9, impasse Thomann


Impasse Thomann n° 9 – III 105 (Blondel), P 511-f (cadastre)

Aussi 7, rue du Roitelet. Parcelle réunie au 1-3, rue du Noyer à partir de l’exercice 1877



Façades ruelle du Roitelet et ruelle Marbach (impasse Thomann),
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 42 (© Musée des Plans-relief) 1

La maison qui comprend un jardin est la réunion de deux bâtiments adossés l’un à l’autre, donnant respectivement dans la ruelle du Roitelet et dans l’impasse Thomann ou ruelle Marbach. Elle appartient au XVII° siècle au boucher Jean Thiébaut Bechtold qui accorde en 1661 à son voisin Jean Barthelémy Notter le droit d’ouvrir une fenêtre vers sa propriété. Les bâtiments ne sont pas estimés lors de l’inventaire dressé après sa mort en 1671 parce qu’ils sont en mauvais état. Le journalier et tisserand Gabriel Sifferer devient bourgeois pour l’acquérir en 1697. Elle revient ensuite en 1711 par adjudication judiciaire au professeur à l’université Jules Reichelt qui accorde en 1716 à sa voisine le droit d’ouvrir deux fenêtres vers son jardin à condition de les munir d’un grillage. Elle reste une maison de rapport propriété de marchands pendant trente ans. Le tailleur Pierre Etter qui l’acquiert en 1742 y fait faire des travaux dont ceux de 1764 sont connus par un litige porté devant le conseil des Charpentiers. La maison estimée par les experts à une valeur minimale de 450 florins en 1732 passe à celle de 1 400 florins en 1767. Le compagnon maçon et manant François Joseph Scheller en devient propriétaire en 1781, il y fait faire des travaux en 1786 puis vend en 1792 la moitié de son jardin à son voisin Jean Conrad Kræutler.


La maison se trouve au centre de l’image, entre la ruelle du Roitelet et la ruelle Marbach (ensuite impasse Thomann) qui courent à l’horizontale (Plan-relief de 1725, Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Cours D et E

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la ruelle du Roitelet comprend les deux bâtiments à gauche du repère (f) : rez-de-chaussée à porte d’entrée et deux étages, toiture à deux niveaux de lucarne. Le repère (f) marque la limite entre les jardins séparés en 1792, La façade ruelle Marbach se trouve au-dessus du repère (b) : pignon à demi-toit et deux bâtiments à un étage. La partie (2-11) de la cour D se trouve derrière la ruelle du Roitelet, la cour (E) derrière les bâtiments ruelle Marbach.
La maison porte d’abord le n° 7 de la rue Marbach (1784-1857) puis le n° 9 de l’impasse Thomann.

Le maître maçon Jean Jacques Stotz fils l’acquiert en 1833 et la réunit à l’îlot entre la ruelle du Roitelet et la rue du Noyer (voir 9, rue Thomann). Un magasin et un hangar prennent la place de la maison d’après le cadastre.

octobre 2019

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1612 à 1833, date de sa réunion à la propriété Stotz. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Thiébaut Bechtold, tripier, et (1615) Chrétienne Meyer, veuve de Jean Henri Christ, (1634) Anne Marie Haderbeck puis (1646) Marie Schallmeyer, veuve du marchand d’étoffes Jacques Aland – luthériens
1672* h Jean Georges Roth, boucher, et (1684) Anne Eve Bechtold femme en premières noces (1671) du boucher Jean Jacques Leitel – luthériens
1697 v Gabriel Sifferer, journalier et tisserand, et (1669) Elisabeth Bacher – luthériens
1711 adj Jules Reichelt, professeur à l’Université, et (1668) Madeleine Bressler, (1693) Catherine Kollœffel puis (1702) Anne Marguerite Stœffel, veuve du boucher Jean Philippe Kamm et du tanneur Jean Georges Minder – luthériens
1718 v Jean Christophe Reichard, marchand, et (1692) Anne Marie Brand puis (1714) Marie Cléophée Miville – luthériens
1727 v Laurent Græthel, marchand, et (1694) Marie Marguerite Lang puis (1715) Marie Susanne Graff, veuve du marchand Jean Arnaut Ruhland – luthériens
1742 v Pierre Etter, tailleur, et (1715) Marie Lang puis (1735) Susanne Salomé Müller, remariée (1768) au tailleur Jean Frédéric Schmidt – luthériens
indivis entre Jean Jacques Bayerlé, savetier, cordonnier, et (1721) Marie Salomé Specht puis (1768) Anne Marie Etter – luthériens
André Voltz, boulanger, et Chrétienne Etter – luthériens
1781 v François Joseph Scheller, compagnon maçon, et (1767) Anne Marie Gœppel – catholiques, manants
1833 v Jean Jacques Stotz, entrepreneur et architecte, et (1819) Cléophée Sophie Heitz puis (1836) Madeleine Sophie Remp

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1704, 62 livres en 1717, 700 livres en 1767

(1765, Liste Blondel) III 105 Pierre Etter
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Maisons Situées dans un Cul de Sac de St Thomas
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 511-f, Stotz, Jean Jacques, mre maçon – maison, sol – 1,54 are

Locations

1712, Jean Georges Thaler, tisserand
Georges Guillaume Grimm, apprêteur de tabac et (v. 1705) Marie Elisabeth Sifferer puis (1711) Marie Salomé Goll

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1786, Préposés aux affaires foncières (VII 1422)
Le compagnon maçon François Joseph Scheller est autorisé à réparer sa maison rue du Roitelet et à poser une croisée

(f° 13-v) Dienstags den 31. Januarii 1786 – Frantz Joseph Scheller Maurer Gesell
Frantz Joseph Scheller, der Maurer Gesell, bittet zu erlauben sein Haus im Gollen Gäßel gelegen zu repariren und Ein Kreutzstock ein Zu setzen. Erk. Willfahrt.

Description de la maison

  • 1717 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un petit bâtiment arrière, une cave solivée et un puits, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 125 florins
  • 1732 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, plusieurs poêles, chambres, cuisine, vestibule, cave solivée et un puits, le tout estimé avec la petite cour, appartenances et dépendances à la somme de 450 florins
  • 1767 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisine, le comble est couvert de tuiles creuses et de tuiles plates, , cave solivée le tout estimé avec la petite cour, appartenances et dépendances à la somme de 1400 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Roitelet

nouveau N° / ancien N° : 8 / 7
Schaller
Rez de chaussée et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 136 case 1

Stotz Jean Jacques Mre maçon

P 511-f, sol, magasin et hangard – rue Marbach 7
Contenance : 1,54
Revenu total : 54,80 (54 et 0,80)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 54 (avec 511-a)
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 733 case 2
La parcelle est réunie à celle P 511-a à partir de l’exercice 1877

Stotz Jean Jacques, propriétaire
1873 Stotz Sophie Mathilde, Jakob Gottfried u. Karl Oskar
(ancien 481)

P 511-f, magasin et hangard, sol, Rue du noyer 1-3
Contenance : 1,54
Revenu total : 54,80 (54 et 0,80)
Folio de provenance : (136)
Folio de destination : 733-I
Année d’entrée :
Année de sortie : 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : (avec 511-a)
fenêtres du 3° et au-dessus :

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 65 du Roitelet p. 132

7. Pr. Scheller, François, garçon Maçon – Manant
Lo. Glassmann, Jean, g. tisserant
Lo. Kirschbaur, Salomé, fille de bourgeois
Lo. Bergasse, Sebastien – invalide
Lo. Kirchhausser, Salomé, fille de bourgeois
Lo. Münch, Michel, Garçon tisserant
Lo. Zimmermann, Veuve
Lo. Walter, Marguerithe, fille de bourgeois
Lo. Staubin, Marie Anne, Veuve – Manante
Lo. Bühler, Veuve – Manante


Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1620 au tripier Jean Thiébaut Bechtold. Originaire de Rouffach, il épouse en 1615 Chrétienne Meyer, veuve de Jean Henri Christ

Mariage, cathédrale (luth. f° 13)
1597. Hans Heinrich Christ der metziger, Christina Hans Meÿer des Zeichters am arm brust Rein tochter (i 9)

Mariage, cathédrale (luth. f° 31)
1615. Dominica XII. den 27. Augusti. Hans Thiebold Bechtold von Ruffach der Metziger vnd Christina Hans Heinrich Christen des metzigers e. witwe, eingesegnet montag den 4. 7.bris (i 20)

Jean Thiébaut Bechtold acquiert le droit de bourgeoisie un mois après son mariage
1615, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 992
Hans Diebold Bechtoldt Von Rufach d. Metzger Empfahet d. Burg.recht Von Christina, Weÿl. hanß heinrich Christen deß Metzg.s Wittib Wüll Zu den Metzg. dienen Actum den 17. 8.bris A° 1615.

Jean Thiébaut Bechtold se remarie en 1634 avec Anne Marie Haderbeck, fille de l’aubergiste à l’Aigle noir.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 48)
1634. Dom. post festum novi anni 5. Jan. Hannß Diebold Bechtoldt Kutler v. burger alhie v. J. Anna maria wld. Hanß Had.becks gewesenen würth zum Schwartzen Adlern hind.laßene dochter. Mont. d. 21. Januarÿ (i 268)

Jean Thiébaut Bechtold épouse en troisièmes noces Marie Schallmeyer, originaire d’Offenbourg et veuve du marchand d’étoffes Jacques Aland
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 75)
1646. Eodem [Dnca 14.Trinit. 30. Augusti.] Johann Theobaldt Bechtoldt Burg. Vndt Metziger alhie, Maria Jacob Alandt Burgers Vnd Kartenmachers alhier hinderlaßene Wittib (i 76)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 180)
1627. Dominica paschatos. Jacob Alend d. Weiß Krämer allhie, J. Maria Hanß Schallmeier deß Flichs. v. Rathsverwanden Zue Offenburg eheliche tochter, 3. Apr. (i 185)

Jean Thiébaut Bechtold, agissant par un mandataire pour cause de maladie, et sa femme Anne Marie Haderbeck, hypothèquent une maison rue des Bouchers et une autre rue Lang au Thomanloch au profit du tanneur Jean Thiébaut Rohr

1639 (4. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 382
Erschienen Hanß Diebold Bechtold der Metzger burger Zu St. und Anna Maria Haderbeckin sein eheliche haußfraw mit beÿstand hanß Philipp vnd hanß Carol der Schäffer gebrüed. zwar Er hanß Philipp crafft hiebeÿ eingesteckhten Zedelins, weil derselb leibs halben nit außgehen Kan, ihrer hierzu insonderheit erbetener nechsten v.wanthen
haben in gegensein Hanß diebold Rohren deß Rothgerbers auch Burger. alhie – schuldig seÿen 50 lb
dafür in specie Vnd.pfand sein soll ein Vorder und hinder hauß, hoff, hoffstatt und Stallung mit allen and.en ihren gebäwen, alhie im Metziger güssen neben Jacob Schoners deß Eltern see. wittib && Lienhard Peter dem Weißbecken zum theil neben Seuerin Weissen dem Küeffer, hinnd. vff weÿl. Johann dieterichen s: Erb. So zuuor v.hafftet umb 400. R. Str. w. der Samblung Zum Offenburg, It. vmb 680. fl. H. Johann Wencker XV. So dann umb 100. fl. hanß Heinrich Christen deß Debitoris Stieff sohn, sonst eigen,
So dann hauß, hoffstatt und schöpfflin mit allen and.en ihren gebäuwen alhie im Thoman loch in der Langengaßen neben H Tobias Städel Alt Ammeister & Jacobs Adamen den Kornmeßer, hind. vf besagten Hn Ammeisters garten stoßend gelegen

Jean Thiébaut Bechtold passe un accord avec le tuteur de ses quatre enfants issus d’Anne Marie Haderbeck au sujet de la jouissance viagère qu’il a accordée à Marie Schallmeyer veuve du jardinier Jacques Aland dans la maison au Thomanloch

1646 (28. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 413-v
Erschienen hannß Diebold Bechtold der silber Bott Burger Zu Straßburg
in gegensein Christoph Möllingß deß Metzgers und Burgers alhie alß Vogts sein Bechtoldts mit Weÿl. Anna Maria Haderbeckhin seiner abgeleibter haußfrawen seel. ehelich erziehlter Vier Kind. Annæ Mariæ, Apoloniæ, hannß Diebolds und Annæ Barbaræ mit beÿstand H Georg Obrechten dero recht. Doctoris und E.E. Kleinen Rhats Advocati & Procuratoris alß ihr der Kind. Groß Muter Mariæ Göppin Weÿl. hannß Haderbeckhß deß Weißbeckhen seel. wittibin, Vogts, wie auch H Adam Burckhardts und H Johann Sebastian Leiterspergers beed. alß vß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter – schuldig seÿen Erstlich 50. lb. Morgengaab und dann 135. lib ohnveränderten Guts Ergäntzung (…)
denen Kindern in specie exprimirt sein die fol. 73. fac. 2. & fol. seq. fac. j. Inventarÿ beschriebene Behaußung im Thoman loch (…) Und dieweilen Er Bechtold Mariæ Schallmeÿerin weÿl. Jacob Ahlandts deß Gartenmanns seel. wittibin siner Hochzeiterin, den widemß Nutz. dißer angezogener Behaußung wafern Sie ihne überleb. würde vff ihr lebtag in der Eheberedung verschrieben, so ist Sie Maria mit beÿstand Martin Eberlins deß Krämers ihres Vogts hiebeÿ erschienen, Vnd Zwar dießen widembßnutz ihro geg. sonst. männiglich Vorbehalt. sich aber deß. gegen der obgemeldte ihre Stieffkind. Zu dero Schad. und Nachtheil nicht u gebrauch. noch sie dadurch ahne erhaltung ihrer Zahlung Zu hindern, außtruckhlich erclärt, ohne alle gefährdt.

Jean Thiébaut Bechtold accorde à son voisin Jean Barthelémy Notter le droit d’ouvrir une fenêtre vers sa propriété en confirmant par écrit un accord passé avec son père Ulric Notter

1661 (10. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 544-v
Erschienen hannß Diebold Bechtold der Metzg. an einem,
So dann hannß Barthol Notter der Schuhmach. am andern theil,
Demnach Er Bechtold, weÿl. H Ulrich Nottern geweßenen groß. Raths Verwanthen sein hannß Barthold Vatter, seel. aus nachbahrlicher Freundschafft, alberaÿt vor ohngefährd vier Jahren gegönnet hette, ein fenster in den Nottisch. Gäbel, geg. dem Jenig. ort, d. besagter Bechtold hiebevor ein baw stehen gehabt durchzubrech. Inmaß. dann solch. Fenster gemacht word. Und aber diß Precarium nicht Zu papÿr kommen seÿe, Damit dann darüber ins künfftig kein Mißverstand erstehe, will obgemelter hannß Barthol Notter alß ietzig. haußbesitzer für sich und alle seiner nachkommende possessoren berührter Notterisch. Behaußung geg. obernanntem hannß Diebold Bechtold für sich und alle deßen Nachkommen Besitzer der Bechtolisch. Behaußung /:alhie im Thomanloch theilß neben Zum theil hinder einand. geleg:/ erwehnt fenster für ein Recht precarium und bloße Nachbarliche Gönning recognoscirt word. erkannt und gehalten

Jean Thiébaut Bechtold hypothèque sa maison rue Lang au profit des enfants du marchand de soie Jean Paul Kolb. En marge, quittance accordée à Anne Eve Bechtold femme du boucher Jean Georges Roth

1663 (16. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 26
Erschienen hannß diebold Bechtold der Metzg.
in gegensein H Martin Bürckhels deß jüngern handelßmanns alß Vogts H Hannß Paul Kolben deß Seidenhändlers Kind. erster Ehe – schuldig seÿe 50 Pfund
Unterpfand sein soll hauß hoffstatt höfflin, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeit. alhie im Thomanloch in d. lang. Gaßen, einseit neben H Christoph Städeln alten Ammaÿstern anderseit neben weÿl. Jacob Adams gewesenen Statt Kornwerffers seel. Wittib, hind. vff hannß Henrich Meÿern v. Cons. stoßend gelegen
dabeÿ geweß. Anna Maria deß Schuldners Eheweib, welche beständig vorgegeben, daß sie kein ohnverändert Gut habe, sondern all der beÿd. Eheleuth Nahrung gemein und theilbahr seÿe
[in margine :] (…) in gegensein Annæ Evæ Bechtoldin hierin gemeldten debitoris tochter, mit beÿstand hannß Georg Rothen deß Metzgers Ihres Ehevogts (quittung) Actum d. 5.ten Mart. 1686

Jean Thiébaut Bechtold et sa femme Anne Marie hypothèquent la maison au profit de la mineure Jeanne Dorothée Welper

1670 (21. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 371-v
Erschienen Hannß Diebold Bechtold der Metzger und Anna Maria sein Eheweib, Vnd zwar Sie Anna Maria insonderheit mit assistentz der Ehrenvest Fürsichtig und weÿsen H Johann Peter Schmidts und H. Andres Gebhard Rheinthalers beed. alß aus E.E. groß. Rhats mittel ahne statt nechtser Verwanther hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein Johann Welpers deß Buchtruckhers alß Vogts Johannæ Dorotheæ Welperin – schuldig seÿen 25. Pfund pfenning
Unterpfand sein soll hauß hoffstatt höfflein und Schöpfflin mit allen deren Gebäwen, Begriffen, und Zugehördten alhie im Thomanloch in der lang. Gaßen, einseit neben H Christoph Städel alten ammaÿstern und Treÿzehnern anderseit neben H Jacob Wenckhern alten Treÿern der Statt Stalls, hinden uff Michael haffnern den leinenwebern stoßend gelegen

Jean Thiébaut Bechtold meurt en 1671 en délaissant quatre enfants issus d’Anne Marie Haderbeck et une fille issue de la veuve Anne Marie Schallmeyer. L’inventaire décrit les deux bâtiments qui composent la maison, sans donner lieu à une estimation à cause de leur mauvais état. Le titre le plus récent date de 1611. L’actif de la succession s’élève à 111 livres, le passif à 18 livres.

1671 (17.5.), Not. Oesinger (David, 37 Not 22) n° 8
Inventarium vnd Beschreibung Aller und Jeder haab, Nahrung vndt güethere, Ligendter vndt Vahrendter, So Weÿlandt der Ehrenhaffte Hannß Diebold Bechtoldt geweßener burger undt Kremp alhie Zue Straßburg sel. nach dienstags d. 21.ten jüngst Verwichenen Monats Martÿ diße Welt gesegnet, hindter Ihme Verlaßen, welche auff beschehen freündtl. vndt fleißiges bitten vndt begehren, deßelben hindterlaßenen Sohns vndt töchter, alß rechtmäßiger ab intestato auch p. testamenta instituirter Erben, wie auch derselb. H. Ehe vndt vögten vndt erbettenen Deputirter beÿstandts aller hernach benandt, fleißig Ersucht Jnventirt durch die tugendsame Fr. Annam Mariam Schallmeÿerin die hindterblibene Wittib mb& deß Ehrengeachten hanß Philipps Fleischmanns, Metzgers vnd burgers alhie Ihres geordneten vogts (…) So beschehen Mittwoch d. 17.ten Maÿ A° 1671.
Der Verstorbene sel: hat Zu Erben p. Testamentum nuncup. instituirt v. hind. laßen 1. Erstl. Annam Mariam Paul Schrötter Paßmentmachers Eheweib beÿ hamburg wohnhaft, 2. Hanß Dieboldt Bechtoldt d. Hoßenstricker burger Zu Regenspurg, der beed. weg. E. E. Kl. R. Mittel Deputirt word. der Ehrenvest Fürsichtig v. weiß H. Jacob Haprecht Zinngießers vndt wohlgedachten Raths Wohlverordneter beisitzer. 3. Apoloniam hannß Friderich Schneiders burgers v. weißbeckens alhie haußfr. 4. vnd Annam Barbaram Latzaro Kolben burgers vndt Paßmentmachers alhie Eheliche haußfr. Alle vier in vorgehendter Ehe mit weÿland Anna Maria Haderbeckin selig. Ehelich erzeugtten Sohn undt töchtere, wie auch
5. Annam Evam hannß Jacob Leuttels Metzgers alhie haußfrau, 6. Maria Cleophe hannß Michel Rimpachets burgers vndt Kürßners alhie, So Alle beÿ vorhanbendter Inventation Zuegegen geweß.
Bericht. Hernach Solte nuhn Vermög hievornen ein Verleibten Eheberedung die Verlaßenschafft separatim Inventirt vnd eines Jed. Ehegemächts in den Ehestand Zugebrachte Nahrung Inventirt v. beschrieben werden, Weilen Sie aber selbige nicht beschrieben v. Kheine Inventaria auffrichten laßen, Auch die hinterlaßene witwe eügens v. zeigens halben nicht geweßen v. ordentlich. bericht geben Khönnen, Alß ist dahien mittelt v. verglich. worden, das mann die gantze Verlaßenschafft durchauß Theilbar Inventiren solle.

In Einer In d. St. St. un dem thumenloch, und. Jung brunnen gäßl. gelegenen undt in dieße verlaßenschafft gehörig. behaußung So hernach beschrieb. wirdt, ist befund. worden wie volget.
Auff d. Oberst. bienen, In d. Kammer A, In der Kammer B, In d. Wohnstub, In d. Kuchen, Im hoff, In (*)ger hauß
Werckzeug Zum Schrein. 4. vngl. großn böhrer, 3 handseeg. vndt sonst allerhandt werckzeug zum treh. gehörig, 1. lb
Es im Gädel
Eigenthumb ane häußern. It. j. vorder vndt j. hin. hauß sampt hoff, hoffestatt v. j. bronnen auch all. d gebeüwen, begriff. weith. recht. vnd gerechtigkeit gelegen alhie in d. Statt Straßburg im tomenloch in der Lang gaß einseith neb. H: Jacob Wenckhern anderseith hernach beschrienener behaußung, hind. auff garten Michel Häffelin d. Leinenweber vndt burg. alhie stoßend geleg. Davon gehendt Jährlich 3. lb. 15 ß H. Martin Buckheln Jährlich auff Johannis Baptistæ ablößig mit 75. lb d. Item j lb 5 ß Jährlich auff Johannis Baptistæ ist in Capital ablößig mit 25. lb. H. Johann Welperten buchtruckern vndt händtlern Sonst allerdings freÿ ledig vndt eig.
It. Noch j. vorder vndt hindter hauß sampt schöfflin d. Zwisch. ist ein bor hauß über die Langegaß einseith neb. die vorstehend. behaußung die anderseith neb. Barbara N einer Schirms verwanthin alhie, hind. vff ein Allmendtgaß stoßend geleg. davon gehendt Jährlich auff Annunciationis Mariæ 2. lb. 10. ß Ablößig mit 50. lb dem wohl Edel vest fürsichtig vndt hochweiß. H. Christoph Städeln Alten Wohl verdienten Ammeistern diser St. St. sonst allerdings freÿ ledig vndt Eig.
Auff die vorstehendte Zweÿ häuser hat Jetzigerzeit weilen sie sehr bawällig v. die häußer in gering Preiß keine beßerung gesetzet werd. können. Über hie vorstehente behaußung besagt j. Pergamentene Kauffverschreibung mit d. St. Str: Contract Insigel verwahrt deren datum d. 23.t 7.bris A° 1611. Signirt mit N° 1. It. j. Pergamenten Insatz brieff von E. E. Kleinen Rath alhie mit deßelben anhangend. Insiegel verwahret deß. datum d. 5.ten Junÿ A° 1591. so auch mit N° 1 notirt
Abzug In dießes Inventarium. Sa. haußraths 81, Sa. Silbers 2, Sa. guldenen ring 2, Sa. Schulden 25, Summa summarum 111 lb – Schulden 18, Nach deren Abzug 92 lb
Summa finalis 92 lb

Les deux maisons (rue Lang et ruelle de la Fontaine de jouvence) reviennent à sa fille Anne Eve Bechtold, femme du boucher Jean Georges Roth, qui les vend en 1697 au journalier Gabriel Sifferer et à sa femme Elisabeth Bacher

1697 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 319-v
Anna Eva geb. Bechtoldin, hans Georg Rothen deß Metzgers haußfrau mit beÿstand ihres Ehevogts
in gegensein Gabriel Sÿferer deß taglöhners und Elisabethæ geb. Bacherin [unterzeichnet] Gabriel Sifferer, elisabet siffertrin
Zweÿ haüßer mit Ihren hoffstätt. höfflein auch Gärttlein sambt allen andern Gebaüen rechte und zugehördt. welche beede haüßer hinden einander stoßen und mit einer darzu gehörigen Mauren und. schied. seind, darvon das eine hauß im thomen loch in der langen gaßen genandt einseit neben henrich Jancke dem wächter and. seit neben hans Georg Hügelin dem Maurern
das andere im Jungenbronnen gaßlein, so anjetzo d. Marbachs gaßlein genandt wird, einseit neben H. Hans Daniel Städel dem Specereÿ händler anderseit neben Catharinam geb. Soderin H. Joh: Heinrich Schreibers Cantoris geschiedene haußfr. gelegen – umb 175 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour les maisons au profit du professeur de mathématiques Jules Reichelt

1697 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 320
Gabriel Sÿferer der Maurer taglöhner und Elisabetha geb. Bacherin
in gegensein Hn Julÿ Reichelts, Mathem. Professor. Publ., schuldig seÿen 175 pfund, daß Sie damit hernach beschriebene zweÿ haüßer hab. erkauffen und völlig bezahl. können
unterpfand, Zweÿ haüßer p perge auß immediate vorstehend. Verschreibung

Fils d’un culottier d’Offenbourg, Gabriel Sifferer épouse en 1669 Elisabeth Bacher, fille de tisserand
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 1)
1669. Dom. Rogate et Exaudi den 16. v. 23. Maÿ. Gabriel Süferer der Leinenweber, Gabriel Süferers deß Hosenstrickers von offenburg ehelicher Sohn, Jungfr. Elisabeth, weÿland Geörg Bachers gewesenen burgers vnd leinenwebers allhier nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet zu St. Thoman montag den 24. Maÿ (i 2)

Le journalier Gabriel Sifferer originaire d’Offenbourg devient bourgeois en juin 1697 avec sa femme Elisabeth Reffes, fille d’un tisserand de Strasbourg, en apportant quatre enfants
1697, 4° Livre de bourgeoisie p. 689
Gabriel Siferer, der taglöhner Von Offenburg, Weÿl. Gabriel Siferers gew: hoßenstrickers daselbst hinterl. Ehl. sohn, empfangt das burgerrecht von Elisabeth weÿl. Georg Reffes gew: leinenwebers allhier hint. tochter seiner haußfrawen gratis, mit ihren 4. Kindern ist es beÿ ordnung Gelaßen worden, Vnd werden beÿ E. E. Zunfft Zur Mörin dienen. Jur. d. 1. Junÿ 1697.

Gabriel Sifferer meurt en 1704 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 350 livres. L’actif de la succession s’élève à 51 livres, le passif à 133 livres.

1706 (5.6.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 4) f° 155
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und nahrung, so weÿl. Gabriel Sifern geweßener tagner und burger alhier den 26. 9.bris deß abgelegten 1704. Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des bescheidenen Mstr Hanns Jacob Kirchmeÿer huthmachers auch burgers Zu Straßb. als geschwornen vogten Mariæ Elisabethæ, Joh: Christoph, Joh: Philipp, Joh: Martin und Christian aller fünff gebohrne Siferer sein des Verstorbenen mit deßen hinderbliebener W. Ehelich erzeugtter hinderlaßener Kinder inventirt u. ersucht durch die die W. Fraw Elisabeth Sifererin gebohrner Bacherin zum theil mit beÿstand Hannß Geörg Kirchenbaurs des tagners und burgers alhier, u. theils erstgedachter Vogten (…) Actum Straßb. auf Sambstag den 5. Junÿ A° 1706.

In einer alhier in der Statt Straßb. im tommenloch sogenandten Marbachs gessel gelegenen und hernach beschriebener behausung ist befunden worden wie volgt
in der Soldaten Cammer, vor dem gemach in der obern Cammer, in der nebens Cammer, im unteren haußöhren, im underen stübl.
Vergleich Zwischen weÿl. Gabriel Sÿfferts Tagners vnd burgers alhie seel. hinderlaßenen 5. Kindern einßen, So dan andern theils Frr. Elisabetha Sÿffertin gebohrner Bacherin der Wittib und Mutter getroffen. Zuwißen daß nach deme (die verlaßenschafft) inventirt worden, worauf sich dan dem darüber gezogenem Calculo nach, herfürgethan daß die passiva die inventirte geringe Nahr. ein Merckliches übertroffen, vnd also fast gescheinen als dörfe diße Verlaßenschafft zusammen der Mutter und Kindern in eine weitläuffigkeit außschlag. dahero um solchen abzuhelfen haben sich die wittib und Erben, Nahmentlich Fr. Maria Elisabeth Grimmin gebohrne Sÿffertin beÿständlich ihres Ehevogts, Georg Wilhelm Grimmen tabacmachers v. Schirms Verwanthen alhier, ferner Joh: Philipp Sÿffert, Schiffmacher, Item Joh: Martin Sÿffert tabacmacher bede burgere alhie, So dann Joh: Jacob Kirchmeÿer huthmacher V burger alhier als geschwornener Vogt Christian Sÿfferten auff dato zu end gemelt beÿ dem Inventarÿ Concept, und Zwar Er der vogt mit vorbehalt fernerer genehmhaltung E. löbl. Vogteÿ gerichts sich dahin gütlich Verglich und auf deren respê. vatters seel. Verlaßenschafft tam active quam passive wohlbedaächtlich renuncirt und Verzug gethan (…) Straßburg den 7. 9.bris 1707. [unterzeichnet] elisabeth sifferdin
Eÿgenthumb ane einer behauß. It. eine behaußung sambt hind häußel, höffl. bronnen vnd gärthl. mit allen deren rechten und zugehörd. alhier in der Statt Straßb. im thomen loch im fünfften Schlupff eins. neben Fr. XV. Städelin wittib 2.s. neben Heinrich Jancki dem garde beÿ Jeweilig. regirend. Hh. Ammeister, hind. auf ein allmend gäßlin stoßend geleg. welche undern 6. Julÿ 1706. durch die geschworne Hh. Werckmeistere der Statt Straßb. dem Jetzig. Preiß nach æstimirt und angeschlag. worden umb 350. fl. macht 175. lb d. Davon gehet ab 8 lb 15 ß d Zinß solle man Jahrs ayf den 4. Junÿ hn Julio Reichert Mathem. Professor: Pub. ablößig in hg. mit 175. lb d. Darüber soll besagen j. perg. Kbr. in alhießuger Cancelleÿ Contract stuben gefertigt so cih aber beÿ geg.wertiger Inventation nicht befund. sondern beÿ H. hammen dem Silberarbeiter dem bericht nach versetzt sein.
Norma hujus inventarii., Bericht ane statt der Eheberedung. Zu Wißen daß beÿ Eingangs dießen inventation die wittib berichtet, daß Sie Zwar mit dero Ehemann seel. vormals eine Eheberedung auffgerichtet hette, solche seÿe auch vor etlich. Jahren als Sie separirt word. beÿ handen gewesen seÿe aber nachgehends durch dero Ehemann seel Verlohren gang. und weil Sie sich nicht gar wohl Zu erinnern weiß, woselbe gemacht worden, wolle Sie sich ihre Recht vorbehalt. haben, In zwischen aber umb dieße Inventation zu befordern die Verlaßenschafft zur Zeit vor theilbar passiren laßen, obwohlen dero man seel. nichts in die Ehe gebracht habe und solches Zum bericht.
Sa. haußraths 50, Sa. Silbers 15 ß, Summa summarum 51 lb – Schulden 133 lb die passiv: Schulden übertreffen die activ Nahrung 82 lb
Abschatzung den 6. Julÿ aô 1706. Weÿlandt des Ehrhafften und bescheidenen Gabriel Sifridt seel: hinter laßene Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der statt Straßburg im fünfften schlupff gelegen, einseits neben der Fr. XV. Städelerin, anderseits neben Heinrich Jancki, hinden auff ein Allmen Gäßlein stosendt Welche behausung hinder hauß, hoff, und bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworene Werckleüthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor undt Umb Dreÿhundert undt Fünffzig gulden. Bezeichnus durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs

Acte de sépulture de Gabriel Sifferer âgé de 64 ans le 6 décembre 1704.
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. 1687-1711 f° 111)
den 6. Xbris A° 1704 ist Vormittags umb halb 5 uhren gestorben Gabriel Seÿferer, leinen Weber V. burger allhier, seines alters 64 jahr, ist arauff den 8. Eiusd. Zu St.Helenen begraben, V. durch mich die leichpredigt gehalten worden, bezeugen solches [unterzeichnet] Gabrielsÿfferer als so* (i 116)

Les préposés de la Taille font figurer la succession d’Elisabeth veuve de Gabriel Sifferer dans leur registre parce que deux enfants non bourgeois doivent régler le droit de détraction, Marie Elisabeth femme de l’apprêteur de tabac Georges Guillaume Grimm et Chrétien Sifferer
1709, Livres de la Taille (VII 1174), f° 73-v
(Möhrin, A., N. 154) Weÿl. Frauen Elisabethæ auch Weÿl. Gabriel Sÿferers geweßenen Leinenwebers und burgers alhier hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Kolb.
Concl. fin. Inv. ist fol. 39 – 36. lb 3 ß
Extat d. Stallgeltt pro 1708 mit 3 ß
So thun die Gebott 1 ß 4 s
Und dann die Anbhandung 2 ß 6 d, Summa 6 ß 10 ß
Abzug. Maria Elisabetha, Geörg Wilhelm Grimmen des tabackbereiters und Schirmers alhier Haußfrau, hat von Mütterl. Erbe d. 7. lb. 15. ß. 6 d. ane Abzug zu erlegen, 15. ß. 6. ½ d
Ingleichen Christian Sÿfridt d. noch Ledige und ohnverburgerte Sohn 2. lb. 12. ß. 7. ½ d.
dt. omnia d. 4° Martÿ 1709.

Georges Guillaume Grimm se remarie en 1711 avec Marie Salomé Goll, fille de tailleur : contrat de mariage, célébration
1711 (5.7.), Not. Mader (6 E 41, 693)
Eheberedung – zwischen dem Ehren: und vorgeachten Georg Wilhelm Grimmen dem Tabackbereiter und burgern allhier alß dem Bräutigamb ane einem,
So dann der Tugendsamen Jungfrauen Maria Salome Gollin, Weil daß Ehrengeachten H. Johann Heinrich Gollen geweßen Schneiders und burgers allhier mit auch Weÿl. Anna Ursula gebohrner Mehlerin seiner Ehefrauen seel. Ehelich erzeugter tochter alß der Jungfrauw Hochzeiterin am andern theil
So geschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg auff Sontag den 5. Julÿ Anni 1711 [unterzeichnet] Georg Wilhelm grim Als hochzeitter, maria salome gollin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 228 n° 22)
1711. Mitwoch den 8. Julÿ Seind nach 2 mähl. Proclamation ehl. copulirt worden Georg Wilhelm Grimm der Tabackbereiter b. u. Wittiber allhier und J. Maria Salome, weÿl. Johann Heinrich Gollen gew. burgers und Schneiders allhier hinterl. ehl. tochter [unterzeichnet] Georg Wilhelm grim, Maria salome gollin als hochzeiterin (i 227)

Fils d’un manant de Strasbourg Georges Guillaume Grimm (ici noté Grumann) devient bourgeois par sa femme Marie Salomé Goll
1711, 4° Livre de bourgeoisie p. 785
Georg Wilhelm Grumann, der tabackmacher Von hier, weÿl. Georg Willhelm Grumann gew. Rittmeisters, empfangt das burgerrecht Von seiner Fr: Maria Salome Gollin p.2. gold fl. 16. ß Wird beÿ E. E. Zunfft Zur Mörin dienen. Jur: d. 17. Dito [7.bris] 1711.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison sise au Jardin aux Roses près du Thomanloch. Ceux du mari s’élèvent à 39 livres, ceux de la femme à 103 livres.
1713 (6.3.), Not. Mader (6 E 41, 667) n° 120
Inventarium undt Beschreibung aller der Jenigen Haab undt Nahrung, So der Ehrsame undt bescheidene Georg Willhelm Grimm der Tabackbereiter und Fraw Maria Salome Grimmin gebohrne Gollin beede Eheleüthe undt burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachter Nahrungen (…) So geschehen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg Montag den 6. Martÿ 1713.
In Einer in der Statt Straßburg in dem Roßengarten ohnfern beÿm Thomenloch gelegenen in dieße Nahrung nicht gehörigen behausung ist befunden worden wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Mannß in den Ehestandt gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 35, Sa. Silber geschirr v. geschmeid 4, Summa summarum 39 lb
Der Frawen in die ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußrath 44, Sa. Silbergeschirr 21, Sa. Goldener Ring 3, Sa. baarschafft 27, Sa. Pfenningzinß hauptguth 25, Summa summarum 103. lb

Georges Guillaume Grimm meurt en 1721 en délaissant une fille issue de son premier mariage avec Marie Elisabeth Sifferer (Sifridt). La masse propre à la veuve est de 90 livres, celle des héritiers de 4 livres. L’actif de la communauté s’élève 52 livres et le passif à 10 livres.
1721 (24.3.), Not. Mader (6 E 41, 678) n° 397
Inventarium über Weÿland deß Ehren und Vorgeachten Georg Willhelm Grimmen geweßenen tabackbereithers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1721. – nach seinem den 2.ten Martÿ deß gegenwärtigen 1721.ten Jahrs beschehenen tödtlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft dann auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsahmen Johann Melchior Weißhaars Tabackbereiters und burgers allhier alß geschwornen Theil Vogts Jgfr. Mariä Elisabethæ Grimmin deß Verstorbenen seel. mit auch weÿl. Maria Elisabetha Gebohrner Sÿfridtin in erster Ehe erzeugter Tochter und ab intestato einztiger Erbin Inventirt und ersucht durch die tugendsahme Frau Mariam Salome Grimmin gebohrne Gollin die hinterbliebene Wittib beÿständlich deß Ehrengeachten Herrn Johann Gollen Schneiders und burgers allhier dero geschwornenn Vogts auff Zu Vorher beschehene genugsahme anerinner und ableßung deß Gewohnl. Articuls deß Eÿdts. So Geschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg auff Montag d. 24.ten Martÿ A° 1721.

In Einer in der Statt Straßburg ane dem Thomanloch in dieße Verlaßenschafft nicht gehörig. behaußung ist befunden worden, wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Cammer A, vor dießem gemach, In der Wohnstub,
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der Wittib Nahrung, Sa. haußraths 8, Sa. Silbers 1, Sa. Goldener Ring 1, Sa. der baarschafft 15 ß, Sa. Pfenningz. Haupt Guths 50, Sa. Schulden 25, Sa. der Ergäntzung 3, Summa summarum 90 lb
Der Erbin guths belangend, Sa. Haußraths 10, Sa. Silbers 1, Sa. der baarschafft 10, Sa. der Ergäntzung 6, Summa summarum 29 lb – Sa. Schulden 25. lb, compensando 4 lb
Das theilbare Vermögen, Sa. haußraths 8, Sa. Tabachs 15, Sa. Silbers 15 ß, Sa. der baarschafft 25, Sa. der Schulden in die Nahrung 1, Summa summarum 52 lb – Schulden 10 lb, Nach deren Abzug 41 lb

Les deux petites maisons reviennent par une vente judiciaire du 9 avril 1711 (voir plus loin) au créancier Jules Reichelt.
Fils de tailleur, Jules Reichelt épouse en 1668 Madeleine Bressler, fille de pharmacien. Il se remarie en 1693 avec Catherine Kollœffel, fille de receveur, puis en 1702 avec Anne Marguerite Stœffel, successivement veuve du boucher Jean Philippe Kamm et du tanneur Jean Georges Minder

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 97-v, n° 5)
1668. Dom. invocavit. Zum 2.mal hr Julius Reicheld Prof. Mathematum bei hiesiger Universitet Weiland Julij Reicheld Schneiders u. Burgers alhier nachgelaßener ehel. Sohn undt Jfr. Magdalena Weiland hr. Johann Breßlers gewesenen Apoteckers u. Burgers alhier nachgelaßene ehel. Tochter – Donnerstags den 27.ten Febr: Münster (i 100)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 39, n° 199)
Heut den 30. Sept. 1693. ist (…) auff Obrigkeitliche erlaubnuß in seinem hauß eingesegnet word. H. Julius Reichelt beÿ löbl. universität professor Mathes. et Capit. Thom. Canonicus mit Jgfr. Catharina weÿl. H. Johann Carl Kohllöffels gewesenen schaffners Zur Charteuß allhier nachgelaßene ehelich. tochter [unterzeichnet] Julius Reichelt alß Hochzeiter, Catharina Kolefflin alß Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 86, n° 471)
Eodem [den 15 februarÿ 1702] ist auff obrigkeitliche erlaubnus nach geschehene ordentlicher außruffung auff der Zunfftstub Zum Ancker eingesegnet worden Salv. Tit. H. Julius Reichelt, beÿ hiesiger Universität Mathematum professor publ. ordin. undt beÿ dem collegiatstifft S. Thomæ Decanus mit fr. Anna Margaretha weÿl. H. Johann Georg Minders, gewes. burgers undt Rothgerbers nachgelaßener wittib [unterzeichnet] Julius Reichelt alß Hochzeiter, als hochzeitterin, Heinrich Lobstein als der Fraw hochzeiterin Vogt (i 88)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 271-v, n° 20)
1664 – Domin. 1. et 2. Advent: Hanß Philips Kamm der Metzger und burger alhie: und Jungfr. Anna Margareth weÿl. hrn Christophen Stöffels geweßen Burgs. alhe hind.laßene Eheliche Tochter. Copulirt zu St: Niclaus, 10 br post preces publ. (i 290)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 41-v, n° 215)
Heüt den 12 Maÿ 1694 ist (…) Copulirt word. H. Johann Georg Mündter burger Rothgerber und lederbereiter, und fr. Anna Margaretha, weÿl. H. Joh: Philip Kammen burgers undt Metzgers nachgelaßene wittib gebohrne Stöffelin [unterzeichnet] Hanß Georg Mündter Alß Hochzeiter, Anna Margaretha Kammin als hochzeitterin, Henrich Lobstein als der Fraw Hochzeiterin Vogt, Johann Christian Hornuß Als deß H. hochzeiter Schw* (i 44)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 258, n° 20)
1664 – Eodem tempore [Dom. XXIV. Trin. et I. adv. 21 et 28. 9.bris] Hanß Philipps Kamm der Metzger, Hn hans Kammen Gastgebers Zum Hirtzen Und burgers alhie hinterlaßener ehelicher sohn Vnd J. Susanna, H. Joh: Friderich Pfeffingers, eines Ehrs. Großen Rhatts alhie alten beÿsitzers, hinterlaßene eheliche Tochter – St. Claus Montag 29. 9.bris (i 276)

Jules Reichelt loue les maisons au tisserand Jean Georges Thaler

1712 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 108-v
hr. Julius Reichelt Prof. Math: publ. und Præpositus Capituli Thom:
in gegensein Joh: Georg Thalers leinenwebers
entlehnt, zweÿ häußlein neben einader im Thomanloch einseit neben Jacques E.E. anderseit neben H. Rathh. Städel gelegen zusambt dem Gärtel hinten daran nichts außgenommen, auf 3 jahr lang, anfangend auf Annunciationis Mariæ 1712, um 20 lb
Worbeÿ erscheinen Friedrich Brillenmeÿer hoßenstricker der hat sich verbürgert Endlichen hat er Thaler ihm Brillenmeÿer in afferlehnung gegeben d. hauß ins Marbachgässel so lang alß deße lehnung wehret, um einen jährlichen zinß von 10 lb

Jules Reichelt accorde à sa voisine Marie Salomé Hægel femme de l’apprêteur de tabac Philippe Fuchs la tolérance d’ouvrir deux fenêtres vers son jardin à condition de les munir d’un grillage

1716 (4.5.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 253
hr Julius Reichelt Professor Math: publ: auch Præpositus Capituli Thom:
Maria Salome geb. Hägelin beÿständlich Philipp Fuchs tabacb: ihres mariti
in ihrer behausung allhier im Thomanloch im langen brunnen gässel gelegen bereiths 2. fenster auf sein Professoris gärtel eingebrochen und nach eines zumachen gesinnet seÿen, alß wolle Er hr. Professor daß solches allein alß eine vergönstigung gehalten und solche fenster verkrembßt werden sollen

Jules Reichelt meurt en 1717 en délaissant trois enfants issus de son premier mariage avec Madeleine Bressler. L’inventaire est dressé dans une maison de fonction qui appartient au chapitre Saint-Thomas. La succession comprend plusieurs maisons. Les experts estiment celle rue Thomann à 62 livres. La masse propre à la veuve est de 8 766 livres, celle des héritiers de 8 710 livres. L’actif de la communauté s’élève 11 .767 livres et le passif à 8 199 livres.

1717 (31.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 41) n° 1382
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güttere, Liegender: und Vahrender, Keinerleÿ davon außgeschloßen, so weÿland der Hoch Ehrwürdig Hoch Edel, Vest und hochgelehrte Herr Julius Reichelt der Mathematischen Wißenschafft Weltberühmte Professor und des hochansehnlichen Collegiat Stifft zu St Thomæ hochverdiente Præpositus vornehme burger allhier zu Straßburg nunmehr seelig, nach seinem den 19. februarÿ instehenden 1717. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern undt begehren des seelig verstorbenenn Herrn Professoris in erster Ehe erzeugten dreÿer Kinder vndt ab intestato nachgelaßener Erben (…) fleißig inventirt vnd ersucht, durch die Edle, Viel Ehren und tugendreiche fraw Annam Margaretham gebohrne Stöffelinin die hinterbliebene fraw Wittib, beÿständlich des wohl ehrenvesten, hochachtbahr und wohlgelehrten herrn M. Israel Dieterlins drewfleißig und wohlbestelltn Præceptoris Inferioris Gymnasÿ Vornehme burgers allhier, Ihres geordneten Herrn Curatoris (…) geaigt undt gezeigt (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Montag den31.te, Maÿ Anno 1717.
Der nun in Gott seelig ruhende Herr Professor hat ab intestato zu Erben verlaßen wie volgt. 1. die Edlen viel Ehren und tugendreiche fraw Susannam Müllerin gebohrne Reicheltin des Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Johann Ernst Müller Materialisten und geweßenen burgers zu Heÿlbronn, anjetzo allhier zwahr annoch ohnverburgert wohnhaft, geliebte fraw Ehegattin, 2. die Edle Viel Ehren und tugendsame Fraw Mariam Magdalenam Buckin gebohrne Reicheltin Weÿland des Ehrenvesten und vorachtbahren Herrn Johann Heinrich Bucken geweßenen Buchhändler undt burgers allhier zu Straßburg seel. nachgelaßene Fraw Wittib, so dann 3. die Edle, Viel Ehren und tugendgezierte fraw Margaretham Haubenstrickerin gebohrne Reicheltin des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Johann Joachim Haubenstrickers alten wohlansehnlichen beÿsitzers hochlöbl. Policeÿgerichts und dreÿers des Umgelds auch Vornehmen burgers allhier Fraw ehegemahlin,
Alle dreÿ des abgeleibten Herrn Professoris in erster ehe mit Weÿl. der hoch Edlen hoch Ehr und tugendbegabten frawen Magdalena gebohrner Breßlerin, längst in Gott ruhende erzeugte fraw Töchtere zu dreÿ gleichen Portionen und Stammtheilern

In einer allhier auff dem Thomanns plahn gelegenen dem Collegiat Stifft Zu St. Thomæ eigenthümlich zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Auff dem Frucht Kasten, Im Taubenhäußel, Auff dem hindern Bühnel, Im Schwartzen Gethüch Cämmerlein, Vor dießer Cammer, Im hindern Kleinen Cämmerlein, Im Hindern Haußöhrel, In der Cammer A, Im Haußöhrem vor der großen Stub, In den hindern Küchen, In der Großen Stub, In der Wohn Stub Cammer, In der Wohn Stub, Im obern vordern Haußöhren, Im Speiß Cämmerlein, In der obern Kuchen, In der Cammer B, In dem Studenten Stübel, In des Herrn seel. Studier Stub, In der Bibliothec Cammer, In der Cammer C, In der Cammer D, Im Haußöhren vor des Herrn seel. Studierstub, Im undern hindern Saal, In der undern Speiß Cammer, In der Meel Cammer, Im Hoff, Im Vordern Saal, In dem Trog N° 106, Im Hoff vor dem vordern Saal, Im hindern Keller, Im bitten Keller
Eigenthum ane Häußern (W.) ane der Schiltzgaßen (…)
(W.) It. i. behaußung oberhalb dem Pflantzbaad, das Schmeltzenhöfflein genannt (…)
(T.) It. 2. Häußlein m. Ihren hoffstätten, höfflein v. Gärttlein, sampt allen andern gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten v. gerechtigkeiten, welche beede häußlein hinden auff einander stoßen, davon das I. in dem Thomans loch in der langen Gaßen genand, 1.s. neben Heinrich Jancken Wittib, 2.s. neben hannß Geörg Hägelin deß geweßenen Maurers Wittib, das andere im Jungenbronnen Gäßlein 1.s. neben gedachten Jancken wittib, 2.s. neben H. Rathh. Joh: Daniel Städels deß Specereÿ händlers behaußung gelegen, so gegen männiglich freÿ, leedig v. Eÿgen, V. seind solche häußlein nach der Von allhießigen Werckmeistern untern 1. Julÿ 1717. gefertigten Abschatzung angeschlagen worden pro 62. lb 10 ß. Darüber bes. 1. perg. Ganth Kbr. m. E. E. Kleinen Raths anhang. Innsiegel Verwahrt, so datirt den 9.ten Aprilis A° 1711. m. Lit. B. notirt, Crafft deßen Zuersehen, wie solche beede häußlein von Weÿl. Elisabetha Seÿffertin der Gümpelfrawen Erben, wegen an dießelben zu erfordern Gehabte 581 fl. 9 ß 8 d Cap: Zinß V. Unkosten durch das Ganthrecht Eÿgenthümblichen gezogen und in dieße theilbahre Nahrung gebracht worden.
(f° 66) Ergäntzung, Inhalt Inventarÿ in Anno 1702. durch mich Notarium auffgerichtet
(f° 71) Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Fraw Wittib unveränderte Nahrung betreffend, Sa. hausraths 583, Sa. leerer Vaß 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 210, Sa. Goldener Ring 164, Sa. baarschafft 1442, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1635, Sa. Eÿgenthumb ane häußern 1336, Sa. Ergäntzungs Rest 3391, Summa summarum 8766 lb
Der Erben unveränderte Vermögen, Sa. hausraths 414, Sa. Bibliotheca 215, Sa. Leerer Vaß 19, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 270, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 73, Sa. baarschafft 245, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2603, Sa. Gültten 60, Sa. Ergäntzungs rests 4808, Summa summarum 8710 lb
die Theilbahre Verlassenschafft betr., Sa. hausraths 95, Sa. früchten 82, Sa. Wein und Leere Vaß 36, Sa. Silber geschirr und Geschmeidt 165, Sa. Goldener Ring und geschmeids 240, Sa. baarschafft 1401, Sa. Pfenningzinß hauptgüttere 9386, Sa. Eigenthum ane häußern 62, Sa. Schulden 297, Summa summarum 11.767 lb – Schulden 8199 lb, Nach deren Abzug 3568 lb
Summa vorstehender dreÿer Außwurff als warinnen der fraw wittib völlig eÿgenthümbliche Nahrung dem billigen werth anschlag nach gerechnet bestehen soll ist 9965 lb, Davon aber gehet ab, Erstlichen (…)
It. beÿ Absterben weÿl. herrn Johann Georg Minder geweßenen Rothgerber und auch burgers allhier Ihr der fr. Professorin zweÿten ehemanns sel. wurde deroselben als ein lebtägiger wÿdumbs genuß (…), summa vorstehenden Abgangs 1083 lb, Nach Abzug deßen 8882 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 22.071 lb
Wÿdumbs Verfangenschafft Welche auß weÿl. Tit. Frawen Catharinæ gebohrner Kohllöffelin, des abgeleibten herrn Professoris zweÿten geweßenen fr. Eheliebstin seel. Verlassenschafft herrühret. Erstlichen so hat ermelte fr. Professorin weel. S. Tit. H. Johann Friderich Ösingern J. Ctum undt E.E. Kleinen Raths allhier hochansehnlichem Referendarium zur helffte Ihrer Verlassenschafft nach abzug der præ: und Legaten, als Erben eingesetzt dero H. Wittibern als dem jetzt nun uach seel. verstorbenen H. Professori aber den genuß davon zeit lebens geordnet
Copia der Eheberedung

Lors du partage, les maisons au Thomanloch reviennent à sa fille aînée Susanne Reichelt femme du droguiste Jean Ernest Müller

1717 (5.7.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 42) n° 1383
Abtheilungs Concept über Weÿland S: Tit: Herrn Julÿ Reichelts gewesenen Prof. Mathem: und Vornehmen burgers allhier seel: Verlaßenschafft, Anno 1717.
Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montag den 5. Julÿ et seqq. Anno 1717.
(f° 78) Abhandlung der auß Theilbahere Nahrung den Erben Gemeinschaftlich gefallenen behaußung.
Nchdeme die in allhießigem sogenanntem Thomanloch gelegene behaußung zwischen der fraw Wittib undt Erben gemeinschaftlich Verlooßt und auff 150. lb d zu taxiren Verglichen geweßt, und solche durch das ohnpertheÿisch gezogene looß denen Erben Zugefallen, haben sie nochmahls dießelbige beÿ erwehntem anschlag der 150. lb d gelaßen und wieder de novo darumb das freÿe Looß gelegt, Wobeÿ solche frawen Susannæ Müllerin gebohrner Reicheltin der ältern fraw Tochter angefallen, hat alßo jeeder dero beeden fraw Schwestern herauß gegeben 50 lb
Abschatzung d. j. Julÿ anô 1717: Weÿlandt deß Ehrenhafften Vnd bescheiten H: Jullius Reichling Prohfeor Seel: hinder Laßenen, Frau: Vnd Erben ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg in dem Langen brun gessel gelegen, Ein seith, Neben, Daniel Walter, Ander seÿth, Neben, hanß Philippus Fux: hinden Auff daß Marbach Gessel stoßendt, Welche behaußung hoff, hoffestatt, hinder häußel, Gebälckhter Keller, hoff, Und brunnen, sampt Aller Ihrer Recht Vnd gerechtigkeit Wie solches durch die geschwohren Werckhleüthe, sich in der besichtigung befundten, Vnd dem Jetzig. preiß Nach angeschlagen wirdt, Vor und vmb. Einn Hundert Vnd Zwantzig Vnd Fünff Gulten
Der Ander begriff ist Auch Alhier in der Statt Straßburg, beÿ dem pflantz badt (…)
der drite begriff ist auch Alhier in der Statt Straßburg in der straß gelegen, Ein Eckh an der schiltz gaßen (…)
der Vierte begriff, ist Vnder der großen Metzig (…)
Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwornen Werckhleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs, Michel Ehrlacher Werck Meister deß Minsters. Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff

Vente d’effets mobiliers
1717 (19.8.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 42) n° 1394
Verkauff: und Loß Registerlein, Inhaltend alles dasjenige, so abe denen haußräthlichen Mobilien, Welche Tit. fraw Anna Margaretha Reicheltin gebohrene Stöffelinin, auch weÿland S. Tit. Herrn Julÿ Reichelt geweßenen weitberühmten Prof. Mathem. und höchstmeritirten Præpositi des Wohl Ehrwürdigen Capituls Zu St. Thomæ vornehmen burgers allhier Zu Straßburg, hinderbliebenen Fraw Wittib, beede nunmehr seel. (…) so beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff dienstag den 19. Aug. et seqq. diebus Anno 1717.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que la fille non bourgeoise et différents légataires doivent régler le droit de détraction.
1717, Livres de la Taille (VII 1175) f° 252-v
(Steltz, F. N° 1960) Weÿl. H. Julÿ Reichelts Prof. Matheseos und Canonici Thomanj auch burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 332.b, 22.006. lb. 12 ß 5 d
abgezogen sambtlicher dißorts der Verstallung befreÿte Haußraht thut 728. lb 16 ß, restirt 21.277. lb 16 ß 5 d
Und weilen bereits in Anno 1702. von der ohnverburgerten dochter Mütterl. Guht der Abzug erlegt, und also zu einem frembden Guht so der Verstallung nicht ferner underworfen gemacht werden, so der verstorbene H. Prof. biß in seinen todt in handen behalten und under obiger Summa begriffen alß gehet hier ferner ab 469 lb 9 ß 5 d
Compensando restirt 20.800. lb 6 ß 11 d, die machen 41.600. fl., es wurde hiengegen allein verstallt 40.600. fl. alßo 1000 fl. Zu wenig
Warvon der Nachtrag alß vor theilbahrem Guht gerechnet wird auff 6 Jahr in duplo macht à 3 lb d – 18 ß
Und auch auff Vier Jahr in simplo à 1 lb 10 ß d trifft 6 lb
Extat das Stallgeltt pro 1717 & 1718 – 124 lb 10 ß
Abhandlung und pro Correctione Inventarÿ gemachte Calculos und Extractus 25 lb 2 ß 6 d – Summa 173. lb 13 ß 10 ß
(rub.) Nachlaß 9. lb rest 164. lb 13 ß 10 d
dt. 18° May 1718
Abzug. Frau Susanna gebohrne Reicheltin Hn Johann Ernst Müllers Materialisten Von Heilbronn ehel. Haußfrau die ohnverburgerte dochter soll von resp. Vätter: und Mütterlichem Guht so annoch 2538. lb 5 ß 11 d erträgt, den Abzug erlegen mit 253. lb 16 ß 7 d
Vermög Erkantnus Gnäd. Herrn der XV.ern ist vorstehender Abzug den 11° Mart. 1718 moderirt worden ad 200. lb
dt. 18° May 1718
Frau Rachäel Gradin gebohrne Kärcherin soll nacher Hailbronn gezogen soll von 150. lb d Kochlöffelischem legat 15. lb
dt. 18° May 1718
Weÿl. Hn Johann Daniel Ösingers geweßenen Procuratoris Zu Reichenweÿer hinderlaßene Erben von 100. lb Legat wie auch deren rato von Frau Rohrin geerbter 16. lb 13. ß 4. d alßo zusammen 11. lb 13 ß 4 d
In Crafft Erkantnus G. Herren der XV.ern vom 23° Febr. 1718. ist vorstehender Abzug moderirt worden ad 1. lb 13 ß 4 d
dt. 18° May 1718
Frau Catharina Margaretha gebohrne Ösingerin Hrn M. Herrmann Wagners Pfarrer zu Lützelstein Ehel. Haußfrau soll ebenmäßig gleich Ihres Hn bruders seel. Erben von 116. lb 13. ß 4. d den Abzug mit 11. lb 13 ß 4 d
nach außweißung erst angeregter Erkantnus G. Herren der XV.ern moderirt ad 1. lb 13 ß 4 d
dt. 18° May 1718
Frau Magdalena Scherdonin die Wittib soll von 15. lb d Legat 1. lb 10 ß
dieser Abzug ist laut producirten Inventarÿ über deren Verlaßenschafft dermahlen bereits beÿ E.E. Kleinen Raht alß welcher auch Inventiren laßen, erlegt worden
Jungfrau Maria Barbara Scherdonin deren dochter soll vom 7. lb. 10. ß Ihro Verschafftem Legat den Abzug entrichten mit 15. ß
dt. 18° May 1718

Susanne Reichelt vend quelques mois plus tard moyennant 200 livres les deux maisons dont l’arrière se touchent au marchand Jean Christophe Reichard

1718 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 219-v
(200) Frau Susana geb. Reicheltin beÿständlich Johann Ernst Müller handelsmanns ihres Mariti
in gegensein S.T. H. Joh. Christoph Reichardt XV.er auf Abschlag deßen so Sie ihm schuldig aufrichtig vest und unwiderruflichen Cediret
zweÿ häußlein und ihren hoffstätten höfflein Gärtlein allen übrigen begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten im Thomanloch allhier, welche bede häußlein hinten auf einander stoßend deren d. eine in dem Thoman loch in der Langen gassen genant eins. neben Heinrich Jan cken wittib as. hanß Georg Hägelin deß geweßenen maurers wittib
d. andere im jungen bronnen gäßlein einseit neben gedachten Jancken wittib anderseit neben H. Rathh. Johann Daniel Städel deß Specereÿ händtlers behausung gelegen – um 200 lb

Jean Christophe Reichard revend les maisons 375 livres au marchand Laurent Græthel

1727 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 384
S.T. H. Johann Christoph Reichard dreÿzehner
in gegensein H. Johann Lorentz Grädel des handelsmanns
zweÿ häußlein mit dero höfflein und hoffstäten auch allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten, deren eines samt dazu gehörigem gärttlein allhier im Thoman: loch im vierdten so genannten Schlupff oder Jungen Bronngäßlein einseit neben Daniel walther dem garttenmann anderseit dem gärttlein neben Salome fuchßin der wittib hinten auff Fr: Fünffzehnerin Städelin die wittib
das andere häußlein aber im Marbachs: gäßlein einseit neben ged. walther anderseit neben ged. Fuchßin hinten auf vorbemeldtes gärttlein – um 375 pfund

Les experts estiment les bâtiments à 112 livres à l’inventaire dressé en 1732 après la mort de Laurent Græthel.
La veuve et les héritiers Græthel vendent les deux maisons sises respectivement dans la venelle dite à la Fontaine de Jouvence et ruelle Marbach au tailleur Pierre Etter et à sa femme Susanne Salomé Müller

1742 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 71-v
Fr. Maria Susanna geb. Gräffin weÿl. H. Johann Lorentz Grädel des handelsmanns wittib beÿständlich ihres sohns H. Johann Friedrich Ruland ebenmäßigen handelsmanns mehr besagten H. Grädels kinder und erben H Johann Daniel Grädel, Johann Heinrich Grädel des handelsmanns und Fr. Maria Elisabetha geb. Grätelin Johann Jacob Stubers des Paßmentirers
in gegensein Peter Etter des schneiders und Susannæ Salome geb. Müllerin
ein häußlein dero höfflein und hoffstätte und gärtlein samt allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im Thomanloch im vierten so genandten schlupff oder jungbronnen gäßlein, deren eines einseit neben weÿl. Daniel Walthers des gartenmanns erben anderseit mit dem gärtlein neben Salome Fuchßin der wittib hinten auf die Städelischen Erben stoßend,
das andere häußlein aber im Marbachs gäßlein einseit neben ged. Waltherischen erben anderseit neben ged. Fuchßin hinten auff besagtes gärtlein – der Grätelischen Fr. wittib als ein in ihrem Ehestand am. 23. Junÿ 1727 erkaufft mithin theilbares guth zu einer ihres verstorbenen Ehemanns mit verkauffenden erben aber zu den zween übrigen tertzen – um 275 pfund verhafftet, geschehen um 87 pfund

Jean Louis Drusser fait enregistrer la fin de l’apprentissage de Pierre Etter, sans doute le même que le suivant
1704, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 133) Mittw. 15° Maÿ 1704 – Johann Ludwig Drußer quittirt Peter Ettern überstandener Lehrzeit (dt. 10. ß)

Originaire de Wittenweier en Bade, Pierre Etter épouse Marie Lang, fille d’un laboureur d’Uhrwiller près de Bouxwiller. D’après l’inventaire dressé en 1735, le contrat de mariage a été passé devant le notaire Jean Jacques Schneuber.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 148 n° 20)
Montag den 2. 8.bris 1715 seind nach Vorhergegangenen Zweÿmahligen offentlichen Außruffung in der Pfarrkirch zu St. Nicol. in Straßburg Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden Peter Eder der ledige Schneider, weÿl. Peter Eders gewesenen taglöhners Vnd burgers Zu Wittenweÿr hinterlaßener Ehelicher Sohn vnd Jfr. Maria Langin weÿl. Theobaldt Langen geweßenen burgers vnd Ackersmanns Zu Uhrweiler hochgräffl. Leiningischer Westerburgischer Herrschafft nachgelaßene tochter [unterzeichnet] + deß hochzeiters handzeichen, + der hochzeiterin handzeichen (i 152)

Tous deux deviennent bourgeois un peu plus d’un an après leur mariage
1717, 3° Livre de bourgeoisie p. 1303
Peter Etter der schneider Von Wittenweÿer weÿl. Peter Etter gew. ackersmanns daselbst sohn, Vnd sein Fr: Anna Maria Langin Von Urweiller erkauffen das burgerrecht p. 6. Gold fl. 16. ß. bringt 1. Kind so beÿ ordnung gebliben. Wird beÿ denen Schneidern dienen, Jur: d. 9. Dito [Jan:] 1717

Alors qu’il est encore célibataire, Pierre Etter demande à pouvoir faire son chef d’œuvre auquel il s’est inscrit un an et demi plus tôt. Il demande en février 1716 aux Quinze une dispense pour pouvoir le faire puisqu’il s’est marié entre temps. Les Tailleurs lui ont infligé une amende pour travail illicite. Les Quinze font attendre au pétitionnaire son tour pour faire son chef d’œuvre et renvoient l’affaire de l’amende aux préposés en chef des métiers qui en réduisent le montant.
1716, Protocole des Quinze (2 R 120)
Peter Etter Ca. E. E. Zunfft der Schneidter
(f° 16-v) Sambstag den 1.ten Februarÿ. Peter Etter, E. E. Zunfft der Schneidter pt° Zunfftscheins
S. noê Peter Etters von Wittelweÿr deß schirmers und schneidters allhier, Ca. E. E. Zunfft der Schneidter H. Zunfftmeister principalis hat sich bereits vor 1 ½ jahren Zum meisterstück einschreiben Laßen, weilen er aber burger Zu werden sich angemeldet, und einen Zunfftschein nöthig hat, alß bittet ihme solchen zu kommen Zu laßen gn. Zuerkennen, Wie auch weilen er bereits 2. jahr verheÿrathet, alß bittet ptô deß mstr. stücks gn. Zu dispensiren. R. pro Kün. cit. præs. berichtet, daß solches wider ordnung, bittet ihme abzuschlagen. S. bittet eput. Erkandt Ober Handwercks herren.

(f° 98-v) Sambstags den 2.ten May – Schübler pro Saltzmann nôe Peter Etters deß schneidters allhier Ca. E. E. Zunfft der Schneidter H. Zunfftmeister principalis ist vor 7 Viertel jahren schon Zum meisterstück eingeschreiben, will sich samt seiner frawen in allhießiges burgerrecht begeben, habe außer dem Zunfftschein alle requisita, sich auch beÿ Mghherren den 1.ten Februarÿ jüngsthin angemeldet, aber biß dahero keinen bescheidt erhalten, inn Zwischen wolle die Meisterschafft ihn nicht mit seiner handt arbeiten laßen, undt noch gestrafft, alß bittet umb beförderung bescheidts und erlaßung der straff. R. citat. berichtet, daß solches wider ordnung im Verheuratheten standt daß meisterstück Zu machen, ptô mulctæ seÿe er wegen deß stimplers gestrafft worden, bittet bescheidts gn. manutenentz.
Erkandt, ptô Mulctæ Wird die sach an die Oberhandtwercks Herren gewießen, im übrigen Peter Etter dahin angewießen, daß er biß die ordnung und reÿhe an ihn kombt, alß gesell arbeiten solle.

(f° 168) Sambstag den 22.ten Augusti – Peter Etter Ca. E. E. Zunfft der Schneidter pt° mulctæ
Iidem [Oberhandtwercks Herren] per Eund. [Herrn Secret. Friden] laßen reassumiren, waß zu anfang dießes jahrs in sachen Peter Etters deß schneidters Ca. E. E. Zunfft der Schneidter erkandt worden, anbeÿ berichten, daß Weilen damalen die sach Wegen angesetzter straff der 2. lb d. Vor die herren deputirte Zue examination gewießen worden, sie seithdem davon geredt, undt davor gehalten hetten, daß die straff auff 1. lb 10. ß d moderirt werden könte, die genehmhaltung Zue MGHherren stellendt. Erkandt beliebt.

Anne Marie Lang meurt en 1735 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé rue de l’Hôpital dans la maison du ceinturier Jean Baldner. La masse propre au veuf présente un solde négatif de 25 livres, celle des héritiers s’élève à 33 livres. L’actif de la communauté s’élève à 24 livres, le passif à 10 livres.
1735 (28.6.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 299) n° 36
Inventarium über Weÿland der Ehren: und Tugendsahmen Frauen Annä Mariä Ederin gebohrener Langin des Ehenhafften und bescheidenen Meister Peter Eders, Schneiders und burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehefrauen, nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1735. – nach ihrem Freÿtags den 15. Aprilis jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen Ableiben zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrsam: und bescheidenen Martin Johann Meÿers, Schuhmachers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Annæ Mariæ und Catharina Christina Ederin, der Verstorbenen Frauen seel. mit hievor ernandtem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeügter Zweÿer Kinder und ab intestato verlaßener Erben inventirt (…) So beschehen in Löbl. Statt Straßburg Dienstags den 28.ten Junÿ A° 1735.

In einer allhier Zu Straßburg in dem Spittahl Gäßlein gelegener Johann Baldner, dem Gürtler zuständiger behaußung ist befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung auffgerichtet vor Not. Schneüber d. 10. 7.bris 1715
Bericht über gegenwärtige Verlaßenschafft. Ob zwar wohlen vermög vorher copeÿlich inserirter Eheberedung §° 3.tio die gantze Verlaßenschafft dergestalten theilbahr, daß dem hinterbliebenen Wittiber und denen Erben, jedem theil die helffte gebührig seÿn solle, so haben sich doch der Wittiber und der Erben Vogt wegen beederseits Kleÿder und weißen Zeugs (…) verglichen
Des Wittibers Substantz, so allein in hernach folgender Passiv: Schuld bestehet, 25 lb
Dießem nach wird auch der Erbin unverändertes Vermögen beschrieben, Sa. Kleÿder und weißen zeügs 8, Sa. Schulden 25, Summa summarum 33 lb
Endlichen wird auch die übrige Verlaßenschafft, als welche nach außweiß oben copeÿlich eingetragener Eheberedung samtlich Zur helffte theilbar consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 22, Sa. Werckzeugs Zum Schneider Handwerck gehörig 2, Summa summarum 24 lb – Schulden 10 lb, Nach deren Abzug 14 lb
Beschluß und Verstallungs summa 23 lb

Pierre Etter se remarie en 1735 avec Susanne Salomé Müller, fille d’un majordome de la cour de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration
1735 (15.11.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 348) n° 22
Eheberedung – Persönlich erschienen Meister Peter Eder Schneider mit beÿstand Meister Johann Meyers Schuhmachers und burgers allhier seiner Kinder erster Ehe geschwornen Vogts als Hochzeiter ane einem
So dann Susanna Salome Müllerin, weÿland Eliæ Müllers gewesenen Taffeldeckers am hochgräffl. hanauischen Hoff zu Buchsweiler und burger allda mit auch weÿl. Frauen Anna Catharina gebohrner Mettenheimerin ehelich erzeügter und nachgelaßene tochter mit assistentz H Georg Adam Nigrinus Pasmentirers und burgers allhier ihres hierzu erbettenen beÿsitandts als hochzeiterin
So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstags den 15. Novembris Anno 1735 [unterzeichnet] I. P. E. des Hochzeiters Handzeichen, Susanna Salome Müllerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 132-v, n° XLII)
1735. Dominica XXII et XXIII. Trinit. proclamati sunt Peter Etter der Schneider v. burger alhier V. Susanna Salome weÿl. Elias Müller geweßenen Taffel: deckers am Hoch Gräfflich: Hanauischen Hoff nachgelaßener Ehel. Tochter Copulati sunt Mittw. d. 16. Novembr. [unterzeichnet] + Ist des Hochzeiters hand Zeichen, Susanna Salome (i 137)

Susanne Salomé Müller devient bourgeoise en s’inscrivant à la tribu des tailleurs de laquelle son mari fait partie
1736, 4° Livre de bourgeoisie f° 1028
Susanna Salome Müllerin Von Buchßweiler geb. erhalt. d: br. gratis will beÿ E E Zunfft d. schneider dienen. Prom. eodem [9.ten Jan. 1739]

Le tailleur Pierre Etter se plaint au conseil de la tribu des Charpentiers que Melchior Steinecker n’a pas posé de plancher dans la pièce du bas. Le charpentier répond que le marché ne mentionnait que quatre planchers. L’affaire ajournée n’a pas de suite.

1742, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)
(f° 9) Dienstag den 25. 7.bris 1742 – Meister Peter Etter schneider Klagt contra Melchior Steinecker Zimmermann daß Er mit Ihme wegen erbauung seines haußes im Thomanns loch einen Accord gemacht Vom 19.ten apr. 1742. hiebeÿ producirend, Nun wolle Er Ihme die untere Cammer nicht belegen, so doch in dem accord enthalten, bitt Ihme anzuhalten die Cammer Zu belegen, ref. Exp.
Beklagter Zugegen sagt Es seÿe nur Vier Böden zu belegen Accordirt, welche Er auch belegt, bitt absol. ref. Exp.
Erkand Es seÿe die sach auf 8. tag außzusetzen.

Pierre Etter et Susanne Salomé Müller hypothèquent leurs deux petites maisons au profit du marchand Jean Daniel Ries

1743 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 55
Peter Etter der schneider und Susanna Salome geb. Müllerin mit beÿstand H. Gambß und H. Schreiber beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johann Daniel Rieß des handelsmanns – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, zweÿ häußlein, höfflein, hofftstätt und gärtlein cum appertinentis im Thoman loch und dem so genandten vierten Schlupff oder jungen bronnen gäßlein deren eines einseit neben weÿl. Daniel Walthers des gartenmannns erben anderseit neben mit dem gärtlein neben Salome Fuchßin der wittib hinten auff die Städelischen erben stoßend
das andere aber im Marbachgäßlein einseit nebens. ged. Waltherischen erben anderseit neben gemelter Fuchsin hinten auff besagtes gärtlein – als ein am 17. Februarÿ 1742 erkaufftes guth

Le contrôleur des marchandises de deuxième main rapporte que le tailleur Pierre Eder a mis en vente malgré ses avertissements un tablier de coton bleu à l’encontre du règlement. Le prévenu déclare qu’il a voulu vendre un tablier qui lui appartenait pour rembourser 20 sols qu’il devait et ignorait que cela fût interdit. Il nie avoir été averti. Le contrôleur maintient qu’il a donné un avertissement. Le contrevenant est condamné à un florin d’amende.
1751, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 25-v) Donnerstags den 17.ten Junÿ Anno 1751 – Mathiß Schmidt der Gümpel Käuffler Rüger Klagt wieder Peter Eder, den Schneider und Burgern allhier, daß derselbe wieder Ordnung Gümple, allermaßen er dann nach verwichenen Freÿtag ein blau baumwollen Fürtuch auf offentlichem Marckt feÿl gehabt und nachdeme er kläger ihne beklagten deßentwegen etliche mahl gewarnet, anbeÿ demselben angesagt, solches hinweg zuthun, habe Er ihne endlichen, Weilen das quæstionirte Fürtuch hinweg genommen und auf die Zunfft Stub gelieffert, bittet dem Beklagten, weilen er wieder articul gehandelt, abzustraffen.
Beklagter zugegen sagt zu seiner Verantwortung, daß das quæstionirte Fürtuch sein eigen seÿen welches Er um den annoch schuldigen 20 pfenning bezahlen zu können, Verkauffen wollen, über das hätte er nicht gewußt, daß solches verbotten seÿe, auch derentwegen niemahlen gewarnet worden, bittet absolutionem.
Erkandt, solle der Beklagte, Zumahlen der Kläger nochmahlen bekräfftigte ihne gewarnet Zu haben, Einen gulden Straff erlegen und nach deßen Erlegung ihne das hinweg genommenen Fürtuch wieder Zugestellet worden (Extat die Straff)

Pierre Etter se plaint à la tribu des Charpentiers que Michel Grau n’a pas posé le lambris d’après les règles de l’art. Les experts constatent les défauts. Le charpentier objecte que le maître d’ouvrage a laissé sous la pluie les lattes déjà préparées. Le conseil ordonne au charpentier de reprendre son travail et au maître d’ouvrage de régler les sommes dues une fois le travail terminé.

1764, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
Peter Etter, der Schneider, wieder Michael Grau den Schreiner
(f° 20-v) Dienstag den 25. Septembris 1764. – Peter Etter, der Schneider und burger alhier, bringt wieder Michael Grau den Schreiner und burgern alhier klagend an, daß beklagter ihme ein Getäfel in ein Zimmer gemacht, wofür er ihme, weilen solches nicht Meisterhaft verfertiget, per Rest 6. fl. schuldig verblieben, weßwegen beklagter ihne Kläger auf den 24.ten Julii vor Ihro Gnaden de regierenden Hn Ammeisters Audiens citirt woselbst vermög vorgewiesenen Extractus de eodem dato erkannt worden, daß besagtes Getäfel durch die geschwohrnen Schreiner meistern besichtiget werden und als dann ferner ergehen solle was Rechtens,
worauf in Conformitæt dieses bescheids Kläger den tag darauf als den 25.ten dieses die herren Geschwohrne berufen laßen, die vermög ihres rapports de eodem dato ihre declaration dahin gegeben, daß das Getäffel hätte verleimet und die übrige fugen so nicht geleimet worden mit leisten versehen seÿn sollen, in Kraft welchen rapports Klagenden beklagten auf den 30.ten Julii vor Ihro Gnaden des regirenden Herren Ammeisters Audientz citiren laßen woselbsten inhalt Extractus de eodem dato die Sache reservatis Expensis.
Kläger bittet daheri beklagten rapports der Herren Geschwohrnen, das Getäfle quæstionis in guten und behörigen Stand zu stellen sub offerti die ihme annoch schuldigen 6 fl. zu bezahlen, und beklagten wegen der Contestation in alle deswegen gehabte Unkösten zu verdammen, wo nicht beklagter lieber will die ihme annoch schuldige 6 fl. fallen laßen und klägern ane dem gehabten Unkösten die helfte bonificiren, beklagter Zugegen sagt zu seiner Verwantwortung daß er die Arbeit wie recht verfertiget und seÿe er nicht seine Schuld daß es Klägers darzu gegebe dielen gesprungen sind, und Riß bekommen haben.
Kläger aber replicirt, daß seine dielen gut gewesen, beklagter aber hätte solche nachdem er sie gehobelt hatte, etliche Wochen im Regen stehen laßen dadurch die dielen verderbt worden und Riß bekommen haben, und weilen dieses des beklagten fehler so repetirt Kläger priora.
Erkannt. Weilen nach Inhalt der Herren Geschwohrnen rapports vom 25.ten Julii die Arbeit nicht Schreinermäßig verfertiget, und ohne beederseitigen Schaden nicht wohl wieder in Stand gestellt werden kann, seÿe beklagter anzuhalten die ane klägern annoch zu fordern habende 6 fl. fallen zu laßen und annoch demselben ane dem bisherig gehabten Unkösten de helfte mit 2 fl.. zu bonificiren, idque refusis expensis.

Pierre Etter meurt en janvier 1767 en délaissant deux filles. Il réduit l’aîné à la légitime en lui substituant ses enfants pour le restant de sa part. Les experts estiment la maison 700 livres. La masse propre à la veuve est de 41 livres, celle des héritiers présente un solde passif de 57 livres. L’actif de la communauté s’élève à 758 livres et le passif à 508 livres.

1767 (12.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 271) n° 1057
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab undt Nahrung, Keinerleÿ davon ausgenommen, so Weÿl. der Ehrenachtbare Meister Peter Etter, der geweßene Schneider und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 31. Januarii dießes angefangenen 1767.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren der Ehren und Tugendsamen Frauen Catharinä Christinä geb. Etterin Mr Joh: Jacob Voltzen, des Haußfeurers und burgers allh. Zu Straßburg Ehegattin mit beÿstand deßelben, und weilen dieße per testamentum nur in Legitimam und Jhro so jetzig als Künfftig ehel. erzeugende KK. deren dato 4. mit Nahmen 1° Mariä Cath., 2.do Andreas, 3° Magd. Salome v. 4° David, die Voltzen, im Leben vorhanden in den Überrest zu erben eingesetzt sind, des Ehrenachtbaren Meisters Johann Jacob Voltz, des Seilers und burgers allh. dießer Ihrer KK. geordnet und geschworenen Vogts, So dann der Tugendsamen Jgfr. Annä Mariæ Etterin annoch ledigen Standts und majorennis, dahero allein mit Assistentz des Ehrsamen Hieronÿmus Leisten, des Seilers und burgers allh. dieße beede des Verstorbenen seel. mit Weÿl. Frn. Anna Maria gebohrener Langin seiner 1.n Ehefr. seel. ehel. erzeugte Töchtere v. per testamentum nebst der einen tochter KK. zu 2. Stammtheilen gleichlinge Erben, fleißig inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsame Frau Susanna Salome geb. Müllerin, die hind.bliebene Wb. beÿständl. des Ehrenachtbaren Mr Georg Fried. Lincken, des Schneiders und burgers allh.
So geschehen allh. Zu Straßburg auff Donnerstag den 12.ten Martii A° 1767.
Copia der Eheberedung – Copia Testamenti nuncupativi
Bericht in gegenwärtig Inv. gehörig. Demnach ich der Inventir schreiber beÿ gegenwärtig Inventur die hinterbliebene Wb. v. E. befragt gehabt, ob sie beede nun Zertrennte Ehel. Zu bald nach ihrer Copulation dem 2.ten paragrapho ihrer Ehebered. gemäß ihren einander zugebrachte Nahrungen nach ordnung hätten inventiren laßen, so wurde mir Zur Antwort ertheilt, daß sie deme nicht nachgelebt worden seÿe, mithin Kein Inv. einig. Zugebrachten nahrung vorhanden seÿe (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomä Loch und deren Gollengäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane einer behaußung (T.) Nehml. 2. häußl. dero höff. v. hoffstätt auch Gärtlein samt aller derselben Gebäud. begriffen, Weither, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier im Thoman Loch im 4.ten sogenandten Schlupff oder jungen bronngäßl. deren Is. neben Weÿl. Daniel Walters des gewes. Gartenmanns Erben, 2.s mit dem Gärtl. neben Weÿl. Salome Fuchßin der gewes. Wittib hinterl. Erben hinten auff Städelische Erben stoßend, d. andere häußl. aber im Marbachsgäßl. 1.s neben obgedachten Walterischen Erben 2.s neben gedachter Fuchßin Erben, hinten auf obged. Gärtl. stoßend. so außer hernach eingetragenen Passiv Capital ledig und eigen und durch H. bau Inspectorem Werner und H Ziller Werckmeister Hubern vermög der mir Notario Zum Concept eingeschickten schrifftl. Abschatzung de dato 24. april. 1767 æstimirt und angeschlagen worden pro 700. Über dieße beh. bes. j. teut. perg. Kfbr. in allh. CCstub gef. v. m. deren anh. Ins. v.wahrt datirt den 17. febr. A° 1742 dabeÿ 3. ältere respe. pergamentine Ganth v. Kfbr. datirt respe. den 23. Jun. 1727, 23. April. 1718 v. 9. Apr. 1711, dabeÿ jn. revers Von Adam Weiß dem alhies. burgern und Leinenwebern unterm 13. 7.bre 1744. V. respectivé 23. Aug. dicti anni wegen jr. in obgedacht Gärtl. gehende Fenster crafft welchen daßelbe jhme Weiß in so lang als dißortige beede Ehel. oder js. derselben im leben Vergönnet, V. im Fall j. wohnung Vor dießes Fensterl. nachgehends gesetzt werden sollte, weder Er Weiß noch seine nachkommende davor hinderlich seÿn wollte.
– Abschatzung Vom 24.ten april 1767. Auff Begehren Weil. pedter Edter des Gewesener schneiders ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg in dem Collen geslein gelegen Ein seits Neben Meister Waldter und Consorten ander seits Neben den Zaperschen Erben und hienden auff Meister Gidtner Stosent gelegen solche behausung besteht in Ettlichen Stuben Kammern und Kichen dar jber seindt die dach Stühl mit holl und breitziglein belegt hat auch ein getrembten Keller hoff und brunen, Von uns Unterschribnen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister Nach vorhero geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen Wahren Wärth Nach Estimiert und angeschlagen worden, Vor und Vmb, Vier Zehn Hundert Gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber
Series rubricarum hujus Inv. der Wb. unverändert guth, 1. Sa. hausraths 12, 2. Sa. Silber geschmeids 1, 3. Sa. der W. unverändert guths 27, Summa summarum 41 lb
Der E. unveränderte nahrung, 1. Sa. Hausraths 7, 2. Sa. Erg. passiva (51), Summa summarum 7 lb – Schulden 64 lb, Passiv rest 57 lb
Das theilbare Vermögen, 1. Sa. Hausraths 6, 2. Sa. Eigenthumb ane jr. beh. 700, 3. Sa. Schuld 51, Summa summarum 758 lb – Schulden 508, T. Nahr. Rest 249 lb – Stall Sa. 233 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 500 florins
1768, Livres de la Taille (VII 1180) f° 73
Schneider N° 19 – Weÿl. Peter Etter geweßenen Schneiders und burgers allhier Verlaßenschafft jnventirt H. not. Dautel.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 77.b – 233. lb 8 ß 11 d die machen 500 fl. Verstallte 100 fl. Zu wenig 400 fl.
Wovon nachtrag 8 jahr in duplo a 1 lb 4 ß – 9 lb 12 ß
und 6. jahr in simplo – 3 lb 12 ß
Ext. Stallgelt Von anno 1758. bis 1767 incl. 15. lb
Geb. 5 ß 8
Abhandlung 12 ß 6 (Summa) 29 lb 2 ß 2 d
das simplex nachgelaßen, restirt 25 lb 10 ß 2 d
dt. 31. aug. 1768.

Susanne Salomé Müller se remarie en 1768 avec le tailleur Jean Frédéric Schmidt, successivement veuf de Chrétienne Stoltz et de Marie Salomé Walter
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 111 n° 157)
Im Jahr Christi 1768 Mittwochs den 14. Septembris sind nach vorhergegangener ordentlicher Proclamation Dominica XIV. et XV. post Trinitatis sind in offentlicher Gemeinde copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Friedrich Schmidt der Schneider und burger allhier wittwer (der in erster Ehe weÿl. Christinam Stoltzin und in der Zweÿten weÿl. Mariam Salome Waltherin hatte) und Frau Susanna Salome geborne Müllerin weÿl. Peter Etters gewesenen Schneiders und burgers allhier hinterlassene wittib [unterzeichnet] Johann Fridrich Schmidt als hochzeiter, Susann Salome Etter als hochzeiterin (i 118) – Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 115, i 119)

Frédéric Schmidt et Susanne Salomé Müller hypothèquent la maison au profit du licencié en droit Jean Geoffroi Feigler

1768 (20.12.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 778-v
Friedrich Schmid der schneider und Susanna Salome geb. Müllerin mit beÿstand H. Reichard und H. Beck beede E.E. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Johann Caspar Löw des bierbrauers innahmen H. Johann Gottfried Feigler J.U.Lti – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung, cum appertinentis im Thomanloch in dem Gollengäßel, einseit neben H. Städel, anderseit neben N. Then dem bierbrauer

La maison revient pour moitié à la fille cadette de Pierre Etter, Anne Marie, qui épouse en 1768 le cordonnier veuf Jean Jacques Bayerlé.
Fils de cordonnier, Jean Jacques Bayerlé (Bæurlé) épouse en 1721 Marie Salomé Specht, fille d’un apprêteur de tabac : contrat de mariage, célébration

1721 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 356
Eheberedung – Johann Jacob Bäurle burger und Schuhmacher der jüngere mit beÿstand Johann Jacob Bäuerle auch Schuhmachers seines vatters als Verlobter ahne einem
und dann Jfr: Maria Salome Spechtin beÿständlich Joh. Michael Spechten tabackbereithers ihres vatters als verlobte ahm andern theil

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 340-v, n° 1407)
1721 Mittw. d. 10. 7.br sind nach 2: maliger Proclamation ehelich Copulirt und eingesegnet worden Joh: Jacob Bäurle der Ledige Schuhmacher v. b. alhier, Joh: Jacob Bäurle deß b. u. schuhmachers ehl Sohn u. Jgfr. Maria Salome, hanß Michael Spechten b u. tabackbereiters ehl. T. [unterzeichnet] Johann Jacob Bärel als hochzeiter, dießes Zeichnet die hochzeiterin xx i 340)

Jean Jacques Bayerlé s’adresse aux Quinze pour être admis comme savetier à la tribu des Cordonniers. La tribu objecte que le pétitionnaire n’a pas appris le métier d’après la coutume, qu’il y a déjà plus de quatre-vingts savetiers et que si on accédait à la demande plus personne ne ferait son chef d’œuvre. Le pétitionnaire est éconduit.
1723, Protocole des Quinze (2 R 128)
(p. 63) Sambstag den 27. Feb. 1723. – Johann Jacob Bäurlin Ca. E. E. Zunfft der Schumach.
Moss. nôe. Johann Jacob Bäurlins burgers und Schuhflickers alhie Cit. E. E. Zunfft der Schumacher H. Zunfftmeister, Principal bitt Unterthänig gnädig Zu erkennen, daß mann Jhne beÿ gedachter Zunfft alß man Alt: Reißer annehmen möge. Fuchß bitt Deput. et Facta relatione den gegner, Weilen er das handwerckh nicht nach ordnung undt gebrauch erlernet abzuweißen Ref. Exp. Moss. bitt auch Deputation. Erkandt Ober Handwerck herren.

(p. 142) Sambstag d. 24. Aprilis 1723. – Iidem [Ober Handwerck herren] laßen per Eundem [Secret. Kleinclaus] Referiren daß Johann Jacob Bäurlin der burger und Schuhflicker allhier in einem contra E. E. Zunfft der Schumacher gehaltenen Recess Underthänig gebetten gnädig Zu erkennen, daß man Ihne beÿ ged. Zunfft alß einen Alt Reißer annehmen möchte. Auff welches gemelte Zunfft geantwortet daß gegner das Handwerck nicht nach brauch undt ordnung erlernet, Weßwegen Sie umb Deputation gebetten, undt den Imploranten mit seinem begehren abzuweißen, Refusis Expensis. Sothane Deputation seÿe bewilligt undt beseßen worden, da der Implorant beÿgesetzt, es befänden sich 5 biß 8 in den nemblichen Casu, die doch beÿ der Zunfft seÿen angenommen worden, er Verlange nur das Zunfftrecht, Sein Vatter ob schon nur ein Schuflicker habe jedoch das handwerckh ordentlich erlernrt. Nôe E. E. Zunfft habe H. Joh: Michael Huck ferner geantwortet, Er bitte unterthg. den Imploranten abzuweißen indeme die Zunfft mit etlich und achtzig Altbüßer Welche aber alle Zünfftig gelernet haben, überhaufft seÿen der Articul laute daß die Schuhflicker so gar nicht ihre eigene Kinder lehren sollen, und wann dieses gestattet würde, daß der Implorant der beÿ Keinem Meister gelernet, angenommen werden solte, würde Keiner das Meisterstück mehr machen wollen, beÿ diesen umbständten seÿe man der meinung daß der Implorant mit seinem begehren abzuweißen seÿe. Erk. abgewießen.

Affaire concernant un nouveau bâtiment que Jean Jacques Bayerlé porte devant les Quinze
1741, Protocole des Quinze (2 R 150)
(p. 127) Sambstag d. 25. febr. 1741 – Joh: Jacob Bierle prod. Vnderth. Mem. bitt Deput. posthæc will gebethen laßen. Erk. Deput. willfahrt.

(p. 155) Sambstag d. 4. Martÿ 1741 – Joh: Jacob Bierle prod. vom 25. feb. jüngst, nemine Comparente berufft sich auff den botten /:Ille das Gebott dem Bierle selbst:/. Erkandt, Soll beÿ Geld gebotten werden.

(p. 176) Sambstag d. 11. Martÿ 1741 – Joh: Jacob Bierle prod. Cop. und T. ord. Moss laßt Copeÿ zu, weil aber die Sach Gegner Neues Gebaw betrifft, alß bitt Deput. Gug. priora, Erk. Werd. Copeÿ und T. ord. Zugelaßen.

(p. 281) Sambstag d. 15. Aprilis 1741. – Moss. noê Joh: Frid. Redtslob Cit. Joh: Jacob Bierle erholt nochmahl prod. vom 25. febr. und recess vom 4. und vom 11. Martÿ jüngst. Gug prod. Except. Bitt. Deput. Moss bitt Cop. und ad prox. obt.

Contrat de mariage et célébration du mariage de Jean Jacques Bayerlé et Anne Marie Etter
1768 (20. 7.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 535
Eheberedung – zwischen dem Ehrenachtbaren Meister Johann Jacob Beÿerle dem Wittwern, Schuhmacher, geschwornen Todtenträger und burgern allhier zu Straßburg ane einem
So dann der Tugendsamen Jungfrauen Annæ Mariæ Etterin, weÿl. Meister Peter Etters des Schneiders und burgers allhier seel. nachgelaßener ehelich erzeugter Tochter, als der Hochzeiterin am andern theil
so geschehen allhier Zu Straßburg auff Dienstag den 20. Septembris anno 1768. [unterzeichnet] Johann Jacob Bäurel, Anna Maria Etterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 122 n° 4)
Anno 1769 (…) Dienstag drauff als den 31. Januarÿ morgens um acht Uhr beÿ uns copulirt worden Joh: Jacob Beÿerle der ältere schumacher und burger allhuer Wittwer mit Jfr. nna Maria Etterin des weÿlandt Peter Etters gewesenen schneiders und burgers allhier hinderlaßene eheliche dochter mit der frauen Anna Maria gebohrner Langin von Uhrweiler gehörig hinderlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Jacob bäuerle als hoch Zeiter, Anna Maria Etterin als hochseiterin (i 126)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 23 livres, ceux de la femme à 134 livres.

1776 (24. 7.br), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 769) n° 629
Inventarium über Meister Johann Jacob Bäÿerle, des Schumachers und geschwornen Todenträgers, auch Frauen Annæ Mariæ geborner Etterin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier zu Straßburg einander vor unverändert zu: und eingebrachte Vermögens Haabschaften, auffgerichtet im Jahr 1776. – in ihrem bereits schon d. 1.te, Februarii 1769. angetrettenen Ehestand vor unverändert Zu und eingebracht haben (…) Beschehen Straßburg in fernerer Gegenwart des Ehrbaren Michael Marckwaltern des Zu den Weebstühlen blättermachers u. Schirmers allhier der Ehefrau hierzu erbettenen beÿsitzers auf Dienstag d. 24.ten 7.bris 1776.

In einer alhier zu Straßburg an dem Gollen Gäßel gelegenen hieher zum theil eigenthümlich gehöriger behaußung hat sich befunden
Widems Verfangenschaft, davon das Eigenthum der hierortigen Ehefrauen gehörig ist. Näml. der helfte an 2.en 3.ten theilen, das ist ein 3.ter Theil am gantzen vor unvertheilt von und an 2. häuslein, deren höfflein und hoffestatten auch Gärtlein samt allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Straßburg im Thomans Loch im 4.ten sogenannten Schlupff respectivé an dem Gollen und Marbach Gäßlein deren eines eins. neben weil. Daniel Walter, des gewes. Gartenmanns Erben, 2.seit mit dem Gartlein neben weil. Salome Fuchsin seel. Erben, hinten auf Städelische Erben stoßend, das andere häußlein 1.seit neben obgedachten Walterischen Erben, 2.seit neben gedachter Fuchßin Erben hinten auf obgedacht Gärtlein stoßend, so außer hernach gemelten Passiv Capitalien leedig eigen und beÿ weil.. Msiet. Peter Etter des gewes. Schneiders u.. B. allh. zu Straßburg ihr der Ehefr. leibl. Vaters seel. Verl. Erörterung vermög eines durch H. Notm. Dautel den 22.ten 8.bris 1768. errichteten Summarischen Calculi ratione Legitimæ angesetzt worden zu 1000. lb. Die gantze behaußung gerechnet. Es gehen aber davon ab, folgende darauf versichert stehende Capitalien als Anfängl. weil. S. T. Hn Christoph Reinhardt des beständigen Regiment der XIII.en gewes. hochverdienten beÿsitzers allhier seel. nachgelaßener Fr. Wb. solle man in Capitali halbjährig à 4 pC verzinslich 375. lb
Ferner weil. Hn Joh: Daniel Gieß de gewes. handelsmanns u. b. allh. seel. Nachl. in Capitali jährl. ane 10.t Aprilis à 5 p. C. verzinslich, 50 lb
Und dann D. T. H. Joh: Rudolph Saltzmann dem Diacono beÿ der Prediger Kirch allh. ebenmäßig in Capitali 75. lb, Welche dreÿ Capital Posten summatim anlangen 500. lb. Werden nun diese von obigel Anschlag der häußlerin in abzug gebracht so verbleibet daran annoch übrig und vorständig 500. lb. Macht daran ihr der Ehefr. eigenthümlich gehörige aber noch Zue Zeit mit wÿdem verfangene 3.te theil 166. lb 13 ß 4 s
Solchen 3.en theil nun hat Fr. Susanna Salome geb. Müllerin dermalen weil. Hn Joh: Fried. Schmid des gewes. Schneiders u. b. allh. hinterl. Wb. von ihrem erstern Mann längst weil. Meister Peter Etter des auch gewesenen Schneider und b. alh. ihr der Ehefr. leibl. Vater durch letzte Willens Verordnung zum lebtägig. Widems genuß vermacht erhalten, und hat selbig wie den andern 3.ten theil welcher Fr. Cath: Christinæ Voltzin gebor. Etterin Hn Andreæ Voltz des Schwartzbecken u. b. allh. Ehefr. der hierortig. Schwester solcher Ort zuständig ist, nach würckl. im Genuß, und dann ist der überig eine 3.te theil Ihro der Wÿdemsniesenden Stiefmutter eigenthümlich gehörig.
Es hat aber Sie die Ehefr. durch diesen 3.ten Natural Antheil der häußlein mehr zu erlangen als ihro Vaterl. Guths portion nach abzug der empfangenen Legitimæ antrift, folgsam dareins An ihr der Wÿdemsnieserin Stiefmutter Verl. Zu Vergüthen oder heraus Zu geben 18 lb 15 ß. Also daß nach deren Hinwegrechnung an dem ohnnachtheilig. Anschlag der häuslein Zu ihr er Ehefr. väterl. Er Guth und der Stieffmutter darauf hebenden Widems genusses nur annoch übrig und vorständig verbleibt 147 lb
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns eingebrachter Haabschafft, Sa. haußraths 20, Sa. haussteuren 2, des Ehemanns gesamte zugebrachte Vermögenschaft 23 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefrauen eingebrachte Vermögens Haabschaft in beschreibung gesetzt, Sa. haußraths 56, Sa. Silbers 5, Sa. baarschafft 70, Summa summarum 131 lb – Hierzu ist Zu legen die deroselben gebührige helfte an den überkommenen und hienächst beschrienenen haussteuren 2 lb, Und damit kommet ihr der Ehefrauen gesamte zu und eingebrachte Vermögenschafr in allem Zu stehen auf 134. lb

Susanne Salomé Müller veuve de Jean Frédéric Schmidt hypothèque le tiers de la maison au profit de Marie Cléophée Miville veuve de (Jean Christophe) Reichard

1777 (23.10.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 394
Fr. Susanna Salome geb. Müllerin weÿl. Hannß Friedrich Schmidt des schneiders wittib beÿständlich Andreas Voltz des schwartzbecken
in gegensein Fr. Mariæ Cleophe Reichardin geb. Mivillin weÿl. H. XIII Reichard wittib in dero nahmen H. Lt. Johann Philipp Wiegel des saltzverwalter – schuldig seÿen 70 gulden
unterpfand, den dritten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung samt zugehörden ane dem Thomas loch im sogenannten Gollengäßlein einseit neben H. Hechler dem perruquenmacher, anderseit neben den Städelischen erben, hinten auf das Marbachgäßlein wohinein sie einen außgang hat zum theil und zum theil N. Hatt den bierbrauer

Susanne Salomé Müller s’accorde au sujet de son entretien avec sa belle-fille Catherine Chrétienne Etter femme du boulanger André Voltz

1778 (11.1.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 292) f° 231
persönlich erschienen Frau Susanna Salome Schmidin gebohrne Müllerin, weÿland Meister Johann Friderich Schmidt des geweßenen Schneiders und burgers allhier seel. hinderbliebene Wittib beÿständlichen Herrn Johann Michael Mäntels des barchet Krämers und burgers allhier hierzu erbetten ane einem
So dann Frau Catharina Christina gebohrne Etterin Meister Andreæ Voltzen, des Schwartzbecken und burgers allhie Ehegattin mit beÿstand deßelben, am andern theil
dieselben gaben Zu vernehmen, was maßen Sie frau Schmidin, nachdeme sie sich Von ihrer ältern Stiefftochter Anna Maria Beÿerle gebohrner Etterin und ihrem Ehemann auß der Cost und verpflegung zu ihro frauen Voltzin ihrer jüngern Stieffdochter in solche weiß begeben, so beede mit einander folgenden Vertrag und Leibgeding mit einander getroffen und beschloßen hätten als
Nehmlichen so verbindet sich Sie frau Catharina Christina Voltzin mit und neben ihrem Ehemann vor sich und ihre Erben ihre Stieffmutter frau Susannam Salome Schmidin Zeit lebens beÿ sich in Kosten und guter Christlicher Verpfleg: abwart: und versorgung ohnaußgesetzt zu haben und in gesund: und karancken tagen ane hand zu gehen, auch alles das zuthun, was ihro zue verpfleg: dienlich seÿn möchte,
dahingegen Verspricht sie Frau Schmidin ihnen Voltzischen Eheleuthen vor die Wochentliche Cost statt eines Guldens, so sie vorhin der Beÿerischen Stiefftochter, weilen sie die Stieffmutter vor sich das brod halten müßen, gegeben nur Einen Gulden fünff schilling zu erlegen (…)

Susanne Salomé Müller fait vendre des effets mobiliers devant la maison rue Goll (rue du Roitelet)
1778 (22. Herbstmonat), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 584) n° 386
Designatio dererjenigen Mobilien und Effecten, welche Frauen Susannæ Salome geborner Müllerin, weiland Mr Johann Friderich Schmitt des gewesenen Schmids und burgers alhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib eigenthümlich zuständig, so auf derselben Ansuchen unter assistentz Herrn Lt Johann Friedrich Röderers in Gegenwart dero ältern Stieftochter Ehemanns Johann Jacob Baÿerle des burgers und Todengräbers
Summa 18. lb
Ferner befindet sich in gedachter Fr: Schmittin Wohn behausung im Gollengäßlein an Thomanloch ein Soldaten bett in folgenden bestehend (…) 1 lb 13 ß
Actum Straßburg den 22. Herbstmonat im Jahr 1788.
[unterzeichnet] Suschmittin, Johann Jacob Bäurel, Anna Maria bärberle

Jean Jacques Bayerlé et Anne Marie Etter hypothèquent le tiers de la maison au profit du diacre Jean Raoul Saltzmann

1779 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 93-v
Mr Johann Jacob Baÿerle der schuhmacher und Anna Maria geb. Etterin unter assistentz Johann Jacob Baÿerle des pfeiffenmachers und Philipp Jacob Weber des schiffknechts
in gegensein Johann Rudolph Saltzmann des diaconi beÿ der Neuen oder Prediger kirch – schuldig seÿen 50 gulden
unterpfand, ihro alß ererbt zuständige dritte theil vor unvertheilt von und ane zweÿen häußlein samt zugehörden im Thomans loch einseit neben N. Kraußer dem tabackhändler anderseit neben Daniel Walter hinten auff H. Hatt den biersieder

Les deux maisons contiguës de Susanne Salomé Müller veuve de Pierre Etter, sises rue Goll et rue Marbach, sont vendues par enchères judiciaires. Le diacre Jean Raoul Saltzmann s’en rend adjudicataire.

1781 (s.d. [8/10.2.]), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 62
Ganthkauff vom 11 Octobris 1780 – ist die Susanna Müllerin weÿl. Peter Etter des schneiders wittib
(H. Johann Rudolph Saltzmann des diacono beÿ der Prediger kirch)
zuständige behausung samt zugehörd im Thomans loch ane der Gollen gäßlein, einseit neben Mr Hüttner dem maurer, anderseit neben H. Hechner dem perruquenmacher, hinten auff Fr. Städelin
ferner ist die besagte Müllerin anderwärtigen zustehenden kleinen behausung nebst übrigen begriffen ane dem Marbach gäßlein, einseit neben N. Murrloff, anderseit neben Fr. Städelin, hinten auff einen gärtlein
ermeltem H. Saltzmann um 1010 gulden als letzt und meistbietenden

Il la revend quelques jours plus tard au compagnon maçon François Joseph Scheller et à sa femme Anne Marie Gœppel

1781 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 109-v
H. Johann Rudolph Saltzmann diaconus beÿ der Prediger kirch
in gegensein Frantz Joseph Schäller des maurer gesellen, und Annæ Mariæ geb. Göblerin [unterzeichnet] Schöller
eine kleine behausung, hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Marbach gäßlein, einseit neben N. Murrloff, anderseit neben Fr. Städelin, hinten auff nachgedachtes gärtlein
weiters eine kleine behausung, höfflein, bronnen und gärtlein samt hoffplatz mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten wie obige im Thomans loch ane dem Gollen gäßlein, einseit neben Mr Hüttner dem maurer, anderseit neben H. Hechner dem perruquenmacher, hinten auff gedachte Fr. Städelin – vor kurtzem auff der ganth ane sich ersteigert – um 1800 gulden

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à un manant en dispensant les parties de faire dresser une estimation

1781, Conseillers et XXI (1 R 264)
Frantz Joseph Scheller der schirmer erhält erlaubnus von Hn Diacono Saltzmann ein hauß im Marbach Gäßel Kaufen Zu dörfen. 83.
(p. 83, fragmentaire) Claus Nê Frantz Joseph Scheller [-] Maurer alhier, der ist will[ens von H. M.] Rudolph Saltzmann dem D[iacono in der] Prediger Kirch eine im M[arbach gäßlein] gelegene behaußung vo[r 1800 gulden davon] 300 fl. bezahlt werden, d[avon -] lich stehen bleibt, Auf [-] gnädige dispensation [des Augenscheins]
Kraus Nê des H. ver[käuffers] also bitt ebe[nfalls verkauffen] zu dörfen und [Dispens vom Augenschein]
(p. 84) [Implor]anten in ihrem begehren Zu wilfahren [s]eÿn.
Wurde vermittelts gehaltener Umbfrag unanimiter Erkant wird denen Imploranten mit gebettener erlaubnus eine im Marbachs gäßel gelegene behaußung umb achtzehnhundert gulden, worauf dreÿhundert [bar] bezahlt werden, der Rest aber Verzinßlich stehen bleibt Kaufen und dispensando vom augenschein respectivé verkaufen zu dörfen [a]lso wilfart daß der Kauf und ver: [kauf in] Mhh. Cancelleÿ Contract Stub coram [Depurtirten ordn]ungs mäßig verschrieben [und von diesen durch auszustellende reversales- geme]iner Statt versirendes in [-]gen abrichtung des [-]sonsten gewohnlich [-]enderen [-]

François Joseph Scheller épouse en 1767 Anne Marie Gœppel, originaire de Barr
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 217)
Hodie 5. Octobris anni 1767 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ coniuncti Franciscus Josephus Scheller Lapicida defuncti Josephi Scheller et Susannæ Mariæ Hermännin filius parochianus ad St. Petrum Seniorem et Anna Maria Gœppel Francisci Josephi Gœppel civis olim et Magdalenæ Meÿer conjugum defunctorum filia legitima, a sex annis ulrimis commorans in parochia nostra ambo ex Barr huius diœcesis oriunda (signé) Frantz Joseph schäller, x sponsæ (i 111)

François Joseph Scheller vend la moitié de son jardin à son voisin Jean Conrad Kræutler. Les parties conviennent de construire un mur

1792 (24.12.), Strasbourg 4 (3), Not. Schaaff N° 69 in Enregistremt. N° 129
persönlich kommen und erschienen der bürger Frantz Joseph Scheller, Maurer dahier
hatt in gegenseÿn des auch bürgers Johann Conrad Kräutlein, Leinenwebers hieselbst (verkaufft)
die helffte ohngefehr von dem an seinem des Verkäufers dahier am Zaunkönig Gäßlein gelegenen hauß sich befindlichen Platz garten, einseit neben dem Verkäufer selbst, anderseit neben dem Käufer gelegen, Vornen auf das besagte Gäßlein und hinten auf Georg Adam Wunderlich den Leinenweber stoßend, so ledig und eigen, Welche Verkauffte helffte Gartenplatzes längs sein des Käufers haußes hin lieget und Vornen auf das Gäßlein Zwölf und ein halben französischen Schu hinten auf ermeldten Wunderlich aber dreizehen französische Schu in der Breite haben soll, Wobei die Contrahirende Parten annoch ferner unter sich bedungen und Vestgesetzt, auch reciproce angenommen haben, daß Zwischen Ihnen beden in der Scheide solchen Garten Platzes eine sechs französische Schu hoche und sieben Zoll dicke gemeinschaftliche Mauer nebst Zween Pfeileren in solche Maur jeden Von einem Schu dick aufgeführt und also auch unterhalten mithin die desfallsigen kosten anjetzo anfangs und Zu allen Zeiten von jedem theil zur helffte gelitten und bestritten werden solle, bis und solange die Parten oder deren Nachkommlinge anderwärtig sich hierüber vergleichen würden – um die Summ 124 Gulden hiesiger Währung

Les héritières de François Joseph Schœller vendent la maison composée de deux bâtiments au maçon et entrepreneur Jean Jacques Stotz, déjà propriétaire de l’îlot entre la ruelle du Roitelet et la rue du Noyer (voir 9, rue Thomann)

1833 (21.5.), Strasbourg 8 (nouv. cote 52), Me G. Grimmer n° 4415
Suzanne Madeleine Schoeller veuve de Laurent Sieffert, cordonnier, Marguerite Schoeller femme de Joseph Mutschler, cordonnier
à Jean Jacques Stotz fils architecte
une maison consistant en deux corps de bâtiment avec cour tous droits, appartenances & dépendances situé à Strasbourg rue du Roitelet n° 7, d’un côté le Sr Schott savonnier, d’autre le Sr Kastner tisserand, derrière la rue Marbach où elle a une issue entre Sr Schott et Sr Scheiner maçon – de la succession de François Joseph Schoeller, maçon, et Anne Marie Gaebler leurs père et mère dont ils sont les enfants seuls et uniques héritiers, acquis de Jean Rodolphe Saltzmann, diacre près l’Eglise du Temple Neuf par acte passé à la cidevant Chambre des Contrats le 26 février 1781 moyennant 4000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 217 F° 168-v du 23.5.



21, rue d’Or


Rue d’Or n° 21 – IX 2 (Blondel), P 1393 puis section 15 parcelle 59 (cadastre)

Maître d’ouvrage Jean Paul Grucker, maréchal ferrant (1769), maître d’œuvre sans doute Georges Christophe Freysinger


Façade à avant-corps central (1769). Le rez-de-chaussée a été refait par la suite
Pignon sud le long de la ruelle de la Farine (avril et octobre 2014)
Angle sud-ouest de la cour, l’arcade fait pendant à la porte cochère au milieu de la façade d’origine (septembre 2017)

La maison fait l’angle de la ruelle qui longe le grenier de l’Œuvre Notre Dame (Grüneck, au XIX° siècle bibliothèque puis archives). Elle a plusieurs encorbellements d’après le Livre des communaux de 1587. Elle appartient alors à la veuve du tonnelier Adam Müller et restera jusqu’en 1754 propriété de ses ayants-droit, tous maréchaux ferrants : Gaspard Graser père et fils, Frédéric Rebmann père et fils et enfin Jean Paul Grucker qui reconstruira la façade. La maison a un étage vers la rue d’Or d’après le plan-relief de 1727. L’atelier de maréchal occupe le rez-de-chaussée. Les préposés approuvent en 1769 le plan que Samuel Werner établit pour la rue d’Or d’après Blondel et autorisent Jean Paul Grucker à avancer sa maison en acquérant un terrain communal. Le maître maçon Georges Christophe Freisinger expose quelques mois plus tard aux préposés aux feux les transformations apportées aux cheminées dans les différents bâtiments. Les étages de la nouvelle façade sont séparés par des bandeaux. La fenêtre au premier étage de l’avant-corps est surmontée d’une moulure arquée. L’encadrement des deux fenêtres latérales au premier étage et la fenêtre centrale au deuxième étage comportent des moulures contrairement aux deux fenêtres latérales au deuxième étage.
Les préposés autorisent en 1780 le maître maçon Jean Régnard Pfauth au nom du maréchal Jean Paul Grucker à ouvrir une porte dans son pignon ruelle de la Farine à condition de la murer si le voisin souhaitait avancer sa maison. Le charron Jean Jacques Schnitzler acquiert en 1795 la maison qui revient en 1839 à son fils serrurier Jean Louis Schnitzler.


Au premier plan, les bâtiments du Grüneck. La maison se trouve sur la gauche, au coin de la ruelle
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 250 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (t’’) et (v’’) : porte d’entrée à droite, porte cochère au milieu puis une fenêtre, trois fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes régulièrement distribuées. Les repères (s’-t’’) marquent l’avance du côté nord. Le pignon (v », y », x ») vers la ruelle comprend une porte (celle ouverte en 1780), une fenêtre au rez-de-chaussée et trois fenêtres à chacun des deux étages. La cour A montre l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (5-6), le côté nord (2-3-4-5) de la cour en partie occupé par un édicule, enfin le côté sud (6-7-1).
La maison porte d’abord le n° 11 (1784-1857) puis le n° 21.


Cour A – Angle sud-est de la cour (septembre 2017)
Le bâtiment pendant les travaux (1987, dossier de la Police du Bâtiment)

Le propriétaire fait percer en 1870 une fenêtre au rez-de-chaussée dans la ruelle de la Farine, en 1913 une fenêtre à fermer d’une vitre dormante dans le bâtiment arrière qui donne sur la propriété communale. Le service municipal d’architecture et l’architecte des Bâtiments de France estiment en 1980 qu’il faut conserver le bâtiment frappé d’alignement. L’autorisation accordée par l’architecte des Bâtiments de France en 1984 est complétée en 1986 par un permis de construire quand un des copropriétaires fait aménager des combles sous la direction de l’architecte Charles Englender et fermer l’escalier en bois qui donne accès aux étages. Les photographies prises pendant les travaux montrent que le remplissage des murs de façade est fait de pierres alors que le pignon est en briques.



Elévations de la cour – Façade et pignon
(1986, dossier de la Police du Bâtiment)

septembre 2019

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Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1612 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Gaspard Graser, maréchal ferrant, et (1620) Ursule Müller puis (1622) Marguerite Schilling – luthériens
Jean Schmidt, maréchal ferrant, et (1635) Marguerite Schilling veuve de Gaspard Graser puis (1641) Marguerite Warmuth – luthériens
1650 h Gaspard Graser, maréchal ferrant, et (1650) Marguerite Krug puis (1680) Anne Barbe Schertzer – luthériens
1684 h Frédéric Reebmann, maréchal ferrant, et (1685) Anne Barbe Schertzer veuve de Gaspard Graser – luthériens
Léonard Schlauchmann, maréchal ferrant, et (1698) Anne Barbe Schertzer veuve de Gaspard Graser et de Frédéric Reebmann – luthériens
1717 h Frédéric Reebmann, maréchal ferrant, et (1715) Susanne Marie Kirschlæger – luthériens
1754 v Jean Georges Vix, maréchal ferrant, et (1754) Catherine Salomé Hetzel, remariée (1758) au tonnelier Jean Joachim Gerold – luthériens
1758 v Jean Paul Grucker, maréchal ferrant, et (1758) Anne Ursule Wild – luthériens
1795 v Jean Jacques Schnitzler, charron, et (1784) Marie Madeleine Rœsch – luthériens
1839 h Louis Schnitzler, serrurier, et (1822) Sophie Elisabeth Nitschel puis (1833) Anne Barbe Walter
1864 v Henri Noll, maréchal ferrant, et (1854) Albertine Arbogast
1871 v Amélie Müntz et Sophie Müntz
François Joseph Scherrer, peintre en bâtiment, et (1872) Sophie Muntz
1907 v Louis Reiner
h François Joseph Reiner

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 450 livres en 1754, 600 livres en 1758

(1765, Liste Blondel) IX 2, Fréderic Rebmann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Paul Grucker, 3 toises, 5 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1393, Schnitzler, Jean Jacques, ex charron – maison, sol, cour – 1,44 are / Schnitzler Louis

Locations

1689, Jean Jacques Metzger, maréchal ferrant, et (1670) Marie Elisabeth Graser
1786, Jean Frédéric Jost, maréchal ferrant
1807, Jean Georges Wurtz, cordonnier, et Marie Elisabeth Huffschmidt
1841, Joseph Houssemann, quincaillier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (f° 363-v)
La maison qui appartient à la veuve du tonnelier Adam Müller a du côté du grenier de l’Œuvre Notre Dame un encorbellement de 20 pieds en saillie de trois pieds, à l’avant un encorbellement de 27 pieds d’un côté en saillie de deux pieds de l’autre d’un pied. Il y a en outre un petit encorbellement de 7 pieds ½ d’un côté en saillie d’un pied de l’autre d’un pied ½, un auvent de 33 pieds entoure la maison en dépassant de 9 pouces.

Im Goldtgießen die Ander seitten vonn dem Spitthalthor widerumb hieneinwerths nach der Statt dem Wasser Zu.
Adam Müller des Küffers Wittwin hatt an Ihrem Hauß vff der seiten gegen Vnser Frawen Speicher ein Vsstoß xx schu lang, iiij schu herauß, Vornen an dem selben Hauß aber ein Vsstoß xxvij schu lang, am Eckh ij schu, Vnd am Andern Ortt j schu Herauß, Weÿter hatt sie auch an disem Hauß noch ein Kleines ausstößlin vii= schu lang, An eim ortt ein schu vnd am Andern i= schu herauß, Vornen an disem Hauß Zeücht auch Rings herumb ein Wettertach xxxiiii= schu lang vj schu ix Zoll herauß, Bessert & xviij ß d.
Und hatt auch vnder dem gemeldten Wettertach ettliche Vaß vnd Taugen vff der Allmendt stehen, bessert & ij ß d.

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1769, Préposés aux affaires foncières (VII 1413)
L’inspecteur Werner présente un plan de la rue d’Or d’après lequel le maréchal ferrant Jean Paul Krucker pourra avancer son bâtiment jusqu’à la ligne (a-e) en acquérant le terrain de 12 toises à raison 12 florins la toise carrée.

(f° 66-v) Dienstags den 14.ten Martÿ 1769. Joh. Paul Krucker, v. dem plan f. 71-b
H. Werner der baw: Inspector producirt beÿliegenden plan vom Goldtgießen, nach welchem Johann Paul Krucker dem huffschmidt Könnte erlaubt werden sein hauß am Meelgäßel nach der mit a e bezeichneten flucht Vorzubauen, solches Mghh. decision anheimstellendt, Erkannt, wird das Allignement a e guth geheißen, und Krucker erlaubt herauß zu fahren, dem H. Bau Insp.ri aber auffgetragen die flucht auß zustecken und das einzuziehende Allmendt außzumeßen, damit der dafür zu bezahlenden preiß regulirt werden könne.

(f° 71-v) Dienstags den 2. Maÿ 1769 – Joh. Paul Krucker, dt. d. 4. 8.br: 1769. 144 fl
Derselbe [H Werner d. baw: Inspector] producirt ferner einen abriß über den Platz Allmend im Goldgießen, welcher Johann Paul Krucker den Schmidt zu seinem hauß einzuziehen und vergönnet worden, vermög deßen solcher 12 quadrat Claffter in sich haltet und à 12 fl. zu bezahlen hatt 144 fl.

1780, Préposés aux affaires foncières (VII 1419)
Le maître maçon Jean Régnard Pfauth est autorisé au nom du maréchal Jean Paul Krucker à ouvrir une porte dans son pignon ruelle de la Farine à condition de la murer si le voisin souhaitait avancer sa maison.

(f° 122-v) Dienstags den 22. Augusti 1781. Joh. Paul Krucker, Huefschmidt
Idem [Johann Reinhard Pfauth Maurer] nôe. Joh. Paul Krucker, des Huefschmidts bittet zu erlauben an deßen im Gold Giesen gelegenen Behausung am Giebel eine Thür ausbrechen zu laßen.
Erkannt : Mit dem Anhang Willfahrt, daß im Fall sein Nachbar bauen und mit seiner Behausung dem Alignement nach gleich des Imploranten behausung heraus fahren wird, diese Thür sogleich wieder zugemaurt werden, und er deßelben sich niemalen ein Recht darzu an zu masen haben solle, dahero dem Nachbar ein Extract von dieser Erkanntnus zu zu stellen

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Freisinger expose aux préposés aux feux les transformations que va faire le maréchal Jean Paul Krucker dans sa maison rue d’Or : établir vers la rue un atelier de maréchal pourvu d’une forge et d’un âtre, dans le bâtiment à gauche au fond de la cour un chaudron à lessive, dans le bâtiment arrière un poêle au rez-de-chaussée et à chacun des deux étages, dans le bâtiment avant un poêle et une cheminée à chacun des deux étages, une cuisine à l’arrière.

1769, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
(p. 200) Sambstags den 25.ten Novembris 1769. – Mr Johann Paul Krucker der Hufschmid will in seiner im Goldgießen gelegenen behaußung eine schmid werkstatt gegen dem gießen, mit einer Eß und Camin schoß wohl versehen setzen, das rohr am steineren gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Hinden im hoff lincker hand einen Bauchkeßel mit einem Camin schoß wohl versehen setzen, das Caminrohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Ferner im hindern gebäu in der rez de chaussée, ersten und Zweÿten stock, jedes mal eine stube gegen dem hof, darneben eine Kuchen mit herd und Camin schoß machen, die rohr am steinern gäbel hinauf, von allem holtz entfernt.
Im ersten und Zweÿten stock im Vordern gebäu jedes mal eine stube gegen der gaß, hinden daran eine Kuchen mit herd und Caminschoß machen, die rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Ferner im ersten und Zweÿten stock nemlichen gebäudes lincker hand jedes mal ein Vor Camin auf ein gewölb wohl versehen setzen, die rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt. Erkanndt, willfahrt.
[unterzeichnet] Mr Freÿßinger

Description de la maison

  • 1754 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de maréchal à côté de l’entrée, aux étages deux poêles, trois chambres et une cuisine, le comble est couvert partie de tuiles plates partie de tuiles creuses, la cave est solivée, le tout estimé avec la petite cour, le puits et autres appartenances à la somme de 900 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue d’Or

nouveau N° / ancien N° : 21 / 11
Schnitzler
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 440 case 3

Schnitzler Louis

P 1393, maison bât. et cour, sol, rue d’or 11
Contenance : 1,44
Revenu total : 126,75 (126 et 0,75)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 809 case 1

Schnitzler Louis
1865 Noll, Henri
1872 Muntz Amélie et Sophie rentières à Strasbourg
1874 Scherrer Joseph, Maler und Müntz Amalie Goldgießen 21
1891/92 Scherrer Joseph, Eigentümer

P 1393, maison, sol, Rue d’or 21
Contenance : 1,44
Revenu total : 126,75 (126 et 0,75)
Folio de provenance : (440)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre allemand, registre 29 p. 175 case 7

Parcelle, section 15, n° 59 – autrefois P 1393
Canton : Goldgießen Hs N° 21 – Rue d’Or
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 1,38
Revenu : 1400 – 1900
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 1065
Scherrer Joseph
gelöscht 1908

(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 1502
Reiner Louis und Ehefr
Reiner François Joseph, sa veuve
(3315)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 294 Quartier des Charrons dt. Goldgiessen (p. 460)

Pr. Grucker, Jean Paul – Maréchaux
Loc. Widt, Jean Henri – Maréchaux
Loc. Jost, Jean Frédéric – Maréchaux
Loc. Reedlich, Victoire veuve – Manante
Loc. Besserer, Martin – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Goldgiessen (Seite 50)

(Haus Nr.) 21
Heintz, Friseurgeschäft. 0
Mary, Spezereihändl. 0
Mary, Kaufmann. 1
Bühler, Bankbeamter. 2
Berndt, Sprachlehrerin. 3
Moebs, Tagnerin. H 1
Wolf, Waschschiffbesitzer. H 2
Kraenker, Wäscherin. H 3
Wachter, Wäscherin. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 886 W 86)

21, rue d’Or (1870-1987)

Le propriétaire fait percer en 1870 une fenêtre au rez-de-chaussée dans la ruelle de la Farine. Le pavé inégal dans la cour empêche les eaux usées de s’écouler dans la rue en 1884. Joseph Reiner est autorisé en 1913 à ouvrir une fenêtre à fermer d’une vitre dormante dans le bâtiment arrière qui donne sur la propriété communale. Le service municipal d’architecture et l’architecte des Bâtiments de France estiment en 1980 qu’il faut conserver le bâtiment frappé d’alignement. Le propriétaire refuse de faire toute réparation tant que l’alignement ne sera pas modifié (1984). L’autorisation accordée par l’architecte des Bâtiments de France en 1984 est complétée en 1986 par un permis de construire plus puisque l’aspect est modifié, tant sur rue que sur cour, quand un des copropriétaires fait aménager des combles sous la direction de l’architecte Charles Englender et fermer l’escalier en bois qui donne accès aux étages. Les travaux sont terminés en octobre 1987
Commerces au rez-de-chaussée : épicier Emile Mary (1904), coiffeur Guillaume Heintz (1905), marchand de cycles Eugène Diebold (1911), pompes funèbres (1920), marchand de meubles Jacques Silberstein (1924), tailleur Joseph Parra (1968), antiquaire Schmidt (1986).

Sommaire
  • 1870 – L’entrepreneur Reiner (15, rue de l’Ail) demande au nom de la demoiselle Muntz, propriétaire, l’autorisation de percer une fenêtre au rez-de-chaussée dans la ruelle de la Farine. Rapport de l’ingénieur municipal (la maison est en retrait de l’alignement, la largeur de la ruelle est inférieure à six mètres)
  • 1897 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Mommaire soit autorisé au nom du locataire Creutzberg à faire une prise de 5 mètres pour environ un bec.
  • 1884 – Le maire écrit au commissaire de police que le pavé inégal dans la cour empêche les eaux usées de s’écouler dans la rue
  • 1889 – Le maire enjoint le propriétaire F. Scherrer de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1889
    188 (juillet) – L’entrepreneur P. Dürr (17, rue de Bouchers) demande l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1889
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence à une fenêtre et des soupiraux, ainsi qu’une trappe
    1896 (décembre) – Les volets sont modifiés, pas la trappe
    1898 – Rappel – Travaux terminés, janvier 1899
  • 1900 – L’entrepreneur G. Mayer demande au nom du propriétaire J. Scherrer l’autorisation de ravaler la façade au 1, ruelle de la Farine – Autorisation – Travaux terminés, juin
  • 1910 – Dossier sur l’alignement à modifier. propriétaire, Joseph Reiner, ferblantier demeurant 13, rue d’Or. Les pièces sont versées aux dossiers concernant les rues – Plan de l’alignement légal
  • 1913 – Le maire est informé par une lettre que Joseph Reiner a encore un volet qui s’ouvre vers la voie publique ruelle de la Farine – Courrier au propriétaire – Travaux terminés, mai 1913
  • 1904 – Emile Mary (épicerie, vins et spiritueux) demande l’autorisation de poser une machine automatique au commissaire de police qui transmet au maire. – Croquis. La machine fait une saillie de 25 centimètres sur le côté du bâtiment vers le n° 19 – Autorisation – La machine est posée, octobre
  • 1905 – Le maire enjoint le propriétaire François Scherrer (demeurant 45-g route de Colmar au Neudorf) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1905
  • 1905 – Le coiffeur Guillaume Heintz demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. Croquis, le magasin de gauche est occupé par Mary, celui de droite par le pétitionnaire. L’autorisation est refusée parce que les dimensions et la hauteur contreviennent au règlement. Le pétitionnaire réitère sa demande en arguant que son enseigne serait la plus belle enseigne de coiffeur à Strasbourg et cite d’autres exemples qui contreviennent au règlement. Il ne conserve que l’enseigne à l’angle de la ruelle – Autorisation
  • 1907 – Le maire enjoint le propriétaire François Scherrer (demeurant 45-g route de Colmar au Neudorf) de faire ravaler la façade – Le propriétaire déclare qu’il a vendu la maison au ferblantier Joseph Reiner et qu’il a fait ravaler la façade deux ans plus tôt par Joseph Gallus – Le maire écrit à Joseph Reiner que les premier et deuxième étage sont sales – Dossier classé
    1909 – Nouvelle injonction – Le propriétaire propose d’attendre que les canalisations soient posées et demande un délai jusqu’en 1914. – Le maire accorde un délai
  • 1911 – Le marchand de cycles Eugène Diebold pose une enseigne perpendiculaire en saillie de 65 centimètres sans autorisation au 21, rue d’Or – Demande (libellé Kaiserl. Automobilklub Stellinstallation, réglage du club automobile impérial) – Autorisation accordée au 22, rue d’Or, la saillie ne devra pas dépasser 45 centimètres puisque le trottoir a 95 centimètres de large
    Eugène Diebold (agréé pour donner des cours aux conducteurs d’automobile) demande à conserver son enseigne en arguant qu’il a obtenu de la Ville l’autorisation d’installer un support pour cycles de 4 mètres sur trois sur la voie publique – Le maire accorde l’autorisation à titre révocable
  • 1913 – Un sieur Finck informe la Police du Bâtiment que les poutres sont abîmées par l’humidité et les champignons – Après visite des lieux, la Police du Bâtiment établit que les poutres dans la cave du bâtiment arrière ne sont pas endommagées mais que le propriétaire devra poser une rambarde autour de l’escalier du grenier et y faire d’autres aménagements – Travaux terminés, mars 1913
  • 1912 – Le maire enjoint le propriétaire Joseph Reiner (demeurant 13, rue d’Or) de faire ravaler la façade – En marge, le ravalement n’est pas nécessaire
  • 1913 – Joseph Reiner demande l’autorisation de faire une ouverture de 50 sur 60 centimètres à fermer d’une vitre dormante dans le bâtiment arrière. La Police du Bâtiment constate qu’il y a trois ouvertures à verre dormant au rez-de-chaussée et au premier étage donnant vers la propriété de la Ville, en l’occurrence le 3, ruelle de la Farine qui a été démoli. L’autorisation peut être accordée à titre révocable jusqu’à ce que la Ville construise sur le terrain.
  • 1914 – Th. Ruthart demande l’autorisation d’apposer une inscription sur la devanture et le pignon – Les inscriptions sont faites
    1914 – Auguste Herrmann demande sur papier à lettre illustré l’autorisation de poser une enseigne pour son atelier de réparation sis 4, rue des Bouchers. L’autorisation est refusée puisque l’atelier ne se trouve pas dans la maison. L’inscription se trouve à l’endroit de celle d’Auguste Diebold qui a quitté son magasin – Dossier ouvert après un courrier du commissaire de police – L’inscription est en partie supprimée, janvier 1916.
    1920 – MM. Reiner et Vonthron demandent l’autorisation de poser une inscription. La Police du Bâtiment refuse parce que le bénéficiaire n’habite pas sur place – Joseph Reiner déclare qu’il est propriétaire de la maison et qu’il y transportera son commerce quand le n° 13 où il se trouve sera démoli. Il est autorisé à conserver l’inscription. Maquette (Electricité Force motrice Sonneries – Installations hygiéniques – Ferblanterie pour bâtiments – Reiner & Vonthron)
  • 1920 – Georges Isler, directeur de la succursale de la société anonyme Pompes funèbres générales, demande l’autorisation de poser une enseigne en bois au-dessus de la porte et plusieurs inscriptions ruelle de la Farine. L’enseigne et l’inscription du haut (raison sociale) sont autorisées – Georges Isler présente une nouvelle maquette pour l’inscription dans la ruelle. Accord à condition que les lettres ne dépassent pas 37 centimètres
    Le peintre en bâtiment Jean Strub (23, rue des Capucins à Kœnigshoffen) demande l’autorisation de peindre des inscriptions – Maquette – A la demande de l’administration de l’hôpital, l’inscription Bureau de l’hôpital devient Bureau pour l’hôpital. Le maire demande que cette nouvelle inscription soit supprimée pour éviter toute confusion. Georges Isler proteste, toutes les autorisations ayant été délivrées. Le dossier est classé après plusieurs échanges de courrier.
    1920 – Le marchand de cycles Sontag (4, rue des Bouchers) demande l’autorisation de poser une enseigne sur le mur vers la ruelle de la Farine. Le maire demande au pétitionnaire de supprimer l’inscription qu’il a déjà fait faire.
    1921 – Georges Isler demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Couronnes mortuaires) – Autorisation – L’enseigne est posée – Croquis
  • 1924 – Le marchand de meubles Jacques Silberstein demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Accord
  • 1934 – Le tailleur J. Breitbarth demande l’autorisation de poser une enseigne plate Tailleur parisien en français au-dessus de son magasin – Autorisation
  • 1936 – Le locataire Feist est incommodé par la fumée. Le propriétaire déclare que le locataire ne paie plus son loyer et que l’affaire est portée devant le tribunal
  • 1942 – La Police du Bâtiment demande à la veuve Reiner (demeurant 9, rue des Mineurs) de supprimer les enseignes en français. La facture du peintre en bâtiment Mathieu devra être adressée au propriétaire
    1942 – Le locataire Aloïse Untrau signale qu’un volet menace de tomber sur la voie publique. Le gérant Joseph Bintz déclare que le locataire ne s’est pas adressé au propriétaire et qu’il ne paie pas son loyer bien qu’il ait été recommandé par le Bureau de bienfaisance – Travaux terminés, novembre 1942
  • 1968 – La Police du Bâtiment constate que le tailleur Joseph Parra a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Etienne Vonthron (9, rue des Mineurs) autorise son locataire à poser une enseigne – Demande, maquette (texte Mon tailleur, Dames, Hommes) – Autorisation
    1967 – La société Teintvit (23, rue du Moulin à Bischwiller) déclare plusieurs enseignes lumineuses, dont celle posée chez le tailleur Parra – Autorisation – L’enseigne est déposée en juillet 1969 selon le courrier envoyé en août 1970.
    1972 – Joseph Parra demande l’autorisation de poser une enseigne en trois parties au-dessus des devantures et de la porte (Hommes, Mon tailleur, Dames), la partie centrale étant lumineuse. – Photographie – Il déclare que le bâtiment sera démoli à courte échéance. – Autorisation valable jusqu’au 31 décembre 1974. – L’enseigne est enlevée, mai 1975
  • 1979 – Rapport sur le bâtiment qui est mal entretenu. Le chéneau déborde lors des pluies importantes, le pignon est décrépit
    1980 (février) – Les réparations urgentes sont faites (chenal débouché, maçonnerie jointoyée)
  • 1980 – Demande de certificat d’urbanisme. L’immeuble est frappé d’alignement. Dans le cas où cette servitude serait maintenue, le propriétaire Vonthron souhaiterait acquérir en compensation la parcelle entre sa propriété et l’alignement de la ruelle de la Farine.
    Le service d’architecture estime qu’il faut conserver le bâtiment. La conférence du permis de construire adopte cet avis, de même que l’architecte des Bâtiments de France.
    1982 – Le maire écrit au propriétaire après que des tuiles sont tombées sur la voie publique. Les services municipaux barrent la ruelle de la Farine
    1983 – Le service des incendies constate qu’une cheminée menace ruine – Une visite des lieux établit que des fragments de crépi se détachent – Le maire demande au propriétaire de faire des réparations – Note. Il faut inciter le propriétaire à demander de modifier l’alignement ou que l’administration engage une procédure dans ce sens.
    1984 – Le propriétaire refuse de faire toute réparation tant que l’alignement ne sera pas modifié
    1984 – Le notaire Jean-Marie Ohnet, de Rœschwoog, demande des renseignements d’urbanisme pour une mutation sans modification d’état
    1985 – Rapport de l’assistante sociale en chef sur les conditions de logement de la famille Klein, Bantz, Bruckmann, seuls occupants de la maison depuis sa vente en mars 1984. Les nouveaux propriétaires font remplacer un mur fissuré qui soutient les escaliers – Le rapport de la Police du Bâtiment (ébauche puis version définitive) conclut qu’elle n’est pas habilitée à intervenir puisque les locataires ne courent pas de danger. – L’assistante sociale écrit que la famille a accepté un logement dans une HLM à Cronenbourg.
  • 1984 (septembre) – L’architecte des Bâtiments de France donne un avis favorable à la demande de Henri Bieber, demeurant à Illkirch, de restaurer les bâtiments sis 21, rue d’Or
    1985 (novembre) – L’autorisation accordée par l’architecte des Bâtiments de France ne suffit plus puisque l’aspect est modifié, tant sur rue que sur cour. Les travaux ne doivent pas continuer avant d’avoir obtenu un permis de construire
    1986 (mars) – Roland Mallo (17, rue du Jura) dépose une demande pour aménager les combles sous la direction de Charles Englender, de la Wantzenau. Nouvelle surface habitable, 37,21 m², dessins, plans (demande annulée) – Nouvelle demande, avril 1986, dessins, plan, détail des lucarnes et de la toiture. Devis. Propriétaires, Rolant Mallo à l’avant, Marcel Pini à l’arrière. L’escalier en bois qui donne accès aux étages, jusqu’à présent ouvert, sera fermé par des fenêtres en sapin à double battant garnis de petits-bois – Plan cadastral de situation – Photographies prises pendant les travaux de restauration
    1986 (mai) – Le maire transmet le dossier avec avis favorable au directeur départemental de l’équipement
    1986 (juin) – Le préfet accorde le permis de construire
    1986 (juillet) – Le panneau de chantier n’est pas affiché – L’ancienne couverture est déposée, la nouvelle charpente est en cours, septembre 1986. Le gros œuvre est terminé, novembre 1986. Les travaux sont terminés, octobre 1987
    1984 – La société A. H. A. (8, rue des Francs-Bourgeois) est autorisée à poser un échafaudage au 21, rue d’Or
    1985 – L’entreprise Isiki est autorisée à déposer des matériaux dans la ruelle de la Farine
    1986 – Avis de paiement à l’entreprise Isiki (25, rue des Frères) pour avoir occupé la voie publique
    1987 – La même est autorisée à poser un échafaudage au 21, rue d’Or
    1985 – Le maire écrit à l’agence Stragand que l’entreprise chargée de la restauration a posé des matériaux hors d’usage – Rapport
  • 1986 – La Police du Bâtiment constate que l’antiquaire J.-P. Schmidt a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation
    1987 – Demande de poser trois enseignes – L’agence Stragand, syndic de copropriété, autorise son locataire à poser l’enseigne – Maquette sur photographies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable en février pour l’enseigne peinte et défavorable pour les autres puis en mars pour celle sur le mur latéral nord – Autorisation

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux de 1587 au nom du tonnelier Adam Müller.
Ursule, fille d’Adam Müller, épouse en 1620 le maréchal ferrant Gaspard Graser originaire de Neumarkt

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 122-v n° 12)
1620.den 22. Maÿ seind ehelich eingesegnet worden Caspar Graßer von Newmarckh, der Huffschmid weÿland hanß Graßer, des baaursmanns vnd burgers seligen daselbst nachgelaßener Sohn, vnd Jungfraw Vrsula Müllerin, weÿland Adam Müllers des Kieffers vnd burgers seligen alhie nachgelaßene eheliche dochter (i 133)

Gaspard Graser devient bourgeois quelques mois après son mariage
1620, 4° Livre de bourgeoisie p. 24
Caspar Graßern der schmidt Empfangt d. Burg. recht Von Vrsula weÿland Adam Müllers deß Küffers seellig tochter seiner hußfrawen vnd wüll Zu den Schneidern dienen Actum den 29. Maÿ 1620.

Gaspard Graser se remarie en 1622 avec Marguerite Schilling, originaire de Durbach en Bade. Le pasteur note en marge que la rumeur qui court sur les origines de la mariée est confirmée par le registre de baptême
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 130 n° 27)
1622. den 21. Octob. sind ehelich eingesegnet word. Caspar Graser der Huffschmidt vnd burg. alhie, Vndt Margreta, Weiland Sebastian Schillings deß Baursmannn Im Durbach hinderlaßene eheliche tochter. deßweg. sie beÿde von mir dem pfarrer beschickt Word: gestund. Nichts. NB Mitt diser Braut, so eine Jungfrauw sein sollen, ist nicht recht vndt christlich hergang. wie die sag gieng. Et verum fuit Besihen d. tauffbuch .(i 140)

Marguerite Schilling se remarie en 1635 avec le maréchal ferrant Jean Schmidt, originaire de Hindelang en Allgäu

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 181-v) n° 28)
1635. iisdem diebus [Dom. 17. Trin. 20. 7.bris primâ, Dom. 18. Trin 3. 27 Ejusdem 2.da vice] Hans Schmidt Von Hindenlang auß dem Algeÿ der Huoffschmidt Martin Schmid des Weißbecken Und Burgers daselbst Ehelicher Sohn, Vnd Margaretha Schüllingerin, weÿland Caspar Graßer des Huoffschmidts vnd Burgers alhie hinderlaßene Wittib (i 195)

Jean Schmidt devient bourgeois par sa femme en octobre 1635
1635, 4° Livre de bourgeoisie p. 152
Hannß Schmidt Von Hindenlangen auß del Alltzgauw, der Huffschmidt Empfangt das Burgerrecht von Seiner Hauß fr. Margaretha weÿl. Caspar Graßers deß Huffschmidts alhie seelig. wittib, vnd gegen erlegung vier goldgulden, ist beÿ den Schmiden Zünfftig Geschehen den 10. 8.bris 1635.

Jean Schmidt se remarie en 1641 avec Marguerite, fille du prévôt de Deux-Ponts Philippe Warmuth
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 219-v, n° 18)
1641. iisdem diebus [Dom. 14. Trin. 26. 7.bris prâ vice, Dom. 15. Trin 3. 8.bris A. vice] Hans Schmidt der Huoffschmidt Und Burger alhie, Und J. Margretha Philipps Warmuth gewesenen Schultheißen Zu Zweÿbrücken hinderlaßene Tochter. Mont. 4. Octobris zu S. Claus (i 235)

Le tuteur des enfants issus des deux mariages de Jean Schmidt et celui de sa veuve Marguerite Warmuth vendent la maison au maréchal ferrant Gaspard Graser. Une partie du prix d’achat revient aux deux frères de l’acquéreur, Christophe Graser et Jean Jacques Graser, ainsi qu’aux deux enfants issus du premier mariage de Jean Schmidt pour bien maternel

1650 (31. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 116-v
(Prot. fol. 34.) Erschienen Peter Gÿsel der hueffschmid und hannß Georg Stenger der hueffschmid beede alß Vögte weÿl. hannß Schmidts deß hueffschmidts in erster und anderer Ehe erziehlter und nachgelaßener Kinder, mit beÿstand Matheß Kernen deß hueffschmidts alß Vogts Margarethæ Warmuthin sein hannß Schmidts hinterbliebener wittibin
haben in gegensein Caspar Grasers deß hueffschmidts mit beÿstand hannß Schwagers deß Schloßers
hauß, hoffstatt, höfflin, werckstatt, gemeinschafft deß Bronnens mit allen dren Gebäwen, alhie im goltgieß. neben weÿl. Michael Schreibeisen deß hueffschmidts seel. Erben ein: und anderseit neben der Allmend, hind. vff Weÿl. H. Andreß Schötterlins seel. Erben stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Johannis Baptistæ 2. lib der Carthaußen alhie, welchen Zinnß Er seÿ erb lehnung, bodenzinßig, erschätzig, lößig od. anderst, wie es die darüber sagende Brieff bescheinen werd. also hatt ihn d. Käuffer übernohmen, Item 5. fl. Wehr. vff Weÿhenachten lößig mit 100. fl. Wehr. weÿl. H Georg Obrechts seel. Erben – Und were dißer Verkauff und Kauff, darinn auch d. Zum huffschmid handwerck gehörige und im Schmidtisch. Inventario beschriebene werckzeug begriffen ist (übernohmen) – umb 295. lib
(…) Ferners um 74 lib so mann Christoph Graßern deß Käuffers Brudern schuldig, Item umb 37 lib so mann ebenmäßig hannß Jacob Graßern deßelben Brudern zu zahlen hat, Item umb 64. lib so hannß und Christin die Schmidische Geschwisterd erster Ehe für Mütterlich Gut Zu erfordern haben

Fils de Gaspard Graser (voir plus haut), Gaspard Graser épouse en 1650 Marguerite Krug, fille de boucher
Mariage, cathédrale (luth. f° 525-v)
1650. den 13. Januarÿ. Caspar Graser d. Huff Schmidt, Caspar Graser, deß geweßenen Huffschmidts Vnd Burgers allhier Nachgelaßener ehelicher Sohn, J. Margaretha, Martin Krugin deß geweßenen Metzgers Vnd Burgers allhier Nachgelaßene Eheliche Tochter. Im Münster, Mont. (i 274)

Gaspard Graser se remarie en 1680 avec Anne Barbe Schertzer, fille de fripier
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 8-v n° 6)
1680. domin. Sexages. et Quinquages. Caspar Graßer der Burger und Huffschmidt alhier vnd Jungfr. Anna Barbara weÿland Michel Schertzers des Burgers und Altgewænders alhier nachgelaßene Eheliche tochter. Copul. Zu St Niclaus Mittw. 26. Feb. (i 10)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Les titres allégués sont l’acte d’achat ci-dessus et une hypothèque de 1569. Les apports du mari s’élèvent à 175 livres, ceux de la femme à 110 livres.
1680 (14.4.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 14) n° 10
Inventarium undt Beschreibung aller: undt Jeder Ligendter vndt Vahrender Haab, Nahrung vndt Güethere, So der Ehrengeachte Meister Caspar Graßer burger vndt Huffschmidt allhier In des Heÿl. reichs: freÿen Statt Straßburg undt die tugendsame fraw Anna Barbara, weÿl. Hannß Michel Schertzers geweßenen Schneiders undt burgers allhier nachgelaßene Eheleibliche Tochter, beede Ehegemächte als ein unverändert guth zusammen In den Ehestand gebracht, welches alles vndt Jedtes auff erstbenanter beeder Ehepersohnen ansuchen, erfordern vnd begehren In dero beÿsein vndt Zwar der Ehemann mit assistentz Herrn Hannß Georg Hölbecken burgers und Vöchhändlers allhier deßen aus Erster Ehe erzeugter Kinder geschwornen Vogts, auf Ihr selbst beschehenes angeben eigen und Zeügen Inventirt – So beschehen vnd angefangen d. 14. Aprilis A° 1680.

In Einer In der Statt Straßburg Im goldtießen gelegenen vndt hieher gehörigen behaußung hat sich befunden
Vff der obern Bühn Ahne hültzenwerckh, vor dißer Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, Im Haußöhrn, Im Hindern Stübel, Im Keller
Eugenthumb Ahne Einer behaußung. Ein hauß, Hoffstatt, Höfflein, werkstatt, Gemeinschafft deß Bronnens mit allen deren gebewen, begriffen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen In der Statt Straßburg In dem Goldtgießen, I. s neben weÿl. Daniel Fiedels deß Metzgers Erben, 2.s neben der Allmendt, hinden vff Georg Mehlen den Metzgern stoßend gelegen, davon gehen Jahrs vff Johannis Baptistæ 2. lb d der Carthauß allhier abzulößen In Capital dem Zinß nach gerechnet mit 40 lb d Item 1 lb d Jährlichen Zinnßes d. 30. Decembris H. Mr. Johann Jacob Schnitzlern Diacono Zu St. Thoma, ablößig In Capital mit 20. lb d sonsten allerdings freÿ ledig und eigen Vnd ist solche nach der geschwornen Werckmeister der alten A° 1679 beschehener æstimation hiehero angeschlagen worden pro 112. lb 10. ß th. lasi nach abzug obiger darafff hafftender beschwerdten pro 52. lb 10. ß. Hierüber sagt ein teutscher Pergamentener In allhießiger Cantzleÿ Contractstuben d. 31. tag deß Monaths Jan: 1650. datirter Kauffbrieff mit dero anhangendem Innsigel verwahrt sign: mit Nro 1. darbeÿ noch ferners vorhanden ein teutsche Perg; Zinß verschreibung mit deß bischofflichen Hoffs Innsigel becrefftiget vndt datirt d. 12.ren Aug: Anno 1569. sig. mit altem Nro 17. et 20.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Erstlichen deß Ehemanns zugebrachte Nahrung, Sa. haußraths 147, Sa. Wahren So zur huffschmidt handwerck gehörig 74, Sa. Weins und Lährer vaßen 44, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 33, Sa. Guldener Ring 1, Sa. baarschafft 216, Sa. Eigenthums ahne dißer behaußung 52, Sa. Schulden 113, Summa summarum 685 lb – Schulden 510 lb, Nach deren Abzug 175 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 72, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 6, Sa. Guldene Ring 9, Sa. bahrschafft 10, Sa. Schuld 11, Summa summarum 110 lb

Anne Barbe Schertzer se remarie en 1685 avec le maréchal ferrant Frédéric Reebmann, originaire de Rötteln dans le margraviat de Bade

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 32 n° 16)
1685. Domin. XIV et XV. Trinit. Friderich Reebmann der ledige Hueffschmidt von Rötels aus der Obern Margraffschafft gebürtig Friderich Rebmann deß Burgers Und Reebmanns daselbst ehelicher Sohn Vnd Anna Barbara Wÿland Caspar Graßers deß Burgers vnd Huffschmidts alhie nachgelaßene Wittib. Copul. Zu St. Niclaus 3. 8.br. st. N. (i 33)

Frédéric Reebmann devient bourgeois trois mois après son mariage
1685, 4° Livre de bourgeoisie p. 515
Friderich Rebmann d. Schmied von Röttlen empfangt das burger Recht von seiner haußfr. Barbara Schertzerin p. 4. golt fl. so beÿ der Cancelleÿ erlegt, ist ledig. standts geweßen, und wird Zu den Schmiden dienen Jur: eodem [24. 8.bris 1685]

Inventaire après décès d’un locataire, le maréchal ferrant Jean Jacques Metzger qui a épousé Marie Elisabeth, fille de Christophe Graser. La masse propre à la veuve est de 5 livres. L’actif de la communauté s’élève à 30 livres et le passif à 24 livres.

1689 (30.8.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6352) n° 260
Inventarium undt Beschreibung aller undt Jeder haab und Nahrung, v.ändert undt Unveränd.ter Haab und Nahrung, so weÿland d. Ehrsame undt bescheidene Meister Hannß Jacob Metzger Hueffschmidt so inn d. Ruprechtsaw wohnhaft gewesen burg. alhier Zu Straßburg, nach seinem d. 9. 9.bris Vorig. abgewich.en 1688.ten Jahres hind. Ihme verlaß. welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenhafft. Meister Hanß Bernhardt Rutilÿ, hueffschmidts burgers zu gerührtem Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Hannß Friederichs undt Hannß Jacobs, beed. deß v.storbenen mit d. hind.laß.en Wittib ehelich erzeugter Söhn u. ab intestato nachgelaß.en Erb. durch die Ehren und tugendsahme Mariam Elisabetham Graßerin, die hind.bliebene Wittib, mit assistentz deß Ehrsamen undt bescheidenen Meister Friderich Reebmanns, eb.mäßig. hueffschmidts burgers zu gerührten Straßburg d.oselben geordnet und geschworenen Vogts (…) welches bescheh. inn Straßb. u. inn der Ruprechtsau Dienstags den 30. Augusti Anno 1789.

Inn einer im Goldgieß. geleg.en von Frid.ich Reebmann dem hueffschmidt vorgedacht bewohnend. in dieße V.laß.chafft nicht gehörig. behaußung sich befund. wie volgt
Copia d. Zwischen den verstorb. und seiner hind.blieb.en Wittib Zu Zeit Ihrer V.heurathung mit einander auffgerichteten Eheberedung (…) daß in unserer Cancelleÿ Contract stuben persönlich erschienen Hanß Jacob Metzger d. huffschmidt Von Altenheim gebürtig alß hochzeiter an einem, So dann Jgfr. Maria Elisabetha, unsers burgers Christoph Grasers deß huffschmidts Seel. nachgelaßene eheliche Tochter alß hochzeiterin, mit assistentz unßers alten Rathsverwanthen herrn Sebastian Gerlachs am andern theil (…) so geschehen den 10. tag deß monats Aprilis in Jahr deß herrn als man Zahlte 1670
anfänglich d. wittib ohnverändert eÿgthumblich Vermög., Sa. haußraths 1, Sa. Silb. 3, Sa. Guld. ring 1, Summa summarum 5 lb
Auf solches u. endtlich wirdt nun auch d. gemein v.andert u. theilbahr guth beschrieben, Sa. haußraths 19, Sa. Werckzeug Zum hueffschmidt handwerck gehörig 8, Sa. Schuld 1, Summa summarum 30 lb – Schulden 24 lb, Nach deren Abzug 6 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 11 lb

Compte que rend le charron Raoul Schmidt de la tutelle des biens appartenant à son pupille Jean Gaspard Graser, fils de Gaspard Graser et de sa première femme Marguerite Krug, sa deuxième femme Anne Barbe Schertzer s’étant remariée avec Frédéric Reebmann
1692 (6.7.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 1) n° 23
Rechnung Mein Rudolph Schmidts Wagners vnd burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Hannß Caspar Graßers des Leedigen Hueffschmidts, Weÿl. Herrn Caspar Graßers geweßenen Hueffschmidts vnd burgers allhier Zu Straßburg, mit auch Weÿl. frawen Margaretha gebohrner Krugin in Erster Ehe ehelich erzeugten Sohns, Inhaltendt und außweißend alles dasjenige, was ich vom 30. Julÿ Anno 1687. als da diese Curatel übernommen, biß den 6. Julÿ 1692 im Nahmen ermelts meines Vogts Sohns, so wohl empfangen Und eingenommen, als auch dargegen Wider Außgeben Undt bezahlt, oder sonsten in ein und andere Weege Vögtlicher Weiße, Verrichtet undt Verhandelt habe – Erste Rechnung dieser Vogteÿ.

Bericht Zu dieser Rechnung gehörig. Zuwißen demnach in A° 1679. die Ehren und tugendsame Margaretha Krugin auch Weÿl. H. Caspar Graßers geweßenen hueffschmidts vnd burgers allhier Zu Straßburg seel. erster haußfraw, verstordben vnd darauffhin H Hannß Georg Hellbeckh geweßenen Föchhändler v. burger allhier anjetzo aver Zu Studtgardt wohnhaft, deroselben hinderlaßenen Zweÿen Kindern Nahmentlich Jgfr Anna Margaretha und Hannß Casparn vogt nominirt und bestättiget worden (…, die Verlaßenschafft) dem damahligen Wittiber Vnd Vatter gegen gebührender alimentation vnd education biß Zu jeden Kindts 18. Jährigem alter nießleichen in handen gelaßen worden, Weilen aber darauffhin in A° 1684 dieser Vogts persohnen Vatter verschieden, nachdeme derselbe Zuvor vnd Zwahr in Anno 1680. sich wider anderwertlich mit jetzmahlig. frawen Anna Barbara Rebmännin gebohrner Schertzerin, Mstr Friderich Rebmanns deß hueffschmidts vnd burgers allhier ehelicher haußwürthin verheürathet und in solch seiner Zweÿten Ehe auch 2 lieben Kinder erzeugt und dahero deßelben Verlaßenschafft ordentlich beschrieben worden, hat sich vermög beÿgehenden darüber Verfertigten Inventarÿ Sub Lit. B ereügnet, daß die Kinder wegen allzuvieler Passivorum sich keines Vätterlichen Guths Zugetrösten gehabt (…)

Les héritiers de Gaspard Graser (Raoul Schmidt en qualité de mari de Marguerite Graser et de tuteur de Gaspard Graser) font enregistrer à la Chambre des Contrats une vente et accord d’après lesquels sa veuve, femme de Frédéric Reebmann, devient propriétaire de la maison

1693 (25.4.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 341
Rudolph Schmidt, der Wagner alß Ehevogt Margarethæ gebohrner Graserin und alß Vogt Caspar Graßers, deß ledig. huffschmidts, welcher in der Frembd, So dann H. Caspar Graßers d. ältere geweßenen huffschmids sel. nachgelaßener Zweÿ Kind. letzter Ehe an einem, So dann Anna Barbara gebohrne Schertzerin, ged. Caspar Graßers deß ältern sel. nachgelaßene Wittib, modo Friderich Rebmann des hueffschmids Eheliche haußfrau mit beÿstand ihres Ehevogts, wie auch H. Johann Conrad Werners, deß Statt schmids, Ihres gewesenen Vogts am andern theil
haben angezeigt und bekandt, demnach auff absterben obged. Caspar Graßers beÿ deßen Verlaßenschaffts abtheÿlung Sie obged. deßen Kinder 1. und 2. Ehe und in deren Nahm. deren damahlige Vögte Ihro der Wittib und Mutter die in dem Inventario fol. 48. beschriebene Behaußung nach inhalt deß in Inventaôn und theilungs Concept fol. 29.a. befindlichen Vergleichs, sambt denen wahren und werckzeug und 305 lb baaren geldts überlaßen und eÿgenthümblich cedirt haben, welcher Vergleich und Kauff Contract aber biß dato nicht in der Contractstub verschrieben word. Alß wolten Sie solchen hiermit anietzo angegeb. und insonderheit soviel die behausung betrifft, zu verzeichnen Gebetten haben,

Ist demnach dieß die Behaußung darvon oben meldung geschieht, Nemblich hauß, hoffstatt, höfflein, werckstatt, Gemeinschafft deß bronnens, mit alen deren Gebäuen, Recht. Und Zugehördt, allhier im Goldgießen, einseit neben hans Georg Magnus, dem Metzger, and. Seit neben dem Allmend ist ein Eck geg. d. Frauen hauß scheur an einem Gäßlein, hind. auff Weil. Georg Mehlen gewesenen Metzgers sel. Erben stoßend geleg., darvon gehend jährlich termino Johannis Bapt. der Carthauß allhier 2 lb ablösig in haubtguth nach inhalt deß Inventarÿ mit 40 lb seithero erhalteten bericht nach aber mit 50 lb d. Capital, So seÿe dieselbe behaußung Zur Zeit beschehehnen vergleichs verhafftet gewesen umb 20 lb Capital weil. H. M. Joh: Jacob Schnitzlers gewesenen Pfarrherrs zu St. Aurelien nachgelaß. Erben welche 320 lb Capital aber bereits seithero A° 1687 abgelößet word., Und habe Sie Graßerische Wittib modo Rebmännische haußfr. mit übernehmung dießer beed. Schuldposten im übrigen für die Behaußung /:nach abzug deß im Vergleich mit begriffenen werckzeugs und waahren:/ versproch. und Zugesagt 238 Pfund, daran gebühret obged. Rudolph Schmidts haußfrau Erstlich 100 lb und ihrem Bruder Caspar Graser 75 lb beedes weg. ihren angewiesenen Mütterlich. Guths, und ane restirenden 63 lb ged. Schmidtische haußfr. ¼. theil nemblich 16 lb, Caspar Graßern ¼ nemblich 16 lb, und ¼. theil Mariæ Salome d. Käufferin leiblich töchterlein auch 16 lb, der übrige ¼. theil ist von Ihr d. Mutter weg. ihres verstorbenen töchterleins Annæ Barbaræ geerbt word.

Anne Barbe Schertzer se marie en troisièmes noces avec le maréchal ferrant Léonard Schlauchmann, originaire de Weissenkirchberg (Brunst) près d’Anspach
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 53 n° 13)
Mittwochs den 12. Novemb. st. n. 1698. seind nach zweymahliger Außruffung in der Pfarrkirchen Zu S Niclauß in Straßb. copulirt und eingesegnet worden Leonhard Schlauchman, der ledige Huffschmid und burger alhier gebürtig von Weissen Kirchberg beÿ Anspach, weÿl. Adam Schlauchmannß gewesenen Ackermannß daselbsten nachgelaßener ehelicher Sohn, und fraw Anna Barbara weÿl. Friderich Reebmanß geweßenen huffschmids und burgers alhie nachgelaßene Wittwe – [unterzeichnet] + ist das Zeichen Leonhard Schlauchmans, Anna barbra Rebmenin Als hochzedterin (i 56)

Léonard Schlauchmann devient bourgeois en septembre 1698 par sa fiancée, veuve de « Frédéric Grassmann »
1698, 4° Livre de bourgeoisie p. 703
Leonhard Schlauffmann der schmidt von Bronß beÿ Anspach, weÿl. Adam Schlauffmanns gew: ackermann alda hint: Ehl: sohn, empfangt das Burgerrecht, Von Barbara, weÿl. Friedrich Graßmanns gew. huffschmidts hint: Wittib seiner Verlobten gratis Vnd Will beÿ E. E. Zunfft der schmid dienen. Jur. d. 3. 7.bris 1698.

Léonard Schlauchmann et Anne Barbe Schertzer hypothèquent la maison au profit de Jean Bechtold, receveur de la Chartreuse

1706 (25.11.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 854
Leonhard Schlauchmann huefschmidt u. Anna Barb: geb. Schertzerin beÿständlich Michel Sigfrids wagners u. Joh. Daniel Ott kiefers
in gegensein H. Joh. Bechtolds Schaffners der Carthaus – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, ihre behaußung im goldgießen, einseit neben neben Lorentz Guldenmund messerschmidt anderseit ist ein eck hinten auf die frauenhauß scheur stoßend

Léonard Schlauchmann et Anne Barbe Schertzer hypothèquent la maison au profit de Georges Christophe Meeg

1711 (15. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 711
Leonhard Schlauchmann huefschmidt und Anna Barb: geb. Schertzerin beÿständlich Joh: Daniel Otto Kiefers und Lorenz Reichardt auch Kiefers
in gegensein H. Joh: Winters oberschreibers auf dem frauenhauß als vogts Georg Christoph Meegen – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. im goldgießen, einseit neben Lorentz Guldenmundts wittib anderseit neben Joh: Wolff Keller hinten auff Joh: Leiboldt

Anne Barbe Schertzer meurt en 1721 en délaissant une fille de son premier mariage avec Christophe Graser et deux enfants de son deuxième mariage avec Frédéric Reebmann. L’inventaire est dressé dans la maison qu’elle a cédée à son fils rue d’Or. La succession s’élève à 163 livres

1721 (1.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 49) f° 1629
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so weÿl. die Ehren und Tugendsahme Frau Anna Barbara Schlauchmännin geb. Schertzerin auch weÿl. Meister Leonhard Schlauchmann gewesenen Huffschmid und burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßene Wittib nun auch seel. nach Ihrem den 19. Januarÿ dießen angehenden 1721. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿn Statt Straßburg in fernerem gegensein H Joh: Peter Immendörffer Krempen und burgers allh. der Verstorbenen seel. gewesenen Curatoris auff Sambstag den 1. Februarÿ A° 1721.
Die verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Fr. Mariam Salome Ottoin geb. Kraßerin, H. Joh: Daniel Otto des Kieffers und burgers allhier eheliche haußfrau Welche beÿde dem Geschäfft beÿgewohnet. 2. Fr. Annam Barbaram Reichardin geb. Reebmännin, Meister Lorentz Reichard Kieffer und burgers allhier Ehewürthin die auch neben Ihrem Ehemann in persohn dem Geschäfft abgewarth. 3. Hrn Friderich Reebmann den Hueff Schmid und burgern allhier so ebenfalls anwesend war, Alle dreÿ der abgeleibten seel. auß erst und anderer Ehe erzeugte Kinder und Zugleichen portionen und Stammtheilen Erben
Copia Codicilli

In einer allhier zu Straßburg ane dem Goldgießen gelegenen, H. Friderich Reebmann vorgedachten einen Erben und burgern allhier eigenthümlich zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
Eigenthumb ane Einem Garthen. Nembl. ein platz Lehr grund ohngefehr Zween acker groß außerhalb dem Spittal thor (…)
Wÿdumb So die verstorbene seel. biß Zu Ihrem Endt genoßen. Frau Anna Margaretha Siegfridtin geb. Kraßerin dißorths Stieff Tochter hat ane Vätterlichem Guth Zu deren Antheil Zuerfordern (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 12, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthums ane einerm Garthen o, Activ Schulden 148, Summa summarum 163. lb
Davon seind wieder weg. Zu rechnen die von der Verstorbenen seel. Verordnete Præ undt Legaten
52 lb Nach deren Abzug 110 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 214 lb
Copia Codicilli (…)

Anne Barbe Schertzer vend la maison pour 333 livres à (son fils) maréchal ferrant Frédéric Reebmann et à Susanne Marie Kirschlæger

1717 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 141
(333) Anna Barb: geb. Schertzerin weÿl. Friedrich Rebmann huefschmidts wittib beÿständlich Joh: Peter Immendörfers gremp ihres Curatoris
in gegensein Friedrich Rebmann huefschmieds und Susannæ Mariæ geb. Kirschlägerin
hauß hoffstatt höfflein werckstatt Gemeinschaft des brunnens und allen deren Gebäuden, rechten und zugehörden im goldtgießen, einseit neben der Guldenmundischen wittib und EE. anderseit neben dem allmend ist ein eck hinten auff Joh: Koller – davon soll man termio Joh. Bapt. der Carthaus allhier 2 lb ablößig mit 50 lb – die Verkäuferin reserviret sich ein Cämmerlein in solchen hauß lebtägig gratis – verhafftet um 34, 17, 34, 17 und 150 pfund, geschehen um 197 pfund

Frédéric Reebmann épouse Susanne Marie Kirschlæger, fille de fabricant de pâtés : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1715, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) N° 129
Eheberedung – Friderich Reebmann, Hueffschmidts
und Jungfrauen Susannä Mariä Kirschlägerin

Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten Herrn Friderich Reebmann dem Ledigen Huffschmid und burgern alhier alß bräutigam ane einem, Sodann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Susannæ Mariæ des auch Ehren und Vorgeachten H Johann Georg Kirschlägern Pastetenbecks und burgers allhier ehelich erzeugter Tochter, alß der Jungfer Hochzeiterin am andern Theil. Beschehen und Verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg den 10. Septembris Anno 1715, Christoph Michael Hoffmann Notarius

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 149 n° 863)
Anno 1715. den 2. Octobr. seind nach geschehener ordentlicher Außruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelichen eingesegnet worden Friederich Reebmann der ledige Huffschmid weiland Friederich Reebmann deß gewesenen burgers und Huffschmids alhie hinderlaßener ehelicher Sohn, und Jungfr. Susanna Maria Joh: Georg Kirschläger, deß burgers und Pastetenbecks alhie ehel. tochter [unterzeichnet] Friederich Reebmann alß hoch Zeider, Susana Maria Kirschlägrin Alß hoch Zeitrin (i 152)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1716 (10.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 3) n° 170
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Friderich Reebmanns des Huffschmids und der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Susannæ Mariæ gebohrner Kirschlägerin, beeder Eheleuthe und bürgere alhier zu Straßburg, einander für unverändert in die ehe zusammen gebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1716. – und Crafft der mit einander auffgerichteter Eheberedung ihnen und ihren Erben alß ein unverändert und Vorbehalten Guth, mithin die Ergäntzung des Künfftigen Abgangs derselben expressé conditionirt und Bedungen (…) So beschehen in fernerm beÿseÿn auff seithen des Ehemanns Annæ Barbaræ Schlauchmännin gebohrner Schertzerin dero leiblichen Mutter, ane der fraw seithen frauwen Susannæ Kirschlägerin gebohrner Schertzerin auch leiblicher Mutter Straßburg den 10. Februarÿ Anno 1716.
Sa. Haußraths (M 70, F 153) Sa. Silbers, Sa. baarschafft (M 9, F 111) Summa summarum (M 91, F 285)
Haussteuren 32 lb

Frédéric Reebmann meurt en 1753 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 450 livres. L’actif de la succession s’élève à 594 livres, le passif à 65 livres

1754 (7.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 380) n° 568
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohl Vorachtbahren Herrn Friedrich Rebmanns des geweßenen Hueffschmids und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1754. – als derselbe Mittwochs den 10.ten 8.bris des Zurückgelegten 1753.sten Jahrs dieße Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendreichen Frauen Susannä Mariä Reebmännin gebohrner Kirschlägerin, der hinterbliebenen Wittib, mit assistentz des Ehren: und Wohlvorachtbaren herrn Johann Schätzels, des Weinhändlers und burgers allhier Ihres erbettenen beÿstandts (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 7.te, Martÿ Anno 1754.
Der Abgelebte seeliger hat Zu seinen Erben ab intestato Verlaßen, wie folgt. 1.mo Frau Margaretham Barbaram Wittmännin gebohrner Reebmännin H Johann Daniel Wittmann des Bürstenbinders und burgers allhier Ehegattin, welche dermahlen in der Kindbett sich befindet, dahero in Ihrem Nahmen besagter Ihr geliebter Ehemann dem Geschäfft abwartete, 2.do Herrn Friderich Rebmann, Medicinæ Licentiatum, welcher Majorennis und ohnbevögtigt mithien in selbst eigener Persohn beÿ diesem Geschäfft sich eingefunden, So dann 3.tio Frau Susannam Mariam Bößwilwaldin gebohrne Reebmännin, H. Johann Michael Bößwilwald des Schwartzbecken und burgers allhier Ehegattin, welche mit beÿhilff gedachten Ihres Ehemanns in Persohn zugegen ware, Alßo alle dreÿ des seelig Verstorbenen, mit eingangs gedachter seiner hinderbliebenen Wittib ehelich erziehlen herrn Sohn und Frauen Töchtere und ab intestato zu dreÿen gleichen portionen und Stammtheilern Verlaßene Rechtsmäßige Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Goldgießen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer behaußung, Eine Behaußung, Höfflin und Hoffstatt sampt der Gemeinschafft eines Bronnens mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane dem Goldgießen einseit neben Mstr Andreas Recke, dem Schloßer anderseit neben dem Allmend, so ein Eck gegen der Frauenhauß scheur an einem Gäßlein, hinden auf Mstr Johann Martin Bähr den Schloßer stoßend, so Vor freÿ, ledig und eigen, durch (die Werckmeistere) Vermög überschickter Schriffticher Abschatzung vom 21.ten Januarÿ Anno 1754. angeschlagen pro 450. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stuben auffgerichtet und mit dero anhangenden Insiegel corroboriret de dato 1.ten Martÿ 1717.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Heuraths Verschreibung
Hierauff Folgt nun die beschreibung der Verlaßenschafft Zufolg vorher eingetragenen Berichts und respectivé Vergleichs unter einer Massa und vor sich selbsten, Sa. haußraths 76, Sa. Werckzeugs und Gemachter Arbeit zum huffschmid handwerck gehörig 23, Sa. Lährer Faß 4, Sa. Silbergeschmeids 11, Sa. Goldener Ring 3, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 450, Sa. Schulden 26, Summa summarum 594 lb – Schulden 65 lb, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 529 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 10. Septembris Anno 1715, Christoph Michael Hoffmann Notarius
Abschatzung Vom 24.ten Januarÿ. 1754. Auff begehren Weÿland Herrn Friderich Rebmann deß geweßenen Huffschmidts seel. hinterlaßene Wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in dem Goldgießen, einseits neben Meister Röcke dem Schloßer, anderseits neben Martin bähr dem Schloßer, und hinten an Friderich Oberdörffer den Metzger stoßend gelegen, Solche behaußung hat neben dem Eingang eine Huffschmidts Werckstatt, Ferner oben Zwo Stuben dreÿ Kammer, und eine Kuche, darüber ist der Tachstul, so mit breit und hohl Ziegeln belegt, hat auch einen geträhmten Keller Kleines Höfflein und gemeinschafftlichen bronnen, Von uns den unterschriebenen Werckmeistern nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb Neun Hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister

Susanne Marie Kirschlæger meurt en 1770 en délaissant deux filles. La succession s’élève à 345 livres.
1770 (24.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 412) n° 1194
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und Tugendbegabten Frauen Susannä Mariä Reebmännin, gebohrner Kirschlägerin, auch Weÿland des Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Friderich Reebmanns des geweßenen hueffschmiedts und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1770. – nachdeme dießelbe Donnerstags den 11. dießes Monats Januarÿ durch einen seeligen Tod von dießer Welt abgefordert worden (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 24. Januarÿ Anno 1770.
Die seelig Verstorbene hat Zu Ihren Erben ab intestato verlaßen als folgt. 1. Frau Margaretham Barbaram Willmännin gebohrner Reebmännin H. Johann Daniel Wittmann des Bürstenbinders und burgers allhier Ehegattin, welche mit Beÿhülff Ihres Ehevogts in Persohn dem Geschäfft abwartete, so dann 2. Frau Susannam Mariam Bößwilwaldin gebohrne Reebmännin, H. Johann Michael Bößwilwald des Schwartzbecken und burgers allhier Ehegattin, welche mit Zuziehung gedachten Ihres Ehemanns in Persohn zugegen ware, Alßo beede der Abgelebten Frauen seeligen mit Eingangs gedachtem H. Friderich Reebmann Ihren geweßenen Ehemann ehelich erziehlte Frauen töchtere und ab intestato zu zweÿen gleichen Portionen und Stammtheilern Verlaßene Rechtsmäßige Erben.
In einer allhier Zu Straßburg ae dem Spithamgäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behausung befunden worden wie fogt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 42, Sa. Silbers 7 ß, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Schulden 300, Summa summarum 345 lb

Susanne Marie Kirschlæger vend la maison 1 250 livres au maréchal ferrant Jean Georges Vix

1754 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 151-v
weÿl. Fr. Susanna Maria geb. Kürschlägerin weÿl. Friedrich Reebmanns des huffschmidts beÿständlich H. Friedrich Reebmann des Med. Lti. ihres sohns
in gegensein Johann Georg Vix des huffschmidts beÿständlich seines vogts David Klein des huffschmidts
eine behausung, hoffstatt, höflein, werckstatt, gemeinschafft des bronnens mit allen deren gebäu und rechten im Goldgießen einseit neben N. Recke dem schloßer, anderseit über dem Allmend ist ein eck gegen dem Frauenhauß speicher zum Grüneck genannt, hinten auff Johann Georg Oberdörffer dem metzger – auff Johann Baptistæ gibr man der Carthauß 2 lb alblößig mit 50 lb capital – geschehen um 1250 pfund

Fils de maréchal ferrant, Jean Georges Vix épouse en 1754 Catherine Salomé Hetzel, fille de corroyeur : contrat de mariage, célébration
1754 (6.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 32
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehren: und wohl Vorgeachte Mr Johann Georg Vix, der hueffschmid und burger allhier als hochzeiter ane einem
und die Viel Ehren und tugendsame Jungfrau Catharina Salome Hetzelin, Weÿl. Hn Johann Georg Hetzels des geweßenen Lederbereiters und burgers allhier nun seel. hinterlaßene Jungfer Tochter, als hochzeiterin
(in beysein) auf Ihro des Jungfer hochzeiterin seithen Hn Johann Jacob Gerold des Caminfegers dero Stieff Vatters, H. Johann Theobald Hetzels des Rothgerbers und Lederbereiters dero Vogts und H. Jacob Friderich Hetzels des Lederhändlers dero H. Oncle aller burgere allhier Zu Straßburg – auf Dienstag den 6. Augusti 1754. [unterzeichnet] Johann Georg Vix, Catharina Salome Hetzelin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 113)
Mittwochs d. 28. Aug. 1754 sind nach vorhergescheher zweÿmahligen Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Georg Vix der ledige Huffschmidt, weÿl. Joh: Georg Vix gewes. Huffschmidts und burgers alher nachgel. ehel. Sohn und Jgfr. Catharina Salome weÿl. H. Joh: Georg Hetzels gewes. Rothgerbers und burgers allhier achgel. ehel. tochter wie solches bezeugen [unterzeichnet] Johann Georg Vix als hohzeyter, Catharina Salome Hetzelin als Hochzeiterin (i 61)

Jean Georges Vix est reçu maître chez les maréchaux le 12 mars 1754
Protocole des maréchaux et des taillandiers (XI 141)
(p. 15) Dienstags den 12. Martÿ 1754 – Meisterrecht (dt 3 lb 10 ß)
Johann Georg Vix, weÿland Mr Johann Georg Vix des gewesenen hueffschmidts und burgers allhier nachgelaßener Sohn, stehet vor und bitt man möge Ihme das Meisterrecht Zukommen laßen, mithin ihme vor einen ehrlichen Meister auf: und annehmen legte auf handwercks Gebühr 1 lb 7 ß d. Erkandt, willfahrt (Aufflaggeld dt 1 lb 7 ß)

Jean Georges Vix est reçu tributaire chez les Maréchaux en mai 1754
1754, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 8) Mittwochs den 29.ten maÿ 1754 – Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
Mr Johann Georg Vix, der Hueffschmid, weÿland Mr Georg Vix, des auch geweßenen Hueffschmids und burgers allhier nachgelaßener Sohn, stehet vor und producirt Stall schein de dato 24.ten Aprilis 1754. bitt man wolle Ihne dißorths vor einem Leibzünfftigen auf: und annehmen.
Erkandt, willfahrt, dt. 1. lb 16 ß d

Le maréchal ferrant Jean Weber se plaint que Jean Georges Vix ne lui ait pas demandé d’autorisation avant de travailler chez un de ses clients. Jean Georges Vix nie les allégations. Le conseil des maréchaux demande des preuves au plaignant
Protocole des maréchaux et des taillandiers (XI 141)
(p. 24) Sambstags den 13. Martii 1756 – Herr Johannes Werner, der Huffschmid und burger allhier, stehet Vor und clagt wieder Mr Johann Georg Vix, daß Er Hn Knotterer dem Sattler gearbeitet, und Ihme Cläger nicht darumb gefragt, ob Er nichts darwieder einzuwenden habe, weilen nun solches Wieder Ordnung, als bittet Er, Beklagten an den Articul zu halten isque refusis expensis.
Ille zugegen sagt, Er habe Mr Knotterer dem Sattler nicht gearbeitet, sondern dem Herrn von Dettlingen, bittet dahero umb absolutionem.
Erkannt, Soll Cläger beweißen, daß Beklagter die Arbeith für den Sattler verfertiget, alsdann soll ferner ergehen was Rechtens, reservatis expensis, und ist Beklagtem expressé injungirt worden, strcité E: E: Meisterschafft Articuln nachzugeleben.

Jean Georges Vix se plaint de son ancien employé le compagnon Jean Georges Engelhard qui dort à l’auberge. Le défendeur convient des faits. Le conseil fait saisir le salaire dû au compagnon pour garantir l’amende qu’il lui inflige.
(p. 26) Montags den 15. Martii – Mr Johann Georg Vix, der Hueffschmid und burger allhier stehet vor und clagt wider Johann Georg Engelhard, den Huffschmid Gesellen von Greffensteinwerth aus dem Anspachischen gebürtig, daß Er beÿ Ile i Arbeith eingestanden, nachgehends aber Keine Arbeith thun, sondern auf der Herberg habe über Nacht bleiben wollen, auch sonsten sich gröblich aufgeführt, weilen nun solches wieder Ordnung als bittet Er umb Abstraffung.
Ille Kan die Anclag nicht läugnen, sagt aber Er habe nicht erwarthert, einem Kühndörffer die Pferd aufzuheben hat sich anbeÿ annoch gröblichen aufgeführt, bitt umb absolutionem.
Erkannt, Soll derselbe die auffgeloffene Handwercks Unkösten entrichten und Zum thor hinaus zu wandern obligirt seÿn, auch soll, weilen Er das Aufflag Geld nicht bezahlt, beÿ Mr Johann Jacob Vetter, als wo Er dermahlen arbeitet, deßen Bündel arrestirt werden.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison rue d’Or propre au mari. Ceux du mari s’élèvent à 926 livres, ceux de la femme à 450 livres.

1754 (29.10.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 787) n° 49
Inventarium über Des Ehren: und Wohlgeachten Mr Johann Georg Vix, des hueffschmids und der Viel Ehren und Tugendsahmen Fraun Catharinä Salome gebohrner Hetzelin beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1754. – welche der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander Vor mir Notario den 6.ten Augusti hujus Annj errichteten heuraths Verschreibung § 3° expressé enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt vnd ohnverändert seÿn und bleiben solle (…)
So beschehen allhier zu Straßburg in beÿsein und persönlicher Gegenwarth Mr David Klein des hueffschmidts des Ehemanns annoch ohnentledigten Vogts, Hr Johann theobald Hetzels des Rothgerbers und lederbereiters der Ehefrauen geschwornen Curatoris und Hn Johann Jacob Gerolds des Caminfegers dero Stieff Vatters, aller burgere allhier zu Straßburg auf Dienstag den 29.ten Octobris 1754.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Goldgießen gelegenen und in des Ehemanns ohnveränderte Nahrung gehörigen Behaußung befunden worden, wie volgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. (M.) Nembl. Eine Behaußung, hoffstatt, hofflein, Werckstatt, gemeinschafft des bronnens, mit allen deren Gebäuden, Rechten und Zugehörden, gelegen allhie Zu Straßburg, ane dem Goldgießen eins. neben Mr Joh. Andrea Recke, dem Schloßer, 2. s. ist ein Eck neben dem allmend, gegen dem Frauenhauß Speicher zum Grüneck genand, hinten auf Johann Georg Oberdörffer den Metzger stoßend gelegen, so auser hernach beschriebenen Passiv: Capitalien gegen männig. freÿ, leedig, eigen und hier ohnpræjudicirl. gewürdiget pro 1300. Hierüber meldet ein in allhießiger löbl. C.C. Stub gefertigter pergamentener Kauffbrieff, weißend wie Er der Ehemann solche behaußung den 21. Martÿ 1754. Von weÿl. Mr Johann Friedrich Reebmanns, des geweßenen Hueffschmidts und b. allh. seel. nachgelaßener Wittib ane sich erkaufft hat, mit jetzigem N° 1 notirt
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. hausraths 19 lb, Sa. Werckzeugs und gemachter Waar zur hueffschmid Profession 112 lb, Sa. des Silbers 26 lb, Sa. der baarschafft 140 lb, Sa. des Eigenthums ane einer Behausung 1300 lb, Summa summarum 1598 lb – Schulden 715 lb, Nach solchem abzug 883 lb, Adde die Ihme an hernach beschriebenen haussteuren gebührige helffte 43 lb, summa 926 lb
Der Fraun in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 106 lb, Sa. Silbers 20 lb, Sa. goldener ring und geschmeids 31 lb, Sa. baarschafft 218 lb, Summa summarum 406 lb – Dazugelegt die helffte ane denen hernach beschriebenen Haussteuren 43 lb, summa 450 lb

Jean Georges Vix meurt en 1758 en délaissant deux sœurs. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre à la veuve est de 405 livres. L’actif de la communauté et des héritiers s’élève 892 livres et le passif à 1 115 livres.

1758 (29.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 793) n° 153
Inventarium über Weÿland des Ehren und wohlvorgeachten Herrn Johann Georg Vix, geweßenen Hueffschmidts und burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet in Anno 1758. – nach seinem Sonntags den 19.ten Hornung dieses lauffenden 1758.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren Frauen Catharinä Salome Vixin geb. Hetzelin, der hinterbliebenen Wittib, beÿständlich Hn. Johann Theobald Hetzels, des Rothgerbers und Lederbereithers auch Burgers allhier, dero ohnentledigten Vogts, und Hn. Johann Jacob Gerold des Caminfegers und Burgers allhier, dero Stieffvatters, wie auch des seel. Verstorbenen Verlaßener frauen Schwestern (…) So beschehen allhier Zu Straßburg, Mittwochs den 29.ten Martii Anno 1758.
Der abgeleibte seeliger hat ab intestato zu seinen Erben verlaßen wie folgt, 1. Frau Mariam Elisabetham geb. Vixin H. Joh. Reinhard Otto, des Kieffers und burgers allhier ehel. Haußfrau, welche nebst ihrem Ehemann dießer Verlaßenschafft Inventur beÿgewohnt, in den Ersten Zweÿten Stammtheil, Und dann 2.do Frau Margaretham geb. Vixin H. Johann Daniel Lipp des Weißbecken und Burgers allhier Ehefrau, welche gleichfalls beneben diesem ihrem Ehemann dieser Verlaßenschafft Inventation zugegen geweßen, in den Andern zweÿten Stammtheil, Alßo alle beÿde des Verstorbenen seeligen im Leben geweßene Schwesteren und nach deßen Absterben zu zweÿen gleichlingen portionen und Antheileren ab intestato hinterlaßene Erben
Copia der Heuraths: Verschreibung
Bericht und respectivé Vergleich wegen dießer Verlaßenschafft. Es Zeigte nemblichen die hinterbliebene Wittib mit Zueiehung Ihres ohnentledigten herrn Vogts und Herr Stieff Vatters beede im Eingang gedacht an, wie daß Sie auf die Vorhandene theilbahre Verlaßenschafft tam active quam passive gäntzl. Verzug thue, und sich mit demjenigen Vergnüg. was Ihro sowohl die Eheberedung als der Zugebracht Nahrung Inventarium, sowohl für eigen als in Wÿdem bewieße Zueignet (…)

In einer allhier zu Straßburg ane dem Goldgießen gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt
(f° 8) Werckzeug und gemachte Waar Zur Huffschmid Profession gehörig
(f° 9) Eigenthumb an einer behaußung (E.T.), Nembl. eine behaußung, Hoffstatt, Höffl., Weckstatt, Gemeinschafft des Bronnens, mit allen deren Gebäuden, Rechten und Zugehörden gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Goldgießen, 1.s neben Mr Joh. Andrea Recke dem Schloßer, 2.s. ist ein Eck neben dem Allmend gegen dem Frauenhauß Speicher über, zum Grüneck genant, hinten auf Johann Georg Oberdörffer, den Metzger stoßend, so außer hernach beschriebener passiv Capitalien gegen männig. freÿ leedig eigen und durch löbl. Statt Straßburg geschwohrner Werckhleuthe vermög Abschatzung Zeduls vom 12. Aprilis hujus anni gewürdiget p. 600, lb. Hierüber meldet ein in allhießiger löbl. C. Contract Stub gefertigter pergamentener Kauffbrieff, weissend, wie der Verstorbene seel. solche Behausung d. 21. Martii 1754 von w. Mr Johann Friderich Reebmanns, des geweßeneb Huffschmids und Burgers allhier seel. nachgelaßener Wittib erkaufft hat, so mit altem N° 1 notirt und dermahlen wieder dabeÿ gelaßen worden.
Ergäntzung der hinterbliebeneen Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ durch mich in A° 1754 errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 31 lb, Sa. Silbers 7 lb, Sa. goldener Ring 11 lb, Sa. baarschafft 5 lb, Sa. Schulden 75 lb, Sa. Ergäntzungs rests 273 lb, Summa summarum 405 lb
der Erben ohnverändert und theilbahr Guth, Sa. Hausraths 43 lb, Sa. Werckzeugs und gemachte Waar zur Hueffschmid Profession gehörig 99 lb, Sa. lährer Vaß 1 lb, Sa. Chaise 25 lb, Sa. Silbers 8 lb, Sa. der Baarschafft 10 lb, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 600 lb, Sa. Schulden 104 lb, Summa summarum 892 lb – Schulden 1115 lb, In Vergleichung 223 lb – Stall summ 180 lb
Wÿdems Verfangenschafft So Fr. Maria Elisabetha geb. Hetzelin weÿl. Johann Georg Hetzel des ältern Rothgerbers lederbeteithers Wittib so dermahlen an H. Johann Jacob Gerold den Caminfeger Verehelichet ist ad dies vitæ zu usufruiren hat, Vermög des durch Not. Johann Philipp Lichtenberger den 12. junÿ 1737 errichteten in C.C. Stub enregistrirten Kinder Vertrags
Wÿdems Verfangenschafft Welche Fr. Anna Barbara geb. Hattin H. Johann Daniel Häß des Schiffmanns Ehefrau Von längst weÿl. Mr Johann Georg Vix dem hueffschmid Ihrem Ehemann als des Verstorbenen seeligen Vatter längst seel. ad dies vitæ zu genießen hat, wovon aber finito usufructu in der dißortigen Erben ohnverändert und theilbahre Nahrung ein dritte theil gehörig ist, vor Not. Johann Lobstein den 30. Augusti 1735 errichtete Heuraths Verschreibung – nach deme Mr Johann Georg Vix der Vatter d. 24. julÿ 1740 seel. Verschieden wurde beÿ deßen Verlaßenschafft Eröretrung den 12. 8.br 1740
Zweiffelhaffte und verlohrne Schulden 27 lb

Les deux sœurs Vix vendent la maison 900 livres au maréchal ferrant Jean Paul Grucker

1758 (15.6.), Chambre des Contrats, vol. 632 n° 159
Fr. Maria Elisabetha geb. Vixin Johann Reinhard Otto des kieffers Ehefrau und dero schwester Fr. Margaretha geb. Vixin Johann Daniel Lipp des weißbecken
in gegensein Johann Paul Grucker des huffschmidts
eine behausung, höfflein und hoffstatt, gemeinschafft des bronnens mit allen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten im Goldgießen einseit neben Johann Andreas Recke dem schloßer, anderseit ist ein eck am Allmend dem Frauenhauß speicher über zum grünen eck genandt, hinten auff Johann Georg Oberdörffer dem metzger – als ein von ihrem bruder weÿl. Johann Georg Vix des huffschmidts ererbtes guth – um 50 lb und 650 lb verhafftet, geschehen um 200 pfund

Catherine Salomé Hetzel se remarie avec le tonnelier Jean Joachim Gerold, fils de ramoneur : contrat de mariage, célébration
1758 (31. 8.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 373
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenachtbaren herrn Johann Joachim Gerold, dem ledigen Kübler, herrn Johann Joachim Gerolds des Caminfegers und frauen Mariæ Salome gebohrner Hennischin beeder Ehepersonen und burgere allhier zu Straßburg ehelich erzeugtem sohn, als hochzeitern ane Einem
Sodann der Viel Ehren und tugendsamen frauen Catharinæ Salome gebohrner Hetzelin weÿl. herrn Johann Georg Vixen des geweßenen Huffschmids und burgers allhier seel. nachgelaßeneer Wittib als der hochzeiterin am andern theil
auff der frauen hochzeiterin seithen Johann Jacob Gerolds des Stadt Caminfegers ihres geehrten Stieff Vatters, ferner S.T. Herrn Friderich Wolffgang Reineri bestverdienten Schaffners des Gotteshauses St. Margarethæ und Agneßen allhier ihres Schwagers, und dann herrn Johann theobald Hetzels des Rothgerbers und lederbereiters auch burgers allhier ihres Vettern
[unterzeichnet] Joh: Joachim Gerold Als hochzeiter, Catharina Salome Vixin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 151, n° 2)
1759. Mittwoch d. 24. Jan. wurden, nach Zweÿmahliger Außruffung in der Evangelischen Pfarr Kirche Zu S. Nicolai Ehelich eingesegnet Johann Joachim Gerold Kübler v. burger allhier H. Johann Joachim Gerold Statt Camin Fegers v. burgers allhier Ehelicher Sohn, Fr. Catharina Salome Vixin weÿl. Johann Georg Vix gew. Huttschmidts v. burgers allhier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Joh: Joachim Gerold als Hochzeiter, Catharina Salomea Viÿin als hochzeiterin (i 153)

Jean Paul Grucker et Anne Susanne Wild hypothèquent la maison au profit du vitrier Jean Michel Fügner

1770 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 171
Johann Paul Grucker der hufschmidt und Anna Susanna geb. Wildin mit beÿstand Johann Wild des kieffers und Johann Michael Fiegner des glaßers
in gegensein David Hieber des lehnkutschers – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand eine behausung cum appertinentis ane dem Goldgießen, einseit neben Andreas Recke dem schloßer, anderseit neben Jacob Bär dem schloßer, hinten auff N. Oberdörfer dem metzger

Jean Paul Grucker loue la forge et une partie de la maison au garçon maréchal ferrant Jean Frédéric Jost

1786 (7.1.), Not. Lacombe (6 E 41, 201) n° 9
Sr Jean Paul Grucker maréchal ferrant, bail de 9 années à commencer des qu’il sera reçu maitre
au Sr Jean Frédéric Jost garçon maréchal ferrant
La forge de marechal avec les deux soufflets ensemble deux soufflets et une voute derrière pour les charbons de pierre, plus une cave pour des charbons de bois et une cave a côté pour du vin, le tout dans la maison qui lui appartient en cette ville a l’Egou dit Goldgießen près la Pomme d’or, Plus un poel, chambre a côté autre petit poel et cuisine au premier étage sur le devant, Plus trois chambres aux mansardes aussi sur le devant, Plus une place au rez de chaussée et aux mansardes pour mettre le bois, Plus l’usage commun du Puit, de la buanderie et des greniers pour la lessive – moyennant un loyer annuel de 300 livres

Jean Paul Grucker vend aux enchères la maison. Jean Jacques Schnitzler et Marie Madeleine Rœsch s’en portent acquéreurs

1795 (23 nivose 3), Strasbourg, Not. Saltzmann (minutes en déficit) n° 215
N° 215 Enchère de la maison de Jean Paul Grucker maréchal ferrant le 24 Vend. – Deux surmises à la maison de Grucker le 27 Vend: ad 215 – Vente de maison par Grucker à Jean Jacques Schnitzler charron du 1. Pluviose ad. Nm. 215
Jean Paul Grucker et Ursule Wild
à Jean Jacques Schnitzler et Marie Madeleine née Roesch
maison n° 11 rue des fetes nationales, moyennant 18.000 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 30 F° 135 du 26 nivose 3

Fils de maréchal ferrant, le charron Jean Jacques Schnitzler épouse en 1784 Marie Madeleine Rœsch, fille de tonnelier : contrat de mariage, célébration. La mère du marié fait donation de sa maison rue d’Or à son fils
1784 (6.4.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 250
Eheberedung – Erschienen der ehrengeachte Herr Johann Jacob Schnitzler, lediger Wagnermeister, des H Joh: Daniel Schnitzler, hiesigen burgers und Hufschmidts, mit weil. Frau Maria Salome gebohrner Dürrin ehelich erzeugte mittlere anjetzt großjährige Sohn, als Hochzeiter an einem Teil
So dann die ehren- und tugend- begabte Maria Magdalena Roeschin, des weil. H. Johannes Rösch, gew. Kiefers u. b. alhie mit seiner hinterbliebenen Wittwer Maria Sara geb. Braunin ehelich erzielte jüngste nunmehr majorenne Tochter, als Hochzeiterin, beiständlich ihres Schwagers H Johannes Haÿnoldt des Metzgers u. b. dahier an dem andern Teil.
Fünftens übergibt der Jgfr. Hochzeiterin Eingangs genannte geliebte Mutter mit Beihilfe ihres einbändigen Bruders H. Joh: Georg Volck, des hies: b: u. vormaligen Schwarzbäckers, die derselben nach ihres Ehegatten Absterben von den Kindern überlaßene, in hiesiger Stadt an dem Goldgiesen (…)
unterschrieben in Straßburg den 6. Aprill des Jahres 1784. [unterzeichnet] Johann Jacob Schnitzler als Hochzeiter, Maria Magdalena Röschin als Hochzeitterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 93 n° 18)
1784. Dienstag den 20. Julÿ sind nach ordentlich geschehenen Ausrufungen in der Kirche Zu St Nicolai ehel. eingesegnet worden Johann Jacob Schnitzler der ledige Wagner, H. Johann Daniel Schnitzler des huffschmidts u. burgers allh. mit Weil. Fr. Maria Salome Dürrin ehel. erzeugter Sohn u. Jgfr. Maria Magdalena Röschin weil. H. Johannes Rösch geweßenen Kieffers u. burgers allh. mit Fr. Maria Sara gebohrner Braunin ehel. erzeugte tochter, [unterzeichnet] Joh: Jacob Schnitzler als hochzeiter, Maria Magdalena Röschin als Hochzeitterin (i 97)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison rue d’Or. Ceux du mari s’élèvent à 927 livres, ceux de la femme à 1 005 livres.
1784 (9.8.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 606) n° 491
Inventarium über Herrn Johann Jacob Schnitzler, Wagners und Fraun Maria Magdalena geborner Roeschin, beder Eheleut und burger alhier Zu Straßburg in die Ehe gebrachtes Vermögen, auffgerichtet In A° 1784 – in ihren den letztverfloßenen 20. Julius mit einander angetrettenen Ehestand gebracht, und laut des dritten Articuls der den 6. Aprill kurz vorher vor mir Notario errichteten Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen in Straßburg in hienach inventirter an dem Goldgiesen gelegenen Behausung in fernerm beiseÿn bederseitigen geliebter Eltern, ingleichem H. Joh: Georg Volck des hiesigen burgers und vormaligen Schwartzbäckers als der Ehefrau Beistandts und von ihr hierzu erbetenen beistandts, auf Montag den 9. Augstmonats Vormittag in dem Jahr nach Christi Geburt 1784.

Eigenthümlicher Anteil an einem Garten. (M.) Näml. ein 24.ter Theil a 1. Garten gel: innerhalb hies. St. in dem Quartier der gedeckten Brucken, gegen derer Hh. von St Louis ihrem hinüber, f. d. Wall stosend. Dieser gz. Gart, wird ohnnachteil. massen geschätzt vor 300 fl wovon der hieher gehör: Anteil ausmacht 12. fl., Die übrige 23/24 sind des Ehemanns großelterl: Dürrischen Miterben eigenthümlich zuständ.
Nachricht wegen der Ehefrau Behausung, Es hat zwar der Ehefrau geliebte Mutter ihre an dem Goldgiesen gel: Beh: in dem 5. abschnitt d. Eheb. eigentuml. verschrieb., daß dieselbe solche Summ dermaleins in die mütterl. Verlt. einzuschiesen verbunden u. ihren Antheil wieder davon beziehen soll (…)
Des Manns in die Ehe gebrachtes Gut, Sa. Kommods 18, Sa. silbers 50, Sa. baarschaft 673, Sa. Eigentum. Anteils ane i. Garten 12, Summa summarum 754 fl. – Rechnet man die ihm zuständige Hälfte von nachbeschriebenen Haussteuren 172, des Ehemanns Gut 927 fl.
Diesemnach wird der Ehefrau Zugebrachtes Vermoegen verzeichnet, Sa. hausraths 337, Sa. silbernen Geschmeids 39, Sa. goldener Ringe 36, Sa. baarschafft 418, Summa summarum 831 fl. – Dazugelegt die ihr gebührige Hälfte von nachstehenden Haussteuren mit 173 fl, der Ehefrau Vermögen 1005 fl.

Jean Jacques Schnitzler devient tributaire chez les Charpentiers en septembre 1784
1784, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 34)
(f° 54) Dienstags den 21. Septembris 1784. – Neuzünfftiger E: R:
Erschienen Mr Joh: Jacob Schnitzler der Wagner und burger alhier produciret Stall : Schein, de dato 21.ten Septembris 1784. bittend, ihne Zufolg deßelben beÿ dieser Ehrsamen Zunft als einen Zünftigen auf: und anzunehmen unter dem Anerbieten, præstanda zu præstiren und die Gebühr abzurichten.
Erkannt, Gegen Erlag der Gebühr willfahrt, Juravit.

Jean Jacques Schnitzler verse à Jean Paul Grucker un supplément de prix (afin de couper court à l’action en justice pour lésion d’outre moitié, voir l’acte de 1871)

1798 (11 frimaire 7), Strasbourg, Not. Lex
Supplément de prix – Jean Jacques Schnitzler
à Jean Paul Grucker
2200 francs, pour une maison sise quartier des Bouchers acquise le 23 nivôse 3
Enregistrement de Strasbourg, acp 64 F° 113 du 12 frimaire 7

Inventaire après décès d’un locataire, le cordonnier Jean Georges Wurtz

1807 (15.5.), Strasbourg 3 (30), Not. Übersaal n°
1007, 3752
Inventaire de la succession de Jean Georges Wurtz cordonnier décédé le 3 avril dernier – à la requête de Marie Elisabeth Huffschmidt la veuve héritière universelle instituée par testament public 10 mars courant
demeurant rue d’Or n° 11
meubles 253 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 148-v du 16.5.

Marie Madeleine Rœsch meurt en 1731 en délaissant quatre enfants

1831 (26.9.), Strasbourg 9 (anc. cote 62), Me Hickel n° 3892
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Roesch épouse de Jean Jacques Schnitzler, ancien charron, décédée le 12 mai dernier – à la requête de 1. le veuf, commun en biens suivant contrat de mariage passé devant Saltzmann le 10 avril 1784, 2. Frédéric Daniel Schnitzler, charron, 3. Jean Louis Schnitzler, maréchal ferrant, 3. Philippe Charles Schnitzler, commis négociant, 4. Marie Madeleine Schnitzler épouse de Pierre Frédéric Ehmann, négociant, héritiers pour un quart de leur mère

dans le logement que la défunte occupait dans une maison dépendant de la communauté rue d’Or n° 11
Titres et papiers. Contrat de mariage reçu Saltzmann le 6 avril 1784, art. 5, Marie Sara Braun veuve de Jean Roesch, tonnelier, mère de De Schnitzler a cédé à cette dernière une maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg dans la rue d’Or marquée aujourd’hui du n° 20 ainsi que les requérants le déclarent
Par acte passé à la Chambre des Contrats le 25 février 1715, Jean Jacques Roesch père de la défunte est devenu propriétaire de la maison ci dessus désignée
Par acte reçu Saltzmann le 23 nivose 3, Jean Paul Grucker, maréchal ferrant, et Anne Ursule Wild vendent à Jean Jacques Schnitzler et son épouse la maison où il est présentement procédé sise à Strasbourg rue d’Or n° 6 autrefois rue des Fêtes nationales n° 11 chargée d’une rente foncière de 8 francs par an due à la ville, ssp 17 février 1830 quittance de rachat de la rente foncière
garde robe 127 fr, communauté meubles 761 fr, argenterie 43 fr, argent 200 fr, ensemble 1005 fr
apports inexistants du veuf 1832 fr, de la défunte 1875 fr, indemnités dues à la communauté 5102 fr, rapports à faire à la succession de 4780 fr – dettes actives 112 fr et 2000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 205 F° 168-v du 3.10.

Lors de la liquidation, la maison rue d’Or revient au veuf

1834 (10.10.), Strasbourg 9 (anc. cote 67), Me Hickel n° 4881
Liquidation et partage dressé à la requête de 1. Jean Jacques Schnitzler père, comme ayant été commun en biens avec Marie Madeleine Roesch décédée le 12 mai 1831, suivant contrat de mariage passé devant Me Saltzmann le 6 avril 1784, partageables à 1 et 2 tiers et héritier pour un quart se son fils Pierre Charles, 2. Frédéric Daniel Schnitzler, charron, 3. Jean Louis Schnitzler, maréchal ferrant, 4. Marie Madeleine Schnitzler épouse de Pierre Frédéric Ehmann, négociant, Inventaire soussigne le. 26. 7.bre 1831
communauté, art. 3. une maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue d’Or n° 11 d’un côté M. Tauflieb, d’autre côté et derrière M. Exel – acquis de Jean Paul Grucker, maréchal ferrant, et Anne Ursule Wild, par acte reçu Saltzmann le 23 nivôse 3, évaluée à 9000 fr
abandonnement au veuf, art. 2, 3, 4
succession de la défunte, art. 2. une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue d’Or n° 20, d’un côté M. Leyder, d’autre M. Weltz, derrière la rue St Nicolas, dont le veuf à l’usufruit par contrat de mariage laissé en commun
Enregistrement de Strasbourg, acp 227 F° 185 du 20.10.

Jean Jacques Schnitzler meurt en 1838. La maison sise 11, rue d’Or revient à son fils Jean Louis

1839 (30.3.), Strasbourg 9 (75), Me Becker n° 230
Liquidation et Partage, dressé à la requête de Frédéric Daniel Schnitzler, charron, Jean Louis Schnitzler, maréchal ferrant, Marie Madeleine Schnitzler épouse de Pierre Frédéric Ehmann, négociant, les enfants ayant droit à un tiers, héritiers pour un quart de Marie Madeleine Roesch leur mère décédée épouse de Jean Jacques Schnitzler, ancien charron, suivant inventaire dressé par Me Hickel le 26 septembre 1831 et héritiers pour un quart de Philippe Charles Schnitzler, commis négociant leur frère germain, tous trois héritiers pour un tiers de Jean Jacques Schnitzler leur père. Il n’a pas été fait d’Inventaire après le décès de Jean Jacques Schnitzler décédé le 13 novembre dernier
à Frédéric Daniel : la maison rue d’Or n° 20 pour 7000 francs
à Jean Louis : la maison rue d’Or n° 11 pour 14.000 francs
Masse active Art. 8. une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue d’Or n° 11 estimée 14.000 francs, d’un côté M. Tauflieb, d’autre et derrière M Exel – acquis sur Jean Paul Grucker, maréchal ferrant, et Anne Ursule Wild, par acte reçu Me Saltzmann le 23 nivose III, chargée d’une rente foncière envers la ville de Strasbourg laquelle rente a été rachetée le 17 février 1830 – les conjoints Grucker l’avaient acquis des sœurs Vix femmes de Jean Réné Ott, tonnelier, et Jean Daniel Lipp, boulanger, à la Chambre des Contrats le 15 juin 1758
Art. 9, une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue d’Or n° 20 d’un côté M. Leyder, d’autre M. Waltz, derrière la rue St. Nicolas, estimée 7000 fr – le défunt a recueilli trois quarts ou 12/16 dans succession de Mme Schnitzler née Roesch et était héritier pour un quart, suivant inventairedressé par Me Hickel le 26 septembre 1831 – 2. et 3 16° dans succession de Philippe Charles leur frère, suivant liquidation et partage dressé le 10 octobre 1834, 3. le 16° restant dans la succession de Jean Jacques Schnitzler leur père héritier pour un quart de Philippe Charles Schnitzler son fils. La De Schnitzler estd evebnue propriétaire par cession de Marie Sare Braun sa mère veuve de Jean Roesch, tonnelier à Strasbourg pour 4500 florins,commune en biens suivant contrat de mariage reçu Me Saltzmann le 6 avril 1784
Enregistrement de Strasbourg, acp 267 F° 45 v du 5.4

Le serrurier Louis Schnitzler épouse en 1822 Sophie Elisabeth Nitschel, fille de sellier
1822 (11.12.), Strasbourg, Me Thurmann (minutes en déficit)
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Louis Schnitzler, serrurier fils majeur de Jean Jacques Schnitzler, charron, et de Marie Madeleine Roesch
Sophie Elisabeth Nitschel fille mineure de Sigismond Sébastien Nitschel, sellier, et de Catherine Madeleine Lauth
les père et mère du futur époux cédent pour 5 années à dater du jour de son mariage, la jouissance de la boutique et du logement au second étage de leur maison rue d’Or n° 11 pour un loyer annuel de 400 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 160 F° 159-v du 23.12.

Jean Louis Schnitzler se remarie en 1833 avec Anne Barbe Walter, fille de cordonnier
Mariage, Strasbourg (n° 71)
Du deuxième jour du mois de Mars 1833. Acte de mariage de Jean Louis Schnitzler, majeur d’ans, né en légitime mariage le 13 octobre 1790 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Maréchal ferrant veuf de Sophie Elisabeth Nitschel décédée en cette ville le 8 juin 1828, fils de Jean Jacques Schnitzler charron domicilié en cette ville ci présent et consentant, et de feu Marie Madeleine Roesch décédée ne cette ville le 12 mai1831 et d’Anne Barbe Walter, majeure d’ans, née en légitime mariage le 24 juin 1807 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de Jean Daniel Walter, Cordonnier, domicilié en cette ville ci présent et consentant et de feu Anne Barbe Flach décédée en cette ville le 14 janvier 1828 (…) Et aussitôt lsdis époux ont dit reconnaîttre et légitimer Frédérique Caroline Walter née d’eux en cette ville le premier novembre 1830 inscrit le même jour sur les registres et Philippe Louis Walter né d’eux en cette ville le 8 juin 1832 inscrit le 9 ensuivant sur lesdits registres (signé) Jean Louis Schnitzler, Anna Barbara Walter (i 2)

Louis Schnitzler loue une partie de la maison au quincaillier Joseph Houssemann

1841 (29.7), Enregistrement de Strasbourg, ssp 81 (1870) f° 9-v, ssp du 15.3.1841
Bail du 15 mars 1841 – Entre le Sr Louis Schnitzler Maréchal ferrant demeurant rue d’Or N° 11 d’un côté
et Joseph Houssemann fabricant de quincaillerie demeurant rue Sr Jean N° 88, les deux domiciliés à Strasbourg
1° Le Sr Schnitzler loue au Sr Houssemann les parties suivantes dans sa dite maison Savoir
toute la boutique faisant le rez de chaussée telle qu’elle se comporte dans ce moment avec réserve d’une place et feu pour deux étaux pour continuer à servir sa pratique et place au milieu pour y mettre un Trein de chantier, et à condition que Mr Housseman pourra se servir des deux objets dans les intervalles ou M Schnitzler pourra en faire personnelement usage. Il est permis à Mr Houssemann d’oter l’enclos qu’occupe Mr Dreyler et d’y établir un troisième feu, pour forger avec un four pour tremper les limes et ce à ses frais
Plus dans l’arrière Maison la cave entière et le rez de chaussée avec trois chambres au troisième et le trou dans la cour comme réserve de houilles, plus le premier Etage fermé par une porte et place pour le bois de chauffage au Grenier – pour un loyer annuel de 448 francs
La présent bail commence a la St Jean prochaine et est fait pour trois, six ou 9 années avec faculté pour chacune des parties de pouvoir le dénoncer trois mois avant chacune de des trois susdites époques

Jean Louis Schnitzler hypothèque la maison au profit de l’interdit Frédéric Schneiter

1862 (4 février), Strasbourg 9 (123), Not. Becker n° 9312
Obligation – A comparu M. Jean Louis Schnitzler, ancien maréchal ferrant demeurant à Strasbourg (devoir)
au sieur Frédéric Schneiter, majeur interdit demeurant à Strasbourg, pour lequel est ici présent et occupe M. Jean Henri Schnitzler, homme de lettres, chevalier de la Légion d’Honneur demeurant en la même ville, tuteur du dit interdit, la somme de 1500 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque spécialement Une maison sise à Strasbourg rue d’Or n° 21 marquée autrefois du Numéro 11 avec appartenances et dépendances tenant d’un côté à M. Tauflieb de l’autre à une petite place communalg et à M. Raum marchand de houblon et par derrière audit sieur Tauflieb et au dit sieur Raum précédemment à M. Exel. La maison ci-dessus désignée a été abandonnée au débiteur avec d’autres valeurs dans la succession de son père M. Jean Jacques Schnitzler en son vivant ancien charron à Strasbourg suivant partage dressé par le dit M° Becker le 30 mars 1839. Par suite de la dite attribution M. Jean Louis Schnitzler est resté devoir à ses copartageants une soulte de 8023 francs (…) Pour ce qui concerne l’établissement de propriété antérieure les parties ont déclaré se référer au partage sus mentionné. Le débiteur déclare sous les peines de la loi qu’il a dit bien connaître 1) qu’il est veuf en premières noces de De Sophie Elisabeth Nitschel, 2) qu’il est veuf en secondes noces de De Anne Barbe Walter, 3) qu’il n’est ni n’a jamais été ni tuteur ni curateur (…) 5. que ses enfants du deuxième lit qui étaient au nombre de trois n’ont rien recueilli dans la succession de leur mère qui est décédée sans laisser de fortune, que du reste l’un de ces enfants est décédé dès l’année 1842 et que les deux survivants sont majeurs

Jean Louis Schnitzler meurt en 1864 en délaissant quatre enfants

1864 (18.2.), Me Becker (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Jean Louis Schnitzler père maréchal ferrant à Strasbourg, décédé le 9 janvier 1864, à la requête de 1° Jean Louis Schnitzler fils garçon charron, 2° Sophie Julie Schnitzler célibataire, 3° Philippe Louis Schnitzler instituteur, 4° Charles Auguste Schnitzler garçon charron, tous à Strasbourg
Il dépend de ladite succession, Mobilier estimé à 648
Partage d’une partie du mobilier entre les cohéritiers mais sans attribution, vu qu’ils sont tenus de faire la représentation au moment du partage
acp 530 (3 Q 30 245) f° 40 du 25.2. (succession déclarée le 25 mai 1864=
vacation du 14 avril – acp 532 (3 Q 30 247) f° 10-v du 19.4.
Il dépend de ladite succession, une maison rue d’or N° 21 à Strasbourg
description du passif

Liquidation de la succession
1864 (27.9.), Me Becker (minutes en déficit)
Liquidation et partage de la succession délaissée par Jean Louis Schnitzler père vivant maréchal ferrant à Strasbourg, décédé le 9 janvier 1864. Entre 1° Jean Louis Schnitzler fils garçon charron, 2° Sophie Julie Schnitzler célibataire, 3° Philippe Louis Schnitzler instituteur, 4° Charles Auguste Schnitzler garçon charron, tous à Strasbourg
Succession 1) argent 1137, 2) prix de la maison 12.500, total 13.637 francs
Masse passive 6355, reste 7282 francs – Le quart 1820 francs
Droits des parties et abandonnements (…)
acp 536 (3 Q 30 251) f° 51-v du 3.10.

Les héritiers Schnitzler vendent la maison par enchère au forgeron Henri Noll

Me Becker (minutes en déficit) – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 983 (3147) n° 58
Ont comparu 1. Monsieur Jean Louis Schnitzler fils garçon charron et Madame Catherine Moog sa femme qu’il autorise à l’effet de ce qui suit, 2. Mademoiselle Sophie Julie Schnitzler fille majeure sans état, 3. Monsieur Philippe Louis Schnitzler instituteur communal et Madame Marie Wilhelmine Meyer son épouse agissant sous son autorisation, 4. Et Monsieur Charles Auguste Schnitzler, garçon charron et Madame Adeline Geller sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes tous demeurant à Strasbourg, lesquels comparans ont déclaré qu’ils sont intentionnés de faire procéder par le ministère dudit Me Becker à la vente par adjudication publique de l’immeuble ci après désigné, En conséquence ils ont requis le dit notaire de dresser de la manière suivant le cahier des charges, clauses et conditions sous lesquelles il sera procédé à l’adjudication sont s’agit.
Désignation. Une maison consistant en un bâtiment de devant, bâtiments latéraux et de derrière avec cour, puits commun entre les propriétaires de la maison voisine, cave, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue d’or N° 21 autrefois n° 11, tirant d’un côté à Monsieur Frantz précédemment à Monsieur Tauflieb, de l’autre en partie à la ruelle de la farine où elle porte le numéro 1 et en partie au Sieur Raum et par derrière à différents particuliers.
Au sujet de l’établissement de la propriété de l’immeuble à vendre, les comparants ont fait la déclaration suivante. Cet immeuble qui dépend de la succession de Monsieur Jean Louis Schnitzler père en son vivant maréchal ferrant demeurant à Strasbourg est échu aux dits Jean Louis Schnitzler fils, demoiselle Schnitzler, sieur Philippe Louis Schnitzler et sieur Charles Auguste Schnitzler, seuls héritiers du défunt chacun de pour un quart ainsi que ces qualités sont constatées par l’intitulé de l’inventaire dressé après le décès de Monsieur Schnitzler père par ledit M° Becker en date au commencement du 18 février dernier. Feu Monsieur Schnitzler père était devenu propriétaire dudit immeuble pour lui avoir été abandonné avec d’autres valeurs par le partage de la succession de son père Monsieur Jean Jacques Schnitzler en son vivant ancien charron à Strasbourg suivant acte dressé par le dit M° Becker le 30 mars 1839. Par suite de la dite attribution Monsieur Jean Louis Schnitzler père susnommé est resté devoir à ses copartageants une soulte de 8023 francs (…) Pour ce qui concerne l’établissement de propriété antérieure, ledit partage énonce que la maison ci-dessus désignée a été attribuée à feu ledit Sr Jean Jacques Schnitzler par le partage de la communauté d’entre lui et De Marie Madeleine Roesch de femme défunte dressé par M° Hickel notaire à Strasbourg le 2 octobre 1834. Les dits époux Schnitzler Reosch avaient acquis le dit immeuble du Sieur Jean Paul Grucker maréchal ferrant à Strasbourg et de De Anne Ursule Wild sa femme suivant contrat de vente passé devant Me Saltzmann notaire à Strasbourg le 23 nivôse an III, enregistré contenant quittance du prix y stipulé. Les comparants font observer que les époux Grucker ayant été sur le point d’intenter une action au dit Sr Jean Jacques Schnitzler et à son épouse défunte pour lésion d’outre moitié dans le prix, il a été convenu entre les vendeurs et les acquéreurs par acte passé devant ledit Me Saltzmann le 5 frimaire an VII que les acquéreurs paieroient aux époux Grucker à titre de transaction, un supplément de prix de 2200 francs dont ledit contrat contient quittance et se chargeraient dorénavant du service d’une rente foncière et perpétuelle de 8 francs par an dont l’immeuble était grevé et qui était due à la Ville de Strasbourg, laquelle rente a été rachetée le 17 février 1830. Ladite maison appartenait auxdits époux Grucker ainsi que le porte littéralement le contrat de vente dont il vient d’être question. Au moyen de la vente à eux fait par les sœurs Fix femmes de Jean René Ott tonnelier et de Jean Daniel Lipp boulanger passée en la Chambre des contrats de la Ville de Strasbourg le 15 juin 1748. (…) Fait et passé à Strasbourg l’an 1864 le 19 avril
Adjudication provisoire. Et le jeudi 19 mai 1864 (…) sur la mise à prix de 16.000 francs, différentes mises dont la dernière faite par M Jean Daniel Michel serrurier demeurant à Strasbourg place Saint Etienne N° 9 pour le prix de 22.000 francs (…) attendu que le prix offert ne leur paraît pas suffisant, les vendeurs ou leur mandataire se sont décidés à recevoir der surmises jusqu’au jeudi 26 mai courant (…) Déclaration de command, 20 mai, Monsieur Michel déclare par ces présentes avoir fait l’acquisition dudit immeuble pour le compte de Monsieur Henri Noll forgeron demeurant à Strasbourg rue d’Or n° 14 auquel il n’a fait que prêter son nom
Adjudication définitive. Et le jeudi 26 mai 1864 (…) que pendant ledit délai il n’a été fait aucune surmise sur ledit immeuble, Dans cette position les comparans outre que Monsieur Noll jugeant que ledit prix d’adjudication provisoire offert par Monsieur Michel au nom de ce dernier est assez élevé, se sont décidés à adjuger et ont en effet adjugé définitivement la maison (…) auit sieur Noll pour ledit prix de 22.000 francs
Cahier des charges du 19 avril – acp 532 (3 Q 30 247) f° 27-v du 25.4. – acp 533 (3 Q 30 248) f° 21-v du 27.5.

Originaire de Hertlingshausen près de Bad Dürkheim, Henri Noll épouse en 1854 Albertine Arbogast, fille d’un loueur de carrosses
1854 (27.9.), Strasbourg 10 (128), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.740
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Jean Henri Noll, maréchal ferrant demeurant et domicilié à Strasbourg, né à Hertlingshausen (Bavière rhénane) le 20 mars 1821, du légitime mariage de M. Frédéric Noll et de feue dame Christine Schub son épouse défunte, futur époux d’une part
Mlle Albertine Arbogast, en jouissance de ses droits demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette ville le 31 janvier 1819 du légitime mariage des conjoints Arbogast ci après nommés, future épouse d’autre part
Mr Jean Daniel Arbogast, loueur de carrosses et De Marie Catherine Mürsch son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, agissant ès présentes à cause dela constitution de dot
acp 433 (3 Q 30 148) f° 56-v du 28.9. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura en outre l’usufruit de la moitié des biens de la communauté
Les apports du futur consistent en une valeur de 5732 francs le tout grevé d’un passif de 1157 (reste) 4575
Donation par les conjoints Arbogast à la future épouse leur fille, ce acceptant 1) d’un mobilier estimé 1857, 2) argent comptant 2400 (ensemble 4267)
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de la succession réductible en cas d’existence d’enfants

Henri Noll et Albertine Arbogast revendent en 1871 la maison à Amélie Müntz et à Sophie Müntz

1871 (27.7.), Strasbourg 3 (114), Not. Emile Weiss n° 3401
Ont comparu M. Henri Noll, maréchal ferrant demeurant et domicilié à Strasbourg & De Albertine Arbogast son épouse qu’il autorise, demeurant avec lui (avoir vendu)
à Mesd. Amélie Müntz & Sophie Müntz les deux rentières demeurant et domiciliées à Strasbourg les deux à ce présentes & acceptant indivisément chacune pour moitié
L’immeuble dont la désignation suit, Une maison avec cour & bâtiment de derrière, aisances & dépendances sise à Strasbourg rue d’or N° 21, entre M. Frantz & une ruelle dite rue de la farine où elle porte le N° 1, derrière M. Braun & devant la rue d’or
Origine de la propriété. Les vendeurs déclarent avoir acquis l’immeuble présentement vendu de 1° M. Jean Louis Schnitzler fils charron & Mad. Catherine Moog sa femme, 2° Mad. Sophie Julie Schnitzler fille majeure sans état, 3° M. Philippe Louis Schnitzler instituteur communal & Mad. Marie Wilhelmine Meyer son épousen 4° M. Charles Auguste Schnitzler garçon charron & Mad. Adeline Giller son épouse, tous de Strasbourg, aux termes a) d’un cahier des charges dressé par M. Becker notaire à Strasbourg le 19 avril 1864, b) d’un procès verbal d’adjudication dressé par le même notaire le 9 mai de la même année, c) d’une déclaration de command reçue par ledit Me Becker le 20 du même mois de mai, d) d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me Becker notaire susdit le 26 mai 1844, tous ces actes transcrits au bureau des hypothèques de Strasbourg le 8 juin 1864 volume 983 N° 58. cette acquisition a eu lieu pour le prix de 22.000 francs (…). Le même immeuble dépendait de la succession de M. Jean Louis Schnitzler père en son vivant maréchal ferrant demeurant à Strasbourg & est échu aux dits Jean Louis Schnitzler fils, Dlle Schnitzler, Philippe Louis Schnitzler et Charles Auguste Schnitzler, seuls héritiers du défunt chacun de pour un quart ainsi que ces qualités sont constatées par l’intitulé de l’inventaire dressé après le décès de M. Schnitzler père par ledit M° Becker en date au commencement du 18 février 1864. Feu M. Schnitzler père était devenu propriétaire dudit immeuble pour lui avoir été abandonné avec d’autres valeurs dans le partage de la succession de son père M. Jean Jacques Schnitzler en son vivant ancien charron à Strasbourg suivant acte dressé par le dit M° Becker le 30 mars 1839. Par suite de la dite attribution M. Jean Louis Schnitzler est resté devoir à ses copartageants une soulte de 8023 francs (…) Pour ce qui concerne l’établissement de propriété antérieure, ledit partage énonce que la Maison ci-dessus désignée a été attribuée à feu ledit Sr Jean Jacques Schnitzler par le partage de la communauté d’entre lui & De Marie Madeleine Roesch de femme défunte dressé par M° Hickel notaire à Strasbourg le 2 octobre 1834. Lesdits époux Schnitzler avaient acquis le dit immeuble du Sr Jean Paul Grucker, maréchal ferrant à Strasbourg & de De Anne Ursule Wild sa femme suivant contrat de vente passé devant Me Saltzmann notaire à Strasbourg le 23 nivôse an III, enregistré contenant quittance du prix y stipulé. Les époux Grucker ayant été sur le point d’intenter une action au dit Sr Jean Jacques Schnitzler & à son épouse défunte pour lésion d’outre moitié dans le prix il a été convenu entre les vendeurs et les acquéreurs par acte passé devant ledit Me Saltzmann le 5 frimaire an VII que les acquéreurs paieroient aux époux Grucker à titre de transaction, un supplément de prix de 2200 francs dont ledit contrat contient quittance & se chargeraient dorénavant du service d’une rente foncière & perpétuelle de 8 francs par an dont l’immeuble était grevé & qui était due à la Ville de Strasbourg, laquelle rente a été rachetée le 17 février 1830. Ladite maison appartenait auxdits époux Grucker ainsi que le porte littéralement le contrat de vente à eux fait par les sœurs Vix femmes de Jean René Ott tonnelier & de Jean Daniel Lipp boulanger passée en la Chambre des contrats de la Ville de Strasbourg le 15 juin 1748.
Situation hypothécaire. Les vendeurs déclarent & affirment sous les peines de droit que l’immeuble présentement vendu est franc & libre de toutes dettes, droits, rentes, privilège & hypothèque
Prix, 25.000 francs (…) Etat-civil des vendeurs. Les vendeurs déclarent sous les peines de droit, 1° Qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Zimmer notaire à Strasbourg le 27 septembre 1854, 2° Qu’ils n’ont jamais été chargés d’aucune tutelle (…)
acp 599 (3 Q 30 314) f° 79-v du 28.7.

Fils de journalier, le peintre en bâtiment François Joseph Scherrer épouse en 1872 Sophie Muntz, fille d’imprimeur : contrat de mariage, célébration
1872 (25.5.), Auguste Weiss
Ehevertrag – Frantz Joseph Scherrer, Maler in Straßburg
Sophie Muntz, Spitzen Wascherin
Annahme der Gütergemeinschaft nach dem C.C., Rücknahme des mit gebrachten und ererbten
der Bräutigam bringt in die Ehe eine Summe von 3000 Franken
die Braut bringt in die Ehe 1) Mobilien 1800, 2) Hälfte eines Hauses Goldgiessen N° 21, 3) 58 a. Feld Bann von Strassburg
Gegenseitige Schenkung von der Nutzniesung des ganzen Nachlasses des jüngst versterbenden
acp 605 (3 Q 30 320) f° 49-v n° 1944 du 1.6

Mariage, Strasbourg (n° 420)
Du 28° jour du mois de Mai l’an 1872. Acte de mariage de François Joseph Scherrer, majeur dans, né en légitime mariage le 12 août 1842 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, fils de feu François Joseph Scherrer, journalier décédé à Strasbourg le 10 janvier 1870 et de feu Cécile Huber, décédée à Strasbourg le 15 mai 1852, et de Sophie Muntz, majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 avril 1840 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de feu Frédéric Daniel Muntz, imprimeur décédé à Strasbourg le 3 juin 1837 et de feu Barbe Kützel décédée à Strasbourg le 13 août 1852 (…) il a été passé le 25 de ce mois un contrat de mariage devant Me Emile Weiss notaire à Strasbourg substituant Me Auguste Weiss (signé) Scherrer, S. Muntz (i 49)



3, ruelle de la Farine


Ruelle de la Farine n° 3 – IX 1 (Blondel), P 1394 puis section 15 parcelle 58 (cadastre)

Démolie en 1906, sol réuni à la voie publique


La ruelle de la Farine en septembre 2019. L’ancien n° 3 se trouvait à l’emplacement du garage et d’une partie de la ruelle sur la droite
Au premier plan, les bâtiments du Grüneck (îlot en triangle). La maison se trouve sur la gauche, en retrait de la rue d’Or
Plan-relief de 1725, © Musée historique)

Un linteau de fenêtre porte le millésime 1532 d’après Adolphe Seyboth (éd. en allemand, p. 191). La maison sert au début du XVII° siècle de magasin à chanvre à André Schütterlin. Le boucher Abraham Hansmetzger l’acquiert en 1672 puis la revend trois ans plus tard à Georges Mehl, déjà propriétaire de la maison voisine qui donne dans la rue des Bouchers. Les héritiers Mehl vendent en 1709 le bâtiment arrière face à la rue d’Or au remueur de grains Jean Loup Keller qui doit y faire des transformations puisque le prix de vente passe de 270 livres en 1709 à 350 livres en 1724. La maison appartient de 1725 à 1765 au serrurier Jean Martin Bæhr. Elle a un rez-de-chaussée et deux étages sur le plan-relief de 1727 et lors de l’estimation de 1744 (poêle, cuisine et deux chambres) ; les deux pignons sont en bois, les deux greniers ne sont pas dallés. L’atelier du propriétaire se trouve dans une échoppe sur les quais au bout de la rue. Le compagnon maçon et manant Melchior Schweitzer achète en 1781 la maison qu’il répare en 1784 en en déplaçant la porte d’entrée. Ses héritiers la vendent en 1810 à Jean Georges Klein, déjà propriétaire de la maison voisine qui donne dans la rue des Bouchers.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 250 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée, premier étage en maçonnerie et deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade orientée vers la rue d’or se trouve entre les repères (x’’) et (y’’) : porte d’entre et deux étages surmontés d’un comble. La façade le long de la ruelle se trouve entre (y’’) et (z’’). Suit le bâtiment arrière (z’’-a’’’) qui fait partie de la rue des bouchers et sera vendu en 1841 à Jean Daniel Bilger.
La maison porte d’abord le n° 12 de la rue d’Or (1784-1857) puis le n° 3 de la ruelle de la Farine.

Les héritiers de Jean Georges Klein fils vendent en 1841 la maison face à la rue d’Or et un bâtiment arrière servant de magasin au menuisier Jean Daniel Bilger qui en cède l’année suivante la propriété au marchand de houblons Louis Raum.
La Ville acquiert les bâtiments et les démolit en 1906 pour en réunir le sol à la voie publique.

septembre 2019

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1612 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

André Schütterlin, et (1603) Marguerite Kau – luthériens
1630* h Jean Georges Lauginger, et (1629) Marguerite Schütterlin
Jean Goll, et (1635) Marguerite Schütterlin veuve de Jean Georges Lauginger puis (1654) Barbe Merckelbach – luthériens
1672 v Abraham Hansmetzger, boucher, et (v. 1662) Salomé Eissen – luthériens
1675 v Georges Mehl, boucher, et (1656) Marie Soth puis (1685) Marie Schütz, veuve du pasteur Benoît Gross – luthériens
1709 v Jean Loup Keller, remueur de grains, et (1699) Marie Ursule Pschorr – luthériens
1723* adj Jean Jacques Spielmann, pharmacien au Cerf, et (1692) Marie Salomé Spoor – luthériens
1724 v Jean Conrad Schnitzler, maréchal ferrant, et (1722) Marie Salomé Müller – luthériens
1725 v Jean Martin Bæhr, serrurier, et (1721) Marie Salomé Kamm, (1723) Sophie Elisabeth Bernhard, puis (1745) Marie Salomé Braun femme (1738) de l’apprêteur de tabac Jean Henri Berger – luthériens
1765 h Jean Jacques Bæhr, serrurier, et (1750) Susanne Dorothée Spæth, puis (1763) Catherine Elisabeth Jennisch – luthériens
1775* adj Daniel Théophile Ziegenhagen, chirurgien, et (1732) Jacobée Rubin veuve de Jean Jacques Bruder, marchand de cuir, puis (1751) Marie Marguerite Schwartz – luthériens
1781 v Melchior Schweitzer, compagnon maçon et manant , et (1768) Catherine Hoffgærthner – catholiques
1810 adj Jean Georges Klein, marchand épicier, et (1778) Marie Thérèse Challard – catholiques
1819 h Jean Georges Klein, négociant, et (1807) Marie Louise Humann
1841 v Jean Daniel Bilger, menuisier, et (1833) Barbe Scher
1842 v Louis Raum, négociant en houblons
Chrétien Schwartz
1905* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 325 livres en 1744, 300 livres en 1765, 250 livres en 1789

(1765, Liste Blondel) IX 1, Martin Bähr
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Ziegenhan Wittib, 5 toises, 4 pieds et 6 pouces [la contenance est erronée]
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1394, [fautivement comme P 1394 et 1395] Schnitzler, Jean Jacques, ex charron, maison, sol – 0,21 are – [corrigé en] Klein François Joseph, propriétaire / Bilger Jean Daniel

Locations

1658, Paul Sturm, voiturier

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1784, Préposés aux affaires foncières (VII 1421)
Les préposés autorisent le compagnon maçon Melchior Schweitzer à réparer sa maison rue d’Or derrière le magasin des avoines et à déplacer la porte d’entrée

(f° 150) Dienstags den 3. Augusti 1784 – Melchior Schweitzer
Melchior Schweitzer, der Maurer Gesell, bittet zu erlauben deßen Behausung am Goldgiesen hinter der Haber Magasin gelegen, repariren zu maßen. Erkannt, Augenschein.

(f° 169) Mittwochs den 22. Septembris 1784, wurden folgende Augenschein eingenommen – Melchior Schweitzer Maurer Gesell
An Melchior Schweitzer, des Maurer Gesellen Behausung hinter der Haber Magasin am Gold Giesen gelegen, wegen Zu machen begehrter Reparation und Versetzung der Hausthür, Erkannt Willfahrt

Description de la maison

  • 1744 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un vestibule, une cave sous solives, au premier étage un poêle et un vestibule où se trouve le fourneau, au deuxième étage deux chambres et vestibule, le vieux comble comprend deux greniers non dallés, les deux pignons sont en bois, le toit a une couverture simple en tuiles, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 650 florins
  • 1765 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, une cuisine et deux chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 600 florins
  • 1830 (rapport d’experts) Le troisième bâtiment qui est la maison de derrière et qui a son entrée dans la rue d’Or n° 12 est élevé de deux étages au dessus du rez de chaussée terminé d’un comble à mi pan couvert de tuiles. Le rez de chaussée contient une chambre, un vestibule et l’escalier, la cave est sous solives.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue d’Or

nouveau N° / ancien N° : 23 / 12
Schweitzer
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois médiocre
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 440 case 4

Bilger, Jean Daniel

P 1394, maison, sol, rue d’Or 12
Contenance : 0,31
Revenu total : 72,16 (72 et 0,16)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 813 case 1

Bilger, Jean Daniel
1863 Baum, Louis, Négociant en houblons

P 1394, maison, sol, Ruelle de la farine 3
Contenance : 0,31
Revenu total : 72,16 (72 et 0,16)
Folio de provenance : (440)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre allemand, registre 30 p. 175 case 6

Parcelle, section 15, n° 58 – autrefois P 1394, 1442.p
Canton : Mehlgäßchen Hs N° 3
Désignation : Hf, Whs u Magazin
Contenance : 1,35
Revenu : 600
Remarques : 1906 Abbruch – 1909 Rein. gelöscht – 1921 ab S. 178 F. 4

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1905), compte 1142
Schwartz Christian
gelöscht, 1905

(Propriétaire à partir de l’exercice 1905), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

Cadastre allemand, registre 30 p. 178 case 4

Parcelle, section 15, n° 86
Canton : Mehlgäßchen – Ruelle de la Farine
Désignation : Ortsweg – voie publique
Contenance : 2,28 / 3,63
Remarques : 1911 Zug. S 175 F. 5

(Propriétaire), compte 1386
Strassburg d. Gemeind. f. ihre öffentl. Wege u. Gewässer
1909 Stadt Strassburg für ihre öffentl. Wege u. Gewässer
1952 Ville de Strasbourg pour ses chemins, places publ. et cours d’eau
(32)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 294 Quartier des Charrons dt. Goldgiessen, p. 460

12
Pr. Schweitzer, Catherine, veuve – Manante
Loc. Schmidt, Nicolas – Cordonnier

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Mehlgässchen (Seite 110)

(Haus Nr.) 3
Florence, Wwe, Büglerin


Relevé d’actes

Le bâtiment est le magasin à chanvre Schütterlin qui appartient aux enfants de l’assesseur au Petit Sénat Jean Goll, d’après la description de la maison voisine (Chambre des Contrats, 1656 f° 587, die Schötterlische hanffscheur, H Johann Gollen Kleinen Rhats Verwanthens Kind. gehörig).

André Schütterlin épouse en 1603 Marguerite Kau, fille du marchand Thomas Kau
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 59-v, n° 13) 1603. [den 25. Julÿ] Mit dießen sind Ehelich eingesegnet worden Andreas Schötterlin von Straßburg Hn Hans Jacob Schötterlins Sohn vnd Jungfr. Margaretha Kawin Hn Thomæ Kawen des handelsmanns und burgers alhie dochter (i 67)

Fille de l’assesseur au Grand Sénat André Schütterlin, Marguerite Schütterlin épouse en 1629 Jean Georges Lauginger

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 73)
1629. Dominica XII Trinitatis den 23 Augusti. Johann Georg Lawinger H. Georg Lawingers großen Raths verwandtens alhie hinderlaßener Sohn Vnd Jungfr. Margreth herrn Andres Schütterlins beÿsitzer des großen Raths alhie tochter. Eingesegnet den 31. Augusti (i 80)

La veuve d’André Schütterlin et sa fille épouse de Georges Lauginger demandent un accord concernant le montant de la taille qu’elles doivent acquitter. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient les pétitionnaires au règlement pour le montant à payer et à l’ancien tarif pour l’estimation.
1633, Conseillers et XXI (1 R 115)
(f° 115-v) Sambstags den 18. Maÿ – Andres Schütterlins Wittib vnd tochter. – Hanß Georg Lawingers haußfr.
Andres Schütterlins Wittib vnd tochter vögt, Reinhard Merckhelbach vnd Israel Tieffenbecher p.duciren p. D. Knaffel: Vnderthge supplication, mit beÿlag A, deßgleich.
Hanß Georg Lawingers haußfrawen vnd Kindts vögt Israel Tieffenbecher vnd Johann Cummerell p.duciren p. Eund: Vnderthge supplication, umb bevelch auff der Stall vnd Zunfftstuben jene beÿ 4360.libb. p ß 8 ¾. d diße aber beÿ dem halben stallgeldt, so sie bißh erlegt, verbleib. Zu laßen.
Erk. ist Vor die H. XV. gewiesen sollen die verfallene stallgelter vnd Schatzungen dem bißherig. fuß nach abgericht werden vnd sie ihnen ins künfftige was sie nit mehr hab. auff dem stall abschreib. laßen. H. Tob: Städel vnd Johann Carol

(f° 125) Montags den 27.ten Maÿ – Andres Schütterlins W. vnd Hanß Georg Lawingers haußfr.
H. Ju,nta, XV. schreiber, referirt d. h. XV. bedencken über Andreß Schütterlins Wittib vnd Hanß Georg Lawingers haußfrawen vnd Kind. Vögt begehren vom 18.ten hujus, so dahin gehet, d. die supplicant. Was die v.fallene Stallgelter anlangt, auff d. stall alwo die ordnung w*, wie es mit dem abschreiben der mehrung* zu halten, sollen v.wiesen werden, was aber den andern puncten, d. schatzung, betreffen gehöre d.selbe aigentlich nit für die Hh XV. weilen sie sich aber erinnert, wie es in d.gleichen fällen gehalten word. so v.meinen sie, es Werd. die supplicanten nit wenig schuldig sein, die jenig. Schatzung, d. sie ergriffen ehe ihne auff dem stall etwas Vor: od. Zugeschrieben word. nach den fuß deß alten stallgelts zu erleg. vnd richtig zu machen. Erk. ist gevolgt.

Devenue veuve, Marguerite Schütterlin se remarie en 1635 avec Jean Goll fils d’Elie (on remarque que lors du remariage l’épouse est dite veuve de Jean Georges Esinger).
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 170)
1635. Dom: 2. post jnuocauit d. 15. Januar. Hr Johan Goll, H. Eliæ Gollen Nachgelaßener Sohn, vnd fr. Margaretha h. Hans Jerg Esingers burg. alhie Nachgelaßene witwe. Eingesegnet in d. Ruprechtsau Montag d. 25. febr. (i 176)

Jean Goll épouse en secondes noces en 1654 Barbe Merckelbach
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 20-v)
1654. Dnicâ Misericordiæ d. 9.ten Aprilis. H. Johann Goll E. E. Kleinen Rhats alter Beÿsitzer v. burger alhier, J. Barbara Weiland H. Christoph Merckelbachs des jüngern Handelsmanns v. burgers alhie hinterlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Dienst. d. 18. Aprilis Zu St. Thoman (i 24)

Accord passé par Jean Goll, fils de l’aubergiste aux bains de Sankt-Peterstal Elie Goll, et sa femme Marguerite Schütterlin concernant la succession de leur beau père et père respectif André Schütterlin dont l’inventaire a été dressé en 1632
1639 (ut supra [22. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 614-v
Erschienen ut supra [herr Johann Goll Weÿland herrn Eliæ Gollen geweßenen Würth im Saurbronnen Sanct Petersthal genannt hinderlaßener ehelicher Sohn, burger Zu Str. und beneben ihme Margaretha Schötterlerin sein eheliche haußfr. mit beÿstand H Johann Thoman Kawen großen Rhats Verwanthen ihres Vettern]
haben in gegensein ut supra [H hanß Jacob Küglers Müntz Adjuncten auch burgers alhie] bekannt,
demnach Zwar Sie beede Eheleuth, crafft ihres respectiué Schweher und Vatters H Andres Schotterlins groß. Rhats v.wanth. see. in Anno 1632 vffgericht. und vber deßelben v.lassenschafft gefertigten Inventarÿ fol. 162. fa 2. für den in Vorgehender Behaußung angewendeten Bawcosten 100. lb Zuerfordern, und man aber deß. nicht allerdings geständig geweß. deroweg. Sie Bekenner zu erhaltung guter freündschafft und einigkeitn Vor ietzgemelte Summ Jedoch durch Zu sprechen herrn Johann Wenckers XV.ers alß Friderich Schötterlins see. hind.laßener Kindern Vogts (…)

L’assesseur au Petit Sénat Jean Goll loue au voiturier Paul Sturm une grange rue d’Or

1658 (25. Nov.), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 600-v
Erschienen H. Johann Goll E: E: Kleinen Rhats alter Beÿsitzer
in gegensein Paul Sturmen deß fuhrmanns
Verlühen habe, Eine Scheür, hinder sein H. Gollen Behaußung alhier im Goltgießen gelegen, Vff fünff jahr lang Von Johannis Baptistæ A° 1659. angerechnet, für und Umb einen Jährlich. Zinnß benantlich. 9. lb.

Barbe Merckelbach veuve de Jean Goll fait vendre des meubles dans la maison qu’elle tient à bail de Pierre Bex
1680 (1.7.), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 4) n° 21
Verkauff undt Erlöß Register Inhalttendt Waß abe dem Jenigen Haußrath so fraw Barbara Gollin gebohrne Merckelbachin, weÿl. H Johann Gollen deß beständigen Regiments der H. XV.en alhie beÿsitzers seel. hinderlaßene fraw wittib verkaufft, erlößt worden in Anno 1680.
(…) inn H. Peter Bexen deß ältern E. E. großen Raths alhie alten beÿsitzers vnd von der Fraw XV.erin lehnungsweiß bewohnenden behausung zu offenem Marckh feÿl thun und verkhauffen laßen
So beschehen auff Donnerstag den 1.ten Julÿ Anno 1680.

Barbe Merckelbach veuve de Jean Goll vend au boucher Abraham Hansmetzger une grange et une maisonnette rue d’Or dont les tenants et aboutissants sont décrits

1672 (22. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 192
(Prot. fol. 11. fac. 2) der Edel fürsichtig- Hochweÿs- hochgelehrte herr Dominicus Dietrich dießer Statt ietzt Regirender Ammaÿster alß Curator frawen Barbaræ Gollin gebohrner Merckelbachin, weÿl. herren Johann Gollen geweßenen Fünff Zehners nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin mit beÿstand deß ehrenvest- weÿsen herren Abraham Gollen E.E. Großen Rhats Beÿsitzers ihr Fr. Barbaræ mit gedachtem H. 15. Gollen ehelich erziehlten Kinder Vogts
in gegensein H. Abraham Hannß Metzgers deß Metzgers
Eine Scheur sambt einem häußlein mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier an dem Golt Gießen, anderseit neben hannß Jacob Graßen dem Huffschmidt, anderseit ist ein Eckh hinden uff Georg Mehlen den Metzger stoßend gelegen – umb 20 Pfund pfenning

Abraham Hansmetzger revend trois ans plus tard 250 livres la grange au boucher Georges Mehl, propriétaire de la maison à l’arrière donnant sur la rue des Bouchers.

1675 (7. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 256-v
Abraham Hannßmetzger der Metzger und E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzer
in gegensein Georg Mehlen deß Metzgers
Eine Scheur sambt einem häußlein mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier an dem Goltgießen, einseit neben hannß Caspar Graser dem huffschmidt, anderseit ist ein Eckh, hinden uff den Käuffern selbsten stoßend gelegen – umb 250. lb

Originaire de Balingen en Wurtemberg, Georges Mehl acquiert le droit de bourgeoisie en 1654
1654, 3° Livre de bourgeoisie p. 947
Georg Mehl von Balingen auß d. Württenberger land, der Metzger, erkaufft d. burgerrecht vmb 20 goldt fl. ist ledigen stands vnd würd Zur Blumen dienen Jur. den 20. Julÿ 1654.

Il se marie en 1656 avec Marie Soth, fille d’un laboureur de Bischoffsheim à la Heute-Montée en Bade : contrat de mariage, célébration
1656 (26.2.), Not. Oesinger (David, 37 Not 25) n° 549
Eheberedung – zwisch. d. Erbaren vnd bescheidenen Geörg Mehlen, burgern vnd Metzgern alhie Zue Straßburg alß Bräutigam an Einem
So dann der Ehren vnd Tugendsamen Jungfr. Mariæ, Weÿland des Ersamen Geörg Soth. gewesenen burgers Zue Bischoffsheim Zum hohensteg selig. ehelich erzeugten und nach Tod hinderlaßenen dochter als Hochzeiterin andern theils
So bescheh. in Straßb. Zinstag den 26. Februarÿ A° 1656.

Mariage, cathédrale (luth. f° 48)
[Dom. quasimodo d. 13. April] mehr zum 2 mal eod. Georg Mehl der Metzger Von Bahlingen auß dem Würtemberg: landt Weilandt Johann Mehl des Burgers daselbs hinterlaß. Ehel. Sohn, J. Maria, Weilandt Görg Soth, des Burgers vnd Baursmans Zu Bischheim Zum hohen steg hinterlaß. Ehel. Tochter. Zinst. 22. April, Fischer Stub, Münst. hh Stub (i 49)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 251-v, n° 9) 1656. Eodem tempore [Domin. Quasimod. et Misericord. d. 13. et 20. April] Georg Meel der mezger, von Balingen auß dem würtemberg land, weiland hans Meelen burgers daselbsten hinterlaßener ehelicher sohn, vnd Jungfer Maria, Jerg Soten, burgers vnd baursmans Zu Bischoffsheim Zum hohen Steg hinterlaßene ehel. Tochter. Münster Zinst. 22. Apr.

Georges Mehl se remarie en 1685 avec Marie Schütz, veuve du pasteur de Breuschwickersheim Benoît Gross
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 32 n° 14)
1685. Domin. XII. et XIII. Trinitat. Herr Georg Meel der und vnd Metzger alhier vnd Fr. Maria Weÿland Hr. M. Benedicti Großen gewesenen Pfarrers zu Breuschwickersheim nachgelaßene Wittib. Copul. Zu St. Niclaus Donnerst. 10/20. 7.bris (i 33)

1685, 4° Livre de bourgeoisie p. 516
Maria Schützin, weÿl. H. M. Benedict Großen Pfarrers zu brüschwickersheim seel. wittib, empfangt das burgerrecht von ihrem Ehemann Georg Meelen dem Metzgern, p. 4. golt fl. so beÿ d. Cancelleÿ erlegt, würd Zur blumen Zünfftig. Jur. 6. Xbr.

Benoît Gross épouse en 1679 Marie Schütz, fille d’imprimeur
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 141 n° 43)
1679. Dominica 1 et 2 Adventus den 30. 9.bris vnd 7. 10.bris. Herr M. Benedictus Groß, Pfarrer zu Prüschwickersheim vndt Jungfr Maria hr. Johannes Schützen Burgers vnd Buchdruckers alhier eheliche Tochter (i 91)

Curriculum vitæ de Benoît Gross d’après Bopp
(Bopp 1828) Benediktus Gross, Mag. ° Straßburg 15. Nov. 1627 Sohn von 1825, Benediktus Gross u. Barbara Faber
x a) 4 Mai 1658 Maria Cleophe Blanck, Handelsmanns tochter (11 Aug. 1623 – 6 Feb. 1679) x b) 7 Dez. 1679 Maria Schütz, Buchdruckers tochter (x b) 20 Sep. 1685 Georg Meel, Metzger, x c) St. Wilhelm 11 Aug. 1688 Bernhard Ulrich, Schiffmann)
imm. in Straßburg am 1. Apr. 1646, Mag. am 11. Aug. 1649
1650-1680 Pfarrer in Breuschwickersheim, † 1680

Marie Schütz veuve du boucher Georges Mehl passe un accord avec les héritiers de son mari selon son testament établi en mars 1687
1688 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 376-v
H. Johann Paul Gambs, J.U. Cand. alß vogt Mariæ gebohrner Schützin, weÿl. Hn Georg Mehlen, gewesenen Metzgers hinderlaßene wittib an einem,
So dann H. Johann Andreas Mergiletus, Schaffner Zu St. Mariæ Magdalenæ, genandt zu den Reuerinnen, alß Vogt Hn Johann Storren, Ambtschreibers zu Barr mit Salome gebohrner Nägelin ehelich erziehlter Fünff Kinder, H. hans Philipß Kamm der jüngere Metzgern alß Vogt Abraham Wibmars deß Ochßenwürths mit Anna Catharina gebohrner Göppelin ehelich erzielter zweÿ Kinder mit beÿstand ihres Vatters vorged. Ferner Henrich Lobstein auch Metzger alß Vogt Catharinæ Göppelin, mit weÿl. hans Jacob Storren auch gewesenen Metzgers in erster Eh. erziehlter Zweÿ Kind. hans Jacob Röderer, der Gerber, alß Vogt Johann Joachim Kammen deß Rothgerbers mit Dorothea gebohrner Storrin ehelich Erzielter Fünff Kind. auch mit beÿstand deß Vatters, alles alß obged. H, Georg Mehlen nunmehr sel. instituirte testaments Erben am andern, und beede theÿle mit beÿstand /:salv. titt:/ herrn Johann Georg Heckers deß beständigen Regiments der hern XIII. beÿsitzers
demnach obged. H. Georg Mehl, nunmehr sel. nicht allein am 26. Martÿ 1687 ein Testamentum nuncupativum gemacht und durch Hn Jacob Simon Georgÿ Notarium immatriculatum und E.E. großen Raths alten beÿsitzer instrumentiren laßen, sondern auch nachgehends eine von seiner eÿgenen hand allein substituirten Nachdisposition hinderlaßen, und zwar darinn obged. seiner wittib nicht allein verschiedene Stück Zum Eÿgenthumb sondern auch seinen Metzgerbanck und andern posten Zu einem lebtägig. widem legirt, (…) mit einander Verglichen wie hernach folgt
(…), dahingeg. habe endlich die wittib nicht allein auff den jenigen Metzger banck und darzu gehörigen Wagen und Gewicht, so ihrei im ditten §. der offtallegirten Nach disposition zum lebtägig. Widem verhafftet word, wolbedächtlich und gäntzlich vezug gethan (…)

Marie Schütz se remarie en 1688 avec le batelier Bernard Ulrich
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 9-v n° 23)
1688. Dom. VII. et VIII Trinit. seind offentlich pclamirt v. heute Mitwochs d. 11. Augusti copulirt worden H. Bernhard Ulrich d. Wittibern Schiffmann vnd Burger alhier Vnd Fr. Marien Wld. Hrn Georg Meelen deß Metzgers Vnd Burger alhier nachgelaßene Wittib eine geborne Schützin [unterzeichnet] Bernharth Ulrich alß Hochzeiter, Maria Mehlin alß hochzeiterin,n Hannß Theilvogt Uhrih als brud. Johann Paul Gambs alß Curator der Fraw Hochzeiterin (i 10)

Les héritiers de Georges Mehl vendent la maison au remueur de grains Jean Loup Keller : acte provisoire dressé par un notaire puis vente définitive passée à la Chambre des Contrats

1709 (25.6.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 43)
Zuwißen daß Zwischen weÿl. Herrn Johann Georg Meehlen deß geweßenen Metzgers und burgers alhier seel. Erben alhie Einem
Sodann Johann Wolff Kellern burgern und Kornwerffern alhier am andern theil
wegen eines ahne dem Goltgießen gelegenen hinderhäußleins Welches in solche Meelische Verlaßenschafft gehörig Hernach Volgender Verkauff und Kauff getroffen worden
Nemlichen Es Verkauffen obgedachte Meelische Erben Vorerwehntes Hinderhäußlein welches Hinden ahne die Große in dem Metzger Gießen sich Ziehende behaußung so auch denen Meelischen Erben annoch gehörig stoßet für freÿ Ledig und eigen für und Umn 540 Gulden Hißig courrent und daß der Käuffer die Verschreibungs Costen in der Contract Stuben auch den gantzen Pfund Zoll allein Leiden solle (…)
So geschehen in Straßb. d. 25. Junÿ Anno 1709. [unterzeichnet] Johann Willhelm Storr, H K bedeütet Johann Wolff Keller

Jean Henri Reinhold et Jean Guillaume Storr agissent au nom des héritiers Mehl lors de la vente passée à la Chambre des Contrats au profit de Jean Loup Keller et de Marie Ursule Pschorr moyennant 270 livres

1709 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 448-v
(270) hr Joh: Heinrich Reinholt und hr Joh. Wilhelm Storr beede handelsleuth für sich u. nahmens gesambter Meelischer interessenten
in gegensein Joh: Wolff Kellers Kornwerffers u. Mariæ Ursulæ geb. Bschorin
d. hinterhäußlein c. appert: ahn dem Meelischen hauß allhier im metzger und goldgießen gegen der frauenhauß scheur gelegen und liegt d. hinterhäußlein im goldgießen, einseit neben Leonhard Schlauchmann anderseit ist d. gäßlein hinten auff d. vordere meelische hauß stoßend – um 270 pfund

Baquetier originaire de Goxwiller, Jean Loup (Jean Wolfgang) Keller épouse en 1699 Marie Ursule Pschorr, fille de cordeur de bois : contrat de mariage, célébration
1699 (24.8.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften vnd bescheidenen Johann Wolffgang Keller ledig. Buttner weÿl. hannß Martin Kellers geweßenen burgers und Reebmanns Zu Goxweiler ehelich erziehlten nachgelaßenen Sohn dem hochzeiter ane Einem
So dann der Ehren und tugendsammen Jungfrauen Mariæ Ursulæ gebohrner Pschorin, des Ehrenhafften und bescheidenen Philipps Friderich Pschoren burgers und geschwornen holtzlegers alhier eheleiblichen dochter der Jfr. hochzeiterin andern theils
So beschehen und Verhandelt in der königlichen freÿen Statt Straßb. auf Montag d. 24. aug. 1699. [unterzeichnet] o des hochzeiters handzeichen, maria Ursula pschorin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 58 n° 16)
Mittwochs den 9. Sept. s. n. 1699. seind nach zweÿmahliger Außruffung in der Pfarrkirchen Zu S. Niclauß in Straßb. copulirt und eingesegnet worden Johann Wolff Keller, der ledige Kornwerffer und burger alhier, von Goxweiller, gebürtig, weÿl. hannß Martin Keller, gewesenen Rebmans daselbsten nachgelaßener ehl. Sohn, und Jungfer Maria Ursula Psoorin, Philipp Friedrich Psoor deß wollen webers und holtzlegerß auch burgerß alhier eheliche tochter [unterzeichnet] x ist das Zeich. deß hochzeiters, maria ursula psohrin alß hochteitrin (i 61)

Le remueur de grains Jean Loup Keller de Goxwiller devient bourgeois en août 1699 en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne
1699, 4° Livre de bourgeoisie p. 711
Joh: Wolff Keller, der Kornwerffer von Goxweiler, weÿl. Joh: Martin Kellers des Reebmanns daselbst hint. sohn, empfangt das burgerrecht gratis, Vnd wird beÿ E.E. Zunfft Zur Lucern dienen. Jur: d. 17. Dito [Aug.] 1699.

Jean Loup Keller et Marie Ursule Pschorr hypothèquent la maison au profit du pharmacien Jean Jacques Spielmann

1712 (9.5.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 334
Johann Wolff Keller der Kornwerffer und Maria Ursula geb. Pschorin mit beÿstand Friedrich Pschoren des holtzlegers Ihres leiblichen Vatters und Johann Philips Pschoren Schuemachers Ihres bruders
in gegensein hrn Johann Jacob Spielmanns des Apotheckers und E. E. großen Raths beÿsitzers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behaußung c. appert: am goldgießen ahm Mehlen gäßel, einseit neben Lienhard Schlauchmann huefschmidt anderseit ist ein Eck am ged. Gäßlein hinten auf die Schöpffische haußfrau

Le créancier Jean Jacques Spielmann devient à une date indéterminée adjudicataire de la maison qu’il revend en mars 1724 au maréchal ferrant Jean Conrad Schnitzler moyennant 350 livres.

1724 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 139-v
H. Johann Jacob Spielmann apothecker, Ferner Fr. Susanna Salome geb. Spielmännin beiständlich ihres Eheliebsten H. Johann Caspar Mustinger Med. D et Practici, So dann Fr. Catharina Margaretha geb. Spielmännin H. Johann Paul Gambs des handelsmanns
hatt in gegensein Johann Conrad Schnitzler des hueffschmidts
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten ahm Goldgießen, einseit neben Friedrich Reebmann dem hueffschmidt einseit ist ein eck ahm Mehlengäßlein gegen dem Frauenhauß Speicher hinten auff hannß Metzger und Consorten – um 350 pfund

Fils de maréchal ferrant, Jean Conrad Schnitzler épouse en 1722 Marie Salomé Müller, fille de cordier : contrat de mariage, célébration
1722 (6.7.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60) n° 1078
Eheberedung zwischen Herrn Johann Conrad Schnitzler Leedigem hueffschmidt und burgern allhier Zu Straßburg, alß dem Bräutigamb, Hn Daniel Schnitzlers hueffschmidts Ehelicher Sohn gedachts seines Vatters, Herrn Rathh. Johann Willhalm Heÿlen auch hueffschmidts deß herrn hochzeiters Curator Vnd herrn Friderich Reebmann ebenfalls hueffschmidts deßen Vettern ane Einem,
So dann Jungfrauen Mariä Salome Müllerin herrn Johann Müller Saÿler vnd burgers allhier ehelich erzeugter tochter alß der Jungfrau hochzeiterin mit assistentz gedachte Ihres Vattern und herrn Johann Jacob Kieffer Kornwerffer Ihres Schwagers aller burgere allhier, andern theils
Actum Straßburg Montag den 6.ten Julÿ A° 1722 [unterzeichnet] Johan Conrad Schnizler Als hochzeider, Maria Salome Müllerin als hochzeiderin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 96-v)
1722.. Domin: VII. et VIII. Trinit. seind gleichfalls außgeruffen vndt Mittwochs darauff als den 29. Julÿ Ehelich eingesegnet worden Johann Conrad Schnitzler der ledige Huffschmidt vndt burger, Daniel Schnitzlers, des Huffschmidts vndt burgers allhier Ehel. Sohn, vndr Jungfrau Maria Salome, Johannes Müllers deß burgers vndt Sÿlers allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johan Conrad Schnitzler Als hoch Zeidernn Maria Salome Müllerin als hochzeiderin (i 99)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue d’Or. Ceux du mari s’élèvent à 43 livres, ceux de la femme à 286 livres.
1722 (5. Xbr), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 54) f° 1762
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrengeachte herr Johann Conrad Schnitzler hueffschmidt und die Ehren und tugendsahme frau Maria Salome gebohrne Müllerin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert Vorbehalten haben (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Sambstag den 5.ten Decembris in præsentia herrn Johann Müller deß Saÿlers der Ehefrauen herrn Vatters Anno 1722.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Goldgießen gelegen Von beeden Eheleuthen lehnungsweiße bewohnenden behaußung sich volgender laßen befunden
Deß Manns Nahrung, haußrath 38, Silber 5, Summa summarum 43 lb
Der Ehefrauen Vermögen, haußrath 181, ilber 14, Goldene Ring 14, baarschafft 77, Summa summarum 286 lb

Jean Conrad Schnitzler vend la maison 350 livres au serrurier Jean Martin Bæhr et à sa femme Sophie Elisabeth Bernhard

1725 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 362
Johann Conrad Schnitzler der hueffschmidt
hatt in gegensein Johann Martin Bähr des Schloßers und Sophiæ Elisabethæ geb. Bernhardtin
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahm goldgießen, einseit neben Friedrich Reebmann dem hueffschmidt anderseit ist ein eck ahn dem Mehlengäßlein vornen gegen dem Frauenhaußes Speicher hinten auf Heinrich hannß Metzger und Consorten – um 250 pfund verhafftet, geschehen um 100 pfund

Fils du serrurier municipal, Jean Martin Bæhr épouse en 1721 Marie Salomé Kamm, fille de tanneur : contrat de mariage, célébration
1721 (10. 9.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60) n° 1053
Eheberedung zwischen Herrn Johann Martin Bäeren leedigem Schloßer und burgern allhier Zu Straßburg, als dem Bräutigamb, mit assistentz Herrn Johann Georg Stöhren auch Schuemachers und Johann Jacob Müller Huthmachers beeder burgere allhier ane einem
So Jgfr. Maria Salome Kammin weÿl. H. Johann Joachim Kammen gewesenen Rothgerbers vnd burgers allhier seel. Tochter als der Jgfr. Hochzeiterin beÿständlich H. Johann Jacob Kammen Gasthalters Zum Geÿst vnd E. E. großen Raths alten Wohlansehnlichen Beÿsitzers jetztmahls aber wohlverdienten dreÿers der Statt Stall vndt H Johann Hatten biersieders Zur Carthaun beeder burgere alhier andern theils
Actum Straßburg Montags d. 10. 9.bris A° 1721 [unterzeichnet]& Johann Martin Bär, Maria salome Kamen
[Expédition] Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Martin Bären leedigen Schloßer und burgern allhier Zu Straßburg, als dem Bräutigamb, ane einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Mariä Salome Kammin weÿland herrn Johann Joachim Kammen gewesenen Rothgerber und burgers allhier seel. nachgelaßener Tochter als der Jgfr. Hochzeiterin am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 92-v)
1721. Eodem [den 3. Decembr.] seind Ehelich eingesegnet worden Johann Martin Bär der ledige Schloßer Vndt Burger allhier Weiland H. Johann Georg Bärn gewesenen Burgers Vnd Stattschlossers allhie nachgelaßener Ehelicher Sohn, vndt Jungfr. Maria Salome Weiland Johann Joachim Kammen gewesenen Burgers vnd Rothgerbers allhier nachgelaßener Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Martin Bär als hochzeiter, marasalome Kamin als hohseiter (i 95)

Marie Salomé Kamm meurt un an après son mariage en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison de location quai Saint-Nicolas. L’actif du veuf s’élève à 18 livres, le passif à 75 livres, les biens de l’héritier à 132 livres. L’actif de la communauté s’élève à 25 livres, le passif à 19 livres
1723 (17.4.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 55) n° 1777

Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab und nahrung, so weÿland die viel Ehren und tugendsahme frau Maria Salome Bärin gebohrne Kammin, Meister Johann Martin Bären, Schloßer und burgers allhier zu Straßburg geweßene haußfrau nunmehr seeligen nach ihrem den 19. Decembris 1722. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und wohlvorgeachten Herrn Joh: Carl Kammen weinhändler und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogt Joh: Jacob Bären der abgeleibten frau seel. mit vorgemeltem herrn Wittiber ehelich erziehltem Söhnlein und ab intestato nachgelaßenem eintzigen Erben (…), So beschehen allhier in der Königl. fr. St. Str. auff Sambstag den 17. Aprilis 1723.

Nota. Es ist zu berichten daß Zwar in die Vorgehender Eheberedung §° [-] abgeredet worden, gleich beÿ eintritt dießer Ehe beede zusammen gebrachte Nahrungen durch darzu gehörige Personen ordentlich auffzeichnen und in ein formlich Inventarium bringen Zu laßen, so aber nunmehro nicht geschehen (…)
In einer allhier zu Straßburg ane dem Claus staaden gelegenen, lehnungsweis bewohnenden behaußung folgender maßen sich befunden
Des Wittibers Nahrung betreffend, bestehend in Wahren und werckzeug 15 und Silber 3, Summa summarum 18 lb – Schulden 75, die Passiva des Wittibers activ nahrung übersteigen umb 56 lb
Des Erben Nahrung concernirendt, haußrath 42, Silber 6, Goldene Ring 3, baarschafft 4, Schulden in die Nahrung 75, Summa summarum 132 lb
Belangend die Theilbahre Nahrung, haußrath 11, waahren 6, Schulden 7, Summa summarum 25 lb – Schulden 19, Nach deren Abzug 6 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 83 lb

Jean Martin Bæhr se remarie en 1723 avec Sophie Elisabeth Bernhard, fille d’un sergent à cheval du duc de Veldence à La Petite Pierre : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren und vorgeachten Meister Johann Martin Bären Schloßern und burgern allhier als dem Bräutigamb ane einem, So dann der viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Sophiä Elisabethä Bernhardin, weÿland des Ehren undt wohlvorgeachten herrn Johann David Bernhardt wohlbestellten bereüters beÿ Ihro hochfürstlichen durchlaucht Hertzog Zu Veldentz und vornehmen geweßenen burgern Zu Lützelstein mit auch weÿland der Viel Ehren und tugendreichen frauwen Susanna Margaretha gebohrner Zeÿßin seel. ehelich erzeugtten tochter als der Jungfer hochzeiterin am andern Theil – Beschehen und verhandelt seind dieße ding allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Mittwoch den 1. Septembris Anno 1723.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 185-v n° 1057)
Anno 1723 den 29. Septembr. seind nach geschehener ordentlichen ausruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Martin Bähr der burger und Schloßer allhier, und Jungfr. Sophia Elisabetha weÿl. H. Johann David Bernhard Ihro hochfürstlichen durch laut von Veldentz gewesenen bereuters und Stallmeisters hinderlaßene Ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Martin Bär als hochzeÿter, Sophfia Elisabeda Bernhard als hoch szeiderin (i 189)

Elisabeth Sophie Bernhard devient bourgeoise par son mari en s’inscrivant à la tribu des Maréchaux
1723, 3° Livre de bourgeoisie p. 1339
Elisabeth Sophia gebohrne Bernhardtin Von Litzelstein geb. Johann Michael Bären b. undt schloßers allhier ehefr. erhalt das burgerrecht gratis will beÿ E. E. Zunft d. schmidt dienen. Prom. d. 30. octob. 1723.

Sophie Elisabeth Bernhard meurt en 1744 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans leur maison que les experts estiment 300 livres. La masse propre au veuf s’élève à 18 livres, celle des héritiers à 255 livres. L’actif de la communauté s’élève à 455 livres, le passif à 714 livres

1744 (22.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 35) n° 739
Inventarium über Weÿland Frauen Sophiæ Elisabethæ Bärin gebohrner Bernhardin, Mr Johann Martin Bären, Schloßer und burgers allhier zu Straßburg gewesener Ehegattin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1744. – nach ihrem den 9. Februarÿ dieses Jahrs beschehenem tödlichem Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren Johann Geörg Buchßbaum, metzger und burger allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Christian, Margarethæ, Salomeæ und Sophiæ Elisabethæ der Frau seel. mit dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter und ab intestato Zu Erben Verlaßener dreÿer Kinder fleißig inventirt (…) So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 22. Aprilis Anno 1744.

Eigenthum ane einem hauß und Gaden. (T.) Nemblichen eine behaußung und hoffstatt mit allen derselben Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten in allhiesiger Stadt ane dem Goldgießen, ein Seith neben Friderich Rebmann dem huffschmidt, ander Seith dem Mehlengäßlein gelegen, vornen auf das Allmend, hinden auf (-) Oberdörffer, den Metzger stosend, so über das hernach passive eingetragene Capital freÿ, ledig und eigen und durch die allhießige geschworne Werckmeistere vermög denen außgestellten schrifftlichen Abschatzung de dato 13. Aprilis 1744. æstimirt worden vor 325. lb. Darüber besagt ein teutscher perg. Kaufbrieff mit der Statt Straßburg C. C. anhang. Innsiegel verw. de dato 23. Junÿ 1725.
(W.) It. ein achter theil Vor Unvertheilt Von und ane einem Gädlein oder Schloßer werckstatt, so ein Stock hoch ane dem Staden beÿ dem Neßelbach (…)
Werckzeug zu dem Schloßer handwerck gehörig
Ergäntzung des Wittibers angegangenen unveränderte, Vermögens. Inhalt Inventarÿ (…) in Anno 1724 durch weÿl. Herrn Daniel Rohren Notarium seel. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers unverändert Vermögen, Sa. haußraths 8, Sa. Werckzeugs Zu dem Schloßer handwerck gehörig 12, Sa. Silbers 3, Sa. Antheils ane einem Gädlein 11, Sa. Ergäntzung 203, Summa summarum 239 lb – Schulden 220, Nach deren Abzug 18 lb
Diesemnach Wird auch der Erben unverändert mütterlich Guth beschrieben, Sa. haußraths 18, Sa. Silbers 1, Sa. goldener Ring 2, Sa. Ergäntzung 182, Sa. Schulden 50, Summa summarum 255 lb
Endlichen wird auch die gemeine und theilbare Verlaßenschafft beschrieben, Sa. haußraths 8, Sa. Werckzeug und gemachter Arbeit zum Schloßer handwerck gehörig 8, Sa. Silber 8 ß, Sa. baarschafft 30, Sa. Eigenthums ane einem Hauß und Gädleins 408 Summa summarum 455 lb – Schulden 714 lb, In Compensatione 258 lb
Stall Summ 186 lb
Copia der Eheberedung (…) auff Mittwoch den 1. Septembris Anno 1723.
Abschatzung dem 13. Aprill 1744. Auff begehren deß wohll achtbahren und bescheitenen Meister Johann Martin bërr deß schloßers, ist eine behausung allhier in dero Statt Straßburg in dem Golt gießen gelegen ein seitß ein Eck in ein allment gäßlein, anderseitß Neben fritterich rëbmann dem huffschmiedt, hinden auff Martin ober Kircher Stosent welche behausung unden ein gangß daß hauß Ehren Kleiner getrëmbter Keller, oben ihm Ersten Stock eine Stuben und hauß Ehren darinnen der herdt ihm Zweÿten Stock Zweÿ Cammren daß hauß Ehren worüber ein alter dachstull mit 2: unbesetzten bienen 2. heltzre gebell ein fachß Ziegell tach sambt aller gerëchtig keidt wie solcheß durch der Statt Straßburg geschwornen Werck Meister sich in dero besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wierdt vor und Umb Sechß hundert und Vunffzig Gulten
Der 2.t Begrieff (…)
Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckmeistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Jean Martin Bæhr se marie en troisièmes noces avec Marie Salomé Braun veuve de l’apprêteur de tabac Jean Henri Berger : contrat de mariage, célébration
1745 (12.1.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 80) n° 487
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Vorgeachten Meister Johann Martin Bähr, dem Schloßer, Wittiber und burgern allhier Zu Straßburg, als dem Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen frauen Maria Salome Bergerin gebohrner Braunin weÿland des Ehrengeachten Meister Johann Heinrich Bergers, des gewesenen Tabackbereiters und burgers allhier nunmehr seel. nachgelaßener wittib als der Frauen hochzeiterin, ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 12.ten Januarÿ Anno 1745. [unterzeichnet] Johann Martin Bär als hohzeÿter, maria salome bergerin alls hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 51-v n° 271)
1745, Mitwoch den 10. februario seind nach zweÿmaliger ordentl. proclamation und ausruffung zu St Thomæ und Zu St Nicol. zu St Thomæ copulirt und eingesegnet worden Johann Martin Bär der Wittiber Schloßer und burger alhie u. fr. Maria Salome Bergerin Weÿl. Johann Heinrich Berger geweßenen tabackbereiters und burgers allhie hinderlaßene wittib [unterzeichnet] Johann Martin Bär als hochzeÿter, Maria salome bärgnerin als hoch Zitrin (i 53)

Fils d’un pêcheur de Röcklingen en Bade, Jean Heinrich Berger épouse en 1738 Marie Salomé Braun, fille de boulanger. Les registres de bourgeoisie manquent pour cette date
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 41-v n° 17) 1738. Eodem [Mittwoch den 1. Oct:] seind nach zweÿmal geschehener proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Niclaus in den Ehestand eingesegnet Word. Johann Heinrich Berger der ledige Tabackmacher u. Burger allhier, Johann Heinrich Bergers deß Fischers und inwohners Zu Röcklingen, Marggräff. Badischen Gebiets ehl. Sohn, u. Jgfr Maria Salome, Weil. Johann Daniel Braunen geweßten Weißbeckers und Burgers allhier hinterlaßene ehl. Tochter, [unterzeichnet] Johann Heinrich Bercher als hochzeiter, Maria saolome breim als hochzeitern (i 44)

Jean Henri Berger meurt en 1744 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé rue sainte-Elisabeth dans une maison qui appartient au tisserand Jean Michel Endling. La masse propre à la veuve est de 8 livres. L’actif de la communauté s’élève à 15 livres, le passif à 9 livres
1744 (14.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 241) n° 210
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Ehrengeachte Johann Heinrich Berger, der geweßene Tabackbereiter und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 22.ten Februarÿ dießes lauffenden 1744.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohl Ehrenachtbaren Meisters Johann Conrad Kieffers, des Kieffers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogtss Johann Heinrich, so in die 5. Viertel Jahr alt, und annocn minorennis, fleißig inventirt und ersucht durch die tugendsame Mariam Salomeam gebohrne Braunin, die hinterbliebene Wittib, welche beÿständlich des Ehrengeachten Mr Joh: Michael Endlings des Webers und b. allh. ihres geordnet und geschworenen Vogts (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auff Sambstag den 14.ten Martÿ Anno 1744.
Bericht in gegenwärtig Inv.m gehörig. Als ich der requirirte Notarius so gleich anfang der Inventur die hinterbliebene Wittib befragte, ob sie beede nun zertrennte Eheleuth Zur Zeit ihrer ehelichen Verlöbnus Keine Eheberedung unter sich auffgerichtet hätten, warnach dieße Verlaßenschafft were zu reguliren, so antwortete dieselbe mit und neben ihrem beÿstand, daß derlgleichen Zur Zeit zwischen ihnen nicht geschehen seÿe (…)In einer allhier Zu Straßburg, ane der Elisabethæ Gaß gelehenen eingangs gemeldtem Meister Johann Michael Endling, dem Weber und burgern, alhier eigenthümlich zuständigen behaußung folgendermaßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Guth, Sa. haußraths 6, Sa. Silbers 1, Summa summarum 8 lb
Die Theilbare Nahrung, Sa. haußraths 15, Sa. Silbers 16 ß, Summa summarum 15 lb – Schulden 9 lb, Nach deren Abzug 6 lb – Stall summ 14 lb

Marie Salomé Braun fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 188 livres
1745 (26.11.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 243) n° 256
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so die tugendsame Frau Maria Salome gebohrne Braunin, des Ehrenachtbaren Meisters Johann Martin Bären, des Schloßers und burgers allhier Zu Straßburg haußfrau zu ihme erstbenandem ihrem Ehemann in die Ehe Zugebracht, auch sich Vor unverändert vorbehalten hat, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, ihr der Ehefrauen selbsten beÿständlich des Ehrengeachten Meisters Johann Michael Endlings, des Webers und burgers allhier, ihres Schwagers, fleißig inventirt (…) So geschehen allhier in der Königlichen Stadt Straßburg auff Freÿtag den 26.ten Novembris Anno 1745. In præentia obengedachten Mariti.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Goldgießen und dem überzwerchen sogenanden Mähnen gäßlein gelegenen, dem Ehemann Zuständigen behaußung befunden worden, wie folgt
Series rubricarum hujus Inv. Sa. haußraths 133, Sa. silbers 5, Sa. der baarschafft 25, Sa. der activ schuld. 25, Summa summarum 188 lb
Johann Heinrich Bergers des Kindts j. Ehe Pfötter, Göttel und Geschenckt geld

Jean Martin Bæhr meurt en 1764 en délaissant quatre enfants issus de ses trois mariages. Les experts estiment la maison 300 livres. La masse propre à la veuve est de 121 livres, celle des héritiers présente un déficit de 121 livres. L’actif de la communauté s’élève à 342 livres et le passif à 197 livres.

1764 (23.11.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 805) n° 373
Inventarium über Weiland des Ehren: und Vorgeachten Mr Johann Martin Bähr, des geweßenen Schloßers und burgers alhier Zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1764. – nach seinem Donnerstags den 18.ten Octobris dießes zu end lauffenden 1764.sten Jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, Erfordern und begehren der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Salome geb. Braunin der hinterbliebenen Wittib beiständlich Mr Johann Michael Endling des leinenwebers und burgers dahier wie auch des Verstorbenen seel. in dreÿen Ehen ehelich erziehlten Kinder, als deßelben ab intestato Verlaßener Erben (…) So beschehen allhier zu Straßburg auf Freÿtag d. 23.ten Novembris 1764.
Des verstorbenen seel. ab intestato verlaßene Erben sind 1.mo Mr Joh: Jacob Bähr, der Schloßer u. b. dah. welcher selbsteigener Persohn dießer Verlaßenschafft Inventur beÿwohnete, in dem Ersten vierten Stammtheil, dießer ist in 1.ter Ehe mit weil. Fr. Maria Salome geb. Kammin erzeugt
2.do Jgfr. Margaretha Salome Bährin, so majorennis und ohnbevögtigt, welche in selbst eigener Persohn, beneben Mr Johann Paul Grucker dem hueffschmid u. b. alh. ihrem beÿstand dißem Geschäfft abwartete, in dem Zweÿten vierten Stammtheil. 3.tio Frau Sophia Elisabetha gebohrne Bährin, Jacob Friderich Fritschmanns des Fischers u. b. alh. Ehefrau, welche beneben dießem ihrem Ehemann beÿ gegenwärtigen Verlaßenschafft Inventur Zugegen war, in den dritten Vierten Stammtheil, dieße beede seind in 2.ter Ehe mit weil. fr. Sophia Elisabetha gebohrner Bernhardin erzeugt, und dann
4.to Maria Barbara Bährin, deren geordnet und geschworener Vogt Mr Johann Andreas Recke der Schloßer u. b. al, welcher namens dießer seiner Curandin dießen Geschäfft beÿwohnete und ihren Nutzen besorgte in dem Vierten und letzten Stammtheil
Copia der d. 12. Januarÿ 1745. mit einander errichteter heuraths Verschreibung
Bericht gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Es weißet erst eingetragener Eheberedung §pho 2. daß beede nun Zertrennte Ehepersohnen ohnverändert Guth und wegen dem wehrender Ehe abgegangenen die Ergäntzung Stipulirt haben, aber diese die auch die nunmahlige hinterbliebene Wittib ihre Illata dh. H. Not. Dautel ordnungsmäßig inventiren laßen, dahero dann die Ersuchung ihres unveränderten Vermögen nach solchem Documento wahrgenommen werden, und weilen ab. der defunctus über seine Illata Kein Inv. errichten laßen, als hat man mit d. Wittib und Erben mündlichen consens sein ohnverändert Vermögen aus seiner 2. Ehefraun seel. Verlaßenschafft Inv. so d. 22. Aprilis 1744. dh. weil. Hn Not. Joh: Philipp Lichtenberger seel. mithin in circa 10. Monath vor seiner 3.ten Ehe gefertiget word., ersucht (…)

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Goldgiesen gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörigen behausung befunden worden wie folgt
(f° 7-v) Eigenthumb ane einer Behaußung und Gädlein. (E.) Nemlichen eine behaußung und hoffstadt mit allen derselben Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten in allhiesiger Stadt ane dem Goldgießen gelegen, einseit neben Mr Joh: Paul Grucker, dem hueffschmid, 2.s. neben dem Mählengäßlein, vornen auf das allmend und hinden auf N. Oberdörffer, den Metzger stoßend, so über das hernach passive eingetragene Capital freÿ, leedig, eigen und durch (die Werckmeistere) laut Abschatzung Zeduls v. 12. Jan. 1765. gewürdiget pro 300. Hierüber meldet ein teutscher pergamentene Kauffbrieff mit der Stadt Str. Werckmeister. anhangendem C. C. Insiegel verwahret de dato 23.ten Junÿ 1725.
(E.) It. I. gädlein oder Schloßerwerckstatt, so ein Stock hoch ane dem Staden beÿ dem Neßelbach (…)
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ durch Hn Notarium Frantz Heinrich Dautel in Anno 175. errichtet
(f° 13) Wÿdemb, Welchen der Verstorbene seel. Vor weil. Fr. Sophia Elisabetha Bährin geb. Bernhardin seiner 2.ten Ehefrauen seel. ad dies vitæ genoßen hat
(f° 13-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 14, Sa. Silbers 1, Sa. Schulden 50, Sa. der Ergäntzung 56, Summa summarum 121 lb
Der Erben ohnverändert Guth, Sa. Kleidung und weißen Gezeugs 7, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung und Gädlein 312, ergäntzung o, Summa summarum 320 lb – Schulden 690, Compensando 370 lb
Das Theilbar Guth, Sa. haußraths 27, Sa. Werckzeugs und gemachter Waar Zuem Schloßer handwerck gehörig 18, Sa. Silbers 5, Sa. Schulden 292, Summa summarum 342 lb – Schulden 197 lb, Nach solchem abzug 144 lb
Beschluß summa 306 lb – Stall Summ 25 lb
Abschatzung Vom 12.ten Jenner 1765. Auff Begeren Weil. Joh: Martin Behrr Des Gewesener schlosers Sel. hiender Lasener Fr. Witib Vnd Erben ist eine behausung Alhier in der Statt Strasburg in dem goldgiesen Gelegen Einseits Joh: Pfaull Krucker dem huffschmiedt Ander seits Neben dem Menen Geslein Vnd hiendten auff H: Oberderffer Dem Metzger stosent gelegen solche behausung besteht in einer Stuben eine Kichen und zweÿ Kamern dar jber ist der dach Stull mit breidt Ziglein belegt hat auch ein Getrembten Keller, Sechs hundert gulden
Der Zweÿte Begriff (…) [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber

Marie Salomé Braun meurt en 1769 en délaissant un fils de son premier mariage et une fille du deuxième. L’actif de la succession s’élève à 60 livres, le passif à 14 livres
1769 (24. 9.br), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 812) n° 540
Inventarium über Weiland Frauen Mariä Salome Bährin, gebohrner Braunin, auch Weiland Mr. Johann Martin Bähr, geweßenen Schlossers und burgers dahier zu Straßb. seel. nachgelaßener wittib nun auch seel. Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1769. – nach ihrem d. 8.ten dieses Monaths und Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und Begehren Johann Heinrich Bergers, des leedigen Windenmachers Gesellen, der Verstorbenen seel. in erster Ehe mit längst weil. Mr Johann Heinrich Berger, dem gewesenen Tabackbereiter u. b. alh. ehelich erziehlten Sohns, so majorennis und ohnbevögtigt, so dann H. Johann Andreä Recke, des Schloßers u b. alh als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Mariæ Barbaræ Bährin, der Verstorbenen seel. in Zweÿter Ehe mit Vorgedachtem Mr Joh: Martin Bähr ehelich erzielher Tochter inventirt (…) So geschehen allhier Zu Straßb. auff Freÿtag den 24.ten 9.brus1769.
In einer alhier Zu schreiner ane dem Goldgießen gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behausung befunden worden wie volgt
Schulden auß dißer Verlaßenschafft zu bezahlend. It. H. Joh: Andreas Recke, dem Schloßer u. b. alh. ist man Vor ein Vierteljahr haußzinnß biß Weÿhenachten h. a. gerechnet schuldig
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 18, Sa. Silbers 1, ß golener Ring 1, Sa. Schuld 39, Summa summarum 60 lb – Schulden 14 lb, Nach solchem abzug, Stall Summ 45 lb

Les héritiers Bæhr cèdent leurs parts de la maison à leur sœur et cohéritière Marguerite Salomé Bæhr femme du tailleur Jean Jacques Endres

1765 (25.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 805) Joint au n° 373 du 23 nov. 1764
(Inventarium über Weiland des Ehren: und Vorgeachten Mr Johann Martin Bähr, des geweßenen Schloßers und burgers alhier Zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1764
Zuwißen seÿe hiemit daß auf heut Zu end gesetztes datum vor mir unterschriebenem als Zu Weiland Mr Johann Martin Bähr, des geweßenen Schloßers und burgers alhier Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft Inventur, Abtheil und Erörterung in specie adhibirten Notario persönlich erschienen Mr Johann Jacob Bähr, der Schloßer und burger dahier zu Straßburg, Weiter Fr. Sophia Elisabetha geb. Bährin, Jacob Friderich Fritschmanns, des Fischers und burgers dahier Ehefrau, beiständlich deßelben und 3.tio Johann Andreas Recke der Schloßer und burger dahier, als geordnet und geschworener Vogt Mariä Barbarä Bährin, die habe in gegensein
ihrer Schwester und Miterbin Frauen Margarethä Salome gebohrner Bährin, Johann Jacob Endreß des Schneiders und burgers dahier ehelicher Haußfrauen angezeigt und bekandt (…) in ohnvertheiltem Erb eigenthümlichen cedirt, abgetretten und überlaßen hätten
Eine Behaußung und hoffstadt mit allen derselben Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten in allhiesiger Stadt und deren Goldgießen gelegen, 1.s neben Johann Paul Grucker, dem hueffschmid, 2.s. neben dem Mehlengäßlein, vornen auf d. allmend und hinden auf N. Oberdörffer, den Metzger stoßend, welche behaußung außer 250. lb. d so man S. T. H. Prof. Spiehlmann dahier in Capital schuldig sonsten gegen männiglichen freÿ, leedig eigen
Mehr ein Gädlein (…)
So beschehen allhier Zu Straßburgauf Sambstag d. 23.ten Martÿ Anno 1765.

Marguerite Salomé Bæhr revend trois mois plus tard la maison 450 livres à son frère serrurier Jean Jacques Bæhr

1765 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 439
Margaretha Salome geb. Bährin Johann Jacob Endreß des schneiders ehefrau
hatt in gegensein Johann Jacob Bähr des schloßers
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Goldgießen, einseit neben Johann Paul Grucker dem huffschmidt, anderseit ist ein Eck neben dem Mehlengäßlein, hinten auff N. Oberdörffer den metzger
mehr ein gädlein 14 schuh lang und 11 schuh breit so ein stock hoch ane dem staden beÿ dem Neßelbach, einseit neben dem allmend, anderseit neben Johann Peter Schuler des windenmachers wittib und erben, hinten auff das waßer – davon gibt man dem löbl: Stadt Pfenning Thurn auff Johannis Baptistæ 15 ß ane bodenzinß – theils als ein elterlich ererbtes theils als ein von ihren geschwisterden im unvertheilten erb cedirtes guth – um 250 lb verhafftet, geschehen um 200 pfund

Jean Jacques Bæhr épouse en 1750 Susanne Dorothée Spæth, fille de marchand de fruits et légumes : contrat de mariage, célébration
1750 (8.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 80) n° 556
Eheberedung – entzwischen dem Ehrengeachten Johann Jacob Bähr dem Ledigen Schloßer, des Ehren: und wohlvorgeachten Meister Johann Martin Bähren des Schloßers und burgers allhier ehelichem Sohn, als dem bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Susanna Dorothea Späthin, weÿland des Ehren und wohlvorgeachten Meister Johann Paul Späth des gewesenen Fastenspeishändlers und burgers allhier nunmehr seeligen nachgelaßener Tochter als der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Montag den 8.ten Junÿ Anno 1750. [unterzeichnet] Johann Jacob Bär als hochzeiter, Susanna Dorothea späthin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 168)
A° 1750. d. 24. Junii Seind nach zweymaliger Ausruffung so Dominicis tertiâ et quartâ nach Trinitatis geschehen in der Kirche zu S Wilhelm copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Bär, der ledige Schloßer und burger allhier Johann Martin Bären, Schloßers u. burgers allhier m. Weÿl. Mariæ Salome Kammin ehel. Sohn, und Jungfrau Susanna Dorothea, Weÿl. Johann Paul Späthen geweßten Fastenspeishändlers u. burgers allhier u. Margarethæ Magdalenæ Hänin ehel Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Bär Als hochzeiter, Susanna Dorothea späthin als hochzeiterin (i 172)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 73-v n° 415) 1750. Mitwoch den 24. Junii seind nach zweÿmaliger ordentl. proclamation und ausruffung zu St Thomæ und St Wilhelm zu St Wilhelm copulirt und eingesegnet worden Joh: Jacob Bär lediger Schloßer Joh: Martin Bär Schloßers u. burgers allhier ehel. Sohn, und Jft. Susanna Dorothea Späthin weÿl. Joh: Paul Spähl gewesenen Fastenspeishändlers und burgers allhier hinderlaßene ehel. tochter (i 75)

Jean Jacques Bæhr obtient de la tribu des Maréchaux un certificat à présenter dans le procès en cours au Conseil souverain d’Alsace contre le marchand Schæffler qui a perdu sa réputation
1757, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 149 (Serruriers (1757-1791)
(f° 1-v) Montags den 26. Septembris
Mr Johann Jacob Bähr, der Schloßer und Burger allhier, Supplicirt schrifftlich ane E: E: Meisterschafft Und stellet vor, daß seine Wieder H. Schäffler, den allhießigen Handelsmann, appellando an den Königl. hohen Rath nach Colmar gerathene process apointirt seÿe und auf dem endlichen Spruch beruhe, da nun dabeÿ in Ansehung deßen Schimpff, Schaden und Verlust die Frage entstehe und ihme nöthig seÿn wolle, seines ehrlichen erhaltens und erlittenen großen Schaden ein glaubhafftes attestation von seinem Mit Meister zu produciren, so wolte Er um ein solches hiermit angehalten haben.
Erkannt. Weil est der gantzen Meisterschafft bekannt, daß Mstr Johann Jacob Bähr, der petent, ein ehrlicher Mann ist, und nicht Zu laugnen stehet, daß Er durch des Herrn Schäfflers ehrenrührichen Angriff beÿ dem Publico in einen Miß Credit gerathen, wordurch Er allerdings in seiner Nahrung hat geschmälert werden müßen, so daß er es auch noch ins Künfftige zu spühren haben möchte, und würcklich des Bedaurens und billigen Mitleÿdens werth ist, so könne ihme deßfalls mit einem Attestato per Extractum Protocolli der Wahrheit Zu Steur willfahrt werden, In wie weith aber solch deßen erlittener und noch zu gewärtigender Schaden von daher zu schätzen seÿn möge, wäre nicht von der Competentz dießer Ehrsamen Meisterschafft solchen zu fixiren.

La minute de l’inventaire dressé après la mort de Susanne Dorothée Spæth n’est pas conservée
1762, Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, Répertoire 449.3) n° 112
Inventarium über weÿl. Fr Susanna Dorothea Baerin geb. Späthin Mstr Johann Jacob Bäer des Schloßers Ehefrauen Verlassenschafft

Jean Jacques Bæhr se remarie en 1763 avec Catherine Elisabeth Jennisch, fille d’un tailleur de Bischwiller : contrat de mariage, célébration à Mundolsheim
1763 (9.3), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 566) n° 86
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe der Ehrsahm und bescheidene Meister Johann Jacob Bähr, der Schloßer, Wittiber und burger allhier, als hochzeiter, ane einem
so dann die Ehren und tugendsahme Jungfer Catharina Elisabetha Jenischin, weÿl. Mr. Georg Paul Jenisch geweßenen Schneiders und burgers zu Bischweÿler längst seel. ehelich erziehle Tochter, so majorennis, als Hochzeiterin am andern teil
Straßburg auf Mittwoch den 9. des Mertz-Monats Im Jahr der Gnaden 1763 [unterzeichnet] Johan Jacob bar als hochziter, w der hochzeiterin handzeichen
(article ajouté), Straßburg den 7.t Aprilis Anno 1763

Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 416)
Anno 1763, Festo Paschatos und Dom: Quasimodo als den 3.ten und 10.ten Aprilis, wurden proclamirt Johann Jacob Bär, Schloßer, burg: und Wittw. allh. und Jungfr. Cath: Elisabeth Jenischin, von Bischweiler, weÿl. Joh: Georg Paul Jenisch gewesenen Schneiders und burgers daselbst nachgelaßene eheliche Tochter, dise Personen sind dienstags den 12. Aprilis Zu Mundolsheim ehelich eingesegnet worden (i 421, reg. de Mundolsheim manquent)

Catherine Elisabeth Jennisch devient bourgeoise par son mari deux mois après son mariage
1763, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 14
Fr. Catharina Elisabeth Jennischin von Bischweiler geb. verheurathet Jacob Bär den Schloßer und burger allhier erhalt das burgerrecht wohlverhaltens weg. gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft der Schmidt prom. den 8. Junÿ 1763.

Jean Jacques Bæhr hypothèque la maison au profit du chirurgien Daniel Théophile Ziegenhagen

1767 (27.11.), Chambre des Contrats, vol. 641 /2 f° 640
Johann Jacob Bär der schlosser
hatt in gegensein H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen des chirurgi – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Goldgießen, einseit neben dem Stifft Frauenhaus gehöriges haus, anderseit neben N. Grucker dem schmidt, hinten auff N. Oberdorffer den metzger

Daniel Théophile Ziegenhagen devient propriétaire de la maison par adjudication judiciaire à une date indéterminée. Sa veuve la revend en septembre 1781 au compagnon maçon et manant Melchior Schweitzer et à sa femme Catherine Hoffgærtner

1781 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 384
H. Johann Daniel Stöeber notarius publicus juratus ac practicus vor und innahmen Mariæ Margarethæ geb. Schwartzin weÿl. H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen des chirurgi und wundartzt
hatt in gegensein Melchior Schweitzer des schirmers und maurer gesellen und Catharinæ geb. Hoffgärtnerin
eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Goldgießen, einseit neben Johann Paul Grucker dem huffschmitt, anderseit ist ein Eck ane dem Mählengäßlein, und dem Frauenhaußes speicher, hinten auff H. Otto den handelsmann – um 938 gulden

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Melchior Schweitzer à acquérir la maison en le dispensant de faire dresser une estimation.
1781, Conseillers et XXI (1 R 264)
Melchior Schweitzer der tagner erhält erlaubnus von weil. H. Ziegenhagen des Chirurgi wittib eine im Gold Gießen gelegene behaußung sub clausulis consuetis Kaufen zu können. 292 [sic].
(p. 392) Sambstag den 22.sten Septembris 1781. – Claus Ne. Melchior Schweitzer des hiesigen schirmers und tagners, dießer ist gesinnet von fr. Maria Margaretha geb. Schwartzin weil. H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen geweßten burgers und Chirurgi allhier hinterl. Wittib eine im Gold Gießen alhier gelegene behaußung umb 938 fl. an sich Zu Kaufen auf welches Kauf pretium bereits 438. fl. bezahlt worden sind, bitt gnädig Zuerlauben also kaufen Zu dörfen und umb dispense vom augenschein.
Rang nê der fr. Verkäuferin berichtet daß deme also, bitt unterth. also Verkaufen Zu dörfen und umb dispense vom augenschein.
H. General Avocat Meldete, er erachte daß do es nur umb einen theil des bezahlt. Kauffschillings Zuthun, der rest aber stehen bleibt, denen Imploranten sub clausuls consuetis Zu Wilfahren wäre.
Dießemnach wurde vermittelst gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt, wird dem Imploranten mit gebettener erlaubnis eine im goldgießen alhier gelegene behaußung von Fr. Maria Margaretha gebohrner Schwartzin weil. H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen geweßten burgers und Chirurgi allhier hinterl. Wittib umb 938 Gulden, auf welches Kauf pretium bereits 438 fl. bezahlt worden sind, dispensando vom augenschein Kaufen, jene aber auch also Verkaufen zu dörfen jedoch mit dem anhang wolfahrt, daß der Kauf und Verkauf in Mghh. Cancelleÿ Contract Stub coram Deputatis ordnungs mäßig verschrieben und dabeÿ Gemeiner Statt versirendes interesse besonders wegen abrichtung des Zuregulienden schirms gelts und andern gewohnlichen abgaben durch desfals außzustellende reversales bestermaßen observirt werden möge.
Deppi. H. Rathh. Sarger, H. Rathh. Engel

Fils d’un journalier de Neuhausen près de Frickingen, Melchior Schweitzer épouse en 1768 Catherine Hoffgærthner originaire de Souabe : contrat de mariage, célébration
1768 (15.11.), Not. Anrich (6 E 41, 1516) n° 63
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der ehrbar und bescheidene Melchior Schweitzer der Maurergesell, weiland Michael Schweitzers des geweßenen tagners zu Neuhaußen beÿ frückingen mit Magdalena gebohrner Siberin deßen Zurückgelaßener Wittib ehelich erzeugter mehrjähriger Sohn, als Hochzeiter ane einem
so dann die tugend begabte Jungfrau Catharina Hoffgärthnerin, Anthonj Hoffgärthners des Huffschmids zu Waltzi im Costantzer Bischthum mit weiland Theresia gebohrner Eremin* deßen abgelebter Haußfraun ehelich erzeugte tochter als Hochzeiterin am andern theil
Straßburg auf Sambstag dem 5. Novembris anno 1778 [unterzeichnet] melcher schweitzer, Catharina Hoffgärtnerin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 61)
Hodie 7. Novembris anni 1768 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Melchior Schweitzer ex Neuhusen diocesis constantiensis oriundus filius defunctorum Michaelis Schweitzer civis dum viveret in dicto loco et Magdalenæ Siberlin conjugum et Catharinæ Hoffgärtnerin in assendorff in Suevia oriunda, filia defuncti antonii hoffgärtner civis olim in dicto loco, et theresiæ Ammien superstitis ejus uxoris legitimæ ambo in hac parochiâ commorantes (signé) melcher schweitzer, Catharina Hoffgärtnerin (i 66)

Melchior Schweitzer meurt en mai 1789 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 250 livres. La masse propre à la veuve est de 68 livres, celle des héritiers de 7 livres. L’actif de la communauté s’élève à 300 livres et le passif à 179 livres.

1789 (15.7.), Not. Anrich (6 E 41, 1513) n° 341
Inventarium über Weiland des ehrbaren Melchior Schweitzers gewesenen Schürmers und Maurergesellens allhier Zu Straßburg, nun seeligen Verlaßenschafft, Auffgerichtet anno 1789. – nach seinem den 5. May jüngst aus dießer Welt genommenen tödlichen Hinscheiden, hier Zeitlichen verlaßen hat, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen, Erfordern und Begehren des defuncti hinterbliebener Wittib beÿständlichen Hrn Johann Paul Runders des hhiesigen Burgers und Huffschmids, wie auch nachbenambster Kinder und Erben geordneten auch nachgemelten Vogts (…) So geschehen allhier zu Straßburg in einer hernach beschriebener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung auf Mittwoch den 15. Julÿ anno 1789.
Der abgelebte seelig hat ab intestato zu seinen wahren und rechtmäßigen Erben erlaßen seine Vier mit obgedachter deßen hinterbliebener Wittib ehelich erzeugte Kinder mit Nahmen und 1° Catharinam Barbaram in dem 19.ten Jahr ihres alters stehend, 2° Margaretha Magdalena ihres Alters 15 jahr, 3° Maria Anna, so beÿ nahem 12 jahr alt, und 4° Jacob so 8 und dreÿ viertel jahr alt, deren geordnet und geschworener vogt ist Hr. Jacob Mülheiser der hiesige burger und Schneidermeister welcher, diesem Geschäfft von Anfang biß Zu End beÿwohnend, seiner Curanden Nutzen wohm besorgte.

Copia der Eheberedung – der ehrbar und bescheidene Melchior Schweitzer der Maurergesell,weiland Michael des gewesenen Tagners zu Neuhaußen beÿ füllingen mit Magdalena gebohrner Siberin deßen Zurückgelaßener Wittib ehelich erzeugter mehrjähriger Sohn, als Hochzeiter ane einem, so dann die tugend begabte Jungfrau Catharina Hoffgärthnerin, Antoni Hoffgärthners des Huffschmids zu Waltzi im Costantzer Bischthum mit weiland Theresia gebohrner Ermin deßen abgelebter Haußfraun ehelich erzeugte tochter als Hochzeiterin am andern theil so dann die tugend begabte Jungfrau Catharina Hoffgärtnerin Antoni des huffschmidts zu Waltzi im Costantzer bisthum mit weÿl. Theresia geb. Emmin, Not. Anrich den 5. nov. 1768 – Johannes Anrich Notarius
Eigenthum ane einer behausung. Nemlichen eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg an dem Goldgiesen einseit neben Johann Paul Krucker dem Huffschmid anderseit ist ein Eck an dem Meel gäßlein vornen gegen des Frauenhaußes Speicher hinten auff Hrn Otto den Taback fabricanten, so aißer dem darauf Hafftenden und hernach passivé eingetrgenen Capital gegen männiglichen freÿ, leedig, eigen und Zufolg einer von dieser Stadt Herren Werckmeistere eingeschickten und diesem Concept beÿliegenden Abschatzung de dato 7. Septembris 1789 æstimirt worden ad 250 lb. Hierüber besagt ein in hiesiger C. C. Stub. den 22. Septembris 1781 gefertigter und mit dero aufgedrucktem Insegel verwahrter pergamentener Kauffbrieff.
Ergäntzung der Wittib währender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Wie Sie beÿ der ane Eÿdes statt abgelegter Handtreu aus abgang eines Inventarÿ illatorum versichert (…)
Ergäntzung der Erben währender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Außweißlich des defuncti mütterlicher mit Jacob Mülheiser von Neuhaußen deßen Stieffvatter am 16. Januarÿ 1749 geschloßener Eheberedung (…) so dann überkame Er auch vermög eines aus Villingischer Ambtscantzleÿ sub sigillo den 7. Aprilis1780. ertheilter attestati (…)
Rubricarum Series. Der Wittib unverändert Vermögen, hausrath 7 lb, schulden 50 lb, ohnverändertes guth zu ergäntzen 11 lb, Summa summarum 68 lb
Diesemnach wird auch der Erben unveränderte Guth beschrieben, kleÿdung 4 lb, Ergäntzung 52 lb, Summa summarum 57 lb – Schulden 50 lb, Compensando 7 lb
Endlichen so wird auch die gemein und theibarr Nahrung beschrieben, hausrath 50 lb, silber 3 ß, Eigenthum ane einer Behausung 250 lb, summa summarum 300 lb – Schulden 179 lb, Compensando 120 lb
hieran gebühren der Wittib secundum Statutum municipale pro præcipuo conjugali 15 lb – Der Wittib lebtägiger genuß 40 lb – Beschluß summa 196 lb
Summarischer Calculus, Es wird aber diese behausung mit allseitiger zufriedenheit unter vorbehalt des Eigenthums wegen allenfalßigem mehrerem Werth und nur um Erkundigung der Kinder und Erben vätterlichener Legitimæ hier in rechnung gebracht vor 900 – den 16. nov. 1789
Absachatzung vom 7.t Septem. 1789. Auf begehren Melchior schweitzer dem geweßenen Maurergesell, ist eine behausung alhier in der Stadt Straßburg im Goldgießen im Mehlgäßel gelegen, ein Seits neben Meister Grucke dem hufschmidt, ander Seits neben dem Allmend, und hinten auf herr otto Stosend gelegen, Solche behausung besteht in Zweÿ Stuben, Zweÿ Küchen und etlichen Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch einen geträmten Keller, Von uns unterschriebenenen der Stadt Strasburg geschworne Werckmeister und Vorher geschehener besichtigung mit aller ihrer gerechtigkeiten, dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden für und um die Summ von 500 Gulden [unterzeichnet] Kaltner, Wmtr, Klotz WMtr

Les enfants et héritiers de Melchior Schweitzer vendent la maison par adjudication devant le tribunal au négociant Jean Georges Klein l’aîné

1810 (7.2.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 49, n° 74 (suite 50 n° 1)
par devant M François Charles Brucker juge au Tribunal de Première Instance commissaire en cette partie nommé par jugement du 3 novembre 1809 – Cahier des charges de la vente par enchère d’une maison sise à Strasbourg rue d’Or n° 12. Ladite maison appartient à Catherine Hoffgartner veuve de Melchior Schweitzer vivant (-) à Strasbourg et les héritiers du défunt savoir Marguerite Madeleine Schweitzer femme d’Etienne Schell tailleur à Thann, 2. Marie Anne Schweitzer femme d’Antoine Herzog tailleur à Strasbourg, 3. Jacques Schweitzer marchand fruitier, 4 .Madeleine Rüger fille mineure de Joseph ouvrier en tabac à Strasbourg et de feu Catherine Barbe Schweitzer ayant pour tuteur Thiébaut Rüger ouvrier en tabac et pour tuteur subrogé Jacques Muhlhalter tailleur* à Strasbourg – acquis à la Chambre des Contrats le 22 septembre 1781 de Marie Marguerite Schwartz veuve de Jean Daniel Théophile Ziegengagen chirurgien – rapport d’experts du 6 octobre dernier, estimée 8800 francs le prix d’estimation fixé par les experts servira de base aux enchères, fait le 3 novembre 1809
à Me Bloechel – Déclaration de command du 20 janvier la maison rue d’Or n° 12 provenant des héritiers Schweitzer enchérie au nom de Jean Georges Klein père négt.
une maison sise à Strasbourg rue d’Or n° 12, d’un côté le Sr Schnitzler charron d’autre la ruelle dite Mehlgässlein derrière le Sr Klein marchand épicier avec ses aisances, appartenances et dépendances
Adjudication préparatoire du 5 janvier 1810 mise à prix 1800 fr – personne ne s’est présenté
Adjudication définitive du 19 janvier, moyennant 4080 francs

Lors du partage des biens de Jean Georges Klein, la maison ainsi que celle sise à l’arrière donnant dans la rue des Bouchers revient au fils Jean Georges Klein
Marie Louise Humann veuve de Jean Georges Klein expose infructueusement la maison aux enchères

1830 (29.5), Strasbourg 1 (58), Me Rencker n° 7502
Adjudication définitive non ratifiée, adjudication préparatoire du 15 mai n° 7472, Cahier des Charges du 31 mars n° 7367 – Marie Louise Humann veuve de Jean Georges Klein, négociant mère et tutrice légale de Jean Georges Klein & Jean Albert Klein, Marie Louise Emilie Klein épouse de Louis Antoine Joseph Prost, propriétaire, jugement du tribunal civil du 3 mars dernier, rapport d’experts du 18 mars déposé le 24 du même mois et cahier des charges du 31 mars dernier
Désignation des immeubles à vendre, 1. une maison sise à Strasbourg rue de l’Ail n° 11 consistant en cinq corps de bâtiment, cour, écurie, remises, puits & dépendances, d’un côté une maison appartenant au Chapitre de St Thomas, d’autre la maison Mde de Billy et celle de M Klose, devant la rue de l’Ail, derrière la maison du Sr Klose, estimée par les experts 14.000 francs
2. une maison sise à Strasbourg rue des Bouchers n° 30 consistant en trois corps de bâtiment donnant devant sur la rue des Bouchers, derrière sur la rue d’Or ou elle est marquée du n° 12, d’un côté la ruelle dite Mühlgaessel, d’autre la propriété du Sr Schnitzler, estimée par les experts à 6000 francs
I. la maison rue de l’Ail adjugée 20.200 francs à Mathias Roethelsberger, marbrier
II. la maison rue des Bouchers adjugée 9000 francs à Jean Georges Tretz, charron
Propriété de la maison rue de l’Ail n° 11. – M. Klein est devenu propriétaire de cette maison par partage de la succession de Jean Georges Klein père et d’une donation faite par Marie Thérèse Challard par devant Me Lex me 27 mars 1819, le sieur Klein a acquis cette maison de Philippe Louis Ensfelder et Sophie Frédérique Striebeck par acte reçu Me Lacombe le 28 mars 1810 transcrit au bureau des hypothèques volume 52 n° 2. Ledit Ensfelder l’a recueilli dans la succession de Jean Daniel Ensfelder son père suivant acte dressé par Me Ubersaal le 16 brumaire 8, Jean Daniel Ensfelder l’a acquise de Marie Dorothée Lutz veuve de Jean Fettig par acte passé à la Chambre des Contrats le 24 août 1777
la maison rue des Bouchers provient de la succession Klein Challard, acquise par acte reçu Me Lex le 27 mars 1819, M. Klein l’a acquise de Jean Otto par acte reçu Me Lacombe le 11 août 1809 transcrit au bureau des hypothèques volume 42 n° 42, Me Otto l’a acquise par enchère par devant M Remond juge de Paix du troisième arrondissement de cette ville le 7 floréal 10 et jugement d’homologation et adjudication définitive au tribunal de première instance le 28 messidor, la maison rue d’Or n° 10 acquise par M. Klein des cohéritiers Melchior Schweitzer, maçon, par adjudication définitive par devant M. Brucker juge au tribunal civil le 19 janvier 1810 et déclaration de command le lendemain, ledit Schweitzer l’a acquise de Marie Marguerite Schwartz veuve de Ziegenhagen par acte passé à la Chambre des Contrats le 22 septembre 1781
Dépôt, 24 mars n° 7354, rapport d’experts du 18 mars 1830. Chrétien Arnold père, Jean Jacques Stotz fils, architecte maçon (…) dans la maison sise rue des Bouchers n° 30 et immeuble formant deux maisons séparées composées de trois corps de bâtiment donnant par devant sur la rue des Bouchers derrière la rue d’Or où elle est marquée du n° 12, d’un côté la ruelle dite Mehlgaesslein, d’autre autre propriété Schnitzler et Gunther, Le premier corps de bâtiment est la maison de devant donnant sur la rue des Bouchers elle est élevée de trois étages au dessus du rez de chaussée terminée d’un comble uni couvert en tuiles et contient au rez de chaussée vers la rue deux chambres, l’entrée cochère dans laquelle se trouve le puits et vers la cour une cave voutée, une cuisine, une buanderie, l’escalier, un magasin et les lieux d’aisances
au premier étage sur le devant cinq chambres, une cuisine et le vestibule sur le derrière deux chambres, une cuisine et l’escalier au second étage deux cuisines sur le derrière l’escalier et trois chambres. Dans le comble se trouvent deux rangs de greniers dont le premier contient quatre chambres et deux cuisines.
Le second bâtiment séparé du premier par une cour ne renfermant que des magasins il est elevé d’un premier étage au dessus du rez de chaussée termié par un comble uni couvert en tuiles, ce comble contient trois rangs de greniers.
Le troisième bâtiment qui est la maison de derrière et qui a son entrée dans la rue d’Or n° 12 est élevé de deux étages au dessus du rez de chaussée terminé d’un comble à mi pan couvert de tuiles. Le rez de chaussée contient une chambre, un vestibule et l’escalier, la cave est sous solives.
Le premier et deuxième étage contiennent chacun l’escalier, une cuisine et une chambre dans le comble se trouvent deux greniers. Nous avons estimé la valeur de la susdite propriété à 6000 francs
Nous nous sommes rendus dans la maison sise rue de l’Ail n° 11 donnant devant sur la rue, d’un côté la maison appartenant au Chapitre de St Thomas, d’autre en partie celle de Mde Debilly et en partie M Close et par derrière le même M Close. Cet immeuble consiste en cinq corps de bâtiment, cour et puits. 1. celui donnant vers la rue est élevé d’un étage au dessus du rez de chaussée terminé d’un comble à la mansarde couvert en tuiles, il contient au rez de chaussée une entrée couverte à porte cochère, une chambre et un escalier. Au premier étage trois chambres et l’escalier à la mansarde, quatre chambres laquelle masarde est surmontée d’un petit grenier.
2. l’aile droite qui est élevée d’un étage au dessus du rez de chaussée terminé d’un comble à mi pan couvert en tuiles elle contient une cave sous solives. Au rez de chaussée la cage d’escalier cinq chambres, une cuisine, un magasin et lieux d’aisances, au premier étage la cage d’escalier, six chambres, un cabinet sombre et les lieux d’aisances. Dans le comble se trouvent trois rangs de greniers dont le premier contient deux chambres.
3. l’aile gauche élevée de même d’un premier étage terminé d’un comble uni couvert en tuiles. Dans ce bâtiment se trouve une une cave qui appartient à la maison de Mad. Debilly ou elle a son entrée, plus au rez de chaussée un passage qui communique de la maison Close à la rue de l’Ail. Le rez de chaussée de ce bâtiment contient la cage d’escalier et deux chambres. Le premier étage, l’escalier, une cuisine, deux chambres et les lieux d’aisances qui donnent dans la maison de Mons. Close. Dans le comble se trouvent deux rangs de greniers au premier grenier il y a deux chambres.
4. le bâtiment au fond qui renferme la buanderie et une chambre au dessus est terminé d’une couverture en dalles.
5. le bâtiment dans la cour contre l’aile gauche fermée à rez de chaussée en clair voie terminé d’un toit à mi pan couvert en tuiles renferme une remise et des écuries. Nous avons estimé la valeur de la susdite propriété à 14.000 francs

Marie Louise Humann veuve de Jean Georges Klein vend la maison rue d’Or et celle rue des Bouchers au menuisier Jean Daniel Bilger et sa femme Barbe Scher

1841 (10.6.), Strasbourg 11 (34), Me Keller n° 1440*
fut présente Madame Marie Louise née Humann veuve de M. Jean Georges Klein, de son vivant négociant à Strasbourg, elle propriétaire demeurant en la même ville, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de 1° mandataire de de M. Georges Klein son fils, Receveur particulier des finances à Coutances (Manche) (…) 2° mandataire de M. Louis Prost son gendre propriétaire rentier demeurant à Strasbourg mais étant présentement à Creuznach (…) tant en son nom personnel que comme père et tuteur légal de Charles Prost son fils mineur né de son mariage avec défunte De Marie Louise Emilie Klein, 3° tutrice légale du Se Jean Albert Klein son fils en état d’interdiction ainsi que cela résulte d’un jugement rendu par le Tribunal civil de Strasbourg le 18 avril 1839 (a vendu)
au Sr Jean Daniel Bilger, menuisier et à De Barbe Scher son épouse demeurant ensemble à Strasbourg
Une Maison composée de deux bâtiments distincts l’un avec cour, magasins, puits ou pompe, située à Strasbourg rue des bouchers N° 30, l’autre contigu par derrière au précédent sis rue d’Or n° 12, la totalité tenant d’un côté aux héritiers Günther et au Sr Schnitzler charron, de l’autre Sophie à la ruelle communale dite Mehlgässelein. (…) Ils sont vendus dans l’état où ils se trouvent présentement & tels que les acquéreurs les commaissent pour les avoir vus & visités à loisir, de sorte qu’ils en sont satisfaits & renoncent à tout ultérieur recours contre les vendeurs notamment à cause des réparations que lesdits immeubles pourraient nécessiter.
La propriété desdites maisons est avenue aux vendeurs de la manière suivante. Elles appartiennent à Mons Georges Klein, Jean Albert Klein & défunte Mme Prost représentée par son fils Charles en qualité d’héritiers chacun pour un tiers de feu M. Jean Georges Klein leur père & ayeul vivant négociant à Strasbourg ainsi que cela résulte de l’inventaire dressé après son décès par Me Hickekl alors notaire à Strasbourg le 8 décembre 1820, sauf les droits de la veuve sur les mêmes immeubles à raison de ses reprises & conventions de mariage. Feu M. Klein tenoit lesdits immeubles de ses père et mère M. Jean Georges Klein & Marie Thérèse née Challard suivant donation & partage reçus par Me Lex alors notaire à Strasbourg le 7 mars 1819. Cette donation & partage eurent lieu 1° moyennant une soulte de 4620 francs (…) Quant à M. Jean Georges Klein père & à De Marie Thérèse Challard ils possedoient lesdites maisons au moyen des acquisition qu’ils en ont faites durant leur mariage, savoir de celle sise rue des bouchers N° 30 suivant contrat passé en faveur du mari par le Sr Jean Otto fabricant de tabacs à Strasbourg devant Me Lacombe alors notaire à Strasbourg en présence de témoins le 11 août 1809 transcrit aux hypothèques le 16 du même mois vol. 45 N° 42 & lequel contrat contient une filiation de propriété remontant au 28 messidor an X. Et de la maison sise rue d’or n° 12 au moyen de l’acquisition que M. Klein en a faite à la barre du tribunal civil de Strasbourg sur le veuve & héritiers de Melchior Schweitzer vivant maçon en cette ville ainsi que cela résute de divers procès verbaux dont le dernier contenant adjudication définitive est en date due 19 janvier 1810 suivi d’une déclaration de command du lendemain, le tout enregistré & transcrit aux hypothèques le 7 février 1810 Vol. 49. N° 74 & vol. 50 art. 1. – moyennant 12.500 francs
acp 288 (3 Q 30 003) f° 39 du 16.6.

Fiis de menuisier, Jean Daniel Bilger épouse en 1833 Barbe Scheer, fille de jardinier cultivateur
Mariage, Strasbourg (n° 119)
Du 13° jour du mois d’avril l’an 1833, acte de mariage de Jean Daniel Bilger, majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 brumaire en VIII à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, menuisier, fils de Frédéric Bilger, menuisier, et d’Elisabeth Kercker conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et de Barbe Scheer, Mineure d’ans, née en légitime mariage le premier mars 1813 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Daniel Scheer jardinier cultivateur décédé en cette ville le 3 mai 1827 et de feu Marguerite Nortz décédée en cette ville le 15 août 1823 (signé) Jean Daniel Bilger, Barbara Scheer (i 27)

Barbe Scheer veuve de Jean Georges Bilger meurt en 1869 en délaissant trois enfants
1869 (20.2.), Me Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Barbe Scheer veuve Daniel Bilger menuisier à Strasbourg décédée le 12 février 1869 à la requête de 1) Françoise dite Fanny Bilger célibataire à Strasbourg, 2) Jean Daniel Scheer, propriétaire à Schiltigheim, en qualité de mandataire de Wilhelmine Bilger, célibataire à Paris, et comme tuteur d’Emile et Eugène Bilger
Il dépend de ladite succession, mobilier et garde robe 373 francs
acp 581 (3 Q 30 296) f° 12-v du 26.2.

Jean Daniel Bilger et Barbe Scher vendent la maison rue d’Or et un bâtiment à l’arrière de celle sise rue des Bouchers au négociant en houblons Louis Raum moyennant 7 200 francs

1842 (28.1.), Strasbourg 11 (35), Me Keller n° 1710
Ont comparu Le Sr Jean Daniel Bilger, menuisier, et De Barbe née Scher son épouse de lui autorisée, demeurant ensemble à Strasbourg (ont vendu)
au Sr Louis Raum, négociant en houblons demeurant à Strasbourg à ce présent, acceptant
1. La maison composée d’un rez de chaussée et de deux étages, sise à Strasbourg rue d’Or n° 12, tenant d’un côté au Sr Schnitzler maréchal ferrant de l’autre à la ruelle dite Mehlgässlein, pardevant à un emplacement communal faisant partie de la rue d’or & par derrière au bâtiment ci après décrit.
2° Un bâtiment servant de magasin à houblons, auparavant occupé par l’acquéreur à titre de locataire, et situé au fond de la Cour de la maison appartenant aux vendeurs, rue des Bouchers N° 30. Ce magasin confronté d’un côté par les héritiers Günther, de l’autre par la ruelle dite Mehlgässelein, adossé par derrière à la susdite maison rue d’or N°12 & donnant par devant sur la cour des vendeurs, cour dont ces derniers se réservent l’entière et exclusive propriété, mais à travers laquelle l’acquéreur aura un droit de passage pour arriver audit magasin ainsi qu’il sera expliqué ci après.
Ces deux immeubles entre lequels il n’existe aucune communication sont vendus tels qu’ils existent (…). Ils font partie de l’acquisition que les conjoints Bilger ont faite de Mme Marie Louise Humann veuve de M. Georges Klein & de ses enfants suivant contrat passé devant Me Keller l’un des notaires soussignés qui en a la minute & son collègue le 10 juin 1841, enregistré. Cette acquisition faite (…) moyennant une somme de 12.500 francs payables de la manière suivante (…). Le mêmes immeubles appartenoient à Mme Veuve Klein & à ses enfants de la manière énoncée au contrat du 10 juin 1841 préallégué dont il a été donné lecture & communication au Sr Raum qui se dit satisfait à cet égard. Le filiation de propriété remonte selon ledit acte, savoir, pour le magasin à un contrat passé devant Me Lacombe alors notaire à Strasbourg en présence de témoins le 11 août 1809 transcrit aux hypothèques le 16 du même mois vol. 45 N° 42. Et pour la maison rue d’or n° 12 à un jugement d’adjudication rendu à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 19 janvier 1810 suivi d’une déclaration de command du lendemain, le tout enregistré & transcrit aux hypothèques Vol. 49. N° 74 à la date du 7 février même année.
(…) Il est expressément convenu que ledit acquéreur aura pour lui & ses successeurs la servitude de passage à travers la maison & la cour des vendeurs sise rue des bouchers N° 30 pour arriver soit à pied soit avec voitures au magasin ci dessus vendu, ainsi que ce passage a été exercé jusqu’à ce jour par les locataires dudit immeuble. De plus il est convenu que la double porte située dans la ruelle dite mehlgässlein & servant par l’un de ses battants d’entrée à la cour et par l’autre battant d’entrée au magasin vendu pourra être utilisée par chaque partie comme elle l’entendra, chacun des battants devant former la séparation des héritages et appartenir savoir celui donnant dans la cour auc épouse Bilger et celui donnant dans le magasin au Sr Raum. – moyennant 7200 francs
acp 294 (3 Q 30 009) f° 71-v



10, place Saint-Louis


Place Saint-Louis n° 10 – VIII 136 (Blondel), P 1295 puis section 9 parcelle 22 (cadastre)

Maison zum Vogel (à l’Oiseau). Maître d’ouvrage, Jacques Isaïe Bourgeois, tapissier (1760) – Démolie en décembre 1968
Nouveau bâtiment 1969, architectes Curt Muller et Gérard Sacquin


Le n° 10 est la deuxième maison à partir de la gauche (vers 1968, avant sa destruction, AMS cire 1 Fi 152, n° 276)
Nouveau bâtiment à la place des 10, 12 et 14 (vue en septembre 2019)

La maison est anciennement appelée zum Vogel (à l’Oiseau, auparavant zum Krimvogel d’après Adolphe Seyboth). Elle a un encorbellement de 14 pieds au Livre des communaux de 1587, ce qui doit représenter sa largeur. Elle appartient alors à un chaudronnier, comme pendant une bonne partie du XVII° siècle. Christophe Wagner passe en 1622 un accord avec son voisin en lui accordant le droit précaire d’ouvrir une fenêtre vers sa propriété. Elle est vendue à deux reprises par enchère judiciaire puis appartient de 1697 à 1740 au revendeur Philippe Stoltz qui est autorisé en 1710 à refaire le mur de sa cave sur le communal. Le tapissier Jacques Isaïe Bourgeois acquiert la maison en 1743 et remplace aussitôt les poutres pourries de son encorbellement. Les préposés l’autorisent en 1760 à construire à l’aplomb de son encorbellement en suivant l’alignement de ses voisins et en supprimant la porte de cave devant sa maison. C’est de cette époque que date la façade qui disparaîtra en 1968 : chaînes latérales, étages séparés par des bandeaux. La maison revient au gendre de Jacques Isaïe Bourgeois, Etienne Lefèvre : ses héritiers la vendent au boucher Jean Daniel Grœtzinger. Les propriétaires ultérieurs seront eux aussi bouchers jusqu’à la démolition.



Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 256 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (e-VII) et (f-VII) : porte d’entrée et fenêtre au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour (S’) représente la face arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (3-4), le bâtiment (1-4) à l’ouest de la cour et celui (2-3) à l’est.
La maison porte d’abord le n° 2 du quai Finckwiller (1784-1857) puis le n° 10 de la rue (place) Saint-Louis. La devanture à côté de la porte a sans doute été aménagée dans la deuxième moitié du XIX° siècle.


Cour (S’), plan

Le maître boucher Albert Rauscher agrandit son atelier sis 10 et 14 rue Saint-Louis et y fait installer en 1919 des machines.
Frédéric Rauscher dépose en 1966 au nom de la Société civile Saint-Louis une demande de permis de construire un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages, trois garages, neuf bureaux à l’emplacement des 10, 12 et 14 rue et place Saint-Louis, sous la direction des architectes Curt Muller et Gérard Sacquin. Le bureau d’urbanisme fait remarquer en mars 1967 que le quartier sera rénové de fait sans plan d’urbanisme. Selon la décision finale, le bâtiment devra suivre l’alignement légal de la place Saint-Louis et l’alignement proposé de la rue Saint-Louis en créant des arcades publiques qui permettent d’allier l’intérêt du propriétaire tout en améliorant la circulation. La Commission municipale pour la protection des sites souhaite que les alignements fixés au début du XX° siècle soient revus en tenant compte de la loi du 4 août 1962 relative au patrimoine historique et esthétique. Le permis de construire est accordé en juin 1968. La même Commission souhaite en juin 1968 conserver la façade du 10, place Saint-Louis. Le maire transmet à la direction départementale de l’équipement la demande de démolir accompagnée de la recommandation de conserver la façade XVIII° siècle en pierre de taille. Le préfet accorde en novembre l’autorisation de démolir sans tenir compte de la recommandation. Les bâtiments sont démolis en décembre 1968. Les encadrements de fenêtre ont été déposés au chantier de l’Œuvre Notre Dame. Le nouveau bâtiment est achevé en avril 1970.


Vierge dans une niche, autrefois au premier étage du n° 10
Plan de la propriété Rauscher, n° 10 et 14 (transformations de 1919)


Premier projet selon les anciens alignements (1966)
Projet réalisé d’après le nouvel alignement de la rue Saint-Louis (1967)
dossier de la Police du Bâtiment

septembre 2019

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I, dossier II, dossier IIIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1612 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jérémie Schwartz, chaudronnier, et (1599) Catherine Kohler – luthériens
Christophe Wagner, chaudronnier, et (1619) Catherine Kohler veuve de Jérémie Schwartz – luthériens
1650* adj Paul Gambs, employé à la halle, et (1611) Elisabeth Frid – luthériens
1660* h Jean Sébastien Gambs, jurisconsulte, et (1650) Odile Stemmler – luthériens
1674 v André Kræmer, chaudronnier, et (1649) Ursule Bernhard – luthériens
1678 v Samuel von Thur, huilier, et (1626) Ursule Guthmann veuve de l’huilier Jean Ulric Knæble, puis (v. 1666) Marie Hurst – luthériens
Jean Pfort, barbier, et (1634) Elisabeth Ziegel, (1645) Marie Elisabeth Sommer puis (1669) Marie Hurst, veuve de l’huilier Samuel von Thur – luthériens
Jean Antoine Henri Platz, précepteur, et (1665) Anne, veuve de l’aubergiste Raoul Schoner, puis (1688) Marie Hurst, veuve de Samuel von Thur et de Jean Pfort – luthériens
1690 v Laurent Vogt, chaudronnier, et (1677) Barbe Ruff puis (1692) Anne Catherine Notter – luthériens
1693 v Jean Schwartzauer, charretier, et (1687) Dorothée Wipff puis (1689) Anne Marie Krieg veuve de Daniel Deck, employé de la Taille – luthériens
1695 adj Christophe Mathæus, faiseur de chausses et sergent de l’aumône, et (1655) Anne Marie Wild puis (1677) Salomé Nægel, veuve du pêcheur Jean Frédéric Burger – luthériens
1697 v Philippe Stoltz, revendeur, et (1694) Anne Marie von Zabern – luthériens
1740 v Antoine Hilpert, aubergiste et huissier, et (1738) Dorothée Stangel puis (1740) Marie Dorothée Rœderer veuve de l’aubergiste Jean Georges Groh – luthériens
1741 v Jean Baur, aubergiste puis secrétaire à l’Accise, et (1732) Marie Salomé Schmidmeyer puis (1735) Catherine Hornus – luthériens
1743 v Jacques Isaïe Bourgeois, tapissier, et (1723) Jeanne Clémence Tardieu puis (1748) Marie Andrée Donnay – catholiques
1770 h Etienne (Laurent) Lefevre, marchand tapissier, et (1765) Marie Gabrielle Payre, fille adoptive de Jacques Isaïe Bourgeois – catholiques
1829 v Jean Daniel Grœtzinger, boucher, et (1811) Marie Dorothée Schær
1868 h Daniel Grœtzinger, boucher, et (1857) Sophie Henriette Müller
1898* Frédéric Rauscher
1921* h Albert Frédéric Rauscher maître boucher
1947* h Frédéric Albert Rauscher, boucher

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 600 livres en 1765
Valeur vénale : 375 livres en 1690, 412 livres en 1693, 475 livres en 1697, 825 livres en 1740, 1500 livres en 1743

(1765, Liste Blondel) VIII 136, au Sr Bourgeois
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lefevre, 2 toises, (-) pieds et (-) pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1295, Groetzinger, Jean Daniel, boucher rue St Marc – maison, sol, cour – 1,15 are

Locations

1663, Jean Georges Limpurger, fabricant de pâtés
1679, Jean Thorwarth, tonnelier, et Ursule Engelhard
1687, Laurent Baur, cordonnier
1713, Jean Bahmeyer, boucher
1789, Ignace Pleyel, maître de chapelle, et (1787) Françoise Gabrielle Lefevre
1875, boucher Philippe Lau

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450)
La maison est inscrite au nom du chaudronnier Michel Schwartz. Elle a un encorbellement de 14 pieds en saillie de 4 pieds, une avance en hauteur de la même longueur, en saillie d’un pied, surmontée d’un auvent de 13 pieds qui dépasse d’un pied supplémentaire de l’avance. Il y a en outre une porte de cave horizontale et une échoppe de 5 pieds sur 2 pieds ½ devant l’atelier.

Vmb das Eckh hinnumb gegen vnsterer Frawen Brüdern Oder Der Kohl Schewren.
Michael Schwartz der Keßler hatt an seinem Hauß ein Vsstoß xiiij schu lang, iiij schu herauß, daran ein Staucher In gleicher Lenge, Vnd einen schu darfür herauß, Über disem Staucher Ist ein Wettertach xiij schu lang, Vnd für den Staucher Ein schu weÿter herauß, Item ein ligende Kellerthüer vi ½ schu breÿt, vj schu herauß, Mehr Vnden Vor der Werckstatt ein Laden v schu lang, ii ½ schu breÿt &, Bessert für das Nießen, x ß iiij d.

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1710, Préposés aux affaires foncières (VII 1384)
Le revendeur Philippe Stoltz est autorisé à refaire le mur de sa porte de cave de 4 pieds 8 pouces qui avance de 5 pieds 6 pouces

(f° 80-v) Dienstags den 7. 8.bris 1710 – Philipp Stoltz pt° einer Kellerthür
Philipp Stoltz, der Kremp, bittet und.th. Ihme gnd. Zu erlauben, daß Er das eine schadthaffte steinere Gewänd an seiner neben des Schloßers Eckhauß an St Louys Kirchen der Thomans brucken Zu gelegenen behaußung auff dem allmend sich befindlichen Kellerthür, welche der Werckmeister bericht nach 4. schuhe und 8 Zoll breit und 5 schuhe 6 Zoll vom hauß herauß lang seÿe, mit einem newen steinern gewandt versehen laßen dörffe. Erkannt Willfahrt.

1743, Préposés aux affaires foncières (VII 1400)
Jacques Isaïe Bourgeois est autorisé à remplacer les poutres pourries de son encorbellement par de nouvelles.

(f° 104) Eodem die 27. May 1743., seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – Jacques Isaïe Bourgeois
An Mre Jacques Isaïe Bourgeois des Tapissier Hauß über St. Thomas bruck, in deßen Überhang etliche Balcken faul, an deren Platz er Andere einziehen Zulaßen um erlaubnus gebetten.

1760, Préposés aux affaires foncières (VII 1409)
Les préposés autorisent Jacques Isaïe Bourgeois à construire à l’aplomb de son encorbellement en suivant l’alignement de ses voisins et en supprimant la porte de cave horizontale devant sa maison

(f° 41-v) Montags den 4. Augusti 1760. – Jacques Isai Bourgeois
Augenschein eingenommen an Jacques Isai Bourgeois des tapissier hauß ohnfern St Louis, welcher umb erlaubnus gebetten, seinen überhang Zu unterbauen und in der flucht mit H: Eisentraut hauß Vorzufahren, worgegen er seine auff dem Allmendt liegende Kellerthür hinweg und an dem Statt ein auffrechtes Kellerfenster in die maur zu machen willens. Worauffhin an den eck des überhangs Von Johann Christoph Römers des feÿelhawers hauß herab gesinckelt und auff dießen puncten /:welcher Vier schuh weit Von der Maur des haußes heraußgefallen:/ eine schnur Von dem eck des H. Eisentrauts haußes gezogen worden, in welcher flucht Bourgeois hauß neben Römer 4 sch. 3 ½ Zoll Zurückgestanden, Erkannt wird dem Imploranten erlaubt seinen überhang in dießer flucht zu unterbauen.

Description de la maison

  • 1766 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent un atelier, plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la cour, le puits et autres appartenances et dépendances à la somme de 1200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Quai Finckwiller

nouveau N° / ancien N° : 1 / 2
Lefèvre
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie( Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 317 case 1

Groetzinger, Jean Daniel, boucher
Groetzinger Daniel et Groetzinger Auguste pour ½, subst. 1854

P 1295, maison et cour, sol, Quai Finckwiller 2
Contenance : 1,15
Revenu total : 135,60 (135 et 0,60)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 742 case 2

Groetzinger Daniel et Auguste pour ½
1869 Groetzinger Daniel boucher
Rauscher Friedrich, Metzger

P 1295, maison, sol cour, Rue St Louis 10
Contenance : 1,15
Revenu total : 135,60 (135 et 0,60)
Folio de provenance : (317)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8

Cadastre allemand, registre 29 p. 115 case 1

Parcelle, section 9, n° 22 – autrefois P 1295
Canton : St. Ludwigs gasse N° 10 / Rue St Louis, Place St Louis 10
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,35
Revenu : 1200 – 1500
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1947), compte 962
Rauscher Friedrich (u. Ehefr.)
1921 Rauscher Albert Frédéric maître boucher
(3276)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1947), compte 6216
Rauscher Frédéric Albert, boucher
(3278)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 281 Marché aux Choux ou Quai de Finckweiler (p. 440)
2 et 3
prop. Lefèvre, Etienne Laurent, Tapiss. – Miroir
loc. Pleyel, Ignace, Maître de la Chap. de la Cathedr

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Ludwigsgasse (Seite 104)

(Haus Nr.) 10
Rauscher, Metzgermeister. E 0
Siegel, Kaminfegerm. 1
Baas, Waffenmeister. 2
Bortheiser, Privat. 3
Fritz, Postschaffner. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2028)

Saint-Louis 10 (1889-1969)

Le maître boucher Albert Rauscher fait installer en 1919 des machines à hacher dans son atelier 10 et 14 rue Saint-Louis et agrandit son atelier sous la direction de l’architecte Eugène Werling. La cour vitrée sert d’atelier en 1921. Le propriétaire fait faire en 1923 des transformations qui permettent aux locataires de parvenir à leur logement sans passer par la cour.
Frédéric Rauscher dépose en 1968 une demande pour démolir les bâtiments n° 10, 12 et 14. Le maire transmet à la direction départementale de l’équipement la demande accompagnée de la recommandation de conserver la façade en pierre de taille du 10, place Saint-Louis datant du XVIII° siècle. Le préfet accorde en novembre l’autorisation de démolir sans tenir compte de la recommandation. Les bâtiments sont démolis en décembre 1968.

Sommaire
  • 1889 – Le maire notifie la dame Grœtzinger, demeurant sur place, de faire ravaler la façade du n° 10. Autre demande pour le n° 14. Le maire accorde un an de délai. Ravalement terminé, septembre 1890.
  • 1898 – Le boucher Rauscher déclare ne s’être jamais servi de l’étal (3,50 mètres de long sur 0,25 de large) de son prédécesseur Grœtzinger
  • 1905 – L’entrepreneur E. Widmann demande l’autorisation de transformer un puits de lumière devant un soupirail pour le sieur Rauscher au 10, rue Saint-Louis – Autorisation – Travaux terminés, avril 1905 – Dessin
  • 1919 (juillet) – La Police du Bâtiment constate que le maître boucher Albert Rauscher (8, place Saint-Louis) a installé sans autorisation des machines à hacher. – Demande – L’inspecteur du travail donne son autorisation assortie de conditions – Autorisation, août 1919 – Plan des propriétés contiguës n° 10 (8 sur le plan) et n° 14 (12 sur le plan)
    1919 (septembre) – Albert Rauscher demande l’autorisation d’agrandir son atelier de charcuterie sous la direction de l’architecte Eugène Werling – Description des travaux – Autorisation bien que la surface constructible soit dépassée – Plan, variante du précédent – Travaux terminés (mars 1920), les murs sont repeints (septembre)
  • 1921 – Günther, propriétaire du n° 14, se plaint des mauvaises odeurs qui proviennent de son voisin. La Police du Bâtiment constate que la cour par laquelle on passe pour parvenir aux logements du bâtiment arrière sert d’atelier (un chaudron s’y trouve) et qu’elle a été recouverte d’un toit vitré, le tout sans autorisation. Le propriétaire déclare qu’il va faire des transformations pour parvenir aux logements sans passer par la cour.
    1923 – L’architecte entrepreneur Widmann (1, place Saint-Louis) et le boucher Rauscher transmettent les plans des transformations qui permettent aux locataires de ne pas passer par la cour servant d’atelier. Le maire répond que la cour ne doit pas servir d’atelier. Le propriétaire est autorisé à conserver le toit vitré jusqu’aux transformations ultérieures et à ouvrir une communication entre les propriétés n° 10 et 14 aux deuxième et troisième étages. – Autorisation de recouvrir la cour d’un toit vitré – Plan
  • 1926 – Rapport de feu de cheminée au 10, place Saint-Louis – Rapport d’inspection – La cheminée doit être réparée
  • Commission contre les logements insalubres. 1904, 1906, rien à signaler. Le boucher n’a pas d’employé
    1908, la maison est raccordée aux canalisations
    Commission des logements militaires, 1915. Le propriétaire devra apposer une inscription Eau non potable sur le puits
  • 1934 – Le maire notifie Albert Rauscher de faire ravaler la façade du n° 10. Travaux terminés, octobre
  • 1949 – L’architecte C. Czarnowsky demande au nom du boucher Rauscher l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Boucherie charcuterie) au-dessus du rez-de-chaussée – Dessin – Accord
  • 1957 – Le boucher Rauscher est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique devant les n° 10 et 14
  • 1962 – Rapport de feu de cheminée – L’inspection montre que la cheminée est fissurée
  • 1968 – Dossier. Questionnaire à joindre à une demande d’autorisation de démolir les bâtiments n° 10, 12 et 14. Propriétaire, Frédéric Rauscher, demeurant 4, rue des Arquebusiers. Bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages comprenant 5 logements de trois pièces et 5 chambres. Le permis de construire un nouveau bâtiment a été déposé le 17 juin 1968.
    « Observations. Il s’agit d’anciens immeubles vétustes inoccupés. La Commission municipale pour la protection des Sites a émis la recommandation de conserver la façade en pierre de taille de l’immeuble 10, place Saint-Louis datant du XVIII° siècle. » L’adjoint au maire transmet le dossier avec avis favorable
    Constat du 4 novembre 1968 « Les anciens immeubles vétustes et branlants construits avec des matériaux traditionnels, pierres briques, bois, couvertures tuiles plates ne menacent pas de s’écrouler mais sont voués à la démolition.
    Étant donné qu’un immeuble de remplacement a fait l’objet d’une demande de permis de construire et que tous les occupants ont quitté les lieux, nous sommes favorables à la démolition envisagée. »
    Le maire transmet le dossier à l’architecte des Bâtiments de France
    1968 (novembre) – Le préfet accorde l’autorisation de démolir
    1968 (décembre) – Le maire écrit au directeur départemental de l’équipement en lui rappelant la recommandation émise par la Commission municipale pour la protection des Sites – Le directeur répond que le permis de construire a été délivré le 17 juin 1968 et que la remarque de la Commission lui a été communiquée le 7 novembre suivant. Il fait observer que l’architecte des Bâtiments de France a émis un avis favorable à la démolition. – Dans une note à l’adjoint, J. P. Pfirsch note que la Direction départementale a opposé un refus au vœu de la Commission en mêlant le permis de démolir et le permis de construire qui obéissent cependant à des règles différentes. Les dates de transmission et de délivrance montrent que la remarque aurait dû être prise en compte.
    1968 (19 décembre) – Extrait de presse (Nouvel Alsacien) illustré d’une photographie des bâtiments démolis
    1969 (janvier) – Les bâtiments sont démolis, les nouvelles fondations sont en cours. Les pierres de tailles du XVIII° siècles ont été déposées en présence de l’architecte de l’Œuvre Notre Dame et entreposées à la Plaine des Bouchers.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 735 W 259)

Rue Saint-Louis 10-14 (1966-1980)

Frédéric Rauscher dépose en 1966 au nom de la Société civile Saint-Louis une demande de permis de construire sous la direction des architectes Curt Muller et Gérard Sacquin un bâtiment à rez-de-chaussée et 3 étages, 3 garages, 9 bureaux à l’emplacement des 10, 12 et 14 rue et place Saint-Louis (terrain de 325 m², sol occupé à 85 %). Le bureau d’urbanisme fait remarquer en mars 1967 que le quartier sera rénové de fait sans plan d’urbanisme et sans prendre en compte l’accès à la rue Sainte-Elisabeth à partir du quai Charles-Frey. On retient le projet de reculer l’alignement occidental et de créer des arcades publiques qui permettent d’allier l’intérêt du propriétaire tout en améliorant la circulation.
La Commission municipale pour la protection des sites souhaite que les alignements fixés au début du XX° siècle soient revus en tenant compte de la loi du 4 août 1962 relative au patrimoine historique et esthétique. La Direction de l’équipement approuve le projet de construction en février 1968. La Commission municipale pour la protection des sites estime en juin 1968 qu’il y a lieu de conserver la façade du 10, place Saint-Louis
Le bâtiment est démoli en février 1969, les pierres de taille et les encadrements de fenêtre ont été déposes au chantier de lŒuvre Notre Dame à la Plaine-des-Bouchers. Les fondations du nouveau bâtiment sont coulées en avril 1969. La construction est achevée en avril 1970.

Sommaire
  • 1966 – Frédéric Rauscher dépose une demande de permis de construire à l’emplacement des 10, 12 et 14 rue et place Saint-Louis (terrain de 325 m², sol occupé à 85 %) un bâtiment à rez-de-chaussée et 3 étages, 3 garages, 9 bureaux
    1966 (décembre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au projet de la Société civile Saint-Louis et des architectes Curt Muller et Gérard Sacquin
    Devis en quinze chapitres, coût total 822.000 francs
  • 1967 (mars) – Le bureau d’urbanisme fait remarquer que le quartier sera rénové de fait sans plan d’urbanisme et sans prendre en compte l’accès à la rue Sainte-Elisabeth à partir du quai Charles-Frey. Il joint trois plans, le plan A représentant la rue d’après le permis de construire, le plan B un projet en cours, réalisé sans consulter le bureau d’urbanisme, le plan C les réserves du bureau d’urbanisme
  • 1967 (mars) – La Division VI note que le terrain suit l’alignement légal de la place Saint-Louis et de la rue Saint-Louis, qu’il est en partie en retrait de 0,80 mètre et en partie en saillie sur la parcelle 20 de la section 11, de sorte que le demandeur devra acquérir environ 2 m². Il reste à déterminer si la construction prévue ne s’oppose pas au projet de rénovation du quartier. Il serait possible de créer trois garages supplémentaires en supprimant un logement de trois pièces au rez-de-chaussée
  • 1967 (avril) – La Division I (Adam) estime qu’il y a lieu d’adopter une réglementation qui régisse la rénovation ou la réorganisation du quartier situé entre la rue Sainte-Elisabeth et l’îlot Petite-France-Finckwiller soumis à l’avis de l’architecte des Bâtiments de France. Elle fait remarquer que les bâtiments à valeur artistique ne se prêtent guère à une vaste opération de voirie.
    1967 (avril) – Procès verbal de la réunion interservices sur le projet de Frédéric Rauscher. Il faudra choisir entre l’option de masquer un bâtiment assez laid en créant des arcades, défendue par l’architecte municipal Will, et celle d’élargir la rue, défendue par le bureau d’urbanisme
  • 1967 (mai) – Le bureau d’urbanisme propose trois variantes pour aménager la rue Saint-Louis qui aurait 11 mètres de large selon la variante A et 12 mètres selon la variante B (percée entre la rue de l’Ecarlate et la rue Sainte-Elisabeth)
  • 1967 (juin) – La commission pour la protection des sites adopte la solution des arcades. Les élément intéressants devront être récupérés lors de la démolition.
    La Police du Bâtiment convoque l’architecte Curt Muller
    La Division VI approuve d’élargir la rue Saint-Louis à 11 mètres en reculant l’alignement occidental et propose de créer des arcades publiques.
  • 1967 (décembre) – L’architecte présente un nouveau projet qui prend en compte le nouvel alignement
    1967 (novembre) – L’architecte Curt Muller demande une dérogation à l’article 64 du règlement de constructions. Devis en quinze chapitres, coût total 922.000 francs (suite à une réévaluation du gros œuvre)
    L’architecte des Bâtiments de France délivre un avenant à son autorisation
    1968 (janvier) – La Division VI note que le terrain suit l’alignement légal de la place Saint-Louis et dépasse de 4,50 mètres celui de la rue Saint-Louis (surface de 95 m²), les arcades dépassant l’alignement légal de 2,30 m. Il est en partie en retrait de 0,80 mètre et en partie en saillie sur la parcelle 20 de la section 11, de sorte que le demandeur devra acquérir environ 2 m². Le bâtiment rue Saint-Louis ne devra pas dépasser 14 mètres (soit 3 mètres en sus de la largeur de 11 mètres)
    1968 (janvier) – Le maire accorde à Frédéric Rauscher dérogation au règlement municipal, article 56 relatif aux voies de largeur inégale, 57 à la surface des façades, 63 à la perspective entre façades latérales, 67 à la perspective devant les fenêtres.
    Il reste en outre à céder le terrain à la voie publique et à passer une convention concernant les places de stationnement (location). Frédéric Rauscher loue dix emplacements dans les bâtiments que construit la société civile immobilière Centre-Gare quai de l’Abattoir
    1968 (février) La Direction de l’équipement approuve la construction d’un immeuble d’habitation de 8 logements, chambres individuelles et bureaux aux 10, 12 et 14 place Saint-Louis.
    1968 (avril) – Commission municipale pour la protection des sites, extrait du procès verbal de la réunion du 24 avril 1968
    Frédéric Rauscher – Demande de permis de construire, immeuble à usage d’habitation 10-12-14 place Saint-Louis à Strasbourg
    Le problème qui se pose dans cette affaire concerne les alignements. En effet, l’ensemble des immeubles est frappé d’alignement. En maintenant ce dernier, le terrain de M. Rauscher est inutilisable pour la construction. C’est pourquoi M. Will a proposé la solution des arcades qui permet de ménager l’intérêt du propriétaire tout en améliorant quelque peu la circulation à cet endroit.
    La Commission émet un avis favorable sur la réalisation des arcades.
    A propos de ce dossier est évoqué le problème du maintien des alignements légaux fixés au début du siècle visant à élargir systématiquement toutes les rues, ou du moins la plupart, même s’il n’y a qu’une circulation réduite.
    M. Adam précise que cette conception a quelque peu évolué ces dernières années. En effet, la loi du 4 août 1962, complétant la législation sur la protection du patrimoine historique et esthétique de la France, tend plutôt à maintenir autant que possible la configuration existante de ces quartiers, à conserver donc les alignements existants dans la mesure où les besoins impérieux de circulation ne nécessitent pas l’élargissement des voies ; pour Strasbourg cela devrait mener à une profonde révision des alignements légaux fixés au début de ce siècle et qui n’ont pas encore pu être réalisés.
    Le Service d’architecture ainsi que le rappelle M. Will, a été chargé, à une époque récente, de déterminer ceux des alignements dont le maintien puis la réalisation est nécessaire pour améliorer la circulation et ceux qui sont à supprimer pour respecter le tracé actuel. Le premier effet serait de favoriser chez les propriétaires de ces immeubles vétustes l’esprit de rénovation spontanée.
    En définitive, la Commission émet le vœu que les dispositions prises en 1962 pour la révision des alignements soient appliquées strictement, à savoir qu’elle doit se faire de manière globale et non fragmentaire à l’occasion de l’étude de tel ou tel dossier.
  • 1968 (juin) – Comme Frédéric Rauscher a signé une promesse de vente (terrains à céder ou à acquérir), le président de la Communauté urbaine n’a plus d’objection à faire, de sorte que le permis de construire peut être accordé.
    Pas de travaux (juin 1968, novembre 1968)
  • 1968 (juin) – Commission municipale pour la protection des sites, extrait du procès verbal de la réunion du 28 juin 1968. En discutant de l’accord préalable sollicité par les Petites sœurs des pauvres (maison de retraite, 6, place Saint-Louis), le président estime qu’il y a lieu de conserver la façade du 10, place Saint-Louis et du 14, rue Saint-Louis, appartenant à Frédéric Rauscher. La commission approuve à l’unanimité.
    1968 (septembre) – Le maire prie Frédéric Rauscher de modifier son projet pour conserver la façade XVIII° du 10, place Saint-Louis – En note, les travaux de démolition ne sont pas commencés – Dessins annulés (15 décembre 1966). Façade rue Saint-Louis, place Saint-Louis, coupes – Plan de masse
    Plan de situation où sont représentés l’alignement légal et l’alignement proposé
    Dessins approuvés (30 novembre 1967), façades, coupes, plan des différents niveaux
    1969 (février) – Extrait des procès verbaux de la Commission municipale pour la protection des sites. Le directeur de la Police du Bâtimentl informe la Commission que les bâtiments sont démolis. Les pierres de taille et les encadrements de fenêtre ont été déposes au chantier de l’Œuvre Notre Dame, rue de la Plaine-des-Bouchers.
  • Suivi des travaux. Les fondations sont coulées, les murs en briques cellulaires atteignent le premier étage, travaux par l’entreprise Heckmaann de la Montagne-Verte (avril 1969) – L’aménagement intérieur est terminé. La répartition intérieure ne correspond pas entièrement aux plans (mai 1970) – L’architecte Curt Muller transmet les plans rectifiés
    1970 (avril) – Déclaration d’achèvement des travaux
    1970 (mai) – Réception finale
    1970 juillet) Le service de l’équipement délivre à Frédéric Rauscher le certificat de conformité
    1973 – La maire délivre un certificat par lequel il atteste que Frédéric Rauscher a été autorisé le 17 juin 1968 à construire aux 10 à 14 place Saint-Louis 9 logements sur les parcelles 22, 23 et 24 de la section 9, que la construction est entièrement terminée depuis le 22 mai 1970 et le certificat de conformité délivré le 4 août 1970.
  • 1971 – Le notaire Albert Barthel à Illkirch-Graffenstaden demande un certificat concernant le 12, place Saint-Louis pour régler la succession de la veuve Henri Adolphe Strohl née Hoff.
    1980 – Le notaire Paul Lienhard demande un certificat concernant le 12, place Saint-Louis

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 735 W 260)

Saint-Louis 10-14 (1967-1970)

Frédéric Rauscher dépose en février 1967 une demande de permis de construire un nouveau bâtiment à la place des anciens 10, 12 et 14 place et rue Saint-Louis. Les architectes Curt Muller et Gérard Sacquin modifient en novembre 1967 le projet suite aux observations de la Commission consultative du permis de construire. Le bâtiment devra suivre l’alignement légal de la place Saint-Louis et l’alignement proposé de la rue Saint-Louis. Le propriétaire perd 95 m² au rez-de-chaussée et 35 m² aux étages. Les architecte demandent à déroger à l’article concernant les perspectives des façades postérieures. Le permis de construire est accordé en juin 1968.

Sommaire
  • 1967 (février) – Frédéric Rauscher dépose une demande de permis de construire un nouveau bâtiment à la place des anciens 10, 12 et 14 place et rue Saint-Louis – Photographie
    Plan d’aménagement de la rue Saint-Louis, portant un alignement proposé (rue de 12 mètres de large)
    1967 (novembre) – Les architectes Curt Muller et Gérard Sacquin modifient le projet suite aux observations de la Commission consultative du permis de construire. Le propriétaire perd 95 m² au rez-de-chaussée et 35 m² aux étages. Les architecte demandent à déroger à l’article concernant les perspectives des façades postérieures.
    Description. Bâtiment à rez-de-chaussée et quatre étages, combles aménagés. Les murs extérieurs seront en briques cellulaires de 25 centimètres, les murs intérieurs en briques cellulaires de 20 centimètres
    1968 (juin) – Autorisation de construire un bâtiment d’habitation de 8 logements, chambres d’habitation et bureaux sur un terrain sis 10, 12 et 14 rue Saint-Louis en dérogeant au règlement municipal des constructions (articles 56, 57, 63 et 67). Le bâtiment devra suivre l’alignement légal de la place Saint-Louis et l’alignement proposé de la rue Saint-Louis.

Relevé d’actes

La maison est inscrite en 1587 au nom du chaudronnier Michel Schwartz. Elle appartient ensuite au chaudronnier Jérémie Schwartz qui épouse en 1599 Catherine Kohler, originaire d’Ulm (en Bade). Devenue veuve, elle se remarie en 1619 avec le chaudronnier Christophe Wagner, natif de Heidenheim en Wuttemberg

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 114-v, n° 316)
1599. 10. Trinitat: 12. Augusti. Jeremias Schwartz d. Kupfferschmidt vndt Catharina Michel Koler des Weÿßbecken Zu Ulm tochter. Eingeseg. Zinstag 21. Augusti (i 117)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 419-v, n° 1334)
1619. Eodem die [Dominica 12. Trinitatis] Christophorus Wagner von Heÿdenheim der Kupfferschmidt vndt Catharina Jeremiæ Schwartzen d. Kupfferschmidts alhie nachgelaßene Wittwe (i 436)

Christophe Wagner devient bourgeois peu après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Maréchaux
1619, 4° Livre de bourgeoisie p. 14
Christoph Wagner, Kupfferschmidt Von heÿdenheim Empfaht d. Burg.recht von Catharina, weÿl. Jeremiæ Schwartzen des Kupfferschmidts wittib vnd wüll Zu den Schmiden dienen Actum den 2. 7.bris 1619.

Mathias Wolfahrt, aubergiste à la Couchette et propriétaire de la maison voisine (ensuite n° 12) passe avec Christophe Wagner un accord relatif à sa fenêtre qui est une simple tolérance.

1622 (xxvijj. Maÿ), Chancellerie, vol. 446 f° 179
(Inchoat. in Prot. fol. 135.) Erschienen h. Mathÿß Wolffarth gasthalt. Zum Spanbeth Ane eim,
So dann Christoff Wagner d. Kupfferschmÿd. burger Zu Straßburg Am And. theil,
Antzeÿgend, demnach bede parth. ihre heüser neben einand. Jenseit Sant Thoman Bruck. ligen hetten vnd oben vff ein tagfenster Beÿ sein Mathÿß Wolfferths gang gerichtet das hirauff bede parth. sich desselb. tagfenster miteinand. verglich. d. nemmlich das gemelt tag fenster Allein für Zu gönnung Als lang gedachter Wolfferd In leben sein würde soll gehalt. werd. Anders sunst nicht Verstand. sein, damit er wagner dauon d. liecht In sein hauß öhr vnd Kuch. Als lang disse gönnung weret haben möge

Le chaudronnier Christophe Wagner hypothèque la maison au profit des enfants mineurs de Luc Spiess

1626 (ut spâ. [1. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 328
Erschienen Christoff Wagner der Kupfferschmidt burger Zu Straßburg
in gegensein Barthell Gißen des Leinenweberß Alhie Alls vogt H. Lux Spießen selig 2.er Jüngst. Khindern mit namen Anna Vnd hanß Jörg – schuldig seÿe L. lb d
zu vnd.pfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffstatt höfflin vnd hind.hauß, Auch Allen Ihren gebäwen geleg. Inn d. St. St. Vber S. Thomans Brucken, einseit nebent h. M. Christophoro Kerman, And. seit M. Barthell Neßen, hinden vff hn David hilden stoßend davon gend L. lb d Vff Liechtmeß, h hannß Gambßen 15, Mehr L. lb d vff Adolffi h Pauli Gambß., Mehr L. lb d h Georg Jäger Noto. Vnd dan 550. lb. d schlecht. geld Jörg Fischer dem Metzger sunst eÿg.
[in margine :] Erschienen hienebens gemelt. Vogt bekannten in gegensein des debitoris see: wittib (…) q.tirt, Act. 14. Janua: 1635

Christophe Wagner et Catherine Kohler s’entendent avec Michel Botsch sur un capital de 200 florins garanti sur leur maison sise zum Vogel d’après un titre du 18 juillet 1552.

1629 (12. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 502
Erschienen Christoff Wagner d. Kupferschmidt burger Zu St. vnd Catharina Kolerin sein eeliche haußfr. an einem,
So dann herr Michel Botsch auch burger alhie, am andern theil
Anzeigend, demnach Sie beede Eheleuth die 200. fl. St.w. Capital so sie vermög eines darüber vnder deß Bischofflichen hofs Insigel den 18. Junÿ A° 1552. vffgerichteten Zinßbriefs Jährlich vff Jois Bptstæ mit 100. fl. w. von vff vnd abe ihrem hauß Jenseit S. Thomans Brucken gelegen Zum Vogel genannt zuuerzinßen schuldig gewesen, ihme Betschen den 16. Jan. 1623. in damalen hohem gelt abgelegt, Alß heten sie sich mit einand. güetlich dahin v.glichen, daß sie die mehrgente. beede Eheleuth. (…) ihme Botschen fürohin an gutem & gelt & 100. gld.

Christophe Wagner obtient des Conseillers et des Vingt-et-Un l’intercession de la Ville envers la ville de Lubeck dans le différend qui oppose son fils Jean Georges Schwartz et le corps des chaudronniers
1631, Conseillers et XXI (1 R 113)
Christoph Wagner Ca. Kupfferschmidt Handwerck Zu Lubeck
Christoph Wagner p. Junckhen pd. Supplication p. vlter. Intercess. ahn die Statt Llübeck in causa Juris Zwischen dem Kupfferschmidt Handwerck Vnd seinem Sohn hannß Georg Schwartzen. Erl. willfahrt, herr Brackenhoffer, Hr Merckhell.

La même affaire est portée devant les Quinze. Christophe Wagner se plaint que le corps des chaudronniers lui interdit de travailler à cause d’une amende infligée à son beau-fils alors qu’il a beaucoup de travail depuis la foire précédente. Les Quinze décident le 8 juin que le pétitionnaire a le droit de travailler tant que l’affaire ne sera pas jugée. Le corps des chaudronniers excipe de ses privilèges impériaux le 11 juin. Les Quinze réitèrent leur précédente sentence. Le corps des chaudronniers présente le 25 juin deux lettres de Lubeck et copie de leurs privilèges impériaux. Christophe Wagner demande à pouvoir de nouveau employer des compagnons pour honorer ses commandes. Les Quinze confirment à nouveau leur jugement. La commission d’enquête rapporte le 30 juin qu’il y a des différends entre les maîtres et les compagnons mais que Christophe Wagner n’a pas entièrement raison. Elle estime qu’une légère amende pourrait régler les choses et ramener l’entente générale. D’après une remarque en marge, l’affaire a été réglée quoique dans des termes différents.
1631, Protocole des Quinze (2 R 57)
(f° 104-v) Mittw. 8. Junÿ – Christoph Wagner Ca Kupfferschmidt
Christoph Wagner Kupfferschmidt Ca Meisterschafft Kupfferschmidt Handwercks Allhier Erschienen, Vbergint per Juntam unterthänig. Suppl.
der Meisterschafft wegen wahr Zugegen Michael Wanner pitt Copeÿ vnd Zeit d. ord. tretten ab & Herr Schoner, Er vndt H. Christian Schell seÿen Zu den Handwercken geordnet, w.den aber nit Zu der handwercker Zusammen Kauffen, wie es v.mög ord. beschehen sollte, beruffen, gereich M. H. Zum despect, straffen vndt sperren Einander die werckstätt vß Neid wie in dißem fall auch beschehen & Darauff die Supplicat. abgelesen, warin sich Suppl. Zum höchsten beschwert, daß Ime von der Meisterschafft daß handwerck nur darumb nidergelegt worden, weÿlen Er sich seines Stieffsohns vmb der In Supplications gesetzter Vrsach annimpt vnd dahero von Ihr der Meisterschafft sich nit wolle abstraffen laßen, Pitt weÿlen er weg. bevorstander Meß, mitt Arbeit vberhäufft, Ihme gn. Zuv.statten, daß Er sein handwerckh biß Zu vßtrag der Sach treiben mög.
Erkandt, Meisterschafft soll biß künfftigen Sambstags Ihr v.antwortung thun, supplicant vnder deß vndt biß Zu vßtrag der Sach sein handwerckh forttreiben.

(f° 108) Sambst. 11. Junÿ – Kupfferschmidt Ca Christoph Wagner
Kupfferschmidt wegen Erschienen Michael Wanner vndt Bastian Kugler berichten per Dr Knaff. Ca. Christoph Wagnern den Kupfferschmidt, halten dafür, d. crafft Ihrer habenden Privilegien, daß geschäfft für die Ober handwerckhßherren gehörig, pittens dahien Zuweÿsen & Ille per Juntam Erholt Jungsten bescheid, beschwert Sich daß ohnangesehen deßelben, Ihme von der Meisterschafft dannoch Im Handwerckh Intrag beschehe, haben Ihne auch gestern mit wollen In daß looßstehen laßen, noch gesindt fürdern pitt beÿr gellt straff Zuekommen, Ihnen biß Zu vßtrag der Sach ohnmolestirt vnd beÿ handwerckß gebrauch Zulaß. & Illi gestehen kein turbirung seÿen Ihme Zween gesellen freÿen willens vßgestanden, repetiren priora & H. Schoner & der Meisterschafft ist Special handlung vfferlegt geschiht nit, werd. M. Herren reputation nit In acht genommen, solle, gesagt haben fragen nichts nach Ober handtwerckßherren &
Erkandt, Sollen Wagnern beÿ straff 10. lb In deß gewonlich looß komen, auch biß hinaußtrag der Sach beÿ handwerckhß brauch vndt Ordtnung vndt allß Unturbiert laß. vndt dann nochmalen ad proximam handlen vndt in specie anzeigen vß waß ursach sie Ihn Abstraffen vndt ohnredlich machen wolten, Allß dann waß recht ergehen soll. M. M. berichten Meisterschafft hat sich Zue parition dißes bescheids auch edition Ihrer privilegien erclärt.

(f° 116-v) Freÿt. 25.t Junÿ – Kupfferschmidt Ca Wagner
Kupfferschmidt wegen Erschienen Michael Wanner vndt Bastian Bernhard Ca. Christoph Wagnern den Kupfferschmidt, produciren vff gegentheils Clag, vnderthäniges Bericht sampt Zwo Misiven so E. Ers. Männiglich Zu Lübeck an daß gesampte hießige Handwerck dießer Sach halber abgehen laßen, beneben Ihrer Handwercks gewonheit vndt Copeÿ Ihrer Kaÿß. habend. Freÿheiten vndter dißer Statt Insigell & Citirter per M. Pullian pitt vndt Erhalt Abschrifft et term: ord. wann aber die Geg. noch fernere attentaten wider v.bott In dem verüben, daß Sie deß Supplicanten Gesellen nit Zu der vier wochigen vmbfrag, wie üblich beruffen, sondern allß vnwürdige vßschließ. Dardurch Ihme an der Arbeit Schaden Zugefuegt w.den will, Allß pitt er beÿ der bereits angesetzter Pöen der 10. lb Ihnen vffzulegen, auch solches attentatum Zuvnderlaß. & Illi d. Gegentheil bericht *cht, sondern haben M. Herren Erkandtnus den Gesellen angezeigt, die Ziehen aber pro fundamento Ihr handwerckh gewonheit vndt die 2. Schreiben, an, wollen Eh Zur Statt hienaus, dann Sich solcher gewonheit begeben, So seÿ auch der Gegenth. bißher Zum Loß gelaßen worden, & Pullian replicirt daß attentatum seÿ vff daß looß nit geclagt, sondern daß sein Gesellen nit Zur Vmbfrag beruffen w.den & Illi daß stehe nit Zur Meisterschafft Sondern den Gesellen & Ille, beÿ der vmbfrag sitz. alle Zeit 2 Meister, allso daß die Gesellen nichts allein hindern oder fordern können, erholt priora & Illi stellens, &
Erkandt beÿ vorigem bescheid v.pleiben Alls daß Meisterschafft Wagnern nochmahlen ohnturbirt laßen, vndt sol es der gesellen halber fürderlich bedacht w.den, durch vorige Herren M.

(f° 119-v) Donnerst. 30. Junÿ – Kupfferschmidt Ca Wagner
Vorige Herren wie auch H. Schoner berichten, haben sich In der Kupfferschmidt, producirten Privilegien vndt Handwerckhs gewonheiten, auch vbergebenen berichten ersehen, wargenommen, da nit behuthsam In der Sach verfahren, vndt daß Zwischen Meistern vndt gesellen ein Zimbliche weitlaüffigkeit entspringen möchte, hat Christoph Wagner nit durchauß recht, vndt weÿlen Meisterschafft den 11.ten dießes gebetten, dise Sach wider für die Oberhandwerckhs Herren vndt Meisterschafft, wahien Sie gehörig, widerzuweÿsen, Allß v.meinen Sie die Herren deputirte daß die remission beschehen, aber ohn beÿsein der oberhandwerckhs Hh die auch H. Storckh XIII. der allß gewesener Handwerckh herr guth wüß vom geschäfft, vff belieben Zu sich Ziehen mögen, nichts gehandelt od. geschloßen w.den solle, Wagnern müesse Zuvorderist Zugesproch. w.den, sich Zu accommodiren vndt einer Kleinen Straff Zu underwerffen, damit Er nit In größern vncosten vndt schaden gerathe, sondern sein handwerckh neben vndt mitt andern Meistern In friden forttreiben mög & Stellens &
Erkandt, der Herren bedencken gevolgt.
[in margine :] Sambts. den 2. Julÿ 1631. haben beÿde H. XV Mr den Kupfferschmiden derentwegen Michael Wanner vndt Bastian Bernhard Zugegen wie auch Christoph wagnern, bescheidt angezeigt, deßen sich die Meisterschafft bedanckt.
Donnerst. 7. huius Zeigt H. XV Schoner, daß diße Sach beÿm Handtwerckh aller dings v.glichen, aber nit quibus conditionibus.

La veuve de Christophe Wagner sollicite auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un leur intercession avec la ville de Worms à propos d’une dette en 1640 et en 1643
1640 Conseillers et XXI (1 R 123)
(f° 88) Montags den 19. octob. – Christoph Wagners Wittib
Christoph Wagners Wittib pd: Supplic: p. intercess: an der Stadt Worms Ca. den Friderich Sauren Kind. vormund, Johann Christoph Metzler. Erk. willfahrt

1643 Conseillers et XXI (1 R 126)
(f° 101) Montag d. 19. Jan: – Catharina Christoph Wagnerß Wittib.
Hanß Schwager der Schloßer weg. Catharina Christoph Wagner deß Kupfferschmidtß hinterlaßener Wittib Vberreicht Vmb intercessionales an die Statt Wormbß weg. einer schuldforderung. Erk. Wilfahrt.
H. XV.er Reichßeÿß. vnd H. Helbeck

L’inventaire de Jean Sébastien Gambs dressé en 1664 mentionne que son père Paul Gambs a acquis la maison de Catherine Kohler veuve de Christophe Wagner par enchère judiciaire. Paul Gambs épouse en 1611 Elisabeth Frid, fille du docteur en médecine Sébastien Frid

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 314, n° 944)
1611. Sonntag den 13. Octobris. Paulus Gambß vnd Elisabeth, wÿland Johannis Sebastiani Friden d. Artzneÿ Doctoris nachgelaß. tochter. Eingesegner Zinßtag 22. Octobris (i 323)

La maison revient à son fils juriste Jean Sébastien Gambs qui épouse en 1650 Odile, fille du consul Jean Michel Stemmler : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Eheberedung – Eheberedungs Copeÿ. Zwischen deß Ehren vesten vndt Vorgeachten Herrn Paul Gambßen, Wohlverordneten Kauffhaußes Beampten mit weÿland der Ehren: vnd Tugendsamen Frawen Elisabeth Fridin seiner Vilgeliebten Haußfrawen seeligen Erziehlten Sohn, dem auch Ehrenvesten Vndt Rechtsgelehrten Herrn Johann Sebastian Gambßen ane einem, alß dem Herrn Hochzeiter, So dann der Viel Ehren: Tugendreichen Vndt Züchtigen Jungfrawen Ottilia, deß Edlen Ehrenvesten, Fürsichtigen Vndt hochweÿßen herrn Johann Michael Stemlers, Alten Wohlverdienten Ammeisters auch beÿsitzern deß Geheimen Vndt beständigen Regiments der Herren Dreÿ Zehen, alhie eheleiblichen dochter alß der Jungfrau Hochzeiterin andtern theils (…) So beschehen vndt Verhandelt in obermeltter Statt Straßburg auff Dienstag den 24. Monatstag Septembris Im Jahr deß Herrn ls mann Zahlte 1650 [unterzeichnet] Ich Johann Sebastian Gambs alß Hochzeitter bekenne Wie Vor steht

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 8-v)
1650. Dncâ XVIII Trinit. 13. 8.bris. H. Johan Sebastian Gambs, H. Pauli Gambßen Kauffhauß Verwandten vnd Burgers allhier, Ehelicher Sohn, Vnd J. Ottilia, der Ehrenvesten Fürsichtigen Vnd Wolweißen H. Johann Michael Stämmler, Alten Ammeisters Eheliche Tochter. Copulirt Mont. 21. VIII. Zu S. Thomæ (i 10)

Le préposé à la Monnaie Jean Sébastien Gambs loue la maison au fabricant de pâtés Jean Georges Limpurger

1663 (28. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 538-v
Erschienen Herr Johann Sebastian Gambß der Statt Müntz Verwalter
in gegensein Hannß Georg Limpurgers deß Pastetenbeckhen
entlehnt, in sein des H. Verleÿhers Jenseit der Thomans Bruckhen einseit neben Philipß Berußen dem Schloßer, anderseit neben Andreß Krämern dem Kupfferschmidt gelegener behaußung den gantzen Vordern Stockh, und in dem mittlern Stockh den Bachoffen, Ein Stub und Cammer, uff Ein Jahr lang Von ietzt Michaelis angerechnet umb 24. fl. hauß Zinnßes

Odile Stemmler meurt en 1664 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans leur maison au Vieux-Marché-aux-Vins. Plusieurs maisons figurent à l’inventaire, dont celle zum Vogel (à l’Oiseau) au-delà du pont Saint-Thomas. La masse propre au veuf s’élève à 8 758 livres, celle des héritiers à 5 539 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 320 livres, le passif à 3 300 livres

1664 (6. 10.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 34) n° 34
Inventarium undt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so weÿl. die Edle wohl Ehren vndt viel tugendreiche Fraw Othilia Gambßin, gebohrne Stemmlerin deß Edlen Wohl Ehrenvest Hoch Achtbahren vndt weÿßen Herrn Johann Sebastian Gambßen E. Ehrs. Großen Raths alten Beÿsitzer und d. Zeitt d. St. Straßburg wohlverordneten Müntz Verwaltters ehelich geliebte haußfraw, nunmehr seel. Welche Mittwochs den 29.ten Junÿ Jüngsthin Göttlichen willen nach Zeittlichen todts verblichen, nach ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt tödlichen hinscheÿden hind. Ihro verlaßen, Welche durch ob Edel undt wohl Ehrenernandten deroselben hind.laßenen H wittwern vf freündliches ansuchen erfordern vndt hochachtbahren herrn Jacobi Wenckers, Burgers allhie als Johann Sebastians, Mariæ Othiliæ, Johann Michaelis, Mariæ Cleophen, vndt Mariæ Elisabethæ alle 5. geschwüsterdt: vndt d. ietzt abgeleibten frauen seel. mit ob Edel vndt wohl Ehren ernantten Ihrem hinderpliebenem herrn wittwer ehelich erzeugter Kinder vndt ab intestato hind. laßener nechsrer Erben geschwornen, H Vogts – So angefangen auff Dienstag den 6. 10.bris A° 1664.

Inn einer alhie in der Statt Straßburg ane dem Altten Weinmarckh gelegener behaußung, so auch in dieße Verlaßenschafft gehörig vndt hernach beschrieben Ist befunden worden, wie volgt
Auff dem obern Casten, Auff dem andern Casten, Vor dießem Casten, Im Mittlern Stock Inn der Schwartz thuch Cammer, vor dießer Cammer, Inn der Mägt Cammer, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Inn der Obern vordern Stuben, Im Obern Haußöhren vor dießen gemachen, In der Cammer D, Inn der Großen Newen Stuben, Vor solcher stuben, Inn der Stubkammer, Auff dem Gang, Inn der obern Kuchen, Im mittlern haußöhren, Im mittlernn Stockh, Inn der Stub Cammer, Vor dießer Stuben, Inn deß H. wittwers Schreibstuben, Inn dießer Stub Cammer, Vor dießer Stuben, Inn der understen Kuchen, Inn der Undern Stuben, Inn dießer Stub Cammer, Im Undern Haußöhren, Im Speiß Cämmerlein, Im Hoff, In der Bauch Kuchen, Im Bütten Keller, Im Sommerhauß Im Gartten, Im Garthen, Im Keller
Eÿgenthumb vndt Beßerung ane Häußeren. Erstlichen hauß, hoff, hoffstatt ane dem Altten Weinmarckh (…)
Item hauß, hoffstatt vndt höfflin ane dem Altten Weinmarckh (…)
Item ein Vorder: vndt ein hinder behaußung sampt einem höfflin in d. Brud.hoffs gaßen, genandt Zum Mörspurg (…)
Item j. vord: vndt Ein hind. hauß, sampt einem höfflin v. bronnen, auch sonsten allen Andern Ihren begriffen, weith. rechten, Zugehörd. vnd gerechtigkeiten, genandt Zum Vogel, gelegen, alhie in d. S Straßb. vber St. Thomanns brucken, j. s neben Philipp Jacob Böriß dem Schloßer, 2.s. neben Georg Kremer dem Kupfferschmidt, beeden Burg. alhie, hinden vff Jr Johann Rudolph Von Bergheim Erben, Vornen vff d. Allmendt stoßendt, dauon gibt mann 2 lbirß d Zinnß, d. Schenckbecherischen Stifftung alhie Jährlich vff Ambrosÿ tag, lößig mit 52. lb 10. ß d, Item ferners 2 lbirß 6 d Zinnß, Mariæ Haanin Erben Jährlichen vff Johis Baptæ seindt auch in hauptguth abzulößen mit 52. lb 10. ß d. Sonsten ledig eÿgen, angeschlagen p. 100. lb d. Darüber allein v.hand. j. alt t. Perg. Kauffbr. mit deß Bischofflichen hoffs anhangend. Insiegel datirt den 17.t Julÿ A° 1561. sign. mit alttem N° 48. vndt darbeÿ gelaßen. Es hatt aber deß H. Wittwers vatter seel. dieße behaußung Von Catharina Kohlerin Christoph Wagners deß Kupfferschmidts W. Burgers alhier seel wittwen wegen eines darauff gehabten capitals beÿ E. Ehrs. Kleinen Raths durch die ganth gezogen.
Item hauß, hoffstatt vndt hoff in d. Spitzengaßen (…)
Ergäntzung deß H, Wittibers unverändertenGueths. Auß den über weÿl. H. Paulÿ Gambßen Kauffhauß beampten Burgers alhier deß Herrn wittwers vatters seel. V.laßenschafft A° 1656. auffgerichtetem Inventario
Deß H Wittibers unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 416, Sa. Bibliothec 25, Sa. früchten 138, Sa. Vaß 55, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 259, Sa. Guldinner Ring 50, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 4176, Sa. Güllten 176, Sa. Beßerung ane lehengüthern 1850, Sa. Ergäntzung 1610, Summa summarum 8758 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 369, Sa. Früchten 70, Sa. Vaß 23, Sa. Viehs 9, Sa. Bibliothec 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 276, Sa. Guldiner Ketten 219, Sa. Baarschafft 133, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1479, Sa. Gülten 90, Sa. Eigenthumbs einer Behaußung 1200, Sa. Schulden 17, Sa. Ergäntzung 1646, Summa summarum 5539 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft betreffend, Sa. haußraths 231, Sa. Früchten 206, Sa. Weins vndt vaß 823, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 419, Sa. Guldinen Ring 41, Sa. Baarschafft 1669, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 270, Sa. Gültten 239, Sa. Schulden 416 Summa summarum 4320 lb – Schulden 3300 lb, Nach deren Abzug 1019 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 5317 lb
(Joint) Eheberedung (…) So beschehen vndt Verhandelt in obermeltter Statt Straßburg auff Dienstag den 24. Monatstag Septembris Im Jahr deß Herrn ls mann Zahlte 1650

Grosse, ADBR cote 7 J 8 – Copia Codicilli. 1662 (…) auff Freÿtag den 31. deß Monaths Januarÿ alten Calenders, zwischen zwölff Vndt Ein Vhren nachmittag, der Edel, Wohl Ehrenvest, hochachtbahr Vndt weÿß Herr Johann Sebastian Gambs Eines Ehrsamen Großen Rhats alhie alter beÿsitzer Vnd ietzmahlen der Statt Straßburg Müntz Verwalter Vndt die Edle Wohl Ehren vndt Viel tugendreiche Fraw Ottilia Gambsin gebohrne Stamlerin, beÿde Eheleuth

Jean Sébastien Gambs se remarie en 1665 avec Madeleine Salomé Stœsser, fille du notaire de la Chancellerie Geoffroi Stœsser
Mariage, cathédrale (luth. f° 64-v, n° 32)
1665. Dom: 10. post Trin: Zum 2 mal hr. Johann Sebastian Gambs E. E. Großen Raths alten Beisitzers und hisiger Müntz Verwalter und Jfr. Magdalena Salome, hr Gottfried Stößers des ältern Cantzeley Contractuum Notarÿ alhier ehel: Tochter, Donnerstag den 10. Aug: Münster (i 67)

Le curateur de Marie Odile Gambs vend la maison à André Kræmer, déjà propriétaire de la maison voisine (actuel n° 8)

1674 (10. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 553-v
H. Jacob Wenckher E.E. Großen Rhats alter Beÿsitzer alß Curator Jungfr. Mariæ Otilia Gambsin
in gegensein Andres Krämers deß Kupfferschmidts mit beÿstand H. Hannß Georg Häckhlers der Fabric deß Münsters Werckmaÿsters
Zweÿ häußer Ein Vorders Und Ein Hinders mit ihren hoffstätten höfflin, Bronnen und allen übrigen deren Gebäwen Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier Jenseit St. Thomanns Bruckhen einseit neben Philipp Jacob Berus dem Schloßer, anderseit neben dem Käuffern selbsten, hinden uff Jr Johann Rudolph Von Bergheim stoßend gelegen, davon gehend Jährlichen 5. fl. Straßburger wehrung lößig mit 100. fl. gedachter wehrung Weÿl. Mariæ Haanin seel. Erben – umb 315. fl.
[in margine :] Erschienen der Ehrenvest und hochgelehrte Herr Johann Joachim Reichshoffer V.J. Ddus undt hiesiger Cancelleÿ Registrator Archivi alß jetziger Ehevogt hieraunbemelter Ottiliæ Gambßin der Verkäufferin, in gegensein herrn Johann Christoph Moscheroschs des barbierers alß Curatoris Weÿl. Samuel Von Thurs des Ohlmanns nunmehr seel. nachgelaßener Kinder anitze. hierinn Verschriebener behausung Possessorum (quittung) Act. d. 26. 8.bris 1680.

Le tuteur des enfants de feu André Kræmer cède par échange la maison au curateur des enfants de l’huilier Samuel von Thour, assisté de leur beau père Jean Pfort, assesseur au Grand Sénat

1678 (26. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 659-v
Michael Schwartz der Kupfferschmidt, alß Vogt weÿl. Andres Krähmers deß Kupfferschmidts nunmehr seel. nachgelaßene Kinder mit beÿstand herren Eliæ Winckhlers Notarÿ an einem,
So dann H. hannß Christoph Moscherosch der Barbirer alß Curator weÿl. Samuel Von Thour deß Ohlmanns um auch seel. hinderbliebene Kinder, mit assistentz herrn Johann Pforten E.E. Großen Rhats alten beÿsitzers dero Stieffvatters am andern theil
einen Tausch mit einander getroffen, nemblichen es habe Er Schwartz Vögtlicher weiße Ihnen den Tourischen Kindern tauschweiß eÿgenthümblich eingeraumbt, Zweÿ häußer, ein Vorders und ein hinders, mit ihren hoffstätten, höfflin, bronnen und allen übrigen deren Gebäwen, begriffen, rechten und zugehördten alhier gegen St. Thomans bruckh hinüber, einseit neben Philipp Jacob Berus dem Schloßer anderseit neben Hannß Meÿer dem Sandführer, hinden uff Herren Johann Rudloph Von Bergheim stoßend gelegen, so verhafftet seind umb 100. fl. straßburger wehrung (…) so dann umb 215. fl. Kauffschillingß rest herrn Johann Joachim Richßhoffer U.I. Ddo und registratori ehevögtlicher weiß (…)
Hingegen so hat Er Moscherosch Vögtlicher weiße Ihnen denen Krämerischen Kindern tauschweiß eÿgenthümblich überlaßen 480. fl. Capital, Vo, und ahne 900. fl. haubt gut, so Benedict Braun der Ohlmann Von seiner alhier Jenseit des Stadens underhalb der so genannten Newen bruckhen zwischené Friderich Vhlen dem Schiffmann und Johann Weller dem barbierer gelegener behaußung, anch anlaÿtung der am 11. Martÿ dießes Jahrs in der Cancelleÿ Contractstuben uff gerichteter Verschreibung schuldig ist

Après avoir épousé Elisabeth Ziegel en 1634 puis Marie Elisabeth Sommer en 1645, le barbier Jean Pfort se remarie en 1669 avec Marie Hurst, veuve de l’huilier Samuel von Thur

Samuel von Thur épouse en premières noces en 1626 Ursule Guthmann, fille de boulanger, qui s’était mariée en 1609 avec l’huilier Jean Ulric Knæble.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 278, n° 762)
1609. Sonntag den 5. Martÿ. Hans Vlrich Kneble d. Olmann Vndt Vrsula, Clauß Gutman des Wÿßbeck. alhie Nachgelaßene tochter. Eingesegn. den 14. Martÿ (i 285)

Mariage, cathédrale (luth. p. 208)
1626. Samuel von Thur der mahler, Samuel von Thur des goldarbeiters e. sohn, vnd ursula, Hans vrich Knäbeln des öelmans e. witwe, eingesegnet Zinstag 21. febr. (i 109)

Ursule Guthmann femme de Samuel von Thur modifie son testament en 1663 à l’âge de 74 ans
1663, Not. Dreuttel (Laurent, 1 AH 6256)
Alteratis Testamenti – die Ehren und tugendreiche Frau Ursula Guthmännin, deß Ehrenuesten vnd weÿßen H. Samuel von Thur Ohlmanns u. E. E. Kleinen Raths alhier beÿsitzers Eheliche Hf. In dem 74.sten Jahr ihres alters, göhenden vnd stöhenden Leibs auch guther Verständiger Sinn vnd vernunfft, In maßen ab Ihrn reden vnd gespräch Clärlichen Abzunemmen war, Erinnerte Mich Notm. wie daß Sie bereits den 22. Octobris A° 1648. Ihr Testament vor mir Noto: vnd damahligen 7. glaubwürdigen Ge Zeügen vffgericht, Ihro aber Änderung, Minderung od. Mehrung In alle weeg reservirt vnd vorbehalten (…)
wolte Sie dem Sechsten paß warinnen Sie Ihrer nunmehr verstorbenenn baßen weÿl. Fr. Margarethæ Wohlfarthin H. Jacob Teutschn Gastgebers Vff d. H. Stuben Hfr., so alle an Ihren Leib gehörig Kleid (…) Legirt (…) widerumb gäntzlichen vffgehaben, Cassirt vnd abgethan haben (…)
weilen auch sie beÿ dem 8. §. Ihre bruders s. tochter Anna Guthmännin, die sich ahne Theobaldt Güntzern verheürathet gehabt aber seith hero verstorben 25. lb legirt, so oll solches Legat hiemit Gäntzlichen gefallen, tod vnd absein (…)
beschehen In Ihr beed. Eheleüth Eÿgenthümblich beÿ der Neuenbrucken gelegenen Ohl behaußung d. Obern Wohnstuben vff die Preüsch sehendt, Montags den 10.t Augusti. Nach Mittags Zwischen 12. vnd j. Uhren a° 663
Ferner Legirt Sie Jfr Margarethæ Andres Grünwaldts des Tagners vnd Schirms Verwanthen Ehelichen Tochter so sich nuhn etlich Jahr lang beÿ Ihro vffgetalten 25. pf
Testes (…) 7. Johann Jacob Grünwald von Straßb. mein Notÿ Scribenten
Dreüttel, Nots.

Samuel von Thur se remarie vers 1666 avec Marie Hurst, originaire d’Auenheim en terre de Hanau
1667, 4° Livre de bourgeoisie p. 354
Maria Hurstin Von Auenheim, Hanauischer Herrschafft, empfangt daß burgerrecht Von Samuel Von Thur dem Ohlmann, und burgern alhie ihrem Hauß Würth umb 8. goldt fl. so er beÿ der Cancelleÿ erlegt. Indic. den 14. Januarÿ A° 1667.

Leur fils Samuel naît en 20 octobre 1666 et Jean Frédéric le 12 août 1667.
Baptême, cathédrale (luth. f° 229, n° 190, 191) 1666. Freÿt. den 20.ten 8.bris. Gemelli. H. Samuel Von Thur der Ohlmann, Maria Hurstin. Samuel, Herr Jacob Teutsch, Wirth auff der herrenstub, hr hanß Bössinger Schutheiß Zu Aldenheim, Jfr. Anna Maria Hr hanß Bernhard Georgÿ Barbierers Tochter
Maria, nothgetaufft, Hr Hanß Bernhard Georgius, Barbierer, Fr. Anna Maria Hr Jacob Teutsch, Wirths Fr. Jfr. Maria Dorothea Hr Peter Hubmeiers Goldarbeiters Tochter (i 232)
Baptême, cathédrale (luth. f° 249, n° 86 / 170) 1667. den 12. 8.bris. H. Samuel Von Thur der Ohlmann, Maria Hurstin. Hanß Friderich, Hr Hanß Bernhard Georgius, der Barbierer, Herr hanß Friderich Kauffmann der Schaffner, Jfr. Maria Dorothea H Peter Hubmeiers Goldarbeiters T. (i 252)

Inventaire après décès d’un locataire de Jean Pfort, le tonnelier Jean Thorwarth, mari d’Ursule Engelhard. Il meurt en délaissant des héritiers collatéraux.

1679 (21.1.), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 2) n° 3
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vnd Nahrung, so weÿlandt der Ehrenhaffte Mr Hannß Thorwarth, Küeffer und burger alhie Zue Straßburg nunmehr seel., welcher Sontags den 8.ten 10.bris des abgewichenen 1678. Jahrs göttlichen willen nach Zeitlichen todtes verblichen, nach seinem aus dießer weltt genommenen tödlichen hinscheÿden hinter Ihme Verlaßen, welche die Ehren: und tugendsame fraw Ursula Thorwarthin gebohrne Engelhardin sein hinderlaßene Wittib mit beÿstand deß Ehrenhafften vnd achtbahren Hanß Caspar Dürren küffers v. burgers alhie, ihres geschwornen vogts (…) So beschehen auff Dienstag den 2.ten Januarÿ Anno 1679.
Der Jetzt Abgeleibte seel. hatt ab intestato Zue Erben verlaßen, wie volgt. 1. Weÿland Christoph Thorwarth burgers Zu Awenheim seel. hinderlaßene 3. Kinder Nahmentlich hannßen, Marien vnd Michel die Thorwart Jedes vor einen Sechßtentheil deren geschworner Vogt Mathiß Thorwarth burger Zu Awenh. In deren Nahmen Zugegen der Ehrenvest, fürsichtig und weÿße Herr Johann Wilhelm Reichard E. E. Kleinen Raths alhie beÿsitzer, alß auß E. E. Kleinen Raths mittel hierzu dießem geschäfft deputirt
4. 5. et 6. weÿland Mathiß Thorwarth burgers Zu Litzen hochgräffl. hanaw. herrschafft hinderlaßene dreÿ Kind. mit Nahmen Barbaram, Thorwarthin, Bastian Jockers burgers zu Legelßhurst haußfrauw, Michel und hannßen die Thorwarth, alle 3. geschwüsterd Jedes auch vor einem Sechten oder dieße 3. Geschwüsterd vor einen halbentheil, der 2. ledigen Söhn geschworner Vogt, Hannß Soth burger Zu Litzen, In deren Nahmen erstehrengedachter H. hannß Wilhelm Reichard der Inventation beÿgewohnt, Alle 6. daß ietz abgeleibten seel. brud.s Kinder vnd ab intestato hind.laßene nechste Erben
NB. die Eheberedung hat H. Nots. Ursinus den 14 9.brisd 1656. vnd daß Codocill den 17.t Junÿ 1666. verschrieben.

Inn einer alhie inn der Statt Straßburg Über St. Thomanns brucken ohnfern der Kohlscheüren Gelegener H Johann Pfortten barbierern vndt Wundartzt und E.E. Großen Rhats alhie Altten beÿsitzern gehöriger behaußung Ist befunden worden wie volgt
In der Cammer A, Vor dießer Cammer, Inn der Wohnstuben,Inn der Stub Cammer, In der Cammer B Vor der Wohnstuben, Inn der Bauch Kuchen
Holtz, Reiff und bandt wie auch werckzeug Zum Küffer handtwerdkh gehörig
Sa. haußraths 41, Sa. holtzes, Reiff und band wie auch werckzeugs zum Küeffer handwerckh gehörig 27, Sa. d guldinen Ring 2, Sa. baheschafft 2, Summa summarum 73 lb – Schulden 49 lb – Beschluß summa, Conclusio finalis Inventarÿ 24 lb
Reductio, Conclusio finalis Inventarÿ dem Stall anschlag nach 17 ß

Assisté de Jean Pfort le beau père des mineurs, Jean Christophe Moscherosch rembourse au nom des deux fils et héritiers de Samuel von Thur, Samuel et Jean Frédéric, un capital assis sur la maison en vertu d’un titre du 18 juin 1552.

1680 (6.1.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 17
Salome Schwenderin hannß diebold Härlins deß huetstaffierers Eheweib, mit beÿstand ietz gemelts ihres Ehevogts
in gegensein Herrn Hannß Christoph Moscheroschß deß Barbiers alß Vogts Samuels und Hannß Friderichs der Thourischen Gebrüder, mit beÿstand Herrn Johann Pforten E.E. Großen Rhats alten beÿsitzers dero Stieffvatters
daß Er Moscherosch Vögtlicher weiße, Ihro Schwenderin die Jenige 5 Gulden Straßburger wehrung so Sie die Thourische Gebrüderer, deroselben Von uff und ab ihrer alhier gegen St. Thomanns Bruckhen gelegenen zweÿen häußern einem Vordern und hindern, Vermög eines Teutschen Pergamentinen am 18. Junÿ a° 1552. mit deß bischofflich. hoffs anhangendem Contract Insigel gefertigten Zinnß brieffs, und deme überschriebener Nachtrags Vergleichung jährlichen term. Joh. Bapt: Zu Zinnß Zu raichen schuldig geweßen, mit 100 Gulden gedachter wehrung abgelöst

Le tuteur des deux fils de Samuel von Thur hypothèque la maison au profit du vitrier Jean Conrad Pfund pour pouvoir la réparer

1683 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 163-v
Herr Johann Christoph Moscherosch der barbierer, alß Vogt weÿl. Samuel Von Thur deß Ohlmanns nunmehr seel. nachgelaßener Kinder, mit beÿstand Hn Johann Koppen des Barbierers, ihr der Kinder eheleiblichen Mutter Vogts
in gegensein Johann Conrad Pfundten deß Glasers – schuldig seÿen 85 fl., daß Sie damit nachbeschriebene behaußung so Zusammen fallen wollen repariren können
unterpfand, hauß hoffstatt mit allen deren Gebäuden und zugehördten alhier Jenseit der Thomans Bruckh beÿ der Kohlscheur, einseit neben Philipp Jacob Beruß dem Schloßer, anderseit neben hannß Meÿer dem Sandführer, hinden uff die bergheimische behaußung stoßend gelegen

Le serrurier Isaac Gœbel, tuteur des deux fils de Samuel von Thur, loue la maison au cordonnier Laurent Baur

1687 (23.6), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 356
Isaac Göbel der Schloßer, alß Vogt Weÿl. Samuel von Thour gewesenen Ohlmanns sel. hind. Zweÿer Kinder,
in gegensein Lorentz Baur, deß Schuhmachers [unterzeichnet] L B
entlehnt, den vordern Stock an der ged. Vogst Kindern gehörigen behaußung allhier jenseit der thomans bruck, einseit neben Philipp Jacob Böris den Schloßer, anderseit neben hans (-) dem Sand führer geleg. auff Vier jahr lang von Michaelis dießes 1687.sten jahrs angerechnet – umb einen jährlich. Zinß nemlich 13 pfund pfenning

Marie Hurst, successivement veuve de Samuel von Thur et de Jean Pfort, se remarie en troisièmes noces en 1688 avec le précepteur Jean Antoine Henri Platz qui avait épousé en 1665 Anne, veuve de l’aubergiste Raoul Schoner
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 69)
1665. Dom 27. post Trin. Zum 2. mahl Johann Anthoni Heinrich Platz, Burger alhie, hr. Johann Platz Schulmeiters beÿ hiesigem Münster ehel: Sohn und Fr. Anna Weiland Rudolph Schoners geweßenen Würths Zum Grienen Baums alhie nachgelaßene Wittib, Donnerstags den 7. 10.bris, Münster (i 71)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 211, n° 7)
1688 Martius d. 15. Herr Johann Antoni Heinrich Platz, Præceptor Privatus, Vnd Fr. Maria, Hr. Joh. Pforten gewesenen Barbierers und eines Ehrsamen Großen Raths alten beÿsitzers hinterl. Wittw. (i 212)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 4 n° 15) Domin. Quadrages. et Reminisc. alß den 7. v. 14 Martÿ A° 1688 ist p.clamirt word. H. Joh: Antonius Heinrich Platz, præceptor privatus, undt fr Maria, weÿl. H. Johann pforten gewesen Barbierers und Wundartztes auch E. E. groß. Raths Verwandt. allhier hinterlaßene Wittib, die Copulation ist geschehen den 17. Martÿ Zum alt. St. Peter (i 6)

Originaire de Talheim en comté de Falkenstein, l’aubergiste Jean Antoine Henri Platz devient bourgeois par sa femme en 1665 en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
1665, 4° Livre de bourgeoisie p. 347
Johann Anthoni Heinrich Platz Von Thalheim auß der Graffschafft Falckenstein, der ietzige Würth Zum grünen baum, empfangt daß burger recht Von seiner Haußfrawen Anna Weÿl. Rudolph Schoners, auch geweßenen Würth daselbsten, Wittiben umb 8. gold fl. o er beÿ der Cancelleÿ erlegt, ist zuvor ledigen Standts geweßen, und Würdt Zu E. E. Zunfft der Freÿburger dienen, Jur. den 110. 10.bris A° 1665.

Marie Hurst, femme de Jean Antoine Henri Platz, délivre l’héritage paternel à son fils Samuel von Thur qui s’est marié et établi à Langensalza en Thuringe. Elle hypothèque le même jour la maison en garantie des sommes versées. En marge, quittance au profit du propriétaire suivant, Jean Schwartzauer en 1693.

1688 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 493
Maria gebohrne Hurstin, Johann Anthoni Henrich Platzen deß præceptoris eheliche haußfrau mit beÿstand deßelben, wie auch Hn Johannis Koppen deß barbierers und wundartzts an einem,
So dann Samuel von Thur der Schloßer deßen leiblicher Sohn, am andern theÿl
haben angezeigt und bekandt, demnach Sie die Mutter sein daß sohns Vätterliche Erbs portion biß dahero in handen gehabt und genoßen, anietzo aber nach dem sich der sohn zu Langen Saltz in Thüringen verheurathet und daselbest Zu verbleiben willens (…)

1688 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 494-v
Maria gebohrne Hurstin, Johann anthoni Heinrich Platzen, deß præceptoris eheliche haußfrau, mit beÿstand deßelben
in gegensein H. Johann Pastorÿ deß buchtruckers alß Vogts Mariä H. Johannis Koppen, deß barbierers und wundartzts in erster ehe erzielter leiblicher tochter mit beÿstand ged. Ihres Vatters – schuldig seÿe 112 pfund, Ihro zu Erkauffung Samuels von thur deß Schloßers Zu Langensaltz in thüring. ihres leiblich. Sohns Vätterlich. Guths
unterpfand, die helffte an (einem Capital), So dann die helffte an Einer behaußung sambt allen deren Gebäuen begriffen recht und zugehördt, allhier jenseit St. Thomans bruck, einseit neben Philipps Jacob Böris dem Schloßer, anderseit neben Johann Meÿer den Schiffmann hind. auff H. Joh: Phil. Heußen stoßend gelegen
[in margine :] H. Johannes Pastorius hierinn gemeldte Creditirender Vogt, hat in gegensein Johann Schwartzauers, deß Krempen als ietzmahlig. besitzers deß hierin gemeldt. und.pfands (quittung), den 27. junÿ 1693

Isaac Gœbel rend compte de la tutelle de biens qui appartiennent à Samuel von Thur
1689 (8. 7.br), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6102) n° 261
Stuckrechnung Mein Isaac Göbels, Schloßers u. burg. alhier Zu Straßb. als noch ohnentledigten Vogts Johann Friderichs Von Thur, ledigen Schneid.s, weÿl. Herren Samuel Von Thur, gewes. Ohlmanns undt EE. Kleinen Rhats auch burgers alhier Zu gedachten Straßburg seelig. mit frawen Maria Hurstin, beed. gewes. Eheleuth. ehelich erzeügten Sohns, Inhaltendt, was Ich von Johannis Baptistæ Anno 1688 als von Außgang Vorig abgelegt. Rechnung biß d. 8. 7.bris a° 1689. seinetweg. eingenommen, dahingeg. wied. außgegeb. u. sonsten Vögtlich. weiß v.richtet und verhandelt habe

Le revendeur Jean Frédéric von Thur épouse en 1691 Marie Salomé Rupp, fille de tisserand
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 31-v)
1691. Mittwochs d. 20.ten Junÿ seind nach 2.maligen proclamation copulirt worden Johann Friderich von Thur der ledige Gremp, wld. Hrn Samuel von Thur, E. Ers. Kl. Raths Alten Beÿsitzers, Ohlmans vnd Burgers alhier, V. Fr. Maria geb. Hurschin ehelich. Sohn, Vndt Jgfr. Maria Salome, Hanß Conrad Ruppen deß Wollenwebers vnd Burgers alhier v Fr. Annæ Mariæ gebohrner Philipsin eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannes fridrich von tur als hochzeiter, + der Hochzeiterin Handzeichen (i 32)

Jean Frédéric von Thur et Marie Hurst comme cessionnaire de son fils Samuel von Thur vendent la maison au chaudronnier Laurent Vogt et à sa femme Barbe Rueff. Marie Hurst se réserve sa vie durant un droit d’habitation dans la maison.

1690 (8. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 475-v
Johannes Haaß der Kieffer alß Vogt weÿl. Samuel von Thurs geweßenen Ohlmann Seel. hinderlaßenen Sohns, Johann Friderich Von Thur, und Fr. Maria Anthonj Platzen Præceptoris priuati eheliche haußfrau mit beÿstand deßelben alß Cessionaria Samuel Von Thur deß Schloßers in Thüring. wohnhaft ihres Leibl. Sohns
in gegensein Lorentz Vogten dem Kupfferschmids und Barbara geb. Rueffin
Eine behaußung, hoff, hoffstatt, bronnen und Hinderhauß, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten allhier ienseit der Thomans bruck einseit neben Philipp Jacob Bereis dem Schloßer, anderseit neben Johann Meÿer dem Sandführer hinden uff H. Johann Philipp Heußer Alten dreÿer deß Pfenningthurns stoßend gelegen, Welche behaußung annoch (umb 75 pfund, So dann umb 112 Pfund verhafftet), geschehen umb 187 pfund
Darbeÿ ist expresse abgeredt und verglichen worden, daß obged. Platzische haußfr. welche die Thurische Verlassenschafft Wÿdembsweiße zugenüeßen, eine Stub, Stubcammer sambt dem Nebens Cämmerlein Zeit Ihres Lebens ohne Zinnß zu bewohnen macht haben, falls dieselbe aber solche gemach nicht bewohnen Würde, die Käuffere Ihro Jährlich dreÿ pfund Zu reich. schuldig sein sollen
[in margine :] hierin gemelter Johann Friderich von Thur so anietzo majorennis und verheurathet für sich selbst So dann auch hierinn gemeldte Fr. Maria mit beÿstand H. Anthoni Platzen ihres ehevogts (quittung) den 1.ten 8.br. 1691 [unterzeichnet] Johannes fritrch Von Tur

Fils du marchand de bois Thiébaut Vogt, Laurent Vogt épouse en 1677 Barbe Ruff, fille de potier
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 269, n° 6)
1677. Dom. Paschalis 15. April. Lorentz Vogt, der Kupfferschmidt Hr. Diebold Vogt, deß Holtzhändlers Vndt Burgers allhier ehl. Sohn, Vndt Jfr. Barbara Weÿl. Hanß Georg Ruoff deß Kachlers V. burgers allhier nachgel. ehl. dochter. Copulavi Donnerst. 26. Aprilis (i 282)

Barbe Ruff meurt en 1691 en délaissant sept enfants dont le dernier meurt peu de temps après sa mère. La maison est estimée à son prix d’achat, soit 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 94 livres, le passif à 63 livres

1692 (8.5.), Auenheim (Wolfgang Régnard von, 1 Not 2) n° 36
Inventarium vnd beschreibung aller und Jeder Liegend und Vahrender Haab, Nahrung und Güther, so weÿl. die tugendsame Barbara gebohrne Rufin deß Ehrengeacht. Meister Lorentz Vogten, b. v. Kupferschmids alhier Zu Straßburg gewes. ehel. nunmehro seel. nach ihrem den 5. Augusti deß hingelegten 1691.gsten Jahrs aus dießem müheseel. Leben genommenen tödlich. hintritt Zeitl. hind.laßen, welche auf dienstl. ansuch. erfordern und begehren deß Ehren vnd vorgeachten Friedrich Thomas, b. v. Reiffbaders allhier, alß geord. und geschwohr. vogt d. hernachgemelten von d. seel. v.storb. hind.laß. Kinder und ab intestato nächsten Erben (…) Actum Straßb. in Geg.wart erstged. Persohnen den 8.ten Maÿ 1692.
Copia der zwischen beeden Ehepers. Zur Zeit ihrer v.heurathung auffgerichtet. Eheberedung
Die Seelig abgeleibt. hat ab intestato Zu Erben hinterl. 1. Lorentz, 2. Anna Barbara, 3. Maria Salome, 4. Maria Margaretha, 5. Anna Maria, 6. Johann Theobaldt, 7. Anna Catharina, so aber 9 wochen nach d. mutter tod auch seel. deren H entschlafen

In einer in der Statt Straßburg Jenseit Thomans bruck Gelegenen in diese Nahrung gehörig behaußung befunden worden alß volgt
Auf d. obern bühn, In der Cammer A, In d. wohnstub, In d. Kuch. Im hind. hauß
Werckzeug zum Kupferschmig handwerck gehörig
Eÿgenthumb ane einer behaußung. It. hauß, hof, hoffstatt, bronnen und hind. hauß, m allen deren gebawen begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeit alhier in der Statt Straßb. Jenseith der Thomans brucken, 1.s. neben Joh: Jacob Böris dem Schloßer, 2.s. neben hanß Meÿer dem Sandführer, hinden vf Joh: Phil. heußen alten dreÿer des Pfenningthurns stoßend geleg. davon gehen Jahrs vf Annunciationis Mariæ 5 rshr Zinß Joh: Conrad Pford dem Glaser à 5 p. C° lößig in völligen haubt Gut mit 75. lb. So dann 5 lb 12. ß d Jährlich inß Joh: Pastorio dem buchtrucker jährlich auf Michaels stehet in haubt gut abzulößen mit 172 lb 10. ß, It. 2. lb. d. Jährlich Zinßes Jahrs vf Michaelis H. Not : Silberaden ablößig in Capital mit 50. lb vnd dann davon Zinß 4. lb d h hanß Friedrich Frießen dem Statt Seÿler vögtlicher weiß Jahrs auch vf Michaelis redimibel in Capital mit 100. lb. It. Es hätte Zwar von des haußes pretio abgezogen werden sollen, der Jenig. hauß Zinß + so der Wittiber als er das hauß gekaufft der verkäuferin Mariæ Anthoni blatzen præceptoris provati wittib Zu liefern od. sie lebens lang im hind. hauß Zu wohnen Zu laßen versprochen nembl. Jahrs 3. lb d thut dem Zinß in Capital 57. lb. dieweil aber dieses dero geschehen auf d. Kaufer des hauß wohlfeiler haben möchten, alß wird solche summ von dem Kauffß. nicht abgezog. Vber vorstehende beschwerden freÿ ledig und eÿg. vnd angeschlag. umb den preiß alß solche den 7. 7.bris 1690. erkaufft worden nembl. 375. Obstehend. beschwerd. davon abgezogen restirt 37 lb 10 ß.
Hierüber besagt i. per. Kbr. m d St. St. Cantzlei C. stub anh. Innsigel vwahrt sub dato den 7. 7.bris 1690. weiset wie d. witt. solche behausung von Joh: heuß dem Küfer als vogt weÿl. Samuel von Tours des præcept. class. ehelich Ef. alß cessionaria Samuels von tour, schloßers in Türingen wohnhaft Ihres leiblich. Sohns an sich erkaufft, mit N° 1 signirt.
Nothwendiger bericht vber dieße V.laßenschafft. Nachdeme sich in Summarischer berechnung und calculation dießer verlaßenschafft befunden, daß die Errungenschafft gar Zugerinng und über abzug der passivorum sich nur allein auf 30. lb erstreckern dar hingegen aber die Kinder und Erben vor ihr mütterlich gut mit sambt den wÿdumb so H. Caspar Steiner der hafner und b. allhier d. seelig abgeleibten Stiefgroß: vatter ad dies vitæ Zugenießen gehabt, aber ihro und der wittib wehrend Ehe abgekauft vermög deß über deroselben in den Ehestand gebracht Gut in aô 1677. d. 30. April. auffgerichteten und dh. H. Joh: Frid. Medlern den notarium verfertigten Inventation fol. 45. 800 lb zu erfordern haben (…)
Sa. haußraths 31, Sa. Werckzeug und ohnausgemacht arbeit zum Kupffersch. hw. gehörig 17, Sa Silbergeschmeid 2, Sa. guldener Ring 6, Sa. Eigenthumb an j. behaußung 37, Summa summarum 94 – Passivorum 63, (Nach deren Abzug) 30 lb
Summa finalis Inventarii 4 lb

Laurent Vogt épouse en 1692 Anne Catherine Notter, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1692 (8.5.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 12)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenthafften und bescheidenen Meister Lorentz Vogten, burgern und Kupferschmid allhier zu Straßburg, an einem, alß dem herrn hochzeiter,
und dann der viel Ehren und tugendsamen Jungfrauen Anna Catharina Notherin, deß Edlen, Ehren vesten und Wohlweißen herrn Johann Bartholme Noters E. E. Großen Raths alten beÿsitzers und Schuhmachers allhier eheleiblichn tochter alß der Jungfr. hochzeiterin am andern theil
Sontag en 8.ten Junÿ 1692. [unterzeichnet] Lorentz Vogt Als hochzeiter bekene wie ob stet, Anna Kattrin nottrin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 33 n° 171)
Den 3. Septembr. 1692. Seind von mir Diac. Thom. nach geschehener proclamation eingesegnet worden Lorentz Vogt, der Burger und Kupferschmidt alhie und Jgfr. Catharina H. Johann Bartholomæi Notters deß Schuemachers vnd groß. Raths verwanthen alhie eheliche Tochter [unterzeichnet] Lorentz Vogt Als hochzeiter, Cattri Nottrin hoßeitrin (i 36)

Anne Catherine Notter fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 93 livres
1693 (15.1.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 1)

Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Tugendsamen Fr. Annä Catharinä Notterin eÿgenthümblich Zuständig, welche dieselbe Zu dem Ehrenthafften Meister Lorentz Vogten burgern und Kupfferschmiden Allhier zu Straßb. Ihrem nunmahligen Ehehaußwürths Krafft ihr beeder auffgerichteter heuraths verschreibung alß ein unverändert gut in die Ehe gebracht – Straßburg den 15.ten jahr alt 1693.
Wÿdemb So Herr Johann Barthel Notter E. E. Großen Rath alter beÿsitzer der frawen Vatter Zeit lebens Zu genießen
Bericht ahne statt des manns in den Ehestand gebrachter Nahrung. Dieweilen solches des manns gut annoch in dem stand v. güte sich befunden, wie d. 8. Maÿ 1692. auf absterben deßelben erstern haußfrawen solches inventirt worden und nichts verändert (…)
Summa hus. Inventarÿ. 1. haußrath 41, 2. Silber 5, 3. Guld Ring 9, 4. Baarschafft 26, 5. Capital 10, Summa summarum 93 lb

Les Conseillers et les Vingt-et-Un recommandent les trois plus jeunes enfants de Laurent Vogt aux administrateurs de l’orphelinat
1693, Conseillers et XXI (1 R 176)
(p. 107) Den 1. Junÿ – Lorentz Vogts 3. Kinder Verlang. ins Wäÿsenhauß.
K. er, H. Lorentz Vogts des Kupfferschmids hinterlaßener 3. minderjährig. Kinder Vogt Friderich Thomas der Reiffbad. und b. Vnterth. dieselbe in das Wäÿsenhauß auff Zunehmen.
Erk. Zu dem end an die Herren Pflegere daselbst gewießen, H. XV. Schmidt, H. Franck.

Laurent Vogt et sa femme Anne Catherine Notter font dresser un inventaire de faillite après avoir vendu leur maison
1693 (26.6.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 1)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab und nahrung nichts außgenommen so Lorentz Vogten Kupferschmiden und burgern allhier und Anna Catharina Notterin deßelben haußfrawen tam active quam passive eÿgenth. zuständig, vndt dieselbe nach außgeschlagener Concurrentz deßelben creditoren beschaffen gewesen, welche vermög hießig. Statt wohlversehenen falliments ordnung mit authoritæt der /:tit:/ herrn Jacob Eberhard Bechtens J. Cti und herrn Johann Caspar Franckhens Notarÿ publ: jur: et regÿ beeder von E. E. Großen Rath Zu den Kinder Verträgen deputirten herren (…) Actum den 26. tag Junÿ 1693
Copia der Eheberedung
Eigenthumb ane einer behaußung über der Thomanbrücken belangend. Es ist hier berichts weiß Zu melden, daß die in gegenwärtige Nahrung gehörig gewesen über der Thomansbrucken allhier Zu Straßburg stehende behaußung mit hohem obeigkeitl. consens lauth des darüber ertheilten Decreti alienandi durch H Friderich Thomasen der Kinder vogten an N. N. Schwartzawern vmb 425 (…)
Summa summarum (-)

Laurent Vogt meurt en 1694 en délaissant cinq enfants de son premier mariage. La masse propre à la veuve est de 54 livres. L’actif de la communauté s’élève à 44 livres, le passif à 1 382 livres
1694 (28.6.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 1)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab und nahrung, so weÿland Mr Lorentz Vogt gewesener Kupferschmid v. burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 10.ten hujus tödlich genommenen hinscheiden hinder Ihme verlaßen, welche auf ansuchen erfordern und begehren Eines Löbl: Waÿßenhaußes Herrn Schaffners wie auch herrn Friderich Thomasens des Reiffbaders auch burgers daselbsten als prætendenten cum beneficio abstentionis d. Kind. mütterlich Guts, welches auf respectivé Schaffners vnd vögtlich weise die Verlaßenschafft anderts ô als cum beneficio legii et Inventarii angetretten haben wolten (…), durch die hinterbliebene wittib welche ebenmäßig mit assistentz und rath des Wohl Ehrenvest vndt Rechtsgelehrt, herrn Christian Dautel Jur: pract: und Notar: publ: jur: deroselben geschwornen Curatoris (…) Straßburg den 28.ten Junÿ 1694.
Der seelig verstorbene hat ab intestato zu Erben v.laßen 1. Lorentz, 2. Annam Barbaram, 3. Maria Salome, 4. Maria Margaretha, 5. Anna Maria, alle 5 mit weÿl. Fr. Barb. Ruffin in erstern Ehe erziehlter v. hinterlassene Kind. respectivé vogts vnd weilen deren 2. jüngsten im waÿsenhauß unterhalten beede erst löbl. ged. Weÿsenhaußes Schaffners
Abzug. D. Wittib ohnverändert, 1 haußrath 18 ß, 2. Silber 13, 3.d.Z hg. [Pfenningzinß hauptgüter] 10. 4. Ergäntzung 39, Summa summarum 54
Theilbar, 1. haußrath 10, 2. Waaren 17, 3. Activ 16, Summa summarum 44 – passiva 1382, übertroffen 1338. lb

Le tuteur des enfants de Laurent Vogt vend la maison 412 livres au revendeur Jean Schwartzauer le jeune et à sa femme Anne Marie Krieg

1693 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 282-v
Friderich Thomas, der Reiffbader alß vogt Lorentz Vogts deß Kupfferschmidts sechs Kinder Erster Ehe
in gegensein hans Schwartzauers deß jüngern, Krempen, und Annæ Mariæ gebohrner Krieckin
Eine behaußung, hoff, hoffstatt, bronnen und hind. hauß, mit allen deren Gebauen, begriffen, weithen, Zugehördt., recht und gerechtigkeit. allhier jenseit d. Thomans bruck, einseit neben Philipp Jacob Böris dem Schloßer, and. seit neben Johann Meÿer dem Sandführer, hind. auff Hn Johann Philipp Heußen, E.E. großen Raths beÿsitzern stoßend geleg., welche behausung umb 75 lb (So dann umb 112 lb Cap. und endlich umb 100 lb Capital verhafftet) – umb 137 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de la fille mineure du jardinier André Hetzel pour pouvoir en payer le rpix et y faire des changements

1693 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 284-v
hans Schwartzauer, der Jüngere Kremp, und Anna Maria gebohrner Krieckin und Zwar dieselbe mit beÿstand Diebold Kriecken, deß Spanners Ihrs leiblich. Vatters, und diebold Kriecken, deß Strehlmachers Ihres leiblich. bruders [unterzeichnet] anna maria schwartzaugein
in gegensein Christoph Matthæus deß allmoßen Knechts alß vogts weÿl. Andres Hetzels geweßenen Garttenmanns sel. töchterlein 3. Ehe Annæ Evæ – schuldig seÿen 150 pfund, Ihnen Zuerkauffung und melioration hernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine behaußung, hoff, pp. perge auß immediate vorstehend verschreibung, p ledig und eÿg. seÿe, außerhalb daß die Platzische haußfrau einige gemach ad dies vitæ vermög alt. Kauffbrieffs vom 7.t 7.br. 1690 widembs weiß zu genüß. hat
Zu mehrer Sicherheit hat sich auch bemeldter der Correæ Vatter zum bürg angegeb.

Fils du charretier Jean Schwartzauer, le charretier Jean Schwartzauer épouse en 1687 Dorothée Wipff, fille d’un marchand de futaine
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 22) 1687. Iisdem Domin: [XXVI et 1. Advent.] Hans Schwartzawer der Ledige Fuhrmann alhie Hans Schwartzawers des Burgers vnd Fuhrmanns alhie ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Dorothea, Hans Georg Wipffen des Burgers vnd Barchethändlers alhier nachgelaßene eheliche dochter. Copul. Zu St. Niclaus mittw. 23. 9.br / 3. 10.bt (i 40)

Il se remarie en 1689 avec Marie Krieg qui avait épousé en 1687 l’employé de la Taille Daniel Deck, originaire de Francfort
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 213)
1689. Martius 16. Johann Schwanzauer burger und Fuhrmann fr. Maria, Daniel Decken deß Schirms Verw. hinterl. Wittib

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 206, n° 6)
1687. Eodem [Februarius d. 14.] Daniel Deck led: Stall Knecht von Franckfurth Johann Decken burgers daselbst hinterbl. ehel. Sohn, Jgfr. Anna Maria Diebold Kriegen deß wagenbinders* und burg. allhier ehel. tochter (i 207)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le charretier de campagne souvent absent de la ville Jean Schwartzauer à se remarier pendant son deuil pour que sa femme puisse s’occuper de l’enfant en premières noces
1689, Conseillers et XXI (1 R 172)
(p. 59) den 7.t martÿ – Hanß Schwartzauer pro dispensatione in tempore luctus
G: Hanß Schwartzauer burger und Landtgutscher alh. prod. anbringen und bitten, weilen ex attestato mortis seiner haußfrauwen seel. Zu sehen, daß Sie den 12.ten 8.br jüngst verstorben, Ihme ein Junges Kindt hinterlaßen, Er aber meiste Zeit außerhalb der Statt sein müße, alß bitte Er umb Erlaubnuß sich mit seiner Neuen verlobten annoch vor den frÿrtag copuliren zu laßen.
Erkant, auß vorgebrachte ursachen, dispensando gratis wilfahrt.
H. XV. von Friedelßheimb, undt Rathh. Lautenschlager.

L’inventaire de 1766 (voir plus loin) relate que la maison a été vendue par enchère judiciaire le 13 avril 1694. L’acquéreur est le sergent de l’aumône Christophe Mathæus.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Christophe Mathæus sergent de l’aumône en 1672
1672, Conseillers et XXI (1 R 155)
Christoph Matheus Würdt Almosen Knecht. 245.
(p. 245) Sambstags d. 3.ten Augusti 1672. – Georg Jacob Strauß vnd Christoph Mattheus die new angenommene Allmosen Knecht, schweren Auff die Ordnung.

Fils de Jean Mathæus, le faiseur de chausses Christophe Mathæus épouse en 1655 Anne Marie Wild, fille de tisserand
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 112-v, f° 51)
1655. Christoph Matthis der Hosenstricker, h. Joh. matthæi nachgelaßener Son, J. Anna Maria Erhard Wilten des Wullenwebers ehel. nachgel. Tochter. Mont. 27. Augusti (i 114)

Le sergent de l’aumône Christophe Mathæus se remarie en 1677 avec Salomé Nægel, veuve du pêcheur Jean Frédéric Burger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Christoph Matthÿßen Hoßenstrickern Vndt Allmoßen Knechten burgern allhier Zu Straßburg, alß dem braütigamb ahne einem, So dann der Tugendsamen frawen Salomea Nägelin weÿland deß Ehrsam und bescheidenen Hannß Friderich Burgers geweßenen fischers und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßener Wittib alß der hochzeiterin am andern theil – Beschehen und verhandelt seindt dieße ding in deß heÿligen Reichs freÿer Statt Straßburg den 30. May 1677, Johann Philipp Schübler Not. Imp. Publ.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 175-v, n° 40)
1677. Eodem [14 juni] Christoph Matthys d. Almoßen Knecht alhie v. Salome Joh: Friderich Burgers deß Fischers hinterlaßene W. (i 177)

Jean Frédéric Burger épouse Salomé, fille du pêcheur Jean Michel Nagel : contrat de mariage, proclamation et célébration. Dans ce dernier acte, le marié n’est pas nommé Jean Frédéric Burger mais Jean Fried.
1671 (28. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 533
(Prot. fol. 50. – Eheberedung) Erschienen Hannß Friderich Burger der fischer burger Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand Michael Kieffers deß Schiffmanns seines schwagers burgers alda, an einem
So dann Jungfr. Salome, hannß Michael Nagels geweßenen fischers seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin mit beÿstand H. Philipp Rothmanns ihres Stieff Vatters und hannß Schwartzen ihres Vogts beeder fischer am andern theil

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 287, n° 26)
1671. Eod. Domin: j vice Johann Fried der fischer vnd Burger alhier: vnd Jungfr. Salome weÿl. Herr, Michaelis Negele gewesenen fischer u. burg. alhie hind.laßene eheliche Tochter. Cop. ad S Nic: 19. Aug (i 306)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 150) 1671. 28. dom. 7. post Trin: 6 Aug Zum 2. mal Hannß Fridrich Burger der Burg. v. fischer allhier Vnd J. Salome Hr: Hanß Michel Nagels des gewesenen fischers v. Schöffen beÿ E. E. Zunfft der fischer hinderl. Tochter. Mont. 18. Aug. Sct. Claus (i 151)

Christophe Mathæus meurt en 1704 en délaissant les représentants de son fils issu de son premier mariage et trois enfants du deuxième. L’inventaire est dressé rue Picker (aujourd’hui rue Adolphe-Seyboth) dans une maison qui appartient à l’aumône Saint-Marc. L’actif s’élève à 200 livres, le passif à 35 livres
1704 (15.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 11) n° 445
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so weÿland der Ehrengeachte Meister Christoph Matthÿß geweßene Hoßenstricker und Allmoßen Knecht auch burger alhier Zu Straßburg nunmehr seeligen, nach seinem den 27. Martÿ instehenden 1704.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern Vndt begehren des abgeleibten seel. ehelich erzeigter Kinder vnd ab intestato nachgelaßener Erben (…) ersucht durch die Ehren und tugendsahme fraw Salomeam gebohrne Näglerin die hinterbliebene Wittib, beÿständlich des Ehren: und Wohlvorgeachten herrn Andreæ Keller Pfisters beÿ St Marx vnd burgers allhier deroselben geschwornen Curatoris – So beschehen alhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 15. Maÿ Anno 1704.
Der abgestorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. 1. den Ehrengeachten Meister Johann Martin Matthÿß Hoßenstricker vnd burger, allhier des verstorbenen seel. mit Weÿl. frawen Annæ Mariæ gebohrner Wildin seiner erstern haußfrawen seel. ehelich erzeigten Sohn, welcher auch dem geschäfft von anfang biß zu endt in persohn beÿgewohnt. 2. die Ehren und tugendsame Fraw Mariam Salomeam Zieglerin gebohrne Matthÿßin, des Ehrenachtbahren Johann Georg Zieglern schiffmann vnd burgern allhier haußfrau welche auch beneben Ihrem haußwürth zugegen gewesen, 3. die Ehren vnd tugendsame fraw Mariam Dorotheam Heintziußin, des Ehrengeachten H Johann Friderich Heintziuß Musicanten vnd burgers allhier Eheliebste, so ebenfalls beneben gedachtem Ihrem Ehemann anwesend war. 4. die Ehren und tugendsahme Jungfrau Barbaram Matthÿßin deren geordnet und geschworenen Vogts der Ehrenvest, fürsichtig vnd Weiße H Johann Erhardt Wildt Hoßenstricker vnd E. E. Kl. Rhats alter wohlverordneter beÿsitzer burger allhier welcher auch samt seiner Curandin der Inventation in persohn abgewarthet, diese 3. letztere mit Eingang ermelter Wittib ehelich erzeigter Kinder, Alle vier aber des abgeleibten seel. Zu gleichen theilen nachgelaßener Erben.

In einer allhier zu Straßburg ahne der Büchergaß gelegenen dem Stifft St. Marx allhier eigenthümlich Zuständigen behaußung, befunden worden, wie volgt
Auff der Bühn, In der Wohn Stub, In der Stub Cammer, Im obern haußöhren, In der Kuchen, Im Undern Stübel, Im undern Stub Cämmerlein, Im Undern Haußöhren, Im Keller
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 68, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 42, Sa. Guldener Ring 5, Sa. baarschafft 84, Summa summarum 200 lb – Schuldt 35 lb, Nach deren Abzug 165 lb
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt seindt dieße ding in deß heÿligen Reichs freÿer Statt Straßburg den 30. May 1677, Johann Philipp Schübler Not. Imp. Publ.
Copia Testamenti – 1677, Johann Philipp Schübler Not. Imp. Publ.

Registre de partage de la succession
1704, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 12) n° 450
Abtheilungs-Concept über Weÿland Meister Christoph Matthÿßen geweßenen hoßenstricker und Allmoßenknecht auch burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft

Christophe Mathæus vend la maison 475 livres au revendeur Philippe Stoltz et à sa femme Anne Marie von Zabern

1697 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 205-v
Christoph Matthæus, der allmosen Knecht
in gegensein Philipß Stoltzen, deß Krempen, und Annæ Mariæ geb. von Zabern, mit beÿstand hans Jacob von Zabern deß Schiffmanns
hauß, hoff, hoffstatt, bronnen und hind. haußn mit alle deren gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier, jenseit St. Thomans bruck, einseit neben Johann Meÿer dem Sandführer anderseit neben Philipp Jacob Böris dem Schloßer, hind. auff die Adeliche Bergheimische Behausung stoßend gelegen, Welche behaußung annoch umb 75 lb ablösig. Capital Daniel Güntzer dem Ohlmann alß Vogt Pfaudischen Kinder, Mehr umb 100 lb Capital (so dann 125 lb Capital verhafftet), auch habe darin Maria, Johann Anthoni Heinrich Platzen des Pfründers im Hospital eheliche hausfrau ein lebtägig. widems sitz zu genüßen, welcher aber, in dem die frau beneben Ihrem Mann im Spital ist, mit dem wolverordnet. H. Pflegern auff jährlich 3 lb zinß verglich. und mit absterben ged. Platzischer haußfrau wid. fallen – (…) umb 175 pfund

Fils de sergent municipal, l’apprêteur de tabac Jean Philippe Stoltz épouse en 1694 Anne Marie von Zabern
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 43 n° 224)
1694. Heut den 11. Aug. ist nach ordentlich p.clamation eingesegnet word. Johann Philip Stoltz d. ledige tabackbereit. weÿl. Joh: Michael Stoltzen burg. und Einspännigers nachgelaßen ehelich. Sohn und Jfr. Anna Maria weÿl. H Johann Jacob von Zabern gewesenen Schiffmanns undt E. E. groß. Raths verwandt. nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Hanß Phillipus Stoltz alß hochzeiter + der hochzeiterin handzeich. (i 45)

Les Tonneliers demandent en 1696 à Jean Philippe Stoltz de cotiser à leur tribu pour avoir le droit de vendre de l’eau-de-vie
1696, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 35) Dienstags den 17. aprilis Anno 1696 – Philipp Stoltz der Gremp erscheint, deme ward beditten, weilen Er brandenwein verkaufft, müße Er Sich beÿ E.E. Zunfft der Küeffer Gelt Zünfftig machen.
Ille sagte, wann den Andern Grempen, so brandenwein feÿl haben und verkauffen gebotten und was Sie eingehen werden, wolle Er sich ferner nicht wegern. Wurde Ihme angeditten, sich solches Zur müßigen und damit entlaßen.

Les Tonneliers font appliquer le règlement des Quinze d’après lequel il est interdit aux revendeurs de servir du vin. Le règlement s’applique à Jean Philippe Stoltz
(f° 152) Mittwoch den 5. Augusti Anno 1699
Die jenige Kremppen Welche noch nicht 10. Jahr das Krempen Weßen getrieben Vorbeschickt worden, denenselben nochmahlen ernstlich Verbotten, daß Sie sich nach außweiß deß beÿ denen Herren XV.en Jüngst ergangenen Articuls beÿ 5 lb ohnnachläßiger Straff das branden weinschenckens gäntzlichen müßigen sollen
Philipp Stoltz
(f° 162) Montag den 21. Xbris Anno 1699 [idem]

Jean Philippe Stoltz cotise à la tribu des Tonneliers pour pouvoir servir de l’eau-de-vie après avoir produit un certificat de la Mauresse
(f° 427) Dienstag den 5. Octobris Anno 1706 – Johann Philipp Stoltz der Krempp erfülte auff Vorgelegten Schein Von der Mören Zunfft sub dato 2. 8.bris 1706. daß Er Krempp ist, daß Zunfftrecht Wegen deß Brandenwein schancks Vnd Zahlte Zur gebühr 2. lb 10. ß 6 d Vnd für Zunfft Schreiber Vnd büttel 2 ß 6 d.

Inventaire après décès d’un locataire, le boucher Jean Bahmeyer qui laisse son père pour héritier

1713 (13. 7.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 37) n° 28
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so Weÿl. der Ehrenhaffte Johannes Bahmeÿer, der Jüngere, geweßener Metzger und burger alhier Zu Straßb. nunmehr seel. nach seinem den 2.ten hujus aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenvest: und Wohlgeachten herrn Johann Bahmeÿers deß ältern, auch metzgers und burgers alhier, alß deß verstorbenen seel. Eheleiblichen Vatters und ab intestato nachgelaßenen eintzigen v. rechtsmäßigen Erbens, vorgenommen, ersucht und inventirt (…) Actum Straßb. Mittwochs den 13. Septembr. A° 1713.
Copia des Verstorbenen seelig Auffgerichteten Codicills Vnd Letzten willens

In einer alhier Zu Straßb. Jenseith der Thomanns bruckh gelegener und in dieße Nahrung nicht gehöriger behauß. befunden worden wie Volgt.
Schulden auß dem Erb Zubezahlend. Item Philipp Stoltzen dem Kremppen soll man für ein Viertel Jahr Hauß Zinnß auff Michaelis nechstkünfftig Verfallen
Itel H Joh: Bahmeÿern dem ältern alß deß Verstorbenen Vattern ist man Vor banck Zinnß schuldig
Wÿdumbs Verfangenschaft. So H. Johann Bahmeÿer der ältere alß deß Verstorbenen Vatter von Weÿl. frawen Christina Winterin deßelben Erster haußfrauen alß deß Jetzt abgeleibten Lieben Mutter seel. ad dies vitæ genüeßt, wavon das Eÿgenthumb in dieße Verlaßenschafft gehörig, Vermög durch auch Weÿl. H Joh: Friderich Medlern Notm. den 28. 7.bris A° 1674. auffgerichteten Inventarÿ
Rubricæ hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 41, Sa. Schmaltz 36, Sa. Weins vnd Leerer Vaß 10, Sa. Silber Geschmeids 6, Sa. baarschafft 105, Sa. Schulden 17, Summa summarum 216 lb – Schulden 119 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 97 lb

Anne Marie von Zabern veuve de Jean Philippe Stoltz vend la maison 825 livres à Antoine Hilpert, huissier à la tribu des Gourmets, et à sa femme Marie Dorothée Rœderer

1740 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 275
Fr. Anna Maria geb. von Zabern weÿl. Philipp Stoltz des grempen wittib mit beÿstand ihres curatoris Tobias Gundelwein des Gastgebers beÿ E.E. Zunfft der gerber dieselbe züglich im nahmen ihrer tochter Fr. Anna Maria geb. Stoltzin Christian Lorey hochfürstl. Pflatz Zweÿbruckischen hauß hoffmeisters hausfrau
in gegensein Anthoni Hilpert des Büttels beÿ E.E. Zunnft der Weinsticher und Mariæ Dorotheæ geb. Rödererin
Eine Behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff, Bronnen und hoffstatt mit allen übrigen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten jenseit St Thomas bruck ohnfern der Kirch zu St Louis, einseit neben Friedrich Gerlach dem Sandführer, anderseit neben Johann Christoph Römer dem feÿlhauer, hinten auff H. fünttzehner Friedrich Kornmann und Cons: – um 75 pfund capital verhafftet – als ein am 15. Aprilis 1697 währender Ehe erkaufft mithin theilbares guth, ihr zu einem dritten theil und bemelten ihrer einiger tocher Loreyische ehefrau als universal erbin ihres vatters zu zwo tertzen, vermög mit erwehnten ihrem Ehevogt passirt vor weÿl. H. Not. Christoph Eberhard Bär am 24. Novembris 1699 errichteten Codicilli reciproci – um 825 pfund

Fils de tonnelier, l’aubergiste Antoine Hilbert épouse en 1738 Dorothée Stangel, fille de perruquier : contrat de mariage, célébration à Illkirch
1738 (10.5.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1223) n° 14
Eheberedung Zwischen dem Ehren: und wohlvorgeachten H. Anthoni Hilbert dem leedigen Gastgeber und vertröstetem burger allhier weÿl. Anthoni Hilbert des gewesenen Kieffers und Schirmers allhier mit auch weÿl. Christina Margaretha geb. Pfrimmerin seel. ehelich erziehltem Sohn, alß hochzeitern ane einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Jgfr. Dorothea Stangelin weÿl. H Johann Daniel Stangels geweßenen Perruckenmachers und burgers allhier seel. mit auch weÿl. Fr. Catharinä Eberspachin seiner geweßenen Ehel. haußfr. seel ehelich erziehlter dochter beÿständlich H. Johann Conrad Schuh Gutschers auff allhießighem löbl. Statt Stall und burgers allhier, alß der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil
Actum und nach beschehener ableßung unterschriebenen Sambstags den 10.ten Maÿ 1738. [unterzeichnet] Anthoni hilbert als hoch Zeitter, dorothea stegelin als hochzeitrein

Mariage, Illkirch (luth.)
1738. d. 13 Maji sind auf Erlaubnus Ihro Hoch Adel. Excellenz H. Prætoris regÿ und H. Ammeisters in Strasb. nach vorher geschehene p.clamation in Strasb. ehel. copulirt und eingesegnet word. H. Antonius Hilbert der ledige burg. und gastgeber in Strasb. und Jgfr. Dorothea weÿl. Johann Daniels Stenglins geweßenen burg. und Peruckenmachers in Strasb. nachgel. ehl. tochter [unterzeichnet] Anthoni hilbert als hochzeiter, dorothea senglein Als hochzeiterin (i 140)

Dorothée Stengel meurt un an plus tard en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans la maison du confiseur Jean Certain au Finckwiller. La masse propre à l’héritier s’élève à 220 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 139 livres, le passif à 197 livres
1739 (3.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1129) n° 26
Inventarium über Weÿland der Ehren: und tugendsahmen Frauen Dorotheä Hilbertin, gebohrner Stängelin, H. Antoni Hilbert des Herrenbedienten und Burgers allhier zu Straßburg geweßener ehelichen Haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1739. – nach ihrem Mittwochß den 25. Martÿ innstehenden 1739.hsten Jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührendes ansuchen erfordern und begehren H. Arbogast Leibers Weinhändlers und burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Johann Daniel Hilbert, der abgeleibten seel. mit Vor: und hernachgemeltem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehltes Söhnleins und ab intestato Verlaßenen rechtsmäßigen Erbens, Inventirt und ersucht durch obgedachten H. Johann Daniel Hilbert den hinterbliebenen Wittiber, wie auch Elisabetham und Catharinam Salome Stängelin beede der Verstorbenen seel. eheleiblich Schwestern welche sich seith deroselben ihrem Absterben beÿ dem Wb in wohnung auffhalten – So beschehen, Straßburg Mittwochß den 3. Junÿ Anno 1739.
Copia der Eheberedung

Bericht In gegenwärtig Inventarium gehörig. Angesehen beede durch den todt zertrennte Eheleuth in ihrer mit einander gestiffteten und Vorher einverleibten Eheberedung §° IV.to expresse abgeredet und bedungen haben, daß das Zusammen gebrachte und währender Ehe erebte guth jeedem und seinen Erben reservirt und ohnverändert Verbleiben solle, so wäre nunmehro auch nötig ein ordentliche untersuchung beederseitigen ohnveränderten guths Vorzunehmen, Wann aber der hinterbliebene Wr. declariret daß das zusammen gebrachte Vermögen zu inventiren unterlaßen worden (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler beÿ dem Stifft St: Marx gelegenen Sr Jean Certain dem Zuckerbecker und burgern allhier eigenthümlich zuständigen behausung befunden worden wie volgt
Ergäntzung des Kinds und Erben abgegangenen ohnveränderten Guths. (…) Von Weÿl. Fr. Margaretha Catharina Stängelin weÿl. T. Hn Melchior Herßings hochfürstl. Stifft Münsterischen Artillerie Hauptmann seel. Fr. Wb.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Erben ohnverändert guth, Sa. haußraths 26, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 1, Sa. godenen Ring 4, Sa. Schulden 45, Erg. Rest 142, Summa summarum 220 lb
Dießemnach wird auch des wittibers ohnverändert und Zugleich auch das gemein verändert und theilbare guth, weilen von seithen des Kindts seinem H. Vogt auf des letztere tam active quam passive renuncirt wird, unter einer maß beschrieben, Sa. haußraths 27, Sa. Silbers 8, Sa. der baarschafft 3, Sa. Schuld 100, Summa summarum 139 lb – Schulden 197 lb, In Vergleichung passiv onus 58 lb – Stall summa 161. lb

Marchand de fruits et légumes et huissier à la tribu des Gourmets, Antoine Hilbert épouse en 1740 Marie Dorothée Rœderer veuve de Jean Georges Groh : contrat de mariage, célébration à Illkirch
1740 (1.8.), Not. Koch (6 E 41, 498) n° 76
Eheberedung – persönl. erschienen der Ehrengeachte H. Anthoni Hilbert, Haupt Kandt Er. En. Zunfft der Weinsticher v. burger allhier zu Straßburg als hochzeiter ane einem
So dann die Ehren v. Tugendsahme Frau Maria Dorothea geb. Rödererin, Weÿl. H. Joh. Georg Groh, des gewesenen fastenspeishändlers v. burgers allhier seel. nachgel. Wittib beÿständl. des Ehren v. vorgeachten H. Arbogast Räubers des Weinhändlers v. burgers allhier als hochzeiterin am andern Theil
So geschehen in d. Königl. Stat Straßburg auff Montag d. 1. Aug : A° 1740. [unterzeichnet] Antoni hilpert als hoch Zeitter, Maria dorothea Grohin gebohrne Köttererin hoch Zeiterin

Mariage, Illkirch (luth.)
1740. d. 9. aug. sind auf erlaubnus Hoch Adel. Excellenz H. Prætoris Regÿ in Strasb. als alhießig. obrigkeit nach vorher gegangener Zweÿmalig. p.clamâon allhier ehel. Copulirt und eingesegnet word. H. Antonius Hilbert der burg. u. Fastenspeishändler in Strasb. Und Fr. Maria Dorothea geb. Roedererin weÿl. H. Joh. Georg Kroh geweß. burg. und fastenspeishändlers in Strasb. hinterl. wittib [unterzeichnet] Anthoni hilpert alß hochzeiter, Maria dorothea rötterin als hochzeiterin (i 153)

Aubergiste au Cygne à Bouxwiller, Jean Georges Groh y épouse en 1726 Marie Dorothée Rœderer de Strasbourg
Mariage, Bouxwiller (luth.)
1726. Eodem die [14 Maji] sind nach Vorhergegangener proclamation Zu Rietheim eingesegnet worden, Joh: Georg Groh der Koch u. Schwahnenwirth allhier und Dorothea Rœdererin von Straßburg (i 332)

Jean Georges Groh qui a épousé Marie Dorothée Rœderer fille du marchand de cuir Jean Georges Rœderer fait dresser un état de fortune (pour accéder à la bourgeoisie)
1728 (22. 7.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68)
Designatio und Verzeichnus Was H. Johann Georg Groh der Würth und Gastgeber Zum Schwahnen von Buchßweiler /:so Verehelichet mit der Ehr: undt tugendsahmen Frawen Maria Dorothea gebohrner Rödererin die burgerin alhier Zu Straßburg H. Johann Geörg Röderers des leederhändlers auch burgers alhier ehel. tochter:/ würcklich eigenthümlich in Vermögen, handtrewlich behabend, daß Solches sein wahres und pures eigenthumb seÿe
Sa. 256 lb. Sigl. Straßburg d. 22.ten 7.bris Anno 1726 (signé) J. George Groh

Il est inscrit au livre de bourgeoisie le 16 octobre 1718
1728, 4° Livre de bourgeoisie p. 946
Johann Georg groh d: Gastgeber Von Buchßweiler geb. erhalt d: b. Von sein: Ehefrau Maria Dorothea Johann Geörg Röderers b. und Rothgerbers alhier ehefr: umb die tertz d: alt. b: will beÿ E. E. Zunfft der freÿb. dienen. Jur. eodem [16.ten octob. 1718.]

Antoine Hilbert et Marie Dorothée Rœderer vendent la maison 850 livres au secrétaire Jean Baur

1741 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 212-v
Anthoni Hilpert der bütel beÿ der Zunfft der Weinsticher und Maria Dorothea geb. Rödererin
in gegensein H. Johann Baur des schreibers des hiesigen geldhaußes
eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseit St Thomas bruck ohnfern der Kirch zu St Louis, einseit neben Friedrich Gerlach dem sandführer, anderseit neben Johann Christoph Römer dem feÿlhauer, hinten auff ST. H. XV Kornmann und Consorten – als ein am 14. maÿ 1740 erkaufftes guth – um 750 pfund verhafftet, geschehen um 100 pfund

Le secrétaire à l’Accise Jean Baur et sa femme Anne Catherine Hornus vendent la maison 1500 livres au tapissier Jacques Isaïe Bourgeois

1743 (23.2.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 76
H. Johannes Baur der schreiber im Umgeldhauß und Fr. Anna Catharina geb. Hornußin
in gegensein H. Jacques Isaie Bourgeois des tapezirers
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bonnen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten jenseit St Thomä bruck ohnfern der Kirch zu St Louis einseit neben Friedrich Gerlach dem Sandführer anderseit neben Johann Christoph Römer dem feÿlhauer hinten auff S.T. H. XV Kornmann und Cons. – als ein am 27. Aprilis 1741 erkaufftes guth – um 1500 pfund

Fils du manant Louis Bourgeois, le tapissier Isaïe Bourgeois devient bourgeois en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1722, 3° Livre de bourgeoisie p. 1331
Isaias Bourgeois der tapizirer Von hier geb: Weÿl. Louis Bourgeois geweßenen schirmers allhier ehelicher Sohn, erhalt das burgerrecht umb die tertz des Neuen burger schillings, Will beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen Jur. Eodem quo Supra [30.t Xb: 1722]

Jacques Isaïe Bourgeois épouse à Phalsbourg Jeanne Clemence Tardieu
Proclamation, Saint-Laurent (cath. f° 63)
Anno Dni quo supra [1723] die mensis Aprilis 25 dimisi Jacobum bourgeois parochianum meum ad * pastorem in phaltzbourg quatenus per eum matrimonio jungi valeat cum joanna clementiâ Tardieu ex modo bene commoratâ parochiâ factis prius tribus proclamationibus nec ullo canonico aut civili impedimento (i 62)

Jeanne Clemence Tardieu devient bourgeoise par son mari en novembre 1735
1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1026
Jeanne Clemence Tardieux Von phalzbourg erhalt d. b. Von ihrem ehemann Jacque Isaias bourgeois b: undt tapissier alhie umb d. alten b. will beÿ E. E. Zunfft zum spiegel dienen. Prom: 16. 9.br 1735.

La veuve Bourgeois s’adresse aux Quinze après que le corps des Tapissiers l’a condamnée à fermer son échoppe et à payer une amende. Son fils déclare qu’elle est très malade et demande d’attendre sa guérison. Isaïe Bourgeois demande une semaine pus tard à faire son chef d’œuvre. Fils de la veuve, il déclare lors de l’audience qu’il a ouvert l’échoppe pour travailler à la clarté du jour. Les tapissiers ont un autre grief, la veuve a suspendu des matelas à vendre. Isaïe Bourgeois répond que ce sont ses sœurs qui les ont suspendus. Il déclare qu’il a appris le métier auprès de son père qui a été maître tapissier à Paris, ce qu’il prouve par un certificat. La commission estime qu’il faut tenir compte que sa mère est malade et autoriser Isaïe Bourgeois à exercer son métier et à l’admettre au chef d’œuvre moyennant paiement d’un droit.

1727, Protocole des Quinze (2 R 132)
(p. 8) Sambstag d. 18. Januarÿ 1727 – E. E. Meisterschafft der Tapissiers Ca la Veufve Bourgeois
Moss. nomine E. E. Meisterschafft der Tapissiers Ober Meisters Citirt La Veufve Bourgeois H Implorant berufft sich auff Mghh. bescheidt von 28. 9.bris 1716. Welchem Zuwider die Citata offenen Laden gehalten, bitt Undtg. dieselbe in die Straff der 12. Liv. und Zu schließung des ladens zu condemniren, ref. Expensis.
Gug der Citatæ Sohn berichtet daß die beklagte sehr Kranck bitt ejus reconvalescentiam zu erwarthen. Moss der Principal bitt umb Deput. et Facta relatione Wie gebetten.
Erkandt, wird mit gebettener Deput. willfahrt.

(p. 20) Sambstag d. 25. Januarÿ 1727. – Isaias Bourgeois Ca E. E. Meisterschafft der Tapissier
Gug nôe Isaiæ Bourgeois des Burgers und Tapissier allhier C. E. E. Meister der Tapissier Obermeister H. Frid. Hoffmann prod. Undtg. Mem. und bitten sambt beÿlag N° 1 umb Gnädige admission Zum Meisterstück Fuchß bitt Cop. und Deput. Gug laßt beedes zu. Erk. Wird Copeÿ und Deput. willfahrt.

(p. 47) Sambstag d. 8 Februarÿ 1727. – La Veufve Bourgeois wie auch Isaias Bourgeois Ca E. E. Meisterschafft der Tapissier
Iidem [Ober handwerckherren] laßen ferner per Eundem [Secretarium] referiren, daß E. E. Meisterschafft der Tapissier Obermeister in einem contra La Veufve Bourgeois gehaltenen Recess berichtet, er beruffe sich auff Mghh. bescheid vom 28. 9.bris 1716 /:so aber erst d. 8.ten Februarÿ 1717 außgesprochen worden:/ welchem Zu wieder die Citata offenen Laden gehalten, und Undthg. bitt selbige in die Straaff der 12. Liures, undt Zu schließung des Ladens Zu condemniren, Ref. Expensis.
Nahmens der Citatæ habe dero Sohn Isai Bourgeois berichtet, daß beklagtin sehr Kranck und bettlägerig seÿe, und bitt dero Reconvalescens Zu erwarthen, Worauff Kläger umb Deputation gebetten, die auch willfahrt worden, beÿ deren besitzung seÿen nahmens der Tapissier erschienen Johann Friderich Hofmann, undt Pierre Grenade, welche Klag wiederhohlet. Gedachter Isai Bourgeois habe geantwortet seine Mutter seÿe schon dreÿ Monath kranck, und habe nicht sie, sondern er den Laden auff gemacht, umb die Helle in das Zimmer worinnen er arbeithe Zu bringen, habe vermeint daß weilen er burger seÿe, so dörffe er auch offentlich arbeithen, Auff Welches die Kläger replicirt, daß Gegner nicht nur den Laden offen habe, sondern auch noch arbeith auffhenckhe oder auslege, und daneben durch *be leuth arbeithen laße, auff welches beklagter versetzete es seÿen seine Schwestern. Auff seithen der Hrn Depp. habe man in dem nachschlagen gefunden, daß dießer Wittib schon A° 1717. das Matelas auffzuhencken verbotten worden, undt habe deßwegen den bedacht dahien eingerichtet gehabt, daß Weilen der Sohn seiner selbst eigenen bekandtnuß nach wieder das Verbott gethan, selbiges nunmehro auch auff Ihne Zu extendiren, mithin Ihme zu inhibiren, Weder Matelas noch andere arbeith außzulegen derselbe auch dahin anzuweißen daß er sich beÿ der Meisterschafft anmelden, undt das Meisterstück Zu machen sich in den stand setzen solle, jndeßen aber Ihme mit seiner eigenen hand auff dem handwerck Zu arbethen, erlaubt undt Vergönnet werd. Könte, da man dießen bedacht heut 14. tag beÿ Mgh. referiren wollen, habe obgedachter Isai Bourgeois contra obgenante Meisterschafft der Tapissier ein Undtg. Memorial mit beÿlag Lit. A. /:daraus erhellet daß er d. 30. Xbris 1722. in das burger Recht auffgenommen word:/ eingelegt, darinnen er bittet deßweilen er das Handwerckh beÿ Weÿl. Louis Bourgeois gewesenen Maistre Tapissier Zu Paris gelernet, gewandert undt sich in alle weg auff Gedachtem handwerckh perfectionirt, Ihme zu Verfertigung deß Meisterstücks in gnad. Zu admittiren.
Auff welches Gedachte Meisterschafft und Copiam und Deputation gebetten, so beedes willfahrt die Deputation auch jüngsthien beseßen worden, da der imploraten sein petitum wiederhohlet. Nahmens der Imploranten seÿen Zugegen gewesen obged. Joh: Friedrich Hoffmann alß Ober Meister Pierre Grenade und Pierre Le Noir, welche geantwortet, daß des Imploranten Vatter, beÿ welchem der selbe das handwerck erlernet haben sollen Kein Meister geweßen, worauff jener ein Certificat Vorgelegt de dato 6. 8.bris 1685. durch welches er beschienen, daß sein Vatter Zu Paris Meister geweßen.
Auff seithen der Hh. Deputirten Vermeine man daß der Implorant aus Commiseratione gegen deßen alten undt Krancken Mutter die durch seine handarbeith ernehren muß, dispensando Zu Verfertigung des Meisterstücks Zu admittiren, jedoch mit dem anhang, daß er pro dispensatione 1. lb beneben denen auffgeloffenen unkosten erlegen, jndeßen aber Keine offene Werckstatt halten solle, die genehmhaltung Zu Mghh. stellend, Erkandt bedacht gefolgt.

Les tapissiers Jacques Isaïe Bourgeois et Pierre Moreau modifient la société passée entre eux un mois plus tôt
1737 (16. Xbre), Not. Laquiante (6 E 41, 992)
Accord – furent presens Les Srs Jacques Isaje Bourgeois m° tapissier et Bourgeois et
Pierre moreau aussi m° tapissier et Bourgeois
Lesquels sont conuenus sçavoir de la part dud. Sr Bourgeois, ce dernier aud. Sr moreau La somme de 279 Liures 18 sols de Compte fait et arresté Cejourd’huy entre les parties pour raison de La société Contractée entre eux qui demeurera Esteinte et resolüe quant à ce, au moyen dequoi Tous les memoirs, Etats, billets et pretentions réciproques demeureront nuls et de nulle valleur. Laquelle somme de 279 livres 18 sols led. Sr Bourgeois consent qu led. Sr moreau retienne pardeuers luy au fur et à mesure, qui luy reuiendra du prix et du profit des Tapisseries qui restent encor en société, Suivant L’invent. qu’ils en ont dressé entre eux sous seing privé le 18° 9.bre 1737. Laquelle société D.re seulement subsistera en son entier Car ainsi a été Convenu entre les parties Le 16. Xbre 1737

Jacques Isaïe Bourgeois hypothèque la maison au profit d’Annette Prêtre dit Bourbonnois

1743 (14.2.), Not. Humbourg (6 E 41, 69)
Obligation – Sr Jacques Isaye Bourgeois de marchand Tapissier de cette ville y demeurant rue Ste Elisabeth paroisse St Louis
(devoir) au Sr Annettre Prêtre dit Bourbonnois homme de Chambre de Monseigneur le Marechal Duc de Broglie 1200 livres tournois
hypothèque, vouloir employer ladite somme a L’acquittement et payement de partie du prix d’une maison scize en cette ville et qu’il a acquise de Jean Baur commis de l’Umbgeld et sa femme joignant un tailleur de limes d’une part et Jean Gerlach batelier d’autre

Jacques Isaïe Bourgeois se remarie en 1748 avec Marie Andrée Donnay, native de Vianden au Luxembourg : contrat de mariage, célébration par Jean Charles Tardieu, curé de Holtzheim
1748 (16.10.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 131
Mariage – furent present le Sr Jacque Isaie Bourgeois, Marchand Tapissier et Bourgeois de cette dite Ville de Strasbourg d’un part
et Damoiselle Marie Andrée Donnay, natif de Vianden, pays de Luxembourg Diocese de Treve, Fille légitime de feu Sr Gille Donnay vivant Capitaine de la Cavallerie à la Suite de Strasbourg d’autre part
Fait lû et passé a Strasbourg de 16° octobre 1748 (signé) Bourgeois, Marie andré Donnaÿ

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 370)
Hodie 21 mensis Octobris anni 1748 una duntaxat proclamatione facta Cauente dispensatione duarum un haec ecclesiâ et totidem in ecclesia Parochiali ad sanctum petrum Seniorem (…) a me infra scripto parocho in holtzheim ex licentia R. admodum parochi sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Jacobus Isaias Bourgeois civis et tapetarius viduus defunctæ Johannæ Clementinæ Tardieu un hac parochia Commorans et Maria Andre Donnay filia defunct. D. Ægidii Donnay Directoris exautor. in hac urbe et Johannæ Sauueur (signé) Bourgeois, Marie André Donnay, Joannes Carolus Tardieu parochus in Holtzheim ex commissione (i 189)

Marie Andrée Donnay devient bourgeoise trois semaines après son mariage
1748, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 361
Frau Marie andresse Donnay Von Vianden im Luxenburgischen gebürthig erhalt das burgerrecht von Ihrem Ehemann H. Isai Bourgeois burger und tapezierer umb den alten burger schilling will beÿ E. E. Zunfft Zum spiegel dienen, jurav. d. 13. Novembris

Jacques Isaïe Bourgeois et Marie Andrée Donnay adoptent leur nièce qu’ils ont élevée, Marie Gabrielle fille de Jean Payre et de Marie Paule Donnay

1762 (5.8.), Not. René (6 E 41, 547)
Sont Comparû le Sieur Jacques Isaye Bourgeois, maître Marchand Tapissier et bourgeois de la dite ville et Demoiselle Marie Andrée Donnay son Epouse,
lequels ont declaré que Dieu ayant appellé à soy Le seul et unique Enfant dont leur mariage a été beni, ils auroient pour leur consolation eduqué et elevé Marie Gabriel fille légitime de Jean Payre, vivant Lieutenant au Regiment de Tallard et de Demoiselle Marie Paul Donnay, et respectivement Nieçe de laite Demoiselle Bourgeois, laquelle de son Cote à toujours repondû avec toute obeïssançe et Respect à la Tendresse et affection desdits Declarans et attendu qu’ils sont tous deux hors d’age d’Esperançe d’avoir des autres Enfans, et par Contre ont tout Lieu d’etre tres Contens de la Conduitte et bonnes mœurs de la ditte Demoiselle Marie Gabriel Payre, laquelle jls veulent s’attacher de plus en plus par leurs Bienfaits, Lesdits Sieurs Bourgeois et Demoiselle Donnay son Epouse, ont par Ces motifs et Considerations conjointement adopté et par ces présentes toutefois sous l’approbation et ratification du Grand Senat de cette dite ville adoptent conjointement librement et volontairement ladite Dlle Marie Gabriel Peyre pour leur fille et Consequemment pour leur seule et unique et universelle heritiere en tous les Biens generalement quelconques qu’jls delaisseront après leur mort, Lesdits Sieur et Demoiselle adoptans declarent toutesfois ne vouloir et n’entendre par le presente adoption deroger en aucune façon en contenû de leur Contrat de mariage ni à l’jndult de tester obtenû du Grand Senat le 26 juillet dernier (…)

Jacques Isaïe Bourgeois meurt en 1765 en délaissant pour héritière sa veuve. Les experts estiment la maison 600 livres. L’actif de la succession s’élève à 995 livres, le passif à 1 050 livres.

1766 (25.7.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 530) f° 225
Inventaire et Description de tous les Biens Meubles et Immeubles, que feu le Sieur Jacques Isaie Bourgeois, en son vivant Maitre Tapissier et Bourgeois en cette Ville de Strasbourg a laissé après Son deçès arrive le 20. aoust 1765. lequel Inventaire a eté fait à la Requête et Requisition de Dlle Marie Andrée Donnay Veuve dud. Sieur Bourgeois, en qualité se seule et unique heritiere de la Succession dud. defunt, en Vertû du Contract de mariage cy après transcrit, Article quatrième, du Sr Etienne Laurent Lefebure, Maitre Tapissier et Bourgeois en cette ville (…) auquel Inventaire à eté procedé ce 25° juillet 1766

Dans une Maison Sçize en cette ville de Strasbourg, proche L’Eglise de Saint Louis, appartenante en cette succession
Tapisserie. Plus 4 pieçes de Rideaux de fenetre d’Indienne, 4
Plus une Garniture de Tapiss: de Laine hachée, rouge et blanche, 10
Plus 2 pieçes de vieux Rideaux de serge verde, 1
Plus 6 Coussins de Serge bleüe, remplis de Crin, 3. 12
Plus I Garniture de Tapisserie de laine hachée rouge et bleue, 6
Plus 4 pieçes de Rideaux de fenetre de Serge bleüe, 4
Plus un Tapis de Table de demie Laine, 1. 10.
Plus 81 aunes 3. quarts de Tapisserie d’Aubusson et Feltin en Verdure. 450.
Led. dernier Article a eté estimé par le Sr Philibert Ignace Bonnet, Maitre et Marchand Tapissier, Suivt. la Taxe de la Chambre de Taille, A Strasbourg ce 25° juillet 1766.
(f° 8) Propriété d’une Maison Scize en cette Ville de Strasbourg. Une maison consistant en Bâtiment de devant et de derrière, Cour, puit, et fonds avec toutes ses appartenances et Dependances Scize en cette ville de Strasbourg au dela du pont de St Thomas proche l’Eglise de St Louis, tenant d’un côté a la Veuve et Héritiers du defunt Sieur Eisentraut, d’autre à la Veuve et héritiers de Jean Christophe Römer, faiseur des Limes, aboutisssant par derrière aux héritiers de feu Mr Kornmann assesseur à la Chambre de M M les Treize. laquelle Maison à l’Exception de deux Capitaux inscrits cy après dans les dettes passives, est franche et quitte de toutes autres charges et hypothèques. Estimée par les Maitres jurés architectes de cette ville conformement à leur Procès verbal du 28. juillet 1766 joint à la Minutte des presentes à la Somme de 2400 livres. En vertui d’une Lettre d’Achat écrite sur parchemin passée à la Chambre des Contrats de cette ville le 23. avril 1743. le défunt Sr Bourgeois s’est rendu propriétaire de lad. Maison. Plus il se trouve encore les pièçes Suivantes, concernant lad. Maison, Savoir Une autre lettre d’Achapt passée à lad. Chambre le 14 May 1740. Plus une dite du 15 avril 1697. aussi passée à la Chambre des Contrats de cette dite Ville, Plus une autre Lettre expédiée par la Chambre de la Subhastation en datte du 13 avril 1695. Plus une Extrait des Registres des Visites du petit Senat de cette ville du 21 juillet 1741.
(f° 10) Suitte des Rubriques du présent Inventaire. L’intitulé. Copie du Contract de mariage
Total des meubles 1452, Total de l’argenterie 128, Total de la Propriété d’une Maison 2400, Total general de la présente Succession 3981 li. – Dettes passives 4200, Partant les Dettes passives excedent la Masse active de la Somme de 218 li.
Dettes actives douteuses 1789 li.
(f° 110) Copie du Contrat de mariage (…) J. J. Hess Notaire
– Abschatzung Vom 28.ten Julÿ 1766. Auff begehren Weil: Jacob Isack Burschwa seil. hiender Lasener Fr: Witin und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg beÿ Sant Luis Gelegen Einseits Neben Weil H. Eisendratt seÿl. Erben, ander seits Neben Meister Remer und hienden auff H. Corrman Stosent Gelegen, solche behausung besteht in Ferder und hiender Gebeÿ darinen ein budick Ferner in Etliche Stuben Kamer und Kichen Dar jber seint die dach Stühl mit breitziglein belegt hat auch einen Gewölbten Keller Kleinen hoff und brunen. Von uns unterschriebnen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister Nach vorhero geschehner besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Vmb Zwelff hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber

Marie Andrée Donnay meurt en 1770. La maison devient ainsi propriété entière de sa fille adoptive
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 277)
Anno Domini 1770 die 17. mensis octobris mortua est sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munita maria andreas donné, annos circiter 60 nata, uidua jacobi Jsaias Bourgeois in vivis cive et auleorum opifice et die proximé sequenti ejusdem mensis et anni a me infra scripto parocho sepulta est in cœmeterio parochiæ nostræ consueto (i 141)

Fils d’aubergiste, Etienne Laurent Lefevre épouse Marie Gabrielle Payre, fille adoptive de (son maître) Jacques Isaïe Bourgeois : contrat de mariage, célébration
1765 (10.2.), Not. Humbourg (6 E 41, 117)
Contrat de mariage – Sr Etienne Laurent Lefebvre Marchand tapissier fils majeur du Sr Laurent le febure aubergiste à l’enseigne du canon d’or et de Damle Barbe Spies
Dle Marie Gabriel Payre fille majeure de feu Sr Jean Payre Lieutenant au régiment de Tallard et Dle Marie paul Donnay à présent épouse du Sr Philippe Bourgouin employé a la cour de Stuttgard où elle est domiciliée, ladite Marie Gabriel Payre fille adoptive du Sr Jacques Isaye bourgeois marchand tapissier de cetted. ville de Strasbourg et De Marie André Donnay son épouse, tante maternelle de ladite Dle payre par acte d’adoption passé devant Me René notaire Juré public de cette ville le 5 aout 1762 homologué au grand Sénat de cette ville le 9 du même mois (signé) Lefebvre, peÿre
T. S François Lefebvre son frere commis a la Recette principale du chapitre de Neuviller

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 190)
Hodie 18. mensis Februarÿ anni 1765. (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Stephanus Laurentius le febvre, civis et peritus aulaeorum opifex, ex parochia ad stum Stephanum hujus urbis oriundis, filius Laurentii le febvre ciis hujus urbis et barbaræ spies, et Maria Gabriel peÿre filia joannis peÿre in vivis subcenturionis in legione dictâ de tallard et Mariæ donnay ambo commorantes in nostrâ parochiâ (signé) Etienne Laurent Lefebvre, maria gabrielle peÿre ( 98)

Etienne Lefevre demande aux Quinze le droit de faire son chef d’œuvre bien qu’il n’ait pas fait son tour de compagnon. Il argue que le sieur Bourgeois chez lequel il est compagnon depuis quatre ans a l’intention de lui céder sa boutique. Le corps de métier réplique que la demande est contraire au règlement et qu’après la mort de son mari la veuve pourrait ouvrir un nouvel atelier. La commission estime que le pétitionnaire n’est pas prêt à retrouver de proposition aussi avantageuse et décide d’accorder la dispense en demandant à la femme du maître de renoncer à ouvrir un atelier une fois devenue veuve.
1764, Protocole des Quinze (2 R 176)
Etienne Lefebvre Ca Tapezierer
(p. 16) Sambstags d. 21. Januarÿ 1764. Etienne Lefebvre Ca Tapezierer
Claus p. Freundt nôe Estienne Lefebvre des ledigen Tapezierers von hier gebürtig Ca. E. E. Meisterschafft der Tapezierer Obermeister prod. Memoriale und bitten mit beÿl. Lit. A puncto gnädiger dispensation Von der Wanderzeit und admission Zum Meisterstück. Claus bitt Cop. et T. O. Obt.

(p. 36) Sambstags d. 4. Februarii 1764. Freundt nôe Etienne Lefebvre in aîs cit. Eundem erholt unterth. Memoriale vom 21. Januarii j. und bitt deputationem. Claus prodt. unterth. Except. juncto petito und bitt similiter Deputationem. Erk. Deputatio.

(p. 95) Sambstags d. 18. Februarii 1764. Lefebvre Ca Tapezierer
Iidem [Obere Handwercks Hh] laßen per Eundem [Secretarium Stædel] referiren, es habe Etienne Lefebvre der ledige Tapezierer von hier gebürtig Ca. E. E. Meisterschafft der Tapezierer Obermeister den 21. Januarii jüngst MGHh. ein unterth. Memoriale mit beÿl. Lit. A überreichet juncto petito, hochdieselbe geruhen ihn Von der Wanderzeit gnädigst Zu dispensiren und Zur Verfertigung des Meisterstücks gnädig gelangen zu laßen.
Hierwieder habe Imploratischer Ober meister d. 4.ten Februarÿ sein schrifftl. Exceptiones dahin überreichet Hochdieselbe gnädig geruhen wolten Zu erkennen, daß der Implorant mit seinem begehren refusis expensis ab: und an die Ordnung Zu verweißen seÿe.
Auf geschehene Weißung habe der Implorant præsens seinem Memoriali annoch beÿgesetzt, Er Könne mit wahrheit versichern, daß das inständige Bitten und der darauf erfolgte unglückliche Zustand seines Lehrmeisters, als beÿ welchem er seit Vier jahr als gesell arbeite, die ursach und Verhinderung geweßen, daß er seine Wandersjahr nicht antretten könne, Wann nun Sr. Bourgeois sein lehrmeister ihme die Boutique anjetzo Zu übergeben gesinnet, so beruhe sein gantzes Künfftiges glück darauf und thue ein solches doch Imploratischer Meisterschafft keinen schaden.
Nôe erstgedachter Meisterschafft seÿen vorgestanden Claude Prevot und Johann Gerhard Werner beede Tapezierer, welche Vorgestellt, der Implorant seÿe gar nicht Zum Thor hinaus gekommen, Welches der Ordnung schnurstracks Zu Wieder, über das seÿe Zu beförchten daß Wann des Imploranten Lehrmeister ihme gleich seine Boutique abtrette, nach deßen todt deßen Wittib Vielleicht eine neue aufrichten würde, welches man ihro als eines Meisters Wittib nicht verbiethen Könne.
Die Hh. Dapp. hätten aus demjenigen, was des Imploranten Lehrmeister Vor jhne Zu thun gesinnet, schließen müßen, daß deßen gute aufführung die triebfeder deßen seÿe, welches dann auch dieselbe bewogen zu glauben, daß der Implorant der begehrten dispensation wegen den Wandersjahren würdig seÿe, und das umb somehr, als die art und weis seines ihme versprochenen etablissement sich nicht alle tag finden laße, Wobeÿ aber die Hh Depp. auch dahin die Imploratische Meisterschafft wegen aufrichtung einer neuen Boutique Keine ursach Zu Klagen haben solte, so würde er Implorant ferner sich nicht beschwehren können, Wann er Zur verarbeitung des Meisterstücks nach dem artickel angehalten Würde, Weßwegen hochgedachte Hh. Depp. dafür gehalten, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten und erlag 6 lb d pro dispensatione Zwischen löbl. Statt und Imploratischer Meisterschafft theilbar dergestalt Zum Meisterstück zu admittiren seÿe, daß er nur eines in der Ordnung und artikel beschriebenes stück jedoch nach vorschrifft der Meisterschafft verfertigen, übrigens auch Imploratischer Meisterschafft die erforderliche Versicherung leiste, daß nicht nur sein Lehrmeister Sr Bourgeois ihme seine Werckstatt abtrette, sondern auch nach deßen tod seine hinderlaßene Wittib auf das Recht eine Boutique Zu haben, renuncire, die Confirmation stehe Zu MGhh. Erkanndt, bedacht gefolgt.

(p. 105) Sambstags d. 18. Februarÿ 1764.
Bescheid. In Sachen Etienne Lefebvre des ledigen Tapezierers von hier Imploranten ane einem, entgegen und wieder E. E. Meisterschafft der Tapezierer Ober Mr Imploraten am andern theil, Auf producirtes unterthäniges Memoriale mit beÿl. Lit. A juncto petito Wir geruheten ihn Imploranten Von der Wanderzeit Zu dispensiren und Zur Verfertigung des Meisterstücks gelangen zu laßen. übergebene Exceptiones samt beÿgefügtem bitten, den Imploranten mit seinem begehren ref: exp: ab: und an die Ordnung Zu verweißen. Gebettene, bewilligte und beseßenen Deputation, auch all übrig der Parthen angehörtes Vor und anbringen ist der Hhn Deputirten abgelegten relation nach Erkandt, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten und Erlag 6 lb d pro dispensatione Zwischen löbl. Statt und Imploratischer Meisterschafft theilbar dergestalt Zum Meisterstück Zu admittiren seÿe, daß er nur eines in der Ordnung und Artiklen beschriebenes stück, jedoch nach vorschrifft der Meisterschafft verfertigenpflichtig seÿe, übrigens aber Imploratischer Meisterschafft die erforderliche Versicherung leiste, daß nicht nur sein Lehrmeister Sr Bourgeois ihme seine Werckstatt abtrette, sondern auch nach deßen tod seine hinderlaßene Wittib auf das Recht eine Boutique Zu haben, renuncire.
[in margine :] Erschienen beÿ dem protocoll De Marie Andrée Bourgeois née Donnet, Jacques Isaÿ Bourgeois des tapezierers Ehefrau declarirend, daß Sie nach Ihres Ehemanns absterben Keine neue Boutique aufrichten werde noch wolle [unterzeichnet] Marie andres nee Donnay.

Natif de Ruppersthal en Autriche, le maître de chapelle de la cathédrale Ignace Pleyel, demeurant paroisse Saint-Pierre-le-Jeune, épouse en 1787 Françoise Gabrielle Lefevre : contrat de mariage, célébration. Il figure parmi les habitants de la maison en 1789.
1787 (16.12.), Not. Lacombe (6 E 41, 208) n° 48
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – Sr Ignace Bleyel, maître de chapelle de la cathédrale de Strasbourg y demeurant fils majeur de Martin Bleyel bourgeois de Ruperstahl et de Thérèse (-), de l’avis du Sr Schoenfeld maître de chapelle du temple neuf (signé) Pleyel
Dlle Françoise Gabrielle Lefebvre, fille mineure d’Etienne Laurent Lefebvre, maître tapissier, et de Dle Marie Gabrielle Peyre de l’avis de François Lefebvre receveur principal du Chapitre de Neuviller demeurant à Strasbourg son oncle paternel

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 290)
Hodie 22. mensis januarii anni 1788 (…) conjuncti Sunt Dnus ignatius Pleyels oriundus ex Ruperstatt in austriâ magister Capellae Cathedralis argentinensis, filius majorennis Martini Pleyels ludimoderatoris et Defuncæ Theresiæ N. ratione Domicilii parochianus ad Stum Petrum juniorem Ex unâ, et Domicella Francisca Gabrielis Lefebvre filia minorennis Dni Stephani Laurentii Lefebvre tapetum textoris et civis argentinensisis et Dnæ Mariæ Gabriellis Peyre parochiana nostra Ex alterâ partibus (signé) Ignace Pleyel, Gabrielle Lefebvre (i 145)

Marie Gabrielle Payre meurt en 1801 en délaissant trois enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans la maison qui provient de son père adoptif près l’église Saint-Louis
1806 (19.7.), Strasbourg 13 (25), Not. Bremsinger n° 3236
Inventaire de la succession de Marie Gabrielle Payre, fille adoptive du Sr Jacques Isaye Bourgeois et épouse d’Etienne Laurent Lefebvre, tapissier, décédée en brumaire 10 – Dénomination des héritiers. la défunte a délaissé pr héritiers ses enfants et petits enfants 1. Marie Gabrielle née Lefebvre épouse du Sr Ignace Pleyel auteur demeurant à Paris, pour lesquels Sr Philipert Bonnet tapisier, 2. Marie Elisabeth née Lefebvre, épouse de Jean Geofroi Schaeffer négociant, 3. les enfants de Pierre Etienne Lefebvre horloger à Bâle procréés avec Judithe Schlatter leur tutrice naturelle savoir 1) Jean André Pierre, 2) Etienne Augustin pour lesquels Sr Jean Chrétien Schott rentier

contrat de mariage, communauté établie par contrat de mariage passé devant Humbourg notaire royal à Strasbourg le 10 février 1765
propres du veuf, plus de propres
propres aux héritiers, Savoir une maison avec cour puits circonstances et dépendances située en cette ville de Strasbourg en delà du Pont St Thomas proche l’église St Louis, d’un côté le Sr Clausing médecin, d’autre le Sr Römer faiseur de maines, derrière les héritiers Kornmann – occupée par le veuf, estimé le rez de chaussée à un revenu de 100 fr, le premier 250 fr et le second étage 100 fr, ensemble 450 fr de revenu, faisant en capital 9000 fr – les réparations ont produit une mieux value de 5000 francs
dettes actives 500 fr, total des propres 4500 fr
communauté, meubles 2332 fr, argenterie 390 fr, dettes actives 5000 fr, total 7722 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 100 F° 78-v du 25.7.

Etienne Laurent Lefevre meurt en 1829
1829 (29.10.), Strasbourg 2 (68), Me Weigel n° 6185
Inventaire de la succession de Etienne Laurent Lefebvre, propriétaire demeurant quai Finckweiler n° 2, décédé le 28 septembre 1829 – à la requête de I. Françoise Gabrielle Lefebvre épouse d’Ignace Pleyel, propriétaire à Paris rue Cadet n° 9 représentée par Frédéric Gustave Hickel, notaire royal, II. Barbe Elisabeth Lefebvre épouse de Jean Geoffroi Schaeffer, ancien négociant, II. des enfants de Pierre Lefebvre 1. Etienne Auguste Lefebvre, jardinier fleuriste à Bilck dépendance de Dusseldorff, 2. de Pierre Lefebvre, commis négociant à Basle réprésentés par Blaise Cron, fabricant de parapluies leur mandataire – Testament reçu Me Weigel le 4 septembre 1829 enreg. le 29 septembre (Procuration, Bilk Bürgermeisterei Düsseldorf)

Meubles, dans une chambre au premier éclairé par deux croisées sur la rue, dans une alcove adjacente, dans la cuisine au premier, dans la chambre au premier à côté de la cusine éclairée sur la cour, dans une chambre au second étage prenant ses jours par deux croisées sur la rue, dans la cuisine au second, dans la remise & buanderie, au rez de chaussée, dans la cave
créances actives 3827 fr, totalité de la succession 5896 fr, passif 1264 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 196 F° 187 du 9.11.

Les héritiers Lefebre vendent la maison 11 000 francs au boucher Jean Daniel Grœtzinger

1829 (19.12.), Strasbourg 2 (68), Me Weigel
1. Frédéric Gustave Hickel, notaire royal, mandataire de Françoise Gabrielle Lefebvre épouse d’Ignace Pleyel, propriétaire à Paris rue Cadet n° 9, procuration annexée à l’inventaire d’Etienne Lefebvre dressé par Me Weigel le 29 octobre même année, 2. Barbe Elisabeth Lefebvre épouse de Jean Geoffroi Schaeffer, ancien négociant, 3 Blaise Cron, fabricant de parapluies mandataire 1) de Etienne Auguste Lefebvre, jardinier fleuriste à Bilck dépendance de Dusseldorff, 2) de Pierre Lefebvre, commis négociant à Basle, Etienne Auguste et Pierre par représentation de Pierre Lefebvre horloger à Basle, seuls et uniques héritiers de leur mère et grand mère Marie Gabrielle Payre épouse d’Etienne Laurent Lefebvre
à Auguste Frédéric Stuber, architecte demeurant à quai Finckwiller 63, pour le compte de Jean Daniel Groetzinger, boucher, 11 000 francs
Désignation de l’immeuble, une maison composée de bâtiment de devant & de derrière, d’un rez de chaussée, trois étages & mansardes, cour, puits & cave sise à Strasbourg sur la petite place près de l’église St Louis vis à vis le Pont St Thomas marquée du n° 2, d’un côté le Sr Claussing docteur en médecine, d’autre le Sr Romer faiseur de limes, &ferr& les héritiers Kornmann
Etablissement de la propriété, suivant inventaire de la succession de la De Lefebvre née Payre dressé par Me Bremsinger le 19 juillet 1806, l’immeuble provenait de la succession de Jacques Isaie Bourgeois dont ladite De Lefebvre née Payre était la fille adoptive -(Extrait de l’acte Bremsinger) Adjudication préparatoire le 5. &12. n° 6243, mise à prix 8000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 197 F° 142-v du 28.12.

Fils de boucher, Jean Daniel Grœtzinger épouse en 1811 Marie Dorothée Schær, fille de tonnelier
1811 (13.3.),Strasbourg, Not. F. Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Jean Daniel Groetzinger
Marie Dorothée Scheer
Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 161 du 19.3.

Mariage, Strasbourg (n° 121)
Acte de mariage célébré le 10 avril 1811. Jean Daniel Groetzinger majeur d’ans, né le 25 mai 1784 à Strasbourg, y domicilié, boucher, fils de Jean Henri Groetzinger, boucher, et d’Anne Marie Kayser ci présente et consentante, Marie Dorothée Schaer, mineure d’ans née le 26 mars 1791 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Michel Schaer, tonnelier, et de Marie Salomé née Schaer ci présente et consentante (signé) Johann Daniel Grötzinger, Marie Dorothée Schaer (i 25)

Compte que rend Dorothée Schær à son fils boucher Jean Henri Grœtzinger
1846 (20.7.), Me Grimmer
Dépôt par Dorothée Schaer veuve de Jean Daniel Groetzinger vivant boucher à Strasbourg
et Jean Henri Groetzinger garçon boucher au dit lieu
1° du compte que ladite De Groetzinger rend à son fils le Sr Groetzinger de la gestion et administration qu’elle a eu de sa fortune en qualité de tutrice, ledit compte enregistré ssp aujourd’hui
2° du récépissé de compte par le Sr Groetzinger, enregistré le 8 juillet 1846
Par suite de la vérification du dit compte, le Sr Groetzinger fils reste reliquataire envers sa mère d’une somme de 1485 francs et donne mainlevée de toutes inscriptions prises contre sa mère en vertu de sa tutelle
acp 350 (3 Q 30 065) f° 76 du 24.7.

Marie Dorothée Schær fait donation de ses parts à ses deux maisons à ses deux fils bouchers Daniel Grœtzinger et Auguste Grœtzinger en s’en réservant la jouissance viagère

1852 (7. 7.bre), Me Grimmer
Donation – A comparu Dame Marie Dorothée Schaer, veuve de Jean Daniel Groetzinger, vivant boucher à Strasbourg où ladite dame demeure et est domiciliée, laquelle fait donation entre vifs et irrévocable avec garantie de tous troubles et évictions
aux sieurs Daniel Groetzinger et Auguste Groetzinger les deux bouchers demeurant et domiciliés à Strasbourg, ses deux fils
1° des huit 14° par indivis d’une maison à rez de chaussée et un étage, Mansardes rue St Marc n° 3 (…)
2° des huit 14° par indivis d’une maison à Rez de chaussée surmontée de trois étages et Mansardes commposée de batimens de devant et de derrière avec cour puits et cave sise à Strasbourg sur la petite place près l’Eglise Saint Louis sise vers le pont Saint Thomas marquée du N° 2 tenant d’un côté au Sieur Gaudiot, de l’autre au Sieur Heyer et par derrière le petit Seminaire. Sont compris dans cette donation un chariot, un comptoir, une balance avec ses poids, un bloc et les outils et ustensiles du métier de boucher se trouvant dans la maison ci-dessus désignée place St Louis.
Etablissement de la propriété. Madame veuve Groetzinger participait pour moitié à la communauté qui a existé entre elle et son défunt Mari, aux termes de leur contrat de mariage passé devant feu M° Jean Frédéric Grimmer alors notaire à Strasbourg père et prédécesseur immédiat du soussigné notaire Grimmer le 13 mars 1811, est devenue propriétaire des sept 14° ou la Moitié des Maisons ci-dessus désignées puisqu’elles ont été acquises durant cette communauté, savoir celle rue Saint Marc suivant procès verbal d’adjudication dressé par Me Wengler alors notaire à Strasbourg le 2 septembre 1824 enregistré, celle place Saint-Louis suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Weigel alors notaire à Strasbourg le 19 décembre 1829 enregistré, et de un 14° pour l’avoir acquis de son fils le Sieur Henry Groetzinger suivant acte reçu par Grimmer notaire soussigné le 14 mars 1849, enregistré. Le 14° appartenoit audit Henry Groetzinger comme héritier pour un 7° de feu son père ledit sieur Jean Daniel Groetzinger ainsi que cela se trouve énoncé dans l’intitulé de l’inventaire dressé par ledit Notaire Grimmer le 23 janvier 1839.
Jouissance, les donataires pourront jouir faire et disposer des huit 14° des deux maisons sus désignées ainsi que des objets mobiliers comme des choses leur appartenant à compter de ce jour, néanmoins ils n’auront la jouissance et les revenus desdites portions de maison qu’à partir du jour du décès de la veuve Groetzinger attendu la réserve d’usufruit ci après stipulée en da faveur.
Charges et conditions. Cette donation est faite aux charges et conditions qui vont être exprimées, savoir 1° de laisser jouir la donatrice pendant sa vie des portions de Maison par elles données, elle en payera les impôts, 2° de verser dans la succession de la dame donatrice la somme de 14.225 francs (…) déclarent les parties pour faciliter la perception de l’enregistrement que lesdites portions de maison sont d’un revenu annuel brut de 750 francs
acp 413 (3 Q 30 128) f° 5-v du 9. 7.bre Grimmer 7. 7.bre – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 550 (2779) n° 53 du 14 sept. 1852

Les frères et sœurs Grœtzinger cèdent leurs parts aux mêmes immeubles aux donataires qui en deviennent ainsi seuls propriétaires

1852 (7. 7.bre), Me Grimmer
Vente par 1° Dorothée Groetzinger veuve de Charles Cornellius, vivant coeffeur, 3° Sophie Groetzinger veuve de Philippe Goetz, Marchand de bois, 3° Caroline Groetzinger veuve d’Auguste Schoeffter, vivand boucher, 4° Frédéric Groetzinger, commis négociant, tous à Strasbourg
à Daniel Groetzinger et Auguste Groetzinger les deux bouchers à Strasbourg
des quatre 14° des immeubles ci après dont les acquéreurs sont déjà copropriétaires de dix 14°
1° d’une maison à Strasbourg rue Saint Marc N° 3
2° d’une maison place l’église St Louis N° 2 vers le pont Saint Thomas
Origine, héritage d chacun d’un 7° de la moitié des maisons dans la succession du père. Les acquéreurs sont propriétaires des autres parties par la donation ci-dessus et aussi comme héritiers chacun d’un 7° dans la succession de leur père – moyennant 7142 francs
acp 413 (3 Q 30 128) f° 5-v du 9. 7.bre

Testaments de Marie Dorothée Schær
1853, Me Grimmer
Testament du 12 février 1853 – Marie Dorothée Scheer veuve de Jean Daniel Groetzinger, boucher à Strasbourg, par lequel elle lègue par préciput et hors part à ses six enfants Daniel, Auguste, Frédéric, Dorothée, Sophie et Caroline Groetzinger le quart de la part héréditaire qui revient à son fils Jean Henri Groetzinger mais à charge de payer les intérets (décès du 24 juin 1853, succession déclarée le 18 août 1853 n° 1578)
acp 420 (3 Q 30 135) f° 81-v du 1.7.

1853 (13.7.), Me Grimmer
Dépôt du testament olographe de Marie Dorothée Schaer veuve de Jean Daniel Groetzinger, boucher à Strasbourg, ledit testament en date du 10 novembre 1845 enregistré ce jourd’hui aux ssp
acp 421 (3 Q 30 136) f° 21-v du 14.7.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 115 (3 Q 31 614) f° 5 du 14.7.
Testament du 10 novembre 1847 – Marie Dorothée Groetzinger née Schaer de Strasbourg lègue par les présentes en propriété et avant tout partage à ses deux fils Daniel et Auguste Groetzinger qui tous les deux ont dirigé tout mon établissement les sommes suivantes,
à Daniel 6000 francs et à Auguste 4000 francs payables aussitôt après mon décès
déposé en l’étude de Me Grimmer notaire le 13 juillet 1853

Dorothée Schær meurt en 1853 en délaissant six enfants
1853 (4.7.), Me Grimmer
Inventaire de la succession délaissée par Dorothée Schaer veuve de Jean Daniel Groetzinger boucher, décédée à Strasbourg le 24 juin 1853, dressé à la requête de 1) Daniel Groetzinger, boucher, 2) Dorothée Groetzinger veuve de Charles Cornellius, coeffeur, 3) Sophie Groetzinger veuve de Philippe Goetz, Marchand de bois, 4) Henri Groetzinger, musicien au 15° d’artillerie, 5) Caroline Groetzinger veuve d’Auguste Schoeffter, boucher, 6) Frédéric Groetzinger, commis négociant, tous à Strasbourg
Il dépend de ladite succession un mobilier estimé à 2017, garde robe 327
acp 421 (3 Q 30 136) f° 2-v du 7.7. (succession déclarée le 18 août 1853 n° 1571)
(vacation du 16.7.) acp 421 (3 Q 30 136) f° 40-v du 21.7. – argent comptant 670, marchandises 119, créances pour fourniture de viandes 2442, créances hypothécaire 85.288
Les héritiers ont reçu par contrat de mariage, la De Cornelius 2822, la De Goetz 4800, la De Schoeffter 3506 – Passif 638

Liquidation et partage de la succession
1853 (11.10.), Me Grimmer
Liquidation et partage de la succession délaissée par Marie Dorothée Schaer veuve de Jean Daniel Groetzinger boucher à Strasbourg où elle est décédée le 24 juin 1853, à la requête de 1) Daniel Groetzinger, boucher, 2) Dorothée Groetzinger veuve de Charles Cornellius, coeffeur, 3) Sophie Groetzinger veuve de Philippe Goetz, Marchand de bois, 4) Henri Groetzinger, musicien au 15° d’artillerie, 5) Caroline Groetzinger veuve d’Auguste Schoeffter, boucher, 6) Frédéric Groetzinger, commis négociant, tous à Strasbourg
Inventaire de la succession fut dressé par Me Grimmer le 4 juillet 1853. Par testament reçu Grimmer notaire le 12 février 1853, la défunte a légué par préciput et hors part à ses enfants le quart de la part héréditaire qui revient à son fils Jean Henri Groetzinger, à charge delui en payer les intérets à 5%. Et par testament olographe du 10 novembre 1847, la défunte a légué en propriété et avant tout partage à son fils Daniel la somme de 6000 francs et à Auguste Groetzinger 4000 francs.
Par l’inventaire du père reçu Me Grimmer le 23 janvier 1839 il est constaté qu’il est dû à Daniel Groetzinger 600 et à Auguste Groetzinger 100 francs
Masse active 104.440, masse passive 120.288 dont à déduire les legs 10.000, reste 94.440.
Droits des parties en abandonnements (…). Il reste dans l’indivision un étal de boucher à la Grande boucherie
acp 423 (3 Q 30 138) f° 75 du 13.10.

Daniel Grœtzinger et Auguste Grœtzinger se partagent les maisons. Celle place Saint-Louis revient au premier, celle rue Saint-Marc au deuxième

1868 (9.3.), Strasbourg 10 (160), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 501
Partage – Ont comparu 1) Mr Daniel Groetzinger, 2) Et M. Auguste Groetzinger, les deux propriétaires, demeurant et domiciliés à Strasbourg
Lesquels comparants déclarent qu’ls possedent par indivis à portions égales les deux maisons ci après désignées et qu’ils désirent sortir de l’indivision qui existe entre eux (…)
Désignation. 1. Une maison à rez de chaussée surmonté de trois étages composée de bâtiments de devant & de derrière, avec cour, puits et cave, située à Strasbourg rue Saint Louis n° 10, autrefois N° 2, sur la petite place près l’église Saint Louis, tenant d’un côté à M. Gaudiot, de l’autre à M. Schott et par derrière à M. Mattern et à M. Daniel Groetzinger. Cette maison a été évaluée par les parties à un capital de 15.500. francs.
2. Et une maison avec bâtiment latéral & de derrière, cave, cour, pompe et autres appartenances et dépendances, située à Strasbourg rue St Marc n° 10, autrefois N° 3, tenant d’un côté à M. Ott, de l’autre côté et par derrière à la propriété des Diaconesses. Cette maison a été évaluée par les parties à un capital de 9500 francs
Etablissement de la propriété. Les immeubles sus désignés appartiennent indivisément à chacun pour moitié, à M.M. Groetzinger comparants pour leur être avenus de la manière suivante, savoir 1) Ils ont recueili chacun d’aux un 14° ou ensemble deux 14° dans la succession de M. Jean Daniel Groetzinger en son vivant boucher à Strasbourg, leur père dont ils sont héritiers chacun pour un 7° ainsi que cela se trouve constaté par l’inventaire de la succession du défunt, dressé par Georges Louis Frédéric Grimmer, alors notaire à Strasbourg le 23 janvier 1839.
2) Ils ont acquis quatre 14° des mêmes Immeubles de De Dorothée Groetzinger veuve de M. Charles Cornélius vivant Coiffeur, de De Caroline Groetzinger veuve du Sr Auguste Schoeffter, vivant boucher, de De Sophie Groetzinger, veuve du Sr Philippe Goetz vivant marchand de bois, & de M. Frédéric Groetzinger, commis négociant, tous demeurant à Strasbourg, leurs frères et sœurs aux termes d’un contrat passé devant led. M° Grimmer le 7 septembre 1852. Les vendeurs avaient eux-mêmes recueilli les quatre 14° en question dans la succession dudit Jean Daniel Groetzinger leur père défunt, dont ils sont héritiers chacun de pour un 7° ainsi que cela résulte de l’inventaire sus allégué.
3) Et ils ont reçu par donation entre vifs les huit 14° de leur mère Mad. Marie Dorothée Schaer, veuve de M. Jean Daniel Groetzinger, décédée depuis à Strasbourg, aux termes d’un acte passé devant ledit M° Grimmer le 7 septembre 1852. Faisant ensemble 14/14.
Les deux immeubles désignés ci-dessus dépendant de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui a existé entre les époux Groetzinger Schaer suivant leur contrat de mariage passé devant M° Jean Frédéric Grimmer, père, alors notaire à Strasbourg le 13 mars 1811. Par suite du décès de M. Groetzinger père, sus nommé, la moitié des immeubles désignés ci-dessus sont avenus a des six enfants sus nommés et à M. Jean Henri Groetzinger, garçon boucher à Strasbourg, son autre fils, ses seuls héritiers chacun pour un 7° et l’autre moitié des mêmes biens est avenue à Madame Groetzinger, sa veuve, comme ayant participé pour pareille portion dans ladite communauté, ainsi que cela se trouve constaté par l’inventaire sus allégué. Mad. Veuve Groetzinger avait encore acquis un 14° des Immeubles sus désignés de son fils le Sr Jean Henri Groetzinger, sus nommé, aux termes d’un contrat passé devant ledit M° Grimmer le 14 mars 1849, faisant avec les sept 14° de la communauté, ensemble les huit 14° qu’elle a donnés aux deux comparans ses fils en vertu de l’acte du 7 septembre 1852 sus allégué.
Ls époux Groetzinger père et mère étaient propriétaires des deux maisons sus désignées, savoir 1) Pour avoir fait l’acquisition de la maison rue Saint-Louis de De Françoise Gabrielle Lefevre, épouse de M. Ignace Pleyel propriétaire demeurant à Paris, de De Barbe Elisabeth Lefevre, épouse de M. Jean Geoffroi Schaeffer, ancien négociant demeurant à Strasbourg, et de M. Etienne Auguste Lefevre, commis négociant demeurant à Bilck et enfin M. Pierre Lefevre, commis négociant, demeurant à Bâle, au termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Weigel alors notaire à Strasbourg le 19 décembre 1829.
2) Et pour avoir acquis la maison rue Saint Marc du Sr Georges Frédéric Feder, charcutier, du Sr Jean Daniel Feder, serrurier, de Marie Agnrès Joséphine Reimer & de Petit Georgette Roemer les deux alors mineures & du Sr Jean Gustave Heintzenbeger alors aussi mineur, tous de Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Wengler alors notaire à Strasbourg le 2 septembre 1824.
Droits des parties et abandonnement. I. M Daniel Groetzinger a droit à une valeur de 12.500 francs faisaint la moitié de l’estimation des immeubles sus désignés. Pour l’en remplir, M Auguste Groetzinger lui abandonne la maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Saint Louis N° 10 (…)
II. M. Auguste Groetzinger a droit comme son frere à une pareille somme de 12.500 francs. Pour l’en remplir, M Daniel Groetzinger son frère lui abandonne la maison avec appartenances et dépendances susdésignée située à Strasbourg rue Saint Marc N° 10 (…) acp 570 (3 Q 30 285) f° 47 du 11.3.

Daniel Grœtzinger épouse en 1857 Sophie Henriette Müller
1857 (16. Xbr), Me Grimmer
Contrat de mariage – Daniel Groetzinger, boucher à Strasbourg d’une part
Sophie Henriette Müller, célibataire à Strasbourg d’autre part
stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent en une valeur de 22.100 francs
Les apports de la future consistent en un mobilier estimé à 1500,
35 ares 25 terre ban de Strasbourg
Donation par le futur à la future en cas de survie d’une somme de 2000 francs et donation réciproque par le futur au survivant d’eux de l’usufruit de toute sa succession
acp 465 (3 Q 30 180) f° 47 du 17. Xbr

Mariage, Strasbourg (n° 59)
Du 17° jour du mois de décembre 1857. Acte de mariage de Daniel Groetzinger majeur d’ans, né en légitime mariage le 21 mars 1812 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, boucher, fils de feu Jean Daniel Groetzinger, boucher décédé à Strasbourg le 28 octobre 1838 et de feu Catherine Scheer décédée à Strasbourg le 24 juin 1853, et de Sophie Henriette Müller, majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 mars 1825 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans état, fille de feu Jacques Frédéric Müller, tonnelier décédé à Strasbourg le 8 janvier 1857 et de feu Catherine Salomé Schwing décédée à Strasbourg le 26 février 1830 (…) il a été passé le 13 de ce mois un contrat de mariage devant Me Grimmer notaire en cette ville (signé) Groetzinger, Müller (i 42)

Daniel Grœtzinger reconduit le bail passé au boucher Philippe Lau

1875 (22.5.), Me Koerttgé
Pacht Verlängerung – Daniel Groetzinger, Eigenthümer zu Straßburg
zu Gunsten von Philipp Lau, Metzger zu Straßburg
von verschiedenen Räumichkeiten in einem Hause zu Straßburg St Ludwigs Platz N° 10, für eine jährliche Miethe von 96 Mark, zu erhöhen sobald der Miether auf seine Kosten die Hausflur mit dem Erdgeschoß einigen wird um dasselbe zu vergrößern, so daß die Miethe sich auch eine Summe von 1120 Mark belaufen wird
acp 641 (3 Q 30 356) f° 8 du 24.5.

Daniel Grœtzinger meurt en 1881 en délaissant cinq enfants. L’inventaire relate les titres relatifs aux différentes maisons.

1881 (8.12.), Strasbourg 9 (155), M° Jean Mossler n° 4104
Inventar nach dem Ableben des zu Strassburg wohnhaft gewesenen und daselbst den 22. November 1881 verlebten Eigenthümers Daniel Groetzinger
Heute Donnerstag den 8. Dezember 1881 um neun Uhr Vormittags zu Straßburg im Sterbhaus des genannten Hn Groetzinger St Ludwigsgasse N° 14. Auf Anstehen und in Gegenwart von 1. Frau Sophie Henriette Müller ohne besonderes Gewerbe zu Straßburg wohnend, Wittwe des daselbst wohnhaft gewesenen und verlebten Eigenthümers Daniel Groetzinger handelnd I. eigenen Namens a) wegen der zwischen ihr und ihrem genannt verlebten Ehemann bestandenen Gütergemeinschaft auf die Errungenschaft beschränkt wie solche durch einen von dem früheren Notar Grimmer zu Straßburg am 16. Dezember 1857 errichteten Ehevertrag geregelt war, b) Ihrer Ersatzforderungen, welche sich nach dem ebenerwehnten Ehevertrage oder auf sonstige Weise ergeben und erregen, c) Als Schenknehmerin in Eigenthum und Nutznießung an dem Vermögen ihres Ehemanns zufolg des fünften Artikels des obenrelatirten Ehevertrages, d) Als Nutznießerin des Vermögens ihrer noch minorennen Kinder insoweit sie ihr achtzehentes Lebensjahr noch nicht zurückgelegt haben und bis zu diesem alter
II. Namens und als gesetzliche Vormünderin ihrer mit ihrem genannt verlebten Ehemann erzeugten noch minorennen Kinder als 1. Dorothea Marie Groetzinger geboren den 20. Julÿ 1863, 2. Johann Daniel Groetzinger geboren den 12. Septembris 1865, 3. Margaretha Jeanne Groetzinger geboren den 29. April 1870, II. Fräulein Maria Friederika Henriette Groetzinger ledig ohne Gewerbe zu Straßburg wohnend, III. Herrn August Groetzinger, Eigenthümer zu Straßburg wohnend, Letzterer handelnd als Nebenvormund der genannten drei minorennen Groetzinger (…) die genannten Maria Friederika Henriette Groetzinger & die drei Minorennne Groetzinger an dem Nachlasse ihres genannt verlebten Vaters allein und je zu einem Viertel erbberechtigt

Titre betreffend das Wohnhaus zu Straßburg Sanct Ludwigsgasse N° 10 gelegen. Cote drei, sechs Stück. 1) das erste Stück ist die vollziehbare Ausfertigung eines Actes errichtet vor dem damaligen Notar Grimmer in Strassburg den 7. September 1852. Inhaltlich des vorerwähnten Actes verkauften vier Erben und Kinder von Johann Daniel Groetzinger lebend Metzger in Strassburg wohnhaft, deren Antheile beziehungsweise vier vierzehendtel an ihre Miterben und Geschwister Daniel Groetzinger und August Groetzinger beide Metzger in Strassburg wohnhaft, von einer Wohnbehaußung nebst Zugehörden zu Straßburg Sanct Markusgasse Nummer 3 gelegen und von einer Wohnbehaußung zu Straßburg Sanct Ludwigsgasse Nummer 10 gelegen um eine Summ von 5714 Mark, welche Summe nach Erklärung der Requirenten Wittwe Groetzinger vor ihrem Verehelichungstage bezahlt wurde.
2. Eine Abschrift eines Actes errichtet vor dem benannten Notar Grimmer den 14. März 1849, durch denselben Act erwarb Maria Dorothea Schaer Wittwe von Johann Daniel Groetzinger aus Straßburg ein Vierzehentel von denselben bezeichneten zwei Wohnhäuser um eine Summe von 1600 Mark welche die Wittwe Groetzinger ihrem Sohn in Termine bezahlte.
3. Eine Abschrift eines Actes errichtet vor dem benannten Notar Grimmer den 7. September 1852 enthaltend Schenkung durch die benannte Wittwe Groetzinger geborene Schaer an ihre zwei Söhne Daniel Groetzinger und August Groetzinger, beide oben benannt von den 8. 14.tel der unter Ziffer eins angezogenen zwei Wohnhäuser, um eine Summe von 1428 Mark, welche Summe die Schenknehmer in den Nachlass ihrer Mutter Anfangs des Jahres 1853 verrechneten.
4. Eine Abschrift eines Actes errichtet vor Notar Koerttge zu Straßburg den 9. März 1868 durch diesen Act schritten die benannten Herren Daniel Groetzinger und August Groetzinger zur Theilung der obenerwähnten Häuser. Es wurde dem Daniel Groetzinger folgendes Anwesen zu vollem und alleinigem Eigenthum zugetheilt, nämlich Ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken nebst Zubehörden Zu Strassburg Sanct Ludwigs gasse N° 10 jetzt N° 14 gelegen, um eine Herausgabe von 2100 Mark, welche H Daniel Groetzinger an seinen Miterben August Groetzinger bezahlte laut Quittung enthalten in dem Vertrag. Bei diesem Actenstück befindet sich noch ein Kostenverzeichniss ausgestellt durch den benanten Notar Koerttge den 9. März 1868 (…)
5. Eine vollziehbare Ausfertigung eines Actes errichtet vor dem damaligen Notar Weigel in Strassburg den 19. Dezember 1824, inhaltlich welche Johann Daniel Groetzinger Vater des heutigen Erblassers von den Consorten Lefebvre ein Wohnhaus mit Zubehörden zu Strassburg auf dem Sanct Ludwigsplatz der Sanct Thomas brück gegenüber gelegen um eine Summe von 8800 Mark erwarb (…)
Cote vier. vier Stück. 1. Eine vollziehbare Ausfertigung eines Actes errichtet vor dem damaligen Notar Heinrich Eugen Roessel zu Straßburg den 2. Februar 1864 überschrieben auf dem Hypothekenamte Strassburg den 7. Maÿ darauf Band 971 N° 144 und von Amtwegen eingetragen Band 863 N° 45. Zufolg dieses Actes ersteigerte der benannte Daniel Groetzinger von Frantz Xaver Exel Eigenthümer und Julie Virginie Lerch Eheleute zusammen in Straßburg wohnhaft ein Wohnhaus mit Rechten und Gerechtigkeiten zu Strassburg gelegen in der Sanct Ludwigs gasse N° 14, um 9680 Mark in Termin zahlbar (…)
3. Eine Abschrift eines Actes errichtet vor dem damaligen Notar Zimmer zu Straßburg den 28. Dezember 1852, welcher überschrieben auf dem Hypothekenamte Strassburg den 6. Januar darauf Band 556 N° 63 überschrieben, und von Amtswegen Band 576 N° 265 eingeschrieben. Durch den erwähnten Act erwarb der benannt Herr Exel von Karl Martin Scheer, Notariatsgehülfe und Wilhelmine Mühleisen Eheleute zusammen zu Strassburg wohnhaft um eine baar bezahlte Summe von 6400 Mark, das oben erwähnte Anwesen. (…)
4. Eine vollziehbare Ausfertigung eines Actes errichtet vor dem damaligen Notar Roessel zu Straßburg den 21. März 1846 überschrieben auf dem Hypothekenamte Strassburg den 1. April 1846 Band 449 N° 2 und von Amtswegen eingeschrieben Band 445 N° 150. enthaltend Verkauf durch Theobald Litt ehemaligen Schuster in Straßburg wohnhaft an den benannten H. Scheer von der unter dieser Cote angeführten Wohnbehausung nebst Zubehör um eine Summe von 5020 Mark.
acp 719 (3 Q 30 434) f° 92-v n° 3135 du 12.12. (Tafel Bd 67 Bl. 52 Nr 143 – Sterbefallerklärung 22.5.82 Bd. 138 N° 84) Gütergemeinschaft, Fahrniß geschäft 1661, baar Geld 400 – Kleider 50
acp 722 (3 Q 30 437) f° 80-v n° 4173 du 23.2. (Fortsetzung 17. Februar) Forderungen der Gemeinschaft 1) Hirsch Dreyfuss 1200, 2) August Eberlen 480, 3) Michael Kocher 4800, 4) Benjamin Schnerb 800, 5) Georg Sondt 2400, 6) Friderich Susser 4800, 7 Sparkassen Einlage 400, 8) zwei Obligationen der Stadt Strassburg 800, 9) rückständige Mietzins 185, Zusammen 16.463
Zur Gütergemeinschaft gehört gehört ein hieselbst in der Ludwigsgasse N° 14 früher N° 12 gelegenes Wohnhaus mit Zugehör
Ersatzforderungen. A. die Wittwe fordert 1) zur Ehe gebracht nicht mehr vorhandene Mobilien 1200, 2) Sondergut gemäß Urkunde Grimmer am 4. März 1864, 800, 3) desgleichen laut Urkunde Hoffherr hier vom 29. November 1869, 150, Zusammen 1560
B. der Nachlass, für nicht mehr vorhandenes Eheeinbringen 1) an Mobilien 1200, 2) und durch die Gemeinschaft bezogene Forderungen 16.727, zusammen 17.927
Ersatzleistungen. A. durch die Wittwe für die durch die Gemeinschafft bezahlte und laut Theilungsurkunde Grimmer vom 8 December 1857 geschuldete persönliche Forderung 322
B durch den Nachlass für desgleichen geschuldet gemäß Theilungsurkunde Koerttge vom 9. März 1868, 3554
die schulden der Gütergemeinschaft betragen im Ganzen 40
Nachlass Ein hier in der Ludwigsgasse N°10 früher 2 gelegenes Wohnhaus mit Zugehör, die h* belaufen sich auf 473



13, rue de la Mésange, ancien n° 17


Rue de la Mésange n° 13 – III 182 (Blondel), N 600

Boulangerie au Pigeon blanc (Zur weißen Tauben) – Maître d’ouvrage, Jean Bertenier, 1740 et suiv.
Démolie en 1848, réunie à l’hôtel à la Ville de Paris


L’ancien n° 17 se trouvait à la place des trois premières travées qui suivent le bâtiment à crépi jaune (mars 2018)
Sur la droite de la gravure, bâtiment construit en 1848 à la place des anciennes maisons n° 16 et 17
(lithographie de Charles Emrich, site de l’Elec)

La maison appelée au Pigeon blanc (Zur weißen Tauben) est une boulangerie, exploitée par Jean Lacher au début du XVII° siècle. Le boulanger David Ritter rachète dans les années 1670 plusieurs capitaux garantis sur la maison. Le cartier François Richard, propriétaire de 1713 à 1718, loue la boulangerie en se réservant le reste de la maison. Le plan-relief de 1727 représente un bâtiment à deux étages en retrait de ses voisins. Le tapissier Jean Bertenier, originaire de Montbéliard, acquiert la maison en 1728 et loue lui aussi la boulangerie. Les rapports rédigés en 1693 et en 1740 montrent que la maison comprend un bâtiment arrière et deux galeries latérales. Les préposés autorisent en 1740 Jean Bertenier à reconstruire sa façade en aplomb de l’encorbellement (24 pieds de long, 3 pieds de profondeur) de manière qu’elle soit alignée avec ses deux voisines ; il rachète aussitôt la rente foncière en en réglant le capital. Il étale les travaux sur plusieurs années, il est autorisé en 1751 à faire des travaux de charpente sur le communal. Le boulanger Michel Riedling devient cafetier au poêle des Tonneliers en 1778.


La maison est la troisième à partir de la droite, en retrait de ses voisines
Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830 et cour G, îlot 68 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est celle du milieu entre les repères (g-h) : porte d’entrée sur la droite comme dans le rapport de 1746 et deux fenêtres. Chacun des deux étages a trois fenêtres, la toiture a trois niveaux de lucarnes. La cour G représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment (3-4-5-6) au fond de la petite cour, les bâtiments latéraux de droite (6-1) et de gauche (2-3). Le rapport d’experts dressé en 1835 montre que le four de boulanger se trouve dans le bâtiment arrière.
Le dernier boulanger à exploiter la boulangerie est André Arbogast (1836-1846). Il vend la maison (n° 17) à son voisin, l’hôtelier à la Ville de Paris Jean Diemer qui la démolit ainsi que la voisine de gauche en 1848 en les remplaçant par un nouveau bâtiment.


Plan des Ponts-et-Chaussées qui représente le nouveau bâtiment
(1851, ADBR cote 5 K 123)

septembre 2019

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1613 à 1846, date à laquelle elle est réunie à la propriété voisine. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Lacher, boulanger, et (1620) Marie Kammerer – luthériens
1632 v André Schneider, boulanger et farinier, et (1625) Susanne Kittel, remariée (1646) au boulanger Jacques Graff – luthériens
1653* h Georges Charles Schneider, boulanger, et (1653) Susanne Beringer – luthériens
1678 v David Ritter, boulanger, et (1676) Anne Marie Kirn, veuve du boulanger Jean Braun – luthériens
1696 h Christophe Braun, boulanger, et (1693) Anne Catherine Wehner – luthériens
1713 v François Richard, cartier, et (1702) Jeanne Royer veuve de Vincent Ammersbach et de Jacques Delhée, puis (1716) Anne Marie Marmet – catholiques, luthérienne convertie
1718 adj Jean Adam Acker, potier, et (1691) Anne Marie Mettler veuve du potier André Hintermeyer, puis (1695) Marie Madeleine Neidinger veuve du potier d’étain Jean Jacques Solatus d’Offenbourg, enfin (1712) Marie Elisabeth Weimar – catholiques
1719 v André Lobstein, boulanger, et (1715) Anne Ursule Bort – luthériens
1728 v Jean Bertenier, tapissier, et (1712) Elisabeth Bessu puis (1748) Susanne Barbe Veron – luthériens
1767 h Jean Jacques Goppert, relieur, et (1730) Marie Salomé Hoffmann puis (1735) Susanne Salomé Bertenier – luthériens
1770 v Quirin Bonn, boulanger, et (1769) Françoise Gilloth – catholiques
1772 v Michel Riedling, boulanger puis cafetier, et (1770) Catherine Thérèse Meyer – catholiques
1788 v Jean Geoffroi Baldner, boulanger, et (1789) Susanne Marguerite Blessig, remariée (1809) au gainier Jean Michel Klein – luthériens
1836 v André Arbogast, boulanger, et (1820) Caroline Hüttner puis (1829) Christine Dorothée Schultz
1846 v Jean Diemer, hôtelier à la Ville de Paris (voisin)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 700 livres en 1693, 1 250 livres en 1746, 1 500 livres en 1764

(1765, Liste Blondel) III 182, Jean Bertiny tapissier
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Riedling, 3 toises, 3 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 600, Arbogast, André, boulanger – maison, sol – 1,6 are

Locations

1629, Jean Lœchner, brasseur, et Jacques Bub, boulanger
1693, Christophe Braun, boulanger, futur propriétaire
1705, André Kempff, boulanger
1705, Jean Jacques Debus, boulanger
1714, Mathias Baur, boulanger
1718, Etienne Momy, boulanger
1746, Michel Gary, boulanger
1753, Marie Thérèse Kohler, veuve du boulanger Michel Gary
1762, François Hæssler, boulanger
1819, Jacques Zehringer, boulanger

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 311
La maison au Pigeon blanc est grevée d’une rente foncière acceptée en paiement d’un capital. L’inscription en 1596 est au nom du passementier Ambroise Mock. La rente s’éteint quand le boulanger David Ritter en rembourse le capital en 1678

Volgende Zinß, seindt von den Loßung Heren Innamen des Wexels an bezalung angenomen worden, die haben nachgehends solche dem Pfeningthurn vbergeben, Inzubringen, vnd wolzuleben

Item ij lb ij ß d gibt Jars Ambrosius Mock der Passmentirer von der behausung Zur weissen dauben, alhie, stehnd mit Achtzig gld. Str. wer. abzulösen Inhalt brieffs vnderem Contract Insigel, des datum den 30.ten 8.bris Anno 1596. Gefalles Jarlich vff Martini Stohn uns auß 13. 14. 15. 16. 17 vnd 1618.
(rub.) Neü 101
den 13. Novembre. 1678. hatt David Ritter des Weißbeck obige 2. lb 2 ß Zinß mit 42. lb d Capital abgelößt sampt ¼. Jahr Marzahl, deßweg. dißer post cassirt und in der Zinnß Rechnung 1678. Verrecht worden.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 101-v
Même loyer dans le registre suivant, dû par Georges Charles Schneider puis Joseph Graff

Jetzt Georg Carol Schneider
Jacob Graff der Weißbeck, Soll gemeiner Statt, Von einem schweinstall Vndt schwemm, in dem beckenwäldel neben Melchior Peter, Jahrs vf Gregorÿ, 18 ß d
New fol. 87
Ext. 1650. 51 et 52
(…)

Idem Von 42 lb d Capital so auf seiner behaußung Zuer Tauben stehen Jahrs vf Michaelis 2 lb 2 ß
Ext. 1650. 51 et 52
Alt D. f. 311
New fol. 87

Görg Carl Schneider iezo
(Quittungen, 1652-1671)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 87-v
Le loyer s’éteint quand David Ritter régle le capital en 1678

Georg Carol Schneider, Soll von einem Schweinstall und Schwemm im Beckenwäldel Jahrs vff Gregorÿ
ferners von einem andern Schweinstall und Schwemm daselbst, uff Gregorÿ, 5 ß
[in margine :] diese platz hat ietz H. M. Johann Stigler so hernach pag: 674 einzutrag.
Mehr von 42. lb. Capital so uff seiner behaußung zur Tauben stehen, vff Michaelis 2 lb 2 ß
St. Zinnßb. p. 101

(Quittungen 1673-1678)
NB. den 13. Nov. 1678 hat David Ritter obiges Capital der 42. lb d abgelöst, derohalben der Zinß in abgang kommen

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1668, Préposés aux affaires foncières (VII 1360)
Georges Charles Schneider règle la rente foncière échue en capitaux (placés à la Tour aux Deniers)

(f° 144) Mittwochs den 5. Febr. – Georg Carol Schneider Zuvor Jacob Graff solle ab dem hauß Zur weißen tauben vnd von 2. Schwein schwemmen à 3. lb 2. ß pro 1663. & 64. 6 lb 4 ß ferner p. 1665. 66. & 67. 9. lb 6 ß in summa 15. lb. 10. ß.
Erk. soll obgeschrieben word. ahn Capital dazu er sich selbst erbotten.

1740, Préposés aux affaires foncières (VII 1399)
Jean Bertenier demande en avril 1740 l’autorisation de construire à l’aplomb de son encorbellement qui a 24 pieds de long et une profondeur de 3 pieds. Après avoir constaté que la maison est 10 pouces en arrière de la maison Acker et 3 pouces en arrière de la maison Creutzer, les préposés l’y autorisent à condition d’aligner le bâtiment avec ses voisins et de redresser la porte de cave. Il devra en outre régler une rente foncière de 10 sols. Jean Bertinier accepte en demandant d’étaler les travaux sur plusieurs années.
Il demande en mai de se libérer de la rente foncière en réglant un capital. Les préposés acceptent, il verse 10 livres

(f° 22-v) Donnerstags den 28. Aprilis 1740, seÿen folgende Augenschein eingenommen worden
an Jean Bertinier des Tapissier Hauß Zwischen H. Rathherr Johann Adam Ackers des Statt Kachlers, und H. Johann Michael Creützers des schloßers Häußeren auf dem Roßmarck, welcher umb erlaubnus gebetten, seinen 24. schuhe Lang und 3. schuhe tieffen Überhang Zuunterbauen.
Erkant, weilen H Ackers Hauß umb 10. Zoll und Creützers seines umb 3 Zoll Vor Bertinier Überhang Hervor Gehen, als wird Bertinier mit dießer Condition erlaubt, seinen Überhang Zuunterbauen, daß er nicht nur Unten sondern auch oben H Ackers und Creutzers Häußern Zugleich Heraußfahre, daß sein Hauß mit denselben in eine flucht Komme, die Kellerthür auffecht in seine Maur richte, daß mehr nicht als 1 ½ schuhe davon das Allmendt berühren, und Auch noch dieses so auf das Allmendt Kombt, nicht in der höhe sondern der Erden* zugleich seÿe, und Letztlich daß er für dieße erlaubnus jährlich10 ß Zinß bezahle, so er acceptiret, jedoch umb etliche jahr Zeit gebetten, weilen er nicht im standt aller auf einmahl bauen Zulaßen, welches jhme bewilliget worden.

(f° 36-v) Dienstags den 14. Junÿ 1740. – Jean Bertinier der Tapissier bittet jhme anstatt der am 28. Aprilis Letzthin, wegen Unterbauung des Überhangs an seiner behaußung auf dem Roßmarck angesetzter 10. ß Zinß ein Leÿdentliches für ein und alle mahl Zubezahlen, anzusetzen damit sein Hauß mit Keinem Zinß möchte beladen werden. Erkannt, solle Semel pro Semper 10. lb erlegen, so er acceptiret, dt. den 21. Junÿ 1740. 10. lb.

1751, Préposés aux affaires foncières (VII 1404)
Jean Bertenier est autorisé à faire des travaux de charpente sur le communal devant sa maison pendant quelques semaines en réglant un droit de 10 sols

(f° 71-v) Jean Bertinier
Jean Bertinier der Tapissier bittet um erlaubnus um etliche Wochen Vor seinem Hauß am Roßmarck gegen der Meÿß über Zu Zimmern.
Erkannt Willfahrt, gegen erlag 10. ß. dt. Eodem.

Description de la maison

  • 1693 (billet d’estimation traduit) la maison de boulangerie qui comprend un bâtiment arrière et des passages latéraux, un four de boulanger, un puits et une cave voûtée est estimée avec la cour, ses appartenances et dépendances à la somme de 1400 florins
  • 1746 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée en entrant à gauche un poêle, une cuisine, un vestibule et une cave voûtée, une petite cour, un four de boulanger et un fournil, au premier et au deuxième étages un poêle, cuisine, vestibule où se trouvent le fourneau, une dépense, la chambre des officiers, deux galeries en bois, un vieux comble, le toit est couvert moitié en tuiles creuses moitié en tuiles plates, les greniers sont dallés, le tout estimé à la valeur de 2 500 florins
  • 1835, Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de la Mésange (f° 20)

nouveau N° / ancien N° : 4 / 17
Klein
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Ponts et Chaussées

1851 (ADBR, cote 5 K 123) Jean Diemer, Hôtel de la Ville de Paris. N° 15-a, bâtiment construit en 1848, façade avec pilastres saillants, 3 E(tages, PT (pierre de taille, S(olide)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 175 case 1

Arbogast, André, boulanger rue de la mésange N° 17 à Strasbourg

N 600, maison, sol, R de la mésange 17
Contenance : 1,60
Revenu total : 216,83 (216 et 0,83)
Folio de provenance :
Folio de destination : sol, 174 – maison démolie 1848
Année d’entrée :
Année de sortie : 1858
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 / 28
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3
1848, diminutions – Arbogast André f° 175, N 600, Maison, revenu 216

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 175 case 3

Diemer Jean, Rue de la Marseillaise 15 (suite du f° 174)

N 600, maison, sol, R. de la mésange 17
Contenance : 1,60
(réunie aux parcelles n° 598, 599, 596, 600)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 71 de la Mésange (M. Kreitzer, Sous-Commissaire)

17
P : M. Baldner, jean godfroi, boulanger – boulanger
Loc. M. Claud françois, Coiffeur des dames – Wigneron
Loc. Me Wittmer richart, dont Le Mari est absent – Brivilegié

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 71 de la Mesange p. 116)

17
P: Baldner, Jean Geofroid – Boulangers
Loc. Claud, François, Coeffeur des dames – Vignerons
Loc. Wittmer Richart- Privilegié


Relevé d’actes

Fils du boulanger Michel Lacher, Jean Lacher épouse en 1620 la fille du cordier Ulric Kammerer
Mariage, cathédrale (luth. p. 103)
1620. Hans Lacher der weisbeck, Michel Lacher des weisbecken e. sohn, vnd vrich Kammerer des seylers e. tochter, eingesegnet montag d. 12. Junÿ (i 56)

Naissance du premier enfant qui donne le prénom de la mère, Marie
Baptême, cathédrale (luth. f° 202)
1621 Eodem [In festo Ascentionis d. 10 Maÿ] Paren: Hans Lacher der weißbeck vnd Maria, Inf. Maria (i 204)

Les contrôleurs du pain reprochent à Jean Lacher de cuire des petits pains en contravention au règlement. Il proteste en déclarant que les contrôleurs sont des menteurs. Les Quinze demandent de convoquer Jean Lacher qui ne veut pas convenir avoir été averti alors que les autres boulangers ont tenu compte de l’avertissement. Le prévôt de la tribu déclare que Jean Lacher est une forte tête. Les Quinze le condamnent le 22 octobre à l’emprisonnement. Il est relâché le 24 octobre contre paiement de cinq livres. Glaser rapporte le 29 octobre qu’au moment de prêter serment Jean Lacher a accusé le conseiller Wachenheim de l’avoir dénoncé. Les Quinze ordonnent de sermonner Jean Lacher et de l’emprisonner s’il continue à se montrer rebelle. Une note en marge rapporte que Jean Lacher a fait amende honorable.
1625, Protocole des Quinze (2 R 53)
(f° 230-v) Sambst. 15. Octobris – Brodtschawer Ca. Hannß Lachern
H. Glaserus, referirt, die Brodtschawer clagen ab Hannß Lachern dem weißbecken, daß Er wecken wider ordtnung bach, vndt allß man Ihn vorgestelt, hab er sich unwürsch erwißen, sie die Brodtschawer lügen, gestrafft, vndt selbß für Meine Herren begert & Erkandt, Lacher soll Zuuorderst gehöt w.d.

(f° 233) Sambst. 22. Octobris – Hannß Lacher, Brodtschawer
Beede H. XV. Meister referiren, hat Hannß Lacher den weißbecken vf der Brodtschawer anclag, Zured gesetzt, der vnderstehe sich schon Zumach. vndt weiß Zubrennen will vnschuldig sein, sag sein Rathherr hat vf der Zunfft die Erkanstnus nit recht angezeigt, will nit gestehen, daß Er von den Brodtschawern gewarnet word. Man aber den Ratth. auch allso baldt gehört, der sag vbrige Zunfft brüder haben die Erkandtnus all recht v.nommen, derselben auch nachgelobt, dißer Lacher aber seÿ ein trotziger tropff, gebe weder vf Schöffen noch gericht. Erkandt Soll zur hafft gezogen w.den.
[in margine :] Mont. 24.t diß Ist der verhafft vf sein Ansuchen der hafft zwar erlaßen, aber mit V. lb straff belegt, die auch von Ihme erlegt, urphedt geschworen vndt die v. lb d durch den XV. knecht vff den Pfenningthurn getrag. word.

(f° 234) Sambstags den 29. Octobris – Hannß Lacher
H. Glaser referiret, daß Hannß Lacher der Weißbeck, Allß Er auß der hafft gelaßen vndt sein Vrphed hat schworen sollen, vor den Fünffzehen Meister seinen starrigen Kopff de novo Erwißen, in dem Er protestiret wolle seinen Delatorem, der hannß Wachenheim der Rathherr seÿ, mit recht ersuchen, W. ob Er nit anderwertlich Abzustraffen & H. XV Meister gehört, sagt seÿ ietzt referiter vndt gehörter maßen &
Erkandt, Soll beschickh, Ihme ein starcker Cavillantes abgelesen, vndt da Er noch vnstellig sein wolte, allso bald Zur hafft geführt w.den
[in margine :] Mont. den 31. diß. wardt Er wider vorbescheiden, weil er sich aber sehr gedemütigte vortgeschickht, wie Erkandt.

Le boulanger Jean Lacher loue pour cinq ans au brasseur Jean Lœchner une partie de sa maison appelée au Pigeon blanc (Zur weißen dauben)

1629 (7. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 162
Erschienen hannß Löchner der Biersieder burger Zu Str.
hatt in gegensein hanß Lachers deß Weißbecken auch burgers alhie bekannt,
daß er von demselben fünff Jahr lang die von schierist kommendt Mariæ v.kündung annechst nach einander volgend. entlehnet vnd bestanden (…) die obere Vordere Stub sampt dreÿen Cammern, den Vordern halben Kellern vnd ein schweinstall, auch die obere Büen, alles in sein deß verleÿhers Behaußung alhie vfm Roßmarckht geleg. Zur weißen dauben genannt, für vnd vmb 12. ß wochentlich. Zinßes vnd alle viertel Jar ein ohmen Bier
(vide infra fol. 823.)
Dabeÿ gewesen hanß Michel Kehrman, Staschloßer vnd Lienhard hamer schneider

Le boulanger Jean Lacher loue pour deux ans au boulanger Jacques Bub une autre partie de sa maison, dont le four

1629 (29. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 823-v
Erschienen Jacob Bub der Weißbeck burger Zu St.
hatt in gegensein hanß Lachers auch Weißbecken vnd burgers alhie bekannt
daß Er von demselben Zweÿ Jahr lang die nechsten von Jüngst v.schienen Michaelis an nach einander volgendt entlehnet vnd bestanden (…) die Vndere Stub Küchen daran, Zwen Kleine Ställ daß Bachhauß, Bütelgad. und dreÿ Kammern sampt den Zwoen obersten Bünen und dem halben Keller, alles in sein deß Locatoris Behausung alhie vffm Roßmarckht gelegen Zur Weißen dauben genannt, vnd ist diese Lehenung Zugang für vnd vmb 14. ß wochentlichen Zinses

Les héritiers Haas vendent la maison au farinier André Schneider et à sa femme Susanne Kittel

1632 (xx. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 466 (expéditions) f° 106
(Andreß Schneider dem Becken) Wir ut spâ [Hanß Carol Prechter der M. &] erschienen vnser Burger der wolgelert M. Johannes haaß, Diaconus Zum Jungen S. Peter für sich selbsten, deßgleichen Maria hääsin hanß Kraden deß Schneiders eheliche haußfraw, auch für sich selbsten mit beÿstand Daniel Bullians, Item Niclaus Wolff der Schneider, Alß von vnß geordneter Vogt weÿl. Barbarä hääsin see. mit Anthoni von Brüel dem Schneider ehelich erzeugter vnd noch im leben hinderlaßener Vier Kindern, So dann ersternannter Brüel für sich selbsten, wegen seiner Zweÿen nach besagter seiner haußfrauwen, wegen seiner Zweÿen nach besagter seiner haußfrawen ableiben in Gott seeliglich entschlaffenen Kindern (verkaufft)
auch vnserm Burger Andreß Schneider dem Meelmann, welcher mit beÿstand Anthoni Rauchen deß Schaffners zugegen, ihme vnd seiner haußfrawen Susannä Kütlerin, auch allen ihr beeder Erben festiglichen Kauffte
hauß, hoffstat, höfflin vnd hinderhäüßlin, mit mit allen andern ihren gebäwen & gelegen in vnserer Statt Straßburg vff dem kleinen Roßmarckht, einseit neben Peter Klopfer dem Gürtler, anderseit neben weÿl. hanß Jungen gewesenen Würths Zum Grüenenbaum nachgelaßenen Erben, hinden vff Johann Friderich Bentzen stoßend, dauon gehen Jährlich vff Mariæ Verkündigung Acht gulden gelt vnserer Straßburgischer werung dem Allmosen Zu S. Marx alhie in hauptgut mit 200 gulden werung, Item Sechthalben gulden geltz vff Luciæ et Otiliæ vnserer hohen Schulen alhie, mit 150 gulden, Item 15 gulden gelts vff Urbani weÿ: Jacob Beringers deß Notarÿ see: Erben mit 300 gulden, Item fünff guld. gelts vff den fünfften Aprilis dem Gürterhoff alhie, mit 100 gld. Mehr fünff gulden gelts vnd Mariæ Verkündigung, mit 100 gulden, Item Zwen gulden felts vff Fronleichnams tag mit 50. gulden nechstgemelte beede posten der Samblung Zum Thurn, So dann vnserer Statt Straßburg Vier gulden gelts vff Michaelis in hauptgut mit 80. gulden, Aller Straßburger werung abzulösen, Sonst freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff (…) vber die beschwerden, so die Käuffere auff sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 235 pfund

Fille de boulanger, Susanne Kittel épouse en 1625 le boulanger André Schneider, originaire de Schleusingen en Franconie, qui devient bourgeois quelques mois plus tard
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 121, n° 9)
1625. Dnicis ijsdem. Andres Schneider ein Beck, Hans Schneiders eines Wirths v. Burgers Zu Schleusingen in Franckenlandt Sohn, 14. Febr: hora confirmaô facta ptt M pfleg*, J. Susanna, Görge Kittels des Schwartzbecken v. burgers alhie Tochter Aderat sponsæ pater & tutor Michel * Maurer der Hochzeiterin mutter Bruder d. 14. Febr: (i 332)

1625, 4° Livre de bourgeoisie p. 76
Andreas Schneid. Von Schlesing In turing. geburth d. Beckh empfangt d. Burg. recht Von Susanna Jörg Kintelß deß Schwartzbeck. tochter vnd will beÿ d. Beckh. dienen 30. Martÿ 1625.

Susanne Kittel se remarie en 1646 avec le boulanger Jacques Graff
Le boulanger Jacques Graff loue pour six ans au barbier Zacharie Hohenbuch une partie de sa maison qu’il aura le droit d’aménager en boutique de barbier. Le bail est résilié en 1652.

1648 (6. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 130
Erschienen Jacob Graff der Weißbeck mit beÿstand Balthasar Bühlers in gleichem Weißbeckhen
hatt in gegensein Zachariæ Hohenbuchß deß Barbierers mit beÿstand hannß Melchior Silberadts, alle burgere Zu Straßburg
Verlühen habe, nachfolgedne Gemach in seiner alhie am Roßmarckh neben Ihme dem Verleÿhern gelegenen Behaußung, alß nemblich. in dem Vnderstheil ein stub und stub Cammer sampt de Kuchen vnd Keller, Mehr im hindern hauß und im mittlern theil ein Stub Vnd ein Stub Cammer sampt einer Kuchen und dann im Vordern hauß Zwo Cammern geg. einander, Vff Sechß Jahr lang Von Mariæ Verkündung nechst künfftig angerechnet, vmb einen Jährlich. Zinnß benantlich 25. fl.
dabeÿ insonderheit bedingt worden, dieseilen der entlehner in dem Undern theil der entlehnten Behaußung in der Stuben ein Rigel wand halb abzubrechen und die Stub Zu einer Barbier Stuben Zu Zu rüsten Vorhabens ist, daß anch geendeter Lehnung Er der Entlehner solche Rigel wand wider in seinem Costen, im fall der Verleÿher begehren würdt, Vffzuführen schuldig sein solle
[in margine :] Erschienen der Verleÿher an einem, So dann der Entlehner am andern, Vnd beede theil mit beÿstand H Isaac Faust. und H. Johann Böllers beeder alß vß EE. groß. Rhats mittel Zu beÿder Parten gütlicher Vergleichung insonderheit Deputirter haben bekannt, daß Sie sich mit einand. nach Innhalt Wohlgedacht. Rhats protocoll vom 31. Julÿ iüngsthien gütlich verglich. diße lehnung dissolvirt und einand. aller darauß entsprungener Ansprach erlaßen haben – Act. 3. 9.b a° 1652.

Le mousquetaire Jean Léonard Gast et sa femme Anne Marie remboursent un capital assis sur la maison au Pigeon blanc d’après un titre de 1586.

1659 (13. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 355-v
Erschienen H. Ulrich Koch E: E: Kleinen Rhats Beÿsitzer, alß Ehevogt Fr. Apoloniæ Häsin
in gegensein Hannß Lienhardt Gasten deß Musquetirers alhie, Vndt Annæ Mariæ beÿde Eheleuth
bekannt, daß Sie beÿde Eheleuthe die jenige 5. fl. wehrung so Sie nach innhalt eines pergamentinen am 20. Aprilis A° 1586. gefertigten Zinnß brieffs, Von vff und ab ihrer alhie am Roßmarckh gelegener und Zur Tauben genannter Behaußung Jahrs termino Georgÿ Zu Zinnß Zu raÿchen Verbunden geweßen, mit 100. fl. besagter wehrung widergekaufft, abgelößt

Fils du boulanger André Schneider, le boulanger Georges Charles Schneider épouse en 1653 Susanne, fille du notaire Michel Beringer
Mariage, cathédrale (luth. f° 551-v, n° XII)
1653. Eodem [Dom. 70. den 6. febr.] Geörg Carl Schneider der Weißbeckh alhier, weilandt Andrea Schneiders des burgers vnnd weißbeckh alhier hinderlaßener Ehelicher Sohn vndt, J. Susanna weilandt Michael Böringers* des burgers vnndt Notarÿ Cæsarei alhier, hinderlaßene Eheliche dochter. Zinst. 15. feb. Münster, Maurerstub, weinsticher. (i 317)

Georges Charles Schneider accompagné de sa femme Susanne hypothèque la maison au profit de son beau père le boulanger Jacques Graff. En marge, quittance remise par le tuteur des enfants de Georges Charles Schneider à David Ritter

1665 (ult. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 616-v
Erschienen Georg Carl Schneid. der Weißbeckh, und Susanna sein eheweib, Vnd Zwar Sie Susanna mit assistentz H Hannß Simon Kupffernagels und H Hannß Jacob Schotten beed. alß aus E.E. Groß. Rhats mittel hierzu ahne statt nechster Verwanther insonderheit Deputirte
in gegensein Jacob Graffen deß Weißbeckhen ihres resp. Stieff Vatters und Stieffschwähers
daß Er Schneider ihme Graffen alle Jahr vff den 9. maÿ 2. lib. 10 ß widems Zinnßes sein lebtag Zu Reÿchen schuldig seÿe (…)
beÿ Verhafftung deroselben alhie am Roßmarckh gelegener und Zur weißen dauben genannter Beckhenbehaußung auch insonderheit deß Jenig. Capitals so Eingangß ernannter Susannæ vff solch. Behaußung für ohnverändert gehörig seÿe
[in margine :] Erschienen hierinn gemelter Graff, hatt in gegensein herrn Johann Friderich Medlers Notarÿ im nahmen David Stiglers deß Weißbeckhen alß Vogts weÿl. Georg Carl Schneiders deß Weißbeckhens nunmehr seel. nachgelaßener Kinder bekannt, dEmnach Er Graff Vermög Vorstehender Verschreibung uff hieinngedachter, und nach Innhalt dem am 28. 9.br nechsthien gelegten Jahrs ahne David Ritter den Weißbeckh Verkauffter behausung alle Jahr uff den 9. Maÿ 2. lb 10. ß wÿdembs Zinnß sein llebtag zu erfordern befugt seÿe, So hette Er Graff (50 lb empfangen) Act 16. Januar: a° 1679.

Le tuteur des enfants de Georges Charles Schneider vend la maison au boulanger David Ritter. En marge, quittance remise en 1698 à Anne Marie Kirn, veuve de David Ritter. Une note indique que le receveur de Saint-Marc a remis en 1696 à Christophe Braun l’obligation du 21 mars 1556 annulée par supression des sceaux

1678 (8. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 672
Georg Carl Schneider deß Weißbeckhen nunmehr seel. nachgelaßener Kinder Vogt Davidt Stigler auch Weißbeckh mit assistentz herrn Johann Friderich Mecklers Notarÿ
in gegensein David Ritters deß weißbeckhen und Annæ Mariæ, beÿder Eheleuth mit beÿstand deß Edel- Vest- fürsichtig- hochweiß hochgelehrten herrn Dominici Dietrichß dießer Statt ietz regirenden ammaÿsters
Hauß, hoffstatt, höfflein, bronnen, hinderhauß mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten, alhier an dem Kleinen Roßmarckh einseit neben weÿl. Michael Brickhmanns deß büchßenmachers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, anderseit neben dem Würths hauß Zum Grünen baum, herrn Johann Thomæ Kawen deß Geheimen Regiments der herren dreÿzehn eÿgenthümblich zuständig, hinden uff Herrn Friderich Deckher U.I. Ddi und E.E. Kleinen Rhats Procuratorem stoßend gelegen, davon gehend iährlichen term. Annunciat. Mariæ 8. fl. straßburger wehrung, widerlößig mit 200. fl dem Großen Gemeinen Allmosen zu St Marx, It. 5. fl. 7 ß strasb. wehrung iedeßmahlen term: Luciæ et Ottiliä widerkäuffig mit 150. fl. gemelter wehrung der Hohen Schul, Item 15. fl. straßb. wehrung iährlichen uff Vrbani, redimibel mit 300. fl. gedachter wehrung Susannæ Böringerin, Item 5. fl. wehrung iahrs uff den 5. April. ablößig mit 100. fl. berührter Wehrung dem gürtler hoff allhier, Item 5. fl. wherung alle jahr uff Mariæ Verkündigung wider Käuffig mit 100. fl. straßb. wehrung der Samblung zum Thurn, Item 2. fl. wehrung iährlichen uff den 30. Maÿ widerkäuffig mit 50. fl. wehrung besagter Samblung, Item. 4. fl. wehrung term. Michael. ablößig mit 80. fl. wehrung der Statt Pfenningthurn, so seÿ solche behaußung auch noch umb 112. lb 10. ß Herrn Joh: Philipps Braunen fünffzehnern Verhafftet – umb 822. fl.
[in margine :] Erschienen /:tit:/ H. Daniel Richshoffer, dießer Statt alter ammeister alß pfleger und H. Johann Paul Tromer alß Oberschreiber deß Stiffts St Marx, haben in gegensein Annæ Mariæ gebohrner Kirnin, deß hierinn gemeldten David Ritters nunmehr sel. nachgelaßener Wittib, alß ietzmahliger besitzerin deß hierinn verkaufft. haußes mit beÿstand Lienhadt Pfählers deß Ohlmanns Ihres vogts und hans Jacob Braunen deß Weißbeck. Ihres leibl. Sohns, angezeigt und bekandt, daß dieselbe die hierinn alß eine beschwerd angegebene 200. fl. Straßb wehr. mit 210. fl. in Capital abgestattet (…) und volglich die Behaußung der Und.pfantds Gerechtigkeit liberirt – Act. den 13.ten 8.bris 1693.
Pro Nota. den 11.ten Maÿ 1696 hat vorged. H. Tromer obgemeldten Haubtbrieff welcher mit des Bischoflichen Hoffts zu Straß Innsiegel werwahrt, am 21. Martÿ 1556. datirt und von H. Hilario Meÿern damahlig. Contract: Notario auffgerichtet, producirt, und denselben nachdem d. Innsiegel abgeschnitten, hans Jacob Braunen dem weißbeckhen eingehändigt

Fils d’un tonnelier de Colmar, le boulanger David Ritter épouse en 1676 Anne Marie (Kirn), veuve du boulanger Jean Braun
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 18-v, n° 4)
1676. Dom: 1. post Epiphan: Zum 2. mahl David Ritter der Weißbeck Weiland Jonathan Ritters gewesenen Kiefers zu Colmar nachgelas: ehel. Sohn, Anna Maria, Weiland Johann Braun Gewesenen Weißbecken u. Burgers alhier nachgelaß. W. Donnerstags den 26.ten Jan: Münster (i 20)

David Ritter devient bourgeois par sa femme trois jours après son mariage
1676, 4° Livre de bourgeoisie p. 425
David Ritter der weißbeck Von Collmar, empfangt des burgerrecht von seiner haußfr. Anna Maria, weÿl. hanns Braunen des weißbecken seel. wittib p. 8. golt fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt ist zuvor ledigen standts gewesen, vnd will Zu den becken dienen. Jur. 29. Jan. 1676.

David Ritter rembourse à la Tour aux Deniers un capital de 80 florins assis sur la maison

1679 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 190-v
Herr Mathias Seupel alß dreÿer der Statt Pfenningthurn, und herr Christoph Meÿer alß Oberschreiber daselbst
in gegensein David Ritters deß Weißbeckhen
bekannt, daß deselbe berührtem Pfenningthurn 80 fl. straßburger wehrung in bahrem gelt und darurch die iährlichen term. Martini Zu Zinnß Verfallene 4. fl. gedachter wehrung so dersebe Von seiner alhier an dem Roßmarckh gelegener, und zur weißen dauben genannter behaußung schuldig geweßen, abgelöst, wider gekaufft und dadurch solche behaußung dießer beschwärt allerdingß liberirt habe

David Ritter meurt en délaissant pour héritière sa mère Anne Ursule Wolff veuve du meunier Paul Schuen. Les experts estiment la maison 750 livres. La masse propre à la veuve est de 1027 livres, celle de l’héritière de 11 livres. L’actif de la communauté est de 477 livres, le passif de 518 livres.

1693 (1.6.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 25) n° 822
Inventarium vndt Beschreibung aller Und Jeder Haab, Nahrung vndt güettere, so Weÿland der Ehrenhafft Vnd Vorgeachte Herr David Ritter Weißbeck undt burger alhier nach seinem den 9. nechsthien gewichenen Monats Maÿ, diß Zue End gemeltten Jahrs aus dießer Zergänglichen weltt genommenen seeligen hinscheiden, hinder Ihme Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf fr. ansuchen erfordern Vndt begehren der Viel Ehren Vndt Tugendbegabten Frawen Annæ Ursulæ gebohrnen Wölffin, weÿland deß Ehrenhafften Herrn Paul Schuen, geweßenen Müllers Vndt Burgers Zue Colmar seeligen hinderbliebenen Wittib sein diß ietz seelig Verstorbenen vorgedachten Ritters leiblichen Mutter und ab intestato hinderlaßenen Einigen und Zwar frembden Erbin, welche anietzo, beneben dem Ehrenvestn Wohlvorgeacht Vndt Weißen Herrn Johann Christoph Städeln E. E. Kleinen Rhats jetzmahligen Wohlmeritirten Beÿsitzern Vndt Ihrenthalben aus Wohlermeltten Rhats Mittel hierzu wohlabgeordneten Herrn, wie auch ihren noch lebenden Sohn /:tit:/ Herren Johann Rittern, Kieffern undt burgern Zue Colmar, persönlich Zugegen, durch die Viel Ehren: Vndt Tugendsame Fraw Annam Mariam gebohrne Kürnin, deß nun seelig verstorbenen H. Ritters geweßene geliebte Eheliche haußfrau die nunmahls hinderbliebene Wittib, mit beÿstand deß Ehrenhafften Vnd Vorgeachten herrn Leonhardt Pfehlers, Öhlmanns und burgers alhier ihres wohlgeordneten vnd geschwornen Vogts, wie auch deß hoch Edel Vest vnd hochgelehrten herrn Daniel Dietrichs I. U. Licent. u. E. E Großen Rhats alhie alten nunmehr beÿ E E Vogteÿ gerichts wohlmeritirten Beÿsitzern alß dero hochansehlig. H. Assistenten, deßgleich Hanß Jacob Braun vndt Frid: Braunen beed. Weißbecken und burgere alhier ihren Söhnen (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 1.ten Junÿ Anno 1693.
Copia Eheberedung, Codicilli reciproci, Nach disposition, Vergleichs

In einer der Statt Straßburg ahne dem Roßmarckt gelegenen Vor altters Zur Weißen Tauben genantten, hiehero gehörigen Vndt hernach beschriebenen Weißbecken behaußung ist befunden Worden, Wie hernacher Volget
Erstlichen Ahne Haußrath Auff der obern bühnen, In d. Cammer A, In d. Cammer B, In d. Cammer C, Vor dießer Cammer, In der Obern Stuben, In d. Stub Cammer, Im obern haußöhren – Im hinder hauß, Im obern Stüblein, Vor dem Stüblin aufm gang, Im vnden Cämmerlin, I d. Undern od. Wohn Stuben, In d. Kuchen, Im Haußöhren, Im Keller
Schiff und geschirr zum Becken handwerck gehörig
Sa. Kleÿder (E 9) Sa. Haußraths (W 120, T 56), Sa. Schiff und geschirr zum becken handwerck gehörig (W 8, T 13), Sa. Früchten (T 50) Sa. Silber (W 28, E 2, T 21), Sa. gld. Ring (W 2) Sa. baarschafft (T 57), Sa. Pfenningzinß hauptgüter (W 360), Sa. Eÿgenthumb an Liegenden güthern (W, ohnæstimirt)
Eÿgenthumb an einer Behaußung (T.) Item Hauß, Hoffestatt, höfflein, bronnen, hinderhauß mit allen deren gebeüwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten vndt gerechtigkeiten, alhier ane dem kleinen roßmarck, eins. neben Hanß Adam Ackert dem Kachler, ander. neben dem würths hauß Zum grünen baum dem nunmahlig. Inwohner v. würth H Hannß Peter Lösen gehörig, hinden auf Andream Gundelwein den Kieffer stoßend.
Dauon gehen jährlichen auff Annunciationis Mariæ 8 fl. Straßb. Wehrung widerlößig mit 200. fl. besagter Wehrung, widerlösig mit 200 pf besagter Wehrung dem großen gemeinen Allmoß. Zue St: Marx, Ferner 5 fl 7 ß d Straßb. werung jedesmahlen deß jahrs auf Luciæ & Ottiliæ so abzulöß. mit 150. fl. gemelter Wehrung d. hohen Schuel alhier, Item 5 fl Werung Jahrs auf d. 5. Aprilis wid.lößig mit 100 fl. berührter wehrung d. Gürttlerhoff alhier, Mehr 5 fl wehrung alle jahr auff Mariæ Verkündung widerlößig mit 100 fl berührter Wehrung d. Samblung zum Thurn, Item 2 fl Wehrung jährl. auff d. 30. Maÿ widerkäuffig mit 50 fl. Wehrung besagter Samblung zum Thun, So dann 4 lb 10 ß d Zinß jährlich auf den 9. Maÿ ablößig in hauptgut mit 112. lb 10 ß H. 13.ern Johann Philipp Braunen, Welche Vorhergehende beschwerd. zusammen thun 427. lb 10 ß. Und ist die Behaußung durch die hießige 3. geschworne H. Werckmeistere angeschlagen worden 700 lb. Vber abzug der Vorhergemeltte Beschwerden, v.bleibt p. Rest annoch außzuwerffen Vbrig 272 lb 10 ß. Vber gemeltte Behaußung ist Vorhanden i. teutscher pgam. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangendem Contract Insigel v.wahrt datirt d. 8. 9.bris A° 1678.
Sa. Eigenthumb ane einer Behaußung (T 272), Schulden (T 5)
Ergäntzung der Wittib unveränderten guths. Auß dem über ihr für unverändert in die Zweÿte Ehe A° 1676. d. 24. Januarÿ gebrachte Nahrung durch mich Notarium damahls auffgerichtet – Eigenthumb v. beßerung si die Wittib ahne einem Schweinstall gehabt. der in dem beckenwäldlein vor dem Judenthor beÿ den brennhütten (…)
Sa. Ergäntzung 492, Summa summarum der Wittib ohnveränderten Vermögen 1027 lb, Sa. der Frembden Erbin ihr wenig Unveränderte Nahrung so in Kleÿdung und weißen geszeug bestehet 11, Summa summarum des Theilbaren guths 477 lb, Schulden (T 518, W 32) – Conclusio finalis Inventarÿ 991 lb
Abschatzung, dinstags d. 2. Junÿ 1693. Weillandt deß Ehren hafften Vnd bescheidenen Meister dauit Ritter burger vnd Weiß beckhen behaußung Zu der Weißen dauben genandt, beÿ der Maißen Ein Seitzes Neben H hans petter lößer dem grienen baum wirdt, ander sitzes Neben Meister hanß Adam Ackher dem Kachler, hinden auf M. Andreas gundellwein denn Kieffern Stoßend, welche beckhen behaußung Sampt hinder gebeÿ Vnd Neben Gänge backhoffen höfflein vnd bronnen ein gewelbter Keller auch übrige begriff recht Vnd gerechtig Keit, wie solches in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen preiß Vnd Wehrt nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Ein Taußent Vier hundert Gulden, Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckh Leuthe, Joseph Lauttenschlager alter Werckmeister, Johann Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhoffs.

Anne Marie Braun née Kirn loue sa maison au Pigeon blanc à son fils Christophe Braun

1693 (12. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 677-v
Anna Maria Braunin gebohrne Kirnin wittib, mit beÿstand Leonhard Pfählers, deß Ohlmanns, Ihres Vogts
in gegensein Christoph Braunen, deß weißbecken, daß Sie Anna Maria, Ihme Christoph, Ihrem leiblich. Sohn
entlehnt, Ihre am Roßmarckt gelegenen Und Zur weißen tauben genandt. becken behaußung, nichts darvon alß hernach beschriebene Gemach und bequemlichkeit, so die verleiherin sich selbst vorbehattet, außgenomm. Nemblich die Obere stub, und eine Cammer, so dann Platz Zum holtz, Und platz im Keller, Und ist diie lehnung gescheh. auff dreÿ Jahr lang, von jüngst verwichenen Michaelis anzurechnen, umb einen wochentlich. Zinß nemblich 12 ß in geld und alle bachtag für 4 d brod

La veuve de David Ritter asssitée de son curateur Léonard Pfæhler et de son fils Jean Jacques Braun rembourse au Corps des pensions un capital assis sur la maison d’après un titre du 20 mars 1579

1693 (28. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 815
H. Philipß Jacob Erhard Schaffner zu St. Margarethæ und Agneßen im nahmen Hn Johann Schmids, Schaffners zu St Marx, alß Schaffners deß Corporis der Pensionen
in gegensein H. Lienhard Pfählers, deß Ohlmanns, alß Vogts weil. David Ritters geweßten Weißbeckens sel. hind. laßenen Wittib, mit beÿstand hans Jacob Braunen deß Weißbecken, deren leiblich. Sohns
angezeigt und bekandt daß Sie Ritterische Wittib ged Corporis der Pensionen auffrichtig abgestattet und baar bezahlt habe Erstlich Ein hundert Gulden Straßb. wehr. welche dieselbe ab Ihrer am Kleinen Roßmarck gelegenen Zur Weißen tauben genandten Becken behaußung, jährlich auff Mariæ Verkündignung Zufolg eines pergamentinen mit deß hoffs zu Straßburg Insiegel verwahrt. brieffs de dato 20. Mart. 1579 zu verzinß. schuldig war, So dann 50 gulden Capital ged. wehr. So dieselbe ab ged. behaußung nach inhalt einer and. Pergemant. Verschreibung mit ged. hoffs Insiegel verwahrt am 30. Mart. ao. 82. datirt. jährlich auff Ascentionis Domini zu verplenieren schuldig war

Anne Marie Kirn veuve de David Ritter meurt en 1695 en délaissant six enfants issus de son premier mari Jean Braun. L’actif de la succession s’élève à 1 008 livres, le passif à 2 livres. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire dressé en 1693

1695 (18. 8.br), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 27) n° 869
Inventarium vndt beschreibung aller vndt Jeder haab, Nahrung vndt güttere, so weÿlandt die Viel Ehren und Tugendsame Fraw Anna Maria gebohrne Kürnin, weÿland deß Ehrenhafften vndt Vorgeachten H. David Ritters, geweßenen Weißbecken Vndt Burgers alhier seeligen hinderbliebene Wittib, nach Ihren aus dießer Zergänglichen Welt ebenmäßig den 10. Octobris diß Zue End gemeltten Jahrs genommenen tödlichen hinscheiden hinder Ihro Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren hernach benannter Verheurathet. dreÿen Söhne auch dochter Vnd per Testamentum erben (…). Actum in d. Königlichen freÿen Statt Straßburg In Beÿsein (Salvo tit.) Herren Daniel Dietrichs I. U. Ddi Vndt E. E. Großen Rhats alhier ietzmahligen Wohlmeritirten Beÿsitzer als nechsten Anverwanttens, Ferner H. Leonhard Pfehlers, als der abgeleibten Fr. Wohlgeordnet geweßenen Vogts, Dinstags den 18. Octobris Anno 1695.
Die Eingangs gemeltte nun seelig abgeleibte Fr. Anna Maria Ritterin gebohrne Kürnin hatt per Testamentum Zue Erben hinterlassenen nachgemelte Ihro in Erster Ehe mit Weÿl. H Johann Braunen geweßenen Weißbecken undt burgers Allhier Ehelich erziehlte Fünff Söhne Vndt Eine dochter nahmentlich Vnd 1. Erstlichen H. Johann Jacob Braunen, Weißbecken und burgers allher, Welcher gegenwärtig, 2. Ferner H. Friderich Braunen, auch Weißbecken Und burgern alhier, so auch Zugegen, 3. Weitter Meister Christoph Braunen, ebenmäßig Weißbecken Vnd burgern allhier, so præsens, leedig, beÿständlich seines Schwahers H Emanuel Wehners Senioris Haußfeurers v. burgers allhier, 4. Mehr Annam Mariam Braunin H. Johann Carl Verius des Biersieders Zum Sternenberg auch burgers alhier geliebte Eheliche haußfrau welch beneben gedacht ihrem H Eheliebsten p.sönlich Vorhanden, 5. undt 6. S dann H. M. Johann Braunen, studiosum Vnd Hans Michaäl Braunen, Müller handwercks, welche bede Söhne schon lange Jahr in d. Frembde begriffen, In deren Nahmen aber Zugegen /:Salvo tit:/ Herr Johann Peter Edel Stuckgießers Vnd E. E. Kleinen Rhats alhier jetzmahliger wohlmeritirter Beÿsitzer alß aus Wohlermeltten Rhats Mittel letzgedachter beeder Söhne alß Frembder Erben wegen hierzu wohl deputirte Herr, Welche letzgemeltte beede Söhne laut angeregten Testaments allein in die Legitimam undt nathürliche Pflichttheil
Copia Testamenti nuncupativi

In einer der Statt Straßburg ahne dem Kleinen Roßmarck gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen Behausung ist befunden worden Wie hernacher Volget
Im obern haußöhren, In d. Stuben – Sa. haußraths 89, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 4, Sa. Gld. Ring 8, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 360 lb
Eigenthumb an einer Behaußung. Item Hauß, Hoffestatt, höfflein, bronnen Vndt hinderhauß mit allen deren gebeüwen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Recht. V. gerechtigkeiten, alhier ahne dem Kleinen Roßmarck, eins. neben Hanß Adam Ackert dem Kachler, ander. neb. dem Würths hauß Zum grünen baum, hinden auf Andream Gundelwein den Kieffer stoßend. Dauon gehen jährlichen annoch 5 fl. Wehrung jahrs auf d. 5. Aprilis wid.lößig mit 100 fl. berührter wehrung thut 52 lb, So dann 4 lb 10 ß d Zinß à 4 pro Ct° gerechnet jährlich auf den 9. Maÿ gibt man H. 13.ern Johann Philipp Braunen, ablößig in hauptguth mit 112 lb 10 ß d, Welche Beschwerd. zusammen treffen nemblich 165 lb, Sonsten über Jetztgemeltte Beschwerd freÿ ledig Vndt Eigen Vnd beÿ dem allererst A° 1693. durch die hießige H. Werckmeistere beschehenen Anschlag gelaßen, nemblichen pro 700 lb. Vber Abzug aber Vorhergemeltter Beschwerd Verbleibt p. Rest annoch außzuwerffen Vbrig 535. lb. Vber gemeltte Behaußung besagt ein teutscher p.gam. Kauffbr. mit d. Statt Straßb. anhangendem Contract Insigel v.wahrt datirt d. 8. 9.bris Anô 1678.
Sa. Eigenthumb ane einer Behaußung 535, Schulden 10, Summa summarum 1008 lb – Schulden 2 lb – Nach deren Abzug 1006 lb
Conclusio finalis Inventarÿ dem werth nach 1006 lb, Conclusio finalis Inventarÿ dem Stalltax nach 973 lb

Le boulanger Christophe Braun qui a racheté les parts de la maison l’hypothèque en garantie des sommes qu’il doit à son frère Jean Braun, étudiant en théologie absent depuis quinze ans.

1696 (31.7.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 417
Christoph Braun, der Weißbeck
in gegensein Herrn Paul Gottfried Gambßen, J.U. Ddi. und Cancellariæ Oeconomi, alß Ehevogts Fr. Mariæ Elisabethæ geb. Von Stökken
angezeigt und bekandt, daß demnach Er Braun auff absterben weil. Annæ Mariæ Ritterin seiner Mutter sel. auß dero Verlassenschafft d. Beckenhauß Zuer weißen taub. am Roßmarck geleg., von seinen geschwistrig. auß den Erb käufflich an: und darbeÿ diejenige 50 pfund Capital welche Johann Braun SS. Theol. Studiosus sein leiblich brud., so bereits vor 15. jahren von hier gezog. vermög CContract verschreibung vom 14.t. Xbris 1677 weil. H. Gerard v. Stökken J.U. Doctori & Professori schuldig
darfür in specie Und.pfand sein solle obbedittenes Beckenhauß zur Weißen tauben mit ammen deßen Gebäuen, recht. und Zugehördt. allhier am Obern Roßmarck, einseit neb. hans Adam Acker dem Kauffer anderseit neb. dem würths hauß zum grünen baum hind. auff andres Gundelwein den Küffer stoßend gelegen
[in margine :] hierinnbemeldte Fr. Maria Elisabetha Von Stöcken anjetzo Hn. Johann Jacob Sontag burgers allhier haußfrau, (hat) in gegensein François Richard Marchand Cartier alß nunmahligen proprietarÿ hierinn beml. Haußes zur Weißen tauben (Quittung), den 5. Martÿ 1715

Christophe Braun épouse en 1693 Anne Catherine, fille du boulanger Emanuel Wehner
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 47-v)
1693. Mittwoch den 26. Aug. seind nach 2.malig. proclamation copulirt worden Johann Christoph Braun d. ledige Weißbeck Wld. Johann Braunen deß Weißbecken v. Burgers alhier ehel. Sohn, mit fr. Anna Maria Braunin geb. Kürnerin erzeuger, Vnd Jgfr. Anna Catharina H, Emanuel Wehners des Schwartzbecken Vndt Burgers alhier, Vndt Wld. Anna Maria gebohrner Mercklerine eheliche Tochter [unterzeichnet] Ich Christoph Braun als Hochzeiter, Anna Catharina wehnerin als hoch Zeitterin (i 48)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au Pigeon blanc. Ceux du mari s’élèvent à 131 livres, ceux de la femme à 222 livres.
1693 (14. 7.br), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 25) n° 826
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so der Ehrsam vndt bescheidene Meister Christoph Braun, weißbeck vndt die Ehren und Tugendsame Fr. Anna Catharina gebohrne Wehnerin beede Eheleütt Burgere alhier einander in den ohnlängst mitteinander angetrettenen Ehestand für Unverändert Zugebracht haben, Welche Zur Verhütung künfftig Streits Vnd Vninigkeit, Wie ein Jedes das seinige in deß andern beÿsein vogt wießen Vndt angegeben (…) Actum in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg in fernerm beÿsein (Fr. Anna Maria Ritterin gebohrne Kürnin) der Ehrenhafften Vorgeachten Achtbar v. Bescheidenen Herrn Johann Leonhard Pfehlers, Ohlmanns H Johann Jacob Braunen, Friderich Braunen dieße beede Weißbecken sein deß Manns geliebt leibliche Mutter Vnd sein selbst wohlgerodnete H. Vögte V Brüdere, Auf ihr d. Fr. seitten aber H. Emanuel Wehners vnd Jacob Löschmeÿers beede Haußfeurer Ihres geliebt. leiblichen Vatters v. wohlgerodnet noch ohnentledigten Vogts, Aller burgere Alhier Montags d. 14. Septembris Anno 1693.
In einer d. Statt Straßb. ahne dem Roßmarck gelegenen Vnd Zur weißen Tauben nicht hiehero sondern sein Christoph Braunen Fr. Mutter gehörig Behaußung ist befunden worden wie volget
haußrath (M 72, F 87), Schiff und geschirr zum becken handwerck gehörig (M 33), Silber (M 3, F 15), Baarschafft (F 113), Summa summarum all sein des Manns (Nahrung) 131 lb
Summa summarum Ihr d. Frawen gantzen (Nahrung) 222 lb

Le boulanger Christophe Braun hypothèque la maison dont il a racheté les parts en 1696 au profit de Rosine Schmutz, veuve du boulanger Martin Sængerlin. Son beau père Emanuel Wehner se porte garant.

1698 (8.Xbris), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 772-v
Christoph Braun, der Weißbeck
in gegensein Rosinæ geb. Schmutzin, weÿl. Martin Sängerlins, gewesenen Weißbecken zu Nonnenweÿer sel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Andres wagners, deß Schuhmachers Ihres Vogts, angezeigt und bekandt,
daß Er Braun Ihro Sängerlin wittib schuldig seÿe 150 pfund, daß Er damit gleiche summ, an einer mehrern nemblich 261 lb 1 ß 2 d, so Er Christoph seinem bruder Friderich Braunen am Kauffschilling, von seiner am Roßmarck gelegenen becken behaußung zur weißen tauben genandt nach inhalt seines in A° 1696. durch H. Notar. Philipp Heinrich Theus sel. Notar. auffgerichtet theilregister fol. 26. annoch schuldig hat abstatt. und bezahlen können
und bleibt deßweg. nicht allein beÿ d. in gemeldt. theil register folio 21. verfertigt und.pfands gerechtigkeit d. gantzen becken behaußung, sond. auch beÿde daselbst inserirten bürgschafft deß. debitoris Schwehrvatters, H. Emanuel wehners deß haußfeurers [in margine :] (…) in gegensein H, Emanuel Wehners haußfeurers im Nahmen hierinn ged. Christoph Braunen des debitoris nun seel. hinterlassener wittib Nahmens Catharinæ geb. Wehnerin seiner Tochter als Nunmahliger debitricis (Quittung) den 6. oct. 1710

Christophe Braun et Anne Catherine Wehner hypothèquent la maison au profit de la Maison de force. Son beau père Emanuel Wehner se porte garant.

1700 (6. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 610-v
Erschienen Christoph Braun der weißbeck und Anna Catharina geb. Wienerin und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Joh: Paul Schüblers J.U.Ddi und H. Joh: Peter Randenraths beed. E.E. Großen Raths beÿsitzer
haben in gegensein Hn Johann Niclaus Schwenden J. U. Lti. EE Großen Raths beÿsitzers, alß Pflegers deß also genandt. Arbeithaußes, schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Becken Behausung mit allen deren Gebaüen, Recht. und zugehördt. allhier am kleinen Roßmarckt, einseit neben dem würthshauß zum grünen baum, neben hans Adam Ackers, deß Kachlers behaußung hind. auff Andres Gundelwein den Küffer stoßend geleg. und zur weißen Taub. genandt – zu mehrer Versicherung Erschien Friderich Braun der Weißbeck, deß debitoris brud., der hat sich für solcher Schuld verbürgt
[in margine :] Erschienen Emanuel Wehner sen: Haußfeurer hatt in gegensein H. Andres Kauffmanns E. E. Gr. Raths beÿsitzers alß nunmahligen Pflegers hierinnen gedachten hauß (…) bürg sein wolle. Actum den 2. sept. 1707.

Christophe Braun et Anne Catherine Wehner hypothèquent la maison au profit de l’assesseur du Sénat Henri Kress

1703 (10. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 387
Christoph Braun weißbecker u. Anna Cath: geb. Wönerin mit beÿstand Hn. Joh: frid: Kasten handelsmanns u. Joh: Jacob Hirschels beeder auß mittel E.E. großen Raths hierzu ahn statt nahen Verwanthen deputiret (si go. Christoph Braun, Anna cattarina Wehnerin)
in gegensein Heinrich Kressen Rathsbotten – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, der Correorum behaußung Cum appertinentiis allhier Vor den Pfthrn zuer weißen Tauben genant einseit neben dem würthshauß zuem grünen baum anderseit neben H. Adam Acker Stattkachler hinten auf Andres Gundelwein kiefern stoßend gelegen
[in margine :] Hn Emanuel Wehners des Haußfeurers hievorben. Annæ Catharinæ Wahnerin der Mitschuldnerin leiblichen Vatters, (quittung), den 16. oct. 1713

Christophe Braun et Anne Catherine Wehner louent la maison au boulanger André Kempff

1705 (26. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 854-v
Christoph Braun Weißbecker u. Anna Catharina Braunin
in gegensein andres Kempfs weißbeckers beÿständlich Joh: Herrmann Weißbeckers seines Schwehers
entlehnt, in ihrem Hauß allhier vorm Pfthrn. zuer weißen tauben genant folgende gemach u. Gelegenheiten Erstlichen d. untere thun gantz sambt dem Keller unterm bachhauß, Item zwo Cammeren darunter die meelkammer im mittleren stock u. im dritten stock die bühn sambt der Cammer auf zweÿ jahr anfangend auf Weÿhnachten 1705 – um einen wochentlichen zinß nemlichen 15 ß
ferners ist erschienen Joh: Herrmann Weißbecker der hat sich wegen sothaner zinß verbürget

Christophe Braun et Anne Catherine Wehner font dresser un état de leur fortune à cause des dettes et des prétentions des créanciers. Les biens de la femme s’élèvent à 364 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 166 livres, le passif à 595 livres

1706 (30.4.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 8)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab und Nahrung, Liegender und vahrender, so Meister Christoph Braun, der weißbeck, und fraw Anna Catharina gebohrne Wehnerin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg, tam activé quam passivé besitzen, und anjetzo haben, weil die Nahrung Zimmlich abgenommen und dargegen die Creditores Zugreiffen wollen, alsodaß die fraw in sod*nn stehen müßte, daß ihr Zugebrachtes vnd wehrend Ehe ererbtes ohnverändertes guth nothleiden würde, wann sie nicht in Zeiten vigiliren und das beneficum cessionis ergreifen solte, deroselben sie einen vogt gezogen, nemlich herrn Johann Michael Dürren dem Schuhmachern und burgern allhier (…) geschehen Straßburg den 330.ten Aprilis 1706.

In einer in der Statt Straßburg vff dem obern Roßmarckt gelegenen Zur weßen dauben gelegenen und in dieße nahrung eÿgenthümblich gelegenen behausung befunden worden
Holtz: und Schreinwerck. In d. Cammer A, In d. Cammer B, In der Wohnstub, in der Kuch, Im haußöhren
Eÿgenthumb ane einer behaußung. It. i. hauß, hoffstatt sambt bronnen vnd hind. hauß, mit allen deren gebäwen, begriffen, weiten, rechten zugehörden und Gerechtigkeiten geleg. allhier an dem Kleinen Roßmarckt I.s H Joh: Adam Ackern dem Statt Kachlern und E. Policeÿ Gericht beÿsitzern, 2.s. neben dem würths hauß Zum Grünen baum, hinten aauf herrn andreß Gundelwein dem Küffern und burgern allhier und vornen vf erstged. Kleinen Roßmarck stoßend, davon gehen Jahrs 2. lb 10. ß d Straßburger wehrung termino 5° Aprilis ablößig mit 50. lb. d. dem Gürtler hoff allhier, It: 4. lb 10 ß d Jährlichen Zinß herrn Johann Moßedern dem Schaffnern Zu St Thomæ proprio nomine termino 9.mo Maÿ ablößig in haubtguth mit 112. lb 10. ß, Item 8. lb 9 ß d Zinß termino primo Maÿ herrn Rebhan Substituto in allhießiger Cancelleÿ Contractstub ablößig in Capital mit 211. lb 5 ß d, Ferner 4. lb 10. ß Jährlichen Zinß dem allhießigen arbeit hauß termino Nicolai ablößig in Capital mit 100. lb d, Item 6 lb 15 ß Zinß gehet ferner davon alle Jahr vff weÿhenachten fraw Rosina Sengerlin vogten Andres Wagnern den Schuhmachers ablößig in haubtguth mit 150. lb d, Weiters 9 lb 12 ß 4 d Jährlich en Zinnßes termino primi Maÿ herrn hanß Carl Verio dem biersieder und burgern in Straßburg abzulößen in haubtgutt mit 240 lb 9 ß 2 d, Item 2 lb d jährlichen Zinßes vff Jacobi frawen Mariæ Elisabethæ Gambßin weÿl. S. T. herrn Secretarÿ Gambßen nunmehro seeligen hinterlaßener Frawen Wittiben, ablößig i Capital mit 50. lb. So dann 3. lb 5 ß d Zinnßes Jahrs vff (-) Herrn Heußen Diac: in der Newen vulgo Prediger Kirch ablößig in Capital mit 65 lb, Sonsten freÿ ledig und eÿg und hiehero wie das hauß gelten wollen, Zwar ohnvergreiflich angeschlagen vor und umb 1100 lb d abgezogen obige beschwerden restiret nunmehr in außwurff zusetzen 120. lb 15. ß 10. Hierüber besagt ein teutscher pergamentiner Kauffbrieff mit der Statt Straßb.anhangend. Cancelleÿ Contract Innsigel verwahret, datirt den 8.ten Novembris anno 1678.
d. fr. Ohnverändert, Haußrath 23, Silber 2, Gold. Ring 6, Actici 50, Ergäntzung 282, S.S. 364 lb
Theilbar, haußrath 45, Eigenthum an einer behaußung p. rest 120, S. 166. – Passiva 595, Übertreffen also die inventirte Passiva die theilbare und daß Manns Nahrung umb 328 lb
Ergäntzung der frawen ohnverändert ermanglenden guth, Crafft deß über deroselben zugebrachten Nahrung vfgerichteten Inventarÿ durch herrn Philipp Heinrich Theum den Notarium Anno 1693. gefertigt

Le fournier Emanuel Wehner loue la maison au Pigeon blanc au boulanger Jean Jacques Debus

1707 (17.10.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 647
Emanuel Wener Haußfeurer
in gegensein Joh. Jacob Debus weißbeckers
verliehen in dem Hauß allhier vor dem Pfthrn. zuer weißen Tauben genannt Erstlichen d. untere thun gantz sambt den Keller unterm bach hauß, Item zweÿ Cammern darunter die meel Cammer im mittlern stock u. im dritten stock die bühn sambt der Cammer auf 2 jahr lang anfangend auf weÿhn: 1707 – umb ein wochnetlichen zins 16 ß u. für 1 ß brod
Worbeÿ erschienen Daniel Henning würth zuem ancker der hat sich für obigen Entlehnern wegen obigen Zinß verbürget

Registre de vente des biens échus aux cinq enfants de Christophe Braun et Anne Catherine Wehner dans la succession de leur grand-père Emanuel Wehner
1721 (6.5.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 28) n° 751
Verkauff und Erlöß Registerlein, Innhaltend alles das jenige Waß Von Weÿl. Mstr. Christoph Braunen deß geweßenen Weißbecken und burgers allhier, mit auch Weÿl. Catharina gebohrner Wöhnerin erzeugten und hinterlaßenen fünff Kindern so dann auch Martin Baumgarten welchen erst Vorgedachte seine Verstorbene Mutter in dem Wittib Standt erzeuget, alßo aller Sechß Geschwistrigen Von ebenfalls Weÿl. herrn Emanuel Wöhnern den älten geweßenen haußfeurer, und E: E: Kleinen Raths allhier Zu Straßburg altem beÿsitzer, alß Ihrem Groß Vatter ererbten haußräthlichen mobilien (…). Actum in der Königlichen Stadt Straßburg in auch beÿseÿn Emanuel Braunen, Catharinä und Salomeä Braunen als interessenten, Dienstags den 6.ten Maÿ Anno 1721.

Les enfants Braun sont cités dans la vente passée en 1723 à la Chambre des Contrats
1723, Chambre des Contrats, vol. 597 f° 94
weÿl. Hn Emanuel Wöhner des ältern gewesten haußfeurers nachgelaßene Enckel und per testamentum Nuncupativum eingesetzte Erben nahmens Emanuel Braun der haußfeurer, Ferner Anna Catharina Schmidtin geb. Braunin Daniel Schmidt des Schneiders hausfrau beÿständlich deßelben, Mehr Friedrich Braun der Weißbeck als vogt Salome und Christophs der Braunen, alle vier wie auch hernachbemeldte käufferin geschwistrige und weÿl. Fr. Catharina geb. Wöhnerin mit auch weÿl. Christoph Braunen gewesten weißbecken ehelich erzeugte Kinder, weither Barbara geb. Kammin Johann Sendelbach des schuemachers ehefrau, so dann Ehrenfried Gebhard der Schreiner als vogt Anna Maria Kammin dieser beede weÿl. Barbara geb. Wöhnerin mit auch weÿl. Friedrich Kammen gewesten Metzgers Kinder
ihrer respective schwester und Mutter schwester auch Miterbin Fr. Annæ Mariæ Eÿdgenoßin geb. Braunin Mathiß Eÿdgenoß des haußfeurers Ehefrauen

Compte que rend Thierry Braun de la gestion des biens qui appartiennent à Christophe Braun du chef de son grand-père Emanuel Wehner
1726 (17. 8.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 36) n° 917
Rechnung Mein Dietrich Braunen, Weißbecken undt burgers allhier Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Christoph Braunen, ledigen Weißbecken, Weÿl. Mr Christoph Braunen gewes. Weißbecken v. b. allh. mit ebenmäßig Weÿl. Fr. Catharina geb. Wöhnerin ehelich erzeugten und nachgelaßenen Sohns, in sich begreiffend, was ich von dem 29. Martÿ A° 1721. da meine Verwaltung ihren anfang genommen, biß 17. Octob. 1726 gedachten meines Vogtssohns wegen eingenommen und außgegeben auch sonsten in ein v. andre weeg Verrichtet und Verhandelt habe – Erste Rechnung dieser Vogteÿ
Bericht dießer Rechnung. (…) als auch gedachter Verlaßenschafft wegen bekandermaßen nicht das geringste Zu Verwalten geweßen, in deme die Nahrung dergestalten mißlich außgefallen, daß denen Kindern davon wegen starcken Passiv Recessus gäntzlichen nichts Zugekommen, dahero auch dero hr. Großvattter nachbenand auß mit leid. Bewogen, sie sambtlich zu sich genommen und biß an seinen tod Verpfleget Nachdem aber Hr Emanuel Wöhner, d. ältere haußfeurer, v. S. S. Kl. Raths beÿs der Großvatter den 28. febr. 1721. auß diese Zeitlichkeit abgeschied. ist so gleich meinem Curando ane deßen verlaßenem Vermögen 1/6. thl. ane d. helffte oder 5/12. th der gantzen Verlaßenschafft anfällig worden (…)
Eigenthum ane Häußern fol: 45.b biß 49.a. Unter denen wurde die becken beh. ane den Stephans plan (…)

Catherine Wener veuve de Christophe Braun vend la maison au Pigeon blanc au cartier François Richard

1713 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 528-v
(1200) Catherine Wener veuve de Christophe Braun boulanger assistée du Sr Emanuel Wener assesseur du Petit Senat son Pere et Jean Michel Durr cordonnier son Curateur
au Sr François Richard Cartier
une maison avec sa Cour place maison de derrière tous ses droits appartenances et dépendances sçituée icy marché aux Cheuaux ou est pour enseigne le pigeon blanc, tenant d’un côté au Sr Jean Adam Acker Senateur, de L’autre Jean Georges Stein, aboutissant derrière au Sr Gundelwein – les ustensiles de la boutique sont compris dans cet achapt – chargée de 50 livres pf. 112 livres pf. 50 lb, 211 lb, 150, 240 et 100 lb, moyennant 285 livres

Originaire de la paroisse Saint-Urbain, le cartier François Richard épouse à Metz en 1702 Jeanne Royer successivement veuve de Vincent Ammersbach et de Jacques Delhée. Le contrat de mariage est copié dans l’inventaire dressé en 1715.
Par devant les Notaires Royaux establis à Metz et y residans soussigné sont comparus François Richard faisseur de Cartes Fils de deffunt le Sr. Antoine Richard vivant Marchand demeurant à St. Urbin et D’Anne perret ses Peres et Meres Assistée de de Jean gregoire Maitre Tailleur d’habits Bourgeois du dit Metz et Jaque Willmin aussi Cartier demeurant au dit Metz ses Amis d’une part et jeanne Rouÿer Veufe en dernier Noce de jacque Dalhés vivant cartier Bourgeois du dit Metz, assité de Jean du Bois son beau frere Et du Sr Hubert de France Marchand demeurant au dit Metz d’autre part (…) Fait et passé au dit Metz ce 6°Juin 1702 -Thirion l’un de Notaire subsigné

François Richard loue une partie de sa maison au Pigeon blanc au boulanger Mathias Baur
1714 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 49-v
hr François Richard Cartenmacher
in gegensein Mathias Baur Weißbecken und burgers allhier
verlühen, in seinem allhier am kleinen roßmarckt liegend und zur weißen Tauben genandten wohn behaußung nach folgende Gemach und Gelegenheiten Nemblich die Und.ste Stueb sambt d. Küchen dabeÿ ferner d. bachhauß, Item den gemeinen gebrauch des Hoffs, Item die Helffte deß Kellers so Und. schlag., Item die Meel Cammer dreÿ steeg. hoch droben, so dann einen Von den dreÿen frucht Kästen nach belieben des Entlehners seine kleÿen dahien zulegen Und Endlich d. gebrauch des Untersten Haußehrens, alles auff dreÿ Jahr lang anfangend auff Michaelis 1714, um einen jährlichen Zinß nemlich 11 pfund

François Richard et Jeanne Royer hypothèquent la maison au profit de l’ancien assesseur du Sénat Daniel Ernest Braun

1715 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 275-v
François Richard Marchand Cartier und Jeanne Royere mit beÿstand Pierre la Chapelle und Dauid Benoit beede Marchands Cartiers Ihrer Töchtermännern [unterzeichnet] François Richard, rouyer, david benay
in gegensein Daniel Ernst Braun Exsenatoris – schuldig seÿen 428 pfund
unterpfand, eine behausung mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten zur weisen trauben genandt allhier ahn kleinen Roßmarckt, einseit neben dem Würthshauß zuem grünen baum anderseit neben H. Rathh. Acker hinten auff H. Andres Gundelwein küffern

Contrat d’apprentissage passé entre François Jenon originaire du Dauphiné et François Richard
1715 (25 février), Not. Humbourg (6 E 41, 37)
(Apprentissage) fut present François Jenon garçon natif de Tolling en Dauphiné, estant de present en cette ville, Lequel de bon gré, Libre et franche Volonté a reconnu et confessé s’etre engagé pour Cinq Ans Commencés du jour de Jean Baptiste 1714 pour finir pareil jour de l’année 1719
auec le sieur François Richard, Maître Cartier Bourgeois de cette ville
a ce present et acceptant Ld. Jenon pour son apprentif pendant ledit tems, a Charge par jceluy de Seruir et obeit Led. Sr Richard son maître (…)
marque de François Jenon +

Jeanne Royer meurt en délaissant une fille de son premier mariage avec Vincent d’Ammerspach et une autre du deuxième avec Jacques Delhée. L’actif de la succession s’élève à 267 livres, le passif à 612 livres.

1715 (17.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 34)
Inventaire et Description de tous les biens, mobiliaires et immobiliaires que la feue Dam.lle Jeanne Richard Née Ruyere, femme du Sr François Richard, Marchand cartier et bourgeois de la Ville de Strasbourg a laissé après sa mort, ladite Description a esté faite a la requeste de Damlle Agnese Louyse, femme du Sr Dauid Mennet aussi marchand Cartier et bourgeois de lad° ville assisté et authorisé de son mary, Plus Dam.lle Elisabeth, femme du Sr Pierre de Chapelle, aussi marchand Cartier et bourgeois dud. Straßburg auec son assistance, tous deux filles et heritieres legitimes de lad. deffunte femme leur Mere qui les auoit engendré respectivement sçavoir lad. Agnese Louyse Mennet auec feu le Sr Vincent D’ammerspach son premier et lad° Elisabethe Chapelle avec aussi le feu Sr Jacques de Delhex son second mary, Montrez enseignés et mis en Evidence par le Susd. Sr Richard le Veuf (…) fait et passé à Strasbourg le 17° Juin 1715.
Copie du Contract de Mariage
Avertissement de cet present Inventaire. Il est a scavoir qu’a raison ny ladite deffunte ny son mary delaissé au Comencement de eur mariage N’ont pas fait auec un Inventaire de leur apports encor moins de ce que les deux filles de la deffunte tant de son premier que du second mariage ont a pretendre pour bien paternel et par conséquent on n’auoit aucun esclaircissement ny de l’un ny de l’autre (…)

Par devant les Notaires Royaux establis à Metz et y residans soussigné sont comparus François Richard faisseur de Cartes Fils de deffunt le Sr. Antoine Richard vivant Marchand demeurant à St. Urbin et D’Anne perret ses Peres et Meres Assistée de de Jean gregoire Maitre Tailleur d’habits Bourgeois du dit Metz et Jaque Willmin aussi Cartier demeurant au dit Metz ses Amis d’une part et jeanne Rouÿer Veufe en dernier Noce de jacque Dalhés vivant cartier Bourgeois du dit Metz, assité de Jean du Bois son beau frere Et du Sr Hubert de France Marchand demeurant au dit Metz d’autre part (…) Fait et passé au dit Metz ce 6°Juin 1702 -Thirion l’un de Notaire subsigné
Dans une Maison scise au Marché des Chevaux appartenante a la succession il s’est trouvé comme suit
Total des Meubles 167, Argenterie 6, Bague d’or 3, Cartes et Papiers 710
Propriété d’une Maison. Une Maison auec sa cour, Place maison de derrière tous des Droits, appartenances et Dependancesn scituée a la Ville de Strasbourg au Marché de Cheuaux ou est pour Enseigne le Pigeon blanc, tenante dun côté a Monsr. Jean Adam Acker ancien Senateur, de l’autre a Jean George Stein aboutissante par derriere a Monsr André Gundelvin Tonnelier. Laquelle Maison est hypothequée premièrement a la Gürtler hoff pour 200 li. Plus au Sr Jean Friderc Rothan substitut a la Chambre des Contrats et Consorts pour la somme de 845 li. Plus au sieur Daniel Erneste Braun ancien Senateur de cette ville pour la somme de 1912 li. Plus a l’Eglise Parochiale de St Nicolas auprès de la Bruche pour la somme de 600 li. Et Enfin au refuge de cette ville pour la somme de 400 li. Au reste libre et franche, ladite Maison a esté taxé et estimé par les Maistres Experts et jurés de cette ville en vertu de leur Certificat dressé le 5 juin 1715 outre les susdites charges Encor pour la somme de 43 li. Sur la susdite Maison et appartenances dit une Expédition en Parchemin du Contrat de vente passé a la Chambre des Contracts de cette ville dattée le 22° 7.bre 1713.
Depte Actiue 123 li, Somme totale 1069 li – Total des Deptes Passives 2450 li., les Passives surpassent la Masse Active 1381 li

Accord entre François Richard et ses deux belles-filles sur la succession de Jeanne Royer
1715 (1. juillet), Not. Humbourg (6 E 41, 37)
Transaction – furent présents Le Sieur François Richard Marchand Cartier Bourgeois de cette ville d’une part
Le Sieur David Benoist aussy Marchand Cartier Bourgeois de cette ville comme poursuivant les Droits d’Agnès Louysse d’ammersbach sa femme et encore Pierre La Chapelle aussy Marchand Cartier Bourgeois de cette ville faisant pour et au nom d’Elisabeth delhaye sa femme aussy presentes et de Leurs Consentement d’autre part
Lesquelles partyes pour terminer Le different meû entre eux au sujet de La pretension desdites Agnès Louysse d’ammersbach d’Elisabeth delhaye sœurs qu’elles auoient formé Contre ledit Sr Richart pour se faire donner Leur bien maternel a elles eschûs par le deceds de feu Jeanne Royer son Espouse auparavant veuue de feu Vincent d’ammersbach et successivement de feu Jacques delhaye peres d’elles Comparantes (…)
lesdits Sr Benoist & La Chapelle pour et au nom de Leurs dites Espousses ont cédé, abbandonné et Renoncé a toutes Les pretensions Qu’ils ont pû ou dû former Contre Ledit Sr Richard pour Leurs droits le La succession de la dite deffunte Jeanne Royer (…) pour et moyennant la somme de 2000 Livres tournois

François Richard hypothèque la maison au profit de ses deux belles-filles en garantie de ce qu’il leur doit dans la succession de sa femme

1716 (s.d.), Chambre des Contrats, vol. 589
313-v, passé devant Pantrion le 2. marx 1716
Sçavoir soit qu’apres le deceds de La deffunte Damlle Jeanne Richard Née Ruyere on a passé Inventaire de sa succession le 17° Juin 1715, il s’est trouué que les dettes passives ont surpassé la masse Active, Neanmoins le Sr François Richard Marchand Cartier et bourgeois de Strasbourg veuf de lad. Jeanne Ruyere faisant réflexion d’auoir encore une suffisante melioration sur La maison, il a promis et promet en vertu de cette presente a payer à ses deux belle filles nommement a Damlle Agnese Louyse, femme du Sr Dauid Bennet et a Damelle Elisabethe femme du Sr Pierre de Chapelle, tous deux aussi marchands de Cartes, a ce present et acceptant la somme de 2000 Liures en tout et à chacune 1000 Liures
pour L’hypothèque speciale sa maison sçise au marché de Cheuaux auec tous ses appartenances et dépendances aux mesmes clauses comme elle est Inserée dans le susdit Inventaire [d’un côté au Sr Acker d’autre à l’arbre vert aboutissant par derrière au Sr Gondelvin]
(signé) François Richard, agnès Louuisse damersbach, dauid benay, lisabeth delhée

François Richard épouse en secondes noces Anne Marie Marmet, luthérienne convertie, fille d’un vitrier ; contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire des apports, célébration, conversion relatée dans le répertoire des Jésuites et dans celui du Convent ecclésiastique. Le mari assure à l’épouse la jouissance viagère de sa maison par le contrat de mariage
Eheberedung – entzwischen Monsieur François Richard Marchand et Maistre Cartier auch burgern allhier zu Straßburg, als dem herrn bräutigamb ane einem, So dann Madmoiselle Marie Marmette, herrn Abraham Marmets, des Glaßers und burgers allhier mit weÿland Frawen Anna Catharina Marmettin gebohrner Schmidin seiner ersten Haußfrauen seel. eheleiblich erziehlten tochter als der Jungfrau hochzeiterin andern theil
Zu dem Fünfften, hat der herr bräutigamb seiner geliebten Jungfrauen hochzeiterin Zu einem gemeinen lebtägigen und widerfälligen Wÿdumb bestimmet, es mögen gleich Kinder von Ihnen beeden ehelich erzeugt, Vorhanden sein oder nicht, seine allhier in Straßburg, ohnfern dem Roß Marckt einseith neben herrn Johann Adam Ackern dem haffnern und E. E. Großen Raths allhier alten beÿsitzern, anderseit neben der Gastherberg Zum Grünen baum gelegen, hinden auff herrn Andream Gundelwein, den Weinhändlern und E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzer stoßende behaußung sambt allen deren begriffen, weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten auch sambtlichen deren Gebäuwen, darauff Vermög Kauffbrieffs noch einige Capitalia so von 2000 gulden stehen – tigsten tag des Monats Maÿ im Jahr 1716, Johann Reinhardt Lang, Notarius juratus

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 258)
die 2 juny anni 1716 matrimonio coniuncti sunt Franciscus Richard viduus Joannæ Royer ex Parochia Sti petri Junioris, d licentiatu Parochi et Anna Maria Marmetin nuper ad Catholicam religionem conversa, Parochiana nostra (signé) f: Richard, anna maria marmettin (i 139)

Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 217)
Anna Maria Mamertin, 1715 octobre 6
Répertoire du Convent ecclésiastique (cote 1 AST 89)
n° 106, Marmetinn, Anna Maria, Abraham Marmets eines Glasers Tochter.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison. Ceux de la femme s’élèvent à 560 livres, l’actif du mari à 321 livres, le passif à 935 livres.

1717 (3. 10.bris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 39)
Inventarium und beschreibung aller Haab Vnd Nahrung, so François Richard der Cartenmacher vnd frauen Annæ Mariæ gebohrner Marmettin beeden Eheleüthen eigenthümlichen gehörig, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren besagter Ehefrauen, due vmb deri Ehemanns habenden Schulden willen, vnd damit dieselbe nicht auch Zugleich vmb das Ihrige Gebracht Würde, sich ordnungs mäßig bevögtigen, vnd gehörigen orthen vmb das Beneficium Cessionis ansuchen Zu laßen sich gemüßiget befunden (…) Actum Straßburg, Freÿtags den 3. 10.bris 1717.

In einer alhie Zu Straßburg auff dem Roßmarckt gelegenen vnd in dieße Nahrung gehörige behaußung ist befunden worden wie volgt.
Eigenthumb ane einer behaußung. Item hauß, hoffstatt vnd bronnen mit allen ihren Gebäwen, begriffen, Weithen, rechten, Zugehörd. vnd Gerechtigkeiten, Gelegen alhier Zu Straßburg, Auff dem Roßmarckt Zur Weißen dauben Genandt, eins. neben H Johann Adam Acker, E. E. Großen Raths alten beÿsitzern anderseit neben dem Würthshauß Zum Grünen baum, hinden auff H. Andres Gundelwein den Küeffer stoßend.
Davon gehen Jahrs dem Gürtler hoff 2. lb 12 ß 6 d Wehrungs Zinß dem Gürtlerhoff alhier ablößig in Capital mit 50. lb, Item 19 lb 2 ß 4 s Daniel Ernst Baumann E E Großen Raths beÿsitzer, ablößig in Capital mit 478. lb, Item 8. lb 15 ß H. Johann Friedrich Rebhaan, substituo in allhießig Contractstuben ablößig In Cap. mit 211. lb, Item 6 lb d Zinß der Kirchen zu St. Niclaus ablößig in Cap. mit 150 lb, Item 6. lb d Zinß dem Arbeit hauß alhier, in Haubtguth lößig mit 50. lb, Sonsten eigen, Vnd ist deße behausung von dem Ehe Mann den 22. 7.bris 1713. erkaufft word. pro 1110. lb. Wann nun vorstehende beschwerd. So in summa sich belauffen vff 939. lb davon abgezogen werden, so verbleibt ane solchem anschlag oder werth noch übrig 180. lb. Über vortehende behaußung besagt 1. frantzöß. Perg. Kauffbrieff in allhießiger Contract stuben verfertiget, vnd mit deroselben Insigel verwahrt, datirt den 22. 7.bris 1713.
Series Rubricarum. Des Ehefrauen unverändert Guth. Sa. haußraths 178, Sa. Silbers 49, Sa. guldenen ring 29, Sa. Schulden 37, Sa. der Ergäntzung 266, Summa summarum 560 lb
Des Ehe Manns vnd die theilbare Nahr. Sa. haußraths 51, Sa. leeren Vaßen 5, Sa. Wahren wie auch Schiff und geschirr Zum Cartenmach. geh. 61, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 180, Sa. Schuld 21 Summa summarum 321 lb – Schulden 935 lb Übertreffen also hievor geschriebene Passiva des Manns sambtliches unverändertes vnd theilbares Guth umb 614 lb
Eheberedung (…) 1716, Johann Reinhardt Lang, Notarius juratus

Etat des biens que peut réclamer Anne Marie Marmet à son mari François Richard, devenu garde chez le maréchal du Bourg
1733 (16.Xbr), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 47) n° 421
Designatio deßen was Frau Anna Maria Richart gebohrene Marmettin, ane herrn François Richart nunmaligen Garde beÿ Ihro Excellenz Herrn Marechall Du Bourg, Ihren Ehevogten, wegen deroselben Ihme Vor ohnverändert zugebrachten Guths zuerfordern hat
Vermög Inventarÿ über Ihr dießr beeder Ehepersohnen in Anno 1717 gehabte et beseßene Activ und passiv Nahrung, durch H. Jacob Christoph Pantrion gefertiget

François Richard loue une partie de sa maison au boulanger Etienne Momy

1718 (6.8.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 413
François Richard Cartier
à Etienne Momi boulanger
dans sa maison scituée au marché aux Cheuaux au pigeon blanc l’appartement du boulanger, sçavoir trois chambres à farine deux poeles trois cuisines et la moitié de La Cave le four l’entrée et la boulangerie, ensemble un petit grenier, pour 4 années à commencer a La St Michel prochaine – moyennant un loyer annuel de 180 livres tournois
qu’en cas que le Locataire ne puisse pas gaigner sa vie dans cette maison il Luy sera possible de la quitter en avertissant le propriétaire 6 mois auparavant

Etienne Momy qui doit quitter la maison Richard mise aux enchères à cause de la faillite de son propriétaire sollicite auprès des Quinze l’autorisation de s’établir dans une autre maison
1718, Protocole des Quinze (2 R 122)
(p. 285) Montag d. 27. Junÿ 1718. – Estienne Momi Ca E. E. Handwerckh der Weißbecken pt° bachens
Iidem [Obere Ungelt Herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium Kleinclaus] referiren daß Estienne Momi d. burger undt Weißbeckh allhier C. E. E. Handwerckh der Weißbecken, ein Unterthg. Memoriale und bitten prod. undt in denselben Vorgestellt, daß er alß ein hiesiger burger nunmehr bereiths über dreÿ Jahr das beckhen handwerckh in dem hauß Zur weißen tauben auff dem Roßmarckh gelegen getrieben, es solle aber selbiges nächster tagen Wegen François Richard des Kartenmachers falliment Verkaufft werd. und seÿe alßo der Impl. genöthiget, sich umb eine andere gelegenheit umbzusuchen, Weil er nun das bißhero von Jean Desjour bewohnte bachhauß in der langen Straaßen beÿ dem Schwartzen Adler gelegen, Zu wohnen entschloßen, und jetzund Keine andere gelegenheit weis, alß bäthe er Ihme gnädig Zu erlauben sein handwerck in ged. hauß, welches Er auff Joh. Bapt: Zu beziehen gesinnet fort zu treiben.
Alß auff geschehene Remission man den Imploranten ferner gehört, habe er beÿgefügt, er seÿe nunmehr gezwungen außzuziehen, indeme er das hauß quæst. bereiths entlehnt und jetzung Kein anderes haben Könne, Nôe des Handwerckhs hätten Carl Heintz der Zunfftmeister, Philipp Müller undt Joh. Groß geantwortet, daß dieses hauß, welches Impl. zu beziehen willens, Krafft Mghh. Erkatnuß vom 11. Sept. 1717 Keine Becken Gerechtigkeit habe, und Jean Desjour allein auff ein halb jahr darinn Zu bachen erlaubt worden, auch Zu beförchten daß wann dem Imploranten gratificirt würde, ein anderer nach Ihme solches auch prætendiren dörffe, mit Vnd.her bitt denselben mit seinem gesuch abzuweißen, und es beÿ allegirter Erkantnuß Zu laßen, Gegner habe beÿ jüngst gehabten Handwerckh offentlich außgesagt, er wolle gern sehen, Wer Ihme in diesen hauß Zu bachen Verwehren werde. Implorant habe sein bitt Widerhohlt mit dem ferneren beÿsatz Er habe wahrgenommen, daß Jean Desjour in diesem hauß gebachen, aber nicht gewußt daß Keine gerechtigkeit darauff haffte.
Auff seithen der Hh. Depp. halte man davor, daß weilen der Implorant auß Zu Ziehen genöthiget, und noch Zur Zeit Kein ander hauß so eine becken gerechtigkeit hat, bekommen Kan, Ihme biß nächst Künfftig Michaelis, aber nicht länger, in dem quæstionirten hauß seine profession Zu treiben erlaubt werden Könte, und wann dieße Zeit Vorbeÿ, er ein anderes undt Zwahr beckhen hauß zu beziehen schuldig sein solle. Die genehmhaltung zu MGhh. stellend. Erk. Willfahrt.

La maison est acquise lors de la susdite enchère judiciaire par le voisin, le maître potier Jean Adam Acker qui la revend quelques mois plus tard au boulanger André Lobstein et à sa femme Anne Ursule Bord

1719 (12.8.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 410-v
hr. Joh. Adam Acker E.E. Großen Raths beÿsitzer
in gegensein Andres Lobstein weißbeckers und Annæ ursulæ geb. Bordtin
hauß hoff und hinderhauß hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ohnfern dem rossmarckt, einseit neben dem verkäufer anderseit neben dem gasthauß zuem grünen baum hinten auf H. Gundelwein stoßend – um 50, 50, 150, 232, 100, 428 und 175 pfund verhafftet, geschehen um 364 pfund

Le boulanger Jean Frédéric Gross fait enregistrer la fin de l’apprentissage d’André Lobstein
1708, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 38) Mittwochs den 4. Januarÿ 1708 – Siegelgeltt
Johann Friedrich Groß der Weißbeck erscheint mit Andreas Lobstein seinem geweßenen Jungen, und bittet, Weilen die Lehrzeit Vorbeÿ undt Sie beederseits Zufrieden, Ihne nun ledig Zusprechen. Erkant Willfahrt, dt. 11. ß d. Vor alle Gebühr.

Originaire de Mundolsheim, André Lobstein épouse en 1715 Anne Ursule Bort, fille de sellier
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 146, n° 12)
1715. Mitwoch den 5. Jun. 1715. sind nach Vorhergegangener Zweÿmahligen offentlichen Außruffung in der Pfarrkirch der Evangelischen Gemeinde Zu St. Nicol. in Straßburg Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden, Andreas Lobstein der ledige weißbeck von Mundolßheim, weÿl. Andreas Lobsteins geweßenen Ackersmans vnd burgers daselbst hinterlaßener Ehel. Sohn, und Jgfr. Anna Ursula Bortin, weÿl. Christian Borten geweßenen Sattlers vnd burgers allhie, hinterlaßener Eheliche Tochter, welches bezeugen Andreas lobstein Als Hochzeiter, Anna Ursula bortin alls hochzeiterin (i 150)

André Lobstein devient bourgeois par sa femme un mois plus tard le premier juillet
1715, 4° Livre de bourgeoisie p. 813
Andreas Lobstein der beck Von Mundolßheim, emp. das burger recht Von seiner Fr. Anna Ursula Burckin p. 2. gold fl. 16 ß Wird beÿ dem becken dienen, Jur. d. 1. Julÿ 1715.

André Lobstein devient tributaire chez les Boulangers le 10 juillet
1708, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 209) Dienstags den 10. Julÿ 1715 – Neuzünfftiger
Andreas Lobstein, Von Mundolßheim præsentirte behörige Schein und bittet auch umb das Zunfftrecht will weißbecken, Erkant, willfahrt, dedit 3. lb 8 ß d vor alle gebühr wie voriger (2. lb 16 ß d dt.)

Les Quinze accordent à André Lobstein le droit de vannage
1719, Protocole des Quinze (2 R 123)
(p. 198) Sambstag d. 10. Junÿ 1719. – Moss. nôe Andres Lobsteinn des Weißbecken und burgers allhier, prod. Zweÿ Zunfft Schein von E. E. Zunfft der Becken undt von E. E. Zunfft Zur Lucern, vermög welcher Principali das Wannenrecht auf Mghh. confirmation gedeÿen mag, bitt Unterthänig Ihme solches in gnad. Zu Kommen Zu laßen, Erkandt wird dem Imploranten in seinem begehren willfhrt mithin die Zweÿ producirte Zunfft Schein Obrigkeitlich confirmirt.

André Lobstein et Anne Ursule Bord vendent la maison 1 500 livres au tapissier Jean Bertenier

1728 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 293-v
Andreas Lobstein der haußfeurer und Anna Ursula geb. Bordin
in gegensein Jean Bertenier des Tapecirers
Eine Beckenbehausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm kleinen Roßmarckt, einseit neben H. Rathh. Johann Adam Acker Statt haffner anderseit neben der gastherberg zum grünen Baum Johann Georg Strengen seel. wittib zugehörig, hinten auff die gundelweinische wittib – wegen des Beckenladens gibt man 10 ß allmend hiesigen Stadt Pfenning Thurn – um 1287 pfund ausmachende capitalien verhafftet und 170 zinnß, geschehen um 38 pfund

Jean Bertenier loue une partie de sa maison au boulanger Michel Gary

1746 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 164-v
Jean Bertenier, tapezirer
in gegensein Michael Garÿ des weißbecken
in einer am kleinen Roßmarckt, einseit neben weÿl. H. Rathh. Johann Adam Acker des stadthaffners erben, anderseit neben Johann Michael Kreutzer dem schloßer gelegenen behausung unten auff dem boden eine stub, kuchen, bachhhauß, gemeinschaft des hoffs und bronnens, die unterschlagenen helffte des kellers und noch einen besonderen platz in ged. keller, dreÿ stiege hoch vornen auff der gaß die Meelkammer welche die breite des haußes einnimmt, einen brod kasten unten auff dem boden in dem eingang und die erlaubnus Meelsäck in ged. eingang oder haußöhren zu stellen, zwo stigen hoch auff dem gang eine Magd kammer, dreÿ stiege hoch auff dem gang im hoff eine knecht kammer so dann vier stiegen hoch im hinderhauß eine bühn – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend auff auff nächst künfftigen Johannis Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 130 gulden

Les experts estiment la maison à la somme de 1 250 livres à l’état de fortune dressé en 1746.
Jean Bertenier loue une partie de sa maison à Marie Thérèse Kohler, veuve du boulanger Michel Gary

1753 (17.4.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 190
Jean Bertenier der tapezierer
in gegensein Fr. Mariæ Theresiæ geb. Kohlerin weÿl. Michael Garÿ gewesenen weißbecken wittib mit beÿstand Sebastian Conrad des weißbecken
in einer dem verlehner eigenthümlich gehörigen ane dem kleinen Roßmarckt einseit neben N Dupont dem caffetier, anderseit neben Johann Michael Kreutzer dem schloßer gelegenen behausung, unten auf dem boden eine stub, kuchen, bachhauß, gemeinschaft des hoffs und bronnens; die unterschlagene helffte des kellers und noch einen besonderen platz im gedachten keller, dreÿ stiegen hoch vornen auff die gaß die meel kammer, welche die breite des haußes nimmt, einen brod: kasten im eingang des haußes und die erlaubnuß meel säck in gedachten eingang oder haußöhren zu stellen, zwo stiegen hoch auff dem gang eine magd kammer, dreÿ steige hoch auß dem gang im hoff eine knecht kammer, so dann vier stiege hoch im hindern hauß eine bühn – auff 9 nacheinander folgenden jahren von dato anfangend – soll den gump bronnen gehalten und das bach camin auß ihre costen sauber zu laßen – um einen jährlichen Zinß nemlich 156 gulden

Jean Bertenier loue une partie de sa maison au boulanger François Hæssler

1762 (12.10.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 334
Jean Bertinier der tapezirer
in gegensein Frantz Häßler des frantzösischen becken
verlühen, in seiner ane dem Roßmarckt gelegene behausung unten auf dem boden eine stub, und eine kuche im eingang des hauses, zweÿ bänck seine früchtstück darauf zu stellen nebst einem wandkasten alda, im hoff platz für holtz zu legen, ein kleines cabinet , einen unterschlagenen keller, * einen bachstub und bachküch den gemeinschafften gebrauch des gumpbronnens auf dem dritten. stock eine große meelkammer eine andere kammer vor die knecht darin zu legen, ein kleines kämmerlein und ein kleines bühnel – auff 6 nacheinander folgenden jahren von verfloßenen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 365 livres

Les experts estiment la maison à la somme de 1500 livres à l’inventaire dressé en 1764 après la mort de Jean Bertenier.
Sabine Baumann née Bertenier hypothèque le tiers qui lui revient de la maison au profit du marchand Jean Daniel Pfæhler

1765 (16.12.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 819
H. Lt. Johann Heinrich Faust E. E. kleinen raths procurator und advocatuts ordinarius als mandatarius Fr. Sabinä Baumännin geb. Bertenier
in gegensein H. Johann Daniel Pfähler des handelsmanns – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, einen dritten theil vor unvertheilt ane einer behausung cum appertinentis ane dem Roßmarckt, einseit neben H. N. Dupont dem caffesieder, anderseit neben H. Joseph Kreutzer dem schloßer, hinten auff Martin Schwing dem kieffer

Susanne Sabine Bertenier veuve du messager David Baumann qu’elle avait épousé en 1730 meurt en 1766 en délaissant six enfants dont les deux aînés sont réduits à la légitime. Le prix d’estimation de la maison entière est repris de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 791 livres, le passif à 635 livres.

1766 (22.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 724) n° 608
Inventarium über Weÿland Frauen Susannæ Sabinæ Baumännin geb. Bertinier, Weÿland David Baumanns geweßenen Einspännigers und burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1766. – als dieselbe Mittwochs den 25.ten Junÿ dieses laufenden 1766.ten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenen seel. hintritt jie Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf freÿtag den 22.ten Augusti A° 1766.
Die Verstorbene seelig hat per testamentum Zu Erben Verlaßen, Wie folgt 1.mo Hn Joh: David Baumann den Tapezierer und burger allhier, welcher unter assistentz herrn Johann Niclaus Wilhelm procuratoris vicarÿ, dem Geschäfft persönlich beÿgewahrt, jedoch nur in legitimam, daß ist den Zwölfften theil der gantzen Verlaßenschafft
2.do frau Margaretham Salome Kauffmännin geb. Baumännin, Joh: Valentin Kaufmanns Von Wittolsheim im Obern Elsaß Ehefrau, so unter assistentz deßelben auch nur in Legitimam, daß ist den 12.ten theil der gantzen Verlaßenschafft. Indeme aber dieselbe durch Ihre heurath das burgerrecht Verlohren, alß ist Zufolg Extractus Es En Kleinen Raths Memorialis vom 20. Aug. jüngst Hr Christian Ludwig Böckler J. V. Ltis Es En Großen Raths alter; und Es En Kleinen Raths dermahliger beÿsitzer als Deputatus ernennt worden, weilen aber derselbe abweßend, so were eingangs gedache hr Joh: Melchior Ziegler Ebenmäßiger beÿsitzer Es Es Kleinen Raths als Deputatus Zugegen
In alles übrige aber setzte die Verstorbene seel. Zu erben ein 3.tio Jgfr Mariam Sabinam Baumännin, so Majorennis und ohnbevögtigt, dahero unter assistentz Hn Joh: Friderich Moritzhäußer Kiefers und burgers allhier gegenwärtig war, in den Vierten theil der nach abzug der den beeden in Legitimam instituirter Kinder gebührig Pflichttheiler, annoch restirend Verlaßenschafft,
4.to Susannam Salome Baumännin, so majorennis und abweßen, dahero ob Ehrengedachter Hr Deputatus Ziegler in Ihrem Nahmen gegenwärtig ware, in den 2.ten 4.ten theil der nach abzug Vorgemelter Legitima noch restirender Nahrung, 5.to Susannam Mariam Baumännin, So dann 6.to Mariam Elisabetham Baumännin, dieße beede in die restirende Zwen Vierte theil der nach abzug denen beeden in Legitimam instituirter Kinder gebühriger Pflichttheiler anoch vorhandener Verlaßenschafft, und ist in dießer beeder jüngern Kinder Namen weilen dieselbe annoch minoren obgedachter hr Johann Friedrich Moritzhäußer der Kiefer und burger allhier als dero geordnet und geschworener Vogts hiebeÿ erschienen.
Allso alle 6 der Verstorbenen seel. mit Ihrem Vorher Verstorbenen Ehemann ehelich erzeugte Kinder und Vorgemelter maßen per testamentum eigesetzte Erben

In einer allhier Zu Straßburg in dem Zwinger zwischen dem Steinstraßer und Crohnenburger Wahl gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung befunden Worden Wie folgt.
Antheil ane einer Behaußung. Nemblich der dritte theil Vor unvertheilt Von und ane einer Behaußung, bestehend in Vorder : und hinter hauß, hoff, hoffstatt und Bronnen mit allen derselben Gebäuen, Begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtig Keiten gelegen allhier zu Straßburg ane dem Kleinen Roßmarckt einseith neben N. Dupont dem Caffetier, anderseith neben H. Joseph Kreutzer dem Schloßer hinten auf weÿl. Friedrich Burgers geweßenen Kieffers Erben stoßend, so außer hernach beschriebenen darauf hafftenden Capitalien freÿ leedig, eigen, und in Weÿl. Hn Jean Bertenier des gewesenen Tapezierers der Verstorbenen frauen Vatters seel. Verlaßenschafft Inventario den 14. 9.bris 1764 durch mich Notm. errichtet, durch die Hh. Werck Meistere lauth Abschatzung vom 3.t 9.bris angeschlagen pro 1500. lb. Macht der hiehero gehörige dritte theil 500. Die übrige 2/3.te theil seind der Verstorbenen seel. Schwester und verstorbenen Bruders seel Tochter Vor ohnvertheilt gebührig. Über die gantze Behaußung sagt 1. teutscher pergamentener Kffbr. in allh. C. C. Stub gefertiget und mit dero anhang: Insiegel Verwahret, d. d. 12. Aug. 1719. mit Lit. A notirt. Ferner 1. Neuerer teutscher pergament. Kffbrief auch allda errichtet und mit ermeltem Insiegel corroboriret vom 28. Junÿ 1728. mit Lit. B. bemerckt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia Testamenti solennis in Scriptis
Sa. haußraths 134, Sa. silbers 7, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150, Sa. Antheils ane einer Behaußung 500, Summa summarum 791 lb – Schulden 635 lb, Nach solchem abzug 155 lb
Sa. Prælegaten 136 – Stamm Summ 104. lb

Fils de tisserand, le tailleur David Baumann épouse en 1730 Susanne Sabine Bertenier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 107, n° IX)
1730. Festo Paschat. et dom Quasimodogeniti proclamati sunt David Baumann, der Jünger lediger Schneider v. Burger alhier David Baumann, deß Leinenwebers v. burgers alhier ehel. Sohn, v. Jgfr. Susanna Sabina G. Jean Bertenier deß Tapissiers v. burgers alhier ehel. tochter. Copulati sunt Donnerst. d. 20. Aprilis [unterzeichnet] als hochzeiter davied baumann, Susanna Sabina Bertenier hoch zeiterin (i 105)

Les héritiers Baumann cèdent leur tiers de maison à leur tante et cohéritière Susanne Bertenier, femme du relieur Jean Jacques Goppert sur le pied de 3 000 livres.

1767 (17.6.), Chambre des Contrats, vol. 641 /2 f° 356, Not. Langheinrich, 12.6.1767
auf Ansuchen Fr. Susanna Goppertin geb. Bertinier Johann Jacob Goppert des buchbinders Ehefrau, nachstehende Erbscession (einverleibt worden)
Erschienen zu weil. H. Jean Bertinier des gewesenen tapezierers und burgers seel. Verlaßenschaft Inventation und Abtheillung, H. Johann David Baumann der tapezirer, Fr. Margaretha Salome Kauffmännin geb. Baumännin unter assistentz ihres Ehevogts Johann Valentin Kauffmann, Jfr. Maria Sabina Baumännin so majorennis mit beÿstand obgedachten Kauffmann ihres schwagers, H. Lt. Georg Joseph Claus als curator Susannä Salomä Baumännin so abweßend, H. Johann Friedrich Moritzhäußer der kieffer als geordnet und geschworener vogt Susannä Mariä und Mariä Elisabethä derer Baumännin alle sambt weÿl. Susanna Sabina Baumännin geb. Bertinier mit auch weÿl. David Baumann geweßenen Einspännigers Ehefrau verlassene sechs kinder
(verkauffen) Fr. Susannæ Goppertin geb. Bertinier Johann Jacob Goppert des buchbinders Ehefrau ihrer mutter seel. eheleibl. schwester und miterbin ane obgedachten H. Jean Bertinier ihres vatters
ihre im ohnvertheilt vätterlich und respective großvätterlichen Erb, einseit neben N. Dupont dem caffetier, anderseit neben Joseph Creutzer dem schloßer, hinten auff weÿl. Friedrich Burger dem kieffer wb. und erben, ihre vor ohnvertheilt gebührige dritten theil von und ane einer behausung bestehend in vorder und hinter haus, hoff, hoffstatt und bronner mit allen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten ane dem kleinen Roßmarckt – dass gantze um 6000 pfund gerechnet

Jean Jacques Goppert et Susanne Salomé Bertinier hypothèquent la maison au profit de Paul Frédéric Schübler, pasteur à Sainte-Aurélie

1767 (19.6.), Chambre des Contrats, vol. 641 /2 f° 361
Johann Jacob Goppert der buchbinder und Fr. Susanna Salome geb. Bertinier mit beÿstand Johann Michael Nobes des schumachers und Friedrich Moritzheußer des kieffers beede ihren nächsten
in gegensein H. Paul Friedrich Schübler des pfarrers zu St. Aurelien – schuldig seÿen 400 pfund
zum unterpfand, zweÿ dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung cum appertinentis ane dem kleinen Roßmarckt, einseit neben N. Dupont dem caffésieder, anderseit neben Joseph Creutzer dem schloßer, hinten auff die Burgerischen Erben

Jean Jacques Goppert est admis en octobre 1728 à faire son chef d’œuvre qu’il présente en décembre. Les examinateurs estiment que l’aspect extérieur du livre est assez suffisant mais que l’intérieur est mal fait. Ils reçoivent cependant le candidat maître en considération de sa faible constitution. Il est reçu tributaire quelques jours plus tard.
1728, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 420) Donnerstag den 14. Octobris 1728 – Johann Jacob Goppert der ledige buchbinder von hier gebürtig erscheint und bittet umb auffnahm und Verfertigung des Meisterstücks, maßen Er seine Zeit der genüge nach passirt, Erkannt wird demselben in seinem begehren gegen Erlag der gebühr willfahrt und soll es beÿ Meister Anthoni bitten machen
ist biß auff das nechste gericht Verwißen vnd die buchbinder ordnung.

(p. 428) Donnerstag den 2.ten Decembris Anno 1728 – Johann Jacob Goppert der ledige buchbinder von hier gebürtig erscheint und præsentirt sein am 14. Octobris Jüngsthien auffgenommenes Meisterstück, bittet darüber Zuerkennen.
Herr Johann Philipp Geÿßler und herr Johann Jacob Degermann beede von handwercks wegen hierzu verordnete herren Schauere deferiren nach genügsahmer besichtigung daß die Vorgelegte fünff Stück, so Viel die eüserliche arbeit anbelangt, seÿe dieselbe noch Ziemlich guth, was aber die innerliche arbeit alß heften und schlages sehr grobe fehler seÿen, so wolten Sie dannoch in consideration eines schwachen und armseeligen Menschen, ihn vor einen Mitmeister erkennen, wofern Er handtreu geben Kan, daß Er solches mit eigener hand gemacht dedit desuper fidem er dedit pro Discretione vier gulden.

(p. 460) Mittwoch den 14. Decembris Anno 1729 – Johann Jacob Goppert der buchbinder Von hier gebürtig, erscheint und prod: Stallschein de 14. Novembris 1729 Krafft deßen Er umb das Zunfft und Stubenrecht bittet, Erkannt, gegen Erlag er gebühr willfahrt. Juravit.

Fils de fabricant de chausses, Jean Jacques Goppert épouse en 1730 Marie Salomé Hoffmann, fille de médecin : contrat de mariage, célébration
1730 (17.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 75) n° 664
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten H. Johann Jacob Goppert, Ledigen buchbindern und burgern alhier alß Bräuthigam ane einem
So dann der Viel Ehr und tugendsamen Jungfer Maria Salomea gebohrner Hoffmännin, weÿl. S. T. H. Georg Bernhard Hoffmann geweßenen Med. Doctoris und burgers alhier nunmehro seel. nachgelaßener eheleiblichen tochter alß hochzeiterin an Andern theÿl.
So beschehen Straßburg den 17.ten Augusti Anno 1730. [unterzeichnet] Johann Jacob goppert, Maria Salome Hoffmännin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 85, n° 307)
1730. Eod. [Mittw.d. 4. 7.ris] sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden Joh: Jacob Goppert der ledige Buchbinder v. b. alhier, weÿl. Philipp Jacob Gopperts geweßenen b. v. hooßenstrickers Nachgel. ehl. Sohn, v. Jgfr Maria Salome Weÿl. H. Geörg Bernhard Hoffmans geweßenen Med D. et practici alhier nachgel. ehl. Tochter [unterzeichnet] Ich Johann Jacob goppert als hochzeiter, Maria Salome Hoffmännin alß hochzeiterin (i 89)

Inventaire des apports dont la minute n’est pas conservée
1731, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1100
Inventarium über Mstr. Joh: Jacob Goppert buchbinders und frauen Mariæ Salomeæ gebohrner Hoffmännin beed. Ehel. und bürgere alhier in die [ehe] gebrachtes Vermögen

La minute de l’inventaire dressé après la mort de Marie Salomé Hoffmann n’est pas non plus conservée. Elle délaisse une fille d’après les actes ultérieurs.
1733, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1228
Inventarium über weÿland Frauen Mariæ Salomeæ gebohrner Hoffmännin Meister Johann Jacob Goppert des buchbinders und burgers alhier geweßener Haußfrauen seel. Verlassenschafft

Jean Jacques Goppert se remarie en 1735 avec Susanne Salomé Bertenier : contrat de mariage, célébration
1735 (1.8.), Not. Mader (6 E 41, 694)
Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Goppert, buchbinder und burgern allhier zu Straßburg alß dem Bräutigam ane Einem,
So dann der Tugendsamen Jungfer Susanna Salome Bertenier, des Ehrengeachten Herrn Johannes Bertenier, Tapezierers und burgers allhier Ehelich erzeugter Tochter, alß der Jungfer Hochzeiterin an dem andern Theil
So Geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Montag den 1.ten Augusti Anno 1735. [unterzeichnet] Johann Jacob goppert Als hochzeiter, Susanna Salome Bertenier als Hoch Zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 136, n° 513)
1735. Mittw. d. 31. Aug. sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden Joh: Jacob Goppert der buchbinder, wittiber v. b. alhier v. Jungfr Susanna Salome, H. Joh: Berniers b. v. Tapezierers ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob goppert als hochzeiter, Susanna Salome als hochzeiterin (i 140)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison du cordonnier François Laurhos petite rue de la Grange. Ceux du mari s’élèvent à 129 livres, ceux de la femme à 144 livres.
1738 (9.6.), Not. Mader (6 E 41, 691) n° 928
Inventarium über deß Ehrengeachten Herrn Joh: Jacob Gopperts deß Buchbindters, und der tugendsammen frawen Susannæ Salome gebohrner Berteniere beeder Eheleuthe und burgers Allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1738. – (…) und sich deren jeedes Vermög Ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung Vor unverändert Vorbehalten haben (…) So geschehen allhier in der Königl. Statt Straßburg in fernerem Gegenseÿn deß Ehrengeachten herrn Joh: Adam Vierlings hohlträhers und burgers Allhier deß Ehemanns Kindts Erster Ehe geschwornen, Vogts und Herrn Jean Bertenier deß Tapecierers und auch burgers allhier der Ehefrauen Vatters beeder allhier insonderheit erbetternrn beÿständen, auff Montag den 9. Junÿ Anno 1738.
In einer Allhier in der Königlichen Statt Straßburg ane der kleinen Stadelgaß gelegenen , Meister Frantz Laurhoß dem Schuemacher gehöriger und Von beeden Eheleuthen lehnungs weiß bewohnenden behaußung, ist befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Ehemanns Eigenthümb. Vermögen, Sa. haußraths 121, Sa. Werckzeugs und Waar 37, Sa. Silbergeschmeids 5, Sa. Activi 50, Summa summarum 214 lb – Schulden 95 lb, Nach solchem abzug 119 lb, Hierzu ist zu legen die Ihme gebührige helffte ane denen haußsteuren, so antrifft 10 lb, Des Ehemanns sambtl. Eigenthümbl. Vermögen 129 lb
Der Ehefrauen Eigenthümbl. Nahrung, Sa. haußraths 64, Sa. Silbergeschmeids 7, Sa. Goldtenen Ring 7, Sa. der baarschafft 5, Sa. deß Pfenningzinß hauptgüter 50, Summa summarum 134 lb – Darzu gelegt die Ihro gebührige Halffte ane denen haußteurer, 10, Der Ehefrau gantze Nahrung 144 lb

Jean Jacques Goppert fait vendre des objets mobiliers devant une maison petite rue de la Grange avec la permission du tuteur de sa fille issue de sa première femme.
1750 (7. 8.bris), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 45) n° 954
Mittwoch den 7. Octobris 1750 hat Johann Jacob Goppert buchbinder und burger allhier vor seinem hauß etliche Mobilien in gegenwart Johann Adam Vierling, des hohldrehers seiner Tochter erster Ehe Vogts durch herrn Johann Lucas Schaaff allhiesig geschwornen Käuffler vor deßen wohnhauß an der Kleinen Stadelgaß gelegen offentlich verkauffen und versteigern laßen
So beträgt nach deren Abzug der Marckttags looßing 26 lb – sig. Straßb. den 7. Octobr. 1750.

Le tourneur Jean Adam Vierling rend compte de la tutelle des biens appartenant à Marie Salomé Goppert
1752 (27.2.), Not. Haering (6 E 41, 1382) n° 91
Berechnung deßen was Ich unterschriebener Johann Adam Vierling der Kunstdräher und br. alhier zu Straßburg als Anno 1733 geordnet und geschworener Vogt Jgfr. Mariä Salome Goppertin weiland Frau Mariä Salome Goppertin geb. Hoffmännin sel. mit Mr Johann Jacob Goppert dem buchbind. und burgern alhier ehelich erzeugter Tochter, seith ihrem erreichten 18. jährigen Alter, wegen ihres mütterl. Guths, nach Anleitung des darüber dh. H. Not. Oelinger A° 1736 gezogenen summarischen Calculi eingenommen und dagegen außgegeben habe.

Jean Jacques Goppert meurt en 1764 en délaissant une fille de son premier mariage et deux enfants du deuxième. L’inventaire est dressé dans une maison rue Saint-Urbain (rue du Maroquin). Les deux tiers de la maison au Petit marché aux Chevaux sont estimés au prix total qui figure à l’inventaire dressé en 1765. L’actif de la veuve s’élève à 1 364 livres, le passif à 1 404 livres. Les biens du défunt et de la communauté présentent un actif de 260 livres et un passif de 548 livres.

1769 (19.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 727) n° 720
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten Herrn Joh: Jacob Gopperts Senioris geweßenen Buchbinders und Burgers allhier Zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1769. – als derselbe dienstags den 4. Apr. dießes laufenden 1769.ten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch seinen aus dießer Zeit genommenen seel. Absterben hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Verstorbenen, seel. in Zween Ehen ehelich erzeugter Kinder auch deor Beiständere aller gleich nach dem Eingang dießes Inventarÿ insonderheit benahmbßet, ersucht und invenirt durch nie Ehren und Tugendsame Frau Susannam Salome Goppertin geb. Bertenier die hinterbliebene Wittib (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag de 19.ten Maÿ A° 1769.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, Wie folgt. 1.mo Frau Mariam Salome Nobißin geb. Goppertin, herrn Joh: Michael Nobis, Schuhmachers und Burgers allhier Ehefrau, des Verstorbenen seel. in erster Ehe mit auch Weÿl. Fraun Mariä Salome geb. Hoffmännin seel. ehelich erzeugter und nach todt Verlaßener tochter, in deren Nahmen obgedachter Jhr Ehemann beÿ dem Geschäfft erschienen in den ersten dritten Stammtheil,
2.do Jgfr. Susannam Salome Goppertin, so Majorennis und ohnbevögtigt, dahero unter assistentz nachgemelten Ihres geliebt. Bruder der Inventur persönlich beÿgewohnt, in den andern dritten Stammtheil, So dann 3.tio Hr Johann Jacob Goppert den Buchbinder und burgern allhier so in persohn der Inventation Zugegen War, in den dritten und letzten Stammtheil, diße beede letztere des Verstorbenen seel. mit eingangs gedachter seiner hinterbliebenen Wittib Ehelich erzeugte beede Kinder. Alle 3. des Verstorbenen seel. in Zween Ehen ehelich erzeugte Kinder und ab intestato Zu dreÿen gleichling. portionen und Stammtheilen Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der St. Urbans gaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden Worden, Wie folgt.
Antheil ane einer behausung (W.) Nemblichen Zween dritte theil Vor ohnvertheilt Von und an einer Behaußung bestehend in Vorder und hinter hauß, Hoff, Hoffstatt und Bronnen, mit allen derselben Gebäuen, Begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtig Keiten gelegen allhier zu Straßburg ane dem Kleinen Roßmarckt einseith neben N. Dupont dem Caffetier, anderseith neben H. Joseph Creutzer dem Schloßer, hinten auf Weÿl. Friedrich Burgers geweßenen Kieffers Erben stoßend. so außer hernach beschriebenen darauff hafftenden Passiv Capitalien freÿ leedig, eigen und ist die gantze behaußung beÿ Weÿl. Hn Jean Bertenier des gewesenen Tapezierers und burgers allh. der W. eheleiblichen Vatters seel. Verlaßenschafft laut des darüber durch mich unterschriebenen Notarium A° 1764. errichteten Inventarÿ angeschlagen, dabeÿ man es auch mit Genehmhaltung derer Wohlverordneten Hh. Dreÿern Löbl. Statt Stalls dermahlen gelaßen pro 1500. lb. Ane soclher Behaußung ist der hinterbliebenen W. selbsten ein dritter theil erblichen Zugekommen und hat dieselbe den übrigen dritten theil Von samtlichen Baumännischen Kindern und Erben aut Erbs Cession Vom 12. Jun: 1767. Käuflichen angenommen, der Restierende dritte theil aber ist Weÿl. Jean Jacques Bertenier des geweßenen tapezierers und burgers allhier der Wittib eheleiblichen Bruders nachgelaßene Tochter Vor Unvertheilt gehörig. Über die gz. Behaußung sagt ein teutsch. pergam. Kffbr. in allh. C. C. Stub gef. und m. dero anhang: Ins. Verwahret, dat. d. 12. Aug. 1719. mit Lit. A notirt. So dann 1. daselbst gefert. v. m. do. anh. Ins. Verw. Kffbr. vom 25. Junÿ 1728. mit Lit. B. bemerckt.
Ergäntzung der Wittib Wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. zufolg Inventarÿ über beeder geweßenen Eheleuthe einander für unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in A° 1738. durch weÿl. Hn Not. Philipp Jacob Mader seel. gefertiget
Wÿdumb, Welche, der Verstorbene seel. Von Weÿl. frauen Mariæ Salome Goppertin geb. Hoffmännin seiner ersten Ehefrauen biß an dieße sein seel. Ende genoßen
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung
Der Wittib unveränderter Vermögens, Sa. haußraths 10, Sa. silbers 2, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Antheils ane einer Behaußung 1000, Sa. Schuld 50, Summa summarum 1364 lb – Schulden 1404 lb, Compensando, passiv Onus 40 lb
Dießemnach Wird nun auch der Erben unverändert und theilbarer Nahrung unter einem Titul beschrieben, maßen die W. auf der theilbarer Nahrung renunciren und solche denen Erben tam active quam passive allein überlaßen wird, Sa. haußraths 24, Sa. Silbers 1, Sa. Gulden 234, Summa summarum 260 lb – Schulden 548 lb, In Vergleichung, Passiv Onus 288 lb

Marie Salomé Bertenier, héritière d’un tiers de la maison du chef de son père, et son mari le peintre en porcelaine Jean Jacques Dauber hypothèquent leur part de maison au profit du chapelier Jean Frédéric Mengès

1769 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 538
Johann Jacob Dauber der Porcellanmahler und Maria Salome Bertinier mit beÿstand H. Lt. Franz Jacob Serraffond und H. Johann Gottfried Plarr, beede E. E. Kleinen Raths beÿsitzer und ihrem curatoris ad actum H. Johann Nicolaus Wilhelm procuratoris vicarii
in gegensein Johann Friedrich Menges des hutmachers – schuldig seÿen 112 pfund
unterpfand, ein dritter theil vor unvertheilt ane einer behausung cum appertinentis ane dem kleinen Roßmarckt, einseit neben H. N. Dupont dem caffeesieder, anderseit neben H. Joseph Creutzer dem schloßer, hinten auff weÿl. Friedrich Burger gew. kiefers Erben

Susanne Salomé Bertenier veuve de Jean Jacques Goppert et Marguerite Salomé Bertenier femme de Jean Jacques Dauber vendent la maison au boulanger Quirin Bonn et à sa femme Françoise Gilloth

1770 (15.12.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 582-v
Fr. Susanna Salome geb. Bertinier weÿl. Johann Jacob Goppert gewesten buchbinders wittib, beÿständlich ihres Sohns Johann Jacob Gopert des buchbinders, Margaretha Salome geb. Bertinier Johann Jacob Dauber des mahlers Ehefrau und mit beÿstand ihres curatoris H. Johann Nicolaus Wilhelm procuratoris vicarii
in gegensein Quirin Bonn des frantzösischen becken und Franziscæ geb. Giloth mit beÿstand ihres bruders Franz Antoni Giloth des kieffers und ihres schwagers Jean Baptiste Dango des goldstickers
eine behausung bestehend in vorder und hinter haus, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem kleinen Roßmarckt einseit neben N. Dupont dem caffeesieder, anderseit neben H. Joseph Kreutzer dem schloßer, hinten auff Johann Martin Schwind den kieffer – ihre Franzisca Giloth zu zweÿ dritten und ihre Dauberin zu einen dritten theil zuständig – um 150, 478, 175, 150, 100, 250, 400 und 112 pfund beladen, geschehen um 370 pfund

Vente provisoire correspondant au contrat ci-dessus, passée devant notaire

1770 (28.9.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 292) n° 168
Erschienen (…) Frau Susanna Salome gebohrne Bertenier, weÿland herrn Johann Jacob Goppert, geweßenen buchbinders und burgers allhier nachgelaßene Wittib, beÿständlich H. Johann Jacob Goppertn des buchbinders und burgers allhier ihres leiblichen Sohns, und Frau Margaretha Salome gebohrne Bertenier Herrn Johann Jacob Daubers, des Kunstmahlers und burgers allhier Ehegattin mit beÿstand dießes ihres mariti, dieselbe haben
in Gegensein Herrn Quirini Bonn, des frantzösischen Becken und burgers allhuer (verkaufft)
zwar sie Frau Goppertin ihr theils vorhin eigenthümlich und theils von denen baumännischen Kindern in crafft der vor H. Notario Johann Daniel Langheinrich unterm 12.ten Junÿ A° 1767 vorgegangenen und in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub enregistrirten Cession erkaufft Zween dritte Theil und Sie Frau Dauberin ihren ererbten elterlichen dritten theil von und ane einer Behaußung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, hoffstatt und Bronnen, mit allen übrigen derselben Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Kleinen Roßmarckt einseit neben Sieur N. Dupont, anderseit neben H. Joseph Creutzer dem Schloßer, hinten auf H. Johann Martin Schwind den Kieffer uxorio nomine stoßend. beneben alllen in dießer behaußung befindlichen Öffen, deren halß seÿe in der Maur oder außer derselben, desgleichen denen Liegerlingen im Keller, welche behaußung verhafftet 1° der Pflegereÿ Zu St Nicolai um 150 lb, 2° H. Rathherrn Johann Braunen um 478. lb, 3° vorgemeltem H. Johann Martin Schwind im Nahmen der Unseldischen Erben um 175 lb, 4° H. Amando König dem Buchführern allhier um 150 lb, 5° H. Johann David Schmid dem Seiler allhier uxorio nomine um 100 lb, 6° denen Baumännischen Zweÿen jüngern Kindern um 250 lb, So dann 6° H Pfarrern Paul Friderich Schüblern um 400. lb alßo Zusammen in obigen posten um 1703 pfund alles in Capital (…) und beschehen vor und um 1483 pfund – So geschehen Zu Straßburg auf Freÿtag den 28. Septembris Anno 1777
(…) wiewolen mit vorbehalt, daß gegenwärtiger Kauf und Verkauf Von Ihr Fr. Dauberin E. E. Großen Rath allhier zur Confirmation geziemend übergeben und deßen Genehmhaltung eingeholt werden solle, in Zwischen sich beederseits aller hierwieder dienendes rechtlicher Ausflüchten sie seÿen genand wie sie immer wollen, vor sich und ihre Erben in bester rechts formb wißend und wohlbedächtlichen verziehen und begeben

Quirin Bonn et Françoise Giloth vendent la maison au boulanger Michel Riedling

1772 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 435
Quirinus Bonn der frantzösicher beck und Franzisca geb. Gilotin
in gegensein Michael Riedling des frantzösischen becken
eine Becken behausung bestehend in vorder und hinter haus, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem kleinen Roßmarckt einseit neben Sr Dupont dem caffésieder, anderseit neben H. Joseph Kreutzer dem schloßer, hinten auff Johann Martin Schwind ehevögtlichen weiß – mit den runden gegoßenen bommen offen im zweÿten Stock allein außgenommen – als ein von den Bertinischen erben unterm 15. Decembris 1770 erkauffte behausung – um 1500, 478, 175, 150, 100, 250, 400, 112 und 445 gulden verhafftet, geschehen um 1978 gulden

Originaire de Rumersheim, Michel Riedling qui a terminé son apprentissage et son tour de compagnon s’inscrit aux deux années d’épreuve auprès du boulanger Pierre Robert Momy en janvier 1769.
1769, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 8-v) Montags den 23. Januarii 1769 – Muth Jahr
Michael Riedling der leedige becker Von Rumersh. so nach Zurückgelegter Lehr zeit, seine Wander Jahr verrichtet, bittet Ihne nunmehro Zu Mstr. Pierre Robert Momy auf Zweÿ jahr von dato an, die Muth Zeit einzuschreiben.
Besagter Mstr Momy Zugegen offerirt Ihne anzunehmen.
Erk. seÿe Imploranten in seinem Gesuch gegen erlag d. Gebühr Zu willfahren.

Michel Riedling s’adresse aux Quinze en décembre 1769 pour être dispensé de la fin des années d’épreuve. Il argue qu’il a repris l’affaire de Pierre Robert Momy depuis que celui-ci est parti pour Mannheim. Les représentants des boulangers ne s’opposent pas à la requête en faisant remarquer que nombre de boulangeries ferment faute de clients.
1769, Protocole des Quinze (2 R 180)
Michael Riedling lediger beckenknecht von Rumersheim Ca. E. E. Zunfft der Becker
(p. 495) Sambstags den 2.ten Decembris 1769. – Idem [Osterrieth] nôe Michael Riedling des ledigen beckenknechts von Rumersheim geb. Ca Eundem [E. E. Zunfft der Becker H. Zunfft meister] prod. unterth. Memoriale juncto petito, samt beÿl. Lit. A. puncto dispens von übriger Muthzeit und admission Zum Meisterrecht, Claus Sen. bitt Cop. et T. O. obt.

(p. 549) Sambstags den 16.ten Decembris 1769. – Idem [Osterrieth] nôe Michael Riedling in aîs Ca Eundem [E. E. Zunfft der Becker H. Zunfft meister] auch in aîs erholt Memoriale bom 2.ten hujus und bitt Deputationem, Claus senior quod. unterth. Exceptiones juncto petito bitt imiliter Deput. Erkannt, Deputatio.

(p. 594) Sambstags den 23.ten Decembris 1769. – Obere Handwerck Hh. laßen durch H. Secretarium Stædel referiren, es habe Michael Riedling der ledige beckenknecht von Rumersheim Ca. E. E. Zunfft der Becker H. Zunfft mr. den 2. hujus ein unterth. Memoriale samt beÿl. Lit. A. übergeben puncto, ihn Vor der noch übrigen Muthzeit zu dispensiren sofort Zu erkennen, daß ihme ein gerichtlicher schein zugelstellt werde, daß wann er puncto Civilegii und sonst præsanda præstirt haben wird, man ihn beÿ einer Ehrsamen Zunfft der Becker als leibzünfftig und becker meister auf und annahmen werde.
Dießem entgegen haben Imploratische Zunfft in ihren Exceptionibus Vom 16. hujus gebetten, Sie beÿ ihren articklen Zu hand haben, einfolglichen den Imploranten mit seinem darwieder lauffenden begehren ref: exp: abzuweißen.
Auf geschehene Weißung haben der Implorant annoch ferner beÿgesetzt, daß sein gewester Meister Pierre Robert Momy, von welchen er das becken hauß gelehnt, von hier weg nach Mannheim gezogen, dergestalt daß ihme die gantze haußhaltung auf dem hals liege, da Er nun durch sein etablissement keinen Becken einigen schaden Zufüge, indeme falls er das becken hauß nicht gelehnet, ein anderer solchen bekommen hätte, und kein neues auffgerichtet werde.
Nôe Imploratische Zunfft seÿen Vorgestanden Johann Philipp Reumann und Simon Picard, beede nôe des Zunfft meisters gegenwärtig, welche ihren exceptionibus beÿgesetzt, daß sie in sofern wieder des Imploranten begehren sich nicht wiederstehen, weilen täglich beckenhäußer dadurch leer werden, daß viele becken aus mangel des Vermögens nicht fortbachen können.

(p. 608) Sambstags den 30.ten Decembris 1769. – Idem [Osterrietj] nôe Michael Riedling in aîs Ca E. E. Zunfft der Becker Hn. Zunfft mr in aîs bitt Commun. Sent: Erk. Communicatio Willfahrt.

Michel Riedling qui a été dispensé de la fin des années d’épreuve devient tributaires chez les Boulangers en juin 1770
1770, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 23) Sambstags den 16. Junii 1770 – Frembder Neuzünfftiger
Michael Riedling der beck prod. burger Urkund v. Stallschein, Wie auch Erkanntnus Gnd. Hh. der XV. vermög welch Letztere, Er von Restiender Muthzeit, gegen Erlag 3. lb dispensirt worden, bittet ihme als Leibzünfftig v. frantz. Becken Meister anzunehmen. Erk. Willfahrt (dt. 4. lb 6 ß, Disp. 3. lb d.)

Michel Riedling épouse en novembre 1770 Catherine Thérèse Meyer, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1770 (13. 9.br), Not. Elles (6 E 41, 1350) n° 184
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe der Ehrengeachte H. Michael Riedling, d. frantz. Weißbeck v. b. dahier, leedigen Standtes, Großjährigen Alters v. seiner Rechten genießend, als Hochzeiter ane einem,
Sdo dann die Viel Ehr vnd Tugendbegabtee Jgfr. Catharina Theresia Meÿerin, des Ehren und wohlvorgeacht, Herrn Niclaus Meÿer des Schu Mr. bs. v. E. E. Gr. Raths dahier alten beÿsitzers mit der Viel Ehr v. tugendgezierten frauen Maria Theresia Meÿerin geb. Capin ehel. erzielte Tochter als hochzeiterin unter authoritæt v. assistenz erstegd. ihres H Vatters agirend am andern theil.
So geschehen in der Könogl. Statt Strb. auff Dienstag den 13. Novembris 1770. [unterzeichnet] michel Retling, Catharina Theresia Maÿerin

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 287)
Hodie 26 Novembris Anni 1770 unica duntaxat proclamatione tam in Ecclesia nostra parochiali quam in Ecclesiis Parochialibus in Rumersheim et ad Sanctum Petrum Juniorem hujus urbis (…) Sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Michael Rittling Pistor solutus ex Rumersheim oriundus civis hujas, filius legitimus defuncti Joannis Rittling civis olim et agricolæ dicti loci et Catharinæ Kiefferin quondam conjugum à tribus Annis in hac urbe commorans et Catharina Meyer Argentinensis, filia legitima Dni Nicolai Meyer civis et sutoris ac Magistratûs hujus urbis Consiliarii et Theresiæ Cadin conjugum parochiana nostra (signé) Michel Retling, Catharina Maÿerin (i 146)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Vins. Ceux du mari s’élèvent à 656 livres, ceux de la femme à 236 livres.
1771 (24.8.), Not. Elles (6 E 41, 1339) n° 511
Inventarium über des Ehren v. Vorgeachten Hn Johann Michael Riedling, des frantzösischen Weißbecken v. der viel Ehr v. tugendbegabten Fraun Catharinæ Theresiæ Riedlingin geb. Meÿerin, beeder Verburgerter Eheleuth dahier Zu Strb. einand. vor unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, besagend, auffgerichtet Anno 1771. – v. sich vermög der vor mir Not° mit einander errichteten Eheberedung, vor unverändert vorbehalten (…) So geschehen in der königl. Statt Straßburg in fernerem beÿseÿn herrn Niclaus Meÿer b. Schuhmachers v. E. E. Gr. Raths dahier alten Wohlmeritirten beÿsitzers, der Ehefrauen Vatters v. beÿsitzers, auf Sambstag den 24. augusti Im Jahr 1771.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gelegenen v. anhero nicht gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns unverändertes Vermögen. Sa. haußraths 30, Sa. Silbers 15, Sa. baarschafft 600, Summa summarum 645 lb – Hierzu gelegt die ihme von denen Haussteuren kommende Helffe anlangend 10 lb, Des Ehemanns Nahrung 656 lb
Solchemnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 113, Sa. Silbers 10, Sa. goldenen rings 1, Sa. baarschafft 100, Summa summarum 225 lb – durch beÿsetzung ihrer helffte ane hiernach beschriebenen haußsteuren antreffend 10 lb, Erstrecket sich der Ehefrauen völlige dermahlen eigenthüml. besitzende Nahrung 236 lb

Michel Riedling devient cafetier dans le café que la tribu des Tonneliers établit dans son poêle
1778, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 374-v) Montags den 23. Martii 1778 – Per majora wurde Erkannt, daß die Zunft stube solle Zu einem Caffée: hauß eingerichtet, und die nöthige Bau reparationen vorgenommen werden, Zu dem End machen sich die Herren Schöffen anheischig der Zinß von dem Zu denen Vorzunehmenden Reparationen aufnehmenden Capital, so lang bis die Zunftstub wird vor ein Caffée: hauß verlehnt seÿe, Von Ihren Præsentz Geldern abgehen Zulaßen.
Wagegen aber Ihro Weißheit der hochgebietende Herr Oberherr protestirt, und vor seine Person keine Reparationen will vornehmen laßen, bis man vorhie der Persohn versichert ist, welche das Caffe: recht lehnen und auf der Zunft Exerciren will. Übrigens ist die Sache auf eine anderwärtige vollständige Versammlung der Herren Schöffen auszusetzen.

(f° 375) Sambstags den 28. Martii 1778
erschienen Hr Michael Riedling der Weißbeck und burger alhier, welcher nebst seiner Ehefrau Catharina geb. Meÿerin sich declarirt, daß er das Caffée: Recht auf dieser Ehrsamen Zunft treiben will. Es verlehnt demnach gedachte Ehrsame Zufft demselben den Tantzplatz unten auf dem Boden welcher Zu einer Billard: Stube vor d. Billards eingerichtet wird, samt einer dermalen Zuzurichtenden Kuchen und Kellerlein wie auch hinten daran eine kleine Zurichtende Caffée: Stub, nicht weniger über den Eingang der hintern Thür im Gäßlein einen Holtzplatz, wie auch unter der Hauptsteeg die Hälfte des vordern Kellers.
Aus dem Schöpfbronnen solle ein Gumpbronnen gemacht werden, mit vorbehalt des dato gewöhnlichen Platzes Zum Sinnen, wie auch des Platzes im Hoff Zu der Meisterstück Verfertigung.
(…)

Michel Riedling vend la maison 4 000 livres au boulanger Jean Geoffroi Baldner

1788 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 278
H. Michael Rettling der caffesieder
in gegensein H. Johann Gottfried Baldner des frantzösischen becken
eine beckenbehausung bestehend in vorder und hinter hauß, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, die samtliche öffen, der kupffer keßel in dem backstub, ane dem kleinen Roßmarckt, einseit neben Sr Claus dem pastetenbecken, anderseit neben Mr Creutzer dem schloßer, hinten auff die Schwindische wittib und Erben – um 8000 gulden

Fils de perruquier, Jean Geoffroi Baldner épouse en 1789 Susanne Marguerite Blessig, fille d’aubergiste : contrat de mariage, célébration
1789 (15.6), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 567)
Eheberedung – persönlich erschienen seÿe Herr Johann Gottfried Baldner, leediger frantzösischer Beck und Burger allhier, Herrn Philipp Jacob Baldner, des Peruckenmachers und ebenfalls burgers dahier, mit Fraun Catharinæ Salome gebohrner Meÿerin ehelich erzeugten Sohn, beiständlich gedachten seines Herrn Vaters, als Bräutigam Ane Einem,
und Jungfrau Susanna Margaretha Bleßigin, weiland herrn Johann Jacob Bleßig, geweßenen Gastgebers und hießigen Burgers, mit auch weiland Fraun Susanna Margaretha gebohrner Osterriethin ehelich erzeugt hinterlaßene Tochter, mit assistentz ihres Oncle herrn Johann Michael Osterrieth, J.V. Lti und Procuratoris auch Advocati ordinarÿ bei E: E: Großen Rath und anderen hiesiger hohen Gericht: Stellen als Braut, am andern theil
Straßburg auf Montag den 15. Junÿ im Jahr 1789. [unterzeichnet] Johann Gottfried Baldner, Susanna Margaretha Bleßigin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 14)
Im Jahr 1789 Montag den 13. Julÿ sind nach zweimal. Proclamation in dieser Kirche Copulirt word. Johann Gottfried Baldner der ledige Becker und burger allh. H. Philipp Jacob Baldner Peruckenmachers u. burgers auch E. E. Kleinen Raths allh. alten beÿsitzers mit Fr. Catharina Salome gebohrner Meÿerin ehel. erzeugter Sohn 29. Jahr alt und Jungfr. Susanna Margaretha weil. H. Johann Jacob Blessig geweßten Gastgebers u. burgers alh. mit weil. Fr. Susanna Margaretha gebohrner Osterriethin ehel. erzeugte Tochter, 21. Jahr alt [unterzeichnet] Johann Gott fried Baldner Als Hochzeiter, Susanna Margaretha Bleßigin Als hochzeiterinn (i 22)

Jean Geoffroi Baldner hypothèque sa maison

1790 (28.1.), Chambre des Contrats, vol. 664 f° 30-v
H. Johann Gottfried Baldner der frantzösische beck
unterpfand, die ihme zuständig ane dem kleinen Roßmarckt becken behausung einseit neben Sr Claus dem pastetenbeck anderseit neben Mr Creutzer dem schloßer

Susanne Marguerite Baldner fait dresser dans la maison de son mari rue de la Mésange l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 7 173 livres tournois

1794 (19 vend. 3), Strasbourg 3 (1), Not. Schweighaeuser n° 537
Inventarium über Fraun Susannæ Margarethæ Baldner gebohrner Bleßig, zu ihrem Ehemann dem br. Johann Gottfried Baldner dem becker allhier zu Straßburg für unverändert in die Ehe gebrachte Nahrung, auffgerichtet den 19.ten Vendemiaire im 3. Jahr der Rep. – auch in ihreù vor mir otario den 15. Junÿ 1789. Alten Stils auffgerichteten Ehe Contract für unverändert Vorbehalten habe (…)
So geschehen in Einer Allhier zu Straßburg An der Gleichfalls vorhin Meÿßengaß Gelegenen dem Ehemann zuständigen becken behaußung den 19. Vendemaiaire im dritten Jahr der in Einheit und uunzertrennlichkeit bestehenden fränckischen Republick, in fernerm beiseÿn des b Friedrich Straub hiesig. Schneiders der Ehefrau hierzu erbettenen beistandts
Sa. haußraths 617, Sa. Guldene Ring 336, Sa. baarschafft 6000, Summa summarum 6953 livres – dazu gelegt die hälfte ane denen haussteuren 220, der Ehefrau in die Ehe gebrachte Guth 7173 lib,
acp 28 f°146 du 22 vend. 3

Geofroi Baldner meurt en 1806 après avoir institué sa femme légataire universelle. La maison est estimée 13 000 francs

1806 (5.6.), Strasbourg 3 (29), Not. Übersaal n° 944, 3265
Inventaire de la succession de Geofroi Baldner, boulanger décédé le 27 avril 1806 – à la requête de 1. Susanne Marguerite Blessig veuve héritière universelle instituée par testament nuncupatif reçu Me Schweighaeuser le 23 nivôse 5, laquelle disposition est réduite aux trois quarts en vertu des articles 915 et 920 du Code civil, la veuve assistée de M François Louis Klauhold avoué au Tribunal Civil, 2. Georges Philippe Valentin, Greffier de la Justice de paix du second arrondissement de cette ville, mandataire de Philippe Jacques Baldner, ci devant perruquier père du défunt héritier légitimaire ab intestat du quart restant

dans la maison mortuaire rue de la mésange n° 17 faisant partie de la présente succession – Contrat de mariage reçu Schweigheuser le 15 juin 1789
propres de la veuve 355 fr, remploi d’après l’nventaire des apports dressé par Schweighaueser notaire le 19 vendémiaire III, 6145, total 6500 fr
propres des héritiers : garde robe 169 fr
Propriété d’une maison apportée en mariage par la défunte, Sçavoir une maison de boulanger consistant en une maison de devant et derrière avec cour pompes bâtiments appartenances et dépendances située en cette ville petit marché aux chevaux ou rue de la mésange près de la promenade de l’égalité N° 17, d’un côté le Sr Clause patisier d’autre ci devant Sr Creutzer serrurier et actuellement M de Wurmser domicilié a Carlsrouhe, derrière M Burger Jurisconsulte et Conseiller de Prefecture – acquis du Sr Michel Ritling, Caffetier en cette ville par Contrat de vente passé à la cidevant Chambre des Contrats le 27 juin 1788 estimée par procès verbal du 7 juin 1806 à 13.000 francs, habitée par la veuve, valeur locative de 650 francs
remploi d’après l’inventaire des apports 220 fr, total 13 389 fr, passif 8867 fr, reste 4521 fr
communauté, meubles 2085 fr, production 1341 fr, argenterie 212 fr, numéraire 788 fr, dettes actives 9520 fr, total 13.948 fr – passif 7553 fr, reste 6395 fr
Procès verbal d’expertise (joint, sans description)
Enregistrement de Strasbourg, acp 99 F° 196-v du 6.6.

Susanne Marguerite Blessig se remarie avec le gainier Jean Michel Klein
1809 (23.5.), Strasbourg 12 (25), Not. Wengler n° 4019
Contrat de mariage – Jean Michel Klein gainier fils de feu Jean Michel Klein, sellier, et de défunte Marie Madeleine Knoderer
Susanne Marguerite Blessig veuve sans enfant de Jean Geofroi Baldner boulanger, de l’avis de Jean Michel Blessig marchand de vin son frère
Enregistrement de Strasbourg, acp 112 f° 6-v du 25.5.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1809 (17.10.), Strasbourg 12 (27), Not. Wengler n° 4326
Inventaire des apports de Jean Michel Klein gainier et Susanne Marguerite Blessig, mariage célébré le 31 mai dernier, Contrat de mariage reçu par le notaire soussigné le 23 mai
dans une maison rue de la Mesange n° 17
le mari, meubles, argenterie, créances 10 000 fr
immeuble, 5/24 par indivis d’une maison avec ses autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la petite boucherie n° 1, d’un côté le fossé des Tanneurs, d’autre la rue de la petite boucherie, devant ladite rue derrière le Sr Leysz jouailler, dont une partie le mari a hérité de Susanne Madeleine Klein sa sœur estimée 4000 fr, total 14 321 fr
la femme meubles, argenterie
immeuble, une maison de boulangerie consistant en bâtiment de devant et de derrière cour très fond avec toutes ses appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue de la mesange n° 17, d’un côté M de Wurmser ancien marechal de camp, d’autre le Sr Clause batissier, devant la rue derrière le Sr Burger Jurisconsulte – de la succession de Jean Geofroi Baldner boulanger son mari, lequel l’a acquise de Michel Ritling cafetier par acte passé à la cidevant Chambre des Contrats le 27 juin 1788 estimée 15.000 francs
total 17.458 fr, déduire 4000 fr, reste 13.448 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 f° 95 du 18.10.

Inventaire après décès d’un locataire, le boulanger Jacques Zehringer

1819 (21.10.), Strasbourg 12 (78), Not. Wengler n° 11.597
Inventaire de la succession de Jacques Zehringer, boulanger décédé le 3 juin dernier – à la requête de Marie Salomé Flach la veuve mère et tutrice légale de 1. Marie Salomé Joséphine 13 ans, 2. Jacques 11 ans, 3. André 10 ans, 4. Joseph 8 ans, 5. Barbe 4 ans, 6. Jean 2 ans, 7. Hypolite 7 mois – en présence de Joseph Hummel boulanger subrogé tuteur
dans la maison mortuaire rue de la Messange n° 17
actif 440 fr, passif 740 fr –
Enregistrement de Strasbourg, acp 145 F° 8-v du 28.10

Suzanne Marguerite Blessig meurt en 1833 en délaissant des héritiers collatéraux

1833 (6.8.), Strasbourg 12 (131), Me Noetinger n° 5582
Inventaire de la succession de Suzanne Marguerite Blessig épouse de Jean Michel Klein, ci devant gainier, décédée le 28 juillet 1833 – à la requête de 1. Jean Michel Klein le veuf, 2. Dorothée Hansmetzger femme séparée quant aux biens de Charles Edouard Allémant, employé à Paris héritière pour moitié de sa tante, 3. Valentin Schneegans, avoué près le tribunal civil de première instance, tuteur datif de 1. Emilie et 2. Julie Hansmetzger enfants de feu Isaac Hansmetzger, maître d’hôtel au Bœuf rouge, et de Marguerite Christian héritières pour moitié de leur grand tante – en présence de Jean Louis Kopp, fabricant de toile cirée subrogé tuteur desdites mineures

contrat de mariage reçu Me Wengler le 23 mai 1809
4. une maison avec boulangerie consistant en bâtiment de devant et de derrière avec cour, pompe, appartenances, dépendances sise à Strasbourg rue de la Mésange n° 17, d’un côté M Walter, d’autre le Sr Klose patissier, devant la rue, derrière l’hôtel de la ville de Paris – cette maison est occupée en partie par le veuf en partie louée, évaluée à 10.000 fr, provient d’apport en mariage, de la succession de Geoffroi Baldner, boulanger, son premier mari lequel l’a acquis de Michel Ritling, cafetier, à la Chambre des Contrats le 27 juin 1788,
dans la maison mortuaire rue de la Mésange n° 17 – communauté meubles 423 fr, garde robe 101 fr, argent 206 fr, créances actives, totalité de l’actif de la communauté 1977 fr, passif 15 155 fr
succession de la défunte, garde robe 135 fr, remplois 697 fr, somme de 1000 fr, totalité de l’actif de la succession 11 833 fr
communauté, meubles 1622 fr, argent 206 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 219 f° 73-v du 12.8.

Jean Michel Klein meurt en 1835 dans la maison rue de la Mésange dont il avait l’usufruit

1835 (14.5.), Strasbourg 8 (63), Me G. Grimmer n° 5241
Inventaire de la succession de Jean Michel Klein, ancien gainier décédé le 7 mai 1835 – à la requête de Catherine Barbe Klein veuve de Jean Frédéric Robert, commis négociant assistée de Camille Knoderer, légataire universelle de son frère suivant testament reçu Me Grimmer soussigné le 26 août 1833 enreg. le 8 mai courant
dans la maison située en cette ville rue de la Mésange n° 17
Déclarations actives. 6/24 ou un quart dans une maison & dépendances située à Strasbourg rue des Petites Boucheries n° 1, d’un côté le Sr Wollenweber, devant la rue, derrière le Fossé des Tanneurs, évaluée à 150 fr de revenu ou 3000 francs de capital – recueillie dans la succession de ses père et mère Jean Michel Klein, sellier, et Marie Madeleine Knoderer pour 4/24 et de sa sœur Susanne Madeleine 1/24, acquis 1/24 du Sr Lersé propriétaire, par acte reçu Me Wengler le 2 février 1820
Titres et papiers, expédition du contrat de mariage du Sr Klein avec Susanne Marguerite Blessig veuve de Jean Geoffroi Baliner, boulanger, Me Wengler le 23 mai 1809
Enregistrement de Strasbourg, acp 231 F° 144 du 21.5.

Dorothée Hansmetzger vend la moitié de la maison au boulanger André Arbogast et à Dorothée Schultz

1835 (27.8.), Strasbourg 12 (137), Me Noetinger n° 7543
Dorothée Hansmetzger femme séparée quant aux biens de biens de Charles Edouard Allimant, employé à Paris demeurant à Strasbourg, autorisée à l’aliénation par jugement rendu par le tribunal civil de première instance le 24 juillet dernier
à André Arbogast, boulanger, et Dorothée Schultz
la moitié indivise d’une maison avec boulangerie consistant en bâtiment de devant & de derrière avec cour, pompe, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de la Mésange n° 17, d’un côté M. Walter, d’autre le Sr Klose patissier, devant la rue, derrière l’Hôtel de la ville de Paris & le Sr Frédéric Burger – recueilli la moitié dans la succession de Suzanne Marguerite Blessig femme de Jean Michel Klein, gainier, suivant inventaire dressé par Me Noetinger le 6 août 1833, autre moitié appartient à Emilie et Julie Hansmetzger enfants mineurs de feu Isaac Hansmetzger, maître d’hôtel au Bœuf rouge, et de Marguerite Christian, suivant inventaire de la De Klein née Blessig leur grand tante de laquelle elles sont héritières par moitié. La De Klein l’a recueillie dans la succession de Jean Geoffroi Baldner, boulanger son premier mari, lequel l’a acquise de Michel Ritleng, cafetier, par acte passé à la Chambre des Contrats le 27 juin 1788 – l’usufruit viager assuré à Jean Michel Klein par son contrat de mariage avec Susanne Marie Blessig reçu Me Wengler le 23 mai 1809 se trouve éteint par suite du décès du Sr Klein – moyennant 10.000 francs

Dorothée Hansmetzger passe une vente provisoire au profit du maître d’hôtel Jean Diemer
1836 (5.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 66 F° 60-v, ssp du 25 août 1835
Projet de vente – Dorothée Hansmetzger épouse séparée quant aux biens et abandonnée de Sr Charles Edouard Allimant et encore M. Valentin Schneegans, avoué, tuteur d’Emilie et Julie Hansmetzger
à Jean Diemer, propriétaire, mre d’hôtel
1. Mde Allimant cède et vend et abandonne au Sr Diemer la moitié indivise a elle appartenant dans une maison boulangerie sise à Strasbourg rue de la Mésange n° 17 avec appartenances dépendances, d’un côté le Sr Walter, d’autre le Sr Clause
nonobstant la présente vente celle de l’immeuble entier sera poursuivie par forme de licitation – le Sr Diemer s’engage à porter lors de l’adjudication sur licitation de la maison à une somme de 24.000 fr de telle sorte que si elle était portée à une somme plus forte que 24.000 francs le Sr Diemer profiterait comme étant aux droits de Me Allimant de la moitié de cet excédent – 12.000 francs

Les héritiers de Suzanne Marguerite Blessig exposent la maison aux enchères. Le boulanger André Arbogast, co-vendeur, et sa femme Dorothée Schultz se portent acquéreurs

1836 (2.2.), Strasbourg 12 (138), Me Noetinger n° 7956
Adjudication définitive – Cahier des Charges n° 7782 du 3 décembre, adjudication préparatoire n° 7921 du 21 janvier – 1. Valentin Schnéegans, licencié en droit, avoué près le tribunal civil séant à Strasbourg tuteur principal d’Emilie & Julie Hansmetzger enfants mineurs de feu Isac Hansmetzger, maître d’hôtel au Bœuf rouge, et de Marguerite Christian, 2. Jean Louis Kopp, fabricant de toiles cirées, subrogé tuteur desdites mineures, 3. André Arbogast, boulanger, et Dorothée Schultz étant aux droits de Dorothée Hansmetzger épouse séparée quant aux biens de Charles Edouard Alliment, ancien employé à Strasbourg, suivant acte reçu Noetinger le 27 août 1835 – la veuve Alliment voulant sortir de l’indivision, jugement du 27 août dernier, rapport d’experts du 15 octobre et Jugement ordonnant la vente le 9 novembre suivant
à André Arbogast, co vendeur moyennant 30.250 francs
Description de l’immeuble à vendre, une maison avec boulangerie consistant en bâtiment de devant & de derrière avec cour, pompe, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de la Mésange n° 17, d’un côté M. Walter, d’autre le Sr Klose, devant la rue, derrière l’hôtel de ville de Paris & le Sr Frédéric Burger- Etablissement de la propriété, la maison provient de la succession de Suzanne Marguerite Blessig femme de Jean Michel Klein, gainier, avenue pour moitié à Mde Alliment et pour moitié aux mineurs Hansmetzger ses petites nièces, seuls et uniques héritiers suivant inventaire dressé par Me Noetinger le 6 août 1833 – la De Klein l’a recueilli dans la succession de Jean Geoffroi Baldner, boulanger, son mari en premières noces, lequel l’a acquis de Michel Ritleng, cafetier, par acte passé à la Chambre des Contrats le 27 juin 1788
Rapport d’experts du 15 octobre – Jean Jacques Stotz, Chrétien Auguste Arnold, Auguste Frédéric Stuber tous trois architectes (…), qu’elle se compose de, une cave voutée située sous le bâtiment de devant, un rez de chaussée contenant dans le susdit bâtiment une boutique de boulanger, une chambre, un corridor et une cuisine. Dans la cour un escalier, une pompe et un porcher et dans l’arrière bâtiment un four à pain, un bucher et une fosse. Au premier étage en entrant dans le bâtiment de devant deux chambres, un corridor avec cour et une cuisine. A droite et à gauche de la cour un escalier et une chambre et dans l’arrière bâtiment une chambre, une cuisine et des lieux d’aisances. Au second étage contenant dans le bâtiment de devant deux chambres dont une à alcove, un corridor avec un cendrier et une cuisine. A droite et à gauche de la cour un escalier et une chambre et dans l’arrière bâtiment un corridor et une chambre à alcove. Le bâtiment de devant a trois greniers dont l’inférieur contient un corridor, un galetas et une farinière, ils sont tous trois couverts en tuiles doubles ainsi que le toit couvrant la cage d’escalier. L’arrière bâtiment de même que celui à gauche dans la cour a une mansarde contenant deux galetas et des lieux d’aisances, cette mansarde est surmontée d’un grenier couvert en tuiles doubles estimé à 18.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 238 f° 20-v du 10.2.

Originaire de Mittelhausen, André Arbogast épouse en 1820 Caroline Hüttner, fille du meunier de la Robertsau
1820 (22.11.), Strasbourg 14 (66), Me Lex n° 2519
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – André Arbogast, boulanger demeurant à Strasbourg, fils majeur d’André Arbogast, cultivateur à Mittelhausen canton de Hochfelden, et de Marguerite Goll
Caroline Hüttner, fille mineure de feu Michel Hüttner, meunier décédé à la Robertsau, et d’Anne Catherine Fiehlhardt femme actuelle de Georges Grosskost meunier à ladite la Robertsau
Enregistrement de Strasbourg, acp 150 F° 31-v du 27.11.

André Arbogast se remarie en 1829 avec Christine Dorothée Schultz, fille de sellier
1829 (8.5.), Strasbourg 1 (55), Me Rencker n° 6643
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – André Arbogast, boulanger veuf sans enfant de Caroline Hüttner
Christine Dorothée Schultz, fille majeure de Samuel Schultz, sellier, et Christine Dorothée Anddregg
Enregistrement de Strasbourg, acp 194 f° 130 du 9.5.

André Arbogast et Dorothée Schultz vendent la maison à leur voisin Jean Diemer, hôtelier à la Ville de Paris moyennant 32 000 francs

1846 (1. 8.bre), Strasbourg 12 (169), Me Noetinger n° 18.719
Ont comparu M. André Arbogast, boulanger, et de lui duement autorisée De Dorothée Schultz son épouse demeurant ensemble à Strasbourg (vendent)
à M. Jean Diemer, maître d’hotel de la ville de Paris à Strasbourg y demeurant acquéreur
Une maison avec boulangerie, consistant en bâtiment de devant et de derrière avec cour, pompe, appartenances & dépendances, le tout situé à Strasbourg rue de la Mésange N° 15, tenant d’un côté à m. l’acquéreur, de l’autre au Sr Fritsch patissier, par devant ladite rue & par derrière M. Oppermann et encore l’acquéreur
Les vendeurs sont devenus propriétaires dudit Immeuble savoir, De la moitié indivse pour l’avoir acquise de Mme Dorothée Hansmetzger épouse séparée quant aux biens de M. Charles Edouard Allimant employé à Paris suivant acte passé devant M° Noetinger & son collègue le 27 août 1835, enregistré pour le prix de 10.000 francs (…). Mme Allimant est devenue elle-même propriétaire de cette moitié de maison pour l’avoir recueilie dans la succession de Dame Susanne Marguerite Blessig décédée femme du Sr Jean Michel Klein ancien gainier à Strasbourg aux termes de l’inventaire de ladite succession dressé par ledit notaire Noetinger le 10 août 1803. enregistré.
Les vendeurs sont devenus propriétaires de l’autre moitié par indivis pour l’avoir acquise aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive poursuivie sur licitation de Dlles Emilie & Julie Hansmetzger enfants mineurs de feu M Isaac Hansmetzger et de Dame Marguerite Christian, le dit procès verbal d’adjudication dressé par le même notaire Noetinger le 2 février 1836, enregistré, pour le prix de 15.125 francs qui est encore dû aujourd’hui. Lesdites mineures Hansmetzger sont devenues elles-mêmes propriétaires de cette moitié indivise pour l’avoir recueillie dans la succession de ladite dame Klein née Blessig aux termes du dit inventaire prérelaté. Cette dernière avait recueili la totalité de ladite maison dans la succession du Sr Jean Geoffroi Baldner vivant boulanger à Strasbourg son premier mari, lequel l’avait acquise du Sr Michel Ritling, ancien cafetier, suivant contrat passé à la cidevant Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg le 27 juin 1788. Le Sr Arbogast vendeur fait remarquer qu’il s’était marié en premières noces avec De Caroline Hüttner décédée sans enfant, mais que par suite du paiement qu’il a fait aux héritiers de sadite femme suivant acte passé devant Me Ritleng notaire à Strasbourg le 17 août 1832 les dits héritiers ont été désintéressés et l’ont quittancé, de sorte qu’aujourd’hui aucune hypothèque légale ne grève ses biens à ce sujet.
(…) Les vendeurs déclarent qu’il n’existe aucun bail verbal ni écrit et que la maison vendue n’est occupée par aucun locataire – moyennant 32.000 francs
acp 353 (3 Q 30 068) f° 11-v



Jacques Wencker, avocat, et (1724) Agnès Wesner – luthériens


Fils de l’archiviste Jacques Wencker, Jacques Wencker épouse en 1724 sa cousine germaine Agnès Wesner après avoir obtenu une dispense de consanguinité. Jacques Wencker est admis à travailler aux Archives en 1725 où il devient archiviste adjoint en 1728 puis archiviste en titre en 1730. Il est nommé greffier à la Chambre matrimoniale en 1731 et avocat de la ville en 1734. Jacques Wencker meurt en 1740 de pleurésie à l’âge de 42 ans. Agnès Wesner se remarie en 1745 avec Jean Frédéric Faust, assesseur des Treize.
Notice biographique par Edouard Sitzmann (1909).

Maison en propriété
Rue des Juifs (VIII 106, actuel n° 12)

Enfants


Signature en partie recouverte d’un sceau, au bas d’un acte de 1737 (AMS, 25 Not 113)


Jacques Wencker sollicite auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un une dispense pour se marier avec sa cousine germaine. L’assemblée le renvoie au Convent ecclésiastique qui laisse la décision finale aux Conseillers après avoir déclaré que la loi divine ne s’oppose pas à un tel mariage puisqu’il est régi par les lois séculaires qui ont étendu par prudence l’interdiction divine. L’avocat Scheffmacher expose qu’un argument habituel en faveur d’une dispense est le peu de partis qui s’offrent, ce qui est le cas puisqu’il serait difficile au pétitionnaire de trouver un autre parti aussi avantageux. Il conclut que la dispense peut être accordée aux conditions habituelles, c’est-à-dire de verser une certaine somme à l’aumôme Saint-Marc. Le préteur royal intervient à son tour en répondant aux différentes questions implicites de la requête. (1) Le Magistrat a effectivement l’autorité pour accorder une dispense en la matière. (2) La dispense ne constituera pas de précédent fâcheux puisque les demandes sont rares et que la qualité du pétitionnaire plaide en sa faveur. Un argument non négligeable est de conserver leurs biens à la famille Wencker plutôt que d’ouvrir le cercle de la famille à des étrangers. (3) Les bénéficiaires de la dispense devront régler une certaine somme à l’aumône Saint-Marc. L’assemblée se range à l’avis du préteur royal mais porte à 100 livres la somme à verser.

1723, Conseillers et XXI (1 R 206)
H. Lt Jacob Wencker kombt ein pro Dispensatione sich mit Jungfer Agnes Weßnerin Verheurathen Zu dörffen. 377. Erhalt solche gegen erlag. 100. lb d. in das Gemeine Allmoßen. 402.
(p. 377) Mittwoch d. 29.t 10.bris – Lt Mosseder Nomine H. Jacob Wenckers J. U. Lti producirt unterthäniges Memoriale und Bitten, umb gnädige obrigkeitliche Dispensation sich mit Jungfer Agnes Weÿland H Johann Philipp Weßners gewesten Exsenatoris mit auch Weÿland Frauen Agnes gebohrner Wenckerin aus erster Ehe erzielten und nach tod hinterlassenen Tochter als geschwister: Kind Verheurathen Zu dörffen, handelt inhalts.
ist Erkandt, Soll das übergebene Memoriale Zuforderst dem Conuentui Ecclesiastico, umb über dessen inhalt Zu deliberiren und folgends ein schrifftliches gutachten einzulüffern bißherigem gebrauch nach communicirt, mithin dieses letzteren, Wann es eingelangt, beÿ dieser Gerichts Stelle abgeleßen, die in den Producto angezogene Rationes dispensando alßdann reifflich untersucht, und dartauff über das Petitum definitiué gesprochen Werden.
Deputatu H. XV. Reichard und H. Rathh. Schenck.

(p. 402) Sambstag d. 8. Januarÿ 1724. Auff den Von mir dem XIII Secretario erstattenen unterthänigen bericht, daß Herr Doctor Præses das in execution Mghh. Interlocuti Vom 29.ten 10.bris iüngst abgefaßte unvorgreiffliche Gutachten des Conuentus Ecclesiastici über H Jacob Wenckers J. U. Lti Petitum pro obtinenda Dispensatione gestern nachmittag durch Heinrich Seiler den Rathsbotten ad Protocollum lüffern lassen, Wurde das Von gemeltem H. Wencker dictâ 29.ten 10.bris übergebene Memoriale sambt dem damals ergangenen Interlocuti wie auch erst angezogenes gutachten abgeleßen, dessen letztern innhalt dahin gienge daß, da H. Lt Jacob Wencker mit Jungfer Agnes Weßnerin, welche mit ihm geschwistrig Kind und also in gradu secundo lineæ æqualis Verwandt ist, sich Verheurathen Zu können, pro Dispensatione unterthänige ansuchung gethan, und Von Gnädigen Herren Räth und XXI. das deßwegen übergebene Memoriale umb darüber zu deliberiren und folgendes ein schrifftliches gutachten ertheilen, dem Conuentui Ecclesiastico Zu communiciren befohlen Worden, haben die Hh. assessores des Kirchen Conuents die sache in eine ordentliche umbfrage gebracht, und nach reifflicher Deliberation einmüthig daor gehalten, daß dieser gradus Von Gott in seinem Wort nicht Verbotten, und also die gewissen der menschen in diesem stuck an sich selbsten freÿ und ungebunden seÿen, Weilen aber dieser Gradus nach denen Von Gott Verbottenen Gradibus der nächste ist, Alß haben Cristliche Obrigkeiten gleichsam einen Zaun um das Göttliche gesetz und Ehe: Recht machen, und den heürath in diesem gradu durch ein menschliches Gesetz Verbieten Wollen, Wie dann auch in Vorigen und alten Zeiten Ein Evangelischer Magistrat der Statt Straßburg in der mit Zuziehung des Kirchen Conuents auffgesetzten Kirchen Ordnung den heürath in solchem gradu Verbotten, iedannoch aber die authorität und Macht darinnen zu dispensiren sich Vorbehalten hat, Weilen nun clar und unlaugbar ist, daß der Legislator in den ienigen Gesetzen, die Er selber aus eigener macht und nach seinem gutbefinden gegeben hat, dispensiren oder die dispensation versagen könne, Als Wolten Sie Meinen Gnädigen Herren es gäntzlich überlaßen und anheim stelen, Was Sie nach ihrem Gut befinden in diesem Casu decidiren und Verordnen Werden.
H. aduocat Scheffmacher Votirte, Es Wären beÿ diesem geschäfft alle in dergleichen fällen nöthige formalitäten obseruirt Worden, daß also nur noch de meritis Causæ zu reden und Zu untersuchen, Ob die gebettene dispensation zu Willfahren seÿe oder nicht? Es fänden sich deßfalls Rationes pro negatiua et pro affirmatiua, die Erstere Wären, daß die Hiesige Lutherische Kirchen: ordnung /:so dem Juri Canonico einiger maßen gleich indeme Selbige die Ehen biß in den dritten grad Verbietet, das Jus Canonicum aber solche prohibition biß in den Vierten grad extendirt:/ des Imploranten begehren Zuwider, und die Von ihme in dem producirten Memoriali allegirte rationes nicht releuant noch Von sonderbahren Wichtigkeit Zu seÿn scheinen, maßen sie allein seinen und seiner famille Wohlstand betreffen, die Andere bestünden darinnen, daß 1° die Ehen in dem ienigen grad in Welchen anietzo die Dispensation [p. 407] gebetten Wird, Weder in den Göttlichen noch in denen Weltlichen Käÿßerlichen Rechten Verbotten seind, 2° die angusta loci, Welche als eine Ratio monens ad Dispensationem angesehen Wird, sich hier befinde, Dann obschon in hiesiger Statt Viel Partheÿen Vorhanden, so Würde doch der Implorant mühe haben eine so gute und anständige, als die Jungfer Weßnerin ist, Zu finden, und 3° Ein Löbl. Magistrat als Legislator, Wie dann dessen unterschiedliche Præiudicia Vorhanden, auch des Kirchen Conuents gutachten dahin gehet, freÿe hand zu dispensiren hat, Weilen nun dies letztere bewegnussen denen erstern præponderiren halte er seines orts dafür, [p. 408] daß die gebettene Dispensation Wohl könne ertheilt Werden, iedoch nicht anderst, als, Wie in dergleichen occasionen üblich, gegen erlag einer gewißen Summ in das gemeine Allmoßen, dessen Quantum Zu bestimmen er Mghh. wolle anheim gestellt haben.
Herr Prætor Regius sagte, Es Werde eine Dispensation in Ehe: sachen begehrt, Nun Wären alle Materiæ Matrimoniales an sich selbsten Wichtig, derowegen eine Jede Obrigkeit selbige gründlich zu untersuchen Verbunden, aus dieser ursach hätten auch Meine Herren nicht gleich über das producirte Mémoriale gesprochen, sondern, Wie bißhero bräüchlich gewest, selbiges dem Hießigen Kirchen Conuent Zu communiciren befohlen, umb da darinnen enthaltene Petitum [p. 409] reifflich Zu examiiren, und ein unvorgreiffliches Gutachten darüber ad Protocollum lüffern Zu laßen, diesem Interlocuti Wäre die gebührende parition geleistet Worden, daß also quoad formalia, das geschäfft sich nun ad définitiuam disponirt befände, Ehe solche aber ergehe, Vermeine Er, daß dreÿ Quæstiones Zuvor müßten erörtert werden Nemblichen 1° Ob Ein Löbl. Magistrat das Jus dispensandi habe, 2° Ob: hoc posito, solche Rationes Vorhanden seind, daß Selbiger die gebettene Dispensation Willfahren könne, und 3° Auff Was Weiß solches geschehen möge.
Die Erste Frag anlangend, Wäre solche außer allem Zweiffel in affirmatiuam Zu resoluiren, Weilen 1° die Frag ist Von Zweÿen der Augsburgischen [p. 410] Confession Zugethanen Personen, dann, Was die Catholische betrifft, keine Weltliche Obrigkeit sondern allein der Pabst, die Ertzbischöffe, Bischöffe oder deren Vicarÿ nach beschaffenheit der umbständ und respectu proximitatis Gradum hierinnen Zu dispensiren die macht und gewalt haben, 2° Weder das Ius Diuinum noch das Jus Scriptum Cæsareum oder Commune dergleichen Copulationes Verbiethe, Wie ex Leuitico Cap. 18° So dann Institutis und Leg. 3. et 67. ff. de nuptÿs klar erhellet, sondern solche Vielmehr in denenselben expressé erlaubt seind, Welches ein so gewisses Principium, daß dergleichen Ehen ins gemein in Teutschland Contrahiret werden, und nur [p. 411] in ein und andern orten, Wo absonderliche Prohibitiones Vorhanden, nicht erlaubt seind, Wie dann auch die hiesige Kirchen:Ordnung /:deren dreÿ unterschiedliche, die erste Von anno 1598. die andere de anno 1606. und die dritte, Welche die Reformirte genennet wird, Von Anno 1668.:/ die Matrimonira in solchem gradu Verbiethet, dabeneben aber 3° Einem Löbl. Magistrat aus dessen authorität erstbesagte Kirchen: ordnung auffgesetzt und promulgirt Worden, und Welcher als der Legislator anzusehen, in dergleichen fällen nach seinem Gutachten und befindung der Circumstantien zu dispensiren die Macht und der Gewalt Zukombt, Wie dann Selbiger es nicht allein in denen Von dem Imploranten angezogenen sondern [p. 412] noch Vielen andern in denen Protocollis enthaltenen Præiudicÿs, so zu melden unnöthig, gethan hat, und Ihme in gemelter Kirchen ordnung expressé Vorbehalten ist, Ja es könten Meine Herren dieselbe quoad hunc passum, Wann Sie Wolten, gäntzlichen abthun, und es beÿ der Disposition des Juris Diuini et Communis allein lassen.
Solchem nach Wäre nun ad secundam Quæstionem Zu schreiten, und die Motiua Dispensationis Zu ponderiren, Selbige befänden sich seiner meinung nach aber auch also beschaffen, daß in das begehren könne eingewilliget Werden und bestünden darinnen, daß 1° der gleichen Dispensationen gar selten begehrt Würden, und in Zwantzig und mehr iahren deren kein Exempel [p. 413] Vorhanden, dahero auch keine schädliche Consequentz Zu beförchten, Wie dann die Juris Consulti davor halten, daß Was selten geschiht, kein Præiudicium gebähren kann, 2° die beede sich Verlobenden Personen Von alten Ammeister Geschlechten und Regiments Glieder herstammen, Welche Personen in Jure allzeit fauorabilius als Gemeine leüth angesehen Werden, auch in der Catholischen Kirch leichter die nöthige Dispensationen erhalten, 3° Es dabeneben in dem heutigen fall umb die Conseruation des Guths in der Wenckerischen famille Zuthun, Welcher umbstand gewißlich einige Consideration meririrt, indeme selbiges daraus kommen Würde, Wann die Jungfer Weßnerin sich an einen frembden [p. 414] Veheürathen thäte, und Endtlichen 4.to Wie Vie schon gemeldet worden, die Ehen in solchem grad weder durch die Göttliche noch Weltliche Käÿßerliche Rechten Verbotten seind.
So viel die dritte Quästion betrifft, halte Er dafür, die gebettene Dispensation könne ertheilet Werden, mit diesen expressen anhang und beding, daß solche Zu keinen præjuditz noch Consequenz pro futuro solte gezogen Werden, und der Implorant beneben seiner Künfftigen Sponsa ein gewisses Quantum, so Er auff ein hundert thaler wolte gesetzt haben, in das Gemeine Allmoßen Zu geben schuldig und gehalten seÿn.
Erkandt, Wird Herrn Prætore Regio in seinem Anspruch gefolgt, [p. 415] außer daß ahne statt der von ihme bestimbten Ein hundert thaler der Beÿtrag in das gemeine Allmoßen, Weilen beede Parthen Reich und Wohlbegüthert seind, auff Ein hundert pfund pfenning in der umbfrag gesetzt Worden
Deputati H. XV. Reichard und H. Rathh. Schenck.

Jacques Wencker épouse à domicile en 1724 sa cousine germaine Agnès Wesner.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 191-v n° 5)
1724. Mittwoch den 12. Mertz seind nach Zweÿmaliger öffentlicher proclamation auff sonderbare Vergünstigung deß regierenden Herrn Ammeisters, Zu hauß ehelich copulirt und eingesegnet word. Herr Jacob Wencker, J. U. Ddus Hn Jacob Wenckers, beÿ allhiesiger Statt Archivs: Registratoris ehel. Sohn, und Jgfr. Agnes, Weil. Herr, Johann Philipp Weseners E. E. großen Raths allhier alten beÿsitzers, hinterlaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Jacob Wencker alß hochzeiter, Agnes Weßnerin als hochzeiterin (i 197)

Jacques Wencker est admis à travailler aux Archives en 1725 où il devient archiviste adjoint en 1728 puis archiviste en titre en 1730. Il est nommé en 1731 greffier à la Chambre matrimoniale et avocat de la ville en 1734.

Obere Cancelley Herren, 1725-1739 (4 R 34)
H Lt Jacob Wencker Jun. Wird als ein amannensis in das archiv angnommen, mithin ihme der aditus Zu der Cantzleÿ willfahrt, und ein Salarium angeordnet. 2 (den 4. Junÿ 1725). Wird in handgelübt genommen. 11. erhalt eine addition. 70 (d. 21. 8.bris 1726). Bedacht Wegen deßen Promotion Zu der Stelle eines adiuncti. 141 (d. 20. 7.bris 1728). erhalt fernere addition. 161 (d. 14. Julÿ 1729). Ein Proiect deßen Bestallungs brieffs wird approbirt. 165. deßen Person wird recommendirt 177. ‘d. 1. 8.bris 1729
H. Lt. Jacob Wencker Jun. als Ehe: Gerichts actuarius erhalt eine addition Von sechs Fiertel früchten. 327. (d. 12. Augusti 1733)
1730 XIII, 3 R 76
Eine H Wencker Juniori aufftragende absonderliche commission Soll Von H. aduocaten Scheffmacher verfaßt werden &. 180. Selbige Wird abgeleßen und durchaus approbirt. 208. H. Lt. Jacob Wencker iun. Wird Zu einem Registratore erwöhlt, und zu Auffsetzung deßen bestallungs Brieffs das geschäfft an die Hh. aduocaten Verwießen. 225. Idem wird in dem archiu præsentirt. 239.
1731 Conseillers et XXI (1 R 214)
H. Lt Jacob Wencker der Jüngere schwört als Registrator auff seinen Bestallungs Brieff. 291.
1731 XIII, 3 R 77
H. Lt. Jacob Wenckers Jun. Bestallung, So die Hh. Advocaten auffgesetzt, Wird approbirt
1732 Conseillers et XXI (1 R 215)
H. Lt Jacob Wencker Junior Wird zu einem Actuario E. Löbl. Ehe: gericht erwöhlt. 190.
1734 Conseillers et XXI (1 R 217)
H. Lt. Jacob Wencker Junior schwört auff die aduocaten bestallung. 244.

Jurisconsulte et avocat général de la Ville, Jacques Wencker meurt de pleurésie à l’âge de 42 ans en 1740. Son inventaire après décès n’est pas conservé mais sa veuve apporte deux enfants lors de son remariage, Agnès et Jacques (voir l’inventaire des apports).

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. n° 8 1728-1752 n° 727)
1740. Sonnt. d. 14. Februarÿ abends ein Viertel nach 10 Uhr entschliff in Christo Jesu sanfft und selig S. T. herr Jacob Wencker, Vortrefflicher Juris Consultus und beÿ allhießiger löbl. Statt Straßburg hochansehnlicher Rath und General-Advocat auch vornehmer burger allhier, an einem Seiten: stechen und hitziger Kranckheit. Wurde Mittw. als den 17.ten Ejusdem nach gehaltener Leichen: Sermon in der Prediger Kirch in sein ruhebettlein nach St Urban gebracht, seines alters 42 Jahr einen Monath weniger 4. tag [unterzeichnet] Jacob Wencker sen. als Vatter (i 127)

Agnès Wesner femme de Jean Frédéric Faust délivre à son fils Jacques Wencker la légitime de son père et les biens provenant de son grand-père Jacques Wencker

1759 (10.9.), Not. Schumacher (6 E 41, 1389) n° 14
Designatio derjenigen hausräthlichen Mobilien Silbers Gült und andere güther Capitalien und davon ausständiger Interesse auch baarem Gelds so S.vo T.lo Frau Agnes Faustin geb. Weßnerin S.vo T.lo herrn Johann Friedrich Faust hiesig löblicher Stadt Straßburg hochverdienten alten Ammeisters und dreÿzhners Fr. Eheliebste ihrem herrn Sohn erster Ehe S.vo T.lo Jacob Wencker Juris Utriusuque Licentiato und des hiesigen Stadt Archivs wohlbestelten Registratori ane statt Künftigen Ehesteur über die ihme schon längstens ausgelieferte vätterliche Legitimam und Grosväterliches Guth

Agnès Wesner, successivement veuve de Jacques Wencker et de Jean Frédéric Faust, meurt de vieillesse et d’apoplexie le 30 avril 1779 à l’âge de 75 ans.

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. XVII, 1778-1785, f° 21-v)
Im Jahr Christi 1779, Freÿtags den 30. Aprill Nachts gegen Elf Uhr starb allhier an Alters blödigkeiten und dazu gekommenen Schlagfluß weÿland Frau Agnes Faustin geborne Weßnerin weÿland herrn Rathherren Johann Philipp Weßner, geweßenen Oeconomi beÿ hießiger Statt-Cantzleÿ und burgers allhier und weÿland Frun Agnes geborner Wenckerin hinterlaßene eheliche Tochter, In der ersten Ehe lebte Sie mit weÿland Herrn Jacob Wencker, Juris-Consulti und hießiger Statt Rath und General advocaten, in der andern aber mit weÿland Herrn Johann Friderich Faust gewesenen ältesten Ammeister, dreÿ Zehener und der hießigen Universitæt Scholarchen, Montags darauf den dritten Maÿ wurde der entseelten Leichnam, nach Mittags um dreÿ Uhr gehaltenen Leichen Rede in der Neuen oder Prediger Kirch, auf den Gottes-Acker Sti Urbani Zur beerdigung gebracht. Ihres alters 75 Jahr und 26 Tage, welches bezeugen [unterzeichnet] Jacob Weckler XV. als Sohn, Jacob Friedrich Faust Ammeister, Sohn (i 25)

Edouard Sitzmann, Dictionnaire biographique des hommes célèbres d’Alsace, 1909-1910

Jacques Wencker (III), juriste, fils de Jacques II, naquit à Strasbourg le 19 janvier 1698. Après avoir achevé ses humanités, il étudia le droit et figure dès 1716 avec le titre de doctorandus ; il paraît même avoir écrit sa Dissertatio inauguralis de justitia seu Von unverzogenen Rechten en 1713, quoiqu’il ne l’eût présentée que le 26 mars 1722. En 1726, le régistrateur en premier de la ville de Strasbourg, Philippe Kniebs, étant tombé malade, le père Wencker fit admettre aux Archives son fils Jacques III avec le titre de registrator substitutus. En 1728, il devint registrator adjunctus. A partir du 28 septembre 1730, Wencker senior ayant été nommé archiviste en chef, son fils Wencker junior monta au grade de régistrateur en second. En considération de l’aptitude qu’il avait acquise sous la direction de son père, de ses bonnes études, de sa fidélité, sa discrétion et de sa qualité de protestant qui était requise en vertu de l’alternative, il fut nommé régistrateur et installé, le 2 octobre 1731. Il déploya, dans ses fonctions une activité extraordinaire ; aussi lorsque, le 22 mai 1734, il s’agissait d’élire deux avocats de la ville, l’un catholique et l’autre protestant – toujours en vertu de l’alternative – le préteur royal soutint chaudement la candidature de Wencker, fit valoir la connaissance parfaite qu’il avait des droits et des lois de la ville, l’habiléte qu’il avait déployée dans diverses négociations, notamment dans sa mission auprès des cours de Constance et de Stuttgart dans la question des droits de douane badoise (badische Zœlle), dont le succès avait été complet, Wencker junior fut élu à l’unanimité. Au début de la séance du lundi 29 décembre 1738, Wencker prononça le discours du nouvel an (Weynchtswunsch), y parla de l’origine de Strasbourg, de la forme et de l’excellence de sa constitution, et cela historice et d’une manière parfaite – in einer zierlichen und nach Regeln der Wohlredenheit eingereichten Rede -, ce qui lui valut les applaudissements et les remerciements de ses auditeurs. Il remplit, comme ses ancêtres, quelques fonctions politiques qui augmentèrent ses revenus, mais la mort l’arrêta trop tôt pour qu’il pût aller aussi loin qu’eux ; il mourut en 1740, ne comptant que 42 ans.


Jacques Wencker, (1731-1807)

Jacques Wencker obtient en 1756 un poste aux Archives. Les Treize nomment conjointement Jacques Sébastien Gambs et Jacques Wencker archivistes le 29 mai 1759. Il est devient échevin chez les Maçons en 1759 où il devient tributaire le 13 décembre 1759. Devenu avocat général, il est élu assesseur des Quinze en 1771. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jacques Wencker prévôt de la tribu de l’Echasse en 1774 ; il quitte alors la tribu des Maçons pour celle de l’Echasse. Jacques Wencker se démet de ses charges en 1783 avant de partir en voyage. Il loue un logement rue des Veaux en janvier 1790. On lui propose de prendre les fonctions de maire pour remplacer Türckheim mais il refuse pour raison de santé. Il se retire à Lure en Haute-Saône en 1793 puis revient à Strasbourg où il est arrêté le 9 frimaire II pour correspondance avec l’ennemi. Il est acquitté par le tribunal révolutionaire le 17 brumaire III.
Jacques Wencker meurt célibataire dans sa maison sise derrière Saint-Nicolas le 2 mars 1807 après avoir institué pour légataire universel le fabricant de papier Frédéric Bœhm.
Notice biographique par Edouard Sitzmann (1909).

Maison en propriété
Rue des Juifs (VIII 106, actuel n° 12)


Signature au bas de l’acte de sépulture de sa mère (1779, Temple-Neuf, reg. XVII, f° 21-v)

Jacques Wencker demande un poste aux Archives alors qu’il séjourne à Paris. Le poste lui est accordé le 10 janvier 1756, il prête serment le 5 juin.

1756, Obere Cancelley Herren, 1749-1758 (4 R 36)
H Lt Jacob Wencker erhalt den access beÿ Mhh archives. 315. schwört auff die ordnung. 345.
(p. 345) Sambstag d. 10. Januarÿ 1756. Nach diesem wurde auff H. Lt Johann Jacob Wenckers seine von Paris hieher an Mhh. adressirte und abgelesene Requete, worin solcher umb den accesss beÿ MHHn Archive unterth. ansuchung thut, in ansehung sowohl eigener als Elterl. und Vor Elterl. meriten, sothaner verlangte access ohne einige difficultet einstimmig willfahret.
(p. 345) Sambstag den 5. Juny 1756. H Lt Jacob Wencker, welchem den 10. Jan. jüngst der access auff MHH, Archives willfahret worden, verpflictet sich durch gegebene handtreu ane Eÿdesstatt der ordnung, so ihme vorgelesen worden, getreulich nachzuleben.

L’archiviste Jacques Wencker devient tributaire chez les Maçons le 13 décembre 1759

1759, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 75-v) Donnerstags den 13. Decembris 1759 – Neu Zünfftiger, gratis
Herr Lt. Jacob Wencker Registrator Archivi Löbl. Statt Straßburg stehet vor vnd bittet denselben als ein Zünfftigen auf vnd anzunehmen.
Erkandt willfahrt, gratis weillen er hochgebietend. herrn oberherrn herr stieffsohn ist.

Jacques Wencker est nommé archiviste et échevin chez les Maçons en 1759. Devenu avocat général, il est élu assesseur des Quinze en 1771 puis à diverses autres fonctions.

1759 Conseillers et XXI (1 R 242)
Hn Lt Jacob Wencker der benebst H. Lt Gambs von Ghh. den XXI. ernante Registrator Schwört auff seine bestallungs: brieff. 124.
H Lt Jacob Wencker Registrator archivi wird Schöff beÿ E. E. Zunfft der Maurer und schwört deß weg. 268. 269.
1763 Conseillers et XXI (1 R 246)
der gewohnliche Neu Jahrs wunsch wird von H. Advocat Wencker abgelegt. 285.
1771 Conseillers et XXI (1 R 254)
H. Jacob Wencker gemeiner Statt rath und gâl Advocat wird Zum XV. erwehlt. 330.
1773 XV (2 R 184)
XV Jacob Wencker wird Ober Kaufhaus Herr, 205
1774 XV (2 R 185)
Umbgeldherr H XV Jacob Wencker T-544
1774 Conseillers et XXI (1 R 257)
H. Jacob Wencker XV. wird Oberherr beÿ E. E. Zunft Zur Steltz. 234.
1778 Conseillers et XXI (1 R 261)
Land Pfleger Zu Barr wird H. Jacob Wencker der XV. erwehlt. 6.
Zum Steinbockischen legat wird H. XV. Wencker als Pfleger ernannt. 123.
H. XV. Wencker wird Allmend herr. 56.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jacques Wencker prévôt de la tribu de l’Echasse

1774, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 221) Montags den 25.ten Julÿ – Neuer Oberherr Herr Jacob Wencker
Nachdeme S. T. Ihro Weißheit Hr. XV. Carl Frantz Anthoni Delaurier der geweßene Hr. Oberherr den 22.ten Julÿ jüngst zu Osthaußen seel. Verstorben, und aber ane heutigem Dato Von Gn. Hhn. Räth und XXI. S. T. Herr Jacob Wencker J. Cto und des beständigen geheimen Collegii derer Herren Fünffzehen Hoch Verdienter Beisitzer Zu einem andern hochgebietenden Hn Oberherrn dießer Ehrs. Zunft erwöhlet Worden, als hat Ein Löblich Schöffen Collegium beschloßen, daß Ihme dem Neuen Herrn Oberherrn Von seiten Er En Zunfft Zwen silberne Leicht und durch H. Rathh. Sommervogel, Petit und Walter als ein præsent überbracht, und dabeÿ E. E. Zunfft Ihme bestens empfohlen werden solle.

Jacques Wencker quitte alors la tribu des Maçons pour celle de l’Echasse

1766, Registres annuels de la Taille (VII 1259) f° 515
Maurer – Joh: Jb Wencker, J. C. Rath u. Advocat, Ins. 13. Xb: 1759
1777, Registres annuels de la Taille (VII 1270) f° 216
Steltz – S. T. Herr Jacob Wencker, J. Ctus und XV., Ins. 13. Dec: 1759 (13 lb 7 ß)

Jacques Wencker se démet de ses charges en 1783

1783, Protocole des Quinze (2 R 193)
389 Résignation de M Wencker, 405 Jacob Wencker, 428, 450
(p. 389) Montags den 17. Novembris 1783. Ego truge vor daß da durch die beÿ GHh. Rhät und XXI verzeichnete Demission H. XV Wencker verschiedene Ämbter beÿ diesem dicasterio erlediget worden, mithin wider Zu ersetzen seÿn werden, so seÿn mit in Commissis gegeben worden folgendes schreiben deßwegen an H. Prætorem Regium aufzusetzen und MGGh. approbation anheim zu stellen.

Jacques Wencker charge le notaire Jean Frédéric Greis de demander aux Conseillers et aux Vingt-et-Un un certificat qui atteste qu’il a volontairement renoncé à des charges officielles et à son droit de bourgeoisie avant de partir en voyage. L’assemblée renvoie l’affaire au Grand Sénat

1783, Conseillers et XXI (1 R 266)
S.S. T. T. H. XV. Wencker resignirt auf seine Magistrats Würde mit allen ihren Zugehörd. 199. begehrt ein attestat seiner getragenen würde und freÿwillig abdanckung. 220.
(p. 199 manque)
(p. 220) Sambstag den 29. Novembris 1783. – H. XV. Wencker begehrt attestat seiner getragenen Würden und freÿwillig. abdanckung.
Lectum Ein von H. Joh: Friderich Greiß, Notario, Mandatorio nomine H. Jacob Wenckers, gewesenen fünffzehners und brs. alhier ad protocollum gegebenes Memoriale Inhalts
Daher Jacob Wencker gewesener hießiger burger und XV.er sich sowohl seiner samtlichen Ehrenstellen und Aemter freÿwillig begeben, als auch selbsten sein burgerrecht aufgesagt, anbei aber auch sich auf Reisen verfügt hat, so will ihn dieser letztere Umstand anrathen sich mit reiner glaubwürdigen und gehöriger form versehenen Attestato sowol über seinen Geburts ort und herkuft, als auch über die von ihme beÿ löbl. Stadt vor jahre begleitete bedienungen und Ehrenstellen, wie nicht weniger, daß er solche freiwillig niedergelegt habe, auf jeden ihm in der frembde fürkommende und erforderlich. Fall fürzusehen. Darum E. G. Kein bedencken werden tragen wollen, gedachtem H. Jacob Wencker darin zu willfahren.
Als ergehet an E. G. deßen bestelter Mandatarii und auswärts rubricirten Imploranten gehorsamste bitte dahin, ihm für seiner herrn Mandanten mit einem über obangeführte Umstände besagende in forma probante abgefaßte attestat gnädig zu willfahren. Unterschrieben Greis.
Nach hierauf vernommenen Voto des H. Genral Advocaten Mogg, daß die Willfahrung mit einem attestato Keinen anstand unterworfen, nur vermeÿne er, daß die aufsezung deßelben an Ein hochansehnl. deputation verwießen werd. solle, Und in der angestellten Umfrag angehörtem Antrag des Hn Stettmeisters von Gail, daß da in dem memoriali die contenta des attestats aus drückl. enthalten, er nicht absehe, warum solches noch Eine niederzusetzende deputation verwiesen werden solten.
Und hierauf von einig. Hh. Assessoren gemachter Bemerckung daß das gebetene Attestat eher von Em En Großen Rath ausgefertigt werd. zu sollen schein, oder doch auch daselbst einer über die absagung des burgerrechts nachzusuchen, Ist per majora Erkant, daß das attestat gebettener maßen von dieser hohen Stelle aus zu willfahren und unserm Secretario deßen ausfertigung aufzutragen seÿe.

Jacques Wencker, jurisconsulte et ancien avocat général de la ville, loue un logement dans la maison Rœderer rue des Veaux en janvier 1790.

1790 (13.1.), Not. Lacombe (6 E 41, 217) n° 33
Sr Jean Frédéric Charles Roederer, Bail de 6 ans et 3 mois à commencer à Noel 1790
Mr Jacques Wencker Jurisconsulte et ancien avocat général de la ville de Strasbourg
un logement dans la maison qui luy appartient en cette ville rue des veaux n° 29 vis à vis le magasin a sel consistant en tout le premier étage ou l’on monte par le premier escalier a gauche en entrant dans la cour de ladite maison ainsi que ledit étage est maintenant occupé a titre de bail par le Sr de Landenberg, en une partie de la cave qu’avoit le Sr de Landenberg et une Ecurie pour trois chevaux, un grenier à foin vis à vis la porte d’entrée, une remise pour une voiture un bucher dans la cour à côté du puits, une chambre aux mansardes donnant sur la rue des veaux pour le linge sale, une cave a-* des comodités allant du premier étage et tombant dans la fosse à fumier, Enfin l’usage commun du puit, de la buanderie et du premier grenier declarant pour la lessive, moyennant un loyer annuel de 850 livres
(acte Joint) Cn. Joseph Julien Lajonquerie Preposé des fourages et Jean Frédéric Charles Roederer, lequel dit Cn Lajonquerie a déclaré de demettre en faveur du Sr Roederer du bénéfice du bail de la maison rue des veaux originairement loué au Cn Wencker cédé par ce dernier par acte led. not. le 23 nivose 3 – le 29. germinal 4 enregistré le 8 floréal

Jacques Wencker adopte Catherine Elisabeth de Gentils Marquise de Langaterie née Kamm

1790 (12.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 1116) n° 30
Adoption – M Jacques Wencker, Jurisconsulte et ancien avocat General de cette ville agé 58 ans, que Mde Catherine Elisabeth de Gentils Marquise de Langaterie née Kamm, fille de Jean Jacques Kamm noble Praticien du St Empire docteur en médecine ancien Medecin physicien de la ville de Weissembourg conseiller regent au magistrat de la même ville et, fr Marie Elisabeth Kamm née Proebster

Activités de Jacques Wencker pendant la Révolution (renseignements réunis par Claude Betzinger)

  • Revue d’Alsace n° 119 (1993) p. 64 n° 87 – Reçu à la Tabagie littéraire de Colmar le 15 mai 1787.
  • ADBR, notaire Laquiante 6 E 41 / 1116 n° 41 – Retire le testament qu’il avait déposé le 15 janvier 1790
  • ADBR, notaire Laquiante 6 E 41 / 1116 n° 30 – Acte d’adoption. Jacques Wencker, jurisconsulte et ancien avocat général de la ville, âgé de 58 ans, adopte Catherine Elisabeth de Gentils, marquise de Langalerie, fille de Jean Jacques Kamm, docteur en médecine, et de Marie Elisabeth Prœbster, dont il fait son héritière universelle ab intestat
  • Nommé notable de la commune de Strasbourg le 18 janvier 1793 par Rühl, Couturier et Dentzel
  • AMS, registre 201, Conseil général de la commune, 5 nivôse II, p. 366. Le conseil écrira aux représentants du peuple pour le remplacement du citoyen Wencker
  • AMS, Conseil municipal 91/879. Par lettre du 2 frimaire II, le Conseil général demande aux représentants de procéder au remplacement de Wencker, notable, pour raison de santé. Demande transmise le 16 frimaire II à la société populaire pour proposition d’un remplaçant (AMS, RAM 200, 16 frimaire)
  • Témoin à charge au procès Dietrich à Besançon le 26 février 1793 mais ne fait aucune déclaration (archives de Dietrich, LX 1, pièce n° 8)
  • AN, W 482, 361, Tribunal révolutionnaire (44 pièces) – Pièce 1. Dans son mémoire sans date, indique avoir été pressenti par les représentants en mission pour être nommé maire à la place de Türckheim mais refuse pour raison de santé, acceptant la place de notable – Se retire à Lure (Haute-Saône) en 1793, y est reçu membre de la société populaire – Revient à Strasbourg après la rupture des lignes de Wissembourg – Arrêté le 9 frimaire II par le comité de sûreté générale de Strasbourg à l’instigation de Jung (arrestation décidée le 5 frimaire, procès verbal livre bleu p. 31)
    Pièce 7. Début thermidor, le comité de sûreté général ordonne son transfert au tribunal révolutionnaire de Paris
    Pièce 11. Conduit à Paris le 18 thermidor après avoir séjourné à l’hôpital des détenus au cidevant couvent des Grands capucins. Arrivé à Paris, il devait être transféré à la Conciergerie qui le refuse faute de place.
    Pièce 38. Interrogé le 11 vendémiaire III.
    Pièce 43. Jugé et acquitté par le tribunal révolutionnaire le 17 brumaire III. Etaient comparu comme témoins Louis Guillaume Schœll, juge de paix, François Daniel Œsinger, secrétaire de la municipalité
  • Verzeichnis (…) Seminaire, frimaire II (p. 30)
  • AMS, Division II 472 / 2726, registre d’écrou de la maison d’arrêt du district de Strasbourg, p. 257, 2 floréal II, Jacques Wencker, prévenu de correspondance avec l’ennemi du dehors, transféré le 18 prairial à l’hôpital.
  • AMS, RAM 228, p. 499 n° 10, délibération de l’administration municipale, 7 pluviôse V – An V, le directeur général de la liquidation demande des renseignements sur lui (infirmités, état des revenus, est-il marié, etc.)
  • AMS, RAM 15 f° 168 n° 6 – Le 27 frimaire VII, demande à l’administration municipale de Strasbourg un certificat attestant que la propriété de deux capitaux, placés sur la Tour aux pfennings et dont la veuve Jean Charles Spielmann avait la jouissance, soit dévolue après son décès au pétitionnaire et à Jean Sigsimond Stuber afin que leur nom soit porté sur le Grand livre.

Jacques Wencker meurt dans sa maison sise derrière Saint-Nicolas le 2 mars 1807 après avoir institué pour son légataire universel le fabricant de papier Frédéric Bœhm

1807 (12.3.), Strasbourg 6 (35), Not. Laquiante n° 4465
Inventaire de la succession de Jacques Wencker jurisconsute décédé le 2 mars courant – à la requête de M Friderick Böhm fabricant de papiers de Maroquin demeurant à Strasbourg, héritier testamentaire suivant testament mystique déposé à l’étude dud. notaire le 21 frimaire 9 – Marie Anne Schmitt veuve de Jean Vust gouvernante du deffunt (Joint jugement du Tribunal Civil, François Böhm Négociant)
La moitié d’une Maison cour appartenances et dépendances scize à Strasbourg derrière St Nicolas, d’un côté le Sr Lauth homme de lois, d’autre le Sr Brunner* Serrurier, devant la rue, derrière un jardin dont* tou* appartient au Sr Stieber rentier, estimée 4000 fr
moitié de terres au Neuhoff 3000 fr
meubles 2549 fr, numéraire 3772 fr, immeubles 7000 fr, dettes actives 1400 fr, passif 405 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 44 du 12.3.

Sépulture, Strasbourg (n° 347)
L’an 1807, le deuxième jour du mois de Mars (…) ont déclaré que Jacques Wencker, agé de 76 ans, ancien Magistrat, non marié, né en cette ville, fils légitime de feu N. Wencker, avocat général, et de feüe N. N. est décédé Cejourd’hui à 5 heures du matin en la maison située derrière le temple St Nicolas N° 25 [in margine :] Vieillesse (i 90)

Edouard Sitzmann, Dictionnaire biographique des hommes célèbres d’Alsace, 1909-1910

Jacques Wencker (IV), archiviste, fils de Jacques Wencker (III), né à Strasbourg le 29 avril 1731, n’avait que neuf ans à la mort de son père. Heureusement doué, il fit d’excellentes études littéraires et suivit ensuite les cours de droit à l’université de sa ville natale qu’il termina par la soutenance de sa thèse De solemnibus in Germania nundinis et specialia de nundinus (foires) Argentinensibus, le 27 mai 1754, pour l’obtention du bonnet de docteur en droit. En 1756, il entra aux Archives de la ville en qualité d’accessist, le conseil des XIII l’ayant admis à l’unanimité dans sa séance du 10 janvier, à la suite d’une requête que le postulant avait envoyée à Paris, d’où elle était revenue au Magistrat ; le 18 mai suivant, il fut admis à prêter le serment. En 1759, il fut nommé second archiviste de la ville et conserva ces fonctions jusqu’en 1763, où il fut appelé au poste d’avocat de la ville – Stadtrath und Advocat – qu’avait déjà occupé son père. Wencker accompagna dans son voyage en Souabe le baron de Wrède, ministre en second du roi auprès du cercle de Souabe. Celui-ci en fut si content que, le 13 juin 1762, le ministre Choiseul écrivit au préteur royal que M. de Wrède désirait employer de nouveau Wencker dans le travail qu’on lui avait confié, et demanda que la ville le dispensât de ses fonctions d’archiviste toutes les fois que ce diplomate en aurait besoin. Wencker se fit aimer et estimer par ses excelllentes qualités et les services qu’il rendit à la ville, mais sa faible santé ne lui permettait pas de continuer à remplir ses importantes fonctions. En 1772 il fut choisi pour remplacer Jacques Frédéric Faust, devenu ammeister, comme assesseur au conseil des XV et le 8 janvier 1783, il devint, à l’ancienneté, président de ce conseil ; ce fut le couronnement de sa carrière politique. Peu après il se démit volontairement et librement de toutes ses fonctions honorifiques et autres, renonça à son droit de bourgeoisie et partit pour des voyages. Que devint-il ? On l’ignore. En 1789, il figure encore sur la liste des électeurs de l’assemblée provinciale sous le titre ci-devant XV, mais cela ne prouve pas qu’il fût revenu.



10, rue de Schiltigheim


Rue de Schiltigheim n° 10 – III 309 (Blondel), N 453 puis section 68, parcelle 36 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Antoine Reichard, compagnon maçon, 1746


Le n° 10 est la maison en avant de celle à encorbellement (vers 1971, AMS, 1 Fi 155 n° 434)
Vue depuis le sud, le n° 10 suit l’encorbellement. On distingue une légère avance au-dessus du rez-de-chaussée (vers 1942, AMS, 1003 W 2 n° 956)

La maison appartient au début du XVII° siècle au chandelier Michel Rettich puis à partir de 1658 aux charretiers Georges Hœrter, Matthieu Baumüller et Michel Saur puis à son gendre Ezéchiel Bruder, d’abord revendeur puis précepteur. Le compagnon maçon et manant Antoine Reichard achète en 1744 moyennant 300 livres une maison à rez-de-chaussée à un étage et cave solivée. Il la reconstruit en 1746 en y ajoutant un étage après avoir obtenu l’autorisation de conserver l’encorbellement de 27 pieds de long. La maison à deux étages n’est pas entièrement terminée à sa mort en 1748. Le maître maçon Georges Michel Müller l’acquiert par adjudication en 1749. C’est peut-être lui qui reconstruit une nouvelle fois le bâtiment en ajoutant encore un étage mais le billet d’estimation manifestement minoré lors de l’inventaire de 1778 (125 livres) suivi d’un autre majoré lors du partage (750 livres) ne permettent pas d’en être certain.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 58 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (voir le plan), la façade se trouve à gauche du repère (g) : porte d’entrée suivie d’une petite fenêtre puis de deux fenêtres. Les fenêtres des trois étages sont régulièrement réparties. La toiture comprend un niveau de lucarnes.
La maison porte le n° 10, aussi bien selon l’ancienne que la nouvelle numérotation.

Le propriétaire Lazare Levy remplace en 1886 les poutres pourries. La maison louée en garnis sert de maison de tolérance (1898, 1912). Eugénie Lauché y exploite à partir de 1930 un dépôt de chiffons et de ferraille.
Suite à la plainte d’un occupant, le maire prend en janvier 1952 un arrêté qui enjoint le propriétaire, l’avocat Roger Levy, de faire faire les réparations dans le délai d’un mois. Roger Levy porte l’affaire devant le tribunal et obtient gain de cause en février 1952, notamment en arguant qu’on ne peut le contraindre à faire des travaux dont le montant dépasse celui des loyers encaissés. Le maire engage en 1963 une procédure d’insalubrité à laquelle il renonce l’année suivante parce que l’immeuble se trouve dans un quartier promis à une rénovation urbaine. Le préfet prend le 14 mai 1969 un arrêté portant interdiction définitive d’habiter. Le bâtiment dont la ville est propriétaire depuis juillet 1970 est vide de tout occupant l’année suivante.
Le sol de la maison est aujourd’hui occupé par les dépendances des Dernières Nouvelles.

août 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1613 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h), cession (c) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Michel Rettich, chandelier, et (v. 1605) Chrétienne Conrad – luthériens
1625 v Pierre Brod, bourgeois de Strasbourg et maître d’école à Wasselonne (vente annulée)
1629 v Paul Œlinger, orfèvre, et (1613) Marguerite Breuning – luthériens
1635* c Conrad Weber, cordonnier, et (1604) Angèle Schmid puis (1635) Marguerite Zeller, veuve du cordonnier Elie Drenner – luthériens
1658 v Georges Hœrter, charretier et sergent des Sept, et (1626) Salomé Schmid – luthériens
1662* h Matthieu Baumüller, charretier, et (1633) Eve Zimmermann, veuve du cordeur de bois Jean Stierlé, puis (v. 1662) Salomé Schmid veuve du charretier Georges Hœrter – luthériens
1667 v Michel Saur, charretier, et (v. 1654) Anne Ziegler – luthériens
1692 h Ezéchiel Bruder, revendeur puis précepteur, et (1687) Anne Marie Saur – luthériens
1722 v Elisabeth Stierlin femme (1700) du cordonnier Laurent Riehl puis (1724) du cordonnier Antoine Schneider – luthériens
1742 v Christophe Philippe Lefevre, sculpteur et huissier au poêle du Miroir, et (1726) Marie Françoise Scheibler – catholiques
1744 v Antoine Reichard, tailleur de pierres manant, et (1736) Anne Marie Schœlbler puis (1745) Marguerite Hans, remariée (1749) avec Antoine Spœttle – catholiques
1749 adj Georges Michel Müller, maître maçon, et (1737) Marie Françoise Schissler, puis (1754) Marie Catherine Meltzheim – catholiques
1781* h Georges Adolphe Ostertag, médecin, et (1767) Marie Salomé Müller – catholiques
1795 v Jean Karcher employé au magasin à bois, et (1791) Thérèse Ehret – luthérien converti et catholique
1820* h Joseph Buntz, domestique puis propriétaire, et (1826) Elisabeth Bauer puis (1842) Thérèse Jung
1867 h Joseph Philippe Antoine Buntz, marchand de comestibles, et (1872) Christine Elisabeth Wilhelmine Busch
1873 v Lazare Levy, marchand de meubles, et (1865) Marie Heimann
1913* h Henri Levy, fabricant de couronnes, et (1899) Palmyre Levi
1940* h Louis Roger Levy, avocat

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 175 livres en 1710, 150 livres en 1722, 300 livres en 1745, 350 livres en 1748, 125 livres en 1778 et en 1781, mais 750 livres en 1782 lors du partage correspondant à la somme précédente

(1765, Liste Blondel) III 309
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), toises, pieds et pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 453, Buntz, Joseph / journalier – maison, sol – 0,62 are

Locations

1696, Christophe Hertzer, apprêteur de tabac
1709, Jean Adam, journalier manant, et Anne Barbe Bitter
1707, Jean Jacques Schmidt, revendeur manant

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1746, Préposés aux affaires foncières (VII 1402)
Le maçon Antoine Reichard expose que sa maison petite rue du Bouclier au marché aux Chevaux s’affaisse d’un côté. Comme il a l’intention de la reconstruire en y ajoutant un étage, il demande l’autorisation de conserver l’encorbellement de 27 pieds de long qui d’un côté a deux pieds 2 pouces et de l’autre 2 pieds 9 pouces. L’autorisation lui est accordée à condition que la hauteur et la saillie de l’encorbellement soient identiques à celles du voisin.

(f° 33-v) Donnerstag den 20. Maÿ 1746. Seÿend folgende augenschein eigenommen worden – Antoni Reichert
An Antoni Reichert des Maurers Hauß in der Schildsgaß auf dem Roßmarck, welches sich auf die seithe Gesencket, und da er es Neü Zubauen willens, batte er um beÿbehaltung des daran befindlichen 27. schuhe Lang, an einem ende 2. schuhe 2. Zoll, und am andern ende 2. schuhe 9 Zoll breiten Überhangs, und erlaubnus noch ein Stockwerck darauf Zubauen.
Erkannt mit der Condition Willfahrt, daß er den Überhang in der Höhe und flucht des Nachbaren seinem gleich machen und den augenschein bezahlen solle.

Description de la maison

  • 1710 (billet d’estimation traduit) La maison à cave sous solives est estimée à la somme de 450 florins
  • 1745 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, cuisine, vestibule, petit bûcher, cave sous solives, à l’étage un cabinet, dépense, vestibule où se trouve le fourneau, sous les combles couverts de tuiles creuses deux chambres dont la chambre à soldats, les pignons en bois de part et d’autres sont vieux et délabrés, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 600 florins
  • 1748 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un petit poêle, petite cuisine et vestibule, au premier étage un poêle, cuisine, petite chambre et vestibule, au deuxième étage un poêle, cabinet et vestibule qui ne sont pas entièrement terminés, le comble est couvert de tuiles plates et de tuiles creuses, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de Schiltigheim

nouveau N° / ancien N° : 19 / 10
Karcher
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages médiocres en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 123 case 1

Buntz Joseph Journalier, rue Schiltigheim N° 10 à Strasbourg

N 453, maison, sol, R. Schiltigheim 10
Contenance : 0,62
Revenu total : 67,32 (67 et 0,32)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 660 case 1

Buntz Joseph Journalier
1875, Levi Lazarus, Möbelhänlder
(ancien f° 408)

N 453, maison, sol, Rue de Schiltigheim 10
Contenance : 0,62
Revenu total : 67,32 (67 et 0,32)
Folio de provenance : (123)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 4

Cadastre allemand, registre 32 p. 541 case 4

Parcelle, section 68, n° 36 – autrefois N 453
Canton : Schiltigheimergasse Hs N° 10
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / sol, maison
Contenance : 0,58
Revenu : 2100 – 550 – 1200 – 800
Remarques : 1910 Berufung – 1917 Minder.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1940, compte 761
Levy Lazarus – Wittwe
clos 1940

(Propriétaire à partir de l’exercice 1940), compte 2801
Levy Heinrich
1940 Levy Louis Roger
(2654)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1945), compte 34 (biffé)
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 79 de Schillique (p. 100)

10
lo: Brumm, Jean Georges, Journalier – Manant
lo: Heitz, Mathis, fendeur de bois – Manant
lo: Huber, George, Journalier – Manant
lo: Moser, Marg: Madl. femme abbandonnée
lo: Jonas, Françoise, tricoteuse
(ajout) lo: Nicolas, Pierre, Domestique

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schiltigheimergasse (Seite 148)

(Haus Nr.) 10
Kühn, Zimmervermieterin.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2090)

Rue de Schiltigheim 10 (1886-19)

Le propriétaire Lazare Levy remplace en 1886 les poutres pourries suite à un rapport d’un agent de police. Le voisin à l’arrière (7, rue de l’Ecrevisse) se plaint la même année que les locataires de la maison jettent des immondices dans le petit espace de 25 centimètres de large à l’arrière des deux bâtiments. La maison louée en garnis sert de maison de tolérance (1898, 1912, huit filles en 1912). Eugénie Lauché née Holl exploite à partir de 1930 un dépôt de chiffons et de ferraille.
Suite à la plainte d’un occupant, la Police du Bâtiment demande au propriétaire, l’avocat Roger Levy, de réparer la toiture et le cabinet d’aisance. Le maire prend en janvier 1952 un arrêté qui enjoint le propriétaire de faire faire les réparations dans le délai d’un mois. Roger Levy porte l’affaire devant le tribunal et obtient gain de cause en février 1952, notamment en arguant qu’on ne peut le contraindre à faire des travaux dont le montant dépasse celui des loyers encaissés – en l’occurrence nul puisque les locataires installés par la Ville pendant l’occupation ne réglent pas leur loyer. Le maire engage en 1963 une procédure d’insalubrité à laquelle il renonce l’année suivante parce que l’immeuble se trouve dans un quartier promis à une rénovation urbaine. Le préfet prend le 14 mai 1969 un arrêté portant interdiction définitive d’habiter. Le bâtiment dont la ville est propriétaire depuis juillet 1970 est vide de tout occupant l’année suivante.

Sommaire
  • 1886 – Rapport de l’agent de police Leipner. Il y a un trou carré dans le plancher de la cuisine commune à l’étage par lequel quelqu’un pourrait tomber. Les poutres pourries pourraient en outre céder. Après visite des lieux, le maire demande au propriétaire Lazare Levy 1) de remplacer les poutres pourries, 2) de réparer les marches de l’escalier, 3) de poser les fourneaux sur une plaque en pierre. – Le trou a été recouvert d’une plaque en pierre, août 1886. Les poutres pourries sont remplacées, octobre 1886. Les fourneaux sont garnis de plaques en tôle, novembre 1886.
  • 1886 (décembre) – Le voisin Martin Lœffler (7, rue de l’Ecrevisse) déclare que les locataires de Lazare Levy (demeurant 16, rue Sainte-Barbe) jettent des ordures et déversent leurs pots de chambre dans le petit espace à l’arrière des deux maisons (25 centimètres de large). Le plaignant demande que son voisin nettoie cet espace et qu’il garnisse les fenêtres de grillage. – Le maire adresse un courrier au commissaire de police, à Lazare Levy et à Martin Lœffler – Le petit terrain est nettoyé, février 1887
  • 1887 (mai) – Le maire notifie Lazare Levy de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1887
  • 1889 – Un contrôleur constate que le propriétaire a fait poser deux volets qui s’ouvrent vers la rue – Le maire écrit au propriétaire Lazare Levy. Travaux terminés.
  • 1900 – Le maire notifie Lazare Levy (32, Fossé des Tanneurs) de faire ravaler la façade – Henry Levy répond qu’il a fait repeindre les maisons 10 et 12 deux ans plus tôt – La Police du Bâtiment estime qu’un simple lavage suffira à supprimer les traces dues aux intempéries – Rappel – Travaux terminés, septembre 1901
    1906 – Nouvelle demande de ravalement adressée à Henry Levy qui demande un délai – Travaux terminés, juillet 1908.
  • 1912 – Henry Levy demande à la Police du Bâtiment de visiter la maison suite à un courrier du commissaire de police. Elle constate que l’intérieur a été récemment rénové, le propriétaire promet de rendre les poêles conformes au règlement
  • 1912 – Le maire notifie Henry Levy (8, rue de Sébastopol) de faire ravaler la façade – Rappel – Travaux terminés, septembre 1913
  • Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, L. Levy, fabricant de couronnes mortuaires, rue Sainte-Barbe – 1898. La fenêtre du logement au deuxième étage n’a que 60 centimètres, elle se trouve à seulement 50 centimètres du pignon voisin. L’inspection constate que la pièce bien aérée peut être louée mais à une seule personne. Il s’agit d’un lupanar (öffentliches Haus)
    1905. Lupanar – 1908, 1911, rien à signaler – 1912, Loué en chambres garnies à huit filles encartées
    1915. Commission des logements militaires. Remarques en cinq points
    1923. Les logements sont bien tenus. Travaux à faire (réparer la chasse d’eau, nettoyer le terrain à l’arrière de la maison) – Travaux terminés, août
  • 1930 – La veuve Lauché demande l’autorisation de poser une enseigne plate (Ve E. Lauché, achat de chiffons et vieux ferrailles)
    La préfecture délivre à Eugénie Lauché née Holl un récépissé de déclaration concernant un dépôt de chiffons
  • 1937 – Le locataire Heil (troisième étage) se plaint de l’humidité. La Police du Bâtiment constate que la toiture est en mauvais état. Elle écrit au propriétaire – Travaux terminés, décembre 1937
  • 1951 – Le locataire Albert Sommer se plaint de son logement humide – La Police du Bâtiment se rend sur place et écrit au propriétaire (l’avocat Roger Levy, 8, rue de Sébastopol) du bâtiment « vétuste et partiellement sinistré » de faire les réparations nécessaires à la toiture et au seul cabinet d’aisance disponible pour 13 personnes sans aération directe
    Le maire prend en janvier 1952 un arrêté qui enjoint l’avocat Roger Levy de faire faire les réparations dans le délai d’un mois. Il fait dresser en février 1952 un procès verbal de non-exécution des réparations et adresse une plainte au procureur de la République.
    Réponse de la Police du Bâtiment au commissaire de police après que le propriétaire a rejeté le mauvais entretien sur les locataires (juillet 1952) – Mémoire des frais de procédure adressé au receveur municipal – L’affaire est mise en délibéré au 12 février 1953
    Compte rendu de l’audience du 29 janvier 1953 lors de laquelle « le prévenu expose qu’avant 1940 ledit immeuble fut toujours bien entretenu et occupé par des locataires convenables, qu’après la défaite de 1940 l’immeuble fut mis sous séquestre par les autorités allemandes, que la municipalité de la Ville de Strasbourg en assura la gestion et en devint propriétaire le 25 mai 1944, qu’il récupéra à nouveau son immeuble le 28 février 1945. Attendu que le prévenu expose que sous la gestion de la municipalité une dame Martz devint locataire principale de l’immeuble, que la dame Martz est une locataire de mauvaise foi et ses enfants des habitués du Tribunal pour enfants (…) Attendu que le prévenu expose que son immeuble doit être considéré comme réquisitionné de fait, du moment que depuis 1947, du fait de l’autorité administrative, il ne peut faire expulser des locataires de mauvaise foi (…) Attendu que le prévenu expose qu’il ne peut être tenu à faire effectuer des réparations pour une somme supérieure au montant des loyers encaissés, que celui-ci étant nul, il n’a pas de réparations à effectuer (…) » – Le juge cantonal déclare l’arrêté du maire contraire à l’ordre public le 12 février 1953.
    La Division V fait circuler une note de service d’après laquelle le personnel devra vérifier la bonne foi des locataires lors de leurs constats. Le signataire fait remarquer que le dernier attendu du jugement rend inefficaces les procédures dans les bâtiments anciens dont les loyers sont modiques. Le directeur départemental de la Santé espère que l’autorité sanitaire sera en droit de déclarer l’immeuble insalubre et inhabitable.
  • 1956 – Nouvelle plainte d’Albert Sommer – La Police du Bâtiment infirme le plaignant qu’elle ne peut donner aucune suite à sa plainte puisqu’il est seulement sous-locataire
  • 1963 – Un contrôle constate que la toiture réparée par des moyens de fortune risque de s’écrouler sur les dépendances et dans la cour du 7, rue de l’Ecrevisse, propriété de la Ville. – Compte rendu de visite constatant que les réparations nécessaires sont sans rapport avec la rentabilité de l’immeuble.
    Le maire engage une procédure d’insalubrité
    1964 – La Division d’hygiène renonce à la procédure parce que l’immeuble se trouve dans un secteur soumis à une rénovation urbaine.
    1966 – Le maire invite le propriétaire à veiller à la sécurité des passants
  • 1969 – Le Service d’hygiène examine le relogement de Raymond Martz qui occupe le bâtiment situé dans l’îlot Broglie
    Le préfet prend le 14 mai 1969 un arrêté portant interdiction définitive d’habiter
    1971 – Le service d’hygiène demande de prendre des mesures pour éviter une nouvelle occupation illicite
    1971 – Le bâtiment dont la ville est propriétaire depuis juillet 1970 est vide de tout occupant

Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1620 au chandelier Michel Rettich et à sa femme Chrétienne Conrath qui l’hypothèquent au profit du maçon Daniel Bischoff

1622 (ut spâ. [xv. Julÿ]), Chancellerie, vol. 446 f° 242
(Inchoat. in Prot. fol. 192.) Erschienen Michell Rettich d. Liechtermach. burger Zu Straßburg vnd Christin sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit Daniel Bischoff Maurers burgers Zu Straßburg vnd Evæ Bruncken seiner ehelich. haußfr. – schuldig sigendt 50 pfund
vnderpfand, hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. & glg. Inn d. St. St. Inn d. Schiltz gassen, vff den Roßmarck einseit neben eines Bauren hauß von Lamperth. And. seit n Simon Pullians s wb. hind. vff hanß N. den leÿnenweber stoßend, dauon gnd. iiij. gld. loßig mit j. C. gl dem hauß Zu St Marx

Michel Rettich et sa femme Chrétienne hypothèquent la maison au profit du fils mineur du tailleur Christophe Scheck

1625 (ut spâ. [iiij. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 164-v
(Inchoat. in Prot. fol. 181) Erschienen Michell Rettich der liechtermach. burger Zu Straßburg vnd Christina sein eheliche haußfr.
Inn gegenwärtigkeit hannß Philipß Schaub des schneÿders burgers Zu Straßburg als vogt hannß Christoff, weÿland Christoffel Scheck. des schneÿds. s. Sohns – schuldig sigent 100 pfundt
vnderpfand, hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. & glg. Inn d. St. St. Inn d. Schiltzgaß. Am Roßmarck, einseit neben Roch. Vixen erb. von Lampth. Anderseit h. Clade Büthods witwen, hind. vff hanß Lehen* des webers erb. dauon gnd. iiij. gl. gldt loß mit j C. gl. Zu Sant Marx
[in margine :] Erschienen Helena Güntherin Christoff Schecken see. wittib mit beÿstand hanß Christoff Werbecken handelßmanns ihres Vogts, hatt in gegensein Conrad Webers deß Bürgen (…) 100 lb so Sie von ihrem sohn weÿ: hannß Christoff Schecken s. ererbt (…) Act. den 17. 8.bris Anno 1638.

Michel Rettich et sa femme Chrétienne vendent la maison à Pierre Brod, bourgeois de Strasbourg et maître d’école à Wasselonne. Une mention marginale porte que la maison est cédée en 1629 à Paul Œlinger

1625 (ix. decembris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 521
(Inchoat. in Prot. fol. 430) Erschienen Michell Rettich d. Liechtenmach. burger Zu Straßburg vnd Christin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
Petrus Prodt burgern Zu Straßburg vnd schulmeÿster Zu Wasselnh.
hauß vnd hoffstatt, mit All Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Inn d. schiltzgaß. Am Roßmarck, einseit n. Wilhelm Büthodt Witwen and.seit Simon Roth Zu Lamp.heim, hind. vff hanß Spieß den Weber stoßend, dauon gnd iiij gl gelts lösig mit j C. gd Werg. vff Bartholomej dem hauß zu Sant Marx, So dann seind sie verhafftet vmb j. C. einem schneÿder Alhie Inn Zweÿen Jahren Zu erleg. mit dem Zinß, Sunst eÿg, Vnd ist disser Khauff vber obgehörtten beschwd. so der Kheuff vff sich nimpt, Zugang. vnd beschehen für vnd vmb j. C. Lxxxxv lb
Hiebeÿ sind gewesen hanß huober wurth Zum guldin Leüwen, Jacob huober d. küffer sein brud. vnd hanß Weck* d. Mauerer
(diese behausung ist Paul öling. vbergeb. vide in Reg. 1629. fol. 134.)

Michel Rettich et sa femme Chrétienne redeviennent propriétaires de la maison après que Pierre Brod a renoncé au bénéfice de la vente. Ils la revendent à l’orfèvre Paul Œlinger. Le cordonnier Conrad Weber se porte garant

1629 (27. feb.), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 134
(Protocollat. fol. 76.) Erschienen Michel Rettich d. Liechtermacher burger Zu St. und Christina sein eheliche haußfr. mit beÿstand Conrad Webers deß schuhmachers haben für sich & vfrecht & vnd vff Peter Broten vorgehenden v.züg, so er vorm Ers Statgericht gethan, Also sie beede Ehehemecht dise behausung wider annemmen müessen, v.kaufft
Paul öling. dem goldschmid deßwegen zugegen Lorentz Schawmann
besagt hauß vnd hoffstatt mit allen anderen deren gebäwen gelegen Alhie an der Schiltzgassen am Roßmarckht, neben Wilhelm Bito s. witib & neben Simon Rothen Zu Lampartheim, hind. vf hanß Spießen den weber, dauon gehen 4 fl. geltd St. w. dem Stifft S. Marx alhie in haupgut mit 100. fl. besagter wer. Jarß vff Bartholomei So seind sie noch verhafftet umb 100. lb d hanß Christoff Schecken deßen vogt hanß Philipp Schaub
und zu bessern V.sicherung ist auch erschienen obgedachter Conrad Weber, d. hat sich für die wehrschafft zu eim recht. Bürg & dargeben

Paul Œlinger épouse en 1613 Marguerite Breuning, fille de pharmacien
Mariage, cathédrale (luth. p. 6) 1613. Dominica sexagesima den 7. Hornung. Paulus Ölinger ein golt schmidt, H. Samuel Ölinger des Alten Rathsverwandten sohn, vnd J. Margretha Martin Breünning, gewesenen Apoteckers nachgelaßenee tochter, eigesegnet Zinstag den 16. Febr. (i 8)

La maison revient au garant Conrad Weber qui l’hypothèque au profit de l’apprêteur de cuir Isaac Rummelsperger

1639 (17. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 62
Erschienen Conrad Weber d. Schuhmach.
hatt in gegensein Isaac Rummelspergs. deß Led.bereiters – schuldig seÿen XXVI. lb St.
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstatt alhie in der Schiltzgaß am Roßmarckh, neben Wilhelm Bito see: Witib & Simon Rothen Zue Lampertheim hind. vff hanß Spieß. see: Erben stoßend, so zuuor v.hafftet vmb 100 fl. dem Stifft S Marx alhie

Conrad Weber épouse en 1604 Angèle Schmid, fille d’un tailleur de Zelz (sans doute en Lusace) puis en 1635 Marguerite Zeller, veuve du cordonnier Elie Drenner
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 200-v n° 539) 1604. Ostertag. Conradt Weber d. schuhmacher Vndt Engell hanß Schmiden des Schneÿders Zu Zelzt beÿ Bergkeßell Nachgelaß. dochter. Eingeseg. 17. Martÿ [sic, April.] (i 204)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 180 n° 20)
1635. Dom 4. post Trin. 21. Juny prima & Dom. 5. 28 Eiusdem secunda vice. Conrad Weber der Schuhmacher Und Burger alhier Vnd Margaretha Zellerin Eliæ Dremmers des Schuhmachers Vnd Burgers alhie hinterlaßene wittib. Mont. 29. Junÿ Zu S. Claus (i 193)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 199) 1635 Eodem [21. Junÿ] Conrad Weber der schuhmacher alhier v. Margaretha Elias Drenners schuhmachers alhie wittwe. Vop. 29. Junÿ Zu St. Claus

Le cordonnier Elie Drenner épouse en 1613 Marguerite Soler, fille d’un tisserand de Zell am Harmersbach (d’où le nom de Zeller)
Mariage, cathédrale (luth. p. 14)
1613. Elias Drenner der Schuhmacher, vnd Margretha, Andres Solers gewesenen burgers vnd weber Zu Zell im Harmerspach nachgelaßene tochter, eingesegnet montag en 27. Septembris (i 12)

Les Quinze refusent à Conrad Weber l’autorisation de vendre chez lui le poisson qu’il a accepté en paiement. Il demande un mois plus tard l’autorisation de devenir revendeur parce que ses infirmités ne lui permettent plus d’exercer son métier de cordonnier. Les Quinze la lui accordent après avoir constaté qu’il a plus de 60 ans et une femme malade.
1639, Protocole des Quinze (2 R 63)
Conrad Weber. 62. 90. 98.
(f° 62) Sambst. den 23. febr. – Conradt Weber der Schuemacher erschienen bittet per H. Eggen, weil Er ane einer schuld Stockfisch vnd Hering annehmen müßen, Ihme gn. Zuverstatten, daß Er solche in seiner behaußung v.kauffen möge.
Erkandt, würdt dieses wider ordnung gesuchte gebehren abgeschlagen.

(f° 90-v) Sambst. den 16. Martÿ – Conradt Weber der Schuemacher ersch. per Bullian, supplication so verleßen, sonst wie Er wegen alters v. vnvermöglichkeit nicht mehr vf dem handwerckh fortzukommen weiß, bitt dahero Ihme d. Grempenwerck S. Zuverstatten. Erkandt, soll wegen supplicanten Persohn beßerer bericht eingezogen v. Kann dann nach befundenheit willfahrt werden.

(f° 98) Sambst. den 23. Martÿ – Ego referire, Es seÿe vf Erkantnus hieoben fol. 90 wegen Conrad Webers des Schuemachers, beÿ ober: vnndt Rathherrn erkundigung einerzogen Worden, die berichten daß Er einen gut arm gesell, habe Jetzo ein Kranckh weib, seÿe über 60. Jahr alt, v. könne mit dem handwerck nit fort kommen, überlaßen Ledig M. gn. Herren ob Sie mit Ihme den Grempenwercks halber dispensiren wollen.
Erkandt, Würd webern auff gehörten Ursach Willahrt, soll durch die gewöhnliche gebür deßwegen erlegen.

Devenus propriétaires de la maison, Peter Schreiber et Balthasar Bühler la vendent au sergent des Sept Georges Hœrter et à sa femme Salomé assistée de son frère âiné Martin Schmidt

1657 (18. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 98-v
(Prot. fol. 21.) Erschienen Peter Schreiber, auß der gräv. Fuggerisch. herrschafft und Balthasar Bühler der Münsterbeckh Burger Zu Straßburg
in gegensein Georg hörters deß Sibner Knechts und Salomeen seines Eheweibs beÿd. Eheleuth, mit beÿstand Martin Schmidts deß Karchers ihres (el)tern Bruders und Schwagers, und hannß Georg Anwenders deß Maurers
hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, am Roßmarckh in der Schiltsgaß, einseit neben andres Schwebel von lampertheim, anderseit neben Daniel Fidels Kindern, hind. vff Andres Haffnern den Steinmetzen geleg., davon gehend iahrs vff Bartholomæi 4 fl. straßb. Wehr lößig mit 100. fl. wehr. dem groß. gemeinen Allmosen Zu St Marx, Item i. lb 6 ß vff den 17. Jan. lößig mit 26. lib. H Isaac Rummerßpergern dem lederhändlern (übernohmen) – umb 25. lib

Fils de charretier, le charretier Georges Hœrter épouse en 1626 Salomé, fille du charretier Michel Schmid
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 144-v n° 14)
1626. Dominica eâdem [Jubilate] 1. vice Görg Herter der holtzkarcher, Wolff Herters deß holtzkarchers Vndt burgers alhie ehelich hinderlaßener sohn, Jungfr. Salome, Michael Schmiden deß Karchers Vnd burgers alhier hinderlaßene eheliche tochter. Mont. post Cantate Zu S. Claus (i 158)

Georges Hœrter est élu sergent des Sept en 1638 après que Jean Schwab est mort avant d’entrer en fonction
1638, Préposés aux affaires foncières (VII 1347)
(f° 2) Sambstag den 20. Januar – Nach dem Johannes Schwab, der in newligkeit erwöhlte Siebner Knecht, Zuuor, vnnd ehe er die Ordnung geschworen tods verfahren, Alß ist zu dißem mal sein stell ersetzt und Georg hörter der holtzkarcher unanimiter zu einem siebner knecht erkoßen worden. Jurauit beÿ Siebenzücht. so wider Ordnung.

Georges Hœrter demande à être relevé de ses fonctions de sergent à cause de son grand âge et à être admis comme pensionnaire pauvre à l’hôpital. Les préposés acceptent sa démission et le recommandent aux administrateurs de l’hôpital.
1662, Conseillers et XXI (1 R 145)
(f° 62) Sambstags d. 19. April – Georg Hörter Sibner gerichts Knechts vberreicht per Bitsch Vnd.ge supplication, Bericht d. Er alterß halben seinen dienst nicht mehr Versehen kan, Bitt Vm erlaßung vnd auffnemmung in die arme Pfrund.
Erk. Ist die Resignation angenommen, Vnd daß begehren halben an die H. Pfleger deß mehren Hospitalß verwiß. worden.

D’après les actes suivants, la veuve de Georges Hœrter se remarie avec le charretier Matthieu Baumüller qui a épousé en 1633 Eve Zimmermann, veuve du cordeur de bois Jean Stierlé. Les fiancés passent un contrat de mariage devant le notaire Valentin Püchler d’après l’inventaire après décès.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 42 n° 33)
1633. Dom. 9 & 10 Tri, Mattheus Bawmüllers Karch. v. burg. alh. v. Eva hannß Stierle gewesen holtzlegers selig.witwe, huius wider Jörg Ruschneÿ holtzkarch. alhie. cop. Mont. 26. Aug. W. (i 265)

Originaire de Blodelsheim, le cordeur de bois Jean Stierlé épouse en 1613 Eve fille de Michel Zimmer (Zimmermann) native de Bischheim-au-Saum. Le pasteur note sur deux pages que les fiancés ont vécu dans la luxure en le niant dans un premier temps et en en convenant ensuite. Un enfant est né après la première proclamation, ce qui a retardé la deuxième. Le texte du pasteur s’interrompt en cours de phrase
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 170 n° 43)
1613. [Dominica XI Trinit: 15 Augusti] Hanß Stierlein von blodelsheim, ein holtsleger, Eua, Michel Zimmers selig. Zu büscheim bej Schilck hind. tochter
Dise Zwo personen haben mit einand. In Unzucht geleb. vnd Ihren Ehestandt mit vnzucht angefangen, welchs sie doch für den hern Kirchenpflegern anfangs hefftig gelaugnet, aber doch enttlich gestehen müßen, wie es dan das werck baldt darauf Erwießen, dans als sie Zinstags vor der Ersten außruffung für die Kirchenpfleger gestelich worden, do sie es Anfangs vor* hefftig gelaugnet, als* sie gleich den nechstuolgenden Donnerstag vmb Mittag Kindes geneßen darumb aus die andere außruffung vnd Einsegnung hatt müßen Eingestelt werden biß nach vollendter Kindbetth Sie seind Jhrer vnzucht halben für die Kirchenpfleg. gestelt vnd Ihnen Ernstlich Zugesprochen worden haben sich Ernstlich gedemütiget, Ihre mißhandlung Erkant, hertzlich vmb verzeihung gebetten, Solchs Ist hernach In der andern außruffung der Kirchen von der Cantzel vermeldet vnd angezeigt worden vnd sindt sie hernach vff

Jean Stierlé devient bourgeois par sa femme Eve, fille (belle-fille) du cordeur de bois Mathias Schimpf
1613, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 969
Hanß Stierle d holtzleg. Empfahet d. Burgerrecht von Eua Mathis Schümpff deß holtzleg.s tochter wull Zu den freÿburg. dienen. Actum den 16. 9.bris Ao 1613

Eve Zimmermann meurt en 1657 en délaissant pour seul héritier testamentaire son mari Matthieu Baumüller. L’actif de la communauté qui comprend une maison rue de Schiltigheim s’élève à 78 livres, le passif à 135 livres.
1658 (20.3.), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 8) n° 3
Inventarium über Weiland Evæ Zimmermännin, Mathei Bawmüllers des Karchers bgrs Zu Str. hfr. seel. v.laßenschafft vffgericht 1658.
Inventarium aller Haab Nahrung vndt gütteren liegender vnd vahrender, Keinerleÿ dauon außgenommen noch hinder gesetzt, so weiland Eva Zimmerin, Mathei Bawmüllers des holtz Karchers hfr. beÿ ihrem den 5. Xbris 1657.t Jahres beschehenen seel: Ableiben verlaßen, welches vff erfordern vnd begehren erstged. Mathæi Bamüllers des hinderbliebenen wittibers alß Krafft deßen beÿ E: E: Großen Rath d Statt Straßb: erhaltenen Indulti testandi vndt darauff vor H: Gottfried Stößern Contractuum Notario vndt Gezeügen auffgerichteten Testamenti nuncupativi instituirten Testaments Erben inventirt (…) Act. den 20.ten Martÿ Anno 1658.

In einer inn d. St. Str: ane Schiltzgaßen vffm Roßmarck gelegenen v: inn dieße Verlaßenschafft: gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Vff d. obersten büehnen, Inn d. Cammer A, Inn d. Cammer B, Inn d. Cammer C, Inn d. Wohnstuben, Vor d. Stueb., Im Keller
Eigenthumb ane einer behauß. It: j. Behauß: sampt dero Recht. v. Gerechtigkeiten gelegen in d. Statt Straßb. ane Schiltzgaßen vff dem Roßmarck einseith H: hannß König. dem Maurer, E.E. groß. Raths alten beÿsitzern, 2. s. Daniel Fÿdeln Spielmann, hinden vff die Krebßgaß stoßend, dauon gehndt Jahrs 5. lb. 5. ß d dem Stifft Alten St. Peter alhie lößig mit 105. lb d. Sonst über dieße beschwärdt leedig v. eÿgen vndt angeschlagen per 40. lb. Darüb. ist kein brieff vorhanden, Eß bericht ab. der wittib. daß er dieße behaußung von hanß Peter (-) dem Meÿsterknecht vffm Zimmerhoff vor ohnfegehr 20. Jahren vmb 400. fl. sampt den darauff stehend. beschwärden erkaufft so inn alhieß. Cantzleÿ Contractst. Verschrieb. Zubefind.
Copia Auffgerichteter Heuraths Verschreibung
Abzug in hieuorher geschriebenen Inventarium gehörig. Ergentzung er Fr. selig. Nahrung gehörig 117. lb
Theilbar gutt, haußrath 24, frucht 1, Silber 11 ß, Pferdt, sambt seinem geschirr Zum fuhrwrrckh gehörig 11, Eigenthumb an Einer behaußung 40, Summa summarum 78 lb – Schulden 135 lb, Übertreffen also sie theilbare schulden das theilbare gutt umb 58 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 54 lb
Eheberedung obged. Matthæi Bawmüllers deß holtzkarchers vnd Evæ Zimmerin seiner nunmehr versorb. haußfr (…) Bescheh. in Straßburg Sontags den 11. Aug: Aô 1633. Valentin Püchler, Nots.
Copia Testamentum nuncupativi. 1657, Dienstags den j. tag deß Monats Decembris alt. Callends. (…) in einer am Roßmarckh in d. Schitzgaß. geegenen nachgemeldten Testirenden Eheleuth Eigenthümlich zustehend, auch von Ihnen bewohnend. behaußung, in d. Stuben, vor mit Gottfried Stößern dem ältern als hierzu in spê req.rirten Kaÿßerl. Notario (…) Christoph Meÿern d. Cantzleÿ Contractstub geschwornen Substituto (…) persönlich erschienen seind d. Ehrsam Matthiß Bawmüller holtzkarch. vnd burg. Zu Straßb. vnd Eva sein Eheweib, Er Matthiß Zwar noch gesund. stend v. gehendt, Sie Eva aber Kranck. auff einem stuhl sitzenden Leibs (…) Gottfried Stößer Senior, Sacræ Cæsæ Majest: Auth: publicus Reipubl: Argent: Patriæ Cancell: Contract: Notarius

Le pasteur établit un certificat d’indigence pour Matthieu Baumüller et sa femme que la fille de cette dernière remet aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. L’assemblée renvoie les pétitionnaires aux administrateurs de l’hôpital
1668, Conseillers et XXI (1 R 151)
Matthiß Bawmüller et uxor. 129.
(f° 129) Sambstags d. 5. Septemb. – Matthiß Bawmüllers, burgers v. deßen Ehweibs dochter weilen beÿde Ehleut einige Mittel nicht haben, noch alters und blödigkeit halben, etwas erwerben können, So v. Sie p. Dr B. mitkommender Ihrer Seelsorger attestaten genüßen Zu laßen vnd im Spittahl auffzunemmen. Erk. An Hhn Pfleger gewießen.
H. XV.er Gall et H Walter

Salomé (Schmid), femme du charretier Mathieu Baumüller vend la maison 69 livres au charretier Michel Saur et à sa femme Anne

1667 (22. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 493
(Prot. fol. 32. fac. 2. – 95 lb) Erschienen Salome Mathiß Bawmüllers deß holtz Karchers Eheweib, mit assistentz erstemelts ihres Ehevogts
in gegensein Michael Sauren deß Kärchel Ziehers und annæ seines Eheweibs
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am Roßmarckh in der Schiltzgaß, einseit neben Jacob Schotten von Lampertheim, anderseit neben Niclaus Heÿden dem Mauerer, hind. vff Andres hafnern den Steinmetz. stoßend gelegen, davon geh. iahrs vff den 17. Jan: j. lib. 6. ß H. Martin Bratfisch dem Gerbern vögtlich. weise – umb 69 Pfund

Le journalier Michel Saur et sa femme Anne Ziegler deviennent bourgeois en décembre 1658 en apportant deux fils et en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1658, 3° Livre de bourgeoisie, p. 959
Michel Saur der taglöhner erkaufft Vor sich Vnd sein Haußfr. Annam Zieglerin daß Burgerrecht vmb 20. Golt. fl. so er Vff dem Pfen: thurn erlegt, brinngt mit 2 Kind. Nahmens Johannes Vnd Jacobus, so noch kein aigengueth, will Zu E. E. Zunfft der Möhrin dienen, Jurav: 21.ten 10. bris 1658.

Michel Saur meurt en décembre 1693 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 87 livres. L’actif de la communauté s’élève à 130 livres et le passif à 89 livres.

1693 (28.2.), Not. Reeb (Jean Pierre, 45 Not 4) n° 211
Inventarium über Weÿland Michel Sauren geweßenen Karchelziehers und burgers zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1693.
Inventarium und Beschreibung aller und Jeden Haab und Nahrung, Keinerleÿ außgenommen, so der Ehrenthafft und bescheidene Michael Saur der Karchel Zieher und burger allhier zu Straßburg nach seinem d. (-) Xbris Jüngst hiengelegten 1692.ten Jahrs aus dießem müheseel. leben genommenen Tödlichen hientritt hinderlaßen, welches alles auf freundliches Erfordern und begehren deß Ehrsam: und bescheÿdenen Meister Johannes Sauren deß schuemachers und burgers allhier für sich selbsten und der tugendsamen Frawen Anna Maria Saurin deß Ehrengeachten Herrn Ezechiel Bruders præceptoris Domestici und gleichformigen burgers Ehelicher haußfr. beÿständlich deßelben, So dan deß Ehrenvest, fürsichtig und Weißen herrn Johannes Zieglers E E großen Raths alten beÿsitzers alß geordneten Curatoris Michel und Diebold Sauren beeder noch lediger schuhmacher aller vier deß abgeleibten hinderlaßener Kinder (…) Actum in Königlichen freÿen Statt Straßburg Sambtag d. 28. febr : 1693.

In einer in der Statt Straßburg in der schiltzgaßen auff dem Roßmarckh gelegener in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung befund. word. Wie volget
Inn der Soldaten Cammer, Inn der Stuben
Eÿgenthumb an einer Behaußung. Item hauß und hoffestatt mit Allen deren Gebauwen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßb. am Roßmarckh in der schiltzgaß. Einseith neben der Fr. Bechtoldin anders. Niclauß Heÿden d. Maurer hinden auff N. Blümeln d. Corallenmach. stoßend, so freÿ ledig Eÿgen und æstimirt Krafft der d. 17. Januarÿ 1693. durch die verordnete Werckleuth gethaner Abschatzung wie solche aicch Zur Zeit mütterlicher Verlaßenschaffts Inventation auch beschehen für 87. Hierüber sagt ein deutscher Pergamentener Kauffbrieff in d. Statt Straßb. gefertigt und mit dero anhangendem Insigel bekräfftigt datirt 22. Augusti 1667. notirt mit N° 1
Directorium. Vergleich Zwischen Johann Sauren dem ältern Sohn Vnndt H. Johann Zieglern alß der dreÿ Jüngern Kinder Geschwornen Vogt
Sa. haußraths 9, Schiff und geschirr zum Karchziehen gehörig 4, Eigenthum ane einer behausung 87, Baarschafft 25; Schuld 4, Summa summarum 130 lb – Schulden 89 lb, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 41 lb

Jean Saur hypothèque au nom de son père Michel Saur à l’article de la mort la maison au profit de Susanna Gambs née Goll, propriétaire de la maison voisine. En marge, quittance remise à Anne Marie Saur et à son mari Ezéchiel Bruder

1692 (16. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 798
Erschienenen Johann Saur, der Schuhmacher im nahmen Michael Saur deß Faßziehers seines leiblich. Vatters, welcher an einen elend. Zustand tödlich Kranck, auch nicht schreiben könne, Ihme aber mündlich hierzu befehlt habe
hatt in gegensein Fraun Susannæ Gambsin, gebohrner Gollin, mit beÿstand Hn Johannis Bechtolds deß Saltzverwalthers ihres leiblich. Sohns, angezeigt und bekandt auch mit einem von Hn Johann Ziegler, E.E. großen Raths alt. beÿsitzern, sein Michael Sauren noch ledig. Kinder Vogt eÿgenhändig geschrieben und Und.schriebenen am 15.ten huius datirt. Schein beglaubte, daß Er Michael Saur schuldig seÿe 25 pfund
unterpfand, hauß, und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, recht. und Zugehördten, allhier am Roßmarck in der Schiltsgaßen, einseit neben d. Fr. Crediitrici anderseit neben Niclaus Heÿd. d. Maurern, hinten auff andres Haffner den Steinmetz stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen hierinn bemelter H. Bechtoldt Jetzmahliger dreÿer des Umbgeldts, deme der hierinn verschriebene 25. lb Capital von hierinn ged. Fr. Creditrice seiner leiblichen Mutter nun seel. erblich und allein Zugefallen, hatt in gegensein Annä Mariä gebohrner Saurin hierinnged. Michael Sauren, des debitoris seel. Nachgelaßener Tochter, mit beÿstand Ezechiel Bruders, ihres Ehevogts (quittung) den 4. apr. 1698

Michel Saur lègue la maison pour 200 livres à sa fille Anne Marie Saur femme du revendeur Ezéchiel Bruder d’après le partage cité à l’inventaire de 1710.

Fils de marchand de soie, le revendeur Ezéchiel Bruder épouse en 1687 Anne Marie Saur après avoir passé un contrat de mariage mentionné à l’inventaire de 1710.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 207-v, n° 29)
1687. Junius, d. 25. Ezechiel Bruder d. led. Grämp H. Christian Bruders seidenhändlers vnd burgers allhier ehel. Sohn und Jgfr. Anna Maria Michael Sauren deß burgers und faßziehers ehl. tochter (i 209)

Ezéchiel Bruder s’adresse aux Quinze après que les Tonneliers lui ont refusé le droit de débiter le vinaigre. Il argue qu’il vendra seulement au détail et se fournira auprès de tonneliers. Les préposés généraux de l’accise sont d’avis de refuser la permission puisque la demande est contraire au règlement et que d’autres revendeurs pourraient solliciter la même permission. L’assemblée adopte leur avis.
1688, Protocole des Quinze (2 R 92)
(f° 205) Sambst. den 7. Aug: – Ezechiel Bruder Ctra Kieffer pt° Eßig schancks
Ezechiel Bruder, der Gremp, per Saltzmann, Hatt Vorg: laßen E. E. Zunfft der Kiefer Zunfftmr. H. Johann Georg Holtzschuch, Klagt, das er sich beÿ letztern Zunfft gericht daselbsten, wegen des eßig schancks das Zunfftrecht Zuerhalten gep: angemeldet, so sie ihn aber abgeschlagen, Weilen Er aber anderst nicht, als maaßen weiß Zu Verkauffen gedencket, so er doch Von den Kiefern selbsten Käufflich annehmen muß, Alß bittet undth. ihm solches gn. Zuerlauben, v. ged. Zunfftrecht, wie andern, vmb die gepühr gn. Zukommen Zulaßen. Dr. Goll Weilen gegenth. begehren wieder die Klare Zunfftarticul laufft, vnd ihm, als einem grempen nicht gestatten können, als bittet vmb gn. manutenentz vnd d. begehren abzuschlagen. Saltzmann generalia vnnd setzts. Erk. Vor Obere Umgelts Hh. gewießen.

(p. 209-v) Freÿt. den 13. Aug. – Ezechiel Bruder Ctra E. E. Zunfft d. Kieffer
Herr XV.er Metzger Und Herr XV.er Weßner, so jnn abweßenheit Herren XV.er Joham dem Geschäfft beÿgewohnt, laßen her Herren Schragen referiren, daß Nachdeme Ezechiel Bruder der Gremp, Umb Erlaubnuß eßig Maaß Und halb Maaßen Weiß auß Zu Zäpffen, angesucht, E. E. Zunfft der Küeffer aber durch dero Zunfftmeister H. Johann Georg Holtzschuch sich darwieder opponirt, Und daraufhin die sach Zur depuaôn gewießen worden, Sie nicht ermangelt: die Parthen anzuhören, da dann Implorant sein petitum Widerhohlt, Und anbeÿ sich dahin offerirt d. er Nicht Nur beÿ den Küeffern geld Zünfftig Werden, sondern auch gar den eßig beÿ ihnen Kauffen wollte. Weilen aber ged. Zunfftmeister Umb manutenentz des articuls, deme dießen begehren schnurstracks Zuwid. lauffet, gebetten, Und Zugleich das præjudicium das Hannß Melchior Binders, des Grempen, deme ebenmäßiges abgeschlagen worden, allegirt Auch wann ihme, dem Supplicanten, gratificirt werden sollte, andere Grempen gleichförmiges prætendiren würden, so hielte man ohnmaßgeblich dafür, d. solches abzulainen seÿn würde, Zu Mghh. stellend. Erk. Wird das begehren abgelaint.

Le précepteur Ezéchiel Bruder loue au nom de sa femme Anne Marie Saur la maison à l’apprêteur de tabac Christophe Hertzer

1696 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 415
Ezechiel Bruder, Præceptor privatus, alß Ehevogt Annæ Mariæ Soderin
in gegensein Christoph Hertzer, deß Tabackbereiters
entlehnt, Eine Behaußung mit allen deren Gebaüen und Zugehördt. allhier in der Schildsgaß auff dem roßmarckt, einseit neben Fr. Susannam Gambßin geb. Gollin, anderseit neb. Niclaus Heÿden dem Maurer, hind. auff Philipß Blümer d. Corallenmach. stoßend gelegen, auff dreÿ Jahr lang von Johannis Baptistæ dieß jahrs anzufang. umb einen jährlichen zinß nemblich Neun pfund

Ezéchiel Bruder et Anne Marie Saur hypothèquent la maison au profit de l’enseignant au Gymnase Jean Güntzler

1707 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 727
Ezechiel Bruder informator u. Anna Maria geb. Saurin beÿständlich Joh. Philipp Zieglers Chirurgi u. Christian Westermanns schuem:
in gegensein H. M. Joh. Güntzlerin Præceptoris inf : Gymn: – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, der Correæ antheil ahn einer behaußung allhier auf dem Rossmarckt in der Schildsgass ein und anderseit neben H. Joh. Bechtoldt gelegen
[non signé]

Ezéchiel Bruder loue la maison au journalier manant Jean Adam et à sa femme Anne Barbe Bitter

1709 (22.11.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 646-v
Ezechiel Bruder Præceptor privatus
in gegensein Hanns Adam des Taglöhners und Schirmers und Annæ Barbaræ Bitterin
enlehnt, eine behaußung mit allen begriffen und zugehörden allhier in der Schiltzgaß ahm Roßmarckt, einseit neben H. Johann bechtoldt Schaffnern d. Carthaus und St Nicolai in Vndis anderseit neben Ester Heÿdin gelegen – auff 5 Jahr lang anfangend auff Weÿhnachten 1709, um einen jährlichen Zinß nemlich 12 pfund

Anne Marie Saur meurt en 1709 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison 175 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 270 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 37 livres, le passif à 138 livres. L’héritière de la défunte et son frère se partagent les biens de leurs deux frères Michel et Thiébaut qui n’ont plus donné de leurs nouvelles depuis qu’ils sont partis faire leur tour de compagnon

1710 (4. Xbris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 33) f° 51
Inventarium über Weÿland Frawen Annæ Mariæ Bruderin Gebohrner Saurin, Ezechiel Bruders deß Præceptoris Privati vnd burgers zu Straßburg Geweßener Ehelicher haußfrawen seelig. Verlaßenschafft Auffgerichtet Anno 1710.
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so Weÿland Frawen die Ehren und tugendsame Fraw Anna Maria Bruderin gebohrne Saurin, Ezechiel Bruders Præceptoris Domestici v. burgers alhier zu Straßb. geweßene Eheliche Haußfrawen nunmehr seel. nach ihrem den (-) Octobris Vor abgelegten 1709.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten Hn Friderich Kuntzen Sattlers v. burgers alhier als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Salome Bruderin, des Abgeleibten seel. mit Vor: und nachgemelten Ihrem hinterbliebenen Wittibers ehelich erzeugten döchterlins v. ab intestato nachgelaßene eintziger Erbin (…) Actum Straßb. Donnerstags den 4.ten Xbris A° 1710.

In einer alhier Zu Straßburg ane der höllengaß gelegener v. in dieße Nahrung ô gehöriger behaußung befunden orden, wie volgt
Eÿgenthumb an einer Behaußung (E.) Item Hauß vnd Hoffestatt mit All Andern dero Gebäwen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden, vnd Gerechtigkeiten, Geleg. Alhie Zu Straßburg Am Roßmarck in der Schiltz Gaß einseith neben H. Joh: Bechtold S[ch]affner Zur Carthauß anderseith neben Ester Heÿdin hinden Auff Simon Newmann den Maurer stoßend, davon Gehen Jahrs auff den 28.ten 9.bris 2 lb 10 ß d Zinnß H. M. Johann Güntzlin Præceptori Inferioris Gÿmnasÿ Alhier, Lößig in hg: mit 50. lb sonst ledig, eig. und ist dieße behaußung, vermög einer durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleüth Gefertigter und apud Conceptum befindlicher Abschatzung vom 9. Xbris 1710. über Angeregte beschwerdt hiehero Angeschlagen umb 175. Hierüber sagt i. teutscher perg: Kbr. mit der St. St. anh. C. C. Insigel verw. de dato 22. Aug. A° 1667. Darbeÿ 2. Alte perg: Kbr. under wohlged. Insigel, deren der eine datirt den 15. febr. A° 1630. mit Altem N. 3. et 28. notirt, der Andere aber Geben d. 18. febr. A° 1657. Alle mit Vorigem N° 1. signirt
Ergäntzung der Erbin unveränderten Gutts. Auß dem über beeder Eheleuth in die Ehe gebrachte Nahrungen durch H. Joh: Peter Reeben Notm: in A° 1687. Auffgerichteten Inventario – Vermög deß über weÿl. Michel Sauren deß Kärchelziehers, als der Frawen seel. Vatters seel. Verlaßenschafft durch vorgedachten H. Notm. Reeben den 28. febr. A° 1693. Auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben unveränderta Nahr. Sa. haußraths 2, Sa. Guldener Ring 1, Sa. Eigenthumbs an einer behaußung 175, Sa. Schuld ins Erb 50. Sa. Ergäntzung (88, Abgang 45, remanet) 43, Summa summarum 272 lb – Schulden 2 lb, Nach deren Abzug 270 lb
Dießem nach wird auch deß Wittibers unverändert: und Zugleich wegen schlechter beschaffenheit d. theilbahr Gutt beschrieben, Sa. haußraths 15, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 21, Summa summarum 37 lb – Schulden 138 lb, Übertreffen also solche Passiva des Wittibers unverändert vnd das theilbahr Gutt dem anschlag nach umb 100 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 169 lb
Copia der Eheberedung, perge in Prot: C. fol. 830. et seqq
Copia Codicilli und Letzten willens, pge. in prot: C fol 833-b et seqq.
Abschatzung den 9.ten Decembris 1710. Auf begehren deß Ehrenhafften und bescheidenen herr Ezechiel Bruders ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Kleinen Schiltsgaßen gelegen Einseith neben herrn N. N. Bechtold dem Schaffner Zur Carthaus, anderseit neben Ester heÿdin, hinden auff Simon Neumann stoßend, Welche behaußung undt gebälckter Keller mit aller Ihrer Recht. undt gerechtigkeiten, durch der Statt Straßburg geschwohrne Werckleüthe Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird vor und umb Vier hundert und Fünffzig Gulden Bezeichnüß der Statt Straßburg geschworne Werckhleuthe [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager, Werck Maister deß Münsters, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
Ersuch: und Berechnung deßen, was Johann Sauren deß Schumachers Kinder in Weÿl. Michel Sauren deß Kärchel Ziehers vnd Fr. Annæ Margarethæ Gebohrner Zieglerin beeder Eheleüth vndt Burgere Zu Straßburg, Ihres Groß Vatters vnd Großmutter seel. Verlaßenschafft einzuschießen v. Zu fordern haben.
Sie Fr. Anna Margaretha Zieglerin die Großmutter ist den 20. Xbri 1678. verstorben, vnd die Verlaßenschafft den 13. Martÿ A° 1679. durch Joh: Heinrich Langen Notm. inventirt worden, wobeÿ sich dann Johann Saur der ältere Sohn mit seinen Geschwüsterd. v. Mit Erben verglichen, daß weilen Er 89. lb 19 ß 4 d heürathgutt empfangen, Er so lang still und Zurück stehen wolle, biß Andere seine Geschwüsterd Auch so viel erhalten haben werden, dannenhero Er an Mütterliche verlaßenschafft, welche Zu Gleichung der Geschwüsterd nicht sufficient war, nichts fordern Können.
Anno 1692. Mense Decembri starb Michael Saur der Großvatter Auch, deßen Verlaßenschafft durch Notm. Reeben inventirt vnd d. sub Lit. B. beÿgehende Inventarium darüber expedirt worden. Nun hat Er Michel Saur seiner dochter Annæ Mariæ, Ezechiel Bruders haußfr. seine behaußung ane der Schültzgaß per 200. fl. prælegirt und derselben den lebtägigen Genuß solcher 200. fl verordnet, Zumahlen ist der Vergleich mit Johann Sauren wegen empfangener 89. lb und noch fernerer 5 lb Ehesteür Auch auff dieße Groß Vätterliche Erbschafft extendirt worden, Wobeÿ ferner Zuwiß., daß berührte beÿde Saurische Eheleuth Vier Kinder hinderlaßen, Wovon Zween Söhn, Nahmens Michael und Diebold schon Viel Jahr lang in der frembde, Von dero Leben und Wandel mann die Geringste Wißenschafft nicht hat, dannenhero dero Nahrung von denen beÿden Geschwüsterden Außzubürgen sein Werden (…) Signat. den 11. Xbr A° 1710.

Ezéchiel Bruder loue la maison au revendeur manant Jean Jacques Schmidt

1717 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 180-v
Ezechiel Bruder Præceptor privatus
in gegensein Johann Jacob Schmidts des grempen und schirmers
entlehnt, eine behausung mit allen zugehörden in der Schildsgaß ahne dem roßmarckt, einseit neben Johann Bechtoldt Schaffner anderseit neben (-) gelegen, auff 4 Jahr lang anfangend auff Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 10 pfund

Ezéchiel Bruder meurt en 1722 dans la maison propre à sa femme défunte dont il avait la jouissance viagère. L’actif de la succession s’élève à 4 livres, le passif à 33 livres. La conclusion finale de l’inventaire s’élève à 121 livres en comptant la jouissance viagère.

1722 (18.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 16) f° 514
Inventarium über Ezechiel Bruders gewesenen Informatoris und burgers allhier zu Straßburg nunmehro seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1722. – nach seinem am 20.ten Januarÿ dießes lauffend. 1722.ten Jahrs genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Frauen Mariæ Salomeæ gebohrner Bruderin der tochter mit beÿstand Mstr. Joh: Bernhard Brand. des haffners u. burgers allhier ihres Ehemanns (…) So beschehen Straßburg den 18. Junÿ Anno 1722.

Sa. haußraths 4 – Schulden 33, Conferendo übertreffen die Passiva die vorhandene wenige Activ Nahrung umb 28 lb
Wann nun vorstehender Passiv recess von nechst vorher beschriebener Wÿdumbs Summ auch defalcirt und abgezogen wird, so bleibt daran übrig, Conclusio finalis Inventarÿ 121. lb
(f° 4) Wÿdembs Verfangenschaft. Es hatt der Verstorbene seel. aus Weÿland Frauen Annæ Mariæ Bruderin gebohrner Saurin seiner haußfruen seel. Verlaßenschafft Vermög Codicilli ad dies vitæ Zugenießen gehabt, so nunmehro der tochter als Beneficial Erbin eÿgenthümblich zurückfält, Nemlich Ein Kleine behaußung und hoffstatt mit allandern dero Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhie Zu Straßburg Am Roßmarckh in der Schiltz gaß, einseit neben H. Johann Bechtold Schaffner Zur Carthauß, anderseit neben Ester Heÿdin, hinden auff Simon Neümann des Maurers seel. wittib stoßend, und ist dieße behaußung H. Magistri Johann Jacob Hirschel Pfarrherrn Zum Jungen St Peter umb 75. lb d Capital Verhafftet, sonsten freÿ ledig und eigen, wie solche durch der Statt Straßburg geschwohren werckleüthe Krafft dero Abschatzung de 6. Junÿ Anno 1722 über obige beschwerd. æstimirt und angeschlagen worden pro 150 lb

Sa fille Marie Salomé Bruder femme du potier Jean Bernard Brand vend la maison 200 livres à Elisabeth Stierlin veuve du cordonnier Laurent Riehl

1722 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 448-v
(200) Maria Salome geb. Bruderin Johann Bernhard Branden des haffners Ehefrau
in gegensein Mariæ Elisabethæ geb. Stierlin weÿl. Lorentz Riehlen Schuhmachers wittib beÿständlich Johann Ulrich Ruckstuhl des Schuhmachers ihres Curatoris
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Roßmarckt in der Schildts: gaß, einseit neben niclauß heÿdt dem Maurer anderseit neben H. Schaffner Bechtold hinten auff Melchior gerrmann den zundelmacher – um 75 pfund verhafftet, &gx& um 125 pfund

Fils d’un tonnelier de Wangen, le cordonnier Laurent Riehl épouse en 1700 Marie Elisabeth Stierlin, fille de menuisier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1700, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Lorentz Rielen Schumach: und Jfr Mariæ Elisabethæ Stierlerin
Eheberedungs Copeÿ, zwischen dem Ehrsam: und bescheidenen Lorentz Rielen dem ledigen Schumacher von wangenheim gebürtig, weÿl. des Ehrsamen Lorentz Rielen geweßenen burgers vnd küffers alda hinderlaßenem ehelichem Sohn, alß Hochzeiter, mit beÿstand des Ehrengeachten H Johann Georg Hölbe schumachers vnd burgers alhier seines Vettern ane einem, So dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Elisabethæ Stierlin des Ehrenhafften Meister Johann Michel Stierlins, schreiners und burgers alhier ehelicher dochter mit assistentz erstgedachts ihres Vatters (…) Actum Straßburg den 11. Junÿ Anno 1700. Jacob Christoph Pantrion Nots.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 63-v n° 11)
Mittwochs den 23. Junÿ 1700 sind nach zweymahliger Außruffung in der Pfarrkirchen Zu S. Niclaus in Straßb. copulirt und eingesegnet worden Laurentz Riehl, der ledige Schuemacher und burger alhier, weÿl. Lorentz Riehl gewesenen Kiefferß und burgers Zu Wangen nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jfr. Maria Elisabetha Stiehrelin, Johann Michael Stiehlerß der Schreiners vnd burgerß alhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Lorentz rühl schumacher Alß hoch Zeüter, maa& Elisabet strierlerin alß hoch tzeÿterin (i 67)

Laurent Riehl devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Cordonniers
1700, 4° Livre de bourgeoisie p. 720
Lorentz Riehl der schumacher, Von Wangen, empfangt das burgerrecht Von seiner Frawen Maria Elisabetha Stierlin p. 2. gold fl. vnd 16 ß so beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, Vnd wird beÿ E E Zunfft der schumacher dienen, Jur: d. 12. Julÿ 1700.

Laurent Riehl meurt en février 1722 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans une maison petite rue du Bouclier (rue de Schiltigheim). La masse propre à la veuve est de 89 livres. L’actif de la communauté s’élève à 11 livres, le passif à 135 livres
1722 (10.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 48)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung so weÿland der Ehrenhaffte Lorentz Riehl, geweßener Schumacher und burger alhier nunmehr seel. nach seinem den 3. Februarÿ Jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welch auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und vorachtbahren H. Lorentz Trenßen, Lederhändlers und burgers alhier alß geordnet und geschworenen Vogts Ester, Mariæ Salome und Philipp Jacob Riehlen des abgeleibt. seel. mit hernach benandt seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato verlaßener Erben Inventirt, durch die Ehren und tugendsahme Frau Mariam Elisabetham Riehlin gebohrne Stierlin die hinterlaßene Wittib mit beÿstand des Ehrenhafften und vorgeachten H. Johann Ulrich Ruckstuhlen Schumachers ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen in Straßburg, Mittwochs den 13. Augusti Anno 1722.

Eheberedungs Copeÿ (…) Actum Straßburg den 11. Junÿ Anno 1700. Jacob Christoph Pantrion Nots.
In einer alhie Zu Straßburg in der Schiltsgaßen ane dem Roß Marckt gelegener behaußung ist befunden word. wie volgt
Auff der bühn, In der Kuchen, In der Stub Cammer, In der Wohnstub
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 15, Sa. guld. Ring 1, Sa. der schuld 20, Sa. der Ergäntzung 52, Summa summarum 89 lb
die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 10, schlag nach 15 ß, Summa summarum 11 lb – Schulden 135 lb, Übertreffen also die vorhandene Passiva die gantze Theilbare Nahrung umb 124 lb

Marie Elisabeth Stierlin veuve de Laurent Riehl hypothèque la maison au profit du pasteur de Saint-Pierre-le-Jeune Jean Jacques Hirschel

1724 (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 401-v
Maria Elisabetha geb. Stierlin weÿl. Lorentz Riehlen Schuemachers wittib beÿständlich Johann Ulrich Ruckstuhl des Schuemachers
in gegensein H. M. Johann Jacob Hirschel Evangelischen Pfarrers zum jungen St Peter – schuldig seÿen 137 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahm Roßmarckt in der Schildts: gaß, einseit neben Nicolauß Heÿdt dem Maurer anderseit neben der Bechtoldischer wittib und Erben hinten auff Melchior Gerrmann den zundelmacher

Marie Elisabeth Stierlin se remarie avec Antoine Schneider, journalier au chantier des Charpentiers originaire de Francfort : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration
1724, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Eheberedung – Anthoni Schneiders bedienten auf dem Zimmerhoff und fr. Mariæ Elisabethæ gebohrner Stierlin (Exped.)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 24 f° 196)
Eodem [Mittwoch d. 11. Octobr. 1724] sind nach zweÿmahliger öffentlicher Außruffung in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Niclaus ehelich copulirt und eingesegnet word. Anthonius Schneider der Taglöhner auf allhiesigem Zimmerhoff, weil. Frantz Schneiders, gewesenen Stattsoldaren in Frfrt. hinterlaßener ehl. Sohn, u. Fr. Maria Elisabeth, weil. Lorentz Riehl, geweßenen Schuemachers u. Burgers allhier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Anthon Schneider als Hochzeiter + der Hochzeiterin hand Zeichen (i 201)

Antoine Schneider devient bourgeois deux mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Gourmets
1724, 4° Livre de bourgeoisie p. 913
Anthoni schneider d. arbeit. auf d: Zimmerhof Von franck furt geb. erhalt das b. Von seiner ehefr. Maria Elisabetha Riehlin b. Von hier umb die tertz d: alt. b. will beÿ E. E. Zunfft d: weinsticher dienen, Jur. d. 11.ten Xb 1724

Marie Elisabeth Stierlin fait dresser l’inventaire de ses apports dans lequel figure la maison

1726 (6. 7.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 53) n° 108
Inventarium über der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariä Elisabethä Schneiderin gebohrner Stierlerin Zu dem Ehrenhafften Anthoni Schneider Taglöhner auff den Zimmerhoff und burgern allh. ihrem haußwürth in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgericht Anno 1726. – (…) nachdeme die solches selbsten in præsentia erstbesagt: ihres Ehemanns vndt Joh: Ulrich Ruckstuhl Schuhmacher dero noch ohnentledigten Vogts angeb. vndt vorgewießen hat – So beschehen alhier Zu Straßburg den 6. Septembris Anno 1726.

In einer allhier Zu Straßburg in der Schildsgaß ene dem Roß Marck gelegener und in dieße Nahrung gehöriger behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer behausung. Eine behaußung u. hoffstatt mit allen ihren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Recht: und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg am Roß Marck in der schildts Gäßel glegen einseit neben Lorentz Bronner dem Schreiner, 2.s neben Weÿl. H. Schaffners Bechtolds hinterlaßener Wittib u Erben, hinten auf Melchior Gerrmann den Zundelmacher stosend. Davon man jährlich auff Joh. Bapt: 7 lb 10 ß d Zinß H M Joh: Jacob Hirscheln Pfarrern Zum Jungen St Peter allh. von 187 lb 10 ß d Cap. so er in Zweÿen unterschiedlichen mahlen hergelühen Zu bezahlen schuldig. Sonsten freÿ ledig. Darüber bes. 1. teutsch. perg. Kauffbrieff in allhieß. C. C. Stub gef. und m. deren anhang. Ins. verw. datirt d. 28. Julÿ A° 1722. Weiset welcher gestalten dieße behaußung von Joh: Bernhard Branden des haffners und burgers allhier ehefr. erhandelt worden.
Sa. haußraths 1, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ring 1, Summa summarum 47 lb

Marie Elisabeth Stierlin veuve d’Antoine Schneider meurt en 1743 en délaissant trois enfants dont le cadet s’est engagé dans les troupes impériales sans donner de ses nouvelles depuis son départ. L’inventaire est dressé dans une maison petite rue du Bouclier. La succession s’élève à 71 livres.
1743 (13.7.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 16) n° 643
Inventarium über Weÿl. Fr. Mariä Elisabethä geb. Stierlin längst weÿl. Anthoni Schneiders des gew. bedienten auf dem Zimmerhoff allhier hinterbl. Wb. seel: Verl. auffgerichtet in Anno 1743.
Inventarium und Beschreibung all der jenigen Haab und Nahr. Schuld und Gegenschuld. über all nichts davon excludirt und ausgeschloßen, so weÿl. fr. Maria Elisabetha Rielin längst weÿl. Anthoni Schneiders des gew. bedienten auf dem Zimmerhoff allhier hinterbl. Wb. seel: nach ihrem den 9.ten dießes Monaths aus dießer Zeith und welt genommenen tödlichen hintritt hier Zeitlichen verlaßen welche Nahrungs Verl. dato Zu Endt stehend auf freundliches ansuchen erfordern und begehren derselben hernach benambsten ab intestato Verl. Erben (…) Actum Straßb. d. 13.ten Julÿ 1742.
Die Verstorbene seel : hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1.mo Fr. Ester Metzgerinn geb. Rielin Friderich Metzgers b. u. Melmans alhier Ehefr. si beÿständlich deßelben Zugegen war, 2.do Fr. Mariam Salome Eckertin geb. Stierlin beÿständlich Joh: Friedrich Eckarts des geschwornen Kornwerffers v. burgers alhier Ehefr. so mit beÿstand deßelben dießem Geschäfft abwarthete Und dann 3.tio Philipp Jacob Rielen ledig. Paßmentirer so aber nachgehends in Käÿßerl. Kriegs diensten gerathen, weilen man aber schon über die 10. Jahr lang Keinen bericht mehr von Ihm Erhalten in also noch ohnbewußt ob er noch beÿ leben sich befindet, oder nicht, deßen Vogt auch mittler Zeit verstorben, als ist in seinem Nahmen deputatus Von E E Kleinen Rath Suo nomine dießem Geschäfft beÿ zu wohnen erbetten und darauff S. T. H. Lt. Joh: Carl Spielmann hierzu denominirt undt abgeordnet worden, welcher auch Persönlich dießen Geschäfft beÿwohnete. Alle dreÿ der Abgeleibten seel. mit längst weÿl. Lorentz Rielen dem gew: Schum. u. b. alhier dero erstern Ehemann seel. ehelich erzeugte Kinder und ab intestato zu dreÿ gleichen Stammtheilen Verl.Erben.
In einer alhier zu Straßburg in der Schiltzgaßen ane dem Roßmarckh gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung ist befund. worden als folgt
Sa. hßrhß 18, Sa. Silbers u. gold. Rinng 1, Sa. baarschafft 51, Summa summarum 71 lb

Marie Elisabeth Stirlin assistée de son gendre Jean Frédéric Eckert, remueur de grains, vend la maison 300 livres au sculpteur Christophe Philippe Lefevre, huissier au poêle du Miroir

1742 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 616 n° 91
Fr. Maria Elisabetha geb. Stirlerin weÿl. Anthoni Schneiders geschwornen Knechts auff hiesigen Stadt zimmerhoff wittib mit beÿstand ihres tochtermanns Johann Friedrich Eckert des Kornwerffers [unterzeichnet] +
in gegensein Christoph Philipp Lefevre des bildhauers und büttels beÿ E. E. Zunfft zum Spiegel [unterzeichnet] Christoph Philipp Le Febure)
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane dem Roßmarckt in der Schildgaß, einseit neben weÿl. Lorentz Münch des leinenwebers wittib, anderseit neben Jfr Bechtoldin hinten auff Melchior Germanns gewesten Zundelmachers wittib – als ein am 28. Julÿ 1722 erkaufftes guth – um 187 pfund verhafftet, geschehen um 112 pfund

Le Strasbourgeois Christophe Philippe Lefevre épouse en 1726 Marie Françoise Scheibler, fille de marchand de vins, et devient bourgeois par sa femme six mois plus tard
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 138)

Hodie 12 Mensis Septembris Anni 1725 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Christophorus Philippus lefebure et Maria Francisca Scheiblerin ambo argentinensis (signé) christoff pilib febure, mara frantz siga schaibelerin præsentibus testibus dominis Antoniio Gabriel Strett notario apostolico, Joanne georgio daniele dirrenberger, Joanne bapista lefebure et benedicto Villars (i 76)

1726, 4° Livre de bourgeoisie p. 926
Christoph Philipp Lefeure d. bildhauer Von hier geb. erhalt das burgerrecht Von seiner ehefr. Maria Francisca scheublerin weÿl. Frantz Jacob scheublers gewes. weinhändlers allhier ehelich tochter umb die tertz d: alten b. will beÿ E. E. Zunfft Zur Steltz dienen. Jur. eod. [23.Martÿ 1726]

Christophe Philippe Lefevre s’inscrit à la tribu de l’Echasse en juillet 1726
1726, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 343) Mittwoch den 31. Julÿ Anno 1726 – Christoph Philipp Lefevre der bildhauer von hier gebürtig erscheint und producirt Cantzleÿ Stall und Pfenningthurns Schein de 23. Martÿ und .1 Aprilis bittet Krafft deßen umb das Zunfft undt Stuben recht.
Erkannt wird denselben gegen erlag der gebühr willfahrt, Juravit.

Christophe Philippe Lefevre, sculpteur et huissier au poêle du Miroir, et Marie Françoise Scheibler hypothèquent la maison au profit du poissonnier Jean Jacques Jung

1742 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 312
Christoph Philipp Lefebure der bildhauer und büttel beÿ E. E. Zunfft zur Spiegel und Francisca geb. Scheiblerin mit beÿstand H. Remigÿ Dürrenbergers des weinstichers ihres geschwistrig kinds und H. Frantz Antoni Grau E. E. Großen raths alten beÿsitzers und dreÿers des hiesigen Umgelds ihres geschwistrig kinds ehemanns
in gegensein H. Johann Jacob Jung des mittlern fischkäuffers E. E. großen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿen 50 pfund
Unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis am Roßmarckt in der Schildsgaß, einseit neben weÿl. Lorentz Münch dem leinenweber wittib, anderseit neben Jgfr Bechtoldin, hinten auff die Germännische wittib – als ein am 1. Martÿ jüngst erkaufftes guth

Christophe Philippe Lefevre et Marie Françoise Scheibler vendent la maison 375 livres au tailleur de pierres manant Antoine Reichard et à sa femme Anne Marie Schœlbler

1744 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 105
Christoph Philipp Lefebure der bildhauer auch büttel beÿ E.E. Zunfft zum Spiegel und Francisca geb. Scheiblerin
in gegensein Anthoni Reichard des schirmers und steinhauers und Annæ Mariæ geb. Schelplerin /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI [unterzeichnet] +, +
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten am Roßmarckt in der Schildsgaß einseit neben Lorentz Münch des leinenweber wittib, anderseit neben Maria Elisabetha Bechtoldin, hinten auff die Germännische wittib – als ein am 1. Martÿ 1742 erkaufftes guth, um 187 und 50 pfund verhafftet geschehen um 137 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Christophe Philippe Lefevre à vendre la maison au manant Antoine Reichard en le dispensant de produire un billet d’estimation

1744, Conseillers et XXI (1 R 227)
Cristoph Willich Lefesvre erhalt erlaubnuß ein häüßlein an Antoni Reichard Zu Verkauffen. 79.
(p. 79) Montag d. 2.ten Martÿ – Lt. Cristmann Nôe Cristoph Willich Lefesvre des burgers und Büttels beÿ E. E. Zufft Zum Spiegel, der bitt unterthänig umb Erlaubnuß sein am Roßmarck in der kleinen Schiltzgaß stehendes häüßlein Vor 750. gulden sambt übernahm aller unkosten an Antoni Reichard den schirmer und Steinhauer Verkauffen zu dörffen, undt umb gnädige Dispensation des augenscheins.
Fuchß, nomine besagten Reichards, bitt umb gnädige Permission gemelts häüßlein umb den angegebenen preiß sambt unkosten kauffen zu dörffen und puncto Dispensationis Vom augenschein, erholt obiges Petitum.
Ist Erkandt, Wird denen Imploranten die beederseits gebettene Erlaubnuns, Dispensando ob modicitatem pretÿ Von dem sonst gewohnlichen augenschein, mit dießem beding und anhang Obrigkeitlich ertheilt, daß der Kauff in hiesiger Contract: Stub in gegenwart H. XXI. Zäpffels und H. Rathh. Wildermuths als hierzu ernandter Commissarium solle Verschrieben und Von denenselben gemeiner Statt deßfalls versirendes Interesse nach inhalt der Ordnungen bestens besorgt werden.
Deputati ijdem Zu anzeigung des bescheids.
Copie signée J.J. Carol, XIII. Secretarius (cote 94 Z 81)

Originaire de Weiler en Allemagne, Antoine Reichard épouse en 1736 Anne Marie Schœlbler originaire de Bergbieten.
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 94) Anno domini 1736. die 9. Septembris (…) sacro matrimonii vinculo coniuncti sunt Antoniius Reichard lapicida oriundus ex weiller in germania filius Michaelis Reichard Et Anna Maria Schelberrin filia joannis jacobi schelble olim civis in bergieten, signum sponsi x, signum sponsæ x (i 50)

Le conseil des Fribourgeois inflige une amende à Antoine Reichard pour avoir fourni un certificat d’hébergement non-conforme. Sa femme déclare que son mari ne sait pas écrire et que ses hôtes sont des parents. Le conseil réduit l’amende.
1740 (15. 9.br), Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 121) Dienstags den 15. Nov: A° 1740 – Anthoni Reichert, der Steinhauer citiret wegen 2.r Ihro Gnaden dem Regierenden Herrn Ammeister despictirlich Kleiner ohnformblicher: undt nicht nur alleine derhalben Straffbahrer Nachtzedul, sondern auch daß er datum und Jahrzahl darinnen Außgelaßen. Ejus uxor excusiret sich Ihr Mann Könne nicht schreiben, und seÿen die Persohnen so Sie logiret, mit Ihnen verwandt.
Erkandt, Citatus wird als bewegenden Ursachen dermahlen nur in 10. ß Str. condemnirt undt demeselben die Nachtzedul ins Künfftige nach ordnung Zu fertigen, beÿ empflindlicher Str. anbefohlen, Illa bittet nochmahlen umb moderation der Str. warauff selbe ad 5 ß remittirt worden.

Anne Marie Schœlbler meurt en 1744 en délaissant trois enfants. Le veuf déclare qu’il n’a pas passé de contrat de mariage. La masse propre aux héritiers s’élève à 28 livres, l’actif de la communauté à 362 livres, le passif à 208 livres

1745 (6.3.), 94 Z 15 (Inventaires de manants, J. Fréd. Lichtenberger) n° 21
Inventarium über Weÿl. Frauen Annæ Mariæ Reichardin gebohrner Schölblerin, Anthoni Reichards, des Maurers, Steinhauers und Schirmers allhier Zu Straßburg geweßener Ehefrauen seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1745. – nach Ihrem Sonntags den 20.ten Decembris des nechsthien gelegten 1744.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichem hientritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Peter Zubers, auch Maurers, Steinhauers und Schirmers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Magdalenæ, Christoph Anthoni und Mariæ Margarethæ der Reichard aller 3. der Abgeleibten seel. mit obernandter Ihrem geweßenen Ehemann und nunmahlig hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato verlaßener Erben, inventirt durch Ihne den hinterbliebenen Wittiber selbsten (…) So beschehen in der Königl. Statt Straßburg, in fernerer Gegenarth S. T. H. Johann Jacob Kriegers, Schuhmachers und E: E: Großen Raths alten: auch E: E: Kleinen Raths dermahlig wohlverdienten beÿsitzers als Ehrengedachten Kleinen Raths Mittel hierzu in specie abgeordneten H. Deputati auf Sambstag den 6. Martÿ Anno 1745.
Bericht Wegen dießer Verlaßenschafft. Wie der Wittiber hierbeÿ anzeigte, so habe er mit seiner Verstorbenen Ehefrauen seel. Keine Eheberedung noch sonsten etwas anderes schrifftliches auffgerichtet, so seÿe auch Von Ihrem Zugebrachten und wehreder Ehe ererbten Guth nichts mehr in natura Vorhanden, sondern die gantze Verlaßenschafft wehrender Ehe errungen und gewonnen worden, welche man dann auch Zufolg hießigen Statuti mit Außnahm der Defunctæ Verlaßener Kleÿdung und weßen Gezeugs und des Vorhandenen Rebstücks, als welche der Wittiber denen Kindern und Erben Vor ohnverändert und eigen überlaßen, völlig vor theilbar inventiret.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckt in der Schiltzgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumn ane einem liegenden Guth (E.) Ein Vieztel Reeben i Bann Bergbietenheim (…)
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg am Roßmarckt in der Schiltzgaß, einseith neben weÿl. Lorentz München, geweßenen Leinenwebers Wittib, anderseit neben Jgfr. Maria Elisabetha Bechtoldin, hinden auf Germännische wittib stoßend, so außer er hernach passivé eingetragener darauff hafftender Capitalien freÿ, ledig und eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög deroselben ad Conceptum geliefferter schrifftlicher Abschatzung Vom 8.ten Martÿ 1745. angeschlagen pro 300. lb. Wie beede geweßene Eheleuth dieße behaußung ane sich erkaufft, weiset ein teutscher pergamentener Kauffbrieff, in allhießiger Cantzleÿ Contractstub verfertiget und mit dero anhangendem Insiegel Verwahret, datirt d. 3. Martÿ A° 1744.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Der Erben ohnveränderte Nahrung, welche Vermög hievor inserirten berichts allein in zwoen Rubricien bestehet, Sa. Kleidung und Weißen gezeugs 20, Sa. Eigenthums ane einem liegenden Guths 8, Summa summarum 28 lb
Hierauff nun wird auch die übrige Verlaßenschafft vermög hievor berührten berichts als theilbar consignirt, Sa. haußraths 41, Sa. Wein und Faß 13, Sa. Silbers 7, Sa. Eigenthums an einer behaußung 300, Summa summarum 362 lb – Schulden 208 lb, Nach deren Abzug 154 lb
Gantz Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 182. lb
Abschatzung dem: 8. Martÿ 1745. Auff begehren deß achtbahren und bescheitenen Antoni reicherdt dem Maurer und schirmer, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg, in der Kleinen schiltz gaßen gelegen ein seitß Neben weillandt Lorëntz Munch deß geweßenen Leinen webers wittib anderseitß an Maria Elisabethen bechtoltin, hinden auf die gerr Mannische wittib Stoßent, wëlche behaußung, unden ein gangß eine stuben Küchen hauß Ehren holtz Cämmerlein, ein getrëmbter Keller oben dar über ein stuben Cammer Nebenß Cammer hauß Ehren darinnen der herdt, under dem tach Zweÿ Camren, eine dar Von die soltaten Cammer worüber ein alter tach stull mit einer um bësetzten bienen daß tach mit holl Ziglen belëgt an beten seiten holtzre gëbell, so sehr alt und baufällig sein, sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister, sich in dert besichtigung befunden und jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Sechß hundert Gulten. bezeichnüß der Statt Straßburg geschwornen wërckmeistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les Quinze réduisent de 7 à 2 livres le droit de détraction que doivent les enfants Reichard
1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
(p. 376) Sambstag d. 5. Junÿ 1745. – Anthoni Reichard pt° Abzugs
Moss. nôe Anthoni Reichard Schirmers und Maurers 3. Kinder Vogt Peter Zuber auch Maurers und Schirmers prod. Abzug Scheins von E. E. Kleinen Rath bitt umb gn. moderation des abzugs. Erkandt, wird dieser Abzug der 7. lb 9 ß auff 2 lb moderirt.

Antoine Reichard se remarie avec Marguerite Hans, originaire de Lixhausen
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 307) Hodie 20 Septembris Anni 1745 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Honestus vir Antonius Richard Cæmentarius et tutelarius hujus urbis viduus defunctæ Annæ Mariæ Schellblerin parochianus noster et honesta puella Margarita Hansin ex Lixhausen parochiæ in Bossendorff oriunda filia Michaelis Hans et Annæ Gilligin conjugum defunctorum parochiana nostra, signum sponsi x, signum sponsæ x (i 161)

Antoine Reichard meurt en 1748 en délaissant deux enfants de son premier mariage et un du deuxième. La veuve déclare qu’elle n’a pas passé de contrat de mariage. Les frais de construction pendant la première communauté s’élevaient à 150 livres. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre à la veuve est de 15 livres, celle des héritiers de 71 livres. L’actif de la communauté s’élève 76 livres et le passif à 50 livres. D’après le compte rendu des décisions du Petit Sénat joint à l’inventaire, la veuve est condamnée à faire poser le chenal à la toiture et à munir de grillage les fenêtres qui donnent vers la propriété du voisin à l’arrière, en outre à régler tous les frais de procédure et de descente sur les lieux.

1748 (14.8.), 94 Z 16 (Inventaires de manants, J. Fréd. Lichtenberger) n° 29
Inventarium über Weÿl. Anthoni Reichard, geweßenen Maurers, Steinhauers und Schirmers allhie Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1748. – nach seinem Sambstags den 20.ten Julÿ dieses fortlauffenden 1748.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichem hientritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft, auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren hernach gemelder des Verstorbenen seel. in Zwoen Ehen ehelich erzeugtter Kinder alß deßelben ab intestato verlaßener Erben geschwornen Vögt inventirt, durch Frau Annam Mariam Margareth. Reichardin gebohrne Hanßin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand Frantz Weinhard des Ledigen Steinhauers (…), So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg, in fernerer Gegenwarth S. T. H. Johann Georg Wilden E: E: Großen Raths alten: auch E: E: Kleinen Raths dermahlig wohlverdienten beÿsitzers als Ehrengedachten Kleinen Raths Mittel hierzu in specie abgeordneten H. Deputati auf Sambstag den 17. Aug. Anno 1748. [unterzeichnet] Beguin, actuarius
Der verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt 1. Mariam Franciscam Reichardin so 10 ½ Jahr alt, 2. Christoph Anthoni Reichard, so 6 Jahr alt, diese beede Kinder hat der defunctus in erster Ehe mit weÿl. Frauen Annæ Mariæ Reichardin gebohrner Schölblerin erzeugt, deren geordnet und geschworener Vogt ist Joseph Luti, der Klein Karchzieher und Schirmer allhier, so der Inventur Persönlich beÿgewohnt, und dann
3. Mariam Margaretham Reichardin, so 3 viertel Jahr alt und in Zweÿt und letzter Ehe mit Eingangs ernandter Frauen Maria Margaretha geb. Hanßin der hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlet worden, deßen geschworner Vogt Joseph Peter des Maurers und Schirmers allhier gegenwärtiger Inventation in eigener Persohn abgewartet.
Also alle dreÿ des Abgeleibten seel. in Zween Ehen ehelich erzeugte Kinder und ab intestato Zu dreÿen gleichen portionen und anthl. verlaßener Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckt in der Kleinen Schildsgaß gelegenen in diese Verlaßenschafft gehöriger und hernach eingetragener behaußung befunden worden wie folgt.
Bericht wegen dießer Verheurathet mit. Zuißen demnach man auf eingangs gedachtes datum zu gegenwärtiger Verl. Inventation geschritten, und die hinterbliebene Wittib gefraget, ob sie Zur Zeit Ihrer mit dem defuncto beschehenen Verehelichung Keine Eheberedung mit demselben errichtet, Sie darauff in Antowrt ertheilet, daß Sie niemahlen etwas schrifftliches mit einander auffgerichtet, dahero man dann hießiger Ordnung gemäß der Wittib den jenigen halben acker Feld im Lixhaußen Bann, so Sie in die Ehe gebracht, Zusamt deme, was ihr Schwager Ihro annoch ane Ziehlgelld schuldig (…)
Eigenthumb ane einem liegenden Guth (E.) Ein Viertzel Reeben im Bann Bergbietenheim (…)
Antheiler ane einer Behaußung so der Erben unverändert. Sieben 9.te theil Vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung und hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg am Roßmarckt in der Schiltzgaß, einseith neben wl. Lorentz München, geweßenen Leinenwebers Wittib, anderseit neben Jgfr. Maria Elisabetha Bechtoldin, hinden auf N. Dreß, den Zundelmacher stoßend, so außer er hernach passiv Capitalien freÿ, ledig und eigen und durch (die Werckmeistere) lauth deroselben ad Conceptum geliefferten Abschatzungs Zeduls angeschlagen pro 350. lb. Machen die hiehero gehörige 7/9. theil 272. lb
Dieße behaußung ware in weÿl. Fr. Annæ Mariæ Reichardin gebohr. Schölblerin des Def. geweß. ersterer Ehefr. seel. thl. Verl. gehörig, woran Ihme dem Def. als participanten derselben Zween dritte oder 6/9. so dan ged. seiner Verstorbenen Ehefr. seel. hinterl. 3. Kindern Zusammen ein dritter: oder 3/9. theil gehörig, woran Von welchen dreÿ neundten theilen aber der Def: von Maria Margaretha Reichardin seiner nach der mutter Verstorbenen Jüngsten töchterl. einen 9. theil ererbet. Die übrige 2/9. theil seind Ihnen des Def. beeden noch lebenden Kindern Erster Ehe als mütterlich guth gehörig, auch hieunden unter des Def. genoßenen Wÿdemb dero über Mütterl. guth beÿgesetzt zuersehen. Die hievon berichteter maßen ane solche gantze Behaußung wehrender des Def. letzten Ehe verwendete haupt baukosten, summatim 150. fl. ertragend, werden Zu 7/9. theilen des Def. Erben, so dann die übrige 2/9. theil dessen noch lebenden Kindern Erster Ehe passivé abgezogen, der thb. Nahrung hiengegen active inserirt. Wie der Def. und ged. seine erstere Ehefr. seelig dieße behauß. ane sich erkaufffet, weiset ein teutsch. perg. Kauffbr. in allhies. C.C. stub gefert. v. mit dero anhang. Ins. Verw, dat. den 3. Martÿ A° 1744.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthumbs ane einem liegenden Guth 7, Sa. Activ Schulden 5, Summa summarum 15 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnverändert guth beschrieben, Sa. haußraths 31, Sa. Antheils ane einer behaußung 272, Sa. ane einem liegenden guth 2, Summa summarum 306 lb – Schulden 234 lb Nach deren Abzug 71 lb
Endlichen wird auch die theilbarr Mass consignirt, Schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 76 lb – Schulden 50, Nach deren Abzug 26 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 155 lb
Wÿdemb, Welchen der Defunctus wegen Maria Francisca und Christoph Anthoni, derer Reichard, seiner noch lebenden Kinder erster Ehe gegen dero Education und Alimentation biß an sein Ende genießen hat. Solcher bestehet nach besag Inventarÿ über w. Fr. Annæ Mariæ Reichardin gebohrner Schölblerin, Ihrer Mutter seel. Verl. in A° 1745. auffgerichteten Inventary, in folgendem
Erstl. Zween Neundten theilen ane der hievorn mit mehrerm beschriebenen Behaußung cum appertinentiis et dependentÿs ane dem Roßmarckt in der Schiltzgaß gelegen, so æstimirt pro 350. lb d. Thun die hieher gehörige Zween neuendte Theil 77. 15. 6 2/3 (…)
– Abschatzung dem: 16. 7.bris 1748. Auff begehren Weÿland Anthoni Reichert des geweßenen Maurer gesellen seel. hinterlaßener Wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg, in der Kleinen Schiltz gaß, einseit neben Barbara Münchin anderseit neben den Bechtoldischen Erben, und hinten auf N. Dreß den Zundelmacher stosend gelegen, unden neben dem Eingang, ist ein Stübel, Küchel und haußöhren, auff dem Ersten stock, eine Stub, Küchen und Kämmerlein und haußöhren, auff dem zweÿten stock eine Stub, Stub Kammer und haußöhren, so aber nicht außgebawen, hat einen tachstuhl mit höhl und breit Ziegeln bedeckt, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg Werckmeistern nach Vorher beschehener besichtigung, mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor undt umb Sieben hundert Gulten. [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister des Maurhoffs
– Eigenthum ane der dreien Kindern und Erben zu ungleichen Antheilern zuständig gewesener Behaußung betreffend. Solche alhier nahe dem Roßmarckt in der Schildtsgaß gelegene behaußung ist laut des beÿ E. E. großen Rath alhier erlangten Decreti alienandi de dato 18. Januarii aô 1749. den 24. Aprilis dicti anni ordnungs mäßig versteÿgert und Herrn Georg Michael Müller dem Maurer, Steinhauer und burgern alhie qua plus offerendi für 830. fl. nebst übernahm aller Unkösten überlaßen und den 26. dicti Mensis et anni diese obrigkeitliche adjudication confirmirt, und die Kauff und respê. Verkauff Verschreibung den 3. Maÿ Anno 1749. in allhiesiger Cantzleÿ Contract Stub vorgenommen worden dannenhero derentwegen hernach in die Erbschafft berechnung fließet 415. lb
– Auß E: E: Kleinen Raths der Statt Straßburg Memoriali de anno 1748. Montags den 2.ten Septembris. In sachen Daniel Dreßen, des Soldaten Ehefrau beÿständl. H. Joh: Blühmels Mechanici Kl. contra Antoni Richert, den Maurer Gesellen, modo deßen Wittib und Erben, beklagte, auff producirten letztern Augenscheins relation und weilen biß Anhero derselbe den naach an sein tach nicht gemacht und das waßer anderwerts geleitet, noch die fenster inn Conformitæt dessen Verkrembßet, noch auch die Auffgeloffene Unkosten der Zweÿmahligen Augenschein in welche er condemnirt und Acht Gulden, Acht Schilling sechs pfenning außmachen, nicht bezahlt, als bitt Citatus paritionem und respective solutionem in Acht tagen anzubefehlen refusis Expensis, und in entstehung deßen Zuerkennen, daß obiges durch der Statt Werckleüth auff beklagter Kösten verfertiget werde, derer Beklagten ausenbleiben; Ist purification præjudicio conclusionis nach verordnet und ex officio in Contumaciam angenommenem beschluß Erkandt; daß Beklagte wittib und Erben schuldig seÿen in Zeith eines Monaths inhalt derer Experten relaôn den naach an das tach anzuhängen und das waßer anderwärts abzuleiten, auch die fenster und tag Löcher quæstionis zu verkrembßen und zu vergittern, in entstehung deßen solle solches durch der Statt werckleüth auff beklagter Kösten verfertiget werden und werden beklagte ferner nicht nur in die auffgeloffene Augenscheins Kösten, sondern auch in anne übrigen process Kösten, umb solch in vierzehen tagen sub ipsa executione zu erlegen, condemnirt. publ. den 7. ejud. mensis et anni. – Beguin mit paraphe actuarius

Marie Marguerite Hans se remarie en 1749 avec le compagnon maçon Antoine Spœttler, originaire de Waltenhofen en Allgäu : contrat de mariage, célébration
1749 (13.2.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 256
Eheberedung – persönlich erschienen Anthon Spöttler der leedige Maurer Gesell, weÿland Johann Georg Spöttlers, gewesenen Zimmermanns und burgers zu Waldenhoffen in d. Gefürsteten Abteÿ Kempten beÿständlich Johann Schoch des Maurers und Schirmers allhier als bräutigambs ane einem,
So dann Frau Maria Margaretha Reichardin gebohrene Hannßin weÿland Anthon Reichard, gewesenen Maurers und Schirmers allhier hinterlaßene Wittib, mit assistentz Frantz Weinhardn des leedigen alhier sich aufhaltenden Maurers als hochzeiterin am andern theil
So beschehen in der königlichen Stadt Straßburg auf Donnerstag den 13.ten Februarÿ Anno 1749. – + Anthoni Spöttler handzeichen, + Margaretha Reichardin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 9)
Hodie 17 Februarÿ Anni 1749 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt honestus Antonius Spetle Cæmentarius et Lapicida ex waltenhofen diœcesis constantiensis oriundus filius legitimus defunctorum Joannis Georgii Spetle et Barbaræ Blenckhin conjugum à duobus Annis parochianus noster et honesta Margaritha Hansin vidua defuncti Antonii Reichert tutelaris Cæmentarii et Lapicidæ hujus Civitatis parochiana nostra, signum sponsi x, signum sponsæ x (i 7)

Antoine Spœttle et Marguerite Hans font dresser un état de leurs biens, sans doute pour accéder à la manance
1749 (30.5.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 36) Varia n° 359
Vermögenschaft Antoni Spöttle deß Maurer gesellen und fr. Margarethæ gebohrner Hanßin beede Eheleuthe alhier, so durch H Philipp Jacob Eberlin den geschwornen Keuffler vermög mir Zugestellten auffsatzes folgend. maßen æstimirt vnd angeschlag. word. ist
Summa 312. fl. Straßburg d. 29. Meÿ 1749.

Marie Marguerite Hans meurt en 1781 en délaissant deux enfants de son deuxième mariage. La succession se monte à 3 florins.
1782 (7.6.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1476) n° 811
persönlich erschienen Antoni Spöttler, der Maurer Gesell und Schirmer allhier, anzeigend daß weiland Maria Margaretha Spöttlerin geborne Hanßin, seine gewesene Ehefrau den 24. May 1781 das Zeitliche mit dem Ewigen verwechselt und 1° Antoni Spöttler juniorem, den hiebei anwesenen ebenmäßigen Maurer Gesellen und Schirmer dahier so dann 2.do Jacob Spöttler, den majorennen Maurer Gesellen, deßen dermaligen Aufenthalt unbekant seÿe, ihre bede mit ermeltem comparirendem Wittiber ehelich erzeugte Söhne zu deroselben einigen Beneficial Erben ab intestato, ane Vermögen aber weiter nichts hinterlassen haben, dan die in beiliegendem durch H. Johann theobald Roth den alhiesig. geschwornen Käufller am 5. Junii 1781 gefertigten (…) Verzeichnus enthaltenen Mobilien und Effecten, so sich dem wahren werth und sein H Roth Anschlag nach in summa beaufen auf 30 fl
Nach Abzug obiger Kleidung und weisen Gezeugs restirende hausräthliche Effecten 24 fl. – Schulden 20 fl. Nach deren Abzug 3 fl

Les tuteurs des enfants Reichard vendent par adjudication judiciaire la maison au maître maçon Georges Michel Müller moyennant 415 livres

1749 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 281-v
Joseph Luti der schirmer und klein kärchelzieher, als vogt weÿl. Antoni Reichard, gewesenen maurer und steinhauers auch schirmers in erster Ehe mit auch weÿl. Anna Maria geb. Schölblerin erzeugten töchterlein Maria Francisca und Johann Peter ebenemäßiger maurer und schirmer als vogt gedachten Reichard in letzter ehe mit Maria Margaretha geb. Hanßin seiner hinterbliebenen wittib erzielten kinds Maria Margaretha
in gegensein H. Georg Michael Müller des maurer meisters, versteigerung
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten am Roßmarckt in der Schiltzgaß, einseit neben weÿl. Lorentz Münch des leinenwebers wittib, anderseit neben Fr. Maria Elisabetha Bechtoldin, hinten auff N. Dreß den zundelmacher – als ein ererbtes guth – um 415 pfund
(cote 94 Z 3) Aus E. E. Großen Raths der Statt Straßburg Memorianj de Anno 1749. Sambstag den 26. Aprilis [confirmatio]

La maison figure à l’inventaire dressé en 1752 après la mort de la première femme de Georges Michel Müller pour une estimation minimale de 350 livres puis à l’inventaire des apports dressé en 1757 à l’occasion de son remariage. La maison est portée à la valeur de 125 livres à l’inventaire dressé en 1778 après la mort de sa deuxième femme et à la même valeur en 1781 après la mort de Georges Michel Müller.
La maison revient à sa fille Marie Salomé femme du médecin Georges Adolphe Ostertag qui la fait vendre à Jean Karcher en 1795 par un acte déposé en 1797

1797 (17 vend. 5), Strasbourg 1 (12), Not. Lacombe
Dépôt de vente enregistrée le 26 fruct.. 3 – Cit. Charles Six ingénieur des Ponts et Chaussées au nom de la C. veuve Ostertag, contrat de vente du 24 fruct. 3
Ich Ends unterschriebene bekenne [unterzeichnet] Ostertag veuve
dem burger Johann Karcher von hier
die in allhiesiger Gemeinde in der Schiltz Gaß N° 9 liegend und mir eigenthümlich zuständige behausung so einseit neben N° 11 neben Rauber dem Weeber liegt und von hinten auf N° 17 auf die dem b. Saum gehörige wohnbehausung stoßt verkauft – um 2000 livres

Luthérien converti originaire de Kolbsheim, le domestique Jean Karcher épouse en 1791 Thérèse Ehret, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration
1791 (6.5.), Not. Übersaal (6 E 41, 661) n° 128
Eheberedung – sind erschienen Johannes Karcher, der ledige Bediente von Kolbsheim gebürtig, so majorennis zu seÿn declarirte, Jakob Karcher des Schloßmeÿers daselbst, mit Eva gebohrner Frießin ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter an einem,
Und Jungfrau Theresia Ehretin, weiland Johann Caspar Ehret des gewesenen Gärtners alhier mit Helena gebohrner Koppin ehelich erzeugte Tochter, beiständlich Johann Jakob Klein des Polizei Garde dahier, als hochzeiterin am andern Theil
auf Freÿtag den 6. Maji Nachmittag im Jahhr 1791. [unterzeichnet] Johannes Karcher Als Hochzeÿter, theresa Ehresin

Mariage, Saint-Louis (cath. f° 3)
Hodie 9 mensis may 1791 (…) sacro matrimonii vinculo juncti sunt joannes Karcher filius Martini Karcher et Evæ fraglin confessionis augustanæ origine ex Kolbsheim et maria theresia helena Ehret filia majorennis defunctorum Caspari Ehret in vivis hortulani et Mariæ Helenä Koppin (signé) Johannes Karcher, teresa Ehretin (i 32)

Extraits des registres de population. La servante Elisabeth Bauer habite la maison Karcher vers 1808
600 MW 15 (1798), p. 82 (i 46) Arrondissement II ; section III rue Schilique n° 10
Jean Karcher, Empl. au Mag: bois, d’ici, 36
Thérèse Ehret, son épouse, 31
600 MW 33, p. 91 (i 124) – 3° section, rue de Schiltigheim N° 10
Karcher Jean, 43
id. née Ehret, Thérèse, 36
(…)
Bauer, Elisabeth, 19, Servante, (née à) Saverne, (en cette ville) dspuis 2 ans, (auparavant) rue des Bouchers 48, (entrée) 24 juillet 1807

Sans doute héritière testamentaire des conjoints Jean Karcher et Thérèse Ehret, Elisabeth Bauer apporte la maison lors de son mariage avec le domestique Joseph Buntz, originaire de Bernardswiller : contrat de mariage, célébration

1826 (13.9.), Strasbourg, Me L’Ange (minutes en déficit)
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Joseph Buntz, domestique, fils majeur de Joseph Buntz, vigneron à Bernardswiller
Elisabeth Bauer fille majeure de feu Thiébaut Bauer boulanger et de feu Ursule Goehringer
la future épouse constitue une maison à Strasbourg rue de Schiltigheim n° 10
Enregistrement de Strasbourg, acp 180 F° 77 du 14.9.

Mariage, Strasbourg (n° 324)
Acte de mariage célébré le 14 septembre 1826. Joseph Buntz, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 23 Pairial an VIII à Bernardswiller (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, Domestique, fils de feu Joseph Buntz, fossoyeur décédé à Bernhardswiller le 6 mars 1809 et Catherine Dietrich domiciliée à Bernardswiller ci présente et consentante, Elisabeth Baur, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 17 juin 1787 à Saverne (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Thiébaut Baur, Journalier décédé à Saverne le 25 mars 1822 et de feu Ursule Goeringer décédée à Saverne le 18 prairial an V (signé) Joseph Buntz, Elisabetha bauer (i 88)

Après qu’Elisabeth Bauer est morte sans enfant en délaissant son mari comme seul héritier (voir l’acte suivant), Joseph Buntz se remarie avec Thérèse Jung, native de Bischheim-au-Saum
Mariage, Strasbourg (n° 4)
Du 5° jour du mois de janvier 1843. Acte de mariage de Joseph Buntz, majeur d’ans, né en légitime mariage le 23 Prairial an VII à Bernardswiller (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, Propriétaire veuf d’Elisabeth Baur décédée en cette ville le 19 juillet 1838, fils de feu Joseph Buntz, fossoyeur décédé à Bernardswiller le 10 mars 1809 et de feu Catherine Dietrich décédée au même lieu le 2 avril 1831 et de Thérèse Jung, majeure d’ans, né en légitime mariage le 26 octobre 1814 à Bischheim (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Antoine Jung, homme d’affaires décédé à Strasbourg le 6 janvier 1836 etd e feu Elisabeth née Jung décédée à Strasbourg le 21 décembre dernier (signé) Joseph Buntz, therese Jung (i 3)

Fils des précédents, le marchand de comestibles Joseph Philippe Antoine Buntz hypothèque la maison au profit du boulanger Jacques Zehnacker. Une police d’assurance jointe à l’acte décrit la maison.

1868 (15.7.), Strasbourg 15 (121), Not. Momy (Hippolyte) n° 12.829
Obligation – A comparu Monsieur Joseph Philippe Antoine Buntz, marchand de Comestibles, domicilié & demeurant à Strasbourg, lequel a par les présentes reconnu devoir légitimement
à Monsieur Jacques Zehnacker, boulanger domicilié à Strasbourg, la somme principale de 2000 francs
Affectation hypothécaire – Une maison située à Strasbourg rue de Schiltigheim n° 10, d’un côté le Sr Reiner maître maçon de l’autre le Sr Thomas – Propriété. Mr Buntz débiteur déclare être propriétaire de l’immeuble formant le gage hypothécaire pour l’avoir recueilli dans la succession de son pere Mr Joseph Buntz, Vivant propriétaire à Strasbourg où il est décédé le 24 décembre dernier. Ledit immeuble était la propriété de feu Mr Buntz père pour lui avoir été donné en toute propriété par De Elisabeth Bauer son épouse en premières noces aux termes de l’article neuf de leur Contrat de mariage reçu par Me L’Ange & son Collègue notaires à Strasbourg le 13 septembre 1823. Mad. Buntz née Bauer est décédée à Strasbourg le 10 juillet 1838 sans délaisser ni ascendants ni descendant..
Déclaration par le débiteur. Mr Buntz affirme sous les peines de droit qu’il est majeur & célibataire & qu’il n’a jamais été chargée de fonctions comportant hypothèque légale
(Police d’assurance) L’Union, Compagnie d’assurances contre l’incendie. N° 20.700. Mr Buntz, Effet de l’assurance 28 octobre 1865, Durée du risque 10 ans – La somme de 28.000 francs répartie comme suit, Savoir
1° 16.000 francs sur sa maison d’habitation et dépendances sise audit Strasbourg rue de Schiltigheim 10, élevée sur cave, de rez de chaussée, trois étages et greniers, construite en pierres, briques et bois et couverte en tuiles
2° 4400 francs sur son mobilier personnel placé dans ladite maison dont 1° 4000 francs ur meubles meublans et ustensiles de ménage et de cuisine, glaces, horloge et ornemens, literie, linge, effets d’habillement, provision de ménage, bois de chauffage, vins, cuves, tonneaux et ustensiles de cave, ainsi que sur poêles en faïence avec leurs tuyaux, 2° 400 francs su el linge et effets d’habillements
3° 8000 francs pour le garantir du recours des voisins
Par la présente police se trouve résiliée celle N° 17.634 par suite de modifications.

Joseph Philippe Antoine Buntz loue pour 18 ans la maison à sa mère et à sa tante moyennant un loyer avancé comptant

1868 (11.11.), Strasbourg 15 (121), Not. Momy (Hippolyte) n° 13.079
Bail – A comparu Monsieur Joseph Philippe Antoine Buntz, marchand de comestibles, domicilié et demeurant à Strasbourg, lequel a par les présentes déclaré donner en location pour une durée de 18 années entières et consécutives qui ont commencé à courir le 29 septembre dernier pour finir à pareil jour de l’année 1886.
à Mad. Thérèse Jung, sa mère, veuve Joseph Buntz, sans état & à Dlle Salomé Jung, sans profession, les deux demeurant à Strasbourg
L’appartement du premier étage dans une maison appartenant au bailleur & qui est située à Strasbourg, rue de Schiltigheim n° 10, d’un côté le Sr Reiner maître maçon de l’autre le Sr Thomas, ainsi que ledit appartement se trouve dans son état actuel (…) moyennant un loyer annuel de 250 francs soit ensemble pour les 18 années 2700 francs, laquelle somme de 2700 francs M. Buntz reconnaît avoir reçu de preneuses
acp 577 (3 Q 30 292) f° 64-v du 21.11.

Acte de notoriété concernant Joseph Burtz père
1871 (27.10.), Me Momy (minutes en déficit)
Notorietäts Akt bestätigend daß Joseph Buntz, Eigenthümer in Straßburg den 24 December 1867 gestorben sei
acp 596 (3 Q 30 311) f° 192 du 2.11.

Thérèse Jung consent au mariage de son fils commis négociant Philippe Antoine Buntz avec Christine Elisabeth Wilhelmine Busch, de Hombourg
1872 (23.3.), Me Stromeyer
Einwilligung der Therese Jung Wittwe von Joseph Buntz lebens Eigenthümer in Straßburg zur beabsichtigter Verehelichung ihres Sohns Philipp Antoni Buntz, Comis in Homburg mit Margaretha Christina Elisabetha Wilhelmine Busch daselbst
acp 601 (3 Q 30 316) f° 110-v du 25.3.

Cahier des charges dressé pour vendre la maison

1872 (27.5.), Me Stromeyer
Lastenheft, um ein Haus in Straßburg Schiltigheim straße N° 10 zu verkaufen
acp 601 (3 Q 30 316) f° 175 du 4.6.

Joseph Philippe Antoine Buntz résilie le bail au profit de sa mère et de sa tante

1873 (7.10.), Me Metz
Uebereinkunft zwischen Joseph Philipp Antoni Buntz, Kaufmann zu Straßburg
& den Damen Therese Jung Wittwe von Joseph Buntz deßen Mutter & Salome Jung dessen Tante beide in Straßburg
daß die in dem vor Notar Momy den 11 Novembre 1868 errichteten Pachtacte enthaltene Clausel, wornach in Falle des Verkaufes des Hauses die Miethe aufhören soll, außer Kraft trete & die Miethe nicht cedirt werden könne
acp 618 (3 Q 30 333) f° 84 du 9.10.

Joseph Philippe Antoine Buntz vend la maison au marchand de meubles Lazare Levy

1873 (9.10.), Me Metz
Verkauf – Joseph Philipp Anton Buntz, Kaufmann zu Straßburg
an Lazarus Levi, Möbelhändler zu Straßburg
von einem Hause Schiltigheimer Gasse N° 10 für 8300 Franken
davon 1300 Franken baar bezehlt, 1) 6000 Franken zahlbar an Jakob Zopff Eigenthümer zu Straßburg gläubiger nach Akt vor Notar Stromeyer vom 16. Januar 1873, 2) 1000 Franken an Magdalena Rieffel Wittwe von Frantz Hamm lebend Ackerer zu Straßburg, Glaäbiger nach Akt vor Notar Stromeyer vom 9. August 1872
der Verkäuffer behält sich das Recht vor bis den 9. October 1874 das Haus zurückzukaufen
acp 621 (3 Q 30 336) f° 4-v du 17.10., n° 4610

Originaire de Scharrachbergheim, le commerçant Lazare Levy épouse en 1865 Marie Heimann, fille d’un commerçant de Wolfisheim
Mariage, Scharrachbergheim (n° 4)
Le 31 octobre 1865 à l’heure de midi, Acte de mariage de Lazare Lévi, célibataire, âge de 29 ans, né à Scharrachbergheim le 15 novembre 1835, commerçant domicilié à Scharrachbergheim, fils légitime et majeur d’Alexandre Lévi âgé de 61 ans, commerçant, ici présent et consentant, et de Madeleine Nördlinger âgée de 56 ans, domiciliée à Scharrachbergheim ici présent et consentant, et Marianne Heumann, âgée de 29 ans, née à Wolfisheim département du Bas-Rhin le 11 février 1836 domiciliée à Wolfisheim, fille légitime et majeure de Nephtalie Heumann âgé de 72 ans, commerçant domicilié à Wolfisheim ici présent et consentant et de Hanna Lévi âgée de 64 ans, domiciliée à Wolfisheim ici présent et consentant (…) un contrat de mariage a eu lieu devant Me Trotret notaire à Waselonne le 31 octobre 1865 (signé) Levy Lazard, Marie Heymann (i 3)

Lazare Levy meurt le 20 mars 1903
Décès, Strasbourg (n° 774)
Strassburg, am 20. März 1903. der Kranzfabrikant Heinrich Levÿ, wohnhaft in Strassburg am hohen Steg 13, zeigte an, daß der Eigenthümer Lazarus Levÿ, 67 Jahr alt, israelitischer Religion, wohnhaft in Straßburg, geboren zu Scharrachbergheim, Unter Elsass, Ehemann von Marie geborne Heymann, Sohn der verstorbenen Eheleute Alexander Levÿ, Handelsmann und Mathilde geborne Nördlinger zuletzt in Scharrachbergheim wohnhaft, zu Straßburg Gerbergraben 32 am 20. März des Jahres 1903 vormittags um ein Uhr gestorben sei (i 35)

Sa veuve Marie Heimann meurt le 17 mars 1913
Décès, Strasbourg (n° 704)
Strassburg, am 17. März 1913. der Rentner Heinrich Levÿ, wohnhaft in Strassburg, Langstraße 100, zeigte an, daß Marie Levÿ geborne Heÿmann, Wittwe des Rentners Lazarus Levÿ, 77 Jahr alt, israelitischer Religion, wohnhaft in Straßburg, geboren zu Wolfisheim (Unter-Elsaß) Tochter der verstorbenen Eheleute Nephtalie Heÿmann, Handelßmann zuletzt in Wolfsheim wohnhaft und Johanna geborne Levÿ, zuletzt in Strassburg wohnhaft, zu Straßburg Gerbergraben 31 am 16. März des Jahres 1913 vormittags um 8 ein halb Uhr verstorben sei (i 117)

La maison revient à leur fils Henri Levy, fabricant de couronnes, qui épouse en 1899 Palmyre Levi, native de Dehlingen et demeurant à Sarreguemines avec ses parents

Mariage, Strasbourg (n° 1373)
Straßburg am 19. December 1899. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschienen heute zum Zweck der Eheschließung der Fabrikant Heinrich Levy, israelitischer Religion, geboren den 24. Maertz des Jahres 1870 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg Sohn des Eigenthümers Lazarus Levy und dessen Ehefrau Marie geborne Heymann zu Straßburg, die gewerblose Palmyra Levi, israelitischer Religion, geboren den 25. Februar des Jahres 1870 zu Dehlingen (Unter-Elsaß), wohnhaft zu Saargemünd (Lothringen) Tochter des Kaufmanns Bernhard Levi und dessen Ehefrau Katharina gebohrne Joseph beide wohnhaft zu Saargemünd (i 188)
[in margine :] 18 / VI 1938, n° 1697

Louis Roger Levy auquel reviendra la maison naît en 1905 et meurt à Strasbourg en 1979.

Naissance, Strasbourg (n° 2875)
Strassburg am 5. August 1905. der Kranzfabrikant Heinrich Levy, wohnhaft in Strassburg Am hohen Steg 13, israelitischer Religion, zeigte an, daß von der Palmyra geborenen Levi seiner Ehefrau israelitischer Religion wohnhaft bei ihm zu Strassburg in seiner Wohnung am 5. August des Jahres 1905 Mittags um 12 Uhr ein Knabe geboren worden sei und daß das Kind die Vornamen Ludwig Roger erhalten habe
[in margine :] Décédé à Strasbourg le 13 janvier 1979.



9, place de la Cathédrale


Place de la Cathédrale n° 9 – VI 296 (Blondel), O 235 puis section 19, parcelle 28 (cadastre)

Autre adresse, 14, rue Mercière
Maison Zum kühlen Lufft (à la brise fraîche) – Maître d’ouvrage, Valentin Humbert, cafetier, 1778 – Rez-de-chaussée refait en 1910 (architectes Henri Backès et Othon Zaché)


A l’angle, maison de Valentin Humbert dont le rez-de-chaussée a été refait en 1910 – Façade place de la Cathédrale (novembre 2016 et mai 2017)

Propriété de David Geiger selon le Livre des communaux de 1587, la maison appelée Zum kühlen Lufft (à la brise fraîche) a sur toute sa longueur de 69 pieds un auvent sous lequel se trouvent trois échoppes. Un oriel placé de biais se trouve à l’angle. Le marchand de fer Daniel Richshoffer agrandit en 1623 son écurie en prenant une surface de 12 pieds sur 9 de la maison voisine dont il s’est rendu propriétaire (actuel 8, place de la Cathédrale), ce qui donne lieu à une inscription sur le Livre des loyers communaux. Daniel Richshoffer vend en 1628 cette maison voisine au cordonnier Adam Ferichen en se réservant le droit de faire passer par la propriété vendue un chenal par lequel s’écoulent les eaux pluviales de son écurie et en concluant un accord sur la vidange des fosses d’aisances. Ambroise Richshoffer obtient en 1658 le droit de louer à son gré les échoppes en réglant une rente foncière de 9 livres à condition que les loyers soient raisonnables. La maison reste aux mains de marchands, Daniel Lienhard puis Geoffroi Hempel qui obtient en 1716 l’autorisation d’ouvrir une école pour y enseigner le calcul et la comptabilité. Il modifie en 1726 la convention relative à la vidange de la fosse en en prenant deux tiers à sa charge. Le marchand et banquier Jean Kornmann acquiert en 1727 par adjudication judiciaire la maison, estimée en 1731 à une valeur minimale de 2 750 florins. Le plan-relief de 1727 montre les échoppes devant la maison, le plan Blondel permet de constater que la façade rue Mercière est en retrait du reste de la rue.


La maison précédée des échoppes sur le plan-relief de 1725 (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
La maison (n° 296) sur le plan Blondel (1765) exemplaire portant les propositions de Blondel, (AMS, cote 1 PL 675)

Les héritiers du banquier Jean Kornmann et de ses deux fils morts célibataires vendent en 1778 la maison à Valentin Humbert, ancien boucher luthérien originaire de Hatten devenu cafetier. Le nouveau propriétaire présente une supplique aux Préposés aux affaires foncières parce qu’il croyait savoir qu’il pourrait avancer davantage sa façade vers la rue Mercière et conserver l’ancien alignement vers la rue du Maroquin alors qu’il faudra le reculer en partie. Il obtient en mai 1778 après un premier refus que l’alignement rue du Maroquin soit revu à la baisse. Valentin Humbert construit un nouveau bâtiment en supprimant les échoppes. Le maître maçon Linckenhœlin rend le 9 mars 1779 aux Préposés aux feux son rapport sur les poêles qui se trouvent au rez-de-chaussée et aux trois étages de la nouvelle maison.
Le nouveau bâtiment à chaîne d’angle arrondie comprend trois étages séparés par des cordons. Les linteaux en arc segmentaire des fenêtres (neuf vers la place, trois vers la rue) ont des clés plates vers la place et sculptées vers la rue Mercière. La fenêtre du milieu porte le monogramme VH au premier étage et le millésime 1778 au deuxième étage.
Valentin Humbert fait construire dans la cour un four qui donne lieu à un nouveau compte rendu dans le registre des Préposés aux feux en mars 1783.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830 cour D, îlot 177 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve de part et d’autre du repère (h) : deux fenêtres, une porte et six fenêtres au rez-de-chaussée sur la place, neuf fenêtres à chacun des trois étages, un étage mansardé et un niveau de lucarnes. Vers la rue Mercière une porte flanquée d’une fenêtre de part et d’autre, deux fenêtres à chacun des deux étages. Le mur (k-l) donne la longueur dont la maison a été avancée lors de sa construction en 1778. La cour D à l’extrémité sud de la parcelle représente l’arrière (4-5-6) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral (1-2) vers le sud et les murs (2-3-4) des voisins à l’est et au nord.
La maison porte d’abord le n° 1 de la rue Mercière ou 4 place de la Cathédrale (1784-1857) puis le n° 9 de la place de la Cathédrale ou 14, rue Mercière.
La lithographie publicitaire d’Emile Lemaître (1808-1868) montre le rez-de-chaussée tel que doit l’avoir construit Valentin Humbert. Les trois mascarons actuels proviennent sans doute des trois arcades de la rue Mercière.



Lithographie d’Emile Lemaître (document B.N.U.)
Clé millésimée, clé à monogramme – Mascarons rue Mercière et place de la Cathédrale

Originaire de Heidelberg, le libraire Charles Trübner qui vient d’acheter la maison fait agrandir en 1873 six fenêtres au rez-de-chaussée vers la place. Il lègue en 1905 la maison à la Ville qui en devient propriétaire (fondation Trübner). Les architectes Henri Backes et Othon Zache transforment les devantures en 1910 en leur donnant leur aspect actuel. Arthur Blum, copropriétaire du magasin d’art Blum et Baumann qui occupe le rez-de-chaussée, fait ouvrir une communication avec sa maison sise 12, rue Mercière. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde en 1955 un permis de construire pour remplacer définitivement par de nouvelles les anciennes devantures soufflées par les bombardements de 1944. Les locataires Weibel (magasin de souvenirs Les Merveilles de la Cathédrale) posent en 1967 une nouvelle devanture à cadre en aluminium.


Nouvelle façade place de la Cathédrale et rue Mercière – Plan du rez-de-chaussée
(1910, dossier de la Police du Bâtiment)

août 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1613 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Daniel Richshoffer, marchand de fer, et (1607) Catherine Trausch – luthériens
1648 h Ambroise Richshoffer, marchand, et (1635) Catherine Bex – luthériens
1672 v Daniel Lienhard, marchand de fruits et légumes, et (1657) Anne Marie Grimm puis (1692) Agathe Ursule Schönenmarck, veuve du pasteur Elie Kolb – luthériens
1699 v Geoffroi Hempel, marchand, et (1697) Marie Ursule Bœhler – luthériens
1727 adj Jean Kornmann, marchand et banquier, et (1703) Elisabeth Leo – luthériens
1731 h (indivision) Jean Frédéric Kornmann, marchand et banquier, célibataire († 1752), institue pour héritière Marie Elisabeth Richshoffer – luthérien
Jean Kornmann, marchand et banquier, célibataire († 1770), institue pour héritier le banquier Guillaume Kornmann – luthérien
1778 v Valentin Humbert, boucher puis cafetier, et (1746) Marie Elisabeth Pfeffinger – luthériens
1803 h (indivision) Susanne Dorothée Humbert et (1767) Georges Frédéric Gerold, ramoneur – luthériens
Valentin Humbert, cafetier, et (1785) Marie Marguerite Helck – luthériens
1818 h Valentin Humbert, propriétaire, et (1814) Marie Reine Victoire Behr
1823 v Charles Frédéric Spielmann, pharmacien, et (1818) Sophie Aimée Karth
1872 v Charles Trübner, libraire-éditeur, et Claire Engelhorn
1905 l Ville de Strasbourg (fondation Trübner)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 000 livres en 1692, 2 750 livres en 1731, 6 000 livres en 1781, 5 250 livres en 1785

(1765, Liste Blondel) VI 296, M. Kormann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Humbert, 15 toises, 5 pieds et 1 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 235, Spiehlmann, Charles Frédéric, rue Mercière 13 – maison, sol – 2,45 are

Locations

1689, (échoppe) Jacques Schlachtmann, cordonnier
1690, (échoppe) Jean Lohrer, cordonnier
1698, Geoffroi Hempel, marchand (futur propriétaire)
1707, (échoppe) Frédéric Rautenstrauch, marchand
1718, Jean Certain, confiseur
1724, François Imbert, confiseur, et Catherine Demoulin
1724, (étal) Jean Henri Stœber, aiguilletier
1729, Antoine Livio, marchand, et Anne Marie Donner
1729, (cave) Jean Philippe Sinninger, tailleur
1735, Jean Jacques Giesing, marchand
1749, Jean Frédéric Schuler, boutonnier, Jean Frédéric Schatz, fondeur d’étain, et Jean Georges Grossmann, passementier
1753, Jean Frédéric Schatz, fondeur d’étain, et Jean Georges Grossmann, passementier
1754, François Antoine Finck, confiseur
1804, Jean Frédéric Lefevre, cafetier
1820, Bernard Landwehrlin
1820,1822, Denis Fevé, pâtissier, et Barbe Menges
1822, Jean Jacques Dieterlin, cafetier
1824, Jean Pierre Schæffer, tapissier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 40-v
David Geiger est propriétaire de la maison Zum kühlen Lufft à l’angle de la rue du Maroquin, elle a un auvent en saillie de 5 pieds sur tous les 69 pieds de sa longueur, une marche en pierre de 6 pieds 9 pouces sur la même longueur de 69 pieds, la porte de cave a 6 pieds et demi sur 6, le soupirail 2 pieds et demi de long et autant de large, sous l’auvent se trouvent trois échoppes contiguës en bois qui occupent 24 pieds sur 5 pieds et dont l’abattant a cinq pieds sur deux, à l’angle un oriel en pierre en saillie de 4 pieds dont chaque côté a 6 pieds mais dont le milieu repose sur sa propriété, le tout devant toujours faire partie du communal, doit pour la jouissance 4 livres 5 sols

Kurben Gaß die Eine seiten Gegen dem Falckhen

Herr Dauid Geÿger hatt vor seinem Hauß Zue dem Küelen Lufft genandt, Anfangs Vornen Am Eckh Im Kurbengaß die Allmendt 69 schu lang, darüber ein Wettertach auch so lang, Vnd 5 schu herauß, Vnden ein steinerin Tritt 6 schu 9 Zoll herauß, Vnd 69 schu lang, Ein Kellerthüer 6 ½ schu lang 6 schu breit, Ein Kellerfenster 2 ½ schu lang vnd breit, Item mehr Vornen am Eckh Vnder dem Wettertach dreÿ hülzener Gaëdlin aneinander 24 schu lang vnd 5 schu breÿt, daruor dreÿ Vssaz Laëden, Jeder v schu lang, vnd ij schu breÿt, Item mehr vornen am Eckh ein steinerin Erckher so mit beeden Eckhen vf dem Allmendt ix schuh lang, vnd iiij schu herauß, Aber Inn der mitten vf seinem Aÿgenthumb stehn, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, iiij lb ij ß d
[in margine :] dise Gaëdlin vnd. Dauid Geigers hauß seind nit bestrafft worden, vnd hierbeÿ außgesetzt, Soll fürohin ein bestendiger zinß darauf gelegt werden, vnd den 3. vfm Pfenningthurn anbeuohlen werden

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 117
David Geiger doit pour un communal clôturé devant sa maison à l’angle de la place de la cathédrale et de la rue du Maroquin 1 livre de rente foncière, à régler pour la première fois à la Saint-Michel 1569. Le contribuable Daniel Richshoffer en 1627 règle alors deux livres

Item j lb Boden Zinß gibt Dauid geiger von Einem Ingezeuntten Allmendt An seinem Eckhuß vor dem Münster An Kurbengaßen gelegen vnnd gefallet der Erst Zinß vff Santt Michaels tag Anno Lxix. Mns* des Buchs vber Eigen vnd Allmend Inn der Statt fo: 16.
(rub.) Jetz Daniel Reißhoffer Jetz 2 lb d 8 Febr. 27. Gesetzt
Neü 274.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 274
Même loyer porté dans le registre suivant. S’ajoute une livre pour une communication avec la maison voisine (voir plus loin la décision des Quinze en 1623

H. Ambrosius Reichßhofer, Soll gemeiner Statt, bodenzinß Von eingezeüntem Almend des Eckhauß vor dem Münster ahn der Kurbengaßen, Jahrs Vf Michaelis 2 lb d
Alt. d. f. 117
New. fol. 235
[in margine :] j. 608

Idem Vom durchbruch des Eckhauß ahnfangs der Kurbengaßen vor dem Münster, ins nebens Hauß, Jahrs Vf weihnacht. 1 lb d
Man. f. 52
New fol. 235
(Quittungen 1653-1672)

1652, Livre des loyers communaux, VII 1462 (1652-1672) f° 608-v
Autre loyer de 9 livres pour les trois échoppes devant sa maison, à verser pour la première fois en 1659 (voir la décision des préposés aux affaires foncières en 1658)

Herr Ambrosius Reichshoffer Soll gemeiner Statt, Von dreÿen gädlein ahn seinem hauß, so hiebeuor hanß Prigel, Hanß Wehl vndt Jacob Osterieth innengehabt furthin vndt Zwahr vff Johannis A° 1659. Zum ersten mahl Zinßen, 9 lb
[in margine :] F 274, New 235
(Quittungen 1659-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 235
Les trois rentes foncières sont portées à la même page du registre suivant. Les contribuables ultérieurs sont Daniel Lienhard, Geoffroi Hempel puis Jean Kornmann

H. Ambrosius Reißhoffer, Soll bodenzinnß vom eingezäunten Allmend des Eckhaußes vorm Münster an der Kurbengaßen, vff Michaelis ([corrigé en] Joh. Baptæ), 2 lb
Ferner vom durchbruch des Eckhaußes anfangs der Kurbengaßen vor dem Münster ins Nebens hauß, vff Weÿhenachten ([corrigé en] Joh. Baptæ) 1 lb
St. Zinßb. p. 274. Man. f. 52
Weiters von dreÿen Gädlein an dißem hauß vff Joh:: Bapt. 9 lb
St. Zinßb. 608
Jetzt Daniel Lienhard
Jetzt H. Gottfried Hempel
Jetzt H. Johann Kornmann 1728. i.mo

(Quittungen 1673-1741
Neuzb fol 428-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 428-b
Nouveau report. La rente assise sur les échoppes s’éteint en 1768 avec leur démolition. Le contribuable suivant est le cafetier Valentin Humbert

alzb. 235
H. XV. Joh: Kornmann (Erben) soll vom eingezäunten Allmend des Eckhaußes vor dem Münster an der Kurben gaßen auf Joh. Bapt. (id est 24. Junii) 2 lb
Ferner vom durchbruch des Eckhaußes anfangs der Kurbengaßen vor dem Münster ins nebens Hauß auf Joh. Bapt. in Recognit: id est 24. Junii, 1 lb (Vide Erk. der Hh. XV. vom 20. 9.bris 1623)
Weiters von 3. Gädleinen an dißem hauß auf Joh: Bapt. 9 lb (seÿndt in A° 1768. hinweggemacht worden)
(Quittungen 1741-1768, 12 lb.
1769-an X, 3 lb)
C 210
Jetzt Valentin Humbert, Caffesieder, laut (-)

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1658, Préposés aux affaires foncières (VII 1355)
Ambroise Richshoffer demande à être libre de louer les échoppes en réglant une rente foncière de 9 livres comme l’atteste une décision de 1591. Les préposés accèdent à sa demande (la rente est inscrite au Livre des loyers communaux) en lui demandant de louer les échoppes à un prix raisonnable.

(f° 205-v) Dienstags den 6. Euisdem [Julÿ] H. Reißhoffer, Gäden am Reißhofferischen hauß an Kurbengaß
H. Ambrosius Reichßhoffer producirt Supplicationem, darin er sucht, daß er die Jenige 3. gadlein an seinem hauß, so er Krafft Zinß buchs fol. 135. Erbawen, freÿ Verliehen vnd wegen Nießung deß Allmendts ahne statt deß Jährlichen Zinnßes, dem Pfenningthurn 9. lb d abtragen möge, wie es A° 1591. auch erkant worden.
Erk. wirdt Ihme H. Reichßhoffer dergestalt willfahrt, d. er für den genuß deß Allmendts so weit dieße dreÿ gadlein gehen deß Jahrs 9. lb d abstatten hiengegen die gadlein selbsten so gutt er Kahn genißen oder verliehen möge, doch d. er sich dabeÿ Christlichen billigkeit befleißige, vnd niemand vber gebühr beschwere.

1777, Préposés aux affaires foncières (VII 1417)
Le maçon Georges Frédéric Walther demande au nom du cafetier Valentin Humbert qu’on lui indique l’alignement à suivre pour la maison à l’angle de la place de la Cathédrale et de la rue Mercière. Les préposés ordonnent le 16 décembre 1777 une visite des lieux

(f° 285) Dienstags den 16. Decembris 1777. Valentin Humbert Caffée Sieder – Mr Georg Friderich Walther, der maurer nôe. Valentin Humbert, des Caffée-Sieders bittet um Ertheilung des Allignements deßen ane dem Münsterplatz am Eck des Krämer Gässels gelegener behausung. Erkannt, Augenschein

1778, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
Les préposés ratifient le 10 mars 1778 le toisé que l’inspecteur a fait à la maison Kornmann acquise par le cafetier Valentin Humbert

(f° 42) Dienstags den 10. Martii 1778. – Valentin Humbert Caffée Sieder
Herr Bau Inspector berichtet, daß Er dem vorgewißenen: und nunmehro approbirten Alignement nach Valentin Humbert, dem Caffée Sieder, so das Kornmännische Haus am Eck der Krämer: und Kurben Gaß gelegen, käuflich an sich gebracht und zu bauen willens, das Alignement ausgesteckt. Erkannt, Genehmigung.

Valentin Humbert présente un mémoire où il expose que la première enchère de la maison n’est pas allée au-dela de 12 000 livres tournois mais que les enchères sont montées après que l’inspecteur Boudhors a déclaré que la maison pourrait avancer de 18 pieds rue Mercière et garder son alignement rue du Maroquin. Il a acquis la maison 21 000 livres et a ensuite été étonné d’apprendre que l’avance dans la rue Mercière se limitait à 12 pied 6 pouces au lieu des 18 pieds et que la façade rue du Maroquin devrait reculer de 20 pieds à une extrémité et avancer de 2 à l’autre extrémité. Il objecte que les pièces rectangulaires auront une forme irrégulière, qu’il ne lui sera plus possible de poser des billards et que le surcoût de construction atteindra 10 000 livres. Les préposés, estimant que la parole de l’inspecteur Boudhors qui nie avoir indiqué des dimensions précises ne saurait être mise en cause et que les gens de métier n’ont pas suivi la procédure habituelle, déboutent Valentin Humbert de sa demande en le renvoyant à l’alignement.

(f° 47) Dienstags den 24. Martii 1778. – Valentin Humbert der Caffée: Sieder
Valentin Humbert der Caffée: Sieder præsentirt unterthäniges Memoriale vorstellend, daß die behausung ane dem Münsterplatz gelegen, so das Eck an der Krämer: und St Urbans: Gaß ausmachet, beÿ der Ersten Versteigerung nur auf 12.000 Livres gestiegen, weilen die Steigerer damalen nicht wußten, wie sich diese behausung dem Alignement nach in dem Plan befindet. In der Zwischenzeit von der Ersten auf die letzte Versteigerung aber hätten sich die Liebhaber theils selbsten, theils durch dero Maurer und andere Personen beÿ Herrn Boudhor dem bau Inspector um das Alignement solcher behausung erkundiget, welcher dann alle versichert, daß dieselbe dem Plan in die Krämergaß 18 schuh weit vorrucken auf der Seit gegen der St. Urbans gaß aber weder vorrucken noch zurücken weichen solle, dahero es gekommen, daß diese behausung weit höher im Preis gestiegen, also daß dieselbe beÿ der letztern Versteigerung dem Imploranten vor die Summ von 21.000 Livres zuerkannt worden. Weilen aber seine Maurer Meister ohne Erlaubunus Meiner Gnädigen Herren keine Veränderung an solcher behausung machen durfte, so mußte der Implorant mit Erstaunen beÿ Anhaltung um die Erlaubnus vernehmen, daß diese behausung gegen der Krämer Gaß statt 18 nur 12 schuh Ein Zoll 6 Linien vorrucken, hingegen auf der Seit der St Urbans Gaß vornen am Eck um 20 zoll zurück weichen und am andern End in erst berührter Gaß um zween Schuh vorrucken solle, Da aber diese [f° 48] Veränderung des Alignements in die St. Urbans Gaß dem Imploranten sehr nachtheilig in deme 1° das Haus gegen der Krämer Gaß um 20. Zoll schmäler würde, wodurch nicht nur die Haubtzimmer durch alle Stockwerck welche dermalen ordentlich vierecket sind, sehr ungleich würden, sondern auch dadurch der Zu Stellung der Billards benöthigte Platz gehemmet wird. 2° Wäre er genöthiget die völlige Maur in der St. Urbans Gaß, welche er glaubte stehen und nur die Kreutzstöck der Ordnung nach ausbrechen zu laßen, nieder zu reißen. 3° Müßte er sogar die Fundamenten ausbrechen laßen, weilen man dieselbe mit der Maur nach dem neuen Alignement nicht verbinden könte. 4° Könte das Gebälck größten theils nicht mehr gerbraucht werden, weilen solche zu kurtz wäre, Würde also der Implorant durch diese Veränderung des Alignements in der St. Urbans Gaß wenigstens in die 10.000 livres mehrere Bau: Kösten gesetzt werden. Bittet dahero zu erlauben, daß die Maur in der St. Urbans Gaß in dem Alignement, wie sich dieselbe würcklich befindet, gelaßen werden könne. Nach deme nun Meine Gnädige Herren in Ansehung dieses Vortrags Herrn Bau Inspector Boudhor befragt, ob Er diejenige, so Ihn um Anzeig des Alignements dieser behausung gefragt, versichert, daß dieselbe in der St. Urbans Gaß auf dem alten fundament bleibet, mithin dem Plan nach keine [f° 48.v] Veränderung leidet ? Hat derselbe Meine Gnädige Herren versichert, daß er weiter nichts gesagt, als daß berührte behausung auf beeden Seiten Veränderungen unterworfen. Weilen um des Imploranten Vorgeben, daß der H. bau Inspector das Alignement auf seine angebrachte Art angegeben, dar Wahrheit gemäs zu seÿn nicht vermuthet werden könne, besonders aber da sich der Implorant dieser halb niemalen beÿ Meinen Gnädigen Herren, wo es doch ohnumgänglich nöthig ist, die Maurer: und Zimmer Meister sich deßen auch nicht mit der Unwißenheit entschuldigen können, gemeldet, das Alignement in der St. Urbans: Gaß aber nach den würcklich auf dieser Seite neu gebauten Häuser zu vollführen, als wurde Erkannt, Seÿe der Implorant mit seinem begehren ab: und an das angewiesene Alignement zu verweisen.

Valentin Humbert prie les préposés d’entendre les dépositions de plusieurs témoins qui ont entendu les déclarations de l’inspecteur Boudhors. Il est renvoyé à la décision précédente.

(f° 52) Dienstags den 31. Martii 1778. Valentin Humbert Caffée Sieder – Valentin Humbert der Caffée Sieder præsentirt abermalen unterthäniges Memoriale mit bitten ihme und seinem den 24. jüngst übergebenen unterthän. Memoriali enthaltenen begehren gnädigst zu willfahren, angesehen Er bonâ fide der Aussage des Herrn Boudhors geglaubet, welche Aussage er durch eidliche Abhör Herrn Lung, des Paßmentirers, und Mr Nagel des Maurers und Herrn Graf, des Handelsmanns zu erhärten gedencket. Wann Meine Gnädige Herren geruhen wolten diese Abhörung Verordnen. Erkannt, Seÿe der Implorant mit seinem wiederholten begeren ab: und an die Erkanntnus vom 24. jüngst zu verweisen.

Valentin Humbert demande d’être dispensé de reculer la façade de 18 pouces à l’angle, sans quoi il ne pourra pas placer deux billards dans la salle de devant. Les préposés demandent à l’inspecteur Boudhors de donner un nouvel avis sur l’alignement.

(f° 55) Dienstags den 7. Aprilis 1778. Valentin Humbert der Caffée sieder – Valentin Humbert, der Caffée sieder præsentirt abermalen unterthäniges Memoriale mit bitten ihme in seinen critischen Umständen in Ansehung des Alignements seines Hauses auf der Seite der St. Urbans Gaß die Gnade zu erweisen, und Ihme von den 18 Zoll, so er am Eck gegen der Krämergaß zurück weichen soll, zu befreÿen, weilen er sonsten ohnmöglich zweÿ Billards in die vordere Stub stellen könte.
Erkannt, Seÿe Herr Bau Inspector abzuordnen, das Alignement genau zu untersuchen, ob und etwa wieviel dem Supplicanten von der Zurückweichung nachgelaßen werden könte, sofort S.T. Herrn XV Lemp, seinen Rapport abzustatten. Anbeÿ wird Hoch Edelbesagter Herr XV. Lemp bestens ersucht, im Fall die Sach nicht bis zur nächsten Session aufgeschoben werden könte, die gehörige verordnung und resp. Erlaubnus deßfalls ertheilen.

La commission qui s’est rendue sur place conclut qu’il n’y a pas d’inconvénient à reculer la façade de seulement 6 pouces au lieu de 19. Les préposés ordonnent de modifier le plan en conséquence.

(f° 68) Dienstags den 5. Maji 1778. Valentin Humbert Caffée Sieder – Herr Bau Inspector Boudhors trägt vor, Wie daß Er mit S.T. Herrn XV. Lemp untersucht, ob das Alignement am Eck der Krämer Gaß gegen dem Münster nicht etwas abgeändert werden könne, damit Valentin Humbert der Cafféesieder mit seinem neu aufbauenden Haus gegen dem Münster am Eck der Krämer Gaß nicht dem Plan nach um 19 Zoll Zurück weichen muß ? als Hätten Sie befunden, daß man das zurück weichen gar füglich von 19 auf 6 zoll setzen könte. Erkannt, Seÿe Valentin Humbert Zu erlauben mit seinem neu aufbaueden Haus am Eck der Krämer Gaß statt dem Plan nach vorgeschriebenen 19 nur 6 Zoll Zurück weichen, und solle der Plan dißfalls auf diesen Fuß geändert werden.

1778, Préposés aux affaires foncières (VII 1418 (731)
La maison se trouve en partie en avant et en partie en arrière de l’alignement. Valentin Humbert acquerra en définitive 2 toises 3 pieds 9 pouces de terrain moyennant 36 livres la toise, soit 94 livres 10 sols

(f° 177-v) Dienstags den 17. Novembris 1778 – H. Bau Inspector Boudhors referirte, Er habe die in diesem Jahr von verschiedenen Particuliers überbauene Allmend Plätz ausgemeßen und den angesetzten Preißen den Cantons nach ausgerechnet, was jeedes zu bezalen, als (…)
Valentin Humbert der Caffetier – Valentin Humbert, der Cafféesieder so mit seiner behausung am Eck der Krämer: und St Urbans: Gaß gelegen dem Alignement nach theils vor: theils zurück gefahren, hat über Abzug deßen was er zurück gefahren gemachter Abmeßung nach annoch das Allmend überbauen um 2 Klafter 3 Schuh 9 zoll Quadrat Mas ligt im VI. Canton, davor hat derselbe à 36 lb das Quadrat Klafter zu bezalen, 94 lb 10 s

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1779, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Linckenhœlin rend aux préposés son rapport sur les poêles qui se trouvent au rez-de-chaussée et aux trois étages de la nouvelle maison du cafetier Valentin Humbert le 9 mars 1779.

Valentin Humbert der Cafée sieder 495. 571
(p. 494) Dienstags den 9.ten Martii 1779. – H Humbert der Cafée sieder will in seiner ane dem Münster platz gelegenen Behaußung auf dem rez de Chaussée eine Billard Stube mit einem Runden gegossenen offen machen, in den in dem Zimmer eingefeurt wird, und dessen blechene Rohr in ein darüber im ersten stock befindliches vor Camin gerichtet neben dieser stube eine andere mit einem offen wie erstere Hinten daran eine Kuche mit herd und Caminschoß wohl versehen das Rohr am steinern gäbel Hinauf von allem holtz entfernt neben diese Kuchen eine stube gegen der gaß mit einem gegossenen ofen in den aus der Kuche eingefeurt, und dessen bleichene Rohr in das Kuchen Camin gerichtet.
Im ersten stock Rechter hand des gangs ein vor Camin aus welchem in die billard stube und in eine darneben befindliche stube eingefeurt wird auf einem gewölb wohl versehen, das Rohr mitten durch das gebäud von Allem Holtz entfernt, gegen dem Hoff hinten daran ein Zimmer mit einem frantzösischen Camin auf einem gewölb wohl versehen, das Rohr am steinern gäbel Hinauf von allem holtz entfernt, neben dis Camin ein Runden gegeossenen offen setzen in den aus dem Camin eingefeurt und dessen Rohr in besagtes Camin gerichtet, vornen daran gegen der gaß ein Zimmer mit einem offen in der in dem Zimmer eingefeurt und dessen Rohr in das Kuchen Camin des rez de Chaussée gerichtet.
Im Zweiten stock der Steeg Rechterhand eine Kuche mit herd und Caminschoß wohl versehen das Rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt, neben daran eine stube mit einem offen in den aus der Kuch eingefeurt und dessen blechenes Rohr in das Kuchen Camin gerichtet, in dem gang Rechter hand ein vor Camin auf einem gewölb wohl versehen aus welchem in Zweÿ Zimmer eingefeurt wird das Rohr mitten durch das gebäud von allem holtz entfernt vornen daran gegen der Krämergaß ein Zimmer mit einem frantzösischen Camin auf einem gewölb wohl versehen das Rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Der dritte stock ist em ersten durchaus gleich.
Erkandt mit dem anhang willfahrt, daß die thüren der vor Camin mit eisenblech beschlagen werden – Mstr Linckenhölin.

Nouveau rapport sur le four construit dans la cour, en mars 1783

(p. 571) Mittwoch den 23.sten Martii 1783. – Valentin Humbert der Cafée sieder will in seiner ane dem Münster platz gelegenen Behaußung im hoff einen bauchofen auf den grundboden setzen mit Caminschoß wohl versehen das Rohr am steineren gäbel Hinauf von allem holtz entfernt.
Erkandt Willfahrt – Mstr Linckenhölin.

Description de la maison

  • 1731 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, le poêle de l’officier, la chambre pour le domestique de l’officier, vestibule, boutique et trois petites échoppes, fourneau à lessive, cave voûtée, le tout estimé avec le puits, la cour, les appartenances et dépendances à la somme de 5500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Mercière

nouveau N° / ancien N° : 1 / 1
Spielmann
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

3° arrondissement ou Canton Sud – Place de la Cathédrale

nouveau N° / ancien N° : 7 / 4
porte de derrière du N° 1 rue Mercière
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 89 case 1

Spielmann, Charles Frédéric, place de la Cathédrale N° 5

O 235, maison, sol, R. mercière 13 [sic au lieu de 1]
Contenance : 2,45
Revenu total : 586,28 (585 et 1,28)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 47 / 38
fenêtres du 3° et au-dessus : 27 / 22

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 260 case 2

Spielmann, Charles Frédéric, place de la Cathédrale 10
1874 Trübner, Carl, Buchhändler

O 235, maison, sol, Place de la Cathédrale 9
Contenance : 2,45
Revenu total : 586,28 (585 et 1,28)
Folio de provenance : (89)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 47
fenêtres du 3° et au-dessus : 27

Cadastre allemand, registre 30 p. 223 case 7

Parcelle, 19, n° 28 – autrefois O 235
Canton : Krämergasse u. Münsterplatz Hs N° 14 bzw. 9 / Rue Mercière N° 14 et Place de la Cathédrale N° 9
Désignation : Hf, Whs u. NG. e. T.
Contenance : 2,34
Revenu : 5200 – 7500
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1907), compte 1240
Dr. Trübner Karl
gelöscht 1907

(Propriétaire à partir de l’exercice 1907), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 167 des Merciers (p. 319

1
Pr. Humbert, Valentin, Caffetier – Fribourg
lo. Humbert, Valentin, le Pere – Fribourg
lo. Pijon, Officier retiré

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Münsterplatz (Seite 120)

(Haus Nr.) 9
d’Oleire, Buchhndlg. 0
Trübner, Verl.-Buchhdlg. 1
Dr. phil. Trübner, Kommerzienrat E 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 924 W 94)

9, place de la Cathédrale (1873-1994)

Le libraire Charles Trübner fait agrandir en 1873 six fenêtres qui donnent vers la place. Le pignon vers le voisin (8, place de la Cathédrale) est humide parce que les eaux pluviales s’écoulent mal (voir la convention passée en 1628). La Ville devient propriétaire de la maison en 1905 par un legs de Charles Trübner. Louis Brill (société Wallenfels-Brill, papeterie et articles de bureau), prête-nom de la Ville, charge les architectes Henri Backes et Othon Zache de transformer les devantures en 1910 en leur donnant leur aspect actuel.
L’architecte Auguste Hæntzler construit des cloisons dans l’appartement d’Arthur Blum au premier étage en 1920. Le magasin d’art Blum et Baumann occupe le rez-de-chaussée. Les nouveaux propriétaires font murer en 1940 la communication qu’avait ouverte Arthur Blum entre le magasin et sa maison sise 12, rue Mercière. Les fissures observées en 1949 dans le mur mitoyen avec le n° 12 ne s’agrandissent pas. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde en 1955 un permis de construire pour remplacer les anciennes devantures par de nouvelles. Les locataires Weibel (magasin de souvenirs Les Merveilles de la Cathédrale) posent en 1967 une nouvelle devanture à cadre en aluminium.

Sommaire
  • 1873 – Le libraire Charles Trübner demande l’autorisation d’agrandir six fenêtres vers la place au commissaire de police qui transmet au maire. L’agent voyer note que la façade est alignée et qu’elle n’a pas d’encorbellement. L’architecte de la Ville et le maire donnent leur accord.
  • 1898 (mai) – Le maire notifie Charles Trübner de faire ravaler la façade. Le propriétaire fait remarquer qu’il a fait repeindre la façade en 1891 et promet de faire les travaux à l’automne quand il sera revenu dans la maison – La façade a été lavée, novembre
  • 1898 (septembre) – Les architectes Kuder et Müller (22-24 avenue de la Forêt-Noire) rendent au propriétaire Trübner leur rapport sur l’humidité du pignon, plus grave que ce qu’ils estimaient. L’humidité est due au mauvais écoulement des eaux pluviales par la maison voisine (8, place de la Cathédrale, propriété Heim).
    – L’architecte municipal Nebelung propose un accord entre les deux voisins puisque le raccordement à l’égout du Marché aux cochons de lait tel que le propose le propriétaire n’est pas possible. – Le mur a été garni de ciment à l’endroit de la prise d’eau.
  • 1901 – Le maire notifie Charles Trübner de faire ravaler la façade. – Travaux terminés, octobre
  • 1906 – Le dentiste Lickteig informe la Police du Bâtiment qu’il déménage du 13, Vieux-Marché-aux-Poissons au 9, place de la Cathédrale (deuxième étage). Il retire son enseigne et sa vitrine.
  • 1906 – La société Meess et Nees demande l’autorisation de poser pendant quinze jours devant le 9, place de la Cathédrale une baraque de chantier pour y entreposer des matériaux. Le commissaire de police transmet la demande au maire. Les travaux sont réalisés pour le compte de la Ville.
  • 1907 – Le peintre Hummel et Paul demande l’autorisation de poser un échafaudage pour repeindre la maison. Le commissaire de police transmet la demande au maire. Les travaux sont réalisés pour le compte de la Ville.
  • 1907 – Le maire notifie la Ville, propriétaire du 9, place de la Cathédrale, de faire ravaler la façade. – Travaux terminés, décembre 1907
    1906 – Le maire notifie Charles Trübner puis la Ville de faire ravaler la façade du 14, rue Mercière. – Travaux terminés, décembre 1907 (en marge, acquis contre versement d’une rente viagère par décision du Conseil municipal en date du 10 février 1905) – Travaux terminés, décembre 1907
  • 1906 – Le propriétaire du n° 8 se plaint que le tuyau des cabinets d’aisance de son voisin dégage de mauvaises odeurs. L’enquête montre que les mauvaises odeurs pourraient aussi provenir d’un tuyau non utilisé dans la propriété du plaignant Heim.
    1915 – Commission des logements militaires. Remarques en 5 points
  • 1910 – Les entrepreneurs Bürklé demandent l’autorisation de poser des matériaux devant le 9, place de la Cathédrale pendant sept semaines. Le commissaire de police transmet la demande au maire. – Autorisation d’entreposer des matériaux pour les transformations de la maison – Ils demandent ensuite d’occuper une surface plus importante – Autorisation – Dossier classé, avril 1910.
    1910 (janvier) – Les architectes Backes et Zache transforment les devantures de la maison 9-11, place de la Cathédrale – Pas de travaux (janvier), les travaux sont commencés (février). Les contrôleurs n’ont pas d’objection à faire. Les baies sont terminées (avril). La magasin de droite est occupé mais pas celui de gauche dont l’ouverture qui donne dans une cheminée n’est pas à l’épreuve du feu. Dossier classé, septembre 1910
    Le Service d’architecture note que la parcelle suit l’alignement et appartient à la Ville.
    Les architectes Backes et Zache sont autorisés au nom de Louis Brill à transformer la façade et à poser des volets roulants au rez-de-chaussée du bâtiment propriété de la Ville, 9, place de la Cathédrale (5,60 mètres) et 14, rue Mercière (2,50 mètres) – Droits à payer pour 13 nouveaux piliers, 6 baies de magasin, 2 fermetures de magasin, 3 puits de lumière au sous-sol, 3 volets roulants – Dessins – Calculs statiques
    Louis Brill déclare au nom de la société Wallenfels-Brill (papeterie et articles de bureau) qu’il a convenu avec l’adjoint Emmerich de prêter son nom pour les travaux qui reviendraient ainsi moins cher que si le maître d’ouvrage était la Ville. Les droits à payer sont donc à la charge de la Ville.
  • 1911 – Courrier du tribunal civil dans l’affaire qui oppose des architectes Backes et Zache à la société C. Frenkel.
  • 1912 – Les droits à régler pour les volets roulants en saillie pourraient être à la charge des locataires sauf si leur bail l’empêche. Le bail n’empêche pas que ces droits soient à leur charge.
    1914 – La blanchisserie Edelweiss a été remplacée par une confiserie. Les droits sont inscrits au nom de Charles Cahn
    1914 – La papeterie est autorisée à apposer l’inscription bilingue Andenken – Souvenirs
  • 1915 – Dossier pour établir une petite cheminée dans le logement Lickteig. Accord et conditions
  • 1914 – Le peintre en bâtiment Adolphe Fischer (13, rue des Bouchers) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – Droits à payer pour poser un échafaudage et repeindre la façade. Les travaux sont exempts de droits parce que la maison appartient à la Ville
  • 1920 – L’architecte A. Haentzler soumet les plans pour construire des murs de 10 centimètres d’épaisseur 9, place de la Cathédrale. Le bail porte que les travaux dans le logement au premier étage sont à la charge du locataire A. Blum – Autorisation – Travaux terminés, octobre
  • 1928 – M. Wittenberg (bandages et caoutchoucs) demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation – Croquis
  • 1931 – Le magasin d’art A. Blum et R. Baumann demande l’autorisation de poser une enseigne (Blum & Baumann) en lettres dorées au-dessus des devantures – La Police du Bâtiment constate que l’enseigne a été posée sans son autorisation ni celle de la première division, gérante de l’immeuble. La commission des Beaux-Arts estime que l’enseigne pourra être maintenue mais en supprimant le fond peint en noir. – Les commerçants déclarent que les lettres brillantes terniront. La Police du Bâtiment estime qu’il n’y a pas lieu de poursuivre l’affaire du fond noir.
  • 1930 – Mme Maasberg, professeur à l’école municipale de commerce, est autorisée à suspendre une antenne de T.S.F. entre le 9, place de la Cathédrale et le bureau de poste – Croquis – Autorisation
  • 1934 – M. Wittenberg demande l’autorisation de poser une enseigne sur verre – La Commission des Beaux-Arts refuse pour des raisons esthétiques
  • 19 – L’entreprise Jean Ongoro demande l’autorisation de poser un échafaudage pour crépir la façade – Accord
  • 1940 – La propriété sise 9, place de la Cathédrale qui appartient à la fondation Trubner est en partie louée à des Juifs (magasin Blum et Baumann, appartement d’Arthur Blum au premier étage, cabinet des avocats Bloch et Weill au deuxième étage). L’ancien locataire Brill se propose de louer le magasin et le logement correspondant. Arthur Blum avait ouvert entre le magasin et sa maison sise 12, rue Mercière une communication que les nouveaux propriétaires ont fait murer à leurs frais. Le commissaire Ellegring demande au Mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire de se rendre sur place pour constater quels travaux de remise en état sont nécessaires
    1941 – Charles Brill se déclare prêt à régler les frais de peinture aux endroits des anciennes enseignes avant d’y placer de nouvelles – Croquis par le peintre Eugène Schuster (rue de Geispolsheim au Neudorf) – L’inscription est peinte, mai 1941
    1943 – La Chambre de Commerce du Rhin supérieur demande de réduire la surface des devantures en les peignant – Travaux terminés, janvier 1944
  • 1945 – R. Manrique demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire en drapeau pour signaler son atelier de photographie – Refus pour raisons esthétiques – Nouvelle demande en 1949 et nouveau refus. Dossier clos en septembre 1949.
    1946 – Le magasin de souvenirs A. Blum et R. Baumann demande l’autorisation de remettre en place son enseigne. La Ville qui s’est réservé le droit d’approuver toute enseigne dans les baux consentis aux locataires se demande si une ancienne enseigne peut être maintenue. La Commission des Beaux-Arts émet un avis favorable. La Division VI fait observer que l’enseigne était déjà posée avant l’autorisation.
  • 1949 (avril) – Arthur Blum, locataire du magasin municipal 9, place de la Cathédrale et propriétaire du 12, rue Mercière signale que le mur mitoyen présente plusieurs fissures. L’architecte Joseph Rech expose qu’on a constaté des dégâts en dressant le devis de destruction du 12, rue Mercière, notamment dans le mur mitoyen du 9, place de la Cathédrale fendu des soubassements jusqu’au deuxième étage. Une visite permet de constater que les fissures dans le mur coupe-feu ne sont pas importantes du côté du 9, place de la Cathédrale. On pose des témoins qui sont intacts en janvier 1950. Dossier classé.
  • 1951 – La Police du Bâtiment constate qu’A. Blum et R. Baumann ont posé sans autorisation deux enseignes sur lambrequin – Demande – Autorisation
  • 1952 – L’entreprise de crépissage A. Carcereri (route de l’Hôpital au Neudorf) est autorisée à poser un échafaudage devant le 9, place de la Cathédrale
  • 1955 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde un permis de construire (9, place de la Cathédrale) sous la direction de l’architecte Rech.
    1956 – Les anciennes devantures sont remplacées par de nouvelles. L’architecte prétend qu’il a obtenu les autorisations des services compétents
  • 1960 – La Division V écrit à la Division I concernant le ravalement du 9, place de la Cathédrale – Les travaux sont prévus l’année suivante. La Division V propose d’adjuger le ravalement conjointement avec celui des bâtiments voisins (12, rue Mercière et 8, place de la Cathédrale)
    1961 – L’entreprise de crépissage A. Carcereri (route du Rhin au Neudorf) agissant pour le compte de la Ville est autorisée à poser un échafaudage devant le 9, place de la Cathédrale – Travaux terminés, mai 1961
  • 1964 – L’entreprise de constructions métalliques J. Gremmel et Compagnie (239, route de Schirmeck à la Montage-Verte) demande au nom des locataires Weibel l’autorisation de poser une devanture à cadre en aluminium et une enseigne (libellé, Souvenirs) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – Le permis est périmé sans que les travaux aient été réalisés, juillet 1965 (section 19, parcelle 28, plan cadastral de situation)
    1967 – La maison Weibel est autorisée à occuper la voie publique. L’entreprise de constructions métalliques J. Gremmel et Compagnie demande l’autorisation de transformer le magasin – Autorisation de transformer la devanture et la porte d’entrée – Travaux terminés, mai 1967
    Autre demande pour l’enseigne en lettres détachées
  • 1975 – Les Merveilles de la Cathédrale demande l’autorisation de remplacer les toiles des stores. – Photographie (rue Mercière) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1975 – L’eau de pluie tombe sur les piétons. L’enquête montre que la gouttière est obstruée – Travaux terminés, août
    1975 (décembre) – La maçonnerie de la cheminée s’effrite. Les réparations ne sont toujours pas faites, septembre 1976 – Travaux terminés, avril 1977
    1976 – Le service des incendie émet des recommandations à la Division II après une visite de sécurité
    1977 – L’entreprise de crépissage Gino di Pol (rue de la Lys à Eckbolsheim) est autorisée à occuper la voie publique pour ravaler les façades.– L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1978 – Même autorisation – Le ravalement est terminé, mai 1978
    1978 – Le directeur régional des affaires culturelles demande au maire si les travaux subventionnés ont été réalisés dans les délais, c’est-à-dire avant le 30 juin 1978
    1980 – Les Merveilles de la Cathédrale demandent l’autorisation de remplacer la toile de leur store. Photographie, échantillons. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Accord
    1982 – Même demande. Photographie, échantillons. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Accord
    1984 – Les Merveilles de la Cathédrale demandent l’autorisation de poser un nouveau store à lambrequin. Refus, à moins de supprimer l’enseigne au premier étage. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable en posant des conditions – Autorisation
  • 1984 – Visite de sécurité dans les bâtiments de la fondation Trubner – Le maire écrit à Léonie Weibel (Les Merveilles de la Cathédrale) pour qu’elle ôte les emballages des parties communes
    1990 – Une locataire présente une série de doléances quant à l’entretien du bâtiment – Nouvelle visite de sécurité aux Merveilles de la Cathédrale
  • 1994 – Réfection du bâtiment (enduit, peinture, couverture, zinguerie). Propriétaire, Service des Affaires immobilières de la Ville de Strasbourg (section 19, parcelle 186 / 28) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve des teintes – Déclaration de travaux, mars 1994 – Travaux terminés, mai 1995

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme

ADBR, cote 424 D 206)

Les bombardements d’août et de septembre 1944 soufflent les six vitres des devantures du magasin Blum et Baumann. Les fonds alloués aux mesures urgentes ont permis de poser des vitres simples. L’expertise de 1948 conclut qu’il faut les remplacer par des vitres solides et résistantes pour éviter les bris répétés. Les travaux sont terminés en 1954.

Cathédrale n° 9 (place de la)
Compte du sinistre
375.2408 francs, le 22/2/55

(DH 1) Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
N° 15 583 Z
Déclaration de sinistre d’un immeuble d’habitation
Commune de Strasbourg (dépt. du Bas-Rhin)
Nom du propriétaire : Ville de Strasbourg (Fondation Truebner)
Date et lieu de naissance :
Nationalité :
Domicile :
Situation de famille :
Situation de l’immeuble : Place de la cathédrale n° 19
Cause du sinistre : Bombardements du 11.8.44
Fait à Strasbourg le 17 juin 1946

Déclaration d’achèvement de travaux. Je soussigné Jean Muller, Architecte D.P.L.G., Chef du Service d’architecture de la Ville de Strasbourg, déclare entièrement achevés à ce jour les travaux de remise en état des dommages de guerre (dossier N° 15.583 Z) effectués à l’immeuble d’habitation 9, place de la Cathédrale à Strasbourg
Strasbourg le 1.er juillet 1954

Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme. Dossier n° 15.583 Z (Modèle DH 6)
Procès verbal d’expertise
Adresse de l’immeuble – 9, place de la Cathédrale Strasbourg
Propriétaire – Ville de Strasbourg
Personne convoquée –
Date de la convocation – 27. I. 1948
Personnes présentes –
Qualité en laquelle agit cette dernière : Architecte de la Ville
Date d’expertise – 29. I. 1948
Origine du sinistre – Bombardement aérien du 25.9.44, Bombes place de la Cathédrale et place du Château
Consistance des dégâts – % inf. à 10 %
Lors du bombardement les 6 glaces de vitrine du magasin Blum et Baumann ont été soufflées. A l’état ancien les glaces étaient d’une seule pièce par devanture soit environ 7 m²
Ces vitrines ont été refaites provisoirement par les mesures immédiates (payé par le M.R.U.). Cette exécution provisoire comporte des cadres en bois et croisillons avec vitrage en verre simple. Vu les grandes dimensions de ces carreaux (env. 1+20 x 0,60) un vent violent peut les casser et le locataire du magasin en a déjà remplacé plusieurs.
La Ville de Strasbourg en accord avec le locataire du magasin propose à titre d’exécution définitive le remplacement des verres simples par des glaces. La quantité de glace à fournir est d’environ 45 m².
Le vérificateur

Plan cadastral


Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1610 au marchand Daniel Richshoffer. Fils de Jacques Richshoffer, il épouse en 1607 Catherine Trausch, fille du marchand Ambroise Trausch : contrat de mariage, célébration

1607 (23.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54) n° (235)
(Eheberedung) zwüschen dem Ehrenhafften vnd fürnehmen herrn Daniel Reißhoffer, weÿland deß ehrenvesten fürnehmen Herrn Jacob Reißhoffers burgers zu Straßburg seeligen hind.laßenen sohn, Ane einem
So dann der ehren vnd tugendreich. Jungfrauwen Catharinen Trauschin deß ehrenuesten fürnehmen hrn Ambrosÿ Trauschen, handelßmanns v. burgers Zu Straßburg eheleiblichen dochter Am And. theÿl
Vndt Ist solches alles beschehen Vndt Zugangen In des heilig. Reichs freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 23. Aprilis In dem Jar des Herrn als man Zalte 1607.

Mariage, cathédrale (luth. f° 194)
1607. Dominica * Daniel Reißhoffer der handelßmann und J. Catharina Ambrosÿ Druschen des handelßmanns tochter (i 101)

Daniel Richshoffer et Catherine Trausch passent en 1610 des dispositions de dernière volonté après avoir eu deux enfants qui sont morts.
1609 (1.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 58, A)
(f° 28-v) Codicill und Lettster Will Herren Daniel Reichßhoffer vnnd frauwen Catharinen Trauschin beed. ehegemächt
1609 vff Sambstag den 1. Aprilis, Zwüschen 6 und 7 Uhren (…) erschÿnen seindt der Ehrengeachte vnd fürnehm herr Daniel Reichßhoffer der handelßmann, vnnd die ehrenn: vnd tugendreich frauw Catharina Trauschin beede ehegemächt vnnd burgere Zu Straßburg, von dem gaden Gottes deß Allmechtigten gesund gend vnnd stehnder leib auch gutten Verstendiger sinnen Vernunfft gespräch vnd wissens, Zeÿgten Ane sagten und gebent Zuuerstehn, Wie daß sie nuhn beÿ nahe Zweÿ Jar mitt einander In dem ehestand gelebet, Zweÿ Kinder erzeüget, So Aber göttlichem Willenn nach nicht mehr Inn lebenn (…)
minute Not. Strintz (Daniel, 58 not 59) n° 115

Les Quinze visitent la maison de Daniel Richshoffer qui a agrandi son écurie en prenant 7 pieds sur 11 de terrain de la maison qu’il a achetée à côté de la sienne place de la Cathédrale. Il a construit à l’étage une sécherie en prenant 12 pieds sur 9 de la maison voisine, le tout sans solliciter d’autorisation, ce qui est contraire au règlement. Les Quinze infligent au contrevenant 10 livres d’amende et établissent une rente foncière annuelle d’une livre (voir l’inscription au Livre des loyers communaux de 1652)

1623, Protocole des Quinze (2 R 51)
(f° 43-b) Donnerstags den 20. Novemb. – Augenschein. Daniel Reichshofer
Diesen Vormittag haben M. Hrn dreÿ Underschiedliche Augenschein eingenommen, Und nach Verrichtung sich wider In Ihren Stub gegeben und referirt, Erstlichen in Daniel Reichshofers behausung Vor dem Münster gelegen, befunden daß er von seiner erkaufften nebens behausung Vnden im höfflin Zuerweiterung eines Stalls außwendig im liecht 7. Schuh breit, Vnd 11 Schuh in die leng darzugebraucht. Oben eine Drückereÿ erbawen Vnd vom Nebenshauß darzu gezogen 12 Schuh lang Vnd 9 Schuh breitt Hierauff Beide Werckmeister, Niclaus Münch vnd hannß Diebold befragt, Vnd geantwortt, Sie müßen bekennen daß Reichshofer Wieder Ordnung Vnd ohne erlaubnus gebawt, Vnd Ob er sich wohl, wie sie bericht, Verlautten laßen Alß hettens Ihme die Werckmeister Vergont So wollen sie hiemit sein Vorgeben Widersprochen haben, sich vff Hrn Sebastian Goldbachen beziehend, Vnd stellens der Straff halben Zu M Hrn. Georg Schoner der Oberschreiber (weilen Kein dreÿer Vorhand.), Vff befragen helt diß verbrechen Straffwürdig.
Erkant, Reichshofer Soll Zuvorderist 10. lib. Straff erlegen Vnd Von der Zuziehung des gebaws die bewilligung Jhärlichen Ein Pfund Pfenning Vf den Pfenningthurn lliefern.

Daniel Richshoffer vend en 1628 la maison voisine de la sienne rue du Maroquin au cordonnier Adam Ferich en convenant de servitudes. Le vendeur se réserve le droit de faire passer par la propriété vendue un chenal par lequel s’écoulent les eaux pluviales de son écurie et conserve la propriété d’un petit poêle et d’une sécherie construits sur la moitié du bâtiment arrière vendu. La fosse d’aisances sera vidée par la maison vendue, le vendeur contribuant pour un tiers aux frais de vidange, l’acquéreur pour un autre tiers et le cordonnier André Caspar pour le dernier tiers.

1628 (14. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 324-v
(Protocollat. fol. 199.) Erschienen H Daniel Reichshofer d. handelßmann, burger Zu St.
hatt in gegensein M. Adam Ferichen deß schuhmachers burgers Zu St. (verkaufft) mit beÿstand hannß hagensteins seines Stieffvaters vndt Sabinæ Linderin seiner rechten Mueter
Ein behausung sampt d.en hoffstat, höflin vnd Allen anden gebäwen & alhie in Kurbaw gaß neben dem verkäuffern, vnd 2 seit Andreß Caspar Dem schuhmacher, hind. vff H hanß Jacob hasen der handelßmann stoßend gelegen, dauon gehen Jahrß vff Joh. Baptistæ 4 fl. gelts St. w. dem Mehrern Spitahl alhie in hauptg. mit 100. gld. besagter werung, Item 1 lb 1 ß 8 d Jarß vf Johis v weÿhenachten den Edlen Bleß vnd Friderich von Müllnheim Bodenzinß, Item 5 fl. wer. Jarß vf Matthiæ dem Capit. Zu St Steffan alhie in hauptg. mit 100. gld wer. Item ist dise behausg. auch noch v.hafftet vmb 100. lb. d. H. Wendling Mutz dörffners gewesenen Pfarrers s. Zu Eckboltzheim dochter vf erfordern abzulösen, So dann ist daß hauß auch noch v.bund. vmb 155. lb. d ihme dem Käuffern selbsten sonst ledig, eigen, Vnd ist diser Kauff vber die beschwd. so der Käuffer vff sich genommen, Zugangen vnd beschehen per 740 Pfund
Dabeÿ außtruckenlich abgeredt vnd angedingt, weilen der Verkäuffer von seiner behaußung einen Naach darinn auch daß Waßer von sein deß H. v.keüffers Pferdtstall seinen Außlauff hat, durch die ietz v.kauffte behausung gerichtet, auch er der H. Verkäuffer Vff deß ietzigen Käuffers hindergebäwlin ein Stüblin vnd Trückeneÿ Zum halbentheil vngefehr stehen hat, daß er der Käuffer vnd alle seine Nachkommen, den Nach vnd daß waßer darinn durch sein Käuffers behausung außlauffen zulaßen, auch obiges Stüblin vnd Truckeneÿ Vnd also alles deß ohrt in dem Stand wie es ietzunder ist, Zuleÿden schuldig, da auch es die nothdorff erfordert, d. daß (salvo honore) heimlich gemach gesaubert wd. müesste, daß solche (wie vor disem allzeit) also auch fürohin durch sein deß keüffers ietzerkaufft hauß außgeführt werde, vnd er keüffer am vncosten den driten pfenning d. v.keüffer auch den 3.te Zugeben v.bund. sein solle, den vberig 3.ten pfenning zuleÿd. ist, wie allweg also auch noch Andreß Caspar d schuhmacher vnd deß. Nachkommen obligirt

L’inventaire après décès de Daniel Richshoffer est dressé en 1632 dans la maison qui forme l’angle de la rue Mercière et de la rue du Maroquin. Le défunt délaisse quatre fils issus de sa veuve Catherine Trausch. La masse propre à la veuve est de 9467 livres, celle des héritiers de 830 livres. L’actif de la communauté s’élève à 11 344 livres et le passif à 8483 livres. Par une convention annexée à l’inventaire, la veuve promet à son fils Ambroise Richshoffer et à sa belle-fille Catherine Bex la table et le logis pendant un an.

1632 (26.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 47) n° 808
Inventarium vber Weÿlandt herren Daniel Reichshoffers handelßmanns burgers Zue Straßburg seeligen Verlaßenschafft Vffgerichtet 1632
Inventarium Aller haab vnd Nahrung So Weÿland d. Ehrenvest v fürnehm herr Daniel Reichshoffer handelßmann dahier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem vndg. hienscheÿdenn hind. Ihme Verlassen, So vff erfordern v. begehren deß Ehrenvest. v. fürnehmen herrn Petri Bexenn Auch handelßmanns v burgers Zu Straßburg Alß geschwornen Vogts Ambrosÿ, Daniel, Johannis vnd Jacoben Aller Vier geschwüsterden obehrengemelts verstorbenen H. see: mit Nachgemelt seiner hind.laßen. Wittiben Ehelich erzeugtter Kind. vnd hinterlassenen erben, Durch die Ehr v tugendreichen frauw Catharinam Trauschin die wittib, Mit beÿstandt der Ehrenvesten fürsichtig hochweiß v fürnehmen H Christoph Stedelß deß ältern deß heÿlig. Reichß freÿen Statt Straßburg Alt. wohlverdienten Ammeisters v Johann Georg Wetzelß handelßmann und burgers daselbst Ihres geschwornen ober: v vnd. vögte (…) Actum vnd Angefang. Zu Straßburg Donnerstags den 26. Aprilis A° 1632.
NB Die Eheberedung v Codicill sollen einverleibt werden

In einer hernach specificirten In dise erbschafft gehöriger In d. St. St.Ane d. Kremergaß gelegener behausung befunden worden wie volgt.
Auff d. Oberst. Bünen, Auff d. Andern Bünen, Auff d. dritten bünen, Auff dem Vierdten bod., In d. Ercker Camme mit Litt. A, In der Cammer B, In der Cammer C, In d. Cammer D, In d. hindern stübel, Vorgemelt. gemach., In d. Cammer Neb. der gemelt stuben, In der Cammer E, In der Cammer F, In der Cammer G, In der vnd. groß. Ercker stuben, In d. küch In gemelt haußöhr, In d. hindern wohnstuben, In d. Cammern Neben dieser stuben, In der hindern Kuchen, Inn dem badt Stübell, Vor der Badstuben, In dem hofflein, In den Conthörlen, In dem Keller
Gewerbß behausung so der fr. Wittib Unverändert. (W.) Item die Gewerbß behausung Alß hauß hoffstatt vnd höfflin mitt Allen Ihren gebeuwen begriffen Weÿthen Zugehörd. v. gerechtigkeit. gelegen In d. Statt Straßburg Vor dem Münster Ist ein Eckhauß Ane d. Kremergaß. so Auff einer seiten In d. Kremergaß. neb. H. Johann von d. bruckh. seelig. Wittib, Anderseit Neben d. Kurben gaß. neb. Adam Ferÿden schuhmacher, hind. Auff hannß Jacob haasen den handelßmann stoßend, Daruon gend Jars vff Johannis Baptæ den heÿlig. weÿhnacht tag 10 ß d den Edlen von landsperg, ferner dem closter sanct Margred. v Agneß. Jars vff Johannis Baptæ 1 lb 6 ß d bod. Zinß, Item 16. fl. In goldt Jars vff Adolffi lösig in hauptgut mit 400 fl. In gold. hiehero à 19 ß d gerechnet herrn Caroli Lorchers Alt. Ammeisters sen: seeligen wittib, d Daniel Koleffeln Cartheüser schaffners seelig. erben, Item j lb 11 ß v d Järlich vff Johannis Baptistæ d weÿhnachten fallendt den Edlen von Mülenheim, Weitter 4 guld St: w: gelts Auff Gregorÿ fallendt lösig mitt 100 guld. bemeltter werung hauptgutt dem Mehren Spittahl, Ferner 4 pfundt pfenning gelts vff Johannis Baptæ fallendt lösig mitt ein hund. Pfundt pfenning bemelt. spittahl, Item 2 lb Allmend Zinß d. St. St: von d. behausung ferner 15. lb d weg. 3. gäd. an einander d den* 1 lb d ewig.* * durchbruchß ü. solche beschwerd angeschlagen p. 4000. lb d. Die brieff d.üb. sagen seÿendt In einer besond.en sch*del* In dem gewölb zu befinden.
Wahren Inn dem Gaden (…) 5300 lb
Ergäntzung d fr. Wittib Unverändert guts
Registratur der Jenig. Documenten so herr Daniel Reichßhoffer auch nacher* seelig. alß vogt hanß Jacob Wildermuths Weÿland herrn David Wildermuths mit frawen Gertrud Christin bed. ehegemecht erzeugten Sohns Johann Jacob Wildermuths hind. Ihme in Verwahrung (d. 29.t Januarÿ Anno 1633.)
Abzug In herrn Daniel Reichßhoffer, der Frawen wittib Unverändert Gutt, Summarum Anschlagß haußraths Ist 459, Vaß 56, Silber geschirr und Geschmeids 239, guld. Ketten, Rng vnd Cleinöder 179, Baarschafft 201, Pfenningzinß hauptgüter 1455, gültten Zinß hauptgütter 50, gültten 56, liegenden guts 24, behaußung 4000, Schulden 57, guths Ergäntzung (2785, geth Ab 131, übrig) 2656, Summa summarum 9467 lb
der Erbenn Unverändert Gutt, Summarum Anschlagß haußraths Ist 38, Silbergeschirrs 20, guldiner ring 19, Pfenningzinß hauptgüter 236, Gülth von liegenden güthern 24, liegenden güther 90, guths Ergäntzung (519, geth Ab 168, übrig) 351, lehengefell 51, Summa summarum 830 lb
Theÿlbar gutt, Summarum Anschlagß haußraths Ist 1079, Weins vnd Vaß 359, frücht und Meel 38, Silber geschirr und Geschmeids 225, guldener ring 27, baarschafft 525, wahren In dem Gewerb 5380, Pfenningzinß hauptgüter 812, liegende güther 169, baarschafft 100, schulden 2622, Summa summarum 11.344 lb – Schulden 8483, Nach deren Abzug 2861 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 13.159 lb
(Vergleich) zwischen die viel Ehren: vndt tugendreichen Frauwen Catharina Reichßhofferin gebohrne Trauschin, weÿland deß Ehrenvesten, vnd vornehmen Herrn Daniel Reichßhoffers geweßenen Handelßmanns vndt burgers Zue Straßburg seeligen hinderlaßenen Wittiben, mit beÿstandt undt Consens deß Ehrenvesten, Frommen Fürsichtig vnd wohlweißen Herrn Christoph Stedels deß Ältern, beÿ der Statt Straßburg wohlverdienten kornmeisters, wie auch deß Ehrenvesten vnd fürgeachten Herrn hannß Geörg Wetzels, Handelßmanns burgers Zue Straßburg, beeder Ehrengedachter Frauwen Catharinæ Reichßhofferin wittib geschwornen Ober: vnd Vndervögt, Ane Einem, So dann Herrn Ambrosio Reichßhoffern mehr Ehrengedachter Frauwen Catharinæ Reichßhofferin mitt herrn Daniel Reichßhoffern dem Handelsmann Auch obgedacht Ehelichen erzeugtem Sohne, mit beÿstandt vndt Consens vnndt Consens der Ehrenvesten vnd fürgeachten Herrn Johann Reichßhoffers seines geschwornen Curatoris vndt Petri Bexen seines geliebten Herrn Schwehehr vatters, beeder Handelßleüth vndt burgere Inn besagter Statt Straßburg am Andern theÿll ein sonderbare (weÿl. Herrn Daniel Reichßhoffers seeligen hinterlaßenen gewerbs halben.) gemelts vergleichung vnd gemeinschafft getroffen vnd Auffgerichtet worden (…) 4. wird Fr. Catharina Reichßhofferin die wittib H: Ambrosius Reichßhoffern vndt Catharinam Bexin deßelbig. haußfr. ein Jahr lang von Ostern 1635 Anzurechnen beÿ sich Inn Ihrer haußhaltung vndt Costen Zubehalten Zugesagt vnd bewilligt, Alß sollen die diener, welche daselbe Jahr auß deß gewerbs halben beÿ Ihnen Inn diensten sein werdenn Auser gemeinem gewerb vnd handell bezahlt
Verzeichnüs der Bücher in der wohnstub

1632, Protocole des Quinze (2 R 57, 58)
Daniel Reichßhoffers wittib Catharina Trauschin Ca. Dreÿ des Pfenningthurnß
1631, Protocole des Quinze (2 R 57)
Catharina Trauschin. 251. [weÿland H. Daniel Reichßhoffer seel. wittib]
(f° 251-v) Sambst. 7. Januarÿ 1632 – Catharina Trauschin weÿland H. Daniel Reichßhoffer seel. wittiben wegen Erschienen Dr. Knaff. producirt Unterth. Suppl. mit beÿlaag N° 1 er 2 & Ward nit v.lesen, sondern Erkandt, Oberbawh. er H. XV. Meister sollen sich darin ersehen, bedacht faßen vnd wieder für M. H. bringen.

Catherine Trausch veuve du marchand de fer Daniel Richshoffer conteste devant les Quinze une décision des préposés aux affaires foncières. Les préposés ont accordé à ses prédécesseurs le droit d’établir trois échoppes sous l’auvent moyennant un loyer annuel de 12 livres dont elle tire un revenu de 22 livres et demi, ce qui les a résolu à limiter le loyer des locataires à 60 florins (30 livres) dont la moitié revient au propriétaire et l’autre à la Tour aux Deniers.
Catherine Trausch argue que les locataires ne se sont jamais plaints et que le terrain sur lequel se trouvent les échoppes lui appartient en propre. Les charges qu’on lui impose l’amèneraient à démolir les échoppes. La commission fait remarquer que les trois récentes estimations sont déjà revenues à 150 florins et que les arguments quant à la propriété du terrain ne sont pas confirmés par les registres. Elle estime que le loyer des échoppes est trop élevé et que l’affaire pourrait être renvoyée aux préposés qui confirmeront leur décision. Les Quinze ratifient la proposition des députés.

1632, Protocole des Quinze (2 R 58)
(f° 61-v) Mittw. 28. Martÿ – Daniel Reichßhoffers wittib Catharina Trauschin Ca. Dreÿ des Pfenningthurnß
Jr. XV. Meister, auch H. Meÿer vndt H. Pleß, referiren haben Sich In Catharinæ Trauschin, weÿl. Daniel Reichßhoffers see. wittwen den 7. Januarÿ Jüngsthien vbergebenen Supplication undt beÿlagen Ersehen, beschwert Sich darin daß Ihro von Oberbaw Hh. vnd dreÿ deß Pfenningthurns volgender bescheid Zugeschickht worden, Allso lautend,
Demnach vnsere Herren In glaubwürdige erfahrung kommen, daß Daniel Reichßhoffer der Eÿsenhändler, gemeiner Statt Allmend vnter dem Wettertach seiner Eck behaußung vor dem Münster gegen Kurbawgaß, daruff seinen vorfahren dreÿ gädlin Zubawen gegönt worden, Vndt davon Er Järlich mehr nit allß 12. lb d gelts Zu Zinß gibt, durch verbottenen Mehrschatz vff ein vnpillichen preÿß biß In 90 fl. hierauff getrieben, sich gelußten laßen, daher Sie wohl befugt werden Ihne mit einer Ansehnlichen beßerung Zubelegen, So wollen Sie doch für dißmahl die Milte der strenge vorziehen vndt haben Erkandt Vndt wollen daß hienfort die Inhaber solches platzes vndt der gädlin darauff, mitt Nahmen Samuel Rupp, Stephan Egeman vnd Adam Ferg, alle Schumacher, Järlich mehr nit Allß 60 fl. vndt davon gemeiner Statt zu deß Zinß Meisters handen, den halben theil, nemblich 30 fl. vnd den vbrigen halben theil oder die vbrige 30 fl. Ihme Reichßhoffern, wegen abgewenten Jedoch geringen bawkostens, reichen vnd Zahlen sollen, beÿ straff nach ermäßigung da es sich vber kurtz oder lang befündt, daß Reichßhoffer mehr genommen, oder Sie die Jetzige Innhaber oder deren nachfolger, mehr gegeben haben sollten, Darnach Sie sich Zurichten vndt beederseits vor Schaden Zuhüeten, Act. Zinst. den 19.t Julÿ a° 631. Pfenningthurn
Ob nun wohlen Sie Supplicantin Sich deßen gegen Oberbaw Hh. vndt dreÿ Supplicando beschwert, vndt eingeführt, daß die Innwohner solcher Gädlin vber den gesteigerten Zinß sich niemalen grauirt, Sondern Vilmehr dahin erclärt, eh Sie wolten daß die gädlin abgebrochen vndt Sie vertrieben w.den sollten, noch mehr Zinß Zugeben, weÿlen Sie an dißem ortt Ihre gutte Nahrung gewinnen, Zu dem seÿe der platz vnder dem wettertach biß vff die Steinere platten, kein Allmend, sond. aÿgethumb so von allen beschwerden gefreÿet, wie dann alle die wettertach vff dem gantzen Vischmarckh für aigen gehalten w.den, vndt Ihres wüßens Keine Andere beschwerden haben, es weren dann bodenzinß & dahero gebetten, diße durch gehende gleichheit geg. Ihr auch Zuhalten, vnd beÿ dem Alten Zinß vpleiben Zulaßen & Fals aber Ihr Pitt fehl schlagen solte, Sie getrung. w.den würdt, die besagte Gädlin wider abzubrech. vndt Ihre Wahren vnder den tachtrauff, wie Anfangs gewesen Zustellen vndt Anderwerts nach Ihre gelegenheit Zugebrauch. & So hab Sie doch mit dißen Jetzt erhalten ursachen Anderst nichts erhalten, dann daß Ihr ein noch fernerer sehr beschwerlicher bescheid dißes tenors darauff ertheilt worden, & vff einkommene Daniel Daniel Reichßhoffers Supplication vndt darin eingewente vnerhäbliche vndt vngegrünte Vrsachen, laßens die Bawh. vnd Dreÿ deß Pfenningthurns nachmahlen beim vorigen bescheidt verpleiben, Können Ihme In Nammen gemeiner Statt Kein Aigenthumb diß ortts gestehen, Inmaßen die Alte vndt Newe Allmend bücher, Ein Anders außweÿßen. Er brech auch die Hütten ab, oder laß Sie stehen, Soll Ihme doch ein Järlichen zinß nichts nachgelaßen sein, sondern derselbe ein weeg allß den Andern von Ihme erfordert vndt eingezwungen w.den. Act. den 1. 9.bris A° 1631. Pfenningthurn &
ohnangsehen dißes hartten bescheids, v.pleibe Sie der gewißen Zugesicht*, Man were In gn. consideration Ziehen, wie ein theüres hauß Sie bewohne, die gemeine Statt an Allmend Zinß Stallgelt vndt dreÿ fache Schatzung, allein dißes Jahr 150. fl ertrag. vndt daher vmb dißer vnd oballegirten Vrsachen wegen, es beÿ dem Alten Zinß v.pleiben laßen, & Sie Herren Herren deputirte nun hetten der Sachen reÿfflich nachgedacht, sich auch vß den Allmend büchern genugsamb informiren laß. befünden, daß man der Supplicanten, daß prætendirt aÿgenthumb nit kann geständig sein, seÿen die Jenigen welche die gädlin bewohnen, allzusehr gestaigert vndt beschwehrt, dörffens nit offentlich clagen, müßten Sich sonsten der v.stoßung besorgen & v.meinen, daß daß geschäfft wid. für Oberbaw Hh. vndt dreÿ zu remittiren vndt Zuweÿsen vndt es allso derselben bescheidt allerdings zulaßen, Jedoch Zu der Supplicantin belieben stehen, welchen Sie die gädlin v.lühen wollen, Schuhmachern der And. Handwercks leüth, H. Städel abgetrett. & Erkandt, der Herren bedencken durchauß gevolgt.
[in margine :] welcher gestalt diße Erkantnus in forma vff den Pfenningthurn gelüffert worden, vide bedacht Sextern N° 15 fol. 10.

(f° 70) Sambst. 7. Aprilis – Daniel Reichßhoffers wittib wegen Erschienen Dr. Knaff. pit vmb eröffung bescheidtes, ward ex fol. 61. publicirt.

Catherine Trausch hypothèque la maison d’angle appelée Zum kühlen Lufft au profit du marchand Jean Richshoffer pour lequel agit le valet de chambre du comte palatin de Birckenfeld Michel Thomas

1641 (18. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 652
Erschienen Fraw Catharina Trauschin weÿl. H Daniel Reichßhoffers deß handelßmanns seel. hinderlaßener Wittib mit beÿstand H Ambrosÿ Reichßhoffers deß handelßmanns ihres eheleiblich. Sohns ahne statt eines Vogts, weilen Sie ietzmahlß ohnbevögtigt, So dann erstermeldter H Ambrosÿ Reichßhoffer für sich selbsten,
haben in gegensein H Michael Thomaßen Fürstl. Pfaltzgräffl. Birckenfeldisch. Cammerdieners Befelchhabers H Johann Reichßhoffers auch handelßmanns – schuldig seÿen 1000 Reichßthaler
dafür in specie Vnderpfand sein soll deroselben Gewerbß Behaußung mit allen deren gebäwen & Zum Kühlen lufft genannt, alhier oben an der Krämergaß. gelegen, ist einseit ein Eckh gegen dem Münster, anderseit neben Adam Förichen dem Schuhmacher, hind. uff H hannß Jacob Hasen den handelßmann stoßendt, davon gehen iährlich. 10 ß d. bodenzinß denen Edlen von Landsperg, Mehr 3 fl. 6 ß bodenzinß St. Margreth. Closter alhie, Item 3. fl. 1 ß 8 d bodenzinß denen Edlen von Müllenheim, Mehr 6 fl. Allmendgeldt der Statt Straßburg, So ist diße Behaußung auch noch vff umb 210 guld. hannß Ludwig Zeißolffs seel: wittib, Item umb 125. fl. dem Werckh unser Frawen Münster, Item umb 150. fl. der Gesellschafft deß Armbrust Rhaÿns, Mehr umb 100. fl. der Zunnft Zur Lucern, Item umb 450. fl. H Johann Wenckhern treÿzehnern, Item umb 400. fl. der elend. herberg. alhie, Item umb 800. fl. H Jacob Kipßen und Daniel Kollöffelß seel. Erben, Item umb 400. fl. dem Spittal alhie, Mehr umb 150 fl. der rothen Kirchen, So dann umb 400 fl. weÿl. H Johann Reichßhoffers geweßenen groß. Rhats Verwanthens seel. wittib, sonst ledig. eig.

Catherine Trausch cède la maison à son fils Ambroise Richshoffer moyennant 941 livres et les charges dont l’immeuble est grevé. L’acte passé en 1650 confirme une cession consentie en 1648.

1650 (2. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 800
(Prot. fol. 160.) Erschienen Fraw Catharina Trauschin weÿl. H Daniel Reichßhoffers deß handelßmanns seel. hinderlaßene Wittib mit beÿstand H Alberti Weßners Ein und Zwantzigers ihres Curatoris und H hannß Jacob Büchelß deß handelßmanns ihres dochtermanns, wie auch H Hannß Ludwig Koben deß handelßmanns und E.E. groß. Rhats Beÿsitzers und H Johann Reichßhoffers deß handelßmanns und alten Treÿers deß Pfenningthurns
hatt in gegensein H Ambrosÿ Reichßhoffers deß handelßmanns ihres Sohns mit beÿstand H Johann Joachim Frantzen Fünffzehen Secretarÿ seines H Schwähers, H Christoph Städelß Fünff Zeheners seines Vetters und H Gerhard Heckhers deß handelßmanns
bekannt, daß Sie die Muter ihme dem Sohn albereit in a° 1648. vffrecht verkaufft und Zu Kauffen gegeben habe ihr Gewerbßhauß mit allen deßen Gebäwen alhie vor dem Münster ahne der Krämer: und Kurbengaß. gelegen, davon gehnd iahrs vff Martini 3 ß 6 d dem mehren hospital, Item vff Joh: und weÿhenachten j.lib. 16 ß dem Closter St Margarethen, Item vff solche Zeit 10 ß den Edlen von Landsperg, Item vff weÿhenachten j. lib. 11 ß 8 d den Edlen von Müllenheim, welche vier iährlich Zinnß der H Käuffer in d. qualität wie sie sich auß denen darüber sagend. Documenten befinden wirt, so seÿe gleich ewig, erschätz, erblehnung, bodenzinßig oder anderst übernohmen, Item vff Michaelis 3 lib 2 ß 6 d lößig mit 62 lib 10 ß der Fabric deß Münsters, Item vff den 3. 7.br 10. lib lößig mit 200. lib weÿl. H H. Reichßhoffers groß. Rhats verwanthens seel. Erben, Item vff den j maÿ 5 lib 5 ß lößig mit 105. lib weÿl. H hannß Ludwig Zeißolffs geweßenen Schaffners Zu St. Margareth seel. Wittib, Item vff Michaelis 3. lib 15 ß lößig mit 75 lib der Gesellschafft der Armbrust schützen alhie, Item vff Michaelis 11 lib 5 ß lößig mit 225. li, H Johann Wenckhern ietzt regirend. Amaÿstern, Item vff solche Zeit 10 lib lößig mit 200. lib. der Elenden Herberg, Item verkäuffer weÿhenachten 2. lib. 10. ß lößig mit 50. lib. H Daniel Braunen, Item vff Joh. Bapt: 30. lib. lößig mit 750. lib. Peter Kammen dem Metzgern, Item uff Michaelis 2. lib. 10. ß lößig mit 50. lib. der Zunfft Zur Lucern, Item vff Georgÿ 4 gold fl. lösig mit golt fl. dem mehren hopital, Item vff Adolphi 16. golt fl. lößig mit 100. golt fl. dem mehren hospital, Item vff Adolphi 16. golt fl. lößig mit 400. golt fl. weÿl. H Johann Jacob Kipßen Ammaÿsters seel. Erb. Item vff Joh. Bapt: 4. lib lößig mit 100. lib dem mehren hospital, Item vff Mich. 3 lib 15 ß lößig mit 75. lib. den armen sonderich., so gehnd auch von dißem gewerbßhauß vff Mich. und weÿhenachten Zusammen 3. lib Allmendgeldts gemeiner statt Straßburg – zugangen umb 941. lib
[in margine :] Erschienen Fr. Jacobea H hannß Jacob Büchels deß handelßmanns eheliche haußfraw mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, hatt in gegensein deß Ehrenvest- Fürsichtig und Weÿsen H Ambrosÿ Reichßhoffers E. E. groß. Rhats Beÿsitzers ihres Bruders, bekannt daß Sie Jacoba Ihme H Reichßhoffern ahne den ienig. 470. lib 12 ß 6 d /:welche dieselbe ahne denen in vorstehender Kauffverschreibung gemeldten 941. lib 5 ß Kauffschillings rest vff ableiben Weÿl. Fr. Catharinæ Transchin ihrer Mutter seelig. geerbt:/ (…) Verglichen H Reichßhoffer, seine Schwester umb alle und iede daß Gegenforderung bester forme rechtens quittirte, Hierauff bekannte mehrgedachte Fr. Jacobea, in gegensein deß ehrenvest- hochgelehrten H Johann Joachim Frantzen deß iüngern V.I. Doctorandi und E.E. groß. Rhats Actuarÿ alß vogts Annæ Margarethæ Kammin, daß Sie demselben 200 pfund in bahrem Gelt empfang, Und Ihro Annæ Margarethæ hingegen, all ihr Jacobeæ, umb die obgemeldte restirende 200. pfund pfenning aus vorstehend. Kauffverschreibung ahne Ihne H Richßhoffern und seine Gewerbß behaußung habende Ansprach Recht und Unterpfands Gerechtigkeit cedirt und übergeben habe – Act. in ædibus Dni Debitoris Dienst. 7.t Xbr. a° 1658

Ambroise Richshoffer épouse en 1635 Catherine, fille du marchand Pierre Bex
Mariage, cathédrale (luth. f° 358)
1635. Doîca Reminiscere 22. Febr. H. Ambrosius Reishoffer der Handelsman H Daniel Reishoffer des Handelsmanns e. sohn und J. Cätherin H. Peter pexen des Handelsmanns tochter. eingesegnet montag 2. martÿ (i 184)

Assesseur du Grand Sénat et administrateur du sel, Ambroise Richshoffer vend la maison au marchand Daniel Lienhard. La vente est annulée par une nouvelle passée le 24 avril 1673

1672 (7. 7.br:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 464-v
(Prot. fol. 40. Pfundzollbahr 2500 lb) Herr Ambrosius Reichßhoffer E.E. Großen Rhats alter Beÿsitzer und ietzmahliger Saltz Verwalther
in gegensein herren Daniel Lienhardts deß handelßmanns
seine Gewerbß behaußung mit allen deßen Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten alhier Vor dem Münster ahn der Krämer und Kurben gaß geleg., davon gehend iahrs uff Joh. Bapt: und Weÿhenachten 1. lb 16 ß dem Closter St. Margarethæ und Agneßen allhier, Item uf solche Zeit 10. ß den edlen Von Landßperg, Item uff weÿhnachten j. lb. jj. ß. 8. d den Edlen Von Müllenheim, welche dreÿ iährliche Zinnß der Käuffer in der Jenigen qualität und beschaffenheit, wie sie sich aus denen darüber sagenden Documenten befinden wird (übernohmen), Item uff Michael 2. lb 10 ß lößig mit 62. lb. 10. ß der Fabric deß Münsters, Item uff den 3. 7.br 10. lb lößig mit 200. lb weÿl. herren Johann Reichßhoffers großen Rhats Verwanthens seel. Erben, Item uff den j. Maÿ 4 lb 4 ß lößig mit 105. lb weÿl. herren hannß Ludwig Zeißolffs geweßenen Schaffners nunmehr seel. nachgelaßenen Uhr Enckhlen, Item uff Michael. 9 lb s d lößig mit 225. lb der Samblung Zum Offenburg, Item uff solch Zeit 8. lb lößig mit 200. lb der Ellendern Herberg, Item uff Michael 2. lb lößig mit 50. lb der Zunfft Zur Lucern, Item uff Georgÿ 4. Golt fl. lößig mit 100. Golt fl. dem Mehrern Hospital, Item uff Adolphi 16. Golt fl. lößig mit 400. Golt fl. weÿl. herrn Jacob Kipßen alt. Ammaÿsters nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, Item uff Joh: Bapt. 4. lb lößig mit 100. lb erwehntem mehrern Hospital, Item uff Weÿhenachten 8. lb lößig mit 200. lb herren Gerhard Von Stöckhen U.I.D. et Instit. Imperial. Profess. so gehend auch Von dießem Gewerbß hauß iährlichen uff Mich. und Weÿhenachten Zusammen 3. lb und ferner von denen Zu dießem hauß gehörigen Gädlen 9 lb Allmend Zinnß gemeiner Stat Straßburg (übernohmen) – umb 832 Pfund
[in margine :] Gegenwärtige Kauffverschreibung ist durch die am 24. April ao. 1673 anderwertlich uffgerichtet, und in Reg. de dicto ao. fol. 235. et seqq. befindliche, uffgehebt

Daniel Lienhard hypothèque la maison au profit de la veuve et du fils de l’orfèvre Jacques Sébastien Gambs

1672 (12. 9.br:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 578-v
Erschienen herr Daniel Lienhard der Handelßmann
in gegensein herrn M. Johann Conrad Reußners Præceptoris Classici alß Curatoris frawen Susannæ, weÿl. herren Jacob Sebastian Gambßen deß Goldarbeiters nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, wie auch in gegenwart H. Mathis Schmidten deß Jüngern Schaffners alß Vogts Philipp Jacobs ihr fr. Susannæ mit Ihme Jacob Sebastian Gambsen ehelich erziehlten Söhnleins mit assistentz herren Johann Georg Retzlobs Notarÿ – besagter Gambsischen Wittibin 500 Pfund pfenning und ihrem Söhnlein gemeltem Philipp Jacob Gambßen 500 pfund pfenning und also Zusammen 1000. lb straßburger bahr gelühenen Gelts
Unterpfand, Eine Gewerbs behaußung mit allen deren Gebäwen, begriffen, und Zugehördten alhier vor dem Münster ahn der Krämer: und Kurben Gaß gelegen, so über die in der am 7. 7.br: jüngsthien ind er Cancelleÿ contract stuben uffgerichteter Kauffverschreibung angegebene und Specificirte beschwärdten

Les enfants d’Ambroise Richshoffer rectifient la vente en mentionnant en particulier les différentes dettes dont elle est chargée

1673 (24. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 235-v
Herr Christoph Diebold Cancelleÿ Vewanther und Policeÿ Gerichts schreiber alß Ehevogt frawen Annæ Margarethæ Reichßhofferin, ferners herr Johann Philipp Kob der Handelsmann alß Ehevogt frawen Salomeen Reichßhofferin, und alß Curator Mariæ Reichßhofferin und dann herr Jacob Christoph Mader U.I. Ddus undt E.E. Kleinen Rhats beÿsitzer alß Vogt Margarethæ Schachin herrn Claus Conrad Schachen E. E. Großen Rhats alten Beÿsitzers, mit beÿstand frawen Cleopheen Reichßhofferin nunmehr seel. ehelich erziehlten döchterleins, mit beÿstand erstgedachts ihres eheleiblichen Vatters an einem,
So dann herr Daniel Lienhard der handelßmann für sich selbsten, am andern theil
Zeigten an und bekannen freÿ gutwillig offentlich dEmnach herr Ambrosius Reichßhoffer E. E. Großen Rhats alter Beÿsitzer und ietzmahliger Saltz Verwalter, ihr der Reichßhofferischen Kinder und gemelter Schachin resp. eheleiblicher Vatter und Großvatter gedachtem herrn Lienhard nach besag der am 7. 7.br: nechsthien gelegten Jahrs in der Cancelleÿ Contractstuben uff greichteter Kauffverschreibung, H. Johann Adam Schragen U.I.D. et Reipubl. Patriæ Consiliarÿ et Advocati aller dreÿ hierbeÿ Zugegen und aus E. E. Großen Rhats mittel hierzu insonderheit deputirter, sich endlichen und schließlichen dergestalt mit einander Verglichen, daß Zwar beÿ getroffenem Kauff und bestimpten Pretio allerdingß und durchaus Verbleiben, obangezogene Verschreibung aber aus bedeuteten Vrsachen so fern uffgehebt, hingegen alles waß Zum Kauff beÿderseits fürständig, in gegenwärtige gebracht, und selbiger gäntzlich nach gelebt werden solten solchem nach dießen ins werckh Zu stellen, und Zuvorderist die beschwärdt welche uff obgedachter behaußung hafften, in richtiger ordnung anzugeben, so gehend iährlichen uff Joh. Bapt: und weÿhenachten 1. lb. 16. ß dem Closter St. Margarethæ und Agneßen, Item uff weÿhenachten 1. lb 11. ß 8. d den Edlen Von Müllenheim, Item iährlichen uff Mich. und weÿhenachten. 3. lb Allmend: und 9. lb Gädlen Zinnß Gemeiner Statt Straßburg, welche 5. iährliche Zinnß der Käuffer in der Jenigen qualität und beschaffenheit wie sie sich aus denen darüber sagenden Documenten befind. wird, sie seÿen gleich ewig erschätzig erblehungs, Bodenzinß oder anderst, übernohmen hatt,
Vnd were solcher Verkauff und Kauff über ietzt specificirte fünff zinnß daran der Käuffer gewißen werden geschehen umb 5000. fl. davon seind folgende uff gedachte Behaußung stehende und nachgemelten Creditoribus und hÿpothecarÿs Zugehörige Capitalia Zinnße und Marzahl daran der Käuffer gleicher gestalt gewiesen wird (…)
[in margine f° 238:] Erschienen /:tit:/ herr Abraham von Fridolßheim XV alß Pfleger beed. H. Paul Flachen Oberschhreiber, deß Mehren Hospitals, haben in gegensein H. Johann Friderich Ösingers, J. U. Ddi und E. E Kleinen Raths Referendarii alß Curatoris Fr. Agathæ Ursulæ gebohrner Schönmarckin, deß hierin gemeldt. H. Lienhardts alß Käuffers sel. hinderlaßener wittib, angezeigt und bekandt, d. Sie Lienhardische wittib die hierinn angegebene beschwerde der 4. gold fl. jährlich. Zinß dem Hospital gehörig, ab: und mit Ein hund. gold fl. in specie an sich gelößt habe, maßen dann d. solche 100. gold fl. in specie an sich gelößet habe, maßen an d. solche 100. gold fl. in specie baar erlegt worden, seÿn obehrenged. H. Pfleger beed. d. Obersch. bekandt und darüber Sie Lienhardische Wittib quittirend, deroselben all deß Hospitals darum begabte jura et actiones cedirt, zugleich die darüber besagend. mit deß bischofflich. hoff anhangend. Insigel confirmirt. XV. Kalend. Xb 1513 datirt. brieff, und deßen transfix datirt XI. Kalend. Mart. 1549. extradirend. Verspr. Und.sch. d 5.ten 7.br 1575.

Fils de marchand, Daniel Lienhard épouse en 1657 Anne Marie Grimm, fille de pasteur
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 73) 1657. mehr zum 7. mal eod. [I. Trin.] Daniel Lienhardt der Handelsmann Weiland H Walther Lienhardt, des Burgers v. geweßten handelsmann allhier hinterlaß. ehel Sohn und J. Anna Maria weilandt H. Johann Grimmen Grävlich hanawisch. Pfarrers zu Grießheim beÿ Hagenaw hinterl. Ehel. tochter. Zinst. 9. Junÿ Maur. St. Münster, Thiergarten (i 74)

Le marchand de fruits et légumes Daniel Lienhard rembourse une obligation d’après un titre de 1488

1675 (11. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 523
Herr Andreas Schmidt Notarius seiner anzeig nach constituirter Mandatarius Herrn Georg Basilÿ Geÿers deß geheimen Regiments der herren dreÿ Zehn alß Curatoris Johann Georg Brimmers
in gegensein herrn Daniel Lienhardts deß fastenspeishändlers
bekannt, daß derselbe 1 1/3. Golt fl. mit 33. 1/3. Golt fl. so Er Herr Lienhard, von uff und ab seiner alhier Vor dem Münster ahn der Kurbengaßen gelegener Gewerbs behaußung nach Innhalt eines pergamentinen Latinischen Kalend. Martÿ anno 1488. mit deß Bischofflichen Hoffs anhangendem Insigel gefertigten zinnßbrieffs iährlichen, Zu zinnß Zu raichen schuldig gewesen, abgelöst, wider gekaufft und seine behaußung dießer beschwärdt allerdingß liberirt habe

Le marchand de fruits et légumes Daniel Lienhard rembourse une obligation d’après le même titre

1675 (14. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 525-v
Johann Wolffgang Heßler der Nacht Fourier
in gegensein herrn Daniel Lienhardts deß fastenspeishändlers
bekannt, daß derselbe die Jenige 133. 1/3. Golt fl. von und ahne 400. GoltR. so Er Herr Lienhard Vermög eines latinischen pergamentinen sub dato Calend. Martÿ a° 1488. mit deß bischoff. Hoffs anhangendem Insigel außgefertigten Zinnßbrieffs iährlichen term. Adolphi von seiner alhier Vor dem Münster ahn der Kurben Gaß gelegener Gewerbß behaußung, Zu geben Obligirt geweßenen, mit 293. fl. 3. ß 4. d /:das ist der Golt fl. Zu 22. ß gerechnet:/ abgelöst

Daniel Lienhard rembourse une obligation d’après un titre de 1540

1676 (26. 8.br), 880-v
Johann Martin Dieterlin alß underschreiber deß mehrern Hospitals alhier, und Von den herrn Pflegern In dieser quietanz insonderheit befelcht (…)
in gegensein H. Daniel Lienhardts deß fastenspeishändlers
bekannt, daß Er Lienhard diejenige 100. lb so Er, erwehntem Hospital, Von uff und ab seiner alhier Vor dem Münster Gelegener und Zum Kühlen Lufft genannter behaußung, Vermög eines Latinischen Pergamentinen resp. 11. Calend. Jul. und 15. Calend. 9.br: a° 1540. mit deß bischofflich. hoffs anhangendem Contract Insigel uffgerichteten zinnß brieffs iährlichen ter. Joh. Bapt: mit 4. lb Zu Verzinßen schuldig geweßen, abgelöst, widergekaufft, und dardurch bedeutete seine behaußung solcher beschwärdt allerdingß liberirt habe (…) die in deß Hosp. Prot. sub Lit. A. fol. 98. befindliche Zinnß Verschreibung zu Cassiren befahl

Daniel Lienhard rembourse une obligation d’après le susdit titre de 1488.

1675 (30. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 544 n° 758
deß Edel- Vest- fürsichtig- hochgelehrte Herren Dominici Dietrich dießer Statt alten Ammaÿsters und dreÿ Zehners alß Ehevogts frawen Margarethæ Dietrichin gebohrner Küglerin, Einspänniger und hierzu schriftlich constituirter Mandatarius Christoph Adam Büttner
in gegensein herren Daniel Lienhardts deß fastenspeishändlers, und alten Kleinen Rhats Verwanthens bekannt,
daß derselbe ehrengedachtem Herrn Ammaÿster Dietrich 1 1/3 Golt fl. mit 33 1/3 Gold fl., so Er Lienhard Von uff und ab seiner, alhier Vor dem Münster ahn der Kurben Gaß gelegener behaußung, nach Inhalt eines pergamentinen Latinischen Calend. Martÿ a° 1488. mit deß bischofflich. hoffs anhangendem Insigel geferitigten Zinnß brieffs iährlichen Zu zinnß Zu raichen schuldig gewesen, abgelöst widergekaufft, und seine behaußung dießer beschwärdt allerdingß liberirt habe, auch alle davon Verfallene Zinnße richtig abgestattet und der brieff kosten der j. lb. 2. ß 8. d obgemeltem herren Ammaÿster Dietrich erlegt worden

Daniel Lienhard rembourse une obligation d’après un titre de 1562

1676 (1. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 536-v
H. Johann Friderich Kipß der duchhändler alß vogt Magdalenæ weÿl. hannß Ludwig Zeißolffs deß ferbers nunmehr seel. nachgelaßener wittibin seiner eheleiblichen dochter
in gegensein Herrn Daniel Lienhardts deß fastenspeishändlers
bekannt, daß Er Lienhardt Ihro der Zeißolffischen Wittibin 200. fl. straßburger wehrung, welche gemelter Lienhard, gedachter Zeißolffischen wittibin, aus einem teutschen pergamentinen sub dato 29.ten april. a° 1562. beÿ dem bischofflichen hoff gefertigten Zinnßbrieff und demselben überschriebener Nachtragß Verschreibung, von uff und ab seiner allhier Vor dem Münster gelegenen Gewerbs behaußung iährlichen term. Philippi et Jacobi Apostolorum Zu Zinß Zu raichen schuldig geweßenen, abgelöst, und alle zinnß richtig abgestattet worden seÿen

Daniel Lienhard et Anne Marie Grimm font un testament qui annule un précédent de 1658. L’épouse malade institue des héritiers collatéraux.
1681 (3. 8.bris), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Testamentum nuncupativum Herrn Daniel Leonhards handelsmanns und Annæ Mariæ beeder Eheleuth v. b. alhier Zu Straßb. 1681, ingrossirt Zollmann
persönlich erschienen seind der Wohl Ehrenvest, Großachtbahre vnd Weiße Herr Daniel Leonhardt E. E. Kleinen Rahtsalter Beÿsitzer b. und Handelsmann und beneben ihme die ehren und tugendsame frau Anna Maria Grimmin, beede Ehegemächte und b. alhier Zu Straßburg, Er der H. testator zwar gesunden gehenden und stehenden, Sie de Frau Testiererin aber kranckhen und schwachen Leibs (…)
Zum andern, sowollen beede Testirende Ehepersohnen Ihre Vor weÿl. Herrn Davidt Ösingern dem Eltern gewesenen Notario Cæs. publ. auch denen damahls anwesenden Gezeügen den 26. Xbris A° 1658. auffgerichtete Testamenta Nuncupativa hiemit gar und gäntzlichen widerumb Cassirt (…)
zu ihren rechten wahren und ohngezweiffelten Erben ihrer nach todt verlaßenden eigenthümlichen haab und güther, hiemit wohlbedächtlichen instituirt benahmbßt und ernennet haben, Nemlichen Er der Herr Testator (…) Wann er ab intestato verstürbe, nach hießiger Statt Löbl. gewonheit ohne dem succedirt hätten Sie die Frau Testirerin aber Erstl. H. M. Samuel Bentz Diaconum Zu St Aurelien allhier in ein dritten, Ferner Weÿl. Abraham Kolben geweßenen burgers zu Neüstatt an d. Hart ehevogt erziehlte und hinterlaßene Kinder so viel deren ihren todtfall erleben werden und frau Ursulam Hämmerlin Wittib gebohrne Kolbin alhier in den andern dritten Stammtheil (…) und dann in den letztern dritten Stammtheil weÿl. Johann Eÿden des Schreiners alhier seel hinterlaßener Zweÿ döchterlin Nahmens Annam und Mariam Margaretham zu gleichen portionen – Montags den 3. 8.bris A° 1681. J. G. Leonhard Zollman Not. publ.
Montags den 3. 8.bris A° 1681

Daniel Lienhard se remarie avec Agathe Ursule Schönenmarck, veuve du pasteur Elie Kolb avec lequel elle s’est mariée en 1673
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 105-v, n° 43)
1682. Zum 2. mahl Hr Daniel Lienhard Handelsmann u. E E. großen Rath Beÿsitzer, fr. Agatha Ursula Weiland Hr M. Eliæ Kolben geweßenen Pfarrers Zum J. St. Peter Nachgelaßene W. Donnerst den 29. 8.bris Zun Predigern (i 107)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 302) 1682. Dom. Ead. Hr. Daniel Lienhardt der Handelsmann Vndt E E. großen rath alhier ietzmahl. beÿsitz. v. fr. Agatha Ursula weÿl. Hrn M. Eliæ Kolben geweßenen pfarrers beÿ dießer Christ. gemeindt alhier Nachgel. Wittib Copuirt in æd Prædic: 29. 8. bris (i 343)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 237-v n° 11)
1673. Dom. Reminiscere 23. Martÿ. M. Elias Kolb Pfarrer Zum Jugen St Peter Vndt Jfr. Agatha Ursula Hrn Joachimi Friderici Schönenmarck Universität Verwandten Zu Heÿdelberg ehl. Tochter, Eingesegnet Donnerst. 6. Aprilis. J.S. P. (i 250)

Daniel Leonhard loue une des trois échoppes (celle du milieu, auparavant occupée par le cordonnier Jacques Schlachtmann) au cordonnier Jean Lohrer

1690 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 30
H. Daniel Leonhard, E.E. Großen Raths alter beÿsitzer
in gegensein Johannis Lohrer, deß Schuhmachers
verlühen, Ein Gädel, nemblich d. mittelste und. dreÿen, außerhalb seiner geg. dem Münster oben an d. Krämergaß gelegenen behaußung, wie solches bißhero hans Jacob Schlachtmann auch Schuemachers genoß. auff ein Jahr lang, Von Annunciationis Mariæ dißjahres An zurechnen umb 8. lb d Zinß

Daniel Leonhard meurt en décembre 1692 en délaissant une fille issue de la veuve. Les experts estiment la maison 2 000 livres. La convention de 1628 quant au chenal et à la fosse d’aisances figure parmi les titres de la maison. La masse propre à la veuve est de 4 468 livres, celle de l’héritière de 5 616 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 036 livres et le passif à 5 619 livres. L’acte cite les héritiers des biens de sa première femme dont il avait l’usufruit.

1692 (14.1.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 1) f° 13
Inventarium und Beschreibung Aller der Jenigen Haab, Nahrung vndt Güthere, liegender undt vahrender, Verändert: vndt unveränderter, so weÿl. der Wohl Ehrenveste, Großachtbahre vndt Wohlweiße Herr Daniel Leonhard geweßener vornehmer handelsmann vndt E. E. Großen Raths alter beÿsitzer vndt burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 5. Xbris deß nechst Zurückgelegten 1691.sten Jahrs aus dießem Jammerthal genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß auch Wohl Ehrenvesten, Großachtbahrn vndt Wohlweißen H. Georg Wagners E. E. Großen Raths nunmahligen wohlmeritirten Assessoris und burgers allhier als geschwornen Curatoris Vnd Vogts Jgfr. Annæ Catharinæ deß Verstorbenen herrn seel. mit hernach gemelter Fraw Wittib ehelich erzeugter döchterleins vndt ab intestato hinderlaßener eintziger Erbin, inventirt, durch die viel Ehren vndt tugendreiche fraw Agatha Ursula Leonhardin gebohrner Schönemärckin die hinterbliebene Fraw Wittib (…) Actum vnd angefangen in fernerem beÿsein deß Wohl Ehrenvesten vndt wohlgelehrten herrn M. Israel Dieterlins Præceptoris inferioris gÿmnasÿ, als der fraw Wittibin erster Ehe erzeugten Kinder wohlverordneten Vogts Montags den 14.ten Jan: vnd in volgenden tagen geendet Anno 1692.

Copia Heuraths Verschreibung
In Einer allhier Zu Straßburg oban ane der Krämergaß liegenden in dieße Verlaßenschafft gehörigen deßwegen hernach beschriebenen behaußung befunden worden Wie volgt
Ane Hültzen und Schreinwerck. Auff der obern bühn, Auff der ohnein obernbühn, Auff der dritten bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In dem kleinen Stüblein, Vor dießen gemachen, In der obern Ercker stub Cammer, In der Cammer E, In der Cammer F, In der Cammer G, Vor dießen Cammern, In der Undern Erckerstub, In der Wohnstub, In der Wohntub Cammer, In dem undern haußöhren, In der Vordern Kuchen, Im Conthor, Im Gaden
(f° 19) Eÿgenthumb ane einer Behaußung (E.) Ein Gewerbs Eck behaußung mit höfflein v. hoffstatt auch allen andern deren Gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten V. gerechtigkeit, sambt denen daran stehenden Gädlein gelegen in der St. St. vor dem Münster, ane der Krämer v. Kurben gaß, j. seith neben H. Hannß Michael Emmerichen dem handelßmann, 2. s. neb. Matern Moscheroschen deß Schuemachers seel. Erben, hinden vff weÿl. H Johann Bernhardt Leÿdeckers deß Handelßmanns seel. Erben stoßend, davon gehen Jährlichen vff Joh. Bapt: undt Weÿhenachten 1 lb 16 ß d bodenzinß dem Closter St. Margarethæ vnd Agneßen, Item vf solche Zeit 10. ß d bodenzinß den Edlen von Landtsperg, Item vf Weÿhenachten 1 lb 11 ß 8 d bodenzinß den Edlen von Müllenheim, Item vf Michaelis v. Weÿhenachten 3 lb d Allmend vndt 9. lb d Gaden Zinß, undt dann endlich vier Gold Gulden auf Geörg dem Mehrern Hospital allhier widerlößig in hauptguth mit 100. Gold Gulden thun à 1 lb 1 ß d 105. lb. s Sonsten gegen männiglich freÿ Leedig v. eigen vndt von den geschwornen Allhießigen Werckmeistern laut dero Abschatzung vnderm 11. febr. dieses lauffend. 1692. Jahre æstimirt für vnd vmb 2000. lb.
Daüber besagt j. teutscher perg: Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget datirt den 24. Aprilis Anno 1673. darauff ubefinden Wie vnderschiedeliche auf dieser behaußung gestandene Capitalia abgelößt & bezalt worden, darbeÿ ein pap: Extractus in ermelter Contract stub gefertiget, de dato den 14. Junÿ et 9. 7.bre 1628. über die Gerechtigkeit des Nachs vnd Secrets an dieser behaußung besagendt, sambt und.schiedlichen cassirten alten perg. Zinnßbrieffen v. Quittung. alles mit altem N° 6 notirt vndt vor dißmahl wid. darbeÿ gelaßen
(T.) It. Ein Hauß, hoffstatt, höfflein auf dem Roßmarckh in der Schiltsgaßen (…)
(f° 43) Ergäntzung der Erbin unveränderten Guths. Inhalts Inventarÿ über dieß verstorbenen H. Rathh. seel. in die Ehe gebrachte Nahrung in Anno 1683. durch weÿl. H. Johann Georg Leonhard Zollmann seel. den Notm. vfgericht
(f° 52) Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Fraw Wittib unveränderte Nahrung betreffendt, Sa. haußraths 189, Sa. der Bibliothec 6, Sa. leeren Vaßen 8, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 90, Sa. Guldener Ring 18, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1686, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntz. 2061, Summa summarum 4468 lb
Der Erbin unverändert Vermögen Sa. haußraths 241, Sa. Leeren Vaßen 46, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 109,Sa. Guldener Ring 11, Sa. baarschafft 316, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1734, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 2000n Sa. Schulden 47, Ergäntzung 3530, Summa summarum 8037 lb – Schuld 2420 lb, Nach solchem abgang 5616 lb
Theilbar Verlaßenschafft belangend, Sa. haußraths 150, Sa. Wahren wie auch Schiff und geschirr Zur Handlung gehörig 1306, Sa. Früchten 140, Sa. Weins und leerer Vaßen 277, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30, Sa. Guldener Ring 20, Sa. baarschafft 2602, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1402, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 137, Sa. Schulden 969, Summa summarum 7036 lb – Schulden 5619 lb, Rest 1417 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 12.749 lb
Wÿdumb Welchen der Verstorbene H. Rathh. seel. von auch weÿl. der Viel Ehren v tugendreichen Fr. Annæ Mariæ gebohrner Grimmin seiner ersten haußfrauwen seel. Verlaßenschafft ad dies vitæ genoßen vndt anjetzo außzulieffern ist. Derselben nun belaufft sich, crafft deß über Fr. Annæ Mariæ Grimmin in A° 1682 durch H. Andream Schmidten Notm. auffgerichtet v. verfertigten Inventarÿ – Daran gebührt forderist frawen Ursulæ gebohrner Kolbin weÿl. H. Clade Hannß Metzgers geweßenen Metzgers v. burgers allhier nunmehr seel. hind. laßener fraw Wittib ane einem völligen dritten Stammtheil, die Helffte. Nota die übrige helffte ist Weÿl. Abraham Kolben geweßenen burgers Zu Newstatt an der hardt nunmehr seel. nachgelaßenen 3. Kindern gehörig, It. weÿl. H. M. Samuel Bentz geweßenen Pfarrherrens Zu St. Aurelien allhier seel. hinterbliebenen 4. Erben, So dann ist weÿl. Johann Eÿden deß geweßenen Schreiners v burgers allhier hinderlaßenen 2. döchtern Jgfr. Annæ und Mariæ Margarethæ

Convention passée avec les héritiers d’Anne Marie Grimm
1692 (25.1.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 168-v
H. Georg Wagner, E.E. Großen Raths Beÿsitzer, alß Vogt Weÿl. Hn Daniel Leonhard gewesenen handelßmanns und E. E. Großen Raths beÿsitzers seel. hinterlassenen töchterleins Annæ Catharinæ an einem,
So dann Johann Michael Schwing der Pleicher, alß Ehevogt Mariæ Ursulæ gebohrner Bentzin, wie auch alß Vogt weÿl. Hn M Samuel Bentzen, gewesenen Pfarrherrens zu St. Aurelien nachgelaßene noch ledig. Zweÿ Kinder, Ferner Fr. Ursula Kolbin, weÿl. Hn Cladi hans Metzgers gewesenen Metzgers sel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand Hn Philipp Henrich Theus, Notarÿ Publicj Ihres Vogts, und endlich H. Abraham Habrecht, der Klein uhrenmacher, alß Vogt annæ und Mariæ Margarethæ weÿl. Johann Eÿden deß Schreiners sel. nachgelaßenee Töchter, alle am andern,
beede theÿl aber mit beÿstand H. Daniel Dietrichs JUDdi und H. Johann Caspar Francken Notar. Publ. beeder E.E. Großen Raths beÿsitzer, und ad Conctractus minorum ins gemein hierzu aber insonderheit Deputierter, haben hiernach verbotenus eingetragenen, und beÿ E.E. Großen Rath bereits am 7.ten Febr. jüngst und darauff Obrigkeitlich confirmirten respect. bericht und Vergleich producirt und darbeÿ begehrt, daß solcher auch in der Contractstub verzeichnet und enregistrirt werd. möge, maßen dann hiemit geschehen Und lautet der Vergleich von wortt Zu wortt alßo:
Es hatt Weÿl. herrn Rathh. Daniel Leonhards gewesenen haußfr. sel. nahmens Anna Maria Grimmin ged. Hn Rathh. Krafft auffgerichteten Testamenti den Usufructum universalem Ihrer gantzen Verlassenschafft ad dies vitæ verschafft, dahingegen dreÿ Stamm Erben in dießen Widum instituirt, alß 1. weÿl. Hn Mr Samuel Bentzen nachgelaßene Vier Kinder in dem einen dritten Stammtheil, 2. Abraham Kolben gewesenen burgers zu Neustatt an der hard ehelich erziehlten hinderlaßenen Kinder, Zur helffte eines dritten Stamm theÿls, und dann in die übrige helffte Fr. Ursulam Kolbin, weÿl. Hn Cladi hans Metzgers nachgelaßene Wittib, 3. Johann Eÿden deß Schreiners hinterlassene Zwo Töchter nahmens Annam und Mariam Margaretham in den übrigen dritten Stammtheil, Der Widum, so H. Rathh. sel. genoßen und darin obige Erben instituirt worden, besteht in dem dritten theÿl der gantzen Nahrung, so dermahlen beÿ absterben ged. Fr. Grimmin inventirt worden, dergestalten daß so wol an den mobilien alß immobilien wie Sie in dem Inventario beschrieben zubefinden denen widembs Erben ein dritter theil gehörig, so sich dem damahligen Rechten anschlag nach belauffen auff 2195 pfund, Es hat aber H. Rathh. Leonhard beÿ denen Lebzeiten von diesen widembs Erben ein und andern außgekaufft, alß 1. der Kolbischen Kinder von Neustatt Ihre helffte an dem einen dritten Stammtheil, 2. Ein Vierdten theÿll ane dem Benzischen dritten Stammtheÿl (..)

Inventaire des biens qui appartiennent à Agathe Ursule Schœnermarck et de ceux dont son premier mari lui a laissé l’usufruit
1698 (17. 7.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 4) n° 14 n° 175
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Agatha Ursula Leonhartin gebohrne Schönermarckin, weÿl. des Wohl Ehren Vest, Großachtbahren und Wohlweißen Herrn Daniel Leonhardts geweßenen vornehmen Handelßmanns und E. E. Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene fraw Wittib, theils eÿgenthümblich, teils aber Wÿdumbs Weiße von Ihrem in erster Ehe mit dem auch weÿl. wohl Ehrwürdig vnd hochgelehrten herrn M. Elia Kolben geweßenen treweÿfferig vnd wohlverordneten Pfarrherrn Zum Jungen S Peter und ebenmäßigen burgern allhier erzeugten beeden Kindern ad dies vitæ Zugenießen berechtiget (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Mittwochs den 17. 7.bris Anno 1698.

Eigenthumb ane Einem Garthen und Garthäußlein (…)
Eigenthumb ane einer Behaußung. It. Ein Hauß, hoffstatt, höfflein auf dem Roßmarckh in der Schiltsgaßen (…)
Summarischer Calculus über /:tit:/ Frawen Agathæ Ursulæ Leonhardin gebohrner Schönermärckin weÿl. Herrn Daniel Leonhards geweßenen handelßmann vndt E. E. Grosen Raths alten beÿsitzers burgers allhier Zu Straßburg (…) Vermög Inventarÿ vber besagtes Vermögen durch mich underzeichneten geschwornen Inventier Notm. den 17. 7.br dießen 1698.sten Jahrs gefertigt

Liquidation des biens de Daniel Lienhard (Leonhard)
1698 (15. 7.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 4) n° 174
Summarische berechnung und respectivé Außlüfferung
Weÿland des Wohl Ehrenvest Großachtbahren und wohlweißen Herrn Daniel Leonhardts geweßenen vornehmen Handelßmanns und E.E. großen Rhats alten beÿsitzers und burgers allhier zu Straßburg nun mehr seel. mit der Viel Ehren und tugendreichen Frawen Agatha Ursula gebohrner Schönermarckin seiner hinterbliebenen frawn Wittib ehelich erzeugten dochter nahmens Jungfr. Anna Catharina und also nachgelaßene eintziger Erbin, ererbten vätterlichen Vermögens.
Vermög Inventarÿ über Wohlermelten Herrn Rathherrn Leonhards seel. Verlaßenschafft in Anno 1692. durch mich unterzeichneten Notarium auffgerichtet (…)

Le tuteur de la fille Leonhard loue la maison au marchand Geoffroi Hempel
1698 (1. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 554
H. M. Israël dieterlin, Præceptor inferior. Gÿmnasÿ, alß Curator weÿl. Hn. Daniel Lienhards des Handelßmanns und E.E. großen Raths alten Beÿsitzers seel. hinterlaßenen Töchterleins, Nahmens Anna Catharina
hatt in gegensein H. Gottfried Hempeln, des Handelßmanns und Burgers allhier mit beÿstand Hn Johann Jacob Bölers, Diaconÿ senioris in der Neüen Kirchen seines Hn Schwehers
daß Er H. M. Dieterlin curatorio nomine Und Zwar mit Vorwißen und belieben wie Er sagte, Fr. Agathæ Ursulæ geb. Schönemarckin, ged. Hn. Lienhards nachgelaßene Wittib, alß Usufructuariæ deßen Völligen Verlaßenschafft
entlehnt, Eine Gewerbs Behaußung, allhier Vor dem Münster ahne der respectivé Krämer Und Kurben gaßen gelegen, mit allen Gebaüden, begriffen, zugehördten wie auch denen daran Und dabeÿ befindlichen Gädlein, nichts davon außgenommen, außer hernach gemelter Kammer, so sich der H. Curator dicto noe. vorbehaltet, alles auff fünff Jahr lang auff nechstkünfftig Michaelis angehend, umb einen Jährlichen zins Nemblich 140 pfund
(…) drittens soll der Entlehner eine Cammer, des weg. die Parten sich vergleichen werden, denen Verleihern auff einige Zeit ohne Zins laßen, umb einige mobilien darin zu thun

Anne Catherine Leonhard femme du docteur en médecine Jean Philippe Burggraff, de Darmstadt, vend la maison au marchand Geoffroi Hempel et à sa femme Marie Ursule Bœhler

1699 (19. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 477
H. Franciscus Reißeißen J. U. Ddus und E. löbl. Vogteÿgerichts Actuarÿ und H. M. Israël Dieterlin, Præceptor Inferioris Gymnasÿ, beede alß mandatarÿ Fr. Annæ Catharinæ geb. Leonhardin, H. Johann Philipß Burggravens, Medicinæ Doctoris zu Darmstatt haußfrau
in gegensein H. Gottfried Hempels deß handelßmanns, und Fr. Mariaæ Ursulæ geb. Böhlerin mit beÿstand H. Johann Jacob Böhlers Diaconi Senioris der Neuen Kirchen, Ihres H. Vatters resp. Schwehers
Eine Gewerbs behaußung, mit allen deren Gebaüen, Begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeit. allhier vor dem Münster an der Krämer und Curben od. St. Urbansgaß einseit ist ein Eck an der Krämergaß geg. der Hirtzen apotheck über and. seit neben weÿl. H. Matern Moscheroschs gew. Schuhmachers sel. Wittib und Erben, hinden auff Hn Johann Michael Emmerich, den handelßmann, stoßend geleg., darvon gehend jährlich 1 b 16 ß auff Johann Bapt. und weihnacht. dem Closter St. Margarethæ und Agneßen, Ferner auff gleicher Zeit 10 ß d bodenzinß denen Edlen von Landsperg, Item 1 lb 11 ß 8 d bodenzinß denen Edlen von Müllenheim, So dann 12 lb in Zweÿen posten dem Pfenningthurn allhier Alment und Gädlein Zinß – geschehen umb 3250 pfund

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler hypothèquent le même jour la maison au profit de Samuel Silberrad, pasteur à Saint-Pierre-le-Vieux

1699 (19. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 531
H. Gottfried Hempel, der Handelßmann, Und Fr. Maria Ursula geb. Böhlerin, mit beÿstand Hn Johann Jacob Bölers, Diaconj Senioris der Neuen Kirchen allhier
in gegensein Hn M. Samuel Silberrads Diaconj Senioris zu St Wilhelm Und Canonicj zu St. Stephan allhier, im Nahmen H. Samuel Silbarads Pfarrh. Zum alten St. Peter seines leiblichen Hn Vatters – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, Eine Gewerbsbehaußung mit allen deren gebaüen, Begriffen, Zugehördten, Rechten Und Gerechtigkeiten allhier Vor dem Münster an der Krämer: Und Curben: oder St. Urbans Faß, einseit ist ein Eck in der Krämergaß gegen der Hirtzen Apotheck über, anderseit neben weÿl. H. Matern Moscheroschs gewesenen Schuhmachers seel. Wittib und Erben, hind. auff Hn Johann Michael Emmerich, den Handelsmann stoßend gelegen, darvon gehend Jährlich auff Joh. Bapt: Und Weÿhn. 1 lb 16 ß d. dem Closter St Margarethæ Und Agneßen, Ferner auff gleicher Zeit 10 ß d bodenzinß denen Edlen Von Landtsperg, Item auff weÿhnachten 1 lb 11 ß 8 d bodenzinß denen Edlen Von Müllenheim, So dann 12 lb in Zweÿen Posten dem Pfenningthurn allhier, Allmend und Gädlein Zinnß

Originaire de Zwickau en Misnie, Geoffroi Hempel épouse en 1697 Marie Ursule Bœhler, fille de diacre
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 78-v, n° 418)
1697. Mittx. d. 31. Jul. wurd. nach Zweÿ mahliger außruff. copulirt H. Gottfriedt Hempel, d. ledige Handelßmann v. B. allhier, weil. Hrn Christian Hempels geweßenen schuhl v. schreibmeisters Zu Zwickau in Meiß. nachgelaß. eh. Sohn, V. J. Maria Ursula Hrn Johann Jacob Bölers Diaconi Senioris beÿ dießer Christl. Gemeindt ehl. Tochter [unterzeichnet] Gottfriedt Hempel alß Hochzeitern Maria Ursula Bölerin als Hochzeiterin

Geoffroi Hempel de « Spittau » en Misnie devient bourgeois par sa femme (fiancée) le 3 mars 1697
1697, 4° Livre de bourgeoisie p. 688
H. Gottfried Hempel, der handelsmann, Von Spittaw in Meißen, weÿl. Christian Hempels g: schul meisters daselbst hint. Ehel. sohn empfangt das burgerrecht von Maria Ursula Böhlerin, seiner haußfrawen, Vnd wird beÿ E. E. Zunfft Zum spiegel dienen. d. 3. Junÿ 1697.

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler hypothèquent la maison face à la pharmacie au Cerf au profit du diacre de la Cathédrale Jean Jacques Bœhler

1699 (14. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 649
H. Gottfried Hempel, der Handelßmann, Und Fr. Maria Ursula geb. Böhlerin, und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johannis Andreæ Mergileti, Stattrichters Und Schaffners deß Closters S. Mariæ Magdalenæ allhier, und Johann Martin Pracht, deß Schuhmachers ihrer Vettern respect. gewesenen Curatoris
in gegensein Herrn Johann Jacob Böhlers, Diaconi Senioris beÿ allhiesiger Prediger Kirch, ihres respectivé leiblichen Vatters und Schwehers – schuldig seÿen 2000 pfund, Ihnen bereits beÿ erkauffung hernach beschriebener hypothecirter behaußung
unterpfand, Eine Gewerbs behaußung, mit allen deren übrigen Gebaüen, begriffen, zugehördt. Recht. und Gerechtigkeit. allhier vor dem Münster an der Krämer und Curben- od. St Urbans gaß, einseit ist ein Eck an der Krämergaß, geg. der Hirtzen Apotheck über, anderseit neben weÿl. Hn Matern Moscherosch gewesenen Schuhmachers sel. wittib und Erb. hind. auff Hn Joh: Michael Emmerich den handelßmann stoßend geleg., darvon gehend jährlich auff Joh: Baptistæ und weihnacht. 1 lb 16 ß d den Closter St. Margarethæ und Agneßen, Ferner auff gleiche Zeit 10 ß bodenzinß denen Edlen von Landsperg, Item uff weihnacht. 1 lb 11 ß 8 d bodenzinß denen Edlen von Müllenheim, Sodann 12 lb in zweÿen Post. dem Pfenningthurn allhier, Allmend und Gädlen zinß

Geoffroi Hempel cotise à la tribu des Tonneliers pour avoir le droit de vendre du vinaigre
1698, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 113-v) Montags den 24. Novembris Anno 1698 – Hr Gottfried Hempel der specierer stehet vor, berichtet, daß Er den Eßig Schanckh Zue treiben Vorhabens wäre, derowegen Er gegen der gebühr vmb das Zunfftrecht bittet. Erkandt willfahrt, Zahlt gebühr 2. lb 10. ß

Geoffroi Hempel loue l’échoppe au coin des rues au marchand Frédéric Rautenstrauch

1707 (19.4.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 287-v
Gottfried Hempel handelsmann
in gegensein Friedrich Rauthenstrauchs auch handelsmanns
in seinem Hauß allhier ahn der Krämergass den eckladen von einem bogen, Item eine wohnstueb stuebcammer sambt zweÿ anderen Cammern, platz im Keller, Item platz zuem holtz – auf 6 jahr lang anfangend auf Joh. Bapt: 1707, um einen jährlichen Zinß nemlich 100 lb

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler hypothèquent la maison au profit de Daniel André Kœnig, assesseur des Quinze

1709 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 26-v
Gottfried Hempel handelsmann u. Maria Ursula geb. Bölerin beÿständlich H. M. Christian Böhm Cantoris beÿ St Niclaus u. Joh: Martin Bracht schuemachers
in gegensein S.T. H. Daniel andreæ Königs XV.ners – schuldig seÿen 325 pfund
unterpfand, ihr hauß cum appert: allhier ahn der Kremergass eins. ist ein eck anderseit neben Emmerich et consorten hinten auf Mötscheln schuem: stoßend gelegen

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler hypothèquent la maison au profit du courtier Jean Ehrmann

1714 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 361
Gottfriedt hempel handelsmann und Maria Ursula geb. Bölerin beÿständlich H. M. Christian Böhmen schuel: beÿ St Nicolas und Joh: Michel himmler peruquenmacher
in gegensein Joh: Ehrmann Courtier – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: ahn der Kremergass einseit ist ein eck anderseit neben Grauel hinten auf Mötschel

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler hypothèquent la maison au profit des enfants Schatz au nom desquels leur tuteur Jean Nicolas Gambs

1715 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 644
Gottfriedt Hempel handelsmann und Maria Urs geb. Bölerin beÿständlich H. Christian Böhm Cantoris beÿ St Niclaus und Joh: Michael Himmler perruquenmachers
in gegensein Joh: Niclaus Gambs handelsmann alß Vogt Schatzischer KK – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihre behausung c. appert: allhier gegen dem Münster, einseit neben Grauel anderseit neben Mötschel hinten auf Leideckern

Geoffroi Hempel sollicite auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un l’autorisation d’ouvrir une école pour y enseigner le calcul et la comptabilité. Le préteur royal expose que la demande est double, a) celle d’ouvrir une école, b) celle de jouir des privilèges qu’a pu avoir en son temps le comptable Henrici. La commission constate que le pétitionnaire a les compétences nécessaires mais ne trouve pas trace d’une école tenue trente ans auparavant par Henrici. Le préteur est d’avis d’autoriser Geoffroi Hempel à ouvrir une école mais sans créer de nouveau privilège. L’assemblée se range à l’avis du préteur royal.
1716 Conseillers et XXI (1 R 199)
Gottfried Hempel vmb erlaubnuß eine schuhl Zuhalten vmb die jugend im rechnen vnd buchhalten Zu informirten. 48. relation der Herren Deputirten wegen H. Hempel petiti. 50.
(p. 48) Montags den 14. Septembris 1716. K. Ersch. Gottfried Hempel burger vnd handelßmann prod. undth. Memoriale vnd bitten deß Mghh. geruhen wolten ihme Zuerlauben, eine offene schuhl Zu halten und die Jugend im rechnen und buchhalten Zu instruiren.
Herr Prætor Regius sagt es werde von Zweÿen puncten fürnehmlich Zureden sein, der 1.ste betreffend die aufrichtung einer schuhl in rechnen und buchhalten die andere die genießung der freÿheiten, welche vor dießem herr Henrici der allhiesige Rechen Meister gehabt und genoßen haben solle.
Was den Ersten puncten betrifft werde durch die Herren Deputirte das wohlverhalten vnd die Capacität des Imploranten In vorderst zu erkundigen sein, und den 2.ten betreffend auch in dem Protocollen nachzuschlag. sein, was das so genandte Henrici gewesener Rechenmeister allhier für beneficum gehabt haben möchte da dann relatione facta ferner Zusprech. sein werde, was rechtens ist.
Erk. H. Prætori Regio gefolgt.
H. XV Leitersperger und H. Rathherr Merckel deputirt.

(p. 50) Sambstags den 19. Septembris 1716. Herr XV Leitersperger und H. Rathherr Merckel referiren wegen Gottfried Hempels welcher eingekommen vmb erlaubnus eine schuhl im rechnen vnd buchhalten zu instruiren, daß Sie nicht ermangelt hetten, sich so wohl wegen der Capacität des Imploranten, alß auch wegen des beneficien welches so genandt Henrici der alte Rechenmeister welcher vor dießem vor 30 jahren eine schuhl gehalten gehabt habe möchte, derselbe nun hette ihnen von verschiedenen Kauffleuthen attestaten vorgelegt, denen Zuersehen geweß, daß Sie ihne für einen in der Rechen Kunst vnd buchhalten erfahrenen Mann hielten alßo daß Er gantz seine Capacität hette, was aber die beneficien anbetreffe, so der so genandte Henrici gehabt haben solle, hette Herr Registrator Kniebß hin vnd wider in den Protocollen deswegen nachgeschlagen, auch H. Secretarius Wetzel auff dem Pfenningthurn nachgesucht, deßweg. aber nichts gefunden.
Herr Prætor Regius sagt hierauff, auff den vorgelegten Attestaten erscheine Zwar deß der Implorant genugsame Capacität habe in der Rechen kunst und buchhalten Zu instuiren daß daber der sogenandte Henrici der alte rechenmeister einiger beneficium genoßen haben solte, befinde sich kein bericht, deßwegen Er darvorgehalten, daß wann deselbe sich immatriculirt haben werde, ihme in seinen gesuch willfahrt werd. solte, auch durch die herren Deputirte der stunden regulirt das quantum moderirt, vnd in allen stucken das interesse publicum observirt werd. solte, wann aber weg. der gesuchten beneficen beÿ auffschlagen der Protocollen sich auch erbrigen* d. alß werde nichts newes einzuführen vnd das publicum zu begehren sein deßwegen dem Implorant in hoc ptô mit seinem begehren abzuweisen sein werde.
Erk. herrn Prætori Regio gefolgt, vorige herren Deputat.

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler hypothèquent la maison au profit de l’aubergiste à la Cave profonde Martin Fritsch

1717 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 198
hr Gottfried hempel handelsmann und Maria Ursula geb. Bölerin beÿständlich H. M. Christian Böhm Cantoris beÿ St Nilcaus und Joh: Michael Himmlers peruquenmachers
in gegensein H. Martin Fritsch gastgebers beÿm tiefen keller – schuldig seÿen 220 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier in der Krämer und St Urbans gass, einseit neben Grauel anderseit neben Mötschel hinten auff auch auf sie stroßend, darvon gibt mann jährlich 32 fl. auf den Pftenningthurn

Geoffroi Hempel loue une partie de la maison au confiseur Jean Certain. En marge, location d’une échoppe à l’aiguilletier Jean Henri Stœber

1718 (1.12.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 583
Gottfriedt hempel der handelsmann
in gegensein Johann Certhain des zueckerbeckers und burgers alhier
In sein Hempels allhier theils ahne der Krämer: theils ahne der Curben gaß liegend. Wohnhauß Erstlich dem Specereÿlad. sambt dem Contoir dabeÿ und den platz vor ged. lad. allwo anjetzo ein Paßmentirer ist, Item platz im haußehren am ein gang des haußes einen tisch allda zu stellen, Item einen platz im hoff zu des Entlehners arbeit, Ferner zwo steeg hoch droben eine stueb stueb cammer und noch eine nebens Cammer Und Kuchen so alles ahneinand. und beschlißen ist, Item im dritten stock noch eine Cammer in den hoff sehend, Item auff dem 5.ten stock eine gantze bühn Und endlich platz im keller so unterschlagen ist alles auff 3 jahr lang – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund
[in margine :] bemelter Verlehner in gegensein hierin bemeldten entlehners so abweßend mandatarÿ H. Johann Frantz Reineri Exsenatoris und Fr. Maria geb. Cladÿn des entlehners ehefrauen auff 2 jahr lang so auff erstgedachten Weÿhnachten ihren anfang nehmen sollen, 115 fl – den 9. Octobris 1721
[in margine :] immediate supra bemeldter entlehner Jean Certain in gegensein Joh: Heinrich Stöber Jun. nadlers beÿstädlich Heinrich Stöbers Nadlers seines vatters entlehnt ahn dem obbeschriebenen hempelischen hauß das theils gegen dem Münster theils gegen der hirsch apotheck stehende Eck am Laden, sambt der helffte des daselbst befindlichen Vorbancks, auff 2 jahr anfangend von künfftig weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden, den 30. Octobris 1721

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler hypothèquent la maison au profit du secrétaire Daniel Kornmann

1720 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 339-v
hr. Gottfried Hempel handelsmann mit Ursula geb. Böhlerin beÿständlich H. M. Christian Böhm Cantoris zu St Nicolaus und H. Joh. Michel Himmlers Peruquenmachers
in gegensein H. Friedrich Kornmann handelsmanns nahmens H. Daniel Kornmann U.J. Ddi und Rathschreiber – schuldig seÿen 2000 pfund
unterpfand, ihre gewerbs behausung mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten vor dem Münster ahn der Krämer und Curben gaß, einseit ist ein eck an der Krämergaß gegen der hirtzen Apotheck anderseit neben Georg Mötschel dem schuemacher hinten auff Valentin Grauel den handelsmann – davon gibt man jährlich auf Joh. Bapt. und Weÿhnachten 1 lb 16 ß ane bodenzinß denen Edlen von Landtsperg, Item auf Weÿhn: 1 lb 11 ß denen Edlen von Müllenheim, so dann 12 lb in zweÿen posten dem Pfthrn. allmend und Gädlein zinß

Vente de mobilier appartenant à Geoffroi Hempel
1724, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Verkauff Reg. über H. Gottfried Hembelß des Handels M: distrahirte Mobilia

Le comptable Geoffroi Hempel loue une partie de sa maison au marchand confiseur François Imbert et à sa femme Catherine Demoulin

1724 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 69-v
H. Gottfried Hempel der Rechenmeister
in gegensein H. François Imbert Marchand Confiseur und Catharina geb. De mouslin
entlehnt, In sein des verlehners eigenthümlich allhier ahne der Krämergaß einseit ist ein eck ahne der Krämer gaß gegen der hirtzen apotheck über, anderseit neben H. Grauel dem handelsmann gelegenen behausung Unten auff dem boden den Eckladen und Contor beneben dem gebrauch des haußöhrens und hoffs, Ferner zweÿ Stiegen hoch eine Stub Stuebkamler Kuchen und noch eine andere Kammer, Mehr auff dem dritten stock eine Kammer, So dann die zweÿte bühn und endlich einen unterschlagenen platz im Keller rechter hand der Keller stiegen – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Johann Baptistæ fürwährenden Jahres, um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund

Geoffroi Hempel loue un étal à l’aiguilletier Jean Henri Stœber

1724 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 338
H. Gottfried Hempel der Rechenmeister
in gegensein Johann Heinrich Stöber des Nadlers
ahn seiner allhier beÿm Münster gegen der hirsch apotheck über gelegenen behausung den gegen gedachter apotheck über ahm eck des haußes in der grämergaß befindlichen Vorbanck – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen Joh. Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 11 pfund

Inventaire de faillite de Geoffroi Hempel et de sa femme Marie Ursule Bœhler, signalé par le répertoire (la minute n’est pas conservée)

1725, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 695
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Gottfried Hempels Handelsmanns und Frawen Mariæ Ursulæ geb. Böhlerin beeder Eheleuthe und bürgere allhier der Zeit besitzende Nahrung auch Passiva

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler passent avec leur voisin Chrétien Wolfgang Egelus une convention qui modifie celle passée en 1628. Les frais de vidange seront supportés dans la proportion de deux tiers par le propriétaire de la maison Hempel

1726 (3.6.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 255-v
H. Gottfried Hempel Buchhalter Rechenmeister und burger allhier und Fr. Maria Ursula geb. Böhlerin ahn einem, Ferner Christian Wolffgang Egelus und Johann Jacob Mötschel beede schuemacher eigenthümlich zuständig ahm andern theil
demnach sich in und zwischen ihren dreÿ häußern davon die hempelische behausung allhier ahne der grämer gaß gegen der hirsch: apotheck über ohnfern dem Münster einseit ist ein eck ahn St Urbans: gaß anderseit neben bemeldtem Egelus hinten auff die grauelische wittib und Erben, die Egelußische aber in ged. St Urbans: gaß einseit neben dem hempelischen anderseit neben sein Mötschels hinten auff die Leÿdeckerischer Wittib und erben hauß und endlichen die Mötschelische behausung einseit neben ihm Egelus anderseit neben Gottfried Schmidt dem Schuemacher hinten auff besagtes Leÿdeckerischer hauß stoßend gelegen ist, eine gemeinschaftliche Propheÿ befindet, so in der Egelußischen behausung ausgeführt werden muß zu deren außführung und reparation bißer und zufolg des ahn 14. Junÿ 1628 in allh. Cantzleÿ Contract Stub zwischen H. Daniel Reichshoffer dem handelsmann und Adam Ferichen dem Schuemacher auffgerichteter Kauffverschreibung die eigenthumbs besitzer erstbeschriebener dreÿ häußer jeder zu einer tertz die erforderliche Unkösten beÿzutragen pflichtig waren, dießen außtheilung und repartition aber wegen der weitläuffigkeit der hempelischen behausung und der anzahl der darinn sich auffhaltenden persohnen mit dem kleinen begriff der Egelußischen und Mötschelischen häußer keine proportion hatte, mithin denen eigenthumbs: herren beÿdten letstern haüßern solcher beschwährlich fielen, die hempelische eheleuthe auch sothane ungleichheit behertziget und selbige für unbillig von selbsten erkannt, dahero schon vor verschiedenen jahren dießfalls behöriger maßen zu remedieren versprochen, als hätten sie für sich, ihre allseitige Erben Nachkommende und alle künfftige proprietarios ihrer häußer miteinander dahin verglichen
ahne der säuberungs und reparations oder erhaltungs Kösten besagter zwischen der dreÿen contrahierenden parthen häußer sich befindenden gemeinschaftlichen profeÿ ahn statt bißher erlittener einer tertz künfftig hin zu allen zeithen zwo tertzen beÿzutragen dahingegen die jeweilige proprietarÿ der Egelußischen und Mötschelischen häußer nur einen dritten theil der cösten zu leÿden und jedes hauß ahne solcher tertz die helffte daran zu contribuiren gehalten sein solle, alldieweilen aber die Egelußische behausung den last und beschwärlichkeit der außführung fürohin wie bißher zu ertagen hat, als hat er Mötschel in betrachtung deßen für sich und seine Nachfolgender ahm hauß zugesagt den völligen dritten theil der nöthigten liechter und weins ohne sein Egelus oder deßen nachkommenden beÿtrag anzuschaffen maßen des hempelichen haußes innhaber die übrige zwo terzten gleich wie ahn andern cösten zu tragen haben

Révision de l’inventaire Hempel
1727 (17.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 24) n° 779
Revisio respective Ab: und Zugang über Hn. Gottfried Hempel des Handelsmanns und Frauen Mariæ Ursulæ gebohrner Böhlerin, beeder Eheleüthe und bürgere alhier Zu Straßburg Concurs Nahrung.
Nach anleitung des über solche Falliments Nahrung durch mich den unterschriebenen Notarium underm 21. Junÿ Anno 1725. auffgerichteten Inventarÿ vrogenommen, in gegenwarth Hempelischer Ehefrau alß nunmahlige Wittib /:sintermahlen der Ehemann in Zwischen Verstorben:/ (…) So beschehen Straßburg den 17. Januarÿ Anno 1727

Registre de vente mobilière
1728 (10.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 27) n° 864
Verkauff und Looß Register über Weÿland Gottfried Hempel gewesten Handelsmanns und burgers alhier zu Straßburg nunmehro seel. hinterlaßenem und Verkauffte Mobilia, auffgerichtet in Anno 1728.
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg den 10. Februarÿ et Seq. in Anno 1728.

Les inventaires ultérieurs portent que le marchand Jean Kornmann acquiert la maison Hempel par adjudication judiciaire le 11 juin 1727.
Fils du marchand Jean Kornmann, Jean Kornmann épouse en 1703 Elisabeth Leo, fille d’un jurisconsulte de Bouxwiller : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, proclamation à Bouxwiller, célébration à Strasbourg

Copia der Heuraths Verschreibung – entzwischen Herrn Johann Kornmann, dem Ledigen Handelsmann, des Wohl Ehrenvest und hochachtbahren herrn Peter Kornmanns, vornehmen Banquiers und handelsmanns auch burgers allhier Zu Straßburg, ehelich erziehler Sohn, alß dem herrn Bräutigamb ane einem, So dann der Wohl Wdel, Viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Maria Elisabetha Leo, des hoch Edel Gestreng und hochgelehrten herrn Andreæ Leo, hochberühmten Juris Consulti auch Hochgräfflich Hanau Liechtenbergischen Hochverordneten Regierungs Rath zu Buchßweiler ehelich erzeugter Jungfrauen Tochter als des Jungfrauen Hochzeiterin am andern theil – Beschehen und verhandelt seind diese ding in der hießiger Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Dienstag den 13. tag des Monats Octobris im Jahr als man nach Jesu Christi unsers einigen Mittlers, Heiland, Erlößers und Seeligmachers heÿl: Fried: Gnaden, und trostreichen Geburth Zahlte 1703. – Johann Reinhard Lang, Notarius juratus

Mariage, Saint-Nicolas (luth. 81 n° 26)
Mittwochs den 5. Decembr. 1703. seind nach zweÿmahliger außruffung un der Pfarr Kirchen zu St Niclauß in Straßb. alhier copulirt und eingesegnet worden H Johannes Kornmann, der ledige Handelßmann und burger alhier ehelicher Sohn, und Jfr. Maria Elisabetha Leoin, deß hoch Edem, Vest und hochgelehrten H Andreæ Leo, Hochgräfflich Hanau Lichtenbergischen hochmeritirten Regirungs Raths zu Buxweiler eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannes Kornmann alß hochzeiter, Maria Elisabetha Leoin alß hochzeiterin (i 85)
Proclamation, Bouxwiller (luth. p. 10, n° 16) Anno 1703 Dom: XXIV Trinit: haben sich hie Zum ersten hie proclamiren und den 5.t Decembr. zu Straßb. beÿ St. Nicolai copuliren laßen der wohl Ehren Vest und wohl vornehme Herr Johann Korn Mann Banquier und Handels Mann in Straßburg des wohl Ehren Vest und Großachtbahren Hn Peter Korn Manns auch Banquier und Wohl: Edle; Viel Ehr und Tugendbegabte Jgfr. Maria Elisabetha des Hoch: Edel Vest und Hochgelehrten Herren Andreæ Leo Hochgräffl. Hanaw Lichtenbergisch. hochmeritirten Regirungs Raths allhie eheleibl. Tochter (i 281)

Jean Kornmann est élu échevin au Miroir
1710 Conseillers et XXI (1 R 193)
H. Johann Kornmann würdt Schöff beÿ denen Spieglern. 139.

Marie Elisabeth Leo meurt en 1724 en délaissant deux fils. L’actif de la succession s’élève à 36 418, le passif à 25 927.
1726 (28.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 11) n° 132
Inventarium über Weÿl. des hoch Edlen und hoch tugendgezierten Frauen Mariæ Elisabethæ Kornmännin gebohrner Leonin, des hoch Edlen, hochachtbaren und Weißen herrn Johann Kornmanns, Vornehmen Banquier und E: E: kleinen Raths alten wohlverdienten Assessoris auch wohlansehnlichen Burgers allhier gewesener frauen Eheliebstin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1726. – nach deme dieselbe den 23. Aprilis Anno 1724 Von dem lieben Gott aus dießem irrdischen Weltwesen in die immerwehrende ewige freude Versetzet worden, hie zeitlichen hinder sich Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hoch Edel, Gestreng, hochachtbaren und hochgelehrten herrn Daniel Kornmanns, Vortrefflichen Juris Consulti und allhießiger löbl. Statt Straßburg hochmeritirten geheimen Raths und Consulenten, als geschwornen herrn Curatoris herrn Johannis Kornmanns, des ledigen handelsmanns dermalen Zu Paris sich befindend und Johann Friderich Kornmanns, beeder der in Gott ruhenden frauen Kornmännin mit obhoch Ehren ernandtem Ihrem hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erzeugter Söhne und ab intestato zu glechen Antheilen Verlaßener Erben inventirt (…) So angefangen in Straßburg auff Dienstag den 28. Maÿ Anno 1726.

In einer allhier Zu Straßburg ane der langen Straß gelegener in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt.
In der Schaffneÿ Behaußung Zu St. Wilhelm woselbsten sich das jüngste Sohn aufhält befindet sich (…)
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine behaußung, hoff, hoffestatt und Bronnen, mit allen deroselben begriffen ane der langen Straß (…)
Eigenthumb ane einem Landguth Zu Oberhoffen
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Heuraths Verschreibung – Copia Codicilli reciproci
Sa. haußraths 831, Sa. Gutsch 60, Sa. Wein und Vaß 49, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 571, Sa. Goldener Ring 588, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 10.000, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 3000, Sa. Eigenthums ane einem Landguth 750, Sa. Schulden 20.567, Summa summarum 36.418 lb – Schulden 25.927, Nach deren Abgang 10.490 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 10.490 lb, Stall Summ 9659 lb
Copia der Heuraths Verschreibung (…) 1703. – Johann Reinhard Lang, Notarius juratus
Copia Codicilli reciproci – 1710 (…) auf Dienstag den 9. Monats tag Septembris Nachmittag Zwischen 7. und 8 Uhren (…) persönlich kommen und erschienen der Wohl Edel und Veste herr Johann Kornmann Vornehmer handelsmann und mit und neben Ihme die Wohl Edle und hoch tugendbegabte Frau Maria Elisabetha gebohrne Leonin beede Eheleuthe und burgere Zu Straßburg von den gnaden des grundgütigen Gottes gesunden: gehend und stehen. leiber (…) Jacob Christoph Pantrion

Le banquier Jean Kornmann loue une échoppe et une partie de sa maison au marchand Antoine Livio et à sa femme Anne Marie Donner

1729 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 89-v
Johann Philipp Lobstein Paßmentirer als mandatarius H. Johannes Kornmann Banquier und E. E. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Antoine Livio des Italienischen handelsmanns und Anna Maria geb. donnerin beÿständlich ihres nachgeschwistrig Kindts Johannes Haffner des Schneiders und deßen tochtermanns H. Dominique Claude Brigadier des gardes allhießigen Umbgeldts
In des H. verlehners eigenthümlicher ahne der Krämer: und St Urbans gaß, einseit ist ein eck ahn ged. gaßen anderseit neben Christian Egelus dem Schuemacher hinten auff die Leÿdeckerischen wittib und Erben gelegenen behausung, unten auff dem boden den in die Krämer gaß sehenden Eckladen /:jedoch den ahn Johann Heinrich Stöber den Nadtler verlehten Standt, so der verlehner sich verbehaltet aus genommen:/ sambt der Laden Stub, Ferner den eingang des haußes die Kuchen, item zwo stiegen hoch eine stueb Stueb kammer Kuchen und eine Kammer, weither dreÿ stiegen hoch die große Kammer und St Urbans gaß sehend, Mehr die dreÿ aller oberste Bühnen und einen beschlüßigen Keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 95 pfund

Jean Kornmann loue une cave du tailleur Jean Philippe Sinninger

1729 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 99
Johann Philipp Lobstein Paßmentirer als mandatarius H. Johannes Kornmann Banquier und E. E. kleinen Raths alter beÿsitzer
in gegensein Johann Philipp Sinninger des Schneiders
In sein des H. Verlehners eigenthümlich ahne der Krämer und St Urbans gaß, einseit ist ein eck ahn zu erstgemeldter gaß anderseit neben Christian Egelus dem Schuemacher hinten auff die Leÿdeckerische wittib gelegenen behausung, den vordern großen theils in die Krämer theils in die St Urbans gaß gehend gewölten Keller sambt darin befindlichen Liegerlingen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von Michaelis jüngst abgewichenen 1728.t jahr, um einen jährlichen Zinß nemlich 15 gulden

Jean Kornmann meurt en 1731 dans sa maison rue de l’Epine. Les experts estiment à 2 750 livres la maison rue Mercière dont les titres ne permettent pas de savoir si les charges sont perpétuelles, laudémiales ou rachetables. L’actif de la succession s’élève à 14 652 livres, le passif à 1 858 livres.

1731 (16. 9.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 37) n° 340
Inventarium über Weÿl. des Wohl Edlen, Hochachtbaren und Weißen herrn Johann Kornmanns, gewesenen Vornehmen Banquier und E. E. großen Raths allhier alten wohlmeritirten Assessoris nunmehr seel. Verlaßenschafft – nachdeme derselb den 27.ten Martÿ dieses Jetztlauffenden 1731.ten Jahrs von dem lieben Gott aus diesem Vergängl. Weltwesen in die seelige ewigkeit versetzet word. Zeitlichen hinter sich Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hoch edlen, Gestreng, hochachtbahren und hochgelehrten herrn Daniel Kornmanns Vortrefflichen Juris Consulti und allhießig. Löbl. Statt Straßburg hochansenhlichen Geheimen Raths und Advocati, des in Gott ruhenden herrn Kornmanns eheleibl. herrn Bruders als geschwornen und noch ohnentledigten H Curatoris deßelben hinderlaßener beder Herren Söhne und ab intestato Erben (…) durch die Wohl Edle, Hoch Erhen und tugendgezierte Frau Johannam Christinam Schmidin gebohrner Leonin des hoch Edel Vest hochachtbahrn und hocgelehten herrn Johann Melchior Schmiden J.U. Ddi und E. E. Kleinen Raths auch anderer höherern Gerichts stellen hochverdienten Advocati et Procuratoris ordinarÿ Frau Eheliebstin, als in deren behaußung sich verschiedene mobilia befinden, wie auch Mariam Salome Winterin die dienstmagd in dem Kornmännischen hauß (…) So beschehen Zu Straßburg in fernerer gegenwarth obhoch edelgedachter Hn Ddi Schmiden desselbig Verstorbenen H. Schwagers auf Freÿtag den 16. Novembris et seqq. diebus A° 1731.
Der in Gott ruhende Hr Kornmann hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. Erst. Herrr Johann Kornmann, lediger handelsmann, dermalen Zu Paris beÿ der Kornmännischen Handlungs Societæt sich auffhaltend Und dann Zweÿtens H. Johann Friderich Kornmann, philisophiæ Studiosum pro nunc beÿ mehr hoch Edelberührtem H. Ddo Schmid in Cost und Losament sich aufhaltend. Beede deßelben mit weÿl. der Wohl Edlen joch Ehren vnd tugendgezierten Frauen Maria Elisabetha Kornmännin gebohr. Leonin seiner seeligen Fr. Eheliebstinin ehelich erzeugte Herren Söhne und ab intestato Zu gleichen antheilen Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Dorns Gaß und trusen Gäßl. gelegenen in deß seel. verstorbenen herrn gemeine Vätterl. Erbschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
(f° 18) In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen Von H. Thresorier aber Lehnungsweiße weiß bewohnten behaußung befunden worden wie volgt
(f° 22) Eigenthum ane Häußern allhier Zu Straßburg. Eine behaußung ane der langen Straß (…)
It. eine behaußung mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Zugehörd., rechten v. Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg Vor dem Münster ane der Krämergaß wie auch neben St. Urbans gaßen einseit ist ein Eck ane der Krämergaß gegen der Hirtzen Apotheck hinüber, neben weÿl. H. Valentin Grauels gewesenen Handelsmanns v. beÿsitzers allh. seel. hinderlaßener Wittib v. Erben, anderseith ane der St. Urbans Gaß neben Christian Egelus, dem Schumacher, hinden auf erstgemelte Grauelische Wittib und Erben stoßend, so über hernach gemelte daroben hafftende Onera eigen und durch Vorig ermelte 3. geschwornen Herren Werckmeistere Vermög deroselben ad conceptum schrifftlich gelieffertr Abschatzung Vom 11. Decembris 1731. ohne einige beschwerde angeschl. pro 5500 fl. oder 2750. lb d. Davon reicht mann Jährl. auff Joh. Bapt: und weÿhenachten dem Closter St. Margarethen und Agnesen 1. lb 16. ß d. Ferner auf gleiche zeit denen Edlen von Landsperg ane bodenz. 10. ß d, Mehr auf Weÿhenachten denen Edlen von Müllenheim ane Bodenzinß 1 lb. 11 ß 8 d. Weiter gemeiner Statt Pfenningthurn Jährlichen auf Michaelis und Weÿhenachten ane Allmend Zinß 3 lb, und ane gädlein zinß 9 lb.
Welche auf solcher behaußung hafftende Zinß deren qualitæt ob solche ewig, ehrschätzig, erblehen, boden Zinß oder ablösig, dißorts nicht eigentlich wißend, auch in hernach gemelten Kauffbrieffen nicht exprimirt ist, sammenthaft, antreffen 15. lb 17 ß 8 d und zu doppeltem Capital ohnverfänglich gerechnet dißorts in deduction gebracht werden mit 635 lb 6 ß 8 d. Nach deren Abgang Verbleibt ane obigem haußanschlag annoch per rest übrig und dißorths außzuwerffen 2114. lb 13 ß 4 d. Wie der seelige Hr Kornmann und in deßen Nahmen offthoch Edelbesagter Herr Advocat Kornmann dieses Hauß, so vor diesem Gottfried Hempel dem handelsmann und Mariæ Ursulæ gebohr. Böhlerin, deßen Ehefraun, gehörig ware, in der Ganth ane sich ersteigert, dem selben auch als meistbietendem adjudiciret worden, weißet i. papÿr Extractus allhiesig. Statt Ganth Protocolli von H. Not. Joh: Marbach gefert. datirt den 11. Junÿ A° 1727. mit N° 1 notirt. Dabeÿ eine papÿr Von Hn Ddo Joh: Philipp Heckern, dem Stattrichter außgestellte quittung über 175 fl. 1. ß 6 p. von dem seelig. H. Kornmann bezahlte Ganth v. andere unkosten besagend, datirt den 16. Junÿ Ao 1727. Mehr die Außweisung obged. Gottfried Hempels falliments Massæ, in præsentia H. Rathh. Kammen v. H. Rathh. Gerbers wie auch H. Actuarÿ Fabers vorgenommen den 3. Julÿ Anno 1727.
Weiter 3. alte pergam. Kauffbrieff in allhießig. C. Contractstuben gefert. v mit deroselben anhang. Innsigel corroboriret, davon der Jüngste datirt den 19. Sept. aô 1699. der and. d. 21. Aprilis A° 1673 und der ältiste den 2. Sept. A° 1650. So dann i. papÿr Contract Verschreib. in allhießig. C Contract Stuben den 24. Julÿ Anno 1720 gefertiget über 3000 lb d wie auch eine frantzös. vor H. Not. Robert passirt. Obligat. de dato 25. Octobris 1720. über 1000 lb d ane die Hempelische Massam in Capital Zuerfordern hatte, besagend sambt anderen schrifftlichen bericht mit N° 1 bezeichnet.
Eigenthum ane einem Landguth Zu Oberhoffen
Antheil ane einem Garthen außerhalb der Statt Straßburg, außerhalb der Statt Straßburg dem Fischer v. Judenthor
(f° 34) Series rubricarum hujus Inventarÿ.
Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Hiebeÿ ist mit wenigen Zuanden, daß nachdeme S. T. H. Peter Kornmann des beständigen geheimen Regiment Meiner Herren XV. gewesener hochmeritirter Assessor und Vornehmen Banquier allhier, des nun auch seelig Verstorbenen Herrn Johann Kornmann eheleibliche Herr Vatter dem 22. Januarÿ Anno 1727. Zeitlichen tod seelig verblichen, deßelben Verlaßenschafft in beÿseÿn daran gehörige Persohnen den 22.te Julÿ et seqentibus gedachten 1727.t Jahrs Zwar ordnungsmäßig inventirt, æstimirt und beschrieben, auch durch eingangs gedachten darzu requirirten Notarium darüber auffgerichtet außgefertiget, so fort auff löbl. statt Stall producirt (…)
Sa. haußraths 117, Sa. haußraths (vide supra fol. 9.a et 18.a), Sa. Häußern 880, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 631, Sa. goldener Ring 678, Sa. der baarschafft 690, Sa. pfenningzinß hauptgüter 4781, Sa. Eigenthums ane häußern 5243, Sa. Eigenthums ane einem Landguth Zu Oberhoffen 750, Sa. Antheils ane einem Hoff und Gültguth Zu Herrlisheim 116, Sa. Antheils ane Matten im Rohrweiler bann 156, Sa. Antheils ane einem Garthen 23, Sa. Schulden 699, Summa summarum 14.652 lb – Schulden 1858, Nach deren Abzug 12.794 lb
Stall summa 12.890 lb
Abschatzung d. 11. Xbris 1731. Auff begehren Weÿl: des Ehren Vestern und Großachtbahren Herrn Johann Kornmann E. E. Kleinen Raths gewesenen beÿsitzers und Vornehmen Banquier seel: hinter laßene Erben ist Eine behausung allhier in der Statt Straßburg ein Eck hauß an der Krämer gaß gegen dem Münster über gelefen, einseits Neben der fraw Grauelerin, anderseits Neben Christian Eckel Schumacher, hinden auf die fraw Leÿdeckerin Weißhändlerin stosend, welche behausung Stuben, officier stube, Cammern, officier Knechts Kammer, Küchen, Hauß Ehren, Laden sambt 3. Kleinen gädel, bauch offen, höffel gewolbter Keller und bronnen sambt aller gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Fünff Tausend und Fünf hundert gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Le curateur des deux fils Kornmann loue l’échoppe d’angle et une partie de la maison au marchand Jean Jacques Giesing

1735 (3.1.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 1
S.T. H. Fünffzehner Friedrich Kornmann als mandatarius seines bruders H. Daniel Kornmann Jcti ehemaligen Raths und Advocati als Curator weÿl. H. Johannes Kornmann gewesten Banquier und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers beeder söhn
in gegensein H. Johann Jacob Giesing des handelsmanns
In einer denen Kornmannischen Curanden eigenthümlich zuständig ane der Krämer und St Urbans: gaß, einseit ein Eck ane St Urbans: gaß anderseit neben Christian Egelus dem schuemacher hinten auff die. Leÿdeckerische wittib gelegenen behausung, unden auff dem boden den in die Krämer gaß gehenden Eckladen /:jedoch den an Johann Heinrich Stöber den nadler verlehnten denen verlehnern vorbehalten bleibenden standt ausgenommen:/ sambt de Ladenstub, Ferner im eingang des haußes die kuchen zwo stiegen hoch eine stueb, stuebkammer, Kuchen und Nebenskammer dreÿ stiegen hoch die große kammer in St Urbans gaß sehend, die 3 obersten Bühnen, so dann einen beschlüßigen Keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs um einen jährlichen Zinß nemlich 100 pfund
[in margine :] auff 3 nacheinander folgenden jahren von letzt verwichenen Michaelis 180 gulden, den 29. Decembris 1741

Le boutonnier Jean Frédéric Schuler sous-loue aux passementiers Jean Frédéric Schatz et Jean Georges Grossmann les premier et troisième étages.

1749 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 97-v
H. Johann Friedrich Schuler des knopffmachers und seidenhändlers
in gegensein Johann Friedrich Schatz des zinngießers und Johann Georg Großmann des Paßmentirers
afftterlehnungsweiße, in einer alhier ane der Krämer und St Urbans gaß gelegenen Eckbehausung, den gantzen ersten Stock auff dem dritten stock die großen Ercker stub ein klein stüblein und zwo kammern auff dem vierten Stock, die völlige bühn samt holtz hauß und ein kleines kämmerlein, den gantzen keller mit außnahm H. Fincken antheils so dann die samtliche um das hauß befindliche Lädlein – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff innstehenden Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 320 gulden

Le banquier célibataire Jean Frédéric Kornmann, assesseur au Petit Sénat, meurt en 1752 après avoir institué pour unique héritière Marie Elisabeth Richshoffer. L’actif de la succession s’élève à 10 457 livres, le passif à 8 650 livres

1751 (24.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 98) f° 812
Inventarium über Weÿland S.T. Herrn Johann Friderich Kornmann, gewesenen leedigen Banquier allhier zu Straßburg weÿland S° Tlo. Herrn Johann Kornmann geweßten vornehmen burgers und Banquier auch E:E: kleinen Raths hochverdienten beÿsitzers mit auch weÿl. S. Tlo. Fr. Maria Elisabetha Kornmännin geb. Leonin beeder längst seel. erzeugten jüngern H. Sohns nun auch seel. Verlaßenschafft – (…) nach deme derselbe den 29.ten Februarÿ dieses jetzt lauffenden 1752. Jahrs von dem lieben Gott aus dießer Zeitlichkeit in die seel. Ewigkeit abgefordert worden, hier Zeitlichen hinter sich Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren S. T. Jungfrauen Mariæ Elisabethæ Richshofferin weÿl. S. E. Herrn Johann Christoph Riechhoffer geweßten Kunsterfahrenen Jubelierers und Goldarbeiters auch vornehmen burgers und Es En Kleinen Raths allhier alte Wohlverdienten beÿsitzers mit S. T. Frauen Maria Salome gebohrner Camelin deßen hinterbliebener Frau Wittib, ehelich erzeugter Jüngeren Jungfrauen Tochter, als von dem seel. verstorbenen H. Kornmann, vermög deßen am 18. Hornung Anno 1747 auffgerichteten und hernach diesem Inventario copialiter inserirten Testamenti solennis in Scriptis (…) instituirt: und eingesetzter einiger Erbin welche aber mit Zuziehung S. T. H. Georg Friedrich Bemberg vornehmen burgers und handelsmanns auch wohlmeritirten Kirchenpflegers beÿ der Neuen oder Prediger Kirch allhier Ihres Herr Schwagers und hierzu erbettenen Assistenten (…), inventirt durch S. T. Herrn Friderich Kornmannn vornehmen Banquier und des geheimen beständigen Regiments derer Hh. dreÿzehen allhier, hochansehnlichen Assessorem, ein des Defuncti hochzuehrenden Hn Oncle, ingleichem durch S. T. H. Johann Wilhelm Kornmann, ebenmäßigen Vornehmen Banquier und Es En großen Raths allhier alten hochmeritirten beÿsitzers deßen ebenmäßig geehrten Hn Oncle und S. T. Frau Kunigundam Kornmännin gebohrne Richshofferin seine Werthgeschätzte Frau Eheliebste, als beÿ denen der in gott ruhende Herr Kornmann in seinem Leben sich auffgehalten, So dann durch Mariam Philippinam Krügin von hier und Mariam Catharinam Burgerin von Kaÿl gebürtig deroselben beede Dienstmägd im hauß (…) geäugt und gezeigt – So beschehen zu Straßburg auff Mittwoch den 24.ten Maji et sequentibus diebus Anno 1752.

In einer allhier zu Straßburg ane der Fladergaß gelegenen eingangs hoch Edelgedachtem Hn dreÿzehner Kornmann eigenth. zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 25) Eigenthum ane Häußern allhier Zu Straßburg. Erstlichen die Helffte Vor ohnvertheilt Von: und ane einer behaußung ane der langen Straß (…)
It. die Helffte vor ohnvertheilt ane einer behaußung v. hoffstatt, mit allen übrigen denen Gebäuden, Begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. Vor dem Münster, so ein Eck ane der Krämer gaß gegen der Hirtzen Apotheck hinüber, neben weÿl. H. Valentin Grauel geweßten Handelsmanns allh. Wittib v. Erben, ane der Urbans Gaß aber ehedeßen neben Christian Egelus, dem Schuhmacher, hinden auf erstgemeldte Grauelische Wittib v. Erben stoßend, so über hernach bedittene daroben hafftende onera eigen v. in des Defuncti Vatterl. Verlaßenschafft Inv: fol: 136. fac: 1.a ohne einige beschwerhrde angeschlagen warbeÿ es auch dermahlen nach Anzeig mehr wohlerwehnter Jungfrauen Richßhofferin und denen hochverordneten Obern Stall herren zu laßen gnädig permttirt worden nembl. pro 2750. lb, davon gefallen Jährl. auf Joh: Baptistæ v. Weÿhenachten dem Kloster St. Margarethen und Agnesen 1. lb 16. ß d. Ferner auf eben gleiche zeit denen edlen von Landsperg ane bodenzinß 10. ß d, Mehr auf Weÿhenachten denen Edlen von Müllenheim ane Bodenzinß 1 lb. 11 ß 8 d. Weiter gemeiner Statt Pfenningthurn auf Mich. u. Weÿhenachten ane Allmend Zinß 3 lb und ane gädlein zinß 9 lb.
Welche auf solcher behaußung hafftende Zinß deren qualitæt ob solche ewig, ehrschätzig, erblehen, boden Zinß oder ablösig, dißorts nicht eigentlich wißend, auch in hernach gemelten Kauffbrieffen nicht exprimirt ist, sammenthafft, antreffen 15. lb 17 ß 8 d und in besagtem Inv: zu doppeltem Capital abgezogen worden mit 635 lb 6 ß 8 d. Mithin vor sothane behaußung annoch per rest außgeworffen 2114. lb 13 ß 4 d, Macht hiehero zur helffte 1057. 6. 8. Der andere halbe theil ist mehr wohlberührtem Hn Joh: Kornmann Banquier Zu Paris dißorts H. brudern zuständig. Wie deroselben H Vatter v. in deßen Nahmen hievorn hoch Edelberührter Herr Advocat Kornmann beede burger seel. dieses Hauß so vor diesem Gottfried Hempel dem handelsm: v. Mariæ Ursulæ gebohr. Böhlerin, deßen Ehefr. gehörig ware, in der Ganth ane sich ersteigert dem selben auch als meistbietendem adjudiciret worden, weißet ein papÿr Extractus allhiesiger Statt ganth Protocolli von H. Not. Joh: Marbach gefertiget, datirt den 11. Junÿ A° 1727. Dabeÿ eine papÿr Von Hn Ddo Joh: Philipp Hecker, damahl. Stattrichter außgestellte quittung über 175 guldin, einen Schilling v. 6 pfenning von dem seel. H. Kornmann bezahlte Ganth v. andere Unkosten besagend datirt den 16.t Junÿ Anno 1727. Mehr die Außweisung obgedachten Gottfried Hempels falliments Massæ, in præsentia H. Rathh. Kammen v. H. Rthh. Gerbers wie auch H. Actuarÿ Fabers vorgenommen den 3. Julÿ Anno 1727.
Weiter dreÿ alte perg. Kauffbr in allhies. Cancelleÿ Contract Stuben gefertiget v mit deros: anhangendem Inns: corroboriret, davon der Jüngst datirt den 19. Septembris A° 1699. der andere den 21. Aprilis Anno 1673 v. der älteste den 2.ten 7.bris Anno 1650. So dann ein papÿr Verschreibung besagter Contract Stuben d. 21. Julÿ Anno 1720. über 3000 lb d wie auch eine Frantzösisch obligation über 1000. lb d von H. Not. Robert den 25.ten 8.bris 1720. gefertiget, so beedes der seel.. Hr. Johannes Kornmann ane die Hempelische Massam Zuerfordern hatte, besagende, samt anderen schrifftl. bericht, mit altem N° 1 notirt
(S.T. Herrn Johann Kornmann Banquier in Paris legirt) It: ane der Großmütterl. tertz ein achter v ane denen großvätterl. Zwoen Tertzen ein 14. das seind zusammen 15/168 theil ane der Trußen gaß (…)
Antheil ane einem Garthen außerhalb der Statt Straßburg, vor dem sogenandten becken Wäldel ohnfern der Neuen taback Mühl zwischen dem Fischer v. Judenthor (…)
Eigenthum ane einem Landguth Zu Oberhoffen
Antheil ane einem Hoff und Gültguth Zu Herrlisheim
(f° 35-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 117, Sa. haußraths so zwischen herrn Johann Kornmann und dem defuncto annoch gemeinschaftlich 25, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 279, Sa. goldener Ring 282, Sa. pfenningzinß hauptgüter 4866, Sa. Eigenthums ane häußern 2693, Sa. Antheils ane einem Garthen 11, Sa. Eigenthums ane einem Landguth Zu Oberhoffen 233, Sa. Antheils ane einem Hoff und Gültguth Zu Herrlisheim 62, Sa. Antheils ane Matten im Rohrweiler bann 37, Sa. Eigenthums ane einem hoff und liegenden güthern zu Ballbronn 43, Sa. Schulden 1810, Summa summarum 10.457 lb – Schulden 8650, Sa. Legaten 677, Nach deren Abzug 7973 lb
Beschluß und Verstallungs summa 7151 lb
Copia Testamenti (…)

Les copropriétaires Jean Kornmann et Marie Elisabeth Richshoffer louent une partie de la maison au fondeur d’étain Jean Frédéric Schatz et au passementier Jean Georges Grossmann

1753 (25.10.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 447
H. Wilhelm Kornmann der alte Rathherr und banquier als mandatarius seines neveu H. Johann Kornmann auch banquier und Jfr Maria Elisabetha Richßhofferin
in gegensein H. Johann Friedrich Schatz des zinngießers und H. Johann Georg Großmann des Paßmentirers
verlühen, in einer denen Verlehnern eigenthümlich gehörigen ane der Krämer und St Urbans gaß gelegenen Eck behausung, den gantzen ersten stock auf dem dritten stock die große ercker stub, ein klein stüblein und zwo kammern auf dem vierten stock die völlige bühn samt holtzhauß und ein klein kämerlein, den gatzen keller mit ausnahm H Fincken antheils samt dann die samtliche in hauß bedindliche lädlein – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden Annunciationis Mariæ, endigen auf solche zeit 1763 – um einen jährlichen Zinß nemlich 320 gulden

Les mêmes louent une autre partie de la maison au confiseur François Antoine Finck

1754 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 72
H. Rathh. Wilhelm Kornmann als mandatarius Jfr. Maria Elisabetha Richßhofferin und H. Johannes Kornmann
in gegensein H. Frantz Antoni Finck des zuckerbecken / H. Jean Rey der handelsmann vor seinen schwager verbürgt
entlehnt, in einer denen verlehnern eigenthümlich zuständigen gegen dem Münster am eck der Krämergaß gelegenen behausung, unten auf dem boden der an die Krämergaß gehende laden samt der ladenstub, ferner im eingang des Haußes die kuchen, zwo stiegen hoch eine stub, stub kammer, kuche und nebenkammer, dreÿ stiegen hoch eine große kammer in St Urbans gaß sehend die dreÿ oberste bühnen und dann einen beschlüßigen keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden Annunciationis Mariæ anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 180 gulden

Le banquier Jean Kornmann meurt célibataire à Paris en 1770 en délaissant pour unique héritier testamentaire le banquier Guillaume Kornmann. La deuxième moitié de la maison à l’angle de la rue Mercière appartient aux héritiers de Marie Elisabeth Brackenhoffer née Richshoffer. La succession s’élève à 9 623 livres

1770 (1.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 813) f° 563
Inventarium über Weiland S.T. H. Johann Kornmanns, geweßenen ehemaligen vornehmen Banquier in Paris und wohlangesehenen Burgers dahier zu Straßburg, nun seel. Verlaßenschafft errichtet in Anno 1770. – nach seinem den 28. Februarÿ dießen lauffenden 1770.sten Jahrs in Paris erfolgten tödlichen hientritt allhier zu Straßburg und in hießigen Gegenden Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren S. T. H. Wilhelm Kornmanns, Vornehmen Banquier und E. E. Großen Raths alhier alten wohlverdienten Hn Beÿsitzers als des Verstorbenen H. seeligen per Testamentum verlaßenen universal Erbens, inventirt (…) So beschehen allhier Zu Straßburg angefangen auf Mittwochs d. 1.ten Augusti 1770.

Extrait du Testament de feu Mr Jean Kornmann en son vivant ancien Banquier à Paris, fait à Paris le 5° Maÿ 1766. et deposé à M° Le Bœuf Delebret Notaire sur l’ordonnance de Mr le Lieutenant civil au chatelet de Paris le 28. fevrier 1770. (…) Je fais et institue pour mon heritier universel mon oncle Guillaume Kornmann déjà nnommé cy dessus demeurant à Strasbourg
Extrait Du Codicil de feu Mr Jean Kornmann en son vivant ancien Banquier à Paris fait à Paris le 2° 7.bre 1769. et deposé (…)
Eigenthum ane Häußeren. Erstlich die Helffte Vor ohnvertheilt Von: und ane einer behaußung ane der langen Straß (…)
It. die Helffte vor ohnvertheilt Von: und ane einer behaußung und hoffstatt, mit allen übrigen denen Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg Vor dem Münster, so ein Eck ane der Krämergaß, gegen der hirtzen Apotheck über, neben denen leÿdeckerischen Erben, an der St. Urbansgaß aber ehedeßen neben Christian Egelus dem Schuhmacher hinden auf erstgemelden leÿdeckerischen Erben stoßend, davon gehen jährl. auf Joh: Baptistæ und Weÿhenachten, dem Closter St. Margarethä und Agnes 1. lb 16. ß d ferner auf eben dieße zeit denen Edlen v. Landsperg ane bodenzinß 10. ß d, Weiter auf weÿhenachten denen Edlen v. Müllenheim ane Bodenzinß 1 lb. 11 ß 8 d und löbl. Statt Pfenningthurn wegen dem Ercker und einer Communications Thür 3. lb d, sonsten und über dieße beschwerd für freÿ leedig eigen u. in hoch Edelerwehnten s. T. H. Johann Friderich Kornmanns seel. complirten Verlaßenschafft Inventario de A° 1760. æstimirt, dabeÿ es dann auch dermahlen wider mit hochgeneigter approbation der Hh dreÿ löbl. Statt Stalls gelaßen worden pro 2114. lb 13 ß 4 d., th. die hiehero gehörige helffte 1057. 6. 8. Dieße beede häußer helffte hat der verstorbene Hr. seel. Von längst Weil. S. T. H. Johann Kornmann, geweßenen Vornehmen Banquier in Paris und b. dahier zu Straßburg seinem Hn Vatter seel. geerbet
Und participiren weil. S. T. Fr. Mariä Elisabethä Brackenhofferin geb. Richshofferin SSis TTis H. Eliä Brackenhoffers J. Cti und des beständigen geheimen regiments der Hrn XV. in löbl. Statt Straßburg bestverdienten Hn Beÿsitzers geweßener Fr. Ehegattin seel. nachgelaßene Hrn und Fr Erben, die übrige helffte ane solchen häußern maßen sie selbige Von des Defuncti H, Bruder seel. geerbet hat.
Die über solche beede häußer besagende Documenta und brieffschafften seind offt wohlerwehnten weil. H. Johann Friderich Kornmans seel. Verlaßenschafft Inventario umbständlichen beschrieben als wohien man sich dißorths umbn Abscheidung aller Weitläuffig Keit bezieht.
It. j. behaußung ane der Dornsgaß (…)
It. 15/48.ste theil Vor ohnvertheilt Von: und ane einer behaußung ane der Trußengaß (…)
Antheil ane einem herrschafftlichen Guth in Oberhoffen
(f° 12-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1447, Sa. Gülth von liegenden güthern 326, Sa.Zehenden 360, Sa. Eigenthum aneHäußern 6619, Sa. Antheil ane einem herrschafftlichen Guth 700, Sa. Schulden 170, Summa summarum 9623 lb – Legaten 4500, Nach deren Abzug 5123 lb – Stall Summ 9623 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Pfenningzinß hauptgüter 1748 lb, Zweiffelhaffte und verlorene Schulden 1992
(Copie du testament) Me croyant menacé tôt ou tard d’une attaque d’apoplexie et voulant terre de l’ordre à mes petits affaires tandis que que je me trouve encore en santé (…)

Les héritiers des frères Kornmann vendent la maison 5 370 livres au cafetier Valentin Humbert et à sa femme Marie Elisabeth Pfeffinger

1778 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 36
H. Georg Ernst Krafft vor und innahmen SS. TT. H. Friedrich Peter Kormann des banquier zu Paris und H. Wilhelm Kornmann des beständigen regiments hiesiger Statt XXI. und banquier, SS. TT. H. Elias Brackenhoffer des beständigen regiments fünffzehner alß wÿdum nießer, H. Benedict Philipp Kast der handelsmann nahmens seiner Ehegattin Fr. Kunigunda geb. Imlinin, ferner derßelbe alß geordneter vogt weÿl. Fr. Maria Magdalena Ehrmännin geb. Imlinin hinterlaßenen Kinder, H. Johann Jacob Lung notarius publicus ac practicus als gerichtlich bestelleter syndicus weÿl. H. Johann Andreas Bruder des handelsmanns massa creditorum
in gegensein H. Valentin Humbert des caffesieders und Mariä Elisabethä geb. Pfeffingerin unter assistentz H. Johann Jacob Hitschler des wexel courtier und H. Johann Ulrich Graff des handelsmanns
eine behausung bronnen, höfflein und hoffstatt mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten vor dem Münster zum theil ane der Krämergaß theils ane St Urbansgaß gegen der Hirtzen apotheck über, einseit neben H. Herrenschneider dem paßmentirer, anderseit ist en Eck, hinten auff Mr Lang den schuhmacher – davon gibt mann d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 3 pfund ane allmend zinß, d. Closter St Margaretha und Agneßen 1 pfund 6 s den Edlen von Landsperg, 10 s, den Edlen von Müllenheim, 1 pfund 11 s 8 p – denen Kornmännischen gebrüder zu sieben 10.del, Fr. Kastin einem 10.del, den Ehrmännischen kindern einem 10.del, der Bruderischen massa creditorum zu einem 10. gehörig – um die meistgebottene summ der 10.740 gulden

Fils d’un maréchal ferrant de Hatten en juridiction de Hanau, le boucher Valentin Humbert épouse en 1746 Marie Elisabeth Pfeffinger, fille de boucher :& contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung (…) entzwischen dem Wohl Ehren und Vorachtbahren herrn Valentin Humbert, ledigen Metzgern von Hatten im untern Elsaß gebürtig, nunmaligen burgers allhier zu Straßburg, des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Georg Humbert, Huffschmidts und burgers zu Hatten, mit der Ehren und Tugendbegabten Frauen Anna Maria geb. Buckin seiner Ehegattin ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigam ane einem, So dann der Viel Ehren und Tugendgezierten Jungfrauen Maria Elisabetha Pfeffingerin, weÿland des Wohl Ehren und vorachtbaren herrn Johann Friedrich Pfeffingers, gewesenen Metzgers, Viehhändlers und burgers allhier zu Straßburg seeligen mit der Viel ehr und tugendreichen Frauen Susanna Dorothea gebohrner Beckin deßelben geweßter Frauen Eheliebstin und nunmaligen Wittib ehelich erzielten Tochter als der Jungfrauen Hochzeiterin ane dem andern Theil – So beschehen Zu Straßburg auf Dienstag den Estern Februarii im Jahr als man nach unsers einigen Erlösers und Seeligmachers Gnadenreichen Geburt Zahlte 1746

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 76-v, n° 8)
1746 – Eodem die [Mittw. den 2 Martÿ] wurden in den Stand der H. Ehe nach Zweÿmahl Vorherbeschehener Proclamation eingesegnet, Valentin Humbert der ledige Metzger und burger allhie, Johann Georg Humbert des Huffschmids und burgers Zu Hatten, hochfürstl. Heße: Hanauischer Herrschafft ehelicher Sohn und Jgfr. Maria Elisabetha weÿl. herrn Johann Friderich Pfeffinger geweßenen Metzgers u. burgers allhie hinterl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Valentin Humbert als hoh zeiter, Maria Elisabetha Pfeffigerin als hohzeiterin (i 79)

Valentin Humbert devient bourgeois deux mois plus tard en s’inscrivant à la tribu de la Fleur (bouchers)
1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 257
Valentin Humbert der Metzger Von Hatten gebürtig, erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefr. Maria Elisabetha weÿl. Johann Fried. Pfeffingers gewesenen burgers und Metzgers ehel. Tochter um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur blum. jur. d. 27.ten Maÿ 1746.

Marie Elisabeth Pfeffinger fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 743 livres dans une maison de location rue Sainte-Madeleine
1747 (15.7.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 515) n° 45
Inventarium über der Viel Ehr: und Tugendreichen Frauen Mariæ Elisabethæ Humbertin gebohrner Pfeffingerin zu dem Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Valentin Humbert dem Metzger und burger allhier Zu Straßburg ihrem Ehemann, vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1747. – alldieweilen Sie die Ehefrau in der mit ihrem Ehemann den 1.ten Februarÿ 1746. errichteten Eheberedung und des darin stipulirten 6. paragraphi solches expressé reservirt und vorbehalten hat (…) Actum Straßburg in beÿsein und persönlicher Gegenwart des Ehemanns vorgedacht, so dann Herrn Johann Jacob Hitschlers des Silberarbeiters und burgers allhier der Ehefraun Schwagers und respectivé erforderten beÿstands auf Sambstag den 15.ten Julÿ Anno 1747.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Uttengaß gelegenen in dieße Nahrung ô gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 533, Sa. Silbers 61, Sa. Goldener Ring und geschmeid 118 – Summa summarum 713 lb. Hierzu ist ferner zurechnen der halbe theil an denen hernach beschriebenen haussteuren 30, Macht demnach Frau Humbertin Völlig eingebrachtes Vermögen überhaupt 743 lb
(Joint) Eheberedung, Collationirt und mit dem Vorgewießenen aber sogleich zurückgegebenen Original gleich haltend befunden, attestirt Straßburg den 9.ten Martÿ 1750. Euth, Notarius

Le boucher Valentin Humbert se plaint des tonneaux que lui a fabriqués le tonnelier Jean Erard Betz. Le conseil de tribu renvoie les parties à la juridiction compétente.
1763, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 168-v) Dienstags den Eÿllften Octobris 1763 – H Valentin Humbert der Metzger klagt Contra Johann Erhard Betz dem Kübler, daß Er ihme umb Martini Zeit des Vorigen Jahrs herumb, fäßlein gemacht, solche seÿen aber nicht haltbar, bittet ihne in restitution des Schadens, ref. exp. Zu condemniren.
Beklagter zugegen sagt, es hätte Kläger des fäßlin ein gatzes Jahr Liegen Laßen, und in seinem eigenen hauß behalten, über das hätte er Ime solche schon würcklich in gehörigen Standt gestellt, bittet absolutionem, ref. Exp.
Erkand, seÿen die Parthen ad judicam competentem zuverweißen.
dt. prot. 3 ß

Le café de Valentin Humbert sert de garantie
1780 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 302
H. Johann Conrad Sengenwaldt der handelsmann
in gegensein H. Valentin Humbert des caffesieders und Elisabetha geb. Pfeffingerin, 6000 lit
mit dem anhang die caffe behausung ane dem Münsterplatz, so bis anhero als ein general unterpfand einseit neben ist ein eck ane der St Urbansgaß anderseit neben H. Schneider dem seidenhändler

Inventaire de faillite de Valentin Humbert et de sa femme Marie Elisabeth Pfeffinger. Les experts estiment la maison 6 000 livres. La masse propre à la femme est de 2 865 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève 6 867 livres et le passif à 13 829 livres, non compté le droit de café dont on ne sait s’il est cessible ou non

1781 (13. u. 14.11.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 880) n° 123
Inventarium über Valentin Humbert, des Cafféesieders und Fr. Mariæ Elisabethæ gebohrner Pfeffingerin, beÿder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg Activ: und Passiv Massam, errichtet Anno 1781. – dahero derselbe um das Beneficium flebile Cessionis und die Ehefrau Zu Salvirung ihres unveränderten eigenthümlichen Guths um das Beneficium Cessionis beÿ Em En Kleinen Rath in Unterthänigkeit eingekommen (…) Geschehen allhier Zu Straßburg in hernach inventirter in diese Massam gehöriger behaußung, Dienstags und Mittwochs den 13. und 14. Novembris Anno 1781.

(f° 9) Ergäntzung der Ehefrauen Wwährend der Ehe angegangenen unveränderten Guts. Zufolg des über disortiger Ehefraun vor ohnverändert in die Ehe gebrachte Nahrung durch Hern Notario Johannes Euth Anno 1747 errichteten Inventarii (…) Ane dem Antheil ane Metzig Bäncken (…), Ane dem Antheil ane einer behaußung
(f° 20) Eigenthum ane einer behaußung, (M.T.) Nemlich eine behaußung hoff hoffstatt und bronnen mit allen übrigen derselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg am Eck der Krämer: und St urbans: Gaß, einseit neben H. Herrenschneider dem Seiden Knopffmacher, anderseit neben Mr Lang dem Schuhmacher und hinten auf Hn. Bizanello, den handelsmann stoßend, davon gibt man jährlich denen Edlen von Müllenheim 1 lb 11 ß 8 d, denen Edlen von Landsperg 10 ß, dem Stift St Margarethä und Agnetis 1 lb 16 und der Stadt Straßburg Pfenning thurn 3 lb theils Ehrschätzigen, theils allmend: und theils bodenzinßes, sonsten aber ist solche behaußung außer denen daroben hafftenden hernach inventirten passiv Capitalien gegen männiglich freÿ, leedig, eigen und durch hiesiger löbl. Stadt geschwornen Werckmeister, Zufolg ihrer Zu der Minutte dieses Inventarii gelieferten schrifftlichen abschatzung vom 15. Novembris 1781 gewürdiget pro 6000 lb. Dieße behaußung wurde wehrend diesortiger Ehe Von denen Kornmannischen Erben erkaufft und die Verschreibung darüber d. 29. Januarÿ 1778 in hiesiger C. C. Stub vorgenommen, der desfalls verfertigte Kaufbrieff aber hat sich disorts nicht vorgefunden, sondern es soll selbiger der Ehefrauen bericht nach in Johann Ulrich Graff, des von hier absentirten burgers und handelsmannß behaußung sich befinden.
(f° 20-v) (M. T.) Caffée: Recht betreffend. Ohngeachtet der disortige Ehemann das Caffée Recht von weiland François Imbert, des geweßenen Caffée Siders und burgers allhier hinterlaßenen Erben Anno 1773 erkauffte, wie die darüber vor dem hiesigen Königlichen Notario H. Lacombe passirte Verschreibung Maaß gibt, so hat man desfalls dennoch hier nichts in Anschlag bringen können, angesehen Zufolg des beÿ löbl. Policeÿ Gericht eingezogenen berichts nicht gewis ist, ob man disorts berechtiget seÿe solches Cafféerecht wieder zu verkaufen oder nicht.
(f° 21) Schulden in dieße Nahrung Zugeltend. Pro Nota. Es berichtete auch die Ehefrau, daß ihr Ehemann mit Benedict Bamberger dem hießigen Burger und Mahler wegen der Anstrich Arbeit in dosortiger behaußung beÿ E. E. Kl. Rath in Process schwebe, woselbsten es auf Richterlichen Spruch beruhet, ob gedachter Bamberger seine Arbeit Verbeßern oder dem diesseitigen Marito an der Zahlung etwas fallen laßen muß.
(f° 24 v) Series rubricarum hujus Inventarii. Der Ehefrauen unverändert Vermögen, Sa. des hausraths 22 lb, Schuld 75 lb, Ergäntzungs Rests 2768 lb, Summa summarum 2865 lb
Dießemnach Wird auch des Ehemanns unverändert und theilbahr Guth unter einer Mass beschrieben, Sa. hausraths 454 lb, Sa. Liqueurs, Syrops, Zuckers und Caffée 264, Sa. des Weins, Biers und lährer Faß 8 lb, Sa. des Silbers 45 lb, Sa. des Golds 20 lb, dd&& der Baarschafft 75 lb, Sa. des Eigenthums an einer behaußung 6000 lb, Caffée recht & Summa summarum 6867 lb – Schulden 13.829 lb, Passiv Recess 7561 lb
Zweiffelhaffte schulden in des Ehemanns unverändert und theilbare Nahrung zugeltend 200 lb
Eheberedung (…) beschehen Zu Straßburg auf Dienstag den Estern Februarii im Jahr als man nach unsers einigen Erlösers und Seeligmachers Gnadenreichen Geburt Zahlte 1746

Marie Elisabeth Pfeffinger meurt en 1785 en délaissant une fille et un fils. Les experts estiment la maison 5 250 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 2 911 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 5 526 livres, le passif à 11 130 livres

1785 (16.11.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 886) n° 297
Inventarium über Weiland Fraun Mariæ Elisabethæ gebohrner Pfeffingerin, H. Valentin Humbert, des Cafféesiders auch Burgers allhier zu Straßburg gewesener Ehefraun Verlaßenschafft, errichtet Anno 1785 – nach ihrem d. 15. Octobris jüngst erfolgten Absterben hinterlaßen hat (…) Geschehen alhier Zu Straßburg in hernach inventirten am Münsterplatz gelegen Caffeebehausung, Mittwoch den 16. Novembris Anno 1785.
Die verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen als 1° Frau Susanna Dorothea gebohrne Humbertin, weiland H. Georg Friedrich Gerold, gewesenen Caminfegers u. b. alh. hinterbliebene Wittib, welche beÿständlich H. Joh: Daniel Helck, des Haagknechts und Burgers alhier dieser Inventur persönlich beÿwohnte und ihr Interesse besorgte, in dem Ersten Zweÿten Stammtheil, So dann 2.do Herrn Valentin Humbert, den leedigen Caffesieder so majorennis und ohnbevögtigt und in selbst eigener Person diesem Geschäfft abwartete in den Zweÿten und letzten Stammtheil. Beÿde sind der Defunctæ mit eingangs benahmßten dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugte Kinder und ab intestato zu zween gleichlingen Portionen und Antheilern verlaßene Erben.

Eigenthum ane einer behaußung. (W.T.) Nemlich eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt und Bronnen, mit allen übrigen derselben Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg am Eck der Krämer: und St Urbans: Gaß einseit neben H. Herrenschneider, dem Seiden knopffmacher, anderseit neben Mr Bilger dem Schuhmacher und hinten auf H. Bizanello, den Handelsmann stoßend, davon gibt man jährlich denen Edlen von Müllenheim 1 lb 11 ß 8 d, denen Edlen von Landsperg 10 ß, dem Stift St Margarethä und Agnetis 1 lb 16 ß und der Stadt Straßburg Pfenningthurn 3 lb, theils Ehrschätzigen theils allmend: und theils bodenzinßes, sonsten aber ist solche Behaußung außer denen daroben hafftenden hernach inventirten Passiv Capitalien gegen männiglich freÿ, leedig, eigen und durch hiesiger löbl. Stadt geschworene Werckmeistere Zufolg ihres Zu der Minutte dieses Inventarii gelieferten schriftlichen Abschatzung vom 7.ten Septembris 1786. æstimirt und angeschlagen worden, vor 5250, lb. Abgezogen obige in Vier posten auf 6 lb 17 ß 8 d Zinnße, so zu doppeltem Capital à 5 pC° gerechnet, antreffen 275. lb 6 ß 8 d Mithin restiret an obigem Abschlag nur noch 4974 lb. Dieße behaußung wurde wehrend diesortger Ehe von denen Kornmännischen Erben erkaufft und die Verschreibung darüber d. 29. Januarÿ 1778. in hiesiger löbl. C. C. Stub vorgenommen, der desfalls verfertigte Kaufbrieff aber hat sich dermalen nicht vorgefunden
Ergäntzung der Erben wegen der Defunctæ wehrender Ehe abgegangenen unverändertn Guts, Nach Maasgaab des über der Defunctæ zu dem Wittiben für ohnverändert in die Ehe gebrachte Nahrung durch weiland H. Notarium Johannes Euth Anno 1747 errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung
Der Erben unverändert Vermögen, Sa. der Schulden 75 lb, Sa. Ergäntzungs Rests 2836 lb, summa summarum 2911 lb,
Diesemnach wird auch des Wittibers unverändert und das theilbare Guth unter einer Mass beschrieben, Sa. hausraths 136 lb, Sa. Liqueurs, Syrops, Zucker, Caffée und Bier 110 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 37 lb, Sa. der goldenen Ring 28 lb, Sa.der baarschafft 240 lb, Sa. des Eigenthums ane einer behaußung 4974 lb, Summa summarum 5526 lb – Schulden 11.130 lb, Compensando 5603 lb, Endlicher Passiv recess loco der Stall summ 2691 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen zu Straßburg auf Dienstag den Ersten Februarii Im Jahr als man nach Unsers einigen Erlößers und Seeligmachers gnadenreichen Geburt Zahlte 1746.

Valentin Humbert meurt en 1803 en délaissant pour héritiers sa fille et ses petits-enfants issus de son fils

1803 (28 mess. 11), Strasbourg 7 (18), Not. Stoeber n° 1872, 4665
Inventarium über weÿl. burgers Valentin Humbert des ältern ehemaligen Cafféesieders – istgestorben den 30. floréal. letzthin und hat zu seinen erben verlaßen 1. burgerin Susanna Dorote geb. Humbert weÿl. burgers Georg Friedrich Gerold gewesten Caminfegers und Inwohners hinterbliebenen Wittib, beÿständlich bürgers Georg Heinrich Leicht Metzgers, 2. weÿl. burgers Valentin Humbert des jüngern Caffeesieders mit der burgerin Maria Margaretha geb. Helck erzeugte zweÿ Kinder diesorts Enckel namentlich a) Valentin so 14 Jahr alt, b) Margaretha Dorote so 3 Jahr alt, Johann Jacob Schafflützel Saffian fabricant deren Vormund

zu Straßburg in hiernach beschriebener behausung
(f° 7-v) Eigenthum an einer behausung ([in margine :] Jean fred. Lefebre 1800) Nemlich eine behausung hoff hoffstatt mit allen übrigen deren zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten so gelegen zu Straßburg und ein Eck an der Krämer und Carduangaß ausmacht, in der Krämergaß mit Numero 1 und in der Carduangaß mit Numero 4 bezeichnet einseit neben burger herrenschneider dem ältern Knopffmacher anderseit neben burger Bilger Schuemacher hinten auff bu. (be)rth – davon soll man den Müllenheimischen 6 fr 35 c und der hiesigen Commune 12 fr ane bodenzinß, darüber besagt eine Kauffverschreibung in der Cancelleÿ Contract Stub errichtet vom 29. Januarÿ 1778
Summa summarum loosungen 2746 fr, abzuziehen 241 fr, restirt 2504 fr
n° 5307 : Nachlosung 575, 667 fr, Gemeinschafftliche Mobilien 394 fr, schulden aus der Verlassenschafft 22 500 fr, (f° 23) jeedem Stammtheil 2292 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 F° 120 du 8 ther 11

Valentin Humbert fils entre en apprentissage de trois ans chez le maître tonnelier Jean Jacques Stædel
1767, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 231) Dienstags den 28. Aprilis 1767 – Meister Johann Jacob Stadel der Kieffer producirt Schein von denen oberen Handwercks Herren von 27. hujus, nimt auf dreÿ Jahr zum Jungen an, Valentin Humbert, H. Valentin Humbert des Metzgers und Burger allhier ehelichen Sohn, gegen Einhundert Thaler Lehrgeld und zwantzig vier Gulden der fraun pro Discretione, die erste Helffte gleich und die übrige Helffte in der Mitte der Lehrzeit zu bezahlen, solche fangt an den 15. Martÿ 1767 und endiget sich auf eben solche anno 1770. Der Jung leidet die unkosten, deßen Bürgen sind H. Georg Friderich Geroldt, und Herr Pick
zahlt pro inscript.1 lb 10 ß, prot. 3 ß

L’apprentissage se termine en 1770 à la satisfaction des parties
(f° 275-v) Dienstags den 13. Martÿ 1770 – Lehrj. delisio
Meister Johann Jacob Städel der Kieffer stehet vor und bittet Valentin Humbert seinen bißherigen Lehrjungen, weilen deßen Lehrzeit zu end geloffen, und Sie bede mit einander zufrieden, der Ordnung nach außzuthun.
Erkannt Willfahrt. Zahlt pro Delisione 1 lb 10 ß, Lehrbrieff 1 lb 10 ß, Sig.. 2 ß, Prot. 3 ß, Findl. 1 ß

Valentin Humbert épouse en 1785 Marie Marguerite Helck, fille de garde-bois : contrat de mariage, célébration
1785 (22.11.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 135
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Valentin Humbert, der jüngere lediger Cafféesieder, Herrn Valentin Humbert des ältern Cafféesieder auch Burgers alhier ehelich erzeugter Sohn, unter assistentz dieser seines Vaters als Bräutigam an einem
So dann Jungfrau Maria Margaretha Helckin, Herrn Johann Daniel Helck des Haagknechts und Burgers alhier ehelich erzeugte Tochter unter assistentz dieses seines Vaters wie auch Herrn Johann Michael Knörr des Kieffers und Weinhändlers auch burgers alhier ihres geordneten Vogts als Braut
Actum allhier Zu Straßburg Dienstags den 22. Novembris Anno 1785. [unterzeichnet] Valentin Humbert als Bräutigam, Maria Margaretha Helckin als Braut

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 184-v)
Im Jahr 1785, Dominica I. und II. Adv. als den 27. Novembris und den 4. Decembris seind in unserer Kirche zu St Wilhelm Ordnungsmäßig ausgerufen und Montag dne 5. ejusdem ehelich eingesegnet worden Herr Valentin Humbert, der ledige burger und Caffé: Sieder, Herrn Valentin Humbert, des Caffé: Sieders und Burgers allhier mit Elisabetha Pfeffingerin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Maria Margaretha Helckin, Herrn Johann Daniel Helck des Schiffmanns und burgers allhier mit Maria Margaretha Dreÿerin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Valentin Humbert als hochzeiter, Maria Margaretha Helckin als hochzeiterin (i 188) – Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 33) 1785

Valentin Humbert est admis à la tribu des Fribourgeois pour avoir le droit de tenir café
1787, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 169)
(f° 2-v) 1.te Gericht 1787. Samstag den 17.ten Februarii 1787
Valentin Humbert der jüngere Kaffesieder, Valentin Humbert des ältern ebenmäßigen Kaffesieders und burgers alhier ehelicher Sohn ersuchet E. E. Gericht, Ihne dißorths als einen Zudiener leibzünfftig anzunehmen, producirt Zu diesem Ende löbl. Statt Schein vom 18.d Dec. 1786. woraus erhellet, daß er sich nach ordnung allda gemeldet und Zu E. E. Zunft der Freÿburger dienen wolle.
Nach Ersehung dieses Producti ist Erkandt worden, seÿe dem Comparenten in seinem Gesuch zu willfahren, mithin derselbe gegen Erlag der ordinarie Gebühr als ein Zudiener leibzünfftig anzunehmen. Jur. auf die Ordnung (Recept. 2 lb, Stubg. 6 ß, Prot. g.4 ß, dt. 2 lb 10 ß
VI 296 Humbert

Valentin Humbert et Marie Marguerite Helck font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au père du mari
1787 (5.2.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 888) n° 342
Inventarium über Herrn Valentin Humbert, des jüngern Caffée sieders und Fraun Mariæ Margarethæ gebohrner Helckin beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1787 – in ihrem vor mir unterschriebenem Notario d. 22. Novembris 1785 miteinander errichteten Ehe Contract §° 3° stipuliret haben, daß einem jeeden von ihnen sein in die Ehe bringendes Vermögen vor eigen und ohnverändert vorbehalten seÿn solle (…)
So geschehen alhier zu Straßburg an dem Eck der St. Urbans und Krämergaß gelegenen, in fernerm beÿseÿn Herrn Johann Daniel Helcken des Haagknechts und burgers alhir der Ehefraun geliebten Vaters und ad hoc angesprochenen Beÿstands Montag den 5. Februarÿ Anno 1780.
(sans additions)

Valentin Humbert le jeune meurt en délaissant un fils et une fille. La masse propre à la veuve est de 3 772 francs, celle des héritiers de 2 129 francs. L’actif de la communauté s’élève à 14 859 francs et le passif à 859 francs.
1801 (1 pluviose 9), Strasbourg 7 (13), Not. Stoeber H.
1624, 1806
Inventarium über weÿl. Valentin Humbert des jüngern geweßenen Cafféesieders Verlassenschafft – derselbe starb den 3. prairial 2 und hat zu erben verlaßen seine mit bürgerin Maria Margaretha geb. Helck erzeugten Kinder nammentlich 1. Valentin so den 24. brumair letzthin 12 Jahr alt worden, 2. Margaretha Dorothea so den 25. Germinal letzthin 10 Jahr alt zurück gelegt, zum vormund ernannt burger Johann Jacob Schaflützel, Saffianfabricant, die hinterbliebene wittib beiständlich bs Johann Michael Goenners Practici

Eheberedung vor Not. Greiß den 22. November 1785 errichtet, Inventarium illatorum den 5. Februarÿ 1787 errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib unverändertes Vermögen, hausrath 611 fr, silber 84 fr, gold. Ring 128 fr, ergäntzung 2148 fr, schulden 800 fr, summa summarum 3772 fr
der Erben unverändert, hausrath 1942 fr, silber 40 fr, gold. Ring 306 fr, Ergäntzung 541 fr, summa summarum 2929 fr, schulden 80 fr, Nach deren Abzug 2129 fr
beschreibung des theilbaren Guth, hausrath 667 fr, silber 67 fr, guldenen RIng 574 fr, summa summarum 1775 fr, schulden 2939 fr, In vergleichung 1163 lb
Revisio des Inventarÿ n° 5420, theilbaren Masse, Einem Landguth bestehend in einer behausung in dem dorf Schiltigheim
theilbare activ masse, 14.859 fr, Schulden 859 fr, Verbleibt 14.000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 77 F° 6 du 11 plu. 9

Les deux enfants Humbert louent au cafetier Jean Frédéric Lefevre une partie de la maison et le mobilier servant au café et au billard

1804 (16 pluviose 12), Strasbourg 7 (47), Not. Stoeber n° 688 (5315)
erschienen persönlich Bürgerin Susanna Dorote gebohrne Humbert weiland burgers Georg Friderich Gerold, gewesenen Caminfegers alhier hinterbliebene Wittib und Bürger Johann Jacob Schafflützel Saffianfabricant und Inwoner alhier als Vormund weiland Burgers Valentin Humbert des jüngern geweßenen Caffeesieders alhier hinterlaßener Zweier Kinder
mit dem burger Johann Friderich Lefebre, Caffeesieders und Inwoner alhier
nachfolgende Lehnung (…) beschlossen hätten, als Erstlich verlehnen Geroldische Wittib und der Vormund ihme Bürger Lefebre auf sechs nach einander folgende Jahren, welche mit dem ersten Vendemiaire letzthien ihren Anfang genommen (…) In der Humbertischen Behaußung am Münsterplatz den völligen Rez de chaussée und den erstern Stock, den Bierkeller und einen Weinkeller, dreÿ Kammeren auf dem Mansard, gemeinschaftlichen Gebrauch der Bauchküche und das zum Caffée und Billiard wesen gehörige Schiff und geschirr bestehend in
Eilf gemalte Tisch mit marmorsteinernen Blatten, darunter einer schadhafft
Ein grün gemalt tännene Schaukkästlein mit vier beschlüssiger Thüren, davon Zweÿ verglast
Ein alt tannen schafenschafft* kensterlein
Ein trumeau spiegel von zweÿ Gläsern in einer *uner Rahm
Ein steinerner Murser*
Zweÿ Billiards sembt Tucher, welche Tucher zu 90 francs angeschlagen
34 Gues, vier Cadets und 3 grose Ques
Zweitens verspricht der Entlehner dem Verlehner für den Genuß dieser Lehnung einen jährlichen Zins von 1800 francs tournois (…)
Enregistrement de Strasbourg, acp 90 F° 94-v du 26 pluviose 12

Susanne Marguerite Humbert femme du boucher Georges Henri Leicht vend son quart indivis à sa tante Susanne Dorothée Humbert veuve de Georges Frédéric Gerold

1815 (22.5.), Strasbourg 5 (42), Not. F. Grimmer n° 9198
Georges Henry Leicht, boucher, et Susanne Marguerite Humbert
à Susanne Dorothée Humbert veuve de Georges Frédéric Gerold
le quart par indivis d’une maison, cour, puits, appartenances, droits, aisances et dépendances située à Strasbourg rue Mercière n° 1 et faisant le coin de cette rue et de celle du Maroquin où elle est marquée n° 4, d’un côté le Sr Böswillwald, d’autre formant coin, derrière la propriété de la veuve Bilger – échue à la covenderesse dans la succession de son père et grand père – moyennant 21.000 francs
enreg. F° 43 du 1.6.

Susanne Dorothée Humbert veuve de Georges Frédéric Gerold lègue les trois quarts qui lui appartiennent de la maison à son neveu Valentin Humbert

1818 (12.7.), Strasbourg 8 (23), Not. Roessel n° 5681
Testament – Susanne Dorothée Humbert veuve de Georges Frédéric Gerold où elle demeure au coin de la rue mercière n° 1 – décédée le 7 septembre
à Valentin Humbert son neveu
les trois quarts qui m’appartiennent de la maison sise en cette ville au coin de la rue Mercière n° 1 et de la rue du marroquin où elle a n° 4 – moyennant 30.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 140 F° 52-v du 8.9.

Susanne Dorothée Humbert meurt en 1818 en délaissant pour héritiers son neveu et sa nièce

1818 (15.9.), Strasbourg 8 (24), Not. Roessel n° 5802
Inventaire de la succession de Susanne Dorothée Humbert veuve de Georges Frédéric Gérold décédée le 7 courant – à la requête de 1. Valentin Humbert, cafettier, administrateur des biens des enfants qu’il a procréés avec Marie Anne Victoire Behr son épouse nommés Victor Valentin 3 ans, Marie Eugénie Clémentine 17 mois, 2. Marguerite Dorothée Humbert mandataire de Georges Henri Leicht son mary administatreur légal des biens des enfants procréés avec ladite De Leicht savoir Marguerite Henriette, Susanne Marguerite et de l’enfant dont la De Leicht est enceinte, héritiers de leur grand tante par testament public reçu par le notaire soussigné le 12 juillet courant

dans une maison sise à Strasbourg au coin de la rue Mercière n° 1
Immeuble. La défunte était propriétaire de trois quarts de la maison sise en cette ville au coin de la rue Mercière n° 1 où elle touche à celle du Sr Boeswillwald passementier et de la rue du Maroquin n° 4 où elle a pour voisin la veuve Bilger. La moitié de cette maison grevée d’une rente foncière 8 fr envers la ville de Strasbourg et 6 fr 30 envers la famille de Müllenheim, échue dans la succession de son père Valentin Humbert, cafetier, suivant inventaire dressé par Me Stoeber le 28 messidor 11. Un quart lui a été vendu par la De Leicht par acte reçu Me Grimmer le 22 mai 1815. C’est ces trois quarts de maison que par son testament la défunte a légués moyennant 30.000 fr à Valentin Humbert auquel appartient le dernier quart de cette maison. Un acte passé à la cidevant Chambre des contrats le 29 janvier 1778 constate la propriété de cette maison dans la famille Humbert
garde robe 277 fr, bijoux 648 fr, argenterie 346 fr, meubles 1357 fr, créances 5000 fr – passif 20 443 fr, créances actives 523 fr
Enregistrement de Strasbourg. acp 140 F° 68 du 16.9.

Valentin Humbert loue le rez-de-chaussée et d’autres parties de la maison au pâtissier Denis Fevé

1820 (13.5.), Strasbourg 6 (44), Me Triponé n° 133
Bail de 3 années à commencer le 1 juillet prochain – Valentin Humbert propriétaire demeurant place de la Cathédrale n° 4
à Denis Fevé, patissier traiteur
tout le rez de chaussée de sa maison place de la Cathédrale n° 4 composé de trois pièces et d’une cuisine avec toutes les draperies qui s’y trouvent lesquelles cependant il ne les lui laissera que 6 mois, plus trois tables à manger (…) aux mansardes de la même maison deux chambres au grenier, une chambre pour le linge sale, une grande cave et une petite à côté dans cette maison la jouissance commune des greniers. De son côté le Sr Humbert promet 4. de faire blanchir à ses frais la grande salle au rez de chaussée, 5. de faire construire à ses frais dans la cuisine un four à patissier – moyennant un loyer annuel de 1200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 147 F° 94 du 13.5.

Valentin Humbert loue les premier et troisième étages à Bernard Landwehrlin

1820 (1.12.), Strasbourg 1 (37), Me Rencker n° 1279
Bail de 3 ou 9 ans – Valentin Humbert propriétaire
à Bernard Landwehrlin, propriétaire à Rouffach
le premier et troisième étage en entier de la maison dont M Humbert est propriétaire fesant coin de la rue Mercière et de la rue du Maroquin n° 4 & n° 1, plus deux chambres aux mansardes pour les domestiques le linge sale, plus les objets mobiliers ci après désigné savoir
Au premier étage, Dans la grande salle, un billard en bois de chêne (…) 500 fr, un poele en fayence (…), dans la chambre au milieu, dans la troisième chambre total 2280 fr
plus quatre places séparées en lattes dans la cave pour y loger le vin les charbons le bois
Charges, clauses et conditions (…) 2) le preneur aura la jouissance commune avec les autres locataires de la maison du grenier & de la buanderie, (…) 10) à l’expiration des 9 années du bail le Sr Landwehrlin sera tenu de faire remettre de nouveaux papiers & de faire repeindre a neuf les lambris aux trois pièces du pemier étage, estimé 50 francs – moyennant un loyer annuel de 2400 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 150 f° 66-v du 11.12.

Valentin Humbert épouse en 1814 Marie Reine Victoire Behr, de Saverne

1814 (15.11.), Strasbourg 5 (40), Not. F. Grimmer n° 8959
Contrat de mariage – Valentin Humbert, maréchal des logis du deuxième régiment des gardes d’honneur retiré, fils de feu Valentin Humbert, Caffetier, et de Marie Marguerite Helck
Marie Reine Victoire Behr de Saverne fille de François Dagobert Behr, ancien jurisconsulte conseiller et Baillif audit Saverne, et Hélène Louise Kien
en la demeure du futur époux place de la Cathédrale
Enreg. f° 72 du 16.11.

1814 (30.8.), Strasbourg, Not. Knobloch
Consentement – Marie Marguerite Helck veuve de Valentin Humbert cafetier au mariage de son fils Valentin Humbert avec Marie Anne Behr de Saverne
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 86-v du 5.9.

Valentin Humbert loue une partie de la maison au cafetier Jean Jacques Dieterlin

1822 (1.3.), Strasbourg 1 (39), Me Rencker n° 1943
Bail pour 9 années à commencer le 25 mars Courant – Valentin Humbert, propriétaire
à Jean Jacques Dieterlin, caffetier, accepant pour son fils de Jean Jacques Dieterlin
1. le premier étage en entier de la maison dont le Sr Humbert est propriétaire faisant le coin de la rue du Maroquin & de la rue Mercière à Strasbourg portant les n° 4 & 1,
2. deux chambres aux mansardes pour les domestiques & le linge sale,
3. quatre places séparées en lattes dans la cave pour y loger le vin, la bierre, les charbons & le bois
Charges, clauses et conditions, (…) 9) Le Sr Dieterlin aura le droit de prendre le 24 juin 1823 en échange du premier étage le rez de chaussée occupé présentement par le Sr Denis Fevès, le Sr Humbert s’oblige en conséquence de faire déguerpir ce dernier pour ladite époque. Le loyer du rez de chaussée sera alors de 1400 francs par an pour tout le temps restant à courir. Le bailleur s’oblige encore de fournir avec le rez de chaussée au preneur une chambre au deuxième ou au troisième étage toutes les autres dépendances du premier étage présentement loué restant au preneur & les dépendances du rez de chaussée retourneront à la disposition du Sr Humbert – moyennant un loyer annuel de 900 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 156 f° 110-v du 2.3.

Valentin Humbert cède le bail précédent au pâtissier Denis Fevès et à Barbe Menges

1822 (13.7.), Strasbourg 3 (68), Me Schreider n° 1187
Cession de bail pour 4 années à commencer le 4 juin prochain – Valentin Humbert propriétaire et Marie Anne Victoire Baehr
à Denis Fevès, patissier, et Barbe Menges
1. le premier étage consistant en trois pièces avec la cuisine de leur maison sise à Strasbourg faisant le coin de la rue du Maroquin et de la rue Mercière avec la grande cave et la petite cave derrière la grande,
2. deux chambres au quatrième l’une à coucher & l’autre pour les servantes, plus quatre tables peintes en gris,
3. et les trois poeles en faiance que les conjoints Humbert feront placer à leurs frais aux lieux qui leur seront indiqués par les preneurs,
Charges, clauses et conditions (…) 6) il est interdit aux preneurs de vendre de la bierre en détail dans le local par eux loué, par contre les conjoints Humbert s’engagent à ne pas consentir qu’il soit débité du vin par le locataire du rez de chaussée.
Il a été convenu 2. Que le bail n’aura son exécution qu’autant que le Sr Dieterlin fils cafetier se sera décidé de prendre le rez de chaussée en échange du premier étage qu’il occupe actuellement, faculté que celui ci s’est réservé dans le bail que les conjoints Humbert lui ont passé par acte reçu Me Rencker le premier mars, 3. que si au contraire ledit Sr Dieterlin se décide à garder le premier étage qu’il occupe maintenant alors les conjoints Fevès continueront d’habiter le rez de chaussée tel qu’ils en jouissent à présent pendant les quatre années commençant au 24 juin 1823 mais en ce cas lesdits conjoints Fevès au lieu de 800 fr auront à payer 1000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 158 F° 108-v du 16.7.

Valentin Humbert modifie le bail passé au profit de Jean Jacques Dieterlin

1822 (10.8.), Strasbourg 1 (40), Me Rencker n° 2147,
Modification de bail – Valentin Humbert, propriétaire
à Jean Jacques Dieterlin, cafetier, agissant au nom de son fils Jean Jacques Dieterlin, caffetier
que suivant contrat passé devant le notaire soussigné le 1 mars dernier le Sr Humbert a loué au Sr Dieterlin pour son fils le premier étage d’une maison faisant le coin de la rue du Maroquin et de la rue Mercière portant n° 4 et 1 & d’autres dépendances désignées audit bail avec la faculté de prendre le 24 juin 1823 le rez de chaussée occupé présentement par le Sr Denis Fivé outre les dépendances indiquées au susdit bail en remplacement du premier étage. Que les parties ayant trouvé que le loyer fixé pour l’un et l’autre logement étant trop élevé à raison de la stagnation des affaires elles sont convenues de réduire à l’amiable ledit loyer
1. le loyer annuel pour le premier étage ou pour le rez de chaussée avec leurs dépendances, demeure fixé à 800 fr à partir de la St Michel prochaine,
2. le 24 juin 1823 le preneur entrera en jouissance du rez de chaussée & de ses autres dépendances pour 9 années consécutives, sur le pied de 800 francs par an
Enregistrement de Strasbourg, acp 158 f° 169 du 13.8.

Valentin Humbert et Marie Anne Victoire Behr exposent la maison aux enchères. Le pharmacien Charles Frédéric Spiellmann l’acquiert moyennant 49 000 francs

1823 (24.4.), Strasbourg 3 (69), Me Schreider n° 1516
Cahier des charges du 15 avril n° 1494 – Adjudication préparatoire n° 1498 du 17 avril – Adjudication définitive – Valentin Humbert ci devant cafetier et Marie Anne Victoire née Behr
à Jean Chrétien Arnold, architecte, pour Charles Frédéric Spiellmann, pharmacien
une maison à rez de chaussée et à trois étages batie en pierres de taille et brique sise en cette ville rue Mercière n° 1 et rue du Maroquin n° 4, d’un côté le Sr Boesswillwald, d’autre la rue du Maroquin avec une façade rue Mercière vis à vis la pharmacie du Cerf et l’autre façade sur une partie de la place de la Cathédrale, par derrière la propriété du Sr Barth, avec les redevances & rentes laudémiales ainsi que celle foncière due à la ville de Strasbourg montant à 8 francs par an, celle du Sr Leysz bijoutier comme étant aux droits de la famille des Mühlenheim montant à 6 francs 35 cent.
Charges, clauses et conditions (…) 7) Me Schreider 13 juillet 1822 partie de la maison ci dessus est louée à Denis Fevès et Barbe Mengus patissier pour 4 francs par an commençant le 24 juin 1823 et une autre partie à Jacques Dieterlin fils cafetier par bail reçu Me Rencker le 10 août 1822 pour 9 années à commencer le 24 juin de la présente année pour 800 fr.
Titres de propriété, acquis par le grand père du vendeur à la vi devant Chambre des contrats le 29 janvier 1778, inventaire dudit grand père du vendeur par Me Stoeber le 28 messidor 11 (17 juillet 1803), la moitié d’icelle est passée sur le chef de Suzanne Dorothée née Humbert veuve de Georges Frédéric Gerold ramoneur, un quart à Valentin Humbert covendeur et un quart à Marguerite Dorothée Humbert sa sœur. Par acte Me Grimmer le 22 mai 1815 Suzanne Marguerite Humbert épouse de Georges Henri Leicht boucher a vendu son quart à De Suzanne Dorothée Humbert veuve Gerold. Par testament reçu Me Roessel le 12 juillet 1818 la veuve Gerold a légué à Valentin Humbert covendeur les trois quarts qu’elle possedoit le quatrième quart lui appartenant déjà. Titres anciens, Chambre des contrats le 2 septembre 1650, 24 avril 1673 et 19 septembre 1699 – grevée de deux rentes foncières de 14 fr 35 (en capital 287 fr)
Mise à prix 40.000 fr – Adjugée 49.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 162 F° 142-v du 25.4.

Fils de pharmacien, Charles Frédéric Spielmann épouse en 1818 Sophie Aimée Karth
1818 (22.6.), Strasbourg 10 (34), Not. Zimmer n° 599, 8209
Contrat de mariage, communauté d’acquets et usufruit au survivant – Charles Frédéric Spielmann, pharmacien, né le 25 septembre 1789 fils de feu Charles Frédéric Spielmann, pharmacien, et de Marie Salomé Karth
Sophie Aimée Karth née le 17 prairial an 2 (5 juin 1794) fille majeure de Jean Nicolas Karth, négociant, et de Marguerite Salomé Hennenberg
Enregistrement de Strasbourg, acp 139 f° 88-v du 23.6.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la pharmacie du Cerf, à l’angle nord de la rue Mercière et de la place de la Cathédrale
1819 (5.3.), Strasbourg 10 (25), Not. Zimmer n° 651 (8450)
Inventaire des apports de Charles Frédéric Spielmann, pharmacien, et de Sophie Aimée Karth – Contrat de mariage reçu Me Zimmer le 22 juin 1818, mariés en cette ville le 11 juillet même année
le mari, mobilier 2222 fr, argenterie 989 fr, fonds de pharmacie délaissé par Charles Frédéric Spielmann son père à l’enseigne du Cerf Place du Dôme n° 5 estimé 17.168 francs
propriété d’une maison à Strasbourg, savoir une maison avec droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg place du Dôme n° 5 ayant pour enseigne la Pharmacie du Cerf, faisant le coin de la rue Mercière tenant dans icelle à la maison du Sr Seupel marchand de papier sur le place du Dôme à celle des héritiers de la De Clausel derrière maison Seupel, estimée 30.000 francs. Duquel immeuble le tiers est échu au Sr Spielmann comme héritier pour autant dans la succession de Charles Frédéric Spielmann son père pharmacien et les deux autres tiers cédés par Caroline Frédérique Spielmann épouse de Jean Henri Trawitz propriétaire et Salomé Louise Spielmann fille majeure ses sœurs et cohéritieres par deux contrats de vente reçu Me Hickel et Zimmer le 7 juillet 1818, total général 51.491 fr, dettes 10.000 francs
la femme meubles, 4873 fr, argenterie 1773 fr, créances 20.000 fr, ensemble 26.446 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 142 f° 62-v du 8.3.

Charles Frédéric Spielmann loue une partie de la maison au tapissier Jean Pierre Schæffer

1824 (19.10.), Strasbourg 10 (72), Me Zimmer n° 9941
Bail pour 3, 6 ou 9 ans à partir du 25 déc. prochain – Charles Frédéric Spielmann, pharmacien
à Jean Philippe Schaeffer, tapissier
tout le rez de chaussée de la maison sise à Strasbourg rue Mercière n° 1 ayant son entrée principale dans la rue du Maroquin sous n° 4, composé de trois pièces et d’une cuisine, dans le vestibule deux armoires en sapin peint à deux battants
Plus aux mansardes de la même maison deux chambres pour domestiques, Plus une petite cave, Plus un local dans la cave pour y placer le bois de chauffage, Plus la jouissance commune avec les autres locataires des greniers et de la buanderie de ladite maison – moyennant un loyer annuel de 1050 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 170 f° 55 du 20.10.

Sophie Aimée Karth meurt en 1840 en délaissant six enfants.

1841 (29.3.), Strasbourg 10 (98), Me Zimmer n° 3880, 3897
Inventaire de la succession de Mme Sophie Aimée Karth, décédée à Strasbourg le 25 octobre 1840, épouse de M Charles Frédéric Spielmann, pharmacien en la dite ville
L’an 1841, lundi le 29 mars à neuf heures du matin, à la requête de 1° M. Charles Frédéric Spielmann, pharmacien demeurant à Strasbourg, agissant a) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui a existé entre lui et Mme Sophie Aimée Karth, son épouse décédée aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zimmer père, alors notaire à Strasbourg, le 22 juin 1818, b) comme créancier de cette communauté à raison de ses biens propres qui peuvent avoir été aliénés ou dénaturés pendant le mariage, c) à cause de leurs dispositions en usufruit contenues à l’article sept du dit contrat de mariage, d) comme père et tuteur légal des cinq enfants encore maisons issus de son mariage avec sa dite épouse décédée nommés 1) Julie Cécile Spielmann née le 22 septembre 1820, 2) Charles Frédéric Spielmann, né le 15 août 1822, 3) Charles Edouard Spielmann, né le 27 février 1825, 4) Charles Adolphe Félix Spielmann, né le 9 novembre 1832, 5) Charles Auguste Spielmann né le 15 février 1834, e) et comme ayant l’usufruit légal des biens de ses dits enfants mineurs qui n’ont pas encore atteint leur 18° année,
2° Mlle Sophie Caroline Spielmann, majeure d’ans demeurante à Strasbourg, ladite Dlle Spielmann ainsi que les mineurs Spielmann ci-dessus nommés, habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers appelés par la loi de ma dite Dame Spielmann comme seuls enfants délaissés par elle, soit chacun pour un 6°
et en présence de M. Jean Nicolas Karth, négociant demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur (…)
en la maison que la défunte occupait et où elle est décédée sise à Strasbourg place de la cathédrale N° 5

Contrat de mariage analysé
Mobilier. Chambre d’habitation, Cabinet à côté, Dans la pièce à côté, Salon à côté, Chambre à coucher, Décharge à côté, Chambre de Mlle Julie Spielmann, Dans le corridor, Chambre à côté, Corridor au quatrième, Chambre de décharge au quatrième, Chambre des fils Spielmann, Chambre de décharge au troisième, Chambre des aides pharmaciens, Chambre des provisions, Chambre des domestiques, Couloir et cuisine, Cabnet de M. Spielmann, Bibliothèque, Cabinet derrière la pharmacie, Pharmacie
Masse propre à M. Spielmann, 2) Une maison sise à Strasbourg place de la cathédrale N° 5 (…)
Masse de la communauté. Immeubles. 1°Une maison sise à Strasbourg place de la cathédrale N° 4 et rue mercière N° 1 faisant le coin de la dite rue et de la place de la cathédrale, vis à vis la maison pharmacie sus désignée, tenant dans la rue mercière à la propriété du Sr Pickel et vers la rue du maroquin à cette du sieur Irrmann cordonnier. Cette maison été acquise par M. Spielmann du sieur Valentin Humbert, ancien cafetier et de Marie Anne Victoire Behr sa femme demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Schreider, alors notaire à Strasbourg le 24 avril 1823 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 29 dudit moid d’avril vol. 158 N° 136 et inscrit d’office le même jour Vol. 158 N°14. Cette adjudication eut lieu pour la somme de 49.000 francs (…)
Récapitulation de la masse de la communauté. Actif, mobilier 8122, fonds de pharmacie 9702, argent comptant 5381
Immeubles, la maison sise à Strasbourg place de la Cathédrale, Le jardin sis hors la porte d’Austerlitz
Passif 67.265
acp 286 (3 Q 30 001) f° 39, vacations des 29 et 30 mars – Garde robe de la défunte 8122
acp 286 (3 Q 30 001) f° 80, vacation du 23 avril (supra, Récapitulation)

Charles Frédéric Spielmann meurt en 1854 en délaissant cinq enfants. La succession comprend deux maisons, de part et d’autre de la rue Mercière

1854 (24.8.), Strasbourg 10 (127), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.693
Inventaire de la succession de M. Charles Frédéric Spielmann, père, ancien pharmacien, propriétaire à Strasbourg où il est décédé le 18 août 1854.
L’an 1854 le jeudi 24 août à dix heures du matin, à la requête et en présence de 1° Melle Sophie Caroline Fanny Spielmann, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg
2° Mr Charles Frédéric Spielmann, ancien clerc de notaire, licencié en droit, demeurant et domicilié en la même ville, agissant a) en son nom personnel, b) au nom et comme mandataire de 1° Mad. Julie Cécilé Spielmann, épouse de M. Henri Guillaume Kienlen, ministre du culte protestant qui l’a autorisée, les deux demeurant et domiciliés à Colmar (…), 2° Mr Charles Edouard Spielmann, commis négociant demeurant et domicilié à Saint-Louis canton de Huningue (…)
3° M. Charles Auguste Spielmann, élève en médecine, demeurant et domicilié à Strasbourg où il est né le 15 février 1834, mineur émancipé (…) Ledit mineur assisté de M. Auguste Edmond Trawitz, propriétaire demeurant et domicilié en la même ville, son curateur (…), Lesdits Madlle Spielmann, Dame Kienln, M. Charles Frédéric Spielmann, M. Charles Edouard Spielmann & M. Charles Auguste Spielmann, habiles à de dire et porter seuls héritiers chacun pour un 5° de leur père M. Charles Frédéric Spielmann en son vivant ancien pharmacien, propriétaire à Strasbourg où il est décédé le 18 août 1854.
(…) en la maison mortuaire sise place de la cathédrale N° 5

acp 432 (3 Q 30 147) f° 73 du 26.8.
Vacation du 14 février 1855. Meubles et objets mobiliers. Antichambre, Grand salon, Petit salon, Salle à manger, Chambre à coucher, Grande décharge, Petite décharge, Cuisine, Corridor, Grande pièce, Cabinet, Chambre des domestiques, Réduit au quatrième étage, Greniers, Cave
Jardin, Maison au jardin (mansarde, salon, première chambre à coucher, seconde chambre à coucher, cuisine)
Immeubles. I. Immeubles dépendant de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui avait existé entre le défunt et Dame Sophie Aimée Karth son épouse prédécédée.
1° Une maison sise à Strasbourg place de la cathédrale N° 4 et rue mercière N° 1 faisant le coin de cette rue et de la place de la cathédrale tenant dans la rue mercière à la propriété de M. Bickel et vers la rue du maroquin à celle de M. Heim
2° Un jardin de la contenance de 60 ares avec maison, cour, écurie, remise, appartenances & dépendances située dans la banlieue de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz à gauche de la chaussée d’Illkirch section G VII. N° 53.a & 53.b du terrier et section F N° 229, 229.bis et 230, 230.bis, 230.2.bis de la matrice cadastrale au canton dit Rehbergergraben tenant d’un côté au jardin des héritiers Karth de l’autre au champ dit le vieux jardin donnant par devant sur un communal occupé par des cordiers et par derrière sur le fossé d’inondation
3. Une pièce de terre au canton dit Altgarten section F N° 236 (…)
Ces immeubles ont été acquis durant la communauté de biens qui avait existé entre les conjoints Spielmann en vertu de leur contrat de mariage passé devant M Zimmer père lors notaire à Strasbourg le 22 juin 1818. Ils appartenaient lors du décès de la Dame Spielmann pour moitié ou pour 122/140 à son époux comme ayant participé pour une pareille portion à ladite communauté & pour l’autre moitié aux 6 enfants & seuls héritiers de la défunte ainsi qu’il résulte de l’inventaire de la succession de cette derniète dressé par M° Zimmer notaire soussigné en date au commencement du 29 mars 1841.
M. Charles Adolphe Spielmann l’un desdits enfants étant décédé le 25 octobre 1841 sa part ou un 12° auxdits immeubles est avenue pour un quart ou pour 5/240 à son père & pour les trois quarts restans à des cinq frères et sœurs survivants, de sorte que M Spielmann père possédait aux dits immeubles 125/240. Et il en appartenant à des cinq enfants survivants tant du chef de leur mère que de celui de leur frère décédé le surplus avec 115/240. L’établissement de la propriété desdits immeubles dont la désignation précède se trouve consigné dans l’inventaire sus relaté auquel les parties se réfèrent à cet égard.
II. Immeubles pour au défunt M Spielmann père
3° Une maison avec dépendances sise à Strasbourg place de la cathédrale N° 5 formant le coin de la rue mercière à la propriété de M. Seupel & sur la place de la cathédrale à la propriété de Mlle Devigne marchande de modes. Les titres de propriété de cet immeuble se trouvent relatés dans l’inventaire précité
4° Un corps de biens de la contenance d’un hectare 38 ares 91 ca Ban de Hochfranckenheim
acp 437 (3 Q 30 152) f° 51 du 16.2. (succession déclarée le 16 février 1855) – Il dépend de ladite succession 1° Un mobilier estimé 6384, 2) argent comptant 10.500, 3) créances & fermages 12.251, 4) 45 francs de rentes 4 ½ capital 333
Immeubles (supra), 18 ares 20 c prés & vignes ban de Gingsheim
11 ares 55 prés ban de Gougenheim
2 ares 60 ca prés ban de Schaffhausen
24 ares broussailles à Hochfelden
86 ares 48 terres ban de Maennolsheim
La passif de la succession s’élève à une somme de 8830.

Testament par lequel Charles Frédéric Spielmann lègue ses deux maisons à quatre de ses enfants en assurant au cinquième enfant une rente viagère

1856 (23.7.), Me Zimmer
Dépôt du testament olographe de Charles Frédéric Spielmann ancien pharmacien à Strasbourg, ledit testament en date du 20. novembre 1853 enregistré aujourd’hui
acp 452 (3 Q 30 167) f° 27-v du 22.7.

Enregistrement de Strasbourg, ssp 123 (3 Q 31 622) f° 36 du 23.7.1856
Testament du 20 novembre 1853 – Je soussigné lègue avec dispense de rapport en nature à mes quatre enfants Fanny, Julie, Charles et Auguste mes deux maisons sises en cette ville place de la cathédrale N° 4 et 5 à charge par les légataires de décompter dans ma succession pour prix du N° 4 la somme de 65.000 francs et pour celui du N° 5 celle de fr. 42.000 et sauf à y prendre leur part pour assurer à mon fils Edouard quelques ressources, de plus je veux que le quart de ce dont la loi me permet de disposer sur sa part héréditaire soit prélevé et converti en une rente alimentaire et viagère à son profit incessible et insaisissable (…)
signé Charles Frédéric Spielmann ancien pharmacien

Liquidation et partage dressé en conformité avec le testament
1856 (16.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 123 (3 Q 31 622) f° 32 du 17.7.
Liquidation et partage successions de Charles Frédéric Spielmann pharmacien et de Sophie Aimée Karth
Les soussignés 1° Melle Sophie Caroline Fanny Spielmann, en jouissance de ses droits, demeurant à Strasbourg
2° Mr Charles Frédéric Spielmann, licencié en droit, en la même ville, agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme mandataire de 1° Mad. Julie Cécilé Spielmann, épouse de M. Henri Guillaume Kienlen, ministre du culte protestant les deux à Colmar (…), 3° Mr Charles Edouard Spielmann, commis négociant demeurant à Strasbourg, 4° M. Charles Auguste Spielmann, élève en médecine, en ladite ville

Masse active. I. Objets mobiliers 6384, 2. argent comptant 10.500, 3. créances 10.000, 4° Rapport de dot par Mde Kienlen 3503
5° Un jardin de la contenance de 60 ares avec maison, cour, écurie, remise, & dépendances au ban de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz section G N° 53 et 53.bis du terrier et section F N° 229, 229.bis et 230, 230.bis, 230.2.bis de la matrice cadastrale au canton dit Rehbergergraben, 6° (…)
total 41.668, Passif 8388, reste 33.299
Droits des parties, décomptes et abandonnements (…)
Il reste dans l’indivision entre les parties dans la proportion de leurs droits
1° une maison sise à Strasbourg place de la cathédrale N° 4 et rue mercière N° 11
2° et une maison sise en cette ville place de la cathédrale n° 5

Les copropriétaires Spielmann hypothèquent la maison au profit du brasseur Jean Michel Rothenbach

1856 (4.8.), Strasbourg 10 (132), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 11.627
Obligation – Ont comparu 1. Mademoiselle Sophie Caroline Fanny Spielmann, ans état, en jouissance de ses droits, 2) M. Charles Frédéric Spielmann, ancien clerc de notaire, licencié en droit, 3) M. Charles Auguste Spielmann, élève en médecine, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg agissant tant en leurs noms personnels qu’au nom et comme se portant solidairement fort de Mad. Julie Cécile Spielmann, épouse de M. Henri Guillaume Kienlin, ministre du culte protestant, les deux demeurant et domiciliés à Colmar (devoir)
à M Jean Michel Rothenbach, ancien brasseur, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 12.000 francs
hypothèque. Une maison avec appartenances et dépendances, sise à Strasbourg place de la cathédrale N° 4 et rue mercière n° 1, faisant le coin de cette rue et de la place de la cathédrale, tenant dans la rue merciere à la propriété de M. Bickel et vers la rue du maroquin à cette de M. Heim. Cet immeuble provient aux débiteurs du chef de leurs père et mère M. Charles Frédéric Spielmann, pharmacien et dame Sophie Aimée Karth, conjoints décédés à Strasbourg ainsi qu’il résulte 1° d’un inventaire dressé par Me Zimmer, notaire soussigné en date au commencement du 29 mars 1841, 2° d’un autre inventaire dressé par le même notaire au commencement du 24 avril 1854, 3° du testament olographe de feu M. Spielmann père en date à Strasbourg du 20 novembre 1853 déposé après l’accomplissement des formalités prescrites par la loi en l’étude de M° Zimmer notaire soussigné suivant acte reçu le 23 juillet dernier, 4° du consentement à l’exécution pleine et entière de ce testament par M. Charles Edouard Spielmann, commis négociant à Strasbourg suivant acte reçu cejourdhui par ledit M° Zimmer
Quant à l’établissement de propriété antérieure de l’immeuble susdésigné il se trouve consigné au procès verbal d’inventaire du 29 mars 1841 susrelaté auquel les parties se réfèrent à cet égard

Les consorts Spielmann vendent la maison à Charles Trübner, libraire originaire de Heidelberg

1872 (30.9.), Strasbourg 10 (169), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2903
sind erschienen 1) Herr Karl Friedrich Spielmann, Eigenthümer und Frau Emma Laurette geborene Grimmer seiner hierzu ermächtigte Ehefrau 2) Frau Julie Cäcilia Spielmann Ehefrau des Herrn Johann Wilhelm Kienlen, Pfarrer in der protestanischen Kirche St. Wilhelm in Straßburg, Frau Kienlen hierzu gehörig ermächtigt durch ihren Ehegatten laut Privat Vollmacht von Illenau vom 23. Juni letzthin (…), 3) Fräulein Sophie Karolina Fannÿ Spielmann in Genuß ihrer Rechte, alle mit Ausnahm des H. Kienlen in Straßburg wohnhaft
an Herrn Karl Trübner, Buchhändler wirklich in Straßburg, früher in Heidelberg wohnhaft
Ein Haus mit Zugehörden in Straßburg gelegen am Münsterplatz N° 9 und das Eck der Krämergaßen bildend, woselbst es mit N° 14 bezeichnet ist, einseits in der Krämergaße stößt dieses Haus an das jenige des H. Engel, anderseits auf dem Münsterplatz an das jenige des H. Heim
Eigenthums Recht. Dieses Haus ist während der Gütergemeinschaft, welche zwischen dem verstorbenen H Karl Friedrich Spielmann im Leben geweßenen Apotheker in hiesiger Stadt und deßen ebenfalls verlebten Gattin Sophie Aimée geborenen Karth bestanden hatte, erkauft worden von H. Valentin Humbert ehemaligen Kaffeesieder und deßen Ehefrau Marie Anne Victoire Behr, beide in hiesiger Stadt wohnhaft, laut Steigprotokoll durch Notar Schreider in Straßburg errichtet den 24. April 1823, im Hÿpotheken Buch derselben Stadt den 29. nehmlichen Monats, Band 158 N. 136. abgeschrieben (…). Nach dem Ableben der Frau Spielmann gebornen Karth, welches den 25. Oktober 1840 erfolgt ist, fiel diese Liegenschaft zur Hälfte ihrem überlebendem Gatten zu, umb zwar wegen der Gütergemeinschaft welche zwischen ihnen bestanden hatte, und die andere Hälfte ihren sechs damals lebenden Kindern, nehmlich Frau Kienlen damals noch ledig, Karl Friedrich Spielmann, Karl Eduard Spielmann, Karl Adolph Felix Spielmann, Carl August Spielmann und Fräulein Sophie Karoline Fannÿ Spielmann, als einzigen Erben ihrer verstorbenen Mutter, so wie diese Eigenschaften bestätigt sind durch ein Inventarium durch H. Ludwig Friedrich Zimmer damals Notar in Straßburg und Vorgänger des unterschriebenen Notar Körttge den 29. Märtz 1841. Eines dieser Kinder Karl Adolph Felix Spielmann ist noch minderjährig den 25. Oktober 1841 gestorben, und hat als einzigen Erben hinterlassen einen Vater Karl Friedrich Spielmann für einen vierten Theil und für die drei übrigen Viertel seine fünff Geschwisteren (…) So daß nach dem Ableben des Karl Adolph Felix Spielmann das gegenwärtig verkaufte Haus für 125/240 dem H Spielmann Vater gehörte und die übrige 115/240 den fünff Geschwistern des Verstorbenen.
H. Spielmann Vater ist ebenfalls in Straßburg den 18. August 1854 gestorben und hat als einzige Erben seine fünff obengenannten Kinder hinterlassen, so wie dieses durch ein Inventarium bestätigt ist durch obengenannten Notar Zimmer den 24. August 1854 errichtet. Laut seinem eigenhändig geschriebenen Testament inn der Schreibstube des obengenannten Notars Zimmer durch Akt vom 23. Juli 1856 hinterlegt, hat der verstorbene H. Spielmann Vater seinen vier Kindern, Frau Kienlen, Fräulein Spielmann, H. Karl Friedrich Spielmann und H. Karl August Spielmann legatsweise das oben beschriebene Haus nebst einer andern Liegenschaft vermacht, mit Beding in seiner Verlaßenschafft eine Summ von 107.000 Franken zu verrechnen. Ferner hat der Testator verordnet daß der 4.te theil worüber ihm das Gesetz über den Erbsantheil seines Sohns Karl Eduard Spielmann zu verfügen erlaubte, in eine jährliche Leib und Nahrungs Rente zu deßen Gunsten solle verwandelt werden. Laut Privat Akt vom 16. Juli 1856 datirt in Straßburg den 17. nehmlichen Monats folio 32. (…) registrirt haben die Erben des verstorbenen H. Spielmann Vater zur Theilung der Werth&xaaften seiner Hinterlaßenaxaaft geschritten und den Erbsantheil des Karl Eduard Spielmann ist durch diesen Akt auf eine Summe von 214.000 Franken liquidirt worden (…)
H. Karl August Spielmann ist ebenfalls ledig in Algier den 5. Hornung 1863 gestorben und hat seine beiden Schwestern Frau Kienlen und Fräulein Spielmann und seinen Bruder Karl Friedrich Spielmann als Universal Erben eingesetzt laut seinem eigenhändigen Testament in der Schreibstube desselben Notars Zimmer durch Akt vom 2. März 1863 hinterlegt. So daß durch diese verschiedene Sterbfälle das oben beschriebene Haus unvertheilt der Frau Kienlin, Fräulein Spielmann und H. Karl Friedrich Spielmann jedem für ein drittel gehört.
Lasten, Klausulen und Bedingungen. (…) Käufer ist gehalten die bestehenden Lehnungen bis zu ihrem Ende zu erhalten (…) Was die Räumlichkeiten betrifft die H. Elser auf dem Erdgeschoß in dem verkauften Hause innen hat, so verplfichten sich die Verkäuffer auf ihre Kosten spätestens bis zum 25. März nächsten Jahrs diesele Zur Verfügung des Käufers zu stellen.
Civil und hÿpothekenstand. Die Verkäufer erklären, daß die Eheleute Spielmann und Kienlen in erster Ehen unter der Gütergemeinschaft verheurathet sind laut Ihrer Eheverträgen passirt, denjenigen der Eheleute Kienlen von besagtem Notar Zimmer den 13. Januar 1843 und denjenigen den Eheleute Spielmann von Notar Zeÿßolff in hiesiger Stadt den 26. Juli 1861. – Preis 145.000 Franken
acp 609 (3 Q 30 323) f° 33-v du 4.10.

L’éditeur Trübner propose à la Ville d’acquérir sa maison contre une rente viagère annuelle de 8 000 marks à verser tant à lui-même, âgé de 59 ans, qu’à sa femme, âgée de 50 ans. Le revenu annuel de la maison s’élève à 5 900 marks et passera à 7 500 dès que le nouveau bail sera conclu avec le libraire d’Oleire. Les commissions I et II sont d’avis d’acquérir la propriété aux conditions proposées. Le maire fait remarquer que le montant de 8 000 marks résulte d’une entente verbale, les commissions estiment cependant qu’il ne serait pas convenable de réduire la somme puisque la Ville a intérêt à pouvoir contrôler l’aspect des environs de la cathédrale. Le Conseil municipal ratifie la proposition des commissions.

1905 (cote 2 BA) Procès verbal de la séance du conseil municipal en date du 10 février 1905.
2. Sitzung vom 10. Februar 1905 – Erwerb eines Anwesens im Wege der Leibrentenzahlung
Der Herr Beigeordnete Riss trägt vor :
Der Herr Kommerzienrat Dr. Trübner hat in der Voraussetzung, daß die Stadt ein Interesse an der Bebauungsweise in der unmittelbaren Umgebung des Münsters habe, den Vorschlag gemacht, die Stadt möge das ihm gehörige Anwesen Ecke Münsterplatz und Krämergasse à fonds perdu gegen eine jährliche Leibrente von 8000 M, zahlbar bis nach dem Ableben beider Ehegatten, erwerben. Herr Dr. Trübner steht z. Zt. im 59., Frau Trübner im 50. Lebensjahr.
Das Anwesen ergibt z. Zt. folgende Einnahme :
1. Buchhandlung d’Oleire (Mietvertrag bis 1. april 1905) 2400 M
2. I. Stock, Verlag Trübner bewertet mit 1500 M
3. II. Stock Wohnung Trübner 4 Zimmer, III Stock 5 Zimmer, 2000 M (zusammen) 5900 M
Nach Mitteilung des Herrn Trübner soll die Miete für die Buchhandlung vom 1. April 1904 ab auf 4000 M also um 1600 erhöht werden.
Demnach Gesamteinnahme 7500 M
Herrn Dr. Trübner sind bereits für das Haus 165.000 M. geboten worden.
Nach dem zwischen Herrn Dr. Trübner und Herrn d’Oleire abgeschlossenen Mietvertrage vom 24. Dezember 1889 steht dem letzteren für den Fall, daß infolge Ablebens des Vermieters ein Verkauf des Hauses für die Hinterbliebenen wünschenswert sein sollte, das Vorkaufsrecht zu. Diese Voraussetzung trifft indessen im vorliegenden Fall nicht zu. Trotzdem hat Herr d’Oleire bereits die Erklärung abgegeben, daß er von dem Vorkaufsrecht keinen Gebrauch machen werde, diese Erklärung wurde noch vor dem Vertragsabschluß in die schriftliche Form gekleidet werden. Der Tag des Eigentumsübergangs wäre mit Herrn Dr. Trübner noch zu vereinbaren.
Die I. / II. Kommission schlagen die Annahme des Angebots des Herrn Dr. Trübner dabei in hohem Maße bekundeten Gemeinsinnes vor und beantrage ich :
 » Der Gemeinderat wolle dem Vorschlage der Kommissionen entsprechend beschließen.  »

Der Herr Bürgermeister bemerkt dazu, daß Herr Trübner eine bestimmte Forderung in bezug auf die Höhe der Leibrente eigentlich nicht gestellt habe. Der Betrag von 8000 M sei nur gesprächsweise erwähnt worden. Herr Trübner habe sich sogar bereit erklärt, eventuell auch gegen eine gerigere Leibrente das Anwesen abzutreten, falls der Gemeinderat Bedenken gegen die jene Summe haben sollte. Die Kommissionen seien indessen der Meinung gewesen, daß es nicht angängig sei, ein geringeres Angebot zu machen, da die Zahlung von 8000 M. durch die zukünftigen Mieten schon nahezu gedeckt sei. Die Stadt habe ein großer Interesse daran, in den Besitz dieses an einer so hervorragenden Stelle belegenen Anwesens zu gelangen. Würde daselbe in andere Hände kommen, so bestünde keine Sicherheit dafür, daß bei einem etwaigen Umbau auf das Stadtbild und die Umgebung Rücksicht genommen werde. Er glaube, sich in Übereinstimmung mit dem Gemeinderat zu befinden, wenn er erkläre, daß Herr Trübner durch sein Angebot ein hohes Maß von Gemeinsinne betätigt habe.
Der Gemeinderat beschließt nunmehr im Sinne des Vorschlages der Kommissionen und spricht zugleich Herrn Trübner für den durch das Angebot des Anwesens betätigten hohen Gemeinsinne voll Anerkennung aus.

L’éditeur libraire Charles Trübner meurt en 1907 en délaissant sa veuve Claire Engelhorn
Décès, Strasbourg (n° 1426)
Strassburg am 3. Juni 1907. der Baudirektor Karl Engelhorn, wohnhaft in Straßburg Ruprechtsau Hauptstraße zeigte an, daß der Verlagsbuchhändler Kommerzienrat Doctor Karl Trübner, 61 Jahr alt, evangelischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Heidelberg, Baden, Ehemann von Klara geborne Engelhorn, Sohn der verstorbenen Eheleuth Georg Trübner, Juwelier und Anna geborne Koerper, zuletzt in Heidelberg wohnhaft, zu Straßburg Schweghäuserstraße 41 am 2. Juni 1907 vormittags um 9 ein halb Uhr verstorben sei (i 121)



30, rue de la Soupe-à-l’Eau


Rue de la Soupe-à-l’Eau n° 30 – II 248 (Blondel), N 388 – Nouveaux bâtiments, section 80 parcelle 141 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Adam Karch, 1786, démolie vers 1840
Le sol du 30, rue de la Soupe-à-l’Eau correspond approximativement à l’actuel 26, rue du Fossé-des-Treize
Bâtiments n° 20 à 28, maître d’ouvrage, Habitations populaires (1894) – Architectes, Jules Berninger et Gustave Krafft


Le n° 26 est le bâtiment blanc, suivi du n° 28 (septembre 2015)

Georges von Marlen passe en 1630 un marché de 140 livres avec les frères Louis et Léonard Metzger, marchands de bois, pour construire au Roseneck une nouvelle maison en galandure à deux niveaux de 46 pieds de long sur 12 de large, comprenant au rez-de-chaussée un poêle, une chambre adjacente et un vestibule, à l’étage une chambre, un poêle et un vestibule, puis un grenier couvert de tuiles creuses. Les entrepreneurs deviennent propriétaires de la maison que l’héritière leur cède en paiement. Léonard Metzger propose en 1640 des mesures pour éviter que les maisons adossées au rempart ne soient endommagées par fortes pluies. Les deux moitiés indivises de la maison à demi-toit sont réunies en 1693 par le barbier Jean Adam Knaus qui cède le tout à la Ville en 1705.
Le compagnon maçon Adam Karch devient en 1782 locataire de la maison qu’il achète pour 200 florins en 1786 à l’époque où le voisin a l’intention de reconstruire la sienne. Le nouveau propriétaire est autorisé la même année à construire une nouvelle façade. Les préposés du Vingtième visitent en 1787 la maison à rez-de-chaussée et deux étages qu’a fait reconstruire Adam Karch et l’estiment à un revenu de 30 florins, soit une valeur de 600 florins.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 1 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à gauche du repère (b), la seule de l’alignement à avoir deux étages : deux portes suivies de deux fenêtres, trois fenêtres à chacun des deux étages, comme le signale la vente passée en 1812. Le Domaine de l’Etat acquiert la maison qui porte le n° 30 comme les autres du même côté de la rue en 1840 pour réunir le terrain à la caserne de la Finkmatt.


Elévations des n° 20 (E, à droite) à 28 (I, à gauche) lors de la construction en 1894
Plan de situation – Plan du rez-de-chaussée (dossier de la Police du Bâtiment)

Après que la caserne de la Finckmatt est supprimée, la société des Habitations populaires (Volkswohnungen) acquiert plusieurs terrains qui correspondent aux numéros 20 à 28 de la rue du Fossé des Treize. Les architectes Jules Berninger et Gustave Krafft bâtissent en 1894 des maisons à rez-de-chaussée et trois étages sur le modèle de celles construites rue Fritz. Les différents bâtiments forment un tout sans être séparés par des murs pignon. L’épaisseur des murs de séparation est inférieure aux 0,36 mètres réglementaires pour faire des économies d’argent et de place.
L’architecte Jules Berninger ajoute en 1923 un quatrième étage pour le compte du même propriétaire.

août 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1614 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h), par attribution (att) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Georges von Marlen. journalier, et (1627) Barbe Grien – luthériens
1635 att Léonard Metzger, marchand de bois, et (1634) Marthe Fettich, veuve de Frédéric Schütterlin
Jean Louis Metzger, marchand de bois, et (1610) Susanne Scheid – luthériens
h Marie Dorothée Metzger et Jean Werbeck, barbier
Susanne Metzger et (1685) André Brackenhoffer – luthériens
1693 h Jean Georges Knaus, barbier, et (1685) Marie Dorothée Metzger veuve de Jean Werbeck, barbier – catholique et luthérienne convertie
1705 v Ville de Strasbourg
1786 v Adam Karch, garçon maçon, et (1769) Elisabeth Iger – catholiques
1795 v Georges Walter, fabricant d’amadou, (1785) Anne Marie Schlagdenhauffen puis (1794) Marie Elisabeth Pauli – luthériens
1806 adj Œuvre Notre Dame
1808 v Christophe Louis Daudet, receveur, célibataire († 1815)
1812 v Marie Madeleine Hürstel épouse (1792) de Joseph Lancel, faiseur de chaises
1819* h Marie Madeleine Lancel épouse (1819) de Joseph (Casimir) Wetzel, maçon, puis (1842) de Joseph Stupffler, journalier
1840 v Domaine de l’Etat

26, rue du Fossé-des-Treize

1894* v Habitations Populaires, société d’utilité publique à responsabilité limitée

(1765, Liste Blondel) II 248, à la Ville
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) à la Ville, 2 toises, 3 pieds et 1 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 388, Wetzel, Martin Joseph – maison, sol – 0,44 are (puis) Etat

Locations

1772, Adam Karch, ensuite propriétaire
1779, François Utt, contremaître au chantier des Maçons

Livres des communaux

1652, Livre des loyers communaux VII 1461 (1652-1672) f° 198-v
La maison au Fossé des Treize est inscrite pour un loyer communal d’une livre au nom de Jean Georges et Léonard Metzger puis de Jean Georges Metzger et Jean Wehrbeck

Hanß Görg undt lienhardt Metzger, Sollen gemeiner Statt vom Holtzplatz im Kageneckerbruch, Jahrs Johis. Baptistæ, 6 lb d
Alt. d. f. 224
(…) Jetzt Johann Wehrbeck und hanß Georg Metzg. NB
Idem Vom Hauß ahm alten XIII.en graben, Jahrs vf Bartholomæi 1 lb d
Man. fol. 85

Jetzt Johann Wehrbeck und hanß Georg Metzger NB
Idem bodenzinß von häußern ahm alten XIII.en graben, Jahrs vf Math: Apostol. 1 lb d
Man. fol. 104
Nota Hanß Görg Metzger Soll pro Ao. 1651 et 1653 daß halbe Zahlen H. Lienhard Metzger Zahlt p. Pfenningth. den 9. May 1653 seinen halben theil p. Ais. 1649. 1650. 1651. 1652
1653 wegen hanß Görg Metzgers empfangen
1656 von hanß Görg Metzgern empf.
1656 von H. hanß Heinrich Metzgern empf.
1658 weg. hanß Görg Metzgers von vier posten biß 57 empf.
1659 von H. hanß Heinrich Metzgern empfangen
1658 weg. Johann Wehrbeck von den 3 letzten posten für 57. et 58 d. thuen empf.
(…), 1670

1673, Livre des loyers communaux VII 1465 (1673-1741) f° 335
Report du loyer dû par Jean Werbeck dans le registre suivant

Maria Dorothea Metzgerin, Johann Georg Knaußen geschiedene haußfr. Soll beneben hern Hannß Georg Metzgern vom Hauß am alten dreÿzehen graben vf Bartholomæi ane 1 lb d die helffte, 1 lb 10 ß
Ferners beneben jhme herrn Metzgeren von häußern vf ermeltem dreÿzehen Graben vf Matthiæ ane 1 lb 10 ß die helffte 15 ß
Ext. 1701. vide pag: 337
Jetzt Peter Urbanus Ronder 1 lb, frau Maria Dorothea Werckmeisterin geb. Wehrbeckin 15 ß
(Quittungen 1701-1741) 1733 Ronder, Werckmeisterin
Neuzb fol 92-b und 104-b

1673, Livre des loyers communaux VII 1465 (1673-1741) f° 336
Nouvelle page du même registre au nom de Jean Georges Knaus. Une fois qu’il a vendu la maison à la Ville, les locataires figurent dans le registre

Johann Georg Knauß, Soll vom Hauß am alten XIII.r Graben daran fol: pced. Seine geschiedene hfr. die helffte hat, jahrs vf Bartholomæi, 10 ß (s. fol: 335)
Ferner von einem platz darneben zu einem Gärtlein vff Bartholomæi und A° 1694. i.mo, 1 lb 10 ß
Weiter von einem platz grund in dem Alten XIII. graben den Er zu einem garthen gemacht, vf Bartholomæi, und A° 1695. i.mo l. Prot: de a° 1694. pag: 70, 3 lb
Ferner von der pag. pced: stehenden behauß. daran Seine geschiedene hfr. die helffte hat, so Er wie fol: 390 zuseh. von Johann Georg Nageln erkaufft, auf Matthiæ, 15 ß

1701 zalt Anna Maria Müllerin à conto – Zahlt Mechtilda Sÿfertin à conto
1702 Zahlt Friderich Rittel à conto – Zahlt Anna Maria Kiehlinn à conto – Zahlt deß. hfr.
1703 Zahlt h. Peter Müller à conto – Zahlt Knauß p.a. M. Kiehlin à conto
1704 Zalt Knauß p. h. Peter Müllern – Zalt Er p. Claude Buricard hfr. à conto – Zahlt Peter Müllern à conto
1705
P. N. Weilen hievor stehende behaußung den 12. Junÿ 1705. Von herrn Johann Georg Knaußen laut contract v.schreib. de dicta die an Gemeine Statt Verkaufft, das Allmend gärtlein Vormahls 1 lb 10 ß Zinnß getragen, gleichfalls Gemeine Statt wider überlaßen und der große platz allmend Grund in dem alten XIII. Graben im abgang zubringen Erkand worden, alß ist obged. Häußl. sampt dem zu end der Gaßen gelegenen und (-) quadrat Schuh Groß befundenen Gärtlein ane Johann Peter Müllern, dem handlanger, auf der Statt Maurhoff Verlühen worden, also daß Er biß Joh: Baptæ vnd A° 1706. davon Zum ersten mahl zu Zinnß reichen soll 10 ß
Joh: Peter Müller
jetzt Joh: Jacob Osterriets Wittib A° 1722. auf Joh: Baptæ I.mo 10 ß
Jetzt Jacob Thomann der Zimmermann vf Michaelis 1735. à 10 ß
[in margine dextera :] Weilen Joh: Peter Müller nur die helffte dieser Wonung ine hatt, also solle Er künfftig hin vf J.B. 1718. i.mo 5 lb bezahlen
(Quittungen 1706-1741)
Neuzb fol 104

1741, Livre des loyers communaux VII 1470 (1741-1802) f° 104
Adam Karch est locataire en 1773. François Utt occupe en 1779 la maison qu’achète ensuite Adam Karch

alzb. 336
Jacob Thoman der Zimmermann soll von Hauß und Gärtlein am Alten XIII. Graben gelegen auf Michaelis (Joh: Baptæ Ann: Mar:) 6 lb (moderirt l. Prot. 1747 fol. 169 à 10 ß)
am alten XIII. Graben
(Quittungen 1741-1771, 1772 Häußler, 1773 Agatha Meÿerin) Weÿhn. 1773 von dieser Zeit an steht das Häusel leer
dt. durch Nachlaß laut Erk. de 24. Jan. 1776, 3 lb
Laut Prot. de 23. febr. 1779. fol: 219.b bewohnt obiges Häußlein Frantz Utt der balier des Maurhoffs gratis seit A. M. 1779 jedoch ohne Consequenz, dieser ist nicht mehr auf dem Maurhoff
Frantz Utt, der Maurer Gesell soll von obigem Häusel Jahrs auf Michaelis und A° 1780. 1.mo laut Prot. de 1779. fol. 320.b, 6 lb ([in margine :] id est 29. sept.)
von Mich. bis Weihn. 1781 leer gestand.
dt: Karch d. 2. Jan 1783 (Quittungen 1783-1786)

Adam Karch, solle am Kauffschilling Rest obiger behausung laut Erk. Gn. Hh. der 3. geheimen Stuben vom 15. Maji 1786. und Confirmation Gn. Hh. Räth und XXI. vom 17. Junii d. Ai. und Verschreibung in löbl. C. C. Stb. vom 22. Ejusd. Ane 500 Pfund pfenning nach Abzug bezalter 25. pfund d. 73. lb, so Jährlich auf Johannis Baptistæ und A° 1787. erstmals mit 4. p. C° verzinßlich
[in fine :] transportirt ins Tempr. Zßb. fol. 262.b

[in margine :] Caspar Hermann Von Ann: M. 1748. vid. Prot. 1748. fol: 46., jetzt Jacob Ling
Johannes Roßenstiels Wittib Prot. 1749. fol. 107. et 1750. fol. 9. a 6 lb d
Johannes Bitzberger jetz Johann Niclaus Hännßler Pr. 1762. f. 42.b
modo Fr. Agatha Meÿerin auf Michaelis 1773. I.mo 6 lb
modo Adam Karch laut Prot. de 1773. 24. Januar. a° 1776. I.mo fol. 143. geräumt auf A. M. 1779
modo Adam Karch, obged. auf Weihn. 1781. eingezog. also auf Weihnachten 1782. I.mo

Préposés aux affaires foncières (Bauherren) et Vingtième

1705, Préposés aux affaires foncières (VII 1381)
Les préposés visitent la maison que la Ville a acquise de Jean Georges Knaus

(f° 176-v) Mittwochs den 8. Julÿ 1705 – Johann Georg Knauß
darauff die Von Herrn Johann Georg Knaußen, dem Barbierer erhandelte und am 11. Maÿ jüngst in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stuben Verschriebene am alten dreÿzehen Graben gelegene behausung besichtiget

1786, Préposés aux affaires foncières (VII 1422)
Adam Karch demande l’autorisation de construire une nouvelle façade

(f° 157) Dienstags den 26. Septembris 1786. – Adam Karcher Maurer Gesell
Mr Lint, der Zimmermann, noê Adam Karch, des Maurer Gesellen, bittet zu erlauben an seiner behausung in der Wassersupp Gaß gelegen N° 30 eine neue façade machen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1787, Vingtième (AMS cote V 61, 4)
Les préposés du Vingtième visitent la maison qu’Adam Karch vient de reconstruire

(2 C 403, p. 207) Vérification du 22. Mai 1787.
Adam Karch, Garçon Maçon a acquis de la Ville par Contrat du 22 Juin 1786 une Maison sise rue de la Soupe à l’Eau N° 30 pour une somme de 400. livres.
Le propriétaire actuel a reconstruit cette maison. Elle est composée
Au rez de chaussée d’un poêle avec Alcove, foyer et petite Cave
Au 1.er Et. d’un poêle avec alcove et foyer
Au 2° Et. d’une Chambre & Grenier.
Le tout occupé jusqu’à présent par le Propriétaire et estimé à peu près à un loyer de 60 livres
dont il faut déduire le 12° pour les Réparations annuelles, ci 5, Reste un Produit 55 livres
Dont le premier Vingtieme est 2 livres 15 s Et la taxe de 1787 en resultant monte à 5 livres 10 s
Vû par Nous les Commissaires de l’Imposition des Vingtièmes la présente Vérification (…) Arrêté à Strasbourg à la Ch. des Vingtiemes le 30 Mai 1787.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue de la Soupe à l’Eau

nouveau N° / ancien N° : 64 / 30
Walter
Rez de chaussée et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Parcelle supprimée avant l’ouverture des registres cadastraux

Cadastre allemand, registre 33 p. 773 case 2

Parcelle, section 80, n° 141 – autrefois C 710.p
Canton : Dreizehnergraben Hs n° 26
Désignation : Hf, Whs / sol, maison
Contenance : 1,86
Revenu : 1400 – 1500
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1924), compte 74
Volkswohnungen G. m. b. H.
1927 Habitations populaires s.a.r.l.
1944 Volkswohnungen Gemeinnütziger G. m. b. H.
(211) corrigé en (233)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1924), compte 4654
Habitations Populaires, société d’utilité publique à responsabilité limitée
1944 Volkswohnungen Gemeinnütziger G.m.b.H.
gelöscht 1944

(Propriétaire à partir de l’exercice 1944), compte 74
supra

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 47 de la Soupe à Leau p. 87

30
lo. Kochin, Elisabeth, Veuve – Maçons
lo. Willig, Joseph, cordonnier du Rgt d’Alsace

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Dreizehnergraben (Seite 26)

(Haus Nr.) 22
Pick, Einkassierer. 0
Zoerb, Wwe. 0
Deubel, Schriftsetzer. 1
Heimlich, Gasmesserkontrolör. 1
Herrmanns, Schlosser. 2
Kammeer, Bureaudiener. 2
Reeb, Oktroibeamter. 3
Weber, Packer. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 816 W 22)

Rue du Fossé des Treize 20 à 28 (1894-1992)

Les architectes Berninger et Krafft bâtissent en 1894 des maisons à rez-de-chaussée et trois étages pour les Habitations populaires (Volkswohnungen) sur le modèle de celles construites rue Fritz. Les différents bâtiments forment un tout sans être séparés par des murs pignon. L’épaisseur des murs de séparation est inférieure aux 0,36 mètres réglementaires pour faire des économies d’argent et de place.
L’architecte Berninger ajoute un quatrième étage pour le compte du même propriétaire en 1923.

Sommaire
  • 1894 (juin) – Les architectes Berninger et Krafft (4, Faubourg de Pierre) demandent l’autorisation de bâtir des maisons pour les Habitations populaires (Volkswohnungen) sur le modèle de celles construites rue Fritz.
    La Police du Bâtiment fait remarquer que le Fossé des Treize n’est pas pourvu d’égout. Les eaux usées devront s’écouler par la rue des Moineaux (rue Gloxin) ou le boulevard de Pierre si aucun puisard n’est prévu.
    Les architectes répondent aux précisions que leur demande la Police du Bâtiment, Les différents bâtiments forment un tout sans être séparés par des murs pignon. Les architectes demandent que l’épaisseur des murs de séparation soit inférieure aux 0,36 mètres réglementaires pour faire des économies d’argent et de place. Les bâtiments auront un sous-sol, un rez-de-chaussée et trois étages. Les murs du sous-sol seront en pierres de taille, les autres murs en briques et les cloisons en tuf. Le comble en bois sera couvert de tuiles à double encoche, les escaliers seront en ciment.
    1894 (juillet) – La Société des habitations populaires (architectes Berninger et Krafft) est autorisée à construire sur son terrain au Fossé des Treize une maison d’habitation figurée par les lettres E à I sur le plan. Dessins
    Suivi des travaux. Pas de travaux, juillet 1894. Le terrassement a commencé (juillet), Les murs du sous-sol sont en cours (août), le premier étage (septembre), le deuxième étage (octobre), les murs en sont au niveau du toit (décembre). Les travaux sont interrompus (janvier 1895) – Les plâtriers travaillent, mai
    Lors de la réception du gros œuvre en février 1895, la Police du Bâtiment remarque que la corniche principale en bois à l’arrière du bâtiment n’est pas fixée à une saillie maçonnée comme le stipule le règlement. Les architectes font remarquer que la corniche est séparée par le mur coupe-feu, seul le chenal est continu. La Police du Bâtiment présente un croquis selon lequel la corniche est interrompue entre les deux premiers bâtiments (21 mètres) et les trois autres (34 mètres). Comme le bâtiment entier forme une seule propriété la Police du Bâtiment ne demande pas de changement et classe le dossier (novembre 1895).
  • 1895 (juin) – Le directeur de l’usine à gaz demande que E. Frick (Habitations populaires) soit autorisé à faire une prise – Autorisation
  • 1907 – Le peintre en bâtiment Arbogast et Werner (12, quai Saint-Nicolas) demande l’autorisation de poser un échafaudage de 15 mètres de long au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation
  • 1907 – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler (5-7, rue du Soleil) demande l’autorisation de poser un échafaudage devant les n° 24 et 26 au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation.
  • 20, rue du Fossé des Treize
    1916 – Commission des logements militaires. Gouttière à réparer à l’arrière du bâtiment. Striegel fait les réparations
  • 24, rue du Fossé des Treize
    1901 – L’entrepreneur E. Wieger demande l’autorisation d’occuper la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire. – Autorisation
    1907 – Commission contre les logements insalubres – Rien à signaler
    1909. Habitations populaires, Richert. Remarques en deux points
  • 26, rue du Fossé des Treize
    1899 – Louis Betz demande l’autorisation de poser une enseigne au n° 26 – Autorisation. L’enseigne est posée, février
    1916 – Commission des logements militaires, Société des Habitations populaires. Rien à signaler
  • 28, rue du Fossé des Treize
    1899 – Le maire notifie Herrmann Gœhrs (demeurant 4 Faubourg de Pierre) de faire ravaler la façade du 28, rue du Fossé des Treize – Travaux terminés, novembre 1899
    1916 – Commission des logements militaires, Société des Habitations populaires. Rien à signaler
  • 1922 – La Société des Habitations populaires demande l’autorisation de surélever les n° 20 à 28 d’un quatrième étage. J. Berninger transmet les plans – Autorisation. – Dessins – L’Etat accorde un prêt de 106.000 francs. La société Entreprise de constructions Th. et Ed. Wagner a presque terminé les travaux, mai 1923.
    1923 (juin) – Réception du gros œuvre
    1923 (août) – Les plâtriers ont terminé leur travail, les derniers travaux intérieurs sont en cours
    1923 (novembre) – Réception finale. Les logements sont occupés. Les travaux reviennent à 177.000 francs
  • 1932 – Albert Kirchheim (28, rue du Fossé des Treize) demande l’autorisation de poser une antenne de T.S.F. jusqu’au 8, boulevard Clemenceau – Accord
  • 1959 – La Société des Habitations populaires (7, rue de la Division Leclerc) est autorisée à occuper la voie publique devant le 20, rue du Fossé des Treize pour crépir la façade
    Idem devant les 22 et 24, rue du Fossé des Treize
    Idem devant les 26 et 28, rue du Fossé des Treize
  • 1978 – Rapport d’intervention des pompiers au 22, rue du Fossé des Treize. Le conduit de fumée est obstrué entre le rez-de-chaussée et l’étage
    Le maire écrit à l’association Habitat populaire qui répond qu’elle n’est pas propriétaire de l’immeuble
    Nouvelle lettre à la Société Les habitations populaires (rue de la Mésange) qui écrit à l’entreprise de ramonage Rollhaus (13, rue de l’Abattoir)
  • 1989 – Le notaire Martin Diener demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire Les habitations populaires, Section 80 parcelles 138 à 142 et 134 – Plan cadastral de situation
  • 1992 – La société Jaly (gestion immobilière) déclare que les pompiers sont intervenus à cause de fumée dans la cage d’escalier.
    Le ramoneur Rollhaus constate que la cheminée est obstruée mais ne parvient pas à la déboucher. Il conseille au propriétaire de faire ouvrir la cheminée à l’endroit obstrué. La cheminée n’est plus utilisée.

Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1620 au journalier Georges von Marlen. Fils du jardinier Marc von Marlen, il épouse en 1627 Barbe, fille du journalier Jean Jacques Grien

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 66)
1627. Ead. [Dom. LXX. 1. Jan:] Jerg Von Marlen der taglöhner, Marx von Marlen geweßenen gartners V Burgers hinderlaßener Sohn, vnnd Fr. Barbara Hannß Jacob Grienen deß tagners eheliche tochter (i. 35)

Georges von Marlen passe un marché avec les frères marchands de bois Louis et Léonard Metzger pour construire une nouvelle maison à deux niveaux qui devra avoir 46 pieds de long sur 12 de large. La cave aura 16 pieds, le rez-de-chaussée comprendra un poêle, une chambre adjacente et un vestibule, l’étage une chambre, un poêle et un vestibule, par-dessus un grenier et un toit couvert de tuiles creuses. Les murs seront en torchis, le poêle du rez-de-chaussée lambrissé, les portes et les fenêtres pourvis de menuiseries. La maison sera édifiée pour le prix de 140 livres rue des Roses (Roseneck) entre le paveur Arbogast Schmid et le salpêtrier Jacques Roth.
La mention marginale porte que la sœur du maître d’ouvrage Marguerite, femme du soldat à la porte de Pierre Jean Schlechter, a hérité de la maison qu’elle cède aux constructeurs pour se libérer du capital et des intérets en décembre 1635.

1630 (13. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 525
Erschienen Georg von Marleÿ der taglöhner in Steinstraß, vnd burger alhie an j.
So dann Ludwig vnd Lienhard die Metzger gebrüedere, beede holtzhändler auch burgere alhie am 2. theil, Zeigten An,
daß die beede parten sich mit einander eines hauß gebäws also und dergestalt v.glich. daß die die beede metzigere ihme Marleÿ Ein hauß in der Länge 46. in der breite 12. werckh schuh, Zimern Zulaßen, vnder solch hauß einen Keller 16. schuh lang, daß hauß von zweÿen stöcken, vnden ein stub vnd Cammer daran Ein hauß öhr vnd Stall daran, im obern stock Ein Cammer, vnd daß vberig theil Zur stuben gericht, dabeÿ ein haußöhr, darüber ein freÿe Bühn, machen, die Wand mit leimen Kleiben, daß tach mit hohltach decken, die Vnder Stuben von schreiner täfflen, deß gleichen die thür vnd läden auch mit schreiner arbeit Zurichten laßen soll, vnd solch hauß in die Rosengassen an der Steinstraßen neben Arbogast Schmid dem Pflasterer & neben Jacob Rohten Salpeterhüten setzen vnd vffrichten laßen sollen, Für Welches alles Er Marleÿ ihnen den H Metzgern 140 Pfund d. daran innerhalb Michaelis negstkommend XV. lb d. nachgehends alle Jahr vff Michaelis xxv. lb sampt dem Zinß von nechstkommend Michaelis tag anzurechnen Zuerstaten schuldig, darfür dieses hauß vnd.pfand sein soll.
[in margine :] Erschienen hanß Schlechter, Soldat am Steinstraßer thor alhie, vnd Margreth sein haußfrauw haben in gegensein herrn Lienhard Metzgers deß holtzhändlers alhier bekant, demnach Sie Margreth diße hieuor specificirte behaußung von auch obgenantem Geörg Marleÿ als ihrem bruder seel. erblich im looß bekommen vnd aber sie beede Ehegemecht solche Zubehaupten nit getrawen, daß Sie solche ihme Metzger et consorten für daß Jenig, so sie noch an hauptgut vnd Zinß, darauf zuerforderen haben, hiemit lediglichen cedirt abgetreten vnd vberlaßen – Act. den 11. Decembris 1635.

Le marchand de bois Jean Louis Metzger épouse en 1610 Susanne Scheid, fille de menuisier

Léonard Metzger demande aux Quinze que la succession du premier mari de sa fiancée soit réglée avant le mariage

1634, Protocole des Quinze (2 R 60)
Lienhard Metzger umb permision hochzeit Zu halten. 241. 246.
Friderich Schötterlins Inventations geschäfft. 242.
(f° 241-v) Sambstag den 29. Novembr. – Lienhard Metzger, sagt p. M Eggen, habe sich mit Friedrich Schötterlins nachgelaßener wittiben verlobt, vnnd weilen Er seines Inventarÿ halb den stall befridigt, vff Schötterlischer seiten aber, weilen sich allerhand differentzien ereuget, die sach vnerörtert verplieben, alß erbiete er sich innerhalb 2 tagen vnnd also noch vor der hochzeit /:iedoch sonsten der Schötterlischen streittigkeiten ane sich selbst Ihme ohnnachtheilig:/ den stall auch selbigen seiten Zu befridigen, bitt der proclamation Ihren fortgang Zu laßen & herr Wencker alß vogt frider: Schötterlins see: kind. sagt, dieweilen meiner herren Ordnung in befriedigung des Stalls in genügen geschehen, und durch dieß mitel Zahlt werden, was sonsten noch lang anstehen möchte, alß bete er auch für sich persohn dem supplicanten Zu willfahren, das Inventarium (…)

(f° 246-v) Sambstag den 9. Decembris – Lienhard Metzger der holtzhändler
H. Frantz referirt, Lienhard Metzger der holtzhändler, hätte vermög Erkandtnuß vom 29. 9.bris jüngsthin heutigen morgen Ein stall Zedul Zur Cancelleÿ eingelüfert, damit beschienen das Er die vff Friedrich Schötterlins seiten verfallene Stallgelter, nemlich p Anno 1630. 31. 32. 33. et 34. vnnd also zusammen 57. lb. entrichtet habe, wordurch obangezogener Erkandtnuß ein genüg. beschehen.

Marthe Fettich épouse en 1623 Frédéric Schütterlin, fils de l’assesseur des Treize Jean Jacques Schütterlin, puis en 1634 le marchand de bois Léonard Metzger
Mariage, cathédrale (luth. p. 148)
1623. H. Friderich Schötterlin, H. Hans Jacob Schötterlins alt. XXI. sohn und J. Martha Augusti Fettichs e. tochter, Eingesegnet in der Ruprechtsaw Zinstag den 6 Maÿ (i 79)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 160-v)
1634. Eodem [Dom: j. Adventus 30. 9.bris] Hr Leonhard Metzger d. holtzhändler v. burg. alhie v.Fr. Martha, Fr. Friderich Schütterlin, holtzhändlers s v. burgers alhie Nachgelaßene witwe. Eingesegnet word. in d. Ruprechtsau Montag d. 8. 10.bris (i 167)

Léonard Metzger entre au Petit Sénat en 1638 et devient chef des travaux à la cour Saint-Luc en 1641 pour remplacer Jean Erard Mercklin
1638 Conseillers et XXI (1 R 121)
(f° 53) Sambstags den 12. Maÿ – H. Leonhard Metzger schwört auff die Kl: Raths ordnung
1641 Conseillers et XXI (1 R 125)
Lohner dienst. 152. bis. Lienhardt Metziger würdt erwöhlt. Ibidem.
1642 Conseillers et XXI (1 R 125)
Leonhardt Metziger. 18.
1642 VII 1348 Bauherren
H Lienhart Metzger zu einem Lohner am Luxhoff ane hannß Erhard Mercklins statt 83, 88

La moitié de maison revient à sa fille Marie Dorothée Metzger qui épouse le barbier Jean Werbeck.
Un litige entre elle et le menuisier Jean Kleiber est réglé par le Conseil des Charpentiers. Chacun devra remettre à l’autre la facture de son travail, le menuisier devra en outre honorer sa commande. Marie Dorothée Metzger paie un reliquat d’une livre lors du règlement final.

1682, Charpentiers (XI 30)
(f° 10) Dinstags den 6.ten Julÿ 1682 – Frau Maria Dorothea Werbeckin weÿl. Johann Wehrbecks des barbierers wittib erscheint contra Johann Kleÿber den Schreiner, klagt Es habe ihr Mann seel. demselben ein tischfuß, ein bettladt zu verändern vnd ein gieß vaßbrett Anno 1670. Zumachen verdingt, könne aber biß dato die arbeit nicht erhalten, habe vielmahl einen Zedul begehrt aber keinen haben können, habe 3 fl in geltt, vnd ein Mußquet pro 9 fl ane Zahlung gegeben, bette vmb hülff.
Ille er habe beÿ Klägerin vielmahl gleichmäßig einen Zedul gesucht, was er ihro vor barbierlohn schuldig vnd sich erbotten, auch ein Zedul Zumachen were vnnöthig daß sie die Klag beÿ E. E. Gericht führete.
Erkandt, soll beklagter die Arbeit innerhalb vier wochen vollendts verfertigen, vnd bedertheil ihr Zedul verfertigen, vnd herrn Zunfftmeister einliefern, da dann ferner ergehen soll was recht ist.

(f° 15) Montags den 15. Ejusdem 1682 – Erschienen Herrn Johann Wehrbeck des barbierers seel. hinterlaßene Wittib, mit assistentz herrn hanß Wilhelm Weißen, des Goldtschmidts ihres Curatoris, contra Johann Klaÿbern den Schreiner, wegen ihrer gegen einander habenden anforderungen wie den 6.ten Julÿ Jüngsthien beÿ diesem löbl. Gericht Erkandt worden, worauff sie sich endtlich durch Interposition dieses Ehrsamen Gerichts dahien verglichen, daß Wehrbeckin Klägern noch 1 lb herauß geben und demselben solches gleich liefern und beede theil damit entschieden sein sollen.

La maison figure pour moitié à l’inventaire dressé en 1683 après la mort du marchand de bois Jean Georges Metzger. L’acte d’achat cité est le titre de 1630 ci-dessus. La moitié de maison en assez mauvais état (Zimlich schlecht) revient lors du partage joint à l’inventaire à sa fille Susanne qui épousera André Brackenhoffer en 1685. La cession indique que l’autre moitié appartient à Dorothée Werbeck née Metzger

Jungfrawen Susannæ Mitt den Buchstaben F. (…)
Item die helffte ahne einer unvertheilten behaußung in der Statt Straßburg Vorstatt ahne Stein Straßen in der Rooßen Gaßen hinder der Mauren am XIII. Graben gelegen, einseit neben Michel Josten, burgern von dorlißh. 2.s. neben Georg Graßmann dem Pflästerer, hinden vff die Altte Statt Mauwer stoßend, so über j lb jährlichen Allmend Geltts so der Statt Straßburg vff Bartholomæi gereicht wird, sonst ledig vnd eigen, vmb 12. lb 10 ß s. [in margine :] Die übrige helffte Ist fr. Dorotheæ Wehrbeckin gebohrner Metzgerin Wittib zugehörig. Vermög Extract Cancelleÿ Contract Stub d. 13. Julÿ A° 1630. sub N° 47. notirt

Jean Werbeck meurt en mai 1682. Sa veuve se convertit pour épouser Jean Georges Knaus, catholique originaire d’Illfurth en Sundgau, fils du maître d’école et organiste à Saint-Hippolyte, qui devient bourgeois l’année suivante en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne.
Sépulture, Saint–Thomas (luth. p. 786)
1682 – H. Johann Werbeck barbier v. Wundtartzt von 50 Jahr starb donnerstag d 21 Maÿ Horâ 5 matutina vnd war begrab. d 23 Zu St. Helenæ (i 343)

Contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire ci-dessous
Eheberedungs Copia – zwischen dem Ehrengeachten vnd Kunstreichen Herrn Johann Georg Knaußen, barbierer gesellen von Jeforth beÿ Mühlhaußen, weÿl. deß Ehrenvest vnd wohlgelehrten Herrn, Hannß Georg Knaußen, geweßenen Organisten vnd Schuhlmeisters Zu St. Bild. Seel. hinterlaßenem Ehelichen Sohn an Einem, vnd der Rhtrn: und tugendreichen frawen Mariæ Dorotheæ Wehrbeckin gebohrner Metzgerin auch weÿl. deß Ehrenvest vnd Kunstreichen Hn H. Wehrbecks gewesenen barbierers vnd blaterartzdes, burgers allhier Zu Straßburg seel. hinderlaßener wittib am andern theil (…) auff Ihr der Frawen hochzeiterin seithen herrn Georg Lundten barbierers vnd wundartztes, Ihres geschwornen vogts, herrn Johann Georg Heckers Stallmeisters vnd E. E. Großen Raths allhier beÿsitzers, dieterich Wehrbecks weißleinwath händlers, der Kinder Vogts vnd H hannß Wilhelm Weÿsens Silberarbeiters Ihres Stieffbruders (…) so beschehen vnd verhandelt in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auff Montag den 7. Maÿ Anno 1685. Johann Christoph Stöffel Nots. Publ.

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 8)
3.tio die Junÿ 1685. Matrimonialiter intronizati sunt Jo: Georgius Knauß ex Illfurt sontgou. Jo: Georgÿ pm. fil. et Maria Dorothea wehrbeckin nata Metzgerin Joannis wehrbeckh chyrurgi relicta vidua (signé) Johannß görg Knauß, maria dorothea (i 7)

1686, 4° Livre de bourgeoisie f° 518
hanns Georg Knaus der barbierer von St. Pildt, empfangt das burgerrecht ab uxore, Dorothea Metzgerin weÿl. Johann werbecks seel. wittib p. 2. gold. fl. vnd 16 ß. so Er beÿ d. Cancelleÿ erlegt, ist ledig. standts geweßen, Lucern Zünfftig. Jur. 15. dito [maÿ 1686]

L’assesseur des Vingt-et-Un André Brackenhoffer et Susanne Metzger vendent leur moitié de maison à Jean Georges Knaus, barbier, chirurgien et assesseur à la chambre de Police, qui en devient ainsi seul propriétaire avec sa femme

1693 (25.7.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 531
/:tit:/ H. Andreas Brackenhoffer deß beständigen regiments der XXI. beÿsitzer, als Ehevogt fr. Susannæ gebohrner Metzgerin
in gegensein H. Johann Georg Knausen deß barbierers und wundartzt vnd deß löbl. Policeÿ gerichts alten beÿsitzers
die helffte ahne einer vnvertheilten behaußung allhier in der vorstatt in Steinstraß in der so genanndten roßen gaß, hinder der Mauren am XIII. graben, einseit neben Michael Josten burger zu dorlißheim, anderseit neben Georg Graßmann dem Pflästerer, hinden auff die alte Statt Maur stoßend gelegen, daran die andere helffte dem Kaüffer Ehe vögtlichen weiß zu vorhin gehörig, von welcher gantzen behaußung gehendt jährlich 1 lb d bodenzinß, so der Statt Straßburg vff bartholomæi gereicht wird – geschehen umb 40 lb

Jean Georges Knaus et Marie Dorothée Metzger font dresser un état de leurs biens pour cause de dettes. L’inventaire montre que les dettes sont moins élevées que ce qu’on craignait. L’inventaire est dressé dans la maison Grand rue qui appartient à l’épouse. La maison rue des Roses au Roseneck près du fossé des Treize est estimée 77 livres. Une grosse de l’inventaire des apports est jointe à l’acte.

1698 (9. Xbr), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 25) n° 43
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab undt Nahrung, so Herr Johann Georg Knauß barbierer undt Wundtartzt auch E. löbl. Policeÿ gerichts jetzmahliger beÿsitzer undt Fraw Mariæ Dorotheæ Knaußin gebohrne Metzgerin, beede Eheleuth und burgere allhier in Nahrung haben und besitzen, Welche auf erfordern und begehren Vorgemeldter Frauw Knaußin Inventirt und Ersucht durch Wie Selbsten mit beÿstand deß hochgelehrte undt weißen herrn Johann Balthasar Hawen JVLti E: E: Großen Rhats alten beÿsitzers und Accis Verwalters allhier Ihres geschwornen herrn Curatoris ad Litem (…) Actum undt angefangen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auff Freÿtags den 9. Decembris Anno 1695.

In einer in der Statt Straßburg ahne der Langen Straß gelegenen in diese Nahrung gehörigen behaußung ist befunden Worden vie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der obern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Obern Stuben, in der Kunst Cammer, In der Mittlern Stuben, In der Obern Kuchen, Vor dießer Kuchen, In der Undern Kuchen, In der Barbier Stueben
Eigenthum ahne häußern. Erstlichen ein Hauß, Hoffestatt, Höfflein in der St. Str. in der Obern Straßen ohnfern der Schildts gaßen (…)
Item Eine behaußung mit allen Ihren begriffen weithen, Rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten gelegen in der St. Str. in der Vorstatt Steinstr. in der sogenandten Roßengaßen beÿ dem Roseneck Zu end ahne den Mauren am XIII. graben, neben einer behaußung so auch hiehero gehörig hinden vf den XIII graben stoßend. Davon gibt Mann Jährlichen auf Bartholomæi 13. ß Allmend Zinnß sonsten freÿ ledig undt Eigen undt durch Vorgedachte schätzere nach Abzug d. beschwerd. geschlag. vmb 60.
(½ F, ½ Th) Item der halbe theil i behaußung gelegen allhie in der Statt Str: ane der Vorstat Steinstraß in d. Roßengaßen einseit neben N. N. Graßman dem Tagner anderseit neben Jost von dorlißheim hind. auff den 13. graben stoßend vnd vornen vff das Allmend stoßend. davon gibt mann Jährlichen auff Bartholomæi 1 lb Allmend Zinnß sonsten ledig undt Eigen undt durch der erstged. Schätzere nach abzug obiger beschwerde angeschlagen 95. lb, Vndt zu hiehero gehöriger helffte 47. Der andere halbe theil ist hernach in der theilbaren Nahrung beschrb. zubefinden. Über obspecificire behaußung ist beÿ gegenwärtiger Inventation Kein Documentum befunden worden.
(Th.) It. i. behaußung ahne obbeschriebene behaußung so der frauen allein gehörig, und anderseit neben H. Emanuel fischer (…)
Bericht dießem Inventario Vorzusetzen Vor nötig erachtet word. Zuwißen demnach Vor und nachgemeldte Inventier Nots. uf vielfaltiges Von Fr. Maria Dorothea Knaußin Ane Ihn bescheheres ansuchen, in gegenseines Inventir geschäfft in dem Nahmen Gottes angefangen, und sich deßen underzogen, der getrosten hoffnung Er werde mit Zuziehung der Frauwen H: Curatoris eingangs gedacht H Eliæ Kürschner deroselben Tochter erster Ehe, so auch zugegen geweßen wie nicht wenig. H. Matthiæ Einsidlers Exsenatoris deroselben beÿstandts (…) Wahrgenommen daß deß Ehemanns Nahrung in einem beßern stand alß man anfäglich v.hofft sich befinde (…)
Ergäntzung der Frawen unveränderten Guths. Vemög Inventarÿ Über der frawen Zu dem Herrn in den Ehestand gebrachtes Vermögen, durch Herrn Johann Christoph Stöffel Notarium Publ. in Ano 1685 geferitiget
Eheberedungs Copia (…) Montag den 7. Maÿ Anno 1685. Johann Christoph Stöffel Nots. Publ.
Abschatzung Mittwochs d. 28.ten Xberis 1695. Auff begehren deß Ehrenhafften Vnd bescheiden herrn Johann Georg Knauß burger Vnd Wundartzt vnd deße hauß fraw seind folgente behaußung. alhier in der Statt Straßburg, durch Vnß Zu Endes bemelte geordnete Werckhleithe angeschlagen vnd abgeschetzt worden wie volgt.
Erstlich daß Barbier hauß oder Wohnhauß in der Straß (…)
(F) die ander behaußung alhier in der Statt Straßburg in der sogenandten Roßengaßen beÿ dem Roßen Eck Zu end ane der Mauren am XIII. graben, vnd Einer behaußung bede Ehleiten gehörig, hinden auff dem XIII.en Graben stoßend, Welche behaußung mit einem halben dach, ist mit aller dero begriffen recht vnd gerechtigkeit dem preiß Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Ein hundert vnd Vinffzig Vinff Gulden
(½ F, ½ Th) Die Vierte behaußung auch in der Roßen gaßen, Ein seits Neben N. N. Graßman dem tagner, ander seitz Neben Jost Von Dorletzheim hinden uff denn XIII.en Graben Stoßend, Welche behaußung sampt aller dero begriffen recht und gerechtigkeit wie solches in der besichtigung befunden vnd dem preiß Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Zweÿ hundert vnd dreißig Gulden
Zeigens der Statt Straßburg geschworne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawenwerckhs, Johannes Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs.
Theilbare Beßerung Hievorgeschr. Häußer. Vermög der beÿ handen habenden und Von dem Ehemann außgehän. schrifft. bericht beredet word. ist ahne dem Newbewohnten stock in dem barbier hauß wie auch ane den häußen v. gärtlein in der Waßersubgaß alß hauptgebäw theils Erkaufft theils gebeßert word. wie in Mein deß Notarÿ Concept befindlich. Zu deren umbständlicher Richtigkeit und liquidation der Mein nicht Zubring. geweßenen der entweg. allhier jedoch mit Vorbehalt eines jed. beßern recht. V. ohne præjuditz der beede Partheÿen Zu Erg. & facilitirung gegenwärtig. Inventarÿ außgeworffen wird In summa (…)
(Joint) Inventarium über deß Ehrenvest vnd Kunstreichen Herrn Hannß Geörg Knaußen Barbirers Wundt: undt Blatherartzts burgers Zue Straßburg Zue frauwn Mariæ Dorotheæ Knaußin gebohrner Metzgerin, seiner lieben Haußfrawen inn den Ehestandt Zugebrachte Nahrung auff gericht in Anno 1685. – als Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung ein unverändert gut in den Ehestand zugebracht (…) Actum inn der königlichen freÿen Statt Straßburg auff Mittwoch den 12. Septembris Anno 1685
Summa summarum Lxxxij lib., Schulden ij lib, Nach deren Abzug Lxxix lib – Johann Christoph Stöffel Nots. Publ.

Jean Georges Knaus vend à la Ville la maison rue de la Soupe à l’Eau au Roseneck près du fossé des Treize moyennant 80 livres

1705 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 508
hr. Joh: Georg Knauß barbierer u. wundartz
in gegensein S.T. Hn Niclaus Anthoni Flachen Med. Dris u. Practici auch Dreÿers der statt Pfthrns u. Hn. Joh: Georg Wetzels ober Secretarÿ daßelbst beeder nahmens deß Collegii der obernbauherren u. HH. dreÿers der Statt Pfthrns
eine behaußung zusambt dem Gärtlein daran mit allen Gebäuen, begriffen, rechten zugehörden u. Gerechtigkeiten allhier hinter dem XIII.en graben ahn der so genanten waßersupp gaß ahm Roßen Eck einseit neben Dorothea Wehrbeckin deß verk. geschiedener Haußfr. anderseit neben denen Fischerischen E. E. hinten auf gedachten graben stoßend gelegen, für freÿ ledig u. eÿgen außer 15 ß bodenzinß so gemeiner statt darvon zu reichen – um 80 pfund

Marie Dorothée Metzger veuve de Jean Wehrbeck meurt en 1712 en délaissant une fille mariée au barbier Henri Werckmeister et un fils Amand, barbier à Stuttgart. La succession qui comprend une maison Grand rue s’élève à 938 livres.
1712 (18. 8.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 31) n° 1058
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender und vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland die Viel Ehren: und Tugendreiche fraw Maria Dorothea Wehrbeckin gebohrne Metzgerin auch Weÿland des Ehrenvest Kunsterfahrenen herrn Johann Wehrbeckh geweßenen barbierers undt berühmten Chirurgi auch burgers allhier zu Straßburg hinterbliebene fraw Wittib beede nunmehr seel. nach Ihrem den 6.ten Augusti in Vahrenden 1712.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der viel Ehren und tugendreichen frawen Mariæ Magdalenæ Werckmeisterin gebohrner Wehrbeckin beÿständlich des Wohl Ehrenvest und Vorachtbahren herrn Johann Heinrich Werckmeisters vornehmen barbierers und Kunstberühmten Chirurgi burgers allhier Zu Straßburg Ihres geliebten Eheherrens, der abgeleibten fraw mit vorermeltem Ihrem H. Eheliebstinn seel. ehelich erzeigten Fraw Tochter und per Testamentum instituirter Erbin fleißig inventirt und ersucht – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen statt Straßburg auff dienstag d. 18. Octobris Anno 1712.
Nota. Es hat Zwahr die abgeleibte fraw seel. in dero auffgericht: hernach inserirtem Testamento nuncupativo §° 5.to Ihren annoch lebenden Sohn nahmens herrn Amandum Wehrbeckhen, barbierer und Peruquenmacher auch burgern Zu Studtgardt auch einem Erben aber nur in Legitimam eingesetzt, mit dem anhang, daß Ihme alles dasjenige was Er Sohn Sie die fr. Mutter seel. gekostet und Sie vor demselbigen außgelegt, von solch seiner Ihme anfallender Legitimæ abgezogen werd. solle. Weilen nun crafft einer von der abgeleibten fraw seel. underzeichneter Specification, er Sohn ein Weit mehrers bereits empfangen als Ihme anjetzo loco Legitimæ Maternæ Zukommen möchte, als hat mann seiner dißfalls weiter Zugedencken, noch in deßen Nahmen einigen H Deputatum auß E.E. Kleinen Rath Zum Geschäfft abzuordnen, nicht wohl aber gegenwärtigen bericht hierzu annectiren, vor nöthig erachtet.
Copia des von der Verstorbenen fraw seel. on A° 1712. auffgerichteten Testamenti nuncupativi, perge in Prot. fol.

In Einer allhier zu Straßburg ane der Langen Straaßen gelegenen und in dieße Verlassenschafft eÿgenthümblich gehörigen behausung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der Obern Cammer, In der Cammer A, Vor der Cammer, Im obern Haußöhren, Im obern Stübel, In der obern Wohnstub, In der barbier stub, Im undern Haußöhren,
Eÿgenthumb ahne Einer behaußung. Item ein hauß, hoffstatt, höfflein, bronnen, sambt hinder hauß und neben gänglein, auch allen anderen gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der St. St. in der Obern straß ohnfern der Schiltzgaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 144, Sa. Silbers 22, Sa. Goldener Ring 12, Sa. Eÿgenthumbs an i. behaußung 600, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 158, Summa summarum, Conclusio finalis Inventarÿ 938 lb,
Nota. Es seind zwahr Georg Heinrich Schmiden sonst bäer genant dem Enckel crafft obeingetragenen Testamenti nuncupativi §° 3.tio 100. lb. d Pfenningthurns Capital Zu einem Legat geordnet, weilen aber das Kind noch Klein und ohnerzogen, also vermuthlich der fr. Mutter solch legat biß zu des Söhnleins Majorennitæt gegen deß. fernern education und alimentation in genuß gelaßen werden würd, als habe weitern abzug hierzu formiren vor ohnnöthig erachtet
Deme Zu end stehendem dato erschienen allhier beÿm Concept herr Johann Heinrich Werckmeister Chirurgus und fraw Maria Magdalena gebohrne Wehrbeckin beede Ehepersohnen und burgere allhier bekanden in gegensein H. Johann Sebastian Kratzen auch Chirurgi als vogts Georg Heinrich Schmidts sonst aber genant vorgedachter beeder Eheleuthe respectivé leiblich. v. Stieff Söhnleins, daß Sie beede Eltern vorstehende 100. lb d Pfenningthurns Capital welche ernanntem Söhnlein von weÿl. frawen Maria Dorothe Wehrbeckin gebohrne Metzgerin deßen großmutter seel. zu einem Legat geordnet worden (…), Straßb. d. 22. Aug. a° 1721.

La Ville loue au compagnon maçon Adam Karch la maison jusqu’à l’époque de sa vente

1772, Préposés aux affaires foncières (VII 1415)
(f° 137) Dienstags den 24. Novembris 1772 – Adam Karch
Adam Karch, dem Maurer Gesell wird ein Löbl. Stadt zugehöriges ane der Waßersupp Gaß gelegenes Häusel bis zu deßen Verkaufung um einen jährlichen Zins von 7. lb 10. ß verlehnet.

Adam Karch demande que le toit et les fenêtres soient réparés. Les préposés conviennent que le toit sera remis en état.

(f° 138-v) Dienstags den 1. Decembris 1772 – Adam Karch pt° Häuslein auf der Waßersupp Gaß
Adam Karch, so von Löbl. Stadt ein Häuslein auf der Waßersupp Gaß entlehnet bittet das Tach und Fenster zu repariren.
Erkannt, Seÿe nur das Tach zu übergehen.

Les préposés louent à Adam Karch la maison portée au folio 104 du Livre des loyers communaux. Le premier loyer est réduit de moitié parce que le bâtiment est en très mauvais état.

1775 (24.1.), Préposés aux affaires foncières (VII 1416)
(f° 143) Dienstags den 24. Januarii 1775 – Adam Karch
Adam Karch dem Mauer Gesellen, wird das ane der Waßersupp Gaß gelegene Zinsbuch fol. 104-a beschriebene Häusel gegen einem jährlichen Zins von 6. ß d verlehnet und weilen daselbe dermalen sehr baufällig als wird ihme vor die auf seine Kösten zumachende Reparationen ane dem dißjährigen zins die Helfte mit 3. lb nachgelaßen.

Contremaître au chantier des Maçons, François Utt qui doit quitter son logement au chantier des Maçons obtient la jouissance gratuite de la maison qu’occupe Adam Karch rue de la Soupe à l’Eau

1779, Préposés aux affaires foncières, VII 1418
(f° 219-v) Dienstags den 23. Februarÿ 1779. – Frantz Utt, balier des Mauhoffs
Frantz Utt, der balier des Mauhoffs bittet, da er seine von löblicher Stadt beÿ dem Maurhoff gelegen ingehabte Wohnung räumen muß, ihme das ane der Waßersupp Gaß gelegene löblicher Stadt zugehörige häusel, so Adam Karch, der Zimmergesell lehnungsweis bewohnet, zur Wohnung gnädigst angedeien zu laßen.
Erkannt, In betracht der supplicant seinem dienst mit Fleiß und Eifer vorstehet, als seÿe demselben das begehrte Häußlein, doch ohne Consequenz, zur Wohnung gratis an zu weisen und einraumen zu laßen.

Adam Karch demande le 2 mai aux préposés aux affaires foncières à acquérir la maison qu’il occupe depuis douze ans à titre de bail pour la somme de 200 florins. Les préposés accèdent à sa demande d’autant que la maison a été exposée aux enchères à plusieurs reprises pour 150 florins sans trouver preneur et que la ville serait obligée de contribuer à construire le pignon puisque le voisin a l’intention de rebâtir sa maison. Les préposés donnent lecture le 15 mai de la décision des chambres secrètes. Adam Karch demande le 13 juin que le dossier soit transmis aux Conseillers et aux Vingt-et-Un pour confirmation.

1786, Préposés aux affaires foncières (VII 1422)
Adam Karcher Maurer Gesell pt° behausung in der Wassersupp Gaß
(f° 66-v) Dienstags den 2. Maji 1786. – Adam Karcher Maurer Gesell
Adam Karcher, der Maurer Gesell und burger allhier præsentirt unterthäniges Memoriale und bitten, ihme die an der Wassersupp Gaß gelegene, löblicher Statt zugehörige und Von dem Imploranten seit Zwölf Jahren Lehnungsweis besitzende behausung vor die Summ von 200. fl. so als ein verzinsliches Capital darauf stehen bleiben sollen, käuflichen Zu überlaßen. Nachdeme nun Meinen Gnädigen Herren vorgetragen worden, daß solche Behausung vor einigen Jahren Zu verschiedenen malen Zur Versteigerung angesetzt worden, und dieselbe durch Herrn Bau Inspector Boudhots und Herrn Werckmeister Kaltner nur vor 150. fl. angeschlagen, auch von diesen berichtet worden, daß da der Nachbar im begriff ist seine Behausung neu auf zu bauen Löbliche Stadt im Fall wäre mit demselben einen gemeinschaftlichen Giebel aufzuführen, als Wurde Erkannt, Seÿe Gnädigen Herren Räth und XXI. die Sach Zu Hoch dero Weitern Verordnung geziemenst Vorzutragen [unterzeichnet] haffner von Waßlenheim

(f° 77) Dienstags den 16. Maji 1786. – Adam Karcher Maurer Gesell pt° behausung in der Wassersupp Gaß
Lectum Erkanntnus Gnädiger Herren der Drei Geheimen Stuben den Verkauf Einer behausung in der Wassersupp Gaß gelegen, betreffend, folgenden Inhalts,
Zufolg Erkanntnus Gnädiger Herren der Drei Geheimen Stuben vom 15. Maji 1786. auf den Von denen Hoch und Wohlverordneten Ober bauherren eingegebenen Bericht, Werden Hochdieselbe autorisirt das auf der Wassersupp Gaß gelegene, löblicher Stadt zuständige Häuslein, Ein Seit neben N. Ringwiler dem Sänger und hinten auf die Caserne, so Zu 150 Gulden abgeschätzt, und bishero von Adam Karcher, dem Maurer Gesell in Lehnung beowohnt worden, gedachtem Adam Karcher, gegen eine Summ von 200 Gulden, salva Ratificatione Gnädiger Herren Räth und XX. eigenthümlich zu überlaßen und zwar also, daß auf gedachten Kauffschilling wenigstens die Summ von 50 Gulden baar bezalt werden sollen, die übrige Summ aber auf der behausung Zu Vier pro Cento verzinslich verhaften bleiben könne, unterschrieben Mathieu XIII Secretarius mit pphe.
Lectione factâ wurde Erkannt, Verzeichnus, und seÿe Adam Karchen darüber zu vernehmen,

1786, Préposés aux affaires foncières (VII 1422)
(f° 96-v) Dienstags den 13. Junii 1786. – Adam Karcher Maurer Gesell pt° behausung in der Wassersupp Gaß
Adam Karcher der Maurer Gesell und burger allhier declarirte, daß Er sich der Erkanntnus Meiner Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben vom 15. Maji jüngst unterwerfe, mithin das von Ihme Lehnungs besitzende auf der Wassersupp Gaß gelegene Löblicher Stadt Zugehörige häusel vor 200. fl. käuflichen übernemen in Abschlag des Kauffschillings 50 fl. anzalen, die übrige 150. fl. aber jährlichen Zu vier pro Cento verzinsen wolle. Erkant, Seÿe der Verkauf dieses Häusels gn. Herren Räth und XXI. an confirmandum geziemenst vorzutragen.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient la décision des trois chambres secrètes d’aliéner une petite maison rue de la Soupe-à-l’Eau à Adam Karch

1786, Conseillers et XXI (1 R 269)
(p. 112) Sambstag den 17. Junius 1786. – Löbl. Stadt verkaufft ein auf der Waßersuppgaß gelegenes Häußlein um 200. fl. an Adam Karcher dem burger und Maurergesellen
Lectum folgendes Memoriale der Hoch und Wohlverordneten Ober bau Hh.
Gghh. Es haben Ghh. der dreÿ Geheimen Stuben nach Ausweis beiliegender Erkanntnuß vom 15. Maÿ j. geruhet, ein Löbl. Stadt Zugehöriges auf der Waßersuppgaß gelegenes Häußlein Adam Karcher dem Maurergesellen und burger allhier unter E. G. hoher Confirmation vor 200 Gulden Käuflich zu überlaßen. Weswegen E: G: zu Hochdero Confirmation geziemenst vorgelegt wird. Womit in Unterthänigkeit & Unterschrieben Busch Secretarius.
Erkannt, Wird der vorgeschlagene Verkauf Obrigkeitlich genehmiget, sofort mit dem dazu benöthigten Decreto alienandi willfahrt, anbeÿ die Obere Bauhh. autorisirt den darüber zu errichtenden Contract in Löbl. C. C. Stube ordnungs mäsig verschreiben zu laßen.

Les préposés aux affaires foncières donnent lecture de la décision rendue par les Conseillers et les Vingt-et-Un
1786, Préposés aux affaires foncières (VII 1422)
(f° 98) Dienstags den 20. Junii 1786. – Adam Karcher Maurer Gesell pt° behausung in der Wassersupp Gaß
Lectum Erkanntnus Gnädiger Herren Räth und XXI. vom 17. hujus ausweis deren, der Verkauf eines Häusels auf der Wassersupp Gaß gelegen an Adam Karcher, den Maurer Gesellen und burger allhier durch Erkanntnus Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben vom 15.ten Maji jüngst, so vorher fol. 77.a verbotenus inserirt, vor 200 fl. beschehen, obrigkeitlich confirmirt wird, wobei Meine Gnädige Herren angesucht werden gedachten Verkauf in Löblicher Canzlei Contract Stub verschreiben zu laßen.
Erkannt,, Seÿe Herr Exsenatoris Heitz Einer der dißortigen Herren drei der Verschreibung Namens löblicher Stadt beizuwohnen bestens zu authorisiren.

La Ville vend la maison à Adam Karch

1786 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 242-v
nahmens hoch und wohlverordnenen Oberbauherrn und H. dreÿ des löbl: Stadt Pfenning Thurns H. exsenator Frantz Xaverius Heitz einer gedachten dreÿ
in gegensein Adam Karch des maurer gesellen – in gefolg erkanntnus der dreÿ geheimen stuben vom 15. Maÿ jüngsthin
eine kleine behausung mit allen deren übrigen begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Waßersuppgaß oder sogenannten Dreÿzehnergraben, einseit neben Johannes Karchers des tagners wittib, anderseit neben Ignatz Ingweiler des sängers, hinten auff die cazern – um 200 gulden

Les héritiers Karch vendent la maison au fabricant d’amadou Georges Walter

1795 (18 messidor 3), Strasbourg 10 (37), Not. Zimmer n° 235
1. Theresia Karch, 2. Salome Karch, 3. Barbara Giffard geb. Karch weiland Ludwig Giffard gewesenen Vergolders hinterbliebenen Wittib, 4. Magdalena Karch, 5. Maria Rosa Karch, vorherige 1. 2. 4. u 5. ledigen Standes und volljährigen Alters, alle fünff aber beÿständlich hernachgemelter Zacharias Gauckler Maurers, 6. Zacharias Gauckler sowohl als geordneter vogt Georg Karch als auch im Namen des abwesenden Bernhard Karch /:dieweil des leztern Curator Georg Walter Zundelmacher hiebei selbst interessiret:/ alle samt von weiland Adam Karch gewesenen Maurers und Fraun Elisabetha geb. Iger deßelben hinterbliebenen nun auch verstorbenen wittib erzeugte Kinder und von beden zu sieben gleichen Theilen hinterlassen Erben, nach vorhergegangeger dreÿmaliger offentliche Steigerung auf welche seither kein Nachgebott erfolgt
Georg Walter dem Zundelmacher als letzt und meistbietendem /:Dieweil aber auf des Käufers und deßelben Ehefraun Maria Elisabetha Pauli als Mitkäuferin Ansuchen, der bürger Johannes Weiß Gartner allhier als geordnet und geschworenen vogts der minderjährigen Catharina Walter sein des Käufers mit weiland Anna Maria geb. Schlagdenhaufin deßen in erster Ehe gewesener Ehefraun erzeugten Tochter und von dieser seiner Curandin ererbten Vermögen (…) die summ von 4000 Livres vorgeschoßen
Eine kleine behaußung und Hoffstatt samt derselben begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen an der Waßersuppgaß N° 30 einseit neben Antoni Schuhmachers Ehefrau anderseit neben Barbara Kiehn hinten auf die Casern stoßend, (um 700 L. Capitalien verhafftet), 8200 Livres
n° 235, 12 floreal 3, auf Ansuchen der bürger Zacharias Gauckler Maurers als geordneter vogt Georg Karch und Georg Walter Zundelmacher als gesezmäßig ernannter Curator des abwesenden bernhard Karch, an weiland Adam Karch gewesenen Maurers und Fraun Elisabetha geb. Iger derselben verstorbenen Eltern Verlassenschafften, zur ersten freiwilligen Versteigerung der in gemelte Verlassenschafften gehörigen behaußung, (…) wurde ausgerufen, Eine kleine behaußung und Hoffstatt samt zugehörden gelegen an der Waßersuppgaß N° 30 I.s neben antoni Schuhmachers Ehefrau 2.s neben Barbara Kiehn hinten auf die Casern stoßend, um L. 4500, kein Gebott
den 19. floreal, kein Gebott – 26. floréal, burger Georg Walter Handelsmann 8200 Livres
[Joint] L’an 3 le 22 Germinal devant nous François Krafft juge de Paix du 1. arrondissement de la Commune de Strasbourg est comparu la Citoyenne Salomé Karg fille majeure disant que son frere Bernard Karg fils des Deffunts Adam Karg maçon et d’Elisabeth Icher ayant aussi apris le metier de maçon est parti de cette commune en l’année 1789 V.S. avec passeport pour voyager Sur son metier et s’y perfectionner, Or leur mere etant mort il y a Cinq Decades et ayant delaissé une maison (…)
Enregistrement de Strasbourg, acp 35 F° 73 du 19 mess. 3

Fils de fabricant d’amadou, le journalier Georges Walter épouse en 1785 Anne Marie Schlagdenhauffen, fille d’un laboureur de Schiltigheim : contrat de mariage, célébration
1785 (15.1), Not. Zimmer (6 E 41, 1445) n° 298
Eheberedung – persönlich erschienen Georg Walter, der ledige tagner alhier, weiland Michael Walter, des gewesenen burgers und Zundelmachers alhier mit Fr. Barbara gebohrner Brumterin, deßen hinterbliebener Wittib ehelich erzeugter Sohn, als Hochzeiter ene einem,
So dann Jungfrau Anna Maria Schlagdenhaufin, weiland Lorentz Schlagdenhaufen, des Ackersmanns und burgers zu Schiltigheim, mit Fraun Barbara gebohrner Stahlin deßen nachgelaßener Witwe ehelich erzielte tochter beiständlich Meister Lorentz Rosenstiehl, des Ackersmanns und burgers zu Schiltigheim, als brauth an dem andern theil
Sambstag den 15. Januarii 1785 [unterzeichnet] Gerg Walter, x der Hochzeiterin Handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. n° 13)
178. Dienstags den 21. Junÿ nach Mittag um 4 Uhr sind nach zweÿmal geschehener Proclamation, ehelich eingesegnet worden Johann Georg Walther, Schirmer und Zundelmacher, Johann Michael Walther gewesenen Schirmers und Zundelmachers allhie mit Fr. Barbara gebohrne Prumterin ehelich erzeugter nachgelaßener Sohn, und Jfr. Anna Maria Schlagdenhaufen, weÿl. Lorentz Schlagdenhaufen, gewesenen burgers und Ackersmanns Zu Schiltigheim mit Fr. Barbara gebohrner Stahlin ehelich erzeugte nachgelaßene Tochter Solches bezeugen x ist das Zeichen des Bräutigambs, x ist das Zeichen der Braut (i 197)

Anne Marie Schlagdenhauffen meurt en l’an II en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue de la Soupe-à-l’Eau. La masse propre aux héritiers s’élève à 222 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 67 livres, le passif à 190 livres
1795 (30 ventôse 3), Strasbourg 5 (6), Not. Grimmer n° 146
Inventarium über Weil. Anna Maria Schlagdenhaufen des bürgers Georg Walters hiesigen tagners Ehefraun Verlassenschafft, nach ihrem im Monat Germinal vorigen Jahrs erfolgten Absterben verlaßen, den 22. Ventose 3
Benennung der Erbin, die Verstorbene hat ab intestato zur Erbin verlaßen die mit dem hinterbliebenen Wittiber erzeugte Tochter namentlich Catharina so ohngefähr 10. Jar alt, diesem minderjährigen Kind zu einem Vormund ernannt worden der bürger Johannes Weiß gartners tagners allhier

in einer ane der Waßersuppgaß gelegenen dem bürger Schumacher dem Wirth gehörigen und dißorts zum theil Lehnungsweiß bewohnenden behaußung
Eigenthum ane liegende güthern, hat die Verstorbenen in die Ehe gebracht (liegende güther) Schiltigheimer banns
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Erbin ohnverändert Vermögen, hausrath 157 lb, liegende güther pro nota, Erg. 75 lb, Schuld pro nota, Summa summarum 222 lb
des Wittibers und die teilbare masse unter einem titel beschrieben, hausrath 67 lb, Schuld pro nota, Summa summarum 67 lb – Schulden 190 lb, In Vergleichung 122 lb
Bericht, kein Inventarium illatorum
Eheberedung (…) den 15. Januarÿ 1785, Zimmer Not.
Enregistrement de Strasbourg, acp 32 F° 1 du 2 germ. 3

Jean Georges Walter se remarie avec Marie Elisabeth Pauli originaire de Dettwiller
Mariage, Strasbourg (n° 1042)
Cejourd’hui le 5 Messidor de l’an second de la République française une et indivisible (…) sont comparus d’une part Jean Georges Walter, faiseur d’amadou âgé de 38 ans, né et domicilié en cette commune, fils légitime de feû Michel Walter Journalier et de Barbe Roth, veuf d’Anne Marie Schladenhauffen, de l’autre part Marie Elisabeth Pauli âgée de 31 ans née et domiciliée à Dettwiller Département susdit, fille légitime de Jacques Pauli, Journalier, et de feûe Marie Marguerite Gros (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 4 février 1756 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 6 juillet 1762 (signé) l’époux a déclaré ne savoir signer, maria Elisabetha Paulin (i 69)

Le tribunal civil vend par adjudication judiciaire la maison de Jean Georges Walter à l’Œuvre Notre Dame, créancière

1806 (26.12.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 31, n° 40
que le Tribunal de Première Instance a rendu le jugement suivant Audience du 21 octobre 1806 Entre la fondation de notre De. a Strasbourg poursuite et diligence de M Daudet son receveur venderesse en expropriation forcée comparant par M Kern avoué d’une part Et
Georges Walter faist. d’amadou a Strasbourg defendr. en expropriation forcée d’autre part
à la fond. demanderesse
Une maison sise rue de la Soupe à l’eau n° 30 batie en bois a un Rez de chaussée surmonté de deux étages ayant trois croisées avec un petit grenier ses ais. app. et dep. dont l’étendue superficielle est de 60 mètres, d’un côté la Ve de Jean Karcher journalier d’autre Ignace Ingweiler présentement Jean Isaac d’autre David Roth devant rue derrière la caserne évalué à un produit de 70 fr
mise à prix par le poursuivante à 1061 fr – sans mise
Oui le procureur impérial lequel a conclu à ce que la maison dont s’agit soit adjugée à la fond. demanderesse, fait le 21. 8.bre 1806
(Cahier des charges) A vendre par exf, On fait asavoir qu’en vertu de Jugement rendu a la Justice de paix du premier arrondissement de la vill de Strasbourg le 19 floréal 12 (…)

Comme la vente à l’Œuvre Notre Dame n’est pas ratifiée par le ministre, la maison est attribuée le 28 décembre 1808 à son receveur Christophe Louis Daudet (copie jointe à la vente passée en 1812).

(Copie de l’arrêté du maire du 28 décembre 1808) Vu la lettre du Sr Daudet receveur de l’Œuvre Notre Dame du 6 décembre courant par laquelle il rend compte qu’aïant fait son possible pour trouver un acquéreur pour la maison sise rue de la Soupe à l’Eau n° 30 (…) ledit receveur s’est décidé en exécution de la lettre de Son Excellence le Ministre de l’Intérieur du 3 septembre 1807 à prendre ladite maison à sa charge et prie en consequence le Maire de l’autoriser à porter en dépense la somme de 324 francs pour laquelle il est à découvert suivant la liquidation qu’il a dressée à cet effet, Vu aussi cette liquidation dattée du 6 du présent mois, Vu en outre le procès verbal du 29 avril dernier par le Sr Klotz architecte portant le prix d’estimation de ladite maison à 600 francs, Le maire considérant que le Receveur de l’œuvre a pleinemant satisfait a la lettre mentionnée de Son Excellence le Ministre de l’Intérieur approuve la liquidation énoncée, subroge ledit receveur dans les droits de l’œuvre et l’autorise a porter en dépense dans son prochain compte la somme de 324 fr, le maire [signé] Brackenhoffer

Christophe Louis Daudet meurt célibataire à l’âge de 67 ans en 1815 dans la maison de recette de l’Œuvre Notre Dame
1815 (6.3.), Strasbourg 12 (60), Not. Wengler n° 8925
Inventaire de la succession de Christophe Louis Daudet, receveur des domaines et bois, décédé le 15 février 1815 – à la requête de 1. Pierre Antoine Villot, directeur des vivres à Metz, mandataire d’Antoinette Charlotte Claudine Daudet, 2. fondé de pouvoir de Marie Antoinette Daudet épouse de François Joseph Gau des Voves, chevalier de St Louis commandeur de la Légion d’Honneur, Conseiller d’état honoraire demeurant à Paris, 3. Jean Pierre Gau, demeurant en cette ville, mandataire de Marie Elisabeth Charlotte Daudet majeure, héritiers pour un tiers de leur oncle et frère respectif, la De Villot comme nièce par représentation de Marie Joseph Daudet de Jossan, ancien syndic royal de cette ville son père frère du défunt – d’après l’indication d’Elisabeth Dousch veuve de François Heller perruquier ménagère du défunt (signé) dusch

dans la maison où est établie la recette de l’Œuvre de la Cathédrale sise en cette ville place du Palais royal n° 3
dans le petit salon ayant vue sur la place du Palais, dans le salon a côté, dans la chambre à coucher vosiine dud. salon, dans le cabinet à côté, dans une chambre a côté de celle du Sr Brobeque donnant sur la rue du Palais, dans la chambre du Sr Brobeque donnant sur la rue, dans la chambre à côté donnant dans la rue des Cordiers, dans la salle à manger, dans la chambre à coucher de Dlle Daudet, dans la chambre à coucher de la veuve Haller ménagère, dans la cuisine, dans la chambre de la cuisinière, dans la garde à manger à côté, dans différents corridors derrière la cuisine, dans une petite chambre donnant sur le corridor de la cuisine, dans la chambre à lige sale au grenier, dans le bureau de la recette, dans la cave, dans le magasin au rez de chaussée, dans une autre cave sous la maison de devant, dans la chambre des soldats, au bucher, (le 9 trois) dans le bureau, dans la chambre à côté, dans le caveau, dans la cuisine derrière le bureau, (le 11 mars) au rez de chaussée dans le salon tapissé en papier peint, dans la salle à manger, dans le sallon bleu, dans la chambre à côté, au premier étage dans une antichambre, dans les deux petites chambres à côté, dans une antichambre à droite, dans une petite chambre à côté, dans le cabinet à côté, dans la chambre à alcove, dans la chambre à coucher à côté, dans la chambre des domestiques, au grenier, dans la cave
(vacation du 27 juin – enreg. f° 92 du 28 juin) Immeubles, légués à M. Mde Stouhlen, ban d’Oberschaeffolsheim avec une campagne, Wolfisheim
Résumé, meubles 6663 fr, voiture 400 fr, argenterie 3275 fr, créances 7895 fr, créances 18 772 fr, total 37 007 fr, passif 4027 fr, reste 32 977 fr
– Testament du 8 janvier 1815, (legs) à Elisabeth Dusch native d’Ingweiller veuve Heller ma ménagère (pour) l’attachement qu’elle m’a témoigné et prouvé pendant toute la révolution et notamment pendant la terreur et les six mois de mon emprisonnement
(Procuration Marie Antoinette Daudet demeurant à Paris rue neuve du Luxembourg n° 9 – Antoinette Charlotte Claudine Daudet à Metz rue du Haut Ste Croix n° 533)
Enreg. manquant f° 116 du 13.3.

Décès, Strasbourg (n° 281)
Déclaration de décès le 15 février 1815. Christophe Louis Daudet, âgé de 67 ans trois mois quatre jours, né à Strasbourg, Receveur des Domaines et de l’Œuvre Notre Dame, non marié, est mort en cette mairie le 15 du mois Courant à six heures du matin dans la maison située N° 3 Place du Palais, fils de feu Louis Daudet Directeur du Magasin à sel et de feu Françoise Catherine Ursule Le Couvreur (f. adj.)

Christophe Louis Daudet vend la maison à Marie Madeleine Hürstel veuve de Joseph Lancel

1812 (17.10.), Strasbourg 12 (47), Not. Wengler n° 7081
Christophe Louis Daudet receveur de l’Œuvre Notre Dame
à Marie Madeleine Hürstel veuve de Joseph Lancel
une petite maison batie en bois a rez de chaussée et deux étages avec toutes ses appartenances droits et dépendances sise en ladite ville de Strasbourg rue de la Soupe à l’Eau n° 30, d’un côté Joseph Joanc* d’autre David Roth,par devant la rue, par derrière la caserne. La maison vendue ayant appartenue a Georges Walter fabricant d’amadou d’après contrat de vente reçu Me Zimmer le 18 messisor 3 auroit été vendue par expropriation forcée sur ledit Sr Walter en sa qualité de receveur de l’Œuvre Notre Dame et qu’aucun amateur ni enchérisseur ne s’étant présenté elle fut adjugée à la barre du Tribunal Civil pour sa mise à l’Œuvre Notre Dame par procès verbal du 21 octobre 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 26 n° 12. mais cette acquisition n’ayant pas été agréée par Son Excellence le Ministre de l’Intérieur par sa lettre en datte du 3 septembre 1807 le Sr vendeur fut subrogé dans les droits dudit Œuvre et par conséquent ladite maison abandonnée a sa disposition comme si elle lui avait été adjugée en propre et privé nom, arreté du maire le 28 décembre 1808 – moyennant 800 fr
(copie du jugement) vente Chambre des Contrats 1786 f° 242 b, vente des héritiers Karch à Walter Me Zimmer 18 thermidor 3
(Copie de l’arrêté du maire du 28 décembre 1808)
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 170 du 19.10.

Le fabricant de chaises (Claude) Joseph Lancel épouse en 1792 Madeleine Hurstel, originaire de Kertzfeld. Il est retrouvé mort en 1798 d’une blessure par un instrument tranchant.
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 48-v)
Hodie 20 Februarÿ anni 1792 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt Josephus Lancelle, Argentinensis defuncti Claudii Josephi Lancelle et Franciscæ Clatigny, conjugum filius legitimus & Magdalena Hurstel, Kerzfeldensis, defuncti Mathiæ Hurstel et Catharinæ Werni cojugum filia legitima (signé) Joseph Lansel, + (i 60)

Décès, Strasbourg (n° 60)
Aujourd’hui 13° messidor l’an VI de la République française une et indivisible (…) que Joseph Lancel, âgé de 33 ans, faiseur de chaises né et domicilié et cette commune rue des aveugles N° 19, fils légitime de feu Joseph Lancel, faiseur de chaises et de feue Françoise N. époux légitime de Madeleine Hurstel a été trouvé mort au front de la demi lune entre la porte des bouchers et celle de l’hôpital le 11 du courant d’une blessure qu’il a reçu d’un instrument tranchant (i 44)

Sa fille et héritière Marie Madeleine Lancel épouse en 1819 Joseph (Casimir) Wetzel

Mariage, Strasbourg (n° 24)
Acte de mariage célébré le 21 janvier 1819. Joseph Casimir Wetzel, mineur d’ans, né en légitime mariage le 17 brumaire an VI à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Journalier, fils de feu Martin Wetzel, ci devant tricoteur de bas décédé en cette ville le 17 février 1814 et d’Anne Marie Weinnehmer, ci présente et consentante, Marie Marie Madeleine Lansel, majeure d’ans, né en légitime mariage le 17 frimaire an VI à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de feu Joseph Lansel, faiseur de chaises, trouvé mort en cette mairie le 11 messidor an VI et de feu Madeleine Hirstel décédée en cette ville le 22 février année dernière (signé) l’époux a déclaré ne savoir signer, maria magdalena lasell (i 13)

Le garçon maçon Joseph Casimir Wetzel et Madeleine Lancel hypothèquent la maison au profit du notaire Henri Joseph Wengler

1825 (26.7.), Strasbourg 13 (41), Me Bremsinger n° 3596
Obligation – Joseph Casimir Wetzel, journalier maçon, et Madeleine Lancel
à Henri Joseph Wengler, notaire, 100 francs
hypothèque, une petite maison à rez de chaussée et deux étages, aisances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue de la Soupe à l’Eau n° 30, d’un côté Joseph Isaac, d’autre David Roth, devant la rue, derrière la caserne – avenue à la femme Wetzel née Lancel de la succession de sa mère Marie Madeleine Hürstel veuve de Joseph Lancel faiseur de chaises, suivant acte de notoriété dressé par Me Wengler le 18 juillet 1825

Acte de notoriété qui constate que la maison est un bien propre à Madeleine Lancel
1840 (18 9.bre), Strasbourg 2 (85), Me Tinchant n° 1674
Notoriété (…) avoir parfaitement connu le sieur Joseph Wetzel, vivant maçon à Strasbourg, et savoir qu’il est décédé en cette ville le 22 octobre 1836, époux de la dame Madeleine Lancel, que lesdits conjoints Wetzel s’étaient mariés dans le courant de l’année 1818 sans avoir fait de contrat de mariage, qu’en conséquence leur union était soumise à la communauté légale telle qu’elle est définie par le code civil, d’où il résulte que la maison sise à Strasbourg rue de la soupe à l’eau n° 30, vendue par ladite dame Madeleine Lancel veuve Wetzel au Domaine de l’Etat suivant contrat reçu par M° Tinchant l’un des soussignés notaires (…) les 15 et 17 juin dernier était un bien propre de la dite dame, attendu que celle-ci l’a héritée dans la succession de sa mère la dame Marie Madeleine Hürstel décédée veuve du sieur Joseph Lancel fabricant ed chaises à Strasbourg (…)

Marie Madeleine Lancel se remarie en 1842 avec Joseph Stupffler en légitimant une fille
Mariage, Strasbourg (n° 165)
Du 13° jour du mois d’avril l’an 1842, Acte de mariage de Joseph Stupffler, majeur d’ans, né en légitime mariage le 17 ventôse an XI domicilié à Strasbourg, Journalier, fils de feu Pierre Stupffler Journalier décédé à Rhinau le 24 avril 1806 et de feu Elisabeth Messmer décédée à Strasbourg le 27 septembre 1827, et de Marie Madeleine Lansel, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 17 frimaire an VI à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, veuve de Joseph Casimir Wetzel, Journalier décédé en cette ville le 22 novembre 1836, fille de feu Joseph Lansel, faiseur de chaises, décédé en cette ville le 11 messidor an VI et de feu Madeleine Hirstel décédée en cette ville le 22 février 1818 (…) Et aussitôt lesdits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Joséphine Stupffler né d’eux en cette ville le 23 février 1840 inscrite le 24 du même mois sur les registres de l’état civil de cette ville (signé) Joseph Stupffler, l’épouse a dit ne savoir signer (i 34)

Madeleine Lancel vend 2 800 francs au Domaine de l’Etat (Génie militaire) la maison dont le sol sera réuni à la caserne de la Finckmatt

1840 (17.6.), Strasbourg 2 (84), Me Tinchant n° 1678
Madeleine Lancel veuve de Joseph Wetzel, maçon
au Domaine de l’Etat stipulant M. le Ministre de la Guerre et celui ci représenté par Jean Lazare Collas, lieutenant colonel du Génie en chef, et Gabriel Domergue, adjudicaire de première classe aux sous intendances militaires et chargé du contentieux du génie, suivant autorisation de M. Le Ministre de la Guerre du 4 présent
Désignation, une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la Soupe à l’Eau n° 30 d’un côté un terrain appartenant à l’Etat, d’autre David Roth, derrière la caserne de la Finckmatt – Origine de la propriété. La venderesse a recueilli l’immeuble dont s’agit dans la succession de sa mère Marie Madeleine Hürstel décédée il y a environ 20 ans veuve de Joseph Lancel, fabricant de chaises, suivant acte de notoriété dressé par Me Tinchant le 11 courant. Le Sr Lancel en était propriétaire d’acquisition durant le mariage de Christophe Louis Daudet, receveur de l’Œuvre Notre Dame suivant acte de vente passé devant Me Wengler le 17 octobre 1812, dans ce dernier acte le Sr Daudet a déclaré qu’en conséquence de poursuite dirigées par lui comme receveur de l’ Œuvre Notre Dame contre Georges Walter, fabricant d’amidon, l’immeuble précédent a été exproprié sur de dernier et faute d’enchérisseur adjugé audit Œuvre par adjudication en date du 21 octobre 1806 mais que cette acquisition n’ayant pas été agréée par M. le Ministre de l’Intérieur la maison avait été abandonnée au Sr Daudet pour son propre compte par arrêt du Maire daté du 28 décembre 1808 – moyennant 2800 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 279 F° 24-v du 18.6.



8, place Saint-Louis


Place Saint-Louis n° 8 – VIII 137 (Blondel), P 1294 puis section 9 parcelle 21 (cadastre)

Maîtres d’ouvrage, Michel Thomas (1746, ancienne maison zur Cappellen) et Claude Bernard Eisentraut (travée de gauche, 1760)


Façade en deux parties correspondant aux deux anciennes maisons
Fenêtres, portes (juillet 2019)

La maison actuelle est la réunion de deux anciennes par l’entrepreneur pour le Roi Claude Bernard Eisentraut en 1750, une petite maison à l’est et une plus grande maison, anciennement appelée zur Cappellen (à la Chapelle), vers l’ouest.
La grande maison, zur Cappellen, acquise en 1617 par l’aubergiste à la Couchette Mathias Wolffer revient ensuite au tonnelier Georges Voltz (1623), au marchand Jean Michel Zeyssolff (1663) puis aux transporteurs de sable Jean Georges Dressler et Jean Frey. Sur le plan-relief de 1727, la maison est celle à pignon en haut au milieu de l’image ; la petite maison se trouve à sa gauche. Frédéric Gerlach, déjà propriétaire de la petite maison ci après, l’acquiert en 1736 puis la revend 800 livres en 1745 au menuisier Michel Thomas, originaire de Niederhausbergen, qui est autorisé l’année suivante à construire à l’aplomb de son encorbellement de 34 pieds de long en saillie de deux pieds en supprimant la porte de cave devant la maison, à condition de couper le coin vers la maison Güntzer. Il revend deux ans plus tard une maison nouvellement construite 3 000 livres à Claude Bernard Eisentraut.
La petite maison appartient au début du XVII° siècle aux tailleurs et maîtres d’école Jacques Ness puis Barthelémy Ness. Elle appartient ensuite aux bateliers et transporteurs de sable Jean Meyer (1675) puis Frédéric Gerlach. Quoiqu’il soit propriétaire des deux maisons, on peut supposer que les poutres qu’il est autorisé en 1741 à remplacer se trouvent sur la petite maison qu’il vend en 1750 à son voisin Claude Bernard Eisentraut.
Propriétaire des deux maisons, Claude Bernard Eisentraut a l’intention de reconstruire la petite à la manière de la grande en 1751 en bâtissant à l’aplomb de l’encorbellement de 10 pieds 7 pouces de long en saillie de 2 pieds 8 pouces d’un côté et 4 pieds 9 pouces de l’autre. La rente foncière qu’exigent les Quinze l’en dissuade. Grâce aux arguments qu’il fait valoir (il cède du terrain à la Ville et contribue à son embellissement), il obtient en 1760 une autorisation gratuite de construire à l’aplomb de l’encorbellement et d’établir un balcon sur la longueur de la petite maison.
Il résulte de ce qui précède que les quatre travées de droite sont dues à Nicolas Thomas (1746) et la travée de gauche à Claude Bernard Eisentraut (1760) qui reprend le modèle de la partie déjà construite. La chaîne à gauche de la porte correspond à l’ancienne limite entre les deux maisons. Les différents niveaux sont séparés par des bandeaux. Seule la clé de la porte d’entrée est sculptée.
La maison appartient ensuite (1771-1781) au consul célibataire Jacques Frédéric Faust, tributaire chez les Maçons. Le tapissier Etienne Lefevre, déjà propriétaire de la maison à l’est, l’achète et 1781 et ouvre une communication entre les deux bâtiments. La fenêtre aménagée dans l’ancienne porte cochère correspond peut-être à celle que le maître maçon Schrœter est autorisé à faire en 1783. Etienne Lefevre la revend en ne conservant que l’ancienne en 1804 à l’officier de santé Philippe Frédéric Clausing qui épouse l’ancienne compagne du chef de brigade Nicolas Houel.



Plan-relief de 1725. La maison Zur Cappellen est la première à pignon en arrière-plan à partir de la gauche (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 256 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (f-VII) et (g-VII) : les ouvertures sont distribuées comme on peut le voir actuellement. La toiture comprend trois niveaux de lucarnes. La cour (R’) commune avec la maison voisine montre l’arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment (3-4) à l’est de la cour et la bâtiment arrière (4-5).
La maison porte d’abord le n° 3 du quai Finckwiller (1784-1857) puis le n° 8 de la rue ou de la place Saint-Louis.


Cour (R’), plan

Sophie Albertine Schneegans femme du négociant Jean Baptiste Gaudiot fait en 1863 des transformations qui portent le revenu cadastral de 181 à 273 francs. Le nombre de fenêtres au troisième étage reste le même mais celui des fenêtres ordinaires passe de 36 à 43. Ces travaux portent manifestement sur les bâtiments arrière. La maison ne semble pas subir de transformation notable par la suite. Elle appartient à partir de 1896 au marchand de vins Julien Camille Conrad Jaquemoux avant d’être réunie en début des années 1920 à la propriété voisine (Congrégation hospitalière des petites sœurs des pauvres).


Elévations sur rue et sur cour en 1977 (dessin de Jean-Claude Gaudin, dossier de la Police du Bâtiment)
Départ d’escalier XVIII° siècle (photographie B. T.)

juillet 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1613 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Maison vers l’est

Jacques Ness, tailleur et enseignant
1617* h Barthelémy Ness, tailleur et enseignant, et (1618) Anne Marie, veuve du trompette Pierre Weiler – luthériens
1660* Anne Ursule Fæssel
1662 v André Kræmer, chaudronnier, et (1649) Ursule Bernhard – luthériens
1675 v Jean Meyer, transporteur de sable, et (1700) Marie Salomé Weber – luthériens
1714 h Jean Meyer, transporteur de sable, et (1669) Anne Catherine Erhard – luthériens
1721 v Frédéric Gerlach, batelier et transporteur de sable, et (1717) Marie Dorothée Brand – luthériens
1750 v Claude Bernard Eisentraut, infra

Maison dite zur Cappellen, vers l’ouest

Marie Ursule Sundheim et (1605) Martin Heckhirn, baigneur, puis (1616) Georges Baumann, baigneur – luthériens
1617 v Mathias Wolffer, aubergiste, et (1595) Ursule Stœsser – luthériens
1622 v Joachim Kœllé, pasteur, et (1604) Ursule Brunner – luthériens
1623* adj Georges Voltz, tonnelier, et Marguerite Hauss – luthériens
1660* adj Jean Charles Müeg, avocat et procureur au tribunal aulique de Spire
1663 v Jean Michel Zeissolff, marchand, et (1642) Anne Trenss – luthériens
1672 v Jean Georges Dressler, charretier, et (1662) Madeleine Weinmüller, puis (1679) Susanne Inckel – luthériens
1687 h Jean Frey, transporteur de sable, et (1687) Susanne Inckel veuve de Jean Georges Dressler, puis (1706) Catherine Peter veuve du batelier Philippe Sandrock – luthériens
1729 h Jean Adam Petri, cordonnier, et (1718) Susanne Marthe Elles, puis (1723) Marie Barbe Frey – luthériens
1733 adj Susanne Feigler, épouse (1692) de Jean Michel Unger puis (1698) de Jules Christophe Kessler, les deux chirurgiens – luthériens
1736 v Frédéric Gerlach, batelier et transporteur de sable, et (1717) Marie Dorothée Brand – luthériens
1745 v Michel Thomas, menuisier, et (1737) Marie Madeleine Bentz puis (1757) Marie Barbe Pauli veuve de Samuel Bahn – luthériens
1747 v Claude Bernard Eisentraut, infra

Deux anciennes maisons réunies

1750 v Claude Bernard Eisentraut, entrepreneur pour le Roi, et (1732) Reine Rostaing – catholiques
1771 v Jacques Frédéric Faust, juriste, consul, célibataire († 1780) – luthérien
1781 v Jean Frédéric Œsinger, conseiller du margrave de Bade, célibataire († 1781) – luthérien
1781 v Etienne (Laurent) Lefevre, marchand tapissier, et (1765) Marie Gabrielle Payre, fille adoptive de Jacques Isaïe Bourgeois – catholiques
1804 v Philippe Frédéric Clausing, officier de santé, et (1798) Marguerite Salomé Wittmann, auparavant compagne du chef de brigade Nicolas Houel
1845 h Jean Baptiste Gaudiot, commissionnaire de roulage, et (1842) Sophie Albertine Schneegans
1896* v Julien Camille Conrad Jaquemoux, marchand de vins, et Mathilde Graff
1923* v Etablissement de la Congrégation hospitalière des petites sœurs des pauvres

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : (Maison à l’est) 175 livres en 1714
(Deux anciennes maisons réunies) 1 750 livres en 1765, 2 500 livres en 1780

(1765, Liste Blondel) VIII 137, à la veuve du Sr Eisentraut
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) H. Ammeister Faust, 6 toises, 4 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1294, Claussing, Philippe Frédéric, docteur – maison, sol, cour – 2,6 are

Locations

1629, (antichrèse) Jean Bitz

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1741, Préposés aux affaires foncières (VII 1399)
Frédéric Gerlach est autorisé à remplacer une poutre et d’autres pièces en bois à sa maison à encorbellement

(f° 139) Dienstags den 1. Augusti, seynd folgende Augenschein eingenmmen worden – Friderich Gerlach
An Friderich Gerlach des Sandführers Häußlein beÿ St Louis an deme er einen Überhang hat, und um erlaubnus gebetten zu Beeden seithen des sehr schlecht und baufälligen Häußleins neü Holtz, ein Neüe schwöll, ein Balcken und ein Pfett ein Zu Ziehen, Erkannt Willfahrt.

1746, Préposés aux affaires foncières (VII 1402)
Les préposés autorisent le menuisier Michel Thomas à construire à l’aplomb de son encorbellement de 34 pieds de long en saillie de deux pieds en supprimant la porte de cave devant la maison, à condition de couper le coin vers la maison Güntzer et de régler 15 livres

(f° 41-v) Montag den 27. Ejusdem [Junÿ] 1746 – In præsentia der Ober Bauherren /:Exc. Herrn Stättm. Von Hürtigheim:/ und Herren dreÿ augenschein eingenommen – Michel Thomas
An Michel Thomas des schreiners Hauß jenseiths St. Thomans bruck, welcher um erlaubnus gebetten seinen 34. schuhe Lang, und 2. schuhe tieffen Überhang Zuunterbauen mit dem erbieten die Vorliegende Kellerthür Völlig Hinwegzuthun. Erkannt mit dem beding Willfahrt, daß er das Eck gegen dem Güntzerischen Hauß abschrote und für ein und Alle mahl 15. lb bezahle solle, dt. 15. lb.

1751, Préposés aux affaires foncières (VII 1404)
Claude Bernard Eisentraut déclare avoir l’intention de reconstruire la petite maison qu’il a acquise à côté de la sienne. Il demande l’autorisation d’ouvrir une porte entre les deux bâtiments au premier et au deuxième étage et de contruire à l’aplomb de l’encorbellement de 10 pieds 7 pouces de long en saillie de 2 pieds 8 pouces d’un côté et 4 pieds 9 pouces de l’autre. Les préposés le renvoient aux Quinze

(f° 73) Eodem die 18. Martÿ 1751. seÿnd folgende augenschein eingenommen worden – H. Claude Bernard Eißentraut
An H. Claude Bernard Eißentraut Hauß ohnfern St Louis, neben welchem er noch ein Kleines Häußel gekaufft, so er neüzubauen und in dem Ersten Stockwerck eine 7. schuhe 6 Zoll Hohe, und 3. Schuhe 1. Zoll breite Communications thür Von seinem Hauß in das Andere, und ein Gleiches in dem Zweÿten Stock Zumachen willens, da auch das erkauffte Häußel einen Überhang hat, wäre er gesinnet denselben seinem Andern hauß Zugleich Zuunterbauen und Vorzufahren, welches in der Länge 10. schuhe 7. Zoll und in der breite auf der seithen 2. schuhe 8. Zoll und auf der Andern seithen 4. schuhe 9 Zoll außmachet, und deßwegen um erlaubnus Gebetten. Erkannt an Unsere Herren der XV. Verwießen.

1760, Préposés aux affaires foncières (VII 1409)
Claude Bernard Eisentraut réitère sa demande à être exempté de la rente foncière que les Quinze ont décidée le 12 juin 1751 [partie du registre en déficit] et autorisé à établir un balcon de 10 pieds 7 pouces en saille de 3 pieds au premier étage, en arguant 1) que les deux maisons étaient déjà réunies par le passé, 2) qu’il perd environ deux pieds de terrain en supprimant sa porte de cave, 3) que les changements qu’il fera contribuent à embellir la ville. Les Quinze accèdent à sa demande.

(f° 21) Dienstags den 29. Apr: 1760. – H: Claude Bernard Eißentraut
H: Claudius Bernard Eißentraut E: E: Großen Raths dermahliger beÿsitzer berichtet, daß er anjetzo willens seÿe, daßjenige Kleine häußel neben seinem hauß ohnfern St Louis Zu bauen, und weilen jhme Zu folg Erkantnuß Ghh. der XV. vom 12.ten Junÿ 1751. Vergönnt worden, den überhang Zu unterbauen und Zweÿ durchbrüche in sein daran stoßendes hauß Zu machen gegen erlag 10. ß d. jährlichen Zinnßes, als bittet er unterthänig in ansehung, daß I.mo diese Zweÿ häußer schon ehemahlen nur eines außgemacht, und noch dato eine alte Communications thür auff dem dritten stock Zwischen beÿden existiren, 2.do er wegen seiner unter dem Überhang liegenden Kellerthür, die er hinweg Zumachen willens, Von seinem Eigenthumb verliehre und dem Allmend ohngefehr Zweÿ schuh breit cedire, und 3.tio dieße Veränderung Zur Zierde der Statt gereiche, jhn des angesetzten bodenzinßes Zu entschlagen und annoch Zu erlauben einen 10. schuh und 7. Zoll langen und 3. schuh tieffen Balcon auff dem ersten Stockwerck Zu machen.
Erkannt wird dem H. Imploranten in ansehung obenallegirte motiven der Zinnß von 10. ß remittirt und jhme erlaubt den begehrten Balcon Zu bauen.
[pièce jointe] Unßere Gnädige Herren die Fünffzehen haben auf das von H. Claudio Bernhard Eisentraut den 24.ten aprilis jüngst übergebene unterthänige Memoriale und bitten Erkandt, daß der unterm 27.ten Martÿ jüngst dem Hn Imploranten wegen unterbauung eines überhangs und zweÿ durchbrüchen seines haußes in das daran stoßende Von ihme erkauffte Kleinern angesetzten jährliche Zinß à 15. ß oder das doppelte Capital davon nemblich 40. Thaler auf Zehen Schilling mithien das doppelte Capital auf Viertzig Gulden Zu moderiren und zu setzen seÿe. Decretum Sambstags den 12.ten Junÿ 1751. – Friderici.

1781, Protocole des Quinze (2 R 191)
Etienne Laurent Lefevre demande l’autorisation d’ouvrir une porte entre sa maison et la voisine qu’il vient d’acheter des héritiers du conseiller aulique Œsinger. Les préposés qui se rendent sur place constatent que la porte à ouvrir dans les mansardes ne nuira en rien à la Ville. Ils accordent l’autorisation moyennant une rente foncière d’un florin.

Durchbruch, Stephan Lorentz Lefebvre beÿ St Louis behaußung
(p. 330) Sambstags den 1.sten Septembris 1781. Rang nôe H. Stephan Lorentz Lefebvre dieser hat von weÿland H. Hoffrath Ösingers erben die in deßen Verlaßenschafft gehörige beÿ St. Louis gelegener behaußung, so an sie seinige stosset erkaufft bitt Gnädig Zu erlauben beeder häußer durch eine thür Vereinigen zu dörffen und setzt, Erk. Obere Bauh.

(p. 369) Sambstags den 15.sten Septembris 1781. Obere Bauh. lassen durch H. Secretarium Widt referiren es habe Stephan Lorentz Lefebvre den 1.sten dieses per recessum gebetten ihme zu erlauben seine beede beÿ St Louis gelegene behaußungen durch eine thür vereinigen Zu dörfen, die H. deputirte hätten den darauf verordneten augenschein eingenommen und gefunden daß Implorant in der Mansarde ein thür durch Zubrechen gesinnet seÿe, welches weder gemeiner Stadt noch der burgerschafft nachtheilig seÿn kan, dahero sie auch keinen anstandt gefunden demselben in seinem begehren jedoch gegen reichung eines Jährlichen ohnablößigen Zinnßes Von 1 fl. Zu willfahren. Erkandt, bedacht Confirmirt.
(Pas dans Bauherren)

1783, Préposés aux affaires foncières (VII 1420)
Le maître maçon Schrœter est autorisé au nom du tapissier Lefevre à ouvrir une croisée dans la maison qui a appartenu au consul Faust.
(f° 99) Dienstags den 21. Januarii 1783 – Sr Lefevre Tapicier
Mr Schrötter der Maurer, noê Sr Lefevre des Tapicier bittet zu erlauben an deßen behausung bei Sr Louis gelegen, so weiland Herrn Ammeister Faust Zugehörig war, einen Kreutzstock einsetzen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1780 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs chambres à cheminée à la française, une cuisine et plusieurs dépenses, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, toutes appartenances et dépendances à la somme de 5000 florins.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Quai Finckwiller

nouveau N° / ancien N° : 3 / 3
Clausing
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 317 case 2

Claussing Philippe Frédéric docteur
Schnéegans Sophie épouse Gaudiot (subst. pour 1847)

P 1294, maison, sol et cour, Quai finckwiller 3
Contenance : 2,60
Revenu total : 181,35 (180 et 1,35)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36 / 29
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 743 case 1

Schnéegans Sophie épouse Gaudiot
1896/97 Jaquemoux Julian Jakob, Kaufmann / Julian Kamill Konrad, Weinhändler und Ehefrau Mathilde geb. Graff in Gütergemeinschaft

P 1294, maison, sol, cour, Rue St Louis n° 8
Contenance : 2,60
Revenu total : 181,35 (180 et 1,35)
Folio de provenance : (317)
Folio de destination : 743, augm. de C.on de 1863 – sol, Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1866
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36
fenêtres du 3° et au-dessus : 12
1866, Schneegans Sophie f° 743, P 1294, Maison, revenu 272, Aug.on de C.on, achevée en 1863, imposable en 1866, imposée en 1866

P 1294, maison, Rue St Louis n° 8
Revenu total : 273,35 (272 et 1,35)
Folio de provenance : 743, augm. de C.on de 1863
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1866
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 43 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10
Année 1866 – Augmentations, Schneegans Sophie f° 743, P 1294, Maison, revenu 272, Aug.on de C.on, achevée en 1863, imposable en 1866, imposée en 1866

Cadastre allemand, registre 29 p. 114 case 10

Parcelle, section 9, n° 21 – autrefois P 1294
Canton : St. Ludwigs gasse N° 8 / Rue St Louis, Place St Louis 8
Désignation : Hf, Whs / sol, maison
Contenance : 2,20
Revenu : 2100 – 2800 – 2300
Remarques : 1910, Berufung

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1923), compte 590
Jacquemoux Julius Kamill Konrad u. Ehefrau
gelöscht 1923

(Propriétaire à partir de l’exercice 1923), compte 59
Kongregation d. Kleinen Schwester
1925 Etablissement de la Congrégation hospitalière petites sœurs des pauvres
(152) corrigé en (173)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 281 Marché aux Choux ou Quai de Finckweiler (f° 440)

2 et 3
prop. Lefèvre, Etienne Laurent, Tapiss. – Miroir
loc. Pleyel, Ignace, Maître de la Chap. de la Cathedr

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Ludwigsgasse (Seite 104)

(Haus Nr.) 8
Schäffer, Reisender, 0.
Wagner, Bauunternehm. 1.2
Sommer, Tuchhändler. 3

Dossier de la Police du Bâtiment

Les dossiers conservés 233 MW 2027 puis 735 W 256) ont trait au n° 6 qui appartient aux Petites Sœurs des Pauvres. Il y est parfois question du n° 8 depuis que la même congrégation l’a acheté (1923). L’ancien dossier du n° 8 n’est pas conservé.
Le deuxième dossier comprend un jeu de dessins de toute la propriété que l’architecte Jean-Claude Gaudin (rue Lamennais à Paris VIII°) a dressés pour le maître d’ouvrage Hervé Picot S.A. en 1977.


Relevé d’actes

Maison vers l’est

D’après les tenants et aboutissants, la Maison vers l’est appartient au début du XVII° sièce au tailleur et enseignant Jacques Ness puis à Barthelémy Ness qui épouse en 1618 Anne Marie, veuve du trompette Pierre Weiler, de Montbéliard

Mariage, cathédrale (luth. p. 70)
1618. M. Bartholomæus Näß vnd Anna Maria, Peter weylers gewesenen fr. Trometer Zu Mompelgart s. Witwe, eingesegnet montag den 10. Augusti (i 40)

Chargée d’un cens de 7 sols 2 deniers et un chapon et demi envers la fondation Saint-Thomas, la maison revient ensuite à Anne Ursule Fæssel qui la vend 130 livres en 1662 au chaudronnier André Kræmer et à sa femme Ursule

1662 (30. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 527 f°
64
(Prot. fol. 5) Erschienen Anna Ursula Fäselin mit beÿstand Niclaus Winters deß Schneiders ihres Curatoris
in gegensein Andres Krämers deß Kupfferschmidts und Ursulæ seines Eheweibs, beÿde Eheleuthe mit assistentz Caspar Dieffenbachs deß Kupfferschmidts ihres resp. Stieffschwähers und Stieff Vatters
hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie Jenseit und geg. St. Thomans Bruckh einseit neben H Johann Sebastian Gambß. dem Müntz Verwaltern anderseit neben (-) hind. vff gemelten H Gambß. stoßend gelegen, davon gehend iahrs 7 ß 2 d und 1 ½ Cappen dem Stifft St. Thoman – umb 130. Pfund

Fils d’un chaudronnier de Lahr, André Kræmer épouse en 1649 Ursule Bernhard, fille de feu le chaudronnier Mathias Bernhard et belle-fille de Gaspard Dieffenbach : contrat de mariage, célébration
1649 (29.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55)
(Eheberedung) Zwüschen dem Ehrsamen vnd bescheidenen Andres Krämern Von Lahr dem ledigen Kupferschmidt gesellen, deß Ehrengeachten hanß Jacob Krämers Kupferschmidts vnd burgers Zu Lahr Im Preißgauw ehelichem Sohn alß dem brautigamb Ane einem
So dann der Züchtigen Ehren vnd tugendsamen Jungfrauen Ursulen Bernhardin, beÿständlich deß Ehrengeachten Mathÿß Bernharden Kupfferschmidts burgers Zu Straßburg nunmehr selig hinderlaßener Eheleiblich. dochter Alß der Hochzeiterin, Am Andern theÿl
So bescheh. Vnd Verhandelt In Straßburg Sontag den 29.ten Aprilis Anno 1649. [unterzeichnet] Ich Andreas Krämer Als hochzeitter bekene wie Vorher stet, Ich Caspar deiffenbach der hochzeitterin Stieffvatter bekenne wie vor her stetts, Ich Geörg Kuchler Als der hochzeiterin Vogt bekene als wie Vor steht

Mariage, cathédrale (luth. f° 520-v)
1649. Festa Pentecost. Andreas Krämer der Kupffer Schmidt, Hannß Jacob Krämer deß Kupfferschmidts vnd Burgers Zu Lohr ehelicher Sohn, J. Ursula, Mathiæ Bernhard des geweßenen Kupfferschmidts vnd Burgers allhier nachgelaßene Eheliche dochter. Im Münster Mont. den (-)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du chaudronnier Georges Kugler Grand rue. Les apports du mari s’élèvent à 1 378 livres, ceux de la femme à 2 810 livres.
1649 (26.5.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 36) n° (636)
Inventarium vndt beschreibung aller vndt jeder Haab vndt Nahrung, So der thugendsamen Ursulen Bernhardin eÿgenthümblichen Zuständig Vndt die selbige Zu dem Ehrsamen vndt bescheidenen Andreß Krämern Kupfferschmidten von Lohr, hannß Jacob Krämers auch Kupfferschmidts vndt burgers daselbsten ehelichem Sohne Ihrem Jetzigen haußwürth in den Ehestandt Zugebracht hatt, Welche Nahrung Zu Verhüttung Künfftiger streitt vndt vngelegenheit & wie Solche durch genante Ursulam Bernhardin mit hülff undt beÿstandt Mstr Georg Kuglers Kupfferschmidts burgers zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts selbsten geeigt vndt gezeigt (…) Actum vndt Angefangen Zu Straßburg In fernerem beÿ: vnd gegensein Casparj Dieffenbachs auch Kupfferschmidts mehrgemelter Ursulen Bernhardin Stieffvatter Vndt Fr. Marien Dorschin der rechten Mutter Sambstags den 26.ten Monatstag Maÿ Anno & 1649.

Inn einer Inn der Statt Straßburg ane obern Straßen einseit neben der Gastherberg Zum Schwartzen Adler genant & gelegen vndt durch Georg Kuglern Kupfferschmidt obgenant den Vogt bewohnender behaußung meistentheils befunden Word. alß volget.
Sa. haußraths 40, Sa. So neüe So alt gemacht undt ohngemachter Arbeit vnd Wahren (-)
Verzeichnuß der Jenigen Tag So Ich Endtbenandter als Vogt weÿlandt Matthiß Bernhardts geweßenen Kupfferschmidts burgers Zu Straßburg seelig hind.laßener 3. Kinder beÿ auch weÿl. Herrn Sebastian Bernhardts Statt Kupfferschmidts vndt alten Groß Rathsverwanthen seelig Verlaßenschafft Inventation vndt Abtheÿlung Vögtlicher weiße Zugebracht habe

André Kræmer et se femme deviennent bourgeois le 5 septembre 1653 en apportant deux enfants
1653, 3° Livre de bourgeoisie p. 943
Andres Krämer der Kupfferschmid von Lahr erkaufft für sich und sein haußfr. Ursulam Bernhardin umb 20. gold fl. bringen mit sich 2 Kinder Würd Zu E. E. Zunfft der Schneider dienen Jur. den 5. 7.bris 1653.

André Kræmer vend la maison 137 livres au transporteur de sable Jean Meyer

1675 (30. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 559-v
Andres Krämer der Kupfferschmidt
in gegensein Johann Meÿers deß Sandführers
hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen begriffen, Rechten zugehördten und Gerechtigkeiten alhier Jenseit und Gegen St. Thomans Bruckh, einseit neben dem Verkäufferen selbst. anderseit neben hannß Georg Dreßler dem Sandführer hinden uff Ihne den Verkäufferen stoßend gelegen, davon gehnd iährlichen 6 ß 2. d in gelt und 1 ½ Kappen dem Stifft St. Thomæ, so seÿe solche behaußung auch noch umb 125. fl. Capital dem Mehren Hospital alhier Verhafftet – umb 75 pfund pfenning

Fils de garçon batelier, Jean Meyer épouse en 1669 Anne Catherine Erhard, fille du boucher Sebastian Erhard
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 6 n° 19)
1669. Dom XVII ey XVIII. Trin. den 3. v. 10. octobt. Johannes Meÿer der ledige schiff knecht, Weÿlandt Simon Meÿers bürgers v. schiffkechts hinderlassener Sohn, Jfr. Anna Catharina Sebastian Ehrhards burgers vndt Metzgers eheliche tochter. Eingesegnet Montag den 11. octobr. zu St. Thomæ

Jean Meyer hypothèque la maison au profit de Jules Reichert, professeur de mathématiques et chanoine de Saint-Thomas

1675 (25. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 647
Johann Meÿer der Sandführer
in gegensein ut supra [in gegensein deß Edel Hochgelehrten herrn Julÿ Reichelts Mathe: Professoris alß Canonici deß Stiffts St. Thomæ und herrn Johann Jacob Moseders berührten Stiffts Schaffners] – schuldig seÿe 50 Pfund pfenning
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten, alher Jenseit und gegen St. Thomans bruckh, einseit neben Andres Krämers dem Kupfferschmidt anderseit neben hannß Georg Dreßler dem Sandführer, hinden auch uff Ihne Krämer stoßend gelegen, davon gehend iährlichen gd. Stifft 6. ß 2. d in gelt und 1 ½ Kappen,

Jean Meyer et Anne Catherine Erhard hypothèquent la maison au profit de Jean Henri Bœckler, professeur de droit et chanoine de Saint-Thomas

1707 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 123-v
Joh: Meÿer der Sandführer und Anna cath: geb. Ehrhardin beÿständlich Joh: Jacob Fritz schreiners und Georg Friedrich Seÿdenbinders handelsmanns
in gegensein H. Joh: Heinrich Böcklers U.J. Dris u. Professoris Just: Imp: auch Juris publ: u. Canonici Cap: Thom: nôe. erwehnten Capituli in fernerem beÿseÿn H Joh: Joachim Moßeders Schaffners daßelbst – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Hauß hoffstatt c. appert: allhier jens; St Thomas Bruck, einseit neben Joh: Freÿ sand Karchern anderseit neben Philipp Steltz gremp hinten auff (-), darvon gehen jährlichen ged. Stifft 6 ß 2 d in geld und 1 ½ Kappen
Wobeÿ ferners erschienen Simon Weber schippmacher, Item Joh: meÿer sandführer der sohn und Maria Salome geb. Weberin beÿständlich obigen ihres vatters u. Simon Webers deß bruders die haben sich verbürget

Anne Catherine Erhard meurt en décembre 1713 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 175 livres.

1714 (4.4.), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 8) n° 426 (numéro XIX° s.)
Inventarium über Weÿlandt der Ehr: undt Tugendtsahmen Frauen Annæ Catharinæ Meÿerin gebohrner Ehrhardtin, deß Ehrsam: v: bescheidenen Johann Meÿern deß ältern Sandt schiffmanns vnnd burgers alhier Inn Straßburg geweß. ehel: haußfrawen nunmehr seel. verlaßenschafft auffgerichtet, vndt verfertiget in Anno 1714. – nach ihrem auff Sontag den 17. Decembris deß verwichenen 1713: Jahrs aus dießem mühesamen leben genommenen Tödlichen hintridt hinder Ihro verlaßen, Welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der verstorbenen seel: auff nachstehendem blatt endtahlene eheleibl. mit gedachtem wittiber erzeugter einigen Sohn Johann Meÿern Jun: burg: v. sandschiffmann alhier alß ab intestato nachgelaßener einiger Erben – Actum Straßburg den 4. Aprilis 1714.

Norma hujus inv. Copia Test. sol. in scriptis clausum
haußrath 20, Silb. gesch. 4: gl. Ring 1, Eigth. ane i. hauß 150, Summa summarum 176 lb – Passiva 245 lb, Schuld. Nachst. 68 lb
In Einer obern Cammer A, In der andern obern Cammer B, In der wohn stub
Eigenthumb ahne Einer behaußung so theilbar. Item eine kleine behaußung, hoffstatt samt aller deren rechten vndt Gerechtigkeiten auch weiten und Zugehördten gelegen alhier In der Statt Straßburg beÿ v: nahe der Thomas brucken ein seith neben Johann Philipp Stoltzen dem Krempen, ander seith Johann Freÿen dem Sand fuhrmann, beeder burgere alhie Inn besagtem Straßburg hinden theils auff gedachten Stoltzen, vnd. anderer benachbarter burgere Stoßend, auff welcher behaußung dem Stifft S. Thomæ alhier ein Ehrschätziges Cap: hafftendt so jahr. mit 6: ß 2 s gelts vndt einem vnd ein halben Capaunen verzinßlich abzurichten welches häußlein durch besichtigung der herren Werckmeister nach Innhalt deren extradirten Schatzung so der æstimation Zetul vom 4. April dießes 1714. Jahrs nach abzug dießer beschwehrt gereichet so hiehero Inn Außwurff gehörig 150. lb. Darüber sagt ein alter pergamentener Kauffbrieff auß alhießiger Cancelleÿ Contract Stuben dedato den 30: Jan: 1662. mit dem Cancelleÿ Contract Insiegel verwahrt mit altem N° 1 und neuen N° 2.
Abschatzung: d: 4.ten Aprill: anô 1714. Auff begeren deß Ehrenhafften Vnd bescheiten Johannes Meÿer Ist Eine behaußung alhier in der Statt Straßburg, An der Thomas bruckhen gelegen Ein seitz Neben: H: Johann Philipp Stoltz: Ander seitz, Neben Johannes Freÿ, hinten Auff gedachten: H: Stoltz: Stossent: welche behaußung, hoff, hoffstatt, Gebelckter Keller, Sampt aler, Ihrer Recht Vnd gerechtig Keit, wie solches durch der Statt Straßburg, Geschworen Werckhleüth, sich in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen, Wirdt, Vor, und Vmb, Dreÿ Hundert Vnd Fünffzig Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworen werckh leüth, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff

Jean Meyer vend la maison 287 livres à son fils Jean Meyer et sa belle-fille Marie Salomé Weber

1714 (12.5.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 322
Joh: Meÿer sandtführer
in gegensein Joh: Meÿer jun: auch sandtführers deß sohns und Mariæ Salome geb. Weberin deßen haußfrauen
sein gantzes hauß hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier über St Thomä bruck, einseit neben Philipp Stoltz dem gremp anderseit neben Joh: Freÿ hinten auff ihn Stoltz, darvon gibt mann anderthalb Capaunen jährlich u. 6 ß in geldt dem Stifft St Thomæ – um 100 und 62 pfund verhafftet, geschehen um 125 pfund

Jean Meyer épouse en 1700 Marie Salomé, fille du tamisier Simon Weber : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia Eheberedung – zwischen dem ehrsahmen undt bescheidenen Johann Meÿern Jun: ledigen Sandt Schiffmanns deß auch Ehrengeachten und bescheidenen H. Johann Meÿer deß ältern Sandt Schiffmanns vnd Burgers alhier Zu Straßburg eheleiblicher Sohn alß dem Hochzeiter ahne Einem, So dann der Viel Ehren und Tugendbegabten Jungfrauwen Maria Salome Weberin deß Ehrengeachten undt achtbahren H. Simon Webers deß Süppmachers auch burgers alhier Eheliche Jungfraw Tochter als der Jgfr. hochzeiterin andern theils – So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstag den 16. tag deß Monats Februarÿ Neuwen Calenders Anno Christi 1700. Christoph Eberhardt Bär Nots. publ. Juratus

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 107-v)
1700. Mittw. d. 12 Maj wurd. nach ordentl. außruff. copulirt Johannes Meier d. ledige Schiff Knecht v. B. allhier, Johann Meiers des schiffmanns v. B. allhier ehl. sohn, V. J. Maria Salome Simon Webers, des Sippmachers v. B. allhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Johannes meÿer, + ist der hochzeiterin Zeich. (i 107)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 76 n° 410) den 2. und 9 Maÿ sindt auch Zu S Thomæ außgeruffen, vndt den 12 Maÿ 1700 in der Newen Kirch Copulirt worden Johann Meÿer der ledige schiffknecht, Johann Meÿers des burgers undt schiffmanns ehelicher Sohn, mit Jfr. Maria Salome, Simon Webers burgers undt Sipmachers eheliche Tochter (i 78)

L’épouse fait dresser un inventaire de ses apports qui s’élèvent à 172 livres
1700 (19.6.), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 1) n° 186 (numéro XIX° s.)
Inventarium und Beschreibung, aller, undt Jeder Haab, undt Nahrung keinerleÿ außgeschloßen, So die Ehren und tugendsahme Fraw Maria Salome gebohrne Weberin zu Ihme Johann Meÿern dem Jüngeren burger undt Sandt Schiffmann alhier zu Straßburg alß ihrem Ehe M. in die Ehe gebracht (…) So beschehen Sambstags den 19: Junÿ Anno 1700.
Norma hujus Inventar, Haußrath 98, Silber 6, Guldene ring 7, baarschafft 59, Summa summarum 172 lb

Jean Meyer et Marie Salomé Weber font dresser un inventaire de leurs biens dans une maison qui appartient au serrurier Isaac Kappler près l’église Saint-Louis
1723 (22.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 17) n° 551-b
Inventarium über Johann Meÿern Jun: des Sandführers und Frauen Mariæ Salomeæ gebohrner Weberin beeder Eheleüth und bürgern allhier Zu Straßburg der Zeit besitzende Nahrung auch passiva auffgerichtet Anno 1723. – welches alles auf erfordern und begehren der Ehefrauen geschwornen Curatoris des Ehrenhafften Johann Michael Dürren fastenspeishändlers und burgers allhier vorgenommen (…). Actum Straßburg den 22. Martÿ Anno 1723.

In einer allhier Zu Straßburg jenseith der Thomas Kirch gegen St Ludwig gelegenen lehnungsweis besitzenden behaußung folgender maßen befunden
(f° 5) Schulden auß vorstehender Concurs Nahrung zugeltendt, Item Hn Isaac Kapler dem Schloßer soll man vor ein Jahr verseßenen haußzinnß, 10 lb
Copia Eheberedung (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstag den 16. tag deß Monats Februarÿ Neuwen Calenders Anno Christi 1700. Christoph Eberhardt Bär Nots. publ. Juratus

Jean Meyer et Marie Salomé Weber vendent la maison 350 livres au batelier Frédéric Gerlach et à sa femme Marie Dorothée Brand

1721 (13.12.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 593-v
(350) Johann Meÿer der Schiffmann und Maria Salome geb. Weberin
in gegensein Friedrich Gerlach auch Schiffmanns und Mariæ Dorotheæ geb. Brandin
Eine behausung und hoffstatt ohnfern der St Thomans: bruck, einseit neben Philipp Stoltzen dem Krempen anderseit neben Johann freÿ dem Fuhrmann hinten auff Hn Friedrich Kornmann Banquier, davon gehen jährlich zwen Cappen ahne zinnß dem Stifft St Thomä – um 100, 62 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 137 pfund

Les acquéreurs hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit de Jean Georges Goll, receveur du chapitre Saint-Thomas

1721 (23.12.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 618-v
Friedrich Gerlach Schiffmann und Maria Dorothea geb. Brandin mit beÿstand Christoph Jehert Schneiders ihres Schwagers und Johann Daniel Klingelmeÿers Tabackbereithers ihres Vettern in ansehung ihr einer bruder abweßend der andere aber bettlägerig
in gegensein H. Johann Georg Golen Schaffners des Stiffts St Thomæ – schuldig seÿen 50 pfund zu nöthiger reparation unten beschriebener behausung
unterpfand, Eine behausung und hoffstatt cum appertinentÿs ohnfern St. Thomä Bruck einseit neben Philipp Stoltzen dem krempen anderseit neben Johann Freÿ dem fuhrmann hinten auff H. Friedrich Kornmann banquier, über zween Cappen dem Stifft St Thomä zu reichen

Fils de boucher, Frédéric Gerlach épouse en 1717 Marie Dorothée Brans, fille de tanneur : contrat de mariage, célébration
1717 (2.8.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60) n° 866
Eheberedung zwischen Friderich Gerlach Leedigen Schiff Knecht weÿl. H. Johann Gerlach Metzger und burgers allhier seel. nachgelaßenem Ehelichem Sohn alß dem Brautigamb beÿständlich H Johann Niclaus Kammen Metzger und burgers allhier seines Vetters Ane Einem
So dann Maria Dorothea Brandin, weÿl. Herrn Johann Bernhard Branden geweßenen Weißgerbers und burgers allhier nunmehr seel. nachgelaßener ehelichen Tochter alß der Jgfr. hochzeiterin mit assistentz herrn Johann Jacob Branden Weißgerber und burgers allhier Ihres bruders andern theils
Actum Straßburg Montags den 2. Augusti Anno 1717.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 68)
1717. d. 11. Aug. sind Ehelich eingesegnet word. Friderich Gerlach der ledige Burger vnd Schiffknecht allhie Weiland Johannes Gerlachs gewesenen Burgers vndt Metzgers allhie nachgelaßener Ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Maria Dorothea Weiland Johann Bernhard Branden Gewesenen Burgers und Weißgerbers allhier nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] + dießes ist des Hochzeiters Zeichen, maria dore brandin als hozenderin (i 70)

Jean Frédéric Gerlach s’adresse aux Quinze pour s’inscrire à la tribu de l’Ancre bien qu’il ne puisse produire de certificat d’apprentissage. La tribu le renvoie au métier de transporteur de sable pour autant que l’autorisent les préposés aux affaires foncières. Le pétitionnaire argue qu’il a été au service du batelier Gottesheim pendant six ans et qu’il a déjà fait le voyage jusqu’à Francfort. Les Quinze estiment que la demande contrevient au règlement. L’assemblée délivre ensuite une expédition de sa décision.
1728, Protocole des Quinze (registre 2 R 134)
Joh: Friderich Gerlach Ca. E. E. Zunfft der Encker pt° Handwercks
(p. 189) Sambstags d. 29. Maÿ 1728. Joh: Friderich Gerlach Ca. E. E. Zunfft der Encker
Gug nôe Joh: Friderich Gerlach burgers undt Schiffers prod. Undth. Mem. und bitten sambt beÿlag N° 1. biß 5. bitt Deput. et Facta relatione umb gn. reception in das Handwerck. Erk. Soll dem Zunfftmeister beÿ Zunfft der Encker hierzu Verkündt werden.

(p. 197) Sambstags d. 5. Junÿ 1728. Joh: Friderich Gerlach Ca. E. E. Zunfft der Encker
Gug nomine Joh: Friderich Gerlach Cit. Ca. E. E. Zunfft der Encker H. Zfft Mr erholt nochmal prod. vom 29. Maÿ undt recess vom 5.t h. Bitt Deput. Moss. prod. Except. juncto petito handelt Inhalts Gug erhl. Contenta producti bitt Deput. Erk. mit gebettener Deput. willfahrt.

(p. 220) Sambstags d. 19. Junÿ 1728. Joh: Friderich Gerlach Ca. E. E. Zunfft der Encker
Gug nôe Joh: Friderich Gerlach burgers undt Schiffer

(p. 248) Sambstags d. 19. Junÿ 1728. Joh: Friderich Gerlach Ca. E. E. Zunfft der Encker pt° Handwercks
Obere Kauffhauß Herren laßen per me [Secretarium] referiren, daß Johann [Friderich] Gerlach der burger undt Sandführer allhier schon den 25. Junÿ 1727. beÿ E. E. Zunfft der Encker angesu[chet] Ime das Handwerck gedeÿen Zu laßen, weil er aber nicht nach Ordnung Zur Lehr eingeschrieben, noch auch außgethan worden, alß habe ged. Zunfft erkandt, das derselbe mit seinem begehren abzuweisen, des Sandführens umb so Viel sich bedienen Könne alß Ihme Von denen Hochverordneten Oberbauherren erlaubt, Worauff derselbe sich nach verfließ. 11 Monath Zu Mghh. angewendet und den 29. May jüngst ein Vnderth. Memoriale und bitten contra E. E. Zunfft der Encker mit beÿlag N° 1. biß 5. dieße aber d. 19. juinus dero Exceptiones producirt.
Auff geschehene Remission habe der Implorant sich auff Contenta Memorialis bezogen, und nochmahl gebetten wegen der einschreibung undt außthuung, alß welche beede unterlaßen word. gnädig Zu dispensiren undt Ihme in die Zahl der Handwercks: genoßen anzunehmen, mit dem beÿsatz er habe nach außgestandener Lehr 6. Jahr beÿ Gottesheim alß Knecht gedienet auch einmahl Zu nacher Franckforth gefahren. nahmens der Imploraten seÿen erschienen H. Rathh. Eckert, H. Rathh. Knoll alß jetzmahliger Zunfftmeister undt H. Stamm welche sich auff den 6. undt 7. Ihrer Articul beruffen, welche gantz Klahr mit nochaahligem beÿfug. es seÿe Keine gerige Sach auff dem Rhein Zu fahren, Implorant Kenne den Rhein nicht, undt Könte durch die dispensation die nothige Experienz nicht beÿgelegt werden sich auch auff deren Excepiones beziehend.
Erk. wird der d. 25. Junÿ 1727. ergangene bescheid alß welcher auff 2. Klahre Articul gegründet allerdings confirmirt, mithin Imp. mit seinem begehren abgewießen.

(p. 250) Sambstag d. 3. Julÿ 1728. – Gug nôe Joh: Friderich Gelach bitt gn. Comm. des contra E. E. Zunfft der Encker ergangenen bescheidts. Erk. Willfahrt

(p. 262) Sambstag d. 10. Julÿ 1728.
Bescheid. Sambstags d. 19. Junÿ 1728. In Sachen Johann Friderich Gerlach des burgers undt Sand Schiffers allhier Imploranten ane einem, entgegen und wieder E. E. Zunfft der Encker H. Zunfft Meister, Imploraten, am andern theil, eingelegtes Memoriale sambt beÿlage, sub Nis 1. biß 5. mit angehencktem Bitten Deputationem Zu ertheilen et facta Relatione, wegen der Einschreibung zu denen Lehrjahren, undt Außthuung, welche beede unterlaßen worden seÿen, gnädig Zu dispensiren undt den Imploranten in die Zahl der Handwercks: genoßen auff: und anzunehmen, Von seithen der Imploraten eingelegte Exceptiones, bewilligt und beseßene Deputation, und dabeÿ ferner angehört beederseitiges Vor: undt anbringen, alles wohl erwogen, Ist der Herren Deputirten abgelegtern Relation nach erkandt, Wird der den 25. Junÿ 1727. auff E. E. Zunfft der Encker ergangene bescheid alß welcher auff zweÿ Klahre Articul gegründet, confirmirt, folglichen der Implorant mit seinem begehren abgewießen.
Zu Mghh stellend, ob sie deßen Auffsatz alßo genehmhalten, und erkennen wollen, daß selbiger in dießer Form expedirt und dem Imploranten Zugestellet werden soll. Erk. quod sic.
(Mentions correspondantes dans les notes du secrétaire, pp. 208, 214, 228 et 238)

Nouvelle demande d’admission présentée aux Quinze. Les lacunes du registre ne permettent pas d’en connaître l’issue (d’autres affaires dans les années suivantes seront présentées ultérieurement)
1730, Protocole des Quinze (2 R 136)
(p. 286) Sambstag d. 19. Aug. 1730. – Johann Friderich Gerlach Ca. E. E. Zunddt der Encker pt° handwerckhs
Gug nôe. Johann Friderich Gerlach burgers und Schiffmanns prod. undth. Memoriale mit bitten Deput. et facta relatione umb gn. reception in das handt werck und Kleinen Umbgang. Erk. soll E. E. Zunfft der Encker zu die(sem) begehren Verkundt werden

Marie Dorothée Brand meurt en 1750 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue de l’Arc-en-Ciel. L’actif de la succession s’élève à 42 livres, le passif à 299 livres.
1750 (13.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 373) n° 407
Inventarium über Weÿland der Tugendsahmen Frauen Mariä Dorotheä Gerlachin gebohrner Brandin, des Ehrengeachten Johann Friderich Gerlach, des ältern Schiffmanns und burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehelicher Haußfrauen nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1750. – als dieselbe Sontags den 15.ten Martÿ dießes Lauffenden 1750.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch Ihren aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen (…) durch vorgedachten Johann Friderich Gerlach den ältern, den hinterbliebenen Wittiber wia auch Frau Mariam Dorotheam Kampffin gebohrne Gerlachin die älteste Tochter und Dionysium Kempff den Kutscher und burgern alhier deroselben Ehevogten (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 13.ten Augusti Anno 1750.
Die Abgelebte seelig hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen wie folgt. 1.mo Frau Mariam Dorotheam Kampffin gebohrne Gerlachin, Dionysÿ Kampff des Kutschers und burgers allhier Ehefrau, welche mit assistentz besagten Ihres Ehevogts i Persohn den geschäfft abwartete. 2.do Margaretham Salome Gerlachin, welche Majorennis und ohnbevögtigt dermahlen aber in allhießigem Arbeithaus sich befindet, deßwegen in Ihrem Nahmen herr Johann Carl Oberle, des Schiffmann und burger allhier, als von Ihro Zufolg unterm 11.ten Augusti 1750. eigenhändig ausgestellten Scheins hierzu in specie erbettener beÿstand beÿ dießem geschäfft sich eingefunden. 3.tio Johann Friderich Gerlach den jüngern Schiffmann und burgern allhier welcher in Königlichen Frantzösischen diensten engagirt und dißmahlen abweßend, dahero vorgedachter herr Johann Carl Oberle der Schiffmann und burger allhier seine Stelle hiebeÿ Vertretten, So dann 4.to Johann Daniel Gerlach, deßen geschworner vogt Ezechiel Schlegel der Steuermann und burger allhier welcher nomine seines Curandi in Persohn dem geschäfft beÿgewohnt, Alsoalle vier der seelig Verstorbenen, mit Eingags gedachtem Johann Friderich Gerlach dem ältern Schiffmann und burgern allhier Ihrem hinterbliebenen Wittibers ehelich erzeugte Söhn und tochter und ab intestato zu vier gleichen portionen und Stammtheilen Verlaßene Erben.
Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Zuwißen seÿe hiemit, daß nachdeme mann zu gegenwärtiger Inventation geschritten, Ich der requirirte Notarius gleichbalden den hinterbliebenen Wittiber gefragt, ob Zur Zeit Ihr beeder geweßener Eheleuthe mit einander getroffenen heuraths eine Eheberedung oder aber von der Verstorbenen seeligen einiger Letste Willen auffgerichtet Worden seÿe, worauff derselbe mit Nein geantwortet, anbeÿ den bericht ertheilet, daß sowohl Er als seine Verstorbene Ehefrau nunmehr seelige ane Zeitlicher Nahrung sehr wenig in die Ehe gebracht wovon aber nicht das geringste mehr in natura vorhanden, dieselbe auch wehrender Ehe nichts ererbet haben, derowegen dann die sambtliche Vorhandene Massa hießigem Löblichen Gebrauch nach tam active quam passive vor theilbahr inventirt und eingetragen worden.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Regenbogengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 34, Sa. Schiff und geschirr Zur Schiffarth gehörig 3, Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 4, Summa summarum 42 lb – Schulden 299, In Vergleichung, Passiv onus dem Stall tax nach 257 lb

Frédéric Gerlach vend la maison 600 livres à Claude Bernard Eisentraut qui la réunit à la voisine dont il est déjà propriétaire

1750 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 78
Friedrich Gerlach der schiffmann
in gegensein H. Claude Bernard Eisentraut
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehör und rechten ohnfern St Thomas bruck, einseit neben Jacques Isaia Bourgeois dem tapezirer, anderseit neben H. käuffer, hinten auff ST. H. XIII. Friedrich Kornmann – davon gibt man dem stifft St Thomas anderthalben cappen ane zinß – als ein am 13. Decembris 1721 erkaufftes guth, um 600 pfund


Maison dite zur Cappellen, vers l’ouest

Marie Ursule Sundheim qui vend la maison en 1617 épouse en 1605 Martin Heckhirn, propriétaire du bain de Spire au Vieux-Marché-aux-Vins puis en 1616 Georges Baumann, originaire de Dinkelsbühl près de Nuremberg

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 96-v, n° 26)
1605. Martin Heckhirn Speirbader, Ursula H. Jacob von Suntheim fünffzehners tochter. 10. Junÿ (i 99)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 140-v) 1616. 15. April. Jerg Bawman der Bad. von Dinckelspiel. Ursula, Martin Heck Speirbad.s Wittib (i 145)

Baigneur aux bains de Spire, Georges Baumann devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu des Maréchaux
1616, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 997
Georg Bauwmann Von Denckelspüel beÿ Nürnberg bürttig, dd. Bader Im Speürbad Alhie, Empfahet d. Burg. recht von Weil. Martin Heckhirne gewesenen bader daselbst hünd. laßene wittib Vrsula von Sundheim vnd Wüll Zu Schmid. dienen. Actum den 7 Aprilis A 1616.

Assistée de son mari Georges Baumann, Ursule von Sundheim vend 325 livres la maison dite zur Cappellen (à la Chapelle) à Mathias Wolffer, aubergiste à la Couchette

1617 (ut spâ [xxvj. Junÿ]), Chancellerie, vol. 426 (Registranda Meyger) f° 287-v
(P. fol: 331.) Erschienen Ursula von Sundtheit mit beÿstand Geörg Bauman des baders Im Speÿrbad burgers Zu Straßburg Ihres ehevogts (verkaufft)
herrn Mathÿß Wolffern gasthaltern Zum Spanbeth burgern Zu Straßburg,
hauß, hoffestatt, höfflin vnd schupff sampt dem Stall mit Allen Ihren gebeuwen & gelegen Inn der Statt Straßburg Jenseit Sanct Thomans brucken Zur Cappellen genant, einseit neben dem Keüffer selbst, anderseit neben Jacob Næß des schneÿders seligen erben, hinden vff David helden stoßend, dauon gend Zehen schilling 6 pfenning bodenzinß dem Stifft Zu Sanct Thoman, Mehr Zwen gold guldin gelts Ablößig mit 40 gold guldin vff Michaelis Lorentz Trenßen dem garttner vnder wagnern, Weither 10 guldin gelts Straßburger werung widerkeuffig mit 200 guldin berürter werung vff (-) Einer Ersamen Zunfft der fischer, So dann sindt sie verhafftet vmb100 pfund pfenning h. Geörg Müeg fünff Zehnern sunst ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnnd Ist dißer Kauff vber obbestimpte beschwerden, so die Keüffere vff sich genommen, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 100 pfund pfenning Straßburger

L’acquéreur hypothèque aussitôt la maison au profit de Jean Georges Müeg, assesseur des Quinze. En marge, quittance délivrée en 1623 au tonnelier Georges Voltz, propriétaire de l’immeuble hypothéqué

1617 (ut spâ [xxvj. 7.bris]), Chancellerie, vol. 426 (Registranda Meyger) f° 398
(Inchoat. in Prot. fol: 425.) Erschienen herr Mathÿß Wolffer gasthaltter Zum Spanbeth burger Zu Straßburg,
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Johann Geörg Müegen, so Zugegen, Inn nammen vnd von wegen des Ehrenuesten fürsichtigen vnd weisen herrn Geörg Müegen fünnff zehnern des beständigenen Regiments seines vatters – schuldig sige 100 pfund pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt, höfflin vnd schopff sampt dem Stall mit Allen Ihren gebeuwen & gelegen Inn der Statt Straßburg Jenseit Sanct Thomans brucken Zur Cappellen genant, einseit neben dem bekhenner selbst, anderseit neben Weÿland Jacob Næß des schneÿders seligen erben, hinden vff David helden stoßend, dauon gend x ß vj d boden Zinß dem Stifft Zu Sanct Thoman, Mehr ij gold guldin gelts Ablößig mit xl gold guldin Lorentz Trenßen dem garttner vnder wagnern, Weither x guldin gelts widerkeuffig mit ij C guldin berürter werung Einer Ersamen Zunfft der fischer, So dann sindt sie verhafftet vmb j C pfund pfenning obgedachtem Geörg Bauman vnd Ursulen von Sundtheim sunst ledig vnd eÿgen
[in margine :] Erschienen h. Geörg Müeg XIII.rn In gegensein Geörg Voltzen Küeffer Als besitzer des hierin beschriebenen Vnderpfands (…) den 21.t Aprilis 1623.

Originaire du comté de Veringen sur la Lauchert en Wurtemberg, Mathias Wolffer alors aubergiste à l’Esprit épouse en 1595 Ursule Stœsser, fille de boulanger : célébration le 28 avril, accession à la bourgeoisie le 5 mai suivant
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 72, n° 25)
1595. Mathis Wolffer von Fringen, der Wirtt Zum Geist, vnd Jungfrau Ursula, Lorentz Stössers des haußbecken tochter. Eingesegnet Montag nach Quasimodo geniti den 28. Aprilis (i 40)

1595, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 725
Matheus Wölffer von Verinngenn an der Loucher, der würdt Zum geist, hat vonn Ursula, Lorenntz Stößers deß Schwartz beckenn dochter seiner haußfrauwen, das burgerrecht empfang. vnd wüll Zun Freÿburgernn dienen. Actum den 6.ten Maÿ 95

Mathias Wolffer et Ursule Stœsser vendent la maison à Joachim Kœllé, pasteur à Altenheim, et à sa femme Ursule Brunner. Une clause mentionne que le mur qui sépare la propriété de celle à l’arrière est commun d’après une décision du Petit Sénat. En marge, quittance délivrée en 1623 au tonnelier Georges Voltz, propriétaire de l’immeuble hypothéqué.

1622 (iij. Julÿ), Chancellerie, vol. 446 f° 219
(Inchoat. in Prot. fol. 172.) Erschienen h. Mathÿß Wolffer gasthalt. Zum Spannbeth burger Zu Straßburg vnd Ursula Stösserin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
herrn M. Joachimo Kölle pfarrer Zu Altenh. vnd Ursulä Brunnerin seiner ehelich. haußfr.
hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind.hauß, mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Oberhalb Sant Thomans bruck einseit neben der Verkäuffer Speich. And. neben Jacob Neßen des schneÿd. selig. witwen hind. vff David Helden stoßend, dauon gend. 2. goldt guld. geldts hieher mit nachuolgd. bedung. für 150. lb Aÿg* vff Michaelis fallend h. Lantz Trennsen Rathsuerwandt. Mehr vmb d gelts loß. mit j. C. lb vff Urbani Einer Ersamen Zunfft d. Fisch. So dann vj. lb d gelts loß. mit j. C. lb vff Johannis Baptæ h. Geörg Mueg. 13. Sunst ledig vnd eÿg.
Vnd Ist hierin sond.lich Zwisch. bed. parth. Abgered word. dieweil weg. obgehörtter goldtgl. noch Kheine decision Von dem Kleinen Rath ergang., das wouor solche goldg. durch Rechtelicher erkandtnuß solten geringert werd. das die Khouffer Inn der Verkhauffern den nachtrag Zuerstatten, wo sie Aber höher steig. wurden, das die verkäuffern Inen den Kheüffern solches wid gutt Zu thun schuldig vnd verbund. sein sollen,
Ferner noch dann die Maur hind. Ane H. dauid held. stoßend. Vor den Kleinen Rath ventiliert word. So ist daselbst erhaltt daß solcher Maur ein gemeine Maur sein soll Khauff vber obgehörtte beschwerd. so die Kheüffer vff sich genommen Zugang. v. besch. für vnd vmb iiij C L. lb
[in margine :] Erschienen Mathÿß Wolffer d. Jüng. Unn nammen seines vatters, hatt in gegensein h Joachim Kolle des Khouffers bekandt, das er Ime die 250 lb (…) quittirt, Act. 10. Julÿ 1622.
[in margine :] Erschienen H. M. Geörg Würmell Als vogt Ursulæ Stösserin vnd h. Niclauß Ferber Als vogt Mathiæ wolffer haben In gegensein Geörg Voltz des Kieffers Als ietzig Inhabers d. Behausung bekhnd (…) q.tirt Act. 15. Maÿ 1623.

Propriétaire de la maison, le tonnelier Georges Voltz l’hypothèque au profit de sa mère Madeleine Erhard, veuve du tonnelier Georges Voltz

1623 (ut spâ [xxvj. Maÿ]), Chancellerie, vol. 449 f° 523
(Inchoat. in Prot. fol. 318.) Erschienen Geörg Voltz d. küff. burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Magdalenæ Erhardin weÿl. Clauß Voltz des Kieffers Alhie selig witwe, seiner mutt. – schuldig seÿe cij c L lb
vnderpfand hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind.h hauß mit Allen Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. oberhalb Sant Thomans bruck. eins. n. Mathÿß wolffen Speich. and. seit Jacob Neßen des Schneÿd. witwen, hind. bg dauid held. stoßend, dauon gnd. ij. goldgld. gld Lorentz Trenßen dem gartner Sunst den* x ß d dem Stifft Zu Sant Thoma
(disse verschreibung Ist vß geheÿß bed. parth. cassirt P. ut in Reg. 1625. fol. 410.)

Nouvelle hypothèque entre les mêmes, en remplacement de la précédente

1625 (vj. Octobr.), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 410-v
(Inchoat. in Prot. fol. 347) Erschienen Geörg Voltz der küeffer burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Magdalenæ Erhardtin weÿland Clauß Voltz des küefers Alhie s. Wen sein mutter mit beÿstand & h. Lienhard Wanners Ihres geschwornen Vogts – schuldig seÿe ij C lb
vnderpfand hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind.hauß, mit All. Ihr. geb. d gnd Inn d. St. St. oberhalb Sant Thomans bruck. einseit n. Mathÿß Wolffers Speich. anderseit Jacob Neßen des schmÿds Witwe, hinden vff dauid helden stoßend, dauon gnd. 2. goldgld. Lorentz Trensen dem gartner Mehr x ß j d dem Stifft Zu Sant Thoman

Georges Voltz hypothèque la maison au profit de Sébastien Leitersperger, docteur en droit et avocat de la Ville de Strasbourg, pour lequel agit son gendre Paul Ansorg

1628 (ut spâ. [15. Septemb.]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 489
Erschienen Geörg Voltz d. Küffer burger Zu Straßburg
hatt in gegensein s. Pauli Ansorg seines dochtermanns des Edlen Ehr. vnd hoch. herrn Sebastian Leüttersperger beed. Recht. Doctoris vnd Aduocat d. St. St. – schuldig seÿe 50 pfund
Vnderpfand hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind. hauß, mit Allen Ihren geb. & glg. In d. St. St. geg. Sant Thomanns bruck. einseit n. Mathÿß Wolffens erb. anderseit n. Bartholome Nüß, hind. vff h. dauid held. stoßend, Dauon gnd. 2. goldguldn. gld loß. mit 40. goldgl. Lorentz Trennßen erb. Mehr vmb 200. lb. Clauß Voltz witwe d. Berthemeus Mutter, It. i. gl. gnd. Bod. Zinß den Stifft S. Thoman

Georges Voltz engage la maison par antichrèse au profit de Jean Bitz qui jouira de l’écurie

1629 (4. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 150
Erschienen hannß Bitz burg. Zu St. An einem,
So dann Georg Foltz der küeffer auch burger alhie am 2. theil,
Zeigten an, daß sie mit einander einer Antichrisin vnd gegennutzung vff dise Weiß verglich. Nemblich hat er hannß Bitz ihme Foltzen 50. lb in parem gelt vorgestreckht,
hingegen er Foltz ihme Bitzen verlühen Einen Stall in sein Foltzen behausung Jenseit S. Thomas Brucken gelegen der gestalt daß solche gegennutzung von Jetzkomend Mariæ verkündung an, Zweÿ Jar lang nach einander Volgend wehren, vnd in solcher Zeit er foltz ihme Bitzen Jährlich noch Ein pfund d. erstaten (…) darfür dann vnd.pfand sein soll obangeregt hauß Jenseit S. Thomans Bruck neben Mathiß Wolfers s: witib und Erben ein: und anderseit neben Barthel Nesen, umb 40. goldgld. Lorentz Drensen erben, It. vmb 200. lb. d sein Foltz Mueter, Item vmb 50. lb d H D. Sebastian Leitersperger, So dann vmb x. lb d S. Thoman sonst eÿg.

Marguerite Hauss veuve de Georges Voltz meurt en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 250 livres. L’actif de la succession s’élève à 304 livres, le passif à 49 livres.

1636 (8. 10.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 6) f° 42
Inventarium vndt beschreibung aller haab vndt Nahrung, so weÿlandt die Ehren: vndt tugendsame fraw Margaretha Haußin weÿl. deß Ehrenhafften Georg Voltzen, Küeffers vndt burgers Zu Straßburg nachgelaßene Wittib nunmehr auch seel. nach ihrem aus dießer weltt tödlichem hinscheÿden hinder ihro v.laßen, welche vf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrenhafften Mr Hannß Erhardts auch Küeffers burgers alhie Zue Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts hannß Jacoben, hannß Christoffs vndt Margarethæ obgemeltter ehegemächdt seel. ehelich erzielter dreÿer Kind. vndt ab intestato hinderlaßener nechster erben – So beschehen vff Donnerstag den 8. 10.bris Anno 1636.

Inn hernach geschriebener in dieße Erbschafft gehöriger behaußung Ist befund. worden wie volgt.
Auff der Bühnen, Vor dießer Cammer, Inn d. Stub Kammmer daß hind. stöckleins, vor d. hind. Stuben, In der Cammer B, Inn d. vordern Obern Stuben, Inn der Stub Kammern, Inn der And.n Stuben, Inn der Kuchen, Im Haußöhren
Werckzeug vnd Anders Zuem Küeffer handwerckh gehörig. 2. blaß bälckh. 4. fugblocher, 2. m. v. j schenckhaanen, j abloßbohrer, hacken, Zangen vndt sonsten allerhandt werckzeug p 3. lib. 5 ß
3. Zangen seind 30 ohmen den ohmen p. 8 d thutt j lib.
Eigenthumb ane einer Behaußung. Item hauß, hoff, hoffestatt vndt höfflin sampt j. hind. heußlein mit allen andern ihren gebeüwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten vndt gerechtigkeiten gelegen alhie in d. St. Str. Jenseith d. Thomans Brucken, j s. neben H. M. Bartholme Näßen, dem Guldenschrbr. 2. s. neben hanß N. dem Spohrer hind. vff David Helden, deß altten Schaffners Zu S Thoman erben. Davon gibt man Jährlich 2. goldt fl. vff Michaelis Lorentz Kraußen deß Gartners Erben, ablößig mit 40.goldt fl. Mehr 2 lib.12 ß d lb vff Urbani E. Ehrs. Zunfft d. Fischer Ablößig in hauptgutt mit 52. lib. 10 ß d. Item 2. lib. 10. ß d vff Johs: Baptæ, herrn Amstr. Georg Müegen, ablößig mit 50. lib. hauptgutt, Item 2 lib. 10. ß d Zinnß, hanß Betz dem weinsticher, Jahrs vff Annunc. Mariæ lößig mit 50. lib. d hauptgutt Sonst ledig v,dt eigen vber solche beschwerd hiehero angeschlagen für vndt vmb 250. lib.
Darüber sagt j. t. P. Kauffbr. Inhaltt wie Georg Voltz d. Erben vatter seel. wolche behausung von Jacob Greÿßeln an sich erkaufft habe, mit d. St. Str. anhangendem Contract Insiegel de dato den 25. 8.bris A° 1622. mit N° 1 notirt. Darbeÿ auch ein spruchbrieff vber 3. fenster Einen dachtrauff vndt waßerstein besagendt, mitt d. Statt Straßburg geschworner werckleüthe anhangenden Insiglen, deßen dat. dinstags den 31. Julÿ A° 1632. auch mit N° j signirt vnd noch ein altter Abgelößter Pergamentiner Zinnß mit altem N 2. vnd ebenmäßigem neuwem N° 1 bezeichnet.
Sa. haußraths 50, Sa. Werckzeugs vnd and. so zu dem Küeffer handwerckh gehörig 4, ß Anschlags der behausung 250, Summa summarum 304 lb – Schulden 49 lib, Conclusio finalis Inventarÿ 255 lib

Le tuteur du fils épileptique de Georges Voltz demande son admission à l’hôpital. Les Conseillers et les Vingt-et-Un émettent un avis favorable
1636, Conseillers et XXI (1 R 119)
Georg Voltzen Kinder Vogt. 216.
(f° 216) Montag den 28. 9.bris – Dr. Knaf[elius] es Erschein Hannß Erhard d. Küefer alß vogt Georg Voltz. deß Küefers hinderlaßener Kind. bitt deßelb. Sohn so 13 Jahr alt v. mit dem hienfallend. Suchten behafftet in Spittal aufzunehmen. Erk. H. Zetzner v. H. Metzg. sollens bedancken vnd seiner nahrung selbsten nachfrag.

La tribu de l’Ancre donne quittance à Jean Michel Zeissolff, assesseur des Quinze, d’un capital garanti sur la maison d’après un acte de 1583 et une convention pour complément de paiement de 1629

1663 (14. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 98
Erschienen d. Ehrenvest- und weÿs Franciscus Reißeiß. E.E. Groß. Rhats Beÿsitzer und H Leonhard Baldner der haagmaÿster beede alß resp. Rathherr und Zunfftmaÿster beÿ E.E. Zunfft deren Fischer
in gegensein deß Ehrenvest- Fromm- und wohlweÿsen H Johann Michael Zeißolffs deß beständigen Regiments der Herren Fünffzeh.
Ein hundert Guld. straßb. wehr. Nachtragß Capitals, so deren Edel hochgelehrte H. Johann Caroli Müeg V.I.D. auch deß hochlöbl. Kaÿß: Cammer Gerichts Zu Speÿr Advocatus & Procurator, vermög eines pergamentinen, sub dato 27. maÿ a° 1583 mit deß Bischoff. hoffs anhangenden Contract Insigel durch weÿl. H Jacobum Kuglern alß deßelben hoffs damahlig. Contractuum Notarium nunmehr seel. außgefertigten Zinnßbrieffs und demselben sub dato 14. Aug. a° 1629. überschriebene Nachtrags Vergleichung, von vff und ane einer alhie beÿ St. Thomans Bruckh gelegener Behaußung iährlich termino Vrbani mit 5 fl. besagter Wehr. Zu Verzinnß. schuldig seÿe – umb 55 Pfund pfenning

Jean Charles Müeg, avocat et procureur au tribunal aulique de Spire, vend la maison chargée d’un cens de 7 sols 6 deniers et trois chapons envers la fondation Saint-Thomas, à l’assesseur des Quinze Jean Michel Zeissolff en paiement de capitaux d’après les actes de 1500 et de 1545 (voir l’obligation de 1617 ci-dessus quant aux droits du cessionnaire sur la maison)

1663 (14. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 99
Erschienen der Ehrenvest hochwohlgelehrte H Georg Friderich Müeg der Statt Straßburg Amptmann der Pflegd Illkirch alß deß Edel- hochgelehrten H Johann Carl Müeg V.I. D. auch deß hochlöbl. Kaÿs. Camer Gericht Zu Speÿr Advocati & Procuratoris seines eheleiblich. Bruders, vermög sein H Dr. Müg sub dato 3. Maÿ a° 1662. ahne Ihne H Amptmann Müeg abgeleßenen hiebeÿ vorgewießener, und wied. Zurück empfangener missivs, hierzu gevollmächtigter Befelchhaber
in gegensein deß Ehrenvest- From- und Wohlweÿsen H Johann Michael Zeißolff deß beständigen Regiments der Herren Fünffzehn dißer Statt, bekannt, daß Er H Amptmann Müeg, befelchhabers weiß, Ihme H Fünffzehn Zeißolffen, für die Jenige 40. gold fl. Capital und acht iährige davon hinderständige Zinnß und Marzahl auch vffgangene Vncosten so ehrengedachter H Fünffzehener Zeißolffen vff nachgeschriebener Behaußung, in krafft Zwener lateinisch. pergamentiner resp. sub datis 4. Id. sept. 15. Calend. 8.br. a° 1500. & 5 Calend. Martÿ a° 1545. mit deß Bischoffl. hoffs anhangendem Insigel gefertigter und durch einander. gezogener Brieff, Zu erfordern gehabt, vffrecht redlich ohnwiderrufflich in solutum cedirt und übergeben (…)
hauß hoffstatt höfflin, hinderhäußlin, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten Jenseit St. Thomans Bruckh, einseit neben Andres Krämern dem Kupfferschmidten, anderseit neben Michael Braunen dem Weißbeckh, hind. vff Jr. Rheinhard von Bergheim stoßend gelegen und von Alters Zur Capellen genannt, von welcher behaußung gehend iahrs 7 ß 6 d und 3. Cappen ewig. erschätz. fürbietig. Zinnßes dem Stifft St. Thoman – so seÿe solche Behaußung auch noch umb 100. fl. straßb. wehr. Nachtragß Capital und davon außständige Zwölff iährige Zinnß und Marzahl Zuvor der Fischer Zunfft nunmehr obgemeltem H Fünffzehener Zeißolffen alß nach besag der heut dato auch in d. Cancelleÿ contractstuben vffgerichteten Kauffverschreibung, dero Cessionarien, verhafftet

Le tuteur des enfants de Jean Michel Zeissolff vend la maison 206 livres au charretier Jean Georges Dressler. En marge, quittance remise à Susanne Inckel, veuve de Jean Georges Dressler et épouse du charretier Jean Frey

1672 (23. 9.br:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 607-v
(Prot. fol. 49 – 206. lb) Erschienen Johann Wolffgang Heßler der Nacht Fourir alß Vogt Weÿl. H. Johann Michael Zeißolffs geweßenen XV. nunmehr seel. nachgelaßener Zweÿ Jüngster Kinder,
in gegensein Hannß Georg Dreßlers deß Karchers, mit assistentz herren Johann Spießen Schaffners deß Stiffts St. Stephan und Samuel Deßlers deß Kürschners seines eheleiblichen Bruders
hauß, hoffstatt, Höfflin, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten Und Gerechtigkeiten alhier Jenseit St. Thomanns Bruckhen, ohnfern der Kohlschewr, einseit neben Leonhard Peter dem Grempen, anderseit neben Andres Krämer dem Kupfferschmidt hinden Uff H. Frantz Rudolphen von Bergheim stoßend gelegen, davon gehend Jährlichen term° Martini 7 ß 6 d in Gelt und 3. Cappen ewigen erschätzigen fürbietigen Zinnßes dem Stifft St. Thoman – umb 206 lb
[in margine :] (…) in gegensein Susannæ, gebohrner Incklerin, weÿl. Hans Georg Dreßlers des Karchers seel. hinderlaßene wittib, anjetzo Johannes Freÿen, auch Karchers ehelicher Haußfraw alß dero hierinn gemeldte behaußung anjetzo eÿgenthümblich, Und vermög mit obged. dreßlers hinderlaßenen Kindern geschehenen Vergleichs und anderwärtlicher außweisung ihrem bericht nach allein gehörig mit beÿstand obged. Freÿen ihres jetzigen Ehe Manns (quittung) Actum den 24.ten Junÿ A° 1694.

Fils de pelletier, la charretier Jean Georges Dressler épouse en 1662 Madeleine Weinmüller, fille de l’ancien pasteur de Blæsheim, puis en 1679 Susanne Inckel, fille de l’huissier à la tribu des Pêcheurs Nicolas Inckel
Mariage, cathédrale (luth. f° 16-v, n° 3) 1662. Dom. Lx.ma den 2. Febr. Zum 2. mal hanß Georg Dreßler der Fuhrmann, Weil. hanß Georg Dreßler geweßenen Kürschners undt Burgers alhier hinterlaßener ehel: Sohn, und Jfr. Magdalena, Weiland H. M. Johann Weinmüllers geweßenen Pfarrers Zu Bleßheim hinterlaßene ehel: Tochter. Montags den 10.t Febr. Spiegel, Münster, Thierg. (i 18)

Mariage, cathédrale (luth. f° 69)
1679. Zum 2 mahl Johann Georg Dreßler der (-), Jfr. Susanna, Niclauß Inckels des Bittels E. E. Zunfft der Fischer stub Tochter. d[-] den 18. Julÿ, Münster (i 70)

Susanne Inckel se remarie en 1687 avec le transporteur de sable Jean Frey, fils de l’ouvrier au Luxhoff (cour Saint-Luc) Romain Frey

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 127)
1687. Eodem [Dom: 3 et 4 Trin. 15 et 22 Junÿ] Johannes Freÿ der ledige sandführer, weÿl. Romani Freÿen rauhknechts auff dem Luxhoff allhier ehelicher sohn, Fr. Susanna, weÿl. Johann Dreslers gewesenen burgers v. Sandführers Wittib. Cop. den 25. Junÿ Zu St. Thomæ (i 65)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison que l’épouse apporte en mariage. Les apports du mari s’élèvent à 21 livres, ceux de la femme à 185 livres.

1687 (25. 9.br), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 9) n° 30
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güetter, so der Ehrsame und bescheidene Meister Johannes Freÿ, Sandführer und die Ehren und Tugendsahme Fraw Susanna Dreßlerin beede Ehepersohnen und burgere allhier in Straßburg, einander in den Ehestand zugebracht, und vermög der mit einander auffgerichteten Eheberedung für unverändert vorbehalten haben (…) Actum in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein des Ehrenvest vnd vorgeachten herrn Andreß Widtmanns Kürschners der Frawen geweßenen Vogts wie auch des Ehrenvest herrn Samuel Dreßlers auch Kürschners als der Frawen Kinder Erster Ehe vogt, Dienstags den 25. 9.bris Anno 1687.

In Einer in der Statt Straßburg Nahe St. Thomans bruck beÿ der jetzigen genanten St. Ludwigs Kirchen vormahls der Kohlscheur hinder mein Notarÿ behausung gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Auff d. obersten bühn, In d. obern Stuben
Eigenthumb ane Einer behaußung. It. j. behaußung, hoffstatt, höffl. v. brunnen mit allen andern Ihren Gebeüwen Weiten rechten Zugehördt v. Gerechtigkeit. gelegen allhier in d. St. St. ohnfern St. Thomans brucken beÿ jetzigen genandter St. Ludwigs Kirchen vormahls der Kohlscheüren 1.s neben weÿl. lienhard Peters des Krempen Wittib, 2. s. neben hannß Meÿern dem Schiffknecht vnd Sandführern, hind. vf H Joh: Philipps heüsen alten dreÿern der d.thurn stoßend gelegen, davon gehen Jahrs auf Martini 7 ß 6 d gelts vnd 3. Kappen Ewigen Ehrschätzigen fürbietigen Zinnß dem St. Thoman allhier So dann 15. fl. gelts weÿl. H. Joh: Michel Zeißolffs 15.er seel. wittib Jahrs auf Martini th. in Rest Kauffschillings Capital 150. lb d Sonsten ledig vnd Eigen und über diße beschwerdte angeschlagen 25. lb. Dar. s. j. perg. Kbr. und C. C. St. Ins. verw. deßen datum 23. 9.bris 1672. mit N° 1 notirt darb. gelaßen.
Schulden auß der Frauen Nahrung Zubezahlend. It. auß dieser Nahrung ist zubezahlen, so die Fr. Ihrer Stieff dochter Margareth Dreßlerin wegen der beÿ Väterl. Abteil. Käuflich angenomene behaus. (…)
Abzug in dieses Inventar. des Manns Guth, Sa. Haußraths 21
der Frauen Guth, Sa. haußraths 159, Sa. Pferd, Schiff und geschirr 50, Sa.Silbers 19, Sa. Guldener Ring 13, Sa. baarschafft 30, Sa. Eigenth. ane Einer behaußung 25, Summa summarum 297 lb – Schulden 111 bleibt übrig 185 lb

Dressé par Jean Henri Lang l’aîné, l’inventaire après décès de Susanne Inckel n’est aps conservé mais les préposés de la Taille le portent dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 400 florins. Les préposés de la Taille dispensent les héritiers de l’amende qu’ila auraient due pour sous-évaluation trop importante

1704, Livres de la Taille (VII 1173), f° 12-v
(Mörin, A., N° 950) Weÿl: Susannæ Freÿin gebohrner Inckelin, Johann Freÿen deß Sandfuhrmanns und burgers allhier geweßener haußfrauen, Verlaßenes Vermögen, jnventirt Herr Nots. Johann Heinrich Lang Sen.
Die Beschluß Summa deß Inventarÿ ist fol: 58.a – 228. lb 11 ß d, die machen 400. fl. verstallte 100 fl. also 300 fl. Zu wenig.
Wavon nun der Nachtrag, als unverändertem guth gerchnet wird, auf Acht jahr in duplo, macht à 18 ß d – 7 lb 4 ß
Und auch auf Acht jahr in simplo trifft à 9 ß d – 3 lb 12 ß
Extat das Stallgelt 1703. et 1704. – 3 lb
Item so thun die Gebott – 1 ß 8 d
So damit ist vor abhandlung – 7 ß 6 s – Sa. 14. lb.
Straaff. Weilen nun so viel Zu wenig verstallt worden, alß wird rationé der Straaff, daß geschäfft an Unsere Gnd: Herren die Fünffzehen verwiesen.
Auß Erkantnus der Obern Stallherren, ist solcher der Straff gäntzlich erlaßen worden
dt. d 7.Junÿ

Jean Frey se remarie en 1706 avec Catherine Peter veuve du batelier Philippe Sandrock : contrat de mariage, célébration
1706 (29.8.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14) n° 519, 522
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenhafften und bescheidenen Johannes Freÿen Sandführern und burgern alhie dem Hochzeitern ane Einem,
So dann der Ehrn: vnd tugendsamen Fr. Catharina gebohrner Peterin weÿl. H. Philipps Sandrocken geweßenen Schifmans auch burgers alhier seel. hinderblieben Wittib, der Fr. hochzeiterin am andern theil
Actum und Verhandelt in der Königl. freÿ Statt Straßb. auf Sonntag den 29.ten aug. Anno 1706. [unterzeichnet] x dießes ist Johannes Freÿen des hochzeiters eig. handzichen, + ist der hochzeiterin eig. handzeichen

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 107-v n° 607)
Anno 1706 den 23 Octobr. seind nach geschehener ordentlicher Außruffung in der Kirch St. Thomas eingesegnet worden Johannes Freÿ, der burger und fuhrmann alhie, und Fr. Catharina weÿl. Philipp Sandrock deß gewesenen burgers und Schiffmanns alhie hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] x, o (i 110)

Catherine Peter fait dresser l’inventaire de ses apports (103 livres) dans la maison qui appartient pour moitié à son mari
1712 (17.6.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 8) n° 316 (116, sic)
Inventarium und beschreib. aller Haab und Nahrung, so die tugendsame Fr. Catharina gebohrne Petrinin Zu dem Ehrenhafften Johannes Freÿen, Sandführern und burgern alhier ihrem Ehemann in den Ehestand zu gebracht und sich vermög deren Eheberedung als ein unverändert und reservirt guth vorbehalten, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren ihr der frn beÿständlich Hn Johann Ernst Gesensohns des Jüngern Hoßenstrickers auch burgers alhier Zu straßb. (…) Actum in der Königl. freÿ Statt Straßburg in fernerer beÿsein herrn Joh: Jacob Inckels E. E. Zunfft der fischer haupt Kand. des Ehemanns Kinder Erster Ehe geschwornen Vogts, auf Donnerstag den 17. Junÿ Anno 1712.
In einer alhier in der Statt Straßb. ohnfern der St. Thomans brucken gelegenen und dem Ehemann Zur helffte Zuständigen behauß. ist befund. word. wie volgt.
Der Fr. Söhnlein Nahmens hannß Martin Sandrocken gehörigen Pfetter: Götel vnd geschenckt geltt
Norma hujus inventarii, Sa. haußraths 56, Sa. Silbers 1, Sa. guldenen Ringen 3, Sa. baarschafft 41, Summa summarum 103. lb

La maison qui appartient pour un tiers à Jean Frey figure à l’inventaire de ses apports dressé en 1718.

Propriétaire pour un tiers de la maison, le cordonnier Isaac Osterrieth l’hypothèque au profit de Jean Frey (copropriétaire de la même maison) et de sa femme Anne Marie Bœgner

1721 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 108
Isaac Osterrieth Schuemacher
in gegensein Johann Freÿen des Fuhrmanns und Annæ Barbaræ geb. Bögnerin beÿständlich Joh. Jacob Bögners Packers ihres Vatters und Joh. Jacob Bögners auch Packers ihres bruders – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, die tertz ahne einer behausung über der Thomans bruck nahe St Louis Kirch, einseit neben Johann Meÿer anderseit neben Ottilia weÿl. NN gewesten Sigristen zu St Louis wittib hinten auff Hn Kornmann banquier

Le cordonnier Jean Adam Petri et sa femme Marie Barbe Frey hypothèquent leur tiers de maison au profit de Jean Frédéric Werckmeister

1723 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 239
Johann Adam Petri der Schuemacher und Maria Barbara geb. Freÿin beÿständlich Johannes Freÿ des Sandführers ihres bruders und Ernst gößensohn des hoßenstrickers ihres schwagers
in gegensein H. Johann Friedrich Werckmeister – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Ein dritter theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung und hoffstatt cum appertinentis jenseith St. Thomasbruck hinder dem Bierhauß zum Spieß, einseit neben Friedrich Gerlach dem Schiffmann anderseit neben Utilie N des Sigristen zu St Louis nachgelaßener wittib hinten auff H. Kornmann und Comp. – davon gibt man 3 cappen und 7 ß 6 d ewigen zinnßes dem Stifft St Thomas

Jean Frey et le tuteur des enfants que Susanne Dressler a eus de Jean Ernest Gesensohn cèdent leur parts de maison à leur cohéritière Barbe Frey femme du cordonnier Jean Adam Petri

1729 (12.7.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 339
Johannes Freÿ der Sandfuhrmann, Ferner Johann Jacob Bollender hoßenstricker als Vogt Johann Ernst Gößensohn des hoßenstrickers in erster ehe mit weÿl. Susanna geb. Dreßlerin erzeugter zweÿer Kinder Susana und Johann Ernst der Gößensohn
ihrer respective schwester auch Miterbin ahne theils mütterlich theils schwesterlicher Verlaßenschafft Fr. Barbaræ geb. Freÿin Johann Adam Petri des Schuemachers – den 9. Februarÿ jüngst obrigkeitlich confirmirten versteigerung
fünff neunte theil für ohnvertheilt ahne dem Domino utili oder der Erblehnungs gerechtigkeit einer behausung höffleins und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith St Thomä Bruck ohnfern der Kirch zu St Louis hinter dem Bierhauß zum Spieß, einseit neben Friedrich Gerlach dem Schiffmann anderseit neben Utilie N. weÿl. N. Schneck Sigristen zu St Louis Wittib und deßen erben hinten auff H. Friedrich Kornmann Banquier und E. E. großen Raths beÿsitzer – von solchem gantzen hauß gibt man dem Stifft zu St Thomä als dominum directum in recognitionem dominÿ directi 3 Cappen in Federn und 7 ß 6 in geldt ahne ewigen ehrschätziig: und fürbietigem Erblehenzinnß – ihme Freÿ als erben zu einem dritten stammtheil seiner mutter seel. weÿl. Susanna geb. Inckelin auch weÿl. Johann Freÿ gew. Sandkarchers Ehefrau zu dreÿ 9. theil und eben demselben als Erben zu ein dritten theil seiner schwester seel. weÿl. Maria Salome Freÿin zu einem 9.t. theil, so dann Gößensohnischen curandis als erben zu einem dritten theil ihrer mutter schwester ged. Maria Salome seel. zu einem 9. theil quo ad dominum utile, die übrige vier 9.te theil aber ihro Petrÿscher ehefrau auff gleicher weiß wie wegen ihres bruders Johannes Freÿ aller ersten gemeldet worden zugehörig – auff den fueß von 1335 fl, 270 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour le droit emphytéotique sur la maison au profit du maître du jeu de paume Jean Philippe von der Mühl

1729 (12.7.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 340
Johann Adam Petri der Schuemacher und Barbara geb. Freÿin mit beÿstand ihres bruders Johannes Freÿ des Sandfuhrmanns und ihres schwagers Johann Ernst Gößensohn des hoßenstrickers
in gegensein Johann Philipp von der Mühl des Ballenmeisters und schneiders – 400 pfund zu erkauff: und bezalung 5. neunte theil ahne hiernach beschriebener behausung
unterpfand, die Erblehnungs gerechtigkeit oder das Dominum utile einer behausung höffleins und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith St Thomä Bruck ohnfern der Kirch zu St Louis hinter dem Bierhauß zum Spieß, einseit neben Friedrich Gerlach dem Schiffmann anderseit neben Utilie N. weÿl. N. Schneck Sigristen zu St Louis Wittib und deßen erben hinten auff H. Rathh. Kornmann Banquier und E. E. großen Raths beÿsitzer – von solchem gantzen hauß gibt man dem Stifft zu St Thomä als dominum directum in recognitionem dominÿ directi 3 Cappen in Federn und 7 ß 6 in geldt

Fils d’un cordonnier d’Idstein en Hesse, Jean Adam Petri épouse en 1718 Susanne Marthe Elles, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration. Il devient bourgeois deux mois plus tard.
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 306-v, n° 1312)
1718. Eodem [Mittwoch den 6. Julÿ] seind nach 2.mähl. Proclamation ehel. copulirt worden, Johann Adam Petri, der Ledige Schuhmacher von Idstein, weÿl. Joh: Philipp Petri gew. b. und Schuhmacher daselbst hinterl. ehel. sohn, und J. Susanna Martha, weÿl. Isaac Ellesen ges. b. und Schuhm. Hinterl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Adampetri Als hochzeder, susana mardann Ellesin (i 306)

1718 (25.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) n° 52
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam: und bescheidenen Mstr. Johann Adam Petri dem Leedigen schumacher und burger allhier, beÿständlich H. Johann Philipp Schropffen auch schumacher und burgers allhier deßelben beÿstandts ane Einem,
So dann die viel Ehr und tugendreiche Jgfr Susannæ Marthæ gebohrner Elleßin weÿl. H. Isaac Elleßen geweßenen Schuemachers allh. seel. Ehelich hinterlaßener tochter mit beÿstand S. T. H. Simon Knollen handelßmanns und E E. Kl. raths allhier alten wohlmeritirten beÿsitzers als der Jgfr. hochzeiterin am andern theil.
Actum Straßburg, Sambstags den 25. Junÿ 1718 [unterzeichnet] Johann Adam petri als hochzeiter, susanna mardam ellesin hochzeitrin

1718, 4° Livre de bourgeoisie p. 834
Joh: Adam Petri Von Istein, der schumacher, weÿl. Joh: Philipp Petri gew: schumachers daselbst sohn, emp: das burgerrecht Von seiner Fr. Susanna Martha Ellißin p. 2. gold fl. 16 ß. wird beÿden schuhmachern dienen J. d. 3. 7.bris 1718.

Susanne Marthe Elles meurt en 1722 en délaissant un fils qui meurt peu de temps après sa mère, de sorte que le veuf est seul héritier. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue du Savon. L’actif s’élève à 144 livres, le passif à 23 livres
1723 (22.1.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 7) n° 234 (215)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿl. die Ehren vndt tugendsahme Frau Susanna Martha Petrÿn gebohrne Elleßin, Mstr. hanß Adam Petri, Schuhmachers und burgers allhier zu Straßburg ehelich geweßene haußfrau nunmehr seel. nach ihrem vor ohngefähr dreÿ viertel Jahren genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wittibers selbst als eintzigen Erben weilen das Kind Johann Philipp nach der Mutter verstorben, Und er alßo dasselbe ge Erbt (…) Act. Straßb. Freÿtags d. 22.ten Jan. 1723.
In einer allhie Zu Straßburg ane dem Seilergäßel gelegenen vndt lehnungsweiß bewohnend. behaußung befunden wie folgt
Manuductio. Sa. haußraths 47, Sa. werckzeugs 6, Sa. Silbers 15 ß, Sa. liegend. güther 50, Sa. activorum 40, Summa summarum 144 lb – Passiva 23, Remanet 121. lb

Jean Adam Petri se remarie avec Marie Barbe Frey ; contrat de mariage, célébration
1723 (25.1.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) n° 235
Eheberedung Zwischen H. Hannß Adam Petri, Schuhmachern, wittiber vnd burgern allhier Zu Straßburg beÿständlich Hn. Joh: Philipp Schuestern Schuhmachers und burgers allhier auf seiten deßelben, So dann
der Ehrsamen vnd tugendsamenJgfr Mariæ Barbaræ Freÿin weÿl. H. Johannes Freÿen gewesenen Sandführers vnd burgers allhier seel. nachgelaßener tochter mit assistentz H.. Joh: Jacob Inckel haupt Kandens beÿ E E Zunfft der fischer Ihres geschwornen vogts vnd H. Johannes freÿen Sandführers Ihres Bruders, auf seiten derselben
Actum Straßb. Montag de, 25. Januarÿ 1723. [unterzeichnet] Johann Adam Petrÿ als hözeiter, Mara barra freyin als hotzeiter

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 182 n° 1041)
Anno 1723 den 24 Hornung seind nach gehaltener offentlicher Außruffung, in der Kirch Zu St. Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Adam Petri, der burger und Schuhmacher alhier und Jungfr. Maria Barbara weÿland Johann freÿ deß gewesenen burgers und fuhrmanns alhie hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Adal Petrÿ als Hozeter, Meb bara freÿn hotz Zeit (i 186)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison indivise entre l’épouse et son frère Jean Frey. Les apports du mari s’élèvent à 17 livres, ceux de la femme à 148 livres.

1723 (8.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 7) n° 241 (221)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrengeachte vndt bescheidene Mr Hannß Adam Petrj der schumacher vnd burger allhier vnd die Ehren und tugendsahme frau Maria Barbara Petrÿn gebohrne Freÿin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg Einander in die Ehe gebracht, vnd sich deren Jeedes vermög auffgerichteter Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben (…) Actum in præsentia H. Joh: Jacob Inckels Hauptkanden beÿ E. E. Zunfft der Fischer Ihres geschwornen vndt noch ohnentledigten Vogts So dann des Ehemanns selbst Straßb. den 8. Martÿ 1723.

In einer allhier Zue Straßburg ane der S. Thomans bruckh gelegenen und Zum theil eigenthümlich hiehero gehörigen behaußung sich folgendermaßen befund.
Eigenthumb ahne einer behaußung (F.) Item die helffte ane einer behaußung, hoff und hoffstatt, sampt allen deren begriffen, weiten, Zugehörden vnd Gerechtigkeit. gelegen allhie in der Statt Straßburg ohnfern S. Thomæ Bruckhen beÿ der Kohlscheur I.s. neben Philipp Stoltzen dem Grempen 2.s. neben Fr. Güntzerin hinterl. Wb die vormals sogenante herberg Zum guldenen Lamb davon gehen Jahrs auf Martini 7 ß 6 d gelts Vndt dreÿ Cappen Ehrschätzigen fürbietigen Zinßes dem Stifft S. Thoman allhier, ferner 3. lb d Zinß Isaac Osterried dem schuemacher vf weÿhnachten ablößig in Hauptguth mit 100. lb d, so dießmahlen sine præjudicio ohne anschlag gelaßen worden. Die Uberige helffte gehört H. Johannes freÿen Sandführern der Ehefr. brudern. Darüber besagt ein Pergamentener Kauffbrieff mit der Cancelleÿ Contract Stub Innsiegel verwahrt deßen datum d. 2° 9.br 1672. mit N° 1 notirt und dabeÿ gelaßen.
Wÿdembs Verfangenschaft. Welche Meister Johann Ehrmann der Kübler vnd burger allhier Von seiner haußfrawen frauwen Anna Maria Ehrmännin gebohrner Freÿin nunmehr seel. vermög auffgerichteten Eheberedung §° 2.do ad dies vitæ Zugenießen hat, daran finito usufructu der dritte theil der dißorts Ehefrau vnd Ihren Zweÿen geschwüsterd. ins gemein gehörig Ist. Eine behausung (…) in der Vorstatt steinstraß
$ 9992
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths so dem Ehemann vor unverändert gehörig ist 8, Adde die Ihme ane den hausst. gehörige helffte 9, Des Ehemanns Nahrung 17 lb
Der Ehefr. Vermögen betr., Sa. haußraths 99, Sa. Silbers 1, Sa. Goldener Ring 17, Sa. baarschafft 20, Sa. Eÿgenthumb ane Einer behausung o, Summa summarum 138 lb – Darzu gelegt die Ihro ane die haußt. Gebührige helffte 9 lb, Der Ehefr. gantz Vermögen 148 lb

Jean Adam Petri et Barbe Frey hypothèquent la maison et une autre rue des Cerceaux au profit de Susanne Feigler, veuve du chirurgien Jules Christophe Kessler

1729 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 383
Johann Adam Petrj der Schuemacher und Fr. Barbara geb. Freÿin mit beÿstand ihres bruders Johannes Freÿ des Sandfuhrmanns und ihres schwagers Johann Ernst Gößensohn des hoßenstrikers
in gegensein Fr. Susannæ geb. Feiglerin weÿl. Julius Christoph Keßler Chirurgi mit beÿstand ihres Curatoris H. Johann Sebastian Kratz auch Chirurgi und ihres Sohns H. Johann Jacob Keßler des ledigen Scribenten – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, die Erblehungs gerechtigkeit oder das dominum utile einer Behausung höffleins und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten jenseith St Thomä Bruck ohnfern der Kirch zu St Louis hinder dem Bierhauß zum Spieß, einseit neben Friedrich Gerlach dem schiffmann anderseit neben weÿl. Schneck hinterlassenen wittib und Erben hinten auff H. Rathh. Johann Friedrich Kormann seel. Stifft zu St Thomä, als domino directo 3 cappen in Feder und 7 ß 6 in geldt ahne ewigen ehrschätzig: und fürbietigen Erblehenizinß
ferner vier 27.t. theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung hoffstatt und höfflein cum appertinentis ahne der Steinstraß vornen ahne der Reiffgaß einseit ist ein Eck an derselben anderseit neben Clemens Reÿff dem holtzhändler hinten auff Georg Andreas Sarger dem huetmacher – von solchem gantzen hauß gibt man in das Lerchefeldische Lehen oder nunmehr in dem Gürttlerhoff auff Martini 4 lb ewigen ehrschätzigen ane bodenzinß – ihren geschwistrigen zu übrigen antheilern zuständig

Marie Barbe Frey meurt vers 1739 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé douze ans plus tard dans une maison de location près l’église Saint-Louis
1751 (14.4.), Not. Fernig (fonds Elles, 6 E 41, 1323) n° 1-a
Inventarium über Weÿl. der Ehren: und tugendsamen frauen Mariä Barbarä geb. Freÿin, des Ehrengeachten Johann Adam Petrj des Schuh Machers v. v. allh. Zu Straßburg geweßener ehelicher Haußfrauen seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1751. – nach ihrem Vor ohngefehr 12 Jahren schon beschehenem tödl. Ableiben hie Zeitl. Verlaßen (…) So geschehen in der Königl. Statt straßb. auff Mittwoch den 14. des Monaths Aprilis A° 1751.
Die Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Johann Jacob Petri, den leed. Schuh Knecht so ohngef. 26. Jahr alt v. selbsten in Persohn dem geschäfft abgewathet. 2. Johann Christian Petri, leedigen Schuh Knecht so ohngef. 24. Jahr alt v. dermahlen auff der Wanderschafft. 3. Jungfrau Mariam Elisabetham Petrjin so ohngef. 22 Jahr alt und 4. Johann Georg Petrj den leedigen Schuh Knecht, so ohngef. 16 Jahr alt, Welche samtl. 4. Kinder die Verst. seel. mit Eingangs ged. hinterbl. Wr ehelich erzeugt. In der dreÿ letztern Nahmen ist H. Friderich Meÿrer der Gürtler v. b. allh. derselben geschw. Vogt beÿ dem geschäfft Zugegen gewesen v. dero Interesse beobachtet. Alle 4. Zu gleichen Antheilen.

In einer allhier Zu Straßburg ane der St. Ludwigs gaß gelegenen, Von dem hinterbl. W. Lehnungs weiß bewohnenden behaußung ist befunden worden wie folgt
Wÿdumbs Verfangenschaft, Welche Meister Joh: Ehemann d. Kübler v. b. allh. d. defunctæ Vatters Schwester seel. Ehemann von weÿl. Fr. Anna Maria geb. Freÿin seiner Ehefr. als der abgeleibten seel. Vatters Schwester Verl. ad dies vitæ Zu genießen (…) durch weÿl. H. Joh: Adam Ösinger gewes. Notm. publ. & pract allh. in a° 1717. Verl. auffgerichtet Inv. (…)
Sa. Haußraths, worinnen auch der Erben samtl. ohnverändertes Vermögen bestehet, ist dem Stall tax nach 11 lb
Die übrige Verlaßenschafft als in des Wts Nahrung gehörig consignirt, Sa. haußraths 2, Sa. Werckzeugs zum schuhmacher handwerck gehörig 1, Summa summarum 4 lb – Schulden 19, In Compensatione 14 lb – Endlichen Schulden Rest 2 lb

La créancière Susanne Feigler acquiert la maison par adjudication judiciaire le 4 février 1732 (voir l’acte de vente de 1736)

Le barbier Jules Christophe Kessler s’adresse aux Quinze pour pouvoir faire son chef d’œuvre. Les barbiers exposent que la demande contrevient au règlement mais ne voient pas d’inconvénient à ce que les Quinze accordent la dispense.
1698, Protocole des Quinze (2 R 102)
(f° 225-v) Sambstags den 27. Sept. 1698 – H Julius Christoph Keßler Ca. E.E. Meisterschafft der Barbierer pt° Meisterstücks
Kun. noîe H. Julÿ Christoph Keßler des led. barbier gesellens Cit. per Schedam E. E. Meisterschafft Altmr. H. Johann Friderich Megerlin, weilen Prplis an eines Meisters Wtb. sich verheurath. vnd des Meisterstückh machen will, alß bittet Ihme solches auffzugeben.
Saltz. noîe Citati præs. weilen solches petitum wider articul dabeÿ Sie weiters nichts thun Können, alß s. Zu Mghh. bittet aber der laden pro dispensatione eingedenck. Zu sein wie herkommens. K. setzts.
Erkandt, wirdt dem Imploranten in seinem begehren gegen erlag 2. lb d dispensando willfahrt.

Le barbier Jules Christophe Kessler épouse en 1698 Susanne Feigler, veuve du barbier Jean Michel Unger
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 54, n° 18)
1698. Mittwochs den 10. decemb. st. n. 1698. seind nach Zweÿmahlig. außruffung in der Pfarr Kirchen Zu S. Niclauß in Straßb. copulirt und eingesegnet worden H. Julius Christoph Keßler der ledige Barbierer und burger alhier weÿl. Julius Christoph Keßlers geweßenen weinhändlers und burgerß alhier nachgelaßener ehelicher Sohn und fr: Susanna Ungerin, weÿl. H. Johann Michael Unger, geweßenen Barbierers vnd burgerß alhier nachgelass. wittwe, welche auch neben mit und nachgesetzten Zeug unterschrieben haben [unterzeichnet] Ich Julius Christoff alß hoh Zeÿter, Ich Susanna Vngerin als hochterin (i 57)

Natif de Mittelbergheim, Jules Christophe Kessler devient bourgeois quelques jours avant son mariage
1698, 4° Livre de bourgeoisie p. 706
Johann Christoph Keßler, der barbierer Von Mittelbergheim, Weÿl. Julÿ Christophori Keßlers gew: Krempen allhier Ehl. Sohn empfangt das burgerrecht Von Susanna Ungerin, seiner haußfrauen gratis, Vnd wird beÿ E.E. Zunfft Zur Lucern dienen. Jur. 29. 9.bris 1698.

Fils d’un barbier de Germersheim en Palatinat, Jean Michel Unger épouse en décembre 1692 Susanne Feigler, fille de taillandier, et devient bourgeois trois semaines plus tard
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 24-v, n° 21)
Auff heut Mitwoch den 10. Decembris St. N. A° christi 1692. seint nach Zweÿmahliger Außruffung in der Pfarr Kirche Zu St. Niclaus allhier in Straßburg copulirt worden, H. Johann Michael Unger Von Germersheim, der ledige Barbierer und Burger allhier, H. Johann Jacob Ungers, gewesten Barbierers zu Germersheim nachgelaßener Ehelicher Sohn, und Jungfrau Susanna, Johann Georg Feiglers gewesten Burgers und Waffenschmidts allhier nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Michael Ungerer alß hogzeter, Susanna Feiglerin als hochtzterin (i 26)

1692, 4° Livre de bourgeoisie p. 625
Joh: Michael Unger, Von Germersheim, der Barbirer Weÿl. Hannß Jacob Ungers des gewesten barbierers daselbst nachgelaßener Sohn, empfangt das burgerrecht Von Susanna Feilerin seiner jetzmaligen haußfrawen p. 2. gold. fl. so er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Zu Vor ledig. standts geweß. Vnd wird zu E E Zunfft der Lucernen dienen. Jur: d. 29. Xbr: 1692.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison propre à l’épouse au Vieux-Marché-aux-Vins. Les apports du mari s’élèvent à 247 livres, ceux de la femme à 693 livres.
1699 (12.2.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 19) n° 4
Inventarium über dasjenige Vermögen, So Herr Jullius Christoph Keßler, Barbierer und Wundartzt und Frau Susanna gebohrne Feÿglerin beede Eheleüthe und Burgere zu Straßburg einander für unverändert in den zum theil Zugebracht, auffgerichtet in Anno 1699. – in Ihren Mittwoch den 10. Decembris deß Zurückgelegten 1698. Jahrs angetrettenen Ehestand, Krafft auffgerichteter heüraths verschreibung einander für unverändert Zugebracht (…) Actum Straßburg in beÿsein Herrn Georg Sigmund Breunsmäntels Zinngießers und E E Kleinen Raths alten beÿsitzers, der Ehefrauen und Herrn Johann Höhris Barbierers und geschwornen wundartzts der Kindt. Erster Ehe geschwornen Vogts, wie auch herrn Johann Georg Feÿglers, Specerirers und handelsmanns deroselben Eheleiblichen Bruder, alle burgere alhier Zu Straßburg, Donnerstags den 12. Monatstag Februarÿ Newen Calenders Anno 1699.

In hernach eigetragen, in der Statt Straßburg ane dem alten Weinmarck gelegenen der Ehefraun für unverändert gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltz: und Schreinerwerck. In der Cammer A, Cammer B, In der Cammer C, In der obern Stuben, In der Stub Cammer, Im obern haußöhren, In der Magd Cammer, In der Wohnstuben, In der Kuchen
Sa. haußraths und Kleÿdung (M 121, F. 231), Sa. Frucht und Meel (F 6) Sa. Weins und Faß (M 18, F 7), Sa. Werckzeugs Instrumenten und dergleichen Zum barbierer und wundartztneÿ gehörig (M 20, F 15), Sa. Silber geschmeids (M 72, F 59), Sa. goldener Ring (M 3, F 41), Sa. Baarschafft (F 2)
Summa summarum des Ehemanns Vermögens 235, Darzu seind zurechnen Zween dritteth. der Haussteuren 12, Des Ehemanns unverändert Vermögen 247 lb
Eÿgenthumb ane Häußern und Gädel so die Ehefrau für unverändert in die Ehe gebracht. Erstlichen ein hauß jenseits der Schidbrucken (…)
Sa. Häußern (F 220), Sa. Schulden (F 52), Summa summarum der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung 687, dazu ist zu rechnen ein drittertheÿl an denen haussteuren thut 6, Der Ehefrauwen in die Ehe gebrachte Nahrung 693 lb
Wÿdemb, daran das Eÿgenthumb der Ehefrauen verfangen, nach besag der Ehefrauen Ersten haußwürths seel. Verlaßenschafft durch herrn Notarium Johann Kitschen in Anno 1698. gefertigt und einer von Herrn Stephan Cornelio Saltzmann Notario Publico et Academico den 28. Julii Anno 1689. verfertigte, auffsatz hatt herr Johann Jacob Fautel Sattler und burger allhie zu Straßburg von weÿl. frawen Salome gebohrner Feiglerin seiner geweßenen Ehewürthin der Ehefrauen verstorbenen Schwester (…)

Jules Christophe Kessler estime que les droits prélevés lors de son admission à la tribu sont trop élevés alors qu’il est fils de bourgeois et qu’il a épousé une veuve. Les Quinze consultent le tarif dans les registres de la Lanterme et estiment que la somme réglée est réglementaire. Ils déboutent le pétitionnaire de sa demande
1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
Julius Christoph Keßler Ca. E. E. Zunfft zur Lucern
(f° 222-v) Sambstags den 18.ten Julÿ – Julius Christoph Keßler Ca. E. E. Zunfft zur Lucern
Julius Christoph Keßler Chyrurgus per Hecker Cit. E. E. Zunfft zur Lucern Zunfftmeister H. Johann Moßedern, Pplis klagt daß Citati Ihne als einen gantz Landfremden beÿ Conferirung des Zunfftrechts gehalten und an statt 25. ß 3 lb 7 ß abgefordert haben, da er doch eines Burgers Sohn, deßen vatter hiebevor ein Straßburgischer unterthan gewesen, auch eines burgers Wtb. geheürathet habe, bathe deßwegen moderationem und Restitution des Zu Viel abgeforderten gelts.
Gol. pro Citati bittet Zu Mehrerm bericht deputationem. Hecker consentirt. Erk. deputation auff die obere handwerckhh. willfahrt.

(p. 244) Sambstags den 8. Augusti 1699. Christoph Julius Keßler Ca. E. E. Zunfft zur Lucern
Iidem [Obere handwerckhh.] per Herrn Friden, es habe Julius Christoph Keßler jüngsthin wider E. E. Zunfftgericht Zur Lucern geklagt daß beÿ Conferirung des Zunfftrechts daßelbe ihne als einen gantz Landfremden gehalten, und an statt 25. ß Ihme 3 lb 7 ß abgefordert habe, anbeÿ gebetten daß ermelte Zunfft Zu erstattung des Zuviel abgeforderten gelts angehalten weden möchte.
Alß man darauff Herrn Johann Moßedern den Zunfftmeister angehört habe, derselbe beditten, daß E. E. Zunfft Gericht jährlich auff die Ordnung schwören müßte, und man dem Cläger nichts als was dießelbe mit sich bringe, gefordert habe, wann MGHherren aber etlich anders erkennen wolten, Sie es wohl geschehen maßen müßten.
Hingegen habe Keßler vermeint daß er nicht soviel Zu bezahlen hette (1) weilen er eines burgers undt barbierers Wtb geheürathet, (2) ein Burgers Sohn seÿe deßen vatter vor dießem alhie burger gewesen, undt nachgehends nach Mittelbergheim gezogen undt (3) man H. Stegen Tochtermann welcher gantz frembdt seÿe nicht mehr als 3 lb 7 ß gefordert habe, da es doch mit ihme eine Gantz andere beschaffenheit hette, anbeÿ nochmalen umb moderation Gebetten.
Worauff man sich E. E. Zunfft Zur Lucern Articul buch geben Laßen, worinnen Clärlich enthalten, daß ein ieder Burger Sohn, welcher daselbst Zünfftig werden will, vor die gebühr 3. lb 7 ß erlegen soll, deßwegen man dafür gehalten, daß Implorant beÿ deren bereits Gethanen erlegung gelaßen werden Könte. Erk. Gefolgt.

Le tuteur de Susanne Feigler, démente, assisté de sa fille et de son gendre, vend la maison au transporteur de sable Frédéric Gerlach et Marie Dorothée Brand (propriétaires de la maison voisine, voir ci-dessus)

1736 (7.1.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 11-v
H. Johann Sebastian Kratz der chirurgus und E. E. großen Raths alter beÿsitzer als vogt Fr Susanna geb. Feiglerin weÿl. Julÿ Christoph Keßler gewesten Chirurgi wahnwitziger wittib mit zu ziehung ihr Keßlerin Tochtermann Johann Jacob Riedle Chirurgi und deren tochter Jfr. Maria Magdalena Keßlerin tutoris Johann Adam Steinbach des gürttlers
in gegensein Friedrich Gerlach des Sandführers und Mariæ Dorotheæ geb. Brandin
Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseith St Thomas Bruck ohnfern der Kirch zu St Louis hinder dem Brauhauß zum Spieß einseit neben dem käuffern selbst anderseit neben Ottilia N weÿl. NN Sigristen zu St Louis wittib hinten auff H. Fünffzehner Friedrich Kornmann – davon gibt man jährlich den Stifft St Thomä auff Johann Baptistæ, Martini und Nativitatis Christi dreÿ Cappen in federn und 7 ß 6 ahne einem ehrschätzig und fürbietigen zinnß – als ein ahne hiesiger Ganth den 4. Februarÿ 1733 erkaufftes guth – um 100 pfund verhafftet, geschehen um 600 pfund

Frédéric Gerlach et Marie Dorothée Brand hypothèquent la maison qu’ils viennent d’acheter au profit du marchand Jean Daniel Stædel

1736 (7.1.), Chambre des Contrats, vol. 610 f°13
Friedrich Gerlach der Sandführer und Maria Dorothea geb. Brandin mit beÿstand H. Rathh. Oesinger und H. Kögelin beede E.E.. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H .Johann Daniel Städel des handelsmanns – schuldig seÿen 600 pfund zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine heutigen tags erkaufft und aus jetzigem vorschuß bezalten Behausung höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseith St Thomas Bruck ohnfern der Kirch zu St Louis hinder dem Bierhauß zu Spieß, einseit neben denen schuldnern selbst, anderseit neben Ottilia N weÿl. NN Sigristen zu St Louis wittib, hinten auff H. Fünffzehner Friedrich Kornmann – davon gibt man jährlich dem Stifft St Thomæ 7 ß 6 und 3 Cappen in federn ahne ewigen ehrschätzigen und fürbietigen Zinß

Frédéric Gerlach et Marie Dorothée Brand hypothèquent leurs deux maisons voisines au profit du marchand Jean Schœttel

1738 (15.12.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 677-v
Friedrich Gerlach der Sandführer und Schiffmann und Maria Dorothea geb. Brandin mit beÿstand H. Kickh und H. Bourst beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johannes Schöttel des handelsmanns – schuldig seÿen 650 pfund
unterpfand, Erstlich eine am 7. Januarÿ 1736 umb 700 lb erkauffte Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten jenseith St Thomæ bruck ohnfern der Kirch zu St Louis hinder dem Bierhauß zum Spieß, einseit neben denen schuldnern selbst anderseit neben Ottilia N weÿl. NN des Sigristen zu St Louis wittib und erben hinten auff H. Fünffzehner Friedrich Kornmann – davon gibt man dem Stifft St Thomæ auff Johann Baptistæ und Nativitatis Christi wie auch auff Martini 3 Cappen in Federn und 7 ß 6 ahne ewigen ehrschätzig: und fürbietigem zinß
ferner eine Behausung und hoffstatt cum appertinentis eben daselbst einseit neben vorher beschriebenem denen Schuldnern selbst gehörigen hauß anderseit neben Christian Lauray dem zweÿbruckischen Mund: Koch hinten auff vorged. H. XV Kornmann – davon gibt man besagtem Stifft zu St Thomæ zween cappen ahne ehrschätzigem zinß – als ein am 13. Decembris 1721 erkaufftes guth

Frédéric Gerlach et Marie Dorothée Brand hypothèquent leurs deux maisons voisines au profit du receveur de l’orphelinat Jean Frédéric Heupel

1740 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 409
Johann Friedrich Gerlach der schiffmann und Maria Dorothea geb. Brandin mit beÿstand H. Capler und H. Jung beede EE. kleinen Raths alten beÿsitzers
in gegensein H. Johann Friedrich Heupel des Schaffners allhiesigen Weÿßenhaußes – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, zwo neben einander liegende behausungen samt höfflein und hoffstätten mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseits Thomae Bruck ohnfern die Kirch zu St Louis hinder dem Bierhauß zum Spieß, einseit neben Johann Georg Wiedemann dem Saltzmeßer, anderseit neben Antoni Heldter dem bittel beÿ E.E. Zunfft der Weinsticher, hinten auff H. XV Friedrich Kornmann – von der größeren behausung gibt man dem Stifft zu St Thomä auff Joh. Baptistæ, Martini und Nativitatis Christi 3 Cappen in federn und 7 ß 6 d Ehrschätzigen zinnßes

Frédéric Gerlach et Marie Dorothée Brand vendent la maison 800 livres au menuisier Michel Thomas et à sa femme Marie Madeleine Bentz

1745 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 258-v
Johann Friedrich Gerlach der sandführer und Maria Dorothea geb. Brandin
in gegensein Michael Thomas des schreiners und Mariæ Magdalenæ geb. Bentzin
eine behausung hindergebäu, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten jenseit St Thomä bruck ohnfern der Kirch zu St Louis hinder bierhauß zum Spieß einseit neben den Käuffern, anderseit neben Johann Jacob Tournay dem Sackträger, hinten auff ST H. XV Friedrich Kornmann – davon gibt man dem stifft St Thomä auff Joh. Baptistä, Martini und Nativitatis Christi 3 cappen in federn und 7 ß 6 ewigen ehrschätzigen und fürbitigen zinß – als ein am 7. Januarÿ 1736 erkaufftes guth – um 800 pfund

Le compagnon menuisier Michel Thomas originaire de Niderhausbergen demande l’autorisation (de faire son chef d’œuvre) bien que ses années d’épreuve ne soient pas encore écoulées
1736, Protocole des Quinze (2 R 145)
(p. 16) Sambstag den 21. Januarÿ.
Römer nôe Michael Thomas ledigen Schreiners von Niderhaußbergen [contra E. E.] Meisterschafft der Schreiner altisten geschw. H. Joh: [-] prod. Vnterth. Mem. sambt beÿlagen A et B bitt [-] Fuchs Weil Gegner noch uber 1 Jahr undt 2. Monath an d[en] Muthjahren auszuarbeithen hat, alß bitt abweßung Ref. [Exp.] Römer priora. Erk. Ober handwerkhh.

Fils d’un cultivateur de Niederhausbergen, Michel Thomas épouse en 1737 Marie Madeleine Bentz, fille d’un charpentier de Kehl : contrat de mariage, célébration
1737 (14.2.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 76) n° 856
(Eheberedung) entzwischen dem Ehrsamen vnd bescheidenen Michael Tomas leedigen Schreinern von Niederhaußbergen gebürtig, weÿland Diebold Tomas geweßenen Ackersmanns und Innwohners allda seel. Ehelich nachgelaßenem Sohn als dem hochzeitern ane Einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauw Mariæ Magdalenæ Bentzin, weÿland Meister Johann Jacob Bentzen deß geweßenen Zimmermanns und burgers zu Kähl ehelich erzeugten Tochter
So beschehen In der Königlichen Statt Straßburg In beÿsitzer meister Michael Dennichen des Schreiners auf seiten des hochzeiters, So dann auf der Jgfr hochzeiterin seiten S. T. H. Alexander Salomon Reichard Vornehmen handelsmanns aller burgere allhier, Donnerstags den 14. Februarÿ 1737.
[unterzeichnet] Michäl Thommaß alß hoch Zeitter, + der hochzeiterin handzeich.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 172)
Anno 1738. Mittw. d. 7. Maj seind nach ordentl. außruffung Ehl. copuliret u. eingesegnet worden Michael Thomas der led. schreiner Von Niederhaußb. weÿl. Diebold Thomas b. und ackersmanns daselbst hinterlaß. Ehel. Sohn, v. J. Maria Magdal. weÿl. Johann Jacob Bentzen geweß. b. und Zimmermanns in Kähl hinterlaß. Ehl. tochter [unterzeichnet] Michäl Thommaß als hoch Zeitter, + ist der hochzeiterin Zeichen (i 177)

Michel Thomas fait dresser un état de fortune pour accéder à la bourgeoisie (les registres de bourgeoisie manquent entre 1737 et 1740)
1738 (14.2.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 36) n° 1109 (1063)
Designatio deßjenigen Vermögens, so der Ehrsame vnd bescheidene Mstr. Michel Thomas der leedige Schreiner Von Niederhaußbergen, weÿland diebold Tomas geweßenen Ackersmanns vnd burgers allda seel. Sohn, so sich ane Jgfr. Maria Magdalena Bentzin weÿland Mstr. Johann Jacob Bentzen geweßenen Zimmermanns Vnd burgers zu Kähl Ehelich nachgelaßene dochter zu verheurathen willens ist, dermahlen würcklichen besitzet, welches weilen Er wegen Erlangung des Burgerrechtens beÿ hoher gnädiger Obrigkeit Untg. ansuchung zu thun willens (…) Actum Straßburg den 14. febr. A° 1738.
Sa. haußraths 30, Holz und Werckzeug wie auch gemachte arbeith Zum schreiner handwerck gehörig 167, Baarschafft 27, Schuld 100, Summa summarum 320 lb

Michel Thomas devient tributaire chez les Charpentiers le 22 mai 1738
1738, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 246) Donnerstags den 22. Maÿ 1738. wurde Kauffgericht gehalten
Evangelisch Neuzünfftiger – Mstr Michel Thomas der Schreiner Von niederhaußbergen prod. Cantzleÿ und Stammsch. Vom 19. Maÿ 1738 bitt ihme das Zunfftrecht angedeÿen zu laßen. Erkannt willfarth. dt. 3 lb d

Michel Thomas porte devant les Quinze une affaire qui l’oppose à la tribu des Charpentiers. Il a été mis à l’amende pour avoir vendu des objets de la succession Jean Philippe Winther bien qu’ils soient usagés et qu’ils ne peuvent passer pour neufs. La commission estime qu’il n’a pas été prouvé que les objets vendus sont neufs mais confirme la validité du jugement rendu par la tribu pour prendre en compte sa crainte de la fraude tout en réduisant l’amende du plaignant.
1754, Protocole des Quinze (2 R 164)
Michael Thomas Ca Schreiner
(p. 355) Sambstags den 10. Augusti. – Freund nôe meister Michael Thomas des b. und schreiners allhier Ca. E. E. Msterschafft derer teutschen schreiner obermeister, producirt Wiedrigen handtwercks bescheid Vom 30. Julÿ Jüngst Von welchem ppli an mghhrn un unterthänigkeit appellirt, bitt verzeichnus. Erkanndt Verzeichnus.

(p. 358) Sambstags den 17. Augusti. – Idem [Freund] nôe Michael Thomas des schreiners Ca. E. E. Meisterschafft der teutschen schreiner obermeister, prod. unterth. appellations Klag samt beÿl. sub lit A et B und bitt umb deput.
Christmann bitt gleichfalls um deput. Erkanndt Deputation.

(p. 406) Sambstags den 14. Septembris 1754. Iidem [Ober Handwercks herren] laßen per eundem referiren, es habe meister Michael Thomas der burger und schreiner allhier beÿ mghhrn C. E. E. handwerck der teutschen schreiner obermeister den 10.ten Augusti Jüngst einen Wiedrigen handwercks bescheid producirt, Vermög Welches Er in die straf der 3. lb nebst ersetzung der unkosten condemnirt Worden, Von dießem bescheid habe Er in tempore legale an Mghh appellirt seiner jnterponirten appellation Verzeichnus gebetten und erhalten, auch den 17.ten ejusd. mensis seine unterthänige appellations Clag mit beÿlagen sub litt A et B übergeben und darum Exponirt, er seÿe auß der ursachen in die straff der 3. lb nebst unkösten condemnirt worden, weilen Er einen Nußbaumenen beschlagenen Kasten, dergleichen Commoder und eine Eisene bettlad von den Winterischen haußrath Zu Verkauffen gestellet habe. Wann aber sothane stück nicht new geweßen, indeme auß mitkommendem des schloßers Conto sub litt A ersichtlich daß der Kasten bereits in ano 1748 gemacht und beschlagt Worden, über dießes Könne man nicht Eigentlich sagen daß der appellant die in dem bescheid enthaltene Effecten Verkaufft habe, da außmitkommendem Extract des über weÿl. Joh: Philipp Winthers geweßenen metzgers Verlaßenschafft gefertigten Inventarii Sub litt b erhellet, daß principalis 51. lb 19 ß 6 d welche Er wegen der Einquartierung Vor Baukösten in seinem hauß Verwenden müßen in gedachte Verlaßenschafft schuldig geweßen mithin dieselbe nicht bezahlt bekommen sondern ane bezahlung gegeben habe, Er gehe demnach an mghhrn des appellanten unterthäniges bitten Selbige geruhen deputationen abzuordnen, et facta relatione den appellanten Von der angesetzten Straff und handwercks unkosten wiederum in gnaden Zu entbinden ref: Exp:
Eadem die habe appellatischer (p. 408) ober meister um deput. gebetten et facta relatione die sententiam à quâ gnädig Zu Confirmiren ref. exp: auff geschehene Weißung, habe der appellant præsens Soutenirt, daß die jenige Schreiner Waar welche Er in dem Wintherischen haußrath Verkaufft, alte gebrauchte sachen geweßen welche dem artickel nicht unterworffen und deß wegen seine genommene Conclusiones *tirt.
H Johann Jacob Strohe als obermeister, so dann Johann Jacob Schwing und Johann Friderich Engel, als mit meistere, hätten hingegen versichert, daß insonderheit die zweÿ letztere meistere die Waar in haußrath selbsten besichtiget, und mit gutem gewißen nicht anderst sagen Könnten, als daß es neue Waar geweßen, ob derselbe gleich ettliche jahr Vorher könne gemacht geweßen seÿn, überhaupt seÿe es vor die Meisterschafft von großer Wichtigkeit, daß dergleichen unterschleiff Verbotten Werde, indeme sie sonsten alle Verderben müßen, Wollten also unterthänig gebetten haben, Mghhn geruheten Zu erkennen, daß in erster jnstantz wohl gesprochen, übel appelliret worden, einfolglich die ententia à quâ ref. Exp. Zu confirmiren seÿe.
die Hhn Deputirte hätten Zwar in dießer sach befunden, daß das factum und die quæstio ob der appellant neue schreiner Waaren dem haußrath gestellt, nicht Juridice bewiesen und also dem appellanten das Juramentum suppletorum hätte deferirt Werden Können, Weilen aber dem gantzen handwerck Viel daran gelegen, daß dergleichen unterschleiff gäntzlich auffgehoben und Verwehret Werde, als wäre dererselben meinung dahin gegangen, daß in erste jnstantz zwar wohl gesprochen Worden, die angesetzte straff der 3 lb aber auß bewegenden Ursachen auff 1 lb zu moderien, der appellam auch in die gerichts Kösten fällig zu achten seÿe. Erkanndt, Bedacht gefolgt.

Marie Madeleine Bentz meurt en 1757 en délaissant pour seul héritier testamentaire son mari. L’inventaire est dressé dans leur maison derrière Saint-Nicolas. L’actif de la succession s’élève à 591 livres, le passif à 957 livres.
1757 (19.8.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 67) n° 1609
Inventarium vnd beschreibung alles derjenigen haab und Nahrung Keinerleÿ davon außgenommen so weÿland die Ehren vnd tugendsahme frau Maria Magdalena Tomaßin gebohrne Bentzin des Ehrengeachten vnd ebscheidenen Meister Michael Thomas schreiners vnd burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehefrau, nach Ihrer den 27.ten Junÿ dieses fortlaufenden 1757.ten Jahrs aus dießer welt genommenem tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren sein des Wittibers selbsten, als der Verstorbenen seel. Crafft gnädig erhaltenen Indulti Testandi per Testamentum instutuirten vnd verlaßenen eintzigen universal Erben fleißig inventirt und erzeugt (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg den 19.ten Augusti 1757.
Copia Testamenti nuncupativi

In einer allhier Zu Straßburg hinter St Nicolaj gelegener eigenthümlich hiehero gehörigen behausung sich befunden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung. Neml. eine behausung hinter St Nicolaj Kirch (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 93, Sa. Holtz vnd werckzeugs zum schreiner handwerck gehörig 20, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 476, Summa summarum 591 lb – Schulden 957 lb, In Compensatione Mehr Schulden als Nahrung 365 lb
Stall Summ, nichts

Michel Thomas se remarie en 1757 avec Marie Barbe Pauli veuve de Samuel Bahn : contrat de mariage, célébration
1757 (14. 9.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 78) n° 1325
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeacht vnd bescheidenen H. Johann Michael Thomas Schreiner Wittibern und burger, allhier zu Straßburg und burgern allhier Zu Straßburg als Hochzeiter ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen frauwen Mariæ Barbaræ Bahnin gebohrner Paulin weÿland Hn Samuel Bahn gewesenen allhießig verburgerten Schneiders hinterbliebene wittib als hochzeiterin andern theils
Straßburg den 14.ten Novembris 1757. [unterzeichnet] Johan Michael thomaß als hochzeitter, maria barbara hahin als hochzeiterin*

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 146-v n° 4)
1758. Mittwoch d. 15. febr. Seind nach zweÿmahliger Außruffung in der Evangelischen Pfarrkirche Zu S. Nicolai Ehelich eigesegnet worden Michael Thomas, Schreiner, burger und Wittwer allh. v. Fr. Maria Barbara geb. weÿl. Samuel Bahnen, gew. Schneiders und burgers allhier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Michäl Thomaß als hoch Zeitter, Maria barbra alß hoch zeiterin (i 149)

Jean Michel Thomas meurt en 1768 en délaissant sa veuve pour seule héritière. L’inventaire est dressé dans leur maison derrière Saint-Nicolas. L’actif de la succession s’élève à 1 158 livres, le passif à 865 livres.
1768 (27.10.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 860) n° 43
Inventarium über Weiland des Ehrengeachten Meister Johann Michael Thomas, des gewesenen Schreiners und burgers alhier, nun mehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1768. – nach seinem Montag den 12.ten 7.bris dieses laufenden 1768.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt nach sich Verlaßen. Welche Vermögenschaft auf freundliches Ansuchen und begehren der Ehren und tugendsameen Fraun Mariæ Barbaræ Thomasin gebohrner Pauliin des Defuncti seel. hinterlaßener Wittib und Zufolg des 7.den Punctens ihrer mit einander auffgerichteten und hernach diesem Inventario copialiter einverleibter Eheberedung eingesetzter universal Erbin, beÿständlich des Ehrenachtbaren Meister Peter Caßel des Schreiners und burgers alhier (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in einer hinter Sti Nicolai ane der Preüsch gelegener, hiehero eigenthümlich gehöriger und hernach mit mehrerem beschriebener behaußung, Donnerstag den 27. Octobris Anno 1768.

Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 14. Novembris 1757, Johann Jacob Oelinger
Eigenthum ane einer Behaußung. Nämlich eine behausung, Gemeinschaft eines Höffleins, bronnens und hoffstatt hinter Sti Nicolai ane der Preusch (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 90, Sa. Holtz und Werckzeugs Zum Schreiner Handwerck gehörig 14, Sa. Silbers 8, Sa. goldenen Rings 1, Sa. der baarschafft 50, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 450, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 543, Summa summarum 1158 lb – Schulden 865, Nach deren Abzug 292 lb
Beschluß und Stall summa 663 lb
Widem Welchen die hinterbliebene Wittib lebtägig Zu geniesen hat. Nämlich nach Inhalt des von Weil. Mr Samuel Bahn dem gewesenen Schneider und burgern alhier, deroselben erstern Ehemann seel vor H Notario Christoph Michael Hoffmann am 11. Februarii 1743. auffgerichteten Codicilli nuncupativi (…) Finito usufructu aber haben Frau Anna Christina Dietrichin gebohrne Bahnin Mr Johann Paul Dietrich des Schneiders und burgers alhier Ehefrau, Johann Samuel und Johann Philipp Bahn obgemelten Samuel Bahnen hinterlaßenen dreÿ Kinder jedes einen dritten theil daran zu überkommen

Michel Thomas et Marie Madeleine Bentz hypothèquent au profit des enfants mineurs de Jean Bœckler la maison près du pont Saint-Thomas et celle derrière Saint-Nicolas

1747 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 671
Michael Thomas des schreiner und deßen ehefrau Maria Magdalena geb. Bentzin diese mit beÿstand H. Wolff und H. Roggenbach beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein S.T. H. XV Paul Gottfried Gambs als vogts H. Johannes Böckler Med. D. und Prof. dreÿer kinder Johann, Catharinæ Salome und Catharinæ Margarethæ der Böckler – schuldig seÿen 1500 pfund
nach vorhero beÿ dem Stifft St Thomä H. Præpositi erhaltenen consens, unterpfand, eine behausung, hindergebäu, hoff und hoffstatt jenseit St Thomä bruck hinter dem bierhauß zum Spieß, einseit neben Friedrich Gerlach dem Sandführer, anderseit neben Jacob Tournay dem Sackträger, hinten auff S.T. H. XV Friedrich Kornmann – davon gibt man ged. Stifft dreÿ Cappen in federn und 7 ß 6 d ane ewigen ehrschätzigen und fürbietigen zinß
ferner eine behausung, gemeinschafft eines höffleins und bronnens und hoffstatt hinder St Nicolaus kirch, einseit ist ein eck am Grattelgäßlein, anderseit neben Andreas Lurtzing dem haußfeurer hinten auff Johann Jacob Merg den tabacbereiter

Michel Thomas et Marie Madeleine Bentz vendent 1 500 livres la maison qu’ils viennent de reconstruire à Claude Bernard Eisentraut, entrepreneur pour la fourniture de la garnison

1747 (11.12.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 839
Michael Thomas der schreiner und Maria Magdalena geb. Bentzin
in gegensein H. Claude Bernard Eisentraut entrepreneur derer bett: fournitures vor die hiesige garnison
eine behausung, hindergebäu, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten jenseit St Thomä bruck ohnfern der kirch zu St Louis hinder dem bierhauß zum Spieß, einseit neben Johann Friedrich Gerlach dem sandführer, anderseit neben Johann Jacob Tournay dem sackträger, hinten auff H. XV. Friedrich Kornmann – auf Joh. Baptistæ, Martini und Nativitatis Christi gibt man dem Stifft St Thomä 3 cappen in federn und 7 ß 6 d ane ewig ehrschätzig: und fütbietigem zinß – als ein am 22. Aprilis 1745 erkaufftes und seithero neu erbautes guth – um 1500 pfund verhafftet, geschehen um 1500 pfund


Deux anciennes maisons réunies

Originaire de Nancy où son père est interprète, Claude Bernard Eisentraut épouse en 1732 Reine Rostaing, native de Grenoble, fille d’un garde magasin pour le Roi à Strasbourg.

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 3)
Hodie 19 mensis januarii anni 1732 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Claudius Bernardus Eisentraut Lotharingus filius joannis Bernardi Eisentrau in vivis in curia Lotharinga interpretis et Margarethæ birle* conjugum et Regina Rostain gratianopolitana filia joannis Rostain custodis apothecæ frumentorum regis in Alsatiæ et Ludovicæ Allois (signé) Claude Bernard Eisentraut, reine rostaint (i 3)

Leur fille Rosalie Reine Louise naît quelques mois plus tard

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 276)
Anno Domini 1732 die 13. julii nata est Rosalia Regina Ludovica filia Domini Claudii Bernardi Einsentrautt et dominæ Reginæ Rostain Conjugum et die sequenti a me infra scripto Baptisata est, patrinum habuit dominum joannem baptistam francé filium joannis baptistæ francés et dominæ Sabinæ Magdalenæ schönher matrinam dominicellam Rosaliam guelb filiam domini Francisci guelb assessoris senatus hujus urbis et dominæ mariæ evæ schneringer (i 145)

Claude Bernard Eisentraut devient bourgeois en 1735 avec sa femme Reine Rostaing native de Grenoble en apportant trois filles et s’inscrit à la tribu des Maréchaux.

1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1027
H. Claudius Bernhardus Eißentraut Von Nancy, undt sein ehefr. Regina Rostain Von Grenoble geb. erhalt. d: b: umb d. alt. b: wollen beÿ E.E. Zunfft d. schmid dienen ihrer Kind: nahmens Rosalie Regina Ludovica, Maria Regina Cecilia und Ludovica Regina werden beÿ ordnung gelasen Jur et prom d 12.ten Xb 1735

Claude Bernard Eisentraut est élu maître des rentes
1736 Conseillers et XXI (1 R 219)
H. Claud. Bernardus Eißentraut Wird Zu einem Zinß meister erwöhlt. 358. schwört auff seine ordnung und resp.vé Bestallungs brieff. 379.

Sa fille Rosalie Reine Louise dont seront issus ses seuls héritiers épouse en 1754 Pierre Bernard Ramond, trésorier aux armées du Roi à Neuf-Brisach
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 21)
Hodie 20 mensis februarii anni 1754 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Petrus Bernardus Ramond quaestor militiae Regiae in urbe neobrisacensi filius Dni Joannis Jacobi Ramon secretari Regii et Dnæ Rosæ Maret conjugum versalÿ commorantium et Dominicella Rosalia Regina Ludovica Eisentraut filia Dni claudii Bernardi Eisentraut in negotiis Regÿ occupati et Dnæ Reginæ de Rostaing conjugum in hac parochia commorantium (i 21)

Claude Bernard Eisentraut meurt en 1764 en délaissant trois petits-enfants issus de sa fille épouse de Pierre Bernard Ramond. Les experts estiment la maison 1750 livres ; un seul titre d’achat est cité. La rente laudémiale a été rachetée en 1760. La masse propre à la veuve est de 3 220 livres, celle des héritiers de 7 882 livres. L’actif de la succession s’élève 12 481 livres et le passif à 10 114 livres.

1765 (5.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 723) n° 539
Inventaire des Biens delaissés par feu le Sieur Claude Bernard Eisentraut, vivant Conseiller au Magistrat du grand Senat de cette ville de Strasbourg et Receveur general du Clergé de la Province d’Alsace, dressé en 1765. – après son deceds arrivé le 6° Avril de l’année passée 1764. Lesquels Biens à la Requête de De Reine née Rostaing, Veuve dud. feu Sr Eisentraut, assistée de M° Charles François Antoine De Laurier, Licentié és Loix et Greffier au Grand Sénat de lad. Ville, ont été inventoriés, montrés et exhibés par lad. De après que Lecture a été faite de l’article concernant l’enseignement (…) Fait aud. Strasbourg en presence du Sieur Jean Erasme Boecler ancien assesseur du Grand Sénat et présentement assesseur du Petit Sénat à ce député de la part dud. Senat ce 5° May 1765.
Ledit Sieur Eisentraut defunt a delaissé pour ses héritiers ab intestat par egales Portions 3 petits Enfans, Sçavoir 1° Louis François Elisabethe, 2.do Cecile Etienne Bernard et 3.tio Margueritte Josephe Rosalie, Tous les trois Enfants mineurs de feu De Rosalie Reine Eisentraut procréés de son mariage avec Me Pierre Bernard Ramond, Tresorier résidant à Neuf brisac, qui a eté présent à la Confection dud. Inventaire. Aux quels dits trois Enfants mineurs a été nommé pour tuteur le Sr Etienne Laurent Lefebure, Maître tapissier et bourgeois de cette ville
Observations concernant la Succession& dudit feu Sieur Eisentraut. Avant la Confection du present Inventaire la De veuve Eisentraut a declaré qu’il n’y a jamais eu un Contrat de Mariage entre elle et feu led. Sieur Eisentraut son Epoux, que tous les biens apportés reciproquement en mariage n’existoient plus, qu’lle gardera les habits et Linge servant à son Corps en place de ceux apportés en mariage, par contre que les habits et Linge dud. Sieur son Mary doivent demeurer en toute propriété à ses petits Enfants et héritiers dont le sieur Lefebure tuteur desd. Enfants a déclaré être contant. Dans ces Circonstances tous les biens delaissés par feu led. sieur Eisentraut suivant les Reglemens de cette Ville ont été inventoriés comme communs et des biens acquis pendant le Mariage dont le tiers appartiendra à la De Veuve Eisentraut et les deux tiers restants aux héritiers de feu mond. Sieur Eisentraut, le tout Pour mémoire.

Trouvés dans une Maison scise pres l’Eglise de S. Louis faisant partie de la presente succession ainsi qu’il s’ensuit.
Au troisième étage. Dans une Chambre de Domestique N° 30, Dans la Chambre N° 31 aud. Etage, Dans la Chambre N° 32 dud 3° étage, Dans le Vestibule, Dans la Chambre N° 27, Dans la Chambre N° 26, Au garde Meubles – Au Second Etage, Dans un cabinet N° 20, Dans une Chambre N° 24, Dans une Chambre N° 22, Dans la Chambre N° 21, Dans Le Cabinet sans N°, Dans le Vestibule, Dans une autre Chambre N° 18, Dans une Chambre N° 19 – Au premier étage, Dans une Chambre sur le devant N° 12, Dans la Chambre à côté N° 13, Dans la Chambre N° 14, Dans un Cabinet à côté N° 15, Dans une Chambre sur le devant, Dans une Chambre N° 10, Dans une Chambre N° 9 – Au Rez de chaussée, Dans la Salle à Manger, Dans la Cuisine
(f° 12-v) Propriété d’une Maison scituée en cette ville de Strasbourg. Savoir une Maison avec toutes ses appartenances et dépendances Scituée en Cette ville de Strasbourg près l’Eglise de St Louis, d’un côté le Sieur Bourgeois, maître tapissier, de l’autre côté le S. Dillemann, fabricant de Tabac, tous deux bourgeois demeurant en lad. Ville et par derrière aboutissant sur le héritiers Kornmann. Laditte Maison outre 6000. li. de principal dû à Monsieur Jean Becler, Docteuir en Medecine, franche et quitte estimée par le Sr. Werner, Inspecteur des Bâtimens et le Sr Huber Maître charpentier de la Ville, suivant leur Etat d’estimation du 20 avril dernier ci joint à la somme de 7000 livres. La propriété de lad. Maison est constatée par un Contrat de Vente passé à la Chambre des Contrats de cette ville le 11 Xbre 1747.
Nota. Suivant la Teneur dud. contrat, lad. Maison fut chargée ci devant de 3 Chapons et de trente sols de rente foncière dont elle a été déchargée en vertu de l’acte passé au Greffe de Marlenheim le 27° août 1760 contre un sac de froment et un sac d’orge que doit annuellement à la St Martin Joseph Scheeffer bourgeois de Northeim
(f° 13-v) Etat sommaire du present Inventaire. Copie du codicille mystique et olographe déposé à M° Humbourg notaire royal de cette ville le 21° août 1754. ouvert et publié le 14 avril 1765.
Total des habits et Linge qui ont servis au Corps dud. defunt, 774 livres
Suit la Description des Biens appartenant à la Communauté, total des meubles 10.048, Total des Vins et Tonneaux 825, Total de l’argenterie 2400, Total de l’Or et bijoux 350
Total de l’argent comptant 13.954, Total de la propriété d’une Maison 7000, Total des biens 34.578 livres
Et les Meubles, Ustensiles, Vins et Toneaux à Northeim dans le Bailliage de Wasselonne y compris la maison (…) se montent conformément à l’inventaire dressé par M. Schneider greffier dud. Bailliage de Wasselonne le 5° juin 1764 (…) 15.348, Total général 49.926 livres – Dettes passives 40.458, reste 9468 livres
Somme finale et du Stall 3434 livres
Copie du Codicill mystique (…)

Le défunt est inhumé dans la nef de l’église Saint-Louis
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 117)
Anno Domini 1764 die sexta mensis aprilis mortuus est d. claudii Bernardus eisentraut in provincia alsatiæ ecclesiastici Thesauri quæstor, nec non ex senatus argentinensis assessor ueteranus et die octava ejusdem mensis et anni (…) sepultus est in naui ejusdem ecclesiæ presentibus testibus D. petri Bernardo de ramon Tribuus ærario in urbe dicta neuf Brisac supradicti defuncti Genere et uiduo (…)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 700 florins (350 livres) sur un total de 1 900 florins
1765 (4. Junÿ), Livres de la Taille (VII 1180) f° 7-v
Schuhmacher N° 1441 – Weÿl. H.Claude Bernard Eisentrautt Exsenat. und receveur general du Clergé de la Province d’Alsace auch burgers allhier Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Zimmer.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 83-b 10.242 livres 11 d, adde die Vor jnventir kösten abgezogene 300. lb so thut dieselbe 10.542 lb. Davon gehet aber wieder ab die beßerung so der Verstallung nicht unterworffen 6807 lb 19 s 9 d, Verbleibt 3734. lb 11 s 3 d die machen 1900. fl. Verstallte 1200 fl Zu wenig 700 fl.
Wavon Nachtrag 8. jahr in duplo a 2 lb 2 ß – 16 lb 16 ß
und 6. Jahr in simplo – 6 lb 6 ß
Ext. Stall geb. 1764 – 3 lb 3 ß
Gebott – 2 ß 6 d
Abhandlung – 3 lb 17 ß 6 d (Summa) 30 lb 5 ß
dt. 24. julÿ 1765.

Reine Restaing meurt en 1784 rue Sainte-Elisabeth dans la maison Pillon. L’actif de la succession s’élève à 808 livres, le passif à 188 livres.
1784 (27.5.), Not. Zimmer (6 E 41, 1432) n° 619
Inventaire des Biens delaissés par feue De Reine Restaing a Son deceds Veuve du sieur Claude Bernard Eisentraut, vivant Receveur general du Clergé d’Alsace, bourgeoise de la Ville de Strasbourg, dressé l’an 1784. – apres son deceds arrivé en lad. Ville le 4° avril dernier, Lesquels Biens, à la requête de Mr Jacques François Rondoüin, Entrepreneur des fortifications de cette ville et ancien Senateur du grand Senat, en sa qualité de fondé de procuration des Héritiers de lad. défunte Dame, ont été inventoriés, montrés et enseignés par le St Louis Pillon, bourgeois de cette ville et Dlle Marie Madeleine Salomé Pillon, sa fille (…) Fait et passé aud. Strasbourg le 27 May 1784.
Feu lad. De Veuve Eisentraut a delaissé en vertu de son testament mystique du 30° Aoust 1774. deposé a M°Lacombe Notaire Roïal residant en cette ville de Strasbourg lesd. jour et an, ouvert et publié le 27° May 1784, pour ses seuls et uniques héritiers Sçavoir 1.mo Mr Louis Elisabeth François Ramond, Conseiller de Regence de S. A. Sme et Eminentissime Monseigneur le Cardinal de Rohan, Prince Eveque de Strasbourg, résidanr ordinairement a Paris et presentement en cette ville de Strasbourg, meme présent à la Confection de cet Inventaire, 2.do Mr Cecile Etienne Bernard Ramond du Poujot, demt. a Lille en Flandres et 3.tio Dlle Josephine Reine Margueritte Ramond, fille majeure demeurant à Paris. Au nom de mond. Sieur Ramond du Poujot et de lad. Dlle Ramond est comparu à la Confecton de cet Inventaire Mr Jacques François Rondouin, ancien senateur du grand Senat de cette ville (…). Lesd. Sieur et Demoiselle Ramond, petit fils et fille de feu mad. De Veuve Eisentraut et Ses heritiers Testamentaires par egales portions

Trouvés dans une Maison Scituée en cette ville de Strasbourg Rue Ste Elisabeth appartenante au Sr Pillon bourgeois de cette ville ainsi qu’il suit savoir
Meubles et Effets. Dans la salle à manger, Dans la chambre à coucher, Dans la chambre à cheminée, Dans la chambre à côté, Dans le vestibule, Dans la cuisine, Au second Etage
Etat Sommaire du présent inventaire. Copie du Testament en datte du 30 août 1774 déposé a Me Lacombe Notaire Roïal le même jour et an
Total des meubles 1696, Total de l’argenterie 1295, Total de l’argent comptant 240, Total general 3232 livres – Dettes passives 755 livres, Somme restante 2477 livres
Somme finale et du Stall 2477 livres
Copie du Testament. Je soussignée Reine Rostaing veuve de feu M. Claude Bernard Eisentraut Vivant Receveur général du clergé d’alsace
(Copie de la procuration passée à Lille)

Reine Rostaing et le tuteur de ses petits-enfants vendent la maison 4 000 livres à Jacques Frédéric Faust, assesseur des Quinze

1771 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 78
De Reine geb. Rostaing weÿl. H. Exsenatoris Claude Bernard Eisentraut gewesten receveur du clergé wittib mit assistentz S.T. H. XV Carl Franz Antoni Des Lauriers und Sr Etienne Laurent Lefebvre des tapezirers als geordneter und geschworener vogt H. Eisentraut enckelen nahmentlich Ludwig Franz, Elisabetha, Ceciliä, Stephan Bernard und Margaretha Joseph Rosalie derer Ramond
in gegensein ST. H. XV. Jacob Friedrich Faust
zweÿ dritte theil einer beÿ der Thomasbruck nächst der St. Louis kirch, bestehend in vorder und hinter gebäuden, hoff, bronnen und hoffstatt vorfindige behausung mit allen denen übrigen weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, einseit neben N. Dillmann dem tabackfabtricanten, anderseit neben gedachten H. Laurent Lefebvre, hinten auff die Kornmannische H. erben – um 1500 lb verhafftet, geschehen um 2500 pfund

Le licencié en droit Jacques Frédéric Faust est autorisé à avoir accès aux archives en 1754. Il est élu la même année échevin à la tribu de la Fleur puis assesseur des Vingt-et-Un en 1763. Il permute en 1765 sa fonction d’échevin à la Fleur contre une autre à la Mauresse
1754 Obere Cancelley Herren, 1749-1758 (4 R 36)
H. Lt Jacob Friderich Faust erhält den Access auff das Archiv. 243. schwört 244.
1754 Conseillers et XXI (1 R 237)
H. Lt Jacob Friderich Faust Wird beÿ E: E: Zunfft Zur Blum Zum schöffen erwehlt. 234.
1763 Conseillers et XXI (1 R 246)
H. Jacob Friderich Faust Wird Zum XXI. erwehlt und schwört auff die Ordnung. 224. ferner Zum Ober Cassa Herren. 231.
1765 Conseillers et XXI (1 R 248)
H. XXI. Jacob Friderich Faust verwechselt seine beÿ E. E. Zunfft Zur Bluhm getragene schöffenstelle gegen der von H. Lt. Joh: Ernst Beck Schaffner des Collegii Wilhelmitani beÿ E. E. Zunfft der Möhrin getragene schöffen stelle. 95. es wird derselbe beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin H XIII. Saintlo dem daßig. Oberherrn adjungirt und Zu deßen successore designato erwehlt. 128.
1772 XV (2 R 183)
37 Herr Jacob Friderich Faust stellet sich nach Ordnung (…)
1762 (licitation) herrn Jacob Friedrich Faust J.V. Lti und E.E. Großen Raths alten Wohlansehnlichen beÿsitzers auch Jetzig Wohlverdienten dreÿers Löbl. Statt Stalls

Jacques Frédéric Faust, ancien consul, assesseur des Treize, administrateur de la paroisse luthérienne de Saint-Pierre-le-Jeune et du Corps des pensions, meurt en 1780 en délaissant pour héritière testamentaine Marguerite Barbe Papelier femme de l’avocat Jean Gaspard Holtzapfel. Les experts estiment la maison 2500 livres. L’actif de la succession s’élève à 4724 livres, le passif à 2155 livres. La maison vendue aux enchères est acquise par le sieur Striedbeck sous réserve de passation à la Chambre des Contrats

1780 (20.9.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 601) n° 378
Inventarium über weÿl. SS. TT. Herrn Jacob Friedrich Faust gewesenen J. Cti hochverdienten alten Ammeisters und XIII.ers hiesiger Stadt Straßburg, der evangelischen Pfarrkirche zum jungen St Peter, des Stifts Frauenhauses und des Corporis pensionum hochverordneten Pflegers, nunmehr seligen, Verlaßenschafft, auffgerichtet A° 1780 – nach seinem den 12. laufenden Monats und Jahrs aus dießer Welt genommenen seligen Abscheid zurückgelaßen hat. Welche Verlaßenschaft auf ansuchen der Hochedlen, hoch Ehren- und tugendgezierten Frau Margareta Barbara Holtzapfel geborner Papelier beiständlich ihres Eheherrn, des hoch Edelvest hochgelehrt und hochachtbarn H. Joh: Caspar Holtzapfel, beder Rechten Licentiaten, hochfürstl. Marggräflich badischen Raths, auch ritterschaftlichen Amtmanns und Advocaten so dann burgers alhier als einziger Testamentserbin (…) So geschehen in Straßburg in hienach inventirter ohnweit Sanct Ludwigs Pfarrkirche gelegener Sterbbehausung auf Mittwoch den 20. Herbstmonats Vormittag in dem Jahr nach Christi Geburt 1780.
Abschrifft des verschloßenen Testaments, hinterlegungs act vom 21. junÿ 1780.

Eigentum an Häusern. (8 C. N° 94 & 95, 27 lb 10 s.) Nämlich eine in Vorder- u. Hinter-Gebäud, Hofstatt, Hof u. Bronn bestehende beh. u. allen deren übrigen Weithen, Zugehörd, Begriffen, Rechten u. Gerechtigk: gelegen in hies. Stadt bei der Thomas-Bruck ohnweit Sanct Ludwigs Kirche, 1.S. neb. H. Stephan Lorentz Lefebvre, dem Tapezierer ehevögtl. weise, 2. S. neben H. Christoph Dillmann, dem Tabackfabr: hinten auf ebendens. u. die Hh. Gebrüder Kornmann Banquiers, stosend, so frei u. eigen, sofort dh. (die Werckmeistere) laut deren zu diesem Concept gelief. Abschatzungzedels d. 19. Sept. 1780 angeschlagen worden um 5000 fl. oder 2500 lb. Darüb. ist i. perg. m. hies. CCSt. aufgetr. Ins. vers. teutsch. Kbr. v. 5. febr. 1771. vorh. Üb. unterschiedl. diesem Haus vorteilhafte dienstbark: ab. der allda d. 20. Julii 1769 pass. u. f. Pap. ausgef. Kaufcontract, So dann 1 unter H. Act. Beguin Unterschr. verf. extractus aus E.E. Kl. Raths Augenschein- memoriali v. 20. sept. 1748.
(1 P. N° 323, 36 lb 2 s 4 d.) It. 1 Gartenhaus, Hoffstatt, Hof, Schopf, Stallung u. bronn mit dessen übrigen Begriffen u. Weiten gelegen auserhalb hiesiger Statt vor dem Hospitalthor jenseit des Wickhäusels (…)
(f° 13) Eroerterung des grosmütterlichen Substitutions-Guts. Nämlich weiland Frau Maria Agata Fritschin geborne Lamprechtin, des auch weiland H Johann Martin Fritsch gewesenen hiesigen burgers und vornehmen Gastgebers Zum Tiefen Keller Frau Witwe, hat in dem 24. Artickel ihres den 22. Octobris anno 1753 gestifteten, den nämlichen Tag bei H Not. Joh: Rudolph Dinckel alhier gesetzmäsig hinterlegten (…) Testaments (…) Welches denen grosmütterlichen Erben und respective Erbens- Erben nunmehr in Vier Stammtheile rückfällig ist (…)
(f° 16) Versteigerung der Behausung. Donnerstags den 11. Jänner nachmittag um 2 Uhr in dem Jahr 1781. auf Ansuchen S. T. Fraun Margareta Barbara geborner Papelier unter der Autorisation ihres Eheherrn S. T. H. Joh: Caspar Holtzapfel, hochfürstl. Marggräfl. badischen Raths, ingleichem ritterschafl. Amtmanns und Advocaten auch burgers alhier, als einziger Testaments erbin Weiland SS. TT. H. Jacob Friedrich Faust, gewesenen hochverdienten alten Ammeisters und XIII.ers hiesiger Stadt Straßburg & nach Zuvor sowol durch die hiesige Wochenblättlein, als auch den Stadt: Ausrufer wirklich geschehener offenlticher Verkündigung, ist die in diese Verlaßenschafft gehörige, in Vorder- und Hinter-Gebäuden, Hofstatt, Hof u. Bronn bestehende, in hiesiger Stadt bei der Thomas-Bruck ohnweit Sanct Ludwigs Kirche, ein Seit neben H. Stephan Lorentz Lefebvre, dem Tapezierer ehevögtl. weise, ander Seit neben H. Christoph Dillmann, dem Tabackfabrikant, gelegen, hinten auf ebendenselben und die Hh. Gebrüder Kornmann Banquiers, stosende behausung mit allen übrigen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörten und Rechten vor frei und eigen unter nachgemelten bedingungen offentlich versteigert und verkauft worden (…) ausgerufen worden um 9000 fl. Weil nun hierauf klein Gebott geschehen so ist diese vorgehabte Versteigerung fruchtlos abgelofen in Straßburg in vorbezeichneter behausung.
Vorgemeldte Behaußung ist heute dato d. herrn Striebeck dem Courtier von hier auf die hierinn gemeldete Conditionen, für die Summa von 20.000 Livres definitive überlaßen und Zuerklannt worden, warüber die Verschreibung von dato in Monathsgs frist in hiesiger Cantzleÿ Contract Stube soll vorgenommen werden (…) Straßburg d. 13. Januarÿ 1781.
(f° 20-v) Eigenthum an einem Garten und einer Matt. Nämlich, ein ohngefehr fünf acker groser Garten, gelegen zwar vor dem Hospitalthor jenseit des Wickhäusels (…)
– Abschatzung vom 19.t Septembre 1780. Auf begeren Weÿland jhro Gnaden S.T. Herren Ameister Faust seel: ist Eine behausung alhier in der statt strasburg beÿ St louÿ gelegen, Ein seÿts neben Herr Dillemann, dem tabacfabricant, anderer seÿts neben Herr Levebre, dem tapezierer und hinten Ebenfals auf Herr Dillemann stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder und Hinter gebäu worinen Etliche stuben frantzösisch. Cammin Kammeren Eine Kuche und Etliche haus Kammeren darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller Hoff und brunen, Vor und um fünff tausend gulden /:dieses haus thut keinen andern bodenzinß auf Löbl. Stadt Pfenningthurn:/
Der zweÿte begriff (…) [unterzeichnet] Hueber, Kaltner Wkmr
Folgt nun hierauf die Beschreibung dieser Verlaßenschafft an sich selbst, Sa. Hausraths 472, Sa. Fäßer u. Weins 105, Sa. Silber geschirrs u. dgl. geschmeids 162, Sa. goldener Ringe u. dgl. Geschmeids 90, Sa. Eigentums an I. beh. 2700, Sa. Eigentums an I. Garten u. I. Matt 316, Sa. Pfenningzinß Hauptgüter 827, Sa. baarschafft (-),Sa. Bibliotheck 50, Summa summarum 4724 lb – Schulden an großmütterlichen Substitutions-Gut ist denen Personen zulieffern 2155 lb, nach deren abzug 2568 lb
Hinterlegung. Freitag den 21. Julii (…) Also begehrt, willfahrt und ohne einige Zwischen handlung in vorbezeichneter behausung, in deren auf dem boden sich befindlichen mit den Fenstern auf gedachte gaß aussehendem Saal (Copia Testamenti)
(ad Nm 378.) Liste der Bücher welche sich in der Succession des seeligen Herrn Ammeisters Jacob Friderich Fausts Vorgefunden haben

Né le 31 juillet 1730 du consul Jean Frédéric Faust et de sa femme Marie Catherine Fritsch, le consul Jacques Frédéric Faust meurt d’hydropisie de poitrine le 12 septembre 1780. Il est inhumé au cimetière Sainte-Hélène.
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. 20 1772-1788 f° 100-v, n° 199)
Im Jahr 1780 den 12. Septembris, Abends um Neun Uhr starb an einer brustwassersucht weiland S.T. Herr Jacob Friedrich Faust, hiesiger Stadt gewesener Ammeister und dreÿzehner, derselbe wurde gebohren den 31. Julii im Jahr 1730 und hat also in dieser Welt gelebt 50 Jahre Einen Monat und Zwölf Tage, Sein Herr Vater war weiland SS. TT. Herr Johann Friderich Faust, hiesiger Stadt gewesener Ammeister und Zehner, die Frau Mutter aber weiland S. T. Frau Maria Catharina gebohrne Fritschin. An dem darauf folgenden Freÿtag als den 15. Septembris wurde deßen entseelten Leichnam nach einer in der Kirche Zu St. Thomä gehaltenen Leichenrede unter einer Hochansehnlichen Leichenbegleitung auf dem Gottesacker Sanctæ Helenæ Zur Erde bestattet wie solches bezeugen [unterzeichnet] Johan Martin Fritsch als oncle, Johan David b. Papelier als Verwanter (i 103)

L’héritiere vend la maison 5 000 livres à Jean Frédéric Œsinger, conseiller du margrave de Bade

1781 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 78-v
Fr. Margaretha Barbara geb. Papelier H. Johann Caspar Holtzapffel des hochfürstlich Margraffl. baadischen rath und ritterschafftlichen Ambtmanns Frau Ehegattin
in gegensein S.S. T.T. H. Johann Friedrich Ößinger des hochfüstlich Margraff. baadischen hoffraths
die ihre von weÿl. S.S. T.T. H. Jacob Friedrich Faust gewesenen alten Ammeister und XIII. laut deßen unterm 21. Julÿ 1780 errichtetem testamento clauso als instutirt einige erbin erblich angefallene behausung, aus vorder und hinter gabäu bestehend, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten beÿ der Thomas brück nächst der St Louis kirch, einseit neben H. Christoph Dillmann des tabackfabricanten, anderseit neben H. Laurent Lefebre dem tapecirer, hinten auff gebrüder Hieber die lehnkutscher – um 10.000 gulden

Jean Frédéric Œsinger meurt célibataire un mois plus tard en délaissant pour seuls héritiers son frère et sa sœur. L’inventaire est dressé dans une maison de location Grand rue. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 39 522 livres, le passif à 5 200 livres.

1781 (26.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 424) n° 1444
Inventarium über Weÿland des Wohlgebohrnen und Hochgelehrten Herrn Johann Friderich Oesingers, geweßenen Juris Consulti, Hochfürstlich Marggraff Baadischen Hochansehnlichen Hoff Raths auch E. E. großen Raths allhier zu Straßburg alten hochverdienten beÿsitzers und hochmeritirten alten dreÿers auf Löbl. Statt Pfenningthurn nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1781. – nachdeme derselbe Mittwochs den 7. dießes Monaths Martÿ dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hochseeligen herrn hofraths eheleiblichn Herrn Bruders und Frau Schwester als deßelben ab intestato nachgelaßenen Rechtsmäßigen Erben (…) ersucht und inventirt durch Sie die Herren und Frau Erbs Interessenten selbsten ingleichem Conrad Geiges, den Bedienten Von Hagenbach gebürtig und Catharinam Beinin die dienstmagd von hier gebürtig (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 26. Martÿ et sequentibus Anno 1781.
Der hochseelige Herr Hofrath hat Zu seinen Erben ab intestato Verlaßn wie folgt. 1. den Hoch Edlen und hochachtbahren Herrn Frantz Daniel Oesinger, den handelsmann und burger allhier welcher von selbst eigener Persohn dem geschäfft abwartete, So dann 2.do die hoch wohl gebohrene Frau Magdalenam Dorotheam von Pistoris gebohrne Oesingerin, des hoch wolgebohren Herrn Moritz Hartmann von Pistoris, Ritters des hohen Königlichen Ordens vom Kriegs Verdienst und Brigadier des Armées du Roy Frau Ehe gemahlin, welche mit beÿhilff hoch Edel besagten Ihren Herrn Ehegemahls in Persohn beÿ dem Geschäfft auch abgefunden. Alßo beede des hochseeligen Herrn hoch Raths eheleiblichen Herrn Bruder und Frau Schwester und ab intestato Zu Zweÿen gleichen portionen und Stammtheilern verlaßene Rechtsmäßigen Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der langen Straß gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung gefunden worden, wie folgt
(f° 10) In der Behausung gegen der St. Thomæ Bruck über
(f° 26-v) Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlich eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt und Bronnen, mit allen übrigen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg beÿ der St. Thomas bruck nächst der St. Louis Kirch, einseit neben H. Christoph Tillmann, dem Tabackfabricanten, anderseit neben Hn Laurent Lefebre dem Tapezierer, hinten auf die Gebrüder Hieber, Lehnkutscher stoßend, so gegen männiglich freÿ leedig und eigen, Welche behaußung in dem über Weiland Ssis Ttis herr Ammeisters und Dreÿzehners Jacob Friderich Faust seel. Verlaßenschafft durch (…) die Werckmeistere gewürdiget, wobeÿ es auch dermalen mit approbation der Herren Dreÿ löbl. Stadt Stalls wieder gelaßen worden ist, pro 2500. lb. Dieße Behaußung hat der selig Verstorbene Herr Hoffrath von hochgedachten Weiland H. Ammeisters Fausten seel. Erben erst kürtzlich erkaufft und ist die Verschreibung darüber in hiesiger C. C. Stub ordnungsmäßig Vorgenommen worden.
(f° 27) Antheil ane Gewerbsläden. Nemlich ein dritter theil an einem Platz ringsum mit Gewerbsläden umgeben an dem alten Kornmarck (…)
(f° 28) Eigenthum ane einem Garten und Gartennhauß außerhalb der Statt Straßburg Vor dem Judenthor (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 887, Sa. Weins und leerer faß 334, Sa. Früchten 80, Sa. Sa. Bibliothec 50, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 410, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 168, Sa. baarschafft 158, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 30.051, Sa. Gülth von liegenden Güthern 244, Sa. Eigenthums an einer behaußung 2500, Sa. antheils ane Gewerbsläden 2500, Sa. einem Garten und Gartenhauß 1187, Sa. Antheils ane Frucht, heu und Weinzehenden 377, Sa. Schulden 571, Summa summarum 39.522 lb – Schulden 5200 lb, Nach solchem abzug 34.321 lb
Beschluß summa 34.321 lb, Stall Summ 28.345 lb – Zweiffelhaffte Schulden in dieße Verlaßenschafft Zugeltend 93

Jean Frédéric Œsinger devient tributaire chez les Tanneurs le 23 avril 1754
1754, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
(f° 43) Dienstag den 23. Aprilis A° 1754 – Hr Johann Friderich Ösinger J.U. Ltus und burger allhier, stunde Vor mit Producirung Stallscheins de dato 22. hujus und bitte, denselben in das Zunfftrecht auffzunehmen.
Erkannt, gratis Willfahrt

Licencié en droit, conseiller du margrave de Bade, assesseur du Grand Sénat, Jean Frédéric Œsinger est retrouvé mort dans son lit, sans doute frappé d’apoplexie, célibataire à l’âge de 53 ans 10 mois. Il était fils de Jean Frédéric Œsinger, conseiller de Linange-Hardenbourg, et de Madeleine Dorothée Friderici. Il est inhumé au cimetière Sainte-Hélène
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1777-1785 f° 85-v, n° 8)
Im Jahr Christi 1781 Mittwochs den 7. Martii morgens zwischen Neun und Zehen uhr, wurde allhier nach dem Willen des Herrn, vermuthl. Von einem Schlagfluß gerühret und völlig erblaßt auf seinem Lager gefunden H. Johann Friderich Oesinger, gewesener J. U. Ltus Hochfürtsl. Mergraff: Badischer Hofrath, E. E. großen Raths allhier, weÿl. Hn. Franciscus Oesinger, gewesenen JCti Hochgräfl. Leiningen Hardenburg. Regierungs: Raths, auch vornehmen burgers allhier, und auch weÿl. Frau Magdalena Dorothea, gebohrner Fridericiin nachgelaßener ehel. und noch lediger H. Sohn. Seines Alters 53. Jahr, 10 Monath und 2 Tage.
Freÿtags darauf, als den 9. ejusdem, wurde deßen entseelter Leichnamb, nach mittag umb 3 Uhr, nach gehaltener Leichen: Rede in der Prediger: Kirch, auf den Gottes: Acker St. Helenæ gebracht und daselbst nach Christgeziemender Ordnung in sein Ruhebett zur Erden, biß auf den Tag der Zukünfftigen Auferstehung alles Fleisches befördert. Solches bezeugen [unterzeichnet] Frantz Daniel Oesinger, des Verstorbenen bruder, moritz Hartmann von Pistoris, als Schwager (i 88)

Les héritiers, Madeleine Dorothée Œsinger femme de Maurice Hartmann de Pistoris et François Daniel Œsinger, vendent la maison 4125 livres au marchand tapissier Etienne Lefevre, propriétaire de la maison voisine à l’est

1781 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 343-v
De Madeleine Dorothée de Pistoris née Öesinger épouse de Mess. Maurice Hartmann de Pistoris brigadier des armées du roy, M. François Daniel Öesinger, négociant
au Sr Etienne Laurent Lefebvre, marchand tapissier
une maison, cour, puit avec toutes autres appartenances, droits et dépendances, qu’ils ont hérité de feu M. Jean Frédéric Ösinger conseiller de Son Altesse le margraff de Baaden leur frère en cette ville derrière St Louis près du Pont de St Thomas, d’un côté l’acquéreur, d’autre le Sr Christophe Dillmann fabricant de tabac, derrière les frères Hüeber loueurs de carosse – moyennant 16.500 livres tournois

Etienne Laurent Lefevre vend la maison 17 775 francs au docteur en médecine Philippe Frédéric Clausing et à sa femme Marguerite Salomé Wittmann

1804 (27 prairial 12), Strasbourg 9 (anc. cote 30), Not. Bossenius n° 1680, 2053
Sr Etienne Laurent Lefebvre Maître tapissier
au Sr Philippe Frédéric Clausing Docteur en médecine et Marguerite Salomé née Wittmann
Une maison cour et puits avec toutes ses appartenances droits et dépendances sise a Strasbourg derrière l’eglise de St Louis près du pont de St Thomas N° 3, tenant d’un côté au Sr Martin Dillemann fabricant de tabac derrière le même – acquis de François Daniel Oesinger Négociant et de sa sœur Madeleine Oesinger présentement veuve de Maurice Hartmann Pistoris ancien Brigadier des armées de france, par acte passé à la ci devant Chambre des Contrats le 23 août 1781 – moyennant 17.775 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 92 F° 74-v du 4 mess. 12

Marguerite Salomé Wittmann a eu avec le chef de brigade Nicolas Houel une fille déclarée légitime à la mairie de Saint-Dié. L’inventaire est dressé dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. L’inventaire contient un jugement qui rectifie l’acte de naissance à la demande de la mère du défunt
1796 (10 vend. 5), Strasbourg 3 (19), Not. Übersaal n° 500
Inventaire des meubles et Effets délaissés à Strasbourg par feu le Cit. Nicolas Hoüel vivant Adjudant général, Chef de Brigade et de l’Etat major à l’Armée du Rhin, commencé le 10 vend. V à la requête du Cit. Jean Georges Teutsch Aubergiste à la lanterne tuteur nommé à Sophie Thérèse fille mineure dudit Cit. Hoüel décédé le 8 fructidor dernier dans une action, procréé avec la Cit. Marguerite Salomé Wittmann dudit Strasbourg

Dans une maison N° 58 située Marché aux poissons appartenante au Cit. Antoine Trombert Negociant en cette commune
meubles 280, 150, 251 et 969 li dont 720 en numéraire
Dans une maison N° 8 derrière le Temple Neuf appartenante au Cit. Ignace Joseph Seck Négociant 634 et 191, promesses pour mémoire, habits 320 et 49 li – Chevaux 1512 li, produit de la vente des Chevaux 1938 li
(suite) le 29 frimaire – dépôt en numéraire 12 760 li, berline 150 li
(Documents) Extrait du Registre des causes d’audiance du greffe du Tribunal Civil du département de la Meurthe séant à Nancy, Audiance du 25 messidor 5 Entre Adrienne Faucher veuve de Jean Baptiste Hoüel demeurant à St Lo département de la Manche en qualité de tutrice de ses enfants habiles à se dire héritiers de Nicolas Hoüel leur frere vivant adjudant général à l’armée du Rhin opposante au Jugement rendu contre elle par defaut le 5 prairial dernier au Tribunal Civil du département de la Meurthe (…) appellante d’un jugement rendu par le Tribunal Civil du Bas Rhin le 8 frimaire dernier (…) a ordonné que dans l’acte de naissance rédigé par l’officier public de la commune de Saint Diez le 26 floreal 3 concernant la nommée Sophie Thérèse Houel les expressions « de son épouse » et de « fille légitime » seront rayées, qu’a la place de la derniere expression il sera substitué celle de « fille procréé hors mariage », (…) Contre Marguerite Salomé Wittmann fille majeure et Jean Georges Teutsch en qualité de tuteur de Sophie Thérèse Houel fille mineure – Extrait des Jugements, A L’audiance tenue le 5 thermidor 5
Enregistrement de Strasbourg, acp 43 F° 15-v du 15 vend 5

Fils de chirurgien, l’officier de santé Philippe Frédéric Clausing épouse en 1798 Marguerite Salomé Wittmann, dite veuve de Nicolas Houel au contrat de mariage et fille majeure à l’acte de mariage
1798 (1 fruct. 6), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 60
(Eheberedung) erschienen bürger Philipp Friedrich Clausing, Gesundheitsbeamter allhier als bräutigam an einem,
und der bürgerin Margaretha Salome geborne Wittmann, weiland bürgers Nicolas Huel gewesenen Général adjudanten bei der fränckischen ehemaligen Rhein und Mosel Armee nachgelaßene Wittib, dahier wohnhaft, beiständlich bürgers Johann Georg Teutsch, vormaligen Gastgebers alhier, als Braut andern teils
den Ersten, fructidor VI. Jahrs der francken Republick [unterzeichnet] Ph: Frid.. Clausing, Marguerite Salomé Wittmann veuve Hoüel
Enregistrement de Strasbourg, acp 62 F° 178-v du 9 fruct. 6

Mariage, Strasbourg (n° 596 f° 152)
Cejourd’hui 25° fructidor l’an VI de la République française une et indivisible (…) d’une part Philippe Frédéric Clausing, âgé de 36 ans, médecin né et domicilié en cette Commune, fils de Georges Philippe Gaspard Clausing, chirurgien, et d’Anne Catherine Vogel, d’autre part Marguerite Salomé Wittmann, âgé de 29 ans, née et domiciliée en cette commune, fille de feu Jean David Wittmann, en son vivant employé à la Commune, et d’Anne Marguerite Reibel (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 6 juin 1762 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 23 mars 1769 (signé) Phil. Fred. Clausing, Marguerite Salomé Wittmann (i 153)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Dietrich rue du Vent (rue Saint-Louis). Les apports du mari s’élèvent à 7 168 francs, ceux de la femme à 6 901 francs.

1802 (1 brumaire 11), Strasbourg 9 (anc. cote 13), Not. Bossenius n° 177, 1033
Inventarium über über Des Bürgers Philipp Friedrich Clausing, Officier de santé, und Fraun Margaretha Salome geb. Wittmann zugebrachtes Vermögen, die Frau beÿständlich Johann Philipp Wittmann hiesigen Employé, in ihrem am 25. frimair VI. angetrettenen Ehestand zugebrachtes Vermögens, vor mir Notario am 1. fru. VI. passirt heurats Abrede

in einer an der Wind Gaße N° 9 gelegenen der verwittibten Madame Dietrich zuständigen dißorts Lehnungsweiße bewohnenden behausung
hausrath 1527 fr, bücher Vorrath, Vasa und Instrumenta 1200 fr, silber 300 fr, gold 140 fr, baarschafft 4000 fr, summa summarum 7168 francs
der Ehegattin zugebracht, hausrath 1385 fr, silber 134 fr, Gold 280 fr, baarschafft 4000 fr, Pfenningzinß hauptgüter 5000 fr
Sophia Theresia Houel Pathen und anderer Geschenck des Kindts Mutter und dißortige gattin, Läre Fäßer und Bütten 102 fr, summa 6901 fr
Eigenthum an einer Behausung so die Gattin in die Ehe gebracht zu haben versichert Nämlich eine behausung samt zugehörden zu St Diéz in der Stanislaus Gasse
Sophia Theresia Houel der doßortigen Gattin mit weÿl. br. Nicolas Houel Adjudant général Chef de brigade & de l’Etat Major de l’armée du Rhin erzeugten kinds so am 26 floreal dritten Jahr zur welt geboren worden vätterliches Guth betreffend 16 541 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 85 F° 189-v du 5 brum. 11

Philippe Frédéric Clausing meurt en 1843 en délaissant pour seul héritier son frère Jean Geoffroi Clausing

1843 (16.8.), Strasbourg 10 (101), Me Zimmer n° 4880
Inventaire de la succession de M. Philippe Frédéric Clausing, médecin, décédé à Strasbourg le 16 juillet 1843 ainsi que de la communauté de biens qui avait existé entre lui et De Marguerite Salomé Wittmann sa veuve
L’an 1843 le 16 août à neuf heures du matin à Strasbourg quai Finckwiller n° 3, à la requête de Mme Marguerite Salomé Wittmann, veuve de M. Philippe Frédéric Clausing demeurant à Strasbourg, agissant en son nom personnel à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre elle et le défunt son mari aux termes de leur contrat de mariage qui sera ci après énoncé et comme donataire en usufruit des biens composant la succession de ce dernier aux termes du même contrat, communauté et usufruit qu’elle se réserve d’accepter ou de répudier comme elle en avisera
Et de M. Jean Geoffroi Clausing, propriétaire demeurant à Strasbourg agissant en qualité de seul et unique héritier de M. Philippe Frédéric Clausing son frère susdit décédé à Strasbourg le 16 juillet dernier
Contrat de mariage passé devant M° Bossenius alors notaire à Strasbourg le premier fructidor an Six, ère républocaine (18 août 1798). L’inventaire des apports a été dressé le premier Brumaire a, XI

Total de la prisée des objets propres au défunt 1227
Meubles existans propres à la veuve et désignée dans l’inventaire d’apports précité 109
Communauté, meubles 27.643
Dettes passives. La De veuve Clausing déclaré que la communauté ne se trouve grevée d’aucune dette
Immeubles de la Communauté. 1° Une maison d’habitation avec ses droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai Finckwiller N° 3 tenant d’un côté au S. Groetzinger boucher, de l’autre et derrière au collège épiscopal de St Louis. Cette maison selon la déclaration de la Dame veuve Clausing a été acquise du Sr Etienne Laurent Lefèbre vivant tapissier à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Bossenius alors notaire en cette ville le 14 ventose an XII dont le prix a été intégralement payé selon la déclaration de la veuve
2. La moitié d’un hectare de pré sis au ban de Strasbourg hors la porte nationale près la Blanchisserie au canton dit Brühling section A VII N° 13 (…)
Banlieue d’Ittlenheim canton de Truchtersheim – Banlieue de Haguenau
Autre immeuble situé au ban de Strasbourg. Un petit jardin au quartier des ponts couverts vis à vis les glacières (…)
Ledit jardin et les trois immeubles sis au ban de Haguenau cidessus désignés doivent, suivant le testament ci après énoncé, appartenir à ma Dame veuve Clausig pour revenir après son décès à Mme Sophie Thérèse Houel sa fille issue de son premier mariage épouse de M. Philippe Charles Schnéegans, négociant à Strasbourg et apràs le décès de cette dame à ses enfants
Le défunt S Clausing a fait un testament olographe le 3 mars 1835, ce testament a été présenté à M le Président du tribunal civil séant à Strasbourg, lequel en a ordonné le dépôt entre les mains de M° Zimmer notaire soussigné qui en a dressé acte le 7 octobre dernier
Par ce testament le défunt Sr Clausing a désigné pour son héritier M. Jean Geoffroi Clausing son frère sus nommé et après lui ses neveux et nièces qui sont Mme Sophie Clausing épouse de M Monnier ci devant lieutenant au 42° régiment de ligne présentement adjudant major au 49° régiment de ligne, 2. Mme Louise Clausing épouse de M. Stoltz, 3° Adolphe Clausing, 4° et Ferdinand Geoffroi Clausing les quatre majeurs
Continuation, le 7 novembre 1843
acp 313 (3 Q 30 028) f° 26-v Description du contrat de mariage
Biens propres au défunt 1227. Meubles propres à la veuve 544. Garde robe du défunt 109, Meubles de la communauté 1159

Dépôt du testament olographe
1843 (7.10.), Me Zimmer
Dépôt du testament olographe de Philippe Frédéric Clausing vivant médecin à Strasbourg décédé le 11 juillet 1843,ledit Testament en date du 3 mars 1835 enregistré le 7 janvier 1843, et de l’expédition de l’ordonnance du président du tribunal civil en date du 6 du courant par laquelle le Sr Zimmer a été constitué dépositaire
acp 314 (3 Q 30 029) f° 76 du 9.10.

Les enfants de Jean Geoffroi Clausing renoncent aux legs faits en leur faveur
Me Zimmer les 10, 11 et 12 octobre (acp 314 (3 Q 30 029) f° 96-v du 14.10.)
Renonciation par 1° Louise Clausing femme de Frédéric Stoltz docteur en médecine à Bouxwiller, 2° Gustave Adolphe Clausing, brasseur et aubergiste demeurant à Kœnigshoffen banlieue de Strasbourg, 3° Ferdinand Geoffroy Clausing médecin à Strasbourg, ces deux derniers agissant tant en leur nom personnel que comme se portant fort de leur sœur De Sophie Clausing femme de François Joseph Fortuné Monnier capitaine au 49° de ligne en garnison à Embrun (Hautes Alpes), à toutes les dispositions faites à leur profit par Philippe Frédéric Clausing leur oncle vivant médecin à Strasbourg en vertu de son testament olographe daté de Strasbourg du 3 mars 1835 déposé en l’étude de M° Zimmer Nre le 7 octobre 1843

Liquidation et partage
1844 (22.3.), Me Zimmer
Liquidation et partage tant de la succession du sieur Philippe Frédéric Clausing, médecin décédé à Strasbourg le 16 juillet 1743 que de la communauté qui a existé entre le défunt et Marguerite Salomé Wittmann sa veuve survivante
Entre 1° ladite Marguerite Salomé Wittmann veuve Clausing agissant tant en son nom personnel que comme héritière partiaire soit en nue propriété soit en usufruit, 2° Jean Geoffroy Clausing propriétaire à Strasbourg agissant en qualité d’unique héritier de Philippe Frédéric Clausing son frère décédé. Aux termes de leur contrat de mariage reçu Bossenius Nre à Strasbourg le premier fructidor an VI le défunt et sa veuve survivante adoptèrent le régime de la communauté d’acquêts partageable pour moitié, le futur fit en outre donation à la future de l’usufruit viager de toute sa succession

Suivant testament olographe en date du 3 mars 1835 déposé en l’étude de M° Zimmer Nre, le sieur Clausing a réduit cet usufruit en disposant qu’il ne pouvait être exercé que sur les biens de la communauté seulement. Le testateur a en outre ordonné que les biens de la communauté sis au ban de Haguenau ainsi qu’un immeuble à Strasbourg seraient prélevés avant tout partage par sa veuve, le surplus de sa succession a été légué a son frère préqualifié.
avant tout partage il a été fait délivrance à Mme veuve Clausing des immeubles de la communauté qu’elle a à prélever et consistent en 1° 91 ares 75 de terre ban de Haguenau canton Grundbierenfeld, 2° 3 hectares 20 de terre audit ban canton Jungfrau et Urbansberg, 3° 2 hectares 5 ares 60 ca de terre au même ban et canton
4° Et un petit jardin sis à Strasbourg quartier des ponts couverts vis à vis les glacières.
Inventaire desdits communauté et succession a été dressé par Me Zimmer le 16 août 1843, il constate les valeurs suivantes
Communauté. Masse active. Elle se compose en argent comptant et meubles pour 2659, 2° en diverses créances 25.669, Ensemble 28.328
La masse passive estd e 13.124, partant reste un actif net de 15.206, dont moitié pour la succession fait 7602
Succession. Masse active. Elle se compose 1° de la moitié de la communauté, laquelle moitié est grevée d’usufruit au profit de la veuve 7602, 2° de la bibliothèque, meubles et objets mobiliers 2127, 3° de la garde robe 109, 4° d’une créance 5098, Ensemble 14.936
Masse passive 1891, Reste 13.044
Abonnements (…)
acp 321 (3 Q 30 036) f° 40-v du 25.3.

Sophie Thérèse Houel épouse en 1817 le négociant Charles Philippe Schneegans : contrat de mariage, célébration
1817 (3.1.), Strasbourg 9 (anc. cote 23), Not. Bossenius n° 446, 6910
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – Charles Philippe Schneegans négociant domicilié en cette ville né à Kreuznach en Prusse le 2 mars 1783 issu de Michel Schneegans, maître de la poste aux chevaux, et de feue Charlotte Koob
Sophie Thérèse Houel demeurant à Strasbourg née à St Diez département des Vosges le 26 floréal 3 (15 mars 1795) de feu Nicolas Houel, adjudant général chef de brigade de l’Etat Major de l’Armée du Rhin et de la Moselle, et de Marguerite Salomée née Wittmann
apports de la future épouse, meubles numéraire et dettes actives 15 923 fr, total 21 560 fr
donation par Marguerite Salomé Wittmann veuve Houel mère de la future épouse 8600 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 132 F° 127 du 4.1.

Mariage, Strasbourg (n° 4)
Acte de mariage célébré le 4 janvier 1817. Charles Philippe Schneegans, majeur, né en légitime mariage le 2 mars 1783 à Creuznach en Prusse, domicilié à Strasbourg, Négociant, fils de feu Michel Schneegans, maître de poste aux chevaux décédé à Creutznach le 20 février 1810 et de feue Charlotte Koob décédée au dit lieu le 1 jour complémentaire an X de la République française, Sophie Thérèse Houel, majeure d’ans née en légitime mariage le 26 floréal an III de la République française à Saint-Dié (Voges), fille de feu Nicolas Houel, général, et de Marguerite Salomé Witteman domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante (signé) Ch. Ph. Schneegans, Sophie Thérèse Houel (i 3)

Marguerite Salomé Wittmann meurt en 1845 en délaissant quatre petits-enfants issus de sa fille Sophie Thérèse Houel. Elle délaisse notamment la moitié de la maison près l’église Saint-Louis, indivise avec l’héritier de son mari

1845 (6.5.), Strasbourg 10 (104), Me Zimmer n° 5678
Inventaire de la succession de Dame Marguerite Salomé Wittmann veuve de Philippe Frédéric Clausing en son vivant docteur en médecine, décédée à Strasbourg le 20 avril 1845.
L’an 1845 le mardi 6 mai à neuf heures du matin à la requête de 1) M. Charles Frédéric Schneegans, négociant demeurant à Strasbourg, 2) Madame Sophie Albertine Schneegans épouse dûment autorisée de M. Jean Baptiste Gaudiot, négociant ci présent demeurant à Strasbourg, 3) Ernest Louis Schneegans lieutenant au 9° régiment d’artillerie en garnison à Strasbourg, demeurant en cette ville, 3) M. Charles Philippe Schneegans, négociant demeurant en ladite ville agissant en qualité de tuteur légal de M. Alfred Paul Schneegans son enfant mineur issu avec MM. Charles Frédéric & Ernest Louis Schneegans & avec Mad. Gaudiot susnommés de son mariage avec feu De Sophie Thérèse Houël sa défunte épouse. En présence de M. Jean Louis Eugène Lederlin avoué près le tribunal civil de première instance sént à Strasbourg demeurant en cette ville, agissant comme subrogé tuteur du mineur Alfred Paul Schneegans susnommé (…) habiles à se porter 1° seuls et uniques héritiers chacun de pour un quart de la défunte Dame Clausing comme représentant leur mère De Schneegans née Houël susnommée issus du mariage de la défunt avec son époux en premières noces M. Nicolas Houël en son vivant adjudant général à l’armée du Rhin, 2° légataires particuliers de la défunte Dame Clausing aux termes de son testament olographe daté Strasbourg des 14, 17 & 22 janvier et 15 février de la présente année déposé (…) en l’étude de Me Zimmer soussigné le 2 mai courant – en la maison mortuaire au Finckwiller n° 3

Testament de Mad. Clausing. Outre les biens et valeurs sus mentionnés Mad. Clausing possédait enore au moment de son décès. 1° Un corps de biens au ban de Willgottheim (…)
2° la moitié indivise dans une maison avec appartenances sise en cette ville quai finckwiller N° 3 entre M Groetzinger & le collège épiscopal de St Louis. Cet même était indivis entre la Dame Clausing et M. Jean Geoffroi Clausing héritier de son défunt mari
3° (terres au ban d’Ittlenheim (…) Ces différents biens ont été par Mad. veuve Clausing légués à ses quatre héritiers suivant testament olographe daté Strasbourg des 14, 17’et 26 janvier dernier & 15 février suivant. Lesdits héritiers se sont fait respectivement délivrance des biens à eux légués suivant acte reçu par ledit Me Zimmer les 13 et 17 juin 1845
acp 335 (3 Q 30 050) f° 73 du 10.5. – Objets mobiliers dépendant de la succession 1822, Objets mobiliers indivis avec Jean Geoffroi Clausing 159, argent comptant 350, total 2331
acp 339 (3 Q 30 054) f° 71 du 3.9. – (vacation du 2 septembre) continuité 29.899, rentes sur l’état 10.642. Masse passive 12.665

Les héritiers font délivrance de la part de maison près l’église Saint-Louis à Sophie Albertine Schneegans, femme du négociant Jean Baptiste Gaudiot

1845 (13 et 17.6.), Strasbourg 10 (104), Me Zimmer n° 5726
Délivrance de legs – Ont comparu 1) M. Charles Frédéric Schneegans, négociant agissant au nom et comme père et père et tuteur légal de son fils mineur M. Alfred Paul Schneegans sans état duquel il se porte en outre personnellement fort en outre, 2) M. Charles Philippe Schneegans, fils, négociant, 3) Madame Sophie Albertine Schneegans, épouse dûment autorisée à l’effet des présentes de M. Jean Baptiste Gaudiot, négociant ci présent, 4) M. Ernest Louis Schneegans, lieutenant au 9° régiment d’artillerie en garnison à Strasbourg, tous demeurant à Strasbourg, lesdits Charles Frédéric, Ernest Louis et Alfred Paul Schneegans et Mad. Gaudiot habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers de feue Dame Marguerite Salomé Wittmann décédée veuve de Philippe Frédéric Clausing en son vivant docteur en médecine, leur grand-mère ainsi que cela résulte de l’inventaire de la succession de cette dernière dressé par M° Zimmer père en date en commencement du 6 mai de la présente année.
Lesquels comparans ont exposé que suivant son testament olographe daté de Strasbourg du 14, 17 & 26 janvier et 15 février dernier ladite dame veuve Clausing a fait à ses par petits enfants sus nommés différens legs particuliers à prélever par eux par préciput et hors part sur sa succession, qu’ayant entériné ledit testament dans toutes ses parties ils l’ont reconnu valable et en ont consenti l’exécution

Savoir I.° à Charles Frédéric Schneegans, Un corps de biens d’environ 5 hectares 50 ares 72 de terres prés et vignes ban de Willgottheim (…)
II. à Mdame Gaudiot, 1) la moitié indivise dans une maison avec cour, puits et tous droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai Finckwiller N° 3 tenant d’un côté au Sr Groetzinger boucher, de l’autre et par derrière au collège épiscopal de St Louis, 2) Environ 49 ares 90 cent. terres et vignes ban d’Ittlenheim (…)
III. à Ernest Louis Schneegans lieutenant au 9° d’artillerie, un ha de terres ban de Haguenau (…)
IV à Alfred Paul Schneegans (terres) à Willgottheim (…)
Quant à la maison susdésignée elle restera indivise entre Mad. veuve Clausing et l’héritier de son mari
acp 337 (3 Q 30 052) f° 37 du 18.6.

Jean Geofroi Clausing cède sa moitié de maison à Sophie Albertine Schneegans femme de Jean Baptiste Gaudiot aux termes d’une adjudication

1845 (26.7.), Strasbourg 10 (105), Me Zimmer n° 5767
Cahier des charges du 16 juillet 1845 – Ont comparu 1° Mr Jean Geofroi Clausing, propriétaire, demeurant hors la porte nationale de Strasbourg banlieue de cette ville, 2° Dame Sophie Albertine Schnéegans, épouse dûment autorisée de M. Jean Baptiste Gaudiot, Négociant, ci présent demeurant ensemble à Strasbourg
Désignation de l’immeuble à vendre et mise à prix. Une Maison avec cour, puits et tous droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai Finckwiller& N° 3 tenant d’un côté au sieur Groetzinger, boucher, de l’autre & derrière au collège épiscopal de Saint Louis. Cet immeuble sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 20.000 francs.
Etablissement de la propriété. Ledit immeuble dépendait de la communauté qui a existé entre feus M. Philippe Frédéric Clausing en son vivant médecin et Mad. Marguerite Salomé Wittmann décédée sa veuve ainsi que cela résulte de l’inventaire de la succession dudit Sr Clausing dressé par M° Zimmer soussigné en date au commencement du 16 août 1843.
Après le décès du dit M. Clausing, la moitié qui lui appartenait dans l’immeuble ci-dessus désigné est échue à M. Clausing, comparant, son frère & unique héritier aux termes dudit inventaire. Quant à l’autre moitié appartenant à Mad. veuve Clausing, cette dernière l’a léguée par préciput à Mad. Gaudiot comparante suivant testament olographe daté de Strasbourg des 14, 17 & 21 janvier et 15 février 1845, déposé après l’accomplissemnt des formalités voulues par la loi en l’étude de M° Zimmer soussigné suivant acte de dépôt dressé par ce notaire le 2 mai dernier. La délivrance de ce legs a été consentie au profit de la Dame comparante qui du reste est héritière pour un quart de la défunte par ses cohéritiers, aux termes d’un acte reçu par Me Zimmer soussigné les 13 et 17 juin dernier.
Les époux Clausing étaient devenus propriétaires de ladite maison pour en avoir fait l’acquisition sur M. Etienne Laurent Lefèbvre, marchand tapissier à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Bossenius alors notaire en cette ville le 27 prairial an XII (7 juin 1804). L (…) Ledit Sr Lefevre avait lui-même acquis ledit immeuble de 1° Dame Madeleine Dorothée Oesinger épouse de M. Maurice Hartmann de Pistoris, brigader des améés du roi, 2 et de M. François Daniel Oesinger, négociant demeurant à Strasbourg aus termes d’un acte passé à la cidevant Chambre des Contrats de ladite ville le 23 août 1781. Dans ce dernier contrat il est déclaré que lesdits vendeurs l’ont hérités de feu leur frère M. Jean Frédéric Oesinger, vivant conseiller de son altesse sérénissime le Margrave de Bade. Ce dernier en avait lui-même fait l’acquisition de dame Marguerite Barbe Papelier épouse de M. Jean Gaspard Holtzapffel, Conseiller du même Margrave et bailli de la noblesse immédiate, suivant contrat passé à la cidevant Chambre des contrats le 15 février 1781 dans lequel il est dit que cet immeuble était échu à de dernier en sa qualité d’unique héritier institué par Mr Jacques Frédéric Faust, en son vivant ammeister et membre du conseil des Treize de la ville de Strasbourg au termes de son testament du 21. juillet 1780. Enfin M Faust l’avait acquis de 1° Dame Reine Restaing veuve de M. Claude Bernard Eisentraut, exsénateur et receveur du clergé ayant agi sous l’assistance de M. Charles François Antoine de Laurier, conseiller intime des vingt un et de M. Etienne Laurent Lefebvre tapissier ayant agi en qualité de tuteur de Louis François Elisabeth, Cécile Etienne Bernard et Marguerite Joseph Rosalie Ramond, petits enfants dudit Sr Eisentraut ainsi que le tout résulte d’un contrat passé à la cidevant Chambre des vontrats de la Ville de Strasbourg le 5 février 1771. – Charges, clauses et conditions (…)
L’an 1845 le samedi 26 juillet – mise à prix de 20.000 francs. Après plusieurs bougies successivement allumées, plusieurs enchères eurent lieu dont la dernière faite par Jean Gaudiot ci présent en a porté le prix à 30.000 francs
Et à l’instant M. Gaudiot a déclaté avoir enchéri pour le compte de sa femme Dame Sophie Albertine Schnéegangs
acp 338 (3 Q 30 053) f° 44-v et acp 338 (3 Q 30 053) f° 87

Liquidation et partage de la succession de Marguerite Salomé Wittmann
1845 (21. 8.br), Strasbourg 10 (105), Me Zimmer n° 5910
Liquidation et partage de la succession de Marguerite Salomé Wittmann veuve de Mr Philippe Frédéric Clausing
Ont comparu I) M. Charles Frédéric Schneegans, négociant, II) Madame Albertine Sophie Schneegans, épouse dûment autorisée à l’effet des présentes de M. Jean Baptiste Gaudiot, négociant ci présent, III) M. Charles Philippe Schneegans, père, négociant, agissant 1° comme père et père et tuteur légal de M. Alfred Paul Schneegans mineur sans état demeurant à Strasbourg, duquel il se porte en outre personnellement fort, 2° comme mandataire de M. Ernest Louis Schneegans, lieutenant au 9° régiment d’artillerie en garnison à Strasbourg mais détaché à Neuf-Brisach (Haut Rhin) où il demeure (…) IV. M. Jean Louis Eugène Lederlin, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur du mineur Alfred Paul Schneegans susnommé (…), V. Et M. Jean Geoffroi Clausing propriétaire

Observations préliminaires. 1. Décès de Madame Clausing. Ladite Dame Clausing est décédée à Strasbourgle 20 avril 1845 laissant pour seuls et uniques héritiers les sieurs Charles Frédéric, Ernest Louis & Alfred Paul Schneegans et la Dame Gaudiot susnommée chacun de pour un quart ainsi queil est constaté par l’inventaire ci après relaté.
2. Testament e la défunt. Suivant un testament olographe en date de Strasbourg des 14, 17 et 26 janvier et 15 février de la présente année déposé en l’étude de M° Zimmer soussigné suivant acte de dépôt dressé le 2 mai dernier, la défunte a disposé par préciput et hors part en faveur des susdits héritiers des biens ci après sommairement désignés et dont il se sont respectivement fait délivrance ainsi que des titres y relatifs par acte reçu âr le même notaire les 13 & 17 juin de la présente année (…)
3. Inventaire. La succession ed la défunte a été inventoriée par Me Zimmer le 6 mai 1845
4. Vente des meubless, les 13, 14 & 15 mai dernier
5. Usufruit. Ainsi que cela résulte d’un ate contenant Liquidation et partage de la communauté qui a existé entre la défunte & son mari & de la succession de ce dernier dressé par M° Zimmer soussigné le 22 mars 1844 (…)
6. Jardin aux ponts couverts (…)
acp 341 (3 Q 30 056) f° 43-v du 25.10. (déclaration de succession du 11 septembre 1845)
Masse active 1° le prix de la vente des meubles de la succession 3607, 2° argent comptant 350, 3° créances hypothécaires 12.244, 4° rentes sur l’état 11.060, 5° créances chirographaires 17.127, 6° loyers 471, 7° sommes rentrées 504, total 45.406
Surlequelles valeurs il est dû à Jean Geoffroi Clausing propriétaire hors la porte nationale de Strasbourg pour la part qui lui revient en nue propriété dans la succession de son frère Philippe Jacques Clausing qui était grevée d’usufruit au profit de la défunte 7428 (…)
Masse passive 14.033, reste 31. 373
Droits des parties en abonnements (…)

Sophie Albertine Schneegans expose la maison aux enchères puis l’en retire après que le gérant d’imprimerie Charles Gustave Fischbach a fait une mise de 29 000 francs

1852 (5.8.), Strasbourg 10 (122), Not. Zimmer n° 9641
A comparu Dame Sophie Albertine Schneegans épouse de Jean Baptiste Gaudiot négociant momentanément absent avec qui elle demeure et est domiciliée à Strasbourg (…) Laquelle dame comparante désirant vendre au enchères publiques l’immeuble ci après désigné situé à Strasbourg a requis Me Zimmer soussigné de procéder à cette adjudication (…)
Désignation de l’immeuble à vendre et mise à prix. Une Maison avec cour, puits et tous droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai Finckwiller N° 3 tenant d’un côté au sieur Groetzinger boucher de l’autre & par derrière au collège épiscopal de Saint Louis. Cet immeuble sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 20.000 francs.
Etablissement de la propriété. Ledit immeuble dépend de la communauté de biens qui a existé entre feus M. Philippe Frédéric Clausing en son vivant médecin à Strasbourg & Dame Marguerite Salomé Wittmann décédée sa veuve pour avoir été acquis par eux pendant la dite communauté de M. Etienne Laurent Lefèbvre marchand tapissier à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Bossenius alors notaire en cette ville le 27 prairial an XII (7 juin 1804). Ledit contrat porte quittance du prix y stipulé.
Après le décès du dit M. Clausing, la moitié qui lui appartenait dans l’immeuble ci-dessus désigné est échue à M. Jean Geoffroi Clausing, propriétaire demeurant hors la porte nationale de Strasbourg (banlieue de cette ville) son frère et unique héritier aux termes d’un inventaire dressé par M° Zimmer soussigné en date au commencement du 16 août 1843. Quant à l’autre moitié appartenant à Mad. veuve Clausing, cette dernière l’a léguée par préciput à Mad. Gaudiot comparante suivant testament olographe daté de Strasbourg des 14, 17 & 21 janvier et 15 février 1845, déposé après l’accomplissemnt des formalités voulues par la loi en l’étude de M° Zimmer soussigné suivant acte de dépôt dressé par ce notaire le 2 mai 1845. La délivrance de ce legs a été consentie au profit de la Dame comparante qui du reste est héritière pour un quart de la défunte par ses cohéritiers, aux termes d’un acte reçu par Me Zimmer soussigné les 13 & 17 juin de la même année.
Mad. Gaudiot devint enfin seule propriétaire dudit immeuble, ainsi que cela résulte d’un procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par M° Zimmer soussigné le 26 juillet 1845. Cette adjudication eut lieu pour le prix de 30.100 francs dont la moitié revenant à M. Jean Geoffroi Clausing susnommé & s’élèvant à 15.050 francs lui a été payée ainsi que cela résulte de la quittance retenue audit procès verbal d’adjudication.
Pour l’établissement de propriété antérieure du dit immeuble, Mad. Gaudiot s’en réfère au cahier des charges qui a servi de base à l’adjudication du 26 juillet 1845, ce cahier des charges dressé par M° Zimmer soussigné le 16 juillet de la même année.
Charges, clauses et conditions (…), mise à prix de 20.000 francs
Plusieurs bougies ayant été allumés, diveres mises furent faites dont la dernière faite par M. Charles Gustave Fischbach gérant d’imprimerie demeurant à Strasbourg en a porté le prix à la somme de 29.000
acp 412 (3 Q 30 127) f° 31-v du 7.8. Zimmer 5.8.
Retrait d’enchère quai finckwiller N° 3

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.