° 26 du 12 frimaire

La maison de Jean Baptiste Pertois, dans laquelle est établi un atelier de fonderie est vendue par adjudication judiciaire à Paris au négociant Jean Daniel Mannberguer

1805 (18 thermidor 13), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 26, n° 20 du 24 messidor
Le Jugement tenant l’audience des Criées du Tribunal de Première Instance du Département de la Seine a Paris en rendu le Jugement suivant
Sur enchere déposée au Greffe desd. criées par acte du 17 pluviose 13, le dépôt fait par M Philippe Jeanin avoué en ce tribunal du Sr Jean Baptiste Pertois fils, fondeur non sujet a patente demeurant à Paris cloitre Notre Dame division de la Cité, propriétaire d’une maison et dépendances a Strasbourg en cette qualité poursuivant la vente d’une part
Et Sr Jacques Cornet propriétaire demeurant à Paris rue vivienne division lepelletier d’autre part
à M Cavaignac au nom de Jean Daniel Mannberger négt. à Strasbourg rue du Bouclier
Désignation de ladite maison jardin attelier de fonderie et dépendances située a Strasbourg rue Elisabeth N° 28 département du Bas Rhin. Ladite maison et dépendances tiennent à la rue Ste Elisabeth d’autre aux murs de la ville vers le Rhin, d’un côté de la fausse porte d’un long à la propriété du Sr Prieur d’autre a une rue aboutissant aux remparts a la propriété du Sr Pertois père, Sur lequel terrain ont été élevés tant par le Sr Pertois que par le Sr Valette duquel il a acquis des bâtiments et atteliers et se trouvent des cours un jardin potager une orangerie une Melonière une Pépiniere et les bâtiments de la ci devant maison prétoriale de lad. ville de Strasbourg
Le tout suivant le plan annexé à l’enchere ou sont expliqués tous les détails de ladite maison – Il est observé aux n° 4 et 5 dudit plan le terrein désigné sous ce N° n’appartient pas au Sr Pertois mais a la ville & Commune de Strasbourg qu’il en est seulement locataire à raison de 13 francs par an mais que les bâtiments et constructions faites sur ledit terrain appartiennent au Sr Pertois fils comme les ayt. acquis du Sr Valette
Etablissement de la propriété, acquis de Jean Alexandre Reichard administrateur des finances et domaines de ladite ville de Strasbourg stipulant au nom de l’administration municipale par acte reçu M° Dinckel le 20 ventose 5, Laquelle ville de Strasbourg en étoit propriétaire comme bien national
6. le vendeur se réserve expressément la faculté de fouilles dans la grande et petite cour et dans les atteliers seulement pour extraire les matieres mu*uales dont led. terrein sont imbus par suite des opérations qui y ont lieu, a l’effet de quoi adjudicataire sera tenu de lui laisser la jouissance des fours et ateliers établis dans ladite propriété laquelle fouille ledit vendeur sera tenu de faire dans les 6 mois a compter du jour de l’adjudication, mise à prix 15.000 fr, remis au 23, personne ne s’est présenté – adjugé 21.050 francs

Jean Daniel Mannberguer qui souhaite appuyer une nouvelle construction sur un mur qui appartient à son voisin François Joseph Besson passe un accord avec lui

1807 (15.7.), Strasbourg 10 (20), Not. Zimmer n° 2252, 3244
François Joseph Besson négociant propriétaire de la maison et dépendances scise rue Elisabeth n° 29 en vertu d’un contrat de vente reçu M° Lacombe le 22 novembre 1806
Jean Daniel Mannberguer propriétaire des bâtiments et enclos scis en cette ville rue Elisabeth n° 28 en vertu d’un jugement d’adjudication rendu par le Tribunal Civil le 5 février 1806
Lesquels ont dit et déclaré que leurs propriétaires respectives indiquées ci dessus se trouvent séparées du côté de la rue Elisabeth par un mur appartenant seulement à M Besson l’un deux, ledit mur ayant à partir du corps de logis ou il commence jusqu’à la cloture en façade donnant sur ladite rue 21 mètres 439 mm de longueur sur 4 mètres 547 mm de hauteur du côté des Bâtiments et sur 4 mètres 872 mm de hauteur vers la rue y compris les fondemens
Que le Sr Mannberguer s’étant proposé de construire un bâtiment auquel ledit mur devoit servir d’appui il a demandé de le rendre mitoyen sur toute son étendue aux termes du l’article 661 du Code civil en remboursant audit Sr Besson la moitié de la valeur du mur et du sol sur lequel ledit mur est bati
(charges, clauses et conditions) 1. aussi longtemps que ledit mur ne servira d’appui qu’au bâtiment dud. Sr Mannberguer ledit Sr Besson ne sera tenu a aucuns frais d’entretien que ceux du crépissage dans sa cour
2. si dans le même cas où ledit mur n’aura servi d’appui qu’au bâtiment dudit Sr Mannberguer il dût soufrir ou s’écrouler par l’effet du bâtiment Mannberguer ou par tout autre accident M Mannberguer contacte l’engagement formel de le rétablir a ses frais et dans les mêmes dimensions comme il a été avant son écroulement
3. Il sera libre a M Besson comme a tout autre propriétaire de ladite maison d’appuyer aussi de son côté un Bâtiment contre ledit mur mais dès lors l’entetien dudit mur deviendra commun entre les deux parties
4. chaque copropriétaire peut faire exhausser le mur mitoyen en se conformant à la loi y relative – moyennant 320 francs
Enregistrement, acp 103 f° 42-v du 16.7.

Jean Daniel Mannberguer vend la maison au département du Bas Rhin pour servir d’école normale primaire

1834 (24.4.), Strasbourg 1 (69), Me Rencker n° 10.334
Jean Daniel Mannberguer, négociant à Offenbourg, Grand Duché de Baden & Louise Frédérique Bader
à l’Ecole Normale primaire du Département du Bas Rhin représentée par MM Jacques Frédéric Rauter, professeur à la Faculté de Droit Président de la Commission administrative de surveillance de ladite Ecole, et François Nebel, négociant, autorisée par Ordonnance du Roi du 4 avril courant
une maison à rez de chaussée située à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 28, un jardin bâtiments de milieu* & jardin bâtiment latéraux, bâtiment & gloriette appartenances & dépendances à Strasbourg, d’un côté la propriété de M. le Professeur Hepp, de l’autre la propriété de M. Lamey de laquelle le jardin vendu est séparé par une cloison mitoyenne, par devant la rue Ste Elisabeth, par derrière l’ancien fossé de la ville
la Commission de surveillance de l’Ecole normale a été autorisée à faire l’acquisition dont s’agit pour servir à l’établissement de l’Ecole Normale du Département du Bas Rhin en vertu d’une Ordonnance du Roi du 4 avril courant – Titres de propriété, acquis de Jean Baptiste Pertois fils de Paris, suivant jugement rendu à l’audience des criées du Département le 24 messidor 13 mais par suite de surenchère remis à l’enchère au Tribunal civil de première instance le 25 février 1806
Charges clauses et conditions, M. Mannberguer déclare qu’ayant vendu à M. le Prof. Hepp la maison n° 27 avec jardin, pavillon, cour & dépendances par Contrat reçu M° Zimmer le 29 mars 1827, M. Hepp a pris l’engagement de faire murer à ses frais la porte de communication actuellement existante entre les deux propriétés 27 & 28 aussitot que la maison n° 28 aura été vendue – (Jointe l’autorisation de vente de la maison Place St Pierre le Jeune et de l’achat de la maison rue Ste Elisabeth) – moyennant 57.000 francs
Enregistrement, acp 224 f° 142 du 28.4.

Le curateur de l’Université convient avec l’Hôpital civil de transférer une clinique universitaire dans le bâtiment de l’Ecole normale voisine dans le but d’agrandir l’hôpital

1891, Enregistrement, acp 847 (3 Q 30 562) f° 43 du 7.10. – Kurator der Universität vom 6. Februar 1891
1437. Vereinbarung zwischen der Landesverwaltung, vertreten durch den Kurator der Universität
und die Verwaltung des Bürgerspitales von Straßburg
wonach, zur Ermöglichung der besseren Unterbringung mehrern Universitäts Kliniken und im Interesse der Entwicklung des Spitales, das dem letzteren benachbarte Grundstück und Gebäude des Lehrerseminars klinischen Zwecken zu widmen und die letzten Anstalt zu verlegen ist.
genehmigt durch den K. Statthalter in Elsass Lothringen am 30. September 1891



6, rue d’Austerlitz


Rue d’Austerlitz n° 6 – IX 73 (Blondel), P 1515 puis section 16 parcelle 34 (cadastre)

Reconstruite avec un balcon en 1741 par le cordier Jean Jacques Kammerer


Façade – Rez-de-chaussée et balcon dont les ferronneries sont à distance des voisins (images Fabien Romary, 2022, Archi-wiki)

La maison du sellier Jacques Walter porte un auvent (30 pieds de long, saillie de 5 pieds ½) d’après le Livre des loyers communaux (1587). Le voisin André Cuntz qui s’en rend ensuite propriétaire la revend en 1597 au marchand de chevaux Georges Reitschuh en stipulant que l’acquéreur n’est pas propriétaire du pignon mais qu’il est autorisé à y poser des poutres et des corbeaux et qu’il doit tolérer le conduit débouchant dans sa fosse d’aisance. Ces clauses sont confirmées en 1653 par le cordier Jean Lautenschlager et son voisin. La propriété passe à son gendre Ulric Kammerer, aussi cordier. Jean Jacques Kammerer reconstruit à neuf sa maison en 1740. Il est autorisé en janvier 1741 à remettre un auvent de mêmes dimensions que l’ancien mais préfère quelques mois plus tard remplacer l’auvent par un balcon dont la ferronnerie devra être à un pied des voisins. Le boulanger Jean Jacques Reitter l’achète en 1763 mais la vente définitive n’est passée qu’en 1767 à cause d’un procès intenté au vendeur. Elle est ensuite propriété des confiseurs Jean Guillaume Schuler (1768) et Jean Frédéric Schmidt (1783).


Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt), troisième à partir de la maison d’angle à droite

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 253 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée, deux étages en maçonnerie et balcon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve en (l-m) : quatre arcades au rez-de-chaussée, deux étages à quatre fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour T représente en (1-2) la partie nord de l’arrière du bâtiment.
La maison porte d’abord le n° 22 (1784-1857) puis le n° 6.


Cour T – Plan des Ponts-et- Chaussées (1856, ADBR cote 2 SP 52) – Maison Chevalier N° 22, à deux étages en pierre de taille, solide (2 E PT S)

La maison appartient ensuite au fourbisseur Dominique Georges Ritzenthaler (1828-1844), au chapelier Pierre Victor Chevallier (1844-1861) puis au charcutier Jean Georges Franck. Son fils Georges Franck fait remplacer en 1897 l’ancienne devanture par une nouvelle. Le rez-de-chaussée est loué à un commerce d’alimentation. Jacqueline Kœgel (magasin Pingouin Stemm) fait transformer en 1969 la devanture en dégageant le cintre des arcades. La charpente menace de s’écrouler après un incendie qui endommage gravement le bâtiment, en novembre 1989. La Société Civile de Placements Immobiliers (S.C.P.I.) Logivalor 3 confie à l’architecte Benoît Peaucelle la restauration, terminée début 1992.


Nouvelle devanture en grisé (1897)

Elévation en 1969 (le cintre des arcades est masqué par l’enseigne)
Façade avant et après travaux, coupe (1991, architecte Benoit Peaucelle, dossiers de la Police du Bâtiment)

février 2023

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1596 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Walter, sellier, et (1566) Anne Illhock, d’abord (1551) femme de Conrad Seitz puis (1555) de Sebald Rosenzweig, (1585) Gertrude Rietel, veuve du meunier Michel Reinfleisch, puis Barbe Lacher – luthériens
1590* v André Cuntz, huilier, et (1574) Sara Wencker – luthériens
1597 v Georges Reitschuh, marchand de chevaux, et (1582) Lucie, veuve du sellier Gaspard Hartmann, puis (1593) Ursule Seckler, d’abord (1575) femme du menuisier Georges Fressel puis (1583) du coutelier André Zeiss – luthériens
1626 v Jean Lautenschlager, cordier, et (1613) Apollonie Roth – luthériens
1665* h Ulric Kammerer, cordier, et (v. 1639) Marie Lautenschlager – luthériens
1676* h Jean Ulric Kammerer, cordier, et (1667) Barbe Hack – luthériens
1711 h Jean Jacques Kammerer, cordier, et (1711) Susanne Rosset puis (1718) Anne Marguerite Saum – luthériens
1757 h Jean Michel Kammerer, tonnelier, et (1764) Catherine Dorothée Gerold – luthériens
1767 v Jean Jacques Reitter, boulanger puis farinier, et (1745) Frédérique Dorothée Gœbel – luthériens
1768 v Jean Guillaume Schuler, confiseur, et (1767) Marguerite Barbe Vogt – luthériens
1783 h Jean Frédéric Schmidt, confiseur, et (1783) Marguerite Barbe Vogt, veuve de Jean Guillaume Schuler – luthériens
1828 v Dominique Georges Ritzenthaler, fourbisseur, et (1814) Marguerite Elisabeth Schuler, remariée (1850) avec le cordonnier Mathias Sins, veuf d’Anne Hœrterer
1844 v Pierre Victor Chevallier, chapelier, et (1830) Marguerite Salomé Gangloff
1861 v Jean Georges Franck, charcutier, et (1857) Elisabeth Groth
1906* h Edouard Georges Franck et Auguste Frank
1926* h Georges Franck rentier
1931* h Elisabeth Georgette Louise Poidevin-Franck
1947* h Charles Bisch, maître boulanger à Ostwald

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 750 livres en 1714, 525 livres en 1717, 500 livres en 1718, 750 livres en 1755, 500 livres en 1767, 1 000 livres en 1780

(1765, Liste Blondel) IX 73, Jean Jacques Kammerer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Schuler, 4 toises, 2 pieds et 11 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1515, Ritzenthaler, Dominique Georges – maison, sol – 0,68 are

Locations

1621, Georges Kesselmeyer, sellier
1622, Jean Lautenschlager, cordier (futur propriétaire)
1630, Wolffgang Drexel, tailleur
1664, Jean Træher, marchand épicier
1722, Blaise Lantelme, sellier
1741, Frédéric Dieuloué Saupé, chirurgien
1762, Dominique Berbarat, cordeur et graissier, et Marie Jeanne Valat
1763, Jean Jacques Reitter, boulanger (futur propriétaire)
1880, Jacques Gangloff, boucher

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450)
Le sellier Jacques Walter règle 6 sols 8 deniers pour sa maison sise grande rue des Bestiaux, à savoir un auvent (30 pieds de long, saillie de 5 pieds ½), deux étaux (12 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds) et un autre étal (5 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds ½).

Viehegaßen, in der großen Vÿhegaßen genandt, die Eine seÿtten nach dem Metzger Thor Zu Hienauff.
Jacob Walther der Sattler hatt an seinem Hauß ein Wettertach xxx schu lang, v= schu herauß, Mehr vnden vor der Werckhstatt Zwen Laëden xii+ schu lang, iij schu herauß, Aber ein Laden v+ schu lang, ii+ schu herauß, Bessert für das Nießen, vj ß viij d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1740, Préposés au bâtiment (VII 1399)
Les préposés autorisent en octobre 1740 le cordier Jean Jacques Kammerer à poser et façonner rue des Bouchers le bois de la maison qu’il fait reconstruire à neuf. Ils l’autorisent en janvier 1741 à remettre un auvent de mêmes dimensions que l’ancien (30 pieds ½ de long, saillie de 4 pieds) et une marche devant sa maison puis en août 1741 à remplacer l’auvent par un balcon à condition qu’il soit suffisamment haut et que la rambarde soit à un pied des voisins.

(f° 71) Dienstags db 11. Ejusdem [Octobris 1740] – Joh: Jacob Kammerer
Johann Jacob Kammerer der seÿler Bittet umb erlaubnus das Holtz Zu einem Neu Bauenden Häuslein in der Viehegaß, auf das Allmendt in dem Metzgergießen Zu legen und allda Zimmern Zulaßen. Erkandt, gegen 3 fl. Zinß Willfahrt. dt. den 5. Aug. 1741.

(f° 90) Eodem die 7. Januarÿ 1741. wurden augenschein eingenommen – Johann Jacob Kammerer
Ferner an H. Johann Jacob Kammerers des Seÿlers Hauß in der Viehegaß, welches er abbrechen, und Neu auffbauwen Laßet, Mghh. Unterthänige Bitten jhme Zuerlauben Anstatt des daran befindlichen 30 ½ schuhe Lang, und 4. schuhe breitten Wetterdachs, wieder ein Anders an das Neue Hauß machen Zulaßen, Auch eine steinere staffel Vor die thür, ein schuhe weit Vor das Hauß Herauß Zulegen.
Erkant in Beeden Stucken Willfahrt, solle aber von der Staffel 1 lb Zinß für den augenschein, oder für alles für ein und alle mahl 3. lb d Zahlen. dt. Eodem 3. lb.

(f° 140-v) Sambstags den 5. Ejusdem [Augusti 1741] folgende augenschein eingenommen worden – Johann Jacob Kammerer
An Johann Jacob Kammerers des Seÿlers neuerbautem Hauß in der Viehegaß, welcher um erlaubnus gebetten, anestatt das Vorhin daran Gehabten 30 ½ schuhe Lang und 4 sch. breites Wetterdachs, einen Balcon oder gang Von gleicher größe Zumachen.
Erkannt Allein auf 3. schuhe in der Breite Willfahrt, mit dem Beding, daß Zu beeden seithen der Nachbaren Heußern er mit dem gerembs einen schuh Zurückbleibe, und das gerembs in Ziemlicher höhe machen solle, damit Man nicht darüber steigen Könne.

Description de la maison

  • 1713 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux boutiques et une cave sous solives, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins
  • 1717 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux boutiques et une cave sous solives, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 1 050 florins
  • 1755 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois boutiques, deux poêles, deux chambres et deux cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins
  • 1873 (police d’assurance) (maison à) rez-de-chaussée, deux étages, mansardes, grenier, construite en pierres, briques et pan de bois, couverte de tuiles

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Dauphine (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 6 / 22
Schmitt
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 461 case 3

Ritzenthaler, Dominique Georges
Chevalier Pierre Victor (subst. pr. 1847) rue des hallebardes 52

P 1515, maison, sol, rue d’Austerlitz 22
Contenance : 0,68
Revenu total : 144,35 (144 et 0,35)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 881 case 1

Chevalier Pierre Victor, Rue des grandes arcades 91
1863 Franck, Jean Georges, Charcutier
1892/93 Franck Johann Georg, Wurstler die Kinder

P 1515, maison, sol, cour, Rue d’Austerlitz 6
Contenance : 0,68
Revenu total : 144,35 (144 et 0,35)
Folio de provenance : (461)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre allemand, registre 29 p. 186 case 4

Parcelle, section 16, n° 34 – autrefois P 1515
Canton : Metzgerstraße Hs. N° 6
Désignation : Hf, Whs, u. NG e T (Skizze 21)
Contenance : 0,72
Revenu : 2500 – 4100 – 4900
Remarques : 1906 Umbau

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1947), compte 393
Frank Georg und August
1906 Frank Eduard u. August
1926 Frank Georges rentier
1931 Poidevin-Frank Elisabeth Georgette Louise
1947 Letz Charles coiffeur / Letz Charles cheminot épouse divorcée née Poidevin
(2624)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1947), compte 6300
Bisch Charles maître boulanger à Ostwald et son épouse
(851)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 313 Rue Dauphine

22
Pr. Schmidt, Jean Frédéric, Confiseur – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Metzgerstraße (Seite 105)

(Haus Nr.) 6
Konsumgeschäft, Filiale v. Pasquay & Lindner. 02
Louis, Rentnerin. 1
Paulus, Büglerin. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 644 W 29)

Rue d’Austerlitz n° 6 (dossier I, 1883-1991)

Le locataire principal Jacques Gangloff fait constater en 1883 que des poutres entre le sous-sol et le rez-de-chaussée sont pourries. Georges Franck fait remplacer en 1897 l’ancienne devanture par une nouvelle. Le commerce d’alimentation Sadal occupe le rez-de-chaussée (1943-1969). Jacqueline Kœgel (magasin Pingouin Stemm, de 1969 à 1982) fait transformer la devanture en 1969. La charpente menace de s’écrouler après un incendie qui endommage gravement le bâtiment, en novembre 1989

Commerces – Magasin d’alimentation Pasquay et Linder (1897) puis Sadal (1943, jusqu’en 1959), vêtements Pingouin Stemm (1969-1982), Horlogerie le Comptoir d’Austerlitz (1982)

Sommaire
  • 1883 – Plainte de J. Gangloff locataire principal de la maison qui appartient à la veuve Franck. La visite montre que certaines poutres entre le sous-sol et le rez-de-chaussée sont pourries mais qu’il n’y a pas de danger immédiat puisque des poutres en bon état supportent le plancher. Le pourrissement semble être dû à un tuyau d’eaux usées qui fuit.
  • 1884 – Le maire notifie Catherine Franck (demeurant 20, place Broglie) de faire ravaler la façade du 6, rue d’Austerlitz – La maison a été repeinte à l’huile, novembre 1884.
  • 1887 – E. G. Franck (demeurant sur place) demande l’autorisation de faire deux embranchements aux canalisations municipales – Autorisation délivrée selon l’arrêté du 22 janvier 1863 relatifs aux tuyaux de gaz et d’eau – Dessin sur calque
  • 1893 (mai) – Le maire notifie Georges Franck (demeurant 20, place Broglie) de faire ravaler la façade du 6, rue d’Austerlitz – Rappel en octobre – Le maire accorde un délai jusqu’au printemps suivant – Dossier classé, avril 1894
  • 1895 – Un feu de cheminée s’est déclaré le 27 juin 1897. La cheminée est en bon état, l’incendie est dû à la suie qui s’est enflammée.
  • 1897 – Georges Franck (demeurant 20, place Broglie) demande l’autorisation de remplacer l’ancienne devanture par une nouvelle. Le maire transmet la demande au commissaire de police qui donne son autorisation – Dessin – Travaux terminés, décembre 1897.
  • 1897 (décembre) – La société Pasquay et Linder (magasin d’alimentation, Saint-Jean-sur Sarre, gérant Fritz Pasquay, entrepôt à Strasbourg 2, Ponts-Couverts) demande l’autorisation de poser deux enseignes sur le balcon – Le maire transmet la demande au commissaire de police.
    1898 (janvier) – Le maire constate que deux enseignes sur balcon ont été posées sans autorisation. Il demande au commissaire de police si l’autorisation a été accordée. L’inspecteur d’arrondissement répond que non mais demande un rapport. Le maire fait état des droits réglés – Dossier classé, juillet 1898.
  • 1901 – Louise Henlé qui va transférer son magasin (commerce de plumes D. Wiedenpesch, successeur d’Adèle Liehr) du 3, rue du Fossé des Tailleurs, troisième étage) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne n’est pas posée parce que le transfert n’a pas lieu
  • 1902 – Le maire notifie Charles Müller (2, rue du Dôme) de faire ravaler la façade du 6, rue d’Austerlitz – Il répond qu’il est propriétaire du n° 16 – Nouvel envoi à Franck – Travaux terminés, novembre 1902
  • 1907 – La Police du Bâtiment constate que Nicolas Augustin a posé sans autorisation une enseigne plate en bois (saillie de 40 centimètres) – Demande – Autorisation
  • 1907 (mai) – Le maire notifie Georges Franck (demeurant 20, place Broglie) de faire ravaler la façade du 6, rue d’Austerlitz – Travaux terminés, octobre 1907
  • 1911 – Rapport suite à un incendie qui s’est déclaré dans une pièce – Il n’y a pas de dégâts.
  • 1930 – Le boucher Knoderer (4, rue d’Austerlitz) informe la Police du Bâtiment que des pierres tombent du n° 6 – La Police du Bâtiment constate que la plainte est exagérée, quoique quelques pierres se sont détachées devant la panne faîtière. Elle écrit au propriétaire (veuve Franck, 5, place Broglie) pour qu’elle fasse réparer le pignon. – Travaux terminés, janvier 1931
  • 1933 – Le maire notifie la veuve Franck (demeurant 20, place Broglie) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, mai 1934
  • 1943 – Une locataire se plaint de l’humidité. La visite des lieux ne constate rien d’anormal dans le logement mais constate qu’Albert Keller qui exploite le commerce d’alimentation Sadal élève des lapins près du magasin. Les clapiers sont bien tenus. Il n’y a plus de lapins, avril 1943.
  • 1963 – Frédéric Ungerer, propriétaire du 8, rue d’Austerlitz (demeurant 24, rue du Moulin-Kœssler au Neudorf) se plaint du tas d’ordures qui se trouve à l’arrière du n° 6 – La plainte est traitée avec d’autres pour la même raison dans le même îlot sinistré
  • 1963 (mai) – Le maire notifie Alphonse Grussi (rue de la Gare à Ingwiller) de faire ravaler la façade
    1963 (août) – La veuve Alphonse Grussi est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, octobre 1963
  • 1969 – Mme J. Kœgel demande l’autorisation de poser deux enseignes (libellés Pingouin, Stemm) – Dessin (les enseignes se trouvent dans la partie supérieure des arcades) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire délivre l’autorisation – Les enseignes sont posées
    1969 (avril) – Jacqueline Kœgel (demeurant 7, rue Albert Calmette à Schiltigheim) demande l’autorisation de transformer la façade (propriétaire, Louise Grussi, place de la Mairie à Molsheim). Parcelle 44 de la section 16, frappée d’alignement. Plan cadastral de situation qui représente l’alignement de la route nationale – Dessin d’une arcade – Elévation, enseigne Sadal – L’entreprise Bourriot (installation de magasins, 83, route nationale à Denney près de Belfort) expose les travaux – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées donne son accord – Le maire délivre le permis de construire le 22 septembre 1969
    La façade du rez-de-chaussée a été décapée par sablage, les cadres métalliques des devantures sont posés, le magasin est ouvert au public, septembre 1969.
  • 1975 – Paul Haberstroh (17, rue du Marché à Obernai) demande l’autorisation de peindre la façade (blanc cassé), la corniche et le fer forgé du balcon (gris foncé) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à la condition que les pierres soient décapées, les menuiseries peintes en blanc et la corniche de la même couleur que la façade – Travaux terminés, octobre 1975
  • 1979 – Le maire notifie le magasin Pingouin-Stemm de faire ravaler la façade. Le magasin qui est seulement locataire principal renvoie l’affaire au propriétaire, Mme Grussi (1, rue Jenner à Molsheim)
    1979 (août) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable. Le propriétaire est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Le ravalement est terminé, avril 1980.
  • 1982 – Jacqueline Kœgel (magasin Pingouin-Stemm) informe la Police du Bâtiment qu’elle cesse son activité – L’enseigne est déposée, novembre 1982
  • 1982 – Le Comptoir d’Austerlitz demande l’autorisation de poser des enseignes lumineuses en caisson. Le projet est modifié pour que les enseignes ne dépassent pas de la façade – Dessin (enseignes Horlogerie – Comptoir d’Austerlitz – Cadeaux), photographies de l’enseigne Pingouin Stem) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à condition de réduire la taille des lettres – Le maire autorise le Comptoir d’Austerlitz à poser trois enseignes lumineuses plates le 16 novembre 1982 – Les enseignes sont posées, janvier 1983
  • 1989 – Rapport de la Commission de sécurité (magasin Comptoir d’Austerlitz, directeur Bismuth) suite à un sinistre aux étages. Prescriptions en cinq points.
    1989 (novembre) – Rapport du 28 novembre 1989. L’incendie a gravement endommagé le bâtiment, la charpente menace de s’écrouler. Le seul logement, dans les mansardes, est inhabitable. Le deuxième étage est vide, le premier sert d’annexe au commerce du rez-de-chaussée qui n’est plus exploitable.
    Le maire prend le 29 novembre un arrêté qui interdit la circulation des véhicules dans la rue
    Le maire notifie le propriétaire, Louise Grussi née Hanss, de faire faire sans délai les travaux pour éviter que la charpente endommagée par l’incendie ne s’écroule. – Les travaux d’urgence (échafaudage, filet protecteur) sont terminés, la rue est rouverte à la circulation le 2 décembre 1989. – Pas de changement, juillet 1990. – Une nouvelle protection recouvre la précédente, novembre 1990 – Pas de changement, mai 1991
    1991 (novembre) – La toiture est réparée
  • 1990 – Gilles Collet, notaire à La Petite Pierre, sollicite une notice d’urbanisme

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 892 W 366)

Rue d’Austerlitz n° 6 (dossier II, 1990-1996)

La Société Civile de Placements Immobiliers (S.C.P.I.) Logivalor 3 s’engage en décembre 1990 à faire restaurer les bâtiments. Elle adhère en octobre 1990 à l’Association Foncière Urbaine Libre (A.F.U.L.) Saint-Médard-Saint-Etienne, constiuée en 1987. Elle confie les travaux à l’architecte Benoît Peaucelle (les menuiseries des fenêtres seront refaites suivant la modénature du XVIII° siècle, la dalle du balcon sera conservée pour ne pas porter atteinte à la stabilité du bâtiment). Le maire délivre le permis de construire en mai 1991, les travaux intérieurs sont presque terminés, les logements en partie occupés en avril 1992.

Sommaire
  • 1990 (10 octobre) – L’assemblée générale de la copropriété 6 rue d’Austerlitz nomme un syndic et adhère à l’Association Foncière Urbaine Libre (A.F.U.L.) Saint-Médard-Saint-Etienne
    1990 (4 décembre) – L’A.F.U.L. Saint-Médard-Saint-Etienne approuve la candidature de l’Immobilière Schrœder, représentée par son gérant Freddy Schroeder.
  • 1990 (décembre) – Les conseillers juridiques et fiscaux Arcil, Marsaudon et Fischer (23. avenue Bosquet à Paris VII) informent la préfecture que la S.C.P.I. Logivalor 3 adhère à l’Association Foncière Urbaine Libre (A.F.U.L.) Saint-Médard-Saint-Etienne
    1990 (décembre) La Société Civile de Placements Immobiliers (S.C.P.I.) Logivalor 3 s’engage à faire restaurer les bâtiments sis 6, rue d’Austerlitz à Strasbourg
  • Constitution de l’Association Foncière Urbaine Libre (A.F.U.L.) Saint-Médard-Saint-Etienne par acte passé le 9 novembre 1987 devant Sylviane Haguenauer-Plantenin, notaire à Saint-Germain-en-Laye. Immeubles détenus par l’association, 5, rue Saint-Etienne, 12, place Saint-Etienne, 4, rue de Zurich, 5-6, place Saint-Etienne
  • Procès verbal de l’assemblée générale ordinaire du 29 octobre 1990. La S.C.P.I. Logivalor 3 adhère à l’Association Foncière Urbaine Libre (A.F.U.L.)
  • 1991 – Benoît Peaucelle déclare au nom de la société d’architectes Levy, Peaucelle et associés (17, avenue Victor-Hugo à Paris XVI) que les travaux dureront six mois. Propriétaire, A.F.U.L. Saint-Médard-Saint-Etienne (8, place des Halles à Strasbourg)
  • 1991 (février) – L’architecte Benoît Peaucelle présente un tableau des travaux dans les différentes pièces. Les menuiseries des fenêtres seront refaites suivant la modénature du XVIII° siècle. La dalle du balcon sera conservée pour ne pas porter atteinte à la stabilité générale
  • 1991 (mars) – Logivalor 3 S.C.P.I. du Crédit Chimique, domiciliée 20, rue Treilhard à Paris VIII, représentée par Pierre Faivre, dépose une demande de permis de construire
    Plan de situation, sous-sol, rez-de-chaussée, 1° étage, 2° étage, 3° étage, combles, coupe, façade (ancien et nouvel état), porte intérieure, fenêtre, lucarne
    1991 (avril) – La société Logivalor 3 expose que les travaux sont financés par ses propres fonds, sans recours au crédit. Le commerce du rez-de-chaussée appartient à l’Immobilière Schrœder.
  • 1991 (avril) – Note du service des incendies
    1991 (avril) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour les travaux
    1991 (mai) – Le maire prend un arrête portant permis de construire
    Suivi des travaux. L’échafaudage est enlevé, février 1992. Les travaux intérieurs sont presque terminés, les logements en partie occupés, avril 1992.
    1992 (mars) – Déclaration d’achèvement des travaux
    1992 (décembre) – Le système de désenfumage n’est pas conforme au code de la construction. L’accès au sous-sol et celui au local des poubelles doivent être munis de ferme-portes. L’architecte rapporte que la société Logivalor 3 a ordonné de poser les ferme-portes et justifie le système de désenfumage par la disposition des lieux et par le précédent au 12, place Saint-Etienne.
  • 1994 – La bijouterie Austerlitz demande l’autorisation de faire poser une enseigne par la société Litewka (33, rue Saglio) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire autorise la bijouterie Austerlitz à poser trois enseignes lumineuses à libellé en lettres détachées
  • 1996 – Le maire autorise Djamila Bismuth (Comptoir d’Austerlitz) à vendre par liquidation avant transformation
    1996 – La société Rowastores (rue du Commerce à Vendenheim) demande au nom du Comptoir d’Austerlitz l’autorisation de poser trois stores en corbeille – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable, avril 1996 – Le maire autorise de poser les saillies mobiles

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux au nom du sellier Jacques Walter. Originaire de Biberach, il épouse en 1566 Anne Illhock, fille de Jean Illhock, successivement veuve de Conrad Seitz (mariage en 1551) et de Sebald Rosenzweig (mariage en 1555)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 11-v, n° 42)
1551. vff den 25. Novembris sind Ehelich Ingesegnet worden Cunrath Seitz vnd Anna Hanns Ilhecks dochter (i 13)

Mariage, cathédrale (luth. f° 26)
1555. 14. Aprilis. Sebold Rosenzweig von Nürnberg vnd Anna Illhäckin Conradt seitz. s. witfraw. Eingesegnet den 22. Aprilis (i 29)

Originaire de Nuremberg, le pelletier Sebold Rosenzweig devient bourgeois par sa femme
1555, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 107
Seboldt Roßenzwÿg von nürnbergk hatt d. burgkrecht empfang. von annen weÿlandt hanßen Ilhocks Docht. seiner ehefrawen vnnd dient Zu den Kirßnern Zinstag den vij.t Maÿ a° & Lv.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 110-v, n° 7)
1566. Jacob Walter von Biberach, Anna Elheckin Sebaldi rosenzweigs Kirschner verlaß. Wittwe (i 123)

Le sellier Jacques Walter de Biberach devient bourgeois par sa femme
1566, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 267
Jacob Walther von Biberach d. sattler, hatt das burgkrecht Empfang. Von Anna weÿland Sebolds Rosenzweig des Kirßners sellig. wittwe seiner Ehfrawen vnd dient Zu den gerbwern actum donnerstag den 14.t. Februarj A° & 66

Le sellier Jacques Walter qui habite rue du Bétail se (re)marie avec Gertrude Rietel, veuve du meunier de Gambsheim Michel Reinfleisch
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 152, n° 17)
1585. den 22. tag Novemb. sind Ehelich eingesegnet worden Jacob Walther der Sattler in der Viehegaß vnd Gertrud Rietelin, weiland Michael Reinfleisch selig. des Müllers Zu Gamßheim hinderlaßene widwe (i 168)

Jacques Walter et sa femme Barbe Lacher engage sa maison au profit de son voisin l’huilier André Cuntz et de sa femme Sara Wencker en leur promettant un droit de préemption (l’acte est cité parmi les titres lors des inventaires ultérieurs)
1588 (vts [xij. tag Februarÿ]), Chancellerie, vol. 254 (Registranda Meyger) f° 34-v
(P. fol. 47) Erschienen Jacob Walther, der Sattler, burger Zu Straßburg, Vnd Barbell Lacherin sein eheliche haußfrauw, haben sich vnv. für sich & verschriben,
Geg. dem Ersamen Andres Cuntz, dem Ohlman, burgern Zu St. vnd Fr. Sara Wenckerin sein Ehelich. haußwürthin, so Zugegen. Inen Zu Zinsen 25 guldin gelts ablösig mit 500 gultin St. werung
von, vff vnd abe huß vnd hoffstatt, mit Ihren gebewen & geleg. In d. Statt St. beÿ dem Metzig. thor, Im Vyhe gaß. einsit nebent Andres Cuntzen obgedacht, Andersit nebent Jörg Heüßler dem Wÿßbecken, Hinden vff denselben Jörg Heußler stoßend, Dauon gond 3 schilling Vier Pfenning Reüth lehen Zins, Jr Hans Caspars Von Oberkirch selig. erben, Item Vier guldin gelts ablösig mit C guldin St. wrg. dem Platerhauß, Vnd dan sindt sie noch hafft vnd vnderpfanst für ein Schuld 50 drütthalben gulden St. Werung, Samuel Schlosser dem Grempen, burgern Zu St. so vff Johanns Bapt. des nechst abgeloffenen 87 Jars sollen* bezalt sein word. Wie man sagt, Zubezal. Alle Jar vff Mathie Apli. vnd vff deselben tag Ann. 89. den Ersten zins (…)
Erschienen Jacob Walther Vnd Barbell Lacherin & sein eheliche haußfrauw, haben vnv. für sich & vmb sondere güther wollen*, obermelten Ehegchd. Andres Cuntz vnd Saren v beden Erben verhosset* vnd zugesagt den Voorkhauff vff verschribene Behsg. wann dieselbig Jenner In khfftg. vber kurtz od. lang verkaufft, Als dan sie den Voorkauff daruff haben sollen Nach Voorkaufs Recht haben sollen

La maison revient effectivement au créancier. L’huilier André Cuntz épouse en 1574 Sara fille de Jacques Wencker

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 102-v n° 8)
1574. Eodem die [Den 12. Junÿ] Vmb 9 Vhren sind ehelich eingesegnet worden Andreß Cuntz der Ollman vnd Sara Webckerin weÿland Jacob Wenckers selig. nachgelaßene tochter von straßb. (i 118)

Le tuteur de Sara Wencker, veuve d’André Cuntz, vend la maison au revendeur Georges Reitschuh. Les clauses stipulent que le pignon est propriété de la venderesse mais que l’acquéreur est autorisé à y poser des poutres et des corbeaux sur une demi-pierre de largeur. L’acquéreur doit tolérer le conduit débouchant dans sa fosse d’aisance qui sera vidangée à frais communs. En marge, quittance accordée en 1630 au cordlier Jean Lautenschlager.

1597 (16. Martÿ), Chancellerie, vol. 310-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 29-v
Kauff Geörg Reitschuher des grempen vber ein hauß Iin Vihegaß
Erschienen Christoff Benjamin Stipitius als vogt Saræ Wenckerin w. Andres Cuntz. deß ohlmans selig hinderlaßener wittwe, So dann Philips Schmids als vogt Andreß. Jacob. Geörg vnd Heinrich. all vier gebrüdere vnd obg.nten ehrgemechd ehelich. Kinder (haben verkaufft)
Geörg Geörg Reitschuher dem grempen vnd burg. alhie vnd Ursula Secklerin seiner ehelich. haußfrawen
ein behausung sampt Irer hoffstatt auch derselben gebewen begriffen. recht. vnd gerechtigkeiten geleg. In vihegaß geg. der herberg Zum Ochsen hinüb. einseit neben den v.keuffern and.seit vnd hinden vff Martin Seitz. den becken stoßend dauon gehnd 3 ß v 4 d reittleh. Zinß dem Edlen Besten Wolff Thoman von Oberkirch Jherlich vf Martini fallend, Mehr 2 lb 2 ß gelts vnd 200 fl. St. W. losig dem Blaterhauß alhie Jherlich vf Georgÿ sonst ledig v aig. Vnd daruf alles Recht vbergeben Vnd bekant das diser Kauff vber abzug obgesagten beschwerden Zugang vnd beschehen für vnd vmb 600 gulden
vnd bewilligt Nemlich vnd Zum ersten weil d. gebel (zwahr) vf Ir d v.keuffere vnd Jetzig. Keuffer behausung allein der verkäuffere aigenthumblich gehörig, so solle doch den keuffern vergnugt sein wann sie Trähm Inziehen od. kopffer Inlegen wollen, das sie in dieselb. eines halben steines dick brechen vnd legen mögen, Zum andern weil ein trechter vß Ir d. v.keuffer behaußung In Ir d. Keuffer behausung vnd demselben heimlich gemach gehet, so sollen sie die keüffer deßelbig zu dulden sollen schuldig sein, doch dergestalt wen sie die notturfft erstand. soll daßelbig durch Ir d. keüffere behausung In gemeinem costen vßgeführt werden.
Confessat (…)
[in margine :] Erschienen hanß Lautenschlager des Seÿler Burger Zu Straßburg alß ietziger besitzer dieser hierinn gemelt. Behausung an Einem, So dann Jacob Kuntz der Ohlman auch Burg. alhie am Andern theil Zeigten an, demnach er Lautenschlager, dise hierunden gemelte an hienebens stehendem Kauffschilling restirende 400 fl. Straßburger wehrung Ihme Cuntzen alß der sie von seinem vattern Andres Cuntz. seel. Ererbt den 2. 8.bris Anno 1622. an damals hohen den Rtler. nach Zu fl. gerechneten geld abgelegt (…) Actum den 3. Januarÿ Anno 1630.

Originaire de Binswangen en Bavière, Georges Reitschuh épouse en 1582 Lucie, veuve du sellier Gaspard Hartmann
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 138-v, n° 12) 1582. Den 23. Julÿ seindt Ehelich eingesegnet worden Georg Reidschuer von Bindwang. ein taglöner vnndt Lucia, Weilandt Caspar Harttmans deß sattlers selig. hinderlaßene widwe von Straßburg (i 155)

Il achète le droit de bourgeoisie quinze jours plus tard.
1582, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 389
Jorg Reüttscheütter von Brentzwangenn beÿ augspurg der dagner Hatt das burgrecht Kaufft Vnnd will Zuor bluomen dienen Acttum den 9. augusti 1582.

Le sellier Gaspard Hartmann, originaire de Francfort, fait baptiser une fille en 1567.
Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 149 n° 58)
1567. den 21. Septembris ist getauffet worden Maria deßen vatter ist Caspar Hartmanns von Franckfurt ein sattler vnd ist gevatter gewesen Simon Keller die gottle Maria Gabriel von Köllen deß lederbereiters haußfrau die 2 Rachel Leonhard deß leüffers Zun Reüwern haußfraw (i263)

Georges Reitschuh épouse en 1593 Ursule, fille de Jean Seckler, successivement veuve de Georges Fressel (originaire de Turgovie, mariage en 1575) et du coutelier André Zeiss (mariage en 1583)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 111-v, n° 20)
1575. den 5. Septembris seindt ehelich eingesegnet worden Georg Freßel von Thorgaw vnnd Ursula Secklerin, Hanß Secklers sellig hinderlaßene tochter von Straßburgk i 129)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 390 n° 14)
1583. Invocavit. Andres Zeiss der Messerschmidt vnnd Ursula Gerg Fussels des schreiners nachgelaßene wittwe. Eingesegnet Zinstag den 22. Februarÿ (i 163

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 24 n° 19)
1593. den 12. Junÿ (…) Mit diesen sind Ehelich eingesegnet word. Jörg Reitschuher d. Roßkam Burg. alhie vnnd Ursula Secklerin Andres Zeusen gewesenen Meßerschmidts selig. hind.laßene Widwe (i 29)

Le passementier Jean Georges Fressel, le fils d’Ursule Seckler cité dans les actes ultérieurs, épouse en 1609 Anne, fille du cordier Michel Dürr
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 216 n° 34)
1609. Domin. Iubilate 7. Maÿ. Hans Jorg Fressel d. paßmentmacher Jerg Fressel des schreiners hind.lassener Sohn, Anna Michel Dürren des seilers tochter, Eingesegnet Mont. d. 15. Maÿ.

Le marchand de chevaux Georges Reitschuh qui travaille depuis trente ans au haras (Kuppelhoff) sollicite un emploi municipal de marchand de chevaux à Francfort. Il est nommé et prête serment.
1612, Conseillers et XXI (1 R 91-92)
Georg Reitsche Roß underkauffer. 88. [soll nach Franckfurt ziehen]
Georg Reitsche so nun viel Jar beim Roßhandel herkommen u. 30 Jar im Kuppelhoff gewessen bitt Ime Zum Roßvnderkeuffer anzunehm. *ndt ange*dt d. mhr* ein gerechtigkeit haben d. Zu Franckfurt der hieig. vnd. keuffer *er geduldet word. welches nit Zuuersch*tz. den solt es ein Mans verpleiben, werde mans hernach nit mehr Zulaß. Woll. wie in andern sachen auch beschehen. Obern Stall Hn refer* d. sie am Montag dis geschefft herein bring. wollen vnd hetten sie auch auf dem Georg* gedacht, der nit Zuuerbessern vernemen* man soll Ime den dienst vertrewen.
Erk. Man soll Ine Zum vnd.keuffer anehmen und nacher Franckfurth heissen Ziehen. iurauit

Le revendeur et marchand de chevaux Georges Reitschuh et Ursule Seckler vendent la maison à l’arquebusier Georges Krauss. La vente est annulée un mois et demi plus tard

1613 (22. Januarÿ), Chancellerie, vol. 400 (Imbreviaturæ Contractuum 1612. 1613) f° 48-v
Khauffverschreÿbung Georg Krausen Buchsenschmidts vber sein Behaußung in der Statt Straßburg In Viehgassen
Erschienen Herr Georg Reyttschuh der Gremp vnd Burg. alhie vnd Ursula Secklerin bede ehegemecht
haben in gegenwerttigkheÿt Georg Krausen Buchsenschmidts auch Burg.s alhie verkaufft
Hauß vnd hoffestatt mit allen derselben begriffen weÿthen Rechten vnd Zugehörden gelegen In diser Statt Straßburg Jenseÿt der Schindprucken In vieh Gassen einseÿt neben weÿland Andres Cuntzen des Ohlmans seligen Erben, anderseÿt vnd hinden auff Georg dem weÿßbecken stoßend gelegen, davon gehnd Jarlichs treÿ schilling vier Pfenning Reÿttlehen Zinß dem Edlen vhesten wolff Thoman von Oberkirch auff Martin gefallende, Item Zweÿ pfund Zwen schilling gelts auff Georgÿ dem Blaterhauß alhie In hauptgut mit 115 pfund abzulösen vnd dann 20 gulden Straßburger wehrung weÿland obgemelten Andres Enntzen des Ohlmans seligen erben Jarlichs auff Ostern gefallend vnd In hauptgut Zu acht mahlen mit vnderpfands gulden geruerter wehrung widerlosig, sonst allerdings Zinß freÿ, ledig vnd eÿgen, Vnd were der verkhauff vnd Kauff Zugegen vnd beschehen für vnd vmb 600 gulden mehrgedachter werung
[in margine :] Erschienen Georg Reütschuh der Roß Vnderkeüffer mit beÿstand H Philipp Leüprandts des weißenschaffners vnd hatt in gegenwertigkheit Georg Kraußen des Buchsenschmidts bekhandt, d. hierin gemelter kauff gentzlich Zurück vnd cassirt werd. solle (…) Actum den 6. Martÿ 1613.

Ursule Seckler veuve de Georges Reitschuh, assistée de son tuteur Jacques Grisell et de son fils Georges Fressel, hypothèque la maison au profit d’André Dieffenbecher

1619 (xx. Maÿ), Chancellerie, vol. 436 (Registranda Meyger) f° 287-v
(Inchoat. in Prot. fol. 180.) Erschienen Ursula Secklerin, wÿland Jörg Reitschuch des Vnderkhoüffers Alhier selig witwe, mit beÿstandt & Jacob Greÿsell burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen vogts, vnd hannß Jörg Fressell passamentmachers Ihres Sohns, Auch Anthoni Spach schneÿders Ihres vettern
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit h. Andres Dieffenbechers burgers Zu Straßburg offentlich Verÿeh. – schuldig seÿe 50 pfund pfenning Straßburger
Zum recht. vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß, Vnd hoffestatt mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Jenseit d. schind bruck. Inn d. Vÿhe gaß. geg. dem Ochsen vber, einseit neben Andreß Cuntz des ohlmanns erb. And. seit vnd hind. vff Jörg Zimmer dem Weißbeck. stoßend, dauon gend. Jahrs iij ß iiij d Reuthlehen zinß J. Wolff Thoman von Oberkirch, Item ij. lb ij ß d gelts loßig mit Lij. lb x ß vff Georgÿ Ins platt. hauß, So dann seind sie verhafftet vmb ij C lb d ermelts Andreß Cuntz. selig. erb. sunst eÿg.
[in margine :] Erschienen h. Andreß Tieffenbecher hatt in gegensein hannß Georg Fresells deß paßmentmachers ihr der Schuldbekennerin see: sohns (…) den 25. Aprilis 1626.

Autre hypothèque au profit du sellier Georges Kesselmeyer

1621 (ut spâ [xx. Novembris]), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 638-v
(Inchoat. in Prot. fol. 465.) Erschienen Ursula Secklerin, wÿland Jörg Reitschuch des Roß Vnd. Kheüffers burgers Zu Straßburg selig witwe mit beÿstand & Jacob Geÿsell burgers Zu Straßburg Ihres geschwornenn vogts vnd hannß Georg Fressell passamentmachers Alhier Ihres Sohns
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit Geörg Kesselmeÿer Sattlers burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen L lb
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß hoffestatt mit Allen Ihren geb. & ggl. Inn d. St. St. Jenseit d. Schindbruck Inn d Vÿhe gaß. geg. d. herrberg Zum Ochßen einseit neben Jacob Cuntz dem ohlmann, Ans. seit d. Geörg Zimmer den Weÿßbeck. hind. vff ermelt. Georg Zimmer stoßend, dauon gnd. ij lb x d gld Abloß. mit L lb Hn Andreß Dieffenbech. Mehr x lb x ß d gld loßig mit ij C x lb ermelt Jacob Cuntz, So dann iiij gl gld loßig mit j C gl werung Ins platt. hauß

Ursule Seckler loue le même jour la maison au même Georges Kesselmeyer

1621 (ut spâ [xx. Novembris]), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 639
(Inchoat. in Prot. fol. 465.) Erschienen Georg Kesselmeÿer d. Sattler burg. Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In in gegensein Ursulæ Secklerin wÿland Jörg Reitschuch des Roß Vnd. Kheüffers selig witwe, mit bstnd vt spâ [Jacob Geÿsell burgers Zu Straßburg Ihres geschwornenn vogts vnd hannß Georg Fressell passamentmachers Alhier Ihres Sohns] offentlich verÿehen
das er Ime von ermelt. Ursula Secklerin Sechs Jahr lang nacheinand. volgend so vff Mariæ verkhndung Jetznechstkfftg Aller erst soll vnd nit fürbaß desselb. Ursulæ Seckinn hauß vnd hoffestatt Alhie Inn d. St. St. d Vÿhe gaß. geg. d. herrberg Zum Ochßen vber Entlehnn hette für vnd umb ein Jahrlich Zinß xvj lb x ß

Ursule Seckler veuve de Georges Reitschuh vend au cordier Jean Lautenschlager la moitié de la maison, à savoir des parties à chaque niveau. La vente est résolue l’année suivante parce qu’André Dieffenbecher a un droit de préemption sur la maison

1622 (s.d. [1/2 Nov.]), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 132
Kauffverschreybung Hans Lautenschlagers des Seÿlers
Erschienen Jacob Greÿsel burg. alhie als vogt Ursula Secklerin weÿland Georg Reutschuh Roß vnd.keufflers seligen hind.lassener wittwen mit beÿstand Hanß Georg Fressels Ihres eheleiblichen Sohns
hatt in gegensein Hans Lautenschlagers Seÿlers vnd Burg.s alhie
bekant das er demselben einen halben theyl ane einer Behausung für ohngetheilt daran d. vberige halbe theyl Ir d. verkeufferen Zugehörig, benantlich ane der obern Binen* den halben theyl gegen Georg Zimmern den Becken vff den andn. boden ein Cammer hinden auch geg. Georg Zimmern auff den dridten boden die Stuben vnd Zwo Kammern, sampt der Kuchen, soll der verkeufferin pleyben, auff den vierden boden dem keuffer ein Stuben 2 Kammer* vnd ein Kuchen vnd vnden ein Gaden, vnd den halben Keller geg. Jacob Cuntz dem ohlman wie d.halb vnd.scheyden,vnd gend. von d. gantz. behausung erstlich Zwanzig gulden wehrung auff Mariæ Verkündung Saræ Jacob Cuntzen wid* In hauptgut mit 400 gl, Item vier gl w auff Georgen den Blatterhauß In hauptgut mit 100 guld. Item zweÿ pfund 10 schilling auff ostern Andres dieffenbech. In hauptgut mit 50 lb vnd 2 lb 10 auff Joh. Bapt: Georg Kesselmeyer den Sattlern für den halb. theil, sonst eÿg. vnd were diser Kauff Zugang. vnd bescheh. für freÿ ledig eÿg. für vnd vmb 850* lb
[in margine :] diser Kauff Ist durch die Parteyen wid. cassirt weyl Andres Tieffenbachs haußfr. ein vorkauff darauf hatt auff d. gantz. behaußung, Act. 28. Julÿ 623.
(vide Nachtrag in Imbreviaturis Cancellariæ de A° 1597. fol. 30.)

Jean Lautenschlager passe un accord avec Ursule Seckler sur les sommes qu’il lui a payées pour la vente résolue. Il a le droit d’habiter la moitié de la maison moyennant les intérêts de la somme payée jusqu’à ce que le procès soit terminé. L’acte est résilié par la vente passée en 1626.

1623 (23 Julÿ), Chancellerie, vol. 451 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 161-v
Vertrag Zwischen Hanß Lautenschlag. vnd Ursula Secklerin Georg Reytschohs wittwen
Erschienen Jacob Greysel Burg. alhie als vogt Ursulæ Secklerin weÿl. Georg Reyttschuh selig hind.laßene Frawen mit beÿstand Hans Georg Fressels Ires eheleiblichen Sohns an einem
Vnd dann Hanß Lauttenschlagern der Seyler vnd Burg. alhie am andern theyl
haben in gegenwertigkeyt des hochgelehrten H Andreæ Schollen der Rechten Doctors vnd procurators des Kleinen Raths vnd Hanß Guntzers Burgs. alhie bekant und Zu erkennen geben haben
Nach dem ernanter Hans Lautenschlag. vor dießem von obermelter Wittwen auff der halben theÿl Ihrer Behausung In viegaßen 400 pfund pfenning wegen* eines Kauffs so mit Ir des halben hofes halben getroffen erlegt, solcher Kauff aber weg. d. Ansprach so Andres Tieffenbechers 400 gulden dafur* Ime der gantzen behausung verpfandet cassirt vnd sie also vor dem Kleinen Rhat In Rechtfertigung geratten also er seines außgelegten gelts nit genugsam gesichert* sein vermeint*, des wegen sich geg. Ime dem vogt vnd sohn beschwerdt, hetten sie sich durch Jetzernand beder herren beÿstand mit einand. dahin Verglich.
das er Lautenschlag. fürhin wie bißh. dem halben theyl des hauses vmb dem verglichenen Jährlich. Zinß biß* Zu end angeregter Rechtfertigung bewohnen vnd der ermelter wittib der sach wid. Tieffenbach erhelt derselb. bey h* getroffenen Kauff verpleyben vnd geruerd 400 lb auff der gantzen behausung versetzt* pleyben d. er aber die sach verlieren werde er Lautenschlag. Zweÿ Jar In der behausung seine wohnung vmb den Zinß haben vnd Ime nach außgang der Zweÿen Jaren Ime seine außgelegt 400 lb Zuerstatten schuldig
[in margine :] Cassirt wegen deß Kauffs so der Lautenschlager getroffen wie in der contractstuben in aô 1626. v.schrib.

Le passementier Jean Georges Fressel hypothèque la moitié de la maison au profit de Jean Lautenschlager

1625 (ut spâ. [xxix. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 114-v
(Inchoat. in Prot. fol. 151.) Erschienen hannß Jörg Freßell baßement mach. burger Zu Straßburg
in gegenwärtigkeit hannß Lautenschlagers des Seÿlers burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe Lb lb
Zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt denn halbentheil sein Ane einer behaußung mit Allen seinen gerechtigkeit. geleg. inn der Stat St: Inn der Vieh gaßen, einseit nebent Jörg Zimer dem weÿßbecken, anderseit Andresen Cuntzen Witwen hinden Vff Jörg Zimer stoßendt, davon gend iiij fl. geldt lößig mit 100 guldin werung dem Blatterhauß, Mehr 3 ß 4 d bod. Zinß Sunst eÿgen

Jean Georges Fressel vend la maison au cordier Jean Lautenschlager

1626 (25. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 385
(P. fol. 175.) Erschienen hannß Geörg Freßel der Paßmentirer burger Zu Straßburg mit beÿstand H. Menradt Waldecken kleinen Raths verwanthen
hatt in gegensein hannß Lautenschlagers deß Seÿlers auch burgers alhie (verkaufft) mit beÿstand H Paul Rosenbrechers Notÿ auch Eines Ers. Kleinen Raths Beÿsitzers ihme festiglich kaufft hat
Ein behausung samt deren hofstat vnd allen andern Zugehörd. alhie in der Viehgaß neben Georg Zimmern dem weißbecken 1. v. 2 seit neben Andreß Kuntzen deß ohlmans s. wittib vnd erb. hind. vff vorgenten Zimmern stoßend gelegen, dauon gehen Jahrß vff Georgÿ 4. fl. wer. dem Blaterhauß alhie in Capital mit 100. gld. besagt. wer., So dann 3 ß 4 d Jahrß vff Martini Bod. Zinß Jrn. Oberkürcher sonst eÿg. Vnd ist der Kauff vber die beschwd. so der Käuffer vff sich genomen Zugang. per 547 Pfund

Originaire d’Aurach, Jean Lautenschlager épouse en 1613 Apollonie Roth, fille du tailleur de pierres Georges Roth.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 100 n° 17)
1613. den 19. Julÿ seindt ehelich eingesegnet worden Hanns Lauttenschlager von Aurach der Seÿler, Weÿland Hanns Lautenschlagers des Seÿlers vnndt Burgers seligen daselbst nachgelaßener Sohn, vnndt Jungfraw Appollonia Rothin, Weÿland Jörg Rohten des Steinmetzen Vnndt Burgers seligen ahie nachgelaßene dochter (i 109)

Jean Lautenschlager devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1613, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 965
Hanß Lauttenschlag. der Seÿler Von Auwrach Empfahet d. Burg.recht Von Apolonia weÿlandt Jörg Roth. deß Steinmetz. selig. dochter Vnd wüll Zu Mörin dienen Actum den 3 Augusti Ao 1613

Jean Lautenschlager loue une partie de la maison au tailleur Wolffgang Drexel

1630 (ut spâ [30. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 467 f° 265-v
Erschienen Wolffgang Drexel der Schneider Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein hans Lautenschlagers deß Seÿlers auch burgers Alhier
daß er vom demselben Entlehnet und bestanden, wie dann er Lautenschlager Ihme drexels vf ein Jahr lang von Michaelis nechstkünfftig anzurechnen verliehen hat, In seiner Behaußung alhie gegen dem Gasthauß Zum Ochsen über, neben Georg Zimmern dem Weißbecken ein und 2. seit neben Jacob Kuntzen dem Ohlmann, hind. vf Thoman Deüblern stoßend gelegen, die obere stub. 2. Cammeren, j. Küchen sambt dem Gad. vnd halben Keller, für vnd vmb ein Jährlichen Zinß Nemblichen 20. lb
[in margine :] Erschienen beede Parten, Zeigten An, daß sie dise Lehnung gutwillig gegen einander vffgehebt und abgethan, dahero auch solche zu cassiren befohlen. Act. den 28. Martÿ 1631.

Jean Lautenschlager et David Beuter passent un accord qui confirme les clauses du contrat passé en 1597. Les poutres et les corbeaux posés dans le pignon se sont pas une tolérance mais une servitude perpétuelle. David Beuter a le droit de conserver les ouvertures déjà pratiquées ou à pratiquer dans le pignon, il se charge en outre de régler les deux tiers des frais pour vidanger la fosse d’aisance.

1653 (25. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 44-v
Erschienen hannß Lautenschlager der Saÿler mit beÿstand Ulrich Kammerers deß Seÿlers seines dochtermanns, an einem,
So dann David Beuter der Saÿler und ohlmann am andern theil,
Nach dem Zwischen weÿl. Andreß Kuontzen deß ohlmanns seel: wittibin und Erben Vögten alß Verkäuffern an einem, So dann Georg Raitschuchern dem Grempen und Ursula seiner ehelich. haußfrawen alß Käuffern am andern theil, in der am 16. martÿ a° 1597. in der Cancelleÿ vffgerichteter Kauff Verschreibung außtruckhlich bedingt word. ist, daß, wiewohl. der Gäbel so zwischen der damahlig. Verkäuffer /:ietzt David Beuters:/ Behaußung, und der damahlig Käuffer /:ietzt hannß Lautenschlagers:/ Behaußung stehet, allen den Verkäuffern gehört, dannoch den Käuffern vergönnet sein solle, in solch. Gäbel eines halben Steins dickh ein Zu brech., und Köpffer od. Tröhm darinn Zu leg., und daß fürs Eine, Zum andern, Weilen ein Trächter auß der Verkäuffern Behaußung in ihr der Käuffer Behaußung und deroselben Cloac gerichtet ist, daß Sie die Käuffer solch. Zu duld. schuldig sein, wann es die Nothurfft erfordert, daß Cloac durch ihre der Käuffer Behaußung außgeführt werd. solle, und daß in gemeineren Cost.
Als hetten Sie sich mit einand. dahien gütlich. verglich. daß es beÿ diß. den benachbahrten häußern respectivé erworbenen Gerechtigkeiten und auffgebürdeten dienstbarkeit. allerdingß und Zwar mit nachgeschriebener Erläuterung und Erweiterung verbleiben solle,
Nemblich und Zum Erst., daß obschon so viel die Einlegung der Tröhm und Köpffer betrifft, in der obangezogenen Kauffverschreibung daß wort vergönnt gebraucht word. ist, daßelbe iedoch nicht für eine nachbarliche Vergönnung, sondern für eine ewige befugte Gerechtigkeit des Lautenschlagerisch. haußes und immer schuldige Dienstbarkeit deß Beuterisch. haußes, beÿdes soviel die ienige Köpffer und Tröhm so albereit in den Beüterisch. Gäbel eingelegt word. seind, alß auch die ienige so noch darein gelegt werd. möchten, anlangt, verstand. und gehalten werd. solle, dergestalten es auch bißhero nicht anderst verstand. word. ist, Andern, weilen David Beuter in seinem vorerwehnt. eigenen Gäbel, an der heimligkeit Zweÿ taglöcher, in der obern Kammern Zweÿ Fenster neben einander, und underhalb im hauß Ehren ein fenster hatt, so soll solche treÿ Fenster, Wie auch die ienige so Beuter od. seine Nackhommen ins künfftig über kurtz od. lang noch ferners in solch. Gäbel durchbrech. werd., inmaß. ihren dann daßelbe in alle weg bevor und freÿ stehet, mit eisen vergittert, und vff sein Lautenschlagers od. seiner Nachkommen Begehren entwed. vergrämbst od. verglaßt werd., welcherleÿ Sie erfordern möchten, und also die wahl vff Lautenschlagerisch. seit. stehen, auch deren, wie auch der vorbemeldt. taglöcher keines, durch hannß Lautenschlagern od. seine Nachkommende hauß Besitzer nimmer mehr verbauen werd.
Trittens so soll den Trächter auß dem Beutelischen hauß, daß Lautenschlagerische hauß in sein Cloac für und für Zu duld. Auch die ieweilige Besitzer daß cloac auß dißer Lautenschlagerischen Behaußung außführen Zu laß., hiengeg. aber ahne dem Costen mehr nicht alß einen tritten theil Zu leiden, Und die iedesmahlige Besitzer der Beuterisch. Behaußung die übrige Zwo tertz. beÿzutragen, So offt aber am Gewölb deß Cloacs und deß lufft Rohr:/ so auß dem Cloac Zwisch. beÿden häußern in die höhe geführt:/ etwaß Zu bawen sein wirt, Ahne solchen Costen iedes Hauß die helffte Zu erstatten schuldig sein, und deßelbe für und für also gehalten werd. solle, es vermehre sich gleich deß einen Nachbahrn haußweß., und verringere sich deß andern Nachbarn haußhaltung.
Endlich und fürs Vierte, so soll Jeder Nachbahr seinen Sitz und Trächter Zum Cloac, wie auch deß Tächlin darüber, in seinem eigenen Costen Zu erhalten, So dann hannß Lautenschlag. und seine Nachkommen, daß waßer von den Tächlin Zu empfang., und entwed. wie bißhero auß zutrag. oder aber durch einen Nach auff die Gaß Zu laÿsten verbunden, auch in dißem letztern fall den Beuterisch. Gäbel der nothdurfft nach, darzu zu gebrauchen befugt sein, Inmaß. dann beÿde Parten für sich und alle ihre Nachkommen dißes aller mit dem darüber gelaÿstetet. mund: und hand Verspruch becräfftiget haben

La maison revient au cordier Ulric Kammerer qui épouse la fille de Jean Lautenschlager. Le mariage ne figure pas dans les registres de Strasbourg. Le cordier Ulric Kammerer fait baptiser à partir de 1640 des enfants de sa femme Marie. Il est le frère de Michel Kammerer, donc le fils du cordier Ulric Kammerer
Baptême, Sainte-Aurélie (luth. p. 347, n° 9)
1640. Dominica Invocavit 23. Febr. Hans Ulrich Kammerer d. seÿler, M. Maria, F. Susanna (i 177)
Baptême, Sainte-Aurélie (luth. p. 357, n° 25) 1641. Sonnt. 25. Aprilis. Hans Ulrich Kammerer d. seÿler, M. Maria, F. Hans Ulrich (i 182)

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 123, n° 3)
1648. Michel Kammerer d. seyler, Ulrich Kammerers s. sohn, J. Maria Hanß Baumeisters s. Tochter, 24. Jan. zu St. Aurelien, Mont. (i 64)
1650 (18. febr:), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 197
hatt in gegensein Michael Kammerers deß Saÿlers und Mariæ Bawmaÿsterin beÿder Eheleuth mit beÿstand hannß Georg Stängers deß huffschmidts ihres Stieff Vatters und hannß Ulrich Kammerers deß Saÿlers ihres resp. Bruders und Schwagers

Ulric Kammerer agissant au nom de son beau-père Jean Lautenschlager loue une partie de la maison au marchand épicier Jean Træher

1664 (29. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 543-v
Erschienen hannß Ulrich Kammerer der Saÿler, alß, seiner Anzeig nach, mündlich Befelchhaber hannß Lautenschlagers deß Saÿlers seines Schwähers
in gegensein Johann Trähers deß Specereÿ händlers
verlüh. haben, in seiner alhie in der groß. Viehegaß. geg. der herberg. Zum Ochßen hienüber gelegenen Behaußung, den Gaden, sampt treÿ vierden theilen vom Keller, Inmaß. der Entlehner den Vnderschlaag in seinem Costen mach. sollen vff Vier Jahr lang von nechst künfftig. weÿhenachten angerechnet, um einen jährlich. Zinß benantlich. Acht Pfund pfenning
Dabeÿ insonderheit bedingt worden ist, daß
Erstlich, weilen der entlehner den entlehnen Gaden, in seinem Costen Zum Specereÿladen Zu accomodiren gewillt ist, der solle nach geendeter lehnung, daß Jenige, so Er darinn und dem Keller hatt mach. laß. wid. hienweg nehmen möge.

Anne Marie Lautenschlager vend aux enfants de Jean Ulric Kammerer le neuvième qui lui revient de la maison dont les autres portions appartiennent déjà aux acquéreurs.

1665 (15. April), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 192
(Prot. fol. 13.) Erschienen Anna Maria Lautenschlagerin, mit assistentz hannß Jacob Trähers des Saÿlers ihres Vogts, und hannß Henrichs deß Schreiners ihres Stieff Groß Vatters
in gegensein Veltin Diemars deß Saÿlers alß vogts hannß Ulrich Kammerers deß Saÿlers eheleiblich. Kind. mit beÿstand sein deß Vatters
einen neunten theil ihro Annæ Mariæ für ohngetheilt gebührend ahne einer Behaußung und allen deren Gebäwen Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der groß. Viehgaß. beÿ der herberg zum Ochß. einseit neben H Hannß Hammen dem Weißbeckh. anderseit neben David Beuthen dem ohlmann, hinden uff ermelten Hammen stoßend geleg. ahne Welch. Behaußung die übrige 8/9.t theil denen Kauffend. Kindern vorhien eigenthümlich gehörig seÿen, Vnd gehen von der gantz. Behaußung iährlich. termino Georgÿ 4 fl. straßb. wehr. lößig mit 100. fl gedachter wehr. dem Blaterhauß alhie, Item 3 ß 4 d iährlich. termino Martini den Edlen von Oberkirch – umb 50 lib

Susanne Kammerer, femme du cordier Georges Bertsch, et Jean Michel Kammerer vendent deux 8° de la maison à leur frère Jean Ulric Kammerer

1671 (16. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 753-v
(Prot. fol. 40.) Erschienen Susanna Kammererin, gewesen Georg Bertschen des Saÿlers Eheweib, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, und hannß Michael Kammerer der Saÿler beede Geschwisterdte
in gegensein hannß Ulrich Kammerers deß Saÿlers ihres eheleiblichen bruders und Barbaræ deßen eheweibs
Zween Achte theil Ihnen für ohnvertheilt gebührend ahne Hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördt. Rechten und Gerechtigkeit alhier an der Viehegaßen, einseit neben herrn hannß Hammen E.E. Großen Rhats beÿsitzern, anderseit neben David Beuther dem Ohlmann, hinden uff ermelten H. Hammen stoßend gelegen, davon gehend iährlichen uff Martini 3. ß 4. d bodenzinß Jr. Niclaus Von Oberkirch, so seÿe solche gantze behaußung auch noch umb 100. fl. straßburger wehrung dem Blatterhaus Verhafftet (Zu Zween Achten theil übernohmen) – umb 75 pfund

Jean Ulric Kammerer épouse en 1667 Barbe, fille du fabricant de chausses Barthelémy Hack : contrat de mariage joint à l’inventaire de 1714, célébration
(Contrat de mariage sur parchemin) zwischen dem Ehrengeachten Meister Hanß Ulrich Cammerern dem Jüngern Seÿlern deß Ehrenhafften Meister Hans Ulrich Cammerers auch Seÿlers und Burgers alhier Zu Straßburg eheleiblichem Sohn alß dem Bräutigamb an einem, So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Barbara Hackin Weÿl. deß Ehrenhafften Bartholomäi Hacken gewesenen Hosenstrickers und Burgers Zu gedachtem Straßburg seeligen nachgelaßenen Tochter alß der Jungfrau hochzeiterin am andern theil (…) Zum dritten hat Frau Anna Maria Dornin der Jungfrau Hochzeiterin vielgeliebte Mutter Ihrer Tochter Zu einer Ehesteur (…) So beschehen und Zugangen in deß heiligen Reichß Freÿen Statt Straßburg Mittwochs deb 24. Monatstag Aprilis Anno 1667. Johann Georg Rdtslob, Notarius publicus.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 89 n° 25)
1667. n° 25. Domin: Rogationum. Zum 2. mahl Hanß Ulrich Cammerer, der Jüngere Seiler Bürger Hanß Ulrich Kamerer auch Seilers undt Burgers alhier ehel: Sohn, Jfr. Barbara Bartholomæi Hockin hosenstrickers ehel: Tochter. Donnerstags der 23.ten Maji Münster (i 91)

Jean Ulric Kammerer et sa femme Barbe hypothèquent deux 8° de la maison au profit de Salomé, veuve du cordier Jean Charles Schrag pour en régler le prix d’achat.

1671 (18. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 759-v
Erschienen hannß Ulrich Kammerer der Saÿler und Barbara deßen Eheweib und Zwar Sie Barbara mit beÿstand hannß Daniel Froschhammers deß Meßerschmidts und Ulrich Haasen deß Kieffers beeder ihrer Schwäger alß deroselben hiezu insonderheit erbettener nechster Verwanther
in gegensein Salomeen, weÿl. hanns Niclaus Weÿsen des Saÿlers nunmehr seel. nachgelaßene wittibin mit beÿstand hannß Carl Schragen des Saylers ihres Vogts – schuldig seÿen 50. Pfund pfenning, daß Sie damit Zwen Achte theil ahne nach beschriebene behaußung erkauffen und Völlig bezahlen Können
Unterpfand sein solle, Zween Achte theil den Schuldbekennenden Eheleuthen für ohnvertheilt gebührend ahne hauß hoffstatt und allen deren Gebäwen, begriffen, Rechten und Zugehördt. alhier an der Viehegaßen, einseit neben H. hannß Hammen E.E. Großen Rhats beÿsitzern, anderseit neben Davidt Beuthern dem Ohlmann, hinden uff ermelt. Herrn Hammen stoßend geleg., davon gehend iährlichen uff Martini 3. ß 4. d bodenzinß Jr. Niclaus Von Oberkirch, so seÿe die gantze behaußung auch noch umb 100. fl. straßb. wehr. dem Blatterhaus Verhafftet

Marie Kammerer femme du blanchisseur Jean Koch et Balthasar Kammerer vendent deux 8° de la maison à leur frère Jean Ulric Kammerer

1676 (25. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 373
Maria Kammererin, hannß Kochen deß Plaichers Eheweib, mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts und Balthasar Kammerer der Saÿler
in gegensein Hannß Ulrich Kammerers deß Saÿlers ihres eheleiblich. bruders
Zwen achte theil, denen Verkäufferen für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt und allen deren Gebäwen und Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie ahn der Viehe Gaß, einseit neben Lorentz Hammen dem Weißbeckhen, anderseit neben David Beuther dem Ohlmann, hinden uff gedachten Hammerer stoßend gelegen, davon gehend iährlichen uff Martini 3 ß bodenzinß Jr Niclaus Von Oberkirch, so seÿe solche gantze behaußung auch noch umb 100. fl. Straßburg. wehrung dem blatterhauß Verhafftet – umb 75. lb

Jean Ulric Kammerer hypothèque cinq 8° indivis de la maison au profit du sellier Georges Brosamlé.

1676 (25. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 374-v
Hannß Ulrich Kammerer der Saÿler
in gegensein Georg Brosamle deß Sattlers – schuldig seÿe 75. lb
unterpfand, fünff achte theil, dem Schuldnern für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt und allen deren Gebäwen und Zugehördten alhie in der Viehe Gaß, einseit neben David Beuther dem Ohlmann, anderseit neben Lorentz Hammen dem Weißbeckhen, hinden auff denselben stoßend gelegen, von welcher gantzen Behaußung gehend iährlichen 3 ß bodenzinß Jr Niclaus Von Oberkirch, so seÿe solche gantze behaußung auch noch umb 100. fl. Straßburg. wehrung dem blatterhauß Verhafftet

Ursule Kammerer femme du vitrier Laurent Fügner vend sa part de maison à son frère Jean Ulric Kammerer

1677 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 321
Ursula Kammererin, mit beÿstand Lorentz Fügners deß Glasers ihres Ehevogts
in gegensein Hannß Ulrich Kammerers deß Saÿlers ihres Eheleiblichen bruders
der Verkäufferin für ohnvertheilt gebührend ahne hauß hoffstatt und allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhie in der Viehe Gaß einseit neben Lorentz Hammen dem Weißbeckh anderseit neben David Beuter dem Ohlmann, hinden uff gedachten Hammen stoßend gelegen, davon gehend iährlichen term. Martini 3. ß bodenzinß Jr Niclaus Von Oberkirch, so seÿe solche gantze behaußung auch noch umb 100. fl. straßb. wehrung dem blatterhauß Verhafftet – umb 37. lb

Jean Ulric Kammerer hypothèque six 8° de la maison au profit de Georges Brosamlé.

1677 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 328-v
Johann Ulrich Kammerer der Seÿler
in gegensein Georg Brösamle des Sattlers – schuldig seÿe 50. lb
unterpfand, Sieben Achte theÿl dem Schuldnern für ohnvertheilt gebührend ahne hauß undt hoffstatt und allen deren gebäwen undt Zugehördten alhie in der Viehgaßen, einseit neben David Beüther dem Ohlmann, anderseit neben Lorentz Hammen dem Weißbeckhen, hinden auch uff denselben stoßend gelegen, Von welcher gantzen behaußung gehendt Jährlichen 3. ß 4. d Jckhr Niclaus Von Oberkirch

Jean Georges Kammerer vend un 8° de la maison à son frère Jean Ulric Kammerer

1682 (2. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 343-v
Hannß Georg Kammerer der Sailer
in gegensein Hannß Ulrich Kammerers deß Saÿlers seines eheleiblichen bruders
Einen Achten theil dem Verkäufern für Ohnvertheilt gebührend, ahne hauß hoffstatt und allen deen gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten, alhier in der viehe Gaßen, einseit neben Lorentz Hammen dem Weißbeckhen, anderseit neben weÿl. Davidt Beuters deß Ohlmanns nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin und Erben, hinden uff gedachten Hammen stoßend gelegen, davon gehendt jährliche, term. Martini 3. ß bodenzinß Jr. Niclaus Von Oberkirch, so seÿe solche gantze behaußung auch noch umb 100 fl. Straßburger wehrung dem blatterhauß Verhafftet – umb 37 lb.

Jean Ulric Kammerer est élu échevin à la tribu de la Mauresse
1697 Conseillers et XXI (1 R 180)
Herr Joh: Ulrich Kammerer würd Schöff Zur Möhrin. 243.

Jean Ulric Kammerer hypothèque la maison au profit du boulanger Laurent Hamm

1709 (19.11.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 645
hr Joh: Ulrich Kammerer seÿler
in gegensein H. Lorentz Hamm weißb: – schuldig 150 lb
unterpfand, sein hauß c. appert: allhier in der viehgass, einseit neben Georg Kuhn anderseit neben Georg Jacob Duppert handelsmann gelegen, darvon gibt mann jährlich 2 lb 2 ß zinß dem blatter hauß, Item 3 ß 4 d bodenzinß

Jean Ulric Kammerer meurt en 1713 en délaissant trois fils. Les biens dont la veuve a la jouissance viagère sont décrits en une seule masse. Les experts estiment la maison à la somme de 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 998 livres, le passif à 7 livres.

1714 (20.3.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 100) f° 907
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿl. der Wohl Ehrenvest, Vorgeacht und Weiße, Herr Johann Ulrich Cammerer d. ältere, geweßener Vornehmer Seÿler und E: E: Kleinen Raths alten wohlverdienter beÿsitzer, auch burger allhier zu Straßburg nunmehr seel., nach seinem Montags den 27.ten Novembris des Zurückgelegten 1713.t jahrs aus dießer welth genommenen tödlich. hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren d. Ehren: und vorgeachten Hn Johann Ulrich Cammerers des jüngern und Hn Johann Jacob Cammerers, beed. Seÿlere, so dann Hn Lorentz Cammerers des ledig. Sattlers, aller dreÿ burgere allhier Zu Straßburg, als des abgeleibten Hn Cammerer seel. mit d. Viel Ehren und Tugendreichen frauwen Barbara Cammerer geb. Hackin, seiner hinderbliebenen Frau Wittib ehl. erziehlter Söhne u. ab intestato verlaßener Erben inventirt, dh. Sie die hind.bliebene Fr. Wittib mit beÿstand des wohl Ehrenvest, vorgeachten u.weißen H Johann Niclaus Mannbergers deß ältern vornehmen Meßerschmidts u. E. E. Kleinen Raths jetzig. Beÿsitzers d° geordneten Herrn Vogts, wie auch Sie die Erb. selbst. ingleichem Jgfr. Margarethen Schneiderin d. Dienstmagd von hier gebürtig (…) So beschehen in Straßburg den 20.t Martÿ Anno 1714.
Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Es ist Zu wißen als mann Zu d. inventation des seel. Hn Cammerers verlaßenschafft geschritten auch die Eheberedung gebührend abgelesen, daß darauff, bevorab d. abgelebte Herr seel. mit u. beneben seiner hind.bliebenen Fr. Wittib vor mir Not° ein Codicill auffricht. wollen auch selbiges mir Not. würcklich angegeb. wld* Er H. Cammerer plötzlichen überfallene Kranckheit selbiger in beÿsein einiger Herren Gezeugen in* stand Zusetz. verhind.t worden u. crafft deßelben Sie die hind.blibene Fr. Wittib die gantze v.laßeschafft Zeit lebens, mit vorbehalt. d. Söhne Legitimæ wÿdembs weiß Zu genieß. berechtiget, auch die gantze Verlt. vor theilbahr gehalt. und daran d. Fr. Wittib ein dritter theil undt des Hn seel. Erb. Zwen dritte theil eig.thumblich gebührig sein sollen (…)

In einer in der Statt Straßburg ane der Viehegaß liegenden und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In d. Cammer A, In d. obern Stub, In d.selben Stub Cammer, In d. Cammer B, In d. Wohnstub
Eigenthumb ane einer behausung. Eine Behausung hoffstatt sambt allen d.en begriffen weith. recht. Zugehörd. und gerechtigkeit. geleg. allh. in Straßb. in d. Viehegaß einseit neb. H. Hannß Georg Kuhnen dem Weißbecken and.seit neb. Hn Johann Jacob Duppert dem Meelhändlern hind. auf vorgedacht. Hn Kuhnen den weißbecken stoß. davon Jährl. auf Martini 3 ß 4 d denen Edlen von Oberkirch Zu bod. Zinnß Zu reich. sonst freÿ ledig. eig. und diße beschwerde dh. H. Jacob Staudackern Werckmeist. des Maurhoffs vermög Abschatzungs Zeduls vom 18.t Xbris 1713. angeschlagen pro 743. lb. Darüber vorhand. ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Stadt Straßb anhangendem Cancelleÿ Conctract Insiegell verwahret datirt d. 15. Aprilis Anno 1665, Mehr ein teutsch. pergamenten Kauffbrieff mit vorgemeltem Cancelleÿ Conctract Ins. bekräfftiget deß. datum der 16.te Novembris Anno 1671. Weiter j. teutsch. perg. Kffbrieff mit mehrermeltem Cancelleÿ Contract Ins. corroborirt de dato 25. Martÿ Anno 1676. Ferner ein teutsch. perg. Kffbrieff mit dickermeltem Cancelleÿ Contract Insiegel bekräfftiget dat. den 9.t Aprilis Anno 1677. Item ein teutsch. perg. Kffbrieff mit vielbemeltem Cancelleÿ Contract Ins. bekräfftiget deß. datum d. 2.ten Novembris Anno 1682. Dabeÿ ferner j. alt teutscher pergamentener Zinßbrieff daran d. Statt Straßb. Raths Insiegel gehang. ab. abgerissen befindlich, datirt d. 15. Aprilis Anno 1532. üb. 4. fl. geldts Straßb.wehrung besagd. mit altem N° 139. signirt, Mehr j. alt teutsch perg. Zßbrieff auff hiebevor mit allhießig. Statt Kleineren Ins. bekräfftiget welches abgeschnitten u. dabeÿ à parte lig. befindlich, üb. 2. fl. geldts ane 4. fl. geldts so dem blatterhauß allh. v.kaufft word. besag. deß. datum den 11.te Februarÿ Anno 1545. auch mit altem N° 139. notirt. Und dann ein teutsch. pergamentener Zinnßbrieff über 25. fl. geldts Straßb. wehrung Jährl. Zinnßes auf besagt. behaußung stehd. so mit 200 fl. abzulößen waren, meldend dh. Hn Heinrich Meÿern Contractuum Notm. instrumentirt mit allh. Statt Contract Ins. v.wahret mit altem N° 1 alles aber mit Jetzigem N° 3 signirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 118, Sa. Werckzeugs Zum Seÿler handwerck gehörig 22, Sa. Seÿler wahr 115, Sa. wein und lähren Vaßen 33, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 12, Sa. Goldener Ring 10, Sa. baarschafft 482, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 450, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 743, Sa. Schulden 9, Summa summarum 1998 lb – Schulden 7, Nach deren Abzug 1991 lb
(Contrat de mariage sur parchemin) (…) Johann Georg Redtslob, Notarius publicus.
Abschatzung den 18. Decembris 1713. Weÿlandt deß Ehren hafften und bescheidenen Herrn Hannß Ulrich Kammerer Seÿler seel. hinderlaßene Fraw Wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Vieh gaßen Gelegen, einseith neben herrn hannß Georg Gantzen dem Weißbeckh, Anderseith neben herrn hannß Jacob Dubert dem Meelmann, hinden auff Vorgedachten herrn Gantzen stoßendt, Welche behaußung Zweÿ laden, gebälckter Keller sambt aller Ihrer recht. undt Gerechtigkeit sich in der besichtigung befunden und durch der Statt Straßburg Geschwohrne Werckhleuthe Jetzigem Preiß nach angeschlagen Wird Vor und umb Eintausendt und Fünff hundert Gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg Geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hofs.

Barbe Hack meurt en juin 1717. Les experts estiment la maison à la somme de 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 881 livres

1717 (16.6.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 111) f° 1000
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, so Weÿland die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Barbara Cammererin gebohrene Hackin auch Weÿl. des Wohl Ehrenvest Vorgeacht und Weisen Herrn Johann Ulrich Cammerers des ältern geweßenen Seÿlers undt E: E: kleinen Raths allhier zu Straßburg alten wohlverdienten beÿsitzers seel. hinterbliebener Frau Wittib nunmehr ebenmäßig seelige, nachdeme dieselbe den 8.ten dießes Monats das Zeitliche mit dem ewigen verwechßelt, hinder sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann Ulrich Cammerers des jüngern und Herrn Johann Jacob Cammerers, beeder Seÿler, so dann Herrn Lorentz Cammerers des ledigen Sattlers, aller dreÿ Burgere allhier Zu Straßburg, als der abgeleibten Frauen seeligen mit vor ehrenbedeutetem dero herrn Eheliebsten seeligen ehelich erziehlter Söhne und ab intestato verlaßener Erben inventirt, durch den wohl Ehrenvest, Vorgeachten und Weißen Herrn Niclaus Mannbergern den ältern Meßerschmidt und E. E. Kleinen Raths alten Beÿsitzern als der Frauen seeligen geweßenen Herrn Vogt, nicht weniger Sie die Erben wie auch dero Eheweiber selbsten ingleichem Barbaram Goßerin von Speÿr gebürtig die Dienstmagd (…) So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 16.ten Junÿ Anno 1717.
Publicatio Codicilli

In einer in der Statt Straßburg ane der Viehegaß liegenden und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, Vor dießem Gemach, In der obern Stub, In der Wohn Stub Cammer, In der Cammer B, Vor dießem Gemach, In der Wohnstub, In der Kuchen
Eigenthumb ane einer behausung. Eine Behausung, hoffstatt sambt allen deren begriffen weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten geleg. allhier Zu Straßb. in der Viehegaß einseit neben Hn. Hannß Georg Kuhnen, dem Weißbecken anderseit neben Hn Joh. Jacob Duppert, dem Meelhändlern, hinden auf vorgedachten Herrn Kuhnen, den Weißbecken stoßend, davon Jährl. auf Martini 3 ß 4 d denen Edlen von Oberkirch Zu boden Zinnß Zu reichen, sonsten freÿ, ledig und eig. und über diße beschwerde durch (die) Werckleuth vermög abschatzungs Zeduls vom 17.t Junÿ dießes Jahrs angeschlag. pro 525. lb. Darüber besagt j. teutsch. perg. Kfbr. mit der Stadt Straßb anhang. Conctract Ins. verwahret dat. den 15. April A° 1665, Mehr ein teutsch. perg: Kaufbrieff mit Vorermeltem Canc: Conct: Ins. bekräfftiget deßen datum der 16.te 9.bris A° 1671. Weiter j. teutsch. perg. Kfbr. mit mehrermeltem C. C. Ins. corroborirt d.d. 25. Martÿ Anno 1676. Ferner j. teutsch. perg. Kaufbr. mit dickermeltem Canc. Contract Ins. bekr. dat. den 9. April A° 1677. Item j teutsch. perg. Kaufbr. mit vielbemeltem Canc. Contr. Ins. bekräfft. deßen datum d. 2.te 9.bris A° 1682. Dabeÿ ferner j. alter teutsch perg: Zinßbrieff daran d. St. Straßb. Raths Ins. gehang. aber abgerißen dat. den 15. April A° 1532. über 4. fl. geldts Straßb. wehrung besagd. mit altem N° 139. signirt, Mehr j. alter teutsch. pergam. Zßbr: hiebevor mit allhießig. Statt Kleineren Ins. bekräfft. so aber abgeschnitten und dabeÿ à parte liget, über 2. fl. geldts ane 4. fl. geldts so dem blatterhauß allhier verkaufft word. besag. deßen dat. d. 11.te Febr. Anno 1545. mit altem N° 139. notirt. Und dann i. teutsch. perg: Zßbrief über 25. fl. Geldts Straßb. wehrung Jährlich Zinnßes auf besagter behaußung stehend, so mit 200 fl. abzulößen waren, meldend durch Hn Heinrich Meÿ. Contractuum Notm. instrumentirt, mit allhießig. Statt Contr. Insiegel corroboriret dat. d. 27. febr: aô 1588 mit altem N° 1 bemerckt, sampt noch 3. alten pergamentinen brieffen, alle mit altem N° 3 bemerckt und dißmahlen ncah beschehener besichtigung wied. dabeÿ gelaßen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 147, Sa. Werckzeugs Zum Seÿler handwerck gehörig 20, Sa. Seÿlerwahr 3, Sa. Lährer Vaß 3, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 14, Sa. Goldener Ring 10, Sa. baarschafft 61, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1125, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 525, Sa. Schuld 3, Gantze Verlaßenschafft, Conclusio finalis Inventarÿ 1881 lb
Copia Codicilli. 1717 (…) auff Mittwoch den 21. Monatstag Aprilis in einer allhier Zu Straßburg ane der Schloßer und Dornesgaß gelegenen mit Zu diesem Actui insonderheit beruffenem notario eigenthümlich zuständigen Behausung dero undern vordern Scheibstuben mit den fenstern in ermelter Schloßergaß sehend (…) persönlich kommen und erschienen die Viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Barbara Cammerein gebohrne Hackin, Weÿland des Wohl Ehrenvest, Vorgeachten und Weißen herrn Johann Ulrich Cammerers des ältern geweßenen vornehmen Seÿlers und E. E. Kleinen Raths allhier Zu Straßburg alten wohlverdienten Beÿsitzers auch burgers allhier seligen hinderbliebener Frau Wittib, Zwar Alters halben etwas blöden und baufälligen Leibs, jedoch aber durch die Gnade des Grundgütigen Gottes annoch gehend und stehend (…) Johann Reinhard Lang, Notarius
Abschatzung d. 17. Junÿ anô: 1717. Weÿlandt, der Ehr vnd Tugendtsamen Frau: Barbara Kammerein, Seillerin: Seel: hinder Lassenen Erben, ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg, in der Viehgassen gelegen, Ein seith Neben, H: hannß Görg Kuhnen Weißbeckh, Ander seith Neben H: hannß Jacob Duppert Mellman, hinden Auff Vorgedachten: H: Kuhnen stossendt, Welche behaußung, hoffstatt, Zweÿ Lathen, Ein gebälckhter Keller sambt Aller Ihrer Recht. vndt Gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschwohren werckhleüth sich in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigenn Preiß Nach, angeschlag. Wiert, Vor und Vmb: Ein Tausendt, Fünffzüg Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohren Werckhleüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters

La maison revient à Jean Jacques Kammerer suivant la donation que lui en fait son père lors de son contrat de mariage avec Susanne Rosset, fille du maréchal ferrant Jacques Rosset. La minute du contrat n’est pas conservée mais il est copié à l’inventaire après décès.

Copia der Eheberedung. entzwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Cammerer dem ledigen Seÿler, des Wohl Ehrenvest, Vorgeachten und Weißen Herrn Johann Ulrich Cammerers des älterin E: E: Kleien Rahts alten beÿsitzers wie auch vornehmen Seÿlers und burgers alljier ehelich erzeugtem Sohn, alß dem Bräutigamb ane einem, So dann der Tugendsamen Jungfr, Susannæ Rosettin des Ehren und Vorgeachten Herrn Jacob Rosetts des Huffschmidts und Burgers allhier ehelich erziehlter Jgfr. tochter alß der Jgfr. hochzeiterin am andern Theil
Drittens hat eingangs ehrenerwehner Herr Johann Ulrich Cammerern der älter, des Herrn Bräutigambs hertzgeliebter Vatter, Ihme Herrn Johann Jacob Cammerer deßen Sohn, eine Behauß. mit allen deren Begriffen, Weithen, Recht. Zugehörden und Gerechtigkeiten neb. Georg Kuhnen dem Weißbecken anderseit neben Herrn Duppert dem Mehlhändler Ehevögt: weiße, hint. auff vorgedachten Georg Kuhnen den Weißbecken stoßend, davon jährl. auf Martini denen Edlen von Oberkirch 3 schilling und vier pfenning zu Bodenzinß Zu reichen, auf ihr des Herrn Bräutigambs beder Eltern tödtl. hintritt dergestalten eigenthümbl. Zu überlaßen sich erklärt daß derselbe über besagten Bodenzinß in gemeiner Vätterl. Erbschafft 2000 Gulden (…) vor solche Behausung mit dero Zugehörden auf ihr deßen beeder Eltern seel. Absterben außzuthun schuldig auch dann Zur Zeit solche Behauß. allererst eigenthümbl. zu besitzen befugt (…)
als lang die behausung in dem jetzigen Baw begriffen, Herrn Lorentz Cammerern den Sattlern und burgern allhier des herrn hochzeiters Brudersn den jenigen Laden under solcher Behaußung, welchen Er anjetzo würkl. innhatt umb 12 gulden järl. Zinnßes Lehnungsweiße besitzen Zu laßen (…) Würde aber Herr Lorentz Cammerer solche behauß. von seinem Bruder Herrn Johann Ulrich Cammerern dem Jüngern oder deßen Kindern vorstehender maßen Käufflich. überlaßen werden (…) So beschehen in Straßburg in obgedacht Herrn Jacob Rosets der Jgfr. hochzeiterin herrn Vatters Wohn behauß. ane der Weißenthurnstraß gelegen auff Sonntag den 23. Monatstag Novembris im Jahr alß mann nach Christi unsers einigen Erlösers und Seeligmachers Gnadenreichen geburth und Menschwerdung Zahlte 1710, Johann Reinhardt Lang

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 23)
Anno 1711. Eodem [d. 25. Febr:] sind Ehelich eingesegnet word. Johann Jacob Cammerer der ledige Seiler Hn Johann Ulrich Cammerers des ältern Burgers und Seilers auch E. E. Kleinen Raths Beÿsitzers Ehelicher Sohn vnd Jungfr. Susanna H Jacob Rossets Burgers vndt Huffschmidts allhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Kammerer Alß hochzeiter, Susanna Rosetin als hochzeiterin (i 25)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Bouchers. Les apports du mari s’élèvent à 194 livres, ceux de la femme à 374 livres.
1711 (2.7.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 90) f° 821
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Ehren: und Vorgeachte Meister Johann Jacob Cammerer, Seÿler und die Ehren und Tug.same Fraw Susanna Cammererin, geb. Rosettin, beede Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, welche d. ursachen, alldieweilen in ihr beeder Eheleuthe mit einander. auffgerichteten heuraths verschreibung expresse versehen, daß eines jeden Ehegemächt in die Ehe bringende Nahrung reservirt sein und bleib. solle (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein d. Ehren und Tug.samen Frauen Annæ Mariæ Rosettin geb. Raspin Hn Jacob Rosetts des hueffschmidts und burger. allhier haußfrau, d. Frauen eheleiblichen Mutter, auf Donnerstag d. 2.t Julÿ Anno 1711.
In einer in d. Statt Straßburg im Metzgergießen liegenden und in diße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befund. word. wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 56, Sa. Werckzeugs Zum Seÿler handwerck gehörig 7, Sa. Hanffs 100, Sa. Silber geschmeids 15, Summa summarum 179 lb – Wann nun solcher Summ beÿgefügt wird des Manns Ehesteur 15 lb anreffend, so belaufft sich deßelben gesambtes in den Ehestand gebrachtes Vermögen in allem auff 194 lb
Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 116, Sa. Wein und lähren Vaß 7, Sa. der baarschafft 200, Summa summarum 223 lb
Der Frauen übrige in die Ehe gebrachte Rubricen, Sa. haußraths 95 lb, Sa. Meels 3, Sa. Silbers 17, Sa. Goldener Ring 16, Sa. baarschafft 18, Summa summarum 151 lb – Der Frauen gantze in die Ehe gebrachte Nahrung 374 lb

Jean Jacques Kammerer et Susanne Rosset hypothèquent la maison au profit de Jean Rosset, aubergiste à l’Hommelet rouge

1717 (19.7.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 410
Joh: Jacob Kammerer Seÿler und Susanna geb. Rossetin beÿständlich Joh: Georg Varrenschon Caminfegers und Joh: Georg Kauffmann seÿlers
in gegensein Joh: Rosset würts zuem rothen männel – schuldig seÿen 700 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der viehgass, einseit neben Joh: Jacob Tuppert anderseit neben Johann Georg Kuhn hinten auff ihn Kuhn, davon gigt man 3 ß 4 ane bodenzinß

Susanne Rosset meurt en 1717 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à la somme de 500 livres. La masse propre au veuf est de 753 livres, celle de l’héritière à 338 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 226 livres, le passif à 1 493 livres

1718 (15.2.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 112) n° 1010
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güethere, ligend und vahrender, verändert und unveränderter, so Weÿland die Ehren und Tugendsame Fraw Susanna Cammererin gebohrene Rosettin, des Ehren: und Vorgeachten Herrn Johann Jacob Cammerers des Seÿlers und Burgers allhier Zu Straßburg geweßene eheliche haußfrau nunmehr seelige nachdem dieselbige den 28.ten Novembris des letzt verwichenen 1717.ten Jahres dießes Zeitliche mit dem ewigen verwechselt hinder sich verlaßen so auf ansuchen erfordern und begehren des Ehrenvest vnd Vorgeachten Herrn Johann Roßets des Gastgebers Zum Rothen Männel und burgers allhie alß geschwornen Vogts Mariæ Barbaræ Cammererin der abgeleibten Frauen seeligen hinderlaßenen mit oberwehntem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehel. erzielten einigen Töchterleins und ab intestato verlaßener einiger Erbin inventirt, durch den hinderbliebenen Wittiber, wie auch ([biffé] Jgfr. Mariam Salome Cammererin sein Herrn Cammerers eheleibl. Bruders Tochter) ingleichem Philipp Krapfen Seÿlerknecht, Margaretham Fecklerin beede von hier gebürtig, die Deinstmagd (…) So beschehen in Straßburg, in fernerm beÿsein der Viel Ehren und Tugendsamen Fr. Annæ Mariæ Rosettin gebohrner Raspin der Frauen seel. eheleibl. Mutter, und Frauen Annæ Mariæ Rosettin gebohrner Kochin, der Frauen seeligen Geschweihern und des Töchterleins Vogts frauen wie auch Fr. Mariæ Salome Cammererin gebohrner Guthmännin, herrn Johann Ulrich Cammerers des Seÿlers und Burgers allhier ehel. haußfrauen als des Wittibers Geschweih. Dienstags den 15.ten Februarÿ 1718

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie volgt
Höltzen und Schreinwerck, In der Soldaten Cammer, In der Knecht Cammer, In der obern Stub, In dießer Stub Cammer, In der Wohn Stub, Im obern Haußöhren, Im Laden, Im Keller
Eigenthumb ane Häußern. (W.) Eine Behausung, hoffstatt sambt allen deren gebäuen, begriffen weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane der Viehegaß, einseit neben Hannß Georg Kuhnen, dem Weißbecken, anderseit neben Herrn Joh. Jacob Duppert, dem Melhändler, hinden auf vorgedachten Herrn Kuhnen stoßend, davon Jährl. auf Martini 3 ß 4 d denen Edlen von Oberkirch Zu Boden Zinnß Zu reichen, sonsten freÿ, ledig und eig. und über diße beschwerde durch (die) Werckleuth angeschlag. pro 525. lb.
Pro Nota. Es ist Zwar der Hr: Wittiber seinen Geschwisterden, beÿ annahm solchen haußes etwas wie in dem Mütterl. abtheil: Concept Zusehen heauß schuldig verblieben, so seithero bezahlt, Alleweilen aber hingegen auch dißeitige Theilbare Verlaßenschafft in deßelben Mütterl. Nahrung vor baar in der Ehe auffgenommenen geld schuldig, so Ihme dem wittiber ane seinem Mütterl. Erbrati abgezogen worden, so ist das jenige was die theilbare Nahrung schuldig war dem herrn Wittiber in die Ergäntzung seines ohnveränderten guths, dasjenige aber, was derselbe auß theilbarer Nahrung wegen seines ohnveränderten Guths bezahlen in Ergäntzungs abzug gesetzet worden, So seind auch stehender Ehe von Herrn Johann Roßet dem Gastgeber Zum Roht. Männel und Burgern allhier auff dieße Behauß. 700 lb. d. auffgenohmen, und selbige davor verpfändet worden, Allweilen aber solches geldt Zu bezahl. der theilbarn erkauft. Behausung verwendet worden, Als werde selbige hernach als eine theilbare Schuld auß dem Erbe Zu bezahlend, eingetragen, also daß von obgem. anschlag dißohrts nichts ab Zu Ziehen.
Darüber besagt j. teut: perg. Kbrief. mit der Stadt Straßb anhang: C. Ctradt Ins: v.wahret dat. 15. Aprilis 1665, Mehr ein teut. perg: Kfbrief mit Vorermeltem C: Ctract: Ins. bekräf: deßen datum der 16.te 9.br A° 1671. Ferner j. teut. perg. Kbrief. mit mehrermeltem C. Ctract. Inns. corroborirt dd. 25.t Martÿ 1676. Weiter j. teut. perg. Kbrief. mit dickernandtmeltem C. Ctract Ins. bekr. dat. den 9. April A° 1677. Item j teut. perg. Kbrief. mit vielbesagtem C. Ctract. Ins. bekräft. deßen datum der 2.te Nov: 1682. Dabeÿ ferner j. alt. teut. perg: Zinßbrieff daran allhießig: Statt Raths Innsigel. gehangen aber abgerißen dat. d. 15.t April A° 1532. über 4. fl. geldts Straßb: wehrung besagend mit altem N° 139. signirt, Mehr j. a: teut: perg. Zb: hiebevor mit allhieß: Statt Kleineren Ins. bekr: so aber abgerißen und dabeÿ à parte liget, über 2. fl. geldts ane 4. fl. geldts so dem blatterhauß allhier verkaufft worden. melden, dat. d. 11.te Febr ; 1545. mit altem N° 139. notirt. Und dann i. teut: perg: Zßb: über 25. fl. Straßb. wehr. Jährl. Zinnßes auf besagter behaußung stehend, so mit 200 fl. abzulößen waren, besagend, durch Hn Heinrich Meÿer Contract: Notm: instrumentirt, mit allhießig. Statt Ctract: Ins: corroboriret dat: d: 27. Febr: A° 1588 mit altem N° 1 bemerckt, sampt noch 3. pergam: brieffen, und dißmahlen darbeÿ gelaßen.
(T) Item eine Behauß. und Hoffstatt in dem Metzgergießen (…)
Ergäntzung deß Wittibers ohnveränderten Guths. Crafft eines über beeder eingangs ehrenrwehnter Eheleuthe in den Ehestand Zusammen gebrachte Nahrungen durch mich unterschriebenenen Notarium in Anno 1711. auffgerichteten Inventarÿ
Copia der Eheberedung. (…) So beschehen auff Sonntag den 23. Monatstag Novembris 1710, Johann Reinhardt Lang
Copia beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Codicilli Reciproci. 1712 (…) auff Sonntag den 14. Tag des Monats Februarÿ (…) persönlich kommen und erschienen der Ehren: und vorgeachte Herr Johann Jacob Cammerer, Seÿler und mit und beeben Ihme die Ehren: und Tugendsame Fraw Susanna Cammererin gebohrne Rosettin beede Eheleuthe vnd burgere allhier Zu Straßburg durch des Allgütigen Gottes sonderbahrer Gnade gesunder gehender und stehender Leiber
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths des Wittibers ohnverändert 38, Sa. Werckzeugs Zum Seÿler handwerck gehörig 22, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 11, Sa. Eigenthums ane einer Behausung 525, Sa. Ergäntzung (675, Abzug 521, Rest) 155, Summa summarum 753 lb
Der Erbin ohnverändert Guth Sa. Haußraths 99, Sa. lährer Vaß 7 ß Sa. Silbergeschmeids 7, Sa. Goldener Ring 5, Sa. Ergäntzung (213, Abzug 2, Rest) 210, Summa summarum 338 lb
Theilbar Guth, Sa. hausraths 32 Sa. Lährer Vaß 5, Sa.Wahren Zul Seÿler handwerck gehörig 428, Sa. Silbers 1 ß, Sa. gold. Ring 4 ß, Sa. Eigenthum ane einer Behausung 500, Sa. Schulden 259, Summa summarum 1226 – Schulden 1493 lb, Theilbar passiv onus 267 lb
Abschatzung, d. 24.ten Januarÿ anô 1718. Auff begehren deß Ehrenhafften Vnd bescheÿten H: Johann Jacob Kammer Seÿler ist Eine behausung Alhier in der Statt Straßburg in dem Metzger Güessen Gelegen Ein seÿth neben H. Hannß Jacob Schaurerr Sadtlern Ander seÿth Neben hanß Jacob Mell, becken, hinten Auff, Vor gedachten H; schaurer stoßend, Welche behaußung, hoff, Hoffstatt, Werckstatt, gebälckten, Sampt anner Ihrer Gegerrh Wie socjes durch der Statt geschwogenen Werkhleüthe sih in der besichtigung befundt Vnd dem Jetzigen preiß Nach geschlagen wirdt Vor und umb Ein Taussendt Gullten, Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohren Werckhleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister deß Minsters

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que la défunte acquittait des impôts sur une somme de 600 florins alors que l’inventaire constate une fortune de 1 600 florins. Ils ne demandent aucun paiement d’arriéré parce que la mère réglait les sommes correspondantes.
1718, Livres de la Taille (VII 1175) f° 283-v
Möhrin F. N° 2073 – Weÿl. Fr. Susannæ gebohrner Roßettin, Hannß Jacob Kammerers Seÿlers und burgers alhier geweßener Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Reinhard Lang.
Concl. fin. Inv: ist Fol. 103.b, 824 lb 1 ß 4 d, die machen 1600 fl. derselbe verstallte Zwahr allein 600 fl. alldieweilen aber deßen Mütterl. Erb, so Fol. 70. 617 lb 19 ß 1 ½ d erträgt mit under obiger Summ begriffen, so Ihme derzeit auf Statt Stall noch nicht Zugeschrieben worden, sondern die verstorbene Mutter biß dato unter Ihrer verstallung gehabt, alß hat man dißorts keinen Nachtrag deßelben ansetzen noch abfordern können, so hier Zum Bericht gemeldet wird.
Extat kein Stallgeltt
Gebott, 2 ß
Abhandlung, 1 lb 12 ß 6 s – Summa 1 lb 14 ß 6 s
dt. 21. Septemb. 1718

Jean Jacques Kammerer se remarie avec Anne Marguerite Saum, fille du cordier Christophe Saum : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Wohl Vorgeachten herrn Johann Jacob Cammerer dem Seiler und burgern allhier Zu Straßburg als dem Bräutigam ane einem, So dann der Tugendsamen Jungfrawen Anna Margaretha Saumin, Weÿland des auch Ehren und Wohl Vorgeachten Herrn Christoph Saumen des Seÿlers und gewesenen burgers allhier nunmehr seeligen hinderlaßene ehelich erzielter Tochter als der Jungfrauw hochzeiterin am andern theil (…) in beÿsein mit gutem Consens, Wißen, Willen und belieben deß Wohl Ehren Vesten Wohlvorgeacht auch Kunst erfahrenen hern Johann Ulrich Cammerers des Seÿlers, des Herrn Bräutigambs eheleiblichen Bruders und hern Johann Rosets des gastgebers Zum rothen Männel deßelben Schwagers auch seines Töchterleins erster Ehe geschwornen Vogts, auff des Bräutigambs, So dann auff der Jungfrauwen hochzeiterin seithen Frauen Aureliæ Saumin gebohrner Rencherin weÿland Herrn Christoph Saumen gewesenen Seÿlers und burgers allhie seligen hinderbliebenen Wittib der Jungfrauwen hochzeiterin eheleiblichen Mutter, herrn Alexander Müllers des Goldarbeiters deroselben geschwornen Vogts, herrn Christoph Saumen des Seÿlers ihres eheleiblichen bruders und herrn Johann Friderich Füeßingers, des Seÿlers, ihres Schwagers, auch herrn Johann Caspar Ehrlenholtz des Sattlers gleichfalls deßen Schwagers, aller Burgern allhier Zu Straßburg (…) So beschehen in der Königlichen freÿen statt Straßburg in einer, ane der Weißenthurnstraß ohnfern St. Aurellien Kirchen gelegenen der Jungfrauen hochzeiterin eheleiblichen Mutter eigenthümlich gehörigen behaußung auff Freÿtag den Zweÿten Septembris im Jahr nach Christi Geburth gezahlet 1718 Johann Reinhardt Lang, Notarius

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 86-v)
1718. Mittw. d. 5. Octobr: wurden nach Zweÿmalig. Ausruffung Ehl. copulirt v. Eingesegnet Johann Jacob Kammerer der Wittwer, Burger Seiler alh. Vndt Jgfr. Anna Margaretha, weil. H. Philipp Saumen alh. burgers v. Seilers hinterl. Ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Kammerer Als hochzeiter, Anna Margaretha Saumin als hochzeiterin (i 88)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison appartenant au mari. Les apports du mari s’élèvent à 226 livres (actif 1748, passif 1531), ceux de la femme à 751 livres.

1719 (6.3.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 114) n° 1031
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, so der Ehren: und Wohlvorgeachte Hr: Johann Jacob Cammerer der Seÿler und die Viel Ehren: und Tugendsame Fraw Margaretha, gebohrne Saumin, beede Eheleuthe und Burgere allhier zu Straßburg einander in die Ehe Zugebracht, welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Eheberedung expressé verglichen, daß einem jeeden Ehegemächd seine in die Ehe Zubringende Nahrung ein freÿ, vorbehalten und ohnverändert guth seÿen (…) So geschehen in Straßburg in fermerem Beÿsein der Wohl Ehrenvest, Wohl Vorgeachte auch Kunsterfahren Ehren und Vorgeachten H. Johann Rosetts, des Gastgebers Zum Rothen Männel, sein H. Joh: Jacob Cammerers Schwagers und Kindts erster Ehe geschwornen Vogts auf sein H. Cammerers: So dann auf Ihro Fr. Cammererin seithen Fr. Aureliæ Saumin gebohrner Rencherin, Weÿl. H: Christoph Saumen geweßenen Seÿlers und Burgers allhier seel. hinderbliebener wittib, dero eheleibl: Mutter, H. Alexander Müllers des Goldarbeiters, der Fr: noch ohnertledigten Vogts und H. Christoph Saumen des Seÿlers, Ihres eheleibl: Bruders aller Burgere allhier Zu Straßburg, auf Montag den 6. Martÿ Anno 1719.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegenen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der obern Stuben, In deren Stubcammer, In der Wohstub, In dem Haußöhren, In der Neuen Stub
(f° 20) Eigenthum ane Häußern. (M.) Eine behaußung, hoffstatt, samt allen deren gebäuen, begriffen, weithen rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Viehegaß einseith neben Hannß Georg Kuhnen, dem Weißbecken, anderseit neben Herrn Johann Jacob Duppert, dem Melhändler, hinden auff gedachten Hannß Georg Kuhnen stoßend, davon jährlichen auf Martini 3 ß 4 d denen Edlen von Oberkirch Zu Boden Zinnß Zureichen, sonsten freÿ ledig und eigen. darüber sagen die Documenta in dem über weÿlandt Frauen Susannæ Cammererin gebohrner Rosettin, des herren ersterer Frawen Eheliebstin seel. Verlaßenschafft durch mich Notarium auffgerichtet. Inventario de A° 1718 fol: 42. fac: 2.da biß fol. 44. fac: 2.da sub N° 1 registrirt
(M.) ferner eine Behauß. und Hoffstatt in dem Metzgergießen (…)
(f° 22) Wÿdemb Welch. eingangsgedachter Herr Johann Jacob Cammerer wegen Mariæ Barbaræ Cammererin seines Töchterleins ersterer Ehe mit gewißer Condition Zugeniß. Vermög mehrangezogenen Inventary über weÿland Frauen Susannæ Cammererin gebohrner Rosettin, sein herrn Johann Jacob Cammerers ersterer Frauen Eheliebstin seelig Verlaßenschafft auffgerichtet und demselb. a fine einverleibt. Vertrags vom 22. 8.brus 1718. (…)
Wÿdembs Verfangenschaft, So Fraw Anna Maria Rosettin gebohrne Raspin weÿlandt Herrn Jacob Rosetts gewesenen hueffschmidts und burgera allhier Zu Straßburg seeliger hinterbliebenen wittib als Herrn Cammerers ersterer abgeleiben Frawen seel. eheleibliche Mutter
(f° 23) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 315, Sa. Werckzeug Zum Seÿler handwerck gehörig 25, Sa. Wahren Zum Seÿler handwerck gehörig 704, Sa. Frucht 8, Sa. Wein und lährer Vaß 39, Sa. silber geschirrs und geschmeids 26 Sa. goldener Ring 2, Sa. Baarschafft 90, Sa. Schulden 135, Sa. activ Schulden (in beeder herren Cammerer bißhero geführte gewerbs gemeinschafft Zugeltend 978, daran Ihme hern Johann Jacob Cammerern vor deßen daran participirende helffte gehörig) 489, Summa summarum 1748 lb – Schulden 1531, Nach deren Abzug 226 lb
Ehesteuer, Sa. vorgerbeschriebener Posten, welche die Frau von dero geliebten Fraw Mutter zu einer Ehesteur empfangen und in diese ihre Ehe gebracht, thut 532
Übrige Nahrung, so die Fraw Vorhingehabt und in die Ehe gebracht, Sa. haußraths 151, Sa. Kuhe 7, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 23, Sa. goldener ring 20, Sa. baarschafft 17, Summa summarum 219 lb – Der Frauen in die Ehe gebracht gantze Substanz 751 lb

Jean Jacques Kammerer loue une partie da la maison au sellier Blaise Lantelme

1722 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 498
Johann Jacob Kammerer Seÿler
in gegensein H. Blaise Lantelme des Sattlers und burgers allhier
In seiner ahne der Vieh gaß gegen der gastherberg zum ochßen über gelegenen Behausung Einen Laden, Ferner auf dem zweÿten stock Eine Stub zwo Kammern eine Kuche, Mehr auff der bühn eine mit Latten zugemachte Kammer, so dann den gemeinschaftlichen gebrauch der obersten bühn und endlichen platz im Keller auff eine jedem theil zu allen zeiten zu thun erlaubte vierteljährige aufkündigung – um einen jährlichen Zinß nemlich 22 pfund

Jean Jacques Kammerer loue une partie de la maison au chirurgien Frédéric Dieuloué Saupé

1741 (27.4.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 215-v
H. Johann Jacob Cammerer der seÿler
in gegensein H. Friedrich Gottlob Saupe Chirurgi
entlehnt, Eine neu erbaute behausung samt allen deroselben Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, davon die helffte des kellers welche der verlehnt so vorbehaltet ausgenommen, ane der Viehgaß, einseit neben Hutter dem weißbecken, anderseit neben Fröhner dem ohlmann hinten auff ermeldten Hutter – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff innstehenden Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund

Litige entre la maîtrise des huiliers et le cordier Jean Jacques Kammerer. Les Quinze décident que chaque partie réglera la moitié des frais en litige.
1747, Protocole des Quinze (2 R 157)
(p. 613) Sambstags d. 9. Decembris
In Sachen E. E. Handwercks derer Ohlleuth Obermeisters Klägerin, an einem, entgegen und Wieder Joh: Jacob Kammerer, den Seÿler, Beklagten, am andern theil, Auff producirten Unkosten Zedel deßen betrag sich auff 4 fl. 4 ß beloffen juncto petito, demselben Zu taxiren, quo facto mit schein und urkund ad exequendum, ref. noviter factis expensis zu willfahren,
des Beklagten gethane protetation und angehenckes bitten, Klägerin mit seinem wiederrechtlichen gesuch in ipso limine Judicy ref. exp. abzuweißen,
Ex officio erkanndte deputation, auch all übrig derer Parthen angehörtes vor: und anbringen, ist derer Hhn deputirten angelegten relation nach Erkandt, daß der producirte Unkosten Zedel à 4 fl. 4 ß Taxmäßig, deßen bezahlung sowohl als die in hac causâ gehaltene conferentz von dem Kläger und Beklagten, jedem Zur helffte entrichtet werden solle, Zu dem Ende mit begehrtem Schein und Urkundt ad exequendum hiermit willfahrt wird. Als Wir hirmit erkennen, und die übrige Unkosten unter denen Parten compensiren und auffheben.

Jean Jacques Kammerer meurt en 1755 en délaissant une fille de son premier mariage et cinq enfants du deuxième. Les experts estiment la maison 750 livres. La masse propre à la veuve est de 1 938 livres, celle propre aux héritiers de 158 livres. L’actif de la communauté s’élève à 13 577 livres, le passif à 2 263 livres

1755 (16.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 74) n° 1601
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿl. der Ehrenvest und Großachtbahre Herr Johann Jacob Kammerer, der geweßene Seÿler und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. alß derselbe Donnerstags d. 5.ten dieses Monats Junÿ dießer Zeitl mit dem ewigen Verwechßelt nach solch seinem aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt hinter sich Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des abgeleibten Herrn seel. in Zwoen Ehen ehevogt erziehlten Herren Söhne, Frauen und Jungfrauen töchtere, auch dere Ehe: und H. Theil: vögte, aller gleich nach dem Eingang dieses Inventarÿ insonderheit benamset, inventirt, durch die Viel Ehren: und tugendreiche Frau Annam Margaretham Kammererin gebohrne Saumin, die hinterbliebene Frau Wittib mit beÿstand der Ehrenvesten und Großachtbahren Christoph Saum Seÿlers und burgers allhier, Ihres H Bruders (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Montag den 6. Junÿ et seqq. A° 1755.
Der verstorbene Herr seel. hat ab intestato Zu seinen rechtmäsigen Erben Verlaßen wie folgt 1.mo Frau Mariam Barbaram Froschhammerin gebohrne Kammererin, H. Johann Froschhammers des Lang Meßerschmidts und burgern allhier Ehegattin, so beneben Ihrem Ehemann den Geschäfft persönlich beÿgewohnt, in den Ersten Sechsten Stammtheil, dieße des Abgeleibten seel. in erster Ehe mit auch weÿl. Frauen Susanna gebohrner Rosettin erzielhte Tochter
2.do Frau Annam Margaretham Wernerin gebohrne Kammererin, H. Johann Werners des Huffschmidts und Burgers allhier Eheliebsten, welche ebenmäßig mit beÿhülff ged. Ihres Ehevogts in Persohn beÿ dem Geschäfft sich eingefunden, in den 2. Sechsten Stammtheil, 3.tio H. Philipp Jacob Kammerer den Seÿler und Burgern allhier welcher gleicherweiße in Persohn Zugegen ware, in den 3.ten Sechsten Stammtheil, 4.tio Johann Michael Kammerer, Leedigen Kieffer so in der Frembde sich auffhaltet in den 4. Sechsten Stammtheil, 5. Jungfrau Mariam Magdalenam Kammererin, in den 5. Sechsten Stammtheil, So dann 6.to Jungfrau Mariam Salome Kammererin, in den sechsten und letzten Stammtheil, dießer dreÿen letzten geschworner Vogt ist vorged. Herr Philipp Jacob Kammerer der Seiler und burger allhier, dieweilen Er aber selbsten interessirt, als ist in seinem Nahmen Zu einem Theilvogt erbetten worden S. T. Herr Johann Rudolph Dinckel Notarius publicus und berühmten practicus auch burger allhier welcher letzt beÿ E. E. Großen Rath das Jurmentum würckl. abgeleget und in Persohn beneben seiner 3. Vogts Persohnen dem Geschäfft abartete, Dieße Fünff letztere des seel. Verstorbenen in Zweiter Ehe mit Eingangs ged. Frauen Anna Margaretha Kammererin geb. Saumin der hinterbl. Frauen Wittib ehelich erziehlte Herren Sohne Frau und Jgfr. töchtere
Copia Codicilli

In einer allhier Zu Straßburg ane der Viehegaß gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörigen behausung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer Lit. A, In der obern Stuben, In der Wohn Stuben
Eigenthum ane einer Behaußung, Scheur, Speicher und Keller. (E.) Erstl. eine behaußung, Hoffstatt, samt allen deren Gebäuen, begriffen weithen rechten Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Viehegaß einseith neben Johannes Huder dem Weißbecken, anderseit neben H Niclaus Ottmann den Ohlmann, hinden wieder auff vorged. H. Johann Huder stoßend, davon gibt man Jährl. auff Martini 3. ß 4 d denen Edlen von Oberkirch Zu Bodenzinß, sonsten gegen männiglichen freÿ, ledig, eigen und durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 23.ten Junÿ 1755. æstimirt und angeschlagen word. pro 743 lb 6 ß. Darüber sagt ein alter teutscher perg. Zinßbrieff, daran allhießiger Statt raths Insiegel gehangen aber abgerißen datirt d. 15. Aprilis A° 1532 über 4. fl. Geldts Straßb. Währung besagend mit altem N° 139. signirt. Mehr ein alter teutscher perg. Zinßbr. hiebevor mit allh. Statt Cleinern Insiegel bekräfftiget, so aber auch abgeriß. über 2 fl. Geldts ane 4. fl. so dem Blatterhauß allh. verkaufft word. meldend, datirt den 11. febr. 1545 mit altem N° 139. notirt Und dann ein teutsch. perg. Zinnßbrieff über 25. fl. Straßb. währung Jähr. Zinnses auf besagter behausung stehet so mit 500 fl. abzulößen ware besagend durch H. Heinrich Meÿer Contractuum Notarium instrumentirt mit allh. Statt Contract Insiegel corroborirt datirt d. 27.ten febr. 1585 mit altem N° A bezeichnet samt noch verschiednen andern pergamentenen brieffen, alle aber mit Jetzigem N° 54 marquirt
It. 1. Scheur, Speicher und Keller gegen der Kirch Zu St Louis über (…)
Wÿdemb Welcher der seel. verstorbene von auch Weÿl. Frauen Susanna geb. Rosettin seiner gew. erstern Ehefrauen so ebenmäßig seel. biß Zu sein seel. Ende genoßen. Es hat erstged. weÿl. Frau Susanna Kammererin geb. Rosetin des Def. geweßene erstere Ehegattin seel. Ihme Ihrem hinterbliebenen Wittiber in dem mit und beneben demselben den 14. febr. A° 1712 vor weÿl. H. Not. Johann Reinhard Langen seel. auffgerichteten Codicillo Reciproco (…)
Ergäntzung der Fraw Wittib abgegangenen ohnveränderten guths, Vermög Inventarÿ über der hinterbliebenen Frau wittib zu eingangs gedachtem Ihrem Eheherrn seel. in die Ehe gebrachten Nahrung durch Herrn Johann Reinhard Langen bot. Publ. seel. auffgerichteten in Anno 1719 concipirt aber in Anno 1742. durch seinen Sohn Johann Daniel Langen expedirt
(f° 25-v) Abzug In gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Silbers 5 ß, Sa. Goldener Ring 5, Sa. Schulden 75, Sa. Ergäntzung (1861, Abzug 4, Nach solchem abzug) 1857, Summa summarum 1938 lb
Der Erben ohnverändert guth, Sa. haußraths 20 Sa. Lähren Vaß 3, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 8, Sa. Goldenen Rings 5 ß, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 700, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 743, Sa. Ergäntzung (1606, Abzug 2602, zuergäntzen 995), Summa summarum 1475 lb – Schulden 1633, In Compensatione 158 lb
Das Theilbahr guth, Sa. haußraths 215, Sa. Wein und Lährer Vaß 98, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 171, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 21, Sa. Baarschafft 876, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 399, Sa. Eigenthumbs an einer Scheur 375, Sa. Schulden 7824, Summa summarum 13.577 lb – Sa. 2263, In Vergleichung 11.314 lb
Stall Summ 11.764 lb – Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptguth so der Frau Wittib ohnverändert 17 – Zweiffelhaffte und verlohren Pfenningzinß hauptgüter so theilbar 97 – Zweiffelhaffte vnd verlohrene Schulden in das Erbe Zugeltend 1380 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen auff Freÿtag den Zweÿten Septembris im Jahr nach Christi Geburth gezahlet 1718 Johann Reinhardt Lang, Notarius
Copia Codicilli. 1749 (…) auf Montag den 12. Monathstag Maÿ Nachmittag Zwischen 2 und 3 Uhren in ziner allhier Zu Straßburg beÿ der Kleinen Metzig gelegenen und von mir Notario bewohnenden behausung deren Obern Schreibstub mit denen fenstern Zum theil in einem hoff und Zum theil auf die gaß außsehend (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrenvest und großachtbahr her Johann Jacob Kammerer der Seÿler und burger allhier Zu Straßburg von der gnade des grundgütigen Gottes gesunden, gehend und stehenden Leibes (…) Johann Lobstein Notarius juratus
Abschatzung Vom 23. Junÿ 1755. Auf Begehren weÿl. Herrn Joh: Jacob Kammeer seel: hinterlaßenen Wittib und Erben ist eine Behausung allhier in der Stadt Straßburg in der Vieh Gaß gelegen, ein Seits neben Hanß Huder dem Weißbecken, anderseit neben Nicola ottman und Hinden auf erst bemelten H. Huder stoßend, Solche Behausung bestehet in dreÿ Boutiquen, in zweÿ Stuben, zweÿ Kammeren und Zweÿ Küchen, darûber ist der dachstuhl mit Breitziglen belegt Hat auh einen getrömten Kellern Von und den unterschriebenen der Stadt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorherig beschehener Besichtigung mit aller ihrer Gerechtigkeit em jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb Fünff Zehen Hundert Gulden
Der zweÿte Begriff (…) [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Samuel Werner, Werckmeister deß Maurhoffs

Le bureau de la Taille dispense les enfants d’Anne Marguerite Saum de faire dresser un nouvel inventaire après sa mort le 28 mars 1757. Les quatre enfants font procéder à la liquidation.
1757 (3.5.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 791) n° 115
Auslüffer: Vergleich: und Abtheilung Über Weÿland der viel Ehren: und Tugendreichen Frauen Annæ Margarethæ Kammererin gebohrener Saumin, auch weÿl. des Ehrenvesten und großachtbahren Herrn Johann Jacob Kammerers, geweßenen Seÿlers und Burgers allhier zu Straßburg seel. nachgelaßener Frauen Wittib, nun auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1757.
Zuwißen seÿe hiemit, demnach der dem lieben Gott fegallen wollen weÿl. die Viel Ehren: und Tugendreiche Frau Anna Margaretha Kammererin geb. Saumin, auch weÿl. des Ehrenvest: und großachtbahren Herrn Johann Jacob Kammerers, geweßenen Seÿlers und Burgers allhier zu Straßburg, so d. 5. Junii A° 1755 bereits seel. verschieden, nachgelaßene Frau Wittib d. 28.ten Martÿ hujus anni ebenmäßig aus dießer Zeitlichkeit seel. abzufordern, daß hierauf deroselben ab intestato zu Erben hinterlassene Herren Sohn auch Frau und Jfr. Töchter (…) vor guth befunden auf löbl. Statt Stall dispensationem Inventationis zu Sollicitiren, so Ihnen dann auch nach vorher gegangener Reproducirung des über herrn schon Ehrenerwähnten w. Herrn Joh. Jacob Kammerer seel. Verlaßenschafft durch Herrn Johann Lobstein, Not. publ. allhier in A° 1755 errichteten Inventarii hochgeneigt willfahrt worden, deßen Zufolg nun wurde gleichbalden die Abtheil, Vergleich und Außweißung dießer Verlaßenschafft Vorgenommen, nach deme zuvor nun wl. fr. Mariä Barbarä Froschhammerin gebohrener Kammererin, Herrn Johann Froschhammers, des langmeßerschmids und burgers allhier ehel. Haußfrauen, der Tochter erster Ehe, nun seel. nachgelaßene Kinder, wegen demjenigen Wÿdemb so die verstorbene ad dies vitæ von ihme H. Johann Jacob Cammerer seel. genoßen hatte, ausgewießen und vergnüglich contentirt worden (…) zu Straßburg d. 3. Maji A° 1757.
Die verstorbene Frau Kammererin seelige hat ab intestato zu Ihren Erben Verlaßen, als folgt, 1.mo Frau Annam Margaretham Wörnerin, gebohrne Kammererin, weÿland Herrn Johann Wörners, geweßenen Huffschmids und Burgers allhier seel. hinterbliebene Frau Wittib, welche mit Zuziehung S. T. Herrn Frantz Heinrich Dautels Notarii Publici und berühmten practici allhier Ihres erbettenen Herrn beÿstands dießen Geschäfft abwartete, in den Ersten Vierten Stammtheil, 2.do Herrn Philipp Jacob Kammerer, den Seÿler und burgern allhier, Welcher ebenfalls in Persohn dießem Geschäfft beÿwohnete, in den Zweÿten Vierten Stammtheil, 3.tio Herrn Johann Michael Kammerer, ledigen Kieffer, welcher gleichergestalten beÿ dießem Geschäfft Zugegen war, in den dritten Vierten Stammtheil, So dann 4. Jungfer Mariam Magdalenam Kammererin, welche ebenmäßig zugegen war, in den vierten und Vierten Stammtheil, dießer beeden letztern geschwohrner Vogt ist vorgedachter Herr Philipp Jacob Kammerer der Seÿler und Burger allhier, dieweilen Er aber selbsten beÿ dießem Geschäfft interessirt und Sie die beede jüngerer Kinder Ihre Majorennitæt beÿ nahem erreichet und würcklichen 20 Jahr passiret, als haben dieselbe keinen Theilvogt begehret, sondern seÿen nur verbeÿstandet mit Herrn Johann Christoph Saum, dem Seÿler und Burgern allhier ihrem H. Oncle, welcher beneben denselben dem Geschäfft abgewartet und ihr Interesse bestmöglichst besorget hat. Also alle Vier der Verstorbenen Frauen seel. ehelich erzielhte Herren Söhne, auch Frau und Jfr. Töchtere und ab intestato zu vier gleichlingen portionen und Antheileren hinterlaßenen Erben

Le tonnelier Jean Michel Kammerer loue toute la maison à Dominique Berbarat, cordeur et graissier, et à Marie Jeanne Valat

1762 (16.3.), Not. Laquiante (6 E 41, 1011)
Bail de 12 années consecutives à commencer de la St Jean prochaine – Sr Jean Michel Kammerer bourgeois tonnelier et marchand de vin
au Sr Dominique Berbarat cordeur et graissier et De Marie Jeanne Valat
La maison entiere et dépendances a luy appartenante en cette ville scize dans la rue des Bestiaux aboutissant sur le devant a lad. rue vis à vis Du bœuf rouge derrière et de la gauche au Sr Huth boulanger et de la droite au Sr Nicolas Ottmann huiliier sans en rien reserver ny excepter tel qu’il l’a luy même occupé jusqu’icy – moyennant un loyer annuel de 320 livres tournois

Jean Michel Kammerer vend la maison au boulanger Jean Jacques Reitter par un acte provisoire dressé devant notaire

1763 (1.10.), Not. Lobstein (6 E 41, 840)
Interim-Kauff – herr Johann Michael Cammerer der Weinhändler ane einem
herr Johann Jacob Reitter der Weißbeck als Käuffer
seine ane der Viehgaß gelegenen eigenthümliche behaußung, 1.s neben H. Huth dem frantzösischen becken, anderseit neben . Nicolao Ottmann dem Ohlmann gelegen, so außer 3 ß 4 d so man jährlich denen Edlen von Oberkirch ane bodenzinß zu reichen hat freÿ ledig und eigen – um 4500 Gulden

La maison revient à Jean Michel Kammerer qui épouse en 1764 Catherine Dorothée Gerold, fille de l’aubergiste Jean Gerold : contrat de mariage, célébration (les actes ultérieurs figureront à la notice de leur maison)

1764 (28.4.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 205
Eheberedung – zwischen den Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Michael Kammerer, dem leedigen Kiefer und Weinhändler, auch burgern allhier Zu Straßburg, weiland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahrn Herrn Johann Jacob Kammerers des geweßenen Seilers und Burgers allhier seeligen nachgelaßenem ehelichem Sohn, als dem Hn Bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren: und Viel tugendgezierten Jungfrauen Catharina Dorothea Geroldin, des Wohl Ehrenvest : und Großachtbahrn, auch Wohlweißen Herrn Johann Gerold wohlangesehenen Gastgebers und E. E. Großen Raths allhier dermahligen wohlverdienten herrn beÿsitzers ehelich erziehler Jungfer Tochter als der Jungfrauen Hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen alhier Zu Straßburg auff Sambstag den 28. Aprilis Anno 1764 [unterzeichnet] Johann Michael Kammerer als Hz&, Catharina Dorothea Geroldin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 18-v, n° 38)
1764. Mittwoch den 6. Junii wurden nach gewohnlichem Aufbieten ehelich getraut herr Johann Michael Kammerer der ledige Kiefer, weinhändler u. burger allhier, weil. Hn Johann Jakob Kammerer Seilers u. burgers allhier, mit weil. Fr. Anna Margareta geb. Saumin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Katharina Dorothea Geroldin, H. Johannes Gerold EE grosen Raths wircklichen beisitzers u. Gastgebers allhier, mit. Fr. Katharina Dorothea, geb. Ottin, ehelich erzeugte Tochter welches hiermt bezeugen [unterzeichnet] Johann Michael Kammerer als Hochzeiter, Catharina Dorothea Geroldin als Hochzeiterin (i 21)

Jean Michel Kammerer laisse la jouissance de la maison à Jean Jacques Reiter jusqu’à ce que le procès qu’a intenté la femme du marchand Venino soit terminé et que la vente définitive soit passée.

1765 (15.1.), Not. Lobstein (6 E 41, 840)
hr Johann Michael Kammerer der Weinhändler ane einem
hr Johann Jacob Reither der weißbeck ane dem andern theil, die zeigten an
daß den Er H. Kammerer Ihme Reither vermög interims Kauff vor mir Notario d. 1. 8.br 1763 passirt seine behaußung ane d. Viehgaß zu kauffen gegeben, biß dahero aber Venino des handelsmanns Verlaßene Ehefrau unterschiedene contestationes deßfals formirt, nunmehro aber ein arrest sur requete au Conseil souverain d’Alsace ergangen, Vermög deßen Er H. Kammerer (w)ieder in die possession solchen haußes biß zu endlicher finirung solchen Processus gesetzet word. als wolten sie sich nunmero biß dorthin folgdender maßen miteinander vergleichen daß nembl.
Er H. Reitter von dato an und biß zu endlichen finirung solchen processus dieße behaußung bewohnen solle und dagegen aber auch biß dorthhien von dato an die Interesse (…) allein leiden und zu bezahlen solle

Jean Michel Kammerer vend la maison à Jean Jacques Reiter

1767 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 641 /1 f° 29-v
Johann Michel Kammerer weinhändler
in gegensein Johann Michel Reuter des meelhändlers
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, weither zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, ahne der Viehgaß, einseit neben Johann Huter dem französischen becken, anderseit neben H. Nicolaus Ottmann dem ohlmann, hinten auff gedachten Huter – davon gibt man denen Edlen von Oberkirch 3 ß 4 d ane bodenzinß – 1200 pfund

Fils du cultivateur Jean Reitter d’Ottenheim en Bade, Jean Jacques Reitter épouse en 1745 Frédérique Dorothée Gœbel, fille du serrurier Frédéric Gœbel : contrat de mariage, célébration
1748 (5.11.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 24) n° 253
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Johann Jacob Reitter dem ledigen becken Johannes Reitters deß ackermann vndt burgers Zue Ottenheim über Rhein ehelichem Sohn, hochzeitern ane Einem
So dann der Ehr: undt Tugendbegabten Jungfr. Friderica Dorothea Göbelin, H. Johann Friderich Göbels deß Schloßers undt burgers alhier Zu Straßburg ehelicher Tochter der Jfr: hochzeiterin andern theils
Actum Straßburg auff dienstag d. 5. novembris A+ 1748 [unterzeichnet] Johann Jacob reitter Als hoch Zeiter, friderica dorothea Göbelin Als hoch Zeitrin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 94-v, n° 20)
1748. Mittw. den 20. Nov. sind nach Zweÿmahl vorhergeschehener Proclamation in der Evangelischen Kirche Zu St. Nicolai in den Stand der Heiligen Ehe eingesegnet worden Johann Jacob Reiter der Weißbeck und Burg. allhier, Johannes Reiter des Ackers Manns und Burgers Zu Otenheim ehel. Sohn und Jungfr. Friderica Dorothea Goebelin Joh: Friderich Goebel des Schloßers und Burgers allhie ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob reitter Als hoch Zeitter, Friderica Dorothea Göbelin Als hochzeitterin (i 97)

La tribu des Boulangers délivre une promesse d’admission à Jean Jacques Reitter pour qu’il puisse devenir bourgeois
1748, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 171) Dinstags den 27. Aug. 1748 – Johann Jacob Reitter der ledige becker von ottenheim gebürtig, bitt umb schein undt urkundt, daß man Ihne dahier beÿ dieser Ehrsmaen Zunfft, alß Einen mitzünfftigen annehmen wolle.
Erkandt seÿe ihme mit gebettenem schein Zu willfahren.

Jean Jacques Reitter devient bourgeois par sa femme
1748, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 366
Johann Jacob Reuter der beck Von Ottenheim gebürtig, Erhaltet das burgerrecht von seiner Ehefrawen Friderica Dorothea, Joh: Friderich Göbel des burgers vnd& Schloßers tochter vmb den alten burger schilling vnd will dienen Zu E. E. Zunfft der Becken. Juravit d. 16. Decembr. 1748.

Jean Jacques Reitter est reçu tributaire chez les Boulangers
1749, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 179) Dinstags den 18. februarÿ 1749 – Frembder Neuzünfftiger (dt. 4 lb 6 ß)
Johann Jacob Reitter der beckh Von Ottenheim producirt Burger Urkundt undt Stallschein, mit bitt Ihne alß einen Zünfftigen anzunehmen, Will Weißbecken. Erkandt Kan ihme gegen der gebühr nach ordnung Wilfahrt seÿn.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Sainte-Madeleine. Les apports du mari s’élèvent à 321 livres, ceux de la femme à 764 livres.
1749 (18.4.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 20) n° 490
Inventarium über die Jenige Nahrung so der Ehrengeachte Johann Jacob Reitter, Weißbeckh undt die Tugendt begabte fr. Friderica Dorothea Reitterin gebohrene Göbelin, beede Eheleuthe und Burgere dahier Zu Straßburg Einandter in den Ehestandt Gebracht, Auffgerichtet Ao. 1749.
(…) Actum Straßburg in fernerm beÿsein H. Joh: Friderich Göbels Schloßers der Ehefr. Vatters undt Hr Joh: Christoph Schölll adel. Schaffners deri H. Curatoris auff Freÿtag d. 18.ten Aprilis 1749.
Inn Einer dahier Zue Straßburg in der Uttengaß gelegener Weißbecken behaußung hat Sich befunden, alß volgt
deß Ehemanns Nahr. Sa. haußraths 17, Sa. Silbers 4, Sa. baarschafft 300, Summa summarum 321 lb
Der Ehefr. Nahrung, Sa. haußraths 90, Sa. Silber undt geschmeids 14, Sa. goldener Ring 4, Sa. baarschafft 5, Sa. Pfenningzinß hg. 800, Summa summarum 914 lb – passivum 150, rest 764 lb

Jean Jacques Reitter sollicite auprès des Quinze à être relevé d’une amende (registre lacunaire)
1749, Protocole des Quinze (2 R 159)
(p. 46) Sambstags d. 8. februarÿ – Idem [Freund] nôe Jacob Reuther, des burgers und weißbecken, prod. memor: und bitten pt° erlaßung der Straff. Erk. Ober Umbgelts Hhn

Les contrôleurs font grief à Jean Jacques Reitter d’entretenir 27 cochons au lieu des vingt réglementaires. Le défendeur répond qu’il en est propriétaire en commun avec le remueur de grains Joseph Graff. L’amende est réduite de 7 livres à une livre 15 sols, il doit en outre se défaire sous quinzaine des cochons en surnombre.
1759, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 114-v) Dienstags den 19. Junÿ 1759 – Iidem [Michael Grieß v. Joh: Georg Schäffer dieser Ehrs. Zunfft geschw. Riegere klagen] Cra. Joh: Jacob Reuter den Weißbecken deß derselbe in den Schwein ställen vor dieser Statt, statt erlaubter 20. dermalen 27. v. also 7. über die erlaubte Anzahl halte, bitten ihne den Articul nach à 1 lb d Vom stück in 7 lb d Straff ref. Exp. Zu condemniren.
Bekl. Zugegen sagt Zur Verantwortung daß die 27 Schwein nicht allein gehörig sondern er stünde derenthalben mit Joseph Graff dem Kornwerffer in Gemeinschafft, bittet dahero ihne Von angesetzter Klag zu renvoyiren.
Nach angehörter Klag v. Verantwortung ist Erk. seÿe aus sonderbarer Gnad Bekl. vor dieses als das erste mahl statt 7. lb d nur in 1 lb 15 ß Straf v. 2. ß Gerichts Cösten Zu condemniren, v soll Er in Zeit 14 tagen die 7 Zu Viel haltende Schein abschaffen.

Jean Jacques Reitter est condamné à une amende pour avoir vendu publiquement des pains aux œufs un jour de pain sec.
(f° 150-v) Dienstags den 17. Februarÿ 1761
Iidem [Stephan Franck, dieser Ehrs. Zunfft geschw. Rieger Klagt] Cra. Joh: Jacob Reuter den Weißbecken, daß derselbe am Neuen Jahrs tag, so sein trockener tag geweßen, frisch gebachen Eÿerbrod offentl. feil gehabt v verkaufft.
Bekl. Zugegen sagt Zur Verantwortung faß Eÿerbrod beÿ Ihme bestellt geweßen, da habe er etwas mehreres gebachen
Erk. seÿe derselbe in 10 ß Straff v. 2. ß Gerichts Cösten zu condemniren.

Jean Jacques Reitter passe du métier de boulanger à celui de farinier
(f° 191-v) Donnerstags den 15. Decembris 1763 – Handwercks Veränderung
Joh: Jacob Reuter bißheriger Weißbeck will d. handwerck ändern v. Meel Mann werden, bittet um gerichtl. Permission. Erk. Willfahrt ut supra [gegen erlag der gebühr] dt. 1 lb

Jean Jacques Reitter meurt en délaissant pour héritiers ses trois frères ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 500 livres. La masse propre à la veuve est de 935 livres, celle propre aux héritiers de 361 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 719 livres, le passif à 2 469 livres

1767 (7.11.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 860) n° 32
Inventarium über Weil. Hn Johann Jacob Reuter, des geweßenen Meelhändlers und Burgers allhier nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in anno 1767.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen so liegend als fahrenden unverändert, verändert und theilbaren Haab und Vermögenschaft, so Weil. H. Johann Jacob Reuter, der geweßene Meelhändler und Burger allhier nunmehro seel. nach seinem Dienstag den 13.ten 8.bris dieses laufenden 1767.sten Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen hintritt nach sich Verlaßen. Welche Vermögens Nachlaßenschaft heutigem Zu End gesetzten dato Auf freundliches Ansuchen und Begehren des Verstorbenen seel. ab intestato verlaßener und hernach benandter Erben, wie auch deren respê geordnet und geschworenen Vogts, so dann der Ehren und Tugendsamen Frauen Susanna Dorothea Reuterin gebohrner Göbelin der hinterbliebenen Fraun Wittib beÿständl. H. Joh: Jacob Beckert des geschwornen Hagknechts und burgers alhier nach Ordnung ersucht und inventirt worden. Zuvorderist aber haben erstgemelte die hinterbliebene Frau Wittib und Erben, wie auch Jgfr. Catharina Sophie Stielmännin mehrgemelter Fr. Wittib beÿ sich habende Baaß so dann Catharina Schwartzin die von Barr gebürtige Dienstmagd (…) ane Eÿdestatt angelobt (…)
So geschehen alhier Zu Straßburg in einer an der Viehegaß gelegener hiehero eigenthümlich gehöriger und hernach mit mehrerm veschriebenen Behaußung in Beÿsein S. T. H. Christian Ludwig Bäcker J.V. Lti und E. E. Kleinen Raths alhier wohlverdienten beÿsitzers, als des aus deßen Mittel Zu dieser Verlaßenschafft Geschäfft ernannten Hn Deputati, Sambstag den 7.. Novembris 1767.
Benennung der Erben. Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu seinen rechtmäsigen Erben Verlaßen. 1. Johann Adam Reuter, der Burger und Ackersmann zu Odenheim, 2. Johann Friderich Reuter, den ebenmäßigen burgern und Ackermann daselbst. 3. Diebold Reuter, den Burgern und Wurth Zum Wolf zu Nonnenweÿer, welcher persönlich zugegen, sowohl seine eigene als auch erstgemelter seiner beeder brüder Interresse in Kraft (…) Vollmacht, hiebeÿ bestens besorget und 4. Johannes Reuter den verschollenen Ackersmanns und burgern Zu geachtem Odenheim, oder im fall derselbe nicht mehr hiehero käme oder gar nicht mehr beÿ Leben wäre, nachgemelte deßen ehelich erzeugte dreÿ Kindern, Namens und 1° Anna Maria in den 18.den Jahr ihres Alters stehend, 2.do Johannes, so 16 Jahr zurückgelegt und 3.tio Maria Magdalena in den 14.de Jahr ihres alters stehend, Als in welcher Namen H. Diebold Reißer der frantzösische Beck und burger alhier, deroselben geordnet und geschworenen Vogts, sothanem Erbgeschäft persönlich beÿgewohnet und deroselben interesse dabeÿ bestens beobachtet, Alle vier des verstorbenen seel. hinterlaßene leibl. Brüdere und respe. Bruders Kindere und ab intestato Zu vier gleichlingen portionen und Stammtheil. hinderlaßenen Erben

Eigenthum ane einer Behausung. Nämlich eine Behaußung und Hoffstatt it allen deren Gebäuden, begriffen,, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der Viehgaß, einseit neben Johannes Huter dem frantzösischen Becken, anderseit neben Niclaus Ottman dem Ohlman, hinten auf gedachtem Huter stoßend, davon gibt man jährlich den Edlen von Oberkirch 3 ß 4 d ane Bodenzinß sonsten aber und außer den darauf hafftende und hernach passivé eingetragenem Capitali gegen männiglichen freÿ ledig eigen und Zufolg der beÿ dem Concept befindlichen unterschriebenen Abschatzung vom 9.ten Novembris 1767. durch (die Werckmeistere) abgeschätzt und angeschlagen worden vor und um 1000 lb. Wird nun davon im Abzug gebracht obigen Bodenzinßen doppelter Capitals betrag. mit 6. 6. 8, So verbleibet von obigem Anschlag hier auszuwerfen annoch übrig 991. 13. 4. Hierüber ist besagend vorhanden ein deutscher pergamentener in allhiesiger Cantzleÿ: Contract stub gefertigter und mit deroselben aufgetrucktem kleinerem Innsiegel verwahrter Kauffbrieff de dato 19.ten Jan. 1767. ausweißend, wie daß beede nun zertrennte Ehepersonen sothane Behausung von H. Johann Michael Kammerer dem Weinhändler und B. alhier käuflichen an sich gebracht. Ansonsten sind auch noch verschiedene alte Pergamentene Kaufbrief vorhanden, welche darüber Meldung thun.
Ergäntzung der Hinterbliebenen Fraun Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Beÿ Durchgehung des über beeder nun Zertrenten Ehepersohnen einander in den Ehestand Zugebrachten Vermögenschaften durch nun Weil. H Notarium Abraham Kolb den 18. Aprilis auffgerichteten Inventarii (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Hinterbliebenen Frauen Wittib unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 28, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 8, Sa. der goldenen Ring 80, Sa. der Ergäntzung 899, Summa summarum 935 lb
Demnach wird auch der Erben unveränderte Vermögenschaft beschrieben, Sa. haußraths 90, Sa. der Ergäntzung 320, Summa summarum 411 lb – Schulden 50, Nach deren Abzug 361 lb
Endlichen so wird auch die gemein und Theilbare Verlaßenschafft beschrieben, Sa. haußraths 252, Sa. früchten und Meel wie auch Schiff und geschirrs zum Meelhandel gehörig 105, Sa. Weins und leeren faß 81, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 6, Sa. Eigenthums ane einer behausung 991, Sa. Schulden 251, Summa summarum 1719 lb – Schulden 2469 lb, In Vergleichung, Theilbares passiv onus 750 lb
Beschluß summa nach dem wahren werth 546 lb – Beschluß Stall Summa 349 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen auf Dienstags den 5.ten 9.bris 1748, Abraham Koln, Notarius juratus
Copia Codicilli nuncupativi – persönlich kommen und erschienen der Ehren und Vorachtbare Herr Johann Jacob Reutter der Weißbeck und Burger alhier Zu Straßburg von Verleÿhung göttlicher Gnade aufrichten gesund gehend und stehenden Leibes,auch guter berständiger Sinnen (…) Zweÿtens will der H Codicillatpr hiemit seiner hertzgeliebten Ehegattin Fraun Friderica Dorothea Reiterin gebohrner Göbelin (…) den general usum fructum Nutz und Nießung aller seiner nach tod über abzug bekannter Schulden Verlaßender Haab Nahrung und Güthere bestimmet und anverschafft habe (…) So beschehen auf Donnerstag den 12. Junii Abends Zwischen Acht und Neun Uhren

La veuve fait vendre des effets mobiliers
1768, Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 860) n° 33
Verkauf: und Erlöß: Register über Verschiedene hausräthliche Effecten und andere Mobilien, welche der Viel Ehren: und tugendsamen Fraun Fridericæ Dorothæ Reuterin gebohrner Göbelin Weil. H. Joh: Jacob Reuter des gewesenen Meelhändlers und burgers alhier Zu Straßburg seel. hinterlaßener Wittib eigenthümlich Zugehörig waren

Les héritiers de Jean Jacques Reitter cèdent la maison à la veuve moyennant 2 250 florins (1 125 livres)

1767 (12.11.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 860) Joint au n° 32 du 7 nov. 1767
(f° 5) Eigenthum ane Einer Behausung so theilbar betreffend. Solches ist wie in dem Inventario fol: (-) zusehen von den H Werckmeistern abgeschätzt und angeschlagen worden um 1000 lb. Es ist aber dieselbe dermalen der hinterbliebenen fraun Wittib von den samtichen Erben und deren respê Vogt wie in die hernach stehende Cession Zusehen cedirt und abgetretten worden um die Summa der 2250 pfund
Cessio vorstehender Behausung – Vor dem unterschriebenen geschwohrnem Notario als dem Verfaßer und Besitzer Weil. H. Joh: Jacob Reuter des gewesenen Meelhändlers und Burgers alhier seel. Verlaßenschafft Geschäfft und heutigem Zu End gesetztem Dato persönlich erschienen Johann Adam und Johann Friderich Reuter, beede burgere und Ackersmännern zu Odenheim, ferner Diebold Reuter der Burger und Würth Zum Wolf Zu Nonnenweÿer, dieser dreÿ leibiche Brüeder und Zu dreÿ gleichen Stammtheilen verlaßene Erben, so dann H. Diebold Reißer der frantzösische Beck und burger alhier als geordnet und geschwohrner Vogt Johannes Reuter des verschollenen Burgers und Ackersmanns Zu gedachten Oderheim ehelich erzeugter dreÿ Kinderen als Zu dem vierten und letzten Stammtheil obgemelten Hn Joh: Jacob Reuter seel. Verlaßenschafft ab intestato verlaßener Erben, welche vier Comparenten
in gegensein der Viel Eren und Tugendsamen Fraun Fridericæ Dorotheæ Reutterin gebohrner Göbelin, der dißorts hinterbliebenen fraun Wittib (…) wie daß sie ihro Frauen Reuterin und Wittib in Erbsweiße cedirt abgetretten und überlaßen, welche auch beÿständl. H. Joh: Jacob Beckert des geschwornen Haagknechts und burgers alhier also acceptirt und angenommen zu haben bekannte
die ihren Comparenten und Cedntin tam proprio quam Curatorio Nomine Erb und eigenthümlich gehörige Zwen Dritte Theil vor unvertheilt von und ane einer Behausung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der Viehgaß, 1.s.t neben H. Johannes Huter dem frantzösischen Becken, anderseit neben Hn Niclaus Ottman dem Ohlmann, und hinten auf gedachtem Hn Huter stoßend, wovon man jährlich denen Edlen von Oberkirch 3 ß 4 d ane Bodenzinß zu reichen pflichtig (…) die gantze behausung Zu 2225 Pfund gerechnet, vor und um 816 pfund – So geschehen alhier Zu Straßburg (…) Straßburg den 12.ten Novembris Anno 1767.
copie, 94 Z 4 – Enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 642, 6 février 1768 f° 86 – auf Ansuchen Fr. Dorotheæ Fridericæ Reuterin geb. Göbelin, nachstehende Erbscession

Frédérique Dorothée Gœbel vend la maison au confiseur Jean Guillaume Schuler et à sa femme Marguerite Barbe Vogt ; vente préliminaire devant notaire puis vente définitive à la Chambre des Contrats

1767 (26.11.), Not. Schaeff (6 E 41, 875) n° 20 (I)
Praeliminar Kauff – Frau Friderica Dorothea Reuterin geb. Göbelin weil. H. Joh: Jacob Reuter des gewesten Meelmanns wittib beÿständlich H Joh: Jacob Bieckert des geschwornen haagknechts
an H. Johann Wilhelm Schuler dem Zuckerbeck und Fr Margarethæ Barbaræ geb. Vögtin beiständlich H Joh: Jacob Vogt des Lang Meßerschmidts deroselben leiblichen H. Vaters
eine ane der sogenannten Viehegaß gelegene behausung und hoffstatt mit allen deoselben begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten samt denen ligerlingen in dem Keller, einseit neben Johann Hüther dem frantzösischen becken anderseit neben H Nicolaus Ottmann dem ohlmann, hinten auff gedachten Hüther, welche behausung der Fraun Verkäuferin aus ihres Ehemanns seel. theilbaren Verlaßenschafft herrürhig daran ihro als participantin sothaner theilbaren Verlaßenschafft ein dritter theil eigenthümlich zuständig ware, die übrige zween dritte theil aber ihro von ihres Ehemanns seel. Erben zufolg der vor mir den Notario aufgerichteten Erbs Cession cedirt und abgetretten worden um 1000 pfund – davon gibt man 3 ß von dem herausgehenden Altan so H. von Oberkirch jährlich zu empfangen hat – um 1611 pfund
(Chambre des Contrats, vol. 642 f° 46)

1768 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 46
Fr. Friderica Dorothea geb. Göbelin weÿl. Johann Jacob Reuter gewesten meelhändlers wittib mit beÿstand Johann Jacob Bickert des haagknechts
in gegensein H. Johann Wilhelm Schuler des Zuckerbäckers
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Viehgaß, einseit nebenJohann Hüther dem becken, anderseit neben Nicolaus Ottmann dem ohlmann, hinten auff gedachten Hüther davon gehen den Edlen von Oberkirch 3 ß 4 d ane bodenzinß – um 2250 pfund

Fils du boucher Jean Schuler de Tubingue, Jean Guillaume Schuler épouse en 1767 Marguerite Barbe Vogt, fille du coutelier Jean Jacques Vogt : contrat de mariage, célébration
1767 (19.9.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 261
Eheberedung – persönlich erschienen der Wohl Ehren vnd wohlachtbahrr herr Johann Wilhelm Schuhler, der ledige Zuckerbeck und burger dahier, Hn Johann Schuhler des Metzigers und burgers zu Tübingen ehelichem Sohn, als hr. hochzeiter ane einem,
und die Viel Ehren: und Viel Tugendbegabte Jungfer Margaretha Barbara Vogtin, des Wohl Ehren Vest und Kunst Erfahrnen herrn Johann Jacob Vogt, des Lang Meßerschmidts und burgers alhier ehelich erziehlte Jungfer tochter, als Jungfer Hochzeiterin ane dem andern theil
Actum allhier Zu Straßburg (…) auf Sambstag deb 19. Septembris Anno 1777. [unterzeichnet] Johann Wilhelm Schuler als Hochzeitern Margaretha Barbara Vogtin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 66, n° 24)
1767. Mittwoch den 14. Weinmonath sind nach ordentlich geschehenen Ausruffungen in der Kirch Zu St. Nicolai ehelich eingesegnet worden Johann Wilhelm Schuler, der ledige Zuckerbeck alhier, Johannes Schuhler des Metzgers und Burgers Zu Tübingen mit deßen Ehefrauen Maria Dorothea geborner Rödenbachin, ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Margaretha Barbara, Hn Johann Jacob Vogt, des Lang Meßerschmidts und burgers alhier mit deßen Ehefrauen Catharina Margaretha geborner Hattin, ehelich erzeugter tochter [unterzeichnet] Johann Wilhelm Schuler als Hochzeiter, Margaretha Barbara Vogtin als Hohzeiterin (i 69)

La tribu du miroir délivre à Jean Guillaume Schuler une proomesse d’admission
1767, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 248-v) Samstags den 11. Julii 1767 – Vertröstung
Hr Johann Wilhelm Schuler, der ledige Zuckerbeck, des Johannes Schulers, burgers und Metzgers Zu Tübingen ehl. Sohn, producirt glaubwürdigen Lehrbrieff von H. David Friderich Ammermüller den 26. februarii 1763. ertheilt, mit bitte Ihn Schein an E. E. großen Raht zu geben, daß man ihn nach gnädig erlangtem Burgerrecht dißorts leibzünfftig als Zuckerbeck aufnehmen wolle.
Nach eingesehenem producto und daraufhin gehaltener Umbfrag Erkannt, Willfahrt.

Jean Guillaume Schuler devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage
1767, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 130-v
Johann Wilhelm Schuler, Zuckerbeck von Tübing. geb. erhalt dass burgerrecht von seiner Ehefr. Marg. Barbara, Johann Jacob Vogt des lang Meßerschmidts und burgers allhier ehel. tochter um de alten burger schilling, sill dienen beÿ E.E. Zunddt Zum Spiehel, Jur. eodem [4. Xbr 1767]

Jean Guillaume Schuler devient tributaire au Miroir le 19 décembre 1767.
1767, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 259-v) Sambstags den 19. Decembris 1767 – E. Leibzünfftiger
Hr. Johann Wilhelm Schuler ist nunmehr auf producirten Burger: und Stallschein vom 3. & 5. hujus gegen Erlag drei pfund Zehen Schilling dißorts leibzünfftig als Zuckerbeck aufgenommen worden. prom: obed. (dt. 3. lb 10 ß, 3 ß Findl.)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Bouchers. Ceux du mari s’élèvent à 311 livres, ceux de la femme à 868 livres.
1767 (3.12.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 809) n° 474
Inventarium über des Wohl Ehren: und Wohl vorachtbahren Herrn Johann Wilhelm Schuhler, des Zuckerbecken und der Viel Ehren: und Viel tugendbegabten Frauen Margarethä Barbarä Schuhlerin geb. Vogtin, beeder Eheleuthe und burgere dahier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet, in Anno 1767. – welche der Ursachen, aldieweilen in ihr beeder Eheleuthe Vor mir Notario d. 19.ten 7..brus 1767. mit einander errichteter heuraths Verschreibung Ppho 3.tio expresse enthalten, daß eines jeeder in die Ehe bringen Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle
So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerem beisein Hn Johann Jacob Vogt, des lang Meßerschmids und burgers dahier, der Ehefrauen gebiebten H. Vatters und dißorths beistandts, auf Donnerstag den 3.ten Decembris Anno 1767.

In einer allhier Zu Straßburg beÿ dem Metzger Gießen neben dem gasthauß Zum (-) gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen Behausung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Haußraths 19, Sa. Silbers 6, Sa. golds 30, Sa. baarschafft 169, Summa summarum 225 lb – helffte an denen Haussteuren 86, des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 311 lb
Der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth, Sa. haußraths 177, Sa. Silbers und dgl. Geschmeids 30, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 52, Sa. Baarschafft 522 lb, Summa summarum 782 lb – helffte an denen Haussteuren 86, der Ehefrauen in die Ehe gebracht Gut in vero pretio 868 lb.

Jean Guillaume Schuler meurt en 1780 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. La masse propre à la veuve est de 732 livres, celle des héritiers de 242 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 610 livres et le passif à 1 891 livres.

1780 (9.5.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 827) n° 884
Inventarium über Weiland H. Johann Wilhelm Schuhlers, des geweßenen Zuckerbecks und burgers allhier Zu Straßburg nun seeligen Verlaßenschafft errichtet in Anno 1780. – nach seinem Freÿtags den 17.ten Martÿ dießen lauffenden 1780.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft inventirt worden auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Frn Margarethæ Barbaræ Schuhlerin, geb. Vögtin der hinterbliebenen Fr. Wittib, beiständlich Hn Friderich Von Zabern, des Glaßers und burgers allhier, Wie auch Hn David Voltz des Caffeesieders und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Margarethä Barbarä, Johann Wilhelm, Johann Jacob, Louisæ Saræ, Johann Friderich und Gottlob, der Schuhler, des Verstorbenen Hn seeligen mit Vorgemelden seiner hinterbliebenen Fr. Wittib ehelich erziehlter Sechs Kinder und ab intestato Zu Sechs gleichlingen portionen und antheilern Verlaßener Erben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Dienstag den 9. Maÿ 1780.
Copia Beeder Zertrennten Ehepersohnen vor mir Notario d. 19.ten Septembris 1767. mit einander errichtetes heuraths: Verschreibung

In einer allhier zu Straßburg ane der Dauphine Gaß gelegenen und in dießer Verlaßenschafft gehörigen behausung befunden worden als folgt.
(f° 13-v) Ergäntzung der Hinterbliebenen Wittib wehrend dißer Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths ; Zufolg der über beeder Zertrennter Ehepersohnen einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen dh. mich unterschriebenen Notarium in aô 1767. errichteten Inventarÿ
(f° 15) Eigenthumb ane einer behausung. (T.) Nembl. eine behaußung und hoffstatt mit allen Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Dauphinegaß, 1. s. neben weil. Johann Huter, des geweßenen frantzösischen becken vnd burgers allhier seel. nachgelaßenee Wittib, 2. s. neben Niclaus Ottmann, dem Ohlmann und E. E. Großen Raths allhier altem beisitzern hinten auf gedachte huterische wittib und Erben stoßend, davon gibt man jährl. denen Edlen von Oberkirch 3 ß 4 d ane bodenzinß sonsten aber außer hernach eingetragenen daroben hafftenden Passiv: Capitalien gegen männiglichen freÿ, leedig, eigen und durch löbl. Statt Straßburg geschwohrnen werckheuthe vermög des Zum Concept geliefferten Abschatzung Zeduls vom 29.ten Aprilis 1780. gewürdiget pro 1000 lb. Abgezogen der darüber hafftende beeden Zinnß von 3. ß 4 d so Zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 8. lb 6 ß 8 d, restiret noch auszuwerffen 991. 13. Dießerwegen ist vorhanden einen in allhiesiger CC stub gefertigter teutscher pergamentener Kauffbrieff mit dero fürgedruckten Insiegel Versehen sub dato 19.ten Januarÿ 1767.
(f& 16) Series rubricarum Hujus Inventarii. Der Fr. Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Hßraths 42, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 10, goldener Ring und dergleichen Geschmeids 10, Sa. der Schuld 75, Sa. der Ergäntzung 594, Summa summarum 732 lb
Der Erben Guth, Sa. Haußraths 63, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 2, Sa. Goldener Uhr 7, Sa. der Ergäntzung 243 – Summa summarum 317 lb – Schuld 75, Nach solchem abzug 242 lb
Das theilbahre Guth, Sa. Haußraths 168, Sa. Gewerbs Waaren 235, Sa. Weins und leerer Faß 40, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 77, Sa. goldener Ring 13, Sa. Baarschafft 81, Sa. Schuld 3, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 991 – Summa summarum 1610 lb – Schulden 1891, In Vergleichung, Passiv onus 281 lb
Stall Summ 693 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 200 florins (600 livres) sur un total de 1 700 florins
1780, Livres de la Taille (VII 1180) f° 274-v
Spiegel N° 4897 – Weÿl. Johann Wilhelm Schuhlers des geweßenen Zuckerbecks und Burgers allhier Verlaßenschafft invent. H. not. Lobstein
Concl. final. Invent. Ist fol. 93.b, 693 lb 7 ß 4 ¾. d adde die in vorigen Jahr angelegte a 4 pro Cento angelegte 109. lb so thut dießelbe 862. lb die machen 1700 fl. verstalte 500 fl. Zu wenig 1200. fl.
Wovon nachtrag 8. Jahr in duplo a 3 lb 12 ß – 20 lb 16 ß
und 6. Jahr in simplo – 10. 16
Ext. Stallgeldt 1779 – 2. 2.
Geb. 2 ß 10 d
Abhandlung – 1. 12. 6. Summa 41 lb 9 ß 4 s
die helffte ane dem nachtrag gelaßen verbleibt 22 lb. 13 ß 4 s
dt. 17. Julÿ 1780.

Marguerite Barbe Vogt se remarie en 1783 avec le confiseur Jean Frédéric Schmidt, natif de Hermaringen près de Heidenheim en Wurtemberg et fils du bailli Louis Ferdinand Schmidt : contrat de mariage, célébration
1783 (29.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 530
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehren und Wohlvorgeachte herr Johann Friderich Schmidt der leedige Zuckerbeck weil. H Ludwig Ferdinand Schmidt, des gewesenen amtmanns in Düemeringen hertzog. Würtenbergischer Herrschafft nachgelaßener Sohn, als Hochzeiter ane einem
und die Viel Ehren: und Viel tugendgezierten Fr. Margaretha Barbara Schuhlerin, geb. Vogtin, weil. H. Johann Wilhelm Schuhlers, des geweßenen ehemaligen Zuckerbecken und b. allhier seeligen nachgelaßenen Wittib beiständlich Hn Jacob Friderich von Zabern des glasers und burgers allhier dero Schwagers als hochzeiterin, ane dem andern theil, die Zeigten beederseiths an, wie daß Seis ich mit Consens des H. Hochzeiterers auch ohnentledigten Vogts H. Hehr des Stattschreiber in Tübingen
So beschehen (…) auf Freÿtag den 29. Augusti a° 1783 [unterzeichnet] Johann friderich Schmidt als Hochzeiter, Margaretha Barbara Schulerin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 78-v, n° 29)
1783 Montag den 22. Septembris sind nach ordentl. geschehenen Ausrufungen in der Kirche Zu St. Nicolai ehel. eingesegnet worden H. Johann Friedrich Schmidt, lediger Zuckerbecker allh. weil. H. Ferdinand Ludwig Schmidt gewesenen Amtmanns in Hermaringen Heidenheimer Ober Amts nachgelaßener ehel. Sohn, und Fr. Margaretha Barbara geborne Vogtin, weil. H. Johann Wilhelm Schuler gewesenen Zuckerbeckers u. Burgers allh. nachgelaßne Wittib, [unterzeichnet] Johann Friderich Schmidt als Hochzeiter, Margaretha Barbara Schulerin als Hochzeiterin (i 83)

La tribu du Miroir délivre une promesse d’admission à Jean Frédéric Schmidt pour qu’il puisse devenir bourgeois
1783, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 306) Dienstags, den 9. Septembris 1783 – Vertroestung
Joh: Friderich Schmid, der Von Hermaringen bei Heidenheim gebürtige herzoglich Würtembergische Ambtmanns Sohn, stehet vor producirt ein d. 3. hujus von H. Joh: Georg Hehl, dem Kaiserl. Not° in Tübingen ausgesteltes und von dasigem löbl. Magistrat legalisirtes glaubwürdiges Attestat, kraft deßen er die Conditorei und Spezereihandlung bei H. Elias Gottfried Fischer allda gelernet, bittet um Ertheilung des Zu Erlangung des hiesigen Burgerrechts erfordetlichen Vertröstungscheins
Nach eingesehenem producto erkannt, willfahrt als Zuckerbäker.

Jean Frédéric Schmidt devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1783, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 26
Joh. Friederich schmid der Zuckerbeck von herrmaring. auß dem Württenberg. gebürtig weÿland H Ludwig Ferdinand Schmidt gesesten ambtmans daselbst hinterlaßener ehl. sohn, verheurathet mit fr. Marg. Barbara geb. Vogtin, Johann Wilhelm schuhlers burgers Barbar Zuckerbecken allher hinderlaßen. wittib erhalhet das Burgerrecht ab uxore Umb d. alt. burger schilling Will dienen Zur E. E. Zunfft Zum spiegel juravit d. 6. 9.bris 1783.

Jean Frédéric Schmidt devient tributaire au Miroir le 20 décembre 1783.
1783, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 310) Samstags, den 20. Decembris 1783 – E. Leibzünfftiger
Joh: Friderich Schmid wurde nunmehr auf producirten Kanzlei- u. Stallschein vom 5. 9.br. letzthin gegen Erlag 3. lb. 10. ß leibzünfftig als Zuckerbäker angenommen. prom (dt. 3. lb. 10. ß, 12. ß Findl.)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient pour moitié à l’épouse et pour moitié à ses enfants du premier lit. Les apports du mari s’élèvent à 621 livres, ceux de la femme à 6 446 livres.

1783 (29.10.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 830) n° 985
Inventarium über des Ehren: und Wohlvorachtbahren Hn Johann Friderich Schmid, des Zuckerbecks und der Viel Ehren: und Viel tugendgezierten Frauen Margarethä Barbarä Schmidin, geb. Vogtin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung, auffgerichtet in Anno 1783 – welche der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder wohlgedachter Ehepersohnen vor mir Notario den 29.ten Augusti dießes mauffenden 1783.sten Jahrs mit einander errichteter Heuraths: Verschreibung Ppho 3.tio expresse enthalten, daß eines jedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle – So beschehen allhier Zu Straßburg angefangen auf Mittwoch den 29. Octobris und complirt den 31.ten Ejusdem Anno 1783.

In einer allhier zu Straßburg ane der Dauphine Gaß gelegenen und in der Ehefr. ohnveränderte Nahrung Zur Helffte gehörigen behausung befunden worden als folgt.
(f° 10) Antheil ane einer behausung. (F.) Nembl. die helffte Vor ohnvertheilt Von: und ane einer behaußung und hoffstatt, mit allen Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Dauphinegaß, 1. s. neben weil. H: Dahler dem Schreiber, 2. s. neben weil. Hn Nicolai Ottmann, des geweßenen Ohlmanns und E. E. Großen Raths allhier alten beisitzer nachgelaßener Wittib, hinten auf gedachte Dahlerische behaußung stoßend, davon gibt man jährlichen denen Edlen von Oberkirch und Zwar von der gantzen behaußung 3 ß 4 d. ane boden Zinß, sonsten aber außer hernach eingetragenen daroben hafftenden passiv: Capital gegen männigl. freÿ, leedig, eigen und ist die völlige behausung ohnpræjudicirlich gewürdiget, wie selbige beÿ Vergleich: Erörter: und Wittumbs: Aufrichtung über weil. Hn Johann Wilhelm Schuhlers des geweßenen Zuckerbecks und b. allhier Zu Straßburg der Ehefrauen Ersten Eheh. seel: in sothanen durch auch unterschriebenen Notarium gefertigtem und Vor dem Parten unterschriebenen Summarischen Calculo de dato 8.ten Augusti 1780. in rechnung gebracht worden pro 2612. lb, macht die hiehero gebührige helffte 1306. Und ist die übrige heffte den noch lebenden Fünff Kindern Erster Ehe gebührig, unter hernach sub rubrica Wittums: berechnung ein meherers. Über solche Völlige behaußung ist vorhanden eine in allhiesiger CC stub gefertigte teutsche pergamentene Kauffverschreibung mit dero fürgedruckten Insiegel Versehen sub dato 19.ten Januarÿ 1767.
(f° 14) Wittumb So die dißortige Ehefrau von weil. H. Johann Wilhelm Schuhler dem gewesenen Zuckerbeck und b. allhier Zu Straßburg, Ihrem Ersten Ehemann seel. theils lebens länglich und theils biß Zu der mit demselben erziehlter noch lebenden Fünff Kinder 20.jährigen Alter oder vorhergegangener Verheurathung gegen dero gebührigen Education und Alimentation zu genießen berechtiget (…) Erstl. mit der helffte der behausung (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ Des Eheheren in die Ehe gebracht Guts, Sa. Haußraths 7, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 23, Sa. Golden Geschmeids 30, Sa. Schuld 527, Summa summarum 588 lb – Dazu gelegt die Helffte verehrter Haussteuren 33 lb, des Eheh. in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 621 lb
Der Ehefr. in die Ehe gebracht Guth, Sa. Haußraths 948, Sa. Gewerbswaaren 704, Sa. Weins und leerer Faß 76, Sa. Victuatien 49, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 104, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 65, Sa. Baarschafft 275, Sa. Pfenningzinß hauptguths 500, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1306, Sa. Schulden 5057 – Summa summarum 9137 lb – Schulden 2651, Nach solchem abzug 6446 lb

Marguerite Barbe Vogt meurt en 1828 en délaissant une fille et les enfants d’une autre fille.

1828 (22.1.), Strasbourg 2 (63), M° Weigel n° 5155
Inventaire de la succession de Marguerite Barbe Vogt, veuve en en premières noces de Jean Guillaume Schuler, confiseur, et en secondes de Jean Frédéric Schmidt, confiseur, décédée le 5 janvier dernier – à la requête de ses enfants petits enfants
I. Madeleine Barbe Schuler veuve de Jean Daniel Fischer, marchand de vins
II. 1. Auguste WolIenweber, confiseur demeurant à Leipzig représentant Jean Frédéric WolIenweber, confiseur, 2. Jean Frédéric WolIenweber, en son nom personnel, 3. Jean Daniel WolIenweber, confiseur tuteur naturel de 1. Julie, 2. Charles, enfants issus du mariage avec Louise Salomé Schuler
dans une maison rue Dauphine n° 12
Observations préliminaires, la défunte a recueilli la succession de Jean Frédéric Schuler son mari qui l’a institué légataire universelle par testament olographe du 11 mai 1819 enregistré le 30 juin 1827 F° 151, et inventaire dressé par M° Weigel le 19 décembre 1827
garde robe 145 fr – mobilier dans une chambre au second étage, dans le corridor, dans un petit cabinet à côté de cette chambre, dans une petite cuisine, dans la chambre de la servante, au grenier, au second grenier, au premier étage, dans une chambre à balcon, dans la chambre à côté, à la cave, dans la cuisine, dans les armoires au second étage 953 fr
Enregistrement, acp 187 F° 191 du 1.2.

Les héritiers vendent par adjudication la maison au fourbisseur Dominique Georges Ritzenthaler moyennant 10 600 francs

1828 (17.5.), Strasbourg 2 (64), Me Weigel n° 5371
Cahier des Charges, 10 avril n° 5289 – Adjudication préparatoire n° 5352 du 8 mai – Adjudication définitive sur surenchère – 1. Madeleine Barbe Schuler veuve de Jean Daniel Fischer, marchand de vin, 2. Marie Frédéric Wollenweber, confiseur, mandataire d’Auguste Wollenweber, son frère confiseur demeurant à Leipsig en Saxe, 3. Jean Daniel Wollenweber, confiseur à Strasbourg, père et tuteur légal de 1. Julie, 2. Charles ses enfants procréés avec Louise Salomé Schuler – Madeleine Barbe Schuler héritière pour moitié de de Jean Guillaume Schuler, confiseur, et de Marguerite Barbe Vogt décédée le 5 janvier 1828 veuve en premières noces du Sr Schuler et en secondes de Jean Frédéric Schmidt, confiseur
à Dominique Georges Ritzenthaler, fourbisseur
Désignation de l’immeuble. La maison à vendre est située à Strasbourg rue Dauphine n° 22, d’un côté M Bieth boulanger, d’autre M Zimmermann huilier devant la rue Dauphine, derrière le Sr Bieth – La propriété sera établie plus amplement lors de l’adjudication définitive – mise à prix 8000 fr
[pas d’indication de propriété à l’Adjudication définitive] 10.600 fr
Enregistrement, acp 189 F° 129 du 24.5.

Natif de Genève, Dominique Georges Ritzenthaler épouse en 1814 Marguerite Elisabeth Schuler, fille du farinier Jean Jacques Schouler
Mariage, Strasbourg (n° 327)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de cille de Strasbourg à six heures du matin, le 2 novembre 1814. Dominique George Ritzenthaler, majeur d’ans, né en légitime mariage le 24 avril 1789 à Genève (Léman) domicilié à Strasbourg, Garçon fourbisseur, fils de Martin Ritzenthaler, tailleur à Genève et de feu Jeanne Pernette Collet, décédée à Genève le 7 fructidor an VII, Marguerite Elisabeth Schouler, majeure d’ans, née en légitime mariage le 26 novembre 1792 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Jacques Schouler, farninier en cette ville et de Louise Marguerite Kalpfell, ci présente et consentante (signé) Dominique George Ritzenthaller, Margaretha Elisabeth Schuler (i 1)

Acte de notoriété
1844 (15.7.), M° Zeyssolff
Notoriété constatant l’identité de Georges Dominique Ritzenthaler, marchand de fayence à Strasbourg, et qu’il est décédé le 12 juillet 1844, qu’il n’a pas été dressé d’inventaire et qu’il a laissé sa seule héritière et légataire universelle Marguerite Elisabeth Schuler sa veuve suivant Testament enregistré et déposé en l’étude Zeyssolff le 12 du courant
acp 325 (3 Q 30 040) f° 76 du 16.7.

Acte de décès qui mentionne que le défunt est mort d’apoplexie.
Décès, Strasbourg (n° 1216)
Déclaration faite à l’hôtel de ville de Strasbourg le 12 juillet 1844 du décès de Dominique George Ritzenthaler, âgé de 55 ans, né à Genève, marchand de fayence, Epoux de Marguerite Elisabeth Schuler, domicilié à Strasbourg, mort et cette mairie le 12 du mois courant à une heure du matin dans la maison située 22, rue d’Austerlitz, fils de feu Martin Ritzenthaler, tailleur, et de feu Jeanne Pernette Collet, Premier déclarant, Jean Jacques Schuler, agé de 79 ans, ancien farinier, beau-père du défunt [in margine :] apoplexie (i 15)

Elisabeth Schuler se remarie en 1850 avec le cordonnier Mathias Sins, veuf d’Anne Hœrterer
1850 (11.1.), Strasbourg 15 (86), Not. Lacombe n° 6978
Contrat de mariage – Mad. Elise Schuler, veuve sans enfants en premières noces de Georges Ritzenthaler, vivant commerçant à Strasbourg où ladite dame demeure et est domiciliée, fille légitime de Jacques Schuler, farinier, et Marguerite Kalbfeld, son épouse, les deux décédés à Strasbourg, agissant et stipulant pour elle personnellement, comme future épouse
Et M. Mathias Sins, Cordonnier veuf sans enfants en premières noces de Anne Hoerterer, décédé à Strasbourg où ledit Sieur Sins demeurr & est domicilié, fils légitime de Jacques Sins, Cultivateur et de Marguerite Holtzinger, les deux décédés à Schallbach canton de Phalsbourg, agissant et stipulant pour lui personnellement, comme futur époux
acp 389 (3 Q 30 104) f° 71-v – Regime de la communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur époux consistent en un mobilier non estimé et une somme de 300 francs argent comptant
Les apports de la future épouse consisitent 1) en une somme de 700 francs argent comptant, 2) créances 1300, 3) un mobilier détaillé en l’acte, non estimé
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession du prémourant

Elisabeth Schuler, propriétaire de la maison entière suite au legs universel que son mari à fait en sa faveur, vend la maison par adjudication au chapelier Pierre Victor Chevallier moyennant 17 200 francs

1844 (11. Xbr), Strasbourg 9 (92), Me Becker n° 2546
Cahier des charges – fut présente Mad. Marguerite Elisabeth Schuler veuve de M. Dominique Georges Ritzenthaler, de son vivant fourbisseur à Strasbourg où elle demeure, agissant en son nom personnel tant comme ayant été commune en biens avec son dit mari défunt qu’en qualité de légataire universelle de ce dernier aux termes du testament olographe du dit défunt en date à Strasbourg du premier janvier 1836 (…) et déposé en l’étude de M° Zeyssolff notaire à Strasbourg en exécution de l’ordonnance de Mr le Président dudit tribunal (civil de Strasbourg). Le testament en question portant la mention suivante, enregistré à Strasbourg le 15 juillet 1844 fol. 54. Ladite Dame Ritzenthaler envoyée en possession de la succession de son dit mari, ainsi qu’il résulte d’une ordonnance de mondit sieur le Président du Tribunal civil de première instance de Strasbourg en date du 17 décembre 1844 (…)
Désignation. Une maison avec cave, puits et autres appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue d’Austerlitz N° 22, tenant d’un côté à Mad. veuve Bieth et aux héritiers de son mari, de l’autre à Mme veuve Herrmann par derrière à la propriété desdits veuve et héritiers Bieth.
Etablissement de la propriété. L’immeuble cidessus désigné dépendait de la communauté qui a existé entre la D° comparante et son mari défunt en vertu de l’acquisition que ce dernier en avait faite pendant ladite communauté de Mad° Madeleine Barbe Schuler veuve de Mr Jean Daniel Fischer, en son vivant marchand à Strasbourg où elle demeure, 2° de Mr Jean Frédéric Wollenweber, confiseur, demeurant en la même ville, agissant tant en son nom que comme mandataire de Mr Auguste Wollenweber, son frère confiseur demeurant à Liepsig en Saxe, 3° et de M. Jean Daniel Wollenweber, aussi confiseur demeurant à Strasbourg ayant agi en qualité de tuteur légal de Julie Wollenweber et Charles Wollenweber, ses deux enfants alors encore mineurs, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Weigel, notaire à Strasbourg le 17 mai 1828, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 7 juin 1828 volume 212 N° 120 avec inscription d’office du même jour volume 101 N° 485 et 486. Le prix de cette acquisition était de 10.100 francs (…)
Lesdits veuve Fischer et enfants Wollenweber étaient propriétaires du même immeuble comme l’ayant recueilli dans les successions de M. Jean Guillaume Schuler, de son vivant confiseur à Strasbourg et de D° Marguerite Barbe Vogt, son épouse, leurs père et mère, ayeul et ayeule respectifs dont ils étaient héritiers savoir la D° Fischer pour une moitié et le enfants Wollenweber ensemble pour pareille moitié par représentation de D° Louise Salomé Schuler leur mère décédée épouse dudit Sr Jean Daniel Wollenweber, le tout ainsi qu’il est constaté quant à la succession de la D° Schuler née Vogt par l’inventaire qui en a été dressé par ledit M° Weigel le 22 janvier 1828.
Lesdits époux Schuler étaient eux-mêmes propriétaires de cette maison en vertu de l’acquisition qui ledit Jean Guillaume Schuler en avait faite pendant la communauté qui avait existé entre ces époux de D° Frédérique Dorothée Göbel veuve de feu Jean Jacques Reuter, de son vivant marchand de fer à Strasbourg, elle y demeurante suivant contrat de vente passé en la Chambre des Contrats de la ville de Strasbourg le 22 janvier 1768 moyennant le prix de 2250 livres pfenning ancienne monnaie de Strasbourg (…)
Charges, clauses et conditions (…) Article deuxième. Sont compris dans la vente deux chaudières à lessive, les doubles fenêtres garnnissant la maison (…)
N° 2548. Adjudication provisoire, 12 décembre 1844 – Mise à prix de 16.000 francs
Mr Jean Gapp, instituteur de la paroisse de Sainte Madeleine à Strasbourg qui a porté le prix dudit immeuble à la somme de 16.100 francs
N° 2553, 19 décembre 1844. Surmise. – Jacques Frédéric Richshoffer, propriétaire, 16.300 francs
N° 2558, 23 décembre 1844, Surmise – Pierre Victor Chevallier, chapelier, 16.500 francs
N° 2559, 24 décembre 1844, Adjudication définitive – Pierre Victor Chevallier, chapelier, 17.200 francs
acp 330 (3 Q 30 045) f° 123-v du 18.12. cahier des charges – acp 330 (3 Q 30 045) f° 173-v, adjudication

Natif de Paris, Pierre Victor Chevallier épouse en 1830 Marguerite Salomé Gangloff
1830 (8.7.), Strasbourg 3 (81), Me Schreider n° 4559
Contrat de mariage – Pierre Victor Chevallier, chapelier à Strasbourg, fils de feu Jean Noel Chevallier, cuisinier, et de feu Emilie Mignon conjoints demeurant à Paris d’une part
Et Marguerite Salomée Gangloff, fille majeure de feu Jacques Gangloff, farinier à Strasbourg, et de Madeleine Proquer sa veuve d’autre part
Enregistrement acp 200 (3 Q 29 915) f° 45 du 10.7. – portant réserve d’apports et des habillemens et linges propres à chacun d’eux, communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux, usufruit au survivant de la succession du prédécédé
Le futur se constitue en dot une valeur mobilière de 4000 francs Et la future en pareille valeur 3000

Marguerite Salomé Gangloff meurt en 1850 en délaissant trois enfants

1850 (18.6.), Strasbourg 4 (105), Not. Lauth n° 4107
Inventaire de la succession et communauté délaissée par Marguerite Salomé Gangloff épouse de Pierre Victor Chevallier
A la requête de M. Pierre Victor Chevallier, chapelier, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre lui et dame Marguerite Salomé Gangloff, son épouse défunte aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Schreider, alors notaire à Strasbourg, le 8 juillet 1830, dont une expédition sera ci après analysée, 2° à cause des reprises qu’il aura à exercer contre la dite communauté, 2° comme donataire en usufruit de la moitié de la fortune de sadite épouse aux termes du même contrat, 4° enfin comme père et tuteur légal de 1° Emilie Chevallier agée de 19 ans, 2° Victorine Chevallier agée de 14 ans, et 3° Victor Chevallier âgé de 3 ans & demi, ses trois enfants mineurs issus du mariage avec la dite défunte, Lesdits Emilie, Victorine et Victor Chevallier habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un tiers de ladite Dame Chevallier née Gangloff leur mère. En présence de M. Jean Geistodt, marchand de draps demeurant et domicilié à Strasbourg, au nom et comme subrogé tuteur lesdits mineurs
ainsi que le tout se trouvera en une maison sise à Strasbourg rue des Hallebardes N° 56 où la défunte est décédé le 2 mars dernier

Titres de la maison rue d’Austerlitz N° 22. Cote deuxième, trois pièces qui sont
La première est l’extrait d’un procès verbal dressé par M° Becker, notaire à Strasbourg, le 23 décembre 1844 à la requête de dame Marguerite Elisabeth Schuler veuve de M. Dominique Georges Ritzenthaler, de son vivant fourbisseur à Strasbourg, & contenant adjudication au profit de M. Chevallier d’une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue d’Austerlitz Numéro 22 pour le prix de 17.200 francs (…) transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 janvier 1855 volume 427 N° 40 & qu’il a été formalisé une inscription Volume 418 N° 267.
La secode pièce est l’expédition d’un acte reçu par ledit notaire Becker le 25 mars 1845 et contenant quittance (…). Les 15° à 18° pièces sont d’anciens titres de propriété de la maison
acp 392 (3 Q 30 107) f° 18-v (succession déclarée le 17 août 1850) Il dépend de la communauté 1) divers objets mobiliers et marchandises, le tout estomé 10.631
garde robe 164
acp 393 (3 Q 30 108) f° 27 – argent comptant 105, créances diverses 15.970, garde robe 164 – Passif 527 francs

Pierre Victor Chevallier vend la maison au charcutier Jean Georges Franck et à sa femme Elisabeth Groth moyennant 20 000 francs

1861 (5.12.), M° Noetinger
Vente par Pierre Victor Chevallier, chapelier à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel que comme mandataire d’Emilie Chevallier épouse d’Emile Boutrais Négociant à Paris, Victorine Chevallier, célibataire à Strasbourg agissant tant en son nom que comme se portant fort de Victor Chevallier, mineur
à Jean Georges Franck, charcutier, et Elisabeth Groth, sa femme à Strasbourg
d’une maison sise à Strasbourg rue d’Austerlitz n° 6 moyennant 20.000 francs dont 10.000 francs payés des deniers des acquéreurs et 10.000 francs des deniers d’Amélie Jundt, rentiète à Strasbourg
acp 505 (3 Q 30 220) f° 15 du 11.12.

Originaire de Calmbach en Wurtemberg, Jean Georges Franck épouse en 1857 Elisabeth Groth, native de Willstätt en Bade
Mariage, Strasbourg (n° 558)
Du 24° jour du mois de novembre l’an 1857 à neuf heures du matin. Acte de mariage de Jean Georges Franck, majeur d’ans, né en légitime mariage le 27 septembre 1831 à Calmbach (Wurtemberg), domicilié à Strasbourg, Charcutier, fils de Jean Frédéric Franck, boucher domicilié à Calmbach, ci présent et consentant, et de Catherine Theurer, sans état, demeurant à Calmbach, et de Elisabeth Groth, majeure d’ans, née en légitime mariage le 10 juin 1828 à Willstett (grand duché de Baden) domiciliée à Strasbourg, servante, fille de feu Jacques Groth, brasseur décédé à Willstett le 14 août 1839 et de feu Barbe Fey, décédée à Willstett le 3 janvier 1853 (…) il n’a pas été passé de contrat de mariage (i 22)

1857 (14.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 126 (3 Q 31 625) f° 28 du 19.11.
Consentement par les époux Jean Franck de Calmbach (grand duché de Bade) au mariage de leur fils Georges Franck avec Elisabeth Grotte de Wildstaett (Bade) les deux domiciliés à Strasbourg

Jean Georges Franck et Elisabeth Groth hypothèquent la maison au profit du marchand de vins Louis Auguste Bucherer. L’origine de la propriété est la même qu’aux actes précédents en version allemande. La police d’assurance jointe à l’obligation indique les matériaux de construction.

1875 (31.12.), Strasbourg 4 (144), Not. Charles Lauterbach n° 2750
Obligation – Erschienen Herr Johann Georg Franck, Metzgermeister und dessen von ihm hierzu ermächtigte gewerblose Ehefrau Elisabetha Groth, beide zu Straßburg wohnend, dieselbe erklären hiermit aufrichtig und rechtlicher Weise schuldig geworden zu seyn
An den hier anwesenden und acceptirenden Herrn Louis Auguste Bucherer, Weinhändler zu Straßburg wohnend, die Hauptsumm von 20.000 Franken oder 16.000 Mark
Verpfändung. Ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und zwei Stockwerke, Keller, Brunnen, Rechten und Zubehörden gelegen zu Straßburg, Metzgerstrasse N° 22 alt und N° 6 neu, begrenzt einerseits von H. Bentz, anderseits Erben Bientz, hinten H.Bentz und Erben Bientz und vorn die Metzger Straße.
Nachweis des Eigenthums. I. Eheleute Franck erwarben dieses Anwesen von 1. Peter Viktor Chevallier, Hutmacher zu Straßburg wohnend, 2. Emilie Chevallier, Ehefrau von Emil Boutrais, Kaufmann, beide zu Paris wohnend und 3. Viktorine Chevallier, ledig, ohne Gewerbe zu Straßburg wohnhaft, laut Aktes errichtet durch den früheren Notar Viktor Noetinger zu Straßburg den 5. Dezember 1860 registrirt und transcribirt.
II. Dieses Immöbel gehörte zu der zwischen dem gedachten Peter Viktor Chevallier und dessen verstorbenen Ehefrau Margaretha Salome Gangloff bestehender Gütergemeinschaft und wurde von denselben erworben von Margaretha Elisabetha Schuler, Wittwe von Dominikus Ritzenthaler, zu Straßburg wohnend laut eines Versteigerungs-Protokolles des Notars Becker zu Straßburg vom 23. Dezember 1844, transcribirt im Hypothekenamte von Straßburg den 11. Januar des folgendes Jahres Band 427 N° 40 und von Amtswegen eingeschrieben am nämlichen Tage Band 419 N° 267.
III. Die bemeldete Frau Chevallier starb zu Straßburg den 2. März 1850 hinterlassend als einzige Erben an den obigen Eigenthum, woran ihr die Hälfte zustand, ihre gedachte Kinder, wie dies erhellt, zufolge Inventar des früheren Notars Lauth in Straßburg den 18. Juni und 23. Juli 1850.
IV. Obige frau Ritzenthaler wurde Eigenthümerin vorberührten Hauses wie folgt. a) eine Hälfte gehörte ihr schon in der zwischen ihr und ihrem bemeldt. verstorbenen Manns bestandenen Gütergemeinschaft, b) die andere Hälfte erhielt sie als eingesetzte Universal Legatarin ihres Mannes, laut dessen eigenhändigen Testaments de dato Straßburg den 1. Januar 1836, hinterlegt in der Schreibstube des Notars Zeysolff zu Straßburg in Vollziehung einer Ordonnanz erlassen durch den Präsidendten des Civilgerichts zu Straßburg vom 13. Juli 1745. Frau Ritzenthaler wurde eingewiesen in den Nachlass ihres Ehegatten, gemäß Ordonnanz des Präsidendten des Civilgerichts zu Straßburg den 7. Dezember 1845.
Wie hier oben gemeldet, gehörte das Pfandobjekt zu der zwischen den gewesenen Eheleuten Ritzenthaler Schuler bestehenden Gütergemeinschaft. Herr Ritzenthaler erwarb das obige Immöbel von 1) Magdalena Barbara Schuler, Wittwe von Jean Daniel Fischer, zu Straßburg wohenend 2) Jean Friderich Wollenweber, Zuckerbäcker daselbst wohnhaft, 3) August Wollenweber, Zuckerbäcker zu Leipzig wohend n° 4) Jean Daniel Wollenweber, Zuckerbäcker zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Vater und Vormund seiner zwei noch minderjährigen Kinder Julie und Carl Wollenweber, zufolge Versteigerungs Protokoll des früheren Notars Weigel zu Straßburg vom 17. Mai 1828, transcribirt im Hypothekenamte von Straßburg den 7. Juni darauf Band 212 N° 120. mit amtlicher Eintragung Band 191 N° 485 & 486.
V. Frau Wittwe Fischer und die gedachten Kinder Wollenweber waren Eigenthümer deselben Eigenthums indem sie dieselbe erhielten in der Verlaßenschaft von Jean Wilhelm Schuler lebend Zuckerbäcker zu Straßburg und von Margaretha Barbara Vogt, dessen Ehefrau ihre Eltern respective Großeltern von welcher sie Erben waren wie folgt. Frau Schuler-Fischer zur Hälfte und die Kinder Wollenweber zusammen für gleichen Antheil durch Repräsentation ihrer Mutter Louise Salomea Schuler verstorbenen Ehefrau von Jean Daniel Wollenweber, wie dies erhellet laut Inventar errichtet durch den frühern Notar Weigel den 22. Januar 1828.
VI. Eheleute Schuler-Vogt erwarben das obige Haus während ihrer Ehe von Friederika Dorothea Gobel, Wittwe des verlebten Mehlhändlers Johann Jakob Reuter zu Straßburg wohnhaft laut eines Kauffvertrages errichtet durch Chambre des Contrats der Stadt Strassburg den 22. Januar 1768.
Erklärung. Eheleuthe Franck erklären 1). daß sie verheurathet sind unter dem Rechtsverhältnisse des Gütergemeinschaft (…)
Im Jahre 1875 den 31. Dezember und 1876 den dritten Januar
(Police d’assurance) Compagnie du Soleil, Franck, Jean Georges, 20 avril 1873 n° 26.830, remplacement du N° 18.822. Prime annuelle 22,40
1° 40.000 francs sur une Maison d’habitation que Monsieur Franck occupe avec des locataires sise à Strasbourg Rue d’Austerlitz N° 6 sur cave, de Rez de chaussée, deux étages, mansardes, grenier construite en pierres, briques & pan de bois, couverte de tuiles
2° 20.000 francs pour la garantie du recours des voisins

Jean Georges Franck loue la maison au boucher célibataire Jacques Gangloff

1880 (2.9.), M° Pierron
Vermiethung – Johann Georg Franck, Metzger und Wurstler zu Straßburg
an Jacob Gangloff ledig Metzgerbursche zu Straßburg
ein Haus mit Brunnen, rechten und Zubehörden zu Straßburg Metzgergasse N° 6 mit Laden, Werkstätte im Erdgeschoß und drei Stockwerken, auf die Dauer von neun Jahren vom 25. September l. J. ab, um jährlich 2240 Mark
acp 705 (3 Q 30 420) f° 42 n° 1999 du 6.9.

Jean Georges Franck meurt en janvier 1882. La succession comprend deux maisons, l’une rue des Bouchers (rue d’Austerlitz) et l’autre place Broglie

1882 (12.4.), M° Lauterbach
Inventar über den Nachlaß des dahier am 14. Januar letzthin verlebten Johann Georg Franck
auf Ansuchen von 1. dessen Wittwe Elisabeth Groth, 2. des Nebenvormundes Johann Fürchtegott Theurer, Stationsassistent hier
acp 724 (3 Q 30 439) f° 98-v n° 172 du 12.4. (Sterbefall erkl. 13.7.82 Bd. 139 N° 204)
Immobilien der Gütergemeinschaft 1) Haus mit Zubehör dahier Broglieplatz N° 20 und Brandgasse N° 7
2) Haus mit Rechten & Zubehör dahier Metzgerstraße N° 6
Mobilien der Gemeinschafft geschätzt 4955, Kleider des Verlebten 148, Geschuldete Zinsen 708.

Donation de Jean Georges Franck en faveur de sa femme
1882, M° Lauterbach
13. Januar 1882 – Schenkung zwischen Ehegatten in welcher Georg Franck, ehemals Metzger hier zu Gunsten seiner Ehefrau Elisabeth Grott verheupt* über
1) das Eigenthum seines Antheil an den hausmobilien* der zwischen ihnen bestehenden Gütergemeinschaft
2) die lebenslängliche Nutznießung seines weiteren Nachlaßhälfte
Gestorben am 14 Januar 1882
acp 721 (3 Q 30 436) f° 85 n° 3609 du 19.1. (Sterbefall erkl. 13.Juli 82 Bd. 139 N° 204)

Elisabeth Groth meurt en délaissant deux fils

1885 (5.6.), M° Lauterbach
Inventar des Nachlasss der am 12. April 1885 hier verlebten Elise Groth Wittwe von Johann Georg Franck
Erben sind die beiden Kinder 1. Eduard Georg Franck, Eigenthümer hier 2. August Franck, minderjährig
acp 763 (3 Q 30 478) f° 87-v n° 1080 du 10.6. (Sterbefallerk. vom 9.10.85 Bd 148 N0 307)
Nachlass. Die Hälfte des gütergemeinschaftlichen Vermögens laut Inventars Lauterbach vom 12. April 1882 begreifend Ein Wohnhaus Broglieplatz N° 20 und Brandgasse N° 7
Ein Wohnhaus Metzgerstraße N° 6
Mobilien noch vorhanden 1645 – Passiva 141.055
Mobilien & Kleider 261, Passiva 2180 – Miethzins 176



8, rue des Pucelles


Rue des Pucelles n° 8 – VI 22 (Blondel), O 377 puis section 25 n° 55 (cadastre)

Cour Büchsner, XVII° siècle (voir aussi le n° 10), hôtel de Gail (deuxième moitié du XVIII° siècle)
Sauf entre 1798 et 1853, le propriétaire est le même que le 13, rue de l’Arc-en-Ciel


Portail et cour (vers 1910, B.N.U. Strasbourg) – Façade principale (image Fabien Romary, Archi-wiki) – Entrée (février 2009)

L’actuel n° 8 et le 13, rue de l’Arc-en-Ciel forment une même propriété avec le 10, rue des Pucelles avant le partage de 1733. La partie sud (bâtiment principal à oriel jusqu’à l’entrée de la cour sur la droite, tel que le représente le plan-relief de 1727) échoit alors à la femme du baron François Ernest Reich de Platz, bailli de Benfeld et grand veneur de l’évêché. Le marchand et aubergiste Jean Martin Loos l’achète en 1748 après en avoir été locataire pendant dix ans. Les ayants-droit du baron Jacques-André de Gail qui en devient ensuite propriétaire la conservent jusqu’en 1839.


Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt), rue des Pucelles – Vue des cours (le n° 8 se trouve au milieu de l’image)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 78

Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve de part et d’autre du repère (g) : rez-de-chaussée à porte d’entrée, deux étages (les fenêtres du haut sur la gauche représentent l’oriel), bâtiment en prolongement jusqu’à (h), mur de clôture (h-i) pourvu d’un porche. La cour K représente le même mur de clôture (1-2), le bâtiment (2-3) à tourelle derrière lequel s’élève la toiture du bâtiment principal, le bâtiment (3-4) à l’est de la cour et la remise (4-1) au sud. La cour S représente le pignon (1-2) dont le pendant sur la rue porte l’oriel, le mur (2-3) qui sépare la cour de celle du n° 8, le bâtiment (3-4) à l’arrière de la maison donnant sur la rue de l’Arc-en-Ciel puis en (4-1) le sud dont le bâtiment d’angle (4-5-6).
La maison porte d’abord le n° 10 (1784-1857) puis le n° 8.


Cours K et S

Devenu propriétaire en 1839, le serrurier François Antoine Laugel fait reconstruire un bâtiment en 1844. Il revend la maison en 1849 à la veuve du capitaine Jean Jacques Sattler qui achète en 1853 le 13, rue de l’Arc-en-Ciel, détaché en 1798, puis en 1863 le 10, rue des Pucelles, en réunissant ainsi presque toute l’ancienne cour Büchsner. La maison appartient à partir de 1872 à Julie Fabry puis en 1882 à sa nièce Louise Ehrmann qui la loue à l’Association catholique des compagnons. La propriété passe (exercice 1932) à l’Aide sociale aux Jeunes.


Plan du rez-de-chaussée – Coupe a-f (dessins de Jean Stockreisser 1911, dossier de la Police du Bâtiment)

Les architectes entrepreneurs Petiti et Klotz ouvrent en 1872 une fenêtre au rez-de-chaussée. L’entrepreneur Charles Voltz modifie en 1889 la partie gauche du rez-de-chaussée. L’architecte Jean Stockreisser supprime des cloisons intérieures, modifie une fenêtre et une porte dans la partie qui dépasse de l’alignement et construit une remise en prolongement de la loge du portier en 1911. La société Cocafé y exploite un atelier de torréfaction de café de 1954 à 1976. Jacques Martzolf fait transformer en 1991 un bureau en garage à l’angle sud-ouest de la parcelle sous la direction de l’architecte Henri Moratille.


Rez-de-chaussée, deuxième étage, 1950 – Garage, 1991 (dossier de la Police du Bâtiment)

Oriel (avril 2016) – Vers 1911 (Hartmann, image B.N.U.)

janvier 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1596 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

1733 h François Ernest, baron Reich de Platz, grand veneur de l’évêché, et (1690) Marie Chrétienne de Falckenberg – catholiques
1748 v Jean Martin Loos, aubergiste, maître de la Grue, et (1727) Anne Catherine Rapp veuve de Jean Adam Zeltner puis (1756) Anne Marie Madeleine Besnard – catholiques
v. 1758 v Jacques-André baron de Gail et (1738) Louise Charlotte de Cointet de Filain puis (1788) Jean François Antoine de Faverolles, veuf de Perinne Adrienne Elisabeth de Breda et de Louise Camille Morede Rey – catholiques
1785 h Denis Joseph André de Gail et (1788) Marie Catherine Walburge Badani – catholiques
1797 h François Xavier de Christen et (v. 1798) Marie Catherine Walburge Badani veuve de Denis Joseph André de Gail
1822 h Joseph Bartholet, lieutenant colonel, et (1811) Marie Auguste Elisabeth Badany, d’abord (1800) femme du capitaine Jean François Ransonnet
1839 v François Antoine Laugel, serrurier, et (1816) Marie Adélaïde Anne Apffel
1849 v Catherine Eve Hebensperger, femme (1823) de Jean Jacques Sattler, capitaine
1863 h Hippolyte Momy, notaire, et (1850) Catherine Antoinette Ernestine Sattler
1872 v Julie Marie Madeleine Fabry, célibataire († 1882)
1882 h Marie Joséphine Louise Ehrmann, célibataire († 1905)
1905* h Marie Ehrmann
1932* v Aide sociale aux Jeunes, association

Valeur vénale de la maison en 1743, 4 150 livres

(1765, Liste Blondel) VI 22, M. de Gail
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mr de Geÿl (Noblesse), 23 toises, 3 pieds et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 377, Bartholet, Joseph – rue des Pucelles 10 – maison, sol – 5,9 ares / Laugel serrurier

Locations

1738, François Joseph de Horben Ringenberg
1738, Jean Martin Loos, marchand, futur propriétaire
1751, Jean Geoffroi Zeiss, juge
1752, Catherine Mourgue, veuve du marchand Jean Georges Klentsch dit Hausser
1786, Marie Philippine Françoise Walburge de Bernhausen née de Freyberg
1786, François Joseph Huvelin de Bavilliers, aide major
1787, baron Louis Charles de Berckheim et Françoise Louise de Glaubitz
1837, Jean Martin Auguste Goupil, docteur en médecine et professeur à la faculté de médecine

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1767, Préposés au bâtiment (VII 1412)
Le maître charpentier (et non maçon) Jean Sundheim demande au nom du sieur de Gail l’autorisation de construire une mansarde sur une petite maison à droite de l’entrée. Les préposés donnent leur autorisation après visite des lieux.

(f° 91) Dienstags den 4. Augustu 1767 – H. von Gail
H. von Gail Läst durch Johann Sundheim den Maurermeister Mhh. ersuchen ihm zu erlauben auf seine behausung in der Jungfrauengaß bauen zu laßen, Erk. Augenschein.

(f° 93-v) Dienstags den 18. Aug. 1767. Seÿndt folgende den 11. hujus eingenommenen dreÿ Augenscheine abgehandelt worden , als – H. von Gail
Augenschein eingenommen, in H. von Gail behaußung auff der seithe von der Jungfrawengaß, welcher umb erlaubnus gebetten eine mansarde auff d. häußlein so lincker hand des eingangs stehet zu bawen. Erkannt willfahrt, unter dem beding daß die maur der behaußung in statu quo bleiben und nichts daran geändert werden solle.

1773, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Le maître maçon (Georges Michel) Müller demande au nom du sieur de Gail l’autorisation de déplacer deux croisées dans la rue de l’Arc-en-Ciel. Les préposés sollicitent l’avis du préteur royal qui propose d’autoriser les travaux si le propriétaire supprime l’oriel.

(f° 203) Dienstags den 18. Maji 1773. – Hr von Gail
Hr. Rathh. Müller, der Maurer nôe. Herrn von Gail bittet ihme Zu erlauben an deßen Behausung in der Regenbogen gaß zween Creutzstöck Zu versetzen. Erkannt, Augenschein.

(f° 207) Dienstags den 22. Maji 1773 wurden folgende Augenschein eingenommen. – Hr von Gail
In der Regenbogen Gaß an Herrn von Gail Behausung, woselbsten einige Creutzstöck versetzt werden sollen. Erkannt Weilen berührte Behausung einen Ercker hat, als seÿe sein Hrn von Gail gethanes Ansuchen J. E. Hrn Prætori Regio zu berichten um deßen Gutachten Zu vernehmen.

(f° 212) Dienstags den 8. Junii 1773 – Schreiben von J. E. hrn Præt: Reg: pt° Hrn von Gail
Lectum Schreiben J. E. Herrn Prætoris Regii d. d. 3. Junii 1773. an Hrn. Stättmr. von Hafner addressirt, inhaltend, Wie dieselben nicht davor halten, daß Hrn. von Gail erlaubt werden könte an seiner in der Regenbogengaß gelegenen Behausung die begehrte Reparationen machen zu laßen, es seÿe dann daß der Ercker abgebrochen werde.

1773 (AMS, cote AA 2089)
Monsieur
Il a été demandé par M. de Gail la permission de transposer quelques Croisées de sa maison située dans La Rüe de L’arc en Ciel, mais comme Il se trouve une avance en forme de Lanterne attachée à Cette maison et que M. de Gail n’entend point à la voulloir otter M M les Directeurs des Bâtiments n’ont pas voulû prendre sur Eux de permettre ce Changement avant de Vous en prevenir et Ils attendent la dessus, Monsieur, que vous daigniés communiquer votre avis à la Chambre.
Le Sr Osterriedt (…)
J’ay l’honneur d’etre avec un attachement aussi sincere que respectueus
Monsieur
Votre très humble et très obéissant serviteur
(signé) Haffner

1784, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Marc Sporer est autorisé au nom de la dame de Gail à faire une nouvelle croisée rue de l’Arc-en-Ciel

(f° 97) Dienstags den 11. Maji 1784. – Mad° de Gail
Mr Marx Sporer, der Maurer, nôe Mad° de Gail bittet zu erlauben an dero Behausung in der Regenbogen Gaß gelegen, einen Kreutzstock einsetzen Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Le maître maçon Marc Sporer est autorisé au nom de la dame de Gail à faire une nouvelle croisée rue des Pucelles

(f° 173-v) Dienstags den 31. Octobris 1784. – Weil. Hrn von Gail Frau Wittib
Mr. Schrötter, der Maurer, nôe Weiland Herrn von Gail Frau Wittib, bittet zu erlauben an dero Behausung in der Jungfrauen Gaß gelegen, eine kleinen Kreutzstock einsetzen Zu laße. Erkannt, Willfahrt.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Pucelles

nouveau N° / ancien N° : 8 / 10
Barthelot
Mur de clôture
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 135 case 2

Laugel, serrurier, rue des pucelles n° 10
Sattler, Jacques, veuve

O 377, maison, sol, R. des pucelles 10
Contenance : 5,90
Revenu total : 435,07 (432 et 3,07)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1847
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 69
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 377, maison
Revenu total : 445,07 (442 et 3,07)
Folio de provenance : N.C.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1847
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 69 / 56
fenêtres du 3° et au-dessus :
1847 – Augmentations – Laugel serrurier f° 135, O 418 [sic], maison, revenu 442, nlle. construction, achevée en 1844, imposable en 1847, imposée en 1847
Diminutions – Laugel serrurier f° 135, O 377, maison, revenu 432, démolie en 1847

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 122 case 1

Sattler, Jacques, veuve
p. 1866 Momy, Hippolyte
(1873) Fabry Julie Maria Magdalena, Rentnerin / in Straßburg in der Krautenau vis à vis der Brauerei du bas Rhin
1884/85 Ehrmann Maria Josephine, Rentnerin

O 377, maison, sol, Rue des pucelles 8
Contenance : 5,90
Revenu total : 445,07 (442 et 3,07)
Folio de provenance : (135)
Folio de destination : 122 (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1876
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 69 / 56
fenêtres du 3° et au-dessus :
1876, Zugang – Fabry Julia f° 122, O 377, maison, revenu 500, Vergroesserung, achevée en 1873, imposable en 1873, imposée en 1876
1876, Abgang – Fabry Julia f° 122, O 377, maison, revenu 442, Vergroesserung, suppr. 1876

O 377, maison,
Revenu total : 503,07 (500 et 3,07)
Folio de provenance : 122
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1876
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 86 / 69
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30 p. 330 case 2

Parcelle, section 25, n° 55 – autrefois O 377, 590, 2740
Canton : Jungferngasse N° 8 (und Regenbogengasse N° 13)
Désignation : Hf, 3 Whs u. NG / sol 2 maisons et bat. acc.
Contenance : 7,88 / 5,69
Revenu : 3400 – 4600
Remarques : à p. 336 c. 4 [Rue de l’Arc en Ciel N° 13)

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1942), compte 343
Ehrmann Luise
1905 Ehrmann Maria
1932 L’aide sociale aux Jeunes association
1942 gelöscht

(Propriétaire à partir de l’exercice 1942), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1948), compte 6411
Aide sociale aux Jeunes, association inscrite

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, voir le n° 10

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 197 Des Pucelles p. 283

10
pro. – de Faverole, De
loc. – Preyer, Michel, Secretaire du Bailli de la Nobl. – Privilégié
loc. – de Bergheim, B.on – Noblesse

Registres de population

(1795) 7° section, Rue des Pucelles N° 10 (registre 600 MW 7) – légende

Franç: Michel Dreÿer, 81, Rentier, Selestatt, 1733
M Catherine Hodel, 59, Cuisiniere, Soultz, 1781
M Françoise Guyot, 32, Servante, Phalsbourg, 1778
Franc: Paul Acker, 36, Conservateur des hypothèques, Strasb
Anne Marie Reiner, 36, Epouse, id
Clemetine Hanong, 16, Cousine, id
M. Anne Fritsch, 27, Servante, Gugenheim, 1778

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Jungferngasse (Seite 69)

(Haus Nr.) 8
Dietrich, Speisewirt. 01
Spinner, Schuhmmstr. 03
Spinner, Lehrer. 03
Adam, Rentnerin. 1
Jittkuhn, Univers.-Pedell. 1
v.d. Hoeven, Univers.-Pedell. 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 872 W 138)

8, rue des Pucelles et 13, rue de l’Arc-en-Ciel (1872-1992)

Les architectes entrepreneurs Petiti et Klotz ouvrent en 1872 une fenêtre au rez-de-chaussée. Louise Ehrmann loue la maison à l’Association catholique des compagnons en la chargeant de toutes les réparations, notamment de ravaler la façade. L’entrepreneur Charles Voltz modifie en 1889 la partie gauche du rez-de-chaussée. Joseph Ehrmann et l’architecte Jean Stockreisser transforment la maison en 1911 en supprimant des cloisons intérieures, en modifiant une fenêtre et une porte dans la partie qui dépasse de l’alignement et en construisant une remise en prolongement de la loge du portier.
La mairie émet en 1949 un avis défavorable à la demande de désaffecter des logements au foyer Daniel Legrand pour exploiter un débit de boissons. Principale locataire, Mathilde Freyburger qui occupe elle-même le premier étage dont une partie sert de logement et une autre d’atelier de couture fait aménager en 1950 des appartements au deuxième étage. En mai 1950, le préfet n’autorise pas le restaurateur Lucien Oberst à transférer un débit de boissons au 8, rue des Pucelles parce que des locaux d’habitation seraient désaffectés. La Police du Bâtiment émet en septembre 1950 un avis défavorable au projet de Mathilde Freyburger d’employer les indemnités d’un l’immeuble sinistré sis à Gérardmer pour aménager une dizaine de logements qui ne pourraient pas répondre aux règlements en vigueur.
Le préfet autorise en 1954 la société Cocafé (domiciliée 5, rue des Francs-Bourgeois) à exploiter un atelier de torréfaction de café. Ils sont transférés au 5, rue du Parchemin en 1976.
L’architecte Kutkiewicz soumet en 1974 un avant-projet pour aménager un café restaurant. Jacques Martzolf fait transformer en 1991 sous la direction de l’architecte Henri Moratille un bureau en garage à l’angle sud-ouest de la parcelle.

Sommaire
  • 1872 – Les architectes entrepreneurs Petiti et Klotz demandent au nom de la dame Fabry, propriétaire, l’autorisation d’ouvrir une fenêtre au rez-de-chaussée du 8, rue des Pucelles. L’agent voyer note que le bâtiment fait saillie sur l’alignement et que la largeur de la voie publique est fixée à 12 mètres.
  • 1872 (22 avril) – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de la dame Fabry, propriétaire du 8, rue des Pucelles, que le plombier Rhein soit autorisé à faire une prise pour environ cinq becs.
    1872 (14 mai) – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire de Sury que le plombier Thomann soit autorisé à faire une prise pour environ trois becs au 8, rue des Pucelles.
  • 1885 – Les services municipaux constatent que le cordonnier Edouard Spinner a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1888 – Les architectes entrepreneurs Petiti et Klotz (17, place Saint-Etienne) demandent au nom de l’Association des Compagnons (Gesellen Verein) l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation
  • 1889 – Les services municipaux constatent que l’entrepreneur Charles Voltz (4, rue des Sœurs) fait des travaux sans autorisation – Charles Voltz demande l’autorisation de refaire une partie de la façade après avoir agrandi une pièce. – Il est autorisé à modifier la partie gauche du rez-de-chaussée. – Travaux terminés, mai 1889 – Dessin (porte flanquée de deux fenêtres à encadrement en briques, élévation, vue de dessus). – Droits payés pour des transformations intérieures.
  • 1891 – Le maire notifie la rentière Marie Ehrmann (demeurant 2, rue Ehrmann) de faire ravaler la façade aux 8, rue des Pucelles et 13, rue de l’Arc-en-Ciel – L’entrepreneur Charles Voltz demande un délai puisque l’Association catholique des compagnons, locataire chargée des réparations, a fait réaménagé des chambres et la salle de bibliothèque qui ont épuisé ses ressources. – Le maire estime que le ravalement rue de l’Arc-en-Ciel peut attendre mais que celui de la rue des Pucelles est urgent. Il accorde un délai jusqu’en juin 1892 – Travaux terminés, juillet 1892
  • 1895 – Le maire notifie le gérant Voltz de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant un volet de soupirail qui s’ouvre à moins de 2,20 mètres de la voie publique au 8, rue des Pucelles – Travaux terminés, décembre 1896
    1895 – Le maire notifie le gérant Charles Voltz (4, rue des Pontonniers) de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence quatre au rez-de-chaussée et 3 au sous-sol (soupiraux). L’Association catholique des compagnons obtient un an de délai en 1898 – Travaux terminés, novembre 1899
  • 1897 – Le maire notifie la rentière Marie Ehrmann (demeurant 2, rue Ehrmann) de faire ravaler la façade au 8, rue des Pucelles. En marge, travaux à la charge de l’Association catholique des compagnons (Katholischer Gesellenverein). Le président de l’association (V. Bock, demeurant 23, rue des Veaux) demande un an de délai. Le maire accorde le délai puis un nouveau l’année suivante parce que le président a dû faire réparer la fosse d’aisances. – Les façades extérieures et intérieures ont été repeintes à l’huile, novembre 1899.
    1896 – Le maire notifie la rentière Marie Ehrmann (demeurant 2, rue Ehrmann) de faire ravaler la façade au 13, rue de l’Arc-en-Ciel. Le plâtrier et stucateur Charles Voltz demande un délai, puis le président de l’association en 1898. Renvoi au dossier du 8, rue des Pucelles
  • 1905 – Le maire notifie la rentière Marie Ehrmann (demeurant 2, rue Ehrmann) de faire ravaler la façade au 8, rue des Pucelles. Le président de l’association demande un an de délai – Travaux terminés, novembre 1907.
    1907 – Le peintre Louis Zugmeyer (6, rue des Echasses) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation
  • 1907 – Le maire notifie Joseph Ehrmann (demeurant 8, rue des Pucelles) de faire ravaler la façade au 13, rue de l’Arc-en-Ciel. En marge, le propriétaire est invité à s’adresser au conservateur des monuments historiques puisque la maison présente un intérêt artistique. – Le président de l’association demande un an de délai – La façade a été lavée, octobre 1909.
  • 1909 – Le président de l’Association catholique des compagnons, locataire des lieux depuis 49 ans, et le propriétaire J. Ehrmann demandent le concours de la Police du Bâtiment après que le nouveau propriétaire de la maison voisine (Lepain, demeurant 14, rue des Cordonniers) a exigé de fermer les ouvertures de cave et de remise vers sa propriété. La Police du Bâtiment se rend sur place et constate que la fenêtre (55 sur 80 centimètres à 1,10 mètre du sol) éclaire un entrepôt et que le soupirail est grillagé (croquis). Elle renvoie les pétitionnaires aux tribunaux.
  • 1911 – L’architecte Stockreisser demande l’autorisation de faire des transformations intérieures et extérieures – Le service d’architecture note que la façade rue des Pucelles suit en partie l’alignement et en dépasse en partie, celle rue de l’Arc-en-Ciel est alignée. Il est prévu de transformer une fenêtre et une porte dans la partie qui dépasse de l’alignement. Comme le dépassement n’est que de 10 centimètres, l’autorisation pourra être accordée à titre exceptionnel.
    Le propriétaire J. Ehrmann (demeurant 8, rue des Pucelles) et l’architecte J. Stockreisser (demeurant 55, route de Colmar au Neudorf) sont autorisés à transformer les bâtiments sis 8, rue des Pucelles et 13, rue de l’Arc-en-Ciel. – Dessins. Les travaux consistent à supprimer des cloisons intérieures et les escaliers dans la cour, à construire une remise en prolongeant la loge du portier. Les fenêtres seront transformées à côté de la porte d’entrée – Travaux terminés, janvier 1912.
  • Commission contre les logements insalubres. 8, rue des Pucelles (Association catholique des compagnons, Caisse de maladie) 1903, remarques en quatre points puis en sept points
    1905, travaux à faire pour éviter l’humidité provenant des écuries de la maison voisine, 15, rue de l’Arc-en-Ciel
    1903, plainte de François Gœltzenlichter qui occupe une chambre à cause du cabinet d’aisance
    1909, 1911, rien à signaler
    1912, E. Bertsch (2, rue du Brochet) déclare qu’il va réparer le plancher de la cuisine
    Commission des logements militaires, 1914, remarques en neuf points
    1916, la maison sous séquestre appartient au prêtre J. Ehrmann
  • 1949 – Le service du logement et la Police du Bâtiment émettent un avis défavorable à la demande de désaffecter des logements au foyer Daniel Legrand pour exploiter un débit de boissons.
  • 1950 – Locataire du 8, rue des Pucelles qui appartient à Marie Freyburger, P. J. de Valmigère informe la Police du Bâtiment que les portes de ramonage rongées par la rouille laissent échapper des étincelles. – La Police du Bâtiment constate les faits et écrit à la propriétaire – Travaux terminés, mai 1950.
    1952 – Le même locataire expose que le propriétaire a fait diviser son logement qui occupait tout le deuxième étage sans autorisation de la Police du Bâtiment – Croquis – La Police du Bâtiment déclare qu’elle ne peut intervenir
  • 1953 – L’entreprise de construction Œsch (6, rue Saglio à la Meinau) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique devant le 8, rue des Pucelles pour crépir la façade
  • 1954 – Le préfet transmet au maire l’autorisation accordée à la société Cocafé (domiciliée 5, rue des Francs-Bourgeois) d’exploiter un atelier de torréfaction de café au 8, rue des Pucelles
  • 1950 – La Police du Bâtiment constate que Mathilde Freyburger qui occupe elle-même le premier étage dont une partie sert de logement et une autre d’atelier de couture a fait faire sans autorisation des travaux au deuxième étage
    1950 – Mathilde Freyburger, locataire principale, dépose une demande de permis de construire pour aménager des appartements au deuxième étage (8, rue des Pucelles, section 25 parcelle 55) sous la direction de Fernand Vasseur (demeurant 8, rue des Pucelles) – Plan de situation, plan du deuxième étage (ancien et nouvel état)
  • 1950 – Extrait de presse, Honneur et Patrie du 10 mars 1950. La maison qui était occupée par les Jésuites est passée vingt ans auparavant au foyer protestant Daniel Legrand qui vient de déménager 7, rue Finkmatt. La locataire principale, ancienne exploitante du Monaco Bar, loue des appartements à des prix élevés.
  • 1950 (mai) – Le restaurateur Lucien Oberst et sa femme (locataires, demeurant 75, rue de la Musau) déposent une demande de permis de construire pour percer une porte et aménager de nouveaux cabinets d’aisance sous la direction de l’architecte décorateur Langer (demeurant 8, rue Charles de Foucauld à la Robertsau) – Plan de situation, plans du rez-de-chaussée pour aménager un restaurant
    Les mêmes demandent l’autorisation de transférer le débit de boissons du 7-9, rue du Fossé des Tanneurs au 8, rue des Pucelles. Le préfet la refuse parce que des locaux d’habitation seraient désaffectés et qu’ils ne répondent pas aux dispositions du 24 mars 1890.
  • 1950 (septembre) – Mme Freyburger envisage d’employer les indemnités de l’immeuble sinistré sis 40, Faubourg de Saint-Dié à Gérardmer pour aménager une dizaine de logements. La Police du Bâtiment qui estime que les logements en question ne peuvent répondre aux règlements en vigueur émet un avis défavorable, d’autant que la pétitionnaire a fait faire sans autorisation au deuxième étage des logements qui ne répondent pas aux règlements.
  • 1958 – Le locataire V. Erbs informe la Police du Bâtiment qu’un incendie s’est déclaré dans l’atelier de torréfaction Cocafé. La Police du Bâtiment répond que le préfet a autorisé l’établissement en 1954.
  • 1965 – La Fédération des locataires, agissant au nom de Pierre Valmigère, informe la Police du Bâtiment que l’eau de pluie s’infiltre par le plafond. – Le locataire écrit lui-même à la Police du Bâtiment. La Police du Bâtiment constate les faits et écrit au propriétaire Victor Erbs, demeurant 64, boulevard Clémenceau. – Travaux terminés (entretien des cheminées), octobre 1965
    1965 (octobre) – Le même se plaint de fumées. La Police du Bâtiment écrit au propriétaire – Certificat du ramoneur Waltzinger (7, rue de Dannemarie au Neudorf), certificat du couvreur René Stein (32, allée Reuss au Neuhof)
  • 1968 – Le maire invite Victor Erbs à faire ravaler la façade du 8, rue des Pucelles
    1969 – Le maire invite Henri Raskowsky (demeurant 53, Gaertnerstrasse à Sarrebruck) à faire ravaler la façade du 8, rue des Pucelles
    1968 – Le maire invite l’agence Simon (17, rue de la Haute- Montée) à faire ravaler la façade du 8, rue des Pucelles. L’agence répond que le ravalement sera fait dès que le prêt sollicité auprès du F.N.A.H. aura été accordé – Travaux terminés, avril 1969
  • 1970 – Le pasteur Emile Figuière (demeurant 3, rue Ohmacht) informe la Police du Bâtiment que l’eau s’infiltre dans sa salle de bains – La Police du Bâtiment répond que l’agence Simon assure qu’elle a chargé une entreprise de faire les travaux. – Nouvelle plainte du même qui quitte les lieux en septembre.
  • 1974 – L’architecte Kutkiewicz soumet un avant-projet pour aménager un café restaurant
    1975 – Le notaire Eugène Schneider (quai Rouget-de-l’Isle) sollicite un certificat d’urbanisme. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, l’ancien hôtel de Furstenberg est inscrit à l’inventaire par arrêté du 13 juin 1929. – Les bâtiments devront conserver leur aspect actuel
  • 1976 – Les ateliers de torréfaction Cocafé sont transférés au 5, rue du Parchemin
  • 1982 – L’entreprise Leonardo Pezzimenti (rue de la Doller à la Robertsau) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade du 8, rue des Pucelles – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Travaux terminés, mars 1983
  • 1988 – L’architecte des Bâtiments de France autorise Jacques Martzolf à faire des travaux (maçonnerie, couverture, restauration extérieure)
  • 1989 – L’entreprise André Mansching (rue du Mont-Sainte-Odile à Grendelbruch) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1991 – Jacques Martzolf (demeurant sur place) dépose une demande de permis de construire pour transformer un bureau en garage sous la direction de l’architecte Henri Moratille (31. avenue de la Forêt-Noire) – Dessins (le garage se trouve à l’angle sud-ouest de la parcelle) – Le maire autorise les travaux, juin 1991 – Travaux terminés, décembre 1992
    1991 (février) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable aux travaux de couverture
  • 1992 – L’entreprise André Nonnenmacher (24, avenue de Strasbourg à Brumath) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique

Relevé d’actes

Le partage de 1733 attribue la partie sud de la cour Büchsner à François Ernest, baron Reich de Platz, grand veneur de l’évêché. Il épouse Marie Chrétienne de Falckenberg en 1690 : contrat de mariage, célébration.

1690 (30.11), Not. Contz (6 E 41, 26)
Heÿraths: Notul Fräw. Maria Christina Von Falckenberg H. Peter Ludwig Von Falckenberg geweßenen Sÿndici der Statt Cöllzn Vndt Frawen Anna Catharina Von Falckenberg Gebohrner Von Honthumb Ehelichen dochter Vndt H. Frantz Ernsten Reich Von Platz Vndt Zu Dienstein. Nota bemelte fr. Anna Catharina hatt nach H. V. Falckenbergs Todt, H. Philipp Von Joosten gehäuret.
Warauff Zweÿtens obwohlgemeldte freÿlein Hochzeiterin Ihrem Herrn hochzeiteren Ihre nach Inhalt auffgerichteten Inuentarÿ anheimb gefallene vndt mitt Ihren herren Bruderen undt Einiger freÿlein Schwesteren biß dahin in Gemeinschafft beseßene Vätterliche Erbs portion Vndt ahntheÿl pro dote, Vndt Zur Ehesteür Zue gebracht undt Zupring. thuet, (…)
Worüber annoch ferners der auch hoch Edelgebohrne, Vndt gestrenge herr H Philipp Von Joosten Ihrer Königl. Maÿ. Rath beÿm Parlement Zu Metz undt des bistumbs Straßburg Cantzler Vndt hoffraths Præsident Ihrer der freÿlein Stieff herr Vatter in fauorem gegenwärtigen Heÿraths undt Zu bessern außführung Ihrer ahnfangendter Haußhaltung Vier Tausent R.thlr Von seinen besitz undt Gütheren schencken.
Recognosciret Vor mir Königl. Not. Zu Straßb. den 30. 9.bris 1690, Gegenwärtige abschrifft ist dem Verbißenen Original gleich. Test. Contz
NB. die hundt haben das Erste Vndt Letste blatt an dem Pergamenen original gefressen.

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 12-v)
Hodie 30 Novembris 1690. (…) sacro matrimonii vinculo juncti sunt Prænobilis Dnûs Franciscus Ernestus Reich de Plats Episcopatus argentinensis Venatorum præfectus et sauerni et cocheberti Magnus præpositus, et Nobilis Domina Maria Christina de Falkemberg (signé) Franciscus Ernestus Reich de Platz e durmstein, Marie Christina de falckenberg, Anna Catharina von Joosten gebohrene von Hunthum, maria ursula de bock née de boulach, Maria Ellisadetha Reichin Von Platz (i 14)

Jean Philippe Reich de Platz, François Antoine Reich de Platz, François Conrad Reich de Platz, François Louis Reich de Platz et Henriette Reich de Platz constituent une rente au profit du Grand Chapitre en hypothéquant la maison appelée hôtel de Reich

1735 (27.6.), E 767
Noble Sr Messire Jean Philippe Reich de Platz seigneur de Still tant pour lui et comme ayant charge et plein pouvoir de Noble Sr Mre François Antoine Reich de Platz conseiller Doyen du Directoire de la Noblesse de Basse Alsace, du Noble Mess. François Conrad Reich de Platz, de la Noble Dlle Henriette Reich de Platz ses père, frère et sœur, et par un autre acte du Noble Mre François Louis Reich de Platz capitaine au régiment de Picardie aussi son frère (devoir)
à Messeigneurs les Grand Prévot, Grand Doyen, Chanoine et Grand Chapitre de l’Eglise Cathedale de Strasbourg pour lesquels le Sr François Antoine Metzger, receveur général dudit Grand Chapitre, une rente annuelle et perpétuelle de 480 livres tournois
hypothèquent une maison appelé l’hôtel de Reich avec les deux corps de logis dont celluy du devant est situé dans la rue des Pucelles et celuy du derrière dans la rue de l’Arc en Ciel avec tous les autres bâtiments, droits, appartenances et dépendances, estimée 9600 livres tournois

François Ernest Reich de Platz loue une partie de la maison à François Joseph de Horben Ringenberg

1738 (20.6.), E 768
der freÿ wohlgebohrne H. Frantz Ernst Reich von Platz beÿ E. löbl. Unterellsäßischen Ritter Directorio hoch ansehnlicher Directorial Rath und außschuß, hernach beschriebener lehnung
dem freÿ wohlgebohrnen H. Frantz Joseph von Horben auff Ringenberg, getroffen
auff ein jahr lang welches von nechst künfftigen Johannis Baptistæ ihren anfang nehmen, in seiner ihme eigenthümlich zugehörigen ane der Jungfrawen gaß gelegenen wohnbehausung befindlichen ersten und andern* stock /:maßen der verlehner H Reich von Platz sich die unter denenselben auff dem boden befindlichen und newer dingen angelegte wohnung zu seiner eigenen gebrauch vorbehaltet hat:/ sambt einen platz im keller, item dem zweÿten frucht kasten in vorbemeltter behausung und einer kammer über den eingang in dem hintern hoff, solche stück sämtlich und in sonderheit die in denen vorgemelten beeden stöcken befindliche küchen, stuben und cammern auch dem großen haußehren dem holtz hauß hinten dem thor und dem gemeischaftlichen gebrauch vor deren hoffs – um einen jährlichen Zinß nemlich 175 gulden

François Ernest Reich de Platz loue la maison au marchand Jean Martin Loos

1738 (18.7.), E 768
der freÿ wohlgebohrne H. Frantz Ernst Reich von Platz beÿ E. löbl Unterellsäßischen Ritter Directorio hoch ansehnlicher Directorial Rath und außschuß hochfürstl. bischöffl. Straßburgischer Ober jägermeister und Oberambtmann des ambts Benfelden
an H. Johann Martin Loos, burger und handelsmanns, 9 jährige lehnung auff 9 jahr lang welche auff hierunten gesetztes datum ihr anfang nehmen
benantlichen sein des hochadelischen H. locatoris Reich von Platz ihme eigenthümlich zuständige gantze hintern wohnbehausung ane der Regenbogengaß allhier gelegen samt allen darinnen sich befindlichen, stuben, cammern, küchen, frucht kästen und stallungen, item die an die stallung sich befindliche remise, die auß und ein farth und eingang sowohl des hintern als vordern thors, den gantzen hintern hoff, wie auch den großen keller unter dem vorderen hauß, wie nicht weniger den gebrauch der bauch küchen und des ersten und dritten fruchtkastens in dem vorder hauß ane der Jungfrauen gaß gelegen und dann endlichen die cammern, bühnen, gang und haußöhren und dem auff der seithen zwischen dem vorden und hintern hauß gelegenen nebens haußel
Jedoch hat der H. locator von Reich zu seinem und der seinigen gemeinschafflichen gebrauch hier mit expresse reservirt den großen keller davon ein theil dem H. von Horben verlehnt die stallung, den hoff die zweÿ zimmen in dem nebens häußel von seinen hochadelichen kindern dann die frucht kasten in dem vorder hauß – um einen jährlichen Zinß nemlich 60 gulden

Jean Philippe Reich de Platz, François Louis Reich de Platz, François Conrad Reich de Platz et Elisabeth Henriette d’Eptingen née Reich de Platz vendent la maison au vice-préposé de la Grue Jean Martin Loos

1748 (10.5.), E 771 (transcrit Chambre des Contrats, vol. 625 F° 315, 25 juin 1751)
der freÿwohlgeborne H. Johann Philipp Reich von Platz hochfürst. bischoffl. Straßburgisch Oberjägermeister, Ober Ambtmann des Ambts Benfelden und bailly des allhießigen hochfürtsl. bischoffl. Pallasts und der freÿwohlgeborne H. Franz Ludwig Reich von Platz königl. commandant des fort de Pierre alhier, beede gebrüdere sowie vor sich selbsten als auch vermög zweÿ hierbeÿ producirten procurationen, die einte von dem freÿwohlgebornen H. Franz Conrad Reich von Platz, beÿ ihro hochfürstl. Eminentz H. Cardinalen von Rohan Ober Stallmeister ihrem geliebten H. Bruder, die andere von der gleichfalls freÿwohlgebornen Fr. Elisabetha Henrietta von Eptingen geb. Reichin von Platz ihrer geliebten Fr. Schwester
H. Johann Martin Loos unter Cranmeister
ihre theils an der Jungfrawen gaß theils an Regenbogen gaß alhier in der statt Strassburg gelegene wohnbehausung samt hof, hoffstatt, bronnen im hof, allen und jeden dazu gehörigen gebäu, stallungen, remise, keller, küchen, einseit neben weÿland H. N. Horrers seel. erben, anderseit neben Mons. Antoine Loustau brigadier des armées du roy et capitaine d’une compagnie d’ouvriers, vornen die Jungfraweb gaß, hinten auff besagte Regenbogengaß, auch übriges was nehmlich würcklich eingemaurt und nagelvest ist, von weÿl. dem freÿwohlgebornen HH Franz Ernst Reich von Platz gewesten hochfürstl. bischofflich straßburgischen Ober Jägermeister und Oberambtmann des Amts Benfeld wie auch eines hochlöbl. freÿ ohnmittelbahr Ritterschafft im Unterm Ellsaß hochmeritierten ältisten Directorial Rath ihrem H. vatter ererbt – um 8300 gulden

Jean Martin Loos loue une partie de la maison au juge Jean Geoffroi Zeiss

1751 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 74-v
H. Johann Martin Looß de unter:Cranmeister
in gegensein H. Johann Gottfried Zeÿß des Stadtrichters
entlehnt, in einer ane der Reegenbogen und Jungfrauen gaß gelegenen behausung den gantzen mittleren stock des in die Jungfrauengaß sehenden haußes, den halben kleinen keller am bronnen einen beschlüßigen platz zum holtz, so dann den gemeinschafftlichen gebrauch der bauch kuchen und trockneÿ – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff künfftigen Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 132 gulden

Jean Martin Loos et Catherine Rapp hypothèquent la maison au profit du boucher Jean Georges Wolff

1752 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 52
H. Johann Martin Looß der Unter: Cranmeister und Catharina geb. Rappin mit beÿstand ihres sohns H. Lt. Frantz Ludwig Looß und ihres tochtermanns H. Lt. Johann Ludwig Rame
in gegensein Johann Georg Wolf des metzgers – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt ane der Reegen:bogen gaß, einseit neben den Horrerischen erben anderseit neben denen adelischen Haindelischen erben, hinten auff die Jungfrauen: gaß und einen außgang dahin habend

Jean Martin Loos et Catherine Rapp hypothèquent la maison au profit de Paul Geoffroi Gambs

1752 (10.10.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 544-v
H. Johann Martin Looß der unter:Cranmeister und Catharina geb. Rappin mit beÿstand ihres sohns Georg Nicolaus Looß des scribenten und ihres tochtermanns H. Lt. Johann Ludwig Rame
in gegensein S.T. H. Paul Gottfried Gams – schuldig seÿen 800 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt ane der Reegen:bogen gaß, einseit neben den Horrerischen erben anderseit neben denen adelischen Haindelischen erben, hinten auff die Jungfrauen: gaß und einen außgang dahin habend

Jean Martin Loos loue une partie de la maison à Catherine Mourgue, veuve du marchand Jean Georges Klentsch dit Hausser

1752 (16.12.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 606
H. Johann Martin Looß der unter:Cranmeister
in gegensein H. Lt. Johann Daniel Ehrmann geschwornen courtier als gewalthabers Fr. Catharinæ geb. Mourgue weÿl. H. Johann Georg Klentsch genannt Haußer des handelsmanns wittib
entlehnt, in der dem verlehner eigenthümlich gehörig ane der Reegenbogen und Jungfrauen gaß gelegen behausung den grosen keller biß ane den vordern unterschlag ; auff 9 nacheinander folgenden jahren, anfangen auff instehenden Weÿhnachten, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 gulden

Jean Martin Loos et Catherine Rapp hypothèquent la maison au profit de Susanne Marguerite Bemberg

1753 (10.11.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 459-v
H. Johann Martin Looß unter Cranmeister und Catharina geb. Rappin mit beÿstand ihres sohns H. Georg Nicolaus Looß des scribenten und ihres tochtermanns H. Lt. Johann Ludwig Rame
in gegensein H. Johann Daniel Engelhard des handelsmanns als vogts Jfr. Susannæ Margaretha Bembergin – schuldig seÿen 600 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff und hoffstatt ad Reegen:bogengaß, einseit neben den Horrerischen erben, anderseit neben denen adelischen Haindelischen erben hinten auff die Jungfrauengaß

La maison appartient ensuite à Jacques-André de Gail (1705-1784). Fils du baron André François de Gail, il épouse le 2 novembre 1738 à Cernay Louise Charlotte de Cointet de Filain, fille du baron Charles Ferdinand Emanuel de Cointet de Filain
Jacques-André de Gail loue une partie de la maison au baron Philippe Auguste de Haindel

1761 (28.4.), Not. Humbourg (6 E 41, 105)
Bail de 5 années qui commencent à la St Jean Baptiste 25. juin prochain – Messire Jacques André Baron de Gail Seigneur de Mühlhausen demeurant en cette ville d’une part
et Sr Jean Charles hüttel receveur de différentes familles nobles de cette province demeurant en ladite ville en qualité de receveur de Messire Philippe Auguste baron de Haindel
les appartemens du second étage du corps de logis de la maison de mond. Sr de Gail lequel et attenant a la maison de mond. Sr de Haindel qui en a connoissance pour les avoir vûs et visités – moyennant un loyer annuel de 100 livres
et consent que M de Haindel fasse une ou a l’une des croisées dud: appartement pour y établir une porte par laquelle il puisse au moyen d’une gallerie communiquer de sa maison dans led. appartement, le tout aux frais de M de Haindel lequel à l’expiration du présent bail remettra aussi a ses frais les choses en l’Etat où elles sont présentement

Louise Charlotte de Cointet de Filain se remarie avec le marquis Jean François Antoine de Faverolles, successivement veuf de Perinne Adrienne Elisabeth de Breda et de Louise Camille Morede Rey : contrat de mariage, célébration
1785 (28.5.), Not. Lacombe (6 E 41, 198) n° 62
Mariage du 28 May 1785 – furent present Seigneur Messyre Jean François Antoine Marquis de Faverolles, Chevalier né Ancien officier des Carabiniers, Chevalier de l’ordre Royal et Militaire de St Louis demeurant ordinairement à Paray en Charolois, fils de feu haut et puissance Seigneur Antoine François Marquis de Faverolles, Seigneur de Domecy sur le Vaud et de la Grande Isle Darbe, lieutenant Colonel au Regiment des Normandie, Commandant le Bataillon de Dijon, Chevalier de l’ordre Royal et Militaire de St Louis et de feüe Dame Madame Marie Anne Magdelaine de Quene fille de feu Mre de Quene Chevalier Seigneur de Malcour, lieutenant Colonet du Regiment de Chartres Cavallerie, Commandeur de Vernon ses pere et mere, Veuf en premières noces de Madame Perinne Adrienne Elisabeth de Breda Creolle de St Domingue et en secondes noces de Madame Louise Camille Morede Rey, d’une part
Et Haute et puissante Dame Madame Louise Charlotte Baronne de Cointet de Filain, Dame de Staffelfelden en Haute Alsace, fille de feu Messire Charles Ferdinand Emanuel Baron de Cointet de Filain, Grand Bailly d’Ensisheim, Seigneur de Meyenheim et autres lieux, ancien lieutenant Colonel du Regiment de Rosen Cavallerie allemande Chevalier de l’ordre Royal et Militaire de St Louis, demeurante à Strasbourg, douairiere de Mre Jacques André Egon Baron de Gail, vivant Seigneur d’Altorff et de Mühlhausen, Directeur de la Nobless jmmediate du St Empire du Canton des Suabes, Chevalier d’honneur de Epée de la Régence des Evechés de Strasbourg, assistée de de Mre Jean Georges Albert, avocat aud. Directoire de la Noblesse immediate de la Basse Alsace demeurant à Strasbourg qu’elle en a requis cy present, d’autre part
(signé) doiriertert de gail née Baronne Cointet de fikainre, mq. De fauerolle

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 73)
Anno domini 1785 die 31 Maÿ (…) in facie Ecclesiæ sacro matrimonÿ vinculo conjuncti fuerunt prænobilis Dnus Joannes Franciscus Antonius de faverolles Eques Ordinis Regÿ et militaris quondam Officialis in legione Regia Equestri carabiniers dicta Viduus defunctæ dnæ Ludovicæ Camillæ Morede Rey et Prænobilis Dna Ludovica carola Baronissa de Cointet de filain, Vidua defuncti prænobilis D Jacobi Andreæ Egonis Liberi Baronis de Gail domini dum viveret in Altorff et Mülhausen parochiana nostra (signé) mqs de fauerolle, de Gointet de filain (i 77)

François de Faverolles (13 mars 1719, L’Isle-sous-Montréal) fils d’Antoine François de Faverolles, seigneur de Domecy, et de Marie Madeleine Anne de Quesse de Valcourt, marié en 1749 avec Elisabeth de Bréda (27 décembre 1706, Saint-Jacques, Le Morne-Rouge, Cap Nord, Martinique, † 1754), fille de Pantaléon de Bréda et d’Elisabeth Bodin de Vaux (fiche généalogique)

Louise Charlotte de Cointet, femme du marquis Jean François Antoine de Faverolles, loue une partie de la maison à la baronne de Bernhausen née baronne de Freyberg (Marie Philippine Françoise Walburge de Freyberg)

1786 (9.1.), Not. Lacombe (6 E 41, 201) n° 14
Bail de 6 années qui commencent à courir à la Notre Dame de Mars prochaine – Mde Marie Louise Charlotte Baronne de Cointet épouse de Mre Jean François Antoine Marquis de Faverolles, Chevalier de l’Ordre militaire de St Louis et ancien Capitaine de Carabiniers
à Madame la baronne de Bernhausen douairière née baronne de Freÿberg et à M le baron de Bernhausen son fils seigneur de Hirtlinguer, Klingenstein et autres lieux
la petite maison en entier qui appartient a la Dame Bailleuse en cette ville rue de l’ Arc en ciel, d’un côté M de Neuenstein, d’autre Mr de Marabail – moyennant un loyer annuel de 700 livres

Jean François Antoine de Faverolles et Louise Charlotte de Cointet louent la maison à l’aide major François Joseph Huvelin de Bavilliers

1786 (28.9.), Not. Lacombe (6 E 41, 203) n° 68
Bail du 28. 7.bre 1786. fut present Mr. Caspard Félix Lex, Avocat aud. Conseil [souverain d’Alsace] demeurant à Strasbourg, en qualité de Mandataire de Messyre Jean François Antoine Marquis de Faverolles, Chevalier de l’ordre Royal et Militaire de St Louis, ancien Capitaine des Carabiniers et de Madame Louise Charlotte née Baronne du Cointet, Son Epose (…) donne à bail et loyer d’argent pour 3 années qui commencent a Courir à la St Michel prochaine, et finiront à pareille fete lesdittes trois années revolues
à Mre François Joseph Huvelin de Bavilliers, ancien aide Major des Cent suisses de la Garde du Roy, demeurant à Strasbourg cy present et preneur
scavoir la Maison appartenante à la Dame bailleuse en Cette ville rue des Pucelles, sans en rien excepter ny reserver si ce n’est le logement de Mr. Dreyer Secretaire de la Noblesse et la Grande Cave donnant sur la Cour de derrière louée à l’hopital Militaire de cette ville de tout quoi le S Preneur declare avoir bonne et prfaite Connoissance et s’en contenter. Le présent bail et fait pour et moyennant le loyer anuel de 1000 Livres
les parties sont en outre convenû (…) 4° Le Sr Lex en qualité ditte consent a ce que le Sr preneur fasse pratiquer une écurie dans l’une des Remises de lad. Maison attendu que Celle qui existe n’est pas assés vaste
(Joint) Etat des meubles et tapisseries qui se trouvent dans le logement Loué à Mr e Bavillier suivant bail passé devant M Lacombe notaire Royal en cette ville le 28. 7.bre 1786. par M. et Mde de faverolles. Scavoir au premier étage, cuisine, poele des domestiques, a Gauchen a droite, 2.de chambre, Cabinet donnant sur la rue, Sale d’entrée, Salon de compagnie, Chambre a alcove, Garde robe derrière, Chambre à côté de l’alcove donnant sur la galerie, vis à vis sur la cour, a droite en descendant les marches, Petite chambre à côté
Au second étage, dans la hollandoise, au coridor a gauche sur la rue, a droire vis à vis, Chambre a côté, une suivante vis à vis, dans la cave donnant sur la cour, cave de derrière – le 28 7.bre 1786

Jean François Antoine de Faverolles et Louise Charlotte de Cointet louent la maison au baron Louis Charles de Berckheim et à sa femme Françoise Louise baronne de Glaubitz

1787 (28.8.), Not. Lacombe (6 E 41, 207) n° 42
Bail de 9 années qui commenceront à courir à la St Michel prochaine – M Gaspard Felix Lex avocat au Conseil souverain d’Alsace, mandataire de Messire Jean François Antoine de Faverolles, chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis ancien Capitaine des Carabiniers, et de Madame Louise Charlotte née Baronne de Cointet
à Mre Louis Charles Baron de Berckheim seigneur de Krautergersheim, Innlenheim et autres lieux conseiller intime de S.A.S. Monseigneur le Margrave de Baden et son grand baillif a Alberrach et Mde Françoise Louise Baronne de Glaubitz
sçavoir la maison appartenant à la De bailleuse en cette ville Rue des Pucelles sans rien excepter ny reserver si ce n’est le logement de M Dreÿer secrétaire de la noblesse et la grande cave donnant sur la cour de derrière, moyennant un loyer annuel de 1000 livres
[in fine] 18 décembre 1787 (entre les mêmes) la grande cave donnant sur la cour de derrière de la maison mentionnée au même bail avec les deux fruitiers y attenant, moyennant 150 livres
(joint) Etat des meubles et tapisseries, Scavoir au premier étage ; cuisine ; poele des domestiques, deuxième chambre, cabinet donnant sur la rue, sale d’entrée, salon de compagnie, chambre à alcove, garde robe derrière, chambre a côté de l’alcove donnant sur la galerie, vis à vis sur la cour, à droite en descendant trois marches, petite chambre à côté, au second étage dans la hollandoise, au corridor, chambre sur la rue, à droite vis à vis une chambre, chambre a côté, suivante vis à vis, dans la cave sur le derrière, un petit fruitier

La maison revient au baron Denis Joseph André de Gail, fils de Jacques André, qui devient bourgeois à titre gratuit en 1762

1762, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 1-v
Jr. Dionysius Josephus Andreas von Gail erhalt das hochadel. burgerrecht durchaus gratis. Juravit den 18.t X.bris 1762.

Denis Joseph André de Gail épouse en 1788 Marie Catherine Walburge Badani : contrat de mariage, célébration
1788 (12.6.), Not. Lacombe (6 E 41, 210) n° 15
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – Messire Denis Joseph André Baron de Gail Seigneur d’Altorff, Mülhausen ancien Capitaine commandant au Régiment d’alsace demeurant ordinairement à Ensheim, fils majeur de 45 ans de feu François Egon Jacques André Baron de Gail, Directeur au Directoire de la noblesse directe en Suabe au canton de l’Ortenau et Chevalier d’épée a la regence de l’eveché de Strasbourg, et de Louise Charlotte De Cointet
Mlle Marie Catherine Walburge Badani, fille mineure de M François Clément Badani, Chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis, Capitaine commandant au Régiment d’alsace demeurant à Strasbourg, et de Marie Elisabeth de Quaita

Mariage, Rosheim, Saint-Etienne (cath. p. 36)
Hodie 23 Junii anni 1788 duabus proclamationibus cum legitima dispensatione super tertiam tum in Ecclesia nostra parochialio tum in Ecclesia parochiali in geispoltzheim publice facta (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt dominus Dionÿsius Josephus Andreas liber Baro de Gail Dominus in Altdorff et Mühlhausen et dominicella Maria Catharina Walburga de Badani filia domini Francisci Clementis de Badani Legionis Alsaticæ Centurionis et Dominæ Elisabethæ de Quaita Conjugum in hac Parochia commorantium (signé) Denis Joseph André Baron de Gail, Marie Catherine Walburge de Badanÿ

Denis Joseph André de Gail meurt en 1797 après avoir institué sa femme légataire universelle de ses biens

1797 (15 frimaire. 6), Rosheim 7 E 45-1, 8, Not. Nicolas n° 64
Inventaire de deffunt le Cit. Denis Joseph André Gail résidant à Obernai – est comparu la Cit. Catherine Walburge Badany veuve de deffunt le Cit. Denis Joseph André Gail résidant à Obernai, assistée du Cit. Nicolas Schauffler huissier public dudit Obernai laquelle a declaré que par deux Contrats passés devant led. Notaire les 5 prairial 5 et 5 frimaire présent mois la succession de tout ce que le défunt a délaissé qui est obvenue en propriété, Inventaire après la mort dudit deffunt arrivée le 8 du Courant

biens immeubles au ban de Bischoffsheim, ban d’Obernai (64 articles)
biens situés outre rhin, lieu dit Hornbach margravat de Bade
(f° 68) Une maison sise a Strasbourg rue de l’Arc en ciel ou des Pucelles provenante du pere du défunt sise a Côté de la petite maison provenant de la même succession, cette derniere vendue au Cit. Dreÿer le j. par enchere devant le Cit. Laquiante le 7 du courant mais le prix d’jcelle maison est encore du par le deffunt
meubles 1009, en la maison mortuaire a Obernay, passif 5996
– An 5, 5 frimaire, le Cit. Denis Joseph André Gail résidant présentement à Obernay et la Cit. Walburge Catherine Badany son épouse, supplement au Contrat de mariage devant Me Lacombe le 12. juin 1788, 1. Le C. Gail au cas qu’il n’y ait pas d’enfants nés ou a naitre de son mariage avec lad. Cit. Badany son épouse et qu’il survive cette derniere aurat conservera la propriété absolue de la généralité de tous les biens meubles et immeubles qu’elle delaissera a son deces

Les héritiers de Louise Charlotte de Cointet, veuve d’André Egon de Gail, vendent la maison à Marie Catherine Walburge Badani

1797 (7 frimaire 6), Strasbourg 6 (17), Not. Laquiante n° 23
cit henry François Gail demeurant a Niederhergheim, cit. Louise Gail veuve de feu le cit. Joseph Vaudrin Cordoze demeurant a Strasbourg, La cit. Valburge Badany Epouse du cit. andrés Denis Gail demeurant a Oberenheim fondée par son pouvoir et procuration agissante encore en qualité de mandataire du cit. Louis Gail demeurant a Muhlhausen, de la cit. felicité Gail demeurant a Colmar Laquelle est majeure d’age, jointes au premier procès verbal d’enchere le 6 thermidor 5, tous fils filles et Cohéritiers ayant droit a la succession de feue la cit. Louise Charlotte Cointet vivante veuve de feu le Cit. André Egon Gail de Strasbourg
à la Cit. Gail née badany
derniere vente par enchere d’une belle maison Située en cette ville et dépendante de la succession de leur mere et ce en Bloc ou séparement au gré des amateurs laquelle maison consiste Savoir size rue des Pucelles N° 10 au Rez de chaussée premier et second étage Cours Grande écurie Belle cave voutée un beau grenier avec tous ses autres aisances appartenances et dépendances comme pompe Bucher Buanderie dans laquelle maison se trouvent fourneaux leurs tuyeaux quelques tapisseries des tringles de rideaux et un fourneau de fonte sans tuyeau – moyennant 24.000 livres
Enregistrement, acp 56 F° 19 du 8 frim. 6

Marie Catherine Walburge Badani se remarie avec François Xavier de Christen, fils de Sébastien Joseph de Christen

1788 (12.12.), Not. Übersaal (6 E 41, 659) n° 243
Inventarium über Weiland S.T. Herrn Sebastian Joseph de Christen, des gewesten Ritters des hohen königlichen St. Ludwig Ordens und ehemaligen Grenadier hauptmann bei dem Löblichen schweitzer Regiment Sonnenberg mit dem Rang eines Lieutenant-Colonel, welcher alhier zu Straßburg wohnhaft gewesen, verlassenschafft – nach deme derselbe den 31 Decembris des Jahrs 1787 das zeitliche mit dem Ewigen verwechselt, hinterlassen hat. Solche wurden auf Ansuchen Hn Notarii Johann Christian Sebastian Maÿer, welcher den 1. hujus von Em. En. Grosen Rath Zum Curatore Massæ ernennet – So geschehen alhier Zu Straßburg in Gegenwart S.T. Herrn Lit. Anton Cölestin Weinborn, Ritterschaftlichen Amtmann Es. En. Grosen Raths alten und Eines Ehrsamen Kleinen Raths dermaligen wolverdienten beisitzers, als von Ihro Gnaden dem regirenden Herrn Ammeister hierzu abgeordneten Herrn Deputati und Zwar in der dem Hn Deputato Zuständigen an dem Schubladen Gäßlein gelegenen behausung auf Freitag den 12. Decembris im Jahr 1788.
Der Herr Defunctus hat mit weiland S.T. Frau Maria Theresia gebohrne Seitz, seiner Vor Ihme abgelebten Frau Eheliebstin nachbenamste sieben Kinder ehelich erzeugt und ab intestato zu Beneficial Erben hinterlassen, als, Salvis ubisque Titulis, 1. Frau Mariam Elisabetham Röttlin gebohrne de Christen, Herrn Ulrich Emanuel Röttlin, Ancien Officier du Regiment Monin Suisse zu Issenheim in dem obern Elsaß wohnhafft, Frau Eheliebstin, welche Er vermög einer von Ihme Hn Gast, dem Greffier-Tabellion der herrschafft Issenheim den 9. Decembris 1788. ausgestellten Vollmacht hierzu genugsam authorisirt und bevollmächtigtern auch hiebei gegenwärtig
2. Herrn Anton Aloisius Joseph de Christen, Officier au Regiment de Salis Samade, so majorennis und bei dieser Inventur erschienen ist.
3. Herrn Ignatius Carl de Christen, Officier unter erstbemelten Regiment, welcher sich bei demselben in der Stadt Arras in Artois in Garnson befindet und grosjährig ist
4. Herrn Frantz Xaverius de Christen, auch Officier bei diesem Regiment, so majorennis und sich bei demselben befindet
5. Jungfrau Mariam Josepham de Christen, so 21 Jahr alt und dieser Inventur unter assistentz Hn Joh. Chrisostomus Tiran, des Employé des Ponts et chaussées d’Alsace zu Colmar wonhaft und dermalen hier anwesend, beigewohnt hat
6. Jungfrau Sophiam de Chrsiten, so ohngefähr 19 Jahr alt und sich wirklich in dem Noviciat des Klosters zur Visitation zu Wien in Osterreich befindet
7. Herrn Frantz Anton de Christen, den Officier bei dem Regiment Salis Samade, so 17 Jahr alt und sich bei dem Regiment zu Arras in garnison befindet.
Innamen der drei jüngern und abwesenden Herren Söhne ist obgedachter Hr Anton Aloisius de Christen der älteste Herr Sohn bei dieser Inventur als Mandatarius erschienen (…) die dreÿ jüngern Kinder geschworener Vogt ist Hr Xaverius Seitz, Lieutenant du Roi in der Stadt Marckolsheim wonhafft zu Wintzenheim derselben oncle in deßen Namen obgedachter H Tiran zugegen gewesen.
Hiebei habe die Erbs-Interessenten alsbald declarirt, daß dieselbe und der Herr Vogt ins gesamt bereits nach Ausweis eines vor Hn Laquiante dem Königlichen Notario alhie den 26. februarii 1788 passirten Renunciatoins-Acte auf die vätterliche Erbschaft gäntzlich Verzug gethan haben
Sa. kleidung 79 fl., Sa. activ schuld 1018 fl., Summa summarum 1097 fl. – Sa. schulden 2859 fl., In Vergleichung beeder Summen weiset sich daß die Activ-Massa den wahren Werth nach von denen Passiv Schulden übertroffen werden um 1761 fl.

Registre de population 600 MW 59, 1808 sqq – Rue des Pucelles N° 10, f° 12 (i 15)
Christen, Xavier, 38, off. suise retiré, demt. Obernai, Entré 11 Brum 8.
idem née Baudouin / née Badany Walburge, 24, son épouse, demt. Obernai

Walburge Catherine Badany meurt en 1817 en délaissant pour héritiers sa mère, son frère et sa sœur

1817 (20.1.), Strasbourg 15 (22), Not. Lacombe n° 4496
Inventaire de la succession de Valburge Catherine Badany femme de François Xavier Christen, chevalier de l’ordre militaire de St Louis, capitaine d’Infanterie suisse retaité, décédée à Steinbach Grand Duché de Baden le 6 janvier 1817 – à la requête du veuf, de Marie Elisabeth Guaita veuve de Clément Badany capitaine d’infanterie retraité chevalier de St Louis, Marie Auguste Elisabeth Badany épouse de Joseph Bartholé, ancien major d’infanterie officier Chevalier de la Légion d’Honneur, Reinhard Antoine Clément Badany chef d’escadron en non activité Chevalier de la Légion d’Honneur – la veuve de Badany comme mère et héritière pour un quart et les autres héritiers frères et sœurs de la défunte pour ¾
dans la maison appartenant à la succession rue des Pucelles n° 10
meubles : sallon au premier étage, cuisine, 2758 fr, linge, logement de l’ébéniste au rez de chaussée, logement du second étage, grenier, cave, buanderie et petite cave, total 3369 fr
Titres et papiers, 1. Inventaire de Denis Joseph de Gail premier mari de la défunte le 15 frimaire 6 par Me Nicolas à Rosheim, 9. Contrat de mariage de Gail Badany devant M° Lacombe le 12 juin 1788
Enregistrement, acp 132 F° 179 du 29.1.

Régnard Antoine Clément Badany cède ses droits à sa sœur Marie Auguste Elisabeth Badany, femme du lieutenant colonel Joseph Bartholet

1822 (13.7.), Strasbourg, M° Thurmann
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 152, n° 6 du 20.7. Echange
Reinhard Antoine Clément Badany, ancien chef d’escadron de cavalerie en retraite Chevalier de la Légion d’Honneur domicilié à Strasbourg d’une part
Marie Auguste Elisabeth Badany épouse de Joseph Bartholet, ancien lieutenant colonel d’infanterie officier de la Légion d’Honneur d’autre part, lesquels ont dit que la succession de D° Walburge Catherine Badany leur sœur décédée épouse de M François Antoine Xavier de Christen était dévolue savoir 2/8 à feue D° Marie Elisabeth Quaita leur mère pour 3/8 audit M Badany, 3/8 à la D° Bartholet, inventaire Me Lacombe le 20 janvier 1817 – Madame veuve Badany mère des comparants étant décédée D° Bartholet ayant par déclaration au greffe en date de ce jour renoncé à la succession de sa mère les droits et charges de cette dernière sont avenus à son fils Sr Badany comparant
Sr Badany à De Bartolet sa sœur
1. 5/8 indivis de la maison rue des Pucelles n° 10 avec cour, aisances, droits et dépendances, d’un côté la maison St Hilaire, d’autre la maison du Sr Schott serrurier, derrière en partie le Sr Malapert et celle du Sr Dreyher – avec 5/8 des deux fourneaux dont un en fayence et l’autre de fonte acheté par la masse qui se trouvent au premier étage, M. Badany se réservant d’enlever de son logement les deux fourneaux qu’il y a placés – estimée 28 000 francs – moyennant 17 500 francs
Enregistrement, acp 158 F° 115 du 17.7.

Marie Auguste Elisabeth Badany épouse en 1800 le capitaine Jean François Ransonnet : contrat de mariage, célébration
1800 (16 fructidor 8), Strasbourg 10 (31), Not. Zimmer
Contrat de mariage – le cit. Jean François Ransonnet, Capitaine au 25° Reg. de Chasseurs à Cheval, Aide de Camp du General de Division Klein à l’Armée du Rhin, de présent à Strasbourg d’une part
Et la Citoyenne Marie Louise Auguste Badany Epouse dud. Cit. Ransonnet demeurant ordinairement à rosheim de présent à Strasbourg, assistée du cit. Phil. Frederic Heus, ancien Notaire demeurant en cette ville
Lesquels après avoir justifié de leurs noms, Prenoms, âges, qualité et Légitimité de Mariage, par la production de leur promesse de mariage passée devant Nicolas Notaire à Rosheim le 17. Messid. 8 et de leur acte de mariage passé devant Ulmer l’officier public de Rosheim le 20. Messidor d.er, ont dit et déclaré que pour supléer à l’insuffisance de leur premier contrat de mariage (…)
Le 16 fructidor l’an Huit (signé) F. Ransonnet, Auguste Badany femme Ransonnet
Enregistrement, acp 75 F° 58 du 17 fru 8

Mariage, Rosheim (n° 2)
Cejourd’hui decadie le 20 Messidor L’an huit de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part le Citoyen Jean François Ransonnet Capitaine au 25° Regiment de Chasseurs à Cheval, adjoint à l’Etat major général de L’armée du Rhin, né à Liege le 9 septembre 1776 y domicilié département de l’ourte fils du Légitime mariage de défunt Jean Pierre Ransonnet vivant Général et dame Marie Josephe magnée cette derniète presentement domiciliée à paris, d’autre part la Citoyenne Marie Louise Auguste Badany, Domiciliée à Rosheim, fille Légitime du défunt Citoyen François Clement Badany vivant Capitaine retiré du Cidevant Regt.d’autun* et de Marie Elisabeth quaita, née à Rosheim le 21 juin 1775, tous Domiciliés en Cette commune, Lesquels futur époux Etaient accompagnés du Citoyen Xavier Christen agé de 38 ans Capitaine retiré domicilié à obernay Beau-frère de la future Conjointe (i 3)

Jean François Ransonnet meurt en 1809
1809 (25.8.), Strasbourg 15 (10), Not. Lacombe
Déclaration de la succession Jean François Rensonnet
déclarent avoir bien connu M Jean François Ransonnet adjudant commandant employé à la grande armée en Allemagne où il est décédé, époux de Marie Louise Auguste Badany, sans avoir délaissé d’enfant mais que Mde sa mère Anne Marie Joseph Magnée veuve de Jean Pierre Ransonnet Général de brigade demeurant à Liege est encore existante, qu’il n’a pas été fait d’inventaire
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 37 du 30.8.
Notoriété n° 1150, 5 octobre 1809, enreg. 5.10. F° 80

Marie Louise Auguste Badany se remarie en 1811 avec le chef d’escadron Joseph Bartholet
1811 (16.11.), Strasbourg 10 (53), Not. Zimmer n° 468, 5200
Mariage – Joseph Bartholet chef d’escadron retiré Chevalier de la Légion d’Honneur, fils de feu Jean Bartholet ; propriétaire à Schlettenbach canton de Dahn arrondissement de Wissembourg, et de Catherine Doeringer femme actuelle de Jean Müller maire de ladite commune de Schlettenbach
Marie Louise Auguste Badany, veuve sans enfant de Jean François Ransonnet, officier de la Légion d’Honneur adjudant commandant Chef de l’Etat Major de Division de cavalerie décédé sur le champ de bataille a Aspern en Autriche le 21 mai 1809
Enregistrement, acp 118 f° 89 du 18.11.

Marie Louise Auguste Elisabeth Badani meurt en 1832

1832 (28.3.), Strasbourg 12 (124), Me Noetinger n° 3907
Inventaire de la succession de Marie Louise Auguste Elisabeth Badani veuve en premières noces de Jean François Ransonnet, adjudant commandant chef d’Etat Major à la division de cavalerie légère de la Grande armée, femme de Joseph Bartholet, lieutenant colonel en retraite officier de l’ordre royal de la Légion d’Honneur, décédée à Strasbourg rue des Pucelles n° 10 le 15 février dernier Contrat de mariage Me Zimmer le 16 novembre 1811

immeubles. ban du Neuhoff, 60. un bien de campagne composé d une maison de maitre, deux granges, trois écuries, grande cour, buanderie, remise, toit à porcs, deux jardins potager et anglais, verger, vigne le tout formant en un enclos de la contenance superficielle de 3 ha 60 (18 arpents) délimité par des pierres bornes, des fossés et des haies, d’un côté la propriété de Mde Kieffer, M Marchal et Hetzel de tous les autres côtés entouré par des chemins. Ce bien est exploité par M. Bartholet, évalué à 8000 francs
(autres terres au Neuhoff) estimées 10.270 fr et 1470 francs
Succession. Immeubles, 2. une maison sise à Strasbourg rue des Pucelles n° 10, d’un côté la maison de M de St Hilaire, d’autre le Sr Schott serrurier, devant la rue derrière M. Louis et autres, évaluée à 24.000 francs – dépendait de la succession de Walburge Catherine Badany épouse de François Antoine Xavier de Christen de laquelle Mde Bartholet était héritière pour 3/8 suivant inventaire reçu M° Lacombe le 20 janvier 1817, par échange reçu M°Thurmann le 13 juillet 1822 Reinhard Antoine Clément Badany, ancien chef d’escadron de cavalerie héritier également de 5/8 de Mde de Christen a cédé à Mde Bartholet ses droits
meubles meublants 1404 fr ; pension 147 fr, récompenses de la communauté 10.000 fr, totalité de la masse active 31.364 fr, prélévement de M Bartholet 36.000 fr
succession, garde robe 279 fr, corps de biens à Obernai 15.388 fr, actif de la succession de 39.667 fr, passif 39.677 fr
Enregistrement, acp 209 du 28.5.

Joseph Bartholet expose infructueusement les immeubles aux enchères

1832 (8.3.), Strasbourg 12 (124), M° Noetinger n° 3842
Cahier des Charges – Joseph Bartholet, lieutenant colonel en retraite officier de l’ordre royal de la Légion d’Honneur, veuf de Marie Louise Auguste Elisabeth Badani
Description des immeubles à vendre, une maison composée de différents corps de bâtiment avec deux cours, écurie pour trois chevaux, remise, deux caves voutées, cinq buchers, basse cour, buanderie avec son chaudron en cuivre appartenances, droits & dépendances située à Strasbourg rue des Pucelles n° 10, d’un côté la maison de M. de St Hilaire, d’autre celle du Se Schott serrurier, devant la rue, derrière M. Louis & l’ancienne maison Lex et Malapert
ban du Neuhoff, un bien de campagne composé d’une maison de maitre, deux granges, trois écuries, grande cour, buanderie avec four & alambics, remise, toit à porcs, deux jardins potager et anglais & verger garnis de beaucoup d’arbres & vignes le tout formant en un enclos de la contenance d’environ 3 ha 60 (18 arpents) délimité par des pierres bornes, des fossés et des haies, d’un côté la propriété de Mde Kieffer, d’autre M Marchal et Hetzel de tous les autres côtés entouré par des chemins
Etablissement de la propriété, maison à Strasbourg. Cette maison dépendait de la succession de Walburge Catherine Badany épouse de François Antoine Xavier de Christen de la quelle Mde Bertholet était héritière pour 3/8 suivant inventaire dressé par M° Lacombe le 20 janvier 1817, par Echange reçu M° Thurmann le 13 juillet 1822 Reinhard Antoine Clément Badany, ancien chef d’escadron de cavalerie, héritier également de 5/8 de Mde de Christen a cédé à Mde Bertholet ses droits
campagne & immeubles au Neuhoff, M Bertholet a acquis la campagne et une partie des terres de Jean Baptiste Dauphiné, propriétaire & consorts par contrat reçu M°Lacombe le 2 juillet 1814 transcrit au bureau des hypothèques volume 76 n° 33
mise à prix la maison à Strasbourg, 40.000 francs, la campagne au Neuhoff 16.000 francs
adjudication préparatoire n° 3988, 5 avril, personne ne s’est présenté

Joseph Bartholet hypothèque les immeubles au profit de Justine de Bary Léamlari, femme du capitaine Hilaire Bernazais

1833 (30.4.), Strasbourg 6 (56, nouv. cote 58), Not. Triponé n° 2841
Obligation du 30 avril 1833 – A comparu Monsieur Joseph Bartholet, Lieutenant Colonel en retraite, demeurant à Strasbourg, lequel, sur la représentation d’un billet ainsi conçu
Strasbourg le 7 janvier 1830. Bon pour 4535 francs. Nous soussignée Joseph Bartholet, lieutenant colonel retraité, Auguste Bartholet née Badany, son épouse autorisée de son mari, domiciliés à Strasbourg, promettent payer solidairement à Mr Bernazais, officier au 7° de ligne (…)
hypothèque 1° Une maison avec dépendances sise à Strasbourg, rue des pucelles n° 10 entre MM St Hilaire, Malapert & Schott
2° Neuf hectares 80 ares de terre et pré, jardin potager et anglais, verger, maison de maître, maison pour le fermier, grange, écuries, remises et dépendances, situées au ban du Neuhoff dépendance de Strasbourg canton Neufeld à côté de la route du Polygone, entourées de haies et de fossés
3° Un hectare 20 ares en sept pièces, ban du Neuhoff, canton Klebsau
Aux présentes est intervenue Madame Justine de Bary Léamlari, veuve en premières noces de Mr François Louis Schauffler, huissier, & épouse en secondes noces de M. Hilaire Bernazais capitaine du 7° régiment d’infanterie demeurante à Strasbourg, agissant au nom de Mond. S Bernazais son mari

Joseph Bartholet vend la maison au maître serrurier François Antoine Laugel

1835 (7.4.), Strasbourg 12 (136), Me Noetinger
Cahier des Charges n° 7205 du 7 avril – Antoine Schmitt, commis négociant, mandataire de Joseph Bartholet, lieutenant colonel retraité officier de l’Ordre royal de la Légion d’Honneur à Strasbourg autrefois & actuellement à Marlenheim
Description de la maison à vendre, une maison composée de différents corps de bâtiment avec deux cours, écurie pour trois chevaux, remise, deux caves voutées, cinq buchers, basse cour, buanderie avec son chaudron en cuivre appartenances, droits & dépendances située à Strasbourg rue des Pucelles n° 10, d’un côté la maison de M. de St Hilaire, d’autre celle du Sr Schott serrurier, devant la rue, derrière M. Louis & l’ancienne maison Lex et Malapert
Etablissement de la propriété, le vendeur est propriétaire de l’immeuble à vendre suivant donation contenue au contrat de mariage avec feu Marie Louise Auguste Elisabeth Badani, veuve en premières noces de Jean François Ransonnet, reçu M° Zimmer. Mde Badani a recueilli 2/8 de sa sœur Walburge Catherine Badany épouse de François Antoine Xavier de Christen, suivant inventaire reçu M° Lacombe le 20 janvier 1817 et par échange reçu M° Thurmann le 13 juillet 1822 Reinhard Antoine Clément Badani ancien chef d’escadron à Strasbourg céda à Mde Badani les 5/8 restants – mise à prix 28.000 francs
Adjudication préparatoire n° 7255, 29 avril sans mise
n° 11.266, le 23 avril 1839, pour 28.100 francs à Placide Constantin Vaccari, maire de la commune de Dorlisheim
n° 11.288, le 29 avril 1839 surmise, 28.400 francs
Adjudication définitive n° 11.328 le 14 mai 1839 à François Antoine Laugel, maître serrurier

Inventaire dressé dans la maison après la mort du docteur en médecine Jean Martin Auguste Goupil

1837 (30.9.), Strasbourg 12 (144), Me Noetinger n° 9593
Inventaire de la succession de Jean Martin Auguste Goupil, docteur en médecine professeur à la faculté de Médecine, décédé à St Didier près de Lons le Saunier (Jura) le 19.7.bre courant – à la requête d’Emilie Adélaïde Ensfelder, mère et tutrice légale Paul Emile âgé de 10 ans, Gustave Adolphe âgé de 8 ans, en présence de Jean Baptiste Rozier Coze, doyen de la Faculté de médecine, subrogé tuteur desdits mineurs – Contrat de mariage reçu M° Schreider le 31 mai 1823
dans une demeure rue des Pucelles n° 10
Enregistrement de Strasbourg, acp 253 f° 53-v du 7.10.

Georges Balthasar Huber, propriétaire de l’actuel n° 10, autorise François Antoine Laugel à ouvrir des jours vers sa propriété

1847 (9.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 100 (1879) f° 62-r du 2 8.bre
du 9 septembre 1847. Cession gratuite ainsi conçue
Je soussigné François Antoine Laugel père, domicilié à Strasbourg quai des bateliers N° 9, reconnais et déclare que c’est uniquement à titre de bon voisinage & par simple tolérance que Georges Balthasar Huber propriétaire de la maison rue des pucelles N° 9, consent à je fasse poser des doubles fenêtres au premier et au second étage de ma Maison rue des pucelles N° 10 à la façade donnant dans sa cour, ouvrant sur son sol, au dessus de son jardin, à la condition expresse formelle et absolue de les faire oter et de faire disparaitre complètement les trous aux croisées de ces doubles fenêtres dans la huitaine d’une simlpe réquisition faite hors la justice à mes frais, soit de la part dudit Sr Huber soit de cemme de son successeur ou de ses héritiers.
Je promets et m’engage d’exécuter cette condition, san laquelle cette concession n’aurait pas eu lieu, avec loyauté et la plus grande exactitude dans toute sa teneur, sans aucune réserve ni condition.

François Antoine Laugel vend la maison à Catherine Eve Hebensperger, veuve de Jean Jacques Sattler

1849 (23.6.), Strasbourg 10 (114), Not. Zimmer n° 7904
Vente 23 juin 1849. – a comparu Le sieur François Antoine Laugel, serrurier demeurant & domicilié à Strasbourg, lequel déclaré avoir vendu (…)
à Dame Catherine Eve Hebensperger veuve de Mr Jean Jacques Sattler, rentière, demeurant et domiciliée à Strasbourg présente et acceptant
Une maison avec ses dépendances, sise à Strasbourg rue des pucelles n° 10, et composée d’un bâtiment de devant, d’un bâtiment de derrière, d’un bâtiment latéral, de deux cours et au fond d’un bâtiment contenant écurie et logement, entre M.M Huber et Wenger d’une part et Mr Dipper d’autre part, Mr Louis par derrière et la rue par devant. Sont compris dans cette vente tous objets qui de droit ou par destination ont nature immobilière dans la maison vendue particulièrement 12 glaces, 15 fourneaux dont 13 en fayence et deux en fonte, la chaudière à lessive et les doubles fenêtres des deux étages.
Origine de la propriété..Mr Laugem est devenu propriétaire de cet immeuble pour en avoir fait l’acquisition du Sr Joseph Berthelot, lieutenant colonel en retraite à Strasbourg aux terms d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Noetinger notaire à Strasbourg le 14 mai 1829. Ce contrat a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 mai 1839 volume 347 numéro 61. Le prix d’acquisition stipulé en ce contrat a été régulièrement quittancé (…). M. Bertholey était devenu propriétaire du dit immeuble par suite d’une donation contenue au contrat de mariage passé entre lui et feu Dame Marguerite Elisabeth Auguste Elisabeth Badany son épouse veuve en premières noces de M. Jean François Ransonnet, vivant adjudant d’état major, devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 16 novembre 1811. Mme Bertholet avait recueilli trois 8° par indivis dudit immeuble de feue sa sœur Dame Walburge Catherine Badany en son vivant épouse de M. François Antoine Xavier de Christen, ainsi qu’il résulte de l’inventaire de la succession de cette dernière dressé par M° Lacomne, notaire à Strasbourg le 20 janvier 1817 et par acte d’échange fait devant M° Thurmann, notaire en ladite ville le 13 juillet 1822, Mr Reinhard Antoine Clément Badany ancien chef d’escadton à Strasbourg a cédé à Mme Bertholet les cinq 8° restant dudit immeuble qu’il possédait au même titre contre d’autres immeubles moyennant une soulte de 3500 francs laquelle fut intégralement acquittée – Prix, 36.000 francs
acp 384 (3 Q 30 099) f° 81

Voir la maison voisine (n° 10) pour les actes ultérieurs (1849-1872).
Catherine Antoinette Ernestine Sattler, femme du notaire Hyppolite Momy, vend la maison à Julie Marie Madeleine Fabry en se réservant un droit de rachat

1871 (28.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 156 (3 Q 31 655) f° 35 du 18.1.1872
28 December 1871. Verkauf zwischen Julia Maria Magdalena Fabry, Rentnerin in Straßburg und
Catharina Antoinette Ernestine Sattler, Ehefrau Joseph Antonius Hypolite Momy Notar in Straßburg
Mde Momy verkauft an Fräulein Fabry annehmend Ein Haus in Straßburg Jungfrauen Strasse N° 8 und Regenbogen strasse n° 13 vom Nachlass von Catharina Eva Hebersperger Wittwe von Johann Jakob Sattler herrührend. Im Kaufe sind inbegriffen verschiedenen Mobilien in einem Verzeichniß heute registrirt, dieser Kauf gemacht für 100.000 Franken baar bezahlt wovon 97.545 für das Haus und 2455 für die Mobilien. Nutzniesung vom 25. December 1871
Uebereinkunft zwischen der Käuferin und der Verkäuferin daß von während der Zeit von heuth und zwanzig Jahren das Haus von der Dlle Fabry sollte verkauft werden, Mde Momy das Recht hat es um den nehmlichen Preis anzukaufen
N° 101. 28. december 1871. Verzeichnß der Mobilien welche mit obgenantem Hause verkauft sind, abgeschätzt zu 2455 Fr.

Julie Marie Madeleine Fabry renonce au droit de rachat

1874, Enregistrement de Strasbourg, ssp 160 (3 Q 31 659) f° 29-v n° 557 du 7.3.
1. Juli 1873. Verzicht wie folgt
Ich unterschriebene Julie Maria Magdalena Fabry, Rentnerin, Eigenthümerin zu Straßburg, erkläre hiermit keinen Gebrauch von dem Verkaufsrechte machen zu wollen welches mir zusteht auf Grund eines Vertrags unter Privatunterschrift zwischen Frau Momy geb. Sattler & mir vom 28. Dezember 1871. registrirt den folgenden 18. Januar, wodurch wie die Befugniss zukommt mit Vorzug vor einer andern Person das Anwesen Zu Straßburg Jungferngasse N° 10 Eigenthum der Frau Momy & an mein eigenes Anwesen N° 8 stoßent an welche Person & um welchen Preis u* Frau Momy das Haus verkaufen wollte

Testament par lequel Julie Marie Madeleine Fabry institue sa nièce Marie Joséphine Louise Ehrmann légataire universelle de ses biens
1882 (11.11.), M° Pierron
Hinterlegung des eigenhändigen Testaments von Julie Maria Magdalena Fabry
acp 729 (3 Q 30 444) f° 91 du 14.11.
acp 729 (3 Q 30 444) f° 94-v n° 2902 du 16.11. Pierron 16 November
Offenkunde daß Julie Maria Magdalena Fabry zu Straßburg am 9. November 1882 ledigen Standes starb und Zufolge ihres eigenhändigen Testaments vom 19. April 1882 ihre Nichte Maria Josephine Luise Ehrmann Zur Erbin eingesetzt (Serbefall erklärt 9-6 83 Bd. 141 N° 62)

Fille du négociant Claude Pierre Fabry et de sa femme Charlotte Françoise Fabry, Julie Marie Madeleine Fabry meurt célibataire à l’âge de 71 ans le 9 novembre 1882
Décès, Strasbourg (n° 2686) Strassburg am 10. November 1882. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Pfarrer Joseph Ehrmann, wohnhaft zu Nancy (Frankreich) zur Zeit sich hier aufhaltend, und zeigte an, daß seine Tante die ledige Rentnerin Julie Maria Magdalena Fabry, 71 Jahr alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg, geboren zu Strassburg, Tochter der verstorbenen Eheleute Claudius Peter Fabry, Kaufmann und der Charlotte Franziska Eleonore geb. Fabry, zu Straßburg Catharinenstrasse 10 am 9. November des Jahrs 1882 Morges um vier Uhr verstorben sei (i 29)

Inventaire dressé après sa mort

1883 (8.5.), Strasbourg 10 (202), M° Frédéric Antoine François Pierron n° 5628
Erbverzeichnis über den Nachlass der ledigen Standes verlebten Julie Maria Magdalena Fabry
Ist erschienen Maria-Josephine-Luise Ehrmann, Rentnerin zu Strassburg, Katharinenstrasse N° 10 wohnhaft, Handelnd als Universalllegatarin in vollem Eigenthum des Fräuleins Julie-Maria-Magdalena Fabry, ihrer Tante, bei Lebzeiten ledig, volljährig, Rentnerin Zu Straßburg wohnhaft Zufolge eigenhändigen Testaments datirt aus Strassburg vom 19. April 1882 & nach Erfüllung gesetzlichen Förmlichkeiten auf der Amtstsube des unterschriebenen Notars hinterlegt & in die Reihenfolge dessen Urkunden aufgenommen laut Akt vom elften November 1882.

Vorbemerkungen. Fräulein Julie-Maria-Magdalena Fabry verstarb zu Straßburg den 9. November 1882. Dieselbe war nie verheurathet. Dieselbe hatte wie gesagt ein eigenhändiges Testament gamacht welches folgender lautet
Je soussignée Marie Madeleine Fabry, rentière demeurant à Strasbourg, fais mon testament comme suit. J’institue ma légataire universelle Marie Joséphine Louise Ehrmann ma nièce chez laquelle je demeure. En conséquence de quoi je lui lègue la pleine propriété de toute ma succession.
Ein Notorietätsakt aufgenommen durch unterschriebenen Notar den 16. November 1875 bestätigt, daß die Erblasserin Pflichterben nicht hinterlassen hat & desshalben dem Vollzug gedachten Testaments nichts im Wege stehet. Zufolge Verfügung erlassen durch den Kaiserlichen Landgerichts Präsidenten zu Straßburg den 24. November 1872 & wovon ein Abschrift auf der Amtsstube des unterfertigten Notars hinterlegt & in die Reihenfolge dessen Urkunden aufgenommen laut Akt vom 29. November 1872 ist genanntes Fräulein Ehrmann auf Grund des Artikels 1008 des bürgeren Gesetzbuchs in Besitz ihres Universallegates eingewiesen worden.
IV. Liegenschaften. 1. Ein Wohnhaus gelegen zu Strassburg Regenbogengasse N° 13 früher N° 7 und Jungferngasse N° 8, ehemals N° 10. Dieses Haus ist vermiethet um ein jährlichen Miethzins von 2880 Mark. Die Ergäntzung dieses Verzeichnisses bezüglich des Eigenthums-Nachweises deß vorbeschriebenen Hauses sowie sonstiger Nachträge ist auf einem später zu bestimmenden Tag verlegt worden.
Den 30. November. Eigenthumsnachweis. Ausführlichere Beschreibung des unter Artickel eins eingetragenen Hauses. Ein Anwesen gelegen in der Stadt Strassburg stoßend von vorn auf die Jungferngasse wo diesselbe die Nummer 8 trägt, von hinten auf die Regenbogengasse & tragend dasselbst den Nummer 13. Dieses Anwesen ist eingetragen im Kataster der Stadt Straßburg auf den Namen der Erblasserin Blatt 122 section O N° 377 & 377 Jungferngasse mit einer Fläche von 2 Aren 10 Quadratmeter. Dasselbe bestehet aus verschiedenen Gebäulichkeiten, zwei Höfen, zwei Pumpen, gewölbten Kellern unter dem Hause Jungferngasse & unter einem Gebäude das Retour bildet, Keller unter Deckenbalken unter dem Hause Regenbogengasse, Holtzschuppen, Waschküchen Rechten & Zugehörden, Alles grenzend einseits am Eigenthum der Frau Momy mit Eingang mittellst Hofthor auf die Jungferngasse wo diesselbe die Nummer 10 trägt von das Eigenthum des Herrn Joseph Wenger, welches sein Eingang in der Regenbogengasse hat & dortselbst mit Nummer 15 bezeichnet ist, anderseits an Eigenthum des Herrn Dipper Schlossermeister & an das*ige der Frau Kuhner vormals Schwaederle, Musick Professoe
Bezüglich des Eigenthumsnachweises vorverzeichneten Liegenschaften gibt Comparentin folgende Erklärungen ab. Die Behausung Artikel eins erkaufte de Erblasserin von Frau Catharina Antoinette Ernestine Sattler, Ehegattin des Herrn Joseph Anton Hippolytus Momy, damals Notar Zu Straßburg wohnhaft auf Grund eines Kaufvertrages unter Privatunterschrift datirt aus Strassburg vom 18. Dezember 1781, welcher mit folgenden Vermerken versehen ist, N° 100 Registrirt zu Straßburg den 18. Januat 1872 folio 25 Case 1 und folgende (…) Frau Momy ererbte dieses Immöbel ehemals in zwei gleichen Theilen getheilt, in der Verlaßenschaft ihrer Mutter Frau Catharina Hebensperger, Wittwe des Herrn Johann Jacob Sattler, Artillerie Hauptmann in frantzösischem deisnten, von welcher sie einzige und alleinige Erbin war, sowie dies bestätiget ist durch das Inventar errichtet nach dem Ableben der Frau Wittwe Sattler durch Notar Keller in Strassburg Angfang den 5. Novembris 1863.
Frau Wittwe Sattler erkaufte das Haus in der Jungferngasse N° 8 von Herr Frantz Anton Laugel, Schlossermeister in Strassburg wohnhaft laut Kaufakt enthaltend Quittung über den Erwerbpreis errichtet durch Notar Zimmer damals zu Straßburg den 23. Junÿ 1849 transcribirt den 5. Juli nachhin auf dem Hypothekenamt Strassburg Band 495 N° 18. (…) Was das Haus in der Regenbogengaß betrifft, so hatte Frau Wittwe Sattler dieslebe erworben won Herrn Ludwig Sebastian Louis Eigenthümer in Ebersheim wohnhaft, gemäß Kaufakt errichtet durch genannten Notar Keller den 30. Dezember 1853 transcribirt auf dem Hypothekenamt Strassburg den 10. Januar 1854 Band 580 N° 20.
acp 737 (3 Q 30 452) f° 43-v n° 616 du 9.5. (sterbefall Erklärung 9.5.83 Bd 141 N° 62) I) Mobilien geschätzt 145, an solchen an den sich weiter vor am Todestag in der Wohnung der Erblaßerin zu Boersch befindlich 156, II) baares Geld 2120, III) Hypothekarforderungen 2400 und Zinsen 423, 3360 und Zinsen 2, 2400 und Zinsen 68, 56.000 und Zinsen 663, 7200 und Zinsen 849, und Zinsen 756 und Zinsen 3, 12.000 und Zinsen 65, 1440 und Zinsen 58, 1452 und Zinsen 69, 1920 und Zinsen 74, 607, 480 und Zinsen 69, 2000 und Zinsen 22, 8448, 4461 und Zinsen 1701, 560 und Zinsen 86, 1960 und Zinsen 44, 413 und Zinsen 90, 96.000 und Zinsen 1306, 24.000
Ein Haus in der Regenbogefasse 13 und Jungferngase 8, verfallene Mietzins 350
acp 743 (3 Q 30 458) f° 61-v n° 3227 du 5.12. (vacation du 30 novembre) 42 Parzellen in den Bännen Boersch, Griesheim, Bischofsheim, Rosheim, Düttlenheim
Zweifelhafte Forderungen 800, 960, 320, 960, 480, 480, 1280, 800, 640 (zusammen) 6720

Fille du négociant François Ehrmann et d’Eléonore Françoise Joséphine Fabry, Marie Joséphine Louise Ehrmann meurt célibataire le 24 mai 1905

Décès, Strasbourg (n° 1479)
Strassburg am 24. Mai 1905. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Priester Joseph Ehrmann, wohnhaft in Strassburg, Ehrmannstraße 2, und zeigte an, daß die ledige Rentnerin Maria Josephine Luise Ehrmann, 60 Jahre alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg, geboren zu Strassburg, Tochter der verstorbenen Eheleute Frantz Ehrmann, Kaufmann und Eleonore Franziska Josephine gebohre Fabry, zuletzt hier wohnhaft gewesen, zu Straßburg in des Anzeigers Wohnung am 24. Mai des Jahres 1905 Vormittags um sieben ein halb Uhr verstorben sei (i 94)



4-a, rue de la Question


Rue de la Question n° 4 (a) – VIII 163 (Blondel), P 1219 puis section 4 parcelle 6 (cadastre)


Photographie après les bombardements aériens de 1944 (coll. part.)
Le mont-de-piété, au fond le n° 4 (photographie Carabin, vers 1930, AMS, cote 76 MW 45)

Le plan-relief de 1727 montre derrière la clôture en haut à gauche de la première tour (tour de la Question, Däumelthurn) un bâtiment à un étage dans enclos Saint-Marc. La maison que représente le plan-relief de 1830 est manifestement plus récente, il n’est cependant pas possible de la dater puisque les comptes de la fondation Saint-Marc ne sont pas conservés.


Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Plan cadastral (1838, calque colorié)

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade (44 à 48) a une porte entourée de deux fenêtres de chaque côté au rez-de-chaussée, un étage à cinq fenêtres, une toiture comprenant un étage mansardé et un niveau de lucarnes. La maison est entourée de bâtiment bas (41-42-43), (49-51, 59-60) et (52 à 58).
La maison porte d’abord le n° 12 (1784-1857) puis le n° 4.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, cour C, îlot 256 (Musée des Plans-relief) 1, voir aussi l’enclos Saint-Marc

La maison est non imposable quand elle sert aux hospices civils, imposable les années où ils la louent. Le jardin sert à construire le nouveau mont-de-piété.
La maison n’apparaît pas dans les dossiers de la Police du Bâtiment. Elle sert de logement aux employés du mont-de piété depuis son transfert rue de la Question en 1875 (voir la notice du mont-de-piété, 1875). Les dégâts causés par le bombardement aérien du 25 septembre 1944 sont apparemment consignés avec ceux du mont-de-piété.
La photographie ci-dessus correspond aux élévations de 1830, mais la façade a seulement quatre ouvertures et non cinq.
Le directeur de la Caisse de Crédit municipal est autorisé le 25 octobre 1948 à construire un magasin provisoire dont la réception finale a lieu le 17 décembre 1949.


Façade et pignon du bâtiment provisoire construit en 1949 sur un plancher préfabriqué (dossier de la Police du Bâtiment)

janvier 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Locations

1870, Jean Jacques Gerold, maître ramoneur

(1765, Liste Blondel) VIII 163 (partie de l’enclos Saint-Marc)
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1219, Marc, St la fondation – maison, sol, cour, jardin – 6,4 ares
P 1220, Marc, St la fondation – jardin – 19,3 ares

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de la Prison

nouveau N° / ancien N° : 29 / 12
appt. aux hospices civils
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage mauvais en bois et mur de clôture
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 474 case 3

St Marc la fondation

P 1219, sol, M.on, cour – 1220 jardin, Rue de la prison 12
Contenance : 6,40 (total avec jardin, 25,70)
Revenu total : 133,65 (117 et 3,33, jardin 13,12)
Folio de provenance : (474)
Folio de destination : Maison utilisée pr. le service de l’hôpital civil non imposable – Sol de maison et jardin attenant à cette maison destinés l’un et l’autre au service de l’hôpital civil
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 39 / 31
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 16 f° 685 case 1

St Marc la fondation

P 1219, Maison, sol, Rue de la prison 4
Contenance : 6,40 (total avec jardin, 25,70)
Revenu total : 133,65 (117 et 3,33, jardin 13,12)
Folio de provenance : (474)
Folio de destination : Maison utilisée pr. le service de l’hôpital civil non imposable – Sol de maison et jardin attenant à cette maison destinés l’un et l’autre au service de l’hôpital civil
Année d’entrée :
Année de sortie : 169
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 39
fenêtres du 3° et au-dessus :
1869, Diminutions – St Marc la fondation f° 685, P 1219, Maison, revenu 117, Maison, Sol et Jardin utilisés en 1868 pour le Service de l’hôpital Civil, devenus non imposables, supp. en 1869
Idem f° 685, P 1219, Sol 6,40 ares, revenu 3,33, (supra)
Idem f° 685, P 1220, Jardin 19,30 ares, revenu 13,12, (supra)

P 1220, Jardin
Contenance : 19,30
Revenu total : 13,12
Année d’entrée :
Année de sortie : 1869

P 1219, sol, P 1220 jardin
Contenance : 6,40 et 19,30
Folio de provenance : 685
Folio de destination :
Année d’entrée : 1869
Année de sortie :

P 1219, sol, maison
Contenance : 6,40
Folio de provenance : 685
Folio de destination : steuerfrei
Revenu total : 121,33 (118 et 3,33)
Année d’entrée : 1874
Année de sortie : 1878
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 40 / 32
fenêtres du 3° et au-dessus :
1876, Zugang – St. Marx-Stiftung f° 685-I, P 1219, maison, revenu 118, Einschätzung weil vermiethet
id., P 1219, sol 6,40, revenu 3,33, (supra)

P 1219, sol
Contenance : 6,40
Folio de provenance : 685
Folio de destination :
Année d’entrée : 1878
Année de sortie :
1878 Abgang – St Marx f° 684, P 1221, maison, revenu 48, Steuerfrei, supp. 1878
id., P 1221, sol 3,00, revenu 1,56, Verwaltung benutzl.
id. f° 685, P 1219, maison, revenu 118, Verwaltung benutzl., supp. 1878

Cadastre allemand, registre 29 p. 43 case 5

Parcelle, section 4, n° 6 – autrefois 1219.p / 1584
Canton : Däumelgäßchen Hs. Nr 4 / Rue de la Question
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – sol, maison et bât. acc. (p.n.d.)
Contenance : 5,05 / 4,51
Revenu : 800
Remarques : 1933 d. p. 47 c. 3

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1949), compte 51
Civilhospizien, d. Stadt Straßb. St. Markus
1927 Fondation St. Marc
1938 Hospices Civils Fondation St. Marc
1952 clos

(Propriétaire à partir de l’exercice 1949), compte 49
Civilhospizien, der Stadt Straßb. Bürgerspital
1927 Hospices Civils
(221) corrigé en (243)

Cadastre allemand, registre 29 p. 43 case 6

Parcelle, section 4, n° 7 – autrefois 1219.p / 1584
Canton : Däumelgasse
Désignation : Hf, Schu. – sol, remise (p.n.d.)
Contenance : 0,91 / 0,41
Revenu : zu Pz. 6
Remarques : 1933 d. p. 47 c. 3

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 275 de la Question de. Daeumelgaesslein p. 432

12 Jardin appartenant à la fondation de St Marc

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Däumelgasse (Seite 24)

Nr. 2, 4 und die ungeraden Nummern fehlen
La maison ne figure pas dans l’annuaire. Les occupants sont répertoriés à l’adresse du mont-de-piété dont ils sont les employés.

Dossier de la Police du Bâtiment

Voir la notice du mont-de-piété, notamment le ravalement de la clôture en 1884.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 857 W 8)

4 et 4.a, rue de la Question, Crédit municipal (1948-1952)

Le directeur de la Caisse de Crédit municipal est autorisé à construire un magasin provisoire. La décision a été d’abord ajournée parce que la Ville prévoit de réaménager le quartier après les destructions par les bombardements de 1944. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire le 25 octobre 1948. La réception finale a lieu le 17 décembre 1949.

Sommaire
  • 1948 (4 septembre) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme transmet au maire une demande présentée par le directeur de la Caisse de Crédit municipal pour construire un magasin provisoire au 4, rue de la Question
    1948 (21 septembre) – Note de la Division VI. Le terrain en question tombe dans l’emprise des modifications prévues dans l’avant-projet de reconstruction de la Ville de Strasbourg auquel le conseil municipal a donné son approbation de principe dans la séance du 12.7.1948. L’autorisation de construire devra être suspendue jusqu’à l’approbation définitive de l’avant-projet par les services de l’Etat. – Le maire répond au M.R.U.
    1948 (30 septembre) – Nouvelle réponse du maire au M.R.U. Il résulte d’un nouvel examen que le projet ne soulève pas d’objection
    1948 (1 octobre) La Division VI souhaite que la construction s’intègre au projet de reconstruction. La façade devrait correspondre à l’ancienne en maintenant les baies du rez-de-chaussée le long de la rue. – Réponse en ce sens au directeur de la Caisse de Crédit municipal, 13 octobre
    1948 (25 octobre) – Le M.R.U. accorde le permis de construire
    1948 (29 décembre) – Le directeur de la Caisse de Crédit municipal transmet au maire le plan et le devis – Dessins (le plan montre que le bâtiment se trouve à l’emplacement de la petite maison, n° 4)
    1949 (18 janvier) – La Caisse de Crédit municipal (6, rue Saint-Marc) et Edmond Abtay, architecte des Hospices civils, sont autorisés à construire au titre des dommages de guerre un magasin provisoire sur le terrain appartenant aux Hospices civils sis 4, rue de la Question
  • 1949 (juin) – L’architecte des Hospices civils informe le maire que l’entreprise Jacques Schœttel (15, route de Colmar au Neudorf) commencera les travaux le 15 juin
    Suivi des travaux. Le nouveau plancher de la cave est en cours, juin 1949. Le plancher au rez-de-chaussée est en cours, août 1949
    1949 (décembre) – La réception finale a lieu sans observation le 17 décembre
  • 1952 – Les Hospices civils demandent un certificat de sinistré à fournir au M.R.U. pour le bâtiment complètement détruit sis 4.a, rue de la Question.
    1959 – La Division VI déclare n’avoir pas d’objection de principe à faire à l’encontre de l’emploi des indemnités au titre des dommages de guerre pour les immeubles sis 4.a et 6, rue de la Question, 8, cour Saint-Nicolas, 2 et 10 impasse Saint-Nicolas

Relevé d’actes

Les hospices civils louent la maison au ramoneur Jean Jacques Gerold

1870, Commission, 25 avril 1870, approuvé le 6 mai
Bail par les Hospices civils de Strasbourg pour 3 ans du 25 juin 1870
à Jean Jacques Gerold maître ramoneur à Strasbourg
d’une maison sise à Strasbourg rue de la prison n° 4
moyennant un loyer annuel de 1205 francs
caution Jacques Louis Bieth arquebusier à Strasbourg
acp 593 (3 Q 30 308) f° 50 du 14.5.



Hippolyte Momy, notaire, et (1850) Catherine Antoinette Ernestine Sattler


Hippolyte Momy (Joseph Antoine Hippolyte Momy) naît à Strasbourg le 26 septembre 1810, fils de l’avocat Jacques Joseph Momy et de Catherine Percelat. Licencié en droit, il est principal clerc chez Marie Guillaume François Rencker à Strasbourg. Il est nommé notaire à Molsheim le 17 septembre 1841 en remplacement de Joseph Daniel Wescher. Il cède son étude à François Joseph Risacher le 30 mai 1843.
Il épouse en 1850 Catherine Antoinette Ernestine Sattler, fille du capitaine des Pontonniers Jean Jacques Sattler. Il est nommé notaire à Strasbourg le 31 juillet 1852 en remplacement de Charles Lacombe. Hippolyte Momy cède son étude à l’automne 1872 et va s’établir à Nancy, rue Ste Catherine n° 9. Il meurt à Gérardmer le 7 septembre 1876.

Maison en propriété
10, rue des Pucelles, 1863, bien propre de Catherine Antoinette Ernestine Sattler

Enfants

  • Marie Joseph Paul, demeurant à Paris
  • Marie Catherine Elisabeth Eve épouse en 1875 le capitaine Paul André Marie Rœderer


Signature au bas d’un de ses actes, 1871


Joseph Antoine Hypolite Momy est nommé notaire à Molsheim le 17 septembre 1841

1841, Ordonnance
Expédition d’une ordonnance royale du 17 septembre 1841 portant nomination de Mr. Joseph Antoine Hypolite Momy en qualité de notaire à la résidence de Molsheim au cautionnement de 2100 francs versé à la Recette générale du Bas-Rhin suivant récépissé du 7 octobre 1841 N° 4366 et suivant Traité que le Sr Momy a déclaré être sous la Date du 2 août 1841 enregistré au bureau de Molsheim le 6 dudit mois au droit proportionnel de 1232 francs
acp 291 (3 Q 30 006) f° 45-v du 8.10.

Dossier sur Hypolite Momy, principal clerc chez Marie Guillaume François Rencker à Strasbourg, nommé notaire à Molsheim le 17 septembre 1841 en remplacement de Joseph Daniel Wescher.

108 AL 189 (notaires)
Strasbourg le 28 août 1841. N° 157.
Monsieur le Procureur général. J’ai l’honneur de vous adresser les pièces produites par le Sr Joseph Antoine Hypolite Momy principal Clerc chez le Sr Rencker notaire à Strasbourg qui a traité avec le Sr Wescher notaire à Molsheim pour la somme de 56.000 francs. Cette somme ne me paraît point exagérée, le canton de Molsheim est populeux, les propriétés y sont très divisées et le nombre des actes passés par le Sr Wescher prouve que ce notaire était l’un des plus occupés du canton.
Le Sr Momy offre toutes les garanties désirables, élevé sous les yeux de son père et par les soins de son beau-frère le Sr Rencker et a des connaissances bien suffisantes et entend parfaitement les affaires. La famille qui est nombreuse est considérée lui sera d’un secours puissant, et je ne doute point qu’il ne réussisse* promptement et complètement dans la carrière qu’il veut embrasser. M. Hippolyte Momy n’a point de fortune personne[le] mais il est de notoriété publique que son père jouit d’une grande aisance et que ses s*s lui viendront en aide si cela devenait nécessaire. La moralité de ce candidat est à l’abri de tout reproche (signé) Le Procureur du Roi

Ministère de la Justice et des Cultes, Direction des Affaires civiles et du Sceau, Bureau du Notariat
Louis-Philippe, Roi des Français a tous présents et à venir, salut
Sur le rapport de notre Garde des Sceaux, Ministre Secrétaire d’Etat au département de la Justice et des Cultes,
Nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit
Article premier. Le Sr Joseph Antoine Hypolite Momy est nommé Notaire royal à la résidence de Molsheim canton de ce nom, arrondissement de Strasbourg département du Bas-Rhin avec droit d’exercer dans ce canton, en remplacement du Sr Joseph Daniel Wescher, démissionnaire.
Art. 2 (…) Donné à St Cloud le 17 septembre 1841, Signé Louis-Philippe

(Lettre du Garde des Sceaux, 1° octobre 1841) Le cautionnement auquel l’impétrant est soumis étant d’après la population de la Commune de 2100 f. il ne pourra être admis au serment qu’en justifiant du versement de cette somme.

Strasbourg le 10 octobre 1841.
Monsieur le Procureur général. J’ai l’honneur de vous envoyer l’expédition de l’ordonnance qui était jointe à votre lettre du 4 du Ct. N° 1400 B par la quelle Sa Majesté a nommé Notaire le Sr Momy à la résidence de Molsheim. Il a prêté serment en sa dite qualité à l’audience de la Chambre des Vacations de ce siège le 8 Ct.
Agréez (…) Le procureur du Roi

François Joseph Risacher est nommé notaire à Molsheim le 30 mai 1843 à la place de Joseph Antoine Hypolite Momy, démissionnaire

1843, Ordonnance
Expédition d’une ordonnance royale du 30 mai 1843 portant nomination de Mr. François Joseph Risacher à la résidence de Molsheim en remplacement de Mr Joseph Antoine Hypolite Momy démissionnaire au cautionnement de 2100 francs versé à la Recette générale du Bas-Rhin suivant récépissé du 8 juin courant N° 2342. Ladite nomination d’après le traité conclu entre le Sr Momy et Risacher sous signature privée le 2 mars 1843 enregistré à Molsheim le 18 mai suivant au droit de 1140 francs
acp 311 (3 Q 30 026) f° 6-v du 10.6.

Joseph Antoine Hippolyte Momy, licencié en droit, épouse en 1850 Catherine Antoinette Ernestine Sattler

1850 (25.6.), Strasbourg 10 (116), Not. Zimmer n° 8486
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Joseph Antoine Hippolyte Momy, licencié en droit demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette ville le 26 septembre 1810 du légitime mariage de mr Jacques Joseph Momy, avocat, et de feue Dame Catherine Percelat, futur époux d’une part
Melle Catherine Antoinette Ernestine Sattler, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette ville le 9 août 1824 du légitime mariage de feu M. Jean Jacques Sattler, vivant capitaine trésorier au bataillon des Pontonniers et de Dame Catherine Eve Hebensperger sa veuve survivante, future épouse d’autre part
acp 392 (3 Q 30 107) f° 33-v – régime de communauté légale
Apports du futur 52.000 francs
apports de la future, trousseau 5000, créance 25.000, total 30.000
Donation par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit d’une somme de 26.000 francs à prendre sur le plus clair des biens qie délaissera le prémourant
Don natutinal par le futur époux à la future épouse en cas de survie d’une somme de 6000 francs en toute propriété

Catherine Eve Hebensperger rend un compte de tutelle à sa fille Catherine Antoinette Ernestine Sattler

1850 (11. 7.br), Strasbourg 10 (116), Not. Zimmer n° 8594
Arrêté de compte de tutelle – Ont comparu 1° Madame Catherine Antoinette Ernestine Sattler, épouse dîment autorisée de Mr Joseph Antoine Hippolyte Momy, licencié en droit, ci présent les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
2° Madame Catherine Eve Hebensperger veuve de feu M. Jean Jacques Sattller, vivant capitaine trésorier des ponntonniers demeurant et domiciliés aussi à Strasbourg
Lesquels ont exposé 1° que suivant un acte reçu par M° Zimmer le 15 juin 1850 Mme Sattler a rendu à Mme Momy sa fille majeure le compte de la tutelle qu’elle eu de sa personne & de l’administration de ses biens

Suite du dossier sur Hypolite Momy qui est nommé notaire à Strasbourg le 31 juillet 1852 en remplacement de Charles Lacombe

108 AL 189 (notaires)
Ministère de la Justice, Direction des Affaires civiles et du Sceau, 3° Bureau. Envoi de l’expédition d’un décret.
Paris le 2 août 1852, Monsieur le Procureur général, je vous adresse expédition du décret du 31 juillet dernier qui nomme M Momy Notaire à Strasbourg.
Je vous prie de prendre les mesures nécessaires pour l’exécution de ce décret et m’accuser réception de la pièce ci-jointe.
P..S. Le traité de M. Momy contient deux clauses qui devront être annulées avant la prestation de serment, la 1° est celle qui stipule que le paiement du prix aura lieu en espèces d’argent ayant cours de monnaie, la 2° est celle qui réserve le privilège à M Lacombe.

Parquet du tribunal civil, N° 957. Office de Notaire à Strasbourg, M° Momy, successeur de M° Lacombe. – Strasbourg le 9 août 1852
Monsieur le Procureur général. J’ai l’honneur de vous envoyer le traité rectificatif de la cession consentie par M° Lacombe, notaire, à M° Momy, nommé en son remplacement à la résidence de Strasbourg par décret du 31 juillet denier. M. Momy a pêrté serment à l’audience de ce jour, J’ai l’honneur (…), Le Procureur de la République, Alf. Alexandre

Hippolyte Momy qui demeure à Nancy (rue Ste Catherine n° 9 d’après la vente de la maison rue des Pucelles n° 10) meurt à Gérardmer le 7 septembre 1876 en délaissant deux enfants

1880 (23.10.), M° Loew
Offenkunde bestätigend daß Joseph Anton Hippolyt Momy, ehemaliger Notar dahier, zu Nanzig am 7. September 1876 verstorben ist, daß derselbe mit seiner überlebenden, zu Paris wohnenden Wittwe Katharina Antonie Ernstine Sattler unter der auf Errungenschaft beschränkter Gütergemeinschaft verheurathet war, daß er als einzige Erben seine in der Ehe mit genanter Wittwe erzeugte Kinder hinterlassen hat als a) Maria Joseph Paul Momy, Eigenthümer zu Paris und b) Frau Maria Catharina Elisabeth Eva Momy, Ehefrau Roederer zu Paris
acp 706 (3 Q 30 421) f° 26 n° 2118 du 30.10.

Décès, Gérardmer (n° 101)
L’an 1876 le 8 du mois de septembre (…) sont comparus les sieurs Marie Joseph Paul Momy, âge de 25 ans, Etudiant en droit domicilié à Nancy et Charles Gérard Marion, âgé de 49 ans, propriétaire domicilié à Gérerdmer section du Rain le premier fils et le second non parent du décédé ci après nommé, lesquels nous ont dévlaré que
le jour d’hier 7 septembre courant à dix heures du soir Joseph Antoine Hippolyte Momy, âgé de 65 ans, ancien notaire, né à Strasbourg, domicilié à Nancy et résidant à Gérardmer, section du Lac, époux en premières noces de Catherine Antoinette Ernestine Sattler, âgée de 52 ans, sans profession domiciliée audit Nancy, fils des défunts Joseph Momy et Catherine Percelat, est décédé en cette commune en sa résidence (i 21)


Sa fille Marie Catherine Elisabeth Eve épouse en 1875 le capitaine Paul André Marie Rœderer

Mariage, Nancy (n° 474)
L’an 1875 le 15 novembre à dix heures du matin (…) ont comparus d’une part M. Paul André Marie Roederer, Capitaine au 132° de ligne, actuellement en garnison à Reims (Marne) et précédemment au fort de Charenton, Commune de Maisons-Alfort (Seine) domicilié de droit chez son pere à Lunéville (Meurthe) âgé de 26 ans, né à Erstein département du Bas-Rhin le 20 octobre 1849 (…) fils majeur de Charles Adolphe Roederer, Juge de Paix ici présent et Consentant, et de défunte Antoinette Levrault son épouse décédée à Obernai, Basse-Alsace, le 21 janvier 1872 (…) d’autre part Marie Catherine Elisabeth Eve Momy, sans profession, demeurant avec ses père et mère à Nancy, âgée de 18 ans, née à Strasbourg département du Bas-Rhin le 15 novembre 1857 (…) fille mineure de Joseph Antoine Hypolite Momy, ancien Notaire, et de Catherine Antoinette Ernestine Sattler, son épouse, tous deux présents et consentants (…), ils sont déclaré avoir passé un contrat le 11 novembre courant pardevant M° Weiss Notaire à Nancy (i 152)



Gustave (Edouard) Lœw, notaire, et (1868) Caroline Nathalie Weisgerber


Gustave Lœw (Gustave Edouard Lœw) naît à Strasbourg 14 juillet 1831, fils du brasseur Louis Loew et d’Eve Freyss, remariée en 1841 avec le commissaire priseur Emile Wack. Il est clerc chez le notaire Zeyssolff de juin 1851 à juillet 1857 puis principal clerc chez le notaire Pepin à Guebwiller de septembre 1857 à décembre 1860. Louis Charles Zeyssolff cède son office au candidat notaire Gustave Edouard Loew le 28 décembre 1860. Le garde des sceaux qui souhaite appliquer de façon stricte le règlement renvoie le dossier parce que le candidat ne justifie pas d’une année de stage dans une étude de même classe ou de classe supérieure. Gustave Lœw est ensuite premier clerc chez le notaire Zeyssolff de décembre 1860 à décembre 1861. Il remplace en 1862 Louis Charles Zeyssolff dans ses fonctions.
Il épouse en 1868 Caroline Nathalie Weisgerber, fille du fabricant Frédéric Louis Weisgerber, de Ribeauvillé. Il demeure 6, rue des Juifs avant d’acheter en 1874 le 10, rue des Pucelles à l’ancien notaire Hippolyte Momy.
Il cède en 1905 son étude à Adolphe Riff et va habiter chemin du Dœrnelbrück à la Robertsau où il meurt le 9 février 1917 à l’âge de 85 ans. Sa veuve meurt en décembre 1927.

Maisons en propriété
10, rue des Pucelles, 1874
32, rue des Hallebardes, 1890-1905


Signature au bas d’un acte de 1870


Louis Charles Zeyssolff, notaire à Strasbourg, cède son office au candidat notaire Gustave Edouard Loew le 28 décembre 1860

1860 (28.12.), Strasbourg 10 (143), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.810
Cession d’office, 28 Décembre 1860. ont comparu M. Louis Charles Zeyssolff, notaire à la résidence de Strasbourg, y demeurant d’une Part
Et M. Gustave Edouard Loew, candidat notaire, demeurant à Strasbourg d’autre Part
Lesquels ont fait et conclu entre eux le traité qui suit :
M. Zeyssolff cède et transmet à M. Loew, ici présent, qui a accepté
la Charge de notaire à la résidence de Strasbourg, dont il est pourvu par ordonnance royale en date du seize Mai mil huit cent trente neuf.
Ensemble toutes les minutes de l’exercice de M. Zeyssolff et de ceux de ses prédécesseurs, les répertoires chronologiques et alphabétiques et les registres et pièces, le tout formant l’étude de M. Zeyssolff
Tel que le tout se trouve et se comporte dans son état actuel et dont M. Loew déclare avoir parfaite connaissance par la vérification qu’il a faite, notamment des registres et répertoires de l’étude, pour s’assurer du produit et des émollumens de la charge ou office cédé.
Pour, par M. Loew, se pourvoir et se faire recevoir à ses frais, à l’office ou charge présentement cédé, et jouir, à partir du jour de sa réception et de a prestation de son serment, de tous les droits, actions et privilège y attachés, ainsi que des émollumens que cette charge produira.
A cet effet, M. Zeyssolff a, à l’instant, signé et remis à M. Loew, sa démission et la présentation à l’agrément de Sa Majesté, du dit M. Loew, comme son successeur.
Le présent traité est fait aux clauses et conditions suivantes
M. Zeyssolff s’engage, aussitôt après la réception et la prestation de serment de M. Loew, le cessionnaire, à lui remettre toutes les minutes et tous les répertoires ayant fait partie de son exercice et de ceux de ses prédécesseurs, le dit cessionnaire s’en chargera après récolement et en donnera décharge.
M. Zeyssolff s’engage en outre à remettre à ce dernier les livres d’ordre, de correspondance et les papiers d’affaires accessoires qui y sont relatifs.
Cette cession de charge ou d’office a été faite et acceptée pour et moyennant le prix de quatre vingt dix mille francs (90.000 f) que M. Loew s’engage à payer à M. Zeyssolff, de la manière et ainsi qu’il suit, savoir :
vingt mille francs un mois après le jour où M. Loew aura prêté serment, comme successeur de M. Zeyssolff. A défaut de paiement, M. Loew devra constituer au profit de M. Zeyssolff, une affectation hypothécaire sur ses bien personnels, à la garantie des dits vingt mille francs et, dans ce cas, cette somme ne pourra être exigée par M. Zeyssolff avant le premier Janvier mil huit cent soixante neuf.
Et les soixante dix mille francs formant le complément du prix de cession en sept termes et paiements égaux et annuels, chacun de dix mille francs, dont le premier écherra un an après le jour où M. Loew aura prêté serment et les six autres au jour correspondant à l’échéance de ce premier terme, des six années immédiatement suivantes.
Le prix de cession produira intérêts à quatre et demi pour cent l’an à compter du dit jour de prestation de serment, ces intérêts seront payables par semestre.
Tous les paiements devront être effectués à Strasbourg, en la demeure de M. Zeyssolff, le cédant, en espèces ou valeurs ayant cours autorisé par l’Etat, au moment des termes d’exigibilité, le tout sans, frais, déduction, ni retenue, ainsi que M. Loew s’y oblige.
Pour la perception des droits d’enregistrement, les parties déclarent que le montant du cautionnement affecté à l’étude cédée est de neuf mille quatre cents francs, ci 9400 f
Dont Acte, pour l’exécution duquel les parties élisent domicile en leurs demeures respectives.
Fait et passé à Strasbourg, en l’étude de Me Lauth, notaire,
l’An mil huit cent soixante, le vingt huit Décembre.
Et après lecture faite, MM. Zeyssolff et Loew ont signé avec les notaires, les présentes restées à Me Zimmer.
Enr. à Strasbourg le vingt neuf Décembre 1860 n° 71 * Reçu dix huit cents francs et cent quatre vingt francs de 10.

Etat par année des Actes reçus tant en Minute qu’en brevet par M° Zeyssolff, notaire à Strasbourg, du montant des Sommes versées à l’Enregistrement pour droits perçus et du Produit de ces Actes durant les cinq dernières années de son exercice.
Le présent état est certifié véritable par MM. Zeyssolff et Loew, visé et certifié sincère par M. le receveur de l’Enregistrement.
Strasbourg, le 8 janvier 1861.


Etat des actes (ADBR, cote 108 AL 187)

La candidature est transmise au garde des sceaux. Il souhaite désormais appliquer de façon stricte le règlement et la renvoie parce que le candidat ne justifie pas d’une année de stage dans une étude de même classe ou de classe supérieure.

108 AL 187 (notaires)
Monsieur le Garde des Sceaux,
J’ai l’honneur de transmettre à votre Excellence les pièces produites par le S. Loew, Gustave Edouard, praticien domicilié à Strasbourg, dans le but d’obtenir sa nomination aux fonctions de notaire de cette résidence en remplacement de M. Zeyssolff qui a donné sa démission en sa faveur.
Ce candidat réunit toutes les conditions voulues pour remplir convenablement les fonctions auxquelles il aspire : il appartient à une famille honnête et considérée, ses ascendants de moralité sont irréprochables et on me certifie qu’il est dévoué de coeur à la dynastie impériale. Quant à son aptitude elle est justifiée par un stage de plus de neuf années dont trois en qualité de principal clerc.
Les pièces produites sont régulières. Le traité intervenu entre les parties ne renferme aucune clause illicite ou contraire aux instructions ministérielles. Le prix de quatre vingt dix mille francs qui y est stipulé est en rapport avec le produit de la charge dont la moyenne calculée sur les cinq dernières années d’exercice du titulaire s’élève à quatorze mille cent soixante seize francs onze centimes et représente dès lors l’intérêt à près de seize pour cent du capital engagé. Je n’ai aucune raison de suspecter la sincérité des stipulations arrêtées à cet égard, et M. Loew est dans une position de fortune qui lui permettra de satisfaire aux obligations qu’il contracte.
J’estime donc, Monsieur le Garde des Sceaux, qu’il y a lieu de nommer M. Loew, Gustave Edouard, notaire à la résidence de Strasbourg en remplacement de Me Zeyssolff, démissionnaire.
[sans signature ni date]

Ministère de la Justice. Direction des Affaires civiles et du Sceau. 3e Bureau. n° 78 n 5. Insuffisance de stage.
Paris le 19 février 1861
Monsieur le Procureur impérial, son Excellence vient de m’envoyer les pièces du S. Loew qui sollicite sa nomination aux fonctions de notaire à la résidence de Strasbourg, en remplacement du S. Zeyssolff, démissionnaire en me faisant observer que le stage dont justifie l* n’est pas régulier. Il a effectivement travaillé pendant six ans comme simple clerc dans une étude de 2e classe et pendant trois ans en qualité de 1er clerc dans une étude de 3e classe mais il ne satisfait pas au voeu de la loi qui exige que le candidat ait été premier clerc, pendant une des deux dernières années de son stage, dans une étude de classe égale à celle à laquelle il aspire. Son Excellence * ainsi une question qui est très controversée et qui consiste à savoir si l’article 40 de la loi du 7 Ventose an XI déroge aux deux* dispositions de l’article 56 de la même loi ou seulement à la premiere ? et si le candidat qui n’a travaillé que dans une étude de troisième classe ne peut obtenir une étude de première ou de moindre classe quel que soit le temps de son stage sans avoir fait une année au moins de première cléricature dans la classe dont il sollicite l’accès. La chancellerie se montrait autrefois moins rigoureuse, de nombreuses décisions en témoignent mais elle revient dans l’espèce à la rigueur des principes d’après lesquels l’article 40 n’a pas eu* pour objet de restreindre les garanties exigées par l’article 56 il y a * ajouté la nécessité d’un stage plus long quand le candidat veut entrer immédiatement dans une classe supérieure.
Dans cette situation, je vous prie de faire savoir au S. Loew que sa demande ne peut être accueillie à présent et de remettre aux parties les pièces ci-jointes sur leur récépissé.
Recevez, Monsieur le Procureur, l’assurance de ma considération très distinguée.
Le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice.

Nouveau traité passé le 13 décembre 1861 entre Louis Charles Zeyssolff et Gustave Edouard Lœw qui confirme le précédent

1861 (13.12.), Strasbourg 10 (143), Not. Zimmer (Louis Frédéric)
ont comparu M. Louis Charles Zeyssolff, notaire à la résidence de Strasbourg, y demeurant D’une part
Et M. Gustave Edouard Loew, candidat notaire, demeurant et domicilié en la dite ville D’autre part
Lesquels ont exposé que par acte passé devant Mes. Zimmer et Lauth, soussignés notaires, le vingt huit Décembre mil huit cent soixante, enregistré, Me Zeyssolff a cédé à M. Loew, la Charge de notaire à la résidence de Strasbourg, dont il est pourvu par ordonnance royale du seize Mai mil huit cent trente neuf. Cette Cession a eu lieu pour le prix de quatre vingt dix mille francs, payable vingt mille francs, payable – vingt mille francs un mois après le jour où M. Loew aura prêté serment comme successeur de M. Zeyssolff et les soixante dix mille francs restants en sept termes égaux et annuels, dont le premier écherra un an après le dit jour de prestation de serment et les six autres au jour correspondant, à l’échéance de ce premier terme, des six années immédiatement suivantes, le dit prix productif d’intérêts au taux de quatre et demi pour cent par an l’an à partir du jour de la prestation de serment, payables par semestre.
Environ un mois après la passation du dit acte M. Loew adressa à Son Excellence M. le garde des Sceaux une demande aux fins d’obtenir la nomination comme successeur de M. Zeyssolff. M. le garde des Sceaux renvoya le dossier à M. Loew, en l’informant qu’il ne pourra donner suite à sa demande que lorsqu’il justifiera d’une année de principalat dans une étude d’une classe égale à celle pour laquelle il postule, soit dans une étude de deuxième classe.
M. Loew étant aujourd’hui à même de faire la justification exigée par son Excellence MM. Zeyssolff et Loew ont déclaré qu’ils maintiennent et confirment dans toutes ses parties le traité intervenu entre eux sous la date du vingt huit Décembre mil huit cent soixante et analysé d’autre part.
En conséquence ils s’obligent chacun en ce qui le concerne à l’accomplissement de toutes les clauses et conditions que renferme ce traité.
Dont acte, pour l’exécution duquel les parties élisent domicile en leurs demeures sus indiquées.
Fait et passé à Strasbourg en l’étude de M° Zimmer dépositaire de la minute des présentes.
L’an mil huit cent soixante un le treize Décembre.
Et après lecture faite MM. Zeyssolff et Loew ont signé avec les notaires. Suivent les signatures.
Enregistré à Strasbourg le treize Décembre mil huit cent soixante un, folio 24, verso case 6. Reçu deux francs et deux centimes. signé Antoine.
acp 505 (3 Q 30 220) f° 24-v du 13.12.
Ratification, 15 décembre 1861 n° 14.300, Strasbourg 10 (143)

Nouvelle candidature transmise un an plus tard au garde des sceaux. Gustave Edouard Lœw a été clerc chez le notaire Zeyssolff de juin 1851 à juillet 1857, principal clerc chez le notaire Pepin à Guebwiller de septembre 1857 à décembre 1860 puis chez Zeyssolff de décembre 1860 à décembre 1861.

Inventaire des pièces jointes à l’appui de la demande faite par Gustave Edouard Loew, principal clerc de notaire, demeurant à Strasbourg, d’être admis à succéder à M° Louis Charles Zeyssolff, notaire en la dite ville.
1° La Démission de M. Zeyssolff de ses fonctions de notaire à Strasbourg, avec présentation de M. Loew à l’agrément de sa Majesté, du 13 décembre 1861.
2° L’Expédition du Traité de Cession à M. Loew par M. Zeyssolff de sa charge de notaire à Strasbourg, reçu par MM. Zimmer et Lauth, notaires à Strasbourg, le 28 décembre 1860.
Cette cession a eu lieu pour le prix de quatre vingt dix mille francs, dont 20.000 francs sont payables un mois après la prestation de serment et le surplus en 7 termes égaux et annuels avec intérêts à 4 ½ % l’an.
L’Expédition d’un acte de renouvellement et de confirmation du dit traité de cession d’office, passé devant ces mêmes notaires de 13 décembre 1861.
3° L’Acte de Naissance de M. Loew constatant que ce dernier est né à Strasbourg le 14 juillet 1831.
4° Un Certificat délivré par le Préfet du Bas-Rhin, du 26 décembre 1860, constatant que M. Loew est libéré du service militaire.
5° Trois Certificats délivrés aux Mairies de Guebwiller et de Strasbourg, constatant que M. Loew jouit de ses droits civils, civiques et politiques.
6° Trois autres Certificats délivrés aux dites Mairies constatant que M. Loew est de bonne vie et moeurs.
7° Un Extrait du Registre établi par la Chambre des Notaires de Strasbourg, pour constater le stage des clercs de son ressort.
Un pareil extrait délivré par le Secrétaire de la chambre des notaires de Colmar.
Un certificat de stage délivré par M. Zeyssolff, notaire à Strasbourg, le 14 Juillet 1857.
Un pareil certificat délivré par M. Pepin, notaire à Guebwiller, le 1er Décembre 1860.
Enfin un pareil certificat délivré par le sus dit notaire Zeyssolff, le 13 Décembre 1861.
Il résulte de ces cinq pièces que M. Loew a travaillé 1° en l’étude de M. Zeyssolff, comme clerc du 1er Juin 1851 au 14 Juillet 1857, soit pendant 6 ans 1 mois 14 jours, 2° en l’étude de M. Pepin, comme principal clerc, du 1er Septembre 1857 au 1er Décembre 1860, soit pendant 3 ans 3 mois, 3° et de nouveau en l’étude de M. Zeyssolff comme principal clerc, du 10 Décembre 1860 au 13 Décembre 1861, soit pendant 1 an 3 jours. De sorte qu’en tout M. Loew a un stage de 10 ans 4 mois 17 jours.
8° Un certificat de capacité et de moralité, délivré par M. le Président de la Chambre des notaires de Strasbourg le 21 Janvier 1861.
Une Expédition de la délibération tenue par la dite chambre, le 12 Janvier 1861, autorisant M. le Président à délivrer le dit certificat.
Un nouveau Certificat de capacité et de moralité délivré à M. Loew par M. le Président de la même chambre le 24 Décembre 1861.
Une Expédition de la délibération tenue par la dite chambre, le 14 Décembre 1861, autorisant M. le Président à délivrer ce nouveau certificat à M. Loew.
9° Enfin un Etat contenant le nombre d’actes, les droits d’enregistrement, et les produits de l’étude du dit M. Zeyssolff, durant les cinq années 1856, 1857, 1858, 1859 et 1860. Il résulte de cet état qu’en moyenne, M. Zeyssolff a fait 381 actes qui ont produit des droits d’enregistrement montant à 19.443 francs 8 ct., présentant un produit moyen de 14.176 francs 11 cent.

(S. le 10 janvier 1861). Monsieur le Garde des Sceaux,
J’ai l’honneur de transmettre à votre Excellence avec les pièces à l’appui d’une supplique par laquelle le Sr. Loew, Gustave Edouard, renouvelle sa demande tendant à obtenir sa nomination aux fonctions de notaire à la résidence de Strasbourg, en remplacement de M° Zeyssolff, démissionnaire.
Je me suis expliqué par un rapport en date du 2 février 1861 sur les garanties que présente ce candidat au point de vue de l’aptitude, de la moralité et des opinions politiques. Je crois donc pouvoir me dispenser de tout nouveau détail à cet égard. La candidature de M. Loew été ajournée au commencement de 1861 par l’unique motif qu’il n’avoit point fait de première cléricature dans une étude d’une classe égale ou supérieure à celle pour laquelle il était présenté. Cette lacune de stage est aujourd’hui comblée : M. Loew justifie effectivement qu’il est attaché comme principal clerc de notaire à l’étude pour laquelle il a traité depuis le 10 décembre 1860 et qu’il y travaille encore aujourd’hui en cette qualité.
Les conventions des parties n’ont pas changé, leur position respective à cet égard est absolument la même que lors de la première présentation. J’estime donc M. le Garde des Sceaux, qu’il y a lieu de nommer M Loew Gustave Edouard, notaire à la résidence de Strasbourg, en remplacement de M° Zeyssolff, démissionnaire.

Gustave Edouard Lœw épouse en 1868 Caroline Nathalie Weisgerber, fille du fabricant Frédéric Louis Weisgerber, de Ribeauvillé

Mariage, Ribeauvillé (n° )
Acte de mariage – L’an 1868, le 4 septembre à sept heures du soir sont comparus le sieur Loew, Gustave Edouard, âgé de 37 ans, notaire à la résidence de Strasbourg, département du Bas Rhin, y domicilié, né dans ladite ville le 14 juillet 1831, célibataire, fils majeur de feu le sieur Louis Loew, de son vivant brasseur domicilié à Strasbourg, y est décédé le 19 janvier 1840 et de la survivante Eve Freyss, sans état, âgée de 64 ans, sa veuve domiciliée à Strasbourg, cette dernière ci présente et consentante, d’une part
Et Mademoiselle Weisgerber, Caroline Nathalie, âgée de 19 ans et huit mois, sans état particulier, née le 8 décembre 1848 à Ribeauvillé, y domiciliée avec ses père et mère, célibataire, fille mineure du sieur Frédéric Louis Weisgerber, fabricant, âgé de 57 ans et de Dame Mathilde Henriette Nathalie de Béer, sans état, âge de 47 ans, conjoints domiciliés à Ribeauvillé, les père et mère ci présents et consentants, d’autre part (…) nous ont déclaré que sous la date du 24 août écoulé ils ont passé un contrat de mariage devant Maître Koehler notaire à la résidence de Ribeauvillé (i 144)

Gustave Edouard Lœw meurt le 9 février 1917 à l’âge de 85 ans à l’institution de la Toussaint, rue du Dœrnelbrück à la Robertsau

Décès, Strasbourg (n° 386)
Strassburg den 10. Februar 1917. Die Oberin der Anstalt ‘Allerheiligen’ hier hat mitgeteilt, daß der Ehren-Notar Gustav Eduard Loew, Ehemann von Nathale geborenen Weisgerber, 85 Jahre 6 ½ Monat alt, evangelischer Religion, wohnhaft in Strassburg, Ruprechtsau, Dörnelbrückweg, geboren zu Straßburg, Sohn der verstorbenen Eheleute Ludwig Loew, Bierbrauer, und Eva geborner Freyss, beide zuletzt in Strassburg wohnhaft, zu Straßburg in obengenannter Anstalt am 9. Februar des Jahres 1917 nach mittags um acht Uhr verstorben sei (i 195)

Nathalie Caroline Weisgerber meurt le 10 décembre 1927 rue du Dœrnelbrück à la Robertsau

Décès, Strasbourg (n° 2787) Le 10 décembre 1927 à douze heures dix minutes est décédée en son domicile 1 rue Doernelbruck, Nathalie Caroline Loew née Weisgerber, née à Ribeauvillé (Haut Rhin) le 8 décembre 1848, fille de Louis Weisgerber et de Mathilde Nathalie Caroline de Beer, décédés, veuve de Gustave Edouard Loew. Dressé le 11 décembre 1927 (i 261 AMS)


Gustave Edouard Lœw habite place Kleber chez sa mère Eve Freysz (veuve du brasseur Louis Lœw, remariée en 1841 avec le commissaire priseur Emile Wack)

Registre de population 600 MW 194 f° 406, Place Kleber N° 38 (i 146)
Wack née Freysz, Eve, 1798, Eckwersheim, propriétaire, f. v. (à Strasbourg depuis) 12. 7.bre 1827, délogée 25 juin 1855, Vieux Mé aux Vins 39
Loew, Louis, 30. avril 1828, Strasbourg, du 1° lit de la f°, f.
id. Gustave Edouard, 14 juillet 1832, id., idem, f. clerc de notaire, délogé 25 juin 1855, Vieux Mé aux Vins 39

Gustave Lœw habite d’abord 6, rue des Juifs puis 10, rue des Pucelles, enfin chemin du Dœrnelbrück à la Robertsau

Fichier domiciliaire (603 MW)
Wwe Loew Notar (Nathalie geb. Weissgerber)
Loew Gustav, 14.1.31 Str. † 9/2.17, Judengasse 6
Jungferngasse 10
Frau Nathalie geb. Weisgerber 14.11.48 Rappoltsweiler, 1886 Dörnelbrückweg 1
Kinder, Margaretha, verstorben
personalien ausfällen



4 puis 6, rue de la Question


Rue de la Question n° 4 puis 6 – Partie de l’enclos Saint-Marc, section 4 parcelle 10 (cadastre)

Mont-de-piété, construit en 1875, détruit lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944


Façade, garage à voitures (photographies Carabin, vers 1930, AMS, cote 76 MW 45),

Le Maire manifeste en 1874 l’intention d’augmenter notablement le loyer des locaux où se trouve le mont-de-piété quai Saint-Jean. Un dernier bail est passé pour quatre ans à l’ancien prix. L’administrateur envisage d’abord de transférer le mont-de-piété dans une partie de la caserne de Saverne (rue Kageneck). Le projet retenu consiste à construire un nouveau bâtiment dans le jardin de l’enclos Saint-Marc. Les travaux arrêtés par la commission administrative le 2 juin 1875 sont approuvés par le Président de la Basse-Alsace le 11 du même mois. Ils commencent le 16 juin 1876 et avancent si vite que la couverture est terminée en novembre. Au printemps de 1875, on aménage le nouveau bâtiment et restaure les deux maisons de la rue des prisons n° 4 et 6 pour servir de logement aux employés. La translation du mont-de-piété dans ses nouveaux locaux a eu lieu du 24 au 31 juillet 1876.
Le nouveau bâtiment est construit sur le jardin qui porte le numéro 1220 de la section P, dépendance de la maison 1219 (4, rue de la Question). Il porte d’abord le numéro 4-a d’après la maison n° 4 à l’ouest puis le n° 6 d’après la maison n° 6 à l’est, qui appartiennent toutes deux à la fondation Saint-Marc, le n° 6-a étant attribué à l’ancien n° 6.


Elévation, coupe, plan des différents étages (AMS, cote 1 AH 13 473)

L’administration du mont-de-piété envisage en 1901 de construire un nouveau bâtiment à l’arrière de l’ancien. Elle établit le cahier des charges des différents lots. Le projet ne sera pas réalisé (voir les plans de 1934). Les Hospices civils agrandissent en 1934 le mont-de-piété en construisant à l’arrière un bâtiment annexe comprenant un rez-de-chaussée, un étage et une terrasse.
Le mont-de-piété est entièrement détruit par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Le directeur de la Caisse de Crédit municipal est autorisé le 25 octobre 1948 à construire un magasin provisoire dont la réception finale a lieu le 17 décembre 1949 (voir n° 4-a). L’ école du Finkwiller se trouve en partie sur le sol du mont-de-piété.


Projet non réalisé, 1901. Plan, élévation

Agrandissement, 1934. Nouveau bâtiment devant l’ancien, plan, coupe (AMS, cote 857 W 7)

Extrait du plan de Strasbourg, 1913

janvier 2023

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier Idossier II


Le Maire manifeste en 1874 l’intention d’augmenter notablement le loyer des locaux où se trouve le mont-de-piété quai Saint-Jean. Un nouveau bail est passé pour quatre ans à l’ancien prix de 1 500 francs. L’administrateur envisage de transférer le mont-de-piété dans une partie de la caserne de Saverne (rue Kageneck). Le maire s’engage à subventionner le mont-de-piété. Le projet retenu consiste à construire un nouveau bâtiment dans le jardin de l’enclos Saint-Marc. Le plan et le devis sont approuvés, les travaux adjugés en juin 1875.

1873, Archives de l’hôpital (1 AH 13.423)
Mont-de-piété, projet de nouveau bâtiment
Neubau des Leihhauses. Finanzielle Fragen, 1873-1885
(Sommaire) Dossier concernant la translation du Mont-de-Piété et son nouvel établissement à St. Marc, conséquences financières &&
(Voir à la copie de lettres ou aux pièces des séances, lettre du 6 9.bre 1876 (n° 9) demandant le renouvellement du bail des locaux de St Jean à la Ville)
Le Maire ayant manifesté l’intention d’augmenter notablement le loyer, un rapport sur la situation lui a été adressé le 27 février 1874 (n° 14)
à la suite duquel fut consenti un renouvellement de bail à l’ancien prix de 1500 f. mais pour 4 ans seulement (voir la lettre du 25 juillet 1874, n° 19)
1875. Lettre du 18 mars, de M. l’administrateur municipal, envoi d’un rapport & plan de l’architecte municipal concernant un projet d’installation du M. de P. dans une partie de la Caserne de Saverne, Démarches du Maire tendant à la résiliation du bail, afin de pouvoir disposer des bâtiments de St Jean pour une école communale (Realschule). Engagement de subventionner le M. de P. (3 p. n° 1)
1875. Rapport du 6 avril, du directeur du M. de P. sur le projet d’installation provisoire à l’ancienne caserne. Avant-projet d’une installation définitive (1 p. N° 2)
1875. Lettre du 15 avril, au Maire, signalant les inconvénients du projet municipal, mentionnant le projet de créer de toutes pièces, dans l’enclos de St Marc, un bâtiment neuf pour une installation définitive, et demandant un concours à la ville (2 p. n° 3)
1875. Réponse du 22 avril, du Maire. Adhésion au projet. Reconnaissance de l’obligation de la ville à subventionner le M. de P.. Engagement de verser à la caisse du M. de P. (provisoirement) pendant 18 ans une somme annuelle de 3200 M.
1875. Lettre du 4 mai, contenant acceptation de la C.on (voir copie de lettre)
1875. Rapport du 31 mai 1875, de l’architecte des Hospices sur le projet de construction du M. de P. (2 p. n° 5)
1875. Délibération du 2 juin demandant 1) L’approbation des plans & devis, 2) l’autorisation d’adjuger les travaux, 3) celle d’ouvrir un crédit de 150.000 f. à prélever sur capitaux à reconstituer des Hospices (minute française, expédition allemande, relative à l’approbation (2 p.), Cahier des charges, approuvé, devis & plan approuvé, lettre de renvoi du maire (4 p. n° 6)
1875. Délibération du 16 juin, adjugeant les travaux de construction & ordonnant le dépôt des cautionnements. Paquet de soumissions (n° 7)
1876. Délibération du 13. Xbre, fixant à 3126 m. 66 le quantum d’intérêts à payer par le M. de P. à la caisse des Hospices, en conformité des conditions stipulées par la délibération du 2 juin, pour la jouissance du nouveau bâtiment pendant les 5 mois écoulés du premier août au 31. Xbre (5 p. n° 8)
1876. Lettre du 16. Xbre du Maire proposant de fixer le 31 juillet 1876 comme terme final du loyer payable par le M. de P. à la ville pour les bâtiments de St Jean & comme point de départ de la subvention de 3200 m jusqu’au premier janvier 1893 (2 p. n° 9)
1876. Lettre du 23. Xbre du Maire, acquiesçant à ces propositions (1 p. n° 10)
1877. Délibération du 31 janvier, approuvée le 16 février, décidant de l’amortissement des avances faites par les Hospices pour achat du mobilier du M. de P. & l’emploi à cet effet des excédents annuels disponibles. Ouverture d’un crédit au budget sup. de 1876 de M. 3410,84 (2 p., n° 11)
1877. Métrage de réception des travaux, du 20 février, approuvé par la C.on le 28. Rapport à l’appui de l’architecte & feuilles diverses (7 p. n° 12)
1877. Délibérations du 21 février, accordant remise de 2 % (2117,40) à l’architecte & une gratification de 120 m au Conducteur des travaux (1 p. n° 13)
1877. Délibération du 7 mars portant règlement à compte définitif entre les Hospices & le M. de P., fixation d’un complément d’intérêts pour 1876 (10 m 31), fixation du loyer annuel, composé de 3 éléments (7012 m 17), de la dépense faite pour l’ameublement (10.921 m 40), (2 p. n° 14)
1878. Délibération du 20 février, autorisant le M. de P. à consacrer ses excédents de recette au remboursement jusqu’à concurrence de 50.000 m, du capital (excédant cette somme) déboursé par les Hospices pour la construction du nouveau bâtiment, 1° remboursement de 12.000 m sur 1877. Rapport du Directeur, états à l’appui. Note du M. A. S. (7 p. n° 15)
1879. Délibération du 16 avril. Remboursement de 14.163,43 (reste dû après ce paiement 74.000 m). Ouverture d’un crédit supplémentaire (1 p. N° 16)
1880. Délibération du 7 avril. Remboursement de 11.000 M (reste 63.000) 1 p. n° 17
1881. Délibération du 20 avril. D° de 9.000 M (reste 54.000) 1 p. n° 18
1882. Délibération du 26 avril. D° de 4.000 M (reste 50.000) 1 p. n° 19
décidant en outre et à nouveau que l’amortissement n’ira pas au-delà et fixant le loyer à payer à 5 % des 50.000 M restants, 2500, pour indemnité du sol 720, loyer de la maison St Marc 1284 (total) 4504
1885. Lettre du Maire, 7 avril, proposant de payer par anticipation sous escompte les annuités restantes (1 p. n° 20)
id. Note de M. Ad. Seng. sur ladite proposition (13.4.84, 1 p. n° 21
id. Rapport du Directeur, d° (14.4.85), 1 p. n° 22
id. Eléments de calcul, 4 p. n° 23
id. Réponse au Maire faisant des réserves sur l’avenir et proposant le chiffre à payer par la ville, 2 p. n° 24
id. Réponse du maire (11 mai) donnant l’assurance demandée, relevant une erreur d’interprétation quant à la durée des annuités promises et soumettant un Tilgungsplan [projet d’amortissement] avec la somme de M 21.141,60 au 1. 8.bre 85, 2 p. n° 25
id. Révision du calcul par le Crédit foncier, 3 p. n° 26
i. Lettre de la Commission au Maire (12 juin) reconnaissant l’erreur d’interprétation mais signalant à son tour une erreur de calcul dans le Tilgungsplan de la Mairie et proposant un autre calcul avec le résultat 21.570,30, 2 p. n° 27
Plans, caserne de Saverne, nouveau bâtiment dans l’enclos Saint-Marc

L’architecte des hospices civils présente le 31 mai 1875 les surfaces occupées par le mont-de-piété à Saint-Jean et celles, supérieures du nouveau bâtiment à construire dans l’enclos de Saint-Marc rue de la Question. Les deux maisons n° 4 et 6 serviraient de logement aux employés. L’avant-métrage prévoit de démolir la buanderie du n° 4 et une partie du mur de clôture.
Les travaux de maçonnerie sont adjugés le 16 juin 1876 à l’entrepreneur Théodore Wagner qui propose le rabais le plus important, soit douze pour cent.
L’architecte fait un rapport final le 20 février 1877. Les travaux arrêtés par la commission administrative le 2 juin 1875 ont été approuvés par le Président de la Basse-Alsace le 11 du même mois. Les travaux commencés le 16 juin 1876 ont si vite avancé que la couverture est terminée en novembre. Au printemps de 1875 on aménage le nouveau bâtiment et restaure les deux maisons de la rue des prisons n° 4 et 6 pour servir de logement aux employés. La translation du mont-de-piété a eu lieu du 24 au 31 juillet 1876.

1875, fonds de l’hôpital, 1 AH 13.423
31 mai 1875. Hospices civils réunis de Strasbourg
Construction d’un bâtiment pour le Mont de piété dans l’enclos de St Marc
Rapport de l’architecte des hospices à l’appui du projet de construction d’un bâtiment pour le Mont de piété dans l’enclos de St Marc
Le Mont de piété de Strasbourg occupe depuis sa fondation en 18(-) les bâtiments de l’ancienne commanderie de St Jean composés de trois ailes en fer à cheval appuyées à l’Eglise avec petit jardin à l’intérieur. Le service de compose à rez de chaussée, d’un grand bureau, d’une salle de vente, d’un dépôt, de magasins de meubles et autres objets lourds et encombrants et de deux logements des servants.
Au 1° étage les logements du directeur, du caissier et des gardes magasins puis le grand magasin d’objets divers et le cabinet des bijoux.
Tous les greniers au-dessus sont occupés comme magasins de literie. Les bureaux, salle des ventes et magasins à rez-de-chaussée occupent une superficie d’environ 600 mètres carrés, le grand magasin au 1° étage 570 mètres carrés, les greniers 950 mètres carrés, ce qui fait pour tout le service une superficie d’environ 2120 mètres carrés. Les logements et leurs dépendances occupent encore 1000 mètres carrés. L’administration municipale, propriétaire des bâtiments de St Jean ayant demandé l’évacuation du Mont de piété, plusieurs projets ont été soumis à la commission administrative des hospices qui s’est définitivement prononcée pour la construction d’un nouveau bâtiment dans le grand jardin de St Marc, longeant la rue des prisons entre les deux maisons N° 4 et 6 donnant sur cette rue.
Ce bâtiment serait élevé en retrait du mur de clôture. Il aurait une longueur de 51 m 50 sur une largeur de 14 mètres avec un petit avant corps à une extrémité pour les latrines. Il serait divisé en trois parties par deux murs de refends. L’une de ces parties serait affectée à rez-de-chaussée à la salle des ventes, au 1° étage aux bureaux et au 2° étage au logement du garde magasin. Les deux autres parties composeraient les différents magasins de dépôt des objets engagés. Le bâtiment projeté se compose d’un sous sol, d’un rez-de-chaussée surélevé d’un premier et d’un deuxième étage plus une dernier étage sous comble et un grenier au-dessus.
Le sous sol à utiliser comme magasin aurait une superficie à l’extérieur de 495,00
Le rez-de-chaussée comprenant vestibule, salle de vente et magasin aurait une superficie de 622,30
Le 1° étage comprenant la cage d’escalier, les bureaux, cabinet du directeur, dépôt et magasins 632,22
Le 2° étage sans le logement aurait encore 460,68
Le 3° étage sans le logement aurait encore 613,76
et le grenier supérieur 244,30
Ce qui donne une superficie totale de 3069,26 pour l’ensemble des services. Par conséquent supérieur d’environ 950 mètres carrés à l’emplacement des services et magasins occupés à St Jean, mais répartis sur six planchers au lieu de l‘être sur trois comme au local actuel. En fait de logements il n’y aurait que celui du 2° étage au-dessus des bureaux dans le nouveau bâtiment occupant environ 266 mètres carrés.
Les deux maisons N° 4 & 6 de l’enclos seraient affectées comme logement aux autres employés et servants du Mont de piété. Les façades, pignons et murs de refends du nouveau bâtiment seront construits en maçonnerie, avec encadrements de portes et croisées en pierre de taille. Les solivages en bois de sapin ainsi que le charpente du comble. La couverture en ardoises. Les planchers des magasins seront en sapin, doubles avec joints à recouvrements*. L’ancienne installement [sic] des bureaux serait à utiliser dans le nouveau local ainsi que tous les rayons, casier, dispositions et arrangements des magasins. La dépense prévue à l’avant-métrage pour cette construction s’élève à la somme de 150.000 francs, y compris une somme à valoir de (-) et une autre somme de (-) pour les frais de direction et surveillance des travaux.
Strasbourg. le 31 mai 1875. M. Perrin

Vereinigte Strassburger Civil Hospizien
1875. Leih-Haus
Vorberechnung und Kosten-Voranschlag der zur Herstellung eines Gebäudes für das Leihhaus innerhalb St Marx auszuführende Arbeiten
Maurer-Arbeit
Oekonomie-Arbeiten – Abbruch des Waschhauses im Däumelgäßchen N° 4 und eines theiles der Einschlußmauer, Ausputzen alter Materialien Durchbrechen einer Thüre und hiewieder vertheilen zur Herstellung des Gartens nach vollendeten Bau, Bäume aushauen u.s.w. 1000.
Erdausgrabung bis zu 2 m 30 Tiefe und mit Wagen wegschaffen. Die Aushöhlung der Keller und die Fundamente des Gebäudes, Aushöhlung der Abtrittgruben zusam. Erdausgrabung biis zu 1.50 Tiefe (…)

1.tes Loos. Maurerei. Ich unterzeichneter Wagner Theodor, wohnhaft zu Straßburg Büchergasse N° 14, nach dem ich von den Plänen, den Voranschlägen und dem Lastenhefte Kenntnis genommen, welche behufs Construction eines für das Leihhaus in St Marx bestimmten Gebäudes von der Hospizien Verwaltungs Commission festfestellt wurden, verpflichte mich die das erste Loos bildenden Arbeiten, mit einem Rabatt von Zwölff Pfenning pro Mark auf die Preise des Kostenanschlages betreffs dieses Looses auszuführen. Ich verpflichte mich außerdem, die in Geld zu leistende Caution zu hinterlegen und die Kosten für Einregistrirung Stempel und Abschrift zu zahlen, wie dies im Lastenheft stipulirt ist
Strassburg den 16. Juni 1875
Angenommen mit der Erklärung, daß der Betrang der Maurerabeiten sich auf 93.000 Mark belaufen kann. Der Verwatungsrath
Registrirt zu Straßburg am 26. Juni 1875 f° 71 v° c. 4.

Travaux des Hospices civils réunis de Strasbourg
Construction d’un bâtiment pour le Mont de piété au jardin de St Marc
Rapport de l’architecte des hospices à l’appui du métrage de réception des travaux
Les plans, avant métrage et devis estimatif des travaux à exécuter pour le transfert des services du mont de piété des bâtiments de St Jean appartenant à la Ville dans un nouveau bâtiment à l’enclos de St Marc appartenant aux Hospices, dressés par l’architecte des hospices, arrêtés par la commission administrative en séance du 2 juin 1875 ont été approuvés par M. le Président de la Basse-Alsace le 11 du même mois.
Le 16 Juin la commission des hospices a procédé à un concours des soumissions cachetées parmi les principaux entrepreneurs de la Ville dont les soumissionnaires ayant fait le plus fort rabais ont eté déclarés adjudicataires.
Les travaux ont été commencés dès le 16 juin 1876. L’activité qu’on y a mise a permis de faire la couverture au mois de novembre. Les travaux repris au printemps de 1875 pour l’appropriation intérieure du nouveau bâtiment, ainsi que des abords extérieurs et la restauration des deux maisons de la rue des prisons N° 4 & 6 faisant actuellement partie de l’enclos du Mont de piété pour servir de logement au caissier, au portier et à quelques hommes de peine ont été terminés au mois de juillet.
Le déménagement des magasins a été opéré pendant ce mois, le bureau a été fermé à la St Jean le 24 et le service a été repris au nouveau local le 31 juillet.
L’ensemble des travaux a été prévu pour une somme de 109.907 fr 70 avec une somme à valoir pour travaux imprévus de 4492,30 et pour direction et conduite des travaux 5600, total 120.000 m. (…)
Strasbourg le 20 février 1877. H. Perrin

L’administration du mont-de-piété envisage de construire un nouveau bâtiment à l’arrière de l’ancien. Elle établit le cahier des charges des différents lots. Le projet ne sera pas réalisé (voir les plans de 1920)

1901, Archives de l’hôpital (1 AH 13.424)
Mont-de-piété, projet de nouveau bâtiment
Projectirtes Neubau für das Leihhaus
Project an Vergrösserung des Leihhauses auf dem Grundstück St. Marx
Plan, den 1. Juni 1901, der Architekt der Civil-Hospicien
Plan de situation (enclos de Saint-Marc)
Grundriss des Erdgeschosses (…)
Kostenanschlag für Erbauung eines Gebäudes zur Vergrößerung des Leihhauses auf dem Terrain der Civil Hospizien zu St Marx
Submissions Konkurs

Cadastre allemand, registre 29 p. 43 case 4

Parcelle, section 4, n° 5 – autrefois P 1220, 1584
Canton : Däumelgäßchen Hs. Nr ([biffé] 4) 6 – Rue du Mont de Piété – Rue de la Question
Désignation : Hf, Leihhaus u. N.G. / sol, maison et bât. acc.
Contenance : 22,37 / 19,64
Revenu : 4000
Remarques : 1933 d. p. 47 c. 3

(Propriétaire), compte 49
Civilhospizien, der Stadt Straßb. Bürgerspital
1927 Hospices Civils
(221) corrigé en (243)

Cadastre allemand, registre 29 p. 47 case 3

Parcelle, section 4, n° 45/6 – autrefois 1584
Canton : Däumelgasse – Rue du Mont de Piété – Rue de la Question
Désignation : voie publique
Contenance : 0,69
Revenu :
Remarques : 1933 aug. p. 43 c 5

(Propriétaire), compte 1386
Strassburg d. Gemeind. f. ihre öffentl. Wege u. Gewässer
1909 Stadt Strassburg für ihre öffentl. Wege u. Gewässer
1952 Ville de Strasbourg pour ses chemins, places publ. et cours d’eau
(32)

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Däumelgasse (Seite 24)

(Haus Nr.) 6
Städtisches Leihhaus. 0
Kiehl, Pförtner. 0
Lauer, Leihhausdiener. 0
Wurm, Wwe. Rentn. 1
Wassermann, Kassierer. 2
Werling, Leihhausdirekt. 2
Mangin, Leihhausdiener. 3
Robert, Bureaudiener. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 857 W 7)

Rue de la Question n° 2-4

Les Hospices civils agrandissent le mont-de-piété en 1934 en construisant à l’arrière un bâtiment annexe comprenant un rez-de-chaussée, un étage et une terrasse.

Sommaire
  • 1884 (février) – Le maire demande à l’administration des hospices civils (6, quai Saint-Nicolas) de ravaler la clôture sise 2, rue de la Question. – Travaux terminés, novembre 1884
    1884 (juillet) – L’entrepreneur L. Greiner (20, rue du Jeu-des-Enfants) demande l’autorisation de repeindre la clôture – Autorisation
  • 1934 – Les hospices civils demandent l’autorisation de construire un bâtiment annexe derrière le mont-de-piété. Le nouveau bâtiment comprend une cave, un rez-de-chaussée et un étage surmonté d’une terrasse. Les pierres de taille et des encadrements de fenêtres seront les mêmes que ceux du bâtiment qui existe déjà, de même que le crépi et la peinture. Le nouveau bâtiment sera relié à l’ancien par des portes. Un escalier en colimaçon mènera à l’étage. Les murs du sous-sol seront en béton damé, le socle en pierre de taille, les autres murs en briques.
    Bien que la ville ait l’intention de modifier les alignements dans le quartier la construction ne pourra être interdite selon les alignements légaux.
    1934 (mars) – Autorisation de construire un bâtiment sis 4, rue de la Question (section 4, parcelle 5), entrepreneur François Kammerer (anciennement Fr. Heiler, 18 sentier Kempf à la Robertsau) – Calcul statique – Plan de situation, plan du sous-sol, du rez-de-chaussée, de l’étage, élévation et coupe.
    Ch. Nadler (21, rue des Orphelins) continue les travaux commencés par François Kammerer. L’étage est en cours, juin. La réception finale a lieu le 28 mars 1935. L’entrée du garage dans la cour doit comporter un garde-corps. Le dossier est transmis à la Division VI pour les canalisations intérieures.
    1935 (avril) – Le maire délivre le permis d’occupation.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 1824)

Rue de la Question n° 4, 6

Le mont-de-piété est entièrement détruit par le bombardement aérien du 25 septembre 1944.

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Finkweiler
Anwesen :
Register Nr.
Fliegerschaden vom 25. Sep. 1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Däumelgasse Nr. 6 (Leihhaus)
Eigentümer : Zivilhospizien zu Strassburg, Nikolausstaden 7
1. Gebäudebeschrieb : Vorderhaus (Wohnhaus)
2. Beschädigte Gebäudeteile : Vorderhaus
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : Totalschaden
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 17. Okt. 1944
Unterschrift : Zivilhospizien zu Strassburg Der Generaldirektor I.V. De r Justiziar (Dr. Probst)



Question (rue de la) : Däumelgasse



Plan-relief de 1727, rue de la Question à l’avant (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Les jardins de l’enclos Saint-Marc forment le côté sud de la rue, l’arrière des maisons de la rue principale du Finckwiller le côté nord. La rue est appelée Finckengesslin ou Klappergasse (voir Adolphe Seyboth, Das alte Strassburg p. 170, Vinckengasse alias Klappergasse) puis aussi Däumelgasse d’après la tour (Däumelthurn, tour des poucettes) à l’extrémité ouest. Cette tour qui sert de prison donne son nom français, rue de la Prison puis rue de la Question par allusion aux tortures infligées aux prisonniers.
La ruelle entre les maisons 1214 et 1215 du cadastre est appelée Metzgässel ou Müntzgæssel (littéralement rue de la boucherie ou de la monnaie).
Les parcelles 1215 à 1218 servent à construire en 1841 le magasin de tabac en feuille. La partie à l’arrière du magasin détruit par les bombardements aériens de 1944 est supprimée pour faire place à l’école du Finkwiller dont la construction commence en 1959 (voir la notice du n° 2).


Plan cadastral (1838, calque colorié)
Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). La tour de la Question se trouve au tiers inférieur de l’image

Tour de la Question – (Adolphe Seyboth, Das alte Strassburg, 1890, p. 170) Reconstruite au XV° siècle. la tour est démolie en 1790. On en voit encore l’emplacement sur le pavé où deux lignes blanches en diagonale forment un angle devant le maison n° 2 (Neubau im 15. Jahrh. abgebrochen 170. Die Stelle, wo der Thurm stand, ist noch erkennbar auf dem Pflaster, wo zwei weisse Schräglinien einen Winkel bilden vor dem Hause n° 2).

1761, Préposés au bâtiment (VII 1409)
Les préposés se rendent à la tour dite Däumelthurn pour inspecter le mur qui clôt le jardin des Ecuries municipales et un pilier endommagé de la tour. Ils estiment que le mur du jardin est en bon état mais qu’il faut réparer le pilier

(f° 104-v) Eodem die [Dienstags den 14: Julÿ] seÿnd folgende augenschein eingenommen worden als – Deimelthurn
In dem Gäßel gegen St. Marx allwo die gartenmaur vom herren Stall umb etwas Vorstehet und im einfall besorgt wird, ingleichem unter dem Deimelthurn die eine Pfeiler so abgeschroden und baufällig daß ein einsturtz Zu beförchten. Erkant wird die maur noch für guth und daurhafft gehalten, der Pfeiler aber solle reparirt werden.

1790, Corps municipal (1 MW 139)
La ville fait démolir la tour de la Question

Travaux publics, démolition de l’ancienne tour de la ville, servant à donner la question (Däumelthurn) ordonnée. 87.
(p. 87) Lundi 20. Decembre 1790.
(art. 137) 29. Vû l’arrêté du Bureau municipal du 18. de ce mois par lequel sur le rapport de l’administrateur des etablissemens publics, il a été arrêté que la vieille tour de la Ville servant cidevant a donner la question sera démolie ainsi que le pan de mur y attenant, qu’à cette démolition cependant il ne seroit employé que des ouvriers mariés et ayant des enfans, dont l’état sera remis avant le commencement du travail à l’Administrateur des Bâtimens et travaux publics par le Sr Kaltner Maître Maçon de la Commune, après avoir entendu led. rapport et vû pareillement le devis estimatif dressé par led. Sr Kaltner des frais de lad. démolition et du produit des Matériaux, le Corps municipal, ouï le Procureur de la Commune, a confirmé led. arrêté du Bureau.



2, rue Finkwiller (ancien n° 45)


Quartier Finckwiller n° 45 – VIII 175 (Blondel), P 1218 (cadastre)

Partie sud des anciennes écuries de la Ville
Acquise en 1839 et démolie par l’administration des Tabacs pour construire un magasin de tabac en feuille


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot (Musée des Plans-relief) 1

Le brasseur Philippe Jacques Leser qui vient d’acquérir les anciennes écuries (Herrenstall) en vend en 1800 au peintre en équipages Emmanuel Gerhard la partie sud, vers la rue de la Question, sur laquelle se trouve les remises à voitures. Il lui vend en 1807 une partie de sa cour (correspondant à la cour B). Emmanuel Gerhard passe en 1810 avec son voisin un accord relatif aux ouvertures sur sa propriété.


Plan préparatoire au plan-relief de 1830
Dessin joint à la vente des remises à Emanuel Gerhard en 1800 (Arch. dép. du Bas-Rhin, 7 E 57-10, 40 n° 796)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade ouest (b-c) à pignon comprend 3 fenêtres au rez-de-chaussée et deux à chacun des deux étages. La façade sud (c-d) vers la rue de la question a quatre petites fenêtres au rez-de-chaussée et une porte cochère, deux étagea à six fenêtres chacun et une toiture à deux niveaux de lucarnes. L’entrée de la cour se trouve à droite de (d). La cour C sépare le bâtiment principal de l’ancien bureau de la Taille, elle est entourée de divers petits bâtiments (remises). La cour B sépare le bâtiment principal de la propriété voisine au nord. On y voit l’arrière (4-3) du bâtiment principal et au nord (1-2) les bâtiments du voisin et la clôture entre les cours.


Cours B et C

L’administration des tabacs achète en 1839 la maison qu’elle réunit à la partie principale des anciennes écuries dont elle est déjà propriétaire.

janvier 2023

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1800 à 1837. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Philippe Jacques Leser (voir les écuries)
1800 v Emmanuel Gerhard, peintre, et (1783) Marie Madeleine Mendel, (1799) Marie Madeleine Heitzmann puis (1801) Marie Salomé Kœnig – luthériens
1839 v Administration des contributions indirectes pour l’Administration des Tabacs

(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1218, Gerhard, Frédéric Chrétien, peintre et vernisseur – maison, sol, cour, jardin – 5,4 ares

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de la Prison

nouveau N° / ancien N° : 28 / 45
Gerhardt
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages médiocres en bois (Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 474 case 4

Gerhard, Frédéric Chrétien peintre et vernisseur
Gouvernement (le) par l’adm. des contrib. ind. (Subst. pr. 1845)

P 1218, sol, maison / dol mag. à tabac
Contenance : 5,40
Revenu total : 2,81
Folio de destination : démolie (non imp.ble)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :
1845, Diminutions – Gerhardt Frédéric f° 474, P 1218, sol 5,40 ares, revenu 2,81, Magasin à tabac non imposable

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton Canton VIII, Rue 273 Quartier de Finckweiler p. 426

45
Prison non habitée
(N.B. Il s’agit de la tour voisine et non de la partie sud de l’enclos des écuries)


Relevé d’actes

Le brasseur Philippe Jacques Leser qui vient d’acquérir les écuries de la Ville en revend au peintre Emmanuel Gerhard la partie sud sur laquelle se trouvent les remises à voitures (15 toises 2 pieds, entourée d’un mur sur trois côtés). Les clauses du contrat autorisent l’acquéreur à remplacer les claires-voies au rez-de-chaussée par des croisées et à ouvrir vers la propriété du vendeur autant de fenêtres qu’il jugera à propos s’il bâtit des étages. Le jardin dans l’alignement des remises devra être pourvu d’une clôture en lattes ou d’un mur de même hauteur que celui vers la propriété du charpentier Haas.

1800 (3 compl. 8), Strasbourg 10 (40), Not. Zimmer n° 796, 522
persönlich erschienen der bürger Philipp Jacob Leser, bierbrauer alhier zu Straßburg wohnhaft und mit ihme Frau Anna Elisabetha geb. Fehr deßen Ehegattin, von ihrem Ehemann hierzu insonderheit autorisirt und weiter noch verbeistandet mit den zeÿ alhier wohnhafrten burgern Johann Gottfried Kaÿßer Gesundheits Beamten und Joh: Daniel Jägle Caffesieders (haben verkaufft)
dem Burger Emanuel Gerhard Maler alhier Zu Straßburg wohnhaft
benantlich die hinten in dem ehemaligen Herrenstall alhier zu Straßburg im Finckweiler befindliche Kutschen Remisen, wie solche dermalen stehen, mit dach und fach, auf der Seiten gegen dem Hof mit Gatern versehen, und auf Pfosten gestellt, samt dem grund und boden den Sie einnehmen, beneben einem Stück vom Garten der geraden Flucht nach hinten daran, welche Remisen und Grundstück der länge nach mit Inbegriff der beiden Mauren meßen 15 Claffter 2 Schuhe, und in der Mitte breite haben 7 Claffter auf dreÿ Seiten mit einer Stokmauer umgeben, samt allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen 1.s am thurngäßl. 2.s neben der Verkäufer Hof, vornen gegen der Schlüßelbruck, und hinten auf b. Haas Zimmermann Ziehend, wovon und wie sich alles würcklich befindet, Käufer vollkommener Wißenschaft Zuhaben bekennet und sich damit begnüget
Gegenwärtiger Kauf und Verkauf ist vor freÿ, ledig und eigen bewilligt und angenommen worden vor und um due Summ von 4000 Franken
und Zwar unter nachfolgenden ausdrücklichen Bedingungen, ohne welche dieser Kauf und Verkauf nicht geschehen wäre als, Erstlich gestatten die Verkäufer dem Käufer das Recht, auf dem Boden geschoß das Gebäude zu unterfangen und ane statt der Gatter fünff Creutzstock einzusetzen, so auch wann er weiter in die Höhe bauen will, so viel fenster als er nöthig findet, um licht genug zu haben, gegen der Verkäufer Hof auszubrechen, mit dem anhang jedoch alle Creutzstöck wohl mit Eisen zu vergittern,
Zweitens ist der Käufer verbunden, das Waßer von seinem dachwerck in Nächen aufzunehmen und durch ein Rohr gerade in dem durch die Remisen gehenden dolen herabzuleiten,
drittens ist der Käufer schuldig, den Gartenplatz in der nemlichen Flucht von der Remise hinüber, und so daß der Verkäufer Hof vier eckigt wird, mit einer dielenwand oder eben so hohen Mauer als die gegen Haas dem Zimmermann ist, auf seine Kösten zuzumachen. (…) mit Beding daß gegenwärtiger Kauf durch Burger Alexander Desrues von seinen aus dem vor unterschriebenenn Notario den 4. Prairial jüngst passirten, und den 9. darauffhin enreg. Kauf Contract entspringenden privilegirten Kauffschilling hypothekfreÿ gesprochen und entledigt werde (…)
[Esquisse, texte au dos] 1) die Kutschen Remiß auf dem Ehmaligen Herren Stall wie sie gegenwerdig Stehe, mit dach und fach, auf der seÿden gegen dem Hoff mit gater versehen und auf Pfosten Stehet nebst ein Stück vom garden der graden Flucht nach mit begrüffen Zusammen lang die beide Mauren mit begriffen 15 Klaffter 2 schu in der mitte auff* 7 Klaffter auf 3 seÿten mit einen Stockmaur umgeben von einem Stein dick so lödig und Eien vor die Sum
2) dem Käufer ist Erlaubt dem boden geschoß das gebeid Zu unterfangen und Stadt den gater 5 Creutzstock ein Zu setzen, so auch wann in der höch vom er bauen will, so viel fenster als er braucht vor seine helle, auch der Flucht nach am garten seinem Höffel mit einer dielen wand oder Stock hochen Maur zu zumach.
Enregistrement, acp 75 f° 119 du 3 vend. 9

Fils du peintre du même nom, Emmanuel Gerhard épouse en 1783 Marie Madeleine Mendel, fille du marchand de poisson Jean André Mendel : contrat de mariage, célébration
1783 (23.1.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 76
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Emanuel Gerhard, leediger Maler, weiland Herrn Emanuel Gerhard gewesenen Mahlers und burgers allhier hinterlassener ehelicher Sohn, unter Authorisation Herrn Johann Philipp Gerhard Leinenwebers, E. E. Großen Raths dermahlig wohlverdienten beÿsitzers und burgers alhier, deßen gegenwärtig als Brautigam ane einem
So dann Jungfer Maria Magdalena Mendelin, weiland Herrn Johann Andreas Mendel gewesenen Fischkäufers und burgera allhier hinterlaßener ehelich erzeugter Tochter unter authosrisation herrn Johann Andreas Weichel Mehlhändlers und burgers alhier deroselben geschwornen Vogts
Actum allhier Zu Straßburg in mein des Notarii gewohnlicher Schreibstube, Donnerstags den 23. Januarii 1783 [unterzeichnet] Anne Marie Gerhard als Bräutigam, Philipp Gerhardt als vogt, Maria Magdalena Mendlein als braut, Andreas Weigel als vogt

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 71-v, n° 15)
1783 Montag den 28. Aprilis seind nach ordentl. geschehenen Ausruffungen ehel. eingesegnet worden Emmanuel Gerhard, der ledige Mahler u. burger allh. weil. ehemann Gerhard geweßenen Mahlers u. burgers allh. mit Fr. Maria Salome geborner von Zabern ehel. erzeugter nachgelaßener Sohn u. Jungfr. Maria Magdalena gebohrne Mäntelin weÿl. Andreas Mäntel gewesenen Fischkäuffers u. burgers allh. mit Fr. Maria Magdalena gebohrner Wiedemännin ehel. erzeugt nachgelaßener Tochter, wie solches bezeugen, Emanuel Gerhardt als hochzeiter, Maria Magdalena Mentelin als hochzeiterin (i 76, proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune f° 157, i 160)

Emmanuel Gerhard demande à présenter une berline pour passer son chef d’œuvre
1784, Protocole de la tribu de l’Echasse (Peintres et sculpteurs XI 105)
(p. 124) Montags den 3.ten Maÿ 1784 – Meisterstück Aufnahm
Emanuel Gerhard, der Mahler und hiesiger Meisters sohn, stehet vor und bittet um Aufnahm des Meisterstücks, will als Kutschen Mahler zum Meisterstück an eine gantze Berline eine Bordure, einen herrschaffttlicen Wappen und die Vier Jahrs Zeiten in figuren verfertigen.
Erkanndt, Willfahrt, soll solches beÿ H. Conrad Stüttge Verfertigen dt. 1. ln 4 ß für die Zusammenkunfft.

Emmanuel Gerhard est reçu tributaire, il est en outre autorisé à présenter son chef d’œuvre
1784, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
Mittwochs den 26.ten May 1784. – Meisterstück Auffnahm
Emanuel Gerhard, der Mahler von hier gehörig, stehet vor und bittet um Aufnahm des Meisterstücks. Erkanndt Willfahrt dt. 4 fl.
Vorgedachter Emanuel Gerhard stehet ferner Vor und producirt Stallschein vom 24. Januarÿ 1784. bittet ihn disorts als einen Leibzünfftigen auff und Abzunehmen.
Erkanndt Willfahrt, dt. 3. fl. vor das Zunfftrecht, 1 fl. Zu unterhaltung der feurspritz und 3 ß in das Findling hauß, Juravit eodem.

Emmanuel Gerhard présente une berline dont les examinateurs sont satisfaits. Il est reçu maître peintre.
(p. 125) Freÿtags den 20. Augusti 1784 – Meisterstück Aufweisung
erscheint in Gegenwart S. T. Herrn XV.ers Frantz Ludwig Treitlingers des Zu der Mahler Meisterstück Schau hochverordneten Herrn Obmanns Vor denen Vier geschworne Meisterstück Schawern Emanuel Gerhard, der Mahler und hiesige Meisters Sohn, præsentirt sein d. 3. Maÿ jüngst aufgenommenes Meisterstück, bestehend in einer Bordure, einem herrschafftlichem Wappen und den Vier Jahrs Zeiten an einer gantzen Berline, bittet solches Zu examiniren und zu besichtigen, quo facto ihn für einen Meister Zu erkennen.
Die geschworne Meisterstück schauer referiren daß die vorgewießene Stücke Zimmlich Wohl Verfertiget seÿen, und man des Stück meisters Fleiß daran abnehmen Können, sie wollten dahero derselben, wann er wird handtreulich versicheren Können, solche Stücke mit eigener Hand verfertiget Zu haben, für einen Meister erkennen.
Mit Welcher Relation sich der herr XV.t Obmann contentirt der Stückmeister hat Handtreu abgelegt und ist als Meister auf und angenommen worden.

Marie Madeleine Mentel meurt en 1798 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé au Finckwiller dans la maison du menuisier Jean André Imberger. La masse propre au veuf est de 1 656 francs, celle des héritiers de 743 francs. L’actif de la communauté s’élève à 563, le passif à 1 886 francs.
1799 (9 messidor 7), Strasbourg 7 (11), Not. Stoeber n° 1466
Inventarium über weÿl. burgerin Maria Magdalena geb. Mentel burgers Emanuel Gerhard des Mahlers gewesenen Ehefrau Verlassenschafft, nach ihrem den 14. thermidor 6 jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt zeitlich verlassen, auf Ansuchen des Wittibers wie auch auf burgers Georg Reeß des Schuemachers als ernannten theilvogts der verstorbenen zweÿ Kinder benantlich Emanuel so 9 ½ Jahr alt und Friedrich Christian so 5 Jahr alt beeder Gerhard
am 24 fructidor 6 in der ane dem Finckweiler gelegenen burger Johann Andreas Imberger dem Schreiner eigenthümlich zuständig und diesorts zum theil lehnungsweiße bewohnenden behausung
des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sibers 41 fr, Ergäntzung 1775 fr, Summa summarum 1816 fr – Schulden 160 fr, Nach deren Abzug 1656 fr
der Erben unverändert Guts hausrath 510 fr, silbers 22 fr, Ergäntzung 50 fr, schulden 160 fr, Summa summarum 743 fr
Folgt nun die beschreibung des theilbaren Guts hausrath 434 fr, silbers 20 fr, baarschafft 108 fr, Summa summarum 563 fr – Schulden 1886 fr, In Vergleichung 1322 fr
Eheberedung (…) den 23. Januarÿ 1783. Greiß Not
Enregistrement, acp 69 F° 10 du 17 messidor 7

Emmanuel Gerhard se remarie avec Marie Madeleine Heitzmann, fille du cordonnier Jean Heitzmann
1799 (25 floreal 7), Strasbourg 3 (39), Not. Übersaal N° 116, 291
Contrat de mariage – sind erschienen der Bürger Emanuel Gerhard, Mahler alhier wohnhaft, Wittwer der weiland Bürgerin Mariä Magdalenä gebohrner Mändel, als Bräutigam, an einem, Und
Jungfrau Maria Magdalena Heitzmann, des weiland Br. Johann Heitzmann gewesenen Schuhmachers alhier, mit Maria Salome gebohrner Meÿer ehelich erzeugte Tochter, beiständlich des Brs Joh: Daniel Guthman, Glasers alhier als Braut an dem andern Theil
So geschehen alhier Zu Straßburg (…) den 25. Floreal Nachmittags in dem siebenden Jahrs der einen und unzertrennlichen Franken Republick [unterzeichnet] Emanuel Gerhard, Maria Magdalena heitzmännin
Enregistrement, acp 68 F° 77 du 26 flo. 7

Emmanuel Gerhard se remarie avec Marie Salomé Kœnig, fille du professeur de religion de Trænheim.
1801 (9 messidor 9), Strasbourg 3 (39), Not. Übersaal N° 936, 370
Eheberedung – sind erschienen der Bürger Emanuel Gerhard, Mahler alhier wohnhaft, Wittwer der weiland Bürgerin Mariæ Magdalenæ gebohrner Heitzmann, als Bräutigam an einem,
und Jungfrau Maria Salome König, des weiland burg. Christian König, gewesenen Religionslehrer zu Thränheim, mit auch weiland Frau Maria Louise gebohrner Rockenbach ehelich erzeugt und hinterlaßene tochter, Beiständlich des brs Johann Jakob Spahrmeÿer, Schuhmachers zu Barr wohnhaft ihres Schwagers, als Braut am dem andern theil
So beschehen alhier zu Straßburg (…) den 9. Messidor, Nachmittag in dem neunden Jahrs der einen und unzertrennlichen Franken Republick [unterzeichnet] Emanuel Gerhard, Maria Salome konÿin
Enregistrement, acp 78 F° 185 du 11 mess 9

Philippe Jacques Leser et Anne Elisabeth Fehr cèdent à Emmanuel Gerhard une partie de leur cour, de 27 mètres sur dix

1807 (15.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 32), Not. Bossenius n° 2209
Philippe Jacques Leser, brasseur, et Anne Elisabeth née Fehr
à Emanuel Gerhard Peintre
un terrain de la contenance de 27 mètres un décimètre 7 centimètre 8 millimètres ou 94 pieds de longueur et de 4 mètres 9 décimètres 1 centimètre 5 millimètres ou 17 pieds de largeur la toise de 10 mètres 4 décimètres 8 millimètres ou 36 pieds quarrés faisant partie de la cour de la maison sise à Strasbourg au quartier dit finckweiler n° 44, d’un côté Valentin Haas charpentier, d’autre ledit Gerhard devant rue communale derrière les conjoints Leser – moyennant 528 francs
Enregistrement, acp 102 F° 6 du 18.2.

Les frères Mannberguer passent un accord avec Emmanuel Gerhard après avoir ouvert des jours vers sa propriété

Emmanuel Gerhard meurt en 1836 en délaissant cinq enfants
1836 (21.6.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Inventaire de la succession d’Emanuel Gerhardt père, peintre en carrosses décédé le 25 mai dernier – à la requête de Salomé Koenig la veuve, 2. Frédéric Chrétien Gerhardt, peintre en carrosses, 3. Marie Louise Eugénie Gerhardt, majeure, 4. Louis Léopold Guillaume Grimmer, notaire pour représenter les absents Jean Daniel Gerhardt, peintre, et Auguste Edouard Emmanuel Gerhardt
Enregistrement, acp 241 F° 100 du 30.6.

Frédéric Chrétien Gerhard, peintre en équipages fils des précédents, et sa femme Barbe Werner vendent leur maison au directeur des Domaines et à l’Administration des Tabacs, propriétaires de l’enclos voisin, moyennant 28 200 francs : vente provisoire puis vente définitive après que le Roi a donné son accord par ordonnance.

1839 (5.4), Enregistrement de Strasbourg, ssp 74 F° 82-v
le 16 mars 1839 –
à l’Administration des Tabacs représentée par M. Léopold Husson, inspecteur de ladite Administration demeurant à Strasbourg
une maison, cour, jardin et dépendances à Strasbourg quartier Finckwiller rue Saint Marc n° 45, d’un côté et derière propriété de l’Etat, de l’autre le batiment dit Herrenstall appartenant aussi à l’Etat
légué par son père Emmanuel Gerhardt par testament public reçu M° F. Grimmer le 22 novembre 1834, ledit Sr Gerhardt a construit les bâtiments vendus sur le terrain où ils existent en ce moment et qu’il a acquis sur Philippe Leser de Strasbourg par acte reçu M° Bossenius le 17 février 1807 transcrit au bureau des hypothèques volume 31 n° 102, suivant inventaire dressé par M° Grimmer le 19 avril 1837 et partage de la succession – (s’engage) à faire ratifier par Marie Salomé Koenig sa femme en troisièmes noces et à lui faire renoncer à l’usufruit viager du second étage de la maison présentement vendue en dont elle jouit par le testament ci dessus relaté – pour 28.000 francs

1839 (4.4.), Strasbourg 1 (82), Me Rencker n° 14.183
ont comparu Mr Chrétien Frédéric Gerhardt, peintre aux équipages, & D° Barbe Werner, sa femme de son mari dûment autorise, demeurant et domiciliés à Strasbourg d’une part
Et Mr Jean Frédéric Fix, Directeur de l’Enregistrement des Domaines du Département du Bas Rhin & Mr Léopold Husson, inspecteur de l’Administration des tabacs, les deux domiciliés à Strasbourg, agissant le premier au nom de l’Etat le second au nom de son Administration, d’autre part
Lesquels ont exposé ce qui suit. En vertu d’un acte sous signature privée en date du 16 mars dernier, duquel un exemplaire qui sera enregistré avec les présentes a été paraphé par les parties comparantes pour demeurer annexé, M. & Mde Gerhard ont vendu moyennant 28.000 francs à l’administration des tabacs au nom de laquelle a stipulé M. Husson sous la réserve de ratification de la part de son administration, une maison cour, jardin & dépendances située à Strasbourg quartier Finckwiller, rue St Marc n° 45 d’un côté & parderrière la propriété de l’Etat de l’autre côté le batiment dit Herrenstall appartenant aussi à l’Etat. Par ordonnance du Roi en date du 26 mars dernier cet(te) acquisition a été approuvée & M. le Ministre des Finances autorise à faire ratifier par contrat authentique la vente provisoire faite par les époux Gerhardt le 16 mars dernier. M.M. les comparans voulant exécuter les dispositions de cette ordonnance dont une copie certifiée par M. le Directeur de l’administration des tabacs est demeurée ci annexée. M. & Made Gerhardt déclarent approuver & ratifier dans tout son contenu le contrat de vente par eux consenti le 16 mars dernier
Est aussi comparu D° Marie Salomé Koenig veuve du S Emanuel Gerhardt en son vivant peintre en équipages demeurant à Strasbourg, laquelle a déclaré renoncer purement et simplement à l’usufruit viager que feu son mari lui avait assuré par son testament reçu par M° Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg me 22 novembre 1834 du logement au second étage de la maison vendue
– Ordonnance du Roi. Au château des Tuileries le 26 mars 1839. Louis-Philippe, Roi des Français, à tous présents et a venir, salut.
Vu le rapport de l’Administration des Tabacs en date du 12 de ce mois, tendant à ce qu’il soit fait acquisition au nom de l’Etat et pour le service de la Régie moyennant le prix de 28.000 francs une maison, cour, jardin et dépendances sis à Strasbourg quartier de Finckvillers N°25 et dont les Sr et dame Gerhardt sont propriétaires.
Considérant que l’acquisition proposée par l’Administration des Tabacs est nécessaire pour compléter l’isolement de l’établissement dit Herrenstall à Strasbourg et pour donner à cet établissement tous les développements dont il est susceptible afin d’y concentrer l’entier approvisionnement de l’un des deux magasins de Tabacs en feuille établi à Strasbourg
Considérant que les conditions de cette opération semblent aussi avantageuses que possible,
Sur le rapport de notre Ministre secrétaire d’Etat, département des Finances, Nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit.
Article 1° L’acquisition pour le compte de l’Etat, au prix de 28.000 francs de l’immeuble ci dessus désigné appartenant aux Sieur et Dame Gerhardt est approuvée pour la dite propriété être affectée au service de l’administration des Tabacs
Article 2. Notre Ministre secrétaire d’Etat, département des Finances est autorisé à faire ratifier par contrat authentique l’engagement provisoire fait à ce sujet par acte sous seing privé en date du 16 de ce mois entre l’inspecteur de la Cuture dans le département du Bas Rhin et les Sieur et Dame Gerhardt
Article 3. Notre Ministre secrétaire d’Etat, département des Finances est chargé de l’exécution de la présente ordonnance
Fait au Palais des Tuileries le 26 Mars 1839.
Enregistrement de Strasbourg, acp 267 f° 44-v du 5.4.



2, rue Finkwiller (ancien n° 43)


Rue Finckwiller n°2 (ancien n° 43) – VIII 175 (Blondel), P 1216 (cadastre)

Bureau de la Taille (Herrenstall) – Reconstruite par le charpentier Jean Valentin Haas en 1767 (maître maçon Philippe Jacques Wolff)
Acquise en 1838 et démolie par l’administration des Tabacs pour construire un magasin de tabac en feuilles


Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Le bureau de la Taille (Stall, Herrenstall) occupe le terrain à l’est des écuries (Marstall) comme en témoigne la demande que fait le secrétaire Georges Antz en 1587. L’histoire des écuries et du bureau de la taille est retracée avant 1765 au n° 2. Sur le plan-relief de 1727, le terrain à l’arrière de l’enclos des écuries au autre plan comprend au nord (sur la gauche) deux bâtiments en équerre et un autre bâtiment le long de la rue de la Question (sur la droite). Le plan Blondel ne représente aucun bâtiment sur la parcelle.
La Ville vend en 1765 l’ancien bureau de la Taille (alter Herrenstall) au charpentier Jean Valentin Haas – le nouveau bureau se trouvant rue du Vieux-Marché-aux-Grains (actuel n° 2) construit depuis peu. Les préposés ajournent leur décision quand Valentin Haas demande en janvier 1766 l’autorisation de réparer la maison. Le maître maçon Philippe Jacques Wolff la transforme entièrement en 1767 sans doute en la reconstruisant après avoir obtenu l’autorisation des préposés aux Feux. Il fait d’autres travaux en 1772 en édifiant notamment une cheminée vers les écuries de la Ville. Valentin Haas accorde en 1811 aux frères Mannberguer, ses voisins à l’ouest, le droit d’ouvrir des jours vers sa propriété.


Plan Blondel (1765, Arch, dép. du Bas-Rhin, 1 L Plan 5)
Plan préparatoire au plan-relief de 1830

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 267 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à deux étages en bois et mur de clôture. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade avant est la deuxième maison à droite du repère (v) : rez-de-chaussée à porte cochère et trois fenêtres de part et d’autre, trois étages à huit fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour E montre le pignon latéral du bâtiment sur lequel s’appuient des constructions basses, le bâtiment (5-6) entre deux cours et le bâtiment voisin (1-6) à l’ouest. La cour F représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral (1-8) et les remises (5-8) entre la cour F et la cour arrière D. La cour D montre la face arrière (2-3) du bâtiment au fond de la cour E, les remises (1-6) au fond de la cour F qui se prolongent à l’est (7-8) puis au sud (8-1) – le bâtiment entre (1) et (2) faisant partie de la propriété voisine. La face arrière des remises vers la rue de la Question se trouve de part et d’autre du repère (e).


Cours E, F et D

Déjà propriétaire des anciennes écuries (Marstall), l’administration des tabacs acquiert la maison avec sa voisine (n° 43). Elle les démolit et fait construire un magasin de tabac en feuilles, voir le n° 2


Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt), vue du sud, deuxième enclos à partir de la gauche

janvier 2023

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1765 à 1838. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Ville de Strasbourg, bureau de la Taille (Herrenstall)
1765 v Jean Valentin Haas, charpentier, et (1760) Marie Salomé Grimmer – luthériens
1805 h Jean Valentin Haas, caissier puis directeur de forges, et (1801) Richarde Elisabeth Bœckel
1831 h Albert Haas, architecte, et (1831) Emilie Schwartz
1838 v Administration des Domaines pour servir à l’administration des Tabacs

Valeur de la maison 1 800 livres (prix d’achat en 1765

(1765, Liste Blondel) VIII 174, Valentin Hass
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Haaß, 16 toises, 2 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1216, Haas, Albert, mre charpentier – maison, sol, cour, atelier, jardin – 14,6 ares

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1766, Préposés au bâtiment (VII 1412)
Les préposés ajournent leur décision quand Valentin Haas demande le 21 janvier 1766 l’autorisation de réparer l’ancien bureau de la Taille (alter Herrenstall)

(f° 4) Dinstag den 21. Januarÿ 1766 – Haas
Valentin Haas der Zimmermann bittet ihm Zu Erlauben einige reparationes an seiner behausung an dem alten Herren Stall Zu machen. Erkandt seÿe diese sach Zur Zeit in suspenso zu laßen.

1772, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Les préposés renvoient le secrétaire en chef de la fondation Saint-Marc à la juridiction compétente quand il demande que Valentin Haas soit tenu de faire grillager les ouvertures de son bâtiment qui donne dans la rue de la Question et de faire s’écouler les eaux pluviales sur son terrain par des chenaux.

(f° 17) Dienstags den 25. Februarii 1772 – Hr. Himler Oberschreiber Löbl. Stifts St Marx
Hr. Himler, der Oberschreiber Löblichen Stifts St Marx præsentirt unterthäniges Memoriale mit bitten Mr Valentin Haas, den Jüngern Zimmermann anzuhalten, die Tach- und Fenster- löcher der Gebäu, so er in das däumel Gäßel gerichtet zu vergrembsen und das tach waßer durch einen Naach in seine Gerechtigkeit zu leiten.
Erkannt, seÿe der Hr. Implorant an E. E. Kleinen Rath als Judicem competentem zu verweisen.

1782, Préposés au bâtiment (VII 1420
Le maître charpentier Valentin Haas demande l’autorisation d’entreposer du bois de construction devant sa maison. L’inspecteur Striedbeck donne un avis favorable puisque la rue est large et que le bois ne gênera pas le passage. Le pétitionnaire est autorisé à occuper un terrain de 40 pieds sur 8 pieds moyennant un loyer de 3 livres inscrit dans le registre des loyers précaires (Temporalzinsbuch)

(f° 42) Dienstags den 12. Martÿ 1782. – Mr Valentin Haas, Zimmermann (Tzb. fol. 72.b)
Mr Valentin Haas, der Zimmermann bittet ihme Zu erlauben vor seine Behausung an dem Finckweiler gelegen Bau: Holtz zu legen. Herr Inspector Striedbeck referirte, Er habe die Sach untersucht und befunden, daß Meine Gnädige Herren dem Imploranten einen Platz 40 schuh auf 8 schuh breit zu gestehen könten, weilen die Passage alda sehr breit.
Erkannt, Seÿe dem Imploranten Ein Platz 40 schuh lang auf Acht schuh breit vor seiner ane dem Finckweiler gelegenen Behausung im Bauholtz darauf Zu legen gegen Abrichtung eines jährlichen Zinses vom 3. lb. d. bis auf anderwärtige Verordnung Zu gestatten.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Les préposés aux Feux autorisent le 3 avril 1767 le maître maçon Wolff à faire des travaux dans la maison du maître menuisier Valentin Haas : aménager au premier étage sur la gauche près de l’escalier un poêle donnant sur la rue et une cuisine à côté dont le fourneau et la hotte sont à distance de toute menuiserie, au deuxième étage sur la gauche près de l’escalier un poêle donnant sur la rue et une cuisine à l’arrière dont le fourneau et la hotte sont à distance de toute menuiserie, au même étage sur la droite un poêle donnant sur la rue et une cuisine comme ci-dessus, encore au même étage sur la droite à l’extrémité de la maison vers la rue à l’arrière une cuisine dont le fourneau et la hotte sont à distance de toute menuiserie.

(p. 123) Freÿtags d. 3. Aprilis 1767. – Mr Valentin Haaß der Zimmermeister will in seiner behßg. im Finckweiler gelegen in dem ersten stock gegen der steeg lincker hand eine Stube gegen der gaß darneben eine Kuchen mit heerd und Camin Schoß machen, das rohr mitten durchs gebeu von allem holtz entfernt.
Im zweÿten stock lincker hand am austritt gegen der steeg gegen der gaß eine stube, darhinden eine Kuchen mit heerd und Camin Schoß machen, das rohr mitten durchs gebeu von allem holtz entfernt.
Im nehmlichen stock rechter hand eine Stube gegen der gaß, darneben eine Kuchen ut ante &
In eben dem Stock weiter rechter hand am ende des haußes eine Stube gegen der gaß, darhinden eine Kuchen mit heerd und Camin Schoß, d. rohr mitten durchs gebeu von allem holtz entfernt.
Erk. Willfahrt. Mr Wolff

Le même est autorisé en septembre 1772 à aménager dans la cour vers les écuries de la Ville une cheminée dont le tuyau s’appuie au mur coupe-feu

(p. 273) Sambstags den 26. Septembris 1772 – Mr Valentin Haaß der Zimmermann will in seiner im Finckweiler gelegenen behaußung in dem hoff gegen dem Marstall ein Vor Camin setzen, das rohr an der Feurmaur hinauf von allem holtz entfernt.
Erkanndt, Willfahrt. Mr Wolff

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Finckwiller, f° 36-v
nouveau N° / ancien N° : 35 / 43
veuve Haus
Rez de chaussée et 2 étages en bois une partie mur de clôture médiocre

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 327 case 4

Haas Albert, Maître charpentier
Gouvernement (le) par l’adm. des contrib. ind. (Subst. pr. 1845)

P 1216, sol – maison, sol, cour, atelier, jardin, Rue finckwiller 43 / sol du mag. à tabac
Contenance : 14,60
Revenu total : 7,59
Folio de provenance :
Folio de destination : (sol) N. I. [non imposable] – (maison) démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :
1845, Diminutions – Haas Albert f° 327, P 1216, Sol 14,60 ares, revenu 7,59, Magasin à tabac non imposable

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton Canton VIII, Rue 273 Quartier de Finckweiler p. 426

43
prop. Haas, Valentin, Maître charpentier – Charpentiers
loc. Schwing, Jacques Christophle, Receveur
loc. Sommer, Jean Mathée, maçon – Maçons
loc. Haeusler, Jean Léonard, Maître Cordier – Moresse
loc. Zipf, Jacques, Cocher des fiacres – Manant
loc. Scholl, Frédérique, veuve, tricoteuse – Echasses
loc. Rau, Frédéric, Maître Cordier – Moresse
loc. Schneider, Bartholomé, garçon charpentier – Manant


Relevé d’actes

Le commissaire de la Chambre d’économie François Antoine Denner vend au nom de la Ville au charpentier Jean Valentin Haas l’ancien bureau de la Taille (Herrenstall), sis entre les écuries (Statt Marstall) et la maison de l’amidonnier Hanselmann moyennant 1 800 livres. Les parties qui ont fait dresser un plan (apparemment non conservé) conviennent que l’acquéreur construira un mur de séparation A-B de 9 pieds de haut dont les pierres proviendront du mur C-D-E-F. L’acquéreur n’est pas autorisé à construire de bâtiment derrière celui noté G restant au vendeur pour ne pas intercepter l’air et la lumière. L’acquéreur jouira des mêmes droits qu’avait la Ville envers le voisin de gauche (à l’est) pour ce qui est du pignon, du mur en galandure et du puits commun. L’acquéreur pourra construire vers la rue un bâtiment en suivant une ligne droite entre le voisin de gauche et la Ville à droite, à condition de ne pas intercepter l’air et la lumière des écuries municipales.

1765 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 639 n° 98
innahmen löblicher Statt Straßburg ST. H. XV Frantz Anthoni Denner von gnäd. H. der Oeconomie cammer (…) commissarius
in gegensein Johann Valentin Haaß des zimmermeisters
eine behausung, hoff, garten und hoffstatt der alte Herren stall genannt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, alles zufolg eines hier producirten plans, im Finckweiler einseit neben dem Statt Marstall, anderseit neben N. Hanßelmann dem amlungmacher, hinten auff das Allmend gäßel
Ist auch verabredet worden, daß das stück welches in dem plan mit A B C D E F gezeichet zu dem Marstall gezogen werden soll, 2. soll der käufer mit gedachter Stadt die separations maur nach der flucht wie solche dem plan mit A und B gezeichnet auf 9 schuh hoch auff führen, worzu er aber die maurstein von der separations maur in dem plan mit C D E F gezeichnet können genommen werden, 3. ist dem käufer nicht erlaubt auf die seite wo das hinter gebäu von dem Marstall stoßet wie solches in dem plan mit G gezeichnet einige gebäu zu setzen wodurch demselben lufft und licht könte benommen werden, 4. setzet die stadt der käufer auf seiten der nachbaren lincker hand in das nemliche recht in ansehung des gäbels, der riegelwand und gemeinschafftlichen bronnen wie solches sich würcklich befindet, 5. ist dem käufer erlaubt gegen der straß von dem nachbaren lincker hand bis an das hindergebäu von dem Marstall einer graden flucht zu fahren und darauf zu bauen doch also daß dem vorbeschriebenen hinder gebäu keine lufft noch licht benommen wird in dem 2. articul schon gemeldet worden, 6. ist dem käuffer auch nicht berechtiget auf seiten Marstalls einiges trauffrecht noch sonsten außguß von waßerstein der näg zu leiden, 7. reservirt sich die stadt die eiserne thür und läden welche an dem alten bureau und gewölb seind – umb 1800 pfund

Originaire de « Seuberg » en juridiction de Hombourg, Jean Valentin Haas devient tributaire le 10 mai 1759 (le registre de bourgeoisie manque entre 1754 et 1762)
1759 Charpentiers (XI 32)
(p. 234) Dienstag den 10. Maÿ 1759 – Evangel. Neuzünfftiger
Joh: Valentin Haaß der leedige Zimmermann von Seüberg im homburgischen gebürtig, gegen prod. Cantzleÿ und Stallschein de dato 16. hujus unter dem versprechen præstanda zu præstiren, welches er auch verrichtet, Zünfftig worden, Zalt 3 lb d

Fils du maître charpentier Léonard Haas bourgeois de Seulberg (en Hesse prés de Friedrichsdorf), Jean Valentin Haas épouse en 1760 Marie Salomé Grimmer, fille du plâtrier Gaspard Grimmer ; contrat de mariage, célébration
1760 (9. 8.bris), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 78) n° 1354
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte und bescheidene Meister Joh: Valentin Haaß leediger Zimmermann und burger dahier, Hn Leonhard haaß Zimmermeisters vnd burgers Zu Seilburg hochfürtsl. Homburgischer herrschafft ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter an einem
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Salome Grimmerin, weÿlandt Meister Caspar Grimmer gewesenen Gipßers und burgers allhier Zu Straßburg seel. ehelich erzeugte und nach tod verlaßene tochter, als hochzeiterin am andern theil
Straßburg Donnerstags den 9. Octobris anno 1760 [unterzeichnet] Johann Valentin Haaß als Hochzeiter, Johann Leonhardt haaß Als Bruder, Maria Salome Grimmerin als hochzeiterin, Johann Eusebius Haßland als stief Vatter

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 204, n° 21)
Anno 1760. Mittwoch den 19. Oct: sind nach Zweÿmahliger Außruffung in den Stand heil. Ehe eingesegnet worden Joh: Valentin Haaß lediger Zimmermeister und Burger allhier Johann Conrad Haas Zimmermeisters und burgers in Seulburg hochfürstlich Gumburgischer Herrschafft ehel. Sohn, und Jungfr. Maria Salome Grimmerin weÿl. Johann Caspar Grimmers gewesenen Gipsers und Burgers allhier nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Valentin Haaß als Hochzeiter, Maria Salome Grimmerin als hochzeiterin, Johann Leonhard haaß als bruder (i 108)

Jean Valentin Haas et Marie Salomé Grimmer hypothèquent la maison au profit d’Ursule Dorothée Hertenstein née Rollwag

1766 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 407-v
Johann Valentin Haß der zimmermeister und Maria Salome geb. Grimmerin mit beÿstand Eusebius Heßland des frippiers
in gegensein H. Johann Heinrich Hertenstein des handelsmanns innahmen Fr. Ursulæ Dorotheæ Hertenstein geb. Rollwagin – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis im Finckweiler, einseit neben der Stadt Marstall, anderseit neben H. Hanßelmann dem Amlungmacher, hinten auff einem Allmendgäßel

Jean Valentin Haas meurt en 1801 en délaissant cinq enfants. La maison est estimée à 8000 francs. La masse propre à la veuve est de 930 francs, celle des héritiers de 127 francs. L’actif de la communauté s’élève à 9 668 francs et le passif à 8 775 francs.

1802 (12 brumaire 11), Strasbourg 5 (15), Not. F. Grimmer n° 1892
Inventarium über weÿl. bürgers Johann Valentin Haaß Zimmermeisters Verlaßenschafft, nach seinem den 9. prairial 9.ten Jahrs erfolgten Absterben, auf Ansuchen der hinterbliebenen wittib Maria Salome Grimmer beiständlich des bürgers Sebastian Lassia des homme de lettres
Benennung der Erben, des Verstorbenen mit der Wittib erzeugte Kinder 1° den burger Johann Valentin Haaß, Aufseher der Eißen schmeltzen zu Framont und Rothau, in deßen Namen bürger Christian Fetsch homme de lettres, 2° Johann Leonhard Haaß, Innwohner zu Mannheim, in deßen Namen bürger Johann Georg Schertz handelsmann, 3° die bürgerin Maria Salome Haaß des burgers Jacob Lix hisigen Mehlhändlers Ehefrau, 4° Johann Friedrich Haaß, Conducteur des Ponts et Chaussées zu Mutterstatt im Donnersberger Département wohnhaft, in deßen Namen vorgemelter burger Fetsch, 5° die bürgerin Maria Margaretha Haaß des bürgers Jacob Schlagdenhaufen hiesigen Zimmermanns Ehefrau

in hiernach beschriebener hiehero gehörigen behausung
(f° 10) Eigenthum an einer behausung. (T.) Eine behausung hof hoffstatt Zimmerplatz und Garten mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg ane dem finckweiler N° (-) einseit neben br. Läßer bierbrauer anderseit neben (-), hinten auff ein Allmend gäßlein, æstimirt ad 8000, hirerüber besagt ein in der C. C. Stb verschriebene Kauffverschreibung de dato 1. Februarÿ 1765, Ferner C. C. Stb vom 8. Maÿ 1765, 6. Februarÿ 1766 und 4. August 1766
Manuductio hujus Inventarÿ, der Wittib unverändert, hausrath 122 fr, ergäntzung 608 fr, schulden 200 fr, summa summarum 930 fr
den Erben ohnveränderten Guts, baarschafft 88 fr, Ergäntzung 239 fr, Summa summarum 327 fr – Schuld 200 fr, Nach deren Abzug 127 fr
die teilbare Mass, hausrath 1025 fr, baarschafft 142 fr, behausung 8000 fr, activ schulden 500 fr, Summa summarum 9668 fr – Schulden 8775 fr, Nach deren Abzug 893 fr
Eheberedung (…) den 9. Octobris 1760, Johann Jacob Oelinger Not.
Enregistrement de Strasbourg, acp 86 F° 20 du 20 brum. 11

Sa fille Marguerite Elisabeth Haas femme du charpentier Jacques Schlagdenhauffen meurt en 1804 en délaissant trois enfants. Le cinquième de la maison figure à l’inventaire.

1804 (1 nivose 13), Strasbourg 13 (20), Not. Bremsinger n° 2166
Inventaire de la succession de Marguerite Elisabeth Haas épouse de Jacques Schlagdenhaufen, Maître Charpentier, décédée le 17 vendemiaire dernier – à la requête des trois enfants, Jacques Lix conducteur à l’arsenal tuteur subrogé
Dénomination des héritiers, 1. Frédéric Jacques, âge de 2 ans et demi, 2. Théodore, âge de 18 mois, 3. Louis Albert, âge de 2 mois – Contrat de mariage reçu Grimmer notaire à Strasbourg le 19 prairial 8, entre Jacques Schlagdenhauffen, Garçon Charpentier en cette ville fils majeur de feu Georges Schlagdenhauffen laboureur à Bischheim et de feu Ursule née Zimmer, Marguerite Elisabeth Haas fille de Jean Valentin Haas maître charpentier et de Marie Salomé née Grimmer

dans la maison mortuaire au finckwiler n° (-)
Bien grevé d’usufruit appartenant en propre aux héritiers, Un cinquième par indivis des deux tiers de maison cour jardin appartenances aisances et dépendances situé en cette ville au finckweiler N° 42, d’un côté le Sr Loeser d’autre NN, derrière une ruelle communale. Un tiers appartient en propriété à la grand mère des héritiers Marie Salomé Grimmer veuve de Jean Valentin Haas, les deux autres tiers à ses cinq enfants. Titres de propriété de la totalité de la maison, Chambre des Contrats le 1 février 1765, il est fait mention de ladite maison dans l’inventaire de la succession de Jean Valentin Haas dressé par M° Grimmer le 12 brumaire 11
Série des rubriques, propres aux héritiers, meubles 946 fr, argenterie 16 fr, remplacement 600 fr, dettes actives 300 fr, total 1862 fr
propres au veuf, meubles 40 fr, ustensiles de métier (sans estimation), remplacement 2064 fr, total 2164 fr, passif 300 fr, propres du veuf 1804 fr
communauté, meubles 415 fr, bois de charpente 600 fr, dettes actives 5113 fr, total 6128 fr, passif 5495 fr, reste 633 fr
Enregistrement, acp 95 F° 72 du 3 nivose 13

Marie Salomé Grimmer meurt le 31 décembre 1804

1805 (1 ventose 13), Strasbourg 13 (21), Not. Bremsinger n° 2305
Inventaire de la succession de Marie Salomé Grimmer, veuve de Jean Valentin Haas maître charpentier, décédée le 10 nivose dernier – Dénomination des héritiers, les enfants et petits enfants de la défunte 1. Sr Jean Valentin Haas, inspecteur des forges a Framont et Rothau demeurant audit Framont département des Vosges, comparant par Daniel Frédéric Piton relieur, 2. Jean Léonard Haas habitant a Münick comparant par Jean Frédéric Haas son frère, 3. Marie Salomé Haas épouse de Jacques Lix conducteur d’artillerie demeurant en cette ville, 4. Jean Frédéric Haas conducteur des Ponts et Chaussées a Mutterstadt département du Mont tonnere, 5. les enfants de Marguerite Elisabeth Haas épouse de Jacques Schlagdenhauffen charpentier 1) Frédéric Jacques âgé de 2 ans et demi, 2) Théodore âgé de 20 mois et 3) Louis Albert décédé

dans la maison mortuaire au finckweiler N° (-)
Maison, Un tiers par indivis d’une Maison cour attelier de charpentier Jardin avec tous ses Bâtiments appartenances aisances et dépendances située en cette ville au quartier du finckveiller N° (-), d’un côté le Sr Leser Brasseur d’autre NN derrière une ruelle communale, dont les deux autres tiers appartiennent en propriété aux héritiers de la succession de leur père. Titres, inventaire et partage reçu M° Grimmer le 12 brumaire 11, vente à la Chambre des Contrats le 1 février 1765
succession, meubles 592 fr, maison (sans estimation), dettes actives 1159 fr, total 1752 fr, passif 3427 fr
Enregistrement, acp 95 F° 187 du 10 ventose 13

Jean Valentin Haas, caissier des forges de Framont et de Rothau, rachète les parts de la maison dont il devient seul propriétaire ; adjudication suivie d’un acte de vente

1805 (7 prairial 13), Strasbourg 13 (21), Not. Bremsinger n° 2482
1. Daniel Frédéric Piton relieur, mandataire du Sr Jean Valentin Haas, caissier des forges à Framont et Rothau demeurant audit Framont département des Vosges, 2. Jean Georges Schertz, négociant mandataire de Jean Léonard Haas habitant de a Münick en Bavière, 3. Marie Salomé Haas épouse de Jacques Lix, conducteur d’artillerie demeurant en cette ville, 4. Jean Frédéric Grimmer Notaire mandataire de Jean Frédéric Haas, conducteur des Ponts et Chaussées a Mutterstadt département du Mont tonnere, 5. Jacques Schlagdenhauffen, charpentier, et Jean Schwing, tonnelier, le premier père et tuteur naturel de le second subrogé tuteur des enfants de Marguerite Elisabeth Haas nommés Frédéric Jacques et Théodore, héritiers de Jean Valentin Haas charpentier et de Marie Salomé Grimmer
à Georges Michel Gruber architecte pour Jean Valentin Haas, pour 18 600 francs
propriétaires pour indivis d’une Maison cour attelier de charpentier & Jardin avec tous ses Bâtiments appartenances aisances et dépendances située en cette ville au quartier du finckveiller N 43 d’un côté le Sr Leser Brasseur, d’autre la veuve Schott, derrière une ruelle communale, estimée 17.000 fr
le 29 floréal 13, n° 2507 – le 30 floréal n° 2525
Enregistrement, acp 96 F° 154-v du 10 pr. 13

1805 (19 fructidor 13), Strasbourg 13 (23), Not. Bremsinger n° 2735
1. Sr Jean Georges Schertz négociant mandataire du Sr Jean Leonard Haas, demeurant à Munich, 2. D° Marie Salomé née Haas épouse de Jean Jacques Lix, conducteur d’artillerie, 3. M° Jean Frédéric Grimmer, notaire, mandataire de Jean Frédéric Haas, conducteur des Ponts et Chaussées demeurant a Mutterstadt département du Mont Tonnerre, 4. les Sr Jacques Schlagdenhauffen, charpentier, et Jean Schwing, tanneur, le premier père et tuteur naturel et le second subrogé tuteur de Frédéric Jacques et Théodore Schlagdenhauffen enfants mineurs délaissés par D° Marguerite Elisabeth née Haas tous en qualité d’héritiers de la succession de Jean Valentin Haas, charpentier et de feue Marie Salomé Grimmer leurs père et mère, aïeul et aïeule suivant procès verbal d’adjudication des 10, 21 et 30 floréal dernier
à Jean Valentin Haas, caissier des forges de Framont & Rothau, demeurant audit Framont département des Vosges, leur cohéritier pour un cinquième pour lequel accepte Sr Daniel Frédéric Piton relieur
Une maison cour attelier de charpentier circonstances et dépendances situé en cette ville au quartier dit Finckwiller N° 43, d’un côté le Sr Leser Brasseur, d’autre la veuve Schott devant la rue, derrière une ruelle communale – moyennant 18.600 francs
Enregistrement, acp 97 F° 110-v du 19 fruct.
Enregistrement, acp 97 F° 170-v du 27 vend. 14

Jean Valentin Haas épouse en 1801 Richarde Elisabeth Bœckel, de Mittelbergheim
1801 (20 prairial IX) Mariage, Mittelbergheim (f° 6-v)
Den 20. tag des Monats Prairial jahr Neunden der ein und Untheilbaren Fränckischen Republick, Heuraths Akt von Johann Valentin Haaß des alters 35 jahren gebohren zu Straßburg departement des Nieder Rheins den 6. Tag des Monats Apprill jahr 1766, Gewerb Caissier der Forsch von Framont, wohnhaft zu Framont departement des Voges volljährig. Sohn von dem verstorbenen Johann Valentin Haß wohnhaft gewesen zu Straßburg und von Maria Salome Grimmer von Straßburg und von Richardis Elisabeth Böckel des alters von 18 Jahren gebohren zu Mittelbergheim departement des Nieder Rheins den 30. Tag des Monats Weinmonat jahr 1782 wohnhaft zu Mittelbergheim, Tochter von dem verstorbenen Andreas Böckel wohnhaft gewesen zu Mittelbergheim und von Richardis Bitterlin wohnhaft zu Mittelbergheim [unterzeichnet] V Haas, Richardis Elisabeth Böckel (i 9)

Les frères Mannberguer passent un accord avec Valentin Haas en 1811 après avoir ouvert des jours vers sa propriété.

Jean Valentin Haas devient ensuite directeur de la forge de Zinswiller (voir $$). Il meurt en 5 novembre 1833 dans sa maison au Finckwiller
Décès, Strasbourg (n° 1983)
Déclaration faite le 6 novembre 1833 du décès de Jean Valentin Haas, âgé de 67 ans, né à Strasbourg, ancien Directeur des Forges du Bas-Rhin, époux de Richarde Elisabeth Boeckel domicilié à Strasbourg est mort le 5 du mois courant à cinq heures du soir dans la maison située N° 43 au Finckwiller, fils de feu Jean Valentin Haas, Maître charpentier, et de feu Marie Salomé Grimmer, premier déclarant, Albert Haas, age de 30 ans, Architecte, fils du défunt, deuxième déclarant, Jonas Boeckel, âgé de 70 ans, Pasteur de St Thomas beau-frère du défunt [in margine :] Anévrisme (i 7)

Sa veuve Richarde Elisabeth Bœckel meurt en 1841
Décès, Strasbourg (n° 2378)
Déclaration faite le 21 septembre 1841 du décès de Richarde Elisabeth Boeckel âgée de 59 ans, née à Mittelbergheim, veuve de Jean Valentin Haas, ancien Directeur des Forges du Bas-Rhin, domiciliée à Strasbourg est morte en cette ville le 21 du mois courant à cinq heures du matin dans la maison située N° 4, place St Thomas, fille de feu André Boeckel, aubergiste, et de feu Anne Richarde Bitterlin, premier déclarant, Jean Geoffroi Herrmann âgé de 47 ans, pasteur, gendre de la défunts [in margine :] hydrothorax (i 36)

Jean Valentin Haas et Richarde Elisabeth Bœckel font donation de la maison à leur fils architecte Albert Haas lors de son mariage avec Emilie Schwartz

1831 (5.4.), Strasbourg 1 (61), Me Rencker n° 8073
Contrat de mariage – Albert Haas, architecte, fils de Jean Valentin Haas, ancien directeur des forges, et de Richarde Elisabeth Boeckel
Emilie Schwartz, fille majeure de Jean Michel Schwartz, propriétaire, et Anne Barbe Stoeckel
art. V, en faveur du futur mariage M Haas père et son épouse font donation du futur époux par préciput et hors part avec dispense de rapport d’une maison, cour, atteliers, hangards, écurie, remises, appartenances et dépendances située à Strasbourg quartier Finckwiller n° 43 estimée à un revenu de 1500 fr, capital de 30.000 francs, d’un côté M Scholl sellier, d’autre M Mannberguer, devant le rue, derrière une ruelle communale – les donateurs sont propriétaire dudit immeuble suivant acte reçu M° Bremsinger le 13 fruct. 13
acp 203 (3 Q 29 918) f° 108 du 6.4. – Communauté d’acquets partageable par moitié, au décès de l’un d’eux les habillemens et linges propre à chacun sont également réservés. Le futur se constitue en propre en argent comptant et créances 15.666 francs
Les père et mère du futur époux lui font donation par préciput et hors part d’une maison et dépendances quartier Finckwiller N° 43 estimée (…)
Plus les père et mère lui font donation d’une somme de 10.000 francs payable le jour du mariage.. Cette donation faite lar les père et mère de la future épouse à cette dernière plus ils lui font encore donation d’un trousseau de 5000 francs
Donation mutuelle par le futur au profit du survivant d’eux de l’usufruit viager des apports et héritages du prédécédé ainsi que des biens de la communauté et en cas de survie de la future épouse elle aura le droit de garder la maison ci-dessus au prix de 30.000 francs

Albert Haas, propriétaire de la maison voisine, vend au nom du sellier Jean Daniel Rœderer sa maison ainsi que la sienne propre à l’Administration des Tabacs

1838 (15.5), Enregistrement de Strasbourg, ssp 72 F° 71
12 mars 1838 – Entre les soussignés Mr Albert Haas, architecte demeurant à Strasbourg
et Mr Léopold Husson, inspecteur de l’Administration des tabacs domicilié à Strasbourg stipulant pour et au nom de son Administatration, de laquelle il se réserve la ratification des présentes qui devra intervenir dans le délai de deux mois, d’autre part
Il a été fait le contrat suivant. M. Haas tant en son nom que se portant fort du Sr Daniel Roederer, célibataire, rentier demeurant à Strasbourg, vend à l’Administration des Tabacs, les deux maisons sises à Strasbourg Rue Finckwiller n° 42 et 43 avec tous les bâtimens, cour et dépendances, sans en rien excepter, tenant d’un côté au magasin dit Herrenstall, de l’autre une Impasse et à une propriété de M. Sauvage, pardevant sur la rue Finckwiller, par derrière la rue des prisons.
Mr Haas se réserve comme propriété et avec faculté de faire enlever les objets suivants de la maison, savoir 1° au rez de chaussée du bâtiment formant le bureau, deux croisées à espagnolettes, deux portes à panneaux avec leurs encadremens et serrures à olives,
au premier étage du même bâtiment deux portes à panneaux simples et une à deux ventaux avec leurs encadremens et ferremens, trois croisées à espagnolettes, une cheminée française en marbre avec la glace au-dessus, un petit parquet en chêne et noyer avec les socles et lambris façonnés qui le cernent
2° au premier étage de la maison principale, trois croisées à espagnolettes, deux portes vitrées, deux portes à panneaux avec leurs encadrements & ferremens, un placard avec quatre portes à panneaux, un petit parquet en chêne avec des socles et lambris dans la chambre à coucher
au deuxième étage même bâtiment sept croisées à espagnolettes, cinq portes à panneaux avec leurs accessoires, deux parquets e sapin et chêne avec leurs socles et lambris façonnés. Toutes les platines en fonte se trouvant sur les âtres avec les réchauds et accessoires, une chaudière en cuivre dans la buanderie, tous les poêles tant en faïence qu’en fonte.
L’Administration des Tabacs entrera en jouissance de la maison Roederer et dépendances et des cours et hangards et de la maison Haas le 24 juin prochain et des maisons d’habitation de la propriété de M Haas seulement le 29 septembre suivant. La vente est faite moyennant la somme de 70.000 francs

La vente provisoire ci-dessus est confirmée par un acte authentique suivant ordonnance royale au profit de l’administration des Domaines pour servir à l’administration des Tabacs. La maison Rœderer est cédée moyennant 9 800 francs

1838 (11.5.), Strasbourg 1 (79), Me Rencker n° 13.459
30 mai 1838. Vente p. 70.000 frs – Ont comparu Monsieur Albert Haas, Architecte domicilié à Strasbourg & Dame Emilie Schwartz son épouse de lui autorisée & Mr Daniel Roederer, Célibataire majeur en jouissance de ses droits, domicilié aussi en cette ville d’une part
Et Monsieur Charles Cunier, Inspecteur de l’Enregistrement & des Domaines du Bas Rhin, chargé de l’intérim de la Direction & Mr Léopold Husson, Inspecteur de Administration des Tabacs, Les deux domiciliés à Strasbourg, agissant le premier au nom de l’Etat et le second au nom de son Administration d’autre part
Lesquels ont exposé ce qui suit. En vertu d’un acte sous seing privé en date du 12 mars dernier, duquel un Exemplaire qui sera enregistré avec les présentes a été paraphé par mes parties comparantes pour demeurer ci annexé, Mr Albert Haas tant en son nom que comme s’étant porté fort de Mr Daniel Roederer, a vendu moyennant la somme de 70.000 francs à l’Administration des Tabacs, au nom que laquelle a stipulé M. Hussson sous la réserve de ratification de la part de son Administration,
deux Maisons sises à Strasbourg Rue Finckwiller n° 42 & 43 avec tous les bâtimens, Cours dépendances sans en rien excepter, tenant d’un côté au Magasin dit Herrenstall, de l’autre à une impasse & à une propriété de M. Sauvage, par devant sur la rue Finckwiller, par derrière la rue des prisons. Sous la réserve faite par Mr Haas de faire enlever de sa maison comme sa propriété les objets mobiliers détaillés au Dit Acte.
Par ordonnance du Roi en date du 6 mai courant cette Acquisition a été approuvée, & M le Ministre des Finances autorisé à faire ratifier par Contrat authentique la vente provisoire faite par Mr Haas le 12 mars dernier. MM les Comparants voulant exécuter les dispositions de cette Ordonnance dont une copie certifiée par M. le Directeur de l’administration des Tabacs est demeurée annexée & en même temps indiquer le Prix pour lequel chaque immeuble est compris dans la vente comme aussi établir l’origine de la propriété des deux Maisons, M. et Mme Haas & Mr Roederer font les déclarations suivantes, I. (…) II. Le prix de la Maison et dépendances appartenant ) Mr et Mad Haas sise rue Finckwiller Numéro 43 est fixé à 60.200 francs Et celui de la Maison & dépendances Numéro 42 appartenant à Mr Roederer à 9800 francs
III. Mr & Mad° Haas déclarent qu’ils sont devenus propriétaire de la Maison Cours & dépendances Numéro 43 par eux vendue en vertu de la Donation qui en a été faite par préciput & hors part avec dispense de rappot en nature à M. Haas par ses père & mère, Mr Valentin Haas ancien Directeur des forges & Dame Richarde Elisabeth Boeckel son épouse domiciliés à Strasbourg suivant son Contrat de mariage passé devant M° Rencker l’un des soussignés Notaires et son Collègue le 5 avril 1831 enregistré, transcrit aux hypothèques à Strasbourg volume 244 numéro 56 et inscrit d’office au Volume 210 numéro 363. Cette Donation a été faire moyennant la somme de 30.000 francs (…) Ledit Sr Valentin Haas père était devenu propriétaire de ladite maison pour en avoir recueilli un 5° dans les successions des Père et Mère de Jean Valentin Haas, en son vivant charpentier à Strasbourg, & Marie Salomé Grimmer, son épouse et il a acquis les quatre 5° de ses cohéritiers en vertu de Contrat passé devant M° Bremsinger père notaire à Strasbourg le 16 fructidor an 13 correspondant au 3 septembre 1805. Et feu ledit Sieur Jean Valetin Haas avait acquis l’immeuble dont s’agit de la ville de Strasbourg, suivant Contrat passé à la cidevant Chambre des Contrats de la même ville le premier février 1765.
Mr Roederer de son côté déclare avoir recueilli la maison vendue dans la succession de sa mère Anne Dorothée Scholl vivante Epouse de feu le Sr Philippe Jacques Roederer, vitrier domicilié à Strasbourg, de laquelle il était le seul et unique héritier. Mad° Roederer avait recueilli le même immeuble dans la succession de son Père le Sr Jean Philippe Scholl, en son vivant Sellier domicilié à Strasbourg par le partage sans soulte qui a été fait entre elle & son frère Jean Philippe Scholl, ancien Sellier aujourd’hui Rentier domicilié à Strasbourg en qualité de seuls et uniques héritiers de feu ledit Sr Jean Philippe Scholl leur père. M. Roederer ne pouvant se rappeler la date du partage, ni le produire, le Sr Philippe Scholl son oncle interviendra au présent acte pour reconnaitre que feu la D° Roederer née sa sœur était en effet devenue seule propriétaire de la maison dont s’agit. Les qualité des héritiers Scholl et du Sr Roederer seront à défaut d’inventaire & d’un partage, constatés par un acte de notoriété que le Sr Roederer s’engage à faire dresser pour être joint aux autres titres de propriété des Immeubles faisant l’objet de la présente vente. Et le Sr Jean Philippe Scholl aïeul du Sr Roederer avait acquis ladite Maison de la masse de Jean Hanselmann de Strasbourg en vertu de Contrat à lui délivré par le Magistrat de la cette ville le 14 février 1771
– Ordonnance du Roi. Au château des Tuileries le 6 mai 1838. Louis-Philippe, Roi des Français, à tous présents et a venir, salut.
Vu le rapport de l’Administration des Tabacs en date du 28. Mars dernier, tendant à ce qu’il soit fait acquisition au nom de l’Etat et pour le service de la Régie moyennant le prix de 70.000 francs des deux maisons et dépendances sises à Strasbourg rue Finckwiller N°42 & 43 et dont les Srs Haas et Daniel Roederer sont propriétaires.
Considérant que l’acquisition proposée par l’Adm. des Tabas est nécessaire pour concentrer sur ce point le magasinage des Tabacs en feuille et que les conditions de cette opération semblent aussi avantageuses que possible,
Sur le rapport de notre Ministre secrétaire d’Etat, département des Finances, Nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit.
Article 1° L’acquisition pour le compte de l’Etat, au prix de 70.000 francs des deux immeubles ci dessus désignés appartenant aux Srs Haas et Daniel Roederer est approuvée pour les dites propriétés être affectées au service de l’administration des Tabacs
Article 2. Notre Ministre secrétaire d’Etat, département des Finances est autorisé à faire ratifier par contrat authentique l’engagement probiosire fait à ce sujet par acte sous seing privé en date du 12 Mars dernier entre l’inspecteur de la Cuture dans le département du Bas Rhin et le Sr Haas
Article 3. Notre Ministre secrétaire d’Etat, département des Finances est chargé de l’exécution de la présente ordonnance
Fait au Palais des Tuileries le 6 Mai 1838.
Enregistrement, acp 259 f° 62-v du 15.5.

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