40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons


Rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 40 – VI 221 (Blondel), O 113 puis section 19 parcelle 115 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Frédéric Lobstein, passementier, 1706


La maison en avril 2016, rez-de-chaussée à trois arcades, fenêtres à meneaux aux étages, saillie par rapport aux bâtiments en avant de l’image
Millésime 17[0]6 à l’étage supérieur (image Roland Burckel), 1894 au premier étage (image Fabien Romary)
Cour intérieure (années 1930, photographie de Lucien Blumer, AMS cote 1 Fi 54, n° 103)
Façade arrière 29, rue du Vieil-Hôpital (bâtiment à crépi saumon), anciennement sur le fossé Ulmergraben

Inscrite au nom du drapier Loup von Molßheim au Livre des communaux de 1587, la maison comprend deux encorbellements dont l’un a 20 pieds de long. Elle appartient ensuite au marchand Thiébaut Brand qui laisse en 1611 une fortune sous-évaluée de 80 000 livres lors des déclarations au bureau de la Taille. Originaire de Saint-Nicolas-de-Port, le marchand Jean Grossnickel qui achète la maison en 1620 aura des démêlés en 1622 avec les selliers qui lui reprochent de vendre des selles et des équipages. Le marchand de soieries Jean Frédéric Lobstein qui vient d’acquérir la maison demande en octobre 1705 l’autorisation de reconstruire sa maison en supprimant deux encorbellements et une petite galerie et en suivant le nouvel alignement à partir de la maison Gallus (actuel n° 44). La permission de construire un oriel lui est refusée. Les préposés constatent en avril 1706 que la façade construite par le maître maçon Jean Guillaume Zæpffel dépasse l’alignement prescrit de quatre pouces et demi. Sur proposition du préteur royal Jean Frédéric Lobstein devra payer une amende de 20 livres et une rente foncière. Jean Frédéric Lobstein est autorisé en novembre 1706 à poser un auvent et une marche devant sa porte moyennant une nouvelle rente foncière, supprimée en 1768 en même temps que les objets imposés. La description jointe à l’inventaire dressé en 1736 mentionne un bâtiment avant et un bâtiment arrière qui donne sur le fossé dit Ulmergraben et trois greniers dallés superposés. La maison se transmet de père en fils jusqu’en 1861.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, cour U, îlot 175 (© Musée des Plans-relief) 1
Cour intérieure (image de Hurault, 1945 base Mémoire, © CRMH)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (q) et (r) : trois arcades au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres plus larges que hautes, toiture à deux niveaux de lucarnes. Le bâtiment arrière (13-14) qui donne sur l’Ulmergraben a deux ouvertures à chaque niveau. La cour U montre l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (2-3), l’aile sud (3-4) en galeries et l’aile nord (1-2), tous à trois étages. Le bâtiment sur rue est le seul à avoir deux niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 72 (1784-1857) puis le n° 40.


Plan des Ponts-et-Chaussées (1856, ADBR cote 2 SP 52). La maison Lobstein est au milieu de l’image. A noter que l’alignement de 1828 est abandonné.

Les architectes Berninger et Krafft sont autorisés en 1894 à déplacer le mur entre le vestibule et le magasin dans la partie qui ne dépasse pas de l’alignement. Les architectes Brion et Haug ne sont pas autorisés en 1906 à agrandir les fenêtres vers l’Ulmergraben parce qu’elles se trouvent au-delà de l’alignement légal. La brasserie Frantz de Rastatt transforme en 1908 le rez-de-chaussée pour y établir le débit de boissons à la Licorne (Wirtschaft zum Einhörnel). Une pièce au premier étage sert à la restauration à partir de 1909. Le Ministère de l’instruction publique classe en 1928 au titre des monuments historiques les façades sur rue et sur cour, les galeries et l’escalier sur cour. La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944. L’Université de Strasbourg fait poser en 1956 une plaque commémorative à la maison natale de Charles Frédéric Gerhardt (1816-1856), professeur à la faculté des sciences et à l’école de pharmacie de Strasbourg.
Le propriétaire Antoine Littel charge en 1957 l’architecte Robert Lehmann de transformer le sous-sol et le rez-de-chaussée. La Ville renonce à exiger la cession des terrains grevés de servitude d’alignement parce qu’ils sont bâtis. La façade qui menaçait ruine vers la rue du Vieil-Hôpital est démolie et reconstruite. Le rez-de-chaussée vers le Vieux-Marché-aux-Poissons qui devait servir de restaurant est aménagé en magasin sous la direction de l’architecte Deuchler. L’architecte des Bâtiments de France autorise en 1983 le propriétaire Charles-Albert Hincker à réparer les balcons en pierre dans la cour.


Plan du rez de chaussée en 1894. Les architectes Berninger et Krafft agrandissent le magasin en déplaçant le mur – Enseigne A la Licorne (années 1950, dossier de la Police du Bâtiment)
Cour intérieure (photographie Fabien Romary)

mai 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Loup von Molsheim, drapier, et (1572) Catherine Reiff – luthériens
1601* v Thiébaut Brand, drapier, et (1588) Ursule Jœger, remariée (1612) avec Thiébaut Widt – luthériens
1620 v Jean Grossnickel, marchand, et (1616) Marguerite Berger remariée (1630) avec le marchand Oswald Berger – luthériens
1656 v Georges Menges, marchand, et (1641) Elisabeth Schæffer, remariée (1662) avec le marchand Jean Decimator – luthériens
1705 v Jean Frédéric Lobstein, marchand de soieries, et (1671) Marguerite Meyer – luthériens
1729 h Jean Frédéric Lobstein, marchand, et (1708) Marguerite Mollinger puis (1738) Anne Salomé Füssinger, veuve du coutelier Jean Nicolas Mamberger – luthériens
1746 h Jean Frédéric Lobstein, marchand, et (1744) Susanne Marguerite Richshoffer – luthériens
(1784) v Philippe Jacques Lobstein, marchand de drap, et (1779) Marguerite Elisabeth Schweighæusser, usufruitière, remariée (1782) avec le marchand de drap Nicolas Henri Schreider puis (1796) avec le marchand Jean Daniel Himly – luthériens
1784 h Philippe Jacques Lobstein, négociant, et (1808) Henriette Charlotte Weber, remariée (1810) avec le négociant Samuel Gerhardt
1810 h Charles Victor Lobstein, ministre de France
1861 v Louis Kreitmann, fabricant de papiers peints, et (1850) Sophie Adèle Klotz
1888* h (Charles Alexandre) Louis Kreitmann, colonel au service de France, et (1879) Marie Catherine Colette Blanc
1922* v Antoine Littel et Emma Flury

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 4 000 livres en 1729, 3 900 livres en 1736, 2150 livres en 1784

(1765, Liste Blondel) VI 221, Jean Fréderic Lobstein
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lobstein, 4 toises, 1 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 113, Lobstein, veuve femme Gerhard marché aux poissons 72 – maison, sol – 2,05 ares / Lobstein Charles Victor

Locations

1641, Pierre de Barry, marchand
1646, Isaac Gemmo (Gemaux) de Phalsbourg
1647, Jean Paul Kolb, marchand
1650, Jean Grossnickel, copropriétaire
1651, Abraham Herff, marchand
1651, capitaine Jean Daursyn, capitaine
1655, Georges Menges, marchand, copropriétaire
1795, Pierre Louis Page, chapelier
1806, Marie Catherine Frœlich veuve du pasteur Philippe Müller
1807, Anne Marguerite Meinicken, veuve du négociant Jean Henri Schweighæuser
1829, Nicolas Konsset
1830, Tea, commissaire priseur
1852, Léon Levy, négociant

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f°19-v
Le drapier Loup von Molsheim occupe devant sa porte le communal sur 11 pieds et demi, l’encorbellement fait une saillie de 4 pieds 9 pouces, l’auvent avance de 6 pieds 9 pouces, la galerie en bois au-dessus a 4 pieds de large. Il y a en outre une marche en pierre de 8 pieds, un soupirail grillagé de 2 pieds 2 pouces de long sur 1 pied et demi, un étal de 7 pieds de long sur deux pieds de large, item un petit étal de 5 pieds de long et deux de large, item 20 pieds de communal devant la maison, un encorbellement en saillie de 8 pieds 3 pouces, un auvent de 2 pieds 9 pouces, item un autre encorbellement de 2 pieds 3 pouces d’une longueur moyenne de 20 pieds, une porte de cave inclinée de 5 pieds ½ de long sur 5 pieds 6 pouces, item un soupirail incliné de 15 pouces de large et 2 pieds de long, au-devant un étal de 1 pied ½ de long sur 2 pieds ½, encore deux étaux dont chacun a 2 pieds ½ de long sur 1 pied ½ de large, deux piliers en pierre. Le propriétaire doit 5 livres 8 sols 8 deniers pour jouissance du communal.

Gegen der Newen Metzig hinüber Vnd hinder der Altten Metzig widerumb hinauff gegen dem Visch Marckh zugemessen
Wolff von Molßheim der Tuchmann hatt Anfangs Im Ingang Vor seiner Thüeren die Allmendt 11 ½ schu lang, darüber ein Vsstoß 4 schu 9 Zoll herauß, dauor ein Wettertächlin 6 schu 9 Zoll herauß, darauf ein hülzener gang 4 schu breit, Item darund. ein ein steinerin Tritt 8 schu herauß, darauf ein gettert Kellerfenster 2 schu 2 Zoll lang 1 ½ schu breit, dauor ein Banck Zum Vssaz 7 schu lang 2 schu breit, Item mehr ein Benckhlin 5 schu lang vnd 2 schu breit, Item Vornen hatt er nach disem vor seinem hauß die Allmendt 20 schu lang, darüber ein Vsstoß 8 schu 3 Zoll herauß, dauornen ein Wettertächlin 2 schu 9 Zoll herausser, Item mehr über disem noch ein Vsstoß 2 schu 3 Zoll herausser, Vnd durchauß 20 schu lang, Vnden ein Ligende Kellerthüer 5 ½ schu lang 5 schu 6 Zoll weit, Item mehr ein ligendt Kellerfenster 15 Zoll breit vnd 2 schu lang, Dauor ein Vssaz banckh 7 schu lang 2 ½ schu breit, Item mehr ein Banckh 6 ½ schu lang, 2 ½ schu breit, Mehr Zweÿ Benckhlin Jedes 2 ½ schu lang vnd 1 ½ schu breÿt, Sampt zweÿen steinen Saulen, Soll Inn alleweg Allmend sein vnd bleÿben, Bessert für das Niessenn, v lb xviij ß viij d

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 89

Hannß Diebold Härlins Erben, sollen von einem eingezogenen Allmend an dem Hauß beÿm Bockh, Jarhrs vff Medardi, 1 lb 14 ß
Ferners von einem Kellerfenster an vorgesetztem Hauß, Jahrs vff Annunc: Mariæ, 4 ß
St. Zinnßb. p. 104
ietzt Friderich Lobstein
Johann Friderich Lobstein und herr Joh: Christoph Engelhardt

(Quittungen 1674-1706)
Ferner soll Er vom eingezäunten Allmend Seiner auf dem Untern fischmarckt Vornen new aufgebawten behaußung, welches l. Prot: de 1706. fol: 54. in allem 268. quadrat Schuh und 8. Zoll in sich begreifft, Jahrs vf Urbani, und A° 17.7. I.mo, 2 lb
[in margine :] H. Lobstein
Neuzb fol 495

(Quittung 1707)
Weiter soll Er vom Wetterdach an dieser behaußung welches 31. schuh lang, undt 3. schuh 2. Zoll breit ist, wie auch von 5. Stafflen, deren die eine in dem ersten bog. 4. Schuh lang Vnd 1. schuh breit, die zwo in dem mittlern bogen, 4. schuh lang und 2. schuh breit, und die Zwo vnderm letzten bogen vor der haußthüren 7. schuh lang, und 2. breit seÿen, Jähr. auf Trium Regum vnd l. Prot: de 1707. fol: 139. A° 1708. I.mo, 1 lb 14 ß
[in margine] H. Lobstein

(Quittungen 1708-1741
Neuzb fol 495

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 497

alzb. 89
Joh: Friderich Lobstein solle vom eingezäunten Allmendt, an Seiner auf dem untern fischmarck, vornen neu aufgebauten behaußung Jahrs auf Urbani (id est 25. maji), 2 lb
Ferner vom Wetterdach an dießer behaußung welches 31. sch. lang, und 3. sch. 2. Zoll breit ist, wie auch von 5. stafflen, deren die eine in dem ersten bogen 4. sch. lang und 1. sch. breit ist, die zweÿ in dem Mittlern bogen, 4. sch. lang und 2. sch. breit und die Zweÿ unterm letzten bogen vor der hauß thüren 7. sch. lang, und 2. breit seÿnd, Jahres auf Trium Regum, 1 lb 14 ß (ist in A° 1768 hinweggemacht worden)
(6 Prereal)
(Quittungen 1741-an 10) C 230
Daniel Himmlÿ
Philipp Jakob Lobstein

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1705, Préposés au bâtiment (VII 1381)
Le marchand de soieries Jean Frédéric Lobstein demande en octobre 1705 l’autorisation de reconstruire sa maison en supprimant deux encorbellements, celui du haut faisant 21 pieds sur un pied et demi, celui du bas 10 pieds sur 3 pieds et demi, et une petite galerie (Gänglein). Le nouvel alignement part de la maison Gallus (actuel n° 44). Les préposés ne lui accordent pas la permission de construire un oriel (octobre 1705). Son voisin au sud déclare en février 1706 ne pas souhaiter reconstruire sa maison selon le même alignement. Les préposés constatent en avril 1706 que la façade dépasse l’alignement prescrit de 4 pouces et demi. Ils demandent que le mur déjà construit soit démoli. Le maître maçon Jean Guillaume Zæpffel se justifie et fait remarquer que la suppression des encorbellements fait perdre au propriétaire 30 pieds à l’étage inférieur et 63 à l’étage supérieur. L’assesseur des Quinze Daniel André Kœnig déclare avoir parlé de l’affaire avec le préteur royal qui propose de laisser le bâtiment tel quel et de demander à Jean Frédéric Lobstein de payer une amende de 20 livres et une rente foncière. Le propriétaire devra chaque année trois livres, ramenées à deux livres, pour le terrain cédé qui a 31 pieds 2 pouces de long sur une largeur de 8 pieds 3 pouces vers la rue Mercière et 8 pieds 10 pouces vers le pont du Corbeau, soit 268 pieds carrés.
Jean Frédéric Lobstein est autorisé en novembre 1706 à poser un auvent et une marche devant sa porte moyennant une nouvelle rente foncière.

(f° 207) Sambstags den 17. Octobris 1705 – Herr Johann Friderich Lobstein pt° veränderung seines Haußes
Augenschein eingenommen durch die Obere Baw: Herren und dreÿ des Pfenningthurns auff begehren Johann Friderich Lobsteins, des Seidenhändlers undt Burgers alhier, an seiner auff dem Fisch Marckt gelegenen behausung, welche Er gleich seinen Nachbaren under Zu bawen, den daran befindlichen Überhang hinweg brechen und eine steinere mawr auffzuführen laßen will. Erk. Bedacht.

(f° 210-v) Dienstags den 27. 8.bris 1705. – Herr Johann Friderich Lobstein pt° veränderung seines Haußes
Wegen des am 17. huius Von Herrn Johann Friderich Lobsteins, des Seidenhändlers undt Burgers alhier, an seiner auff dem Fisch Marckt gelegenen behausung eingenommenen augenscheins ersucht derselbe MGhh. nochmalen underthänig, daß Er den an dieser behausung befindlichen oberen überhang, welcher der Werckmeister abmeßung nach 21 schuhe lang und 1 ½ schuhe breit ist, gäntzlichen Hinweg thun und den Undern der 10. schuhe lang und 3 ½ schuhe breit ist umb einen schuhe 9. zoll hinweg schneiden und seiner behausung herrn Christian Gallusen des Barbierers umb ein Hauß oberhalb dieser behausung ligenden hauß in grader lini mit Mawrwerck gleich aufführen laßen dörffe, mit angehängter bitt Ihme, in ansehung Er durch diese abschneidung seiner Überhang beÿ 32 schuhe von seiner gerechtigkeit Verliehren müßte, gnd. Zuerlauben, daß Er einen Ercker neben herrn Johann Peter Schäffers unden daran ligende behaußung machen laßen möchte.
Erk. Soll Zuvorderist herr Schäffer, alldieweilen seine behausung durch diese grade lini umb etwas dahinden bleiben und ein eck daran geben würde, daß Er entweder mit seiner behausung auch Herauß Zu fahren sich erklären, oder dieses eck leiden möchte, disponirt werden, das begehren aber wegen bawenden Erckers gäntzlich abgeschlagen worden.

1706, Préposés au bâtiment, VII 1382 f° 20-v
Herr Johann Friderich Lobstein pt° veränderung seines Haußes am Undern fisch: Marck
(f° 20-v) Dienstags den 23. Febr. 1706 – Herr Johann Friderich Lobstein pt° veränderung seines Haußes, Herr Johann Peter Schäffer
Herrn Johann Peter Schäffer, E. E. Großen Raths alten beÿsitzern, ist angezeigt worden, daß Herr Johann Friderich Lobstein, der handelßmann, seine auff dem Untern fisch: Marck gelegene behausung in eine gerade lini Zu setzten gesinnet, alldieweilen nun solches, in deme die daran befindliche Übergang sampt dem Gänglein Hinweg geschnitten würden, d gantzen fisch: Marck eine Zierde geben thäte, dardurch aber sein Herrn Schäffers hauß umb etwas dahinden so bliebe und eine defiguration causiren würde, alß hatt man Zu demselben stellen wollen, ob Er solches sein Hauß auch hervor rucken und dieser behausung gleich aufführen laßen wolte, Zumahlen mann Vernommen, daß Herr Engelhardt, der Handelßmann, welcher den Laden in sein Herrn Schäffers behausung in lehnung hatt, solches auff seinen costen bawen laßen wolte, wann Er herr Schäffer nach seinem Todt Ihme diese behausung käufflichen überlaßen würde, widrigen falls mann herrn Lobstein erlaubnus geben werde, seinen baw obgemelter maßen Zuführen. Herr Schäffer bedanckt sich für diesen gegebenen bericht, alldiweilen aber sowohlen Er alß seine haußfrauw einem hohen alter sich befünden, wäre Er nicht gesinnet beÿ seinem lebzeiten Zu bawen, jedoch erklärte Er sich dahin, daß Er mit Herrn Engelhardten sich unterreden und wie dieser sach Zu helffen seÿe, überlegen wolte.

(f° 39-v) Freÿtags den 9. Aprilis 1706. – Herr Johann Friderich Lobstein pt° einzäunung seines Allmends
Augenschein eingenommen, auff dem Untern fisch: Marck an Herrn Johann Friderich Lobstein des Seidenhändlers behausung, und nach genawer examinirung befunden, daß Er auff der oberen seithen umb 7. Zoll weiter alß Ihme krafft des gegebenen Rißes erlaubt worden, auff das allmend mit seiner auffgeführten newen Mawr heraußgefahren ist. Erk. Bedacht.

(f° 42) Montags den 19. Aprilis 1706. – Herr Johann Friderich Lobstein pt° einzäunung des Allmends
Wegen des am 12. huius an herrn Johann Friedrich Lobsteins, des Seidenhändlers, auff dem Undern fisch Marckt gelegenen behausung eingenommenen augenscheins, referiren der Statt Lohner und beede Werckmeistere, daß Sie nach nochmahliger genawer untersuchung befunden, daß Er mit seinem newen baw, oben gegen dem fischbrunnen, neben herrn Johann Daniel Langen des Paßmentirers behausung umb sieben zoll und unden gegen der Schindbrucken Zu, neben herrn Johann Peter Schäffers, des Knöpffmachers und E. E. Grosen Rahts Beÿsitzers, behausung umb 4 ½ Zoll weiter herauß gefahren seÿe. Herr Lobstein entschuldigt sich, daß Er nicht schuldig daran seÿe, indeme Er seinem Maurer, Meister Johann Wilhelm Zäpffeln, befohlen, sein gebäw nach dem Meß, welches Ihme von MGHhh. gegeben worden, Zuführen und in eine gerade lini Zu setzen, Er habe auch nicht anderster Vermeint, es seÿe also Verferttiget worden, es seÿen auch die schwöllen ehe die bögen darauff gesetzt worden, über Vier tag lang gestanden, und habe niemandt nichts darwider eingewendet, es seÿen auch seine beede Nachbaren darmit Zufriden gewesen, biß Sie nach der haandt durch Leüthe, die es gar nichts angieng, Verstifftet worden wann herr Lang mit seinem bogen, welcher schreg stehet und etwaß herauß rucken wolte, würde der gantzen sach geholffen, Er verliehre ja, Zugeachtet dieses überschrittenen meßes, durch die gerade auff führung der Mawren wie solche angefangen ist, in den untern stock 30. und in dem Obern stock 63. schuhe und müße das Zierlich getäffel in seiner Stuben noch darzu Verreißen laßen, bittet darneben inständig, diesen fehler zu pardonniren und dieses gebäw, wie es anietzo stünde, stehen Zulaßen. Johann Wilhelm Zäpffel, der Mawrer, entschuldigte sich, daß Er das Meß, so Ihme gegeben worden, Von oben herab und nicht unten der flucht nach, Von deren nichts gemeldet worden, Verstanden und genommen hätte, Er habe das gebäu in eine gerade lini suchen Zu setzen und gienge das gebälck den bögen noch Würcklich Vor, so daß solches Hinweg geschnitten werden müßte, bittet unterthänig Ihme diesen fehler Zu Verziehen und das angefangene gebäw also stehen zu laßen.
Erk. Soll Wilhelm Zäpffell, der Mawrer, schuldig sein den auffgeführten baw widerumb abzubrechen und nach dem gegebenen meß wider auffzuführen, auch wegen dießes begangenen fehlers Ihme ein kräfftiger redtsatz gegeben, und wann er dergleichen mehr verüben würde, daß Ihme ein nahmhaffte straff abgefordert werden solte, Ihme beditten werden. Ille wie auch Herr Lobstein ersuhen MGHh. angelegenlich Ihme diesen fehler Zu Verzeichnen umb das gebew also stehen Zulaßen. Ferner Erk. Werden die Imploranten an Unsere Herren die Fünffzehen gewiesen, umb solches alda suchen Zuerhalten.

(f° 45-v) Montags den 3. Maÿ 1706 – Herr Johann Friderich Lobstein pt° einzäunung des Allmends
Lect. Unterthäniges Bitten Herrn Johann Friderich Lobstein, des Seidenhändlers und burgers alhier, daß die bögen an seiner auff dem Undern fisch Marckt gelegenen behausung, welche Meister Johann Wilhelm Zäpffel, der Maurer umb drei Zoll wider das Von MGHh. gegebene meß, Zuweit herauß gesetzt, also stehen bleiben und die Mawr des Haußes also auff geführet werden möchten, in ansehung durch die zurück setzung derselben, das gebäw durch Vielfältiges spreißen mit dem hand*geschirr, so sich doch ohnmüglich thun ließe, aller orthen losgemacht, das frisch auffgeführte Kellergewölb, darein der eiserne Krembs bereits eingebleÿet seind, Zereißen, Vier* Von denen mit großen costen gelegte steinere blatten, Zerspregt, die scheidmawr des Ladens, sampt der maur an herren Johann Peter Schäffers, seines Nachbaren hauß, welche von lauter quadersteinen auffgefühet worden, wider abgebrochen werden müßten, welches Zu großen schaden des gantzen Haußes gereichen würde, Zudeme stoße das gebälck an seinem hauß den gesetzten bögen noch vor, und müßte Er ohn deme in dem untern stock über 30. und in dem obern 63. schuhe verliehre, wordurch dann Er und nicht der Mawrer, welcher den fehler begangen, gestrafft, und sein hauß sehr deteriorirt würde, auch daßelbe, Welches biß dato Von allen renten befreÿet gewesen, ferner davon zu befreÿen.
Lect. Underthändiges Memoriale Johann Wilhelm Zäpfels, des Mawrers und burgers alhier, darinnen Er MGHHerren in unterthänigkeit bittet, das Lobsteinische Gebäw in der faciata, wie es anietzo stehet Verbleiben Zulaßen, in ansehung, wann der orth, da das meß gegeben worden ist, auff das aller schärffeste abgemeßen würdt, allein dreÿ Zoll Zuviel genommen Zuhaben, sich befinden werde, welches mit keinem Vortheils Vorsatz geschehen, sondern allein, daß das gebäw der MGHh. Vorgelegten faciata grad gestellet werden möchte, Zu deme ja viel Häßlicher stehen würde, wann dieses Hauß hinauffwärts schrag stehen und das untere eck umb 9. Zoll mehrers pariren werde.
Herr XV. Daniel Andreas König berichtet, daß Er herrn Prætori Regio und Herrn Str. Wurmsern, Welche Ihne Was es für eine bewanthnus mit diesem baw hätte. gefraget, was seither deßwegen gehandelt worden seÿe erzehlet, welche nicht für rahtsam erachtet, daß diese sach für die herren Fünffzehen gebracht würde, sintemahlen es nur eine weitläuffigkeit verursachen dörffe, Sie hielten darfür die Obere Baw Herren könten es wohl außmachen, herrn Lobstein eine geldtbuß aufferlegt und einen boden Zinß darauff schlagen.
Erk. Wird herrn Lobstein erlaubt den baw also stehen Zulaßen und ferner also auffzubawen, ihme aber 20. lb. d. straff darfür angesetzt und soll der boden Zinß hie nächstens examinirt und regulirt werden. Auff gesuchte gn. moderation ist ferner Erk. Würdt die angesetzte straff auff 15. lb. d. moderirt.

(f° 53-v) Mittwochs den 19. Maÿ – Herr Johann Friderich Lobstein pt° Allmend Zinnßes
Der Statt Werckmeister referiren, daß Sie die allmend unter H. Joh: Friderich Lobsteins auff dem Unteren fisch: Marck gelegenes Hauß, die Er jüngstens mit bewilligung MGHh. eingezäunet hatt, abgemeßen, und befunden daß selbiges 31. schuhe und 2. Zoll lang, oben gegen der Kramergaßen 8 schuhe und 3 Zoll unden aber gegen der Schindbrucken zu 8. schuhe und 10. Zoll Von der geweßten haußthüren herauß breit seÿe, also in allem 268. quadrat schuhe und 8. Zoll in sich begreiffe. Erk: Soll jährlichen auff Urbani und Anno 1707. Zum ersten mahl 3. lb allmendt Zinnß davon abstatten. Ille bittet umb moderation, Ferner Erk. Würdt der Allmend Zinß auff 2. lb. moderirt.

(f° 119) Freÿtags den 26. 9.bris 1706. – Herr Johann Friderich Lobstein pt° eines Wetterdachs v. Staffelen
Augenschein eingenommen Vor Herrn Johann Friderich Lobsteins des Seidenhändlers auff dem Undern fisch Marckt gelegenen behausung, Vor welche Er ein Wetterdach 31. schuhe lang und 2 ½ schuhe oder wann es sein könne 3. schuhe breit machen und vor jeden der Zween ersteren bögen 2. steinere stafflen 4. schuhe lang und die haußthür 2. dergleichen staffelen 7. schuhe lang legen Zulaßen gesinnet ist und umb deßen gn. permission unterthänig angesuchet hatt. Erk. Bedacht.

(f° 138-v) Dienstags den 18. Januarÿ 1707. – Herr Joh: Friderich Lobstein pt° eines Wetterdachs
Herr Johann Friderich Lobstein dem Seidenhändler undt burger alhier ist angezeigt worden, daß Er von deme Vor seiner auff dem Undern fisch Marckt gelegenen new erbawten behausung mit erlaubnus MGHh. gemachten Wetterdach, Welches der Werckmeister abmeßung nach 31. schuhe lang und 3 schuhe 2 Zoll breit ist, wie auch Von denen auff das allmend Vor diese behausung gelegte steinere stafflen deren die eine in dem Ersten bogen 4 schuhe lang undt 1. schuhe breit, die Zwo aber in dem Zweÿten oder Mitleren bogen, Vier schuhe lang und 2 schuhe breit, und die Zwo in dem letzten bogen Vor der haußthüren 7. schuhe lang und 2 schuhe breit seÿen, jährlichen auff Trium Regum 2. lb 4 ß d und Anno 1708. Zum ersten mahl bezahlen solle, auff gebettene moderation ist der Zinß auff 1. lb 14 ß d. moderirt worden.

1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Jean Frédéric Lobstein cesse de payer la rente communale due pour l’auvent et les marches après les avoir supprimés

(f° 20-v) Dienstags den 10. Maji 1768 – H. Johann Friedrich Lobstein
H. Johann Friedrich Lobstein begehrt befreÿung des boden Zinßes so er von seiner Behausung auf dem Fischmackt wegen einem Wetterdach und auf die Gaße stoßenden Stafflen bezalt. Erkannt solle ihme der Zinns erlaßen werden, sobald er die Stafflen wird hinweg gemacht haben.

Description de la maison

  • 1729 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule dallé, boutique, bureau, petite salle à manger, buanderie, cave voûtée, petite cour et puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 8000 florins
  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule, des galeries, au rez-de-chaussée boutique, bureau, puits, bûcher, buanderie, cave voûtée, la maison arrière qui donne sur le fossé dit Ulmergraben comprend un petit poêle, deux chambres, à l’étage le séchoir, trois greniers dallés superposés, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 7800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du vieux marché aux Poissons

nouveau N° / ancien N° : 15 / 72
Lobstein
Rez de chaussée et 3 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Ponts et Chaussées

1856 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 72, 2 E P S (Maison à deux étages, en pierre, solide)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 30 case 1

Lobstein, Charles Victor, vieux marché aux poissons N° 72

O 113, maison, sol, vieux marché aux poissons N° 72
Contenance : 2,05
Revenu total : 451,07 (450 et 1,07)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 35 / 28
fenêtres du 3° et au-dessus : 19 / 15

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 297 case 2

Lobstein Charles Victor
1863 Kreitmann, Louis fabricant de papiers peints
1888/89, Kreitmann, Karl Alexander, Genie Hauptmann in Paris

O 113, Maison, sol, Rue du vieux marché aux poissons N° 40
Contenance : 2,05
Revenu total : 451,07 (450 et 1,07)
Folio de provenance : (30)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 35
fenêtres du 3° et au-dessus : 19

Cadastre allemand, registre 30 p. 231 case 4

Parcelle, section 19, n° 115 – autrefois O 113
Canton : Alter Fischmarkt Hs. N° 40
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,87
Revenu : 3700 – 5500 – 8000 – 6000
Remarques : Umbau 1910 – 1911 Minderung

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1910), compte 693
Kreitmann Ludwig We
gelöscht 1910

(Propriétaire à partir de l’exercice 1910), compte 3841
Kreitmann Ludwig
1922 Littel Antoine et son épouse Emma née Flury

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 164 Marché aux Poissons p. 317

72
Pr. Schreiter, Nicolas Henry, Negociant – Miroir
lo. Thielé, Jean Geofroit, Pelletier – Pelletiers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Fischmarkt (Seite 40)

(Haus Nr.) 40
Büttner, Goldschmied. 01
Clauss, Tagner. 2.
Hennig, Buchhalter der Staats-Depositenverw. 3
Böhle, Schutzmann. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 709 W 273)

40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et 29, rue du Vieil-Hôpital (dossier I, 1885-1988)

Le maître maçon Emile Widmann raccorde en 1887 la maison aux canalisations. Différents riverains du fossé Ulmergraben souhaitent ne pas poser de grillage aux fenêtres qui donnent sur le fossé en 1894 malgré la demande du maire. Les architectes Berninger et Krafft sont autorisés en 1894 à déplacer le mur entre le vestibule et le magasin parce que les travaux sont projetés dans la partie qui ne dépasse pas de l’alignement. Les architectes Brion et Haug ne sont pas autorisés en 1906 à agrandir les fenêtres vers l’Ulmergraben parce qu’elles se trouvent au-delà de l’alignement légal. La brasserie Frantz de Rastatt transforme en 1908 le rez-de-chaussée pour y établir le débit de boissons à la Licorne (Wirtschaft zum Einhörnel). Une pièce au premier étage sert à la restauration à partir de 1909. Le Ministère de l’instruction publique classe en 1928 au titre des monuments historiques les façades sur rue et sur cour, les galeries et l’escalier sur cour. La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944. La Brasserie de l’Espérance à Schiltigheim dépose l’enseigne du restaurant A la Licorne en 1947.
L’Université de Strasbourg fait poser en 1956 une plaque commémorative à la maison natale de Charles Frédéric Gerhardt (1816-1856), professeur à la faculté des sciences et à l’école de pharmacie de Strasbourg.
Le propriétaire Antoine Littel charge en 1957 l’architecte Robert Lehmann de transformer le sous-sol et le rez-de-chaussée. La Ville renonce à exiger la cession des terrains grevés de servitude d’alignement parce qu’ils sont bâtis. La façade qui menaçait ruine vers la rue du Vieil-Hôpital est démolie et reconstruite. Le rez-de-chaussée vers le Vieux-Marché-aux-Poissons qui devait servir de restaurant est aménagé en magasin (Meubles Etoile) sous la direction de l’architecte Deuchler. L’architecte des Bâtiments de France autorise en 1983 le propriétaire Charles-Albert Hincker à réparer les balcons en pierre dans la cour. Il fait réparer en 1988 les encadrements en pierre abîmés lors d’un aménagement.

Sommaire
  • 1885 – Le maire notifie Eugène Louis Kreitmann (demeurant 13, rue des Juifs) de faire ravaler la façade au 40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – La façade vers l’Ulmergraben a été repeinte à l’huile
  • 1887 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au maire l’autorisation de raccorder la maison aux canalisations – Dessin
    Accord du maire puis de l’inspecteur régional Pfersdorff – Autorisation
  • 1890 – Le maire notifie la veuve Kreitmann (demeurant 13, rue des Juifs) de faire ravaler la façade au 40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. Il y a des inscriptions en français sur la façade – Dossier classé, octobre 1890
  • 1893 – Injonction de payer adressée au commerçant Gœpp pour un store et une enseigne. G. Goepp déclare ne pas avoir d’enseigne et régler depuis trente ans la redevance pour son store – Constat que l’intéressé a une enseigne plate en saillie de 20 centimètres
  • 1894 – Rapport de visite au 42, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et 31, rue du Vieil-Hôpital. Le tuyau qui aère la fosse d’aisances est recourbé, de sorte qu’il ne remplit pas sa fonction. L’écoulement des eaux provenant du bâtiment arrière sis 29, rue du Viel-Hôpital est bouché. Le propriétaire du n° 31 est le facteur d’instruments Bœttger, celui du n° 29 le cordonnier Rapp, demeurant 5, rue de l’Hôpital militaire
    Le maire écrit aux deux propriétaires
    Max Wreschner, de Wiesbaden, répond au nom des Chaussures de Francfort (Frankfurter Schuh Bazar, 42, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons), Fr. Rapp déclare que le tuyau n’est pas bouché.
    Nouvelle visite qui constate que les tuyaux sont bouchés dans les bâtiments arrière sis 36 et 40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons (propriétaires respectifs Netter et Gœpp) – Rappel envoyé à Gœpp. Les travaux sont faits par le locataire principal Büttner, novembre 1894
  • 1894 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Les architectes Berninger et Krafft (4, rue du Faubourg de Pierre) demandent l’autorisation de ravaler la façade et de modifier la maison d’Oscar Büttner – Demande des architectes, septembre 1894. Les travaux qui consistent à déplacer le mur entre le vestibule et le magasin pourront être autorisés parce qu’ils sont projetés dans la partie qui ne dépasse pas de l’alignement – Autorisation du maire après que le commissaire de police a donné son accord – Travaux terminés, février 1895
  • 1896 – Dossier ouvert suite à la demande d’Oscar Bütter de poser une enseigne. Le dossier est transmis au commissaire de police – Les droits sont payés
    1897 – Autre dossier. Le même demande l’autorisation de poser des miroirs. Le dossier est transmis au commissaire de police – Les droits sont payés
  • 1899 – Le maire notifie la veuve Kreitmann (demeurant 13, rue des Juifs) de faire ravaler la façade arrière sur l’Ulmergraben – Travaux terminés, novembre 1899
  • 1906 – Les architectes Brion et Haug (7, rue Kageneck) demandent l’autorisation d’agrandir les fenêtres vers l’Ulmergraben. Le maire répond que les travaux sont interdits parce que le bâtiment dépasse de 0,50 mètre à 1,20 mètre de l’alignement légal – Dossier classé, novembre 1907
  • 1908 – Les peintres Süssmilch et Volpert (15, rue du Faubourg de Pierre, anciennement Guillaume Süssmilch, 17, rue du Faubourg Blanc) demandent au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire transmet au maire – Autorisation
  • 1908 – Louis Müller (demeurant 46-b, avenue des Vosges) demande l’autorisation de transférer son enseigne (libellé Panorama) du 16 au 40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. – Autorisation – Dossier classé, mai 1908
  • 1908 – Le dentiste Alfred Roth demande au commissaire de police l’autorisation de suspendre une vitrine – Autorisation. Le bénéficiaire devra régler un droit à l’administration de l’octroi
    Le même demande l’autorisation de suspendre un bac à fleurs à sa fenêtre. Il devra veiller à ne pas envoyer d’eau sur les passants lors de l’arrosage.
  • 1908 – La brasserie Frantz (société à responsabilité limitée, domiciliée à Rastatt) demande l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée pour y établir un débit de boissons – Autorisation – La fenêtre de la cuisine vers l’Ulmergraben devra être grillagée. L’entrepreneur A. Wieger (30, rue du Faubourg de Pierre) devra prouver que les piliers métalliques sont assez solides. Il répond que les piliers ont seulement été renforcés, sans en poser de nouveaux – Avenant à l’autorisation – Les transformations intérieures sont terminées, décembre 1908
    1909 (janvier) – Réception finale
    1908 (septembre) – Dossier. La brasserie Frantz sollicite le droit de débiter des boissons. Les locaux sont conformes aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890. Liste de travaux à exécuter
  • 1909 – L’horloger Gautier Lau (atelier au premier étage) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1909 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Le sieur Immig demande l’autorisation de transformer en salle à manger une grande pièce au premier étage. La Police du Bâtiment se rend sur place. La pièce (3,75 sur 6,00 mètres, 2,90 mètres de hauteur au lieu des 3,50 mètres réglementaires) prend largement le jour sur le Vieux-Marché-aux-Poissons. La Police du Bâtiment estime que la pièce peut servir à la restauration. Les portes s’ouvrent vers l’extérieur après avoir été modifiées.
  • 1914 – Les frères Sigel (26, rue des Juifs) demandent l’autorisation de poser une enseigne en fer blanc pour le magasin de modes Lorber – V. Lorber est autorisé à poser une enseigne perpendiculaire
  • 1914 (avril) – La Police du Bâtiment constate que les façades sont sales. Le propriétaire habite à Paris. Le maire notifie le locataire principal, la brasserie Frantz, de ravaler la façade.
    1914 (juillet) – L’entreprise de peinture Grimm et Fils demande au nom de la brasserie Frantz l’autorisation de peindre une enseigne Restaurant à la Licorne (Wirtschaft zum Einhörnel). Le commissaire de police transmet la demande au maire – Elle est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1915 – Le dentiste Alfred Roth (6, place Gutenberg) a démonté son enseigne
    1917 – La veuve de Gautier Lau a retiré l’enseigne
  • 1920 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Joseph Rapp demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons. La Police du Bâtiment déclare que les locaux sont conformes à l’arrêté ministériel du 24 mars 1890.
  • 1926 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Le sieur Huck demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons. La Police du Bâtiment fait la même déclaration qu’en 1920.
  • 1928 – Dossier ouvert suite à un courrier du préfet. Le Ministère de l’instruction publique classe au titre des monuments historiques les façades sur rue et sur cour, les galeries et l’escalier sur cour dans la maison qui appartient au sieur Littel.
  • Commission contre les logements insalubres
    1904 – Dix propriétaires de maisons qui donnent sur l’Ulmergraben déclarent partager entre eux les frais pour poser un grillage, dans le cas où la ville intenterait un procès (10 mars 1904).
    1905 (février) – Le maire enjoint l’horloger bijoutier Oscar Büttner de faire grillager les fenêtres vers le fossé Ulmergraben. Le propriétaire répond que ses locataires sont réticents. – Nouvelle demande du maire en mars 1905
    1905 (mars) – Douze propriétaires de maisons qui donnent à la fois sur la rue du Vieil-Hôpital et sur l’Ulmargraben déclarent qu’un grillage obscurcirait davantage les pièces et qu’aucun grillage n’a été exigé dans les cent dernières années. Ils demandent au maire de les dispenser de faire grillager lesdites fenêtres.
    Même requête des propriétaires dont les maisons donnent à la fois sur le Vieux-Marché-aux-Poissons et sur l’Ulmergraben. Ils présentent leurs arguments en quatre points. Max Berlinger (demeurant 50, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons), rédacteur de la supplique, demande que toutes les réponses de la mairie lui soient adressées.
    Note de la ville. Les propriétaires récalcitrants sont une minorité
    1907 – Le propriétaire du n° 40, Heiler, devra ravaler la façade arrière, grillager les fenêtres vers le fossé
    1912 – Propriétaire, Général Kreitmann à Paris et copropriétaire à Rastatt. Mêmes remarques. Les locataires ne doivent pas jeter de détritus dans le fossé
    1915. Commission des logements militaires. Propriétaire, Administration des propriétés de Français mises sous séquestre (Zwangsverwaltung frantzösischer Grundstücke). Remarques en quatre points. Observation de 1917, les poursuites relatives aux grillages des fenêtres sont suspendues
    1923. Cas de tuberculose (Albert Tornelissen)
  • 1938 – Le peintre Emile Kratz ( 5, rue des Balayeurs) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le maire transmet au commissaire de police et accorde l’autorisation (propriétaire, Antoine Littel, 10, rue de l’Outre, bâtiment classé monument historique)
  • 1940 – Le peintre Charles Fuchs (10 rue Déserte et 3, rue des Orfèvres) demande l’autorisation de peindre l’enseigne Restaurant à la Licorne (Gasthaus zum Einhorn) en brun sur fond jaune clair – L’inscription est terminée, février 1941
  • 1942 – Le haut commissaire de la ville demande un constat à la Police du Bâtiment pour traiter la demande d’Alfred Lenz qui souhaite continuer à exploiter le restaurant. La Police du Bâtiment répond que le restaurant à la Licorne comprend une salle principale (67 m², hauteur 3,55 mètres), une salle annexe (24 m², hauteur 2,65 mètres), une cuisine (hauteur 2,70 mètres), des toilettes pour hommes au rez-de-chaussée, pour femmes à l’étage. Il est donc possible de continuer à exploiter le fonds à condition de faire les travaux énumérés.
    Alfred Lenz est autorisé à poser une enseigne lumineuse (propriétaire, Litterl, demeurant 1, place de Haguenau). Croquis
  • 1946. La maison a été légèrement endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944. Certificat de sinistré délivré à Alfred Lentz pour dégâts mobiliers dans son restaurant
  • 1947 – La Brasserie de l’Espérance à Schiltigheim informe la Police du Bâtiment qu’elle a fait déposer l’enseigne du restaurant A la Licorne
  • 1952 – Le préfet autorise Alfred Lentz à reprendre le débit de boissons alcooliques antérieurement tenu par Louis Eligert, par bail passé entre lui et la Brasserie de l’Espérance
  • 1956 – Le propriétaire A. Littel mandate l’architecte Robert Lehmann (1, boulevard Leblois) pour consulter le dossier de la Police du Bâtiment
  • 1956 – René Lombard, professeur à la faculté des sciences de l’Université de Strasbourg souhaite faire poser une plaque commémorative à la maison natale de Charles Frédéric Gerhardt (1816-1856), professeur à la faculté des sciences et à l’école de pharmacie de Strasbourg. Le préfet demande des pièces puis accorde l’autorisation par arrêté du 13 juillet 1956.
  • 1957 (juillet) – Antoine Littel dépose une demande de permis de construire pour la façade arrière du bâtiment sis 40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons sous la direction de l’architecte Robert Lehmann – La Division VI fait remarquer que le bâtiment dépasse de 70 centimètres (environ 6 m²) de l’alignement légal vers le Vieux-Marché-aux-Poissons et entre 50 et 80 centimètres vers le fossé Ulmergraben (environ 5 m²). Les travaux de voirie relèvent des Ponts-et-Chaussées puisque l’immeuble fait partie d’un périmètre de reconstruction.
    1957 (avril) – La Police du Bâtiment a constaté que la façade arrière est très fissurée. Les injections de ciment ne feraient qu’alourdir le mur. La façade devra être démolie après qu’on aura étayé les solivages et évacué les locataires.
    1957 (mai) – La Police du Bâtiment constate que la façade arrière menace de s’écrouler. Courrier aux locataires pour les inviter à quitter leur logement – Le maire prend un arrêté de péril le 7 mai 1957
    1957 (août) – La Division I renonce à acquérir la parcelle qui dépasse l’alignement légal vers le fossé Ulmergraben puisqu’elle restera bâtie.
  • 1957 (mars) – Le propriétaire Antoine Littel (demeurant 10, rue de Haguenau) dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Robert Lehmann pour transformer le sous-sol et le rez-de-chaussée. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – La Division VI fait remarquer que le bâtiment dépasse de 70 centimètres de l’alignement légal vers le Vieux-Marché-aux-Poissons et entre 50 et 80 centimètres vers le fossé Ulmergraben. Les transformations sont projetées en arrière de l’alignement légal. – Autorisation de transformer le sous-sol et le rez-de-chaussée, 23 mai 1957
    Suivi des travaux. L’entreprise Hietter de Molsheim consolide le sous-sol. Le solivage du rez-de-chaussée est soutenu par des piliers en briques posés dans la cour sur les anciennes fondations. Juin 1957. Un escalier en béton armé dans le côté sud-ouest donne accès à la cave. Travaux d’excavation et de coffrage du mur vers la rue du Vieil-Hôpital – Août 1957. Le mur de façade en briques cellulaires est réalisé jusqu’au quatrième étage. L’escalier en béton armé qui permettra d’accéder aux toilettes est terminé – Décembre 1957. Les plâtriers ont terminé leur travail. Le rez-de-chaussée n’est pas aménagé. – Mars 1958. La menuiserie est en cours dans les étages. Le plâtrage est terminé au rez-de-chaussée – Avril 1958. La reconstruction du bâtiment vers la rue du Vieil-Hôpital et la transformation du rez-de-chaussée touchent à leur fin. Le rez-de-chaussée qui devait servir de restaurant sera aménagé en magasin de vente. L’architecte Deuchler devra fournir de nouveaux plans – Juin 1958. Le réception des travaux ne donne lieu à aucune objection. L’aménagement du magasin fera l’objet d’une nouvelle demande.
  • 1958 – M. Beigel, propriétaire du magasin sis au 40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons, autorise Francis Reichel qu’il a chargé de transformer le magasin à consulter le dossier de la Police du Bâtiment
    Représentant des Meubles Etoile, le locataire J. Israelewitz dépose une demande de permis de construire (section 19, parcelle 115) sous la direction de l’ingénieur Francis Reichel – L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées accorde son autorisation – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable, mars 1958
    La Division VI fait remarquer que le bâtiment dépasse de 70 centimètres de l’alignement légal vers le Vieux-Marché-aux-Poissons et entre 50 et 80 centimètres vers le fossé Ulmergraben. Les transformations sont projetées en arrière de l’alignement légal. La Division I renonce à exiger la cession des terrains grevés de servitude d’alignement parce qu’ils sont bâtis.
    Autorisation de transformer la devanture au rez-de-chaussée, juillet 1958
    Note. Une demande de permis de construire avait été déposée le 29 mai 1958 pour aménager un restaurant puis modifiée en remplaçant le restaurant par un magasin de meubles
  • 1958 (juin) – La Police du Bâtiment constate que les Meubles Etoile ont posé sans autorisation une enseigne en lettres détachées – Demande par le directeur des Meubles Etoile – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous conditions (l’enseigne devra avoir au plus 40 centimètres de haut, les écussons devront rester visibles) – Autorisation
  • 1958 (mai) – Antoine Littel dépose une demande de permis de construire pour la façade arrière du bâtiment sis 40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons
    Suivi des travaux. Juin 1958. La façade qui menaçait ruine a été démolie. Le solivage des étages est étayé – Juillet 1958. Le mur est en cours de reconstruction. Fondations en béton armé, maçonnerie en briques de 40 centimètres au rez-de-chaussée et aux deux premiers étages. Les deux étages supérieurs auront des murs de 25 centimètres – Octobre, la façade est terminée, le pignon crépi
  • 1960 – Les Meubles Etoile (anciennement Doll et Gruber, société anonyme Aux Etoiles) font poser une nouvelle enseigne (Galeries Barbès) par la société Publi-Est, avec l’accord verbal de l’architecte des Bâtiments de France Guri. L’architecte Guri constate cependant qu’on n’a pas tenu compte de ses observations et demande que l’enseigne soit déposée – L’enseigne n’est pas enlevée. Elle est inscrite à triple taxe pour l’année 1960. Idem pour 1961. Le dossier est provisoirement classé
  • 1968 (février) – La Société d’aménagement de magasins (à Clermont-Ferrand) demande l’autorisation de remplacer l’enseigne Meubles Etoile par Vox – Elle envoie la photographie demandée – Autorisation de poser l’enseigne lumineuse
    1968 (mars) – La Police du Bâtiment constate que les Vêtements Starlux ont posé sans autorisation deux enseignes provisoires – Demande déposée par la Société d’aménagement de magasins (à Clermont-Ferrand) – Autorisation – Les pitons de l’ancienne enseigne sont retirés en décembre 1968 après plusieurs demandes
  • 1968 (mars) – Le maire demande à Charles Hincker, demeurant sur place, de faire ravaler la maison. Même lettre quelques jours plus tard à Mme Alfred Gœhry (demeurant 10, place de Haguenau) puis à Sonia Hincker (demeurant 10, place de la Gare)
    1968 (août) – Le maire écrit à l’architecte des Bâtiments de France Fernand Guri pour qu’il soutienne le propriétaire Charles Hincker dans sa demande de subvention. Les travaux seront exécutés l’année suivante sous la direction des Monuments historiques.
    1969 (octobre) – L’entreprise Chanzy et Pardoux est autorisée au nom des Monuments historiques à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, décembre 1969
    1969 (novembre) – Les meubles Etoile devront payer les droits de deux enseignes pour 1968 faute d’avoir averti de leur dépose avant janvier 1969.
  • 1973 – Le maire autorise la maison Vox à une vente par liquidation
  • 1980 – L’entreprise C.M. Peinture, de Kirrwiller, est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique. Le ravalement est terminé, décembre 1980.
    1982 – L’entreprise Antoine Nocera, de Schiltigheim, est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique. Le ravalement est terminé, janvier 1983.
    1982 – Charles-Albert Hincker (demeurant place de la Gare) demande une subvention pour la façade vers la rue du Vieil-Hôpital (n° 29) – Devis de l’entrepreneur Richard Nimmler de Drusenheim – Travaux terminés, mars 1982. Les travaux ne sont pas subventionnés parce que la teinte diffère de celle indiquée par l’architecte des Bâtiments de France. La subvention est cependant versée après un entretien avec l’architecte des Bâtiments de France.
  • 1981 – Les stores Hagenstein demandent au nom de la Siègerie l’autorisation de poser trois stores en corbeille portant l’enseigne – Photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1982 – Le magasin demande au maire de proroger l’autorisation – L’autorisation est périmée sans que les objets aient été posés
    1984 – Le maire autorise le magasin la Siègerie à vendre par liquidation
    1985 – Le maire autorise la boutique Cinna (La Siègerie) à vendre par liquidation
  • 1983 – L’architecte des Bâtiments de France autorise le propriétaire Charles-Albert Hincker à réparer les balcons en pierre dans la cour
  • 1987 – Le locataire René Mertz dépose une demande pour modifier la devanture et aménager le local commercial – Visite des lieux avec le propriétaire, décembre
    1988 (février) – L’architecte des Bâtiments de France proteste contre les transformations qui ont notamment abîmé les encadrements en pierre
    1988 (mars) – La Direction du travail n’a pas d’observation à faire – La commission de sécurité fait son rapport
    1988 (avril) – René Mertz retire ses demandes – Les parties s’accordent pour restaurer les pierres abîmées
    1988 (juin) – Rapport de la commission de sécurité au magasin Georges Rech

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux de 1587 au nom du drapier Loup von Molsheim qui épouse en 1572 Catherine Reiff

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 51-v, n° 152)
1572. Dominica VII [Post Trinitatis]. H. Wolff von Moltzheim, J Catarina Reiffin h. Conrad Reiffen nachgelasene dochter, 5. Augusti (i 54)

La maison passe ensuite (en 1601 d’après les titres allégués par la suite) au drapier Thiébaut Brand qui épouse en 1588 Ursule Jœger, fille du secrétaire à la Tour aux deniers Ambroise Jœrger

Mariage, cathédrale (luth. p. 151)
1588 Dominica XVII. post Trinitatis. 22 Septembris. Theobald Brand der Tuchmann vnd J. Ursula, h. Ambrosi Jörgers Schreibers aufm Pfenningthurn tochter. Eingesegnet Zinstags den 8. Octobris (i 79)

Les Quinze en février 1611 évoquent la succession de Thiébaut Brand qui vient de mourir. La rumeur publique évalue ses biens à 80 000 ou même à 100 000 livres. Les Quinze demandent au bureau de la Taille de lui communiquer l’inventaire quand elle le recevra. Les Quinze proposent en août de confronter ses conclusions à celles de la Taille. On constate à la fin du même mois que le défunt a déclaré une fortune inférieure de 80 000 livres à sa fortune réelle. Les Quinze estiment qu’un redressement calculé sur 14 ans est excessif et qu’il faudrait se limiter à dix ans. La somme à régler s’élève à 3 022 livres. Les héritiers demandent en septembre que l’arriéré à régler soit réduit, à quoi les Quinze opposent un refus, réitéré en décembre et confirmé en mars de l’année suivante, les héritiers devant s’y conformer sous peine d’une amende de 100 livres.
1611, Protocole des Quinze (2 R 39)
(f° 31) Donnerstag den 7. Februarÿ – Diebold Branden Inventarium
H. Stettmeister Prechter Zeigt ahn, Er seÿ vonn einem Herrn inn der großen stuben berichtet worden, das Diebold Brand mit todt abgangen, Vnnd ein sattliche nahrung Verlassen. Da es dann nuhnmehr an dem das das Inventarium (.welches wie etliche fürgeben vff 80.000 fl aber wie andere sagen vff 100.000 fl. sich erstrecken soll.) vff den stall wird gelieffert werden, dieweÿl nuhn der Stallschreiber Verwanth, vnnd der ein dreÿer Sebastian Band des Verstorbenen bruder, möcht mann darvonn red halten, wie manns damit machen woll, Hanns Schmaltzen seeligen Inventarium hetten die dreÿer, so bald sie es empfangen, mein Herren liffern müeßen. Ob Jetz wider solche Verordnung Zuthun stünd Zu mein Herren, Wann es gelieffert, kondt mann sich alß dann Vergleichen, ob mann den dreÿern solches abzuhandlen, bevohlen, oder Inen genandt Zuordnen woll. Erkant inn der Anderen Vmbfrag. Es sollen herren geordnet werden, die Georg Müegen vnd Daniel Haaßen, beede dreÿer vfm Stall beschicken, vnnd Inen bevohlen, wann das Inventarium vff den Stall gebracht, dasselb mein Herren Zuliffern solches aber beÿ Iren eÿden in geheim vnd verschweÿgen Zuhalten. B. Mr.

(f° 213-v) Mittwoch den 14. Augusti – Diebold Branden Inventarium
H. Georg Müeg vnd Daniel Haaß, beede dreÿer vff dem Stall, erschienen vnd Zeigen ahn, demnach Inen kurtz Verrückter Zeÿt bevohlen worden, wann weÿlandt Diebold Branden seeligen Inventarium vff den Stall gepracht würd, Sie dasselb meinen gnedigen Herren den Fünffzehen lifferen solten, vnd nunmehr dasselbige Verschienen Montag daselbsten producirt So hetten sie nicht vnderlaßen sollen, solchen empfangenen bevelch nach, wie die es besichtigen, vnd bedencken, was darmit für Zunehmen. Ist bevohlen H. Heüßen vnnd H. Geigern.

(f° 239) Zinstag den 27. Augusti – Diebold Branden s. Inventarium
Daniel Haaß dreÿer vff dem Stall erscheint, den hatt man aber wider laßen abtretten, Wie man vernimbt, Ist es vmb Diebold Branden seeligen Inventarium Zuthun, welches die dreÿ vff dem Stall gern wider haben vnnd abhandlen wolten. geschiht von herren Geigeren, alß dem einen Zu deßen geschäfft verordneten Herren bericht, das gleich wohl albereit nun vberschlag gemacht, aber es seÿ vonnöthen, das die vff dem stall das Inventarium auch abhandlen, damit man hernach sehen könne, Wie es zusammen stimme daruff mir bevohlen worden, Ime Haaßen Inmaßen auch allso bald beschehen, das Inventarium Zulifferen, vnnd darbeÿ anzuzeigen, wann die abhandlung gemacht, mit dieselb. neben dem Inventario wider Zu Zustellen.

(f° 244) Sambstags den 31. Augusti – Diebold Branden s. Inventarium
Diebold Branden seeligen Inventarÿ halben Zeigt H. Geiger ahn, demnach Ime vnnd Hrn Heüßen bevohlen worden, solch Inventarium Zubesichtigen, were dasselbig beschehen, vnnd befinde sich, das er etlich vnd 80 taußend gulden Zuwenig Verstalt vnnd verschatzt, allso die dreÿ vff dem Stall wie Inen neuwlichen das Inventarium wider geliffert word. seithero an statt Bastian Branden vnd des Stallschreibers als verwanth. Johann Meichßnern Zu sich gezogen vnnd berüert Inventarium abgehandelt, aber Inn solcher abhandlung 14. Jar zu ruck gerechnet, vnd nur das stallgeld, die schatzung außgelaßen worden. Were allso der nachtrag, Ir der dreÿ gemachter ab rechnung nach, sampt Zweÿen Verfallenen vnd noch außstendigen Stallgelten, außgenohmen die schatzung, 2052. lib. d. daruf melden nuhn die Verordneten Herren weitter, das sie Ires theils der meinung, es seÿ mit den 14 Jaren Zuvil, sonderen das nachrechnen kondte Wohl beÿ Zehen Jaren gelaßen doch müße die schatzung auch darzu gesetzt werden, das würde sich, wie H. Geig. den Vberschlag gemacht, Zusammen anlaufen vff 3036. lib. d. stehe aber alles Zu meiner Herren belieben. Erkant, Mann soll den nachtrag des Stallgeldts Zehen Jar Zuruck, Vnnd die Zehen Järig schatzung darzu rechen, vnnd die erben daßelb. Wie auch noch darüber Zur straaff 600. lib. d Zuerstatten schuldig sein.
Wie es nuhn Zweÿ geschlagen, ist mein Herren erlaubt worden, dann die dreÿ geheimen stuben zusammen kommen. Es hatt aber H Geiger mit bevohlen, nach Daniel Haaßen Zuschicken, vnnd demselben Zu Vermelden, das die dreÿ vffm Stall ein andere abrechnung machen, das stallgeld vff Zehen Jahr Zu ruck richten die schatzung Vnnd noch außstendige Zweÿ Järige stallgeld darzu setzen, vnd woh möglich dißen abend wider lifern lassen solten. Welches Ich Verricht, vnnd H.. Haaß sich dessen auch erbotten.
[in margine :] diße erkandtnus ist Daniel Haaßen vnd dem Stallschreiber, durch beede H. XV. meister, angezeigt, vnd darbeÿ bevohlen worden, gleichwohl alles Zuempfahen, aber die schatzung in die looßung stub, vnd die straaff den XV. schreiber Zuliefern waß nuhn stallgeld od. schatzung findet sich hieund. Actum den 2. 7.br 1611.

(f° 245) Eodem die, hora media quinta – Diebold Branden s. Inventarium
Alß mann nach beÿm abend Zehren gewesen, hatt Daniel Haaß die neuw abhandlung dieboldt Branden seeligen Inventarÿ gebracht, die thut nuhn, für 10. Jar nachtrag des stallgeldts 1266. lib. für die ersten fünff Jar schatzung 844. lib. für die anderen fünff Jar schatzung 633. lib. vnd dann für die Zweÿ hinderstelligen stallgeld 279. lib. 12. ß allso Zusammen 3022. lib. 12. ß. Welche ab rechnung h. Geiger Zu sich genohmen, aber volgenden Montag morgens Wider geliffert, mit vermelden, das sie recht vnnd Just, pleibt allso darbeÿ, vnd muß neben der straaff, Vermög nechstergangenen erkantnus abgericht. werden. So hatt auch Daniel Haaß das Brandisch. Inventarium wider empfang.

(f° 252-v) Sambstag den 14. Septembris – Diebold Branden s. Inventarium
Weÿland Dieboldt Branden seeligen Wittib Vogt, Johann Seÿpel erscheint für sich, vnd auch innahmen der Kinder Vogts Bernhard Branden, so Jetzmahlen nicht inn der Statt, Vnnd Vbergibt durch M. Dachtleren ein Supplication, welche abgeleßen worden, darinnen sie beede Vögt bitten auß eingebrachten Ursachen, wollen mein Herren Zuvorderist die, sein Branden Inventarÿ vnd nahrung halben, den erben erkandte straaff der 600. lib. fallen laßen, auch das vberig gnädig vnnd allso moderiren vnnd milteren, das es Iren Pflegersohnen nicht gar Zu schwehr falle. & neben dieße Supplication ist auch ein beÿlag producirt worden, wie sein Branden nahrung von Jaren Zu Jaren Zugenohmen. Erkant, Mann solls durchauß beÿ voriger erkandtnus, sowohl des Stallgeldts vnnd der schatzung alß auch der straaff halben verpleiben lassen.

(f° 339) Sambstag den 28. Decembris – Diebold Branden s. Inventarium
Weÿland Dieboldt Branden seeligen Wittib Vnnd Vögt, Hanns Seÿpell Vnnd Bernhard Brand erschienen, vnnd vbergeben durch M. Dachtlern ein ferner unterthänig Suppliciren so abgeleßen worden, Darinnen bitten sie, auß angezogenen Ursachen nochmahlen, mann woll die Iren Vogts: vnnd Pflegersohnen vfferlegte straaff wegen befundener nahrung, fallen lassen, auch die schatzungen gnedig moderiren vnnd milteren & daruff man die Recess hieoben fol: 244. 245. vnd 252. auch verleßen, vnnd Erkant, Mann solls nochmahlen beÿ vorigem bescheÿdt verpleiben laßen.

1612, Protocole des Quinze (2 R 40)
(f° 5) Sambstag den 11. Januarÿ – Diebold Branden s. Inventarium
H. Zetzner Zeigt an H. Geiger were neben Ime Zu dem bedacht verordnet gewesen, Ob Diebold Branden seeligen erben, an der vfferlegten straaff etwaß nach Zulassen der aber nicht mehr in dißer stuben, werd Ime allso ein anderer H. Zu Zugeben sein. Erkant, H. Hanns Michael Heüß.

(f° 59) Sambstag den 7. Martÿ – Diebold Branden seeligen Inventarium
H. Kopp, H. Heuß, H. Zetzner haben heüth acht tag bedacht, Wie es mit den 600. lib. d. straff Zuhalten, Welche Diebold Branden seeligen Wittib vnnd erben, vonn wegen gedachten Ires Haußwürths vnnd Vatters befundenen starcken nahrung vnd hergegen geringen Verfallens vnnd verschatzens, vfferlegt worden, vnnd lassen solchen Iren bedacht durch H. Englern, auß seiner consignation ableßen, seind der meinung, das es beÿ der abgeforderten schatzung der ergangenen erkandtnußen gemäß, verpleiben soll, Waß aber die 600. lib. d straaff anlangt, stecke dieselb wohl inn dem starcken nachtrag der 3022. lib. 12. ß stallgeldts vnd schatzung, Wie solches auß dem ferndrigen Protocoll fol. 245. abgeleßen worden, da sie dann erstlich darfür gehalten, mann möchte d. halb daran, aber letstlich geschloßen, daß man die Völlig straaff solt schwinden vnd nachlaßen, sintemahl Kein exempel Vorhanden, das man dergleichen straaff abgenohmen, Wah sich kein sonderer betrug oder falsch befunden, alß wie mit Hannß Schmaltzen vnd newlich mit Claudina Blampignon beschehen. Erkandt, Vnnd ist der Herren bedencken gevolgt. Weÿl aber die schatzung noch nicht erlegt, ist nach einmahl Vmbgefragt, waß man Inen darzu für Zeÿt ansetzen, Vnd ob man Inen darzu für Zeÿt ansetzen, vnd ob man auch ein straaff bestimmen woll. Erkant, Sie sollen solche inn 14 Tagen den Looßungs Herren liffern, beÿ straaff 100 pfund pfenning.

Ursule Jœrger veuve de Thiébaut Brand se remarie en 1612 avec Thiébaut Widt : contrat de mariage, célébration
1612 (14.1.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 411
(Eheberedung) zwüschen dem Ehrenvest vndt vornehmen Hrn Theobald Widen burgers alhie Zue Straßburg als dem Hochzeitter ane einem
So dan der Ehren vnd tugendreichen fr. Ursulen Georgerin weÿland Theobald Branden des handelsmans vnd burgers Zu Straßburg selig wittwen als der hochzeitterin andern theils
Beschehen vnd verhandelt In des heilig Reichs freÿen Statt Straßburg Zinstags den 14. Januarÿ In dem Jar des herrn als man Zalte 1612
[unterzeichnet] Johann Seüppell der fraw hochzeiterin vogt

Mariage, cathédrale (luth. p. 277)
1612. den 5. post Epiphanias. H Theobald Witt und fraw Ursula Theobald Branden des handelsmanns n.g. witwe (i 142)

Acte qui cite les enfants et héritiers de Thiébaut Brand, soit Jean Thiébaut, Anne Marie, Ambroise, Ursule, Sébastien et Georges Frédéric
1613 (22. Maÿ), Chancellerie, vol. 403 (Gemein Contract Buch) f° 61
Vertrag zwischenThiebald Branden seligen wittwen vnd erben vnd dann Bernhard Branden
erschienen seind vnserer Rhats bewandte Friderich Held, Johann Meychsner vnd Conrad Stör, vnd beneben Ihnen vnserer Burger Theobald Widt als ehevogt Ursulæ Georgerin, Hanß Theobald Brand, Hanß Jacob Meÿer als von vns geordneter vogt, Annæ Mariæ, Ambrosy, Ursulæ, Sebastiani vnd Georg Friderich aller weÿland vnserers gewesenen Burgers Theobald Branden des handelsmanns seligen mit obernanter Ursulæ Georgin ehelich erzegter Kinder als Clagere an einem

Jean Thiébaut et Ambroise Brand ont vendu la maison et le fonds de commerce neuf mois auparavant à Jean Grossnickel. Ils s’entendent avec leurs créanciers en décembre 1620 sur les droits de mutation qui ont été indûment perçus d’après une décision du Petit Sénat.

1620, Protocole des Quinze (2 R 48)
(f° 201-v) Sambstags den 9. Decemb. – Hannß Diebold und Ambrosÿ Branden Creditoren Außschutz – Hannß Großnickel – Pfund Zoll
Wegen Hannß Diebold und Ambrosÿ Branden Creditoren Außschutz Erschienen Johann Dieterich vnd Samuel Gallera p. Tromern, hetten derselben behausung vnd Gewerb vor dreÿ Viertel Jharen Hannß Großnickeln für 3450 lib.d. Zu Kauffen geben, darunder 5000. fl. Straßburger Wehrung in Capital theils Zu 4. Vnd 5. p. Ct° bestendig Vff der behausung stehen, daß überig ablösig Seÿ aber durch Herrn Saltzman den Alten Rhatschreibern dem Pfund Zollern angeben worden alß Wann es alles ablösig, dahero der Pfund zoller den gantzen Pfund Zoll erfordert Vnd darauff Von E Kleinen Rhat erkantnus ergangen denselben in 3. tage Vollkommenlich Zuerlegen. Bitt des Alten Rhatschreibers bericht Zuerfordern, der dann bekennen würd, daß ers ex errore Unrecht angeben. Darüber Ist H. Saltzman also bald Vernommen, hatt bekhant, daß es ex errore beschehen. Erk. Soll dem Kleinen Rhatschreiber angezeigt werd.

Fils du marchand de sel Nicolas Grossnickel à Saint-Nicolas-de-Port, Jean Grossnickel épouse en 1616 Marguerite Berger, fille su sellier municipal Chrétien Berger
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 109 n° 14)
1616. den 6. Maÿ seind ehelich eingesegnet word. Johann Großnickel von Portenaw im Bischthumb Metz gelegen Herrn Niclaus Großnickels des Saltzhändlers und Burgers daselbst ehelicher Sohn, Vnnd Jungfraw Margaret Christman Bergers des Stattsattlers alhie eheliche Tochter (i 119)

Jean Grossnickel devient bourgeois en août 1616 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1616, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 783
Hannß Großnickhel Von Portenauw d. handelßman kaufft d. Buerg.recht mit Beÿstandt Jörg hagen vnd hanß Melchior Sülberradt deß Lohnherrn Vnd Wüll Zu Spüglern dienen. Actum den 12. Augusti Aô 1616

Marguerite Seupel femme de Loup von Molsheim donne quittance au marchand Jean Georges [sic] Grossnickel

1622 (ut spâ [xxiiij Septembris]), Chancellerie, vol. 446 f° 354
(Inchoat in Prot. fol: 263) Erschienen Margredt Seüplerin, Hn Wolff von Molßheim burgers Zu Straßburg haußfr. mit beÿstand d. h. hanß Friedrich Seuppels Ihres Bruders
hatt bekhandt vnd In gegenwertigkheit h. hannß Groß Nickel handelßmanns burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen,
daß ermelt. hannß Groß Nickel Ihro Bekhennerin Zu gutten genüg. ihr d bezahlt
1000 guldin, vermög hauptgutt von v Ane 4000 gd hauptgutt, so ermeld. hannß Groß Nickel vonn seiner Behaußung Am fischmarck & gelegen Zuuerzinßen pflichtig, vermög hauptbrieffs vnd. d. Statt Contract 7. Martÿ 1601. beÿ Jacob Kügler angeb.

Le corps des selliers fait grief à Jean Grossnickel de vendre des selles et des équipages en-dehors de foires en contrevenant au règlement. Ils portent l’affaire devant les Quinze. Jean Grossnickel devra s’abstenir d’un tel commerce sous peine d’amende.
1622, Protocole des Quinze (2 R 50)
(f° 86-v) Sambstags den 18. Maÿ – Sattlerhandwerck Ca. Johann Großnickel
Tr. Wegen des algemeinen Sattlerhandwercks Erschienen Hannß Hetzel, Hannß Hanold vnd Jacob Keller, die Sattler, haben Vorgebieten laßen, Vnd übergeben wider dennselben Und.thenige Supplication so abgelesen worden, Vnd beschweren sich d. er dem Handwerck eingriff thue in dem er die Sättel sampt hindern Vnd Vordern Zeüg, wie auch die hulfften, Vnd waß Zu außstaffierung der Pferd, Von Sattler arbeit Von nöthen, Zu Lohr auffkauff, Vnd alhie inn vnd außerhalb der Meßen offentlich fail hatt, Vnd Verkauffen thut, & bitten deroweg. Ihme solches beÿ nambhaffter Straff Zu inhibiren, Vnd die beÿ Articuln Zu handhaben. D. Geiger sagt, Er were in facto emirt, bitt communication vnd Zeit Zu der handlung. Seind nach abdrettung der Parteien, die Articul so die Meisterschafft producirt abgelesen Vnd daruff Erkannt Er soll gegentheil Großnickeln Zeit der Ordnung Zugelaßen sein, In deßen inhibiren, dißer sich dieser handlung Kauffens vnd Verkauffens enthalten soll beÿ Straff 10. lib.

Loup von Molsheim donne quittance à Jean Grossnickel de sommes stipulées au contrat dressé par Jacques Kügler le 7 mars 1601. Le contrat renvoie à l’acte ci-dessus passé en 1622.

1624 (ut spâ [xvij. Aprilis]), Chancellerie, vol. 452 f° 188
(Inchoat. in Prot. fol. 120) Erschienen h. Wolff von Molßheim burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein h. hannß Groß Nickell handelßmanns burgers Zu Straßburg – 1000 gulden Straßburg Ane 3000 gl. wng.
so bemelter H. Groß Nickell von seiner behaußung Am fischmarck gelg. zuverzinßen pflichtig, vermög hauptbrieffs vnd. d. St. Contract Ins.ell d 7. Martÿ 1601. beÿ Notar. Jacob Kugler Angeb.
(vide in Reg. 1622. fol: 354)

La tribu des Fribourgeois fait grief à Jean Grossnickel d’héberger contre rétribution des hôtes, dont des prêtres, en logeant aussi leurs chevaux. Les cadeaux qu’il accepte sont considérés comme une rétribution. Jean Grossnickel devra à l’avenir s’abstenir sous peine d’amende d’héberger des hôtes en-dehors des foires.
1626, Protocole des Quinze (2 R 54)

(f° 208-v) Sambstags den 2. 7.bris – Freÿburger Ca Hannß Großnickel
Freÿburger Zunfftmeister H. Heinrich Haaß Erschinen Hannß Großnickel Handelsmann, vbergibt wider denselben ein Extract vß ermelter Zunfft Memorial pit Abhör, Ille per Dr. Knaf. pit Copias vnd 8 tag, geschehe daß Anbring. Zweifelß freÿ dahero weil Er Frembde so wahren beÿ Ihme vßnemmen, bißweÿlen tractire, & d Reng. Sagt, die Sach seÿ beÿ der Zunfft vßgemacht, such man allein die Execution & tretten ab & Ir bericht seÿ v.ständigt Groß Nickel speiß bißweÿlen 5. 6. oder mehr Pfaffen, 2 oder 3 tag lang, nemme Zwar kein Irrten von denselben laß sich aber wohl v.Ehren & H Gambß sagt, die Sach seÿ beÿ der Zunfft vßgemacht, pit vmb handhabung der Art. Erkandt, Copeÿ vnd Acht tag Zugelaßen.

1627, Protocole des Quinze (2 R 55)
(f° 122-v) Sambstags den 26.t Maÿ – Freÿburger Zunfftmeister Daniel Gaßner Erschien Ca. Hannß Groß Nicel Erholt per Dr. Reng. wider denselbe die Sambt. den 2. 7.bris 626. vbergebene Zunfft Extractus vndt pit Zuerkennen wie damahlen gebetten & Dr. Knaf. nomine Citato producirt underthänigen gegen bericht, pit abhör & Dr. Reng, setzts.
Ober Vngeltth. sonderlich H. Schach referiret, daß beclagter sehr wider Ordtnung handellt, gebe frembden Prælaten vnd andern mehr Persohnen, den Atzt Zwischen den Meßen, Stell auch derselben Pferdt, fordere Zwar kein Irrten ein, nemme aber doppelt v.Ehrung dagegen, dardurch seÿ daß Vngelt erfehrt vndt die wührt beschwert, were Ihme vßerhalb der Meß solches fürters Zuthun beÿ straff Zu Inhibiren In der Meß macht haben wie ein Anderer burger auch Erkandt, Obervngellt Hh. sollen deßwegen ein reiflichen bedacht faßen vndt wider für Mein Herren bringen. Parten so lang Zur gedult Zuweÿsen.

(f° 163-v) Zinstags den 26. Junÿ – Freÿburger Ca. Groß Nickel
Obervngellt Hh. referiren, In dem Streit sich haltend Zwischen E. Ers. Zunfft der Freÿburger vndt Johann Groß Niclen, seÿ Ihnen Jüngsthin ein bedacht Zu faßen befohlen worden, haben alh. die Sach erwogen befunden, daß beclagter Groß Niel wider die vngellt vndt d. wührt ordn. bißhero pecciert, In dem Er vnderschiedlichen Geistlichen In seinem Losament tractiert, beherbergt auch Ihre Pfert vfstellt, Zwar nit geständig sein will daß Er Irrten, aber ansehnliche Præsenten von Ihnen annemme, Welches aber in effectu Nichts Anderß dann Ein Irrten, Warab sich die würth pillich Zubeschweren, hetten allso vff M. H. gutheißen den bedacht dahin gestellt, daß Groß Nickel Zwischen den Messen beÿ straff 25. lb. d dergleichen tractieren vndt beherbergen sich müeßigen soll, will Er einen oder andern herren vnd bekandten gastieren, mög Er solche vß den herbergen Zu sich erbitten. In den Meßen Ihme freÿ stehen, wie andere burger Allso auch Er, vf zunemmen, Jedoch v.mög ordtnung, Sich am vngellt darumb anmelden. Erkandt, der herren bedencken gevolgt.
[in margine :] Mittw. den 27. diß H. Trausch vnd H. Fridolß. Daniel Gaßnern allß Zunfft Meister Zum Freÿb. und Groß Nicklen dißer bescheid angezeigt.

Jean Grossnickel hypothèque la maison au profit de Joseph Buisson. En marge, quittance accordée en 1629 à la veuve puis en 1634 à la veuve et son deuxième mari Oswald Berger.

1628 (ut spâ [13. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 137-v
Erschienen Herr Johann Großniclauß handelßmann burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein herrn Joseph Buison Auch Burg. Alhie – schuldig seÿen 100 aspanische dublonen in specie a 5 R. d. stuck bahr gelühen
Zu vnderpfand verlegt hauß hoffstatt, vnd hind.hauß mit Allen Ihrem gebäwen & geleg. Inn d. St. St. Vnd. Am Fischmarck eins neben Seboldt Neher, anderseit Jost Schwanfelders s. Witwen, hind. vff den Vlmer graben stoßend, dauon gend 5 ß 10. s bod. Zinß der Rothen Kirchen Alhie Vnd dann ist solche behaußung zuuor noch verhafftet vmb 250. lb denen Molßheimischen Erben
[in margine :] Erschienen Joseph Buison hatt in gegensein weÿl. Johann Großniclauß des Debitoris see: wittib vnd Kinder vögten Simon de Lamer vnd H hanß Ludwig Koben (…) Act. den 12. Maÿ 1629.
[in margine :] Erschienen H Michel Buißon der handelsmann, für ich selbsten vnd alß Befelhaber Joseph Buißons deß Creditoris nachgelaßenen Vbrig. Erben (…) bekante in gegensein H Oßwaldt Bergers auch Handelßmanns alhie alß Ehevogt Margreth des debitoris nachgelaßener witiben (…) q.tirt, Actum den 8. Xbris 1634

Marguerite Berger se remarie en 1630 avec le marchand Oswald Berger, originaire de Colmar
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 160 n° 22)
1630. Dom: 17. Trinitatis. Herr Oswaldt Berger Burger vnd Handelsman alhie, vnd Fr: Margaretha, weiland Herrn Johan Großnickel des gewesenen Burgers vnd handelsman s. alhie hinderl. witwe (i 173)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 90-v) Dominica 17. Trinit. den 19. 7.br. Oßwald Berger d. burger vnd Handelsmann von Colmar vnd Margretha Johan Großnickels des burgers vnd handelsmanns alhie nachgelaßene wittib, S. Claus (i 97)

Les quatre enfants de Jean Grossnickel louent la maison au marchand Pierre de Barry

1641 (7. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 631-v
Erschienen H. Johann Enoch Meÿer Goldtarbeiter, burger Zu Straßburg, alß Ehevogt Margarethæ Großniclaußin, So dann H Daniel Dieterichs deß Goldtschmidts, alß Vogten Johannis, Johann Niclaußen und Johann Melchiors der Großniclaußen, weÿ: Johann Großniclaußen geweßenen handelßmanns alhie dreÿer lediger Kindern befelchhaber H Johann Ludwig Hipolitus, der Notarius, auch burger Zu Str.
haben in gegenwärtigkeit H. Peter De barri handelßmanns alhie
dreÿ Jahr lang Von nechst kommend Weÿhenachten nach einander Volgend Verlühen, Ein Behaußung, sambt dem Boden, und allen andern deren gebäwen & alhie am Vnd. Fischmarckht, einseit neben Sebold Nehers see: Wittiben, anderseit neben N. Schwanfelders see. Wittibin und Erben, hind. vff den Vlmer graben stoßend, für vnd vmb einen Jährlich. Zinß benantlich 120 gulden

L’orfèvre Jean Enoch Meyer et sa femme Marguerite Grossnickel hypothèquent leur quart de maison au profit des autres enfants de Jean Grossnickel

1641 (16. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 541-v
Erschienen Johann Enoch Meÿer der Goldarbeiter burger alhie und Margaretha Großnickhellin, sein eheliche haußfraw mit beÿstand H Johann Peter Günthels des Notarÿ und hannß Georg Kreßen des Schneiders beeder burgern alhie alß ihrer hierzu insonderheit erbettener nechster v.wanthen
haben in gegenwärtigkeit weÿl. H Johann Großnickhels des handelßmanns seel. hinderlaßener dreÿer lediger Söhn, ihr des Schulbekennern Schwäger und Brüder Vogts Daniel Dieterich des Goldschmidts auch burgers alhie – schuldig seÿen 100 Pfund Str.
dafür in specie Vnderpfand sein soll Ein Viertertheil Ihnen den bekhenern für ungetheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt, höfflein, hinderhauß und Stallung auch allen anderen deren gebäwen geleg. in der St. Str. ahne dem Undern Vischmarckh einseit neben weÿl. Seebald Nehers Wittiben Und Erben anderseit neben Jost Schwanfelders seel. Witibin, hienden vff den Ulmergraben stoßend, daran die Überigen Antheil Vorenanter behaußung ihr bekennerin Brüedern Zuständig Von solcher gantzen Behaußung gehen Jährlich j. lib. x ß d. Ehrschätzigs Zinßes den Armen Sondersiechern Zur Rothen Kürchen alhie, So seind diße Häußer auch hievor v.hafftet umb 260. lib. 10 ß Nachtrag Georg Wolleben des Ampts schaffners Zu Westhoffen Erben, und dan ist dißer Vierte theil auch noch v.hafftet umb 100 Lib. Weÿl. H Claudi Guischardts seel. Kindern

Les enfants Grossnickel louent une partie de la maison à Isaac Gemmo (Gemaux) de Phalsbourg

1646 (27. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 47-V
Erschienen Hannß Georg Kreß, der Schneider, alß Weÿl. Johann Großniclaußen, deß Handelsmanns seel. hind. laßener Kindern Vogt, mit beÿstand Johann Großniclaußen, deß seinen Vogts Sohns selbsten
hatt in gegensein H Isaac Gemmo Von Pfaltzburg, Schirmbß Verwanthens allhier
daß Er demselben Vffrecht Ein Jahr lang von jüngst Verschienenen Weÿhenachten angerechnet Verlühen habe, eine gantze Vordere Behaußung, nichts dauon alß den Laden außgenohmen, für und vmb 30 Reichßthaler

Les héritiers Grossnickel louent la maison au marchand Jean Paul Kolb, assisté de son beau père David Spæner

1647 (10. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 199-v
Erschienen weÿl. Johann Großniclauß. deß Handelßmanns seel. nachgelaßener Kinder Vogt Hannß Georg Kreß, der Schneider, mit beÿstand Johann Großniclaußen, deß einen Vogts sohns selbsten
hatt in gegensein H. Hannß Paul Kolben deß Handelßmanns vnd Burgers alhie, mit beÿstand H. David Späners auch Handelßmanns seines Schwäher Vatters vnd Jacob Küeteuschen beeder Burg. zu Straßburg
Verlühen habe eine Gewerbß Behaußung mit dero Gaden auch allen deren Gebäwen alhie am Fischmarckh neben weÿl. Sebold Nähers seel. Wittib Vnd Erben ein Und anderseit neben Jost Schwanfelders seel. nachgelaßener Wittib Vnd hind. Vff den Vlmergrüen stoßend gelegen, Vff dreÿ Jahr lang Von nechstkünfftig Johannis Baptistæ angerechnet, vmb einen Jährlichen Zinnß benantlich 60 pfund
[in margine :] (…) so haben Sie hierauff diß Verschreibung zu cassiren befohlen v.schr. Actum den 10. Julÿ A° 1650.

Jean Nicolas et Jean Melchior Grossnickel louent la maison à leur frère aîné Jean Grossnickel

1650 (22. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 707
Erschienen Johannes Großniclauß für sich selbsten mit beÿstand Hannß Kleinen deß Schuhmachers an einem,
So dann hannß Niclauß und hannß Melchior die Großniclauß Gebrüder, am andern theil – mit einander. brüderlich verglich. und die Herren Vogteÿrichter am 29. Junÿ iüngsthien darein consentirt hetten,
daß Er Johannes der ältere Bruder die gemeine Großniclaußische alhie am undern Fischmarckh und oberhalb deß Bockhß gelegene Behaußung sechß Jahr lang von nechstverschienenen Joh. Bapt: angerechnet, umb 60. lib. iährlich zinnßes lehnungsweiß zu genießen befügt
Dabeÿ geweß. hannß Georg Kreß der Schneider alß der treÿ Großniclaußisch. Gebrüd noch ohnentledigter Vogt

Jean Grossnickel loue toute la maison au marchand Abraham Herff, déjà locataire depuis un an

1651 (17. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 566
Erschienen H Johannes Großniclauß
hatt in gegensein H Abraham Herffen deß handelßmanns
verlühen habe die Großniclaußische gantze Gewerbß behaußung, nichts davon alß den Kast. vor d. thür und die treÿ Käst. im Hauß außgenohmen, alhie am undern Fischmarckh einseit neb. weÿl. Sebolt Nähers seel: wittib und erb., anderseit neb. Jost Schwanfelders seel. wittib, hind. vff den Ulmer Graben stoßend gelegen, vff vier Jahr lang von nechst verschienenen Joh. Bapt: angerechnet, um einen iährlich. Zinß benantlich. 60. lib
Und weilen d. Entlehner diße Behaußung schon ein Jahr lang in lehnung gehabt und darvon den hauß Zinnß abgerichtet, so hat d. Verleÿher Ihne auch deßhalben quittirt, Hiebeÿ ist zugleich erschienen hannß Niclauß Großniclauß der Krämer deß Verleÿhers Brud.n der hatt angezeigt wiewohl in der am 22. Julÿ a° 1650. verschriebenen Lehnung außtrucklich versehen ist, daß wann der ietzige Verleÿher damahlige entlehner den darinnen bestimpten iährlich zinnß nicht richtig abstatten würde, Er hinten auff Niclauß sampt dem Bruder hannß Melchiorn dieße Behaußung anderwerts verleÿh. od. selbst gebrauch. mögen (…)

Inventaire des biens délaissés à Strasbourg par le capitaine Jean Daursyn dressé à la requête de sa femme Marie Meyer dans la maison des héritiers Jean Grossnickel

1651 (4.7.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 19) n° 16
Inventarium vndt Beschreibung Aller der Jeingen Mobilien, so Weÿland dem Ehrenvesten vnd Mannhafften Herrn Johann Daursÿ, Capitain gehörig gewesen, vndt Er nach seinem Abreÿßen alhie zu Straßburg hinderlaßen, Welche die Ehren vndt Viel tugendreiche Fraw Maria Meÿerin sei hinterpliebene fraw wittib vff freundtliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrenuesten vndt Hochgeachten Herrn Daniel Thomaßen Churfürstlich Pfältzischen Wohlbesteldten Ober Schultheÿßen Zu St. Lamprecht, alß deß abgeleibten Herrn Capitain seel. in Erster Ehe ehelich erzielter hindpliebener dochter befehlhabers, geeügt vndt gezeigt (…) So beschehen auff Freÿtag den 4. Julÿ A° 1651.
Inn einer alhie Inn der Statt Straßburg auff dem Vischmarckth gelegener Behaußung, so würckl. H. Johann Großnickels geweßenen handelßmanns v. Burgers alhie seel. Erben eigenthümlich gehörig, ietzmahlen aber H Abraham Herff d. handelßmann und Burger alhie Lehnungsweiße bewohnt, Ist befunden word. wie volgt.
Oben auff Inn einer Cammer
Sa. des Haußraths 60, Sa. Silbergeschirrs 114, Summa summarum 174 lb

Jean Grossnickel loue pour lui et au nom de ses frères et sœurs trois quarts de la maison au marchand Georges Menges (propriétaire d’un quart, voir l’acte suivant)

1655 (31. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 502
Erschienen H Johann Großniclauß
hatt in gegensein H Georg Menges deß handelßmanns
verlühen habe, sein und seiner Gebrüder treÿ quarten ahne der großniclaußisch. alhie am undern Fischmarckh gelegener Gewerbß behaußung daran die übrige quart dem Entlehnern Zustehet vff Ein Jahr lang von Joh. Bapt: nechstverschienen angerechnet, umb 40. lib

Accord passé entre les héritiers de Jean Grossnickel et les créanciers Brand qui ont obtenu le 21 avril 1655 que leur soit versé le prix de vente d’un quart de la maison Grossnickel vendu le 10 décembre 1652 à Georges Menges (par Ursule Brand veuve de Jacques Kniebs, voir l’inventaire dressé en 1675)

1656 (1. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 443
Erschienen H David Ösinger der älter, Notarius, alß Curator Fr. Ursulæ, weÿl. Hn Jacob Kniebß. seel. Wittibin mit beÿstand der Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿsen H Erasmi Gebhardts und H Isaac Fausten beed. alß auß E.E. groß. Rhats mittel vff ihr Fr. Ursulæ demütig. Anruffen, hierzu insonderheit Deputirter /:welche auch Sie Fr. Ursulam hierüber selbst. gehört und dero Consens vernohmen hetten:/ an einem, Mehr H Johann Großniclaus der Handelßmann, hannß Niclaus Großniclaus der Krämer, Vnd hannß Georg Kreß. der Schneider alß Vogt hannß Melchior Großniclauß deß Sattlers mit assitentz der Ehrenvest- Fürsichtig- weÿsen H Johann Wolffgang Heßlers und H Johann Christmann Merckhlins beed. alß auch wohlgedachten Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter, am andern,
So dann Barbara, Georg Fürnkorns deß Schuhmachers Eheweib, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, ferners Salome, Sebastian Meÿers deß Roßkammen Eheweib, mit Consens alß sie sagte ihres ietzt abweßend. Ehemanns, Vnd H Johann Hartmann Wörtz alß Schaffner deß Waÿsenhaßes ahne statt Andres Wagners so ins Waÿsenhauß auffgenohmen word. ist, alle treÿ alß weÿl. Christmann Bergers deß Sattlers seel. Enckhel und Uhr Enckhel, am tritten theil,
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, Wiewohlen Sie die Brandischen Creditoren geweßener herrn Außschuß hinderlaßene Erben in crafft wohlgedacht. Rhats am 27. Jan. a° 1655 ertheilten und rem iudicantam erwachßener Urthel auch beschehener liquidation ahne obgemelte Fr Ursulam 1534. lib. 3 ß 2 d Zu erfordern, Zu mahl. darüber, nach Innhalt mehr wohlerwehnts Rhats am 21. Aprilis besagt. 1655. Jahrs gegebenen bescheÿdts, die Immission pro modo debiti, vff die Brandische Nahrung erhalten, folgendts die Execution in specie den ienig. vierten theil der Großniclaußisch. Behaußung am undern fischmarckh welch. H Georg Menges der handelßmann, vermög der sub dato 10. X.br. a° 1652. in der Cancelleÿ Contractstuben Protocollo extensivo fol. 119. fac. 2. & fol. seqq. befindlich. Kauffverschreibung, ahne sich erkaufft hatt, wie auch iährlich termino Michaelis Zinnßbahrer Pfenningthurns Capitalien, und dann vff die übrige treÿ quarten, der ienig. 2550 fl. Nachtragß Capitals und deßen Interesse de Mich: a° 1629. so vff d. ubrig. treÿ quarten oberwehnter Großniclaußisch. Gewerbß behaußung, auch laut mehrerwehnts Rhats am 13.t 9.bris a° 1644. ertheilt Condemnatori gefordert word. ob interpositam Appellationem Zwar bißhero noch streittig geweß., aber vermittelst der auch heut dato zwisch. obgenannter Fr. Ursula Kniebßin und den Großniclaußisch. Erben verschriebener Transaction, ihro Fr. Ursulæ, für die gesampte Nachtragß forderung, die gantze Großniclaußische Behaußung alß deroselben geweß. Unterpfand, eigenthümlich übergeben Word. würcklich erlangt. Demnach iedoch (…)
dahero gütlich vereinbahret, daß ihnen den Erben, die erstgedachte 2550. fl. Mengisch. Kauffschillings Zusampt 250. lib. ahne obgemelt. 379. lb. 15. ß Pfenningthurns Capital, gebühren, Vnd sie damit aller ihrer ahne Sie Ursulam gehabte Ansprach außgewiß. sein, Jedoch mit dißem satten Anhang, daß Erstlich (…), Fürs ander die beede oberwehnte resp. sub dato 10. X.br a° 1652. und i. sept. a° 1656. geg. H. Mengeß. vffgerichtete Kauffverschreibung hiemit durch Sie der H. Außschuß Erben gäntzlich ratificirt word.

Les créanciers vendent les trois quarts de la maison au marchand Georges Menges qui devient ainsi propriétaire de la totalité

1656 (1. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 445-v
(Protocoll. fol. 81.) Erschienen H David Ösinger der älter, Notarius, alß Vogt Fr. Ursulæ, weÿl. H. Jacob Kniebß. seel. hinterbliebene Wittibin mit beÿstand der Ehrenvest- Fürsichtig- und Weÿsen H Erasmi Gebhardts und H Isaac Faust. beed. alß auß E.E. groß. Rhats mittel, auff ihr Fr. Ursulæ demütig. Anruffen, hierzu insonderheit Deputirter, welche auch Sie Fr. Ursulam hierüber selbst. gehört und dero Consens vernohmen hetten
in gegensein H Georg Mengeß deß handelßmanns, mit beÿstand deß Ehrenvest hochgelehrten H Georg Obrechts V.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Advocati & Procuratoris, wie auch H Andres Fischers deß Weißbeckh.
treÿ vierte theil ahne einer Gewerbß behaußung und allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und Zugehördten, alhie am undern Fischmarckh, einseit neben Michel Großmann dem Paßmentachern, anderseit neben neben weÿl. Jost Schwanfelders deß Scheidenmachers seel. Erben, hinden vff den Ulmergraben stoßend gelegen, daran der übrige vierte tgheil dem Käuffern vorhien eigenthümlich Zustehet und gehend von der gantz. Behaußung iahrs j. lib 10 ß erschätzig. Zinnßes halb vff Joh. Bapt: und halb vff Weÿhenachten den armen sondersiechen Zur Roth. Kirch. So seÿe solche Behaußung auch noch verhafftet umb 268. lib. H Johann Reichßhoffern Fünffzehnern ehevögtlich. weiße Zuständig, sonst. freÿ ledig und eig. (pro rato übernohmen) – umb 1200. Pfund

Accord passé entre les créanciers sur les sommes provenant du prix de vente

1656 (1. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 446-v
Erschienen der Ehrenvest- Fürsichtig- Wohlweÿs und hochgelehrte H Dominicus Dietrich deß beständigen Regiments der Herren Ein und Zwantzig für sich selbst. und alß Vormund weÿl. Johann Reinbold Dietrichß hinderlaßener Kinder, wie auch der Edel hochgelehrte H Friderich Deckhert V.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Referens alß Curator Fr: Einbeth, erstermelts Johann Reinbolt Dietrichß hinterbliebener Wittibin, Ferner ehrengedachter H Ein und Zwantziger Dietrich, alß H Johann Kornmanns deß handelßmanns, vermög eines sub dato Straßburg 20.t maÿ iüngsthien mit seiner underzogenen eigenen hand und beÿgestellten Pitschafft gefertigten, hiebeÿ vorgelegt. und wider Zurück empfangenen Gewaltscheins hierzu gevollmächtigter Befelchhaber, Vnd H Salomon Merckhle der Ballenmaÿster, Mehr H Christoph Merckhelbach der Specereÿhändler und H Emanuel Waldeckh der Goltarbeiter, Und Zwar H XXI. Dietrich und H Dr. Deckher, im nahmen weÿl. H Johann Dietrichß Fünffzeheners seel. Erben, H Kornmann und H Merckhle aber im nahmen weÿl. H. Samuel Gallera deß handelßmanns seel: Erben, so dann H. Merckhelbach und H Waldeckh im nahmen weÿl. H Rheinhard Merckhelbachß deß Specereÿhändlers seel. Erben, alß welche H Johann Dietrich, H Samuel Gallera, und H Rheinhard Merckhelbach, hannß Diebolts und Ambrosÿ der Branden Gebrüder Creditoren gevollmächtigte Außschüße geweß. seÿen, an einem
Vnd H David Ösinger der älter, Notarius, alß Vogt Fr. Ursulæ, Weÿl. H. Jacob Kniebß. seel. hinterlassener Wittibin, mit beÿstand der Ehrenvest- Fürsichtig- und Weÿsen H Erasmi Gebhardts und H Isaac Faust. beed. alß auß E.E. groß. Rhats mittel, vff ihr Fr. Ursulæ demüetig. Anruffen, hierzu insonderheit Deputirter, welche auch Sie Fr. Ursulam hierüber selbst. gehört und dero Consens vernohmen hetten, am andern theil,
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, Wiewohlen Sie die Brandischen Creditoren geweßener herrn Außschuß hinderlaßene Erben in crafft wohlgedacht. Rhats am 27. Jan. a° 1655 ertheilten und rem iudicantam erwachßener Urthel auch beschehener liquidation ahne obgemelte Fr Ursulam 1534. lib. 3 ß 2 d Zu erfordern, Zu mahl. darüber, nach Innhalt mehr wohlerwehnts Rhats am 21. Aprilis besagt. 1655. Jahrs gegebenen bescheÿdts, die Immission pro modo debiti, vff die Brandische Nahrung erhalten, folgendts die Execution in specie den ienig. vierten theil der Großniclaußisch. Behaußung am undern fischmarckh welch. H Georg Menges der handelßmann, vermög der sub dato 10. X.br. a° 1652. in der Cancelleÿ Contractstuben Protocollo extensivo fol. 119. fac. 2. & fol. seqq. befindlich. Kauffverschreibung, ahne sich erkaufft hatt, wie auch iährlich termino Michaelis Zinnßbahrer Pfenningthurns Capitalien, und dann vff die übrige treÿ quarten, der ienig. 2550 fl. Nachtragß Capitals und deßen Interesse de Mich: a° 1629. so vff d. ubig. treÿ quarten oberwehnter Großniclaußisch. Gewerbß behaußung, auch laut mehrerwehnts Rhats am 13.t 9.bris a° 1644. ertheilt Condemnatori gefordert word. ob interpositam Appellationem Zwar bißhero noch streittig geweß., aber vermittelst der auch heut dato zwisch. obgenannter Fr. Ursula Kniebßin und den Großniclaußisch. Erben verschriebener Transaction, ihro Fr. Ursulæ, für die gesampte Nachtragß forderung, die gantze Großniclaußische Behaußung alß deroselben geweß. Unterpfand, eigenthümlich übergeben Word. würcklich erlangt. Demnach iedoch (…)
dahero gütlich vereinbahret, daß ihnen den Erben, die erstgedachte 2550. fl. Mengisch. Kauffschillings Zusampt 250. lib. ahne obgemelt. 379. lb. 15. ß Pfenningthurns Capital, gebühren, Vnd sie damit aller ihrer ahne Sie Ursulam gehabte Ansprach außgewiß. sein, Jedoch mit dißem satten Anhang, daß Erstlich (…), Fürs ander die beede oberwehnte resp. sub dato 10. X.br a° 1652. und i. sept. a° 1656. geg. H. Mengeß. vffgerichtete Kauffverschreibung hiemit durch Sie der H. Außschuß Erben gäntzlich ratificirt word.

Fils d’un tanneur de Weinheim an der Bergstrasse, Georges Menges épouse en 1641 Elisabeth Schæffer, fille du marchand Jean Schæffer
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 262)
1641. Eadem [Domin: LX 28 Febr:] Georg Menges, der Handelßmann, Georg Menges burgers v. Rothgerbers zu Weinheimb ahne der Bergstraß nachgelaßener Sohn, Jungfr. Elisabetha, Johann Schäfers, burgers vnndt handelßmanns alhie nachgelaßene tochter. Eingesegnet Montag 8. Martÿ St: Thoman. (i 267)

Georges Menges devient bourgeois par sa femme le 24 mars 1641 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1641, 4° Livre de bourgeoisie p. 199
Georg Menges der handelßmann von weinumb Empfangt daß Burgerrecht von Seiner haußfrauwen Elisabeta weÿl. Herrn Johann Schäffers deß Handelßmans seel: Hinderlaßene dochter vmb 8 gold fl. Ist Noch ledigen Standts gewesen Vnd würt Zu den Spieglern dienen Jur. denn 24. Martÿ Anni 1641.

Georges Menges est élu contrôleur de bière
1650, Protocole des Quinze (2 R 67) (f° 215) Donnerst. den 10. 8.bris
Georg Menges ist Zu Einem Bierkieser erwöhlt vndt hat neben den übrigen Bierkießern in præs. beeden Obern Ungelth. die ordnung geschworen.

Elisabeth (Schæfer) veuve de Georges Mengès se remarie en 1662 avec le marchand Jean Decimator, fils du syndic et greffier de Wissembourg Chrétien Decimator
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 47)
1662. Eodem [F. Pascator. d. 30. Martii] H. Johannes Decimator der Handelsmann Weiland H. Christian Decimatoris Sÿndici Vnd Stattschreibers Zu Cron Weißenburg hinderlaßener Ehelicher Sohn, vnd Fr. Elisabetha Weiland H. Geörg Mengäßer Handelsmanns v. burger allhier nachgelaßener Wittib. Copulirt Zinst. d. 8. Aprilis Zu St Thoman (i 51)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 19) 1662. Dom: Reminiscere den 23.t Febr:. Zum 2. mahl Hr Johannes Decimator der Handelsmann, Weiland H. Christian Decimators gewesenen Sÿndici undt Stattschreibers Zu Cron Weisenburg hinderlaßener ehel: Sohn, vndt Fr. Elisabetha Weiland H. Geörg Menges gewesenen Handelsmanns undt Burgers allhier hinterlassener Wittib. Dienstags den 8.t Aprilis Spiegel St. Thomas (i 20)

Jean Decimator devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1662, 4° Livre de bourgeoisie, p. 332
H Johannes Decimator der Handelsmann Von Cron weisenburg, empfangt d. burgerrecht v. seiner Haußfr. Elisabetha, weÿl. H. Georg Mengesen auch geweßenen Handelsmann sel. hind.lasener wit. vmb 8. Goldfl. die er beÿ d. Cantzleÿ erlegt, wahr hieuor ledig. Standts, will Zu E. Zunft d Spiegler dienen. Jurav: 5. Maÿ A° 1662.

Jean Decimator et Elisabeth Schæfer meurent en 1675. Elisabeth Schæfer laisse trois enfants de son premier mariage et un du deuxième. L’inventaire cite les titres de 1656, la vente de 1652 et un accord non daté relatif au pignon. La masse propre aux héritiers s’élève à 9 227 livres. L’actif de la communauté s’élève à 10 332 livres, le passif à 12 595 livres.

1675 (9. 9.br), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 1) n° 71 (77)
Inventarium und beschreibung [aller Haab Nahrung] und gütter, so weÿland der Ehren[vest und großacht]bahr H Johannes Decimator handelßmann [und] die viel Ehren und tugendsame [Frau Elisabetha] Decimatorin gebohrne Sch[äfferin beede Ehege]mächte und burgere [zu Straßburg] welche be[-] 6.ten 8.bris die Fraw [-] alß [-]tritt aber so vil [-]ses innstehendem Jahr dieße welt gesegnet [welche Verlaßenschafft auf] erfordern und begehren (…) – Actum Dienstag den 9. Novembris Anno 1675.
Der verstorbene H seel. zu seinen erben verlaßen Johannem Decimator seinen mit der Verstorbenen Fr. seel. erzeugter Sohn, deßen geordnet und geschworener Vogt der Ehrenveste H Isaac Cummerell, handelsmann v. burg. allhier, so dem geschäfft beÿgewohnt
Die verstorbene Fr. seel. aber hat zu Ihren Erben verlaßen 1. die Viel Ehren und tugendreiche Jungfrau Elisabetham Mengesin, 2. den Ehrengeachten H Johann Philipp Menges handels befließenen, welcher vor Wennig tagen von Lyon allhier wider angelanget, 3. So dann Georg Menges, der Verstorbenen Fr. seel in erster Ehe mit auch weÿl. dem Ehrenvesten und vorgeachten Herrn Georg Menges geweßenen Handelßmanns und burgern allhier Zu Straßburg ehelich erzeugte dochter vnd Söhn, dero geordnet und geschworener Vogt der Ehrenvest H Albertus Leÿdecker weiß leinwadt händler und burger allhier so dem geschäfft persönlich abgewartet,
Vndt dann obbesagten Johannem, Ihr in andrer Ehe mit auch weÿ. H Johann Decimatorn ehelich erzeugtes einen söhnlein, Vnd alßo alle Viere der Abgeleibten Frawen seel. in Erst undt anderer Ehe ehelich erzeugte Kind. und ab intestato nachgelaßene Erben

In einer in der Statt Straßburg ane den [un]dern Fischmarckh gelegenen und in dieße Nahrung gehörigen behausung ist befunden worden Wie volgt
Ane holtzwerckh. Auff der obern bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer F, Vor dieß Cammer, In der Cammer G, In der Wohnstuben, In der Stub Kammer, Im haußehren, In der Kuchen, Im Conthor, Im Gaden, Im bütten Keller
(f° 32-v) Vermög Inventarÿ über Weÿl. Hn Georg Mengeß handelßmanns undt burgers allhier Zu Straßb. d. Verstorbenen Frn. erstern haußwürths seel. Verlaßenschafft in A° 1660 gefertiget, steh. ane Activ Schulden auß, so in deßelben theilbare Verlaßenschafft gehörig
(f° 35) Ergäntzung der Fr. seel: unverändert Guths. Vermög Inventarÿ über weÿl. H. Georg Mengeß geweßenen handelßmanns, der abgelebt. Fr. Erst. haußwürths seel. Verlaßenschafft durch weÿl. H Jeremiam Ursinum Notarium in Anno 1660 auffgerichtet
(f° 43) Eÿgenthumb ane einer behausung so d. Fr. seel. Erb. unverändert. (E.) It. eine Gewerbs behaußung, mit allen andern deren Gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörd. und Gerechtigkeit. gelegen allhie in d. Statt Straßburg ane dem Fischmarck, einseith neben Johann Friderich Großmann dem Poßmentmachern, anderseith neb. H. Johann Peter Schäffern dem Knöpffmacher, beed. burgere allhier, hind. vff den ulmer Graben stoßend, davon gibt mann j lb 10 lb Ehrschetzig Zinnßes, halb vff Joh. Bapt: undt halb vff weÿhenachten d Armen Sond.siech. Zur roth. Kirch. sonsten freÿ ledig v. eÿg. undt über dieße beschwerd. angeschlag. per 1500 lb. Darüber vorhand. j. teutsch. pergam: Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhang.dem Contract Insigel v.wahrt, deß. datum d. 10. 7.bris A° 1652., weißt welch. gestalt H. Georg Menges der Frawen ersterer haußwürth seel. d. 4. theil dieß. behaußung von Frawen Ursula Brandin Hn Jacob Kniebßen burgers allhier hsfr. v. H. David Ösingern dem ältern Notario und burgern allhier ane sich erkaufft. Mehr j. perg. Kauffbrieff, mit ermaltem Contract Innsigel becräfftiget, daß. datum d. 1. 7.br A° 1656. innhaltend wie H. Mengers seel. die übrige ¾. theil solcher behausung von vorgedachtem Hn Notario Ösingern alß vogt obberührter Fraw Ursulæ Brandin ane sich erhandelt. Darbeÿ j. pap. Vergleich, confirmation undt Ratification, in allhießig Cancelleÿ Contractstub. gefertigt, was maßen hannß Theobaldt undt Ambrosÿ der brand. Gebrüderer Creditoren Gevollmächtigte Außschütz /:welche auch prætension ane dießer behausung gehabt:/ in solch Kauff consentirt, bedagend, datirt d. 1. 7.br. 1656. Ferner j. Vergleich Zwischen d. Groß Niclauß. Erben und bemelt. Fr. Ursulæ Brandin getroff. sub eodem dato. Weitter j. abgelößter Zinß vschreib. üb. ein vff dießer behaußung gestandenes Cap: meldend. Mehr j. pergam: Ganth: und Kauffbrieff vndt dann j. Copeÿ eines briefs, über einen Gemeinen Gäbell solch. haußes, sampt anderen schrifftlich. bericht Zubefind.
(f° 44) Eÿgenthumb ane heußern (T.) Item Zweÿ Heüßer ein vorders vndt ein hinders mit deren hoff hoffstätten vndt allen vberigen ihren gebäwen begriffen weithen zugehördten vndt gerechtigkeiten, gelegen Inn Statt Str Inn dem Trußengäßlein, einseit neben dem Trußenbadt anderseit neben herren Lorentz Ahlenschlägern handelsmann vnd alten großen Raths bewandten, hinden vff die Schwartzbeckhen beh. Zum Pfauen genandt Zum theil vnd zum theil vff herrn Paulum Ansorgen J V Dm stoßendt, so allerdings frey ledig vnd eÿgen, Angeschlagen per 600. lb.
Darüber sagt j. pergament. Kauff brieff mit der Statt Str: Contract Innsigel verwahret de dato den 7. Decembris Anno 1665. darbeÿ ferner 13. alte pergamenten Kauff, Abgeloser Zinns brieff alle mit altem N° 49. Jetzt alle mit N. (-) notirt.
(f° 47) Abzug In dießen Inventarium gehörig. Des Herrn seel. Erben unveränderter, Sa. Guldinen Rings 3, Sa. der Schuldt 750, Summa summarum 753 lb
der Frawen seel. Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 182, Sa. Lährer Vaß 22, Sa. Schiff und geschirrs Zum handel gehörig 13,Sa. silber geschirr und Geschmeidts 66, Sa. guldener Ring 32, Sa. Pfenningzinß hauptgüeth. 875, ß Eÿgenthumbs ane einer behausung 1500, Sa. Ergäntzung (12.813, Sa. Abgangs 217, Verpleibt) 12.595, Summa summarum 15.289 lb – Schulden 6062, Nach deren Abzug 9227 lb
das gemein verändert undt theilbare Guth, Sa. haußraths 274, Sa. Früchten 898, Sa. Wein, brandenwein, Eßig und Vaß 405, Sa. Schiff und geschirr Zum handel gehörig 23, Sa. Wahren 5102, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 59, Sa. Guldener Ring und geschmeids 38, Sa. baarschafft 1512, Sa. Pfenningzinß hauptgeths 33, Sa. Eÿgenthumbs ane häußern 600, Sa. Schuld. 1384, Summa summarum 10.332 lb – Schulden 12.595 lb, Mehr theilbar Passiv Schulden als Theilbar Gueth 2263 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 12.572 lb

Compte que rend en 1679 le tuteur de Jean Decimator.
Jean Philippe Menges meurt en 1691 dans la maison rue de la Lie, acquise par son beau-père Jean Decimator.

Le marchand Georges Menges vend la maison au marchand de soieries Jean Frédéric Lobstein moyennant 4075 livres. Le locataire de Marolles aura le droit de terminer son bail.

1705 (5. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 798-v
(4000) Le Sr Georges Mengues marchand (signé) georger Menges
au Sr Jean Frederic Lobstein marchand de Soye
une maison etant composée de deux Corps de logis l’un sur le deuant et l’autre sur le derrière auec sa place cour tous ses droits appartenances et dépendances scituée icy marché aux poissons tenant d’un côté au Sr Jean Pierre Schefer ancien Senateur de l’autre à Jean Daniel Lang marchand aboutissant à la fosse nomée ulmer Graben, franche libre et alloyale à la reserue de 4 francs de rente annuelle envers la fondation Rothen Kirchen
Le vendeur se reserue qu’en Cas que Mr de Marolles ou le locataire Luy feront des contestations pour le bail de cette maison qui n’est pas encore fini, Le Sr L’Acheteur sera tenu de prendre cela à sa charge – moyennant 16.300 livres tournois

Jean Frédéric Lobstein est autorisé à régler une partie du prix d’achat en capital placé à la Tour aux deniers
1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
Joh: Friderich Lobstein pt° Pfundzolls
(f° 42) Sambstags den 20.t Febr. 1706 – S. nôe H. Joh: Friderich Lobsteins des burgers und handelßmanns alhie der bittet unterthg. mit producirung eines Pfund Zollscheins 66. lb. 13 ß 4 d besagendt Ihme die helfte daran, ane einem Pfth. Capital abschreiben Zu laßen. Erk. willhahrt.

Les experts estiment la maison à 4 000 livres lors de l’inventaire dressé en 1729 après la mort de Jean Frédéric Lobstein et de sa femme qui ont légué à leur fils Jean Frédéric la maison du Vieux-Marché-aux-Poissons

Le marchand Jean Frédéric Lobstein épouse en 1708 Marguerite Mollinger, fille du directeur de la Monnaie
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 190)
1708. Mittwoch den 18.ten Maÿ seind nach 2.mahl Proclamation ehel. copulirt worden H. Johann Friderich Lopstein der Ledige handelsmann H. Joh: Friderich Lopstein des b. vnd handelsmanns ehel. sohn und J. Margaretha weÿl. H. Ernst Friderich Mollingers gewesenen Müntz verwalthers allhier hinterl. ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Lobstein als Hochzeiter, Margaretha Mollingerin als hochzeiterin

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents du mari au Vieux-Marché-aux-Poissons. Ceux du mari s’élèvent à 580 livres, ceux de la femme à 3 346 livres.
1709 (11.4.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 21) n° 808
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab v. Nahrung liegender und vahrend., Keinerleÿ davon außgenommen, so d. wohl Ehrenveste v. vorachtbahre Herr Johann Friderich Lobstein Vornehmer Handelßmann v. die Edle, viel Ehren v. Tugendbegabte Fraw Margaretha gebohrne Mollingerin beede Ehepersohnen und burgere allhier zu Straßburg, einander in den Ehestand Zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. St. in fernerem gegenseÿn der Viel Ehr: und tugendreichen frn. Margarethä Lobsteinin gebohrner Meÿerin des Eheherren geliebte Fr. Mutter, So dann der Edlen Viel Ehr: vnd Tugendreichen Frawen Elisabethæ Mollingerin gebohrner Dietrichin weÿland des wohl Ehrenvest v. wohlvorgeachten herrn Ernst Frid. Mollingers geweßenen wohlverordneten Müntz verwalther vnd vornehmen burgers allhier nunmehr seel. nachgelaßene Fr. Wittib der Ehefrawen geehrter Fr. Mutter, Donnerstags den 11. Aprilis A° 1709.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckh gelegenen des Eheherrn geliebten Eltern eÿgenthümblich Zuständigen behaußung, so volgender maßen befunden
Eigenthumb ane Einer Behaußung (F.) It. eine behaußung höffl: v. bronnen s. allen andern deß. gebäuen, begriffen, weit. rechten, Zugehörden V. gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßb. in dem Mangneth gäßl. (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Nahrung betr. Sa. haußraths 105, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 23, Sa. Goldene Ring Vnd Geschmeids 83, Sa. Baarschafft 224, Summa summarum 437 lb – Hierzu Kombt ferner die angebühr hernach beschriebener haussteuren 152 lb. Demnach des Eheherrn vor unverändert eigenthümlich Vermögen 580 lb
Der Ehefr. Guth belang. Sa. haußraths 101, Sa. Bibliothec 7, Sa. Silbers 115, Sa. Goldener Ring 199, Sa. baarschafft 1574, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 596, Sa. Liegend. od. Meÿerguth 80, Sa. Gülth von liegend. güthern 181, Sa. Eigenthums ane einer behauß. 15, Sa. Activ Schulden 382, Summa summarum 3193 lb – Hinzugelegt die Ihro ane hernach beschriebenen haussteuren verglichener maßen gebührendt helffte 152, Thut demnach der Ehefr. in diße Ehe gebrachtes gäntzliches Vermögen in allem dem billigen werth angeschlagen nach benantlich 3346 lb

Marguerite Mollinger meurt en mai 1736 en délaissant huit enfants. Les experts estiment la maison 3 900 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 7 476 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 10 786 livres, le passif à 10 150 livres

1737 (7.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 46) n° 1069
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland die Hoch Ehren und hoch tugendgezierte Frau Margaretha Lobstenin gebohrne Mollingerin, des wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Lobsteins, vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg, geweßene hertzgeliebte frau Eheliebste, nunmehr seel. als dieselbe Mittwochs den 23.ten Maÿ des Verwichenen 1736.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der in Gott seelig entschlaffenen Frauen mit Vor Ehrengedachtem Ihren hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erziehlter herren Söhne, auch Jungfer töchtere, als deroselben ab intestato verlaßener rechtsmäßiger Erben (…) So beschehen in Straßburg auf dienstag den 7.ten Maÿ Anno 1737.
Die in Gott ruhende Frau seel. hat zu ihren Erben ab intestato verlaßen Wie volgt. 1.mo Jungfer Annam Margaretham Lobsteinin so majorennis und ohnbevögtigt, dahero dieselbe Vor sich selbst, mit assistentz Hn Johann Philipp Richshoffers, Vornehmen Handelsmanns und E. E. Großen Raths alten Wohlverdienten Beÿsitzers auch burgers allhier ihres erbettenen Hn beÿstandts in persohn dem Geschäfft abwartete, 2. Herrn Joh: Friderich Lobstein, leedigen Handelsmanns, welcher gleichfalls majorennis und in Persohn beÿ dem Geschäfft sich eingefunden, 3. Herrn Johannem Lobstein, den leedigen bierbrauer und Küffern, so auch majorennis, dahero in selbst eigener Persohn sich beÿ dem Geschäfft eingestellt, 4. Weÿland Jungfer Mariam Elisabetham Lobsteinin nunmehr seel. Welche nach dero frau Mutter seel. und zwar deb 7.ten Junÿ besagt. 1736. jahrs auch Verstorben und Von Ihrem Herrn Vatter eingangs Ehren gedachtem Herrn Joh: Friderich Lobstein geerbt worden, 5. Jungfer Mariam Salome Lobsteinin, 6. Johann Daniel Lobstein, 7. Jungfer Mariam Magdalenam Lobsteinin und dann 8. Jungfer Mariam Dorotheam Lobsteinin dießer Vier jüngeren Jungfer töchter und respectivé Sohns geschworner Vogt Vor Ehrengedachter Herr Joh: Philipp Richshoffer, Vornehmer Handelsmann und E. E. Großen Raths alter wohlverdienter beÿsitzer und burger allhier welcher nomine seiner Curanden in Persohn beÿ dem Geschäfft erschienen, Also alle acht der abgeleibten Frauen seel: mit eingangs Ehrengedachtem H. Joh: Friderich Lobstein ihrem hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erziehle H. Söhn und Jungfer Töchtere auch ab intestato zu acht gleichen portionen und Stammtheilen Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarck gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung, befunden worden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, Im obern Hauß Ehren, In d. Schwartz gethüch Cammer, Auff d. Trückeneÿ, Im hintern kleinen Stüblein, Vor dießem gemach, Auff dem Mittlern Gängl. In d. Diener Cammern In d. Magd Cammer, Auff dem mittlern Gang, In d. mittlern hintern Stub, Vor dießem Gemach, In d. vordern obern Stub, In d. obern Vordern Stub Cammer, In d. obern Küchen, In dem vordern Hauß Ehren, In d. Bücher Cammer, Auff dem untern gängl. In d. Wohnstub, In d. Wohnstub Cammer, Im Hauß Ehren Vor d. Wohnstub, In d. untern Kuchen
Eigenthum ane Häußern und Gärthen, (W. et T.) Ein Vorder: und i. Hinderhauß, Hoff, Hoffstatt mit allen dero Gebäuen, Begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten v. Gerechtigkeiten, geleg. allh. in d. Statt Straßb. ane dem untern fisch Marckt 1.s. Neb:Herrn weÿl. H. Joh. Nicolai Mambergers, des geweßenen Lang Meßerschmidts B. burgers allh. nunmehr seel. hinterlaßener Fr. W. v. Erben, 2.s. neb. H. Joh. Daniel Mamberger, dem auch Lang Meßerschmidts und burg. allhier, hinten auff d. Ulmer Graben stoßend, davon reicht mann dem Mehrern Hospithal allh. wegen des Stifts zur rothen Kirchen 1. lb 10. d. ewigen Zinnßes Jährl. auff Joh. Baptistæ et Nativitatis Christi, ferner 3. lb 14. ß Jährl. Bodenzinßes d. Statt Strasb. Pfenningthurn termino Urbani, sonsten geg. Männigl. freÿ Ledig eigen, v. über dieße Beschwerden dh. (die Werckleute) laut Abschatzungs Zeduls Vom 8.ten Novembris 1736. angeschlagen pro 3710 lb. Hierüber meldet 1. frantzös: perg. Kb. in allhies. Cantzl. Contr. Stub aufgerichtet v. m. d° anhang. Ins. coroboriret, de dato 5. Octobr. Anno 1705. mit a. N° 5. signirt. v. dißmähl. wider dabeÿ gelaßen.
It. eine behaußung, Hoffstatt, Höffl. v. garthen m. allen deren Gebäuden, Begriffen, weithen, zugehörden, rechten v. gerechtigkeiten, geleg. allhier in d. Statt Straßburg und dero Vorstatt Krautenau, beÿ d. hechten bruck (…)
It. j. behausung, Hoffstatt v. höffl. m. allen d.en Gebauen in d. Statt Straßb. und dero Vorstatt Krautenau (…)
(E.) It. ein 4. theil Vor unvertheilt Von v. ane 1. Hauß, Hoffstatt V. bronnen, sambt schopff v. Stall außerhalb d. Statt Straßburg Vor dem Judenthor auff dem Schießreÿn (…)
Anteil ane einem guth über Rhein gelegen, davon wenig Nutzen gezogen wird. (Zw. E.) im Bottenau under Herrschafft Stauffenberg gelegen
(f° 37) Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ in Anno 1709 durch Weÿl. Herrn Daniel Rohren Notm. seeligen auffgerichtet
Abzug In Gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 180, Sa. Lährer Vaß 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 163, Sa. GuldenerRing, Ketten, Peerlein und dergleichen geschmeids 143, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 541, Sa. Antheils ane einer Behausung 79, Sa. Gülth von liegenden güthern 306, Sa. Erbrechtenzinß 4, Sa. Schuld 100, Sa. der Erg. 5955, Summa summarum 7476 lb
Des Herrn Wittibers ohnverändert und Theilbar guth, Sa. Haußraths 320, Sa. Gewerbswahren 4593, Sa. Frucht 111, Sa. Wein und Lährer Vaß 648, Sa. garten gewächs 27, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 250, Sa. goldener Ring, Ketten Perlein vnd dergleichen Geschmeids 165, Sa. der baarschafft 135, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 625, Sa. Eigenthumbs ane Häußern und gärthen 3858, Sa. Erb Lehenzinßes 5, Sa. Schulden 44, Summa summarum 10.786 lb – Schulden 10.150 lb, In Vergleichung 635 lb
Gantze Verlaßenschafft und Conclusio finalis Inventarÿ dem Stalltax nach 8111 lb,- Hievon aber ist wegzurechnen, der sambtliche Vorhandene haußrath, welchen mann dißorths Zuverstallen nicht obligirt ist 501, Stall summ 7610. lb
Zweiffelhaffte und Verlohrene Pfenningzinß hauptgüter 37, Rentes perpetuelle au Bureau de Strasbourg 240
Abschatzung dem: 8. Nov: 1736. Auff begehren deß wohll achtbahren vnd bescheitenen herrn Johann frittrich Lobstein, dem hantelßmann ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg auff dem fischmarck gelegen, ein seits Neben H Johann nicklauß Mamberger wittib, anderseits an H. Johann Daniell mamberger, hinden auff dem Ulmer graben stoßendt welche behausung Stuben Cammern Kuchen hauß Ehrn oben herum gäng unden auff dem botten der Lahten Contor hoff, bronen, holtz Cammer buch Küchell, gewölbter Keller hinder hauß so auff dem Ulmer graben gehet worinen ein Stübell Zweÿ Cammer oben dar über die truckneÿ dreÿ über ein ander stehende bienen so alle besetzt sambt aller gerechtigkeit wi solches durch der Statt Straßburg geschworne werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetizgen Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb Sieben Tausent und acht hundert Gulten. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschwornen werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenvesten und Vorachtbahren Herrn Johann Friderich Lobstein Leedigen handelßmann, des auch Wohl Ehrenvesten und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Lobstein vornehmen handelßmanns und burgers allhier Zu Straßburg mit der Viel Ehr: und tugendreichen Frawen Margaretha gebohrner Meÿerin ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn bräutigamn, ane Einem,
So dann der Edlen, Viel Ehren: vndt tugendbegabten Jungfrauen Margaretha Mollingerin weÿland deß Edlen Wohl Ehrenvest undt hochachtbahren herrn Ernst Friderich Mollinger geweßenen wohlverordneten Müntz Verwalthers Vnd vornehme burgers allhier Zu ermeltem Straßburg mit der hoch Edlen Viel Ehr und tugendreichen Frawen Elisabetha geb. Dietrichin Ehelich erzeugter tochter, als der Jungfraw hochzeiterin, am andern theil
1709, [unterzeichnet] Johann Friderich Lobstein als Hochzeiter, Margaretha Mollingerin als hochzeiterin

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 300 florins (650 livres) sur un total de 15 300 florins
1737, Livres de la Taille (VII 1178) f° 257-v
Spiegel F., N. 7452 – Weÿl. Fr. Margarethæ gebohrner Mollingerin, H. Johann Friderich Lobstein Handelsmann und burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 401.b, 8185. 7. 7. Gehet ab der Haußraht, 501. 9. 6., restiret 7683. 18. 1. die machen 15.300 fl. Verstallte 14.000 fl. zu wenig 1300 fl.
Nachtrag acht Jahr in duplo à 3 lb 18 ß, th. 31. lb 4 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 1 lb 19 ß d – 11 lb 14 ß
Extat das Stallgeltt pro 1737 – 22. lb 7 ß
Gebott – 3 ß
Abhandlung – 9 lb 7 ß 6 d, Summa 74 lb 15 ß 6 s
Von den Herren dreÿen nachgelaßen 13. lb 13 ß. Rest 61 lb 2 ß 6 d
dt. 31° Aug. 1737.

Jean Frédéric Lobstein se remarie en 1738 avec Anne Salomé Füssinger, veuve du coutelier Jean Nicolas Mamberger : contrat de mariage, célébration
1738 (29. 8.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 79) n° 396
(Eheberedung) zwischen dem Edel, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Lobstein, dem ältern Vornehmen Handelsmann und burgern allhier zu Straßburg als dem Herrn bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren und hoch tugendbegabten Frauen Anna Salome Mannbergerin gebohrner Füeßingerin, Weÿland des wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Nicolai Mannbergers, des Langmeßerschmidts und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßener Frau Wittib als der Frauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen und verhandelt in Löblicher Statt Straßburg, auff Mittwoch den 29. tag des Monaths Octobris im Jahr als mann nach Christi geburth Zahlte 1738

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 178, n° 672)
1738 – Sonntag d. 16.ten Nov. Maÿ seind nach ordentl. außruffung auff Reg. H. Ammeister erlaubnuß Zu hauß Ehl. copul. v. eingesegnet worden H. Johann Friderich Lobstein handelßmann b. u. wittwer allhier u. fr. Anna Salome geb. Fießingerin weÿl. H Johann Nicolai Mambergers geweßenen Meßerschmidts u. b. allhier hinterlaßene wittib [unterzeichnet] Johann Friderich Lobstein als Hochzeiter, Anna Salome Manbergerin als hochzeiterin, Johann Friderich füßinger als bruder

Jean Frédéric Lobstein meurt en 1746 en délaissant sept enfants, après avoir légué sa maison à son fils Jean Frédéric. Le prix d’estimation est repris de l’inventaire précédent avec l’accord de la Taille. La masse propre à la veuve est de 7 031 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 11 172 livres, le passif à 4 431 livres.

1746 (28.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 61) n° 1410
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland der Wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Johann Friderich Lobstein, der ältere geweßener vornehmer Handelsmann und burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. als derselbe Freÿtags den 3.ten Junÿ dießes 1746.sten jahrs dieses Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch seinem aus dieser welt genommenen tödlichem hientritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, Erfordern und Begehren des abgeleibten Herrn seel. mit auch weÿland der Hoch Ehren: und hoch tugend gezierten Frauen Margaretha Lobsteinin gebohrner Mollingerin in erster Ehe erzeugter Herren Söhne, Frau und Jgfr. töchtere, auch dero Herren Ehe: und Vögte, als deßelben ab intestato Verlaßener rechtsmäßiger Erben, (…) ersucht und inventirt durch die Viel Ehren: und Tugendreiche Frau Annam Salome Lobsteinin, gebohrne Füßingerin, die hinterbliebene Frau Wittib, mit beÿstand Herrn Johann Nicolaj Mannbergers des Langmeßerschmidts und burgers allhier, ihres eheleiblichen Herrn Sohns – So beschehen in Straßburg auf dienstag den 28. Junÿ et seqq: Anno 1746.
Der abgeleibte Herr seeliger hat zu seinen Erben ab intestato Verlaßen, wie folgt. 1. Frau Annam Margaretham Silberadin gebohrene Lobsteinin, welche mit beÿstand H. Johann Leopold Silberads, wohlbestellten Substituti in dem Mehrern Hospithal und burgers allhier Ihres Herrn Eheliebsten, dem geschäfft abwartete, in dem Ersten Siebenden Stammtheil, 2.do. Herrn Johann Friderich Lobstein, Vornehmen handelsmann und burgern allhier, Welcher in Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden, in den Zweÿten Siebenden Stammtheil, 3. Herrn Johannem Lobstein, den bierbrauer und burgern allhier, welcher in selbsteigener Persohn sich beÿ dem geschäfft eingestelt, in den dritten Siebenden Stammtheil, 4.to Frau Mariam Salome Bährin, gebohrne Lobsteinin, Herrn Johann Daniel Bähren, des jüngern Goldarbeiters und burgers allhier Frau Ehegattin, welch mit und beneben ihrem Herrn Eheliebstin dem Geschäfft abwartete, in dem Vierten Siebenden Stammtheil, 5.to Herrn Johann Daniel Lobstein, den leedigen Handelsmann, so Majorennis und ohnbevögtigt, welcher in selbsteigener Persohn præsens war, in den Fünfften Siebenden Stammtheil, 6. Jungfer Mariam Magdalenam Lobsteinin, in den Sechsten Siebenden Stammtheil Und dann 7. Jungfer Mariam Dorotheam Lobsteinin, in den Siebenden Stammtheil, dieser beeden Letzteren Jungfer töchter geschworner Herr Curator S.T. Herr Johann Philipp Richshoffer

In einer allhier zu Straßburg ane dem untern Fischmarck gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie volgt.
Ane Höltzen:und Schreinerwerck, Auff der Ohneins obersten bühn, Auff der untern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Im hinterhauß im Obern Stübel, Auff der Ohneins obersten bühn, Auff der untern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, Auff der Trückeneÿ, Im hinterhauß im obern Stübel, vor dießem Gemach, In Herrn Joh: Friedrich Lobsteins des H. Sohns Wohnstub, In der Cammer C, In der Cammer D, Ins officiers Stübel, Ins officiers Knechts Cammer, (f° 10) In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, Im Hauß Ehren vor der Wohnstub, In der Kuchen, Im Laden Stübel, Im Hoff, In der Bauch Küchen, In Herrn Joh: Friedrich Mannbergers Hauß befindlich, (f° 13-v) Im Garthenhauß ane der Crautenau gelegen
(f° 19) Eigenthum ane Häußern und Gärthen, (E. et T.) Erstl. ein Vorder: und Hinderhauß, Hoff, Hoffstatt mit allen dero gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier in der Statt Straßburg ane dem untern Fischmarckt ein: und anderseit neben der frau Wittib eigenthümlich zuständigen Häußern, hinten auf den Ulmergraben stoßend, davon reicht mann dem Mehreren Hospithal allhier wegen des Stifts zur Rothen Kirche, 1 lb. 10 d Ewigen Zinnßes, jährl. auf Joh: Bapt. et Nativitatis Christi, ferner 3 lb 14 ßd. jährl. Bodenzinßes der Stadt Strasburg Pfenningthurn Termino Urbanj, sonsten gegen männiglichen freÿ, leedig, eigen und über doese beschwerhrden durch (die Werckleute) laut Abschatzungs Zeduls Vom 28. Novembris 1736. in weÿl. Frauen Margarethæ Lobsteinin geb. Mollingerin des verstorbenen Hn. seel. erstern Frauen Eheliebstin seel. Verlaßenschafft Inventario de A° 1737. angeschlagen, dabeÿ es auch auf approbation der Herren dreÿern der Statt Stall gelaßen worden, pro 3710 lb. Hierüber meldet ein pergamentener frantzösischer Kauffbrieff in alhießiger Cancelleÿ Contract Stub aufgerichtet und miy dero anhangendem Insiegel corroboriret, de dato 5. Octobris Anno 1705. mit altem N° 5 signirt und dißmahlen wider dabeÿ gelaßen.
(E, T) It. eine behaußung, Hoffstatt, Höfflein und garthen mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier in der Statt Straßburg und dero Vorstatt Krautenau, beÿ der Hechtenbruck (…)
It. eine behaußung Hoffstatt und Höfflein mit allen deren gebäuen, Rechten und Zugehörden gelegen allhier in der Statt Straßburg und dero Vorstatt Krautenau jenseit der Nidern gedeckten oder so genanden hechtenbruck (…)
It. j. Gärthlein Von ohngefähr einem halben acker groß, sambt dem darinn stehenden garthenhäußlein, Hoff, Stallung und anderen deren Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßb. und dero Vorstatt Krautenau (…)
Summa vorher enthaltenen Eigenthumb ane Häußern und Gärthen ist dem anschlag nach 350 lb, Daran gebührt hiehero der halbe theil vor ohnvertheilt 125 lb, Und ist der übrige halbe theil fr.en Maria Salome Vigerain geb. Lobsteinin in weÿl. H. Johann Heinrich Vigera des geweßenen vornehmen handelsmanns seel. hinterlassener fr. Wittib als des Hn. seel. geliebte fr. Schwester vor ohnvertheilt eigenthümlich gehörig
(E. T.) It. eine Vierter theil Vor ohnvertheilt Von und ane einem alten Hauß, Hoffstatt und bronnen sambt Schopff und Stallung mit allen deren übrig. dero gebäuden, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und gerechtigkeitengelegen außerhalb der Statt Straßburg Vor dem Judenthor auf dem Schießrheÿn (…)
(E. T.) It. eine Vierter theil Vor ohnvertheilt ane einem Garthen Von ohngefähr 4. Acker groß Von und ane 5 ½ acker (…)
(E. et T.) It. 1/3.ter theil Vor ohnvertheilt, Von und ane Hauß, Hoff, Hoffstatt, Scheur, Ställ, trott und Trotthauß sambt darzu gehörigen Reeben, Veldgüthern, Waldungen und Matten im Bottenau in der Herrschafft Stauffenberg gelegen
(W) Item die Erblehnungs gerechtigkeit und beßerung auf zweÿen Häußern einem Vordern und hintern, deren Hoffstätten, höfflein, gaden und allen mit übrigen gebäuen, begriffen, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allh. am untern Fischmarck (…)
(W.) Item das Dominum utile oder die Erblehnungs gerechtigkeit einer Behaußung bestehend in Vorder und Hinterhauß, Hoff, bronnen und Hoffstatt, mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Recht. und gerechtigkeiten allh. auf dem untern Fischmarck eins. neben hernach beschriebenen der Erben unveränderten behaußung anders. neben Herrn Claude Jaccoud, dem handelsmann hinten auf den Ullmer graben stoßend gelegen, davon gibt man jährl. dem Mehrern Hospital allh. 2 lb 17 ß 6 d und dem Stifft zu St Marx auch 2 lb 17 ß 6 d in recognitionem Domini directi ane Ewigen Ehrschätzigen und Fürbietigem Erblehen Zinnß, sonsten gibt man auch 2 lb 2 ß ane jährl. bodzßs d. St. Straßburg Pfenningthurn, sonsten freÿ leedig und über doese beschwerden durch vorgedachte der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere, lauth vorher angezogener Abschatzung vom 30.ten Junÿ 1746 angeschlagen pro 2436 lb. Darüber sagt ein teutscher Pergamentene Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhagendden C.C. Insiegel verwahret datirt d. 27. feb. 1738
– Abschatzung den 30. Junÿ: 1746, Auf begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Johann fritterich Lobstein deß geweßenen Hantelß Mann seel. hindter Laßenen frau wittib und erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auff dem fischmarck gelegen einseitß an die Erben selbsten andere seitß an Meister Meÿer seel. frau wittib und Erben hindten auff dem ulmer graben stosent welche behausung unden ein gangß dem Lathen Klein Contor, schmahleß Hauß Ehren gewölbter Keller, ihm hinter hausell die Kuchen und bauchoffen, oben ihm Ersten und 2.t. stock ein stuben Hauß Ehren mit Herd der gang und Nebens Stubell worüber 2. besetzte bienen ein alter tachstull daß tach mit breid Ziglen belegt sambt aller gerechtig Keid wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister angeschlagen wierdt Vor und Umb Vier Dausent Gulden
Der 2.t. begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg auff dem fischmarck gelegen einseitß an die Erben selbsten andere seitß Neben H. Scham dem Kauffmann hindten auff dem Ulmer graben stosent welche behausung unden ein gangß dem Lathen Klein Contörlein, deß Hauß Ehren, Höffell, bronnen, Kuchell, gewölbter Keller, oben dar über ihm Ersten 2.t und 3.t stock ein stuben Camin Cammer hauß Ehren mit herd Neben Stubell der gang – wor über 3 besetzte bienen – 2 steinere gabell alter tachstuhll sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister angeschlagen wierdt Vor und Umb Fünff Tausend und Vünff Hundert Gulden, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher WerckMeister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werckmeister deß zimmerhoffs
Abzug In gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Hausraths 144 lb, Sa. Wein 97 lb, Sa. Silbergeschirr und geschmeids 76 lb, Sa. goldene ringe 65 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1675 lb, Sa. Häußern 4297 lb, Sa. Schuld 675 lb, Summa summarum 7031 lb
Der Erben ohnverändert und theilbahres guth, Sa. hausraths 333 lb, Sa. Gewerbswahren 632 lb, Sa.abstehender frucht 74 lb, Sa. Wein und Lährer Vaßen 301 lb, Sa. Garthengewächs 15 lb, Sa. des Tabacks 1135 lb, Sa. Silbergeschirr und geschmeids 369 lb, Sa. goldene ringe 192 lb, Sa. baarschafft 322 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3232 lb, Sa. Häußern und gärthen 4024 lb, Sa. Gülthen von liegende güthern 306 lb, Sa. Ezrblehenzinß 9 lb, Sa. Schulden 222 lb, Summa summarum 11.172 lb – Sa. Schulden 4431 lb, In Vergleichung 6740 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 13.772 lb, Stall summ 13.294 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Pfenningzinß hauptgüter der Fraun Wittib ohnverändert 300 lb, der Erben ohnverändert 50 lb, Rentes perpetuelles 240 lb, Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in das erben zugeltend 1174 lb
– Eheberedung, zwischen dem Edel Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Lobstein dem ältern Vornehmen Handelsmann, So dann der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Anna Salome Mannbergerin geb. Füeßingerin Weÿland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Nicolai Mannbergers des Langmeßerschmidts nachgelaßener Frau Wittib, (…) Viertens hat der Herr Bräutigamb seiner Werthgeschätzten Frauen Hochzeiterin zu bezeugung seiner hertzlichen zu Ihro tragenden Liebe auff den Fall der getreue Gott Ihne vor deroselben zeitlichen Todte sterben lassen würden, zu einem gemeinen Wiederfälligen Wÿdembs Sitz ohne zinnß so lang Sie in ohnverrucktem Wittib Stand Verharren Wird, in seiner eigenthümlichen behaußung ane dem Untern Fischmarck gelegen in dem zweÿten Stock auff die Gaß heraus ein Stub, Stub Cammer, Küchen, Hauß Ehren und noch Eine Cammer, Wie nicht weniger Platz zum holtz und Platz im Keller zugesagt und Versprochen, den – oct. 1738, Not. Johannes Lobstein
– (Verordnung unter Kindern) Ich Johann Friderich Lobstein der Ältere handelsmann und burger alhier, Verjähe und bekenne hiemit, daß ich Mir anoch beÿ guthem Verstandt Vorgenommen habe, eine Verordnung unter Meinen Kindern zu stifften, welchem Stricte nachgelebt werden solle, und zwar auff arth und weis wie hernach folgen thut, (…) 2.tens weilen Mein Sohn Johann Friderich Lobstein der Jüngere handelsmann und burger alhier, Eine geraume Zeit eine in Meinem Gewerb und Handlung trewlichen Vorgestanden, dahero unbillich wäre wann Ich Ihme nicht auch etwas zu gutem Verordnete, zumahlen ich durchauß nicht begehre daß Meine handelsbehaußung auff dem Fischmarckt gelegen, in frembde hand kommen soll, so will ich vor benamster Meinem Sohn Johann Friderich gedachte Meine behaußung in Vorder und hinterhauß, Hoff, Hoffstatt mit allen dero gebäwen, begriffen, weithen und zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Untern Fischmarckt ein und anderseith neben Meiner Ehefrawen eigenthümlichen Häußern gelegen hinten auf den Ulmergraben stoßend, unter nachfolgenden bedingnußen und Preiß prælegirt und anverschafft haben, Erstlichen den den Mehrern Hospithal wegen der Rothen Kirch auff Johannis Baptistæ et Nativitatis Christi Jährlich zu zahlenden zinß von 1 lb 10 d dann den alhiesigen Pfenningthurn Jährlich auff Urbani mit 3 lb 14 ß zu zahlenden bodenzinß über sich nehmen (…), nebst den in dem Keller sich befindenden Sechs größen Vaßen von N° 1 bis 6 alle in Eißen gebunden, für und umb 11.000 Gulden prælegirt haben will, daran Er aber auch seinen ratum zu erfordern hat, Mit der Expressen erläuter: und bedingung, daß Er schuldig und verbunden sein soll, seine Stieff Mutter so lang Sie im leben sein wird, in denen jenigen gegmachen die Iihro in der mit derselben auffgerichtenden Eheberedung stipulirt, ohne seiner mit Erben beÿtrag wohnen zu laßen – Straßburg den 8. Decembr. 1745

Les enfants cédent la maison à leur frère Jean Frédéric en conformité avec le testament de leur père moyennant 5 500 livres

1746 (4.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 61) Joint au n° 1410 du 28.6.1746
(f° 39) Vergleich und Überlaßung der Sterb behaußung ane dem Fischmarck gelegen, welche umb hernach gesetzten preiß H. Johann Friderich Lobstein dem ältesten Herrn Sohn von seinem geliebten Herrn Vatter seel. prælegirt worden
Erschienen vor mir unterschriebenem Notario die sambtliche nach dem Eingang des Inventarÿ benambste Erben, zeigten und gaben zu vernehmen, wie daß Sie vor einigen tagen unter Ihres Hn. Vatters seel. Schrifften eine von Ihme selbsthändig geschrieben und unterschriebenem und mit seinem Pittschafft Verwahrte Dispositio inter Liberos vom 8. dec. 1745 gefunden haben, Crafft deßen Er Unter anderem
vor Ehrengedachtem Herrn Johann Friderich Lobstein dem jüngern als seinem Herrn Sohn
seine Vorder und hinterhauß, Hoff und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem untern Fischmarck ein und anderseit neben der Frau wittib eigenthümlich zuständigen Häußern, davon mann jährl. dem Mehreren Hospithal allhier, wegen des Stifts zur Rothen Kirchen 1 lb 10 d Ewigen Zinnßes jährl. auf Joh: Baptistæ et Nativitatis Christi, ferner 3 lb 14 ß. Bodenzinß d. Stadt Strasburg Pfenningthurn Termino Urbanj, abzurichten pflichtig – um 11.000 Gulden oder 5500 lb

Jean Frédéric Lobstein épouse en 1744 Susanne Marguerite Richshoffer, fille de marchand et assesseur au Grand Sénat : contrat de mariage, célébration
1744 (13.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 79) n° 479
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Lobstein, dem jüngern Ledigen handelsmann, des Wohl Ehrenvest: und großachtbahr Herrn Johann Friderich Lobsteins des ältern, vornehmen handelsmanns und burg. allhier ehelich erziehltem H Sohn als dem herrn bräutigamb ane einem
So dan der Edlen, hoch Ehren und hoch tugendgezierten Jungfrauen Susanna Margaretha Richshofferin, des Edel Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und wohl weißen Herrn Johann Philipp Richshoffers vornehmen handelsmanns auch E.E. großen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers und Wohlverordneten Kirchenpflegers beÿ der Neuen oder Prediger Kirchen auch burgers allhier Zu Straßburg ehelich erziehlter Jungfer tochter als der Jungfrauen Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen und Verhandelt in Löblicher Statt Straßburg auf Montag den 13. tag des Monaths Julÿ im Jahr als mann nach Christi Geburth Zahlte 1744

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 230 n° 879)
1744. Mittw. d. 29 Jul. seind nach ordentl. Proclamation Ehl. copul. u. eingesegnet worden H Johann Friederich Lobstein der led. Handelsmann u. b. allhier H Johann Friderich Lobsteins Handelsmanns u. b. allhier Ehl. Sohn und J. Susanna Margaretha H. Johann Philipp Richshoffers E. E. Gr. Raths alten beÿsitzers vornehmen Handelsmanns u. wohlverdienten H. Kirchen Pflegers bey dieser Christl. Gemeind Ehl. erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Lobstein als hochzeiter, Susanna Margaretha Richs hofferinn als hochzeiterin (i 235)

Jean Frédéric Lobstein obtient des Conseillers et des Vingt-et-Un la permission de se marier avec sa cousine Susanne Marguerite Richshoffer
1744, Conseillers et XXI (1 R 227)
H. Joh: Friderich Lobstein bitt umb Dispensation im heürathen. 230. erhalt solche. 233.
(p. 230) Montag d. 8.ten Junÿ 1744. – Lt. Mosseder, Nomine H Johann Friderich Lobsteins des ledigen burgers und handelßmanns allhier, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlag sub Mit. A. umb gnädige Dispensation in gradu Jure Canonico prohibito heurathen zu dörffen, handelt innhalts. Ist Ernandt, Wird dem H. Dri Præsidi Commission auffgetragen, die nöthige anstalten Zu Verfügen, daß Von dem hiesigen Ehrwürdigen Conventu Ecclesiastico über die gebettene Dispensation ein unvorgreiffliches Guthachten schrifftlich Verfaßt, und Verschlossen ad Protocollum überschickt werde, damit wann solches geschehen, auff das Petitum fernerer bescheid ergehen möge.
Dep. H. Rth. Spielmann und H. Rht. Vogel.

(p. 233) Sambstag d. 13. Junÿ – Lt. Mosseder, Nomine H Johann Friderich Lobsteins des ledigen burgers und handelßmanns Vom 8.t huius Weilen des Kirchen Convents guthachten eingelüffert Worden, bitt unterthänig umb dessen ablesung und gnädig zu erkennen, Wie in Producto de dicta die gebetten ist. Factâ Lectione, woraus sich ergeben,daß, innhalt erstbesagten guthachtens die Verheürathung solcher Personen, Welche, sie in dem heütigen Casu befindlich, geschwistrig kind seind, nicht gegen die göttliche Rechten und gesetz lauffen und demnach einer Cristlichen Obrigkeit freÿ stehe, in solchem fall nach bebleiben zu dispensiren. Ist Erkandt, Wird den Imploranten sich mit Jungfer Susanna Margaretha, H. Johann Philipp Richdhoffers Exsenatoris und handelsmanns alhier Ehelichen tochter Zu Verheurathen Obrigkeitlich erlaubt, und Ihme die dazu wegen naher Anverwandschafft nöthige Dispensation gegen erlag 25 pfund pfenning in das gemeine Allmoßen Willfahrt.
Deputati H. Rht. Teutsch und H. Rht Lantz.

Susanne Marguerite Richshoffer meurt en 1784 en délaissant pour héritier son petit-fils Philippe Jacques issu de son fils unique Jean Frédéric. Les experts estiment la maison 2 150 livres. La masse propre àl’héritier s’élève à 12 833 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 5 691 livres, le passif à 11 503 livres

1784 (14.5.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 831) n° 1006
Inventarium über Weiland der Wohl Edlen: Viel Ehren: und Vieltugendgezierten Frauen Susannæ Margarethä Lobsteinin geb. Richshofferin H. Johann Friderich Lobstein ehemaligen Vornehmen Handelsmanns und wohlverordneten Kirchenpflegers beÿ der Evangelischen Gemeind zu der Neuen oder Prediger Kirchen alhier auch angesehenen burgers gewesenen Fr. Eheliebstin nun seel. verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1784 – nach ihrem Samstags den 10.ten aprilis dieses lauffenden 1784.sten Jahrs, aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft inventirt worden auf freundliches ansuchen, Erfordern und begehren, Vorwolgedachten Hn Johann Friederich Lobstein des hinterbliebenen Hn. Wittibers, wie auch Hn. Nicolaj Heinrich Schreiders, wohlangesehenen Handelsmanns und burgers alhier als geordnet: und geschworenen theilvogts, weil. H. Philipp Jacob Lobstein, geweßenen ebenmäßigen wohlangesehenen Handelsmanns und burgers allhier mit Frn. Margaretha Elisabetha geb. Schweighäußerin seines gewesenen Fr. Eheliebstin ehelich erziehlten Söhnleins Philipp Jacob Lobsteins, dißorths Enckels und ab intestato Verlaßenen Universal Erben, deßen geordnet und geschworener Vogt vorgedachter hr. Johann Friderich Lobstein, deßen hr. Groß Vatter (…) So beschehen allhier Zu Straßburg, angefangen auf Freÿtag den 14. Maÿ anno 1784

Vergleich, dießer Verlaßenschafft wegen gepflogen. Es Zeigte nemblichen gleich anfangs dießer Verlaßenschafft Inventur, H. Niclaus Heinrich Schreider, des enckels und universal Erben theilvogt an, daß Er sich mit dem hinterbliebenen Hn Wittiber umb dießes Verlaßenschafft Geschäfft dermalen nicht ohnnöthiger weiße weitläuffig Zu machen, folgender maßen wißend und wohlbedähtlichen Verglichen habe. 1.mo daß seines Vogts : Kinds ererbt Groß Mütterlich Vermögen, so demselben vermög Voreingetragener Eheberedung §.pho 3.tio als ohnverändert gebührig, ordnungsmäßig ersucht und dadurch benebst der Von dem hinterbliebenen H: Wittiber Verschriebene aber noch nicht geliefferter Morgengaab bestimmt worden möge, da aber Er der H. wittiber, Vermög Vor eingetragenen Extractus ais der Verstorbenen Fr. seel. Codicill dero gesambte Verlaßenschafft one außnahm * als legitimæ die tage seines lebens zu genießen hab. (…)
In einer alhier zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegene und in des H. Wbers, ohnveränderte Nahrung gehörige behaußung befunden worden als folget
(f° 16) Eigenthum ane einer behaußung, Reeben, Feldgüthere, Waldung und Matten auf dem Herbst Kopf, jenseith rheins gelegen – in Bodenau in der Herrschaft Staufenberg gelegen unten am Staufenberg (…)
(f° 18) Eigenthum ane Häußeren. (W. T) Erstl. ein Vorder : und Hinterhauß, Hof u. Hoffstatt mit allen dero Gebäuen, begrifen, Weiten, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg ane dem Untern Fischmarckt i.s n. H. Joh: Daniel Richshofer dem Handelsmann u. b. alh. ehevögtl. weis 2.s n. weÿl. H. Nicolai Mammbergers geweß. Langmeßerschmids seel. nachgelaßenen Erben, hinten auf den Ullmer Graben stoßend, darvon reicht man dem mehreren Hospital alhier wegen des Stifts zur rothen Kirchen 1 lb 10 d ewigen Zinßes jährl. auf Joh: Bapt.æ et nativitatis Christi, ferner 3 lb 14 ß jährl. bodenzinßes der Stadt Stras Pfenning termino Urbani, sonsten gegen männigl. freÿ leedig eigen und durch löbl. Stadt Straßburg geschwornen Werckleute vermög Abschatzungs zeduls vom 9. Julÿ dießes Jahrs æstimirt und angeschlagen pro 2150 lb, abgezogen der daroben haftenden boden: und anderer zinns von 4 lb 14 ß 10 d so zu dopp. Capital gerechnet antrift, 237 lb 1 ß 8 d, Restiret noch auszuwerfen 2012- 18- 4. Hierüber meldet ein perg: frantzösischer Kfbrf. in alh. C.C. Stub aufgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt vom 5. 8.bris 1705. Diese behaußung hat der Hr. Wbr. von weÿl. Hn. Joh: Frid. Lobstein geweßenen vornehmen Handelsmann u. b. alh. in Straßburg seinem H. Vatter seel. nach seinem Absterben per Nach Dispositionem inter Liberos vom 8. Xbris 1745 prælegats weiße erhalten.
(W. T) Item eine behaußung Hoffstatt und Höflein mit allen deren Gebäuden, Weiten, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alh. ane der Crautenau ohnweit der Hechtenbruck (…)
(f° 19-v) Antheil ane einem Garten (W et T), Neml. 2/3. theil Vor ohnvertheilt von und ane ohngefehr einen starcken Ar. Garten gelegen alh. in der Vorstadt Crautenau beÿ der Hechtenbruck ane dem Hauß Vorher bemelt gelegen (…)
(f° 20) Ergäntzung, Zufolg des (…) Vor weÿl. H. Not° Johann Lobstein meinem Vattern ao. 1744 errichteten zugebrachten Nahrungs Inventarÿ
(f° 23-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben ohnverändert Guth, Sa. Kleidung 74 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2065 lb, Sa. Gülthen von liegende güthern 72 lb, Sa. Schuld 150 lb, Sa. Ergäntzungs Rest 10.471 lb, Summa summarum 12.833 lb
Des H. Wbrs. ohnverändert und theilbahr Vermögen, Sa. Hausraths 148 lb, Sa. Chaise 9 lb, Sa. Wein undleerer Faß 91 lb, Sa. Silbergeschirrs 182 lb, Sa. goldene rings 119 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 625 lb, Sa. Häußern 2249 lb, Sa. antheils Garten 80 lb, Sa. Eigenthums ane einer behausung auf dem Herbskopf jenseits Rheins gelegen 375 lb, Sa. Gülthen von liegenden güthern 143 lb, Sa. Schulden 1667 lb, Summa summarum 5691 lb, Sa. Schulden 11.503 lb, In gegeneinanderhaltung beder Summen 5811 lb
Legaten 125 lb, der Erben restirend ohnverändert Vermögen dem Stall tax nach 16.896 lb – Stall summ 6288 lb – Zweiffelhaffte und verlohrne Schulden in des H. Wittibers ohnveränderte und theilbahre Nahrung 54 lb
Eheberedung (…) den 13. julÿ 1744, Johannes Lobstein Notarius juratus
Extractus Codicilli, de 6. Decembris 1780 verschloßen aufgerichtet, den nämlichen tag bei mir unterschriebenenm Notario deponirt: und den 27.ten Aprilis 1784 eröffnetem Codicill

Vente de meubles après la mort de Jean Frédéric Lobstein
1785, Not. Lobstein (J. Frédéric, répert. 6 E 41, 664-7) n° 1031
Summarische berechnung über weÿl. H: Joh: Friderich Lobstein, gewesten Handelsmanns und b: alh: Zu Straß. Verlaßsch. und dem Verkauf: und Erlös: Register auch resp. Erörterung, Anno 1785

Le fils des précédents Philippe Jacques Lobstein épouse en 1779 Marguerite Elisabeth Schweighæusser, fille de marchand : contrat de mariage, célébration
1779 (4. 7.br), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 470
Eheberedung – persönlich erschienen der Edle wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Philipp Jacob Lobstein leediger handelsmann, S. T. H: Johann Friderich Lobstein, Vornehmen Handelsmanns und wohlverordneten Hn Kirchenpflegers der Evangelischen Gemeinde der Neuen Kirchen auch vornehmen burgers allhier mit S. T. Frauen Susanna Margaretha geb. Richshofferin seiner Frauen Eheliebstin, ehelicherziehlter Hr Sohn, als h. hochzeiter ane einem
Und die Viel Ehren: und Viel tugendgezierte Jungfer Margretha Elisabetha Schweighäußerin S. T. Hn Johann Heinrich Schweighäußers, Vornehme handelsmanns und ebenmäßigen wohlangesehenen burgers allhier, mit S. T. Frauen Anna Margaretha gebohrner Meinickein seiner Frauen Ehegattin, ehelich erziehlte Jungfer Tochter, unter autorisation dießes Ihres geliebten Herrn Vatters, las Jungfer hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen allhier Zu Straßburg auf Sambstag den 4. Septembris Anno 1779 [unterzeichnet] Philipp Jacob Lobstein als hochzeiter, Margaretha Elisabetha Schweighäußerin als hochzeitterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 60, n° 119)
Im Jahr 1779, Montag den ersten Novembris Vormittag um eilf Uhr sind (…) in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Herr Philipp Jacob Lobstein der ledige Handelsmann und burger allhier Herrn Johann Friderich Lobstein des Handelsmanns und burgers auch Kirchenpflegers in der Neuen Kirch allhier mit Frau Susanna Margaretha gebohrner Richshofferin ehelich erzeugter Sohn und Jungfrau Margaretha Elisabetha Schweighäuserin, Herrn Johann Heinrich Schweighäusers des Handelsmanns und burgers allhier mit frau Anna Margaretha gebohrner Meinicke ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Lobstein als hochzeiter, Margaretha Elisabetha Schweighäußerin als hochzeiterin (i 63)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Ceux du mari s’élèvent à 3 872 livres, ceux de la femme à 2 988 livres.
1779 (6.12.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 826) n° 866
Inventarium über des Edel Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Hn Philipp Jacob Lobstein, wohlangesehen handelsmanns und der Viel Ehren und viel tugendgezierten Frauen Margarethä Elisabethä Lobsteinin, geb. Schweighäußerin, beeder Eheleuthe und burgere dahier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1779. – welche der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder wohlgedachter Ehepersohnen Vor mir Notario den 4.ten 9.bris jüngsthien mit einander errichteter heuraths verschreibung §.pho 3.tio expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerem beisein S. T. H. Johann Friderich Lobstein vornehmen handelßmanns und wohlverordneten Kirchenpflegers der Evangelischen Gemeinde der Neuen Kirchen auch Wohnangesehenen burgers allhier, des H. geliebten H. Vatter und S. T. H. Johann Heinrich Schweigheußers ebenmäßigen Vornehmen handelsmanns und wohnangesehenen burgers allhier, der Ehefrauen gebeibten H. Vatters und disorths beistandts, auf Montag den 6. Decembris Anno 1779.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrungen nicht gehörigen behaußung befunden worden als folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehe H. in die Ehe gebracht Guth, Sa. haußraths 292, Sa. Bibliothec 12, Sa. Silbergeschirrs und Geschmeids 52, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 111, Sa. der baarschafft 3034, Sa. Schulden 180, Summa summarum 3683 lb – Darzu gelegt die helffte ane denen Verehrten haussteuren 189 lb, Belaufft sich also des Ehe H. gesampbt in die Ehe gebracht Guth auf 3872 lb
Der Ehefrauen in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 343, Sa. Silbergeschirrs und dergleichen Geschmeids 46, Sa. goldener Ring und Geschmeids 374, Sa. der baarschafft 2035, Summa summarum 2798 lb – Deme annoch beÿzusetzen die helffte der Verehrten haussteuren 189, Ist also der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen der billichmäßigen abwürdigung nach 2988 lb

Philippe Jacques Lobstein devient tributaire au Miroir le 14 mars 1780 en déclarant faire commerce de draps
1780 (14.3.), Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 235) Dienstags, den 14. Martii 1780 – Leibzünfftiger
Hr Philipp Jacob Lobstein, welcher bei seinem Vater H. Joh: Frid : Lobstein die Handlung erlernet hat, ist gegen Erlag 1 lb d. auf vorgewiesenen Stallschein Vom 6. hujus leibzünfftig als Handelsmann aufgenommen worden. prom. Führet den weis-Leinwad-handel.
(dt. 1.-, 1.- 1 ß Findl.)

Philippe Jacques Lobstein meurt en septembre 1780 en délaissant un fils. La masse propre à la veuve s’élève à 2 665 livres. L’actif de l’héritier et de la communauté s’élève à de 6 849 livres, le passif à 7 466 livres.
1781 (8.6.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 828) n° 918
Inventarium über Weiland des Edel, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Hn Philipp Jacob Lobstein, geweßenen wohlangesehenen Handelsmanns und Burgers allhier Zu Straßburg nun seeligen Verlaßenschafft errichtet in Anno 1781. – nach seinem den 26.ten Septembris des Zurück gelegten 1780.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft inventirt worden, auf freundliches ansuchen, Erfordern und begehren der Viel Ehren : und Viel tugendgezierten Fr. Margarethæ Elisabethæ Lobsteinin geb. Schweighäußerin, der hinterbliebenen Fr. wittib, beiständlich S. T. H. Johann Heinrich Schweigheußers, Vornehmen handelsmanns und wohnangesehenen burgers allhier, dero geliebten H. Vatters, wie auch S. T. H. Johann Friderich Lobstein ebenmäßigen vornehmen handelßmanns und wohlverordneten b. allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Philipp Jacob Lobsteins des Verstorbenen H. seeligen mit erst genandten seiner hinterbliebenen Fr. Wittib ehelich erziehlten Söhnleins und ab intestato Verlaßenen universal erben, ersucht durch eben dieselbe – So beschehen allhier zu Straßburg auf Freÿtag den 8. Junÿ Anno 1781.
Bericht und declaration dieße Verlaßenschafft betreffend. Es zeigte die hinterbliebene Fr. Wittib gleich anfangs dieser Verlaßenschafft Inventur, daß da sie mit Ihrem Verstorbenen Hn seel. nur ein Jahr in die Ehe gelebt, es nicht wohlmüglich, daß Viel theilbahr Guth ausfällig sein könne, besonders da immmerhin anfangs der Eheherr der umgängsweiße einiger Aufwand gemacht werden müße, so die theilbar Nahrung zur lufft fält

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrungen nicht gehörigen behaußung befunden woren als folgt.
Ergäntzung des Hinterbliebenen Fr. Wittib wehren dießer Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög des über beeder Zertrennter Ehepersohnen einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch mich unterschriebenen Notarium in A° 1779. errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 126, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 36, Sa. goldener Ring Perlen und dergl. Geschmeids 141, Sa. Schulden 200, Sa. des Ergäntzungs Rests 2161, Summa summarum 2665 lb
Des Erben ohnverändert und theilbar Guth, Sa. Haußraths 163, Sa. Waaren 4683, Sa. Bibliothec 12, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 44, Sa. goldener Ring 41, Sa. baarschafft 1628, Sa. Schulden 275, Summa summarum 6849 lb – Schulden 7466 lb, Nach solchem abzug 617 lb
Stall Summ 2048 lb – Zweiffelhaffte und verlohren Schuld 516 lb

La veuve se remarie avec le marchand Nicolas Henri Schreider : contrat de mariage, célébration
1782 (23.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 508
Eheberedung – persönlich erschienen der Edle, Wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Niclaus Heinrich Schreider, leediger handelsmann, so majorennis und ohnbevögtigt, weiland S. T. H. Nicolai Heinrich Schreiders nachgelaßenen wohllangesehenen handelsmanns und burgers allhier, mit S. T. Fr. Maria Magdalena geb. Breßlerin seiner hinterbliebenen Fr. Wittib ehelich erziehlter H. Sohn, als hochzeiter ane einem
Und die Wohl Edle Viel Ehren und Viel tugendgezierte Fr. Margaretha Elisabetha geb. Schweighäußerin S. F. H. Johann Heinrich Schweighäußers Vornehmen handelsmanns und burgers allhier Fr. Tochter, so mit S. T. H. Philipp Jacob Lobstein wohl angesehenen handelsmann und burger allhier verehelichet war unter Autorisation vorgedachten ihres H. Vaters, als Fr. Hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen allhier zu Straßburg auf Montag den 23. Julÿ anno 1782 [unterzeichnet] Niclaus Heinrich Schreider als Hochzeiter, Margaretha Elisabetha Lobsteinin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 89-v n° 25)
Im Jahr Christi 1782 Montag den 5. Augusti Vormittag um halb Elf Uhr sind (…) eingesegnet worden Herr Niclaus Heinrich Schreider lediger Handelsmann u& Burger allhier, Weÿland Herrn Niclaus Heinrich Schreiders geweßten Handelsmanns und burgers allhier, mit Fraw Maria Magdalena gebohrner Breßlerin ehelich erzeugter hinterlaßener Sohn, Und Frau Margaretha Elisabetha geborne Schweiheuserin, Weÿl. Herrn Philipp Jacob Lobsteins geweßten Handelsmanns und burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Niclaus Heinrich Schreider als Hochzeiter, Margaretha Elisabetha Lobsteinin als Hochzeiterin (i 91)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Ceux du mari s’élèvent à 6 612 livres, ceux de la femme à 3 068 livres.
1782 (27.9.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 829) n° 953
Inventarium über des Edel, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Hn Nicolai Heinrich Schreiders, wohlangesehenen handelsmanns und der wohl Edlen, Viel Ehren: und Viel tugendgezierten Frn Margarethä Elisabethä Schreiderin geb. Schweighäußerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1782 – welche der ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Ehepersohnen Vor mir Notario den 22.ten Julÿ dießes Jahrs mit einander errichteten heuraths abrede §.pho 3.tio expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle (…) So beschehen allhier Zu Straßburg, auf Freÿtag den 27. Septembris Anno 1782.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrungen nicht gehörigen behaußung befunden worden als folgt.
(f° 8) Wittumb, So die Fr. Ehegattin, von Weil. Hn Philipp Jacob Lobstein geweßenen wohnangesehenen handelsmann und b. allhier zu Straßburg, Ihrem Ersten Eheh. seel. theils lebenslänglich und theils biß Zu deßen mit ihme erziehlten Söhnleins Philipp Jacob Lobsteins 20. jägrigen alter, gegen deßen gebühriger Education und alimentation Zu genießen vberechtiget ist
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 86, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 35, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 151, Sa. der baarschafft 6228, Sa. Summa summarum 6501 lb – Darzu gelegt die helffte ane denen haussteuren 110 lb, Belaufft sich also des Ehe Herrn samtlich in die Ehe gebrachtes Vermögen dem billigen Werth nach Guth auf 6612 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth beschrieben, Sa. haußraths 551, Sa. Bibliothec 25, Sa. Silbergeschirrs und dergleichen Geschmeids 215, Sa. goldener Ring und Geschmeids 457, Sa. der baarschafft 8231, Summa summarum 9481 lb – Sa. Schulden 6523, Nach solchem abzug 2957 lb, Deme annoch beÿzusetzen die helffte der Verehrten haussteuren 110, Ist also der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebracht Guth, der billichmäßigen æstimation nach 3068 lb

Nicolas Henri Schreider devient tributaire au Miroir le 9 décembre 1782 en déclarant faire commerce de drap
1782, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 293-v) Montags, den 9. Decembris 1782 – E. Leibzünftiger
Hr Niclaus Heinrich Schreider, des Weil. H. Niclaus Heinrich Schreider, diesorts leibzünfftig gew: hies: b: u: hdlsm: nach Tod hinterl. einziger ehr. Sohn, ist auf vorgelegten glaubwürdigen Lehrschein von H. Joh: Frid: Müller in ffurt. am Maÿn d. 23. 7.br: 1776. gesiegelt erteilt, und Stallschein von vorgestrigem Tag gegen Erlag 1 lb d. leibzunftig als hdlsm: recipirt word. Führt den weis-Leinwad-handel. Promisit (dt 1 lb – 1 lb 1 ß Findl.)

Nicolas Henri Schreider dont la femme a la jouissance viagère de la maison meurt en 1795 en délaissant quatre enfants. La masse propre à la veuve s’élève à 12 032 livres tournois, celle des héritiers à 71 369 livres tournois. L’actif de la communauté est de 135 299, le passif de 109 153 livres tournois.

1795 (25 mess. 3, 7 fruct. 3), Strasbourg 4 (5), Not. Greis n° 801, altes 584
Inventarium über Weiland burgers Niclaus Heinrich Schreider, gewes. Handelsmanns allhier Zu Straßburg so den 9. Ventose jüngst verstorben hinterlassenes Vermögen, Welche Verlassenschafft auf Ansuchen deßen Zurückgebliebener Wittib der bürgerin Margaretä Elisabet geb. Schweighäuser, beiständlich des burgers Johann Daniel Himli Handelsmanns alhier, wie auch des Verstorbenen mit ihro der Wb. erziehlter Vier Kinder und Erben benandlich 1° Niclaus Heinrich Schreider, so 12 Jahr alt, 2° Carl Friderich Schreider so 11 Jahr alt, 3° Margarethä Sophiä Schreider, so 6 Jahr auf sich hat, und 4° Friderich Schreider der 4 Jahr alt, (…) beeidigten Vormunds, burgers Johann Christian Mülberger, des Rechtsgelehrten deren Oheims und Inwoners alhier behörig inventirt und ersucht worden – Wie nun all solches sich in der allhier Zu Straßburg am Fischmarckt gelegenen mit N° 72 bezeichneten, der Wittib Sohn erster Ehe Philipp Jacob Lobstein eigenthümlich zuständigen und diesorts bewonenden behaußung vorgefunden, angegeben und geschätzt worden (…) am 25 Messidor jüngst verzeichnet

Ergäntzung des verstorbenen abgegangenen unveränderten Guts, In Gefolg des (…) durch weil. b. und Notarium Joh: Friderich Lobstein am 27. sept. 1782 errichteten Inventarii
(p. 28) Anteil ane einem Landgut zu Osthoffen districts Straßburg (E.)
(p. 31) Wittum Welchen die hinterbliebene Wittib Fr. Margaretha Elisabet geb. Schweighäuser von ihrem mit weil. Philipp Jacob Lobstein ihrem geweßenen erstern am 26. sept. 1780 verstorbenen Ehemann ehelich erzeugten einzigen Sohn auch Philipp Jacob Lobstein genannt theils lebenslänglich und theils bis zu dessen erreichendem 20. jährigen Alter gegen dessen gebüriger Education und Alimentation Zu geniesen berechtiget ist,
(p. 38) Series rubricarum hujus Inventarii. Der hinterbliebenen Wb. unveränderten Guts, Sa. hausraths 1719, Sa. Bibliothec 100, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 100, Sa. goldene Ring, Juwelen und dergl. Geschmeids 1672, Sa. Pfenningzinß hauptgüter und deren Hauptgüter 4200, Ergäntzung Rest 40.897, Summa summarum 49.038 – Schulden 37.006, Nach deren Abzug 12.032 livres
Diesemnach wird auch derer vier Kinder und Erben unverändert vätterlich Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 399, Sa. Silbers 7, Sa. goldener Ring und dergl. Geschmeids 440, Sa. Pfenningzinß u deren hauptgüter 6880, Landgut zu Osthoffen 1700, Ergäntzung Rest 61.943, Summa summarum 71.369 livres
Endlich folgt auch die Beschreibung des gemein, verändert und theilbarn Guts, Sa. hausraths 1861, Sa. Waaren zur Handlung gehörig 9800, Sa. Wein und Faß 2042, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 1379, Sa. goldener Ring und dergl. Geschmeids 214, Sa. baarschafft 7000, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 113.003, Summa summarum 135.299 – Schulden 109.153, Nach deren Abzug 26.146 lb – den 7. fruct. 3
Abschrift der Eheberedung ded. 22. Julii 1782 (…) Johann Friderich Lobstein, Notarius juratus
enregistré, 8 fruct. 3

Marguerite Elisabeth Schweighæusser loue une partie de la maison au chapelier Pierre Louis Page
1795 (18 ventose 3), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 3), Not. Dinckel n° 174
Cit. Marguerite Elisabeth Schweighaeuser veuve de feu le Cit. Nicolas Henri Schreider vivant négociant, bail pour une année qui commence au 1. germinal de cette année
au Cit. Pierre Louis Page fabricant de chapeaux
une boutique comptoir et une petite pièce y attenant dans la maison de son fils du premier lit Philippe Lobstein située en cette commune marché aux poissons N° 72, d’un côté le C. Baer Negociant d’autre le C. Manberger fourbisseur et de laquelle elle est usufruitiere jusqu’à la majorité de sond. fils, ensemble les layettes tiroirs et forbanscs – moyennant un loyer annuel de 1600 livres tournois
Enregistrement de Strasbourg, acp 31 F° 175-v du 26 vent. 3

Marguerite Elisabeth Schweighæusser se marie en troisièmes noces avec le marchand Jean Daniel Himly
1796 (9 pluviose 4), Strasbourg 4 (10), Not. Greis n° 891 Altes 390
Eheberedung – persönlich erschienen der Burger Johann Daniel Himmly, leediger Handelsmann alhie, weiland des burgers Johann Andreas Himmly, geweßenen Uhrenmachers allhier, mit der Burgerin Maria Magdalena gebohrne Hammerer ehelich erzeugter großjähriger Sohn, ainen thril
so dann die Bürgerin Margaretha Elisabetha gebohrne Schweighäußer, letztmals weiland des burgers Niclaus Heinrich Schreiders, gewesenen Handelsmanns alhier, hinterbliebenen Wittib, beÿständlich ihres Vaters des burgers Johann Heinrich Schweighäußers, handelsmanns alhier, an dem andern theil
Geschehen alhier Zu Straßburg den 9. Pluviose im viertel Jahr der frantzösischen Einen und unzertrennlichen Republick [unterzeichnet] Johann Daniel Himlÿ, Margaretha Elisabetha Schreiderin
Enregistrement de Strasbourg, acp 39 F° 26-v du 9 pluviose 4 (revenu industriel 2000)

Marguerite Elisabeth Schweighæusser meurt en 1806 en délaissant un fils de son premier mariage, propriétaire de la maison, et quatre enfants de son deuxième mariage.

1806 (28.4.), Strasbourg 3 (29, 2), Not. Übersaal n° 935, 3219
Inventaire de la succession de Marguerite Elisabeth Schweigheusser, épouse de Jean Daniel Himly Négociant, décédée le 7 avril 1806 – à la requête des six enfants 1. Philippe Jacques Lobstein, Négociant, procréé avec Philippe Jacques Lobstein Négociant son premier mari, 2. Nicolas Henri Schreider commis négociant domicilié à Reims département de la Marne (procuration, demeurant à Reims chez M Dubois Negociant cul de sac des deux anges), 3. Charles Frédéric Schreider commis négociant demeurant à Strasbourg, 4. Marguerite Sophie Schreider 17 ans, 5. Frédéric Schreider près de 15 ans procréés avec Nicolas Henri Schreider Négociant son second mari, Chrétien Mülberger Licencié en droit et Archivaire de l’hotel de ville de Strasbourg tuteur ordinaire, 6. Auguste Himly 6 ans procréé avec le veuf, ayant pour subrogé tuteur Jean Frédéric Himly Négociant – Contrat de mariage passé devant Greiss le 9 pluviose 4
dans une maison située à Strasbourg marché aux poissons n° 72 appartenant à Philippe Jacques Lobstein l’un deux
propres de la défunte, meubles 4742 fr, vins tonneaux 2098 fr, numéraire 29.415 fr, immeubles corps de biens à Osthoffen 5700 fr, terres à Osthoffen, Handschuhheim, Bernolsheim, Strasbourg, total des immeubles 15.000 fr, total de la masse 51.255 fr, déduire 32.582 fr, reste 18.672 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 99 F° 131-v du 29.4.

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Catherine Frœlich veuve du pasteur Philippe Müller

1806 (20.6.), Strasbourg 7 (22), Not. Stoeber n° 2127, 7201
Inventaire de la succession de Marie Catherine Froelich veuve de Philippe Müller, ministre du culte, décédée le 12 du présent mois – à la requête de 1. Marie Madeleine Froelich veuve de Jean Daniel Ehrmann, jouailler de la Cour de Mannheim, 2. Catherine Elisabeth Froelich veuve de Jean Frédéric Kolb, ministre du culte à Strasbourg, 3. Barbe Froelich épouse de Jean Christophe Kienlin, négociant, 4. Marguerite Salomé Oberlin veuve de Jean Georges Schwing, Instituteur, 5. Georges Jérémie Oberlin, Professeur a l’Ecole de Pharmacie, en son nom et au nom de Christine Elisabeth Oberlin épouse du Sr Verillon Officier de santé a Montaigue pres Clermont, 6. Marie Salomé Froelich veuve de Leonard Roser, ministre du culte à Kirrweiler, 7. Marguerite Elisabeth Froelich épouse de Jean Frédéric Pfauth, ministre du culte à Mundolsheim, 8. Marie Cléophé Himmler épouse de Laurent Ziegler, forestier a Reichshoffen tant en son nom qu’en celui de Georges Daniel Himmler, employé a la fonderie de Reichshoffen – De Ehrmann, Kolb, Kienlin, héritières de leur sœurs, De Schwing, Verillon et Sr Oberlin par représentation d’Anne Marguerite Froelich épouse de Jeremie Jacques Oberlin professeur à Strasbourg, De Roser et Pfauth par représentation de Jean Thomas Froelich négociant a Berlin leur père, frère de la défunte ; la De Ziegler et le Sr Himmler par représentation de Marie Cléophé Froelich veuve de Jean Georges Himmler employé a l’administration de St Marc leur mère
dans la maison vieux marché aux Vins n° 72
meubles, dettes actives (600, 2430 fr), total 4195 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 100 F° 33 du 30.6.

Anne Marguerite Meinicken, veuve du négociant Jean Henri Schweighæuser et grand-mère de l’héritier de la maison y meurt en décembre 1806.

1807 (22.5.), Strasbourg 3 (30), Not. Übersaal n° 1001, 3762
Inventaire de la succession d’Anne Marguerite Meinicken, veuve de Jean Henri Schweighaeuser négociant, décédée le 23 décembre 1806 – à la requête de 1. Philippe Jacques Lobstein négociant en son nom et 2. Me Lobstein mandataire de Nicolas Henri Schreider commis négociant à Reims (procuration jointe à l’inventaire Marguerite Elisabeth Himly devant le notaire soussigné le 22 avril 1806, 3. Charles Frédéric Schreider commis négociant, 4. Chrétien Mühberger licencié en droit et archiviste de la mairie de Strasbourg tuteur ordinaire de Marguerite Sophie Schreider mineure, 5. ledit Mühberger tuteur ordinaire de Frédéric Schreider, étudiant en droit, Jean Frédéric Baër, orfèvre, subrogé tuteur de l’enfant Schreider, 6. Jean Daniel Himly cadet négociant père et tuteur naturel d’Auguste Himly procréé avec Marguerite Elisabeth Schweighaeuser et Jean Frédéric Himly subrogé tuteur, Marguerite Elisabeth Schweighaeuser étoit fille majeure, Anne Marguerite Schweighaeuser née Meinicken procréé de Philippe Jacques Lobstein négociant en second mariage avec Nicolas Henri Schreider
dans une maison au marché aux poissons n° 72
meubles, produit 2013 fr, dettes actives 19.923 fr, numéraire 374 fr, total 21.311 fr, dettes 762 fr, reste 20.549 fr
dettes de la succession 8636 fr, reste 29 185 fr
Immeuble, corps de biens à Mommenheim, Wahlenheim, Gambseim, Bernolsheim 14.400 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 155 du 22.5.

Propriétaire de la maison, le négociant Philippe Jacques Lobstein épouse en 1808 Henriette Charlotte Weber

1808 (7.9.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 656, 4530
Contrat de mariage – Mr Philippe Jacques Lobstein, Négociant fils majeur de feu M Philippe Jacques Lobstein, Négociant avec Marguerite Elisabeth Schweighaeuser
Dlle Henriette Charlotte Weber, fille de M Samuel Régnard Weber Juris Consulte et Receveur général des hospices civils avec De Catherine Salomé Wittmar
Enregistrement de Strasbourg, acp 107 F° 98 du 9.9.

Philippe Jacques Lobstein meurt en 1810 en délaissant un fils

1810 (1.3.), Strasbourg 3 (33 / 2), Not. Übersaal n° 1166, 5278
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Lobstein négociant – à la requête de Henriette Charlotte Weber la veuve, tutrice naturelle de Charles Victor né le 18 juillet 1809, en présence de Jean Daniel Himly cadet négociant subrogé tuteur – Contrat de mariage dressé par le notaire soussigné le 7 septembre 1808
dans une maison située en cette ville marché aux poissons n° 78 faisant partie de la présente succession
propres de la veuve, mobilier 1322 fr, bijoux 496 fr, moitié des présents de noces 502 fr, créances 600 fr, numéraire 2962 fr, total des propres 11.283 fr
propres des enfants, maison 3063 fr, argenterie 1246 fr, habits 474 fr, présents de noces 502 fr, créances 2830 fr
immeubles. Une maison avec petite cour, appartenances et dépendances située en cette ville marché aux poissons n° 72, d’un côté celle du Sr Funck négociant, de l’autre celle du Sr Altmeyer ebéniste, derrière le fossé appelé Ulmergraben – rapporte Le rez de chaussée est loué à Marie Anne Langlois née Weis pour un loyer annuel de 900 fr, Le premier étage occupé par le défunt estimé 300 fr, Jean Daniel Himly 500 fr, ensemble 1700 fr – grevée d’une rente foncière de 4 livres 3 sols envers l’hopital civil et de 14 livres 16 sols envers la commune de Strasbourg autrefois envers la tour aux pfennings, (recueillie) dans la succession de son ayeul préléguée par son père Jean Frédéric Lobstein négociant dans la disposition entre enfants du 8 novembre 1745. Propriété constatée par actes dressés à la Chambre des contrats le 5 octobre 1705, inventaire dressé par Lobstein le 14 mai 1784 de la succession de Susanne Marguerite Richshoffer grand mère du défunt épouse de Jean Frédéric Lobstein son ayeul
Campagne a Bodenau grand duché de Bade, terres à Hochfelden, Zebersdorf, Lampertheim, Flexbourg-Still-Linzingen et Dingsheim, Osthoffen, Bernolsheim, Wahlenheim, Brumath, Strasbourg et biens rentiers
remploi des propres aliénés 37.747 fr, total des propres 112.156 fr, déduire le don matutinal 6000 fr, total 106.156 fr
communauté, meubles 759 fr, vin 600 fr, numéraire 37.711 fr, total 39.070 fr, passif 41.909 fr, déficit 2839 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 f° 57 du 2.3.

La veuve Henriette Charlotte Weber se remarie en 1810 avec le commis négociant Samuel Gerhardt
1810 (10.8.), Strasbourg 9 (anc. cote 33), Not. Bossenius n° 348, 4613
Contrat de mariage – Samuel Gerhardt commis-négociant fils majeur de Charles Gerhardt, brasseur à Berne, et d’Anne Gatscho
Henriette Charlotte Weber veuve de Philippe Jacques Lobstein, Négociant assitée de Samuel Régnard Weber jurisconsulte et Receveur général des hospices de cette ville son père
apports de la future épouse 45.476 fr, déduire 32.901 fr, reste 12.575 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 72 du 11.8.

Samuel Gerhardt loue une partie de la maison à Nicolas Konsset

1829 (30.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 58 F° 15-v
ssp du 28 février. Bail pour 9 années à commencer à la St Jean – Sr Gerhardt tailleur
à Nicolas Konsset
dans la maison située en cette ville sur le Marché aux Poissons n° 72, le magasin au rez de chaussée consistant en 3 piliers (dont celui de la gauche en communauté avec le voisin) sur le devant de la maison y compris le comptoir et l’arrière magasin à la suite, moyennant un loyer annuel de 1000 francs

Samuel Gerhardt loue une partie de la maison au commissaire priseur Tea

1830 (13.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 58 F° 191-v
ssp du 7 février dernier. Bail de 6 années à commencer à Pâques prochaine – Gerhard, négociant, en qualité de co tuteur et père de Chs Vict. Lobstein, propriétaire de la maison Vieux Marché aux Poissons n° 72
au Sr Tea, commissaire priseur, et son épouse née Langlais
dans la maison mentionnée ci dessus le magasin au rez de chaussée sur le devant de la maison ci dessus y compris le comptoir et l’arrière magasin à sa suite – moyennant un loyer annuel de 900 francs

Henriette Charlotte Weber meurt en 1845 en délaissant son fils en premières noces Charles Victor Lobstein, ancien attaché à l’ambassade de France à Rome, chargé d’affaires de France à Stockholm, propriétaire de la maison, et trois enfants issus du veuf

1846 (17.6.), Strasbourg 9 (94), Not. Becker n° 3125
Inventaire après le décès de Madame Henriette Charlotte Weber épouse en premières noces de Mr Philippe Jacques Lobstein, en son vivant négociant à Strasbourg, et épouse en secondes noces de Mr Samuel Gerhardt, négociant En ladite Ville, où elle est décédée le 18 avril 1846
L’an 1846, le mercredi 17 juin à mars heures ed relevée. A la requête 1) de M. Samuel Gerhardt, négociant demeurant à Strasbourg, agissant en son pour nom 1) à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et Mad. Henriette Charlotte Weber, son épouse défunte et épouse en premières noces de Mr Philippe Jacques Lobstein, en son vivant négociant à Strasbourg, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Bossenius, notaire à Strasbourg le 10 août 1810, 2) comme donataire de l’usufruit d’une partie de la succession de ladite défunte, aux termes du même contrat, sauf le droit qui compète aux enfants de Mad. Gerhardt d’opter entre l’exécution de la clause par laquelle cette dernière a disposé de cet usufruit et la disposition de la loi qui les autorise à ne délivrer qu’une part d’enfant en toute propriété,
M. Gerhard agissant en outre au nom et comme mandataire de Mr Charles Victor Lobstein, autrefois attaché à l’ambassade de France à Rome, actuellement chargé d’affaires de France à Stockholme, domicilié à Strasbourg (…),
2) de Mad. Charlotte Emma Gerhardt, épouse de M. Charles Louis Braun, propriétaire, qui a ce présent autorise ladite De son épouse à l’effet de ce qui suit, demeurant ensemble à Strasbourg, 3) de M. Louis Théodore Piffard, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, agissant comme mandataire de M. Charles Frédéric Gerhard, professeur à la faculté des sciences de Montpellier, demeurant en cette ville (…) 4) De M. Charles Louis Braun, susnommé et qualifié, agissant comme mandataire de M. Gustave Adolphe Gerhardt, élève à l’école spéciale militaire de Saint Cyr près Versaille, y demeurant (…) Lesdits Sr Lobstein, De Braun, Sr Charles Frédéric Gerhardt et Sr Gustave Adolphe Gerhardt habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un quart de la Dame Gerhardt née Weber leur mère
dans le logement que M. et Mad. Gerhardt occupaient et qui fait partie d’une maison sise à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons N° 72 où Mad. Gerhardt est décédée le 18 avril dernier

Titres et papiers. Cote première. Contrat de mariage des époux Gerhardt (…)
Cote deux. Successions des père et mère de Mad. Gerhardt. M° Becker a produit la minute d’un acte dressé par M° Hickel son prédécesseur immédiat le 25 octobre 1836 et contenant liquidation et partage des successions de M. Samuel Regnard Weber, en son vivant jurisconsulte et ancien receveur des hospices civils de Strasbourg et de Dame Catherine Salomé Wittmar son épouse père et mère de feue Mad. Gerhardt
Cote six. Créances de la communauté pour loyer de la moitié d’une maison. Les requérans déclarent que la défunte avait l’usufruit viager de la moitié d’une maison sise à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons N° 72 et qu’il était dû au jour du décès de Mad. Gerhardt pour loyer de cet immeuble une somme de 178 francs
acp 349 (3 Q 30 064) f° 59-v du 22 juin – garde robe de la défunte 311, mobilier 2710
acp 353 (3 Q 30 068) f° 12-v du 7 octobre – objets mobiliers dépendant de la communauté 1133
acp 353 (3 Q 30 068) f° 56-v du 17 octobre – Reprises de la défunte pour héritage 5873. Reprises à exercer 24.262
Immeubles propres à la défunte, 12 hectares de forêt ban de Cosswiller au canton Haumattwald mais dont un quart indivis du sol et un autre quart dont la superficie que du sol dépendent seulement de la succession de la défunte
Reprises à exercer par la défunte sur la succession 2312
Reprises à exercer par le veuf pour héritage de son père 40.250 francs
Il dépend de la communauté les valeurs ci après comprenant le commerce et les objets nécessaires à la fabrication des produits chimiques établi à Hangenbiethen. Activement 1° marchandisees fabriquées et non fabriquées 120.114, 2° deux actions de 10.000 francs chacune de la filature de tissage mécanique à Huttenheim 40.000, 3° une campagne et différentes pièces de terres commune et ban de Hangenbiethen, non compris les bâtiments et autres objets servant à l’exploitation de la fabrique 30.000, 4° les bâtiments, les ustensiles, le manège et les chevaux servant à l’exploitation de la fabrique évalués 12.441, 5° effets en portefeuille 588, 6° extances 20.976, 7) argent comptant 706, Total 213.126
sommes dues à différents créanciers 145.329, reste 67.797
créances dues à la communauté 89
Par le dépouillement de l’inventaire on trouve 1° que la communauté s’élève activement à la somme de 71.730 et passivement à la somme de 86.480 (Passif 14.749)
Renonciation par la De Braun, M. Gustave Adolphe Gerhardt et les mandataires des des héritiers absents à la communauté

Samuel Gerhardt meurt à Hangenbieten le 7 mars 1847
1847 (30.4.), Strasbourg 9 (95), Not. Becker n° 3485
Inventaire après le décès de Mr Samuel Gerhardt, ancien négociant à Strasbourg
L’an 1847, le vendredi 30 avril à quatre heures ed relevée. A la requête 1° de Mad. Charlotte Emma Gerhardt, épouse de M. Charles Louis Braun, propriétaire, qui a ce présent autorise ladite De son épouse à l’effet de ce qui suit, demeurant ensemble à Strasbourg, 2° De Mr Louis Régnard Weber, receveur des hospices civils de Strasbourg demeurant en cette ville, agissant en qualité de mandataire de M. Charles Frédéric Gerhard, professeur à la faculté des sciences de Montpellier, demeurant en ladite ville (…) 3° Et de Mr Charles Louis Braun, susnommé et qualifié, agissant comme mandataire de Mr Gustave Adolphe Gerhardt, élève à l’école spéciale militaire de Saint Cyr près Versaille, y demeurant (…) Ladite De Braun, Sr Charles Frédéric Gerhardt et Sr Gustave Adolphe Gerhardt, habiles à se dire & porter héritiers chacun pour un tiers du Sr Samuel Gerhardt leur père, de son vivant négociant à Strasbourg, décédé à Hangenbieten le 7 mars dernier (…)
dans le logement que ce denier occupait à Strasbourg et qui fait partie d’une maison sise en cette ville rue du vieux marché aux poissons N° 72
Titres et papiers. . Inventaire après décès de Mad. Gerhardt.
acp 360- (3 Q 30 075) f° 95-v du 10 mai – Objets mobiliers dont partie est située à Hangenbieten où le défunt possédait une fabrique de produits chimiques 35.513, deniers comptants 1384, créances 14.053, valeurs en portefeuille 1068, déclarations passives 506

Ministre de France à Athènes, Victor Lobstein loue une partie de la maison au négociant Léon Levy

1852, Enregistrement de Strasbourg, ssp 113 (3 Q 31 612) f° 45-v du 23.11.
ssp du 8 février 1851. Bail immobilier – Mr, représenté par Mr Louis Braun son fondé de pouvoir loue
au Sr Léon Levy, négociant à Strasbourg
le grand magasin de sa maison rue du vieux marché aux poissons N° 72, à Strasbourg avec le comptoir et le petit magasin y attenant, plus un magasin au fond de la cour
Le magasin est loué pour y établir un commerce de chapellerie, casquetterie et articles dits de Paris, il est expressément défendu à M Levy d’y introduire un autre genre d’industrie ou d’affaires. Mr Levy n’ pas la faculté de souslouer tout ou partie des localités du présent bail. Le présent bail est en outre consenti pour une durée de 9 années qui commenceront au quartier de Pâques de la présente année 1860 (…) le bail est fait de plus pour un fermage annuel de 1300 francs

Ministre de France à Stockholm, Victor Lobstein loue une partie de la maison à la maison de commerce Michel et Semail

1853, Enregistrement de Strasbourg, ssp 115 (3 Q 31 614) f° 74-v du 4.11.
ssp du 31 octobre. Bail immobilier, entre Mr Victor Lobstein, ministre de France à Stockholm, représenté par M. Louis Braun, son fondé de pouvoir à Strasbourg
Et Mr Jean Michel, négociant, stipulant pour la raison de commerce Michel et Semail au dit lieu
Il a été fait et Convenu ce qui suit. Le Sr Lobstein loue au Sr Michel le grand magasin de sa maison sise à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons N° 72 avec le comptoir et le petit magasin y attenant, plus un magasin dans la cour. Le magasin est loué pour y établir un commerce de chapeaux et de casquettes, il est défendu au Sr Michel d’y introduire un autre genre d’affaires. M Michel s’interdit formellement de bruler toute sorte de houille, toute contravention à cet égard l’entraînera à 300 francs de dommages intérêts au profit de M Lobstein. Le présent bail est consenti pour une durée de 3, 6 ou 9 années qui ont commencé à la St Michel de l’année courante (…) Le présent bail est consenti de plus moyennant le prix de 1300 francs par an

Ministre plénipotentiaire de France à Bayonne, Victor Lobstein vend la maison au fabricant de papiers peints Louis Kreitmann

1861 (17.7.), Me Zimmer
Vente par le mandataire de Charles Victor Lobstein, ministre plénipotentiaire de France à Bayonne
à Louis Kreitmann, fabricant de papiers peints à Strasbourg
une Maison sise à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 40 moyennant 35.400 francs, payés
acp 500 (3 Q 30 215) f° 70-v du 18.7.

Jean Louis Kreitmann épouse en 1850 Sophie Adèle Klotz : contrat de mariage, célébration
1850 (27.5.), Strasbourg 15 (86), Not. Lacombe n° 7167
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Jean Louis Kreitmann, Fabricant de papiers peints demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant et stipulant pour lui personnellement comme futur époux
Et Madlle Sophie Adèle Klotz, sans profession, demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille mineure et légitime de feu M. Jean Antoine Klotz, en son vivant Menuisier, propriétaire à Strasbourg, et de D° Catherine Rudolff, agissant comm future épouse sous l’autorisation et avec l’assistance de sa mère Mad. Catherine Rudloff
acp 391 (3 Q 30 106) f° 115-v – sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur consistent en une valeur de 31.200 francs
Les apports de la future consistent en une valeur de 5900 francs à elle délivrés en déduction de sa fortune paternelle, décrit en un inventaire reçu Lacombe notaire le 23 septembre 1847
Donation par le futur à la future en cas de survie de l’usufruit de toute la succession, lequel usufruit cessera en cas de convol en secondes noces, plus donation par le même à la même d’une somme de 2000 francs, caduque en cas de prédécès. Donation par la future épouse au futur époux de l’usufruit de la moitié de la succession
Constitution par Jean Louis Kreitmann futur époux au profit de Dorothée Kreitmann sa mère d’une rente annuelle et viagère de 600 francs, réductible à 500 francs en cas de prédécès de son fils

Mariage, Strasbourg (n° 217)
Du 29° jour de mai l’an 1850. Acte de mariage de Jean Louis Kreitmann, majeur d’ans, né hors le mariage le premier décembre 1824 à Strasbourg, fabricant de papier peint, fils de Dorothée Kreitmann, non mariée, domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante, et d’Adèle Sophie Klotz, mineure d’ans, née en légitime mariage le 16 juin 1833 à Strasbourg fille de feu Jean Antoine Klotz, menuisier décédé en cette ville le 15 août 1847 et de Catherine Rudolf domiciliée en cette ville, ci présente et consentante (signé) Louis Kreitmann, Sophie Adèle Klotz (i 24)

La maison passe ensuite à leur fils Louis (Charles Alexandre Louis). Polytechnicien, capitaine (1877), lieutenant-colonel (1900), colonel (1904), commandeur de la légion d’honneur (1912), Louis Kreitmann épouse le 11 mars 1879 à Petit Saconnex (canton de Genève) Marie Catherine Colette Blanc, fille de Pierre Antoine Jules Blanc et de Marie Elisabeth Gebhard. Il meurt le 29 octobre 1914 à Publier (Haute Savoie)
(Notice sur Wikipédia, fiche de la B.N.F. généalogie Bourelly sur Geneanet)



13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons


Rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 13 – VII 388 (Blondel), O 75 puis section 19 parcelle 152 (cadastre)

Auberge au Pied de bœuf (Zum Rindsfuss) jusqu’en 1706 – Maître d’ouvrage, Frédéric Grosskost, lithographe (1876) – Démolie suite aux bombardements de 1944
Maison au Petit Pied-de-Bœuf (Zum kleinen Rindsfuss) réunie à la précédente en 1640


Le n° 13 est le bâtiment à angle coupé au centre de l’image après les bombardements de 1944 (AMS, 1 Fi 114 n° 152)
Même endroit en juin 2016. La maison se trouvait à la place de l’arbre

La longueur des encorbellements portés au registre des communaux de 1587 doit représenter celle des façades, soit 26 pieds vers le Vieux-Marché-aux-Poissons et 41 pieds vers la ruelle du Pied de Bœuf. L’aubergiste Thiébaut Herrmann pose des colonnes sous son encorbellement en 1605. En 1624, les Quinze font un moment détacher l’enseigne de son successeur Léonard Pangratz qui tarde à régler l’accise. Georges Mahler réunit en 1640 la maison à sa voisine de droite, appelée au Petit Pied-de-Bœuf, en faisant divers aménagements. Samuel Dittler est autorisé à établir en 1666 un auvent de 40 pieds de long. L’enseigne est tenue entre 1679 et 1693 par l’aubergiste réformé Pierre Büry, auparavant à Wasselonne. Claude Capitaine obtient la propriété de la maison en 1694 par la préférence stipulée dans son bail. Le marchand Georges Goll achète en 1699 la maison qu’il transforme en bâtiment commercial ; il conserve toutefois jusqu’en 1706 le droit d’enseigne au Pied-de-Bœuf qui passe ensuite à une autre maison. Georges Goll fait poser en 1704 une marche dans la ruelle, ses héritiers remplacent en 1730 le mur en pierre de l’encorbellement par un nouveau en chêne dans la ruelle et l’ancien auvent par un nouveau vers le Vieux-Marché-aux-Poissons. La maison estimée à une valeur minimale de 1 250 livres en 1709 passe à 2 500 livres en 1730 et en 1778.



La ruelle du Pied-de-Bœuf est au milieu de l’image. L’ancienne auberge au Pied-de-Bœuf se trouve à droite, Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 162 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et un encorbellement dans la ruelle. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur le Vieux-Marché-aux-Poissons (c-d) comprend trois arcades au rez-de-chaussée et cinq fenêtres à chacun des trois étages. La toiture a deux niveaux de lucarnes. La façade (b-c) à pignon ruelle du Pied-de-Bœuf comprend deux parties. La plus proche du Vieux-Marché-aux-Poissons a une arcade et deux fenêtres au rez-de-chaussée, trois fenêtres à chacun des trois étages. Le deuxième bâtiment a deux portes au rez-de-chaussée, quatre étages aux fenêtres irrégulièrement réparties et une toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour A représente l’arrière (3-4) de la façade vers le Vieux-Marché-aux-Poissons, l’arrière (4-1) de la façade vers la ruelle et les galeries (2-3) du bâtiment au nord et (1-2) du bâtiment à l’ouest.
La maison porte d’abord le n° 110 (1784-1857) puis le n° 13.


Cour A – Plan des Ponts et Chaussées, 1856, maison Exel (ADBR, 2 SP 52)
Plan cadastral, 1896 (joint au dossier du M.R.U.)

Le marchand épicier Jean Georges Klein acquiert la maison en 1794 et fait exécuter les travaux ordonnés par le maire en l’an VI et par le préfet en l’an XII. Il en transmet la propriété à sa fille, épouse du négociant François Xavier Exel. Usufruitier de la maison, François Xavier Exel se substitue en 1851 à sa petite-fille Pauline Eléonore Nebel pour exécuter les travaux exigés par le maire, en l’occurrence démolir la façade qui s’affaisse dans la rue du Pied-de-Bœuf puis la reconstruire. Le plan des Ponts et chaussées daté de 1856 signale une maison solide en pierre à trois étages. Le lithographe Frédéric Grosskost acquiert la maison en 1875, la démolit en partie, acquiert de l’Etat un terrain devant la maison qu’il reconstruit en 1876. Le revenu passe de 112 à 682 francs.
La maison est endommagée par les bombardements aériens des 11 août et 25 septembre 1944. L’association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville demande le 23 février 1950 le transfert à son profit de l’assiette du bâtiment. Robert Dick emploie l’indemnité des dommages de guerre pour construire un bâtiment place d’Austerlitz.


Façades Vieux-Marché-aux-Poissons et ruelle du Pied-de-Bœuf, plan du rez-de-chaussée (reconstitués par l’architecte A. Kintz, dossier du MRU, ADBR , 424 D 716)

mai 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1609 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Thiébaut Hermann, aubergiste, et (1587) Walburge Schleiss mariée (1577) avec Conrad Adam, puis (1595) Amélie Rœmer, remariée avec le marchand épicier Josse Schachinger – luthériens
v Léonard Pancratz, boulanger et aubergiste, et (1601) Barbe Dittler – luthériens
1627 v Georges Mahler, aubergiste, et (1624) Catherine Waltz, (1637) Catherine Lentz mariée (1625) avec l’aubergiste Georges Ott, puis (1645) Anne Hock mariée (1628) avec le farinier Georges Brimmer, remariée avec le pasteur Jean Matthieu Nægelin – luthériens
1665 v Samuel Düttler, marchand épicier, et (1644) Marguerite Hærlin – luthériens
1672 v Jean Frédéric Meyer, marchand épicier, et (1669) Marguerite Edom, remariée (1676) avec Abraham Koch – luthériens
1679 v Pierre Büry, aubergiste, et (v. 1675) Anne Dombal puis (1696) Marie Marin de Bischwiller, veuve du boucher Conrad Georg – réformés
1693 v Thiébaut Vix, aubergiste, et (v. 1683) Anne Catherine Moritz – catholiques
1694 v Claude Capitaine, aubergiste, et (1688) Marie Vicat puis (1695) Marguerite Escuyer du Pré veuve du confiseur Julien Maux – catholiques
1699 v Georges Goll, marchand et (1666) Barbe Græff puis (1678) Marie Marguerite Sachs – luthériens
1738 h Jacques Dürninger, marchand, et (1729) Marie Madeleine Goll – luthériens
1783 h Catherine Madeleine Dürninger – luthérienne
1794 v Jean Georges Klein, marchand épicier, et (1778) Marie Thérèse Challard – catholiques
1819 h François Xavier Exel, négociant, et (1798) Marie Thérèse Klein
1834 h Marie Thérèse Exel femme (1818) de Fidèle Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires
1834 h Pauline Eléonore Nebel femme (1839) du négociant Augustin Désiré Mogin
1865 v Joseph Aloÿse Beno, pharmacien et (1856) Françoise Elise Wucher puis (1858) Hélène Hœrter
1875 v Frédéric Grosskost, lithographe, et (1866) Sophie Nothhafft
1911* Jean Kellermann l’épouse.
1924* Edouard Victor Auguste Dick, restaurateur, et Mathilde Borst
1951* h Robert Edouard Auguste Dick, adjoint à la direction de l’information, et (1933) Noreen Marchant

Maison au Petit Pied-de-Bœuf (Zum kleinen Rindsfuss)

Isaac Dex, marchand, et (1592) Salomé Heimer, remariée (1610) avec le marchand Henri Rœmer – luthériens
1609 v Conrad Weber, cordonnier, et (1604) Ange Schmidt puis (1635) Marguerite Sohler, mariée (1613) avec Elie Trenner – luthériens
1640 v Georges Mahler, voisin (ci-dessus)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1250 livres en 1709, 2500 livres en 1730 et en 1778

(1765, Liste Blondel) VII 388, Jacques Dürninger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Dürninger , 17 toises, 1 pied et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre)

Aubergistes

Thiébaut Herrmann, propriétaire
Léonard Pangratz, locataire (1611) puis propriétaire
Georges Mahler, propriétaire (1627, puis 1640)
Abraham Goll, locataire (1645, 1649)
Adam Goll, locataire (1652)
Jean Lentz, locataire (Quinze, 1654)
Jean Lentz, locataire (Quinze, 1660)
Samuel Düttler, propriétaire (Quinze, 1663)
(lacunes des registres des Quinze)
Pierre Büri, propriétaire (1679)
Thiébaut Vix, propriétaire (1693)
Claude Capitaine, locataire (1694) puis propriétaire (1694-1699)
L’enseigne au Pied de Bœuf passe ensuite à une maison Grand rue (1706)

Locations

1645, 1649, Abraham Goll, aubergiste
1652, Adam Goll, aubergiste
1666, 1672, (échoppe) Pierre Tiri, marchand bâlois
1694, Claude Capitaine, traiteur (ensuite propriétaire)
1769, (échoppe) Sandoz frères, Jeanneret et Compagnie, de Neuchâtel en Suisse
1784, (échoppe) Jean Georges Brixner fils, négociant à Erlangen
1788, (échoppe) Overbeck et Fils, négociants à Barmen
1803, Jean Charles Klein
1806, Schwartz et Herrenschmidt, négociants
1808, Henri Herrenschmidt, négociant
1810, François Nageldinger, négociant de Rastatt
1816, Jean Schweitzer, maître tailleur, et Marie Salomé Vogt
1820, Emanuel Hellbeck, marchand de cuirs

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 6-v
La maison au Pied-de-Bœuf qui appartient aux enfants de feu Loup Nagel a 26 pieds le long du communal. La marche en pierre de 5 pieds 9 pouces de long fait une saillie de 7 pieds, une autre marche a 5 pieds de long et 16 pouces de large, un muret de 13 pièces de long et 5 pieds de large en pierre sur le communal s’étend du coin à la porte d’entrée. De l’autre côté de la porte d’entrée il y a sur le communal une porte de cave à demi inclinée de 6 pieds ½ de long et 5 pieds de large, plus loin vers la maison d’Etienne Dex l’encorbellement de 26 pieds de long avance de 6 pieds 3 pouces et vers le coin de 3 pieds, item un encorbellement de 41 pieds de long part du coin de la ruelle du Pied-de-Bœuf en faisant une saillie moyenne de 3 pieds 3 pouces. Le propriétaire doit pour la jouissance du communal 2 livres 8 sols.

Ane dem Vischmarckh Gegen Sanct Martins Blatz, Vnd von Dannen hinab nach der Altten Metzig zugemessen
Das Hauß Zum Rindsfuß so ein Eckhauß Wolff Nagels seeligen Kindern Zuständig, hatt vornen die Allmend 26 schu lang, Vnd vnden ein Steinern Tritt 7 schu herauß, vnd 5 schu 9 Zoll lang, Item mehr vf gemeltem noch ein steinern Tritt 5 schu lang vnd 16 Zoll breit, Item ein steinern Gemeür Von dem Eckh ahn Vnz ane die Haußthüer 13 schu lang vnd 5 schu breit, die Allmend Ingezeünt, Item auff der Andernseiten d. haußthüeren, ein halb ligende Kellerthüer 6 ½ schu lang vnd 5 schu breit vf der Allmendt, Item oben hero gegen gedachtem Steffan Dexen ein Vßstoß 6 schu 3 Zoll herauß vnd Vnden am Eckh 3 schu herauß, vnd 26 schu lang, Item mehr von gemeltem Eckh dem Rindsfuß geßlin ein Überhang 41 schu vnd durchauß 3 schu 3 Zoll herauß, Soll alles Allmendt sein und bleiben, Bessert für das Niessen, ij lb xiiij ß d

1605, Livre des loyers communaux, cote VII 1446 (Zinßbuch D) f° 279
Un loyer de 10 sols est inscrit au nom de l’aubergiste au Pied de Bœuf Thiébaut Herrmann pour des piliers ou des colonnes qui soutiennent son encorbellement, posés sans autorisation mais ratifiés par les Préposés au bâtiment. Le premier loyer échoit le 9 avril 1605. Le contribuable est Léonard Pangratz en 1627

Item x ß d soll geben Thibolt Hermann der Würth Zum Rindts fuoß von zweÿen steÿnen Pfeüleren oder seulen, damit er sein vberstoß (ohn erlaubnuß) vnderfang. Soll darunder doch Almend sein und bleiben, gefallt bartholomei Ao 5 Zum erst. mal. Act. 9.ten Aprilis Aô 1605.
(rub.) Jetz Lienhardt Pangratz d. Würth j lb d 30. Xbr 1627.
Neü 281 [biffé], Abgang

1652, Livre des loyers communaux, cote VII 1461 (1652-1672) f° 35
Le contribuable est ensuite Jean Lentz, auparavant au poêle des Jardiniers

Hanß Lentz Würth vf der Gartner stuben, Soll gemeiner Statt wegen durch bruchs undt Vberhang der Gastherberg Zum Rindtsfueß, Jahrs vf Bartholomæi 8 ß d
[in margine :] Vid. infra fol: 281
Man: 1640 fol. 208
Ext: 1650. 51. et 52
1652
[article barré]

1652, Livre des loyers communaux, cote VII 1461 (1652-1672) f° 281-v
Le loyer de Jean Lentz passe à Samuel Dittler

Samuel Dittler Zuuor Hanß Lentz
Idem Wegen des durchbruchs Und Wegen der herabführung des Überhangs, der gastherberg Zum Rindsfuß, Jahrs Vf Bartholomæi 8 lb d
Alt. d. f. 279
New fo. 57

1673, Livre des loyers communaux, cote VII 1465 (1673-1741) f° 57-v

Samuel Düttlers Erben, Sollen Vom Wetterdach der Wohnbehaußung zum drachenfelß gegen dem Kauffhauß vff Michaelis ([corrigé en] Joh. Baptæ, 2 ß
Ferners von einem hültzern gang an gemelter behaußung, vff Martini ([corrigé en] Joh. Baptæ, 8 ß
Mehr vom hangenden Wetter dächlein an dißer behaußung vff Weÿhnachten ([corrigé en] Joh. Baptæ, 2 ß
St. Zinnßb. p. 65
Weiters wegen eines durch bruchs Und herabführung des überhangs der Gast herberg Zum Rindsfuß vff Bartholomæi, 8 lb
St. Zinnßb. p. 281
ietzt H. Abraham Koch 1680
jetzt Herr Johann Dreher
jetzt Herr Christoph Christiani Wittib / Erben
Jetzt H. Johann Michael Wolff vid. 19. 44. 114. 317. 54
Jetzt Philipp Friderich Herrmanni

1675
NB. obgeschriebene 8. lb d. seind hernach vff Joh: Friderich Meÿer eingetragen undt hier cassirt, vide p. 593
(Quittungen 1676-1741)
Neuzb fol 536

1673, Livre des loyers communaux, cote VII 1465 (1673-1741) f° 593-v
Contribuables suivants : Jean Frédéric Meyer, Abraham Koch, Pierre Büri, Thiébaut Vix, Claude Capitaine, Georges Goll, Jacques Dürninger. Un nouveau loyer s’ajoute en 1704 pour une marche en pierre.

Johann Friderich Meÿer, soll wegen eines durchbruchs undt herabführung des Überhangs von der Behaußung des Rindtsfußes Jahrs vf Bartholomæi ietz. 1675 primo, 8 lb
NB. ist hievornen pag. 57. Vf dütlerische eingetrag. geweßen
ietzt Abraham Koch
ietzt Peter Buri
jetzt Herr Dieboldt Vix
Jetzt Claude Capitaine
Jetzt Herr Georg Gollen W.
Jetzt Jacob Dürrninger Jun.

(Quittungen 1676-1703, davon) 1680 Zalt H. Koch
1681 Zalt H. Burÿ
Er soll ferner von einem 8 ½ schuh Lang, Und 1. Schuh 3. Zoll breiten tritt vor Seinem Laden an obged. behaußung Jahrs auf Matthiæ und A° 1704. I.mo laut Prot: de 1704. fol: 20-b, 2 ß 6 d
Jacob Dürninger
(Quittungen 1704-1741)
Neuzb. fol 533-b

1741, Livre des loyers communaux, cote VII 1471 (1741-1802) f° 533-b
Le loyer de Georges Goll est inscrit au nom de Marie Dorothée Goll femme de François Brackenhoffer, du receveur Lidvogel (au nom des héritiers Goll), Jacques Dürninger, la demoiselle Dürninger puis Georges Klein

alzb. 593-b
Georg Gollen Wittib solle wegen eines durchbruchs undt herabführung des überhangs von der behaußung des Rindts fußes Jahrs auf Barthol (id est 24. Aug), 8 lb ([corrigé en] 2)
Ferner von einem 8 ½ sch. lang und 1. sch. 3. Zoll breiten tritt vor seinem Laden an obged. behaußung Jahrs auf (id est 24 febr.), 2 ß 6 d
[biffé] Ferner von Zweÿen Kellerfenster seiner behaußung in der Kieffer gaßen am Rindtsfuß Gäßlein, Jahrs auf Martini, 2 lb
(Quittungen, 1741- An 10) C. 246
(vide XV. Prot. de 1640 fol. 16.b & 24.a und Manuale der* Zins vom * f° 208)
vide Arrêté du C.M. du 6. flor. V – 7 fructidor

Fr. Maria Dorothea H Frantz Brackenhoffers, Fr. Gollen wittib, H. Schaffner Lidvogel, H. Joh: Andreas Bruder
H Jacob Dürninger
modo Dlle Dürninger
Georg Klein, Handelsmann

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1605, Préposés au bâtiment (VII 1320)
Thiébaut Herrmann a posé sans autorisation deux colonnes sous son encorbellement. L’acte d’achat ne mentionne pas de bâtiment en avant de la porte. Les préposés se reportent au Livre des communaux. Ils autorisent les colonnes en les imposant 10 sols chacune. Le maçon est mis à l’amende et les préposés aux communaux devront se prononcer sur le bâtiment en avant de la porte

(f° 66-v) Zinstag den 9.ten Aprilis – Thiebold Herman
hab referiret wegen Thiebold Hermans des würths Zum Rindtsfuoß weegen der 2 seulen so er Unerlaubt vff das Almend gesetzt und seinem vberhang damit entpfangen hat, das derselb gleichwol Kauffbrieff vffgelegt habe, die sagen aber von dem Vorbawlin vor seiner haußthier darin er In den Massen Anrichtet, gar nicht, wie auch nichts von den stafflen, oder von der Kellerthieren, die eben auch vff dem allmend stehen vnd das dieselben stuck Jetzgemeltt, Alle Ao. 87. In ersuchung der Allmend von dem Allmend herren gerechtfertigt vnd getroffen worden seindt umb 2 lb 14 ß d luth des Allmendt buchs.
Derhalb Erkhandt vnd soll mans beÿ nechst ein bescheidt laß. verbleiben, das er nemblich von Jeder seulen hinfüro alle Jar v ß d das Ist von bed. x ß d Zinß geben soll, vnd soll derselbe Zinß Ao 5. vff Bartholomej Zum ersten gefallen. Der Maurer so solche gemacht soll beschickt und Ihme v lb s abgefordert werden vnd soll doch das gebewlin an Ihme selbst (die 2 seulen vßgeschiden) Künfftig den Allmend herren Zuersuchen vnd Zu rechtfertigen vorbehalten sein.

1640, Préposés au bâtiment (VII 1348)
Georges Mahler demande l’autorisation d’ouvrir une porte entre sa maison et celle qu’il vient d’acheter de Conrad Weber, de construire à l’aplomb de son encorbellement, de diriger la gouttière de la ruelle de Pied-de-Bœuf vers le Vieux-Marché-aux-Poissons et de construire un four dans le poêle du Pied de Boeuf

(f° 2-v) Sambstags den 25. Januarÿ – Augenschein zum Rindsfueß, Georg Mahler, durchbruch
Augenschein zum Rindsfuß eingenommen, begehrt Georg Mahler der Würth daßelbsten hinden im Hoff ein durchbruch 4 schue breit inn die wandt so daran ist vndt er sampt d. häußlin von Conrad Weber erkaufft ein schnellen darauß von einem hauß inn das ander Zuegeh. auffzuerichten, wie auch den überhang Zur vnderfahren den dachtrauff im Rindts fuß gäßlin herauß auf den Fischmarck Zuerichten, auch ein bachofen vnd inn die Stueb Zum Rindtsfueß Zue bawen, haben die H. XV. sampt d. 3.en d. Aug.schein eingenommen vndt nach dem vnßer H. die XV. die dreÿer gehört, d. geschäfft beÿ sich behalt., wie es außge** vide ** fol. 208.

1666, Préposés au bâtiment (VII 1359)
Samuel Dittler est autorisé à établir un auvent de 40 pieds de long en saillie de 4 pieds 2 pouces. Il règle un capital de 25 écus

(f° 171) Dinstags den 10. Aprilis – Augenschein eingenommen, vff ansuchen H. Samuel Dittlers, welcher entschloßen, an seinem hauß vff dem vndern Fischmarckh Zum Rindtsfueß genant, vornen gegen dem Allmend ein Wetterdach 40. schue lang vnd 4. schuhe 2 Zoll herauß machen Zulaßen. Erk. Bedacht.

(f° 173-v) Dinstags den 24. Aprilis – In sachen Samuel Dittlers, P° begehrten Wetterdachs ist vff eingenommemen vndt referirten augenschein Erkand, Wurd Ihme ins einem begehren, gegen erlag 15. ß d Zinses dem Zinßmeisters Jahrs vff Georgÿ vndt A° 1667.. A° Zuerlegen Willfahrt.

(f° 174-v) Donnerstags den 26. Apr. – H Samuel Dittler beschweret sich deß geforderten großen Zinnßes, wegen Wetterdachs am Hauß Zum Rindsfueß, Voor erbietig ahne statt Jährlichen Zinnßes Jetztmahlen 25. fl. Zuerlegen. Erk. solle für den Zinß 30. Rhlr. bezahlen, Ille bit sich beÿ 25 fl. Zulaßen. Erk. bleibt beÿ 25 Rhl. oder solle Zinßen. Ille bezalt die 25. Rhlr.

1684, Préposés au bâtiment (VII 1370)
Pierre Büri demande l’autorisation de régler en pistoles les sommes qu’il doit au bureau de l’accise. Il devra soit payer en espèces ordinaires soit accepter le taux de change imposé

(f° 6-v) Freÿtags den 21. Januarÿ – Peter Bürj
Weilen auch H. Flach in dem Ungelthauß sich beÿ mir angemeldet und berichtet, daß Peter Buri der Rindtsfueß würth eine starcke Summ in daß Ungelt schuldig, vff deren abschlag er 200. fl. in Pistohlen, à 5 ¾. fl. erlegen wolle, und deßwegen außweißung Verlangt, ob die Hh. dreÿer dis Pistohlen in solchem preiß annehmen wollten, ist Erkandt, hatt entweder ander gelt erlegen, oder die Pistohl nicht höher alß umb 5 ½ fl. angenommen werden.

1704, Préposés au bâtiment (VII 1381)
Le marchand Georges Goll a fait poser une marche dans la ruelle. Il ne comparaît pas malgré plusieurs convocations. Les préposés demandent au chef de chantier de mesurer les marches (8 pieds et demi sur 3 pouces) et les imposent à 2 sols 6 deniers

(f° 20-v) Donnerstags den 28. Ejusdem [Februarÿ] Herr Georg Goll pt° einer Staffel auff dem allmendt
Ego Zeige an, Es habe herr Georg Goll, der handelßmann, schon länger alß ein Jahr einen stein ane statt eines tritts Vor seinen Laden an seinem hauß Zum Rindtsfuß auff seiten des allmend gäßleins auff das allmend legen laßen, weßwegen Er schon vielfältig auch anietzo beschickt worden, aber niemahlen erschienen, die Werckmeister solchen abgemeßen und denselben 8 ½ schuhe lang und i. schuhe 3. Zoll breit befunden. Erk. Soll herr Goll jährlichen auff Matthiæ und Anno 1704. Zum ersten mahl 2 ß 6 d allmend Zinß davon erlegen.

1730, Préposés au bâtiment (VII 1394)
Jacques Dürninger est autorisé au nom des héritiers Goll à remplacer le mur en pierre de l’encorbellement par un nouveau en chêne dans la ruelle et l’ancien auvent par un nouveau vers le Vieux-Marché-aux-Poissons

(f° 38-v) Dienstags den 9. Maÿ 1730. – H. Georg Gollen Erben wegen bauens
H. Jacob Dürninger nôe Hn Georg Gollen des Handelsmanns Erben berichtet Mghh. daß Sie willens wären die steinere Wandt an dem Überhang jhres Haußes am Rindsfuß gäßel herauß Zunehmen und eine Andere Von Eichen Holtz darein Zumachen, welchenfalls Sie auch das Wetterdächel fernern am Hauß gegen dem Fischmarckht Abzubrechen, und ein Neües hin Zumachen nöthig hätten Und deßwegen umb erlaubnus Gebetten. Erkannt, Augenschein.

(f° 41) Sambstags den 13. Ejusdem [Maÿ 1730] seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – H. Georg Gollen Erben wegen bauens
An H. Georg Gollen des Kauffmanns Erben behaußung zum Rindsfuß, welche die steinere Wand, an dem Überhang in dem gäßel herauß nehmen, und eine Andere Von Riegelen darein machen, wie auch solchenfalls das Wetterdächel fernern an dem Hauß hinwegthun, und Hernach wieder ein anders dahin machen Laßen wollen darumb Sie umb erlaubnus Gebetten. Erkant Willfahrt.

Protocole des Quinze

1611, Protocole des Quinze (2 R 39)
Ancien aubergiste à la Corne de Cerf, Léonard Pangratz demande l’autorisation d’exploiter le Pied-de-Bœuf qu’il a loué de Thiébaut Herrmann, aubergiste au Pied-de-Bœuf

Leonhard Bongratz (Pangratz) Hischhorn, Diebold Herrmann Rindsfuß
Bläß Haußen Wittib
(f° 255 -v) Leonhardt Pangratz bißhero geweßener Würth Zum Hürschhorn erscheint, mit beÿstand Diebold Hermanns Würths Zum Rindtsfuß, Vnnd laßt durch Lt. Bittlingern für pringen, Er habe sich mit bemeltem Diebold Herman, seiner Herberg halben Inn ein etlich Järige lehenung eingelaßen, Vnd seÿ derrewegen sein pitt, man woll Ime erlauben, das er die Herberg Zum Hürschhorn Verlaßen, vnd hergegen die Zum Rindtsfuß antretten vnd beziehen mög, Woll er sich aller gebüer erzeigen vnd verhalten
darwider erscheint Bläß Haußen Wittib, mit beÿstand Ohl Michaels Ires Vogts, deren die Herberg Zum Hürschhorn eigenthümlich zuständig (…)

Comme Thiébaut Herrmann est encore redevable de 300 florins à l’accise, les préposés demandent à Léonard Pangratz de leur verser les sommes qu’il lui doit. Thiébaut Herrmann demande un délai mais les préposés s’en tiennent à leur précédente décision
(f° 266-v) Sambstag den 5. Octobris – Diebold Herrman, Ungeldschuld, Leonhard Bongratz
Vngeldherren Zeigen Weitter ahn, Stoffel im Ungeld hab sie bericht, daß der alt würth Zum Rindtsfuß Diebold Herman Von der Herberg abziehe, Vnnd aber ins Vngeldt noch 300. fl. schuldig, da mann nicht eigentlich wisse, Wie es mit seiner nahrung stehe. dieweÿl nuhn der new würth Leonhard Bangratz Ime Herman Jetzund 160. fl. erlegen soll, hette, sies wollen anzeigen, ob mann Bongratzen beschicken vnnd Ime bevehlen möcht, das er das Jenige, so er dem alten würth schuldig, vff abschlag desselben brestens ins vngeld liffern, Welches sie die Vngeldherren anzupringen nicht vnderlaßen wollen Sonsten were wohl auch der Weg, das man den Ungelterern vfflegte, wann man ahn Hermann verlüstig würde, den verlußt auß Iren eigenen secklein nachzutragen, vnnd beÿ Ime wider einzupringen, Würden sie ein ander mahl besser sorg haben.
Erkant, die Vngeltherren sollen Herman vnd Bongratzen beschicken, vnd es dahien richten, das Bangratz inen das vngeldt liffere, waß er Herman schuldig.

(f° 276) Sambstag den 12. Octobris – Diebold Herrman, Ungeldschuld, Leonhard Bongratz
Diebold Herrman geweßener würth Zum Rindtsfuß erscheint, Vnnd laßt durch Lt. Bittlingeren ein Unterthänige Supplication vberreichen, welche abgeleßen worden, pittet darinnen, mann woll Ime Zu bezahlung seiner Ungeldschuld Zweÿ Ziehl geben allso das er biß Weÿhnachten nechstkünfftig das halb daran vnd das vbrig halb vff Mariæ Verkündigung kommenden Jars erlegen mög,dieweÿl er Jetz mit baarem geld nicht gefaßt & Würd angezeigt, daß er noch 156. lb d vnnd etlich schilling ins Ungelt schuldig seÿ. Erkant, Mann solls beÿ vorig. erkandtnus allso verpleiben laßen, das Leonhard Bangratz der Jetzige würth waß er Ime Herrmann schuldig in 14. täg ins vngeld Zahle, Vnnd das Herman vmb den Vberrest auch inn 14. tagen im Vngeld bürgen stelle, Vnnd allso denselben versichere, Vff welche Versicherung Ime die Zeÿt biß Mariæ Verkündigung nebst volgenden Jahs vergönt vnnd zugelaßen. B. Mr.
[in margine :] Montag den 14. 8.br 1611. ist in beÿsein beed. Hrn XV. meister Bangratzen angezeigt worden, ins Ungeld zulieffern, w. er Herrman geben solt.
beede Hrn XV meister habens Hermann angzzeigt. 26. 8.br 1611.

1616, Protocole des Quinze (2 R 44)
Les préposés à l’accise déclarent que Léonard Pangratz n’a pas déclaré le vin qu’il a acheté du tonnelier Jacques Huss. Les tonneliers devront observer le règlement qui impose que dans ces cas il faut qu’un gourmet soit présent. Les préposés décident pour servir d’exemple que le contrevenant soit emprisonné pendant quatre jours

(f° 52) Sambstag den 16. Martÿ. – Leonhard Bongratz Würth Zum Rindtsfuß, Ungeld betrug – Jacob Huß – Weinsticher zu verkauff weinen fordern – Articul ein Weinsticher zu verkauff weinen forderen – Küffer Zunfft Articul wegen verkauffter wein
Ungeldtherren referiren, demnach sie angelangt, Waßmassen Leonhard Bangratz Würth Zum Rindtsfuß Zwehn Vierling weins eingelegt, vnnd doch dieselben am Ungeldt nicht angeben, Item das sich auch in seinem Keller ein Zimblichen bresten befunden, hetten sie Ihn beschickt, vnd darüber Verhört, Wie er sich nuhn entschuldiget, Würden mein Herren Jetzundt vernehmen daruf Ich auß dem Sagbuch abgeleßen, waß deßwegen Verzeichnet, Ist er der Würth gestendig, das er Zwehn Vierling wein, beede vff Zehen oder eÿlff ohmen haltend, vonn Jacob Hussen dem Küeffer erkaufft, vnd einlegen lassen, das er Ihn aber nicht allsobaldt am Ungeldt angeben, seÿ die Ursach weÿl er mitt Ime Hussen noch vmb mehr wein inn handlung gestanden, da er willens gewessen, wann sie mit einander eins worden weren, eines mit dem andern anzugeben, seÿ zwahr kein weinsticher darbeÿ geweßen, wolt es aber doch angeben haben, den bresten belangend, were er Verbietig denselben nach Zutragen, wie er auch albereit darumb ein Zettull auß dem Ungeldt empfangen, der Schreiber am Ungeldt ist auch gehört, der sagt, das er Ime des brestens halb. ein Zettul geliffert, were der bresten 29. ohmen geweßen, darzu aber die 10. od. 11. ohmen auch kommen, so er nicht angegeben die Ungeldtherren melden weitter, dieweÿl sich hierinnen einmahl ein betrug befindet, vnnd disse sachen müeßen gestrafft werden dann sonsten pillich ein Weinsticher Vermög der ordnung darbeÿ solte geweßen sein, So weren die der meinung, Mann solte Ihn, anderen Zur abscheüw vnnd exempel inn hafft einziehen, Wie lang er aber darinnen Zu enthalten, stellen sie zu mein Herren. Sonsten seÿ auch Zugleich mit eingefallen, weÿl die Küeffer vff Irer Zunfft ein Articull haben sollen, das keiner so wein verkaufft, denselben auß dem Keller soll volgen lassen, es seÿ dann ein Weinsticher darbeÿ, mann aber siehet, das es nicht observirt würdt, Ob nicht die Küeffer vff Ir zunfft möchten beschickt, vnnd Inen der Articul nochmahlen fürgeleßen werden. Erkant, Mann soll den Würth inn hafft einziehen, Vnnd Ihn biß künfftigen Mittwoch morgens wider außlassen. Mitt dem anhang, das auch der Articull, Wie keiner der wein Verkaufft denselben auß dem Keller soll volgen laßen, es seÿ dann ein Weinsticher darbeÿ, allen Zünfft Inn Ire Zunfftbücher eingeschriben werden soll, damitt menniglichen deßen wiwssens habe.

(f° 59-v) Donnerstag den 28. Martÿ. – Leonhard Bongratz Würth Zum Rindtsfuß, Ungeld betrug
Leonhard Bongratz Würth Zum Rindtsfuß, so sich verschinnen Montag inn hafft eingestelt, Ist Jetzund derselben widerumb erlassen, vnnd hatt gemeiner Urphed geschworen in præsentia beeder Hhren Fünffzehen meister die Inn auch nach beschehenen ernstlichen Zusprechen, widerumb erlaubt.

1618, Protocole des Quinze (2 R 46)
Léonard Pangratz demande un délai pour régler l’accise. Les préposés accèdent à la demande à condition que les garants soient suffisants.

Leonhard Bongratz Würth Zum Rindtsfuß. 240.
(f° 240) Sambstag den 7. Novembris – Leonhard Bongratz der Würth Zum Rindtsfuß erscheint, Vnd laßt, p. Lt. Bittlingern, fürpringen, Waß massen er noch vff 70. lib. d. an das Ungeld schuldig, welches er aber vf dißmahl nicht Zahlen könne, derenwegen sein unterthänige bitt, mein Herren wollen Ime noch fernern Termin, Zu abstattung deßen, biß Weÿhenachten gnedig Vergönnen vnd mittheilen. Erkant, Im fall sein bürgen genugsamb, soll Ime Zu bezahlung disser schuld noch zeÿt biß Künfftig Weÿhenachten Zugelaßen sein, vff den widerigen fall aber vfferlegt werden, Innerhalb acht tagen annembliche bürgen Zustellen.
[in margine :] den 9. Novembr. 1618. ist es durch den Hhn XV. Mr verrichtet word.

1619, Protocole des Quinze (2 R 47)
(f° 16-v) Mittwoch den 27. Januarÿ
(…) Leonhard Pangratz der Würth Zum Rindsfuß, were offter beschickt, Vnd ihme Zugesprochen worden, aber nichts Vorfangen. Die Ordnung Vermöge sonst mit dem heimbgang gegen ihnen Zuverfahren Wann herren geordnet, die daß geschäfft bedächten oder Ihnen noch ein Kurtze Zeitt etwan von 8. tagen anzusetzen, Vorträglich erachtet, vnd beßere mittel sich Künfftig an die hand geben möchten.

1625, Protocole des Quinze (2 R 53)
Léonard Pangratz doit à l’accise 616 livres. Les préposés font détacher l’enseigne au Pied-de-Bœuf. Comme il a réglé 550 florins, il demande le 5 février le droit de reprendre son enseigne. Son garant Sébastien Wachenheim intercède en sa faveur. Il est autorisé à reprendre son enseigne, les poursuites à la chambre des subhastations sont suspendues. Les préposés constatent en novembre que Léonard Pangartz n’a pas tenu ses engagements.

Leonhard Pancratz würth zum Rindtsfueß. 12. 25. 26. bis. 27. 251.
(f° 12-v) Sambstag 22. Januarÿ – Leonhard Pancratz, Claus Wurmblen, Ulrich Bosch, wegen Ihrer Extantzen im Vmbgellt
H. Glasserus proponiert ferners daß noch etliche würth sich fünden, die Ihre vmbgelts Extantzen noch nicht entrichtet ohn angesehen, denselben vndterschiedliche vndt endtliche termin Zur Zahlung angesetzt worden. Nemlich Leonhard Pangratz der wührt zul Rindsfueß soll 615. lb 7 ß 7 d, Claus Wümblin der wührt Zum Grawen Mann 275 lb 9 d, Ulrich Bosch Zum Lindtwurm 147. lb 19 ß 4 d, Alle vbrige von den würthen herührende Extantzen seÿen eingebracht, waß nun Meine H. mit dißen dreÿen vornemmen wollen stehe beÿ denselben. Erkandt, Ober Umbgelt herren, sollen Ihnen die schillt abthun vndt durch den Stattrichter außtragen laßen.
(Schillt abnemmung Exequirt Mont. den 24 Januarÿ.)

(f° 25) Sambst. 5. Februarÿ – Leonhard Pancratz wider vmb den Schilt
Leonhard Pancratz wührt Zum Rindsfueß erschienen laßt per Tromers vorbringen, demnach Ime wegen seiner vmbgellt Extantzen der Schillt abgenommen worden, Er aber vnder deß biß in 550. fl. in daß vmbgellt abgelegt, bitt er ihme den Schilt wider Zuvergonnen, vndt auch seinen in daß Ganthauß in arrest gelegten haußrath wider vmb Zuentschlagen, damit er sich vnd seine Arme Kinder mit Ehren ernehren vndt außbringen mag, wöll den schuldigen rest vf daß fürderlichst abstatten.
Erkandt, Ober vmbgeltherren sollen hanß Wachenheim allß dißorts bürgen vmb die Zahlung besprechen, vnder deß Imploranten begehren Zubedacht gezogen sein.

(f° 26) Montag 7. Februarÿ – Leonhard Pancratz vnd sein bürg, H. Sebastian Wachenheim – Leonhard Pancratz ehant seinen Schilt
Ober ungeltherren referiren, daß die verschinen Sambstags wegen Leonhard Pancratzen deß wührts Zum Rindsfueß ergangene Erkandtnus, Herrn Sebastian Wachenheim notificirt vndt darbeneben angezeigt worden, daß wo Pancratz biß künfftig Johannis Baptistæ seinen noch schuldigen rest, in daß vmbgellt nit würcklich abstatten würdt, Meine Herren sich an Ihme Wachenheim sowohl wegen der Jetzigen allß künfftigen Extantzen, biß auf den letsten Pfenning erhohlen wollen, darnach Er sich allß v.haffter bürg würdt wüßen Zurichten, der hat sich sowol wegen der bißhero getragener geduld, allß auch jetzt beschehener avisation vnderdienstlich bedanckt, sich zu allem guten erbotten, vndt begert Meine Herren wolten vnder deß Pancratzen, Zu abrichtung seiner schuldt nit ohn ersucht laßen & Pancratz hab sich auch dissen morgen erclert, daß Er hienführo alle seine wein vor Einkellerung v.vmbgellten wöll, hab vf solches beÿ Ihnen den Obervngellt herren gebetten, Ihme den Schillt wider Zuvergönnen, stehe alles beÿ Meinen Herren. Erkandt, Wa Pancratz Versprechen würdt, Meine herren hie zwischen Johannis Baptistæ völlig Zu contentiren, daß der Schillt Ihme wider vergondt sein soll. Mr hatt v.spochen.
[in margine :] Ist ihme auch ein schein auß befelch Ober vmbgellthh. auß dem Ganth hauß seine sachen volgen zu laßen daselbsthin ertheilt worden.

(f° 251-v) Sambstag d. 12. Novembris – Wührt Zum Grawenman vndt Rindtfueß
H. Riehl bericht ferners, beede wührt Zum Grawenman vndt Rindtfueß haben vf gestern Ihre Vngellts Extantz endtlich ablegen sollen, wann Ihnen aber darumb abzuzahlen vnmöglich, weil sie Zwar gütter v.kaufft, aber wegen der Zielgelter Kein glauben gehalten word. Allß piten sie noch dilation biß Künfftig Faßnacht & haben sonsten gute bürgen vndt rüre vil von liechtem gellt hero, da aber die Zahlung vff begerten termin nit folgen solte were wie würckliche vndt endtliche Execution vorzunemmen. Erkandt begerte dilation biß Faßnacht zugelaßen Es soll aber der bescheidt nicht dem Imploranten sondern den bürgen vndt vngeltern angezeigt werden.

1627, Protocole des Quinze (2 R 55)
Léonard Pangratz demande de surseoir au règlement jusqu’à ce que son auberge soit vendue

(f° 60-v) Sambst. 17. Martÿ – Leonhard Pangratz
Leonhard Pangratz der wührt zum Rindtsfueß erschienen vbergibt unterthänig Supplicat. pit Prorogationem termini deß Ungellts wegen, so lang biß Er sein Herberg würdt v.kaufft haben, Præsentiren sich Kaüffer & Erkandt, wo Er in dreÿ tagen Von Zeit deß verfloßenen termins an daß vngellt nit contentieren, Allß dan der letstere bescheid gegen Ihme exequirt w. soll.

1632, Protocole des Quinze (2 R 58)
L’aubergiste au Pied-de-Bœuf est emprisonné pour s’être fait livrer du vin sans qu’un gourmet soit présent

Wührt Zum Rindsfueß. (visitation) 37. 55.
(f° 55) Zinst. 20. Martÿ – Vaßzieher, Wührt Zum Rindsfueß
H. Schach referirt, Vaßzieher haben dem Wührt Zum Rindsfueß, ohn beÿsein eines geschwornen weinstichers, wein Im Keller abgestoßen, welches wider ordt. ob sie nit Zuthürnen. Seÿ der wührt ohne daß In v.dacht daß Er daß Ungellt vnderschlag. & Erkandt Man soll Zuvorderist hören, nach Befündung der Sach gewallt gegeben sein, mit der thurnstraff zuv.fahren, v.richten. Jr. XV. und Obervngelthh.

1640, Protocole des Quinze (2 R 64)
Georges Mahler qui vient d’acheter l’étroite maison de son voisin Conrad Weber demande l’autorisation de la réunir à la sienne. L’acte rapporte les différents changements que fera le propriétaire qui est autorisé à les faire étant donné qu’il contribuera à embellir la ville et que l’activité commerciale et le nombre d’habitants ne cesse de diminuer. Les préposés au bâtiment devront fixer la somme due à la Ville.

Georg Mahler vmb Würtschafft Zum Rindtsfueß, Durchbruch
(f° 16-v) Sambst. den 25.ten Januarÿ – Georg Mahler, Augenschein
Georg Mahler der geweßene Würth Zum Gerttenfisch erschiene, bericht per De Knaff. daß Er Zu seiner Eÿgenthümblichen behaußung vfm Fischmarckh Zum Rindtsfueß genant, Conrad Webers deß Schuemachersn schmahles haußlein dar neben, Zu dem erkaufft, daß Er solches Zu seinem accomodiren vndt bawen möchte & bitt deßwegen Vmb Vollkommenen Augenschein.
Erkandt, Würd Imploranten vmb seinen gesucht. Augenschein Willahrt. Vnd seind darauff M. G. Herren die Fünffzehen so anweßend wahren, beneben den beeden Jüngsten dreÿern v. dem Unterschriebenen deß Pfenningthurns, wie auch dem Werckmeister vffm Maurhoff, ane obgedachten orth gewandert, v. haben den begehrten Augenschein eingenohmen, da dann Implorirender Mahler Angezeigt, daß Er die Jenige Maur so die beede höfflin besagter 2. häußer vnderscheidet, so weit es Von nöthen durchbrechen v. beneben einer thüren daselbst, In dem mitten Einen Schnecken dergestalt hinauf führen wolte, daß wann darauf biß vff die bühne beÿ Jedem Stockwerck In beede haußer Zu gemach gehen v. Kommen Köndte, Auß dem großen Sommerhauß Vnden solte Eine Stub gemacht Vnd deßwegen durch die Maur gegen dem Jetzigen nebenshaußlein Eine Stuben thür vf 4. schue breit v. 6. ½ schue hoch gebrochen v. also der gemein auß v. eingang allein durch mehrbesagt. neben häußlin v. selbiges Thor gerichtet werden, Im übrigen begehrte beede solche häußer Vnden Ein tach Zusetzen v. dem Tachtrauff gegen dem fischmarckh herauß Zurichten &
Solchemnach haben sich M. G. Herren beneben dem H. Dreÿern v. dem Werckmeister wider In die XV. Stub begeben, v. nach angehörter der H. Dreÿer v. deß Werck Mr. meinung, daß nemblich dieser baw gemeiner Statt v. dem Fischmarckh mehr ein Zierd, als Künfftig /:weilen die Handlung v. gemeine burgerschafft Von tag Zu tag abnimbt:/ schädlich sein werd. durch ordentliche Vmbsaag Erkandt, daß Mahler In seinem begehren willfahrt, v. p. Obere Bawherren bedacht pd. solln waß Sie Künfftig weegen dießer durchbruch dem gemeinen Seckel in recognitionem Jährlich beÿ zu tragen habe.

Georges Mahler remercie les préposés de leur autorisation et leur demande maintenant la permission de reprendre l’auberge au Pied-de-Bœuf. La communication entre les deux maisons est soumise à une redevance de 8 sols. Le pétitionnaire est autorisé à suspendre l’enseigne

(f° 18-v) Zinst. den 28. Januarÿ – Georg Mahler vmb Würtschafft Zum Rindtsfueß, Durchbruch
Georg Mahler per Dr. Knaff. bedanckt sich d. Ihme hierüber fol: 17. beschehenen g. Willfahrung, bitt nunmehr Ihme dem Schild v. Würtschafft Zum Rindtsfueß Wider g. Zuerlauben, H. Schenck läßt p. H. Frantz referiren die obere bawherren hetten nach dem Sie allerhand præjudicia wegen Durchbruch vfschlagen laßen, wegen Implorant. baw es dahin gestelt, weil daß hauß wohlgelegen, v.schienene durchbrüch bekommet, Er Implorant als Ein Würth sich dardurch guten nutz schaffen Kann, daß Er deßwegen gemeiner Statt Jährlich in recognitionem 8. lb d erlegen solte &
Erkandt Würdt d. Bedacht gefolgt, Mahler auch In seinem begehren wegen deß Schilts willfahrt.

(f° 24) Sambst. den 1. Febr. – Georg Mahler Wegen Durchbruchs
Georg Mahler bitt Per Dr. Knaff. vmb g. moderation der Ihme hieoben fol: 18. Zuerkandten 8. lb d. Erkandt werden vff bitt moderirt v. weil Er auch dam überhang Zum Rindtsfuß hernach führen will, alß sollen Zware* die Obere Bawherren deßweegen d. Augenschein einnehmen Ihme aber über daß bereits darauf geschlagene j lb. nur noch j lb schlagen Also daß Mahler so wohl wegen d. durchbruch als deß überhangs In uberhaubt Jährlich 8 lb Zinß geben soll.
(Sambst. den 8.te, dieß Ein Extract auff dem d.thurn gelüffert)

1645, Protocole des Quinze (2 R 66)
Ancien aubergiste au Vieux Palais (Zur Alten Pfaltz), Abraham Goll est autorisé à exploiter l’auberge au Pied-de-Bœuf après avoir présenté des garants

Abraham Goll Würth Zum Rindsfueß. 155
(f° 155) Sambstag den 27. 7.bris – Abraham Goll Würth Zum Rindsfueß, Ungeltsbürgen
Abraham Goll d geweßen würth Zur Alten Pfaltz bericht, daß Er sein Ungelt völlig entrichtet vndt nun wie Herrberg Zum Rindsfueß bestände, bitt vmb den Schanckh daselbst, und sein vorige vnd für dißmahl wid. gestelte bürgen alß Johann Gollen vnd Michel Kammen pro sufficient anzunehmen. Erkandt Willfahrt, haben die bürgen eod. die Vnverscheidenliche Bürgschafft vndt der Würth die Schadloßhaltung H. Kipßen Versprochen.

1652, Protocole des Quinze (2 R 70)
Adam Goll présente des garants pour pouvoir exploiter l’auberge au Pied-de-Bœuf

Würth Zum Rindtsfueß. [Lothringisch. General Commissarius] 5. 53
(f° 53) Donnerst. den 18. Martÿ – Hans Adam Goll würth Zum Rindtsfueß, Ungeltsbürgen
Hans Adam Goll der Jetzige würth Zum Rindtsfueß erscheint, stelt Zu Ungelts bürgen Hanß Oberle und Georg Lentz beede Weißbecken, bitt vmb den Schanckh vndt die bürgen für sufficient anzunehmen.
Erkandt willfahrt. Haben eodem den Oberen Ungeltherren die Unverscheidenliche bürgschafft vnd d. würth die Schadloßhaltung versprochen, and.seits auch d. Würt die ordnung geschworen.

1654, Protocole des Quinze (2 R 72)
Le nouvel aubergiste au Pied-de-Bœuf (non nommé, Jean Lentz d’après les extraits ci-dessous) présente ses garants

(f° 245) Sambst. den 2. Xbris – Würth Zum Rindtsfueß d. Newe stelt Zu Ungelts bürg Hanß Oberle vnd H Joh: Hardmann Wertz d. sich schrifftlich zu dieser bürgschafft verstehet & Erk. Werden beede pro sufficent angenohmen, haben eod. angelobt.

1657, Protocole des Quinze (2 R 75)
Les préposés en chef de l’accise constatent que Jean Lentz conserve du vin dans la cave d’un voisin en contrevenant ainsi au règlement. L’enquête montre que l’aubergiste peut dégager sa responsabilité mais les préposés ont l’intention de maintenir l’amende parce qu’il s’est contredit dans ses déclarations, jusqu’à ce que sa femme argue qu’elle est chargée de nombreux enfants et que son mari a mauvaise mémoire depuis qu’il lui est arrivé un accident. Les préposés réduisent l’amende de moitié.

(f° 122-v) Sambst. den 27. Junÿ – Würth Zum Rindsfueß Wegen Nebenskeller vnd Holtzäpffel Eßigs
Obere Ungeltherren Laßen Vngelts bericht ableßen, Crafft deßen der Würth Zum Rindsfueß hanß Lentz, nicht allein wid. vngelts ordnung beÿ Hanß Jacob Nageln Einen Nebenskeller gelehnet, sondern auch in solchen Wid Mgh. Erkantnuß supra fol: 96. seinen habend. Holtzäpffel Eßig, vnd darzu wid. d. Obern Ungeltherren special verwarnen gelegt.
Erkandt Soll Ihme für iedes solcher Versetzlich Verbrech. 25. lb also Zusammen 50. lb Straff angesetzt wd. (vid. fol: 139 et 142)

(f° 137-v) Sambstags den 18 Julÿ – Würth Zum Rindsfueß, hanß Lentz per Wild. d. vff Erkadnuß supra fol: 122. Unterthänige Supplication vnndt entschuldigung & si verleßen. Erkandt Ungeltherren bedenckens.

(f° 139-v) Freÿtag den 24. Julÿ – Würth Zum Rindsfueß pt° mulctæ
H. Franckenberger alß Ober Ungelt herr mit Zu Ziehung Jr XV. Meister laßt per me referiren, vff Erkandnuß supra 122. vnd deß Würths Zum Rindtsfueß hanß Lentzen hieob. fol. 137. einkommene supplication und darin gethane entschuldingung, hetten Sie nicht allein Hanß Jacob Nageln den Schuemacher in Kieferhaß vnd deßen haußfraw, Wie auch dero habenden Schueknecht Hanß Reichen Von St. Gallen gehört, sondern auch mit Ihme Lentzen confrontirt vnd Zuvorderst so viel und clärlich befunden, daß Lentz gedachten Schuemachers Keller nicht gelehnt sondern allein alß er ohne deß offen stunde vndt von d. Schuemachern außgefegt würde, besichtiget v. gesagt, daß es ein schöner Keller seÿe, vnd waß Er hiebevor Zinß gethan hette, darauf aber ohne einige begehrte lehnung od. geding wid. davon gang. welches dann vor ohngefehr 6 wochen an Einem Vormittag beschehen, selben nachmittag eben darauff, vff 3 od. 4. ohmen holtzäpfel Eßig in Einem 7. ohmig. vaß, durch Kärchelzieher in beÿsein deß Würths Sohn vnd Zwar in absentz [139-v] obigen Schuemachers vnd deßen haußfrawen in ermeten Keller gelegt word. Zum andern habe der Würth diesen Eßig nicht, sondern deßen haußfraw solchen, benedict hürtten fraw den ohmen à 5. ß vnd Zwar Wie sie hoch vntewerlich behalten, auch noch Zur Zeit keines andern überwieß. nach Zuvor v. ehe er in deß Schuemachers Keller gelegt word. verkaufft, vnd also den hiebevor angesetzten Termin solchen Eßlig weg Zuschaffen nicht überschritten, daß demnach Sie Herrn Deputirten, nach wargenohmmen allen mit einlauffend. vmbstanden, daß mann Ihme wegen eines od. deß andern puncti sonderlich deß ersten, die angekündete Straff würcklich abnemen solte, nicht befunden, gestalten Sie dann der unmaßgäblichen meinung geweß. waren, Ihne dero selben simpliciter wid. [f° 140] zuerlaßen, weilen aber dießer Würth hanß Lentz seiner gewohnten Unarth nach, beÿ obigem verhör vndt confrontation über die maßen, tergiversirt, und sich instellig erwießen, Ja sich gar Zum juramento offerirt, Er seÿe nicht ane dem vormittag, in gedachten Schuemachers keller, sondern allererst nachmittag da d. Eßig schon darinn gelegen geweßen, da ihme doch durch deß Schuemachers fraw vnd den obig Schueknecht, Ja durch seine haußfr. selbsten, daß gegentheil aber in faciem erwießen word. vnd er es endlich gestehen müß. aber allein die unäußerheit vorgewendet, alß seÿen Sie Deputirte anfangs fast der meinung geweß. mann köndte es wohl beÿ den wegen letzter puncto angesetzten 25. lb straff verbleiben alß. Wann aber sein Würts haußfraw beÿ dießer vorbeschickung bitterlich, gemeinet, [f° 140-v] sich übel gehaben, mit vermelden, daß Sie 7 Kinder hette, Ihr Mann durch Einen hiebevor gehabten fall sehr blößen gedächtnüß seÿe fast nie recht wüße waß Er rede vndt thue, darzu sich offters so wohl Vor: alß nachmittag beweinne, So stellen Sie zu MHh ob ihme für dießes mahl die Straff vff 25. lb Zusetzen seÿe. Erkandt, würdt placidirt.

(f° 142-v) Sambst. den 25. Julÿ – Würth Zum Rindtsfueß, per Wild. bitt vmb gn. moderation d. ihme gestern angesetzten Straaf, Erkandt, Würdt vff die helffte moderirt, dieße 5 fl seind erlegt, vnd auß befelch d. oberen Kaufhauß: vnd vngelth. den brandtwein Kießern Zur recompens gegeben worden, wie supra fol: 122. Zusehen.

1658, Protocole des Quinze (2 R 76)
Jean Lentz est autorisé à étaler le paiement de ses arriérés mais ses garants devront régler la somme en cas de manquement

(f° 190) Sambstags den 9. 8.bris – Hans Lentz Würth Zum Rindtsfueß pt° Ungelts
Hans Lentz Würth Zum Rindtsfueß per Wild. d. supplication, mit beÿlaag sub lit. A so verleß, bitt weil er über 600 fl verfallen Vngeld schuldig entweder daran monatlich 50 fl oder vf abschlaag anietzo 187. lb 10 ß d.th. Capital, anzunehmen, will alß dann d. rest fürderlich abstatten vnd Künftig beÿ ieder wein einen laag die vngelts gebühr gleich abrichten.
Erkand, Würd die Sach an die Obere Ungeltherren gewieß. Die haben den 12. Eiusdem nicht allein den würth und deßen haußfraw Christinam Rathin, sondern auch die beede Ungelts bürg, H. Hans Hartman Wertzen den Weißenschaffner vnd Hanß Oberlin den Weißbecken Vor sich erfordert, vnd obiger vngelts Schuld halben sich mit Ihnen vnderredet, auch erbietig geweß. daß offerirte Pfenningthurns Capital à 70 pro Cto ane Zahlung anzunehmen, Demnach aber deß würths haußfrau sich darzu nit verstehen wollen, sondern ihre Urkund wird Zurück empfang: alß ist es endlich nach allerseits Zusprechen und respectiué underdienstlich bitt., dahin gestelt word. daß gedachte haußfraw angelobt vnd versprach, ane mehr gemelter Ungeltsschuld alle monat vndt vf iedem bettag 50. fl. biß Zu völlig. Bezahlung vnfehlbar abzurichten, und da sie in ein oder dem andern termin manquirt, sollen es die bürgen abstatt. vnd interim, dem Würth nichts weiters geberget*, sondern daß künfftige Ungelt gleich iederweilen beÿ einlaag deß weins bezahlt wd. welches auch also bald dem Inspectori angezeigt worden.

1660, Protocole des Quinze (2 R 78)
L’aubergiste au Pied-de-Bœuf Jean Lentz présente pour garants Jean Lentz et Jean Georges Planck

(f° 15-v) Sambstags den 28.t Januarÿ – Würth Zum Rindtsfueß Hans Lentz, stellt Hanß Lentzen und Hanß Georg Plancken beede weißbecken, Zu Vngelts bürgen.
Erkandt werd. pro sufficient angenohmen, die haben eod: den obern Ungelt herren die unverscheidenliche bürgschafft vnd d. Würth die Schadloßhaltung v.sprochen.

1663, Protocole des Quinze (2 R 80)
Samuel Düttler demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Pied-de-Bœuf qu’il vient d’acheter

(f° 199) Sambstag den 7. 9.bris – Samuel Düttler per Wild. bitt daß Er den Schilt Zum Rinds fueß so Er erkaufft, noch länger möge hencken laß. v. also die Würtschaffthauß gerechtigkeit noch ferner zu Continuiren. Erk. Willfahrt.

1693, Protocole des Quinze (2 R 97)
L’ancien aubergiste au Pied-de-Bœuf Pierre Büri demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Saumon qu’il vient d’acheter et de reconstruire

Peter Büri des Würths Zum Rindtsfuß pt° Weinschancks, 65 jnn dem Würthshauß Zu Salmen, 83 – 92 pt° Erckers
(f° 60) Sambstags den 4. Aprilis – Nôie Peter Büri, des Würths Zum Rindt Fuß, ersch. Künast, Weilen er ohnlängsten den Salmen gekaufft, aber die herberg abbrechen und Wied. Neu bauen muß, als bitt er Undtth. damit d. hauß jndeßen Nicht inn abgang Kommen möchte, gn. Zu erlauben, daß er den Weinschanck darinnen continuiren dörffe. Erk. Vor Oberen Umbgeltd herren gewießen.

1693, Protocole des Quinze (2 R 97)
L’ancien prévôt de Schiltigheim Thiébaut Vix est autorisé à exploiter l’enseigne au Pied-de-Bœuf sans avoir à présenter de garant

Diebold Vix geweßenen Schultheiß Zu Schiltigheim pt° Weinschancks Zum Rindtsfueß
(p. 104) Sambstags den 27. Junÿ. – Diebold Vix, geweßenen Schultheiß Zu Schiltigheim, per D Gollen bitt Undth. ihme dem schanck in dem Würthshauß Zum Rindtsfueß gedeÿen zu laßen. Erk. Vor Obere Umbgeldts Herren gewießen.

(p. 106) Freÿt. den 3. Julÿ – Diebold Vix pt° Weinschancks
Herr CV. Johann Christoph Kellermann, als Ober Umbgeldtsherr laßt per Herren Schragen referiren, daß mann Diebold Vixen, den geweßenen Schultheißen Zu Schiltigh. so umb dem schanck jnn dem Würthshauß Zum Rindtsfueß dahier Angehalten, noch Ferners gehörd, der beditten, daß was d. Umbgeld betrifft, er es allzeit gleich abstatten wollte, Und Weilen solcher gestallten er Keine bürgenn benöthigd, das hauß den schild schon hatt, er auch die Würtschafft schohn lang getrieben, Und schein von E. E. Zunfft d. Freÿburger, daß er allda præstanda præstirt, Vorgelegt, so habe mann dafür gehalten, daß ihme Wohl zu Willfahren seÿn werden jedoch daß er auch auff die ordnung schwöhren sollen Stellt die genehmhaltung Zu Mghh.
Erk. Beliebt, Juravit eod.

1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
Claude Capitaine demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Pied-de-Bœuf

(f° 94-v) Sambst. den 5. Junÿ – Claude Capitaine pt° Weinschanck
Claude Capitaine jetzmahliger Würth Zum Rindtsfuß per D. Gollen, bitt Unth. ihme den schild und schanck allda gn. Zu Vergönnen. Erk. Vor Obern Umbgeldt Herren gewießen.

1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
Claude Capitaine demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Pied-de-Bœuf en sollicitant les tarifs réduits qu’a établis l’intendant de la Grange en 1689. Le syndic royal déclare qu’il n’y a pas lieu de consentir un rabais.

Claude Capitaine des Würths zum Rindtsfueß pt° Ungelts
(f° 177-v) Sambstags den 13. Juny 1699. – Claude Capitaine des Würths zum Rindtsfueß per Kun. prod. Frantzösische Requeste bittet wie inhalts. Erk. ut supra [an die Obere ungelts herren verwießen]

(f° 187-v) Freÿtags den 19. Junÿ 1699. – Claude Capitaine pt° Ungelts
Iidem [Obere ungelts herren] Laßen per Herrn Friden proponiren, es hat Claude Capitaine der würth zum Rindtsfuß vor 8 tagen eine frantzösische Req.te so Er abgeleßen, übergeben vndt darinn exponirt welcher gestalten in aô 1689. Mr Delagrange vormahliger Intendant alhir mit Mghherren ein Reglement auffgerichtet, daß die frantzösische würth, traitteurs vnd Aubergistes, von den wein so Sie außschencken würden, ane ungelt mehrers nicht als von den frembden weinen 15 ß von dem Landtwein 9 ß .vndt von dem Wein, den Sie Zu ihrer auberge gebrauchen 3 ß bezahlen sollen, worauff Er sich auch hier häußlichen nidergelaßen und das würths hauß Zum Rindsfuß darinnen Er wohne, auff die von Mghh. ihme gegebene vertröstung, daß er beÿ obged. ungelt gelaßen werden solte, gekaufft habe, Weilen man aber auff seithen der herrn Dreÿen des Umgets, ihme anietzo obigen accord Zu wider, ein mehrers abfordern wolle, derselbe unterth. gebetten daß MGHh. ihme die gnad Zuthun geruhen möchten, Ihne beÿ vorbemelter Verordnung Zulaßen, mit dem anerbiethen daß er vor den Landwein anstat 9. künfftig 10 ß vom ohmen, vor den Frembden wein 16 ß und dem übrigen Zu seine auberge nöthigen wein 3 ß. entrichten wolte & Worauff man demeselben beditten, daß man Ihne wie Zuvor, undt ohne änderung Zu tractiren geneigt were vndt nur velange, daß er sich des Logirens enthalten solte, So Er aber nicht thun wollen, deßwegen Zu MGHherren stünde, Ob Sie demeselben einige Gnad erweißen oder erkennen wollen, daß er dem Reglement nachgeloben solte.
Herr Syndicus sagt, es seÿe das Jenige so in der Req.te enthalten, keiner attention würdig auch keine consideraôn von Claude Capitaine Zu machen, auch von dem Gemachten Reglement nicht Zu weichen, undt wan derselbbe sich opiniatriren solte, würden MGHherren ihrer anthorität sich gebrauchen müßen, vnd vermeine Er, es könte das geschäfft denen Oberen Ungelts Hh. ferner committirt werden, das Reglement Zu exequiren und von den jenigen nicht zu weichen, was Zu der Statt und Burgerschafft besten verordnet worden ist. Erk. Gefolgt.

1699, Protocole des Quinze (2 R 103) et XV (2 R 104)
Georges Goll demande l’autorisation de conserver le droit d’enseigne au cas où il souhaiterait revendre la maison qu’il a transformée en bâtiment commercial. Il y est autorisé à l’instar de l’auberge au Bouc.
Le même fait appel de la décision du conseil du Miroir qui lui interdit le commerce. Il déclare avoir appris le métier chez son beau père Jean Georges Fleck dont il continue le commerce mais qu’il a l’intention de ne plus vendre de futaine. Les Quinze demandent que les maîtres qui forment leurs enfants fassent enregistrer l’apprentissage à la tribu pour qu’on puisse s’y référer par la suite.

Georg Goll Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel
Georg Goll pt° conservirung der Schilds gerechtigkeit zum Rindtsfuß
(f° 222-v) Sambstags den 18. Julÿ – Gol noîe Georg Gollen des handelsmanns Cit: E. E. Zunfft Zum Spiegel Zunfftmeister H. Johann Michael Friden Prplis bitt weilen EE Zunfft gericht Zum Spiegel, ihme einige wahren zu verkauffen inhibirt, Zu einziehung mehreren berichts Deputationem.
Hecker pro Citato consentirt darein. Erkandt, gebettener Depuaôn an die Ober Kauffhauß Hh. willfahrt.

(f° 288) Sambstags den 12.ten 7.bris 1699. – Bescheid In Sachen Herrn Georg Gollen Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel
Iidem Laßen per me ablesen den inn Sachen Herrn Georg Gollen Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel ergangenen Bescheidt, also lautend.
In Sachen Herrn Georg Gollen, des Handelßmanns, Klägern würt: entgegen Und Wid. E. E. Zunfft Zum Spiegel pt° ihme inhibirter Verkauffung ein Und andern Wahr & beklagte andern theils, Ist Auff angehörte beederseitige Rationes, und der Herrn Deputirten abgelegten Relation Erkandt, daß Wann Kläger mit Handtreu An Eÿdestatt daß er, seinem Vorgeben Nach, die handlung beÿ seinem Stieffvatter, Johann Georg Flecken, dem ältern ordentlich erlernt habe, Wird behaupten Können, demselben seine jetzige handlung Zu continuiren erlaubt, hingegen er Zwischen hier und Weÿhachten der Barchet Standt Zu quittiren, sich umb eine Andere gelegenheit Zu bewerben Und allein An einem orth Frid Zu haben schuldig, Und verbunden seÿn solle, Und sollen Auch Künfftighin alle die jenige, Welche beÿ ihren Eltern die handlung Zu lernen Willens, damit man ihrer Lehrjahr Wegen desto beßeren beweiß jeweilen haben möchte, beÿ E. E. Zunfftgericht ordentlich eingeschrieben werden, Stellen die genehmhaltung Zu Mghh. Erk. Beliebt.

(f° 366) Sambstags den 28.t Novembr. 1699. – H. Georg [Goll] der Handelsmann per G. berichtet, daß Er die Gastherberg zum Rindtsfuß, vmb seine handlung derinnen Zu treiben an sich erhandelt habe, bittet aber ihme die darauff stehende Gast: vnd Schilds gerechtigkeit, dabeÿ gn. Zu Conserviren. Erk. an die Obere Ungelts Hh. gewießen.

(f° 391-v) Freÿtags den 11. Decembr. 1699. – Georg Goll pt° conservirung der Schilds gerechtigkeit zum Rindtsfuß
Iidem [Obere Ungelts Heren] Laßen per Herrn Friden Proponiren, es habe Georg Goll der Handelßmann, in einem Gehaltenem Receß anbringen laßen, welcher gestalten Er die Gastherberg Zum Rindsfuß gekaufft habe, und seinen laden darinnen Auffzurichten willens seÿe, anbeÿ Gebetten, daß dießem hauß die Schilds gerechtigkeit Conserirt werden möchte.
Alß man auff beschehener remission denselben noch weiters angehört, habe selbiger beditten, daß er solches nur darumb begehre, damit wann er ged. hauß wider verkauffen wolte, die Schilds gerechtigkeit nicht verlohren Gehen möchte, dieße Gerechtigkeit habe Claude Capitaine, deme er d. hauß abgekaufft mit sich nehmen, und hingegen mit etwas wenigers an gelt, sich Consentiren wollen, So Er Goll aber nicht eingehen können, mit dem beÿsatz, daß er besagtes hauß vmb 7000 fl. angenommen, darauff 1000. Rthlr angegeben, und den Rest auff nechstkünfftige Ostern bezahlen, inzwischen ermelter Claude Capitaine in der Obern Stub den Weinschanckh Continuiren solle, Er Goll aber in dem Laden feil haben wolte, Alß man Solchemnach davon Geredt, seÿen Zweÿerleÿ puncten vorgekommen als (1.) die Schilds gerechtigkeit, vndt (2.) ob ihme Gollen in zwischen im Laden Zu verkaufen, Zu erlauben seÿe. Was den ersten belangt, habe man sich erinnert, daß beÿ dießem hauß viel veränderungen vorgegangen, vnd es baldt ein Würthshauß, vnd baldt keines geweßen, vndt weilen derselbe die Schilds gerechtigkeit anfangs nicht erwießen so seÿe man angestanden, wan dabeÿ Zu thun seÿn möchte, nachdem man aber nachgehends aus dem Ungelt den bericht eingezogen, daß weder Dieboldt Vix der vormahlige würth daselbst, noch Claude Capitaine, iemalen etwan vor den Schild bezahlt, sondern vor dießem schon die gebühr ein vor alle mahl darvor abgerichtet worden, Vndt beÿ dem Anderen Puncten befunden, daß (1.) der Kauff schwehr (2;) ihme Gollen vor einiger Zeit den barchetstandt zu quittiren, und bis weyhnachten in einem laden feil zu haben, aufferlegt worden, (3.) derselbe alle nacht heim gehen und versprochen, daß er Keinen wein, biß besagter Claude Capitaine außgezogen sein wird, einlegen wolle, So habe man dafürt gehalten, daß, ad exemplum des Würthshaußes Zum Bock, dem Imploranten in seinem begehren willfahrt werden könte, doch daß er mit handtrew an eÿdes statt angeloben solte, daß er Keine Gefehrde gebrauchen, keinen wein einlegen, noch den würth Zu kommen laßen wolle.
Herr Syndicus sagt, es könne dem Imploranten in beeden Puncten, auff die Jenige præcaution so referirt worden, willfahrt werden. Erk. Gefolgt.

(f° 410-v) Sambstags den 19. Decembr. – H. Georg Goll pt° bescheids
H. Georg Goll der Handelßmann per G. weilen Mgherren pt° seiner an sich erhandelten behaußung auff dem Fischmarckh einen bescheidt ertheit, vnd er deßen nöthig habe, alß bittet Ihme deßen copeÿ gn. Zukommen Zulaßen. Erk. willfahrt.

1700, Protocole des Quinze (2 R 104)
Les Quinze délivrent une expédition d’après laquelle Georges Goll conserve le droit d’enseigne au Pied-de-Bœuf

(f° 123) Freÿtags den 2. Aprilis 1700. – H Georg Goll pt° Bescheids
Iidem [Obere Ungeltdherren] per Herrn Friden, es seÿe errinnerlich daß ohnlängsten H Georg Gollen burgern vnd handelßmann alhier, die Gast und Schild gerechtigkeit beÿ dem Rindsfuß conservirt worden seÿe, vmb deßen schrifftliche mit theilung derselbe unterth. gebetten, und nach dem MGHh. damit willfahrt, Er, die Erkantnuß Zu Papÿr gebracht haben lißt darauff Selbige ab, die Confirmation Zu MGHherren stellend.
Auff Unterthäniges ansuchen Herrn Georg Gollen des Burgers und handelßmanns alhie, der, auff den vntern Fischmarckh gelegenen, Zum Rindsfuß Genanten und Käufflich angenommenen behaußung die darauff stehende Gast und Schilds Gerechtigkeit gen. Zu Conserviren, Ist Erkandt, wird dem Imploranten in seinem begehren willfahrt.

1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
Georges Goll se plaint auprès des Quinze que Jacques Schneider ait repris l’enseigne au Pied-de-Bœuf sans son autorisation malgré la décision de 1699. Jacques Schneider est autorisé à conserver l’enseigne suspendue Grand rue d’après une décision des Quinze.
Les Quinze ordonnent à Georges Goll de remette l’écurie qu’il a transformée en bûcher dans son état antérieur pour qu’elle puisse servir aux logements militaires ou de fournir une écurie à un autre endroit.

H Georg Gollen des handelsmanns Ca. Joh: Jacob Schneider pt° Schilds Zum Rindtsfuß
(f° 24) Sambstags den 30. Januarÿ 1706 – H Georg Goll Ca. Joh: Jacob Schneider pt° Schilds Zum Rindtsfuß
G. nôe H Georg Gollen des Burgers und handelßmanns alhie, erhohlt bescheidt vom 11. Xbris 1699. crafft deßen Imploranten seine Gast: und Schildts gerechtigkeit Zum Rindtsfuß conservirt worden, weilen aber Joh: Jacob Schneider burger und Gastgeber in der straß, auch den Schildt Zum Rindtsfuß haben außhencken laßen,so Pplen nachtheilig als bittet solchen weg zu thun, Obrigkeitl. Zu erkennen.
Erk. an die oberen Ungeltshh. gewießen.

(f° 112-v) Freÿtags den 16. Aprilis 1706. – H Georg Goll pt° Schilds Zum Rindtsfuß Ca. Joh: Jacob Schneider
Iidem [Obere Ungelts Herren] per herrn Friden, es habe herr Joh: Georg Goll der handelßmann ohnlängst geklagt daß Johann Jacob Schneider der würth in der Straß an seinem Würthshuß den Schildt Zum Rindtsfuß, den Er Goll, an seinem hauß habe, außgehenckt hette, mit bitt demselben anzubefehlen, daß er selbigen wid. weg thun solte.
Alß man Ihne darauff gehört, habe Er gesagt, daß MGHherren in Aô 1699. Erkandt hetten, daß der Schildt Zum Rindtsfuß an seinem hauß bleiben, vnd daßelbe die Schildts gerechtigkeit behalten solte, woran des Schneiders ausgehenckten Schild, Ihme nachtheilig were, deme man aber gleich remonstrirt, daß ged. Schneider es nicht vor sich gethan, sondern MGHheren es Ihme erlaubt hetten, worauff Er sich Zur ruhe begeben, wann es nur seinem hauß kein nachtheil bringe.
Auff seithen der Herren Deputirten halte man davor, daß bemelter hans Jacob Schneider seinen Schildt behalten, vndt es wegen des Gollen, beÿ besagter Erkantnus de aô 1699. gelaßen, mithin derselbe mit seinem begehren abgewießen werden könte.

(f° 113) Joh: Georg Goll soll den Stall Zum Rindsfuß wider in den alten stand setzen
Vndt Weilen dann derßelbe die Schilds gerechtigkeit an seinem hauß behalte, vnd Er auch den Stall darin, in seinem standt, hette laßen sollen, so Er aber nicht gethan, sondern denselben Zu einem holtzhauß verändert, so halte man darvor daß demeselben angezeigt werden könte, daß Er dem Stall Zum Rindsfuß wider in den vorigen alten standt setzen, oder in einem Andern hauß einen Stall Zur Einquartierung, verschaffen solle. Erk. Bedacht Gefolgt.

Description de la maison

  • 1709 (billet d’estimation traduit) la maison qui comprend un bâtiment accessoire, un passage latéral, un puits et une petite cour est estimée à la somme de 5000 florins
  • 1730 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un passage latéral, un poêle, une dépense à marchandises, une cuisine, un vestibule, une boutique, un bureau, une cour, une buanderie où se trouve un puits, une cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 7000 florins
  • 1778 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment latéral, on y trouve une boutique, une arrière-boutique, trois poêles, une cuisine et plusieurs dépenses, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec la cour, le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 7000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du vieux marché aux Poissons

nouveau N° / ancien N° : 26 / 110
Klein
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois médiocres et avance dans la petite rue
(Légende)

Ponts et Chaussées

1856 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 110, 3 E P S (maison à trois étages, en pierre, solide) Exel

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 37 case 2

Exel François vieux marché aux poissons N° 10
Exel Marie Anne épouse séparée de corps de M. Nebel Fidèle Richard, Vieux marché aux poissons 110, substitution de 1851

O 75, maison, sol, Vx marché aux poissons 110
Contenance : 2,65
Revenu total : 361,38 (360 et 1,38)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 46 / 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 17 / 14

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 310 case 2

Exel Marie Thérèse, épouse séparée de Nebel Fidèle, rue de l’Outre, S. 1866
1866 Béno Joseph Aloïse
1877 Groskost Johann Friedrich Lithograph
1887/88 Grosskost, Sophie Julie Barbara, Fräulein

O 75, maison, sol, Rue du vieux marché aux poissons 13
Contenance : 2,65
Revenu total : 361,38 (360 et 1,38)
Folio de provenance : (37)
Folio de destination : 310 theilweiser abbruch, (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 46 / 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 17 / 14

O 75, maison
Revenu total : 119,38 (118 et 1,38)
Folio de provenance : 310
Folio de destination : 310 Vergrößerung
Année d’entrée : 1877
Année de sortie : 1879
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus :
1877, Zugang – Grosskost, früher Béno f° 310, O 75, maison, revenu 118, Theilweise Abbruch, achevée en 1874, imposable en 1877, imposée en 1877
Grosskost, f° 310, O 75, sol 0,33, revenu 0,17, früher Staatstrasse
1877 Abgang – Béno Joh. Frd. Grosskost f° 310, O 75, maison, revenu 360, Theilweise Abbruch, supp. 1877

O 1184, sol
Contenance : 0,33
Revenu total : 2,98
Folio de provenance : Vom Wege
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1877
Année de sortie : /p>

O 75, O 1184, maison
Contenance : 2,98
Revenu total : 683,55 (382 et 1,55)
Folio de provenance : 310
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1879
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 58/ 46
fenêtres du 3° et au-dessus : 48 / 38
1879, Zugang – Grosskost Joh. Fried. f° 310, O 75, 1184, maison, revenu 682, Vergroesserung, achevée en 1876, imposable en 1879, imposée en 1879
1879, Abgang – Grosskost Joh: Fried. f° 310, O 75, 1184, maison, revenu 118, Vergroesserung, supp. 1879

Cadastre allemand, registre 30 p. 235 case 2

Parcelle, section 19, n° 152 – autrefois O 75, O 1181
Canton : Alter fischmarkt und Rindsfußgaßchen Hs N° 13 bzw. 3 / Rue du Vieux Marché aux Poissons rue du pied de Bœuf
Désignation : Hf, 2. Whs / sol, 2 maisons
Contenance : 2,68 / 2,67
Revenu : 2500 – 6650 – 6520 – 8000
Remarques : II 33 – (1905 Umbau)

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1924), compte 474
Groskost Johann Friedr. Wb.
1911 Kellermann Johann Ehefr.
rayé 1933

(Propriétaire à partir de l’exercice 1924), compte 4532
Dick Edouard Victor Auguste restaurateur et son épouse Mathilde née Borst en comm. de biens
1951 Dick Robert Edouard Auguste, adjoint à la Direction de l’information
(1171)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 164 Rue du Marché aux Poissons p. 409

110
Pr. Dürninger, Cath. Mad. Mlle – Miroir
loc. Neubeck, J. Fréd. Exsenateur – Drapiers
loc. Herrmann, J. Fréd. Ltié – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Fischmarkt (Seite 40)

(Haus Nr.) 13
Hauser & Sohn, Eisenwarenhandlung. 0
Rieber, Uhrenhandlung. 0
Grosskost, Wwe, Rentn. E 1
Edel, Wwe. 1
Lickteig, B., Zahntechn. 2
Lickteig, E., Zahnarzt. 2
Kania, Schutzmann. 3
Momper, Wwe. 3
Winter, Schneider. 3
Jost, Wegemstr. a. D.. 4
Schnönikowski, Reg.-Sekr. 4
Roesch, Postbote. H A
Lemmel, Drechsler. H 2
Maps, Schreiner. H 3
Rambach, Metzger. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 W 2288)

Vieux-Marché-aux-Poissons 13 (1875-1956)

Les commerces installés dans la maison sont la quincaillerie S. Hauser et fils (1903), gérée en 1940 par Alfred Pflieger. On trouve aussi l’horloger Rieber (1894) puis son successeur Paul Beutel (1906), le chapelier Léon Stern (1928), le charcutier Weber (1934), les Vêtements Rex (Albert Ruch, 1947) et la maison Photo-Moderne (René Thomas, 1949). Le plan joint au dossier du M.R.U. montre que la charcuterie occupe le local de droite.
La maison est endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944.

Sommaire
  • 1875 – La directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Grosskost que le plombier Hommaire soit autorisé à faire une prise pour environ 5 becs au 13. rue du Vieux-Marché-aux-Poissons
  • 1886 – Le maire notifie la veuve Frédéric Grosskost, demeurant sur place, de faire ravaler la façade. La veuve demande un délai. Elle fait remarquer que dix ans ne se sont pas encore écoulés depuis que la façade a été construite – Travaux terminés, avril 1887
    1889 – Nouvelle demande de ravalement
  • 1890 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Michel que le plombier Hommaire soit autorisé à faire une prise pour environ 30 becs au 13. rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – Autorisation – Travaux terminés, décembre
  • 1894 – L’horloger Rieber retourne un avis de paiement en arguant qu’il a supprimé le store après l’avoir dénoncé
    1895 – Dossier suite à une lettre du commissaire de police. L’horloger Rieber demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire en forme de montre. – Quittance
  • 1898 – Le maire notifie la veuve Frédéric Grosskost, demeurant chez sa fille 12, rue des Cordiers à Erstein, de faire ravaler la façade. La veuve demande un délai
    1899 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de ravaler la façade de la maison appartenant à la veuve Grosskost – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1899
  • 1903 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au nom de la veuve Grosskost l’autorisation de remplacer la devanture, de supprimer deux croisées et de poser des cloisons intérieures
  • 1903 – Le quincailler S. Hauser et fils demande au commissaire de police l’autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires – Le commissaire transmet au maire – Autorisation – Les enseignes sont posées
    1906 – L’horloger Paul Beutel, successeur de G. W. Rieber, demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
    Le même demande l’autorisation de poser une lampe électrique – La lampe est posée, décembre 1906
    1907 – L’horloger Paul Beutel demande l’autorisation de poser un volet roulant – Autorisation – Le volet est posé
  • 1910- Mme Saatweber, demeurant 11, rue Schwendi, demande l’autorisation de poser une enseigne en forme de chapeau en tôle – L’enseigne est posée
  • 1909 – Le maire notifie le portier Jean Rœsch de faire ravaler la façade. Frédéric Kellermann demande un délai
    1910 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au commissaire de police l’autorisation de ravaler la façade de la maison à l’angle de la rue du Pied-de-Bœuf. Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique
    Le même demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, juin 1910
  • 1928 – Le chapelier Léon Stern demande l’autorisation de poser une vitrine. Maquette (1,60 sur 0,45 et 0,22 mètres) – Autorisation
  • 1899. Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Grosskost, demeurant sur place. Remarques, Repeindre les cabinets d’aisance au rez-de-chaussée et la cage d’escalier
    1905. Le locataire Neumann se plaint de son logement humide et sombre (les volets vers la rue du Pied-de-Bœuf sont cloués) – Le maire écrit au propriétaire, Frédéric Kellermann à Erstein
    Commission des logements militaires, 1915. Remarques en treize points (pour la plupart demandes de repeindre des pièces)
    1921. Rapport suite à une plainte déposée par la S.A.R.L. Au Pauvre Jacques. Les cabinets d’aisance ne sont pas raccordés aux canalisations. Le tuyau de descente vers le numéro 15 est défectueux – Les cabinets d’aisance des bâtiments avant et arrière sont raccordés aux canalisations
  • 1932 – Le chapelier Léon Stern demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à sa succursale – Autorisation – L’enseigne est posée – Croquis
    1934 – L’installateur W. Spriwalt (20, Grand rue) demande l’autorisation de poser pour le compte de la charcuterie Weber une enseigne au néon en forme de flèche à côté de l’enseigne déjà en place
  • 1940 – Alfred Pflieger, propriétaire de la quincaillerie S. Hauser et fils, demande l’autorisation de poser des enseignes en allemand
    1841 – Nouvelle demande pour trois enseignes plates – Les enseignes sont posées
  • 1945 – Certificats de sinistré suite au bombardement du 11 août 1944. Alfred Pflieger, Fernand Huber (3° étage), Eugène Manz (1° étage), Marie Hummel (2° étage du bâtiment arrière), Jeanne Weber (locaux commerciaux)
  • 1947 – Albert Ruch (Vêtements Rex) demande l’autorisation de poser une enseigne – Le ministère de l’Education (Architecture) intercède en sa faveur
  • 1949 – La Police du Bâtiment constate que René Thomas (maison Photo-Moderne) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1956 – Robert Dick (demeurant 1.a boulevard Gambetta) donne pouvoir à l’architecte Steinlen-Salomon (demeurant 21, rue Finckwiller) de faire toute recherche pour déterminer la date de construction du bâtiment sinistré.

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme

ADBR, cote 424 D 716, dossier NV 10.433 Z

Mathilde Dick née Borst, demeurant 1.a boulevard Gambetta, déclare en 1946 que le bâtiment a été sinistré par les bombardements aériens des 11 août et 25 septembre 1944. L’immeuble section 19 n° 152, sis 13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et 3, ruelle du Pied-de-Bœuf est porté depuis le 26 juillet 1949 au nom de Robert Edouard Auguste Dick, adjoint à la commission de l’information du Haut Commissariat de France en Sarre. L’association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville demande le 23 février 1950 le transfert à son profit de l’assiette du bâtiment. L’architecte A. Kintz reconstitue en 1947 l’immeuble sinistré. Le vérificateur technique s’appuie sur la déclaration faite par le propriétaire en 1886 (dossier de la Police du Bâtiment) pour conclure que la façade sur rue date de 1876. Robert Dick emploie l’indemnité pour construire un bâtiment place d’Austerlitz.

  • 1946 – Déclaration de sinistre par Mathilde Dick née Borst, née le 22 octobre 1872, demeurant 1.a boulevard Gambetta
    1950 – Certificat délivré le 24 avril 1950. L’immeuble section 19 n° 152, sis 13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et 3, ruelle du Pied-de-Bœuf, sol et deux maisons contenant 2,67 ares, inscrit au feuillet 1360 section 2, est porté depuis le 26 juillet 1949 au nom de Robert Edouard Auguste Dick, adjoint à la commission de l’information du Haut Commissariat de France en Sarre.
    Il a été présenté le 23 février 1950 une requête demandant de transférer le sol au nom de l’association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville.
  • 1949 – Dessins. Reconstitution de l’immeuble sinistré 13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et ruelle du Pied-de-Boeuf. Coupe, façades, plans des différents niveaux (architecte A. Kintz) – Plan cadastral
  • 1950 – Robert Edouard Dick, adjoint à la commission de l’information du Haut Commissariat de France en Sarre, né le 12 avril 1906 à Strasbourg, et sa femme Noreen Marchant, mariés le 14 avril 1933 à Strasbourg, déposent une demande d’indemnité pour l’immeuble sis 13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons, sinistré par les bombardements aériens des 11 août et 25 septembre 1944. Le demandeur a recueilli l’immeuble dans la succession de ses père et mère Edouard Dick (mort le 17 avril 1938) et Mathilde Marguerite Borst (morte le 13 novembre 1948) dont il est seul héritier
    Certificat d’hérédité délivré en 1938
  • 1950 — Le notaire Hiff délivre une attestation de propriété
  • 1952 – Procès verbal de vérification (vérificateur, Fabre) – Assez grand bâtiment à 4 étages, servant d’habitation. Le maximum est retenu pour l’abattement de vétusté puisque les bâtiments sont antérieurs à 1840.
    Le vérificateur technique s’appuie sur la déclaration faite par le propriétaire en 1886 (dossier de la Police du Bâtiment) pour conclure que la façade sur rue date de 1876, la façade sur cour en pan de bois de 1800. Façade sur rue, 15 % de pierres de taille, 55 % de briques. Façade sur cour, 22 % de briques, 8 % de pan de bois
  • 1957 – Hans Haug, directeur des Musées de la Ville de Strasbourg, estime que le bâtiment sis 13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons remonte aux années 1860-1880.
  • Décompte des sommes versées
    Indemnités de quatre dossiers, îlot place d’Austerlitz
  • Transfert à Robert Dick de l’indemnité de Ruth Weil femme Lucien Hollender à Soultz-sous-Forêts
    Permis de construire accordé à Robert Dick pour un bâtiment sis place d’Austerlitz
    Le maire donne son accord de principe au projet de l’architecte Steinlen-Salomon (21. rue Finckwiller)

Relevé d’actes

Portée au nom des enfants de Loup Nagel dans le Livre des communaux de 1587, la maison appartient ensuite à Thiébaut Hermann qui y fait en 1605 des travaux non autorisés (voi- ci-dessus les Préposés au bâtiment). Originaire de Reitwiller, l’aubergiste au Pied de Bœuf Thiébaut Herrmann épouse en 1587 Walburge Schleiss qui s’était mariée en premières noces en 1577 avec Conrad Adam, domestique à l’auberge au Pied de Bœuf. Conrad Adam était originaire de Honau et Walburge Schleiss d’Erbach. La pasteur note qu’elle était enceinte lors de son mariage.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 120 n° 21)
1577. Den 16. Decemb. sindt ehelich eingeseget worden Cunradt Adam von Hanauw haußknecht Zum Rindtsfuß vnndt Walpurg Schleißin (q.niam erat impregnata) weiland Georg Schleißen hinderlaßene tochter von Erbach (i 135)

Conrad Adam acquiert le droit de bourgeoisie avant son mariage en s’inscrivant à la tribu des Gourmets
1577, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 290
Conrath Adam von hanaw der hauß Knecht hatt das burgkrecht kaufft und dient Zun weinstichern den 3.ten Xbris A° 77.

Thiébaut Herrmann de Reitwiller qui va être domestique au Pied de Bœuf acquiert le droit de bourgeoisie en août 1584 en s’inscrivant à la tribu des Gourmets
1584, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 423
Theobaltt herman von Reittweiller der Zu Kunfftig wein knechtt Hatt das burg.rechtt kaufft Vnnd will Zuon weinstichern dienen, Acttum den ersten Augusti 84.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 2 n° 14)
1587. den 18 Septemb. sind Ehelich eingesegnet worden Theobald Hermann von Reittweyler würt Zum Rindsfueß vnd Walpurg Schließingerin weÿland Conrad Adams selig. des Würts Zum Rindsfueß hinderlaßene widwe (i 4)

Thiébaut Herrmann se remarie en 1595 avec Amélie, fille du marchand Henri Rœmer
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 113 n° 294)
1595. Domin: Quasimodo 15. Aprilis. Diebold Herman d. Würt Zum Rindtsfuss Vndt Amelia, Heinrich Römer des handelsmanns Nachgelaßene tochter. Eingesegner Zinstag 24. Aprilis (i 115)

Les créanciers de Thiébaut Herrmann ont fait vendre ses biens comme le mentionne l’acte de 1615 passé par sa veuve Amélie Rœmer alors remariée au marchand épicier Josse Schachinger
1615 (12. Aprilis), Chancellerie, vol. 414 (Gemein Contract Buch) f° 116
Kauffverschreÿbung Wendling Hermans Burgers Zu Reÿtweÿler vber sein Behausung In Leÿmengassen
erschienen seind vnser Burgere Amalie Römerin mit beÿstand auch vnsers Burg. Jost Schachingers des Würtz Krämers Ihres ehelichen haußwürths
vnd In gegenwertigkeÿt Wendling Hermans Burgers Zu Reÿtweÿler
Nachdem sie von weÿland Thiebold Herman Ihres vorigen ehelichen haußwürths gewesenen Gastgeben vnd würts Zum Rindtfuß selig. gemeiner Creditoren verordneten außschutz Blasi Egen vnsern alten Rhats vwandten vnd vnsers Burg. Ruprecht Stollenmeÿgern den 27. tag Monats Octobris nechst abgelauffenen 1614. Jars ein Behausung Hoffstatt vnd Hofflin mit allen derselben gebewen begriffen weythen zugehörden recht vnd gerechtigkeÿten In diser vnserer Statt In der Leÿmen gassen, einseyt neben Lienhard Grossen dem Zimmermann vnd anderseyt neben Balthasar Kleÿbern hinden auff Hanß Adolff fürsten behausung stoßend gelegen, vber 50 pfund pfenning hauptguts so obernanten Wendling Herman für bar geluhen gibt von Jetzgerüerter behausung Jährlichs auff weÿhenachten ane 2 lb 10 ß verzinßt vndt auff desselben ervordern gerurt hauptgut erlebt werden sollen, für vnd vmb 200 pfund pfenning vermög darüber In gedachter vnserer Cancelleÿ auff vorgemelten tag beschehener Verzeichnus erkaufft
dar Geben ist auff Montag den 12. tag Monats Aprilis 1615

La maison appartient ensuite à Léonard Pancratz, boulanger originaire de Küttolsheim. Fils de Jonas Pancratz (voir ci-dessous l’acte de 1622) qui sera prévôt de Küttolsheim, il épouse en 1601 Barbe, fille du boulanger Jacques Dittler.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 75-v, n° 31)
1601. Lienhard Pancratz von Kutolsheim der beck, J. Barbara Jacob Diedels des Becken tochter den 19. Maÿ (i 78)

Léonard Pancratz, aubergiste originaire de Küttolsheim, devient bourgeois quelques mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
1601, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 802
Lienhard Bongratz von Küttelßheim der Würth empfahet d. B: vonn seiner haußfr: Barbara Jacob Dittlers dochter will Zun Freÿburgern dienen Vnd sein Nahrung für 300 fl. angeben. Actum 7.ten ditto [Nouemb. 1601]

Léonard Pancratz, aubergiste au Pied de Bœuf, et Barbe Düttler hypothèquent l’auberge qui comprend un bâtiment arrière au profit du boulanger Daniel Steinbock. En marge, quittance accordée en 1632 au propriétaire suivant, Georges Mahler.

1614 (ut spâ [xxviij. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 125-v
(Inchoat. in Proth. fo. 128.) Erschienen Lienhardt Pangratz gastgeber Zum Rindtsfuß alhie Zu Straßburg vnd Barbara Düttlerin sein eheliche hausfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Daniel Steinbock des weißbeckens burgers Zue Straßburg – schuldig sige 140 pfund pfenning Straßburger
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, die herberg Zum Rindtsfuß sampt hauß, hoffestatt, höfflin vnd hinderhauß mit Allen Ihren gebeüwen & geleg. In der St. St. Am Fischmarck einsit ein Eck Am Rindtsfußgäßlin, Andersit nebent Cunradt weber dem schuomacher, hinden vff wÿland Ulrich Leüttensperg. des Küeffers seelig. erben stoßend, dauon gendt x ß allmendt gelts der St. St. Item iij lb v ß d gelts vff Johannis vnd weÿhenachten fallendt der Ellenden herrberg Alhie stend Inn hauptgutt Lxv lb Mehr iij lb iiij ß gelts lößig mit Lxiiij lb d wÿland Lux Mößingers seeligen erben, Item iiij lb iij ß d gelts Ablößig mit j C v lb vff Johannis Baptistæ der Samblung Zur dritten Regell, Mehr xij lv xij ß gelts stendt In hauptgutt mit iij C xv lb abzulößen dem Apt Zue Maßmünster, So dann sind sie noch verhafftet für ein schuldt v C lb, Inn dreÿen Jahren Zu erlegen herrn Friderich Rüehlen Alhie, Vnd dann sindt sie noch vnderpfand für vj C Lxxxj lb d hauptgutt wÿland diebold herrmann geweßenen gastgebers Zum Rindtsfuß seelig gemeiner Creditoren
[in margine :] erschienen Georg Malen ietziger possessor der hierinn in specie vnderpfandt verlegten herbergen An einem, So dann Daniel Steinbock Auch obgedacht Am Andern theil (Nachtrag), Actum den 19. Aprilis A° 1632.

Léonard Pancratz et Barbe Düttler hypothèquent l’auberge au profit de Jean Georges Marbach, préposé aux mutations

1615 (xxij. Aprilis), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 205
(Inchoat. in Proth. fol. 160.) Erschienen Leonhardt Pangratz der Würth Zum Rindtsfuß burger Zu Straßburg vnd Barbara Dütlerin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit h. hannß Geörg Marbach pfund Zollers burgers Zu Straßburg – schuldig sigent 366 pfund
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, die herrberg Zum Rindtsfuß mit Allen gebeuw. & geleg. In d. St. St. vnd. halb dem Fischmarckh einsit ein Eck Am gäßlin, Andsit Cunradt Weber dem schuemach. hind. vff Peter Bürckhell s. erb. stoßend, dauon gend iij. lb v ß d gelts Inn die Ellend. herberg. Item iij lb iiij ß d gelts Lux Moßungs selig. erb. It. x ß d Allmend gelt der St. St. It. viij gl. gelts Loßig mit ij C gl. der Sammlung zur dritten Regell, Item xij lb xij ß gelts Abloßig mit iij C xv lb dem Apt Zu Morßmünster, Item seind sie verhafftet Vmb v C lb d H, Friderich Rühell, So dann vmb iij C xxiiij lb d Jost Schachingers haußfr.
[in margine :] Erschienen mehrgnter. Herr Marbach hatt in gegensein H. Georg Malers alß ietzig. Inhabers deß Rindtsfueß (…) Act. den 29. febr. 1632.

Léonard Pancratz hypothèque au profit de Georges Lauginger l’auberge et la part qu’il a héritée de sa mère veuve de Jonas Pancratz

1622 (ut spâ. [ix. Decembris]), Chancellerie, vol. 446 f° 551-v
(Inchoat. in Prot. fol. 396.) Erschienen Leonhard Pancratz gasthaltter Zum Rindtsfuß burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit des Ehrenvesten Hn Geörg Lauginger burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 150. pfund
Deßen Zu noch mehrer sicherheit & zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, Seine Herrberg genant Zu dem Rindts fueß gelegen Inn der Statt Straßburg Vff dem Vischmarckh mit Allen Ihren gebeüwen & einseit ein Eckh Anne dem Rindtsfueß geßlin, vndt Anderseit nebent Conradt Weber dem Schuehmacher, hinden vff Weÿlandt Peter Bürckel des handelßmanns seligen Witwen stoßend, Dauon gen. Jahrs iij lb v ß gelts vff Johannis Vndt Weÿhanachten der Elenden herbergen hieher Vermög Kauffbrieffs Ahngeschlagen für Lxv. lb, Item iij. lb iiij ß gelts Lößig mit Liiij lb Lucæ Mössingers seligen erben, Vnd dann x ß Allmendt geldt mit j C v lb der Samblung Zue dridten Regul, Item xij lb xij ß d gelts widerlößig mit iij C xv lb der Apteÿ Zu Maurßmünster, Item h Friderich Riehlen Ist sie Auch Verhafftet vmb v C lb So dann Ist sie Auch noch Weithers Verhafftet Hn hannß Jörg Marbachen dem pfund Zoller Vmb ij C xxv lb Zihls weis
Item des Bekhenners gebürenden theill Ane Jonæ Bangratz geweßenen Schultheiß. Zu Küttelßheim seligen hinderlaßenen Witwen sein des Bekhenners Mutter gebürende Erb gerechtigkeit

Léonard Pancratz et Barbe Düttler hypothèquent l’auberge au profit de l’aiguilletier Laurent Mosseder

1626 (ut spâ. [16. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 368
Erschienen Lienhard Pancratz Gasthalter Zum Rindsfueß vnd burgen Zu st. vnd Barbara Düttlerin sein eheliche haußfr.
bekannte in gegenwärtigkeit Lorentz Moseters deß Nestlers auch burgers alhie – schuldig seÿen 900 Pfund
dafür Vnderpfand sein soll die herberg Zum Rindsfueß Alhie am Vndern fischmarckt gelegen j.sein ein Eck, 2 seit neben Conrad Weber schuhmacher hind. vff Paul Gebahrdt den Wurtz Krämer stoßend gelegen, vnd ist solche herberg Zuuor v.hafft mb lxv. lb d Capital der Elend. herberg, Item vmb 64. lb lux Mösingers Erb. It. vmb 104. lb d der Samblung Zur driten Regel, It. vmb 315. lb d. dem Abbt Zu Maursmünster, Item vmb 500. lb d dem H. Friderich Rüehlen XV.r. It. vmb 150. lb d Hn Jost Schachingers haußfr. So gehen auch Jährlich dauon x ß d Allmend Zinß der St. St. Vnd dann ists auch v.pfandt mb 300. fl. schlecht geldt H Georg Laugingers Erben
[in margine :] Erschienen H Ludwig Grünwald 21.er deme Moseder wie hieund. fol. 369. fac. 2. Zusehen, diese Schld in solutum cedirt, hat in gegensein Georg Mahlers, alß Jetzigen Innhaber deß under Pfandts (…) quittirt den 20. Junÿ 1629.

Léonard Pancratz et Barbe Düttler vendent l’auberge à Georges Mahler, aubergiste au Loup, et à sa femme Catherine Waltz

1627 (ut spâ. [9. Novembris]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 552
(P. fol. 158.) Erschienen Lienhardt Pangratz d. wurth Zu Rindtsfueß burger Zu Straßburg vnd Barbara Düttlerin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
Geörg Mahler wurth Zum wolff burg. Zu Straßburg vnd Catharina waltzin seiner ehelichen haußfr. So bede zugeg.
die herberg Zum Rindtsfueß mit den höfflin vnd brunnen Auch All. And. Ihren geb. & geg. Inn d. St. St. Vndhalb dem Fischmarck vast beÿ d. Mörin Zunfft stuben einseit neben ein Allmend gäßl. and. s Cunrad Werler schuomach. hind. vff Paulus Gotthard stoßend, Dauon gnd. x ß Allmend gelt von d. Seÿlen von beÿd. haußthuren d. Statt Straßburg, It 3 lb 5 ß gld losig mit Lxv lb vff Johannis weÿhenachten tag d. Elld. herberg, It. 3 lb 4 ß gld losig mit Lxiiij lb vff Georgÿ weÿl. Lux Mößingers erb. It. 4 lb 4 ß gnd loß mit 105. lb. vff Johannis Bptsæ (-) It 12. lb 12 ß gld. loß. mit 310. lb dem Apt Von moorßmünster vff Michaelis, It. seind sie verhafftet vmb 500. lb In 3 Jahren hindg Hn falck Rühlen erb. Mehr seind die verhafftet vmb 450. lb d h Ludwig Grüenwald xxi. It vmb 300. lb h hanß Georg Marbach, Sunst ledig eÿgen, Vnd ist disser Khauff vff die beschwd. so die Kheuffer vff sich genommen, Zug. vnd besch. für vnd vmb vj. C. 1 lb

Originaire de Giessenheim près de Roppenheim, le boulanger Georges Mahler épouse en 1624 Catherine, fille du boulanger Jean Waltz
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 138-v n° 27)
1624. Dominica XI Trinit. I. Vice. Görg Mahler, der Beck Von Geißenheim In dem Ampt Roppenum, Weiland Lienhardt Mahler deß Würdts daselbsten hinderlaßener Sohn, Vndt Jungfr. Catharina, Hans Waltzen deß Weißbecken Vndt burgers alhier eheliche tochter. Mont. post 12. Trin. Zu S. Claus. NB. Was dieses für ein feine Jungfrauw gewesen, d. hatt in der 10. Woch nach der hochzeit d. Kindt Zum badt bezeüget. (i 152)

Originaire de Giessenheim en terre de Fleckenstein, l’aubergiste Georges Mahler devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
1624, 4° Livre de bourgeoisie p. 71
Georg Mahler Von Gießenheim Fleckensteinisch gebiets d. Würth Zum Wolff empfangt d. Buerg. recht von Catharina Hanß Waltzen deß Weißbecken Alhie Tochter Vnd dient Zu den freÿburgern den 26. Augusti 1624.

Ancien aubergiste au Pied de Bœuf, Georges Mahler se remarie en 1637 avec Catherine Lentz, veuve de Georges Ott, ancien aubergiste au poêle des Jardiniers
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 192-v, n° 3)
1637. Dom. 3. post Epiph. 22. Jan. prâ vice Dom 4. 29. Ejusdem 2° vide. Georg Mahler gewesener würt Zum Rindtsfuß alhie, und Catharina Lentzin, Georg Otten gewesenen Würts vff der Gartner stub alhie hinderlaßene Wittib. Mont. 30. Januarÿ Zu S. Claus. (i 206)

Fils de Jean Ott bourgeois d’Innenheim et domestique au poêle des Jardiniers, Georges Ott épouse en 1625 Catherine, fille du boulanger Georges Lentz
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 59)
1625. den 7.ten Februarÿ Seind nach ordentlicher ausruffung beÿ uns eingsegnet worden Georgius Ott der Hauß Knecht auf der gartner Stuben, Hans Otten des geweßenen Burgers Zu Innenheim hind.lassener Sohn, Vndt J Catharina görg Lentzen des Weißbecken alhie eheliche tochter (i 30)

1644, Conseillers et XXI (1 R 127)
Georg Mahler. 2. – Georg Mahler schwert auff die Stattgerichts Ordnung

Annexe à l’inventaire dressé après la mort de Catherine Lentz qui a délaissé trois filles
1644, Not. Geyer (Henri, 64 not 1)
Wegen Weÿland frawen Catharinæ Lentzin, herrn Georg Mahlers Gasthalters Zum Rindtsfueß alhie Zue Straßburg geweßener Ehelicher haußfrawen seligen Verlaßenschafft Inventation vnndt abtheilungen, stehet mihr hernach unterschriebenen Volgender verdienst auß, Benantlich (…) Item den dreÿen Töchteren Ihr Jedweders Erblich Zuegeloste guethe Mittellmäßige vnndt Zweiffelhafftige auch gar Verlohrne Schulden

Auberge au Pied de Bœuf, Georges Mahler se remarie en 1645 avec Anne Hock, veuve du farinier Georges Brimmer
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 229-v n° 1)
1645. Dominica I. post Circumcisionis Herr Georg Mahler wurth vnd gastgeber Zum Rinds fuß vnd Fr. Anna Hockin Herr Georg Brimmers deß Meelmanns hinderlaßene wittib. Zinst. Zu St. Claus (i 248)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 481) 1645. Herr Georg Mahler der Wirt vnd gastgeber Zum Rindsfuß vnd Fraw Anna, H.. Georg Brimmers deß geweßenen Handelßmanns und Burgers allhier nachgelaßene Wittib, Zu St. Claus eingesegnet, Zinst. 14. Ian. (i 245)

Georges Brimmer épouse en 1628 Anne, fille du fabricant de chausses Barthelémy Hock
Mariage, cathédrale (luth. p. 264)
1628. Dom. 24. Trin 23. 9.br. Geörg Brimmer der meelman v. J. Anna Barthel Hock des hosenstrickers tochter, eingesegnet Zinstag 2. 10. bris (i 137

Le tuteur des trois enfants issus du premier mariage de Georges Mahler et celui de l’enfant né du dernier mariage louent l’auberge à Abraham Goll, assisté de son frère Jean Goll.

1645 (31. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 335-v
Erschienen hannß Israel Faust der Biersied. Zum Bären, alß Vogt weÿl. H Georg Mahlers geweßenen Statt Gerichts Beÿsitzers und Würthß Zum Rindtsfuß nunmehr seel: in ester Ehe erzeugter treÿer Kind. Und hannß Lentz d. Würth vff d. Gartner und. Wagner Zunfft stuben, alß Vogt sein Mahlers in Zweÿter Ehe erziehlt. Kindts, mit beÿstand H. Johann Georg Meÿers deß Stallschreibers alhie
haben in gegensein Abraham Gollen, mit beÿstand H Johann Gollen seines Bruders
verlühen haben die Herberg Zum Rindtsfuß mit allen deren Gebäwen, Recht. und Gerechtigkeit. wie auch sechzehn außbereitete Bett mit ihren Bettstätten, ein dutzet maß. und ein dutzet halb maß Kanndt, ein dutzet einßer und ein dutzet Zweÿer Blättlin, ein dutzet disch und darzu gehörige Stühl, vff Vier Jahr lang von nechstkünfftig Michaelis angerechnet umb einen iährlich. Zinnß benantlich. 100 Pfund

Acte de vente d’après lequel Jean Georges, Catherine et Salomé sont les enfants issus du mariage entre Catherine Waltz et Georges Mahler
1648 (10. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 279-v
(Prot. fol. 92.) Erschienen weÿl. Hannß Waltzen deß Weißbeckhen seel. Kinder und Enckhel Vögte benantlich Hannß Georg Ammon der Küeffer alß Vogt Hannß Und Michael der Waltzen, Gebrüedere, Mehr H Hannß Israel Faust der Biersieder Zur Carthauen alhier alß Vogt Hannß Georg Catharinæ und Salomeen aller treÿ weÿl. H Georg Mahlers geweßenen Statt Gerichts beÿsitzers seel. nachgelaßener in erster Ehe mit Fr. Catharina Waltzin erziehlter Kinder Catharina Waltzin erziehlter Kinder, mit beÿstand H Philipß Froschhammers alten kleinen Rhats verwanthens erstermelter Kinder theil Vogts, Vnd dann H Jacob Katzenstein E.E. großen Rhats Beÿsitzer alß Vogt Johannß, Annæ Und Margarethæ Vorgedachts H Fausten in erster Ehe mit fr. Annæ Waltzin ehelich erziehlter Kinder

Les tuteurs respectifs des enfants de Georges Mahler louent à nouveau l’auberge à Abraham Goll. L’acte est résilié l’année suivante.

1649 (10. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 208
Erschienen H Johann Israel Faust der Biersieder Zur Carthauen alß Vogt hannß Georgs, Catharinæ und Salomeen, Und hannß Lentz der Würth vff der Gartner und. wagner Zunfftstuben alß Vogt Ursulæ, alle vier Geschwistrige und weÿl. H Georg Mahlers deß Würthß zur Rindsfuß und Statt Gerichs Beÿsitzers nunmehr seel. in erster und anderer Ehe erziehlter Kind. mit beÿstand H Johann Wolffgang Heßlers und H Alberti Weßners beed. alß vß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
haben in gegensein Abraham Gollen deß Würthß
verlühen haben die herberg zum Rindtsfueß mit allen deren Recht. und Gerechtigkeit. wie auch sechzehen außbereitete Bett mit ihren Bettstätten, ein dutzet Maß: und ein dutzet halb Maß kanndt, ein dutzet einßer und ein dutzet Zweÿer Blättlin, ein dutzet disch und darzu gehörige Stühl, vff anderthalb Jahr lang von Michaelis dießes Jahes anfahend und vff Mariæ Verkündigung a° 1651. sich endend für und umb 168. lib
[in margine :] Erschienen hieringemelte beede Verleÿhende Vögte wie auch H Adam Müller Cancelleÿ Verwanther alß Ehevogt fr. Catharinæ Mahlerin, haben in gegensein H Abraham Gollen deß Entlehners (…) zu cassiren befolhlen, Actum den 16. Martÿ A° 1650.

L’abbaye de Marmoutier hypothèque un capital assis sur l’auberge au Pied de Bœuf

1649 (25. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 546
(cassirt weg. d. am 10.ten sept. a° 1660. verschriebenen Cession in solutum) Erschienen H Israel Dieffenbech. der iüng. alß Schaffner deß Stiffts Maurßmünster, und von H. Abbt. Supprior und Convents deßelben Stiffts (…) gevollmächtigter
hatt in gegensein H. Philipß Jacob Erhardts deß Goltschmidts im nahmen Fr. Annæ Mariæ Würtzin H Israel Dieffenbechers deß ältern dißer statt Fünff zehners ehelicher haußfrawen seiner Schwig. Muter – Zu reparirung ihres Closters und Zu erkauffung Viehe, schuldig seÿen 200 Reichßthaler
in spe. verhafftet sein sollen die ienige 600. fl. straßb. Wehr. Capital, so daß Stifft vff der herberg Zum Rindtsfuß alhie stehen hatt

L’aubergiste Jean Georges Mahler assisté de son beau frère Adam Müller hypothèque son quart de la maison au profit des enfants de Martin Niller, aubergiste à la Couchette pour s’établir aubergiste au Pied de Bœuf

1650 (1. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 247-v
Erschienen hannß Georg Mahler der Würth, mit beÿstand H Johann Israel Faust. deß Biersieders Zur Carthaunen seines bißher geweßenen Vogts, H Adam Müllers Cancelleÿ Verwanthens seines Schwagers, und hannß Lentzen deß Würths vff der Gartner und. wagner Zunfftstuben
hatt in gegensein H Mathiß Klinglers deß Barbierers alß Vogts weÿl. Martin Nillers deß Würths Zum Spanbeth nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 250. lib Zu anfahrung der Würtschafft Zum Rindsfuß
Underpfand sein soll sein vierter theil ahne der herberg Zum Rindtsguß und ahne den ienig. 1500 fl. so gemeine statt Straßburg vermög einer vff Joh. Bapt: a° 1645. mit der herrn Fünffzehen vffgetruckht. Secret Insigel außgefertigter obligation zu thun ist

Les quatre enfants de Georges Mahler dédommagent Anne Hock, épouse en dernières noces de leur père, alors femme de Jean Matthieu Nægelin, pasteur à Ichenheim en Bade

1650 (11. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 667-v
Erschienen weÿl. H Georg Mahlers geweßenen Statt Gerichts Beÿsitzers alhie Und Würths Zum Rindtsfuß nunmehr seel. in erster Vnd anderer Ehe erziehlter Kinder Ehe: und Vögte benantlich. Hannß Georg Mahler der Würth zum Rindtsfuß für sich selbsten, Mehr Adam Müller Cancelleÿ Verwanther alß Ehevogt Catharinæ Mahlerin, Item H Johann Israel Faust der Biersieder Zur Carthaunen alß Vogt Salomeen Mahlerin, Und dan H Hannß Lentz der Würth Uff der Gartner stuben alß Vogt Ursulæ Mahlerin
hatt in gegensein H. M. Johann Mathæi Nägelins Pfarrers Zu Ichenheim alß Ehevogt fr. Annæ Hockhin
bekannt, demnach eingangß gemelter H Georg Mahler seel ietzgedachter Fr. Annæ Hockhin seiner geweßenen haußfrawen in seiner mit Ihro vffgerichteter Eheberedung 1000 thaler so deroselben nach seinem ableiben iährlich Verzinnße werd. sollen Zum Wÿdem bestimmt
Alß wolten Sie die Mahlerische besagte Wÿdumbßnießerin ahne statt deß abgelösten Capitals, Vff ihre alhie am Undern Fischmarckh gelegene Herberg Zum Rindtfuß mit allen deren Gebäwen und zugehörd. so Zuvor vff ohngefährdt 1200. fl. ahne Vnd. schiedliche Ort und Persohnen Verhafftet

Jean Lentz, aubergiste au poêle des Jardiniers au Faubourg des Charrons, loue l’auberge à Adam Goll, assisté de son père Elie Goll et de son oncle Jean Goll

1652 (11. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 164
Erschienen hannß Lentz der Würth vff der Gartner und. Wagner Zunfftstuben, mit beÿstand hannß Oberle deß Weißbeckhen
hatt in gegensein hannß Adam Gollen deß Würthß mit beÿstand H. Eliæ Gollen seines Vatters und H Johann Gollen E.E. Kl. Rhats Beÿsitzers seines Vatters Bruders
verlühen habe die herberg Zum Rindtsfuß mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhie am undern Fischmarckh ist einseit ein Eckh am allmend gäßlin, anderseit neben hannß Burckhard Kolben dem Paßmentierern, hind. vff weÿl. H hannß Gollen groß. Rhats verwanthens seel. Erben stoßend gelegen, vff treÿ Jahr lang von nechst künfftig Annunciationis Mariæ angerechnet, um einen iährlich Zinnß benantlich. 110. lib.

Convention que passe Marguerite, veuve d’Elie Goll, au sujet du passif et de l’actif de son frère aubergiste au Pied de Bœuf

1654 (1. April.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 188-v
Erschienen Margaretha, weÿl. H. Eliæ Gollen geweßenen Fürstl. würtenberg: Vogts in der Frewdenstatt nunmehr seel. nachgelaßene Wittib an einem,
So dann Maria Eva H Hannß Henrich Odino deß Goltarbeiters eheliche haußfr. mit beÿstand erstermelts ihres Ehevögtlichs am andern Vnd beede theil mit beÿstand H Johann Gollen EE Kleinen Rhats alt. Beÿsitzers, H Abraham Gollen Fürstl. Würtenberg. Schultheiß Zu Oberkirch, und Johann Adam Gollen deß Gastgebs Zum Rindtsfuß alhier, ihrer resp: Schwäg. Mutter brud., Sohns und Bruders
haben bekannt, waß maß. Sie Fr. Margaretha die Muter und Maria Eva die dochter, sich durch vermittlung ihr der treÿ nechster Verwanther dahien mit einander gutlich verglich. hetten, (…) Jedoch daß (…) Zum vierten all daß ienige so in der herberg Zum Rindtsfuß seit der Bruder die würtschafft darin führet hatt gewonnen od. verlohren sein möchte, also Zwisch. beÿd. Geschwisterd. vffgehoben sein

L’abbaye de Marmoutier hypothèque un capital assis sur l’auberge au Pied de Bœuf suivant des actes passés en 1540 et 1541.

1660 (10. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 810
Erschienen H Wolffgangs, Abbts, H. Prior und Convents deß Closters Maursmünster, St Benedicti Ordens, vermög eines Sub dato Mittw. 15. 7.br. nechsthien St. N. mit deroselben eigenhändigen Subscriptionen und vffgetruckhten Convents Insigel gefertigt. (…) Gewaltscheins, hierzu gevollmächtigter Schaffner H Georg Christoph Lautensackh Organist im Münster
in gegensein H Ruprecht Reicharts Schaffners Zu Allenheilig, alß Curatoris Fr. Annæ Mariæ weÿl. H Israel Dieffenbachers deß ältern, geweßenen Fünffzeheners nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, mit beÿstand H Daniel Harnischters deß Silberarbeiters ihres dochtermanns, bekannt, daß Sie Hh. Abbt, Prior und Convent besagter Fr Dieffenbacherin, ahne statt und für deroselben aus deren am 19. febr. und 15. Junÿ a° 1649. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteten obligationen, schuldig. 400. Rthlr. Capital
in solutum cedirt, 24. fl. straßb. wehr. iährlichen termino Michaelis fallend. und mit 600. fl. besagter Wehr. widerlößig. Zinnßes, so anietzo hannß Lentz der Würth Zum Rindtsfuß in Krafft eines pergamentinen latinisch. resp. 12. Cal. Jan: a° 1540. und 13. Cal. a° 1541 mit deß Bischoffl. hoffs anhangenden Insigel durch weÿl. H Sebastian Schmid.alß deßelben hoffs damahlig. Contractuum Notarium vffgerichteten, und /:Zusampt einem latinisch. pergamentinen resp. 3. Id. Januarÿ und 15. Cal. 8.br. a° 1526. mit gedachts hoffs anhangendem Insigel durch ermelten H Schmid, über die herberg Zum Rindtsfuß außgefertigten Kauffbrieff:/ ihme dem H Curatori hiebeÿ überlüfferten Zinnß brieffs Zu raÿchen schuldig

Nouvelle convention entre les quatre enfants de Georges Mahler et Anne Hock, épouse de Jean Matthieu Nægelin, pasteur à Ichenheim en Bade

1669 (16. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 499-v
Erschienen der Ehrenvest- Fürsichtig und wohlweÿs Johann Israel Faust dißer statt ein und Zwantziger alß Cessionarius hannß Georg Mahlers und alß noch ohnentledigter Curator Fr Salomeen Spengelin gebohrner Mahlerin, d. Ehrenvest weiß H Johann Henrich Bischoff holtzhändler und E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzer alß Ehevogt Fr. Ursulæ Mahlerin, Vnd der ehrenvest hochgelehrt H Jacob Christoph Mad. V.I.D. und alter Kleinen Rhats verwanther alß Vogt weÿl. Fr. Catharinæ Müllerin gebohrner Mahlerin seel. Kind. an einem, So dann H M. Johannes Mathæus Nägelin alß Ehevogt Fr. Annæ Nägelin gebohrne Hochkhin mit assistentz deß Ehrenvesten hochgelehrten H Johann Georg Graden V.I.D. und E.E. Kleinen rhats Advocati et Procuratoris am andern theil
dEmnach von Weÿl. H Georg Mahlern seel. Ihro Fr. Annæ in pactis dotalibus 1500. fl. Zum lebtägig. Wittumb versproch. worden (…) die vff der Behaußung Zum rindtsfuß und beÿ H Samuel Düttlern dem Speceÿhändler alß deroselben Käufflern deren Mahlerisch. Erben hinderständige 300. lib. Kauffschillingß rests Zur special Hÿpothec

Les héritiers de Georges Mahler vendent l’auberge au Pied de Bœuf au marchand épicier Samuel Düttler

1665 (25. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 382-v
(Prot. fol. 22.) Erschienen H Johann Israel Faust EE Groß. Rhats alter Beÿsitzer, alß Curator Fr. Salomeen Mahlerin, Ferners H Jacob Christoph Mader V.I.D. alß Vogt weÿl. H Adam Müllers geweßenen Renthmaÿster mit Weÿl. Fr. Catharina Mahlerin /:beÿde nunmehr seel:/ ehelich erzeugter Kind. Und H hannß Henrich Bischoff der holtzhändler alß Ehevogt Fr. Ursulæ Mahlerin
in gegensein H Samuel Düttlers deß Specereÿhändlers
die herberg Zum Rindsfuß mit allen deren Gebäwen Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am undern Fischmarckh, einseit neben einem Allmendgäßein, anderseit neben H hannß Paul Kolben dem Posamentirer, hind. uff weÿl. H Hannß Gollen geweßenen groß. Rathsverwanthens seel. Erben stoßend gelegen, davon gehen iährlich. termino Bartholomæi 8 lib Allmendgelts gemeiner Statt, Item 3 lib. 5 ß vff Joh. Bapt: und Weÿhenachten ewig. fürbietig. Zinnßes der Ellend herbergen, Item 3 lib. 4 ß termino Georgÿ Widerkäuffig mit 64 lib. der Fabric deß Münsters, Item 4 lib 4 ß termino Joh. Bapt: lößig mit 105. lib. der Samblung Zur tritten Regul, Item 12 lib. 12 ß termino Michaelis widerkäuffig mit 315 lib weÿl. H Israel Dieffenbachers geweßenen Fünffzeheners nunmehr seel. nachgelaßenen Wittib und Kinder, (übernohmen) – umb 890 Pfund
[in margine, f° 383 :] Erschienen H Johann Joachim Sartor der Golt Arbeiter alß Ehevogt Fr. Elisabethæ Dieffenbacherin, der die hierinn angegebene dieffenbachische 315. lib. nunmehr gehörig seÿen, hatt in gegensein H Johann Conrad Hewten deß handelßmanns alß Vogts des hierinn gementen Käuffers nunmehr seel. hinderlaßener Kind., bekannt, daß derselbe solche 31. lib Capital erlegt, auch alle Zinnße sampt der Brieff Costen abgerichtet word. seÿen, deroweg. H Sartor, sie die düttlerische Kind. hierfür bester form quittirt, seiner haußfr. hierumb gehalte Gerechtigkeit denenselben Cedirte, den darüber sagend. Zinnßbrieff sub dato 12. Calend. Jan. a° 1540. und 13. Calend. 9.br. a° 1541. durch weÿl. H Sebastian Schmid alß den Bischoffl. hoffs Contractuum Notarium außgefertigte hiebeÿ mit abschneidung deß Insigels mortificirt – Act 29. 7.br a° 1670
[in margine, f° 383-v :] Erschienen H Johann Friderich Tewrer alß Schaffner der Fabric deß Münsters hat in gegensein obermelts H Huoten bekannt, daß derselbe die hierinn angegebene 64. lb erlegt haben auch alle Zinnße sampt Marzahl und Brieff costen abgerichtet word. seÿen, deroweg. Er H Schaffner die düttlerische Kind. hiefür bester from quittirte, der Fabric hierumb gehabte Gerechtigkeit den Düttlerischen Kindern cedirte, Zumahlen den darüber sagende Zinnßbrieff sub dato 10. Calend. Xbr & 3. Non. Xbr. a° 1455. durch H Johann Ruckorb alß deß Bischoffl: hoffs Contractuum Notarium gegertigt, mit abschneidung deß Insigels mortificirt – Act. 29. 7.br a° 1670

Le marchand épicier Samuel Düttler loue au marchand bâlois Pierre Tiri une échoppe pour le temps des foires

1666 (12. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 391
Erschienen H Johann Leser Notarius und Johann Friderich Meÿer Gewerbßdiener, alß, ihrer Anzeig nach, mündlich Befelchhaber H Samuel Düttlers deß Specereÿhändlers
[in margine :] Eadem die & hora hatt hireinngemelter H. Düttler diße Verschreibung in seiner wohn behaußung hören Verleßen und dieselbe alles ihres Innhalts seiner seits ratificirt
in gegensein H Peter Tiri deß handelßmanns von Basell
Verlühen, in sein H Düttlers Behaußung Zum rindtsfueß den laden sampt der undern Stuben, Ingleichem die stub im Zweÿten stockh sampt Zweÿen betten, Zehen Straßburger Meßen die nechstverwichene Johannis Meß für die erste gerechnet, Jede Meß umb 20. Rthlr
dabeÿ insonderheit bedingt worden seÿe, Erstlich daß wann der Entlehner, weg. Krieg od. ohngesunde Lufft ein od. mehr straßburg. Meß nicht besuch. könnte daß, alß dann und für die nechste gebrauchte Meß, Er auch nichts Zu geben Jede Part fürs Andere, der andere, in der neunten Meß verkünden solle, ob sie mit der Zehend. Meß diße lehnung außgehen laß. od. continuiren wollen

Le tuteur des enfants de Samuel Düttler vend l’auberge au Pied de Bœuf au marchand Jean Frédéric Meyer. En marge, quittance remise en 1677 au deuxième mari de l’acquéreuse, Abraham Koch

1672 (10. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 516-v
(Prot. fol. 42. fac. 2 – 3800 fl) H. hannß Conrad Huet der Handelßmann alß Vogt weÿl. Herrn Samuel Düttlers deß Specereÿ händlers nunmehr seel. nachgelaßener Kind.
in gegensein Herrn Johann Friderich Meÿers deß Handelßmanns
die Herberg Zum Rindtsfuß mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier am unern Fischmarckh, einseit neben einem Allmend Gäßlein, anderseit neben H. Hannß Paul Kolben dem handelßmann, hinden uff weÿl. herren Hannß Gollen E.E. Großen Rhats geweßenen Beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßenen Erben stoßend gelegen, davon gehend iährlichenen termini Bartholomæi 8. lb Allmendt Gelts Gemeiner Statt Straßburg – umb 1900 Pfund pfenning
[in margine :] (…) in gegensein herren Abraham Kochen deß Specereÿ händlers, alß hierinn gedachts herren Johann Friderich Meÿers deß Käuffers nunmehr seel. ehelichen Nachkommens (quittung) Act. d. 18. Januar. a° 1677

Jean Frédéric Meyer loue une échoppe au marchand bâlois Pierre Tiri pour le temps des foires

1672 (28. 9.br.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 617-v
Herr Johann Friderich Meÿer der Specereÿ händler
in gegensein herrn Bernhard Leÿderkhers deß Weißleinwad händlers im nahmen herrn Peter Tiri des Jüngern handelßmanns Von Basel
Verlühen, in sein herrn Meÿers behaußung Zum Rindtsfus den Laden sambt der undern stuben, ingleichem die stb im Zweiten stockh sambt Zweÿen betten, vier straßburger Meßen und in der Joh: Meß Anno 1673. anfahend, Jede Meß umb 20. Rhl. solchen zinnß Jede Meß (…) abzurichten

Nouvelle location entre les mêmes

1674 (7. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 415-v
Herr Johann Friderich Meÿer der Specereÿ händler
in gegensein herrn Peter Tiri deß handelsmanns von Basell
Verlühen, in sein Herren Meÿers behaußung zum Rindtsfuß ahn dem undern Fischmarckh, den Laden sambt der undern Stuben, ingleichem die Stub im Zweiten stockh sambt Zweÿen betten, Zehen Straßburger Meßen und in der Joh: Meß a° 1675. anfahrns, Jede Meß umb 35. fl.
Dabeÿ insonderheit bedingt worden ist, wann erwehnte 10. Straßburger Meßen Vorbeÿ und berührter Gaden sambt den gemachen widerumb Zuverlehnen stehen, daß der Entlehner, Vor allen andern widerumb umb 35. fl. Lehnung haben und nicht gesteigert werden solle, Es were dann deß sich Jemand præsentirte und 10. Rhl. oder mehr offerirte, welchen falls gleich wohlen der Entlehner, Einem solch. dafern Er eben so Viel Zugeb. gewillet were, Vorgehen solle,
Und wie wohlen fürs Ander daß der zinnß alle Meß richtig gelüffert werden sollen Verglichen ist, so Ist Jedoch auch dabeÿ angedingt, wann wegen anhaltender Kriegs Vnruhe Niemand fremdes sicher raisen und hießige Meß besuch. könnte, daß solchen falls der Entlehner Von der Zinnß Reichung, da Er den Laden und die Gemach nicht brauchet befreÿt sein solle

Le bailli de Wasselonne et de Marlenheim Abraham Koch remet leur bien paternel aux trois enfants que sa femme Marguerite Edom a eus de son premier mariage avec Jean Frédéric Meyer
1692 (2.1.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6233) n° 346
Liefferung der Jenigen Posten, so H. Abraham Koch, Amptmann Zu Waßlenheim undt Marlenheim, als Stieffvatter weÿl. herrn Johann Friderich Meÿers, gewesenen Specerierers burgers alhier zu Straßburg seel. mit auch weÿl. frawen Margaretha Edomin auch seel. erzeugter hinterlaßener dreÿer töchtere, als Jgfr. Margarethæ, Jgfr. Barbaræ undt fr. Elisabethæ H. Johann Philipp Kueffer, Specerirers burgers alhier Eheliebstin welch. H. Koch Zwar nicht zu geg. sond.n ane statt seine befelchter laß. H. Dionysius Schöpff Ebenmäßig Specerirer burger alhie Zu gegen, erstged. dreÿ töchtere weg. Vätterlich guths gelieffert hatt, so beschehen in beÿsein Hn Clade Wilhelms E E Kleinen Raths beÿsitzers, als ged. beed. lediger töchter geschwornenn Vogts, Mittwochs d. 2. Jan. 1692.

Les enfants de Jean Frédéric Meyer vendent l’auberge 2100 florins à Pierre Büry, ancien aubergiste à Wasselonne, assisté de son beau père tanneur Jean Dombal

1679 (3. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 530
Claudi Wilhelm der Kauffhauß Knecht alß Vogt weÿl. Johann Friderich Meÿers deß Specereÿ händlers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder, mit beÿstandt Herrn Abraham Kochen deß Specereÿ händlers
in gegensein Peter Bürÿ geweßenen Stuben würths Zu Waßlenheim, mit assistentz Johann Tumbahl deß Gerbers und burgers zu gedachtem Waßlenheim seiner Schwäher Vatters
die Herberg Zum Rindtsfuß mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am undern Fischmarckh, einseit neben einem allmend Gäßlein, anderseit neben Hannß Paul Kolben dem Handelßmann, hinden uff hannß Georg Gollen den Barchet Krämer stoßend gelegen, davon gehend iährlichen termino Bartholomæi Acht Pfund pfenning Allmend Gelts gemeiner Statt Straßburg – umb 4200 gulden à. 15. batzen

Pierre Büry sollicite le droit de bourgeoisie auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un (suivant la coutume à laquelle sont souùis les réformés)
1677, Conseillers et XXI (1 R 160)
Peter Büri umb das Burgerrecht. 372.
(p. 372) Sambst. den 24. 9.bris – Peter Büri umb das Burgerrecht
Peter Büri wollen weber vnd Gastgeber Zue Waßlen, weilen er alhier burger werd. will als bitt er p. Rth. ihren præstitis præstandis an gehörige orth Zuverweisen. Erkandt, an E. Ehrs. Rath gewiesen.
H. XV. Städel und H. Gilg.

Pierre Büry et sa femme Anne Dombal deviennent bourgeois le 22 mai 1679 en apportant un fils nommé Pierre
1679, 3° Livre de bourgeoisie p. 1008
H. Peter Buri der geweßene Würth zu waßlenheim, erkaufft das burgerrecht für sich und seiner haußfr. Annam Domballin p. 20. golt fl. welche auff dem Pfenningthurn erlegt word. seind, bringen mit sich in söhnlein nammens Peter, so beÿ ordnung gelaßen wird Zu d. freÿburgern dienen. Jur. 22. maÿ 1679.

Pierre Büry hypothèque l’auberge au profit de Marguerite Schach, ensuite femme du pharmacien Frédéric Wæchter pour pouvoir l’améliorer et la réparer
1679 (4. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 538-v
Peter Bürÿ der Würths Zum Rindtsfueß
in gegensein H. Jacob Christoph Maders V. J. Ddi und E.E. Kleinen Raths Advocati, et Procuratoris alß Vogts Jgfr. Margarethæ Schachin, mit beÿstand des Edel, Fromb und wohl Weÿßen Herrn Johann Philipp Schmidts des beständigen Regiments der Herren XV. Jfr. Schachin nechstern anverwanthens – schuldig seÿe 600. lb Zu dem ende bahr geliehenen gelts: daß derselbe damit hernach beschriebene behausung Verbeßern und repariren können
unterpfand, die Herberg Zum Rindts Fueß mit allen deren gebäwen undt Zugehördten alhier am undern Fischmarckh, einseit neben einem Allmendt gäßlein, anderseit neben Hannß Paul Kolben dem Handelßmann, hinden uff hannß Georg Gollen den Barchet Krämer stoßend gelegen, davon gehend iährlichen term° Bartholomæi 8. lb Allmendtgelts gemeiner Statt
Undt deßen Zu noch mehrerer Versicherung, so ist auch hierbeÿ persönlich erschienen Johann Dombal Gerber und Lederberaiter Zu Waßlenheim sein des Debitoris Schwäher Vatter, der hatt sich für dieße Schuld Verbürgt
[in margine :] Erschienen H. Friderich Wächter der Apothecker alß ietzmahliger Ehevogt der hierinn gemeldten Margarethæ Schachin alß Creditoris (…) Act. d. 26.ten May 1693.

Pierre Büry hypothèque l’auberge au profit de l’employé de la halle Claude Wilhelm pour en payer le prix d’achat

1679 (18. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 679
Peter Bürÿ der Gastgeb zum Rindtsfuß
in gegensein H. Claudi Wilhelms Kauffhauß bedientens – schuldig seÿe 3200 fl. à. 15. batzen, ihme zu dem Ende bahr gelühenen geldtsn das derselbe demit den uff hiernachgemelten Herberg gestandenen Kauffschillingß Rest Völlig abführen können
unterpfand, die herberg zum Rindtsfuß mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und zugehördten alhier am undern fischmarckh einseit neben einem allmend gäßlein, anderseit neben H. Hannß Paul Kolben dem handelßmann, hinden uff hannß Georg Gollen den barchet Krämer stoßend gelegen, davon gehend iährlichen. 8. lb allmend Gelts gemeiner Statt
[in margine :] (…) in gegensein H Niclaus Soderers Handelß Manns alß curatoris Fr. Mariæ Margarethæ Gollin, gebohrner Sachßin wittib als nunmahliger besitzerin hierin beml. Herberg zum Rindsfueß (quittung) Act. d. 3. octobris 1711.

Pierre Büry hypothèque l’auberge au profit du tisserand Abraham Ulrich

1681 (7.1.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 1
Peter Burÿ des Gastgeb Zum Rindtsfuß
in gegensein Abraham Vlrichß deß Wollenwebers – schuldig seÿe 800. fl.
unterpfand, die herberg Zum Rindtsfuß mit allen deren gebawen, begriffen, rechten und zugehördten alhier am undern fischmarckh einseit ist ein Eckh, anderseit neben der Kolbischer hinden uff Hannß Georg gollen den barchetkrämer stoßend gelegen, davon dehens iährlichen 8. lb allmend gelts gemeiner Statt
[in margine :] (quittung, unterzeichnet) Abraham oulry, d. 16. febr: 1691

Convention entre Abraham Koch et ses beaux-enfants au sujet du prix provenant de la vente de l’auberge au Pied de Bœuf
1685 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 263
Herr Cladi Wilhelm der handelsmann und E:E: kleinen Rhats alter beÿsitzer alß Vogt Margarethæ, Barbaræ und Elisabethæ, weÿl. Herrn Johann Friderich Meÿers deß Specirers mit auch weÿl. frawen Margaretha Meÿerin gebohrner Edomin ehelich erziehlter Kinder an einem, So dann Herr Abraham Koch der handelßmann für sich selbsten gemelter Kinder Stieffvatter am andern theil und beÿde theil mit assistentz herrn Georg Christoph Kasten und herren Johann Jacob Reusners L. I. Licent. alß aus E.E. Grosen Rhats mittel zu gutlichen Vergleich deputirter /:welcher Vergleich bereits den 29. Martÿ nechsthien Von wohlgedachtem Rhat Obrigkeitlich confirmirt und bestättigt worden ist:/
Demnach Er Herr Koch erwehnten seinen Stieffkindern krafft hierbeÿ Vorgelegter designation Erstlichen Vermög deß uffgerichteten Vertrags in denen außgeworffenen rubricen 2374. lb fürs andre wegen deß Verkauffen und außgesetzten Würths hauß Zum Rindtsfuß für Zwo terzten 400 lb. (…) also in Summa 3973. lb uff recht und redlich schuldig seÿe (…), uff sein deß Stieffvatters ietzige und künfftige Haab und Nahrung bester form rechtens in specie aber uff die gegen dem Kauffhauß hinüber und in der Juden Gaß gelegene Kochische behaußungen Vor bester form Versichert (…)
[in margine :] hierinn gemeldter H. Cladi Wilhelm alß Meÿerischer Kinder vogt, hat in gegensein (salv. tit.) H. Ulrich Obrechts, Königl. Prætoris allhie, welcher die hierin mit hypothecirte Kochische in der Judengaß gelegene behaußung vermög Kauffbrieffs vom 2. Jun. 1687 an sich erkaufft auch wircklich bezahlt hat, bekandt und angezeigt daß bach dem Ihme H Wilhelm von solchem Kauffschilling 650 lb baar und würcklich zu gestelt, und wegen 700 fl. od 350 lb Er Vermög der beÿ E.E. Großen Rath am 30.t Jun. jüngst ergantenen erkandnuß auff sein H. Kochen von hochedelged. H. Prætore erkaufft in d. Fasanen gaß gelegene behaußung gewiesen und solche dan Zum Judicial Und.pfand constituirt word. auch vermög erstgem E.E. Raths bescheids mehrged. H. Koch nicht allein annoch 75. lb ferner in solche behaußung Zu verbauen und. soweit seiner Stieff Kind. Und.pfand zu melioriren schuldig ist, alß wolle Er hiermit obgem. Ihr Excell. deß H. Prætoris Regÿ erkauffte behaußung d. biß herig. hypothec hiermit auch entschlag. hab. (…), den 23. 7.br 1687
[in margine :] hiervor gemeldter H. Abraham Koch ietzmahliger ambtmann Zu Waßlen und Marlenh. (…), ct. d. 18. ten Mart. 1688

Anne Dombal meurt le premier décembre 1693
Sépulture (réformés, f° 1)
1693.Fr. Anna Dombaldin Herrn Peter büri ehel. haußfrau starb den 1. Xbris 1693 Vormittag Zwischen 10 und 11 Uhren (i 3)

Pierre Büry se remarie en juillet 1696 avec Marie Marin de Bischwiller, veuve du boucher Conrad Georg
Mariage (réformés, f° 112)

1696. d. 20. dito Julÿ] seind eingesegnet worden Herr Peter Büri Burger und Gastgeb Zum Salmen in Straßburg wittwer, Fr. Maria Marin, weÿl. Conrad Georgen Gew. Metzgers Zu Bischweÿler nachgel. wittib

Pierre Büry meurt en octobre 1705 en délaissant deux fils de son premier mariage et une fille du deuxième. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Coq. La masse propre à la veuve est de 43 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 36 livres et le passif à 54 livres.
1706 (1.3.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 28) n° 9
Inventarium über Weÿland Herrn Peter Buirÿ, geweßenen gastgebers und burgers Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1706.
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, So Weÿland Herr Peter Buirÿ geweßener gastgeber und burger Zu Straßburg nachs einem dienstags den 6. Octobris deß zurückgelegten 1705 Jahrs aus dießem mühesamen traur: und kummervollen Leben genommenen tödlichen hientritt hinderlaßen. Welches alles auf gebührendes erfordern, daßen hinderlaßene in Erst: und anderer Ehe erzeugte Kinder als ab intestato nächster Erben, ane nächstfolgendem blat benambßet und beschrieben, durch die Ehren und tugendsame fraw Mariam gebohrne Maringin die witib, beÿständlich herrn Peter Weißen wollenwebern und burgern alhier Zu Straßburg Ihres geordnet und geschworenen Vogts (…) Actum Straßburg Montags den Ersten Martÿ Anno 1706.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Herr Johann Peter Buirÿ handlungs verständigen und 2. Isaac Buirÿ ledigen Knöpffmacher, beede Eheleibliche gebrüder, und deß Verstorbenen H. mit weÿl. Frauen Annæ gebohrner Domballin seiner Erstern Ehewürthin seel. ehelich erzeugte Söhn, welche beede abweßend und hiebevor mit H Wolffgang Philipp Rimppeln geweßenen haußfewrern und burgern allhier Zu Straßburg bevögtiget geweßen weilen aber derselbe verstorben, ist in dero namen Zu gegenwärtiger Inventation erbetten worden herr Johannes Hemmet, Gerber und Lederbereiter burger alhier Zu Straßburg
3. Mariæ Ester Buirÿ, Welche der abgeleibte seel. mit eingangs gedachte seiner hinterbliebeneen Wittib in anderer Ehe erzeügt, der geschwornen vogt herr Johann Jacob Heberlin, wollenweber und burger Zu Straßburg, der Inventation beÿgewohnt
Der Tenor und inhalt der den 21. Junÿ Anno 1695. in Bischweiler abgeredeten Ehepacta ist (…)

In einer in der Statt ane der Langen Straßen vnd der haanengaßen gelegenen behaußung befunden worden wie folgt
Höltz: und Schreinwerck In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, In der Kuchen
Schulden aus dem Erbe Zubezahlend. Item H Johann Jacob Edelmanns wittib soll man für hauß Zinß 1 lb 17 ß
Wÿdembs Verfangenschaft betreffend. Weÿland fraw Anna geb. Domballin deß Verstorbenen Erste Ehegattin seel. hat demselben ihr sambtliche Verlaßenschafft salva legitima ad dies vitæ wÿdembs weiße Zu genießen verordnet (…)
Ergäntzung der Wittib unveränderten guts. Vermög deß den 13. Februarÿ Anno & 1696. über der Wittib in die Ehe gebracht Vermögen durch mich Notm. verfaßten Concept
Der Wittib unverändert, haußraht 11, Silber 18 ß, Ring 11, Ergäntzung 20, Summarum 43 lb
der Erben unverändert und theÿlbahr, haußraht 31, Activ Schuld 5, Summarum 36 lb –
Schulden aus dem Erbe zubezahlend 54 lb, Tder Erben unverändert und theilbahre substantz 17 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 43. lb

Compte que rend le fournier Philippe Wolffgang Fimpel de la gestion des biens qui appartiennent à Pierre Büry, commis négociant à Lyon, et au boutonnier Isaac Büry, fils d’Anne Domball
1700, Not. Grünwald (Jean Jacques, 6 E 41, 226) sn (grosse)
Rechnung Mein Philipp Wolffgang Fimpels Hauß Fewrers und burgers allhier, als geordtnet: und geschwohrner Vogt, Herrn Peter Buirÿ des ledigen Handelsdieners so Majorennis und zue Lion sich aufhaltendt, wie auch Isaac Buirÿ deß Knöpffmachers so auf der Wanderschafft begriffen, beede weÿlandt frawen Annæ geb. Domballin herrn Peter Buirÿ Gastgebers zum Salmen und burgers allhier mit einander erziehlten beeden Söhnen, umb alles dasjenige was ich vom 24. Januarÿ 1695. als ich dieße Vogteÿ ufgschwohren, biß Johannis Baptistæ 1700. Ihr meiner beeden Vogt Söhnen wegen, Eingenommen, außgegeben und gebührendt zu verrechnen habe.
– Prod: beÿm Vogteÿgt. den 8. Januarÿ 1701

Pierre Büry vend l’auberge au Pied de Bœuf à Thiébaut Vix, prévôt de Schiltigheim

1693 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 417-v
H. Peter Bury, würth Zum Rinds fuß mit beÿstand H. Johann Dombal, deß Gerbers und Lederbereiters seines Schweher vatters
in gegensein H. Theobald Vixen, Schultheißen zu Schiltigheim
die Herberg Zum Rinds fueß mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördt. Recht. und Gerechtigkeit, allhier am undern Fischmarckt, einseit neben einem Allmend gäßlein, anderseit neben H. Johann Paul Kolben dem handelsmann, hinten auff H. Georg Gollen dem barchethändler stoßend gelegen, darvon gehend Jährlich term. Bartholomæi 8 Pfund pfenning Allmend gelds gemeiner Statt, so seÿe diesebe auch noch umb 1000 lb weil. Hn. Johann Friderich Meÿers gewesenen Specierers sel. nachgelaßenen Kindern, Ferner umb 300 lb Capital Hn Joh: Paul Gambßen verhafftet – umb1600 pfund
[in margine :] H. Peter Bury der ledige Handelsmann hierinn gemeldten H. Verkäufers leiblicher Sohn, in gegensein H. Magni Theodoricj Boschen, Specereÿhändlern als jetzmahligen innhabers und besitzers hierinn gemeldter Herberg zum Rindsfuß (Quittung), den 23. dec. 1694

L’aubergiste au Pied de Bœuf Thiébaut Vix, fils du boulanger Michel Vix de la Wantzenau et sa femme Anne Catherine Moritz, fille d’un orfèvre de Cologne, deviennent bourgeois en mars 1693 en apportant trois enfants
1693, 3° Livre de bourgeoisie p. 1109
Diebold Vix der Gastgeber Zum Rindsfuß, auß der Wantzenaw, Weÿl. Michel Vixen des Geweßenen becken daselbst hinterl: sohn, empfangt das burgerrecht Vor sich, Annam Catharinam Moritzin des geweßenen Goldarbeiters Zu Cölln hinterl. tochter seine haußfr: Vnd 3. Kinder, nahmens Philipp Friderich, Johann Frantz Ludwig, und Mariam Catharinam, gratis, Vnd Werden Zu E.E. Zunfft der Freÿburger dienen. Jur: d 30. Martÿ 1693.

L’aubergiste Thiébaut Vix loue son auberge au traiteur Claude Capitaine (qui en sera ensuite propriétaire)

1694 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 302-v
Sr Thiebault Vix, hoste aux pied de bœuf (signé) diebolt Vix
bail au sr Claude Capitain, traitteur
une maison scavoir l’auberge ou pend pour enseigne le pied de boeuf Scituée dans la ville de Strasbourg au marché aux poissons, avec tous ses appartemens bastiments et appartenances sans en rien reserver ny excepter, Ce présent bail fait pour trois années consécutives à commencer le quinzime jour du mois de May prochain, moyennant la somme de 700 livres tournois par an
Les parties sont tombées d’accord, qu’en cas que si la maison venoit a se vendre le bailleur en advertira led. Preneur un année auparavant que de le faire sortir, et que led. Preneur en aura la preference contre tout achepteur, hors led. Bury qui a cydevant vendu la maison au susd. Bailleur

Thiébaut Vix, prévôt d’Eckbolsheim, revend l’auberge en décembre 1694 au marchand épicier Magne Thierry Bosch, assisté de son père Michel Bosch

1694 (2. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 687
H. Theobald Vix Schultheißen Von Eckboltzheim
in gegensein H. Magni Theodorici Boschen, deß Specereÿ händlers mit beÿstand H. Michael Boschen, E.E. großen Raths alten beÿsitzers seines leiblich. Vatters, daß Er Vix Ihme H. Boschen dem Jüngern
die herberg Zum Rindsfueß mit allen drern Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördt. Rechten und gerechtigkeit allhier am Undern Fischmarckt, einseit neben einen Allmendgäßlein, anderseit neben H. Johann Paul Kolben den Handelßmann hinten auff H. Georg Gollen dem Barchethändler stoßend gelegen, darvon gehend jährlich termino Bartholomæi 8 pfund Allmend gelds Gemeiner Statt, So seÿe dieselbe auch noch umb 1000 lb (Ferner umb 300 lb, So dann umb 1100 lb) verhafftet, darund. auch die im hauß befindliche Steine, nemblich Ein rund schleiffstein, Ein tränckstein, und ein große Waßerstein, auch die liegerling im Keller mit begriffen sein soll – umb 350 pfund

La vente ci-dessus est résiliée au profit de Claude Capitaine en vertu de son bail.

1695 (24. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 561, Protoc. 1689-1698 f° 59
Cession pour Claude Capitaine, hoste au pied de Bœuf – Nous les Preteurs, Consul et Senat de la ville de Strasbourg, Sçavoir faisons à tous ceux qu’il appartiendra, que dans nostre Chambre des Contrats sont comparu Magne Theodore Bosch, marchand espicier et bourgeois de cette ville d’une
Claude Capitaine, aussy bourgeois de Strasbourg et hoste au pied de bœuf d’autre,
et Tiebaud Vix, Prevost d’Eckboltzheim, de la troisième part, lesquels ont avoüé et confessé, que ledt. Bosch ayant acheté du susd. Vix l’Auberge du pied de bœuf, et le contrat de vente passé à la susdite Chambre des Contrats le 2° Decembre de l’année 1694, led. Capitaine en vertu du bail passé entre luy et le susd. Vix le 22 avril de l’année passée eut pretendu la preference contre dedt. Bosch, dont la cause fut portée par devant nostre petit Senat, ou par la dextérité des Deputés dud. Senat ils de sont accomodé ensemble en la forme et manière comme il s’en suit,
Sçavoir Premierement ledt. Bosch renonçant au susd Contrat d’Achapt fait entre luy et le susd. Vix,cede, quitte transporte et delaisse au susdit Capitaine stipulant et acceptant en personne tout le droit de propriété et de possession et tout autre qu’il a ou a peu avoir par ledt. Contrat sur ladite maison et auberge ou pend pour Enseigne le pied de bœuf, Scise en la Ville de Strasbourg au marché de poisson, faisant d’un costé le coin à la petite rüe appelée de ladte. aubergiste Rindsfußgäßlein vis-à-vis la maison de Chrétien Mohr, maitre tailleur, d’autre tenant à la maison de Jean Paul Kolb marchand de soye et Consors, aboutissant par derrière à Jean Goll, marchand, ladte maison et auberge estant chargée d’une rente foncière de 32 livres de France, faisans huyt livres de Strasbourg, payables annuellement au terme de St Bartholomé à nostre Pfenningthourn, Plus d’un capital de 1000 livres de Strasbourg faisans 4000 livres de France deus aux Enfans de feu Jean Frédéric Meyer vivant espicier et bourgeois de Strasbourg dont les Interest (…) et d’une somme principale de 300 livres de Strasbourg faisant 1200 livres de France deus a Philippe Jacques Leitersperger (…) au reste pour tout à fait fravche, libre et alloyale (…) Outre cela ledt. Capitaine a promis et actuellement payé et remboursé aud. Boch 400 livres

Claude Capitaine vend l’auberge ainsi que l’enseigne au Pied de Bœuf au marchand Georges Goll

1699 (21. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 602
H. Claude Capitaine, Würth zum Rindsfuß, mit beÿstand Hn Pierre Grateloup, chirurgien
in gegensein Hn Georg Gollen, deß handelßmanns mit beÿstand H Christoph Christiani auch handelßmanns seines Hn Vettern
die Gastherberg zum Rindsfuß mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehördt., Rechten und Gerechtigkeit. allhier am Undern Fischmarckt, einseit neben einem Allmend gäßlein, anderseit neben weÿl. H. Abraham Kolben gewesenen Seidenhändlers sel. wittib und Erben, hinden auff den H. Kaüffern selbst stoßend gelegen, darvon gehend jährlich termino Bartholomæi 8 pfund d. Allmend gelds gemeiner Statt, so seÿe dieselbe auch noch umb 1000 lb Capital (verhafftet), geschehen umb 2500 pfund
N.B. darbeÿ ferner verglich., daß der H. Verkäufer innerhalb 14 tagen die undere große Stub dem Hn Kauffer einraumen, innerhalb obged. Sechs Monat aber d. völlige hauß quittiren solle (…), Auch ist zu wißen, daß die Gerechtigkeit deß Würthshaußes mit verkaufft, auch darumb sich beÿ dem protocoll Mghh. d. XV. sich würcklich angemeldt werd.

Fils du marchand de futaine Matthieu Goll, Georges Goll lui aussi marchand de futaine épouse en 1666 Barbe, fille du brossier Valentin Græff
Mariage, cathédrale (luth. f° 71)
1666. Dominic: post Epiphan: Zum 2. mahl Georg Goll der ledige Barchet Krämer Weiland Matthæi Gollen Barchethändlers v. Burgers alhier nachgelaßener ehel: Sohn, undt Jfr. Barbara H. Velten Gräfen des Bürstenbinders u. Burgers alhier ehel. Tochter. Montags den 5.ten Febr: Münster (i 73)

Intitulé de l’inventaire dressé après la mort de Marie Salomé Kast, femme du marchand Jean Georges Fleck. Elle délaisse deux enfants de son premier mariage avec Matthieu Goll et deux du deuxième
1675 (3.3.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 9) n° 14 (481)
Inventarium undt Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güethere, so weÿl. die vielehren undt tugendreiche Fraw Maria Salome Fleckin gebohrne Kastin, des Ehrenvesten Herrn Johann Geörg Flecken, handelßmanns undt burgers allhier zu Straßburg geweßene eheliche haußfrau nunmehr seelig, welche den 9.t tag Februarÿ dießes innstehenden jahrs tödtlich. ableib. hinderlaßenen – Actum den 3.ten tag Martÿ A° 1675.
Die Verstorbenen Fraw seelig hat ab intestato Zu Erb. Verlaß. wie volgt. 1. die viel ehren: vndt tugendreiche Fraw Mariam Dorotheam Träherin gebohrne Gollin, des Ehrenvesten Hrn Johann Trähers, handelßmanns undt burgers allhier Zu Straßburg eheliche haußfrauw, mit beÿstandt desselb. 2. den Ehrenvesten herrn Georg Gollen, handelßmann undt burgern allhiern vor sich selbsten, Beede der Abgeleibt. Frawen seel. in Erster Ehe mit auch weÿl. dem Ehrenvesten H. Matthæo Gollen geweßenen handelßmanns und burgern allhie ehelich erzeugte dochter und Sohn
3. Johannem Fridericum Flecken undt 4. Jfr. Mariam Salomeam Fleckin, Beede der in Gott ruhenden Frawen seel. mit vorgedachtem Hn H. Georg Flecken dem hind.laßenen Wittiber in Anderer Ehe ehelich erziehlte Sohn und dochter, dero geordnet undt geschworner vogt der Ehrenvest und vorgeachte H. David (-)ther Ohlman undt burger allhier zu Straßburg so dem Geschäfft beneben den Vogts Personen beÿgewohnt. Vndt also alle Vier der Abgeleibten Frauwen seel. in Erst: und Andern Ehe ehelich erzeügte Söhn und döchter auch ab intestato nachgelaßene Erben

Georges Goll se remarie avec Marie Marguerite Sachs, fille d’un fabricant de pâtés : contrat de mariage, célébration. Est témoin le beau père du marié, Jean Georges Fleck
1678 (17.6.), Divers (63 Not 3), contrats de mariage
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten undt Vorgeachten Herrn Georg Gollen handelsmann vnd burgern allhier als Hochzeitern ane Einem,
So dann der Viel ehren vndt tugendreichen Jungfrauwen Mariæ Margarethæ Saxin, deß Ehrenvesten vnd Vorgeachten herrn Johann Philipp Saxen, Pastetenbeckers Vndt burgers allhier Eheleiblichen tochter als hochzeiterin Andern Theils
Welches beschehen undt angehandelt in deß heÿligenn Reichs freÿen Statt Straßburg Montags den 17. tag deß Monats Junÿ Alten Calenders Anno 1778
[unterzeichnet] Georg Goll alß hochzeiter bekenn wie hie oben stehet, Hanß Georg Fleck als Vatter, Johann Philipß Kast u. j. Dr. E. E. Kl. Raths Act. et Referens, Johann Jacob Heinrich als vogt deren 3.er Kinder
Hanß Philippus Sachs der hochzeiterin Vatter, Dionÿsius Schöpff als vogt der Jungfrau Hochzeiteri

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 79, n° 462)
1678. Dom. 6. et 7. Trin. den 7. v. 14. Julÿ. Geörg Goll, der burger vnd Barcherthänlder allhier, Jfr. Maria Margaretha H Johann Philipp Saxen burgers v. pastetenbeck alh. eheliche tochter. Cop. St. Thomas d. 25. Julÿ (i 41, proclamation, Cathédrale f° 57-a)

Le marchand épicier Jean Michel Schweighæuser et Marie Elisabeth Goll font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au Pied de Bœuf qui appartient aux parents de l’épouse

1705 (21.3.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 26) n° 7
Inventarium über das Jenige Vermögen, So der Ehren und Wohlvorgeachte Herr Johann Michael Schweickhaüßer der Specerirer und handelsmann und die viel Ehren und tugendreichen fraw Maria Elisabetha gebohrne Gollin beede Eheleuth und burgere zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebracht – in Ihrem Mittwochs den Eilfften lauffendem Monathstag Martÿ angetrettenen Ehestand Krafft aufgerichter heüraths Verschreibung für unverändert zugebracht – Actum Straßburg in beÿsein der wohl ehrenvest, Ehrengeachte und vorachtbaren herrn Georg Gollen, handelsmann der Ehefrawen und herrn Daniel Schweickhaüßers Gastgebers Zum blawen Bauren deß ehemanns geliebten Vatters, dienstags den 31. Monatstag Martÿ Anno 1705
(…) alldieweilen aber derselbe Vor außfertigung deßelben Zeitlichen todes Verfahren, und von unsern gnädigen Hh Räth v. Ein Und Zwantzig alhier alle deßelben hinderlaßene Notariats: Geschäfft mit underschriebennem Notario conferirt und anvertrauwet worden, Straßburg den 15. Julÿ A° 1709
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckh gelegener der Ehefrauen geliebten Eltern gehörigen und Zum Rindsfuß genannten Behausung befunden worden wie volgt
Norma hujus inventarÿ. Deß Ehemanns unverändert Gutt, Sa. Hausraths 243, Sa. Wehren 1795, Sa. meels 12, Sa. Weins 212, Sa. Silbergeschmeids 6, Sa. Guldener Rung 34, Sa. baarschafft 135, Sa. der Schuld 172, Summa summarum 2612 – Schulden 1794, Nach Abzug deren 818 lb
der Ehefrauen unverändert Vermögen, Sa. Haußraths 294, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 59, Sa. Guldener Rings 11 ß, Sa. Baarschafft 338, Summa summarum 788 lb

Registre de partage des biens délaissés par Georges Goll, auquel est annexé le billet d’estimation remis par les experts de la ville et le contrat de tutelle

1710, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 24) n° 898
Abtheilungs Concept vber Weÿland Tit: Herrn Georg Gollen geweßenen Vornehmen handelßmanns undt burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1710.
Abschatzung d. 3. May aô 1709. Weÿlandt herrn Geörg Goll gewesenen handelsmann seel. hinter laßene fr: Wittib und Erben ist eine behausung allhie in der statt Straßburg auf dem fischmarckt gelegen ein Eck am Rindsfußgäßlein, einseits neben denen Gollischen Erben hinden auff herrn Martin Wolffmentner handelsmann stosend, welche behausung Nebens gebäw, Nebens gang, höffel und bronen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden undt jetzigen preiß nach angeschlagen wird Vor undt umb Fünff Tausendt Gulden
die andere behausung ist auch allhier in der statt Straßburg auch im Rindtsfus gäßlein gelegen eiseits neben denen Erben selbsten anderseits auf die Küffergaß, hinden auf H Martin Wolffmentner handelsmann stosend, welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden undt jetzigen preiß nach angeschlagen wird Vor undt umb Zweÿ Tausendt Gulden. Bezeichnus durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs

Vertrag Zwischen Frawen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, beÿständlich Herrn Niclaus Sederer, Vornehmen Handelßmann und burgers alhiern deroselben Geschwornen Curatoris und Ihrer mit Weÿland Herrn Georg Gollen auch Vornehmen Handelßmanns undt burgern alhier seelig ehelich erzeugter Sechß Jüngern Kinder Nahmentlich Herrn Johannis, Johann Daniels, Jungfrauen Catharinæ, Mariæ Magdalenæ, Mariæ Salome und Johann Friderichs geordnetem Vogt, Herrn Johann Carl Feßel, gleichfalls Vornehmen Handelsmanns und Burgern alhier ermelter Sechß Kinder ererbt Vätterlich Gutt betreffend
(Prod. beÿ Rath d. 20. 7.bris 1710. – Re Prod beÿ Rath d. 16. Augusti 1717)

Les préposés de la Taille font figurer dans leur registre la succession qui s’élève à 14 600 livres parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1710, Livres de la Taille (VII 1174), f° 135-v
(Spiegel, F., N° 367) Weÿl. Herrn Geörg Gollen, gewesenen Handelßmanns und burgers allhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 315, 8733. lb 4 ß 4 d.
dazu gelegt die auff der Rubric Wahren, abgezogene Beßerung, alldieweilen dieselbe dem Einkauff und resp. vero pretio nach zu verstallen seind, thut fol. 294, 6479 lb. 5 ß 1 d, Summa 15.121 lb. 14 ß 5 d
Hingegen wird alhier wieder abgezogen, der sambtliche haußraht, alß welcher dißorts der Verstallung befreÿet, thut 576 lb. 11 ß 10 d, restiret alßo 14.636 lb, die machen 29.200. fl. derselbe Verstallte hiengegen 31.500 fl.
Extat das Stallgeltt pro 1710. 48 lb 12 ß
Gebott 2 ß 4 d
abhandlung 15 ß 7 ß 6 d, Summa 64. lb 1 ß 10 d
Abzug. Weÿl. Herrn Geörg Gollen geweßenen Handelßmann und burgers Zu Heilbronn nachgelaßenes Söhnlein dißorts Enckel, hat von angefallener Groß Vätterlichen Legitima der 475. lb. 15. ß 2. d. als alhier frembd und ohnverburgert, ane Abzug Zu erlegen 47. lb. 5 ß 6 d
Ingleichem frau Maria Margaretha gebohrne Gollin, herrn Justi Kellers des handelßmanns und burgers Zu Stuttgart Eheliche haußfrau soll von 146. lb. 18. ß 5. d /:über abzug empfangener und dermahlen Ihro imputirte Ehe steür:/ restierende vätterliche Legitima ane abzug 14 lb 13. ß 10 d
Machen alßo obige beede Abzüg 61 lb. 19 ß 4 d
(rub.) dt. 16. aprilis 1710. Hieüber stehende 64. lb 1. ß. 10. d per Pfenningthurns schein beede abzug aber nach außweiß der ordnung bahr mit 61. lb. 19. ß 4. d

Registre des biens de Georges Goll revenant à sa fille en premières noces Barbe femme du marchand Isaac Büry. Y sont citées les deux maisons contiguës, celle au Pied de Bœuf qui donne sur le Vieux-Marché-aux-Poissons et celle Zum Meyenberg qui donne dans la rue des Tonneliers
1726 (30. Xbr.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 13) n° 154
Abtheil: und Lüfferung, auch Respective Wÿdembs Register Über Weÿland Herrn Georg Gollen gewesenen Handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft
In Specie aber Über Frauen Barbarä Bürÿn, gebohrner Gollin Weÿl. Herrn Isaac Bürÿ, geweßenen handelsmanns und burgers allhier seel. hinterbliebener Wittib, als der tochter Erster Ehe, Zufordern Habende mütterliche Nahrung und Vätterliche Legitimam. So beschehen auf EE. Großen Raths den 19.ten Octobris Anno 1726. ergangene Erkantnus, in præsentia Zweÿen aus Ehrengedachten großen Raths Mittel hierzu in specie abgeordneter herren Deputatum, nahmentlich herrn Johann Stephan Desgeorge und Herrn Ernst Friedrich Mollingers, beeder Handelsmännere und Ehrengemelten Raths jetzig Wohlmeritirter beÿsitzer – Angefangen in Straßburg den 30.ten Decembris Anno 1726.

(f° 4) Eigenthumb ane einer behaußung so der Erben ohnverändert. Die fol. 99. fac: 1.ma et seqq. Gollischen Verlaßenschafft Inventarÿ eingetragene behaußung in der Kieffer gaß Zum Meÿenberg genand ist den 11. Februarÿ Anno 1728. denen Gollischen herren Söhnen, Frau und Jungfer tochtern lestster Ehe Von Ihrer halb Schwester Frauen Burÿn so viel nemlichen dero antheil deren betrifft, über abzug 1 lb d bodenzinß, so mann Jährl. termino Bartholomæi der rothen Kirchen allhier und 2 ß d allmend gelds so gemeiner Statt Straßburg Jährl. Zu entrichten ist, vor freÿ ledig und eigen, Kauff: und eigenthümlichen cedirt worden per 2250. lb
Davon aber gehet ab, des auf solcher behausung laut einer in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub den 10.ten Maÿ 1675. auffgerichteten Kauffverschreibung und annectirter Cession vom 15.ten Martÿ 1698. annoch angelegt stehende, vorhien H XIII Johann Daniel Branden nun seel. anjetzo aber der Evangelischen neuen oder Prediger Kirchen allhie zuständige Capital th. 200 lb, Verbleiben demnach (…) 2050 lb So hernach fol. 22. der Erben ohnveränderten Ergäntzung beÿgelegt befindlich.
Eigenthumb ane einer behaußung, so theilbahr. Die fol: 240. fac: 2.da Inventarÿ beschriebene theilbahre behaußung auf dem Fischmarck Zum Rindsfuß genand, ist von der Tochter Erster Ehe Frauen Barbara Bürÿ, so viel Ihr ratum daran betrifft, über abzug 8. lb 4 ß 6 d bodenzinß, so mann davon der Statt Straßburg Pfenningthurn Jahrs auf Bartholomæi abzurichten hat, den 11. Februarÿ Anno 1728. denen Gollischen herren Söhnen, Frau und Jungfer töchtern letzter Ehe, vor freÿ ledig und eigen, eigenthümlich Kaufflichen überlaßen worden per 4500. lb
Dicto 11. febr: 1728: wurde ferner ane seithen Fr. Barbaræ Büriin gebohrener Gollin der Fr. Tochter erster Ehe Herrn Sohns und herren Tochtermans denen Gollischen herren Söhnen Frawen Jgfr. Töchteren letzter Ehe alß Ihro Fr. Büriin halb geschwüsteden und Mit Erben Kauff: und eigenthümlichen cedirt
Erst. die in Ihro Fr. Büriin Mütterlich theilbare Verlaßenschafft gehörige behausung und hoffstatt Zum Meÿenberg genand mit allen deroselben Zugehörden, begriffen, weithen, rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Küeffergaß gelegen so ein Eck ane der Rindsfueß gäßl wovon man Jährl. termino Bartholomæi 1 lb bodenzinß der rothen Kirch allhier vnd 2 ß. d allmend geld gemeiner Statt Straßburg gefallen, so viel nemlichen Ihro frauen Bürin Antheil daran betrifft die Völlige behaußung über abzug obangeregter boden und allmend Zinß, so die Gollische herren fr. und Jfr. Cessionarÿ übenehmen sonsten vor eÿgen Zu 4500 Gulden
Zweitens wurde Ihnen denen Gollischen Kinderen letzter Ehe fernerer Kauff und eigenthümlich überlaßen die in dero Hn Vatters seel. theilbahre Massam gehörige Eckbehaußung, hoff und hoffstatt mit allen deren Zugehörden und begriffen ane dem Fischmarkt und Rindsfueß gäßl. allhier gelegen, so über 8. lb 8 ß 4 d welche mann gemeiner Statt Pfenningthurn Jährl. auff Bartholomæi ane Allmend davon zureichen schuldig und Sie die Cessionarÿ gleichfalls alls übernehmen gegen männiglichen freÿ, ledig und eigen über abzug erstgedachter beschwerden vor und umb die Summmam der 9000 gulden hießig. Current (…)

Les enfants Goll hypothèquent le bâtiment commercial au profit de Marie Madeleine Helck, femme abandonnée du marchand de drap Jean Georges Guillaume Kratz

1730 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 32
Fr. Maria Margaretha geb. Gollin H. Johann Justus Keller hochfürstl. württembergischen Commercien Raths Eheliebste, Fr. Maria Elisabetha geb. Gollin H. Johann Michael Schweickhäußer handelsmanns Ehefrau, H. Johannes Goll Med: D. und Practicus, Fr. Maria Dorothea geb. Gollin weÿl. H. Frantz Brackenhoffer handelsmanns wittib beÿständlich erstged. H. D. Goll ihres bruders, Ferner H. Johann Daniel Goll handelsmann, Mehr Fr. Catharina geb. Gollin H. Hieronymus Hatt des Bierbrauers Ehefrau beÿständlich ihres Ehevogts, weither Fr. Maria Magdalena geb. Gollin H. Jacob Dürninger des jüngern handelsmanns Ehegattin, so dann H. Johann Friedrich Goll lediger handelsmann so mehrjährig und ohnbevögtigt
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Helckin Johann Georg Willhelm Kratz des vormahligen von hier abweßenden Tuchhändlers Ehefrau, beÿständlich ihres Curatoris H. Lt. Johann Ludwig Freund procuratoris vicarÿ mit ferneren assistentz ihres Vettern H. Johann Sebastian Kratz Chirurgi – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, Eine gewerbsbehausung bestehend in Vorder: und hinderhauß Laden hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm undern Fischmarckt einseit neben H. Johann Philipp Richshoffer dem Tuchhändler anderseit ist ein Eck am Rindtsfueßgäßlein hinten auff eine andre in die Gollische verlassenschafft gehörigen behausung gelegen, zum Rindtsfueß genannt – jedem der 8 Gollischen Kinder für ohnvertheilt zu einem 8.ten theil

Marie Marguerite Sachs meurt fin décembre 1729 en délaissant huit enfants. Les experts estiment la maison au Vieux-Marché-aux-Poissons 3 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 25 255 livres, le passif à 25 743 livres.

1730 (20.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 26) n° 609
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland die Viel Ehren und Tugendgezierte Frau Maria Margaretha Gollin gebohrne Sachsin, auch Weÿland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Georg Gollen geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene Frau Wittib nun ebenmäßig seel. als dieselbe Donnerstags den 29. Decembris des Zurück gelegten 1729.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt, Zeitlichen verlaßen (…) ersucht und inventirt durch Sie die sambtliche Herren und Frauen Erbs Interessenten selbsten ingleichen Herrn Jacob Thüringer Von Collmar und Herrn Johann Friderich Geng von Landau gebürtig beede Handelsdiener, So dann Ursulam Frohnerin und Mariam Dorothem Zieglerin die beede dienst Mägd Von hier gebürtig
So beschehen in Straßburg auff Montag den 20.ten Februarÿ et seqq. Anno 1730.
Die in Gott ruhende Frau seelige hat Zu Ihren Erben ab intestato Sis ubique Tis Verlaßen, Wie volgt. 1. Frau Mariam Margaretham Kellerin gebohrne Gollin, Herrn Johann Justi Kellers hochfürstl. Würtembergischen Commercien Raths und Vornehmen handelsmanns in Stuttgarth Frau Eheliebste, welche zwar mit assistentz Ihres Eheherrn sich in Persohn beÿ dem Geschäfft eingestellt allweilen aber dieselbe frembd und ohnverburgert, als ist in Ihrem Nahmen aus E.E. Kleinen Raths Mittel Crafft Extractus Memorialis Vom 13.ten hujus Zu dießem geschäfft in specie deputiret worden, Herr Johann Friderich Christiani J. U. Ltus und Viel Ehrengedachtem Kleinen Raths jetzig wohlmeritirter Assessor, welcher auch beneben seinen Principalen dem geschäfft persönlich abwartete, 2. Frau Mariam Elisabetham Schweighäußerin gebohrner Gollin, Herrn Johann Michael Schweighäußers, vornehmen handelsmanns und Burgers allhier Frau Eheliebstin, welche ebenmäßig mit beÿhilff Ihres Herrn Eheliebstin dem geschäfft in Persohn beÿgewohnt, 3. Herrn Johann Gollen, Medicinæ Hocherfarenen Doctorem und berühmten Practicum auch E: E: Kleinen Raths jetzig Wohlverdienten Beÿsitzern, welcher gleicherweiße in Persohn Zugegen geweßen, 4. Frau Mariam Dorotheam Brackenhofferin, gebohrner Gollin, Weÿland Herrn Francisci Brackenhoffers, geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene Frau Wittib, deren geschwornen Curator Herr Johann Friedrich Färber Vornehmer Handelsmann und E: E: Kleinen Raths alter Assessor, welcher aber dermahlen ohnpäßlich, dahero seiner Frau Curanda mit beÿstand Herrn Ludwig Carl Lidvogels, hochfürstlich Pfaltz Zweÿbrückisch Wohlbestellten Herrn Agentem und Vornehmen burgers allhier Ihres erbettenen Herrn Assistenten, In Persohn beÿ dem Geschäfft sich eingefunden, 5. Herrn Johann Daniel Gollen, Vornehmen Handelsmann und Burgern allhier, welcher selbsten præsens war, aber inhalt einer Vor H. Humbourg Notaire Royal und 2.en Gezeugen den 9. Maÿ 1730. gethanen Declaration wegen Vielen genoßener gutthaten auf die Völlige sowohl Mütter: als auch noch zu prætendiren gehabte Vätterl. Erbschafft, gäntzlichen auch Wißend und Wohlbedächtlichen renunciret, einvolgig selbige seinen übrigen geschwisterden eigenthümbl. cedirt hat,
6. Frau Catharinam Hattin gebohrner Gollin, Herrn Hieronÿmi Hatten, des biersieders und burgers allhier eheliche haußfrau Welche mit assistentz Ihres Haußwürths dem geschäfft persönlich abwartete, 7. Frau Mariam Magdalenam Dürningerin, gebohrne Gollin, Herrn Jacob Dürningers des Jüngern Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Frau Eheliebstin Welche ebenmaßen mit Beÿhilff Ihres Eheherrn sich in Persohn beÿ dem Geschäfft eingestellt, So dann 8. Herrn Johann Friderich Gollen, Vornehmen Handelsmann und Burgern allhier noch Ledigen Standes, Welcher in Person dem geschäfft beÿgewohnt, Alßo alle acht der in Gott seelig entschlaffenen Frauen mit eingangs Ehrengedachten Herrn Georg Gollen Ihrem geliebten Eheherrn ehelich Erzeugte Herren Söhne und Frauen Töchtere als deroselben ab intestato Zu gleichlingen portionen und antheilen Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Untern Fisch Marck gelegenen und in dieße Verlaßenschafft Zum theil Eigenthümlich zuständigen behaußung befunden Worden wie volgt.
Ane höltzen und Schreinwerck. Auf der Bühn, Inn der Diener Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Im obern haußöhren, In der Meel Cammer, In der Jungen Cammer, Im obern Vordern Stübel, In der obern Vordern stub, In dero Stub Cammer, Im Undern hindern Stübel, In deßen Vor Cammer, Im Haußöhren, Auf dem Untern gang, In der Speiß Cammer, In der Wohnstub, Im Contor, In der Wohnstub Cammer, In der Kuchen, Im Hoff, Im Laden Contor, Im Keller, In Hn Dr Gollen hauß
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. 79/117.ste theil Vor ohngetheilt Von V ane einer behaußung und hoffstatt mit allen andern deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten Zum Meÿenberg genand, gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Kieffergaß, einseit ist ein Eck ane dem Rindsfuß gäßlein, anderseit neben weÿl. Johann Ludwig Schleenackers, geweßenen Biersieders und burgers allhier seel. hinterlassener Wittib und Erben hinden auf hernach geschriebene behaußung Zum Rindsfuß genand, stoßend, Von dießer gantzen behaußung gehet Jahrs auf Bartholomæj 1. lb. d. Bodenzinß der Rothen Kirchen allhier, ferner 2 ß d Allmendgelds gemeiner Statt Straßburg, So dann 8. lb d Zinß à 4 pro Cento gerechnet, reichte mann Vorhien Hn XIII. Joh: Daniel Branden nun seel. anjetzo aber der Evangelischen Neuen: oder Prediger Kirchen allhier Jahrs auf (-) ablößig in Capital mit 200 lb. Sonsten gegen Männiglichen freÿ Leedig eigen und ist die gantze behausung über vorstehende beschwährden durch (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls vom 22.ten febr. Anno 1730. angeschlagen pro 1506. lb. Machen die daran hiehero gehörige 79/117.te theil #
Über die Völlige behaußung, sagt ein perg. Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhang. Cancelleÿ Contract Insiegel verwahrt, de dato 10. Maÿ Anno 1705. Dabeÿ ferner ein dergleichen perg. Kauffbrieff, deßen datum der 16. Septembris Anno 1721. Mehr ein perg. Kauffbrieff de dato 31. Maÿ Anno 1634.. So dann ein abgelößte Zinnß verschreibung, datirt den 3. Januarÿ Anno 1574. alles mit alten Nis 20. et 1. notirt, so sich aber dermahlen nicht befunden.
# die übrige 38/117.te theil aber seind Joh: Georg Ebinger dem Kieffer und burgern allhier und Georg Balthasar Gollen von Haÿlbronn gebürtig, der Frauen seel. beeden Stieff Enckeln und Zwar 26/117.te oder 2/9.te theil vor großmütterl. guth, So dann 17/117.te oder 4/39.ste theil vor großvätterl. guth, so die verstorbene Frau seel. Zeit Lebens genoßen, auch infra fol: fac: dem Wÿdemb inserirt befindlich, vor ohnvertheilt eingethumb. Zuständig.
(Wÿd.) Item 4/39.ste theil vor unvertheilt Von und ane der hievornen fol: fac: et seqq: specificirten behaußung und hoffstatt cum appertinentÿs alhier Zu Straßburg ane der Kieffer gaß gelegen und Zum Meÿenberg genand, welche ganze Behaußung der Rothen Kirchen allhier umb 1 lb d Jährl. bodenzinßes, ferner der Statt Straßb. und 2 ß d Jährl. Allmend gelds, So dann der Prediger Kirchen allhier umb 200. lb d Capital Verhafft, Sonsten aber freÿ Ledig eigen und über dieße beschwährde durch der Statt Straßb geschwohr. Werckleuthe æstimirt für 1506. lb. Machen due hiehero gehörige 11/39.te theil 154.lb 9. ß 2 10/13.
It. 35/39.ste theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer Behausung, Vormahls die Gastherberg Zum Rindsfuß genand, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg ane dem undern Fisch Marck, einseit ein Eck ane einem Allmend gäßlein, das Rindsfußgäßlein genand, anderseit neben Herrn Johann Philipp Richshoffer dem ältern handelßmann hinden auf vorbeschriebene behaußung Zum Meÿenberg genand, stoßend, Von dießer gantzen behaußung gehen Jährl. termino Bartholomæj 8. lb 4 ß 6 d allmendgelds gemeiner Statt sonsten gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und über dieße beschwährde durch Vorgedachte der Statt Straßburg geschworene Werckmeistere, inhalt berührten Abschatzungs Zeduls Vom 22.ten Febr. Anno 1730. æstimirt p. 3171. lb. Über dieße Völlige behaußung sagt ein teutscher pergam. Kffbr. m. der Statt Straßb. anhang. Cancelleÿ Contract Ins. verwahrt datirt den 21. 9.bris Anno 1699. mit altem N° 1 notirt. Darbeÿ ferner 5. unterschied. perg. Kauffbrieff alle mit altem N° 1 bezeichnet und dißmahlen wider dabeÿ gelaßen. Und seind die übrige 4/39.ste theil solcher behaußung in der Frauen seel. Wegen Joh: Georg Ebingers des Kieffers und burgers allh. und Georg Balthasar Gollen Von Haÿlbronn gebürtig, Ihrer beeden Stieff Enckel Lebtägig genoßenen Wÿdems, wie hernacher fol: (-) fac: (-) Zusehen, gebührig
(Wÿd.) It. 4/39.ste theil Vor ohngetheilt Von V ane der hievornen fol: (-) fac: (-) et seqq. specificirten behaußung und hoffstatt cum appertinentÿs allhier zu Straßburg ane der Kieffergaß gelegen und Zum Meÿenberg genand
(Wÿd.) It. 4/39.ste theil Vor ohngetheilt Von V ane der hieoben fol: (-) fac: (-) et seqq. beschriebenen behaußung vormahls die Gastherberg Zum Rindsfuß genand cum appertinentÿs allhier zu Straßburg am undern Fisch Marck gelegen, so über 8. lb 4 ß 6 d der Statt Straßb. Jährl. abzurichten habenden Allmend gelds freÿ Ledig eigen und der Herren Werckmr Abschatzungs nach ane 3171 lb, hiehero pro rato antrifft 325 lb.
Wÿdems Verfangenschaft, Welche Frau Maria Salome Sachßin gebohrne Färberin, auch Weÿland Herrn Johann Philipp Sachßen des geweßenen Pastetenbecken und burgers allhier nunmehr seel. hinterlaßene Frau Wittib Von gedachtem Ihrem Verstorbenen haußwürths seel. ad dies vitæ zu usufruiren hat. Inhalt des über besagten Herrn Johann Philipp Sachßen nunmehr seel. Verlaßenschafft in Anno 1716. durch Herrn Notarium Johann Ludwig Scherer seel. auffgerichteten Wÿdembs Registers
Wÿdemb, Welchen die Abgeleibte Frau seelige Von auch weÿl. Herrn Georg Gollen geweßenen Vornehme handelsmann und burgern allhier, Ihrem verstorbenen Eheherrn seel. biß an Ihr tödliches ableiben genoßen und nunmehro deßen Tochter Erster Ehe Frauen Barbaræ Burÿn, geb. Gollin, weÿl. Herrn Isaac Bürÿ geweßenen handelsmanns und burgers allhier seel. hinterlaßener Wittib eigenthümlich anheim gefallen.
Wÿdemb, Welchen die Verstorbene Frau seelige Von auch Weÿl. herrn Georg Gollen geweßenen Vornehmen handelßmann und burgern allhier Ihrem geliebten Eheherrn seel biß an Ihr seel. Ende genoßen und anjetzo deßen beeden Enckeln Von Erster Ehe Nahmentlich Johann Georg Ebinger dem Küffer und burger, allhier und Georg Balthasar Gollen von Haÿlbronn gebürtig Zugleichen Theilen eigenthümlich anheim gefallen
Extractus Aus der in Gott seelig entschlaffenen Frauen mit: und beneben Ihrem Verstorbenen Eheherrn auch seel. Vor Hn Notario Daniel Rohren und Sieben gezeugen den 10. Decembris Anno 1707. auffgerichteten Testamento nuncupativo
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 543, Sa. gewerbs Wahren 15.043, Sa. lähren Vaß 115, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 503, Sa. Goldener Ring und Ketten 301, Sa. baarschafft 636, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 162, Sa. Antheils Ane Häußern 3862, Sa. Schulden 4086, Summa summarum 25.255 lb – Sa. Schulden 25.743 lb, Passiv onus in vero pretio 488 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1510 lb, Stall summ 457 lb
Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden 3064 lb
– Abschatzung d. 22. febr. aô 1730. Auff begehren Weÿl: der Viel Ehr und Tugendsame Frau Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin seel. hinterlaßen Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auf dem fisch Marck gelegen, ein Eckhauß an dem Rindts fuß gäßlein, einseits Neben herrn Johann Philipp Reißhoffer handelsmann anderseits Neben den Erben selbsten, welche behausung Nebens gebäu: Nebens gang, Stuben Commer, waren Cammer, Kuchen, hauß Ehren, Laden, Contor, ein gang in d. hoff, bauch Kuchen worinnen ein bronne, eingang in den hoff, gebälckter Keller und höffel, sambt alle gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in dero besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird vor und umb Sieben Tausendt gulden.
Der 2.te begrif ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Küfer gaßen ein Eckhauß an dem Rindtsfuß gäßel gelegen, einseit Neben des Schlenackers geweßenen biersieders Zur sonnen hinderlaßene Erben, ander seits auf die Erben selbsten stoßend, welche behausung, Stuben, Officier stub, Cammern, Officier Knecht Cammer, Kuchen, hauß Ehren, Laden, Contor, bauch offen, holtz Cammer und gewölbter Keller sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen word. Vor und Umb Dreÿ Tausendt und Fünffhundert gulden.
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
– Vertrag Zwischen Frawen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, beÿständlich herrn Niclaus Sederer, Vornehmen Handelßmann und burger, allhir seelig ehelich erzeugter Sechs Jüngern Kinder, nahmentlich herrn Johannis, Johann Daniels, Jungfrawen Catharinæ, Mariæ Magdalenæ, Mariæ Salome und Johann Friderichs geordnetem Vogt, Herrn Johann Carl Feßel gleichfalls Vornehmen Handelßmann und burgern allhier ermelter Sechß Kinder ererbt Vätterlich Gutt betreffendt
[in margine :] Prod. beÿ Rath d. 10. 7.bris 1710. – Prod: beÿm Vogteÿgericht den 6.ten 7.bri 1710.
Eigenthumb ane einer behaußung so theilbar. Die fol. 240. fac. 2.da Inventarÿ beschriebene theilbare Behaußung auff dem Fisch Marck Zum Rindsfuß genand, ist Von der Tochter Erster Ehe Frauen Barbara Bürÿn, so viel eigenthümlich Ihr ratum daran betrifft, über abzug 8. lb 4 ß 6 s bodenzinß, so mann davon der Statt Straßburg Pfenningthurn Jahrs auf Bartholomæj abzurichten hat, den 11.ten Februarÿ Anno 1728. denen Gollischen Herrn Söhnen, Frau und Jungfer Töchtern Letster Ehe vor Freÿ Ledig und eigen, eigenthümlich Käufflichen überlaßen worden per 4500. lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1730, Livres de la Taille (VII 1177) f° 27-v
Spiegel F. N° 5201. Weÿl. Fr. Margarethæ gebohrner Sachßin, auch weÿl. H Georg Gollen gewesenen Handelßmann und burgers alhier hinderbliebener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein.
Concl. Fin. Inv. bestehet allein in dem Von der Verstorbenen Frauen genoßenen Wÿdemb Fol. 213. – 1510. lb 8 ß 8 d, die machen 3000 fl. Verstallte 2000 fl.
Extat das Stallgeltt pro 1730. 30. lb
Gebott – 3 ß 4 d
Abhandlung – 2 lb 7 ß 6 s, Summa 32 lb 10 ß 10 s
Abzug. Johann Balthasar Goll Von Hailbronn soll Von 508. lb 17 ß 11 s Groß Vätterl. Guht dem abzug erlegen mit 50 lb 17 ß 9 d
Fr. Maria Margaretha Kellerin gebohrne Gollin Von Stuttgart ist Zwahr auch ohnverburgert hat aber kein Mütterl. Erb zu gewarten.
dt. 13 Decembr. 1730.

Les enfants Goll hypothèquent la maison au profit de Jean Dietrich, assesseur des Treize

1733 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 140
Fr. Maria Elisabetha geb. Gollin H. Johann Michael Schweigheußer des handelsmanns eheliebste und ged. H. Schweigheußer zugleich proprio noe., Ferner H. Johannes Goll Md. D. et Pract: allhier, weither Fr. Maria Dorothea geb. Gollin weÿl. H. Francisci Brackenhoffer gewesten handelsmanns ohnbevögtigte wittib beÿständlich H. Ludwig Carl Liedvogel hochfürstl. Pfaltz zweÿbruckischen Agenten, so dann H. Jacob Dürninger Jun: auch handelsmann und Fr. Maria Magdalena geb. Gollin weÿl. auch sambtliche dreÿ vorbenannte Gollische schwestern nemlich Fr. Schweigheußerin, Fr. Brackenhofferin und Fr. Dürningerin mit fernerner assistentz ihrer beeden brüder obged. H. D. Goll und H. Johann Daniel Goll des handelsmanns allhier
in gegensein ST. H. dreÿzehners Johannes Dietrich – schuldig seÿen 2500 pfund
unterpfand, Ihre gemeinschaftliche gollische handelsbehausung bestehend in Vorder: und hinderhauß gewerbsladen hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am undern Fischmarckt einseit neben H. Rathh. Johann Philipp Richshoffer dem handelsmann anderseit ist ein Eck am Rindtsfueßgäßel hinten auff eine ander denen schuldnern ebenfalls gehörig und zum Rindtsfueß genannt

Catherine Goll femme du brasseur Jérôme Hatt cède à ses frères et sœurs sa part d’héritage provenant de ses parents et de son frère Jean Frédéric

1733 (10.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 26) Joint au n° 609 du 20 février 1730
Erschienen Vor mir unterschriebenenem offenbahrem geschwornem und Zu Weÿland Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin auch Weÿland Herrn Georg Gollen, geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seel. Verlaßenschafft Inventation und Separation in Specie requirirtem Notario, dero ohneins Jüngste Frau Tochter, Frau Catharina Hattin gebohrne Gollin, herrn Hieronÿmi Hatten des biersieders und Burgers allhier eheliche haußfrau mit assistentz deßelben, Zeigte
in gegensein Frauen Mariæ Elisabethæ Schweighäußerin gebohrner Gollin mit beÿhilff herrn Johann Michael Schweighäußers vornehmen handelsmanns und Burgers allhier Ihres Eheherrn, ferner Frauen Mariæ Dorotheæ Brackenhofferin, gebohrner Gollin, Weÿland Herrn Francisci Brackenhoffers, geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier seel. hinterlaßenen Frau Wittib, mit beÿstand Herrn Ludwig Carl Lidvogels, hochfürstl: Pfaltz Zweÿbrückisch Wohlbestellten Herrn Agentem und Vornehmen handelsmanns auch burgers allhier, Mehr Herrn Johann Gollen, Medicinæ Hocherfarenen Doctoris und berühmbten Practici auch E: E: Kleinen Raths jetzig Wohlverdienten Beÿsitzers, So dann Frauen Mariæ Magdalenæ Dürningerin, gebohrner Gollin, mit assistentz Herrn Jacob Dürningers, des Jüngern Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Ihres geliebten Eheherrn, aller Vier Ihrer geliebten eheleiblichen geschwüsterde an, wie daß sie mit Consens Ihres Eheherrn gedachten Ihren Vier geschwüsterden Im Erb eigenthümlichen überlaßen habe
Ihren sowohl Vor sich selbst alß auch von Ihrem Verstorbenen Bruder Weÿland Herrn Johann Friderich Gollen, geweßenen Ledigen handelßmann und burgern allhier seel. ererbten Völligen antheil ane allen in ob Ehrenbesagter Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, Ihrer geliebten Frau Mutter seel. eigenthümliche Verlaßenschafft gehörigen biß dato annoch ohnvertheilt und gemeinschaftlich geweßenen sowohl giebig als ohngeibigen gütern und zweiffelhaffte Eigenen und mit Wÿdemb Verfangene Rubricen, Mobilien und Immobilien Activis und passivis (…) vor und umb 1200 Gulden – So beschehen in Straßburg den 10. Martÿ Anno 1733.

Marie Madeleine Goll épouse le marchand Jacques Dürninger, fils de marchand ; contrat de mariage, célébration

1729 (23.2.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 27) n° 172
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest vnd vorgeachten H. Jacob Dürninger Jun: ledigen handelsmann, des auch Wohl Ehren Vest vnd Wohlvorgeachten herrn Jacob Dürningers, des vornehmen handelsmanns und burgers alhier Zu Strb. ehelichem Sohn, alß hochzeithern ane einem,
sodann der viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Maria Magdalena Gollin, weÿl. des Wohl Ehrenvesten vnd Großachtbahren H. Geörg Gollen, geweßenen Vornehmen handelsmanns vnd burgers alhie seel. nachgel. ehelich. dochter, als der Jungfer hochzeitherin an andern theil
Beschehen vnd verhandelt in der Königlichen Stadt Str. d. 23. febr. 1729.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 71, n° 255)
1729. Mittw. d. 4. maji sind nach Zweÿmaliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. H Jacob Dürninger der Jüngere, Lediger handels M. v. b. alhie, H. Jacob Dürningers b. v. handells M. wie auch E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers ehl. Sohn, v. Jgfr. Maria Magdalena weÿl. H. Geörg Gollen nachgelaßenen b. v. Handelsm. Nachgel. ehl. Tochter [unterzeichnet] Jacob Dürninger als hoch Zeither, Maria Magdalena Gollin alß Hochzeiterin (i 75)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Ceux du mari s’élèvent à 338 livres, ceux de la femme à 1 030 livres.
1729 (11.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 4) n° 158 (1530)
Inventarium und Beschreibung aller und Jeder Haab vndt Nahr. so der Ehren Veste vndt Vorachtbahre H. Jacob Dürninger burger und handelßmann wie auch die ehr: und Tugendsahme fraw Maria Magdalena gebohrne Gollin beede Eheleuthe einand. in die ehe zugebracht haben, so aus der Vrsach, weilen Sie in der mit einand. auffgerichteten ehebered. expresse stipulirt v. sich verglich. haben, daß Jedem theil sein Zubringende vnd stante matrimonio ererbende nahr: ein freÿ eig. reservirt, ohnverändert vndt Vorbehalten guth seÿn vnd bleibe (…) actum Straßburg in fernerem beÿseÿn H Joh: Michael Schweighäußers burgers vndt handelßmanns alhier dero eheleibl. Schwagers und hierzu erbettenen beÿstandts d. 11. Junÿ 1729.
In einer alhier Zu Straßburg auff dem fischmarckh gelegener behaußung sich befund.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Vermögen, haußrath 40, Silber 47, Goldene Ring 9, baarschafft 241, Summa summarum 338 lb
Der Frauen Nahrung, haußrath 121, Silber v. Geschmeid 107, Goldene Ring vnd Geschm. 161, baarschafft 639, Summa summarum 1030 lb
Sa. Haussteuren 243 lb

Marie Elisabeth Goll femme de Jean Michel Schweighæusser cède sa part d’héritage à sa sœur Marie Madeleine femme de Jacques Dürninger

1738 (17.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 26) Joint au n° 609 du 20 février 1730
Erschienen Vor mir unterschriebenenem Offenbahrem geschwornem und Zu Weÿland Frauen Mariæ Margarethæ Gollin, gebohrner Sachßin, auch Weÿland Herrn Georg Gollen, geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft Inventation und Separation in Specie requirirtem Notario, dero ältiste Tochter, Frau Maria Elisabetha Schweighäußerin gebohrne Gollin, Herrn Johann Michael Schweighäußers vornehmen handelsmanns und Burgers allhier Frau Eheliebstin, mit assistentz deßelben, Zeigte
in gegensein Frauen Mariæ Magdalenæ Dürningerin, gebohrner Gollin, mit beÿhilff Herrn Jacob Dürningers, des jüngern Vornehmen Handelsmanns auch E: E: Kleinen Raths dermahligen Wohlverdienten Beÿsitzers Und burgers allhier, Ihres geliebten Ehemann, gedachter Ihrer Frau Schwester im Erb eigenthümlichen cedirt (habe)
Ihren sowohl Vor sich selbst als auch von Ihrem Verstorbenen Bruder, weÿland Herrn Johann Friderich Gollen, geweßenen Ledigen handelßmann und burgern allhier seeligen ererbten, deßgleichen Von Frauen Catharina Hattin gebohrner Gollin seiner Schwester übernommenen Völligen antheil ane allen in ob Ehrenbesagter Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, seiner geliebten Frau Mutter seeligen eigenthümliche Verlaßenschafft gehörigen, biß dato annoch ohnvertheilt und gemeinschaftlich geweßenen, sowohl giebig als ohngeibigen gütern und zweiffelhaffte Eigenen und mit Wÿdemb Verfangene Rubricen, Mobilien und Immobilien Activis und passivis (…) vor und umb 1500 Gulden – So beschehen in Straßburg, auff Dienstag den 17. Junÿ Anno 1738.

Jean Daniel Goll cède sa part d’héritage à sa sœur Marie Madeleine femme de Jacques Dürninger

1738 (10.11.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 26) Joint au n° 609 du 20 février 1730
Zuwißen seÿe hiemit daß ane Zu ende stehendem dato Vor mir unterschriebenem, sowohl Zu Weÿl. Frauen Mariä Margarethä Gollin, gebohrner Sachßin, auch Weÿl. Herrn Georg Gollen, geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seel. als auch Zu Weÿl. Herrn Johann Friderich Gollen, geweßenen Ledigen handelßmanns und burgers allhier seel. Verlaßenschafft Inventationen und Separationen in Specie adhibirtem offenbahrem geschwornem Notario, erschienen Herr Johann Daniel Goll, Vornehmer Handelsmann und Burger allhier, Zeigte
in gegensein Frauen Mariä Magdalenä Dürningerin, gebohrner Gollin, Herrn Jacob Dürningers, des jüngern Vornehmen Handelsmanns auch E: E: Kleinen Raths jetzig Wohlverdienten Beÿsitzers, auch burgers allhier, Frauen Eheliebstin, mit assistentz deßelben, wie daß Er Ihro Frau Dürningerin seiner vielgeliebten Frau Schwester im Erb eigenthümlichen cedirt (habe)
Einen Sechsten theil für ohnvertheilt von und ane seines Verstorbenen Herrn Bruders Vorwohl besagten Herrn Johann Friderich Gollen seel. eigenthümlich ererbtem und zu prætendiren gehabten völligen Antheil ane allen in ob Ehrenbesagter Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, seiner geliebten Frau Mutter seeligen eigenthümliche Verlaßenschafft gehörigen, biß dato annoch ohnvertheilt und gemeinschaftlich geweßenen, sowohl giebig als ohngeibigen gütern und zweiffelhaffte Eigenen und mit Wÿdemb Verfangene Rubricen, Mobilien und Immobilien Activis und passivis (…) vor und umb 175 Gulden – So beschehen in Straßburg, auff Montag den 10. Novembris Anno 1738.

Jacques Dürninger est autorisé à héberger des marchands étrangers pendant la foire de la Saint-Jean
1738, Protocole des Quinze (2 R 147)
(f° 360) Sambstag d. 21. Junÿ 1738. – Moss. nôe H. Jacob Dürninger b. undt handelsmann bitt umb gn. erlaubnuß eine Frembder Handelspersohn in vorstehender Meßzeit alß Kostganger halten Zu dörffen. Erk. Willfahrt.

Jean Goll cède sa part d’héritage à sa sœur Marie Madeleine femme de Jacques Dürninger

1739 (27.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 26) Joint au n° 609 du 20 février 1730
Erschienen Vor mir unterschriebenenem offenbahrem geschwornem und Zu Weÿland Frauen Mariæ Margarethæ Gollin, gebohrner Sachßin, auch Weÿland Herrn Georg Gollen, geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft Inventation und Separation in Specie requirirtem Notario, dero ältiste Herr Sohn S : T : Herrn Johann Goll, hocherfehrener Doctor und berühmbter Practicus auch E: E: Kleinen Raths alter Wohlverdienter Beÿsitzer und vornehmer burger allhier, Zeigte
in gegensein Frauen Mariæ Magdalenæ Dürningerin, gebohrner Gollin, mit assistentz Herrn Jacob Dürningers, des jüngern Vornehmen Handelsmanns auch E: E: Kleinen Raths dermahligen Wohlverdienten Beÿsitzers undt burgers allhier, Ihres geliebten Eheherrn, wie daß Er gedachter Seiner Frau Schwester im Erb eigenthümlichen cedirt (habe)
Seinen sowohl Vor sich selbst als auch von Seinem Verstorbenen Bruder, weÿland Herrn Johann Friderich Gollen, geweßenen Ledigen handelßmann und burgern allhier seeligen ererbten, deßgleichen Von Frauen Catharina Hattin gebohrner Gollin seiner Schwester übernommenen Völligen antheil ane allen in ob Ehrenbesagter Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, seiner geliebten Frau Mutter seeligen eigenthümliche Verlaßenschafft gehörigen, biß dato annoch ohnvertheilt und gemeinschaftlich geweßenen, sowohl giebig als ohngeibigen gütern und zweiffelhaffte Eigenen und mit Wÿdemb Verfangene Rubricen, Mobilien und Immobilien Activis und passivis (…) vor und umb 1800 Gulden – So beschehen in Straßburg, auff Sambstag den 27. Junÿ Anno 1739.

Jacques Dürninger loue une échoppe à Sandoz frères, Jeanneret et Compagnie de Neuchâtel en Suisse pendant les foires

1769 (6.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 135)
fut present le Sr Jacques Durninger le pere Negotiant Bourgs. de cette ville y demeurant, lequel a laissé à titre de Bail à loyer et prix d’argent et promet garantir et faire jouir pendant 13 foires de St Jean Baptiste et noel consecutives à compter de la foire prochaine de noel jusques et y compris celle aussi de noel de l’année 1775
aux Srs Sandoz freres Jeanneret et Compagnie Negotians a Neuf chatel en Suisse
Sçavoir la Boutique ou Magazin a trois arcades dont deux de face et l’autre de côté vers la douanne, le comptoir au fond de lad. Boutique avec tous les rayons, Tablettes, Bancs pour Etaler leurs marchandises pupitres et chaises qui s’y trouvent actuellement, tant dans la Boutique que dans le Comptoir, le droit d’entrée et de sortie dans la petite rue pour les Sieurs preneurs et tous ceux avec qui ils auront affaires, Deux chambres soit sur le devant ou dans l’arriere maison, chacune avec un lit de maitre et garnies des choses nécessaires, une troisième chambre propre et honette avec lit assés grand pour y coucher deux commis et aussi les meubles nécessaires, le tout dans la maison du S. Bailleur au marché aux poissons, le Bail en fait moyennant 240 livres de loyer pour chacune desd. 13 foires, lequel loyer les Sr preneurs payeront exactement à l’expiration de chaque foire
les Sr preneurs pourront entrer dans led. Magasin et Comptoir et occuper lesd. Chambres et déballer les marchandises dans la cour six jours avant chacune desd. foires et pourront y rester trois jours après lesd. foires finies, de sorte qu’ils ne seront tenus de quitter qu’au 14 juillet et au 14 janvier, Dans le cas que les Sieurs preneurs feroient quelques changements dans le magazin (…). La cour de ladite maison ne fera pas partie du Présent bail, mais elle sera au service des S. preneurs et à leur disposition pour deballer et emballer leurs marchandises au besoin sans gener les passages
Le présent Bail sera censé prolongé et continué après lesd. 13 foires pour toujours tant et si longtemps que la partie qui voudra resilier n’aura pas averti l’autre qu’elle ne veut pas continuer

Jacques Dürninger meurt en 1778 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison 3 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 5 340 livres, le passif à 5 041 livres.

1778 (12.5.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 536) n° 306
Inventarium über Weÿland S: T: Herrn Jacob Dürninger des ältern gewesenen vornehmen Handelsmanns, E: E: Großen Raths alten wohlverdienten Beÿsitzers, und burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seeliger Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1778.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthern, nichts davon ausgenommen, so Weÿland S: T: herr Jacob Jacob Dürninger, der ältere, gewesene vornehme Handelsmann, E: E: Großen Raths alter wohlverdienter Beÿsitzer, auch burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seelig, nach seinem den 4.ten Aprilis, dießes 1778.sten Jahrs, aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg den 12. May Anno 1778.
Der Abgeleibte herr Rathherr seelig hat sowohl ab intestato als auch per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folgt 1. Tit: herrn Jacob Dürninger, der jüngere leediger handelsmann und burger allhier, welcher der Inventur in Persohn beÿgewohnet und 2. Tit: Jungfr: Catharinam Magdalenam Dürningerin so majorennis, die mit beÿstand Tit: herrn Rathherrn Johann Friderich Neubeck beÿ dem geschäfft gegenwärtig geweßen. Alle beede des Verstorbenen seeligen, mit auch Weÿland Tit: fraun Maria Magdalena Dürningerin gebohrner Gollin seiner geweßenen frauen Eheliebstin, ehelich erzeugte Kinder und Zugleichen theilen Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden wordenn wie folgt
(f° 9-v) Eigenthumb a,e Häußeren. Erstl. eine behaußung ehedem die Gast: herberg Zum Rinds: fuß genannt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg am unteren Fischmarckt, 1. s. ist ein Eck ane einem Allmend gäßel, 2.s. neben dem Richshofferischen haus, hinten auf Daniel Hoffsäß dem Kiefer stoßend, davon gibt man jährl. Termino Barthomomæi der Stadt Strasburg Pfenningthurn 8. lb 2 ß 6 s Allmend geld, sonsten aber über hernach beschriebene Passiv Capitalien freÿ ledig und eigen, dieße behaußung ist durch der Stadt geschworene HH. Werckmeistere vermög überschickten Abschatzungs Procès verbal vom 11.ten May 1778. ohne einige beschwerden, dem jetzigen wahren werth nach angeschlagen worden vor und umb 3500. lb. Wovon aber obbemeltes allmend geld wieder weg zu rechnen, so in ohnvergreifflich doppeltem Capital à fünff pro Cento anlangt 325 lb. daß alßo ane obigem anschlag annoch auszuwerfen übrig verbleibt 3175. lb.
Hierüber besagen folgende Documenta. Sechs perg. Kfb. in allh. CC Stub auffgerichtet, mit dero anh. Insiegeln verwahret de datis 10. oct 1672. 3. Jul. 1679. 26. May 1693. 2. Dec. 1694. 24 oct. 1695. und 21. Nov. 1699. Item ein von Weÿl. H. Not. Joh: Lobstein vidimirte Abschrifft einer Cession d.d. Stuttgard 28. Jul. 1732. u. 7. Aug. 1732. Vermög welcher Frau Maria Marg: Kellerin geb. Gollin, ihren Antheil an dero Eltern u. Groß Elterlicher Verlaßenschafft ihrem nunmehr Verstorbenen Schwager H. Rathh. Jacob Dürninger seel. eigenthümlich cedirt und abgetretten hat. So dann seind vor berührtem H. Not. Lobstein nachstehende 6. Erbscessiones errichtet word. Vermög welchen der Frau Rathh. Dürningerin seel. samtlche Mitheschwisterde ihre gehabte Antheiler an dießer Behaußung eigenthümlich cedirt und übergeben haben, datirt vom 10. Mart: 1733, 4 Jan. 1736. 17. Jun: 1738. 10. Nov. 1738. 27. Jun: 1739. und 27 Aug. 1740.
Item ein Behaußung, hoff und hoffstatt an der Vorstatt Krautenau beÿm Narren bronnen die Schild führend alwo der fuchß den Enden prediget (…)
(f° 15) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia Testamenti et Dispositionis inter liberos, den 23. Maji A° 1775 auffgerichtet (vide unter meine Notarii Acten sub rubrica Letste Willen N° 147)
Sa. haußraths 184, Sa. Silbers 32, Sa. goldener Ringe und Geschmeids 20, Sa. Eigenthums an Häusern 3440, Constitution de Rente annuelle et perpetuelle 1660, Sa. Cappen Zinsses zu Dürningen 3, Summa summarum 5340 lb – Schulden 5041, Nach deren Abzug 298 lb – Sa. Præ: und Legaten 363 – Stall Summ 298 lb
– Abschatzung Vom 11.ten Maÿ. 1778. Auf begeren Weÿland Herrn Rathherrn Dürninger Seel: Hinterlaßene Erben ist Eine behausung alhie in der statt straßburg auf dem fischmarck gelegen, Ein seÿts neben dem Rindsfuß gäßel, anderseÿts neben Herr Christoff Rißhoffer dem Kauffmann, und hinten auf Friderich Hoffseß dem Kieffer stoßend gelegen solche behaußung bestehet in forder und nebensgebau, worinnen Ein Laden und ladenstube ferner in dreÿ stuben, Einer Küchen und Etlicher Hauß Kammerern, darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt hat auch Ein getremter Keller hof und brunen, Vor und um Sieben Tausend gulden
Der Zweÿte begriff ist auch alhie in der statt strasburg wo der fuchs den Enden Prediget (…)
Von ins unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorher geschwornen besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Fünff Hundert fünffzig gulden [unterzeichnet] Hueber, Götz Wmstr, Kaltner WMstr.
(Joint) Weine und Fäßer

Le marchand Jacques Dürninger céde sa part de maison à sa sœur Catherine Madeleine Dürninger

1783 (10.7.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 536) Joint au n° 306 du 12 mai 1778
(f° 25) Cession und übernahm der, in Weÿland Herrn Rathherrn Jacob Dürningers seel. Verlaßenschafft gehörigen beeden Häußer allhier Zu Straßburg gelegen
Vor mit dem unterschriebenen offenbahren geschwornen Notario allhier Zu Straßburg, als zu Weÿland Tit. Herrn Jacob Dürningers, gewesenen vornehmen Handelsmanns und E: E: Großen Raths alten Beÿsitzers seel. Verlaßenschafft adhibirten Inventirschreiber, und deren beeden hernach gemelten hierzu insonderheit erforderten herren gezeugen seÿnd an Zu end gemelem tag persönlich erschienen Tit: Herr Jacob Dürninger, handelsmann, E: E: Großen Raths alter Assessor und jetzig Wohlverdienteer dreÿer des allhießigen Pfenningthurns, derselbe hat
in gegenwart Tit: Jungfraun Catharinæ Magdalenæ Dürningerin, seiner Jungfer Schwester beÿständlich Tit : Herrn Ratherrn Johann Friderich Neubeck (…) in ohnvertheiltem Vätterlichen Erbe cedirt, abgetretten und übergeben
Nemblich die Ihme dem herrn Cedenten zuständige helffte für ohnvertheilt Von und ane einer behaußung ehedem die Gastherberg Zum Rinds: fuß genannt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg am unteren Fischmarckt, einseit ist ein Eck ane einem Allmend Gäßel, anderseit neben dem Richshofferischen haus, hinten auf Daniel Hoffsäß dem Kiefer stoßend, davon giebt man jährlichen Termino Barthomomæi der Stadt Strasburg Pfenningthurn Acht Pfund, Zween Schilling und Sechs pfenning Allmend geld, So dann ist dießes gantze hauß annoch Specialiter an nachfolgend Persohnen Verhafftet (…) Welche dreÿ Capitalien Zusammen ausmachen 3000 lb. (…) woran dem Herrn Cedenten die helffte, der Jungfer Cessionaria aber die andere helffte als ererbt vätterlich Guth vor ohnvertheilt Zuständig
Ferner, die dem herrn Cedenten gehörige helffte ebenfals Vor unvertheilt Von und ane einer Behaußung, hoff und hoffstatt (…) an der Vorstatt Krautenau beÿm Narren bronnen die Schild führend alwo der fuchß den Enden prediget
annoch Zugegangen und beschehen Vor: und um die Summ der 3800 gulden oder 7600 Livres
Hiebeÿ aber Wurde folgendes abgeredet und Verglichen 1° daß alle Öffen und Rechaux, Bauch Keßel, die Liegerling in denen Kellern, die samtliche umbhangstänglein /:außer diejenige welche in sein H. Dürningers, jetzo bewohnenden Zimmern sich befinden, die derselbe behalten solle:/ Ihro der Jungfer Cessionaria gebühren.
2° Kan der Herr Cedens diejenige Wohnung Welche derselbe würcklich in den cedirten hauß auf dem Fischmarck besitzet, nur buß Zukünfftige Michaelis 1783 freÿ und ohne Zinnß behalten, nach verfließung dießen Termin aber das Hauß quittiren, Worzu derselbe sich Verpflichtet.
3° Der Caminbräter in der Kuchen auf dem ersten Stock des haußes am Fischmarck bleibt gemeinschaffr und Zum Verkauffen angesetzt (…) So geschehen alhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 10. Julÿ Anno 1783.
(insinué à la Chambre des Contrats, vol. 657, f° 338 le 6 août 1783)

Catherine Madeleine Dürninger loue à Jean Georges Brixner fils, négociant à Erlangen, une échoppe pendant les foires

1784 (8.1.), Not. Lacombe (6 E 41, 193) n° 14
M Jean Frédéric Hermann licencié en droit et greffier criminel adjoint de la ville de Strasbourg pour et au nom de Dlle Catherine Madeleine Dürninger, bail pour 6 foires consécutives a commencer de celle de St Jean prochaine
au Sr Jean Georges Brixner fils négociant d’Erlang (signé) brüxner
La grande entrée de la maison appartenant à la Dlle bailleuse sur le marché aux poissons donnant lad. entrée sur led. marché, laquelle enclose par une porte vitrée, dans laquelle se trouve un fourneau, un armoire, un banc de boutique, une caisse et un pulpitre pour servir de magasin et de boutique au Sr preneur pendant lesd. foires, plus un petit poel au second étage de lad. maison avec un lit a une personne avec faculté au preneur d’occuper ladite entrée et led. poel trois jours avant chaque foire a charge par luy et les vuider trois jours après chacune d’icelle – moyennant 10 louis d’or à raison de 5 louis par chaque foire

Catherine Madeleine Dürninger loue une échoppe pendant les foires à Overbeck et Fils, négociants à Barmen près d’Elberfeld dans le duché de Berg

1788 (11.7.), Not. Lacombe (6 E 41, 211) n° 43
Jfrau Catharina Magdalena Dürninger, die ledige burgers tochter, beÿständlich H. Lt. Johann Friedrich Hermann des geheimen Collegii der Fünffzehner secretarÿ, Lehnung auff 5 nacheinander folgenden jahren oder 10 meßen von nächstkünfftigen Weÿhnachten anfangend und auf Johannis Baptistæ 1793 nach der Meße sich endigend
an die Herren Overbeck Sohne handelsleute von Barmen beÿ Elberfeld im Hertzogthum Berg in den beÿden hießigen Johannis und Weÿhnacht Meßen
das große Magaßin neben ihrer ane dem Fischmarckt gelegenen behausung zum Rindsfuß genannt, einen Holtz Platz in einer dar untern Gallerie in dem Hof, den Hof selbst zum verpacken der Waaren doch also daß der Eingang dadurch nicht versperrt werden, so dann auf dem dritten stock auf die Straße heraus zweÿ zimmer, nemlich das mittlere und das Eckzimmer nebst zweÿ bettstellen mit dem gehörigen bettwerck und weis gezeug wie gebrauchlich, tisch und seßeln, Platz auf der trockneÿ ihre leere Faße zu stellen, wobeÿ den Herrn Entlehneren freÿ stehen soll 2 bis 3 wochen vor anfang der Meßen ihre Zimmer zu beziehen – um einen jährlichen Zinß nemlich 100 livres

Jacques Dürninger fait vendre la maison qu’il a hérité de sa sœur Catherine Madeleine

1794 (25 vend. 3), Strasbourg 4 (12), Not. Greis, n° 472, altes 422
den 25. Vendemiaire im 3. Jahr, Verkauff und Versteigerung der in weiland der burgerin Catharina Magdalena Dürninger auch weiland des burgers Jacob Dürningers ältern geweßten Handelsmanns erzeugter leediger tochter Verlaßenschafft Massa gehörigen Mobilien in der Sterbbehaußung an der Revolutions gaß vormaligen Fischmarckt N° 110, auf Ansuchen des burgers Jacob Dürninger Handelsmanns allhier als natürlichen und gezetzmäßigen Erben seiner Schwester
Recapitulatio der vorhergegangenen Looßungen, 21.935 lb, den 29. Vendemiaire 3.
enregistré 9 brum. 3

Jacques Dürninger expose la maison aux enchères puis la vend au négociant Jean Georges Klein

1794 (22 frimaire 3), Strasbourg 4 (12), Not. Greis n° 520, altes 439
fut present en personne le Citoyen Jacques Dürninger, Negociant
au Citoyen Jean George Klein Negociant
la Maison, Cour, appartenances et dependances qu’il possede en qualité d’héritier naturel et unique de la succession de feu sa sœur la Citoyenne Catherine Madeleine Dürninger, sans en rien reserver ni excepter telle qu’elle se contient et se comporte (…) laquelle dite maison est scize à Strasbourg Ruë de la Revolution /:cy devant Marché aux poissons:/ N° 110 d’un côté elle fait le Coin d’une Ruëlle communale, abaoutissante de l’autre Côté aux héritiers Richshoffer et par derrière au Citoyen Jean Daniel Hoffsess tonnelier (…) avec toutes les Charges, Contributions et impositions auxquelle ladite Maison est soulmise et principalement la rente foncière de 32 Livres 10 sols payable annuellement à la commune de Strasbourg, sous les mêmes Conditions comme l’acquéreur a enchéri la dite maison suivant le procès verbal du 4 frimaire dernier (signé) Durninger l’ainé, J. George Klein
Enregistrement de Strasbourg, acp 29 F° 199 du 22 frimaire 3
– N° 473, altes 423. den 28. vendemiaire im dritten Jahr der frantzösischen Einer und unzertrennlicher Republick, auf Ansuchen des bürgers Jacob Dürningers, Handelsmanns und Inwohners allhier, als natürlichen und gesetzmäßigen Erben seiner verstorbenen Schwester weiland der bürgerin Catharina Magdalena Dürninger, auch weiland des bürgers Jacob Dürningers ältern, geweßenen Handelsmanns und Inwohners allhier hinterlaßener ehelich erzeugter leediger Tochter, wurde einer freÿwilligen öffentlichen Versteigerung (…) zum ersten mal ausgesetzt die in des requirenten gedachter Verstorbener Schwester Verlaßenschaffts Mass gehörige Behaußung, ehedem die Gastherberg zum Rindsfuß genannt, mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg an dem Revolutions Platz /:vormaligen Fischmackt:/ N° 110. einseit ist ein Eck an einem Allmendgäßlein, anderseit neben Richshofferischen Erben, hinten auf Johann Daniel Hoffseß, den Kiefer stoßend, davon man bishero jährlich der hiesigen Gemeine 32 Livres 10 sols allmend zinß zahlt hat
Bedingnißen. Achtens, ist der Käufer verbunden die in gedachter behaußung sich noch befindliche Zween Trumeaux, das Consoletischlein, mit einem marmorsteinernen blatt, einen Caminspiegel und ein dannen Eckkensterlein Käufllich anzunehmen und dafür dem Verkäuffer 305 Livres Zu Zahlen – ausgesetzt um die Summ von 30.000 Livres – Es ist aber niemand erschienen der ein Gebott hat thun wollen
N° 476, den 5. Brumaire 3, Es ist aber niemand erschienen der ein Gebott hat thun wollen
N° 483, den 16. Brumaire 3, dem bürger Johann Georg Klein handelsmann, 30.600 Livres – Nachgebott, 24. Brumaire, bürger Johann Georg Klein Handelsmann 40.100 Livres
N° 499, altes 851, den 4. Frimaire 3, dem bürger Johann Georg Klein Handelsmann 66.700 Livres de France

Fils du maître d’école de Wasselonne, Jean Georges Klein épouse en 1778 Marie Thérèse Challard, fille de marchand : contrat de mariage, célébration
1778 (11. 9.bre), Me Lacombe (6 E 41, 172) n° 10
Contrat de mariage communauté partageable par moitié – Sr Jean Georges Klein fils majeur de Jean Charles Klein, bourgeois regent d’ecole de Waslenheim, et Marie Anne Joseph Güntzer
Dlle Marie Thérèse Challard fille majeure de feu Michel Gabriel Challard, marchand, et d’Hélène Sâler – inventaire des apports

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 457)
Hodie 17 Novembris Anni 1778 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Georgius Klein Aromatum mercator ex Wasslenheim hujus Diœcesis oriundus, filius legitimus Joannis Caroli Klein Ludi-moderatoris dicti loci et Mariæ Annæ Josephæ güntzer Conjugum per plures Annos parochianus noster, et Maria Thereisa Challard Argentinensis, filia legitima defuncti Gabrielis Challard civis et mercatoris hujatis et hellenæ Saler in vita conjugum etiam parochiana nostra (signé) Jean George Klein, Marie theres challard (i 234)

Jean Georges Klein devient bourgeois puis tributaire au Miroir. Il déclare exercer le commerce d’épices. Le conseil de tribu le renvoie aux Quinze pour qu’ils lui délivrent une autorisation
1778, cote VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780) [p. 4]
Johann Georg Klein

1778, Protocoles du Miroir (XI 279)
(f° 211) Mittwochs, den 9. Decembris 1778 – C. Leibzünfftiger (dt. 3 lb 10 ß, 25, 1. 5. Findl)
Hr Joh: Georg Klein wurde nunmehr auf producirten burger- und Stall- schein dem 18. Nov. jüngsthin gegen Erlag 3. lb 10. ß Vor das Zunfftrecht, und 25. lb wegen nicht in hiesiger Stadt erlernter Handlung, leibzünfftig als Handelsmann aufgenommen Zugleich wegen Vorhabender Specereihandlung an Ghh. die XV. verwiesen. promisit

Les Quinze autorisent Jean Georges Klein à faire commerce d’épices
1778, Protocole des Quinze (2 R 188)
Spiegel, Johann Georg Klein pt° Specereÿ handlung
(p. 501) Sambstags den 19. Decembris 1778
Idem [Rang] nomine Johann Georg Klein des hiesigen burgers und handelsmanns producirt Schein E. E. Zunfft gericht Zum Spiegel woraus ersichtlich daß Implorant leibzünfftig als Specierer aufgenommen, bitt ihm mit dem Specereÿ handlung recht gnädig Zu willfahren. Osterrieth nomine des H. Zunfft Meisters setzt.
Erkannt, wird Implorant mit begehrtem Specerei Handlungs recht nach ordnung Willfahrt

Jean Georges Klein cotise à la tribu des Tonneliers pour pouvoir exercer son métier
1779, Protocoles de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 388-v) Dienstags den 9.ten Februarii 1779 – N. Geld Zünfftiger
Herr Johann Georg Klein der Handelsmann prod. Schein von Er En Zunft Zum Spiegel vom 15. Xbris Jüngst Kraft Weßen ihne der specereÿ handel Zu führen erlaubt worden, bittet ihne als einen Geld Zünfftigen aufzunehmen.
Erkannt, Willfahrt. dt. pro recept. 3. lb 15 ß, prot. 3 ß, findl. 4 ß 6 d

Jean Charles Klein meurt dans la maison en 1803

1803 (1 thermidor 11), Strasbourg 1 (25), Not. Lacombe n° 3755
Inventaire de la succession de Jean Charles Klein décédé le 23 germinal XI – dressé à la requête du Cit. Jean Georges Klein négociant tant en son nom que comme mandataire de 1. François Joseph Klein curé à Villé, 2. Jean Charles Klein homme de lettres a Strasbourg, 3. Antoine Klein domicilié a Mayence, 4. Cit. Jean Claude Delagoutte huissier a Wasselonne, tuteur des enfants mineurs de Marie Anne Klein épouse de Charles Joseph Bolla marchand a Wasslenheim, 5. Leonard R* marchand a Wasselonne tuteur des enfants mineurs de feu Barbe Klein épouse de François Joseph Kübler de Willé et de Thérèse Klein femme de François Joseph Hegelé instituteur a Wasselonne – lesdits Jean Georges, François Joseph, Jean Charles, Antoine, les mineurs de feu Marie Anne et Barbe Klein et Thérèse Klein fils, fille, petit fils et petite fille du défunt
(Procuration. Jean Charles Klein homme de lettres rue des Charpentiers n° 25 héritier de Jean Charles Klein son pere décédé chez le Cit. Jean Georges Klein Marchand épicier au marché aux poissons n° 100)
dans la chambre ou il est décédé en la maison du Cit. Jean Georges Klein marché aux poissons N° 110
meubles, actif, passif (sans sommes)
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 f° 126 du 11 ther. 11

Jean Georges Klein expose sans suite la maison aux enchères. Il a réparé la maison suite à un arrêté du maire en date du 6 brumaire XI et à un arrêté du préfet en date du 8 nivose XII.

1804 (25 floreal 12), Strasbourg 1 (27), Not. Lacombe n° 4429
à la requête de Jean Georges Klein
une maison cour et dépendances située en cette ville rue Marché aux poissons N° 110, d’un côté faisant le coin d’une ruelle communale, d’autre les héritiers Rischhoffer, derrière Jean Daniel Hoffses tonnelier, appartenant aud. Jean Georges Klein
Communication des pièce produites relativement aux réparations qu’on avoit exigées de lui 1. l’arreté du maire en datte du 6 brumaire 11, 2. l’arreté du Conseiller d’Etat Prefet du 8 nivose 12 sur le rapport du Cit. Kastner Ingénieur en chef – mise à prix 27.000 francs

Jean Georges Klein loue une partie de la maison aux négociants Schwartz et Herrenschmidt

1806 (6.8.), Strasbourg 1 (30), Not. Lacombe n° 5687
Bail 7 de années qui commencent a courir a Noël prochain – Jean Georges Klein négociant à Strasbourg
aux Sieurs Schwartz et Herenschmidt négociants
Le grand magasin au rez de chaussée de la maison de devant qui appartient au Sr bailleur en cette ville sur le marché aux poissons n° 110, faisant le coin de la ruelle dite Caffé gaessel des 17 cantons, Plus le magasin sous la maison de derrière y attenant avec le comptoir et le pupitre qui s’y trouvent, Plus l’alentour dans le fond de la cour non clos ainsy que la petite gallerie de dessus en face du comptoir depuis la cheminée jusqu’au coin, Ne sont pas compris dans ces différentes parties toute l’entrée du devant de ladite maison ni le petit emplacement dans la cour fermée avec des lattes a côté de l’escalier ni la petite gallerie de dessus depuis l’escalier jusqu’au coin dans le fond de la cour, ces trois objets sont réservés au bailleur
La cour, la buanderie ainsy que la sortie de la maison de derrière seront à l’usage commun de tous les locataires de la maison, Il a en outre été cédé aux preneurs les doubles portes a chacune des trois arcades dudit magasin l’une vitrée de verre de table blanc et épaisse et l’autre non vitrée – moyennant un loyer annuel de 900 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 100 f° 113-v du 13.8.

Jean Georges Klein loue une partie de la maison au négociant Henri Herrenschmidt

1808 (3.2.), Strasbourg 1 (32), Not. Lacombe n° 6272
Bail 5 ans à commencer à la St Jean prochaine – Jean Georges Klein négociant
à Henri Herrenschmitt négociant
les premiers étages de devant et de derrière de la maison appartenante à Jean Georges Klein scituée en cette ville sur le marché aux poissons n° 110. Mes S Schwartz et Herrenschmitt négociants ont déjà loué les magasins suivant par bail reçu par le soussigné notaire le 6 août 1806, plus la grande cave a droite en descendant dans la cour, la galerie du milieu dans la cour propre à y placer du bois, la grande chambre au troisième étage a droite en deça du logement de devant, deux chambres au grenier, le droit d’etendre la lescive sur les greniers et places dans la maison de derrière, lesquelles derniers emplacements sont et demeureront a l’usage commun de tous les locataires de la maison, plus le petit emplacement dans la cour fermé de lattes a côté de l’escalier dans lequel se trouvent deux armoires munie chacune de sa clef, plus et enfin la petite galerie de dessus depuis l’escalier jusqu’au coin – moyennant un loyer annuel de 624 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 104 f° 177 du 18.2.

Jean Georges Klein loue une partie de la maison au négociant François Nageldinger, de Rastatt

1810 (3.8.), Strasbourg 15 (12), Not. Lacombe n° 1564
Bail de 6 années qui commencent à courir à la St Michel prochaine – Jean Georges Klein père négociant
à François Nageldinger négociant demeurant à Rastadt sous la cautionnement de Charles Bourcard négt. demeurant à Bodersweyer
savoir Tout le rez de chaussée de la maison de devant et de celle de derrière qui appartient au Sr Klein sise en cette ville sur le vieux marché aux poissons n° 110 faisant le coin de la ruelle dite Caffégäßel des treize Cantons ainsi que la partie supérieure de la cave à droite en descendant par la cour, Plus le premier étage de devant et de derrière de la même maison comme aussi la première galerie dans la cour au dessus du rez de chaussée, plus une grande chambre au troisième étage et deux chambres au grenier, l’entrée de devant et de derrière serviront a l’usage commun de tous les locataires de la même maison ainsi que la cour, buandeie, pompe, greniers et sechoir
Les objets suivants se trouvent maintenant dans les emplacements et cour loués au Sr Nageldinger Savoir Dans le comptoir (…), dans le grand magasin devant plus au premier étage dans la salle, dans la chambre du milieu et dans la chambre a côté, dans une des chambres de la maison de derrière – moyennant un loyer annuel de 2400 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 66-v du 8.8.

Inventaire de séparation entre les locataires Marie Salomé Vogt et son mari tailleur Jean Schweitzer

1816 (28.5.), Strasbourg 5 (43), Not. F. Grimmer n° 9547
Inventaire de séparation de Marie Salomé Vogt épouse de Jean Schweitzer, maître tailleur, par jugement du tribunal civil de première instance du 29 avril dernier – Contrat de mariage Me Grimmer le 4 juillet 1806, 1400 fr à la De Schweitzer
dans la demeure des conjoints vieux marché aux Poissons n° 110
restant appartenant au mari et dans la ci devant communauté meubles 133 fr, passif 2017 fr
enreg. f° 10 du 30.5.

Lors du partage de la succession de Jean Georges Klein en 1819, la maison rue du Vieux-Marché-aux-Poissons revient à sa fille Marie Thérèse Klein, femme du négociant François Xavier Exel

François Xavier Exel loue le deuxième étage au marchand de cuirs Emmanuel Hellbeck

1820 (18.1.), Strasbourg 6 (44), Me Triponé n° 75
Bail de 6 années à commencer le 1.4. prochain – François Xavier Exel, propriétaire
à Emanuel Hellbeck, marchand de cuirs
le second étage d’une maison sise à Strasbourg Vieux Marché aux Poissons n° 110, le magasin du rez de chaussée attenant à celui de M Tompson, un comptoir, un magasin de derrière, une mansarde et deux caves dont une pour le magasin – moyennant un loyer annuel de 900 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 145 F° 193 du 19.1.

Emmanuel Hellbeck meurt dans la maison en novembre 1824

1824 (11.12.), Strasbourg 9 (anc. cote 48), Me Hickel n° 1694
Inventaire de la succession d’Emmanuel Hellbeck, marchand de cuirs décédé le 13 novembre dernier – dressé; à la requête de 1. Marie Madeleine Vix la veuve à cause de la communauté d’après le Contrat de mariage reçu Knobloch le 17 pluviose 10, tutrice naturelle de Sophie Madeleine, Julie, Frédéric Guillaume, Emile, 2. Charles Emanuel Hellbeck majeur soldat au 6° régiment d’artillerie à pied, 9° compagnie en garnison à Strasbourg, en présence d’Auguste David Schibé propriétaire subrogé tuteur
dans le logement que le défunt occupé à titre de locataire dans une maison Vieux Marché aux Poissons n° 110 appartenant à M Exel
vacation du 5 mai (acp 173 F° 63 du 13.5.) – propres, garde robe 279 f,
communauté, mobilier 6602 fr, numéraire 326 fr, créances bonnes 19.537 fr, créances douteuses 48.063 fr, total 74.810 fr ; passif 32.212 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 171 F° 16 du 14.12.

François Xavier Exel et Marie Thérèse Klein cèdent en 1834 la maison à leur fille Marie Thérèse Exel femme séparée de corps de Fidèle Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires à Compiègne demeurant à Paris.
Marie Thérèse Exel fait donation de la maison à sa fille Pauline Eléonore Nebel qui épouse en 1839 (contrat de mariage passé devant M° Roquebert à Paris le 19 avril 1839) Augustin Désiré Mogin et se sépare de son mari suivant jugement rendu par le tribunal d’Epernay le 7 mai 1853 (voir les actes suivants)

Usufruitier de la maison, François Xavier Exel se substitue à sa petite-fille Pauline Eléonore Nebel pour exécuter les travaux exigés par le maire, en l’occurrence démolir la façade qui s’affaisse dans la rue du Pied-de-Bœuf, puis la reconstruire.

1851 (18.8.), Strasbourg 15 (87), Not. Lacombe n° 7817
Convention du 18 août 1851. Ont comparu Mr François Xavier Exel père propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, d’une part
Mr Philippe Maurer, Principal commis de M André Weyer, Architecte demeurant à Strasbourg, agissant pour et au nom de Mr Weyer (…) de seconde part,
Et Mr François Xavier Exel fils, Propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, de troisième part
Pour l’intelligence de la convention qui formera l’objet du présent acte, Mr Exel père a préliminairement exposé ce cui suit.
Exposé des faits. Mr le Maire de la Ville de Strasbourg, par sa lettre en date du 5 juillet dernier en forme d’arrêté a décidé ce qui suit.
Article premier. Mad. Nebel née Extel propriétaire de la maison située en cette ville Rue du Vieux Marché aux Poissons N° 110 est tenue, dans les dix jours de la sommation qui lui sera faite par le commissaire de police du canton sud de faire démolir la façade de la maison donnant sur la rue du pied de boeuf, le dit délai passé, il sera en cas de retard procédé contre la récalcitrante en conformité de l’arrêté municipal du 12 décembre 1837. Article deuxième. Expédition du présent arrêté sera transmise à Mr le commissaire de police du canton sud qui est chargé d’assurer son exécution, notamment d’adresser sur le champ à la propriétaire la sommation prévue par l’article deux de l’arrêté du 12 décembre 1837.
Cette lettre après avoir été timbrée à l’extraordinaire a été produite par M Exel pour demeurer jointe et annexée aux présentes avec lesquelles elle sera soumise à la formalité de l’enregistrement (…)
La Maison Rue du Vieux Marché aux Poissons N° 110 avait été la propriété de M Exel père et de sa défunte épouse qui en firent donation à leur fille Marie Thérèse Exel épouse séparée de biens de M. Fidèle Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires, aux termes d’un acte reçu par M. François Lacombe alors notaire à Strasbourg le 7 avril 1834, enregistré. Les donateurs se réservèrent et au survivant d’eux l’usufruit viager et l’administration de l’immeuble donné et firent défense expressé sous peine de révocation de la donation, de vendre ou d’hypothéquer ladite maison. Suivant acte passé devant Me Labarre, notaire à Compiègne, le 5 novembre 1834 enregistré, Madame Nebel fit elle-même donation de la Maison Rue du Vieux Marché aux Poissons N° 110 à sa fille Pauline Eléonore Nebel aujourd’hui épouse de M. Mogin. Cette donation fut faite à la charge de l’usufruit viager réservé à M. Exel père et sous la défense réitérée d’aliéner ou d’hypothéquer. L’immeuble dont s’agit appartient aujourd’hui en nue propriété à Mad. Mogin née Pauline Eléonore Nebel et M. Exel père en a l’usufruit et l’administration viagère. En présence de l’injonction faite par M. le Maire de Strasbourg aucune hésitation n’était plus permise, la démolition exigée par l’autorité se trouve faite aujourd’hui.
Il y a lieu maintenant de pourvoir à la réédification de l’immeuble, et cela dans le délai le plus rapproché. Privé de l’une de ses façade, exposée à toutes les intempéries d’une année exceptionnellement défavorable, la maison subit journellement de nombreuses dégradations. Clos d’une manière insuffisante, inquiets à juste titre sue la solidité de l’immeuble, les locataires désertent la maison. Enfin situé dans une des rues les plus belles et les plus passagères de la Ville de Strasbourg, cet immeuble présentant l’aspect d’une ruine, excite les murmures du public. Cet état de choses ne peut plus durer, il faut porter un prompt remède. Les travaux dont s’agit de faire exécuter sont de la nature des grosses réparations que l’article 605 du code civil met à la charge du propriétaire. Mais la résidence de M. Mogin n’étant point connue, il y a impossibilité matérielle à lui faire parvenir aucune sommation à cet égard, sa résidente fût-elle connue, il ne serait pas dans les facultés de M. et Mad. Mogin de pourvoir aux dépenses que nécessitent les travaux à exécuter. Enfin l’état avancé de la saison ne permet aucun retard. Il y a donc non seulement intérêt mais nécessité et urgence pour M. Exel père de faire reconstruire la façade de la maison Rue du Vieux Marché aux Poissons N° 110.
Convention. Cet exposé fait, M Maurer oblige M. Weyer qu’il représente de faire exécuter tous les travaux de reconstruction et de répartition que nécessite l’état actuel de la maison sise à Strasbourg Rue du Vieux Marché aux Poissons N° 110, lequel état sera constaté par un expert nommé conformément à l’article 2103 N° 4 du code civil. M. Exel père s’oblige par les présentes à payer et faire payer par un tiers à M. Weyer le montant des travaux exécutés, et ce dans la quinzaine qui suivra le réception de ces travaux par l’expert nommé d’office par le tribunal civil de Strasbourg conformément au même article. M. Exel fils promet et s’oblige à tenir à disposition la somme nécessaire au paiement des travaux que M. Weyer aura exécutés (…)
[in margine :] Sur la réquisition de M. le Receveur de l’enregistrement et dans l’unique but de fournir une base à la perception actuelle des droits, les travaux à exécuter par M. Weyer sont évalués à 200 francs, sans préjudice aucun pour les parties.
(Joint) Arrêté du Maire de la Ville de Strasbourg du 5 juillet 1851. Nous maire de la Ville de Strasbourg, Vu le rapport de l’architecte communal en date de ce jour portant que la manière formant l’angle de la rue du vieux marché aux poissons et de la rue du pied de boeuf, porte dans cette dernière rue une avance de 1 mètre 10 cent. de saillie, supportée par des corbeaux en pierre de taille, que le rez de chaussée est en maçonnerie et les étages supérieurs en galandure, que par suite d’infiltrations qui ont décomposé les matériaux des fondation ou par suite de mauvais matériaux, la façade de la rue du pied de bœuf s’est affaissée et surplombe aujourd’hui de 0 m 40 cent. que cet affaissement continue depuis plusieurs jours progressivement et menace d’entraîner toute la maison, que cet état des choses menaçant la sûreté publique, il y a lieu d’ordonner d’urgence la démolition de ladite façade, Vu l’article 10 de l’arrêté de voirie municipal du 12 décembre 1837, Avons arrêté et arrêtons ce qui suit. Art I. (…) Fait à Strasbourg ) l’Hôtel de Ville le 5 juillet 1851. Le maire provisoire, signé Chastelain
acp 402 (3 Q 30 117) f° 77 du 20.8.

Procès verbal d’expertise dressé avant les travaux conformément à l’article 2103 du code Civil

1851 (21.10.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 111 (3 Q 31 610) f° 66-v
ssp du 27 août 1851 – Procès verbal d’expertise dresé et signé par le Sr Philippe Lauer, architecte entrepreneur à Strasbourgn seul expert nommé par Jugement du tribunal civil de Strasbourg du 25 août 1851, aux fins de constater l’état de la maison de Dme Pauline Eléonore Nebel, épouse Mogin, rue du vieux marché aux poissons N° 110, conformément à l’article 2103 du code Civil

Procès verbal d’expertise dressé après les travaux

1852 (20.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 111 (3 Q 31 610) f° 194-v
ssp du 28 février 1852 – Procès verbal d’expertise dressé par Louis Lauer, architecte à Strasbourg, à l’effet de constater les ouvrages exécutés à la maison donnant sur la rue du pied de bœuf sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux poissons n° 110 appartenant à Pauline Eléonore Nebel femme Mogin et dont le Sr Exel père a l’usufruit, lesquelles constructions furent ordonnées par arrêté du Maire en date du 5 juillet 1851.
Lesdits travaux de consilidation et de construction estimés à la somme de 28.690 francs, ce qui porte l’immeuble à une plus value de 30.000 francs

Pauline Eléonore Nebel veuve d’Augustin Désiré Mogin expose la maison aux enchères

1864 (2.1.), Strasbourg 6 (93), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 4435
Cahier des charges du 2 janvier 1864. A comparu – M. François Xavier Exel fils, propriétaire rentier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant au nom & comme mandataire de Madame Pauline Eléonore Nebel, demeurant à Bade mais domiciliée à Strasbourg, autrefois à Paris, veuve de M. Augustin Désiré Mogin, en son vivant négociant en dernier lieu mécanicien demeurant à Paris
Désignation. Une maison sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Poissons N° 13, autrefois N° 110, au coin de la rue du Pied de bœuf où elle porte le N° 3, comprenant divers bâtiments dont l’un sur la rue du vieux marché aux poissons à rez de chaussée & à trois étages & les autres bâtiments à rez de chaussée & à quatre étages, deux entrées, magasins, cour, pompe, caves & dépendances, d’un côté dans la rue du vieux marché aux poissons M. Oberlin, de l’autre dans la rue du Pied de bœuf inconnu (…) Sont en outre compris dans la vente tous les poêles appartenant à mad. la propriétaire, avec leurs tuyaux & pierres.
Etablissement de la propriété. Déclare M. Exel que la maison ci-dessus désignée est la propriété de mad. veuve Mogin sa mandante pour lui avoir été attribuée par sa mère Dame Marie Thérèse Exel demeurant alors à Paris, épouse séparée de biens de M. Fidèle Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires à Compiègne, actuellement veuve du dit Sr Nebel, suivant partage anticipé reçu par Me Labarre, notaire à Compiègne, le 5 novembre 1834 enregistré. Mad. Nebel née Exel était devenue propriétaire de la dite maison par suite de l’attribution qui lui en a été faite avec d’autres immeubles encore par M. François Xavier Exel propriétaire & Dame Marie Thérèse Klein son épouse demeurant en leur vivant à Strasbourg ses père et mère dans le partage anticipé fait par ces derniers entre ladite Dame Nebel & leurs trois autres enfants nommés Mad. Louise Exel épouse de M. Joseph Félix Lex, anicen notaire demeurant à Bâle, Mad. Marie Marguerite Adèle Exel épouse de M. Augustin François Clément Couturat ingénieur en chef des ponts et chaussées demeurant à Strasbourg & M. François Xavier Exel le comparant suivant acte dressé par M. François Lacombe alors notaire à Strasbourg le 7 avril 1834. Par cet acte, les Sieur et dame Exel père et mère se sont réservés expressément à eux et au survivant d’eux l’usufruit et l’administration des biens faisant l’objet de la donation & y ont fait en outre diverses stipulations. Mais par suite du décès de M. & Mad. Exel, cet usufruit se trouve éteint & les charges e clauses de ladite donation n’ont plus d’objet.
Le dit partage anticipé du 7 avril 1834 a été après le décès des époux Exel approuvé & ratifié par leurs héritiers dans les partages des successions des même époux Exel, dressés celle de la succession de Mad. Exel par ledit M° Lacombe le 13 juin 1850 & celui de la succession de M. Exel père par ledit M° Henri Eugène Roessel le 19 décembre 1863.. Enfin cette même maison avait été recueillie par mad. Exel née Klein dans la succession de ses père et mère demeurant en leur vivant à Strasbourg.
Charges, clauses et conditions (…) Article trois.. L’adjudication sera tenu d’exécuter et de maintenir jusqu’à leur expiration les locations à baux verbaux (…) A ce sujet M. le Comparant [déclare] qu’il existe un bail verbal d’une localité dépendant de ladite maison pour la Compagnie du Chemin de fer de l’Est expirant le 24 juin 1872 (…)
Article onze. L’adjudicataire est délégué de payer en l’acquit & à la décharge de Mad. veuve Mogin la somme principale de 28.611 francs qui lui est due en vertu 1) d’un jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 25 août 1851, 2) d’un procès verbal d’assermentation dressé au greffe du dit tribunal le 26 avril 1851, 3) d’un procès verbal d’expertise en date du 27 août 1851 enregistré à Strasbourg le 21 octobre 1851 f° 66 (…) déposé au greffe du dit tribunal suivant procès verbal du 22 octobre de la même année, 4) d’un jugement de nomination d’experts pour réception des travaux, rendu par ledit tribunal le 5 février 1852, 5) d’un procès verbal d’assermentation dressé au greffe dudit tribunal le 23 février 1852, 6) d’un procès verbal d’expertise & de réception de travaux fait à Strasbourg le 28 février 1852 (…) dépose au greffe dudit tribunal par acte de 21 avril de la même année, 7) d’une convention à l’effet de travaux de construction reçue par M° Lacombe prénommé le 18 août 1851, (…)
Article 19. L’immeuble à vendre sera exposé dans l’adjudication sur la mise à prix de 58.000 francs. Etat Civil de mad. la venderesse. Declare le comparant que sa mandante était mariée avec feu le Sr Mogin sous le régime de la communauté aux termés de leur Contrat de mariage passé devant M° Roquebert & son collègue notaires à Paris le 19 avril 1839. Qu’elle était séparée de biens du dit Sr Mogin son mari suivant jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Epernay (Marne) le 7 mai 1853. Qu’actuellement elle est veuve sans enfant de son dit mari décédé à Paris le 19 décembre 1862 & qu’elle n’a jamais été chargée de fonctions emportant hypothèque légale
acp 528 (3 Q 30 243) f° 89-v du 7.1.1864

Elle vend l’année suivante la maison au pharmacien Joseph Aloÿse Beno et à sa femme Hélène Hœrter moyennant 59.000 francs

1865 (4.1.), Strasbourg 6 (95), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 4783
Pardevant M° Henri Eugène Roessel le Jeune & M° Victor Noetinger son Collègue, les deux notaires à la résidence de Strasbourg, A comparu
Madame Pauline Eléonore Nebel sans état demeurante à Bade mais domiciliée à Strasbourg, autrefois à Paris, veuve de M Augustin Désiré Mogin, en son vivant négociant en dernier lieu mécanicien demeurant à Paris (vend)
à M. Joseph Aloÿse Beno, pharmacien et à Madame Hélène Hoerter son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg acquéreurs solidaires
Désignation. Une maison sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Poissons N° 13, autrefois le N° 110, au coin de la rue du pied de bœuf où elle porte le N° 3, comprenant divers bâtiments dont l’un sur la rue du vieux marché aux Poissons à rez de chaussée surmonté de trois étages et les autres bâtiments à rez de chaussée surmonté de quatre étages, magasins, cour, pompe, caves, autres droits, appartenances & dépendances, d’un côté dans la rue du vieux marché aux Poissons M. Oberlin, de l’autre dans la rue du Pied de bœuf un inconnu. Sont compris dans la vente tous les poêles se trouvant dans ladite maison, posés dans diverses pièces et dont les acquéreurs déclarent avoir suffisants connaissance. (…)
Etablissement de la propriété. Du chef de Mde Mogin. Cette dame est devenue propriétaire de l’immeuble présentement vendu pour lui avoir été abandonné avec d’autres valeurs encore, à titre de donation par partage anticipé, par Mad. Marie Thérèse Exel sa mère alors épouse séparée de corps et de biens de M. Fidèle Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires à Compiègne, actuellement sa veuve demeurant à Bade domiciliée à Strasbourg, représentée par son mandataire, suivant acte reçu par Me Labarre et son collègue, notaires à Compiègne, le 5 novembre 1834, ledit partage fait par Mad. Nebel, dûment autorisée de son mari, avec ses enfants alors encore mineurs qui étaient 1° Mad. Marie Thérèse Nebel, 2° Mad. Mogin, venderesse alors Mad. Pauline Eléonore Nebel, 3° & M Denis Amédée Nebel, pour lesquels enfants mineurs a stipulé & a agi M Fidèle Richard Joseph Nebel leur père susnommé. Ce partage anticipé a eu lieu sans aucune soulté à la charge de Mad.Mogin, mais sous réserve de l’usufruit viager compétant alors aux époux Exel ci après nommés et au survivant d’eux suivant le titre ci après allégué et de tels autres droits qui résultaient en faveur de ces derniers au même titre. Dans cet acte est intervenu, pour les motifs ci après énoncés, M. Antoine Louis Marie Jules Legrigneux fils propriétaire demeurant à Compiègne, ayant agi comme mandataire de spécial aux effets ci après de M. François Xavier Exel, propriétaire et de Dame Marie Thérèse Klein, son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, aux termes d’une procuration passée devant M° Lacombe alors notaire à Strasbourg le 14 octobre 1834 (…) lequel, audit nom, a déclaré approuver ledites donation & partage anticipé (…)
Dans le courant de l’année 1851, de fortes réparations et même la reconstruction de la façade de ladite maison dans la rue du pied de bœuf eurent lieu. A cet effet & pour conférer au constructeur le privilège sur led. immeuble qu’accorde la loi, on a observé les formalités prescrites par l’article 2103 du Code Napoéon, ainsi qu’il résulte des titres qu’on va évoquer. Les frais de ces constructions & les autres frais se sont montés à la somme de 28.211 francs, laquelle somme est encore due actuellement à M. Emile Albert Reinhardt, négociant demeurant & domicilié à Paris, aux termes d’une cession pardirectement M° Roessel l’un des notaires soussignés qui en a la minute, & son collègue, le 5 novembre dernier, par lequel M. Reinhardt a été subrogé dans les droits de M. François Xavier Exel fils, propriétaire et rentier demeurant & domicilié à Strasbourg, bailleur des fonds employés pour lesdites reconstructions, ladite somme de 28.211 francs est due aus termes 1° d’un jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 25 août 1851, 2° d’un procès verbal d’assermentation dressé au greffe dudit tribunal le 26 avril 1851, 3° d’un procès verbal d’expertise en date du 27 août 1851 enregistré à Strasbourg le 21 octobre suivant f° 66 (…) déposé au greffe du dit tribunal suivant procès verbal du 22 octobre de la même année, 4° d’un jugement de nomination d’experts pour réception des travaux, rendu par ledit tribunal le 5 février 1852, 5° d’un procès verbal d’assermentation dudit expert dressé au greffe dudit tribunal le 23 février 1852, 6° d’un procès verbal d’expertise et de réception de travaux fait à Strasbourg le 28 février 1852 (…) dépose au greffe dudit tribunal par acte de 21 avril de la même année, 7° d’une convention à l’effet de travaux de construction reçue par M° Lacombe alors notaire à Strasbourg le 18 août 1851, (…)
Du chef de Mad. Nebel. Cet immeuble était un propre de Mad. Exel née Klein susnommée & Madame Nebel en était devenue propriétaire au moyen de l’abandon qui lui en avait été fait avec d’autres biens encore par M. & Mad. François Xavier Exel & Marie Thérèse Klein déjà nommés ses père et mère aux termes d’un acte contenant donation à titre de partage anticipé reçu par M° François Lacombe alors notaire à Strasbourg le 7 avril 1834. Ce partage anticipé a été fait par M. & Mad. Exel entre leurs quatre enfants qui étaient 1° Mad. Nebel, susdite, 2° Mad. Louise Exel épouse de M. Joseph Félix Lex, anicen notaire demeurant à Bâle (Suisse), 3° Mad. Marie Marguerite Adèle Exel épouse de M. Augustin François Clément Couturat, Ingénieur en chef des ponts et chaussées attaché aux travaux du Rhin demeurant à Strasbourg, 4° & M. François Xavier Exel fils, déjà nommé, alors négociant demeurant à Strasbourg. Dans cet acte, M. & Mad. Exel se sont réservés pour eux et pour le survivant d’eux l’usufruit viager et l’entière l’administration des biens par aux attribués, parmi lesquels se trouvait la maison présentement vendue. Et ils ont expressément fait défense à chacun de leurs enfants de vendre ou d’hypothéquer les maisons données ainsi que de céder et transférer ou engager autrement les sommes d’argent abandonnées par le même acte aux enfants Exel, ce sont ces dernières stipulations qui ont donné lieu à l’intervention de M. & Mad. Exel père dans le partage anticipé du 5 novembre 1834, ci-dessus analysé. Mad. Exel est décédée à Strasbourg le 30 janvier 18500 & suivant acte reçu par ledit M° Lacombe le 13 juin suivant il a été procédé à la liquidation et au partage de la communauté qui a existé entre M. & Mad. Exel père et de la succession de Mad. Exel née Klein. Dans cet acte il est expliqué que M. & Mad. Exel étaient mariés sous le régilme de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Laquiante alors notaire à Strasbourg le 23 thermidor an VI, suivant lequel ils avaient assuré le prémourant au profit du survivant d’eux l’usufruit viager de tous les biens composant la succession du prédécédé, usufruit auquel M. Exel père a renoncé en vertu d’un acte reçu par ledit M° Lacombe le 11 juin 1850. (…). M. Exel père est lui-même décédé depuis à Strasbourg le 3 août 1863 et suivant acte dressé par M° Roessel l’un des notaires soussignés le 19 décembre de la même année, il a été procédé entre tous ses héritiers à la liquidation & au partage de sa succession. (…). Par suite de tout ce que dessus et des décès respectifs de M.. & Mad. Exel père et mère, l’usufruit qui compétait à ces derniers en vertu dudit partage anticipé et les droits que Mad. Nebel tenait de son père aux termes de l’acte du 13 juin 1850 se trouvent éteints & l’immeuble présentement vendu appartient actuellement en pleine propriété à Mad. Mogin en vertu des titres susénoncés.
Du chef de Mad. Exel née Klein. Le même immeuble appartenait en pour à Mad. Exel née Kien pour lui être échu ainsi qu’il a été présentement déclaré aux notaires soussignés dans les successions de ses père et mère M. Jean Georges Klein, propriétaire & négociant & Mad. Marie Thérèse Challard son épouse de leur vivant demeurant à Strasbourg ainsi qu’il résulté au surplus d’un acte contenanr liquidation & partage assé devant M° Lex alors notaire à Strasbourg le 27 mars 1819. enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 avril suivant volume 116 numéro 11 – Prix, 59.000 francs
Etat Civil de mad. Mogin. Declare la venderesse qu’elle est veuve eb premières noces non remariée et sans enfant de feu M. Mogin son mari, avec lequel elle était mariée sous le régime de la communauté aux termés de leur contrat de mariage passé devant M° Roquebert et son collègue notaires à Paris le 19 avril 1839. Qu’elle était judiciairement séparée quant aux biens d’avec son dit mari suivant jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Epernay (Marne) le 7 mai 1853. Qu’’elle n’a jamais été chargée de fonctions emportant hypothèque légale
acp 539 (3 Q 30 254) f° 30-v du 6.1.

Joseph Aloyse Beno épouse en 1856 Françoise Elise Wucher, fille de plâtrier
1856 (20. Xbr), Strasbourg 14 (147), Not. Ritleng n° 8813
Contrat de mariage – Mr Joseph Aloyse Beno, Pharmacien domicilié et demeurant à Strasbourg, fils majeur du Sr Joseph Aloyse Beno et de De Elisabeth Sauvoisin, conjoints domiciliés à Strasbourg où ils sont tous deux décédés d’une part
Mademoiselle Françoise Elise Wucher, domiciliée et demeurant à Strasbourg, fille majeure de feu Mr Jean Baptiste Wucher, en son vivant plâtrier à Strasbourg et de feu Dame Marie Elisabeth Wanné son épouse décédée épouse en secondes noces de Mr Henri Adolphe Kuhff plâtrier demeurant à Strasbourg stipulant sous l’assistance de mondit Sr Kuhff son beau père d’autre part
article 6. Le futur époux déclare que ses apports consistent dans le fonds de la Pharmacie la Licorne qu’il exploite présentement à Strasbourg dans la maison Oberlin rue du vieux marché aux poissons, lequel fonds consiste dans les pratiques et l’achalandage qui y sont attachés et dans les différents effets mobiliers, ustensiles servant à son exploitation ainsi que dans les médicaments, fioles, flacons & pots les renfermant ou à ce destinés, alambic, chaudières matières & autres apparentés
acp 456 (3 Q 30 171) f° 10 du 22. Xbr – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent dans son fonds de pharmacie de la Licorne à Strasbourg
Ceux de la future épouse en meubles & créances estimés à 21.573
1/3 d’une action de la manufacture d’ornements Heiligenthal
1/3 d’une maison rue neuve traversière n° 13 à Strasbourg
moitié de 1 ha 79 a 65 terres à Mittelschaeffolsheim
Donation par le futur à la future de l’usufruit de toute sa succession et de la future au futur de l’usufruit d’un capital de 15.000 francs
Don de noes par le futur à la future en cas de survie, sans enfants d’une somme de 2000 francs

Françoise Elise Wucher meurt l’année suivante en délaissant pour héritiers ses deux frères
1857 (21. 9.br), Strasbourg 14 (149), Not. Ritleng n° 9554
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Joseph Aloyse Beno pharmacien et Françoise Elise Wucher
à la requête et en présence 1. de Mr Joseph Aloyse Beno, pharmacien domicilié & demeurant à Strasbourg agissant tant à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui & feue Dame Françoise Elise Wucher son épouse aux termes de leur contrat de mariage passé devant les soussignés notaires Ritleng et l’un de ses collègues le 20 décembre dernier enregistré, qu’en qualité d’usufruitier de la généralité de la succession de ladite défunte suivant testament de cette dernière reçu par M. Rencker notaire à Strasbourg le 26 juin 1857 enregistré le 4 juillet suivant,
2. de Mr Martin Jean Baptiste Jules Wucher, employé au chemin de fer de l’est, domicilié & demeurant à Strasbourg & 3. de Mr Henri Adolphe Kuhff maître plâtrier domicilié & demeurant en ladite ville agissant en qualité de tuteur légal de Gustave Adolphe Kuhff son fils mineur issu de son mariage avec feue Dame Marie Elisabeth Wanné son épouse en secondes noces veuve en premières noces de Jean Baptiste Wucher en son vivant aussi maître plâtrier à Strasbourg, mondit Martin Jean Baptiste Jules Wucher et le mineur Kuhff habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers savoir le Sr Wucher pour trois quarts comme frère germain & la mineure Kuhff pour un quart comme frère utérin de ladite Dame Beno décédée à Strasbourg le 28 juin dennier. Et en présence de Mt Jean Chrétien Gleimer Contrôleur de l’octroi en retraite domicilié & demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur du dit mineur Kuhff
acp 464 (3 Q 30 179) f° 76-v du 24. 9.br (succession déclarée le 26 Xbre 1857) Succession, propres existants, mobilier 3570, créances 4430, un tiers indivis d’un corps de biens ban de Mittelschaeffolsheim de la contenance d’un ha 79 a 65 – propres inexistants 16.346, garde robe 797
indemnité due à la communauté 17.200, passif de la communauté 21.080

1857 (26.6.), Me Rencker
Testament d’Elise Wucher épouse d’Aloyse Joseph Beno, pharmacien à Strasbourg, par lequel elle lègue à son mari la jouissance viagère de toute sa succession – Décès du 28 juin 1857
acp 461 (3 Q 30 176) f° 49 du 4.7.

Joseph Aloyse Beno se remarie en 1858 avec Hélène Hœrter, fille d’un marchand de bois
1858 (17. 9.br), Me Noetinger

Contrat de mariage – Joseph Aloyse Beno, pharmacien à Strasbourg, veuf sans enfant de Françoise Elise Wucher, d’une part
Hélène Hoerter, majeure à Strasbourg fille de Geoffroi Hoerter, marchand de bois, et de Thérèse Erhard sa femme audit lieu d’autre part
acp 474 (3 Q 30 189) f° 8 du 24. 9.br – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du fonction consistent en une valeur de 29.401 grevé d’un passif de 14.557, reste 14.844
Les apports de la future consistent en un mobilier estimé à 520
Donation par les conjoints Hoeter à la future épouse leur fille ce acceptant en avancement d’hoirie sur leurs succession et ce par moitié d’un trousseau estimé 1698, 2) argent comptant 50.000 (total) 51.698
Donation par le futur à la future en cas de survie à titre de don matutinal d’ue somme de 3000 francs
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession réductible en cas d’existence d’enfant, donation qui sera caduque en cas de convol en secondes noces

Hélène Hœrter donne à son mari l’usufruit viager de toute sa succession
1877, Me Noetinger
4 Junÿ 1866. Schenkung durch Hélène Hoerter, ermächtigte Ehefrau von Joseph Aloyse Beno, Apotheker in Straßburg wohnhaft
ihrem gennannnten Ehemann
den lebenslänglichen Nutz und Nießbrauch an ihrem sämtlichen Nachlass. Im Vorhandensein von Kindern wird diese Schenkung auf die Hälfte reducirt († al 31 Januar 1877)
acp 661 (3 Q 30 376) f° 12-v du 2.2.1877

Joseph Aloyse Beno vend la maison au lithographe Frédéric Grosskost et à sa femme Sophie Nothhafft

1875 (18.12.), Me Holtzapffel
Verkauf durch H. Joseph Alois Beno, Rentner und Helena Hoerter seine Ehefrau zu Straßburg
an Johann Friderich Groskost, Lithograph und Sophie Nothhafft seiner Ehefrau zu Straßburg
von einem Hause zu Straßburg Alter Fischmarck N° 13, für 59.200 Mark, davon 800 Mark baar bezahlt und den Rest zahlbar nach Ablauf von fünf Jahren. Nutzniesung, Steuren und Zinse vom 25. December 1875. Erwerbs Titel, Kauf Roessel den 4. Januar 1865
acp 647 (3 Q 30 362) f° 12 du 27.12.

Fils de farinier, Jean Frédéric Groskost épouse en 1866 l’institutrice Sophie Nothhafft
1866 (17.5.), Strasbourg 4 (124), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 11.779
Contrat de mariage – Ont comparu M. Jean Frédéric Groskost, lithographe, demeurant et domicilié à Strasbourg fils majeur de M. Michel Groskost, décédé farinier à Strasbourg, et de Dame Barbe Hertz, sa veuve, demeurant et domiciliée en cette ville,stipulant du consentement de la mère, ainsi qu’il le déclare, comme futur époux d’une part
Et Mademoiselle Sophie Nothhafft, institutrice demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille majeure de M. Christophe Nothhafft, boucher, et de Dame Marguerite Sophie Stoehr, décédés conjoints en cette ville, stipulant pour elle et en son nom comme future épouse d’autre part
acp 554 (3 Q 30 269) f° 31-v du 18.5. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) mobilier 400, 2) fonds de lithographie 12.000, 3) argent 4000
Les apports de la future consistent 1) mobilier 1888, 2) créances 11.520, 3) douze obligations chemin de fer de l’Est, 4) six obligations chemin de fer de l’ouest, 5) argent 1000, 6) moitié d’un étal de boucher
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfant et en cas de prédécès de la future épouse sans enfants et en cas d’existence de Julie Nothhafft sœur de la future épouse, l’usufruit devra être réduit de 3000 francs que le futur aura à délivrer à la dite Dlle Julie Nothafft dans un délai de trois mois après le décès

Procès verbal d’estimation du terrain que le propriétaire Grosskost va acquérir de l’Etat au titre de l’alignement

1876, Enregistrement de Strasbourg, ssp 167 (3 Q 31 666) f° 93-v du 22.5.
4. Mai 1876, Protokoll aufgestellt Bauunternehmer Klein als Expert des H Groskost Lithograph, Kreisingenieur als Expert der Straßen verwaltung und den Domänenempfänger Wichard, alle zu Strassburg, welche den Werth des Bodens, den der H Groskost, zufolge Alignement vom Staat erwerben soll, abgeschätzt haben, wie folgt, der Flächeninhalt beträgt 32,63 Q. Meter und wird bezahlt pro Q Meter 56. M. mithin für die Gesamtfläche auf 1827 M.

Vente du terrain devant la maison

1876 (7.6.), Ingénieur Pfersdorff
Ingénieur Pfersdorff & Domänen Einnehmer Wichard
2053. Verkauf durch den Staat
an den Lithograph Groskost zu Straßburg
von 32,64 Q Meter Boden vor dem Hause des Käufers von der Staatsstraße N° 2 (4) abzutrennen, Um den Kaufpreis von 1827 Mark 28
acp 652 (3 Q 30 367) f° 78 du 14.6.


Maison au Petit Pied de bœuf (Zum kleinen Rindsfuss)

Réunie à la précédente en 1640 (VII 388-b)

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 6
La maison appartient à Etienne Dex. L’encorbellement a 12 pieds de long et fait saille de six pieds et demie sur le communal. La maison comprend une porte de cave, plusieurs étaux, un auvent de 11 pieds et demi de large en saillie de trois pieds et demie et un pilier en pierre à côté de la maison au Pied de Bœuf

Ane dem Vischmarckh Gegen Sanct Martins Blatz, Vnd von Dannen hinab nach der Altten Metzig zugemessen
Steffan Dex hatt darneben Vor seinem Hauß die Allmendt 12 schu lang, Vnd oben ein Vßstoß 6 ½ schu herauß, Vor dem hauß ein Kellerthier 6 ½ schu lang vnd 4 ½ breit, Item ein Banckh über Zwerch hero am Rindsfuß 8 schu lang vnd 3 schu breÿt, Mehr vornen ein Bänchlin 4 ½ schu lang, vnd 2 ½ schu breÿt, Item oben dem Vßstoß ein Wetterdächlin 3 ½ schu herauß vnd 11 ½ schu lang, sampt einer Steinerin Saulen ane dem Rindtsfuß, Soll alles Allmend sein und bleiben, Bessert für das Niessen, ij lb viij ß d

Isaac Dex épouse en 1592 Salomé Heimer

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 20-v n° 18)
1592. den 22. Maÿ sind Ehelich eingesegnet worden Herr Isaac Dechs, Handelsmann vnd Burger alhie Vnd Jungfr. Salome Heÿmerin weÿland Theobald Heimen des scherers selig. hinderlaßene tochter von Straßb. (i 24)

Veuve, Salomé Heimer se remarie en 1610 avec le marchand Henri Rœmer : contrat de mariage, célébration
1610 (16.8.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54)
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten vnd fürnehmen Hn Heinrich Römer handelsman vnd burg. alhie Zu Straßburg, als dem Breüttigam ane einem
So dan der Ehren: vnd tugendsamen Fr. Salome Heimen weÿland des auch Ehrengeachten fürnehmen Hn Isaac dexen des handelsmans vnd burgers alhie seelig. hinderlaßene wittib als der hochzeitterin Andern Theils
Beschehen vnd verhandelt in des heilig. Reichs freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 16. Augusti In dem Jar des herrn als man Zahlte 1610
[unterzeichnet] Ich Carle Spielman Alß vogt d. frauw hochzeiterin bekhenn wie obsteth

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 295 n° 852)
1610. Heinrich Römer d. handels Mann, v. Salome Isaac Dexen deß handelsmanns alhie Nachgelaß. wittib. Eingesegnet Zinnstag 4. Septembris (i 303)

Salomé Heimer veuve du marchand Isaac Dex vend la maison dite au Petit Pied-de-Bœuf au cordonnier Conrad Weber

1609 (5. tag Maÿ), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) n° 226-v
Erschienen Fr. Salome heÿmerin Wÿland herrn Isaac Dexen Gewerbßmanns selig. witwe, Mit beÿstandt v bewilligung herrn Carle Spylman Gewerbßmanns Ires geschwornen Vogts Auch H. Mathias Knele Ires Stieffvatters, So dann herr Matheus Brun handelßmann als geschwornen Vogt Johannßen v alß geschwüsterd (verkaufft)
Conrad Webern Schumacher
huß hoffstatt mit all Iren gebeu & gelegen Inn der S S vnden am Vischmarck genannt zum cleÿnen Rindsfuß einsyt nebent der herrberg Zum Rindtsfuß, die andersÿt ein Behusung Sebastian hermels Schuldgläubigern Zuständig stoßend, hind. auch vff d. Rindtsfuß, davon gend 17 schilling 6 pfenning Zum halben theÿl ane Ein pfund 15 schilling d aber die vberige xvij ß vj d Junckher Johann Martin Stickel von Troffen alls geschw. vormunden Junckher Euchary Bocken von Erlenburg V Fr. Marien gebohrner Widergrünin von Stauffenburgs selig Kinder abgeloßt worden der halb theyl vff Johannis Baptistæ v die vbrig halbtheyl vff d heylig. wÿhenacht. tag fallend ewigs Ehrschetzigt Erbzinß Junckher Leopolden von Berenfels, So dann 40 guldin gelts Straßburger lösig mit 800 gulden die derselben Zu vier stück* werung vff S Michels tag falled Daniel Samuel vnd Steffan Dexen gebrüderen wÿland Stofflen dexen des altern Inn letzer ehe erzielten Söhn Sunst für ledig eÿgen V. all. Rcht & der Kauff vber solche beschwerden Zugangen v. beschehen umb 660 guld.
Hiebey geweßen H Heinrich Wyrich Schulmeyster Zu S Niclaus V Niclaus Clein Schnyder hierzu erbetten

Le cordonnier Conrad Weber épouse Ange Schmidt, fille d’un tailleur de Jelz ou Zelz
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 200-v n° 539)
1604. Ostertag. Conradt Weber d. schuhmacher Vndt Engell hanß Schmiden des Schneÿders Zu Jelzt beÿ Bergkeßell Nachgelaß. dochter. Eingeseg. 17. Martÿ [sic, April.] (i 204)

Conrad Weber et sa femme Ange hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Beuchel

1616 (Ersten tag Februarÿ), Chancellerie, vol. 423 (Registranda Kügler) f° 27
(Inchoat. fo: 28) Erschienen Conrad Weber der Schuemacher vnd Engell sein eheliche hußfr.
haben in gegensein herrn hanß Beuchels handelßman schuldig sein 50 pfund pfenning für aberkhauffte leder
vnderpfand huß hoffestatt V hefflin mit all Ir gebed. gelegen Inn der S S vnden am Vischmarck einseyt neben dem herberg Zum Rinds fuß andersyt neben (-) stoßend hind auch vff den Rinds fuß, Dauon gend 40 guld. gds losig mit 800 gulden Straßburger Jorg Bechen, Mehr xvj ß gelts bodenzinß, So dann 18 derselb guld gts Zu xv batzen abloßig mit 350 guldin bemeltt werung Heinrich Renner* handelßmann

Le cordonnier Conrad Weber se remarie avec Marguerite Sohler, veuve d’Elie Trenner
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 180 n° 20)
1635. Dom 4. post Trin. 21. Juny prima & Dom. 5. 28 Eiusdem secunda vice. Conrad Weber der Schuhmacher Und Burger alhier Vnd Margaretha Zollerin Eliæ Dremmers des Schuhmachers Vnd Burgers alhie hinterlaßene wittib. Mont. 29. Junÿ Zu S. Claus (i 193)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 199) 1635 Eodem [21. Junÿ] Conrad Weber der schuhmacher alhier v. Margaretha Elias Dremmers schuhmachers alhie wittwe. Cop. 29. Junÿ Zu St. Claus

Conrad Weber hypothèque la maison au profit du tanneur Jean Ott

1637 (ut supra [12. Jan:]), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 28-v
Erschienen Conrad Weber der Schuhmacher alhie
hatt in gegensein Hannß Otten deß Rohtgerbers auch burgers Zu Str. – schuldig seÿen L Lb
dafür Vnderpfand sein soll Hauß und Hoffstat mit allen andern ihren gebäwen alhie vffm Vndern Fischmarckt neben Hannß Pleickhardt Kolben dem Paßmentierer & neben dem gewesenen würths hauß Zum Rindtsfuß, hind. vff besagten Rindtsfuß stoßend, So Zuuor verhafft. umb 800. fl. Wehrung Isaac Dexen deß handelßmanns see. Erben, Item umb 100. R. hannß Büchels deß Lederbereiters Erben, So gehen Jährlich auch dauon Sÿben Zehen schilling 6 ß Bodenzinß Jr. N. N.

Conrad Weber hypothèque la maison au profit des enfants du cordonnier Mathias Wurm

1638 (s.d. [23/24. Octobris]), Chambre des Contrats, vol. 480 n° 717-v
(nil actum) Erschienen Conrad Weber d. Schuhmach. alhie
hatt in gegensein ut spâ [weÿl. hanß Mathiß Wurmen gewesenen Schuhmachers see. vier Jüngern Kindern Vogts Daniel Wellers auch Schuhmachers] – schuldig seÿen L. lb
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß und hoffstatt mit allen and. ihren gebäwen & alhie vffm und. Fischmarckht zum kleinen Rindtsfueß genannt, einseit neben dem Rindtsfueß, 2.seit neben hanß Pleickhardt Kolb dem Handelßmann, hind. auch vff erstbesagten Kolben vnd Rindtsfueß stoßend, so Zuuor Verhafftet vmb 600. fl. nachtrag den dexischen Erben so aber noch streitig und Er Debitor daran allein 400. fl. gestendig, so gehen auch Jarß dauon 17. ß 6 d bod. Zinß Jr N. N. Zu Schlettstat, Mehr ist diß hauß auch v.pfändt 100. fl. hanß Büchels see. witib und Erben, It. Umb 100. fl. hanß Otto dem Rohtgerber It. umb 50. fl. Daniel Simons see. Zu Zweÿbrucken Kindern, So dann vmb 36. lb. seiner dochter Ursula und sohn hannß Michel für Müeterlich gut

Conrad Weber vend la maison à son voisin Georges Mahler, aubergiste à la Carpe bridée et propriétaire de la maison au Pied de Bœuf

1640 (21. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 47
(Protocoll. fol. 32.) Erschienen Conrad Weber d. Schuhmacher burger Zu Str.
hatt in gegensein Georg Malers Würths zum Gertenfisch auch Burgers Zu Straßburg (verkaufft)
hauß, hoffstatt vnd höfflein, mit Allen and.en ihren gebäwen & alhie Am Vndern Fischmarckt einseit neben hannß Pleickhard Kolben dem handelßmann, and.seit neb. dem gewesenen Würthshauß Zum Rindtsfueß, so dem Käuffer auch zuständig, hind. vf erstbesgten Rindstfueß stoßend, dauon gehen Jährlich vff Johannis Baptæ und Weÿhenachten 17. ß 6 s Ehrschätzigs Zinsen den Edlen von Berenfelß empfahet Johann Böller Alß Schaffnern Vnd obwol diß hauß noch verhafftet vmb 400. fl Str. wehr. weÿl. Georg Bochen Alten Kleinen Rhats Verwanth see: Erben, Mehr vmb 173. fl. 6. ß Samuel dexen see. witiben, J. vmb 50. lb weÿl. hannß Beüchel Alten groß. Rhats Verwanthen se: erben, so dann vmb 50 lb hannß Otten dem Rohtgerber, so hat doch d. v.keüffer solche posten vff ihme behalt – vber den Ehrschätzigs. Zinß geschehen per 600. lb
[in margine :] Erschienen Jr. Ernst Frid. von Berenfeld für sich selbst und in nahmen seiner Jgfr. Schwester Johannæ Und Jr. Philips Dierich Zorn von Plobßheim alß Ehevogt Judit Von Berenfelß, haben in gegensein deß Käuffers erkant, d. Sie von demselben die 17 ß 6 d Ehrschätzigs gelts mit 21. Lib. 12. ß d abgelößt worden – Actum den 2. Julÿ 1640.



2, rue des Poules (ancien)


Rue des Poules n° 2 (ancien) – X 134 (Blondel), O 965 (cadastre)

Auberge à la Poule noire (zur Schwartzen Hennen, 1625-1712), puis à la Poule blanche (zur weissen Hennen, 1712-1718), à l’Autruche (zum Strauss, 1718-1742), enfin au Cor de Chasse doré (zum goldenen Waldhorn, 1742)
Démolie en 1850 pour agrandir la manufacture des tabacs


Plan-relief de 1725 (Musée historique). L’auberge occupe deux bâtiments qui suivent les deux premiers devant une grande cour, en haut à droite de l’image
La maison se trouvait au premier plan à gauche (avril 2016)

Le boulanger Sébastien Henninger, alors aubergiste à l’Ancien Palais, acquiert en 1625 deux bâtiments rue des Bestiaux et la moitié d’un puits commun avec le voisin à l’arrière. Il y exploite à partir de 1625 l’auberge à la Poule noire (zur Schwartzen Hennen), reprise en 1659 par son gendre. Tenue soit par les propriétaires suivants soit par leurs locataires, l’auberge a mauvaise réputation dans le voisinage en 1711. L’enseigne devient en 1712 à à la Poule blanche (zur weissen Hennen). Jean Philippe Bodemer qui achète la maison par adjudication judiciaire en 1718 y exploite jusqu’à sa mort l’auberge à l’Autruche (zum Strauss). Sa veuve réserve l’enseigne pour son fils, le locataire suspend en 1742 celle au Cor de Chasse doré (zum goldenen Waldhorn). Le fils Jean Jacques Bodemer devient effectivement aubergiste mais tient non loin de là l’enseigne à la Couronne.
Propriétaire à partir de 1760, Jean Nicolas Matz y exerce son métier de fabricant de tabac après avoir renoncé à celui de marchand de fruits et légumes pour se conformer au nouveau règlement de la Mauresse. La maison passe aux héritiers testamentaires de sa veuve, les enfants de l’apprêteur de tabac Jean Nicolas Riebel. Elle est expropriée en 1847 sur son fils Nicolas Riebel pour agrandir la manufacture des tabacs et démolie en 1850.
Jean Philippe Bodemer doit avoir fait d’importants travaux ou reconstruit entièrement la maison dont la valeur minimale passe de 425 livres en 1711 à 750 livres en 1757, date à laquelle elle comprend deux logements. A la mort de Jean Nicolas Matz en 1787, elle comprend trois logements pour une valeur minimale de 500 livres.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 227 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et premier étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade en deux parties se trouve à droite du repère (c). Le premier bâtiment a une porte et une fenêtre de chaque côté, l’étage trois fenêtres et la toiture un niveau de lucarnes. Le deuxième un peu plus haut est disposé de la même manière. La cour (S) montre l’arrière (1-4) du deuxième bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (2-3), la remise (1-2) à l’ouest et le bâtiment latéral (3-4) à l’est. Le bâtiment du fond longe la cour (R) entre (16) et (1).


Cours S et partie de la cour R

mai 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1610 à 1847. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Michel Oberhauser, pasteur, et (1612) Anne Vollbarth – luthériens, et copropriétaires
1614 v Sébastien Henninger, boulanger puis aubergiste, et (1616) Barbe Wœfflin, veuve du notaire Jacques Beringer – luthériens
1650* h Chrétien Dietsch, boucher, et (1645) Anne Marie Henninger – luthériens
1693 h Chrétien Dietsch, boucher, et (1677) Anne Fritsch, veuve du boucher Georges Kamm – luthériens
1694 adj Paul Flach, secrétaire général de l’hôpital bourgeois – David Divoux, marchand de bestiaux à Sainte-Marie-aux-Mines, et Thiébaut Sigel, boucher à Benfeld
1704 v Jean Dürninger, tonnelier, et (1701) Susanne Schranckenmüller, remariée à Jean Henri Drœscher – luthériens
1712 v Jean Jacques Schmitz, tonnelier, employé à la Grue, et (1696) et Marie Sara Satz – catholique et luthérienne convertie
1718 adj Jean Philippe Bodemer, boucher puis aubergiste, et (1715) Marie Dorothée Bezold veuve de Jean Daniel Theurer, aubergiste à Mühlberg, remariée (1739) avec Jacques Datt, boucher et aubergiste – luthériens
Marie Dorothée Bodemer, et (1737) Gaspard Hess, batelier – luthériens
Anne Marie Bodemer, et (1740) Jean Conrad Reiff, aubergiste – luthériens
Marie Salomé Bodemer, et (1747) Jean Daniel Wintersinger, cordonnier – luthériens
1753 h Jean Jacques Bodemer, aubergiste, célibataire († 1757) – luthérien
1760 v Jean Nicolas Matz, fabricant de tabac, et (1755) Catherine Schwab veuve de Jean David Martzloff, apprêteur de tabac – catholiques
1787 h Joseph Riebel, apprêteur de tabac, et (1763) Marie Ehl puis (1798) Cécile Leiter – catholiques
1815* h Jean Nicolas Riebel, ouvrier en tabac, et (1800) Anne Audinot
1847 exp État, pour la manufacture de tabac

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 675 livres en 1693, 425 livres en 1711, 750 livres en 1757, 500 livres en 1784

(1765, Liste Blondel) X 134, Nicolas Matz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Matz, 9 toises, 5 pieds et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 965, Riebel, Nicolas, rue des Poules 2 – maison, sol – 5,55 ares

Locations

Tenanciers de l’auberge, d’abord à la Poule noire (1625-1712), peut-être d’après le nom du propriétaire Henninger, puis à la Poule blanche (1712-1718), à l’Autruche (1718-1742), enfin au Cor de Chasse (1742). Les dénominations successives figurent dans les inventaires dressés au milieu du XVIII° siècle (anfänglich zur Hennen, nachgehends zum Strauß, dermalen aber zum goldenen Waldt: Horn genandten würths behaußung)

  • 1625, Sébastien Henninger établit son auberge à la Krutenau. Elle porte en 1632 l’enseigne à la Poule noire (zur schwartzen Hennen)
  • 1659, son gendre Chrétien Dietsch reprend l’auberge (Quinze)
  • 1678, 1682, Philippe Gross, aubergiste (bail – Quinze 1687 puis 1689)
  • 1687, Laurent Henri Gœldel, aubergiste (bail)
  • 1689, Philippe Gross, aubergiste (bail – Quinze)
  • 1690, Chrétien Dietsch fils (Quinze)
  • 1698, Jean Georges Bahn, aubergiste (bail)
  • 1702, Chrétien Allemann (bail – Quinze 1703)
  • 1703, André Eigel, boucher (bail – Quinze)
  • 1705, Jean Dürninger (propriétaire, Quinze)
  • 1707, Antoine Bondiquet (Quinze)
  • 1707, Jean Dürninger (propriétaire, Quinze)
  • 1711, mauvaise réputation (Quinze)
  • 1712, Jean Jacques Schmitz (propriétaire, Quinze), nouvelle enseigne à la Poule blanche (zur weissen Hennen)
  • 1712, Jean Jacques Schnabel (bail – Quinze 1712)
  • 1714, Jean Michel Arnold (bail – Quinze)
  • 1714, Jean Jacques Schmitz (propriétaire, Quinze)
  • 1714, Jean Jacques Schnabel (voir plus haut, Quinze)
  • 1715, Jean Philippe Rockenbach (Quinze)
  • 1716, Jean Jacques Schmitz (propriétaire, Quinze)
  • 1718-1739, Jean Philippe Bodemer (propriétaire, Quinze) nouvelle enseigne à l’Autruche (zum Strauss)
  • 1739-1742, non exploitée (voir Quinze 1742)
  • 1742, Jacques Auffhammer (bail – Quinze) nouvelle enseigne au Cor de chasse doré (zum goldenen Waldhorn)
  • 1744, Jean Daniel Gross (Quinze)
  • 1748, Chrétien Schnebel (bail – Quinze 1749)

Autres locations

1701, Jean Michel Seitz, consigne et interprète à la porte de l’Hôpital
1803, Joseph Müssner, aubergiste, et Marie Wenck
1810, Henri Ruh, charpentier, et Marie Françoise Elisabeth Fleich
1813, Cassian Dablander, tisserand, et Marie Catherine Madeleine Schmittlé veuve de Dieudonné Cherrier

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1780, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Le maître maçon Jacques Ferdinand Hertelmeyer est autorisé au nom du propriétaire Matz à ravaler et repeindre la maison

(f° 29) Dienstags den 7. Martii 1780. – Hr Matz, tabackfabricant
Idem [Mr. Härtelmeÿer der maurer] nôe. Herrn Matz, des tabackfabricanten, bittet zu erlauben deßen behausung ane der Hennen Gaß außbeßern und anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt

Protocole des Quinze

1617, Protocole des Quinze (2 R 45)
Le meunier Simon Weiss exploite une auberge en attendant de trouver un moulin. Il accepte le moulin que le consul Christophe Stædel lui propose à Achenheim. Sébastien Henninger reprend l’auberge.

Simon Weiß – H. Christoph Städel alt Ammeister – Bastian Henning umb Weinschanck. 4.
Sebastian Henning. 128.
(f° 4-v) Sambstag den 18.ten Januarÿ – Simon Weiß der bißhero gewesten Weinschenck vnd Mehlman, sonsten seines Handwercks ein Müller, erscheint, vnd berichtet p. J. Rosen Ob er wohl Jederzeÿt gesinnet geweßen sein Müller handwerck Zutreiben, So habe er doch keine Mühl erlangen können, Nunmehro aber soll Inn der gelegenheit für des H. Christoph Städell alter Ammeister Ime sein mühl Zu Achenheim, vff ein gewisse Jaracht, Verlauhen, Welches dann J. Rosa bestättiget, mit vermelden, das ehrengemelter H. Ammeister mit Ime heüth auß der sachen geredt, Vnnd ein solches meinen Herrn inn seinem nahmen für Zupringen begert, Wann er dann den bißher getribenen Weinschanck Vbergeben, Vnd Bastian Henning, denselben hergegen annehmen Wolt. So erschein auch er Henning, Vnd were der Parteÿen Vnderthänig bitten, vnd des Hrn Ammeisters begehren, Inn solche Vergleichung Iren gnedigen Consens vnd willen Zugeben, daruff Zeigt der H XV meister ahn, H Ammeister Städell haab vff diße Weiß auch mitt Ime geredt.
Erkant, Wann Henning das Jenige im Vngelt leisten Würdt, Waß die Ordnung diß falß erfordert, So soll Jme der Weinschanck so lang bewilligt sein, alß er meinen Hrn belieben Würdt, darneben soll man Ime auch Zusprechen, Keine leüth Zusetzen, wie man vernimpt d. es bißhero Weiß gethan, oder man Werd Ihn wider abschaffen. B. Mr.

Sébastien Henninger est autorisé à exploiter l’auberge au Van (zur Wannen) Grand rue

(f° 128-v) Mittwoch den 25. Junÿ – Sebastian Henning, Weinschanck zur Wannen
Sebastian Henning Jetziger Weinschenck Zur Wannen an der Obern straßen, erscheint, vnd laßt p. Tromers fürpringen, Wie das er sich mitt Ulrichs Hannß Schotten, dem alten Würth Zum Schwartzen Adler, vonn wegen Jetzermelter seiner Herberg, Wahfern wonn meinen Herren Ime, die Würtschafft allda Zutreibenn gnedig solte beiwilligt werden, inn gewisse vergleichung eingeloffen, dieweÿl dann diße behaußung bißhero lange Zeÿt ein Herberg geweßen, vnd noch den Schilt daran hencken hatt, Suppliccant sich auch beÿ dem Weinschanck seithero ohmlagbar verhalten, Vnd nicht weniger hienfürter ebenmäßig sich Zuerzeigen gesinnet, So were sein vnnderthänige bitt, Mein hrn wollen Ime gnedig gestatten, das nach geleisteter bürgschafft, er berürter Herberg beziehen, vnnd Würtschafft darinnen treiben möge. Weitter meldet Tromer, Es erscheine auch Niclauß Weber der schneider, so onangezogener Vergleichung beÿgewohnt, vnnd bette innahmen vnnd vonn wegen Ulrichs Hannß Schotten welchen die Herberg zustendig, gleicher gestalt vmb gnädige willfahrung. Erkandt, Wann er genungsame bürgschafft stellen würd, Woll Inen in Irem begehren willfahrt sein. B. Mr.

1625, Protocole des Quinze (2 R 53)
Sébastien Henninger qui est aubergiste depuis neuf ans demande l’autorisation d’exploiter une auberge à la Krutenau où il habite. Les préposés généraux à l’accise déclarent que le pétitionnaire a bonne réputation et que deux auberges vont fermer dans le quartier. L’autorisation lui est accordée pour un an après lequel il devra en solliciter une nouvelle.

Bastian Henninger vmb den Weinschanckh. 147.
(f° 147) Mittw. 22. Junÿ – Bastian Henninger erschienen vbergibt per Dr Rengern Ein vnderthenig Supplication, pit darin vmb den Weinschanckh wone in der Crautenaw, hab die 9 Jahr vber allß hiebevor würtschafftt getrieben vndt wein außgezäpft, daß ungellt Jeder Zeit richtig contentirt & Obervngellth. gehort, geben Supplicanten ein guth Zeügnus, vndt berichten daß in der Crutenaw, zween weinschencken bald abgehen werden, dahero dißem Zuwillfahren &
Erkandt, Ober Vngelltherren mogens Ihme ein Jahrlang erlauben soll darnach wider Insonderheit darumb Ansuchen, auch gebürende bürgschafft leisten.

1627, Protocole des Quinze (2 R 55)
Aubergiste à la Poule, Sébastien Henninger demande l’autorisation d’exploiter une auberge en arguant que plusieurs ont fermé dans le quartier. Les préposés généraux à l’accise déclarent que le pétitionnaire a bonne réputation. Son voisin Glaser le confirme. L’autorisation lui est accordée.

(f° 208) Sambst. 1. 7.bris – Bastian Hellinger vmb würtschafft Zur Hennen [Bastian Henninger]
Bastian Hellinger weinschenckh Zur Hennen Erschien, bericht per D. Rengern, weÿlen In seiner Nachbarschafft etliche würtshäußer Abgangen, Alls pit Er Ihme offene würtschafft Zutreiben, gn. Zuerlauben, hab das vngelt Jederzeit richtig abgelegt, will so auch fürohin thun, berufft Sich vff ober vngelt Herren & dieselben gehört, geben Supplicanten ein guth Zeügnus, deßgleich. auch Herr Glaser Alls sein Nachbaur Erkandt, wofern Er die formalia nach besag der Ungellt ordtnung erstattet haben würdt, daß Ihme Allß dann In seinem begeren willfahrt sein soll. Mr. et H. Schach.

1632, Conseillers et XXI (1 R 116-114)
Sébastien Henninger est aubergiste à la Poule noire (Zur Schwartzen Hänen) lors d’une plainte déposée contre lui en 1632

Bastian Henninger, Einer p.dition beschuldigt. 86.
(f° 86-v) Montag 4. jun. 1632 – Ego referire, waß verschienen H. Goßenhanß von Neuwen Sandt, wid. Bastian Henningern den würth Zur Schwartzen Hänen, wegen p.dition, den priester Zu Windschleg beschehen, außgesagt, wie in der verfaßten inq.sition mehrers Zu sehen. Erkhandt. Ambtschaffners schr.ben beÿ der Vord. h. bedencken, Bastian Henninger Sach für Rath gewießen.
1645 Conseillers et XXI (1 R 128)
(f° 24-v) Montag d. 3. Martÿ – Sebastian Henninger schwert vff die Statt gerichts ordnung. Soll daselbst p.sentirt werd. durch H. XXI Bauren v. H. Kauffmann.

1636, Protocole des Quinze (2 R 61)
Les préposés généraux à l’accise infligent une amende à Sébastien Henninger qui a déclaré un seul tonneau lors du déchargement à la Grue alors qu’il en a reçu deux. Sébastien Henninger doit payer 50 livres et le tonnelier Jean Isen qui était au courant 5 livres.

Ungelts betrug. Bastian Henninger würth Zur schwartzen hennen Straf 50 lb – Hannß Isen d. Kieffer Straff 5 lb
(f° 50-v) Sambst. den 12. Martÿ – Jr. XV. Mr et Obere Ungeltherren proponiren, Beÿ Ihnen hette der Cran meister angebracht, wie das Bastian Henninger der würth Zur schwartzen hennen vor ettlich wochen 2. fass wein am Cran, durch seinen Kieffer erkauffen laßen, aber davor nur eines am Vngelt angeben vnnd also betrug verübet, weßwegen Inquisition eingezogen, vnnd so wol Er der würth, alß auch Hannß Isen der kieffer, vnd Melchior Mock der Kärchel Zieher gehört worden, welche deponirt vnd außgesagt, wie in dem hagbuch B. fol. 45. et seqq. verzeichnet so zu diesen mal p. H. Frantzen verlesen worden. Erkanndt, Man solle dem würth anzeigen, Zuvordrist das restirend. vngelt, vnnd dann Zu verdienter straff 50. lb. d zu entrichten, nicht weniger solle hannß Isen der Kieffer, als der vmb dieser Betrug gewußt 5 lb zur straff zu geben schuldig sein.
[in margine, 50 lb] Entrichtet vnd vff den Pfenningthurn gelüffert p. (*) Mittw den 30. Mart. 1636.
[in margine, 5 lb] wie dieße straff entrichtet vide infr. fol. 70.

1659, Protocole des Quinze (2 R 77)
Chrétien Dietsch dont les forces déclinent demande l’autorisation d’exploiter l’auberge à la Poule. Il demande à bénéficier d’un tarif réduit pour le vin qu’il sert parce que les clients sont rares. Il devra régler une mesure de vin toutes les trois semaines tant que son beau père sera en vie.

Christmann Dietsch. 73 [Metzger wegen Würths Zur Hennen].
(f° 73-v) Sambst. den 30. Aprilis – Christmann Dietsch Metzger allhier per Wild. dd. Supplication, bericht, d. Er nun Eine Zeit hero beÿ seinem mit leibßblödigkeit sehr behaffeten Schweche dem Würth Zur Hennen, sein aber auch seinen in die haußhaltung brauchenden wein, nach dem Würths Vngelt v.ungelt müß. Weil. aber ermeltem orth die Würthschafft wegen gedachte werth Elenden Zustandts sich fast allerdings Verlohren, alß bitt Supplicant Ihme alle 14. tag nur j. ohmen im burger Ungelt passiren Zulaß. Erkandt, Obere Ungelt Herren, bedenckens
[in margine :] NB die habens dahin gestelt, daß so lang d. Schwehr lebet, supplicant alle 3. wochen j. ohmen in burg. ungelt passirt th. sollen.

1687, Protocole des Quinze (2 R 91)
Jean Philippe Gross demande l’autorisation de passer de l’auberge à la Poule noire à celle à l’Ange

Johann Philipp Groß umb Schild und Schanck, gewester Würth Zur schwartzen Hennen, Würthshauß Zum Engel, 254, 258, 264, 270, 399, 405.
(p. 254) Freÿt. den 28. Junÿ – herr Johann Philipp Groß, der geweßte Würth Zur schwartzen Hennen, p. D. Gollen, hatt nunmehr das Würthshauß Zum Engel bestanden, bitt ihme den Schild und Schanck gn. Zu erlauben.
Erk. wann Implorant Zu Fordrist Mghh. die Umbgeldts Extantzen wird bezahlt haben, soll er als dann beÿ mghh. retione huius petiti sich wieder anmelden.

(p. 258) Sambstags den 5. Julÿ – Philipp Groß pt° Schancks
Philipp Groß, per D Gollen, prod. Unterth. Anzeig und Bitten mit Beÿlag Lir. A. et B. Erk. vor Ober Ungeltsherren gewießen.

1689, Protocole des Quinze (2 R 93)
La femme de Philippe Gross, aubergiste à la Poule noire, demande un délai pour régler l’accise. Les préposés généraux à l’accise déclarent qu’il a déjà été sursis à la vente du mobilier saisi. La débitrice souhaite régler la somme sur un capital qui appartient à son beau-fils Sébastien Nægelin. Les Quinze accordent un nouveau délai.

Philipp Groß, der Würth zur schwartzen Hennen. 45. 51
(f° 45) Donnerst. den 5. Martÿ. – Philipp Großen des Würths zur schwartzen Hennen haußfrau, per D Gollen, berichtet, daß ihro Wegen schuldigen Umbgeldts mit dem heimgang getrohet werden, Weilen es aber schohn einmahm geschehen, Und sie ane bett mehr nicht als was sie nöthig, übrig hatt, Und auff solche Weiß die Würtschafft Nicht Furt Führen, noch sich erhalten kann, als bitt sie demüthig, Umb gn. gedult, Verspricht sich eußerst zu bemühen, solches Nach und nach abzustatten. Erk. Vor Obere Umbgeldts herren gewießen.

(p. 51) Freÿt. den 11. Martÿ – Philipps Groß pt° Umbgeldts Extantz
Obere Umbgelts herren laßen per Herrn Schragen referiren, daß mann Philipps Großen, den Würth Zur schwartzen hennen, so Gemeiner Statt ane Umbgelts Extanzen annoch 140. lb 10 ß schuldig, und die Monatlich Verprochene 4 thlr. nicht bezahlt, Zweÿ bett und ein bilard jns Ganthauß Führen laßen Und nachdeme deßen Frau Um geduld gebetten, die sach aber Vor sie gewießen worden, Sie nicht ermangelt hätten, beede, sowohl der mann, als auch die Frau Zu beschicken, da dann er seine alte Exceptiones Wegen des Junckern Von Ichterßheim Vorgebracht, Und endlichen auch auff ein Saltz Cassa Capital, so seinem stieffsohn, benantlichen Daniel Nägelins sohn, gehörig, gekommen, Worbeÿ die Frau berichtet, daß ein Kinder Vertrag aufgerichtet worden were, Vermög deßen sie die davon Verfallende Zinnß biß dießer sohn 14 jahr alt seÿn Wird, genießen sollte, da sie doch selbige Krafft hießigen gebrauchs, biß auff 18 jahr Zugenießen hätte, Und were beÿ dem Vertrag Weder sie, Noch ihr Vogt gewesen, wollte beÿ E. E. Rath umb das recht, Wie es ander genießen, anhalten Und Wann sie es erhaltet, diejenige 52. fl. Zinnß, von ged. Capital herrührend, beneben den 4. Rhler monatklich dem Pfenningth. Zu kommen laßen, der mann aber gleich gesagt, daß sie thon Könte, was sie wollte, Und wofern sie es nicht balden erlanget, mann mit Verkauffung der bett Und Bilard Fürtfahren werde, Zu Mghh. stellend, Ob Sie nach so lang jnnhalten maßen wolten ?
Inn der Umbfrag berichtete Herr XV.er Brandt, als Vogt gedachten Nägelins, daß es gantz Falsch were, daß der Vertrag ohne ihr beÿßein auffgerichtet worden seÿe, welcher ja, wann es deme also were, Nicht passirt, Noch guth geheißen worden were, die Zinnß Von dießem Saltz Capital betreffend, so Könne er Nicht geschehen laßen, daß sie sellbige ein Ziehten jndeme er sie zu des Knaben Underhat Nöthig hätte.
Erk. Soll mit Verkauffung des haußraths noch etwaß Zeit jnngehalten, Und wann die Frau dem usumfructum auff 4 jahr nicht erhaltet, darmit Wie auch mit der execution Furtgefahren werd.

1690, Protocole des Quinze (2 R 94)
Chrétien Dietsch a demandé avant de quitter la ville l’autorisation d’exploiter lui-même l’auberge, faute de trouver un tenancier compétent.

(f° 146-v) Sambstags d. 12. Aug: – Christmann Tietsch der metzger pt° conservationis des Schilds Zur Schwartzen Hennen
Christmann Tietsch, der metzger, so verreÿßt, per Saltzmann, berichtet inn underth. das Sie sein würthshauß Zur Schwartzen Hennen, weilen Sie biß dahero Keinen tüchtigen würth darein haben können,nunmehro selbsten bewohne, vnnd das so lang, bis er jemannd, deme dieselbige wieder anständig ist, darein Werde bekommen können, habe solches underth. notificiren, vnnd Zugleich vmb continuaôn des Schilds vnndt habenden rechtens underth. bitten wollen. Erk. vor Obere Umbghh. gewießen /: Implorant ward citirt, erscheine aber nicht.

1703, Protocole des Quinze (2 R 107)
Chrétien Allemand demande l’autorisation de quitter l’auberge à la Poule noire qui vient d’être vendue pour en exploiter une autre en face, dans une maison qu’il a achetée et portait autrefois l’enseigne au Lièvre.

Christian Allemand pt° weinschancks Zur schwartzen Hennen, Zum Haaßen
Andreas Eigel pt° weinschancks Zur schwartzen Hennen, 2404
(f° 220) Sambstags den 18. Aug. 1703. – K. nôe Christian Allemand des burgers und würths Zur schwartzen Hennen, weilen dieße gastherberg verkaufft worden, Er aber ein dagegen über liegendes hauß, worinn schon hiebevor das Schildt Zum Haaßen geweßen, an sich erhandelt, als b. unterth. ihme den Schanck allda gn. Zu erlauben. Erk. ut supra [an die Oberen Ungeltshh. gewießen]

Les préposés généraux à l’accise rapportent que le pétitionnaire occupe à titre de locataire l’auberge à la Poule noire depuis un an et demi et qu’il a acheté sa maison de Tobie Stædel le puîné. Il est autorisé à ouvrir une auberge à condition de donner congé au boucher qui occupe un des bâtiments et d’aménager un logement militaire.

(f° 247-v) Freÿtags den 14. Septembris 1703. Christian Allemand pt° weinschancks
Iidem [Obere Ungeltsherren] per Herrn Friden, es habe Christian Allemanstn so die würtschafft Zur Schwartzen Hennen bißhero getrieben, ansuchung gethan, daß ihme der weinschanckh in einem Hauß Gegenüber gelegen, gn. erlaubt werden möchte. Auff beschehene Remission habe man demselben ferner angehört, welcher beditten, daß er bemeldtes hauß, so H. Tobiæ Städel dem mittlern in der straß zugehöre, von demselben umb 1800. fl. gekaufft, und Zwar nach 1 ½ jahr lang lehnung Zur Schwartzen Hennen, allein weilen solches hauß in process stehe, er besorge daß er hiernechst daraus vertrieben werden dörffe, dahero dießes Kauffl. angenommen habe. Es habe auch ged. H. Städel neben J Rathh. Reiber, als des H. Städels Stieff kindts vogt, welches auff dießem hauß sein guth stehen habe, gebetten dem Imploranten in seinem begehren Zu willfahren, weilen die gelegenheit gut seÿe, und er ein Gutes Zeugnus habe. Wann demnach Mgherren demselben willfahren wolten, so hette man davor gehalten, daß ihme anzuzeigen seÿn werde, daß er allein in dem hauß wohnen, und dem, im Nebens hauß wohnenden Metzger wegschaffen, und dagegen etl. gemach Zur Einquartierung Zurichten laßen solte.
Erkandt, wirdt dem Imploranten, auß erstbemelte Condition inn seinem begehren willfahrt.

André Eigel obtient l’autorisation d’exploiter l’auberge à la Poule noire

(f° 352-v) Sambstags den 15. Decembris 1703. – H. nôie Andr. Eigels burgers alhie, der bittet unterth. Ihme den weinschanckh Zur schwartzen Hennen gn. Zu erlauben. Erk. ut supra [Obere Ungeltshh. gewießen]

(f° 357-v) Sambstags den 22. Decembris 1703. – Conrad Baur und Andreas Eigel pt° weinschancks
Obere Ungelts Herren Laßen per Herrn Friden proponiren, daß Conradt Baur vnd Andreas Eigel umb den weinschanckh und Zwar Jener Zum Grünen reiff, und dießen Zur Schwartzen Hennen angehalten haben, vnd weilen es alte würthshäußer seÿen, die Imploranten schon dem weinschanckh getrieben, ihre gebühren richtig bezahlt vnd auch wegen der Einquartierung schein vorgelegt alß stündte Zu Mghherren, Ob sie denenselben in ihrem begehren willfahren wollen. Erk. willfahrt.

1703, Protocole des Quinze (2 R 107)
Conrad Bauren Zum Grünen reiff auff dem Roßmarck pt° Weinschancks
Andreas Eigel Zur Schwartzen Hennen
(f° 352) Sambstags den 15. Decemb. – G. nôie Conrad Bauren burgers alhie der bittet unterth. ihme den Weinschanckh Zum Grünen reiff auff dem Roßmarck gn. Zuerlauben. Erk. an die Oberen Ungelts Hh. gewießen.

(f° 357-v) Sambstags den 22. Decembris 1703. – Obere Ungelts Herren Laßen per Herrn Friden proponiren, daß Conrad Baur und Andreas Eigel umb den weinschanckh und Zwar Jener Zum Grünenreiff, vnd dießer Zur Schwartzen Hennen angehalten haben, Vnd weilen es alte wurthshäußer seÿen, die Imploranten schon den Weinschanckh getrieben, ihre gebühren richtig bezahlt, und auch wegen der Einquartierung schein vorgelegt als stünde Zu Mgherren, Ob sie denenselben in ihrem begehren willfahren wollen. Erk. Willfahrt.

1705, Protocole des Quinze (2 R 109)
Jean Dürninger obtient l’autorisation d’exploiter à l’essai pendant un an l’auberge à la Poule noire qu’il vient d’acheter.

Johann Dürninger pt° Weinschancks Zur Schwartzen hennen
(f° 152) Sambstags den 23. Maÿ 1705. – S. nôe Joh: Dürningers burgers vndt weinhändlers alhier, der bittet unterth. Ihme in seinem erkaufften würths hauß Zur Schwartzen hennen, den weinschanckh Zur prob auff ein Jahr lang, gn. Zu willfahren. Erk. an die Oberen Ungeltshh. gewießen.

(f° 155) Freÿtags den 29.t Maÿ 1705. – Johann Dürninger pt° Weinschancks Zur Schwartzen hennen
Iidem [Obere Ungelts Herren] per Herrn Friden, es habe Johann Dürninger der burger und weinhändler alhie, umb den weinschanck Zur Schwartzen hennen angehalten, Welchen man zuvordertist dahin angewießen, daß Er einen schein von E. E. Zunfft der Freÿburger, ein bringen solle, so Er auch gethan vnd E. E. Fridt denselben vom 20. Hujus abgelesen, daraus Zu ersetzen, daß ged. Zunfft wann Er præstanda præstire, Ihme Zu einem Zünfftigen an zu nehmen willens seÿe. Darauff Er beÿgesetzt, daß Er den schanckh nur auff ein Jahr um zu sehen, Ob er ihme Zuschlagen möchte, probiren wolle, vnd hab man davor gehalten, daß demeselben in seinem begehren wohl willfahrt werden könne, iedoch daß Er auch einen schein vor der Einquartierungs Stub einlieffern solle. Erk. Bedacht gefolgt.

1707, Protocole des Quinze (2 R 111)
Jusqu’à présent tenancier au Château d’or, Antoine Bondiquet obtient l’autorisation d’exploiter l’auberge à la Poule noire.

Anthoine Bondiquet Zur Schwartzen hennen pt° Weinschancks
(f° 142) Sambstags den 9.ten Aprilis 1707 – H. nôe Anthoine Bondiquet burgers und Gastgebers alhier, der bittet unterth. Ihme den weinschanckh Zur Schwartzen hennen Gn. Zu willfahren.
Erk. an die Oberen Ungelts Hh gewießen.

(f° 143-v) Freÿtags den 15. Aprilis 1707 – Iidem [Obere Ungelts Hh] per Herrn Friden, es habe Anthoni Bondiguet umb den weinschanck Zur Schwartzen hennen in der Krautenau ansuchung gethan, vndt weilen Er Zuvor nicht weit davon au Chasteau d’or wein außgeschenckt, vndt es nur umb eine änderung Zu Thun, so habe man davor gehalten, daß ihme amit willfahrt werden könte, doch daß Er auch einen schein vor der Einquartierung bringen solle. Erkandt, bedacht gefolgt.

1707, Protocole des Quinze (2 R 111) et XV (2 R 112)
Jean Dürninger est autorisé à continuer d’exploiter l’auberge à la Poule noire

Johann Dürninger pt° Weinschancks Zur Schwartzen Hennen
(f° 348) Sambstags den 19. Novemb. 1707. – S. noîe Joh: Dürningers burgers alhier derselbe will die Würtschafft in seinem eigenen hauß Zur Schwartzen Hennen wider treiben, bittet umb den schanckh alda. Erk. an die Oberen Ungeltshh. gewießen

XV (2 R 112)
(f° 26-v) Freÿtags den 3.ten Februarÿ 1708 – Obere Ungeltsherren laßen durch herrn Friden referiren, daß Johann Jacob Dürninger der vormahls geweßene Würth zur Schwartzen Hennen in der Krautenau de novo angehalten, daß Er in ged. Würthshauß den Weinschanck treiben möchte, so bald man aber davon geredt, habe man sich gleich erinnert, daß dießer Implorant vor dießem schon den weinschanck Ime auff eine gewiße Zeit erhalten vnd alßo auch nur gelt Zünfftig beÿ EE Zunfft der Freÿburger seÿe deßwegen man ihme aufferlegt, einen schein Zubringen, daß Er beÿ gedachter Zunfft leibzünfftig seÿe, so er auch gethan, /:Frid lißt ab den schein so datirt den 30. Januarÿ jüngst, vnd von Herrn Zunfftmeister vnd Zunfftschreiber vnderschrieben:/ weil man Implorant præstade præstirt alß stünde Zu MHh. ob Sie ihm den Weinschanck erlauben wollten. Erk. willfahrt, doch daß Implorant Zuvor Ein schien von der Einquartierungs stub Zu bringen schuldig sein solle.

1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
Le pétitionnaire (non dénommé) est autorisé à continuer d’exploiter l’auberge à la Poule noire bien que le voisinage se plaigne et qu’un client y a été poignardé.

in dem Würthshauß zur Schwartzen Hennen geht es übel her
(f° 164-v) Sambstags den 20. Junÿ 1711. – Sonsten seÿe Mgherren nicht Zu verhalten, daß in dem Würthshauß zur Schwartzen Hennen sehr übel hergehe, daß die gantze Nachbarschafft darüber klage, auch jüngst einer alda erstochen worden seÿe.
Erkandt, würdt dem Imploranten der Weinschanckh wider auff ein Jahr lang willfahrt, vnd die beschaffenheit des Würthshaußes zur Schwartzen Hennen Zu examiniren, den Obern Ungeltsherren recommendirt.

1712, Protocole des Quinze (2 R 116)
Ancien aubergiste au Bélier d’or, Jean Jacques Schmitz demande l’autorisation de continuer à exploiter l’auberge à la Poule noire en en changeant l’enseigne. Les Quinze lui accordent la permission après avoir constaté qu’il est compétent.

Johann Jacob Schmitz pt° Weinschancks umb den Weinschanck Zur Kandten, 76-v zum Guldenen Widder
Johann Jacob Schmitz pt° Weinschancks zur schwartzen Hennen, 175-v
Hannß Jacob Hemler pt° weinschancks zum Guldenen Widder, 175-v
(f° 175-v ) Montags den 11.ten Julÿ 1712 – S. noê Hans Jacob Schmitzen des burgers undt Würths Zum Guldenen Widder, der ist willens das würthshauß zur Schwartzen Hennen Zu beziehen, vndt den Schild Zu verändern, bittet umb continuaôn des alldasigen weinschancks. Auff beschenenen bericht, daß der Implorant ale Requisita habe, Ist Erkandt, wirdt demselben in seinem begehren Willfahrt, iedoch mit dem anhang, daß Er sich wohl aufführen solle.

1712, Protocole des Quinze (2 R 116)
Jean Jacques Schnabel est autorisé à exploiter l’auberge à la Poule blanche rue de la Poule

Joh: Jacob Schnabel pt° Weinschancks, zur weißen hennen
(f° 262) Sambstags den 12.ten Novembris 1712. – Saltzm. noîe Hannß Jacob Schnabels deß burgers allhier, der ist willens das Würthshauß Zur weißen hennen Zubeziehen, vmb Würtheÿ daselbsten Zu treiben, bittet vnderth. vmb den schanck, Erk. ahne die Obere Ungeltsherren gewießen.

(f° 295-v) Sambstags den 10. Decembris 1712. – Obere Ungeltsherren laßen durch H Friden referiren, daß Joh: Jacob Schnabel vmb den weinschanck Zur weißen hennen in einem hauß in der hennengaß gelegen angehalten, welcher auff beschehener remission beÿ der Deputation ein schein von E. E. Zunfft der Freÿburger vom 3.ten huius producirt vnd weilen in dießen hauß allzeit den schanck gehalten worden alß hette Er darvor gehalten, daß Imploranten gegen einem schein von der Einquartierung in seinem begehren willfahrt werden könte. Erk. beliebt.

1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
Jean Michel Arnold demande l’autorisation de continuer à exploiter l’auberge à la Poule blanche. Les préposés accordent la permission après avoir constaté que Jean Georges Schnabel lui a cédé son bail.

Johann Michael Arnoldt pt° Weinschancks zur weißen Hennen
Hannß Jacob Schmitz und Hannß Michael Arnoldt pt° Weinschancks Zum Guldenen Einhorn und zur weißen Hennen
(f° 40) Sambstags den 17. Febr. 1714. – S. nôe. Johann Michael Arnoldts des burgers vndt Würths alhie der bittet unterth. umb continuation des weinschancks zur weißen Hennen. Erk. an die Oberen Vngelts Hh. gewießen.

(f° 51) Sambstags den 3.ten Martÿ 1714. – Hanß Michael Arnoldt pt° Weinschancks
Obere Ungelts Herren laßen durch herrn Secretarium Friden referiren, daß Hanß Michael Arnoldt der Würth allhier vmb den weinschanck Zur weißen hennen angehalten habe, deme ehe alß mann ihme ferner gehört beÿgefügt, wie daß bißhero Hanß Georg Schnabel dießes hauß bewohnt, vnd Er ihne seine noch habende lehnung auff anderthalben jahr überlaßen habe, welche Er zu continuiren gedächte, so fern Mghherren wollen darein geben wolten, weilen nun dießer Implorant alle requisita habe, so habe man deßen keinen anstandt gehabt, sondern es MHH anheim stellen willen, ob Sie demselben in seinem begehren willfahren wolen. Erkannt Willfahrt.

Le propriétaire Jean Jacques Schmitz qui exploite l’auberge à la Licorne d’or se plaint que le locataire a cédé son bail sans autorisation. Les parties conviennent que le propriétaire exploitera son auberge à la Poule blanche et Jean Michel Arnold celle à la Licorne d’or

(f° 84-v) Sambstags den 17.ten Martÿ 1714. – Hannß Jacob Schmitz und Hannß Michael Arnoldt pt° Weinschancks
Iidem [Obere Ungelts Herren] laßen durch herrn Secretarium Friden referiren, daß Hannß Jacob Schmitz der burger vnd gastgeber Zum Guldenen Einhorn geklagt, daß Johann Jacob Schnabel der bißherige Würth zur weißen Hennen ihme sein eigenthümliches hauß ohne sein vorwißen ahne Hanß Michael Arnoldt verlehnt habe, da Er doch solches selbsten Zu beziehen gedächte, Warüber man ihne Arnoldt gehört, der gestehen müßen, daß er dann alßo weis mit vermelden, daß Sie sich mit einander verglichen hetten, daß Schmitz die weiße henn vnd Er Arnold den guldinen Einhorne beziehen sollen mit vnderth. bitt ihnen ahne beeden orthen den weinschanck Zu Continuiren, weilen nun bede die requisita haben auch in beden häusern allzeit wein außgeschenckt worden, so stände Zu MGHh. ob Sue ihnen gegen schein auß der Einquartierung willfahren wollen. Erk. quoad sic.

1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
Les Quinze refusent en juillet 1714 de donner à Jean Jacques Schnabel l’autorisation d’exploiter l’auberge au Pélican rue des Lentilles. Il demande en décembre de passer de l’auberge à la Poule blanche à celle au Cerf blanc

Hanß Jacob Schnabel pt° Weinschancks in Linsenfelser Gäßel
Zur Weißen hennen, Zum Weißen Hirschen hindter dem Reebstöckel
(f° 57) Sambstags den 10.ten Martÿ 1714. – Hanß Jacob Schnabel pt° Weinschancks
S. nôe Hanß Jacob Schnabels des Würths vndt burgers alhie der hat in Linsenfelser Gäßel ein Hauß gekaufft so den Schildt Zum Pelican gehabt bittet unterth. ihme den Schildt und Weinschanckh alda gn. Zu erlauben. Erk. Soll derselbe abgewießen werden

(f° 198-v) Sambstags den 21. Julÿ 1714. – Hanß Jacob Schnabel pt° Würtheÿ
Iidem [Obere Ungeltsherren] laßen durch H. Secretarium Friden referiren daß Johann Jacob Schnabel der burger vnd Würth allhier de novo den 14.ten hujus gegenwärtiges undth. Memorial übergeben innhaltend, daß Zwar ihm Implorant nach dem Er durch seinem fleiß vnd gottes seegen endlich dahin gebracht, daß ein hauß im dem Linsenfelser Gäßlein gelegen, allwo vor dießem Würthschafft getrieben worden, wegen der liederlichen besitzern vnd Inwohnern deßelben der damahlen geweßte schild Zum Pelican wegerkandt worden, ged. Schild wider auff zu hencken vnd daselbsten Würtschafft Zu treiben abgeschlagen worden, wann aber Er bereits beneben seiner haußfrau über 15 jahr im schirm, vnd so wohl von geistlichen alß Weltlichen persohnen vermög beÿgehender attestation ein guthes Zeügniß habe, vnd auch lauth Zweÿer abschied Jhro Königl. Maÿe. in Franckreich alß ein reüther gedienet vnd solches hauß Zu seinem vorhaben eine Kleine Würtschafft Zu treiben sehr bequem ist und Mghh. auch versichert sein können, daß Er keine desordres darinnen werde vorgeh. laßen, dabeneben auch sich anderwerths Zuernehren nicht wußte, alß wolte in aller vnderthänigkeit gebetten haben ihme die gnade Zu erzeigen, vnd in ged. hauß Würtschafft zu treiben gn. Zu erlauben, Alß man ihne auff beschehene remission ferner gehört habe Er sich auff die Contenta deß Memorials bezogen vnd andersten nichts beÿzusetzen gewußt, alß daß, wann Er die permission die Würtheÿ in dem linßenfelßer gäßlein gelegenen hauß nicht erhielte, Er verderben müßte, allein habe mann seine beÿgebrachte rationes nicht für erheblich angesehen, vnd dahien darvorgehalten, daß es beÿm vorigen bescheid gelaßen, vnd Implorant ein Für alle mahl abgewießen werden könte. Erk. beliebt.

(f° 416) Sambstag den 15. ten Decembris. – Hanß Jacob Schnabel pt° Weinschancks
Ober Vngelts Herren laßen durch H. Secret. Friden referiren, daß Hanß Jacob Schnabel der burger und bißheriger würth Zur Weißen hennen umb des Weinschanck Zum Weißen Hirschen hindter dem Reebstöckel (…)

1715, Protocole des Quinze (2 R 119)
Jean Philippe Rockenbach demande l’autorisation d’exploiter l’auberge à la Poule blanche qu’il a louée pour un an des héritiers de Jean Jacques Schmitz. Les préposés lui accordent la permission en rappelant que l’auberge a eu naguère mauvaise réputation.

Johann Philipp Roggenbach pt° Weinschancks zum weißen Hirtzel – zur weißen Hennen
(f° 229) Sambstag den 13.ten July – G. nôe. Johann Philipp Roggenbach deß burgers und gastgebers bittet umb continuation deß Weinschancks Zum Weißen Hirtzel auffm gerbergraben geleg. Erkandt, abgewießen.

(f° 296) Sambstag den 9.ten Novembris – Johann Philipp Roggenbach pt° Weinschancks
Iidem [Obere Umgelt herren] laßen referiren, daß Johann Philipp Roggenbach der burger allhier umb den Weinschanck zur Weißen hennen in der hennen gaß angesucht habe, mit dem bedeütten, daß er beÿ den Freÿburgern leibzünfftig were und schon an Verschiedenen orthen die Würtheÿ getrieben, und gedachtes würths hauß Zur hennen deß Verstorbenen Hanß Jacob Schmitzen Erben Vor ein jahr abgelehnt hette, allein seÿe man sehr angestandten in dem selbiger Vormahls in sehr schlechtem ruff geweßen, jedoch weilen er kläglich sich gestellet, und Versichert, daß er sich sonsten nicht zu ernehren Wüßte, auch Versprochen sich sowohl auff zu führen, daß man Keine Klag hören werde, so stundte die willfahrung Zue MGHherren.
Erkandt, Willfahrt gegen einem schein auß der Einquartierung und auff sein Wohl Verhalten.

1716, Protocole des Quinze (2 R 120)
La veuve de Jean Jacques Schmitz qui avair renoncé à tenir une auberge pour être revendeuse demande à nouveau le droit d’exploiter la Poule blanche où les tenanciers se sont succédé sans y trouver leur compte

Maria Sara Weÿl. Johann Jacob Schmitzen Wittib pt° Weinschanck Zur Weißen hennen
(f° 77-v) Sambstag den 28.ten Marty – R. nôe. Sarræ Schmitzin bittet ihroe den Weinschanck in ihrem hauß Zur weißen hennen in der Krautenaw Zu willfahren. Erkandt, Ober Umbegdts herren.

(f° 104) Sambstag den 2.ten May – Maria Sara Schmitzin pt° Weinschancks
Iidem [Obere Umbgedts herren] per Eund. [Secretarium] laßen referiren, daß Maria Sara Weÿl. Johann Jacob schmitzen deß geweßenen gastgebers Zur Weißen hennen Wittib umb den Weinschanck in gedachtem hauß angehalten habe, alß man sie ferner gehört, habe sie bedütten, daß nach absterben ihres manns, sie die Würtheÿ quittiret hette, sich beÿ der Mörin leibzünfftig gemacht und das Grempen weßen angefangen, anietzo wolte sie die Würteÿ Wider anfangen, also man aber gehört, daß sie beÿ der Möhrin Zünfftig, habe man sie ab: und an die ordnung Verwießen. Worauff sie einen schein von E. E. Zunfft der Freÿburger dedato 11.ten Aprilis 1716. producirt, Vermeldend, daß sie einen dochtermann bekommen werde, der ihro an die hand Zugehen Versprochen, in dißem hauß seÿen Zwar schon viel Würth geweßen, aber ihr fortun nicht gefunden, und Were es beÿ dießen implorantin mehr zu wünschen alß zu hoffen, und weilen daß hauß ihro gehört, als stundte die Willfahrung Zu Mghherren. Erkandt, Willfahrt.

1718, Protocole des Quinze (2 R 122)
Ancien aubergiste au Tilleul sur le Faubourg blanc, Jean Philippe Bodemer demande l’autorisation d’exploiter l’auberge à la Poule blanche en en modifiant l’enseigne. Le préteur royal objecte que l’auberge à la Poule noire puis à la Poule blanche a été fermée par décision du Magistrat. Les recherches dans les archives ne permettent pas de trouver d’autre pièce que celle des Quinze en 1711

Johann Philipp Bodemer pt° Weinschanck zur Weißen Hennen
(p. 474) Sambstag d. 26. 9.bris 1718 – Gug noe. Johann Philipp Bodemers des hiesigen burgers bitt umb den Weinschanck Zur Weißen Hennen in der hennengaß. Erkandt Ober Ungelt herren.

(p. 508) Freÿtag den 9.ten Xbris 1718. – Philipp Bodemer pt° Weinschancks
Obere Vmbelt herren laßen per Eundem [Secretarium] referiren, Es habe Philipp Bodemer er burger und Würth allhier in einem gehaltenen Recess umb Cont. des Weinschancks in dem Würths hauß Zur Weißen hennen in der hennengaß gelegen angesucht, undt alß auff geschehene Remission er ferner gehört word. beÿgesetzt, daß er den Schild Zu ändern, und einen Zur Schwartzen hennen auffzuhencken willens seÿe, undt weil der Implorant ein alter Würth, maßen er ehedeßen den Weinschanckh Zur Linden in der Weißenthurnstraaß gebtreiben das Würths hauß Zur hennen auch ein altes Würthshauß Alß Vemeinen die Hh. Depp. daß dem Imploranten in beeden puncten gegen Vorweißung eines Scheins aus der Einquartierungs stub Zu Willfahren sein Werde, die Genehmhaltung Zu Mghh. stellend.
Herr Prætor Regius meldet hierauff, Weilen der Implorant ein Alter Würth so finde er Wegen seiner persohn Keinen anstand, Wegen des Haußes aber ereigne sich eine difficultæt, maßen er sich erinnere daß eines der beeden Würthshäußer des Zur Weißen oder des Zur Schwartzen hennen, Wegen in demselben Verübten unfugen von E E Großen Rath daß nimmermehr Würtheÿ darinnen solle getrieben werden, condemnirt word. wegen welchen Umbstandts sich beÿ dem Verjicht Prtocoll Zu informiren, und wenn daß Hauß in welchem der Implorant Würtheÿ Zu treiben erlaubnuß begehret das Condemnirte sein solte, so finde er nicht daß MGHh demselben werden willfahren wollen. Erkandt, herrn Prætori gefolgt.

1719, Protocole des Quinze (2 R 123)
Philipp Bodemer pt° Weinschancks zur weißen hennen
(p. 26) Freÿtag d. 3. feb. 1719 – Philipp Bodemer pt° Weinschancks
Iidem [Obere Vmgelt herren] reassumiren per Eundem [Secretarium] was schon in Vorigem Jahr in sachen Philipp Bodemer des Würths pt° begehrter Erlaubnuß den Weinschanck Zur Weißen henn Zu treiben Vorgekommen undt erkand word. anbeÿ berichten daß Mhghh. ertheilter Erkantnuß Zu folg sowohl die Raths als Vergichts protocolla seÿen auffgeschlagen worden, man habe aber nicht finden können, daß aus E. E. Großen Raths Erkanntnus gemelten Würths hauß die Schildts gerechtigkeit entzogen worden seÿe. Mghh. protocoll de A° 1711. fol: (-) gebe Zwahr maaß daß dermahlen es in diesem Würths hauß nicht richtig hergegangen, die nachbarschafft sich deßwegen beschwehret, und einer allda erstehen worden seÿe, nichts desto Weniger hatten folgende persohnen mit Mghh. consens die Würthschafft alda continuirt alß in A° 1713. Joh: Dürningers Wittib, Jacob Schmitz und hans Jacob Schrop 1714 Joh: Jacob Schmitzen Wittib und 1715. Johann Philipp Rochenbach in Welchem Jahr der Schild geändert und ane statt der schwartzen eine weiße henn auff gehencktet worden, werde alßo Zu Mghh. stehen, ob Sie Ihme den Weinschanck auch alda erlauben, oder aber refusiren wollen. Die Ober Ungelt herrn geben beede dem Bodemer ein sehr guthes Zeugniß.
Herr Prætor Regius meldet hierauff, In ansehung der guthen recommendation der Ober Ungelt herren werde dem Imploranten, jedoch mit den anhang daß er in das Künfftige weder Zur Weißen noch Zur Schwartzen Hennen sondern einen andern Schild führe, Können willfahrt werd. Erk. Herrn Prætori gefolgt.

1739, Protocole des Quinze (2 R 148)
La veuve de Philippe Bodemer demande l’autorisation de continuer à exploiter l’auberge à l’Autruche (Zum Strauß, la première mention de l’enseigne date de 1721, voir infra). Elle a loué l’auberge à un revendeur mais souhaite conserver l’enseigne pour son fils. Les Quinze accèdent à sa demande.

weÿl. Philipp Bodemers Wittib pt° Weinschanck Zum Strauß in der Hennengaß
(p. 489) Sambstag d. 26. Sept. 1739 – Christ. nôe. Weÿl. Joh: Philipp Bodemers gewesenen burgers undt würths allhier Wittib prod. Underth. Mem. Erk. Oberungelt Hhn.

(p. 513) Sambstag d. 31. 8.bris 1739. – weÿl. Philipp Bodemers pt° weinsch.
Iidem [Obere Ungelts Herren] maßen per Eundem [Secretarium] referiren, daß Weÿl. Philipp Bodemers des gewesenen Burgers und Würths allhier hinderlaßene wittib in einem den 26. Sept. jüngst producirten Unterthänigen Memorial gehorsambst Vorgetragen, was maßen Sie das Würths hauß Zum Strauß in der Hennengaß allhier, so die Real Schilts: Gerechtigkeit habe, besitze, Weilen sie sich nun retirirt, undt die Würtschafft nicht mehr treiben wolle, so hatt sie sothanes Würths hauß einem Krempen Verlehnt, Sie, Unterthänige Implorantin, habe aber einen Sohn, so ein Hauß Knecht seÿe, deme Sie Künfftig darinn Zu establiren gedencke, wolle Sie alßo unterthg. Gebetten haben Mgh geruhen möchten Ihro die Schilts Gerechtigkeit auff sothanem hauß gnädig Zu conferiren.
Auff geschehener Weisung habe die Implorantin Ihr petitum Wiederohlet, mit nochmahligen bericht, daß dieses hauß die Real Schilts Gerechtigkeit habe, welches H. Capaun Controlleur in dem Vmbgeld auch attestirt.
Auff seithen der Hh. Deputirten Vermeine man daß Zwahr der Implorantin in Ihrem begehren Zu willfahren, jedoch mit dem beding, daß in deßen der Schild, biß der Sohn in dem stand sein wird das hauß selbsten Zu beziehen, oder aber ein andern Würth den Weinschanck alda zu treiben, die erlaubnuß wird erhalten haben, abgeheckt werden solle. Die genehmhaltung Zu Mgh. stellend.
Erkandt, bedacht gefolgt, jedoch mit dem anhang, daß der quæstionirte Schild, sofern es sich thun laßen wird, nicht abgehencket, sondern nur an das Hauß angezogen werden solle.

1742, Protocole des Quinze (2 R 151, notes 152)
Ancien aubergiste au Vert Galant, Jacques Auffhammer est autorisé à reprendre l’Autruche où le vin n’a plus été débité depuis trois ans

Jacob Auffhammer pt° Weinschancks Zum Strauß in der Hennengaß
(p. 204, notes p. 74) Sambstags d. 17. Martÿ 1742. – Moss. nôe. Jacob Auffhammers b. und bißherigen Wurths au Verd Gallant bitt umb den weinsch. in dem Würthshauß Zum Strauß in der hennengaß und umb gn. Erlaubnuß einen Neuen Schild Zul Goldenen Waldhorn ammda auffhencken zu förffer. Erk. Ober Ungelt herren

(notes p. 75) Mont. den 19. Martÿ – Iid: [Ober Umbgeltsherren] Lect. rec. d.d.d. in s. Jacob Auffhammer pto. schildts und Weinschancks
Ille gehört, setzt beÿ, d. schon 3 jahr kein wein mehr alda außgeschenckht worden, und seÿe Bodemer der letzte Würth alda gewesen. H. Dep.d. auß Mgh. Erkandtnuß Vom 31. 8.bris 1739. die schild ein zu zieh. erlaubt Word. doch nur, biß ein anderer Würth sich præsentiren Wird umb den wschk. alda zutreiben, dahero in beeden puncten Zu willfahren. Erk. in plenum.

(notes p. 76) Sambst. den 24. Martÿ – Iid: [Ober Umbgeltsherren] ref: in s. Jacob Auffhammer pto. Wschkds Zum Strauß in der hennengaß. Erk. Willfahrt.

1743, Protocole des Quinze (2 R 153)
Jacques Auffhammer qui exploite l’enseigne au Cor de chasse doré rue des Poules est autorisé à passer à celle du vert Galant devant la porte des Bouchers.

Jacob Auffhammer pt° Weinschancks zum goldenen Waldhorn – in dem Verd Galland
(p. 492) Sambstag d. 9. Nov. 1743. – Jacob Auffhammer pt° Weinsch.
Iidem [Ober Umbgelt herren] laßen weithers per Eundem [Secretarium] referiren, daß obgemelten 4. 8.bris jüngst alßo auch in feriis Jacob Auffhammer der burger und bißheriger Würth zum goldenen Waldhorn in der Hennen gaß sich beÿ Ihnen angemelt, und gebetten Ihme Zu erlauben den Weinschanckh in dem Würthshauß in dem Verd Galland Zu treiben, Vor dem Metzgerthor, Weilen nun dieses ein Altes Würths hauß und der Implorant ein alter Würth, so hatten Sie Ober Umbgelt herren auch diesem Imploranten auff MGh. ratification willfahrt. Erkand, Wird auch diese durch die Ober Umbgelt herren ertheilte permission ratificirt.

1744, Protocole des Quinze (2 R 154)
Ancien caporal au régiment de La Marck, Daniel Gross demande l’autorisation d’exploiter le Cor de chasse doré. La commission découvre que le pétitionnaire a quitté la ville cinq ans plus tôt à cause d’une affaire criminelle (dont la teneur figure sur une partie manquante des feuillets). L’autorisation lui est accordée après intervention du préteur royal.

Daniel Groß pt° Weinschancks Zum Goldenen Waldhorn
(p. 47) Sambstag d. 25. Jan. 1744 [manque le bas de page] (p. 48) wie der Congé hiebeÿ Sub Lit. A. Weisen in dem Regiment de la Marck alß Corporal in der Compagnie Colonelle ehrlich und Redlich gedienet, Nun habe er sich wieder anhero begeben, und wolle die Würtheÿ in dem Würths hauß Zum Goldenen Walthhorn allhier in der Hennengaß gelegen treiben, mit demütiger bitt Ihme solches maßen er gedachtes Würths hauß gelehnt, auch die Würtheÿ wie recht erlernet, gn. Zu erlauben. Auff geschehene weisung habe man den Imploranten gefragt, warumb Er die Statt vor 5 Jahren Raumen müßen, welcher aber mit der sprach nicht Recht heraus gewolt, Weßwegen man demselben aufferlegt den dißfalls ergangenen bescheid Vorzulegen, da er dann gestrigen Tages einen Extract aus E. E. Großen Raths allhier V[-] Memoriali de A° 1739 producirt, wor|-] daß [-] Criminis [manque le bas de page]

(p. 159) Sambstag d. 14. Martÿ 1744 – [-] noê Joh: Daniel Groß des burgers und Würths bitt Underth. umb den weinsch. in dem würthshauß zum Goldenen Waldhorn in der Hennengaß. Erkandt, Wird auf Ihro Ex. Hrn. P. Regÿ hohe Recommendation dem Imploranten ex Speciali gratia auff ein Wohlverhalten willfahrt.

1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
Daniel Gross quitte le Cor de chasse pour le Trou aux moustiques (Schnackhenloch)

(p. 243) Sambstag d. 10. Aprilis 1745 – Romer nôe. Daniel Groß bißherigen Würths Zum Waldhorn allhier, dermahlen aber in dem Schnackhenloch bitt ut modo, Erkanndt Willfahrt.

1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
L’ancien officier Barthelémy Braun quitte l’auberge au Roi de Pologne pour reprendre celle au Cor de chasse

(p. 228) Sambstags d. 3. Aprilis 1745. t° Weinsch. Christ noe. Bartholome Braun Officier Reformé Schirmers und Würths allhier, dieser ist willens aus dem Wurths hauß Zum Pohlnischen König hinweg, und in das Wurthshauß Zum Waldhorn in der Krautenau Zu Ziehen, bitt Ihme mit dem weinschanck allda Zu Willfahren. Erk. Ober Ungeltherrn.
(p. 264) Sambstags d. 10. April 1745. Bartholome Braun pt° Weinsch. Obere Umgeld herren laßen durch Herrn Secret. Kleinclaus referiren, daß H. Bartholome Braun der Officier Reformé Schirmer de, 3. hujus per recessus berichtet, daß er willens Von dem Wurths hauß Zum Pohlnischen König, in welchem er bißher die Würtheÿ getrieben, in das Zum Waldhorn in der Krautenau Zu Ziehen, mit bitt Ihme mit dem Weinschanckh allda Zu Willfahren. Auff geschehene Weisung seÿe deßen Ehefraw Claudina Weiblerin Vorgestanden, welche sagt deren Maritus seÿe gar kranckh, und anbeÿ petitum wiederhohlet, Weilen nun der Implorant mit erlaubnus Mghh. bereiths schon Wurtschafft Zum Pohlnischen König au quartier de Saint Nicolas getrieben, alß Vermeine man daß Ihne in seinem begehren gegen bezahlung der 13. ß Umbgeld Vom Ohmen Wein Zu willfahren, die Genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkannt, bedacht gefolgt.

1748, Protocole des Quinze (2 R 158)
Barthelémy Braun passe de l’auberge au Cor de chasse à celle au Cheval blanc aux Ponts Couverts. Fils de l’auberge aux Quatre Vents, Chrétien Schnabel qui a loué l’auberge au Cor de chasse doré est autorisé à l’exploiter.

(p. 354) Sambstags d. 31. Augusti – Christmann noê Bartholome Braun des Paotheÿgäger und würths allhier, der ist willens aus dem würthshauß Zum Waldhorn genandt hinaus und in das weiß Rößel au pont Couvert Zu Ziehen, bitt Ihme mit dem Weinschanck allda gnäd. Zu Willfahren. Erk. Willfahrt.

(p. 535) Sambstags d. 7. Decembris. – Christian Schnabel pt° Weinschancks
Fuchs nôe. Christian Schnabel, des würths und burgers allhier, dießer ist von seinem Vatter, dem würth Zu allenlüfften in die Statt gezogen, und hat das würths hauß Zu dem Goldenen Waldhorn in der hennengaß gelehnt, bitt Ihme allda mit dem weinschanck Zu willfahren. Erk. Willfahrt.

1749, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
Aubergiste au Cor de chasse, Chrétien Schnabel devient tributaire chez les Fribourgeois au tarif de celui qui n’a pas appris le métier. Il demande à étaler ses paiements mais règle ses droits en une seule fois devant le refus du Conseil.

Christian Schnabel der würth Zum Waldhorn
(f° 13-v) Dienstags den 18.ten Febr: A° 1749. – Christian Schnabel der würth Zum Waldt Horn allhier citiret, solle Extractum Gn. Herren der XV. Memorialis produciren, vndt in conformitæt deßen sich dermahlen Leibzünfftig machen, Vndt die gebühr Entrichten.
Ille Verantwortet ich, daß ein Doctor so sub dato 21. Dec. in A° 1748: dießorths denen XV.ern Eingegeben vndt seÿe die Sache allda anhängig.
Hierauff Ist Erkandt worden, daß Citatus alß einer, so die würtschafft nicht Erlernt, so wohlen die alte Zunfftgebür der 12. lb 14 ß d wie auch die Neue Gebühr der 20 ld d alßo Zusammen 32. lb 14 ß d Jedoch nach abzug der allschon als Zudiener Erlegten 3. lb Krafft der den 17.ten Septembris A° 1746. dießer Ehrs: Zunfft gn. Ertheilter Articul §° j.mo Zu Erlegen, schuldig seÿn solle. Ille bittet Zur Zahlung Zeit Eines Monaths,Wo er auch Erhalten.

(f° 20) Donnerstags den 8.ten Maji – Neuzünfftiger
Christian Schnabel der würth Zum Waldthorn citiret, Solle zufolg Gerichts bescheid vom 18. Febr. jüngsten weilen Er die würtschafft nicht Erlernet, die alte und Neue Zunfft Gebühr Zusammen ad 32. lb 14 ß d nach abzug aber der Sub dato 1. Dec: in Anno 1746. Ihme angesetzt und Entrichteter 3. lb d per Rest ad 29. lb 14 ß d sich belauffendt Erlegen. Ille præsens offerirt die Bezahlung Zu verfächen, so fern man Ihme einichen Nachlaß thun werden, weilen aber E. E. Zunfft Krafft habenden Art. Keinen Nachlaß deß falls thun kan, mithin Citatus ahne obiger Erkandtnuß verwießen worden, Alß hat derselbe dato obige Restirende 29. lb 14 ß d oder 59 fl. 4 ß baar bezahlet, weßhalben Er hiermit Gerichtlichen quittiret, und Ihme, Fallß er ein attestatum wegen Erhaltenem Zunfftrecht Nöthig haben sollte, Solches, daß er beÿ Einer Ehrs. Zunfft alle præstande præstirt, Zu Ertheilen Erlaubet worden.

Protocole de tribus

1752, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
Affaire concernant Jean Daniel Gross

(f° 157) Donnerstags den 16.ten des Monaths Novembris Anno 1752 – Johann Daniel Groß der bißherige Schürmer undt Letsthien gewesenen Würth Zum Waldhorn allhier, stehet Vor, und bittet, weilen Er in dem ehemahls gewesenen würths hauß Zuem Brünnel würtschafft Zu treiben vorhabens (…)

Description de la maison

  • 1757 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, les mansardes sont couvertes de tuiles plates, la cave est solivée, il y a en outre une écurie et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1500 florins
  • 1784 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, il y a un puits commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Poules

nouveau N° / ancien N° : 3 / 2
Riebel
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 335 case 1

Riebel Nicolas, rue des poules N° 2
[biffé]

O 965, maison, sol, R. des poules 2
Contenance : 5,55
Revenu total : 83,89 (81 et 2,89)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie – (sol) vendu à l’etat, supprimé
Année d’entrée :
Année de sortie : 1850 – (sol) 1851
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 37 / 30
fenêtres du 3° et au-dessus :
1850, Diminutions – Riebel Nicolas f° 335, O 965, maison, revenu 81, Démolition en 1850
1851, Diminutions – Riebel Nicolas f° 335, O 965, sol de maison 5,55 ares, revenu 2,89, Vendu à l’état pour la manufacture des tabac
s

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, Rue Crutenau, Höllgässel et rue de la poule
2
Pr. Riebel, Sr François Joseph, fabriquant de tabac – Moresse
Loc. Schmidtbügel, Joseph, cyd. aubergiste – Freyburger
Loc. Datt née Geiler veuve Datt, veuve – Moresse

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 357, Rue Des Poules p. 539
2
pr. Riebel, François Joseph, fabricant de tabac – Moresse
loc. Schmidtbiegel, Joseph, cidev. aubergiste – Fribourg
loc. Datt, veuve – Moresse


Relevé d’actes

La maison appartient en partie au pasteur de Scharrachbergheim Jean Michel Oberhauser et à sa femme Anne Vollbarth et en partie aux neveux d’Anne Diether.
Jean Michel Oberhauser épouse Anne Vollbarth en 1612

Mariage, cathédrale (luth. p. 287)
1612. Mehr den 12 und 13 Trinitatis. Magister Hans Michael Ober hauser Pfarrer zu Scharleberheim und Anna Sÿlvester Volbardts n.g. Tochter (i 147)

Sébastien Henninger, alors aubergiste à l’Ancien Palais, acquiert deux maisons rue des Bestiaux, la moitié d’un puits commun avec le voisin arrière qui a en outre un droit de passage

1625 (ut spâ. [18. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 84
(P. fol. 92.) Erschienen herr M. Johann Michael Oberhaußer Pfarrer Zu Scharlachsberckheim Vnd Anna sein eheliche haußfrau bede für Ihren zweÿthentheil, Item hannß Werner Eÿdt der schumach. vnd hannß Peter Eberlin der Seÿler bede Alß gewalthaber annæ Dietherin seligen bruderß khindern wohnend Zu Berckhaußen beÿ durlach für Ihren drittentheil, mit beÿstand H Johann Deürers Auß dem Kleinen Rath darzu Verordnet (verkaufft)
herrn Sebastian henninger dem Würth Zur alten Pfaltz, so Auch Zugegen
Zweÿ heüßer gegen einander /:geleg. Inn d Statt Straßburg Inn Crautenaw Inn d. Vÿhe gaß:/ sampt deren hoffstetten, Vnnd gerechtigkeiten des halben brunnens, darin Aber herr Josias Glaßer Vnd seines haußes besitzer die einfarth Am selbigen hoff Zu seiner scheüren Vnd Gartten, benebent dem halben bronnen Vorbehalten thut, Aber Inn gemeinen bauw solle erhalten Werden, geleg. alhie Inn der Vorstatt Crautenauw Inn der Viehegaß einseit neben h. Samuel hugwarths gartten Anderseit N. N. hinden vff des h. Josiæ Glaßers Scheür stoßend für eÿg. Vnd Ist diser Kauff Zugang. für und umb vj. C. L. lb. d. Straßburg

Jacques Beringer, tailleur puis notaire, épouse en 1609 Barbe, fille de Tobie Wœfflin de Rosheim qui se remarie en 1616 avec le boulanger Sébastien Henninger, fils d’André Henninger d’Ettenheim en Bade.
Mariage, cathédrale (luth. p. 220)
1609 (Dominica Sexagesima). Jacob Beringer der schneider vnd Barbara Thobias Wolfflin Burger Zu Rosheim dochter (i 114)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 277, n° 66)
1616. Domin. 23. post Trinit. 3. Novembr. Sebastian Henning. von Ettenheim ein beck, Barbara Wölfin Jacob Beringers des Notarÿ hind. laßene Witwe. Eingesegnet Montag d. 11. Novembr. (i 143)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 48, n° 48) 1616. Sebastian Henninger von Ettenheim Ein Weißbeck, Andres Henningers seligen gewesenen burgers Zue Ettenheim nachgelaßener Sohn, Barbara Weÿland Jacob Beringers seligen des Notarÿ nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Zinstag 11. Novembr. die Martini Zum Jungen S. Peter (i 50)

Sébastien Henninger originaire d’Ettenheim en Brisgau devient bourgeois dix jours après son mariage
1616, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1006
Bastian Henning. Von Ettenheim Auß dem preißgauw d. Beck empfaht d. Burg.recht Von Barbara Wolffin Weÿl. Jacob Berings des Notarÿ hind.laßener wüttib vnd wüll Zu den Beckh dienen. Actum den 21. 9.bris Ao 1616.

La maison revient à sa fille Anne Marie Henninger qui épouse en 1645 le boucher Chrétien Dietsch, fils de Valentin Dietsch de Dorlisheim

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 5, n° 13)
1645. dominica Cantate & Vocem Jucunditatis. Christman dietsch der Metzger, Valentin Dietschen von Dorlißheim hind. Ehel. Sohn, Jugfr. Anna Maria, Sebastian Henningers Würths Zur Schwartz. Hennen Tochter. copul Mont. d. 12. Maÿ h. x. Wilhelm (i 8)

Chrétien Dietsch devient bourgeois une dizaine de jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu de la Fleur
1645, 4° Livre de bourgeoisie p. 228
Christmann Dietsch der Metzger von Dorlißheim, empfang d. Burgerrecht von seiner haußfrawen Anna Maria, Stephan Henningers Würths Zur Hennen alhie dochter vor 8 Goldtgulden, ist ledigen standts gewesen v. würdt Zur Blumen dienen. Jur. den 27. Maÿ 1645.

Chrétien Dietsch et sa femme Anne Marie hypothèquent leur maison à la Poule noire (zur schwartzen Hennen) au profit de l’orfèvre Daniel Harnister et de sa belle mère Anne Marie Dieffenbecher

1665 (ult. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 617
Erschienen Christmann Dietsch der Metzg. und Anna Maria sein Eheweib, Vnd Zwar Sie Anna Maria mit assistentz H. Johann Pforten und H. Andres Gerings beede alß aus E.E. groß. Rhats mittem ahne statt nechster Verwanthe hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein H Daniel Harnischters deß Silberarbeiters für sich selbsten und im nahmen Fr. Annæ Mariæ Dieffenbacherin, wittibin, seiner Fr. Schwiger Muter, ihme H Harnischtern 100 lib, Und Ihre Fr. Dieffenbacherin 50. lib. schuldig seÿen
Unterpfand sein solle Eine Behaußung mit allen dero Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Vorstatt Krautenaw in der Viehegaß. einseit neben H Johann Reichßhoffers ietz regierend. Ammaÿster Garten, anderseit neben H Philipß Hammerers alten groß. Rhats Verwanth. hind. vff H Nicolaum Hämmerlin Sibner Gerichts Procuratorem stoßend gelegen und Zur schwartzen hennen genannt

Le boucher célibataire Chrétien Dietsch et le tuteur de sa mère imbécile Anne Marie Henninger hypothèquent la maison au profit de la tribu des Pêcheurs

1675 (4. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 569-v
Christmann Dietsch der ledige Metzger, mit beÿstand Christoph Geÿers deß Metzgers seines noch ohnentledigten Vogts und Georg Carl Schneiders deß Weißbeckhen alß Vogts Annæ Mariæ Henningerin sein Dietschen eheleiblichen Mutter, welche blöd häuptig seÿe
in gegensein Herren Hannß Diebolt Jungen deß fischers, alß Zunfft maÿsters und Herrn Johann Spießen Schaffners deß Stifft St. Stephan alß Schöffens E.E. Zunfft der fischer – schuldig seÿe 250. lb – mit welcher uffnahm Er der Sohn daß haußweßen führet, seine blöde und Kranckhe Mutter Verpfleget und daß Lehnungsweiße handwerck treibet, mithien alles uffrecht erhaltet
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt Krautenau in der Hennen Gaß, einseit neben Georg Friderich Reichßhoffern dem handelsmann, anderseit neben – hinden uff herrn Johann Niclaus Caroli alten großen rhats Verwanthen stoßend gelegen

Chrétien Dietsch loue l’auberge à la Poule noire à Philippe Gross

1678 (30. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 741-v
Christmann Dietsch der Metzger
in gegensein Philipp Großen deß ledigen Würths, mit beÿstand herren Jacob Luthers deß Gastgebers Zur Lucern und E.E. Kleinen Rhats alten beÿsitzers seines geweßenen Curatoris, wie auch herren Johann Niclaus Caroli E.E. Großen Rhats beÿsitzers
Verlühen, die Herberg Zur Schwartzen Hähnen mit allen deren Gebäwen und Zugehördten, allhier in der Vorstatt Krautenau in der Hänen Gaß gelegen, uff 3. Jahr lang Von bevorstehend. Annunciat. Mariæ angerechnet, dergestalten, daß der entlehner Vor die Vordere anderthalben Jahr Keinen hauß zinnß raichen sondern Verglichener maßen den Schilt außwurckhen, und waß deme Anhangt beschaffen, Vor die letztere anderhalben Jahr aber 75. lb

Chrétien Dietsch épouse en 1677 Anne Fritsch, veuve de Georges Kamm (voir ci-dessous l’acte de 1689). Fille de l’aubergiste à la Cave profonde Jean Fritsch, Anne Fritsch épouse le boucher Georges Kamm en 1659.
1675 (28.4.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 7) n° 342
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Nahrung undt güthere, Liegender undt vahrender, Verändert Und vnveränderten, Keinerleÿ außgenommen, So weÿ. der Ehrenhaffte vnd bescheÿdene hannß Georg Kamm Metzger v. burger allhie (…)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 123-v, n° 25)
1659. Eodem Dom. [Dom. 11. Post Trin.} Georg Kamm der Metzger, Jorg Kammen Metzgers allhier ehel. Sohn, Anna Wirths Zum tieffen Keller, Hanß Fritschen Tochter. (i 125)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 38) 1659. Dncâ XI. Trinit. d. 14. Aug. Geörg Kamm der Metzger Weiland Geörg Kammen auch Metzgers Vnd burgers allhier hinderlaßener Ehelicher Sohn Vnd Anna Johann Fritschen des Gastgebers Zum Tieffen Keller Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 22. Aug. Zum Alt. S. Peter (i 41)

Chrétien Dietsch loue à nouveau l’auberge à la Poule Noire à Jean Philippe Gross

1681 (16. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 545
Christmann Dietsch der Metzger mit beÿstand Friderich Senckheÿßen auch Metzger
in gegensein Johann Philipp Großen des Würths mit beÿstand Herrn Jacob Luthers E:E: Kleinen Rhats alten beÿsitzers undt Michael Hirschmann Würths zum Spanbett
entlehnt, die Herberg Zur Schwartzen hennen mit allen deren gebawen undt Zugehördten alhier in der Hennengaß in der Vorstatt Krautenaw uff 3 Jahr lang Von nechstkommen Annunciat: Mariæ 1682. angerechnet umb einen Jährlichen Zinnß benantlichen 50. lb.
Darbeÿ insonderheit bedingt worden ist, d. im Fall die Verleihene herberg under Wehrender Lehnung feil würde, die Lehnung Zwar alß dann geendet, der entlehner aber den Vorkauff nach Verkauffs Recht darauff haben, und deswegen uff die entlehnte Herberg hiemit Versichert sein solle, fürs Eine, Zum andern Weÿlen Er der Entlehner den Schildt so Vor der herberg herauß hängt, gehörig. orten außgewürckht und sellbigen auß seinem Costen machen laßen, daß derselbe beÿ geendeter Lehnung den Schild beÿ dem Haußlaßen, undt die deswegen angewendeter Kösten nicht fordern sollen allermaßen Er dann auch uff solche Uncosten hiemit renuncirtet

Chrétien Dietsch loue l’auberge à la Poule noire à Laurent Henri Gœldel

1687 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 209-v
Christmann Dietsch der Metzger [unterzeichnet] Cristmann Dietsch
in gegensein Lorentz Henrich Göldel, deß würths (si go. Lorentz Henrich Göltl)
entlehnt, das Würthshauß zur Schwartzen hennen sambt allen deßen Gebaüen und Zugehördten, nichts darvon außgenommen, in der darvon genandten Hennen gaß in der Krautenau einseit neben H. Johann Schatzen anderseit H Johann Würtzen, hind. auff H. Johann wurtzen stoßend geleg. auff anderthalb jahr lang von Johannis Baptistæ nächstkünfftig an Zu rechnen – umb einen jährlichen Zinß nemblich 33 pfund

Accord entre Chrétien Dietsch et sa femme Anne Fritsch relatif aux conventions stipulées à leur contrat de mariage passé devant Jean Frédéric Medler le 19 avril 1677
1689 (25. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 572-v
Christmann Dietsch der Metzger an einem
So dann Anna gebohrne Fritschin deßen eheliche haußfr. mit beÿstand H. Georg Heckers deß beständigen Regiments der Hh. XIII. beÿsitzers und H. Johann Friderich Redwitzen Not. wie auch Johann Bilgers deß Würths zum dieffenkeller alß Vogts, Ihrer mit weÿl. Georg Kammen dem Metzger Seel. erziehlter und nachgelaßener Kinder am andern, beede Theÿle aber mit beÿstand H. Sebastian Röderers und H. hanß Georg Ehrlen, beeder E.E. Großen Rhats beÿsitzer und H. Johann Jacob Geÿers J.V.L. und dießer Statt Rhats und Advocati aller dreÿ Von E.E. großen Rhat hierzu zu beed. Parten gütlicher Vergleichung insonderheit Depp.
Zeigten an und bekandt, demnach Sie Anna ihne Christmann Dietschen in dero am 19. Aprilis 1677 durch weÿl. H. Johann Friderich Medler Notarium uffgerichteten Eheberedung /:welche Eheberedung, Zwar wegen underlaßener einig. solemniter hat wolen Verworffen werden so aber hier durch de novo confirmirt und beeden parten reciproce geltig gehalten werden solle:/ §. Zum Fünfften Eine allhier in der leimengaß gelegene behaußung Wÿdembs weiß zugenüeßen Vermacht hat, Welche behaußung aber aniezto Wegen außweißung Vorgemelter Kind. erster Ehe Vätterlichen Gutts verkaufft werden müßen, Alß Wolle Er Christmann Zwar uff seinen darauff gerührter maßen gehabten Wÿdemb renunciren und Verzug thun, Hingegen aber Will Sie demselben ahne statt dießer behaußung zu einem Rechten wÿdemb Verschreiben und uffrichten Ihren under der Kleinen Metzig Zwischen Adolff und Hannß Georg Magnus denen Metzgern Von Schiltigheim gelegenen Metzger bänckh, davon man Jährlich Zehen Schilling bodenzinß Gemeiner statt allhier zugeben schuldig

Anne Marie Henninger veuve de Chrétien Dietsch meurt en février 1692. L’inventaire est dressé à la requête des créanciers et de la femme abandonnée de Chrétien Dietsch, fils et unique héritier de sa mère. Les experts estiment la maison à la Poule noire 675 livres. L’actif de la succession s’élève à 714 livres, le passif à 1385 livres. Les deux principaux créanciers sont le marchand de bestiaux David Divoux de Sainte-Marie-aux-Mines et le boucher Thiébaut Sigel de Benfeld.

1693 (2.3.), Not. Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 8) n° 274
Inventarium über Weÿland fraw Annæ Mariæ gebohrner Henningerin, Auch weÿland Christmann Dietschen Geweßenen Metzgers vnd burgers alhier nachgelaßener wittiben, beeden seel. Verlassenschafft auffgerichtet in A° 1693. – nach Ihrem den 15. Febr. nechshien genommenen tödlichen hintritt, hie Zeitlichen verlaßen, Wie solche auf Ansuchen vnd begehren des Ehrenvesten, Kunstreichen, fürsichtig vnd weißen Herrn Rudolph Steegen Barbierer vnd Wund Artzts jedoch burgers alhier, alß aus Mittel E. E. Kleinen Raths Zu dießem Geschäfft absonderlich Gebetten vnd gnädig willfahrten Deputati, im Nahmen der jenigen Creditoren, So dan Mr Christmann Dietschen den bereits vor einem Jahr ausgetrettenen Metzgers, alß der verstorbenen leiblichen Sohn, Auff welche deroselben Verlaßenschafft, ab intestato erblich gefallen, woher annoch prætensiones vnd forderungen haben, ordnungsmäsig inventirt vnd ersucht, durch fraw Annam Dietschin die Deserirte Sohnsfraw, alß welche sich beÿ der verstorbenen in dero behausung Zur hennen auffgehalten, mit beÿstand H Johann Heinrich Metzgers des Schuhmachers, Ihres geschwornen Vogts (…) So beschehen Strassburg den 2. Martÿ A° 1693.

In der, ahne so genannter hennen: oder Klein viehgaß alhier gelegener, Zur schwartzen Hennen genannter: vnd in diese Verlaßenschafft gehörig: deßwegen hernach fol : (-) beschriebener Behausung volgender maaßen befunden
Eÿgenthumb ahne Einer Behaußung vnd Zugehördten. Zweÿ häußer Gegen einander über, so ettwan die Gastherberg Zur schwartzen hennen genannt, mit allen deroselben Gebäwen, höfflein, Brunnen, auch übrigen begriffen, weilten, Rechten, Zugehördten vnd gerechtigkeiten, Gelegen ahne der Kleinen Viehe Gaß, einseit neben herrn Johann Schatzen des handelßmanns Gartten, anderseit neben H. Hannß Heinrich Silbach dem biersieder Zum Weÿßen haanen, hinden auff eine Scheür oder frucht Schütt, so denen Wurtzischen Erben gehörig, so für freÿ ledig vnd eÿgen, von denen verordneten vnd Geschwornen herrn Werckmeistern, craft dero schrifftlichen Abschatzung vom 7. Martÿ Anno 1693 angeschlagen worden vmb 675. Darüber ist vorhanden j. Teutscher Pergamenter Kauffverschreibung mit der Statt Straßburg Cantzleÿ Contract Insigell verwahrtn deßen datum den 18. Martÿ Anno 1625. sigl. mit N° 1. Ferner soll darüber besagen ein altter Pergamentenen Kauffbrieff, mit erwehntem Insigell becräfftiget, vnd datirt den 2 Aprilis Anno 1714. so sich aber anjetzo nicht befunden. Dargegen hat sich jetzi befunden, j Ganth Kauffbrieff mit der Stattgericht Zu Straßburg anhangendem Insigell verwahrt, sub dato 11. Aprilis A° 1673. meldet wie H. Daniel Harnister & solche behaußung durch Ganthrecht ahne sich gezogen gebaht, mit N° 2 bezeichnet
Sa. Haußraths 37, Sa. Silbers 2, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 675, Summa summarum 714 lb
Nun folgen ferner die jenige Creditores, welche an eingangs Gedachten Christmann Dietschen, dem ausgetrettenen Metzger, alß dißorts leiblichen Sohn Vnd Erben annoch einige Prætensiones haben, vnd beÿ dießen Newlichem Credit Geschäfft aus Mangel der Nahrung nicht Zur Zahlung Gelang. Können (…) Item H David Diwu der Vieh händler Von Mariæ Kirch 420, Item H Diebold Sigell der Metzger Von Bennfeld 554. Summa Schulden 1385 lb, In Vergleichung 670 lb
Abschatzung Sambstags d 7 Martzi 1693. Auff gehehren deß Ehren Vösten Vnd Vorgeachten herrn Johann Friderich Steg, E. E. Kleinen Raths hirer Zu in sonderheit debudierter, ist die behaußung alhier in der Statt Straßburg Zur schwartzen hännen genandt, in der Crauttenaw, Ein seitzs Neben herrn Johann Schatz dem pulffermacher, ander Seites Neben N N dem bierwirdt Zum Weißen hanen gehörig, hinden vff herrn paullus flach ober schreiber im spitall Stoßend, durch Vnß Zu Ends bemelten der Statt Straßburg geodnete Werckleithe besichtiget, welche behaußung Sampt Neben gebeÿ hoff Vnd ein gemeiner bronnen, auch überige begriff Recht Vnd gerechtigkeit dem Jetzigen preiß vnd Wehrt Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Ein Taußend dreÿ hundert Vnd Vinfftzig Gulden. bezeigens der Statt Straßburg Geschwohrne Werckhleuthe, Joseph Lauttenschlager alter Werckmeister, Johann Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhoffs.

Les syndics de la faillite de Chrétien Dietsch exposent la maison aux enchères. Les deux principaux créanciers s’en rendent propriétaires pour 400 livres mais Paul Flach, secrétaire général de l’hôpital bourgeois, use de son droit de retrait

1694 (22.7.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 465-v
H. Philips Kübler, Und H. Rudolph Steeg jener E.E. großen Raths alter, beede aber E:E: kleinen Raths jetzmahlige beÿsitzere und auß deßen Mittel zu distraction und außweißung des außgetrettenen Christmann Dietschen allhier befindlicher Falliments Nahrung insonderhait Deputirte, mit beÿstand Hn Johann Friderich Ösingers, J.U. Ddj und ged. Raths referentis
in gegensein Hn Paul Flachen Oberschreibers des mehrern Hospitals allhier, angezeigt und bekandt, demnach hernach beschriebene in ged. falliment gehörige behaußung an Hn David Divus Von Markirch und Hn diebold Siegel von bennfeld deren H. Johann Martin Dautel J.U. Ddus et Practicus und H. Johann Philipp Marolff mehrged. Kleinen Raths Procurator et Advocatus constituirte Mandatarÿ sind, verkaufft word. und aber ged. Flach beÿ HHn. Räth und XXI. eingekommen, Und Ihme dieselbe vermög ergangener und hierbeÿ vorgewiesener Erkandtnuß vom 19.ten huj: jure protimiseos et retractus auß zu heben erlaubt worden, Alß hätten ob Ehren ged. Herren Deputirerten Ihme solche hiemit verkaufft
Hauß, Hoff, Hoffstatt, Stallung, bronnen, sambt der gerechtigkeit des schilds, und übrigen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier in der Vorstatt Krautenau, in der Hennengaß, einseit neben H. Johann Schatzen, dem Handelßmann, anderseit neben H. Henrich Sillbach dem Biersieder Zum Weißen Hahnen, hinden auff des H. Kaüffers wohnbehaußung, welche die durch farths gerechtigkeit zu Vorhien durch jetzverkauffte behaußung gehabt, stoßend gelegen, und Zur Schwartzen Hennen Genandt – umb 400 pfund

Thiébaut Sigel de Benfeld et (David) Divoux de Sainte-Marie-aux-Mines louent l’auberge à la Poule noire à Jean Georges Bahn

1698 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 62
H. Johann Sigwald Ober Pfründer im Spitahl, vermög Zweÿer underschiedlich. Schreiben vom 22.t. Xb. 1697 Und 19. Januar. 1698 beed. von H. Theobald Siegel, Stättmeistern Zu Benfeld eÿgenhändig geschrieb., und.schrieben und sigillirt, deßen bevollmächtigter mandatarius, auch im Nahmen H. Thebauld von Markirch
in gegensein H. Johann Georg Bahnen
entlehnt, das hauß Zur Schwartzen hennen, mit allen dern Gebaüen und Zugehördt. allhier in der Kleinen Viehgaß, sonst Hennengaß genandt, geleg. auff zweÿ Jahr lang von weihnachten dieß jahrs anzurechnen, umb einen jährlichen Zinß nemlich 20 pfund

Estimation du loyer de l’auberge à la Poule noire dans l’affaire qui oppose Paul Flach d’une part et les sieurs Divoux et Siegel

1701 (4.8.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 13)
Lesquels Nous ont dit que pour satisfaire a l’arrest du Conseil souverain d’Alsace en datte du 27 juin dernier portant qu’il sera proceddé a l’estimation tant des ouvrages repetés par led. Sr Flack que les loyers pretendus par led. diuoux et Ziegel de la maison appellée la poulle noire en lad. ville pendant le tems que led. Sr Flack en a jouy par gens experts a ce connoissans (…)
Et que Led. Sieur Flack a Nommé d sa part pour l’estimation desd. Loyers les Nomméz Bann et damback bourgeois de Mad° ville, Et Lesd. diuoux et Stall aud. Nom Les Srs Rondouin charpentier et Jean Wolganden de Molsheim courtier, Et a Lesgard des ouvrages repetés par Led. S Flacl, Iceluy Sr Flack a Laissé à la liberté desd. Diuoux et Stall de se rapporter a L’affirmation des ouuriers qui y ont trauaillés ou qu’ils Nommeront d’experts pour les estimer Lesquels Lesd. Sr Diuoux et Stall aud. Nom Ont dit qu’ils veullent bien ainsi que Ledit Sr Flack Le propose se rapporter a L’affirmation des ouvriers qui y ont trauaillé attendu qu’ils Les disent qu’il Ne seroit plus au possible de Justiffoer comme estoit autrefois La maison et Les ouvrages qui y ont esté faits, ce que Led. Sr Flach a Nié et offre de Justiffier du contraire, pour Leffet de quoy Est que led. diuoux a voulu que cette raison soit Inserées dans ce verbal, Led. Sr Flack a Nommé Habraham Marmet vitrier et Sigismond Felkenhauer serrurier bourgeois e lad° ville au raport et affirmation desquels Led. diuoux se sont rapportés, et a en outre Led. Sr Flack demandé que Le M° des hautes et basses œuvres affirme ce q’il a fait ou qu’il a receu pour la vuidange des Lieux de Lad. Maison, et ont Les parties signés (Martin Stahl, Paul Flack D. Diuou
(…) Et Ledit Jour a quare heures e relleuéé Lesd. experts ont comparus deuant Nous et Nous ont rapporté et mis ez main Leur rapport escrit en allemand Et cacheté et signé d’eux, Lequel contient qu’il Leur paroit que Lestimation des loyers de la Maison en question peut aller tout au plus a 90 liures par chacun an dans le temps que Led Sr Flack en a jouy, parce qu’elle N’estoit pas alors en Estat quelle est a present, ce qu’ils ont encore réjteré de Viue voix et ont dit auoir fait ledit rapport en leurs ames et conscience
(signé) Johann Georg Bahn, Rondouin, H. Georg Dambach Johann wolffgang von Molßheim
(Joint) Underthänigster Bericht wegen der Schwartzen hennen Ihr Gnd. dem Regierenden Herrn Ammeister Zuer Offnen. – Demnach Ihr Gnad. der Regirende herr Ammeiser Franciscus Reiß Eÿßen von vnß vier Zuend vndterschribene, handtrew ahn eÿdesstatt abgenommen hat die behaußung zur Schwartzenhennen in der Crautenaw gelegen Zu besichtigen, vnd daruber Zu vrtheilen waß solche behausung Jährlichen vor einen Zinß ertragen mag oder werth ist, so hat man beÿ gutem Gewißen befunden, daß vff daß hochste solches Zinß vff L. 90 oder fl. 45. Zuschatzen seÿe, welche wir viere mit vnsers nahmens aigenhängiger vnderschrifft bezeügen So Geschehen, freÿtag d. 5.ten Augusti 1701, [unterzeichnet] Johann Georg Bahn, Rondouin, H. Georg Dambach, Johann wolffgang von Molßheim

Le juriste Jean Martin Dautel loue l’auberge à Chrétien Allemann qui céde l’année suivante son bail au boucher André Eyel

1702 (16.5.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 220
Hr. Joh: Martin Dautel U. J. Ddus u. Practicus [unterzeichnet] Johann Martin d’Autel
in gegensein Christian Allemans würths zuer schwartzen Hennen allhier
entlehnt, d. gasthauß zuer schwartzen hennen allhier in Krautenau einseit neben Hn. Joh: Schatzen handelsmann anderseit neben – hinten auf Hn. Paul Flachen oberschreibern im Spithal deme auch d. durchfahrtsrecht durch besagtes hauß gehöre, stoßend gelegen, mit allen zugehörden, recheten u. gerechtigkeit, auf vier jahr lang anfangend auf den 1. maÿ 1702, um einen jährlichen zinß nemlichen 25 pfenning (…) zweÿens verspricht Joh: Kÿlian secklers deß Conductoris Schwäher für obigen zinß biß zuer endigung der lehnung bürg zu seÿn
[in margine :] hierinnen erwehnter Allemann hat in gegenseÿn andres Eÿels metzgers angezeigt u. bekant, daß Er, Allemann, ihn Eÿel, in herinnen verschribenes sein lehnungs recht nach allen herinnen stipulirten puncten u. conditionen tretten laßen wolle – ferners erschienen Joh: Georg Bertsch seÿler sein, Eÿels, Schwäher, der hat sich für ihn den Tochtermann verbürget, den 22. sept. 1703
[in margine :] hierinnen erwehnter Hr. Dctis. Dautel beneben auch supra benambßtem Eÿel haben angezeigt u. bekant Demnach hierinnen besagten Hauß von denen Proprietariis wider eingelößet worden, mithien sein Hn. Dautels recht erloschen, alß wollen Sie beede Parthen sothane lehnung hiermit cassiren, den 28. aug. 1704

Le boucher David Divoux d’une part, les frères Mathias et Joseph Sigel d’autre part vendent l’auberge à la Poule noire au tonnelier Jean Dürninger et à sa femme Susanne Schranckenmüller moyennant 450 livres

1704 (5. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 606-v
David Divou metzger u. handelsmann für sich, ferners Mathias u. Joseph gebrüder die Sigell für sich u. nahmens übriger interessenten hierzu ihrer außsag nach mündlich bevollmächtiget [unterzeichnet] Dauidt Diwu, Mathiß sigell, Joseph Sigell
in gegensein Joh: Dürningers Kiefers u. Susannæ gebohrner Schranckenmüllerin [unterzeichnet] Johannes Theurneünger, Sussanna theürnenngerin
die Gastherberg zuer Schwartzen Hennen genannt allhier einseit neben Hn Joh: Schatzen handelsmann anderseit neben Johann Ludwig Pfunden bierwürth zuem Rießen hinten auf die würtzische KK. stoßend, zusambt der Hoffstatt Hoff mit allen anderen deren Gebäuen begriffen weithen rechten u. Gerechtigkeit – um 450 pfund (450)

Fils d’un tonnelier de Colmar, Jean Dürninger épouse en 1701 Susanne Schranckenmüller : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidene Meister Johannes Dürninger dem leedigen Kieffer Weÿland herrn Johann Philipp Dürningers geweßenen burgers Zu Collmar nunmehro seel. hinderlaßenen ehelich erzeugten Sohn als hochzeitern ane einem, So dann der tugendsamen Jungfrawen Anna Susanna deß Ehrengeachten herrn Christoph Schranckenmüllers burgers zu Straßburg ehelich erziehler tochter als hochzeiterin am andern theil – herrn Johann Friderich Schatzen dem zu dießem Actum in specie requirirten Notario, Vor Straßburg auff dem Schieß Rhein den 9. Monaths tag Julÿ, Im Jahr 1702. – Weilen nun hievorgedachter Herr Notarius Schatz vor außfertigung gegenwärtiger Heüraths verschreibung mit todt abgangen, als haben ich Ends benandter Notarius gegenwärtiges hiehero überschreiben laßen Johann Jacob Baldner, Nots: publ.

Mariage, Bischheim (luth. p. 72)
1702. Mittwoch d 12. Julÿ Seind auf Obrigkeitliche Böcklische von Böcklinsau erlaubnus ehl. eingesegnet word. Johannes dürninger der ledige küeffer Johann Philipp dürningers burgers in Collmau hinterlaßener ehl. sohn und Jgfr. Susanna, Johann Rudolff Schranckenmüllers tabackmachers v. burgers in Straßb. ehl. tochter wie solches neben mir dem pfarrer der die Copulation vererhret folgenden bezeugen, Johannes Theürneünger Alls hochzeütter, Anna Susanna Schranckenmüllerin hoch zeiterin, Johan Jäp der hochzeidter Vock, hanß Knecht der hochzeiterin schwager (i 40)

Jean Dürninger devient bourgeois un an après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Tonneliers
1703, 4° Livre de bourgeoisie p. 743
Johannes Türnninger, der Kieffer Von Colmar Weÿl. Joh: Philipp Türnninger gew: Küffers daselbst sohn, empfangt das burgerrecht Von seiner Fr. Susanna Rudolff Schranckenmüllers tabacknechts tochter p. 2. Gold fl. V. 16. ß so beÿ der Cantzleÿ erlegt worden: wird beÿ E.E. Zunfft z: Küffer dien. Jur. d. 27. Ejusd. [Aug.] 1703

Jean Dürninger devient tributaire chez les Tonneliers le 3 octobre 1703
1703, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 301-v) Mittwoch den 3.ten Octobris Anno 1703 – Johannes Dürninger der Kieffer Von Colmar gebürthig, prod. burger Schein Von allhießiger Cantzleÿ der Statt Stall Vndt Pfenningth. Sub dato 27. aug. jüngst Verstrichen, Bittet Ihme das Zunfftrecht alß einem Leibzünfftigen gegen gewohnlicher Gebühr gedeÿen Zulaßen. Erkandt willfahrt. Zahlt fürs Zunfftrecht 2 lb 1 ß 8 d für die zu denen fewer Eÿmern geordneten 10. ß d Vndt für Zunfftschrbr. Vndt bittel 2 ß 6 d.

Jean Dürninger hypothèque l’auberge à la Poule noire au profit du maître des basses œuvres Jean Michel Grosholtz

1707 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 54-v
Johann Dürninger Kiefer
in gegensein Joh: Michel Großholtzs Nachrichters – schuldig seÿen 600 pfund
unterpfand, die Gastherberg zuer Schwartzen hennen allhier, einseit neben Joh: Schatz handelsmann anderseit neben Joh: Ludwig Pfund hinten auff die würtzische Kinder c. appert:

La femme de Jean Dürninger demande au nom de son mari malade le droit de quitter la tribu des Tonneliers pour celle des Fribourgeois parce qu’elle tient auberge depuis quelque temps. Le conseil lui demande de produire un certificat des Fribourgeois
1707, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
Dienstags den 13. Xbris 1707
(f° 22) Dienstags den 13. Xbris 1707 – Johannes Dürninger deß Weinhändlers Haußfrau stehet im nahmen gedachten Ihres Ehemanns so Kranckh vor unnd bedeütet, weilen Ihr mann schon einige Zeit die Würtschafft treibete, Er gemüßiget ware sich beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger leibzünfftig Zu machen, bathe derowegen umb erlasung seines Zunfftrechts. Erkandt vmb so fern willfahrt daß Er das dißjährige Stubengelt Zu erlegen, wie in gleichem Von ged. Ehrs. Freÿburger Zunfft einen schein, daß Er daselbsten würcklichen Zünfftig worden ehistens Vorzuzeigen schuldig sein solle.

Jean Dürninger, aubergiste à la Poule noire, meurt en mars 1711 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison 425 livres. L’actif de la succession s’élève à 26 livres, le passif à 240 livres.

1711 (5. 8.br), Not. Mader (6 E 41, 666) n° 77
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung undt Gütter liegender und fahrender so Weÿl. H. Johannes Dürninger gewesener Würth Gastgeber Zur schwartzen Hennen und burger allhier nunmehr seel. nach seinem den 18. Martÿ dießes 1711.ten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren deß Ehrengeachten Herrn Lorentz Geÿßtodts hohltrehers und burgers allhier, alß geordnet und geschworenen Vogts Susannæ Barbarä und Johannes Durninger deß Verstorbenen Herrn seel. mit der Tugendsamen frawen Susanna Durningerin gebohrner Schranckenmüllerin seiner geliebten Haußfrauen Ehelich Erzeugt undt hinterlaßener Zweÿer Kinder und ab intestato Erben, Inventirt und Ersucht durch obgelemte fraw Wittib mit beÿstand deß Ehrengeachten Johann Christoph Roßen Huthmachers undt Münster bläßers auch burgers allhier Ihres geschwornen Herrn Curatoris – So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Montag den 50 Octobris 1711.

In Einer in der Statt Straßburg ane der Hennengaß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie Volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Soldaten Cammer, In der Officier Stub, In der Cammer A, Im mittlern Haußehren, In der Cammer B, Auff dem obern gang, In dem obern hindern stüblein, In der Gaststub (…)
Eigenthum ane Einer behaußung. Item eine behaußung, Hoffstatt und Hoff, mit allen deren begriffen weithen Rechten zugehördten und gerechtigkeiten die Gastherberg Zur Schwartzen Hennen genandt, gelegen allhier in der Statt Straßburg, ane der Hennengaßen, einseit neben H Johann Schatzen dem handelßmann anderseit neben herrn Johann Ludwig Pfunden dem biersieder Zum Rießen alhier hinden auff die Würtzische Kinder stoßend, Davon gehen Jährlichen 26. lb. 16. ß 8 .d à 5. pro Cento gerechneten Zinnßes Mstr Johann Michael Großholtz dem Scharffrichter allhier, lößig in Capital mit 536: lb: 16. ß d., Sonsten gegen männiglichen freÿ ledig und eigen und durch der statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach eines beÿ mein Notarÿ befindlichen Abschatzung angeschlagen vor 425. lb, davon aber solten wieder abgezogen werden obige beschwerden sothun 536. lb. Alldiweilen aber solche beschwerden darstehenden anschlag umb 111. lb 16. ßs übersteigen alß hat derentwegen allhier nichts außgeworffen werden können sondern es wird solches überschuß hernach Passive eingetragen. Hierüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger CC Stuben gefertiget mit der statt Straßb. anhangendem Innsiegel verwahrt datirt den 5. Decembris 1704. weißet wie solche behaußung von David Divou et Consorten Erkaufft worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 25, Sa. Silbergeschmeids 7 ß, Summa summarum 26 lb – Sa. Schulden auß dem Erbe zubezahlend 240. lb, Übertreffen also vorstehende Passiva slche Nahrung umb 214. lb
Copia der Eheberedung (…) herrn Johann Friderich Schatzen den 9. Monaths tag Julÿ, Im Jahr 1702. – Weilen nun hievorgedachter Herr Notarius Schatz vor außfertigung gegenwärtiger Heüraths verschreibung mit todt abgangen, als haben ich Ends benandter Notarius gegenwärtiges hiehero überschreiben laßen Johann Jacob Baldner, Nots: publ.

Le chapelier et corniste à la cathédrale Jean Chrétien Rossen sollicite auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un que les deux enfants de Jean Dürninger et de sa veuve Susanne, bannie depuis lors, soient admis à l’Orphelinat.
1714, Conseillers et XXI (1 R 197)
weÿl. Johann Dürninger geweßten Würths Zur schwartzen hennen Zweÿ Kinder vmb auffnahm ins Waÿßenhauß. 38.
(p. 38) Mittwochs den 11.ten Aprilis 1714. – G. Ersch. weÿl. Johann Dürningers geweßten Würths Zur schwartzen hennen Zweÿ hinderlaßene Kinder Johann vnd Susanna mit beÿstand Johann Christoph Roßen deß Huthmachers vnd bläßers auff dem Münster, der berichtet, daß deren Vatter vor 2 jahren gestorben, vnd die Mutter relegirt worden vnd weilen keine andere mittel vorhanden alß welche in einem beÿ dem Conseil souverain Zu Collmar den 19.ten Decembris 1713 ergangenen arrest gemeldet worden alß producirt Stallschein, darauß zuersehen, daß der Vatter burger geweß., mit unterthäniger bitt dieselbe gn. in das weÿßenhauß auff vndt anzunehmen. Erk. Werden die Imploranten denen Hh. Pflegern deß Weÿßenhaußes zur auffnahm recommendirt. H. Ratherr Saur und H. Sainctlo.

Susanne Schranckenmüllerin femme en secondes noces de Jean Henri Drœscher et le tourneur Laurent Geistodt, tuteur des deux enfants de Jean Dürninger, vendent la maison à la Poule noire à l’aubergiste Jean Jacques Schmitz et à sa femme Marie Sara Satz moyennant 750 livres

1712 (ut ante [2. Aug.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 486
(750) Joh: Christoph Roß huetmacher und bläßer auf dem Münster nahmens Joh: Heinrich Dröschers geweßenen Schwartzhennen würts und Susannæ geb. Schranckenmüllerin, Item Lorentz Geißtodt hohldrehers alß vogt weÿl. Joh: Dürningers 2 KK
in gegensein Joh: Jacob Schmitz würts u. Mariæ Saræ gebohrner Satzin
d. gasthauß zuer Schwartzen hennen allhier in der kleinen viehgass in der vorstatt Crautenau, einseit neben Joh: Schatzen handelsmann anderseit neben (-) Pfund dem biersieder zuem Rießen hinten auf H. Paul flach oberschreibern im Spithal stoßendt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten – um 537 pfund capital verpfändet, beschehen um 212 pfund

L’aubergiste Jean Jacques Schmitz loue son auberge à Jean Jacques Schnabel

1712 (17.10.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 618-v
Joh: Jacob Schmitz würt zuer weißen hennen
in gegensein Joh: Jacob Schnabel würths
entlehnt, besagten gasthauß zum weißen Hennen allhier ahn der Hennengaß, einseit neben H. Schatzen anderseit neben H. Pfundt gelegen, Item im nebens hauß den Keller Kuchen und den gebrauch deß secrets, auf 3 jahr lang anfangend auf weÿhnachten 1712, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 lb

Jean Jacques Schmitz et Marie Sara Satz hypothèquent la maison au profit du précepteur Jean Adolphe Rumetsch

1713 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 92
Joh: Jacob Schmitz weinhändler und Maria Sara geb. Satzin beÿständlich Joh: Martin Ochs schiffmans und Joh: Georg Artzners fischers
in gegensein Joh: Adolph Rumetsch præceptoris privati – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, d. gasthauß zur schwartzen hennen samt dem nebenshauß und appert. ahn der hennen gass, einseit neben H. Schatzen anderseit neben Ludwig Pfundt hinten auf H. Flachen

L’aubergiste Jean Jacques Schnabel loue l’auberge à la Poule blanche à Jean Michel Arnold

1714 (6.3.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 146-v
Joh: Jacob Schnabel würt
in gegensein Joh: Michel Arnoldt würts
entlehnt d. Gasthauß zuer weißen hennen allhier ahn der hennengass einseit neben H. Schatzen anderseit neben Pfund gelegen ohn d. nebens hauß biß auf Weÿhn: 1715, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 lb

Le boucher Jean Philippe Bodemer et sa femme Marie Dorothée Bezold achètent le 9 septembre 1718 la maison par adjudication judiciaire (voir la référence à l’inventaire dressé en 1784, ci-dessous). Ils l’hypothèquent quelques jours plus tard au profit de Salomé Reisseissen veuve Geiger

1718 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 467
Johann Philipp Bodemer Metzger und Maria Dorothea geb. Bezoldin beÿständlich Johann Rudolph Schrancken Müller weißbeckens und Johann Christoph rooß huethmachers Ihrer vettern
in gegensein H. Johann Friedrich Ößingers U.J. Doctorandi und E.E. Kleinen raths Referenten und herrn francisci Reiseisens auch U.J.Ddi C.Contactuum Acturarÿ als Curatoris Fr. Salome Geigerin Wittib geb. Reiseiserin
demnach Sie Bodemerischen Eheleuthe das Würthshauß anjetzo zur weisen hennen genandt allher in der Krautenau in der hennen gaß legend mit allen gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in alliesiger ganth käufflich ahn sich gebracht 437 pfund zu bezalen übernommen

Le conseil de la Fleur interdit à Jean Philippe Bodemer qui a prêté serment il y a déjà longtemps d’exercer son métier de boucher parce qu’il n’a pas produit son congé de Nuremberg. Jean Philippe Bodemer fait appel de la décision devant les Quinze. Les représentants des Bouchers déclarent que le plaignant a emporté son certificat d’apprentissage en partant faire son tour de compagnon. Jean Philippe Bodemer déclare avoir servi trois ans chez son frère boucher à Nuremberg. Associé d’un garant, il s’engage à présenter son certificat d’apprentissage et son congé dans les quatre semaines. Les Quinze se rangent à l’avis de la commission qui propose d’accorder un délai de six semaines et que la décision de la tribu sera suspendue jusqu’à ce moment.
1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
(f° 43) Sambstags den 2. Martÿ – K. noê Philipp Bodemers burgers vndt Metzgers alhie Cit. per sched. E. E. Zunfft Zur Blum Zunfftmeister, weilen Sie Ihme gestern d. Handwerckh, ohngeachtet er schon längsten præstanda præstirt deßweg. nidergelegt, daß Er keine Abscheidt von Nürnberg eingebracht, den man doch innerhalb Monatsfrist Zu lieffern, vndt davon Caution Zu leisten versprochen, als bittet depuâonem eâq. factâ, Ihme das handwerckh fort zu treiben Gn. Zu erlauben. S. Citatus præs. bittet ebenmäßig depuâonem. Erk. an die Ob. aciß Hh. verwiß.

(f° 49) Freÿtags den 8. Martÿ 1709 – Philipp Bodemer Ca. E. E. Zunfft Zur Blum
Ober accis herren Laßen per me proponiren, es habe Philipp Bodemer burger vndt Metzger alhier Ca. E. E. Zunfft Zur Blum geklagt daß obwohlen Er præstanda præstirt, dießelbe Ihme doch d. große Zunfft Recht versagt hette, weilen Er keinen Abscheidt von Nürnberg eingebracht, anbeÿ vmb deputation gebetten so auch willfahrt worden seÿe, vndt als man die Parthen gehört, habe Kläger sich auff seinem recess beruffen, im nahmen der Zunfft aber H Georg Oberdörffer und Johann Ehehalt darauff geantworttet, daß Klägern als Er auff die wanderschafft gezogen seinen Lehrbrieff mitgenommen derselben aber beÿ seiner rückkunfft nicht wieder, auch keinen abscheidt, wo Er gedienet mit gebracht habe, deßwegen Sie denselben, ehe vndt bevor, Er solche vorgelegt haben werde, nicht annehmen könten,
Worauff Kläger replicirt, daß Er beÿ seinem bruder Joh: Melchior Bodemer burger undt Metzger Zu Nürnberg dreÿ jahr gedienet vndt demselben, seinen Lehrbrieff, welchen Er wegen unsicherheut der straß nicht mit sich nehmen können, in verwahrung Gegeben habe, Er wolle aber selbigen, neben seinem Abschied in 4 wochen einlieffern, Wovor Daniel Fidel, burg. undt Metzger alhie Cavirt u. selbsten versprochen, dieße beede brieff in 4. od. 6. wochen Zurhandt Zuschaffen.
Auffseithen der Hh. Deputirten habe man darvor gehalten, daß dem Imploranten die gebettene Zeit der 6. wochen willfahrt werden könte, mit dem anhang daß wann Er in solcher Zeit seinem lehrbrieff vnd abschiedt nicht einlieffern würde, Er mit seinem begehren abgewießen werden solte. Erk. Bedacht gefolgt.

Fils de tanneur, Jean Philippe Bodemer épouse en 1715 Anne Dorothée Bezold, veuve de Jean Daniel Theurer, aubergiste à Mühlberg (près de Lauf dans l’Ortenau). La mère de la future épouse et son beau père Jean Jacques Mangold louent aux futur époux l’auberge au Tilleul au Faubourg blanc. Le contrat de mariage est passé à la Hohwarth. L’aînée des enfants, Marie Dorothée, est baptisée au Temple-Neuf en janvier 1716
1715 (28.1.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Hn Johann Philipp Bodemer ledigen Metzgern, weÿland Hn Johann Melchior Bodemers geweßenen Rothgerbers und lederbereiters und burgers alhier Zu Straßb. seel. ehelich erzeugten hinderlaßenen Sohn, dem Hochzeiter ane Einem
So dann der Ehren: und tugendsamen Anna Dorothea gebohrne Betzoldin weÿl. Hn Johann Daniel Theürers geweßenen würths und gastgebers im grünen winckel beÿ Mühlberg, hochfürstl. Marg. badisch. herrschafft hinterlaßener wittib der Fr. Hochzeiterin am andern theil
Vor das Sechste, so verschreiben der Fr. Hochzeiterin geliebte beede Eltern ihr beed. neü verlobte vnd angehend. Eheleuth Zu einer gemeinen lehnung ihr gastherberg Zur Lind. in der Statt Straßb. in der weißen thurn straß gelegen Vf Sechs Jahr lang als von Johannis Baptistæ 1715 biß vf solche Zeit 1721. Jahrs umb ein billich. Zinß
So beschehen vnd verhandelt vf der hohwarth in dem ban der Königl. freÿ. Statt Straßb. vff Montag den 28. Januarÿ Anno 1715. [unterzeichnet] Johann Philipp bodemer als hochzeitter, Anna dorothea gebohrene bezoltin, Joh: Jacob Mangolt als Stifuater, Anna Dorothea Mangoltin als Mutter, Johann Christoff Rossen Als schwager

Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 31-v, n° 112)
1716. Dienstag abends den 21.t Jan. ist Johann Philipp Bodemer dem b. und Gastgeber allhier, wie auch fr. Mariæ Dorotheæ gebohrner Bezoldin ein Töchterl. gebohren Donnerstag getaufft und Maria Dorothea genennet word. Patr. Johannes Fidel der ledige Metzger H. Johann Daniel Fidel b. und Metzger ehl. Sohn, J. Maria Stephan Seÿfferd b. vnd Windenmachers ehl. Tochter, J. Maria H Johannes Bouchart burgers und lederhändl. allhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Philipp Bodemer alß Vatter (i 34)

Fille du manant Jean Bezold, Anne Dorothée Bezold devient bourgeoise par son mari en avril 1715
1715, 4° Livre de bourgeoisie p. 812
Anna Dorothea Betzoldin Von hier, weÿl. Johann Betzold gew: schirmers Tochter emp: das burgerrecht Von Ihrem Mann Joh: Philipp Bodemer pro 2 Gold fl. 16. ß. Wird Zur blum dienen. P. d 24. Dito [Aprilis] 1715.

Jean Philippe Bodemer et Marie Dorothée Bezold hypothèquent l’auberge qui porte désormais l’enseigne à l’Autruche (zum Strauss) au profit de Jean Philippe Bartenstein, professeur à l’université et chanoine à Saint-Thomas

1721 (21.7.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 372-v
Joh. Philipp Bodemer Gastgeber und Maria Dorothea geb. Bezoldin beÿständlich Johann Georg Bimmlers Schneiders und Johann Georg Gärttners Schuhmachers /:in ansehung wegen der zwischen ihr und ihrem bruder Johann Bezold gastgeber obschwebenden mißhelligkeiten selbiger nicht zu beruffen worden:/
in gegensein S.T. H. Joh. Philipp Barttenstein Log. et Metaph. prof. publ. et C.Capit. Thomani Canonici weÿl. auch H: Johann Georg Golen Schaffners des Stiffts St Thomæ – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine behausung und gastherberg zum Strauß genannt ahne der hennen: gaß, einseit neben H. Johann Schatzen handelsmann anderseit neben N. Pfunt dem biersieder hinten auff Hn Paul Flachen Oberschreibers in allhießigen Meheren hospitahl mit allen dazu gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten

Jean Philippe Bodemer meurt à l’âge de 59 ans le 10 novembre 1734. Son inventaire dressé par Christophe Michel Hoffmann n’est pas conservé.
1734, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1347
Inventarium über weÿland Hn. Johann Philipp Bodemer des Gastgebers Zum Strauß und burgers alhier Verlassenschafft

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 5, 1705-1740, f° 165-v n° 817)
1734. Mittw. den 10. 9.bris morgens zwischen 8. und 9. uhr ist Johann Philipp Bottemer, geweßener wirth Zum Strauß und burger allhier, sanfft und seel. gestorben, und Freit. den 12. ejusd. ad S. Urbani ehrlich begraben worden. Seines alters 59. Jahr 5 Monat und 14. tag, welches hiemit bezeugen Johann Jacob Bodemer als sohn, Johann Bezold als schwager (i166)

Sa fille Marie Dorothée Bodemer épouse en 1737 le batelier Gaspard Hess : contrat de mariage, célébration
1737 (21.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 76) n° 886
Eheberedung zwischen dem Ehrengeachten H. Caspar Hääßen Ledigen Schiffmann und burgern alhier, alß bräutigam ane einem
Sodann der Ehren und Tugendsahmen Jgfr. Mariæ Dorothæ weÿl. H. Johann Philipp Bodermers geweßenen würths Zum Strauß und burgers allhier seel. nachgelaßener ehel. tochter alß Hochzeitterin andern Theÿl
So beschehen Straßburg den 21.ten Januarÿ Anno 1737. [unterzeichnet] Johann Caspar Häß als hochzeitter, Maria Dorothea bodemerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 68-v)
ao. 1727 den 27. februarÿ Seind (…) copulirt und eingesegnet worden Johann Caspar Häß der Ledige Schiffmann und burger allher weÿl. H. Simon Häßen geweßenen Schiffmanns und burgers alhier und Annæ Margarethæ Meÿerunn nachgelaßener ehl. Sohn und Jungfr. Maria Dorothea, Weÿl. H. Johann Philipp Bodemers Gastgebers und burgers alhier und Maria Dorothea Besoldin ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Caspar häß als hochzeitter, Maria Dorothea Bodemerin alls hochzeitrin (i 71)

L’inventaire de leurs apports est dressé rue des Poules dans la maison qui appartient indivisément à l’épouse et à ses frères et sœurs

1737 (12.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 47) n° 1537
Inventarium über des Ehren und Vorachtbahren Hn Johann Caspar Häßen des Schiffmanns und der Ehren und tugendsahmen frauen Mariæ Dorotheæ Hääßin gebohrner Bodemerin beeder Eheleuthe undt burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrung – und sich deren jedes sich und seiner Erben in der mit einander errichteten Eheberedung Vor ohnverändert Vorbehalten hat – so beschehen in fernerer gegenwärtigkeit Frauen Mariæ Dorotheæ Bodemerin gebohrne Bezoldin, weÿl. Hn Johann Philipp Bodemers geweßenen würths Zum Strauß und b. allhier hinterbliebener Wittib, der Ehefrauen eheleiblich Mutter So dann H. Johannes Bezold des gastgebers und burgers allhier der Ehefrauen geehrten Hn oncle Straßburg dienstags den 12.ten Martÿ A° 1737.
In einer allhier zu Straßburg ane der Hennengaß gelegenen der Ehefrau und ihren geschwisterden gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
[sans additions]

Marie Dorothée Betzold veuve de l’aubergiste à l’Autruche Jean Philippe Bodemer se remarie en 1739 avec le boucher Jacques Datt. L’inventaire de leurs apports est connu par le répertoire du notaire
1739, Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 77) n° 980
Eheberedung zwischen dem Ehrengeachten Herrn Jacob Datten Metzgern und burgern allhier alß bräutigam ane einem
So dann der Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariæ Dorothæ Bodermerin gebohrner Bezoldin, weÿl. Herrn Johann Philipp Bodemer gewesten Gastgebers Zum Strauß und burgers alhier seel. nachgelaßener wittib alß Hochzeitterin andern Theÿls

1739, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1663
Inventarium über Frauen Mariæ Dorotheæ Dattin gebohrner Bezoldin: zu Johann Jacob Datt dem metzger ihrem Ehemann in die Ehe gebrachte Nahrung

Marie Dorothée Bezold meurt le 10 janvier 1747 à Plobsheim où Jean Jacques Datt exploite une auberge. Ses deux fils Jean Jacques et Jean Philippe Bodemer signent l’acte de sépulture
Sépulture, Plobsheim (luth. f° 37-v n° 228)
1747. Dienstag d. 10.ten Jan. Morgens Zwisch. 9 und 10 Uhr starb frau Maria Dorothea gebohrne Betzoldin Herrn Johann Jacob Datten Vornehmen Gastgebers allhier und Burgers Zu Straßburg haußfrau, Ihres alters 54 Jahr und 1 Monat, deren entseelter Leichnam den 11.ten ejusdem christich und ehrlich Zur Erben bestattet worden, Testes Johann Jacob Datt als Ehmann, Joh: Jacob Bodemer als Elter Sohn, Johann Philipp Bodemer d. Jüngern Sohn (i 38)

Les enfants Bodemer louent l’auberge à l’Autruche à Jacques Auffhammer

1742 (13.3.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 116
Johann Caspar Häß Schiffmann im nahmen seiner ehefrau Mariæ Dorotheæ geb. Bodemerin, mehr Conrad Reiff wirth uxorio nomine Fr. Annæ Mariæ geb. Bodemerin und H. Johann Friedrich Faust U.Lt als curator ad lites weÿl. Johann Philipp Bodemerin des Gastgebers dreÿen minorennen kinder Johann Jacob, Mariæ Salome und Johann Philipp der Bodemer, er Faust in abweßenheit David Stammlers des Specirers des ordinari vogts
Jacob Auffhammers des gastgebers [unterzeichnet] Auff hammer
entlehnt, Eine zum Strauß genandte behausung nichts davon als die von besagtem Hauß würcklich innhabende separirte wohnung ausgenommen – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff innstehenden Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 80 gulden

Le co-tuteur des quatre plus jeunes enfants Bodemer hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Jean Jacques Schurer

1743 (13.7.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 295-v
H. Lt. Johann Friedrich Faust Proc: Vicarius und ordinarius beÿ Löbl. Ammeister audientz als streitvogt weÿl. Johann Philipp Bodemer des gastgebers 4 jüngeren kinder Annæ Mariæ, Johann Jacob, Mariæ Salome und Johann Philipp der Bodemer
in gegensein H. Johann Jacob Schurer Med. Doct. – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, 4/5 theil vor unvertheilt ane einer behausung, stallung, hoff und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstatt Krautenau ane der Hennengaß, einseit neben H. Rathh. Krug uxorio noe. anderseit neben – hinten auff Jacob Ulrich den Schiffman – als ein vätterliches Erbguth

Anne Marie Bodemer épouse en 1740 l’aubergiste Jean Conrad Reiff : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung, unterm 1. sept. 1740 Heuraths Verschreibung zwischen dem Ehrengeachten H. Joh: Conrad Reiff ledigen Gastgeber weÿl. Joh: Conrad Reiff gew. Metzgers zu Straßburg ehelich erzeugtem Sohn, So dann der Ehren und tugendgeachten Jungfer Anna Maria Bodemerin weÿl. Joh: Phil: Bodermers würths zum Strauß und burgers allhier, erzeigten Tochter – ahne der hochzeiterin Seithe Fr. Maria Dorothea Dattin geb. Bezoldin ihrer leibliche Mutter und H. Joh: Jacob datt dero Stieffvatters, Not. Christoph Michael Hoffmann

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 193-v n° 734)
1740, Mittwochs d. 21. Sept. seind nach ordentl. außruffung Ehl. copul. u. eingesegnet word. H Johann Conrad Reiff der led. Gastgeber u. b. allhier, weÿl. Johann Conrad Reiffen geweß. Metzgers u. b. allhier hinterlaß. Ehl. Sohn u. J. Anna Maria weÿl. H. Johann Philipp Bodemers geweß. Gastgebers u. b. allhier hinterlaßen Ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Conradt Reiff als hochzeiter, Anna Maria Bodemerin als hoh Zeiterin

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports en partie route du Rhin dans l’auberge au Bœuf rouge qu’ils louent et en partie rue des Poules dans la maison qui appartent indivisément à l’épouse, appelée successivement à la Poule puis à l’Autruche et pour le présent au Cor de chasse doré. Les apports du mari s’élèvent à 481 livres, ceux de la femme à 195 livres.

1743 (25.11.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 17) n° 260
Inventarium über Johann Conrad Reiff dermahlig. würths zuem Ochßen ahne der Rhein: Straaß und Frauen Anna Maria geb. Bodemerin der Zeit besitzende Activ und Passiv Nahrung – Johann Conrad Reiff der würth zuem rothen Ochßen
Theils in einer allhier zu Straßburg ahne der Hennengaß gelegenen: Ihro der Ehefr: zum theil zugehörigen theils auch in der: ahne der allhiesigen Rhein Straaß befindt: zum rothen Ochßen genanndten v. beed. Eheleuth in Lehnung habend. würths behaußung
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Inn der Hennengaß – Inn dem würths hauß zum Ochßen, In der Wohnstuben, Inn der Gast: stuben, Inn der Kuchen
(f° 11 v) Eÿgenthumb ahne einer Würts behaußung so der Ehefr. ohnv. F. Nemblichen 1/10.the theile für ohnverändert /:wovon die überige 14/15 theile der Ehefr. 4 geschwüsterde eÿgenthümlich zu prætendiren haben:/ von und ahne einer Anfänglich zur Hennen Nachgehends zum Strauß dermalen aber zum goldenen Waldt: Horn genandten würths behaußung hoff hoffstatt undt Stallung mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ahne der Vorstatt Krauttenau in der sogenandten Hennen gaß Einseit neben weÿl. H. Joh: Ludwig Pfundten deß biers: zum Rießen seel. Wittib und Erben anderseit neben herrn Lt. Frantz Joseph Krueg Es En. Großen Raths beÿsitzern Ehevögtl. weiße hinten auff H. Joh: Jacob Ulrich den Schffmann, welche völlige behaußung umb denjenigen alß warumb der Ehefrauen Mutter solche deroseben u. ihren überigen 4 Geschwüsterde zufolg einer sub dato 18. aug. 1741 errichtet und den 4. oct. 1741 unterschrieben darauff den 19. jan. 1742 beÿ E.E. Gr. Rath prod. und den 12. jan. 1742 allda Confirm: Vergleichs /:Jedoch auch conditionaliter:/ überlaßen hier in ohnpræjudicirlichen Anschlag gebracht wird mit 1000 lb, der Ehefrauen 5.t theil 200, Über die völlige behaußung hat sich außer den vorher abgezogenen (…) Vergleich dermahlen nichts schriftlichen befunden
Ergäntzung der Ehefraun, lt. Eheberedung
(f° 15) schulden, It. fr Maria Barbara Demuthin geb. Hummelin weÿl. H. J. Heinrich Demuth des weinhändlers Wb. vor 5/4 Jahren haußzinß
Norma hujus inventarii, der Ehefrauen Ohnverändert Vermögen, hausrath 61 lb, silbers 18 lb, goldene ringe 6 lb, baarschafft 18 lb, wurthshaußes 200 lb, schulden 50 lb, Ergäntzung 15 lb, summa summarum 514 lb, schulden 32 lb, Compensando 481 lb
des Manns ohnv: und T., hausrath 69 lb, Weins u. Lähren faß 6 lb, Pferd und waagen 10 lb, Thabacks 7 lb, silbers 2 lb, baarschafft 5 lb, schulden 93 lb, summa summarum 195 lb, schulden 547 lb, Passiv onus 352 lb – zw. Schulden 56 lb
Notanda – Vergleich zwischen frauen Maria Dorothea dattin geb. Bezoldin dermahlen Johann Jacob Datt des Wirths beÿ Plopßheim und burgers allhier Ehefrauen So dann H. Johann Philipp Bodemers des geweßenen Gastgebers zum Strauß ihr der jetzigen dattischen Ehefrauen erstern Ehemanns 5 Kinder gericht. H. Curator ad lites, T. Stöber Not.
Copia der Eheberedung, unterm 1. sept. 1740 (…)

Marie Dorothée Bodemer femme de Jean Gaspard Hess meurt en 1744 en délaissant deux filles. L’inventaire décrit la maison rue des Poules qui appartient en partie à la défunte. La masse propre au veuf s’élève à 230 livres, celle des héritiers à 263 livres. L’actif de la communauté s’élève à 185 livres, le passif à 583 livres

1744 (15.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 363) n° 157
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariä Dorotheä Häßin gebohrner Bodemerin des Ehren: und Vorachtbaren herrn Johann Caspar Häßen, des Schiffmanns geweßener ehelicher Haußfrauen nunmehr seel. Verlassenschafft – als dieselbe Sontags den 17.ten Maji dießes Lauffenden 1744.sten Jahrs dießes Zeitlichen mit dem ewigen Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt zeitlichen hinter sich Verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen arfordern und begehren des Ehren und Vorachtbahren Herrn Johann Christoph Rooß des huthmachers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Margarethæ Dorotheæ und Mariæ Salome der Häßin der verstorbenen seel. mit Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlter Zweÿer Kinder und ab intestato Verlaßene Rechtsmäßiger Erben
So beschehen Straßburg auf Montag den 15.ten Junÿ Anno 1744.

In einer allhier zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau in der hennengaß gelegenen Zum theil in dieße Verlassenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Antheil ane einer behaußung (E.) Ein Fünffter theil Vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung, hoff, hoffstatt und Stallung mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau in der Hennen gaß, vor dießem die Gastherberg Zur Hennen, nachgehends zum Strauß, anjetzo aber zum Waldt: horn genand, einseit neben weÿl. Herrn Johann Ludwig Pfundten deß bierbrauers Erben anderseit neben herrn Lt. Frantz Joseph Krueg Exsenatore, hinten auf herrn Johann Jacob Ulrich den ältern Schiffmann, so vor freÿ ledig und eigen, in dem über Weÿl. herrn Johann Philipp Bodemers geweßenen Gastgebers Zum Strauß und burgers allhier der Verstorbenen seeln. eheleiblichen Vatters auch seel. Verlassenschafft, durch herrn Christoph Michael Hoffmann Notarium publicum et Practicum aufgerichteten Inventario de Anno 1734. durch der Statt Straßburg geschwornen herren Werckmeistere angeschlagen auch dißmahlen mit der Wohlverordneten herrn dreÿere der Statt Stalls gd. ertheilter permission dabeÿ gelaßen pro 600. lb. Macht daran der hiehero gehörige Fünffte theil 120. Und seind die übrige Vier fünffte theil der Defunctæ eheleiblichen geschwisterden für ohnvertheilt eigenthümlich Zuständig. Der über solche behaußung besagende Kauffbrieff hat sich dißorts nicht befunden.
Ergäntzung der Erben ermangelnden ohnverändert Guths. Inhalt hieoben allegirten über beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1737. durch Herrn Notarium Christoph Michael Hoffmann aufgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Wittibers ohnverändert Vermögen und Erstlichen, der haußrath 15, Schiff und geschirr zum schiffahren 17, Sa. Silbergeschmeids 6, Sa. baarschafft 2, Erg. Rest 237, Summa summarum 280 – Sa. der Schulden 50 lb – Nach deren Abzug 230 lb
der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 37, Sa. Silbergeschmeids 7, Sa. Goldener Ring 2, Sa. baarschafft 9, Sa. antheils ene einer behaußung 120, Sa. Schuld 50, Erg. rest 181, Summa summarum 407 lb – Sa. der Schuldenen 143, Detrahendo verbleiben 263 lb
Endlichen wird nun auch das Gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 29, Sa. Geschirrs zum Schiffahren gehörig 4, Sa. Silbers 19 ß, Sa. baarschafft 150, Summa summarum 185 lb – Schulden 583 lb – In Vergleichung theilbares Passiv onus 398 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 263 lb
Copia der Heuraths Verschreibung – zwischen dem Ehrengeachteen Herrn Johann Caspar Häß Ledigen Schiffmann weÿland H. Simon Häß ebenmäßigen geweßenen Schiffmanns und burgers alhier Zu Straßburg seel. nachgelaßenen ehelichen Sohn als Hochzeitern ane einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfer Mariæ Dorotheæ Bodemerin, Weÿl. Hn Johann Philipp Bodemer gewesenen Wirths Zum Strauß und burgers alhier seel. hinterlassener ehelichen tochter als hochzeiterin andern theÿl, (durch vermittlung und unterhandlung) ane der Jungfer hochzeiterin Seithen aber Frau Maria Dorothe bodemerin gebohrne Bezoldin Wittib ihrer leiblichen Mutter, Hn Johannes Bezold des Gastgebers Zur Linden dero geschwornen Vogts – So beschehen und verhandelt in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg den 21. Januarÿ Anno 1737, Christoph Michael Hoffmann
Copia Codicilli Reciproci – 1737, Mittwochs den 28. Augusti (erschienen) der Ehrengeachte H Johann Caspar Häß Schiffmanns und die Ehren und tugendsahme Frau Maria Dorothea Häßin gebohrne Bodemerin beede Eheleuthe und burgere alhier – Christoph Michael Hoffmann

Le tuteur des enfants Bodemer loue l’ancienne auberge à la Poule alors au Cor de chasse à Barthelémy Braun, officier réformé à la suite de Strasbourg, et à sa femme Claudine Weibel

1745 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 209-v
H. Lt. Johann Friedrich Faust Proc. Vicarius als vogt weÿl. Johann Philipp Bodemer des Wirths 4 minorennen kinder Annæ Mariæ, Johann Jacob, Mariæ Salome und Johann Philipp der Bodemer und Johann Christoph Riß des huthmachers als vogt Caspar Häß des schiffmanns zweÿer kinder
in gegensein H. Bartholome Braun vormaligen Partisan und jetzigen officier reformé à la suite de Strasbourg und Claudine geb. Weibelin
entlehnt, die denen Curanden eigenthümlich gehörig in der Vorstatt Krautenau und der Hennengaß gelegen, ehedeßen zur hennen nunmehro aber zum Waldhorn genannte Gast behausung, nichts davon als diejenige wohnung sich vorgedachter Häß inne hat aus genommen – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff erst abgewichenen Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 80 gulden

Marie Salomé Bodemer épouse en 1747 le cordonnier Jean Daniel Wintersinger
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 262-v, n° 1008)
Eod. [26. Jul. 1747] seind nach ordentl. Proclam. Ehl. copul und eingesegnet worden Johann Danjel wintersinger der led. schuhmacher u. b. allhier, weÿl. Johann Danjel wintersingers geweßenen schiffknechts u. schirms Verwandten allhier nachgelass. Ehl. Sohn u. J. Maria Salome weÿl. H Johann Philipp Bodemers geweß. Gastgebers u. b. allhier nachgelaß. Ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Daniel wintersinger als hochzeiter, Maria Salome Bodemerin als hochzeiterin, Johann Bezold als oncle (i 268)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 153) ao. 1747 den 26. Jul. Seind nach zweÿmahliger Dom VII. u. VIII. Trin. Zu S. Wilhelm geschehener Ausruffung, in der N. Kirch allhie copulirt worden Johann Daniel Wintersinger der ledige Schuhmacher u. burger allhier, Weÿl. Johann Daniel Wintersinger Schiffknechts und Schirmers allhie und annæ Barbaræ Hügelin ehl. Sohn, und Jungfrau Maria Salome, Weÿl. H Joh: Philipp Bodemer, Gastgebers und burgers allhie und Mariæ Dorotheæ Pezoldin nachgel. ehl. tochter (i 156)

La maison figure à l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 72 livres, ceux de la femme à 412 livres.

1748 (20.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 368) n° 285
Inventarium über des Ehren: und Vorachtbahren Herrn Johann Daniel Wintersingers des Schuhmachers und der Ehren: und tugendsahmen Frauen Mariä Salome Wintersingerin gebohrner Bodemerin beeder Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen – welche der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuth mit einander aufgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerer beÿsein der Ehren und vorachtbahrn herrn Johann Georg Hügels des Steurmanns des Ehemanns Stieffvatters und herrn Johann Caspar Häß des Schiffmanns der Ehefrauen geliebten Schwagers beeder burgere allhier auf Mittwoch den 20.ten Martÿ 1748.

In einer allhier zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau gelegenen in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörign behaußung befunden worden wie folgt
Antheil ane einer behaußung (F.) Der Fünffte theil Vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung, hoff, hoffstatt, Stallung, mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau in der Hennengaß, so vormahlen das Würthshauß oder die gastherberg Zur Hennen, nachgehends zum Strauß, anjetzo aber zum Goldenen Waldhorn genand, einseit neben Herrn Johann Pfundten dem bierbrauer Zum Rießen anderseit neben herrn Frantz Joseph Krug J.U. Lto und E.E. großen Raths altem beÿsitzern, hinden auf herrn Johann Jacob Ulrich, den ältern Schiffmann stoßend, Auff dießer Völligen behaußung haben zufolg einer über derer Bodemerischen töchter empfangene Ehesteuren unterm 21.ten februarÿ 1747. gefertigten Ersuchung Vorwiesener maßen, zu erfordern vorderistens Frau Anna Maria Reiffin, gebohrne Bodemerin, Johann Conrad Reiffen des ehemaligen Gastgebers Ehefrau per rest 27. lb, It. herr Johann Jacob Bodemer Lediger Gastgeber beneben 25. lb so ihme Von dißseitiger Ehefrauen den 18.ten 9.bris 1747. cedirt worden in allem 231. lb It. die dißorthige Ehefrau nach abzug 50. ln so Sie Ihren beeden brüdern cedirt, per rest 136. lb, So dann herrn Johann Philipp Bodemer, Lediger Gastgeber auch mit einbegriff der Ihme von der Ehefrauen cedirten 25. lb sammenthafft 231. lb, Macht in allem 626. ln. Sonsten ist dieselbe gegen Männiglichen freÿ ledig und eigen, und dißorths ohnvergreifflich über gemelte darauff verwießene Ehesteuren per rest angeschlagen umb 373 lb. Macht daran der hiehero gehörige Fünffte theil 74. lb, Wann nun hierzu gerechnet wird, dero Restirende darauff angewießene Ehesteur antreffend, 136. lb, so trifft der dißortigen Ehefrauen zufordern habend ratum ane solcher behaußung nach dem ohnpræjudicirlichen anschlag Von 1000. lb in allem an 210. lb. Der über solche behaußung besagende Kauffbrieff solle in vorigen zeiten wegen geführten Processus mit herrn Johann Jacob Ulrich, dem Schiffmann gerichtich producirt werden seÿn.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Hausraths 27, Sa. Werckzeugs Zum Schuhmacher handwerck gehörig 6, Sa. Silbergeschmeids 20., Sa. der baarschafft 6, Summa summarum 60 lb – Haussteuren 11, Des Ehemanns völlig in die Ehe gebracht guth 72 lb
der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 7, Sa. Silbergeschmeids 23, Sa. Goldener Ring 8, Sa. der baarschafft 81, Sa. antheil ane einer behaußung 210, Summa summarum 400 lb – Haussteuren 11, Der Ehefraun völlig in die Ehe gebracht Vermögen 412 lb

Les enfants et petits-enfants de Jean Philippe Bodemer louent l’auberge au Cor de chasse à Chrétien Schnebel

1748 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 512-v
H. Johannes Bezold der gastgeber als mandatarius weÿl. Johann Philipp Bodemer des wirths vier Kinder Annæ Mariæ, Johann Jacob, Mariæ Salome und Johann Philipp der Bodemer, so dann Johann Christoph Rooß der huthmacher als vogts Caspar Häß des schiffmanns zweÿ Kinder Dorotheæ und Salome der Häßin
in gegensein Christian Schnebel des wirths – wobeÿ erschienen des entlehners stieffvatters Marx Eÿd der wirth beÿ den zwen schlüßlen beÿ Lingolßleim und burger alhier
verlühen, eine ane der Hennengaß gelegen ehedeßen zur Hennen nunmehro aber zum Waldhorn genannte gast behausung, nichts davon als diejenige wohnung so vogedachter Häß inne hat – auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend auff auff nächst künfftigen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 80 gulden

Les héritiers de Jean Philippe Bodemer cèdent la maison par un acte de 1753 (voir la référence au compte de tutelle ci-dessous, 1764), annexé à son inventaire à leur cohéritier Jean Jacques Bodemer, aubergiste à la Couronne, qui meurt célibataire le 22 septembre 1757 à l’âge de 36 ans. Les experts estiment la maison 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 1009 livres, le passif à 1076 livres.

1757 (28.9.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 390) n° 739
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohl vorachtbahren Herrn Johann Jacob Bodemers, des geweßenen Ledigen Gastgebers zur goldenen Cron und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlassenschafft – nachdeme derselbe donnerstags den 22.sten dießes Monats Septembris durch einen seeligen Tod von dießer Welt abgefordert worden, nach solch seinem seeligen absterben zeitlichen hinter sich verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 28. Septembris 1757.
Der Abgeleibte seeliger hat zu seinen Erben ab intestato verlaßen wie folgt. 1.mo Weÿland Frauen Mariä Dorotheä Häßin gebohrner Bodemerin nunmehr seeligen hinterlaßene mit herrn Johann Caspar Häß dem Schiffmann und burgers alhier Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlte Zwei töchtere Namentlich Jungfer Margaretham Dorotheam und Mariam Salome die Häßin, deren geschworner Vogt Herr Johann Christoph Rooß der hutmacher und burger allhier, welcher im Nahmen seiner beeden Vogts töchtere beneben gedachtem Ihrem eheleiblichen Vatter in Persohn dem geschäfft abwartete, 2.do Frau Annam Mariam Reiffin gebohrne Bodemerin Johann Conrad Reiff ehemaligen Gastgebers und burgers allhier verlaßene Ehefrau, welche mit beÿhilff herrn Johann Theobald Beÿrle des Zimmermanns und burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands in Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden, 3.tio Mariam Salome Wintersingerin gebohrne Bodemerin, Herrn Johann Daniel Wintersingers des Schumachers und burgers allhier Ehegattin welche mit assistentz gedachten Ihres Ehevogts in Person Zugegen ware, So dann 4.to Herrn Johann Philipp Bodemer Ledigen Keller so in der fremde, deßen geschworner Vogt ist Vorgedachter herr Johann Daniel Wintersinger der Schumacher und burger allhier, weiler aber derselbe uxorio nomine hierbeÿ interessirt ane deßen Sattt zu einem theilvogt erbetten worden, Herr Johann Georg Hügel der Steurmann und burger allhier (…), Alßo alle des seelig Verstorbenen eheleibliche geschwüsterde und einer Verstorbenen Schwester seeligen ehelich erziehle Kinder auch ab intestato zu vier gleichen portionen und antheilern Verlaßene Rechtsmäßigen Erben

In einer allhier zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau gelegenen Zur guldenen Cron genanden, in dieße Verlassenschafft nicht gehörigen Gast behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer behaußung. Nemlichen eine behaußung, hoff, hoffstatt und Stallung, mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau in der Hennengaß, einseit neben Herrn Johann Conrad Reiber dem bierbrauer zum Rießen uxorio nomine, anderseit neben herrn Lt. Frantz Joseph Krug E.E. großen Raths alten beÿsitzern, hinden auf herrn Johann Jacob Ulrich den ältern Schiffmann stoßend, so ehe dießem das würths hauß Zur hennen nachgehends Zum Strauß und anjetzo zum guldenen Waldhorn genand, und vor freÿ, ledig und eigen durch (die Werck Meistere) vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung Vom 14.ten 8.bris Anno 1757. angeschlagen pro 750. Dieße behaußung hat der Verstorbene seel. aus seines eheleiblichen Vatters, weÿland Herrn Johann Philipp Bodemer, geweßenen Gastgebers und burgers allhier seel. Verlassenschafft angenommen
– Abschatzung Vom 14.ten 8.bris 1757. Auff begehren Weÿland Johann Jacob Bodener des Gewässenen Gastgebers Seeligen Hinder lassener Erben, ist eine behaußung Allhier in der Statt Straßburg in der Hennen Gaß gelegen, ein seÿts Neben Herrn Reÿber dem biersieder, ander seÿts Neben Herrn Ratherr Grag, und hinde auff Herrn Uhlrig stoßend, solche behaußung bestehet in Zweÿ Stuben, Zweÿ Küchen und Etliche Kammeren, dar über ist eine Mancarde, mit breit zieglen belegt, hatt auch einen Getrembten Keller, Hoff und bronnen, ferner befindet sich eine Stallung. Von uns den Unter Schriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern, nach Vor Hero beschehener besichtigung, mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigem Wahren Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb, Ein Thausend Fünff Hundert Gulden [unterzeichnet] Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Hausraths 37, Sa. Wein und Lährer Faß 40, Sa. Silbergeschmeids 2., Sa. Goldenen Rings 16 ß, Sa. der baarschafft 132, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 750., Sa. Schulden 24, Summa summarum 1009 lb, – Schulden 1076 lb, In Vergleichung Mehr Schulden als Nahrung dem Stall tax nach 66. lb
Wÿdembs Verfangenschaft Welche Frau Margaretha Rödererin gebohrne Gollin, Herrn M. Johann Röderers, Wohlverdienten Præceptoris Superioris Gymnasii und treueifferigen Vice Freÿ Predigers auch Vornehmen burgers allhier Frau Eheliebstin Von Weÿland herrn Johann Bezold dem geweßenen Gastgeber zur Linden und burgern allhier Ihrem Erstern Ehegatten nunmehr seeligen Lebtägig zu genießen hat

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 9 1740-1760, f° 161 n° 46)
1757. Donnerstag den 22. Sept. nachmittag zwischen1 und 2 uhr ist Herr Johann Jacob Bodemer der ledige Gastgeber u. burger allhier weÿl. Hn Johann Philipp Bodemers des Gastgebers u. burg. allhie u. fr. Maria Dorothea geb. Bezoldin nachgelaßener ehelicher Sohn selig verschieden und Sambstag darauf als den 24. dieses Christl. gebrauch nach D. Urban ehrlich begraben worden Nach dem Er in diesem welt Gelebet 36 Jahr 3 monat weniger 8 tag, wie solches bezeugen Johann Caspar häß als schwager, Johann Daniel Wintersinger als schwager (i 166)

Compte que rend Jean Daniel Wintersinger de la gestion des biens appartenant à Jean Philippe Bodemer. Y est mentionnée la cession de la maison à Jean Jacques Bodemer en 1753.

1764, Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 405) n° 1035
Rechnung Mein Johann Daniel Wintersinger, Schumachers und burgers allhier zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Herrn Johann Philipp Bodemers, Ledigen Kellers inhaltend alles das jenige, was Ich vom 1.ten Februarÿ Anno 1755. da Ich Zu dießer Vogteÿ gekommen, biß den 13.ten Augusti Anno 1764. Seinetwegen Eingenommen und hingegen Wieder außgegeben, auch sonsten Vögtlicher Weiße verrichtet und Verhandelt habe. Erste Rechnung dießer Vogteÿ.
Bericht gegenwärtiger Rechnung. Zuwißen seÿe hiemit, nachdeme Weÿland herr Johannes Bezold der Gastgeber Zur Linden und burger allhier Zu Straßburg als geweßener Mandatarius außwendig benahmbßten herrn Johann Philipp Bodemers Ledigen Kellers, Weÿland herrn Johann Philipp Bodemers, geweßenen Gastgebers Zum Strauß burgers allhier mit auch Weÿland Frauen Maria Dorothea gebohrner Bezoldin, beeder längst seeligen ehelich erziehlten jüngern Sohns den 21.ten Januarÿ Anno 1755. dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt und Ihme herrn Johann Philipp Bodemer vor einen Sechsten Stammtheil Zum Erben verlaßen (…)
die behaußung aber ist auf das Obrigkeitlich erlangte Decretum alienandi den 4.ten Octobris Anno 1753. in beÿsein derer Wohlverordneten Kindervertrags herren versteigert und Herrn Johann Jacob Bodemer, Ledigen Gastgeber des Curandi bruder und einen Miterben als Meistbietendem überlaßen Worden pro 1012. lb (…)
Nachdeme aber vorgedachter Herr Johann Jacob Bodemer, der Ledige Gastgeber meines Vogts Sohns eheleiblicher Bruder den 22.ten Septembris Anno 1757. mit tod abgegangen und Ihne den Curandum ab intestato vor einen Vierten Stammtheil Zum Erben Verlaßen
Einnahm Gelds gegenwärtiger Rechnung – Anno 1758. it. den 18.ten 9.bris ist der hauß Zinnß aus der anjetzo brüderlichen behaußung Zum goldenen Waldhorn genand, Vor ein Jahr von Michaelis 1757. biß gleicher Zeit 1758. Verrechnet worden und meinem Vogts Sohn ane dem Recess Zum viertentheil ausgefallen

Autres comptes de tutelle
1767, Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 409) n° 1136
Rechnung Mein Johann Daniel Wintersinger, Schumachers und burgers allhier Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Herrn Johann Philipp Bodemers, Ledigen Kellers, außweißend alles das jenige, was Ich vom 13.ten Augusti Anno 1764. als dem beschluß meiner abgelegten Erstern Rechnung, biß den 13.ten Maji Anno 1767. Seinetwegen ferner Eingenommen und hingegen Wieder außgegeben habe. Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ.

1785, Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 876) n° 39
Rechnung über alles dasjenige was nun Weil. H. Joh: Daniel Wintersinger, der gewesene Schumacher: Meister und burger alhier Zu Straßburg, als gewesener Vogt Hn Johann Philipp Bodemer, des leedigen Kellers, seit dem 24. Xbr 1772. als dem Schluß seiner abgelegten 3.ten Rechnung, bis den 5. Junii 1785. als dem tag seines Absterbens, dieses seines Vogts Sohns halben ferner eingenommen und hingegen wiederum außgegeben, durch deßen hinterlassener Wittib gestellet. Vierte Rechnung dieser Vogteÿ

Procuration donnée par Philippe Bodemer à Naples en 1788
1788, 94 Z 82 (Pièces produites à la Chambre des Contrats)
Die 13 mensis Februarii 1788 Neapolis, et proprie in mei Curia Constitutus in nostri præsentia magnificus D. Philippus Bodemer, Civitatis Strasburgi Filius Dni Philippi, multis abhinc annis in hac civitate Neapolis commorans, qui non vi des sponte et ea sua libera voluntate declaravit, quod novissime, et proprié pauci abhinc mensibus ex hac vita migravit Dominus Daniel Witersinger, Vir Mariæ Salomeæ Bodemerin ejus Sororis, qui utpote ipsius Constituti Curator et Procurator ordine Cameræ Orphanorum dictæ Civitatis Strasburgi (…) in fidem ego Notarius Xaverius Scarnati de Neapolis
Prod. d. 13. Martii 1788

Les héritiers de Jean Jacques Bodemer cèdent leurs part de maison à leur cohéritière Anne Marie Bodemer femme délaissée de l’aubergiste Jean Conrad Reiff

1760 (14.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 390), Joint au n° 739 du 28 sept. 1757
Cessio und Übergaab des Eigenthums ane einer behaußung – Vor mir unterschriebenem, als zu Weÿland Herrn Johann Jacob Bodemers, geweßenen Ledigen Gastgebers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlassenschafft Inventation und Abtheilung, in specie requirirtem Notario seind persönlich erschienen deßelben ab intestato nachgelaßene Vier Stamm Erben, Nahmentlich 1.mo Herr Johann Christoph Rooß der hutmacher und burger allhier, als geschworner Vogt Weÿland Frauen Mariä Dorotheä Häßin, gebohrner Bodemerin seeligen hinterlaßener mit herrn Johann Caspar Häß dem Schiffmann und burgers alhier, Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlter Zwoer Töchtere Jungfrau Margarethä Dorotheä und Jungfrau Mariä Salome der Häßin, 2.do Frau Anna Maria Reiffin gebohrne Bodemerin, Johann Conrad Reiff, ehemaligen Gastgebers und burgers allhier verlaßene Ehefrau, mit assistentz Herrn Johann Leonhard Haaß des Zimmermanns und burgers allhier Ihres hierzu erbettenen beÿstands, 3.tio Frau Maria Salome Wintersingerin gebohrne Bodemerin, Herrn Johann Daniel Wintersingers des Schumachers und burgers allhier Ehegattin, mit assistentz deßelben, So dann 4.to Herr Johann Georg Hügel der Steurmann und burger allhier, als geschworner Theilvogt Herrn Johann Philipp Bodemers, Ledigen Kellers, so in der fremde,
der ältesten Schwester Frauen Annä Mariä Reiffin gebohrner Bodemerin, vorgedacht im ohnvertheilten Erb eigenthümlich Käufflichen cedirt und überlaßen haben
die bißhero unter Ihnen ohnvertheilt geweßene Von Vorbesagtem Weÿland Herrn Johann Jacob Bodemer Ihrem Verstorbenen respectivé bruder und oncle seeligen ererbte behaußung, hoff, hoffstatt und Stallung, mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau in der Hennengaß, einseit neben Herrn Johann Conrad Reiber dem bierbrauer zum Rießen uxorio nomine, anderseit neben herrn Lt. Frantz Joseph Krug Exsenatore, hinden auf herrn Johann Jacob Ulrich den ältern Schiffmann stoßend, so ehe dießem ein Würthshauß geweßen und angangs Zur hennen, nachgehends Zum Strauß und Letztlich zum guldenen Waldhorn genand, So gegen männiglichen freÿ, ledig und eigen – vor und umb1000 Pfund – So beschehen Straßburg den 14. Januarÿ Anno 1760

Anne Marie Bodemer revend quelques jours plus tard la maison au fabricant de tabac Jean Nicolas Matz et à sa femme Catherine Schwab

1760 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 20
Fr. Anna Maria geb. Bodmerin Johann Conrad Reiff des gastgebers verlaßene ehefrau beÿständlich H. Lt. Johann Daniel Schübler EE. großen raths beÿsitzers
in gegensein Johann Nicolaus Matz des tabacfabricanten und Catharinæ gebohrner Schwäbin
eine behausung, hoff, stallung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane der Vorstatt Krautenau ane der Hennengaß einseit neben Johann Conrad Reiber dem bierbrauer anderseit neben H. Lt. Frantz Joseph Krug exsenatore hinten auff Johann Jacob Ulrich sen. den schiffmann – als ein in unvertheilten Erb cedirtes guth – um 150 und 350 lb Capitalien verhafftet, beschehen um 500 pfund

Originaire de Wolxheim, Catherine Schwab épouse en 1744 l’apprêteur de tabac Jean David Martzloff
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 40)
Hodie 11 februarÿ Anni 1744 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes David Martzloff filius Johannis Davidis Martzloff, Civis hujatus et * Eberlin conjugis ejus Tabacci concinnator, parochianus noster et Catharina Schwäbin filia lefgitima defunctorum Georgii Schwab et Annæ Lieberspergerin, oriunda ex Wolxheim hujus Diœcesis a decem ciricter annis hanc in urben et ab ultimo anni in hac parochia commorans (signé) David Marzloff, + signum sponsæ (i 22)

Catherine Schwab deveint bourgeoise quelques mois plus tard en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1744, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 176
Catharina Schwäbin Von Moltzheim gebürtig, erhalt das burger Recht Von ihrem Ehemann Johann David Martzloff dem burger und tabackbereiter um den alten burger schilling und will beÿ E.E. Zunfft Zur Möhrin dienen, promisit d. 27.ten Julj 1744.

Jean David Martzolff meurt en 1753 en délaissant des héritiers collatéraux. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient à Jean Jacques Bodemer. L’actif de la succession s’élève à 202 livres, le passif à 474 livres.

1753 (22. Xbris), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 329) n° 661
Inventarium über Weÿl. Johann David Martzloff, geweßenen Tabackbereiters und burgers allhier zu Straßb. nunmehro seeligen Verlassenschafft – nach seinem den 26.ten Octobris dieses zu End lauffenden 1753. Jahrs beschehenen tödlichen Ableiben hie Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Frauen Catharinæ Martzloffin, gebohrner Schwabin deßelben hinterlaßener Wittib beÿständlichen Herrn Johann Conrad Rudolphs des Fastenspeishändlers und burgers allhier, inventirt und ersucht, durch Sie die hinterbliebene Wittib wie auch Mariam Ehlin, deroselben dienst Magd (geeigt und gezeigt) – So beschehen allhier zu Straßburg auf Sambstag den 22.ten Decembris Anno 1753.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato zu Erben Verlaßen alß 1° Johann Peter Martzloff tabackbereiter und burger allhier, und 2.do Theobald Martzloff ebenmäßigen Tabackbereiter und burger dahier, Beede des Verstorbenen seeligen Leibliche Brüder und zu zweÿ gleichen Theilen ab intestato hinterlaßene Erben
Bericht gegenwärtigen Inventarÿ. Es ist allhier mit wenigem berichtlichen beÿzufügen, daß der Wittib gethanen Anzeige Zufolg, Sie beede nunmehro durch den Zeitlichen Tod getrennte Eheleuthe Zur Zeit Ihrer Verheürathung weder eine Eheberedung mit einander auffgerichtet, vielweniger Ihre Illata inventiren laßen, und obgleich der Verstorbene seelig Vor Herrn Matthias Koch, Notario publico et practico den 8.ten Julii Anno 1748 seinen Letzten Willen in Form eines Testamenti nuncupativi gestifftet (…)

In einer allhier zu Straßburg ane der Hennen Gaß gelegener H. Johann Jacob Bottemer dem Gastgeber und Burger allhier eigenthümlich zugehöriger und von dem Defuncto Lehnungsweiße bewohnender behaußung befunden worden, als folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib annoch ohnveränderten hausraths 15 lb
der Beneficial Erben anfallendes ohnv. Guth beschrieben, Kleidung und weißen Gezeugs 29 lb
die beschreib: der Gemein und theilbare Nahrung, Sa. hausraths 15, Sa. Waar wie auch Schiff und geschirrs Zum Taback fabriciren gehörig 92, Sa. Schulden 94, Summa summarum 202 lb – Schulden 474 lb Compensando, Theilbares Passiv onus dem Stall tax nach 272. lb – Endlicher Passiv Schulden rest dem Stalltax nach 228 lb
Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung zu geltend 363 – Verlohrne Schulden in die theilbare Nahrung zu geltend 226 lb

Catherine Schwab se remarie en 1755 avec le marchand Jean Nicolas Matz, fils du cultivateur Chrétien Matz à Irndorf près de Beuron dans le diocèse de Constance : contrat de mariage, célébration
1755 (29.4.), Not. Griesbach (6 E 41, 1320)
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte H. Johann Niclaus Matz, leediger handelsmann und burger allhier, Weÿl. Christian Matzen des Ackersmanns Zu Inndorff Jenseiths Rheins ehel. Sohn als hochzeiter ane Einem
So dann die tugendsahme Frau Catharina gebohrne Schwäbin, weÿl. David Martzloff gewesenen handelsmanns und burgers allhier hinterl. Wittib als hochzeiterin andern theils
Dienstag den 29. Aprilis 1755 [unterzeichnet] Johann Niclaus Matz, + Handzeichen Fr. Catharina Schwäbin der Hochzeitterin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 202)
Hodie 5 mat anni 1755 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt nicolaus mathes oriundus ex beuron diœcesis Constantiensis mercator hujas, filius defunctorum christiani mathes et mariæ Schellenbaumin ex unâ, et Catharina Schwebin vidua defuncti davidis marloff tabaci fabricantis ex altera partius (signé) Johann Niclaus Mathes, + signum sponsæ (i 204)

Jean Nicolas Matz obtient de la tribu de la Mauresse une promesse d’admission après avoir présenté son certificat d’apprentissage daté d’Ettenheim en Bade en 1753 et un autre remis par Pierre Seebald de Strasbourg en 1748
1754, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 216-v) Mittwochs den 16.ten Octobris Anno 1754 – Accordirter Vertröstungs Schein zum Zunfft und Fastenspeishandel Recht
Niclaus Matz von Irndorff, Freÿherrlich Entzbergischer Herrschafft jenseith Rheins gebürtig, so weÿland Johann David Martzloff, des dißorts Leibzünfftig geweßenen Tabackbereiters und Fastenspeishändlers Wittib Zu heurathen Vorhabens, bittet ihme einen Vertröstungs Schein Zu Erlangung des hiesigen Burger: auch dißortigen Zunfft: und Fastenspeishandel Rechts Zu ertheilen, mithin Ihne von dem gewohnlichen Lehrjahr Zu befreÿen, in Ansehung er Vermög vorgewießenen Lehr Brieffs, von Schultheiß Bürgermeister und Rath der Statt Ettenheim hoher Stifft Straßburg angehöriger Jurisdiction sub dato 5.ten Junÿ 1753. ausgestelt, Von H. Chaumas dem dasigen Stadtschreiber, und Amtschreibereÿ Verwaltern eigenhändig unterschrieben und mit ermeldter Stadt anhangendem größern Insiegel corroboriret, nebst der Handlung, auch den Fastenspeis und Gesaltzen Waar handel beÿ H. Peter Seebald, dem Burger und Handelsmann daselbsten Vier Jahr lang von Weÿhenachten 1744. biß ermeldte Zeit 1748. Ordnungs mäßig erlernet.
Erkannt Willfahrt, dedit 4 ß vor Zweÿmaliges Protocoll und Gebott geld.

Jean Nicolas Matz présente au conseil du Miroir une requête pour devenir marchand. Il produit les mêmes certificats qu’à la Mauresse et déclare en outre avoir été commis négociant chez Jean Michel Schweighæußer. L’enquête montre qu’il n’a pas été engagé comme commis négociant mais comme domestique. Le conseil de tribu rejette la demande de Jean Nicolas Matz
1755, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 189) Sambstags den 4. Januarÿ 1755 – Niclaus Matz von Jndorff Fürstenbergischer Herrschafft gebürthig stehet vor, meldend wie daß Er gesonnen wäre, sich hier burgerlich Niderzulaßen Zudem End bittet derselbe deß EE Zunft Gericht ihne noch gnädig erlangten burgerrecht dißorths als Einen Kauff: und handelsmann leibzünfftig auff und annehmen wollen und zu beweißthumb erlernter Handlung, producirt derselbe Ein attestatum erlernter vierjähriger Handlung beÿ Philipp Seebold burgern und handelsmann Zu ermeltem Indorff, so nahmens Schutheißen Bürgermeister und Raths der Stadt Ettenheim hohen Stiffts Straßburg Zugehöriger jurisdiction von H. Chomas dem Stadt und Ambtschreyberey verwalther allda, sub dato 5. Junÿ 1753. unterschrieben und außgestellt ist, meldente anbeÿ Ferners daß Er beÿ Fünff jahr beÿ H. Johann Michael Schweighäußer dem Specirer allhier als Ein Handelsbedienter in Condition gestanden.
Worauff zu gemelten H. Schweighäußer geschickt worden um die Wahrheith zu vernehmen, welcher Mündlich sagen ließe, das der Petent als Knecht beÿ Ihme servirt habe. Solchem nach Erkandt, daß weilen derselbe dißseithig E Zunft Gericht mit Falscheit hintergehen wollen, sein lehrbrieff auch E: E: Zunfft Zur Möhrin angehe, woselbst Er sich schon angemeldet, als ist Er mit seinem begehren dißorths abgewießen worden.

Jean Nicolas Matz devient tributaire à la Mauresse en décembre 1755 en qualité de marchand de fruits et légumes. Il s’engage à cesser la fabrication du tabac conformément au nouveau règlement.
1754, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 284) Mittwochs den 17.ten Decembris Anno 1755 – Neuer Leibzünfftiger Fastenspeishändler CR
Niclaus Matz von Irndorff, Freÿherrlich Entzbergischer Herrschafft jenseith Rheins gebürtig, so weiland Johann David Martzloff, des dißorts Leibzünfftig geweßenen Tabackbereiters und Fastenspeishändlers Wittib geheurathet, weißt Cantzleÿ, Pfenningthurn und Stallschein vor, dedato 19.ten Novembris 1755. und bittet ihme das Zunfft und Fastenspeishandel Recht mitzutheilen.
Erkandt, gegen Erlag deß Gebühr jedannoch aber mit dem Anhang willfahrt, daß weilen dem vernehmen nach der Implorant Tabacktafflen halte, auch darauf Taback fabriciren laße und aber die Fastenspeishändler Ordnungen besagen, daß Keiner mehr den Fastenspeishandel erlangen Könne, der schon ein Gewerb oder Profession habe, Als solle derselbige ohnverzüglich und beÿ ohnausbleiblicher Straff sothane Tabacktafflen abschaffen und des Tabac fabricirens sich Künfftig gäntzlich enthalten. Promisit et dedit vor den Pfenningthurn 1 lb, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor den Fastenspeishandel alte gebür 1 lb 10 ß, Vor ein Tertz neue Gebür 8 lb 6 ß 8 d, Vor die Feur Eÿmerer 3 ß 4 d, Und Einschreib Geld 2 ß (zusammen) 11 lb 7 ß, So dann vor das Findling hauß 1 ß.

Les contrôleurs font grief à Jean Nicolas Metz de continuer la fabrication du tabac. Sa femme argue que 1) le commerce de fruits et légumes ne leur donne pas de revenu suffisant, 2) son premier mari avait le droit de fabriquer le tabac et de vendre des fruits et légumes, 3) les deux revenus sont nécessaires pour pouvoir régler les dettes de son premier mari. Le conseil de tribu lui inflige une amende en lui interdisant de continuer à fabriquer le tabac sous peine d’une plus forte amende.
Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 261)
(f° 299-v) Dienstags den 10.ten Februarÿ Anno 1756 – Fastenspeishändler Rüger Ca. Niclaus Matz
Johann Norbert Kleißer, der Fastenspeishändler Rüger Klagt wider Niclaus Matz, den Fastenspeishändler und burgern alhier, daß ohnerachtet ihme den 7.ten Decembris A° 1755 beÿ deßen Aufnahm in das Fastenspeishändler Corps das Taback fabriciren beÿ Straf verbotten worden, Er dannoch biß daher seine taback tafflen nicht abgeschaft, sondern beständig darauf fort arbeiten laßen, bittet deßwegen ihne Zu gebührender Straf Zu Ziehen.
Des beklagten Ehefrau erscheint im Nahmen deßelben und ist der Anklag geständig, glaubt aber deßhalben nicht strafbar Zu seÿn, weilen 1. Sie und ihr Ehemann ich auf dem Fastenspeishandel nicht ernehren können, 2. ihr ersterer Ehemann, weiland David Martzlof diese beede Rechte ebenfalls beysammen gehabt und getrieben, und 3. indeme Sie sich mit solch ihres verstorbenen erstern Ehemann hinterlaßenen Passiv: schulden beladen, welche Sie, wan ihnen das taback fabriciren niedergeleget werden solte, ohnmöglich abführen könte, bittet dahero absolutionem von der Straf und die Erlaubnus das taback fabriciren nebst dem Fastenspeishandel zu continuiren.
Erkandt, wird der beklagter in 2 lb d Straf und 2 ß Protocoll und Gebott Geld condemnirt anbenebst demselben nochmalen und Zwar beÿ noch gröserer Straf anbefohlen, seine haltende taback taflen ohnverzüglich abzuschaffen und Künfftig alles ferneren taback fabricirens müßig Zugehen, dedit 2 ß.

Jean Nicolas Matz porte l’affaire devant les Quinze. Il leur demande d’annuler la sentence de la Mauresse qui lui interdit de fabriquer la tabac en arguant qu’il ne fait que continuer les activités du premier mari de sa femme. La tribu demande d’appliquer le nouveau règlement. La commission d’enquête rejette la demande de Jean Nicolas Matz après avoir constaté qu’il s’est engagé à cesser la fabrication du tabac lors de son adhésion à la tribu. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1756, Protocole des Quinze (2 R 167)
Niclaus Matz fastenspeishändler Ca. E.E. Zunfft der Möhrin
(p. 75) Sambstags den 21.ten Februarii 1756. – Christmann nôe Niclaus Matz des burgers und Fastenspeishändlers Ca. E.E. Zunft zur Mörin H. Zunfftmeister, producirt unterthäniges appellations Klag juncto petito mit beÿlag sub N° 1 und will ad proximam darzu Verkünden laßen.

(p. 92) Sambstags den 28.ten Februarii 1756. – Christmann nôe Niclaus Matz in actis Ca. E.E. Zunft zur Mörin Hn Zunfftmeister, erholt appellations Klag vom 21.t hujus. Faust H. Citatus sagt, des appellanten begehren seÿe wieder den neuen artickel, bitt gnädige manutenentz deßelben, mithin die Sententiam à quâ gnädig zu confirmiren, und den appellanten mit seinem begehren ref: Exp: abzuweißen. Christmann beziehet sich auff productum de dicta die und bitt deput. Faust setzt zu mghhrn. Erkant, deput.

(p. 110-v) Sambstags den 13. Martÿ 1756. – Matz Ca. Mörin
Iidem [Obere Handwercks herren] laßen per eundem [Secretarium] referiren, es habe Niclauß Matz der burger und fastenspeishändler den 21. Februarii Jüngst beÿ mghrn Contra E E Zunfft Zur mörin H. Zunfftmeister ein unterthäniges memoriale samt beÿlag sub N° 1 übergeben und darinn Exponirt, Er seÿe den 10.ten Ejudem mensis vor E E Zunft gericht zur Mörin beschieden, und allda weilen Er nebst dem Fastenspeishandel, taback fabricirt in 2. lb straff nebst erstattung dar unkosten Condemnirt Worden, wie solches die beÿlag Sub N° 1 mit mehrerm bekräfftiget, wann nun durch den nemlichen bescheid ihme anbefohlen seine haltende tabac tafflen unverzüglich abzuschaffen und künfftighin alles ferneren tabac fabricirens müßig zugehen, da doch Er eine Wittfrau geheurathet, welche das recht gehabt, nebst Krempen handel auch taback zu fabriciren und tafflen auszuhencken, mithin der unterthänige Implorant kein neues gewerb und laden angefangen, demnach ergehe an mghhn deßen gehorsambstes bitten dieselbe gnädig geruhen Wollten in rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß in erster jnstantz übel gesprochen wohl aber appelliret Worden, mithin die sententia à quâ dahin zu reformiren, daß dem appellanten nebst dem Fastenspeishandel auch taback zu fabriciren und tafflen auszuhencken gleich seinem vorfahren zu erlauben seÿe. Eodem die, Wieder aufs neue angefangen.
(p. 112.) Matz Ca. Mörin
Iidem [Obere Handwercks herren] laßen per eundem [Secretarium] referiren, es habe Niclauß Matz der burger und fastenspeishändler den 21. Februarii Jüngst beÿ mghrn Ca. E E Zunfft Zur mörin H. Zunfftmeister eine unterthänige appellations Klag samt beÿlag sub N° 1 übergeben und darinn Exponirt, Er seÿe den 10.ten Ejudem mensis vor E E Zunft gericht zur Mörin beschieden, und allda Weilen Er nebst dem Fastenspeis handel, taback fabricirt in 2. lb straff nebst erstattung dar unkosten Condemnirt, und ihme nochmahlen und zwar beÿ noch größerer straff seine haltende tabac tafflen ohnverzüglich abzuschaffen und künfftighin alles ferneren tabac fabricirens müßig zu gehen anbefohlen worden. Weilen Er aber eine Wittfrau geheurathet, welche das recht gehabt, nebst Krempen handel auch taback zu fabriciren und tafflen auszuhencken, mithin der appellant kein neues gewerb und laden angefangen, als ergehe an mghhn deßen gehorsambstes bitten dieselbe gnädig geruhen Wollten in rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß in erster jnstantz übel gesprochen, wohl aber appelliret Worden, mithin die sententia à quâ dahin zu reformiren, daß dem appellanten nebst dem Fastenspeis handel auch taback zu fabriciren und tafflen auszuhencken gleich seinem Vorfahren zu erlauben seÿe. den 28.ten dicti mensis habe der appellatische Zunfftmeister per recessum, um gnädige manutenentz des neuer artickels gebetten, mithin die sententiam â quâ gnädig Zu Confirmiren und den appellanten mit seinem begehren ref. Exp: abzuweißen.
auff geschehene Weißung habe des appellanten Ehefrau, Catharina Matzin abwesenheit ihres Ehemanns sich auff dem jnnhalt der producirten appellations Klag bezogen, H. Rathh. Meinicke als Zunfftmeister E E Zunfft Zur Mörin Zugegen, habe einen Extractum protocoleli besagter Zunfft producirt /:Leg/:/ auß Welchem Zu ersehen, daß nicht nur dem appellanten beÿ seiner annahm der taback handel beÿ den Krempen Weßen Zugleich Zu treiben Expresse Verbotten Worden, sondern auch derselbe Versprochen dießer ordnung nachzukommen, bitt deßwegen mghern geruheten Wollten Zu erkennen, daß in erster jnstantz wohl gesprochen, übel appellirt Worden, einfolglich die sententia â quâ ref. Exp. Zu Confirmiren seÿe. Die Hhrn Deputirte, welche aus der Von appellatischem Hn Zunfftmeister producirten Erkanndtnus ersehen, daß der appellant sich selbst beÿ seiner annahm auff der Zunfft das gesetz gemacht und Versprochen eines oder das andere Zulaßen, haben deßwegen dafür gehalten, daß in erster jnstantz wohl gesprochen übel appellirt Worden, einfolglich die Sententia â quâ ref: exp: zu confirmiren seÿe.

(p. 128) Sambstags den 20. Martÿ – Idem [Christmann] nôe E E Zunfft Zur Mörin Hn Zunfftmeister Ca. Niclaus Matz bitt similiter [communication sententiæ]. Erkandt ut modo [Willfahrt]
Bescheid. Sambstags den 13. Martÿ 1756. – In Sachen Niclauß Matz des burgers und Fastenspeis händlers appellanten, an Einem, Entgegen und Wider E E Zunft zur Mörin H. Zunfftmeister appellaten, am andernn Theil, auff dem Sub N° producirten Zunfft gerichts bescheid Vermög deßen der appellant, Weilen Er beneben dem Fastenspeis handel, taback fabricirt in 2. lb straff nebst erstattung dar unkosten Condemnirt, und ihme nochmahlen und zwar beÿ noch größerer straff seine haltende tabac tafflen ohnverzüglich abzuschaffen und künfftighin alles ferneren tabac fabricirens müßig zu gehen anbefohlen worden. Interponirt und Verzeichnete appellation übergebene unterthänige appellations: Klag juncto petito Wir geruhen Wollten in rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß in erster jnstantz wohl sage übel gesprochen, wohl aber appelliret Worden, mithin die sententia à quâ dahin zu reformiren, daß dem appellanten nebst dem Fastenspeis handel auch taback zu fabriciren und tafflen auszuhencken gleich seinem Vorfahren zu erlauben seÿe. des appellatischen Hn Zunfftmeister per recessum gethanes unterthäniges bitten, appellatische Zunfft beÿ dem erhaltenem neuen artickel zu manuteniren, mithin zu erkennen daß in erster jnstantz wohl gesprochen übel aber appellirt Worden, einfolglich die Sententia â quâ ref: exp: noviter factis zu confirmiren seÿe. Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation auch all übrig derer Parthen angehörtes Vor: und anbringen, ist derer Hrn Deputirten abgelegter relation nach Erkandt, daß in erster jnstantz wohl gesprochen übel appellirt Worden, einfolglich die Sententia â quâ ref: exp: zu confirmiren seÿe.

Les contrôleurs constatent quelques mois plus tard que Jean Nicolas Matz continue à fabriquer le tabac. Il répond qu’il a cédé son tabac au marchand Joseph Bernhard pour le compte duquel il travaille désormais. Le conseil lui inflige une amende puis la réduit de moitié quand Jean Nicolas Matz déclare renoncer au commerce des fruits et légumes
Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 261)
(f° 345) Dienstags den 20.ten Julÿ Anno 1756 – Fastenspeishändler Rüger Ca. Niclaus Matz
Johann Norbert Kleißer und Johann Christoph Hilly, die beede Fastenspeishändler Rüger, Klagen wider Niclaus Matz, den Fastenspeishändler und burgern alhier, daß Zwar derselbige erst den 10.ten Februarÿ dieses Jahrs wegen des Taback fabricirens um 2. ln d gestraffet und ihme dabeÿ beÿ noch höherer Strafe anbefohlen worden, seine haltende taback tafflen ohnverzüglich abzuschaffen und Künfftig alles ferneren taback fabricirens gäntzlich müßig Zugehen, allein ohngeachtet alles deßen, stunde er davon doch nicht ab, bitten derowegen den beklagten wegen seines Ungehorsams Zu schärferer Strafe Zuziehen, refusis expensis.
Beklagter Zugegen verantwortet sich, daß er schon seit dem letzten Mertz seine samtliche taflen an Herrn Joseph Bernhard, den handelsmann, und burgern alhier Verkauffet und dadurch solchem befehl ein genügen geleistet. Und ob er schon dermalen noch auf den verkauften Taflen und Zwar in sein des beklagten Wohnbehaußung arbeite, so geschehe soch solches nicht mehr für sich, sondern in sein Herrn Bernhards Namen, als welcher ihme einen gewißen dafür Zahle, bittet absolutionem.
Erkandt, solle beklagter Sechs Pfund Pfenning Straf erlegen und ihme Taback Taflen beÿ habendem Fastenspeißhandel Zu halten nochmalen und Zwar beÿ noch höherer Strafe verbotten seÿn, es seÿe dann daß derselbige den Fastenspeishandel aufgebe, in welchem Fall ihme Taback taflen zu halten und darauf Zu arbeiten ohnverwehrt bleibet, Auf gebettene gnad und gethane Declaration daß er der Implorant das Fastensepeishandel Recht nunmehro aufgeben wolle, wurde die angesetzte Strafe auf die helfte nämlich dreÿ Pfund d moderirt.
dedit für Zweÿmaliges protocol : und Gebott Geld 4 ß d

(f° 346) Resignirtes Fastenspeishandel Recht – Ille Niclaus Matz der dißorts leibzünfftige Fastenspeishändler resignirt sein dißorts geniesendes Fastenspeiß und Gesaltzen Waar Handel recht und bittet solches zu Verzeichnen. Erkandt, willfahrt, dedit Protocoll Geld 2 ß d.

Le fabricant de tabac Jean Nicolas Matz meurt en 1782 en délaissant des héritiers collatéraux. Les experts estiment la maison 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 3 473 livres, le passif à 1 076 livres.

1784 (11.11.), Not. Kiechel (6 E 41, 1491) n° 10
Inventarium über weÿl. Herrn Johann Nicolaus Matz des tabackfabricanten hinterlassenenes Vermögen – nach seinem den 5. Sept. anno 1782 erfolgtem absterben – auf ansuchen Fr Catharinæ gebohrner Schwäbin die diesortigen mit herrn Johann Carl Riebel dem tanzmeister beÿstandeten wittib
Bericht Anstatt benennung der Erben, des Defuncti ab intestato hinterlassenen erben wären eigentlich gewesen, deßen hinterlassenen Geschwister mit Namen Frantz Matz burger und ackersmann zu Ingdorf in Schwaben und Fr. Sieglerin gebohrne Matzin weÿl. Frantz Siegel des schloßers und burgers zu Ettenheim-Müster hinterlassenen wittib (…) vermög derer vor H. Not. Lacombe den 2. apr. 1780 und 17. sept. 1783 passirter zweier acten anstatt der Kleidung und weißgezeug und jener stipulirten summa derer 200 fl. mit 1000 gulden baaren gelds ausgewiesen, wovor dieselben bestens quittiret, und auf alle gehabte Rechte und Ansprüche renuncirt haben

in hernach inventirter an der Hännengaß gelegenen behausung
Eigentum an einer Behausung, Nämlich eine zum goldenen Waldhorn genannte Behausung, hof stallung und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten an der Vorstadt Krautenau und der Hennengaß, einseit neben Fr. Stromeÿer Wittib anderseit neben herrn Sundheim dem Zimmermeister und hinten auf H. Arnold dem Zimmermann (laut) Abschatzung d. 13. nov. dieses 1784.ten Jahrs angeschlagen worden um 1000 fl. oder 500 lb. Darüber besagt C.C. St. Kauffverschreibung de Dato 17. jan. 1760, Ferner Ganthkaufbrieff de dato 9. sept. 1718
– Abschatzung vom 13t Novembre 1784, Auf begeren Weÿl. Nicolat Matz dem gewesten tabac fabricant ist Eine behausung alhir in der statt Straßburg in der hennengaß gelegen einseit neben frau strohmeÿerin Wittib anderseit neben herr Sundheim dem zimmermeister und hinten auff Hern Arnold dem zimmermann stoßend gelegen solchen behausung bestehet in dreÿ stuben dreÿ Kuchen und Etlichen Kammeren darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch ein getremter Keller hoff und gemeinschafftlichen brunen, (angeschlagen) 1000 Gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner WMstr, Götz WMstr
die verlassenschafft nur unter einer Massa, hausrath 59 lb, Wein und Faß 55 lb, Silber und dergl. Geschmeids 7 lb, baarschafft 150 lb, behausung 500 lb, activ Schuden 2700 lb, Summa summarum 3473 lb – Schulden 1076 lb, Nach deren Abzug 2397 lb
Zweiffelhaffte und verlohrne Schulden 4701 lb
Abschrift der vor H. Not. Johann Jacob Griesbach den 29. apr. 1755 aufgerichteten Eheberedung – der Ehrengeachte Herr Johann Nicolaus Matz lediger handelsmann und burger alhier weÿl. Christian Matzen ackersmann zu Inndorf jenseits Rheins ehelicher Sohn, So dann die tugendsame Fr. Catharina geb. Schwäbin weÿl. Herrn David Martzloff handelsmanns und burgers alhier wittib

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 700 florins (850 livres) sur un total de 4 800 florins
1784, Livres de la Taille (cote VII 1181) f° 2-v
Mörin N° 367 – Weÿland Johann Niclaus Matz, des gewesenen Taback fabricanten und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Küchel.
Concl. fin: Invent: ist fol. 40. 2397. lb 1 ß 8 d die machen 4800 fl. Verstallte 3100 fl also Zuwenig 1700 fl.
Wovon Nachtrag Acht Jahr in duplo à 5 lb 2 ß d. – 40 lb 16 ß
und Sechs Jahr in simplo à 2 lb 11 ß – 15 lb 6 ß
Ext : Stallgekd pro 1784 – 6 lb
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 3 lb 14 ß 6 d
Summa 65 lb 1 ß 6 d
Auf beschehenes Bitten haben die Herren dreÿ ane dem Nachtrag die Helfte nachgelaßen mit 28 lb 1 ß, Verbleibt 37 lb 17 ß 6 d
dt. 27.t Dec. 1784.

Catherine Schwab meurt en 1787 en délaissant des héritiers testamentaires, dont les enfants issus de l’apprêteur de tabac Joseph Riebel et de sa femme Marie Ehl. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 5 908 livres, le passif à 481 livres.

1787 (16.8.), Not. Kiechel (6 E 41, 1491) n° 15
Inventarium über Fraun Catharina Matzin gebohrner Schwabin auch weÿl. Johann Nicolaus Matz tabacfabricanten wittib verlassenschafft – nach ihrem den 12. aug. dieses Jahr erfolgten Absterben zurück gelassen hat – durch Barbara Wittmarin der diesortigen von haslach im Untern Elsas gebürtigen dienstmagd (geäugt und gezeigt)
Benennung der Erben. Der Defunctæ per Testamentum hinterlassenen erben sind, I. Joseph Riebel der tabackbereiter und Schirmers mit Fr. Maria geb. Aehlin erzeugte annoch minorenne 5 Kinder 1) Catharina Magdalena 19 Jahr alt, 2) Nicolaus 16.jähriger Alters, 3. Catharina 14 Jahr alt, 5. Elisabetha ohngefehr 10 Jahr und 5. Joseph so 7 Jahr, diese fünff in den ersten Stammtheil, II. Michael Schwab des burgers und Ackersmanns zu Molßheim mit fraun Elisabetha geb. Wilerin erzeugte annoch lebende dreÿ Kinder mit Nahmen 1) Michael 15 Jahr, 2. Johann Joseph ungefehr 9 Jahr und 3. Anna Maria 7.jähigen alters (Nota, das jüngste annoch vor der Testirerin dieses zietliche verlassen), III. weÿl. Joseph Aehl beckers zu Molsheim auch weÿl. Fr. Anna Maria geb. Schwabin erzeugte dreÿ annoch ledige majorenne töchtere mit Namen 1. Jfer Gertrud, 2. Jfer Magdalena, 3. Jfer Elisabetha die Aehlin unter verbeiständung Herrn Johann Georg Kienle des handelsmanns
Abschrift vor mir Notario d. 6. feb. 1786 errichteten testamenti nuncupativi

in hernach inventirter an der hännengaß gelegenen behausung
Eigentum an einer behausung, Nämlich eine zum goldenen Waldhorn genannte behausung, hof, Stallung und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten an der Vorstadt Krautenau in der hännengaß einseit neben Fr. Stromeÿerin Wittib anderseit neben H. Sundheim den Zimmermeister hinten auff H. Arnold den zimmermann (vermög der) d. 13. nov. 1784 abschatzung angeschlagen worden, um 1000 fl. oder 500 lb. Darüber besagt eine in C.C.St. verfertigte Kaufverschreibung de Dato 17. jan. 1760, Ferner 1 Gantkaufbrief de dato 9. sept. 1718
hausrath 114 lb, Fäser 24 lb, Silbergeschmeids 3 lb, baarschafft 2256 lb, behausung 500 lb, Activ Schulden 3009 lb, Summa summarum 5908 lb – Schulden 481 lb, Nach deren abzug 5426 lb, Legaten 4701 lb, bleibt 725 lb, Stall summ 3123 lb – Zweiffelhaffte schulden 3457 lb

Joseph Riebel épouse en 1763 Marie Ehl originaire de Molsheim
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 275)
Hodie 5 junÿ 1763 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Josephus Riebel filius defuncti Mathiæ Riebel incolæ olim hujatis et Magdalenæ Schurmdegerin superstitis ejus uxoris legitimæ in parochia ad St petrum seniorem hujatem et Maria öhlin Molshemensis filia defuncti josephi öhl pistoris olim et civis in dicto loco et Annæ Mariæ Schwæbin in vivis conjugum in hac parochia commorans (signé) Frantz Joseph riebel, + signum sponsæ (i 280)

Marie Ehl meurt en 1795 en délaissant ses cinq enfants nommés héritiers par Catherine Schwab. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Poules dont la défunte avait la jouissance viagère.

1795 (8 floreal 3), Strasbourg 5 (2), Not. Faller (non enregistré) s.n.
Inventarium über Weÿland Fraun anna Maria Riebel geb. Ehelin des burgers Frantz Joseph Riebel des tabacbereiters Ehegattin Verlassenschafft, nach ihrem den 22. praireal im 3. Jahr jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hienscheiden hier zeitlichen verlaßen – angefangen den 30. fructidor 3
Benamsung der Erben, die Verstorbene hat ab intestato zu Erben Verlaßen 1. Fr. Catharina Magdalena Roßenbach geb. Riebel des burgers Joseph Roßenbach des Nagelschmidts Ehefrau, 2. Niclaus Riebel leedig und Majorennis, 3. Johann Carl Riebel welcher auch Majorennis und von hier abweßend, 4. Elisabetha Riebel so 18 Jahr alt und 5. Frantz Joseph Riebel welcher 16 Jahr alt ist, Vor welche dreÿ letztere der burger Joseph Schmidtbügel der Weinhändler als vogt, alle mit dem Wittiber erzeugte Kinder
Bericht, weder eine Eheberedung errichtet noch bederseits in den Ehestand gebrachtes Vermögen seÿe inventirt worden
In einer ane der hännen Gaß gelegene und mit N° 2 bezeichneter auch in dieße Verlassenschafft widems weis gehörigen behaußung befunden

François Joseph Riebel se remarie en 1798 avec Cécile Leiter, native d’Obernai

1798 (3 thermidor 6), Strasbourg 4 (26), Not. Roessel n° 263
Eheberedung – persönlich erschienen bürger Frantz Joseph Riebel, Wittiber, tabac fabricant und Inwohner alhier Zu Straßburg und
due bürgerin Cecilia Leiter, ledige Großjährige hiesige Inwohnerin von Ober Ehnheim gebürtig, des Bürgers Stephan Leiter huissier allda, mit weiland Fraun Margaretha Eberßin ehelich erziehlte Tochter
Geschehen alhier Zu Straßburg den 3/ Thermidor im Sechsten Jahr [unterzeichnet] Frantz Joseph Riebel, + Handzeichen der hochzeiterin
Enregistrement de Strasbourg, acp 62 F° 90 du 12 ther 6

Inventaire des apports des locataires Joseph Müssner et Marie Wenck

1803 (10 floreal 11), Strasbourg 13 (16), Not. Bremsinger n° 1026
Inventarium über Joseph Müßner und Fr. Maria geb. Wenck
Eheberedung vor unterschriebenem Not.
in der Ehegatten wohnbehausung in der hennengaß N° 2
des Ehegatten vermögen, fahrendes haab 200 fr, baarschafft 240 fr, summa 440 fr
der Ehegattin hausrath 1306 fr, kleidung 320 fr, baarschafft summa summarum 2526 fr
(1048 et 1052, vom 30 floreal 11 – Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 186-v du 28 floreal 11) Inventarium über Joseph Müßner den Gastgeber und Fr. Maria geb. Wenck, weil wider denselben dermalen gerichtlichen poursuitten gemacht sind, Copia der Eheberedung
in der Ehegatten behausung in der hennengaß N° (-)
der Ehefrau ohnveränderte fahrende haab 453 fr, ergäntzung 2185 fr
des Ehemanns haab, baarschafft 157 fr, Schulden in des Ehemanns Nahrung 4842 fr, aus der Nahrung 8458 fr, übersteigen um 3716 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 162-v du 16 flo. 11

Inventaire des apports des locataires Henri Ruh et Marie Françoise Elisabeth Fleich

1810 (19.4.), Strasbourg 5 (31), Not. F. Grimmer n° 6249
Inventaire des apports de Henri Ruh charpentier et de Marie Françoise Elisabeth Fleich
Contrat de mariage, Me Bossenius 29 juillet 1807
en la demeure des conjoints rue de la Poule n° 2
le mari, meubles 614 fr, argenterie 109 fr, total 723 fr
la femme, meubles 194 fr, créances 1062 fr, total 1256 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 131-v du 28.4.

Mariage du locataire Cassien Dablander

1813 (24.2.), Strasbourg 5 (37), Not. F. Grimmer n° 8114
Contrat de mariage – Cassian Dablander tisserand en cette ville demeurant rue de la Poule n° 2 fils majeur d’Antoine Dablander, tailleur d’habits à Tarrenz royaume de Bavière, et de feu Ursule née Baumann
Marie Catherine Madeleine née Schmittlé veuve de Jean Jacques Chrisostome François Dieudonné Cherrier, blanchiseuse demeurant place des moulins n° 19, fille de feu François Joseph Schmittlé, journalier en cette ville, et de feu Marie Madeleine née Beiblé
dans la maison appartenant à la future épouse place du moulin n° 19
(acte n° 8115) dépôt de l’extrait de baptême Dablander, à Tarrenz diocèse de la justice provinciale Royale Bavaroise de Brixen en datte du 14 août 1782 portant qu’il et né le même jour, et extraits mortutaires
Enregistrement de Strasbourg, acp 121 F° 159 du 25.2.

L’ouvrier en tabac François Joseph Riebel meurt en 1814 en délaissant quatre enfants issus d’Anne Marie Ehl et quatre de son deuxième mariage avec la veuve

1814 (28.11.), Strasbourg 8 (10), Not. Roessel n° 2168
Inventaire de la succession de François Joseph Riebel ouvrier en tabac décédé le 26 septembre dernier – à la requête de 1. Marie Cécile Leiter veuve de François Joseph Riebel mère et tutrice légale de Michel Lothaire 15 ans, Crescence Cécile 14 ans, Georges 13 ans, Catherine Elisabeth 10 ans et Laurent 9 ans, 2. Nicolas Riebel ouvrier en tabac, 3. Catherine Elisabeth Riebel veuve de Joseph Rosenbach cloutier, 4. Charles Riebel menuisier, 5. Elisabeth Riebel les 4 derniers en premier lit avec Anne Marie Elli – en présence de Lothaire Doerr négociant subrogé tuteur
Contrat de mariage Me Roessel le 3 thermidor 6
dans une maison sise en cette ville rue de la Poule n° 2
apports de la veuve, meubles 96 fr, apports du défunt 140 fr
communauté 73 fr, garde robe du défunt 32 fr, numéraire 4 fr, créances 429 fr, passif 1316 francs
enreg. manquant F° 105 du 1.12.

La maison revient à son fils aîné Jean Nicolas Riebel, lui aussi ouvrier en tabac. Il se marie à Nancy en 1800 avec Anne Audinot, originaire de Commercy. Il revient habiter à Strasbourg vers 1810 d’après le registre de population

Mariage (Nancy, f° 61)
Aujourd’hui 30 nivose an huit de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Nicolas Riebel âgé de 29 ans, ouvrier en tabac domicilié à Nancy, rue de la hache, cinquième section, fils de François Joseph Riebel et de défunte Anne Marie Then d’autre part Anne Audinot, âgée de 24 ans, domiciliée à Nancy, cour de la Liberté, 7° section fille de Défunt Blaise Audinot, vivnt forgeron et de Elisabeth poirson (…) 1° de l’acte de naissance de Jean Nicolas Riebel en datte du 18 juillet 1770 portant qu’il est né le dit jour à Strasbourg (…) 2° de l’acte de naissance de Anne Audinot en datte du 21 mars 1775, portant qu’elle est née ledit jour à Commercy département de la Meuse (…) (signé) Jean Nicolas Riebel, anne audinot (i 69)

Registre de population 600 MW 97, p. 379, Rue de la Poule N° 2 (i 178)
Riebel, Nicolas, 1770, Propriétaire, ouvrier en tabac, Strasbourg, (auparavant R. du foulon 24, Entré 1808
id. née Odino, Marie Anne, 1775, Ep, Commercy (à Strasbourg depuis 11 ans)
id. Elisabeth, 1801, Voye
id. Catherine 1808, Colmar
id. Cécile 1811, Strasbourg, décédé le 19 juin 1825
(p. 380) Riebel, Jean Charles, 1773 sans état, Strasbourg
(p. 382) Riebel, Jn Nicolas, 1800, ouv. Cordonnier, Nancy, (à Strasbourg) depuis l’enfance, (auparavant) rue du Loup 82, Entré 8.bre 1822, voyez page suivante
(p. 383) Riebel, Jn Nicolas, 1800, ouv. Cordonnier, Strasbourg, voyez page précédente, délogé Krutenau 27

Marie Cécile Leiter consent au mariage de deux de ses enfants
1829 (31.3.), Strasbourg 3 (79), Me Schreider n° 4028
Consentement – Marie Cécile Leiter veuve de Joseph Riebel, ouvrier en tabac, au mariage de son fils Georges Reibel, jardinier, Paris avec Marie Chevrot native de Montreuil près Paris
Enregistrement de Strasbourg, acp 194 F° 23 du 1.4.

1837 (14.3.), Strasbourg 8 (65), Me G. Grimmer n° 5964
Consentement – Cécile Leiter veuve de Joseph Riebel, ouvrier en tabac demeurant rue des Bouchers n° 30 au mariage que Cécile Riebel née à Strasbourg le 10 frimaire 9 se propose de contracter avec à Paris où elle demeure avec la personne de son choix
Enregistrement de Strasbourg, acp 248 F° 57-v du 14.3.

Le tribunal civil exproprie quatre maisons dont celle de Nicolas Riebel pour cause d’utilté publique (agrandir la manufacture des tabacs).

1847 (28.12.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 470 (2694) n° 63 – Tribunal civil
La tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin a rendu le jugement suivant sur la réquisition dont la teneur suit
Nous procureur du Roi vu l’arrêté de Monsieur le Préfet du bas Rhin en date en 27 novembre 1847 déterminat les propriétés à céder pour les travaux d’agrandissement de l’emplacement sur lequel doit être construite la manufacture de tabac à Strasbourg, Vu l’ordonnance royale du premier septembre dernier, declarant lesdits travaux d’utilité publique, attendu que toutes les formaliés prescrites par la loi ont été remplies, Vu l’article 14 de la loi du 3 mai 1841, requerant qu’il plaise au tribunal prononcer l’expropriation pour cause d’utilité publique des Immeubles designés en l’arreté du prefet, commettre un de ses membres pour remplir la fonction attribuée au Magistrat directeur du jury chargé de fixer l’indemnité et désigner un autre de ses membres pour le remplaver au besoin au parquet le six décembre 1847, Vu la réquisition ci-dessus, l’ordonnance du Roi en date du premier septembre dernier qui déclare d’utilité publique l’acquisition des immeubles ci après désignés, les arrêtés du préfet du département du bas Rhin en date du 27 novembre 1847, Vu enfin l’article 14 de la loi du 3 mai 1841, attendu qu’il résulte des pièces produites que toutes les formalités nécessaires ont été remplies, le tribunal déclare expropriés pour cause d’utilité publique
Premièrement, Nicolas Riebel de Strasbourg d’une maison sise à Strasbourg Rue des poules n° 2 numéro 965 du plan cadastral
Secondement, Jean Pierre Vaulont employé de balance publique à Strasbourg, d’une maison sise à Strasbourg rue de la Krutenau n° 105, numéro 978 du plan cadastral
Troisièmement, les héritiers de Daniel Fritz propriétaire à Strasbourg, d’une maison sise à Strasbourg rue de la Krutenau n° 104, numéro 979 du plan cadastral
Quatrièmement, Susanne Marguerite née Reiber veuve de Jacques Steinpfel sans profession à Strasbourg, d’une maison sise à Strasbourg rue du filet n° 59, numéro 996 du plan cadastral
Jugé et prononcé en audience publique de la première chambre du tribunal de première instance de l’arrondissement de Strasbourg séant en cette ville le 8 décembre 1847



2, rue des Veaux


Rue des Veaux n° 2 – VI 383 (Blondel), O 539 puis section 21 parcelle 43 (cadastre)


Façade sur rue, en ligne brisée (août 2017)
Bâtiment avant, élévation sur rue et sur cour où on voit que les redents séparent la façade en deux parties distinctes (dessin J.-J. Mitschler, 1980, dossier de la Police du Bâtiment)
Façade sur l’Ill, terrasse aménagée en 1925 (sur la droite, février 2010)

Comme ses voisines, la maison a son accès principal vers la rivière dans le Livre des communaux de 1587. Les héritiers de Simburge Bœcklin sont autorisés en 1617 à établir un pavillon en surplomb de la risberme et à enclore un jardin à la place de la rue qui longeait la rivière comme leurs voisins. La maison revient à Bernard de Kageneck qui meurt en 1648, passe ensuite à son fils Loup Jacques et à son petit-fils Georges François Ludan de Kageneck. Les créanciers de ce dernier vendent la maison par adjudication judiciaire à la réformée Catherine von Willer qui la cède à son mari Jean Georges Hausser une fois qu’il est devenu bourgeois. Le marchand de tabac Jean Georges Hausser est autorisé en 1727 à établir un balcon de 68 pieds de long au bâtiment qui donne sur le jardin et la rivière. Le billet d’estimation en 1737 établi après sa mort mentionne un bâtiment avant, un bâtiment arrière et un bâtiment latéral entre les deux précédents. La maison revient à son neveu et héritier Jean Georges Klentsch dit Hausser qui est autorisé en 1738 à remplacer la risberme en bois par une nouvelle en pierre comme son voisin puis en 1747 à établir une serre surmontée d’une galerie à 13 pieds du sol entre son bâtiment arrière et la risberme. Le billet d’estimation de 1749 mentionne deux bâtiments latéraux. La veuve Klentsch remplace en 1749 la clôture en planches par un mur pour séparer son jardin de celui de ses voisins. Elle aménage en 1770 le premier étage du bâtiment arrière puis en 1771 le deuxième étage de l’aile droite.


Plan-relief de 1727. La maison est au milieu de l’image, la façade en deux parties forme un léger angle (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)
Redents du bâtiment avant (Florent Fritsch, 2010, © Région Grand Est – Inventaire général)

Le léger angle de la façade correspond à la limite entre deux anciennes propriétés comme en témoignent le pignon à redents au milieu du bâtiment sur rue et la disposition des fenêtres du bâtiment arrière, différentes à droite et à gauche. L’aile occidentale conserve au rez-de-chaussée une console en bois sculpté dont le millésime 1621 doit correspondre à la construction des galeries qui reliaient le bâtiment sur jardin et le bâtiment sur rue. On trouve deux escaliers du XVIII° siècle dont le plus ancien semble être celui du bâtiment arrière entre cour et jardin, l’autre se trouvant dans l’aile orientale. Les caves du bâtiment avant conservent par ailleurs des vestiges médiévaux comme un chambranle en arc brisé.



Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 202 (© Musée des Plans-relief) 1


Plan de l’îlot – Mise à jour de 1861. Le nouveau bâtiment est le deuxième à partir de la gauche, le pont a été aménagé devant la terrasse.

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à droite du repère (e) : trois fenêtres, porche suivi du repère (f) correspondant à une incurvation puis quatre fenêtres. Les deux étages symétriques par rapport au portail ont quatre fenêtres de chaque côté. La toiture a un étage mansardé. La cour G représente la façade arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (4-1), l’aile orientale (3-4) et occidentale (1-2). La cour B représente le jardin et la terrasse vers l’Ill, bordée du bâtiment (1-2) au fond de la première cour auquel s’adosse le bâtiment (1-6) dont les fenêtres de la moitié droite sont disposées différemment de la moitié gauche, le mur (2-3) fait la séparation de la propriété vers l’est, l’édicule (5-8-6) se trouve à l’angle sud-est.
La maison porte d’abord le n° 28 (1784-1857) puis le n° 2.


Bâtiment arrière, aile ouest, aile est (Florent Fritsch, 2010, © Région Grand Est – Inventaire général)

Le propriétaire est autorisé en 1894 à ouvrir des portes murées vers le chemin de halage. Propriétaire du Garage du Dôme, Joseph Kempf fait aménager en 1926 des garages à la place d’un magasin au rez-de-chaussée de la maison arrière. La porte cochère est détruite malgré l’interdiction de la Police du Bâtiment puis reconstruite. Joseph Kempf fait construire en 1934 une terrasse adossée au deuxième étage de la façade donnant sur l’Ill. Endommagée lors du bombardement aérien du 11 août 1944, la maison appartient depuis les années 1960 à la société civile immobilière de la Cathédrale. Le copropriétaire Rodolphe Dos Santos Ferreira fait aménager entre 1981 et 1983 un logement à deux niveaux habitables sous les combles.


Escaliers XVIII°, dans le bâtiment arrière, dans l’aile orientale
Console millésimée 1621 (Florent Fritsch, 2010, © Région Grand Est – Inventaire général)

Bibliographie. Rapport de fouille préventive, Ecole maternelle Louis Pasteur 12, rue des Veaux, sous la direction de Maxime Werlé, en part. volume 4, Etudes historiques et patrimoniales. Pôle d’archéologie interdépartemental rhénan, 2011.

avril 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Louis de Reinach et Simburge Bœcklin – luthériens
h Bernard de Kageneck, et (1560) Simburge Bœcklin, veuve de Louis de Reinach – luthériens
h Guillaume Bœcklin de Bœcklinsau et (1573) Lucie de Reinach, remariée (1590) avec Bernard de Lutzelbourg – luthériens
h Bernard de Kageneck et (1607) Anne Marie Wurmser puis (1623) Madeleine Ursule de Westhausen – luthériens
1648 h Loup Jacques de Kageneck et (v. 1637) Anne Florine de Ramstein – luthériens, la veuve convertie
1668 h Georges François Ludan de Kageneck et (v. 1684) Marie Françoise d’Andlau – catholiques
1720 adj Catherine von Willer, épouse (v. 1696) puis veuve du marchand Jean Jacques Heusch – réformés
1724 h Jean Georges Hausser, marchand, et (1696) Marie Friot puis (v. 1720) Catherine von Willer, veuve de Jean Jacques Heusch – réformés
1737 h Jean Georges Klentsch dit Hauser et (v. 1736) Marie Catherine Mourgue – réformés
1789 h Chrétien Léopold baron de Dettlingen, officier, et (1784) Charlotte Henriette Ritzhaub – luthériens
1794 v Jean Daniel Lung, boutonnier, et (1764) Marie Madeleine Schuler
1822 h Charles Louis Bucherer, marchand de vins, et (1806) Christine Lung mariée en premières noces (1799 ) avec Jean Frédéric Heyl
1840 h Charles Frédéric Bucherer, négociant, et (1836) Wilhelmine Kast
1925* v Joseph Kempf, garagiste, et Marie Louise Gerber

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 3 500 livres en 1737, 3 250 livres en 1749

(1765, Liste Blondel) VI 383, veuve Mde Klensch
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mde Häußer, 10 toises, 5 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 539, Bucherer, Charles Louis, rue des Veaux 28 – maison, sol – 9,4 ares

Locations

1661, Jean Jacques Redwitz, notaire, et Anne Marguerite Gulden
1667, Jean Henri Wieland, comte palatin et syndic de la noblesse impériale de Basse-Alsace
1705, Jean Langhans, receveur de la fabrique de la Cathédrale
1715, Nicolas Courmontagne, employé pour le roi
1761, Frédéric Charles Greuhm, conseiller de la chambre des finances du comte de Linange et Dabo
1763, Ignace Schmalholtz, cuisinier originaire de Mandelheim en électorat de Bavière, et Anne Marie Oser
1770, Nicolas O’Brenan, écuyer
1771, Simon Daniel Ficker, receveur du vingtième
1776, Joseph Sarré, négociant, et Marie Anne Richarmé
1781, Marie Thérèse Duval
1784, Joseph Fabry et Paul Augustin Jacobi, négociants
1789, baron Charles Josse de Nieukerken dit Nyvenheim
1793, André Ulrich, batelier
1795, Louis Pacquet Duchesne, directeur des trains militaires, et Louise Charlotte Elisabeth Freschon
1795, Marie Anne Victoire Noirvache, couturiere, veuve de Jean Guillaume Cheirouze
1807-1830, Régnard Xavier Guerin, directeur de l’hopital civil, et Marie Sophie Keppler
1809, Charles Louis Bucherer, gendre du propriétaire, locataire principal
1809, Hyacinthe Leclerc, débitant de vin, et Marie Madeleine Hauer
1833, René Pierre Flamant, professeur à la faculté de médecine
1835, Frédéric Bucherer et Louis Bucherer, fils du propriétaire
1843, Claude Chenet, tapissier, et Marie Catherine Antoinette Laucher
1856, Mathieu, inspecteur spécial de la culture des tabacs
1877, Direction des douanes et des contributions indirectes

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 77
Le Registre des Communaux de 1587 répertorie les maisons de l’alignement méridional de la rue des Veaux sous deux rubriques : Sur la place derrière la Meule (Hinter dem Müelstein uff Dem Platz) et Rue des veaux, d’un côté en descendant vers le monastère Saint-Etienne (Kalbs Gaß Ein seit nach dem Closter Sanct Stephan hinab). La rubrique Sur la place derrière la Meule se réfère au bâtiment de la Meule (plus tard magasin à laine puis magasin à sel, à l’angle de la rue des Ecrivains et du quai au Sable). Ces maisons ont alors une entrée sur ce qui est actuellement le bâtiment arrière.

Hinter dem Müelstein uff Dem Platz
[in margine :] ietzt Kageneckh
Juncker Wilhelm Böcklin seligen Erben et Consorten, haben hinden vff dem Blatz Vor Ihrem Hoff 70 ½ schu lang, Oben ein Vßstoß 22 Zoll herauß, Vornen ein Profeÿ so Ingezeünt 5 ½ schu 21 Zoll herauß, Item mehr ein Gartten uf dem Blatz 70 ½ schu lang und 19 schu breÿt geg. dem Wasser zu. Soll allmend sein und bleiben, Bessert für das Nießen, vi lb. vi ß d

(Traduction) Sur la place derrière la Meule
[in margine :] maintenant Kageneck
A l’arrière de la place, les héritiers du noble Guillaume Boecklin et consorts ont 70 pieds ½ de long devant leur propriété, dessus une avance en saillie de 22 pouces, devant des latrines clôturées longues de 5 pieds ½ en saillie de 21 pouces, item sur la place un jardin long de 70 pieds ½ et large de 19 pieds vers la rivière. Est un communal et doit le rester. Doit pour la jouissance 6 livres 6 sols

1617, Livre des loyers communaux D, cote VII 1446 (Zinßbuch D)
Le Livre des loyers communaux porte les nouveaux loyers établis par les Préposés au bâtiment au compte de Simburge Bœcklin (ses héritiers), soit un jardin pris sur le communal et une maisonnette en surplomb de la risberme

Item x ß d soll geben Simburg Böcklerin von einem selbst Ingezeunten gärtle, hind. Ihrem hoff In Kalbsgaß gegen d. breüschen beim Müehlsteÿn gelegen, Vff S georgen tag Ao 1617 Zum erstenmal.
Item ij ß d soll sÿ auch geben von einem vßgestossenen heußle vber die landvest hinauß vff der breüsch Ihro vergönt vff Georgen tag Ao 1618 Zum erstenmal.
[in margine :] Almendb: 1587. fo: 76. 77.
(rub.) Bleibt. – Neü 357.

1652, Livre des loyers communaux f° 357-v, cote VII 1461 (1652-1672)

Junckherr Bernhard Von Kagenecks Erben, Sollen gemeiner Statt, Vom Sommerhäußel im Almendgarten gegen der breüsch beÿm Mühlstein, Jahrs Vf Georgÿ 2 ß d
Alt. D. f. 194
New fol. 300

Ferner von erstgemeltem garten, Jahrs Vf Georgÿ 10 ß d
Alt. D. f. 194
New fol. 300

Undt dann Vermög Almend Zinßbuchs fol. 16 2 lt 5 ß d ibid. 6 ß d Jahrs Vf Martini 2 lb 11 ß
A° 1669 inn Abg.

Fr. Anna Floriana V. Kageneck, Almend Zinß vom garten vor dem Spittahl thor werden ahn schuldig. d. A° 1648 biß 1668 inclus. gerechneten 53 lb 11 ß nachgelaßen 26 lb 7 ß den 30.te 7.br 1669 P.tocoll fol 82

[Feuille jointe] Extractus Pfenningthurns Protocollo de A° 1669 – Donnerstags de 30. Sept.
P° Fr. Annæ Florianæ Kageneckerin referire Ich daß die fortification in A° 1663 deroselben wegen dero in fortification gezogenen Gartens vor dem Spithal thor, anderwertigen grundt doch allen Umb so viel alß das eigenthumb wäre assignirt haben, wie dero Protocoll mit sich führen thut, Erkannt solle für die Jahrgäng 1648 biß 1663 inclus. à 2 lb 11 ß. und also für 16. Jahr oder 40. lb. 16. ß d 2/3 daß ist 27. lb 4 ß an dero verfallenen zinßen sampt den 1. lb. 2. ß Von dem Sommerhäußlein hinder dem hauß beÿm Mühlstein verfallen abgeschrieben werden. Hiengegen bleiben die Jährliche 10 ß. vom Gärtlein hinder dero hauß biß zu Außtrag erkannten Augenscheins in suspenso, undt werden die respect. 2. lb. 5. ß und 6. ß Vom garten vor dem Spithal thor sampt de Zinnßen de A° 1663 biß dato in Abgang erkannt. Pfenningthurn

1673, Livre des loyers communaux, cote VII 1465 (1673-1741) f° 300
Report dans le registre suivant. S’ajoute en 1728 sur une nouvelle page le loyer établi en 1727.

Jr. Bernhard von Kageneckhs Erben, Sollen vom Sommerhäußel im Allmend gartten gegen der Preüsch beÿm Mühlstein vf Georgÿ, 2 ß
Ferner von erstgemelten Garten vf Georgÿ, 10 ß
Neuzb. fol 346
ietzt Jr. Georg Frantz Ludan von Kageneck
ietzt fr. Cathar. Heüschin d.en Mariti ist H. Joh: Georg Haußer, vid. 609
(Quittungen 1677-1741)
St. Zinßb. p. 357

1673, Livre des loyers communaux, cote VII 1466 (1673-1741) f° 609

Herr Johann Georg Haußer, Soll von einem 68. schuh lang, oben 8 ½ schuh, unten 7 ½ sch. breit und also 544. quadrat schuh Großen balcon, welchen Er an Seiner in der Kalbsgaß liegenden behaußung hinten auf das waßer hiernauß mach. laßen Jahrs auf Martini und l. Prot: de 1727. fol: 217. A° 1728. I.mo, 1 lb
[in margine :] S. 300
(Quittungen 1728-1741)
Neuzb. fol 346

1741, Livre des loyers communaux, cote VII 1471 (1741-1802) f° 346
Report dans le registre suivant

alzb. 300
Joh: Georg Haußer (Erben) solle vom Sommerhäußel im Allmend garten gegen der Preüsch beÿm mühlstein auf Georgÿ, 2 ß
Ferner von erstgemeldten Garten auf Georgÿ, id est 23. April, 10 ß

alzb. 609
Ferner von einem 68. schuh lang, oben 8 ½ schuh, unten 7 ½ schuh breit und also 544. quadrat schuh großen Balcon, welchen Er an seiner in der Kalbs gaß Liegenden behaußung hinten auf das waßer hiernauß mach. laßen, Jahrs auf Martini, id est 11. Nov., 1 lb

1741-1791
an den district zu begehren in dem die Frau detling Emigrirt
[in margine :] Rue des Veaux 28 ancien

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1617, Préposés au bâtiment (VII 1332)
Le gentilhomme Bernard de Kageneck demande le 13 mars au nom de Simburge Bœcklin le droit de construire un pavillon de 10 pieds de large en saillie de 8 pied et demi sur la rivière, comme certains de leurs voisins. Les préposés constatent le 25 mars que les jardins vers la rivière sont des terrains communaux enclos sans aucune autorisation. Comme certains voisins ont déjà enlcos des terrains, les préposés autorisent le pavillon moyennant une rente de 2 sols à condition que deux pieds reposent sur le mur et huit sur des piliers.

(f° 45-v) Donstag den 13 Martÿ 1617 – Vff Jr. Kageneck XV. begeren hatt M. Niclaus Werckmeister In Kalbßgaß ein sommer heüßlin vfs wasser hinuß abgemessen, vf das Junckherren begeren das soll werden 8 ½ schu hinauß vbers wasser vnd 10 schuh breitt.

(f° 54-v) Zinstag 25. Martÿ 1617. – Jr Bernhard von Kageneck als vogt Jungfraw Simburg Böcklin, der begt In derselben hauß In Kalbßgaßen, hind. vffm wasser gegen Seidenfad. vber ein Clein Sommerheüßle, vber die Maur hinauß 8 sch breit, vnd Inlenge dem wasser nach 10 sch lang Zumach. wie etliche mehr daselbst hinab seind, brechts* Ins Eck ans Johamen garten, weil Ihm dar wol Zu willfahren, Aber davon gered word. das alle dieselben biß vffs Wasser gemachte gärten, alle Almend vnd unerlaubt Ingezeunt seind, Wie dan dieselb gass auch Zugemacht, vnd Allmend Ist.
Vide Almendbuch fol.. 76. 77. hat vor vil Jaren sollen Zinß daruff geschlagen werd. Will man vffm Pfenningthurn davon reden vnd Ist Johann Ruderer angezeigt, Mas wöll nach Ihme schicken*.

Bernard de Kageneck demande l’autorisation d’établir un pavillon vers la rivière. Les préposés n’y voient pas d’inconvénient si le bâtiment repose sur des corbeaux et non sur des pieux.
Les mêmes préposés constatent que les différents propriétaires voisins ont établii un jardin entre leur maison et la rivière. sur ce qui était encore un terrain communal dans le Livre des communaux de 1587.

(f° 61) Zinstag den ersten Aprilis
Jr. Bernhard von Kageneck – Von wegen Jr. Bernharden von Kagenecks begehrten Somerheußelin, hinden gegen d. breüsch vff der Almend so er vber die Maur hinauß 8 schuh In braite vnd 10 sch In lenge Zumachen begert, Ist darvon geredt, Weil dergleichen noch mehr daselbst hinab seindt, so könn man dises nit wol abschlagen, vnd solle man Ihme daruff deuten, solches vff Kepffer Zu setzen und nit Pfäl Zuschlagen und wan er vber die Maur 6 schuh hinauß fahrt, so habe er 2 schuh vff d. Mauren das weren 8 schuh, vnd solle dauon Järlich 2 ß d Zinssen, vnd 5. fl für den Augenschein.

Allmend Platz hinderm müehlstein – Weil auch vffm Augenschein befund. word. das dieselbe gaß Zwischen denselben heusern und Zwischen den selbst gemachten gärtelin Ein Almend gaß Ist, Wie In dem Allmendbuch 1466. fol: 63: So dan In dem Allmendbuch 1587. fol. 66 & 67 ([corrigé en] 76 & 77) Zubefünden und billich. ein Zinß vff solche gärtelin geschlag. worden sein solte. Als Ist dißmals dauon geredt

(Traduction) Le noble Bernard de Kageneck – Au sujet du pavillon à l’arrière sur le communal vers la Bruche, le noble Bernard de Kageneck demande de le fermer au-delà du mur sur une largeur de 8 pieds et une longueur de 10 pieds. comme il y en a d’autres semblables en aval, il serait difficile de le refuser, il faudra lui dire de le poser sur des corbeaux et non d’nfoncer des pieux et s’il empiète de 6 pieds au-delà du mur, il aura 2 pieds pour lesmurs, en tout 8 pieds, et devra pour cela un loyer de 2 sols et 5 florins pour la visite des lieux.
Communal derrière la Meule – Une délibération a eu lieu après que la visite des lieux a montré que cette rue entre les maisons et entre les jardinets qui y ont été établis est une rue communale comme l’indiquent le Livre des communaux de 1466 au folio 63 puis le Livre des communaux de 1587 aux folios 66 et 67 ([corrigé en] 76 et 77), il y aurait lieu de soumettre ces jardinets à un modeste loyer.

Les préposés communiquent leur décision à la demande de Jean Ruderer, receveur de Simburge Bœckler. deux sols sont dus pour le pavillon, 5 sols pour le jardin
Bernhard von Kageneck in Kalbßgaß. 45. 54. 61. Simburg Böcklin. 63.

(f° 63) Mittwoch 2. Aprilis – Simburg Böcklerin. Bernhard von Kageneck
Johann Ruderer als schafner J. Simburg Böcklerin begert bescheid wegen begerten gartenheüßle vffm Almend Platz beim Müehlstein, so Bernhard von Kageneck begert hat. Der hat Zuuorderst 5 ß p. augenschein bezalt, dem Ist angezeigt, Man hüelte dafür er solt vff Käpffel setzen 6 schuh vber die Maur vnd die 2 schuh vff der Maur, were 8 schuh vnd In lenge 10 schuh lang, solte Ihm willfahrt sein vff dieße weiß Zumach. weÿl. solte der Jr darvon 2 ß Zinß geben.
Deßgleichen von dem garten 70 ½ sch lang davon soll er Zinß geben alle Jar vff Georgen x ß d sagt seine Hrn haben für eigenthumb, Wolts Ihnen anzeüg. dt. 5 ß d.

1727, Préposés au bâtiment, VII 1392
Jean Georges Hauser demande l’autorisation d’établir un balcon de 68 pieds de long au bâtiment qui donne sur le jardin et la rivière comme son voisin Jean Georges Fiessing vient de le faire. Les préposés l’y autorisent moyennant une rente annuelle d’une livre

(f° 205-v) Donnerstags den 28. Ejudsem [Aug.] – H. Johann Georg Haußer wegen eines Balcon
An Hn. Johann Georg Haußers des Handelßmanns Hauß in der Kalbsgaß, Welcher umb erlaubnus gebetten, einen 68. schuhe Langen Balcon an seinem, hinder besagtem seinem Hauß Gelegenen Gärtlein, auf das Waßer hinauß Zumachen in der breite und auf die maniere wie Herrn Ams. Johann Georg Gisin Vor Kurtzem erlaubt worden.

(f° 217) Dienstags den 14.ten Ejusd. [11. Octobris]. – H. Johann Georg Haußer weg. bawens
Wegen eingenommenen Augenscheins an Herrn Johann Georg Haußers des Handelsmanns behaußung in der Kalbsgaß, welcher hinten auf das waßer hienauß, einen 68. schuhe lang, oben 8 ½ schuh unten aber 7 ½ schuh breiten balcon machen laßen will, der in allem 544. quadrat schuh groß werden solle, ist Erk. wird Herrn Haußern gebettener masen willfart, und solle de hievon Jährlichen und A° 1728. auf Martini I.mo 1 lb d. Zinnß geben, welches Er acceptirt.

1738, Préposés au bâtiment (VII 1398)
Jean Georges Klentsch est autorisé à remplacer la risberme en bois par une nouvelle en pierre comme son voisin Rœderer à condition qu’il n’y construise aucun bâtiment

(f° 20-v) Sambstags den 12. Ejusdem [Aprilis] seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden. – H. Johann Georg Klentsch genannt Haußer
Herr Johann Georg Haußer der Handelsmann bittet umb erlaubnus anstatt seiner 69. schuhe 6. Zoll Lang höltzern Landvest hinder seinem an der Kalbs gaß gelegenen Hauß eine steinere Zumachen, wie H. Röderer seine darneben gemacht. Erkannt gegen einmahlig bezahlung 10 lb. Willfahrt, mit dem beding jedch daß er Kein Gebaü darauff setzen solle, er Habe sich dann Zuvor beÿ Mhh. angemeldet, und erlaubnus erhalten – 10 lb den 18. Ejusdem

1747, Préposés au bâtiment (VII 1402)
Le marchand de tabac Jean Georges Klentsch demande l’autorisation d’établir une serre surmontée d’une galerie à 13 pieds du sol entre son bâtiment arrière et la risberme en laissant une porte de communication avec ses voisins. Les préposés refusent parce que les bâtiments sont visibles du Palais épiscopal, puis donnent l’autorisation pour 12 pieds à condition de ne pas endomager le chenal du voisin Rœderer qui passe sous le jardin et de payer une rente foncière annuelle

(f° 147) Donnerstags den 20. Julÿ 1747, seynd folgende augenschein eingenommen worden – Joh: Georg Klentsch
An Hn Johann Georg Haußer, modo Johann Georg Klentsch des Tabackhändlers Hauß in der Kalbsgaß, welcher um erlaubnus gebotten, hinden Von seiner Landfest an der breüsch, eine 13. schuhe Vom Boden hohe gallerie und Unten darunter ein gewächs Hauß, biß an das hinder Hauß zuführen, doch so, daß eine thür unter der Galerie solle freÿ bleiben, um sich deren im fall der Noth Von einem Nachbaren zu dem andern bedienen Zukönnen, Erkannt wegen prospects Von Herrn Cardinal Gebäud auß, abgewießen.

(f° 153) Donnerstags den 10. Augusti, seynd folgende augenschein nochmals eingenommen worden – Johann Georg Klentsch
An Hn Johann Georg Klentsch des Tabackhändlers Hauß in der Kalbsgaß, wegen Zubauen Vorhabende galerie und Gewächs: hauß darunter in deßen gärtel gegen der breüsch. Erkannt, wird Klentschen erlaubt, eine 12. schuhe Hohe Galerie mit einem Gewächs: hauß darunter auff Zuführen mit dem beding jedoch, daß er Johann Leonhard Röderer des färbers uner Klentschen gärtel durchgehende dohlen schonen und nicht beschädige, – schuhe mit der Galerie und gewächs Hauß Von der Landfest am Waßer Zuruckbleiben, eine wenigstens 5. schuhe breite thür, wie Röderer auch eine hat, um deren im fall der Noth sich bedienen Zukönnen, Unter der Galerie machen laßen und jahrs 5 ß. Zinß hievon bezahlen solle

(Traduction) le 20 juillet – Inspection de la maison, sise rue des Veaux, autrefois à Jean Georges Hausser maintenant au marchand de tabac Jean Georges Klentsch qui demande l’autorisation d’élever en-deçà de sa risberme le long de la Bruche et jusqu’à sa maison arrière une galerie à 13 pieds du sol et au-dessous une serre, de manière à lasser sous la galerie une porte qui servira en cas de nécessité pour passer d’un voisin à un autre. Décision, refus, parce qu’ils se voient des bâtiments du cardinal.
le 10 août – Inspection de la maison, sise rue des Veaux, propriété du marchand de tabac Jean Georges Klentsch, à savoir une galerie et une serre au-dessous dans son jardin vers la Bruche. Décision, Klentsch est autorisé à élever une galerie de 12 pieds de haut au-dessous de laquelle il y aura une serre, à condition cependant de laisser sans l’endommager le chenal qui appartient à Jean Léonard Roederer et qui passe sous le jardinet Klentsch, qu’il reste au moins 5 pieds de la galerie et la serre jusqu’à la risberme le long de la rivière et qu’une porte de 5 pieds de large soit accessible en cas de nécessité comme celle de Roederer, contre paiement de 5 sols par an.

1749, Préposés au bâtiment (VII 1403)
La veuve Klentsch demande l’autorisation d’élever des murs au lieu d’une clôture en planches pour séparer son jardin des voisins

(f° 96) Dienstags den 15. Ejusdem [Aprilis] – H. Joh: Georg Klentschen Wittib
Weÿl. H. Johann Georg Klentsch des Handelsmanns Wittib Laßet Mghh. um erlaubnus bitten, Zu beeden seithen jhres Gartens hinder jhrem Hauß an der Kalbsgaß, anstatt der diehlenwand Mauern auffzuführen, wie Herr Baron Von Reinach und H. Lanfrey auch haben. Erkannt Willfahrt, in samt sich Niemand zu opponiren Ursach Haben wird.

1774, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Le maçon Marc Sporer est autorisé au nom de Mme Hauser à ouvrir une croisée (il peut s’agir de l’autre maison de l’autre côté de la rue)

(f° 105-v) Dienstags den 27. Septembris 1774. – Mad. Hauser
Mr Sporer der Maurer nôe. Mad. Hauser bittet zu erlauben an dero in der Kalbs Gaß gelegenen behausung einen Creutz Stock ausbrechen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1792, Préposés au bâtiment (VII 1424)
Les préposés enjoignent la dame de Dettlingen de remplacer par une cheminée en pierre le conduit qui évacue la fumée de sa cheminée à la française suite à un dégagement de fumée par les toits

(f° 109-v) Montags den 5. Martii 1729 – Fr. von Dettling
Lectum Relation über Einen den 1. Martii 1792. auf schriftliche Requisition von Herrn Fried, dem Commissaire der Siebenden Section vom 28. februarii jüngst in mein Secretarii Busch beiseÿn durch beede Herren Bau Inspectores Kaltner und Arnold eingenommenen Augenschein in Frau von Dettling behausung in der Kalbsgaß gelegen N° 28. allwo sich in dem zweiten Stock ein Frantzösisches Kamin befinden solle, welches statt eines Von Stein aufgeführten Kamin nur ein blechenes Rohr hat, so langs auf der Bühn hin in ein anders Kamin ziehet, welches Rohr allem Anschein nach den 27.ten besagten Monats februarÿ aus einander gegangen, so daß der Rauch zu den Dachlöchern hinaus gefahren, Wodurch die ganze Nachbarschaft in Schrecken gesetztet worden.
Bei der durch obgedachte beede Bau Inspectores gemachten genauen Untersuchung hat sich befunden, daß in besagter Behaußung und zwar in dem Hinterhaus auf dem zweiten Stock gegen dem wasser linckerhand zwischen einem Zimmer und einem Cabinet in einer Riegelwand ein Fayance Ofen stehet, wovon oben ein Eisenblechen Rohr durch die Riegelwand in das Cabinet und von da durch dem Plafond auf eine Bühn, worauf Taback und Stroh ligt, ziehet, welches Rohr, so etwa Fünfzehen Frantzösische Schuh lang und sehr schlecht in einander gefügt, so daß solches bei der mindesten Bewegung aus einander gehet, auf besagter Bühn geschleift in ein aldasiges Kamin ein Schuh hoch von dem Durchzug gerichtet. Wobei die beede Bau Inspectores erachtet, daß zu Verhütung groser Feurs Gefahr es nötig seÿe, daß statt des auf der Bühn befindenden Rohrs ein Kamin von Stein aufgeführet werden solle.
Lectione factâ, berichtete ich, daß gleich nach eingenommenen Augenschein die beede bau Inspectores die Inhaber der Zimmer worin besagter Ofen stehet, ernstlich erinnert in erwehnten Ofen nicht mehr zu feuren bis das Kamin gehörig aufgeführet worden, Ferner wurden gleich den folgenden Tag Hr. Brucker, der Huisier bei hiesigem Tribunal, so die Aufsicht über besagte Behausung hat, beschickt und dem selben durch Herrn Munizipal Brackenhoffer, als Verwalter der offentlichen Arbeiten die Sach vorgetragen, und der Bedacht über den Augenschein abgelesen, auch Ihme auf sein Begehren eine Abschrift davon um die Sach Frau von Dettling vorstellig machen zu können, zugestellt. Nach Anhörung des Prokurators der Gemeinde, wurde Erkannt, Seÿe Frau von Dettling an zu halten nach der Bau Inspectoren Gutachten statt das auf der Bühn befindlichen Rohre von Eisenblech eine Kamin von Stein aufzuführen, Wobei den Bau Inspectoren aufgetragen wird, ein Wachsamen Augen zu haben, daß solches ohnverzüglich bewerckstelliget werde.

1761, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
La dame Hausser demande que le compagnon maçon Jean Monschein qui a fait chez elle des travaux au nom de la dame Gœbel, femme abandonnée de maçon, accepte les 14 florins qu’elle a déposés à l’audience du consul régent. Le conseil des maçons nomme des experts pour examiner le travail.

(f° 116) Sambstags den 26. Septembris 1761 – Frau Haußerin in der Kalbsgaß wohnhaft Klagt contra Johannes Monnschein den Verschürmter maurergesellen, wie daß beklagter angehalten werden möchte, die beÿ des regierenden Herrn Ammeisters Protocollo deponirte und schon vorhin offerirte 14. fl. Vor gemachte arbeit, so er unter frau Göblerin als eines außgetrettenen meisters Ehefrau gethan, anzunehmen.
Beklagter Zugegen begehrt Experten die arbeit Zu Examiniren.
Ist nach angehörten Parthien Vorbescheidlich Erkandt, seÿe die arbeit quæstionis durch Meister Johannes Wagner vnd Mr Johann Winckelmeÿer als Experten zu besichtigen, darauff Relation abzustatten, Und nach ersehnung selbige ferner erkennen zu können was recht ist.

1763, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239) f° 143

Frau Haußerin in der Kalbsgaß wohnhaft erschienend durch klagt contra Johannes Monschein

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1770, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Kœderer rend compte des travaux chez la dame Hausser. Elle a fait installer une cheminée à la française munie d’une voûte au premier étage du bâtiment arrière dans la salle qui donne sur la cour et la pièce qui donne sur la rivière, le tuyau qui longe la pignon en pierre est à bonne distance de toute pièce en bois.

(p. 211) Mittwochs den 14. Junii 1770 – Frau Haußerin will in ihrer in der Kalbsgaß gelegenen behaußung im ersten stock hinden im hoff in dem Saale & Compl. gegen dem Waßer ein Frantzösisches Camin mit einem gewölb Wohl Versehen setzen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt. Erkannt, willfahrt. Mr. Köderer.

Le maître maçon Nagel est chargé d’aménager une cuisine pourvue d’un fourneau et d’un âtre au deuxième étage de l’aile droite, le tuyau qui longe la pignon en pierre est à bonne distance de toute pièce en bois.

(p. 231-b) Donnerstags den 18.ten Aprilis 1771. – Frau Haußerin will in ihrer in der Kalbsgaß gelegenen behaußung im Zweÿten stock lincker hand im flügel auf dem gang gegen dem hoff eine Kuchen samt herd und Camin schoß machen, das rohr am steinern gäbel hienauf, Von allem holtz entfernt. Erkannt Willfahrt. Mr Nagel

Description de la maison

  • 1737 (billet d’estimation traduit) La maison comprend devant vers la rue des Veaux deux caves solivées, rez-de-chaussée un petit poêle et une tourelle, entrée et local adjacent pour les presses, au premier étage plusieurs poêles, chambres, chambre à cheminée, cuisine, vestibule, au-dessus un poêle et une chambre à cheminée pour l’officier, un couloir vers la maison arrière, laquelle comprend au rez-de-chaussée un moulin à tabac romain, à l’étage deux couloirs qui mènent à la maison arrière, item la maison arrière qui comprend au rez-de-chaussée un poêle, cuisine, vestibule, écurie, au premier des chambres à coucher, vestibule, cuisine, chambres à tabac, cour, puis commun, estimée avec les appartenances et dépendancess à la somme de 7 000 florins
  • 1749 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à l’avant deux magasins à côté de l’entrée, au premier étage quatre chambres, un vestibule, au deuxième étage cinq chambres, au-dessus un vieux comble couvert de tuiles creuses et de tuiles plates où se trouve un grenier, item deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière tous couverts de tuiles creuses et de tuiles plates où se trouvent plusieurs poêles, chambres, cuisines et vestibules, il y a deux caves solivées et un puits dans la cour, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 6500 florins
  • 1793, procès verbal d’expertise jointe à la vente de la maison comme bien national

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Atlas des alignements, 4° arrondissement ou Canton est – Rue des Veaux

nouveau N° / ancien N° : 4 / 28
Bucherer
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 188 case 4

Bucherer Charles Louis rue des veaux N° 28

, maison, sol, R. des veaux n° 28
Contenance : 9.40
Revenu total : 634.89 (630 et 4,89)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 95 / 76
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 20 case 2

Bucherer Charles Louis
Bucherer Charles Frédéric veuve née Kast (1870)

maison, sol, Rue des veaux 2
Contenance : 9.40
Revenu total : 634.89 (630 et 4,89)
Folio de provenance : (188)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 95
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

Cadastre allemand, registre 30 p. case

Parcelle, section 21, n° 43 – autrefois O 539 – 2319
Canton : Kalbsgasse Hs. N° 2 – Rue des veaux
Désignation : Hf, 2 Whs u. NG / sol deux maisons et bât. acc
Contenance : 9,95
Revenu : 5500 – 5400
Remarques :

(Propriétaire), compte 253
Bucherer Wilhelmine
1925 Kempf Joseph et son épouse Marie Louise née Gerber
(2298)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, Rue 189 des Veaux

28
Prop. – De Hauser – Miroir
Loc. – de Dettlingen, Se Separée de son Epoux – Noblesse
Loc. – Besnard, François Joseph medecin – Privilegié

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 189 des Veaux p. 337

28
Pr. – Hauser De – Miroir
lo. – de Dettlingen, Se Separée de son Epoux – Noblesse
loc. – Bernard, François Joseph medecin – Privilegié
(ajout) Loc. – Gelb, Louis, Poelier – Manant

Registres de population

(1795) 7° section, Rue des Veaux N° 28 (registre 600 MW 7)

Joseph Besson, 43, Directeur des Transports M.res, Digne, 1793
Henriette Hombourg, 24, Epouse, Strasb.
Louis Cartel*, 36, Son gendre, Marseille, 2 mois
Anne Marie Besson, 20, Epouse, Marseille, 2 mois
Salomé Gussin, 40, Servante, Haguenau, 1786
Therese Rusinger, 20, Servante, Colmar, 1788
Dominique Gehin, 48, Chef de Comptabilité, Lorraine, 1787
Louis Lengroine, 27, Domestique, Normandie, 1790
J. Fred. Guill. Chapuis, 46, Garde magasin de la douane, Strasb.
Catherine Linder, 38, Epouse, id
J. Fred. Ignace Chapuis, 15, fils, id
Jaq. Fred. Chapuis, 13, fils, id
Therese Pierrée, 19, Servante, id
Madeleine Kolb, 46, Journaliere, Weyersheim, 1793
Christ Kob, 44, Journalier, id. 1793
David Eckert fils, 15, Batelier, Strasb.
Reine Eckert, 28, Sa sœur, id
Therese Eckert, 24, id, id
Madeleine Eckert, 22, id, id
Salomé Eckert, 20, id, id
Louise Eckert, 17, id, id
Madeleine Felden, 29, Servante, Schaffolsheim, 1794
Jn George Metzger, 45, Emploié dans les magasins Mil., -, 1783
M. Caroline Metzger, 49, Epouse, Strasb.
J. Jacques Schaller, 58, Tanneur, id
M. Salomé Schaller, 47, Epouse, id
Charles Louis Schaller, 14, fils, id
Fred. Madeleine Schaller, 15, fille, Strasb.
M. Madeleine Sieffert, 71, Veuve, id
Corneille Kirchmann, 32, Meunier, Lindau, 1787

Registres de population

(1798) 4° Arrondissement, VII° Section, rue des Veaux n° 28 (registre 600 MW 19)

Jean Pierre Pelay, Négociant, 62, huit ans
Ursule Martin, son epouse, 49, sept ans
Leon Pelay, fils, attaché à l’armée D’anglet.re, 18, huit ans
Delle Pelay, fils, 9, sept ans
Charles Bertrand, Commiss.re des Guerres, attaché à l’armée D’anglet.re, 38
Eloanne Pelay, son Epouse, 18, huit ans
Joseph L’allemand, Domestique, 22
Henriette Schumacher, Domestique, 26, Bouquenom – delogé le 13 Germ. 7 rue des bonnes Gens 49
Dorothée Milli, Domestique, 20, Deux ans ½
Corneile Kirchmann, Menuisier, 34, quatorze ans
Catherine Wagner, Son Epouse, 25, quatorze ans
Catherine Helfer, Couturiere, 20, née à Strasbourg
Catherine Zapf, Servante, 31, quatre ans
Daniel Roederer, Garçon menuisier, 19, natif de Strasbourg
Etienne Kraus, Garçon menuisier, 23 un an, natif de Lindau en Allemagne
Joseph Wagner, Garçon menuisier, 16, un an
Jean Georges Metzger, Negociant, 47, dix huit ans, natif de Colmar
Marie Caroline Roederer, Son Epouse, 51, dix huit ans, natif de Strasbourg
George fred. Gme. Chapuis, Garde magasin Peseur à la douane, 48, natif de Strasbourg
Catherine Linder, Son epouse, 41, idem
François Xavier Chapuis, fils, 13, Id.
Marie Salomé Ve Linder, 60, id.
Louise Bregler, Servante, 21, trois ans, Natif de Sarbourg
Joseph Ventrillon, Employé dans les Equipages d’Art.rie, 21, 4 ans, natif de Besançon
[verso]
Brosius, franc. Joseph, chef du Bur. des Domaines de la commune, 60, Ruë des Veaux N° 28, Premier Etage
Bæhr, mar. Cath: Elisab., son Epouse, 60
Bæhrn Mar. Joseph, sa sœur, 54
Brosius, François, Idem de la Tresor. Nat.le, 31
Streicher, agn: Margue., son epouse, 32
Streicher, Cath. Elisabeth, son enfant, 1
Holtzmann, Elisabethe, Gagé du 1er, 32
Merdian, Therese, fille d’enfant, 18
(32)
Wagner Xavier, Employé à l’hop. mil.re, 31, d’Oberenheim
Schemmel, Antoine, Etudiant, 20, Rouffach
Matzinger, François, Apprenti menuisier, 13, Trudersheim
Vericourt, 1re chanteuse de l’opéra, Lyon

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kalbsgasse (Seite 74)

(Haus Nr.) 2
Dahlmann, Gipser. 0
Dahlmann, Zeichner. 0
Bornert, Bankbeamter.
Bornert, Bankkassierer. 1.
Bornert, Bur.-Vorsteher, Standesbeamter. 1
Haederich, Wwe. 2
Reinhardt, Oberforstmeisterswe. 2
Kaehl, Pfortner. H 0
Schönebech, Dr., p. Arzt. H 1
Bucherer, Rentnerin. EH 2
Jung, Wwe. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 709 W 51)

Rue des Veaux n° 2 (1886-1983)

Le propriétaire est autorisé en 1894 à ouvrir des portes murées vers le chemin de halage.
Le garagiste Joseph Kempf (Garage du Dôme) fait aménager en 1926 des garages à la place d’un magasin au rez-de-chaussée de la maison arrière. La commission des Beaux-Arts demande de conserver les jardins sur l’Ill. La porte cochère est détruite malgré l’interdiction formelle de la Police du Bâtiment ; la Commission des Beaux-Arts demande que la nouvelle porte cochère ait le même aspect que l’ancienne. Le préfet autorise en juillet 1927 le garagiste à installer un dépôt de liquides inflammables. Joseph Kempf fait construire en 1934 une terrasse adossée au deuxième étage de la façade donnant sur l’Ill. La maison est endommagée lors du bombardement aérien du 11 août 1944. Elle appartient depuis les années 1960 à la société civile immobilière de la Cathédrale. Le copropriétaire Rodolphe Dos Santos Ferreira fait aménager entre 1981 et 1983 un logement à deux niveaux habitables sous les combles.
Outre le garage du Dôme (1925-1955), on trouve le plâtrier Kuhry (1894), le maître serrurier Rothermel (1896), le marchand tailleur Louis Brucker (1925-1938) et puis des cordonniers (Frédéric Heinrich en 1955, Florent Bohly).

Sommaire
  • 1886 – Le commissaire de police signale que des latrines ne correspondent pas aux prescriptions – Rapport – Notification au propriétaire
  • 1887 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Bucherer l’autorisation de faire une prise – Autorisation
  • 1889 – Notification de repeindre les façades – Délai supplémentaire d’un an
  • 1894 – La dame Bucherer demande l’autorisation d’ouvrir des portes murées vers le chemin de halage – Autorisation
  • 1894 – Le plâtrier G. Kuhry demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1894 – Notification de repeindre les façades – Délai supplémentaire d’un an
  • 1895 – La Police du Bâtiment constate que des volets s’ouvrent vers la rue au rez de chaussée, ce qui contrevient au règlement
  • 1896 – Le maître serrurier G. Rothermel demande au nom de M. Dreher l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1900 – La Police du Bâtiment constate que l’avocat Süren a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1902 – Commission contre les logements insalubres. Rapport sur l’appartement du rez de chaussée
    1915 – Rapport de la Commission militaire des logements
  • 1925 – Dossier. Louis Brucker demande l’autorisation de poser une enseigne
  • 1925-1927 – La Police du Bâtiment constate que le propriétaire Joseph Kempf aménage des garages à la place d’un magasin au rez-de-chaussée de la maison arrière – Suspension des travaux exécutés sans autorisation – Rapport de l’expertise en présence de M. Kempf – Autorisation d’aménager trois garages au rez de chaussée du bâtiment sur cour le 11 janvier 1926 – Calculs statiques, schéma – Autorisation préfectorale pour installer un garage de 12 voitures – Le garage est terminé et la porte d’entrée transformée
    L’architecte E. Deuchler transmet les plans – La commission des Beaux-Arts demande de conserver les jardins sur l’Ill, les garages ne pourront pas être édifiés d’après le projet initial – Dessins, aménagement d’une nouvelle terrasse au deuxième étage sur l’Ill (un projet non réalisé consistait à édifier un bâtiment à deux fenêtres sur la partie droite de la terrasse)
    1927. Procès verbal dressé après que la porte cochère a été détruite malgré l’interdiction formelle de la Police du Bâtiment – La Commission des Beaux-Arts demande que la nouvelle porte cochère ait le même aspect que l’ancienne – Dessin du nouveau portail
    Schéma d’une poutre dont la base est pourrie
  • 1927 – Le propriétaire de la maison voisine avertit la Police du Bâtiment que des travaux ont lieu pour installer un balcon-véranda au deuxième étage de la façade vers l’Ill
    Autorisation d’agrandir le garage et de transformer la porte cochère (26 avril 1927) – Calculs statiques, remarques de la Police du Bâtiment
    Observations avant de délivrer le certificat de réception finale
    Autorisation préfectorale d’installer un dépôt de liquides inflammables (3 000 litres), juillet 1927
  • 1927 – La Police du Bâtiment constate que le garagiste J. Kempf a fait poser sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande, autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires (croquis)
  • 1927 – Le propriétaire Kempf écrit au maire pour aménager un balcon. Le Maire répond que la classement des façades sur l’Ill est en cours et que la ville n’a jamais donné son autorisation pour construire le balcon en question
  • 1932 – Le marchand tailleur Louis Brucker est autorisé à poser des drapeaux publicitaires pendant six semaines
  • 1933 – Louis Brucker demande l’autorisation de poser une vitrine lumineuse. Accord
  • 1933 – La Police du Bâtiment demande de repeindre les façades – Le propriétaire demande un délai jusqu’en 1934 – Travaux terminés, 1935
  • 1934 – Le propriétaire Joseph Kempf demande l’autorisation de construire une terrasse adossée à la façade postérieure du bâtiment sur cour – Autorisation – Plans
  • 1938 – Demande de poser un échafaudage pour repeindre la maison
  • 1938 – Louis Brucker informe la Police du Bâtiment qu’il retire son enseigne puisqu’il a transféré son magasin au 4, rue des Veaux
  • 1945 – Certificats de sinistré accordés à Achille Ackermann et Joseph Kempf
    1945 – Le cordonnier Frédéric Heinrich demande l’autorisation de reprendre à son nom le droit d’enseigne accordé à M. Kreuzer qui a quitté la cordonnerie en 1947 et cédé son fonds à Florent Bohly. Litige sur les locaux loués, en particulier les latrines
  • 1949 – C. Haas, propriétaire rue de la Croix, fait des observations sur l’alignement de la rue de la Croix après les destructions (terrains adjacents n° 13 et 15 rue des Veaux)
  • 1949 – Rapport d’incendie : feu de chambre au rez de chaussée (meubles, literie, plancher sur 5 m² et poutres brûlées ou détériorées) – La Police du Bâtiment demande que le propriétaire fasse des travaux
  • 1955 – Joseph Kempf informe la Police du Bâtiment qu’il a fait retirer son enseigne
  • 1955 – Le cordonnier Florent Bohly a quitté son domicile et son fonds, son enseigne a disparu
  • 1957 – Rapport sur la détection de fumée due à un vice d’installation. La Police du Bâtiment demande au propriétaire (société civile immobilière de la Cathédrale) de procéder aux travaux nécessaires.
  • 1959 – Certificat de conformité accordé à M. Kuhry et cohéritiers
  • 1961-1970 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire (S. C. I. de la Cathédrale) de ravaler les façades – Demande de délai jusqu’en 1962, puis jusqu’en 1964 – Dernier avertissement, 1968 – Pas de suite, 1969 – Demande d’aide au Fonds national d’amélioration de l’habitat (dossier, devis) – Certificat d’achèvement des travaux, 1970
    1969, autorisation de poser un échafaudage
  • 1973 – Plainte. Le locataire Di Lorenzo fait faire des travaux sans autorisation (construire une toiture ou un préau et une aération) – Les travaux ne sont pas soumis à permis de construire
  • 1980-1983 – Le copropriétaire Rodolphe Dos Santos Ferreira demande l’autorisation d’aménager un logement à deux niveaux habitables sous la toiture – L’assemblée générale des copropriétaires donne son accord – Plan de situation – Observations, avis défavorables pour le deuxième niveau habitable – L’architecte J. J. Mischler remet un nouveau projet modifié – Avis favorable du Service départemental de l’Architecture – Permis de construire
    Suivi des travaux. Les travaux sont interrompus parce qu’ils ne sont pas conformes, décembre 1981 – Demande d’avenant au permis de construire, accordé le 3 mai 1982 – Déclaration d’achèvement des travaux le 9 mars 1983.

Relevé d’actes

La maison appartient à la fin du XVII° siècle aux héritiers de Simburge Bœcklin. Elle épouse d’abord Louis de Reinach puis en 1560 Bernard de Kageneck, fils du préteur Philippe de Kageneck

Mariage, cathédrale (luth. p. 76)
1560. Sontag den 8. Decembris. der Edle vnd vhest Bernhardt von Kageneck weÿlandt des Edlen vnd vhesten Philipps von Kageneckh selig alten Stettmeisters Son, Sÿmburg geborne Böcklerin, weÿland des Edlen vnd Ehren vhesten Ludwig von Reinach nachgelassene wittwe, Eingesegnet Zinstag den 17. Decembris hora 7 (i 41)

L’héritage de Simburge Bœcklin fera au siècle suivant l’objet de dissensions avec les Jésuites.
1671 Conseillers et XXI (1 R 154)
Kageneck. EE. Wegen Sÿmburg Böcklin Verlaßenschafft Ca. die Jesuiten Am Obern Rhein 5. 132. 206. 213. 220. [228]. 264. 267. 271. 285. [313]. 323. 334. 343. 359.

Guillaume Bœcklin de Bœcklinsau, au nom duquel la maison figure dans le Livre des communaux de 1587, épouse en 1573 Lucie de Reinach, fille de Louis de Reinach, qui se remarie en 1590 avec Bernard de Lützelbourg.

Mariage, cathédrale (luth. p. 230)
1573. der Edel vnd Vest Wilhelm Böckle von Bocklinsaw, die Edel tugendreich Jungfrau Lucia von Reinach deß Edlen vnd Vhesten Ludwig von Reinach hindl.las: dochter (i 118)

L’inventaire dressé en 1737 (voir infra) décrit deux titres de 1591 et 1592. Le premier est une vente consentie par Philippe Jacques Bœcklin de Bœcklinsau et Elisabeth Marx d’Eckwersheim au profit de Bernard de Lutzelbourg et Lucie de Reinach, le deuxième une convention concernant les parts qui appartiennent à Bernard de Lutzelbourg et Lucie de Reinach du chef de feue Ursule, fille de Lucie de Reinach, et de Simburge Bœcklin de Bœcklinsau, sa fille en premières noces.

Bernard de Kageneck (fils du précédent d’après L’Alsace noble de Lehr) épouse en 1607 Anne Marie Wurmser
Mariage, cathédrale (luth. p. 192)
1607. Dominica Iubilate den 26. Aprilis. der Edel vnd vest J Bernhard von Kageneck vnd die Edle und tugendsam J. Anna Maria J. Hans Wilhelm Wurmbsers tochter (i 100)

Bernard de Kageneck se remarie en 1623 avec Madeleine Ursule de Westhausen (belle-mère des parties à l’acte ci-dessous, 1657)
Mariage, cathédrale (luth. p. 145)
1623. Dominica 60. den 16. febr. der gestrenge wolledle vnd veste Juncker Bernhard von Kageneck, dieser der H. Reichs freyer Stat Strasburg Hn Stättmeister, vnd die wolledle Ehren und tugendreiche Jungfr. Magdalena Ursula des gestreng. wolledlen vnd vesten Junckern Claus Friderich von Westhaußen e. tochter, eingesegnet Zinstag den 4. Martÿ (i 77)

L’inventaire après la mort de Bernard de Kageneck est dressé par le notaire Joseph Scherbaum en 1648 (voir infra, 1657). Les héritiers doivent 352 livres à la Taille en 1650, les Quinze leur accordent un dernier délai avant de déduire la somme des capitaux placés à la Tour aux deniers.
1650, Protocole des Quinze (2 R 69)
Stall Ca. H. Str. Bernhard Kagenecks Erben, 59.
(f° 59) Sambst. den 16. Martÿ – H. Stm. Millenheim vnd H. Pfitzer stellen Zu Meinen g. Herren demnach H. Str. Von Kagenecks seel. Fr. Wittib und Erben noch 352. lb 7 ß 6 d Stallgelt schuldig vnd sich aber über Vielfältig anmahnen nicht Zur Zahlung be*emen wollen, ob Sie nicht Zum Überfluß noch Einmahl Zuerinnen vnd da Sie dann nit pariren, dieße post von drei umbstehen d.th [Pfenningthurn] Zinßen abzuschreiben seÿe. Erkandt Quoad sic.

La maison revient à leur fils Loup Jacques de Kageneck né en 1614. Il se marie vers 1637 avec Anne Florine de Ramstein

Baptême, cathédrale (luth. f° 91-v)
1638. Donnerst. 8. Martÿ. Parent. J. Wolff Jacob Von Kageneck Vndt Fr. Anna Florina geborene Von Rammstein. Inf. Francisca Magdalena.
Comp. J. Philips Böcklin Von Böcklinsaw, J. Geörg Albrecht Bernholdt Gräffl. Hanaw. Liechtenbergischer Rath Vndt Ampt Mann Zu Buchsweiler, J. Jacob Friderich Böcklin, J. Wolff Jacob Böcklin, Fr. Magdalena Ursula Von Kageneck geborene Von Westhaußen die Großmuter, Fr. Regina Böcklerin F. Johanna Von Bettendorf Wittib geborne Von Westhaußen, Fr. Maria Veronica Von Landtsberg geboren B&o&cklerin Vo Böcklinsaw, im hauß getauft ex decreto (i 96)

Baptême, cathédrale (luth. f° 28)
1614. Donnerstag den 20. Jenner. Paren. Juncker Bernhard von Kageneck vnd Anna Maria wurmserin. Infan. Wolff Jacob.
Patr. Juncker Philipps dieterich böcklin, Juncker Joachim von Berstet, Maria Cleophe von Firdenheim, geborne Wickersheimerin, Anna Regina, Ludwig Böcklins zu Hüttenheim hausfraw (i 29)

Bernard de Kageneck devient assesseur des Quinze en 1616, administrateur de Saint-Etienne en 1621 et assesseur des Treize en 1623.
1616, Conseillers et XXI (1 R 97) – Bernhard von Kageneck XV.er. 342.
1621, Conseillers et XXI (1 R 103) – Pfleger Zu S. Stephan J. Bernhard von Kageneck. 273.
1623, Conseillers et XXI (1 R 105) – Bernhard von Kageneck XIII. 133.

Acte passé par Loup Jacques de Kageneck, fils du préteur Bernard de Kageneck
1639 (20. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 272
Erschienen der Woledel Gestreng vnnd Vest Wolff Jacob von Kageneck, deß auch Wohledlen, Gestrengen und Vesten Bernharden von Kageneck, ietzregirenden Stett meÿsters der Statt Straßburg eheleiblicher Sohn, mit beÿstandt herrn Johann Conrad Fabers an einem (…)

Loup Jacques de Kageneck et sa femme Anne Florine de Ramstein, représentés par procuration donnée au château des Hungenstein (à Buttenheim, entre Hombourg et Petit-Landau en Haute-Alsace), hypothèquent la maison au profit du péager Thiébaut Reser

1656 (2. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 361-v
Erschienen deß Wohl Edelgebohrnen Gestrengen H Wolff Jacobs von Kageneckh, vermög eines sub dato Hungenstein den 24. Junÿ/4. Julÿ iüngsthien mit seiner underzogenen adelich. hand und beÿgestellten angebohrnen Pitschafft (…) gefertigten, vorgelegten, offentlich verlesenen und nachgenanntem Creditori eingelüfferten Gewaltscheins, hierzu gevollmächtigter Befelchhaber H Johann Jacob Redwitz Notarius, So dann die Wohl Edelgebohrne Fraw, Anna Florina von Kageneckh gebohrne von Rambstein, eingangßermelts Jn von Kageneckh Ehegemahlin, mit beÿstand der Wohl Edelgebohrnen, Gestreng H Henrich Balthasars von Kippenheim und H Philipß Dietrichs Zornen von Plobßheim beeder Fünffzehener der Statt Straßburg, alß, auss Ihr Fr. von Kageneckh special Begehren und gethane Imploration auß EE groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter (…)
in gegensein H Theobald Räsers deß Zollers Burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 500 Pfund
Unterpfand sein solle der adeliche Kageneckhische hoff mit allen deß. Gebäwen, Begriffen, Recht. und Augehördt. alhier in der Kalbßgaß. einseit neb. dem adelich. Babstisch. anderseit neben dem adelich. Böckhelinisch. hoff, hind. vff die Preusch stoßend gelegen, so über 12. ß iährlich. Allmend Zinnßes, sonst. gegen männiglich ohnverhafftet ledig, und, Ihro Fr. von Kageneckh, in crafft eines mit eingangßgemelts Jn. Wolff Jacobß von Kageneckh, wie auch deß hochwürtig. und der Wohl Edelgebohrnen Gestreng. H Benedict Renners von Allmending. Ertzfürstl. österreichisch. Rhats beÿder fürst. Stiffter Murbach und Luders Statthalters (…) sub dato Gebweÿler den 12.ten maÿ a° 165. verfaßten Cessionscheins eigenthümlich gehörig
[in margine :] Erschienen hierinngemelter H Theobald Räser der Creditor, hatt in gegensein H Johann Georg Lang Notarÿ und E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers, bekannt, daß Er von demselben 560 Pfund (empfangen), hiengegen all sein, umb gleicher Summ Capitals zinnß Marzahl und Vncosten in Krafft vorstehend. obligation darüber erhaltenen Ganth Kauffbrieffs vom 28.ten Aug. jüngsthien und beÿ gelegten Specification habende Anforderung Unterpfands: und Ganth: Gerechtigkeit cedirt und übergeben haben Er H Räser dem, Ihme H Lang, beneben dem Extracts vorstehed. obligation die darinn allegirte Kageneckhische Cession vom 12. maÿ a° 1652. vorangezogenen Ganth Kauffbrieff und Specification hiebeÿ überlieffert hatt – Actum 26. 8.br. a° 1661.

Loup Jacques de Kageneck, au nom duquel agit le notaire Jean Jacques Redwitz, passe une obligation au profit de la fille du préteur Philippe Jacques Wormbser de Vendenheim. L’acte fait référence à l’inventaire dressé en 1648 par Joseph Scherbaum et à l’usufruit dont jouit sa belle-mère Madeleine Ursule de Westhausen

1657 (2. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 203
Erschienen deß Wohl Edelgebohren Gestreng Jr. Wolff Jacobs von Kageneckh, Vermög eines sub dato Straßburg den 1/11. Septembris 1653. datirten und mit seiner eigenhändigen subscription fürgetruckhten adelich. Ring pittschafft Verwahrten hiebeÿ fürgelegten general Gewaltscheins gevollmächtigter Befelchhaber H Johann Jacob Redwitz Notarius
in gegensein deß Wohl Edelgeborhnen Gestreng. H Philipß Jacob Wormbßers Von Vendenheim, dißer Statt alten Stättmaÿsters Und Treÿ Zehners im nahmen der Wohl Edelgeborhnen Jungfr. Mariæ Felicitatis Und Johannæ Elisabethæ Wormbßerin Von Vendenheim, edelermelts H Stättmaÿster Wormbsers mit Weÿl. der Wohl Edelgeborhrnen fr. Agatha Elisabetha Wormbßerin Von Vendenheim gebohrner Bernholdin seiner Adelich. Ehegemahl nunmehr seel. ehelich erziehlter döchter /:deren Vogt der Wohl Edelgeborhren Gestreng H. Wilhelm Sebastian Müeg Von Boffzheim, dißer Statt alter Stättmaÿster Und fünffzehener Zwar seÿe aber weg. leibß blödigkeit dißer Verschreibung nicht beÿwohnen könne:/
bekannt, demnach edel gedachter Jr Wolff Jacob von Kageneckh, in Crafft eines den 20. Octobr. 1648. Vffgerichteten Und deme Über Weÿl. deß Wohl Edelgeborhren Gestreng. H. Bernhards von Kageneckh dißer Statt geweßenen Stättmaÿsters Und Treÿ Zehners seines H. Vatters seel. Verlassenschafft durch H. M. Josephum Scherbaum Notarium immatriculatum in A° 1648. Und 1649. Verfertigten Inventario fol. 58. ert seqq. inserirten Summarisch. Haupt Vergleichs Weÿl. der Wohl Edelgeborhren Fr. Magdalenæ Ursulæ von Kageneckh gebohrner Von Westhaußen seiner Stieff fraw Mutter nunmehr seel. Zu Ergäntzung dero ohnveränderten Guths, neben andern Posten mehr, auch ein gült gut in hüpffesheim Bann gelegen (…)

Loup Jacques de Kageneck et sa femme Anne Florine de Ramstein, représentés par procuration donnée à Soultz, hypothèquent la maison au profit du manant Wolffgang Sigel

1659 (27. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 753
Erschienen H Wolff Jacobs von Kageneckh, vermög eines sub dato Obersultz den 20/30.t tagß iüngsthien (…) gefertigten Gewaltscheins hierzu gevollmächtigter Schaffner H Johann Jacob Redwitz Notarius, wie auch Fraw Anna Honorina von Kageneckh gebohrne von Ramstein, sein H von Kageneckh Ehegemahlin, Vnd Zwar Sie Fr. von Kageneckh mit beÿstand H Philippß Ludwigs von Kippenheim Fünffzeheners und H Johann Ludwigs von Schmmidberg alß aus EE hochweÿsen groß. Rhats mittel, ahne statt nechster Verwanther hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein H Wolffgang Sigels Schirms Verwanthens Zu Straßburg – schuldig seÿen 300 Reichßthaler
Unterpfand sein sollen die Adeliche von Kageneckhische alhie in Kalbßgaß gelegener Behaußung /:davon 10. ß Allmendzinnßes, 2. lib. gürterhoff Zinnßes und etlich. und 80. R. hauptschuld von den Prechterisch. beneficial Erben gefordert werden, Zumahlen solche Behaußung umb 500. lib diebold Rösern dem rhein zollern vor ihro verhafftet werd. Zumahl solche behaußung umb 500 lib

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Thiébaut Reser qui agit au nom du lieutenant colonel de Wenckstern à recouvrer mille florins sur la maison qui appartient à Loup Jacques de Kageneck

La locataire Anne Marguerite Gulden, femme du notaire Jean Jacques Redwitz meurt dans la maison en 1661 en délaissant sept enfants. L’actif de la succession s’élève à 1959 livres, le passif à 924 livres.

1661 (30. 10.bris), Not. Oesinger (David, 37 Not 16) n° 29
Inventarium undt Beschreibung Aller undt Jeder Haab, Nahrung vndt Güethere, Liegend vnd Vahrender, So weÿl. die Ehren Vndt Tugendreiche Fr. Anna Margaretha Guldein deß Ehrenvesten Vndt Rechtsgelehrten H. Johann Jacob Redwitz. Geschwornen Offenbahren Kaÿß. Notarÿ Vndt burgers Alhie Zu Straßb. Eheliche haußfr., In dem Herren Seelig, Nach dem dieselbe Dienstags den 24.ten 7.bris Jüngsthien Gottes Vätterlichen Willen nach dieße Welt gesegnet, hinder Ihro Verlaßen, Welche auf beschehenes, fleißiges ansuchen erfordern vndt begehren deß Edel Ehrn Vesten v. hochgelehrten H. Johann Andreas Mergileti, J. Lt. alß geschwornen Vogts H. Johann Jacobs, Johann Friderichs, Augusti Friderichs, Pauli Daniels, Johann Conrads, Reginæ Sophiæ Vnd Martini Andres der Verstorbenen Fr. Seel. mit Ehrengemeltem Ihren hinderlaßenen H. Wittiber Ehelich erzeugter b. nach Todt hinterbliebenen Söhn v. döchterlins vnd Rechtsmäßige ab intestato Erben, In beÿsein des Ehrenvest v. wohlgelehrten H. M. David Zachariæ, Wohlbest. Præceptoris 6.tæ Classis alhieig. Gymnasÿ als nechsen v.wanth., fleißig Ersucht (…), So beschehen Montag den 30.ten 10.bris A° 1661.

In Einer in der S. St. In dem Adelichen Kageneckischem In der Kalbsgaß gelegenen Hoff ist befunden worden wie Volgt
Auff d. obern Kasten, Inn der Cammern A, Inn d. obern vordern Stuben, In der Stub Cammern, Vor dießer Cammern, Vor der Cammern A, Auff d. Gang, Auff dem obern Kasten Im hind. Stockh, In der Cammern B, Vor dießer Cammern, In d. Obern Schreibstub, In der Schreibstub Cammern, , I der undern In die Kalbsgaß außsehend. Wohnstub, Im Saal, Vff dem Gang neben dem Saal, Inn d. ohnstub Cammern, In d. Kuchen, Vor d. Wohn stub, Im Speiß Cammerlin, In der Magd Cammern, In beeden Kellern
(f° 14) Eigenthumb ane Haüßern. It. i. beh. in der blind. gaß (…)
It. i. hauß geg. d. Pflantzbad über (…)
It. 2/3 theil an i. Gädlin geleg. alhie in d. Srt St. vor d. Zollthor (…)
It. 2. hoffstätten [zu (-)]
Abzug in dießes Inventarium Sa. haußraths 414, Sa. Frucht 23, Sa. Wein und Läären vaß 124, Sa. Bibliothec 40, Sa. baarschafft 43, Sa. Silber geschmeids 148, Sa. Guld. Ring 33, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 536, Sa. Fruchtgülten (598, zur zeit ein geringers oder wohl gar nichts eingebracht werden kan) 199, Sa. Eigenthum ane häußern 129, Sa. Liegende güthern 38, Sa. Schulden 288, Summa summarum 1959 lb – Schulden 924, per Rest übrig 1021 lb – Summa Finalis 1033 lb

Loup Jacques de Kageneck et Anne Florine de Ramstein reconnaissent être redevables au marchand Jean Kornmann des 100 doublons empruntés en 1646 à Jean de Rosen, lieutenant colonel au service de France, en mettant notamment en gage une maison à Bâle dont Anne Florine et sa sœur Marie Catherine de Ramstein sont propriétaires. En marge, les débiteurs hypothèquent leur maison rue des Veaux pour garantir les 100 doublons ou 600 florins.

1662 (25. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 604
Erschienen H. Wolff Jacobs von Kageneckh vermög eines sub dato Obersultz den 2/12. hus. Jüngsthien mit seiner wie auch Fr. Annæ Florinæ von Kageneckh gebohrner von Ramstein seiner adelich. Ehegamahlin eigenen hand. und beÿgestellten adelich Pitschafften becräfftigten, hiebeÿ vorgelegten (…) Gewaltscheins, hierzu gevollmächtigter Befelchhaber H. Johann Georg Lang Notarius und alten Kleinen Rhats Verwanther
in gegensein H. Johann Kornmanns deß handelsmanns alhier, bekannt, demnach aus einer papÿrinen obligation so deren Copia visa producirt word. und de verbo ad verbum also lautet
Wir Wolff Jacobs von Kageneckh und Anna Florina von Kageneckh gebohrne von Ramstein sein Ehefrau, sampt Maria Catharina von Ramstein ihr resp. Schwester und Geschweÿg bekennent hiemit (…) daß der hochwohl Edelgebohren Gestreng und Mannhafft Herr Johann von Rosen Königl. Maÿst. von Franckhreich und Navarra wohlbestellte Obrist leutenant Zu Pferd und Commendant Zu Thann unser hondfleißiges bitten, Zu unßerer jetzig Bedürfftigkeit, beförderung unßers scheinbahren Nutzens und wendung Schadens, Unns ein hundert dublonen Jede p. sechs Guld. macht also sechß hundert Gulden (vorgestreckht), ahne statt deß Interesse Zwen ietzmahl gantz oed liegend und verwachßene Weÿher beÿ heimbsprunn, deren der eine der Allspachische der ander der große: Weÿher genannt (übergeben), Zu fernerem Achten haabschafften Underpfand einfesetzt und verschrieben benantlich unser Annæ Florinæ und Mariæ Catharinæ von Rambstein von weÿl. unser vielgeliebten Fr. Mutter seelig ererbte Angebühr deß hohenfürstl. hoffs und Behaußung mit aller Zugehörung in der statt Basell gelegen – So beschehen den 6. tag deß Monats Novembris deß 1646. Jahrs
(…) collationirt den 3. 9.bris Anno 1662, Johann Georg Lang Nots.
Eingangß edelbemelter H Wolff Jacobs von Kageneckh und deßen adeliche Ehegemahlin und Geschweÿg Fr. Anna Florina und Jfr. Maria Catharina von Ramstein ohnverscheidentlich, eingangß gedachten H. Kornmann alß ietzigen ohngezweiffeltem eigenthümlichen Innhabern erstberührter obligation 100 dublonen oder 600 Guld.
Zum special Unterpfand, deroselben adelich alhier in der Kalbßgaßen gelegenen Kageneckhisch. hoff mit allen seinen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten, so Zuvor umb 575. lib obernannten H. Notario Lange verhafftet

Anne Florine de Ramstein loue la maison rue des Veaux à Jean Henri Wieland, comte palatin et syndic de la noblesse impériale de Basse-Alsace. En marge, accord que la veuve Anne Florine de Ramstein et le tuteur de son fils Georges François Ludan de Kageneck passent en 1670 avec le locataire au sujet des frais de construction.

1667 (3. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 315
Erschienen die Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne fr. Anna Florina Von Kageneckh gebohrne Von Ramstein, mit assistentz deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne, H. hannß Caspar Kempffen Von Angrett hoher Stifft Straßburg Cammer herren und Obervogts Zue Obersultz ihres H Schwagers, und H. Johann Georg Langen Notarÿ und alten Kleinen Rhats Verwanthens
in gegensein H. Daniel Andreæ Widten alß deß Edel- Vest und hochgelehrten H. Johann Heinrich Wÿlandts U.I.D. Comitis Palatini Cæsarei und der freÿen Reichß Ritterschafft im undern Ellsaß Rhats und syndici Schirms Verwanthens Zue Straßburg seines H Schwagers (…) constituirten Mandatarÿ
Verlühen habe, ihre alhie in der Kalbsgaßen gelegenen Behaußung der Kageneckische hoff genannt, mit allen deren Gebäwen, begriffen, und Zugehördten nichts dauon /:alß die kleine waßerstub und Kammer für die fr. Verleÿherin, wann sie herkombt, zugebrauchen, wie auch Platz für ihre trüchtern und wein, an dem ort welchen der H. Entlehner am bequemsten entrethen kan:/ außgenohmen, Neün Jahr lang Von Mich: dießes Jahrs anzurechnen, um einen jährlichen Zinß benantlich. 55 Gulden (…)
[in margine :] Erschienen mehrgemelte Fraw Von Kageneckh mit assistentz deß Reichß Freÿ Hochwohl Edelgebohrnen H Georg Wilhelms von Newenstein fürstl. Straßburg. Rhats und Cammer Junckhern, wie auch deß Edel- vest- hochgelehrten H Michaelis Ignatÿ Silbermanns fürstl. Straßb. Cammer Rhats Secretarÿ und Lehen Probsts alß ihres adelich. Sohns Jr. Georg Frantz Ludan Von Kageneckh verordneten Tutoris an einem, so dann mehr ehrenbenambßter H Dr Wÿland am andern theil, Zeigten an und bekannten freÿ guthwillig offentlich daß sich beede Parten über denen hieoben verschriebenen beed. Capitalien auch inmittelst für die Fr: Von Kageneckh außgelegtem Gelt, auch Zinnßen Marzahl und angewendeten baw Costen, ordentlich mit einander. berechnet, und befund. hetten (…) Act. 2. martÿ a° 1670.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient la location ci-dessus à la demande du greffier
1667 Conseillers et XXI (1 R 150)
Anna Florina von Kageneck. 82.
(f° 82) Montag den 3.ten Junÿ – Noîe Anna Florina v. Kageneck Vberg. Lt B. Ehrendiesel. Memor. dieweilen Sie mit Lt Wieland Ein Admodiations Contrat getroffen, krafft deßen Er Ihr vff Ihr hauß 500. Rthr. vorschießen, vnd das hauß biß Zur erlag im besitz haben solle, weilen nun der Contract Notarius solches ohne Obrigk. Consens nicht verschreiben will, alß bitt Sie vmb einen Schein. Erk. willfahrt.
Herr XXI Hauß et H. von Veßenheim.

Anne Florine de Ramstein demande en décembre 1668 le droit de manance pour trois mois aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qui la renvoient aux Quinze pour la somme à régler
1668, Conseillers et XXI (1 R 151)
(f° 201-v) Sambstags d. 5. Decembris – Anna Florina von Kageneckh Geborne Von Ramstein bitt gleichergestalten p. Wilden, ihro dem Schirm auff ¼ Jahr lang Zu Conferien. Erk. Willfahrt, vndt der gebühr halben Ahn die Hh. XV. gewiesen. XV. Faust Et H. Daniel Schmidt

1668 XV (2 R 85)
Fr. Anna Florina von Kageneck. 213. – (f° 213-v) Sambstags den 5. 10.bris – Fr. Anna Florina von Kageneck, per wildten, widerhohlt heütigen recess beÿ herrn Räth vnd XXI. gehalten, wegen reception Im Schirm, vff ¼. Jahr, Erkant, soll vor das quartal 2. lb d abstatten.

Nouvelle demande en mars 1669.
1669, Conseillers et XXI (1 R 152)
Anna Florina von Kageneckh. 117. 332. 477.
(p. 117) Sambst. d. 20. Martÿ 1669 – Anna Florina von Kageneckh gebohrne von Ramstein bitt p. Wilden Vmb fernerer Continuation deß Schirms auff ¼ Jahr für sich Ihr Söhnlein, 2 diener Vndt Magd. Erk. Willfahrt vndt der gebühr halben ahn die Hh. XV gewiesen
H. XV Goll Et H. Daniel Schmidt

1669 XV (2 R 86)
Fr. Anna Florina von Kageneck 32, 162, 168.
(f° 32) Sambst. den 27. Martÿ – Demnach Fraw Anna Florina von Kageneck, wegen des quanti der Schirmgebier von Herren Räth Vnd XXI. hiehero gewießen worden, Alß ist Erkandt, Sie solle quartaliter mit beÿ sich habenden 3. fl. abstatten

Anne Florine de Ramstein demande au nom de son fils de compenser des sommes dues pour rente communale et des sommes à verser pour capital et de bénéficier des intérêts d’un capital.
1669, Conseillers et XXI (1 R 152)
(p. 332) Montag den 23. Aug. 1669. – W. noîe Annæ Florinæ von Kageneck Wittiben, prod. Supplicaôn Weillen Ihr Söhnlin an lehenzinßen beÿ hießigem Pfthurn Jährlich 8 lib. 9 ½ d Zu prætendiren, vnd selbige von A° 1658. biß 1668. auff 80. lib. 7 ß sich belauffend, außstünden. Item von 500 lib. Capital, so nunmehr den Steinbockisch. Erben cedirt, der in A° 1669 Verfallener Zinß nemblich 25. lib. abzustatten restire, Sie aber deßen Zu empfängnis der lehen ihres Söhnleins höchst nötig seÿe alß bittet Sie inständig Ihro damit zu willfahren.
Erk. quoad I.m die sach Zu bedacht gezogen, biß der Augenschein wegen außständiger allmendzinß für dero am hauß gelegenen gärtlin eingenommen worden, quoad 2. pp. moratorum abgeschlagen.

(p. 477.) Sambstags d. 18. Decembris 1669. – Herr Graseckh referiet Es hetten Mghh. die XV. der Adelichen frawen Annæ Florinæ von Kageneck 20. lb Zinß assignirt soll aber für 40 Quittiren.

1669 XV (2 R 86)
(f° 162-v) Sambst. den 4. 10.bris – Von Herren Räth vndt XXI. Ist gewißen Fraw Anna Florina von Kageneck, die forderst in Ihrer vnderthänigen demüthigen Supplication etliche Zinß, dabeÿ sich auch compensationes des Hauß vnd Schirmgelts befinden. Erkandt, vor Obere Bawherren, die gaben willen, daß der Frawen außerhalb der Schirmsgebier 20 Pfund pfenning solten bezahlt vnd darvon 40 Pfund quittirt worden

(f° 168-v) Freit. den 10. 10.bris – Weisungen Von herren Räth vnd XXI. hiehero beschehen seind 1. Frau Mariæ Floriinæ von Kageneck ,vnd 2. der Fraw Mariæ Reginæ Gölerin Memorialien vmb Pfen: thrns Zins, vndt theils Frucht vnd wein. Erkandt vor obere bawherren gewisen, die assignirten der Fraw v. Kageneck 20. lb vor 40. lb zu quittiren, der Fraw Gölerin neben 8.Vrtl Frucht vnd 8. ohmen wein 10. lb in gelt für 20. lb d zu quittiren, die Catharina Luckin kann zwar gleichfals ein vnd word hiehero gewisen, mit dem bescheid das keine Zinß mehr Volgen würden, Sie solte vmb das Capital tractiren

Loup Jacques de Kageneck et Anne Florine de Ramstein ont emprunté 100 doublons en 1646 à Jean de Rosen, lieutenant colonel au service de France. Ils ont été condamnés en 1667 à régler leur dette revenue par cession à Jean Philippe Braun, assesseur des Treize. Comme ils n’ont donné aucune suite à cette décision, Jean Daniel Braun a obtenu devant le tribunal de la ville le 24 novembre 1680 que la maison soit exposée aux enchères. La veuve Kageneck a ensuite fait assigner Braun au Conseil de Brisach. Les parties conviennent d’un accord pour couper court à un procès long et coûteux.

1682 (16. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 361-v
der Edel fürsichtig und hochweÿse herr Johann Philipp Braun deß geheimen Regiments der herren dreÿzehn, an einem,
So dann die wohl Edelgebohrne Frau Anna Florina Von Kageneck, Wittib, geb. Von Ramstein, mit beÿstand deß Wohl Edelgebohrnen Herren Philipp Conrad Johams Von Munoltzheim deß beständigen Regiments der herren Ein und Zwantzig, und deß Ehrenvesten fürsichtig und weÿsen Herren Mathæi Schmidts, beÿder alß aus E.E. hochweÿsen großen Rhats mittel, uff beschehenes Anruffen, hierzu insonderheit deputiret, am andern theil
demnach den 9.to 9.br: a. 1646 Herr Wolff Jacob Von Kageneck, Edelgedachte Frau Anna Florina beÿde Ehegemahlen sambt Jungfr. Maria Catharina Von Ramstein, ohn Verscheidentlich, beÿ /:tit:/ herrn Johann Von Rosen Königl. Maÿ. in franckhreich und Navarra ppp bestelltem Obristlieutenant Zu Pferd und Commendant zue Than, 100 duplonen, Jede per 6. fl. gerechnet, entlehnt und uffgenohmen, Alß habe hierauff wohlgedachter herr Obrist Von Rosen seinem geweßenen Secretario Johann Heimfeldern obige Schuld ahne bezahlung cedirt, und alß deßen Verlaßenschafft Zu einem Falliment außgeschlagen, so seÿe solche Johann Kornmann für seine gehabte Prætension beÿ der Ortenawischen Cancelleÿ, Judicialiter den 18. Junÿ a. 1658. Zuerkannt: den 25. 9.br: a. 1662 in der Cancelleÿ Contract stuben ordentlich Verschrieben der Kageneckische allhier in der Kalbs gaßen gelegener hoff mit allen seinen gebawen, begriffen, rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten Von Obg. Herren Wolff Jacob Von Kageneckh und Ob Edelbesagter frawen Anna Florina Von Kageneckh dafür in specie und in subsidium alle übrige ihre haab und gütther hypothecirt und nachgehends den 3. Maÿ a. 1666. obgedachte 600 fl. sambt davon außgestandenen 4 Jahr Zinßen Von Ihme Kornmann, ahne obehrenbesagten Herrn dreÿ Zehner Braunen eÿgenthümlich überlaßen, und dieweilen derselbe vff Vielfältiges sollicitiren zue seiner bezahlung in güte nicht gelangen können, beÿ E. E. Statt gericht zu klagen Veranlaset worden, und habe besagtes statt gericht die geklagte 600 fl. Capital beneben den Ruckständigen Zinnßen, in T.O. beÿ pöen würcklich Verganthung dafür Verlegten Underpfands abzutragen, beÿde adeliche Eheleuth den 13. Maÿ 1667 condemnirt, es seÿe auch der bescheid ohne einige eingewendete Appellation in rem Judicatam erwachßen, und nach dem Er Herr dreÿ Zehener Braun zu seiner Zahlung nicht gelangen können, were Er necessitirt worden, den Process zu reassumiren und sich seines Vnderpfands zu nähern allermaßen Er denn auch Mittwochs den 24. 9.br: 1680 beÿ oberwehntem Stattgericht die Vergantung deß Kagerschen hoffs erhalten, warauff auch Von E.E. Großen Rhat den 18. Jan: dießes Jahrs, Zeit eines Monats sub poëna expulsionis angesetzt, herr 13. Braun aber im nahmen der adelichen fraw von Kageneck Vor daß Königliche Conseil nacher Breÿsach citirt worden. gleich wie nur beÿde Parten beÿ sich befunden, d. es beschwärlich und kostspielig fallen wolle, länger mit einander zu litigiren, Also waren Sie zusammen getretten, hetten Endlichen die Sach in gute außgemacht und Zeigte, Erstlichen die fraw Von Kageneck an, daß Sie mit der in diesem Jahr mit herren dreÿzehner Braunen heut dato gethaner Abrechnung, in welche Sie ahn Capital Zinnß und Vnkosten 645. fl. liquido schuldig worden, allerdings zufriden seÿe und erwehnte Abrechnung auch dißorts publice approbirte, Und welche für Ander die adeliche fraw Von Kageneck Herrn dreÿzehner Brauen in ältern Vnderpfands gerechtigkeit, d. Siglerische Capital von 289. Rth. 46 ½ Cr. sambt davon Verfallenen Zinnßen was sie hiernechst in Abrechnung befunden wird, schuldig Verbleibt, alß wird es beÿ dem Siglerischen alten Vnderpfands recht aller dings gelaßen, fürs dritte, so hatt die fraw Von Kageneckh dem beÿm Conseil souverain wider Ihne herren XIII. Braunen erlangtem Process nunmehr gäntzlichen hiermit und in Krafft dießes renuncirt. Und Viertens mit mundt und hand Versprochen Ihne herrn 13. Braunen wegen deß Rosischen capitals, Zinnß, Unkosten und in allem zu guarantiren, dergestalten und also es falle der, deßwegen, mit denen herren Rosißen geführte oder noch führende Process auß wie Er immer wolle, Sie Ihme derenthalben gäntzlich liberiren und schadloßhalten wolle (…)

Différend entre Anne Florine de Ramstein et le prince électeur de Bavière, l’affaire est renvoyée au Grand Sénat
1670, Conseillers et XXI (1 R 153)
Anna Florina von Kageneck. 164.
(p. 164) Sambstag d. 11. Junÿ aô 1670 – Lect. schreiben Von Chur Beÿern recommendiren dero Kinder Hoffmeisterin fr. Anna Florina von Kageneckh wegen habenden Lehens streittigkeiten wider Notarium Johann Georg Langen alhier schwebenden process, damit deroselben schleunige Zustütz* widerfahren. möchte. Erk. Ahne E. E. Rath Gewiesen.

Anne Florine de Ramstein veuve Kageneck est témoin à un mariage célébré à la paroisse catholique Saint-Laurent en 1683 (p. 89). Elle est inhumée à Soultz (André Ganter).

Georges François Ludan de Kageneck et sa femme Marie Françoise d’Andlau acquièrent le droit de bourgeoisie le 27 décembre 1687. L’épouse est la sœur d’Antoine d’Andlau (voir infra l’acte du 15 mars 1725, propriétaire de la maison rue de la Nuée bleue)

1687, 4° Livre de bourgeoisie p. 536
H. Georg Frantz Ludanus von Kageneck, empfangt das burgerrecht für sich, seine Fr Eheliebste Maria Francisca von Andlaw undt Kinder gratis, Jur.. 27. Xbr. 1687

François Ludan de Kageneck devient assesseur des Treize en 1691 puis préteur en 1693
1691 Conseillers et XXI (1 R 174)
Herr Frantz Ludan Von Kageneck wird XIII. 177.
1693 Conseillers et XXI (1 R 176)
H. XIII. Von Kageneck schwöhrt. 64. (wird Stettmeister. 257)
1699 Conseillers et XXI (1 R 182)
H. Str. von Kageneck würdt Ober Cassa herr. 39. Idem würdt Obermeßherr. 39. Idem würdt Landherr Zu Barr. 39.
1702 Conseillers et XXI (1 R 185)
herr Stätt Mr. Kageneck schwört auff den Münsterbrieff. XIII., XXI vnd Pflegereÿ Ordnung. 180.

Georges François Ludan de Kageneck et Marie Françoise d’Andlau hypothèquent au profit de Jean Henri Bischhoff, assesseur au Grand Sénat, la maison rue des Veaux ainsi que d’autres biens cités à l’inventaire de son grand-père Bernard de Kageneck dressé en 1648

1692 (20.5.),
Not. Contz (6 E 41, 27), enreg. Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) année 1708, 30 mai, f° 28-b
Obligation – der Freÿ: hoch Edelgebohren Gestrenge herr Geörg Frantz Ludan von Kageneck hochansehnlicher xiii.er löbl. Statt Straßburg für sich Undt die Freÿ hoch Edelgebohre Frau Maria Francisca von Kageneck geb. von Andlau seine Fr. Ehegemahlin
dem Wohl Edlen herrn Johann Heinrich Bischshoffen E. E. großen Raths Wohlemeritirten alten beÿsizeren – schuldig seÿen 300 gulden
unterpfand, seine alhier in Straßb. in d. Kalbsgaßen gelegene eigenthümliche behausung nach besag so wohl zweÿer bergamener Briefen der Eine de dato 6. Julÿ 1591 Vnder der Stadt Straßburg Contract Insiegel Vndt der andere sub dato 20. Jan. 1592 under der Stadt Straßburg Raths Insiegel alß auch nach Inhalt des herrn darleÿhers groß Vätterlichen Inventarÿ weÿl. Bernhard von Kageneck seel. de dato 8. Junÿ 1648 fol. 137-b Vnder der Rubric Eÿgenthumb an Haüser Undt liegende güthern, Item ein eÿgenthümliches Gültguth zu Rapoltzweÿler Jährlichen 17 Fiertel halb Roggen Und Haabern ertragendt (…)

Georges François Ludan de Kageneck hypothèque la maison au profit du syndic royal Jean Baptiste Klinglin

1698 (21.7.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 453-v
/:salv. titl:/ Herr Georg Frantz Ludan von Kageneck, dießer Statt alter Stättmeister und dreÿ Zehner
in gegensein /:salv. titl:/ Herrn Johann Baptistæ Klingling, JCti. Königlich. Raths und Syndici auch der Statt Straßburg Cancelleÿ Directoris – schuldig seÿn 750 pfund
unterpfand, hauß, hoff, hind.hauß, Gärttlein sambt allen deren Gebaüen, begriffen, Recht. Und Zugehördt. allhier in der Kalbsgaßen, einseit neben /:tit:/ Herrn Johann Conrad von Andlau p & Cons. anderseit neben dem Adelich Päbstischen hoff, hind. auff die Breusch stoßend geleg.

Georges François Ludan de Kageneck et sa femme Marie Françoise d’Andlau hypothèquent la maison au profit du même. En marge, quittance accordée en 1728 au propriétaire suivant, Jean Georges Hauser.

1699 (13.1.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 21-v
/:salv. titl:/ Herr Georg Frantz Ludan von Kageneck, dieser Statt alter Stättmeister und dreÿzehner, und /:salv. titl:/ Frau Maria Francisca Von Kageneck geb. Von Andlau
in gegensein /:salv. titl:/ Herrn Johann Baptistæ Klinglings, JCti. Königlichen Raths und Syndici auch der Statt Straßburg Cancelleÿ Directoris – schuldig seÿn 100 pfund
unterpfand, hauß, hoff, hinderhauß, Gärttlein sambt allen deren Gebaüen, begriffen, Recht. Und Zugehördten allhier in der Kalbsgaßen, einseit neben /:tit:/ Herrn Johann Conrad von Andlau p & Cons. anderseit neben dem Adelich Pabstischen hoff, hinden auff die Preusch stoßend gelegen
[in margine :] die wohlgebohrne Fr. Maria Anna geb. Von Klinglin obged. Hn. Prætoris Regÿ Von Klinglin als creditoris obverschriebenen Capitals, d. Fr. tochter deren sothanes hauptguth von ihrem H. Vatter seel. überlaßen worden, mit beÿstand ihres Eheherrn des Wohlgebohrnen H. Anthoni Von Andtlau Lieutenant colonel de la Cavalerie du Roy und Conseiller au Directoire de la Noblesse de la basse Alsace, in gegensein H. Johann Georg Haußer, des ältern handelsmanns als jetzigen eigenthumbs besitzers hier verpfändeter behausung, (Quittung) den 5. julÿ 1728

Georges François Ludan de Kageneck loue la maison à Jean Langhans, receveur de la fabrique de la Cathédrale

1705 (19.5.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 461
S.T. Jr: Georg Frantz Ludan von Kageneck Stättmeÿster u. XIII.ers
in gegensein Hn Joh: Langhanß Schafners der Fabric deß münsters
verliehen, sechs tagen matten ahn einem stück auf dem Brühling Str: banns neben denen Edlen von Kageneck anders. theils neben diebold Schellen theils neben Hn Abraham von fridolsheim oben auf hanß voltz jun: unten wieder auf Hn von fridolsheim stoßend gelegen, auf 18 jahr lang anfangend auf den 19. maÿ 1705
weßwegen Er, Hr. Proprietarius ihn Hn Conductore u. deßen Erben versichert auf seine behaußung allhier ahn der kalbsgass einseit neben denen Edlen von Pabst anderseit neben Hn von Andlau hinten aufs wasser stoßend gelegen

Georges François Ludan de Kageneck et sa femme Marie Françoise d’Andlau hypothèquent une nouvelle fois la maison au profit de Jean Baptiste Klinglin

1705 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 41-v
S.T. Hr Georg Frantz Ludan von Kageneck dießer Statt alter Stättmeister u. XIII.ner u. S.T. fr: Maria Francisca Von Kageneck geb. von Andlau deßen Fr: Gemahlin
in gegensein S.T. Hn Joh: Bapt: Klinglin Königlichen Raths Syndici u. Directoris Cancellariæ allhier, 1000 pfund vermög C.Contract Verschreibung vom 13. Januarÿ 1699 bereiths schuldig, anjetzo annoch ferners schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, Hauß, Hoff, Hinterhauß, Gärtlein sambt allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier in der Kalbsgass einseit neben S.T. Hn Johann Conrad von Andlau & et Cons: anderseit neben dem adelischen Pabstischen Hoff hinten auf die Preusch stoßendt gelegen

Georges François Ludan de Kageneck et sa femme Marie Françoise d’Andlau, assistés du lieutenant au régiment Royal allemand Charles Sigefroi de Kageneck, hypothèquent la maison au profit de Jean Baptiste de Klinglin, alors préteur royal

1715 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 208-v
S.T. Jr: Georg Frantz Ludan von Kageneck Stättmeister und S.T. Frau Maria Francisca geb. von Andlau beÿständlich S.T. Jr: Johann Gottfriedt von Kempff XXI.gers und S.T. Jr: Carl Sigfridt von Kageneck Lieutenant unter dem Regiment Royal Allemandt
in gegensein Sal: Tit: H. Johann bapt: von Klinglin Königlichen Raths und Praetoris Regii – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, ihre behausung c. appert: in der Kalbsgass einseit neben H. Baron von Rhinack anderseit neben den Pabstischen Erben hinten aufs wasser zusamt dem Garten daran, 2 ß 6 ane bodenzinß dem Pfthrn

François Ludan de Kageneck loue une partie de la maison à Nicolas Courmontagne, employé pour le roi

1715 (21 Juin), Not. Humbourg (6 E 41, 37)
Bail – furent present Messire François Ludan de Kageneck Stattmeister de la Ville de Strasbourg &c lequel a Reconnu et Confessé avoir laissé a titre de Bail pour une année a Commencer a la St Jean prochaine et qui finira a pareil jour de l’année 1716
au Sr Nicolas Courmontagne Employé pour le Roy residant en ladite ville
Un appartement consistant en Une Cuisine Un grand Poële, Une chambre sans cheminée a costé d’iceluy, Une autre chambre a Cheminée de l’autre Costé Les deux poëles qui se Chauffent par un fourneau La gallerie et la Chambrette qui Communique a l’escalier tournant dans la Maison dudt. Sr de Kageneck située Ruë des Veaux comme le tout se contient sur le deuant d’jcelle Maison, ensemble La partie droite de la cave au dessous des deux poëles Le grenier a foin qui Couvre la même Cave place pour deux Chevaux dans l’Escurie que led. Sr Courmontagne pourra faire separer avec des planches s’il le souhaite a ses frais, L’usage du Jardin en Commun avec mond. Sr de Kageneck et Madlle sa fille seulement, place pour mettre du bois dans la cour du costé du puit pour et moyennant un loyer Annuel de 300 liures monnoye de Strasbourg (…)
Jouira aussi led preneur des Greniers dessus les deux Poëles En haut des appartemens qu’occupe le Sr de garimont (signé) Jacques de Garimont Lt. reformé
Led. Sr Courmontagne pourra mettre ses deux Chaises a Couvert sous la vieille année, auec Le Carosse de Monsr. de Kageneck.

Georges François Ludan de Kageneck meurt en 1719 dans sa paroisse, Saint-Etienne. Son corps est inhumé dans l’église de Hipsheim dont il est collateur
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 229)
Anno 1719 die secundâ Mensis Martÿ circa hora quintam matutinam in domino pie onÿt prænobilis ac Strenuus dominus d. Georgius Franciscus Ludanus de Kageneck prætor Argentinensis conjux prænobilis dominæ Franciscæ ab Andlau Ecclesiasticis Sacramentis providus ætatis suæ annorum circiter 58 et postridie mane a me infra scripto in templum Sancti Ludani Scilicet parochiam vulgo Hibsheim tribus abhinc Leucis distantem conductus, ibidem in Choro ante Summum altare sepultus patribus ac Consanguineis suis appositus est, cujus anima in Sancta pace requiescat (i 236)
Sépulture, Hipsheim (cath. f° 29) Hodie 2. martÿ Anni 1719 Argentinæ Mortuus est prænobilis ac strenuus Dominus Georgius Franciscus Ludanus de Kageneck stettmeisterus seu consul nobilis Argentinensis dominus Temporalis in Hipsen et simul patronus seu concollator parochiæ S. Ludani et 3. die eiusdem mensis et anni Argentinâ in Ecclesiam S. Ludani advectus ibidem in choro à me Joanne Georgio Winterer loci parochus sepultus fuit comitante parocho S Stephani Argentinensis sub eius iurisdictione Sacramentis unitus fuit (i 32)

Sa mort est annoncée aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qui nommeront de nouveaux titulaires à ses fonctions
1719 Conseillers et XXI (1 R 202)
Hr Stättmst. Von Kageneck todtfall Notification. 36.
Jr. Carl Sigfrid Von Kageneck schwört auff die ordnungen. 216.

Extrait d’un acte de vente par Marie Françoise d’Andlau, assistée de ses fils François Antoine de Kageneck, capitaine au régiment d’Alsace, Charles Sigefroi de Kageneck, capitaine au régiment Royal allemand et Wolffgang Jacques de Kageneck, lieutenant au régiment Royal allemand. Les deux premiers se marieront à Haguenau.
1725 (15.3.), Directoire de la noblesse, E 764
die freÿwohlgeborne fraw Maria Francisca von Kageneck wittib geb. von Andlaw mit beÿstand des freÿwohlgebornen H. Anthoni von Andlaw Königl. Obrist Lieutenant wie auch beÿ E. löbl. Unterelsäßischen Ritter Directorio hochansehlichen Raths und Außschußes auch jetzmaligen hochverdienten Directoris ihres H. Bruders, Ferner der freÿwohlgeborne H. Frantz Antoni von Kageneck Capitaine beÿ Eines Löbl. Ellsäßischen Reg.. d. freÿwohlgeborne H. Carl Sigfrid von Kageneck Capitaine beÿ Eines Löbl. Regiment Royal Allemand und dann der freÿwohlgeborne H. Wolffgang Jacob von Kageneck Lieu. beÿ löbl. ged. Regiment Royal Allemand Alle alle dreÿ dero Herren Söhne
H. Johann Jacob Baldner Notarÿ Publici (…)

Marie Françoise d’Andlau veuve de Georges François Ludan de Kageneck meurt à Saint-Georges de Haguenau le 23 janvier 1733.
Sépulture, Saint-Georges de Haguenau (cath. f° 255-v)
Anno Domini 1733 die 23. mensis Januarÿ mortua est prænobilis Domina Maria Francisca D’Andlau coniux defuncti prænobilis ac perillustris Domini Joannis georgii Ludani De Kageneck magistratus civitatis argentinensis d* præfecti et à me infra scripto Sacramentis pœnitentiæ et Eucharistiæ munita, die 24 eiusdem mensis en anni (…) missa solemniter decantata corpus eius ad Ecclesiam R. PP. Franciscanorum delatum ibique in choro Ecclesiæ sepultus (i 153)

François Antoine de Kageneck hypothèque la maison au profit du banquier Frédéric Kornmann

1720 (23.10.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 503
/:tit:/ Jr. Johann Friedrich Anthoni Niedheimer von Waßenburg Stättmeister der Statt hagenau mit beÿstand /:tit:/ Jr. Frantz Antoni von Kageneck Capitaine au Régiment d’alsace seines hrn. Schwagers
in gegensein Hrn Friedrich Kornmanns Banquier – schuldig seÿe 4000 pfund in billets de banque
daß der Adeliche herr Debitor das Kageneckische allhier in der Kalbsgaß einseit neben hrn fünffezehner Guising anderseit neben der Adelichen Frauen von Streitt wittib liegende hauß sambt allen gebäuden, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten wider als Kageneckischer Tochter mann ahne sich lösen könne möge und solle
unterpfand, Kageneckischen haußes cum appertinentÿs sobald solches wird wieder ein gelöset sein

Les créanciers de Georges François Ludan de Kageneck vendent suite à une adjudication judiciaire la maison à Catherine Heusch née von Willer, au nom de laquelle le marchand Jean Georges Hauser

1720 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 299
(5275) hr. Joh: Hertenstein U.J.Ltus nahmens weÿl. deß wohlgebohrnen hern H. Georg Frantz Ludan von Kageneck gewesten Stättmeisters und XIII.ers gesambter Herren Creditoren hierzu seiner aussag nach bevollmächtiget, mit welcher erklärung unten stehenden hr. Joh. Georg Haußer handelsmanns noe. der Frauen käufferin zufrieden gewesen
in gegensein H. Joh. Georg Haußers handelsmanns nahmens frauen Cath. Heuschin geb. von Willer
maßen durch er hr. Haußer d. n. erkaufft zu haben bekantlich war d. kageneckische hauß bestehendt in einem vorder und hinderhauß nebens gebäu hoff gärttlein bronnen antheil mit begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Kalbsgaß, einseit neben H. XV.er Gießing anderseit neben d. adelsiche frauen wittib von Streith hinten auff dan allmendt, übernimmt die käufferin die auf dem hauß oder zugehörig stehenden onera nach dem pergamentenen haußbrief vom 6. julÿ 1591 – worbeÿ zu wißen daß dießes hauß der käufferin als meistbietenden in offentlicher Steigerung kraft Gantprotocolls zuerkant worden – um 2050 pfund capital und 3225 pfund

Fille du marchand Jean Albert von Willer de Saint-Gall, Catherine von Willer devient bourgeoise par son mari Jean Jacques Heusch le 9 février 1696
1696, 4° Livre de bourgeoisie p. 669
Fr: Catharina Von Willerin H: Joh: Albrecht Von Willern handelßmann zu St. Gallen, Ehl: tochter empfangt das Burgerrecht Von H: Joh: Jacob Heuschen burg und handelßmann alhier ihrem Ehemann, p. 2. gold fl. 16. ß. so bereits Beÿ der Cantzleÿ erlegt, und wird beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Promis: d. 9. Dito {Februarÿ]. 1696

Native de Saint-Gall, la réformée Catherine von Willer sollicite le droit de bourgeoisie auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un. Ils transmettent la demande au Grand Sénat après avoir constaté que ses biens s’élèvent à 674 livres
1696, Conseillers et XXI (1 R 179)
H. Johann Jacob Heuscher haußfrau pt° civilegy. 20. 21.
(p. 20) den 30. Januar. 1696 – Frau Catharina Von Willerin pt° impetraôis civilegÿ
ersch. Frau Catharina Von Willerin von St. Gallen gebürthig, Herren Johann Jacob Heuschen haußfrau producirt Vnterth. Mem. vnd b. pro impetrando civilegio mit beÿl. 1. 2. et 3. Erk. deputation beliebt.
H. XXI. Spielman H. Schleßinger

(p. 21.) den 4.t februar. 1696. – Relation die frau Heuschin betreffend
H. XXI. Spielman und H. Schleßinger berichten, daß herren Johann Jacob Heuschen haußfrauen Vermögen in 674. lb 3 ß 2 ½ d bestünden, und daß sie dißfalls behabung gethane hätte.
Erk. E. E. Rhat ad recipiendum gewießen.

Jean Jacques Heusch fils d’Abraham meurt le 26 novembre 1711
Sépulture (réformés, p. 28)
1711. H. Johann Jacob heüß Abr: Sohn starb Donnerstag den 26. 9.bris 1711 abends zwischen 7. und 8 Uhren, begraben auf St: Gallen den 28.ten dito (i 32)

Catherine Heusch née von Weiler cède la maison à Jean Georges Hauser qui en a réglé le prix

1720 (18.9.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 454
Fr. Catharina heuschin wittib geb. von Weÿler bey (-)
in gegensein H. Joh. Georg Haußer sen: handelsmanns
daß sie zwar weÿl. deß hoch Edelgeb. H. Stättmeister von Kageneck in der Kalbsgass liegende behausung in der ohnlängst vorgenommenen Steigerung käufflich angenommen, weilen aber Er hr. Haußer die zahlung deß Kauffschillings auß seinen eigenen mittlen gethan alß wolte sie sich solches hiermit freÿ declariren mithin H. Haußer gedachte Kageneckerische behausung (…) cedirt

Fils d’un marchand épicier réformé de Strasbourg, Jean Georges Hausser épouse en 1696 Marie Friot, fille d’un marchand de Bâle
Mariage (réformés, f° 113)
1696, den 24. dito (Junÿ) sind eingesegnet worden Herr Johann Georg Hauser weÿl. Herrn Johann Georg Hausers gew. Burgers Und Specierers in Straßburg nachgel. H. Sohn, Jfr: Maria Friotin weÿl. Herrn Johann Paul Frioten gew. Burgers und handelßmanns in Basel nachgel. tochter

Marie Fiot meurt en septembre 1719
Sépulture (réformés, f° 34 v°)
Fr. Maria Hauserin gebohren Friottin starb in dem 44.t Jahr 3 Monath ihres alters, den 2. 7.bris 1719 V. wurd. d. 5. d. auf St. Gallen begraben

Le réformé Jean Georges Hauser sollicite le droit de bourgeoisie auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un qui soumettent l’affaire à une commission d’enquête. Comme ses biens ont une valeur supérieure aux mille florins stipulés par le règlement, ils transmettent l’affaire au Grand Sénat
1720, Conseillers et XXI (1 R 203)
Johann Georg Haußer kombt ein puncto Ciuilegÿ. 205. Wird an E. E. Großen Rath Verwießen. 208.
(p. 205) Montag d. 26. Augusti – Lt. Mosseder, Nomine Johann Georg Haußer Sen. des handelßmanns und schirmers allhier, Reformirter Religion Zugethan, producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿlagen Sub Num. 1. 2. 3. 4. et 5. puncto Ciuilegÿ, handelt innhalts ist Erkandt, Werden Herr XV. Lemp und H. Rathh. Gebhard umb des Imploranten begehren und die dabeÿ befindliche umbständ mehrers zu untersuchen und nachgehends aus der sach Wider Zu referiren abgeordnet.
Deputati jdem umb den Bescheid anzuzeigen.

(p. 208.) Sambstag d. 31. Augusti – Auff die von Herrn XV. Lempen und H. Rathherrn Gebhard abgelegesene Relation, daß Johann Georg Haußer senior, Welcher allhier gebohren und der Reformirter Religion Zugethan ist, sattsam beschinnen und iurato bekräfftiget hat, Waßmaßen er in banco Zedduln, baarem Geld und Waaren, so ihme eÿgenthümblich zugehören auch nichts darauff schuldig seÿe mehr als die nach ordnung erforderte tausend gulden würcklichen besitze, ist derselbe an E. E. grosen Rath pro obtinendo Ciuilegi Verwiesen worden.
Deputati jdem umb den Bescheid anzuzeigen.

Jean Georges Hauser, fils du marchand Strasbourgeois Jean Georges Hauser, devient bourgeois le 5 septembre 1720.
1720, 3° Livre de bourgeoisie p. 1311
Hr. Johann Georg Haußer der handelsmann Von hier weÿl. Johann Georg Haußers gewesenen Handels Manns hinterl. Sohn erkaufft das burgerrecht pro 6. Gold Gulden 16. ß, will Zum spiegel dienen jur. den 5.ten 7.bris 1720.

Jean Georges Hauser épouse en 1720 Catherine von Willer, veuve du marchand strasbourgeois Jean Jacques Heusch
1720 (13. Xbr), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 6) n° 298
Eheberedung -zwischen dem Ehren und Wohlvorgeachten H. Johann Georg Haußer, Handelsmann und burgern allhier, als Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen frauen Catharina gebohrner von weiller, weÿl. Hn. Johann Jacob Heüschen geweßten Handelsmanns und burgers allhier seel nachgelaßener Wittib, als Hochzeiterin andern theils
So beschehen Straßburg den 13. Decembris 1720 [unterzeichnet] Johann Georg haußer als hochzeiterer, Catharina heuschin geborne vonwillerin als Hochzeiterin

Catherine von Willer vend la maison à son mari Jean Georges Hauser moyennant 3 000 livres

1724 (24. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 536-v
Fr: Catharina geb. von Willer H Johann Georg Haußer des Handelsmanns Ehefrau mit beÿstand H. Marci Moßeder J.V.Lti E.E. Großen Raths allhiesigen advocati und Procuratoris ordinarÿ
ged. ihres Ehemanns H. Johann Georg Haußer beÿständlich seines Stieffvatters H. Johann Friedrich Ferber handelsmanns
Eine Behausung bestehend in Vorder: nebens: und hinderhauß, hoff, gärttlein, hoffstatt und antheil eines bronnens, mit allen und jeeden derselben gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, Recht und Gerechtigkeiten ahne der Kalbsgaß, einseit neben S.T. H. Ammeister Guising anderseit neben H. Baron Von Reinach hinten auff die Breusch stoßend gelegen, davon gibt man jährlichen hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 5 ß ane Allmend zinß, annoch dem Chor hoher Stifft Straßburg umb 2 lb d geldts jährlich auff Joh. Baptistæ giebig, vor zeithen hafft geweßt – ihre zufolg der unter dem 27. Junÿ 1720 allhier auffgerichteten Kauffverschreibung eigenthümlich zuständig – um 3000 pfund

Jean Georges Hauser et Catherine von Willer font dresser l’inventaire de leurs apports. La maison est estimée 5 000 livres par les parties. Les apports du mari s’élèvent à 6 128 livres, ceux de la femme à 5 369 livres

1724 (20. Xbris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 33) n° 893
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, liegender und fahrender, Keinerleÿ davon ausgenommen, so der Wohl Ehren veste undt Wohlvorachtbare Hr Johann Georg Haußer Sen. Vornehmer Handelßmann, und die Edle Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Catharina gebohrne von Willer, beede Eheleuthe undt burgere allhier zu Straßburg einander in Ihren mit einander Anno 1720. den 16. Decembris angetrettenen Ehestandt zugebracht und sich deren jeedes nach innhalt ihrer mit einander auffgerichteten heuraths abrede für eigenthümlich unverändert vorbehalten hat (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer Gegenwärtigkeit des hoch Edlen hochgelehrten und hochachtbaren herrn Francisci Ößingers U. J. Lto und beÿ hießiger Löbl. Contractstub hochmeritirten Contractuum Actuarÿ als des disorts ge Ehrten Ehefrauen erbettenen herrn beÿstandts, Mittwoch den 20. Decembris Anno 1724.

In einer allhier in der Königl. Statt Straßburg ane der Kalbßgaß gelegenen dem disorts Eheherrn Eigenthümlich zuständigen behaußung sich folgender massen befunden
(f° 25) Eigenthumb ane einer behaußung. (H.) Nemlich eine behaußung bestehend in Vorder, nebens und hinderhauß, hoff, Gärtlein und hoffstatt auch antheil eines bronnens, samt übrigen deren Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, so allhier ane der Kalbsgaßn einseit neben S. T. Hr. Ammeister Gießin, anderseit neben S. T. hr Baron Von Reinach, hinden auf die Preusch stoßendt gelegen, davon gehen jährlichen allhießigem Pfenningthurn 1 lb 5 ß ane Allmend Zinnß, so seÿe zwar auch selbige annoch der hochwohlgebohrnen Frauen Mariæ Annæ Von Andlau gebohrener von Klinglin umb 2000 lb ane Capital Verpfändet, weilen aber des Eheherrn frau Eheliebste dieße schuldt zu zahlen wie hernach pag: zu sehen übernommen, und Ihn deßwegen schadlos zu halten Versprochen derewegen solches Capital hier nicht zu attendiren, sondern gedachte behausung nach abzug vorerwehnten Allmend zinnßes ohnpræjudicirlich anzuschlagen æstimirt worden per 5000. Darüber ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stub gefertigt und mit deroselben anhangenden größern Innsiegel verwahret sub dato den 24. 9.bris 1724. in sich begreiffend, welchergestalten Ehrenerwehnter Herr Haußer solche behaußung von seiner Jetzigen frau Eheliebstin Kaufflichen angenommen hat.
Deß Eheherrn unveränderte Nahrung betreffendt, Hausrath 317, Silber 91, Goldene Ring 27, Pferdt 30, Garten Gewächs 66, Wein und leeren Vaßen 596, Eigenthumb ane einer behaußung 5000, Summa summarum 6128 lb
Der Frauen in den Ehestandt gebrachtes unverändertes Vermögen, Sa. hausraths 1670, Sa. Waaren 158, Sa. Brandenwein 1827, Sa. Silber 574, Sa. Goldener Ring 367, Sa. baarschafft 504, Sa. Schulden in die Nahrung 2541, Summa summarum 7644 lb – Schulden 2274 lb, Nach deren Abzug 5369 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 11.478 lb

Marie Esther Hauser, fille du premier mariage de Jean Georges Hausser, épouse en 1724 le capitaine Jean Joly, natif de Vautravers dans le comté de Neuchâtel en Suisse. Elle mourra sans postérité mais son père fera un legs au veuf
1724, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
H. Johann Joly Capt. Lieuten: vnter dem dießbachischen Schweitzer regiment vnd Jgf Mariæ Ester Haußerin

Mariage (réformés, f° 138)
1724. Novembr. d. 13. seind eingesegnet worden H. Johann Jolÿ, Capitain Lieutenant unter dem Königl. Frantzösischen löblichen schweitzer-Regiment de Diesbach, weÿl. H Abraham Joly, von Veautravers, In der Graffschafft Neüenburg in der Schweitz nach Tod hinterlassenen ehel. Hr Sohn, Jfr: Maria Esther Haußerin, H. Joh: Geörg Haußers des Eltern, Burgers in Straßburg ehel. Tochter (i 150)

Catherine von Willer hypothèque la maison au profit de son mari

1727 (20.9.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 543
H. Johann Georg Haußer der ältere handelsmann ahn einem und Fr: Catharina geb. von Willer wie auch mit beÿstand H. Johann Adam Oeßinger Not: Publici
demnach sie haußerische Ehefrau ihre ohnveränderte in dem Vor ged. H. Not. Oeßinger in Anno 1724 auffgerichteten Inventario zugebrachte nahrung beschriebenen haußraths posten (…) schuldig zu sein die summ von 524 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff gärttlein hoffstatt und antheil eines Bronnens cum omnibus appertinentÿs allhier ahne der Kalbs: gaß, einseit neben S.T. H. Ammeister Gießing anderseit neben H. Baron von Reinach, hinten auf die Breusch – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn ahne ane bodenzinß oder ane allmend zinß 1 lb 5 ß

Gaspard von Willer de Saint-Gall institue sa sœur Catherine von Willer pour son héritière
1731 (10.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 70) Varia
Herr Caspar Von Willer von St. Gallen, ane einem
Sodann frau Catharina Haußerin gebohrne Von Willer in St: Gallen gebürtig wohnhaft allhier zu Straßburg, am andern theÿl, sich auff nachfolgende weiß, freünd bruder: und schwesterlich Verglichen mit einander contrahirt und beschloßen haben.
Nemblichen und Erstens so cedirt und übergibt in Krafft diß Hn Caspar von Willer seiner frauen Schwester Vorhervermelt Zu einem ohnwiederrufflichen Eÿgenthumb nicht allein sein völlige vätter und Mütterliche Erbs portiones, gesucht und ohngesucht, sondern auch das Acker oder das Landguth St: Galli bronnen genannt (…)

Jean Georges Hauser meurt en janvier 1737 en laissant pour héritiers testamentaires son neveu Jean Georges Klentsch et sa femme Catherine Mourgue. Les experts estiment la maison 3500 livres. L’actif de la succession s’élève à 33 366 livres, le passif à 1717 livres.

1737 (24.1.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 61) n° 534
Inventarium über Weÿl. Herrn Johann Georg Haußers, des ältern gewesenen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1737. – nach seinem nechst Verwichenen Montags als den 21.ten dießes Monats Januarÿ aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft, nachdeme Sie des darauff gefolgten dienstags als den 22.ten Ejusdem, auff hohen Obrigkeitl. befehl Versecretiret worden auß Erkandnus E E Großen Raths allhier, in beÿseÿn und in persönlicher Gegenwarth Salvis ubiq. Titulis herrn Christoph Friedrich Städels und Herrn Johann Jacob Capplers beeder derßelben nunmahliger Wohlansehnlicher Assessorum (…) wie auch Herrn Johann Ludwig Freunden J. U. Lti. und beÿ Löbl. Ammeister Audienz wohl Verordnteten Advocati et Procuratoris ordinarÿ als darzu constituirten Syndici Massæ und Herrn Johann Hammels Ex Senatoris als geschwohrnen und noch ohnentledigten Curatoris ad Lites Frauen Catharinæ Haußerin, gebohrner Von Weiler, des Defuncti geweßter Ehegattin und nunmahliger Wittib, Worbeÿ gleich anfangs und ehe man Zur würcklichen Inventur geschritten, nicht nur die Domestiquen im Hauß sondern auch die Jenige Persohnen welche in des Hn. Haußers letztern Kranckheit und darauff erfolgtem todesfall umb denselben, beÿ Ihme und im Hauß gewesen, nahmentlichen Herr Nicolas Mourgue, der Handelsmann und Schirmbs Verwanthe allhier und Jungfrau Susanna Mourgue, deßen noch ledige Tochter, Mehr Herr Johann Gottfried Spiller der Gesell beÿ H. Friderich Gottlob Saupé, dem Chirurgo allhier, so dem Defuncto etliche mahl gewahret, Ferner Herr Friderich Klentsch deßen Schwester Sohn noch ledigen Standts und Mathiß Seuterer, der Gutscher, So dann Anna Maria Mertzin, deßen Schwester Tochter, und Maria Ursula Weißmantelin gebohrner Knoblochin, Meister Johann Martin Weißmantels Schloßers und burgers allhier Ehefrau, die geweßte Warterin, wie auch Maria Salome Ackerin, die dienstmagd im Hauß (…) denenselben auch der Eÿd Augens und zeigens Vorgehalten und Von obgemelten Persohnen gleichbalden abgeschwohren (…) Frauen Catharina gebohrner Mourgue und Ihrem Ehemann aber, nahmens H. Johann Georg Klentschen, burgern allhier, so des Defuncti Schwester Sohn angezeigt worden, wie daß Sie beede Eheleuthe als des Verstorbenen Hn. Haußers per Testamentum eingesetzte Erben auß Erkandnus E. E. Großen Raths biß Zukünfftigen Sambstag alß den 26.ten hujus (…) das juramentum manifestationis abschwören sollen (…)
So beschehen in der Königl. Statt Straßburg in der Haußerischen behaußung ane der Kalbsgaßen gelegen auff Donnerstag den 24.ten Januarÿ et seqq. Anno 1737.

In einer allhier zu Straßburg ane der Kalbsgaß gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörig und hernach beschriebener behaußung befunden worden, als volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In dem vordern Hauß, Auff der Bühn, In des Officiers Stuben, In deßen Knechts Cammer, In des officiers Vorzimmer, In der Cammer sub Lit. A, In der Cammer C, Im vordern Camin Zimmer sub Lit. D, In der Stub Lit. E, In der Stub Lit. F, In der Cammer G, In dem Cämmerl. H, In dem durchgang Lit. J, In dem Cämmerl. neben dem durchgang Sub Lit. K, In dem untern Laden Stübel, In dem Laden
Auff dem hindern Stock. In der Cammer Lit. L, In der Cammer M, Vor dießer Cammer, In der Taback Cammer N, In dem obern hindern Haußöhren Vor der Taback stub, In dem Haußöhren Vor der Stub Lit. O, In der Stub Lit. O, In der Stub Lit. P, In dem Stübel Lit. Q, In der Küchen, In dem Cämmerl. Lit. R, In dem Cämmerl. Lit. S, In dem Hoff, In der Taback Cammer, In dem Keller
(fol. 30) Eigenthumb ane einer Behaußung. Nemblichen eine behaußung, bestehend in Vorder: Nebens: und hienderhauß, hoff, Gärtlein, hoffstatt und Antheil eines bronnens, mit allen und Jeeden derselben gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörd. rechten v. Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg, einseit neben weÿl. Hn. Ammeister Guisings seel. behaußung, anderseit neben Hn. Baron Von Reinach, Vornen auff die Kalbsgaß und hienden auf die Preusch oder das waßer stoßend, Wavon man hiebevor gemeiner Statt Pfenningthurn Jährlichen 1. lb 5. ß ane boden: oder allmend Zinß gereichet, so seÿe auch dieselbe annoch dem Chor Hoher Stifft Straßburg umb 2. lb d Gelds Jährlichen auff Johannis Baptistæ giebig, Vor Zeith hafft geweßt. nunmehro aber gefallen, davon wohlerwehntem Pfenningthurn Jährlichen auff Georgÿ et Martini, Vermög dero Statt Zinnßbuchs fol: 300. et 609. 1. b 12. ß Zinnß, über dieße beschwerde freü, ledig und eig. und durch (die Werckmeistere) Vermög deroselben übergebener schrifftlicher Abschatzung Vom 13. Februarÿ 1737. angeschlagen pro 7000 Gulden oder 3500 lb. Davon wegzurechnen obgemelte nunmehro Jährlichen auff Georgÿ et Martini gemeiner Statt davon gefallende 1. lb 12. ß bodenzinß so zu doppelem hauptguth à fünff pro Cento ohnverfänglichen gerechnet antreffen 64 lb. Nach deren Abgang verbleibt ane obigem Anschlag des hauses annoch per rest übrig und dißorts außzuwerffen 3436 lb. Wie der Verstorbene Hr. Hauser diese behaußung mit dero Zugehörden von eingangs gedachter frauen Catharina gebohrner Von Weiller, seiner geweßten Ehegattin und nunmahligen frau Wittib eigenthümlichen ane sich erkauffet, weißet ein teutscher pergam. Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stuben gefertiget und mit deroselben anhangendem Insigel verwahret, datirt den 24. Novembris A° 1724 warauff a tergo notirt (…), Wie aber die nunmalige Verwittibte frau Haußerin dieße behaußung in Ihrem ersteren Wittibstand von H. Johann Hertenstein J. U. Lti nahmens Hn. Georg Frantz Ludan Von Kageneck geweßenen Stättmeisters und XIII.ers allhier seel. gesambter Herren Creditoren hierzu bevollmächtiget, eigenthümlich ane sich erkauffet, darüber besagt ein teutscher pergament. Kauffbrieff auch in allhießig. Cancelleÿ Contractstuben gefertiget und mit deroselben anhangendem Insigel corroborirt, dat. den 27. Junÿ A° 1720, Dabeÿ eine teutsche pergament. Von H. Bernhard Von Lützelburg, deme ane dießer behaußung der zweÿte theil am halben und frauen Lucien Von Lützelburg gebohrener Von Rheÿnach seiner Ehegemahlin der dritte theil ane solchem halben theil und dann Ihro auch ein Vierter theil, welche Sie von Weÿl. Jgfr. Ursula, Ihrer Tochter seel. ererbet, und der übrige 4.te theil Jgfr. Sÿmburg Böcklin Von Böcklinsau, Ihrer Tochter erster Ehe gehörig ware, in allhießiger Cancelleÿ Contract stuben errichtete Disposition, Vermög deren sein ane der helffte dießes Haußes participirterter Zweÿte theil, nach deßen seel. absterben, damit dießes hauß wiederumb zusammen komme, auff Vorbemelte deßen fr. Gemahlin und Jgfr. Tochter erblichen Kommen und gelangen solle, mit des Raths allhier anhang. Insigel Verwahret, datiert den 20.ten Januarÿ A° 1592, mit altem N° 28 bemerckt.
Wie auch ein teutscher pergament. Kauffbrieff, über vorbesagten halben theil, welchen Hr. Bernhard Von Lützelburg und frau Lucia Lützelburg gebohrne Von Rheÿnach deßen Ehegemahlin Von Hn. Philipp Jacob Böckle Von Böcklinsau und fr. Elisabeth Böcklin gebohrner Märxin Von Eckversheim, beed. Ehgemahlen eigenthümbl. ane sich erkauffet hat, in allhießiger Cancelleÿ Contract stuben gefertiget und mit deroselben anhang. Insigel verw. dat. den 6. Julÿ A° 1591, auch mit altem N° 28 notirt. So dann Verschiedene wegen auff solcher behaußung gestandener Capitalien geführte process Acta, so wohl allh. beÿ hochlöbl. Magistrat alß auch beÿ dem hohen Königl. Rath zu Collmar ergangene Urtheil und Arrests samt andern schrifftliche Actis
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung (…)
Copia Kauffbrieffs (…) in den 24. Novembris 1724. gefertiget.
Copia wegen der behaußung ane der Kalbsgaß (…) den 24. nov. 1724 passirten ferneren Verschreibung
Copia in allh. Cancelleÿ Contract stuben und zwar den 20. dec. 1726 errichteten Verschreibung
Copia in allh. Cancelleÿ Contract stuben den 20. sept. 1727 geschehenen Transaction
Copia des Von Herrn Humbourg Königl. Notario über des verstorbenen hern Haußers auffgerichteten verschloßenes testament gefertigten Instrumenti publici
Volgt nun die Beschreibung der gesambten Verlaßenschafft Vor und ane sich selbsten, Sa. Hausraths 500, Sa. Schiff und geschirr zum tabackhandel gehörig 62, Sa. Tabacks und anderer Waaren 1087, Sa. Garthengewächses 104, Sa. der Gutsch und andern Fuhrwerck 85, Sa. der Pferdt 23, Sa. des Häus 6, Sa. Vaß, wein und brandenwein 13.115, Sa. Silbergeschirr und Geschmeidt 136, Sa. baarschafft 684, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 3436, Sa. Schulden in die Nahrung zugeltend in Wexelbrieffen und handschrifften bestehend 5154, Sa. in dem Haubtbuch stehender dermahlen vor guth geachteter activ Schulden 8969, Summa summarum 33.366 lb – Schulden 1717, Nach deren Abgang 31.649 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 31.649 – Stall Summ 31.148 lb – Ungewiß zweiffelhafft und Verlohrene Schulden 7888 lb
– Abschatzung dem : 13. februarÿ : 1737, Auff Ver ortnung deren Herrn Deputierten E: E: großen rahts, und deren Haußerischen Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Kalbß gaßen gelegen, Einseits Neben Christmann rettërer dem rothgerber, anderseits neben Herrn Baron Von reich, hinden auff die breusch Stoßent, welche behausung, Vornen gegen der Kalbß gaßen Zweÿ getrëmbte Keller oben dar über ein Stübell und Lahtern ein fahrt nebenß blatz Vor die brëßen, ihm Ersten stock Stuben Cammer Camin Cammer Kuchen Haus Ehren oben dar über ein stuben und Cammin Camer Vor dem officier nebenß Gang in daß hinderhauß warinn unden ein romißen taback Mühl oben dar über zweÿ Gäng so zum hinder hauß tienen, ferner daß hinder hauß worinnen unden ein stuben Kuchen hauß Ehren Stall oben dar über Stuben Cammern Hauß Ehren Küche Tabackstuben Hoff gemeiner bronnen sambt aller gerechtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen Vor und Umb Sieben Tausent Gulten [unterzeichnet] Michael Ehracher Werckmeister deß Meinsters, Johann Jacob Birmeÿer Werckmeister deß Zimmerhofs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hoff
(f° 53) Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohlvorgeachten H. Johann Georg Haußer, dem Handelsmann und burgern allhier, als Bräutigamb ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen frauen Catharina gebohrner von weÿler, weÿl. Hn. Johann Jacob Heuschen geweßten Handelsmanns und burgers allhier seel nachgelaßener Wittib, als Hochzeiterin andern theils – So beschehen und Verhandelt in der Königl. Statt Straßburg den 13. Decembris 1720. Christoph Michael Hoffmann, Notarius

Testament de Jean Georges Hauser par lequel il fait des legs aux pauvres réformés, aux orphelins luthériens, aux orphelins catholiques, à son gendre le capitaine Joly, à sa nièce aveugle Anne Marie Mertz, à sa sœur Marie Madeleine Mertz, à son frère disparu Charles Hauser, à son neveu Frédéric Klentsch et à son filleul Jacques Hauser
1737 (18.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 57)
Testament du Sr Jean Georges Hauser le vieux de Strasbourg, ouvert le 23° Janv. 1737
Heut dato den 18. Januarÿ Jahrs 1737 (…) ist persönlich Gegenwärtig geweßen Herr Johann Georg Haußer der älter burger und Handelsmann allhier, welcher Zwar Kräncklichen Leibs, jedannoch huter auffrichtiger sinnen und Vernunfft (…) mit schwarzer seiden verschloßen und ahn denen Vier Ecken mit seinem gewohnlichem Pittschafft Verpitschirte und Verwahtrte schrifft Vorgezeigt und præsentirt [unterzeichnet] Johan Georg haußer älter
Ich unterschriebenener Johann Georg Haußer burger und handelsmann allhier Zu Straßburg
(…) Zum andern Vermache, Gebe, legire und schencke ich denen armen reformierter religion hießiger Statt Straßburg eine summ von 220 Gulden
drittens denen armen Catholischen Waißenkinder auch allhier Gebe, Vermache und ich eine summ von 100 Gukden
Zum Vierten Gebe, Vermache und ich denen augspurgischer Confessions-Verwandten wäißen Kinder gleichfalls allhier eine selbige summ der 100 gulden
fünfftens Vermache, gebe und legire ich H. Joly meinem Tochtermann Capitaine Commandant au Regiment suisse de Wittmer nicht allein all dasjenige was er Von mir durch seine heurath mit Weÿl. Maria Esther Haußerin meiner Tochter empfangen sondern auch noch eine summ von 6000 livres oder 3000 gulden (…)
Sechstens Annæ Mariæ Mertzin der blinden meiner schwester tochter (…) alljährlichen zu ihrem Unterhallt eine summ von 150 gulden (…) zu welchem Ende ich meine Eigenthümliche allhier jn der Kalbsgaß gelegenes hauß sambt allen Zugehörden recht und gerechtigkeiten (…) auff das beste und kräfftigeste belade.
Siebenstens Vermache, gebe, schencke und legire ich meiner schwester tochter ihrem Kind so Zu Turin ist und deßen mutter Maria Magdalena Mertzin sich genant eine summ von 6000 livres oder 3000 gulden
Achtens, Meinem Verschollenen bruder Johann Carl Haußer, wann derselben noch beÿ leben (…) legire ich eine summ von 150 gulden
Ahne dem neuendten gebe, vemache und legire ich Meinem Neveu Friderich Klentsch so bei mir ist eine summ von 3000 gulden und seiner schwester Margarethæ Magdalenæ Klentschin eine gleiche summ von 3000 gulden,
Eilfftens, Jacob Haußers meines Vetters Söhnlein so auch auß der H. Tauff gehoben gebe und Legire ich 300 gulden (…)
Zum fünffzehenden, alldieweilen die Erb Einsatzung Eines jeden Testaments grund Veste ist, und ich Weder Kinder noch anderwärtige Notherben habe, als setze ich ein und ernenne hiemit für meine Wahre ohngezweiffelte Erben Nahmentlichen Johann Georg Klentsch meiner Stieffschwester sohn den burger und Handelsmann alhier und fraw Catharinam Mourgue sein eheliche haußfraw und Zwar jn ide haupter und Zu gleichen theilen (…)
so geschehen Straßburg d. 16. Januarÿ Jahrs 1737.

Mobilier vendu par la veuve Catherine von Willer
1737 (9. 8.br), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 468) n° 99
Verkauff Register über diejenige Mobilien und Effecten welche S. T. Frau Catharina gebohrne von Willer, Weÿl. S. T. Herrn Johann Georg Haußers deß geweßenen Handelsmanns v. burgers allhier zu Straßburg seel. nachgelaßene Frau Wittib offentlich verkauffen laßen, auffgerichtet Anno 1737.
Welche in dero behaußung ane der Viehgaß allhier geegen offentlich außgelegt

Catherine Mourgue veuve de Jean Georges Klentsch dit Hauser loue une partie de sa maison à Frédéric Charles Greuhm, conseiller de la chambre des finances du comte de Linange et Dabo

1761 (7. 8.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 106)
Bail pour une année a compter du 29 sept. dernier – Dle Catherine Mourgue veuve du Sr Jean Georges Klentsch dit houser Negociant demeurant rue des veaux
au Sr Frédéric Charles Greum Conseiller de la Chambre des finances de Son Excellence Illustrissime Monseigneur le Comte de Linange et Dabo Demeurant en cette ville
tout le corps de logis sur le devant de la maison de la De Bailleuse rue des veaux a côté de M le Baron de Reinach d’une part et du Sr Roederer teinturier d’autre, led. corps de logis consistant en deux étages cave greniers Bucher cuisine et autres appartemens sur le côté dans la cour et toutes les dépendances de ce corps de logis sur le devant sans aucune exception si ce n’est des Magazins au Rez de chaussée lequel rez de chaussée lad. De Bailleuse reserve en entier ainsi que la moitié du second étage de l’aile sur le côté prenant jour dans la cour
Plus de l’écurie et de la remise y attenant avec leurs dépendances derrière le Magazin dit Wollhaus – moyennant un loyer annuel de 650 livres

Les locataires Ignace Schmalholtz, cuisinier originaire de Mandelheim en électorat de Bavière, et Anne Marie Oser font dresser un état de fortune pour devenir bourgeois

1763 (12. 7.bre), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 37) n° 492 a
Inventarium Vndt beschreibung aller derjenigen haabe undt Nahrung, so der Ehrs. hr Ignatius Schmalholtz der Koch Vndt Schirmsverwandte, von Mendelheim im Chur: beÿern gelegen gebürthig, wie auch frau Anna Maria gebohr. Oßerin, beede Eheleuth vndt Schürms Verwandte zu Straßb. dermahlen allhier eigenthümlich besitzen, welche Nahrung auß vrsach dieselbe sich in das allhiesige burgerrecht zu begeben, dahero vmb gn. Reception beÿ hoher vndt gn. Obrigkeit unterth. einzukommen gesonnen (…) So geschehen vndt Angefangen Montag d. 12. deß Monaths sept. in anno 1763. Geendiget aber d. 16. ejusdem mensis et anni 1763.
In einer allhier Zu Straßb. ahne der Kalbsgaß gelegen in solche Nahrung nicht sondern fr. Haußerin wittib eÿgenthümlich zuständigen behausung, befunden word. wie volget
Recapitulatio Solcher inventirtern Nahrung, Sa. hausraths 439, Sa. Silberne geschirr und Geschmeids 71, Sa. Baarschafft 100, Summa summarum 610 lb, 1221 fl.
[unterzeichnet] Ignatius schmalholtz, + Annä Mariä Schmalholtzin handzeichen

Fille et unique héritière de Marie Catherine Klentsch et de Jean Frédéric Ritzhaub, Marie Charlotte Ritzhaub agissant par son tuteur vend le quart qui lui revient dans la maison à sa grand-mère Catherine Mourgue

1767 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 641 /2 f° 471
H. Not. Johann Daniel Schweigheußer als vogt H. Johann Friedrich Rützhaub des handelsmanns Tochter Mariæ Charlottæ
in gegensein Fr. Catharinæ geb. Mürgin weÿl. H. Georg Klentsch genannt Haußer wittib
¼ theil vor unvertheilt ane einer behausung, hoff, gärtlein und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, in der Kalbsgaß, einseit neben H. baron de Reinach anderseit neben H. Rath. Röderer hinten auf die Breusch – die gantze behausung d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 1 lb 5 ß ane Allmend zinß und d. Chor hohen Stiffts Strassburg 2 lb auf Joh. Baptistæ -; als ein von ihrer mutter ererbtes, zu den dreÿen übrigen vierden theil der Fr. verkäufferin vorhin eigenthümblich gehörig – um 1875 pfund

Catherine Mourgue veuve de Jean Georges Klensch dit Hauser loue une partie de la maison à l’écuyer Nicolas O’Brenan

1770 (6.3.), Not. Humbourg (6 E 41, 137)
Bail de 6 ou 9 années qui commencent a la Notre Dame 25. mars prochain – Dlle Catherine Mourgue veuve du Sr Jean Georges Klensch dit Hausser bourgeois Negotiant de cette ville
à Messire Nicolas Ô Brenan Ecuyer demeurant en cette ville
le logement et dépendances cy après détaillés dans la maison de la Damle bailleuse scitué en cette ville rue des Veaux entre les héritiers Roederer et M le Baron de Reinach
Sçavoir Le premier Etage en entier du corps de logis du derrière de lad. maison sans exception Trois pièces de maître au Second Etage dont deux du côté de M de Reinach prennant jour sur le jardin et l’autre du même côté sur la cour et une petite chambre pour domestiques auprès de l’escalier prenant jour dans la cour tout le Rez de chaussée dud. corps de logis du derrière à la reserve seulement de l’orangerie Et tous les greniers de ce même Corps de logis, une chambre pour domestiques au rez de chaussée du Corps de logis du devant prenant jour sur la rue à main gauche en entrant, une chambre pour le linge sale au Second étage sur la rue attenant à la maison de M de Reinach, une Ecurie pour y placer 4 chevaux chacun à loge séparée, le trou à fumier qui sera fait dans la cour et couvert solidement de madriers, des remises pour deux carosses, l’emplacement derrière l’écurie pour y mettre le bois la cave du Corps de logis du devant a côté de la maison de M de Reinach
La De Bailleuse laissera dans les appartements (..), Les Sr Obrenan et lad De son Epouse et leur Compagnie auront la liberté de prendre l’air et de se promener dans le jardin de lad. maison dont ils auront une Clef, Et la galerie entre les Corps de logis sera comune entre le locataire et la propriétaire
Et enfin lad. Damle Bailleuse fera faire une cheminée a feu dans la grande salle fera aggrandir la Salle à manger faire une petite porte qui communique de l’allée dans l’office fera faire une augmentation des potagers dans la cuisine et arranger le four à la convenance du preneur et baisser une partie du pavé dans la cour afin que le carosse du Sr preneur puisse entrer dans la remise
La Dame Bailleuse s’est reservé un appartement au Second étage du Corps de logis du derrière Elle fera construire un escalier pour y monter Et il n’y aura point de communication dans l’appartement de lad. Damle Bailleuse d’avec ceux présentement loués pas même pour les commodités qui ne seront que pour l’usage du preneur
Si la Damle Bailleuse tenoit de la volaille dans la Cour elle fera faire a ses frais des portes en lattes aux remises pour empecher la volaille d’y entrer Et si l’emplacement pour le bois derrière l’écurie n’est pas suffisant pour 30 à 40 cordes, le Sr preneur pourra echanger cet emplacement Contre le bucher de lad. Dame Bailleuse qui peut contenir 40 à 50 cordes et qui est fermée à clef – moyennant un loyer annuel de 1050 livres
[in margine :] 25 oct. 1774 M ô B preneur a cédé à Mre Frédéric de haynauld conseiller aulique de S.A.S. le Prince de tour et taxis le Benefice du bail à compter de Noel prochain pour 15 mois [in margine :] 28 décembre 1774 résiliation de la cession

Catherine Mourgue loue un appartement à Simon Daniel Ficker, receveur du vingtième

1771 (18.3.), Not. Laquiante (6 E 41, 1038)
Bail pour 5 années qui commencent à la Notre Dame prochaine – De Catherine hausser née Marcko veuve du Sr Georges Hausser Negociant
au Sr Simon Daniel Ficker Receveur du vingtième de cette ville
un appartement dans la maison appartenante à la De Bailleuse scise en cette ville Rue des Veaux consistant led. appartenances dans les pièces qui suivent
Primo, au second étage de la maison a gauche de l’escalier une cuisine et le vestibule y attenant,
secundo a droite de l’escalier le vestibule avec la faculté de se servir du grenier pour secher du linge,
tertio dans le corps de logis sur le devant 5 chambres et deux vestibules le tout fermé par une porte en lattes
Plus deux petites chambres servants de passage pour aller dans le bâtiment de derrière,
Plus le logement qui donne sur la riviere consistant en quatre pièces,
Plus un bucher fermé a clefs qui peut contenir une douzaine de cordes de bois,
Plus un petit endroit aussi fermé a clef pour mettre du vin et des lieux dont le locataire aura seul la clef,
Plus l’usage commun de la buanderie pour les lescives qui est dans la cour et du puit, pour 200 livres
La bailleuse se reserve de faire construire un escalier qui aboutira dans la seconde des deux petites chambres qui servent de passage avec le droit de passer librement depuis cet escalier jusque dans la grande chambre sur l’eau, laquelle chambre lad. De Bailleuse se reserve en toute propriété, cependant le Sr preneur se proposant de coucher dans la seconde chambre sur l’eau sera dans le cas de passer a toute heure par la chambre réservée
[in fine :] 20. mars 1771 La De Bailleuse renonce au droit de jouir de la grande Chambre qui donne sur l’eau et celuy de construire un escalier pour y aller (le prix du loyer sera de) 300 livres

Catherine Mourgue loue une partie de sa maison au négociant Joseph Sarré (Sarrez)

1776 (13.4.), Not. Lacombe, 6 E 61, 162 n° 22
Bail à compter de la Notre Dame de mars dernière pour 9 années – Catherine Morgue veuve du Sr Georges Klentsch dit Hauser, négociant
au Sr Joseph Sarez, négociant
le second étage en entier de la maison de devant de la De bailleuse sise en cette ville rue des Veaux sans en rien excepter si ce n’est une chambre de décharge qui est la deuxième croisée sur le devant en montant la rue. Plus trois pièces du second étage de la maison de derrière plus le corridor qui conduit de la maison ou pour mieux dire du second étage du devant auxd. trois pièces donnant sur l’eau avec les aisances qui sont pratiquées sur led. corridor. Plus une petite cave qui est celle qui se trouve à gauche en entrant fermée de lattes et une place pour y mettre 950 mesures de vin dans la cave de la De Hauser qui est à droite en entrant – laquelle dite place ladite bailleuse ne cede néantmoins qu’en tant qu’elle n’en auroit pas besoin elle même. Plus un bucher fermé de lattes dans la cour. L’usage des greniers pour pendre le linge, celuy de la buanderie pour les lessives et enfin la permission d’aller et de se promener dans le jardin pour le Sr preneur la De son épouse et le Sr leur fils. Toutes lesquelles pièces le S Sarrey occupe présentement et qu’il a fait blanchir avant de les occuper

Marie Anne Richarmé, femme du marchand Joseph Sarré, meurt dans la maison en 1778.
Joseph Sarré cède son bail à Marie Thérèse Duval

1781 (25.5.), Not. Laquiante (6 E 41, 1081) n° 39
Cession de bail Me Lacombe 13. avril 1766 – Bail à compter de la Notre Dame de mars dernière pour 9 années – De Catherine Morgue veuve du Sr Georges Klentsch dit Hauser, négociant au Sr Joseph Sarez, négociant
le second étage en entier de la maison de devant de la De bailleuse sise en cette ville rue des Veaux sans en rien excepter si ce n’est une chambre de décharge qui est la deuxième croisée sur le devant en montant la rue. Plus trois pièces du second étage de la maison de derrière plus le corridor qui conduit de la maison ou pour mieux dire du second étage du devant auxd. trois pièces donnant sur l’eau avec les aisances qui sont pratiquées sur led. corridor. Plus une petite cave qui est celle qui se trouve à gauche en entrant fermée de lattes et une place pour y mettre 150 mesures de vin dans la cave de la De Hauser qui est à droite en entrant, laquelle dite place ladite bailleuse ne cede néantmoins qu’en tant qu’elle n’en auroit pas besoin elle même. Plus un bucher fermé de lattes dans la cour. L’usage des greniers pour pendre le linge, celui de la buanderie pour les lessives et enfin la permission d’aller et de se promener dans le jardin pour le Sr preneur la De son épouse et le Sr leur fils. Toutes lesquelles pièces le S Sarrey occupe présentement et qu’il a fait blanchir avant de les occuper, pour 400 livres
Joseph Saréz preneur dans le bail cedé à Dlle Marie Thérèse Duval
L’appartement et dépendances y stipulés – la veuve Hausser consent a donner en outre à Mlle Duval à titre de bail pour le même temps une chambre meublée en verd avec un lit chaises commode buffet laquelle chambre procure le passage aux trois pièces du fond, plus une place séparée dans sa propre cave pour y mettre un tonneau de vin plus un cellier qui est au dessus de sa cave, plus une place pour y mettre du bois plus le droit de cuire a son propre feu et le droit de faire la lescive dans la buanderie, pour 72 livres

Catherine Mourgue loue une partie de sa maison aux négociants Joseph Fabry et Paul Augustin Jacobi

1784 (14.8.), Not. Lacombe (6 E 41, 195) n° 32
Dame Catherine née Morgue veuve du Sr Klentsch dit Hausser négociant à Strasbourg assistée de M Gaspard Félix Lex avocat au Conseil souverain d’Alsace, bail de 9 années à commencer à la St Michel prochaine
au Sr Joseph Fabry et Paul Augustin Jacobi négociants
Scavoir un logement et demeure dans la maison a elle appartenante dans cette ville rue des Veaux aboutissant d’un côté à M le Baron de Rathsamhaussen, de l’autre au Sr Roederer teinturier, consistant ledit logement au premier étage et 7 pieces de maître et une Chambre de domestiques, une autre Chambre sur la galerie a droite en entrant dans la maison, une cuisine sur lad. Galerie opposée avec un garde manger, dans le rez de chaussée a droite en entrant un magasin donnant sur le devant avec un autre formant un entresol, a gauche en entrant un Magasin avec deux caves dessous dont l’une est voutée sous la galerie a droite en entrant, deux coins a chaque bout du bucher, Dans le fond de la Maison deux Chambres qui donnent dans la cour, un grand Magasin avec des plattes derrière lesdittes Chambres donnant sur le jardin vis à vis du Magasin une écurie, Plus les greniers qui sont sur le corps de logis du devant, l’usage de la buanderie et de la pompe, la jouissance de la place ou voute qui conduit au jardin, pour 1200 livres
(Joint) Je cede le Bucher annexé à maison Roederer & situé sous le Balcon à Mrs Fabry & Jacobi moyennant un louis d’or ar an pour la durée de leur bail, 14. août 1784

Dépôt du bail consenti à Marie Thérèse Duval

1784 (7.1.), Not. Lacombe (6 E 41, 193) n° 10
Dépôt – Je soussigné (signé : veuve hausser le 28. Xbre 1773)
certifie louer à Mademoiselle duval
le second étage du devant de la maison que j’occupe donnant dans la rue des veaux qui est composé d’une galerie donnant sur la cour par laquelle on va dans la cuisine, d’un emplacement qui mêne aux greniers de toute la maison, d’une chambre caré qui donne sur la rue propre à coucher des domestiques ou a mettre des provisions, d’une petitte allée qui mene a une petitte chambre d’une croisée qui donne dans cette allé, d’une petitte antichambre qui a vu sur la cour, d’un petit pouelle servant de pouelle a manger de deux croisées donnant sur la rue, d’un second petit pouelle a droitte de ce pouelle d’une croisée donnant sur la rue, d’un pouele plus grand a gauche, de deux croisées sur la rue duquel on va dans une chambre à cheminé de deux croisées donnant sur la cour, d’une galerie fermé de 4 croisées séparé en deux de deux croisées chacunne qui méne a une chambre fermé de latte propre a mettre du linge salle composé de deux croisées donnant sur la cour, d’une autre pièce servant d’antichambre (de deux croisées donnant sur la cour) a deux pièces qui donnent sur l’eau et l’autre plus longue que large d’une croisée, de plus trois greniers les uns sur les autres sur le bâtiment de dessus l’eau, d’une petite cave a droitte en entrant par la grande porte, cette cave tient à la plus grande des deux autres qui sont dans le même endroit, d’un buché dont la porte donne dans le milieu de la cour dessous une galerie de pierre du côté de la maison de Réterer, les facilités pour faire la lessive et la place pour placer une cuve, pour 100 livres par an

Catherine Mourgue loue une partie de sa maison à Marie Thérèse Duval pour le reste de sa vie

1787 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 254-v
Bail – De Catherine née Mourgue veuve de feu Sr Jean Georges Klentsch autrement nommé Hausser négociant assistée de Jean Pierre Lindner le gantier
bail à Mdlle Marie Thérèse Duval sa vie durante assistée de Christophe Marckfeld le menuiser
un logement complet dans la maison appartenant en propre à ladite De Hausser scize en cette ville rue des Veaux, ledit logement est composé et contient le second étage du devant de la maison donnant sur la rue des Veaux et qui est composé d’une galerie donnant sur la cour par laquelle on va dans la cuisine, d’un emplacement qui mène au grenier de toute la maison, d’une chambre carée qui donne sur la rue propre à coucher des domestiques ou à mettre des provisions, d’une petite allée qui mène à une petite chambre d’une croisée qui donne dans cette allée, d’une petite antichambre qui a vu sur la cour, d’un petit poele qui sert de poele à manger de deux croisées donnant sur la rue, d’un second petit poele à droite de ce poele d’une croisée donnant sur la rue, d’un poele plus grand à gauche de deux croisées sur la rue duquel on va dans une chambre à cheminée de deux croisées chacune qui mène à une chambre fermée de lattes propre à mettre du linge salle, deux croisées donnant sur la cour, d’une autre pièce servant d’antichambre de deux croisées donnant sur la cour:/ à deux parties qui donne l’une sur la première carée de deux croisées l’autre plus longue que large d’une croisée, plus 3 greniers les uns sous les autres sur le bâtiment de dessus l’eau d’une petite cave à droite en entrant par la grande porte cette cave tient à la plus grande des deux entrées qui sont dans le même endroit, d’un buché dont la porte donne dans le milieu de la cour, dessous une galerie de pierre du côté de la maison du Sr Roëderer, les facilités pour faire la lessive et la place pour placer la cuve, pour 400 livres par an

Catherine Mourgue, agissant par son mandataire Jean Daniel Storr, bailli de l’Ortenau, loue une partie de sa maison au baron Charles Josse de Nieukerken dit Nyvenheim

1789 (9.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1112) n° 28
Bail pour 1 année seulement qui courera Du premier mars prochain – Mr Jean Daniel Storr Baillif de L’Ortenau en qualité de mandataire General de De Catherine Morgue veuve de M Klentsch dit Hausser Negotiant
à Me le Baron Carel Jost van Nienkerkendt Nivenheim demeurant cette ville (signé) Nieukerken dit Nÿvenheim
un appartement Complet dans la maison que la De veuve Hausser possede en cette ville de Strasbourg donnant par devant sur la rue des vaux et par derrière sur la riviere D’Ill led. appartement qui forme principalement le premier étage du derrière de lad. Maison consistant dans les pièces articles suivants Sçavoir 1° au premier étage deux vestibules en montant l’escalier L’un a droite et l’autre a gauche,
Item un grand poele ou salle à manger,
item du côté de la droite de ladite salle une grande salle à cheminée,
Item une autre chambre a cheminée ou a coucher,
Item une seconde chambre à coucher,
Item un petit poele attenant le tout en la partie de la droite,
Item a gauche un petit poele pour les domestiques,
item au rez de chaussée deux pièces pour les domestiques un bucher servant aussi d’orangerie,
Item une cuisine séparée vis à vis de l’escalier donnant dans la cour,
Item le petit jardin donnant sur la rivière avec les arbres & les orangers,
item sur le devant de la maison au rez de chaussée un magazin une remise pour une voiture,
Item une cave un cellier séparé
Item L’usage commun de la Buanderie & des greniers pour les lescives – pour 1400 livres
(Joint) Etat des Meubles que Mde hausser a loués à Mr le Baron de Niwenheim, vestibule, dans la salle à manger, petit cabinet, Grand sallon, dans le sallon jaune, dans la chambre à coucher verte, chambre de la gouvernante, cuisine, chambre des domestiques, dans la serre

Catherine Mourgue fait donation de tous ses biens à sa petite-fille Charlotte Henriette Ritzhaub femme du baron Chrétien Léopold de Dettlingen

1789 (11.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1113) n° 47
Donnation – De Catherine Mourgue veuve du Sr Klentsch dit Hauser negociant de cette ville assistée du Sr Ignace Ferazino negociant
à De Frideric Charlotte Rutzhaub sa petite fille épouse de Mre Chrétien Leopold Baron de Dettling seigneur de Scharachbergheim et autres lieux demeurant a Strasbourg assistée de M Michel Thomassin son avocat
donation entre vifs pure et simple et irrévocable de la propriété de la généralité de tous les biens et des meubles et immeubles qu’elle possede présentement et qui se trouve spécifiés Detaillés et estimé dans L’état et inventaire qui en a été dressé aujourd’hui
Madame Charlotte Rutzhaub épouse séparée de corps et de biens de M Chrétien Léopold Baron de Dettlingen (…) obligée de se pourvoir aux fins d’autorisation contre ledit Sr de Dettlingen son mari
(10 juillet 1789, Transaction sur séparation de biens n° 22)

Le Directoire du district de Strasbourg loue pour trois ans la maison au batelier André Ulrich

1793 (20.4.), Directoire
Adjudication à loyer pour 3 ans par le Directoire du District de Strasbourg de deux maisons cy après appartenant cy devant a l’Emigrée Henriette Caroline Dettlingen née Rittzhaupt, Savoir
une maison à Strasbourg Rue des Veaux N° 28 adjugée à André Ulrich Batelier à Strasbourg sous le cautionnement de Henry Lingenheld, moyennant 2625 Livres
une autre maison même Rue N° 2 adjugée au Cit. Müller Mr Masson a Strasbourg Sous le cautionnement de Louis Schelle Me cordonnier de cette ville moyennant 800 Livres par an – du 20 courant
acp 15 fol. 155-v du 26.4.1793

La maison de l’émigrée Charlotte Henriette Dettlingen née Ritzhaub est vendue comme bien national au boutonnier Jean Daniel Lung

1794 (14 pluviose 2 ou février), Biens nationaux Q 1134
Vente de Maison Nationale provenante d’Emigré, Henriette Charlotte Dettlingen née Ritzhaupt
Le 29 nivose, deuxième Année de la République française une et jndivisible à neuf heures du Matin (…) Vente de la maison cy après désignée jndiquée par l’affiche du 18 du courrant [reprend le texte de l’expertise] criée au prix de l’estimation à 30.000 livres, sur laquelle criée n’ayant point été fait de mise, la seconde et définitive adjudication se fera le 14 Pluvios prochain
Le 14 pluviose (…) il a été offert par le Citoyen Hourst 30.100, par le Citoyen Linckenheld 30.200, par le Citoyen Lung 30.300 (…), par le Citoyen Linckenheld 46.400, par le Citoyen Lung 46.500
Et il a été allumé un 34° feu, lequel s’étant eteint sans qu’il ait été fait aucune enchère, le Directoire a adjugé au Citoyen Jean Daniel Lung, Marchand Boutonnier de cette Commune, comme dernier Encherisseur la Maison désignée à l’affiche et au present procès verbal pour le prix et somme de 46.500 Livres
(Affiche) Une maison appartenant ci-devant à l’émigrée Henriette-Charlotte Dettlingen, née Ritzhaupt, sise rue des veaux N° 28 en cette ville, consistant en maison de devant & de derrière, cour, jardin, grande & petite cave, cellier, remise, bucher, buanderie, écurie & greniers, vers l’orient la maison de l’émigré Reinach, vers l’occident le citoyen Rœderer, teinturier, vers le nord ladite rue, & vers le midi la riviere dite Ill, laquelle maison & dépendancess a été louée par l’administration à André Ulrich, batelier, suivant bail qui expire dans six mois, à compter de la date des présentes, pour un loyer annuel de 2625 livres, & estimée à 30 000 £
Ein Haus, ehemals der ausgewanderten Henrica Carolina Dettlingen gebohrne Ritzhaupt, gehörig, allhier an der Kalbsgasse Nro. 28, gelegen, bestehend in Vorder: und Hinderhaus, Hof, Garten, gewölbter und anderer Keller, Schopf, Holtzhaus, Bauchküchen, Stallung und Bühne, gegen Aufgang des Emigranten Reinachs Haus, gegen Niedergang der Bürger Röderer, Färber, gegen Norden besagte Gasse, und gegen Mittag der Fluß Ill genannt, welches Haus und Zugehörden durch die Verwaltung, zufolg Lehnung, so in sechs Monathen vom Tag gegenwärtiger Ausrufung zu Ende gehet, an Andreas Ulrich, den Schiffer, um einen jährlichen Zins von 2625 Livr. verlehnt worden, und begeschätzt zu 30 000 Livres.
Procès verbal de l’expertise et de l’estimation du Batiment national, dépendances &c, ci devant a l’Emigrée Caroline Dettlingen née Ritzhaupt faites le soussigné commissaire Expert nommé pour cet effet par le Directoire du District de cette ville le premier du mois d’octobre 1793. .
Ce domaine sur une surface quadrangulaire est situé dans la rue des Veaux N° 28 vers l’orient à côté de la veuve Marianne Rathsamhausen née Reinach, vers l’occident à côté du citoyen Jean Fréderic Charles Roëderer Teinturier, vers le Nord il longe la rue, et le côté opposé est tourné vers le midi le long de la Bruche, il consiste en deux grands corps de logis liés par deux édifices latéraux qui renferment une cour, il est terminé par un jardin sur le bord de la riviere, la façade exterieure simple et irreguliere a une belle étendue :, à gauche de l’entrée à porte cochère sont deux chambres sur la rue avec une piece dans le fond bonne pour loger différents effets sous lesquelles est une grande cave ordinaire et une petite sous l’entrée, à droite dans la cour on trouve encore une cave non voutée au dessus de laquelle il y a une espèce de magasin qui n’a de jour qu’une petite percée sur la rue, à côté et à l’extremité le corridor d’une maison est converti en étable car on reconnoit par de certains indices que ce bien est la réunion de deux proprietés, le premier étage contient huit pieces, quatre sur le devant et autant sur le derriere parmi lesquelles il y a deux chambres à cheminée et une salle de trois croisées, elles sont propres, de plein pied avec un lambris à hauteur d’appui, plusieurs sont tapissées et ont des fourneaux de fonte, le Second étage a une distribution différente et contient cinq pièces sur le devant, deux à deux croisées et une petite à une croisée avec des fourneaux de fonte, la quatrieme et cinquieme sont en galetas, sur le derrière il y a deux petites pièces et une chambre à cheminée. ce corps de logis est couvert d’un comble à deux greniers et un pignon le Sépare en deux parties. Le rez de chaussée de l’arriere maison est en maçonnerie, le reste est en charpente masquée, d’un côté du passage il y a un cellier et une écurie, de l’autre côté il y a un poële, une chambre avec une petite pièce et vers le jardin une belle cuisine avec un garde-manger. au premier étage on trouve les aisances dans un beau vestibule qui communique à six pièces de plein pied vers la cour, il y en a deux et une chambre à cheminée et à plancher en parquet, les trois autres donnent sur le jardin et la riviere, l’une est une chambre à deux croisées, les autres sont des Salles de trois croisées, l’une a un fourneau de faiance l’autre une cheminée avec un plancher parqueté, ces pièces sont lambrissées et tapissées. le second étage est divisé en deux parties, le plancher de celle à laquelle on monte à droite dans la cour par un petit escalier est plus élevé que celui de l’autre, elle contient une cuisine, une chambre, et sur le jardin encore une à côté d’un poele, ces pièces sont tapissées, dans l’autre partie il y a communication à celle-ci par une porte masquée dans une belle pièce sur la cour à côté du vestibule au haut du grand escalier, et sur le jardin il y a une belle chambre tapissée à cheminée de marbre, une chambre à coucher avec un beau fourneau de faiance et une garde robe. le toit de ce bâtiment a trois greniers. ces deux grands corps de logis sont liés par deux édifices latéraux en charpente qui font la communication entre eux, l’un à gauche contient deux galleries et trois cuisines, l’autre vis à vis contient deux corridors ou sont les aisances, au réz de chaussée il y a une remise au dessus de laquelle une platte forme en dalles communique à deux portes vitrées dans l’une et l’autre maison, la pompe qui est en commun se trouve derrière la première cuisine, et plus bas dans le coin il y a aussi une buanderie, pas loin de la on traverse le rez de chaussée pour aller au jardin qui est en bon état, sa terrasse est soutenu par un beau revetement en pierre de taille avec un appui en grillage de fer, il paroit que ce domicile n’est sujet à aucune servitude, les édifices sont vieux et susceptibles de quelques réparations, pas moins ils peuvent subsister encore longtemps Si on Soigne bien leur entretien et un tel emplacement en vaut bien la peine.
Les bâtiments contiennent en surface 5510 pieds quarrés de France, la cour contient 1236 pieds quarrés, le jardin contient 2554 pieds quarrés, total 9300 pieds quarrés.
Ce corps de bien est loué pour une somme annuelle de 2660 livres au citoyen André Ulrich qui demande qu’il soit mis à l’enchère, mais après les informations et les renseignements pris sur l’objet essentiel, et eu égard à la vetusté, à l’entretien et aux charges, j’estimé qu’il vaut en principal 30.000 livres, fait à Strasbourg le 14 nivos. 2° année de la République, J. N. Küchel
[Billet] Il y a dans ladite maison de Dettlingen rue des Veaux au Second Etage sur le derriere un fourneau en fayance qui appartient au Citoyen Strohé pour l’avoir acheté à l’Encan avec pierre et tuyaux, ainsi que le porte le Procès verbal d’Enchere, led. fourneau ne pourra donc pas etre compris dans la vente de la maison.

Jean Daniel Lung fait son apprentissage auprès de son père Jean Daniel de 1749 à 1754
1749, Miroir, Protocole des compagnons boutonniers, XI 293 (1749-1772)
(f° 1) Mittwoch d. 15. Januarÿ 1749. Lehrjung eingeschrieben
Hr Johann Daniel Lang der mit meister laßt dato Zu einem Lehrjungen einschreiben Johann Daniel Lung seinen ehel. Sohn des handwercks ordnungs mäßig Zu erlernen.

(f° 21-b) Montags den 14. Martii 1757. – Lehrjung außgethan
H Johann Daniel Lung der mitmeister quittirt dato Johann Daniel sein Ehel. erzeugten Sohn gleiches Nahmens, schon übergestandener längstens Lehrzeith halben, da solche den 15. Januarÿ 1749. angegangen und sich bereits schon vor dreÿ jahren geendet.

Jean Daniel Lung est admis maître au corps des boutonniers le 7 février 1764
1764, Miroir, Protocole des boutonniers, XI 291 (1748-1765)
(f° 106) Dienstag den 7. Februarÿ. 1764. – Meisters: Annahm.
Johann Daniel Lung, Hn Johann Daniel Lung des mitmeisters ehelicher Sohn, producirt Kundtschaffen gethaner Reÿßen, vermög welcher Er denen articuln genügen geleistet und bittet Ihme au dem Meister Recht Zu admittiren.
Worauff nach ersehung der Kundschaffen dem petenten gegen Erlag der Zugebenden 60. fl. 2 ß in seinem begehren gewillfart, dt. solchemnach ist derselbe als ein Ehrlicher mit meister auff und angenommen worden.

Jean Daniel Lung épouse en juin 1764 Marie Madeleine Schuler, fille de boutonnier : contrat de mariage, célébration
1764 (8.3.), Not. Zimmer (6 E 41, 1444) n° 40
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Johann Daniel Lung, der leedige Seidenhändler, Knöpffmacher und burger allhier, H. Johann Daniel Lung, auch Seidenhändlers, Knöpffmachers und burgers dahier, mit Frauen Anna Margaretha gebohrner Scharierin ehelich erzeugter Sohn, als bräutigam ane einem,
So dann Jungfrau Maria Magdalena Schuhlerin, weÿl. H. Johann Friderich Schuhler gewesenen Seidenhändlers, Knöpffmachers und burgers allhier, mit Frauen Maria Magdalena gebohrner Bruderin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Jungfer tochter, beÿständlich H Johann Friderich Isenheim des Zinngießers und burgers dahier ihres H. Schwagers und geschwornen Vogts als hochzeiterin ane dem anern theil
(beschehen) auf Donnerstag d. 8. Martÿ 1764. [unterzeichnet] Johann Daniel Lung als Hochzeiter, Johann Daniel Lung als Vatter, Maria Magdalena Schulerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 126-v n° 758)
Anno 1764 Mitwoch den 13. Junÿ seind nach zweÿmahlicher proclamation und Außruffung zu St Thomæ copulirt und eingesegnet worden Herr Johann Daniel Lung lediger Knöpffmacher, Herrn Johann Daniel Lung Knöpffmachers und burgers allhier ehelicher Sohn, und Jungfrau Maria Magdalena Schulerin, Weiland Herrn Johann Friderich Schuler gewesenen Knöpffmachers und Seidenhändlers und burgers allhier hinterlassene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Lung als Hochzeiter, Maria Magdalena Schulerin als Hochzeiterin (i 129)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Pâtissiers (rue des Hallebardes) qui appartient en partie à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 448 livres, ceux de la femme à 512 livres.
1764 (18.6.), Not. Zimmer (6 E 41, 1405) n° 78
Inventarium über Herrn Johann Daniel Lung des Seidenhändlers und Knopffmachers und Frauen Mariä Magdalenä geb. Schuhlerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1764. – vermög deroselben vor mir Notario den 8. Martÿ jüngst mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 5.to vor unverändert in den Ehestand zugebracht (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in beÿseÿn herrn Johann Friderich Isenheim des Zinngießers und bs. dahier der Ehefrauen H. Schawagers und Vogts, als hierzu erbettenen beÿstands auf Montag d. 18t Junÿ 1764.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Fladerhaß gelegenen der Ehefrauen zum theil zuständigen behausung befunden worden wie folgt.
(f° 6-v) Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. Haußraths 43, Sa. Silbers und geschmeids 20, Sa. goldenen Rings 10, Sa. baarschafft 299, Summa summarum 372 lb – darzu gelegt die Ihme Vermög der Eheberedung §° 5.to gebührige Helffte ane denen Haussteuren 75 lb. So belaufft sich des Ehemanns gesamten in die Ehe gebrachtes Guth in allem auf 448 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrache Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 146, Sa. Silbers und Geschmucks 22, Sa. goldener Ring 43, Sa. baarschafft 224, Summa summarum 437 lb – Wann nun die helffte ane denen haussteuren zugerechnet, 75 lb, So beträgt der Ehefrauen völlige in die Ehe gebrachte Nahrung sammenthafft 512 lb.

Jean Daniel Lung devient tributaire au Miroir le 24 juillet 1764
1764, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 182) Dienstags den 24. Julii 1764 – E. Leibzünftiger
Johann Daniel Lung der jüngere, H. Johann Daniel Lung des ältern Knöpffmachers und dißorts Leibzünftigen, ehelicher Sohn, ist auf producirten Stallschein vom 26. Maji dieses Jahrs gegen Erlag 1. lb d leibzünftig als Knöpffmacher angeommen worden. prom. obed. (dt. 1. lb, 7 ß Findl.)

Inventaire dressé après la mort du locataire Louis Pacquet Duchesne, directeur des trains militaires

1795 (12 ventose 3), Strasbourg 1 (8), Not. Lacombe n° 18
Inventaire de la succession du Cit. Louis Pacquet duchesne directeur des trains militaires décédé à Strasbourg le 13 nivose dernier – dressé à la requête du Cit. Louise Charlotte Elisabeth née Freschon en qualité de veuve du (defunt) tutrice naturelle de Charotte Joséphine duchesne et Françoise Victoire duchesne la première agée de 10 ans la seconde de 7 et demie et encore du C. Dominique Gehin contrôleur payeur desd. trains en qualité de subrogé tuteur
dans l’appartement qu’il occupoit en cette commune rue des Veaux N° 28
meubles 6414 fr, passif 2074 fr reste 4339 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 32 f° 91-v du 15 ger 3

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Anne Victoire Noirvache, couturiere, veuve de Jean Guillaume Cheirouze

1795 (19 pluviose 3), Strasbourg 15 (1), Not. Lung n° 175
Inventaire et liquidation de la succession de feüe la Citoyenne Marie Anne Victoire Cheirouze née Noirvache vivant couturiere et Veuve du feu Cit. Jean Guillaume Cheirouze décédé à Paris, après le decès de lad. Défunte arrivé le 26 Nivos dernier à l’hôpital de cette commune dit l’hospice du 2. Messidor, à la requête du citoyen Jean Daniel Lung Marchand Boutonnier en qualité de Curateur aux héritiers absens de la dite Défunte qui suivant les connoissances parvenues audit Curateur et les papiers trouvés en sa demeure sont deux fils qui doivent être à l’armée françoise du Nord dont l’un nommé Jean né à Paris le 1. nov. 1770 et l’autre Charles Marie né le 4. août 1774 et une fille qui doit être en Service dans une Commune à une lieue de Haguenau le nom de laquelle est encore inconnu
en la demeure de la Défunte rüe des Veaux maison N° 28 d’où il a été transporté dans celle Scise rüe de la Nuée bleue N° 17 et vendu au plus offrant et dernier encherisseur
total de la masse active 133 lb, Dont à deduire (Plus pour loyer de la chambre qu’elle avoit occupée dans la maison rüe des Veaux pendant quatre mois à raison d 5 lb, par mois) 92 lb, Deduction faite 40 lb
Papiers qui se sont trouvés parmi le susdit Mobilier, Savoir les extraits baptistaires des deux fils de la défunte Jean et Charles Marie des 2. nov. 1770 et 4. août 1774, Plus l’extrait mortuaire de leur pere Jean Guillaume Cheirouze du 4. jan. 1776
Enregistrement de Strasbourg, acp 31 F° 16 du 19 plu 3

Jean Daniel Lung meurt en 1801 en délaissant six enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison au Marché aux Cerises. La succession comprend deux maisons, l’une rue des Veaux, l’autre place de la Cathédrale. La masse propre à la veuve est de 5955 livres, celle des héritiers de 752 livres. L’actif de la communauté s’élève à 65 632 livres et le passif à 10 571 livres.

1802 (27 ventose 10), Strasbourg 15 (3), Not. Lung n° 724
Inventarium über weÿl. bgr Johann Daniel Lung gewesten Seidenhändlers und Knopffmachers Verlaßenschafft, den 8 vendemiaire jüngst dieses zeitliche mit dem Ewigen verwechselt hatte, auf ansuchen dessen hinterbliebenen Wittib bgrin Mariæ Magdalenæ geb. Schuler beiständlich des bgrs Joh. Friedrich Isenheim ehemaligen Zinngießers wie auch derer 6 Kinder und ab intestato hinterlassenen Erben
der verstorbene hat ab intestato zu Erben hinterlassen seiner mit eingangs ged. hinterbliebenen Wittib erzeugte Kinder als 1. bgrin Margaretha Magdalena geb. Lung des brg Joh. Gottfried Herrenschneider Knopffmacher und Seidenhändlers Ehegattin, 2. bgrin. Christina Salome geb. Lung weÿl. bgr Joh. Jacob Strohe gewesten schreiners hinterbliebenen Wittib diese ist durch Urtheil des hiesigen Civil Gerichts vom 16. frimair 10 Jahrs der Verwaltung ihrer Person und Vermögens für unfähig erklärt und interdicirt bgr. Joh. Friedrich Schuler buchdrucker zum Curatoris ernannt worden, 3. brin Maria Elisabetha geb. Lung bgr Joh. Jacob Stamm des handelsmanns Ehegattin, 4. bgr Joh. Daniel Lung bandhändler, 5. bgrin Christina geb. Lung des bgrs Joh. Friedrich Heÿl Kiefers und Weinhändlers Ehefrau und 6. bgrin Sophia Fridericka Lung so nicht gar 20 Jahr alt bgr Philipp Abraham Lang Goldarbeiters als Mitvogt

in einer ane dem alten Kirschenmarckt N° 14 gelegen dißorts innhabenden Wohnbehausung
Eigenthum ane häußern. Näml. eine behsg. bestehend in Vorder: Seithen: und hintergebäu hof hoffstatt bronnen Garten u. Garten häußlein samt übrigen Gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Kalbsgaß N° 28 einseit neben der Reinach’schen behausung anderseit neben bgr Roderer Färber und hinten auf die Ill stoßend, darüber besagt die Expedition der durch die Straßburgische district Verwaltung d. 29. nivos 2. Jahr beschehenen definitif adjudication, Wobeÿ auch zween alte in der C. C. Stub Kaufbrieff vom 27. Junÿ 1720 und 24. Novembris 1724 – Solche behausung seÿe verlehnt an bgr Metzger ehemaligen handelsmann vor jährlich 100 fr, an bgr Ehrmann handelsmann um 150 fr, bgr Kirchmann Schreiner für 50 fr, bgr Chapuy Employé im Kaufhaus zu 50 fr, bgrin Eckert dreÿ schwestern 100 fr, an br heÿl dißorts tochtermann 50 fr, zusammen 500 fr in Capital 10.000 fr
Und eine behausung zum: alten Falken keller genannt mit einem kleinen höflein bronnen u. seitengebäu in die St: Urbans gaß gehend samt übrigen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane dem Münsterplatz N° 2 bis einseit neben dem dißortigen Sohn anderseit neben bgr Herrenschneider dem tochtermann und hinten auff bgr Fath den becker, von hiesiger Stadt Pfenning Thurn durch steigerung käuflich an sich gebracht und seÿe Ihm den 30. Septembris 1784 in C. C. Stub eigenthümlich zugeschrieben worden, sondern weilen dieselbe und die darneben gelegene herrenschneidersch. behausung in einander gebauen waren, so haben beede Eigenthümer getrachtet, solche so viel möglich zu separiren wozu die nöthigen Maaßregeln in sein des tochtermanns den 14. oct. 1784 vor mir Notario mit dißortigen tochter errichtete Eheberedung § 6 genommen worden wie die sich vorgefunden, beschrift davon ausweißet – dieselbe ertrage an jährlichen zins von bgr Müller Schreibmeister 50 fr, bgrin Lang wittib 75 fr, br burger Wirth 50 fr, Und Stamm dißortigem tochtermann 150 fr zusammen 325 fr, Welchem ertrag nach diese behausung zu stehen kommt auf 6500 fr
Ergäntzung Illata A° 1764 durch Notarium Zimmer
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der hinterbliebenen Wittib unverändert Vermögens, goldene ringe 48 fr, pfenningzinß hauptgüter 6000 fr, schulden 300 fr, Summa summarum 6348 fr – wegzurechnen 392 fr, verbleibt 5955 fr
Der Erben unverändert Vermögen, kleidung 182 fr, silber 18 fr, Ergäntzung 9951 fr, summa summarum 10.152 fr – Schuld 300 fr
die theilbare Nahrung, hausrath 1532 fr, Wein und leeren Faß 636 fr, Silber 281 fr, gold. Ring 206 fr, häußern 16.500 fr, pfenningzinß hauptgüter 46.476 fr, summa summarum 65.632 fr, schulden 10.571 fr, Detrahendo 55.060 fr
(Joint estimation) Savoir la Maison scise rue des Veaux marqué du N° 28 avec Maison de Devant Pavillon et Bâtiment de fond peut être estimée à la somme de 22.000 fr, Celle située place de la Cathedrale N° 2 ayant un Bâtiment donnant sur la place et un dans la rue des Cordonniers peut être estimée a la somme de 18.000 fr, Jacques Frédéric Arnold charpentier et Chrétien Arnold maçon
Summarische berechnung, (…) 6. Sophia Fridericka geb. Lung bgr Johann Daniel Christmann des Paßmentirers und handelsmanns Ehegattin, den 18 messidor 10
Enregistrement de Strasbourg, acp 83 F° 186 du 28 vent. 10

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Sophie Keppler femme de Régnard Xavier Guerin, directeur de l’hopital civil

1807 (15.1.), Strasbourg 12 (13), Not. Wengler n° 2296
Inventaire de la succession de Marie Sophie Keppler épouse de Reinhard Xavier Guerin directeur de l’hopital civil de la ville de Strasbourg décédée le 20 octobre 1806 – à la requête du veuf tuteur naturel d’Elisabeth Antoinette 20 ans, Marie Xavier Frédéric Materne Joseph 18 ans, Marie Joseph Maximilien né le 1 octobre 1790, en présence de Frédéric Keppler curé d’Andlau subrogé tuteur – Contrat de mariage sous seing privé le 26 sept. 1785
dans un des bâtiments de l’hopital civil
meubles, argenterie, vaches 360 fr, créances 436 fr, total de l’actif 4650 fr, passif 7296 fr, déficit 2645 fr
(Joint Inventaire Marie Elisabeth Antoinette Guerin décédée le 20 mars 1826 au domicile de son père rue des Veaux n° 28)
Enregistrement de Strasbourg, acp 101 f° 158 du 17.1.

Madeleine Schuhler veuve de Jean Daniel Lung renonce au droit de se servir de la pompe de son voisin Ignace Ferazino

1807 (14.7.), Strasbourg 14 (34), Not. Lex n° 1555
Renonciation – Madeleine Schuhler veuve de Jean Daniel Lung négociant
Ignace Ferazino
renonce au droit d’user de la pompe qui se trouve dans la maison de devant dudit Sr Ferazino rue des Veaux n° 27 et d’y puiser l’eau ainsi qu’elle en avoit le droit avant les présentes – moyennant 200 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 F° 42-v du 16.7.

Charles Bucherer (locataire principal, voir infra) loue un logement à Barthélémy Leclerc

1810 (23. 9.br), Enregistrement de Strasbourg, ssp 30 n° 608
3 août 1809 – Bail pour 2 ans par Charles Bucherer de Strasbourg
à Bartheleme Leclerc
logement dans la Maison rue des Veaux N° 28 pour 500 francs

Le locataire principal Charles Louis Bucherer résilie le bail accordé au débitant de vin Hyacinthe Leclerc et à sa femme Marie Madeleine Hauer

1811 (2.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 35), Not. Bossenius n° 3114
Rétrocession – Charles Louis Bucherer marchand de vin en qualité de locataire principal de la maison sise en cette ville rue des Veaux n° 28 d’une part
Hyacinthe Leclerc débitant de vin présentement détenu à la maison dite de force rue St Jean n° 12 et Marie Madeleine Hauer
que par acte ssp. du 7 août 1809 enregistré ledit Sr Bucherer avait donné à bail aux conjoints Leclerc un logement dans la susdite maison, que pour le loyer le Sr Leclerc avoit fait un billet au bailleur qui sur le protêt d’icelui avoit obtenu au Tribunal de Commerce séant à Strasbourg un jugement portant condamnation pour la somme de 1400 francs de principal, que par suite de ce jugement ledit Sr Bucherer avait fait prendre par corps ce dernier & déposer en la prison susmentionée
s’engagent a déguerpir au 25 mars prochain, Ils renoncent encore au bénéfice du bail verbal que leur avait fait le Sr Bucherer du jardin attenant a la maison louée, 2. le Sr Bucherer se déporte formellement des poursuites qu’il a dirigées contr’eux
Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 137-v du 5.3.

Contrat de mariage de Christine Caroline Heyl, petite-fille de la propriétaire, avec le confiseur Louis Schneegans
1817 (22.9.), Strasbourg 9 (anc. cote 23), Not. Bossenius n° 449, 7090
Contrat de mariage – Louis Schneegans, confiseur fils de Valentin Schneegans, rentier, et de feue Dorothée née Hansmetzger
Christine Caroline Heyl fille mineure de Christine née Lung veuve de Jean Frédéric Heyl tonnelier épouse actuelle de Charles Louis Bucherer marchand de vins
en la demeure dudit Sr Bucherer rue des veaux n° 28
communauté avec réserve d’apports
Enregistrement de Strasbourg, acp 135 F° 186 du 27.9.

Les héritiers d’André Multzer auquel sa femme Christine Salomé Lung a légué ses biens cèdent leurs droits aux héritiers Lung

1818 (21.8.), Strasbourg 10 (24), Not. Zimmer n° 640, 8246
Décompte – 1. Pierre Multzer, quartier maître trésorier de la légion du Bas Rhin en garnison à Besançon tant en son nom et pour a) Madeleine Multzer sa sœur épouse de Léopold Dubus artiste dramatique employé présentement à Bruxelles, b) Susanne Multzer sa sœur épouse de Jean Claude Ragonnet Chevalier de la Légion d’Honneur adjudant major demeurant Nancy, c) Marie Louise Multzer sa sœur fille majeure à Nancy, 2. Marie Françoise Multzer épouse de Pierre François de Bruyne ancien employé aux administrations de l’armée demeurant ci devant à Strasbourg et présentement à Gand, seuls enfants uniques héritiers en qualité d’héritiers d’André Multzer leur père décédé le 30. jan. 1817 issus du mariage en premières noces de Marguerite Barie, inventaire du père dressé par Me Lex le 18 mars 1817. ledit Multzer père comme héritier testamentaire de Christine Salomé Lung sa femme en secondes noces suivant testament olographe daté du 3 septembre 1816 déposé au rang des minutes de Me Lex le 20 mars 1817 – après avoir pris communication de l’acte de liquidation de la succession de Jean Daniel Lung, marchand de soie à Strasbourg, dressé par Me Lung le 18 messidor 10 Elles auroient reconnu que la part d’enfants faisant le 6° échu dans ladite succession paternelle à la défunte De Mulzer née Lung leur belle mère se monte à 15.244 francs par contre ladite défunte dévoit faire état de 9969 francs, reste 5274 francs, total à imputer encore 6529 francs, compensation faite 1254 francs. Que quelque défavorable et stérile que puisse etre cet état des choses pour lesdits enfants et héritiers Multzer ils ne peuvent disconvenir de la légitimité des prétensions des veuve et héritiers Lung comme ayant été une conséquence naturelle de l’inconduite non interrompue de ladite femme Multzer née Lung depuis sa jeunesse jusqu’à son décès
abandon de l’héritage – sont intervenus les veuve et héritiers Lung savoir 1. Marie Madeleine née Schuler veuve de Jean Daniel Lung, 2. Marguerite Madeleine Lung épouse de Jean Geofroi Herrenscheider rentier, 3. Marie Elisabeth Lung épouse de Jean Jacques Stamm ci devant marchand, 4. Jean Daniel Lung marchand de rubans, 5. Christine Lung veuve de Jean Frédéric Heyl marchand de vin épouse actuelle de Charles Louis Bucherer marchand de vin, 6. Sophie Frédérique Lung veuve de Jean Daniel Christmann marchand passementier présentement épouse de Charles Louis Bahn marchand
(cette cession consiste dans les 3/24 d’une maison à Strasbourg rue des Veaux n° 28)
Enregistrement de Strasbourg, acp 140 f° 30 du 27.8.

Contrat de mariage de Frédérique Bucherer, petite-fille de la propriétaire, avec l’avocat Jean Geoffroi Schuler
1820 (10.5.), Strasbourg 14 (64), Me Lex n° 1938
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Geoffroi Schuler, avocat avoué près le Tribunal Civil de Première Instance veuf en premières noces sans enfant de Marie Barbe Fischer
Frédérique Bucherer, fille mineure de Charles Louis Bucherer, propriétaire à Lahr (grand duché de Baden) et de feu Marguerite Elisabeth Linck
en présence de Charles Louis Bucherer fils marchand de vin et Christine Lung son épouse
en la demeure de Charles Louis Bucherer fils rue des Veaux n° 28
Enregistrement de Strasbourg, acp 147 F° 87 du 12.5.

Marie Madeleine Schuler veuve de Jean Daniel Lung et ses enfants cèdent la maison à leur fille et sœur respective Christine Lung veuve en premières noces de Jean Frédéric Heyl, femme en secondes noces du marchand de vins Charles Louis Bucherer

1822 (25.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 44), Me Hickel
1. Marie Madeleine Schuler veuve de Jean Daniel Lung, marchand de soieries, 2. Marguerite Madeleine Lung épouse de Jean Geoffroi Herrenschneider, propriétaire, 3. Marie Elisabeth Lung épouse de Jean Jacques Stamm ci devant marchand, 4. Jean Daniel Lung, marchand de rubans, 5. Christine Lung veuve en premières noces de Jean Frédéric Heyl, marchand de vins épouse en secondes noces de Charles Louis Bucherer, aussi marchand de vins, 6. Sophie Frédérique Lung veuve en premières noces de Jean Daniel Christmann, marchand passementier & en secondes noces de Charles Louis Bahn, fabricant de galons
à Christine Lung veuve en premières noces de Jean Frédéric Heyl femme en secondes noces de Charles Louis Bucherer, marchand de vins
qu’ils sont propriétaires par indivis d’une maison située à Strasbourg rue des Veaux n° 28 composée d’un bâtiment de devant, d’un bâtiment latéral & d’un de derrière, cour, écurie, pompe, jardin, gloriette appartenances & dépendances d’un côté le Sr Ferazino marchand n° 27 d’autre celle des héritiers du Sr Roederer teinturier marquée n° 29 derrière la rivière de l’Ill – provenant de la communauté Jean Daniel Lung et Marie Madeleine Schuler & dans laquelle cette dernière prend part pour un tiers suivant contrat de mariage passé devant Me Zimmer le 8 mars1764, les deux tiers aux (autres vendeurs) et Christine Salomé Lung veuve de Jean Jacques Strohé décédé menuisier cette dernière mariée en troisièmes noces avec André Multzer tapissier décédée depuis sans postérité & les héritiers du Sr Multzer qu’elle avait institué son légataire universel ayant cédé et abadonné à ladite famille Lung suivant contrat passé devant Me Zimmer le 21 août 1818, l’immeuble appartient donc à 1. Mde Lung née Schuler pour 19/54 et à chacun des autres vendeurs pour 7/54, à la De Bucherer née Lung 35.000 – acquis du Gouvernement français Adjudication définitive dressée le 29 nivose 2. Titres anciens, ventes à la Chambre des Contrats les 27 juin 1780 et 24 novembre 1784. Fait en la demeure de la De Lung place du Dôme n° 14 – moyennant 35 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 160 F° 67 du 28.11.

Marie Christine Lung épouse en 1799 le tonnelier Jean Frédéric Heyl
Mariage, Strasbourg (n° 68)
Cejourd’hui 10° Frimaire l’an VIII de la République française une et indivisible (…) d’une part Jean Frédéric Heil, agé de 36 ans, tonnelier, né et domicilié en cette commune, fils de Jean Daniel Heil tonnelier et d’Anne Marie Schnitzler, d’autre part Marie Christine Lung agée de 20 ans née et domiciliée en cette commune, fille mineure de Jean Daniel Lung négociant et de Marie Madeleine Schuler (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 4 mai 1763 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 10 octobre 1779 (Signé) Jean Frédéric Heyl, Christine Lung (i 38)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison propre au mari près des Glacières. Ceux du mari s’élèvent à 11 203 livres, ceux de la femme à 4 132 livres.
1802 (2 messidor 10), Strasbourg 15 (3), Not. Lung n° 326, 808
Inventarium über des bgrs Joh. Friedrich Heÿl Kieffer und weinhändlers und bgrin Christina geb. Lung in ihrem den 10. frimair 8. Jahrs angefangenen Ehestand Welche sie in ihrem den 26. Brumair gemelten Jahrs vor mir Notario errichteten Eheberedung
in einer an der Kalbsgaß gelegenen behausung in beisein des bgrs Joh. Friedrich Heÿl des Ehemanns Vaters
des Ehemanns in die Ehe gebrachten Guths hausrath 635 fr, silbers 216 fr, schiff und geschirr wie auch wein und Faß zur Kieffer Profession und brandenwein-brennereÿ gehörig 3523 fr, baarschafft 1440 fr
Eigenthum ane einer behausung, so der Ehemann in die Ehe gebracht. Nämlichen eine Magasin zum brandenweinbrennen einem darüber befindlichen Wohngebäude samt Küche und Schweinställe, auch Rechten und Gerechtigkeiten am Wall beÿ den Eisgruben ohnfern dem Elisabethä oder Spithalthor, davon Grund und boden der hiesigen Kommune gehörig welcher man jährlich auf den 1. prairial 30 fr Lehnungs zins, hievon abzutragen pflichtig wie auch einen vor u. an solchen Magasinplatz gelegenen und von besagter Gemeinde den 1. Prairial 6.t Jahrs um einen jährlich Zins von 24 francs auf 9 Jahr in Lehnung erhaltenen Platz, welche Gebäude und lehnungs Gerechtigkeit er der Ehemann im Gemeinschafft mit seinem bruder bgr Joh. Daniel Heÿm zufolg einer vor Notari Dinckel den 29. thermidor 6, Verscheibung von bgr Müller Architecte um 5000 fr. erkauft, aber sogleich vorgedachte Ställe daselbst erbauet und viele Reparation gemacht haben, daher solche Gebäude samt dem Nutznießungs-Recht des Platzes ohn præjudicierlich geachtet werde für 8000 fr
die helfte 4000 fr, schulden 1018 fr, Summa summarum 10.833 fr – haussteur 369 fr, summa 11.203 lb
der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Guth, hausrath 1456 fr, silber 186 fr, baarschafft 2120 fr, Summa summarum 3763 fr – haussteur 369 fr, summa 4132 lb
Enregistrement de Strasbourg, acp 84 F° 161 du 2 mess. 10

Jean Frédéric Heyl meurt en 1805 en délaissant une fille
1806 (13.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 14), Not. Bossenius n° 285, 2610
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Heyl marchand de vins décédé le 23 brumaire dernier – à la requête de Christine née Lung la veuve tutrice naturelle de Caroline 5 ans et héritière universelle, en présence de Valentin Hirschel marchand de poissons subrogé tuteur
dans la maison rue des veaux n° 28 occupée en partie par ladite succession
propres de la veuve, meubles 930 fr, argenterie 174 fr, dettes actives 300 fr, remplacement Inventaire des apports Me Lung 2 messidor 10, 2411 fr, déduire 31 fr, reste à remplacer 2380 fr, total des propres 3784 fr
propres de l’héritière. meubles 824 fr, argenterie 227 fr, tonneaux 434 fr, remplacement 6796 fr, défalquer 31 fr, reste à remplacer 6765 fr, total 8250 fr, don matutinal 300 fr, reste 7950 fr
communauté, meubles 583 fr, tonneaux 4750 fr, numéraire 3400 fr, total 8733 fr, passif 9295 fr, déficit 561 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 98 F° 182 du 22.2.

Christine Lung se remarie avec le tonnelier Charles Louis Bucherer, originaire de Lahr en Brisgau
1806 (16.4.), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 228
Contrat de mariage – sont comparus le Sieur Charles Louis Bucherer, tonnelier & marchand de vins en cette ville, fils légitime du Sieur Charles Louis Bucherer, aubergiste & boulanger & de Dame Marguerithe Elisabeth Linck, conjoints à Lahr en Brisgau, agissant sous l’autorisation spéciale dudit son père, d’une part
Et Dame Christine née Lung, veuve du Sieur Jean Frédéric Heyl, vivant marchand de vins à Strasbourg, assistée du Sieur Jean Daniel Lung marchand de soyeries en ladite ville, son frère d’autre part
ce 16 Avril 1806 Simon Carl Ludwig Bucherer, Christine Heyl
Enregistrement de Strasbourg, acp 99 F° 120-v du 23.4.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à la mère de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 4411 livres, ceux de la femme à 2778 livres.
1806 (29.9.), Strasbourg 9 (anc. cote 15), Not. Bossenius n° 324, 2961
Inventaire des apports de Charles Louis Bucherer tonnelier et marchand de vins et de Christine née Lung, mariés le 15 du mois courant, Contrat de mariage souss. le 16 avril courant
dans la maison rue des veaux n° 28 appartenante à la De Lung née Schuler veuve de Jean Daniel Lung marchand de soierie
le mari, 4411 fr
la femme, meubles 3658 fr, argenterie 577 fr, numéraire et dettes actives 4283 fr, total 11 240 fr, doit a Caroline Heyl sa fille mineure du premier lit héritière universelle de Jean Frédéric Heÿl marchand de vins son père, Inventaire souss. 18 mars 1806, 2778 fr
présents de noces 1041 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 1-v du 8.10.

Inventaire dressé après la mort du locataire Régnard Xavier Guerin

1830 (12.3.), Strasbourg 8 (nouv. cote 48), Me G. Grimmer n° 3059
Inventaire de la succession de Reinhard Xavier Guerin, ancien commissaire priseur décédé le 20 déc. 1829, à la requête de 1. Marie Xavier Frédéric Matern Joseph Guerin, receveur particulier des Finances de l’arrondissement de Wissembourg, 2. Marie Joseph Maximilien Guerin, célibataire sans état frères germains seuls et uniques héritiers de leur père procréés du mariage avec Marie Sophie Keppler – en présence d’Aloise Hélène Guerin, sœur germaine du défunt sa ménagère
dans une maison rue des Veaux n° 28 appartenant à Frédéric Bucherer, marchand de vins occupant comme locataire le second étage donnant sur la rue
meubles dans la chambre d’habitation ayant vue sur la cour, dans le corridor, dans la cuisine, au grenier, dans la chambre d’habitation, dans le vestibule derrière l’alcove, dans le second appartement donnant par deux croisées dans la rue – Testament olographe du 27 mars 1828 enreg. 13 mars 1830 F° 191
acp 198 (3 Q 29 913) f° 162, quatre premières vacations – acp 198 (3 Q 29 913) f° 164 la dernière vacation
La masse active se compose de la moitié d’un jardin hors la porte de l’hôpital de cette ville, Maison 1554, créances 21.550, Total 23.104
Le passif est de 12.042 francs
Le Sr Petin, créancier de Marie Joseph Maxilimien Guerin, donne mainlevée de l’opposition qu’il a formeée à l levée des scellés

Inventaire dressé après la mort du locataire René Pierre Flamant, professeur à la faculté de médecine

1833 (27.7.), Strasbourg 6 (57, nouv. cote 59), Me Triponé n° 2895
Inventaire de la succession de Réné Pierre Flamant, professeur à la faculté de médecine de Strasbourg décédé le 7 juillet 1833, à la requête de I. Jeanne Gabrielle Scholastique Fanninger, donataire en usufruit suivant testament olographe du 5 mai 1832 enreg. 9 juillet 1833 et les enfants, II. Noël Flamant, docteur en médecine à Schlestadt, III. Pierette Clémence Flamant épouse de Jean Charles Janson, docteur en médecine à Besançon représenté par M. Gaïtan Ganzinotti licencié en droit, IV. Annette Pauline Flamant épouse de François Martin Coze, docteur en médecine à Ferques arrondissement de Boulogne sur Mer
dans le logement qu’occupait le défunt rue des Veaux n° 28 maison Bucherer
immeuble, suivant acte reçu Me Wengler le 18 septembre 1818, le défunt a acquis sur Ernest Louis Wagner, négociant, un jardin dans la banlieue de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz sur la digue d’inondation dite Riethbergergraben avec maison, grange, écurie, étang, appartenances & dépendances le tout de la contenance de 1 ha 95 ares non estimée
bibliothèque leguée à son fils, meubles 6501 fr, tonneaux à Dambach, créances actives 63 216 fr, argent comptant 6600 fr, actif de la communauté 79 978, passif 36 fr, succession actif 51 970 fr, passif 990 fr – immeubles à Scherwiller, Châtenois, masse 79 978 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 219 F° 53 du 6.8.

Charles Louis Bucherer loue la maison à ses fils Frédéric Bucherer et Louis Bucherer

1835 (21.11.), Strasbourg 6 (59), Me Triponé n° 3459
Bail de 2 ans 34 jours à commencer le jour de l’acte à Frédéric Bucherer, pour finir le 25 dec. 1837 – Charles Louis Bucherer père, marchand de vins
à Frédéric Bucherer son fils, commis négociant et Louis Bucherer ses deux fils majeurs le premier à Strasbourg le second à Dambach
la maison sise à Strasbourg rue des Veaux n° 28 à l’exception seulement d’une chambre occupée en ce moment par le preneur, la jouissance de laquelle chambre est réservée au bailleur et à sa famille pour ledit temps
plus les deux caves dites Zehntkeller et Hauskeller situées à Dambach
sous location jusqu’au 1 janvier, la cave rue des Frères n° 19 et jusqu’au 25 mars la cave rue de la Croix n° 10, desquelles M Bucherer père est lui même locataire, pour 20 francs – pour 1500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 236 F° 32 du 28.11.

Acte dressé après la mort de Christine Lung qui délaisse une fille issue de son premier mariage avec Jean Frédéric Heyl et trois enfants du deuxième. Les enfants renoncent à la succession

1847 (15. 9.br), Strasbourg 9 (96), Not. Becker n° 3696
Liquidation et partage de la communauté qui a existé entre Charles Louis Bucherer et Christine Lung
Fureent présent 1° M. Charles Louis Bucherer, ancien marchand de vins, domicilié à Strasbourg demeurant actuellement à Dambach, agissant 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et De Christine Lung son épouse défunte, veuve de M. Jean Frédéric Heyl, en son vivant marchand de vins à Strasbourg aux termes du contrat de mariage de Mr et Mad Bucherer passé devant M° Bossénius notaire à Strasbourg le 16 avril 1806, 2) et comme donataire en vertu du même contrat d’une partie de la succession de ladite défunte
2° M. Valentin Schneegans, Juge de paix à Strasbourg demeurant en ladite ville, agissant au nom et comme mandataire de de Mad. Christine Caroline Heyl veuve de M. Louis Schneegans en son vivant confiseur à Strasbourg, demeurant actuellement à Bühl près de Barr,
3° M. Charles Frédéric Bucherer, marchand de vins demeurant et domicilié à Strasbourg ; 4° M. Auguste Louis Bucherer, aussi marchand de vins demeurant et domicilié en cette ville, 5° Et Mlle Henriette Julie Bucherer, majeure demeurant et domiciliée en la même ville, Lesdits De Schneegans, Sr Charles Frédéric Bucherer, Sr Auguste Louis Bucherer et Dlle Bucherer, seuls et uniques enfants et héritiers chacun pour un quart de feu ladite De Bucherer née Lung leur mère

Première observation. Mariage de M. et Mad. Bucherer. Conditions civiles de leur union. Mr Bucherer père et feu Mad. Bucherer se sont mariés à Strasbourg le 15 septembre 1806 (…) les époux Bucherer étaient mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts, réserve à chacun des époux des habillements et linge de corps et donation par la future au futur en cas de survie de la part des biens dont il lui serait permis de disposer à sa mort et qui est un 5°. M. Bucherer déclare par les présentes renoncer à cette donation
Deuxième observation. Reprises en deniers de Mr et Mad. Bucherer (…) les apports des époux Bucherer n’existant plus en nature et M Bucherer père réclame 4411 francs formant l’équivalent de ses apports. Les héritiers de Mme Bucherer réclament de leur côté tant pour apports inexistans que pour héritages pendant le mariage la somme de 27.000 francs. Réserve par les comparans qui ne peuvent pour le moment fournir aucun titre à l’appui de leurs réclamations de régler ultérieurement leurs droits à cet égard
Troisième observation. Indemnité due par les héritiers de Mad. Bucherer à raison des dots qu’elle a constituées à ses enfants (…) Mme Schneegans a reçu des époux Bucherer à titre de dot une somme de 2000 francs
acp 366 (3 Q 30 081) f° 97. – 4° Mme Bucherer est décédée à Dambach le 17 mai 1847 et les présentes doivent tenir lieu de l’inventaire qui n’a pas été dressé
Masse active. Elle se compose 1° de meubles et objets mobiliers estimés dans un état dressé le 15 novembre 1847 enregistré ssp. fol. 95 cejourd’hui à 11.207 francs, 2° argent comptant à 152, 3° créances 5858, Total 17.057.
Masse passive. Elle se compose 1° il est dû à différents créanciers 11.060, 2° de la somme pour reprises de Mme Bucherer 4411, 3° de celle pour reprises réclamée par les héritiers de la De Bucherer 27.000, Total 42.471. – Balance, excédent de passif 25.434. En conséquence renonciation par les héritiers de la De Bucherer à la communauté
Partage du 15 novembre, acp 366 (3 Q 30 081) f° 97-v du 16.11.

1842 (17.10.), Me Noetinger
Notoriété constatant que Christine Lung, femme de Jean Frédéric Heyl, marchand de vins, en secondes noces de Charles Louis Bucherer, aussi marchand de vins & Sophie Frédérique Lung femme Jean Daniel Christmann, passementier à Strasbourg, étaient mariés sous le régime de ma communauté de biens réduite aux acquêts avant le Code civil, & que lesdites Dales Heyl et Christmann pouvaient disposer après la mort de leurs maris d’un 6° chacun dans une rente inscrite au Grand livre de la dette publique cinq p. %, consolidés pour 75. francs n° 3934 vol. 53.leur étant propre
acp 303 (3 Q 30 018) f° 38 du 18.10.

Charles Louis Bucherer et Christine Lung vendent la maison à leur fils marchand de vins Charles Frédéric Bucherer

1840 (19.7.), Strasbourg 9 (77), Me Becker n° 759
Charles Louis Bucherer, marchand de vins, et Christine Lung
à Charles Frédéric Bucherer leur fils, marchand de vins
Désignation de la propriété, une maison située à Strasbourg rue des Veaux n° 28 composée d’un bâtiment de devant, d’un bâtiment latéral, d’un bâtiment de derrière avec cour, /:vinaigrerie :/ écurie, pompe, jardin, gloriette, appartenances et dépendances d’un côté la propriété de M. Coyard d’autre celles de MM Flaxland et Matter derrière la rivière de l’Ill – Etablissement de la propriété, de la communauté des père et mère de Mde Bucherer Marie Madeleine Schuler et Jean Daniel Lung, marchand de soieries, appartenait à Marie Madeleine Schuler pour un tiers suivant contrat de mariage devant Me Zimmer père le 8 mars 1764, deux tiers aux enfants alors au nombre de 6, savoir Mde Bucherer comparante, Mde Marguerite Madeleine Lung épouse de Jean Geoffroi Herrenschneider, propriétaire, Marie Elisabeth Lung épouse de Jean Jacques Stamm ci devant marchand, Sophie Frédéric Lung veuve en premières noces de Jean Daniel Christmann décédé marchand passementier et en secondes noces de Charles Louis Bahn, fabricant de galons, Christine Salomé Lung veuve de Jean Jacques Strohl décédé menuisier cette dernière mariée en troisième noces à André Multzer, tapissier à Strasbourg décédée depuis sans postérité et les enfants et héritiers du Sr Multzer qu’elle avait institué son légataire universel ayant après le décès de leur père abandonné à ladite famille Lung en compensation de ses prétentions contre la De Multzer suivant actre dressé par Me Zimmer le 21 août 1818. En conséquence l’immeuble vendu appartient à 1. la veuve Lung née Schuler pour 18/54 et comme ayant reçu en paiement des héritiers légataires de ladite De Strohl 1/54, ensemble 19/54, 2. à Mde Herrenschneider pour 7/54, 3. à Mde Stamm pour 7/54, 4. à M. Lung pour 5/54, 5. à Mde Bahn pour 5/54, 6. à Mde Bucherer pour 5/54 – Locations, occupé par l’acquéreur et loué verbalement à différentes personnes pour un temps indéterminé – pour 40.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 280 F° 8-v du 21.7.

Frédéric Bucherer épouse en 1836 Wilhelmine Kast originaire de Gernsbach. Le contrat de mariage passé à l’étranger est transcrit en 1868.
1868 (14.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 150 (3 Q 31 649) f° 43
Contrat de mariage du 28 juillet 1836 – Frédéric Bucherer, négociant à Strasbourg, majeur, fils de Charles Bucherer, marchand de vins, et dame Christine Lung à Dambach
Et Wilhelmine Kast âgée de 20 ans, fille de feu Jacques Kast, batelier et Caroline Weisser son épouse survivante à Gernsbach.
article 1. les futurs stipulent la communauté de biens réduite aux acquêts conformément aux articles 1498 et 1499 du C. C.
article 2. la future épouse recevra 10.000 florins, trousseau et argent comptant qui lui sera porté en compte sur la fortune paternelle et qui sera délivré après la célébration du mariage
article 3. Le survivant des futurs époux aura la jouissance viagère et gratuite de la fortune du prémourant. La réduction légale de cet usufruit demeurera, le cas échéant, réservée à la loi elle-même
article 4. Le futur époux justifiera de la fortune qu’il apportera en mariage au moyen d’un inventaire dressé en la forme légale
Le présent contrat passé devant le bailliage ducal de Bade à Gernsbach

Inventaire dressé après la mort du tapissier Claude Chenet, locataire

1843 (4.5.), Strasbourg 15 (73), Me Lacombe n° 3879
Inventaire après le décès de Claude Chenet – À la requête de 1° Dame Marie Catherine Antoinette Laucher veuve de Mr Claude Chenet en son vivant tapissier, agissant 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et Mr Chenet suivant contrat de mariage passé devant Me François Lacombe le 3. octobre 1825, 2° en qualité de mère et tutrice naturelle de A. Marie Antoinette Chenet née le 11. juin 1826, B. Marie Joséphine Chenet née le 6. juillet 1827, C. Jacques Claude Edouard Chenet né le 23. mai 1830, D. Henri Jules Chenet né le 25. mai 1832, E. Marie Charles Chenet né le 11 mai 1836, héritiers de leur père décédé en cette ville le 24 avril 1843, En la présence de Mr Antoine Aloyse Laucher professeur de musique en qualité de subrogé tuteur des enfants mineurs
dans le logement qu’occupent les conjoints Chenet au rez de chaussée de la maison rue des veaux n° 28 à Strasbourg
acp 309 (3 Q 30 024) f° 84 – Il déped de la dite succession un Maison de communauté estimmé 749 francs
des Extances pour ouvrages de tapisserie 135
le passif se monte à 2382

Frédéric Bucherer loue une partie de la maison à l’inspecteur spécial de la culture des tabacs Mathieu

1856 (28.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 122 (3 Q 31 621) 22 mars 1853 – Mr Frédéric Bucherer, propriétaire à Strasbourg, loue pour trois années à partir du 25 mars 1853
au Sr Mathieu, inspecteur spécial de la culture des tabacs du Bas Rhin agissant au nom de l’administration des douanes et des contributions indirectes
une partie de bâtiment situé à Strasbourg, rue des Veaux N° 18.Le bail est fait pour un loyer annuel de 350 francs

Charles Frédéric Bucherer meurt en 1864 en délaissant deux enfants. Lors de la liquidation, la maison revient à la veuve

1869 (19.1.), Me Becker (actes en déficit)
Liquidation et partage de la communauté entre Charles Frédéric Bucherer et Wilhelmine Kast
Liquidation et partage 1) de la communauté de biens qui a existé entre Charles Frédéric Bucherer, vivant négociant à Strasbourg et Wilhelmine Kast, sa femme 2) de la succession du Sr Bucherer décédé le 15 avril 1864
entre I. la veuve agissant comme commune en biens, en vertu de son contrat de mariage passé au révisorat grand ducal du bailliage de Gernsbach (Bade) le 20 juillet 1836 enregistré en ce bureau le 14 décembre 1868,
II. Charles Frédéric Bucherer fils, fabricant de vinaigre à Strasbourg, III. Caroline Wilhelmine Bucherer, célibataire à Strasbourg, ses enfants

acp 580 (3 Q 30 295) f° 17-v du 21.1. (succession déclarée le 11 8.b 1864) Communauté. Mobilier 3793, garde robe 561, créances 61.754
Une maison rue des Veaux N° 2 à Strasbourg 100.000, loyers 261, Total 166.347
Masse passive, reprises de la veuve 45.252, reprises du défunt 11.084, autre 29.503, Total 69.902, moitié 30.451
Succession du Sr Bucherer, moitié de la communauté 30.451, argent 11.084, total 41.543 – Masse passive 1534, reste 40.001
Droits des parties et abandonnements, à Mde Bucherer la maison
acp 580 (3 Q 30 295) f°18-v du 21.1. – Notoriété du 19 janvier, constatant que les enfants Bucherer sus dénommés sont les seuls héritiers de leur père

Wilhelmine Kast veuve de Charles Frédéric Bucherer expose la maison aux enchères puis la retire faute d’amateur

1870 (18.5.), Strasbourg 9 (131), Not. Becker (Geoffroi) n° 12.254
Cahier des charges N° 12.254 du 18 mai 1870. – A comparu M. Charles Frédéric Bucherer fils, fabricant de vinaigre demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de de dame Wilhelmine Kast, sans état, demeurant à Strasbourg veuve de M. Charles Frédéric Bucherer en son vivant négociant en ladite ville
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison sise à Strasbourg, rue des Veaux N° 2, autrefois N° 28, composée d’un bâtiment de devant, de deux bâtiments latéraux, d’un bâtiment de derrière avec cour, jardin, appartenances et dépendances, deux terrasses, bâtiment latéral sur l’une de ces terrasses & autres appartenances & dépendances le tout d’une superficie d’environ 9 ares 50 centiares section O N° 539 du cadastre tenant d’un côté à la propriété de M. Coyard, de l’autre à celle de M. Stoll et de M. Eissen, pardevant à ladite rue & par derrière au chemin de halage longeant la rivière de l’Ill où la propriété a une issue. La vente comprendra quatorze poêles et deux cheminées avec glaces se trouvant dans le bâtiment de devant, seize poêles et quatre cheminées avec glaces se trouvant dans le bâtiment de derrière et neuf caisses de lauriers & de grenadiers ainsi que différents pots à fleurs se trouvant sur le terrain & au jardin.
Etablissement de la propriété. Au sujet de l’origine de la propriété de l’immeuble à vendre le comparant a fait les déclarations suivantes. Ledit immeuble dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre la venderesse & feu son mari susnommé pour l’avoir acquis pendant son mariage suivant contrat de vente ci après relaté & il a été abandonné à ladite dame Bucherer aux termes d’un acte passé devant ledit M° Becker le 19 janvier 1869 contenant liquidation et partage tant de la communauté d’entre la dame Bucherer & son mari défunt que de la succession de ce dernier, à charge par elle d’acquitter différentes sommes qui étaient dues par la communauté (…) Feu M. Bucherer l’avait acquis pendant son mariage des Sr Charles Louis Bucherer marchand de vins à Strasbourg et dame Christine Lung ses père et mère, suivant contrat de vente passé devant M° Becker le 19 juillet 1840 transcrit au bureau des hypothèques le 4 août 1840 volume 362 N° 12 & inscrit d’office au volume 330 n° 231. Cette vente a eu lieu moyennant le prix de 40.000 francs (…) Cette maison dépendait de la communauté de biens qui a existé entre les père et mère de Mad. Bucherer le Sr Jean Daniel Lung, marchand de soieries & dame Marie Madeleine Schuler son épouse & dans laquelle communauté cette dernière avait le droit de prendre part pour un tiers aux termes de l’article quatre du contrat de mariage passé entre elle & son époux devant M° Zimmer père notaire à Strasbourg le 8 mars 1764. Les deux autres tiers de ladite communauté qui appartenoient au Sr Lung ont passé à son décès à ses enfants & héritiers alors au nombre de six, savoir Mme Bucherer née Lung susnommée, Mad. Marguerite Madeleine Lung épouse de M. Jean Geoffroi Herrenschneider, propriétaire, Mad. Marie Elisabeth Lung épouse de M. Jean Jacques Stamm ci devant marchand, M. Jean Daniel Lung, marchand de rubans, Mme. Sophie Frédérique Lung veuve en premières noces du Sr Jean Daniel Christmann, décédé marchand passementier & en secondes noces de Charles Louis Bahn, décédé fabricant de galons et la dame Christine Salomé Lung veuve su sieur Jean Jacques Strohé, décédé menuisier à Strasbourg. Cette dernière mariée en troisième noces à feu le sieur André Multzer, ancien tapissier à Strasbourg, étant décédée sans postérité & les enfants & héritiers dudit Sr Multzer qu’elle avait instituté son légataire universel ayant après le décès de leur père cédé et abandonné à ladite famille Lung en compensation de ses prétensions contre la dame Multzer tout ce qui auroit pu revenir à cette dernière de la succession de son père ainsi qu’il résulté d’un acte passé devant M° Zimmer & son collègue notaires à Strasbourg le 21 août 1818. Mad. Lung & les cinq enfants de M. Lung sont devenus propriétaires au titre susdit de la part indivise de ladite Dame Multzer née Lung dans la maison susdésignée (…) Dans cet état de choses, les co-propriétaires de Madame Bucherer ont vendu à celle-ci leurs parts & portions indivises du dit immeuble suivant contrat passé devant M° Hickel notaire à Strasbourg le 25 novembre 1822. Cette vente a été faite moyennant le prix de 35.000 francs pour la totalité (…) elle s’est obligée de payer annuellement à Mde Lung sa mère & jusqu’au jour de son décès la somme de 1985 francs (…) jusqu’au dit décès qui est arrivé le 21 mars 1823 ainsi que les parties l’ont déclaré.
M. Lung père avait aquis ladite maison du gouvernement français suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par les administrateurs du ci devant district de Strasbourg le 29 ventôse an deux (…)
Baux. Le comparant a déclaré qu’une partie de la maison susdésignée n’est pas louée & que tout le surplus est occupé en partie par des locataires en vertu de baux verbaux (…) Mise à prix 180.000 francs – acp 590 (3 Q 30 305) f° 94-v du 23.5.
N° 12.277. Retrait d’chère, le jeudi 2 juin 1865 – aucune mise n’ayant été faite M. Bucherer au nom qu’il agit a déclaré retirer ledit immeuble de l’enchère
acp 590 (3 Q 30 305) f° 103-v du 3.6.

Wilhelmine Kast hypothèque la maison au profit de Sophie Cottler, Emma Steegmüller, Maximilien-Pierre-Arthur baron de Schauenbourg et Philippe-Frédéric-Edouard Schuré

1873 (18.2.), Strasbourg 9 (135), Not. Becker (Geoffroi) n° 13.094
Obligation – A comparu Madame Wilhelmine Kast sans état demeurant à Strasbourg veuve de M. Charles Frédéric Bucherer, en son vivant négociant en la même ville, laquelle a par les présentes reconnu devoir bien et légitimement
1° A Mademoiselle Sophie Cottler, rentière demeurant à Strasbourg la somme de 8000 francs
2° A Mademoiselle Emma Steegmüller, rentière demeurant à Strasbourg la somme de 6000 franc
3° A M. Maximilien-Pierre-Arthur baron de Schauenburg propriétaire demeurant à Bar le Duc pour lequel est ici présent et accepte en se portant fort pour lui M. Frédéric-Auguste-Adolphe Silberzahn, clerc de notaire, licencié en droit demeurant à Strasbourg la somme de 14.000 francs
4° Et à M. Philippe-Frédéric-Edouard Schuré homme de lettres, licencié en droit, demeurant à Paris pour lequel est ici présent et accepte M. Silberzahn susnommé son mandataire, la somme de 32.000 francs, Faisant ensemble 60.000 francs
Hypothèque, Une maison sise à Strasbourg, rue des Veaux N° 2, autrefois N° 28, composée d’un bâtiment de devant, de deux bâtiments latéraux, d’un bâtiment de derrière avec cour, jardin, appartenances et dépendances,de deux terrasses, d’un bâtiment latéral sur l’une de ces terrasses et d’autres dépendances le tout d’une superficie d’environ 9 ares 50 centiares, section O numéro 539 du cadastre, tenant d’un côté à la propriété de M. Coyard, de l’autre à celle de M. Stoll et de M. Eissen, pardevant à ladite rue & par derrière au chemin de halage longeant la rivière de l’Ill où la propriété a une issue.
Etablissement de la propriété. Au sujet de l’origine de la propriété de l’immeuble susdésigné, madame Bucherer a fait les déclarations suivantes. Il dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre elle et feu son mari susnommé, pour avoir été acquis pendant leur mariage suivant contrat de vente ci après relaté et il a été abandonné à ladite de. Bucherer aux termes d’un acte passé devant ledit M° Becker le 17 janvier 1869, contenant liquidation et partage tant de la communauté que de la succession de ce feu M. Bucherer, à charge par l’abandonnataire d’acquitter différentes sommes qui étaient dues par cette communauté (…). Feu M. Bucherer avait acquis l’immeuble en question pendant son mariage, des Sr Charles Louis Bucherer marchand de vins à Strasbourg et de. Christine Lung ses père et mère, suivant contrat de vente passé devant ledit M° Becker le 19 juillet 1840 transcrit au bureau des hypothèques le 4 août 1840 volume 362 N° 12 & inscrit d’office au volume 330 n° 231. Cette vente a eu lieu moyennant le prix de 40.000 francs (…). Au sujet de l’établissement de la propriété antérieure de ladite maison, le contrat de vente susmentionné contient les renseignements suivants. Cette maison dépendait de la communauté de biens qui a existé entre les père et mère de Mad. Bucherer, M. Jean Daniel Lung, marchand de soieries et dame Marie Madeleine Schuler son épouse, communauté dans laquelle cette dernière était en droit de prendre part pour un tiers aux termes de l’article quatre du contrat de mariage passé entre elle et son époux devant M° Zimmer père, notaire à Strasbourg, le 8 mars 1764. Les deux autres tiers de ladite communauté qui appartenoient au Sr Lung ont passé à son décès à ses héritiers et enfants alors au nombre de six, savoir Mme Bucherer née Lung susnommée, Mad. Marguerite Madeleine Lung épouse de M. Jean Geoffroi Herrenschneider, propriétaire, Madame Marie Elisabeth Lung épouse de M. Jean Jacques Stamm ci devant marchand, M. Jean Daniel Lung, marchand de rubans, Mde. Sophie Frédérique Lung veuve en premières noces du Sr Jean Daniel Christmann, décédé marchand passementier et en secondes noces de Charles Louis Bahn, décédé fabricant de galons et madame Christine Salomé Lung veuve su sieur Jean Jacques Strohé, décédé menuisier à Strasbourg. Cette dernière mariée en troisième noces à feu le sieur André Multzer, ancien tapissier à Strasbourg, étant aussi décédée depuis sans postérité et les enfants & héritiers dudit Sr Multzer qu’elle avait instituté son légataire universel ayant après le décès de leur père cédé et abandonné à ladite famille Lung en compensation de ses prétensions contre la dame Multzer, tout ce qui aurait pu revenir à cette dernière de la succession de son père, ainsi qu’il résulté d’un acte passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 21 août 1818. Madame Lung et les cinq enfants de M. Lung sont devenus propriétaires au titre susdit de la part indivise de ladite Dame Multzer née Lung dans la maison ci-dessus désignée (…) Dans cet état de choses, les copropriétaires de Mad. Bucherer ont vendu à celle-ci leurs parts et portions indivises du dit immeuble suivant contrat passé devant M° Hickel notaire à Strasbourg le 25 novembre 1822. Cette vente a été faite moyennant le prix de 35.000 francs pour la totalité (…) elle s’est obligée de payer annuellement à Mde Lung sa mère & jusqu’au jour de son décès la somme de 1985 francs (…) jusqu’au dit décès qui est arrivé le 21 mars 1823. (…) M. Lung père avait aquis ladite maison du gouvernement français suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par les administrateurs du ci devant district de Strasbourg le 29 ventôse an deux (…). Il existe encore à l’appui de ladite propriété deux anciens contrats expédiés sur parchemin, passés à la ci-devant chambre des contrats de Strasbourg les 27 juin 1720 et 24 novembre 1724.
Etat civil et situation hypothécaire de la débitrice. Madame Bucherer déclare qu’elle n’a jamais contracté d’autre mariage que celui qui l’unissait à feu M. Bucherer susnommé lequel est décédé à Strasbourg le 15 avril 1864.

Wilhelmine Kast loue différentes localités dans chacun des bâtiments à la direction des douanes et des contributions indirectes

1877 (30.10.), General Direktion
3935. Miethvertrag wodurch Wilhelmine Kast Wwe von Friedrich Bucherer in Straßburg wohnhaft
der kaiserl. Direktion der Zölle und indirecten Steuren in Elsass-Lothringen
nachbeschriebene Räumlichkeiten vermiethet, Wohnhaus Kalbsgasse N° 2
A. Vordergebäude 1) das Erdgeschoß, 2) das gantze erste Stockwerck, 3) zwei Kellerräume, 4) zwei Mansardes im dritten Stockwercke, 5) zwei verschließbare Abtheilungen des Speichers
B. Hintergebäude 1) das gantze erste Stockwerck, 2) 4 Zimmer auf der Westseite des 2.ten Stocks, 3) 3 Mansarden, eine Kammer & einen Vorplatz im 3. Stock, 4) 2 verschließbare Holzremisen 5) ein Kellerremise
C. Seitengebäude auf der Ostseite 1) das in 2 Küchen bestehende erste Stockwerck
D. Seitengebäude auf der Westseite 1) das erste Stockwerck, 2) eine Küche und Abtritt, 3) den Speicherraum im dritten Stock
E. Seitengebäude zwischen dem Hinterhause und der Ill, das in den 3. Räumen bestehende erste Stockwerck
die Miethe begint am 25. Juni 1878 und endiget am 24. Juni 1882. wann bis zum 24. Juni 1881 keine Aufkündigung erfolgt ist, so bleibt der Vertrag in Kraft bis 24. Juni 1883. Der jährliche Miethzins beträgt 6400 Mark
acp 672 (3 Q 30 387) f° 14-v du 2.11.



1, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons


Rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 1 – VII 439 (Blondel), O 65 puis section 19 parcelle 133 (cadastre)

Maison dite à l’Ours noir (zum schwarzen Bären) – Reconstruite en 1901 par la Brasserie Adelshoffen – Démolie en 1960, le sol rattaché à la voie publique


Le n° 1, suivi des n° 3 et 5, se trouve dans la moitié droite de l’image (vers 1940, AMS cote 1 Fi 146)
Même endroit, vers 1870 (Charles Winter, AMS cote 57 Z 80)

La maison appelée à l’Ours noir (zum schwarzen Bären) qui fait l’angle de l’îlot face à l’auberge à la Couchette est portée au nom du cordier Jacques Engelhard dans le Livre des communaux de 1587. Précédée d’une échoppe en appentis, elle est pourvue d’un encorbellement et d’un auvent. Jacques Engelhard est autorisé en 1591 comme ses deux voisins de l’îlot à percer une porte et à établir une échoppe sur le communal. La maison revient ensuite au cordier Jean Christophe Bleyfuss qui a épousé la veuve Engelhard puis à son fils du même nom. Le marchand Wolffgang Lochmann qui a acquis la maison en 1661 fait remplacer en 1683 l’auvent par un nouveau un peu plus grand que l’ancien. Il établit en 1689 un deuxième étal devant sa maison. Son gendre et associé Wolffgang Sébastien Gerlach est autorisé en 1722 à construire à l’aplomb de son encorbellement comme son voisin sur 27 pieds de longueur, d’avancer son auvent et de remplacer l’échoppe vers la Couchette par un passage dallé. Comme les travaux ne sont pas conformes au projet initial, il est ensuite autorisé à faire reposer son échoppe sur trois piliers, dont deux en pierre et un en bois, et à recouvrir de tuiles l’auvent agrandi. Le passage ou balcon a une largeur de 4 pieds 8 pouces. Il est autorisé en 1734 à établir comme ses voisins un autre passage de quatre pieds de large. Le marchand Jean Philippe Schatz, mari de son héritière, fait réparer en 1739 le balcon en y posant des dalles légèrement plus larges pour que la pluie s’écoule mieux et bénéficie de la même autorisation que son prédécesseur en 1734. Le prix d’estimation passe de 1 500 livres en 1723 à 2 250 en 1743. Les rentes liées aux divers empiétements sur le communal sont rachetées par le propriétaire en 1814.


L’îlot des trois maisons est dans le quart en bas à gauche de l’image, sur la droite de l’image se trouve l’auberge à la Couchette (zum Spanbett), à l’arrière le pont du Corbeau, Plan-relief de 1725 (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 160 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie et un balcon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve de part et d’autre du pignon (a-b) qui donne sur la rue de la Douane. La façade vers le Vieux-Marché-aux-Poissons (à droite du repère b) comprend trois arcades au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun et une toiture à deux niveaux de lucarnes. La façade vers la rue de l’Etal (à gauche du repère a) a le même aspect.
La maison porte d’abord les n° 103 et 99 (1784-1857) puis le n° 1 de la rue du Vieux-Marché-aux-Poissons.


La maison n° 100 sur le plan des Ponts-et-Chaussées de 1839 et sur celui de 1856 (ADBR, cote 2 SP 52)

La maison est régulièrement louée à des aubergistes depuis les années 1830. Adolphe Seyboth signale en 1846 l’enseigne A la ville de Châlons, en 1849 celle A la Ville de Schlettstadt alors qu’elle est exploitée par François Ignace Kœberlé, originaire de Sélestat. Séparé de sa femme, le jardinier Frédéric Charles Schaaff vend la maison moyennant une rente viagère à Catherine Eberling mais la veuve obtient l’annulation de la vente. Le propriétaire fait combler en 1895 un puits de huit mètres de profondeur dans la maison. La brasserie Adelshoffen fait construire en 1901 un nouveau bâtiment à trois étages par l’entreprise Th. et Ed. Wagner après avoir cédé un terrain à l’Etat. Le bâtiment est fortement endommagé lors du bombardement aérien du 11 août 1944. La Grande Brasserie d’Adelshoffen charge l’architecte Heitz de construire une toiture provisoire en 1946 mais le permis de construire lui est refusé en 1956 après que le Conseil municipal a voté la démolition de l’îlot formé par les 1, 3 et 5 rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. La maison est expropriée au bénéfice de la Ville le 29 novembre 1957 et démolie en 1960.


Elévation vers la rue de la Douane (1901, voir aussi l’élévation de 1897) – Façades est et ouest (1930, par Charles Heitz, dossier du n° 3, cote 232 MW 46) – Plan du terrain lors de la reconstruction des n° 1 et 3 (dossier de la Police du Bâtiment)
L’îlot après le bombardement aérien du 11 août 1944 (AMS, cote 1 Fi 114, n° 153)
Dessins lors de l’abaissement des fenêtres (1908)

avril 2020

Sommaire
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Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Engelhard, cordier, et (1582) Susanne Mahler – luthériens
1593 h Christophe Bleyfuss, cordier, et (v. 1593) Susanne Mahler veuve de Jacques Engelhard, (1601) Ursule Kobel puis (1612) Eve Eberspach veuve de l’arquebusier Georges Riemernager – luthériens
1621 h Christophe Bleyfuss, cordier, et (1613) Marthe Müller, (1634) Véronique, veuve du pasteur Martin Andres, (1641) Barbe Riehl, veuve du redresseur de cornes Thierry Holwein, puis (1659) Anne Ott, veuve du farinier Balthasar Dürrwanger, remariée à Tobie Burckhard – luthériens
1661 h Wolffgang Lochmann, marchand, et (1661) Marie Barbe Emmerich – luthériens
1702 h Wolffgang Sébastien Gerlach, marchand, et (1695) Eve Barbe Lochmann – luthériens
1742 h Jean Philippe Schatz, marchand, et (1720) Susanne Catherine Bæhr – luthériens
1779 h Jean Jacques Schatz, marchand, et (1763) Marie Dorothée Plarr – luthériens
1798 h Chrétien Geoffroi Frantz, homme de lettres, pasteur, et (1798) Sophie Charlotte Schatz
1832 v (indivision) Jean Christophe Frick, boucher, et (1783) Marie Madeleine Dollinger puis (1803) Anne Marie Wehrlen
Frédéric Charles Schaaff, jardinier fleuriste, et (1819) Marie Elisabeth Erhardt
1855 h Frédéric Charles Schaaff, jardinier fleuriste, et (1848) Elisabeth Zabern
1861, 1869 v Antoine Gerling, jardinier, et (1869) Catherine Eberling
1892* Auguste Luib, rentier
1899* v Brasserie Adelshoffen, autrefois Ehrhardt Frères à Schiltigheim

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 500 livres en 1723, 2 250 en 1743

(1765, Liste Blondel) VII 439 Jean Philippe Schatz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Schatz, 13 toises, 5 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 65, Frick, Christophe, tripier quai des Bateliers 3 et Schaaff, Frédéric Charles rue Salpêtrière 13 – maison, sol – 0,8 are

Locations

1629 (échoppe), Melchior Ruff, cordonnier
1636, Tobie Kolb, cordonnier, et Eléonore Kapffer
1653 (échoppe), Isaac Woillaume, marchand
1691 (échoppe), italien Nicolas Cammon, marchand
1832, Joseph Récy, marchand de vins
1835, Balthasar Molard, cabaretier
1843, Anne Marguerite Bastian
1848, François Ignace Koeberlé, aubergiste à Sélestat, et Marie Anne Spilmann
1852, Gérard Kaltenthaler, restaurateur, et Catherine Fritzweiler
1856, Jonathan Rhein, aubergiste
1860, Charles Théodore Heinrich, pâtissier, et Louise Schwartz
1864, Michel Schott, aubergiste
1874, Michel Hager, cafetier, et sa femme Salomé Mertz

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (cote VII 1450) f° 11
La maison appelée à l’Ours noir (zum schwarzen Bären) est portée au nom du cordier Jacques Engelhardt dans le Livre des communaux de 1587. Longue de 22 pieds, elle fait l’angle face à l’auberge à la Couchette, comprend une porte de cave inclinée de 4 pieds de large en saillie de 10 pieds, une marche en pierre de 6 pieds de long et 1 pied de large, l’échoppe devant la maison a 6 pieds de long et un pied de large, l’auvent en saillie de 10 pieds vers la Couchette a 26 pieds de long, les trois marches vers l’ancienne boucherie ont 5 pieds de long et 3 de large. Devant la maison une échoppe en appentis où il vend ses marchandises a 18 pieds de long et 3 de large, une marche pavée de 5 pieds de long et 3 de large, à l’avant de la boutique se trouvent trois piliers en bois qui empiètent largement sur le communal. Le tout est communal et doit le rester, doit pour la jouissance 2 livres 19 sols.

Ane dem Vischmarckh Gegen Sanct Martins Blatz, Vnd von Dannen hinab nach der Altten Metzig zugemessen
Jacob Engelhardt der Seÿler hatt vor seinem Hauß Zum schwarzen Bären genandt so ein Eckhauß gegen dem Würthshauß Zim Spanbeth hinüber gelegen Ist, xxij schu lang, daruor ein Angelehnte Kellerthüer x schu herauß vndt iiij schu breÿt, Item ein steinerin Tritt vj schu lang, j schuhs breÿt, Vndt hatt einen Laden daruor, vj schu lang j schuhs breÿt, Vnndt hatt gegen dem Spanbeth ein Wettertach xxvj schu lang, x schu herauß, Vornen beÿ der Altten Mezig dreÿ steinene Tritt v schu lang, iij schu breÿtt, Mehr Vornen her vor dem hauß ein angehenckhten Laden darauff er feÿl hatt, xviij schu lang, iij schu breÿtt, So dann Vnden vff dem Boden ein gepflästerten Tritt xxiij schu lang, iij schu herauß, Vornen Im Gaden dreÿ hülzener Pfeÿler so zu Weÿtt vf der Allmendt herausser stehen, Soll alles Allmendt sein unndt bleÿben, Bessert für d. Nüessen, ij lb xix ß d

1591, Livre D des loyers communaux (VII 1446) f° 163
Les trois maisons de l’îlot, appartenant respectivement à Jacques Engelhard, Etienne Keller et Nicolas Bittner, sont inscrites au Livre des loyers communaux en 1591 pour être imposées pour la première fois à la Saint-Jean 1592 (voir infra la visite des Préposés au bâtiment).
Le sellier Jacques Engelhard devra un loyer annuel de 2 livres pour une échoppe de 6 pieds de long et 5 de haut et une porte de 3 pieds de large à sa maison sise à l’emplacement de l’ancienne boucherie pour une durée dont le Magistrat reste seul juge, suite à la visite par les préposés au bâtiment le 18 mai 1591. Le loyer passe ensuite à Christophe Bleyfuss qui le règle toujours en mars 1627. Le renvoi au folio 174 du registre suivant est inexact, il s’agit d’une interversion avec la maison voisine (Etienne Keller)

Item ij lb. d. gibt Jacob Engelhard der seÿler von Einem laden vnd Einer hußthüren wie obgemelt [von Einem laden sechs schu lang 5 schu hoch vnd Einer hußthüren dreÿ schu weith Im liecht] vß seiner behausung vff dem platz daruff die alte Metzig gestand. durch Zubrechen, Ist Ime vmb gemelt. Zinß verluhen so lang das vnsern herren gelegen sein will Also Zugestatten Ist durch Bawherren vnd dreie Zinstag den 18. May Ao 91 gefallet der Erst Zinß vff Johannis tag Ao 92
gibt Jetz Christoff bleÿfuoß
Jetz er auch, 2° Martÿ 1627.
Neü 174

1652, Livre des loyers communaux (cote VII 1461) f° 223
Le loyer est reporté au folio 223 du Livre des loyers communaux ouvert en 1652. Arbogast Karth est le successeur d’Etienne Keller

Christoph Bleÿfuß, Soll gemeiner Statt, Von einer Seÿler hütten (…)
[in margine :] vid. Lochmann f. 626
Idem Vom Laden Undt haußthür neben Arbogast Karthen da hiebeuor die alte Metzig gestanden Jährlich vff Johis. Baptistæ 4 lb
Alt. d. f. 163
Jetzt Bleÿfueß et Consorten – dietrich hohlwein

1652, Livre des loyers communaux (cote VII 1462) f° 626
Report au registre suivant, le contribuable est Christophe Bleyfuss puis Wolfgang Lochmann

Wolfgang Lochmann, Zuuor Christoph Bleÿfueß fol. 223. Soll gemeiner Statt Vom Laden Vndt Haußthür, da hiebevor die alte Metzig gestanden, neben Arbogast Karthen, vf Johannis Baptistæ 1662 primo, 4 lb
New fol. 403 (Quittungen 1662-1671)

1673, Livre des loyers communaux (cote VII 1466) 1673-1741 f° 403-v
Report au registre suivant, le contribuable est Wolfgang Lochmann puis Wolffgang Sébastien Gerlach. S’ajoutent les loyers établis en 1722.

Wolffgang Lochmann, Soll Vom Laden und Haußthür da hiebevor die alte Metzig gestanden, neben Arbogast Karten, vff Johannis Baptæ, 4 lb
St. Zinßb. 626
Jetzt Wolffgang Sebastian Gerlach
(Quittungen 1673-1677)

Ferner Von einem 36. sch. 11. Zoll lang 4. sch. 8. Zoll breiten auf 2. steinern und einem Höltzern Pfeiler stehenden Gänglein an seinem hauß gegen dem Spanbett über jahrs auf Laurentÿ Und A° 1723. L. Prot: de 1722. fol: 72. I.mo, 15 ß
Weiter Von Untermaurung seines neben Johann Kuglers des Kupfferschmidts Wohnung befindlichen 22. schuhe. 5. Zoll langen und 4. schuhe breiten Überhangs jahrs auf Laurentÿ und A° 1723. i.mo L. Prot. de 1722. fo: 40, 10 ß
(Quittungen 1723-1741)
Neuzb fol 537-b

1741, Livre des loyers communaux, cote VII 1471 (1741-1802) f° 537-b
Report au registre suivant, le contribuable est Wolffgang Sébastien Gerlach, ensuite Jean Philippe Schatz puis Marie Dorothée Schatz

alzb. 403-b
Wolffg: Seb: Gerlach solle vom Laden und Haußthür, da hiebevor die alte Metzig gestanden, Jahrs auf Joh: Bapt. (id est 24 Junii) 4 lb
Ferner von einem standt an seinem hauß auf Marg. (id est 13 Julii), 15 ß
Ferner ferner wegen der erlaubnus erstgedachten platz zu seinem Hauß einzuzäunen, Jahrs auf Laurentÿ (id est 10 Aug.), 10 ß
Ferner von einem 36. sch. 11. Zoll lang, 4. sch. 8. Zoll breiten auf 2 steinern und einem Höltzernen pfeiler stehenden Gänglein an seinem hauß gegen dem Spanbett über auf Laurentÿ (id est 10 Aug.), 15 ß
Weiter von untermaurung seines neben Johann Kuglers des Kupfferschmidts wohnung befindlichen 22. sch. 5. Zoll langen und 4. sch. breiten überhangs jahrs auf Laurentÿ (id est 10 Aug.), 10 ß
(Quittungen 1740-an 10)
C. 251
jetzt H. Joh: Philipp Schatz
Maria Dorothea Schatzin

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1591, Préposés au bâtiment (VII 1307)
Les préposés au bâtiment autorisent le coutelier Nicolas Bittner, le sellier Jacques Eberhard et le tailleur Etienne Keller à percer une porte et une échoppe

(f° 82-v) Buwherren Zinstag den 18.ten Maÿ volgende ougenschin fürgenommen
Nachburen An der Altten Metzig leden vnd thuren vff die Allmend
Niclaus Bittner messerschmidt, Jacob Engelhard seiler vnd Steffan Keller schneÿder wonhafft In den dreien heußern geg. dem Spanbeth An die Alt Metzig Etwan* vorgestanden haben Abermals Angesucht wie Auch dar vorgangen Jar diewil sie wenig lufft vnd tag In Iren heusern haben Jedem Zuverschonnen fur laden sechs schu lang vnd fünff schu hoch vnd dan Ein haußthure Dreier schu weith Im liecht heruß* Zubrechen gegen dem platz do die alte Metzig gestanden, d. allerhand sonst dodin gestelter wenn* Allen die Kuttelbenck vnd Andere d. Ein mehren vbelstand Ist daruff durch die herren bedacht d. vor Jaren sie die nachburen Ire haushalt. Erfordert Ir brieff Zuvergeben vnd wie Jed. sein hauß *el sein macht Angeben, Aber vnser herrn vorhabener gewißen Ein And. b* fürzunemen d durch bescheid *steller vnd villicht noch langer Ausen pleiben möcht, Jnen Jren begeren nach Zuwillfahren, doch d. der *ßer platz heruor Ein Eÿgenthumb gemeßen Alß die banck daruff gestanden welcher die Statt An sich Erkhaufft, die nachbaren nitt Dorffen durchbrechen Irer gelegenheit nach, daß Ein Jeder sollicher bewilligten laden vnd thür der Statt Jährlichen Zweÿ pfund pfenning Zu Zinß geben vnd Reÿchen sollen mit* dem wurckcklich* vorbehalt so lang das vnsern herrn gelegen sein will, soll Inen der bescheid vff den Pfenningthurn Angezeigt werdenn durch die Dreier, wo für deßen Zufriden Inen bewilligen durch zubrechen.
[in margine :] Zinßmeyster Angeben fol. 132.

1683, Préposés au bâtiment (VII 1370)
Le menuisier Jean Henri Keuffer a démonté puis remis un nouvel auvent à la maison de Wolffgang Lochmann sans autorisation. Comme le nouvel auvent est un peu plus grand que l’ancien, les préposés demandent un loyer de 10 sols réduit à 5. Le propriétaire rachète le loyer moyennant un capital de 10 livres.

(f° 1) Dienstags den 5. ejusdem [Januarÿ] – Hanß Heinrich Keüffer der Schreiner ward Vorgestellt, daß er H. Wolffgang Lochmann an seinem Hauß vff dem Fischmarck ein Wetterdach ohngemeßen, und ohne erlaubnuß abgebrochen, und Wider neu gemacht. Ille entschuldiget sich, daß er nicht gewußt daß er Wider Ordnung, habe es von Andern Meistern also gesehen, Welche H Daniel Wörtzen dem Handelßmann, und dem Eisenhändler Von Lüttich dagegenüber, dergleichen gemacht. Erkandt, sollen allerseiths mit nechstem beschickt werden.

(f° 10) Donnerstags den 11. dito [Januarÿ] – H. Wolffgang Lochmann Ward beschickt, daß er ein Wetterdach an seiner behaußung an dem vndern Fischmarckt ohnabgemessen abbrechen, nachgehends deßelbigen, und etwaß Größer als Zuuor widerumb machen laßen. Ille sagt er habe nicht Gewußt, daß mann sich vff dem Pfenningthurn darumb anmelden und solches abmeßen laßen müße, Wollte sich sonsten deßen nicht beschwehrt haben, daß er aber Größer sein solle, als vorhin, Wiße er nicht, habe es auch nicht befohlen, Weilen mann Aber die Gewiße nachricht erhalten, daß solches Wetterdach umb etwaß Weniger Größer als vorhin, alß ist ihme anfänglich 10. ß nachgehendts aber 5 ß bodenzinß darauff Geschlagen Worden. H. Lochmann beschwehrte sich hierüber, weil sein hauß ohne daß mit 4 lb bodenzinß belegt, erbiethet sich lieber ein stücklein gelts dafür Zugeben. Darauff ihme 10. lb d angesetzt, vff gesuchte moderation aber ist er beÿ 5. lb d. gelaßen Worden, so er dato bahr erlegt, und soll hingegen daß Wetterdach in dem seinigen stand pleiben, wie es anietzo ist.
(f° 10-v) Hanß Heinrich Keüffer, dem Schreiner, so solches Wetterdach gemacht, ist Zugesprochen worden, dergleichen arbeit ins Künfftige ohngefragt nicht mehr Zumachen, sonsten solches ohne straff nicht abgehen werde.

1689, Préposés au bâtiment (VII 1373)
Les préposés autorisent Wolffgang Lochmann qui a déjà un étal dont il paie 15 sols à en placer un nouveau sur le communal eu égard à ce que sa maison est petite et qu’il ne gêne personne. La surface est de 19 pieds sur 2 pieds 8 pouces. Le nouveau est imposé à 10 sol, soit au total 5 livres 5 sols

(f° 47) Donnerstag den 28. Julÿ. – H. Wolffgang Lochmann
Augenschein eingenommen, auf begehren H. Wolffgang Lochmanns, an seinem hauß auff dem Undern Fischmarckt, allwo er daß Allmend mit einem Kasten soweith beschlagen wollte, alß der andere Kasten dauon er bereiths 15 ß bodenzinß gibt, herauß gehet, gegen dem Spannbett, und haltet dießer platz 19 schuh inn der Länge, und 2. schuh 8 Zoll inn die breite. Erk. bedacht.

(f° 48) Dienstag den 2. ejusdem [Augusti] – H. Wolffgang Lochmann
p° Eingenommenen augenscheins beÿ H. Wolffgang Lochmann, ist ihme, in betrachtung er wenig platz in seinem hauß hat und durch vorhabenden baw niemandt hinderlich, in seinem begehren willfahrt, iedoch daß er dauon 10. ß Jährlichen bodenzinß, beneben den vorigen 15. ß und also samptlich von dem Gantzen hauß 2. lb 5 ß d Geben solle.

1690, Préposés au bâtiment (VII 1374)
Wolffgang Lochmann est autorisé à fermer l’espace entre les deux échoppes sous son auvent à condition qu’il ne serve pas de boutique

(f° 71) Montags den 16. Octobris – H. Wolffgang Lochmann
Ingleichem hatt herr Wolffgang Lochmann, der handelßmann angesucht das Zwischen den beeden unter seinem Wetterdach an seiner behausung befindlichen Gädlein offen stehendes plätzlein mit dielen Zu Zumachen, Ihme Zuvegönnen. Erk. Willfahrt jedoch mit der condition daß Er solches Zu keinem Laden mache.

1722,Préposés au bâtiment (VII 1390)
Wolffgang Sébastien Gerlach est autorisé à construire à l’aplomb de son encorbellement comme son voisin Jean Kugler (soit 27 pieds de long), à ravancer son auvent et à remplacer l’échoppe vers la Couchette par un passage dallé. Il pourra aussi surélever légèrement son échoppe pour la raccorder au passage

(f° 28) Dienstags den 31. Eiusd. [Martÿ] – Herr Wolffgang Sebastian Gerlach wegen Unterbauung eines Überhangs
Herr Wolffgang Sebastian Gerlach ersucht MGhh. jhme Gleich seinen Nachbaren Zuerlauben seinen Überhang Zuunterbawen, Auch mit den 3. schuhe 8. Zoll breiten Wetterdach ein halben schuh beßer Herauß Zufahren. Erkannt Augenschein

(f° 36) Dienstags den 5. Ejusd. [May] – H. Wolffgang Sebastian Gerlach pt° bawens
Herr Wolffgang Sebastian Gerlach der Handelsmann seÿe auch willens Seinen überhang untermauren Zulaßen, ist also Zu wißen, wann und ob solche Augenschein einzunehmen beliebig ? Erk. Sollen mit ehisten eingenommen werden

(f° 37 v°) Donnerstags den 7. Ejusd. [May]. H. Wolffgang Sebastian Gerlach pt° bawens
Weiters Giengen Sie Zu Herrn Wolffgang Sebastian Gerlachs des Handelsmanns gegen dem Spanbett liegenden wohnung, welcher verlangt, daß Ihme, gleich Johann Kugler, dem Kupferschmid, Sein Nachbar, möchte erlaubt werden, den überhang zu untermauren, mit dem Wetterdach Umb einen halben schuh weiter herauß fahren, auch ane statt des vf der seithen befindlichen und über den gegen dem Spanbett liegenden Gädlein habenden 3. schuh 4. zoll breiten höltzernen dach, von welchem allem Er, vermög Statt zinnßbuchs fol: 403. Jährlichen 25 ß d. Allmendt Zinnß gibt, ein gänglein mit steinernen blatten belegt, dörffe machen laßen, Erk. bedacht

(f° 40) Dienstags den 12. May 1722. – H. Wolffgang Sebastian Gerlach pt° bawens
Wegen eingenommenen Augenscheins vor Herrn Wolffgang Sebastian Gerlachs, des Handelsmanns, unterhalb der Mörin zunfft Stuben liegender behaußung, welcher den neben Johann Kuglers, des Kupferschmidts wohnung befindlichen, vier Schuh breit, und 27. schuh langen Überhang untermauren, das darüber habende Wetterdach umb etwas vorschiesen ane statt des dachs gegen der Gastherberg zum Spanbett über, so 39. schuh lang und vier schuh 8. Zoll breit ist, einen Gang mit steinern blatten belegt, machen Zulaßen gesinnet, wurde Erk. Solle Herr Gerlach so wohl wegen untermaurung des überhangs als dem verwilligten Steinern Gänglein, für jedes Zehen Schilling d. und also sammenthafft 1 lb d. mehr Zinß geben auch die nebens Gädlein umb etwas erhöhen laßen, damit solch gänglein in einen beßer wohlstand gebracht werde.

Les préposés font grief à Wolffgang Sébastien Gerlach d’avoir posé de nouveaux piliers à son échoppe et établi une arcade sur le communal. Une visite des lieux montre que le passage a désormais 36 pieds 11 pouces et une largeur de 4 pieds 7 pouces. Deux des piliers de l’échoppe sont en pierre et un en bois. Les préposé autorisent les nouveaux objets moyennant 5 sols supplémentaires. Le propriétaire est en outre autorisé à poser de nouveaux corbeaux à son auvent sur le Vieux-Marché-aux-Poissons.
Le chef de chantier Biermeyer déclare que le nouvel auvent pourrait avoir un pied et demi puisqu’il est plus haut que l’ancien et qu’il pourra être couvert de tuiles. Les préposés ratifient la proposition à condition qu’il n’y ait pas d’étal sous l’auvent et que les volets soient identiques à ceux du voisin, de sorte que le communal reste libre devant le mur construit à l’aplomb de l’encorbellement.

(f° 67) Dienstags den 27. Julÿ 1722. – H. Wolffgang Sebastian Gerlach mißbraucht das allmend
Herr Wolffgang Sebastian Gerlach, der Handelsmann wird Verklagt, daß Er beÿ untermaurung des überhangs, an Seiner unterhalb der Mörin Zunfft Stuben liegender behaußung, die beede eckh an denen vf der seithen befindlichen Gädlein Ohne erlaubnus mit steinen pfeliern, Versehen Vndt das Allmend einzäunen laßen, damit Er das gänglein somit steinern platten belegt werden solle, desto bequemer machen Könte. Erk. Solle ein Augenschein deßwegen eingenommen werden.

(f° 71) Donnerstags den 7. Augusti 1722. – H. Wolffgang Sebastian Gerlach pt° bawens
Von dar seind Mghh. vor Herrn Wolffgang Sebastian Gerlachs ohnfern dem Spanbett liegende Behaußung gefahren, und haben die beede unter dem erlaubten Gänglein eigenthätiger weiß gesetzten postamenter besichtiget, auch Zugleich wahrgenommen, daß Er vf der seithen wo der überhang untermaurt worden, Er von seiner gerechtigkeit biß an den steinern pfeiler ungefragt ein bogen über das allmend sprengen laßen, Erk. Bedacht.

(f° 72) Dienstags den 11. Augusti 1722. – H. Wolffgang Sebastian Gerlach pt° bawens
Wegen eingenommenen Augenscheins vor Herrn Wolffgang Sebastian Gerlachs, des Handelsmanns behaußung hatt es sich ergeben, daß der überhang nur ane statt der angegebenen 27. schuh, 22. schuh und 5. zoll lang untermaurt, dagegen in die beede eckh unter dem Gänglein steinere pfeiler ungefragt gesetzt worden, wadurch solch Steinern Gänglein anietzo 36 schuh 11. zoll lang, oben aber 4. schuh Sieben Zoll breit worden, und auf dem Allmend stehet, derowegen Erk. worden, daß Johannes Wöhrle, der Maurer, so diesen baw führet, weilen Er wieder Ordnung gehandelt 1 lb s. beßern, Herr Gerlach aber, von denen vf das Almend ohn erhaltene vergönstigung gesetzten 3.n pfeilern ([in margine] NB. seind 2. Steinern und aber 1. Von holtz) 5 ß d. mehr und also von solchem gänglein allein 15 ß d. Jährlichen zinß geben solle. Was das Wettertach vf seithen des fischmarckts belangt, so ist Ihme erlaubt newe Köpfer machen au laßen jedoch daß solch wettertach in voriger länge und breite Verbleibe.

(f° 81 v°) Donnerstags den 3. Septembris 1722. – H. Wolffgang Sebastian Gerlach pt° bawens
Herr Wolffgang Sebastian Gerlach der Handelsmann, haltet noch einmahl in Unterth. an, daß Ihme möchte vergönt werden an das Steinere Gänglein, Zu beschützung der darunter befindlichen Gädlein, ein wetterdach solang das Gänglein ist, machen Zulaßen jngleichem auch eines an der seithen, wo der Uberhang untermaurt worden, Herr Jacob Biermeÿer, der Werckmeister, referirt, daß weilen es Zimlich hoch an das gänglein Kombt, Ihme wohl mit einen dritthalben schuh breiten wetter dach Könte willfahret werden, sonderlich da das vorige breite aber etwas niedriger geweßen, Erk. wird Herrn Gerlachen mit dießen dritthalben schuh breiten wetterdach, so mit Ziegel Kan gedeckt werden, willfahret, vf der seithen des überhangs aber, so lang selbiger untermaurt ist, Kan Er wohl ein mit Ziegeln bedecktes, dreÿ schuh breites Wetterdach machen laßen, es wird Ihme aber außdrucklich verbotten daß Er Bänck darunter Auff das Allmendt stellen sondern die Läden wie Sein nachbar, der Kupfferschmid, machen laßen solle, damit Sie Vf stollen gestellet, und das Allmend vor dem untermaurten Überhang dadurch befreÿt Wird.

1722, Préposés au bâtiment (VII 1390)
Le marchand Jean Michel Wolff se plaint que le nouveau passage qu’a fait construire Wolffgang Sébastien Gerlach lui cache la vue. Les préposés demandent au propriétaire que le passage ait partout les 4 pieds 8 pouces autorisés alors qu’il a pour l’instant 5 pieds un demi pouce à l’une des extrémités.

(f° 75-v) Dienstags den 18. Ejusdem [Augusti] – H. Joh: Michael Wolff Ca. H. Sebastian Wolffgang Gerlach
Herr Johann Michael Wolff der handelsmann beschwehrt sich daß Herr Wolffgang Sebastian Gerlach, den jhme erlaubten Gang an seiner behaußung gegen dem Spanbett so breit mache daß jhme der prospect Von seinem Hauß auf dem Untern fischmarckt, gegen dem Kauffhauß Völlig dadurch benommen, Auch die Gaß Zur durchfahrt sehr eng gemacht werde. Weilen nun Hn Gerlach mehr nicht als 4. schu. 7. Zoll sambt dem Platten durchgehends in der breite erlaubt nach des Werckmeisters Von neüem Genommenen Meß Aber sich befunden, daß ermelter Gang An einem end Gegen Hn Wolffen Zu 5. schu. und ½ Zoll, An dem Andern Aber die jhme Verwilligte 4. schuhe 8. Zoll breit seÿe, als wurde H. Gerlach Anbefohlen beÿ diesem Meß Zubleiben, und den gang an einem end wie an dem andern breiter nicht als mit sambt den steineren platten 4. schuhe und 8. Zoll breit machen Zulaßen.

1734, Préposés au bâtiment (VII 1396)
Comme ses voisins ont reçu l’autorisation à laquelle il s’opposait, Wolffgang Sébastien Gerlach obtient l’autorisation d’établir un passage de 4 pieds de large à côté de sa boutique

(f° 67) Dienstags den 27. Julÿ 1734. – H. Wolffgang Sebastian Gerlach
Herr Wolffgang Sebastian Gerlach der Handelsmann welcher sich Anfangs wieder Gaineau und Kuglers seine Nachbaren ansuchen opponiret, bittet nunmehro, da diesen in jhrem begehren Willfahrt worden, umb gleiche Gnädige Erlaubnus an seitten des über seinem Laden gegen Herrn Wolffen hauß noch habenden Wetterdachs einen Gang machen Zulaßen. Erkannt auff 4. schuhe breit Vom Hauß herauß Willfahrt.

1739, Préposés au bâtiment (VII 1398)
Le marchand Jean Philippe Schatz demande l’autorisation de réparer son passage ou balcon en y posant des dalles légèrement plus larges pour que la pluie s’écoule mieux et pour éviter que les corbeaux et les poutrelles ne pourrissent. Il demande aussi l’autorisation de poser un auvent de 28 pieds de long et large de 8 pieds ; le secrétaire fait remarquer que cette autorisation a déjà été accordée en 1734 à son beau père. Les préposés accordent les deux autorisations.

(f° 121-v) Donnerstags den 23. Julÿ 1739. – H. Joh: Philipp Schatz
seÿn folgende Augenschein eingenommen worden
An Herrn Johann Philipp Schatz des Handelsmanns Hauß auf dem Untern Fischmarck, welcher umb erlaubnus gebetten, seinen gegen dem Spanbeth Habenden schadhafften Gang oder Balcon Zurepariren, und etwas breitere steinere Blatten, die auf das daran befindliche dächel Vorgehen, darauff Zulegen, damit der Regen desto beßer abfallen und die Bälcklein und Köpffer darunter nicht mehr, wie geschehen, Verfaulen mögen, wie auch auf der seithen Gegen dem Fischmarck, wo nur ein 28. schuhe lang und 8 schuhe tieffes Wetterdach ist, Auch einen 28. schuhe lang und 4. schuhe tieffen Wetter: oder Vordächel machen Zulaßen. Ego berichte auß dem Protocollo de A° 1734. fol: 57.b daß schon damahls H Gerlach sein Hn Sebastian Schwehr Vatter erlaubt worden den dermahlen suchenden gang Zumachen. Erkant in beeden Puncten Willfahrt, nebst erlaubnus den Neüen gang an beeden enden auf Pfeiler Zulegen.

1749, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Jean Philippe Schatz obtient que les marchands de toile suisses qui étaient devant sa boutique lors de la dernière foire soient placés plus haut sur le Vieux-Marché-aux-Poissons

(f° 141-v) Dienstags den 16. Ejusdem [Decembris 1749] – Joh: Philipp Schatz
H. Johann Philipp Schatz der Handelsmann auf dem Untern Fischmarck ersucht Mghh. Unterthänig die Meßhütten deren Leinwand Händlern auß der Schweitz, welche in Letzter Meß Vor seinem Laden gestandten, und jhme schaden gethan, beßer auffwehrts gegen dem Fischmarck in dieße und Künfftigen Meßen stellen Zulaßen. Erkant, Zuwillfahren.

Description de la maison

  • 1723 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule dallé, une boutique pourvue d’un bureau, un balcon dallé au-dessous duquel se trouvent deux échoppes, cave sous solives, le tout estimé avec le sol, les appartenances et dépendances à la somme de 3800 florins
  • 1743 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une boutique et un petit bureau adjacent, une cave sous solives, un étroit vestibule, au premier étage un poêle, vestibule où se trouve le fourneau, sous la toiture une chambre, un vieux comble dont les greniers ne sont pas dallés, un pignon en bois, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du vieux marché aux Poissons

nouveau N° / ancien N° : 48 / 99
veuve Schatz
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie et balcon
(Légende)

Ponts et Chaussées

1823 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 100, au Sr Frantz
1851 (ADBR, cote 5 K 123) N° 100, Schaff et Frick 3 E P S (Maison à trois étages, constructions en pierre solide)

Cadastre

Cadastre napoléonien O 65 ½, registre 25 f° 34 case 3

Frick Christophe, quai des bateliers N° 3
1856 Schaaff Frédéric Charles

O 65, maison, sol,
Contenance : 0,40
Revenu total : 135,21 (135 et 0,21)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 ½
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 ½

Cadastre napoléonien O 65 ½, registre 25 f° 34 case 4

Schaaff Frédéric Charles jardinier fleuriste rue Salpêtrière

rue du vieux marché aux poissons O 65 ½, maison, sol,
Contenance : 0,40
Revenu total : 135,21 (135 et 0,21)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 ½
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 ½

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 307 case 1

Schaaf Frédéric Charles, jardinier fleuriste
1861, Eberlé Catherine, célibataire
1871, Gerling André Gärtner
1892/93, Luib, August, Rentner
1899, Brauerei Adelshoffen, vormalls Ehrhardt frères in Schiltigheim
1902, Bierbrauerei Adelshoffen, Aktiengesellschaft mit dem Sitze in Schiltigheim

O 65.p, rue du vieux marché aux poissons 1
Contenance : 0,40
Revenu total : 135,21 (135 et 0,21)
Folio de provenance : (34)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 ½
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 ½

O 65.p
Contenance : 0,40
Revenu total : 135,21 (135 et 0,21)
Folio de provenance : 307 (2° case)
Folio de destination :
Année d’entrée : 1859
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 ½ / 8 – 21 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 ½ / 2 – 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 307 case 2

Schaaf Frédéric Charles, jardinier fleuriste (rayé 1859)

O 65.p, Rue du Vieux-Marché-aux-Poissons
Contenance : 0,40
Revenu total : 135,21 (135 et 0,21)
Folio de provenance : (35)
Folio de destination : 307 (1° case)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1859
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 ½
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 ½

O 65.p, rue du vieux marché aux poissons
Contenance : 0,40
Revenu total : 135,21 (135 et 0,21)
Folio de provenance : (34)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 ½
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 ½

O 65.p
Contenance : 0,40
Revenu total : 135,21 (135 et 0,21)
Folio de provenance : 307 (2° case)
Folio de destination : 307 (1° case)
Année d’entrée : 1859
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 ½ / 8 – 21 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 ½ / 2 – 5 / 4

O 65, Alter Fischmarkt 1, Hof
Contenance : 0,80
Revenu total : 135,21 (135 et 0,21)
Folio de provenance : 307
Folio de destination :
Année d’entrée : 1902

Cadastre allemand, registre 30 p. 233 case 2

Parcelle, section 19, n° 133 – autrefois O 65
Canton : Alter Fischmarkt Hs N° 1 – rue du Vieux Marché aux Poissons
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,83 / 0,87
Revenu : 5500 – 1900 – 6000 – 7200
Remarques : 1910 Berufung, II 7 81 – Abbruch – Neubau

(Propriétaire), compte 76
Bierbrauerei Adelshoffen A. G. mit Sitz in Schiltigheim
1904 Straßburger Münsterbräu
1922 G.des Brasseries Alsaciennes d’Adelshoffen
1944 Brauerei Adelshofen A. G. in Strassbg. Schiltigheim
1947 Brasserie d’Adelshoffen s.a. à Schiltigheim
(84) corrigé en (109)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 164 Rue du Marché aux Poissons p. 409

103
Pr. Schatz, veuve – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Fischmarkt (Seite 39)

(Haus Nr.) 1
Grunder, Wirt, 01
Giesser, Zahntechniker. 2
Lehmann, Kaufmann. 3
Spinnhirny, Ob.-Postsch. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 232 MW 45)

Vieux-Marché-aux-Poissons n° 1 (1885-1948)

Le photographe Louis Dubos installe en 1885 son atelier de photographie dans la maison Gerling. Le maire répond en 1890 à une demande du propriétaire que 63 centimètres tombent dans la voie publique du côté de la Douane. Le propriétaire fait combler en 1895 un puits de 7 à 8 mètres de profondeur dans la maison.
La brasserie Adelshoffen fait construire en 1901 un nouveau bâtiment à trois étages après avoir cédé un terrain à l’Etat. Les travaux intérieurs se terminent en 1902. La Brasserie Adelshoffen se sert en 1903 des mansardes comme logements à l’encontre des stipulations du permis de construire. Les entrepreneurs Wagner abaissent en 1908 les appuis de trois fenêtres. Le bâtiment est fortement endommagé lors du bombardement aérien du 11 août 1944. La Brasserie Adelshoffen charge l’architecte Heitz de construire une toiture provisoire en 1946. La toiture est terminée, les travaux intérieurs commmencés sont interrompus en mai 1947.
La Grande Brasserie d’Adelshoffen dépose en 1956 une demande de permis de construire le bâtiment dit le Matou sous la direction de l’architecte Charles Heitz. Le Conseil municipal vote la même année la démolition de l’îlot formé par les 1, 3 et 5 rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. L’immeuble sis 1, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons est exproprié le 29 novembre 1957 au bénéfice de la Ville. L’entreprise Jockers démolit le bâtiment en 1960.
Un jeu de dessins signés par l’architecte Charles Hzitz en avril 1930 se trouve dans le dossier du n° 3 (cote 232 MW 46).

Sommaire
  • 1885 – Le photographe Louis Dubos, 33 rue du Polygone au Neudorf, demande l’autorisation d’installer un atelier de photographie dans la maison Gerling Vieux-Marché-aux-Poissons n° 1 – Accord
  • 1885 – Le maire demande au propriétaire, Antoine Gerling, aubergiste Vieux-Marché-aux-Poissons n° 1, de ravaler les façades – Demande de délai – Ravalement terminé, octobre 1886
  • 1890 – Dossier sur la jouissance du trottoir aux 1, 3 et 5 Vieux-Marché-aux-Poissons, recherches dans les archives depuis 1587. La rente a été rachetée en 1814, les objets sont donc tombés dans la propriété privée. – Plan sur calque
  • 1891 – Mme Luib, propriétaire, déclare que les stores ne lui appartiennent pas
    1890 – Mme Luib, domiciliée Vieux-Marché-aux-Poissons n° 6, demande qu’on lui indique l’alignement – 63 centimètres tombent dans la voie publique du côté de la Douane
  • 1893 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de ravaler les façades – Demande de délai – Travail en partie terminé sauf rue de l’Etal n° 2, juin 1894 – Toutes les façades sont ravalées, novembre 1894
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande que deux volets au rez-de-chaussée ne s’ouvrent plus vers la voie publique
  • 1895 – Dossier sur un puits non couvert dans la maison Luib servant d’auberge au Pêcheur. Le propriétaire est invité à combler le puits (7 à 8 mètres de profondeur) – Mme Luib répond d’Ueberlingen en demandant qu’on attende son retour – Travaux terminés, novembre 1895
  • 1899 – La veuve Eugénie Ritter, marchande de graines, demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation
  • 1901 – Sur la nouvelle construction au Vieux-Marché-aux-Poissons n° 3 (Georges Lienhardt) – Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner demandent l’autorisation d’occuper la voie publique devant les nouvelles constructions de la brasserie Adelshoffen et du sieur Lienhardt au Vieux-Marché-aux-Poissons – Autorisation – Prolongation, novembre 1901
  • 1901 – Dossier : la brasserie Adelshoffen demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons. Objections sur les toilettes pour dames
    1902 – Dossier : Réouverture du débit de boissons
    1902 – La société Strassburger Parquetfabrik de Schiltigheim demande l’autorisation de placer un chaudon d’asphalte sur la voie publique devant la maison Lienhard – Autorisation de poser le chaudon et de déposer des matériaux sur la voie publique – Nouvelles autorisations
  • 1902 – Sébastien Giesser, domicilié 5 rue des Bouchers, demande l’autorisation de poser une enseigne plate au Vieux-Marché-aux-Poissons n° 1 – Autorisation
  • 1901 – Dossier. La brasserie Adelshoffen demande l’autorisation de construire un nouveau bâtiment – Observations de la Police du Bâtiment sur les plans – Autorisation de construire un bâtiment à trois étages après cession d’un terrain à l’Etat – Dessins signés de l’entreprise Th. et Ed. Wagner
  • Les entrepreneurs Wagner demandent de ne pas ériger le mur pare-feu 30 centimètres au-dessus du toit entre les deux nouveaux bâtiments 1 et 3 Vieux-Marché-aux-Poissons.
    Les travaux intérieurs sont encore en cours, mai 1902
  • 1902 – Le dentiste Sébastien Giesser demande l’autorisation de poser la vitrine qui se trouvait à son ancienne adresse 5 rue des Bouchers à son nouveau domicile Vieux-Marché-aux-Poissons n° 1 – Autorisation
  • 1903 – La Brasserie Adelshoffen se sert des mansardes comme logements à l’encontre des stipulations portées au permis de construire – Les localités en question ne servent plus de pièces d’habitation, avril 1904, mais une pièce sert toujours de chambre à coucher – Réponse de la Brasserie : l’aubergiste y loge sa belle-mère – L’entrepreneur Wagner s’engage à modifier la construction pour rendre la pièce habitable, février 1905
  • 1907 – L’éditeur du Courrier de Strasbourg (Strassburger Post), Dumont-Schauberg, demande l’autorisation de poser une vitrine au-dessus de la vitrine du dentiste – Autorisation
    1907 – Le peintre Albert Kornwachs, 4 place des Bouchers, demande l’autorisation de poser une vitrine – Autorisation
  • 1908 – Les entrepreneurs Wagner demandent au nom de la Brasserie l’autorisation d’abaisser les appuis de trois fenêtres – Autorisation – Plans et dessins – Autorisation d’étayer les fenêtres du 7 ou 13 octobre
  • 1916 – Théophile Gutekunst demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons
    L’aubergiste expose qu’il a payé une taxe pour une période fautive
    1919 – Nouvelle demande du même
  • 1920 – La Brasserie Adelshoffen demande l’autorisation de poser un store – Autorisation
  • 1917 – Le dentiste Sébastien Giesser demande l’autorisation de poser une enseigne plate
  • 1899 – Rapport de la Commission contre les logements insalubres. Il n’y a pas de fosse d’aisance – La Brasserie demande de surseoir aux travaux du fait qu’elle va reconstruire la maison
    1901 – Dans la cave sans ouvertures du nouveau bâtiment se trouvent des locaux de travail non conformes aux règlements
    1906 – Autre rapport : les logements sont en bon état
    1915 – Rapport de la Commission des logements militaires : rien à signaler
  • 1946 – Certificats de sinistré : Brasserie Adelshoffen, le bâtiment a été fortement endommagé lors du bombardement aérien du 11 août 1944
    1950, Eugène Cron, Vieux-Marché-aux-Poissons n° (1 ?)
    1946, Joséphine Herzog, logement au III étage, immeuble fortement endommagé
  • 1946 – L’architecte Heitz demande au nom de la Brasserie Adelshoffen l’autorisation de construire une toiture provisoire à l’immeuble endommagé – Autorisation – Dessins – La toiture est montée, les travaux intérieurs commmencés en mai 1947 puis interrompus ne sont toujours pas repris en mai 1948.
Dossier du 3, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons, cote 232 MW 46
  • 1956 – La Grande Brasserie d’Adelshoffen dépose une demande de permis de construire au 1, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons (dit le Matou) sous la direction de l’architecte Charles Heitz (rue de Wissembourg à Schiltigheim), section 19 parcelle 133.
    1956 – Le Conseil municipal a voté la démolition de l’îlot formé par les bâtiments 1, 3 et 5 rue du Vieux-Marché-aux-Poissons (2, 4 et 6 rue de l’Etal).
  • 1957 – Comme le permis de construire lui a été refusé pour le bâtiment au Matou, la Grande Brasserie d’Adelshoffen a cherché à transférer les dommages de guerre sur le bâtiment Au Romain rue du Vieux-Marché-aux-Grains. Ce transfert ayant été refusé, la Brasserie est ouverte aux propositions que peut lui faire la Ville pour échanger le bâtiment Au Matou contre un autre terrain.
  • 1958 – Courrier de la Division I à la Division V, « Nous vous faisons savoir que l’immeuble 1, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons a été exproprié le 29 novembre 1957 au bénéfice de la Ville, en vue de sa démolition et de l’incorporation de son terrain d’assiette à la voie publique.
    Des pourparlers sont actuellement en cours avec la Brasserie d’Adelshoffen pour la fixation à l’amiable de l’indemnité qui lui est due de ce chef. »
  • 1959 – La Grande Brasserie d’Adelshoffen est autorisée à démolir le bâtiment sis 1, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons
  • 1960 – L’entreprise Jockers (rue Jean Mentelin à Kœnigshoffen) est autorisée à occuper la voie publique devant les 1, 3 et 5 rue du Vieux-Marché-aux-Poissons

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2287)

1944, Vieux-Marché-aux-Poissons n° 1
Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage fortement la maison dont les logements sont inhabitables.

Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 14
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Am Alten Fischmarkt 1
Brauerei Adelshoffen
Quartier : Place de la Cathédrale

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Gutenberg ([corrigé en] Quartier : Place de la Kathédrale)
Anwesen : Alter Fischmarkt Nr 1
Register Nr. 14
Fliegerschaden vom 11. August 1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Am Alten Fischmarkt Nr. 1
Eigentümer : Brauerei Adelshoffen A.G., Strbg-Schiltigheim
1. Gebäudebeschrieb : Wirts- u. Wohnhaus
2. Beschädigte Gebäudeteile : das ganze Anwesen ist schwer beschädigt
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : das ganze Anwesen ist schwer beschädigt und sämtliche Wohnungen sind unbewohnbar
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen –
Geschäfte –
Werkstätten –
Garageräume –
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar –
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 18. August 1944
Unterschrift : Brauerei Adelshoffen Aktiengesellschaft
[in margine :] Treiber Keller-Kieffer


Relevé d’actes

La maison est portée au nom du cordier Jacques Engelhard au Livre des communaux de 1587. Il épouse en 1582 Susanne Mahler, fille de l’arquebusier Mathieu Mahler

Mariage, cathédrale (luth. p. 68)
1582. Dominica XIIII. post Trinitatis. 16. Septembris. Jacob Engelhart der Seiler vnd Susanna Matthæus Malers des Büchsenschmids tochter. Eingesegnet Montags den 8.ten Octobris (i 37)

Susanne Mahler se remarie vers 1693, sans doute à la Cathédrale dont les registres sont lacunaires, avec le cordier Christophe Bleyfuss, originaire de Riedlingen sur le Danube, qui devient bourgeois le 3 mai 1593

1593, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 695
Stoffel Bleifuß der Seÿler von Riedling. an der Thonauw Empfangt das burgerrecht von Susanna Mohlerin w. Jacob Engelhardt deß Seÿlers nachgelaßene Wittwen vndt Will Zur Morin dienen. Actum 3 Maÿ 93

Christophe Bleyfuss se remarie en 1601 avec Ursule, fille du menuisier Thiébaut Kobel
Mariage, cathédrale (luth. p. 85)
Auff ostern anno 1601, den 12. Aprilis Christophel Bleÿfuß der seÿler und Ursula Diebold Kobel des schreiners dochter (i 45)

Christophe Bleyfuss se remarie en 1612 avec Eve Eberspach veuve de l’arquebusier Georges Riemernager (plus bas, belle-mère des parties)
Mariage, cathédrale (luth. p. 282, n° 43)
1612. dominica Trinitatis, Christoph Bleÿfuß der seyler vnd Eva Jerg Riemer Nager des buxenschmidts n.g. witwe (i 145)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 95, n° 11)
1612. den 8. Junÿ seind ehelich eingesegnet worden Christoffell Bleÿfuß der Seÿler vnndt Burger alhie: vnndt Fraw Eva Eberspachin Weiland Jörg Riemernagers des Buchsenschmids vnd Burgers seligen alhie nachgelaßene Witwe (i 104)

La maison revient à son fils cordier Christophe Bleyfuss qui épouse en 1613 Marthe Müller, fille du marchand de toiles Martin Müller, aussi originaire de Riedlingen.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 100-v n° 20)
1613. den 10. August seindt ehelich eingesegnet Worden, Christoffel Bleÿfuß der Seyler Christoffel Bleÿfuß des Seÿlers vnndt Burgers alhie Sohn, Vnndt Jungfraw Martha Müllerin, Martin Müllers des tuchhändlers vnndt Burgers Zu Riedlingen dochter (i 110)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 12)
1613. Dominca IX Triitat: den i. Augusti. Christoph Bleyfuß der Seyler, vnd Jungfraw Martha, Martin Müllers des duchhendler von Riedlingen tochter, eingesegnet zu S. Claus Zinstag den 10. Augusti (i 11)

Christophe Bleyfuss, le tuteur de ses frères Mathieu et Jean ainsi que le tuteur de Georges, Jacques et Jérôme, issus du dernier mariage de Christophe Bleyfuss l’aîné, hypothèquent deux maisons au profit du fourbisseur Paul Hellwig. En marge, quittance accordée en 1661 aux enfants de Christophe Bleyfuss le jeune.

1618 (xxviij. Januarÿ), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 21-v
(Inchoat. fol. 19.) Erschÿnen Christophel Bleÿfuß der Seyler Vor sich selb. Mehr Jost Schwanfelder Scheydenmacher als geschwornen Vogts Mathei vnnd Johannes geschwüsterden bemelter Christophel Bleyfuß gebrüder wÿland Christophel Bleyfuß des eltern Seyler seligen Sohne, So dann hans lehman Seyler alls geschworner Vogt Jorgen Jacoben vnd Jeronimi auch bemeltes Christophel Bleyfuß Inn letzter ehe erzielten Sohn
haben in gegensein des Ehrenhafften Pauli Hellwigen Schwertfegers – schuldig seÿen 100 pfund
dafür vnderpfand sein soll hauß vnd hoffestatt vnden ane der alten Metzig Zubyden* seyten* eck gegen dem Spanbeth neben Steffen Keller Schumacher seligen witwe,
Item hauß v. hoffestatt mit deren gebewen & gegen obgeschriben Behußung hinüber nydwendig der Zunfftstuben zu der herren Mören einsyt Carle Roin* Wurtzhendlern anderseith neben Johann deßner auch Wurtzhendlern stoßend hidnen vff Bastian holtzschuhe selig witwe, dauon gend fünff gulden gelts Straßburger abloßig mit 100 guldin Inn geld dem grossen gemeÿnen Almußen Zu S. Marx, Mehr Zweÿ pfund pfenning gelts Almend Zinß bemelyer vnßerer Stat, Mehr dreÿ pfund 7 schilling ewigen Zinß bemeltem Almusen Zu S Marx, Wyther 5 pfund pfenning gelts losig mit 50 pfund schilling herr pfenning herrn Sebastian Schahen fünff Zehenern, So dann Fünff pfund gels Wÿdems Zinß Eva Elisabethen Christophel Bleyfuß seligen witwe, so lang sie Im leben Ist
[in margine :] Erschienen Michael Glitz der Seckhler alß Ehevogt Annæ Mariæ deß Creditoris eheleibliche dochter und eben dieße Schuld forderung erblich Zugetheilt word. seÿe, hatt in gegensein Annæ weÿl. Jost Schwanfelders deß einen Bürg seel. Wittibin mit beÿstand Jacob Wagners deß Schneiders ihres Vogts und herr Georg Schlegels deß Küblers ihres dochtermans (…) Act. 5. 9.br a° 1651.
[in margine :] Erschienen obg. Michael Glitz alß Ehevogt Annæ Mariæ Hellwigin hatt in gegensein Christoph Bleÿfußen deß Jüngen Seÿlers für sich selbsten, Lorentz Frantzen alß weÿl. Ursulæ Bleÿfußin nunmehro seel. nachgelaßenen Ehevogts, ferners in gegenwart Margarethæ Bleÿfußin mit beÿstand Niclauß Hetzels deß hornbrechers ihres Ehevogts, so dann Marthæ Bleÿfußin Andreß Von Zabern deß Schiff zimmermanns Eheweibs mit assistentz erstermelten ihres Ehevogts, alle alß weÿl. H. Christoph Bleÿfußen alten Kleinen Raths verwanthens nunmehr seel. nachgelaßener Kinder und Erben (…) Actum den 26. 7.br. A° 1661

Le tuteur des trois enfants issus de Christophe Bleyfuss l’aîné, Jean Bleyfuss et Ursule Gretz cédent 4/5 de la maison à Christophe Bleyfuss le jeune, propriétaire du dernier cinquième. Une partie du prix revient à Eve Eberspach, belle-mère des parties

1621 (ut spâ [xiij. Junÿ]), Chancellerie, vol. 443 f° 331
(Inchoat. in Prot. fol. 226.) Erschienen Geörg Clauß Khauffhauß Knecht burg. Zu Straßburg Als vogt Geörg Jacob vnd Hieronimus, wÿland Christoffel Bleÿfuß des seÿlers selig Khind. vogtl. wÿß, So dann hannß Pleÿfuß der seÿler burg. Zu Straßburg vnd Ursula Gretzin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
Christoff Pleÿfuß dem seÿler burg. Zu Straßburg Ihrem Brud. vnd Martha Müllerin seiner ehelich. haußwürthin
Vier fünfftetheil Inen den verkäuffern für Vngetheilt gebürende Ane hauß Vnd hoffstatt, mit allen Ihren geb. geleg. Inn d. St. St. gegen dem Spannbeth über zu bed. seÿth. ein Eckhauß hinden vff Steffan Kellers schuomachers erb. stoßend. Dauon gend jahrs d. Zwÿtentheil Ane volgend. beschwerd, Als Ane v gl gl loßig mit j C gl w vff Johannis Baptistæ dem Closter Zu Sant Marx, Mehr Ane iij lb d vff weÿhenachten vnd vij ß d vff Fronleichnams tag bede posten dem Allmosen Zu St Marx, Item Ane x gl gls loßig mit ij C gl Werung vnd 3. Khönig tag Paulus Helbeck dem Schwerdfeg. It. ane v lb d gelt stend In hptgtt j C lb d vff Michaelis H. Sebastian Schach 15., Item Ane v lb d gelts loß. mit j C lb d vff Johannis Bptæ Ulrich Khammerer dem Seÿler, davon der vbrige drittentheil hannß Pleÿfuß vonn seiner behaußung Zuuerzinßen pflichtig, Item mehr der Zweÿtheil Ane 5 lb d glts loßig mit j. C. lb d vff Mariæ verkhündung Evæ Eberspächin die stieffmutter ad dies vitæ zu genießen, aber nach Ihrem absterben obgedachts Christoffel Pleÿfueß khind. Verfang. vnd daran den übrig. drittetheil auch obgenant Hanß Pleÿfuß verzinset Von seiner behaußung, Des gleich. geth vonn disser Verkhaufft. Behausung Allein ij lb gelt Allmend gelt für die Zweÿ guld. d. St. St. Sunst ledig vnd eigen, Vnd daran die übrige fünfftetheil Ime Kheüffer Zuuor für Ungetheilt gehörig, Weÿther send sie verhafftet für den Zweÿthen theil Ane 240 lb so thutt 160. lb wÿland gemelts Christoff Pleÿfuß Jüngst. Khind. obgedacht, mit nammen Geörg, Jacob vnd heronimus von Ihrem mütterlich gutt herrührend, Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. so d. Kheüffer vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 1120 guldin

Christophe Bleyfuss hypothèque la maison au profit de son beau père Martin Müller, de Riedlingen sur le Danube

1621 (ut spâ [xiij. Junÿ]), Chancellerie, vol. 443 f° 333-v
(Inchoat. in Prot. fol. 226.) Erschienen Christoff Pleÿfuß d. seÿler burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Martin Müller vonn Riedtling. Ane der Donauw bekhandt, das er demselben Martin Müller seinem schwäher schuldig seÿen drithalben hundert guldin
vnderpfand Seine heut dato erkhauffte Behaußung put. supra fol. 331.

1624 (ut spâ [xxvij. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 452 f° 104
(Inchoat. in Prot. fol. 67) Erschienen Melchior Reiff Schuhemacher burger Zue Straßburg
hatt in gegensein Christoff Pleÿfuß Seÿler burgers Zue Straßburg bekhandt,
daß er Ihme Von & fünff Jahr lang so Vff Mariæ Verkhündung nechstkhünfftig Angehen sollen desselben Pleÿfuß Gaden gegen dem Spanbeth über neben Steffen Kellers witwe ein: Vndt And. s: ein Eckh hinden vndt vornen vffs Allmendt stoßend, entlehnet vndt bestanden hatt für vndt vmb ein Jährlichen Zinß Nämblichen vmb Sechs pfundt pfenning Straßburg Zubezahlen

Christophe Bleyfuss et Jean Bleyfuss hypothèquent leurs maisons respectives au profit du cordonnier Melchior Ruff

1624 (ut spâ [xxvij. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 452 f° 104-v
(Inchoat. in Prot. fol. 67) Erschienen Christoff Vndt Hannß Pleÿfuß Seÿler gebrüedere vnd burgere Alhier Zue Straßburg
haben In gegensein Melchior Reiff Schuhemachers burgers Zue Straßburg – schuldig seÿen j. C. L. lb
vnderpfand Hauß vndt hoffstatt mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn d. St. St: Vnd. Am Vischmarckh gegen dem Spanbeth über, eins. Steffen Gellers witwe, and. seit ein Eck, hinden vffs Allmendt, Dauon gend 2. lb bodenzinß der St. St. Mehr Ist die noch verhafftet vff vngevor Vmb v. C. lb In Vnd.schiedlichen ortten Sonsten Eÿgen
So dann hannß Pleÿfuß Verlegt hauß vnd hoffstatt mit Alle Ihren gebäuwen gelehen Inn d. St. St. Vnde, Ane der Möhrin Zunfft Stuben, eins: dem Trachfölßen, And.s. neben einem hauß Zur feisten hennen genandt, hind. vff Thobiæ holtzschuh, Welche noch Verhafftet Ist vff vngeuor vmb v C. L. fl. In Vnd.schiedlichen ortten Sonsten Eÿgen
[in margine :] Erschienen der Creditor hatt in gegensein Christoff Bleÿfuß und Lorentz Frantz im nahmen Christoph Bleÿfuß. deß Debitoris ihres resp. Vatters und Schwähers bekannt (…) Act. 31. 8.br. a° 1650.

Christophe Bleyfuss loue au cordonnier Melchior Ruff une échoppe face à l’auberge de la Couchette

1629 (ut spâ [4. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 149-v
Erschienen Melchior Reiff d. schuhmach.
hatt in gegensein Christoff Pleÿfußen deß Seÿlers auch burgers Alhie
bekannt, daß er von demselben fünff Jar lang die negsten von schierist kommend Mariæ Verkündung an nach einander. Ein Gad. geg. dem Spanbeth vber neben Steffan Kellers witib & ist ein eck, hind. vnd vornen vffs Allmendt, für vnd vmb Sÿben pfundt d. Jährlichs Zinß

Christophe Bleyfuss se remarie en 1634 avec Véronique, veuve du pasteur de Breuschwickersheim
Mariage, cathédrale (luth. p. 345)
1634. H. Christoff Bleyfuß der seyler vnd Veronica H. Mag. Martini pfarrers zu breusch wickersheim e. witwe, eingesegnet montag 4. aug: (i 177)

Martin Andres ouvre les registres de Breuschwickersheim en 1623. Sa fille issue de Véronique est baptisée en février 1627.
Baptême, Breuschwickersheim. Mont. 13. Novembris Anno 1626. M. Martinus Andreæ, Veronica, (infants) Maria Salome, obÿt 15. Febr. Anno 1627. P. Simon Philipß an deßen statt gestanden Matthias Grabisdaden, Maria Jacobe Andreßin, Jungfraw Maria Magdalena Sturmin von Sturmeck (i 6)
(Début de registre) In Anno 1623. den 26. Maÿ angefangen von M. Martino Andreæ Pastore Breuschwickersheimensium (i 2)

Mariage, cathédrale (luth. p. 107)
1620. Dominica XIII Trin: den 10. 7.bris. H. Mag: Martinus Andreæ Helfer zu Münster in S. Gregoriusthal, Martin Andres des Hagmeisters sohn, und J. Cätharin Martin Schott Zu Duntzenheim e. Tochter, eingesegnet montag den 18. 7.bris (i 58)

Inventaire après décès de locataires, le cordonnier Tobie Kolb et sa femme Eléonore Kapffer qui délaissent deux filles mortes peu après

1636 (24.4.), Not. Oesinger (David, 37 Not 5) n° 7
Inventarium undt Beschreibung Aller und Jeder Haab, Nahrung und Güettere, So weÿlandt der Erbare und bescheidene Mr Tobias Kolb geweßener burger vnd Schuhmacher alhie Zu Straßburg, wie auch die Ehren undt Tugendsame Leonora Kapfferin beede Ehegemächt nunmehr selig. nach Ihrem tödlichen ableiben verlaßen, vnd auff dero hinderlaßene Zweÿ ehelich erzielte Khinder nahmens Ursula und Leonora erblich Khommen, weilen aber erstbemelte Zweÿ Khinder auch baldt nach Ihrer beeder Lieben eltern seligen absterben todts verfahren, Allß ist derselben Erb: vnd Verlaßenschafft auff freündt vnd fleißigen begehren, ansuchen vnd erforderen des Ehrwürdig, wohlgelehrten H. M. Eberhard Kolben wohlverdienten Diaconi In dem Münster alhie So dann der Ehrengeachten Erbaren vnd bescheidenen Adam Meÿer des Schuhmachers als gewesen Vogts Waldburg Kolbin, auch weÿland Mr Mathis Würtzbergers gewesenen burgers und steinmetzen alda selig nachgelaßener wittiben, Vnd Mr Abraham Heberlin des Schreiners auch burgers alhie Zu Straßb. alß ehevogts Evæ Kapferin aller dreÿer oberwehnd beeder verstorbenen Khinder selig. nechster Verwanth. und Zu gleichen theilen rechtsmäßiger Erben fleißig ersucht – Actum Straßb. Montags den 25. Aprilis A° 1636.
Inn Einer Behaußung In der Statt Straßburg unden ahne dem Fischmarckh nahe beÿ der Gastherberg Zum Spanbeth genandt geleg. So Christoph Bleÿfueß dem Seÿler und burgern alhie eigenthümlich zuständig Ist befunden worden wie Volgt
In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, In der Stuben
Ahne Werckzeug Leder, gemachter vnd ohnaußgemachter Arbeit
Sa. haußraths 109, Sa. Werckzeugs zum Schuhmacher handwerckh gehörig 42, Sa. Früchten 22, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 19, Sa. Guldenen Ring 4, Sa. Baarschafft 96, Sa. Schulden 4, Summa summarum 298 lb – Schulden 130 lb – Summa finalis 167 lb

Christophe Bleyfuss hypothèque ses deux maisons au profit de ses deux enfants issus de feue sa femme Marthe Müller

1641 (3. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 688
Erschienen Christoph Bleÿfuß der Seÿler burger Zue Straßburg
hatt in gegensein Margarethæ und Christophß seiner mit Weÿl. Martha Müllerin deß geweßener haußfrawen nunmehr seel. ehelich erziehlter Kinder Vogts Andreß Geringß deß Seÿlers auch burgers alhie
dEmnach Er denenselben seinen Kindern beÿ vertheilung ernandter ihrer Muter Erbschafft und benantlich. weg. ihren angebührend. und ihme dem Vatter von dero Vogten überlaßenen antheiler der seÿlerwahren und Werckzeugß, wie auch Zweÿer hiernach beschriebener Behaußungen, und dann der Schulden inns Erbe, gewiße Summae gelts, nemblich Margarethæ 195 Pfund 18 schilling treÿ Pfenning, Christophen aber 196 Pfund Zwen und ein halben pfenning vffrecht schuldig word. (versichern)
vff Zweÿ häußer sampt dero hoffstätten und allen andern deren gebäwen, alhier gelegen, Und ist daß eine hauß ein Eckhauß gegen dem Spanbett über, ein: und anderseit neben Stephan Kellers seel. Erben, hind. und vornen vffs Allmend stoßend, davon gehnd iährlich 5. golt fl. vff Joh. Bapt: dem Allmosen Zu St. Marx widerlößig mit 100. golt fl. Und dann 4. lib. der Statt Straßburg von Zweÿen Gäd. Allmendgelt.
daß ander hauß gelegen gegen erstspecificirter Behaußung über, neben Dionÿsio Schöpffen dem Wurtzkrämer ein und anderseit dem hauß Zur feisten hennen genannt, hannß Michael hertzog dem büchßenschiffter gehörig, hind. vff Tobiam holtzschuch stoßend gelegen, davon gendt iahrs 10. lib. Melchior Reiffen dem schuhmacher widerkäuffig mit 200. lib. Item 2. lib. 10. ß Philipß Strintzen haußfrawen, lößig in hauptgut mit 50. lib, Item 3. lib vff Wÿhenachten, Vnd 7 ß d vff Corporis christi beÿdes ewigß gelts dem Stifft St. Marx, Item 5. lib. vff Michaelis weÿl. Sebastian Schach nachgelaßenen Erben, lößig mit 100. lib, Item 6. lib. vff Pauli bekehrung H Paul Hellwig. alten großen rhats Verwanth. ablößig mit 100. lib

Christophe Bleyfuss se remarie en 1641 avec Barbe, veuve du redresseur de cornes Thierry Holwein
Mariage, cathédrale (luth. p. 451)
1641. Domin: I. Adventus. Christoff Bleÿfuß der Seÿler Vnd Burger allhie, Vnd Barbara Dietrich Holwein deß geweßenen Horndrehers vndt Burgers allhie nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Im Münster Mont. den 6. Decembris (i 230)

Christophe Bleyfuss est nommé assesseur au Petit Sénat
1653 Conseillers et XXI (1 R 136)
(f° 76.) Sambstag d. 11. Junÿ. H. Christoph Bleÿfueß schwört auff die kleine Rathß Ordnung.
H. XXI. Franckenberger v. H. Bohler.

Assesseur au Petit Sénat, Christophe Bleyfuss loue une échoppe au marchand Isaac Woillaume

1653 (5. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 399-v
Erschienen H. Christoph Bleÿfuß Kleinen Rhats Verwanther
hatt in gegensein H Isaac Woillaume deß handelßmanns und Burgers alhie
verlühen habe, Einen Gadten beÿ dem Würthßhauß Zum Spanbeth, einseit neben Arbogast Karten dem Schneider anderseit neben dem Spanbeth hienüber gelegen vff vier jahr lang von Michaelis nechst künfftig angerechnet, um einen iährlichen Zinß benantlichen 16. Pfund pfenning

Christophe Bleyfuss passe une obligation au profit de ses trois beaux-enfants issus de Thierry Holwein

1658 (9. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 615-v
Erschienen H Christoph Bleÿfuß der ältere, EE Kleinen Rhats Beÿsitzer,
in gegensein dietrich hohlweÿns deß Seÿlers wie auch Annæ Mariæ hohlweÿnin mit beÿstand Christoph Bleÿfuß. deß Jüngern Saÿlers ihres Ehevogts, und Daniel Unselts deß hornträhers alß Vogts Ursulä hohlweÿnin, & alle mit beÿstand H Nicolai Reben, Notarÿ, bekannt
dEmnach Er H Bleÿfuß ihnen den treÿen hohlweÿnisch. Geschwisterd. seinen Stieff Kindern 381. lib. 10. ß vermög mütterlich. Inventarÿ fol. 109. fac. 2. für Ergäntzungs rest und 75. lib. in der Eheberedung versprochenen Eÿgenthumbs, also zusammen 456. lib. 10. ß schuldig seÿe

Christophe Bleyfuss se remarie en 1659 avec Anne, veuve du farinier Balthasar Dürrwanger. La cérémonie a lieu à l’auberge de la Ménagerie avec la permission des Conseillers et des Vingt-et-Un
Mariage, cathédrale (luth. f°103-v n° 25)
1659. den 1. Maji. Zum 2. mahl herr Christoff Bleÿfuß der ältere Seiler und E. E. Kleinen Raths alter Beisitzer, Fr. Anna Balthaßar Dürwangers geweßenen meehlmans hinderlaßene Wittib. Montag den 9.ten Maji, Zum Thiergarten. (i 105)

1659 Conseillers et XXI (1 R 142)
(f° 68) Montag d. 25. April. – Christoph Bleÿfueß vberreicht per Egê Vnd.ge Supplication, Bericht d. Er sich hierwiederum Zuverheirath. Vorhabens, Bitt Mh. wollen geschh. laß. d. Er sich Zu dem Thiergarth. möge copuliren Vnd einsegnen laß. Erk. Willfahrt word. soll aber 2. lb in d. neüwe Allmuß. geben.
H. XV. Weßner Vnd H. Zipperer

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 100)
1659. Eadem dominicâ [Cantate] Herr Christoff Bleÿfuß der ältere und burger alhier, undt Anna Balthasar Dürwangers geweßenen burgers und Meelmans alhie hinderlassene Wittib. Ex permissû Ampt. Magist. copulabant Zum Thiergarten, Mont. d. 3.ten Maÿ (i 111)

Anne Ott fait dresser l’inventaire de ses apports dans la maison dont elle a la jouissance rue de Bischheil au Marché aux Chevaux
1659 (5. Maÿ), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 9) n° 10
Inventarium vnd beschreibung der Jenigen Nahrung, so die tugendsame Fraw Anna Ottin, dem Ehrenvesten vnd Vorgeachten H. Christoph Bleÿfußen, Seilern, vnd E. E. Kl. Raths Alten beÿsitzern für unverändert in den Ehestand Zugebracht, welches der Ursachen beschehen, weilen inn beeder Verlobter Ehepersohnen auffgerichteten Heüraths Verschreibung, vnder andern, auch außtrucklichen versehen, daß Jedem theil Vnd seinen Erben, alles Zubringende, Vndt in wehrender Ehe Ererbenden ein unverändert inn den Ehestand Zugebracht, welches der Ursachen beschehen, weilen inn beeder Verlobter Ehepersohnen auffgerichteten heüraths Verschreibung vnder anderm auch außtruckhlichen versehen, daß Jedem theil Vnd seinen Erben, alles Zubringende vndt in wehrender Ehe Ererbende, ein unverändert vndt Vorbehalten gutt sein soll
Actum in Str: in Ihro der Frawen widumsnießenden, ane Roßmarckh in der Bischoffs gaßen gelegener behaußung, in beÿsein Obgedachts H. Christoph Bleÿfuß des Hochzeiters selbsten, Donnerstags d. 5. Maÿ 1659.
Ane Haußrath, Inn d. Stub Cammer, Inn der Stuben
Summa summarum 175 lb

Christophe Bleyfuss meurt le 17 mai 1661. L’inventaire dressé après sa mort par le notaire Jean Georges Redslob est cité à celui de son fils en 1692. La veuve se remarie en 1662 avec le tonnelier Tobie Burckhard (voir sa maison).
Sépulture, cathédrale (luth. f° 16-v)
1661. Majus. d. 17.ten Christoph Bleÿfuß, Seiler begraben, starb d. 13. (i 19)

Mariage, cathédrale (luth. f° 24-v, n° 43)
1662. Zum 2. mahl Tobias Burckhard der Küfer und Burger alhier vndt fr. Anna Weiland Christoff Bleifuß gewesenen Seilers u. Burgers alhier Wittib, Dienstags den 16. 7.bis, Fischer, Münster, Thierg. (i. 27)

1692 (5.3.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 31) n° 305
Inventarium und beschreibung aller derjenig. Haab Nahrung und Güthere, so Weÿl. d. wohl Ehrenvest fürsichtig und Wohlweiße H Christoph Bleÿfueß der älter geweßener Seiler und E.E. hochweiß. groß. Raths alhier zu Straßburg alter auch E.E. löbl. Vogteÿ Gerichts letstmahliger wohlverdienter Assessor
Ergäntzung der Erben unveränderten guths. Erstl. laut Inventarÿ über weÿl. H. Christoph Bleÿfueß des ältern E. E. Kleinen Raths alhier Zu Straßburg alten beÿsitzers auch Seilers u. burg. alhie des Hrn Rath. eheleiblich Vatters seel. Verlaßenschafft in A° 1661. durch auch Weÿl. H. Joh: Georg Redsloben Notarium seel. auffgerichtet

Les enfants du défunt, soit le cordier Christophe Bleyfuss, Marguerite Bleyfuss femme du redresseur de cornes Nicolas Hetzel et Marthe femme du batelier André von Zabern, vendent la maison au marchand Wolffgang Lochmann

1661 (3. oct.), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 625
(Prot. fol. 51 fac. 2 – 1200 lib) Erschienen Christoph Bleÿfuß der Saÿler, Margaretha Niclaus Hetzels deß hornbrechers Eheweib mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts, Martha Andreß von Zabern deß Schiffbäuers Eheweib mit consens ihres Ehemanns, So dann obgenannter Niclauß Hetzel alß Vogt Lorentz Frantzen deß Schuhmachers mit weÿl. Ursulæ Bleÿfußin nunmehr seel. ehelich erziehlter Kind. mit assistentz ersternannt ihres Vetters, alle alß weÿl. H. Bleÿfuß deß ältern geweßenen Kleinen Raths Verwanthens nunmehr seel. hinderlaßener Kinder und Enckel
in gegensein Wolffgang Lochmanns deß handelßmanns mit beÿstand H Michael Emmerichs deß handelßmanns seines zukünfftig. Schwähers
hauß, hoffstatt, Gäden, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie beÿ der groß. Metzig geg. der herberg Zum Spanbeth hienüber einseit neben hannß Niclaus Karten dem Schneid. sonst. allenthalben vffs Allmend stoßend gelegen, darvon gehen iahrs termino Joh: Bapt. 4. lib. Allmendgeldt gemeiner Statt, Item termino Joh. Bapt: 5. Gold fl.. lößig mit 100. gold fl. dem großen gemeinen Allmosen Zu St Marx, Item 1. lib. 10. ß termino 28. 8.br. lößig mit 150. lib. H Adam Sporen dem Specereÿ händlern (übernohmen) – umb 945 Pfund

Originaire de Langenfeld en Misnie, Loup (Wolffgang) Lochmann devient bourgeois en 1658 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1658, 3° Livre de bourgeoisie p.959
Wolff Lochmann Von Langenfeldt In Meüßen der Handelßmann, Erkaufft deß Burgerrecht Vor sich Vmb 20. Golt fl. welche er Vff dem Pfenningthurn Zuerlegen, Ist noch Ledigen stand, Vnd will zu E. E. Zunfft der Spiegler dienen. Jurav. 25.t Augusti A° 1658.

Wolffgang Lochmann épouse en 1661 Marie Barbe Emmerich, fille du marchand Michel Emmerich
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 12-v, n° 57)
1661. zum 2 mahl Hr Wolff Lochmann der handelßmann und Burger alhier und Jfr. Maria Barbara Hr Michel Emmerichs auch handelßmanns und burgers alhier ehl. Tochter, Dienstags den 15.ten 8.bris spiegel Münster (i 14)

Wolffgang Lochmann et d’autres marchands originaires de Misnie (David Jacob, Georges Schœnfuss) sont condamnés à une amende pour association illicite
1665, Protocole des Quinze (2 R 82)
Meüchsner Kauffleuth weg. verbottener Gemeinschafft. 115. [Ca. Wolff Lochman vnd Georg Schönfues]
(f° 115-v) Montag den 3. Julÿ. – Meüchsner Kauffleuth weg. verbottener Gemeinschafft.
Demnach beÿ Obern Kauffhauß herren, von David Jacob, Paul, Georg vnd Caspar Kürtelen wid. Wolff Lochman vnd Georg Schönfues, alle sambt, bis vff den Lochman, Meüßner Kauffleuth, Clag vorkommen, alß ob dißen wie. Verbott vnd ordtnung In dem alhiesigen Verkaufft, in einiger Gemeinschafft stünd, welche sie Zwahr anfänglich hart geläugnet, nachgehents aber als convicti gestehen müßen, vnd Zwahr daß David Jacob gleichfalß in culpa, auch vnd. Ihnen alß nechsten verwanten vnd Gevattersleüth, beständige freündschafft zwytracht vnd schlaghändel sich alhie erregten, Alß ist Wolff Lochman weilen er alhie Verburgert, Vnd In dergleichen Verbrechen bereits noch einmahl mulctirt word. vmb 12. lb. David Jacob aber vnd Georg Schönfues vmb 10. lb Straff jed. angesehen, hienfüro Vor dergleichen Gemeinschafften sich Zuemüsigen, beÿ 25. lb. vnd der Friden vnd Ihnen alß lang sie hie seind, beÿ 10. lb gebotten worden, alß Sie aber vmb gnad. gebetten ward alles vff die helffte moderirt, daß Lochman 6. lb David Jacob aber vnd Schönfues Jeder 5. lb dem Kauffhauß Zuentrichten, welches ad notitiam hieher gebracht worden.

Nouvelle affaire d’association entre Wolffgang Lochmann et Paul Schweinfuss, originaire de Misnie, que la tribu du Miroir a puni d’une amende. Les plaignants arguent que leur commerce de toile rapporte des sommes significatiives à la halle. Les préposés à la halle montrent que la tribu du Miroir n’a pas qualité pour infliger une amende pour l’association en question. Les Quinze autorisent le commerce pourvu qu’il se limite aux toiles.
1671, Protocole des Quinze (2 R 88)
(f° 13-v) Freÿtag den 3. Februarÿ. – Obere Kauffhauß Herren laßen per Herr Negelin referiren vnd ableßen, waßgestalten Wolff Lochmann der burger vnd Handelsmann sich In einem Memorial gegen Ihnen Vernemen laßen, auch mündtlich erclagt, daß E. E. Zunfftgericht Zum Spiegel Ihne ohnlängst wegen seiner Gemeinschafft mit Paul Schweinfues einem Meüchsner Vermög gegebenen Articuls vmb 10. lb d gestrafft vnd deren continuation beÿ 25. lb. d. Verbotten dieselbe aber zu quittiren, würde bedes Statt vnd Ihme Lochman gar schädlich fallen In deme er Vermög Zeduls von A° 1664. bis dato, dem Kauffhaus 1718. fl. 4 ß 8 d auß diser Gemeinschafft beÿgetragen, nach disem Verbott aber, bereits einen Wagen mit empfangenen wahren wid. abschreiben müeßen, daran berüertem Kaufhaus Vermög dißes Zeduls 36 fl. abgangen, da doch, da diße Societät Vffrecht pleibe, die Land Krämer so sich auß Franckfurth vnd Zurzach sortiren, alle wider hieher gezogen würden, welches der Statt vnd Burgerschafft sehr einträglich dan vor Jedes Stuck gueth dem Kauffhaus 14. Rhthr Zuegehet, daran der frembde Gemeiner eben wohl contribuiret, Er will aber der tröstlichen hoffnung geleben, obberüertes Verbott dahien Zuverstehen seÿn, wan Zwen oder mehr solche Gemeinschafft alhie, vnd In dem Land treiben, vnd verbottener weis ohn vnderschiedliche Ständen, dem hiesigen burger zu nit geringen schaden, feÿl haben, welcher fall beÿ Ihme vnd seinem Gemeiner sich nimmermehr Zuetragt, dan derselbe In 30. Jahren nicht hieherkommen, weniger Jemand anders geschickt, so dem geringsten platz vff dem Kauffhaus mit Verschlagen, od. schaden thut, noch künfftig Zuthun gedencket, deßwegen diese gemeinschafft weil sie nach seiner gegebenen Versicherung, einig. vff dem duechhandel vnd keiner andern Landwahr flor od. hanff & Zur halben gewin Vnd verlust bestehet, continuiren Zulaßen, vnd th. pittet, Es hetten aber Obere Kauffhaus herren, nach gemeiner nachsehung in diser Sachen befunden, daß das Spiegler Zunfftgericht keine wegs befuegt geweßen, mit Ihme Lochmann dergestalt Zuverfahren, dan es hatt daßelbe nit nur keine Articul die Gemeinschafft Zuverwehren, Sondern was A° 1662. den 3. Julÿ beÿ Obern Kauffhaus herren wid. den Lochman Vnd and gemeiner Verhandelt vnd abgestrafft worden, Ist ein specialwerck vnd gehet die Spiegler nit ahn, dan damahls hatten, die Meüßner gemeinschafften alhie Vnd hielt einer mehr dem Leinwand, deßwegen sie vff hiesiger Metzig vmb die besten Ständ Zanckten, wordurch der Streit offenbahr worden, Vnd Vor obere Kauffhaus herren komen, Von Ihnen wüeßte geschlicht, dergestalt abgestrafft werden, welches aber wie Vermelt, die Spiegler gantz Vngereumbt ergriffen, Vnd beÿ Ihme Lochman auch practicirt, daß sie Ihne gar vmb 20. lb d die er auch cum protestatione erlegt, gestrafft, Wie aber Vnder der Ersten gemeinschafft mit dem Zu Vielen Ständen alhie Vnd diser letstern billig ein Vnd.scheid Zumachen, Als haben Obere Kauffhaus herren sich noch ferner mit dem Kauffhauß verwalter Vnderred, Vnd befunden, daß dise Lochmannische letzster gemeinschafft, man wolte dan den Handel gar auß der Statt treiben, noch wohl, wan er in terminis pleibt, noch wohl Zu Zulaßen, Vnd dem Spiegler Zunfft meister Andres Albrecht wie auch dem Zunfft schreiber Zubedeüten, daß Sie hierin Zuweit gegangen, Vnd sich künfftig deßen Zuemüsigen, wie wohl die Straff schon eingeseckelt, stellens. Erkant, würde der Herren bedacht gefolgt, Vnd hat sich Lochman vorzusehen, daß er diße Gemeinschafft nicht in andere Landwahren extendire.
[in margine :] gegenwärtig der Jr. XV. Martins dem Spigler Zunfftmeister bescheidt angezeigt.

Wolffgang Lochmann loue une échoppe au marchand italien Nicolas Cammon

1691 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 563 n° 216
H. Wolffgang Lochmann der handelßmann
in gegensein H. Nicola Cammon deß Italianischen handelßmanns und Schirms Verwanthen [unterzeichnet] N C
entlehnt, An sein H. Lochmanns wohnbehaußung, der einen Vorladen, einseits an die Schreibstub stoßend, anderseit ist d. Eck geg. H. Johann Deckers lad. allwo der Eingang ist, auff Neunn Jahr lang anzufang. vom 20. augusti 1690. umb einen jährlich. Zinß nemblich 15 pfund

Wolffgang Lochmann hypothèque au profit du marchand Nicolas Herff sa maison au Marché-aux-Poissons à cause d’une somme provenant de la succession de son fils Georges Frédéric Lochmann.

1695 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 460-v
H. Wolffgang Lochman der Handelßmann
in gegensein Hn Johann Niclaus Herffen, deß handelßmanns, schuldig seÿe 950 pfund
Ferner und demnach Er H. Herff für weÿl. H. Georg Friderich Lochman obgeml. Hn Wolffgangs leiblich. Sohn, auch gewesenen handelßmann nun seel. nach deßen ableiben an verschiedene deßen Creditores einige summen bezahlt, deßhalben beÿ deßen Creditwesens außweißung Er H. Herff neben andern auch auff denjenigen widem, welchen Er deßen H. Vatter von weil. Fr. Maria Barbara geb. Emmerichin seiner haußfr. sel. ad dies vitæ für sein deßen verstorbenen Sohns portion zu genüßen hat, und sich vermög daß über vorged. H. Georg Friderich Lochmanns sel. Verlassenschafft durch Hn Daniel Rohr Notar. Publ. in A° 1694. auffgerichtet fol. 16 b auff 150 lb belauffet, gewiesen worden, alß hat Er H. Herff solch sein per Cessionem erlangtes widems Eÿgenthumb Ihme Hn Lochman dem ältern alß widembs nießer hierbeÿ auch übergeben
unterpfand, hauß, hoffstatt, Gaden mit allen deren gebaüen, recht. und Zugehörden allhier und. am Fischmarck ohnwein d. großen Metzig gegen der herberg zum Spanbeth hinüber einseit neben Johann Christian dem Kupfferschmid, sonsten alltenthalben auffs Allmend stoßend gelegen, darvon gehend jährlich termino Joh: Bapt. 4 lb d allmend gelds gemeiner Statt, Item termino Joh: Bapt. 5 gold fl. lösig mit 100 gold fl. dem großen gemeinen Allmosen zu St Marx
[in margine :] (…) in gegensein Wolffgang Sebastian Gerlachs Handelßmanns alß Tochtermanns hie Vorbehm. Lochmanns des Debitoris un seel. mithin uxorio nomine proprietarÿ herinn verhfften haußes (quittung) den 9. Augusti 1714

Wolffgang Lochmann meurt en 1703 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans sa maison près de la Grande Boucherie face à la Couchette. L’actif de la succession s’élève à 3 145 livres, le passif à 5 645 livres

1703 (3.1.), Not. Schmidt (André, 64 not 9) n° 2
Inventarium und beschreibung aller und jeder haab Nahrung und Güttere, so Weÿland der Wohl Ehrenvest Vorachtbahre herr Wolffgang Lochmann gewesener handelsmann und burger alhier Zu Straßburg, nach seinem den 16. Decembris, des mit gott zurückge[legten] seligen ableiben, hinter ihne verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des selig hinterlassener Söhn und döchter (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 3. Januarii anno 1703.
Der Verstorbene Hr. Lochmann hat ab intestato zu seiner Erben verlaßen hernachbenante Söhn und Jgfr. döchter auch Enckel mit nahmen 1. Fr. Evam Barbaram Lochmännin Hr. Sebastian Gerlachs handelßmanns u. burgers alh. Eheliebste so mit beÿstand deßelben der Inventur in person abgewart. 2. Hr Hs. Philipps Lochmann Knöpffmachern und Seidenhdl. in bauzen an deßen statt hr. fridr. Reich. Mockel E. E. Großen Rhats alter beÿs. E. E. Kl. Rahts ane Constoffler statt iztmahlig. beÿsitzer als ais wohlgedachts Kl. Rahts Mittel hier zu insonderheit deputirter Zugeg. war, 3. Fr. Annam Christinam Lochmännin, hr Joseph Bähren des hdelsmanns u. burgers alh. hauß Eh. so mit assistentz deßelben dem Geschäfft beÿgewohnt, 4. Jgfr. Annam Catharinam Lochmännin deren geschw. Vogt hr Valentin Grauel handelsm. und. brg. alh. so persohnlich zugeg. So dann 5. Mariam Salome Lochmännin, weÿ: hr Geörg Fridm. Lochmanns gewes. handelms. u. buerg. alh. nachgelasen döchterl. deßen gerodneten Vogt hr Joh: Reinhard böhm Knöpffmacher und Seidenh. so persönlich zugegen war, Alle zu Fünff gleichen portionen u. Antheilen

In einer in der Statt Straßburg ane dem Fischmarck liegenden u. hiehero gehörigen behausung befunden worden.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Uff d. bühn, In d. Cammer A, In d. Cammer B, Im Lad., Im obern Stübl., In d. Nebens Cammer, In d. Cammer C, Vor diesem gemach, In d. Mitlern Stuben, In d. Wohnstub
(f° 21.-v) Eigenthumb ane einer behaußung. Hauß, hoffstatt und Gäden mit allen deren Gebäuen, begriffenn Zugehörden, Recht. und Gerechtigkeiten geleg. in der St. Strb. beÿ der groß. Metzig gegen dem Gasthauß Zum Spanbett hinüber, eins. neben Johann Christian dem Kupferschmid sonst allenthalben aufs allmend stosend, davon gehen jahrs terminô Joh. Bapt: 4. lb. d Allmend gelts d. St. Strb. Pfgthrn. item 5 lb 5 ß d od. 5. goldfl. dem groß. gemeinen Allmosen Zu St. Marx alh. jahrs vff besagten termin, lös. in hptg. mit 12. lb Goldfl. it. 7. lb. 10 ½ d dem Stifft St Thomæ alh. jährl. uff Michaelis lösig in hptg. mit 140. lb 17 ßd. it. 15 ßd d. St. Strb. Pfgthrn von einem Gädl. gegen dem Hr. Spohren und Spanbett über jahrs uff Margaretha, ferner 10 ß d von einem Gäd. geg. dem dreherischen hauß u Spanbett über, so dann 38. lb d gelts herrn Joh: Niclaus Herffen dem handelsmann lösig in hauptguht mit 950 lb. d. Sonst freÿ ledig eig. und über solche geschwerd welche dem Zinß nach à 5. pro Cto gerechnet worden, dh. die geschw. Werckleute den 1.ten februarii aô 1703. angeschlag. per 78. 2. 6. Darüber vorh. i. T. Perg. Kbf. in allhies. CCstb gefert. dat. den 3. 8.bris aô 1661. not. mit altem Lit. A. und darb. gelaßen
Abzug. Sa. haußraths 322, Sa. Chaise 10, Sa. Geräuchert 14, Sa. Brennholtz 36, Sa. früchten 33, Sa. wein u. lähren Vaß 23, Sa. Wahren 1334, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 132, Sa. Goldenen Ring 33, Sa. baarschafft 9, Sa. Anschlags hiebor beschriebener behaußung 78, Sa. Activ Schulden 1003, Summa summarum 3145 lb – Schulden 5645 lb – Übertreffen also die passiv schulden die in activmittel bestandene Verlaßenschafft umb 2499 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 3382 lb

Le défunt s’était associé à son gendre Wolffgang Sébastien Gerlach pour pratiquer son commerce. Sébastien Gerlach s’accorde avec les créanciers en reprenant l’actif et le passif à son compte.

1703 (31.t Martii), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 43)
Zuwißen, daß auf absterben Wolffgang Lochmanns gewesenen burgers und handelsmanns allhier deßen Verlaßenschafft und mithien sein mit seinem dochtermann Wolffgang Sebastian Gerlachen gehabt Gemeinschaftlich Gewerb mit einem starcken Schuldenlast, wie beÿlag sub. lit. A Zuerkennen gibt, beschwehrt befunden worden, aus welchem wegen Mangel der activ-Mittel besagter Lochmännischer dochtermann anderer Gestalt sich nicht zuwicklen gewußt, dann daß Er bonis cedire und denen herren Creditoribus die Gantze massam activé und passivé überlaße.
Hierauff so waren Zwar Einige gesinnet, solche Zu übernehmen und würde dann der Lochmänn- und Gerlachische Laden geschloßen und alles Obrigkeitlich Versecretirt.
Wann aber Ends unterschriebene befunden und billich in beÿ sorge stehen, daß wegen des großen Ohnkostens beÿ Verganthung der Wahren und anderer Mobilien, wie auch beÿ fahrläßiger eintreibung der gemeinschafftlichen activ: schulden aus einem kleinen Sie in einem größen Verlust gesetzt werden können, und nun an dem, daß der debitor die offert gethan hat, wann die ohnversicherte herren Creditores Ihme die gantze Massam überlaßen und Zu erhaltung der Kundschafft den Laden in Zeiten wieder eröffnen laßen würden, Er Ihnen nicht allein an ihren prætensionen die helfte in dreÿ jahren von dato angerechnet und zwar den Ersten termin auffkünfftigen Michaelis und hernacher die Volgente Termin sechs Monat hernacher und als forthien gerechnet (…)

La maison revient à Wolffgang Sébastien Gerlach, originaire de Landau, qui épouse Eve Barbe Lochmann et devient bourgeois un mois plus tard.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 55-v, n° 326)
1695. Dom: Rogationum seÿn zum i. mahl außgeruffen worden, Hr Wolffgang Sebastian Gerlach, Lediger handelßmanns herrn Johann Georg Gerlachs, handelßmanns und burgers zu Landau ehelicher Sohn, Jfr. Eva Barbara herrn Wolfgang Lochmanns b: und handelßmanns allhier ehelicher tochter, Seÿnd copulirt worden Mittwoch d. 18. may, [unterzeichnet] Wolffgang Sebastian Gerlach alß hochzeiter, Eua Barbara Lochmänin alß hochzeiterin (i 55)

1695, 4° Livre de bourgeoisie p. 653
H. Wolffgang Sebastian Gerlach Von Landaw der handelßmann, H: Joh: Georg Gerlachs, auch gewes: Handelßmanns daselbst, Ehl: sohn, empfangt das burgerrecht Von Eva Barbara Lochmännin, p. 2. Gold fl. Vnd 16. ß. so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden. Vnd wird zu E.E. Zunfft Zum spiegel dienen. Juravit d. 18. Ejusd: [Junÿ] 1695.

Eve Barbe Lochmann meurt en 1722 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre au veuf s’élève à 1 769 livres, celle des héritiers à 536 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 711 livres, le passif à 2 161 livres

1722 (23. Xbris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 31) n° 826
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Liegend und fahrender, Verändert und unveränderter Haab Nahrung und güthere, keinerleÿ davon außgenohmen, so Weÿl. die Viel Ehren und Tugendbegabte fr. Eva Barbara Gerlachin gebohrne Lochmännin deß Ehren Vesten und Wohlachtbahren Herrn Wolffgang Sebastian Gerlachs, handelßmanns und burgers allhier Gewesene eheliche Haußfrau seel., nach Ihrem den 27.ten 8.bris dießen Zuend eilenden 1722.ten Jahrs aus dießer Zeit und welth genommenen tödl. hientritt hier Zeitlichen Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren (…) durch Vorgedachten H. Wolffgang Sebastian Gerlach den hinderbliebenen Wittiber wie auch H. Joh: Philipp Schatzen handelßmann und die Viel Ehren und Tugendbegabte fraw Susannam Catharinam Schatein gebohrne Bährin seine Eheliebste (geäugt und gezeigt) – Actum in der Königlichen Statt Straßburg Montags den 28.ten Xbris Anno 1722.
Die Verstorbene Frau weel. hab ab intestato Zu Ihren Erben hinderlaßen Wie Volgt, 1. Die Ehren und Tugendhaffte Jgfr. Mariam Salome Lochmännin, weÿl. H. Georg Friderich Lochmanns des geweßenen handelßmanns und burgers allhier, mit Fr: Maria Salome gebohrner Kürschnerin ehelich erzeugte und hinterlaßene tochter, in dero nahmen beneben obged. Ihrer Mutter dießem Inventations Geschäfft beÿgewohnt Tit. H. Johann Jacob Ölinger Nots. publ. et practicus als deroselben beÿ E: E: Vogteÿ Gericht præsentirt aber noch nicht würcklich geschwornen, doch beÿ Ihro Gnaden dem regirend. herrn Ammeister angelobter Vogt, 2. Herrn Johann Philipp Lochmann Knöpffmachern und burger zu Altenburg in Sachßen (in deßen nahmen) Herr Johannes Flach, Kieffer und Weinhändler, 3. die Ehren und tugendsamme Fraw Annam Christinam gebohrne Lochmännin, H. Benjamin Frantzen barchethändlers und burgers allhier Ehefraw, 4. Weÿl. Fr. Annæ Catharinæ Philippin gebohrner Lochmännin mit Herrn Jacob Philipp dem Schuhmacher und burger allhier ehelich erzeugte und hinderlaßene Zweÿ Kindere Nahmentlich Catharinam Barbaram und Margaretham Elisabetham die Philippin deren geschwornen Vogt ist H. Johann Jacob Knörr Kieffer und burger allhier, Alle Vorhero benahmste Erben der Verstorbenen fr. seel. Geschwüstrige, bruder und Schwester Kinder zu Vier gleichen portionen und Stammtheilen

In einer allhier Zu underst ahne dem fischmarck gegen der Gastherberg Zum Spahnbett gelegenen in dieße Verlassenschafft gebürtigen und hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden wie Volgt
Eigenthumb ahne einer behaußung. Eine Behaußung und hoffstatt sambt allen übrig. dero gebawen begriffen weithen rechten zugehörden und gerechtigkeiten, geleg. allhier in der Statt Straßb. Zu underst ahne dem fischmarck gegen der Gastherberg Zum Spahnbett genandt, Zu bedenseithe, ists ein Eck, wie auch Vornen auff das allmendt und hinten auff Johann Kugler dem Kupfferschmidt stosend, Darvon gehen Jahrs 6. lb. 10 ß bodenzinß der Statt Straßburg Pfenningthurn so in 3 fachem hptguth außmacher 195 lb, It. 5 lb 5 ß d Zinß Jahres auff Joh: Bapt. gibt man dem großen Allmoßen des Stiffts St. Marx allhier alösig mit 100. species goldgulden, und in Current außmachen 200 lb, Item 7. lb 10 d. zinß reicht man Jahrs auff d. 3.ten Octobr. dem Stifft St Thomä allhier so in hpg. ablößig mit 140 lb 17. ß 6, Summa der Vorhergesetzten beschwehrd. macht 545 lb 17 ß 6 d. Dahingegen ist solche behaußung durch der Statt Straßb. geschwornene Werckmeistere nach außweiß Ihrer zu dem Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung sub dato – taxirt worden pro – Nach abzug obiger beschwehrden Verbleibt ahne dem gesezten pretio noch in außwurff zu bringen – Hierüber ist Vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhies. C. C. Stuben gefertiget, datirt den 3. Octobr. Anno 1661.
– Abschatzung d. 4.ten Januarÿ: an° 1723. Auff begehren deß Ehren vnd bescheÿtenen H: Wolffgang Gerlach handells Man, ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg, auff dem fischmarckh gelegen, Zweÿ seithen, Mit Eckhen, Ander seith Neben H: Johannes Kugler Kupffer schmit stoßendt, welche behaußung, hoffstatt, Stuben Kammeren, Küchen, hauß Ehren, Mit steinern platten belegt, Einen Ladten darinn ein contor, Ein Angehenckhder Gang, Mit Steineren platten belegt, darunder Zweÿ Gremen gedellen Gebälckhder Keller, Sampt Aller Ihrer Gerechtigkeit, wie solches durch der Statt straßburg, Geschwohren werck Leüthen, in der besichtigung befunden, Vndt dem Jetzigen preiß Nach an geschlagen wirdt, Vor undt Umb 3800 Gulten, bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohren werck Leüthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Ergäntzung, Vermög Inventarÿ durch H. Notarium Andrea Schmidten in Anno 1695 auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Herrn Wittibers unverändertes Vermögen, Sa. hausraths 62, Sa. Silbergeschirr und geschmeids 22, Sa. Goldenen Ring 7, Sa. Ergäntzung (1721, Abgang 45, remanet) 1676, Summa summarum 1769 lb
der Erben eigenthümlich unveränderte Nahrung, Sa. hausraths 49, Sa. Silbers 15, Sa. Goldenen Ring 15, Sa. Ergäntzung 456, Summa summarum 536 lb
Das gemeine verändert und theilbar Guth, Sa. hausrath 490, Sa. handels Gewerbs 653, Sa. Wein und Lähren faß 580, Sa. Silber geschirrs und Geschmeids 65 Sa. Goldenen Ring 15, Sa. Eigenthums ahne einer behaußung 1354, Sa. Schulden 552, Summa summarum 3711 lb – Schulden 2161 lb, Nach solchem abzug 1550 lb – Conclusio finalis Inventarÿ, Verstallungs Summa 3074 lb

Marie Barbe Kürschner, veuve de Georges Frédéric Lochmann et femme de Grégoire Just, cède au veuf les droits qui lui reviennent de sa fille Marie Salomé, dont un douzième de la maison

1732 (19.5.), Not. Oelinger, dans Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 31) Joint au n° 826 du 23. déc. 1722
Kund und Zuwißen seÿe hiermit, demnach weÿland titl. Frau Eva Barbara Gerlachin gebohrne Lochmännin Tit. herrn Wolffgang Sebastian Gerlachß handelßmanns und burgers allhier zue Straßburg geweßene Eheliebste auf Ihr den 27. 8.bris 1722 tödliches von hinnenscheiden, Jgfr. Mariam Salomeam Lochmännin, weÿl. H. Georg Friderich Lochmanns, gewesenen handelßmanns und burgers allhier seel. hinterlassene dochter Vor einen Vierdten Stamm undt Haupttheil ab intestato Zu Erbin verlaßen, dieselbe aber in zwischen auch und zwar ohne verlaßung Ehelichen Kinds oder Kinder so des Verfahrens mithien dero fr. Mutter Mariam Salomeam Kürschnerin so dermahlen H. Gregorium Justen dem Handelßmann allhier Ver Ehelicht, zu Ihrer eintzigen Erbin ab intestato Verlaßen, Daß auf heut zu end gesetztes Datum Vor mir (..) Notario Und nunmahligen possessor weÿl. H. Notÿ. Joh: Adam Ößingers seel. Schreibstuben, persönlich kommen und erschienen erstgemelte Justische Ehefrau Maria Salome gebohrne Kürschnerin, welche Ihro in Gott ruhende dochter Jgfr. Mariam Salomeam Lochmännin dißorts repræsentirt beÿständlich H. Gregorÿ Justen Ihres haußwürths an Einem, So dann H. Wolffgang Sebastian Gerlach der Wittiber oberwehnt andern theils, zeigten beederseits wißend und wohlbedächtlichen für sich und Ihre Erben an, daß obzwahr wohlen Er Hr. Gerlach vi Codicilli Reciproci vor H. Not° Andrea Schmiden nun seel. den 5. aug. 1705 aufgerichtet §.i 3.tÿ befügt und berechtigt ware Ehrenernannter seiner fraun seel. völlig. Verlassenschafft lebtägig zu usufruiren und zu genießen, So hätte Sie sich demnach solcher genußes halben, so viel Ihr der Justischen Ehefrauen repræsentantionis gratia Vierdter Stamm: und Haupttheil daran betrift, mit einander herundlichen dahien Verglichen, daß
Erstlichen Sie Frau Maria Salomea Kürschnerin mit Genehmhaltung Ihres Ehewürts H. Gregorÿ Justen, nach reifer der Sachen Überlegung und Examinirung,
Ihme H. Wolffgang Sebastian Gerlachen dem Wittiber und Usufructuario
dem Ihro ane seiner Verstorbenen frau seel. Evæ Barbaræ gebohrner Lochmännin samptlichen Verlassenschafft tam active quam passive, sie seÿe liegend oder Vahrend, verändert oder unverändert, Sie mag nahmen haben Und in dero Verlaßenschafft Inventario de 1722 beschrieben seÿn wie sie wolle, Gesuchts Und ohngesuchts, liquidt, benebst in fol. 144.b beschriebenen Zweiffelhafften theilbahren Schulden, Überall nichts davon außgenommen, gebührige und per Successionem und repæsentationem auf sich ererbten Vierdten Stamm: und Haupttheil, worunter aber auch in specie die in allegirtem Inventario fol. 126. et seqq. beschrieben theilbahre behausung Vnd hoffstatt, Und der Ihro daran gebührige 1/12. theil sampt aller Iren rechten und gerechtigkeiten, auch darauff hafftenden oneribus, auf dem Fischmarckh gegen der Gastherberg Zum Spahnbett Über gelegen, begriffen, Vor sich Ihre Erben und Nachkommen eÿgenthümlichen abtritt, Cediret und Uberläßt (…), Zweÿtens Er Hr Gerlach Ihro frauen Maria Salome Justin ein vor alle mahl in baarem geld (…) 224 lb – Straßburg den 19. Maÿ 1732 – Johann Jacob Ölinger, Not. Juratus

Marguerite Elisabeth Bohner, fille de Catherine Barbe Lochmann, cède ses droits à Sébastien Gerlach

1742 (1.12.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 590
auff ansuchen H. Wolffgang Sebastian Gerlach des handelsmanns, nachstehende vor H. Notario Johann Jacob Oesinger passirte erbsvergleich und respe. Cession d. 29. Novembris jüngst
nach weÿl. Tit. Fr Eva Barbara Gerlachin geb. Lochmännin Tit. H. Wolffgang Sebastian Gerlach des handelsmanns ebeliebste auff ihre d. 27. 8.br 1722 tödlichen von hinnescheiden Fr. Catharina Barbara Philippin geb. Lochmännin Mr Jacob Philipp des schuhmachers ehefrau ihre schwester vor einem 4.t stamm und hauptteil, nun aber dieselbe inzwischen auch das zeitlich mit dem ewigen verwechelst mithin solche ihrer Erbsportion auff ihrer einzigen hinterlassenen tochter und nunmalige Margaretham Elisabetham Bohnerin geb. Philippin Mr Lorentz Bohner des Mittlern schuhmachers ehefrau per successionen devoluit worden (…) erschienen erst gemeldte Bohnerische Ehefrau Margaretha Elisabetha Bohnerin geb. Philippin als welche ihre abgeleibte mutter repræsentirt, so dann H. Wolffgang Sebastian Gerlach der hinterbliebene wittiber andern theils, nachfolgend gütlichen vergleich
erstlich thut sie Fr Margaretha Elisabetha Bohnerin
ihme Wolffgang Sebastian Gerlach wittiber und ususfructuario
ihro an seiner verstorbenen Tit. Fr. seel. Eva Barbara Gerlachin geb. Lochmännin samtliche verlassenschafft tam active quam passive gebührigen und per successionem und repraentationem auf sich ererbten vierten stamm und haupttheil, warunter aber auch vornehmlich die in allegiren Inventario folio 126 et seq. beschriebene theilbare behausung und hoffstatt samt allen ihren rechten und gerechtigkeit und darauff hafftende oneribus auf dem Fischmarckt gegen der Gastbehaußung zum Spanbett über

Wolffgang Sébastien Gerlach meurt en 1742 en délaissant pour héritière testamentaire Susanne Catherine Bæhr, femme du marchand Jean Philippe Schatz. Les experts estiment la maison 2 250 livres. L’actif de la succession s’élève à 14 065 livres, le passif à 10 053 livres.

1743 (28.1.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 76) n° 681
Inventarium über Weÿl. des Wohl Ehrenvesten und großachtbaren Hn. Wolffgang Sebastian Gerlachs, geweßenen Vornhemen Handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1743 – nach deme derselbe den 25. Decembris nechstverwichenen 1742.en Jahrs von dem lieben Gott aus dießer Welt seelig abgefordert worden, zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Wohl Ehren und Viel tugendreichen Frauen Susannä Catharinä Schatzin gebohrner Bährin, des Wohl Ehren Vest: und Großachtbaren Hn. Johann Philipp Schatzen, Vornehmen Handelsmanns und burgers Fr. Eheliebstin, als des seel. Verstorbenen Hn Gerlachs per Testamentum eingesetzter einiger Erbin, inventirt, durch Sie beede Schatzische Ehepersohnen selbsten, wie auch durch H. Johann Friderich Schatzen, den leedigen handelsmann dero ohneins ältern H. Sohn beÿ Ihnen dich befindlich, deßgleichen durch Dorotheam Mägelinin und Salome Estraßin, die beede dienstmägd im hauß (…) geäugt und gezeigt – So beschehen Zu Straßburg auff Montag den 28. Januarÿ et Seq. Anno 1743

In einer allhier zu Straßburg auff dem untern Fischmarckt gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebener behaußung befunden worden, wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Kammer lit. A, In der Kammer lit. B, In der Kindsstub, In der Kammer darneben, In der neuen Stub, Vor der Kinds Stub, Im Contoir, Im Keller, Im haußöhren
Eigenthum ane einer behaußung. Nembl. eine Behaußung, hoffstatt und Laden, mit allen übrigen deroselben gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg auff dem undern Fischmarckt gegen der Gastherberg Zum Spanbett hinüber, einseith ist ein Eck gegen gedachter Gastherberg, anderseith neben Hn. Johann Kugler dem Statt Kupfferschmid, Vornen und hinden auf die Allmend stoßend, so über hernach gemelte beschwerden eigen und ohne dieselbe durch (die Werckmeistern) vermög deroselben ad Conceptum gelieferter schriftlichen Abschatzung angeschlagen pro 4500 gulden oder 2250 lb. Davon seind ehedeßen, Vermög hernach allegirten Kauffbriefs jeweilen auff Joh. Bapt: gemeiner Statt Pfenningthurn 4. lb d Allmend Gelds gefallen, nunmehro aber werden jährlichen 6. lb. 10 ß dergleichen Zinß alldahien geliefert, thun à 5. pro Cento zu doppeltem haubtguth gerechnet 260 lb, Mehr reicht man davon auch auff Joh: Bapt. dem dem großen Allmoßen oder Stifft St. Marx allhier, ane statt 5. Gold Gulden, jeeden derselben Zu 1 lb. 1 ß d gerechnet, in hießigem Current geld 5 lb 5 ß d Zinß, so in haubtguth abzulösen mit 100 Gold gulden, die thun dem Jetzigen Currenten Preÿß nach (…) 200 lb, Und dann gefallen davon Jährl. auf den 3.t Octobris 7. lb 10 d. hießig Current Geld zu zinß dem Stifft St Thomæ allhier so in Capital zu redimiren mit 140 lb 17. ß 6, Machen (…) zusammen 600 lb, Solche Von obigem pretio abgezogen, so verbleibt ane demselben annoch per rest übrig und dißorts außzuwerffen benandt. 1649 lb, Deßwegen Vorhanden ein Teutscher pergament. Kauffbrieff, in allhießiger Cancelleÿ Contract Stuben gefertiget, weißend, wie hr. Wolffgang Lochmann, geweßter Handelsmann V. burger allhier, des Hn. Gerlachs Hr. Schwäher Vatter längst seeliger diese behaußung Von Weÿl. Hn Christoph Bleÿfueßen, des ältern, gewesten Kleinen Raths Verwanthen allhier seel. Kindern ane sich erkauffet hat, datirt den 3. Octobris 1661.
Wÿdemb, Welchen der seelige Herr Gerlach von Weÿl. Frauen Eva Barbara Gerlachin gebohrner Lochmännin seiner schon längst Verstorbenen Frauen Eheliebstin seel. Zugenießen gehabt, Vermög Ihr beeder geweßter Ehe Persohnen den 5. Aug. Anno 1705. Vor Weÿl. Hn Not. Andrea Schmiden seel. mit einander auffgerichteten Codicilli reciproci (…) da nun Sie Frau Gerlachin den 27. Octobris Ann 1722 in dem Herrn seelig entschlaffen und weder in auff: noch in absteigender Lini Kleine Notherben, welche die Legitimam fordern Könten, sondern in der Nebens lini ab intestato zu erben Velaßen hat (…) Und den 28. Decembris Anno 1722 Ihro Fr. Gerlachin Verlaßenschafft durch weÿl. Hn Notarium Johann Adam Ösinger behörig inventirt
Copia Testamenti nuncupativi, in dem Jahr 1729, dienstag den 23. Augusti, Johann Jacob Ölinger Not. – Copia nach Disposition
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 212, Sa. Gewerbs waaren 9222, Sa. Wein brandenwein und Vaß 1564, Sa. Silber 41, Sa. Goldener Ring 20, Sa. baarschafft 77, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 1649, Sa. Schulden 1277, Summa summarum 14.065 lb, Abzuziehen 10.053 lb, Restirende Verlassenschafft 4012 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 4237 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 295 lb
– Abschatzung dem 17: Januarÿ: 1743. Auff begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Wolffgang Sebastian Gerlach deß gew. handelß Manns seel. hinderlaßenen Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auff dem undern fischmarck gelegen Ein seitß Ein Eck gegen dem spann Pëth ander seitß an H: Kugler dem Statt Kupfer schmit, Vornen und auch hinden auff herrn Allmëndt stoßendt, welche behausung unden ein gangß dem Lahten Neben daran ein Klein Contor getrembter Keller und schmalleß haus Ehren oben ihm Ersten Stock ein Stuben und hauß Ehren darinen der herdt, under dem tach ein Cammer, ein alten tachstull mit einer unbesetzten bienen, ein holtzrer gebell sambt aller gerëchtigkeit, wie solches durch der Statt Straßburg geschworne wërck Meister sich in der besichtigung befunden, undt Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wierdt Vor und Umb Vier Tausend und Vünff hundert Gulten, bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister [unterzeichnet] Pflug Werck Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 4 300 florins (2 150 livres) sur un total de 16 300 florins
1743, Livres de la Taille (VII 1179), 200-v
Spiegel F. N° 8819 – Weÿl. H. Wolffgang Sebastian Gerlach Handelßmann und burger alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lang.
Concl. Fin. Inv: ist fol. 140.b, 4237. 1. 9. Weilen aber auf H. Schatz dem associer und der Fr. Erbin Eheherrn 7486. lb passive eingebracht derselbe aber mehr nicht verstallt dann 2250. lb alß werden hier beÿgesetzt 5200. (Summa) 9400.
Gehen ab die nich genoßene außständige Activa 1250, Rest 8150. die machen 16.300 fl, Verstallte nur 12.000 fl. Zu wenig 4300 fl.
Nachtrag auff Sechs Jahr in duplo à 12 lb 10 ß d, macht 77 lb 8 ß
Und auff Vier in simplo à 6. 9 ß d, – 25 lb 16 ß thut 3. lb
Extat das Stallgelt pro 1743. mit 19. lb 7 ß
Gebott 2 ß 6 d,
Abhandlung 12 lb 2 ß 6 d, Summa 132 lb 16 ß 4 d
Nachdeme aber H. Schatz gaubwürdig dargethan daß seine forderung nicht Völlig sein eigenthumb sondern seiner Vogts Kinder Guth und anderwerts aufgenommene Geltter darunder stecken, alß haben die Herren dreÿ nach der sachen examination und reifen überlegung den angesetzten Nachtrag auf 30. lb d reducirt gehet alßo ab 73. lb 4 ß, restiret 59. lb 12 ß 4 d
die Legatarÿ Von Landau seind Abzugfreÿ
dt. 4° Maÿ 1743.

Les héritiers d’Eve Barbe Lochmann cèdent leurs parts de maison à l’héritière Susanne Catherine Bæhr

1743 (6.4.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 76), Joint au n° 681 du 28 janvier 1743
Zuwißen seÿe hiermit, als zu weÿl. Hn. Wolffgang Sebastian Gerlachs, geweßenen Vornhemen Handelsmanns und burgers allhier nun seel. Verlassenschafft Inventur adhibirten Notario persönlich erschienen Frau Anna Christina Obermüllerin gebohrne Frantzin, weÿl. Herrn Abraham Obermüllers gewesenen Metzgers und burgers allhier seel. hinterlaßene Wittib, mit beÿstand Herrn Johann Jacob Frantzen, des handelsmanns und burgers allhier, Ihren einbändigen herrn bruder und geschwornen Curatoris, demnach deroselben durch absterben weÿl. Frauen Annæ Christinæ Frantzin gebohrner Lochmännin Ihrer ehe leiblichen Mutter seel. ane weÿl. Frauen Evæ Barbaræ Gerlachin gebohrner Lochmännin sein Hn Gerlachs geweßter frawen Eheliebstin seel. Verlassenschafft ane dem Vierdten theil, welcher nach dem in Anno 1722 durch weÿl. Herrn Notarium Johann Adam Ösinger seel. darüber auffgerichteten Inventario darinn enthaltenen dermaligen billichmäßigen werth, wie fol: 135.b deßelben zu sehen, mit einbegriffen des haußes ane dem undern fischmarckt gelegen, auff 224 pfund zu stehen kame, die helffte mit 112 Pfund, welche Erbs portion obgesagtem herrn Gerlach mit lebtägigen Wÿdemb Verfangen
frauen Susnnæ Catharinæ Schatzin gebohrner Bährin Ihrer einbändigen frauen Schwester und Von oberwehnte herrn Gerlach seel. instituirter einiger Erbin eÿgenthümlich cedirt, abgetretten und überlaßen haben
sothane ane der seel. Frauen Gerlachin Verlaßenschafft, Ihro anjetzt eigenthümlich zugefallenen achten theil ane allen und Jeeden in besagten deroselben Verlaßenschafft Inventario eingetragenen (…) rubricen in specie auch deroselben antheil ane der in Ihr der beeden Gerlachischen geweßter Ehepersohnen Theilbare Nahrung gehörigen ane dem untern fischmarckt gelegenen, damahlen ohne einige daroben hafftenden beschwerde für freÿ ledig und eigen umb 1900 lb angeschlagenen Behaußung, so Zu Ihro frauen Obermüllerin portion am gantzen hauß einen 24. theil außmacht – so beschehen den 6. Aprilis Anno 1743, Johann Daniel Lang, Nots.

Jean Philippe Schatz et Susanne Catherine Bæhr hypothèquent la maison au profit des frères marchands Jean Balthasar et Georges Frédéric Sattler

1743 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 61-v
H. Johann Philipp Schatz der handelsmann und Susanna Catharina geb. Bärin mit beÿstand ihres halbbändigen bruders H. Johann Philipp Bär und ihres stieffbruders H. Johann Jacob Frantz beede handesleuthe
in gegensein H. Johann Balthasar und Georg Friedrich der Sattler gebrüder handelsleuth – schuldig seÿn 1500 lb
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis am untern Fischmarckt gegen der gastherberg zum Spanbett über, einseit neben H Johannes Kugler stadt kupfferschmidt, auff allen übrigen seithen am Allmend – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 6 lt 10 ß – ihr Fr. Schatzin als universal erbin weÿl. H. Wolffgang Sebastian Gerlach des handelsmanns eigenthümlich zuständig

La maison portée à l’inventaire en 1779 après la mort de Jean Philippe Schatz revient à son fils Jean Jacques, lui aussi marchand.
Jean Jacques Schatz épouse en 1763 Marie Dorothée Plarr, fille de teinturier : contrat de mariage, célébration

1763 (11.8), Not. Haering (6 E 41, 1377) n° 355
Eheberedung – der Ehrenvest und großachtbare Herr Johann Jacob Schatz leediger handelßmann, des Wohl ehrenvesten und Großachtbaren herrn Johann Philipp Schatz handelßmanns und vornehmen burgers alhier mit weiland der Viel Ehren und tugendbegabten Frau Susanna Catharina gebohrner Baehrin ehelich erzielter Herr Sohn
und die Viel Ehren und tugendgezierte Jungfrau Maria Dorothea Plarrin des Wolweiß und Großachtbaren auch Kunsterfahren H Johann Gottfried Plarr Kunst, Weÿd und Schönfärbers wie nicht weniger E. E. großen Raths alhie der Zeit wolansehnlichen beÿsitzers und der Viel Ehren und tugendgezierten Frau Catharina gebohrner Fischerin ehelich erzeugte Jungfer Tochter
Straßburg Donnerstags den11 Augusti Anno 1763 [unterzeichnet] Johann Jacob Schatz als hochzeiter, Maria Dorothea Plarrin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 431, n° 1530)
Im Jahr Christi 1763 sind auf gnädige Erlaubnus des regierenden Herrn Ammeisters nach geschehener Zweÿmahligen offentlichen proclamation dom. XI. et XII. post Trinitatis Sonntags dom. XII. post Trinitatis den 21. Augst abends um fünff Uhr in der Jungfer hochzeiterin Eltern Hauß copulirt und ehelich eingesegnet worden H. Johann Jacob Schatz der leedige Handelsmann und burger allhier, Herrn Johann Philipp Schatz des Handelsmann und burgers allhier ehelich leediger Sohn und Jungfer Maria Dorothea Plarrin, Herrn Johann Gottfried Plarr Eines Ehrsamen Großen Raths würcklichen beÿsitzers, Kunst- und Seiden- Färbers auch burgers allhier ehelich leedige Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Schatz als hochzeiter, Maria Dorothea Plarrin als hochzeiterin (i 481)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison à l’angle de la rue de l’Ail et de celle de l’Esprit. Ceux du mari s’élèvent à 2 109 livres, ceux de la femme à 690 livres.
1764 (8.3.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 722) n° 502
Inventarium über des Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Schatz Handelsmanns und der Viel Ehren und hoch tugendgezierten frauen Mariä Dorotheä Schatzin gebohrner Plarrin beeder Vornehmer Eheleuthe und burgers allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1764 – sich vermög der vor Hn Johann Richard Häring Not° publ. und Practico auffgerichteten heüraths Verschreibung Vor unverändert Vorbehalten haben (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 8.ten Martii Anno 1764.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Knobloch gaß ein Eck des Geistgäßleins gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden werden Wie folgt
Wÿdumbs Verfangenschaft, So S.T. Herr Joh: Philipp Schatz der ältere Vornehme handelsmann und burger allhier des Eheherrn eheleiblicher Hr Vatter biß ane des Ende seines lebens Zugenißen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 152, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 26, Sa. Goldenen Rings 18, Sa. baarschafft 1800, Summa summarum 1996 lb – Darzu zu rechnen die Ihme gebührige Hälffte ane denen Hieunden beschriebenen Haussteuren 113 lb, des Herrn völlig in die Ehe gebracht Vermögen 2109 lb
Dießemnach wird nun auch der Frauen in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Haußraths 193, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 26, Sa. guldener Ring 94, Sa. baarschafft 261, Summa summarum 576 lb – Dazugelegt der Ihro gebührige halbe Theil ane denen hieunten beschriebenen Haussteuren 113, der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung dem billigen Werth nach 690 lb

Jean Jacques Schatz devient tributaire au Miroir le 3 avril 1764. Il déclare faire commerce de toile.
1764, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(p. 173-v) Dienstags den 3. Aprilis 1764 – E. Neuzünftiger
H. Johann Jacob Schatz junior, H. Joh: Philipp Schatz Sen: Handelsmanns und leibzünftigen, ehelicher Sohn, so die Handlung allhier erlernt, ist auf produciren Stallschein vom 10. Martii lezthin gegen Erlag 1 lb d leibzünftig als Handelsmann auf und angenommen worden. dt. & prom: obed. und declarirt die Tuchhandlung führen zu wollen.

Jean Jacques Schatz meurt en 1776 en délaissant quatre filles. L’inventaire est dressé au Vieux-Marché-aux-Poissons, sans doute dans la maison de son père. La masse propre à la veuve est de 551 livres, celle des héritiers de 1 947 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 930 livres et le passif à 3 644 livres.
1776 (23.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 735) n° 967
Inventarium über Weÿl. des Ehrenvest und Wohl Vorgeachten Herrn Joh: Jacob Schatz des geweßenen handels Manns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1776. – als derselbe Freÿtags den 11. Augusti des Zu end gelegten 1775. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welt genommenen seel. hintritt hie Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen erfordern und begehren des Ehrenvest vnd wohl Vorgeachten Hr Joh: Friderich Schatz ebenmäßigen handels Manns und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Dorotheä Elisabethä, Sophiä Charlottæ, Margarethä Salome und Carolinæ Fridericæ denen Schatzinnen, des verstorbenen seel. mit hernachgemelter seiner hinterbliebenen Fr. Wittib ehelich erzeugter nach tod Verlaßener 4. Töchtere und ab intestato hinterlaßener Erben ersucht und inventirt durch die Viel Ehr und Tugendgezierte Frau Mariam Dorothem Schatzin geb. Plarrin die hinterbliebenee Frau Wittib beÿständlich H. Georg Michael Häring ebenmäßigen handelsmanns und burgers allhier (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 23. Maÿ Anno 1776.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem fischmarckt gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behausung befunden worden wie folgt
Ergäntzung der Fr. Wittib wehrender Ehe abgegangenen unverändert Guths. Zufolg Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen A° 1764. durch mich unterschriebenen Notm. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia heuraths Verschreibung, Copia Codicillli clausi.
Der hinterbliebenen fr. Wittib eigenthümlichen Vermögens, Sa. haußraths 51, Sa. Silbers 10, Sa. goldener Ring 33, Sa. Schuld 100, Erg. rest 356, Summa summarum 551 lb
Dießemnach wird nun auch der Kinder und Erben unverändert Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 86, Sa. Silbers 9, Erg. rest 1950, Summa summarum 2047 lb – Schuld 100, Nach solchem abzug 1947 lb
Endlichen wird nun auch das gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 20, Sa. Waaren auch übrigen fonds Zur handlung gehörig 1900, Sa. Wein und lehrer faß 7, Sa. Silbers 2, Summa summarum 1930 lb – Schulden 3644, Theilbares passiv onus dem Stalltax nach 1714. lb – Conclusio finalis Inventarÿ, Stall summ 784 lb
Copia der Eheberedung (…)

Marie Dorothée Plarr meurt en 1798 dans la maison qui appartient à ses enfants comme héritières de leur grand-père. L’actif de la succession s’élève à 55 309 francs, le passif à 1 761 francs

1798 (24 frimaire 7), Strasbourg 3 (20), Not. Übersaal n° 575
Inventarium über der weÿl. bürgerin Maria Dorothea Plarr des auch weÿl. bürgers Johann Jakob Schatz handelsmann wittib, angefangen den 10. Pluviose VI, nach ihrem den 26. Fruct. V erfolgten Absterben, auf Ansuchen der 4 mit ihrem verstorbenen Ehemann ehelich erzeugt hinterlassenen töchtere 1. Jungfrau Dorothea Elisabetha Schatz, 2. Jungfrau Sophia Charlotta Schatz, 3. der bürgerin Margaretha Salome Drion geb. Schatz des bürgers Ludwig Drion handelsmanns alhier Ehegattin, 4. Jungfrau Carolina Friedrica Schatz, die dreÿ Jungfrauen Schatz beiständlich des burgers Christian Gottfried Frantz Gelehrten
(Joint) Margaretha Salome Schatz gebürtig und wohnhaft in Straßburg und gegenwärtig in hausach im Kinzigerthals des Oberamtes Wolfach befindlich, meinem Ehegatten dem burger Ludwig Drion, den 10. Januarÿ 1798
in einer an dem untern Fischmarckt gelegenen denen töchtern und erbinnen als großvätterl. Gut gehörigen behausung
hausrätlichen mobilien zur ehesteur erhalten 1242, Liegende güther Mittelhausen
general abrechnung, die völlige vertheilt und eroertete Activ massa 55.309, passiv schulden 1761, Nach deren Abzug 53
Enregistrement de Strasbourg, acp 64 F° 156-v du 25 frimaire 7

Les enfants Schatz cèdent la maison à leur sœur Sophie Caroline Schatz, femme de l’homme de lettres Chrétien Geoffroi Frantz.

1798 (24 frimaire 7), Strasbourg 3 (20), Not. Übersaal Joint au n° 575 du 24 fri 7
1. Jungfrau Dorothea Elisabetha Schatz so majorennis allhier wohnhaft, 2. der bürger Ludwig Drion handelsmann und Fr, Margaretha Salome geb. Schatz, 3. Jungfrau Carolina Friedrica Schatz großjährigen alters
bürgerin Sophia Charlotta Schatz so majorennis ihrer Schwester und Miterbin beiständlich des bürgers Christian Gottfried Frantz Gelehten alhier ihres Ehemanns
dreÿ vierte Theile für ohnvertheilt von und ane einer behaußung hoffstatt und einem Laden samt allen mit übrigen derselben Gebäuden, begriffen, zugehörden und Rechten auf dem untern Fischmarckt mit N° 99 gegen dem bürger Greiner Weinhändler über aber mit N° 103 bezeignet, einseit ist die behaußung ein Eck gegen dem Kaufhaus über anderseit neben dem bürger Müller Spenger hinten auf das Allmend ziehend, von welcher volligen behaußung man jährlich den 6. Messidor ehemals dem Pfenningthun nunmehr aber der alhiesigen Gemeinde 26 Livres an Allmendzinß zu bezalhen schuldig, die völlige behausung auf 21.000 estimirt – um 15.750 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 64 F° 156-v du 25 frimaire 7

Originaire de Bischwiller, Chrétien Geoffroi Frantz épouse Sophie Charlotte Schatz en 1798
Mariage, Strasbourg (n° 491)
Cejourd’hui 19° Messidor l’an VI de la République française une et indivisible (…) d’une part Chrétien Geofroy Frantz, homme de lettres domicilié en cette commune depuis 26 ans, natif de Bischviller, chef-lieu de Canton, Département du bas Rhin, fils de feu Jean Frantz, ministre de culte audit lieu, et de Marie Dorothée Goll, d’autre part Sophie Charlotte Schatz, âgée de 29 ans, née et domiciliée en cette commune, fille de feu Jean Jacques Schatz, négociant, et de Marie Dorothée Plarr (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 10 septembre 1761 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 24 juin 1769 (signé) Chrétien Geofroi Frantz, Sophie Charlotte Schatz (i 101)

Sophie Charlotte Schatz veuve de Chrétien Geoffroi Frantz vend la maison 17 000 francs au jardinier fleuriste Frédéric Charles Schaaff et à sa femme Marie Elisabeth Ehrhard pour moitié et pour moitié à Anne Marie Wehrlen femme du tripier Jean Christophe Frick

1832 (19.4.), Strasbourg 13 (48), Me Bremsinger n° 6235
Sophie Charlotte Schatz veuve de Chrétien Geoffroi Frantz, pasteur au Temple St Guillaume assistée de Jean Georges Kammerer, libraire
à Frédéric Charles Schaaff, jardinier fleuriste, Marie Elisabeth Ehrhard pour moitié et et Anne Marie Wehrlen femme de Jean Christophe Frick père tripier l’autre moitié
la maison à rez de chaussée & trois étages avec le sol sur lequel ce bâtiment est élevé, cave, balcon, petites boutiques au dessus, appartenances, aisances, droits & dépendances sise à Strasbourg Vieux Marché aux Poissons vis à vis la halle commerciale, d’un côté la rue de la Douane d’autre une maison appartenant autrefois au Sr Müller actuellement au Sr Wittmann ferblantier, devant le Vieux Marché aux Poissons ou elle porte le n° 99, derrière la rue vis à vis la maison Greiner où elle est marquée du n° 103 – la seule rente foncière dont elle était grevée en faveur de la ville de Strasbourg ayant été rachetée en exécution d’une délibération du conseil municipal du 15 mars 1813 remboursée le 21 mai 1814, suivant quittance délivrée par M. Brackenhoffer enregistrée le 3 mars provenant de Jean Philippe Schatz, son ayeul paternel, est échue à cette dernière et à ses trois sœurs Dorothée Elisabeth Schatz, Marguerite Salomé Schatz épouse de Louis Drion & Caroline Frédérique Schatz pour un quart, suivant partage dressé par Me Langheinrich en 1779 et vente par ses cohéritiers devant Me Ubersaal le 24 frimaire 7 (14 décembre 1798) – Joint Rachat, pour 513,60 payement de la rente affectée sur sa maison sise au Marché aux Poissons n° 101 – moyennant 17.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 209 F° 149 du 23.4.

Les acquéreurs louent la maison au marchand de vins Joseph Récy

1832 (19.11.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 62 F° 5-v
25 octobre 1831. Bail – De Anne Marie Werlen épouse de Christophe Frick, tripier et ce dernier pour l’autorisation, Frédéric Charles Schaaff et Elisabeth Erhardt
à Joseph Récy, marchand de vin en détail
leur maison sise en cette ville rue du Vieux Marché aux Poissons n° 99 avec toutes appartenances et dépendances à l’exception de trois petites boutiques se trouvant à l’entour au Sr Récy pour y exercer son état de marchand de vins, pour 3, 6 ou 9 années à commencer le 25 mars 1833 pour 800 francs par an

Originaire de Landau, le boucher Jean Christophe Frick épouse en 1783 Marie Madeleine Dollinger, fille de boucher : contrat de mariage
1783 (27.1.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 77
Eheberedung persönlich erschienen Hr Johann Christoph Frick lediger Metzger von Landau gebürtig, Hn Johann Christoph Frick des Metzgers und burgers daselbst ehelich erzeugten Sohn als bräutigam beiständlich H. Joh: Philipp Hetzels des hießigen burgers und Kammachers ane einem
So dann Jungfer Maria Magdalena Dollingerin, weiland H. Joh: Leonhard Dollingers des ältern gewesenen Metzgers und Kuttlers auch burgers allhier seelig hinterlaßene ehelich erzeugte Tochter, welche ad hoc mit herrn Samuel Friderich Stuber dem Commis auf die Pferdpost und burger allhier verbeiständet wären als braut
Actum allhier Zu Straßburg in mein des Notarii gewohnliche Schreistubbe Montags den 27. Januarÿ Anno 1783 [unterzeichnet] Johann Christoph Frick als bräutigam, Maria Magdalena Dollingerin als Braut

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison ruelle des Chanvriers au quai des Bateliers. Ceux du mari s’élèvent à 131 livres, ceux de la femme à 680 livres.
1784 (5.4.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 884) n° 218
Inventarium über Herrn Johann Christoph Frick des Metzgers und Fraun Mariæ Magdalenæ gebohrne Dollingerin beeder Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1784. (…) in ihren vor mir unterschriebenen Notario d. 27. Januarii 1783 mit einander errichteten Ehe Contract stipulirt haben, daß einem jeeden von ihnen sein in die Ehe bringendes Vermögen vor eigen und ohnverändert vorbehalten seÿn solle (…) Geschehen alhier zu Straßburg in einer an dem Schiffleutstaden im Reuer: oder Hänfer Gäßlein gelegen hiehero nicht gehörigen Behausung in fernerem Beisein H. Samuel Friderich Stubers des Commis auf der Pferdpost und burgers alhier der Ehefrau Schwagers und ad hoc angesprochenen Beistands den 5. Aprilis Anno 1784.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Hausraths 1 lb, Sa. Silbers 16 lb, Sa. baarschafft 75 lb, Summa summarum 93 lb – Wird nun dazu gerechnet die demselben krafft der Eheberedung §° 4° gebührige Helfte an denen hieunten beschriebenen Haussteuren in vero Pretio anlangend 37 lb, des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen 131 lb
Diesemnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 171, Sa. Silbers 21, Sa. gold. Ring 18 lb, Sa. baarschafft 2, Sa. Pfenningzinß hauptguths 427, Summa summarum 642 lb – Wird nun dazu gerechnet die deroselben gebührige Helfte an denen hieunten beschriebenen Haussteuren in vero Pretio anlangend 37 lb, der Ehefraun in die Ehe gebracht Vermögen 680 lb
(Billet joint) Landau den 19. Septembris 1786. Ich unterschriebner bescheine daß ich meinem bruder Johann Christoph Frick geschickt habe sein antheil Erbgut in geld welches ward 306. livres und er es Empfangen hat in Straßburg beÿ seinem Vetter Johann Peter Schneÿder d. 28. decemb 1785, [unterzeichnet] Johann Jacob Frick von Landau

Marguerite Dollinger meurt en 1800. La masse propre au veuf s’élève à 117 livres. L’actif de la communauté s’élève à 15 263 livres, le passif à 682 livres
1800 (5 brumaire 9), Strasbourg 7 (13), Not. Stoeber n° 1597, 1263 (vacation du 26 mess. 8, enreg. acp 74 F° 160 du 6 therm. 8)
Inventarium über weÿl. bürgerin Maria Magdalena Frick geb. Dollinger bürgern Johann Christoph Frick Metzgers Ehefraun Verlaßenschafft – dieselbe ist den 22. floreal 8. mit tod abgegangen und hat zu erben verlaßen 1. Israel Frick so den 16. Novembris 1783 geboren worden, 2. Maria Magdalena so den 9. Augusti 1785 zur welt gekommen, als theilvormund burger Johann Leonhard Dollinger der älteste Eisenhändler

in das hernach beschriebenen in diese Verlaßenschafft gehörigen am Schiffleutstaden gelegen mit N° 3 bezeichneten behausung
Eigenthum an einen Landguth und liegende güther in der Ruprechtsau. (T.) Nemlich behausung hof und hoffstatt samt einem dabeÿ liegenden Garten sammenthafft ohngefähr anderthalben Acker ausmachend gelegen in der Ruprechtsau und deren Niederau einseit neben einem Allmend weeg anderseit neben dem Mühlbach oder Hundswaßer mit einem End auf Martin Pfister mit dem andern End wieder auf einem Weeg, über obiges Landguth besagt eine vor Not. Greiß d. 1. Messidor 2.t Jahr passirte Kauffverschreibung, So dann zwen in der C. C. Stub auffgerichtetes Kaufbrieff vom 30. Octobris 1790 und 13. Augusti 1791 (und feld)
Ergäntzung, Not. Greiß den 5. Aprilis 1784
(f° 12) Eigenthum ane häußern. (E.) Nemlichen die helffte vor unvertheilt von und ane einer behausung bestehend in Vorder und hinter gebäud mit allen derselben zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg am Schiffleutstaden N° 3 einseit neben den Zollickofferischen Erben anderseit neben Philipp Jacob Jung dem Fischkäufer hinten auf den ehemaligen Badischen hof jetzo der Nation gehörig und zum theil auf dem goldenen thurn stossend, hierüber besagt eine in der C. C. Stub d. 14. maÿ 1790 auffgerichtete Kauffverschreibung Krafft welcher diese gantze beh. mit weÿl. bürger Israel Dollinger dem metzger der verstorbenen Ehefrau bruder in Gemeinschaft aquirirt worden, und welche helfte die verstorbene durch vor Not. Greiß den 19. vend. 3 Vergleich erblichen erhalten, Wovon die andere helfte hernach beÿ der teilbaren Mass befibdet, Ferner Kaufbrieff in der C. C. Stb den 14. Julÿ 1712 und 6. 7.br 1738
(E.) So dann eine behausung samt zugehörden rechten und Gerechtigkeiten am Schiffleuthstaden am Reuer: oder hänfergäßlein mit N° 14 bezeichnet einseit neben bürger Antoni dem Meehlmann anderseit auf ein magasin dem hiesigen Frauenhauß gehörig hinten auf verschiedene Gärten, hierüber besagen zwen in der C. C. Stb auffgerichtete Kaufbrieffe de datis 21. Augusti 1724 und 19. Decembris 1749. Welche behausung die verstorbene ebenfalls von ihrem verstorbenen bruder Israel Dollinger durch vorallegiren Vergleich erblich erhaten
(T.) Nemlich die helffte vor unvertheilt von und ane vorher dem Erben unveränderten Vermögen beschriebenen behausung am Schiffleuthstaden mit N° 3 bezeichneten behausung (…) über die gantze behausung besagt eine in der C. C. Stub auffgerichtete Kauffverschreibung vom 14. maÿ 1790
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Wittibers ohnveränderten Vermögen, hausrath 25 fr, Silber 4 fr, Ergäntzungs rest 482 fr, Summa summarum 513 fr – Schulden 400 fr, Nach deren abzug 117 fr
der erben ohnveränderten Vermögen, hausrath 790 fr, Silbers 4 fr, behausung &&, schulden 400 fr, ergäntzung (4726*), Summa summarum 1195 fr – Schulden 4926 fr
das theilbare Vermögen, hausrath 1797 fr, Pferd und Kutsch 250 fr, Kuh Schwein 1531 fr, Wein und Faß 1808 fr, Gold 178 fr, baarschafft 624 fr, behausung &&, landgut &&, schulden 9093 fr, Summa summarum 15.263 fr – schulden 682 fr, Verbleibt 14.581 fr
Eheberedung Not. Greiß den 27. Januarÿ 1783
Enregistrement de Strasbourg, acp 75 F° 191 du 5 brumaire 9
n° 9669 du 30 avril 1810 (enregistré le 10.5. f° 147) Jean Christophe Frick Boucher d’une part et les enfants de feu Marie Madeleine Frick née Dollinger, le Sr Israel Frick Bourgeois, Marie Madeleine Frick fille majeure assistée du Sr Philippe Geling pensionnaire de l’Etat d’autre part, qu’ils sont intentionnés de faire une rectification d’inventaire
le bien maternel monte à 13.442 fr, les enfants cedent en toute propriété à leur pere la Moitié d’une Maison sise au quai des bateliers N° 3 consistant en deux Corps de logis appartenances et dépendances d’un côté les héritiers Zollicoffre d’autre Philippe Jacques Jung marchand poissonnier aboutissant en partie a la cidvt. cour de Bade et en partie sur la tour d’or – moyennant 6000 francs

Jean Christophe Frick se remarie en 1803 avec Anne Marie Wehrlen, fille de boulanger
1803 (7 vend. 12), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 451, 2114
Eheberedung – bürger Johann Christoph Frick Kuttler Wittwer der weÿl. Maria Magdalena geb. Dollinger
Jungfrau Anna Maria Wehrlen des bürgers Johann Wehrlen, beckens und weÿl. Fr. Maria Ursula geb. Dollinger
Enregistrement de Strasbourg, acp 89 F° 20 du 8 vend. 12

Anne Marie Wehrlen fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 2 327 francs
1804 (2 ventose 12), Strasbourg 3 (27). Not. Übersaal n° 813. 2326
Inventarium über Anna Maria Frick geb. Wehrlen zu dem burger Johann Christoph Frick Kuttler für unverändert in den Ehestand gebrachtes Vermögen, in ihrem den 10. brumaire des 12. Jahrs angetrettenen Ehestand, vor mir Notario den 7 vendemiaire 12 errichtete Eheberedung
in einer an dem Schiffleuthstaden gelegen dem Ehemann zuständigen behausung N° 3
hausrath 1238 fr, silber und gold 461 fr, haussteuren 533 fr, die helffte 266 fr, baarschafft 362 fr, summa 2327 fr
Enregistrement de Strasbourg. acp 90 F° 110 du 3 vent. 12

Le copropriétaire Frédéric Charles Schaaff épouse Marie Elisabeth Erhardt en 1819

1819 (25.10.), Strasbourg 8 (28), Not. Roessel n° 6774
Contrat de mariage (communauté d’acquets partageable par moitié) – Frédéric Charles Schaaff, jardinier fleuriste né à Strasbourg le 9 février 1781 fils de feu Jean Jacques Schaaff, brossier, et de feu Marie Strohl
Marie Elisabeth Erhardt née le 7 ventose 6 ou 25 février 1798 fille de Philippe Jacques Erhardt, jardinier fleuriste et de Marie Elisabeth Unselt
Enregistrement de Strasbourg, acp 145 F° 4-v du 26.10.

Les copropriétaires louent la maison au cabaretier Balthasar Molard

1835 (22.8.), Strasbourg 13 (51), Me Bremsinger n° 7382
Bail de 3, 6 ou 9 ans à commencer le 29 septembre – Marie Wehrlen épouse de Chrisostome Frick, trippier, Frédéric Charles Schaaf, jardinier fleuriste, et Elisabeth Erhard
à Balthasar Molard, cabaretier
une maison sise en cette ville rue du Vieux Marché aux Poissons vis à vis la halle commerciale portant n° 99 et par derrière n° 103 ayant trois étages sur un rez de chaussée et cave, des trois côtés le communal d’autre Sr Willmann ferblantier, avec toutes appartenances et dépendances à l’exception des petites boutiques se trouvant à l’entour de cette maison et que les bailleurs se réservent – propriétaires souss. Me Bremsinger le 9 avril 1832 (et quelques meubles) – pour 1000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 233 F° 89 du 29.8.

La liquidation des biens délaissés par le tripier Christophe Frick mentionne la maison propre à la veuve Anne Marie Wehrlen, sise Vieux-Marché-aux-Poissons

1839 (23.9.), Strasbourg 13 (54), Me Bremsinger n° 8746
Liquidation et partage des biens délaissés par Anne Marie Wehrlen veuve de Christophe Frick, tripier, légataire à titre universel en usufruit par contrat de mariage et dispositions testamentaires
entre 1. Anne Marie Wehrlen la veuve, 2. Marie Barbe Frick femme de Jean Frédéric Siegel, tamissier Grand Rue n° 24, 3. Caroline Louise Frick, majeure sans profession, 4. Jean Israel Frick, ferblantier, 5. Marie Barbe Gruber veuve de Jean Israel Frick décédé boucher se portant fort Marie Caroline Frick sa fille née le 27 novembre 1818, 6. Marie Madeleine Frick femme de Jean Louis Haeberlé, boucher, 7. Jean Christophe Frick, tripier, (les premiers issus du mariage) avec Marie Madeleine Dollinger sa femme de en premières noces et Jean Christophe du mariage avec Anne Marie Wehrlen, contrat de mariage reçu Ubersaal le 7 vendemiaire 12

III. immeubles propres à la veuve. Ils consistent en la moitié indivise d’une maison à rez de chaussée et 3 étages avec cour, petit boutique, dépendances sise à Strasbourg au Vieux Marché aux Poissons n° 99 vis à vis la halle commerciale rue de la Douane marquée du n° 103 – acquise avec les conjoints Schaff de cette ville propriétaires de l’autre moitié par acte reçu Bremsinger le 19 avril 1832 pour servir de remploi à la veuve Frick – louée au Sr Molard, aubergiste, par bail passé devant ledit notaire le 23 août 1835 pour 500 fr de loyer annuel
V. propres au défunt. 4. en immeubles, la moitié d’une campagne à la Robertsau
5. une maison avec dépendances quai des des Bateliers n° 3 évaluée à 12.000 fr, provenant de donation entre vifs à son fils cadet par contrat de mariage avec Marie Catherine Flach reçu Fr. Grimmer le 12 février 1828 transcrit au bureau des hypothèques volume 189 n° 526
récompenses de la veuve, sur les biens propres du défunt de la communauté de biens, 1. un étal de boucher dans la grande boucherie n° 19 entre la veuve Roederer et les héritiers Moerlet – acquis sur Israel Frick et Marie Barbe Gruber par acte reçu Lacombe le 8 novembre 1818
2. et une petite boutique adossée à la Grande Boucherie donnant sur le Vieux Marché aux Poissons, acquise sur le Sr Caspary pour 800 fr, chargée d’une rente de 2,30 fr à servir à la ville de Strasbourg, suivant acte reçu Lange le 21 novembre 1829
Enregistrement de Strasbourg, acp 271 F° 67 du 26.9.

Les copropriétaires louent la maison à Anne Marguerite Bastian

1843 (11.12.), M° Grimmer
Bail pour 6 ou 9 années qui commencent à courir le 25 décembre courant 1° – Anne Marie Werlen veuve de Christophe Frick, vivant tripier à Strasbourg, 2° Frédéric Schaf jardinier fleuriste et Elisabeth Erard sa femme
à Anne Marguerite Bastian majeure à Strasbourg
d’une maison sise à Strasbourg rue du vieux Marché aux Poissons n° 99 vis à vis la douane, moyennant un fermage annuel de 1000 francs
acp 317 (3 Q 30 032) f° 65 du 15.12.

Anne Marguerite Bastian cède son bail à François Ignace Koeberlé, aubergiste à Sélestat, et à Marie Anne Spilmann

1848 (29.5.), M° Grimmer subst. par Burtz
Cession – Dlle Anne Marguerite Bastian, majeure à Strasbourg
au profit de François Ignace Koeberlé, aubergiste à Schlestadt, et sa femme Marie Anne Spilmann
du bail à elle fait par Anne Marie Wehrlen veuve Christophe Frick et Frédéric Charles Schaaff, jardinier fleuriste & sa femme Elisabeth Ehrhardt, tous de Strasbourg
d’une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue du vieux Marché aux Poissons N° 99 suivant acte passé devant Grimmer le 11 décembre 1843 pour les 4 ans et 6 mois restant à courit à compter du 24 juin prochain, avec exception de quatre boutiques au rez de chaussée, moyennant les conditions du bail précité entre autres le paiement aux bailleurs du canon annuel de 1000 francs
acp 372 (3 Q 30 087) f° 69-v du 3.6.

Les copropriétaires louent la maison au restaurateur Gérard Kaltenthaler et à Catherine Fritzweiler

1852 (13.3.), Strasbourg 13 (65), Not. Flach n° 1097
Bail – Ont comparu De Anne Marie Wehrlen, veuve de M. Christophe Frick vivant tripier Et le Sr Frédéric Charles Schaaff, jardinier fleuriste & sous son autorisation De Elisabeth Erhardt son épouse tous demeurant & domiciliés à Strasbourg, lesquels ont par les présentes donné à bail pour trois, 6 ou 9 années consécutives commençant à courir le 29 septembre prochain jour de la saint Michel
au Sr Gerhard Kaltenthaler, restaurateur, & De Catherine Fritzweiler sa femme, demeurant ensemble à Strasbourg
Une maison sise à Strasbourg rue du vieux Marché aux Poissons vis à vis la douane portant le n° 103 de ce côté et par devant le n° 99, composée d’un rez-de-chaussée surmonté de trois étages de trois côtés les rues & de l’autre le Sr Wittmann ferblanier avec toutes ses appartenances & dépendances à l’exception des quatre petites boutiques à l’entour de cette maison que les bailleurs de réservent. Duquel immeuble ils sont devenus propriétaires indivis suivant contrat passé devant Me Bremsinger, alors notaire à Strasbourg le 19 avril 1832.
Au présent bail est compris le mobilier suivant que les locataires entretiendront pour le rendre en bon état à la fin du bail savoir, dans la cave deux chantiers & un escalier pour la descente des tonneaux, au premier étage dans la cuisine deux rayons en bois de sapin, plus sept fourneaux avec leurs tuyaux en fer, les jalousies & les tringles de onze croisées – moyennant un loyer annuel de 1000 francs

Marie Elisabeth Erhardt femme de Frédéric Charles Schaaff meurt en 1853 en délaissant deux enfants

1853 (18.6.), M° Grimmer
Inventaire de la communauté de biens qui a exité entre Frédéric Charles Schaaff, marchand graissier à Strasbourg, et Marie Elisabeth Erhardt son épouse et de la succession de cette dernière décédée à Strasbourg le 6 mars dernier, dressé à la requête du veuf agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Roessel père Nre le 25 octobre 1829 et comme légataire particulier de son épouse défunte suivant testament reçu Grimmer le 21 février 1853, 2° Frédéric Charles Schaaff, jardinier fleuriste hors la porte d’Austerlitz, 3° Caroline Elisabeth Schaaff, femme séparée de biens de François Barchewitz brasseur à Strasbourg

acp 420 (3 Q 30 135) f° 54-v du 22.6. (succession déclarée le 22 août 1853) Communauté, un mobilier estimé 1194, garde robe 270
(vacation du 20 juillet – acp 421 (3 Q 30 136) f° 41 du 21.7. – argent comptant 145
Une maison à Strasbourg rue des orphelins n° 2
Une maison à Strasbourg vieux Marché aux Poissons n° 85
moitié d’une maison vis à vis la Douane
sept ares de jardin ban de Strasbourg canton Riiethbergergraben
42 ares de jardin canton Urbansau
huit ares de terre derrière le cimetière St Urbain de Strasbourg canton Riethbergergraben
20 ares de jardin près la Tuilerie du Rhin
3 ares 50 terres canton Riethbergergraben
10 ares de terres canton derrière St Urbain
3 ares de jardin près la Ménagerie
2 ares de jardin dit canton
3 ares de jardin même canton
5 ares de jardin près l’hôpital militaire
créances sur le fils Schaff 3000. Le Sr Schaaff fils a été doté par son contrat de mariage reçu Grimmer le 5 février 1845 de 6300 et le De Barchewitz de 6350 – Frais funéraires 206 francs

Testament de Marie Elisabeth Ehrhardt
1853, M° Grimmer
21 février 1853. Testament de Marie Elisabeth Ehrhardt épouse de Frédéric Charles Schaaff, marchand graissier à Strasbourg par lequel elle lègue
acp 417 (3 Q 30 132) f° 34-v du 8.3. (décès du 6 mars 1853) 1° à Frédéric Charles Schaaff son mari, l’usufruit de la moitié des biens meubles et immeubles qui lui appartiendront au jour de son décès principalement le négoce des grains qui se trouve dans la maison vieux marché aux Poissons n° 99
2° elle lègue à sondit mari la moitié de la maison rue des Orphelins N° 9 dépendant de la communauté, à charge de verser 9000 francs dans la succession
3° elle lègue à Caroline Elisabeth Schaaff femme séparée du Sr Barchewitz tout son habillement et garde robe, plus divers objets mobiliers, ce legs fait en égalisation du legs fait par son mari à son fils, mais l’usufruit appartiendra au mari
4° elle lègue à la même 2° la nue propriété de la maison vieux marché aux Poissons n° 85, à charge de verser dans la succession une somme de 12.500 francs pour en jouir au décès de son mari, la nue propriété de 45 ares de jardin près St Urbain canton Mittelbergergraben ban de Strasbourg, à charge de verser 3000 francs dans la succession et dont le mari aura l’usufruit, elle lègue à la même par préciput et hors part la nue propriété du tiers de toute sa fortune

Anne Marie Wehrlen veuve de Jean Christophe Frick vend sa moitié de maison à Frédéric Charles Schaaff qui devient ainsi propriétaire de la totalité

1855 (10.5.), Me Flach (minutes en déficit)
Vente – Anne Marie Wehrlen veuve de Jean Christophe Frick, vivant tripier à Strasbourg
Frédéric Charles Schaaff, jardinier à Strasbourg, copropriétaire indivis de l’autre moitié
la moitié indivise d’une Maison sise à Strasbourg rue du vieux Marché aux Poissons N° 99, moyennant 12.600 francs – Frédéric Charles Schaaff copropriétaire indivis de l’autre moitié pour l’avoir acquise conjointement par Mad. veuve Frick et M. Schaaff acquéreur et Marie Elisabeth Ehrhard son épouse suivant acte reçu Bremsinger notaire à Strasbourg le 19 avril 1832
acp 439 (3 Q 30 154) f° 88-v du 12.5.

Lors de la liquidation, le veuf Frédéric Charles Schaaff reçoit la moitié de la maison au Vieux-Marché-aux-Poissons

1856 (1. 7.br), M° Grimmer (minutes en déficit)
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Frédéric Charles Schaaff, marchand graissier à Strasbourg, et Marie Elisabeth Erhardt sa femme et de la succession de cette dernière décédée le 6 mars 1853, dressé à la requête 1) du veuf comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Roessel père Nre le 25 octobre 1829 et comme légataire particulier de son épouse défunte suivant testament reçu Grimmer le 21 février 1853, 2° Frédéric Charles Schaaff, fils jardinier fleuriste à Strasbourg, 3° Caroline Elisabeth Schaaff, femme séparée de corps et de biens de Théophile Barchewitz ancien brasseur à Strasbourg
Communauté, 1) mobilier 1194, 2) argent comptant 145
3) Une maison à Strasbourg rue des orphelins n° 9 estimée 18.000
4) Une maison à Strasbourg vieux Marché aux Poissons n° 85, estimée 25.000
5) moitié d’une maison vieux Marché aux Poissons n° 99 9000
6) 45 ares 85 jardin ban de Strasbourg, 6000
7) 20 ares et 3 ares 45 terre 2500
8) 10 ares de terre près St Urbain 400
9) 7 ares 30 audit lieu 400
10) récompenses dues par la succession 1600
11) dettes dues par la D° Barchewitz 3000
12) du Sr Schaff 3208, total 70.447
Passif 8877, reste 61.570 francs
Succession, moitié de la communauté 30.385, remploi 1750, rapport de la moitié de la dote de Mme Barchewitz 3175, rapport du fils 3150, garde robe 250, jardin 1600, total 40.730
Passif indemnité due à la communauté 1600, frais d’actes 281, total 1881, reste 38.849
Droits des parties et abandonnements. M. Schaaf père 3) la maison rue des orphelins n° 9 estimée 18.000, 4) moitié de maison vieux Marché aux Poissons n° 85, 5) moitié de maison vieux Marché aux Poissons n° 99
Dame Barchewitz, 3) 1/8 de la maison vieux Marché aux Poissons n° 85, et en nue propriété 3/8 de la maison vieux Marché aux Poissons n° 85,
acp 453 (3 Q 30 168) f° 28 du 4.7.br

Frédéric Charles Schaaff meurt en 1857

1857 (11.5.), M° Grimmer
Inventaire de la succession délaissée par Frédéric Charles Schaaff père, marchand graissier à Strasbourg, décédé le 4 mai 1857, dressé à la requête de 1) Caroline Elisabeth Schaaff veuve de Théophile Barchewitz ancien brasseur à Strasbourg, 2) Frédéric Charles Schaaff, jardinier fleuriste ban de Strasbourg, enfants du défunt
acp 460 (3 Q 30 175) f° 13-v du 12.5. (succession déclarée le 24 octobre 1857) Il dépend de ladite succession un mobilier estimé à 1050, garde robe 146
acp 460 (3 Q 30 175) f° 97 du 15.6. (vacation du 13 juin) marchandisees 309
Une maison sise à Strasbourg rue des Orphelins N° 9
moitié d’une maison rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 87
Une maison à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Poissons N° 99
10 ares de terre derrière le cimetière St Urbain

1857, Me Grimmer
10 juillet 1856. Testament de Frédéric Charles Schaaf, marchand graissier à Strasbourg, par lequel il lègue par préciput et hors part à Frédéric Charles Schaaff son fils jardinier à Strasbourg le tiers de toute sa fortune – Décès du 4 mai 1587
acp 460 (3 Q 30 175) f° 2 du 7.5.

Lors de la liquidation, la maison sise 99, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons revient au fils le jardinier fleuriste Frédéric Charles Schaaff

1858 (30.1.), M° Grimmer
Liquidation et partage de la succession délaissée par Frédéric Charles Schaaff, vivant marchand graissier à Strasbourg, décédé le 4 mai 1857, entre 1) Caroline Elisabeth Schaaff veuve en premières noces de Théophile Barchewitz ancien brasseur à Strasbourg, épouse en secondes noces de François Constant Pihan, forgeron à Batignolles près Paris, 2) Frédéric Charles Schaaff, jardinier fleuriste hors la porte d’Austerlitz de Strasbourg, ce dernier agissant en outre comme légataire à titre de préciput et hors part de la quotité disponible ou du tiers suivant testament reçu Grimmer le 2 juillet 1856
Masse active, 59.790. Masse passive 15.268, reste 44.322 dont 2/3 au fils 29.548 et 1/3 ) la fille 14.774
Droits des parties et abandonnements. Mde Pihan a droit (…) pour la remplir elle reçoit 3) la moitié de la maison sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Poissons n° 85 estimée 12.000
Mr Schaaff fils reçoit 3) la maison rue du Vieux Marché aux Poissons n° 99 estimée 20.000 francs
4) 10 ares de terre derrière le cimetière St Urbain
acp 466 (3 Q 30 181) f° 71 du 3.2.

Frédéric Charles Schaaff épouse en 1848 Elisabeth Zabern
1848 (5.2.), M° Grimmer
Contrat de mariage – Frédéric Charles Schaaff, jardinier à Strasbourg fils de Frédéric Charles Schaaf marchand à Strasbourg et de Marie Elisabeth Ehrhardt d’une part
et Elisabeth Zabern fille de Jean Jacques Zabern batelier à Strasbourg et de Marie Zabern, d’autre part
acp 369 (3 Q 30 084) f° 42-v du 10.2. – sous le régime de la communauté d’acquets
donation par les père et mère du futur à leur fils en avancement d’hoirie de 6300 francs
donation par les père et mère de la future au même et à celle-ci 1° d’une somme de 3000 francs, 2° d’un mobilier de 1200 francs, total 4200 francs
Donation par le futur en cas de prédécès à la future d’un don matutinal de 1000 francs
et donation mutuelle au profit du survivant de l’usufruit de la succession du prémourant

Ils font dresser en 1852 un inventaire de séparation
1852 (18.5.), M° Grimmer
Inventaire de séparation de biens d’entre Elisabeth Zabern et Frédéric Charles Schaaff jardinier, les deux à Strasbourg, ordonné par jugement du 22 janvier 1852
Il résulte du dit inventaire que le mobilier de la communauté est prisé à 312 francs
et un jardin ban de Strasbourg de la contenance de Urbansau
Passif montant à 8121 du entièrement à la Dame Zabern
acp 410 (3 Q 30 125) f° 1-v du 22.5.

Les conjoints Schaaff passent un accord sur l’entretien de leurs deux enfants
1856 (26.7.br), M° Stromeyer
Transaction – Elisabeth Zabern, sage femme épouse séparée de corps et de biens de Frédéric Charles Schaaff fils Jardinier à Strasbourg d’une part
et ledit Frédéric Charles Schaaff fils d’autre part
portant, Suivant deux jugements rendus par le Tribunal civil de Strasbourg le premier et 8 février 1851 et le second le 2 janvier 1852, la séparation de corps a été prononcée entre les époux Schaaff, par suite des dits jugements la De Schaaff a été autorisée de garder les deux enfants issus de leur mariage, à charge de les élever et le Sr Schaaff fils a été chargé de lui payer une pension de 900 francs jusqu’au 31 juillet 1858 pour l’éducation et l’entretien des dits enfants, suivant le jugement en date du 30 juillet 1855.
Pour éviter toutes contestations au sujet du paiement de ladite rente, le Sr Schaaff s’oblige de payer une fois pour toutes la somme de 2070 francs ce qui est compté par la De Schaaf, mais avec les charges et l’obligation de ne jamais plus rien lui réclame rsoit pour son propre entretien soit pour celui de ses enfants et qu’elle devra garder Frédéric Charles Schaaf jusqu’à l’âge de 14 ans & Elisabeth Caroline Schaaf pour toujours. La De Schaaff reconnaît avoir reçu la dite somme de 2070 francs
acp 453 (3 Q 30 168) f° 86-v du 3.8.br

Frédéric Charles Schaaff loue la maison à l’aubergiste Jonathan Rhein

1856 (4.6.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 123 (3 Q 31 622) f° 11-v
1 juin 1859. Bail – Le soussigné Sr Frédéric Charles Schaaf, propriétaire à Strasbourg, donne à bail pour 3, 6 ou 9 années à partir du 29. 7.bre 1856
au Sr Jonathan Rhein aubergiste, aubergiste en ladite ville
une maison auberge sise à Strasbourg rue du vieux Marché aux Poissons N° 99, composée d’une cave, rez-de-chaussée surmonté de 3 étages et comble. Le bailleur prend à sa charge la contribution et il se réserve la jouissance de deux emplacements des deux côtés de la porte d’entrée de la maison pour servir de boutique pour la vente de semence. Ce bail est fait pour un loyer annuel de 1000 francs

Jonathan Rhein cède son bail au pâtissier Charles Théodore Heinrich et à sa femme Louise Schwartz

1860 (29.11.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 132 (3 Q 31 631) f° 70
1 novembre 1860. Cession de bail – Le soussigné Sr Jonathan Rhein, marchand de vins à Strasbourg, cède tous ses droits au bail sous seing privé en date du 1. juin 1856, enregistré à Strasbourg le 4 juin 1856 fol. 138 par lequel il a loué du Sr Frédéric Charles Schaaff père propriétaire à Strasbourg une maison auberge sise à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Poissons N° 1
Cette location est faite pour la durée de 3, 6 ou 9 années qui ont commencé à courir le 23. 7.bre 1856 pour finir le même jour des années 1859, 1862 et 1865 (reste à courir du 25 Xbre 1860 au 29. 7.bre 1865)
au Sr Charles Théodore Heinrich, patissier, et Louise Schwartz, conjoints à Strasbourg sous le cautionnement d’Abraham Schwartz boucher en ladite cille

Frédéric Charles Schaaff cède la maison à Catherine Eberlé moyennant une rente viagère

1861 (27.4.), M° Stromeyer
Frédéric Charles Schaaf, marchand de grains et fleuriste époux séparé de corps et de biens d’Elisabeth Zabern tous de Strasbourg
à Catherine Eberlé célibataire ban de Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Poissons N° 1 ancien N° 99
plus le commerce de grains et l’achalandage des marchandises se trouvant dans la boutique – moyennant une rente annuelle et viagère de 2000 francs
acp 498 (3 Q 30 213) f° 60-v du 6.5.

Catherine Eberlé loue la maison à l’aubergiste Michel Schott

1864 (25.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 139 (3 Q 31 638) f° 85-v
18 mai 1864. Bail. Mad. Catherine Eberlé autorisée par Frédéric Charles Schaaf, propriétaire de la maison rue du Vieux-Marché-aux-Poissons N° 1 composé d’une cave, rez de chaussée surmonté de 3 étages et combles donnent à titre de bail
au Sr Michel Schott aubergiste et sa femme qui l’acceptent
Cette location est faite pour la durée de 3, 6 ou 9 années au choix des preneurs seuls qui commenceront à courir le 29 7.bre 1865. pour finir à pareil jour des années 1868, 1871 et 1874, à la charge par les preneurs solidaires de faire une dénonciation préalable de six mois (…). Le bailleur prend à sa charge les contributions de la maison, il se réserve la jouissance des deux emplacements des deux côtés de la porte d’entrée de la maison pour servir de boutiques pour la vente de semences, les preneurs de leur côté seront chargés des réparations locales, du logement militaire, comme ausssi du balayage et de l’arrosement devant la maison, cette charge estimée pour l’enregistrement à cent francs pour toute la durée du bail. Les preneurs ayant installé l’éclairage à leurs frais, il est entendu qu’ils en restent propriétaires et se réservent le droit de s’en faire rembourser par la personne qui viendrait occuper la maison s’ils devaient quitter. Dans la location sont également compris le poêle en fonte appartenant à la propriétaire qui devront être restitués à la fin du bail. Enfin ce bail est accepté pour un loyer annuel de 1300 francs

Frédéric Charles Schaaff meurt en 1866

1866 (7.7.), Strasbourg 10 (156), Not. Zimmer (Louis Frédéric) subst. par Holtzapffel n° 16.679
Inventaire de la succession de Frédéric Charles Schaaf, rentier domicilié ban de Strasbourg route du Rhin n° 11 où il est décédé le 28 juin 1866.
L’an 1866, le 7 juillet à trois heures de relevée, à la requête de Mad. Elisabeth Zabern, sage femme demeurant et domiciliée à Strasbourg épouse séparée de corps et de biens de M. Frédéric Charles Schaaff en son vivant rentier et ancien jardinier fleuriste domicilié route du Rhin n° 11 banlieue de Strasbourg agissant A. en son propre nom comme usufruitière de la moitié de la succession de son mari et comme donataire à titre de don matutinal d’une somme de 1000 francs en toute propriété aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 5 janvier 1848. B. comme mère et tutrice légale de ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec ledit défunt nommés 1) Elisabeth Caroline Schaaff née le 13 juillet 1849, 2) et Frédéric Charles Schaaff né le 31 août 1850, lesdits deux mineurs Schaaff habiles à se dire et porter héritiers pour moitié dudit Sr Schaaff leur père (…) En présence de M. Jacques Klein, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg agissant comme subrogé tuteur des deux mineurs
acp 555 (3 Q 30 270) f° 42-v du 11.7. (succession déclarée le 25 juillet 1864) Il dépend de ladite succession un mobilier estimé à 726 francs
acp 555 (3 Q 30 270) f° 81-v du 27.7, (vacation du 26 juillet) créances et intérêts 17.658, argent 679 – Passif 286

Le jugement rendu le 11 janvier 1869 par le tribunal civil de Strasbourg a annulé la vente de 1861 au motif qu’elle était une donation déguisée. Il a été en partie infirmé par arrêt rendu par la cour de Colmar le 21 juillet 1869. La maison est exposée aux enchères, Catherine Eberlé s’en rend propriétaire

1869 (18.10.), M° Keller
5 septembre 1869 – Cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Poissons n° 1
acp 584 (3 Q 30 299) f° 75-v du 13.9.
18 octobre 1869 – Adjudication définitive à la requête de 1) Catherine Eberling jardinière à Strasbourg, 2) Elisabeth Caroline Schaaff, 3) Frédéric Charles Schaaf, ces deux mineurs émancipés enfants de Frédéric Charles Schaaff vivant jardinier et d’Elisabeth Zabern, 4) Elisabeth Zabern veuve du Sr Schaaff à Strasbourg usufruitière sur partie de la maison
il est observé que par acte reçu Stromeyer le 27 avril 1861 le Sr Schaaff a vendu à fonds perdu à Catherine Eberlé ladit maison et le commerce de grains. Suivant jugement rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 11 janvier 1869, ledit tribunal a déclaré que ladite vente n’est en réalité qu’une donation déguisée et a condamné l’acquéreuse à déguerpir à charge par les héritiers légitimes de payer à la Dlle Eberlé la somme de 14.898 francs à laquelle il a arbitré la portion disponible dont elle pouvait être gratifiée par M. Schaaff, lequel jugement a été infirmé par arrêt de la cour impériale du 21 juillet dernier.
adjugée à Henri Grombach propriétaire à Strasbourg moyennant 42.600 francs avec réserve de nommer command
Déclaration de command par le Sr Grumbach, qu’il a enchéri la maison pour le compte de la Dlle Eberlin
rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 1 avec marchandises et objet constituant le commerce de grains établi au rez de chaussée de la maison
acp 587 (3 Q 30 302) f° 33-v du 19.10.

Catherine Eberling dite Eberlé hypothèque la maison au profit du fabricant de toiles cirées Auguste Schurr

1869 (13.11.), Strasbourg 1 (186), Not. Alfred Ritleng aîné n° 6681
Obligation – A comparu Mademoiselle Catherine Eberling dite Eberlé, célibataire majeure propriétaire domiciliée & demeurant à Strasbourg. Laquelle a reconnu devoir
1. la somme de 6000 francs à Monsieur Auguste Schurr, fabricant de toiles cirées, domicilié demeurant à Strasbourg ci présent et acceptant. 2. la somme de 30.000 francs à Madame Frédérique Ottmann veuve de Monsieur Henri Herrmann, capitaine en retraite elle domiciliée et demeurant à Strasbourg mais se trouvant comme pensionnaire de l’asile d’aliénés de Stephansfeld près Brumath pour laquelle Monsieur Auguste Schurr susnommé et qualifié stipule et accepte en qualité d’administrateur de la personne et des biens de ladite Dame Herrmann (…) au total 36.000 francs
Désignation des immeubles hypothéqués. I. Une maison à rez de chaussée, trois étages et trois façades, un magasin où existe le commerce de graines, droits et dépendances, sise à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons n° 1, autrefois n° 99, tenant d’un côté à la maison de M. Wittmann, de l’autre à la rue de la Douane, pardevant à la rue du Vieux marché aux poissons, de l’autre à la rue de la Douane et par derrière la rue de l’Etal. Origine de la propriété du chef de Mad.lle Eberlé. Mademoiselle Eberling est devenue seule propriétaire [par adjudication] définitive de cet immeuble aux termes 1° d’un cahier des charges dressé le 4 septembre dernier par M° Keller notaire à Strasbourg à ce commis par arrêt de la cour impériale de Colmar en date du 29 juillet 1869, 2° d’un procès verbal d’adjudication dressé par le même notaire le 18 octobre 1869 et 3° enfin d’une déclaration de command reçue par le même notaire le lendemain le tout enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 novembre courant Volume 1233 numéro 55 et inscrit d’office volume 1031 n° 187. L’adjudication a été dressée entre 1° Mademoiselle Catherine Eberling elle-même d’une part, 2° demoiselle Elisabeth Caroline Schaaff, 3° Monsieur Frédéric Charles Schaaf, ces deux enfants encore mineurs sans état, nés du mariage de feu le sieur Frédéric Charles Schaaff vivant jardinier fleuriste à Strasbourg et de Dame Elisabeth Zabern avec laquelle ils demeurent à Strasbourg, tous deux émancipés (…) d’autre part, 4° Et Madame Elisabeth Zabern veuve du dit Charles Schaaff, sage femme demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel à cause des droits usufructuaires qui peuvent lui compéter que pour assister et autoriser ses deux enfants susnommés sont elle est curatrice à l’émancipation ainsi qu’il vient d’être dit, de troisième part. L’immeuble a été adjugé à Mademoiselle Eberling comparante moyennant le prx de 42.600 francs (…)
Origine de propriété antérieure. Feu Monsieur Schaaff était propriétaire de la maison susdésignée comme lui ayant été attribuée par le partage de la succession de son père Frédéric Charles Schaaff vivant marchand grainer à Strasbourg dont il était héritier pour moitié, ledit partage fait entre majeurs, sans soulte ni retour, suivant acte reçu par M° Grimmer alors notaire à Strasbourg le 30 janvier 1858, basé sur un testament fait par ledit défunt devant le même notaire le 2 juillet 1856. Monsieur Schaaff père était lui-même propriétaire de ladite maison pour en avoir acquis une moitié pendant son mariage de Madame Anne Marie Wehrlen veuve de M. Jean Christophe Frick, vivant tripier à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Flach et son collègue notaires à Strasbourg le 10 mai 1855 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 19 du même mois volume 631 numéro 202 et l’autre moitié lui a été attribuée par suite du partage de la communauté de biens qui a existé entre lui et feu son épouse Marie Elisabeth Ehrhardt ainsi que cela résulte d’une liquidation passée devant ledit M° Grimmer notaire le premier septembre 1856. Ledit partage a eu lieu entre majeurs et la moitié de cette maison a été attribuée à M. Schaaff. La communauté de biens Schaaff-Ehrhardt et Madame veuve Frick ont acquis ensemble indivisément entre eux la totalité de la dite maison de Madame Sophie Charlotte Schatz veuve de Monsieur Chrétien Geoffroi Frantz vivant pasteur au temple St Guillaume à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Bremsinger alors notaire à Strasbourg le 19 avril 1832 transcrit au bureau des hypothèques de la dite ville le 28 du même mois volume 256 numéro 74. et inscirt d’office volume 217 numéro 435 et quittance reçue par ledit M° Bremsinger le 6 juillet 1833. Cette maison dépendait de la succession de feu M. Jean Baptiste Schatz de Strasbourg qui délaissa pour seuls héritiers chacun pour un quart ses enfants qui étaient Madame Frantz susnommée, Mlle Dorothée Elisabeth Schatz, Madame Marguerite Salomé Schatz épouse d M. Louis Drion et Mademoiselle Caroline Frédérique Schatz ainsi qu’il appert d’un partage dressé en l’année 1776 par M° Langheinrich alors notaire à Strasbourg. Et suivant contrat reçu par M° Übersaal notaire en ladite ville le 24 frimaire an VII (14 décembre 1798) Mad. Frantz a acquis des ses trois sœurs leur part à ladite maison. La maison à vendre était grevée d’une rente au profit de la Ville de Strasbourg qui a été rachetée ainsi qu’il résulte d’un acte fait devant le maire de la Ville de Strasbourg le 21 mars 1814 enregistré le 23 du même mois folio 86 recto.
Décès de M. Frédéric Charles Schaaff. Actes qui ont précédé et suivi. Ledit M. Frédéric Charles Schaaff fils est décédé à Strasbourg le 28 juin 1866. Inventaire après ce décès a été dressé le 8 juillet suivant par M° Grimmer et son collègue notaire à Strasbourg à la requête de Madame Elisabeth Zabern, veuve du dit défunt et dont elle était séparée de corps et de biens, ladite Dame ayant agi tant en son nom personnel à cause des droits d’usufruit et autres avantages que lui conférait son contrat de mariage passé devant le dit M° Grimmer le 5 février 1848 qu’en qualité de tutrice légale de ses deux enfants susnommés Elisabeth Caroline Schaaff et Frédéric Charles Schaaff (…) Les biens décrits au dit inventaire sont restés en la possession de la mère tutrice. Mais il est à remarquer que par acte passé devant M° Stromeyer et son collègue notaire à Strasbourg le 27 avril 1861 Monsieur Schaaff a vendu à fonds perdu à Demoiselle Catherine Eberlé prénommée la maison et le commerce de grains qu’il possédait et dont la licitation a été ordonnée. Cette aliénation a donné naissance à un procès sur l’action intentée à l’acquéreuse par les veuve et héritiers Schaaff. Le tribunal civil de Strasbourg a par jugement du 11 janvier 1869 déclaré que la vente dont il s’agit n’est en réalité qu’une donation déguisée, en conséquence a condamné l’acquéreuse à déguerpir et délaisser les immeubles et meubles par elle acquis à la libre disposition des héritiers légitimes, à charge par eux de payer à la Dlle Eberlé la somme de 14.898 francs à laquelle il a arbitré la portion disponible dont elle pouvait être gratifiée par M. Schaaff. Mais sur l’appel interjeté par Madlle Eberlé, la cour impériale de Colmar par arrêt du 21 juillet dernier a infirmé ledit jugement en considérant que le droit de Catherine Eberlé sur l’immeuble et les valeurs mobilières continue de subsister dans les limites de la quotité disponible, le surplus appartenant aux héritiers réservataires, qu’il en résulte entr’eux une copropriété de choses non susceptibles d’être partagées en nature dans la proportion des droits des parties, en conséquence a ordonné la vente par licitation des dits biens devant le Président de la chambre des notaire de Strasbourg à ce commis sur un cahier des charges à dresser par cet officier public et sur la mise à prix de 30.000 francs, le prix de laquelle licitation sera ensuite partagé entre les ayant droit d’après une liquidation à faire par le même notaire sur les bases fixées par le jugement du 11 janvier 1869 préallégué (…) En cet état de choses, la propriété de la maison appartenait pour partie aux enfants Schaaff, héritiers légitimes réservataires de M. Schaaff père, pour partie à la veuve Schaaff, à cause de ses droits usufructuaires convertis en une créance et pour partie à Mademoiselle Eberlé comme donation de la partie disponible.
II. Section F numéros 221, 222, 223, 224, 225, 225, 225, une propriété de campagne située dans la banlieue de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz (…)

Catherine Eberling épouse en 1869 le jardinier Antoine Gerling originaire de Brumath. Tous deux légitiment un enfant né en 1860.
1869 (2.12.), Strasbourg 1 (186), Not. Alfred Ritleng aîné n° 6701
Contrat de mariage – Ont comparu Monsieur Antoine Gerling, jardinier domicilié & demeurant à Strasbourg d’une part
Mademoiselle Catherine Eberling célibataire majeure domiciliée & demeurant à Strasbourg d’autre part
Article 6. La Demoiselle future épouse déclare apporter en mariage I. Les immeubles dont la désignation suit, savoir I une Maison à rez de chaussée, trois étages et trois façades, un magasin où existe le commerce de graines, droits & dépendances, sise à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons n° 1, autrefois n° 99, tenant d’un côté à la maison de M. Wittmann, de l’autre à la rue de la douane, pardevant à la rue du Vieux marché aux poissons, de l’autre à la rue de la Douane & par derrière la rue de l’Etal.
II. Section F numéros 221, 222, 223, 224, 225, 225, 225, une propriété de campagne située dans la banlieue de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz (…)
acp 588 (3 Q 30 303) f° 66-v du 7.12. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent en un mobilier estimé à 332
Les apports de la future épouse consistent 1à une maison (…), 2) une propriété (…), 42,90 terres ban de Strasbourg, mobilier estiimé 2365 francs

Mariage, Strasbourg (n° 729)
Du 4° jour du mois de décembre l’an 1869. Acte de mariage d’Antoine Gerling, majeur d’ans, né en légitime mariage le 17 décembre 1842 à Brumath (Bas-Rhin), domicilié à Strasbourg, jardinier, fils de Joseph Gerling, tisserand, et de Catherine Enger conjoints domiciliés à Brumath, ci présents et consentants, et Catherine Eberling, majeure d’ans, née en légitime mariage le 25 février 1825, domiciliée à Strasbourg, marchande de graines, fille de feu Philippe Georges Eberling journalier décédé à Strasbourg le 21 janvier 1862 et de feu Catherine Ottmann décédée à Strasbourg le 2 octobre 1854 (…) il a été passe le deux de ce mois un contrat de mariage devant M° Ritleng notaire à Strasbourg. Et aussitôt lesdits époux ont déclaré se reconnaître père et mère de Frédéric Charles Eberlé né à Strasbourg le 22 août 1860 (signé) Gerling, Eberling (i 31)

Liquidation du prix de la maison entre les vendeurs et l’acquéreuse
1869 (11.12.), M° Keller
Liquidation provisoire – Catherine Eberlé ou Eberling jardiniere femme actuelle d’Antoine Gerling jardinier à Strasbourg d’une part
2. Elisabeth Caroline Schaaff 3) Frédéric Charles Schaaff, mineurs à Strasbourg, 4) Elisabeth Zabern veuve de Frédéric Charles Schaaff, sage femme à Strasbourg comme mère et curatrice desdits enfants Schaaff émancipés
du prix d’une maison à Strasbourg rue du vieux Marché aux Poissons adjugée à la De Gerling par acte reçu Keller le 18 octobre 1869
Ladite maison adjugée au prix de 42.600, à déduire 313, reste 42.286
Par jugement du tribunal de Strasbourg en date du 21 juillet 1869 il a été alloué aux mineurs 27.635, à la De Gerling 14.650
Il revient à la De Gerling 14.650 mais elle doit faire état pour revenus touchés 2733 (reste) 11.917, elle paiera les frais d’actes 313 (total) 12.231
Les mineurs Schaaff ont droit à 27.635, ils toucheront de la De Gerling 2733 (total) 30.368
acp 588 (3 Q 30 303) f° 83 du 15.12.

André Gerling et Catherine Eberling dite Eberlé cèdent à leurs créanciers leurs droits résultant de la police d’assurance

1870 (27.4.), Strasbourg 1 (186), Not. Alfred Ritleng aîné n° 6957
Subrogation éventuelle – Ont comparu Monsieur André Gerling jardinier et Dame Catherine Eberling dite Eberlé son épouse qu’il autorise domiciliés et demeurant ensemble à Strasbourg
Lesquels ont expose que Madame Gerling a, suivant acte reçu par le soussigné M° Ritleng le 13 novembre dernier et antérieurement à son mariage avec ledit sieur Gerling souscrit une obligation 1° de la somme de 6000 francs au profit de M. Auguste Schurr fabricant de toilées cirées demeurant à Strasbourg et 2° de la somme de 30.000 francs au profit de dame Frédérique Ottmann veuve de Henri Herrmann capitaine en retraite domiciliée et demeurant à Strasbourg, Ensemble 36.000 francs
(hypothèque) Une maison à rez de chaussée trois étages et trois façades, un magasin où existe le commerce de graines, droits et dépendances sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux poissons n° 1 autrefois n° 99, tenant d’un côté à la maison Wittmann, de l’autre à la rue de la douane, devant la rue du Vieux Marché aux poissons et par derrière la rue de l’Etal (…)
Que voulant donner à ses dits créanciers toute sûreté par leur créance en principal et accessoires, elle fait à ces derniers et à rang égal entre eux cession eventuelle de tous les droits et actions qui pourront lui résulter de la dite assurance en cas de sinistre.
Police d’assurance. La Mutuelle du Bas-Rhin. N° 14.859 du 16 avril 1870, sommne assurée 35.000. Gerling Antoine Vieux Marché aux poissons n° 1 – Remplacement du n° 8364
1. Maison principale d’habitation, 2. Entrée & petites boutiques, 3. Chambres entre les deux magasins, 25.000. Recours es voisins 10.000 francs

André Gerling et Catherine Eberling louent la maison au cafetier Michel Hager et à sa femme Salomé Mertz

1874 (5.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 160 (3 Q 31 659)
8-v n° 315
18 Januar 1874. Verpachtung durch Anton Gerling, Kunst Gartner und Katharina Eberling Eheleut um Bann Straßburg
an Michael Hager Kafféewirth und Salome Mertz Eheleute zu Straßburg
eines Hauses zu Straßburg, welches in der Alten Fischmarkstraße N° 1, in der Kaufhausgasse N° 2 & in der Standgasse N° 3 trägt mit Ausnahme der von den Eigenthümern selbst & herrn Rosenstiehl benutzten Laden. die Räumlichkeiten welche von den Eigenthümern & Rosenstiehl bewohnt werden fallen nach Abhörung deren Geschäften dem Pachter zu. Im Falle das Haus verkaufft werden solte hat der Pächter das Vorrecht. Die Pacht ist auf 12 Jahre. Eintritt Michaelis l. J.. Der Jährliche Pachtzins beträgt 2000 frcs



16, rue du Renard-Prêchant


Rue du Renard-Prêchant n° 16 – X 262 (Blondel), O 830 puis section 33 parcelle 63 (n° 16) et parcelle 61 (n° 16, cadastre)

Bâtiment d’angle (n° 16.a) reconstruit par le jardinier Jean Pfenning (1675) – Bâtiment actuel, maître d’ouvrage Edouard Schmitz (1883)
Bâtiment n° 16, maître d’ouvrage Charles Braunagel, serrurier mécanicien (1864)


Les n° 16 puis 16.a (octobre 2013) – Le n° 16 (mai 2019) – Le n° 16.a (juillet 2019)

La maison appartient au XVII° siècle aux jardiniers Jean Pfenning puis à son fils Michel Pfenning et son petit-fils Jean Pfenning. Un incendie endommage en 1667 la maison de Charles Klein et surtout celle de Jean Pfenning qui perd aussi ses récoltes. Il reconstruit le bâtiment auquel il est autorisé en 1675 à remettre le même auvent qu’à l’ancien (32 pieds de long et 7 pieds et demi de large). Comme le montre le plan préparatoire au plan-relief de 1830 et les aboutissants, la maison surplombe la ruelle appelée au siècle suivant ruelle de l’Epouvantail (Butzengässlein, actuelle rue des Forges). Le sellier Jean Jacques Schurer acquiert la maison en 1690 puis en transmet la propriété à sa fille Anne Marie et son gendre le boucher Jean Frédéric Fruth qui cède en 1725 une petite surface de jardin à son voisin vers l’ouest sans que celui-ci ait le droit d’ouvrir des jours vers l’est. Suite à une vente judiciaire, la maison appartient à partir de 1753 à Marie Salomé Allinger qui en fait une maison de rapport. Son mari le jardinier fleuriste Jean David Zocher y fait des aménagements comme en témoignent les visites des Préposés aux feux en 1754 et en 1760. Il fait ouvrir une nouvelle croisée en 1778, le maître maçon Meyer construit alors une cheminée non-conforme qui provoque un incendie. Le propriétaire fait faire l’année suivante des aménagements intérieurs dans l’aile nord dont le sous-sol sert d’atelier de tissage. La maison ne fait cependant pas l’objet d’améliorations notables puisqu’elle se déprécie entre 1729 et 1783.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 215, plan (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (e’) et (h’). L’ouverture à côté de (h’) est le passage de la ruelle de l’Epouvantail sous l’aile nord. L’aile orientale (f’-g’) comprend une porte cochère et deux fenêtres au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à l’étage. Le pignon (e’-f’) est celui de l’aile sud derrière laquelle s’ouvre le jardin dont on voit la clôture (d’-e’). La cour K montre l’arrière (2-3) de l’aile orientale, l’aile sud (3-4), l’aile nord (1-2) et les différents bâtiments (1-4) du côté ouest de la cour. La cour M est le jardin qui longe l’aile sud en (1-2), les autres bâtiments appartenant aux voisins.
La police d’assurance de 1865 mentionne que le bâtiment d’angle en pierres, briques et bois a une cave, un rez-de-chaussée et celui en retour d’équerre de même construction a la même hauteur.
La maison porte d’abord le n° 62 de la rue du Renard-Prêchant ou de la Krutenau (1784-1857) puis le n° 16 rue du Renard-Prêchant.


Cours K et M – Terrain cédé par la Ville en 1864 (dossier de la Police du Bâtiment)

Le serrurier mécanicien Charles Braunagel acquiert en 1864 de la Ville un terrain en triangle qui relie les deux extrémités du bâtiment existant et charge l’architecte entrepreneur Henri Perrin de construire un bâtiment à simple rez-de-chaussée pour servir d’atelier de serrurier à la place de l’aile sud et d’une partie de la cour (actuel n° 16). La police d’assurance établie en 1865 montre que le bâtiment neuf construit en pierres et pans de bois a une cave, un rez-de-chaussée, trois étages, des mansardes et un grenier, le rez-de-chaussée servant d’atelier d’ajustage et de montage. Un bâtiment attenant au sud en pierres, briques et bois (n° 16-bis) comprend une cave, un rez-de-chaussée, deux étages et un grenier, où est alors établi un petit commerce de bois et charbons de bois.
Edouard Schmitz qui a épousé la veuve de Charles Braunagel cède un terrain à la Ville en 1883 et fait construire à l’angle de la rue de l’Epouvantail (actuel n° 16.a) un nouveau bâtiment qui a trois étages vers la rue du Renard Prêchant (20,60 mètres de haut) et deux rue de l’Epouvantail (11,70 mètres de haut). Le propriétaire fait percer en 1890 un portail au 16.bis face à la rue du Brochet.


Coupe du n° 16.a (1883, dossier de la Police du Bâtiment)
Porte du n° 16.a (octobre 2013)
Plan cadastral de 1897 (version de 1980)

Le préfet prend le 6 juin 1956 un arrêté qui interdit définitivement d’habiter le logement au rez-de-chaussée du n° 16. Ignace Brechenmacher achète le n° 16.bis, il est autorisé en juin 1956 à faire des transformations qui ne sont toujours pas terminées en juin 1960.
Etienne Lazarus transforme le n° 16 en 1980. Le même fait poser en 1983 des châssis de toiture et rehausser les allèges à tous les niveaux côté cour au n° 16.a.


Elévations rue du Renard-Prêchant, rue des Forges et élévations sur cour (dessins de l’architecte Georges Gelb, 1983, dossier de la Police du Bâtiment)

avril 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1609 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Pfenning, jardinier, et (1599) Ursule Bock – luthériens
1640* h Michel Pfenning, jardinier, et (1633) Madeleine Eigelé, veuve du jardinier Georges Botzenhart, puis (1641) Susanne Schellhammer, veuve du jardinier Adam Klugshertz – luthériens
1663* h Jean Pfenning, jardinier, et (1676) Marie Schmidt – luthériens
Michel Pfenning, jardinier, et (1677) Catherine Dachert – luthériens (indivision)
1690 v Jean Jacques Schurer, sellier, et (1681) Marie Madeleine Klein – luthériens
1720* h Frédéric Fruth, boucher, et (1699) Anne Marguerite Schurer – luthériens
1752 h Jean Frédéric Fruth, boucher, et (1727) Marie Salomé Vigera puis (1737) Susanne Barbe Schall – luthériens
1753 adj Jean Frédéric Meyer, précepteur, et (1753) Marie Salomé Allinger veuve du jardinier fleuriste Henri Chrétien Struvé – luthériens
1762 h Jean David Zocher, jardinier fleuriste, et (1762) Marie Salomé Allinger, veuve du jardinier fleuriste Henri Chrétien Struvé et du précepteur Jean Frédéric Meyer, puis (1788) Jeanne Dorothée Kræmer – luthériens
Jean Georges Erhart, jardinier fleuriste, et (1759) Marguerite Salomé Strevé – luthériens (indivision)
1791 h Philippe Jacques Erhard, tailleur, et (1792) Marie Elisabeth Unselt – luthériens
1855 h Caroline Ehrhardt, et Jean Daniel Lindenlaub, tisserand à Lahr, puis (1835) Henri Hoffmann, chirurgien militaire
1863 v Charles (Joseph) Braunagel, serrurier mécanicien, et (1848) (Marie Françoise) Julie Sandmann puis (1865) Barbe Bauer
1880 h Edouard Schmitz, commerçant, et (1880) Barbe Baur veuve de Charles Braunagel
1921* h Marie Paul Braunnagel pour moitié, Charles Joseph Braunnagel, et (1910) Marie Krayer pour moitié

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1729, 250 livres en 1785

(1765, Liste Blondel) X 262, au nommé Trucker
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Rath. Zoger, 25 toises, 0 pied et 0 pouce – son jardin, 9 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 830, Erhard, Philippe Jacques, rue du Renard Prêchant 62 – maison, sol – 5,5 ares

Locations

1690, Michel Pfenning, ancien copropriétaire
1709, Georges Hirt, charretier
1714, Jean Paul Baumann, boucher
1772, Eve Junian née Brunnhuber

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1675, Préposés au bâtiment (VII 1364)
Le jardinier Jean Pfenning demande l’autorisation de mettre un auvent de 32 pieds de long et 7 pieds et demi de large à sa maison, en arguant que l’ancienne maison incendiée quelques années auparavant en avait aussi un, ce que confirme le voisinage. Les préposés accordent l’autorisation

(f° 124-v) Dienstags den 21. Decemb. – Hanß Pfenning
Hanß Pfenning Gartner haltet an Ihme Zu erlauben daß Er ein wetter tach an seiner in der Krautenaw gelegener behaußung von 32 schuh lang Vnd 7 ½ sch. breit auffrichten möge, mit Vermelden daß die Vorige behaußung so vor etlich. Jahren abgebronnen, auch ein wetterdach gehabt, Vf eingezogenen bericht vndt wie die Nachbarschafft alda bezeügt, daß deme also geweßen, ist Erkannt, vndt Ihne Pfenningen willfahrt word.

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Les préposés autorisent le charpentier André Pfrimmer à faire une nouvelle croisée à la maison de Jean David Zocher près du Puits des fous.

(f° 48-v) Dienstags den 24. Martii 1778 – Hr Joh. David Zocher Kunstgärtner
Mr Andreas Pfrimmer, der Zimmermann nôe Herrn Johann David Zocher, des Kunstgärtners bittet zu erlauben an deßen behausung gegen dem Narren brunnen über einen Kreutzstock ein zu setzen. Erkannt, mit dem Anhang willfart weiter nichts an der behausung gemacht werde.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1778, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Les préposés aux feux visitent en juillet 1778 la maison de Jean David Zocher après qu’un incendie s’y est déclaré dans la cheminée qui dessert le nouvel atelier de potier. Le maître maçon Meyer qui n’a pas exécuté la cheminée d’après les plans approuvés est mis à l’amende et le propriétaire condamné à démolir la cheminée pour qu’il n’y ait pas de nouvel incendie.

(p. 474) Donnerstags den 27. Augusti 1778. – Haben die Obere Feuer Herren in Johann David Zocher des Kunstgärtners beÿ dem Narren Bronnen gelegenen behaußung in welcher gestrigen abend um neun uhr feur ausgebrochen einen augenschein eingenommen da vor dann befunden, daß das Camin des allada neu errichteten Kachlers offen in den wechßlen abgesprungen, wo durch die wechsel entzünden worden, und daß ermeltes Camin Statt nach vorgelegt undt approbatem plan, mit einem Liegenden stein Senckel recht aufgeführt Zu seÿn nur von einem auftrechten stein und schrag aufgeführet worden, alß ist nach angehörten Klagen der nachbaren Erkandt, daß meister Meÿer der Maurermeister weilen er daß Camin wider dem ihme Zugestellten plan aufgeführet in 10. lb. d. Straff und in die Kösten Zu Condemniren, H. Zocher aber umb die nachbarschafft von aller Feuers gefahr Zu sichern anzuhalten seÿe daß also wider erlaubnus aufgeführte Feuerrecht abbrechen Zu laßen Worzu ihme acht täge pro omni termino angesetzt werden.

Le maître maçon Nagel rapporte en 1779 que Jean David Zocher va aménager un poêle et une cuisine pourvue d’un fourneau et d’un âtre au rez-de-chaussée du bâtiment à droite en entrant. Les préposés donnent leur accord mais demandent que le fourneau rond qui se trouve dans l’atelier de tissage au sous-sol soit enlevé tant qu’il y aura trois métiers

(p. 492) Dienstags den 9.ten Martii 1779. – H. Zocher der Kunstgärtner will in seiner beÿ dem Narren Bronnen gelegenen behaußung auf dem rez de Chaussee Rechter hand der einfarth eine stube gegen der gaß, hinten daran eine Kuche mit herd und Caminschoß wohl versehen machen das Rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Erkannt Willfahrt, da sich aber unter dieser wohnung eine Weber wecksstatt befindet in welcher ein Runder offen Zwischen die webstühle gesetzt worden, solches aber zu gefährlich als soll solange dreÿ webstühle sich darinn befinden kein ofen gesetzt, und der darinn befindliche weggethan werden. – Mstr Nagel.

Description de la maison

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue du Renard prêchant

nouveau N° / ancien N° : 18 / 62
Ehrhardt
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 274 case 2

Erhard Philippe Jacques veuve à Strasbourg
1857 Hoffmann Charles Henri Veuve née Ehrhardt Caroline Rue de la massue 1862

O 830, maison, sol, R. de la massue 62
Contenance : 5,50
Revenu total : 146,86 (144 et 2,86)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 56 / 46
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1047 case 2
Le sol détaché de la voie publique porte le numéro O 1079 (première imposition en 1867). Le bâtiment correspondant au n° 16 ultérieur est construit en 1865 à la place d’un ancien bâtiment et de la cour au sud. Après cession d’un terrain à la voie publique, le nouveau bâtiment d’angle construit en 1883 sur un terrain enregistré au folio 1047 figure au folio 1041 sans qu’il y ait de renvoi sur le folio d’origine.

Hoffmann, Charles Henri veuve née Caroline Erhardt 1865
1865 Braunagel Charles
1881/82 Braunagel Karl Joseph Wwe Barbara Bauer

O 830, Maison, sol, Rue du renard prêchant 16
Contenance : 5,50
Revenu total : 146,86 (144 et 2,86)
Folio de provenance : (274)
Folio de destination : Démol. partielle en 1865
Année d’entrée :
Année de sortie : 1866
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 56, 57 / 46
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 830, sol,
Contenance : 5,50
Revenu total : 2,86
Folio de provenance : (274)
Folio de destination : 1047, Weg
Année d’entrée :
Année de sortie : 1884

O 830, Maison, sol, Rue du renard prêchant 16
Contenance : 5,50
Revenu total : 138,97 (136 et 2,97)
Folio de provenance : 1047, reste
Folio de destination : Abbruch
Année d’entrée : 1866
Année de sortie : 1884
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 100 / 80
fenêtres du 3° et au-dessus : 50 / 40
1866, Diminutions – Braunagel Charles f° 1047, O 830, Maison, revenu 136, Partie restante après démolition partielle de 1865, imposée en 1866

O 1179, sol
Contenance : 0,22
Revenu total : 0,11
Folio de provenance : Nouv. imposition
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1867
Année de sortie :

O 830, Maison
Contenance : 5,66
Revenu total : 410,94 (408 et 2,94)
Folio de provenance : N.C. de 1865
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1868
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 55 / 44 et 48 / 40
fenêtres du 3° et au-dessus : 47 / 38 et 38 / 32
1868 Augmentations – Braunagel Joseph Charles f° 1047, O 830, Maison, revenu 408, N.lle Construction, achevée en 1865, imposable en 1868, imposée en 1868

O 830, sol
Contenance : 5,44
Revenu total : 2,83
Folio de provenance : 1047
Folio de destination :Gb
Année d’entrée : 1884/85
1884, Abgang – Braunnagel f° 1047, O 830.p, sol 0,06, revenu 0,03, Abgang zum Wege

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1041 case 1

Schmitz Eduard, die Frau Karoline Bauer

O 830, maison, Butzengasse 6
Revenu total : 140
Folio de provenance : Neubau – Fläche f° 1047
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1886/87
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 31
fenêtres du 3° et au-dessus : 7
1886, Zugang – Schmitz Eduard Frau f° 1041-I, O 831, maison, Reinertrag 140, Neubau, vollendet 1883, steuerbar 1886/87, besteuert 1886/87

Cadastre allemand, registre 30 p. 417 case 1

Parcelle, section 33, n° 61 – autrefois O 830.p, O 1079
Canton : Wo der Fuchs den Enten predigt Hs N° 16
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,63
Revenu : 2500 – 3400
Remarques :

(Propriétaire), compte 240
Braunagel Karl Joseph, d. Erben u. Schmitz Eduard d. Erben u. Ww.
1913 Schmitz Eduard Witwe Barbara geb. Bauer Witwe von Carl Braunagel
1921 Braunnagel Marie Paul et Braunnagel Charles Joseph chacun la ½
(951)

Cadastre allemand, registre 30 p. 417 case 3

Parcelle, section 33, n° 63 – autrefois O 830.p
Canton : Wo der Fuchs den Enten predigt Hs N° 16.a / Rue du Renard Prêchant n° 16 et Rue des Forges N° 6
Désignation : Hf, 2 Whs u. N.G.
Contenance : 2,80
Revenu : 4000 – 3500
Remarques :

(Propriétaire), compte 240 (supra)

Cadastre allemand, registre 30 p. 416 case 10

Parcelle, section 33, n° 60 – autrefois O 831.p
Canton : Wo der Fuchs den Enten predigt Hs N° 16.b
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 0,65
Revenu : 350 – 400
Remarques :

(Propriétaire), compte 240
Braunagel Karl Joseph, d. Erben u. Schmitz Eduard d. Erben u. Ww.
1913 Schmitz Eduard Witwe Barbara geb. Bauer Witwe von Carl Braunagel
1921 Braunnagel Marie Paul et Braunnagel Charles Joseph chacun la ½
(951)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 341 Rue du Jeu de Paume p. 494
32
Pr. Zocher
loc. Adloff, Laurent, tisserant – Drapiers
loc. Baumann, David – Bouchers
loc. Baumann Félix Christophe – Bouchers
loc. Hug, Math. – Manant
loc. Bergemer, Louis – Manant
loc. Humser, Georges – Manant
loc. Herzog, Anne Marie, veuve – Moresse
loc. Bay, Catherine, veuve – Tailleurs
loc. Hardy, Henri, chapelier

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Wo der Fuchs den Enten predigt (Seite 44)

(Haus Nr.) 16
Vossberg, Schreiner. 0
Vossberg, Pförtnerin. 0
Hager, Zinngiesser. 1
Spiri, Postbote. 1
Strub, Schieferdecker. 1
Rohnert, Kartonn.-Arb. 2
Fischer, Spengler. 2
Kiel, Tagner. 2
Martz, Tabakarbeiter. 2
Messerle, Tagnerin. 2
Blanche, Schreiner. 3
Cassigh, Maurer. 3
Eberhardt, Tagner. 3
Seiler, Näherin. 3
Süssmeyer, Säger. 3
Biering, Tagner. 4
Bösenbacher, Tagner. 4
Chaperle, Wäscherin. 4
Gijot, Wächter. 4
Kienzle, Strassenreinig. 4

16.a
Köhren, Spezereihändl. 0
Riebel, Schreiner. 0
Bruder, Wwe. 1
Kunze, Monteur. 1
Vogel, Briefträger. 2
Epting, Postassist. 3.
Münch, Agent,

16.bis
Schuler, Kohlenhndl. 01

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 857 W 326)

Renard Prêchant n° 16, 16.a (1863-1984)

Note liminaire. Le dossier réunit les pièces du n° 16.a (bâtiment d’angle) et du n° 16 qui faisaient anciennement partie de la parcelle O 831 ainsi que celles du n° 16-bis au sud qui faisait partie de la même parcelle que le 4, rue des Forges.
Le propriétaire Braunagel charge l’architecte entrepreneur Henri Perrin de construire un bâtiment à simple rez-de-chaussée pour servir d’atelier de serrurier à la place d’un ancien bâtiment et d’une partie de la cour. La Ville cède en 1864 un terrain en triangle qui relie les deux extrémités du bâtiment en place (le nouveau bâtiment correspond à celui qui porte ultérieurement le n° 16). Le propriétaire fait construire en 1883 à l’angle de la rue de l’Epouvantail (rue des Forges) un nouveau bâtiment qui a trois étages vers la rue du Renard Prêchant (20,60 mètres de haut) et deux rue de l’Epouvantail (11,70 mètres de haut), ensuite numéroté 16.a. Le propriétaire fait percer en 1890 un portail au 16.bis face à la rue du Brochet.
Le sieur Schaller demande en 1895 l’autorisation d’entreposer du charbon dans un bâtiment à simple rez-de-chaussée. Le sieur Schwebel est autorisé en 1904 à conserver de la houille dans l’entrepôt sis 16, rue du Renard Prêchant, au rez-de-chaussée du bâtiment à trois étages. Le n° 16 comprend en 1900 dix-neuf logements et un atelier d’émaillage. Le dossier rassemble les remarques de la Commission contre les logements insalubres pour les bâtiments sis aux 16, 16.a et 16.bis rue du Renard Prêchant, 4 et 6, rue de l’Epouvantail, 2.a rue de la Massue qui appartenaient au même propriétaire.
Suite au relogement de la famille Brechenmacher, le Service d’hygiène estime en 1955 que les numéros 16 et 16.bis sont impropres à l’habitation. Le préfet prend le 6 juin 1956 un arrêté qui interdit définitivement d’habiter le logement Brechenmacher au n° 16, ancien bâtiment industriel (pièces d’une hauteur de 3,90 mètres). Ignace Brechenmacher achète le n° 16.bis, il est autorisé en juin 1956 à faire des transformations qui ne sont toujours pas terminées en juin 1960.
Etienne Lazarus demande l’autorisation de transformer le n° 16 en 1980. Le dossier contient la demande de permis et son instruction mais pas le permis lui-même ni les dessins. Le même fait poser en 1983 des châssis de toiture et rehausser les allèges à tous les niveaux côté cour au n° 16.a.

Sommaire
  • 1863 – L’architecte entrepreneur Henri Perrin demande au nom du sieur Braunagel l’autorisation de construire un bâtiment à simple rez-de-chaussée pour servir d’atelier de serrurier à la place d’un ancien bâtiment et d’une partie de la cour. L’agent voyer note que la clôture et la cour suivent l’alignement, la largeur de la rue est fixée à 10 mètres.
    1864 (26 mars) – La Ville cède au sieur Braunagel un terrain devant la maison. Le terrain en triangle relie les deux extrémités de la propriété, celle à l’angle de la rue de l’Epouvantail et celle face à la rue du Brochet.
  • 1883 – Dessin, coupe rue du Renard Prêchant (3 étages, 20,60 mètres de haut) et rue de l’Epouvantail (deux étages, 11,70 mètres de haut)
    1883 (octobre) – Les bords des marches sont arrondies
    1883 (août) – Le propriétaire Schmitz qui veut louer les nouveaux bâtiments se plaint que le maître boulanger Urban, son voisin de l’autre côté de la rue de l’Epouvantail, entretient mal sa maison
  • 1889 – Le maire notifie Babette Schmitz née Bauer de faire ravaler la façade du 16.bis
    1889 — L’architecte Nebelung note qu’il ne s’agit pas du numéro 16-bis mais du numéro 16, voisin du 2, rue de la Massue. La veuve Schmitz propriétaire habite au 4, rue de l’Epouvantail – Travaux terminés, octobre 1890.
  • 1890 – La veuve Braunagel, demeurant au 16, rue du Renard Prêchant, demande l’autorisation de percer un portail au 16.bis face à la rue du Brochet. – Autorisation – Travaux terminés, avril 1890
  • 1890 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de Wernert & Compagnie (16, rue du Renard Prêchant) l’autorisation de faire une prise pour environ 4 becs – Autorisation – Travaux terminés, décembre 1891
  • 1895 – Dossier suite au courrier du commissaire de police. Le sieur Schaller (16, rue du Renard Prêchant) demande l’autorisation d’entreposer du charbon dans le bâtiment à simple rez-de-chaussée. L’architecte municipal constate que le plafond est en bois et qu’un escalier qui s’appuie contre le bâtiment est le seul accès au deuxième étage du bâtiment principal. Le plafond devra être plâtré et l’escalier s’appuyer contre un mur en briques. – (Juillet). Le propriétaire devra au moins protéger l’escalier par une cloison de lattes plâtrées.
  • 1896 – Le maire notifie Babette Schmitz née Bauer, demeurant 4, rue de l’Epouvantail, de faire ravaler la façade du 16, rue du Renard Prêchant. La veuve Schmitz-Braunagel obtient par deux fois un an de délai – Le numéro 16 est repeint mais pas le numéro 16.a (septembre 1898)
    1898 – Le maître maçon A. Metzger (3, rue du Brochet) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le n° 16. – Autorisation
  • 1897 – Le maire notifie Mme Mayschein (16, rue du Renard Prêchant) de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence au rez-de-chaussée – Travaux terminés, novembre 1899
  • 1900 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police – Les rigoles dégagent de mauvaises odeurs. La maison n° 16 comprend 19 logements et un atelier d’émaillage. La rigole est couverte de tôle ondulée. – Le maire demande au propriétaire de nettoyer la rigole
  • 1900 – Le maire notifie le sieur Schmitz (demeurant 4, rue de l’Epouvantail) de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique au 16, rue du Renard Prêchant, en l’occurrence au rez-de-chaussée – Travaux terminés, novembre 1900.
  • 1904 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police – J. Schwebel demande l’autorisation de conserver deux voitures de houille dans l’entrepôt sis 16, rue du Renard Prêchant. L’entrepôt de charbon se trouve au rez-de-chaussée du bâtiment à trois étages. Le plafond en bois devra au moins être plâtré.
  • 1909 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police – La gouttière est défectueuse. La Police du Bâtiment constate que les eaux de pluies tombent sur le trottoir et que les eaux usées passent sur le trottoir pour se déverser dans la rigole de la rue – Le maire demande à Barbe Schmitz-Braunagel de réparer la gouttière et de raccorder la maison aux canalisations – Travaux terminés, mars 1910
  • 1911 – Le maçon Adolphe Stücklé (5, rue des Bateliers) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
  • 1912 – Rapport des pompiers sur un incendie qui s’est déclaré dans une pièce à cause d’une lampe à pétrole
    1913 – Autre rapport d’incendie
  • Commission contre les logements insalubres. 16.a, rue du Renard Prêchant
    1900, rien à signaler. Propriétaire Mme Schmitz-Braunagel, locataire veuve Spielmann, 5 personnes dans quatre pièces et une cuisine
    Locataire, peintre Trendlé, six personnes dans trois pièces et une cuisine
    Travaux à faire au 4, rue de l’Epouvantail
    Commission contre les logements insalubres, 2.a, rue de la Massue. Propriétaire Mme Schmitz-Braunagel, locataire veuve Kern, deux personnes dans deux pièces et une cuisine. Travaux à faire en trois points
    1906. Travaux à faire aux 16, 16.a et 16.bis rue du Renard Prêchant – 4 et 6, rue de l’Epouvantail – 2.a rue de la Massue
    Rapport au conseil municipal sur les travaux non réalisés, avant d’engager des poursuites judiciaires – Les travaux sont presque tous terminés, mars 1907
    1910. Un locataire se plaint de mauvaises odeurs dans les cabinets d’aisance. La Police du Bâtiment constate que la fosse qui déborde dégage une « terrible odeur »
    1910. Nouvelle liste de travaux à faire – Autres plaintes de locataires
    1912 – Rapport au conseil municipal sur les cabinets d’aisance à raccorder aux canalisations. Le maire accorde un an de délai. Le propriétaire demande en 1916 un délai jusqu’à la fin de la guerre
    1915, 1916, Commission des logements militaires. Liste des travaux à faire dans les différentes maisons
    1914 – La Ville engage des poursuites contre le propriétaire. Le veuve Schmitz-Braunagel déclare en 1916 que presque tous les travaux sont faits et que les ouvriers manquent pour faire ces derniers dans le logement Haug.
    1916 – Le chevêtre qui soutient le palier d’escalier s’est effondré et doit être consolidé par un pilier.
  • 1920 – Le logement au rez-de-chaussée du 6, rue de l’Epouvantail est humide bien que sa construction soit récente.
    1922 – Des locataires au 16.a rue du Renard Prêchant se plaignent de fumées
    1923 – Le propriétaire se plaint de la famille Schweickhard qui tient des chiens dans les mansardes
  • 1924 – Le ferblantier A. Wehrlen (1, rue des Zouaves) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour remplacer la gouttière. – Accord
  • 1928 – Eugène Stræhlé et Nachum Gerlich (Autos-appareils, sàrl. 4, rue des Forges) déclarent qu’ils ont aménagé un garage à automobile et un atelier de réparations aux 4, rue des Forges et 16, rue du Renard Prêchant (établissement de troisième classe) – Annexe au récépissé délivré par le préfet
  • 1953 – Le préfet transmet au maire une demande présentée par Bouhafs Bouzada qui demande l’autorisation de transformer son épicerie en débit de boissons sans alcool au 16.a rue du Renard Prêchant. La Police du Bâtiment émet un avis défavorable puisqu’il s’agit de désaffecter en partie un logement.
  • 1954 – La Fédération des locataires du Bas-Rhin se plaint au nom de Lucien Wolff que la pluie pénètre dans son logement. La Police du Bâtiment constate que la toiture est défectueuse.
  • 1955 – Le Service d’hygiène écrit à la Division V après avoir fait reloger la famille Brechenmacher. Il estime que le n° 16.b doit être déclaré impropre à l’habitation. Il semble que le n° 16 ait été d’abord un local industriel (pièces d’une hauteur de 3,90 mètres), l’éclairage et l’aération y sont médiocres. La Division V répond qu’Ignace Brechenmacher, l’un des occupants, vient d’acheter le n° 16.b. Elle se rend sur place et conclut que le n° 16 est impropre à l’habitation. Le 16.b dont le pignon donne sur la rue comprend un rez-de-chaussée à une seule fenêtre servant de dépôt de combustible, les pièces des deux étages donnent sur une terrasse ou n’ont pas de fenêtre. La conclusion est que le n° 16.b n’est pas réparable. – Variante du même rapport
    31 décembre 1955. Rapport. L’immeuble 16.b rue du Renard Prêchant en son état actuel est impropre à l’habitation du fait que ce taudis ne répond pas aux règles les plus élémentaires d’hygiène. Cet immeuble dont on ignore la date de construction semble avoir 100 à 200 ans d’âge. Il se compose d’un rez-de-chaussée, premier et deuxième étage, ce dernier seulement dans sa partie arrière et partiellement sans comble. Un pignon avec toit à deux pans est construit en bordure de la rue, avec terrasse attenante aboutissant au mur coupe-feu du n° 16. Le rez-de-chaussée comporte une pièce avec fenêtre sur rue et un local à l’arrière sans éclairage naturel. Ces pièces servaient de débarras, dépôt de combustibles et de buanderie. L’entrée et l’escalier à volée unique sont situés juste à côté. Un autre petit local qui devra ultérieurement être transformé en box de garage se trouve sous la terrasse nommée ci-dessus. L’escalier en bois à une volée possède un petit palier au premier étage par lequel les pièces suivantes sont accessibles.
    L’inspecteur de la salubrité établit un autre rapport détaillé en distinguant trois parties (la deuxième étant celle en retrait de la rue et la troisième une remise servant à Mme Haug, épicière au n° 10)
    1956 (janvier) – Le maire écrit au Directeur départemental de la santé pour demander la désaffectation du n° 16 en joignant un rapport. Le propriétaire est Paul Rety depuis le premier octobre 1955, le gérant Henri Sigrist, demeurant route de Colmar au Neudorf. Les locaux sans doute d’origine industrielle servaient de loge de concierge (une cuisine, une pièce principale, une pièce secondaire). La cour commune avec le 16.a (sic, 16.b) et le 6, rue des Forges a 5 mètres sur 6, sa pente permet d’évacuer les eaux de pluie dans un puisard. Ignace Brechenmacher, représentant, et ses deux sœurs passent la journée au n° 16 et la nuit au n° 16.b. Les pièces sont en bon état mais mal éclairées.
    1956 (janvier) – Le directeur du Service d’hygiène énumère dans son courier au directeur départemental de la santé les travaux à faire au n° 16.b pour le rendre habitable. Il conclut à l’interdiction définitive d’habiter puisqu’on ne peut imposer ces travaux au propriétaire.
    1956 (avril) – Le Conseil départemental propose au préfet l’interdiction définitive d’habiter. Le préfet prend le 6 juin un arrêté qui interdit définitivement d’habiter le logement Brechenmacher au n° 16.
  • 1956 (avril) – Ignace Brechenmacher dépose une demande de permis de construire au 16.a, rue du Renard Prêchant (section 33 parcelle 60), entrepreneur, Piaia, rue du Landsberg au Neudorf. Plan de situation, dessin. Le terrain dépasse de l’alignement de deux mètres carrés.
    1956 (juin) – Arrêté portant permis de construire. Le permis est périmé sans que les travaux aient commencé.
    1958 (juin) – La procédure d’interdiction d’habiter est reprise. Ignace Brechenmacher déclare avoir commencé les transformations et les mener en partie lui-même. La Police du Bâtiment proroge le permis de construire jusqu’en mars 1959. La façade a été en partie reconstruite en matériaux préfabriqués (mars 1959) puis crépie (août 1959). Les travaux ne sont pas terminés (juin 1960).
  • 1965 – La tôle rouillée qui recouvre le saut-de-loup au 16, rue du Renard Prêchant est dangereuse pour les passants. Travaux terminés, février 1966
  • 1969 – Rapport du Service des incendies qui est intervenu pour une accumulation de fumée dans un logement du troisième étage au 16.a rue du Renard Prêchant – Le ramoneur Waltzinger (rue de Dannemarie au Neudorf) délivre un certificat de conformité
    1971 – Nouvelle intervention pour mauvais tirage d’une cheminée – La cheminée est en bon état
    1972 – Un locataire se plaint que le plâtre du plafond se détache après un sinistre à l’étage supérieur. La gérante déclare que le bâtiment fait partie d’un projet de construction et sera démoli.
  • 1980 – Etienne Lazarus (demeurant rue Bautin) dépose une demande de permis de construire pour le 16, rue du Renard Prêchant (section 33 parcelle 61). Les services municipaux estiment qu’il serait souhaitable de rattacher la parcelle aux voisines qui appartiennent déjà à la Ville pour restructurer l’îlot. – Plan de situation
    Jeu de plans (Ernest Hervieu, géomètre expert, 13 septembre 1955), sous-sol, rez-de-chaussée, 1°, 2°, 3° et 4° étages, grenier. Propriétaires héritiers de Paul Braunagel, artiste-peintre pour moitié, Marie Camille Charles Joseph Braunagel et son épouse Marie Krayer pour moitié
    1980 (mars) – Certificat d’urbanisme « L’immeuble fait partie de l’îlot du Renard Prêchant compris dans le périmètre de l’opération programmée d’amélioration de l’habitat approuvée par le Conseil municipal le 31 janvier 1977.  »
  • 1983 (juillet) – Etienne Lazarus dépose une demande de permis de construire pour le 16.a, rue du Renard Prêchant (parcelle n° 63) sous la direction de l’architecte Georges Gelb (18, rue Thiergarten) – Dessins. Le projet consiste à poser des châssis de toiture et à rehausser les allèges à tous les niveaux dans les salles de bain côté cour.
    1983 (septembre) – Arrêté portant permis de construire. Le deuxième niveau des combles ne devra pas servir à l’habitation. Les travaux terminés sont conformes aux plans, mars 1984

Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au jardinier Jean Pfenning qui épouse en 1599 Ursule Bock, fille de jardinier.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 184, n° 27)
1599. Item eod. die [Dominica 10. Trinitatis] Hans Pfennig ein Gartner J: Ursula Hans Bocken des gartners selig. tochter. Confirnatio e. facta 21. Augusti (i 349)

Jean Pfenning et Ursule Bock hypothèquent la maison au profit du commissaire priseur Martin Repplé

1618 (xiiij. Julÿ), Chancellerie, vol. 430 f° 306-v
(Inchoat. in Prot. fol. 230.) Erschienen hannß Pfenning der garttner Inn Crutenauw burger Zu Straßburg vnd Vrsula Bockin sein eheliche haußfrauwen
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Martin Reple des Keüfflers burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 50 pfund pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hoff, hauß, hoffestatt, scheür, Ställ vnd gartten mit Alle Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Vorstatt Straßburg Inn Crutenauw beÿm ballhauß einseit neben Martin Kunig sunst rings vmb neben der Allmendt, dauon gend vj guldin gelts Ablößig mit j C xx guldin Straßburger werung, Andres dieffenbächer So dann seind sie verhafftet vmb xxx llb d Agneß Roßerin sunst eigen

D’après une mention marginale d’un acte de 1618, les héritiers de Jean Pfenning sont ses fis Jean Jacques et Michel ainsi que son gendre Jean Schweitzer
1618 (xxj. Novembris), Chancellerie, vol. 430 f° 458
[in margine :] Erschienen H. Hannß Peter Schmid vnd H. Johann Georg Meÿer Stallschreiber alß Weÿl. hannß Ulrich Meÿers geweßenen Stattsschreibers hinderlaßene Wittib Vnd Erben Vögt bekannt in gegensein Hannß Pfennings Erben mit nahmen Hannß Jacob vnd Michel Pfenning vnd hannß Schweitzer tochtermann (…) quittirend, Actum den 14. Martÿ a° 1640.

Le jardinier Jean Pfenning hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Isaac Habrecht

1629 (4. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 487
Erschienen Hanß Pfenning gartner inn Krautenaw burger Zu Straßburg
hatt in gegensein deß Ehrnuesten, hochgelehrten herrn Isaac Habrechten medicinæ Doctoris auch Burgers Zu St. – schuldig seÿ 50. pfund
zu vnderpfand verlegt vnd eingesetzt hoff, hauß, hoffstat, Scheür, Stall vnd garten mit allen and.en deren gebäwen gelegen in der Krautenaw, beÿ der gewesenen gedeckten Brucken einseit neben hanß Königen dem Metziger, 2.s neben dem Allmend hinden vff St Johann Strohecker stoßend welche zuuor v.hafftet und 120. fl. Andreas Dieffenbecher sonst eÿg.
[in margine :] Erschienen herr Lorentz Alleschlager E. E. großen Rhats alten beÿsitzers alß geweßener Ehevogt weÿl. Frawen Salomeen gebohrner Zetznerin nunmehr seel. herr Johann Bernhard der handelßmann alß Ehevogt Fr. Susannæ gebohrne Zetznerin und eingangß gemelter herr Ahlenschlager alß Vogt herrn Georg Andres Dollhopffs deß buchführers, mit weÿl. Fr. Anna Maria Dollhopffin deßen gewesenen und abgeleibten Eheweib nunmehr seel. nachgelaßene ehelich, erziehlter Kindern erster Ehe mit beÿstand erstgedachts ihres ehelichen Vatters, so dann erwehnter Herr Johann Bernhard in nahmen herrn hannß Georg Rauchen gewesenen Landschreibers Zu Lahr mit weÿl. Frawen Catharina gebohrner Zetznerin nun auch seel. nachgelaßener ehelich erziehle und unverburgerte Kinder alle, weÿl. deß hiern gedachten Herrn Creditoris nunmehr seel. nachgelaßener Erben haben in gegensein herrn Johann Thomä Trommers Notÿ alß Curatoris weÿ: herrn Philipp Heßen deß balbieres nunmehr nachgelaßener Kinder und hanß Pfenning Gartners in Krautenaw für sein eÿgene Persohn (…) Act. 16. 8.bris 1676.
Vide in Regist. 1636 fol: 266

Ursule Bock veuve de Jean Pfenning hypothèque la maison au profit de Catherine Gerlach, veuve d’Isaac Habrecht et femme de Blaise Egen

1636 (ut spâ. [18. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 266-v
Erschienen Ursula Bockin weÿ: Hanß Pfennings deß gartners in Crautenaw und Burgers see: alhie witib mit beÿstand Balthasar Klingers deß gartners ihres Vogts und hanß Schweitz. deß Jüngern auch gartners ihres tochtermanns, hat bekannt,
daß Sie Fr. Catharinæ Gerlachin weÿ. H D. Isaac Habrechts see. wittiben An ietzo H Bleß Egen E. E. groß. Rhats procuratoris ehelicher haußfrawen deren wegen H Ludwig Gerlach ihr Brud. alß noch ohnentledigtener Vogt – schuldig L. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß, hoffstat, Scheür, Ställ und garten mit allen and.en ihren gebäwen gelegen alhie in Crautenaw beÿ der gedeckht. gewesenen Brucken neben weÿ: hanß Königs deß Metzgers see. Erben & neben dem Allmend, hind. vff Johann Stroheckers s: Erben so zuuor verhafftet umb 120 fl. weÿl.Andreß Tieffenbechers deß eltern see. Erben, So dann vmb 100. fl. ihr der Gläubigerin zuuor selbsten (vide in Regis. 1629. fol. 487.)

Les frères Jean Jacques Pfenning et Michel Pfenning hypothèquent la maison au profit de Christophe Brendel, baigneur à la Rose

1642 (4. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 656
Erschienen hannß Jacob und Michael die Pfenning Gebrüdere,
haben in gegensein Christoph Brendelß deß Rosbaders – schuldig seÿen 75. Pfund
dafür in specie Vnderpfand sein sollen hauß hoff, hoffstatt, Scheur, Ställ und Gart. mit allen deren Gebäwen alhie in Krautenaw neben weÿl. hanß Königs Erben, ein: and.seit neben d. Allmend, hind. vff weÿl. H Johann Stroheckers sel. Erb. stoßend gelegen, So Zwar verhafftet ist umb 60. lib. Weÿl. H Andreß Dieffenbechers seel. Erben, Item umb 100. lib H. M: Blasio Eggen E. E. groß. Rhats Procuratori
Item ein Zweÿtheil Veldts in der Klepßaw (…)

Michel Pfenning hypothèque un tiers de la maison au profit d’Ulrich Lentz pour lequel agit son tuteur Jean Werner, aubergiste à l’Ange. Son frère Jean Jacques Pfenning se porte garant.

1644 (21. febr.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 116-v
(vide sub dato 30. Xbr. a° 1648.) Erschienen Michael Pfenning Gartner in Krautenaw mit beÿstand hannß Jacob Pfenningß deß Grempen seines Bruders
in gegensein hannß Wörners deß Engel Würthß alß Vogt Ulrich Lentzen – schuldig seÿen 25. Pfund pfenning
dafür in specie Vnderpfand sein sollen Zween tritte theil ahne hauß, hoffstatt, hoff, Scheur, Stall und Gart. mit allen deren Gebäwen alhie in Krautenaw neben weÿl. hannß Königs deß Metzgers Erb. ein und anderseit neben der Allmend, hind. vff hannß Christoph Kusteren stoßend gelegen, daran der übrige tritte theil obgedachtem hannß Jacob gehörig, welche gantze Behaußung verhafftet ist umb 70. lib H Andreß dieffenbechern, Mehr umb 100. lib. H. M. Blasio Eggen E.E. groß. Rhats Procuratori Vnd umb 75. lib. Christoph Brendeln dem Roßbadern
Es hatt auch Zu mehrern Versicherung Er hannß Jacob Pfenning. sich hiefür Zum rechten Bürgen dargegeben

La veuve du marchand de fromage Jean Jacques Pfenning vend un tiers de la maison au jardinier Michel Pfenning, déjà propriétaire des deux autres tiers

1653 (9. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 262
(Prot. fol. 55.) Erschienen Ursula hannß Jacob Pfennings deß Käß Krempen nunmehr seel: nachgelaßene Wittib mit beÿstand hannß Adolph Mäders deß hosenstrickhern seines Vogts
in gegensein Michael Pfenningß deß Gartners in Krautenaw mit beÿstand H Jacob Schellhammers auch Gartners alda
einen tritten theil ihro für ohnvertheilt gebührend ahne einer Behaußung mit allen deren Gebäwen in d. Vorstatt Krautenaw beÿ dem hauß zum hechten einseit neben weÿl. hannß Königß deß Metzgers Erben, anderseit neben einer Allmendgaß, hind. vff H Hannß Christoph Kistnern dem haußmaÿstern im Zollkeller, stoßend gelegen, daran dem Käuffern vorhien die übrige Zwen tritte theil Zustehen, Welche gantze Behaußung verhafftet ist umb 120. fl. wehr. H Andreß Dieffenbechern dem Pulverhändlern, Item umb 100 lib H M. Blasio Eggen EE. groß. Rhats Procuratori, Item umb 25. lib. Christoph Brendel dem Roßbadern, Und dann umb 25. lib. hannß Wörner dem würth Zum Engel (übernohmen) – umb 55 lib

Michel Pfenning fils du jardinier Jean Pfenning épouse en 1633 Madeleine Eigelé, mariée en premières noces en 1625 avec le jardinier Georges Botzenhart
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 39, n° 9) 1633. Dom Quinquages. et Invocavit d. Martÿ 3 et 10. Michel Pfenning, hans Pfennings deß Gartners Vndt Burgs. alhie Sohn, Und Magdalena Wld. Jörg Botzenharts deß gartners selig. hind.laßene Wittib. Cop. Dinst. 12. Martÿ. W. (i 263)

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 119, n° 3)
1625. Dnicis ijsdem [1 et 2 post Epiph. 9 et 16 Januarÿ] Görge Botzenhart Gartner v. Burger alhie an juvenis an viduus. J. Magdalena, Hans Heinrich Eigele Gartners v. Burgers p.m. Tochter. Confirmatio Mont. 17. Januarÿ (i 331)

Michel Pfenning se remarie en 1641 avec Susanne Schellhammer, veuve du jardinier Adam Klugshertz qu’elle a épousé en 1631
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 170) 1641. Dominica XIV Trinitatis. Michel Pfenning der Garttner vndt burger Alhie, vndt Susanna Scheelhammerin weÿland Adam Kluegeshertz deß Gartners vndt burgers Alhie nachgelaßene eheliche Witwe

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 13, n° )
1631. Dnicâ VII et vigesima & 6 et 13 Hornungs. Adam Klugshertz gartner, Michel Klugs hertzen Senioris Gartners Sohn, J. Susanna h. Diebold Schellhammers gartners p. m. Tochter, Ist er vor d. Herren Kirchpflegers getrost. Copulati Dnica d. 15. Hornung. W. (i 250)

La maison revient à son fils Jean Pfenning qui épouse en 1676 Marie Schmidt, fille de jardinier

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 116) 1676. Dominic. Oculi et Lætare den 27. Febr. u. 5. Martÿ. Hannß Pfenning der gartner Michel Pfenning des Gartners ehel. nachgelaß. Sohn, Jungfr. Maria Jörg Schmidt des gartners nachgel. eheliche tochter

Les préposés généraux aux feux rapportent aux Quinze qu’un incendie s’est déclaré dans les maisons de Charles Klein et de Jean Pfenning. Les témoins font leur déposition. Lés préposés n’observent rien de suspect dans la chambre à suif de Michel Klein. Ils proposent que chaque partie supportera les frais du sinistre mais que Jean Pfenning pourra faire une quête privée parce qu’il a subi un double dommage : non seulement sa maison est endommagée mais il a aussi perdu les récoltes engrangées.

1667, Protocole des Quinze (2 R 84)
(f° 127-v) Freÿtags den 6. 7.bris. Obere Feuer herren laßen per me referiren, daß Sie längsten von denen vffeinand. brunsten gevolgten, beÿm Ballenhauß vnd In der Fladergaß, auch deren beschaffenheiten Mghh. perte gegeben, wan nicht ein vnd die andere hindernuß wehren Im weg gelegen,
Was aber mit dem fewr beÿm Ballenhauß, vermög Vihr In dem Fewr Protocoll fol. 296. bis 299. befindlichen Zeüg aussag, dise bewandtnus, daß außgenommen dreÿ die and. alle deponirt, sie hetten das fewr Zuerst In Carl Kleinen hauß Zue oberst vff dem Stöckel sehen auffgehen, von den dreÿen aber sagte der eine Hans Pfennings haus, welches hart ahn seinem gestanden, vnd etwas höher gewesen, habe er oben Zu erst sehen brennen, wie auch die 2. and. Zeügen, so In der hohe dreÿ gaden hochgestanden, vnd am besten die häuser Übersehen können, Ingleichem an Stirle warzukombt, das auch In Carl Kleinen hauß beÿ der Obern Fewrherren eingenommemem augenschein Vnden In der Kuchen vnd dar über In der Unschlidt Cammer nichts verdächtiges sich habe sehen laßen, Weil nun die sach gantz ungewiß und Zweiffelhafft, werden Vermutlich ein Jed. den schaden vff sich selbsten, die Statt aber den Costen, was dabeÿ vffgangen, Zuleiden haben, es kome dan ein anderes heraus, Jedoch weil der Pfenning ein zwifachen schaden beÿ dem Haus vnd allen früchten neben dem häw erlitten, wehre zu wünschen Ihme erlaubt würde, ein feÿwillige steür einzusamlen.

Le tuteur des enfants du jardinier Jean Pfenning vend la maison à Michel Pfenning et à sa femme Catherine Dachert qui cèdent aussitôt leurs droits au sellier Jean Jacques Schurer

1690 (21. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 631-v
Jacob Schellhammer, Garttner in Krautenau, alß Vogt weÿl. hans Pfenings auch gewesenen Garttners daselbst nachgelaßener 2. Kind.
in gegensein Michael Pfenning, auch garttners in Krautenau und Catharinæ gebohrner Dachertin
hauß, hoffstatt, Scheur, Ställe und gärttlein, mit allen deren gebäuen begriffen, recht. weithen, zugehördt. und Gerechtigkeiten allhier in der Vorstatt Krautenau hind. St. Catharinæ Closter so anietzo d. waysenhauß ist, beÿ den alßo genandt Narren bronnen, einseit neben d. alßo genandt. Vogler trinckstuben auffs Allmend, and.seit neben H. Joachim von Botzheim Exsenat. hind. auff hans Kleinen dem Metzger stoßend geleg., darvon gehen jahrs auff den 29. Aug. 3 lb 3 ß ablösig mit 63 lb Capital denen Bittoisch. Erben – geschehen umb 150 pfund
[in margine :] in gegensein Johann Jacob Schurers, deß Sattlers angezeigt und bekandt daß Sie die hierinn allererst gekauffte behaußung auff alle hierinn gemeldte conditiones und umb oben d. preiß Ihnen Schuerer wid. verkaufft – den 21. 9.bris 1690

Michel Pfenning, autre fils de Michel Pfenning, épouse en 1677 Catherine Dachert, fille de jardinier
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 122, n° 11)
1677. Dominic: Reminiscere et Oculi d. 11. vndt 18 Martÿ. Michel Pfenning der Gartner, Michel Pfenning des Gartners Sohn, Jungfr. Catharina Andreas Dachert des Gartners ehel. Tochter (i 80)

Jean Schurer loue quelques jours plus tard la maison au jardinier Michel Pfenning

1690 (24. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 639
Hans Jacob Schurer der Sattler
in gegensein Michael Pfenning deß Garttners in Krautenau
entlehnt, in seiner in d. Krautenau gegen dem Narrenbronnen gelegenen behaußung, den grösten Stall die gantze Scheur, sambt allen platz oberhalb der beeden Ställen, die Underste stub, sambt d. übrig. und.sten gemach. und Keller, Item dem Schweinstall und d. hünerhauß darüber, Item eine Kammer im hoff für die Soldat., Ferner den großen Frucht Kasten über der obern Stub und d. kleine bühnel darüber, Item den gart. So dann platz den Karch ins trucken Zu stellen, es seÿe wo es wolle, alles auff Neün jahr lang von weÿnachten dieß Jahrs anzurechnen umb einen jährlich. Zinß nemblich die erste Fünff jahr iedes mahls umb 12 pfund alle die übrige Vier letzte jahr aber iedes mahls umb Eilff pfund

Fils de sellier, Jean Jacques Schurer épouse en 1681 Marie Madeleine Klein, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1681 (12.8.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) f° 88
Ehepacta – entzwischen dem Ehrenhafften vnd bescheÿdenen Mr Johann Jacob Schurern dem Ledig. Satlern, deß Ehrenvesten vndt wohlvorgeachten herrn Joachim Schurers auch Sattlers burgers alhier ehelich erzeügtem Sohn, alß hochzeitern, ane einem,
So dann der tugendsamen Fr. Maria Magdalena Kleinin, weÿlandt herrn Carl Kleinen geweßenen Metzgers undt burgers alhier ehelich gezeügten hinderlaßenen Jungfrauen dochter alß hochzeiterin, anden theÿlß
So bodenzinß inn Straßb. vff freÿtag den 12.ten Augusti A° 1681.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 16 n° 22)
1681. domin. XIII et XIV Trin. Johann Jacob Scheurer der ledige Sattler Hr Joachim Scheuerer deß Burgers vnd Sattlers r* wie auch E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers ehelicher Sohn vnd Jungfr. Maria Magdalena Hans Carl Klein d. jüngen Metzgers (hinter)laßene ehel. Tochter. Copul. Zu St. Niclaus d. 8. 7.br. (i 17)

Jean Jacques Schurer fait appel devant les Quinze de l’amende que lui a infligée le Conseil des selliers pour avoir employé un compagnon en surnombre alors qu’il l’avait déclaré. Les représentants des selliers objectent que le plaignant a pour but de monopoliser les compagnons au détriment des autres selliers et qu’un règlement de 1569 applicable à tout l’évêché limite le nombre de métiers de chaque sellier. Ils maintiennent leur décision équitable d’autant que Jean Jacques Schurer a pour clients presque tous les nobles. Le plaignant déclare qu’il doit avoir assez de main d’oeuvre pour honorer la commande du marquis de Chamilly. Les selliers répliquent que s’il tient à travailler seul pour M. de Chamilly, il pourra laisser les autres travaux à d’autres. Les Quinze proposent de maintenir l’amende d’autant que le plaignant a engagé le compagnon en surnombre à ses risques et périls. Le préteur royal déclare ne pas voir en quoi le plaignant aurait contrevenu au règlement mais qu’il faut encore établir si une inspection a eu lieu pour établir les faits.
Les préposé généraux aux métiers rappellent les faits le 7 mars. Le préteur royal déclare qu’en fin de compte l’affaire se résume au nombre de Français que les maîtres peuvent employer. Il cite en exemple les cordonniers qui ont le droit d’avoir trois métiers mais un nombre illimité d’employés français.

1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
Johann Jacob Schurer Ca. E. E. M.schafft d. Sattler Ca. E. E. Meisterschafft der Sattler
1691, XV (2 R 95)
(f° 247-v) Sambstags den 22. Xbris – Hannß Jacob Schurer Ca. E. E. M.schafft d. Sattler
Hannß Jacob Schurer Burger Und Sattler alhie, per Künast, cit per schedam E. E. M.schafft d. Sattler, prod. Und.th. Mem: annexô petitô w. i. S. bitt dießer einlag copeÿ Und ad proximam. Obt.

(f° 253) Sambstag den 29. Xr.- Johann Jacob Schurer Ca. E. E. M.schafft d. Sattler
Johann Jacob Schurer der Sattler, per Künast, cit. E. E. Mschaffr d. Sattler Auff dießeitiges productum Und recess vom 22. huius Will mann erklärung Vernehmen, Saltzmann, cit p.sent. prod. Exceptiones junctô petitô mit Beÿlag N° 1. Künast bitt copeÿ Und zu abschbeidung Weitläuffigelt deputationem, allda sie p.lis Verantwordten will. S. mag beedes geschehen lassen. Erk. Deputation Willfahrt. Obere Handwercksherren.

1692, Protocole des Quinze (2 R 96)
(f° 39 ) Freit. den 22. Februarÿ – Hannß Jacob Schurer Ca. E. E. M.schafft d. Sattler
Obere Handwercksherren lassen per Herrn Schragen referiren, daß Hannß Jacob Schurer, der burger und sattler alhier, inn einem überreichten Undthg. Memorial geklagt, wie daß er jm Xbrj Vorig. jahrs beÿ dem jn beÿsein der Oberen handwercksherren gehaltenen handwerck gestrafft worden seÿe, weilen er einen gesellen über die Zahl angenommen, da doch solcher gesell ein geschickt habe, und ihn von allen Meistern gedanckt Worden, Auch ihme Schurern, des Andern tags leÿd arbeit Vor Hn Von Landsperg vorgefallen, und er deßhalben, ihn auff sein gefahr zubehalten gewürdiget worden were, Anbeÿ gebetten, ihn über die Zahl einen gesell Zuerlauben, jnn ansehung ohne dem jetziger zeit die gesell Zu erlauben, jnn ansehung ohne dem jetziger zeit die gesell raar weren, Und man sie hier Zubehalten bilich trachten sollte, 2. er solches den andern Meistern Auch gönnete, Und 3. es der Kunderschafft Keinen schaden brächte auch 4. die Schirms Verwandten gesind ohne Zahl annehmeten.
darwider E. E. Meisterschafft der Sattler excipirt 1. daß Kläger die Weÿd allein an sich Zu bringen, und ein monopolium daraus Zumachen suchte, Und wann bißhero die Schirms Verwandten nach belieben gesind angenommen, und dem gantzen handwerck großen schaden gethan, es ihnen leÿd genung were, die auch umb remedirung gebetten haben wollten, 2. daß vermög eines Articuls, so den 22. Aug. 1569. zu Schlettstatt außgesetzt Worden, und die Meisterschafft im gantzen Bistumb concernire, jnn jeder Werckstatt mehr nicht als dreÿ stühl beÿ 3. lb d straff seyn sollen, welchen die Hh. XV. und Hh. Räth und XXI. confirmirt hätten, Und das Umb der Ursach darwied. die Arme Meister neben Andere auch ihr Handwerck gebrauchen, Und ihre Kundten beforderen mögen, mit Und:th. Bitt, Klagendem Schurer, der sich auff seine ansehnliche Mittel Verlaße, und daher ohne dem mitpferden Und andern sachen mehr handle, auch Fast den gantzen Adel an sich Ziehe, sein begehren abzuschlagen, darmit sie als burgern Und jnn einer Bruderschafft stehende Meistere sich und die ihrige ehelich ernehren Können.
Nachdeme aber die sach Zur deputation gewießen worden, so habe mann nicht ermanglet, die Parthen auch mündlich zugehören, da dann Kläger beditten, daß Mons. Chamilly ohnlängst an ihn begehrt hätte, daß er mehr gesellen halten sollte, darumb er auch solang, als der Krieg währet, gebetten haben wollte, Zumahlen es Vor die Burgerschafft gut were, Und er es den übrigen Meistern Nicht miß gönnete. Worauff Philipp Heusch, Gottfried Röderer und Hannß Erhard Meÿer, so noîe der Meisterschafft erschienen, geantworthet, daß der Articul, so die gantze Bruderschafft angehet, lange Zeit gehalten worden were, jetzo aber Schurer ihn gebrauchen hätte, Und, Weilen der Ob. H. Herren bescheid Zuwieder der gesell Nicht hinweg gethan, er jnn 3. lb d condemnirt worden were, und wann er dem Mons. de Chamilly allein Arbeiten wollte, er die andere Arbeit der übrigen Meistern deren jnn d. Zahl 20., Und ihr Brod auch Zu verdienen suchen müßten, gönnen Könte, oder, wann je er mit arbeit überfallen würde, sie ihme Zugefallen thun wollten, daß ein Anderer Meister ihnen einen od. Zween Gesellen Zukommen ließte.
Ille replicirte, daß jetzt die Zeiten anders, Und es Krieg were, Als mann solches angehörd gehabt, so Habe Herr XV. Kellermann berichtet, daß die gesampte Sattler jm Land alle Zweÿ jahr zusammen Kämen, Und einen Schultheißen erwehlten, Auch die ordnung, ob sie Noch ferners zu passiren Und Zu enderen, revidirten, Und, Weilen Schurer der letzten Zusammen Kunfft der Meister beÿgewohnt, auch der allegirte Articul Vom 22. Aug. 1569. Klar /:lißt ihn ab, dahin Zielend, daß einen Meister einen stuhl Vor sich einen Vor einem jünger /:so ein gesell:/ und einen Vor einen jungen, also 3. stühl Zuhalten erlaubt seÿn sollen./. 2. die geordnete Ober Handwercks Herren die sach schohn examinirt, Und bescheid darinnen ertheilt, 3. er, Schurer, alles an sich Zu Ziehen will, 4. Andere Meister ich sehr darüber beschwehren Und, 5. sie ihme, Umb Mons. Chamilly zubeförderen, An die hand gehen wollen, auch, 6. Kein verbott Von Mons. Chamilly da seÿe, so Vermeine Mann, daß Noch Ferners d. articul jn esse Verbleiben Könde, jn Zwischen aber Schurer die 3. lb d straff Zu erlegen haben würde, umb sovielmehr, Weilen er, Schurer, den gesellen Auff seine gefahr angenommen. Stellen die Genehmhaltung Zu Mghh.
Herr Prætor Regius sagt, Wann des Schurers expressé wahr were, so Findete Er nicht, daß er Wieder den articul gehandelt, jnn deme er Vermeldt, daß der Gartenmann eingeschickt habe, und ihm Von allen Meistern gedanckt worden seÿe, Und er allererst Nachgehendt ihn angenommen habe, Weilen aber Noch Nicht Klar, Ob Umbgeschauet word. so vermeine Er, daß sowohl Schurer als auch die Meisterschafft nochmahlen über dießen umbstand Zu hören, Und wann die Umbschauung Nicht geschehen, als dann der Obern Handwercksherren ertheilte Erkandnus zu confirmiren, Auch wann er die abthuung des articuls Verlangen, d. gantz Handwerck vor Hn Räth Und XXI. zuweißen seÿn werde. Erk. gefolgt.

(f° 53) Mittw. den 7. Martÿ – Hannß Jacob Schurer Ca. E. .E Mschafft d. Sattler
Obere Handwercksherren lassen per Herrn Schragen referiren, daß er jüngsthin die meinung gehabt, daß Johann Jacob Schurer d. Sattler, wie auch die Meisterschafft der Sattler befragt werden wollte, Ob wegen des quæstionirten gesell Umbgeschickt worden. so geschehen, Und habe die bemeldte Meisterschafft berichtet, daß der gesell acht wochen hier gewesen were, ehe er Umbgeschickt hätte, allein beÿ ihnen bräuchlich were, daß wann einer herkombt, er gleich Umbschicken sollte, dießer aber sich auff die Faule seith gelegt hätte, Und habe Schurer nicht leugnen können, daß er Nicht anfangs, als der gesell umbgeschickt sich bedanckt, den andern tag aber, da des herrn Von Landsperg leidarbeit eingefallen, ihr auff seine gefahr angenommen habe, weilen der Ober meister es ihme nicht erlauben Wollen, Welcher, als mann ihr darüber gehörd, berichtet, daß die ordnung dahin gehe, daß ein Meister Zweÿ gesellen und einem jungen setzen dörffe, Schurer aber schohn zweÿ gesellen und einen iungen gehabt, Und weilen er, als Meister, den 4.ten stuhl gemacht, der neu angenommene Gesell den 5.ten gemacht hätte, so schnur stracks Wid. Ordnung, Zu mahlen, Weilen er Nach d. taffel solang, biß er Wild an ihn gekommen were, hätte warthen müßen, Worauff Schurer sich damit excusiren wollen, daß er beÿ ihnen bräuchlich were, daß mann zweÿmahl einschickte, er seithero dem einen gesellen weggeschäfft hätte und, wann es viel Zuthun gibt, einer Krafft des Unter sich gemachten Verglichs den 4.ten stuhl setzen dörffe, wiewohlen dieße 4.te gesell beÿ Mghh. Nicht confirmirt werden were, Allein habe mann gefunden, daß es beÿ denjenig. 3. lb d so die Obere handwerckh. ihme Schurern angesetzt, sein Verbleibens haben könte, Zumahlen er gestehet, daß er den articul gewußt, Und den gesellen auff sein gefahr angenommen habe. Stellen zu Mghh. Ob Sie solches genehm halten wollen. Herr Prætor regius sagt, Es bestehe die meiste difficultät beÿ den Sattlern darinnen, Wie mann sich mit dem Frantzösischen Gesind Zu Verhalten haben Vermeine, Weilen die Schuhmacher lauth articuls auch nur 3. stühl setzen, dabeneben aber so viel frantzosen als sie wollen, annehmen dörffen, daß es beÿ den Sattlern auch dieße meinung haben werde, des Schurers straff betreffend, so halte Er darfür, daß sie auff die helffte moderirt, und dabeÿ es sein Verbleibens haben Könte, gefolgt.

Le Conseil des selliers fait grief à Jean Jacques Schurer d’avoir trois compagnons. Il répond qu’il a beaucoup de travail à faire pour l’intendant. Le conseil ne lui inflige pas d’amende mais il devra se conformer au règlement dès qu’il aura fini le travail, estimé à huit jours.
1701, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 370, 1692-1727)
(f° 94) Montags den 24. Julÿ Anno 1701 – Hannß Jacob Schurer wurde vorgestellt daß er wider Articul 3 Gesellen auff einmahl in arbeith fördere, Ille ists geständig meldet er hätte sehr nöthige vnd viel arbeith vor den allhießigen herren Intendanten Zumachen bekommen, welcher Ihme befohlen, Gesellen so viel er brauchen würd und haben Kan anzunehmen, damit die arbeith nicht außgehalten werde.
Erkand, würd beÿ deßen verandworttung mithien dißmahls der straff erlaßen, soll aber sobalden angeregte arbeith verfertiget, welches in 8. tagen geschehen kan, sich nach ordnung Zuverhalten schuldig sein.

Jean Jacques Schurer loue au charretier Georges Hirt la maison sise entre le jeu-de-paume et le pont au Brochet, face au Puits des fous

1709 (6.Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 675-v
Joh: Jacob Schurer sattler
in gegensein Georg Hürt fuhrmanns
entlehnt, sein hauß allhier hinter dem ballhauß gegen der hechtenbruck gegen dem Narren brunnen zusambt der scheur u. Stall + (+ zusambt einem Schopff vornen hinauß zweÿ wägen zu stellen, die übrige Schöpff verbleiben dem verleihern), auf 4 jahr lang anfangend auf Annunciationis Mariæ 1710 – um einen jährlichen Zinß nemlich 33 lb

Jean Jacques Schurer loue une partie du bâtiment au boucher Jean Paul Baumann

1714 (1.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 704-v
hr Joh: Jacob Schurer sattler
in gegensein Joh: Paul Baumann metzgers
entehnt d. inwendige gebäu oben und unten sambt der scheur in der Krautenau gegen dem narrenbronnen von Joh: Bapt: 1713 biß auf besagten tag A° 1717 – um einen jährlichen Zinß nemlich 22 pfund

Jean Jacques Schurer meurt en délaissant trois filles et un fils docteur en médecine. La masse propre à la veuve s’élève à 3 125 livres, celle des héritiers à 1 310 livres. L’actif de la communauté est de 4 915 livres, le passif de 3 224 livres.

1720, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 48) n° 1594
[Inventarium über Johann Jacob Schurren Verlassenschafft (l’intitulé manque)]
Im haußöhrin im Sterbhauß, In der Küchen, In der Untern Stub, Im Keller
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ vber beeder geweßener Ehepersohnen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen Anno 1681 durch weÿl. H. Notm. Johann Jacob Böller seel. auffgerichtet
Eheberedungs Copia – entzwischen dem Ehrenhafften und bescheidenen Herrn Johann Jacob Schurern, dem ledigen Sattler deß Ehrenvesten und wohlvorgeachten herrn Joachim Schurers auch Sattlers, burgers allhier, ehelich gezeugtem Sohn, als hochzeitern, ahne Einem, So dann der Viel Ehren Zuchtig und tugendsahmen Jungfrawen Maria Magdalenä Kleinin, weÿl. deß Ehren und wohlvorgeachten herrn Carl Kleinen geweßenen Metzgers und burgers allhier ehelich erziehlten nach tod velaßenen Jgfr tochter als hochzeiterin andern theils – So beschehen in deß Heÿligen Reichß freÿen St. Straßb. auff Freÿtag den 12. Aug. st. v. Anno 1681, Johann Jacob Böhler nots.
(f° 44) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 26, Sa. Leerer Vaß 16, Sa. Wahren 26, Sa. baarschafft 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 125, Sa. Eÿgenthumbs ane häusern 897, Sa. Ergäntzung rests 2030, Summa summarum 3125 lb
Solchemnach würd auch der Erben anerstorben unverändert Mütterlich Guth designiret, Sa. haußraths 70, Sa. Silbers 11, Sa. goldener Ring 3, Sa. baarschafft 6, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 55, Sa. Ergäntzung rests 1193, Summa summarum 1310 lb
Endlich würd auch die gemein vndt Theilbare Verlaßenschafft consignirt, Sa. haußraths 297, Sa. Werckzeugs 235, Sa. Frucht 28, Sa. Wein vnd Leeren vaß 211, Sa. Silbers 107, Sa. Goldener Ring 61, Sa. baarschafft 1157, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 503, Sa. Eigenthumbs ane heüßern 1437, Sa. Viehes 14, Sa. Haws 2, Sa. Eigenthums ane liegend. Güthern 11, Sa. gültten 111, Sa. Activ Schulden 736, Summa summarum 4915 lb – Schulden 3224, Nach deren Abzug 1690 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 6156 lb
[unterzeichnet] Hanß Jacob Schurer – Anna Margaretha Fruthin, Friderich Fruth – Maria Catharina Winderin, Johann Ulrich Windter – Anna Elisabeta demuthin, Johann Jacob Demuth
N° 1617. Abtheilungs Concept über Weÿland Frawen Mariæ Magdalenæ Schurerin gebohrner Kleinin Herrn Johann Jacob Schurer Sattler und burgers allhier zu Straßburg geweßener Eheliebstin seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1720.
Zuwißen seÿe Hiermit demnach man auff des den 1. 7.bris 1720. und 31. Julÿ 1723. beschehene tödtliche hinscheiden Weÿland der Viel Ehren und tugendreichen frauwen Maria Magdalena Schuhrerin gebohrner Kleinin und des Ehren und wohlvorgeachten herrn Johann Jacob Schuhrer geweßenen Sattlers beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg nunmehr seel. (…) ein friedliche Abtheil: Vergleich: und Außweißung Vor: und ane die hand zunehmen, (…) was nun dabeÿ einem jeden Erben alß auch Frauen Annä Margarethä Fruthin der ältern Tochter, Frauen Mariæ Catharinæ Winterin gebohrner Schuhrerin der mittlern Tochter, Frauen Annä Elisabethä Demuthin gebohrner Schuhrerin des jüngern Tochter u. Herrn Johann Jacob Schurern Med: Stud: vor Ihren seinen gebührend Antheil – So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 3. Xbris 1780 und 25. Aug. 1723.
Abtheilung Theilbahrer Verlaßenschafft. Des Höltzen: und Schreiner wercks. Im Vordern Stockh, Auff der Truckeneÿ, In der Gesellen Cammern In der Magd Cammer, In der Cammer A, In der Mittlern Stub Cammer, In der Mittlern Stub, Im Haußöhren, In der Kuchen, In der Undern Stub, Im Keller – Im Hauß im Gold Gießen

La maison revient à Anne Marguerite Schurer qui épouse en 1699 le boucher Frédéric Fruth, fils de boucher

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 56, n° 7)
Mittwochs den 13. May st. n. 1699 seind nach zweÿmahliger außruffung in der Pfarrkirchen zu S. Niclauß in Straßb. copulirt und eingesegnet worden Friderich Fruth der ledige Metzger und burger alhier, weÿl. H Friderich Fruth, geweßenen Metzgerß und burgers alhier nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jfr. Anna Margaretha Schurerin, H Johann Jacob Schurerß deß Sattlers und burgerß allhier eheliche tochter – [unterzeichnet] Friderich Fruth Metzer Als hochzeuter, Anna Margaretha Schurerin als hochzeiterin (i 59)

Désignation des biens propres remis à Anne Marguerite Schurer, séparée de corps et de biens de Jean Frédéric Fruth
1717 (31.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 38)
Lüffer Registerlein Inhaltend Welchergestalten Fraw Anna Margaretha Fruthin gebohrne Schurerin Johann Friderich Frudten des Metzgers und burgers alhier quoad Thorum et Mensam ad certum tempus Geschidene Ehefraw, wegen ihres Zugebrachten unveränderten Guths außgewießen worden

Anne Marguerite Schurer femme de Jean Frédéric Fruth cède une petite surface de son jardin à son voisin Jean Klein. La clôture sera entretenue à frais communs, l’acquéreur ou ses ayants droit n’aura pas le droit d’ouvrir des jours vers la propriété de sa voisine.

1725 (11.12.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 614-v
Fr: Anna Margaretha geb. Schurerin Johann Friedrich Fruth des Metzgers ehefrau
in gegensein Johannes Klein auch Metzgers
Einen kleinen etwann 14 schuh lang: und 10 schuh breitten platz von der verkäufferin gartten welcher platz einseit ahn ihrem anderseith ahn des Käuffers gartten vornen und hinten ahn neben deßelben behausung
wobeÿ verabschiedet worden, daß diejenige dielenwaldt so der Verkäuferin und des käuffers gartten unterscheidet zwar zu allen zeithen zwischen den jeweiligen besitzen besagter gärtten gemeinschaftlich sein und bleiben, doch aber von denen proprietarÿs sein Kleinen des Käuffers garttens allezeit auff dero Uncosten ohne zuthun der besitzer der Verkäuferin garttens erhalten und gemacht werden, auch weder er Klein seine successores befuegt sein sollen in seinen ahn der verkaufferin gartten anstehenden bau und stallung über das einige daselbst unten auff dem boden befindliche und vergremste fenster noch mehr er oder auch ane der öffnungen auff der seithen erwehnter verkäuferin garttens durchzubrechen damit mann weder in denselbigen sehen noch etwas von der hinein werffen oder schütten möge – um einen jährlichen Zinß nemlich 32 gulden

Anne Marguerite Schurer veuve de Jean Frédéric Fruth meurt en 1732 en délaissant deux enfants. La valeur de la maison, soit 350 livres, est reprise de l’inventaire non conservé dressé en 1729 après la mort de son mari. L’actif de la succession s’élève à 3 008 livres, le passif à 1 444 livres.

1732 (28.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 33) n° 736
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, Liegender und Vahrender, so Weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Anna Margaretha Fruthin gebohrene Schuhrerin auch Weÿland des Ehren: und Vorgeachten Meister Johann Friderich Fruthen des ältern geweßenen Metzgers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene Wittib nun ebenmäßig seelige, als dieselbe Sontags den 17.ten dießes Monats Februarÿ dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 28.ten Februarÿ Anno 1732.
Die Verstorbene Frau seelige hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen wie volgt. 1.mo Herrn Johann Friderich Fruthen den Jüngern Metzger und burgern allhier, welcher mit beÿstand herrn Johann Michael Emmerichs, des Zinngießers und burgers allhier auch E. E. Kleinen Raths alten Assessoris in gleichem herr Gottfried Helbings Vornehmen Chirurgi und auch burgers allhier, seines herrn Stieff Schwähers, beeder seines erbettenen herrn Assistenten dem geschäfft in Persohn beÿgewohnt, In einen Stammtheil, So dann 2.do Jungfrau Annam Margaretham Fruthin deren geschworner Vogt herr Johann Carl Frantz der Jüngere Metzger und burger allhiern welcher mit und beneben H, Johann Jacob Demuth dem Weinhändler und burgers allhier, nomine seiner Curandtin in Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden. Alßo beede der in Gott seelig entschlaffenen Frauen mit Eingangs gedachtem Martin Johann Friderich Fruthen dem ältern, Ihrem geweßenen haußwürth seel. ehelich erziehlen Sohn und tochter und ab intestato zu zween gleichlingen portionen und antheiltern Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau in dem sogenandten Schwabenländlein gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung, beunden worden, wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, Auff dem gang, In der Nebens Cammer, In der Küche, In der Wohnstub, im hoff
Eigenthumb ane häußern, eine mit Garten und Ligenden Lehengüethern. Erst. eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebeuen, begriffen, weiithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg und dero vorstatt Krautenau, beneben einer Scheur, Stall und gärthlein hinter St Catharinæ Closter so anjetzo das Waÿßenhauß ist, beÿ dem so genannten Narrenbronnen, eins. neben der Vogler trinckstub auf das Allmend, anders. neben H Johann Kleinen dem Metzger und E: E: großen Raths jetzigem beÿsitzern, hinden wider auf denselben stoßend, so dißorths freÿ Ledig eigen, und in dem über Weÿl. Mr Joh: Frid. Fruthen, des ältern, geweßenen Metzgers, der fr. seel. geweßenen haußwürths auch seel. verlaßenschafft durch auch unterschriebenen Notm. in Anno 1729. auffgerichteten Inventario fol. 43. fac. 2.da durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern angeschlagen, dabeÿ es auch dißmahlen gelaßen wird per 350 lb. Darüber sagt ein teutscher perg. Kauffbrieff mit der Statt Straßb. anhang. Cancelleÿ Contract Insiegel Verwahret, datirt den 21. 9.br. Anno 1690. mit altem N° 2 und jetzigem N° 8 signirt.
It. eine Behaußung die Gashherberg zum guldenen Schlößel (…)
It. ein Garthen Vor dem dorf Schiltigheim gelegen ohngefähr auf Zehen Acker Grundts groß (…)
It. Vier Acker Veldts an einander im Schiltigheimer bann (…)
It. ein Schlaghäußel, mit Zieglen gedeckt sambt einer Metzger Baracque Von diehlen auf dem Königl. Allmend in der allhiesigen Citadelle stehend, so 16 Schuh lang und 13. Schuh breit und in dickgesagtem Invent° fol. 126. fac. 2.da durch der Statt Straßb. geschwornen werckleuthe æstimirt per 5 lb. Dar über nichts schrifftliches Vorhanden.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 152, Sa. Weins und Lähre Vaß 30, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 57, Sa. goldener Ring 21, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 511, Sa. Eigenthum ane häußern 2210, Sa. Gülth von liegenden güthern 3, Sa. Schulden 20, Summa summarum 3008 lb – Schulden 1444 lb, Detrahendo verbleibt 1563 lb
Contracts des Rentes au Bureau de Strasbourg 285 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Pfenningzinß hauptgüter 35, Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden in das Erbe Zugeltend 23 lb
(Theilegister, f° 12) Eigenthumb ane haußern, einem Garthen und Liegenden Lehengüethern. Solche bleiben zwischen beeden Erben ohnvertheilt und hat Mr Johann Friderich Fruth der Sohn, die Documenta Zuhanden empfangen, Straßburg den 4. Martÿ 1732.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 900 florins (950 livres) sur un total de 3 100 florins
1732, Livres de la Taille (VII 1177), p. 147
Blum F. N. 5631 – Weÿl. Fr. Annæ Margarethæ gebohrner Schuhrerin auch weÿl. Johann Friderich Fruhten Metzgers und burgers alhier Weißbecken Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 74., 1563 lb 14 ß 4 d, die machen 3100 fl. Verstallte 1200 fl. zu wenig 1900 fl.
Weilen aber 1729. incl. 4800 fl. Verstallet worden und der dißmahlige Überschuß Von der Verstorbenen in aô 1730. Vor andern Creditoren erhaltener prælation herrühret, alß ist der Nachtrag allein Von solcher Zeit an, gerechnet worden, und thut für 2 Jahr in duplo 11 lb 8 ß
Und 2 Jahr in simplo 5 lb 14 ß
Extat kein Stallgel
Gebott, 2 ß
Abhandlung 1 lb 17 ß 6 d, Summa 19 lb 1 ß 6 d
Nachgelaßen 5 lb 14 ß, Rest 13 lb 7 ß 6 s
dt. 30° Aprilis 1732.

Jean Frédéric Fruth fait vendre des effets mobiliers
1737 (6.5.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 9) n° 445
Verkauff Register über die Von H. Joh: Fridrich Fruthen dem Metzger Vndt burger alhier durch H. Lucam Schaffen geschwornen der Statt Straßb. Käuffler d. 6. Maÿ 1737. in seiner behaußung offentlich feÿl bieth. Vundt verkauffen laßen.

Jean Frédéric Fruth et sa femme Susanne Barbe Schall hypothèquent plusieurs maisons dont la moitié de celle près du Puits des fous au profit du marchand Jean Kürschner

1749 (22.7.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 453
Johann Friedrich Fruth der metzger und Susanna Barbara geb. Schallin mit beÿstand Johann Friedrich und Johann Daniel der Schall eines schwerdfeger dieses sattlers ihrer brüder
in gegensein H. Johannes Kürschner des handelsmanns EE. kleinen Raths beÿsitzer als vogt Johann Daniel Gambs – schuldig seÿen 450 lb
unterpfand, eine behausung, hoff, stallung, garten und hoffstatt cum appertinentis ane der vorstatt Krautenau ohnfern dem frantzösischen hospital, einseit neben dem wall, anderseit neben der Denningerischen wittib, hinten auff den Waÿßengarten
ferner die unvertheilte helffte ane einer behausung, hoff, stallung, gartlein und hoffstatt in besagten vorstadt beÿ dem Narren bronnen, einseit neben einem ein allmend schlupff, anderseit neben H Rathh. Johannes Klein, hinten auff denselben
ferner einen metzig banck under der großen metzig, einseit neben Leonhard Hartmann, anderseit neben Abraham und Isaac denen Hanßmetzger, hinten auff den hoff
so dann 11/12 theil vor unvertheilt ane einen metzig banck und darüber befindlichen wohnung under der kleinen metzig, einseit neben Friedrich Pfeffinger, anderseit neben Heinrich Pfeffingerischen erben, hinten auff den Rindshäutergraben

Anne Marguerite Fruth femme du boucher Jean Frédéric Karcher cède sa moitié de maison à son frère Jean Frédéric qui en devient ainsi seul propriétaire

1752 (6.11.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 33) Joint au n° 736 du 28 févr. 1732
Erschienen Vor mir endes unterschriebenem, als zu Weÿland frauen Annæ Margarethæ Fruthin gebohrner Schuhrerin, auch weÿland Meister Johann Friderich Fruthen deß geweßenen Metzgers und burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seeligen hinderlaßener Wittib, nun auch seeligen Verlaßenschafft Inventation und abheilung adhibirtem Notario frau Anna Margaretha Karcherin, gebohrne Fruthin, Meister Johann Friderich Karchers deß außgetrettenen Metzgers und burgers allhier verlaßene frau, mit beÿstand Meister Johann Peter Engels des Kieffers und burgers allhier Ihres Schwagers, Zeigte an und gabe Zu Vernehmen, wie daß Sie in ohnvertheilte Erb,
Ihrem bruder Herrn Johann Friderich Fruthen, dem Metzger und burgern allhier eigenthümlichen cedirt und überlaßen habe
den halben theil vor ohnvertheilt Von und ane einer Behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuen begriffen weithen rechten Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg und dero Vorstatt Krautenau, beneben einer Scheur, Stall und gärthlein hinter St Catharinæ Closter, so anjetzo das Waÿßenhauß ist, beÿ dem so genannten Narrenbronnen, eins. neben der Vogler trinckstub auf das Allmend, anderseit neben Herrn Johann Kleinen dem Metzger und E: E: großen Raths altem beÿsitzern, hinden wider auf denselben stoßend, so annoch umb 100 gulden weÿl. Meister Johann Jacob Datten des Metzgers wittib und Ihme dem Käuffer selbsten umb 550 gulden, alles ane Capital verhafftet sonsten freÿ Ledig eigen, und ist der übrige halbe theil des haußes cum appertinentÿs Ihme dem Cedenten eigenthümlich zuständig. Ist demnach solcher Kauff: und Verkauff über obige 650 gulden beschwährden (…) Vor und umb 6 gulden – So beschehen in Straßburg den 6.ten Novembris Anno 1752.

Jean Frédéric Fruth épouse en 1727 Marie Salomé Vigera, fille de barbier : contrat de mariage, célébration
1727 (22.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 164
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Vorgeachten herrn Johann Friderich Fruthen dem jüngern, Metzgern und burgern allhier des Ehren: und Wohlvorgeachten herrn Johann Friderich Fruthen Senioris auch Metzgers und burgers allhier Zu Straßburg mit der Viel Ehren und tugendsamen Frauen Anna Margaretha gebohrner Schuhrerin ehelich erzieltem Sohn, als dem H. Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren: und tugendreichen Jungfrauen Maria Salome Vigerain, des Wohl Ehrenvest und Großachtbahr, auch Kunsterfahren herrn Johann Justi Vigera, des barbierers und Wundartztes auch burgers allhier Zu Straßburg mit der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Maria Salome gebohrner Marheinickin seiner geliebten Frauen Eheliebstin ehelich erzeugter tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin, ane dem andern theil
So beschehen und Verhandelt in Löbl. Statt Straßburg auf Dienstag den 22. tag des Monats Aprilis im Jahr als mann nach Christi Geburth Zahlete 1727.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 208 n° 10)
1727. Mittwoch den 28. Maÿ seind nach Zweÿmaliger öffentlicher Proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch zu St. Niclaus ehelich copuliert und eingesegnet worden Joh: Friderich Fruth Metzger und burg. allhier Joh: Friderich Fruthen, deß Metzgers u. burg. allhier, ehelicher Sohn, u. Jgfr. Maria Salome H Joh: Justi Vigera deß Chirurgi und burgers allhier ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Friederich Fruth als hochzeiter, Maria Salome Vigera als hochzeitrin (i 213)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au quartier des Souabes. Ceux du mari s’élèvent à 405 livres, ceux de la femme à 541 livres.
1727 (7.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 19) n° 416
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Ehren und Vorgeachte Meister Johann Friderich Fruth, der jüngere Metzger und die Ehren und tugendreiche Frau Maria Salome Fruthin gebohrne Vigerain, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg, einander Vor ohnverändert in den Ehestand Zugebracht, welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heüraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung, reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerm beÿsein Frauen Annæ Margarethæ Fruthin gebohrner Schurerin Hn Joh: Friderich Fruthen senioris Metzgers und burgers allhier Frauen Eheliebstin des Manns und Frauen Mariæ Salome Vigerain geb. Marheinichin Hn Joh: Justi Vigera des barbierers und Wundartzts auch burgers allhier Frauen Ehegattin, der Fr. eheleiblicher Mutter auff Donnerstag den 7. Aug. Anno 1727.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau in dem Schwaabenländlein gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie Volgt
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 134, Sa. Viehes 85, Sa. ochßenhäuth 72, Sa. Silbergeschmeids 31, Sa. goldenen Ring 10 ß, Sa. baarschafft 74, Sa. Schulden 125, Summa summarum 526 lb – Schulden 226 lb, Detrahendo Verbleibt 299, Hierzu Kombt ferner der halbe theil ane denen verehrten haußsteuren 106 lb, Des Manns völlig in die Ehe gebracht Guth in Vero pretio 405 lb
Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 244, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30, Sa. goldener Ring 42, Sa. baarschafft 117, Summa summarum 435 lb – Dazu gelegt die helffte ane denen Verhehrten haussteuren 106, Der Frauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem billichen werth nach 541 lb

Marie Salomé Vigera meurt en 1737 en délaissant six enfants. L’inventaire est dressé dans la maison près du Puits des fous qui appartient pour moitié au mari. La masse propre au veuf s’élève à 3 909 livres, celle des héritiers à 453 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 906 livres, le passif à 898 livres

1737 (18.2.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 9) n° 437
Inventarium über weÿl. der viel ehren vnd Tugendbegabt. frawen Maria Salome Fruthin gebohrner Vigerain, H. Joh: Friderich Fruthen Metzgers vndt burg: alhier ehefr. seel. Verlaßenschafft. – nach ihrem den 28.ten 8.bris oder den tag Simonis et Judæ 1736. aus dießer Zeith vndt welt genommenen tödl. hientritt, hie Zeitl. verlaßen, welche Verlaßenschafft dato Zu end stehend. auf Ansuchen vnd begehren sein deß Wittibers wie auch H Augustin Güntzers deß Sattlers und burgers allhier alß geschwornen Vogts Joh: Friedr: Johann Gottfried, Susannæ Salome, Annæ Margarethæ, Mariæ Elisab: vnd Mariæ Cleophe der Fruthen aller 6 der abgeleibten seel. mit dem wb: ehelich erzeugte nach tod Verlaßener Kinder vnd ab intestato Zu 6 gleich. antheilen Erben, ersucht vndt inventirt – Actum Straßb. d. 18. febr. 1737.

In einer alhier Zu Straßburg ohnfern dem ballhauß in der Vorstatt Krautenau gegel. hiehero gehörigen behauß: hat sich befund. alß volgt.
Im Haußöhren vor der Wohnstub, Im Haußöhren vor dem Saal, Im Saal, In der Wohnstub
(f° 25-v) Eigenthumb ane einem Metzger banck. (T.) 1. Metzigbanck gelegen alhie unter der großen Metzig (…)
(W.) 11/12.te Theil vor ohnvertheilt ane 1. Metzigbanck alhier Zu Straßb. vnter der kleinen Metzig gelegen (…)
(f° 27) Eigenthumb ane Häußern, Gärten und Ackeren (W.) der halbe theil vor ohnvertheilt Von vnd ane 1. behauß. und Hoffstatt mit allen dero gebäwen begriffen weith. Rechten Zugehördten vnd Gerechtigkeiten alhie in der Statt Straßburg und dero Vorstatt Krautenau beneben einer scheur, stall, vnd gartlein hinter St. Cathar. Kloster so anjetzo das Waÿsenhauß ist, beÿ dem so genandten Narrenbronnen, 1. s. neben der Vogler trinckstub. auf das allmend 2.s. neben H. Johann Klein dem Metzger vnd E. E. Großen raths alhie alten beÿsitzers hinten wieder auf denselb. stoßend, so fr. Rathh. Pfeffingerin umb 500 fl. unter denen Passivis enthalten verhafftet. Sonsten aber Ledig vnd eigen, vnd vermög deß wbers Mütterl. Theil Registers de A. 1732. durch H. Not. Johann Lobstein Verfertiget, æstimirt und angeschlagen das völlige hauß pro 350. lb. alßo hiehero zur helffte außzuwerffen 175. lb. Die übrige halffte ist Anna Marg. Fruthin deß wb. Schwester gehörig.
(f° 27-v) (W) die helffte vor ohnvertheilt von und ane hauß, hoff, hoffstatt vnd garten in der Vorstatt Krautenau hinter dem Ballhauß in dem so genandten Schwaben Ländlein (…)
(f° 28) (W.) der halbe theil vor ohnvertheilt Von vnd ane i. behaußung die gastherberg Zum gulden schlößle genandt außerhalb der Statt Straßburg vor dem dorff Schiltigheim (…)
Series rubricarum. Des hinterbliebenen Wbrs Unverändert Vermögen, Sa. haußraths 206, Sa. Leerer Vaß v. bütten 11, Sa. Silbergesch. v. geschm: 85, Sa. gold. Ring 36, Sa. der baarschafft 16, Sa. Eigeth. ane i. Metzig banckh 377, Sa. Eigenth. ane häuß: gartten v: ackern 2287, Sa. Pfenningzinß hauptg. 60, Sa. Erg. 1153, Summa summarum 4234 lb – Schulden 325, Nach deren Abzug 3909 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnverändertes vermög. Sa. haußr. 61, Sa. Silb. gesch. v. geschm. 11, Sa. gold. Ring. 21, Sa. der Schulden 75, Sa. Erg. 282, Summa summarum 453 lb.
Endlichen wird auch das gemein Verändert vnd theilbare guth beschrieben, Sa. haußrath 74, Sa. Weins, leer: vaß v. bütt 9, Sa. schiff und geschirr zum Fuhr in die Stallung gehörig 5, Sa. Hew, Stroh, Ohmet vndt beßer. 36., Sa. Rind Viehß v. ochß häut 164, Sa. Pfthr 21, Sa. silbergesch: v. dgl. geschm. 4, Sa. der baarschafft 166, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75, Sa. Eigenth. ane i Metzigbanck 900, Sa. Schulden 449, Summa summarum 1906 lb – Schulden 2805, Übertreffen alßo die Theilbare Passiv Schulden die Theilb. Activ Mass umb 898 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 3464 lb
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guth, Zufolg Inventarÿ über die Von der Verstorbenen Fr. Seel. Zu ihrem Ehemann in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen de A. 1727 durch H. Not. Lobstein verfertiget
Copia der Eheberedung (…)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 6 900 florins
1737, Livres de la Taille (VII 1178) f° 224
Blum F. N° 7368 – Weÿl. Fr. Mariæ Salome gebohrner Vigerain H. Johann Friderich Fruhten Metzger vnd burgers alhie Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Brackenhoffer.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 223.b, 3457 lb 5 ß die machen 6900 fl. Verstallte allein 6700. fl. also Zu wenig 200. fl. Nachtrag acht Jahr in duplo à 12. ß d macht 4 lb 16 ß
Und 6 Jahr in simplo à 6 ß, 1 lb 16 ß
Extat das Stallgeltt pro 1737. mit 11 lb 8 ß
Gebott 3 ß
Abhandlung und pro correctione Inventarÿ 4 lb 17 ß 6 s – Summa 23. lb 6 s
Auf bitten haben die Herren dreÿ nachgelaßen 1 lb 16 ß, rest 21 lb 4 ß 6 d
dt. 24. Aprilis 1737.

Jean Frédéric Fruth se remarie avec Susanne Barbe Schall, fille de sellier : contrat de mariage par lequel le marié assure à la future épouse la jouissance viagère d’un étal de boucher, célébration
1737 (12.4.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 29) n° 463
Eheberedung – zwischen dem Ehren und wohlgeachten H. Johann Friderich Fruthen dem Metzger wittiber vnd burger alhier als bräutigamb ane Einem
So dann der viel Ehren vnd Tugendbegabte, Jfr. Susanna Barbara Schallin, H. Johann Samuel Schallen deß Sattlers und burgers alhier mit weÿl. Susanna gebohrner Steinbächin ehelich erzeugten hinterlassenen dochter als der hochzeiterin am andern theil
Zum Siebenden, Zu noch fernerer Contestation aufrichtigen liebe will der H Hochzeither mehrbes. Jfr; Hochzeitherin Zu einem lebtägigen geneinen doch rückfälligen wÿdumbs genuß hiemit Zugesagt vnd verschrieben haben benantlichen die ihme zugehörige 11/12.te theil von vnd ane einem Metzigbanck vnter der Kleinen Metzig alhier gelegen mit und benebens seinem antheil so da ist 11/12.te theil eines Sechsten theils ane dem über solchem banck gebawenen häußlein, also vnd dergestaltt daß Sie solches alles auf des hochzeiters Vorabsterben ad dies vitæ wÿdumbß weiße Zwar genießen, Hiengegen aber auch die dan Von jährlich fallende auf alhießiger Statt Pfenningthurn zu lüeffern schuldige ettliche schilling bodenzinß abzutragen (…)
Actum und geschehen alhier Zu Straßb. dienstags d. 12. Aprilis im Jahr des H. als man nach Christi gnadenreichen geburth Zahlte 1737.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 32-v n° 6)
1737. Mittwoch den 22. Maÿ, seind nach Zweÿmahl geschehener p.clamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Niclaus in den Ehestand eingesegnet Word. Johann Friderich Fruth Metzger u. Burger allhier Wittwer u. Jgfr. Susanna Barbara, Johann Samuel Schallen deß Sattlers und Burgers allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Friederich Fruth als hochzeiter, Susanna Barbara Schallin als braut (i 35)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari derrière le Jeu de paume. Ceux du mari s’élèvent à 3989 livres (dont la moitié de maison près du Puits des fous), ceux de la femme à 416 livres.

1738 (27.3.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 10) n° 484
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Hn Johann Friderich Fruethen, des Metzgers vnd burgers allhier, und der Ehren v. tugendbegabten Frauen Susannæ Barbaræ geb. Schallin beeder Eheleüthe vnd burgere allh. einander in den Ehestand zugebr. Nahrung, auffgerichtet Anno 1738. – so aus ursachen dieweilen dieselbe in Ihrer Vor mir Notario mit einander auffgerichteten Eheberedung §° (-) in die Ehe bringendes vnd währender Ehe ererbendes Vermögen ein freÿ, eigen ohnverändert vnd vorbehalten guth seÿn und bleiben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in beÿseÿn vnd persönl. gegenwarth eingangs benabmbsten beeden Eheleuth wie auch Hn Samuel Schallen des Sattlers v. b. allh. der Ehefr. Vatters auf Donnerstag den 27. Martÿ 1738.

Vergleichung zwischen H. Joh: Frid. Fruethen dem Metzger und Fr. Susannæ Barb. geb. Schallin, beed. Ehel. einand. Zugebracht Nahrung betreffend. 1.mo Alldieweilen er der Ehemann an der Gast behaußung d. guldene Schlößel genand Zu Schiltigh. geleg. (…) i seinem Wittiber stand abgekaufft (…)
In einer allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Krautenau hinter dem Ballhauß in dem sogenanndten Schwaben Ländlein gelegenen Zum theil hiehero gehörig und hernach beschriebenen behausung befunden worden als Volgt.
(f° 11) Eigenthum ane Metzigkäncken (M.)
(f° 22) Eigenthumb ane Haüßern (M.) Der halbe theil vor ohnvertheilt Von vnd ane 1. behaußung Vnd Hoffstatt mit allen dero gebäwen begriffen weith. Rechten Zugehördten vnd Gerechtigkeiten gelegen allh. Zu Straßburg und dero Vorstatt Krautenau beneben I.r Scheur, Stall, Vnd Gärtl. hinter St. Catharinæ Kloster so anjetzo das Waÿsenhauß ist, beÿ dem so genandten Narrenbronnen, 1. s. neben der Vogler trinckstub auf das Allmend 2.s. neben H. Joh. Kleinen dem Metzg. v. E. E. Großen Raths allh. alten beÿsitzers hinten wieder auf denselb. stoßend, so fr. Rathh. Pfeffingerin umb 500 fl. unter denen Passivis enthalten verhafftet. Sonsten aber Leedig v. eigen, vnd vermög deß Ehemanns Mütterl. Theil Registers de A. 1732. dh. H. Not. Joh. Lobstein Verf. æstim. v. angeschlag. beÿ des Ehemanns ersterer Ehefr. seel. Verl. Inventur pro 350. lb. Worbeÿ man es auch dermahlen jedoch ohne præjudiz gelaßen, trifft alß hiehero Zur helffte außzuwerffen 175. lb. Die übrige helffte ist Anna Margar. Karcherin geb. Fruthin deß Ehemanns Schwester gehörig.
(M) die helffte vor ohnvertheilt von und ane hauß, hoff, hoffstatt vnd garten
in der Vorstatt Krautenau hinter dem Ballhauß in dem so genandten Schwaben Ländl. (…)
(f° 25) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 642, Sa. Wein und Lährer Vaß 23, Sa. Tabacks 7, Sa. Rindvieh Ochßen und Ochsenhäuth 391, Sa. Pferd 118, Sa. Schiff und geschirrs 16, Sa. häu u. Ohmets auch anderes zu masten gehöriges futters 76, Sa. der Tung u. beßerung 40, Sa. Silbers 217, Sa. goldener Ring 53, Sa. der baarschafft 315, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1389, Sa. Eigenth. ane Metzigbäncken 1277, Sa. Eigenth. ane häußern 160, Sa. activorum 1208, Summa summarum 7067 lb – Schulden 3075, Nach deren Abzug 3989 lb
Der Ehefr. Zugebracht guth, Sa. haußraths 237, Sa. Silbers 16, Sa. goldener ring 42, Sa. baarschafft 120, Summa summarum 416 lb
Sa. Haussteuren 151 lb, daran jeedem Ehegattin die helffte gebühret mit 75 lb

Compte que rend en 1756 le sellier Augustin Güntzer de la gestion des biens qui appartiennent aux enfants de Jean Frédéric Fruth et de sa femme en premières noces Marie Salomé Vigera. L’aîné des enfants est mort depuis lors.
1756, Not. Haering (6 E 41, 1381) n° 32
Rechnung Mein Augustin Güntzers Sattlers und burgers alhier Zu Straßburg als geordnet: und geschwornen Vogts Johann Friderich Fruthen des Metzgers und Burgers alhier in erster Ehe mit weiland Frau Maria Salome gebohrner Vigerain ehelich erzeugter noch lebender fünff Kinder Nahmens Johann Gottfried, Susannä Salome, Annä Margarethä, Mariä Elisabethä und Mariä Cleophe der Fruthen, inhaltend alles dasjenige Ich seith A° 1737 als dem Empfang dießer Vogteÿ biß Annunciationis Mariæ 1756 ged. meiner Pfleg befohlenen halben gehandelt und eingenommen, außgegeben habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ
Bericht gegenwärtiger Rechnung. Als Frau Maria Salome gebohrner Vigerain meiner außwendig gedachten Vogts Kinder eheleibl. Mutter den 28.ten Octobris 1736. Verstorben und ich Ihnen deßgl. Johann Friderich dem indeßen auch verschiedenen ältesten Sohn Zum Vogt ernennet war und geschwohren hatte, so habe ich in solcher Qualität derselben Verlaßenschafft Inventur beigewohnt soforth nach Anleitung des durch nun Weiland H Not. Johannes Brackenhoffer seel. den 18.den febr. 1737. auffgerichteten Inventarÿ einen Kinder Vertrag beÿ Löbl. Vogteÿ Gericht am 2.ten Maÿ 1737. mit dem Vater errichtet, der auch den 16.ten 9.bris 1738. vor E: E: großen Rath bestätiget worden ist (…)

Nouveau compte en 1757 après que Jean Geoffroi Fruth est entré en possession de ses biens et que Susanne Salomé a épousé le boucher Jean Léonard Kress
n° 33. Rechnung Mein Augustin Güntzers Sattlers und burgers alhier Zu Straßburg als geordnet: und noch ohnentledigten Vogts Joh. Friderich Fruthen des Metzgers und b. alhier in erster Ehe mit weÿl. Fr. Mariæ Salome gebohrner Vigerain ehelich erzeugter 4. Töchtere, nahmens Susannæ Salome, Annæ Margarethæ, Mariæ Elisabethæ und Mariæ Cleophe der Fruthen, inhaltend was alles dasjenige Ich seith Annunciationis Mariæ 1756 als die Ablegung meiner ersten Rechnung biß dahien 1757 gedachter meiner Pfleeg befohtenen halben gehandelt eingenommen und außgegeben habe – Zweÿte Rechnung dieser Vogteÿ
Bericht gegenwärtiger Rechnung. Ob Zwar wol meine erste Rechnung erst den 9.ten Junÿ 1756 vor löbl. Vogteÿ Gericht abgehandelt und als passierlich unterschrieben worden, so habe ich weilen Joh: Gottfried Fruth mich dermalen loßgeschlagen und unterdeßen Susanna Salome meiner vogts tochter sich mit Joh: Leonhard Kreß dem Metzger und burger alhier verheÿrathet, vor dienlich erachtet gegenwärtige Rechnung um beßerer Richtigkeit willen Zu stellen (…)

Jean Frédéric Fruth et Susanne Barbe Schall font dresser un inventaire de leur fortune grevée d’un important passif. La masse propre à la femme s’élève à 3 125 livres. L’actif de la communauté et du mari est de 3 170 livres, le passif de 4 928 livres.

1754 (7.8.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 490) n° 535
Inventarium über H. Johann Friderich Fruthen, des Metzgers und Frau Susannä Barbarä Fruthin gebohrner Schallin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, dermalen besitzende activ Nahrung und hingegen Zu bezahlen habende passiv schulden, auffgerichtet Anno 1754. – Welche Nahrungen auf Ansuchen ihr Frau Susannä Barbarä Fruthin, der Ehefrauen unter assistentz Herrn Johann Richard Häring, Notarii publici und burgers allhier ihres hierzu insonderheit erbettenen beÿsitzers, weilen Sie Fr. Fruthin genöthiget, um die Errettung ihres eigenthümbl. Guth beÿ E. E. Kleinen Rath unterthänig einzukommen, inventirt und ersucht (…) So beschehen Straßburg Mittwochs den 7.ten Aug. 1754.

In einer allhier Zu Straßburg ohnfern dem Ballhaus gelegenen: hiehero gehörigen behausung befunden worden, wie folgt
Eigenthumb ane einem Metzigbanck unter der großen Metzig allhier (…)
Eigenthumb ane einer Behausung und Garthen. Neml. eine Behaus. nebst 2.en Nebens gebeuen in der Vorstatt Krautenau hinter dem Ballhauß (…)
Ergäntzung der Ehefrauen wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Vermög Inventarii über beder Eheleuthe einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet durch nun Weÿl. H. Notm. Johann Brackenhoffer den 27.ten Martii Anno 1738 gefertiget
Copia der Eheberedung (…) den 12.ten Aprilis 1737.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrau eigenthümlichen Guths, Sa. haußraths 44, Sa. Silbers 4, Sa. Schulden 100, Sa. Ergäntzung (778, abzuziehen 8, Nach solchem abzug) 770, Summa summarum 919 lb
Diesemnach wird auch alles übrig vorhanden unter einem titul als in des Ehemanns Nahrung gehörig beschrieben, Sa. haußraths 182, Sa. Schiff und geschirr so in des Ehemanns Nahrung gehörig 4, Sa. Pferds und Pferdzeugs 6, Sa. leerer Faß 14, Sa. beßerung im hoff 1, Sa. Silbers 17 ß, Sa. Eigenthums ane einem Metzig banck 900, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung und Garten 2050, Sa. Schulden 11, Summa summarum 3170 lb – Sa. Schulden 4928 lb. Dießemnach Zeiget sich daß die passiva des Ehemanns Nahrung dieses Invii. Anschlag nach übertreffen um 1757 lb
Zweiffelhaffte Schulden in des Ehemanns Nahrung zugeltend 92 lb

Jean Frédéric Fruth meurt en 1763 en délaissant deux enfants de son deuxième mariage. L’inventaire est dressé dans la maison du fabricant de flambeaux Jean Conrad Denninger près du rempart derrière le Jeu de paume.

1763 (25.11.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 267) n° 929
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung Keinerleÿ davon ausgenommen, so weÿl. der Ehrsame Johann Friederich Fruth, der geweßene Metzger und burger allhier nunmehr seel. nach seinem den 28. Junÿ dießes Zu End lauffenden 1763. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen ableiben, zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren herrn Johann Daniel Pfeffingers des ältern Metzgers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Daniel in die 18 Jahr alt und Johannes in die 15 Jahr alt derer Fruthen des verstorbenen seel. mit nachgemelter seiner hinterbliebenen Wittib erzeugter ab intestato nach tod verlaßener beeder Kinder und Erben, (…) inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsame Frau Susannam Barbaram gebohrner Schallin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand des Ehrengeachten Johann Georg Fellners des Bratwurstmachers und burgers allhier hierzu erbetten – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Freÿtag den 25. Novembris 1763.

Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Demnach zwar mit Verfertigung dießes Verl. Inv. nach ordnung verfahren mithin die Copia der zwischen nun zertrennten beeden Ehepersonen Vor nun weÿl. herrn Notario Johannes Brackenhoffer seel. den 12. Aprilis A° 1737. auffgerichteter Eheberedung, als die norm und richtschnur deßen hier inserirt (…) Allein nach deme schon in A° 1755 des verstorbenen Ehemanns seel. damals activ und passiv Nahrung inmaßen dieselbe zu einem offentlichen Concurs und außgeschlagen ordentlich und erforderlich inventirt
In einer allhier Zu Straßburg hinter dem Ballhaus nechst dem Metzgerwahl gelegenen: Conrad Denningern dem Fackelmachern und burgers allhier eigenthümlich zuständigen behausung folgender maßen sich befunden
Sa. Hausraths 50, Sa. Silbers 19 ß, Summa summarum 51 lb
Copia der Eheberedung (…) den 12.ten Aprilis 1737.

La maison près du Puits des fous est vendue par adjudication judiciaire le 4 octobre 1753 (voir la références aux actes ultérieurs) à Jean Frédéric Meyer et à sa femme Marie Salomé Allinger veuve du jardinier fleuriste Henri Chrétien Strevé.
Fille de jardinier fleuriste, Marie Salomé Allinger épouse en 1740 Henri Chrétien Strevé, originaire de Seesen en juridiction de Brunswick Lunebourg : contrat de mariage, célébration

1740 (20.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 29
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und wohlvorgeachten Heinrich Christian Sträve, ledig von Seßen hochfürstl. Braunschweig Lüneburgischer Herrschafft gebürtig, des Ehrenvest, wohlvorgeacht und Kunsterfahren herrn Johann Christoph Sträve, geweßenen hochfürstl. Braunschweig Lüneburgischer hoffgärthners nunmehr seel. hinterlaßenem ehelich erziehltem Sohn, als dem bräutigamb ane einem
So dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Maria Salome Allingerin, des Ehrengeachten Meister Christian Allingers des Kunst: und Blumengärthners auch burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugter Tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg in beÿsein (…) auf Ihro der Jungfrauen Hochzeiterin Seithen herrn Johann Friderich Fausten J. U. Lti Procuratoris beÿ Löbl. Ammaÿster Audienz Ihres geordneten herrn Vogts, Frauen Annæ Margarethæ Allingerin gebohrner Schehrzrin Ihrer eheleiblichen Mutter, Sambstag den 20. Augusti Anno 1740 [unterzeichnet] Heinrich Christian Streve Als hochzeitter, Maria Salome Allingerin als hochzeiterin

Mariage, cathédrale (luth. f° 194, n° 735)
1740. Dom. d. 2. Octobr. seind auff Regier. H. Ammeisters Erlaubnuß, nach offentl. proclamation Zu Hauß Ehl. copul. u. eigesegnet worden Heinrich Christian Streve der led. bluhmen gärtner und b. allhier, weÿl. Johann Christoph Streve geweßen. hoffgärtners Zu Seeßen in dem hertzogthum braunschweig nachgelaßener Ehel. Sohn u. Jungfr. Maria Salome Christian Alingers deß bluhmen Gärtners u. b. allhier Ehl. Tochter [unterzeichnet] Heinrich Christian Streve als hochzeiter, Maria Salome Allingerin als hochzeiterin (i 198)

Henri Chrétien Strevé devient bourgeois deux mois après son mariage
1740, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 37
Heinrich Christian Streve, blumengärtner Von Seesen im Lünenburgischen gebürtig, erhalt sas burgerrecht Von seiner Ehefrau Maria Salome, Christian Alingers des blumengärtners und burgers allhier, tochter um den alten burger schilling, und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Gartner, juravit d. 10.ten Xbris 1740.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient à la mère de l’épouse rue des Poules. Ceux du mari s’élèvent à 153 livres, ceux de la femme à 286 livres.
1741 (4.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 359) n° 87
Inventarium über des Ehren und Wohlvorgeachten auch Kunsterfahrenen Herrn Heinrich Christian Streve, des Kunst: und Blumengärtners und der Ehren: und tugendsahmen Frauen Maria Salome Strevein gebohrner Allingerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1741. – der Ursachen allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des hoch Edel vest und hochgelehrten Herrn Johann Friderich Fausten, J. U. Lti und beÿ Löbl. Ammeÿster Audienz wohlbestellten Procuratoris ordinarii der Ehefrauen noch ohnentledigten Herrn Curatoris ie auch der viel Ehren und tugendsamen Frauen Annæ Margarethæ Allingerin gebohrner Schehrerin dereselben eheleiblicher Mutter, auf Mittwoch den 4.ten Januarÿ Anno 1741.

In einer allhier zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau ane der Hennengaß gelegener der Ehefrauen eheleiblicher Mutter eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns in die ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 3, Sa. silbergeschmeids 11, Sa. baarschafft 125, Summa summarum 140 lb – Dazu kombt ferner der halbe theil ane denen verehrten haußsteuren 13, des Manns völligen in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 153 lb
Dießemnach wird nun auch der Frauen in die ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 56, Sa. Silbergeschmeids 13, Sa. Goldener Ring 4, Sa. Baarschafft 200, Summa summarum 273 lb – Dazu gelegt die helffte ane denen haussteuren 13, der Frau völlig in die Ehe gebracht Vermögen 286.

Marie Salomé Allinger se remarie en 1753 avec Jean Frédéric Meyer, étudiant en théologie, fils de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1753 (9.1), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 217
Eheberedung – entzwischen Johann Friderich Meÿer S. Stæ Theologiæ Studioso, des Ehren: und Wohlvorgeachten herrn Johann Daniel Meÿers des Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugtem Sohn dem herrn Bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Maria Salome Strevein, gebohrener Allingerin, weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Heinrich Christian Streve geweßenen Kunst und Blumengärthners auch burgers allhier seeligen nachgelaßener Wittib als der Frauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 9. Januarÿ Anno 1753 [unterzeichnet] Johann Friderich Meyer Th. Studios. als hochzeiter, Maria Salome strävee als hoch Zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 311-v, n° 1145)
1753. Sontag d. 21. Jan. seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H. Johann Friderich Meyer inform. priv. Joh: Daniel Meyers Schuhmachers und b. allh. ehl. Sohn und Fr. Maria Salome weÿl. Heinrich Christian Streve Kunstgartners und b. llh. hinterl. wittib [unterzeichnet] Johann Friderich Meÿer als bräutigam, Maria Salome Strevein geb. Allingerin als braut (i 317)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Vieil Hôpital. La femme apporte une maison rue des Poules. L’inventaire dressé après la mort du marié est une simple révision de l’inventaire des apports.
1753 (31.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 377) n° 519
Inventarium über des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Friderich Meÿers, des Informatoris und der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariä Salome Meÿerin, gebohrner Allingerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1753. – der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann Daniel Meÿers des Schuhmachers und burgers allhier des Ehemanns eheleiblichen Vatters und herrn Johann Georg Koppen des Nadlers und burgers allhier der Ehefrauen dreÿer Kinder Erster Ehe geschwornen Vogts auf Sambstag den 31.ten Martÿ Anno 1753.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Spitalgäßlein gelegenen in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden Wie folgt
Wÿdemb, Welchen die Ehefrau Von Weÿland Herrn Heinrich Christian Streve dem geweßenen Kunst und Blumengärthners auch burgern allhier Ihrem Ersten Ehemann seeligen theils ad dies vitæ und theils gegen Ihrer Kinder Education und Alimentation zu genießen hat.
Eigenthumb ane einer Behaußung (F.) Eine behausung Hoff gemeinschafft des Bronnens, Stallung Garthen und Garthenhäußlein, samt hoffstatt in der Vorstatt Krautenau ane der Hennengaß (…)
Revisio Uber Herrn Johann Friderich Meÿers des Informatoris und Frauen Mariæ Salome Meÿerin gebohrner Allingerin, beeder Eheleuthe in die Ehe gebrachte Nahrung, nach dem darüber durch mich Notarium den 31. Martÿ 1753. errichteten Inventario ersucht
Bestehet alßo die völlige Theilbare Massa sammenthafft in 842 lb, Schulden 961 lb, Conferendo übertreffen die Theilbare Passiva die völlige Theilbahrer Activ Massa umb 119 lb

Le précepteur Frédéric Meyer et Marie Salomé Allinger hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Raoul Dinckel pour en acquitter le prix d’adjudication

1753 (9.10.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 438-v
H. Friedrich Meÿer Informator und Maria Salome geb. Alingerin mit beÿstand Johann Georg Kopp des nadlers und Christian Hölbe des schuhmachers
in gegensein H. Not. Johann Rudolph Dinckel, zu bezalung des ganthschillings der hiernach beschriebener behausung und garten – schuldig worden 300 lb
unterpfand, eine behausung bestehend und vorder: und hinder hauß, hoff, stallung, scheur, garten und hoffstatt mit allen deren begriffen und rechten in der vorstatt Krautenau gegen dem Narrenbronnen hinüber einseit neben H. Johann Klein exsenat. anderseit neben einemallmend gäßlein so ein eck ist, hinten auff ged. H. Rathh. Klein – als ein am 4. hujus ane der ganth ersteigtes guth

Le précepteur Frédéric Meyer et Marie Salomé Allinger hypothèquent la maison au profit du marchand Chrétien Henri Kruel

1754 (27.7.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 352
H. Friedrich Meyer der informator und Salome geb. Alingerin mit beÿstand Johann Georg Kopp des nadlers und Christian Hölbe des schuhmachers /:wobeÿ derer schuldner resp. schwieger: und mutter Fr. Anna Margaretha Alingerin geb. Scheererin beÿständlich Philipp Andreas Mentzer des kürßners, verbürgt
in gegensein H. Christian Heinrich Kruel des handelsmanns – schuldig seÿen 125 lb
unterpfand, eine behausung cum appertinentis in der Vorstatt Krautenau beÿ dem Narrenbronnen hinüber einseit neben H. Johann Klein exsenatore. anderseit neben einem allmend gäßlein so ein eck ist, hinten auff ged. H. Klein

Marie Salomé Allinger veuve de Frédéric Meyer hypothèque la maison au profit du pelletier Philippe André Mentzer

1757 (10.5.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 126-v
Fr. Maria Salome geb. Ahlingerin weÿl. Johann Friedrich Meÿer des informatoris wittib beÿständlich Philipp Andreas Mentzer des kürschners
in gegensein Johann Daniel Spach des glaßers – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung mit allen begriffen und rechten gegen dem Narrenbronnen über, einseit ist ein eck am Butzgäßel, anderseit neben H. Rathh. Klein dem metzger, hinten auff denselben

Marie Salomé Allinger veuve de Frédéric Meyer hypothèque la maison au profit de la veuve de Jean Christophe Reichard

1761 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 15-v
Fr. Maria Salome Alingerin weÿl. Friedrich Meÿer des informatoris wittib beÿständlich Johann Georg Erhard des kunstgärtners
in gegensein Johann Christoph Reichard wittib – schuldig seÿen 175 pfund
unterpfand, eine behausung mit allen begriffen und rechten in der vorstatt Krautenau gegen dem Narrenbronnen über, einseit neben H. Rathh. Klein, anderseit neben einem Allmendgäßel, hinten auff ged. H. Klein

Marie Salomé Allinger se remarie en 1762 avec le jardinier fleuriste Jean David Zocher, originaire de Torgau en Saxe : contrat de mariage, célébration à Schiltigheim
1762 (17.4), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 367
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest und Kunsterfahren Herrn Johann David Zocher dem Ledigen Kunst: und Blumengärthner von Torgau in Sachßen gebürtig, Weÿland des Ehrenvest und Kunsterfahrnen herrn Johann Georg Zocher, auch geweßenen Kunst: blumen: und Lustgärthners Zu gedachtem Torgau, mit auch Weÿl. der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Dorothea gebohrner Rüdigerin beeder seeligen ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem,
So dann der viel Ehren: und Tugendbegabten Frauen Maria Salome Meÿerin gebohrner Allingerin weÿland des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Friderich Meÿers geweßenen Informatoris und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Wittib, als der Frauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg (…) auf Sambstag den 17. Aprilis Anno 1763 [unterzeichnet] Johann David Zicher als hochzeitter, Maria Salome Meÿerun als hoch Zeitterin

Mariage, Schiltigheim (luth. f° 14)
Anno 1762 Sonntag d. 25. Aprilis sind aus Erlaubnus Ihro Gnaden des Regierenden Herrn Ammeisters in Straßburg u. nach Zweÿmaliger in der Neuen Kirch daselbst geschehenen Ausruffung Ehel. copulirt u. eingesegnet worden Herr Joh: David Zocher, Kunst u. Lust Gärtner Von Torgau in Sachsen geb. weÿl. H Joh: Georg Zochers geweßenen Kunst u. Lust Gärtners auch burgers daselbst nachgel. Ehel. Sohn, und Frau Maria Salome geb. Alingerin weÿl. H. Joh: Friderich Meÿers gewesenen burgers und Informatoris Zu Straßburg nachgel. wittib wie solches bezeugen Johann David Zocher als hochzeiter, Maria Salome Meÿerin als hochzeiterin ( i 16) Proclamation, cathédrale (luth. f° 403)

Jean David Zocher et Marie Salomé Allinger hypothèquent la maison au profit du messager municipal Isaac Haffner

1762 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 232-v
Johann David Zocher der kunstgärtner und Maria Salome geb. Alingerin mit beÿstand Johann Georg Erhard des kunstgärtners und Johann Georg Kopp des nadlers
in gegensein Isaac Haffner des rathsbotten – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis in der Krautenau gegen dem Narrenbronnen über, einseit neben den Kleinischen erben, anderseit ist ein Eck, hinten auff gedachten erben

Jean David Zocher est élu échevin à la tribu des Jardiniers
1765 Conseillers et XXI (1 R 248)
H. Joh: David Zocher wird Zu einem Schöffen beÿ E. E. Zunfft der Garthner erwehlt und confirmirt. 271.

Inventaire des effets qu’a laissés Eve Junian née Brunnhuber dans le logement qu’elle occupait chez Jean David Zocher avant de quitter la ville

1772 (4.11.), Not. Dinckel (6 E 41, 435) n° 78
Verzeichnus über Frauen Evä Junianin geb. Brunnhuberin zurück gelaßene Effecten – (…) Evä Junianin geb. Brunnhuberin Wittib burgerin zu Straßburg eigen gehörig und dieselbe nach dem Sie Freÿtags den 19. Junÿ dießes mit ihrer Tochter sich von hier absentirt, in Ihrer ingehabten Wohnung einer ane der Vorstatt Krautenau ohnfern dem Narrenbronnen gelegenen herrn Joh. David Zocher dem Kunst und blumengärthner uxorio nomine zuständigen behausung zurück gelaßen
mobilien 7 lb, Schulden 8 lb, Compensando 1 lb

Marie Salomé Allinger meurt en 1785 en délaissant une fille de son premier mariage et un fils issu du veuf. La masse propre au veuf s’élève à 162 livres, celle des héritiers présente un déficit de 2 147 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 416 livres, le passif à 5 863 livres. Les experts estiment la maison près du Puits des fous à 250 livres. Les titres relatifs à la maison comprennent deux extraits des registres des Préposés aux feux (1754 et 1760). Une liste des locataires de chaque maison est jointe à l’inventaire.

1785 (8. 9.bris), Not. Stoeber (6 E 41, 1250) n° 487
Inventarium über Weiland Fraun Mariæ Salome Zocherin geb. Ahlingerin Herrn Johann David Zocher, des Kunstgärtners und E. E. Grosen Raths alten wohlverdienten Beÿsitzers Fraun Ehegattin Verl. aufgerichtet Anno 1785 – nach ihrem den 24. Octobris jüngst aus dießer Welt genommenen tödl. Hintritt verlaßen hat. (…) So geschehen in einer alhier Zu Straßburg an der Hennengaß gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörigen behausung, Dienstags den 8. Novembris et sequenti Annno 1785.
Die abgeleibte hat per Testamentum zu Erben verlaßen wie folgt, Erstlich Frau Margaretham Salome Ehrhardin geb. Strewe, Johann Georg Ehrhard, des Gärtners und Burgers alhier Ehegattin unter deßen Authorisation wie auch fernerer Assistenz Herrn Johann Daniel Salzman, Notarii publici jurati und berühmten Practici alhier zugegen in die völlige helffte gegenwärtiger Verlaßenschafft, mit dem Anhang jedoch daß von solcher Ihrer anfallenden mütterlichen Erbs Portion die helffte ihren samtlich bereits ehelich erzeugt und noch ferner ehelich erzeugenden nach Tod verlaßenden Kinder, als ein grosmütterl. Legat zukommen und solang gedachter ihr jetziger Ehemann am Leben seÿn wird verfangen seÿn solle, Wovon aber der Tochter der lebtägige Genuß gebürig seÿn solle, unter dem fernerem Beding, daß wann gedachter tochter jetzige Ehemann vor Ihro der Tochter als seiner Ehefrau vorabsterben würde, als dann gedachtes Legat und Verfangenschaft sogleich wieder aufgehoben seÿn und der Tochter ihr völliger mütterlicher Erbtheil zu ihrer freÿen Disposition überlaßen werden solle.
Zweitens Johann David Zocher den ledigen Gärtner, so den 9. Decembris 1764. Zur Welt gekommen in die übrige Helffte gegenwärtiger Verlaßenschafft mit dieser Versehung, daß wann derselbe ledigen Stands oder auch in verheuratheten Stand ohne Kinder nach sich zu laßen versterben sollte, als dann deßen Erbtheil oben besagter Fraun Ehrhardin der tochter salva Legitima in Substitutionis Weise zukommen solle. Es ist aber solcher Sohn pendentibus feriis beÿ Ihro Gnaden dem regierenden Hn Ammeister mit Johann Adam Sembach dem Schwartzbecken und burger alhie bevögtiget worden, welcher auch in dieser Qualitæt dem Geschäfft abgewartet hat.
Und haben sich vorbenannte der Abgeleibten in erster Ehe mit weiland Hn Heinrich Christian Struwe dem Kunstgärtner und burger alhier erzeugte Tochter unter assistentz und Beistand wie gedacht, sodann das in lezter Ehe mit Eingangs besagtem Hn Wittiber erzeugten minderjährigen Sohns Vogt sich sogleich erkläret, daß Sie diese Ebschafften derer Gestalten nicht dann cum Beneficio Legis et Inventarii antretten.

(f° 13) Gartenwaaren. Im Garten am Rietberger Graben, Auf dem Stuck auf der Seilerbahn, Auf dem Platz an der Rheinwerb ; Im Garten beÿm Haus
(f° 13-v) Schiff und geschirr Zur Gärtnereÿ gehörig
(f° 14) Orangeries und übrige Garten gewächs so sich in beeder Gewächs Häusern befinden
(f° 14-v) Gartensaamen
(f° 15-v) Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangen unveränderten Guths.Nach anleitung des über beeder geweßener Eheleuthn einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen durch nunmehr weil. H. Not. Johann Rudolph Dinckel den 2.ten 9.bris A° 1762. errichteten Inventarÿ
(f° 16) Eigenthum an Häußern und Gärten. Neml. I. behausung bestehend in vier unterschiedenen Gebäuden, einem hof, einem höflein, hoffstätten auch einem ungefähr einem Acker haltenden Garthen mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg dero Vorstadt Krautenau an dem Gaulstaden bei der Hechtenbruck (…)
(E.) I. behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hof hoffstatt Stallung, Scheuer und Gärtlein m. allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg an der Vorstadt Krautenau gegen dem Narrenbronnen hinüber, 1.s. neben H. Edelmann dem Clavier macher, 2.s. neben dem Puzengäßlein ein Eck hinten auf gedachten H. Edelmann Ziehend, so über hernach folgende passiv Capitalien u. die gewohnl. beschwerden ledig eigen. Solche behausung ist durch (die Werckleuthe) ausweislich deren zu diesem Concepten gelieferter Abschatzung vom 24. 9.bris 1785 taxirt worden pro 250. das Gärtlein durch H. Rathh. Schott gvw. Inventierschätzer für 7 lb 10, Zusammen 257 lb 10 ß. Darüber meldet 1. deutsch. perg. Ganth Kfbrf m. E. E. Kl. Raths anhang Ins. bekräfftiget de dato 4. 8.bris Anno 1753. Dabeÿ sollen Zween Extractus aus gnädigen herren der Fünffzehen Feuer Geschäfften Memoriali über die Erlaubnus 2 Küchen mit heerd u. Cammin schoos auf Zubauen de datis 31. Junÿ 1754 et 12. Maÿ 1760. so aber nicht vorhanden besagen.
(T.) I. Plaz Garthen /:so nicht gar I. Vierzel ist:/ worauf ehedem eine behausung und Nebens häußlein gestanden, so aber abgerißen worden allhier zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau an der Hennengaß (…)
(E. Joh: David Zocher dem Sohn prælegirt) Und dann eine behausung bestehend in einer Wohnbehausung Gewächshauß u. Garthenhäußlein samt bronnen hoffstatt und Garthen m. allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden u. Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau in der Hennengaß (…)
(E.) So dann ein Gebäude so dermalen Zu einem Gewächshaus benuzet wird, samt einem abgetheilten dritten theil eines Garthens hof und hofstatt m. allen übrigen deren begriffen, Weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten allh. Zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau an mehrbes. Hennengaß (…)
Norma hujus inventarii. Des hn. Wbrs. Vermögen, Sa. Silbers 4, Sa. der Ergäntzung 157 lb, Summa summarum 162 lb
Demnach wird auch der Beneficial Erben unverändert Vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 47, Sa. leerer Faß und Bütten 7, Sa. silbernen Geschmeids 2, Sa. goldener Ringe 1, Sa. Eigentums an häußern u. Gärten 1495, Ergäntzung wird passive übertroffen, Summa summarum 1553 lb – Schulden 3701 lb, Passiv onus 2147 lb
Endlich wird auch das gemein verändert und theilbare Gut beschrieben, Sa. hausraths 84, Sa. Schiff u. Geschirrs 157 lb hieran 2 terzen 105 lb, Sa. Gartenwaaren 151 hieran 2 tertzen 100 lb, Sa. Orangeries 269 hieran 2 tertzen 179 lb, Sa. Gartensaamen 284 hieran 2 terzten 189 lb, Sa. zugschwein 16, Sa. leerer Faß und bütten 3, Sa. Silbers 9, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ab i. Beh. u. Gärten 613, Sa. Eigentums ane liegenden güthern 44, Sa. beßerung ane lehengüthern o, Sa. activorum 2069 lb, Summa summarum 3416 lb – Schulden 5863 lb, Passiv onus 2446 lb – Beschluß summa, Mehr schulden dann Guth 4374 lb
(f° 28) It. haben der Wb. und die beneficial Erben in Ansehung der während der Ehe auf der Verstorbenen unveränderten Grund u. boden an der hennengaß u. gegen H. Rathh Francken Garthen über errichteten neuen Gebäu der Wohnbehausung u. Gewächshäuder sich zu abschneidung aller Weitterläuffigkeit (experten ernannt), Herr Johann Leonhard haas der Zimmermeister und H. Johs. Lingenhölin der Maurermeister die große Wohnbehausung zu 2400 fl, das grose Gewächshaus zu 750, das einstöckige Gewächshaus zu 500, das Wohnhäußlein gegen H. Rath. Francken Garthen über zu 850 fl
– (Joint) Pro memoria hauszins betreffend – Aus der behausung beÿm Narrenbronnen
Christian baÿ schneider zahlt pro Michaelis 1785, 6 – Baumann Metzger 6 – Ludwig berger 5 – Leßling die Wittfrau 3 – Lorenz Adeloff 7 – Georg hauser 6 – hanns Lix Gartner 6 – Mathis huck Melcker 12
Im kleinen häusl. gegen dem Franckiscen Garten : Wiedmann der Stockodor Arbeiter 12 – Aus dem haus beÿm Gaulstaden – Iserler Schuemacher 4 – held der Praeceptor 7 – Fritschmann Fischer 4 – Johann Georg Reich Schiffbäuer 6 – Johann Georg Feldner Mezger 8 – Niclaus Andres zimmer Gesell 6 – Daniel bierle Wellenhändl.12 – Elisab. Kellerin Wb. 2 – trost tabackbereiter 4 – Fritschmännin die Wittfrau 5 – Wilhelm Bohner tabackbereither 5 – Matthäus Ludwig Wb. 6
– Frau Auerin die Obstkremerin gibt dißorts quartaliter von deren Ihro abgetrettenen Läden so man von Löbl. Stifft Frauenhaus überhaupt entlühen 24 lb
Copia der Eheberedung (…) den 17. Aprilis 1763, Dautel Not.
Copia des von der Abgeleibten den 9. oct. 1782 verschloßen errichteten eodem die beÿ hn. Notario Dautel deponirten und den 29. 8.bris jüngst eröffneten Testaments (…)
Liegende güther (…) beßerung ane lehengüthern 1 lb
(Gartengewächs, Im 2.ten Gewächshaus, Lorbeerbäum, Geranium, Elibornum, gelbe Jasmin, Passions blumen, Orangen bäum, Mÿrrhenbäum – Inventarium illatorum, Johann Rudolph Dinckel den 2. 9.bris 1762

Jean David Zocher se remarie en 1788 avec Jeanne Dorothée Kræmer, fille du pasteur de Homburg dans la juridiction de Deux-Ponts
1788 (25. 9.br), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 306
Eheberedung – zwischen Herr Johann David Zocher, der Kunstgärtner E. E. großen Raths alter wohlverdienter beisitzer und Wittiber, als Hochzeiter an einem
und Jungfer Johanna Dorothea Krämerin, weiland Herrn Carl Heinrich Krämer gewesenen Pfarrers in Homberg Pfalzzweÿbrucksicher Herrschafft mit Fraun Amalie Friderica Dorothea gebohrner Musculusin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter tochter als Braut unter assistentz Herrn Carl Philipp Krämer des Silberarbeiters u. brs. alhier an andern theil
Straßburg dienstags den 25. Novembris Anno 1788 [unterzeichnet] Johann David Zocher als hochzeitter, Johanna Dorothea Kremerin als braut

Jean David Zocher meurt en 1813 en délaissant un fils de son premier mariage et deux du deuxième
1813 (30.6.), Strasbourg 4 (43), Not. Stoeber aîné n° 2520
Inventaire de la succession de Jean David Zocher, jardinier pépiniériste, fleuriste et grainier, décédé le 17 janvier dernier – à la requête de Jeanne Dorothée Kraemer la veuve, Me Jean Frédéric Grimmer notaire mandataire de Jean David Zocher architecte à Haarlem département du Zuydersée, procréé en premier mariage avec Marie Salomé Allinger, et curateur de Charles Henri Zocher, canonnier au troisième régiment d’artillerie à cheval à la grande armée, et à la requête de Frédéric Zocher majeur jardinier pépiniérsite et fleuriste, les deux derniers en second mariage avec la veuve

dans la maison ci après désignée rue de la Poule n° 45
propres à la veuve, meubles 60 fr, argenterie 30 fr, remplacement 760 fr, don matutinal 300 fr, ensemble 1150 fr
propres des héritiers, meubles 691 fr, argenterie 62 fr, immeuble 1400 fr, remplacement 10 252 fr, total 12.406 fr, passif 1900 fr, reste 10.506 fr
communauté, meubles 331 fr, outils 93 fr, arbres semences 2026 fr, total de la masse 2451 fr, remplacement 15.684 fr, déficit 13.233 fr
immeubles appartenant au défunt. Un jardin d’environ 20 ares situé en cette ville quai des Chevaux, d’un côté en partie le Spiesenhof en partie les héritiers Daniel Reich, David Zocher et Georges Hetzel, derrière la propriété des héritiers Daniel Pfaehler huilier et le Sr Heiligenstein charpentier – chargé d’une rente foncière envers la ville de Strasbourg de 1,20 francs. Titres de propriété, deux contrats de vente à la Chambre des Contrats les 4 mai 1772 et 17 septembre 1739 et 4 décembre 1699 et transaction au petit sénat du 13 mai 1699, évalué à 50 fr de revenu faisant en capital 1000 francs
plus un jardin d’environ 5 ares en cette ville faubourg de la Krautenau rue de la Poule, d’un côté le jardin précédent, en partie les héritiers Jean Jacques Bader voiturier d’autre le jardin de David Zocher fils aboutissant sur ledit Zocher et sur la rue des Balayeurs – Titres, Chambre des Contrats 3 avril 1764 et décompte par Me Stoeber le 14 mars 1786, évalué 15.300 fr
plus un jardin de la contenance de 15 ares hors la porte d’Austerlitz d’un côté les héritiers Augsburger et Jacques Kostmann et le fossé d’autre ledit Kostmann – chargé envers la ville de 10 fr de rente, Titre, Chambre des Contrats 21 mars 1779 et 2 mars 1739 – estimé à 5 fr de revenu en capital 100 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 122 F° 187 du 9.7.

Les héritiers de Marie Salomé Allinger cèdent leurs parts de la maison à leur frère et neveu respectif le tailleur Philippe Jacques Erhard

1791 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 665 n° 102, enreg. 28.5. F° 43
H. exsenator Johann David Zocher der kunstgärtner namens seines sohns Johann David Zocher des kunstgärtners im Harlem, Fr. Margaretha Salome geb. Ehret H. Hubert Joseph Faille des kunstgärtners Ehefrau, H. Johann Daniel Häß als geordneter curator Johann Friedrich und Johann Georg derer Ehret beede ledigen kunstgärtner
in gegensein H. Philipp Jacob Ehret des schneiders, als letzt und meistbietenden
die ihme H. Zocher zuständige helffte und die seinen obbenannten geschwisterden ane der anderen helffte gebührige zweÿ vierdte theil ane einer Behausung bestehend in vorder und hinter haus, hoff, stallung, scheur, garten und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Krautenau gegen dem Narrenbronnen hinüber, einseit neben H. Lint dem zimmermann, anderseit ist ein eck ane einem allmend platz, hinten auff gedachten H. Lint – als ein mütterlich ererbtes guth wovon ihre mutter weil. Fr. Margaretha Salome Ehretin geb. Struve, das übrige quart ihrem bruder als miterben gebührig – um 463 gulden, übernimmt 822 gulden

L’acquéreur et une partie des vendeurs sont les enfants du jardinier fleuriste Jean Georges Erhart, originaire de Bessung près de Darmstadt, et de Marguerite Salomé Strevé : contrat de mariage, célébration
1759 (21.8), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 317
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenvest und Kunsterfahrnen Herrn Johann Georg Ehret, dem Ledigen Kunst: und blumengärthner von Beßun beÿ darmstatt gebürtig, Weÿland des Ehrenvest und Kunsterfahrenen herrn Johann Caspar Ehret, geweßenen hoch Fürstl. Landgraff darmstättischen Oberhoffgärthners mit auch Weÿland der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Anna Catharina gebohrner Dornbergerin beeder nunmehr seeligen ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Margaretha Salome Strevein, weÿland des Ehrenvest und Kunsterfahrenen Herrn Christian Heinrich Streve, geweßenen Kunst: und blumengärthners auch burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener mit der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Salome gebohrner Allingerin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf dienstag den 21. Augusti Anno 1759 [unterzeichnet] Johann Georg Ehret als Hochzeiter, Margaretha Salome Strevein als hochzeiterin, Maria Salome Meÿerin als Mutter

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 373, n° 1387)
1759. Mittwoch d. 12. Septem. sind nach ordentlicher Proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Georg Erhard burger und Kunst: Gärtner alhier, H. Johann Caspar Erhards Hoch: Fürtsl. Heßen: Darnstättischen Hoff: und Lustgärtners zu Besungen hinterl. Ehl. Sohn Und Jungfer Margaretha Salome Strevein, weÿl. Heinrich Christian Streve gewesten Kunst: Gätrners und burgera allhier hinterlassene ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Ehrhart als Hochzeiter, Margaretha Salome Strewerin als hochzeiteru, (i 378)

Marguerite Salomé Strevé meurt en 1790 en délaissant quatre enfants. La succession comprend plusieurs maisons, dont la moitié de celle près du Puits des fous, l’actif s’élève à 5 213 florinss, le passif à 4 856 florins. Une liste des locataires est jointe à l’inventaire.

1790 (20.4.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 612) n° 657
Inventarium über Weiland Fraun Marg: Sal: Ehretin genannt Erhartin geb. Streve des Joh. Georg Ehret gen: Erhart, Kunst- u. Blumen-gärtner auch b: alhier zu Straßburg gewesener geschiedener Ehegattin, Vermögens-Nachlt., aufgerichtet A° 1790 – zu Tisch und Bett geschiedene Ehegattin nach ihrem den letztverfloßenen 30. März aus dießer welt genommenen Tödlichen Abschied verlaßen hat. (…) in Straßburg in hienachinventirter an dem Schwabenländel gelegener Sterbbehausung auf dienstag den 20. Aprill vormittag in dem Jahr 1790.
Benennung der beneficialerben. Solche sind mit ihr: Eing: ged: Ehem: erz. KK. namentl. 1. Jfr Marg: Sal: mehrjährig Mit beihilfe H. Lt. Joh: Georg Albert, Advocati und Notarii alhier ([in margine] get. 21.Xbr 1761), 2. Joh. Friderich der dermal in London sich befindliche Volljährige ledige Kunstgärtner, deßen Nutzen Joh. Daniel Häß, der hies. burger und Wellenhändler, als Curator und sein Rathgeber hr. Joh: Frid. Seÿler der Stadtrichter u. b. dahier, hiebei besorgte (get. 27. mart. 1763), 3. Phil. Jac: led: Schreinergesell, anwesend ([get. 15.8br 1765) 4. Joh: Georg, lediger Kunstgärtner annoch mit H. Joh: Karl Seÿler den hies: b. u. Ballmeister, verbeiständet, zugegen (get. 7. aug. 1768), dieser bed. nur nach hiesige Stadtrechten großjähriger Söhne in Pflichten genommener Vogt ist obiger Häß

in hienach inventirter ane dem Schwabenländel gelegenen Sterbbehausung
Hausrath 231 fl, Feld- u Hand- geschirrs 30 fl, silber. Geschmeids 14 fl, bäum, Gewächse und Waaren 174 fl, Gartensaamen 149 fl, gold. rings 17 fl, häusern und Garten 4200 fl, Eigenthümlich an 1. Feldstuck 300 fl, Activa 94 fl, Summa summarum 5213 fl. – Schulden 4856 fl, Nach deren abzug 356 fl – Stall summ 356 fl.
(f° 3) Eigentum an Häusern und Garten. (XC N° 348 bis 350) Nämlich 3 kl. Häuser, Hoffstätt, Stallung u. bronn u. 1. zum Teil m. i. dielenwand ohng. ein Ar. grosen Garten Alles an einand. m. all: der. Gebäud. begriffen, Weiten, Rechten u. Gerechtigk: gelegen in hies. Vorstatt Krautenau hinder dem Störenhof an der Endenletz oder so in dem genannten Schwabenländel ,1. S. neb. Joh. Georg Kamenz dem Schumacher, Holler dem Altgewänder, Joh. Konrad Denninger, dem Fackelmacher, u. Johann Jacob Grün dem Apfelwirt, 2. S zum Teil neben Phil. Jb: Krieg dem Zimmermr: u. Joh: Wetzel, dem Hafner zum Teil neb: Joh. Philipp Steinbach dem Metzger, hinten Georg Friedrich Raÿger den buchbinder stoßend (…)
(f° 3-v) (XC N° 370) It: die unvertheilte ½ an 1. in Vorder u. Hinter-hs., Hofstatt, Hoff, Stallung, Scheur und Gärtl: best: beh: m. allen der: Gebäud. Begriffen, Weit:, Zugehörd. Recht. u. Gerechtigk. in gedacht: Krautenau geg. dem Narrenbronn über 1. S neben Joseph Andreas Lint, dem Zimmermr. 2. S neb. dem Butzengäßl. 1 Eck, hinten auf ged. Lint ziehend, so üb. hienach eingetr. Passivkap: u. die gewohnl. beschwerd frei u. eigen, sofort ohnnachteil mass. hier um denj. Preis angesetzt wird, um welchen sie d. 16. Mai 1786 bei der dh. H. Not. Joh. Daniel Stöber vorgenom: Zocherschen mütterl: Verlt. Erörterung berechnet word. das ist hieher um 900 fl. Der übrige ½ Teil solch. beh. gehört der Erb-lass: einbändigen Bruder Joh. David Zocher, Kunstgärtner in Harlem. Üb. d. g. Hs. meldet 1. m. E. E. kl. Raths alh. anhg. Ins. bekr. perg. teutsch Ganthkbr. v. 4. 8.br 1753 in H. Joh. David Zocher, des Kunstgärtners u. Stiefvaters Verwahrung befindlich. Dabei sollen 2. extr: aus der vormal: Hh. XV Feuergeschäft Memor: v. 31. Jun: 1754 u. 12. Mai 1760 üb. die Erlaubnnus 2. Küchen m. Herd u. Kaminschoos aufzubauen, vorh. seÿn, so sich ab. dermalen ô. befund.
(Joint) Abrechnug, die von der behausung beÿ Narren bronnen Ein gegangenen hauß Zinßen von johanne bis Michelis 29. sept. 1789 – Fr. beÿin Schneitterin wittib 6 fl, Madis huck Melcker 12, Lorentz adeloff weber 9, Loudiwig bergermer schuldig Johanne mit dem Michelis zinß 5, H. Baÿer 4 wochen in dem lehre wohnung gewohnet vor 1 fl. 8, Lorentz Adeloff weber 9 fl, frau hertzoin wittfrau verbleiben 3 fl, H. bauman Metziger 7, H. Georg Humser 6 fl, H. Grün zahlt auf johane vors jahr suma 47 fl. d, 1. nov. 1789
(Joint) Abrechnug, die von der behausung beÿ Narren bronnen Ein gegangenen hauß Zinßen von Michelis bis Weÿnachten den 25. Decembr. 1790, – frau beÿin wüttfrau 6, Madas huck melcker 12, Lörgermer Weber 6, Lorentz adeloff weber 9, Gebhardin wüffrau 9, H bauman Metziger 7, Herr Georg humser 6, Suma 49 fl
(Joint) Abrechnug. die von der behausung beÿm Narren bronnen Ein gegangenen hauß Zinßen von Johanne bis Michelis d. 29. sept. 1790 – frau beÿin wüttfrau 6, Madis huck melcker 12, Lörgermer 6, gebhardin wittfrau 3, H Bauman Metziger 7, H. Georg humser 6, H grüner Mehl man 5, Summa 54 fl. Straßburg d. 11. nov. 1791
(Joint) Abrechnug, die von der behausung beÿ Naren bronnen Ein geganer hauß zinßen von Frauentag bis Johanne d. 24. junÿ 1790 – Fr. beÿin Schneitterin wittib 6 fl, Madis huck Melcker 12, Lorentz adeloff weber 9, Loudiwig bergermer schuldig 19 fl 5 s, Lörger weber 6, frau hertzoin wittib 3, H. bauman Metziger 7, H Georg humser Taback arbeitter 6, H. grüner Melmann 5, H. grün gastgeber zum hertze jährlich scheuer zinß 16, summa 70 fl, d. 8. sept. 1790
(Joint) Abrechnug, die von der behausung beÿ Narrennen bronnen Ein geganne zinß von Michelis bis weÿnachten d. 25. dec. 1789 – Fr. beÿrin Schneitterin wittfrau 6 fl, Madis huck Melcker 12, Lorentz adeloff weber 9, Loudiwig bergermer schuldig Michelis zinß und weÿnachten zinß 11 fi, frau hertzoin wittib Michel zinß schuldig heut dato beÿte bezalt 6, H. bauman Metziger 7, H. Georg Humser 6 fl, H. Grün zahlt Johane dem gantzen zinß. Summa 46, d. 2. Januarÿ 1790
(Joint) Verzeichniß der Jenigen glasser Arbeit so in den blauenhoff gemacht hab, [unterzeichnet] Frantz Jacob Ring glaßer Mr
(Joint) Abrechnug. die von der behausung beÿm Narren bronnen Ein gegangenen haus Zinßen von frauen tag bis Johannis d 24. junÿ 1791 – Frau baÿin Schneitterin wittfrau 6 fl, Johann Jacob Kiehl Melcker 12 fl, Lörgermer weber 6, Lorentz adeloff weber 9, gebhardin wittfrau restirt 3 fl. und vorhin 2 fl, H: Bauman metziger 7, H: georg hunser 6, NB. Grun Meelm. 5 fl, berger 22 fl. und bühner 16 fl. fehlen – Straßburg den 15. Julius 1791
(Joint) Abrechnug, die von der behausung beÿ Narren bronnen Ein gegangenen hauß zinßen von weÿnachten bis den frauentag d. 25. mart. 1791 –
frau beÿin wüttfrau 6, Madias huck melcker 12, Lörgermer Weber 6, Lorentz adeloff weber 9, gebhardin wüffrau 1 fl. empfangen restirt 2, H bauman Metziger 7, H Georg hunser 6 suma 47 fl, Straßburg d. 10 abrill 1791
Abschrifft, d. 29. mart. jüngst vor obigem H. Not. Albert mündlich ausgesprochenen Verordnung (…)

Philippe Jacques Erhard épouse à Barr Marie Elisabeth Unselt, fille de marchand de vin : contrat de mariage, célébration
Contrat de mariage, Me Morel à Barr le 9 janvier 1792 – Philipp Jacob Erhard der ledige großjährig schreiner von Straßburg des H. Johann Georg Ehrhard Kunstgärtner mit weÿl. Margaretha Salome Streben ehelicher Sohn, so dann die Ehr. und tugendsame Jungfer Maria Elisabetha Unselt des weÿl. H. Johann Gottfried Unselt gewesten weinhändlers mit Elisabeth Wittmännin minderjährige tochter
Enreg. f° 161 du 10.4.

Mariage, Barr (luth. p. 5)
Im Jahr 1792 dienstag den 7 Februarÿ ward alhie nach ordnungsmäßiger Proclamation mit einwilligung bederseits nechster Anverwandten ehelich copulirt, Philipp Jacob Ehrhardt lediger burger und schreiner in Straßburg des Johann Georg Ehrhardt, burgers und Kunstgärtners in Straßburg mit weÿland Margaretha Salome Streb, deßen Ehefraun ehelich erzeugter großjähriger Sohn, fünf und Zwanzig Jahr alt, und Jungfrau Maria Elisabeth Unselt des Johann Gottfried Unselt, burgers und verstorbenen Weinhändlers alhie mit Elisabeth Wittmann seiner Ehefrau nachgelaßene eheliche tochter Zwanzig Jahr alt und also minderjährig [unterzeichnet] Philipp Jacob Erhard als Hochzeiter, Maria Elisabetha Unseltin als hochzeiterin (i 42)

Philippe Jacques Erhart meurt en 1815 en délaissant cinq enfants

1815 (8.4.), Strasbourg 3 (37), Not. Übersaal n° 1356, 6858
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Erhart jardinier-fleuriste décédé le 8 janvier dernier, à la requête de la veuve Marie Elisabeth Unselt et les enfants 1. Philippe Jacques garçon tonnelier 20 ans, 2. Jean Frédéric garçon menuisier 19 ans, 3. Caroline 18 ans, 4. Marie Elisabeth 16 ans, 5. Jean Geofroi 15 ans, en présence du subrogé tuteur David Laemmermann pâtissier
propres de la veuve : meubles 247 fr, dettes actives 400 fr, remploi 2250 fr, total 2898 francs
propres des héritiers : mobilier 159 francs
Propriété d’une maison apportée en mariage par le défunt, Sçavoir une maison de devant et de derrière avec cour, petit jardin située à Strasbourg au fauxbourg de la Krautenau vis à vis du puits des foux n° 62, d’un côté la veuve Medené charpentier d’autre le coin d’une ruelle communale, devant la rue, derrière ladite veuve Medéné, estimée 200 fr de revenu en capital 4000 fr – propriété constatée par acte passé à la Chambre des Contrats le 26 mai 1791
total 4159 fr, passif 4330 fr, déficit 171 francs
communauté meubles 431 francs
immeubles, 1. un jardin de la contenance de 5 ares ou environ un quart d’arpent situé à Strasbourg près de l’hôpital militaire, d’un côté Georges Keller laitier d’autre Conrad Denninger devant le communal derrière Jean Georges Erhard jardinier, estimé 1200 francs, par acte passé devant Me Anrich le 10 nov. 1806 que le défunt a acquis ce petit jardin de Jacques Weaugeois jardinier à la Robertsau
et terres 600, 300, 200, 100 fr, dettes actives 2400 fr, total 5231 fr, passif 5004 fr, reste 227 francs
Contrat de mariage, Me Morel à Barr le 9 jan. 1792 (…)
Enreg. f° 161 du 10.4.

Contrat de mariage, ensuite résilié, du serrurier Geoffroi Erhard avec Salomé Mann veuve du tailleur Jean Thomas
1830 (24.3.), Strasbourg 4 (71), Me Hatt n° 5359
Contrat de mariage – Geoffroi Erhard, serrurier demeurant à Strasbourg, fils majeur de feu Philippe Jacques Erhard, marchand de grains, et Marie Elisabeth née Unselt la veuve demeurante en lad. ville, d’une part
et Salomé née Mann veuve de Jean Thomas, tailleur d’habits à Strasbourg d’autre part
portant réserve d’apports et communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux, usufruit au dernier survivant de la succession du prédécédé
don de survie par le futur à la future d’une somme de 200 francs
Le futur se constitue en pour une volume mobiliere de 800 francs et la future en meubles et créances 2000 francs
[in margine :] Le contrat de mariage ayant été annulé, il a été restitué 5 francs 50
acp 198 (3 Q 29 913) f° 187-v du 30.3.

Elisabeth Unselt meurt en 1854 dans sa maison rue du Renard-Prêchant en délaissant quatre enfants ou leurs représentants

1854 (26.10.), Strasbourg 15 (91), Not. Momy (Hippolyte) n° 1846
Inventaire de la succession d’Elisabeth Unselt veuve Philippe Jacques Ehrhardt
L’an 1854 le Jeudi 26 octobre à une heure après midi en la maison sise à Strasbourg rue du Renard prechant N° 62 où est décédée le 17 septembre dernier Dame Elisabeth Unselt veuve de M. Philippe Jacques Ehrhardt, en son vivant menuisier, domicilié demeurant à Strasbourg. A la requête et en présence 1° de M. Frédéric Ehrhardt, fils de la défunte, menuisier demeurant au Jaegerthal, 2° de Dame Caroline Ehrhardt veuve de Mr Charles Henri Hoffmann en son vivant chirurgien militaire en retraite, ladte Dame fille de la défunte domiciliée & demeurant à Strasbourg, 3° de M. Frédéric Charles Schaaf jardinier domicilié & demeurant à Strasbourg, 4° de M. Charles Keller, notaire à la résidence de Strasbourg, commis par ordonnance de M. le Président du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg en date du 26 septembre dernier (…) pour représenter les héritiers de cette Dame demeurant au-delà de la distance légale qui sont 1) la Dame Caroline Schaaf, épouse séparée quant aux biens de Mr Théophile Barchewitz, ancien brasseur demeurant à Strasbourg, ladite Dame sans domicile connu, 2° Caroline Sophie Erhard épouse de Guillaume Heintze, demeurant à Neuhoff dans le carcle de Varsovie, Julienne Henriette Erhard fille majeure demeurant à Varsovie Numéro 1283 & Philippe Jacques Erhard, compagnon tonnelier demeurant en la même ville Numéro 881, ces trois derniers venant par représentation de leur père Philippe Jacques Ehrhardt
Lesdits Sr Frédéric Ehrhardt, Dame Hoffmann, le Sr Frédéric Charles Schaaf & la Dame Barchewitz sa sœur venant par représentation de Dame Elisabeth Ehrhardt leur mère décédée femme de M. Frédéric Charles Schaaf marchand grainier à Strasbourg & la De Hentze, Dlle Julienne Henriette Erhard avec le Sr Philippe Jacques Erhard leur frère venant par représentation de feu M. Philippe Jacques Ehrhardt leur père, habiles habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un quart de feu la dite Dame veuve Ehrhardt leur mère et aïeule respective

(…) inventaire dressé après le décès du Sr Philippe Jacques Erhard père par Me Philippe Louis Übersaal notaire à la résidence de Strasbourg le 8 avril 1815.
Immeuble propre aux Enfants Erhart & à leurs représentants. De l’inventaire cidessus allégué il résulte que de la succession du Sr Erhard dépendait Une maison composée de deux corps de bâtiments avec cour & petit jardin, située à Strasbourg à la Krutenau, rue du Renard prechant, vis-à-vis le Puits des fous, Numéro 62 tenant d’un côté & par derrière sur le Sr Braunagel boucher de l’autre formant le coin de la rue de l’Epouvantail.Il est dit dans cet inventaire que la propriété de cette maison est constatée par un Contrat d’achat sur parchemin fait à la Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg le 26 mai 1792, enregistré le surlendemain. Le contrat en question a été recoté & paraphé par M° Momy l’un des notaires soussignés sous la cote B de l’inventaire
acp 434 (3 Q 30 149) f° 65 du 3.11. (succession déclarée le 19 mars 1855) Il dépend de la dite succession un mobilier estimé 540, argent comptant 209, créances 6528
Rapports de Frédéric Ehrhardt, section G N° 197 une parcelle de terre ban de Strasbourg canton Schachenfeld, moitié de 10 ares de terre canton hinter Neufeld, deux ares de terre hinter Schachenfeld – Passif 90 francs

Registre de population, 600 MW 150 – Rue Rénard Prêchant N° 62, p. 231
Erhardt née Unselt, Marie Elisabeth, 1771,, Barr, Propriétaire, veuve – (entrée dans le logement) 1791 – Portée aux Nx. Rég.
Erhardt, Philippe Jacques, 1793, Strasbourg, fils – 11. 7.bre 1824, porté f° 235
Erhardt, Caroline, 8 juin 1796, idem, fille – 8.bre 1822, Lahr, mariée
Erhardt, Marie Elisabeth, 1778, idem, fille, juillet 13, mariée à Schaaff d’autre part
Erhardt, Jean Geofroid, 6. 8.bre 1799, serrurier, fils – 7 juin 1818, Losanne, rentré et délogé rue de l’argile 43 le 8. 8.bre 1830
(p. 232) Erhardt, Jn Frédéric, 10 janvier 1795, Strasbourg, menuisier, (domicile antérieur) Hanau – 1 février 1817, 12 mars 1817, à Bern Suisse
Erhardt, Jn Frédéric, 10 janvier 1795, Strasbourg, Ebéniste, marié, (auparavant) Besançon, (entré) 8. Jn 1822, sortu 17 7.bre 1829, rue de l’Argile 43
id. née Schott, Christine, 1792, Brumath, épouse, (en cette ville) 8.bre 1822, (auparavant) Brumath
id. Christine Amélie, 26. Jn 1823 Strasbourg, fille
Caroline née le 8 7.bre 1825
Catherine Salomé née le 20. 7.bre 1827
Charles Frédéric né le 25 avril 1829
(p. 233) Schaaff, Frédéric Charles, 9 février 1781, Strasbourg (…)
(p. 235) Erhart, Philippe Jacques, 1793, Strasbourg, tonnelier, marié, (auparavant= Pologne russienne, (entré) 11. 7.bre 1824, (sorti) 18 jr 1822, grand rue n° 118
id. née Boenké, Anne Dorothée 9. fev. 1801, Koenigsberg, Prisse, épouse, (en cette ville) 1. 7.bre 1821, id.
(suite 461, 542, 745)

Liquidation des successions de Philippe Jacques Ehrhardt, sa femme Elisabeth Unselt et leur fils Jean Geoffroi Ehrhardt
1855 (28.11.), Strasbourg 15 (93), Not. Momy (Hippolyte)
Liquidation et partage des successions délaissées par 1° Mr Philippe Jacques Ehrhardt en son vivant menuisier à Strasbourg, 2° Mr Jean Geoffroi Ehrhardt demeurant en la même ville, 3° Dame Elisabeth Unselt en son vivant veuve Philippe Jacques Ehrhardt
Ont comparu I° de Monsieur Frédéric Ehrhardt, Menuisier demeurant et domicilié au Jaegerthal (…), II° Dame Caroline Ehrhardt veuve de Monsieur Charles Henri Hoffmann, en son vivant Chirurgien militaire demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel, 2° au nom et comme mandataire de A. Dame Caroline Schaaf, épouse séparée de corps er de biens du Sieur Théophile Barchewitz, ancien brasseur, ladite Dame demeurant et domiciliée à Paris rue de Navarin numéro 7 (…), B. Dame Caroline Sophie Ehrhardt épouse du Sieur Guillaume Heintze, demeurant et domiciliés au Neuhoff carcle de Varsovie, 2° Demoiselle Julienne Henriette Erhard, célibataire majeure demeurant à Varsovie Numéro 1283, 3° Philippe Jacques Erhard, ouvrier tonnelier demeurant à Varsovie Numéro 881, III. Monsieur Frédéric Charles Schaaff, jardinier demeurant et domicilié à Strasbourg

Exposé préliminaire § 1. Succession de Mr Philippe Jacques Ehrhardt (…) décédé à Strasbourg le 8 janvier 1815. Après son décès inventaire a été dressé par M° Übersaal le 8 avril 1815 (…)
§ 2. Succession du Sieur Jean Geoffroi Ehrhardt (…) est décédé le 12 décembre 1838 sans postérité (…) Après ledécès du sieur Philippe Jacques Ehrhardt père et du sieur Jean Geoffroi Ehrhardt toutes les valeurs qui dépendaient de leus succession sont restées indivises entre les ayant droit et la veuve Ehrhardt en a conservé l’administration jusqu’à son décès
§ 3. Décès de la Dame Elisabeth Unselt veuve Ehrhardt (…) est décédée à Strasbourg le 17 septembre 1854 (…) il a été dressé inventaire de la succession par M° Momy en date au commencement du 21 octobre 1854
acp 445 (3 Q 30 160) f° 64-v du 6.Xbr – Compte de la De Hoffmann. Elle a touché pour le compte de la masse 1217, elle a dépensé 572, il lui reste 644
Compte de M° Momy. Il a toché 1) le prix des meubles 408, 2) le prix des immeubles vendus à Aloïse Klein 700. Il a touché de Mme Hoffmann y compris son reliquat 794, total 1902, Me Momy retient pour frais payés et avances faites 1518, reste 383 francs
Masse à partager 1) le reliquat de Me Momy 383, 2) Les rapports à faire par les héritiers 8629, 3) Le prix de la maison adjugée à Mme Hoffmann 9000, 4) la valeur d’un fourneau non vendu 100, total 18.112 francs

Les héritiers Ehrhard cèdent la maison à leur sœur Caroline Ehrhardt veuve du chirurgien militaire Henri Hoffmann

1855 (1.9.), Strasbourg 15 (92 et 93), Not. Momy (Hippolyte)
Cahier des charges, n° 2414 du 29 mai 1855. Ont comparu 1° Dame Caroline Ehrhardt veuve de Monsieur Henri Hoffmann, en son vivant chirurgien militaire demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel, II. au nom et comme mandataire de A. Mr Frédéric Ehrhardt, menuisier demeurant et domicilié au Jaegerthal (…), B. Dame Caroline Schaaf épouse séparée de corps & de biens du Sieur Théophile Barchewitz, ancien brasseur, ladite dame demeurant et domiciliée à Paris rue de Navarin numéro 7 (…), C. 1° Dame Caroline Sophie Ehrhardt épouse du Sieur Guillaume Heintze, demeurant et domiciliés à Neuhoff, cercle de Varsovie, 2° Julienne Henriette Ehrhardt célibataire majeure demeurant à Varsovie numéro 1283, 3° Philippe Jacques Ehrhardt ouvrier tonnelier demeurant à Varsovie numéro 181 (…), II. Monsieur Frédéric Charles Schaaf, jardinier demeurant et domicilié à Strasbourg, Lesquels comparans, pour parvenir à la vente aux enchères publiques des immeubles ci-après désignés ont requis M° Momy l’un des notaires soussignés de dresser le cahier des charges, clauses et conditions de cette vente
Immeubles à vendre. 1° Une maison composé de deux corps de bâtiments avec cour et petit jardin située à Strasbourg à la Krutenau rue du Renard prêchant vis-à-vis le puits des fous n° 16, tenant d’un côté et par derrière sur le Sieur Braunagel, boucher, de l’autre formant de l’autre côté le coin de la rue de l’épouvantail, par devant la rue
2° section G numéro 197 quatre ares 50 centiares de terres au ban de Strasbourg au lieu dit Hinter Schachenfeld (…)
Etablissement de la propriété. La maison et ses dépendances cidessus désignée sous le numéro 1 dépendait de l succession du Sieur Philippe Jacques Ehrhardt en son vivant menuisier décédé à Strasbourg le 8 janvier 1815 délaissant pour héritiers ses cinq enfants issus de son mariage avec Elisabeth Unselt sa veuve nommés 1° Philippe Jacques Ehrhardt , 2° Jean Frédéric Ehrhardt, 3° Caroline Ehrhardt, 4° Marie Elisabeth Ehrhardt, 5° Jean Geoffroi Ehrhardt, ainsi que le tout est constaté par l’inventaire de la succession du Sieur Ehrhardt pèrre dressé par M° Übersaal alors notaire à Strasbourg le 8 avril 1815 enregistré. Le sieur Philippe Jacques Ehrhardt fils est décédé délaissant pour héritiers ses trois enfants ci-dessus dénommés et qualifiés Caroline Sophie Ehrhardt femme Heintze, Julienne Henriette Ehrhardt et Philippe Jacques Ehrhardt. Elisabeth Ehrhardt femme du Sieur Frédéric Charles Schaaff marchand graissier à Strasbourg est pareillement décédée et elle a délaissé pour héritiers ses deux enfants issus de son mariage avec ledit Sieur Schaaff qui sont Frédéric Charles Schaaff et Dame Caroline Schaaff femme Barchwitz, les deux susdénommés. Enfin le sieur Jean Geoffroi Ehrhardt est décédé sans postérité laissant pour héritiers sa mère Elisabeth Unselt veuve Ehrhardt pour un quart et ses quatre frères et sœurs cidessus dénommés pour les trois autres quarts (…)
Cette.dernière est décédée à Strasbourg le 17 septembre 1854. Inventaire de sa succession a été dressé par Me Momy l’un des notaires soussignés et son collègue en date au commencement du 26 octobre 1854, enregistré. Aux termes de cet inventaire, la défunte a délaissé pour héritiers A° son fils le Sieur Frédéric Ehrhardt, menuisier demeurant au Jaegerthal pour un quart, 2° sa fille Dame Caroline Ehrhardt, veuve de M Charles Henri Hoffmann en son vivant chirurgien militaire en retraite demeurant à Strasbourg pour un quart, 3° M. Frédéric Charles Schaaff, jardinier demeurant à Strasbourg et Dame Caroline Schaaff épouse séparée de corps é de biens du sieur Théophile Barchewitz, ancien brasseur demeurant à Paris, ensemble pour un quart par représentation de leur mère Dame Elisabeth Ehrhardt décédée femme de M. Frédéric Charles Schaaff, marchand grainier à Strasbourg fille de la défunte veuve Ehrhardt, 4° Dame Caroline Sophie Ehrhardt épouse de Guillaume Heintze demeurant à Neuhoff cercle de Varsovie, Julienne Henriette Ehrhardt fille majeure et Philippe Jacques Ehrhardt compagnon tonnelier demeurant à Varsovie, les trois ensemble pour un quart par représentation de feu leur père le sieur Philippe Jacques Ehrhardt fils de la défunte veuve Ehrhardt (…) Feu le sieur Jacques Ehrhardt père avait acquis la maison avec ses dépendances suivant contrat passé à la ci devant Chambre des Contrats de Strasbourg le 26 mai 1791 enregistré
acp 440 (3 Q 30 155) f° 39-v du 30.5. – acp 440 (3 Q 30 155) f° 74-v du 11.6. acte du 7 juin retrait
acp 442 (3 Q 30 157) f° 74-v du 28.8. – Procès verbal d’adjudication provisoire n° 2626 du 25 août – Mise à prix 8950 francs. Une mise de 50 francs a été faite par Dame Caroline Ehrhardt l’une des colicitantes
acp 442 (3 Q 30 157) f° 99-v du 8.9. – Adjudication définitive n° 2644 du premier septembre – (…) a exposé ledit immeuble aux enchères sur la somme de 9000 francs misée par Madame la veuve Hoffmann. Trois bougies ont été allumées successivement ont brûlé et se sont éteintes pendant la durée desquelles aucune mise a été faite, Me Momy a en conséquence prononcé l’adjudication définitivement au profit de Madame Caroline Ehrhardt veuve de M. Charles Henri Hoffmann en son vivant chirurgien militaire demeurant et domiciliée à Strasbourg

Originaire d’Osthofen près d’Alzey en Bavière rhénane et veuf de Marie Ursule Yon, Charles Henri Hoffmann épouse en 1835 Caroline Erhart, veuve du tisserand Jean Daniel Lindenlaub à Lahr
Mariage, Strasbourg (n° 414)
Du 19° jour du mois de novembre l’an 1835 à une heure de relevée, Acte de mariage de Charles Henri Hoffmann, majeur d’ans, né en légitime mariage le 7 avril 1778 à Osthofen (Bavière rhénane), domicilié à Strasbourg, Chirurgien Aide major en non activité, veuf de Marie Ursule Yon, décédée à Valognes (Manche) le 9 janvier 1831, fils de feu Frédéric Christophe Hoffmann, Chirurgien, et de feu Jeanne Elisabeth Siegel, et de Caroline Erhart, majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 prairial an IV à Strasbourg, domiciliée à Lahr, grand Duché de Bade, veuve de Jean Daniel Lindenlaub, tisserand, décédé à Lahr le 20 juillet 1831, fille de feu Philippe Jacques Erhart, propriétaire, décédé en cette ville le 8 janvier 1815 et de Marie Elisabeth Unselt, domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante (signé) Hoffmann Charles Henrÿ, Caroline Lindenlaub née Erhart (i 11)

Registre de population 600 MW 215 – Rue Rénard Prêchant N° 62, p. 445 (i 129)
Erhardt née Unselt, Marie Elisabeth, 1771, Barr, Propriétaire, veuve – (entrée dans le logement) 1791
(p. 447) Hoffmann née Erhard, Caroline, 8 juin 1796, Strasbourg, veuf (auparavant) Virignin, Ain, (entrée) août 1839
idem Charles Emile, 18 mai 1837, Virignin (Ain), ses enf.
Eugénie Julie, juillet 1838, idem

1863 (1.6.), Me Momy
Consentement par Caroline Ehrhard veuve de Charles Henri Hoffmann à Strasbourg au mariage de sa fille Eugénie Julie Hoffmann avec Gaspard Emile Machrist les deux à Paris
acp 522 (3 Q 30 237) f° 46 du 2.6.

Caroline Ehrhardt veuve de Charles Henri Hoffmann vend la maison au serrurier mécanicien Charles Braunagel et à sa femme Julie Sandmann

1863 (25 et 16 août), Strasbourg 15 (110), Not. Momy (Hippolyte) n° 9087
A comparu Madame Caroline Ehrhardt veuve de M. Charles Henri Hoffmann en son vivant chirurgien militaire demeurant et domiciliée à Strasbourg (vend)
à M. Charles Braunagel, serrurier mécanicien et De Julie Sandmann son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble à Strasbourg
Un immeuble composé de plusieurs corps de bâtiments et d’un jardin situé à Strasbourg rue du Renard prêchant n° 16 vis-à-vis le puits des fous, tenant d’un côté et par derrière à la propriété de M. Braunagel acquéreur et formant de l’autre côté le coin de la rue de l’épouvantail.
Etablissement de la propriété. L’immeuble vendu est la propriété de Mad. Veuve Hoffmann pour en être restée adjudicataire lors de la vente aux enchères par licitation à laquelle il a été procédé par M° Momy l’un des notaires soussignés suivant procès verbal de son ministère en date du premier septembre 1855, enregistré, dressé à la requête de la De Hoffmann elle-même, du Sr Frédéric Ehrhardt, menuisier demeurant au Jaegerthal, de Caroline Schaaf demeurant à Paris épouse séparée de corps & de biens de Théophile Barchewitz, ancien brasseur, de Caroline Sophie Ehrhardt épouse du Sr Guillaume Heintze demeurant au Neuhoff dans le cercle de Varsovie, de Julienne Henriette Ehrhardt célibataire majeure demeurant à Varsovie, de Philippe Jacques Ehrhardt ouvrier tonnelier demeurant à Varsovie, Frédéric Charles Schaaf jardinier demeurant à Strasbourg, tous les susdénommés en qualité d’héritiers de Philippe Jacques Ehrhardt en son vivant menuisier décédé à Strasbourg le 8 janvier 1815 et d’Elisabeth Unselt sa veuve décédée en la même ville le 17 septembre 1854 leur père et mère & grand et grand-mère respectifs ainsi qu’il est expliqué au cahier des charges dressé en vue de la vente de l’immeuble par M° Momy l’un des notaires soussignés le 29 mai 1855. L’adjudication a été tranchée au profit de Mad. veuve Hoffmann moyennant le prix principal de 9000 francs. (…) Assurance contre l’incendie (…). Prix, 16.000 francs
acp 524 (3 Q 30 239) f° 87 du 3.9.

Les acquéreurs hypothèquent la maison peu après au profit du commerçant Maurice Levy

1863 (25. 7.br), Strasbourg 15 (110), Not. Momy (Hippolyte) n° 9131
Obligation – Ont comparu M. Charles Braunagel ouvrier mécanicien & sous son assistance et autorisation De Julie Sandmann, son épouse demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à M. Maurice Levy, commerçant demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 2000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque. Un immeuble composé de plusieurs corps de bâtiments et d’un jardin situé à Strasbourg rue du renard prêchant n° 16 vis-à-vis le puits des fous, tenant d’un côté et par derrière à la propriété des débiteurs et formant de l’autre côté le coin de la rue de l’épouvantail. Acquis par M. et Mad. Braunagel de Md. Caroline Ehrhardt veuve de M. Charles Henri Hoffmann en son vivant chirurgien militaire domiciliée à Strasbourg pour le prix de 16.000 francs. (…) Affirment M. et Mad. Braunagel qu’il sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Lacombe lors notaire à Strasbourg le 19 octobre 1848

Fils de boucher, Charles Joseph Braunagel épouse en 1848 Marie Françoise Julie Sandmann
1848 (19. 8.br), Strasbourg 15 (84), Not. Lacombe n° 6299
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Charles Joseph Braunagel, ouvrier serrurier demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur et légitime de M. Jean Georges Braunagel, Boucher demeurant en cette ville et de défunte Barbe Louise Metenet, agissant pour lui personnellement comme futur époux d’une part
Et demoiselle Marie Françoise Julie Sandmann, sans profession demeurant et domiciliée à Strasbourg fille majeure et légitime de feu le sieur Joseph Sandmann en son vivant négociant et de dame Madeleine née Derivaux sa veuve demeurant à Strasbourg, agissant pour elle personnellement comme future épouse d’autre part
acp 376 (3 Q 30 091) f° 15 – régime de communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur consistent dans ses droits mobiliers et immobiliers encore indivis dans la communauté et succession de Barbe Louise Mettenet sa mère décédée femme de Jn. Georges Braunagel dont il est héritier pour un 7°, constatés en un inventaire reçu Lacombe le 9 mars 1843.
Les apports de la future consistent en une somme de 4000 francs argent comptant.
Don matutinal par le futur à la future à ce acceptant d’une somme de 3000 francs en cas d prédécès. Donation réciproque de l’usufruit viager de toute la succession

Les serruriers Alexandre Wagner et Charles Joseph Braunagel s’associent
1853 (28.6.), Strasbourg 15 (89), Not. Momy (Hippolyte) n° 715
Acte de société – Sont comparus Mr Alexandre Wagner, serrurier entrepreneur,
Mr Charles Joseph Braunagel, serrurier, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg,
Lesquels ont déclaré d’associer en nom collectif pour exploiter en commun l’industrie dirigée présentement à Strasbourg par M. Wagner l’un d’eux. Les conditions qui régiront cette association sont les suivantes.
Article 1° La société est contractée pour neuf années qui commenceront le premier juillet 1853. Elle existera sous la Raison A. Wagner & Cie.
Article. II. La siège de la société sera à Strasbourg dans la Maison sise Rue du Dragon N° 27 appartenant à M. Wagner
Article III. M. Braunagel apporte dans la société son industrie. M. Wagner apporte outre son industrie tout ce qui constitue l’outillage des Ateliers de serrurrerie mécanique qu’il exploite présentement, les matières premières en magasin, es pièces fabriquées ou en cours de fabrication (…)
acp 420 (3 Q 30 135) f° 76 du 29.6.

La société est dissoute, son activité continuée par le seul Charles Joseph Braunagel
1857 (28.2.), Strasbourg 15 (95), Not. Momy (Hippolyte) n° 3775
Dissolution de société – Sont comparus MM Alexandre Wagner & Charles Joseph Braunagel, les deux serruriers entrepreneurs domiciliés à Strasbourg associés sous la raison A. Wagner & Cie.
Lesquels ont déclaré que vû le désir manifesté par M. Wagner à son associé de de retirer des affaires, la société en nom collectif ayant existé entre eux suivant Acte du ministère de M° Momy en date du 28 juin 1853 sera & demeurea dissoute & résiliée à compter du premier mars 1857. La liquidation des affaires de la société sera faite en commun par les anciens associés. L’intention de M. Braunagel étant de continuer pour son pour compte l’industrie de serrurier &mécanicien & entrepreneur exploités par la société A. Wagner & Compagnie il restera chargé de tous les travaux & marchés que cette société peut avoir entrepris (…)
acp 458 (3 Q 30 173) f° 7 du 3.3.

Marie Françoise Julie Sandmann meurt en 1865 en délaissant cinq enfants

1865 (1.12.), Strasbourg 15 (115), Not. Momy (Hippolyte) n° 10.861
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Charles Joseph Braunnagel et Marie Françoise Julie Sandmann
L’an 1865 le vendredi premier décembre à huit heures du matin en la maison sise à Strasbourg rue de l’épouvantail N° 4 où est décédée le 7 juin dernier De Marie Françoise Julie Sandmann épouse de Monsieur Charles Joseph Braunnagel, serrurier entrepreneur demeurant et domicilié à Strasbourg. A la requête de Mr Charles Joseph Braunnagel ci-dessus qualifié agissant I° en son nom personnel 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui existe entre lui & sa défunte épouse, 2° en qualité de donataire en usufruit gratuit & viager de la moitié des biens meubles & immeubles composant l’universalité de la succession délaissée par son épouse défunte, le tout aux termes de leur contrat de mariage reçu par Me Lacombe & son collègue lors notaire à Strasbourg le 19 octobre 1848 enregistré, II° au nom & comme père & tuteur légal de de ses cinq enfants issus du mariage avec son épouse défunte nommés 1° Marie Julie Alexandrine Braunagel née le 31 juillet 1849, 2° Jules Lucien Alexandre Braunagel né le 30 janvier 1857, 3° Lucie Aimée Marie Braunagel née le 25 janvier 1858, 4° Camille Charles Braunagel né le 8 mai 1860, 5° Marie Julie Georgette Braunagel née le 19 février 1863. En présence de Monsieur Laurent Derivaux, libraire demeurant & domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des cinq enfants mineurs Braunagel prénommés (…) lesdits mineurs habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour un 5° de Mad. Braunagel née Sandmann leur mère défunte

Immeuble dépendant de la Communauté. Un immeuble composé de plusieurs corps de bâtimens & d’un jardin situé à Strasbourg rue du Renard prêchant n° 16, vis-à-vis le puits des fous, tenant d’un côté & par derrière à la propriété de M. Braunagel lui même & formant de l’autre côté le coin de la rue de l’épouvantail. Propriété. Cet immeuble a été acquis par M. Braunagel le veuf requérant & son épouse défunte de De Caroline Ehrhardt veuve de M Charles Henri Hoffman en son vivant chirurgien militaire domicilié à Strasbourg suivant contrat reçu Me Momy l’un des notaires soussignés & son collègue les 25 & 26 août 1863 enregistré transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 11 septembre suivant vol. 954 N° 39 & inscrit d’office le même jour vol. 850. N° 25. M. Braunagel le veuf requérant déclare que le prix d’acquisition de cet immeuble qui s’est élevé à la somme de 16.000 francs a été entièrement acquitté. Quant à la propriété antérieure il est dit dans le contrat de vente prémentionné que cet immeuble est devenu la propriété de Mad. veuve Hoffmann pour en être restée adjudicataire lors de la vente aux enchères par licitation à laquelle il a été procédé par Me Momy l’un des notaires soussignés suivant procès verbal de son minstère en date du premier septembre 1855, enregistré dressé à la requête de la De Hoffmann elle-même, du Sr Frédéric Ehrhardt, menuisier demeurant au Jaegerthal, de Caroline Schaaf épouse séparée de corps & de biens de Théophile Barchewitz, ancien brasseur, de Caroline Sophie Ehrhardt épouse du Sr Guillaume Heintz, demeurant au Neuhoff dans le cercle de Varsovie, de Julienne Henriette Ehrhardt célibataire majeure demeurant à Varsovie & Frédéric Charles Schaaf, jardinier demeurant à Strasbourg, tous les dénommés en qualité d’héritiers de Philippe Jacques Ehrhardt en son vivant menuisier décédé à Strasbourg le 8 janvier 1815 & d’Elisabeth Unselt sa veuve décédée en la même ville le 17 septembre 1854 leurs père et mère & grand père & grand-mère respectifs ainsi qu’il est expliqué au cahier des charges dressé en vue de la vente de l’immeuble par Me Momy l’un des notaires soussignés le 29 mai 1855.
acp 548 (3 Q 30 263) f° 68 du 7.12. (succession déclarée le 7. Xbre 1865) Communauté. Mobilier 3813, outils 32.497
Une maison rue du Renard Prêchant N° 16
Extances 34.444, argent 500, loyer 439
Succession, garde robe 244, Récompenses 14.000
Récompenses dues à la communauté par le veuf 49.802, reprises du veuf 4510

Charles Joseph Braunagel se remarie avec Barbe Bauer, fille d’un négociant de Wasselonne
1865 (28.12.), Strasbourg 15 (115), Not. Momy (Hippolyte) n° 10.932
Contrat de mariage – Sont comparus Monsieur Charles Joseph Braunagel, serrurier entrepreneur demeurant à Strasbourg, veuf avec cinq enfants de dame Marie Françoise Julie Sandmann, stipulant en son nom personnel comme futur époux, d’une part
Mademoiselle Barbe Bauer, majeure d’ans, sans état demeurant à Wasselonne, fille de Mr Florent Bauer, négociant, et de Dame Barbe Winterhalter son épouse demeurant audit Wasselonne, stipulant en son nom personnel sous l’assistance de son père comme future épouse d’autre part
acp 549 (3 Q 30 264) f° 52-v du 4.1.1866 – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux sont constatés par inventaire reçu Momy le premier décembre 1865
Donation par les conjoints Baur à la future épouse leur fille ce acceptant 1) d’une somme de 2300 francs, 2) un mobilier estimé à 1591 francs (total 3891 francs)
Donation par le futur à la future en cas de prédécès 1) d’une part d’enfant en toute propriété, 2) le droit d’habitation dans sa maison rue de l’épouvantail
Donation par la future au futur d’ l’usufruit de ses apports

La Ville cède un terrain à Charles Braunagel (voir le plan dans le dossier de la Police du Bâtiment)

1866, Enregistrement de Strasbourg, ssp 143 (3 Q 31 642) f° 40 du 18.1.
1 juillet 1864. Plan dressé par l’agent voyer municipal de Strasbourg à l’appui de son rapport sur le tracé d’alignement demandé par le Sr Braunagel de Strasbourg rue du renard prêchant

1866 (30. Xbre 1865), Maire
Vente par la Ville de Strasbourg (approuvé le 12 janvier)
à Charles Braunagel propriétaire à Strasbourg
de 22 mètres de terrain rue du renard prêchant moyennant 264 francs 96
acp 550 (3 Q 30 265) f° 8-v du 18.1.

Charles Joseph Braunagel bénéficie d’un crédit auprès de l’architecte entrepreneur

1867 (20.3.), Strasbourg 15 (118), Not. Momy (Hippolyte) n° 11.915
Ouverture de crédit – Sont comparus M. Eugène Petiti, architecte entrepreneur domicilié et demeurant à Strasbourg d’une part
Et M. Charles Joseph Braunagel, serrurier mécanicien, domicilié et demeurant en ladite ville, d’autre part
Lesquels ont fait entre eux le contrat suivant. M. Petiti ouvre à M. Braunagel un crédit jusqu’à concurrence de la somme de 9000 francs. Ce crédit commencera à la date de ce jour pour finir au premier janvier 1870. Il s’appliquera aux avances en argent que M. Petiti pourra faire à M. Braunagel ainsi qu’au paiement de travaux de son industrie qui seraient exécutés par M. Petiti à la demande et pour le compte de M. Braunagel
constitue en hypothèque A) Une maison d’habitation avec porte cochère, cour, bâtiment servant de remise, de bureau et de buanderie, bâtiment dans la cour formant équerre avec le précédent et servant d’atelier de serrurerie, bâtiment au fond servant également d’atelier, plus un petit bâtiment, aisances, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg ruelle de l’Epouvantail N° 4 nouveau ancien N° 55 au quartier des Souabes, près de la rue du jeu de paume, donnant devant sur la dite rue de l’épouvantail, derrière la rue de la massue où elle ne porte pas encore de numéro, d’un côté Mr Koerger, de l’autre côté Mr Braun menuisier
B) La moitié indivise avec les enfants mineurs issus du mariage de M. Braunagel avec De Marie Françoise Jule Sandmann, son épouse en premières noces décédée, dans une maison d’habitation à rez de chaussée surmontée de trois étages, de Construction neuve avec appartenances et dépendances le tout sis à Strasbourg rue du renard prêchant n° 16 vis-à-vis le puits des fous tenant d’un côté à la propriété du Sr Massé autrefois Koerger, par derrière à l’immeuble ci-dessus désigné sous le Numéro un qui appartient en propre à M Braunagel formant de l’autre côté le coin de la rue de l’épouvantail et donnant par devant sur la rue du renard prêchant. (…) M. Petiti déclare que M. Braunagel lui a justifié la propriété des immeubles par lui hypothéqués ainsi que des charges hypothécaires existant sur lesdits immeubles et qu’il dispense expressément M. Momy de mentionner aux présentes la propriété des immeubles dont s’agit

Charles Joseph Braunagel et Barbe Bauer hypothèquent la maison au profit du Crédit foncier et communal d’Alsace et de Lorraine. Une police d’assurance jointe à l’obligation décrit avec précision les différents bâtiments

1873 (27.12.), Strasbourg 8 (88), Not. Gustave Edouard Loew n° 5732
Obligation de 50.000 f. – Sind erschienen Herr Johann North, Doktor der Rechte, Direktor der Aktiengesellschaft für Boden- und Communal Credit in Elsaß-Lothringen mit dem Sitze zu Straßburg, woselbst et wohnhaft ist Einerseits und
Herr Karl Joseph Braunnagel, Schlosser meister und seine von ihm verbeistandete und ermächtigte Ehefrau Barbara Bauer, beide zu Straßburg wohnhaft, Anderseits
als Spezialhypothek, nämlich, Bezeichnung. Ein großes Besitzthum bestehend aus mehrern Gebäudekomplexen, Hof, Garten und Zugehörden, zwei vereinigte Anwesen bildend, gelegen zu Straßburg Butzengässchen N° 4, Eckhaus dieser Gasse und wo der Fuchs den Enten predigt Nr 16. einseits Herr Klein, hinten das Kolbengäßchen, in dem Zustand wie sich diese Immobilien zur Zeit an Ort und Stelle befinden, ohne Ausnahm und Vorbehalt, mit Allem was daran befestigt ist und durch Bestimmung als unbeweglich dazu gehört, sowie mit der gesammten Erweiterung, welche die Eheleute Braunagel daran vornehmen möchten.
Eigenthums-Nachweis. Das Pfandobjekt gelangte wie folgt in das Eigenthum der Braunagelschen Eheleute.
Der eine Theil, bestehend in Wohnhaus mit Neben und Hintergebäuden, Laden, Wagenschuppe, Gerechtigkeiten und Zugehör, Schwabenviertel bei dem Ballhausgasse, vorn auf das Butzengäßchen, hinten auf das Kolbengäßchen gehend, einseits Herr Klein, anderseits der andern früher Frau Hoffmann geborne Erhard gehörige Theil des Pfandobjektes, wurde durch Herrn Braunagel erseigert von seinen Geschwistern (…)
Der andere Theil des Pfandobjektes, bestehend in mehrern Gebäulichkeiten und einem Garten, wo der Fuchs den Enten predigt, gegenüber dem Narrenbronnen, einerseits und hinten der vorige Theil des Pfandobjektes, anderseits die Ecke des Butzengäßchens bildend, wurde durch Herrn Braunagel zu Eigenthum erkauft von Karoline Ehrhardt, Wittwe des Militärwundarztes Karl Heinrich Hoffùann von Straßburg, zufolge registrirter Urkunde des Notars Momy zu Straßburg vom 25. und 26. August 1863, umschrieben am Hypothekenamts daselbst den 11. September desselben Jahrs Bd. 954 Nr. 39 und denselben Tag von Amtswegen eingetragen Bd. 850. Nr. 25. Frau Hoffmann erhielt diese Immobilien bei der durch Notar Momy zu Straßburg am 1. September 1855 abgehaltener und beurkundeten Licitations Versteigerung zu Eigenthum zugeschlagen, Letzere fand statt auf Ansuchen der Wittwe Hoffmann selbst, des Schreiners Friderich Ehrhardt von Jägerthal, der Karoline Schaaf zu Paris, von Tisch und Bett, wowie in Gütern getrenter Ehefrau des frühren Brauers Theophil Barchewitz, der Karoline Sophie Ehrhardt, Ehefrau des Wilhelm Heintz, von Neuhof, Kreis Warschau, der ledigen und großjährigen Juliana Henriette Ehrhardt von Warschau und des Gartners Friedrich Kauf Schaaf von Straßburg, samtliche in der Eigenschaft als Erben ihrer Eltern und beziehungsweise Großeltern des am 8. Januar 1815 zu Straßburg verlebten Schreiners Philipp Jakob Ehrhardt und seiner am 17. September 1854 daselbst gestorbenen Wittwe Elisabeth Unselt, wie dieß in dem als Grundlage der Versteigerung aufgenommenen Bedingnisheft des Notars Momy vom 29. Mai 1855 dargelegt ist. Der Zuschlag an Wittwe Hoffmann geschah um den Steigpreis von 9000 Francken (…)
Erklärung. Herr und Frau Braunagel erklären 1) daß die in der reinen Errungenschafts gemeinschafft nach Inhalt ihres registrirten Ehevertrags des Notars Momy zu Straßburg vom 28. Dezember 1865 verheirathet sind 2) daß Herr Braunagel in erster Ehe mit Maria Franciska Julie Sandmann verehelichet war (…) Übertragung der helichen Rechte (…) Feruervrersicherung. Cession des Brand-Entschädigung (…)

Police d’assurance. Compagnie du Soleil. Remplacement de la police N° 18.662. Police N° 19.980. Charles Braunnagel, 10 octobre 1864, effet du 11 dito, 10 ans. Prime annuelle 27,60 – Charles Braunnagel, serrurier mécanicier demeurant à Strasbourg, propriétaire, la somme de 64.000 francs répartie comme suit
1° 54.000 francs sur les bâtiments ci-après désignés, dépendant de la propriété de Monsieur Braunagel à Strasbourg rue du renard Prêchant N° 16.
A. Bâtiment donnant dans la rue du Renard Prêchant N° 16 et formant l’angle de la ruelle de l’Epouvatail, élevé sur cave, de rez-de-chaussée, un étage et grenier, construit en pierres briques et bois, couvert en tuiles renfermant habitation, F. 8.000
B. Corps de bâtiment à droite en entrant dans la cour et en retour d’équerre sur le précédent, élevé sur cave, de rez-de-chaussée, un étage et grenier, de même construction et couverture que le précédent, renfermant habitation ci 2500
C. Bâtiment neuf à la suite de celui mentionné au paragraphe A et longent la rue du Renard Prêchant élevé sur cave, de rez-de-chaussée, trois étages, mansardes et grenier, construit en pierres, pan de bois, couvert en tuiles. Le rez-de-chaussée servant d’atelier d’ajustage et de montage est attenant et communique à un bâtiment à simple rez-de-chaussée renfermant atelier de serrurerie et une petite locomobile. Les étages renferment habitation, ci 40.000
D. Corps de bâtiments donnant rue du renard prêchant N° 16.Bis élevé sur cave, de rez-de-chaussée, deux étages et grenier, construit en pierres, briques et bois, couvert en tuiles, occupé par des locataires dont l’un y a établi un petit commerce de bois et charbons de bois, ci 3500

Le serrurier mécanicien Charles Joseph Braunagel s’associe avec Joseph et Henri Gresser. Le contrat de société est modifié l’année suivante pour que seule la veuve ait le droit de remplacer son mari.
1876 (16.9.), Me Loew
Gesellschafftsvertrag – wonach 1. Carl Joseph Braunagel, Maschinenbauer zu Straßburg, 2. Joseph Gresser, Maschinenschlosser alda, 3. Heinrich Gresser, Maschinenschlosser
auf neun Jahre vom 21. August 1876 an eine offene Handelsgesellschafft mit dem Sitze in Straßburg unter der Firma Braunnagel & Cie, zum Betriebe der bisher durch H Braunnagel betriebene Maschinenschlosserei bilden.
Die übrige Artikel sind alle regelmäßig
acp 655 (3 Q 30 370) f° 63-v du 23.9. n° 2988

1877 (9.2.), Me Loew
Aenderung des Artikels 15 der zwischen Karl Joseph Braunagel, Maschinenbauer, Joseph Gressler und Heinrich Gressler, Maschinenschlosser in Straßburg bestehenden Handelsgesellschafft unter der Firma Braunnagel & Cie dahin daß im falle des Ablebens des p. Braunnagel nur deßen Wittwe nicht aber dessen Sohn Camill Braunnagel als Gesellschafter in das geschäfft eintreten könne
acp 661 (3 Q 30 376) f° 47 du 15.2. n° 746

Charles Joseph Braunagel meurt en 1877 en délaissant cinq enfants de son premier mariage et deux du deuxième

1877 (9.3.), Me Loew
Inventar der Gütergemeinschaft die zwischen Karl Joseph Braunnagel Maschinenbauer verstorben dahier am 10. Februar 1877 & dessen Ehefrau Barbara Bauer dahier bestanden hat und über den Nachlass des erstern errichtet auf Ansuchen 1) der Wittwe eigenen Namens und als Vormünderin ihrer minderjähriger Kinder a) Maria Paul, 2) Karl Joseph Braunnagel
2. Maria Julie Alexandrine Braunnagel, Ehefrau von Alfred Kuhn, Droguist zu Straßburg, 3) Kamill Braunnagel, Metzger zu Straßburg handelnd als Hauptvormund der Kinder erster Ehe des Erblassers und Maria Franziska Julie Sandmann a) Julius Lucian Alexander, b) Lucie Amalie Maria, c) Kamill Karl & d) Maria Julie Georgette Braunnagel, 4) Lorentz Derivaux, Buchhändler hier als Nebenvormund der erstehelicher Kinder, 5) Johann Georg Braunnagel, Eigenthümer hier, als Nebenvormund der Kinder zweiter Ehe

acp 662 (3 Q 30 377) f° 5-v du 10.3. (Nachlass erklärt am 28. Febr.) die Eheleute Braunnagel-Braun waren zufolg Ehevertrag vor Notar Momy am 28. November 1865 unter der Errungenschaft gemeinschafft verheirathet
Eingebrachte noch vorhandene Mobilien des Erblassers 2938, nicht mehr vorhanden 375
Gemeinschaffts mobilien M 979
Garderobe des Erblassers 551
Sondergutsmöbel der Wittwe 590, Mobilien des Kindes Maria Paul 21, des Kindes Joseph Karl 17, baares Geld 3378
Seit dem Ableben eingegangene Geschäfftsaussteur 699
(Vacation du 25 février 1878) acp 675 (3 Q 30 390) f° 89-v du 28.2. – Gemeinschafft. Hypothekenforderung an Lorentz Zobel dahier 2424
Werthpapiere 1)4 Stück 4 % Obligationen am Elsass l. je zu 1000 francs, 2) Ein 3 ½ preußische Staatsschuldverschreibung von 100 thle. 3) Ein dite zu 50 Thlr, 4) Vier Aktionen zu je 800 M. der Gesellschafft Ch. Staehling L. Valentin et Cie
Cautionen 1) 300 Mark, 2) 800 Mark, 3) 200 und 100 Mark, 4) 160 & 32 Mark
Geschäfftsausstände, im Gantzen 6248, an Geschäfftsforderungen a) an Bauunternehmer Görner 16.953, b) Baumeister Petiti 3730
Conto current, beim Bankhause Valentin eine Forderung 10.191 – Miethe die Summ von 1320
Gemeinschaffts passiv im Gantzen 48.691. Nachlass Passiv im Gantzen 1232
Vergütung durch die 2° in die erste Gemeinschafft 27.954
Vergütung durch den Nachlass des H. Braunnagel an dem Nachlass seiner ersten Ehefrau 192
Vergütung durch den Nachlass des H Bruannagel an die zweite Gemeinschafft 20.813
Vergütung durch die 2. Gemeinschafft an die Wittwe 1840
Rückbringen durch Frau Kuhn 2400
Liegenschaften aus der ersten Gemeinschafft. Ein Anwesen zu Straßburg gelegen wo der Fuchs den Enten predigt N° 16
Liegenschaft al Sondergut des Verstorbenen, Ein Haus im Schwabenviertel beim Ballhauß das Butzengäßchen N° 55
Gesellschafftsantheil in der Gesellschafft Braunnagel et Cie 42.275
Lebensversicherung bei la Nationale &The Gresham versichert um je 8000 Mark
Miethsguthaben die Gesellschafft Braunnagel & Cie schuldet 2820
Rechnung mit der Stadt Straßburg, dieselbe schuldet für Arbeiten 4095
Gesellschafftsbibliothel 680
Gemeinschafft altes Holtz und Geräthe geschätzt zu 705

Barbe Baur se remarie en 1880 avec le commerçant Edouard Schmitz

Mariage, Strasbourg (n° 476)
Strassburg am 14. August 1880. der Kaufmann Eduard Schmitz, katholischer Religion, geboren den 22. December des Jahrs 1824 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg unehelicher Sohn der Rentnerin Catharina Schmitz, wohnhaft zu Paris (Frankreich), Barbara Baur, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 9. August des Jahres 1841 zu Wasselnheim (Unter Elsass) wohnhaft zu Straßburg, Wittwe des Schlossereiunternehmers Carl Joseph Braunagel gestorben zu Strassburg den 10. Februar 1877, Tochter der verstorbenen Eheleute Florentz Baur, Krämer, und der Barbara Winterhalter, zuletzt wohnhaft zu Wasselnheim



6, rue des Sept-Hommes


Rue des Sept-Hommes n° 6 – IV 388 (Blondel), N 896 puis section 60 parcelle 45 (cadastre)

Refaite par le cordonnier Jean Georges Karch (1748), surélevée en 1866, démolie en 1913 lors de la Grande Percée


Coin de la rue des Sept-Hommes (à gauche) et de la rue Saint-Barbe (à droite), photographie prise en 1912 lors de la démolition. Le n° 6 est la deuxième maison à gauche de la plus haute au milieu de l’image (AMS, fonds Schimpf, cote 112 Z 7)
Galerie à l’est de la cour et bâtiment arrière – Vue sur les cours des n° 4 et 6 (AMS, cote 118 MW n° 78 et 62)

La maison fait face à la rue du Pilot, l’arrière donne sur l’auberge des compagnons boulangers. Elle appartient au début du XVII° siècle au relieur Jacques Schentz puis à son fils Christophe Schentz, ensuite à Melchior Linck, tailleur et peseur de farine au Faubourg Blanc. Le ramoneur David Bœttiger l’acquiert en 1691. Elle comprend en 1699 un bâtiment avant et un bâtiment arrière reliés par un bâtiment latéral. Le cordonnier Jean Georges Karch achète en 1736 la maison qui est estimée à 400 livres à sa mort en 1748. Le bâtiment sur rue a alors un rez-de-chaussée, deux étages et un comble aménagé, le bâtiment dans la cour comprend un petit logement et les dépendances. Les héritiers de Jean Georges Karch hypothèquent la maison en 1748 et en 1750 pour en régler les frais de construction. L’estimation passe de 400 livres en 1748 à 1 050 livres en 1757. Elle est vendue par adjudication judiciaire en 1755 au tonnelier Christophe Seyler puis revient en 1805 à son gendre le tourneur Jean Daniel Hœltzel.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 188 – Cour Y (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la troisième à droite du repère (p) : fenêtre de boutique en arcade et porte d’entrée au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture à un niveau de lucarnes. La cour Y montre l’arrière (1-4) de la façade sur rue, la galerie (1-2) à l’est de la cour, le bâtiment arrière (2-3) et la propriété voisine (3-4).
La maison porte le n° 6, aussi bien selon l’ancienne numérotation (1784-1857) que selon la nouvelle.

Le commerçant Salomon Blum achète la maison en 1866 et la transforme la même année. Son revenu passe de 90 à 121 francs. Les élévations et la photographie montrent qu’un étage à deux fenêtres a été ajouté comme l’indique le cadastre. Les enquêteurs qui visitent les maisons sur le tracé de la Grande percée relèvent en 1907 un encadrement de porte Renaissance au rez-de-chaussée et une galerie à balustrades sur trois étages dans la cour. La Ville acquiert la maison et la fait démolir en 1913 lors de la Grande Percée.

Flur 60 (1910) AMS 907 W 161
Plan cadastral de 1897, mis à jour en 1910 (AMS, cote 907 W 161). La maison se trouve sur le tracé de l’actuelle rue des Francs-Bourgeois.

avril 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1609 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jacques Schentz, relieur, et (1597) Marguerite Beck – luthériens
1630* h Christophe Schentz, relieur, et (1623) Anne Gruber puis (1645) Marie Geiger – luthériens
1676* adj Elie Kolb, pasteur, et (1648) Susanne Edel puis (1673) Agathe Ursule Schœnenmarck – luthériens
1677 v Melchior Linck, tailleur et peseur de farine, et (1663) Marie Kirsch, (1667) Dorothée Lederer puis (1681) Susanne Renninger – luthériens
1691 v David Bœttiger, ramoneur, et (1679) Judith Hæffelin, veuve du ramoneur Thomas Ammann d’Esslingen, (1695) Anne Scheer puis (1700) Barbe Heyer remariée (1708) avec Jean Jacques Kiesel, trompette municipal – luthériens
1708 h Philippe Bœttiger, jardinier, et (1683) Catherine Knecht – luthériens
1736 v Jean Georges Karch, cordonnier, et (1722) Marie Elisabeth Hœlbé – luthériens
1755 adj Christophe Seyler, tonnelier, et (1756) Susanne Madeleine Brucker – luthériens
1805 h Jean Daniel Hœltzel, tourneur, et (1794) Susanne Madeleine Seyler
1839 v Pierre Antoine Zottner, tailleur et appariteur, et (1826) Marie Salomé Bauer
1849 v Jonas Netter, négociant, et (1827) Jeannette Levy puis Sophie (Sibylle) Levy
1860 h Nathan Netter, négociant, et (1855) Minette Weill
et Léon (dit Lazare) Netter, négociant, et (1856) Julie Weil (copropriétaires)
1866 v Salomon Blum, commerçant, et (1847) Julie Weill
1907* h Philémon Sautet-Lafaye, banquier, et Sophie Blum
1909* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 237 livres en 1699, 305 livres en 1708, 400 livres en 1748, 1 050 livres en 1757

(1765, Liste Blondel) IV 388, Christophe Seiler
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Seÿler, 2 toises, 3 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 896, Hoeltzel, Daniel, tourneur – maison, sol – 0,95 are / Zottner Pierre Antoine

Locations

1788, Antoine Hunsinger, journalier manant, et Odile Hoffstetter
1804, Jean Kettner, cordonnier, et Marie Salomé Eberlin
1826, Jean André Dahl, ciseleur, et Catherine Marthe Kraus

Description de la maison

  • 1699 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un passage latéral et un bâtiment arrière, estimée avec la cour et autres appartenances et dépendances à la somme de 475 florins
  • 1748 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un petit poêle, au premier étage un poêle, un vestibule et une cuisine, au deuxième étage deux chambres, le comble couvert en partie de tuiles ceuses et en partie de tuiles plates renferme trois petites chambres, les deux pignons sont en bois, le bâtiment arrière à demi-toit dans la cour comprend un petit poêle et une petite chambre, une remise, une chambre à soldats et une cave voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue des sept hommes et rue Ste Barbe vers la place d’armes

nouveau N° / ancien N° : 20 / 6
Hoelzel
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages médiocres en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 259 case 2

Zottner, Pierre Antoine à Strasbourg
Netter Jonas à Strasbourg, substitution de 1851

N 896, maison, sol, R. der 7 hommes 6
Contenance : 0,95
Revenu total : 90,50 (90 et 0,50)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 29
fenêtres du 3° et au-dessus : 9

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 999 case 2

Netter Jonas
1862, Netter Nathan et Lazare, négociants
1867 Blum Salomon, commerçant
1907 (2694) Sautet-Lafaye Philimÿ, gewesener Bankier, u. Ehefrau Sofie geb. Blum in Gtg.
(ancien f° 747)

N 896, Maison, sol, Rue des sept hommes 6
Contenance : 0,95
Revenu total : 90,50 (90 et 0,50)
Folio de provenance : (259)
Folio de destination : 747, Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1869
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 29 / 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

N 896, Maison, Rue des 7 hommes 6
Revenu total : 121,50 (121 et 0,50)
Folio de provenance : 747, add°
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1869
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 11 / 9
1869, Augmentations – Blum Salomon f° 747, N 896, maison, revenu 121, addition de construction, achevée en 1866, imposable en 1869, imposée en 1869
1869, Diminutions – Blum Salomon f° 747, N 896, maison, revenu 90, addition de construction en 1866, supp. en 1868, voir les augmentations

Cadastre allemand, registre 30 p. 391 case 4

Parcelle, section 60, n° 45 – autrefois N 896
Canton : Siebenmannsgasse Hs N° 6
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 4,55
Revenu : 1000
Remarques : 1913 Abbruch. 1927 porté p. 387 c. 3

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1932), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 113 Des Sept Hommes p. 194

6
pr. Seiler, Christophe, Baquetier – Tonneliers
loc. Broistett, J. Daniel, Boutonnier – Miroir
loc. Henninger, Joseph, Cordonnier – Cordonniers
loc. Huth, veuve d’un Relieur – Echasses
loc. Hunzinger, veuve Journaliere – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Siebenmannsgasse (Seite 161)

(Haus Nr.) 6
Levy, Pfeifendreher. 0
Blum, Rentnerin. E 1
Greilsammer, Handlgh. 2
Benin, Tagner H 2
Guth, Tagner. H 3
Spieldock, Handelsm. 02

Grille d’enquête, n° 77 (AMS cote 113 MW 999)

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]

Haus : Siebenmannsgasse N° 6 [Maison : 6, rue des Sept-Hommes]

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 11. Türeinfassungen – 1. Renaiss. (Erdgesch.)
    [Encadrement de porte, 1, Renaissance au rez-de-chaussée]

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 5. Galerie auf dem Hofe – in 3 Stockwerken Ballusterbrüstung (auch Bretten geschnitten)
    [Galerie sur cour, aux trois étages, balustrade (planches coupées)]

Bemerkungen : 1) Fensterverschlüsse mit Messingknöpf (Bascül) I. Stw.

[Remarques – Fermetures de fenêtre à poignées en laiton (bascule, premier étage]


Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissants des propriétés voisines, la maison appartient en 1609 au relieur Jacques Schentz. Originaire d’Auenheim en Wurtemberg, il épouse Marguerite Beck en 1597 et devient bourgeois en s’inscrivant à la tribu de l’Echasse

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 102, n° 15)
1597. Jacob Schentz von Awen im Würtenberger land ein buchbinder Vnd Margaretha Heinrich Becken hinderlaßene tochter Eingesegnet Zinstag post * den 26. Aprilis (i 55)

1597, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 607
Jacob Schenntz d. Buchbind. von Owenheim auß dem Württenberg Landt Khaufft d. Burg: Mit beÿstandt Hanß Huober des Ohmans vnd Hans Bauwmeisters des Beck. vnd will Zur Steltz. dienen. Act. den 28.t Aprilis 97.

Le relieur Michel Kleinlogel, tuteur du fils infirme de Jacques Schentz, demande qu’il devienne pensionnaire de l’hôpital contre un capital de 2 100 livres déposé à la Tour aux deniers. Son frère Christophe Schentz s’oppose à cet arrangement. Les Conseillers et les Vingt-et-Un demandent aux administrateurs de l’hôpital d’examiner l’affaire.
1627, Conseillers et XXI (1 R 109)
Jacob Schentzen Vogt contra Christoph Schentzen. 20.
(f° 20) Mittwochs 7. Febr. – Michel Kleinlogel buchbind. als vogt Jacob Schentzen breßhafften Sohns bericht Supplicando, wie das Er diser seinem Vogts sohn weg. leibs gebrechligkeit in Spital cum bonis, so 2100 fl. vff dem d.thurn vff gute condition das Er sein vnd.halt ad dies vitæ auch Zum nott pfenning Jährlichs 30 fl. haben solte, Vnd gepracht. Dieweil Er sich biß dah. wohl befund. deßen brud. aber Christoph gipt auß es geschehe Ihme nicht genug. Dra*et dem vogt, wolle sich ahn Ihne Künfftig erholen. durch welches geschwetz die H. pfleger v.ursacht word. den Knaben sampt dem seinig. auß den Spital Zuweÿsen. Pitt Ihne als einen arbeitseelig. mensch Zubehalt. Auch Christoph Schentzen deßen brudern stillschweÿg. auff Zuleg. Christoph Schentz p. Dr. Knaffel. bitt H. Zuordnen beÿ denen wolle er bericht. St. von Kageneck nôe d. H. Pfleg. bericht Es hette d. Spital schad. beÿ disem geding v. da mans nicht wolle für ein gutthat v. allmosen annehmen wolle man deß Jung. lieber ledig sein. Erk. vor die H Pfleg. v.wisen, die sollen des bub. brud. hören, v. es nach befindung ausmach od. wid. für M. h. pring.
H. Drausch, H. Silberad

La maison revient ensuite au fils de Jacques Schentz, le relieur Christophe Schentz qui épouse en 1623 Anne Gruber, fille du message de la Taille puis en 1645 Marie Geiger, fille d’un tisseur de futaine

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 1, n° 3)
1623. Dominica post Circumcisionis: Christoff Schentz der Buchbinder, Jacob Schentzen deß buchbinders hinderlaßener Sohn, J. Anna Hanß Grubers deß Stallbotten Eheliche Tochter. Eingesegnet Montag den 20. feb. (i 2)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 162-v) 1623. Dominica à Circumcis: Cristoff Schentz der buchbinder Jacob Schentzen deß buchbinders allhie nachgelaßener Sohn, J. Anna Hanß Grubers deß Stallbotten allhie eheliche tochter (i 166)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 25)
1645. Eadem [Dominica Quadragesima 23. Febr.] Christophorus Schentz der buchbinder Vndt burger allhie v. Maria Johann Geiger des barchet Webers V. burgers nachgel. Wittib, Copulirt Dienst. S.J. S. Peter 4. Martÿ (i 33)

Christophe Schentz demande une contribution de l’aumône Saint-Marc pour sa fille infirme de naissance parce qu’il est trop âgé pour pouvoir l’entretenir
1669, Conseillers et XXI (1 R 152)
Christoph Schentzen tochter. 473.
(p. 473) Sambst. d. 11. Decembrisaô 1669. – Christoph Schentz der buchbinder Vndt burger alhier vberreicht p. Dr. Bitschen unterth. supplic. bitt seiner von Jugend. auffehlenden tochter, Welche Er beÿ deßen hohen alter mit seinem handwerckh nach nothurfft nicht mehr völlig versorgen könne, eine Wochentliche beÿstewer Widerfahren Zu laßen. Erk. Ahn die Hh. Pfleger Zu St Marx gewiesen.

Le relieur Christophe Schentz hypothèque la maison au profit de Georges Claus, employé à la halle

1671 (11. mart.), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 256-v
Erschienen Christoph Schentz der Buchbinder
in gegensein H Niclaus Claußen alten Policeÿ Gerichts Beÿsitzers, im Nahmen Georg Claußen deß Kauffhauß Beampten seines eheleiblichen Vatters – schuldig seÿe 25. lb
Unterpfand sein soll hauß hoffstatt und höfflin mit allen deren Gebäwen alhier in der hellen Gaß einseit neben Georg Mergen den Kürßnern, anderseit neben Philipß Voltzen dem Schneidern, hind. vff der Beckhen Knecht herberg stoßend gelegen, davon gehen iährlichen 12. ß bodenzinß der hohen Schulen, so seÿe solche Behaußung auch noch umb 200 fl. dem Blaterhauß und umb 200 fl. H. Johann Schmiden im Schaffners weiß verhafftet

Christophe Schentz hypothèque la maison au profit d’Elie Kolb, pasteur de Saint-Pierre-le-Jeune. En marge, quittance accordée en 1677 au tailleur Melchior Linck par le pasteur Kolb qui s’est rendu adjudicataire de la maison

1674 (2. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 395
Christoph Schentz der Buchbinder
in gegensein deß Wohl Ehrwürdigen Wohlgelehrten herrn M. Eliæ Kolben Pfarrers Zum Jungen St. Peter – schuldig seÿe 25 Pfund pfenning
unterpfand, hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie in der h. Liechtergaßen gegen dem Pfalgäßlein und der Schneider Knecht stuben hinüber, einseit neben Georg Mergen dem Kürschner, anderseit neben Philipp Voltzen dem Schneider, hinden uff der Beckhen Knechthoff stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 100. lb. d. Capital und 10. lb. d. davon Verfallene Zinß dem blatterhauß, so dann umb 105. lb d. haubtgut und 5. lb 5 ß davon Vertagte Zinnß er rothen Kirch Verhafftet
[in margine :] Erschienen der hierinngemelte H. Creditor, hatt in gegensein hannß Melchior Linckhen des Schneiders, bekant, demnach Er der herr Schuldgläuber alß Jüngster Creditor der hierinn hÿpothecirte behaußung Ziehen müßen, Alß habe Er diselbe ahn Ihne Linckh. vermög der heut dato in der Cancelleÿ Contractstub. uffgerichteter Verschreibung Verkaufft und Er Linck Ihme H. Pfarrer Kolben die hierin Verschriebene Schuldt richtig gemacht, derwegen demit vorstehende obligation cassirt worden ist. Act. 18. Aug. A° 1677.

Christophe Schentz meurt en décembre 1676 en délaissant deux filles issues de son premier mariage avec Anne Gruber, l’aînée étant célibataire et la cadette morte en délaissant un fils naturel reconnu, Nicolas Linenburger. La maison face à la rue du Pilot fait partie de la rue des Chandelles. Le titre est conservé parmi les archives de la Maison des vérolés. L’actif de la succession s’élève à 97 livres, le passif à 196 livres.

1677 (2.2.), Not. Reeb (Nicolas, 44 Not 3) n° 384
Inventarium über Weÿland des Achtbar: vnnd bescheidenen Meister Christoph Schentzen, geweßenen Buchbinders Und Burgers Alhie Zu Straßburg Seeligen Verlaßenschafft, Vffgerichtet in Anno 1677. – nach seinem dinstags den 26. Decembris nächst Abgewichenen 1676. Jahr aus dießem müheseeligen Leben genommenen tödlichen hientritt hinderlaßen (…) Ersucht durch die Erben selbsten, Vnd Margaretham Schwartzin, weÿland Meister Hanß Jacob Schentzen auch geweßenen buchbinders Vnd burgers Alhier des Verstorbenen in Erster Ehe erzeugten Sohns, seeligen hinderpliebene Wüttib (…).Actum in des Heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg, Freÿtags den Andern Monats tag Februarÿ Anno 1677.
Der Abgeleibte Seelig Hatt Eingangs gemeltermaßen Zu Erben Verlaßen, wie nachsteth. Erstlichen Jungfrauw Annam Elisabetham Schentzin, sein in Erster Ehe mit auch weÿland frauwen Anna Gruberin seeligen erzeügte dochter, So der Inventation beÿständlich herrn Johann Georg Schentzen; buchbinders vnd burgers Alhier ihres geschwornen Vogts, selbsten beÿ gewohnt. fürs Ander, Vff Künfftig obrigkeitlichen Consens, Nicolaum Linenburgern, des Tabacmachers Vnd Schirms Verwanthen Alhie, weÿland Margarethæ Schentzin, des Verstorbenen in Erster Ehe erzeugten dochter, seeligen mit Niclauß Linenburgern dem Wullenwebern Von Cöln Außer der Ehe erzeugten Aber legitimirten Sohn, so dem geschäfft Ebenmäßig selbsten beÿgewohnt, vnd Abgewartet, sich aber nach dero hieunden fol. gedachten, beÿ E. E. Kleinen Raht oder in deßen schreibstuben beschehenen wÿdembs Ersuchung widerumb samptlichen dahin Erclärt, Vnd Außtrucklichen Protestirt, daß Sie Vmb befundenen Wÿdembs Vnnd bereiths Angebenen Vieler Schulden halben, die Erbschafft keines wegs anderer gestalt Alß Cum beneficio Inventarÿ et Legis adirt vnd angetretten haben wollen.

Inn Einer in der Statt Straßburg in der Heÿligen Liechtergaß gegen dem sogenandten Pfahlgäßel Vnd den Schneider Knecht Stuben gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen vnd hieunden beschriebener behaußung befunden worden wie folgt
Inn der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vff den gang, In der oberen Stuben (bücher), Im Stub Camerlein, Im Haußohren, Inn d. Kuch, Im Hoff, Im Keller
Werckzeug Zum Buchbinder Handwerck gehörig mit auch gebundene schreib vnd andere gebett vnd gesang Bücher
Eÿgenthumb Ahne Einer Behaußung. Item ein forder: vnd hinder hauß, sampt einer hoffstatt vnd höfflein, auch allen Andern deßen gebeüwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeithen, gelegen in der Statt Straßburg nahe beÿ der Schneider Knecht stuben gegen dem so genandten Pfahlgäßlein über, Einseit neben Georg Mergen, Anderseith Philipps Voltzen dem Schneider hinden vff die Beckerknechtstub stoßend, daruon gehndt Jährlichen vff weÿhenachten Zwölff schilling pfenning bodenzinß dem Baarfüßer Closter Alhier ferner 5 Pfund pfenning gelts dem Alhiesigen Blaterhauß, Jährlichen vff Johannis Baptistæ wider kaüffig mit 100. lb d. Vnd dann 10 gulden Straßburger wehrung herrn Philipp Jacob Erharden Schaffnern Zur Rothen Kirchen in Schaffners weiß Jährlichen vff Matthiæ Apostoli Lößig in hauptguth mit 105. lb ([biffé] weiter Ein pfund 5 schilling pfenning gelts dem Ehrwürdig und wohlgelehrten herren M. Elia Kolben, wohlverdientem Pfarrherren in der Pfarr: oder Stiffts Kirchen Zum Jungen St. Peter alhie Jährlichen Vff den 2. Julÿ Vnd A° 1675. Zum Ersten mahl So in hauptguth Abzulösen mit 25. lb) Sonsten freÿ ledig Eÿgen Vnnd über erwehnts beschwerden hiehero Angeschlagen für 58. lb. Die über dieße behaußung sagende Kauffverschreibung solle in dem Alhiesigen Blaterhauß im Gewölb Zubefinden sein, so Zue nachricht Alhero Vermeldet
Sa. Haußraths 34, Sa. Werckzeugs 5, Sa. behaußung 58, Summa summarum 97 lb – Schulden 196 lb, Mehr Schulden alß Guth 98 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 60 lb
(…) Darzu würd gelegt der Jenige Wÿdemb, so der verstorbene seelig von weÿland frauwen Maria Kleÿberin seiner Zweÿten haußwürthin seeligen Zugenießen gehabt (…)
Weÿland Meister Hans Jacob Schentzen geweßenen buchbinders Vnd burgers Alhie, des Abgeleibten in Erster Ehe erzeugten, Vnd Von erwehnter Frauwen Mariæ Kleÿberin für einen drittel Zum Erben gesetzten Sohns seeligen Wüttib Margarethæ Schwartzin (…)

Adjudicataire de la maison (voir ci-dessus, 1674), Elie Kolb est le fils du pasteur de la cathédrale. Il épouse en 1648 Susanne Edel, fille d’enseignant, alors qu’il est pasteur à Heiligenstein. Les nouveau mariés rédigent quelques mois plus tard leur testament

Mariage, cathédrale (luth. f° 515-v)
1648. Domin: Misericord. Herr M. Elias Kolb, Pfarrer Zu Heiligenstein, H. M. Eberhard Kolben geweßenen Pfarrers im Münster allhier ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Susanna H. M. Magni Edels geweßenen Præceptoris Classici eheliche tochter. Im Münster, Zinst. 25. Apr: (i 264)

1648 (28. Julÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 not 63)
Persönlich erschienen seind der Ehrwürdig vnd Wohlgelehrte H. M. Elias Kolbius Pfarrer Jetziger Zeit Zu heÿligenstein vnd die Vÿl Ehren und tugendreiche fraw Susanna Öttelin beede ehegemächt burger Zu Straßburg, Von der gnaden Gottes gesund gehend Vnd Stehenden leibs (…)
Freÿtags den 28. Julÿ Anno 1648

Elie Kolb est pasteur à Lingolsheim de 1643 à 1648 puis à Heiligenstein, Les Conseillers et les Vingt-et-Un le nomment en 1657 diacre à Saint-Pierre-le-Jeune
1647 Chambre des Contrats, vol. 498 f° 564-v – H M. Elias Kolb Pfarrer Zu Lingolßheim (RP. Lingolsheim, liste des pasteurs, 12. M. Elias Kolb 1643 à 1648)
1650 Chambre des Contrats f° 611 – H M. Elias Kolb Pfarrer Zu Heiligenstein
1657 Conseillers et XXI (1 R 140) – H. Elias Kolb Würdt Zu einem Helffer Zu dem Jungen St. Peter erwöhlt. 47.

Pasteur de Saint-Pierre-le-Jeune, Elie Kolb se remarie en 1673 avec Agathe Ursule Schœnenmarck, fille d’un assistant de l’université de Heidelberg.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 237-v n° 11)
1673. Dom. Reminiscere 23. Martÿ. M. Elias Kolb Pfarrer Zum Jungen St Peter Vndt Jfr. Agatha Ursula Hrn Joachimi Friderici Schönenmarck Universität Verwandten Zu Heÿdelberg ehl. Tochter, Eingesegnet Donnerst. 6. Aprilis. J.S. P. (i 250)

Elie Kolb revend la maison au tailleur Melchior Linck, assisté de son beau frère le pelletier Jean Philippe Fleckhammer

1677 (18. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 600-v
der Wohl Ehrwürdig- Wohlgelehrte Herr M. Elias Kolb Pfarrer Zum Jungen St. Peter
in gegensein hannß Melchior Linckhen deß Schneiders mit assistentz hannß Philipp Fleckhammers deß Kürschners seines Schwagers
Eine behaußung mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier beÿ der Schneider Knechtstub gegen dem Pfalgäßlein hinüber, einseit neben Georg Mergen dem Kürschner anderseit neben Philipp Voltzen dem Schneider, hinden uff die Beckher Knecht stub stoßend gelegen, davon gehend iährlichen. 12. ß boden oder sonsten Vielleicht ohnablößigen Zinnßes der Hohen Schulen alhier, so seÿe solche behaußung auch noch umb 100. lb Capital und 25. lb davon Verfallene Zinnße biß nechst Joh. Bapt: Verwichen gerechnet, dem Blatter hauß alhier, Item umb 105. lb haubtgut und umb 15. lb Zinß, Marzal und Vncosten der Rothen Kirch Verhafftet, So hatt auch Er Herr M. Kolb uff erwehnter behaußung 50. lb zu erfordern, welche derselbe bahr hergeschoßen, und damit Annam Elisabetham Schentzin, Nicolaum Linnenbergern den Tabacbereiter, und Margaretham Schwartzin, weÿl. hannß Jacob Schentzin Wittib als anteriores Credd. uff obgedachter behaußung außgewießen hatt, und in dero gerechtigkeit beÿ der Von E.E. Kleine Rhats beschehenen Außweißung gestanden ist – umb 57. fl

Fils de tailleur, Melchior Linck épouse en 1663 Marie Kirsch, fille de tailleur
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 133, n° 32)
1663. Eâdem Dominicâ [17. Augusti] Hanß Melchior Linck der Schneÿder, Melchior Linck deß Schneÿders Vndt Burgers allhie ehelicher Sohn, Vndt Jfr. Maria weÿl. Geörg Kirsch deß Schneÿders V. Burgers allhie nachgel. ehel. Tochter. Copulavi Eod. Die [18 Augusti] (i 145)

Il se remarie en 1667 avec Dorothée Lederer, fils du garde à la Montagne Verte : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwüschen dem Ehrsamen undt bescheidene Meister Johann Melchior Linckhen, Schneidern und burger, alhie Zu Straßburg, alß Brauttigamb, Eines: Ander, theils Dorothea weÿland des Ehrenhafften Leonhard Lederers, geweßenen Wartmans auff der grünen Warth seeligen nachgelaßener ehelichen dochter, alß der Jungfrauw hochzeiterin, sich erhoben und begeben, Darbeÿ dann Inn Beÿsein der Ehrenhafften Meister Melchior Linckhen des Hochzeiters Vatter, alß vff deßelben, auff der Jungfrauw hochzeittin seithen aber Julÿ Friedrich Sturmkorb, alhießig Soldtners deroselben geordnet und ohnentledigten Vogts (…) So beschehen undt Zugangen Inn des heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Sonntags den 24. Novembris Anno 1667, Johann Jacob Stich Nots. publ. civis argentinensis

Mariage, cathédrale (luth. f° 96, n° 55)
1667. Dom: 8. Adventus. Zur 2. mahl Hanß Melchior Linck der (ledige [barré] Schneider Melchior Linck des Schneiders v. V* u. Burger alhier, Fr. Dorothea Weiland Leonhard Lederers gewesenen Wachtmanns auff d. Grünen Warth alhier nachgelaß. ehel: T. Montag den 9. 10.bris, Münster (i 98)

Jean Melchior Linck est nommé peseur de farine au Faubourg Blanc
1678, Conseillers et XXI (1 R 161)
Hannß Melchior Linck wirdt Mehlwieger am Weißenthurn. 107. schwöhrt. 109.
(p. 107) Montag d. 8. April. – Hannß Melchior Linck ist p. majora zu einem Meel wäger am Weißenthurn erwöhlt worden.
(p. 109) Sambstag d. 13. April. – Hannß Melchior schwört auf die meelwäger ordnung.

Dorothée Lederer meurt en 1680 en délaissant quatre enfants. La masse propre au veuf s’élève à 45 livres, celle des héritiers à 36 livres. L’actif de la communauté s’élève à 54 livres, le passif à 95 livres

1680 (29. 8.bris), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 4) n° 31
Inventarium und beschreibung Aller Haab undt Nahrung, Keinerleÿ außgenommen, so weÿlandt die Ehren und tugendsahme fraw Dorothea Linckin, gebohrne Ledderin, deß Ehrenhafften Mr hannß Melchior Lincken, Schneiders und Meelwägers burgers Zu Straßburg haußfraw nunmehr seelig, nach ihrem Montags den 12. Augusti Jüngsthin aus dießem Zergänglichen Leben genommenen tödlichen hientritt hinder Ihro Verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenhafften Mr Friderich Krämers, auch Schneiders vnd burgers alhie, alß Dorotheæ, Mariæ Magdalenæ, Philipßen vnd Mariæ Barbaræ, aller Vier Geschwüsterd. der ietz abgeleibten seel. mit ihrem hinterbliebenen Wittwern ehelich erzeugter hinderlaßener vier Kinder vnd ab intestato nachgelaßener nechster Erben geschwornen Vogts
So beschehen in fernerem beÿsein deß Ehrenhafften Mr Samuel Christoph Flechtners ebenmäßig Schneids. v. burgers alhie, deß wittwers in voriger ehe ehelich erzeugter Kind. geschwornen vogts, auff Freÿtag den 29.t 8.bris Anno 1680.

Inn einer alhie inn der Statt Straßburg Vorstatt inn der Weÿßenthurn straß Gelegener, inn der Meel Wag ist befunden worden, wie volgt
Auff der Obern bühnen, Auff der Undern bühnen, Inn der obern Stueben, Inn der obern Stub Cammer, Im mittlern haußöhren, Inn der Cammer A, Inn der wohnstuben, Inn der Kuchen, Im undern haußöhren, Im Keller
Eÿgenthumb vndt beßerung ane einer behaußung. Item eine behaußung mit allen d.en Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeithen gelegen alhie in der Statt Straßburg beÿ der Schneid. Knechtstuben gegen dem Pfahlgäßlein hinüber, i.seit neben hanß Georg Mergen dem Kürschner, 2.s. neben Philipp Voltzen dem Schneid. hinden auff die Becken Knechtstub stoßend, Davon gehen Jährlichen 12. ß d. auff Joh: vnd weÿh. boden: od. sonst vielleicht ohnablößigen Zinßes der hohen Schuelen alhier, ferner 5 lb d Jährl. auff Joh: dem Blaterhauß alhier in hguth ablößig mit 100. lb d, Mehr 5 lb 5 ß d Zinß Jahrs auff Mathiæ d. Rothen Kirchen alhier in hguth lößig mit 105. lb, Vnd dann 2 lb d gelts à 5 pro Cento weÿl.H. M. Eliæ Kolben Pfarrers Zum J. St. Peter seel. hind.laßener wittib vnd Erben Jährlich auff Joh. Bapt: in Capital ablößig mit 50 lb 4 ß 2 d, Sonsten vber dieße beschwerden freÿ ledig vnd eigen, angeschlagen 30 lb. Darüber sagt j. t. Perg. Kbr. mit der Statt Straßb. Cancelleÿ Contractstuben anhangendem Insigel verwahret de dato 18.t Aug. A° 1677. mit N° 1 signirt Inhaltts welchergestalt H. M. Elias Kolb geweßener Pfarrer Zum Jungen S. Peter dem wittwer dieße behausung Käufflichen cedirt und übergeben habe.
Ergäntzung deß wittwers unveränderten guths. Auß den über weÿl. frawen Mariæ Kirschin deß wittwers voriger haußfr. seel. verkäufer durch H. Johann Jacob Strichen den Notarium in A° 1667. auffgerichtetem Inventario
Deß Wittwers unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 16, Sa. werckzeugs Zum Schneid. handwerck gehörig 15 ß, Sa. Silbers 18 ß, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 10, Sa. Ergäntzung 81, Summa summarum 109 lb – Schulden 64 lb, Nach deren Abzug 45 lb
Der Erben unverändert Vermögen, Sa. haußraths 14, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. guldenen ring 2, Sa. Schulden 15, Summa summarum 36 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 18, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. Gudenen Rings 16 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 30, Summa summarum 54 lb – Schulden 95 lb, Übertreffen also die Schulden die theilbare Nahrung umb 40 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 87 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen undt Zugangen Inn des heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Sonntags den 24. Novembris Anno 1667, Johann Jacob Stich Nots. publ. civis argentinensis

Jean Melchior Linck se remarie en 1681 avec Susanne Renninger, fille de tisserand
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 189)
1681. Eodem [Donnerst. den 20. Jan: St: Aurel:] Hans Melchior Linck Schneider vnd Mehlwäger alhie vndt Jfr. Susanna, Hans Georg Renningers gewesenen Webers Tochter (i 97)

Jean Melchior Linck est destitué de son poste de peseur de farine en 1692 pour irrégularité. Le messager de la Monnaie Chrétien Leiter se plaint que la farine qu’il a reçue du moulin Reichard n’a pas le poids escompté. L’enquête montre que Jean Melchior Linck a mal pesé la farine, qu’il a établi un faux certificat et qu’il a accepté une rétribution en nature. Il demande quelques jours plus tard à être réintégré dans son poste, ce que les Quinze acceptent en l’avertissant qu’ils ne toléreront plus aucune irrégularité.
1692, Protocole des Quinze (2 R 96)
Christian Leiter d Müntz Bott Ca Hannß Sterle den Müller auff Hn Reichardts Mühl und Hannß Melchior Linck den Meelwäger, 276. Hannß Melchior Linck den Meelwäger wird cassirt, 277. Hannß Melchior Linck umb den Meelwäger dienst. 288.
(f° 275-v) Freÿtags den 14. 9.bris – Obere Müllerherren laßen per Hn Schragen proponiren, daß Christian Leiter, der Müntz Bott, sich beklagt, daß es jüngsthin Nicht richtig mit seinem Meel, so von Hn Reichardts Mühl Kommen, An der Meelwaag am Weißenthurn hergegang. Were, Und, da er sich deßwegen jm Umbgeldhauß angemeldet, die Herren dreÿ daselbsten ihme an die hand gegeben hätten dem Umbgelds Zedul Zur hand Zu bringen, Und d. Meel auff einer Andern waag wiegen Zulaßen, so er gethann Und sich gefunden habe, daß dreÿ säck Umb 44. lb zu leicht gewesen weren, Worauff er den Zedul Zum protocoll gelüfert, daraus Zu ersehen, daß d. Meelwäger, Nahmens Hannß Melchior Linck, d. Gewicht von 526. lb darauff gesetzt, die dreÿ säck aber mehr nicht als 482. lb gewogen, Und also 44 lb gefehlt haben, mit Vermelden, daß er Wider der Müller, weilen er ihme seithero Zweÿ sester Nachgetragen, Nicht mehr Zuklagen hätte, und dahero gebotten haben wolte, die sach auff sich beruhen Zulaßen, Nachdeme er, Herr Schrag, aber es gehörd, so habe er dafür gehalten, daß solches nicht wid. stillschweigen übergang. werden könte, jnn ansehung es eine große Untreu an dießem Meelwäger seÿe, Und jüngst allererst allen Meelwägern d. Statt und der Burgerschafft getreu Zu seÿn beÿ cassation angezeigt worden, dahero Er die Oberen Müllerherren davon Nachricht gegeben, die Für guth angesehen, daß H. Kornmeister d. Gewicht dem Ganthauß und das auff d. Meelwag am Weißenthurn gegen einand. conferiren sollte, so geschehen, und beede just und einschlägig befunden worden seÿe, Als mann solches gesehen, so habe mann den Müntzbotten gehörd, der eben das, was schohn erinnert worden, Nochmahlen beÿgebracht, Auff dießes hin seÿe auch der Meelwäger nze accepent en l’avertissant qu’ils ne toléregehört worden, der beditten, daß er d. Meel gewogen, Und dem Müller gesagt haben daß 8. lb darann Fehlten, Worauff d. Müller, Nahmens Hannß Sterle Von Unter Kröningen geanthworhet, daß derjenige, so ihm die Frucht jnn des Müntz Botten nahmen Zu mahlen auffgetragen, ihme befohlen die ohngenetzte Frucht Zu netzen, und Nicht seÿn Könte, daß die ohngenetzte Frücht d. gewicht in Meel Widergebte, 2. d. Moltzer, so Zu dreÿ säcken 18. lb mache, am Ganthauß Vielleicht Nicht abgezogen worden were, welches der Müntzbott bejahet, und, ware gleich dieße 18. lb Und die Andere 8. lb. zusammen 26. lb, Vor den 44. lb abgezogen würden, so Fehlten dannoch Noch18. lb Und hätte d. Meelwäger auff der Zedul d. gleiche Gewicht mit den Früchten Nicht schreiben, sondern das Was seinem vorgeben Nach er gefunden, daß gefehlet, allein darauff notiren sollen, Wie wohlen er sich damit entschuldigen Wolle, daß d. Müller versprochen habe, den botten deßhalben Zufinden gestellen, dieße sach seÿe Zwar auch vor die Mühlschauer Kommen, die sich aber deßen nicht Underziehen Wollen, da sie gehört, daß es beÿ den Oberen Müllerherren bereits anhängisch seÿe, jedoch, als sie hieoben erschienen, berichteten daß der Meelwäger sehr Kläglich beÿ ihnen gethan, Fast vor ihnen Nidergefallen Und umb barmhertzigkeit gebetten, Und dabeÿ Zu Verstehen gegeben habe, daß er sich gern submittiren wolte, Wann er Nr nicht cassirt würde, deme sie Nach dießes beÿgesetzt, daß die gantze sach von den Verehrungen her Käme, die die Müller den Meelwägern thäten, Wie dann Hannß Georg Staffelsteiner, der acht Räder Müller, so anjetzo einem von den Mühlschauern ist, es nicht leugnen könne, sondern gestanden, daß er ihme etwas ane Kott, Fleisch Und ein halb sester Weiß Meel verehrt habe, Inn Zwischen habe öffters gedachter Meelwäger dreÿ Fach gefehlet, 1. daß er Nicht recht gewogen, 2. daß er einen Falschen Zedul geschrieben und 3. daß er, geschenck /:dann er selbsten einen halben sester Weiß Meel gestanden:/ angenommen, Und Weilen also d. delictum enorm, so habe mann hierinnen Nichts erörteren, sondern es Mghh. decision überlaßen wollen. Hannß Sterle, der Müller, betreffend, so hielte Mann ohnmaßgeblich dafür, daß deßen abstraffung Vor die Mühlschauer gewießen werden könte, allein ebenmäßig Zu Mghh. stünde. Bedacht, wegen des Müllers beliebt, Was aber den Meelwäger belangt, so soll ihme, daß er cassirt seÿe, angezeigt, Und ein Anderer An seine stelle gesetzt werden, etwann 8. tag lang biß er ied. Supplicando einkomme, da als dann mann ihme Wied. genad gedeÿen laßen Könte.

(f° 287-v) Sambstag den 22. 9.bris – Hannß Melchior Linck d. Meelwäger am Weißenthurn, per Künast, prod. Und.thg. Fuß Fälliges Memoriale und Bitten ihm Wider gn: anzusehen, Vnd ihme den Meelwäger dienst gedeÿen Zu laßen.
Erk. Bedacht, anbeÿ aber denen Oberen Müllerherren committirt, ihn Wider anzunehmen, Und ihme dabeneben Künfftig Zu Zusprechen, daß er seinen Ampt Fürderhin beßer abwarthen, Widrigen Falls er ohn einige genad vor allzeit cassirt seÿn sollte.

Le secrétaire Frid rapporte aux Quinze que le peseur de farine Jean Melchior Linck est trop vieux et infirme pour remplir ses fonctions. Le syndic approuve son remplacement et appuie la demande d’aide à l’aumône Saint-Marc
1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
Joh: Melchior Linckh Meelwäger ist untüchtig, Soll ein anderer Meelwäger erwöhlet werd. 72
Besetzung des Meelwiegers diensts am weißenthurn betr. 90. Jean Morell in außschuß bringen. 112.
(f° 72-v) Freÿtags den 7. Martÿ 1704. – Herr Secret. Fridt Proponirt daß Joh. Melchior Linckh der Meelwäger am Weißenthurn, wegen alters und blödigkeit, sein Ambt nicht mehr versehen könne, sond. mehrmahlen etwas letz einschreiben, deßwegen gestern die Obere Müllerherren davon geredt vndt Zu Mghherren stellen wollen, Ob Sie nicht vermeinen, daß eine Änderung an gnd. Meelwaag Vorgenommen werden solte, wobeÿ man davor halte, daß ged. Linck auff welchen fall, weilen Er bedürffig, den herren Pflegern Zu St. Marx Zu einer beyhülff recommendirt werden könte.
Herr Syndicus hielte davor, daß weilen periculum in morâ und dem publico daran gelegen, daß dieser Meelwäger dienst wohl versehen werde, auch bereits von den Obern Müllerherren davon geredt worden, eine Änderung Vorgenommen, vndt ged. H. Linck wegen seiner bedörffigkeit, beÿ Herren Rhät vnd XXI. den Stifft St. Marx Zu einer beÿstewr Recommedirt werden könte. Erkandt, gefolgt.

Jean Melchior Linck présente sa démission aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. Les préposés le recommandent à la fondation Saint-Marc et ouvrent appel à candidatures.
1704, Conseillers et XXI (1 R 187)
Joh: Melchior Linck der Meelwäger am Weißenthurn resignirt seinen dienst. 94 dieße Meelwägers stell soll wider ersetzt werden. 95.
(p. 94) Sambstags den 22.ten Martÿ 1704. – Idem [H. Secretarius Frid] proponirt Vndt berichtet respectivé wie daß Johann Melchior Linckh dieselbe eines Meelwägers am weißenthurn lange Jahr Versehen, alldieweÿllen derselbe nunmehr aber gedachten dienst wegen hohen alters ferners Zu versehen nicht mehr im standt, als halten die obere Korn Hh. (nebst recommandation des selben ane die Hh Pflegere Zu St Marx) vor* nothig angesehen solche stelle durch ein anderwertiges subjectum fördelichst Verwalthen zu laßen Mghh. geziemendt ersuchende eine rubric beÿ der Cancelleÿ Zu erkennen. Erk. soll eine rubric beÿ der Cancelleÿ gemacht werden vnd werdt die Obere Vndt Rathh. ersucht durch Ihre Zunfftbüttel darzu Vmbkündten zu laßen.

Jean Melchior Linck, tailleur et peseur de farine, vend la maison (le domaine utile de la maison) au ramoneur David Bœttiger. En marge, quittance accordée aux enfants de son frère ses héritiers le jardinier Daniel Bœttiger et Marie Elisabeth Bœttiger, femme du pêcheur André Bock

1691 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 286-v
(prot. fol. 64.b) Erschienen Hans Melchior Linck der Schneider und Mehlwäg. mit beÿstand hans Friderich Krämer deß Schneiders seiner Kinder 2. Ehe Vogts
hat in gegensein David Böttigers, deß Caminfegers mit beÿstand H. Andres Widmann deß Kirßners E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers – mit consens d. hohen Schulen allhier, inmaßen er auß der Schaffneÿ ged. hoh. Schul und den 19.ten Zu end gemeldt. Monaths ertheÿlte hierbeÿ vorgewisenen Schein bezeugt
die Erblehen gerechtigkeit od. d. dominium utile Einer behaußung mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehördt. Rechten und Gerechtigkeit. allhier beÿ d. Schneider Knecht Stub geg. dem Pfalgäßlein hinüber, einseit neben weÿl. Georg Mergen geweß. Kirßners sel. Erben, anderseit neben Hn Johann Ziegler dem Kaüffler und E. E Kl. Raths alt. beÿsitzern & Cons. herauß die Beckenknecht Stub stoßend gelegen, welche behausung jure dominii directi obgemelte hehen Schul gehörig, und in recognitionem deß. dahin jährlich 12 ß d Ehrschatzig und fürbietig. Erbleh. zinß gibt, So seÿe solche behaußung auch noch umb 100 lb Capital dem blaterhauß allhier, Item umb 100 Capital. der Roth. Kirch, Item umb 50 lb Capital H. Johann Heinrich Bischoff E. E. großen Rhats alt. beÿsitzer verhafftet, sonst seÿe dieselbe geg. männigl. freÿ ledig vnd eÿg. Vnd ist dießer Verkauff vnd Kauff über die angegebene beschwerd. welche d. Kaüffer übernommen, und deßweg. d. Verkäuffer schadloß Zuhalt. Zugesagt hat fürgang. und geschehen umb 100 pfund
[in margine f° 287 v°] Erschienen Joh: Philipp Reiß der Schneider als creditorobcedirter 50 pfund d. der hat in gegenwartt weÿl. David Böttiger gewesten caminfegers und schuldners hinterlaßener bruders Kinder und Erben, Daniel Böttiger, des Gartenmanns, und Mariæ Elisabethæ geb. Böttigerin, Andreas Bock des Fischers ehefrauen (quittung), den 12. Februarÿ 1735

Fils de précepteur, David Bœttiger épouse en 1679 Judith, veuve du ramoneur Thomas Ammann d’Esslingen
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 183-v n° 60)
1679. Davidt Bötinger lediger caminfeger Cristoph Bötingers beÿsitzer V. præceptoris privati hinterlaßener ehelicher sohn, Fr. Judith Thomas Ammann burgers v. Caminfegers in Eßlingen hinterlaßene witwe (i 185)

Fille du brasseur Gaspard Hæffelin d’Augsbourg, Judith Hæffelin devient bourgeoise par son mari en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1693, 4° Livre de bourgeoisie p. 629
Judith Häfelin Von Augspurg Weÿl. Caspar Häfelins gewesten biersieders daselbst hinterl. Ehel. tochter, empfangt das burgerrecht Von David Böttiger dem Caminfeger allhie, Ihrem Ehemann p. 2. Gold fl. 16 ß so sie bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt hat, Wird Zu E. E. Zunfft Zur Möhrin dienen. Promis. d. 1. Aprilis. 1693.

David Bœttiger se remarie en 1695 avec Anne Scheer, fille de boucher
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 49)
den 4. Maÿ A. 1695 seind Copulirt Worden dauid Böttiger Caminfeger V. Burger alhie Vnd Jungfr. Anna Johan Scheeren deß burgers v Metzgers alhie ehel. tochter [unterzeichnet] dauit böttiger als hochzeiter, hh dieses hat Jungfrau Hochzeiterin hieher gestetz (i 50)

Originaire de Mittelbergheim près de Barr, Anne Scheer devient bourgeoise par son mari
1695, 4° Livre de bourgeoisie p. 653
Anna Scherrin Von Mittelberckheim, Johann Scherren des Metzgers daselbst Ehl. tochter empfangt das burgerrecht Von David Böttiger, Ihrem jetz. Ehemann p. 2. gold fl. 16. ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt Worden. Promis. d. 8. Junÿ 1695.

Anne Scheer meurt en 1699 en délaissant des héritiers collatéraux. Les experts estiment la maison 237 livres. La masse propre au veuf s’élève à 44 livres, celle des héritiers à 93 livres. L’actif de la communauté s’élève à 174 livres, le passif à 65 livres

1699 (25.5.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 2)
Inventarium und beschreib: aller der Jenigen Haab und Nahr. so Weÿl. die Ehren und tugendsame Fr. Anna gebohrne Scheerin, deß Ehrenthafften Meister David Böttigers Camminfegers und burgers alhier zu Straßb. haußfr. seel. nach ihrem Mittwochs den 29. Aprilis dießes laufenden 1699. Jahrs genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg auff Montag d. 25. Maÿ Anno 1699.
Die Verstorbene Fr. seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. den Ehrenhafften und bescheidenen Johannem Scheeren ledig. Schuemacher von Mittelbergh., so der Inventation in persohn Zugegen gewesen. 2. den auch Ehrenhafften Caspar Scheeren, Kiefern so ebenfals annoch ledig. standt und alhie Zu Straßb. in arbeit stehet, welcher aber dem geschäfft nicht beÿ gewohnet hat, So dann 3. 4. 5. Paul, Margaretham und Elisabethem gebohrne Scheeren, von besagten Mittelbergh. welche dreÿen Nahmen absonderlich weilen derenselben geschwornen Vogt hannß Jacob Rietsch burger alda laut Vorgezeigt schrifftl. gewalts vom 23. Maÿ 1699. der Inventation nicht beÿwohnen können, der Wohl Ehren Veste vnd Rechtsgelehrte H. Elias Winckler Nots: juratus pub. und burger alhie als erbettener assitent dem geschäfft persöhnlich abgewartet, Also alle Fünff geborne Scheeren und der verstorbenenn seel. hinderlaßenen leibliche geschwisterde vnd ab intestato nechste Erben zu gleichen Erbs portionen

Inn einer alhier in der Statt Straßb. in St: Barbara gaßen geg. dem Pfahlgäßl. über gelegener in dieße Verlaßenschafft gehörige vnd hernach beschriebener behaußung ist befund. worden wie volgt.
vff dem obern Kasten, In der Cammer An In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießem gemach, In der Wohn Stuben, Im Contor, Im Hauß öhrin, In der Kuchen, Im hindern Stübel, In der Cammer D, Im Keller (Ane Bücher)
Eigenthumb ahne einer Behaußung so des wittibers unverändert. (W.) It. die Erblehens gerechtigkeit, oder das dominium utime einer behauß. s. nebens gang v. hind. gebew vnd höflein mit allen deren gebeuwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten gelegen alhier in der Statt Straßb. in St: Barbara Gaßen geg. dem Pfahl gäßl. über einsith neben hannß Martin Mentzer dem Kirßner 2.s. neben Hn Joh: Zieglern Kauflern v. E. E. groß. Raths Verwanth. hind. auf der Becken Knecht herberg stoßend gelegen, So durch der Statt Straßburg geschworne Hh. Werckmeistere d. 29.ten Maÿ 1699. æstimirt und angeschlagen word. pro 237. lb 10 ß d. Davon geh. Jährl. auf weÿhenachten der hohen Schuhlen 12 ß d ane Statt 2. Cappen Erblehens Zinß thun dem Zinß nach in Capital 12. lb d. Ferner 5. lb 5 ß d jährl. auf Matthiæ der Roth. Kirch. modo herrn Philipp Jacob Erharden in Schaffners weiß, ist abzulösen mit 105. lb. Weiters 4. lb d. hanß Melchior Lincken dem Meelwäger am weißenthurn Jährl. auf Mariæ Verkhündung. à 4 pro Cent. seind in hg. abzulößen mit 100. lb. Thun dieße dreÿ beschwerd. Zusammen in Capital 217. lb. Sonsten freÿ ledig vnd Eig. und restirt noch obangezogene beschwerd. hiehero in außwurff Zu bring. 20. lb. Hierüber sagt ein Perg. Kbr. in d. St: St. Cancelleÿ Contractstuben Insiegel Verwahrt datirt den 30. Martÿ 1691. mit altem N° 1 Und Jetzigem N° 2 signirt.
Ergäntz. deß Wittibers Unveränderter Guts. Vermög deß über deß Wittibers in den Ehestand Zugebrachten Nahr. durch weÿl. H. Notarium Joh: Christoph Stöffel seel. in Anno 1695. auffgerichteten Inventarÿ
Norma hujus Inventarÿ. Copia Heuraths Verschreibung. Copia Codicilli
Sa. deß Wittibers unverändert. haußraths 39, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 3, Sa. baarschafft 1, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 20, Summa summarum 65 lb – Schulden 21, Nach deren Abzug 44 lb
Hierauf wird auch der Erben Unveränderte Nahr. beschrieben, Sa. haußraths 18, Sa. Silbers 1, Sa. guldener Ringen 7, Sa. baarschafft 3, Sa. Ergäntzung 62, Summa summarum 93 lb
Endlichen wird auch die Theilbahre Nahr. beschrieben, Sa. haußraths 33, Sa. Silbers 5, Sa. baarschafft 70, Sa. Schulden 27, Sa. Wein und leeren Vaßen 28, Sa. früchten 9, Summa summarum 174 lb – Schulden 65, Nach deren Abzug 108 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 246 lb
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrenachtbaren Meister David Böttiger, Camingefern und burger, alhie Zu Straßburg als dem Breäuttigam ane Einem, So dann die Ehren Züchtig und tugendreichen Jungfrauwen Annä Scheerin, deß Ehrenhafften Johann Scheeren Metzigers und burgers zu Mittelbergheim Eheleiblicher dochter als der Jungfer hochzeiterin am Andern Theÿl (…) So geschehen und verhandelt in der königlichen freÿen Statt Straßburg Sonntags den 20. Monatgs tag Martÿ Newen Calenders Anno 1695
Abschatzung freitags d. 29.t Maÿ 1699. Auff begehren deß Ehrbahren vnd beschaidenen H. Dauit Böttiger burger Vnd Kamin fegers behaußung alhier in der Statt Straßburg hinder der Kirschner Stuben gegen dem pfall gäßlein über Ein seitzes Neben herrn Johannes Ziegler Jetzmalliger Rath. vnd Kaiffler anderseitzes Neben Meister hanß Martin Mentzer dem Kirschner hinden auff die beckhen Knecht herberg Stoßent Welche behaußung Sampt Nebengang vnd hinder gebeÿ Vnd höfflein, auch überigen begriff recht Vnd gerechtigkeit wie solches durch die geordnete Werckhleuthe on der besictigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vor Vier hundert Sibentzig Vinff Gulden. bezigens der Statt Straßburg geschwohrner werckhleithe [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager, Werckh Maister deß Münsters, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

David Bœttiger se remarie en 1700 avec Barbe Heyer, fille d’un tailleur et commissaire priseur : contrat de mariage, célébration. Le futur époux assure à sa femme la jouissance viagère de sa maison derrière le poêle des Pelletiers.

1700 (17.6.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Heüraths Verschreibung – zwischen dem Ehrengeachten Herrn David Böttigern Caminfegern und burger, alhier dem brautigamb ane Einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfr. Barbaræ gebohrner Heÿgerin, weÿland herrn Johann Michael Heÿgers gewesenen Schneiders und Kauflers auch burgers Zu Straßburg seel. nachgelaßenen ehelich erzeugten dochter der Jfr. Braut andern theils
Vor das Sechßte so verschafft der hochzeiter seiner geliebten Jfr. hochzeiterin den Gantzen vndern stock in seiner eÿgenthümblichen wohnbehaußung alhier gegen dem Pfahlgäßel über hinder der Kürßner thier gelegen also und dergestalten daß Sie Hfr. hochzeiterin solchen wann Er vor ihro versterben würde die tag ihres lebens widumbs weiß und nach hießiger Statt widembs recht genießen, bewohnen und usufruiren solle, ohne hinderung Männiglichs
So beschehen und verhandelt in der Königl. freÿen Statt Straßburg auf Donnerstag den 17. Junÿ Anno 1700. [unterzeichnet] daut böttiger als hochzeiter, barbara Heÿerin Als hochzeiderin, Johann Michel Küchel als der Hochzeiderin Schwager vnd vogdt beÿsandt

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 73-v)
d. 21. Jul. 1700 wird copulirt David Böttiger der burger Vnd Caminfeger alhier vnd Jungfr. Barbara, Herrn hannß Michael heygers burgers und Käufflers allhier hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] dauit bottiger alß hochzeiter, Barbara Heüerin als hochzeiderin (i 75)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison « rue Sainte-Barbe » face à la rue du Pilot. Ceux du mari s’élèvent à 306 livres, ceux de la femme à 99 livres.

1700 (4. 8.br), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 2) n° 58
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so der Ehrenthaffte und bescheidene Mstr. David Böttiger Caminfeger und die Ehren unnd tugendsame fr. Barbara gebohrne Heÿgerin beede burgere und Eheleuthe alhier einander Zusammen in den Ehestand, Vermög vorher aufgerichten Ehepacten gemäß vor unverändert Zugebracht, welches alles umb künfftig etwan eräugnend. streits Zu Verhüetten (…) So bescheh. in Straßb. in beÿsein Hn Joh: Ludwig Kücheln Paßmentirers vnd burgers alhier der Fr. schwagers und erbettenen beÿstands auf Montag d. 4. 8.bris Anno 1700.

Inn einer alhier in der Statt Straßb. in St: Barbara gaßen geg. dem Pfahlgäßl. über gelegener vnd dem Mann Eigenthümlich Zuständig bewohnend. behaußung ist befund. worden wie volgt.
Eigenth. ahne einer Behaußung so der Mann in die Ehe gebracht. It. eine behaußung, oder d. dominium utime vnd Erblehens gerechtigkeit solcher behauß. sambt allen deren gebeuwen, begriffen, weith., Rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten geleg. alhier in St. Barbara Gaßen geg. dem Pfohl gäßl. über i.s. neben hanß Martin Mentzer dem Kürßnern anderseit neben Hn Johan Zieglern dem Käuflern vnd E. E. großen Raths Verwanth. hind. auf der Becken Knecht herberg stoßend geleg. So durch der Statt Straßburg geschworne Herrn Werckmeistere d. 29. Maÿ 1699. dißorts vnvergreiflich æstimirt und angeschlag. word. pro 237. lb 10 ß d. Davon gehet ab Jährl. auf weÿhenachten der hohen Schuhlen 12 ß d anestatt zween Cappen Erblehens Zinß, thun in Capital 12. lb d. Ferner 5. lb 5 ß d jahrs auf Matthiæ der Roth. Kirchen modo hrn Philipp Jacob Erharden in Schaffners weiß, ist abzulösen mit 105. lb. Weiters 4. lb d. hanß Melchior Lincken dem Meelwäger am weiß. thurn Jährl. auf Ann: Mariæ à 4 pro Cto. seind in hg. abzulößen mitt 100. lb. Sonsten freÿ ledig vnd Eig. und ist dieße behaußung über obangezogene beschwerd. nach vorstehender der Hh. Werckmeistern æstimation annoch in außwurff Zu bring. Jedoch ohne præjuditz vnd v,vergreiflich bewilligt worden 20. lb. Darüber sagt ein Perg. Kbr. in d. St: Straßb. Cancelleÿ Contract stub. Insiegel Verwahrt datirt den 30. Martÿ 1691. mit altem N° 1 Und Newem N° 2 signirt.
Norma hujus Inventarÿ.deß Manns unverändert Zugebrachtes haußraths 170, Sa. Wein und Vaß 72, Sa. Silbers 34, Sa. guldenen Rings 1, Sa. baarschafft 6, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 20, Summa summarum 306 lb
Hierauf wird auch der Fr. Zugebrachter Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 51, Sa. Silbers 5, Sa. guldener Ringen 14, Sa. baarschafft 27, Summa summarum 99 lb

David Bœttiger meurt à l’âge de 56 ans le 20 mai 1708 en délaissant pour héritier son frère jardinier Philippe Bœttiger (voir les actes ultérieurs). Les experts estiment la maison à 350 livres lors de l’inventaire non conservé : cette valeur est reprise en 1734 à l’inventaire de la veuve

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. B 1697-1710, f° 110)
1708. Sontags den 20. maj vormittags vmb 11 Uhr ist gestorben Meÿster Davidt Böttiger burger vndt Caminfeger allhier, vndt dinstags darauff als den 22. ejusd. auff dem gottesacker Zu St Helenæ begraben worden, seines alters 56. jahr vndt 16 wochen [unterzeichnet] Piliphus Böttiger als bruder, Christian Bolster als schwager (i 111)

La veuve se remarie en 1708 avec Jean Jacques Kiesel, trompette municipal : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire de 1735, célébration
Copia der Eheberedung. Zwischen dem Wohl Ehren und Kunsterfahren herrn Johann Jacob Kießeln trompeter und Einspänniger auch burger allhier Zu Straßburg als dem herrn bräutigamb ane Einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Frawen Barbaræ Böttingerin gebohrner Heÿerin weÿl. deß Ehrenachtbahr vndt bescheidenen Meister Davidt Böttiger geschehenen Caminfeger und burgers zu ermelten Straßburg nunmehr seel. nachgelaßener Wittib als hochzeiterin (…) Beschehen und Verhandelt allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Mittwoch den 14. Novembris in dem Jahr als mann nach vnßers einigen Erlößers undt Seeligmachers Jesu Christi gnadenreichen Geburth und Menschwerdung Zalte 1708, [unterzeichnet] Johann Jacob Kießel Als Hochzeiter, brbara böttigerin Als Hochzeiderin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 119 n° 680)
Anno 1708 den 5.ten Decembr. seind nach geschehener ordentlicher Außruffung, in der Kirch zu St. Thomas eingesegnet worden, H Johann Jacob Kießel der Stadt Trompeter alhier und Fr. Barbara, weÿland David Böttigers deß gewesenen burgers und Caminfegers alhie hinterlaßene wittib geborne Heÿgerin [unterzeichnet] Johann Jacob Kießel alß hochzeiter, barbara böttigerin als hochzeiderin (i 121)

Barbe Heyer femme de Jean Jacques Kiesel fait dresser en 1716 l’inventaire de ses apports (217 livres, outre les présents de mariage) dans la maison de son mari près de l’église Saint-Louis
1716 (9.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 39) n° 1323
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so die Ehren und Tugendsame Frau Barbara Kieselin gebohrne Heÿerin, Zu dem Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Kiesel, dem Statt Trompeter und Einspänniger auch burgern allhier Zu Straßburg Ihrem Ehemann in die Ehe Zugebracht und sich Vermög auffgerichteter Eheberedung Vor unverändert vorbehalten hat (…) So geschehen in Straßburg den 9. Maÿ A° 1716.
In einer allhier Zu Straßburg ohnfern St Louis gelegenen dem Ehemann v. deßen Kind.rn i.ster Ehe eÿgenthümblich gehörigen behaußung sich Volgender masen befunden
Sa. haußraths 1159, Sa. Silbers 11, Sa. Goldener Ring 20, Sa. baarschafft 26, Summa summarum 217 lb – Haussteuren 34 lb

L’héritier Philippe Bœttiger épouse en 1683 Catherine Knecht, fille de jardinier

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 164, n° 28)
1683. (W.) Dom XVIII et XIX. Tr. Philipp Böthiger der Gartenmann, Hanß Christoph Böttigers deß Schulmeisters Vndt Burgers alhier nachgel. ehel. Sohn, Undt J. Anna Catharina, Michel Knechts deß Gartenmanns vnd Burgers alhie hinterl. ehel. Tochter (i 102)

Philippe Bœttiger hypothèque la maison dont Barbe Heyer a l’usufruit au profit du jardinier Jean Georges Schleiffer

1721 (16.8.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 414
Philipp Bötticher garttenmann
in gegensein hanß Georg Schleifers auch gartenmanns – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, Eine behausung und hoffstatt cum appertinentÿs allhier beÿ der Schneider Knecht stub gegen dem Pfahlgäßlein über, einseit neben Ziegler dem käuffler anderseit neben N N dem Kieffer gelegen, ihme per successone ab intestato nach seines bruders David Bötticher todt eigenthümlich anerwachßen, aber deßen wittib Barbara geb. Heÿerin mit lebtägigen wÿdumb verhafftet seÿe

Philippe Bœttiger et ses enfants majeurs sont dispensés de faire dresser un inventaire à cause de leur pauvreté
1728 (5. Aprilis), Livres de la Taille (VII 1176) f° 192
Philipp Böttiger der Gartenmann mit beÿstand seiner Kinder so samtlichen majorennes bitt um erlaßung der Inventur, Erkannt Willfahrt wegen bekannter dürfftigkeit.

Le trompette municipal Jean Jacques Kiesel et Barbe Heyer meurent tous deux en novembre 1734 à quelques jours d’intervalle. La femme laisse pour héritiers ses sœurs. La maison face à la rue du Pilot est décrite à la rubrique de l’usufruit de la défunte. La succession du mari s’élève à 101 livres, celle de la femme à 91 livres.

1734 (17. 9.br), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 16) n° 345
Inventarium über Weÿl. Herrn Johann Jacob Kiesel, geweßenen Statt Trompeters und Einspennigers auch burgers allhier Zu Straßburgn deßgleichen Weÿl. Frauen Barbaræ Kieselin gebohrner Heÿerin, beeder seelig verstorbener Eheleuthe Verlaßenschafften, auffgerichtet Anno 1734. – nach deme der Ehemann den 7. Novembris und die Ehefrau den 10. dito Anno 1734. tödtlichen Verblichen, zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 17. Novembris Anno 1734.
Der Ehemann seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Frau Annam Catharinam Hörderin gebohrne Kieselin Joh: Diebold Hörders, geweßenen haußfeurers und burgers allhier Verlaßene Ehegattin, so mit beÿstand Herrn Johann Daniel Stöbers, Notariatus Candidati diesem Geschäfft abgewartet. 2. Hrn Johann Jacob Kiesel, Paßmentirer und burgern allhier so anwesend war. 3. Hrn Josias Christoph Kiesel, Sattler und burger allhier so præsens war. 4. Hrn Johann Heinrich Kiesel, Bader und burgern allhier, in deßen Nahmen, weilen er Kranck und vor dem Schluß dieses geschäffts verstorben, auch vorgedachter Hn Stöber beÿgewohnt, Vorgemelte Vier Kinder hat der Verstorbene seel. mit weÿland Frauen Anna Margaretha gebohrner Jungin seiner ersten Eheliebstin seel. erzeugt.
5. Frau Margaretham Seitzen gebohrne Kieselin, Joh: Michael Seitzen des nunmahligen Schuldieners Zu Romansweÿler und burgers allhier Eheweib, welche beede Eheleuthe hiebeÿ angefunden. 6. Philipp Leopold Kiesel, Kunstgärtner und burgern allhier, so auch desem geschäfft in Persohn beÿgewohnt, Nahmens solcher Zweÿ letzterer Kinder so der abgeleibte seel. mit weÿl. Frauen Margaretha gebohrner Eberhardin seel. in zweÿter Ehe erzeugt, ist auch H Johannes Brackenhoffer Notarius publicus als ihr erbettener beÿstand gegenwärtig gewesen
Die Ehefrau seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Weÿl. Frauen Annæ Catharinæ Küchelin gebohrner Heÿerin seel. nachgelaßene und mit Hrn Johann Michael Küchel Paßmentirer und burgern allhier ehelich erzeugte Kinder, nahmentlich 1. Johann Philipp Küchel, bürstenbinder und burgers allhier, 2. Frau Dorotheam Deßlerin gebohrne Küchelin, hrn Johann Gottfried Deßler, Paßmentirer und burgers allhier Ehegattin 3. Johann Friderich Küchel Paßmentirer und burger allhier,
2. Frau Annam Ursulam Weberin gebohrne Heÿerin weÿl. Johann Geörg Webers, geweßenen burgers allhier nachgelaßene wittib. 3. Frau Susannam Mentelin gebohrner Heÿerinn Niclaus Mentels, Fischers und burgers allhier Ehegattin. 4. weÿl. Frauen Annæ Mariæ Inckelin gebohrner Heÿerin, Daniel Inckels Fischers und burgers allhier geweßener Ehegattin seel. Verlaßene Kinder, nahmentlich Jgfr. Anna Catharina und Johann Jacob, so bevögtigt mit Mr Joh: Jacob Schlund, Kübler und burgern allhier. 5. Frau Elisabetham Bolsterin gebohrne Heÿerin, Christian Bolsters Tabackbereiters und burgers allhier Ehefrau, so nebst Ihrem Ehemann anwesend war, alle fünff der verstorbenenn Frau seel. Geschwüstrige und geschwüstrig Kinder, alßo ab intestato zu gleichen Stammtheilen Verlaßene Erben
Copia der Eheberedung

Hierauff wird nun die Verlaßenschafft wie sich solche in hernach beschriebener dißortigen Kindern erster Ehe gehöriger ohnfern der Kirchen St Louis gelegener behaußung befunden
Höltzen und Schreinwerck, In der undern Wohnstub, in der Cammer iüber d. Stub, In der Cammer A
Eigenthum ane einer Behaußung. (der Kinder erster Ehe Mütterliche behaußung) Ein Haußn Hoff, Hoffstatt ohnfern der Kirchen Zu St. Ludwig und St. Elisabetha Gaß (…)
Eigenthum ane Einem Garthen (M. E.) Nemlichen ein Garthen in Königshoffen bann beÿ St. Gallen (…)
Ergäntzung der Frau seel. Erben abgegangenen unveränderten Vermögens, Innhalt Inventarÿ (…) durch weÿl. herrn Daniel Rohren Notarium publicum seel. in A° 1716. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frau seel. Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 40, Sa. Silbers 5, Sa. goldener Ring 8, Sa. baarschafft 4, Sa. Ergäntzung 33, Sa. Activ schuld 25, Summa summarum 116 lb – Schulden 15 lb, Nach deren Abzug 101 lb
Dießemnach folget auch des verstorbenen seel. hinterlaßene eigenthümliche Nahrung samt der theilbaren Verlaßenschafft, so weilen der Frau seel. Erben nach der Vorgegangenen Untersuchung des unveränderten und theilbaren Guths auch auff den Vorgelegten Summarischen Calculum den 24. Januarÿ A° 1735. auf das theilbare Guth tam active quam passive renuncirt, unter dem Titul alß des Manns seel. Erben gehörig, beschrieben wird. Sa. haußraths 96, Sa. Früchten 24, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 46, Sa. Guldener Ring 19, Sa. baarschafft 31, Sa. Anschlags des Gartens 92, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 406, Sa. Activ schulden 201, Summa summarum 918 lb – Schulden 826 lb, Detrahendo restirt 91 lb
Der Frau sel. genoßene Wÿdum. Die selbige hat von weÿl. Mr David Böttigers geweßenen Caminfegers und burgers allhier Ihres erstern Ehemanns seel. Verkäufer in wÿdumbs genuß gehabt. Nemlichen eine behaußung oder das Dominium utile und Erblehens gerechtigkeit solcher behaußung, samt allen denen Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allier in der Statt Straßburg ane St. Barbaræ Gaßen, gegen dem Pfahlgäßel über, einseith neben hn Joh: Diebold Vogt dem ältern Holtzhändler, 2. Seit lb (-) dem umgelds botten hinden auff die becken herrberg stoßend, davon gehen Jährlichen auff weÿhenachten ane stat zween Kappen Erblehen Zinnß der hohen Schuhl allhier, thun Zu Capital ohnvergreifflich gerechnet 12. lb, Ferner 5 lb 5 ß Zinß Jahrs auff Matthiæ der rothen Kirchen modo in allhiesigen hospithal so abzulösen seind mit 105. lb. Weiters 2 lb d Zinß Jährlichen auff den 24. Junÿ Johann Philipp Reißner dem Schneider und burgern allhier so in hauptguth abzulösen seind mit 50 lb. Sonsten ist diese behaußung nicht beschwehrt und in dem über Mr David Böttigers seel. durch H. Joh: Peter Kolben Notarium seel. in A° 1708. auffgerichtetem Verlaßenschafft Inventario fol. 60.b æstimirt worden vor 350. lb. Abgezogen Vorstehende darauff hafftende onera so antreffen 167. lb, So seind hier ane dem Anschlag annoch in außwurff Zubringen 183. lb. Darüber besagt ein perg. Kbr. mit der St. Str. Cantzleÿ Contract Stub anhang. Inns. verw. datirt den 30. Martÿ A° 1691. mit alten Nis 1. et 2. signirt.
Abhandlung des in des Manns seel. Verlaßenschafft gehörigen eigenthümlichen Gartens (…)
Copia der Eheberedung. Zwischen dem Wohl Ehren und Kunsterfahren herrn Johann Jacob Kießeln trompeter und Einspänniger auch burger allhier Zu Straßburg als dem herrn bräutigamb ane Einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Frawen Barbaræ Böttingerin gebohrner Heÿerin weÿl. deß Ehrenachtbahr vndt bescheidenen Meister Davidt Böttiger geschehenen Caminfeger und burgers zu ermelten Straßburg nunmehr seel. nachgelaßener Wittib als hochzeiterin (…) Beschehen und Verhandelt allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Mittwoch den 14. Novembris in dem Jahr als mann nach vnßers einigen Erlößers undt Seeligmachers Jesu Christi gnadenreichen Geburth und Menschwerdung Zalte 1708, [unterzeichnet] Johann Jacob Kießel Als Hochzeiter, brbara böttigerin Als Hochzeiderin
(Extrait de baptême, enfants Kiessel)

Les préposés de la Taille interdisent aux locataires de la maison de verser les loyers aux héritiers Bœttiger qui sont entrés en possession de la maison après la mort de l’usufruitière jusqu’à ce qu’ils aient réglé leurs impôts
1735 (21.2.), Livres de la Taille (VII 1178) f° 9-v
demnach Weÿl. Philipp Böttiger des gartenmanns hinterlaßenen Kindern Von auch Weÿl. Fr. Kießelin der Einspännigerin genoßenem Wÿdemb eine behaußung gegen dem Pfahlgäßlein zugefallen und aber der Vatter annoch Verschiedene Stallgeltter schuldig, alß ist denen Inwohnern ein arrest auff die Zinnße angelegt worden, biß und solang wegen des Ruckstandtes Völlige richtigkeit getroffen seÿn wird.

Les enfants et héritiers de Philippe Bœttiger vendent le domaine utile de la maison au cordonnier Jean Georges Karch et à sa femme Marie Elisabeth Hœlbé moyennant 525 livres. L’acte mentionne que leur oncle a acquis la maison en 1691.

1736 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 418-v
Daniel Böttiger Garttenmann für sich selbst und als mandatarius seines bruders Johann Böttiger Grenadier au régiment Appelgreen und H. Not. Abraham Kolb gleichfalls als gewalthaber erstged. Johann Böttiger bevollmächtigter so dann Maria Elisabetha geb. Böttiger weÿl. Andreas Beck Fischers wittib beÿständlich anfangs benannten Daniel Böttiger ihres bruders und Curatoris
in gegensein Johann Georg Karch des schuhmachers und Mariæ Elisabethæ geb. Höllbein, nach vorhin beÿ H. Pflegern der hohen schuel als domini directi hiernach beschriebener haußes (gesuchter erlaubnus)
das dominium utile oder die Erblehens: gerechtigkeit Einer Behausung bestehend in vorder und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten hinter der Kürßner Zunfft stub beÿ St Barbara gaß gegen dem Pfalgäßlein über, einseit neben Johann Carl Heuß dem Umbgeldtsbott anderseit neben Diebold Vogt dem holtzhändler, hinden auff die Beckenknecht herrberg stoßend – davon gibt mann in recognitione domini directi 12 schilling ewigen erschätzig: und fürbietigem Erblehen zinnß – als erbens erben weÿl. David Böttiger des Caminfelgers ihres vatters seel. bruders der selbiges am 30. Martÿ 1691 erkaufft und seinen bruder der verkäufern vatter weÿl. Philipp Böttiger den garttenmann Zum universal erben hinterlassen hat – 525 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du fils mineur du boulanger Jean Georges Ensfelder

1736 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 421-v
Johann Georg Karch der schuhmacher und Maria Elisabetha geb. Höllbein mit beÿstand ihres bruders Johann Georg Höllbe und ihres schwagers Heinrich Meÿer beede Schuhmachern
in gegensein H. Johannes Dürrbach Choragi und schuelmeisters zu St Aureliä als vogts weÿl. Johann Georg Ennßfeldter des haußfeurers jüngsten sohns Johann Philipp Ennßfeldter ledigen Beckenknechts – schuldig seÿen 400 pfund zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, das heutigen tags erkaufft und aus jetzigem Vorschuß grösten theils bezahlte dominium utile oder die Erblehens: gerechtigkeit Einer Behausung bestehend in vorder und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten hinter der Kürßner zunfft stub beÿ St Barbara gaß gegen dem Pfalgäßlein über einseit neben Johann Carl Heuß dem Umbgeldtsbott, anderseit neben& Diebold Vogt dem holtzhändler, hinten auff die Beckenknecht herrberg stoßend – davon man in recognitione domini directi 12 schilling ewigen erschätzig: und fürbietigem Erblehen zinnß zu geben pflichtig

Originaire de Schwäbisch Hall, Jean Georges Karch épouse en 1722 Marie Elisabeth Hœlbé, fille de cordonnier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire (minute non conservée), célébration
1722, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Eheberedung – Joh: Georg Karchen Schumach: vnd Mariæ Elisab: Hölbein
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften Johann Georg Karchen dem ledigen Schuhmacher von Schwäbischen Hall gebürtig, Andreas Karchen des Kieffers und burgers alda ehelichen Sohn, als Hochzeither ane einem, so dann der Tugendsamen Mariæ Elisabethæ Holbein des Ehrenhafften Meisters Lorentz Hölbe Schuhmachers vndt burgers alhier ehelichen dochter alß hochzeitherin andern Theils – Und seind hievor geschiebene ding Zugegangen und beschehen den 16. Junÿ Anno 1723., Jacob Christoph Pantrion Notarius

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 4-v, n° 19)
1722. Mittw. d. 21. 8.br seind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden, Joh: Georg Karg der Ledige Schuhmacher Von Schwäbischen Hall, Andreas Karg b. v. Küblers daselbst ehl. Sohn, v. Maria Elisabeth, Lorentz Hellwe B. v. schuhmachers ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Georg Karg als hochzeiter, m² Elisabetha Hölbigin als hochzeiterin (i 8)

Jean Georges Karch devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu des Cordonniers
1722, 4° Livre de bourgeoisie p. 886
Johann Georg Karch der schuem. Von schwäbisch hall geb. erhalt das burgerrecht Von seiner ehefr. Maria Elisabetha Lorentz Hollwen des burgers und schuem. allhier ehelichen tochter umb die tertz des alten burger schillings, will beÿ E. E. Zunfft der schuemach. dienen. Jur. den 12.ten Xbr. 1722.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison des parents de l’épouse au Fossé des Tailleurs. Ceux du mari s’élèvent à 72 livres, ceux de la femme à 201 livres.
1723 (2.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 49) n° 84
Inventarium über des Ehrenhafften und Bescheidenen Meister Johann Georg Karchen, des Schuhmachers und der tugendsahmen Frauen Mariæ Elisabethæ Karchin gebohrner Hölbein, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1723. – Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung als ein unverändert Guth in den Ehestand Zugebracht (…) die Frau aber mit Assistentz des Ehrengeachten Meister Lorentz Hölbe, ihres leiblichen Vatters – So beschehen in Straßburg Mittwochs den 2. Junÿ Anno 1723.
In einer allhier Zu Straßburg auff dem Schneidergraben gelegener der Ehefrauen Eltern Zuständiger behaußung ist befunden worden, wie Volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. haußraths 32, Sa. Silbers 6, Sa. der Baarschafft 34, Summa summarum 72 lb
Dießemnach wird auch des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 142, Sa. Silbergeschiff und gold 12, Sa. der baarschafft 46, Summa summarum 201 lb

Jean Georges Karch meurt en décembre 1747 en délaissant une fille. Les experts estiment 400 livres la maison rue des Sept-Hommes. La masse propre à la veuve est de 189 livres. L’actif de l’héritière et de la communauté est de 61 livres, le passif de 681 livres.

1748 (26.2.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1272) n° 124
Inventarium über Weÿl. des Ehrsahmen Joh: Georg Karcher geweßenen Schuhemachers und burgers allhier nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1748. – nach seinem am 24.sten Decembris jüngst Verfloßenen 1747.ste jahrs genommenen tödlichen hintritt, hie Zeitl. Verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der tugendsamen Frawen Mariæ Magdalenæ, Meister Joseph Dürlang Schuhemachers und burgers allier ehel. haußfrauw, mit assistentz desselben so der Verstorbenene seel. mit nachgemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehel. erziehlet und ab intestato Zu Einer tochter und rechtsmäßigen Einzigen Erbin Verlaßen, Heüt dato ordnungsmäßig inventirt und ersucht, durch Fraw Mariam Elisabetham gebohrne Hölbein die hinterbliebene Wittib mit Zuziehung des Ehrbahren Meister Johann Georg Hölbe Schuhmachers und burgers allhier Ihres Leiblichen bruders undt erbettenen beÿsitzers (…) So beschehen Straßburg den 26.sten Februarÿ 1748.
Copia der Eheberedung

So in einer allhier Zu Straßburg ahne der Siebenmanns gaß gegen dem pfahlgäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehöriger behaußung folgendermaßen befunden worden.
Ergäntzung der Wittib abgangen unveränderten Vermögens, besagt Inventarÿ illatorum über beeder geweßener Eheleuthe Zugebrachter Nahrung durch weÿl. H. Notarium Pantrion den 2.yen Junÿ Anno 1723. auffgerichtet dermahlen aber durch Herrn Notarium Brackenhoffern außgefertiget ist der Wittib ahne abgenagenem unverändertem Vermögen Zu ergäntzen als folget (…)
Eÿgenthumb an einer behaußung (T.) Ein hauß, hoff, hoffstatt und hinterhäußlein, mit all deren begriffen, weiten, Zugehörden Recht und gerechtigkeiten allhier in der Sieben Manns gaß gegen dem pfalgäßlein einseith neben Johann Carol Heuß dem Ohmbgeldts botten, ander seith neben Margaretha Mußin wittib und Hinten auff der Beckenknecht Herrberg stoßend gelegen, davon gibt man jahrs hoher Schuhl Straßburg ane erblehen Zinnß 12. ß d. Zu doppeltem Capital gerechnet thut 24 lb, Herr Philipp Reißner hatt in hauptguth darauff Zu erfordern 50. lb, Joh: Georg Klein biersieder Zum weißenbehren ahne hauptguth 250 lb, Joh: Conrad Mohl dem Schuhmacher ane Zinßguth 150 lb, Sammenthafft 474 lb. Alßo über dieße onera freÿ leedig und eigen. Darüber besagt ein teutsche Pergamente Kauffverschreibung auff allhießer Cancleÿ Contractstuben Verfertiget, de dato 26.ten Aprilis 1736. und dero größeren anhangenden Secret Insigel Verwahret. Und ist dieße Behaußung Vermög der Herren Werck Meister der Statt Straßburg überrichter schrifftlich unterschriebener Abschatzung angeschlagen worden Vor 800 gulden oder 400 lb. conferendo übertrifft das passiv onus der Hhn Werckmeistere anschlag benantlichen umb 74 lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ der Wittib unverändert Vermögen, Sa. Haußrath 6, Sa. Silber 2, Sa. activ Schuldt 20, Sa. Ergäntzung 160, Summa summarum 189 lb
Und sowohl der Erben wenige unveränderte Vermögen als die übrige Verlaßenschafft unter einem titul als sogenant theÿlbahr beschrieben, Sa. haußrath 45, Sa. Werckzeug und gemachte arbeite 9, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 6, Sa. Behaußung o, Summa summarum 61 lb – Schulden 681 lb, Übertreffen die theÿlbahre passiva die so genante theÿlbahre activ Nahrung benantlich umb 619 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 430. b
Abschatzung d. 28. Februarÿ 1748. Auff begeheren Weÿland deß Ehrenhafften und bescheÿdenen Meister Johann Georg Karchers, deß geweßten Schuemachers und burgers allhier hinterlaßener Wittib und Erben ist dero behaußung allhier in der Statt Straßburg hinter der Sieben Manns gaßen einseit neben der Fraw Moßin Kiefferin, anderseit neben Carl Heiß Umbgelts botten hinten auff der Becken Herberg stoßend, gelegen Von ins unterschriebenen Werckhleüthen beschrieben und angeschlagen worden, solche aber hat unten im Eingang, Ein Stüblein und ein Küchel, auff dem Ersten stock Ein Stub, ein Hauß öhren und ein Küchen, auff dem Zweÿten stockh zwo Kammeren oben darüber unter dem Tach dreÿ Kammerlein so besetzt, darüber ein alter Tachstuhl mit hohl und breitziegeln gedeckt, hat Zu beeden seiten höltzerne Giebel, Es befindet sich auch ein Klein hinter gebäw im höfflein halb mit hohl und halb mit breit Ziegeln gedeckt, hat eion Stüblein und Kämmerlein darunter ein Schopff und Soldaten Kammer, wie auch ein gewölbten Keller, Solche behaußung ist mit alen Ihren begriffen und gerechtigkeiten nach beschehener besichtigung durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe dem Jetzigen Preiß nach angeschlagen worden 800 Gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer stat Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters.
Copia der Eheberedung (…) den 16. Junÿ Anno 1723., Jacob Christoph Pantrion Notarius
Copia Codicilli – 1746 (…) auff Sonntags den 14. Augusti Nachmittag Zwischen vier und fünff Uhren der Ehrbahre meister Johann Georg Karcher Schuhmacher und die tugendsahme Maria Elisabetha gebohrne Hölbbein beede Eheleuthe und burgere allhier (…) in einer allhier Zu Straßburg dero hinter der Kürschner Stub gegen dem pfahlgäßlein gelegenen gedachten beeden Eheleuthen eigenthümlich zuständigen behaußung beruffen Kommen undt erbetten laßen, welche wie auff unser erscheinen in der obersten mit den fenstern auff gedachtes pfahl gäßlein aussehenden wohnstuben beede Zwahr sehr kranck und unpäßlichen leibes, dahero den Mann Zu bett die Fraw aber in einem sessel liegent (…) Johann Jacob Heß, Notarius juratus

Le cordonnier Joseph Durlang et Marie Madeleine Karch ainsi que Marie Elisabeth Hœlbé hypothèquent la maison au profit de Marie Salomé Wagenmann veuve du pharmacien Philippe Jacques Brackenhoffer et de sa petite-fille Marie Dorothée Obermüller pour en régler les frais de construction

1748 (10.12.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 844-v
Joseph Durlang der schuhmacher und Maria Magdalena geb. Karcherin mit beÿstand ihres vogts ad actum Lorentz Gilg des wirths mit fernern assistentz Gottfried Hölbe des schwerdfegers und Georg Wolffgang Kempff des schuhmachers beede ihrer vettern und erstgedachten Durlang eheleuthe respe. schwieger und mutter Fr. Maria Elisabetha geb. Hölbin weÿl. Johann Georg Karcher des schuhmachers wittib mit beÿstand Johann Adam Schiffmacher des seßelmachers
in gegensein Fr. Mariæ Salome geb. Wagenmännin weÿl. H. Rathh. Philipp Jacob Brackenhoffer des Apotheckers wittib und dero Enckelin Jfr. Mariæ Dorotheæ Obermüllerin vogts Valentin Schneegans des metzgers – schuldig seÿen 150 und 200 pfund zu bauung hiernach beschriebener behausung
unterpfand, eine behausung, hindergebäu, hoff und hoffstatt hinter der Kürßner zunfft gegen dem Pfalgäßlein, einseit neben Carl Heuß dem Umbgeldsbotten, anderseit neben der Maußischen wittib, hinten auff die becken herberg

Les mêmes hypothèquent pour la même raison la maison au profit des mineurs Sinninger

1750 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 188-v
Fr. Maria Elisabetha Karcherin geb. Hölbin mit beÿstand Georg Wolffgang Kempff des schuhmacher und ihres tohtermanns und tochter Joseph Durlang des schuhmachers und Maria Magdalena geb. Karcherin mit beÿstand ihres vogts ad actum H. Joseph Friedrich Hölbe des silberarbeiters mit fernern assistentz Samuel Hölbe des schuhmachers und Johann Peter Forschet des sattlers
in gegensein H. Johann Adam Richard des schneiders als vogts Louisæ Catharinæ, Hermanni, Antoni und Tobias Richardi der Sinninger – zu bauung hiernach beschriebener behausung 300 pfund
unterpfand, eine behausung hinder gebäu und hoffstatt hinter der kürßner zunfft gegen dem Pfalgäßlein, einseit neben Carl Heuß dem Umgeldsbotten, anderseit neben der Maußische, wittib, hinten auff die beckenherberg

La maison est vendue le 5 novembre 1755 par enchère judiciaire (voir la référence aux actes ultérieurs) au tonnelier Christophe Seyler qui l’hypothèque quelques jours plus tard au profit de Catherine Elisabeth Helch, veuve du brasseur Jean Georges Klein.

1755 (28.11.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 366-v
Christoph Seÿler der kübler
in gegensein Fr. Catharinæ Elisabethæ geb. Helckin weÿl. Johann Georg Klein des biersieders wittib – schuldig seÿe 250 lb
unterpfand, eine behausung cum appertinentis in der Siebenmanns gaß, einseit neben den Mußischen erben, anderseit neben N Landgraff dem schuhmacher hinten auff die Beckenherberg

Christophe Seyler fait son apprentissage auprès du tonnelier Jean Michel Hügel de 1741 à 1744.
1741, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 421) Dienstags d. 7. Martÿ 1741 – Mstr Joh: Michel Hügel der Kübler nimbt zum Lehrjungen an Christoph Seÿler, weÿl. Balthasar seÿlers geweßenen hießigen burgers Ehl. Sohn umb solchen gegen erlag 50. fl. Lehrgelts und 6 fl. der fr. pro Discretione das Kübler handwerck vom 7.ten Martÿ 1741. biß dahien 1744 also dreÿ jahrlang Zu lehren die helffte von beÿden soll gleich anfangs die andere helffte aber Zu end der Lehrzeit bezahlet werden. dt. ut supra [dt. 15. ß d et pro protoc. 2 ß 6 d]

(f° 457) Dienstags d. 24 Martÿ 1744 – Mstr Joh: Michel Hügel der Kübler undt Hießige burger stellet vor Christoph Seÿler weÿl. Balthasar Seÿler, geweßen burgers undt geschwornen auff dem allhießigen Maurhoff Ehel. Sohn, meldet daß deßen Lehrzeit den 7.ten Martÿ verfloßen, auch beede wohl mit einander Zu frieden und bittet außthuung. Erk. wie gebetten dt. 30. ß pro delis. 3. ß 6 d pro protoc. pro Lehrbrieff 30. ß et pro sigillo 2 ß d

Christophe Seyler s’inscrit en mars 1756 au chef d’œuvre qu’il présente en mai 1756. Les examinateurs relèvent des imperfections mineures et reçoivent le candidat maître à part entière
1752, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 76) Dienstags d. 4. Martÿ 1756 – Christoph Seÿler der leedige von hier gebürtige Kübler stehet, und bittet ihne Zum Meisterstück einzuschreiben. Erkannt Willfahrt, Zahlt Werckstatten Zinnß 3 lb, pro prot. 5 ß, pro Findl. 2 ß

Designatio. Desjenigen Meisterstücken so vom 27. Julÿ 1752. biß den 8. Novembris 1781 verfertiget worden
f° 433) Mittwochs d. 19.t May 1756 ist Christoph Seÿlers des ledigen von hier gebürthigen Küblers meisterstück besichtiget und von den H. Schaueren referirt worden, daß die Wein Gölt ob ein unrand und ein wenig Zu schmahl, Wider den E. Eÿmer aber nichts einzuwenden seÿe, die bütt belangend wolche hätte inwendig i. Kleine einfug und an einem eck ebenfalls der boden seÿe um ½ viertels Zoll Zu schmahl und über ein eck um ½ viertels Zoll Zu lang, und an einem Eck Zu nieder, weilen aber solche fehler von Keiner consequentz, Erkennten sie ihn vor einen vollkommmenen meister, Welches H. Obmann auch confirmirte crafft unterschrifft, Unterschrieben Johann Simon Käuffer, Johann Jacob Brion, Daniel Baldner.

(f° 83-v) Dinstags d. 9. 9.bris 1756 – N. Leibzünfftiger
Mstr Christoph Seÿler der Kübler producirt Stall Schein vom 16. Septembris 1756 vermög weßen er sich daselbsten Ordnungs mäßig angemeldet, bittet ihme Zum leibzünfftigen anzunehmen. Erkannt, wie gebetten, dedit als eines burgers Sohn der sich an eines Zu&nftigen tochter verheurathet 1 lb 10 ß, pro Feüereÿmer 10 ß, pro prot. 5 ß, pro findl. 6 ß

Les héritiers du chirurgien Christophe Stricker rendent compte de la tutelle de ses biens à Christophe Seyler
1752 (1.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 60) n° 1504
Rechnung Weÿland Herrn Christoph Stricker geweßenen Chirurgi undt Wundartzten, auch burgers allhier Zu Straßburg, als geschwornen vogten Christoph Seilers leedigen Küblers auf der Wanderschafft sich aufhaltendt, weÿland baltasar Seiler des geschwornen auf dem allhiesigen Maurhoff mit auch weÿl. fraun Annæ Margarethæ gebohrener Langin ehelich erzeugten und nach tod verlaßenen Sohns, Inhaltend alles das Jenige, was derselbe von d. 29. Septembris 1745. Biß dem 1. Martÿ 1752.seinet wegen Eingenommen und wieder außgeben, Von deßen hinterlaßenen Kindern vnd Erben abgelegt. Vierdte vnd Letzte rechnung dießer Vogteÿ

Fils de Balthasar Seyler, employé au chantier des Maçons, Christophe Seyler épouse en 1756 Susanne Madeleine Brucker, fille de tonnelier : contrat de mariage, célébration
1756 (10.7.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 110
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Vorgeachten herrn Christoph Seÿler dem Leedigen Kübler Meister, weÿl. Hn Balthasar Seÿlers der geweßene geschwohrne bediente auf dem Mauerhoff und burgers allhier längst seel. nachgelaßenem Sohn, als dem Hn Bräutigam ane einem,
So dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Susanna Magdalena Bruckerin, weÿl. Hn Lorentz Bruckers des geweßenen Küblers und burgers allhier seel. nachgelaßene tochter, als der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil
auf Freÿtag den 10.den Julÿ Anno 1756. [unterzeichnet] Christoff Seÿler als hoch Zeitter, Susanna Magdalena bruckerin als hoch Zeitterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 212-v, n° 18)
1756. D. X. et XI. post Trin. proclam. Mittw. d. 1. 7.bris copulati Christoph Seyler lediger Kübler u. b. h. l. weÿl. Balthasar Seyler gew. geschwohren auf hiesigem Maurhoff u. b h. l. ehelich Sohn u. Jgfr. Susanna Magdalena weÿl. Lorentz Brucker gew. Küblers u. b. h. l. ehel. tochter [unterzeichnet] Christoff Seÿler als hochzeiter, Susana Magdalena bruckerin als hochzeiterin (i 217)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison que le mari a apportée en mariage, estimée à 1 050 livres. Ceux du mari s’élèvent à 375 livres, ceux de la femme à 436 livres.

1757 (17.6.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 712) n° 240
Inventarium über des Ehren und vorgeachten Herrn Christoph Seÿlers des Küblers und der Ehren und tugendsamen fraun Susanna Magdalena Seÿlerin geb. Bruckerin beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1757. – und sich vermög der Vor mir unterschriebenem Not° den 10.ten Julÿ 1756. auffgerichteten heuraths Verschreibung Vor unverändert Vorbehalten haben (…) So beschehen in Straßburg in præsentia H. Joh: Daniel Hölßel hohldrähers des Ehemanns Stieffbruders und H. Lorentz Bruckers Küblers der Ehefrauen eheleiblichen Bruders beeder burgere allhier, auf Freÿtag den 17.den Junÿ A° 1757.

In einer allhier Zu Straßburg hinter der Kürßner Stub gegen dem Pfahlgäßlein über gelegenen dem Ehemann eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden, wie folgt.
Eigenthum ane einer Behaußung (M.) Eine behaußung hintergebäu, Hoff, Hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg hinter d. Kürschner Zunfftstub gegen dem Pfahlgäßel 1. s. neben Lorentz Landgraff dem Schuhmachern 2.s neben N. Mußen des Kieffers seel. nachgel. Wittib und Erben, hinten auf die becker herrberg stoßend, so über 12. ß d ewig. Ehrschätzig. und Vierbietigen Zinnßes freÿ leedig eigen und wird solches dißorths außgeworffen pro 1050. lb. Hievon gibt man ferner auf Joh. Bapt: 20. lb. d à 4 pro Cento gerechneten Zinnßes Frauen N. Kleinin der ehemahlig. geweßenen Weißbähren biersiederin Wittib, ablößig in Capital mit 500. und ist ferner dißorths abzuziehen das jenige so d. Ehemann von seiner Ehefrauen in bahrem Geld erhalten Thut wie hernach Zusehen 235. 15 4 ½, Macht beedes 736. 15. 4 ½. Nach welchem abzug ane dem ohnvergreifflichen Anschlag solcher behaußung dißorths übrig v.bleibt 314. 4. 7 ½. Über die behaußung sagt i. teutscher pergam. Ganth Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anh. Ins. Verwahrt datirt d. 5. 9.bris A° 1755.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Des Manns in die Ehe gebracht Vermögen. Sa. haußraths 8, Sa. Werckzeugs auch holtz Zum Kübler Handwerck gehörig 33, Sa. Silbers 7, Sa. baarschafft 1, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 314, Summa summarum 365 lb – Darzugelegt die Ihme dem Ehemann vermög der Eheberedung gehörige helffte ane denen verherten haussteuren 10 lb, des Manns in die Ehe gebracht Vermögen 375 lb
Dießemnach wird nun auch der Frauen in die Ehe gebracht Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 66, Sa. Silbers 15, Sa. goldener Ring 19, Sa. baarschafft 250, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75, Summa summarum 426 lb – Hierzu kombt ferner die Ihro der Ehefrauen gebührige helffte ane denen verehrten haussteuren 10 lb, der Frauen samtlich in die Ehe gebracht Vermögen 436 lb

Christophe Seyler et Susanne Madeleine Brucker hypothèquent la maison au profit de Catherine Elisabeth Klein née Helck

1764 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 6
Christoph Seÿler der kübler und Susanna Magdalena geb. Bruckerin mit beÿstand Johann Daniel Höltzel des hohldregers und Johann Wilhelm Urspruch des krempen [unterzeichnet] ur spruch)
in gegensein Fr. Catharina Elisabetha Kleinin geb. Helckin – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Siebenmanns gaß, einseit neben den Mußischen erben, anderseit neben Lorentz Landgraff, hinten auff die Beckenherberg

Christophe Seyler et Susanne Madeleine Brucker hypothèquent la maison au profit du marchand Georges Frédéric Rosa

1786 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 157-v
Christoph Seiler der küblermeister und Susanna Magdalena geb. Bruckerin unter assistentz Johann Daniel Broistetter des seidenknopffmachers und Lorentz Ziegel des küblermeisters
in gegensein H. Georg Friedrich Roßa des handelsmanns – schuldig seÿen 150 gulden
unterpfand, eine behausung samt Zugehörden in der Siebenmanns gaß, einseit neben Fr. Landgraffin, anderseit neben Philipp von Zabern wittib, hinten auff Beckenherberg

Inventaire après décès d’un locataire, le journalier manant Antoine Hunsinger, dressé à la requête de sa veuve Odile Hoffstetter

1788 (13. 8.br), Not. Stoeber (6 E 41, 1255) n° 667
Inventarium und beschreibung derjenigen Haab und Nahrung, so weiland Antoni Hunßinger der gew: tagner und schirmer alhier, nach seinem den 23. Martÿ diesen Jahrs erfolgten absterben verlassen hat, Welche succession auf gebührendes ansuchen und begehren Fraun Odilia geb. Hoffstettin der hinterbliebenen Wb. beÿständl. Mr Christoph Seiler des Küblers u. brs. allhier wie auch Johannes Rhin des Schirmers und Taglöhners allhier als geschwornen Vogts des abgeleibten mit Ihro der Wb. erzeugter beeder Kinder, benandl. Johann Michael so seit Michaelis diesen Jahrs 16 Jahr alt und Georg so seit Michaelis diesen Jahrs 12 Jahr zurückgelegt hat, inventirt und ersucht worden (…) So geschehen in einer zu Straßburg an der Siebenmanns gaß gegen dem Pfalgäßlein über gelegenen vorbes. Mr Christoph Seiler zuständigen u. dißorts lehnungsweiße bewohnenden behausung, Mittwochs den 13. Novembris Anno 1788
Bericht dießes Inventarÿ. Si declarirte die Wb. beÿständl. wie eingangs erwehner daß Sie Zu Zeit des Verheurathung keine Eheberedung mit dem Verstorbenen errichtet habe
Sa. Haußräthl. Mobilien 15 lb – Schulden 16 lb, In Vergleichung passiv onus 16 ß

Christophe Seyler meurt en 1799 en délaissant trois enfants. La masse propre à la veuve est de 50 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 400 livres, le passif à 3 491 livres

1799 (27 brumaire 8), Strasbourg 4 (30), Not. Roessel n° 157
Inventarium und beschreibung allderjenigen haab Nahrung und Güthern so weÿl. Christoph Seÿler der kübler nach seinem den 10. Thermidor 7.t Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, auff ansuchen der Wittib burgerin Susanna Magdalena Brucker
der Verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen seine mit der Wittib erzeugte noch lebende zweÿ Söhn und eine Tochter, 1. bürger Johann Christoph Seiler Kübler, 2. bürger Jean Seÿler Verheuratheter Schumacher zu Paris wohnhaft, 3. bürgerin Susanna Magdalena Seÿler bürgers Johann Daniel Hoelzel drehers Ehefrau

Eigenthum ane Einer behausung. Nemlich eine behausung hintergbäud hof und hoffstatt mit all deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten in der sieben Manns gaß gegen dem Pfahl gäßel mit N° 6 bezeichnet, einseit neben Lorentz Beck Schumacher, anderseit neben Zabern Schneider hinten auf b. Vierling vormals die beckenherberg, ohnpraejidicirlich und ohne consequenz angeschlagen worden pro 2400, hierüber besagt ein Kaufbrieff sub dato 5. Novembris 1755 mit dem kleinen Raths anhangenden Insiegel versehen vermög dessen der verstorbene Vatter b. Seiler dieses haus von Joseph Dürrlang des Schumachers erstern Ehefrau hinterl: Erben in seinem ledigen Stadt käuflich an sich geb. hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib natural posten 50 fr
die übrige mass, behausung 2400 fr, passiv schulden 3491 fr, Compensando 1091 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 70 F° 96 du 28 brumaire 8

Inventaire après décès d’un locataire, le cordonnier Jean Kettner

1804 (1 nivose 13), Strasbourg 3 (28), Not. Übersaal n° 855, 2659
Inventaire de la succession de Jean Kettner, cordonnier, décédé le 25 brumaire 13 – à la requête de Marie Salomé Eberlin la veuve tutrice naturelle d’Elisabeth née le 21 ventose 8, 2. Georges Théophile Scherer amidonnier, subrogé tuteur, 3. Christophe Seiler baquetier tuteur établi a Jean Michel né le 13 décembre 1783 procréé en premières noces avec Marie Salomé Gold sa femme divorcée, 4. Jean Lang passementier subrogé tuteur de Jean Michel – Contrat de mariage par le soussigné notaire le 17 germinal 10
dans une maison rue des sept hommes n° 6 appartenant aux héritiers Seiler
remploi de la veuve, souss. 26 prairial 11, 400 francs
propre des enfants, mobilier 75 fr, garde robe 24 fr, total 99 fr
communauté,capital 500 fr, passif 615 fr, déficit 115 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 95 F° 71-v du 3 nivôse 13

Jean Christophe Seyler et Jean Seyler cédent leurs parts de maison à leur beau frère et leur sœur le tourneur Jean Daniel Hœltzel et Susanne Madeleine Seyler

1805 (1 compl. 13), Strasbourg 12 (8), Not. Wengler n° 1355 du 1 fruct. 13, Adjudication
Jean Christophe Seyler bacquetier, Jean Louis Roos fondé de pouvoir de Jean Seyler cordonnier à Paris, Susanne Madeleine Seiler femme de Jean Daniel Hoeltzel tourneur comme héritiers de Jean Christophe Seyler bacquetier leur père décédé le 10 thermidor 7 et de Susanne Madeleine Brucker leur mère décédée le 1 germinal dernier
à Jean Daniel Hoeltzel tourneur copropriétaire du chef de sa femme à laquelle appartient le dernier tiers
le Domaine util d’une Maison bâtiment du derrière cour trés fond et dépendances sise a Strasbourg rue des Sept hommes n° 6, d’un côté le Sr Buck cordonnier d’autre le Sr Zabern tailleur devant ladite ruen derrière ci devant auberge des boulangers – dont le défunt père des requérants a fait l’acquisition sur la première femme de Joseph Dürrbach cordonnier de Strasbourg par vente forcée au Petit Sénal de cette ville le 5 novembre 1755
art. 2, grevée envers la fondation appelée hohe-schul de cette ville à laquelle appartient le domaine direct d’une rente emphythéotique et laudémiale de 2 livres 8 sols – criée 4000 francs
le 15 fructidor n° 1377 – le 1 complémentaire 13 n° 1410 dernière mise 4800 fr – 3200 fr la totalité à raison de 4800 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 138-v du 2 vd 14

Fils de tourneur, Jean Daniel Hœltzel épouse Susanne Madeleine Seyler en 1794
Mariage, Strasbourg (n° 837)
Ce jourd’hui premier Germinal de l’an second de la République française une et indivisible (…) Jean Daniel Hoeltzel, tourneur, âgé de 33 ans, né et domicilié en cette Commune, fils légitime de feu Jean Daniel Hoeltzel, tourneur, & de Marie Elisabeth Saenger, et Susanne Madeleine Seyler, âgée de 27 ans, née & domiciliée en cette commune, fille légitime de Christophe Seyler, Bacquetier, et de Susanne Madeleine Brucker (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 20 août 1760 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 4 novembre 1766 (signé) Johann Daniel höltzel, Susanna Magdalena Seÿlerin (i 113)

Contrat de mariage de Christophe Seiler qui habite la maison
1813 (12.2.) Strasbourg 5 (37), Not. F. Grimmer n° 8099
Contrat de mariage – Christophe Seiler, baquetier demeurant en cette ville rue des Sept Hommes n° 6, veuf de Catherine née Thomas, fils de Christophe Seiler, baquetier, et de Susanne Madeleine née Brucker
Marie Elisabeth Simon, fille majeure demeurant rue des Sept Hommes n° 3, fille de Jean Frédéric Simon, tricoteur, et de feu Eve Marguerite née Erhard
dans la maison appartenant à la veuve et héritiers Faller notaire place des Moulins n° 18
Enregistrement de Strasbourg, acp 121 F° 145 du 17.2.

Inventaire après décès d’une locataire, Catherine Marthe Kraus femme du ciseleur Jean André Dahl

1826 (8.6.), Strasbourg 8 (41), Me G. Grimmer n° 1170
Inventaire de la succession de Catherine Marthe Kraus femme de Jean André Dahl, ciseleur, décédée le 29 décembre 1825 – à la requête du veuf, commun en bien en vertu du contrat de mariage reçu par Me Roessel le 7 avril 1812, père et tuteur légal d’Edouard Théodore né le 8 février 1815 & Emilie Frédérique née le 23 mars 1816 – en présence de Jean Frédéric Hoff, orfèvre, subrogé tuteur
dans une maison dans la rue des Sept Hommes n° 7 où les conjoints Dahl occupoient un logement
inventaire des apports, Me Roessel le 15 juillet de ladite année, le veuf apporte 1273 fr, en immeubles le huitième d’une maison rue de Schiltigheim n° 19
immeubles propres, le huitième indivis dans la maison rue de Schiltigheim n° 19 estimée 200 fr,
propres, meubles 467 fr, garde robe 73 fr, remploi créance
total 1286 fr, après déduiction 137 fr reste 1148 fr
communauté meubles 115 fr, passif 169 fr

Les enfants et héritiers de Jean Daniel Hœltzel et de Susanne Madeleine Seyler se partagent les biens de leurs parents. Les conjoints Hœltzel ont un fils et deux filles célibataires, la femme a eu en outre une fille naturelle Madeleine Seyler reconnue Kugler, veuve du cordonnier Chrétien Oberst. Jean Daniel Hœltzel meurt de vieillesse à l’âge de 81 ans.

1841 (8.12.), Strasbourg 12 (156), Me Noetinger n° 13.998
(Partage des biens de Jean Daniel Hoeltzel et de Susanne Madeleine Seyler)
Sont comparus Sieur Jean Jacques Hoeltzel tourneur, Melle Madeleine Hoeltzel majeure d’ans & Melle Marguerite Hoeltzel majeure d’ans, tous trois demeurant et domiciliés à Strasbourg, habiles à se dire et porter héritiers de feus Sieur Jean Daniel Hoeltzel, tourneur, & Dame Susanne Madeleine Seyler vivants conjoints à Strasbourg leur père & mère, Lesquels désirant faire constater l’état des succession ses Sieur et Dame Hoeltzel & procéder au partage des biens, droits & affaires qui les composent ont pour plus de clarté de ces opérations observé préliminairement ce qui suit.
Observations préliminaires 1. Jean Daniel Hoeltzel est décédé ab intestat à Strasbourg en son domicile le premier octobre 1841 laissant pour ses trois héritiers légitimes les trois comparans, 2° Susanne Madeleine Seyler est aussi décédée ab intestat en son domicile à Strasbourg le 18 novembre 1841 laissant pour des héritiers légitimes les mêmes trois comparans en conccurrence avec un enfant naturel né hors mariage qui a droit à un 12° de la succession comme représentant le tiers de ce qu’elle auroit eu si elle eut été légitime. Cet enfant naturel est la Dame Madeleine Seyler reconnu Kugler sans exercer d’état demeurant à Strasbourg veuve de M. Chrétien Oberst vivant cordonnier en ladite ville, à ce présente
3° Les époux Hoeltzel se sont mariés à Strasbourg en l’année 1792 sans avoir fait précéder leur union par un contrat qui en régle les conditions civiles donc avant la promulgation du code civil & leur union conjugale quant aux effets civils a donc été régie par les statuts locaux alors en vigueur à Strasbourg aux vœux desquels la communauté est partageable du tiers aux deux tiers, c’est-à-dire un tiers pour la femme et deux tiers pour le mari ou leurs héritiers & les immeubles sont réservés de part et d’autre.
4° après le décès des Sieur & Dame Hoeltzel aucun inventaire ni acte conservatoire n’a été dressé. 5° Aucun des héritiers n’ayant été doté par les auteus communs il n’y a pas lieu à rapport ni égalisation.
acp 293 (3 Q 30 008) f° 53 du 16.12. – Communauté, actif 6546
Succession de la dame Hoeltzel, actif 2182
Succession du sieur Hoeltzel, actif 2/3 de la communauté 4364
une maison à Strasbourg rue St Guillaume N° 2, évaluée 2000

Décès, Strasbourg (n° 2443)
Déclaration faite le premier octobre 1841 du décès de Jean Daniel Hoeltzel, âgé de 81 ans, né à Strasbourg, tourneur, époux de Susanne Madeleine Seyler, domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le premier du mois courant à 7 heures du matin dans la maison située N° 2, rue St Guillaume, fils de feu Jean Daniel Hoeltzel, tourneur, et de feu Marie Elisabeth Saenger, Premier déclarant Jean Jacques Hoeltzel agé de 40 ans, tourneur, fils de défunt – [in margine :] marasme sénil (i 50)

Jean Daniel Hœltzel et Susanne Madeleine Seyler délaissent trois enfants
1861 (27.3.), Me Noetinger
Notoriété constatant que Jean Daniel Hoeltzel, vivant tourneur à Strasbourg est décédé le premier octobre 1841 et Suzanne Madeleine Seyler sa femme le 13 novembre 1841 et que Catherine Marguerite Hoeltzel leur fille est décédée le 6 janvier 1856 laissant pour héritiers ses frères et sœurs Jean Jacques et Madeleine Hoeltzel
acp 497 (3 Q 30 212) f° 42 du 1.4.

Catherine Marguerite Hœltzel meurt célibataire en laissant pour héritiers son frère et sa sœur, Susanne Madeleine Hœltzel meurt célibataire en laissant pour héritier son frère
1865 (22.7.), Strasbourg 3 (107), Not. Weiss (Emile) n° 1181
Notoriété (…) I. avoir parfaitement connu M. Jean Daniel Hoeltzel, vivant tourneur en bois à Strasbourg, et savoir qu’il est décédé en ladite ville ab intestat en 1840, qu’après son décès il n’a point été fait d’inventaire, Et qu’il a laissé pour ses seuls et uniques héritiers Jacques Hoeltzel, Catherine Marguerite Hoeltzel, Susanne Madeleine Hoeltzel chacun pour un tiers
II. avoir parfaitement connu Mlle Catherine Marguerite Hoeltzel, vivant sans état à Strasbourg, et savoir qu’elle est décédée en ladite ville ab intestat en état de célibat, qu’après son décès il n’a point été fait d’inventaire, Et qu’elle a laissé pour ses seuls et uniques héritiers ses frères et sœurs Jacques Hoeltzel et Susanne Madeleine Hoeltzel chacun pour moitié.
III. avoir parfaitement connu Mlle Susanne Madeleine Hoeltzel, vivant sans état à Strasbourg, et savoir qu’elle est décédée en cette ville en 1864 ab intestat en état de célibat, qu’il n’a point été fait d’inventaire après son décès, Et qu’elle a laissé pour seul et unique héritier M. Jacques Hoeltzel susnommé.

Jean Daniel Hœltzel et Suzanne Madeleine Seyler vendent la maison à l’appariteur Pierre Antoine Zottner et à sa femme Marie Salomé Bauer

1839 (1.8.), Strasbourg 12 (150), Me Noetinger n° 11.520
Jean Daniel Hoeltzel, tourneur, et Suzanne Madeleine Seyler
à Pierre Antoine Zottner, appariteur du Juge de Paix du canton sud de Strasbourg, et Marie Salomé Bauer
une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière avec petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Sept Hommes n° 6, d’un côté M Beck, d’autre le Sr Münch boucher, devant la rue, derrière M Grucker boulanger – à la venderesse propriétaire pour en avoir recueilli un tiers dans la succession de Jean Christophe Seyler, bacquetier, et de Susanne Madeleine Brucker ses père et mère et d’acquisition de deux tiers sur Jean Seyler de Paris et Jean Christophe Seyler bacquetiers ses deux frères par acte reçu Me Wengler le 1 complémentaire 13 – que la maison n’est louée que par baux verbaux – moyennant 5000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 270 f° 74 du 7.8

Le tailleur d’habits Pierre Antoine Zottner épouse Marie Salomé Bauer en 1826 en reconnaissant une fille née un an plus tôt : contrat de mariage, célébration
1826 (25.3.), Strasbourg 13 (42), Me Bremsinger n° 3783
Contrat de mariage – Pierre Antoine Zottner, tailleur d’habits, fils de feu François Antoine Zottner et de Madeleine Weishaupt
Marie Salomé Bauer fille majeure de Jean Pierre Bauer, tailleur d’habits, et de Salomé Froelich
latéralent un enfant procréé par eux nommé Sophie Fanny née à Eckbolsheim le 12 avril 1825, les autres enfants seront élevés dans la religion évangélique professée par la mère
usufruit de la succession du prédécédé
Enregistrement de Strasbourg, acp 177 F° 158 du 28.3.

Mariage, Strasbourg (n° 93)
Acte de mariage célébré le 27 mars 1826. Pierre Antoine Zottner, majeur d’ans, né en légitime mariage le premier prairial an VIII à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Tailleur, fils de feu François Antoine Zottner, Journalier, décédé en cette ville le 4 février 1825 et de Madeleine Weishaupt, ci présente et consentante, et Marie Salomé Bauer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 22 vendémiaire an VIII à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Pierre Bauer, tailleur, ci présent et consentant et de feu Salomé Froelich, décédée en cette ville le 10 février an XIII. Et aussitôt lesdits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Sophie Fanny Bauer né d’eux à Eckbolsheim (BasRhin) le 12 avril 1825 (signé) Piere antoine Zottner, Marie Salomé Bauer (i 12)

Registre de population 600 MW 196, p. 66. Rue des 7 hommes N° 6
Zottner, Pierre Antoine, 1799, Strasbourg, Propriétaire, C.;m. (sorti) 30. 8.bre 1851, rue d’or 10
id. née Bauer, Marie Salomé, 1800 Strasbourg, P, ép
id. Emilie, 1831 Strasbourg, P. Enf.
id. Auguste Charles, 1837 Strasbourg, P. enf.

Pierre Antoine Zottner et Marie Salomé Bauer hypothèquent la maison au profit du rentier Jean Georges Bauer

1843 (26.8.), Strasbourg 12 (161), Me Noetinger n° 16.240
Obligation – Ont comparu Pierre Antoine Zottner, appariteur du juge de paix du canton sud de Strasbourg, et Dame Marie Salomé Bauer son épouse qu’il autorise aux effets ci après demeurant ensemble à Strasbourg (devoir légitimement)
à M Jean Georges Bauer rentier demeurant à Strasbourg, la somme principale de 2000 francs
hypothèque. Une maison d’habitation consistant en bâtiment de devant et bâtiment de derrière, avec petite cour, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue des Sept hommes n° 6, tenant d’un côté à M Beck, de l’autre le Sr Münch boucher, devant la rue et derrière M Grucker boulanger. (…) Les époux débiteurs affirment 1° que l’immeuble ci-dessus désigné leur appartient en vraie et incommutable propriété pour en avoir fait l’acquisition du Sr Jean Daniel Hoeltzel, tourneur et Dame Suzanne Madeleine Seyler sa femme, demeurant ensemble à Strasbourg, suivant contrat passé devant led M° Noetinger le premier août 1839, enregistré, moyennant la somme de 5000 francs

Pierre Antoine Zottner et Marie Salomé Bauer hypothèquent la maison au profit du compositeur d’imprimerie Frédéric Daniel Muntz

1847 (6. 8.br), Strasbourg 3 (92), Not. Burtz n° 1011
Obligation – Ont comparu le Sr Pierre Antoine Zottner, appariteur de M. le juge de paix du Canton sud de Strasbourg, et De Marie Salomé Bauer sa femme qu’il autorise aux effets ci après demeurant ensemble à Strasbourg (devoir légitimement)
au Sr Frédéric Daniel Muntz compositeur chez Mad. veuve Berger-Levrault imprimeur libraire demeurant à Strasbourg, la somme principale de 1500 francs
hypothèque. Une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, avec petite cour, droits et dépendances, située à Strasbourg rue des Sept hommes n° 6, tenant d’un côté à M Beck, de l’autre au Sr Münch boucher, devant à la rue et derrière à Mad. Grucker boulanger. Les emprunteurs déclarent que cette maison leur appartient en toute propriété au moyen de la vente qui leur en a été faite par le Sr Jean Daniel Hoeltzel, tourneur et De Susanne Madeleine Seyler conjoints à Strasbourg pour le prix de 5000 francs en vertu d’un contrat passé devant M° Noetinger notaire à Strasbourg le premier août 1839, transcrit le 22 du même mois vol. 350 N° 21, qu’il ddoivent encore la totalité dudit prix, et que la De Hoeltzel avait recueilli un tiers de la même maison dans les successions du Sr Jean Christophe Seyler, baquetier et de De Susanne Madeleine Brucker conjoints à Strasbourg ses père et mère,que les deux autres tiers recueillis dans les mêmes successions par les Sr Jean Seyler cordonnier à Paris et Jean Christophe Seyler baquetier à Strasbourg ses frères lui ont été vendus par ceux-ci suivant un procès verbal d’adjudication dressé par M° Wengler notaire à Strasbourg le premier jour complémentaire de l’an XIII.

Pierre Antoine Zottner et Marie Salomé Bauer vendent la maison au négociant Jonas Netter

1849 (31. 8.br), Strasbourg 12 (177), Not. Noetinger n° 21.557
Ont comparu le Sieur Pierre Antoine Zottner, appariteur du juge de paix du canton sud de Strasbourg & Dame Marie Salomé Bauer son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble en cette ville rue des sept hommes N° 6 (ont vendu)
au Sieur Jonas Netter, négociant demeurant à Strasbourg, rue du jeu des enfants N° 14
Une Maison à deux étages sur rez de chaussée avec petite cour & bâtiment de derrière, droits & appartenances, située à Strasbourg rue des Sept Hommes N° 6, tenant d’un côté à M. Beck, d’autre côté au Sr Deuchler, par devant à la rue des sept hommes & par derrière au Sr Jacques Bock boulanger. Ainsi que cet immeuble existe aujourd’hui avec tout ce qui tient à clous & chevilles & tout ce qui est réputé immeuble par la loi, ainsi que le fourneau en fayence & deux en fonte avec leurs tuyaux & pierres, le tout sans réserve ni exception.
Les Epoux Zottner sont propriétaire de l’immeuble présentement vendu au moyen de la vente qui leur en a été faite par le Sieur Jean Daniel Hoeltzel, tourneur & Dame Suzanne Madeleine Seyler, sa femme, demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat passé devant led M° Noetinger a son collègue le premier août 1839. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 5000 francs (…). Le contrat dont elle résulte a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 22 août 1839 volume 350 N° 21 (…). Ces derniers possédaient ledit immeuble comme étant avenu à la femme dans les successions de Jean Christophe Seyler, baquetier & Suzanne Madeleine Brucker sa femme décédés à Strasbourg dont elle était héritière conjointement & par tiers avec Jean Seyler cordonnier à Paris & Jean Christophe Seyler baquetier à Strasbourg, dont elle a acquis les deux tiers qui leur appartenait suivant particulier de licitation dressé par M° Wengler notaire à Strasbourg le premier jour complémentaire de l’an XIII. – moyennant 7500 francs
acp 388 (3 Q 30 103) f° 44

Natif de Niedernai, Jonas Netter épouse en 1827 Jeannette Levy de Ribeauvillé
Mariage, Niedernai (n° 10)
Acte de mariage célébré (…) le 28 novembre 1827. Jonas Netter, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 octobre 1796 à Niedernai, domicilié à Niedernai, revendeur, fils de feu Nathan Netter en son vivant Revendeur, domicilié à Niedernai où il est décédé le 2 juillet 1819 et de Bilha Bloch, domiciliée à Niedernai, ladite mère ci présente et consentante, et Jeannette Levy, majeure d’ans, née en légitime mariage le 12 novembre 1806 à Ribeauvillé (Haut-Rhin), domiciliée à Ribeauvillé, fille de Léon Levy, domicilié audit Ribeauvillé et de Sara Hirtz domiciliée audit Ribeauvillé, lesdits Père et mère ci présents et consentants (signé) Jonas Netter, Janette Levy (i 7)

Sociétés auxquelles participe Jonas Netter
1851, Enregistrement de Strasbourg, ssp 110 (3 Q 31 609) f° 73-v du 7.3.
Acte de société du 28 janvier 1851 – Entre Mr Jonas Netter, marchand de literie à Strasbourg Et M. Salomon Levy, marchand de nouveautés à Strasbourg, a été arrêté et convenu ce qui suit.
1° Les susdénommés d’associent en participation pour exploiter un commerce de meubles comprenant l’achat, la vente et la location de meubles
2° Le siège de l’association est fixé à Strasbourg place du marché neuf
3° La durée de l’association est fixée à six années qui commencent à courir le 25 mars 1851 pour expirer à pareille époque de l’année 1857
4° La raison sociale sera J. Netter et L. Salomon (…)

1856 (26.3.), Me Burtz
Acte de société – entre 1) Jonas Netter père, 2) Nathan et Léo Netter fils, les trois commerçants à Strasbourg
La société sans indication de l’espèce de commerce sera en nom collectif, sous la raison Netter père et fils dont le siège sera à Strasbourg et durera au Jour du décès du premier mourant. Le Sr Netter versera à la société toutes les sommes que réclameront les opérations sociales. Le Sr Nathan Netter verse la somme de 7200 francs et Leo Netter celle de 10.000 francs. Après le décès d’un des assoiés la société continuera de plein droit encore pendant une durée de cinq ans.Les autres articles sont purement réglementaires
acp 449 (3 Q 30 164) f° 15-v du 1.4.

Jonas Netter meurt en 1858 en délaissant huit enfants ou leurs représentants. Il lègue un quart de sa succession à sa belle-sœur dite aussi sa femme Sibille Levy ; les trois enfants reconnus qu’il a eu d’elle ne participent pas à la succession

1858 (2. X.br), Me Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Jonas Netter, négociant à Strasbourg où il est décédé le 17 novembre 1858, dressé à la requête de 1) Abraham Netter, négociant, 2) Léo dit Lazare Netter, négociant, 3) Hermann Netter, négociant, 4) Nephtali Netter, commis négociant à Genève, 5) Léopold Netter, commis, 6) Jeannette Netter, 7) Salomon Kossmann, revendeur, comme tuteur de Charles & Joséphine Kosmann enfants de feu Moïse Kossmann etd e feue Henriette Netter, 8) Rachel Netter, célibataire tous à Strasbourg, 9) Sybille Levy, célibataire au dit lieu.
acp 474 (3 Q 30 189) f° 59 du 13. X.br (succession déclarée le 11 mai 1859) Il dépend de ladite succession, Mobilier estimé 1332, marchandises 19.076, autre mobilier 500, créances bonnes 1813, créances douteuses 95, autre mobilier 1338, autres marchandises 9653, bénéfice dans la société Netter fils 19.403, autres créances 2373
deux stalles au temple israélite
une maison rue des sept hommes N° 6, loyer 118

1858 (29. 9.br), Me Noetinger
Dépôt du testament olographe de Jonas Netter Négociant à Strasbourg décédé le 17 novembre 1858, ledit testament en date du 7 mai 1850
acp 474 (3 Q 30 189) f° 24-v du 1. X.br
Enregistrement de Strasbourg, ssp 128 (3 Q 31 627) f° 54-v du 1.12.1859 – Me Noetinger, notaire (succession déclarée le 11 mai 1859) Testament – Je soussigné Jonas Netter lègue à ma belle soeur Sibylle Léwi en toute propriété la quatrième partie de ma future succession. Strasbourg le 7 mars 1853

Registre de population 600 MW 196, Rue des 7 hommes N° 6 (p. 69)
Netter, Jonas, 1797, Nidernay, Md. de litterie – (à Strasbourg depuis) 17 juin 1847, 1209, (auparavant) r. jeu des enfants 14, (entré) 25 janvier 50
id. née Levy, Sophie, 1812 Ribeauvillé, Ep.
id. Nathan 16 avril 1830, Nidernay, Enf. du 1. lit du mari – Négociant, (ensuite) 20. 7.b 1855 rue des Drapiers 9, marié
id. Léo, 1 Xbr 1832, Nidernay – Commerçant – Cert. R. p. Paris le 26 juillet 1855, rentré un mois après
id. Herrmann, 11 juin1833, Nidernay – Commerçant
id. Nephtali, 1 7.br 1834, Nidernay – Commis
id. Rachel 1737, Nidernay
id. Léopold 28 août 1738, Nidernay – Tapissier
id. Jeannette 1840, Nidernay
id. Pauline 1845, Nidernay, Enf. du 2° lit
id. Benjamin, 5 juillet 1848, Strasbourg
id. Jacques 23 8.bre 1849 Strasbourg

Naissance, Strasbourg (n° 1034)
Le 5 juillet 1848, a comparu Jonas Netter, âgé de 50 ans, commerçant domicilié à Strasbourg lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin né à Strasbourg le 5 juillet 1848 à 5 heures du matin en la maison N° 14 rue du jeu des enfants, fils de lui déclarant et de Sophie Levy son épouse (i 7)

1860 (18.10.), Me Noetinger
Etat de compte, liquidation et partage 1) de la succession Jeannette Levy décédée épouse Jonas Netter vivant négociant à Strasbourg, décédée le 31 août 1839, 2) Baruch Netter, mineur décédé après sa mère, 3) dusit Sr Netter décédé le 17 novembre 1858. Entre 1) Nathan Netter, négociant, 2) Léo dit Lazare Netter, Négociant, 3) Herrmann Netter, Négociant, 4) Nephtali Netter commis négociant, 5) Rachel Netter célibataire, 6) Léopold Netter, négociant, 7) Jeannette Netter, mineure, 8) Herrmann Netter, marchand de meubles en qualité de curateur de Jeannette Netter interdite, 9) Abraham Gimpel Négociant à Strasbourg comme tuteur de Joséphine & Charles Kossmann enfants mineurs de feus Salomon Kossmann, revendeur mercier, et de Henriette Netter, les deux décédés, 10) Sybille Levy veuve en deuxièmes noces du Sr Netter, légataire pour un quart de feu son mari aux termes de son testament olographe en date à Strasbourg du 7 mars 1859
Le Sr Netter père outre les enfants sus mentionés a délaissé encore trois autres enfants nommés Pauline, Benjamin & Jacques Netter, exhabiles à lui succéder n’ayant aucun autre droit dans sa succession qu’aux aliments

acp 492 (3 Q 30 207) f° 86-v du 25.10. – Première partie. Succession de Mme Netter. Actif, reprises constatées par acte reçu Riss notaire à Nidernai le 4 novembre 1839 et montant à 2144
Succession de Baruch Netter. Elle consiste dans son 9° dans la succession de feu sa mère, ci 238 dont un quart revient à son père, 59 francs, et ¾ aux huit frères et sœurs, 178
Succession de Jonas Netter. Masse active 1) sa part dans la succession de son fils 59, 2) mobilier 1720, 3) marchandises 2500, 4) part dans la société père et fils 16.556, stalles à la synagogue 657, restant du prix de la maison 3509, Rapport des enfants (…), total 37.993
Masse passive 5607, reste 32.385. Il est observé qu’il sera distrait une somme de 5600 francs qui sera remise à Mme Levy pour la nourriture des trois enfants jusqu’à leur 21° année (…)

Mariage de Benjamin Netter, issu de Sophie Levy
Mariage, Strasbourg (n° 729)
Strassburg am 7. Decembre 1880. der Kaufmann Benjamin Netter, israelitischer Religion, geboren den 5. Juli des Jahres 1848 zu Strassburg, wohnhaft zu Paris (Frankreich), Sohn der verstorbenen Eheleute Jonas Netter, Handelsmann und der Sophie gebornen Levy, der Vater zuletzt wohnhaft zu Straßburg und die Mutter zu Paris, Julie Raas, ohne Beruf, israelitischer Religion, geboren den 14. Mai 1860 zu Galweston (Texas) wohnhaft zu Straßburg eheliche Tochter des verstorbenen Rentners Carl Raas zuletzt wohnhaft zu Straßburg und der Sara gebornen Blum Rentnerin zu Straßburg (i 75)

Les héritiers Netter cèdent leurs parts d’immeuble à leurs frères Nathan Netter et Lazare Netter

1860, Me Noetinger
Cahier des charges du 29 juin, déposé le 5 juillet – à la requête de 1) Nathan Netter, négociant à Strasbourg tant en son nom que comme mandataire de Léo dit Lazare Netter, Négociant à Strasbourg, 2) Herrmann Netter, Négociant à Strasbourg agissant tant en son nom que comme mandataire de Nephtali Netter commis négociant à Genève, 3) Rachel Netter célibataire à Strasbourg, agissant tant en son nom que comme mandataire de Léopold Netter, commis négociant à Paris, 4) Jeannette Netter célibataire à Strasbourg, 3) Abraham Gimpel Négociant à Strasbourg comme tuteur de Joséphine & Charles Kossmann enfants mineurs de feus Moïse Kossmann mercier et de Henriette Netter, 6° Sybille Levy veuve dudit Sr Netter en qualité de légataire pour un quart de feu son mari suivant testament olographe du 7 mars 1859
acp 489 (3 Q 30 204) f° 90-v du 5.7.
acp 490 (3 Q 30 205) f° 62 du 2.8. – Le 1 août, Adjudication définitive
1) une maison sise à Strasbourg rue des Sept hommes N° 6
2) deux places à la synagogue de Strasbourg
la maison, à Nathan Netter et ledit Lazare Netter, moyennant 8500 francs
place aux mêmes pour 650 francs avec réserve de nommer command (f° 62-v du 2.8.) Déclaration de command, 2 août – pour Herrmann Netter colicitant

Nathan Netter épouse en 1855 Minette Weill
1855 (18.9.), Flach subst. Noetinger
Contrat de mariage – Nathan Netter, négociant en plumes à Strasbourg, fils de Jonas Netter, négociant, et de feue Jeannette Levy, au dit lieu d’une part
et Minette Weill célibataire à Strasbourg, domiciliée à Mommenheim, fille de Théophile Weill commerçant et de feue Reine Haim d’autre part
stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent dans sa part indivise dans la succession de sa mère.
Donation par le Sr Netter au futur son fils ce acceptant en avancement d’hoirie 1) d’un maison estimé 350, 2) argent comptant 1000 francs
Les apports de la future consistent en une somme de 3000 francs qu’elle a reçue de la succession de sa mère
Donation par le Sr Weill à la future sa fille de acceptant 1) d’un trousseau estimmé 350, 2) argent comptant 2000 francs
acp 443 (3 Q 30 158) f° 52 du 25.9.

Léon (dit Lazare) Netter épouse en 1856 Julie Weil
1856 (26.3.), Strasbourg 3 (99), Not. Burtz n° 3984
Contrat de mariage – Ont comparu M. Léo Netter commerçant demeurant à Strasbourg, fils majeur de M. Jonas Netter aussi commerçant et de De Jeannette Levi son épouse défunte demeurant en la même ville, stipulant en son nom personnel comme futur époux
Madlle. Julie Weil, majeure demeurant également à Strasbourg chez Mad. sa mère, fille de feu M. Mathieu Weil en son vivant commerçant à Haguenau et de De Jeannette Adler sa veuve, rentière, demeurant à Strasbourg, stipulant en son nom personnel comme future épouse
acp 449 (3 Q 30 164) f° 15 du 1.4.
stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent en une valeur de 3532 francs
ceux de la future épouse en une valeur de 8381 francs
Donation par la veuve Weill à la future sa fille d’un mobilier estimé à 536 francs, mobilier dont elle se réserve l’usufruit

Nathan Netter et Minette Weill d’une part, Lazare Netter et Julie Weill d’autre part vendent la maison au commerçant Salomon Blum et à sa femme Julie Weill

1866 (2.3.), Me Noetinger
1) Nathan Netter, négociant, et Minette Weill sa femme à Strasbourg, 2) Julie Weill épouse de Lazare Netter négociant à Strasbourg duquel elle est mandataire
à Salomon Blum, commerçant & Julie Weill sa femme à Strasbourg
une Maison sise à Strasbourg rue des Sept Hommes n° 6, moyennant 10.000 francs – Origine, adjudication reçue Noetinger le premier août 1860
acp 552 (3 Q 30 267) f° 64 du 8.3.

Tous deux natifs de Bischheim, Salomon Blum et Julie Weill se marient en 1847
Mariage, Bischheim (n° 13)
Le 20° jour du mois d’octobre l’an 1847, Acte de mariage de Salomon Blum, âgé de 27 ans, né à Bischheim le 11 juin 1820, barbier domicilié à Bischheim, fils légitime majeur de Marx Blum âgé de 65 ans, *ier domicilié à Bischheim, ci présent et consentant, et de Pauline Levy âgée de 60 ans, sans état, domiciliée à Bischheim, ci présente et consentante, et de Julie Weill âgée de 19 ans, née à Bischheim le 15 août 1828, sans état, domiciliée à Bischheim, fille légitime mineure d’Abraham Weill, âgé de 50 ans, revendeur domicilié à Bischheim, ci présent et consentant, et de Fleurette Nerson âgé de 52 ans, sans état, domiciliée à Bischheim, ci présente et consentante (signé) Blum, Weill (i 8)

Décès, Strasbourg (n° 1341)
Strassburg am 5. Juni 1899 (…) daß der Rentner Salomon Blum, 79 Jahre alt, israelitischer Religion, wohnhaft zu Strassburg, geboren zu Bischheim, Unter Elsass, Ehemann von Julie geborner Weill, Sohn der verstorbenen Eheleute Max Blum, Handelsmann und Pauline Levÿ, zuletzt in Bischheim wohnhaft, zu Strassburg Siebenmannsgasse 7 am vierten Juni des Jahres 1899 Nachmittags um elf Uhr verstorben sei (i 155)



40, rue du Jeu-des-Enfants


Rue du Jeu-des-Enfants n° 40 – IV 112 (Blondel), P 524 puis section 58 parcelle 52 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Edouard Frick, maître ferblantier (1886) – L’actuel numéro 40 réunit depuis 1886 les anciens numéros 40 et 42


Façade (août 2021) – Vue en mars 2020, rue du Jeu-des-Enfants et rue Hannong où une partie du bâtiment a seulement deux étages – Etages

La maison qui appartient en 1581 à la veuve du tonnelier Sébastien Georger n’empiète sur le communal que par la porte de cave. Les héritiers de l’huilier Mathias Erhard vendent en 1630 deux maisons contiguës au tonnelier Martin Kern. Ses héritiers vendent en 1645 celle à l’angle de la rue du Foulon (n° 42 au XIX° siècle) puis en 1654 la voisine (n° 40) à Jean Ehrmann. Bourgeois de Strasbourg demeurant à Nordheim, Jean Ehrmann vend en 1657 la petite maison (n° 40) au pelletier Georges Hellbeck en passant une convention sur la vidange de la fosse d’aisances commune. Après avoir appartenu au tourneur Jean Martin Dreutel puis au cordonnier Louis Christophe Herrsam, elle revient par cession de créances au tanneur Georges Hetzel (1687-1705). Le ramoneur David Farrenschon doit y avoir fait des travaux puisque sa valeur vénale passe de 420 livres en 1713 à 600 livres en 1744. Lors de l’inventaire dressé après la mort de la première femme du poulieur Jean Martin Hosch, le rez-de-chaussée comprend un atelier, chacun des deux étages un poêle et un vestibule où se trouve la cuisine. La maison appartient ensuite à l’arquebusier Jean Louis Stierlé puis (1780-1798) au tailleur de limes Jean Daniel Ehinger. Ses héritiers la vendent au juif Judas Zeckendorff en 1798.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 145 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à droite du repère (e) : deux portes dont une cintrée, trois étages à deux fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour F à l’arrière de la maison voisine (n° 42) montre les deux fenêtres qui s’ouvrent vers l’est (4-1).
La maison porte d’abord le n° 16 (1784-1857) puis le n° 40.


Cour F’
Croquis lors de la construction (1886, dossier de la Police du Bâtiment)

La ville cède en 1844 au tailleur Jean Michel Wendling un petit terrain devant la maison par voie d’alignement. Il avance le rez-de-chaussée sans modifier les étages, de sorte qu’en 1868 le rez-de-chaussée est aligné mais les étages sont en retrait. Le maître ferblantier Edouard Frick fait démolir en 1886 les maisons n° 40 et 42 et construire un nouveau bâtiment après avoir cédé à la Ville un terrain rue du Foulon en échange d’un autre rue du Jeu-des-Enfants. Le nouveau bâtiment de trois étages (15,95 mètres) a seulement deux étages (9,75 mètres) sur les 3,50 derniers mètres rue du Foulon. Le gros œuvre est terminé en décembre 1886, l’aménagement intérieur en juillet 1887.
Le bonnetier Emile Bauer transforme le rez de chaussée en 1922 en posant des sous-poutres, en abaissant les poutres de la cave et en supprimant une cloison. Il charge en 1947 l’architecte Edmond Picard de convertir une fenêtre en porte rue Hannong.


Porte (mars 2020) – Elévations (1996, architecte Guy Hauptmann, dossier de la Police du Bâtiment)

mars 2020

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I, dossier II, – Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Sébastien Georger, tonnelier, et (1561) Barbe Kotter, veuve d’Adolphe Mang – luthériens
1610 v Georges Nagel, pasteur de Dorlisheim, et (1595) Ursule Œsinger – luthériens
1610 v Mathias Erhard, huilier, et (1583) Anne Heim, veuve de l’huilier Jacques Merckel – luthériens
1630 v Martin Kern, tonnelier, et (1629) Anne Brida puis (1635) Marie Leuprand remariée (1643) avec le cordonnier Conrad Stœcklin – luthériens
1654 v Jean Ehrmann, de Nordheim, bourgeois de Strasbourg, et Catherine puis (v. 1654) Marie, remariée (1672) avec Osvald Moll, aubergiste à Mittelhausbergen – luthériens
1657 v Georges Hellbeck, pelletier, et (1628) Elisabeth Grass puis (1634) Odile Hænel – luthériens
1674 v Jean Martin Dreutel, tourneur, et (1671) Anne Marguerite Reisenreuter – luthériens
1678 v Louis Christophe Herrsam, cordonnier, et (1663) Susanne Meyer, (1671) Salomé Engel puis (1680) Anne Marie Gerlach – luthériens
1687 v Georges Hetzel, tanneur, et (1646) Anne Marie Schott veuve du tanneur Sébastien Bratfisch puis (1673) Barbe Jud – luthériens
1704 v Jean Jacques Barbenès, cordonnier, et (1701) Marguerite Daucher – luthériens
1707 v Anne Marguerite Füssel et (1678) Jean Adam Schwab, fondeur d’étain, puis (1694) Isaac Stierlin – luthériens
1709 h Anne Marie Schwab et (1705) Jean Michel Reissmann, cordonnier, puis (1711) Jean Michel Gerold, ramoneur – luthériens
1711 v Jean Jacques Klein, passementier, et (1709) Marie Salomé Stiegler – luthériens
1713 v David Farrenschon, ramoneur, et (1711) Anne Marie Werbelo – catholiques (luthérien converti)
1744 v Jean Martin Bender, artiste peintre, et (1744) Anne Marie Gœtz, d’après épouse (1715) du cocher Jean Albrecht – luthériens
1746 v Jean Martin Hosch, poulieur, et (1741) Marie Ursule Wagner, épouse (1727) de Jean Kayser puis (1737) de Jean Christophe Roser, poulieurs, puis (1750) Anne Marguerite Flechner – luthériens
1771 v Jean Louis Stierlé, arquebusier, et (1770) Chrétienne Barbe Hilbert – catholiques
1780 v Jean Daniel Ehinger, tailleur de limes, et (1777) Marie Dorothée Reiss – luthériens
1798 v Juda Zeckendorff (Judel Moyses) et (v. 1792) Jeannette Kahn (Minette Kahn) – juifs
1810 v Salomon Schwartz (Seligmann Schwartz), marchand quincailler, et (1794) Claire (Clara) Levy (RFeiss Levy) – juifs
1832 h Isaïe Schwartz, bijoutier, et (1832) Jeannette Levy
1840 v Jean Michel Wendling, tailleur, et (1838) Marie Marguerite Graser
1851 v Mathieu Zuckschwert, horloger, et (1832) Elisabeth Falck
1852 v François (Cyriaque) Bruder, marchand fripier, et (1843) Joséphine Ottmann
1853 v Michel Fritsch, marchand farinier, et (1845) Eve Pfrimmer puis (1855) Madeleine Meyer, veuve du sellier André Bierbaum
1886 h (Charles) Edouard Frick, ferblantier, et (1873) Anne Emilie Fritsch
1924* v Emile Bauer et son épouse née Levy

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 100 livres en 1705, 125 livres en 1709, 750 livres en 1750

(1765, Liste Blondel) IV 112, Jean Martin Hoch
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Helbert, 2 toises, 0 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 524, Schwartz, Salomon, orfèvre, place d’Armes 31 – maison, sol – 0,29 are / Wendling Michel tailleur

Locations

1765, Paul François Langlois, fabricant de pâtés

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (cote VII 1450) f° 304-v
La veuve du tonnelier Sébastien Georger est propriétaire de la maison où habite le menuisier Valentin Sturm. La porte de cave inclinée qui a 7 pieds de large fait une saillie de 3 pieds et demi. Le propriétaire doit pour jouissance 4 sous.

Wider am Vordern Weinmarckh nach der Stampfgaßen Zugemeßen
Bastian Georgers deß Küeffers seligen Wittib vnd erben behausung, darinnen Veltin Sturm der Schreiner sizt, hatt ein lehenende Kellerthüer vij schu breit iii ½ schu h.aus, Bessert für das Niessen, iiij ß d.

Description de la maison

  • 1750 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un atelier de poulieur à côté de l’entrée, au premier étage un poêle et un vestibule où se trouve la cuisine, au deuxième étage un poêle et un vestibule où se trouve une autre cuisine, au-dessus le comble couvert de tuiles plates où se trouve une chambre, la petite cave est voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Jeu des Enfants

nouveau N° / ancien N° : 27 / 16
Schwartz
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois médiocres
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 216 case 1

Wendling, Michel, tailleur
Zuckschwerdt, Mathieu, horloger (1852)
Bruder François, Marchand épicier, substitution 1854
1855 Fritsch Michel, Md. de Farine

P 524, maison, sol, rue du jeu des enfants 16
Contenance : 0,29
Revenu total : 76,15 (76 et 0,15)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9 / 8
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 809 case 1

Fritsch Michel, farinier
(ancien f° 557)

P 524, maison, sol, Rue du Jeu des enfants 40
Contenance : 0,29
Revenu total : 76,15 (76 et 0,15)
Folio de provenance : (216)
Folio de destination : 808, Abbruch 87/88
Année d’entrée :
Année de sortie : 88/89
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9
fenêtres du 3° et au-dessus : 8
1887. Fritsch Michael Witt. f° 808-II, P 823, Wohnhaus, Reinertrag 96, Abbruch, 1886/87
ders. f° 809-I, P 524, Wohnhaus, Reinertrag 76, Abbruch, 1886/87

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 808 case 2

Fritsch Michel, farinier
Subst. 88/89 Frick Carl Eduard Kinderspielg. 40/42
(ancien f° 556)

P 523, maison, sol, Rue du Jeu des enfants 42
Contenance : 1,45
Revenu total : 96,75 (96 et 0,75)
Folio de provenance : (215)
Folio de destination : 808, Abbruch 87/88
Année d’entrée :
Année de sortie : 88/89
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9
fenêtres du 3° et au-dessus : 8
1887. Fritsch Michael Witt. f° 808-II, P 823, Wohnhaus, Reinertrag 96, Abbruch, 1886/87
ders. f° 809-I, P 524, Wohnhaus, Reinertrag 76, Abbruch, 1886/87

P 523, sol
Contenance : 1,44 (total 1,73)
Revenu total : 0,74 (total 0,89)
Folio de provenance : 808
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 88/89

P 524, sol
Contenance : 0,29 (total 1,73)
Revenu total : 0,15 (total 0,89)
Folio de provenance : 809
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 88/89

P 524, Haus
Revenu total : 338,89 (338 et 0,89)
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 90/91
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 41 / 33
fenêtres du 3° et au-dessus : 25 / 20
1890. Frick Karl Eduard f° 828, P 524, Haus, Reinertrag 338, Neubau, vollendet 87/88, steuerbar 88/89

Cadastre allemand, registre 31 p. 331 case 2

Parcelle, section 58, n° 52 – autrefois P 523, 524
Canton : Kinderspielgasse Hs N° 40 – Rue du Jeu des Enfants
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 1,81
Revenu : 3100 – 5500 – 5200
Remarques : 1910, Berufung

(Propriétaire), compte 2189
Frick Eduard
1924 Bauer Emile et son épouse née Levy
(688)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 56 du Jeu des Enfans, Kinderspielgaß

16
Pr. Ehinger, Joh: Daniel – Schmidt

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 56 au Jeu des Enfants p. 145

16
Pr. Ehinger, Jean Daniel – Marechaux

Registres de population

(1795) IV° Section, Rue du jeu des enfants N° 16
(registre 600 MW 4) – légende

Jean Daniel Ehinger, 60, faiseur de vrilles, Strasbourg
Marie Dor. Ehinger, 49, sa femme, id
Jean Daniel, Ehinger, 14, son fils, id
Jean Frédéric Ehinger, 13, son fils, id
M. Ursule Ehinger, 50, Couturiere, id

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kinderspielgasse (Seite 77)

(Haus Nr.) 40-42
Weil, Tuchhdlg. E 02
Guthmann A., Imm.-Agt. 2
Guthmann E., Kaufm. 2
Singer, Schneidermstr. 3
Wesche, Pensionär. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 934 W 216)

Rue du Jeu des Enfants n° 40-42 (dossier I, 1868-1994)

Quand Michel Fritsch, propriétaire du 40, est autorisé à ravaler la façade en 1868, l’agent voyer relate que le rez-de-chaussée est aligné et que les étages sont en retrait. La veuve Fritsch est autorisée en 1885 à reporter le ravalement du n° 40 parce qu’elle a réparé la maison voisine (n° 42) et y a aménagé un magasin.
Le maître ferblantier Edouard Frick fait démolir en 1886 les maisons n° 40 et 42 et construire un nouveau bâtiment après avoir cédé à la Ville un terrain rue du Foulon en échange d’un autre rue du Jeu-des-Enfants. Le nouveau bâtiment de trois étages (15,95 mètres) a seulement deux étages (9,75 mètres) sur les 3,50 derniers mètres rue du Foulon. Le gros œuvre est terminé en décembre 1886, l’aménagement intérieur en juillet 1887.
Emile Bauer transforme le rez de chaussée en 1922 en posant des sous-poutres, en abaissant les poutres de la cave et en supprimant une cloison. Il a en 1932 le projet de modifier les maisons arrière qui lui servent d’entrepôt (10 et 12 rue Hannong). Le bonnetier Emile Bauer charge en 1947 l’architecte Edmond Picard de convertir une fenêtre en porte rue Hannong.

Sommaire
  • 1868 – L’entrepreneur de travaux publics Dietz demande au nom de Michel Fritsch, propriétaire du 40, rue du Jeu-des-Enfants, l’autorisation de ravaler la façade pour obtempérer à la notification du 9 avril. L’agent voyer relate que le rez-de-chaussée est aligné et que les étages sont en retrait.
  • 1884 – Le commissaire de police rapporte que les fosses d’aisance au 40-42, rue du Jeu-des-Enfants, propriété de la veuve Fritsch, ne répondent pas aux prescriptions du 4 novembre 1857. L’architecte municipal Nebelung constate que la fosse du n° 40 est réglementaire (voûte, couvercle) mais pas celle du n° 42 (non voûtée, couverte de planches).
    Le maire notifie la veuve Fritsch de munir la fosse d’un tuyau d’aération et d’un couvercle en pierre ou en tôle. Travaux terminés, octobre 1884.
  • 1884 – Le commissaire de police écrit au sujet de l’alignement au 42, rue du Foulon. Le maire répond qu’il s’agit du bâtiment qui porte le 42, rue du Jeu-des-Enfants et 2, rue du Foulon
  • 1885 – Le maire notifie la veuve Fritsch (40, rue du Jeu-des-Enfants) de ravaler la maison. Elle demande à reporter les travaux l’année suivante en arguant qu’elle a dû réparer à grands frais la maison voisine (n° 42) et y aménager un magasin. Le maire accorde le délai pour ravaler les deux maisons.
    Note, 17 juin 1886. La veuve Fritsch née Madeleine Meyer, demeurant au n° 42 a l’intention de céder les deux maisons à son fils marchand épicier Emile Fritsch et à son gendre ferblantier Charles Frick. Les n° 40 et 42 seront démolis et reconstruits.
  • 1886 – Les entrepreneurs J. et E. Klein (9, rue Fritz) demandent au nom du propriétaire Frick l’autorisation de démolir les n° 40 et 42 et de construire un nouveau bâtiment de trois étages qui aura 10,70 mètres de long dans la rue du Jeu-des-Enfants et une hauteur de 13,50 mètres. Les façades seront en briques.
    L’inspecteur des bâtiments Nebelung déclare que la cour pourra être couverte puisqu’il n’existe pas de prescription contraire. Le bâtiment sera construit d’après les nouveaux alignements, la façade sera avancée rue du Jeu-des-Enfants et en partie reculée rue du Foulon, pour un prix de 10 et de 24 marks respectivement.
    Cession pour réaliser les alignements, 21 juillet 1886. Le maître ferblantier Edouard Frick et la Ville de Strasbourg échangent des terrains sis 42, rue du Jeu-des-Enfants et 2, rue du Foulon. Edouard Frick cède un terrain de 4,74 m² rue du Foulon et la ville 4,45 m² rue du Jeu-des-Enfants (les plans joints, sur claque, ont disparu)
    1886 (juillet) – Les entrepreneurs J. et E. Klein sont autorisés au nom du propriétaire Edouard Frick à démolir les 40 et 42, rue du Jeu-des-Enfants et à construire à la place un bâtiment de trois étages, sauf sur une longueur de 3,50 mètres rue du Foulon où il n’aura que deux étages, en suivant les nouveaux alignements. Rue du foulon, le bâtiment pourra avoir la même hauteur que dans la rue du Jeu-des-Enfants sur une longueur de 15 mètres mais seulement 9,75 mètres de haut au-delà.
    Suivi des travaux. Les murs de fondation le long de la rue du Foulon sont terminés. Les anciennes fondations subsistent rue du Jeu-des-Enfants, août 1886. Les fondations sont commencées rue du Jeu-des-Enfants, fin août 1886. L’alignement est respecté, septembre 1886. Calcul des charges pour la structure en fer au rez-de-chaussée, croquis, septembre 1886. Le gros œuvre est presque terminé, le bâtiment a 15,95 mètres de hauteur, sauf sur une pièce de la rue du Foulon où il a seulement 9,75 mètres, octobre 1886. Le crépi est en cours, novembre 1866. Les murs intérieurs sont enduits. Le gros œuvre est terminé, l’inspecteur n’a pas d’objections à faire, décembre 1886. Les menuisiers travaillent, avril 1887. L’aménagement intérieur est terminé, juillet 1887. La seule objection est qu’une fenêtre à 1,35 mètre rue du Foulon est fermée par une grille qui s’ouvre vers l’extérieur. La grille est modifiée, octobre 1887.
    1886 (août) – L’entrepreneur demande l’autorisation de poser une clôture provisoire devant les n° 40 et 42 – Autorisation
  • 1886 (août) – L’agent de police Flick rapporte que les entrepreneurs J. et E. Klein obstruent la rue du Foulon alors qu’ils posent les nouvelles fondations du 42, rue du Jeu-des-Enfants – Le maire écrit à l’entrepreneur. Les fondations sont terminées,les charrettes peuvent de nouveau passer.
    1886 (novembre) – Les entrepreneurs J. et E. Klein demandent l’autorisation de raccorder le nouveau bâtiment d’E. Frick (42, rue du Jeu-des-Enfants) aux canalisations – Autorisation
  • 1887 – Le directeur de l’usine à gaz Weill Gœtz demande au nom du propriétaire Frick l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs au 40, rue du Jeu-des-Enfants – Autorisation
  • 1900 – Le peintre Charles Werner (59, rue de Zurich) demande l’autorisation de poser un échafaudage devant la maison d’Ed. Frick pour repeindre la façade. – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres. 1906. Propriétaire, Frick, demeurant rue de Zurich. Les logements sont bien tenus, les cabinets d’aisance raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires, 1915. Rien à signaler
  • 1906 – Le maire enjoint le rentier Frick (demeurant 12, rue de Zurich) de faire ravaler le 40, rue du Jeu-des-Enfants. La Police du Bâtiment accorde un an de délai. Les travaux n’ont pas eu lieu, ils pourraient se limiter à laver la peinture, décembre 1907 . La façade a été lavée, décembre 1907.
  • 1908 – Emile Bauer demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, juillet
  • 1912 – Le peintre Charles Werner (59, rue de Zurich) demande l’autorisation de poser un échafaudage devant la maison d’Ed. Frick pour repeindre la façade au commissaire de police qui transmet au maire. – Autorisation
  • 1922 (janvier) – L’architecte D. Falk demande l’autorisation de remplacer une sous-poutre dans le magasin d’E. Bauer (propriétaire Frick) – Autorisation – Calcul des charges – Dessin, façade rue Hannong
    1922 (juin) – La Police du Bâtiment constate que l’entreprise Fleck et Rossi (15, boulevard d’Anvers) fait des travaux non autorisés en posant des sous-poutres, en abaissant les poutres de la cave et en supprimant une cloison – Le maire écrit au procureur de la République puis annule son courrier – L’entreprise est autorisée à entreposer des matériaux de construction sur la voie publique
  • 1924 – Les peintres en bâtiment Kaufmann et Levy (14, rue des Poules) demandent au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique rue du Jeu-des-Enfants et rue Hannong. Le commissaire de police transmet au maire – Accord
  • 1932 – Emile Bauer (manufacture de bonneterie) souhaite modifier les bâtiments arrière servant d’entrepôt et aménager une entrée par la rue Hannong. Les 10 et 12 rue Hannong lui appartiennent mais pas le n° 8. Il demande à la Police du Bâtiment les conditions à observer.
  • 1939 – Une locataire du premier étage se plaint d’une cheminée défectueuse. La Police du Bâtiment ne constate rien d’anormal.
  • Certificats de sinistré après que le bâtiment a été endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Alfred Schneider (4° étage, dégâts moyens) demande à obtenir des habits – Emile Bauer : Attestation non remplie par le commissaire de police que le bâtiment d’Emile Bauer a subi des dommages de guerre
    La Division V déclare qu’elle n’a pas constaté de dégâts dus aux bombardements.
  • 1947 (avril) – La Police du Bâtiment constate qu’Emile Bauer, bonnetier, fait des travaux sans autorisation
    1947 (mai) – L’architecte Edmond Picard demande l’autorisation de convertir une fenêtre en porte dans la propriété du déporté Bauer (section 58 n° 52) – Autorisation – Plan de situation – Plan du magasin Bauer (l’ouverture se trouve à l’extrémité de la propriété rue Hannong)
  • 1949 – La Police du Bâtiment constate que le magasin d’ameublement Heinrich a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1950 – Les établissements Burbex (bas et sous-vêtements) déclarent avoir posé une enseigne perpendiculaire et une inscription murale à leur nouveau local commercial (inscription Bonneterie Burbex) – Autorisation
  • 1951 – MM. Cahn et Dreyfuss sont autorisés à poser une enseigne perpendiculaire à leur pension
    1969 – Les mêmes déclarent avoir retiré l’enseigne
  • 1974 – La Police du Bâtiment constate que l’Electricité Guy (10, rue Sainte-Hélène) a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Rappels successifs
  • 1982 – Après un incendie, les pompiers constatent que la cheminée qui dessert le quatrième étage est fissurée. L’immeuble est géré par la société Segesca (rue du Fossé des Tanneurs) – Travaux terminés, mai 1982. Le ramoneur Jean-Jacques Dorn certifie que les cheminées du 40, rue du Jeu-des-Enfants sont conformes aux prescriptions
  • 1983 – La société Burbex demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face. Maquette signée des établissements Fluorest (rue Haldenberg à Cronenbourg) – Autorisation – L’enseigne est posée.
  • 1987 – L’ingénieur géomètre Dangler-Legorgeu (rue Lauth) demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, Nicole Claude Franck – Plan cadastral de situation
    1988 – Le notaire Marc Schultz (à Hochfelden) demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, Nicole Claude Franck, à Saint-Cloud – Plan de situation
    1988 – Le notaire Marc Schultz demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire Savimo (Société d’achat et de vente immobilière) pour moitié et société en nom collectif Pauli et Blachair pour moitié – Plan de situation
    1990 – Les notaires associés Georges Racle et Jean-Pierre Colin (à Besançon) demandent des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, Sopagemo S. A.
  • 1992 – La Police du Bâtiment constate que les établissements Burbex ont posé sans autorisation une enseigne lumineuse. Maquette signée des établissements Fluorest – Photographies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée mais pas à l’endroit stipulé, juillet 1992 – L’enseigne est réglementaire, septembre 1992
    1994 – La Police du Bâtiment constate que le commerce a cessé son activité mais que les enseignes sont toujours en place. Le maire écrit à la société Sopagim (place Wilson à Villeurbanne). Le destinataire déclare qu’il a vendu l’immeuble le 6 juillet 1993 à la Sàrl Griffeco (19, boulevard de Lyon à Strasbourg). Réponse de la société Griffeco (7, boulevard Paul-Déroulède) – L’enseigne est démontée, avril 1994 – Les droits dus par la société Burbex sont admis en non-valeur suite à un courrier du mandataire judiciaire Raymond Jung – Courrier au liquidateur judiciaire au sujet des enseignes (1993). La société de gérance immobilière Sogi Via informe le maire que les établissements Burbex étaient ses locataires mais au numéro 38 et nom au numéro 40. – L’enseigne du n° 38 est enlevée.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1198 W 2722)

Jeu des Enfants 40-42 (dossier II, 19)
1996. Déclaration de travaux 482 93 V 0815 (aménagement des combles et de deux terrasses) et 0464 (salon de coiffure)

Sommaire
  • 1996 – Aménagement des combles et de deux terrasses. Maître d’ouvrage E.F.K. Sàrl (13-15, rue Lauth à Strasbourg), architecte Guy Hauptmann (à Lampertheim) – Plans
  • 1996 – Aménagement d’un salon de coiffure. Maître d’ouvrage, Philippe Schneider (à Wolfisheim), Maître d’œuvre, Evelyne Dauthuille – Elévations
    Travaux terminés, octobre 1997

Relevé d’actes

La maison appartient en 1587 à la veuve du tonnelier Sébastien Georger qui a épousé en 1561 Barbe Kotter, veuve d’Adolphe Mang.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 93, n° 13)
1561. Bastian Jeorg Kieffer von Oberehenheim vnd Barbara Kotterin, Adolph Mang nachgelaßene witwe. C. den 5. Augusti celebrarunt Nuptias (i 105)

Barbe Georger femme de l’enseignant Magnus Edel et les deux enfants de Sébastien Georger, meunier à Eckbolsheim, vendent deux maisons contiguës au pasteur de Dorlisheim Georges Nagel moyennant 550 livres

1610 (xxvij Januarÿ), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f& 44
Erschienen der Ehrengeacht wolgelert herr Meyster Magnus Edel Preceptor Nonæ Classis burg. Zu & Fr Barbara Jörgerin sein eheliche hußfr. Zum halbentheyl, Mehr hans Sutor Brottbeck burger alhie & Fr. dorothea Jergerin sein eheliche gemahl bemelt. Fr..Barbeln baaß für sich, So dann Hanns Abel der wagner alls geschwornen vogts Bastian bemelter Dorotheen bruders vogt Bastian Joegers Mullers Zu Eckboltzh. selig Sohns vögtlich weys beyd geschwisterd zu dem halbentheyl verkaufft
d. Ehrenvest wolgelerten herrn Magistro Georg Nagele pfarr herrn v Gottlichen Worths verkhündiger zu Dorleßheim
Zweÿ heüßer mit Iren hoffestetten hofflin V Stallung auch all and. Iren gebeuwen gelegen Inn d. S S am alten Wynmarckt einseyt ein eck ane Stampffgaß. ander seyt neb. diebold Wÿßenburger alten Schultheÿßen Zu Ballborn stoßend hinden vff ein Almend schupff, für freÿ ledig eÿgen v were dißer Khauff Zugeg. v. besch. vmb 550 pfund pfenning S.

Georges Nagel cède ses droits à Mathias Erhard

1610 (letzten Martÿ), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 120
Erschienen der Ehrenvest Fromm Fürsichtig wÿß herr Johann Hugwart beÿsitzer der herren Fünffzehener des ewigen Regiments der S S
hatt in gegensein des Ehrenhafften Mathÿß Erharts
bekhant das er alls beuelchaber des Ehrwürdig wolgel. herrn Georg Nagels vff sein bevelch wegen Inn und* deßelb. gelch*. H. Mathÿß Erharten die Zweÿ heusser mit deren begriffen Vnd Zugehörd In Hauptbrieff specificirt Inn den Werth wie er dieslbe erkhaufft Nemlich 500 pfund pfenning Vbergeb. v. Zugestelt

Pêcheur, Mathias Erhard épouse en 1583 Anne Heim, veuve de l’huilier Jacques Merckel et devient lui-même huilier.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 253, n° 64)
1583. Mathias Erhard fischer Andres Erhard fischers seligen sohn, Anna Jacob Merckel des Olmanns s. witwe. Eingesegnet 11. Nouemb: (i 136)

Mathias Erhard qui est malade et sa femme Anne Heim font en 1617 leur testament par lequel ils instituent chacun pour héritiers des parents collatéraux

1617 (13.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 60)
Testament – persönlich erschienen sind Mathiß Erhard ohlman v. burger Zu Straßburg Zwar etwaß übell Auff, dahero vff einem bett vffrecht sitzend v. frauw Annen heÿmin beeder gemächten burgere Zu Straßburg
(…) Zum 15.den so will herr Mathiß Erhardt d. Testirer zu sein uffrechten erben ernennen v einsetzen Annam Erhardin Hanß Adolff Fuchßen des wollstreichers haußfr. Zu einem 7. theil, Item Susannam Erhardin Michell Gressen deß haußbeckh. Alhier hußfr. Zu einem 7.th. Ferner Barbaram Erhardin Martin Burgers hoßstrickers haußfr. Jedoch mit Nachgesetzt * diß 7.thl. Mehr Mariam Erhardin deß wegen* er d. herr testirer Zu Eim sübenthl. Fr. Marien Sutorin Philippß Froschhammers deß weißbeckh hßfr. Mehr Susannem erstgemelt Marien Sutorin mitt Bläß Caduß dem Müller Z* d* Zu j. sibend.thl. S* Jund vbrig 7.theil Susannam Sutterin Clauß guttmans deß weißbeckh. hußfr, In All seiner Erbschafft (…)
Sie fraw Anne heÿmin die testirein ernennt Zu Ihren Erben, hanß Christoffell, Zacharias, Hanß M*ichs d. Catharin holmen geschwüsterd. wÿland Catharinen heÿmin ihrer schwester mitt hanß holmen dem Cand. * burger Zu Nerßburg erzeugte Kind. Zu gleich. Portionen und Antheÿler In Alle Ihrer verlaßenschafft, Jedoch anch endung deß widemsnießers vnd. sich Zu vergleichen Jedoch Catharinam Joseph Raßuhners deß Beckhen hußfr. Allein Inn d. Nieß Ihrer Kind. Aber in daß eÿgenthumb (…)
Actum Inn Straßburg Montags d. 13.t Aprilis 1617.

Les héritiers testamentaires de Mathias Erhard vendent deux maisons contiguës au tonnelier Martin Kern

1630 (8. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 650
(Protocollat. fol. 104.) Erschienen weÿ: Mathiß Erhardten gewesenen ohlmanns vnd burgers s: zu St. nachgelaßener Erben Ehe: vnd Vögt, mit namen Wolff Nonnenman der Steinmetz vnd burger alhie alß Eheuogt Mariæ Erhardtin, hanß Bitz alß ein geschworner Theilvogt vnd befelchaber Annæ Erhardtin Philipps Froschhammer, alß Eheuogt Marien Sutorin, deß Verstorbenen eingesetzter Erbin, Georg Brimer d. Meelman alß vogt Clauß Gutmans deß Weißbecken Acht Kindern, Hanß Georg Bendel alß vogt Barbaræ Erhardtin s: nachgelaßener fünff Kindern namens, Apollonien, Barbaræ, Marien, Johannis vnd Lorentz, Mehr Georg Langhard alß vogt Susannæ Erhardtin s: hinderlaßener 2.er Kindern, mit namen Michel und Susannæ, Friderich Linck der habermüller alß vogt Susannen Bleß Kadiß deß Becken s. docht. Vnd dann Zacharias Holm für sich selbsten (verkaufft)
Martin Kern dem Küeffer vnd burger Zu St.
Zweÿ häuser neben einander mit ihrem hoffstäten, höfflin vnd Stallung, sampt allen andern deren gebäwen & alhie am Alten Weinmarckt, einseit ein Eck an der Stampfgaßen, 2. seit neben diebold Weissenburgers gewesenen Schultheissen s: Zu Balbronn Erben hinden auff ein Allmend schlupf stoßend gelegen, so gantz freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 850 Pfund d.

Originaire de Forchheim en Franconie, le tonnelier Martin Kern épouse en 1629 Anne, fille du tonnelier Zacharie Brida, puis devient bourgeois le 14 septembre suivant
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 157-v, n° 27)
1629. Martin Kern der Kieffer von Forcheim Im Frackenlandt Weiland Bastian Kern des Bawrsmans daselb. hinderl. ehelicher Sohn Vnd Jgfr. Annam, Weiland Zachariæ Brida des Kieffers alhie hinderl. ehel. tochter (i 171)

1629, 4° Livre de bourgeoisie f° 111
Martin Kern d. Küeffer von Pforcheim In Bistumb Bamberg Empfangt d. Burg.recht Von Anna weÿland Zacharie Bridawen sellg. hind.laßene tochter Well Zu den Kueffer dienen. Actum den 14. 9.bris 1629.

Martin Kern se remarie en 1635 avec Marie, fille du tailleur Henri Leuprand : contrat de mariage passé à la Chambre des Contrats (dont les minutes de l’année manquent) tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ. Erschienen Martin Khern, Küeffer, burg. alhie als Hochzeiter mit beÿstand H. Balthasar Vischern dreÿer an alhieig. Müntz v. H. Gabriel Braunsteins Kleinen Raths verwanth. alhie am Andern, So dann Sebastian Rinck der Küeffer Alß vogt Jf. Mariæ weÿl. H. Heinrich Lewbrand. Alt. Kl. Raths verwanth. see. ehelicher dochter, Alß hochzeiterin, mit beÿst. Diebold Schwend. ihres unter vogts, wie auch Abraham Pfitzers deß Küefers H. Philipps Lewbrand Barbierers vnd H. Heinrich Lewbrand ihrer nechst. verwanthen vnd ehelich. bruders am andern theil (…) Aller fernern Innhalts der inn der Statt Straßb. Cantzleÿ Contractstub. darüber den 26. febr. A° 1635. vffgerichteter Verschreibung.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 192)
1635. Eadem [Dom. Quasimodogenit.] Martin Kern der Kieffer v. burger alhie vnd J. Maria Heinrich Leiprand deß schneiders v. Eines Ehrsamen Kleinen Raths alten beÿsitzers alhie nachgelaßene tochter. Cop. 21. April Zu J. St. Peter (i 98)

Martin Kern meurt en 1640 en délaissant des héritiers collatéraux à Mittelehrenbach près de Forchheim. Les experts estiment la maison 700 livres. Le défunt avait la jouissance des biens de sa première femme Anne Breida. La masse propre à la veuve s’élève à 331 livres, celle des héritiers à 321 livres. L’actif de la communauté est de 482 livres, le passif de 229 livres.

1640 (5. 7.br), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 10) n° 26
Inventarium vndt beschreibung aller Haab vndt nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte Martin Khern Geweßener Küeffer vndt burger alhier nunmehr seel. nach seinem aus dießer weltt tödlichen hinscheiden hinder Ihme verlaßen, Welche vf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrenuesten vorgeachten vndt Weÿßen herrn Jacob Katzensteins E. Ehrs. Kleinen Raths alhie beÿsitzers, so auß wohlermelts Kleinen Raths mittel In nahmen vndt von wegen weÿl. deß Ersamen Hannß Khernen geweßenen Baursmanns Zu Mittel Erbbach beÿ Forchheim im Bistumb Bamberg deß ietz abgeleibten bruders seel. hind.laßener Söhn, benantlichen Johannißen, Simonis vndt Johannis, aller dreÿ deßelben hinderlaßener nechster erben, Zu dißer Inventation deputiert vnd v.ordnet / die Ehrn: vnd tugendsame fraw Maria Lewbrandin sein hinderlaßene Wittib mit beÿstand deß Ehrenhafften Sebastian Rinckhen, Küeffers, burgers alhie Ihres geschwornenn vogts vnd deß Ehrenvesten vndt Rechtsgelehrten herrn H. Joh: Sebastian Lewbranden auch burgers alhie ihres bruders geäugt vnd gezeigt (…). So beschehen In beÿsein Johann Khernen deß einen Erben selbsten mit beÿstandt der Ehrenhafften v. Achtbahren herren Andreæ Heußlers vnd Johann Braun Küeffers beed. burgere alhie deß verstorbenen vorig. haußfr. sel. bruders vnd Schwagers, vff Donnerstag den 5. 9.bris A° 1640.

Eheberedungs Copeÿ (…) Aller fernern Innhalts der inn der Statt Straßb. Cantzleÿ Contractstub. darüber den 26. febr. A° 1635. vffgerichteter Verschreibung.
Inn einer alhie in d. Statt Straßburg vff dem Altten Weinmarckh am Stampffgeßlin gelegenen In dieße Erbschafft gehöriger behausung Ist befunden word. wie volgt. Inn d. Cammer A, Inn d. Cammer B, Inn d. Stubkammer, Inn der Kuchen, Im Obern haußöhren, Im Keller, In d. Cammer Lit. C, Inn d. Cammer D, Auff dem Gang, Im Obern vordern haußöhren, Inn d. Obern vordern stuben
Eigenthumb ane Heußern (E.) Item Zweÿ Heüßer neben einand. mitt ihren hoffstätten, höfflin, stallung, auch allen and. ihren gebeüwen, begriffen, weithen, Zugehörd. rechten vndt gerechtigkeiten, gelegen in d. Statt Straßburg, ein seith ein Eck an d. Stampffgaß, and. seith neben H Johann Reinhardt Kreßen d. Ehrs. großen Raths alhie Beÿsitzern Ehevögtlicher weiß, hinden vff ein Allmendtschlupff stoßend, so ganz freÿ ledig vndt eigenn durch die geschworne werckhleüth alhie den 16. 9.bris A° 1640 abgeschätzt für vndt vmb 700. lb. Darüber v.hand. j. t. P. Kauffbr. mit d. Statt Straßb. anhangendem Insigel v.wahrt deßen datum den 8. 8.bris A° 1630. weißet wie d. ietz v.storbene seel. gemelte heüßer von Mathÿs Eckhardts seel. Erben erkaufft mit alttem N° 1. sgn. vndt darbeÿ gelaß.
Item der halbe theil für vngetheilt ane ii heüßer ein vordern vnd j hindern Ane dem barfüßblatz (…)
Ergäntzung der Wittwen unveränderten Gutts (…) Auß dem Theilregister, was die Wittib von weÿl. frn Mariæ Lewbrandin ihrer lieben Mutter wie auch von weÿl. H Heinrich Lewbranden dem Jüngern Juris studioso Ihrem lieben brudern beeden seeligen ererbt.
Wÿdem, so der ietzt abgeleibte seelige biß in sein absterben Zugenießenn gehabt. Item so hatt er d. ietz verstorbene seel. von weÿl. frn Annæ Breudain seiner vorig. haußfraw seel. Verlaßenschafft Inhalt v.fertigten sond.bahren Summarisch. Extracts ad dies vitæ zu genießen
Ergäntzung des Erben unveränderten Gutts, Auß dem vber weÿland der tugendsammen frn Annæ Breidain deß ietz abgeleibten voriger hfren seel. Verlaßenschafft auffgerichtetem Inventario
Der Wittwen unveränd.te Nahrung, Sa. haußraths 63, Sa. Silbers vndt Geschmeids 19, Sa. Guldener Ring 13, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 145, Sa. Eigenthums an d. Wittwen ohnveränderter heüßer 41, Sa. Ergäntzung 77, Summa summarum 331 lb
Der Erben unverändert Gutt, Sa. haußraths 18, Sa. werckzeugs zum Küeffer handwercks gehörig 6, Sa. Behaußung 700, Sa. Ergäntzung 64, Summa summarum 788 lb – Schulden 467 lb, Nach deren Abzug 321 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft betreffend, Sa. haußraths 10, Sa. holtz, reÿffband, daugen, gemachter vndt ohnaußgemachter Arbeith Zum Küeffer handwercks gehörig 32, Sa. Bahrschafft 6, Sa. Schulden 431, Summa summarum 482 lb – Schulden 229 lb, Nach deren Abzug 142 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1134 lb
Ab Schatzung Vff dem Alten wein Marckh am Stampff geslin Martin Kerns des Kieffers Seligen hinder lasene wittib vnd Erben behausung So den 16. Novembris 1640 durch die vnder be Nambste werckleitt ist Ab geschetzt word. wievolgt. Item befindt solche behausung sampt dem Nebens heislen wie es ietz Steht Sampt dem blatz Vnd bauw Costen So alles wohl in Acht genomen Vnd ein iedes in Sunder heit Specifficirt vnd an geschlagen vnd belaufft sich vff ein dausent Vier hundert gulden & [unterzeichnet] hannß heckeler Fr. hauswerkh: Meister phillip lump werckh Meister vff Zimer hoff, hannß Miler werckh Meister Vff Maurhoff
(Copie de l’achat passé à la Chambre des Contrats en 1630)

La veuve Marie Leubrand se remarie en 1643 avec le cordonnier Conrad Stœcklin
Mariage, cathédrale (luth. p. 468) 1643. Domin: 7. Trinitatis. Conrad Stöcklin der Schuhmacher Vndt Burger allhier Vndt Maria, Martin Kernen deß geweßenen Kieffers vndt Burgers allhie nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Im Münster, Zinst. 23. Julÿ. (i 239)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 21). 1643 [Dominica VIII. Trinit 16. Julÿ] Conrad Stöcklin der schuemacher allhier Vnndt Maria Martin Kern deß Küffers V. burgers allhie nachgel. Wittib. Copulirt 25. Julÿ. Münster

Les héritiers de Martin Kern hypothèquent les maisons contiguës au profit du fabricant de pâtés Luc Rosenzweig. En marge, quittance remise en 1649 à Jean Ehrmann, alors propriétaire

1641 (3. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 183
(Mutuum cum speciali) Erschienen Herr hannß Jacob Füeßing. alß von E.E. Kl. Rhat auß deß. mittel weg. weÿl. Martin Kernen gewesenen küeffers und burgers alhie nunmehr sel. hinderlaßener alle in der frembde sich vffhaltender Erben mit nahmen hannß deß ältern, Simons und hannß. der iung von mittel Erbach beÿ Forchheim im Bistumb Bamberg verordneter befelchhaber
hatt in gegensein Lux Rosenzweigß deß Pastettenbeckhen und burgers Zu Straßburg alß Vogts Gabriel Huobers – schuldig seÿen 150. Pfund
Unterpfand Zweÿ häußer neben einander mit ihren hoffstätten, höfflin mit allen & geleg. alhie einseit ein Eckh an der stampffgaß. anderseit neben H hannß Reinhard Kreßen groß. Rhats Verwanth. hind. vff ein Allmendschlupff stoßend gelegen, so über 150. lib Mariæ Lewprandin eingangß gemeldts Martin Kernen hinderlaßener wittib, weg. ihres ohnverändert Guts Ergäntzung und deßweg. beschehene Anweißung
[in margine :] Erschienen der hierinn gemelte Schuldglaubige Vogt H Lux Rosenzweÿg hatt in gegensein Hannß Ermanns burgers alhie alß ietzigen Innhabers hierin geschriebener Behaußung (…) Act. den 2. Julÿ A° 1649.

La veuve Marie Leubrand alors remariée au cordonnier Conrad Stœrckel donne quittance aux héritiers de Martin Kern

1647 (14. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 29-v
Erschienen Maria Lewbrandin, weÿl. Martin Kernen deß Küeffers und Burgers Zu Straßburg seel. nachgelaßene Wittib anietzo Conrad Störckhelß deß Schuemachers und Burgers alhier eheliche haußfraw, mit beÿstand ersternanndts ihres Ehevogts
hatt in gegensein H Jeremiæ Ursini deß Notarÿ und Burgers Zu Straßburg alß gemeldts Martin Kernen Erben Befelchhabers
bekannt, daß Sie von demselben Zu genüeg empfang. habe, die ienige 150. lib. 3 ß 3 ¾. d Welche ihro die Erben, vermög deß durch ihne H Not. Ursinum über die Kernische Verlassenschafft in a° 1640. gefertigten Theilregisters fol. 23. in Abrechnung schuldig verblieben, und vff die Kernische Behaußung hierumb versichert word. seind, sampt Zinnß und Marzahl

Les héritiers de Martin Kern vendent en 1654 la maison de gauche pour 100 livres à Jean Ehrmann après lui avoir vendu en 1645 celle à l’angle de la rue du Foulon

1654 (29. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 342
(Prot. fol. 62.) Erschienen H Jeremias Vrsinus Not: und E.E. Kleinen Rhats alter Beÿsitzer, im nahmen und von weg. hannßen deß ältern, Simons, und hannß. deß iüngern, der Kernen, Gebrüder von Mittel Ehrenbach im Bistumb Bamberg in der Centrichtereÿ Forchheim, derentweg. Er de ratihabitione cavirte
hatt in gegensein hannß Ehrmanns Burgers Zu Straßburg
hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, alhie vff dem alten Weinmarckh, beÿ der herberg Zum Stall, einseit neben dem Käuffern selbst. anderseit neben H Johann Rheinhard Kreß. XV.nes Kindern, hind. vff den Käuffern selbsten stoßend gelegen – umb 100 lib

Jean Ehrmann, bourgeois de Strasbourg demeurant à Nordheim, vend une des maisons au pelletier Georges Hellbeck et à sa femme Odile. Les parties passent une convention sur la vidange de la fosse d’aisances commune. En marge, quittance remise en 1673 à Oswald Moll, remarié à la veuve du vendeur.

1657 (1. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 199-v
(Protocoll. fol. 35.) Erschienen Hannß Ehrmann Burger zu Straßburg anietzo Zue Northeim Wohnhaft
in gegensein Georg Hellbeckhs deß Kürschners Und Burgers alhie Und Othilia, beÿder Eheleuth, mit beÿstand Johann Morgen deß Saÿlers, ihres Vettern
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhie vff dem alten Weinmarckh beÿ der Herberg Zum Stall, einseit neben Ihnen den Verkäuffern selbsten, and.seit neben H Johann Rheinhard Kreßen XV.ern Vnd Hind. auch vff Ihne den Verkäuffern stoßend geleg., Welche Zuvor noch umb 75. lb. kauffschillings rest, hannß.dem ältern Vnd Simon Undt Hanßen dem Jüngern, deren Kernen, Gebrüdern Von Mittel Ehrnbach Verhafftet, /:dann der Verkäuffer vorgemelten Kauffschillings rest der 75. lb ohne ihr der Kauffenden Eheleuth. beÿtrag. allein Zu bezahlen Und Von der behaußung abzubürden (…):/ Zugang. Vmb 100. lib
Dabeÿ insonderheit abgeredt Undt Verglich. word. daß Weilen deß Verkäuffers Eckhbehaußung Und die ietzt Verkauffte Behaußung ein Gemein Cloac haben, Vnd deßelben Außführung denen Kauffenden Eheleuthen beschwährlich seÿe, gleichwohlen dieselbe durch die ietzt verkauffte behaußung geschehen müße, Alß Solle der Verkäuffer seine Erben Und Nachkommen alß Besitzer der berührten Eckhbehaußung ahne dem iedeßmahligen Uncosten diie Zwoe tertz. den Kauffenden Eheleuth. ihre Erben und Nachkommen alß Innhaben der ietzt Verkaufften Behaußung beÿtragen Und entrichten, ohne alle gefährde.
[in margine :] Erschienen Oswalt Moll Von Mittelhaußbergen, alß ieziger Ehevogt weÿl. hannß Ehrmanns deß hierinn gedachten Verkäuffers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, und alß Anstett Ostermanns Von Northeim alß Vogts sein Ehrmanns hinderbliebener Kinder am 20. hus. beÿm Cancelleÿ Contract Protocolli Instituirter Mandatarius (quittung) Act. 27. Junÿ 1673.

Fils de pelletier, Georges Hellbeck épouse en 1628 Elisabeth Grass, fille de marchand. Il se remarie en 1634 avec Odile, fille du boulanger Henri Hænel
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 88)
1628. Eadem [Dom. VI. Trinit. 20. Julÿ] Georg Hellbeck der kürsner, Hanß Caspar Hellbecken deß kürßners vnd Burgers allhier ehelicher Sohn Vnd J. Elisabeth Olisÿ Grasen selig. gewesner handelsman alhie nachgelaßene Tochter. Cop. 28. Julÿ Zu J. St. Peter (i 46)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 161)
1634. Eadem [In Fest. Pasch. 1. Ap.] Georg Hellbeck d. Kürßner vnd burger alhie vnd J. Ottilia, Heinrich Hänels gewesenen becken v. burgers alhie nachgelaßene tochter (i 82)

Georges Hellbeck et sa femme Odile, assistés de leurs deux fils pelletiers Jean Gaspard et Jean Georges Hellbeck, hypothèquent la maison au profit de Nicolas Hemmerlin

1662 (10. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 400
Erschienen Georg Hellbeckh der Kürßner und Otilia sein Eheweib, Und Sie Otilia mit beÿstand hannß Caspars und hannß Georg der Hellbeckh, beede Kürßner deroselben hierzu erbettener eheleiblich. Söhn
in gegensein H Nicolai Hämmerlins – schuldig seÿen 50 pfund
Unterpfand sein soll hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, alhie am alten Weinmarckh beÿ der herberg Zum Stall einseit neben hannß Ehrmann anderseit neben (-) hinden auch uff derselben stoßend gelegen, so Zuvor noch umb 50. lib Kauffschillingß rest obernannten Ehrmann verhafftet

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties

1663 (16. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 409-v
Erschienen Georg Hellbeckh der Kürßner und Otilia sein Eheweib, und Sie Otilia insonderheit mit beÿstandt Hannß Caspars und Hannß Georgen der Hellbeckhen beeder Kürßner, deroselben eheleiblicher Söhn
in gegensein H. Nicolai Hämmerlins im nahmen Fr. Margarethæ hannß Georg Meÿers Notarÿ ehelicher haußfrawen – schuldig seÿen 25. Pfund
Unterpfand sein sollen hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhie am alten Weinmarckh beÿ der herberg Zum stall einseit neben hannß Ehrmann anderseit neben Adam Schmidten et Cons. hinden auch uff die selbe stoßend geleg.
[in margine :] Erschienen der Edel- Fürsichtig hochweÿs Herr Johann Philipß Mülb, deß geheimen Regiments der Herrn Treÿzehn alß ietzig. Ehevogt hierinn gemelter Creditricis, hat in gegensein deß Debitoris (quittung), Act. 11. Jan. a° 1669

Georges Hellbeck et sa femme Odile hypothèquent la maison pour garantir un emprunt de leur fils Jean Gaspard.

1665 (18. feb:), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 84
Erschienen hannß Caspar Hellbeckh der Kürschner
in gegensein herrn Mathæi Hölbeckhß genannt Behem E.E. Großen Rhats Beÿsitzers alß Curatoris Mariæ Salomeen Kauffmännin – schuldig seÿen 25 Pfund pfenning
deßen Zur noch mehrern Versicherung ist hiebeÿ persönlich erschienen Georg Hellbeckh der Kürschner und Otilia sein Eheweib, deß Schuldners Eltern, die haben sich für obgedachte Schuld (…) Verbürgt und deßwegen in specie Zu Unterpfand eingesetzt hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, und Zugehördten alhie uff dem alten Weinmarckh beÿ der herberg Zum Stall, einseit neben hannß Ehrmann Von Northeim, anderseit neben weÿl. H Valentin Jägers alten Großen Rhats Verwanthens nunmehr seel. nachgelaßenen Erben hinden uff gedachten Ehrmann stoßend geleg.
dabeÿ ist geweßen Christina deß Debitoris Eheweib

Georges Hellbeck cède 67 florins garantis sur sa maison à Matthias Hellbeck dit Bœhm

1671 (17. Aug:), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 561
Erschienen hannß Georg Hellbeckh der Kürschner
in gegensein deß Ehrenvest und weÿsen herren Mathæi Hellbeckhs genannt Behm E.E. Großen Rhats alt. beÿsitzers
67. fl 5 ß so Georg Hellbeckh der Kürschner, Von seiner alhier uff dem alten Weinmarckh Zwischen hannß Erman Von Northeim und Adam N. dem Müllern Zu Waßlenheim et Cons. gelegener behaußung, Ihme dem Verkäuffer wie auch Samuel Hellbeckh und Annæ Margarethæ Hellbeckhin dießen seinen 3. Kindern weg. ihres Mütterlich. Guths schuldig

Georges Hellbeck vend la maison au tourneur Jean Martin Dreutel et à sa femme Anne Marguerite

1674 (19. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 101-v
Georg Hellbeckh der Kürschner mit beÿstand Hannß Georg Und Samuel der Helbeckhen beeder Kürßner seiner eheleiblichen söhn
in gegensein hannß Martin Dreütels deß hohlträhers und Annæ Margarethæ beÿder Eheleuth und Zwahr Sie Anna Margaretha mit assistentz der Ehrenvest Fürsichtig und Weÿsen H. Johann Baptistæ Fechers und H. Johann Philipp Braunen beeder als aus E.E. Großen Rhats Mittel ahnestatt nechster Verwanther hierzu insonderheit Deputirter
Hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier am alten Weinmarckh ohnfern der herberg Zum Stall einseit neben Oßwald Mollen Von Mittelhaußbergen anderseit neben Adam Schmidten von Waßlenheim hinden uff ged. Mollen stoßend gelegen, Welche Behaußung umb 55. lb H Mathis Hellbeckhen genannt behm E.E. Großen Rhats Beÿsitzers, So dann umb 15. lb 10 ß Mariæ Salomeen Kauffmännin verhafftet – geschehen umb 68. lb

Jean Martin Treutel demande aux Quinze une dispense parce qu’il n’a pas terminé ses deux années d’épreuve. Il déclare avoir appris le métier pendant trois ans et fait son tour de compagnon pendant trois autres années puis travaillé à Strasbourg six mois avant de travailler chez deux maîtres pendant un an et demi. Léonard Seupel lui a donné congé par manque de travail et d’autres raisons en lui promettant de faire appel à lui s’il avait du travail. Les six derniers mois d’épreuve étant écoulés, il a demandé à faire son chef d’œuvre. Le conseil lui a objecté qu’il faut avoir été compagnon cinq ans et avoir travaillé deux ans chez deux maîtres au plus pour être admis au chef d’œuvre. Jean Martin Treuttel déclare en outre que ses vieux parents ont hâte qu’il ait un métier et puisse se marier. Le corps des tourneurs déclare que le demandeur se comporte si mal qu’il a déjà été employé par trois et non deux maîtres et qu’il n’a guère travaillé que quatre mois, en passant le reste du temps chez son père. La commission estime que son peu d’empressement et sa tendance à l’oisiveté parlent en défaveur du demandeur mais qu’on pourrait par ailleurs prendre en compte qu’il pratique le métier depuis dix ans et qu’il est fils de maître. Les Quinze rejettent la demande de dispense en s’appuyant sur un décret d’après lequel il n’y a pas lieu d’apporter de l’aide à des gens peu recommandables. Jean Martin Treuttel devra faire les six mois qui lui manquent des deux années d’épreuve.
1669, Protocole des Quinze (2 R 86)
(f° 122-v) Sambstag den 25.ten 7.bris – Gesambte Hohlträher Ca. Hans Martin Treütel
Hohlträher Meister per Wildten Ca. Hans Martin Treütel den Hohlträher gesellen, restituirt communication vnd producirt gegenbericht vnd pitten, mit beÿlag Nr I. Dr Bitsch nom. cit: pittet communication vnd Zeit d. O. obtin.

(f° 131) Sambstag den 9. 8.bris – Hans Martin Treütel Ca. Träher Meister
Hans Martin Treütel, per Dr. Bitschen, Ca. Träher Meister, restituirt gegentheils handtlung vnd beÿl. vnd producirt Schlußschrifft. Wildt nom : cit ; pittet com : des productj vnd z.d.o. obt.

(f° 140) Sambstag den 23.ten 8.bris – Hohlträher Meister Ca. Hans Martin Treütel
Hohlträher Meister per Reüßnern Ca. Hans Martin Treütel, restit. communic. producirt gegenschluß. Dr Bitsch nom. cit: pit. besichtigung Vnd Zeit s. t. obtin.

(f° 141) Sambstag den 30.ten 8.bris – Hans Martin Treütel per Dr Bitschen Ca. Tträher Meister restituirt gegenschluß. petirt g.lia, pittet wegen der dispensation vnd setzts, Wildt nom. cit: erholt alle handtlung dienlicher orten, beschleüßt auch vnd setzts. Erkant vorbeschloßen angenommen, herr Schötterlin vnd herr Geÿer bedenckens.

(f° 163) Freÿtags den 10.ten 10.bris – Hans Martin Treütel Ca. Träher Meisterschafft
Herr Goll ahne Statt Herrn Schötterlins vnd Herr Geÿer laßen per Herr Negelin referiren Sie haben die Sach Hans Martin Treütels des Träher gesellens Ca. die Meisterschafft Träher handwercks hören verleßen, Implorant bericht vor, habe 3. Jahr gelernt vnd so Viel Jahr gewandert, nachgehents noch ½ Jahr alhie gearbeitet, Also dann die 2 Jahr, so einer Meister werden will, übernommen, 1 ½ Jahr beÿ 2 Meistern Verharret, weiter aber der eine Leonhard Süppel theils aus mangel d. Arbeit vnd anderen Vrsachen, Ihme das Letste halb Jahr Zuschencken sich erbotten, wan er so arbeit kombt, Ihme doch schaffen würd, So habe er sich nach Verflus solcher Zeit Vmb den riß das Meisterstück zumachen angemeldt, es hatten sich aber ettliche Meister darwid. gesetzt, den Articul allegirt, welcher haben will, daß einer 5. Jahr gesellenweiß vnd darunder 2. Jahr beÿ einem od. Zween Meister gearbeitet habe, vnd Ihme biß hieher vffgehalten, er habe sich aber ahn seines Meisters wort festgehalten, wehr nun mehr In dem Sibenden Jahr auß der Lehr hat Inmittelst gleich [f° 163-v] anderen gesellen beÿ der Laden geschenckt, vndt die gebür abgelegt, dergleichen Viel anderen nit gethan, über dißes Alles In Mghh. handen stehe Zu dispensiren, wolte sich auch ahn dem Im weg stehenden ½ Jahr so hoch nit beschwehren, wan nit seine Eltern Alt vnd bawfällig, Ihne gern In einem gewißen Ständt Vnd beruff vnd ahn dem Vorstehenden heürath vngern gehindert sehen &
Die Träger Meisterschafft wende ein, Cläger gebe Vor ob es nur etlich Meister wehren, die sich Ihme wid.setzten, es wehre aber nichtig, Sondern die Sach stehe Wohlerwogen, Vnd ahm 17.ten Maÿ Jüngsthien Vermög Extractus Protocolli Von den obern handwercks herren Inn beÿsein der gesambten Meisterschafft dahien außgemacht werden, daß der Meister, deme nit gebierth die Articul mit den Lehrjungen Zuund.brechen, die Krafft erlegt, der Gesell billig auch pariren vnd das halbe Jahr ausarbeiten sollen, Vmb so vielmehr, weil er sich In den 1 ½ Jahren so schlim Verhalten Vnd nit 2. Sonderen 3. Meister gehabt, Vnd In dem restirenten halben Jahr den 4.er suechen mues, Vnd solte die Zeit seiner arbeit Zusammen gerechnet werden, würde er In [f° 164] den 2. Jahren nit ¾ Jahr in der arbeit gestanden die meiste Zeit In seines Vatters haus geseßen sein, Vnd weil oballegirte bescheid längsten in rem Judicatam erwachsen, auch sie Articul nur Zu beschimpfen, ein rechter Muetwillen mit Vnd.laufft, Alß pitten Sie Vmb Obrigkeitlicher authorität weilen das begehren dispensation abzuschlagen.
Alß nun die herren auch ob der Mündlichen der parten anzeig Vernommen, daß der Implorant ein schlechter gesell vnd Müsiggänger, zwahr conditionate in einem Ehe verspruch stehe, so fern es mit dem Meisterstück keine hind.ung gibet, So haben Sie in der Sachen, ob zur befürd.ung des Matrimonÿ od. weil er sonsten 10. Jahr beÿ dem handwerck Zugebracht, auch eines burgers Sohn, nicht sprechen, Sondern dieselbe Zu Mghh. guethbefinden stellen wollen.
Erkand, Weilen E. E. Raths Decret, welches nit Zugibt, das man Liederlichen leüth Zusammen helffe, neben der ob. Handwercks herren bescheidt, dem Imploranten gantz zu wid. Alß soll derselb. nachvolgend Erkantnus, das halbe Jahr nach Zue arbeiten, gehalten sein, compensatis expensis.
Vndere Gn. Herren die XV. haben [f° 164-v] auff Vnderthäniges Ansuchen vndt pitten Hans Martin Treütels des Träher gesells, wid. E. E. Meisterschafft Träher Handwercks, mit Vrthel zue Recht Erkant, daß dem Imploranten sein begehren dispensationis abzuschlagen vnd er Crafft der Oberen Handwercks herren Erkandtnus Vom 17. Maÿ Jüngsthien, sein noch rückständig halb Jahr gesellweis Vollend Zuuerarbeiten schuldig vnd verbunden sein solle, compensatis expensis.

Jean Martin Dreutel épouse en 1671 Anne Marguerite Reisenreuter, fille d’un menuisier de Sarralbe en Lorraine
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 188, n° 71)
1671. Dom. 5 et 6. Epiph. Johann Martin Treütel der ledige dräher H. Laurentÿ Treütels Not. publ. v. E. E. Kleinen Raths alt. beÿsitzers sohn, Jfr. Anna Margaretha weÿl. Johann Reÿsenreüters schreiners Zu Saralben nachgelaßenee tochter. Eingesegnet montags den 13. febr. Zu St. Thomæ (i 11)

Jean Martin Dreutel vend la maison moyennant 210 livres au cordonnier Louis Christophe Herrsam et à sa femme Salomé

1678 (23. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 615
Hannß Martin Dreutel der hohlträher
in gegensein Ludwig Christoph Ersame deß Schuhmachers und Salome beÿder Eheleuth
hauß, hoffstatt mit allen deßen Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und gerechtigkeiten, alhier am alten Weinmarckh ohnfern der Herberg Zum Stall, einseit neben Oswalt Mollen von Mittelhaußbergen, anderseit neben Adam Schmid Von Waßlenheim, hinden uff gedachten Mollen stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 388. fl. (verhafftet) – umb 30. fl

Fils d’un boucher d’Öhringen en terre de Hohenlohe, Louis Christophe Herrsam épouse en avril 1663 Susanne, fille du batelier Jean Martin Meyer, et devient bourgeois quelques jours plus tard
Mariage, cathédrale (luth. f° 32-v, n° 10)
1663. [Fest. Paschalis] Zum 2. mahl Ludwig Christoph Herrsam der Schuemacher Weÿland Johann Herrsam gewesenen Metzgers Zu Ehringen hohenloischer herrschafft hinterlaßener ehel. Sohn, Jfr. Susanna Weiland hanß Martin Meiers gewesenen Schiffmannn u. Burgers alhie nachgelaßene ehel. Tochter. Montags den 27.t Aprilis. Maurst. Münster Thierg. (i 35)

1663, 4° Livre de bourgeoisie p. 336
Ludwig Christoph Herrsam der Schuemacher von Ehringen, empfangt d. burgerrecht Von seiner Haußfr. Susanna weÿl. Hans Martin Meÿers des Schiffmanns burgers alhie dochter, vmb 8. Golt gld. so beÿ d. Cantzleÿ erlegt, ist ledig. standt gewesen, wird Zu den Schuemachern dienen. Jurav: ii Maÿ 1663.

Louis Christophe Herrsam se remarie en 1671 avec Salomé Engel, fille de tanneur
Mariage, cathédrale (luth. f° 141, n° 26)
1671 Fest. Trinitat. Zum 2. mahl Ludwig Christoph Hersam der Schuemacher u. Burger alhier, Jfr. Salome, Johann Engel des Rothgerbers u. Burgers alhier ehel: Tochter. Montags den 26. Juni, Münster. (i 143)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 149 n° 20) 1671. In festi Trin: Zum 1. mal. Ludwig Christoph Hörsam der Schumacher und burger alhie Vnd J. Salome Johann Engels des Rothgerbers v. Burgers allhie Ehel. Tochter. Mont. den 26. Junÿ im Münster (i 150)

Louis Christophe Herrsam se remarie en 1680 avec Anne Marie Gerlach : contrat de mariage, célébration
1680 (7.3.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) f° 84
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenhafften v. bescheÿdenen Ludwig Christoph Herrsam, Schuomachern und burger, alhier, alß dem hochzeiter, ane einem
So dann der Tugendsamen Jungfrauen Annæ Mariæ weÿland H Johann Ludwig Gerlachs gewesenen burgers Zu Straßburg hinderlaßenen ehelichen dochter alß hochzeiterin, Andern theilß
So beschehen in deß H: Reichß freÿen Statt Straßburg uff Sonntag Reminiscere nemlich den 7. Martÿ A° 1680.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 186 n° 19)
1680. d. 25. Mart: Ludwig Christoph Hörsam burger v. Schuemacher alhie Jr. Anna Maria H. Hans Ludwig Gerlachs burgers alhie hinterlassene Tochter (i 187)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un admettent à l’orphelinat l’enfant de l’ancien huissier à la tribu des Pêcheurs Louis Christophe Herrsam après que sa femme est entrée à l’hôpital
1692, Conseillers et XXI (1 R 175)
Christoph Ludwig Hersams Kinder ins Weÿßenhauß
(p. 102) Montagß den 12. maÿ 1692. – Kun noê weil. Cristoff Ludwig Hersams geweßenen bittels auf E. E. Zunft der Fischer wittiben vogten Johann Braunen des schneiders, weilen seine Curanda ohn längsten im Spithal gekhommen, dahero gegenwärtig Kind nicht mehr zu unterhalten weiß, alß b. Er solches alhiesiges weÿßenhauß Zu recipiren. Erkand, Ahn die verordnete herren pfleger des Stiffts gewießen.
Hr XXI Kast Rathh. Willman

Louis Christophe Herrsam hypothèque la maison au profit du tanneur Georges Hetzel

1678 (23. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 616-v
Ludwig Christoph Ersame der Schuhmacher
in gegensein H. Georg Hetzelß deß Gerbers – schuldig seÿe 25. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deßen Gebäwen begriffen, rechten und Zugehördten, alhier am altren Weinmarckh ohnfern der Herberg Zum Stall, einseit neben Oswalt Mollen von Mittelhaußbergen, anderseit neben Adam Schmid Von Waßlenheim, hinden uff gedachten Mollen stoßend gelegen

Louis Christophe Herrsam cède ses droits sur la maison au tannneur Georges Hetzel après que la veuve de Mathias Hellbeck dit Bœhm en est devenue adjudicataire à la Chambre des subhastations

1687 (27.Xbr), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 734
Ludwig Christoph Hersam, der Schuhmacher, und büttel beÿ E.E. Zunfft der Fischer an einem,
H. Johannes Kopp, der Barbierer und wundartzt, alß Vogt Fraun Martha weÿl. h. Matthÿß Hollbecks genandt Böhmen, hind.laßener Wittib am andern,
So dann H. Georg Hetzel der Rothgerber am dritten theÿl, und Sie allen mit beÿstand p Herrn Isaac Cummerell und H. Andreæ Brackenhoffers, beeder alß auß E.E. Großen Raths Mittel Zu Vergleich und Verschreibung nachbeschriebener Handlung insonderheit Deputierter
demnach Sie vorged. Böhmische Wittib an Ihme Hersam 300 fl. Capital und darvon seit A° 1684. Verfallene Zinß auff hernach beschriebener behausung stehend, Er H. Hetzel aber 50 fl. Capital samt einigen zinß von besagter behaußung alß jüngerer creditor und rechtsmäßig Zu erfordern gehabt, Sie auch Böhmische wittib darauff beÿ E. E. Stattgericht geklagt und die bedittene behaußung würcklich in die Ganth gebracht, darauff Er H. Hetzel sich auch angemeldt und die Sach für E. E. Großen Rath gebracht, alß hätten durch Interposition erhrenged. Hn Deputiert. die Parten folgender gestalten sich güthlichen mit einander Vereinbahrt und Verglichen
Nemblich und Zum ersten so will Er Hersam Ihro Böhmischer wittib und ihme H. Hetzel umb obenbeditteter Zu erforden habenden Summ die verpfändte behaußung hiermit eÿgenthümblich vbergeben und mit gebührener werhschafft vberlaßen, Sie Böhmin aber Ihme Hetzeln Ihr alßo pro rato erlangtes Eÿgenthumb und Recht geg. baarer Erlag 160 Pfund pfenning alßo bald wider cedirt und eingeraumbt haben (…), und ist die behaußung, Nemblich hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehördt. Rechten und Gerechtigkeit allhier am alten Weinmarckt ohnfern der Herberg Zum Stall, einseit neben Oßwald Mollen von Mittelhaußberg. wittib anderseit neben Adam Schmidt von Waßlenheim, hind. auff ged. Mollische wittib stoßend gelegen

Georges Hetzel se marie en 1646 avec Anne Marie Schott, veuve du tanneur Sébastien Bratfisch qu’elle a épousé en 1613
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 132)
1613. 1. Februarÿ. Sebastian Bratfisch der Rotgerber, J. Anna Maria, Michaelis Schott. deß Gartners Tochter (i 134)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 346-v, n° 1031) 1613. Eodem die [Sontag den 24. Januarÿ] Sebastian Brotfisch d. Rothgerber vndt Anna Maria Martin Schotten des Gartners Alhier tochter. Eingesegnet zum Alt. S Peter (i 357)

Georges Hetzel épouse en 1646 Anne Marie (veuve) Brotfisch : contrat de mariage, célébration
1646 (14.5.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14), Protocollum (n° 1425)
(f° 56-v) Eheberedung zwischen H. Georg Hetzeln dem Rothgerber undt Fr. Anna Maria Brodfischin – vor weÿland herrn M. Josepho Scherbaum, Kaüserlichen auch immatriculirten Speÿrischen Cammergerichts Notario, Donnerstags den 14. tag Maÿ Anno 1746, persönlich kommen und erschienen seind, der Ehrenhaffte undt Ehrsame Geörg Hetzell der Rothgerber alß hochzeitter an Einem, So dann die Ehren und Tugendsame fraw Anna Maria Brodfischin alß hochzeiterin am andern theil
dabeÿ auch undt in gegensein der Ehrenvesten undt Achtbahren herrn Martin Schurers Rothgerbern auff sein deß Hochzeiters, So dann der fraw hochzeiterin seitten herrn Anthoni Selmlings Rothgerbers, Isaac Schotten weißgerbers, Lorentz Roßers Kieffers, Jacob Baldners Vischers, hanß Philippß Schwartzen weißbeckens und Martin Brodfisch Rothgerbers beederseits respecticé Vögten Schwägerer, Sohn und dochtermänner
So habe ich Philippß Heinrich Theus Notarius publicus und burg. Zue Straßburg nach dem von Herrn Rhät und Ein Unt Zwanzig. meinen Gnädig. gebieten. herren auff absterben dickgemelten herrn Notarÿ Scherbaums deßelben hinterlaßene Protocolla und Notariat geschäfften mir gnädig conferirt worden (…) so geschehen in deß heÿligen Reichß Freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 29. Septembris Anno 1759. – Philipps Heinrich Theus, Notarius publicus

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 319-v)
1646. Domin: Trinit: 24. Maÿ. Georg Hetzel der Rothgerber, Samuel Hetzels Rothgerber Vndt burger alhie Nachgel. Sohn, Frau Anna Maria H. Sebastian Bratfisch Rohtgerbers vndt E. E. Stattgerichts alhie Beÿsitzers nachgelaßene wittib. Eingesegnet Dienstag 2. Junÿ St. Thoman (i 326)

Anne Marie (Schott) lègue à son mari Georges Hetzel l’usufruit viager de sa maison rue des Dentelles et institue pour ses héritiers ses enfants issus de Sébastien Bradfisch
1662 (18.11.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14), Protocollum (n° 1425)
(f° 58) Testamentum nuncupativum Annæ Mariæ Hetzelin – 1662 (…) Dienstags den 18. tag deß Monaths Novembris alten Calenders Zwischen sechs und sieben Uhren nachmittag in deß heÿl. Reichß Freÿer Statt Straßburg in meiner ahne der obern Straßen ohnfern der Cancelleÿ gelegenen wohn behaußung in der obern Stuben des hinderhaußes beÿ dreÿen hellbrennenden Liechtern vor mir Gottfried Stößern dem ältern alß hierzu in specie requirirtem Kaÿ. Notario publico (…) persönlich erschienen ist Anna Maria, Maÿster Geörg Hetzels deß Gerbers Burgers alhie eheliche haußfraw, durch Gottes miltreiche Güte noch auffgerichteten stehenden und gehenden Leibs auch völligen Verstandts richtiger Sinn vnd vernunfftiger rede (…)
Nemblich und Zum Ersten so legirt Sie Fr. Anna Maria Obernandtem ihrem lieben Ehemann Geörg Hetzeln dafern Er Sie überleben würde den lebtägigen ruhigen Widembs nieß ihrer alhie in der Spitzengaßen gelegener eÿgenthümblicher wohn behaußung (…)
Fürs Ander, so prælegirt die Testatrix ihren Zwo lieben döchten Fr. Catharinæ Herrn Jacob Baldners alten großen Rhats Verwanthens und Fr. Marthæ Hanß Philippß Schwartzen deß Weißbecken ehelicher haußfrauwen (…)
Trittens verschafft die Testirerin ihem lieben Sohn Georg Bratfischen dem Gerben (…)
Zum Vierten so prælegirt die Testatrix ihrem lieben Sohn Sebastian Bratfisch (…)
Über das und Zum Sechsten so instituirt die Testatrix Zu ihren ohngezweiffelt. testamentlichen Erben ihre fünff liebe Kinder, benantlichen Catharinam Baldnerin, Martham Schwartzin, Georgen Martin und Sebastian die Bratfischische Geschwisterde in alle übrige mütterliche Verlaßenschafft Zu gleichen theilen
Gottfriedt Stössen Senior, Sacr. Cæsar. Maiest. Auth. publicus Et Reipubl. Argent. Patriæ Cancell. Contract. Notarius.

Anne Marie (Schott) femme du tanneur Georges Hetzel meurt en 1672 en délaissant quatre enfants de son premier mariage avec Sébastien Bratfisch. La masse propre aux héritiers s’élève à 723 livres. L’actif de la communauté est de 2 518 livres, le passif de 547 livres.
1672 (18. 9.br), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 7) n° 339
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung undt Güethere, Liegender undt Vahrender, Verändert vnd vnveränderten, Keinerleÿ außgenommen, So weÿland die Tugendsame Fraw Anna Maria, deß Ehrenvesten undt wohlvorgeachten Herrn Geörg Hetzels, Rothgerbers undt burgers allhier gewesene Eheliche haußfraw beÿ ihrem den 13.ten Monats tag Augusti deß noch lauffend. 1672.sten jahrs geschehenen seel. Ableÿben Zeitlich. verlaß. welche auf erfordern und begehren der Verstorbenen Frawen seel. hinderlaßener Sohn undt döchter alß per Testamentum eingesetzter Erben hernach benambst, inventirt (…) Actum undt angefang. in beÿsein deß Wohl Ehrenvesten Fürsichtig weißen undt wohlgelehrten herrn Johann Philipp Braunen E. E. Großen Raths altem beÿsitzers und wohlverordneten Stallschreibers alß von dem herrn Wittibern hierzu insonderheit erbettenen beÿsitzers, vff Montag den 18. 9.bris A° 1672 allererst aber außgefertigt d. 28. Martÿ 1674.
Die abgeleÿbte Fraw Seelig hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Fraw Catharinam Brodfischen Herrn Jacob Baldtners E. E. Großen Raths allhier alten beÿsitzers eheliche haußfraw. 2. Fraw Martham Brodfischin H. hannß Philipp Schwartzen deß Weißbecken undt burgers allhier eheliche haußfraw., dieße beede Schwestern undt dero Ehevögt haben Zum assistenten erbetten den Ehrenvesten und wohlgelehrten herrn Philipp Heinrich Theum Notarium, welcher dann dem geschäfft mit undt neben seinen principalen von angang biß Zu ende beÿgewohnt, 3. Herrn Geörg Brodfischen, Rothgerbern und burgern allhier so in Persohn gegenwärtig geweßen, 4. Herrn Martin Brodfischen Gerbern undt Lederbereithern auch burgern allhier so auch selbsten zugegen war. Alle 4. der Verstorbenen Frawen seeligen hinderlaßener Söhn, döchter vndt p. Testamentum eingesetzte Erben

Ane Haußrath, So in einer ane Spitzengaßen in Straßburg gelegenen undt in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt. In dem Vordern Stock, Auff der dritten bühnen, Vff der 4. Bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Im öbersten haußöhrin, Auff dem öbersten Gang, In der Obern Stuben, In der Obern Stub Cammer, Im Mittlern Haußöhrin, Auff dem Undern Gang, In der Undern Wohnstuben, In der Vordern Stub Cammer, In der undern Kuchen, Im Undern haußöhrin
Im hindern Stock, Vff der ohneins öbersten Bühnen, Uff der dritten Bühnen, Uff der Vierten Bühnen, In der Werckstatt, Im hoff, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung v. loh Mühlen (E.) It. hauß, hoffstatt undt hind.hauß mit allen seinen Gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörd. v. gerechtigkeiten geleg. alhier in d. Statt Straßburg in d. Spitz. gaßen (…)
(E.) It. j. Zehend. theil ane d. lohe Mühl beÿ St. Arbogast geleg. (…)
(T.) Theilbahre Beßerung ane einer Lohmüehl (…)
Ergäntzung d. Erben Unveränderten Gueths. Vermög Inventarÿ über Fr. Annæ Mariæ Roserin gebohrner Brodfischin der Fr. seel. dochter /:die Sie geerbet:/ Verlaßenschafft in A° 1652. durch Jeremiam Ursinum Notarium vffgerichtet, hat man d. Erben Zuergäntz. wie Volgt.
Abzug in dießes Inventarium. Der Erben guett. Sa. 236, Sa. lährer Vaß 2, Sa. silbers 117, Sa. Guldiner ring 16, Sa. Baarschafft 40, Sa. Capitalien 93, Sa. Eÿgenth. j. beh. v. ohmühlen 625, Sa. Eÿgenthumb eines veldstücks 15, Sa. Schulden ins Erb Zugeltens 4,Ergäntzung (1180, Sa. Angangs 849, Pleibt) 331, Summa summarum 1484 lb – Sa. der Schuld. 760 lb, der Erben Unverändert guett 723 lb
Theÿlbar Gueth, Sa. haußraths 131, Pferd, hew v. stroh 9, Gegerbten v. vngegerbten häutt v. wahren 1171, Früchten v. meels 17, Weins v. lähren waß 85, Silbers 49, guldener Ring 3, baarschafft 116, Capitalien 171, beßer. einer Erblehens v. Mühltheils 16, Activorum 746 lb, Summa summarum 2518 lb – Schulden 547, Nach deren Abzug 1961 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 3521 lb

Règlement de la succession
1674 (16. 9.br), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 8) n° 356
Zuwißen und Kund seÿe Hiemitt jeedermenniglich. demnach weÿl. die Ehren und tugendsame fr. Anna Maria Schottin, deß Ehrenvest und Wohlvorgeachten H Geörg Hetzels Rothgerbers und burgers alhie geweßene eheliche haußfr. den 13.ten Monats tag Aug. deß 1672.sten jahrs Zeitlich. tods verfahren, vnd dißer Statt Straßb. ordtnung gemäß am 18. 9.br besagten Jahrs deroselb. Verlaßenschafft in beÿsein Zugehöriger persohnen ordentlich inventirt vnd beschrieb. geweßen, So seind darauff vff dato Zu Endt gemelt erst Vorgemelter herr Geörg Hetzel der hinderpliebene Wittiber, mit beÿstandt deß wohl Ehrenvest fürsichtig, Weiß vndt wohlgelehrt. herrn Johann Philipp Braunen E: E: Groß. Raths Alten beÿsitzers ane Einem, Andern theilß der verstorbenen fr. seelig. in Erst. Ehe mit H. Sebastian Brodfisch. auch Rothgerbern burgern allhier seel. ehelich erzeugte hind.laßener Söhn vnd döchter mit Zuziehung deß auch Ehrenvest. vnd wohlgelehrt. herrn Philipp Heinrich Thæi Notarÿ Cæsarei publici ihres erpettenen herrn Assistent. der Vrsach wid. beÿsammen Erschienen, (…) dem Ehrenvesten vndt wohlvorgeachten herrn Martin Brodfisch. Gerb. vnd Lederbereÿthern burg. allhier zu seinem behörig. Antheil, /:der Tugendsammen fr. Catharinæ Brodtfischin H Jacob Baldtners fischers v. E. E. Groß. Raths alt. beÿsitzers haußfr. Zu ihrem behörig. Antheil:/ d. Tugendsamen Fr. Marthæ Brodfischin H. hannß Philipp Schwartz Weißbeckens burgers alhier haußfr. Zu ihrem behörig. Antheil durchs ohnpartheÿische Looß Zu und Ahngefall.Actum vnd Ahngefangen Montags den 25. 9.bris Anno 1672.
d. verstorbenen Fr. seel. wÿdem ahnlangend. Eß hat die Fr. seelig in ihrem d. 18. 9.br 1662. uffgerichten Testamento Nuncupativo § 1° herrn Geörg hetzel dem hinderplibenen Wittibern d. sterbhauß alhier ahne spitzgaß. gelegen Zu einem lebtägigen wÿdembs sitz verordnet, doch dergestalten deß Er vsufructuarius die darauff stehende Zinß onera jährlich abstatten auch d. hauß inn guettem wÿdembsbau v. Ehren erhalten solle. Nun haben die Erben Sich hiebeÿ gravirt befund. vndt eingewendet es seÿe d. hauß von Ihrer vätterlich unveränderdt Nahrung herrührend Ihnen behörig, Wann ab. inn Antwortt gefolget, weilen Sie die Erben die mütterliche Verlaßenschafft hæreditario noîe würcklich. angetretten, alß werden Sie auch passive waß die muetter schuldig od.v.wÿdmet Zuleÿd.v. auß Zu reich. haben, So ist darauff vff seith. d. Erben die Sach Zu bedacht genommen, v. würdt H. Hetzell uff dero fernere führende Klag seine gegenbüehr erstatten müßen, Welches hieher Zum bericht v.merckt.
Der Erben unverändertes Hauß vnd Mühltheil Antreffendt (…)
Heüt Zu endtgemeltem dato seindt wÿland Fr. Annæ Mariæ Hetzelin gebohrner Schottin seel. in Erster Ehe mit weÿl. H. Sebastian Brodfischen auch seel: ihrem vorig. haußwürth ehelichen gezeügten Kind (…)

Georges Hellbeck passe avec ses deux fils Jean Georges et Samuel Hellbeck un contrat alimentaire par lequel il leur cède le reliquat du prix de la maison

1674 (19. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 109
(Leibgeding) Georg Helbeckh der Kürßner an einem,
So dann hannß Georg und Samuel die Hellbeckh Kürschner, sein Georg Hellbeckhs eheleibliche Söhne am andern, und beÿde theil mit assistentz der ehrenvest Fürsichtig und Weÿsen herren Johann Baptistæ Fechers und herren Johann Philipp Braunen beÿder alß aus E.E. großen Rhats Mittel alß aus E.E. Großen Rhats Mittel hierzu insonderheit Deputirter
Zeigten und bekannten freÿ gutwillig offentlich Waß maßen beÿde Parten ein Uffrecht redlich und ohnwiderrufflich Leibgeding mit einander dergestalt eingegangen und geschloßen hetten (…) Hiengegen so will und soll der Vatter der Jenigen Kauffschillings rest der 43. lb so hannß Martin Dreütel der hohlträher und Anna Margaretha beÿder Eheleuth Von ihrer erkaufften und heüt dato in der Cancelleÿ Contractstuben Verschriebenen behaußung schuldig verbleiben (…)
Dabeÿ seind geweßenen hannß Caspar Hellbeckh Kürßner der eine Sohn und H. Samuel Hellbeckh auch Kürßner alß seiner Anzeig nach gevollmächtigter Befelchhaber Margarethæ Hellbeckhin, Johann Knappen eheweibs wohnhaft zu Buchheim, und haben in gegenwärtig Leibgeding weilen Sie den Vatter nicht mit alimentiren können, gutwillig consentirt, und Vff deßen künfftig Verlaßenschafft freÿwillig renuncÿrt

Georges Hetzel se remarie avec Barbe, fille du jardinier Thiébaut Jud
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 168)
1673. Donnerst. den 24. April: St. Aurel: H. Georg Hetzel der Rothgerber vndt Burger alhie vndt Jfr. Barbara, Diebold Juden des Gartners Tochter (i 87)

Il meurt en 1690 à l’âge de 68 ans.
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg 1688-1748, f° 4)
den 10. Febr. A° 1690. ist gestorben Herr Georg Hätzel burger vnd Rothgerber allhier seines alters 68 jahr 35 wochen, ist darauff den 12. Eiusd. Zu St. Gallen begrab. (…) bezeigen solches Johann dieboldt Hetzel als Sohn (i 5)

Barbe Jud meurt en 1704 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment à 100 livres la maison rue du Jeu-des-Enfants. La succession s’élève à 7 832 livres.
1704 (8.4.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 11) n° 437, 440
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere liegender v. Vahrender Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. die Viel Ehren v. Tugendreiche fraw Barbara Hetzelin gebohrne Judin des auch weÿl. Ehrenvest und Wohl Vorgeachten herren Geörg Hetzel geweßenen Rothgerber V. Lederbereiter auch burgers alhier zu Straßburg hinderbliebene Wittib nunmehr seel. nach Ihrem den 22. Martÿ instehenden 1704.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in der Königlichen freÿen St. St. Dienstags den 8. Aprilis et seqq. A° 1704.
Die abgeleibte fraw seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie Volgt. 1. Die Viel Ehren V. tugendreiche fraw Mariam Margaretham Pfeffingerin gebohrne Hetzelin des Ehren V. Wohlvorgeachten herrn Johann Heinrich Pfeffinger Metzger V. Burgers allhier Eheliebste Welche auch beneben gedachtem Ihrem haußwürth der Inventation in persohn abgewartt. 2. dem Ehren V. Vorgeachten Herrn Johann Theobald Hetzel Rothgerber V. bißher geweßenen burger Zu Lahr im Preißgaw, beneben dem Edel Vest fürsichtig V. weißen herrn Philipp Caspar Leiterspergern E. E. großen Rhats alten v. jetzmahls E. E. Kleinen Rhats ane Constoffler statt wohlasehnlichen beÿsitzer, als auß wohlermelten Rhats mittel hierzu in specie Deputirten herrn dem geschäfft persönlich beÿfewohnet, 3. den Ehren v. Wohlvorgeachten hrn Samuel Hetzel Rothgerber v. Lederbereiter auch burger, allhier zu Straßburg persönlich zugegen geweßen So dan 4. die Viel Ehren Vnd tugendreiche Jgfr. Barbaram Hetzelin, bevögtigt mit dem Ehren v. Wohl Vorgeachten herrn Geörg Friedrich Otten auch Rothgerber vnd Lederbereiter burgern allhier welcher ebenfalls beneben gedachter seiner Curandin der Inventation Von anfang biß Zu end abgewartet.
Nota. Es berichten die Erben, auff beschehenes befragen, ob die abgeleibte fr. seel. keine Letzte willens disposition schrifftlich auffrichten laßen, daß Zwar solches nicht beschehen wären es hätte aber dannoch dieselbige Kurtz vor dero todlichem abscheiden mündlich befohlen, daß Jgfr. Barbara der jüngern Tochter auß gemeinem Erbe als ein prælegat 500 gl. gegeben werden solle, welches Zuthun dann auch die vbrige Kinder, der Fr. Mutter seel. mit geben der hand versprochen vnd noch Zubewerckstelligen gewillet seind, Zum bericht.

In einer allhier Zu Straßburg ahne der Spitzengaß gelegenen: v. in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen, deß wegen hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Im vordern Hauß, Auff der obern Bühn, Auff der ohneins obersten Bühn, In der Soldaten Cammer, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In der Gesellen Cammer, In der obern stuben, In der Stubkammer, In der Wohnstub, Im Undern Stub Cämmerlein, Im Undern Haußöhren, Im Keller
(f° 21) Eigenthumb ahne Häußern. Erstlichen Eine behaußung in der Cronenburgerstraß ane der neuwen Zeilen (…)
It. eine behaußung in der Spitzengaß (…)
It. hauß, höfflein vnd hoffestatt in der vorstatt Weißthurnstraß gelegen (…)
It. hauß am Haargäßel (…)
It. Hauß, hoffstatt mit alln deren gebewen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Alten Weinmarck ohnfern der herrberg Zum Stall i.s. neben hanß Geörg Wörner dem Schuhmacher, 2.s. neben Friderich Macken dem Schwartzbecken, hinden auch auffgedachten Wörner stoßend, ist ledig eigen gewürdiget pro 100. Darüber sagt i. perg. vergleich und Cession crafft deren Ludwig Christoph Herrsamm der Schuhmacher vnd bittel der fischer Zunfft angeregtes hauß H. Matthis Böhmen wittibin vnd der Erben H. Vatters seel. ane statt Ihrer darauff gehabten Cap: und Zinnß forderungen Zu eigen abgetretten, hernacher Ihme herrn Hetzel seel. von ermelter Böhmischen wittib gegen verglichen vnd eingehändigten 160. lb d berührtes haus mit einander cedirt worden, ist dießer brieff mit der St. St. Contract Insiegel verwahrt, datirt den 27. Xbr. 1687. Dabeÿ befindlich i. perg. Kbr. besagt, welcher maßen ermelter Ludwig Christoph Herrsam berichtetes hauß von Hannß Martin Dreüttel dem hohltreher Kaufflichen angenommen, mit offermeltem Contrat Insiegel corroborirt datirt d. 23. 7.bris A° 1678. alles mit N° 7 signirt v. altem N° 1.
It. eine behaußung, hoffstatt, höfflin, Schweür, Stallung (…) in der Statt Lahr ane der Kirchgaßen (…)
(f° 33) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 367, Sa. Wahren v. Werckzeigs 1068, Sa. der Früchten 97, Sa. Schleißhanffs 41, Sa. Tabacks 49, Sa. Wein vnd Leerer Vaß 67, Sa. Pferd vnd Karchs 13, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 120, Sa. Guldener Ring 29, Sa. baarschafft 837, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1228, Sa. Eigenthums ane häußern 2365, Sa. Eigenthums Liegender Güthern 1168, Sa. beßerung ane Lehen Güthern 85, Sa. Schulden 292, Summa summarum 7832 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 6986 lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 1435, Zweiffelhaffte Vndt verlohrne Schulden ins Erb Zugelten 1016 lb
Abschatzung den 7. Aprilis aô 1704. Auff begehren des Ehrhaggten vnd bescheidenen Herrn heÿrich Pfeffinger Metzger ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Spitzengaßen gelegen (…)
Die ander behausung auch alhier in der Statt Straßburg in der Cronenburger Straß gelegen (…)
Die dritte behausung auch alhier in der Statt Straßburg in der Aureliengaßen gelegen (…)
Die Vierte behausung auch alhier in der Statt Straßburg im haar gäßlein gelegen (…)
Die Fünffte behausung auch alhier in der Statt Straßburg auff dem alten Wein Markt gelegen einsits neben Meister Friederich Mack schwartzbecken anderseits neben herrn Georg Werner Schumacher hinden auch auff geachten Werner stehend Welche behausung samt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden undt jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Zweÿ hundert gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
N° 440, Abtheilungs Concept
(f° 16-v) Das fünffte: auff dem alten Weinmarckh ohnfern der Gastherberh Zum Stall gelegene häußlein, wavon fol. 79. Invent. meldung beschihet, hat Jgfr. Barbara die Jüngere Tochter neben anderen in außweißung Ihrer Ehesteur empfangen

Les héritiers Hetzel vendent la maison 250 livres au cordonnier Jean Jacques Barbenès et à sa femme Marguerite Daucher

1704 (21.7.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 370-b
Samuel Hetzel rothgerber für sich und namens Maria Marg: geb. Hetzelin Heinrich Pfeffingers metzgers Haußfr: wie auch für Joh: diebold Hetzel Gärbern und lederbereithern u. dann Georg frid: Ott gleicher profession alß Vogt Barb: Hetzelin
in gegensein Joh: Jacob Barbennes schuem. u. Marg: geb. Daucherin
Hauß u. hoffstatt mit allen deren Gebäuen begriffen weithen zugehörden rechten und Gerechtigkeit allhier ahm alten weinmarckt ohnfern der Herberg zum Stall einseit neben andres Wörner schuem. et cons: anderseit neben (-) hinten auf Wörner et cons. obged. stoßend gelegen – 250 pfund

Jean Jacques Barbenès qui a fait pendant huit ans son tour de compagnon s’adresse aux Quinze pour pouvoir faire son chef d’œuvre sans attendre seize mois et se marier en profitant d’un parti avantageux. Comme le conseil de tribu a déjà renvoyé à plus tard le pétitionnaire à son retour, la commission propose qu’il présente son chef d’œuvre dès que le candidat qui fait le sien l’aura terminé. Les Quinze approuvent.
1701, Protocole des Quinze (2 R 105)
Joh: Jacob Barbenes Ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher
(f° 194) Sambstags den 21. May. – K. noîe Joh: Jacob Barbenes des ledigen burgers und Schuhmachers Cit. per sched. E. E. Zunfft der Schuhmacher Zunfftmeister Herr Johann Philipp Böcklern, weilen Prplis auff seinem erlernte handtwerck schon 8. Jahr gewandert, vndt um das Meisterstück mach. wolle, ihme aber noch andere vorgehen, daß er in langer Zeit nicht dazu zu langen könne, als bittet hierinn gnd. Zu dispensiren. S. H. Citatus præs. sagt wid. dießes anruffen, als wider E. E. Zunfft articul lauffend, pura g.ralia in den es unbillich were, wann andere so sich ebener maßen angemeldet haben, ohne einige ursach zurucken stehen müßen, bittet deßweg. es beÿ der bißher wohlhergebracht. ordung gn. Zu laßen. K. weilen Principalis noch 16 monat wartten müßte als bittet wie vor, undt Zu anhörung mehrern berichts deputationem Gn. Zu erkennen. Herr XV. Sibour als Oberherr berichtet daß biß nechst künfftigen Montag der Schuemacher Meisterstück Schawer auff der Zunfft zusammen kommen werden, dahin stellend, ob Mghherren den Imploranten dahin verweißen wollen, da man sehen werde, was beÿ der sach Zu thun seÿn möchte.
Erk. wird die Sach an erstbemelte Meisterstück Schawer und Zunfftgericht gewießen und wofern dem Imploranten nicht geholffen werden könte, solle die gebettene Deputation vor den Obern handwerck Hh beseßen werd.

(f° 196-v) Freÿtags den 27.ten Maÿ 1701. – Obere handwercks Herren laßen per herrn Friden Proponiren es habe Jacob Barbenes der ledige Schuhmacher und burgers Sohn alhie in einem gehaltenen Recess, wider E. E. Zunfft der Schuhmacher geklagt, daß er das Meisterstück zu machen willens seÿe, aber da zu nicht gelangen könte weilen unterschiedliche noch vor ihme eingeschrieben seÿen, anbeÿ umb gn. dispensation gebetten, und habe es damahlen die meinung gehabt, daß die parten, vor die Meisterstück Schawer beÿ E. E. Zunfft der Schuhmacher gewießen und wann ihme alda nicht geholffen werden könte, dieselbe alßdan von den obern handwercks Hh. examinirt werden solte. worauff in præsentia des herrn Oberherrn davon geredt worden, der aber vor sich nichts thun wolle, sondern den Imploranten wider an Mghherren remittirt habe, allermaßen dieselbe sich auch wider beÿ Mghh. Protocollo angemeldt undt folglichen das Geschäfft von den herren Deputirten vorgenommen und die Parthen darüber gehört worden seÿen, da dann Kläger so neben seinem Vatter hans Michael Barbenes dem Kauffhauß Knecht erschienen, berichtet daß er schon 8 Jahr gewandert habe, und ihme ein glück von einem guthen heÿrath vorstünde, Wan er aber das Meisterstück nicht machen dörffe, Er lieber wider von hier weg gehen, vnd sein glück anderer orthen suchen wolte, mit dem beÿsatz daß er vor einem Jahr als er hergekommen, sich schon umb das Meisterstück angemeldet habe, da es geheißen, es seÿen 5. od. 6. eingeschrieben daß er dazu nicht gelangen könte, anietzo aber werde er ihrer noch mehr seÿn, daß der nicht länger würde wartten müßen. Solchem nach habe man Herrn Rentmr. Johann Philipp Böckler als Zunfftmeister auch angehört, welcher beditten, daß es eigentlich eine sach seÿe, die nicht vor die Zunfft, sondern vor die Meisterschafft Schwer gehöre, anbeÿ sich auff H. Johann Heinrich Grünschmidt bezogen, der berichtet daß als Sie beÿsammen gewesen, der Herr Ober herr sich vernehmen laßen, daß er seines Orths von der bißherigen Observantz und ordnung nicht weichen könte, Er H. Grünschmidt aber, neben dem andern Schawern, vermeine, daß, weilen eines nahmens Schmutz in Verfertigung des Meisterstücks begriffen, vndt damit bald fertig seÿn werde, und man nach außmachung des Meisterstücks allezeit 14 tag stillstehen müße, ged. Barbenes in solchen 14 tag sein Meisterstück machen vndt also ihme geholffen, vnd die andere in ihrer ordnung gelaßen werden könten, welches expediens man auff seithen der Herren Depp. vor sehr guth angesehen, und weilen der Schmutz mit seinem Meisterstück, bis montag über 8. tag fertig seÿn werde, davor gehalten, daß Implorirender Barbenes in denen folgenden 14. tagen, d man ohne dem stillstehen solte, das Meisterstück iedoch daß es ohne Consequenz geschehe, verfertigen undt die andere, so bereits eingeschrieben in ihrer ordnung verbleiben Könten, allein stünde Zu Mghherren, ob Sie solches approbiren wollen. Erkandt, bedacht gefolgt.

Jean Jacques Barbenès épouse Marie Madeleine Daucher, fille du pasteur de Rittershoffen en comté de Hanau : contrat de mariage, célébration
1701 (2. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 440
(Eheberedung) Johann Jacob Barbenes der ledige Schuhmacher alß hochzeiter mit beÿstand Johann Michael Barbenes deß Kauffhauß bedient. seines leiblich. Vatters und H. Samuel Dreßler deß Kirschners seines Vogts an einem
S dann Jfr. Maria Margaretha Weÿl. H. David Dauchers, gewesenen Pfarrherrs zu Rittershoven Gräfflich Hanauischer Herrschafft nachgelaßene leibliche tochter alß hochzeiterin mit beÿstand Philipß Bernhard Dauchers deß Schuhmachers Ihres leibl. Bruders [unterzeichnet] Philippß Bernhard Taucher

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 107)
1701. Dominica XVII. et XVIII. post Trin. proclamati sunt Johann Jacob Barbaneß der Schuemacher, H. Johann Michael Barbeneß Kauff Hauß bedienten Vnd Burgers allher Ehelicher Sohn, Vnd Jungfrau Maria Margaretha H. David Daucherts gewesenen Pfarrers Zu (Ritte)rshöfen Hanawischer Herrschafft hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 28. 7.bris [unterzeichnet] Johann Jacob Barbenes als hoch zeüder, + beÿzeich. der Hochzeiterin (i 109)

Marie Marguerite Dauchert devient bourgeoise quelques jours après son mariage
1701, 4° Livre de bourgeoisie f° 732
Maria Margaretha Taucherin, Weÿl. H. David Tauchers gew: Pfarrers Hanaw. Herrschafft hint. tochter Empfangt das burgerrecht gratis, Vnd wird beÿ E. E. Zunfft der schumacher dienen. Promis. d. 7. 7.bris. 1701.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Vins
1701 (4. 8.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 10)
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so der Ehrenhaffte Meister Johann Jacob Barbenes, Schuemacher vndt die Ehren vnd tugendsahme fraw Maria Margaretha gebohrne Daucherin beede Eheleuth vnd burgere alhier Zu Straßburg, alß Crafft ihrer miteinand. auffgerichteter Eheberedung für unverändert beed.seits in den Ehestand Zusammen gebracht (…) Actum Straßburg dinstags den 4.ten Octobris Anno 1701.
In einer alhie In der Statt Straßburg auff dem alten weinmarckt gelegener behaußung Ist befund. word.

Jean Jacques Barbenès et Marie Madeleine Daucher hypothèquent la maison au profit d’Anne Barbe Ruop.
1707 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 118-v
Joh: Jacob Barbenes schuem: und Maria Marg: geb. Taucherin beÿständlich Joh: Martin Fritsch gastgebers zum Tiefen Keller und Joh: Bernhard Taucher schuem:
in gegensein Annæ Barb: Ruepin so unbevögtigt – 50 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: allhier auff den alten weinmarckt, einseit neben andres wörner anderseit neben frid: mag haußfeurer hinten auff (-)

Jean Jacques Barbenès et Marie Madeleine Dauchert vendent la maison 450 livres à Anne Marguerite Füssel veuve Stierlin

1707 (29. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 787-v
(450) Joh. Jacob Barbenes schuem: u. Marg: geb. Daucherin
in gegensein Annæ Marg: Stierlin wittib geb. Fießelin beÿständlich Friedrich Thomers büttels beÿ E.E. Zunfft der Schmidt ihres Curatoris
Hauß u. Hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten allhier ahm alten weinmarckt ohnfern der herberg zuem Stall, einseit neben andres Wörner schuem: et Cons: anderseit neben Friedrich Maagen E.E. hinten auf ihn Wörnern stoßend – um 200 pfund capital beladen, geschehen um 250 pfund

Anne Marguerite Füssel épouse en 1678 le fondeur d’étain Jean Adam Schwab, fils du péager au Faubourg de Pierre. Son deuxième mari Isaac Stierlin meurt en 1704.

La maison revient à sa fille Anne Marie Schwab qui épouse en 1705 le cordonnier Jean Michel Reissmann, fils de cordonnier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire (minute en déficit), célébration

1705, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Joh: Michel Reißmanns Schumachers und Jfr Annæ Mariæ Schwabin
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenhafften Meister Johann Michel Reißmann, Noch Ledigen Schuemacher weÿland des auch Ehrenhafften Meister Gottfried Schuemachers und burgers alhier hinderlaßenem Ehelichel Sohn, als dem bräuttigamb ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrawen Anna Maria Schwabin, weÿland der Ehrsamen und bescheidenen Herrn Johann Adam Schwaben, Geweßenen Zinngießers und burgers allhier seel. nachgelaßener Ehelicher dochter, alß der Jungfraw hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 16. Junii Anno 1705. Jacob Christoph Pantrion Notarius ad hæc pacta dotalia in specie requisitus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 130)
1705. Dominica III et IV post Trinit. proclamati sunt Johann Michael Reÿßmann der ledige Schuemacher allhier Weÿl. Gottfried Reÿßmann, gewesenen Schuemachers und Burgers allhier nachgelaßener Ehl. Sohn, und Jfr. Anna Maria Weÿl. Johann Adam Schwab gewesenen Zinngießers und Burgers allhier nachgelaßene Ehl. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 8.t Julÿ [unterzeichnet] Johann Michel Reißman h Als hochzeiter, Anna Maria Schwabin als hochziderin (i 136)

Jean Michel Reissmann et Anne Marie Schwab hypothèquent la maison au profit de Jean Georges Wetzel, secrétaire en chef de la Tour aux deniers.

1709 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 630-v
Joh: Michel Reißmann schumacher u. Anna Maria geb. Schwabin beÿständlich Anthoni Fießele Kupfersch u. Joh: frid: Thomer messerschmidts und bütels auf der Schmidtstueb [unterzeichnet] Reßman, Anna Maria reischmenin)
in gegensein H. Joh: Georg Wetzels obersecretarii deß Pfthrns – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, hauß u. hoffstatt c. appert: alhier ahm alten weinmarckt, einseit neben andres Wörner anderseit neben frid. Maagen E.E. hinten auff Wörner

Jean Michel Reissmann meurt en 1710 en délaissant deux enfants. La maison qui appartient pour moitié à la veuve et pour l’autre moitié à sa sœur Anne Marguerite est estimée à 125 livres, prix auquel elle figure à l’inventaire d’Anne Marie Füssel. La masse propre à la veuve est de 184 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 9 livres, le passif à 103 livres.

1710 (31.5.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 22)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿl. der Ehrsam und bescheidene Mstr. Johann Michael Reißmann geweßener Schuemacher vnd burger alhier seel. nach Seinem dienstags den 14. Januarÿ Jüngsthin aus dießem mühesahmen leben Genommenen tödlichen abmeiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenhafften Mstr Bartholme Neu Meÿers, Nagelschmidts und burgers Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Annæ Margarethæ vnd Johann Michaels des Abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner Hinderlaßenen wittwen Ehelich erzeugter Kindern und ab intestato Verlaßener Erben, inventirt durch die Ehren vnd tugendsamen Fr. Annam Mariam Reÿßmännin gebohrne Schwabin die Hinterlaßene Wittib, mit beÿstand des Ehrenhafften vnd achtbaren Mstr Johann Georg Ernst Füßels Kupfferschmidts vnd burgers alhier dero geschwornen Vogts – Actum Straßburg den 31.ten Maÿ 1710.

In einer alhier Zu Straßburg auff dem alten weinmarckt gelegener und Zum theil in diße Verlaßenschafft gehörigen behausung, ist befunden worden, wie volget
Ane Holtzenwerckh. In der Kammer A, In dem Stübel, In der Soldaten Kammer
Eigenthumb ane einer Behaußung. Item der halbe theil Vor ungetheilt, Ane hauß vnd hoffstatt, mit allen ihren gebaüwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörd. vnd gerechtigkeiten Gelegen alhier Zu Straßburg am alten Weinmarckt ohnfern der Gastherberg Zum Stall einseit neben Andres Wernern dem Schuemacher, anderseit neben Friedrich Magen Erben, hind. auff besagten Wernern stoßend. Davon Nemlich von d. gantzen Behaußung gehen Jahrs 3. lb 15 ß Zinß H. Johann Georg Wetzeln, wohlverdienten ober H. Secretario vff dem Pfenningthurn alhie in Capital ablößig mit 75 lb, Item j lb 5 ß gelts Jungfr. Annæ Margæ. Schwäbin der Wittib Schwester wegen ihrer Gebührenden vnd restirenden Großmütterlich. Guths von weÿl. Frawen Ursula Bidermännin seel. herrührendt in Capital ablößig mit 50. lb. Sonsten freÿ ledig vnd eigen, vnd ist obgemelte Behaußung durch der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistern, den 12. 9.bris 1709. beÿ Frawen Annæ Margarethæ Stierlingin gebohrner Füeßlein, der Wittib Mutter seel. Verlaßenschaffts Inventation, über abzug obiger beschwerd. annoch æstimirt word. 125. lb. Thut die hieher Gehörige helffte 62 lb
Die übrige helffte ist obgemelter Jungfrauen Annæ Margarethæ Schwäbin gehörig. Über die gantze behaußung besagt i. t. Perg. Kbr. und. d. St. Straßb. anhang. Cancelleÿ Contractstub. Insigel verwahrt, vnd datirt den 29.ten 10.bris 1707.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 33, Sa. Silbers 3, Sa. Guldener Ring 3, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 62, Sa. Schuld 2, Sa. der Ergäntzung 56, Summa summarum 184 lb.
Dießemnach würd auch der Erben unverändert und das theilbahre Guth auß Ursachen die Wittib auff die theilbare Substanz renuncirt, weiltläuffigkeit Zu vermeiden, sub una massa et Titulo beschrieb. Sa. haußraths 8, Sa. Silbers 1, Summa summarum 9 lb – Schulden 103 lb, Übertreffen also die Theilbahre Passiva der Erben Unveränderte vnd die theilbahre Verlaßenschafft 93 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 90 lb
Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 16. Junii Anno 1705. Jacob Christoph Pantrion Notarius ad hæc pacta dotalia in specie requisitus

La veuve se remarie avec le ramoneur Jean Michel Gerold : contrat de mariage, célébration
1711, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12)
N° 26 Johann Michael Gerolden, Statt Caminfegers
und Frauen annä Mariä Reißmännin gebohrne Schwabin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 27-v)
1711. d. 19. Aug. seind Ehelich eingesegnet Word. Johann Michael Gerold der Caminfeger Vnd burger allhier Vndt Anna Maria Weiland Johann Michael Reißmanns gewesenen Schumachers Vndt Burgers allhier nachgelaßene Witwe [unterzeichnet] Hanß Michel Gerold alß Hotzzeiter, Maria reischmenin alß hoch Zeiterin (i 30)

Anne Marie Reissmann est admise à l’orphelinat après la mort de sa mère
1712, Conseillers et XXI (1 R 195)
Anna Maria Reissmännin vmb auffnahm in das Waÿßenhauß. 88.
(p. 88) Sambstags den 30.ten Julÿ 1712. – S. Ersch. Anna Maria weÿl. Michael Reißmanns geweßenen burgers und schuhmachers allhier nachgelaßene töchterlein mit beÿstandt deßen Vogts weÿllen gedacht. Kindts mutter Vor etlichen wochen auch gestorben als bittet mann Unterthänigst daßelbe nebst seinem sich auff 43. lb 15 ß 3 ½ d belauffenden Vermögen Laut mitkommend. inventarÿ in allhießiges Waißenhauß auff vndt anzunehmen. Erk. wirdt implorirendts Kindt denen Hhen pflegern des Waißenhaußes Zur auffnahm recommendirt.
Hr XV. Reichard Vnd Hr Rathh. Randtenrath.

Anne Marie Schwab veuve Reissmann vend la maison au passementier Jean Jacques Klein et à sa femme Marie Salomé Stiegler moyennant 400 livres

1711 (27.7. ut supra), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 423
(400) Anna Maria Reißmännin wittib geb. Schwäbin beÿständlich Joh. Georg Ernst Fießels kupfferschmidts ihres vogts und Joh. Michael Geroldt Caminfegers ihres sponsi, Item hanß Michael Verius kupferschmidts als vogts Anna Margaretha Schwabin
in gegensein Joh. Jacob Klein Paßmentirers und Mariæ Salome geb. Stieglerin
hauß und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahm alten weinmarckt ohnfern der Herberg zuem stall, einseit neben Andreas Wörner schuem: et Cons. anderseit neben Friedrich Waagen EE hinten auff ihn Wörner – um 75 pfund verhafftet, beschehen um 325 pfund

Fils de passementier, Jean Jacques Klein épouse en 1709 Marie Salomé Stiegler, fille de boulanger : contrat de mariage, célébration
1709, Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) n° 268
Verglichene Heüraths Puncten Zwischen dem Ehrengeachten Johann Jacob Kleinen Jun. Ledigen Paßmentirer Meistern herrn Johann Jacob Kleinen deß Ältern Paßmentmachers und burgers allhier Ehelichem Sohn, Als Hochzeitern an einem
So dann der Viel Ehren: und Tugendreichen Jungfrawen Mariæ Salome weÿl. Mr Hannß Georg Stieglers Geweßenen Weißbecken und burgers Zu Straßburg seel. hinderlaßener Ehelichen dochter, Als der hochzeiterin Am Andern theil
Actum Straßburg (…) donnerstags den 31. Januarÿ Anno 1709. [unterzeichnet] Johann Jacob Klein der jünger Als Hochzeiter, Maria Salome steiglerin Als hochzeitrin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 156-v)
1709. Dom. L. et XL. proclamati sunt Johann Jacob Klein der ledige Paßmentirer H Johann Jacob Klein des Paßmentirers und Burgers allhier Ehl. Sohn Und Jfr. Maria Salome weÿl. Johann Georg Stiegler gewesenen weißbecken und Burgers allhier nachgelaßene Ehl. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 20. Febr. [unterzeichnet] Johan Jacob Klein der jünger als hochzeitter, Maria Salome steiglerin hochzeitterin (i 163)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison à la Krutenau près du Pont du Brochet. Ceux du mari s’élèvent à 152 livres, ceux de la femme à 298 livres.
1710 (21. 8.bris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 33) n° 46
Inventarium und Beschreibung Aller der Jenigen Haab und Nahrung, so der Ehrengeachte Mr Johann Jacob Klein, der Jüngere Paßmentirer und die Ehren und Tugendsame Fraw Maria Salome Kleinin, Gebohrne Stieglerin, beede Eheleuth und burgere Alhier Zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebracht, Welche Nahrungen der Ursach halben, damit mann sich Künfftiger Zeit der in Ihrer auffgerichteten Heüraths In der Vorstatt Verglichenen Ergäntzung wegen darnach Zu reguliren haben möchte, Vorgenommen, ersucht vnd inventirt (…) Actum Straßb. in fernerer præsenz H. Johann Jacob Kleinen deß ältern Paßmentirers v. burgers alhier, Als deß Ehemanns Geliebten Vatters, Dienstags den 21. 8.bris A° 1710.
Nota. Die Zwischen beÿden Eheleuthen Auffgerichtete Eheberedung ist den (-) A° 1709. vor mir Notario verschrieben Zubefinden
In einer alhier Zu Straßburg in der Vorstatt Crauttenaw Ane der Hechtenbruck gelegener und in dieße Nahrung nicht gehöriger behaußung befund. word. wie volgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Nahrung. Sa. Hausraths do des Ehemann Unverändert 93, Sa. Werckzeugs Zum Paßmentirer Handwerckh gehörig 38, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. der baarschafft 8, Summa summarum 152 lb
Der Ehefr. unverändert Vermög. Sa. haußraths 84, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. Guldener Ring 10, ß baarschafft 150, Sa. Pfenningzinß hauptgüts 50, Summa summarum 298 lb

Jean Jacques Klein et Marie Salomé Stiegler hypothèquent la maison au profit du sellier Jean Georges Brœsamle

1713 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 19-v
Joh: Jacob Klein Paßmentirer und Maria Salome geb. Stieglerin beÿständlich Joh: Jacob Hummels paßm: und Lorentz Nigrinus paßm:
in gegensein Joh: Georg Brößamle sattlers – schuldig seÿen 12 lb
unterpfand, ihre behaußung c. appert. ahm alten weinmarckt, einseit neben andres Wörner anderseit neben Friedrich Magen

Marie Salomé Stiegler fait dresser un état de sa fortune après que son mari s’est engagé dans les armées début 1716. L’inventaire est dressé en partie au Fossé des Tanneurs dans une maison qui appartient à Jean Léonard Rœderer et en partie à la Krutenau près du Pont du Brochet
1716 (27.6.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 22) n° 570
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, welche Fraw Maria Salomea Kleinin gebohrne Steiglerin Mstr. Johann Jacob Kleinen Jun. deß Paßment Webers und burgers allhier eheliche Haußfraw dermahlen besitzet, und umb deren Ursach willen, weilen gedachter Ihr Ehemann Vor Vngefähr einem Vierthel Jahr sich Under das Soldaten weßen begeben mithien Sie nebst zweÿen Kleinen Kinder Verlaßen hat wollen Inventiren laßen damit man hien Künfftig auf allen fall sehen Könte, worinn solche in der Zeit als Er Sie verlaßen bestanden, so auf deroselben requisition auch gethanes eigen und Zeigen und darüber Würcklich abgelegte handtrew beÿständlich H Joh: Christoph Bären Paßmentirers und burgers allhier Inventirt – Actum in der Königlichen Statt Straßburg Sambstags den 27. Junÿ Anno 1716.
In einer in der Königlichen Statt Straßburg ahne dem Gerbergraben gelegen H. Lienhard Röderer eigenthümlich Zuständig. Von beeden Eheleuthen Zum theil lehnungsweiße bewohnend behaußung ist befunden wie folgt
In einer in der Statt Straßburg ahne der Vorstatt Crautenaw ohnfern der hechten bruckh gelegen H Johann Jacob Kleinen eigenthümlich zuständigen behaußung ist befund. word. wie folgt

L’inventaire des biens de Marie Salomé Stiegler est dressé en 1724 deux ans après sa mort. Elle a laissé deux enfants dont l’un est mort après elle. La masse propre aux héritiers s’élève à 338 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 29 livres, le passif à 420 livres
1724 (6.1.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 8) n° 283 (259)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung so weÿland frau Maria Salome Kleinin gebohrne Stieglerin, H. Joh: Jacob Kleinen Paßmentmachers vnd Burgers allhier Zue Straßburg geweßene Ehefrau nunmehr seel. nach Ihrem vor ohngefähr 2 Jahren genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren H. Joh: Georg Schorbachß Schneiders vnd burgers allhie Zu Straßburg, alß geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Magdalenæ und Eliæ, welcher aber nach der frauen seel. Verstorben, mithien solches der Vatter repræsentirt, beeder der verstorbenen mit Ihme hinterbliebenen Wittib Ehevogt erzeugter Kinder vnd ab intestato rechtsmäßiger Erben fleißig inventirt und ersucht (…) Act. Straßburg Donnerstags d. 6.ten Jan. 1724.
Copia der Eheberedung

Bericht. Es haben Zwahr beede im leben geweßenen Eheleute Zur Zeit Ihres angetrettenen Ehestands einander Ihre Zugebrachte Nahrung durch weÿl. H. Notm. Joh: Heinrich Langen deroselb. inventiren laßen wie das hernach darüber besagende und auffgerichtete Inventarium meldet, Nun aber weder von eim noch des andern Ehegemechts in den Ehestand gebrachten Vermög. nicht das gerigste mehr vorhand. ist, also daß die hernach specificirte wenige Verlaßenschafft vor gantz theilbar anzusehen (…)
In einer allhier Zue Straßburg ane der hechtenbruck gelegenen vnd Von Ihme dem Wittiber wÿdumbs weiß bewohnenden behaußung sich folgender maß. befund.
Norma. Die theilbahre vnd des Wittibers Nahrung so unter einem titul beschrieben wurd. Sa. haußraths 8, Sa. Werckzeug Zum Paßmentirer handwerck gehörig 21, Summa summarum 29 lb – Schulden 420 lb, In Compensatione 390 lb
Dießemnach wird auch der Erben Vermög. beschrieben, Sa. 40, Ergäntzung 298 lb, Summa summarum 338 lb
Ergäntzung der Erben ermanglenden Unveränderten Mütterlichen guts. Nach besag Vber beeder im leben geweßener Ehepersohnen dh. weÿl. H. Not. Joh: Friderich Langen sel. auffgerichteten Inventarÿ

Jean Jacques Klein et Marie Salomé Stiegler vendent la maison 420 livres au ramoneur David Farrenschon et à sa femme Anne Marie Werbelo

1713 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 88
(420) Joh: Jacob Klein Paßmentirer und Maria Salome geb. Stieglerin
in gegensein Davidt Varrenschons Caminfegers und Annæ Mariæ geb. Werbeloin
hauß und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahm alten Weinmarckt ohnfern der herberg zuem Stall, einseit neben andres Wörner et Cons. anderseit neben Friedrich Maagen E.E. hinten auf ihn Wörneren – um 75 und 200 pfund verhafftet, geschehen um 145 pfund

Le luthérien David Farrenschon se convertit le 15 juillet 1711
Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 92) Dauid Fahrenschon, 1711 juillet 15
Répertoire du Convent ecclésiastique (cote 1 AST 89) 60. Farraschon, David, ein Caminfeg.

Jean David Farrenschon épouse en juillet 1711 Anne Marie Werbelo, fille de sacristain
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 228) Die 27 mensis Julÿ aô 1711 (…) matrimonii vinculo conjuncti sunt honesti adolescentes Davidt Farrenschon filus legitimus dauidi Farrenschon Ciuis argentinensis Et pudica virgo Anna Maria Werbloin * hic argentina defuncti* Joannis Adami Werbloin Sacristani * sanctum Petrum Juniorem (…) + signum sponsi, + signum sponsæ (i 137)

Il devient tributaire le 21 septembre 1711
1738, Registres annuels de la Taille (VII 1231) f° 390-v
Maurer – Johann David Farrenschon, ins. 21. 7.br. 1711. – 3 lb

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dont la minute n’est pas conservée
1712, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 41
Inventarium über Mstr. David Varrenschon Caminf. und frauen Annæ Mariæ geb. Werbloin beeder Eheleuth in den Ehestand zugebrachte Nahrung

Jean David Farrenschon et Anne Marie Werbelo font leur testament. Le mari institue pour héritier son père David Farrenschon s’il ne laisse pas d’enfant, la femme son mari ou les enfants qu’il pourra avoir d’un autre mariage
1715 (2.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 56) n° 26
Testamentum nuncupativum Mstr David Varrenschon des Jüngern Caminfegers et uxoris
1715 (…) auff Dienstag den 2. Julÿ Nachmittag Zwischen Ein und zweÿ Uhren in einer alhier Zu Straßburg ane der Großen Stadelgaß gelegenen Johann Friderich Redwitzen Notario publico et practico eÿgenthümblich Zuständigen behausung dero hintern mit den fenstern in den hoff außsehenden Wohnstuben Vor mir offenbahren und geschwornen Notario (…) persönlich kommen und erschienen seind die Ehrengeachte Meister David Varrenschon der Jüngere Statt Caminfeger und Mit ihme die Ehr und tugendsahme Frau Anna Maria gebohrne Werbloin beede Eheleuth und burgere alhier Von der Gnade Gottes gesund gehend und stehender Leiber auch richtiger Sinnen guter Vernunfft und Verstandts
und dieweÿlen dann zum dritten de benenn: und Einsetzung Zu der Erben Zu Latein Institutio hæredum genant, eines iedem Testamento hauptstück und fundament ist, ohne welche Keines in den Rechten gültig noch Kräfftig seÿn kan, als setze Er David Varrenschon der Testator Zu seinem wahren und ohngezweiffelten Erben ein, Vorderist sein mit Vor: und nachgemelter seiner lieben Ehefrauen nach Gottes willen annoch erziehlende Kinder, welche ohne dem ab intestato sein natürlich und rechtsmäßige Erben wären Zu gleichen portionen und antheylern, in ermanglung deren aber Meister David Varrenschon den Ältern Caminfeger seinen leiblichen und lieben Vatter und Zwar denselben allein in legitimam, das übrige aber (…) seiner lieben Ehegattin (…)
Sie die Mit Testantin aber Frau Anna Maria gebohrne Werbloin setzt gleichfalls zu ihren wahren und ohngezweiffelten Erben ein Vordrist ihre mit obgedachtem ihrem lieben Ehemann Gottlichen Rathschluß nach annoch erziehlende Liebe Kind. (…) wann aber deren Keine vorhanden offtberührten ihres Ehemanns etwan in volgender Ehe erziehlende Kinder und leibes Erben (…) [unterzeichnet] david farrenschon, Anna Maria farrenschoninv

Jean David Farrenschon et Anne Marie Werbelo adoptent Joseph Guillaume Krebs, âgé de 15 ans, fils du garde du consul Henri Krebs et d’Anne Barbe Kron
1722 (3.2.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 43) N° 610-b
Adoption oder ahne Kindsstatt annehmung Johann David Farrenschons deß Kamminfegers und Fr. Annæ Mariæ gebohrner Werbeloin beeder Eheleuthe und burgern allhier zu Straßburg alß Adoptatores
So dann Joseph Wilhelm Krebsen, Heinrich Krebßen beÿ denen jeweiligen Regirenden Herrn Ammeisters Wächters vnd Fr. Annæ Barbaræ gebohrner Kronin, beeder Eheleuthen und burgern allhier Zu Straßb. ehelichen erzeugtem Sohns, als adoptati. Actum Straßburg den 3. Februarÿ Anno 1722
persönlich kommen und erschienen der Ehrsamme und bescheidene Johann David Farrenschon Kamminfeger, und die tugendsamme Fraw Anna Maria gebohrne Werbeloin beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg (…) gaben Zu Vernehmen, Waß maßen sie auß mangel habender ehelicher Kinder und Leibs Erben auch sonsten einiger noth Erben, Joseph Wilhelm Krebsen einen Knaben anjetzo etwann 15 Jahr alt, schon Vor zweÿ Jahren mit Guthem Vorbewußt und Willen des Ehrsammen Heinrich Krebßen, beÿ Ihro herrlichkeiten denen jeweilig. Regirenden Herrn Ammeisters Wächters vnd Annæ Barbaræ gebohrner Kronin, beeden burgern allhier Zu Straßburg, alß seinen Leiblichen Elteren, Welchen sie in einem keüschen Ehebett erzeügt haben, Zu sich in Ihre behaußung auff und angenommen, wie nicht weniger Ihne solche Zeit über mit Eßen trincken gelieger und kleÿdung unterhalten (…) auff genädigen ratification Eines Hoch Löblichen Großen Raths Würcklichen ahne Kindts statt angenommen haben wollen (…)
So geschehen (…) Dienstags den 3. Februarÿ vormittag Zwischen 9 und 10 Uhren Anno 1722. [unterzeichnet] x Johann David Farrenschon des Adoptatoris alß schreibens ohnverfahren gemachtes handzeichen, Annamaria Farrencouronin, Joseph Wilhelm Krebs

Jean Henri Krebs porte devant les Quinze au nom de son fils Jean Guillaume l’affaire qui l’oppose à Jean David Farrenschon. Celui-ci répond que Jean Guillaume Krebs a enfreint avec légèreté le règlement. L’affaire tourne court.
1724, Protocole des Quinze (2 R 129) et 1725, (2 R 130)
Johann Wilhelm Krebß Ca Joh. David Farrenschon
(p. 412) Sambstag d. 18. Novemb. 1724. – Johann Wilhelm Krebß Ca Joh. David Farrenschon
Gug nôe Johann Heinrich Kreß des burgers und Wächters beÿ (S. T.) dem Regirenden hrn Ammeister, nahmens seines Sohns Joseph Wilhelm Krebß beeder Zugegen, Cit. Johann David Farrenschon den Caminfeger prod. Undthg. Mem: und bitten sambt beÿlag N° 1 handelt jnhalts. Moss Citatus welcher wegen gar nöthiger Statt arbeith beÿ dem Rhein Zoll sich anjetzo nicht stellen kan, bitt Undth. seine abweßenheit nicht ungnädig zu nehmen undt Copiam producti, wie auch Zur Verantwortung, T. ordinis. Gig Laßt Copeÿ Zu bitt aber umb Deput. Moss. priora. Erkandt, wird Copeÿ und T. ord. Zugelaßen.

(f° 415) Sambstag d. 2. Xbris. 1724. – Gug nôe Heinrich Krebßen pro filio in actis benant Cit. Johann David Farrenschon erhalt prod. Vom 18. 9.bris jüngst. Moss prod. Verantwortung juncto petito handelt jnnhalts. Gug bitt Copeÿ und Depp. Erkand beedes willfahrt.

1725 XV (2 R 130)
(p. 12) Sambstag d. 20. Januarÿ 1725. – Moss. nôe Johann David Farrenschon des Caminfegers contra Joseph Wilhelm Krebs, prod. Vnd.tg. Memoriale undt bitten, Gug nomine Citati bitt Copiam et T. ordus. Obtinuit.

(p. 30) Sambstag d. 3. Feb. 1725. – Johann Wilhelm Krebs Ca Johann Farrenschon
Gug nôe Johann Wilhelm Krebs pro filio in actis Cit. Johann Farrenschon auß Gegners prod. vom 20. Januarÿ jüngst welches nichtig, und unverwießen, bitt vndtg. Zu beßerer der sachen untersuchung und Deputation. Moss. Weilen Gegner Läugnet daß er so gröblich Wider die Ordnung welche die hochverordnete Ober fewr herren gegen die Caminfeger haben, gehandelt, alß producirt Denominationem Testium cum Articulis probatorialibus et Directoris bit nach deren jnnhalt. Gug. bitt Copiam und 8 tag. Obtinuit.

(p. 40) Sambstag d. 10. Feb. 1725. – Heinrich Krebs Ca. David Farrenschon
Gug nôe Heinrich Krebs pro filio, Cit. David Farrenschon, weil Ppal selbst alles declariren wird wie sich die Sach in wahrheit Verloffen hat, mthin auff gegenseithige denominationem Testium Vom 3. hujus nicht nöthig sein wird die Zeugen auffzuführen, alß bitt Vndtgh. Zu abschneidung aller weitlauffigkeit Deputationem. Moss Weilen ohne die Zeügen, Verhör Ppal nicht beweißen Kan daß Gegners Sohn, so leichtfertig wider Ordnung gehandelt, und s.v. betrug Verübet habe, alß bitt und.thg. umb gnädige beförderung der Zeugen Verhör Vom 3. huj. und prod. fernerer Denominationem Testium cum Articulis et Directoris bitt nach dem jnnhalt. Gug eben dieser Sohn wird selbst beÿ der Deput. erschienen, undt die wahrheit declariren, bitt Undtg. umb deput. Moss Gegners Sohn hat des erstern geleugnet und Ppal hat seithero noch mehrers erfahren, bitt Vndthg. Wie vor. Gug priora, und ist dieße große weitläuffigkeit ohnnöthig. Erkandt wird mit gebettener Deput. willfahrt.

Jean David Farrenschon se plaint devant les Quinze du ramoneur Michel Gerold pour une raison qui ne figure pas dans le seul compte rendu conservé.
1736, Protocole des Quinze (2 R 145)
Joh: David Farrenschon Ca. Michael Gerold
(p. 365) Sambstag d. 18. Augusti – Gug nôe Joh: David Farrenschon burger und Caminfegers Cit. Michael Gerold Caminfeger producirt Appellat. Clag sambt beÿlag N° 1, bitt Deput. Moss bitt Cop. producti T. ord. * Laßt Copeÿ Zu bitt aber Deput. Erk. Copeÿ und T. ord. Erk. Willfahrt
(registre fragmentaire)

Jean David Farrenschon et Anne Marie Werbelo cèdent le fonds de ramoneur à Jean Antoine Vaquet, bourgeois de Ribeauvillé
1743 (12 Januarÿ), Not. Humbourg (6 E 41, 69)
persönlich kommen und Erschienen seÿen Herr Johann David Farrenschon der Caminfeger und burger allhier und Fraw Anna Maria Werblohin seiner eliche Haußfraw beÿständlich deßelben und durch ihn bevollmächtiget und authorisiret ahn Einem
Vnd Herr Johann Antoni Vacquet der auch Caminfeger und burger zu Rappoltzweiler, welcher sich würcklichen allhier befunden und umb das burgerrecht angehalten hat, ahm andern theil
Welche Partheÿen offentlich bekant, nachfolgende abred tractat und ubereinkommung mit einander getroffen und geschloßen zuhaben, als benantlichen und
Zum Ersten Entschlagen und begeben sich erstgedachte Farrenschonische Eheleuthe für sich ihre Erben und nachkommen all und jeder ihrer kunden und kundtschafften ihres Camin Feger Handwercks in hießiger löbl. Statt Straßburg Zum guten und gunst gedachts Herren Johann Anthoni Vaquet (…)
Zweÿtens er Herr Vacquet (…) schuldig gehalten und verbunden seÿn solle (…) gedachten Farrenschonischen Eheleuthen so lang der grund gütige Gott ihnen das leben beÿ einander fristen wird, und Zwar Vom tag seiner auff: und ahnnehmung beÿ Einem Hochlöbl. Magistrat allhier anzurechnen, allwochentlichen 5 gulden zu ihrem beßeren Unterhalt und außkommen, anbeÿ auch Catharina Klenckin gebohrner Montfort der Wittib auch so lang sie lebet oder jm Wittiben Stand verharret gleichfalls wochentlich einen gulden Zu entrichten und baahr Zubezahlen
[unterzeichnet] + M Johann David Farrenschon handzeichen, Johann dauid Farrenschon Ehefrau Anna Maria gebohne Werbloin, AW Johann Antoni Vacquet sein handzeichen

Veuve de Jean David Farrenschon, Anne Marie Werbelo meurt pensionnaire à l’hôpital en septembre 1758. L’actif de sa succession s’élève à 738 livres, le passif à 121 livres
1758 (25.9.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1279) n° 305
Inventarium über Weÿland Frawen Annæ Mariæ Farrenschonin gebohrner Verbelonin, weÿl. Hn David Farrenschon geweßenen Statt Caminfegers nachgelaßener Wittib und geweßener Oberpfründerin hießig. mehrern Hospithals seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1758. – nach Ihrem am 19.t dießes lauffenden Monaths Septembris jüngst genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen Verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren H. Louis le Rouge des jetzigen ober Pfründers gemelten Spitals und burgers allhier als von der Verstorbenen seel. ernenten executoris Testamenti (…) So beschehen in fernerem beÿseÿn S. T. Herrn François Simon wohlverordneten Schaffner des genanten Findling hauß od. St Joseph Spitahl und des abonnements hiesigen vingtieme Einnehmens, welcher nahmens gedachten Fündlings hauß so per Testamentum als universal Erben instituirt hier zugegen, (…) Straßburg den 25.sten Septembris 1768.
Copia Testamenti
In Einer allhier Zu Straßburg ane dem mehrern Hospithal in dem hindersten Pfründers Zimmer folgendermaßen befunden worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 194, Sa. Silber 10, Sa. goldene ring 12, Sa. baarschafft 102, Sa. Pfenningzinß 237, Sa. activ Schulden 181, Summa summarum 738 lb – Schulden 121, Abzug nach bleibt 617 lb

Jean David Farrenschon et Anne Marie Werbelo vendent la maison à l’artiste peintre Jean Martin Bender moyennant 600 livres$$$

1744 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 618 n° 130-v
David Farrenschon der Caminfeger und Anna Maria geb. Werbeloin [unterzeichnet] +, farrenschonin
in gegensein Johann Martin Bender des Kunst: Mahlers
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten am alten weinmarckt onhnfern dem gasthauß zum Stall einseit neben Andreas Mechel dem kieffer, anderseit neben Peter Jörges dem waffenschmidt, hinten auff besagten Mechel – als ein am 14. Februarÿ 1723 erkaufftes guth – um 600 pfund

Jean Martin Bender vend la maison au poulieur Jean Martin Hosch et à sa femme Marie Ursule Wagner

1746 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 620 n° 330
Johann Martin Bender der Kunstmahler
in gegensein Johann Martin Hosch des windenmachers und Mariæ Ursulæ geb. Wagnerin
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten am alten Weinmarckt ohnfern der gastherberg zum goldenen Pferd einseit neben Peter Jörges dem waffenschmidt, anderseit neben Andreas Mechel dem kieffer, hinten auff denselben – als ein am 14. Martÿ 1744 erkaufftes guth, um 500 pfund verhafftet, geschehen um 400 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du charpentier Jean Michel Osterried

1746 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 331-v
Johann Martin Hosch der windenmacher und Maria Ursula geb. Wagnerin mit beÿstand Isaac Jund des schloßers und Johannes Stammler des schneiders beede ihrer vettern
in gegensein Johann Michael Osterried des zimmermanns – schuldig seÿe, zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung 300 pfund
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung und hoffstatt cum appertinentis am alten Weinmarckt ohnfern der gastherberg zum goldenen Pferd, einseit neben Peter Jörges dem waffenschmidt, anderseit neben Andreas Mechel dem kieffer, hinten auff denselben

Le poulieur Jean Martin Hosch épouse en 1741 Marie Ursule Wagner veuve Rose : contrat de mariage, célébration. Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports l’année suivante. Les actes sont connus par le répertoire du notaire et le contrat de mariage par sa copie dans l’inventaire de 1750.
1741, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 1007
Eheberedung – Johann Martin Hosch, ledigen Windenmachers
und Frauen Mariä Ursulä Roßein gebohrner Wagnerin
Copia Heuraths Verschreibung – zwischen dem Ehrengeachten Meister Johann Martin Hosch Ledigen Windenmacher, weÿland Meister Johann Martin Hoschen geweßenen Nagelschmidts und burgers alhier Zue Straßburg seel. nachgelaßenen ehelichen Sohn, als hochzeiter ane einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Ursulæ Rosein gebohrner Wagnerin, Weÿl. Meister Johann Christoph Roße ebenmäßig geweßenen wintenmachers und burgers alhie seel. nachgelaßener wittib als Hochzeiterin am andern theÿl als Hochzeiterin am andern theÿl (…) So beschehen und Verhandelt in dieser Königlichen Statt Straßburg den 17. Julÿ Anno 1741, Christoph Michael Hoffmann Notarius

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 168, n° 632)
1738.Mittw. d. 29.ten Jan. sind nach ordentl. proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Christoph Roßer, der Ledige Windenmacher von Schönberg in Sachßen Weÿl. Johann Martin Roßer deß burg. u. Strumpffstricker nachgel. ehelicher Sohn und Fr. Maria Ursula Weÿl. Johannes Kaÿßer deß burgers und Windenmachers nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Christoph Roser als hoch Zeitter, Maria Ursula Kaÿßerin Zeichen + (i 172)

1742, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1781
Inventarium über Meister Johann Martin Hosch windenmachers und frauen Mariæ Ursulæ Hoschin gebohrner Wagnerin beeder Eheleuthe und bürgere alhier Illata

Fille du batelier manant Jean Wagner, Marie Ursule Wagner épouse en 1727 Jean Kayser, poulieur originaire de Nuremberg : état de fortune, mariage à la Robertsau puis accession à la bourgeoisie (tribu des Maréchaux)
1727 (17.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68)
Designation und Verzeichnüs Was Meister Johannes Kaÿßer der Ledige Windenmacher Von Nürnberg gebürtig und Jungfer Maria Ursula Wagnerin weÿland Johannes Wagners gewesten Schiffknechts und Schirmers alhier nachgelaßene ehel. Tochter alß bede ehelich Verlobte Persohnen würcklich eÿgenthümblich in Vermögen, wie sie solches nach angelegter handtreü heut dato fleißig geeigt und gezeigt
Haußrath 58 ohne die Kleÿder und weisgezeug umb und an dero beeder leiber gehörig, Silber und Goldene Ringe 10, Baarschafft in Gold und silbernen gengbahren Sorten 300, Summa 369. lb
Sigl. Straßburg den 17. Julÿ 1727.

Mariage, Robertsau (luth. p. 41)
d. 11. Augusti 1727 Seÿndt Von mir unterschriebenen Pfarrer in der Ruprechtsau auff Erlaubnus Ihr Gn. Regierendten Herrn Ammeister (…) Copulirt und eingesegnet worden (…) Johannes Kaÿser der Ledige Windemacher, Weÿl. Georg Kaÿsers deß Tagners Zu Leimburg Nürnbergischer Herrschafft nachgelaßener Ehelicher Sohn, undt Jfr. Maria Ursula Weÿl. Johann Wagners gewesenen Schiffknechts v. Schirmers u Straßb. nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Kaÿser Als hochzeiter, Maria Ursula Wagnerin As hochzeiterin (i 31)

1727, 3° Livre de bourgeoisie p. 1364
Johannes Kaÿßer d. windenmacher Von Nürnberg geb. undt sein ehefrau Maria Ursula Wagnerin erhalt. d: b. die ehefr. gratis d. ehemann umb die tertz d. alt. b: wollen beÿ E E Zunfft d: Schmidt dienen. Jur. et prom d. 6.ten 7.bris 1727.

Devenue veuve, Marie Ursule Wagner se remarie en 1737 avec le poulieur Jean Christophe Roser, originaire de Schönberg en Saxe : contrat de mariage, célébration
1737 (25. 9.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 77) n° 920
Eheberedung zwischen dem Ehrengeachten Johann Christoph Roßer, Ledigen wintenmacher auß Schönberg Sächßischer Jurisdiction gebürtig alß hochzeiter an einem
Sodann der Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariæ Ursulæ Kaÿßerin gebohrner Wagnerin weÿl. Meister Johann Kaÿßers geweßenen wintenmachers und burgers alhier seel. nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin am andern Theÿl
So beschehen Straßburg den 25. Novembris Anno 1737 [unterzeichnet] Johann Christoh roßer alß hochzeitter, + der frau hochzeitterin handzeichen

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 168, n° 632)
1738.Mittw. d. 29.ten Jan. sind nach ordentl. proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Christoph Roßer, der Ledige Windenmacher von Schönberg in Sachßen Weÿl. Johann Martin Roßer deß burg. u. Strumpffstricker nachgel. ehelicher Sohn und Fr. Maria Ursula Weÿl. Johannes Kaÿßer deß burgers und Windenmachers nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Christoph Roser als hoch Zeitter, Maria Ursula Kaÿßerin Zeichen + (i 172)

Marie Ursule Wagner meurt en 1750 en délaissant deux filles de son premier mariage avec Jean Kayser. Les experts estiment la maison 750 livres. La masse propre au veuf s’élève à 50 livres, celle des héritiers à 217 livres. L’actif de la communauté s’élève à 814 livres, le passif à 1 022 livres.

1750 (8.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 69) n° 1538
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿl. die Ehren und tugendsahme frau Maria Ursula Hoschin geb. Wagnerin, des Ehren und Wohlvorgeachten Mr Johann Martin Hosch des Windenmachers und burgers allhier geweßene eheliche Haußfrau nunmehr seel., als dieselbe Sambstags den 27.ten Junÿ dießes lauffenden 1750.sten Jahrs dießes Zeitliche in das ewige Verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödl. hintritt Zeitl. Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und vorgeachten Mr Isaac Junden des Schloßers und burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Mariæ Elisabethæ und Jgfr. Maria Ursula der Kaÿßerin der abgeleibten Fr. seel. mit dem Ehrengeachten Johann Kaÿßern dem gewesenen Windenmacher und burgern alhier Ihren Ersten haußwürth ehelich erzielte Zweÿ töchter ersucht und inventirt (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 8.ten Julÿ 1750.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarck gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt.
Eigenthumb ane häußern (T.) Eine Kleine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben überigen begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten am alten Weinmarck ohnfern der Gastherberg Zum goldenen Pferd, i.s. neben Mr. Peter Georges dem Waffenschmid, 2.s neben Andrea Mechel, dem Kieffer, hinden wieder auf denselben stoßend gelegen, so vor freÿ, leedig eigen, durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls vom 3.ten Julÿ 1750. angeschlagen pro 750. Hierüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhangebdem C. Contract Insiegel Verwahrt de dato 3.ten Maÿ 1746.
(W.) It. der halbe theil vor ohnvertheilt Von und ane einem gar Kleinen häußlein und hoffstatt ane der Vorstatt Krautenau in dem sogenanden Höllgäßel (…)
(f° 7) Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten guths. Vermög Inventarÿ über eingangs gedachter beeder geweßener Eheleuth einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1742 durch nun auch Weÿl. Hn Christoph Michael Hoffmann Notm. publicum auch seeligen auffgerichtet
Abzug In gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Des Wittiben ohnveränd Vermögen, Sa. haußraths 16, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Rings 1, Sa. antheils ane einer Behaußung 125, Sa. Ergäntzung (2, Abgang 1, verbleibt) 1, Summa summarum 145 lb – Schulden 95 lb, Nach solchem abzug 50 lb
Der Erben ohnverändert guth, Sa. haußraths 50, Sa. Werckzeugs Zum Windemacher Profession 24, Sa. Lährer Vaß 1, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Schulden 15, Erg. Rest 144, Summa summarum 217 lb
Theilbar Guth betreffend, Sa. haußraths 14, Sa. des Neu Eißens 1, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 750, Sa. Schulden 48, Summa summarum 814 lb – Schulden 1022, In Compensatione 208 lb
Stall Summ 58 lb – Zweiffelhaffte und verlohrne Schulden in das Erve zugeltend 23 lb
Abschatzung Vom 3. Julÿ 1750. Auff begehren Johann Martin Husch deß Windenmachers ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg, in der Kinder Spielgaß, einseit neben Peter Georgen dem Waffenschmid, anderseit und hinden auff andres Mechel stosend gelegen, solche behaußung hat neben dem Eingang eine Windenmacher Werckstätt auff dem Ersten stock eine stube und haußöhren, worinnen auch die Küchen, auff dem Zweÿten stock ist eine Stube und haußöhren, worinnen auch die Kuche darüber ist der Tachstuhl so mit breit Ziegel belegt, Worunter eine Kammer, hat auch ein gewölbtes Kellerlein. Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb Ein Tausend und Fünff Hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Samuel Werner, Werckmeister
Copia Heuraths Verschreibung (…) So beschehen und Verhandelt in dieser Königlichen Statt Straßburg den 17. Julÿ Anno 1741, Christoph Michael Hoffmann Notarius

Jean Martin Hosch se remarie en 1750 avec Anne Marguerite Flechner, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1750 (31. 8.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 262
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren Achtbaren und wohlvorgeachten Herrn Johann Martin Hoschen dem Wintenmachern, Wittwern und burgern allhier Zu Straßburg als dem Hochzeitern ane Einem,
So dann der tugendgezierten Jungfrauen Annæ Margarethæ Flechnerin herrn Johann Friderich Flechners des Schuemachers undt burgers allhier in Erster Ehe mit weÿl. frauen Maria Dorothea gebohrner Nonnenmännin seel. ehelich erzeugter tochter, als der Jungfer Hochzeiterin am andern theil
So beschehen allhier Zu Straßburg auff Sambstag den 31. Octobris Anno 1750
[unterzeichnet] Johann Martin Hosch als hochzeitter, Anna Margaretha flechtnerin ams hohzeitterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 296 n° 1086)
1750. d. 18. Nov. seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt undt eingesegnet worden Joh: Martin Hosch Windenmacher Wittiber undt b. allh. undt Jfr. Anna Margaretha H. Joh: Frider. Flechners Schumachers undt b. allh. tochter [unterzeichnet] Johann Martin Hosch als hochzeitter, Anna Margaretha flechtnerin als hochzeiterin (i 301)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au marié rue du Jeu-des-Enfants. Ceux du mari s’élèvent à 395 livres, ceux de la femme à 585 livres.

1750 (24.11.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 253) n° 459
Inventarium v. Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahr. v. Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrenachtbare Meister Johann Martin Hosch, der Windenmacher v. die Ehren und tugendsame Fr. Anna Margaretha geb. Flechtnerin beede Eheleuthe v. burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht, und sich in Crafft der auffgerichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen allhier in der Königl. Stadt Straßburg auff dienstag d. 24.ten Novembris Anno 1750. In persönlicher gegenwart H. Joh: Friderich Flechtners des Schumachers v. b. allh. der Ehefr. leiblichen Vatters.

Soviel des Ehemann Nahr. betrifft in einer allh. Zu Straßburg an der Kinder Spiel Gaß gelegenen v. ihme unveränderten der Ehefr. Guth aber in ihres Vatters eingangs gemeld in der goldschmidgaß gelegenen behaußung folgender maßen sich befunden.
Eigenthumb ane einer Behaußung (M.) Nehml. j. behauß. v. hoffstatt, mit allen übrigen deoselben begriffen, weithen, Zugehörden, rechten v. gerechtigkeiten, gelegen allhier ane dem alten weinmarckt ohnfern der gastherberg Zum goldenen pferd, eins. neben Mr. Peter Geörges dem waffenschmid, 2.s neben Andrea Mächel dem Kieffer, hinden wied. auf denselben stoßend, so außer denen darauff hafftenden v. hernach passivé eingetragenen Capitalien freÿ, ledig v. eigen,v. hiehero umb den preiß wie der Ehemann solche beÿ weÿl. Fr. Mariæ Ursulæ Hoschin geb. Wagnerin seiner erstern Ehefr. seel. verl.. Erörterung Käufflichen angenommen ohnpræjudicirlichen angeschlagen vor 900 lb. Darüber bes. j. teutsch perg. Kffbr: in allh. C. C. stub gef. v. m. dem anh. Ins. verw. dat. d. 3. Maÿ A° 1746.
Wÿdumbs Verfangenschaft. Nehml. es hat weÿl. Fr. Maria Dorothea geb. Nonnenmännin längst seel. dißorts Ehefr. Leibl. Mutter H. Joh: Friderich Flechnern dem Schuhmachern v. b. allh. ihrem hinterbliebenen Vattern ihr gesampte Verl. nichts allein der dermaligen noch 3. im leben geweßenen KK. Legitima außgenommen, Vermög errichteten Codicilli §° (-) Zeitlebens wÿdembs weiße zugenießen verordnet, Nun weißt Kinder vertrag Vom 8. 9.br 1745. so dan 12. aug. 1748. beÿ E. E. Großen Rhat confirmirt
Abzug dießes Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 119, Sa. Werckzeugs Zur Windenmacher profession gehörig 57, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 7, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 900, Summa summarum 1077 lb – Schulden 708, Nach deren Abzug 369 lb. Dazu gelegt die dem Ehemann ane denen haussteuren 26 lb, des Ehemanns in die Ehe eingebrachte Nahrung 395 lb
Der Ehefrauen zugehörig Vermögen, Sa. haußraths 160, Sa. Silbers 21, Sa. goldener ring 22, Sa. baarschafft 22, Sa. Activorum 332 , Summa summarum 559 lb – Denen aber beÿzurechnen die der Ehefrauen an denen haussteuren gebührige helffte 26, Der Ehefr. samtl. unverändert in die Ehe gebrachtes Guth 585 lb

Jean Martin Hosch est cité à comparaître devant le Conseil des Fribourgeois pour avoir transmis un certificat d’hébergement non conforme. Il déclare que le certificat a été rédigé en son absence. Il est condamné à une amende réduite.
1754 (25.7.), Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 202) Donnerstags den 25.ten deß Monaths Julji in Anno 1754
Johann Martin Hosch, der windtenmacher vndt burger allhier ex officio citirt wegen einer Ihro Gn. dem Regirendten Herrn Ammeister überschickten Straffbahren Nacht Zeduls Sintenahlen das datum zwar daran Nehmlichen den 16. May gesetzet aber die Jahrzahl Außgelaßen Worden vndt anbeÿ auch nicht gemeldet worden wer, und woher Johannes Liernur so er logiret.
Ille præsens, Sagte Seine Ehefrau habe der Nacht Zedul als Er nicht hier gewesen geschrieben, Könne also nicht davor daß gefehlet worden, bittet hierinnen Ein Einsehen Zu haben.
Hierauff Ist Erkandt worden, daß citatus pro nunc alß das erste mahl in 15 ß d Straff auß bewegendten Ursachen Zu Condemniren Ihme aber auch anbeÿ die Nacht Zedul ins künfftige nach Ordnung Zu fertigen Vndt solcher sach gäntzlichen Zu Confirmiren beÿ ohnnachläßiger Straaff deß Art. Auch Zu befehlen seÿe.

Le taillandier Jean Pierre Gœrges se plaint devant le conseil de métier que Jean Martin Hosch fabrique des axes pour les moulins alors qu’il est poulieur. Le défendeur répond qu’il n’enfreint pas le règlement. Laurent Blind déclare que Jean Martin Hosch est spécialiste reconnu dans le domaine. Le conseil décide ne ne pas donner suite à la plainte en se remettant aux Quinze qui statueront sur ce point.
1758, Protocole des maréchaux et des taillandiers (XI 141)
Johann Martin Hosch, den Windenmacher
(f° 47) Anno 1758. Donnerstags d. 12. Octobris – Meister Johann Peter Georges, der Waffenschmid und burger alhier stehet Vor und clagt nomine E. gesamten E. Meisterschafft wieder Meister Johann Martin Hosch, den Windenmacher, daß Er Mühleisen, und dergleichen Verfertige, so wider ordnung, maßen dießes eine Arbeit, so denen Hueffschmiden allein Zukommt, bittet dahero umb Abstraffung, idque refusis Expensis.
Ille ist der Anklag geständig, sagt aber, es seÿe Ihme als einem Windenmacher erlaubt solche Arbeit auch Zu Verfertigen, wann E.E. Meisterschafft der Hueff: und Waffenschmid allein das recht haben, solche Arbeit Zu machen, sollen Sie Ihme einen Artlcul desfalls aufweisen, der einem Windenmacher solche Arbeit Verbietet, meldet anbeÿ Er lege sich nicht auf dieße Arbeit, Es helffe nur denjenigen so noth leidend sind, klein Huffschmid Mr könne diese Arbeit so verfertigen, wie Er, als ein einiger Meister, dene Er solches gelehrt, bittet dahero umb Absolutionem idque Refusis Expensis.
Mr Lorentz Blind Zugegen sagt, es seÿe wahr daß Meister Johann Martin Hosch solche arbeit besser Verstehe und härten können als die Hueffschmid Meister, Er habe solches selbsten Von Ihme erlernt.
Meister Johann Martin Hosch sagte noch weiter daß Viele Hieffschmid Meister seÿen die schon selbsten beÿ Ihme haben härten laßen, welches auch einige derselben nicht haben läugnen können.
Erkannt solle die Sach in so lang auf sich selbsten bleiben, bis E. E. Meisterschafft der Hueff: und Waffenschmid desfalls von Gnädigen Herrn dnen Herren Fünffzehen einen Articul erhalten haben wird.

Jean Martin Hosch loue la maison au fabricant de pâtés Paul François Langlois

1765 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 108
Johann Martin Hosch der windenmacher
in gegensein Paul Frantz Langlois des bastetenbecks
entlehnt, seine ane der Kinderspielgaß gelegene behausung – auff 9 nacheinander folgenden jahren auf instehenden Annunciationis Mariæ anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 36 pfund

Devenue veuve, Anne Marguerite Flechtner vend en 1797 des effets mobiliers devant sa maison rue des Bouchers
1797 (8 prairial 5), Strasbourg 4 (25), Not. Roessel n° 89
Verkauf-Register – Auf Ansuchen der burgerin Annæ Margarethæ geborner Flechtner, weiland Martin Hosch des ältern gewesten Windenmachers und burgers alhie zu Straßburg hinterlaßene Wittib beiständlich ihres Sohns b. Joh: Martin Hosch, auch Windenmachers hieselbst und in deßen wie auch der dieseorts Enckel Mutter bürgerin Catharina Beringer gebohrner Kopp, Gegenwarth
vor ihrer Wohn behausung am Mezgergießen N° 47 – Straßb: den 8 prairial an 5

Jean Martin Hosch vend la maison à l’arquebusier Jean Louis Stierlé et à sa femme Chrétienne Barbe Hilbert

1771 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 194
Johann Martin Hosch der windenmacher
in gegensein Johann Ludwig Stierle des büchsenschäffters und Christinæ Barbaræ Hilbertin unter assistenz H. Franz Hilbert des büchsenschäfters und H. Mathias Schenckbecher des ledigen auch großjährigen Theologiæ studiosi
eine behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem alten Weinmarckt ohnfern der Gastbehausung zum Goldenen Pferd, einseit neben Peter Görges dem Waffenschmidt, anderseit neben Martin Fleischhauer dem Meelhändler, hinten auff dießen letzteren – als ein von ihme verkaüffer den 3. Maÿ 1746 von Johann Martin Bender dem kunstmahler erkauftes hauß – um 500 pfund verhafftet, beschehen um 400 pfund &

Originaire de Saint-Gall en Suisse, Jean Louis Stierlé épouse en 1770 Chrétienne Barbe Hilbert, fille d’arquebusier : contrat de mariage, célébration
1769 (11.12.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 303
Eheberedung – persönlich erschienen d. Ehreng. Hr. Johann Ludwig Stierle, der leedige büchßenmacher, weil. herrn Johann Stierle, des geweßenen handelsmanns und burger Zu St Gallen nun seeligen nachgelaßener Sohn so majorennis als hochzeiter ane einem
Und die Viel Ehren und tugendsame Jungfer Christina Barbara Hilbertin Hn Frantz Hilberts des büchßenmachers und burgers dahier ehelich erziehlt Junger Tochter unter autorisation dießes ihres geliebten H. Vatters als Jgf. Hochzeiterin ane dem andern theil
Christina Barbara Hilbertin auf Montag den 11. Decembris Anno 1769. [unterzeichnet] Johan Ludwig Stierle, Barbara hilbertin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 4)
Hodie 7 Augusti Anni 1770 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Ludovicus Stierlé ex S. Gallo in Helvetia Oriundus, Civis hujac et Sclopetorum faber filius legitimus defuncti Joannis Stierlé civis et Marcatoris olim dicti S. Galli et Annæ Barbaræ Birck superstitis uxoris ejus legitima Et Christina Barbara Hilbert filia legitima Francisci Hilbert Civis et Sclopetorum fabricatoris hujusatis et Magdalenæ Schenckbecher conjugum in hac parochia Commorantium ambo ex hac parochiâ (signé) Stierle, Barbara hilbertin (i 4)

Jean Louis Stierlé devient tributaire chez les Maréchaux en novembre 1770
1770, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 230-v) Montags den 17.ten Decembris – Catholischer neuer Leibzünfftiger
Joh: Ludwig Stierle der büchßenmacher Von St: Gallen gebürtig stehet Vor und bittet man wolle ihne dißorths als einen leibzünfftigen auf: und annehmen, producirt Cantzleÿ und Stallschein de dato 12.ten Novembris 1770.
Erkanndt Willfahrt dt. 3. lb6 ß d,

Jean Louis Stierlé meurt en 1771 en délaissant un fils. La maison est estimée à son prix d’achat, soit 900 livres, augmenté des réparations. La masse propre à la veuve est de 249 livres. L’actif de l’héritier est de 986 livres, le passif de 1 276 livres.

1773 (10. 7.br), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 766) n° 549
Inventarium über Weÿland Meister Johann Ludwig Stierle des gewesenen büchßenschäfters und Burgers allhier Zu Straßburg seel. Vermögens Nachlaßenschaft, auffgerichtet im Jahr 1773. – nach seinem bereits schon am 14.den 7.bris 1771 aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschaft heutigem Zu End gesetztem dato auf Veranstalten und begehren S. T. Herrn Georg Joseph Peter Behr Cancellariæ substituti und E. E. kleinen Raths dermaligen wohlverdienten beÿsitzers als geordnet und geschworenen Vogts Frantz Ludwig Stierle des Defuncto mit hernach ermelter seiner Ehefrauen und nun hinterlaßener Wb. ehelich erzeugten und Zum beneficial Erben verlaßenen Söhnleins eines, und andern theils Frauen Mariæ Barbaræ gebohrner Hilbertin der hinterbliebenen Wb. hierorts mit Herrn Frantz Hilbert dem Büchsenmacher und burger dahier ihrem leiblichen Vater verbeÿstandet, der Ordnung gemäß ersucht: und Inventiret worden (…) So beschehen, Straßburg auf Freÿtag den 10.den 7.bris Anno 1773..

In einer alhier Zu Straßburg an der Kinderspielgaß gelegener hieher eigenthümlich gehöriger Behausung hat sich befunden wie folgt
Eigenthum an einer Behausung. Näml. I. behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und& Gerechtigkeiten geleg. alhier Zu Straßburg an der Kinderspiel Gas ohnfern der Zum guldenen Pferd geschildeten Gast behausung, eins. neben Mstr Peter Jörges dem Waffenschmid, anders. neben Martin Fleischhauer dem Mehlhänlder und hinten auch eben diesen letztern stosend. Diese behausung ist mit keinem real onere verhafft, sondern über Abzug des ganzen annoch darauf versichert stehenden und hieunten passive eingetragenen Kauffschillings geg. männigl. freÿ ledig eig. und wird darmalen theils Zu Ersparung der Unkösten Zum theil aber um den Statum Massæ ganz richtig formieren und einsehen zu können um den Preis angesetzt und in Auswurff gebracht, den solche gekostet hat, das ist Ankauffg vermög hienach allegirten Kaufbriefs de A° 1771. 900. lb. und Melioration Baukösten so zufolg vorgelegter Zedul, an Maurer, Zimmermannn Glaser und Schreiner Arbeit, auch geliefert holtz und ander Bau Materialien zubehörden gerechneter masen Zalt word. 84 lb 10 ß, also Zusammen 987 lb 10 ß. Über solche behaußung ist besagend vorhanden 1° in alhies. C. C. Stuben sub dato 12. Aprilis 1771 errichtet und auf Pergament ausgefertigte auch mit derselben Insiegel verwahrte Kauff Verschreibung
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Abschrift der Eheberedung.
Der hinterbliebenen Wittib unveränderten Vermögen, Sa. haußraths 20, Sa. Werckzeugs zur Büchßenschifter Profession gehörig 4, Sa. Schuld 150, Sa. Ergäntzung 75, Summa summarum 249 lb
Diesemnach so wird auch die überige dem Beneficial: Erben gehörige Verlaßenschaft in beschreibung gesetzt, Sa. haußraths 1, Sa. Eigenthum an einer Behaußung 984, Summa summarum 986 lb – Schulden 1276 lb, In Vergleichung 290 lb
Endli. Passiv Onus loco der Stall Summa 40 lb

Chrétienne Barbe Hilbert veuve de Jean Louis Stierlé vend la maison 900 livres au tailleur de limes Jean Daniel Ehinger et à sa femme Marie Dorothée Reiss

1780 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 51-v
Fr. Christina Barbara Hilbertin weÿl. Johann Ludwig Stierle des büchßenschäffters wittib beÿständlich H. Lt. Johann Joseph Bitschnau procuratoris vicarii
in gegensein Johann Daniel Ehinger des feÿlhauers und Mariæ Dorotheæ geb. Reißin unter assistentz H. Philipp Jacob Kopp des knopff machers und seidenhändlers und H. Johann Christian Kopp ebenmäßigen knopff machers und seidenhändlers
eine behausung und hoffstatt nebst die feuergerechtigkeit mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem alten weinmarckt ohnfern der gastbehausung zum goldenen pferdt genannt einseit neben weÿl. Peter Jörges des waffneschmidts erben, anderseit neben Martin Fleischhauer dem meelhändler, hinten auff ebendenselben – als ein währender Ehe von ermelten H. Hosch unterm 12. Aprilis 1771 zum theil erkaufftes theil beÿ ableben ihres Ehemanns derßelben wegen ihres in die ehe gebrachtes guth entschlagenes haus – um 700 fl. und 1000 fl. verhafftet, geschehen um 1800 gulden

Fils de tailleur de limes, Jean Daniel Ehinger épouse en 1777 Marie Dorothée Reiss, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1777 (23.9.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 118
Eheberedung – persönlich erschienen H. Johann Daniel Ehinger, leediger Feÿelhauer und burger alhier Hn Johann Daniel Ehinger des ebenmäßig Feÿelhauers und burgers alhier mit Weÿl. Frauen Maria Ursula gebohrner Isenheimin ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstand erstgemelten seines Vaters, als hochzeiter ane einem
So dann die Ehr: und tugendsame Jungfrau Maria Dorothea Reÿssin, Weÿl. Hn Joh: Christoph Reÿß des geweßenen Metzgers und burgers alhier mit auch Weÿl. Frauen Anna Maria gebohrner Haaßlerin ehelich erzeugt nach tod verlaßene Tochter, beiständlich H Philipp Jacob Kopp des Seiden Knöpffmachers und burgers alhier als die Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil
Straßburg den 23.ten Septembris Anno 1777. [unterzeichnet] Joh: Daniel Ehinger Als Hoch Zeider, Maria Dorothea Reißin Als Hochzeitterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 77-v)
1778. seind nach Zweÿmal nach einander geschehener proclamation Zur Ehe eingesegnet worden Johann Daniel Ehinger lediger burger und Feÿlhauer allhier, Johann Daniel Ehingers burgers und Feÿlhauers allh. ehel. Sohn mit Jgfr. Anna Dorothea Reißin weÿl. Johann Christoph Reiß geweß. burgers und metzgers allhier hinterl. ehel. dochter, dießes actus ist gescheh. den 29. Junÿ Montags morgens um Zehen Uhr [unterzeichnet] Johann Daniel Ehinger Als Hochzeiter, Maria Dorothea Reißin Als Hohzeiterin (i 80)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 194) In Jahr Christi 1778 wurden in unserer Prediger Kirch dom. 1.ma & 2.da post Trinitatis offentlich proclamirt Johann Daniel Ehinger, lediger Feilhauer und burger allhier, Mstr. Johann Daniel Ehingers, Feilhauers und burgers allhier, mit weÿl. Fr. Maria Ursula gebohrner Isenheimin ehl. erzeugter Sohn, und Jgfr. Anna Dorothea Reÿßin weÿl. Johann Christoph Reÿß gewesenen Metzgers und burgers allhier, und weÿl. Frau Anna Maria gebohrner Haßlerin nachgelaßene eheliche Tochter. Deren Copulation geschahe Zum Jungen St. Peter (i 6)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison place des Cordeliers. Ceux du mari s’élèvent à 125 livres, ceux de la femme à 234 livres.
1779 (26.8.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 878) n° 66
Inventarium über des Ehren: und Wohlachtbahren Herrn Johann Daniel Ehinger, des jüngern Feÿelhauers und der Viel Ehren und tugendbegabten Fraun Mariä Dorotheä gebohrner Reÿßin, beÿder Eheleuthe und Burgere dahier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1779. – in ihrem vor herrn Notario Johann Friedrich Schäff mit einander errichteten Ehe Contract stipulirt zu haben declarirten, daß einem jeeden Von Ihnen sein in die Ehe bringendes Vermögen für eigen und unverändert vorbehalten seÿn solle (…) Geschehen allhier Zu Straßburg in einer an dem Baarfüßer Platz gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung, in fernerem Beÿseÿn Herrn Philipp Jacob Kopp, des Seiden Knöpffmachers und burgers allhier, der Ehefrauen ad hoc angesprochenen beÿstands, Donnerstags den 26. Augusti Anno 1779.

Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Hausraths 10 lb, Sa. Werckzeugs zur Feÿelhauer Profession gehörig 36 lb, Sa. Silbers 9 lb, Sa. goldenen Ring 33 lb, Summa summarum 89 lb – Wann nun annoch beÿgerechnet wird die dem Ehemann gebührtne Helffte an den hieunten beschriebenen Haussteuren 35 lb, Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen 125 lb
Pro Nota. Unter Vorher inventirter des Ehemanns in die Ehe gebrachter Vermögenschafft, ist auch das jenige begriffen, Was derselbe annoch Vor seiner Verehelichung Von seinem Vatter an Haußrath, Werckzeug Zur Feÿelhauer Profession gehörig und baarschafft auf abschlag mütterlicher Legimimæ erhalten (…)
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth beschrieben, Sa. Hausraths 108 lb, Sa. Silbers 17 lb, Sa. der goldenen Ring 21 lb, Sa. der Baarschafft 50 lb, Summa summarum 198 lb – Dießer Summ ist annoch beÿzusetzen die der Ehefraun gebührige Helffte ane denen hieunten beschriebenen Haussteuren 35 lb, Der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth 234 lb – Beschluß summa 359 lb

Jean Daniel Ehinger meurt en 1796 en délaissant cinq enfants. La masse propre à la veuve s’élève à 913 livres tournois, celle des héritiers à 1 312 livres. L’actif de la communauté est de 157 livres, le passif de 4 320 livres.

1798 (27 pluviose 6), Strasbourg 9 (anc. cote 11), Not. Bossenius n° 45
Inventarium über weÿl. des bürgers Johann Daniel Ehingers Feilhauers Verlaßenschafft, nach seinem den 7. floreal 4 erfolgten Absterben hinterlassenen, auf Ansuchen der Wittib bürgerin Maria Dorothea Ehinger geb. Reiß beiständlich des bürgers Jakob Friedrich Koch hiesigen bohrenmachers
Benennung der Erben, des verstorbenen mit der Wittib erzeugte 5 minderjährige Kinder als 1. Johann Daniel so 15 und ½ Jahr alt, 2. Johann Friedrich so 13 und ½ Jahr alt, 3. Maria Dorothea so 11 Jahr alt und 4. Maria Theresia so 8 Jahr alt, zum vormund ernannt bürger Johann Caspar Hopp der Peruckenmacher

In der hernach beschriebenen hiehero gehörigen behausung
Eigenthum ane einer behausung. (T.) Neml. eine behaußung und hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane dem alten Weinmarckt in der Kinderspielgaß ohnfern der Gastbehaußung zum goldenen Pferd genannt einseit neben weÿl. Peter Jörges gewesenen Waffenschmidts Erben anderseit neben Martin fleischhauer Meelhändler hinten auff ebendenselben, hierüber besagt eine in der C. C. Stuben den 8. Februarÿ 1780 passirte Kauffverschreibung
Ergäntzung durch Not. Greis in Anno 1779 errichteten Inventarium
Manuductio et Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib ohnverändert vermögen, hausrath 50 li, activ schulden pro nota, Ergäntzung 862 li, summa summarum 913 li
der Erben ohnverändert Guths, hausrath 26 lb, Ergäntzung 1286 lb, summa summarum 1312 lb
Beschreibung der teilbaren Massa, hausrath 157 lb, baarschafft &&, behaußung ohne anschlag, summa summarum 157 livres – Schulden 4320 li
Eheberedung, (…) den 23. sept. 1777 Not. Johann Friedrich Schaff
Enregistrement de Strasbourg, acp 58 F° 90-v du 1 vent 6

La veuve et le tuteur de ses enfants vendent la maison 6 000 francs à Judel Moyses

1798 (16 vendemiaire 7, Strasbourg 9 (anc. cote 26), Not. Bossenius n° 375
1. bürgerin Maria Dorothea geb. Reÿß weÿl. burgers Joh. Daniel Ehinger feÿelhauers Wittib beiständlich bürgers Jakob Friedrich Koch bohrenmachers, 2. bürger Joh. Kaspar Hopp Perruquenmacher als Vormund gedachen verstorbenen bürgers Ehinger hinterlassenen minderjährigen Kinder und Erben Johann Daniel, Johann Friedrich, Mariä Dorotheä und Mariä theresiä an einem
So dann br. Judel Moyses hiesiger Inwoner am andern theil
samtliche anzeigende, daß sie wegen der zufolg in Gegenwart des burgers friedens: Richters hiesigen 1. Gerichts: bezircks vorgenommenen am 29. floreal 6 durch das Civil Gericht des Nieder Rheinischen departement homologirten Versteigerungen auf Definitif Adjudication ihme Judel Moyses eigenthümlich zuerkannten behausung samt zugehörden in der Kinderspiel Gaße allhier N° 16 folgende abrechnung gepflogen
Nämlich so thut der Steigschilling 6000 fr

Originaire de Bamberg, le marchand Judel Moyses épouse vers 1792 Minette Kahn originaire d’Issenheim. Il prend en 1808 le nom de Juda Zeckendorff et sa femme celui de Jeannette Kahn
1808, Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (1808)
(f° 152) n° 903. s’est présenté Judel Moyse Marchand épicier domicilié en cette ville Rüe du Jeu des Enfans N° 16 lequel nous a déclaré prendre le nom de Zeckendorf pour nom de famille et celui de Juda pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 24 octobre1808 (signé) Judel Moyses Jetze Juda Zeckendorff
n° 904. s’est présenté Minette Kahn Epouse de Juda Zeckendorf, Epicier qui se nommait antérieurement Judel Moyse Marchand épicier domicilié en cette ville Rüe du Jeu des Enfans N° 16 laquelle nous a déclaré prendre le nom de Kahn pour nom de famille et celui de Jeannette pour prénom, et a déclaré ne savoir signer, le 24 octobre1808
n° 905. s’est présenté Juda Zeckendorf Marchand épicier domicilié en cette ville Rüe du Jeu des Enfans N° 16 lequel nous a déclaré doner à Elisabeth sa fille Mineure née en cette ville le 31 juillet 1793 le nom de Zeckendorf pour nom de famille et celui d’Adèle pour prénom, le 24 octobre1808
n° 906. s’est présenté Juda Zeckendorf Marchand épicier qui se nommait antérieurement Jüdel Moyse, domicilié et cette ville Rüe du Jeu des Enfans N° 16 lequel nous a déclaré donner à Moyse son fils Mineur né en cette ville le 29 prairial an IV le nom de Zeckendorf pour nom de famille et conserver celui de Moyse pour prénom, le 24 octobre1808
n° 906. s’est présenté Juda Zeckendorf Marchand épicier qui se nommait antérieurement Jüdel Moyse,domicilié en cette ville Rüe du Jeu des Enfans N° 16 lequel nous a déclaré donner à Merlé sa fille Mineure née en cette ville le 15 frimaire an VI le nom de Zeckendorf pour nom de famille et celui d’Amélie pour prénom, le 24 octobre1808
n° 907. s’est présenté Juda Zeckendorf Marchand épicier qui se nommait antérieurement Jüdel Moyse,domicilié en cette ville Rüe du Jeu des Enfans N° 16 lequel nous a déclaré donner à Rosette sa fille Mineure née en cette ville le 26 prairial an VII le nom de Zeckendorf pour nom de famille et celui de Rose pour prénom, le 24 octobre1808

600 MW 16, Registre de population (1798), f° 870 Rue du Jeu-des-Enfants N° 16
Ehinger Marie Dorothé, veuve, 48 – délogée le 5 Niv. 7. à la rue du Foulon 17
id. J. Daniel, fils, 16
id. Marie Dorothé, fille 11
id. Marie Thérèse, fille 9
Judel, Moise, Marchand, Cit. actic, 51, (né à) Bamberg, (à Str.depuis) 1792
id. née Heiman Kahn, Minet, Epouse, 26, Isenheim
id. Elisabeth, fille, 5
id. Moise, Fils, 2
id. Merle, Fille, 1

Judas Zeckendorff et Jeannette Kahn vendent la maison 5 000 livres tournois au marchand quincailler Salomon Schwartz et à sa femme Claire Levy

1810 (15.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 34), Not. Bossenius n° 2926, 4537
Judas Zeilkendorff ci devant Judel Moyses négociant et Jeannette Kahn
à Salomon Schwartz marchand quincailler demeurant à Strasbourg et Claire Levy
une maison avec appartenances sise à Strasbourg rue du jeu des enfants n° 16, d’un côté les héritiers Joerges d’autre & derrière la veuve Fleischhauer – acquise par adjudication définitive dressée au greffe de la justice de paix du premier arrondissement de cette ville le 1 floréal 6, suivie de déclaration de command le même jour, homologuée par le Tribunal civil le 29 du même mois – à charge d’acquitter aux enfants de Jean Daniel Ehinger taillandier pour solde du prix de vente de ladite maison devant le soussigné notaire le 16 vendemiaire 7 – 5000 livres tournois faisant 4938 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 154-v du 17.5.

Originaire de Westhoffen, Seligmann Schwartz épouse en 1794 Feiss Levy de Bischheim. Ils adoptent en 1808 respectivement le nom de Salomon Schwartz et de Claire (Clara) Levy.
Mariage, Bischheim (f° 13-v)
Heute den 22. Windmonat im Zweÿten Jahr der Republik sind vor mir öffentlichen beamten erschienen Seligmann Schwartz, Abraham Schwartz des burgers in Westhoffen Straßburger districts und Judith Isaac ehelicher Sohn, alt 26 jahr, und Feiß, Abraham Levi des burgers allhier und Caja Alexander eheliche tochter alt 17 jahr [unterzeichnet] Seligman schwartz, faas (i 22)

Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (1808)
(f° 41) n° 240. s’est présenté Seligmann Schwartz marchand Quincaillier domicilié en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 lequel nous a déclaré conserver le nom de Schwartz pour nom de famille et prendre celui de Salomon pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 27 septembre1808 (signé) Seligman Schvartz Jehd Salomon Schvartz
n° 241. s’est présenté Gress Levy Epouse de Seligmann Schwartz marchand Quincaillier qui a pris pour prénom et noms fixes de Salomon Schwartz, domiciliée en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 laquelle nous a déclaré conserver le nom de Levy pour nom de famille et prendre celui de Clara pour prénom, et a declaré ne savoir signer, le 27 septembre1808
n° 242. s’est présenté Seligmann Schwartz marchand Quincaillier domicilié en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 qui a pris pour prénom et noms fixes de Salomon Schwartz lequel nous a déclaré conserver à Jacob, son fils mineur né à Bischheim au Saum en Floréal an IV le nom de Schwartz pour nom de famille et celui de Jacob pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 27 septembre1808
n° 243. s’est présenté Seligmann Schwartz marchand Quincaillier domicilié en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 qui a pris pour prénom et noms fixes de Salomon Schwartz lequel nous a déclaré conserver à Esther sa fille mineure née en cette ville le 26 Messiode an IX le nom de Schwartz pour nom de famille et celui d’Esther pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 27 septembre1808
n° 244. s’est présenté Seligmann Schwartz marchand Quincaillier domicilié en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 qui a pris pour prénom et noms fixes de Salomon Schwartz lequel nous a déclaré conserver à Isaye, son fils mineur né en cette ville le 3 ventose an 11 le nom de Schwartz pour nom de famille et celui d’Isaye pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 27 septembre1808
n° 245. s’est présenté Seligmann Schwartz marchand Quincaillier domicilié en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 qui a pris pour prénom et noms fixes de Salomon Schwartz lequel nous a déclaré conserver à Joseph, son fils mineur né en cette ville le 3 ventose an 11 le nom de Schwartz pour nom de famille et celui de Joseph pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 27 septembre1808
n° 246. s’est présenté Seligmann Schwartz marchand Quincaillier domicilié en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 qui a pris pour prénom et noms fixes de Salomon Schwartz lequel nous a déclaré conserver à Rosette sa fille mineure née en cette ville le 5 octobre 1806 le nom de Schwartz pour nom de famille et celui de à Rosette pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 27 septembre1808
n° 247. s’est présenté Seligmann Schwartz marchand Quincaillier domicilié en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 qui a pris pour prénom et noms fixes de Salomon Schwartz lequel nous a déclaré conserver à Alexandre, son fils mineur né en cette ville le 27 novembre 1807 le nom de Schwartz pour nom de famille et celui d’Alexandre pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 27 septembre1808

600 MW 37, Registre de population (1808-1815), f° 183 Rue du Jeu-des-Enfants N° 16
Schwartz, Salomon, 48, colporteur (né à) Westhoffen, (à Strasbourg) depuis l’an 1. (auparavant) R. des Chandelles 13, dl. 11. Mars 1811
id. née Levi, Claire, 33, Epouse
id. Jacques 14
id. Esther 10
id. Jsay 8
id. Joseph 6
id. Rosette 4
id. Alexandre 3 – mort le 7 7.bre 1815
Fanny née le 24 avril 1811, enfants
Schwartz Nathan 12 Juill. 1814
id. Marc 10. Xbr 1815
Ehinger née Reiss, Marie Dorothé, 65, veuve, Strasbourg (auparavant) R. Jeu des enfants 18), Entrée 14 juillet 1812, de la rue du Foulon n° 16
id. Marie Dorothée 26 – id.
id. Marie Thérèse 22, enfants – id.

Le bijoutier Salomon Schwartz et Clara Levy cèdent la maison à leur fils Isaïe Schwartz lors de son contrat de mariage avec Jeannette Levy

1832 (27.11.), Strasbourg 2 (74), Me Weigel n° 7836
Contrat de mariage, communauté d’acquets sous réserve d’apports – Isaïe Schwartz, bijoutier, fils de Salomon Schwartz, bijoutier, et de Clara Levy
Jeannette Levy, fille de Salomon Levy, commerçant, et de Sara Levy Herxheim
constitution de dot au futur époux par son père Salomon Schwartz, bijoutier par avancement d’hoirie
1. la maison avec droits et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 16, d’un côté Joseph Affolter, d’autre Lienhard, derrière le Sr Affolter, évaluée à 5000 francs
3. le logement gratuit pendant quatre ans dans la maison du père place d’Armes. Ce logement comprend le troisième étage, évalué à un revenu de 50 fr ou un capital de 200 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 214 F° 6 du 28.11

Sociétés auxquelles participe Isaïe Schwartz
1847 (25.6.), Me Roessel – acp 363 (3 Q 30 078) f° 3-v du 3.7.
Dissolution de la société qui a existé entre Salomon Schwartz fils bijoutier joaillier et Isaïe Schwartz, 1840
1855 (10.1.), Me Noetinger – acp 436 (3 Q 30 151) f° 54-v du 11.1.
Dissolution de société, Jacques Schwartz et Isaïe Schwartz
1855 (10.1.), Me Noetinger – acp 436 (3 Q 30 151) f° 54-v du 11.1.
Acte de société – Isaïe Schwartz, Jean Schwartz, joaillerie
1864 (30.1.), Me Noetinger – acp 529 (3 Q 30 244) f° 65-v du 2.2.
Prorogation société entre Isaïe et Léon Schwartz bijoutiers
1866 (4.5.), Me Noetinger, acp 554 (3 Q 30 269) f° 2-v du 5.5.
Dissolution de société, Isaïe Schwartz et Léon Schwartz

Le bijoutier Isaïe Schwartz et Jeannette Levy vendent 5000 francs la maison au tailleur Jean Michel Wendling et à sa femme Marie Marguerite Graser

1840 (30.7.), Strasbourg 4 (91), Me Hatt n° 12 356
Isaïe Schwartz, bijoutier, et Jeannette Levy
à Jean Michel Wendling, mre tailleur, et Marie Marguerite Grasser
une maison avec tous droits aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 16, d’un côté la veuve Lienhart aujourd’hui De Kempff, d’autre le Sr Affolter, devant la rue, derrière le Sr Affolter – advenu au vendeur de donation par ses père et mère au contrat de mariage reçu Weigel le 27 novembre 1833, les père et mère avaient fait acquition dudit immeuble par acte reçu Bossenius le 15 mai 1810 transcrit au bureau des hypothèques volume 53 n° 42 – moyennant 5000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 280 F° 55-v du 8.8.

Fils d’un éleveur de bétail de Strasbourg, Jean Michel Wendling épouse en 1838 Marie Marguerite Graser, fille de serrurier en légitimant un enfant
Mariage, Strasbourg (n° 380) Du 2° jour du mois d’octobre 1838. Acte de mariage de Jean Michel Wendling, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 fructidor an IX à Strasbourg, tailleur, fils de feu Jean Wendling, nourrisseur, décédé en cette ville le 27 novembre 1829 et de Catherine Bilger, domiciliée en cette ville ci présente et consentante, et de Marie Marguerite Graser, majeure d’ans née en légitime mariage le 31 décembre 1810 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de Jean Geoffroi Graser, ouvrier serrurier domicilié en cette ville ci présente et consentante et de feu Marie Marguerite Oberrieth décédée en cette ville le 7 novembre 1827. – Et aussitôt lesdits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Marie Sophie Augustine Graser née d’eux en cette ville le 14 août 1838 inscrite le 15 ensuivant sur le registres de l’Etat civil de cette ville, le tout en présence de (…) Jean Jacques Wendling, âgé de 34 ans, cordonnier, frère de l’époux, (signé) Wendling, graser (i 16)

La ville cède à Jean Michel Wendling un petit terrain devant la maison par voie d’alignement

1844 (28.6.), Maire
(approuvé le 1 juillet) Vente par la Ville de Strasbourg
à Michel Wendling propriétaire en ladite ville
d’un terrain retranché de la voie publique de la contenance de 82 centimètres carrés sis à Strasbourg rue du jeu des enfants n° 16 Moyennant la somme de 8,20 francs
acp 325 (3 Q 30 040) f° 19 du 4.7.

Jean Michel Wendling et Marie Marguerite Graser hypothèquent la maison au profit de l’instituteur Jacques Trémoulet dit Vergniette

1847 (18. 9.br), Strasbourg 6 (77), Not. Striffler n° 3652
Obligation – Ont comparu Sr Jean Michel Wendling tailleur d’habits et De Marie Marguerite Grasser sa femme qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels ont par ces présentes reconnu devoir bien & légitimement
à Mr Jacques Trémoulet dit Vergniette, Instituteur demeurant à Strasbourg, une somme de 3500 francs
Hypothèque. Une maison d’habitation avec tous droits aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du jeu des enfants n° 16, d’un côté à Mad. Kempff, de l’autre au Sr Affolter, pardevant la rue, par derrière ledit Affolter (…) Cette maison appartient aux Sr & De Wendling ainsi qu’ils le déclarent pour l’avoir acquis d’Isaïe Schwartz, bijoutier, & Jeannette Levy conjoints à Strasbourg en vertu de contrat reçu Hatt alors notaire en cette ville le 30 juillet 1840 enregistré & transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 13 août suivant volume 363 N° 32. Le sieur Schwartz était devenu propriétaire dudit immeuble par suite de la donation entre vifs qui lui en a été faite par ses père & mère dans son contrat de mariage passé devant Me Weigel alors notaire à Strasbourg le 27 novembre 1833. Enfin les père et mère dudit Sr Schwartz en avaient fait l’acquisition suivant contrat reçu Bossenius lors notaire en la même ville le 15 mai 1810 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 21 du même mois volume 53 numéro 42.
Pour plus ample sureté & garantie du remboursement du capital emprunté & du service exact de ses intérêts, les Sr & De Wendling s’obligent solidairement à faire assurer contre l’incendie s’il fait n’est déjà, la maison ci-dessus désignée & de la tenir assurée tant et si longtemps qu’il ne seront entièrement libérés envers Mr Trémoulet du montant de la présente obligation.

Jean Michel Wendling et Marie Marguerite Graser hypothèquent la maison au profit du maître charpentier Thiébaut Daubenberger

1850 (8.3.), Strasbourg 9 (99), Not. Becker n° 4541
Obligation – Ont comparu le Sr Jean Michel Wendling, tailleur d’habits et De Marie Marguerite Grasser, son épouse agissant sous son autorisation demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels ont par ces présentes reconnu devoir bien et légitimement
à Mr Thibaut Daubenberger, maître charpentier demeurant à Strasbourg, la somme de 1000 francs
Hypothèque. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du jeu des enfants n° 16, tenant d’un côté au Sr Kempff, de l’autre et par derrière au Sr Fritsch autrefois au Sr Affolter.
Etablissement de la propriété. Les débiteurs déclarent qu’ils sont propriétaires de la maison ci-dessus hypothéquée au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite du Sr Isaïe Schwartz, bijoutier, et de Jeannette Levy sa femme demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente par devant Me Hatt, notaire à Strasbourg le 30 juillet 1840 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 août suivant volume 363 N° 32 avec inscription d’office du même jour volume 331 N° 163. Cette vente a eu lieu moyennant le prix de 5000 francs (…). Ledit Sr Schwartz est devenu propriétaire dudit immeuble au moyen de la donation qui lui en a été faite par ses père et mère aux termes de son contrat de mariage passé devant Me Weigel notaire à Strasbourg le 27 novembre 1833, ainsi que les débiteurs le déclarent. Enfin les père et mère dudit Sr Schwartz sont devenus propriétaire du même immeuble pour l’avoir acquis suivant contrat de vente passé devant Me Bossenius notaire à Strasbourg le 15 mai 1810 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 21 du même mois volume 53 numéro 42.

Jean Michel Wendling meurt à l’hôpital en 1853 en délaissant trois enfants
1853 (28.4.), Strasbourg 10 (124), Not. Zimmer n° 10.345
Inventaire de la succession de Jean Michel Wendling en son vivant tailleur à Strasbourg décédé à l’hôpital civil de cette ville le 17 mars 1853.
L’an 1853 le Jeudi 28 avril à cinq heures de l’après-midi, à la requête de Dame Marie Marguerite Graser demeurant & domiciliée à Strasbourg veuve de M. Jean Michel Wendling, en son vivant tailleur en la même ville, agissant A. en son nom personnel 1) à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre elle et son époux susnommé, 2) à cause des reprises qu’elle peut avoir à exercer sur ladite communauté, & 3) comme usufruitière légale de des enfants issus de son mariage avec son défunt époux savoir 1. Marie Caroline Wendling née à Strasbourg le 21 juillet 1841, 2. Charles Auguste Wendling né en ladite ville le 15 juillet 1843, & 3. Jean Edouard Wendling né audit Strasbourg le 15 septembre 1847, lesdits mineurs habiles à de dire et porter seuls et uniques héritiers chacun de pour un tiers dudit défunt leur père. En présence de M. Jean Jacques Wendling, cordonnier demeurant & domicilié à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur
en la maison du sieur Arbogast rue derrière Saint-Nicolas N° 14
acp 419 (3 Q 30 134) f° 14 du 3.5. (succession déclarée le 12 mai 1853 n° 1449)
Communauté, (mobilier, créances, argent comptant, argent déposé à la caisse d’épargne) elle s’élève à 2906, passif 90, reste 2816

Inventaire dressé après la mort de la veuve Marie Marguerite Graser. Leur fille entre à l’établissement des servantes protestantes et les deux garçons sont admis à l’orphelinat
1854 (8.7.), Strasbourg 10 (127), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.642
Inventaire par déclaration des successions délaissées par Jean Michel Wendling et Marie Marguerite Grasser
Ont comparu le Sr Jean Georges Wendling, cordonnier demeurant & domicilié à Strasbourg agissant comme tuteur datif de 1) Marie Caroline Wendling née à Strasbourg le 21 juillet 1841, 2) Charles Auguste Wendling né en la même ville le 15 juillet 1843, & 3) Jean Edouard Wendling né en ladite ville le 15 septembre 1847, tous demeurant à Strasbourg, enfants mineurs issus du mariage de Jean Michel Wendling, en son vivant tailleur d’habits à Strasbourg & de De Marie Marguerite Grasser, sa femme défunte (…) 2) Le Sr Jean Meyer maréchal ferrant demeurant & domicilié à Strasbourg agissant comme subrogé tuteur (…) 3) Et Mr Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire honoraire membre de la commission administrative des hospices civils de Strasbourg demeurant & domicilié en cette ville, agissant comme tuteur et administrateur de la fortune des enfants mineurs admis à l’hospices des orphelins de Strasbourg (…)
Ledit Sr Jean Michel Wendling est décédé à Strasbourg le 17 mars 1853 en laissant pour seuls et uniques héritiers ses trois enfants mineurs sus nommés chacun de pour un tiers, ainsi que cela résulte de l’inventaire de sa succession dressé par Me Zimmer soussigné le 28 avril 1853.habiles à de dire et porter seuls et uniques héritiers chacun de pour un tiers dudit défunt leur père (…)
La Dame Wendling née Grasser est également décédée à Strasbourg le 4 mars 1854 en laissant pour ses seuls héritiers lesdits mineurs ses enfants chacun pour un tiers. Après le décès de cette Dame il n’a pas été fait d’inventaire de la succession, les présentes devant en tenir lieu en tant que besoin (…)
Les deux enfants mineurs Charles Auguste Wendling et Jean Edouard Wendling ayant été admis après le décès de leur mère à l’hospice des orphelins de Strasbourg, l’administration de cet établissement représenté ici par Me Hickel a demandé au tuteur le compte de la fortune des dits mineurs

acp 431 (3 Q 30 146) f° 57 du 11.7. (succession déclarée le 12 mai 1853, 11 juillet 1854)
Il dépend desdites successions 1° de celle du père valeur de 1376, 2) de celle de la mère 1000
Compte de tutelle rendu par le Sr Wendling, recette 516, il a payé des frais 102, reste 413. Le Sr Wendling tient à la disposition des Hospices pour les deux mineurs admis aux hospices la somme de ci 275. La fortune des trois mineurs se compose en outre de diverses créances 1860.
Compte de la mineure Caroline Wendling admise à l’établissement des servantes protestantes en cette ville, il a touché pour elle 137, il a dépensé 103, reste 34

Jean Michel Wendling et Marie Marguerite Graser vendent la maison 6 000 francs à l’horloger Mathieu Zuckschwert et à sa femme Elisabeth Falck

1851 (23.4.), Me Becker (minutes en déficit)
furent presens le sieur Jean Michel Wendling ancien tailleur d’habits et Dame Marie Marguerite Graser sa femme qu’il autorise à l’effet de ce qui suit demeurant ensemble à Strasbourg (ont vendu)
au sieur Mathieu Zuckschwerdt horloger et dame Elisabeth Falck sa femme demeurant ensemble à Strasbourg
Désignation de l’immeuble, une Maison à rez de chaussée et quatre étages avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des enfants N° 16 tenant d’un côté au sieur Kempff de l’autre et par derrière au sieur Fritsch autrefois au sieur Affolter, sont compris dans la présente vente quatre fourneaux avec tuyaux et pierres se trouvant dans ladite maison (…)
Etablissement de la propriété. Les vendeurs déclarent qu’ils sont propriétaires de la Maison ci-dessus designée au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite du sieur Isaïe Schwartz bijoutier et de dame Jeannette Levy sa femme demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Hatt notaire à Strasbourg le 30 juillet 1840 dument enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 août suivant volume 363 n° 32 avec inscription d’office du même jour volume 331 numéro 163. Cette vente a eu lieu moyennant le prix de 5000 francs dont la totalité a été payée (…) Ledit sieur Schwartz est devenu propriétaire dudit immeuble au moyen de la donation qui en a été faite par ses père et mère aux termes de son contrat de mariage passé devant Me Weigel notaire à Strasbourg le 27 novembre 1833 ainsi que les vendeurs le déclarent. Enfin les père et mère dudit sieur Schwartz sont devenus propriétaires du même immeuble pour l’avoir acquis du sieur Judas Zickendorff ci devant Judel Moÿse négociant et de dame Jeannette Kahn sa femme demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Bossenius notaire à Strasbourg le 4 mai 1810 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 21 du même mois volume 53 numéro 42 et dont le prix a été payé ainsi que les époux Wendling le déclarent également.
Bail, les vendeurs déclarent que la maison ci-dessus désignée avec ses appartenances et dépendances est louée au sieur François Bruder Commerçant demeurant à Strasbourg suivant bail verbal jusqu’au 24 juin prochain.- moyennant le prix de 6000 francs (hypothèque, immeubles sis à Westhoffen)
Etat civil et situation hypothécaire des débiteurs. Les époux Zuckschwerdt déclarent sous les peines de la loi qu’is ont dit bien connaître, premièrement qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts ainsi qu’il résulte de leur contrat de mariage passé devant ledit Me Schaeffer [notaire à Westhoffen] le 29 février 1832
acp 399 (3 Q 30 114) f° 177-v du 24.4.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 522 (2746) n° 114, le 6 mai

Originaire de Sankt-Georgen en Bade, Mathieu Zuckschwert épouse en 1832 Elisabeth Falck, de Westhoffen
Mariage, Westhoffen (n° 4)
Le 6° jour du mois de mars 1832, Acte de mariage de Mathias Zuckschwert âgé de 23 ans, né à Sanct Georgen, G. duché de Bade le 23 mars 1808, horloger domicilié à Westhofen département du Bas-Rhin fils légitime de André Zuckschwert, cordonnier à Sanct-Georgen âgé de 52 ans et de feu Christine Woehrlé, et Marie Elisabeth Falck, âgée de 33 ans, née à Westhofen département du Bas-Rhin le 19 ventôse an VI domiciliée à Westhofen fille légitime de feu Jean Jacques Falck, tourneur à Westhofen département du Bas Rhin et d’Elisabeth Ansen ci présente et consentante, domiciliée à Westhofen âgé de 70 ans (signé) Matthias Zuckschwert, Elisabeth Falck (i 3)

600 MW 181, Registre de population (1846 sqq) f° 78 Rue du Jeu-des-Enfants N° 16 (i 47)
Zugschwerdt, Mathias, 1808, St George, Bade, horloger, prop. (à Strasbourg depuis) 1850, (auparavant) grand’rue n° 136, (entré) 31. 8.bre 1851
idem née Falck, Elisabeth, 1798, Westhoffen, Bas-Rhin
id. Frédérique, 1866, id.

Mathieu Zuckschwert et Elisabeth Falck de Westhoffen vendent la maison au marchand fripier François Bruder et à sa femme Joséphine Ottmann

1852 (13 et 14 Xbr), Me Noetinger
sont comparus Monsieur Mathias Zuckschwerdt horloger et dame Elisabeth Falck son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Westhoffen lesquels ont (vendu)
à Monsieur François Bruder marchand fripier demeurant à Strasbourg et Dame Joséphine Ottmann sa femme qu’il autorise demeurant avec lui ci présent et acceptant
Une Maison à quatre étages sur rez de chaussée avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des enfants N° 16 tenant d’un côté à Monsieur Lienhart de l’autre à M Fritsch par devant la rue et par derrière ledit sieur Fritsch
Les vendeurs sont propriétaires de la maison ci-dessus designée au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de Monsieur Jean Michel Wendling ancien tailleur d’habits et de Madame Marie Marguerite Graser sa femme demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Becker qui en a la minute & son collègue notaires en ladite ville le 23 avril 1850 enregistré. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 6000 francs (…) Les époux Wendling étaient propriétaires de la maison sus désignée pour l’avoir acquise du sieur Isaïe Schwartz bijoutier et de Dame Jeannette Levy sa femme demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Hatt notaire à Strasbourg le 30 juillet 1840 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 13 août suivant volume 363 n° 32 moyennant le prix de 5000 francs dont le solde a été payé (…) Le sieur Schwartz est devenu propriétaire dudit immeuble dont il s’agit au moyen de la donation qui lui en a été faite par ses père et mère aux termes de son contrat de mariage passé devant Me Weigel notaire à Strasbourg le 27 novembre 1833. Enfin les père et mère dudit sieur Schwartz en avaient fait acquisition du sieur Judas Zickendorff ci devant Judel Moyse négociant et de Dame Jeannette Kahn sa femme aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Bossenius notaire en ladite ville le 15 mai 1810 – moyennant le prix de 7000 francs
acp 415 (3 Q 30 130) f° 77 du 15 Xbr Noetinger 13 Xbr
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 557 (2777) n° 84, le 17 décembre

Natif d’Oberkirch en Bade, François Cyriaque Bruder épouse en 1843 Joséphine Ottmann, fille d’un emballeur des douanes, domicilié à Wissembourg
Mariage, Strasbourg (n° 48) Du 7° jour du mois de février 1843. Acte de mariage de François Ciriac Bruder, majeur d’ans, né hors le mariage le 10 avril 1808 à Oberkirch, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, Cocher, déclaré fils mais non reconnu de Joseph Bruder et de Walburge Walz domiciliée à Oberkirch, et de Marie Joséphine Ottmann, majeure d’ans, née en légitime mariage le 5 février 1813 à Haguenau (Bas Rhin) domiciliée à Bade, grand Duché de Bade, fille de François Antoine Ottmann, emballeur des douanes, domicilié à Wissembourg (Bas Rhin) et de feu Marie Rose Schmitt décédée à Breuschdorf (Bas Rhin) le 28 février 1816 (signé) François Brruder, Josefine Ottmann (i 26)

Marie Joséphine Ottmann meurt de bronchite en 1853 en délaissant une fille

1854 (19.5.), Me Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Marie Joséphine Ottmann, vivante épouse de François Cyriac Bruder, revendeur à Strasbourg décédée le 12 janvier 1853, dressé à la requête du veuf agissant comme commun en biens à défaut de Contrat de mariage et comme père et tuteur naturel de Marie Joséphine Bruder fille issue du dit mariage
acp 419 (3 Q 30 134) f° 64 du 21.5. (succession déclarée le 28 juin 1853 n° 1501)
Communauté, mobilier 291, argent comptant 95
Une Maison rue jeu des Enfants N° 16, estimée 7000 francs
Passif 7821 francs

Décès, Strasbourg (n° 93)
Acte de décès. Le 12 janvier 1853, ont comparu François Ciriac Bruder âgé de 42 ans, revendeur, époux de la défunte domicilié à Strasbourg (…) lesquels nous ont déclaré que Marie Joséphine Ottmann, agée de 40 ans, épouse de François Ciriac Bruder, revendeur, domiciliée à Strasbourg fille de François Antoine Otmann, pensionnaire des Douanes et de feu Marie Rose Schmitt est décédée le 12 janvier 1853 à 5 heures du matin en la maison Grande rue de la Grange N° 11 [in margine :] Bronchite (i 24)

Le revendeur François Cyriaque Bruder meurt en 1854 de phtisie dans une maison Grande rue de la Grange
1854 (12.4.), Strasbourg 15 (91), Not. Momy (Hippolyte) n° 1331
Inventaire de la succession de François Cyriac Bruder, revendeur
Cejourd’hui Mercredi 12 avril 1854 à deux heures de relevée en la maison mortuaire grand’rue de la grange numéro 9 à Strasbourg. A la requête de Mr Adolphe Beyer, Employé des hospices ciivils réunis de la Ville de Strasbourg chargé de la comptabilité des tutelles, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de de Mr Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire honoraire, Membre de la commission administratiive de la Ville de Strasbourg demeurant en cette ville (…) en sa qualité de tuteur administrateur des enfants mineurs admis auxdits hospices (…) en sa qualité de tuteur administrateur de Dlle Marie Sophie Bruder née à Strasbourg le 16 mai 1844 du mariage de François Cyriac Bruder, revendeur décédé à Strasbourg le 4 avril 1854 et de feue Marie Joséphine Ottmann son épouse décédée en cette ville le 20 janvier 1853, ladite mineure Marie Sophie Bruder admise comme élève à l’hospice des orphelins de cette ville par délibération de la commission administration prise en séance du 10 avril 1854, habile à se dire et porter seule et unique héritière sous bénéfice d’inventaire de feu ledit Sr François Cyriac Bruder
Chambre derrière la boutique, Dans la cuisine, Dans la boutique, Dans le corridor, Dans la chambre garnie
acp 429 (3 Q 30 144) f° 20 du 19.4. (succession déclarée le 18 juillet 1854) Il dépend de ladite succession un Mobilier estimé 571 francs, argent comptant 25 – passif 189 francs

Décès, Strasbourg (n° 683)
Acte de décès. Le 4 avril 1854, (…) lesquels nous ont déclaré que François Ciriac Bruder, âgé de 45 ans, né à Oberkirch (Grand duché de Bade), revendeur, veuf de Marie Joséphine Ottmann, domicilié à Strasbourg, déclaré fils mais non reconnu de Joseph Bruder et de feu Walburge Walz est décédé le 4 avril 1854 à 5 heures du matin en la maison Grande rue de la Grange N°& 9 [in margine :] Phtisie (i 76)

François Cyriaque Bruder vend aux enchères la maison au marchand farinier Michel Fritsch, déjà propriétaire de la maison voisine à l’angle de la rue du Foulon

1853 (6.6.), Me Noetinger
Cahier des charges, le 6 juin 1853 – ont comparu le sieur François Ciriac Bruder, revendeur demeurant à Strasbourg tant en son nom personne qu’en qualité de père et tuteur légal de Marie Josephine Bruder sa fille mineure issue de son mariage avec dame Joséphine Ottmann sa défunte femme et le sieur Philippe Ottmann tailleur d’habits demeurant en ladite ville agissant en qualité de support tuteur de la mineure Bruder
lesquels ont député audit Me Noetinger le cahier des charges par lequel devront être ouvertes les enchères pour la vente d’une maison sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants N° 16 dépendant de la communauté qui a existé entre le sieur Bruder comparant et feu la dame Marie Josephine Ottmann sa femme, cet acte dressé par Me Nietinger soussigné à ce commis par Jugement du tribunal civil de Strasbourg en date du 30 mai dernier
Cahier des charges. Jugement qui a ordonné la vente (…). Désignation de l’immeuble à vendre. Une Maison à quatre étages sur rez de chaussée avec appartenances et dépendances située à Strasbourg Rue du Jeu des enfants N° 16 entre Monsieur Lienhart et M Fritsch par devant la rue et par derrière Fritsch et Samuel
Etablissement de la propriété. Ladite maison a été acquise durant la communauté légale à défaut de contrat de mariage qui a existé entre Monsieur François Ciriac Bruder Revendeur et dame Marie Joséphine Ottmann sa défunte Epouse, du sieur Mathias Zuckschwerdt horloger et dame Elisabeth Falck sa femme demeurant ensemble à Westhoffen suivant contrat de vente passé devant Me Noetinger notaire à Strasbourg le 13 et 14 décembre 1852 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 17 même mois vol. 557 n° 84 et inscrit d’office le dit Jour vol. 581 N° 54, ladite vente a eu lieu moyennant le prix de 7000 für payables (…). Les époux Zuckschwerdt étaient devenus propriétaires dudit immeuble pour en avoir fait l’acquisition de Jean Michel Wendling et de Dame Marie Marguerite Graser sa femme aux termes d’une vente passée devant Me Becker et son collègue notaires à Strasbourg le 23 avril 1850, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 6 mai suivant volume 522 numéro 114 et inscrite d’office le mm& jour volume 544 numéro 145 et 146. Ladite vente a eu lieu moyennant le prix de 6000 francs (…) Les époux Wendling avaient acquis ladite maison du sieur Isaïe Schwartz bijoutier et de Dame Jeannette Levy sa femme suivant acte de vente reçu par Me Hatt notaire à Strasbourg le 30 juillet 1840 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 13 août suivant volume 363 n° 32 moyennant le prix de 5000 francs dont le solde a été payé (…) Monsieur Schwartz en etoit devenu lui-même propriétaire au moyen de la donation qui lui en a été faite par ses père et mère aux termes de son contrat de mariage passé devant Me Weigel notaire à Strasbourg le 27 novembre 1833. Enfin les père et mère du sieur Schwartz en avaient fait l’acquisition du sieur Judas Zickendorff ci devant Judel Moyse négociant et de Dame Jeannette Kahn sa femme aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Bossenius notaire en ladite ville le 15 mai 1810
Adjudication. Samedi 25 juin 1853 (…) mise à prix 7000 francs, enchéri par le sieur Michel Fritsch marchand farinier à la somme de 7050 francs
acp 420 (3 Q 30 135) f° 9 du 7.6. – f° 69 du 27.6. (adjudication définitive)
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 568 (2225) n° 45 le 2 juillet

Natif de Mittelhausbergen, Michel Fritsch épouse en 1845 Eve Pfrimmer de Pfulgriesheim après avoir fait dresser un contrat de mariage par le notaire de Wiwersheim
Mariage, Mittelhausbergen (n° 1)
Le premier jour du mois de février 1845, Acte de mariage de Fritsch Michel profession de garçon meûnier domicilié à Mittelhausbergen, âgé de 28 ans, né à Mittelhausbergen le 10 janvier 1817 fils légitime majeur de Fritsch André âgé de 61 ans, profession de cultivateur domicilié à Mittelhausbergen ci présent et consentant et de Schaub Barbe âgé de 58 ans sans profession domiciliée à Mittelhausbergen ci présente et consentante, et de Pfrimmer Eve, sans profession, domiciliée à Pfulgriesheim (Bas-Rhin) âgée de 24 ans, née à Pfulgriesheim le 14 novembre 1829 et de feûe Metzger Marie Catherine sans profession décédée à Pfulgriesheim le 28 avril 1832 (signé) Michel Fritsch, Pfrimmer (i 2)

1845 (7.2.), Burtz
Certificat par le Notaire Risacher, secrétaire de la chambre, constatant qu’un extrait du contrat de mariage reçu de Hausen Nre. à Wiwersheim le 14 janvier dernier entre Michel Fritsch farinier à Strasbourg et Eve Pfrimmer de Pfulgriesheim a été déposé à la Chambre
acp 332 (3 Q 30 047) f° 63-v du 10.2.

Eve Pfrimmer meurt en 1854 en délaissant deux enfants

1854 (2.9.), Strasbourg 10 (128), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.708
Inventaire de la succession de Dame Eve Pfrimmer, décédée à Strasbourg le 30 mai 1854, épouse de M. Michel Fritsch, farinier, et de la communauté de biens qui a existé entre les époux Fritsch
L’an 1854 le Samedi 2 septembre à 9 heures du matin, à la requête de M. Michel Fritsch, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié qui a existé entre lui et feue Dame Eve Pfrimmer son épouse défunte aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me de Hausen alors notaire à Wiwersheim le 14 janvier 1845 et des avantages matrimoniaux qui peuvent résulter à son profit dudit contrat de mariage, 2° à cause des reprises qu’il peut avoir à exercer sur ladite communauté, et comme père et tuteur légal de de ses deux enfants mineurs, demeurant avec lui, issus de son mariage avec la défunte susnommée a) Emilie Fritsch née le 7 août 1851, b) Emile Fritsch né le 25 avril 1843, lesdits mineurs Fritsch habiles à se dire et porter enfants et uniques héritiers chacun pour moitié de ladite Dame Fritsch née Pfrimmer leur mère décédée à Strasbourg le 30 mai 1854. En présence de M. Valentin Pfrimmer, laboureur demeurant et domicilié à Pfulgriesheim, agissant en qualité de subrogé tuteur
En la maison mortuaire rue du jeu des enfants N° 15

Communauté. Immeubles. 1) Une maison avec cour, écurie, puits, appartenances, droits et dépendances située à Strasbourg rue du jeu des enfants N° 15 entre la rue du foulon et la maison ci après désignée. Cet immeuble est évalué par les parties sans distraction des charges à raison d’un revenu annuel de 550 francs, à un capital de 11.000 francs
2) Une maison avec appartenances et dépendances sise en ladite ville rue du jeu des enfants N° 16, d’un côté Me Lienhardt, de l’autre la maison ci-dessus désignée, par devant la rue et par derrière en partie l’immeuble cidessus et le Sr Samuel. Cet immeuble est évalué par les parties sans distraction des charges à raison d’un revenu annuel de 400 francs, à un capital de 8000 francs
3) Une pièce de vignes de 7 ares 78 au ban de Mittelhausbergen (…) 400 francs
Etablissement de la propriété des immeubles susdésignés. Les immeubles désignés ci-dessus ont été acquis pendant la communauté de biens qui a existé entre M. Fritsch et son épouse défunte savoir 1° La maison désignée sous le Numéro un a éhé adjugés aux conjoints Fritsch suivant procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par M° Zimmer soussigné, commis par justice, le 3 juillet 1845, à la suite d’un cahier des charges dressé par le même notaire me 31 mai de ladite année, le tout à la requête de 1) M. Jean Frédéric Holl, fabricant de savon ayant agi en qualité d’administrateur des biens de son enfant mineur Dlle Emma Holl, 2) Dame Salomé Affolder épouse dudit Sr Holl, 3) Dame Sophie Wolfart épouse de M. Charles Affolder, ci après nommé, tous demeurant à Strasbourg. la De Affolder ayant agi en qualité de tutrice de M. Charles Affolder sans état, domicilié de droit à Strasbourg mais alors détenu dans la maison centrale d’Ensisheim (…) Lesdits cahier des charges et procès verbal d’adjudication ont été transcrit au bureau des hypothèques le 11 août 1855 volume 437 N° 19 et inscrit d’offce valeur 431 N° 172. Ledit priix d’adjudication était de 16.100 francs (…). L’établissement de propriété antérieure de cette maison se trouve consigné dans le cahier des charges sus allégué auquel les parties se réfèrent à cet égard.
3° La maison désignée sous le Numéro deux a été adjugée au Sr Fritsch suivant procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par Me Noetinger notaire à Strasbourg le 25 juin 1853 à la suite d’un cahier des charges dressé par ledit notaire le 6 juin de ladite année et déposé en son étude suivant acte reçu par lui le même jour. Lesdits cahier des charges et procès verbal d’adjudication ont été dressés à la requête 1) du Sr François Ciriac Bruder revendeur à Strasbourg ayant agi en qualité de père et tuteur légal de Marie Joséphine Bruder sa fille mineure issue de son mariage avec De Marie Joséphine Ottmann sa défunte épouse et 2) du Sr Philippe Ottmann ayant agi en qualité de subrogé tuteur de ladite mineure (…) La même maison a été acquise durant la communauté légale à défaut de contrat de mariage avait existé entre lesdits conjoints Bruder du Sr Mathias Zuckschwerdt horloger et de De Elisabeth Falck sa femme, demeurant ensemble à Westhoffen, suivant contrat de vente passé devant Me Noetinger susdit les 13 et 14 décembre 1852, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 du même mois volume 557 n° 84 et inscrit d’office ledit Jour volume 581 N° 54. L’établissement de la propriété antérieure du même immeuble se trouve consignée dans le cahier des charges du 6 juin 1853 précité.
acp 432 (3 Q 30 147) f° 98 du 6.9. (succession déclarée le 11. 9.bre 1854) Communauté. Maison, extances et marchandises évalués à 3084, argent comptant 200
Succession, garde robe 160, meubles pour existants 52
(vacation du 10 novembre) acp 434 (3 Q 30 149) f° 92-v du 11.11. – Loyers échus. Immeubles (supra)
reprises dues aux héritiers 4321, reprises dues au veuf 4306. Passif de la communauté 22.841. – Succession 4540 francs

Michel Fritsch se remarie en 1855 avec Madeleine Meyer, veuve du sellier André Bierbaum, native de Rhodt en Palatinat, près d’Edenkoben
1855 (13.7.), Strasbourg 10 (129), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 11.106
Contrat de mariage – Ont comparu 1° M. Michel Fritsch, marchand de farine demeurant et domicilié à Strasbourg veuf en premières noces avec deux enfants de dame Eve Pfrimmer, né à Mittelhausbergen le 10 janvier 1817 du légitime mariage du Sieur André Fritsch, cultivateur, et de Dame Barbe Scheidt, conjoints, demeurant audit Mittelhausbergen futur époux d’une part
2° Dame Madeleine Meyer demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve avec un enfant de M. André Bierbaum, vivant sellier, née à Rhodt (Bavière Rhénane) le 25 janvier 1814 du légitime mariage de feu M. Jean Meyer vigneron, et de De Marie Barbe Stiegelmann sa veuve demeurant ausit Rhodt, future épouse d’autre part
acp 441 (3 Q 30 156) f° 66-v du 16.7. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura l’usufruit de la moitié des biens de la communauté.
Les apports du futur époux sont constatés par inventaire reçu Zimmer Nre le 2 septembre 1854.
Les apports de la future épouse consistent 1° en un hectare de vignes ban de Rhodt (Bavière) 1) en meubles et créances estimés à 3555, 2) argent 409

Mariage, Strasbourg (n° 271)
Du 14° jour du mois de juillet l’an 1855. Acte de mariage de Michel Fritsch, majeur d’ans, né en légitime mariage le 10 janvier 1817 à Mittelhausbergen (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, marchand de farine, veuf d’Eve Pfrimmer, décédée à Strasbourg le 30 mai 1854, fille d’André Fritsch, cultivateur, et de Barbe Schaub, sans état, conjoints domiciliés à Mittelhausbergen, ci présents et consentants, et de Madeleine Meyer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 25 janvier 1814 à Rhodt (Bavière Rhénane) domicilié à Strasbourg et précédemment à Landau (Bavière rhénane) veuve d’André Birnbaum décédé à Baton rouge (Etats-Unis d’Amériqueà le 19 juillet 1851, fille de feu Jean Meyer, vigneron décédé à Rhodt le 3 mai 1846 et de Marie Barbe Steigelmann sans état domiciliée à Rhodt (…) il a été passé le 13 de ce mois un contrat de mariage devant Me Zimmer notaire en cette ville (signé) M. Fritsch, Magdalena Meÿer (i 11)

Michel Fritsch meurt en 1871 en délaissant deux enfants issus de son premier mariage

1871 (6.10.), Strasbourg 10 (167), Not. Kœrttgé (Jean Théodore)
Inventaire de la succession du S. Michel Fritsch, en son vivant farinier demeurant à Strasbourg où il est décédé le 10 avril 1871
L’an 1871 le 6 octobre à neuf heures du matin, à la requête 1) de Dame Madeleine Meyer demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve en premières noces du Sr André Bierbaum, en son vivant sellier & veuve en secondes noces du Sr Michel Fritsch en son vivant farinier domicilié à Strasbourg agissant a) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui a existé entre elle et feu son mari ledit Sr Fritsch 2) à cause des reprises qu’elle peut avoir à exercer sur ladite communauté & en cas d’insuffisance même sur les propres de son mari défunt, 3) comme usufruitière de la moitié de tous les biens meubles et immeubles ed ladite communauté composant la part de feu son mari, 4) et comme usufruitière de la moitié de tous les autres biens meubles et immeubles composant la succession du même défunt, sauf l’option appartenant aux enfants du premier lit de feu Sr Fritsch, contre l’exécution de cette disposition et la délivrance d’une part d’enfant en toute propriété soit d’un quart de toute la fortune du défunt, le tout aux termes de son contrat de mariage dressé par Me Zimmer alors notaire en cette ville le 13 juillet 1855
2) de Mdelle Anne Emilie Fritsch née le 7 août 1851 sans état, 3) et de M. Emile Auguste Fritsch né le 25 avril 1853, commis négociant, les deux demeurant & domiciliés à Strasbourg, mineurs émancipés aux termes d’une déclaration faite par M. le Juge de paix du canton Nord et Ouest de la Ville de Strasbourg (…) les deux mineurs assistés de M. Valentin Pfrimmer cultivateur demeurant et domicilié à Pfulgriesheim leur curateur. Lesdits Dlle Fritsch et le S Fritsch habiles à se dire et porter seuls et uniques enfants et héritiers chacun pour un moitié du dit Sr Michel Fritsch leur père
Masse active de la première communauté. Cette masse se compose 1) d’une maison avec droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du jeu des enfants N° 42 autrefois n° 15 entre la rue du foulon et la maison ci après désignée, évaluée sans la distraction des charges à raison d’un revenu annuel de 550 francs à un capital de 11.000 francs
2) d’une autre maison sise en la même ville rue du jeud es enfant N° 40 autrefois N° 16 entre M Lienhardt & la maison ci-dessus désignée évaluée aussi sans distraction des charges à revenu annuel de 400 francs donnant un Capital de 8000 francs
acp 600 (3 Q 30 315) f° 86 du 7.10. (Sterbfall erklärt den 7. October 1871) Gemeinschafft . Mobilien und Geld 11.025, Mobilien 988, Geld 37, R* 33, Kleidung 152
45,56 Feld Bann von Mittelhausbergen, 9,39 Feld bann von Schiltigheim

La maison revient ensuite à Anne Emilie Fritsch qui épouse en 1873 le ferblantier Charles Edouard Frick

1873 (4.6.), Strasbourg 9 (135), Not. Becker (Geoffroi) n° 13.189
Contrat de mariage – Ont comparu M. Charles Edouard Frick, ferblantier demeurant à Strasbourg, fils majeur de M. Jean Israël Frick, aussi ferblantier demeurant en la même ville et de Mad. Caroline Haussmann son épouse défunte, M. Frick fils stipulant pour lui et en son nom personnel à cause du mariage dont il va être question d’une part, M. Frick père, ci-dessus dénommé et qualifié avec indication de son domicilie, agissant tant pour assister son fils qu’à cause de la dot qu’il va lui constituer ci après Aussi d’une part,
Madlle Anne Emilie Fritsch, sans état, demeurant à Strasbourg, fille majeure de M. Michel Fritsch en son vivant marchand de farine en la même ville etd e Mad. Eve Pfrimmer sa femme défunte
acp 616 (3 Q 30 331) f° 93 du 5.6. – Annahme der Gütergemeinschaft nach dem c.c. Rücknahme des eingebrachten und ererbten
Der Bräutigam bringt in die Ehe einen Werth von 2900, Schenkung von Hn Frick, dem Bräutigam seinem Sohn annehmend von einer Summe von 2087
Die Braut betreut daß ihr Stief Mutter Magdalena Meyer Wittwe des Hn Fritsch ihr ein Mobilien von dem Nachlas ihrer Eltern herrührend, abgeschätzt zu 2075, ausgeliefert habe
Gegenseitige Schenkung dem überlebenden von der Nutzniesung des gantzen Nachlasses



16, rue des Chandelles


Rue des Chandelles n° 16 – IV 403 (Blondel), N 915 puis section 60 parcelle 27 (cadastre)

Démolie par la Ville (service d’assainissement), début 1907, terrain réuni à la voie publique


Elévations et plans (rez-de-chaussée, sous-sol, étages) des n° 12 (à droite, 14 (au milieu) et 16 (à gauche), relevés du service des Monuments historiques (© DRAC Grand-Est, cotes DAR 482 B 036 002 et 001)
La maison est l’une de celles à droite (dessin d’Eliese Gerold, BNU, Numistral)

Une des fenêtres du premier étage portait le millésime 1551 (rapport du conservateur des monuments historiques, 1906, et Adolphe Seyboth, éd. all. p. 76). La maison à bâtiment avant et bâtiment arrière appartient au début du XVII° siècle au coutelier Gaspard Hauff qui héberge en garni toutes sortes de personnes que le voisinage tient pour mal famées (1614). Elle revient ensuite à des artisans, le cordonnier Elie Trenner (1622-1652), au tailleur et messager Jean Jacques Herberling (1654-1662) puis au pêcheur devenu revendeur Josse Spindler après son remariage. Le tailleur Jean Bernard Strauss l’achète en 1701. A sa mort en 1741, le billet d’estimation rapporte que la maison a un étage et des chambres sous les combles ainsi qu’un bâtiment arrière à demi-toit servant d’habitation. Son fils pasteur l’exploite comme maison de rapport. Ses héritiers la vendent au fruitier Georges Andretter.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 188 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et un encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à gauche du repère (f) : fenêtre et porte d’entrée au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour M montre l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (2-3), l’étroit bâtiment et les galeries (3-4) au nord de la cour, le bâtiment voisin (1-2) au sud.
La maison porte d’abord le n° 6 (1784-1857) puis le n° 16.


Cour M
Porte et fenêtre, relevé du service des Monuments historiques (Archives des monuments historiques, © DRAC Grand-Est, cotes ICO 482 B 036 014-1 et DAR 482 B 036-002)

Le tonnelier Louis Specht acquiert la maison en 1831. A sa mort en 1856, il est propriétaire des anciens numéros 1 à 6 sauf du numéro 3. Les bâtiments sont vendus séparément, le numéro 6 revient au tourneur Georges Fœrter. La ville l’achète en 1903 puis le fait démolirdébut 1907 malgré l’avis du conservateur des monuments historiques.

mars 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1610 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Gaspard Hauff, coutelier, et (1588) Susanne Roth puis (1619) Chrétienne Allmann – luthériens
1622 v Elie Trenner, cordonnier, et (1597) Rosine Biecher puis (1613) Marguerite Sohler – luthériens
1652 adj Paul Heydel, receveur de la fondation Saint-Marc, et (1612) Anne von Fridolsheim – luthériens
1654 v Jean Jacques Herberling, tailleur puis messager, et (1629) Rosine Trenner puis (1658) Marie Uffhauser – luthériens
1662 v Josse Spindler, pêcheur puis revendeur, et (1626) Marguerite Rauch, (1641) Anne Tuchscherer puis (1666) Elisabeth Seidenbinder veuve du boucher Jean Jacques Gœppel – luthériens
1701 v Jean Bernard Strauss, tailleur, et (1697) Marie Jacqueline Renner, veuve de Georges Christophe Seyfert, puis (1715) Marie Marguerite Gebhard – luthériens
1783 h Jean Frédéric Strauss, pasteur, et (1773) Catherine Salomé Scherer – luthériens
1806 v Georges Andretter, fruitier, et (1788) Brigitte Andres puis (1805) Chrétienne Ortmann, veuve du revendeur Philippe Denusier – catholiques
1831 v Louis Specht, tonnelier puis peintre, et (1810) Marie Hélène Gerlach
1856 v Jean Joseph Reiner, maître maçon, et (1845) Brigitte Bieth, (1855) Catherine Elisabeth Jouvelet, veuve du fabricant de corsets Joseph Wilhelm, (1856) Marie Louise Blettel
1856 v Georges Fœrter, tourneur, et Sara Oster puis (1862) à Sara Oster seule
1883 Baruch Netter, musicien, et (1875) Fanny Klein
1892 v Pierre Geyer, tailleur, et Cunégonde Oberlé
1903 v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 400 livres en 1700, 575 livres en 1741

(1765, Liste Blondel) IV 403, Jean Fréderic Strauss
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Struß, 2 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 915, Specht, Louis – maison, sol – 0,93 are

Locations

1788 (cave), Jean Félix Weishaar, brasseur
1824 (cave), Thiébaut Rieder, brasseur

Description de la maison

  • 1700 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend un bâtiment arrière et un passage est estimée avec la cour et autres dépendances à la somme de 800 florins
  • 1741 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, un vestibule, une chambre à soldats, une petite cave voûtée, à l’étage une chambre, un vestibule où se trouve le fourneau, sous les combles deux chambres, deux pignons en bois, le bâtiment arrière qui renferme un poêle et deux chambres est couvert d’un demi-toit à simple couverture de tuiles, le tout estimé avec la petite cour et autres dépendances à la somme de 1150 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de la Chandelle

nouveau N° / ancien N° : 11 / 6
Antretter
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 263 case 2

Specht, Louis à Strasbourg
Reiner, Jean Joseph, maître maçon à Strasbourg (sub. p. 1857)
1858 Foerter, Georges, tourneur rue des Veaux 1 à Strasbourg

N 915, maison, sol, R. des chandelles 6
Contenance : 0,93
Revenu total : 81,48 (81 et 0,48)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1014 case 1

Foerter, Georges, tourneur rue des Ecrivains 6
1864 Oster Sarah femme séparée de Foerter
1885 Netter Baruch
1893/94 Geÿer Peter, Schneider und Ehefrau Küngunde geb. Oberle in Gg.
1904 Straßburg die Gemeinde
(ancien f° 762)

N 915, maison, sol, Rue des chandelles 16
Contenance : 0,93
Revenu total : 81,48 (81 et 0,48)
Folio de provenance : (263)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre allemand, registre 32 p. 388 case 2

Parcelle, section 60, n° 27 – autrefois N 915
Canton : Heiligelichtergasse Hs N° 16
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,09
Revenu : 800
Remarques : VI, 10 – B.V II. 1907.7

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 110 Rue de la Chandelle p. 186

6
loc. Kolb, Augusten Tailleur – Tailleurs
loc. Petsch, J. Paul, pelletier – Pelletiers
loc. Bilger, tourneur – Charpent.
loc. Robert, V° de fripp. – Manante
loc. Spinner, Jacq. Cocher – Manant
loc. Drientz, Georges, Invalide jour. – privilég.
loc. Freytag, Nicolas, Ecrivain
(ajout) loc. Blum, Thérèse, Tricoteuse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Heiligenlichtergasse (Seite 58)

(Haus Nr.) 16
Geyer, Schneiderm. E 01
Rossi, Wwe. 2
Strub, Tagner. H 2


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au coutelier Gaspard Hauff. Originaire de Nieder-Ulm (Nieder-Olm), il épouse en 1588 Susanne Roth, fille de gaînier. Il devient bourgeois quinze jours après son mariage

Mariage, cathédrale (luth. f° 150)
1588. Dominica XV. post Trinitatis 15. Septembris. Caspar Hauf von Niderulm der Meßerschmidt und Susanna Jacob Rothen des Scheidenmachers tochter (i 78)

1588, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 604
Caspar Hauff von Nider Vlm ein Meßerschmidt, Hat das Burgerrecht empfangen von Susanna, Jacob Rhoten des Scheidenmachers dochter, seiner Ehelichen Haußfrauwen, vnd will Zu den Schmiden dienen, den 9.t Octobris 88.

Gaspard Hauff hypothèque la maison au profit du fondeur de pots Jean Hellmann. A noter que la maison est sise rue des Fribourgeois.

1610 (xvj Februarÿ), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 76
(Inchoat. fo: 72.) Erschienen Caspar Hauff Meßerschmidt
hatt in gegensein des Ehrenhafften hannß helman Kannengießer – schuldig sein 25 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt höfflin vnd hinderhußlin mit allen Ir gebew geleg. In der St. St. Inn Freÿburger gaß einseyt Gabriel Mutschell Kheuffler andersyt hannß Getzen stoßend hind. vff herrn Niclaus Ackern er Medicin doctori dauon gend 8 Guldin gelts loßig mit 200 guld. SW Andres Schotterlin wohnhaft In Bischeim

Comme Gaspard Hauff a été emprisonné suite à une rixe, le chef des Quinze rapporte en février 1614 que ses voisins se plaignent qu’il héberge toutes sortes de personnes mal famées, ce qui contrevient au nouveau règlement. Il répond qu’il n’héberge personne en-dehors des foires. Les voisins déclarent que ses gens ont lancé des fusées enflammées dans la rue et qu’il faut s’assurer qu’il régle l’accise pour le vin servi.
1614, Protocole des Quinze (2 R 42)
Nachbaurschafft Caspar Hauffen. 26. Caspar Hauff vmb Schlaaffhauß. 173.
Schlaffhäußer, Ungeld belangend, Winckelwürth, Hans Bapst, Heinrich Mittels wittib, Damian Maurer
(f° 26) Montag den 21. Februarÿ – H Stettmeister Brumbach XV meisters verweßer proponirt, Ein allhieiger burger Caspar Hauff der Meßerschmidt were Zu hafft eingezogen worden, von wegen Zu Lohr vfm marck, mitt einem seiner mittburger, des lohß halben, schlaghandell angefangen, vnd sonsten böße reden getrieben. dieweÿl dann sein nachbarschafft, beÿ einem Ers. rhat auch ein Supplication vbergeben, vnd sich darinnen beclagt, das er ein vbells haußhaltung führe, liederlich gesünd Gauckler, Tiriacs Krämer, Taschenspiehler vnd dergleichen vffhalte vnd behergerbe, alles dem neuerlich publicirten Mandat Zuwied. Vnd er sich Zwahr in hafft mitschuldiget, das er nur in den Messen leüth vffhalte, mann aber gezweifflet, ob er auch das Vngelt werd. abgericht haben, So seÿ für mein Herren Fünffzehen gewissen worden solches Zuerkündigen, der nachbarschafft Supplication ist verleßen, vnd einer Weithleüffigen inhalts, beherberge solch liederlich gesünd Wie verstehet, In vnnd außerhalb den Messen, geb Innen speiß vnnd tranck wie ein Würth, allso d. sein Weib sich sich berühmen darff, wie sie vber den drÿtten tag 2. ohmen Wein Verspeiße, gegen dem Hrn Ammeister d. gäst nahmen Zum wenigeren theil geschriben, Hanß Bapst der Schneid. vnd sein dochter Heinrich Mittelß des Kürschners s. wittib vnderstehen Jene nachzuvolgen, Wird das Vngelt veruntrewt die nachbarschafft feürs halben in gröste gefahr gesetzt, Wie dann das liederlich gesind ohnlängst feürige raggeten auß dem Hauß vff die gaß geworffen, Woll kein gütlich anmahnen verfangen. Bitten mein Herren wollen sowohl beÿ dißem Hauffen, alß auch Hans Bapsten vnd seiner dochter die Ungelegenheit. abschaffen, vnd Jnen solches ohngebürlich Herbergen gäntzlichen niderlegen. Zu end der Supplication ist notirt, das ein Schloßer beÿm tieffen Keller auch allso haußhalten soll [in margine, Damian Maurer]. Erkant, die Vngeldherren sollen im Ungemdt nachseh. ob die angegebene Persohnen d. Ungeldt abgericht haben oder nicht.

Jacques Hauff demande en novembre au nom de son père Gaspard Hauff qui habite rue des Chandelles l’autorisation de tenir un garni. Les Quinze refusent à cause de sa réputation douteuse
(f° 173-v) Sambstag den 5. Novembris – Caspar Hauff vmb Schlaaffhauß
Jacob Hauff Innahmen seines vatters Caspar Hauffen des Meßerschmidts erscheint, vnd laßt p. lt. Hüenerer fürpringen, das ermelter sein Vatter Inn Heÿligen liechtgaß wohne, vnnd Vor deßem auch etwan leüth beherberget Weÿl dann das handwerck vff dißmahl böß, bitt er Vnderthänig, Ime gnedig Zuerlauben, der Ordnung gemäß auch ein Schlaaffhauß Zuhalten, Halt ein sehr böß Zeügnus, das er Gauckler vnd sonsten alles hielfloße gesünd Vffhalte. Erkant, Mann soll Inn sein begehren rund abschlagen mit dem anhang Ime Sagen beÿ ernstlicher straaff niemand Zubehergergen. [Deputirt] Jr. Wormser vnd Mr (-)

Gaspard Hauff hypothèque sa maison qui comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière au profit du messager Josse Müller

1618 (ut spâ [xix. Septembris]), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 184
(Inchoat. fol. 169.) Erschÿnen Caspar Heuff Messerschmid
hatt in gegensein des Ehrsammen Jost Müller der S S Einspenniger – schuldig sein 50 guldin
dafür Vnderpfand sein solle, Zweÿ heüsser ein Vorder v. ein hinder mit Iren hoffestetten v hofl dar zwischen mit allen andern Iren gebeuwen & gelegen Inn der S S Inn der lichtergaßen einseit Gabriel Mutschler Cheüffler anderseyt hannß Götzen stoßend hinden Vff herrn Wedling Rihell dauon hend Acht guldin gelts loßig mit 200 glld Sw Weÿland Sebastian Schötterlin Seÿffenhendler Zu Bischen Zum hohensteg welig erben
hiebeÿ geweßenen Jacob Huff Messerschmid sein sohn v. hannß Bapst auch Messerschmid

Gaspard Hauff se remarie en 1619 avec Chrétienne, fille du soldat Michel Allmann (voir la vente ci-dessous)
Mariage, cathédrale (luth. f° 85)

1619 (In die pentecostes den 16. Maÿ) Caspar Hauff der Meßerschmidt, vnd J. Christina Michel Alman des soldaten e. tochter, eingesegnet montag d. 24. Maÿ (i 47)

Gaspard Hauff vend la maison au cordonnier Elie Trenner et à sa femme Marguerite Sohler en s’y réservant un logement. Adolphe Hauff, sa sœur Susanne et Chrétienne, femme du vendeur, reçoivent une partie du prix de vente.

1622 (ix. Januarÿ), Chancellerie, vol. 446 f° 8-v
(Inchoat. in Prot. fol. 9. – Protocollat. fol. 490) Erschienen Caspar Hauff d. Messerschmÿd burger Zu Straßburg (verkaufft)
Elias Trenner dem schuomach. burgern Zu Straßburg, vnd Margred. Sohlerin seiner ehelich. haußfr.
hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind. hauß, mit Allen Ihren gebeüen & geleg. Inn d. St. St. hinder des Ammeÿsters stub Zur Lucern Inn d. hellen liechtgaß, einseit neben hannß Götz erb. And.sit n. hannß Sübenhorn hind. vff hannß Caspar Khenern tochter, dauon ged. viij gl gld Ablöß. mit ij C. gl Werung vff Johannis Baptæ herrn Johann Eÿdenio den freÿ predig. Sunst ledig vnd eÿg. Vnd Alles Recht & Also d. & Vnd Ist disser vber diesse beschwerd. Zugangen vnd besch. für vnd vmb 300 pfund pfenning
Vnd Ist hierin Abgered, das obgenant Caspar Hauff d. verkäuffer Allein vnd nÿmandtes wÿthers sein leben lang das hind.haus vmb 5 lb d Järlichs Zinses Zu besitz. vnd zu bewohnen macht haben, darum er dann Auch Zu Meß Zeiten vier p.son od. zwen bech. Zu leg.
Über solches (…) vnd. seind deßhalben Verwiesen & Alß hannß Adolff Hauff den messerschmÿd xxxv lb, Mehr desselb schwester Susannæ Hauffin xxv. lb, deßgleich. des verkäuffers haußfr. Christinæ xxv lb für Ihr Morgengabe

Elie Trenner épouse en 1597 Rosine, fille du tailleur Jean Biecher
Mariage, cathédrale (luth. p. 12)
1597. den 4. Epiphan. Elias Drenner der schumacher, Rosina Hans Biecher deß schneiders nachgelaßene tochter (i 9)

Elie Trenner se remarie en 1613 avec Marguerite, fille du tisserand André Sohler de Zell im Harmerspach en Forêt-Noire
Mariage, cathédrale (luth. p. 14)
1613. [Dominica XVI Trinit. d. 19. 7.bris] Elias Drenner der Schuhmacher, vnd Margretha, Andres Solers gewesenen burgers vnd webers Zu Zell im Harmerspach nachgelaßenee tochter, eingesegnet montag den 27. septembris (i 12)

Elie Trenner hypothèque la maison au profit du receveur de Saint-Marc Paul Heydel

1626 (ut spâ. [25. Octob:]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 658
Erschienen Elias Trenner der Schumacher burger Zu Straßburg
hatt in gegensein herrn Pauli Heÿdels Schaffners Zu Snt. Marx – schuldig sein 50. lib.
vnderpfand seine in de hellenliechten gaß gelegene Behaußung einseit neben hannß Sibenhorn anderseit hannß Oßwald d. Kieffer hinden vff hn d. Nicolaum Aggern stoßend, dauon gehen 8 fl. herrn Nicolai Eÿsenÿ gewesenen freÿpredigers seel. Erben Jhärlich vff Michaelis, Mehr Ist sie verhafftet Caspar huffen dem Meßerschmid Vmb 175. lib

Elie Trenner hypothèque la maison au profit du cordonnier Jean Werner

1629 (16. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 714-v
Erschienen Elias Treimer der Schuhmacher burger Zu Str.
hatt in gegensein hanß Werners auch schuhmachers vnd Burgers alhie bekannt, daß Er demselben vfrecht für par gelühen gelt schuldig seÿ xxv. lb d St. Zubezahlen
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstatt mit allen andern deren gebäwen & gelegen alhie in der hellen liechtengaßen, einseit neben hanß Sÿbenhorn dem Müller alß Eheuogt Anna Maria Mutschlern 2. seit neben hanß Vollmar dem Küeffer, hind. vff H. D Niclaus Agger so zuuor verhafftet vmb 100. fl. Paul heÿdel, Item vmb 200. fl herrn M. Nicolai Eisenÿ geweßenen freÿ predigers see. alhie nachgelaßenen döchterlein

Elie Trenner et Marguerite Soler hypothèquent la maison au profit du corroyeur Jean Jacques Rummelsperger, de sa femme Marguerite Hosslinger et de leur fils Jean Frédéric

1631 (26. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 390-v
Erschienen Elias Trenner d. schuhmacher burger Zu St. und Margretha Solerin sein eheliche haußfr
haben in gegensein hanß Jacob Rummelspergers deß eltern Lederbereiters vnd burgers alhie Ehefrauen Margreth hoßlingerin vnd ihres Sohns hanß Friderichen – schuldig seÿen 50 pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat, sampt dem hinderhauß vnd allen andern ihren gebäwen & alhie in der hellen Liechtgaßen neben hanß Sÿbenhorn dem Müller & hanß Vollmar dem Küeffer hinden vff h hanß Caspar Köhner den Statgerichts schreiber stoßend gelegen, so zuuor noch verhafftet vmb 50. lb. d Paul Heÿdel dem Schaffner Zu St. Marx, It. vmb 25. lb d dem Stifft S. Marx, It, vmb 200. fl. St. w. H Johann Reinhard Storcken Cantzleÿ Commissario alhie, J. vmb 25 lb d hanß Werner dem schuhmacher vnd dann vmb 50. lb Caspar heuffen dem Messerschmidt

La maison revient au créancier Paul Heydel par adjudication judiciaire le 16 juillet 1652 (voir l’inventaire de 1700, ci-dessous)
Anne (von Fridolsheim), veuve de Paul Heydel, vend la maison au messager municipal Jean Jacques Herberling qui accepte de prendre sur soi le procès en cours avec la fondation Saint-Marc au sujet d’un capital

1654 (20. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 323
(Prot. fol. 58.) Erschienen Fr. Anna, weÿl. H Paul Heidelß geweßenen Schaffners Zu St Marx nunmehr seel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand H Diebolds von Friedolßheim EE kleinen Rhats Beÿsitzers ihres Vogts
in gegensein Hannß Jacob Herberlingß deß Stattgerichts Bottens – albereit am 27. Jan: dießes Jahrs
hauß, hoffstatt: höfflin, hinderhauß mit allen deren Gebäwen, alhie in der heilig. liecht. gaß, einseit neben einer Behaußung der Samlung Zur tritten Regul gehörig, anderseit neben weÿl. hannß Sibenhorns deß Müllers seel. wittib Zum theil, theilß neben H Nicolao Agerio Med. Doct. hind. vff H Friderich Rhielen Papÿrhauß stoßend geleg. davon gehend termino Michaelis 8 fl. straßb. wehr. lößig mit 200 fl. besagter Wehr. weÿl. H Johann Rheinhardt Storckh Cancelleÿ Registratoris seel. wittibin, so fordert Zwar der H Schaffner Zu St Marx auch 25 lib Capital und underschiedlich. davon verfallene Zinnße, es ist aber die Vekaufferin, demselben, deren keines bißhero geständig geweß. darumb der Käuffer hiebeÿ eingedingt worden, daß Er die Sach mit dem H. Schaffnern so gut Er kann außführen, und den Außgang rechtens übernehmen, auch wann Er die sach verliehren würde, diße Beschwerd übertrag. und die Verkäufferin derentweg. ohnangefocht. laß. solle, Were also der Kauff über die obangegebene Storckische 200 fl. wehr. und deren seit Mich. a° 1652. exclusivé hinderständig. Zinß und Marzahl, wie auch den Außgang Rechtens mit dem H. Schaffner Zu St. Marx, daran d. Käuffer gewiß. word. ist zugang. vmb 60. lib

Les experts estiment la maison 130 livres à l’inventaire dressé en 1662 après la mort de Jean Jacques Herberling.
Ses héritiers vendent la maison à Elisabeth, veuve du chandelier Jean Jacques Gœppel

1662 (18. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 466-v
(Prot. fol. 41) Erschienen Maria Salome, Hannß Thomas, Kammen deß Metzgers /:welcher anietzo weg. der Saurbronnen Cur abweßend seÿe:/ Eheweib ferners hannß Jacob Stahl der Schneider alß Vogt H. Paul und Hannß Jacobs der Herberlin, beeder Scribenten /:so selbsten Zugegen waren:/ wie auch Hannß Carl Herberlins Philosoph. Stud., So dann Hannß Georg Jung der Küeffer alß Vogt hannß Friderich Herberlingß, alle fünff Geschwisterd, und Weÿl. hannß Jacob Herberlings geweßenen Stattgerichts bottens nunmehr seel. nachgelaßener Kinder und Erben
in gegensein Elisabethæ, weÿl. Hannß Jacob Göppelß des Lichtermachers nunmehr seel. nachgelaßener Wittib, mit beÿstand Hannß Caspar Königß der Statt Gerichts bottens ihres Curatoris und Hannß Jacob Seÿdenbäumers deß Krämers ihres eheleiblich. bruders
hauß, hoffstatt, höfflin, hinderhauß, mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten undt Zugehördten alhie in der heÿlig. Liecht Gaßen einseit neben Einer behaußung der Samblung Zur tritten Regul gehörig anderseit Zum theil neben weÿl. hannß Sibenhorns deß Müllers sel. Wittib, theilß neben H. Nicolas Agerio Med. Doct: hind. uf daß Riehlische Papierhauß stoßend gelegen, davon gehen iahrs termino Joh. Bapt: 8. fl. straßb. Wehrung lößig mit 200. fl. besagter Wehrung Fr. Maria Hertensteinin, so seÿe solche behaußung auch noch umb 50. fl. Zu 15. batzen dem Großen Gemeinen Allmußen Zu St. Marx Verhafftet (übernohmen) – umb 350 fl

Le boucher Jean Jacques Gœppel épouse en 1647 Elisabeth Seidenbinder, fille de revendeur : contrat de mariage, célébration
1647 (7. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 307-v
(Protocoll. fol. 299 – Eheberedung) Erschienen Hannß Jacob Göppel der Metzger, Burg. Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand Philipß Rottmanns deß Fischers und burgers alhie seines noch ohnentledigten Vogts und Clauß Inckhelß deß Fischers und Burgers alhie seines Schwagers an einem,
So dann Jungfr. Elisabetha, Hannß Andreß Seidenbenners Burgers Zu Straßburg eheleibliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand Barbaræ Schwanin ihrer eheleiblich. Muter und Melchior Möß deß Scribenten ihr d. Muter Vogts, wie auch hannß Jacob Seidenbenners deß Krämers ihres eheleiblich. Bruders beed. Burg. Zu Straßburg am andern theil

Endlich aber und fürs Vierte ist allerseits beliebet und derohalben bedingt word. Wann diße newe Eheleuthe Zu der Muter Ziehen, ihro die hand bieten, in gemeinschafft mit deroselb. bleiben, und Sie ernehren helffen werd., daß dieselbe nicht allein auß der gemeinen haußhaltung ihre underhalt haben, sondern auch nach der Muter todt, die dochter die gantze Mütterliche Verlaßenschafft erblich beÿsammen zu behalten befugt, und dem Sohn hannß Jacob für sein Erbßgebühr mehr nicht alß 50. lib. herauß zu geben schuldig sein solle, maß. dann Er hannß Jacob sich vff solch. fall, damit contentiren Zu laß. bewilligt und darüber mit mund und haben angelobt hatt,
Were es aber daß Sie sich mit der Muter nicht betragen könndten, sondern von derselben Ziehen und absonderliche haußhaltung anstellen würd., so solle die Muter ihnen 25. lib in bahrem Geld Zusampt einem außbereitet. Bett, Zur Außsteur mitzugeb. Zwar verbund. sein, Sie die dochter aber ins Künfftig nach d. Muter tod mehr nicht alß waß ihro mit od. ohne testament erbßweiß gebühren wirt Zu erfordern haben

Mariage, cathédrale (luth. p. 506)
1647. Hanß Jacob Göppel der Metzger, Hanß Jacob Göppel des geweßenen Wirths Zum Guldenen Reiff vnd burgers allhie ehelicher Sohn, vnd J. Elisabeth Johann Andres Seidenbinders, deß Kramers vnd Burgers allhie eheliche Tochter. Im Münster, Dienst. 18. Maÿ (i 258)

Elisabeth Seidenbinder se remarie avec Josse Spindler.
Originaire de Hattenhofen près de Göppingen en Wurtemberg, le pêcheur Josse Spindler épouse en 1626 Marguerite Rauch, fille de cordonnier. Le pasteur mentionne que le marié a séjourné six ans à Passau en Bavière et qu’il a été pendant deux ou trois au service de Sébastien Sandrock à Strasbourg

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 140, n° 2)
1626. Dnica j. et 2 p. Epiph. Just Spindlern ein fischer, Michel Spindlers des zimmermanns Zu Hattenhofen beÿ Göppingen im Würtenberg Landt, Sohn (Ist er Sechs Jahr Zu passaw in Osterreich gewesen) vnd 2 od. 3. Jahr bey Bastian Sandrock alhie, Et Margretha, Görg Rauchen Sutoris Tochter hatt Sie auff 6 Jahr bey dem messer Clausen gedienet. Aderat Martin Gruber, sartor, Sponsæ tutor. Copulati Zu S Wilhelm 16. Jan. Mont (i 343)

Josse Spindler devient bourgeois par sa femme trois jours après son mariage
1626, 4° Livre de bourgeoisie p. 84
Jost Spingler Von Hatten d. Vischer Empfangt d. Burgerrecht Von Margreth Jorg Rauch deß Schumachers see: Tochter vnd wull Zu den Vischern Zünfftig sein. Actum den 19. Januarÿ 1626.

Il se remarie en 1641 avec Anne, fille du tailleur David Tuchscherer
Mariage, cathédrale (luth. p. 447)
1641. Domin: 1. Trinitatis. Jost Spindler der Fischer vnd Burger alhie, vnd Jungfraw Anna, David Tuchscherers deß geweßenen Schneiders vnd Burgers allhie eheliche Tochter. Eingesegnet im Münster, Mont. den 5. Julÿ (i 228)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 167) 1641. Jost Spindler der Fischer vndt burger alhie, vndt Jungfraw Anna weÿlandt dauidt Tuchscherers burgers vndt Schneiders alhie nachgelaßene eheliche Tochter. Cop. Im Münster Montags 21. Junÿ (i 329)

Anne Tuchscherer meurt en 1665 après avoir institué pour ses héritiers universels les petits-enfants de son mari, issus de Jean Charles Spindler et de sa femme Salomé Eppel. L’inventaire est dressé dans une maison à l’angle du quai des Pêcheurs et de la rue Neuve (rue Prechter). La masse propre au veuf s’élève à 326 livres, celle des héritiers à 79 livres. L’actif de la communauté s’élève à 908 livres, le passif à 377 livres
1665 (11. 9.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 36) n° 25
Inventarium und Beschreibung Aller haab undt Nahrung, so weÿl. die Ehren und viel tugendtsame Fraw Anna Thuchschererin, deß Ehrenhafften vndt Achtbahren H. Jost Spindlers, Visch Käuffers vndt Burgers alhie haußfraw nunmehr seel., welche Montags den 28.t Augusti Jüngsthin, Göttlichem willen nach Zeittlichen todts verblichen, nach Ihrem aus dießer weldt tödlichem hinscheÿden hind. Ihro verlaßen, Welche ersternandter Ihr hinderlaßener Wittwer auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß wohl Edlen vndt vorgeachten Herrn Leonhardt Balttners, der Statt Straßburg Haagmeisters vndt Burgers alhie, als Salomen, Annæ, Susannæ, Hannß Carl vndt Michels, aller 5 geschwüsterdt, als Hannß Carl Spindlers auch Vischkäuffers vndt Burgers alhier, deß H. Wittwers mit weÿl. Margretha Rauchin seiner ersten hfr. seel. ehelich erzeugten Sohns, mit Frauen Salomeen Epplin seiner hsfraw ehelich erzeugter Kinder als d. ietz abgeleibten Frau seel. Stieff Enckel vndt per Testamentum Instituirter Erben geschwornen Theilvogts /.weilen d. H. Wittwer deroselben recht geschworner vogt./ (…) So beschehen vff Sambstag Ipsa Martini den 11. 9.bris A° 1665.

Inn einer allhie in der Statt Straßburg vorstatt in Crauthenaw ane d. Newen gassen gelegener Eck behaußung so auch in dieße Verlaßenschafft gehörig, vndt hernach beschrieben, Ist befunden worden wie volgt.
Auff dem Obern Casten, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der Stuben, Inn der Cammer D, Im obern Haußöhren, Auff dem Gang, Im vndern Haußöhren, Im Kellern, Im nebens Keller
Eÿgenthumb vndt Beßerung ane Häußern, vischstatten Garten v. vischweÿher. (W.) Erstlichen hauß, hoffstatt, scheur
in s. St. Straßb. vorstatt in Crauthenaw ane dem vndern vischerstaden (…)
(W.) Item j. Vischstatt gelegen alhie in d. St. Straßb. ane St. Martins Platz, vff dem Vischmarckh (…)
(W) Item j garten vor dem Fischerthor vnd.halb dem Eselsteg
(W) Item Hauß, hoffstatt v. höfflin d. St. Straßb. Vorstatt in Crauthenaw an dem vnd. vischer Staden (…)
(Th.) Item j. vischstatt gelegen alhie in d. St. Straßb. ane St. Martins Platz, vff dem Vischmarckh (…)
Ergäntzung deß Wittwers unveränderten Guths. Aiß dem über weÿland Margreth Rauchin deß Wittwers voriger hfren seel. verlaßenschafft, den 17. May A° 1641. auffgerichteten Inventario
Wÿdem, So der H. Wittwer auß voriger seiner Ehe noch Zugenießen hatt. Auß dem über weÿl. Margrethæ Rauchin deß wittwers erster haußfrauen seel. Verlaßenschafft den 17. Maÿ A° 1741. auffgerichteten Inventario
Die theilbahre Verlaßenschafft anlangendt. Sa. haußraths 53, beßerung 26, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 16, beßerung 5, Sa. Guldinen Ring 3, beßerung 18 ß, Sa. der baarschafft 45, Sa. Schiff und geschirrs Zum handtwerckh gehörig 10, Sa. Fischhandels 170, Sa. Eigenthums b. beßerung einer theilbaren Behaußung 158, Sa. Eigenthumbs eines garthens vnd vischweÿern 100, Sa. Schulden 21, Sa. Schuld 6, Summa summarum 622 lb – Schulden 89, Nach deren Abzug 533 lb
Der Erben unverändert Guts, Sa. haußraths 24, Sa. Guldener Ring 4, Sa. Ergäntzung 50, Summa summarum 79 lib
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 48, Sa. Weins vndt Leerer Vaß 50, Sa. Schiff und geschirrs wie auch Garn Zum vischer handwerck gehörig 21, Sa. Silber geschmeids 73, Sa. Baarschafft 133, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 43, Sa. behausung vnd vischstatt 260, Sa. Schulden 226, Summa summarum 908 lb – Schulden 377, Nach deren Abzug 526 lb
Des H. Wittwers unveränderte Nahrung, Sa. Hausraths 25, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Guldinen Ring 1, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung und Fischstatt, Garten v. vischeweÿhern 130, Sa. Ergäntzung 316, Summa summarum 493 lb – Schulden 167 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 846 lib

Elisabeth veuve de Jean Jacques Gœppel épouse le pêcheur Josse Spindler : contrat de mariage par lequel elle assure à son mari la jouissance viagère de la maison rue des Chandelles, célébration

1666 (4. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 269-v
(Eheberedung) Erschienen H Jost Spindler der Fischer alß hochzeiter mit beÿstand H Lienhard Baldners deß haagmaÿsters an einem,
So dann Elisabetha weÿl. hannß Jacob Göppels deß Metzgers und burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, alß hochzeiterin mit assistentz lienhard Vierlings deß Glasers ihres Vogts am andern theil
hiengegen und Sechßtens, so verspricht die hochzeiterin dem hochzeitern, wann Sie vor ihme verstürbe, Zum lebtag widem ihre eigenthümliche alhie in der heÿlig. lichter Gaß gelegene Behaußung, welche Zwar umb 200. fl. den hertensteinisch. und 50. fl. dem Allmosen Zu St. Marx verhafftet

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 68)
1666. Domis. Jubilate et Cantate 6 / 13 Maÿ. Jost Spindler der Fischer vnd Fischkäuffer B. alhier vndt Elisabeth Hanß Jacob Göppels geweßenen Metzgers und Liechter machers alhie n. Witwe. Cop. d. 14.ten Maj. Leg. Zuvor mit * * vor dem Eghegericht* gest* (i 52)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 75, n° VII) 1666. Dom: Jubilate. Jost Spindler der Fischer und Burger alhier undt Elisabeth Weiland hanß Jacob Göppels Metzgers und Liechtermachers alhie nachgel. W. Montags den 14.ten Maj. S. Wilhelm (i 77)

Les Quinze autorisent Josse Spindler à cotiser à la Mauresse pour continuer le métier de revendeur qu’exerçait sa femme tout en restant tributaire corporel à l’Ancre où il est échevin
1666, Protocole des Quinze (2 R 83)
(f° 202) Sambst. den j.en 10.bris – Jost Spindtler Fischer vnd Burg. per Reüsnern Ca. Zunfftgericht Zur Möhrin, producirt Vnd.th. pitten Vnd anbringen, Wildt nom: cit. Zunfft, weil der Zunfft od. dem Gericht Crafft habend. Articul Zum dispensiren nicht gebiert, so setzt mans Zu Mghh.
das begehren Verleßen, gehet dahien, Cläger habe sich ahn die Seidenbenderin so ein Kremppin Verheurathet, wolte das Fischer handtwerck wegen hohen alters quittiren vnd das Kremppen werck führen auch beÿ der Möhrin Zünfftig werden, pittet allein das es mit gelt beschehen Vnd er alß Schöffen beÿ den Fischern fürter pleiben möge. Erkandt gebettener maßen dispensando willfahrt, Ist schein gefertiget.

Josse Spindler rapporte aux Quinze qu’il est imposé à la fois à l’Ancre et à la Mauresse. Il propose de verser la moitié à une tribu et la moitié à l’autre. Les Quinze déclarent que le règlement est formel et qu’il doit régler son impôt à l’Ancre dont il est tributaire corporel.
Josse Spindler se plaint que la tribu du Miroir lui a infligé une amende pour avoir vendu une pierre à feu que son fils lui a cédée en paiement. La tribu se plaint d’injures. La commission estime que l’affaire ne vaut pas une amende si élevée alors que Josse Spindler ne cherche qu’à se nourrir. Les Quinze décident que le plaignant pourra vendre des pierres à feu dans les conditions antérieures et le renvoie au conseil de tribu pour ce qui est de l’amende.

1669, Protocole des Quinze (2 R 86)
Jost Spindler 15, 17 wegen Frohngelts, 14, 21, 48, 57 wider E. E. Zunfft der Spiegel
(f° 14) Sambstags den 13. Februarÿ. – Jost Spindler per Reüßnern Ca. Spiegler Zunfftgericht producirt unterthänigs anbringen vnd bitten, Dr Bitsch nom: cit. pittet communication vnd Z. d. O. Obtin.

(f° 14-v) Jost Spindler per Reüßnern producirt unterthäniges Ansuchen Vndt pitten, beclagt sich, daß er Von der Fischer Vnd Möhrin Zunfft dahien er mit dem Leib vnd gelt dienet, Zue doppeltem Frohngelt will angehalten werden, erbieth sich Jedem theil Zur helfftt, Erkand, ahn die Jenige herren gewißen, welche den ersten process bedacht.

(f° 16-v) Freÿtag den 19. Februarÿ – Juncker XV. Meister vnd Herr Ansorg laßen per H. Negelin referiren, daß Sie nach Jüngster Erkantnus Jost Spindlers anbringen vnd beschwehren, daß er beÿ zwohen Zünfften Zu dem Frohngelt will angehaltten werden, laßen nachsehen, da es dan auß dem Protocollo de A° 1666. fol. 202. klar erhellet, daß er allein wegen des Gremppenwercks mit dem gewohnlichen gelt Zur Möhrin dienet, mit dem Leib aber vnd Vornehmlich weil er Schöffel beÿ den Fischern gelaßen worden, allda hien da Frohngelt auch allein gehöret, Vnd desen beede collectores beschickt vnd gehört, gab der Zur Möhrin disen bericht, der fehler Käme von der Frawen hero, welche sich vff diser Zunfft haette sollen laßen außthun, dadurch wehre heholffen geweßen, Vnd ahn 2 ersten das frohngelt Zugeben Vnbitten, gebiere der Fischer Zunfft.
Erkandt, daß præteritum würd Zuegeben, d. Künfftig angeregter maßen Zu remediren sein.

(f° 21) Sambstags den 27. Februarÿ. – Spiegler Zunfft Ca. Jost Spindler
Der Zunfft Meister per Dr. Bitschen restituirt communic. widerspricht per g[enera]lia vnd producirt extractum Zunfftgerichts Protocolli, daraus des Implorant. insolentz erscheinen würd, pittet beÿ bescheid allerdings Zuelaßen, vnd vmb manutenents der Articul. Reüßner nom: cit: pittet communic: extractus vnd Zeit 8. tag, obtin.

(f° 48) Sambstags den j. Maÿ – Spiegler Zunfft Ca. Jost Spindler
E. E. Spiegler Zunfft per Dr. Bitschen Ca. Jost Spindler, erhohlt Recess vom 27. Januarÿ Jüngsthien, Wildt nom. cit: erhohlt dageg. einkommene Supplication vom 13. feb. vnd weilen er sich beÿ E. E. Gericht wider seinen Ancläger defendirt hat, Alß pittet wie in producto gebetten vnd setzts, Dr. Bitsch sagt g.lia. Erkandt, vor beschloßen angenommen, herr Bernegger vnd H. Schötterlin behandlens.

(f° 57) Freÿtag den 21. Maÿ. – Jost Spindler Ca E. E. Zunfft zum Spiegel
Herr Bernegger vnd H. Schötterlin, laßen per Herr Negelin referiren, daß die Sach Jost Spindlers Ca. E. E. Zunfftgericht der Spiegler Zur genüegen durchgang. auch vnparteÿische gehört, vnd befunden, daß Ihme beclagte der Fewrstein wider Verhandlung, welche Stein er doch von seinem Sohn ahn Zahlung haußzinses annemmen müsen verbieten wollen, Vnd alß er nicht parirt denselben vmb 5. lb d gestrafft, welche aber bis vff 2. lb d moderirt vnd doch nit erlegt worden, Sondern Cläger habe sich allwegen vff die Herren XV. bezogen. Hergegen legen die Spiegler Klägeren vor ein besondere beschimpffung aus, daß er nicht pariren wollen, hans Schaffner der alte Zundelkrämer darüber gehört, berichtet, die Salmen fischer hetten schon vor 30. Jahren, der gleichen stein den Rhein herab mit gebracht, es seÿe nur umb einen Zuethun, des Kanen Stieffbrued.. welcher der Spiegler Zunfft hat, der wolte gern den fewrstein handel allein haben, daß beste Vorsteinen behielt er Vor sich vndt gebe hernach den Zundel krämeren, nur die brocken, Jost händele doch nit Lengst mit den fewersteinen, dan daß erste wid. zu ½ vnd ¼ Centner wid. hienweg gebe, beÿ welcher beschaffenheit vnd sonderlich weil sich Jost schlecht genung nehre, die herren nicht finden können, warvmb Ihme dieser geringe Steinhandel Zuwehren, od. er die Straff Zuerlegen weil er nur sub specie Appellationis sich vff die Herren XV. bezogen, Seind derowegen der meinung der handel dreher Ihme Zulaßen, vnd die Straff, Jedoch refusis expens. nach Inhalt Volgend. Urthel nachzusehen.
Erkandnus sub den 22. huius – Unsere gn. Herren die XV. haben In Sachen Jost Spindlers Imploranten Eines, wider E. E. Zunfft zum Spiegel antwortern Andern theils vff bed.seÿth einkommene schrifftliche handlung vnd eingezogenen mündlich. bericht, Erkandt, daß der handel mit den Fewrsteinen Imploranten wie von alters hero, also noch ferner, vnd Zwahr anderer gestalt nicht, alß das er Zue gantzen halben vnd bis vff 1/8 Centners solche Verkauffen möge, gelaßen, der angesetzten Straff, wider ahn E. E. Gericht hiemit Verwießen sein soll, Refusis expensis. Erkandt, würd der Bedacht gefolgt, vnd habe Jost beÿ Gericht vmb glimpff willen, fernere gnad zu pitten, da dan der Zunfft nicht solche Straff Zuerlaßen.

Josse Spindler n’obtient pas une réduction des droits à verser pour du suif qu’il a acquis d’un Italien
1671, Protocole des Quinze (2 R 88)
Jost Spindler wegen [Unschlitt] accis. 39-v
(f° 39-v) Sambstags den 25. Martÿ – Jost Spindler per Wildten producirt vnderth. Supplication, der hatt 3 ¼ Cent. Vnschlidt Von einem Italianer ahn Zahlung angenommen, H. Goll aber den Vnschlidt Verwalter fordere Von Jedem Centn. 2. fl. accis, Zue j. fl. erbiet er sich, pittet dabeÿ Zu laßen. Erkandt, man soll beÿ ordtnung pleiben dahero das begehren abgeschlagen.

Josse Spindler et sa femme Elisabeth hypothèquent la maison au profit de Jean Pierre Storck, assesseur au Grand Sénat

1671 (15. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 810-v
Erschienen herr Jost Spindler der Lichtermacher und Elisabetha sein eheliche haußfrau und Zwar dieselbe mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig- und weÿsen herren Johann Christmann Merckhlins und herren Jonæ Andreßen Von Veßenheim, beeder als aus E.E. Grosen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanthen hierzu insonderheit deputirter
in gegensein deß Ehrenvest Weÿsen herren Johann Peter Storckhen wohlgedachten Rhats alten beÿsitzers – schuldig seÿen 100 Pfund pfenning
Unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen, begriffen, recht. und Gerechtigkeit. alhir ahne der Liecht Gaßen, anderseit neben weÿl. hannß Sÿbenhorns deß Müllers seel. nachgelaßener Wittibin zum theil, theils neben weÿl. H. Nicolai Agerÿ Med. Doct. seel. hinderbliebener Wittibin und Erben, anderseit neben einer behaußung der Samblung zur dritten Regul eÿgenthümblich gehörig hinden uff daß Rhielische Papÿr haus stoßend gelegen, davon gehend iährlichen uff Mariæ Verkündigung 1. lb 5 ß Gelts lößig mit 25. lb dem Stifft St. Marx

Josse Spindler a échangé à Zurzach de la coriandre contre des raisins secs qu’il a revendus à Strasbourg en en tirant 23 livres après avoir proposé sa marchandise à des épiciers qui la lui ont refusé. La tribu du Miroir lui a infligé une amende de 10 livres ramenée à 3. La commission estime l’amende disporportionnée et cite l’affaire des pierres à feu. Elle conclut que l’amende devrait être levée si le contrevenant promet de ne plus pratiquer de commerce.
1673, Protocole des Quinze (2 R 89)
Jost Spindler Contra E. E. Zunfftgericht Zum Spiegel
(f° 29-v) Sambstags den 15.t Februarÿ – Jost Spindler Contra E. E. Zunfftgericht Zum Spiegel
Jost Spindler Contra E. E. Zunfftgericht Zum Spiegel p. Wilten produciren Underthäniges ansuchen und bitten, Bitsch nomine E. E. Zunfftgericht Zum Spiegel bit dieser einlag besichtigung Vnd Zeit der Ordnung, obtinuit

(f° 32-v) Sambstags den 22.t Februarÿ – E. E. Zunfft der Spiegler Contra Jost Spindler
E. E. Zunfft der Spiegler p. Bitschen Contra Jost Spindler, restituirt Gegentheils productum, widerspricht demselben p. generalia, bescheint dagegen mit Einem Extract Zunfft Prothocols, das derselbe in dergleichen Verbottenen handlungen sich mehrmmals Vergriffen auch letstlich von Ew. E. Gn. pcto mulctæ an E. E. Zunfft Gericht wider Verwisen worden, bittet derowegen deßen begehren abzuschlagen Vnd Ihro Articul Hn. manutenentz, Wilt, nomine Jost Spindlers erholt die contenta seines producti bittet nochmals MGHHn woltn erkennen wie darinnen Gebetten. Erkandt, für beschloßen angenommen, bedenckens H. XV Wurtz H. XV Bernegger.

(f° 41) für den 7. Martÿ – Jost Spindler Ca Spiegler Zunfftgericht
H. XV Wurtz und H. XV Bernegger laßen p. H, Groseck referiren, wie Sie des Jost Spindtlers Unterthäniges ansuchen contra E. E. Spiegler Zunfft Gericht Vor sich genommen vnd nachdem Sie Ihne Spindler Vnd den Zunfftmeister auch mündtlich gehört befunden, daß umb 1. Centner Rosinlein Vnd Muhrtrauben den Er Zu Zurzach Gegen 2. Centner Coriander eingetauscht, davon er alhie 23 lb ausgezapft und deßwegen Von berirtem Gericht umb 10. lb d gestraft, vff gebettene Zweÿtmahlige Gnad aber beÿ 3. lb gelasen worden, Nun bestehet diese Clag uff folgenden umbständen, das Spindtler seines Corianders vff keine andere weis können loß werden, dan durch obigen tausch, ehe er aber getauscht, hat Er H. Trähern den Specierer Zuvor raths gefragt der Ihme geantwort, es wehre ein guter tausch, er wolte Ihm die wahr zu Straßburg wider abhandlen, welches Er auch gethan, wan Ihn Sein diener nicht davon abwendig gemacht hätte, Über dieses hat Er Sie H Städel Vnd anderer Specierern wahr angetragen, welche aber die wahr, daß Sie Zumblich angeloffen, nicht nemmen wollen, welcher letstere gantz vnverhofte nothfall causirt, das Spindler, hat Er nicht gar umb die wahr wollen springen, etlich und 70 lb à 1 ß das lb. Verkauft. Weÿl nun durch das [f° 41-v] feÿlbieten in den Wurtzläden genugsam erwißen, das Spindler anfänglich zum auszäpffen, die geringste gedancken nicht gehabt, wan nicht das Verderben Vnd der nothfall sich darzu Geschlagen hätte, So können die Hn Deputirte nicht sehen, wie in einer so Geringen Sach, hergegen aber so gelt Kleinen* Zeit E. E. Spiegler Zunft Gericht befugt, Gegen einem ohne das durfftiger burger, also hart mit 10. lb d straff, ob Sie wol nachgehents moderirt worden, Zu Verfahren, umb so Viel mehr, weil beriertes Gericht in seinem Extractu Prothocolli Vnd der anzeig, daß Spindtler in A° 1669. wegen der action mit den fewr Steinen, auch wider Zurück an das Gericht gewisen worden, nicht Zum besten bericht ist, Süntemahl solche remission, wie es das XV. Protocoll de hoc anno fol. 57. clar weiset, nicht de necessitate, sondern Vielmehr Zu ehren der Zunft geschehen, aus welchem fundament auch dieses orts die H. Deputirte der ohnmaßgeblichen meinung seind, es wahre der Implorant Zwar wider an E. E. Gericht Zu weisen mit der Instruction Gegen dem Zunft Meister, wan sich Spindtler ferner allda anmelden Und umb völligen nachlas pittenn wurd, das derselbe Ihm gedeÿen, Er aber Künftiger Zeit in dergleichen Vnd anderen des auszapfens, will Er nicht gestrafft sein, sich enthalten solte, compensatis expensis. Erkandt, wurd der bedacht in allem gevolgt.
[in margine :] Sambst den 8. hus In gegenwarth der H. Deputirten H. Zunft Meister Branden bescheid angezeigt.

Elisabeth Gœppel femme de Josse Spindler rembourse un capital assis sur la maison d’après un titre de 1551.

1675 (24. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 373-v
Herr Johann Heinrich Hertenstein U.I. Ddus et Advocatus alß Ehevogt frawen Mariæ Salomeen gebohrner Storckhin
in gegensein Elisabethæ Göppelin, Jost Spindlers deß Grempen Eheweibs
bekannt, daß Sie Elisabetha, besagter frawen Mariæ Salomeen 200. fl. Straßburger wehrung in bahrem gelt erlegt und damit die Jenige 8 fl. besagter wehrung so gemelte Elisabetha, Von uff und ab ihrer in der Liechtgaßen gelegenen behaußung Vermög eines latinischen Pergamentinen sub dato 12. Cal. Maÿ A° 1551 mit deß bischoff. Hoffs anhangendem Insigel durch weÿl. herren Hÿlarium Meÿern alß deßelben hoffs damahligen Contractuum Notarium nun lägst seel. ugffgerichteten Zinnßbrieffs Ihro Fr. Mariæ Salomeen iährlichen term. Joh. Bapt: Zu zinnß zu raichen schuldig geweßenen, abgelöst, widergekaufft und solche behaußung erwehnter beschwärde gäntzlichen liberirt habe

Elisabeth Seidenbender, femme de Josse Spindler, ancien marchand de poissons devenu revendeur et fabricant de tabac, fait en 1695 un testament qui annule les précédents. Elle le remplace en 1697 par un nouveau qui réduit à la légitime sa fille aînée avec laquelle elle ne s’entend pas. Ce testament est à son tour cassé en 1699.
1695, Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Testamentum nuncupativum Frawen Elisabethæ Spindlerin gebohrner Seidenbänderin, Jost Spindlers deß Krempen und Tabackmachers seel. Wittib aufgerichtet Donnerst. den 19. Maÿ aô 1695 – Cassirt vnd anderwertlich Testirt Mont. d. 8. Julÿ aô 1697.
(…) Fraw Elisabetha Spindlerin gebohrne Seidenbänderin, weÿl. Jost Spindlers geweßenen Vormahligen fischkäuffers, nachgehendts Krempen vndt Tabackmachers, burgers in Straßburg seel. nachgelaßene Wittib, durch Gottes genade aufrecht, gehend vnd stehenden Leibes (…) Sie hätte Zwar hiebevor Verschiedene letste willen aufgerichtet vnd annoch vor etliche Jahren Vor weÿl. herrn Not° Benedicto Großen demnach Ihrer sachen aber durch Länge der Zeiten in einem andern stand gerathen, werre Sie verursacht, alle Ihr Vormahlige letzte willen wider Zu cassiren (…)

1697. Testamentum nuncupativum Frawen Elisabethæ Spindlerin, gebohrner Seidenbänderin, weÿl. herrn Jost Spindlers deß Krempen und Tabackmachers seel. hinderlaßene Wittib nun auch seel. aufgerichtet Mont. den 8. Julÿ aô 1697
(…) aufrecht gehend vnd stehenden leibesn gesind (…) waßmaßen Sie bereits Zimlich erlebten hohen alters und dannenhero blöden leibs auch billich große Ursach hätten ane Ihr Sterbstündlein täglichen Zu gedencken, Sie hätte Zwar hiebevor verschiedene Letste willen vnd annoch vor etlichen Jahren vor mir Notario und Gezeügen auffgerichtet, demnach aber durch dieße schwere Zeiten, die stehen inn einen andern stand gerathen, und es schiene daß Sie des Ihrigen annoch selbsten würde nöthig haben, Zumahlen Ihre Kinder, so leider zu bejammern mehrern theils in Unverständlichkeit mit Ihr lebten, so were Sie verursacht alle Ihre vormahlige leste willen wider abzuthun vnd Zu Vernichten (…)
Fürs achten frawen Mariæ Barbaræ, dietrich Kautzen des Schuhmachers haußfrau welche Ihro viel dienste, gutes vnd hilffe erzeÿget (…)
11. (…) benantlichen Fr. Annam Elisabetham Roßbachin gebohrne Göppelin, H Hanß Wilhelm Roßbachs, Krempen und leichtermachers burgers allhier, ehelich haußfrauw, vnd So viel Sie Annam Elisabetham betrifft vmb deren, Ihro wohlbewußten Ursachen, vnd weilen Sie die Tochter mit Ihrer der Testiererin, Ihrer leiblichen Mutter, schon eine Lange Zeit in ohnversönlichem haß, streit vnd widerwertigkeit lebet, vnd durch nichts sich mit Ihr dero Mutter Zu versöhnen bewegen laßen will auch Ihr der Tochter kinder vnd enckeln gleichstem thier vnd thore Zusperret, mit Ihro der Testierin alß Uhr groß Mutter vnndt Großmutter mit Kindern gebühret Zu leben vnd vmb zu gehen, allein Inn Legitimam
(…) So geschehen vnd verhandelt in der Königlichenen freÿen Statt Straßburg In einer gegen dem Closter vnd Kirchen St Ludwig gelegenen mir Not. eigenthümlich zuständigen behaußung, dero Schreibsuben mit vier fenstern auf einem Gang außsehend, Montag den 8. Julÿ st. n. aô 1697. + der testierin handzeichen
(Cassirt, 27. Januarÿ 1699)

Elisabeth Seidenbender, veuve de Josse Spindler, hypothèque la maison au profit d’Anne Marguerite Spindler femme de l’aiguilletier Jean Georges Grædel pour garantir un capital dont elle a la jouissance viagère

1698 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 230-v
Fr. Elisabetha Seÿdenbinderin, weÿl. Jost Spindlers gewesenen Fischkaüffers sel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand H. Marx Schnepffen, deß Seÿlers Ihres Vogts
in gegensein Annæ Margarethæ geb. Spindlerin, hans Georg Grädels, deß Nadlers haußfrau, mit beÿstand Hn Johann Georg Rauch, E.E. großen Raths beÿsitzers Ihres Curatoris
demnach Sie Spindlerische wittib annoch 597 Gulden widem besitze und in handen habe, so obged. Jost Spindler ihr Mann sel. Ihro ad dies vitæ Zugenüß. vermacht, und theilß auff eine nunmehr verkaufft. am Fischer Stad. gelegenen behaußung gestand. theils in andern mittlen bestehet, den Eÿgenthumb ihro der tochter zuständig
unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflein, hinderhauß mit allen deren gebaüen, begriffen, recht. und zugehördt. allhier in der heÿligen Liechtergaßen, einseit neben einer Behaußung der Samlung zur dritten Regul gehörig, anderseit Zum theil neben weÿl. hans Siebenhorns deß Müllers sel. wittib, theilß neben H. Andrea Greuhmen den jüngern Apothecker, hinten auf H. Johann Philipß Zeÿsolff den handelsmann stoßend geleg.

Elisabeth Seidenbender, veuve de Josse Spindler, hypothèque deux maisons dont celle rue des Chandelles pour garantir le contrat alimentaire qu’elle a passé avec l’aumône Saint-Marc

1698 (10.5.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 282
/:salv. tit:/ H. Johann Jacob Richshoffer deß beständig. Regiments der H. XV. beÿsitzer, alß Pfleger, Und H. Johann Paul Tromer, Notar. publ. Oberschreiber deß großen Allmoßens zu St Marx an einem
So dann Elisabetha geb. Seÿdenbänderin, weÿl. Jost Spindlers, deß gewesenen Krempen sel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Marx Schnepffen, deß Seÿler Ihres Vogts am andern theÿl
daß Sie nachfolgendes Leibgeding auffrichtig und redlich mit einander getroffen und auffgerichtet haben (…)
dahingegen und für das andere, So verspricht Sie Spinderische wittib für solche Verpflegung ged. Allmosen 50 pfund pfenning Capital, welche dem Almosen nach ihrem ableiben, sambt dem Zinß von heut dato an à Vier pro Cto. fürs jahr gerechnet, baar sollen erstattet und bezahlt werd. Von auff und an hernach beschriebenen beed. Haüßern, so darvor außtruckentlich Verhafftet sein solle, Nemblich erstlich hauß, hoff und hoffstatt, sambt allen deren Gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier an der Heÿligen Liechtergaß, einseit neben David Schweinle, dem Riemenschneider Zum theil, und Zum theil neben H. Andreæ Greuhmen dem Jüng. Apothecker, anderseit neben einer behaußung dem Corpori der pensionen gehörig, hinten auf H. Johann Philipp Zeisolff den handelßmann stoßend geleg welche behaußung umb 300 lb, Annæ Margarethæ Gräthelin geb. Spindlerin deren leiblich. tochter weg. ihres Vätterlich. guths Verhafftet
So dann hauß hoff und hoffstatt, sambt alle deren Gebaüen, recht. und Zugehördt. allhier hinder dem Münster, einseit neben H. Johann Martin Biloni dem Mahler und dreÿer deß Stalls, and. seit neben Wilhelm Roßbach dem Krempen, hinten auf – Frantz den Schuhmacher stoßend geleg.

Elisabeth Seidenbender meurt en 1700 en délaissant deux enfants de son premier mariage et une fille du deuxième. La défunte est propriétaire d’une maison rue des Chandelles et d’une derrière la Cathédrale où est dressé l’inventaire. L’actif de la succession s’élève à 695 livres, le passif à 495 livres.

1700 (26.7.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 52) n° 478
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿl. die Viel Ehren und Tugendsahme Fraw Elisabetha, gebohrene Seidenbinderin, Weÿl. des Ehrengeachten herrn Jost Spindlers, gewesenen Fischhändlers und burgers alhier zu Straßburg seel. hinderlaßene Wittib nun auch seel. nach ihrem d. 9. hujus aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten Frawen seel. in zwoen Ehen ehelich erziehlter Töchter und Sohn auch ab intestato verlaßener Erben (…) So beschehen in Straßburg auff Montag d. 26. Julÿ A° 1700.
Die Abgeleibte Fr. seel. hat ab intestato Zu Ihren Erben Verlaßen als volgt. 1. Fr. Annam Elisabetham Roßbachin gebohrne Göppelin Hn Hannß Wilhelm Roßbachs des Fastenspeishändlern und burgers allhier eheliche haußfraw welche mit beÿstand deßelben Zugegen war. 2. Hrn Balthasar Göppeln, den Schuhmachern und burgern allhir so in Persohn dem Geschäfft abwartete, dieße beede der verstorbenen Frauen seel. in erster Ehe mit Weÿl. Hrn Hannß Jacob Göppeln dem Liechtermachern und burgern allhier seel erzeugtz Töchter und Erben
So dann 3. Fr. Annam Margaretham Grädlerin gebohrne Spindlerin weÿl. Hn Hannß Georg Grätels gewesenen Nadlers und burgers allhier, welche mit assistentz des Wohl Ehrenvest hochachtbahr vnd Wohlweißen Herrn Johann Georg Rauchen E. E. Großen Raths allhier Zu Straßburg alten und E. E. Kleinen Raths anestatt eines Constofflers Jetzmahligen wohlverordneten Assessoris deroselben geordneten herren Curatoris erschienen, diese letstere der in Gott ruhenden Fraw seel mit weÿl. hrn Jost Spindlern gewesenen Fischhändlern und burgern allhier gleichfalls seel. ehelich erzeugte Tochter, Alßo alle weÿl. der Verstorbenen Fr. sel. in Zwoen Ehen ehelich erzeugte Töchter und Sohn auch ab intestato zu gleichen antheilen verlaßene Erben.

In einer in der Statt Straßburg gegen dem Münster über Gelegene und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane Häußern. Hauß, hoff und hoffstatt mit allen deren begriffen, Weiten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg an der hellen liechten gaß, i.s neben herrn Stephan Gretzingern dem Knöpffmacher, 2.s neben i. beh. in das Pensionen Corpus gehörig, hinden auff hrn Joh: Phil. Zeÿßolffen den Handelsmann allhier so freÿ ledig und eigen und hiehero durch (…) die geschworne Werckleuthe angeschlagen pro 400 lb. Darüber besagen 2. teutsche perg. Kauffbr. m. d. Statt Straßb. anh. Cantzel Contract Ins. verwahret deren d. 1. datirt d. 18. Aug. A° 1662. d. 2. aber d. 22. Junÿ 1654 dabeÿ gebund. i. perg. Ganthkauffbrieff m. des hiebevorigen Stattgerichts allhier anhang. Insigel bekräfftiget deßen datum d. 16. Julÿ A° 1652. alle dreÿ mit Alten n° I signirt & darb. gelaßen. Und dann 3. abgelößte perg. Zbr. m. a. Nis 6 et Lit. D notirt u. dißmahlenn darb. gelaßen.
Item Hauß, Hoff und hoffstatt m. allen deßen begr., Weith. Recht. u. gerecht. gelegen in der Statt Straßb. hind. dem Münst. (…)
Abzug in dießes Inventarium gehörig, Sa. haußraths 43, Sa. Silbers 5, Sa. guldenen Ring 11, Sa. Eigenthums ane Häußern 635., Summa summarum 695 lb – Schulden 495, Nach deren Abzug 200 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 499 lb
Wÿdemb, Welch die Verstorbene Fr seel. weg. Frawen Annæ Margarethæ Grädlerin gebohrner Spindlerin dero Tochter letzter Ehe Zeit leben genoßen
Abschatzung dienstag den 27.ten Julÿ 1700. Weilland der fill Ehr Vnd tugendt Samen frauw Erlisabet spindlerin Sel. hünder Laßne Erben behaußung allhie j der statt straßburg hinder dem Münster (…)
die andere behaußung auch in der statt Straßburg in der hellenlichter gaß ein seidts Neben herr steffen Kretzinger ander seits neben herr Caspar hanßer hinden auff herr Ullerich Zeißolff stosend welche behaußung sampt hinder gebeÿ vnd neben gang vnd hofflin auch übrigen begriff. Zugehör und gerechtigkeit wie solches in der besichtigung befunden und im Jetzig. breiß Nach angeschlagen Vor Acht Hundert Gulden. Bezeichnüß der statt geschworne Werckhleute, [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager, Werck Maister deß Münsters, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

Le cordonnier Balthasar Gœppel, l’un des trois héritiers, vend sa part de maison au tailleur Jean Bernard Strauss

1701 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 411
Balthasar Göppel der Schuhmacher [unterzeichnet] balthasar goeppel schumacher
in gegensein Johann Bernhard Straußen deß Schneiders
Einen dritten theÿl für ohnvertheÿlt an hauß, Hoff, und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Recht. und Zugehördt. allhier an der Heÿlig. lichtergaß einseit neben Balthasar Ziegler, den Grempen, and. seit neben einer behaußung in d. Pensionum Corpus gehörig. hinten auf Hn Johann Philipß Zeÿsolff stoßend gelegen, welche gantze behaußung neben noch einer anderen Hinder den Münster gelegenen behaußung dem Stifft St. Marx annoch umb 100 lb Capital, auch die beschriebene behaußg. umb 299 lb Vätterlichen guths Fr. Annæ Margarethæ Grädelin geb. Spindelin des Verkäufers Schwester verhafftet – obgemelden 100 lb allein ein drittel von der helffte, an den 299 lb eine völlige tertz übernommen, und 45 pfund

Les deux autres héritières, Anne Elisabeth Gœppel femme du revendeur Jean Guillaume Rosbach et Anne Marguerite Spindler femme de l’aiguilletier Jean Georges Græthel, vendent leurs parts de maison au même Jean Bernard Strauss

1701 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 574
Anna Elisabetha geb. Göppelin, Hannß Wilhelm Roßbachen des Krempen Haußfrau, So dann Anna Margaretha geb. Spindlerin, weÿl. Hanß Georg Gräthels deß Nadlers seel. Nachgelaßene Wittib mit beÿstand Christoph Pfanners deß Einspennigers Ihres Curatoris
in gegensein Johann Bernhard Straußen des Schneiders Und Mariæ Jacobe geb. Rennerin
daß Rothbachische Haußfrau Und grätherlische Wittib, beede Halb Schwestere (verkaufft und zu kauffen gegeben) Zween dritte theil für ohnvertheilt an Hauß, Hoff und Hoffstatt mit allen deren Gebaüen, Rechten und Zugehördten allhier an der Heÿlig. Liechten Gaß einseit neben Balthasar Ziegler dem Krempen anderseit neben einem Hauß in d. Corpus Pensionum gehörig hinten auf Johann Philipß Zeisolff den Handelsmann stoßend gelegen, Welche gantze Behaußung annoch umb 50 lb und 299 lb (verhafftet, geschehen) um 90 pfund

Jean Bernard Strauss épouse Marie Jacqueline Renner, veuve de Georges Christophe Seyfert.
Originaire de Lehnstedt en Thuringe, juridiction de Weimar, le tailleur Georges Christophe Seyfert épouse Jacqueline, fille de Jérôme Renner : contrat de mariage, célébration. Il devient bourgeois quelques jours après son mariage (le lieu d’origine est Canstatt à l’acte de mariage)

1683 (27.6.), Not. Gross (Benoît, 14 not 1)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen undt bescheidenen Mr Georg Christoph Seÿfert dem ledigen Schneider undt burgern allhier als dem Hochzeiter an einem,
So dann der tugendsamen Jfr Maria Jacobea, weÿlandt deß Ehrenvesten undt wohlgelehrten Herrn Hieronymi Renners gewesenen Conrectoris Zu Haÿlbronn undt burgers alhier seel. nachgelaßener ehelicher Jgf tochter als der Jfr. Hochzeiterin andern theils
Verhandelt in Straßb. Sontags den 27.ten Junÿ St. N. Anno 1683. [unterzeichnet] gorg Christoffel Seÿffert Als hochziedter be kenne wie ob stehet, Johann Christian Schatz Als der Jungfr. Hochzeiterin Vogt bezeugt wie obsteht

Mariage, Temple-Neuf (luth. 113-v, n° 35)
1683. Dom: 5 post Trinit. Georg Christoph Seifert der schneider Hanß Christoph Seiferts des Landmann Zu Canstatt Fürstl. Weinmarischer Herrschafft ehel. S. Jfr. Maria Jacobe, weÿl. H. Hieronimi Renners nachgelaß. ehel. T. Mont. den 26.ten Julÿ beÿ den Predigern (i 115)

1683, 4° Livre de bourgeoisie p. 498
Christoph Seiffert der Schneider von Lehnstett in thüringen empfangt das burger Recht von seiner haußfr. Maria Jacob Rennerin pro 6. golt fl. welche Er beÿ d. Cantzleÿ erlegt vnd wird Zu den Schneidern dienen. Jur. 2. 7.br.

Georges Christophe Seyfert meurt dans une maison rue des Chandelles en délaissant deux enfants. La masse propre à la veuve est de 29 livres, celle des héritiers de 16 livres. L’actif de la communauté s’élève à 101 livres et le passif à 21 livres.
1696 (7.5.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6333) n° 484
Inventarium und beschreibung aller undt Jed. v.ändt. und Unverändt. haab undt Nahrung, so weÿl. d. Ehrenhaffte Georg Christoph Seÿffert, gewes. Schneid. burg. alhier Zu Straßburg nach seinem d. 3. Martÿ Jüngsthien tödtlich genommenen hienscheid. hind. Ihme verlaß. welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeacht. Johann Philipp Ulrici Schneids. burgs. Zu gerührten Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Dorotheæ, Hans Christophs undt Johann Jacob. des verstorbenen seeligen mit d. nachgelaß. wittib ehelich erzeugter Kind. undt ab intestato nachgelaßer. Erben vorgenommen, durch die Ehrn undt tugendsahme fraw Mariam Jacobeam Rennerin, die wittib mit beÿstandt des Ehrengeacht. Georg Philipp Wachters Schneids. burgs. alhier Ihres geordnet. und geschwornen vogts (…)
Welches bescheh. inn Straßburg Montags d. 7. Maÿ Anno 1696.

Inn einer in d. Statt Straßb. in d heÿlig. Liecht. gaß beÿ d, Beck. Knecht Stub gelegen u. hieher nicht gehörig. behaußung hatt sich befunden wie volgt
Inn der Soldaten Cammer
Norma hujus inventarii,. Copia d. Zwisch. dem Verstorb. seelig u. d. hind.lß. wittib Zu Zeit Ihrer Verheurathung mit einander auffgerichtet Eheberedung – Copia Codicilli (…)
d. wittib ohnv.ändt. eÿgenthümblich Vermögen, haußraths posten seindy von Maria Salome Riehmin ererbt worden. 16, Sa. Silb. 7, Gold. Ring 6 ß, Summa summarum 29 lb
Auff solches volgt d. Erben ohnverändert. eÿgenthumbliche Nahrung, Sa. haußraths13, Silber 2, Guld. ring 6 ß, Summa summarum 16 lb
Endtlich wird nun auch d. gemein verändt undt theilbar guth beschrieben, Sa. werckzeug Zum schneid. Handwerck gehörig 1, Frücht. 7, Silber undt geschmeidt 13, Guld. Ring 1, baarschafft 13, Schulden inn die Verlaß. 28, Summa summarum 101 lb – Schulden 21, Über abzug 79 lb
Copia der Eheberedung (…) Act. Strb. den 15. 7.br 1692. Johann Peter Kolb Nots. publ.

Fils de menuisier, le tailleur Jean Bernard Strauss épouse en 1697 Marie Jacqueline Renner, veuve de Georges Christophe Seyfert : contrat de mariage, célébration
1697 (15. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 522
(Eheberedung) hans Bernhard Strauß der ledige Schneider alß hochzeiter mit beÿstand Caspar Lindenmeÿers des Schreiners seines bißherigen vogts an einem
So dann Maria Jacobe geb. Rennerin, weÿl. Georg Christoph Seuferts gewesten Schneiders nun sel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand Georg Philipp Wachters wie auch Johann Philipp Ulrici auch Schneiders ihrer Kinder i. Ehe Curatoris alß hochzeiterin
[unterzeichnet] Maria Jacobea Seyffertin geborerin Renerin)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 82-v n° 433)
1697. Mittw. d. 27. 9.br wurd. nach Zweÿmahl. p.clamation copulirt Johann Bernhard Strauß d. led. schneider, weil. Johann Georg Straußen des geweß. schreiners v. B. allhier nachgelaß. ehl. sohn, v. fr. Maria Jacobe weÿl. Georg Christoph Seufferts des geweß. B. v. schneiders allhie nachgelaß. Wittwe [unterzeichnet] Hanß Bernhardt strauß, hoch Zeider, Maria Jacobea auß Seÿffterin hochzeiterin, Gotthard Renner alß d. hochzeiterin bruder (i 82)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 40 livres, ceux de la femme à 333 livres.
1698 (14.7.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 1)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab und Nahrung, so der Ehrsam und bescheidene Meister Johann Bernard Strauß, Schneider und die viel Ehren und tugendsame fraw Maria Jacobe geborne Rennerin, beede Eheleuth und burgere allhier zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand gebracht, welche vf ansuchen, erfordern und begehren der beeden Eheleuthen selbsten geeÿt und gezeÿgt (…) Actum in Straßb. beÿ weisend Herr Georg Christoph Wachters auch Schneiders, der frawen beÿstandts vff Dienstag den 14. Julÿ 1698.

Calculus der Kinder erster Ehe vätterlich Gutt. Nach Innhalt deß über weÿland Mstr Georg Christoph Seÿfferts gewesenen Schneiders und burgers Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft vfgerichteten vnd von Herrn Notario Johann Kitschen außgefertigten Inventarÿ de anno 1669, haußrath 13, beßerung 6, Silber 2, melioratio 16 ß, Gold. Ring 6, beßerung 1 S. Sa. 24 lb
Theilbar gutt, haußrath 35, beßerung 17, werckzeug 1, beßerung 10 ß, Früchten 2, beßerung 3, Silbergeschirr 13 beßerung4, Guldinen Ring 1, beßerung 6 ß, baarschafft 13, Activi 2, Summa summarum 127 lb – Schulden 21, Rest 106 lb
Abzug, des Manns, haußrath 25, Silber 9, baarschafft 6, Sa. Saô 40 lb
der Frawen, haußrath 185, Früchten 7, Werckzeug 2, Silber 21, Gulden Rung 11, baarschafft 73, Activi 50, Summa summarum 352 und 18, 333 lb

Jean Bernard Strauss et Jacqueline Renner hypothèquent la maison au profit d’Anne Schmidt veuve Riehl

1710 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 166-v
Joh: Bernhardt Strauß schneider u. Jacobe geb. Rennerin beÿständlich Heinrich Kuehf handelsmann u. Joh: Georg Redsloff drehers
in gegensein Annæ Riehlin wittib geb. Schmidtin beÿständlich Joh: Lobstein Kiefers – schuldig seÿen 73 lb
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der heÿligen lichten gass, einseit neben Balth: Zieglern anderseit neben Joh: Kamm hinten auf d. Zeisolffische hauß stoßend

Effets mobiliers que délaisse Jean Christophe Seyfert, issu du premier mariage de Marie Jacqueline Renner
1713 (14.8.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 10) n° 350
Specificatio alles deßen so weÿl. H. M. Johann Christoph Seÿffert weÿl. Mstr. Georg Christoph Seÿfferts geweßenen Schneiders allhier seel. mit der tugend. Mariæ Jacobe gebohrner Rennerin erzeugten hinderlaßenen Sohns nunmehr seel. den 7. Aug. 1713. Zeitlichen verlaßen vnd sich beÿ fr. Rennerin wittib alhier in die haanen gaß befund. word. wie volgt.
(Bücher, Straßb. d. 14. aug. 1713.

L’inventaire dressé par le notaire Jean Pierre Kolb après la mort de Marie Jacqueline Renner n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 900 florins
1715, Livres de la Taille (VII 1175) f° 120
(Schneider, F. N° 1444) Weÿl. Frauen Mariæ Jacobe gebohrner Rennerin, Johann Bernhard Straußen Schneiders und burgers alhier geweßener Ehl. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Peter Kolb.
Concl. fin. Inv. ist fol. 97.b, 448. lb. 14 ß 2 d, die machen 900. fl, verstallte 600. fl. Zu wenig 300 fl.
Nachtrag alß von theilbarem Guht auff Sechs Jahr in duplo macht à 18 ß, 5 lb 8 ß
Und auff vier Jahr in simplo trifft 9 ß, 1 lb 16 ß
Extat Stalleltt pro 1715. 2 lb 14 ß
Gebott 1 ß 5 s
Abhandlung 12 ß 4 s – Summa 10. lb 11 ß 10 d
N. Es hat Zwahr der Wittiber den 14° Martÿ 1714 sich 300. fl. Zuschreiben laßen, weilen Er aber solchen Zugang nicht zugleich erlegt alß hat man Ihne nicht attendirt.
In ansehung die zugeschriebene 300. fl. der Nahrung ererst in anno 1714. durch Verkauffung Weins zugegangen alß haben die Herren dreÿ vier Jahr in duplo und Zweÿ Jahr in simplo nachgelaßen, th. 4. lb 10 ß, rest 6. lb 1 ß 10 s
dt. 4° Febr. 1715.

Jean Bernard Strauss se remarie en 1715 avec Marie Marguerite Gebhard, fille de tailleur : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehren: vnd vorgeachten herrn Johann Bernhard Strauß, Schneider undt burger, alhier Zu Straßburg, alß dem hochzeither ane einem, So dann der Ehren vndt tugendsahmen Jungfrauen Mariæ Margarethæ Gebhardin deß Ehrengeachten Herrn Johann Georg Gebhard, auch Schneider und burgers allher mit frawen Margaretha gebohrner Meÿerin Ehelich erzeugten tochter alß der Jungfraw Hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen und verhandelt seindt dieße ding in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Dienstag den 23. Maÿ im Jahr deß Herrn als man Zalt 1715, Johann Heinrich Iller

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 273, n° 1175)
1715. Mitwoch den 26.t Junÿ Seind nach 2 mähl. Proclamationen ehelich copulirt worden Johann Bernhardt Strauß der b. Schneider auch wittwer allhier, und J Maria Margaretha, Johann Georg Gebhard b. v. Schneiders allhier, eheliche Tochter, [unterzeichnet] Johan Bernhard Strauß als hoch zeiter, Maria marigretha Gebhartin hochzeiterin (i 272)

Le maître maçon Jean Georges Küffer se plaint que le compagnon Grégoire Spieler a réparé la cheminée du tailleur Jean Bernard Strauss alors qu’il n’avait pas voulu se charger des travaux à cause du risque d’incendie. Jean Bernard Strauss déclare ne pas connaître le compagnon. Samuel Zanger se charge finalement des travaux à la demande du préteur Müllenheim
1720, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 5-v) Mittwochs den 10.ten Aprilis 1720. (Klag)
Mr Johann Geörg Kuffer Klagt Contra Gregorium Spieler, daß er Johann Bernhard Straußen Schneidern an einem Camin etwas mache sollen, welches er aber wegen feuers gefahr nicht machen wollen, nach der hand solches er Spieler ohnwißend seiner Vnd also wider ordnung gemacht.
Beklagter Könne genug davor thun, daß Er nicht in sein Mr Straußen hauß gekommen Mr Strauß Zugegen meldete, daß er dießen gesell nicht Kenne, sein Lebtag nicht gesehen, noch Ihme etwas bezahlt haben sondern auß Erkandtnus der Oberen feurherren Mr Samuel Zanger gemacht habe.
Hr Zanger ist geständig, solches gemacht Zue haben, der mann seÿe Zu ihme Kommen vnd inständig gebetten, weilen Ihme das Camin eingeschlagen worden, vnd es in der grösten Winters Zeit wäre, Ihme Zu machen deme Er aber beditten, daß weilen daselbe Von denen Ober feuerherren eingeschlagen worden, Er solches ohne den augenschein nicht Zumachen dörffen Vnd Zugleich den Küeffer gefragt, ob Ihme dißer Schneider etwas schuldig, der aber mit Nein geantwortet, Zumalen Ihme Küefferen acht tag Zeit Von herrn Stättmeister von Müllenheim gegeben worden, einer welche der selbers machen, nachdeme aber derselbe wegen des geldts, so seithero auffgeschlagen, nicht einig mit demselben werden können, vnd also dießes Camin Vierzehn tag ohngemacht anstehen Laßen, habe der herr Stättmeister Ihm Zanger beditten, daß ers machen wolle.
Mr Küeffer, der M Zanger habe es nachgehends wider Verbeßert, Vnd gehört, daß es vorhero ein Maurer gemacht habe.
Erkandt, solle Kläger beÿ nechstem gericht erweißen, daß der gesell dißes Camin gemacht habe, alßdann ferner ergehen sollen was recht ist.

Le procureur adjoint Thomas Rœmer demande au conseil des Tailleurs de vérifier la facture que lui a transmise Bernard Strauss. La commission estime que le prix n’est pas exagéré.
1722, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 216-v) Mittwoch den 9.ten Decembris 1722
Thomas Römer Procurator Vicarius contra Bernhard Strauß, den Schneider Meister allhier Kläger produciret 2 Conto für verfertigte Schneider Arbeit, bittet deren Taxam.
Ille præsens berichtet, er habe schon Anno 1716. und 1717. gearbeitet, und viel Conto geschickt, aber keine Zalung von jetzigem Kläger erhalten können, Zufolg dessen hat er ihn vor E. E. Kleinen Rath dieser Zahlung halben citiren lassen, allwo er dann Zuvorderst Taxam der producierten Conto begehret, in welche Kläger Zwar consentiret, berichtet aber anbeÿ, es seye nicht allein Arbeit, sondern hat auch viel Zugehör dazu gegeben, so er noch in gutem Geld vor ihn bezahlt hat. Ueber diß ist man nach verfließung eines Monats vermög unserer Articul kein Red und Antwort wegen verfertigter Arbeit mehr Zu geben schuldig, bitt deßwegen es bey dem angesetzten Preiß Zu laßen. Worauf dann diese beede Zettul nach geschehener Examination dannoch vor gantz just und nicht zu enorm erfunden worden.

Jean Bernard Strauss meurt en 1741 en délaissant deux fils de sa veuve. Les experts estiment la maison rue des Chandelles à 575 livres. La masse propre à la veuve est de 136 livres, celle de l’héritière de 1 066 livres. L’actif de la communauté est de 464 livres, le passif de 824 livres.

1741 (2.6.), Not. Papelier (41 Not 2) n° 24
Inventarium über Weÿland des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Bernhard Straußen, geweßenen Schneiders undt burgers allhier Zu Straßb. nunmehro seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1741. – nach seinem am 27.ten Martÿ Jüngsthien aus dießer Zeit undt Welt genommenen tödlichen hientritt hie Zeittlichen Verlaßen hat. Welche Verlaßenschaffts Nahrung heut dato auf freundfleißiges Ansuchen erfordern und begehren des Verstorbenen seelig mit Frauen Maria Margaretha gebohrner Gebhardin der nunmehrig hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlt und ab intestato Zu gleichen portionen und antheilern hinterlaßenen Erben (…) inventirt und ersucht durch erst gemelte Wittib mit beÿstand H Johann Friderich Gebhard des Schneiders und burgers ihres bruders und Erben (…) So beschehen Straßburg auff Freÿtag den 2. Junÿ 1741.
Der verstorbene seelig hat ab intestato Zu seinen rechtsmäßigen Erben Verlaßen wie folgt. 1° H Johann Georg Straußen so mehrjährig und in persohn dießem Geschäfft abgeordnet, 2.do Johann Bernhard Straußen, 3.to Johann Friderich Straußen, 4.to Mariam Margaretham Straußen, In dießer dreÿ letztern nahmen H. Johann Leonhard Stadelmann, deroselben geordnet undt geschwohrener Vogt Zugegen ware, Alle des verstorbenen seelig mit vorgedachter seiner hinterbliebenen Wittib ehel. erziehlte undt Zugleichen portionen und Stammtheilen hinterl. Kinder und Erben.

Copia des Verstorbenen seel. und seiner hinterbliebenen Wittib Zur Zeit ihrer Verheurathung vor nun auch weÿl. Herrn Johann Heinrich Jüller geweßenen Notario publico et practico allhier den 20. May 1715. auffgerichteten heuraths Verschreibung
Copia Beeder nunmehro durch den Zeitl. todt Zetrennter Eheleuthen vor H. Johann Jacob Oelinger Notario publ. et Pract: allhier den 12. Marÿ 1741. errichteten Codicilli reciproci.
In einer allhier Zu Straßb. ane der Hellenliechten Gaß gelegenen behaußung folgender maßen befunden
Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, In der Cammer B, Lit. C., Lit. D, Auff dem Gang darneben, Im Obern vordern stübel, In der Wohnstub, In der Kuchen
(f° 9) Eigenthum ane behaußungen denen Erben ohnverändert gehörig. Erstlichen Zweÿ dritte theil ane einer Behaußung, hoff, hoffstatt, sambt hinter hauß und allen deren übrigen darzu gehörigen rechten undt Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der heiligen liechten gaß, einseith neben Johannes Biller dem Einspänniger, anderseit neben Hannß Jacob Steegen des geweßenen schloßers seel. Erben, hinten auff den H Johann Philipp Zeÿsolff den handelßmann allhier stoßend, so allerdings freÿ leedig undt eigen und ist dieße Völlige behaußung vermög der durch löbl. Statt Straßb. geschwohrne Hh. Werckmeistere Verfertigter und beÿ dem Concepto Verwahrlich liegender Abschatzung vom 29.t Maÿ Jüngsthien angeschlagen worden pro 575. lb thut hiehero gehörig. Zwo Tertzen 383 lb. Uber dieße gantze behaußung besagen zweÿ pergamentene Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stuben gefertiget und mit dero Kleineren Secret Insiegel verwahret deren einer datirt den 5.ten Aug. 1701 und der Andere den 17. 9.bris ermelten Jahrs mit Lit. A et b. notiret. Und ist der übrige dritte theÿl constante hoc matrimonio von Weÿl. Frauen Maria Jacobea Straußin gebohrner Rennerin mit auch weÿl. Christoph Sÿffert geweßenen Schneiders und burgers allhier erziehlt und hinterlaßenen Kindern eineth. erkaufft worden.
(f° 9-v) E) Item ein hauß, hoffstatt und höfflein ane dem Waßerzoll beÿ den gedeckten brucken (…)
(f° 10) Eigenthümblicher Antheil ane einer behausung so theÿlbar (T.) Nembl. ein dritter theil von und ane einer Behaußung, höfflein und hinter hauß, sambt allen deren übrigen darzu gehörigen rechten undt Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der heiligen liechten gaß, davon die Zweÿ dritte theÿl den Erben Vor ohnverändert Zuständig, einseith neben Johannes Biller dem Einspänniger, anderseit neben Hannß Jacob Steegen des Schloßers seeligen Erben, hinten auff H Johann Philipp Zeÿsolpff den handelßmann allhier stoßend, so freÿ leedig undt eigen und ist dieße Völlige behaußung Zuvolg der durch löbl. Statt Straßburg wohlverordneten Herren Werckmeistere vom 29.t Maÿ 1741 Verfertigter und beÿ dem Concepto Verwahrlich liegender Abschatzung angeschlagen worden pro 575. lb, daran trifft der hiehero gehörige dritte theil 191 lb.
(f° 16) Ergäntzung der Wittib ernanglenden ohnveränderten guths, Zufolg des (…) durch weiland H. Johann Heinrich Iller geweßenen Notarium publ. und Practicum allhier in anno 1715. auffgerichteter und Verfertigten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnveränderter Guth, Haußrath 13, Silber 2, Goldene Ri,ng 2, baarschafft 11, Pfenningzinß hauptgüter 50, Schuld. 37, Ergäntzungs rest 19, Summa summarum 136 lb
Der Erben ohnverändert guth, haußrath 23, Werckzeug zu Schneider herrschafft o, leere Faß 5, Silber 2,, Baarschafft 2, Eigenthum ane Behaußungen 583, Ergäntzungs Rest 486, Summa summarum 1104 lb – Schuld 37, Compensando verbleibt 1066 lb
das theilbahre Gut, haußrath 16, Leere Faß 18 ß, Goldener Ring 8 ß, Pfenningzinß hauptguth 250, Eigenthümlicher antheil ane einer behaußung 191, Activ Schulden 4, Summarum 464 lb – Schulden 821, Compensando 357 lb
Copia Testamenti – 1741 (…) auf Sonntag den 12. Monats tag Martÿ abends Zwischen Vier und Fünff uhren, In einer allher zu Straßburg ane der hellenliechter gaß gelegenen den beeden hernach gemelten Disponirenden Eheleuthen eigenthümlich zuständigen behaußung dero Obern Stuben mit den fenstern In gedachte gaß außsehend (…) persönlich kommen und erschienen senid der Ehren und vorgeachte Herr Johann Bernhardt Strauß Schneider und die Ehren und tugendsahme fraw Maria Margareth gebohrne Gebhardin beede Eheleuthe und burgere allhier Zue Straßburg, Er den Mann Zwar Kranck, blöden und schwachen auch auf einem beth liegenden Sie die fraw aber aufrechten, gesunden gehend und stehenden leibs (…) Johann Jacob Oelinger Nots. Juratus
Copia der Eheberedung (…) auff Dienstag den 23. Maÿ im Jahr deß Herrn als man Zalt 1715, Johann Heinrich Iller
Abschatzung den 29: Maÿ: 1741. Auff begehren Weillandy deß wohll achtbahren und bescheitenen Johann Bernhard Strauß deß gewëßenen schneiterß seel. hindter Laßenen Frau Wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der hellen Liechter gaßen gelegen, ein seitß Neben Johann Biller, dem Satlern anderseitß Neben hanß Jackob stëgen deß geweßenen schloßers sel: Erben, hinden auf dem Zeißolffischen hoff stoßend welche behaußung unden ein Stuben hauß Ehren, daß höffell soldaten Cammer, Kleiner gewölbter Keller, oben dar über ein stuben Cammer hauß Ehren darinen der herdt under dem tach Zweÿ Cammren Zweÿ holtzerer gëbell, daß hintere häußell worin ein stuben und Zweÿ Cammern oben dar über ein halbeß tach mit ein fachen Ziglen belegt sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten undt Jetzigem Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor vnd Umb Ein Tausendt Ein hundert und Vünffzig Gulten
Der 2.ten begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg andem obern waßer Zoll: beÿ der getëckten brucken über gelegen (…)
Johann Jacob Biermeÿer Werckmeister deß Zimmerhof.

Marie Marguerite Gebhard meurt en 1758. L’actif de la succession s’élève à 891 livres, le passif à 242 livres. Les maisons sont estimées à la somme reprise de l’inventaire précédent

1758 ‘27.2.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 793) n° 146
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und tugendsahmen Fraun Mariæ Margarethä Straußin, geb. Gebhardin auch weÿl. Hn Johann bernhard Strauß, geweßenen Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg längst seeligen nachgelaßener Wittib auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1758. – nach ihrem dienstags den 7. dießes Monats, aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 27.ten Februarÿ 1758.
Die Verstorbene Frau seelige hat ab intestato zu Erben Verlaßen, wie volgt, 1. Hrn Johann Bernhard Straußen den Informatorem und burgern alhier, welcher in selbst eigener Persohn deù Geschäfft abwartete, In den Ersten Zweÿten Stammtheil, Und dann 2.do Hn. M. Johann Friedrich Straußen, Membrum Seminarii Ecclesiatici, so Majorennis und mehrjährig, und gleichfall selbst eigener Persohn dem Geschäfft beÿwohnete, In den Zweÿten Stammtheil, beede der abgeleibten Frauen seel. mit längst Weÿl. H. Johann Bernhard Straußen Ihrem geweßenen Ehemann längst seel: ehelich erziehlte und nach tod zu Zweÿen gleichlingen portionen und antheilern Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Heÿligen Lichtergaß gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung befunden Worden, Wie folgt
Eigenthumb ane Häußern. Nemlichen eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt samt Hinterhauß u. allen deren übrigen darzu gehörigen Rechten u. gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der heiligen Lichtergaß 1.s neben Johannes Bühler den Einspenniger 2.s neben Hannß Jacob Steegmanns des geweßenen Schloßers u. burgers allhuer seel. Erben, hinten auf H. Johann Philipp Zeÿßolff d. handelsmann allhier stoßend, so freÿ leedig, eigen und durch (die Werckleuthe) laut Abschatzung Zeduls vom 24. Februarÿ 1738 gewürdiget ad 450 lb. Über dieße behaußung besagend 2. Pergamente Kauffbrieff in allhießigen C.C. stub gefertiget u. mit dero Kleineren Secret Insiegel verwahret, d. d.is 5. Aug. et 17. 9.bris 1701 mit alt. Lis A et B Notirt und dißorts Wied. dabeÿ gelaßen.
It. eine Behaußung, Hoffstatt u. Höfflein samt übrigen dero Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Wasserzoll beÿ d. gedeckten brucken 1.s neben N. Sargers des gewesenen Schiffmanns seel. Erben, 2.s neben einem Allmendgäßl. u. hinten auf die Breusch stoßend, so Krafft vorangeregten Abschatzung Zeduls d. löbl. Stadt Straßburg geschwohrene Werckleuthe taxirt word. ad 400. lb. Dießerwegen sind vorhanden zween teutsche pergamentene Kauffbrieff in allhießiger löbl. C.C. Stub gefertiget d. d.is 3. feb. 1710 und 15. 8.bris dicti anni m. alten Lis B et V bezeichnet und dermahlen wieder dabeÿ gelaßen
Bericht – Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 27 lb, Sa. lährer Vaß 6 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. goldenen Rings 1 lb, Sa. Eigenthumbs ane häußern 850 lb, Sa. Schulden 6 lb, Summa summarum 891 lb – Schulden 242 lb, Nach deren Abzug, Stall summ 649 lb – Zweiffelhaffte pfenningzinß hauptgüter 7 lb, Zweiffelhaffte Schulden 1 lb

Le pasteur Jean Frédéric Strauss, fils cadet, rachète les parts des deux maisons et en devient seul propriétaire

1783 (1. Dec.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 793) Joint au n° 146 du 27 févr. 1758
Zuwißen seÿe hiemit, daß auf heut Zu end gesetztes datul vor mir unterschriebenem als zu weÿl. Frauen Mariä Margarethä Straußin geb. Gebhardin, auch weÿl. Hn Joh. bernhard Strauß, geweßenen Schneiders v. b. dahier Zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib, auch seel. Verlaßenschafft Inventur in Anno 1758 in specie adhibirt geweßenem Notario persönlich erschienen S.T. Herr Johann Friedrich Heupel vortrefflicher Jurisconsultus und E. Löbl. Stiffts Waÿßenhaus allhier wohlbestellter Schaffner, dießer im Nahmen gedachten löbl. Stifft die Rechten weil. H. Johann Bernhard Straußen, des geweßenen Informatoris und burgers allhier mit auch weil. Frauen Margaretha Salome Straußin gebohrner Heimlichin seiner Ehefraun seel. ehelich erziehlter nach tod verlaßener annoch lebender 3. Kinder Johann Bernhards, Johann Friedrichs und Johann Jacobs der Straußen, so sich in alhießigem Waÿsenhaus befinden, vorstellend, der hat
in gegenseÿn H. M. Johann Friedrich Straußen Membri Seminarii Ecclesiatici und Pfarrers der Evangel. Gemeinde in Lingolßheim, des verstorbenen seel. eheleiblichen bruders (…) cedirt, abgetretten und überlaßen habe
Erstl. die helffte vor ohnvertheilt von und ane einer Behaußung, hoff, hoffstatt samt hinterhauß und allen deren übrigen darzu gehörigen Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der heiligen Lichtergaß 1. seith neben Johann Bühler, den Einspänniger 2. seith neben Joh. Jacob Steegmann dem Schloßer hinten auf Herrn Joh. Philipp Zeÿßolff den handelsmann alhier,
und dann die helffte vor ohnvertheilt von und ane einer Behaußung, hoffstadt und höfflein samt übrigen dero Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Wasserzoll beÿ den gedeckten brucken einseith neben N. Sargers des Schiffmanns seel. Erben 2. seith neben einem Allmendgäßlein und hinten auf die Preusch stoßend (…), woran ihme dem H. Cessionario die übrige helffte selbsten für ererbt Elterlich guth zuständig (umb) 500 Pfund – Straßburg den 13. Decembris Anno 1783

Jean Frédéric Strauss épouse en 1773 Catherine Salomé Scherer, fille du professeur de langues anciennes Jean Frédéric Scherer : contrat de mariage, célébration
1773 (7.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 365
Eheberedung – persönlich erschienen der Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrte Herr M. Johann Friderich Strauß, dermaliher treueiferiger Pfarrer beÿ der Evangelischen Gemeinde Zu Lingolsheim Weiland H Johann Bernhard Strauß gewesenen Schneiders und burgers allhier seel. hinterlaßener ehelicher majorenner Sohn, als Hochzeiter ane einem
So dann die Wohl Edle und Viel tugendgezierte Jungfrau Catharina Salome Schererin, S. T. Herrn Johann Friderich Scheerers, Linguæ Hebraicæ et græcæ Professoris publici ordinarii et Capituli Thomani Canonici, auch vornehmen burgers dahier ehelich erzeugte Jungfer tochter unter authorisation dieses ihres H Vatters als Hochzeiterin ane dem andern theil
Straßburg auf Dienstag d. 17. Augusti 1773 [unterzeichnet] M Johannes Fridericus Straus als Bräutigam, Catharina Salome Schererin als Braut

Jean Frédéric Strauss termine ses études en 1746. Il est nommé diacre en 1757 puis pasteur en 1761, à Lingolsheim puis à Heiligenstein
(Répertoire des pasteurs, Bopp n° 5117) Johann Friedrich Strauss, Mag., ° Straßburg 12.4.1726, Sohn von Johann Bernhard Strauß, Schneider, und Maria Magdalena Gebhard, x Straßburg (Neue Kirche) 27.9.1773 Katharina Salome Scherer, Professortochter (n° 4551). imm. in Straßburg 16.4.1743, Cph. 25.5.1743, Mag. 19.7.1746
1757 Diak. in Bläsheim und Gerstheim, 1760 zugleich Diak. in Breuschwickersheim, 1761 Schullehrer im Waisenhaus, 1761-1776 Pf. in Lingolsheim, 1776-1785, Pf. in Heiligenstein, resignirt wegen Alterschwäche (Blindheit).

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 244 n° 988)
Im Jahr 1773 wurden (…) auf Erlaubnus des herrn Oberkirchen Pflegers in der Stufts Kirche Zu St Thomæ ehelich copulirt und eingesegnet worden Herr M. Johann Friderich Strauß, Evangelischer Pfarrer in Lingolßheim und burger allhier, weiland Johann Bernhard Straus, gewesenen Schneiders und burgers nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jungfer Catharina Salome Schererin, S. T. Herrn Johann Friderich Scherers Ling: orient. Professoris P. O. und Capituli Thomani Canonici eheliche Tochter [unterzeichnet] M. Johannes Fridericus Straus, Catharina Salome Schererin als Hochzeiterin (i 249)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 37v) Im Jahr Christi 1773 wurden (…) Montags den 27. Septembris in der Kirche S. Thomæ ehelich copuliert und eingesegnet H M. Johann Friderich Strauß Evang. Pfarrer in Lingolßheim und burger allhier, weÿl. Joh: Bernhardt Straußen gewesenen Schneiders und burgers alhier und weÿl. Fr. Maria Margaretha gb. Gebhardin, nachgelaßener ehl. Sohn, und Jgf. Catharina Salome Schererin S. T. Hn Johann Friderich Scherers Linguarum Orientalium Prof. publ. Ord. Cap Thom. Canonici und burgers allhier mit weÿl. Fr: Maria Salome geb. Lederlinin ehl. erzeugte Tochter (i 89)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari qui comprennent deux maisons s’élèvent à 3 249 livres, ceux de la femme à 436 livres.

1774 (14.2.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 818) n° 673
Inventarium über des Wohl Ehrwürdigen und Wohlgelehrten Hn M. Johann Friderich Strauß dermaligen Treueifferigen Pfarrers beÿ der Evangelischen Gemeinde zu Lingolsheim und der Viel Ehren und Viel tugendgezierten Frauen Catharinä Salome Straußin, geb. Schehrerin, beeder Eheleuthe und wohlansehenner burgere dahier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1774. – welche der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuth Vor mir Notario d. 17. Augusti letztverfloßenen 1773.sten Jahrs mit einander errichteten heuraths: Verschreibung p.pho 3.tio expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle (…)
So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerer beisein SS. TT Hn Johann Friderich Scheerers, linguæ Hebraicæ et græcæ Professoris publici ordinarii et Capituli Thomani Canonici auch Vornehme burgers allhier der Ehefrauen geliebten Hn Vatters und dißorths beistandts, Freÿtags den 14.ten Januarÿ 1774. und Vollends in Ordnung gebracht d. 14.ten Februarÿ Ejusd. Anni

(f° 13) Eigenthumb ane häusern. (M.) Erstl. eine Behaußung, Hoff, hoffstatt, sambt hinter hauß mit allen übrigen darzu gehörigen Rechten und Gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der heiligen liechtergaß, i. s. neben H. Policeÿ Actuario Bühler und deßen Bruder, 2. s. neben Mr Joh: Jacob Steegmann dem Schloßer, hinten auf Käßhammern, den frantzösischen Schreiner stoßend, so gegen männiglichen freÿ, leedig, eigen und dißorths ohnpræjudicirlich angeschlagen wird pro 600 lb. Über dieße behaußung melden zween in allhießiger C. C. stuben gefertigete pergamentene Kauffverschreibung mit dem Kleineren Secret Insiegel versehen datirt d. 5. Augusti et 17. 9.bris 1701 mit alten Lit. A et B. signirt
Item eine behaußung, hoffstatt und höfflein ane dem Waßerzoll beÿ den gedeckten brucken (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Vermögen, Sa. haußraths 180, Sa.Wein und leerer Faß 68., Sa. Korn und Mels 22, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 38, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 20, Sa. baarschafft 103, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 827, Sa. Eigenthum ane Häußern 1000, Sa. Schulden 1292, Summa summarum 3552 lb – Schulden 357, Nach deren Abzug 3195 lb – Adde die haussteuren 53, des Eheh. in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 3249 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrau in die Ehe gebracht Guth beschreben, Sa. haußraths 112, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 5, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 34, Sa. baarschafft 229, Summa summarum 382 lb Dazu gelegt die haussteur 53, der Ehefraun in die Ehe gebracht guth 436 lb

Jean Frédéric Strauss, pasteur de Heiligenstein, loue une cave au brasseur Jean Félix Weishaar

1788 (14.10.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 420
H. Augustin Koll der Schneider meister vor und innahmen H. M. Johann Friedrich Strauß gewesten pfarrers der evangelischen gemeinde in Heiligenstein
in gegensein H. Johann Felix Weißhaar des bierbrauers
in der dem H. mandanti zuständig ane der heiligen Liechtergaß gelegenen behausung einen unterschlagenen keller mit den darinnen (fünff) thürel feßer in eißen gebunden in circa 180 ohmen haltet nebst liegerlingen – auff 6 nacheinander folgenden jahren von verwichenen Johannis Baptistæ tag anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 20 gulden

Neveu et héritier universel de Jean Frédéric Strauss, le ferblantier Jean Frédéric Strauss vend par adjudication la maison à Georges Andretter

1806 (16.1.), Strasbourg 9 (anc. cote 30), Not. Bossenius n° 1832, 2321 du 4 floréal 13
n° 2578. Cit. Jean Frédéric Strauss ferblantier à Plobsheim en qualité d’héritier universel et ab intestat du Sr Jean Frédéric Strauss ancien Ministre du Culte a Strasbourg son oncle
au Cit. Georges Andretter Rentier demeurant Quai de la Bruche n° 9 (signé) andreter
une maison sise rue des Saintes Chandelles N° 6 à Strasbourg avec appartenances et dépendances, d’un côté Henry Dietzel Cordonnier, d’autre le Sr Müller Instituteur derrière en partie le Sr Bieth en partie le Sr Mohr les deux cochers – mise à prix 4000 fr
n° 2339 du 13 floréal, personne ne s’est présenté – n° 2442 du 13 fructidor personne ne s’est présenté – n° 2559, pour 4100 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 98 F° 108 du 25.1.

Originaire de Kufstein en Tyrol, Georges Andretter âgé de 40 ans épouse en 1788 Brigitte Andres, âgée de 43 ans, originaire de Leutenheim
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 97)
Hodie 9 Decembris anni 1788 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuere Georgius Antretter annos natus quadraginta ex Kupfstein diœcesis Salisburgensis oriundus filius majorennis defunctorum Joannis Antretter civis ibidem et Mariæ grattin conjugum in dicto loco commorantium et brigitta Andres annos nata 43 ex Leutenheim hujus diœcesis oriunda filia majorennis defunctorum theobaldi Andres et Annæ Mariæ freÿ conjugum ibidem commorantium (signé) andreter, + sponsæ signum (i 51)

Georges Andretter se remarie en 1805 avec Chrétienne Ortmann, originaire de Weitnau en Souabe et veuve du revendeur Philippe Denusier qu’elle avait épousé en 1779.
Mariage, Strasbourg (n° 250)
L’an XIII de la République le 7° jour du mois de messidor (…) entre Antretter, âgé de 55 ans, fruitier, domicilié en cette ville depuis 24 ans, né à Kueffstein en Tirol le 22 août 1749, majeur, fils de feu Jean Antretter, journalier et de feu Marie Grutt, veuf de Brigitte Andrès décédée en cette ville le 2 vendemiaire dernier, et Christine Orttmann, agé de 62 ans, domiciliée en cette ville depuis 35 ans, née à Weittnau en Souabe le 12 avril 1743, majeure, fille de feu Michel Orttmann, cultivateur ausit lieu et de feu Catherine Sutter, veuve de Philippe Denusier, graissier décédé en cette ville le 20 brumaire an VIII (signé) gorg antreter, l’épouse a déclaré de savoir signer (i 131)

1779 (30.1), Not. Zimmer (6 E 41, 1445) n° 200
Eheberedung – persönlich erschienen Philipp Denusieur, der Fastenspeishändler Wittwer und burger allhier Zu Straßburg, als Hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Christina Ortmännin, weiland Michael Orttmann, des gewesenen Inwohners Zu Weittnau in dem Schwäbischen Creis mit auch weiland Frn Catharina gebohrner Sutterin ehelich erzeugte Tochter, in dem diensten des mehrern hospithals allhier stehend, beÿständlichen H Johann Georg Sturm, des Portners in solchem mehren Hospithal als hochzeiterin ane dem andern Theil
den 30. Januarii 1779 [unterzeichnet] Denusieur, + der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 106)
Hodie 13 Mensis Aprilis anni 1779 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Philippus Denusier, civis hic et occupatus in Dominis Regis, viduus Sophiæ Steiphin, et Christina Ortman Oriunda ex Weitenau Diœcesis Constantiensis, filia Majorennis defuncti Michaelis Ortmann et Catharinæ Suter, Ambo Commorantes in hac Parochiâ (signé) Jean phillippe Denusieur, + (nota sponsæ)

Georges Andretter meurt en 1822 en délaissant sa veuve pour son héritière universelle après avoir fait des legs à ses héritiers collatéraux

1822 (25.4.), Strasbourg 14 (71), Me Lex n° 4250
Inventaire de la succession de Georges Andretter, graissier décédé le 9 avril denier – à la requête de Christine Ortmann la veuve, héritière universelle, commune en biens suivant contrat de mariage retrouvé, légataire suivant restament reçu Me Bossenius le 18 novembre 1809
je donne et légue à a) Ursule née Andretter femme de NN batelier à Hufstein en Tirol, b) Mathias Andretter mercier à Kreutzdrach ou Niederdorff en Tyrol, c) Joseph Andretter garçon boulanger à Langkampfen en Tyrol, d) Marie née Andretter femme de NN à NN dans la province de Brislau pays de Saltzbourg, aux enfants héritiers de Thibaut Andres chanvrier à Rohr dans le Kochersberg frère germain de Brigitte Andres ma femme en premières noces

dans une maison sise en cette ville rue des Chandelles n° 6 – meubles 318 fr
Par échange reçu Bossenius le 14 novembre 1809 avec Michel Kling, maçon, et Reine Catherine Rothenburger, le défunt a reçu en échange d’une maison quai de la Bruche n° 9 estimée 3000 francs une maison avec petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Foulon n° 18, d’un côté le Sr Walther cordonnier, d’autre Georges Niederall maçon, devant ladite rue, derrière Frédéric Schlenacker, estimée 3000 francs
Par acte reçu Me Bossenius le 16 janvier 1806, il a acquis une maison rue des Chandelles n° 6 avec appartenances et dépendances, d’un côté Henri Dutzel cordonnier, d’autre le Sr Müller instituteur, derrière en partie le Sr Reith en partie le Sr Mohr, transcrit au bureau des hypothèques volume 27 n° 14
communauté, maison cote 3 pour 3000 fr, meubles 318 fr, prélévements 8354 fr,
succession, immeuble cote 2 pour 100 fr, meubles 82 fr, créances 4350 fr, remploi dû au défunt 2962 fr, total de la masse active 8896 fr, passif de la succession 1000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 157 F° 108 du 4.5.

Chrétienne Ortmann loue une cave au brasseur Thiébaut Rieder

1824 (13.11.), Strasbourg 14 (80), Me Lex n° 2880
Bail pour 9 années à commencer le 25 décembre prochain – Christine Ortmann veuve de George Andretter, pensionnaire de l’Etat
à Thiébaud Rieder, brasseur
une cave voutée située dans la maison de la bailleresse rue des Chandelles n° 6 entre la rue et le cour de la miason, moyennant un loyer annuel de 25 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 170 F° 125 du 15.11.

Chrétienne Ortmann meurt en 1831 en délaissant des héritiers collatéraux

1831 (22.3.), Strasbourg 14 (89), Me Ritleng n° 1714
Inventaire de la succession de Christine Ortmann veuve de Georges Andretter, graissier décédée le 14 février dernier – à la requête de Jean Georges Schupp, tisserand à Razenried royaume de Wurtemberg et 2. Joseph Walser, blâtier à Bregentz en Autriche, 3. Marie Guillaume François Rencker, notaire nommé par le Président du tribunal civil pour représenter les héritiers absents, lesdits Schupp et Walser héritiers de leur tante maternelle

immeubles, 1. une maison d’habitation avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 6, d’un côté Henri Ditzel cordonnier, d’autre le Sr Müller instituteur, devant la rue, derrière partie le Sr Bieth partie le Sr Mohr
2. une maison avec petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Foulon n° 18, d’un côté le Sr Walter cordonnier, d’autre Georges Niederall maçon, devant la rue, derrière Frédéric Schlenacker, lesquelles reviennent en toute propriété à la défunte commune en biens et légataire universelle son mari par testament susrelaté
Déclarations actives du pour loyers échus, maison rue des Chandelles n° 6 par le locataire du rez de chaussée, par Frohnmeyer locataire sur le derrière du premier étage, par le Sr Winterhalter locataire de partie du deuxième étage, par la veuve Kress locataire de partie du deuxième étage
la maison rue du Foulon n° 18 par le locataire du rez de chaussée, par un israélite locataire du premier étage, par un maçon locataire de partie du premier étage, par le locataire du deuxième étage, totalité 192 fr
mobilier au premier étage dans la chambre à coucher, dans une chambre au premier étage ayant vue sur la cour, au grenier, dans la cave, totalité des objets mobiliers 1493 fr, numéraire 722 fr, créances 192 fr, total 1684 fr ; passif 337 fr
Titres et papiers, expédition du contrat de mariage reçu Zimmer le 30 janvier 1779 avec Philippe Demessieur son premier mari, contrat de mariage de Georges Andretter et Brigitte Andres reçu Me Lacombe le 1 thermidor 5, regsitres de mariage de la ville de Strasbourg du 7 messidor 13, testament de Georges Andretter reçu Me Bossenius le 18 novembre 1809, Inventaire de Georges Andretter dressé par Me Lex le 25 avril 1822
Me Bossenius 14 novembre 1809 acquis par échange de Michel Klinck, maçon, et Reine Catherine Rothenburger une maison avec petite cour, appartenances & dépendances rue du Foulon n° 18 – Me Zimmer le 24 prairial 6, ledit Klinck acquis ledit immeuble de Hähnel Samuel commerçant – Me Knobloch 17 germinal 6 ledit Samuel l’a acquis de Henri Rauscher, frippier, et d’Elisabeth Gülten – Me Knobloch 23 prairial 5 ledit Rauscher l’a acquis de Jean Frissé, instituteur, et Marie Madeleine Frissé sa fille
Adjudication Me Bossenius le 16 janvier 1806, une maison sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 6 à la requête de Jean Frédéric Strauss, ferblantier à Plobsheim, héritier universel de Jean Frédéric Strauss, ministre du culte, par acte passé à la Chambre des contrats le 10 novembre 1701 Jean Bernard Strauss, tailleur d’habits, et Marie Jacobée Renner, ont acquis deux tiers indivis de la maison d’Anne Elisabeth Goeppel femme de Jean Guillaume Rosbach revendeur et d’ Anne Marguerite Spindler veuve de Jean Georges Graethel, épinglier, par acte à la Chambre des contrats le 5 août 1702 acquis l’autre tiers indivis sur Balthasar Goeppel, cordonnier
Enregistrement de Strasbourg, acp 203 F° 96 du 1.4.

Les héritiers exposent les maisons aux enchères. Louis Specht acquiert celle rue des Chandelles

1831 (10.5.), Strasbourg 14 (89 et 90), Me Ritleng n° 1731
Cahier des Charges – (cote 90) n° 1771, Adjudication préparatoire du 26 avril, n° 1793 Adjudication définitive – Jean Georges Schupp, tisserand à Razenried royaume de Wurtemberg, Gall Joseph Walser, blatier demeurant à Bregenz en Autriche, tant en leur nom personnel qu’en celui de Thérèse Schupp sœur dudit Jean Georges Schupp, fille majeure demeurant à Razenried, Jean Georges Schupp et Thérèse Schupp héritiers pour moitié par représentation de leur mère Marie Anne Ortmann décédée femme de Joseph Schupp, tisserand à Razenried, ledit Gall Joseph Walser héritier pour l’autre moitié par représentation de sa mère Elisabeth Ortmann décédée veuve de Michel Walser, commissionnaire à Bregenz de feu leur tante maternelle Christine Ortmann veuve de Georges Andretter, graissier, décédée le 14 février 1831
la maison rue des Chandelles à Louis Specht, propriétaire, pour 5050 fr
la maison rue du Foulon à Jean Zaepffel, propriétaire, pour 1650 fr
immeubles, 1. une maison d’habitation avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 6, d’un côté Henri Ditzel cordonnier, d’autre le Sr Müller instituteur, devant la rue, derrière en partie le Sr Bieth en partie le Sr Mohr
2. une maison avec petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Foulon n° 18, d’un côté le Sr Walter cordonnier, d’autre Georges Niederall maçons, devant la rue, derrière Frédéric Schlenacker – lesdits immeubles appartenaient en toute propriété à la défunte commune en biens et légataire universelle son mari, suivant testament susrelaté
Déclarations actives du pour loyers échus, maison rue des Chandelles n° 6 par le locataire du rez de chaussée, par Frohnmeyer locataire sur le derrière du premier étage, par le Sr Winterhalter locataire de partie du deuxième étage, par la veuve Kress locataire de partie du deuxième étage
la maison rue du Foulon n° 18 par le locataire du rez de chaussée, par un israélite locataire du premier , par un maçon locataire de partie du premier étage, par le locataire du deuxième étage, totalité 192 fr
mobilier au premier étage dans la chambre à coucher, dans une chambre au premier étage ayant vue sur la cour, au grenier, dans la cave, totalité des objets mobiliers 1493 fr, numéraire 722 fr, créances 192 fr, total 1684 fr ; passif 337 fr
Titres et papiers, expédition du du contrat de mariage passé devant Zimmer le 30 janvier 1779 avec Philippe Demessieur son premier mari, contrat de mariage entre Georges Andretter et Brigitte Andres passé devant Lacombe le 1 thermidor 5, registres de mariage de la ville de Strasbourg le 7 messidor 13, testament de Georges Andretter reçu Bossenius le 18 novembre 1809, inventaire dudit Andretter par Me Lex le 25 avril 1822
Adjudication Me Bossenius le 16 janvier 1806 une maison sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 6 à la requête de Jean Frédéric Strauss, ferblantier à Plobsheim, héritier universel de Jean Frédéric Strauss, ministre du culte. Par acte passé à la Chambre des Contrats le 10 novembre 1701 Jean Bernard Strauss, tailleur d’habits, et Marie Jacobée Renner ont acquis d’Anne Elisabeth Goeppel femme de Jean Guillaume Rosbach revendeur et d’Anne Marguerite Spindler veuve de Jean Georges Graethel, épinglier, deux tiers indivis de la maison, par acte passé à la Chambre des Contrats le 5 août 1702 ils ont acquis l’autre tiers indivis sur Balthasar Goeppel, cordonnier
Désignation des immeubles à vendre. I. une maison d’habitation avec appartenances & dépendances située à Strasbourg rue d es Chandelles n° 6, d’un côté Henri Dietzel, cordonnier, d’autre le Sr Müller instituteur, devant la rue, derrière le Sr Bieth & Martin Mohr
II. une maison avec petite cour, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du Foulon n° 18, d’un côté le Sr Walter cordonnier, d’autre Georges Niederall maçon, devant la rue, derrière Frédéric Schlenacker
Titres de propriété, la maison rue des Chandelles acquise de Jean Frédéric Strauss, ferblantier à Plobsheim, héritier universel de Jean Frédéric Strauss, ministre du culte par acte reçu Bossenius le 16 décembre 1806. Le Sr Strauss en était propriétaire en qualité d’héritier de ses auteurs Jean Bernard Strauss, tailleur d’habits, et Marie Jacobée Renner, propriétaire savoir deux tiers acquis d’Anne Elisabeth Goeppel femme de Jean Guillaume Rosbach et Anne Marguerite Spindler veuve de Jean Georges Graethel, épinglier,par acte passé à la Chambre des Contrats le 10. 9.bre 1701 & l’autre tiers indivis sur Balthasar Goeppel, cordonnier, à la Chambre des Contrats le 5 août 1702
la maison rue du Foulon acquis par échange de Michel Klinck, maçon, et Reine Catherine Rothenburger passé devant Me Bossenius le 14 novembre 1809, ledit Klinck l’avait acquis de Hähnel Samuel, commerçant, Me Zimmer le 24 prairial 6, ledit Samuel l’a acquis de Henri Rauscher, frippier, et d’Elisabeth Gälter par acte reçu Knobloch le 17 germinal 6, ledit Rauscher l’a acquis de Jean Frissé, instituteur, et Marie Madeleine Frissé sa fille par acte reçu Me Knobloch le 23 prairial 5, la veuve seule est devenue propriétaire à cause de la communauté et comme légataire universelle de son mari suivant testament reçu Bossenius le 18 novembre 1809
Enregistrement de Strasbourg, acp 204 F° 7-v du 11.5.

Originaire de Lichtenau en Bade, le tonnelier Jean Louis Specht épouse en 1810 Marie Hélène Gerlach, fille de batelier
Mariage, Strasbourg (n° 228, f° 116)
L’an 1810, le 29° jour du mois de mai (…) Jean Louis Specht tonnelier et brasseur agé de 32 ans domicilié en cette ville depuis un an, né à Lichtenau Grand duché de Bade le 30 janvier 1778 fils de feu Valentin Specht aubergiste au dit lieu, y décédé le 25 août 1797 et de Sophie Salomé Kautz demeurant en cette ville, ci présent et consentant, et Marie Hélène Gerlach, agée de 32 ans née en cette ville le 26 mars 1778, y domiciliée, fille de feu Jean Daniel Gerlach, batelier, et de feu Marie Thérèse Eckert décédés en cette ville le premier le 30 pluviose an 10 et la seconde le 16 Vendemiaire an quatre (…) en présence de Jean Frédéric Specht agé de 32 ans saucissier, frère de l’époux (signé) Johann Ludwig Specht (i 20)

Hélène Gerlach meurt sans postérité en 1850 en délaissant une nièce et une sœur, après avoir légué l’usufruit de tous ses biens à son mari. Elle était propriétaire avec son mari de cinq maisons rue des Chandelles

1850 (24.5.), Strasbourg 9 (99), Not. Becker n° 4620
Inventaire après le décès de D. Hélène Gerlach épouse du Sr Louis Specht, ancien tonnelier à Strasbourg où elle est décédée le 7 mai 1850
L’an 1850 le vendredi 24 mai à trois heures de relevée. A la requête 1° du Sr Louis Specht, ancien tonnelier à Strasbourg agissant 1) à cause de la communauté de biens légale qui a existé entre lui et De Hélène Gerlach son épouse défunte ä laquelle il s’était marié à Strasbourg dans le courant de l’année 1810 sans contrat de mariage ainsi que le Sr Specht le déclare, 2° et comme légataire de l’usufruit viager de tous les biens composant la succession de ladite défunte aux termes du testament public de Mad. Specht reçu par Me Hickel notaire à Strasbourg le 4 juillet 1818 dûment enregistré,
2° Delle Marie Thérèse [[biffé] Ingweiler] Gerlach, majeure sans profession demeurant à Strasbourg, 3° du Sr Louis Ingweiller, instituteur demeurant en la même ville, agissant au nom et comme mandataire de Mad. Marie Barbe Gerlach épouse du Sr Amand Louis Joseph Merda, maître tailleur au 10° bataillon de chasseurs à pied en garnison à Wincennes, y demeurante, Lesdites dlle Ingweiller et De Merda, habiles à e sire et porter seules et uniques héritières pour portion ci-après désignée de ladite De Specht née Gerlach, leur tante et sœur germaine respectives, savoir la dlle Ingweiller pour une moitié par représentation de Marie Thérèse Gerlach vivante épouse du dut Sr Ingweiler sa mère sœur germaine de ladite De Specht et ladite De Merda héritière pour l’autre moitié de ladite défunte Mad Specht
en la maison dépendante de ladite communauté et sise à Strasbourg rue des chandelles n° 2 où la De Specht est décédée le 7 mai courant

Titres et papiers. Cote première. Acte de mariage des époux Specht, extrait des registres des actes de mariage de la Ville de Strasbourg (…) le 29 mai 1810
Cote 2. Legs par la défunte au profit du Sr Specht (…)
Cote 3. Maison sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 1 dépendant de ladite communauté. Onze pièces dont la première est une expédition d’un contrat passé devant M° Bossénius, notaire à Strasbourg le 14 juin 1813, enregistré et par lequel le Sr Xavier Zimmermann, fruitier, et D° Catherine Schock, son épouse demeurant à Strasbourg ont vendu aux dits St et D° Specht une maison avec dépendances sise à Strasbourg, rue des chandelles N° 1, moyennant le prix de 4000 francs, à compte duquel les acquéreurs ont payé aux conjoints Zimmermann la somme de 1000 francs dont ledit contrat contient quittance. La deuxième pièce est (une quittance). Les huit dernières pièces sont autant de titres authentiques relatifs à la propriété de ladite maison. Le Sr Specht déclare que le 7 mai 1850, jour du décès de M° Specht, il était dû pour loyer de ladite maison la somme de 67 francs 13 centimes
Cote 4. Maison sise dans la même rue N° 2 dépendant de ladite communauté (…)
Cote 5. Maison sise dans la même rue N° 4 dépendant de ladite communauté (…)
Cote 6. Maison sise dans la même rue N° 5 dépendant de la communauté (…)
Cote 7. Maison sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 1 dépendant de la communauté. Sept pièces de la cote 7 dont les deux premières sont deux contrats d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Ritleng notaire à Strasbourg le 26 avril 1831, enregistré, par lequel le mandataire du Sr Jean Georges Schupp tisserand demeurant à Ratzenried et consors a adjugé définitivement au dit Sr Specht une maison avec dépendances situé à Strasbourg rue des Chandelles N° 6 moyennant le prix de 5050 francs (…) transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 14 mai 1831 vol. 245 n° 42 (…) Le Sr Specht déclare qu’au jour du décès de Mad. Specht il était dû pour loyer de ladite maison une somme de 138 francs
Cote 10. Contributions. (…) I. A raison des contributions des portes et fenêtres 1) de la maison sise à Strasbourg rue des chandelles N° 1 pour une somme de 39 francs
2) de la maison sise dans la même rue N° 2 pour une somme de 45 francs
3) de la maison sise dans la même rue N° 4 pour une somme de 33 francs
4) de la maison sise dans la même rue N° 5 pour une somme de 45 francs
5) de la maison sise dans la même rue N° 6 pour une somme de 57 francs
acp 391 (3 Q 30 106) f° 111-v du 1.6. (succession déclarée le 7. 9.bre 1850) Meubless estimée 732, argent comptant 1600
acp 396 (3 Q 30 111) f° 10-v du 7.11. – Communauté. Une Maison à Strasbourg rue des chandelles N° 1, même rue N° 2, même rue N° 4, même rue N° 5, même rue n° 6
Diverses parcelles de pré ban de Strasbourg canton Roederersfeld – Passuf estimé 445

1850, acp 391 (3 Q 30 106) f° 38-v du 10.5.
Me Hickel 4 juillet 1818
Testament – Hélène Gerlach épouse Louis Specht tonnelier

Jean Louis Specht meurt en 1856 en délaissant des héritiers collatéraux. La description des titres renvoie à l’inventaire précédent.

1856 (13.2.), Strasbourg 9 (110), Not. Becker n° 7018
Inventaire après le décès du Sr Jean Louis Specht, en son vivant propriétaire et rentier à Strasbourg où il est décédé le 26 janvier 1856.
L’an 1856 le Mercredi 13 février à deux heures de relevée, à la requête 1° de M. Jules Edouard Jaeglé, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, agissant en son nom et comme mandataire de suivant procuration passée en minute devant M° Becker le 11 février courant dûment enregistrée a) de De Marguerite Salomé Schilling, femme du Sr Jean Adam Lutz, charron, b) de delle Julie Salomé Kerlen, majeure, sans état, c) de delle Elisabeth Kerlen aussi majeure sans état, d) de dame Frédérique Kerlen femme du sieur Mathias Durbnan garde forestier, e) de dame Sophie Dorothée Kerlen femme du sieur Jean Michel Schielé, journalier, f) du sieur Valentin Specht, boucher, g) et de delle Marguerite Salomé Specht, majeure sans état, Tous demeurant à Lichtenau (grand duché de Bade),
2) de delle Julie Specht, majeure sans état demeurant à Strasbourg, 3) de Mad. Caroline Specht, demeurant à Strasbourg veuve du Sr Jean Michel Doerfer, en son vivant tonnelier en la même ville, 4) de De. Marguerite-Barbe Specht, demeurant également à Strasbourg, veuve du Sr Jean Jüngling, en son vivant boucher en la même ville, 5) le sieur Frédéric Bill, journalier demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme tuteur légal de Sophie Bill enfant mineure issue de son mariage avec De. Sophie Dorothée Specht son épouse défunte, Et en présence du Sr Michel Brenner, boulanger demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme subrogé tuteur de ladite mineure Bill
Lesdits De. Lutz, deux dlles Kerlen, De. Durban, De. Schielé, Valentin Specht, deux dlles Specht, De. Doerfer, De. Jüngling et mineure Bill habiles à se dire et porter seuls héritiers pour les parts et portions ci après désignés de feu le sieur Jean-Louis Specht en son vivant propriétaire et rentier à Strasbourg leur oncle et grand’oncle respectif, savoir, I. la De Lutz pour un quart par représentation de sa mère feu De Marie Salomé Specht femme du sieur Chrétien Schilling en son vivant boucher à Lichtenau, sœur germaine du défunt Jean Louis Specht défunt, II. lesdites deux dlles Kerlen, De Durban et De Schiele ensemble pour un quart ou chacune un 16° par représentation de leur mère feu De Marie Marguerite Specht, femme du Sr Philippe Jacques Kerlen, en son vivant tailleur d’habits à Lichtenau, autre sœur germaine de feu ledit Sr Jean Louis Specht, III. lesdits sieur Valentin Specht et deux demoiselles Specht ensemble pour un quart ou chacun pour un 12° par représentation de leur père, feu le sieur Jean-Jacques Specht en son vivant boucher et aubergiste à Lichtenau, frère germain de feu ledit Sr Jean Louis Specht, IV. Et lesdites De Doerffer, De Jüngling et mineure Bill ensemble pour un quart ou ou chacune pour un 12° par représentation de feu le Sr Jean-Frédéric Specht en son vivant charcutier à Strasbourg, autre frère germain du défunt Sr Jean Louis Specht, lequel Sr Jean Frédéric Specht était père desdites Des Doerffer et Jüngling et grand père de ladite mineure Bill, étant observé que cette dernière était fille unique de ladite Dame Bill et que celle-ci était sœur des Des Doerffer et Jüngling et autre fille dudit sieur Jean Frédéric Specht
dans une maison sise à Strasbourg rue ds Chandelles n° 2 dont une partie dépend de la succession et dans laquelle ce dernier est décédé le 26 janvier dernier

Titres et papiers. Cote première. Inventaire après le décès de la De Specht, femme du défunt (…) dressé par lui [Me Becker] et 24 mai 1850.
Récolement des Titres et papiers mentionnés dans l’inventaire après le décès de la De Specht (…) Les onze pièces de la cote trois se sont aussi retrouvées en nature. Ces pièces sont différents titres de propriété et quittances relatifs à une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 1 dépendant de ladite communauté
Les dix-neuf pièces de la cote quatre se sont également retrouvées en nature, Ces pièces sont différents titres de propriété (…) concernant une maison à rez de chaussée et deux étages, petite courn pompe commune avec la maison du Sr Rosenstiel et dépendances, située à Strasbourg rue des Chandelles n° 2
(rue des Chandelles n° 4)
(rue des Chandelles n° 5)
Les sept pièces de la cote 7 se sont retrouvées en nature, Ces pièces sont des titres de propriété, certificats hypothécaires, certificats de mention et certificats de radiation, tous relatifs à une maison avec dépendances situéé à Strasbourg rue des Chandelles n° 6 faisant partie de ladite communauté
Cote deux. Louage de service. (…) acte passé devant ledit Me Becker le 7 février 1854 dont il résulte que ladite Dlle Julie Specht s’est engagée à servir feu le Sr Specht en question de cuisinière, de ménagère et se servante (…) jusqu’au décès de ce dernier
Cote trois. Testament de feu M. Specht, passé devant ledit Me Becker le 12 février 1852 et par lequel le défunt a légué par préciput et hors part à ladite Dlle Julie Specht sa nièce 1° une somme de 1300 francs (…) et une enten annuelle et viagère de 80 francs
acp 447 (3 Q 30 162) f° 92 du 20.2. (succession déclarée le 22 juillet 1856) Il dépend de ladite succession un Maison estimé 390 francs, argent comptant 1006
acp 450 (3 Q 30 165) f° 22-v du 3.5. (vacation du 24 avril) créances et loyers 1467. Le surplus concerne la description des titres et papiers
acp 447 (3 Q 30 162) f° 84 du 18.2.1856 – Testament – Louis Specht, le 12 février 1852

1856 (21.4.), Strasbourg 9 (110), Not. Becker n° 7105
Liquidation communauté de biens qui a existé entre Jean Louis Specht, propriétaire à Strasbourg, décédé le 26 janvier 1854 et Hélène Gerlach son épouse décédée le 7 mai 1850
acp 450 (3 Q 30 165) f° 10 du 25.4.

Les héritiers font vendre les maisons aux enchères. Le maître maçon Jean Joseph Reiner se rend adjudicataire du numéro 6 pour 2 700 francs

1856 (6.6.), Strasbourg 9 (110), Not. Becker n° 7155
Cahier des charges. Ont comparu 1) M. Jules Edouard Jaeglé, clerc de notaire demeurant en ladite ville, agissant en son nom et comme mandataire de suivant procuration passée en minute devant ledit M° Becker le 11 février dernier a) de dame Marguerite Salomé Schilling, femme du sieur Jean Adam Lutz, charron, b) de delle Julie Salomé Kerlen, majeure, sans état, c) de delle Elisabeth Kerlen aussi majeure sans état, d) de dame Frédérique Kerlen femme du sieur Mathias Durbnan garde forestier, e) de dame Sophie Dorothée Kerlen femme du sieur Jean Michel Schielé, journalier, f) du sieur Valentin Specht, boucher, g) et de delle Marguerite Salomé Specht, majeure sans état, Tous demeurant à Lichtenau (grand duché de Bade),
2) M. Louis Antoine Auguste Burckhart propriétaire demeurant à Strasbourgn agissant au nom et comme mandataire de delle Julie Specht, majeure sans état demeurant à Strasbourg (…), 3) Mad. Caroline Specht, demeurant à Strasbourg veuve du sieur Jean Michel Doerfer en son vivant tonnelier en la même ville, 4) Mad. Marguerite Barbe Specht, demeurant également à Strasbourg veuve du sieur Jean Jüngling en son vivant boucher en la même ville, 5) le sieur Frédéric Bill, journalier demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme tuteur légal de Sophie Bill enfant mineure issue de son mariage avec Dame Sophie Dorothée Specht sa femme défunte, 6) Delle Marie Thérèse Ingweiler majeure sans profession demeurant à Strasbourg, 7) Et M. Jean Théodore Koerrtgé, clerc de notaire demeurant en la même villen agissant au nom et comme mandataire de Mad. Cornélie Barbe Merda épouse de M. Guillaume Caylat autrefois capitaine de voltigeurs au 67° régiment d’infanterie de ligne en garnison à Paris, actuellement capitaine en retraite demeurant à Monréal (Yonne)
Lesquels comparants ont exposé, Que lesdites Dame Lutz, deux demoiselles Kerlen, Dame Durban, Dame Schielé, veuve Specht, deux demoiselles Specht, dame Doerfer, Dame Jüngling, mineure Bill, demoiselle Ingweiler et dame Caylat sont propriétaires par indivis de cinq maisons sises à Strasbourg et d’une pièce de broussailles au ban de cette ville. Que la vente de ces Immeubles étant nécessaire, le sieur Bill de sadite qualité de tuteur s’est fait autoriser de procéder conjointement avec les copropriétaires de sa pupille à la vente des immeubles suivant délibération du conseil de famille de ladite mineure prise sous la présidence de M. le juge de paix du canton Est de la Ville de Strasbourg le 6 mai dernier, Que par suite d’une requête présentée par M° Roser avoué à Strasbourg au nom dudit Sieur Bill et de tous les copropriétaires de sa pupille, des immeubles dont il s’agit, le tribunal civil de première instance séant en ladite ville par son jugement rendu le 21 dudit mois de mai a homologué la délibération qui vient d’être mentionnée ett a ordonne que, sans expertise préalable, il serait devant ledit M° Becker notaire à ce commis procédé à la vente par licitation, dans les formes de la loi, des immeubles ci après désignés (…)

Désignation des immeubles à vendre. Premier lot. Une maison avec appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue des Chandelles N° 1, tenant d’un côté à la rue de la Demi lune, de l’autre à l’immeuble ci après désigné portant le numéro 2 par devant à la rue des chandelles et par derrière au Sieur Büchel et non à l’école israélite comme le porte par erreur ladite délibération de famille
Deuxième lot. Une maison à rez de chaussée et deux étages, sise à Strasbourg rue des Chandelles N° 2 (…)
Troisième lot. Une maison avec dépendances située à Strasbourg rue des Chandelles N° 4 (…)
Quatrième lot. Une maison avec petite cour, échoppe & dépendances sise en la même ville et la même rue N° 5, tenant d’un côté à la maison qui vient d’autre désignée portant le numéro 4, de l’autre à celui-ci après désigné portant le numéro 6, par devant à ladite rue et par derrière à l’école israélite. Il est observé qu’autrefois les cours des maisons faisant partie des troisième et quatrième lots étaient autrefois séparées par un mur et que chacun de ces propriétés possède des latrines à l’usage exclusif des habitants de chaque maison mais que feu le Sr Specht a fait démolir la clôture et supprimer les latrines de la maison faiant partie du quatrième lot en accordant aux locataires de cette maison le droit de se servir des latrines faisant partie du troisième lot.
Cinquième lot. Une maison avec dépendances sise en la même ville rue des Chandelles N° 6, tenant d’un côté à l’immeuble qui vient d’être désigné portant le numéro 5, de l’autre le sieur Schrameck, par devant à ladite rue et par derrière à l’école israélite.
Tout ce qui, dans lesdites maisons, tient à cloux, chevilles, ciment ou ce qui d’après la loi est réputé immeuble par destination, est compris dans la vente et notamment dans la vente de la maison formant le premier lot trois fourneaux en fonte avec tuyaux & pierres,
dans celle de la maison formant le deuxième lot, un poële en fayence avec tuyaux & pierres,
dans celle de la maison formant le troisième lot, quatre fourneaux dont deux en fonte et deux en tôle,
dans celle de la maison formant le quatrième lot, quatre fourneaux en fonte avec tuyaux
dans celle de la maison formant le cinquième lot, sept fourneaux en fonte.
Etablissement de la propriété. Au sujet de l’établissement de propriété des immeubles à vendre, les comparans ont fait la déclaration suivante, savoir. Les immeubles ci-dessus désignés dépendent tous de la communauté légale de biens qui a existé entre M. Jean Louis Specht en son vivant propriétaire et rentier à Strasbourg et dame Hélène Gerlach son épouse défunte qui les ont acquis en vertu des titres ci après relatés. La moitié indivise de ces immeubles faisant partie de la succession de la Dame Specht-Gerlach est échue à la dlle Ingweiler comparante pour le moitié (soit un quart de la totalité) en qualité d’héritière pour moitié de la défunte par représentation de Dame Marie Thérèse Gerlach vivante épouse de feu le sieur Louis Ingweiler, instituteur demeurant à Strasbourg sa mère donte lelle était la seule enfant, laquelle Dame Ingweiler était sœur germaine de la Dame Specht, 2) Et à la Dame Caylar pour l’autre moitié (soit un quart de la totalité) comme seule et unique héritière de feu la Dame Marie Barbe Gerlach vivante femme du sieur Amand Louis Joseph Merda, maître tailleur au 10° bataillon de chasseurs à pied qui était elle-même héritière pour l’autre moitié de la Dame Specht-Gerlach ainsi que ces qualités sont en partie constatées par l’inventaire dressé après le décès de cette dernière par ledit Me Becker en datte au commencement du 24 mai 1850 et en partie par un acte de notoriété dressé pa M° Denogent notaire à Avallon (Yonne) le 11 avril dernier dont le brevet original dûment légalisé se trouve jointe à la minute de l’acte de liquidation susrelaté dressé par ledit M° Becker le 21 du même mois d’avril. Néanmoins l’usufruit de la moitié indivise desdits immeubles avait appartenu à feu le sieur Specht jusqu’à son décès en vertu du testament de feu son épouse reçu par Me Hickel notaire à Strasbourg le 4 juillet 1818 enregistré.
Quant à l’autre moitié indivise des immeubles en question faisant partie de la succession de feu le sieur Specht, elle est échue savoir 1) à la Dame Lutz pour un quart (soit un huitième de la totalité) comme héritiere pour un quart du défunt par représentation de sa mère feu Dame Marie Salomé Specht femme du sieur Chrétien Schilling en son vivant boucher à Lichtenau, sœur germaine du sieur Jean Louis Specht défunt, 2) auxdites deux demoiselles Kerlen, Dame Durban et Dame Schiele ensemble pour un quart ou à chacune un 16° (soit in 32° de la totalité) comme héritieres ensemble pour un quart du même sieur Specht par représentation de leur mère Dame Marie Marguerite Specht femme du sieur Philippe Jacques Kerlen, en son vivant tailleur d’habits à Lichtenau, autre sœur germaine de feu le sieur Jean Louis Specht, 3) auxdits sieur Valentin Specht et deux demoiselles Specht ensemble pour un quart ou à chacun pour un 12° (soit un 24° de la totalilité) comme héritiers ensemble pour un quart dudit défunt par représentation de leur père feu le sieur Jean Jacques Specht en son vivant boucher et aubergiste à Lichtenau, frère germain de feu le sieur Jean Louis Specht susdit, 4) Et aux dites Dame Doerffer Dame Jüngling et mineure Bill ensemble pour un quart ou à chacune pour un 12° (soit un 24° de la totalité) comme héritiers ensemble pour un quart de feu ledit sieur Specht par représentation de feu le sieur Jean Frédéric Specht en son vivant charcutier à Strasbourg autre frère germain de feu le sieur Jean Louis Specht, lequel sieur Jean Frédéric Specht était père desdites Dames Doerffer et Jüngling et grand père de ladite mineure Bill, étant observé que cette dernière était fille unique de ladite Dame Bill et que celle-ci était sœur des Dames Doerffer et Jüngling et fille dudit sieur Jean Frédéric Specht ainsi que toutes ces qualités d’héritiers sont constatées par l’intitulé de l’inventaire de feur ledit sieur Jean Louis Specht dressé par ledit M° Becker en datte commecement du 13 février 1856 ou denier.
Lesdits sieur et Dame Specht défunts étaient devenus propriétaires des immeubles à vendre de la manière suivante. (…)
La maison formant le quatrième lot (…)
La maison formant le cinquième lot a été adjugée au sieur Specht pendant son mariage par le mandataire de Jean Georges Schupp tisserand demeurant à Ratzenried (Wurtemberg) et de Gall Joseph Walser, blatier domicilié à Bregens (Autriche), lesquels dans leur procuration avaient agi tant en leur nom qu’en celui de Thérèse Schupp fille majeure audit Ratzenried pour laquelle ils d’étaient portés fort, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Ritleng notaire à Strasbourg le 26 avril 1831, transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 14 mai suivant volume 245 numéro 42 pour le prix principal de 5050 francs qui a été payé avant le 21 octobre 1834. Lesdits Sieurs Schupp et Walser & Dlle Schupp avaient recueilli la maison par eux vendue dans la succession de leur tante la dame Christine Ortmann veuve du sieur Georges Andretter vivant graissier à Strasbourg dont ils étaient les seuls héritiers aux termes d’un inventaire dressé par ledit M° Ritleng le 29 mars 1831. Les époux Andretter avaient acquis cet immeuble du Sr Jean Frédéric Strauss ferblantier à Plobsheim, héritier universel du sieur Jean Frédéric Strauss ancien ministre du culte à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Bossenius alors notaire à Strasbourg le 16 janvier 1806 pour le prix de 4100 francs payés comptant. Une partie dudit immeuble appartenait ainsi à la dame Andretter comme ayant été commune en biens avec feu son mari et elle était devenue propriétaire du surplus comme ayant été instituée légataire universelle par son dit mari aux termes du testament de ce dernier reçu par ledit M° Bossenius le 18 novembre 1809 enregistré le 6 avril 1822. Quant au sieur Jean Frédéric Strauss ancien ministre du culte susnommé il avait recueilli l’immeuble dont il s’agit dans la succession de ses auteurs feu les époux Jean Bernard Strauss tailleur d’habits et Marie Jacobée Renner de Strasbourg. Et ceux-ci étaient devenus propriétaires du même immeuble aux termes de deux contrats passés à la ci devant chambre des contrats de la Ville de Strasbourg les 5 août et 17 novembre 1701.
Enfin l’immeuble formant le 6° lot (…)
Fixation du jour de l’adjudication et mises à prix (…) Le premier lot sur la mise à prix de 1500, Le deuxième lot sur la mise à prix de 1500, Le troisième lot sur la mise à prix de 1600, Le quatrième lot sur la mise à prix de 2000, le cinquième lot sur la mise à prix de 2000 francs
Et le lundi 7 juillet 1856 (…). L’immeuble formant le cinquième lot (…) au sieur Reiner susnommé (Jean Joseph Reiner maître maçon demeurant à Strasbourg rue de l’écrevisse n° 20) pour le prix de 2700 francs
Déclaration de command – Et le lendemain mardi 8 juillet 1856, a comparu le sieur Jean Louis Specht maître maçon (…) qu’au moment de l’adjudication de chacun des immeubles il s’est réservé la faculte de nommer son command, sinon de fournir une caution bonne et valable, qu’en conséquence de cette réserve il déclare quant à la maison n° 5 formant le quatrième lot de la vente l’avoir acquise pour Jacques Fey serrurier
Et quant à la maison n° 6 formant le cinquième lot de la vente ne pas vouloir faire de déclaration de command en ce qui la concerne mais présente à l’égard de l’adjudication de cet immeuble pour caution le sieur Joseph Christ peintre doreur demeurant à Strasbourg rue des orfèvres n° 5
Cahier des charges, acp 451 (3 Q 30 166) f° 20 du 11.6. – Adjudication acp 451 (3 Q 30 166) f° 88 du 8.7.
Le lundi 7 juillet, Procès verbal adjudication – La maison avec dépendances formant le premier lot des immeubles sésignés au cahier des charges a été exposé à l’enchère sur la mise à prix de 1500 francs. Il a été allumé successivement plusieurs bougies ayant chacune une durée d’environ une minute et pendant leur durée il est survenu différentes mises dont la dernière faite par le sieur Joseph Sutter marchand de charbons demeurant à Strasbourg rue des chandelles N° 16 a porté le prix de cet immeuble à 2200 francs
n° 2 André Diffiné
n° 4 Pierre Bilger
n° 5 Jean Joseph Reiner
n° 6 Jean Joseph Reiner
88-v Déclaration de command
Sr Reiner n° 5 pour Jacques Fey serrurier
n° 6 pour son compte

Suite à une surenchère, le tribunal civil adjuge la maison au même Jean Joseph Reiner pour 3 500 francs

1856 (19.9.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 654 (2796) n° 9 – Tribunal civil
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg Département du Bas Rhin séant en ladite ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication suivant. Adjudication. L’an 1856 le vendredi 6 juin devant M° Becker [transcrit; héritiers Jean Louis Specht Hélène Gerlach]
Par acte dressé au greffe du tribunal de Strasbourg le 14 juillet 1856 le sieur Benjamin Levy commerçant domicilié à Strasbourg a fait une surenchère du 6° sur le premier lot
Par acte dressé au greffe du tribunal de Strasbourg le 12 juillet 1856 le sieur Joseph Rohfritsch journalier domicilié à Strasbourg a fait une surenchère du 6° sur le deuxième lot
Par acte dressé au greffe du tribunal de Strasbourg le 15 juillet 1856 le sieur dame Caroline Specht veuve de feu le sieur Jean Michel Doerffer tonnelier à Strasbourg a fait une surenchère du 6° sur le cinquième lot (…)
La surenchère de la Dame veuve Doerffer été dénoncée à l’adjudicataire et au subrogé tuteur par exploit du 17 juillet 1856 et à M° Roser avoué des vendeurs par acte du même jour. Les trois surecnhères ont été réunies en une seule et même poursuite à la diligence de M° Roser avoué (…)
Adjudication sur surenchère. L’an 1856 le 8 août à l’audience publique des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg M° Schneegans avoué pour M° Roser avoué constitué (…)
Le cinquième lot crié à 3308 francs, enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par M° Picard avoué à 3500 francs
Déclaration d’adjudicataire. L’an 1856 le 8 août au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg ont comparu 1° Monsieur Joseph Achille Picard avoué près ce siège domicilié à Strasbourg 2) le sieur Jean Joseph Reiner maître maçon domicilié à Strasbourg,
M° Picard déclare que c’est pour le sieur Reiner susdit comme ayant eu commission qu’il a enchéri et s’est rendu adjudicataire moyennant 3500 francs de l’immeuble vendu aujourd’hui à la barre du tribunal civil ensuite de la surenchère faite à ce gteffe ne 15 juillet dernier par la Deme Caroline Specht veuve de feu Jean Michel Doerfer tonnelier à Strasbourg (…) Et le sieur Reiner a déclaré accepter pour lui l’adjudication prononcée au profit de M. Picard [rue des Chandelles n° 6]

Jean Joseph Reiner et sa femme Louise Blettel revendent quelques mois plus tard la maison au tourneur Georges Fœrter et à sa femme Sara Oster

1856 (2. Xbr), Me Keller – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 663 (2814) n° 9 du 9 déc. 1856
Ont comparu Le sieur Jean Joseph Reiner maître maçon et dame Louise née Blettel son épouse de lui autorisé demeurant ensemble à Strasbourg (ont vendu)
au Sr Georges Foerter tourneur en bois et à Dame Sara Oster sa femme demeurant à Strasbourg
Une Maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Chandelles N° 6 tenant d’un côté au Sieur Schrameck, de l’autre à la propriété du Sr Fey comme acquéreur du sieur Specht, aprdevant la rue des Chandelles et aboutissant par derrière à l’école israélite
Etablissement de la propriété. Les vendeurs sont propriétaires de ladite maison et dépendances au moyen de l’acquisition que le sieur Reiner en a faite à la barre du tribunal civil de Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication sur surenchère en date du 8 août 1856, suivie d’une déclaration de command du même jour. Cette adjudication sur surenchère a eu lieu ensuite de la vente judiciaire tenue par M° Becker notaire à Strasbourg le 7 juillet 1856 à la requête des héritiers de Jean Louis Specht en son vivant propriétaire à Strasbourg et Hélène Gerlach son épouse, les noms et qualités desquels héritiers sont insérés au Cahier des charges dressé par ladite vente par ledit notaire pour ce commis le 6 juin dite année, le tout enregistré et transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 19 septembre 1856 Volume 654 N° 9 et inscrit d’office au Volume 668 numéro 111. Ladite adjudication sur surenchère a été prononcée en faveur du Sr Reiner pour le prix principal de 3500 francs (…). Feu M. Jean Louis Specht est devenu propriétaire de la maison dont il s’agit au moyen de l’acquisition qu’il en a faite durant son mariage avec dame Hélène Gerlach du mandataire de Jean Georges Schupp tisserand à Ratzenried (Wurtemberg) et de Gall Joseph Walser blattier à Bregenz (autriche) lesquels dans leur procuration avaient agi tant en leur nom qu’en celui de Thérèse Schupp fille majeure audit Ratzenried pour laquelle ils d’étaient portés fort, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Ritleng notaire à Strasbourg le 26 avril 1831 transcrit aux hypothèques le 14 mai suivant volume 245 numéro 42. Lesdits Srs Schupp et Walser et Dlle Schupp avaient recueilli ledit immeuble dans la succession de leur tante Christine Ortmann veuve de Georges Andretter vivant graissier à Strasbourg dont ils étaient les seuls héritiers ainsi que cela résulte de l’inventaire dressé par ledit M° Ritleng notaire le 29 mars 1831. Le même immeuble avait été acquis par les époux Andretter du Se Jean Frédéric Strauss ferblantier à Plobsheim, héritier universel du sieur Jean Frédéric Strauss ancien ministre du culte à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Bossenius alors notaire à Strasbourg le 16 janvier 1806. Et aux termes d’un testament reçu par le même notaire le 18 novembre 1809 enregistré la Dame Andretter instituée légataire universelle de son mari a recueilli la totalité de la succession de ce dernier et par conséquent sa part en la susdite acquisition.
Etat-civil des vendeurs Reiner. Les époux Reiner déclarent qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté légale savoir la femme en premières noces et le mari en troisième. Que le Sr Reiner a été marié en secondes noces avec Elise Schauvelé décédée sans enfant le 2 avril 1856, et qu’il a été marié en premières noces avec Dame Brigitte Bieth décédée ne 15 juin 1855 duquel mariage sont issus deux enfants nommés Jean Joseph Reiner et Alphonse Edouard Reiner, tous deux sous la tutelle légale de leur père et ayant pour subrogé tuteur le Sr Laurent Hatt laitier à Strasbourg ainsi que cela est établi par l’inventaire dressé par M° Grimmer notaire à Strasbourg dont il ne peut citer la date pour n’en avoir l’expédition – moyennant la somme de 3500 francs
acp 455 (3 Q 30 170) f° 70-v du 8.Xbr

Jean Georges Fœrter et Sara Oster sont tous deux originaires de Schiltigheim, Jean Georges Fœrter part séjourner à Genève pour un an en septembre 1861
Registre de population 600 MW 309
Foerter, Jean Georges, né à Schiltigheim 1 Xb 20, homme marié, tourneur, luthérien, français (à Strasbourg depuis) 22 mars 1849, pp. Genève le 27. 7.br 1861, rentré le 29. 7.b 1862 & délogé rue des frères 7
id. née Oster, Sara, née à Schiltigheim le 4 février 21, femme mariée
Gulll, Marguerite, Mundolsheim 1837, fille, servante, (à Strasbourg depuis) 26 mars 1852, carte de séjour n° 622/2918, ant. Rue du Maroquin 15 pp Colmar le 17.7.1857, voir reg. des servantes
Wolff Madeleine, Stattmatten 14 avril 1838, fille, servante, (à Strasbourg depuis) 1 Xbre 1857, carte de séjour n° 1564/5671, voir reg. des servantes

Jean Georges Fœrter s’associe au brasseur Joseph Hagmann en fournissant un capital. La société prévue pour trois ans est dissoute le mois suivant.
1861 (31.10.), Me Stromeyer
Acte de société entre Joseph Hagmann, brasseur ban de Strasbourg route de Colmar, et Georges Foerter, tourneur à Strasbourg
La société aura pour but la fabrication de la bière & de la malte et aura une durée de trois ans. Le Sr Hagmann fournit sa maison et ses ustensiles, le Sr Foerter fournira une somme de 2000 francs
art. 13. la société fournira la bière nécessaire à M. Hagman pour son exploitation privée à raison de 1 fr par hectolitre de moins qu’aux autres clients.
La société a été dissoute le 26 9.bre 1861 par acte reçi M° Strmeyer
acp 503 (3 Q 30 218) f° 81-v du 6.11.

1861 (26.11.), Me Stromeyer
Dissolution de société qui a existé entre Joseph Hagmann brasseur à Strasbourg et Georges Foerter tourneur audit lieu par acte reçu Stromeyer le 31 octobre dernier
acp 504 (3 Q 30 219) f° 82 du 2.12.

Lors de la séparation de biens, la maison rue des Chandelles revient à Sara Oster

1862 (13. 7.bre), Me Keller
Inventaire de séparation de biens entre Georges Foerter, tourneur à Strasbourg et Sarah Oster sa femme, ordonné par jugement rendu par le tribunal civil de Strasbourg en date du 4 août 1862
Il dépend de ladite communauté
Une maison sise à Strasbourg rue des Chandelles N° 16, estimée à 11.500
Une maison rue des Cheveux N° 3 estimée à 8500
Total 20.000, Passif 4686.
Partage des immeubles de la communauté. Il est attribué à la femme Foerter la maison rue des Chandelles n° 16. Cet abandonnement est fait à la charge par la De Foerter de payer à la décharge de la communauté a) une somme de 3400 francs à valoir sur la créance de 4000 francs suivant acte reçu Keller le 4 novembre 1861, et intérêts
au Sr Foertner la maison rue des Cheveux N° 8, à charge de payer 600 francs de la créance hypothécaire
acp 514 (3 Q 30 229) f° 34-v du 19. 7.bre

Propriétaire suivant, le chef d’orchestre Baruch Netter, originaire de Nidernai, épouse en 1875 Léonie Moch, originaire de Kolbsheim

1875 (2.6.), Me Loew
Ehe Vertrag – Baruch Netter, Orchester Chef zu Straßburg
Lisette genant Léonie Moch, ohne Gewerb zu Straßburg
Annahme der Gütergemeinschaft nach den C. C., Rücknahme desmitgebrachten und ererbten
Der Bräutigam bringt in die Ehe einen Werth von 16.424
die Braut 1) Mobilien 1604, 2) Geld 24.000
gegenseitige Schenkung dem überlebenden von der Nutzniesung des samtlichen Nachlasses des zuerst sterbenden, vermindert zur Hälfte wan Kinder aus der Ehe vorhanden sind und im Fall daß das überlebende sich in zweiter Ehe verheurathen sollte, so erlischt obige Nutzniesung
acp 641 (3 Q 30 356) f° 43-v du 11.6. n° 1993

Mariage, Strasbourg (n° 392)
den 15 Juni 1875. Heiraths-Urkunde von Baruch Netter, geboren zu Niederehnheim (Unter Elsass) den 12. Mai 1844, Musiker, wohnhaft zu Straßburg, volljähriger ehelicher Sohn von Herrmann Netter, ehemaliger Handelsmann zu Straßburg gestorben den 31. August 1871 und von Fanny Klein daselbst gestorben den 3. November 1859 und von Lisette Moch, geboren zu Kolbsheim (Unter Elsass) den 30. März 1852, volljährige eheliche Tochter von Moses Moch, Viehhändler und von Rachel Marx, Eheleute zu Straßburg Christoph, hier gegenwärtig und einwilligend (…) den 2. dieses Monats vor Hern Loew zu Straßburg wohnhaft ein Ehevertrag geschlossen worden ist [unterzeichnet] Netter, Moch (i 57)

Le maître taileur Pierre Geyer vend la maison à la Ville le 31 mars 1903

1904, Chandelles n° 16 (96 MW 94, dossier de la Caisse d’assainissement, 1903-1905)
Heiligenlichtergasse N° 16
Sanierungsfonds – Abtheilung III.b, Litt. F, Tit. I, No. 10.5 – Angelegt 1903, Abgeschlossen 1905

Gemeinderat verhandlungen betr. Ankauf des hauses Heiligenlichtergasse 16
siehe Akt F. I. 10.h (Heiligenlg. 12 & 14)

Le maître taileur Pierre Geyer, propriétaire de la maison, promet à la Ville de la lui vendre moyennant 20 000 marks
Straßburg 2. II. 1903
Vor dem unterzeichneten Vertreter des Bürgermeisters der Stadt Straßburg sind erschienen
1) Peter Geyer Schneidermeister Heiligenlichtergasse 16
2) Beigeordneter Dominicus als Vertreter der Stadt Strassburg
Erstere erklärt : Ich bin Eigentümer des Hauses Heiligenlichtergasse 16 zwischen Elias Weil und Lorentz auf Grund Kaufs von Notar Lauterbach. Ich erkläre mich hiemit bereit mein vorbenanntes Haus mit allem Zubehör der Stadt Strassburg zu dem Preis von 20.000 M (zwanzigtausend) M zu verkaufen. Der Preis soll am 1. April 1903 baar nach Abzug der Hypothek bezahlt werden. An Hypothekenlasten auf dem Haus neuntausend fünf hundert M (9500 M). Gläubiger sind in dem anliegenden Protokoll aufgeführt. Die Stadt Straßburg tritt am 1. April 1903 in Besitz und Eigentum [Dem bisherigen Eigentümer wird ein Wohnrecht bis zum 1. Juli 1903 bewilligt gegen eine].
Ich verlange daß die Stadt mir den I. Stock Vorder- und Hinterhaus mindestens bis zum 1. Juli 1903 gegen eine viertel jährige Miete von 310 / 87 M (sieben und achzig) M beläßt.
Ich verpflichte mich, diese Offerte bis zum 1. April 1903 aufrechtzuhalten.
Verhandelt im Amtszimmer des unterzeichneten beigeordneten Dr Schwander Vorstehende Urkundt wurde den den beteiligten vorgelesen, von denselben genehmigt unterschrieben. [unterzeichnet] P Geyer, Dominicus, Dr Schwander

Verhandelt zu Straßburg i. E. am 2. Februar des Jahres 1903 auf Bürgermeisteramte, Amtszimmer des unterzeichneten beigeordneten Dr Schwander
Vor dem Genannten als Urkundperson sind erschienen
1) Peter Geyer Schneidermeister, wohnhaft zu Strassburg, Heiligenlichtergasse 16, handelnd in eigenem Namen, dem Beurkundenden durch den Wohnungsinspektor Gillmann bekannt gemacht,
2) Beigeordnete Dominicus wohnhaft zu Straßburg, handelnd als gesetzlicher Vertreter der Gemeinde Strassburg i. E. dem Beurkundenden persönlich bekannt
Herr Peter Geyer erklärt : Ich bin Eigentümer des Hauses Heiligenlichtergasse 16 zu Straßburg, bestehend aus Erdgeschoss, drei Stockwerken, einem Seitengebäude, einem Hintergebäude mit Magazin und Hof, einerseits Albert Lorenz, anderseits Elias Weil, vorn besagte Gasse, hinten die israelitische Schule, auf Grund Kaufs von Notar Lauterbach geschlossen am 10. Februar 1892 mit Barug Netter. Auf dem Grundstück ruhen zwei Hypotheken i Gesamtbetrage von neuntausendfünfhundert Mark. Gläubige sind Herr Stiegelmann, Schildgasse 1, in Straßburg, für viertausend Mark und die Schwestern Fräulein Eichborn, Langstrasse 105, in Straßburg für fünftausend fünfhundert Mark. Weitere Hypotheken oder sonstige Belastungen sind nicht vorhanden.
Ich erkläre mich hiemit bereit, mein vorbenanntes Haus nebst allem Zubehör der Gemeinde Strassburg für den Preis von zwanzigtausend Mark zu verkaufen. Der Preis soll am ersten April 1903 bar, jedoch unter Abzug der auf dem Hause lasteden Hypotheken bezahlt werden. Mit diesem Tage tritt der Statt in besitz und Eigentum des Grundstückes.
Ich erlange indes, daß mir die Statt vom ersten April 1903 ab bis mindestens zum ersten Juli 1903 das ganze Haus gegen eine vierteljährige Miete von dreihundeertzehn Mark in Miete überläßt. die Kosten des Kaufvertrags sowie Auflassung trägt der Verkäuer.
Ich verpflichte mich, diese Verkaufsofferte bis zum ersten April 1903 aufrechtzuhalten.
Vorstehendes Protokoll ist vorgelesen, von den beteiligten genehmigt und von ihnen eigenhändig unterschrieben worden. [unterzeichnet] Dominicus, P. Geyer, Dr Schwander
Es besteht gesetzliche Gütergemeinschaft des code civil. Geyer hat das Haus während seiner Ehe gekauft, es ist also gemeinschaftliches Eigentum.

La vente a lieu devant l’adjoint au maire le 31 mars 1903
Kauf
Vor dem unterzeichneten Dr Schwander, Beigeordneten der Stadt Strassburg, dortselbst wohnhaft, als Urkundsperson ist in dessen Amtszimmer zu Straßburg am 31. März 1903 zwischen
der Gemeinder Strassburg, vertreten durch den Beigeordneten Alexander Dominicus wohnhaft zu Strassburg, handelnd auf Grund des Gemeinderatsbeschlusses vom 9. März 1903 einerseits
und Herrn Schneider meister Peter Geyer sowie dessen von ihm ermächtigten Ehefrau Kunigunte geb. Oberle, beisammen wohnhaft zu Straßburg Heiligenlichtergasse 16 anderseits
nachstehender Kaufvertrag geschlossen worden.
Die Eheleute Geyer verkaufen hiermit zu vollem Eigentum unter Gesamthaftung gegen Störungen, Hypotheken, Nießbrauch und sonstige Rechte an die dies annehmende Stadt Strassburg zum Zwecke der Erbreiterung der Heiligenlichtergasse das nachbezeichnete Anwesen.
Bezeichnung. Das Anwesen zu Strassburg, Heiligenlichtergasse Nr. 16. bestehend aus Erdgeschoss, drei Stockwerken, einem Seitengebäude, einem Hintergebäude mit Magazin, und Hof, einerseits von dem Anwesen Albert Lorenz, anderseits dem Anwesen Elias Weil, vorn besagte Gasse, hinten die israelitische Schule. Im Eigentumsbuch der Stadt Strassburg steht das Anwesen auf Blatt 886 auf Eheleute Geyer in Gütergemeinschaft mit Bezeichnung Flur N Nr 915, Heiligenlichtergasse 16, Hof und Wohnhaus mit 93 qm Fläche.
Auf dem beigefügten Plan des städtischen Bauamts ist dasselbe rot umrändert.
Das Anwesen soll im jetzigen Zustand, Umfang und Begrenzung mit Ausschluß jeder Haftung für Beschaffenheit und Flächenmeß, jedoch einschließlich sämtlichen den Eheleuten Geyer gehörigen Zubehör übergehen.
Eigentumsnachweis. Herr Peter Geyer verheiratet mit seiner Ehefrau unter dem gesetzlichen Güterstande des Code civil (Fahrnisgemeinschaft des § 144 pp A.G. z.Gb) kaufte das Anwesen von Barug Netter, Eigentümer zu Straßburg, laut Urkunde vor Notar Karl Lauterbach, hier, am 10. Februar 1892 Barug Netter hatte daselbe erworben von Sarah Oster zu Schiltigheim, von Tisch und Bett geschiedene Ehefrau des Schreiners Georg Faessler zu Straßburg laut Urkund des Civilgerichts zu Straßburg vom 4. August 1862, zum Verkaufe ermächtigt durch Urteil des Kaiserl. Amtgerichts zu Strassburg vom 3. Oktober 1883 zufolge Kaufakt passirt vor Notar Ritleng dem Ältern zu Straßburg den 19. Oktober 1883, überschrieben im Hypothekenamte zu Straßburg den 12. November nachher, Band 2116 Br 41. Auf Grund dieses Kaufakts hatte herr Netter der Verkäuferin Sarah Oster eine lebenslängliche Rente von siebenhunderzwanzig Mark jährlich zu bezahlen, welche Rentenleistung aber aufgehört hat und weggefallen ist durch das Ableben der Rentengläubigerin, welche gestorben ist zu Bischheim am Saum im Jahr achtzehnhunderfünfundachzig. Eheleute Feissler hatten obige Liegenschaft während der zwischen ihnen bestandene Gütergemeinschaft erworben von den Eheleuten Johann Joseph Reiner und Luise Blettel zu Straßburg, durch Kaufakt vor Notar Keller zu Straßburg vom zweiten Dezember 1850 überschrieben im Hypotekenamte zu Straßburg den neunten desselben Monats Band 663 Nr. 9. Frau Sarah Oster erhalt daran obiges Immöbel zu Alleineigentum durch H Georg Faessler zugetheilt durch Akt vor genanntem Notar am 3. September 1850, geschehen nach obgemeltdeter Ehescheidung.
Bedingungen. 1) Mit den ersten April 1903 tritt die Käuferin in Besitz und Genuß des Anwesens, bis zu welchem Tage spätestens due Auflassung zu erfolgen hat.
2. Die Stadt ist jedoch verpflichtet, die Verkäufer vom ersten April bis mindestens zum 1. Juli 1903 das ganze Haus in Miete gegen einen vierteljährigen Mietzins von 310 Mark zu überlassen.
3) Die Verkäufer leisten Gewähr dafür, daß auf dem Anwesen ruhen eine Hypothek in Höhe von viertausend Mark zu Gunsten des Herrn Georg Graff, Bauführer, hier, ferner vier weitere Hypothek von fünftausend fünfhundert Mark zu Gunsten der Schwestern Fräulein Eichborn, Langstrasse 105, hier, keinerlei Hypotheken, Dienstbarkeiten, Vorzugsrechte oder sonstige Belastungen. Die Verkäufer verpflichten sich, den Hypothekengläubigern bis zum 1. April auf dem rechten Gute zu kündigen. 4) (…)
Kaufpreis. Dieses Kauf geschieht um dem Preis von zwanzigtausend Mark (…)

Str. 15/4.03 An die General Agentur der belg. Allgem. Feuerversicherungsgesellschaft Hier, Brogliepl. 9.

Str. 7.4.1903
Notiz. Das Haus Heiligenlichterg. 16 ist am 1. April 03 in Besitz u. Eigentum der Stadt übergangen (…)

Lettre de J. Stiegelmann au nom du créancier hypothécaire Georges Graff, entrepreneur en bâtiment, domicilié 9 rue de Bouxwiller
Créance d’Emma et de Julie Eichborn
Die Löschung der Hypotheken ist erfolgt & das Freischein beigebracht, 18/8.03.
Quittances du prix d’achat

Etat des locataires
Eröffnung an H Peter Geyer
Seitens des Bürgermeisteramts Abth. III wurde mit heute folgendes eröffnet.
Der Mietzins für das Haus Heiligenlichtergasse 16 wird mit wirkung vom 1 Juli 03 ab auf viertel jährlich M. 217 festgesetzt.
Die Wohnungen sind zu folgenden Mietswerten zu vermieten
Vorderhaus
Parterre 20 M ¼ jährl.
I.Stock 60 M
II. Stock 47 M
III. Stock 10 M, III. Stock 10 M, je 1 Zimmer
Hinterhaus
Kohlenmagazin 35 M
II. Stock 35 M
Sa. 217 M. pro Vierteljahr.
Das Mietverhältnis als Hauptmieter endiget mit 1. October 1904.
Gleichzeitig verpflichtte ich mich die dem Hauptmiete ortsüblich obliegenden Verpflichtungen wie Beleuchten der Treppen Reinhalten des Gebäudes zu übernehmen.
Weiter verpflichte ich mich due Wohnungen nicht höher las zu den oben festgesetzten Mietwerten zu vermieten bei Vermeidung von 30 Mark Konventionalstrafe für jeden einzelnen Übertretungsfall.
Die Kosten für Entleeren der Aborte sowie die Strassenreininung gebühret trägt die Stadt An Wassergelt trägt der Mieter die Helfte.
Straßburg 12. Oktober 03
[unterzeichnet] Peter Geyer. Zur Begl. Hörmann, Sekret.

[verso] Gegenwärtiger Mietvertrag wird hiemit auf 1. October 1905 verlängert mit der Massgabe jederzeitige voeherige gegenseitig. vierteljährlicen Kündigung.
Strassburg 4. Juli 904
[unterzeichnet] Peter Geyer. Zur Begl. Hörmann, Bureauvorsteher

Sanierungshäuser. Unterhalt
1. Heiligenlichtergasse 16
2. Löffelgässchen 3

Stadtbauamt Unterhaltungsarbeiten
Sanierungshäuser. Unterhalt
Löffelgässchen 3



9, rue des Hallebardes


Rue des Hallebardes n° 9 – V 208 (Blondel), N 1189 puis section 63 parcelle 67 (cadastre)

Comprend aussi la maison voisine (ancien n° 16) à partir de 1803
Démolie en 1965. Nouveau bâtiment, architectes Maurice Scharf et Gilbert Liehr, 1966-1967


L’ancien n° 17 est la partie droite du bâtiment blanc (au-dessus de l’arcade rouge, juillet 2020, image Jonathan Michalon)
Projet de l’architecte Charles Wolff (1955), le n° 9 à droite, le n° 7 à gauche
Projet Scharf-Liehr (1966), le n° 9 est le bâtiment central (dossier de la Police du Bâtiment)

La maison à deux travées de fenêtres appartient au début du XVII° siècle au tondeur de drap Sébastien Brand puis à sa fille qui épouse le pasteur de Bischheim Israël Mürschel. Le relieur Paul Drach la vend en 1673 au directeur de la monnaie de Bouxwiller Georges Hartmann Plappert pour pouvoir régler ses dettes. Les propriétaires sont ensuite l’orfèvre Jean Frédéric von Carben (1683), le tailleur Jean Martin (1703) puis le tailleur Jean Philippe Semminger qui demande la permission de prolonger son auvent de 13 pieds. L’immeuble comprend un bâtiment arrière. Jean Philippe Semminger acquiert en 1740 la maison à droite de la sienne (actuel n° 11). A sa mort en 1742, le bâtiment a un rez-de-chaussée et trois étages dont chacun comprend deux pièces. Ancien locataire, le boutonnier Jacques Antoine Noisette acquiert en 1744 la propriété qu’il transmet à son fils Jacques Etienne Noisette, lui aussi boutonnier. Le négociant et passementier Jean Daniel Christmann achète en 1800 la maison puis en 1803 la voisine de gauche en les réunissant en une seule propriété. La comparaison des deux plans (1765, 1830) montre que les façades arrière ont été rectifiées lors de leur reconstruction.


Plan-relief de 1725,la maison est la troisième vers le haut après l’angle au centre de l’image (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à trois étages en maçonnerie et quatrième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la partie droite du bâtiment à droite des repères (k’, l’) qui marquent une légère saillie. Les deux maisons à deux travées de fenêtres chacune réunies par Jean Daniel Christmann ont un seul toit.
La maison porte d’abord le n° 17 (1784-1857) puis le n° 9.


Devanture (1929) – Alignement (1947), dossier de la Police du Bâtiment)
Façade avant (juillet 2020, image Jonathan Michalon) – Façade arrière, cour dite Bleyhoff (mars 2020)

Comme le boucher Auguste Weinum n’obtient pas le droit de modifier le rez-de-chaussée qui dépasse l’alignement légal, il fait poser en 1883 une devanture en bois. Le charcutier Henri Singer transforme en 1939 les devantures et l’entrée du magasin puis agrandit en 1931 son atelier au sous-sol.
Le bâtiment est endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944. Henri Singer charge en 1947 l’architecte Charles Wolff de remplacer l’ancienne devanture en fer forgé et en bois par une nouvelle en pierre de taille et de supprimer le balcon en bois. Les travaux se limitent en 1948 à remplacer les anciennes devantures en bois. Quand Henri Singer dépose une nouvelle demande de permis de construire en 1955, la Division VI exige que le rez-de-chaussée suive l’alignement légal ; la demande n’a pas de suite. Henri Singer vend en 1965 le bâtiment à la Société civile immobilière du 9 rue des Hallebardes qui est autorisée la même année à démolir le bâtiment de quatre étages comprenant deux logements et deux commerces. Le propriétaire cède au domaine public la surface qui dépasse l’alignement. Le nouveau bâtiment ne devra pas être plus haut que le numéro 11 voisin. Le permis de construire est accordé en mai 1966, le bâtiment terminé en décembre 1968.

mars 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1610 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1596 v Sébastien Brand, tondeur de draps, et (1597) Susanne Storck puis (1605) Ursule Andres – luthériens
1630* h Israël Mürschel, pasteur à Bischheim, et (1626) Anne Marie Brand puis (1636) Dorothée Beinheim – luthériens
1668 v Paul Drach, relieur, et (1666) Susanne Marie Geiger – luthériens
1673 v Georges Hartmann Plappert, directeur de la monnaie de Bouxwiller
1686 v Jean Frédéric von Carben, orfèvre, et (1683) Elisabeth Hermann puis (1695) Barbe Baumgartner – luthériens
1703 v Jean Martin, tailleur, et (1694) Barbe Hellbeck – catholique et luthérienne convertie
1731 v Jean Philippe Simminger, tailleur, et (1716) Anne Catherine Nauert remariée au confiseur et cafetier Jean Patin – catholiques
1744 v Jacques Antoine Noisette, boutonnier, et (1728) Louise Fournille – catholiques
1760 h Jacques Etienne Noisette, boutonnier, et (1758) Anne Marie Hirn – catholiques
1800 v Jean Daniel Christmann, négociant, et (1793) Anne Marie Fleischhauer puis (1802) Frédérique Sophie Lung remariée (1812) au passementier Charles Louis Bahn
1824 h Jean Daniel Christmann, passementier, et (1827) Caroline Sophie Lung
1870 v Adolphe Charles Frédéric Ekert, secrétaire au chemin de fer, et (1872) Julie Létrillard
1881* v Auguste Weinum, boucher
1899* Georges Singer, boucher
1929* h Henri Singer, charcutier

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 500 livres en 1742, 900 livres en 1754, 850 livres en 1760.

(1765, Liste Blondel) V 208, Jacques Antoine Noisette
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Noisette, 1 toise, 5 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1189, Christmann, Jean Daniel – maison, sol – 1,7 are

Locations

1613, (échoppe) Christophe Gerwin, orfèvre
1729, Jacques Antoine Noisette, boutonnier (futur propriétaire)

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1741, Préposés au bâtiment (VII 1399)
Jean Philippe Semminger demande la permission de prolonger son auvent de 13 pieds. Les préposés constatent que le pétitionnaire a posé sans autorisation trois marches en bois devant l’échoppe d’épices et deux étaux. La permission lui est accordée moyennant une redevance pour chaque objet.

(f° 97) Donnerstags den 9. Februarÿ 1741. seÿnd folgende augenschein eingenommen worden – H. Joh: Philipp Semminger
An H. Johann Philipp Semmingers des schneiders Hauß in der Spießgaß, welcher umb erlaubnus gebetten, das daran befindliche Wetterdach, Zu beschirmung des gantzen Haußes umb 13. schuhen Zuverlängeren, Worbeÿ sich auch erzeiget, daß Vor den darin Neügemachten Wurtzladen 3. Neüe Höltzene staffelen Gelegt, und Zweÿ Neüe Vorbäncke ohne erlaubnus gemacht worden. deßwegen Erkannt solle H. Semminger Von dem Wetterdach 5. ß Von der staffelen 3 ß vnd Von den Vorbäncken 4. ß jährlichen Zinß Zahlen.

Description de la maison

  • 1742 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un étroit vestibule à droite une boutique à l’arrière une cour et une cave voûtée, au premier étage un poêle, une cuisine et un vestibule, au deuxième étage deux chambres, un vestibule et passage à l’arrière une petite cuisine, au troisième étage un poêle, une chambre et un vestibule, sous les combles deux chambres dont une pour les soldats, le comble ancien est couvert de tuiles creuses et de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins
  • 1760 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et un bureau, item trois poêles, une cuisine, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la petite cour et autres appartenances et dépendances à la somme de 1700 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Hallebardes
nouveau N° / ancien N° : 26 / 17

Bahn
Rez de chaussée et 3 étages en maçonnerie le 4° étage en bois médiocre
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 354 case 1

Christmann Jean Daniel à Strasbourg rue des Hallebardes N° 16

N 1189, maison, sol, Rue des hallebardes 16
Contenance : 1,70 (total 2,84)
Revenu total : 541,47 (540, 0,88 et 0,59)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1/6
portes et fenêtres ordinaires : 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 10

N 1142.p, cour, Bleyhof, Rue des orfèvres
Contenance : 1,14
Revenu total : 0,59

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1184 case 1

Christmann Jean Daniel
1872 Letrillard Julie débitante de tabac à Strasbourg
1878 Eckert Adolph
1881 Weinum August, Metzger
1899 Singer Georg Metzger
(ancien f° 932)

N 1189, maison, sol, Rue des hallebardes 9
Contenance : 1,70 (total 2,84)
Revenu total : 541,47 (540, 0,88 et 0,59)
Folio de provenance : (354)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1/6
portes et fenêtres ordinaires : 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 10

N 1142.p, cour, Bleyhof, Rue des orfèvres
Contenance : 1,14
Revenu total : 0,59

Cadastre allemand, registre 31 p. 471 case 1

Parcelle, section 63, n° 67 – autrefois N 1189.p
Canton : Spiessgasse Hs N° 9
Désignation : Hf e.n.a. T, Whs u. N.G
Contenance : 1,60 / 1,36
Revenu : 3700 – 4300
Remarques : N. W. II 89

(Propriétaire), compte 3485
Singer Georg
1929 Singer Henri charcutier
(3880)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 134 des hallebardes

17
pro. Noissette, Jacques etienne, marchand de dorure – au miroir
loc. Noissette fils, François Caspar, negotiant – au miroir

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 134 des Hallebardes p. 247

17
Pro. Noissette, Jacq. Etienne, Marchand – Miroir
Loc. Noissette, Franç. Casp: Negot. – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Spiessgasse (Seite 164)

(Haus Nr.) 9
Chretien, Modengesch. 0
Singer, Wurstlerei. E 01
Dumminger, Kutscher. 2
Wolf, Kaufmann. 2
Jaegy, Wwe. 3
Späth, Näherin. 3
Sonderegger, Wwe, Tagn. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 815 W 53)

Rue des Hallebardes n° 9 (dossier I, 1865-1976)

Le boucher Auguste Weinum charge en 1883 l’entrepreneur Bischoff de poser une devanture à volets roulants et d’agrandir quatre croisées au troisième étage. Comme il n’obtient pas le droit de modifier le rez-de-chaussée qui dépasse l’alignement légal, il fait poser une devanture en bois. La Police du Bâtiment demande en 1899 au charcutier de faire s’écouler ses eaux usées vers la rue des Hallebardes et non plus dans la cour dite Bleyhoff. Le charcutier Henri Singer transforme en 1939 les devantures et l’entrée du magasin puis agrandit en 1931 son atelier au sous-sol.

Le bâtiment est endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944. Henri Singer charge en 1947 l’architecte Charles Wolff de remplacer l’ancienne devanture en fer forgé et en bois par une nouvelle en pierre de taille artificielle à cadres en fer forgé. L’ancien balcon en bois sera supprimé, la porte balcon à droite au premier étage remplacée par une fenêtre. Les travaux se limitent en 1948 à remplacer les anciennes devantures en bois par une construction en maçonnerie et en béton. La Division V renonce à acquérir la parcelle entièrement surbâtie devant l’alignement. Quand Henri Singer dépose une nouvelle demande de permis de construire en 1955, la Division VI exige que le rez-de-chaussée suive l’alignement légal. La demande n’a pas de suite. Henri Singer vend en 1965 le bâtiment à la Société civile immobilière du 9 rue des Hallebardes qui est autorisée la même année à démolir le bâtiment de quatre étages comprenant deux logements et deux commerces. Le propriétaire cède au domaine public la surface qui dépasse l’alignement. Le nouveau bâtiment ne devra pas être plus haut que le numéro 11 voisin. La Division V et l’architecte des Bâtiments de France font diverses objections. Le permis de construire est accordé en mai 1966. Le gros œuvre est en cours en décembre 1967. L’aménagement intérieur est presque terminé en décembre 1968. On installe un ascenseur en 1968.

Sommaire
  • 1865 – L’entrepreneur Nuss demande au nom du sieur Coanet, locataire des deux maisons n° 9 et 11 rue des Hallebardes, l’autorisation d’agrandir deux croisées au quatrième étage. L’agent voyer note que la façade suit l’alignement et n’a pas d’avance. La largeur de la rue est fixée à 7,50 mètres
  • 1883 – L’entrepreneur Th. Bischoff (2, rue des Lentilles) demande au nom du propriétaire Auguste Weinum l’autorisation de modifier le rez-de-chaussée en posant une devanture à volets roulants, sans pilier en fer. – Coupe de la devanture et du caisson
    Il dépose quelques jours plus tard une autre demande pour agrandir quatre croisées au troisième étage
    L’architecte municipal oppose un refus à modifier le rez-de-chaussée parce que la bâtiment dépasse l’alignement légal
    1883 (mai) – Th. Bischoff demande l’autorisation de remplacer les arcades du n° 9 par une poutre en bois – Autorisation de poser la devanture en bois – Coupe de la devanture et du caisson – Droit de voirie pour une clôture de chantier – L’architecte municipal constate que le caisson a une saillie de 39 centimètres au lieu des 25 autorisés. Le propriétaire rejette la faute sur l’entrepreneur. L’architecte Nebelung propose de ne pas engager de poursuites en arguant de précédents.
    1883 (juillet) – Le sieur Carbiener, ancien notaire à Molsheim et propriétaire du n° 11 (demeurant 27, rue des Hallebardes), fait observer que son voisin Auguste Weinum anticipe sur le communal. Réponse de l’architecte municipal Nebelung, appuyée sur le règlement. Carbiener fait observer que la maison dépasse l’alignement et que la nouvelle construction comprend des piliers en fer. L’architecte Nebelung reprend le règlement et déclare qu’aucun pilier en fer n’a été vu lors des contrôles.
  • 1887 – Le commissaire de police transmet une plainte des sieurs Beck et Kurtz [au n° 13] contre le boucher Weinum concernant les eaux qui proviennent de sa charcuterie – L’architecte municipal rapporte que parmi les rigoles qui donnent dans la cour dite Bleihof celle de la maison Weinum était nettement la plus propre.
  • 1886 – Le journal L’Alsacien rapporte qu’un incendie s’est déclaré dans la propriété Weinum – La Ville constate que l’incendie est dû à la suie.
  • 1898 – L’entrepreneur A. Wagner demande à la Police du Bâtiment l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le 9, rue des Hallebardes – Autorisation – L’échafaudage est enlevé, août 1898
    1897 – Le maire enjoint Georges Singer de faire ravaler la façade du 9, rue des Hallebardes. Le propriétaire qui a acheté la maison au printemps demande de reporter les travaux à l’année suivante. La Police du Bâtiment accorde un an de délai – Le ravalement est terminé, septembre 1898
  • 1899 – Le conseiller municipal Schleiffer rapporte que de l’eau mêlée de sang s’écoule dans le Bleihof. – La Police du Bâtiment se rend sur place sans rien constater dans la rigole du charcutier Weinum. Elle écrit au charcutier de faire s’écouler ses eaux usées vers la rue des Hallebardes – Les inspections suivantes ne donnent lieu à aucune remarque
  • 1903 – Joseph Wolff demande l’autorisation de poser une enseigne (Mme Wolff-Leroy, brodeuse – Frau Wolff-Leroy, Stickerin) – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1906 – La marchande de modes Rose Marie Vogt demande au commissaire de police l’autorisation de poser une couronne publicitaire et une enseigne – Le maire accorde l’autorisation de poser deux couronnes publicitaires – Les objets sont posés
  • 1907 – Marie Gentner demande l’autorisation de poser une enseigne Café Negrita (Negrita Kaffee) – La Police du Bâtiment constate qu’il s’agit d’une petite plaque métallique – Autorisation
  • 1910 – Le peintre en bâtiment Louis Zugmeyer (Louis Zugmeyer, Maler) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage devant la maison Singer sise 9, rue des Hallebardes. La demande est transmise au maire – Autorisation – Prolongation
  • 1913 – Jules Wolf, demeurant 8, rue Sainte-Thérèse au Neudorf, est autorisé à poser une enseigne au 9, rue des Hallebardes
  • Commission contre les logements insalubres. 1903. 7-9 rue des Hallebardes. Priorité, Singer, locataire Fleischer. Observations, chambres des garçons sous les combles, chambre de servante au premier étage
    1904, Proposition pour agrandir la pièce sous les combles. 1905, la pièce en question est limitée à trois garçons. Remarque sur les os entreposés dans un tonneau sis dans le Bleihof
    1906, le propriétaire doit ravaler les murs donnant dans la cour
    Commission des logements militaires, 7-9, rue des Hallebardes, propriétaire, Singer maître boucher, demeurant sur place. Remarque en 9 points (dont un porte sur le toit vitré) – Travaux terminés, janvier 1916
  • 1929 – Singer demande l’autorisation de transformer les devantures et l’entrée du magasin 9, rue des Hallebardes sous la direction des architectes Buchmann et Sell – La Division VI note que la façade dépasse l’alignement légal de 60 centimètres – Autorisation – Dessin de la devanture – La réception finale ne donne lieu à aucune observation, juillet 1929 – Dessin de la charcuterie
  • 1931 – Le charcutier Henri Singer demande l’autorisation d’agrandir son atelier sis au sous-sol, sous la direction des architectes Buchmann et Sell, de Wissembourg – Les travaux auront lieu en arrière de l’alignement légal que le bâtiment dépasse de 57 centimètres – Autorisation – Dessins
    Les travaux commencent en novembre 1931, l’atelier est terminé en janvier 1932
  • 1945 – La Division V constate que les soupiraux dans le trottoir forment des trous dangereux pour les passants devant le 7-9, rue des Hallebardes
  • 1947 – L’architecte Charles Wolff (1, quai au Sable) transmet au nom du propriétaire Henri Singer le plan pour remettre en état les deux devantures en bois de chêne (« Le propriétaire désire reconstruire les devantures dans l’état ancien d’avant guerre et compléter la partie gauche complètement enlevée ») – Dessin, plan de situation (alignement légal)
    1948 (février) – L’architecte transmet le projet de remplacer l’ancienne devanture en fer forgé et en bois par une nouvelle en pierre de taille artificielle à cadres en fer forgé. L’ancien balcon en bois sera supprimé, la porte balcon à droite au premier étage remplacée par une fenêtre. Les six chambres inhabitables dans les trois étages seront occupées par le propriétaire
    1948 (octobre) – L’architecte déclare que les travaux se limiteront à refaire les deux devantures de la charcuterie Singer et de la confiserie Wunderling. Les anciennes devantures en bois seront remplacées par une construction en maçonnerie et en béton.
    Demande de permis de construire pour le bâtiment sinistré par le bombardement aérien du 11 août 1944 (dossier de dommages de guerre NV 1454 Z). Travail à exécuter par l’entreprise de maçonnerie F. Motz, rue de Lucerne – La Division V renonce pour le moment à acquérir la parcelle entièrement surbâtie devant l’alignement
    1948 (décembre) – Le maire transmet le dossier avec avis favorable au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
    La devanture est terminée, décembre 1948
    1949 (janvier) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme retourne le dossier à la mairie qui devra l’informer si l’alignement légal doit être respecté ou non – La Division VI répond qu’elle n’entend pas exiger du propriétaire qu’il démolisse une façade intacte. – Il n’y a pas d’autres travaux
  • 1955 – Le maître charcutier Henri Singer dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Charles Wolff – Dessin des devantures, élévation – L’architecte des Bâtiments de France donne son accord pour rehausser les devantures d’environ 25 centimètres
    1955 (mai) – La Division VI stipule que le rez-de-chaussée devra suivre l’alignement légal. La Police du Bâtiment demande de revoir cet avis. La Division VI maintient son avis en arguant que le bâtiment est le seul en avant de l’alignement légal côté impair.
    Le dossier est classé jusqu’à nouvel ordre, mars 1956
  • 1958 – Gaston Girard demande l’autorisation de poser une enseigne (Girard fourreur) – Croquis – Autorisation de poser une enseigne plate en plexiglas – L’enseigne est posée – Gaston Girard déclare qu’ill n’a pas l’intention de remplacer l’enseigne après la chute de grêlons
  • 1965 – Questionnaire à joindre à une demande d’autorisation de démolir. Demandeur, société civile immobilière 9, rue des Hallebardes. Motif, vétusté, retrait d’alignement. Comprend deux logements et deux commerces – Liste des locataires – La Police du Bâtiment constate que le bâtiment à démolir a quatre étages. Le nouveau bâtiment sera mieux adapté aux exigences du jour
    Le notaire Henri Haumesser atteste que Henri Joseph Singer et Marie Catherine Joséphine Hammerer ont vendu le 16 février 1965 l’immeuble sis 9, rue des Hallebardes à la Société civile immobilière du 9 rue des Hallebardes, moyennant 250.000 francs
    1965 (mai) – Le maire transmet au préfet la demande de démolition avec avis favorable. Le préfet accorde l’autorisation le 26 août 1965
    1965 (mars) – La société civile immobilière 9 rue des Hallebardes (domiciliée 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) dépose une demande de permis de construire – Le cabinet d’architecture M. Scharf transmet un devis descriptif pour construire un bâtiment à sous-sol, rez-de-chaussée, quatre étages et mansardes habitables (2 magasins au rez-de-chaussée, 6 studios aux premier et deuxième étage, 2 logements de 3 pièces et cuisine aux troisième et quatrième étages, deux studios sous les combles). Les murs de refends des étages seront en maçonnerie de briques cellulaire, l’ossature en béton armé. Les appuis de fenêtre seront en pierre de taille (grès des Vosges)
    1965 (mai) – La commission consultative du permis de construire diffère son avis jusqu’à ce que l’architecte ait fourni un photomontage
    1965 (juillet) – Remarques réglementaires par le Service Hygiène
    1965 (juin) – La direction du travail présente ses remarques sur le projet des nouveaux magasins, notamment l’aération insuffisante.
    Remarques de la Division V. Le propriétaire devra céder au domaine public la surface qui dépasse l’alignement. La hauteur du bâtiment ne pourra pas dépasser celle du voisin (n° 11). Le nombre de logements devra être réduit puisqu’il n’est pas possible de satisfaire à l’arrêté municipal du 9 janvier 1961 concernant le stationnement des véhicules, des logements devront remplacer les studios.
    1965 (juillet) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, motivé par la façade trop raide.
    1965 (septembre) – Le même émet un avis favorable au nouveau projet
    1965 (octobre) – La Direction du travail n’a pas d’objection à faire
    1965 (novembre) – La Division VI demande de rectifier les dessins des n° 7 et 11 qui ne correspondent pas à la réalité (hauteur du rez-de-chaussée). Le bandeau au-dessus des devantures devra correspondre à celui du n° 7
    1965 (décembre) – Le maire transmet le dossier au directeur départemental du Ministère de la construction avec avis défavorable (les cuisines sont en position centrale aux deuxième et troisième étages, les studios sur cour n’ont pas d’éclairage réglementaire)
    1966 (janvier) – L’architecte fournit de nouveaux plans
    1966 (février) – La Division VI émet un avis défavorable au nouveau projet. Il y a davantage de studios alors qu’il s’agissait d’en réduire le nombre. Les plans ne sont toujours pas justes (hauteur du n° 9, soit 4,50 mètres, et du n° 11, soit 4,00 mètres)
    1966 (mars) – Le maire transmet le dossier au directeur départemental du Ministère de la construction avec avis favorable, accompagné d’une demande de dérogation à l’article 3 du Règlement sanitaire départemental – Plan des différents niveaux, coupe, élévation (signés Scharf-Liehr)
    1966 (mai) – Le préfet accorde la dérogation au Règlement sanitaire départemental, le propriétaire est ainsi autorisé à porter la corniche à 15,20 mètres.
    Le directeur départemental de la Construction émet un avis favorable au projet, assorti de plusieurs conditions
    Le maire accorde le permis de construire sous les mêmes conditions
    Les ascenseurs Schindler déposent une demande de permis de construire – Devis, dessin
    1968 (juin) – Le maire accorde à la société civile immobilière l’autorisation d’installer un ascenseur
    Suivi des travaux. Le gros œuvre est interrompu (décembre 1967). La toiture est terminée, l’aménagement intérieur en cours (septembre 1968). L’aménagement intérieur est presque terminé mais celui des combles ne correspond plus aux plans (décembre 1968). Le crépi extérieur est terminé (janvier 1969)
    1968 (décembre) – L’architecte fournit des plans rectifiés
    1969 (février) – Le ramoneur Allmendinger (rue de Lièpvre au Neudorf) fournit un certificat de conformité
    1969 (mars) – Les installations sanitaires sont conformes au règlement municipal
    Le maire délivre le certificat de conformité
  • 1967 – Le maire autorise la société civile immobilière 9, rue des Hallebardes (domiciliée 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) à occuper la voie publique – Prolongations jusqu’en octobre 1968
    1968 (mai) – René Espie (10 rue du Geroldseck à Kœnigshoffen) demande l’autorisation de transformer la façade et d’aménager un magasin. Plan de situation (partie gauche de la parcelle 67), dessin – Dossier par Gérard Albres (architecture d’intérieurs), description – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    Le chauffage central est en cours d’installation, octobre 1968. Les faux plafonds et le plâtre sont posés, décembre 1968. La devanture est en place, l’aménagement intérieur est presque terminé, janvier 1969.
  • 1969 – Le décorateur Gérard Albres (rue du Havre au Neudorf) demande au nom du nouveau magasin Léda boutique l’autorisation de poser un store en corbeille – Description – Autorisation
  • 1970 – Le maire communique les plans des 9 et 11, rue des Hallebardes au président de la Chambre civile du tribunal de grande instance dans l’affaire Enderlé-Wurtz et la S.C.I. 9, rue des Hallebardes – Le maire demande restitution des pièces
  • 1974 – Le maire autorise la Boutique Léda à vendre par liquidation avant cessation de commerce. Il autorise la même à poser une enseigne provisoire. Prolongation du délai, octobre 1974
  • 1975 – La boutique Galine demande l’autorisation de poser une enseigne. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire accorde l’autorisation
    La nouvelle gérante Marie Claire Heidmann demande l’autorisation de transformer le magasin. Raison sociale, S.A. Leda, 9, rue des Hallebardes – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Description. Les arcades sont conservées, les devantures en retrait seront supprimées et le magasin agrandi jusqu’aux arcades. Le préfet accorde le permis de construire, septembre 1974. Le permis de construire est périmé sans que les travaux aient eu lieu.
    1975 (novembre) – Mme Heidmann acquitte la redevance. Changement de débiteur, les droits au nom de la Boutique Leda passent à la société Galine
  • 1975 – J.C. Raguin (Optique de la cathédrale, 11, place de la Cathédrale) et le propriétaire (Foncière du Rhin) demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (libellé, Optique) – Photographie des arcades (enseigne Galine) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire accorde l’autorisation
    1976 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour une enseigne en forme de lunettes – Autorisation
  • 1976 – Le notaire Pierre Krantz à la Wantzenau demande au maire de lui retouner un certificat signé. Le maire établit un certificat d’après lequel un permis de construire a été accordé le 26 mai 1966 à la Société civile immobilière 9, rue des Hallebardes et que les travaux sont terminés depuis le 31 janvier 1969

Relevé d’actes

Le tondeur de draps Sébastien Brand acquiert la maison en 1596 comme l’indique l’inventaire dressé en 1601. Il épouse en 1597 Susanne Storck

Mariage, Saint-Thomas (luth. 73 n° 163)
1597. Dominica 1. post Epiphan: 8. Januarÿ. Sebastian Brandt d. thuchscherer vnd Susanna Hanß Storcken der Ferber alt. Rathherrn Nachgelaßene tochter. Eingesegnet montag den 24. Januarÿ (i 75)

Susanne Storck meurt en délaissant une fille. L’inventaire est dressé en 1601. La masse propre au veuf s’élève à 1477 livres, celle de l’héritière à 138 livres. L’actif de la communauté s’élève à 254 livres, le passif à 20 livres

1601 (21.10.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 51, Prothocollum)
Inventarium v. ordentliche beschreibung Aller v. Jeder haab v. Nahrung so weÿland die tugendsam frauw Susanna Störckinn, deß ehrenhafft unnd bescheÿdenen Meister Sebastian Branden deß thuchscherers burgers Zu Straßburg geweßene eheliche haußfr selige nach Ihrem tödtlich. hinscheÿdenn hind. Ihro Verlaßen, So vff erfordern v. begehren deß ehrsammen Pauluß storckenn Rothgerbers burgers Zu Straßburg der abgestorbenen frauwen seligenn bruders alß geschworner Vogts Anna Marien obgedachter frauwenn Susannæ störckinn Mitt gemelttem Sebastian brand. Ihrem Jetz hinderlaßenen wittwers ehelichen erziehltenn döchterlinß (…) Beschehen In beÿsein frauwen Marien Wechsin* der abgestorbenen frawen seligen Mutter v. Meister hanß Jörg brand. glaßers deß wittwers bruds. Mittwochß den 21. Octobris Ao. 1601.

Inn hernach specificirte dem Wittwer für Vnuveränd. Zuständiger behausung befund. word. Wie Volgt.
Vff der obersten bünen, Vff der Andern bünen, In der Cammer A, Vor dem Cammer A, Inn d. Cammer B, Vor disser Cammer, Inn der Kuchenn, Inn der stuben, Im hoff, In dem Keller
Eÿgenthumb Ane einer behausung (W.) It. hauß hoffstatt v. höfflin Mitt allenn Ihrenn gebeüwenn begriffen weith. recht. Zugehörd. v. gerechtigkheit geleg. Inn d. St. St. Ane der Spieß gaß. ein seitt neb. Jacob Weissenburg. die and. seitt hanß waltter dem Käßhendler sonst hind vff ermelt. Jacob Weissenburger, Davon gond. 12. fl. St. W. Järlich vff denn heilig. Weÿhenacht tag fallendt,stend In hauptgutt ablöß. Mitt 300 fl. St. w. herrn Johann Beinheim dreÿzehennen.Mehr 8 fl. St.w. gelts Järl. vff Adolphi fallend, Stnd. Inn hauptgutt abzulöß. Mitt 200 fl. St. w. drm Clost. f. Zu Sant Margred. v. Agneß. Item 5 fl St. w. Jerlich. vff Bertholomei lössig mitt 100. fl. St. w. d. Ist die behausung hiehero angeschlag. Über solche beschwerd. wie sie erkhaufft word. für 420. lb Darüb. j alt. Khauffbriff wie Jacob Weißburg. solche behausung erkhaufft hatt sagend Mitt d. St. St. grössen Jnsigell v.sigelt deß. datum Mittwochß d. 27.t Julÿ 1586. Die Neüwe v.schreibg. Wie d. wittwer dise behausung erkhaufft Ist beÿ h. Jacobo Küglern d. 9.t Junÿ 96. v.schriben.
Abzugkh Inn diß Inventarium. Deß Wittwers Vnuerändert, Sa. haußraths 15, Sa. Werckzeug 20, Sa. Silbergeschirr 37, Sa. guld. Ring 4, Sa. barengelts 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 844, Sa. gülten 54, Sa. Eigenthumbß d. Behaußung 420, Sa. schuld 112 Summa summarum 1513 lb – Schulden 36, (Rest) 1477 lb
Erbin Unverändert, Sa. haußraths 38, Sa. silbergeschirrs 4, Sa. guld. Ring 9, Sa. schuld 86, Summa summarum 138 lb
Verändert Vnd theilbar gutt, Sa. haußraths 105, Sa. guld. Ring 7, Sa. barschafft 71, Sa. schuld 70, Summa summarum 254 lb – schulden 20 lb
Conclusio finalis Inventarÿ j M vj C Lxx lb
Zuwißen (…) – Vertrag Zwüschen Sebastian Branden dem wittiber vnnd Vatter Vnnd Paulo Storckhenn seineß döchterlinß vogtt, desselbig. erziehung vnd Mütterlich erb betreffendt vffgerichtet (…) Beschehen vnd verhandeltt denn 7. Monatstag Februarÿ Im Jar deß herren alß man Zalte 1602.

Sébastien brand se remarie en 1605 avec Ursule Andres, fille de l’aubergiste à l’Aigle d’or : contrat de mariage, célébration
1605 (10. Xbr), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54) (n° 182)
Eheberedung – zwischen dem ehrenthafften und bescheÿdenen herrn Sebastian Branden dem Jüngern deß ehrenuesten fürgeachten herren Sebastian Branden deß elttern handelßmanns b burgers Zu Straßburg ehelichen sohn Ane einem
So dann der ehrenn vnd tugendreichenn Jungfrauen Ursulen, des Ehrengeachtenn fürnehmenn herrn Rudolph Andresen gasthaltters Zue d. herberg Zum guldin adlers Alhie Zu Straßburg eheleiblichen dochter Am Andern Theÿl
Bescheh. v verhandelt In d. löbl. freÿenn Reichsstatt Straßburg Zinstags den 10. Decembris In d. Jar deß Herrn alß man Zaltte 1605

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 167)
1606. Dominicus 5 post Epiphanias. Sebastian Brand der Jünger und Ursula Rudolpf Andres deß würts Zum guldin Alder tochter (i 87)

Sébastien Brand loue une boutique à l’orfèvre Christophe Gerwin

1613 (ut spâ [j. Maÿ]), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 164-v
(Inchoat. fo: 161.) Erschienen Christoph Gerwin der Goldtschmidt burger alhier
hatt in gegensein H Bastian Brandt Tuchscherers bekhant
daß er Ihme vnd seinen erben Sechs Jahr lang die nechsten nach einand. volgent vnd vff Johannis Baptiste nechstkhunfftig anestehen sollen von bemeltem Bastian Brand desselbe, Gaden sampt dem Gewelb darneben, In seiner Behausung In der Spißgassen neben Wolff Gerle dem Goldtarbeÿter gelegen Entlehnet vmb ein Jerlicher Zinß Nemblich 8 pfund Pfenning Straßburger Zuebezahlen alle halbe Jahr den halben theÿl
Hiebeÿ gewesen Philips Rÿbelt der Goldtschmidt hierzu erbetten

Sébastien Brand s’accorde sur un capital de 100 florins garanti sur sa maison d’après un titre de 1541 et remboursé lors de la dépréciation des monnaies ; en marge, quittance accordée en 1673 au propriétaire Paul Drach

1633 (ut spâ. [31. Octobris]), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 499
Erschienen H Sebastian Brand, Alter Groß. Rhats Verwanther An i.
So dann deß Collegÿ S. Wilhelm alhie Schaffner herr Conrad Meÿer, am 2. theil,
Zeigten An, demnach Er H Brand die 100. gld. Capital St. w. so er von vff vnd Abe seiner alhie in der Spießgaßen gelegenen behausung, Vermög einer pergamentin latinischen vnder deß Bischofflichen hoffs alhie Insigel 15. cal. Aprilis Anno 1541. durch Notri. Sebastian Schmidt vfgerichten v.schreibung Järlich vff Mariæ v.künd. mit 5. gld. w. Zuuerzinßen schuldig gewesen, in hohen dem Reichtsthaler nach zu 6. gld. gerechneten gelt abgelegt, Alß heten sie sich insond.heit er H Schaffner mit vorwissen, Consens vnd v.willigen d. H. Pflegern besagten Collegÿ, mit einander nach maß Alhieiger über die Nachträg v.fassten instruction, güetlichen dahin v.glich. (…)
[in margine :] Erschienen Johann Jacob Schötterlin alß jetziger Schaffner deß Schuldgläubig. Collegÿ (…) bekannt, daß Paulus Drach der buchbinder und ietzmahliger besitzer hierinngedachter Behaußung – d. 25. 9.br a° 1673

La maison revient à Anne Marie Brand qui épouse en 1626 le pasteur de Bischheim Israël Mürschel, originaire de Balingen

Mariage, cathédrale (luth. p. 217)
1626. Doîca 10. Trin. 13. Aug. Hr. Israel Mürschel Von Balingen im Würtenbergerland, pfarrer Zu Bischheim vnd Höhnheim vnd J. Anna Maria H. Sebastian Brandten alten grosen Raths v.wandten tochter, eingesegnet Zinstag 22. Aug. (i 113)

Israël Mürschel achète le droit de bourgeoisie en 1629
1629, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 845
Mr Israel Morschel Pfarrer Zu Büschen beÿ höhnheim Erkhaufft d. Burgerrecht vmb Acht goldtguld. Will beÿ den tuchern Zunfftig sein den 2 Julÿ 1629.

Israël Mürschel se remarie en 1636 avec Dorothée Beinheim
Mariage, cathédrale (luth. p. 375)
1636. Doîca misericor: 1 Maÿ. H. M. Israel Mürsel pfarrer Zu bischoffheim v. J. Dorothea H Hans Beinheim e. tochter, eingesegnet Zinstag den 10. Maÿ (i 192)

Notice dans l’ouvrage de Marie Joseph Bopp,‎ Die evangelischen Geistlichen und Theologen in Elsass und Lothringen von der Reformation bis zur Gegenwart
(Bopp) 3698. Israel Mürschel, Mag. ° Balingen (Württ.) x a) 22.8.1629 Anna Maria Brand, Ratsverwandtentochter, x b) Straßburg (Münster) 10.5.1636 Dorothea Beinheim
imm. in Tübingen 4.7.1611 und 9.11.1622
1626-1657, Pf. in Bischheim I. † 1657
Religiöser Schriftsteller, siehe Sitzmann II, S. 354

Le tuteur de Jean Philippe Mürschel, fils d’Israël Mürschel et d’Anne Marie Brand rembourse un capital à Dorothée Ingold femme d’Ernest Frédéric Mollinger

1645 (30. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 660
Erschienen H Hannß Caspar Erhardt d. Schulschaffner alß Vogt hannß Philippß Mürßelß, H Israel Mürßels Pfarrers Zu Bischheim und hönheim mit weÿl. Frawen Anna Maria Brandin seiner verstorbenen, Ehewürthin seel. erziehlt. Söhnlins mit beÿstand erstgemeldts seines eheleiblich Vatters
hatt in gegensein H Ernst Friderich Mollingers dero recht. Doctorandi und Advocati alß Ehevogts Frawen Dorotheæ Ingoltin
Zu bezahlung der ienigen 100. lib. welche sein deß Vogts Söhnlins Groß Vatter Weÿl. H Sebastian Brand alten groß. Rhats Verwanther seel. ihr Fr. Dorotheæ Vattern weÿl. F. Frantz Rudolph Ingolt. Treÿ Zehenern seel: vermög der, am 10. 7.br. a° 1627. in d. Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter obligation schuldig und dißes Creditum ihr Fr. Dorotheæ erblich Zugetheilt word. seÿe und 28. lib 10. ß davon erschiennener Zinnß und Marzahl cedirt und übergeben habe, 4. fl. gelts rheinisch gut in golden schwähr genug im Gewicht, iährlich verkäuffer Omnium Sanctor. fallend. und mit 80 gemeldter Guld. widerlößigen Zinnßes, so vermög eines pergamentinen lateinisch. 15. Kal. Aprilis a° 1511. mit deß Bischoffl. hoffs anhangenden Insigel gefertigt. und dem H Cessionnario hiebeÿ Zusampt Zwen lateinisch. pergamentinen 2. non. Aug: A° 1456. und 13. Kal. Martÿ a° 1500. mit dem Bischoffl. hoff Insigel besigelt über daß im hauptbrieff zu anfang beschrienen Vnd.pfandts hauß in Reÿßers gaß gelegen, besagenden Kauffbrieffe, und dann einer papÿrinen Donnerst. 13. 8.br. a° 1636. von H Johann Friderich Breüning Stattschreibern Zu Lichtenau eigenhändig gefertigt und mit seinem vffgetruckht. Insigel besigelt. vff obgemelt H. Sebastian Brand. über dißes Capital verfaßte Cession originalier eingelüffert. Zinnßbrieffs und deßen Zweÿer transfix, anietzo E.E. Zunfft der Schuhmacher, per Rest, Zu raich. schuldig ist, sampt dem heutig. Zinnß und Marzahl

Israël Mürschel qui a dédié un ouvrage théologique au Magistrat en 1624 demande en 1649 à bénéficier de la promotion qu’on lui a promise alors. Un poste de diacre à la cathédrale est vacant mais le docteur Schmidt chargé de présenter des candidats estime inopportun de retenir Israël Mürschel. Isaac Lienhard qui a déclaré que le consul régent avait donné sa promesse est condamné à une amende.
1624 Conseillers et XXI (1 R 106)
Israel Mürsel dedicirt mherren disputation contra Herberum de Antichristo. 198. 10 Rthaler verehrt. 260.

1649, Conseillers et XXI (1 R 132)
Mr. Israel Mürschel. 66. 67. 81.
(f° 66) Sambstag d. 7. April – H. Israel Mürschel Pfarrer zu Bischheim vnnd Hohenheim Vberreicht per Eg. Undge. supplication Bericht d. Er in A° 24.etwaß geschrieb. Ca. Jesuitum Heberum, Unnd daßelbig Werck M.h. dedicirt Seÿe Ihme selbiger Zeiten Vertrostung künfftiger promotion beschehen. Bitt Uth. will beÿ künfftih. occasione seiner Eingedenck Verbleib. Erk. Weylen nun Ein Helffer In dem Münster mangelte, alß soll Er mit In die aufstellung gebracht, Vnnd H. Dr Schmiden Mhh. erkandtnuß p. Deputatis eingezeigt werden.
H. XV. Wolfarth, H Fießel v. H. Stattschreiber

(f° 67) H. XV. Wolfarth vnnd H. Fießel laßen per H. Stattschreibern referiren, d. sie H. Dr Schmid die erkandtnuß weg. h. Mr Israel Mürschlen angezeit, der habe nun* auß verschiedenen Ursach. der Vorgehalt d. derselbige In die auffstellung für dißmalen nicht füglich Werd. konnen gebracht Werd. Stelt es gleichwol Zu Mhh.
Erkkr. Soll Ihme angezeigt Werden, d. Er beÿ voriger erkandtnuß sein endliches verbleibens. Auch Vorige H.

(f° 81) Montag den 30. April. 1649. Helffer Wahl In dem Münster, H. Amr. Bischoff, Hn Mürschel, Isaac Lienhardt
H. Moscherosch, In sachen die Wahl eines Diaconi Im Münster betr. Weilen habe wollen Verlautten, ob sollte H. Amr. Bischoff dem Hn Mürschel stipulatâ manu d. er auffgestellt werden sollte Versprochen haben, so seÿe darauff inq.rirt worden Vnd weil sich befunden d. Isaac Lienhard solches vergeben der aber mit der beweiß nicht auffkommen können, seÿe er den H. Rentmeister Zum gegengang vnd 5. lib d straff Zuerlegen condemnirt Worden, welches man Mgh. ad notitiam hieher habe bringen wollen.

Les enfants d’Israël Mürschel hypothèquent la maison au profit de l’avocat Jean Joachim Frantz

1668 (9. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 370
Erschienen H. Johann Friderich Mürsel Pfarrer Zue Bischoffsheim und hönheim für sich selbsten, Mehr Anna Dorothea Joseph Lautenschlagers des Maurers Steinmetzen und der Statt Werckmaÿsters auff dem Maurhoff eheliche haußfraw mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts, so dann der Ehrenvest fürsichtig weiß und hochgelehrte H Tobias Bernegger UIDdus und E.E. Großen Rhats Beÿsitzern alß Curator Jfr. Annæ Magdalenæ, Israels und Jacob Friderichß der Mörsischen geschwisterdt
in gegensein des Edel Vest hochgelehrten H. Johann Joachim Frantzen Icti Reipubl. Patriæ Consiliarÿ et Advocatÿ – schuldig seÿen 50. lb
Unterpfand sein solle hauß hoffstatt und höfflin mit allen deren Gebäwen alhie in der Spiesgaßen, einseit neben H Abraham Dauphin dem Goltarbeitern, anderseit neben H Theobald Schönawern handelßmann von Basel hinden auch Uff denselben stoßend gelegen

Les enfants en secondes noces de feu Israël Mürschel vendent la maison au relieur Paul Drach

1668 (12. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 536
(Prot. fol. 33. fac. 1.) Erschienen der Ehrenvest- Fürsichtig- weÿs- hochgelehrte H Tobias Bernegger EE hochweÿßen großen Rhats Beÿsitzer und Jctus als Curator Annæ Magdalenæ, Israels und Jacob Friderichs, der Mürselisch Geschwister. Mehr H Johann Friderich Müesel Pfarrer Zu Bischoffsheim und höhnheim für sich selbst. So dann Joseph Lautenschlager der Werckmaÿster vff dem Maurhoff alß Ehevogt Annæ Dorotheæ Mürselin, alle weÿl. H Israel Mürsels gewesenen Pfarrers zu Bischoffsheim und höhnheim nunmehr seel. nachgelaßene Kind. und Erben
in gegensein Paul Drach des Buchbinders
hauß hoff hoffstatt und werckh statt mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Spießgaßen, einseit neben H Abraham Daulphin dem Goltarbeitern, anderseit neben H Diebold Schönawern dem handelßmann Zu Basell, hind. auch vff gemelten H Schönawern stoßend gelegen, welche behaußung umb 79. lib 4. ß 4 s iährlich vff weÿhenachten Zinnßbahren Capitalrests H Johann Herbsten dem Silberarbeitern umb 200. fl. straßb. wehr. ied. Jahrs termino Adolphi mit 8. fl. besagter wehr. zinnßbahren Capitals St. Margareth. Closter, so dann umb 50. fl. Straßb. wehr. alle Jahr termino Bartholomæi mit 2 ½ fl. wehr. Zinnßbahren Capitals dem Wilhelmitisch. Collegio verhafftet – umb 900. fl. a 15. batz. nach Abzug aber der vorgemelter Beschwärd. (…) umb 23. lb

Fils de relieur, Paul Drach épouse en 1666 Susanne Marie, fille du vitrier municipal Jean Henri Geiger : contrat de mariage, célébration
1666 (10.7.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 13) N° 20
Eheberedung – entzwischen dem Ehrsamen v. Bescheÿdenen Paulo Drachen dem buchbinder, deß Ehrenhafften Petri Drachen, auch buchbinders v. burgers Zu Straßburg ehelich erzeugten Sohn, dem hochzeiter ane einem
So dann der tugendsame, Jfr. Susanna Maria Geÿgerin, deß Ehrenvestes, fürsichtig vndt weißen herrn Johann Heinrich Geÿgers gewesenen Stattglaßers Auch E. E. Großen Raths beÿsitzers v. burgers zu besagtem Straßburg hinderlaßenen ehelich erzeugten dochter alß der hochzeiterin andern theils
So bescheh. inn Straßburg, dinstags den 10. Julÿ Anno 1666. [unterzeichnet] Paulus Drach alß Hochzeiter bekenn Eygenhändig wie obstehet, hanß jacob von Auygen der Elter Als der jungfrrauw hochzeittrin vogt Beken wie ob stöht, Johannes Böller d. Elter alß d. Jungfr. Hoch Zeÿterin Mutter Vogt

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 163 n° 32)
1666. Dom. XI. Trinitatis. 26. Augusti. Paulus Trach der Buchbinder, Peter Paul Trachen deß Buchbinders Vndt Burgers allhie ehl. Sohn, Vndt Jfr. Susanna Maria Weÿl. Hrn Johann Heinrich Geÿger, gewesenen Burgers Vndt Statt Glasers auch E. Ehrs. Großen Raths alten Beÿsitzers allhier nachgel. Eheliche Tochter. Copulati 6. Septembris (i 177)

Susanne Marie Geiger fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 221 livres
1666 (27. 7.br), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 3) n° 86
Inventarium vnd Beschreibung Aller der Jenigen Nahrung vndt güethern, so die Ehren: und tugendsame fraw Susanna Maria Geigerin Zu dem Ehrenhafften und bescheÿdenen Paul Drachen buchbindern vndt Burgern inn Straßburg Ihrem Haußwürth inn den Ehestand Zzugebracht, welche der Vrachen, dieweilen inn gemelt beed. Ehepersohnen vffgerichteten Ehepacten beederseits guetter für unverändert reservirt vndt fürbehalten (…) Beschehen in fernerm beÿsein hanß Jacob v. Auenheim deß ältern d. frauwen noch ohnentledigten Vogts Donnerstags den 27.ten 7.bris Anno 1666.
Summa summarum vorstehend samptlichen Nahrung, alß ane haußrath, Silbergeschmedt, guldenen Ring. vndt baarschafft, ist in allem benantlich 221. lib

Paul Drach et Susanne Marie Geiger hypothèquent la maison au profit de l’assesseur des Quinze Elie Brackenhoffer

1668 (12. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 534-v
Erschienen Paulus Trach der Buchbind. und Susanna Maria sein eheweib, Und Zwar Sie Susanna Maria insonderheit mit assistentz Johann Geigers deß Glasers ihres eheleiblich. Bruders und Jacob Kruog deß Trähers ihres Schwagers ahne deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
dem Edel- From- und Wohlweÿsen H Eliæ Brackhenhoffer deß beständigen Regiments der Herren Fünffzeh. vffrecht und redlich schuldig seÿen 75 Pfund pfenning, daß Sie nach beschriebene Behaußung erkauffen und daß Angelt mit dißer Uffnahm bezahlen
Unterpfand sein soll hauß hoff hoffstatt mit allen deren Gebäuen alhie in der Spießgaßen, einseit neben H Abraham Daulphin dem Goltarbeitern, anderseit neben H Diebold Schönawern dem handelßmann Zu Basell, hind. auch vff gemelten H Schönawern stoßend gelegen, welche behaußung Zwar umb 200. fl. (…)

Paul Drach hypothèque la maison au profit des enfants mineurs du professeur Frédéric Decker

1669 (8. Martii), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 137
Erschienen Paulus Drach der Jünger buchbinder und burger alhie
in gegensein H. Johann Leonhard Fröreißens E.E. Großen Rhats beÿsitzers alß Vogten Weÿl. H Friderich Deckhers U.J.D. et pandect. Profess. nunmehr seel. hinderbliebenen 3. Kinder Wilhelmi, Johannis und Margarethæ – schuldig seÿ 50. lb
Unterpfand sein soll hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie in der Spießgaßen, einseit neben herrn Abraham Daulphin dem Goldarbeiter anderseit herrn Francisco Reißeÿßen XXI. hinden uff ermelten H. XXI.er Reißeÿßen stoßend gelegen, so zuvor umb 750. fl. Kauffschillings Rest (Verhafftet)

Le pasteur Jean Frédéric Mœschel cède à (son beau frère) le chef de chantier Joseph Lautenschlager plusieurs créances dont celle de Paul Drach pour prix de la maison.

1671 (15. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 812-v
Erschienen herr Johann Friderich Mörschel Pfarrer Zu bischen und Höhnheim für sich selbsten und der Ehrenvest- fürsichtig- weÿse hochgelehrt herr Tobias Bernegger U.I. Ddus und E.E. Großen Rhats alter beÿsitzer alß noch ohnentledigter Curator Israels /:so selbst gegenwärtig war:/ und Jacob Friderichs der Mürschel Gebrüder
in gegensein herrn Joseph Lautenschlagers des Werckhmaÿsters uff dem Maurhoff alhie
daß Er H. Johann Friderich für sich selbsten 4. lb 10. ß Capital und Er herr Ddus Bernegger Vögtlicher weiße Zu sein Israels rato auch 4. lb. 10. ß und zu gedachts Jacob Friderichs Antheil 15. lb 2. ß 4. 2/3 d haubtgut, so Paul Drach der buchbinder Von seiner alhier in der Spieß Gaß Zwischen herrn Abraham Paul Daulphin dem Goldarbeitern, und herrn Francisco Reißeißen XV.ner gelegener behaußung, dennenselben bekanntlich schuldig seÿe (…)

Paul Drach et sa femme Susanne Marie hypothèquent la maison au profit de leurs deux enfants

1672 (16. 9.br:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 591-v
Erschienen Paulus Drach der Buchbinder und Susanna Maria sein eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest und weÿsen herren Johann Niclaus Caroli und herren hannß Jacob Haubenstrickhers beeder als aus E.E. Kleinen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter
in gegensein herrn Jacob Habrechts deß Zinngießers alß Curatoris ihr beeder Eheleuth Kinder – schuldig seÿe 70. lb, welche dieselbe Von weÿl. Anna Elisabetha Geÿerin ihrer geweßener Baaßen der Mutter Schwester geerbet, Er der Vatter aber /:sein H. habrechts anzeig nach:/ solche biß die Kinder Zu ihren 18. jahren Kommen werden, Zugenießen habe
Unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier in der Spießgaß, einseit neben Abraham Daulphin, anderseit neben H. Francisco Reißeißen fünff Zehnern, hinden uff gedachten H. XV. Reißeißen stoßend gelegen

Paul Drach rembourse un capital de 105 livres assis sur la maison d’après un titre de 1562

1673 (24. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 638
H. Johann Marcellus Schenckh alß Schaffner deß C[l]osters St. Margarethen und Agneßen und Von H. Henrich Balthasar Von Kippenheim alten Stättmaÿster Und dreÿ Zehneren alß Vorsitzenden Pfleger Zu dießer Ablosig schrifftlich befelcht,
in gegensein Paul Drachen deß Buchbinders
bekannt, daß Er Drach besagtem Closter die Jenige 8. fl. so derselbe Vermög eines teutschen pergamentinen Sub dato d. 17. 8.br Anno 1562. mit deß Bischoff. Hoffs anhangendem Insigel durch Weÿl. H. Theobald Küstern alß deßelben Hoffs damahlig. geweßenen Contractuum Not. Uffgerichteten Zinnßbrieffs, Von Vff und abe seiner alhier in der Spießgaßen neben H. Francisco Reißeiß. XV. gelegener Behaußung Jährlich. term. Adolphi Zu Zinnß Zu raÿchen schuldig geweßen, mit 105. lb. abgelößt

Paul Drach quitte Strasbourg en 1676. Le tuteur de son fils Jean Paul et sa femme Susanne Marie Geiger font dresser l’inventaire de ses biens
1677 (14. 7.br), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 10) n° 411
Inventarium Vnd Beschreibung der Jenig. Nahrung so Paulus Drach geweßener buchbind. vndt burger zu Straßburg bereits un A° 1676 Verzog. hinderlaß. welche vff erford. deß Ehrenvest. v. wohl Vorgeacht. H. Johann Jacob habrecht E. E. Kleinen Raths alt. beÿsitzen alß Vogt hanß Pauluß, sein Paul drachen mit fr. Susanna Maria Geigerin ehelich geseugt. Söhnlins, inventirt, durch gemelte Fr. Susannam Mariam geÿerin mit beÿstandt David Güntzers buchbinders burgs allhie ihres geordnet. Curatoris (…) Actum in fernerm beÿsein h. Johann undt Davidt Geigers d. Frauen beed. gebrüdern Freÿtags d. 14. 7.bris 1677.

Extractus deren in A° 1666. den 10. Julÿ Zwischen Paul Drachen vndt Susannæ Mariæ Geigerin vffgerichteten heüraths Verschreibung (…)
Extractus Jfr. Annæ Elisabethæ Geigerin d. 10. Jan: A° 1671 vor mir Notario vffgerichteten Testamenti nuncupativi (…)
In einer ahne Bruderhoff gaßen gelegenen behaußung befund. word. wie volgt
In d. Vndern Stub. Im hauß öhrn, In d. Kuch.
Summarischer Calculus, d. Verlaßenen Frawen unverändert guett, Sa. haußraths 10 lb
deß Verzogenen Mannß Unverändertes guth, 3 lb
Theÿlbar Guett, Sa. 7 lb – Schulden 682 lb, Übertreffen solchem nach die theilbare Schulden d: theilbare gutt vmb 674 lb
Vndt im fall wie mann v.muthet, Er Paul Drach todt were

Susanne Marie Geiger meurt en 1678. Son fils est admis à l’orphelinat. L’actif de la succession s’élève à 14 livres, le passif à 13 livres
1678 (22.4.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 10) n° 426
Inventarium vndt Beschreÿbung deß wenig. Vermögens, so Fraw Susanna Maria Geigerin, Paul Drachen deß von hier verzogenen buchbindern verlaßene haußfr., beÿ ihrem Mitwochs d. 3. Aprilis dießes lauffend. 1678.sten Jahrs beschehenen seel. absterben, Zeitlichen verlaßen, so vff erfordern vndt begehren der jetzmahlig. Wohlverordneten herrn Pflegern deß Weÿßenhaußen alhier /:alß welche der Verstorbenen Frawen seel. mit gemeltem Paul drachen ehelich erzeügtes hinderlaßenes zwar einziges ab. sehr armseeliges Kindt hannß Pauls genannt, im Waÿßenahß vff: v angenommen wollen:/ gebührend inventirt, Mr hannß Jacob Ehrle, d. Stadt Straßb. Geschwornenn Keüffer (…)
Actum in gegenwarth deß Ehrenvesten vnd wohl vorgeachten H Johann Jacob Habrechten E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers, wie auch H David Güntzers deß buchbinders, alß gemelt. Kinds v. seiner abgeleÿbten müetter Vögten, vndt dann H Johann Geigers Stattglaßers alhier, d. v.storbenen Frauen seeligen bruders, vff Montag den 22. Aprilis A° 1678.
Sa. Haußraths 13, Goldener ring 1, Summa summarum 14 lb – Schulden 13, Conclusio finalis Inventarÿ 19 ß

Paul Drach et sa femme vendent la maison 525 livres au directeur de la monnaie de Bouxwiller Georges Hartmann Plappert et à sa femme Anne Marie, avec autorisation du Magistrat

1673 (24. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 633
Paul Drach der Buchbinder und Susanna Maria beÿde Eheleuth
in gegensein H. Georg Hartmann Plapperts deß Müntzmaÿsters Zu Buchß Weÿler und Fr. Annæ Mariæ seines eheweibs, beÿder Eheleuth mit assistentz der Ehrenvest Fürsichtig Und Weÿsen Herren Michael Gilgen Und H. Mathæi Hellbeckh genannt Behem beeder alß auß E.E großen Rhats Mittel hierzu insonderheit Deputirter – Und Zwar Vff unserer gnädigen Herren Rhät und Ein und Zwantzig am 20.ten 8.br Jüngsthien Obrigkeitlich gekaufft Zu haben
hauß, hoffstat, höfflin mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Spießgaßen, einseit neben H. Francisci Reißeißen XV. anderseit neben H. Abraham Daulphin dem Goldarbeÿtern hinden uff erstermelt. H. XV. Reißeiß. stoßend gelegen – umb 525. lb

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Georges Hartmann Plappert à acheter la maison. Ils établissent que c’est un homme aisé qui prévoit de céder la maison à son fils apprenti orfèvre à Strasbourg. Il paiera 1 100 florins comptant ce qui permettra au vendeur de régler ses dettes.

1673, Conseillers et XXI (1 R 156)
Georg Hartmann Plappert. 433. 440.
(p. 432) Mont. d. 13.ten Octobris aô 1673. – Nôe Georg Hartmann Plappert deß Müntzmeisters zu Buchsweiler bitt D. B. Vmb Obrigkeitlichen Consens daß er Paul Drachen dem buchbinder seine behausung an der Spießgaßen Alhier abkauffen dörffe Erk. Solle fernere erkündigung eingezogen werden per H. XV. Bernegger und H. Jilg.

(p. 440) Mont. d. 20.ten Octobris aô 1673. – Herr XV. Bernegger Vndt Herr Jilg referiren, Sie hetten Jüngst ergangener erkandtnuß Zufolg, erkündigung eingezogen, Waß Es mit dem Jenigen haußverkauff, Welchen Paulus Drach der buchbinder Ahn H. Plappert den Müntzmeister Zu Buchsweiler thun Wollen für eine eigentliche beschaffenheit hette. Welcher ihn dem, daß Ged. Müntzmeister ein feiner Wohlhäbiger mann Wehre, Welcher einen sohn alhier beÿ dem Goldschmidt handwerckh hette, Weilen Er dann Willens mit der Zeit Ihme daß burgerrecht Alhier Zu erkauffen Vndt selbigen in dieses Hauß Zu setzen, So hette Er sich Zu denselben resoluiren Wollen, hiengegen der buchbinder durch daß hauß annoch mit einander schuldig, bekomme 1100 fl. baargeld, also 100. Rthlr mehr alß Er darfür gegeben, Vndt Würden auff solche Weise seine creditores auch bezahlet. Erk. Würdt beÿ solcher bewandnuß in dem Kauff Willen gegeben.

Léopold Plappert vend au nom de son père Georges Hartmann Plappert, marchand à Bischwiller, la maison à l’orfèvre Jean Frédéric von Carben et à sa femme Elisabeth Hermann

1686 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 170-v
(prot. fol. 24.b) Erschienen H. Leopold Plappert, J.U. Ddus als vermög hierbeÿ producirten von nachbemeldten seinem principalen eigenhändig geschrieben und underschrieben auch sigillirten den 1.ten hornung zu Bischweiler datirten bona fide recognoscirten Gewalds constituirter mandatarius, herrn Georg Hartmann Plapperts, deß handelsmanns zu gedachtem Bischweiler seines Hn. Vatters
in gegensein H. Johann Friderich von Carben deß Goldarbeiters und Elisabethæ gebohrner Hermännin seiner ehelichen haußfrau mit beÿstand hans Georg Köhnlein deß Trehers ihres Stieffvatters
hauß, hoffstatt, höfflein, mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier in der Spießgaßen, einseit neben H. Jacob Sandrat dem Silberarbeiter, anderseit neben H. Daniel Kauffmann auch silberarbeiter, hinden uff gedachten H. Sandrat stoßend gelegen, Vnd wäre solcher Verkauff und Kauff geschehen vmb 500 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le lendemain la maison au profit d’André Greuhm et des enfants mineurs de Jean Philippe Reichard

1686 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 171
H. Joh. Friderich von Carben der Goldarbeiter und Elisabetha gebohrne Hermännin seiner eheliche haußfr. und zwar dieselbe mit beÿstand H. Isaac Holtzinger deß weinstichers und H. Georg Wilhelm Sold deß Eisenhändlers
in gegensein H. Andreä Greumen E.E. großen Raths alten beÿsitzers für sich selbsten und H. Johann Wilhelm Reichards E.E Kl. Raths alten beÿsitzers, alß Vogts weil. H. Johann Phil. Reichards gewesenen J.U. Ddi und dießer Statt Müntzverwalthers seines brud. sel. hinderlaßener Kinder – 300 fl. schuldig seÿen, damit Sie die in vorstehender Verschreibung beschriebene behaußung haben erkauffen und baar bezalen können
darfür die vorbedittene Behaußung in specie und im übrigen ihrer beeder eheleuthe sonst habende Nahrung und güther in gre. verhafftet
und seind beÿ solcher Verschreibung auch gewesen hans Georg Köhnlein der treher, und Elisabetha deßen haußfr. Ihr der Carbisch. haußfrau. Stieffvatter und leibliche Mutter

L’orfèvre Jean Frédéric von Carben acquiert le droit de bourgeoisie le 24 mai 1683
1683, 4° Livre de bourgeoisie f° 495
H. Johann Frid. von Carben der goltarbeiter, empfangt das burgerrecht pro 8. golt fl. welche Er beÿ d. Cantzleÿ erlegt, ist Ledigen standts vnd würdt Zur Steltzen dienen, Jur. 24. Maÿ 1683.

Fils du Strasbourgeois Jean Pierre von Carben, Jean Frédéric von Carben épouse en novembre 1683 Elisabeth Hermann, fille du tourneur Georges Hermann ; contrat de mariage, célébration
1683 (17. 9.br), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvesten Vnd Kunstreichen Herrn Johann Friderich von Karben, Goldtarbeitern vnd burgern Zu Straßburg, weÿl. des Edlen vnd vesten auch wohlgelehrten herrn Joh: Petri von Carben und Seel. hinderlaßenem ehelichem Sohn, alß dem Bräutigamb Seel. hinderlaßenem ehelichem Sohn, alß dem Bräutigamb ane einem
So dann der Ehren vnd Tugendreichen Jungfrawen Elisabetha Hermännin, weÿl. des Ehrenvesten vnd vorgeachten herrn Georg Hermanns geweßenen hohlträhers vnd burgers in Straßburg Nunmehr auch seel. hinterlaßenen ehelich erzeugten Tochter alß der Jfr. hochzeiterin am andern theil
Geschehen vnd verhandelt in der Königlich. Stadt Straßb. in einer ane der Freÿburger Gaß gelegenen der Jfr hochzeiterin geliebter Eltern gehörig. behaußung, Mittwoch den 17. 9.bris Anno 1683. [unterzeichnet] Ich Johann Fridrich von Carben alß Hochzeiter bekenne hiemit wie obstehet, Ich Johann Georg Köhnlin als der hohzeiterin Stieff vatter, Philipp Jacob Erhardt der Jungfrau hochzeiterin geordneter Vogt

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 107, n° 645)
1683. Dom. XXIII p. Trin. 2 Adventus, d. 21 u. 28. Novembris. Herr Friderich Von Karben der ledige Goldarbeiter, Weÿl. H. Johann Peter Von Karben hinderlaßener Ehelicher Sohn, Jfr. Elisabetha, Weÿl. Georg Herman gewesenen Burgers und Hohdrähers allhier hinderlaßene Eheliche Tochter. Cop. St. Thomä d. 29. Novembris (i 55)

Jean Frédéric von Carben hypothèque la maison au profit du pharmacien André Greuhm

1695 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 106-v
H. Johann Friderich von Carben der Goldarbeiter
in gegensein H. Andreä Greuhmen deß Apotheckers und E.E. großen Raths alt. beÿsitzers, schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, Eine behaußung und höfflein, mit allen deren gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier in der Spießgaß einseit neben H. Daniel Kauffmann den Silberarbeiter, anderseit neben H. Jacob Sandrat den Silberarbeiter, hind. auff d. bleÿhoff stoßend geleg

Jean Frédéric von Carben se remarie en 1695 avec Barbe Baumgartner, fille du tisserand Gaspard Baumgartner : contrat de mariage non conservé, célébration
1695, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – H. Joh: Friderich von Carben Goldarbeiters und Jfr Barbaræ Baumgartnerin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 47 n° 248)
Heut den 16 Martÿ 1695 Seindt von mir nach ordentlicher außruffung eingesegnet word. H. Johann Friderich von Carben, burger undt Goldarbeiter, undt Jfr. Barbara weÿl. Caspar Baumgartners gewesenen burgers undt Leinenwebers allhier nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Von Carben alß hoch Zeiter, Barbara Baumgartnerin als hoch Zeiterin (i 49)

Jean Frédéric von Carben hypothèque la maison au profit d’Anne Catherine Artopœus, veuve du menuisier et facteur d’orgues Frédéric Ring

1701 (15.Xbris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 630-v
Joh: Friderich Karpen goldarbeiter [unterzeichnet] Johann Friderich von Carben
in gegensein Annæ Cath: geb. Artopoeusin Weÿl. Friderich Ringen geweßenen schreiners u. Orgelmachers wittib mit assistentz T. Hn. M. Joh: Philipp Bartensteins Canonici Cap: Th: wie auch Præceptoris superioris Gymnasii ihres H. Vogts, ferners H. M. Georg Friderich Heupels auch Præcept. daßelbst alß Vogts besagte Ringen 4 KK. – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, deß debitoris behaußung, allhier in der Spießgaß neben H. J. Georg Vinxen goldarbeither einseiths, anderseit neben Hn Andres Kaufmann, hinten auf den Bleÿhoff stoßend gelegen

Jean Frédéric von Carben meurt en 1719 en délaissant un fils de sa veuve. L’inventaire est dressé dans une maison rue de la Chaîne. L’actif de la communauté s’élève à 117 livres, le passif à 34 livres.
1719 (25.8.), Not. Mader (6 E 41, 674) n° 305
Inventarium über Weÿl. deß Wohl Ehrenvesten undt Kunstreichen Herrn Johann Friderich von Carben, geweßenen Goldarbeiters undt burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1719. – nach seinem Sambstags den 8.ten Julÿ dieses fortlauffenden 1719.ten Jahrs beschehenen tödl. Ableiben zeitl. Verlaßen Welche Verlaßenschafft dann auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenvesten H: Johann Flachen deß Kieffes und burgers allhier als geschwornen Curatoris Joh: Peters von Carben, des ledigen Goldarbeiters in der frembde analtend, deß verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner geweßenen Ehefrauen nunmehr hinterbliebenen Wittib ehel. erzeugt und hinterlaßenen eintzigen Sohns und ab intestato nächsten Erbens inventirt und ersucht durch die tugendsame Frau Barbaram Carbin gebohrne Baum Gärtnerin die hinterbliebene Wittib mit assistentz deß Wohl Ehrenvesten v. Kunstreichen herrn Johann Picken Silberarbeiters und burgers allhier ihres geschwornen Vogts (…) So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Freÿtag d. 25.t Aug. A° 1719.

In einer in der Statt Straßburg in der Ketten Gaß gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung volgender maßen befunden worden.
Abzug gegenwärtige Verlaßenschafft, der Wittib unverändert Guth, gemahl Ringen 2. lb
das Verändert vnd Theilbahre Guth, Sa. haußraths 64, Sa. Werckzeug Zur Goldarbeit Kunst gehörig 37, Sa. Silbergeschmeids 5, Sa. der Schulden 10, Summa summarum 117 lb – Schulden 34 lb, Nach deren Abzug 82 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 84 lb

Jean Frédéric von Carben vend la maison 1 100 livres au tailleur Jean Martin

1703 (11.8.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 350-v
(1100) Joh: Friderich v. Carben goldarbeither
in gegensein Joh: Martin deß schneiders
Hauß, Hoffstatt, Höfflein mit allen deren gebaüen, begriffen, zugehörden u. gerechtigkeit allhier in der Spießgaß einseit neben Hn. andrea Kaufmann Dreÿern im umgeld, anderseit neben Joh: Georg Finxen Goldarbeithern hinten auf eundem stoßend gelegen – um 350 und 75 pfund verhafftet, geschehen um 675 pfund

Fils de Denis Martin de Saint-Avold, Jean Martin épouse en 1694 Barbe Hellbeck, fille convertie du pelletier Jean Gaspard Hellbeck et de sa femme Chrétienne Mittmann
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 83)
1694. Die 15. Februarii dominus Joannes Martin filius dionisii Martin et Mariæ Nourchtune conjugum ex sto Auost in lotharingia natus et pudica Barbara Helbequin filia Joannis Caspar Helbeck et Christinæ Vitmerin ex Jsta paroecia matrimonio Juncti sunt (signé) Jean Martin, mbarba hellbeckin (i 62)
(1664 Christina Mittmännin, hannß Caspar Hellbeckhß deß Kürschners Eheweibs)

Jean Martin, originaire de [la paroisse] Saint-Nicolas [à Saint-Avold] devient bourgeois par sa femme le 24 mars 1694
1694, 4° Livre de bourgeoisie p. 643
Johannes Martin der schneider Von St. Nicolas in Lotharingen, dietrich Martin auch gewes. schneiders daselbst Ehl. sohn, empfangt das burgerrecht Von Barbara Helbeckin seiner jetzmahligen haußfr. p. 2. gold fl 16. ß so er bereits neÿ der Cantzleÿ erlegt und wird zu E. E. Zunfft der schneider dienen. Jur. d. 24. Martÿ 1694.

Jean Martin et Anne Barbe Hellbeck hypothèquent la maison au profit de Philippe Dorsner, receveur à Saint-Pierre-le-Vieux

1703 (24. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 458-v
Joh: Martin Schneider u. Anna Barbara geb. Höllbeckin mit beÿstand Joh: Philipp Mittmanns kleinschreiners u. Nicolas Marly employé à la monnoye [unterzeichnet] N Demarly
in gegensein Hn Philipp Dorßners Schafners beÿm alten St. Peter allhier – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, der Correorum behaußung allhier in der Spießgaßen Cum appertinentiis welche Sie ohnlängst von H. Carben goldarbeithern erkaufet

Jean Martin et Anne Barbe Hellbeck hypothèquent la maison au profit du manant Michel Lohr

1709 (14.11.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 638-v
Joh: Martin der Schneider u. Anna Barb: geb. höllbeckin beÿständlich Nicolas de Marly monoyeur und Humber de Marly Cuisinier
in gegensein Michel Lohr schirmers – schuldig seÿen 61 Louis blancs
unterpfand, hauß hoffstatt höfflrin c. appert: allhier in der Spießgass, einseit neben H. vinxen anderseit neben Goujon hinten auff den Bleÿhoff

Jean Martin et Anne Barbe Hellbeck hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine Marc Mappus

1711, ut supra [2. Maÿ], Chambre des Contrats, vol. 584 f° 250
Joh: Martin schneider und Barb: geb. hellbeckin beÿständlich Nicolas de Marli monayeur und Joh: Mitmann kleinschreiners
in gegensein H. Marcus Mappus Med: Dris und Practicum – schuldig seÿen 550 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. in der Spießgass, einseit neben vinxen dem goldarbeiter anderseit neben Goujon dem handelsmann hinten auf den bleÿhoff

Jean Martin sollicite auprès des Quinze une dispense pour pouvoir prendre un nouvel apprenti sans attendre deux ans comme le stipule le règlement. Il argue qu’il n’a eu que quatre apprentis pendant vingt-deux ans. Les tailleurs déclarent qu’une telle dispense n’a jamais été accordée. La commission est d’avis de suivre le règlement. Les Quinze refusent d’accorder la dispense.
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
(f°8-v) Sambstags den 20. Januarÿ 1714 – Johann Martin Ca. E. E. Zunfft der Schneider
Obere Handwercks Hh laßen per Herrn Friden proponiren, es habe Johann Martin der Schneider in einem gehaltenen Receß Ca. E. E. Zunfft der Schneider geklagt, daß Sie nicht Zu geben wolle, einen Jungen anzunehen vndt alß man ihn ferner gehört, habe Er beditten daß der jung seiner frawen verwandtt were, vndt sich Anathasius Scholl nenne anbeÿ gestehen müßen, daß der letstere jung allererst im Julio jüngst außgethan worden were, und weilen vermög habenden articul, Einer 2. jahr still stehen solle, E. E. Gericht es nicht hette erlauben wollen, anbeÿ umb dispensation gebetten, in Ansehung Er 22. jahr Meister seÿe undt in solcher Zeit nur 4 Jungen gehabt habe, worauf Heinrich Müller der Zunffrmr gesagt, daß d begehren wider ordnung und art. lauffe, dahin gehendt, daß Einer 2 jahr stillstehen solle, deßwegen das gericht ihne abgewießen habe, in deme an der Zeit des stillstehens, Ihme noch anderthalben jahr fehle,
auff befragen Ob einige præjudicia vorhanden, daß Einem, dem so viel an der Zeit gefehlt, solches erlaubt worden, habe derselbe beditten, daß solang er Zünfftig seÿe, Er sich deßen nicht Zu errinnern wüße.
Auff seithen der Herren Deputirte, habe man davor gehalten daß weilen der articul Clar seÿe vndt dem Kläger so viel an der Zeit mangle, man beÿ den articlen Zu bleiben vndt derselbe abgewießen werden könte. Erkandt, Bedacht Gefolgt.

Le valet de chambre du chevalier de Lützelbourg déclare que Jean Martin a fait plusieurs vêtements dans cinq mesures trois quarts de tissu, il demande si moins de tissu aurait suffi comme le lui a dit un autre tailleur. Jean Martin déclare que son client était satisfait de son travail jusqu’au moment où est intervenu le tailleur Adam Müller. Le conseil de la tribu invite en octobre Jean Martin à s’accorder avec son client sur la demi-mesure litigieuse. Le mois suivant Adam Müller se plaint des diffamations de Jean Martin. Le conseil de tribu estime qu’Adam Müller ne pouvait pas ne pas répondre aux questions du valet de chambre.
1715, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 81) Mittwoch den 23.ten Octob. Anno 1715
Mons. Chevalier de Lützelbourg sein Kammerdiener Erscheindt nôe seines herren Cont. H. Johann St. Martin den Schneider derselbe bericht, Wie daß sein Herr beÿ St Martin Einen Rock, Cammisoll, sambt Zweÿ pahr Hotzsen hat machen laßen, Worzu Er Ihm gegeben hat, 5 ½ stab fienff quart breith tuch, producirt deß Wegen das Kleÿdt Vndt Verlangt Zuwißen Ob fienff Vnd Ein halben stab tuch, sich beÿ gemeldem Kläger befinden, oder ob Weniger darzugebraucht Worden Wie Ihm ein ander Schneider Meister offenbahret, Vndt Ihm deßen Versichert. Bith deßwegen solches Zu besichtigen Vndt gewißenhafft außzumeßen,
Reus præsens sagt Mons. Chevalier seÿe gantz Zufrieden gewesen mit diesem Kleÿdt, stünde Ihm auch Wohl an, außer daß Meister Adam Müller junior gegen dem Mons Chevalier Verlauthen laßen, alß ob Er Ihm auß Zimblich Wenigerem tuch eben Ein solches Kleÿdt machen Wollen mag deßwegen besichtigung Vndt abmeßung Wolleÿden, bitt aber auch Zugleich gedachten Müller alß einen der dem andern sein Werck letzet Zue gebührend Straf Zuziehen.
Erkandt, Weilen sich nach geschehener besichtigung Vndt accurater abmeßung befunden, daß auff das meiste Zu gemeldem Kleÿd 5 Stäb tuch gebraucht Worden, als Wird Joh: St Martin deß halb stabs Wegen sich mit Mons. Chevalier abzufinden Vnd bestmöglich Zu vergeichen Condemnirt, Ref. Expens. Im übrigen sein Straff Wegen deß Mißschnidts biß auff das nechst habende Gericht außgestelt, allso Zugleich gedachter Adam Müller, Wegen deß das Eren einem andern sein Werck geletzt soll Abgehört werden.

(f° 84-v) Freÿtag den 8.ten Novembris 1715. Kauffgericht
H. Adam Müller junior Contra H Joh: St Martin Kläger beschwert sich über St Martin, wie daß Er Zum öffteren hören müßen, alß ob Er den Mons. Chevalier de Lützelburg auff gewückeltt mit St Martin Wegen deß Ihm gemachten Kleÿdts Vor E E Gericht Zu gehen Vndt sich allda wegen deß Zu Viel geforderten Tuchs Zu gemeldem Kleÿd Zu beklagen, da doch Er nicht gewußt hat Wer das Kleÿdt gemacht hat, sonderen nur auff Verlangen deß Mons. Chevalier bericht Wie Viel Tuch Er sonsten Zu einem Kleÿdt nöthig hat, bitt deßwegen Richterliche hülff Vndt nach befindtung der sachen abstraffung.
Reus præsens ist der Klag Wie sie Vorgebracht Worden nicht allerdings sogeständig, sondern bericht, Wie das Mons. Chevalier sein Cammer diener Zu H Müller mit diesen Kleÿdt gekommen, mit Vermelden es habe St Martin dieses Kleÿdt Verfärtiget, mögte aber eingentlich Wißen, ob Ers Vndt ½ Stab Tuch Dazu gebraucht, Worauf H Müller /.Wie Er es mit dem Cammerdiener bezeugen Will./ gleich soll geandtwordtet haben, mit 4 Vndt ½ Stab tuch Wolte Er Ihm ein gleichmeßiges Kleÿdt gemacht haben, könte nicht Wißen Wo Er mit dem übrigen mögte hingekommen seÿn, Wodurch Er Ihm auch Zu gleich getracht d. Kund abzuspannen, bitt deßwegen ihn zu absolviren Vnd den H. Müller sein gebührendte Straff anzusetzen.
Erkandt Weil H Müller insonderheit gebetten Worden Zu berichten, Wie Viel man tuch Zu Einem solchen Kleÿdt braucht, so Er nicht hat können abschlagen zu offenbahren, soll Er H. Müller absolvirt hingegen H St Martin ungemeines halb stabs. Zu Viel geforderten tuchs in 5. lb d Straff ohnachläßig Condemnirt seÿn, Ref. Exp.

Jean Martin et Anne Barbe Hellbeck font dresser un état de leurs biens. L’actif s’élève à 1 338 livres, le passif à 1 082 livres. Les conjoints Martin n’ont pas fait estimer la maison malgré plusieurs demandes

1717 (10.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 72) n° 216
Inventarium über Mstr. Johann Martin des Schneiders und Frauen Annæ Barbaræ Gebohrner Hölbeckin, beeder Eheleüthe und bürgere alhier Zu Straßburg, habende und ad Concursum gereichende Nahrung und Passiv Schulden, auffgerichtet Anno 1717. – auf Ansuchen nechstgedachter Fraw Martin mit hülff und beÿsitzer Hn Nicolas de Marlÿ des bedienten in der alhiesigen Müntz und burgers alhier, deroselben geschwornen, Curatoris, Ordnungsmäßig inventirt und ersucht durch Sie die Fraw selbst in Abweßenheit ihres Manns (…) So beschehen in dießer Königl. Freÿen Statt Straßburg den 10. Martÿ Anno 1717.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Spießgaß gelegenen in dieße Concurs Nahrung gehörig und hernach fol. (-) beschriebenen behaußung
Sa. haußraths 171 (F 22, T. 148) Summa summarum der Ehefrauen sammbtlich unveränderten Guths 191 lb
Dießemnach Wird auch die übrige Nahrung under einem Titul alß sogenant Theÿlbahr beschrieben
(f° 7) Eÿgenthum ane einer behaußung. Hauß, hoffestatt, höfflein mit allen deren Gebäuen, begriffen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, alhier in der Spies gaß, einseit neben der Kauffmännischen Erben, anders. neben Johann Georg Finxen goldarbeitern hinten auff Eundem stoßend gelegen und vor hiehero Vermög Kauffbrieffs datirt den 11.ten Augusti Anno 1703. angeschlagen umb 1100. Pro nota, ich der Nots habe Inen die Parten öffters solche behaußung durch die Geschwornen Hh. Werckmeister nach Ordnung anschlagen Zulaßen, es haben aber dießelbe wieder alle Vermahnung solches biß dato nicht ins Werck gesetzt, hiehero zum bericht
Bericht In gegenwärtig Inventarium gehörig. Es haben Zwar Eingngs gedachte beede Eheleuthe beÿ ihrer Verheurathung nach inhalt des durch Weÿland Jn Johann Heinrich Merckel geweßenen Notm. publ et Practicum auch burgern alhier über mehrgemelter beeder Eheleuthe Zusammen gebrachte eÿgenthümblich Nahrungen underm 20.ten Martÿ Anno 1694. auffgerichteten Inventarÿ einige Eheberedung nicht auffgerichtet (…)
Summa summarum sogenannter Theylbarer Nahrung 1338 lb – Schulden 1082, Nach deren Abzug 256 lb

Jean Martin (Jean Saint-Martin) et Anne Barbe Hellbeck hypothèquent la maison au profit de Jean Jacques de Beyer

1717 (5.5.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 289
Nicolas De Marly caffetier nahmens Jean St Martin schneiders und Annæ Barbaræ geb. Hölbeckin seiner haußfr. beÿständlich Joh: Mittmann kleinschreiners
in gegensein H. Johann Jacob De Beÿer
unterpfand, beede ihr hauß c. appert: allhier in der Spießgaß einseit neben Vinx anderseit neben H. Blanc

Jean Martin et Anne Barbe Hellbeck hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine Marc Mappus

1720 (22.10.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 501
Johann Martin der Schneider und Barbara geb. hellbeckin beÿständlich Nicolas de Marly Caffetier und Johann Mittmanns Kleinschreiners
in gegensein Marcus Mappus Med. doct. und Practicus – schuldig seÿen 153 pfund
unterpfand, Ihr hauß cum appertinentÿs in der Spießgaß, einseit neben H. Finxen dem goldarbeiter anderseit neben H. Goujon handelsmann hinten auff d. bleÿhoff

Jean Martin (Jean Saint-Martin) hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Jean Philippe Zeyssolff

1722 (9.2.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 76-v
Jean St Martin Schneider
in gegensein H. Joh. Philipp Zeißolffs goldarbeiters
des verlehners gantze behausung in der Spießgaß, einseit neben H. Finx dem goldarbeiter anderseit neben H. le Blanc tuchhändler gelegen, nichts davon als die helffte des Kellers Eine Stub Kuchen und Kammer und platz holtz zu legen ausgenommen, welche erwehnte zimmer auff dem ersten stock gelegen, auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von Annunciationis Mariæ nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 40 pfund

Jean Martin (Jean Saint-Martin) et Anne Barbe Hellbeck hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs de Jean Mosseder

1723 (23.9.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 496-v
Johann St Martin der Schneider und Anna Barbara geb. Höllbeckin beÿständlich ihres geschwistrig Kindts Johann Mittmann des Kleinschreiners und ihres schwagers Nicolas de Marly Marchand Confisseur
in gegensein H. Johann Friedrich Lobstein Junioris handelsmanns als Vogts Johann Moßeders des handelsmanns 5 Kinder – schuldig seÿen 150 pfund
hypothecirt, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier in der Spießgaß, einseit neben H. Finx dem goldarbeiter anderseit neben H. Louis le Blanc dem handelsmann hinden auff den Bleÿhoff

Jean Martin (Jean Saint-Martin) loue une partie de sa maison au boutonnier Jacques Antoine Noisette

1729 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 312
Johannes St Martin der Schneider
in gegensein Jacques Antoine Noissette des Knopffmachers
In seiner allhier in der Spießgaß einseit neben H. Le Blanc dem handelsmann anderseit neben der Fixischen Wittib und Erben hinten auff den Bleÿhoff stoßend gelegenen behausung Unten auff dem boden dem Laden worin eine stub daran befindliche Kuchen wie auch platz im hoff zum holtz, Ferner zweÿ stiegen hoch eine Kammer, Mehr dreÿ stiege hoch eine Stub Kammer und Kuchen, vier Stiegen hoch eine kleine Kammer neben der Soldaten Kammer, den gemeinschaftlichen gebrauch der Bühn zum wasch auffhencken, so dann die vordere helffte des kellers – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von allerersten verfloßenen Joh. Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund

Jean Martin (Jean Saint-Martin) et Anne Barbe Hellbeck hypothèquent la maison au profit de Gall Dietrich, assesseur au Petit Sénat

1729 (16.7.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 345
Johannes St Martin der Schneider und Anna Barbara geb. höllbeckin mit beÿstand ihres schwagers Nicolas de Marly Marchand Confisseur und ihres geschwistrig kindts Johannes Mittmann des Kleischreiners
in gegensein H. Gallus dietrich EE. kleinen Raths beÿsitzers – schuldig seÿen 175 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Spießgaß, einseit neben weÿl. H. Johann Georg Finx goldarbeiters Kinder zweÿter ehe anderseit neben H. Louis Le Blanc dem handelsmann hinten auff den Bleÿhof

Le préposé de la tribu écrit le 28 février aux Quinze que Jean Martin était absent aussi bien le jour du serment que le jour de visite annuelle du consul et qu’il ne s’est pas présenté alors que l’huissier lui a porté une convocation. La situation est encore la même en avril, le conseil inflige une amende à l’absent.
1730, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(f° 255) Dienstags den 28.ten Februarÿ 1730 – Adam Schmid alß Zunfftmeister klagt wider Johann Martin den Schneider und burger alhier wie daß selbiger weder ahn dem schwöhrtag, noch ahn des Reg. H. Ammeisters Umbfahrts tag beÿ der Versamlung Erschienen, den gewöhnlichen Eÿdt nicht abgeschwohren haben und auch dem heütigen gebot, eben sowenig, alß der 24. Januarÿ jüngst, gehorsam seÿe, bittet selbigen mit der schärffe Zuem gehorsam Zue bringen. Nemine comparente referiret Johann Geörg Rauch, der Zunfft bittel, daß er dem beklagten daß gebott in mum. ahngesagt habe. Ist Erkant solle beklagter unßern gnädigen Herren Fünffzehen als ein ungehorsamer geschrieben gegeben werden.

(p. 259) Dienstags den 25.ten Aprilis 1730 – Adam Schmid alß Zunfftmeister klagt wider Johann Martin den Schneider und burger alhier wie daß selbiger die, ihm den 24.ten Januarÿ jüngst ahndictirte dopelte straff, von wegen daß er weder ahn dem vergangenen schwöhrtag, noch ahn des Reg. H. Ammeisters Umbfahrts tag nicht Erschienen ist, biß dato nicht Erlegt habe, und selbiger sich in keine ordnung richten wolle, bitt selbigen Indem gehorsam Zue bringen. Nemine comparente referiret Johann Geörg Rauch, der Zunfft bittel daß er dem beklagten Persönlich, und Zwar widrum beÿ 5 ß. straff gebotten habe. Erk. solle beklagter unßern gnädigen Hh. XV. als ein ungehorsamer geschrieben gegeben werden.

Jean Martin et Anne Barbe Hellbeck vendent la maison 1500 livres au tailleur Jean Philippe Simminger et à sa femme Anne Catherine Nauert

1731 (18.9.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 388
Johannes Martin der Schneider und Anna Barbara geb. Höllbeckin
in gegensein Johann Philipp Simminger des Schneiders und Anna Catharina geb. Nauertin
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hindergebäu höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier ahne der Spießgaß, einseit neben H. Pierre Le Blanc handelsmann, anderseit neben weÿl. H. Johann Georg Finx gewesten juwelierers wittib und Erben hinten auff ebendieselbe – sind die Verkäufer berechtigt die in verkaufftem hauß bißher inngehabte gemach Keller und Bühnen biß Michaelis 1732 ohne zinnßreichug gratis zu bewohnen, dahingegen sind die käuffer befuegt diejenigen hauß zinnß so Jacques Antoine Noissette von denen lehnungsweiße innhabenden Stücken zu zahlen hat – von nächst kommenden Michaelis ahn zu beziehen – um die angegebene 978 pfund ausmachende capitalien und 521 pfund

Né à Luxembourg fils du tailleur Mathias Simminger, Philippe Simminger épouse en 1716 Anne Catherine Nauert, fille du tailleur André Nauert : contrat de mariage, célébration
1715 (29. 8.br), Not. Marbach (Jean 34 Not 8) f° 7-v
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Mr Philipp Semingern dem ledigen Schneider des auch Ehrsamen Mathiä Semmingers des Schneiders vnd burgers Zu Lüzenburg ehelichem Sohn als dem Hochzeiter ane einem
So dann der Tugendsamen Jgfr Annä Catharinä Nauertin des Ehren vnd Wohlvorgeachten Herrn Andreä Nauerts des Schneiders und Eines Ehrs: Kleinen Raths jetzmahlig Wohlmeritirten beÿsitzers und burgers allhier Tochter als der Jgfr. Hochzeiterin andern Theils
So Geschehen in der Königlichen Statt Straßburg den 29. des Monat Octobris Anno 1715.

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 29)
1716. Die 13.a Mensis Septembris Sacro Matrimonii vinculo Copulati fuerunt honesti adolescentes Joannes Philippus Simminger oriundus ex luxenburg et anna Catharina Nauertin Argentinensis factæ fuerunt prius tres de more proclamationes (signé) filip simmiger, Anna Catharina Neuerdin (i 30)

Philippe Simminger s’inscrit en novembre 1715 pour faire son chef d’œuvre qu’il présente en juillet 1716. Il est reçu maître
1715, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 82) Dienstag den 5.ten Novembris Anno 1715
Philipp Semminger Von Luxenburg läßt sich Zum Meisterstück einschreiben.

(f° 99) Montags den 26. Julÿ Anno 1716
Erscheint unte H. Johann Geörg Ledterlin seinem Informatore Philipp Semminger, bittet ihme Zu seinem vorhabenden Meisterstück beliebige Rieß gnst. Zuerlegen, ist derowegen demselben auf sein gethanes bitten mit folgender willfahrt worden.
N° 1, Ein Manns Kleÿdt mit offenen Ermelen, N° 13 Ein Creütz Rockh, N° 4 Ein Meßgewändt.
Weÿlen nun Philipp Semminger die ihne aufferlegte stuckh recht undt wohl Verfertiget, alß ist derßelbe hiemit unanimiter zue einem mit Meister auff undt angenommen worden.

Philippe Simminger devient bourgeois par sa femme le 14 novembre 1716
1716, 4° Livre de bourgeoisie p. 824
Joh: Philipp Seiminger schneider V. Luxenburg Mathiß Seiminger schreiners daselbst sohn, emp: das burgerrecht V. seiner Fr. Anna Catharina Nauertin p. 2. gold. fl. 16 ß bringt 1. Kind mit, so beÿ ordnung gelaßen worden, wird beÿ den schneidern dienen. Jur. d. 14. Dito [9.bris] 1716.

Philippe Simminger devient tributaire chez les Tailleurs le 25 novembre
1715, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 106-v) Mittwoch den 25. 9.bris A° 1716 – Johann Philipp Semminger, Mathiæ Semmingers burgers und Schneiders Zu Luxenburg Ehelicher sohn, Erlangt daß Zunfft und stubenrecht.

Etat des biens que Philippe Simminger a hérités de ses parents Mathias Simminger et Barbe Starck
1728 (17.2.), Not. Rith (6 E 41, 947)
Verzeichnuß Aller der Jenigen Haußraths posten, silber Effecten undt baaren geldts so der ehrengeachte herr Johann Philipp Simminger der burger und schneidter in stehender seiner ehe mit frawen Anna Catharina gebohrne Nawertin von Weÿl. herren Mathis Simminger und frawen Barbara gebohrner Starckin seinen Vielgeliebten Vatter undt mueter seel. so zu Luxemburg wohnhaft waren ererbt (…) So beschehen Straßburg den 17.ten monats tag Februarÿ 1728.
Summa 107 lb

Philippe Simminger qui est devenu aubergiste au poêle des tailleurs quitte la tribu des Taileurs pour celle des Fribourgeois
1730 (16.5.), Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 102-v) Dienstags den 16.ten Maÿ 1730 – Neuzünfftiger
Hr Joh: Philipp Semminger, citiret, Weilen derßelbe Von Gn. H. denen XV. den Schanck auff der Schneider Stub dispensando erhalten. Als solle Er sich vermög der Ordnung dißorts Leibzünfftig machen.
Ille, so kranck, Laßt Jedoch produciren Statt Stall Schein dedato 27.ten Apr. 1730. und die ordinari Gebühr nebst der Dispensation Zusammen mit 12. lb 14 ß d abrichten, und offerirt so baldten er reconvalesciret, die Ordnung anzuhören.
Erkandt, Citatus wird beÿ so bewandten sachen pro excusato gehalten hiengegen Leibzünfftig recipiret und im übrigen beÿ seinem Oblato gelaßen.
jur. auff die Ordn. d.0 15. Junÿ 1730.

Comme il quitte ses fonctions d’aubergiste, Philippe Simminger quitte la tribu des Fribourgeois pour revenir à celle des Tailleurs en novembre 1731
1731, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 121-v) Dienstags den 27.ten Nov: 1731 – Resignans
Hr Joh: Philipp Semminger geweßener Schneider Stubenwirth und deßorthß Leibzünfftige, resigniret dißorts das Zunfft Recht weilen Er Zu E E. Zunfft der Schneider wiederumb dienen, undt sich daselbsten Leibzünfftig machen Will, welche Resignation in Ansehung Er E. E. Zunfft dermahlen nichts schuldig, hiemit ad Protocollum genommen, doch daß Er pro Resignat. 6 ß Zu entrichten undt Johann Philipp Büchel seinen hauß Knecht auß thun Zu Laßen und deßwegen 3 ß Zu bezahlen schuldig seÿn solle.

1731, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
H Johann Philipp Semminger (…) Zunfftrecht

Philippe Simminger fait vendre des effets mobiliers
1732 (7.11.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 6) n° 95
Mittwochß den 7. Nov. A° 1731. seind nachvolgende Hn Joh: Philipp Semminger dem geweßenen Schneider stub und burgern Zu Straßburg zuständige Effecten und Mobilien auff gedachter Zunfft Stuben (…) zu offenttlichem Markt feÿl gethan

Jean Philippe Simminger et Anne Catherine Nauert hypothèquent la maison au profit de François Œsinger, greffier à la Chambre des Contrats

1735 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 534-v
H. Johann Philipp Simminger der Schneider und Anna Catharina geb. Nauertin mit beÿstand ihres vatters H. Andreas Nauert Exsenatoris und Schneider und ihres schwagers H. Johann Adam Mehler Jun: Metzgers
in gegensein H. Francisci Oeßinger J.v.Cti und Cancellariæ Contractuum actuarÿ – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder und hinder gebäud, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Spießgaß, einseit neben weÿl. H. Pierre Le Blanc des handelsmanns wittib und erben, anderseit neben weÿl. H. Johann Georg Finx gewesten Juwelirers wittib und Erben hinten auff eben dieselbe – als ein am 18. Septembris 1731 erkaufftes guth

Les Fribourgeois infligent ue amende à Philippe Simminger pour avoir transmis un certificat d’hébergement non conforme bien qu’il déclare que le certificat a été établi pendant son absence.
1737 (28.8.), Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 48) Mittwoch den 28.ten Aug: 1737. – Philipp Simminger der Schneider Citirt wegen einen unterem 28.t Apr: 1737 verschickten Straffbahren Nachtzeduls warinnen Er nicht gemeldet, wer undt woher die Persohnen so er logiret, Ille præsens sagt, sein gesell habe in seiner Abweßenheit die Nacht Zedul Geschrieben.
Erkandt, derselbe solle deß Fehlers halben, Einwendens ohngeachtet, 15 ß d Straff zu Erlegen Schuldig seÿn. Facta moder. Zahlt mit 10. ß d. dt.

Jean Philippe Simminger et Anne Catherine Nauert hypothèquent la maison au profit de Marie Claire Süs veuve du tailleur Jean Christophe Müller

1740 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 442-v
H. Johann Philipp Simminger der schneider und Anna Catharina geb. Nauertin mit beÿstand ihres vatters H. Rathh. Andreas Nauert und ihres geschwitrigkindts H. Rathh. Frantz Joseph Schweitzer
in gegensein Maria Clara geb. Süßin weÿl. H. Johann Christoph Müller des schneiders wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Georg Heinrich Delscher des schwerdtfegers – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hindergebäuden, höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Spießgaß, einseit neben den Le Blancischen wittib und erben, anderseit neben den Finxischen wittib und erben, hinten auff dießelbe – als ein am 18. sept. 1731 erkaufftes guth

Jean Philippe Simminger et Anne Catherine Nauert hypothèquent la maison au profit du marchand Daniel Frédéric Ferber

1741 (6.5.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 232-v
H. Johann Philipp Simminger der schneider und Anna Catharina geb. Nauertin beÿständlich ihres vatters H. Andreas Nauert und ihres schwagers Elias Schar des metzgers
in gegensein H. Daniel Friedrich Färbers des handelsmanns – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung besethend und vorder und hinder gebäuden, höfflein und hoffstatt ane der Spießgaß, einseit neben denen Le Blancischen erbenn anderseit neben die schuldenern selbst, hinten auff dieselbe

Jean Philippe Simminger meurt en 1742 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison 1500 livres. Le défunt est aussi propriétaire de la maison voisine (actuel n° 11). La masse propre à la veuve est de 335 livres, celle des héritiers de 1 livre. L’actif de la communauté s’élève à 4 457 livres et le passif à 5 636 livres.

1742 (3.9.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 473) n° 204
Inventarium über Weÿl. des Ehren v. vorgeachten H. Joh: Philipp Simminger, gewesenen Schneiders v. B. allhier Zu Straßb. nunmehr seel. Verlt. auffgerichtet Anno 1742. – nach seinem Dienstags den 15.ten Maji dieses lauffenden 1742. Jahrs beschehenen tödl. Ableiben, hie Zeitl. Verlaßen Welche Verl. auf freundliches ansuchen und begehren der ane hernach folgendem folio benanndter Erben v. dero resp. geschwornen vogts inventirt v. ersucht d. die Viel Ehren v. tugendsame Fr. Annam Catharinam Simmingerin geb. Nauertin, die hinterbliebene Wittib beÿständl. des Ehren Vesten v weißen Hn Andreä Nauert des Schneiders v. B. allhier auch E..E gr. Raths wohlverdienten beÿsitzers derselben leiblichen Vatters und anestatt eines geschwornen Vogts erbettenen Beÿstandts (…) So geschehen v. angefangen in der Königl. Statt Sraßb. auff Montag d. 3.ten Septemb. A° 1742.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen als folgt. 1. S. T. H. abbé Philipp Joseph Anthoni Simminger, dermahlen Zu Börsch sich auffhaltend, so ohngefehr 21. Jahr alt v. ohnbevögtigt. 2. T. H. Andreas Felix Simminger, Phil. Stud. so ohngefehr 19 Jahr alt, 3. Hn Jacobum Franciscum Simminger den leedigen Schneider so ohngefehr 17 Jahr alt, 4. Jgfr. Louisam Catharinam Simmingerin, so ohngefehr12. Jahr alt, 5. Hermann Anthoni Simminger, so ohngefehr 8 Jahr alt und 6. Tobias Reichardt Simminger so ohngefehr 3 Jahr alt, Alle 6 des Verstorbenen seel. mit Eingangs gedachter seiner geweßenen Ehefraun nunmehro hinterbliebener Wittib ehel. erzeigt v. nachgelaßene Kinder v Erben Zu gleichen Antheilen, Vnd ist im Nahmen de 5. Jüngern der Ehren v. Vorgeachte H Johann Adam Reichardt, der Schneider v. b. allh. als deroselben geordnet v. geschwornenr Vogt beÿ dem Geschäfft erschienen

In einer allhier Zu Straßburg ane der Spießgaß gelegenen hiehero eigenthümlich gehörigen behaußung ist befunden worden als folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Wohnstub, In der Stub Cammer
(f° 9) Eigenthum ane Häußern. Erstl. eine Behaußung bestehend in Vorder v. Hintergebäu, Höfflein v. Hoffstatt mit allen derselben Gebäuden Begriffen, Weiten, Zugehörden Recht v. Gerechtigkeiten allh. Zu Straßb. ane der Spießgaß 1. s. neben H. Peter Le Blanc geweßenen Handelsmanns seel. Erben anders. neben hernach beschriebener Behaußung Hinten auf eben dieselbe stoßend gelegen, so freÿ leedig v. eigen v. durch (die Werckmeistere) Zufolg dero Zu dem Concept geliefferten schrifftl. Abschatzung dd 4. Sept. 1742. hiehero angeschlagen worden pro 1500. Darüber besagt 1. teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger C. C. Stub gefertiget m. dero anhangendem Insiegel verw. dd 18. 7.br. 1731, Ferner ein älterer daselbst gef. Teutscher Perg. Kauffbrieff dd. d. 11. Aug. 1703.
It. eine Behaußung bestehend in Vorder v. Hinterhauß, 2. Höffen, Stall v. Haubühn v. hat dieselbe einen Haußgang in den Bleÿhoff, mit allen deren Gebäuden, Weiten, Rechten, Zugehörden v. Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßb. ane der Spießgaß 1. s. neben Vorbeschriebener Behaußung 2.s neben H Jean François Le Roux buchdrucker v. Buchhändler Hinten auff den Bleÿhoff stoßend gelegen, so freÿ leedig v. eigen v. durch vorgedachten H. Stattlohner v. beede Hh. Werckmeister Crafft vorallegirter Abschatzung hiehero angeschlagen worden pro 2500. Darüber besagt ein teutscher Perg. Kauffbrieff in allhiesiger C. C. Stub gef. mit dero anhangendem Insiegel verwahret d.d. d. 26. 9.br 1740. v. ist a tergo deßelbigen zu sehen daß 1/8.th. ane derselben erst nach gekaufft worden.
(f° 12) Copia Codicilli Reciproci – auff heut dato Dienstags, d. 17. Monathstag febr. Nach Mitt. zwischen 3. v. 4. Uhren dieses jetzt lauffenden 1728.t Jahrs (…) H. Johann Philipp Siminger, der B. v. Schneid. allhier v. mit ihme Fr. Anna Catharina geb. Nauertin seine ehel. Haußfr. mich ends bemelten Notm. (…) Zu sich in ihre allh. in d. Goldschmdt Gaß gelegene Wohn behaußung der dom Probsteÿ Hoff genandt erfordern v. Kommen laßen – Rith, Notarius
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Joh: Philipp Simminger dem leedigen Schneidern des auch Ehrs. Matthiä Simmingers des Schneiders v. B. Zu Lützenburg ehelichem Sohn als dem Hochzeiter ane einem, So dann der Ehr: v. tugendsamen Jfr. Annæ Catharinæ Nauertin des Ehen Wohl Vorgeachten Herrn Andreä Nauerts des Schneiders v. E. E. Kl. Raths jetzmahlig. wohl merit. Beÿsitzers v. b. allh. Zu Straßb. ehel. Tochter, als der Jgfr. Hochzeiterin am andern Theil. – So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg den 29.t des Monats 8.br. A° 1715. Johann Marbach Nots. pubm. jur.
(f° 24) Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Vermög Inventarii (…) durch herrn Johann Marbach Notarium publ. et practicum gefertiget
(f° 26-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändertes Vermögen, Sa. Silbers 4, Sa.goldenen Rings 1, Sa. Schulden 150, Sa. Ergäntzung (180, abzuziehen 1, Rest) 179, Summa summarum 335. lb
Diesemnach wird auch der Erben Vermögen beschrieben, Sa. Haußraths 15, Sa. Silbers 11 ßn Sa. Ergäntzung (134, abgehet 1, Compensando) 133, Summa summarum 148 lb – Schulden 150 lb, Compensando 1 lb
Endlichen wird auch das gemein und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 91, Sa. Lährer faß 15, Sa. Silbers 50, Sa. Eigenthums ae Häußern 4000, Sa. Eigenthums ane Reeben 162, Sa. Schulden 136, Summa summarum 4457 lb – Schulden 5636 lb, Conferendo übertreffen die Schulden aus der theilbare Nahrung zu bezahlen solche Nahrung der Stall æstimarion nach, um 1179 lb
Abschatzung dem 4. Sept: 1742. Auff Begehren weillandt deß Wohll achtbahren und bescheiten H. Philipp Siminger daß geweßenen schneidterß seel. hindtelaßenen Frau wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der spießgaßen gelegen, ein seitß Neben frau Leplang anderseitß an die Erben selbsten hinden auch auff schon gemelte frau Leplang Stoßend welche behausung unden ein gangß ein schmaleß hauß Ehren rechterhandt, den Lahten hinden daran ein Kleiner hoff gewölbter Keller, obern darüber ihm Ersten Stock, ein stuben Kuchell und hauß Ehren ihm 2.ten Stock Zweÿ Cammern daß hauß Ehren und gang hinden daran ein Klein Küchell, ihm 3. Stock ein Stuben Cammer Hauß Ehren, under dem tach 2: Cammeren, eine dar Von die Soldaten Cammern ein alter tach Stull, so die helffte Von dem tach mit holl und breidt Zieglen belegt, sambt aller gerechtigkeitt wie solches turch deren Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Dreÿ Tausendt Gulten
Der 2.te begrieff (…)
bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

La veuve se remarie avec le confiseur et cafetier Jean Patin, originaire de Tours (les actes ultérieurs se trouveront à la notice du n° 11)
1743, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 137
Jean Patin der Confiseur und Caffetier Von Tour en Tourraine gebürtig verheurathet an fr. Annam Catharinam weÿl. Johann Ph. Simminger des burgers und Schneiders wittib erhaltet das burgerrecht weg. geleisteten Königlichen diensten gratis, und will beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen, juravit eod. [1. 7.bris 1743]

Le tailleur Jean Adam Reichard rend compte de sa tutelle des trois cadets de Jean Philippe Simminger. La maison a été vendue au marchand Noisette
1751 (20. 9.bris), Not. Griesbach (6 E 41, 1322) f° 19
Rechnung Mein Johann Adam Reichard, des Schneiders und Burgers allhier, als geordnet: und geschworenen Vogts Weÿl. Herrn Johann Philipp Simminger, gewesenen Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg, mit Frauen Anna Catharina gebohrner Nauertin, seiner gewesenen ehelichen haußfrauen ehel. erziehlter dreÿ Jüngern Kinder, Namentlich Louisa Catharina, Hermann Antonii und Tobias Reinhard, innhaltendt und ausweißendt, waß ich vom Maÿ 1744 als dem Anfang meiner Verwaltung bis den 20. 9.bris 1751. berührter meiner Curanden halben eingenommen und außgegeben, auch sonsten Vögtl. weiße Verrichtet und Verhandelt habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ

Eigenthumb ane Häußern so theilbahr belangend. Die in dem Inventario folio 74.b et seqq. beschriebene Behaußung bestehend in vorder und hintergebäu, höfflein und hoffstadt, sampt allen deren begriffen, gebäuden, Weiten, Zugehörden Rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Spießgaß einseith neben H. Peter Le Blanc geweßenen Handelsmanns seel. Erben anderseith neben einer Behaußung so ebenmäßig in diese verlaßenschafft gehörig, und hinten auf ebendieselbe stoßend gelegen, so durch löblicher Stadt Straßburg geschworne Hn Werckmeistere pro 1500 lb d æstimirt worden, ist Hn Noisette dem handelsmann und burger allhier auff zu vorhien beÿ E. E. großen Rath gesucht und gnädig erhaltenen decreto alienandi durch offentlich vorgenommene und d. 4. Aprilis 1744 Obrigkeitlich confirmirte Versteigerung als als letzt: und meistbietenden nach anweisung daroben gestandener Capitalien annoch um 880 lb d überlaßen worden
die folio 76.a et seqq dicti Inventarii beschriebene behausung aber

Comme le tailleur Jean Adam Reichard a fait faillite, Jean Henri Vierschrod est nommé tuteur des mineurs Jean Philippe Simminger. Il expose qu’il a dû assigner Jean Adam Reichard en justice pour obtenir de lui un état de la fortune de ses pupilles
1757 (18.4.), Not. Griesbach (6 E 41, 1322) n° 54
Rechnung Weÿland Johann Heinrich Vierschrod des gew. Schneiders und Hauptkanden E. E. Zunft der Schneider wie auch burgers alhier zu Straßburg als geordnet: und geschworenen Vogts weil. H. Joh. Philipp Semminger gew. Schneiders und burgers alh. mit Frauen Anna Catharina geb. Nauertin seiner gew. ehelicher haußfrauen ehelich erziehlter 3. Jüngern Kinder, Nahmentlich Louisa Catharina, Hermann Antoni und Tobias Reinhard derer Semminger, innhaltendt und ausweisendt, waß er vom 2. Julÿ 1751. als er zum Streitvogt derselben ernennet worden, biß den 18. Aprilis dieses laufenden 1757. Jahrs als an sein erfolgtes seel. Ende berichteter seiner Curanden halben eingenommen und hingegen wieder ausgegeben, auch sonsten Vögtl. weise Verrichtet und Verhandelt hat – Erste Rechnung dießer Vogteÿ

Bericht gegenwärtiger Rechnung.Hiebeÿ ist mit wenigem zun anden, daß als der Verst. seel. d. 2. Julÿ 1751. zum streitvogt auswendig benamster seiner Curanden wieder ihren gew. erstern Vogt Adam Richard, wden Schneider und burgern dahier /:als desen Nahrung Zu einem Concurs gerathen, und Ihme die Stadt verwiesen worden:/ ernennet worden, so hat sich derselbe alle ersinnliche Mühe gegeben, um ged. Vogt Adam Richard zu Ablegung seiner Vogteÿ rechnung zubringen, damit er eigentlich wisen könne, worinnen der Curanden Vermögen bestehe, allein er Konte solches durch gütliche Annahm: und Erinnerung nicht in das werck bringen, sondern mußte derselben durch dem Richterlichen zwang darzu erhalten wißen, worauf derselbe endlich eine Vogteÿ Rechnung Verfertigen laßen, welche den 13. Januarÿ 1752. beÿ E. Löbl. Vogeÿ Gericht abgehandelt worden (…)

Anne Catherine Nauert veuve de Jean Philippe Simminger et épouse du confiseur Jean Patin vend par adjudication la maison au boutonnier Jacques Antoine Noisette

1744 (21.4.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 231
Fr. Anna Catharina geb. Nauertin H. Johann Philipp Simminger des schneiders wittib mit beÿstand ihres nunmaligen Ehemann Jean Patin des Zuckerbecken mit assistentz H. Johann Christian Drechßler apparitoris beÿ Löbl. officialitatis ihres curatoris ad. lites und Johann Adam Richard schneider als vogt ged. Simminger mit vorgedachten seiner wittib erzeugte 6 kinder Philipp Joseph, Antoni Felix Andreas, Jacob Frantz, Louise Catharina, Anthoni Herrmann und Richardus Tobias der Simminger
in gegensein Jacques Antoine Noisette des knopffmachers – laut erkanntus vom 4. hujus obrigkeitlich confirmirten versteigerung
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen, begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Spießgaß, einseit neben den Leblancischen erben, anderseit neben denen verkäufern selbst, hinten wieder dieselbe – der wittib zur helffte als ein in erster Ehe erkaufftes guth, denen Kindern aber zur übrigen helffte als ein vätterlichen erbguth – um 1000, 250 und 200 pfund verhafftet,geschehen um 880 pfund

Ratification par le Grand Sénat

Auß Erkanndtnuß E. E. Großen Rhats der Statt Straßburg vom 4. Aprilis 1744 Ist die weÿl. Joh: Philipp Simminger geweßenen schneiders hinterlaßenen Erben Zuständigen allhier in der Spießgaß gelegene behausung sambt allen Ihren Zugehördten Jacques Antoine Noissette hießigem burger und Knöpffmacher als plus offerenti umb 4660 fl. mit übernahmb allen unkosten obrigkeitlich adjudicirt, anbeÿ Verordnet worden, das der Kauff vnd Verkauff in acht tagen in der C. Contract Stub solle Verschrieben werden. Kien, Rathschrbr. – Decret: alien: Vom 7.ten Martii jüngst
(cote, 94 Z 81, annexes aux contrats passés à la Chambre des Contrats)

Jacques Antoine Noisette et Louise Fournil hypothèquent la maison au profit de Frédéric Lang, assesseur des Treize

1748 (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 615-v
Jacques Antoine Noisette der knopffmacher und Louise geb. Fournil mit beÿstand H. Petit und H. Schloßer beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein S.T. H. XIII Friedrich Lang – schuldig seÿen 500 lb
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis ane der Spießgaß, einseit neben den Leblancischen erben, anderseit neben der Simmingerischen wittib und erben, hinten auff derselben – als ein am 21. Aprilis 1744 erkaufftes guth

Les experts estiment la maison 900 livres lors de l’inventaire dressé en 1754 après la mort de Louise Fournille et 850 livres lors de l’inventaire dressé en 1760 après la mort de Jacques Antoine Noisette. La maison revient à son fils et unique héritier Jacques Etienne Noisette.
Jacques Etienne Noisette vend la maison au négociant Jean Daniel Christmann

1800 (25 fruct. 8), Strasbourg 9 (anc. cote 8), Not. Dinckel n° 885
Cit. Jacques Etienne Noissette Negociant
au Cit. Jean Daniel Christmann aussi Negociant
une maison avec toutes ses appartenances et dépendances sise aud. Strasbourg rue des hallebardes N° 17, tenant d’un côté au cit. Rouvray, d’autre au cit. Büttner joualier, derrière aboutissant sur lesdits Cit. Rouvray et Büttner, laquelle est grevée d’usufruit à ladite Anne Marie Hirn épouse du cit. vendeur tant pour une somme de 1000 livres que d’une habitation sa vie durant dans la maison vendue en vertu de l’article 7 de son contrat de mariage passé devant Me Humbourg le 24 août 1758 et encore sous l’assistance du cit. François Gaspard Noissette payeur de la guerre domicilié ordinairement à Paris son fils (…) qu’elle dechargeoit ladite maison du droit d’usufruit – moyennant 17.777 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 75 F° 87 du 27 fru 8

Fils de farinier, Jean Daniel Christmann épouse en 1793 Anne Marie Fleischhauer, fille de farinier
1793 (16.3.), Strasbourg 7 (27), Not. Stoeber n° 453
Eheberedung – persönlich erschienen der Bürger Johann Daniel Christmann, lediger Handelsmann, weiland des bürgers Johannes Christmann, gewesenen Meelhändlers und burgers allhier mit Frauen Maria Catharina gebohrner Dürrin seiner wittib ehelich erzielter Sohn als Bräutigam unter assistentz seines ohnentledigten Vormunds des burgers Johann Martin Christmann des Schneiders allhier als hochzeiter,
und Jungfrau Anna Maria Fleischhauer, des bürgers Friderich Heinrich Fleischhauer, Meelhändlers allhier mit weil. Frau Anna Maria gebohrner Hanßin ehelich erzielte Tochter als braut unter assistentz solchen dero Vatter
Straßburg Mittwochs den 16. Martÿ Anno 1793 [unterzeichnet] Johann Daniel Christmann als Hoch Zeiter Anna Maria Fleischhauerin als Braut
acp 14 f° 175 du 16 mars – Marie Catherine Dürr veuve de Jean Christmann donne audit futur son fils 2000 livres
Les futurs de donnent au survivant l’usufruit des biens du premier mourant, plus le futur fait don matutinal à la future de 300 livres
est comparu le futur époux qui a déclaré que son revenu n’excede pas 200 livres par an et a signé

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Orfèvres. Ceux du mari s’élèvent à 2 467 livres tournois, ceux de la femme à 2 450 livres.
1793 (9.10.), Strasbourg 7 (2), Not. Stoeber n° 938
Inventarium über des bürgers Johann Daniel Christmann, des Handelsmanns und Fr. Annä Mariä geborner Fleischhauer beeder Ehegatten allhier einander in ihren den 25. Martÿ diesen Jahrs angetrettenen Ehestand zugebrachter Nahrungen auffgerichtet Anno 1793.
So geschehen in der allhier zu Straßburg ane der Goldschmidtgaß N° 2 gelegenen und auf den dritten Stock lehnungsweiße besitzeder Wohnung in Gegenseÿn Fr. Mariä Catharinä geb. Dürrin, weil. Johs. Christmann gewes. Meelhändlers Wb. des Ehemanns leibl. Mutter u. br. Friedrich Heinrich Fleischhauser Meelhändlers der Ehefrauen Vaters Mittwochs den 9. Octobris 1793 im Zweiten der Republick
Norma hujus inventarii, des M. Vermögen, Sa. haußraths 26, Sa. Silbers 169, Sa. baarschafft 2057, Summa summarum 2252 liv. – Adde die helffte haussteuren mit 214, So bestehet des Ehemanns gantzes eingebracht Vermögen in 2467 liv.
Diesemnach wird auch der Ehefraun Guth verzeichnet,, Sa. haußraths 800, Sa. Geschmucks 70, Sa. baarschafft 1364, Summa summarum 2235 lb. – Adde die helffte haussteuren mit 214, So ist der Ehefrau völliges Guth den Werth nach 2450 liv.

Anne Marie Fleischhauer meurt sans postérité en 1802. La succession comprend trois maisons, au Fossé des Tailleurs, rue des Hallebardes et place Saint-Pierre-le-Jeune. La masse propre à l’héritier s’élève à 2 715 francs. L’actif de la communauté s’élève à 56 874 francs, le passif à 33 993 francs

1802 (15 prairial 10), Strasbourg 15 (3), Not. Lung n° 323, 798
Inventarium über weÿl. bgrin Anna Maria Christmann geb. Fleischhauer des bgrs Johann Daniel Christmann Paßmentirers und handelsmanns Ehegattin Verlassenschafft, Welche nach ihrem den 16. ventos jüngst jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt ; auff ansuchen des Wittibers wie auch bgrs Friedrich Heinrich Fleischhhauer Meelhändler der Defunctæ vaters in Mangel einiger Geschwister hinterlassenen Universal: Erbs

in einer hieher gehörigen an dem Schneidergraben N° 4 gelegenen behausung
Eheberedung vom 16. Märtz 1793 vor Not. Stoeber errichtet
Eigenthum ane häußern. Erstlich eine behausung samt hoffstatt auch mit allen übrigen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane dem Schneidergraben N° 4 einseit neben bgr Johannes Walter handelsmann anderseit neben bgr Ferdinand René Schneider und hinten auff den Ulmergraben, davon der hiesigen Kommune 2 fr ane bodenzinß zu reichen hat, Solche behausung wurde währender Ehe von den Lambertschen Erben erkauft, laut Kauffverschreibung vor Not. Dinckel den 29. thermidor 6 ; an niemand verlehnt ist sondern von dem Wittiber allein occupirt, zu schätzen auf 260 fr, dann beizurechnen obiger bodenzinß von 2 beedes antreffend 262 fr, in capital 5240 fr
Item eine behausung samt hoffstatt höflein auch allen mit allen übrigen zugehörden, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Spießgaß N° 17 einseit neben Cit. Rouvray Wittib anderseit neben bgr Büttner Juwelierer und hinten auf solche beÿde Nachbaren stoßend – erkauft vor Notario Dinckel den 25 fructidor 8, Solche behausung seÿe verlehnt an Cit. Grauls handelsmann um 6000, Welche in Capital ausmachen 12.000 fr
Sodann eine behausung samt hof hoffstatt Remise und Garten auch allen derselben übrigen Gebäuden, begriffen, zugehörden und Rechten am Jungen St Peter platz N° 6 einseit neben bgr Rosa anderseit neben bgr Frieß hi. den Schmidtischen Garten, Worüber vorhanden ein Kaufbrieff vom 5. vend. 10 vor Not. Stoeber, Verlehnt an Cit. Lesprit Pouller den Kutscher vor 800 fr, Kommt also ane Wert hier in Auswurf 16.000 fr
Wittums Verfangenschafft so dem Erben für unveränderte gehörig besag eines durch weÿl. Fr. Maria Magdalena geb. Mächel bgr Joh. Martin Fleischhauer des Meelhändlers Ehefrau vor weÿl. Not. Schaaff den 13. sept. 1790 errichteten Testaments (behausung auf dem Alten Weinmarckt)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Erben unverändert Guths, kleidung 265 fr, Ergäntzung Not. Stöeber 1793, 2450 fr, summa summarum 2715 fr
die theilbare Nahrung, hausrath 1258 fr, waaren wie auch Werckzeug schiff und geschirr zur Paßmentirer Profession 13 130 fr, Silber 490 fr, baarschafft &&, häußer 33.240 fr, schulden 8756 fr, summa summarum 56.874 fr, schulden 33.993 fr, Nach deren Abzug 22.880 fr
(cession der Verlassenschafft durch Fleischhauer an Christmann)
Enregistrement de Strasbourg, acp 84 F° 138 du 19 pr 10

Jean Daniel Christmann se remarie en 1802 avec Frédérique Sophie Lung, fille de marchand mercier
Mariage, Strasbourg (n° 419) Du 18° jour du mois de Prairial l’an X de la République française. Acte de mariage de Jean Daniel Christmann, agé de 35 ans, passementier né en cette ville le 31 avril 1767 y domicilié fils légitime de feu Jean Christmann le jeune, farinier, et de Marie Catherine Dürr veuf d’Anne Marie Fleischhauer, morte en cette ville le 16 Ventôse dernier, Et de Frédérique Sophie Lung, agée de 20 ans, née en cette ville le 6 mai 1782, y domiciliée, fille légitime et mineure de feu Jean Daniel Lung, marchand mercier, et de Marie Madeleine Schuler dûment autorisée à cet effet par ladite Marie Madeleine Schuler, sa mère, ci présente (signé) Jean Daniel Christmann, Sophie Frederic Lung (i 217)

Jean Daniel Christmann meurt en 1811 en délaissant un fils. La masse propre aux héritiers s’élève à 31 729 francs. L’actif de la communauté s’élève à 174 844 francs, le passif à 71 585 francs. Jean Daniel Christmann a acquis en 1803 la maison voisine (ancien n° 16) des héritiers Rouvray et a réuni les deux bâtiments.

1811 (2.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 18), Not. Bossenius n° 494, 5019
Inventaire de la succession de Jean Daniel Christmann, fabricant de galons & marchand passementier, décédé le 27 avril courant – à la requête de Sophie Frédérique Lung la veuve assitée de Jean Daniel Lung, fabricant de rubans son frère, et tutrice naturelle de Daniel enfant unique procrée avec le défunt son mari – en présence de Jean Christmann marchand de farine, subrogé tuteur dudit mineur

dans la maison sise à Strasbourg rue des hallebardes n° 17 dernier domicile du requérant et dans la maison place St Pierre le Jeune n° 6
Contrat de mariage passé devant Me Lung le 14 prairial 10
Propres de la veuve, meubles 1335 fr, remplacement suivant partage de Jean Daniel Lung dressé par Me Lung le 18 messisor 10, 7742 fr, dettes actives 3000 fr, total général 12.770 francs
Propres des héritiers, meubles 3294 fr, argenterie 380 fr
Immeuble. une maison, cour, remise & jardin avec toutes autres appartenances & dépendances sise place St Pierre le Jeune n° 6, d’un côté le Sr Rosa propriétaire, d’autre côté une maison appartenante à la fabrique de l’église du culte protestant de St Pierre le Jeune, derrière le jardin de François Henri Redslob instituteur privé – rapporte annuellement La partie du devant du rez de chaussée occupée par Jean Frédéric Pfeiffer boucher 45 fr, La partie du devant du premier étage occupée par la veuve et les héritiers Bonnier employé 500 fr, le deuxième étage occupé par le Sr Pfeffel employé 350 fr, Le premier étage de la maison dans la cour présentement vuide 300 fr, Le deuxième étage de ladite maison occupée par le Sr Zeys commissaire de police 350 fr, Le premier étage de la maison au jardin occupée par le Sr Weron employé 200 fr, Le deuxième étage de ladite maison par Sr Doffet employé 200 fr et le rez de chaussée desdites deux dernières parties de maison servant pour la fabrique 150 fr, total 2500 fr de revenu en capital 50.000 fr – acquis par acte reçu Me Stoeber le 5 vendemiaire 10, la propriété est en outre constatée par actes reçus Stoeber le 24. brumaire 3, enfin un procès verbal d’adjudication définitive des ci devant administrateurs du district de Strasbourg le 16 thermidor 2
dettes actives 888 fr, remplacement (dont immeubles, maison avec appartenances fossé des tailleurs n° 4 vendue à Jean Theophile Marzolff baquetier et Anne Marie Aufschlager par acte reçu Wengler le 23 novembre 1809, Plus la maison Noissette rue des hallebardes n° 16 laquelle ne fait avec celle n° 17 ci devant Rouvray qu’une seule maison, reste à remplacer 8901 fr) dettes actives 8756 fr, total 32.433 fr, déduire 41.532 fr, compensation faite 27.734 fr, total de l’actif propre aux héritiers 62.463 fr, passif 30.734 fr, reste 31.729 fr
Communauté, meubles 2487 fr, mécaniques, dorures, objets de boutique 61.587 fr, vins 3895 fr, voitures et cheval 1000 fr, argenterie 1718 fr
Propriété d’une maison, savoir une maison et cour avec toutes autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 17, d’un côté le Sr Büttner jouailler d’autre Philippe Georges Strohmeyer négociant, derrière en partie la propriété du Sr Büttner en partie la maison dite Bleyhoff, rapporte annuellement La boutique au rez de chaussée et le logement au troisième étage occupée par le Sr Oehmichen marchand pelletier 4000 fr, Le second étage occupé par le Sr Blessing tailleur 200 fr, la boutique et le premier étage par la succession 550 fr, ensemble 1150 fr – La partie de la maison ci devant propriété de Jacques Etienne Noissette négociant acquise par acte passé devant Me Dinckel le 25 fructidor 8, le reste ci devant propriété de Marie Bernardine Rey veuve de Pierre Paul Rouvray négociant, devant Me Anrich le 20 frimaire 11, total 23.000 francs
dettes actives 81.155 fr, total général 174.844 fr, passif 71.585 fr, reste 103.259 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 123 du 11.7.

Sophie Frédérique Lung se remarie avec le passementier Charles Louis Bahn
1812 (5.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 33), Not. Bossenius n° 377, 5321
Contrat de mariage – Charles Louis Bahn, fabricant de galons et marchand passementier, fils de feu Jean Daniel Bahn, horloger, et de Marguerite Elisabeth Friedel
Sophie Frédérique née Lung veuve avec enfant de Jean Daniel Christmann, fabricant de galons & marchand passementier
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 F° 53 du 10.3.

La maison rue des Hallebardes figure dans leur inventaire des apports

1812 (3.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 19), Not. Bossenius n° 512, 5355
Inventaire des apports de Charles Louis Bahn, fabricant de galons et marchand passementier, et de Sophie Frédérique née Lung – mariés le 6 mars de l’année courante, contrat de mariage passé devant le soussigné notaire le 5 du même mois
le mari, meubles 603 fr, argenterie, or 1255 fr, numéraire 6651 fr, immeuble corps de biens de la contenance de 4 ha au ban de Minversheim
le femme, meubles 7872 fr, mécanique dorures & objet de boutique 52 395 fr, vins tonneaux dans la cave de la maison rue des Hallebardes, dans la cave place St Pierre le Jeune 3358 fr, or argenterie bijoux 6939 fr
Portion d’immeuble. la moitié indivise d’une maison et cour avec toutes autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 17, d’un côté le Sr Büttner jouialler d’autre Philippe Georges Strohmeyer, négociant, derrière en partie la propriété du Sr Büttner en partie la maison dite Bleyhoff, l’autre moitié appartient à Jean Daniel Christamann fils mineur du premier lit, acquis suivant actes reçus Me Dinckel le 25 fructidor 8 et Me Anrich le 20 frimaire 11
actif 28.296 fr, total 98.862 fr
le 10 février 1813 – ajouter 10.951 fr, passif 35.086 fr, dettes actives douteuses 14.658 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 F° 105-v du13.4.

Charles Louis Bahn meurt en 1808 en délaissant une fille. La maison rue des Hallebardes figure au chapitre des biens propres de la veuve

1819 (17.5.), Strasbourg 10 (25), Not. Zimmer n° 656 (8540)
Inventaire de la succession de Charles Louis Bahn, marchand passementier décédé le 2 décembre dernier – à la requête de Sophie Frédérique Lung la veuve, mère et tutrice légale de Frédérique Eugénie née le 4 février 1813 – en présence de Louis Leysz bijoutier subrogé tuteur – Contrat de mariage devant Me Bossenius le 5 mars 1812 (copié)

Propres du défunt, garde robe 1006 fr, mobilier 551 fr, argenterie 1255 fr, remploi 14.057 fr
immeuble, savoir le tiers par indivis dans une maison et dépendances sise à Strasbourg vieux Marché aux Poissons n° 112, d’un côté la veuve Staudt présentement femme Frantz et la rue des Trippes, derrière ladite femme Frantz, grevée d’une rente foncière et laudémiale de 18 francs au profit de la ville de Strasbourg, échue au défunt, aux enfants Leysz et à la De Ohmichen chacun pour un tiers dans la succession de Jean Daniel Bahn, horloger, et de Marguerite Elisabeth Friedel leurs père et mère, suivant liquidation de la succession dressée par Me Zimmer le 29 août 1815 – loué à Jean Daniel Bäer horloger le 24 juin 1820 suivant bail reçu Me Zimmer le 23 mai 1814 pour 960 fr, estimée 5120 francs
terres à Mutzenhausen 300 fr, corps de biens à Minversheim 3196 fr, ensemble 25.504 fr
Propres de la veuve suivant inventaire des apports, 16.870 fr
Portion de maison propre à la veuve, savoir la moitié par indivis dans une maison avec cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 17 entre le Sr Büttner jouailler et le Sr Taufflieb négociant ci devant héritiers Stromeyer, derrière ledit Sr Büttner et en partie maison dite Bleyhoff, l’autre moitié indivise appartenant au Sr Jean Daniel Christmann fils du premier lit de la veuve – propriété constatée par vente dressée par Me Dinckel le 25 fructidor 8 et vente Me Anrich le 20 frimaire 11
remploi de la veuve 74.611 fr, déduction de 24.182 fr reste 50.429 fr, total général des propres de la veuve 87.299 fr, déduction faite 75.371 fr, dettes douteuses 8828 fr
Communauté, mobilier 1055 fr, vin 942 fr, argenterie 451 fr, marchandises 112.489 fr, créances commerciales 13.217 fr, créances hypothécaires 28.400 fr, ensemble 156.555 fr
immeubles, savoir une maison avec droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg Fossé des Tailleurs n° 4, d’un côté la maison du Sr Ferdinand René tailleur d’habits, d’autre celle du Sr Ehrmann négociant, derrière le fossé dit Ulmergraben – louée 300 fr, estimée 6000 fr – acquise des conjoints Voltz par acte reçu Zimmer le 27 septembre 1817 transcrit au bureau des hypothèques volume 97 n° 114
terres à Kirrwiller 8640 fr, ferme à Breitenbach canton de Villé 22.000 fr, total 36.640 fr, actif 193.195 fr, passif 155.087 fr, déduction faite 38.107 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 143 f° 34-v du 19.5.

Jean Daniel Christmann fils, lui aussi passementier, épouse en 1827 Caroline Sophie Lung, fille de marchand rubannier

1826 (20.12.), Strasbourg 10 (34), Me Zimmer n° 673,10 301
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Daniel Christmann, fabricant passementier né le 27 pluviose 11 (16 février 1803) fils de feu Jean Daniel Christmann, fabricant passementier, et de Frédérique Lung veuve en secondes noces de Charles Louis Bahn, marchand passementier
Caroline Sophie Lung née le 21 prairial 13 (10 juin 1805) fille majeure de Jean Daniel Lung, marchand de rubannerie, et de Marie Anne Lang
apports de la future épouse 960 fr, dot 455 fr
Etat apports [annexé] 12 janvier 1827 (acp 182 F° 57v du 22.1.) Jean Daniel Christamnn et Caroline Sophie Lung, suivant contrat de mariage passé le 11 décembre dernier
immeubles 106.100 fr, créances 117.381 fr, total 223.481 fr, passif 86.000 fr, reste 137.481 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 181 f° 174-v du 21.12.

Sophie Frédérique Lung meurt en 1854. Ses deux enfants se partagent sa succession. Celle de Jean Daniel Christmann père dont faisait partie la maison rue des Hallebardes a été liquidée en 1824.
1854 (14.10.), Strasbourg 10 (128), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.770
Liquidation et partage de la succession délaissée par Sophie Frédérique Lung veuve en 1. noces de Jean Daniel Christmann et veuve en 2° noces de Charles Louis Bahn
Ont comparu 1) Mr Jean Daniel Christmann, ancien négociant demeurant et domicilié à Strasbourg 2) & Mad. Frédérique Eugénie Bahn, épouse de Mr Emile Bruckner, ancien négociant, ci présent & autorisant son épouse à l’effet ce de qui suit, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg

Lesquels comparants, avant de procéder à la liquidation et au partage de la succession de Mad. Bahn née Lung, ont exposé ce qui suit. Mad. Sophie Frédérique Lung veuve en premières noces de M Jean Daniel Christmann & veuve en secondes noces de M Charles Louis Bahn, en leur vivant marchands passementiers à Strasbourg était domiciliée en cette ville et elle est décédé au lieu dit Hohwald ban de Breitenbach où elle s’était trouvée momentanément le 8 juillet 1854 en laissant pour ses seuls et uniques héritierérs chacun pour moitié Jean Daniel Christmann comparant son fils issu de son premier mariage & Mad. Bruckner sa fille issue de son second mariage. Après le décès de Mad. Bahn il n’a pas été dressé d’inventaire de sa succession, les présentes devant en tenir lieu.
La succession de M. Christmann père a été liquidée & partagée par acte passé devant M° Zimmer père alors notaire à Strasbourg le 19 novembre 1824, de sorte que M. Christmann comparant qui se trouve d’ailleurs en possession de tous les biens à lui attribués par ce partage, n’a plus aune prétention ) exercer à cet égard contre la succession de sa mère. La succession de M. Bahn n’a pas encore été liquidée mais elle a été constatée suivant Inventaire dressé par ledit M° Zimmer père en date au commencement du 17 mai 1819, doni il résulte que la communauté de biens réduite aux acquêts & partageable par moitié qui a existé entre M & Mad. Bahn se composait
I. Activement 1) de différents objets mobiliers, marchandises, créances commerciales & hypothécaires s’élevant à 156.555 francs, 2° de deux parcelles de prés au ban de Kirrwiller, 4000 francs
3) une maison sise à Strasbourg rue du fossé des tailleurs N° 4 que Mad. Bahn a également vendue à M. Paul Simon Mühe par contrat passé devant ledit Me Zimmer père le 29 décembre 1826 (…) 2211
4) Et d’une ferme appelée Zundelhütt située au lieu dit Hohwald ban de Breitenbach (…) Pour mémoire, Total 162.766
II. Et Passivement A) des reprises en deniers de M. Bahn 14.075, 2. des reprises en deniers de Mad. veuve Bahn 50.429, 3) de la somme (…) 7576 4) de celle due pour marchandises fournies 72.617, (Total) 144.698 francs – Balance 162.766 francs Et la masse passive à 144.698 francs
acp 434 (3 Q 30 149) f° 21 du 17.10. (succession déclarée le 17 octobre 1854) Succession de Mr Bahn. Activement 162.766, passivement 144.698, reste 18.067, moitié 9033
Succession de Mde Bahn, actif 23.109, passif 480, reste 22.688
Mme Bruckner a reçu de sa mère aux termes de son contrat de mariage reçu Zimmer le 4 mai 1833 une valeur de 22.279. Mde Bahn a acquis pour la De Bruckner la moitié d’une maison Vieux-Marché-aux-Poissons N° 112, 3580 et frais d’acte 180, total 26.139
Mde Bruckner avait à prétendre la fortune mobiliere de son père 23.628, Elle reste débitrice de 2510 francs
Succession de la De Bahn 1) moitié d’une ferme dite Zundelhutt ban de Breitenbach d’une contenance totale de 15 hectares 11.000, 2) Une maison à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Vins N° 100 estimée à 42.000, 3) le rapport de Me Bruckner 2510, 4) créances 2892 ; 5) argent comptant 253 ; 6) mobilier se trouvant à la ferme 1198, 7) garde robe et autres meubles 1200, 8) argenterie 1259, Total 62.314, Masse passive 7829, Reste 54.484
Abandonnements (…)

Jean Daniel Christmann et Caroline Sophie Lung vendent la maison 55 000 francs à la débitante de tabac Julie Letrillard

1870 (24.6.), Me Noetinger
Jean Daniel Christmann, propriétaire, et Caroline Sophie Lung sa femme à Strasbourg
à Julie Letrillard, débitante de tabac à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue des Hallebrades n° 9 moyennant 55.000 francs dont 45.000 francs payables après un avis de trois mois qui ne pourra être donné avant trois mois et 10.000 francs payés comptant savoir 5000 francs des deniers de Felix Edmonf Fonrouge commandant au 41° de ligne à Strasbourg et 5000 francs des deniers de Chrétien Edouard Fritsch propriétaire à Strasbourg – Origine, partage reçu Zimmer le 9. 9.bre 1824
acp 594 (3 Q 30 309) f° 74-v du 4.7.

Originaire de Petersdorf, arrondissement de Gleiwitz, province de Silésie, le secrétaire au chemin de fer Adolphe Charles Frédéric Ekert reconnaît en octobre 1872 l’enfant qu’il a eu en 1865 de Julie Létrillard.
1872 (8.10.), Strasbourg 8 (84), Not. Gustave Edouard Loew n° 4513
Reconnaissance d’enfant naturel – A comparu M. Charles Frédéric Adolphe Ekert, secrétaire du chemin de fer demeurant à Strasbourg, né et domicilié à Petersdorf cercle de Gleiwitz, province de Silésie, lequel a par ces présentes déclaré reconnaître pour son fils naturel Maurice Abel Létrillard, né à Strasbourg le 12 janvier 1865 et inscrit le lendemain aux Registres de l’Etat Civil de ladite ville comme étant né ledit 12 janvier 1865 de Dlle Julie Létrillard
acp 609 (3 Q 30 323) f° 47 du 10.10. Anerkennung durch Karl Friderich Adolph Eckert Sekretär der Eisenbahnen in Straßburg von Moritz Abel Letrillard den 12. Januar 1865 gebohren als sein natürliches Kind

Adolphe (Charles Frédéric) Ekert épouse Julie Létrillard en décembre 1872
Mariage, Strasbourg (n° 1014)
Du 12° jour du mois de décembre l’an 1872. Acte de mariage d’Adolphe Charles Frédéric Ekert, majeur d’ans, né en légitime mariage le 11 septembre 1845 à Petersdorf (Prusse), domicilié à Strasbourg, Employé au chemin de fer, fils de feu Adolphe Ekert, inspecteur de manufacture décédé à Katowitz (Prusse) le 9 novembre 1870 et d’Auguste Brzoza, rentière domiciliés à Katowitz, ci présente et consentante, et de Julie Letrillard, majeure d’ans née en légitime mariage le 9 janvier 1845 à Niedermoders (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de Charles Antoine Letrillard, pensionnaire de l’Etat domicilié à Strasbourg, ci présent et consentant et de feu Marie Salomé Maentzer, décédée à Strasbourg le 24 novembre 1867 – il n’a pas été fait de contrat de mariage (signé) Ekert, Letrillart (i 55)

Julie Letrillard hypothèque la maison au profit de Marie Catherine Joséphine Hoff veuve du chef de bataillon Vital Derché

1872 (16.10.), Strasbourg 8 (84), Not. Gustave Edouard Loew n° 4528
Obligation – A comparu Melle Julie Letrillard, majeure demeurant & domiciliée à Strasbourg, laquelle reconnaît devoir
à De Marie Catherine Joséphine Hoff veuve de M. Vital Derché, vivant chef de bataillon du genie, demeurant et domiciliée autrefois à Strasbourg & actuellement à Paris, pour laquelle ici présente stipule & accepte Mr Jean Louis Joseph Lindner, principal clerc de notaire demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 2000 francs
hypothèque, Une grande maison d’habitation à rez de chaussée servant de magasins, trois étages surmontés de grenier, bâtiment latéral, autres droits, aisances, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg rue des Hallebardes N° 9 tenant d’un côté à M. Christmann, de l’autre au sieur Braunagel, pardevant la rue des hallebardes par derrière M. Redslob & le bleyhoff.
La débitrice déclare qu’elle a fait l’acquisition de l’immeuble de M. Jean Daniel Christmann propriétaire & De Caroline Sophie Lung, époux à Strasbourg en vertu d’un contrat passé devant Me Edgar Noetinger lors Notaire en cette ville & son collègue le 23 juin 1870, enregistré transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 14 juillet suivant Vol. 1281. N° 20 & inscrit d’office Vol. 1057. N° 99. Elle déclare en outre que ledit immeuble n’est grevé d’autres dettes & hypothèques que celels ci après énoncées, dues en vertu dudit contrat pour prix d’acquisition savoir (…)

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.