18, rue de l’Argile


Rue de l’Argile n° 18 – IV 69 (Blondel), P 648 puis section 58 parcelle 85 (cadastre)

Démolie lors de la Grande Percée (1912)

Argile 18-16 (907 W 161)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 146 (© Musée des Plans-relief) 1
Dessin de 1911 (Service d’architecture, AMS cote 907 W 161)

La maison appartient au milieu du XVII° siècle au receveur de la Toussaint Robert Reichard. Ses héritiers la vendent en 1677 au fabricant de chausses Jean Feinbub qui l’habite lui-même. Le remueur de grains Frédéric Bernhard (1695) puis son gendre Jean Seyler (1717) en sont propriétaires. D’après le billet d’estimation, la maison comprend en 1720 plusieurs poêles, chambres, cuisine, chambre à soldats, petite cave voûtée, un bâtiment arrière à demi toit où se trouvent une buanderie et une écurie. Elle revient ensuite à Anne Marie Seyler et à son mari Jean Léonard Weiss, compagnon maçon qui est le dernier à devenir bourgeois sans être maître avant le décret du 29 mars 1732. Avant de finir sa vie à l’hôpital bourgeois comme pauvre pensionnaire, Jean Léonard Weiss vend en 1761 sa maison au peignier Isaac Kœbelé qui acquerra en 1784 la voisine (ensuite n° 16). L’enquête menée en 1907 avant la Grande Percée relate que la maison a une façade modeste de la fin du XVIII° siècle. Comme la valeur minimale passe de 285 livres en 1720 à 400 en 1783 à la mort de la première femme d’Isaac Koebelé, on peut conclure qu’il est le maître d’ouvrage de la maison qui revient en 1802 à son fils Abraham Kœbelé, lui aussi peignier.


Elévations préparatoires au plan-relief, cour M

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à droite du repère (p) :fenêtre et porte d’entrée au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour M montre la façade arrière (2-3) et les murs des propriétés voisines.
La maison porte d’abord le n° 14 (1784-1857) puis le n° 18.

La maison représentée en 1910 comprend trois étages dont chacun a quatre fenêtres. Comme le cadastre ne signale pas que le nombre de fenêtres augmente, on conclut que le bâtiment tel que le montrent les élévations de 1830 a été transformé avant son ouverture au début des années 1840. La maison redevient un immeuble de rapport de 1833 à 1852, date à laquelle le tailleur Jean Jacques Roller en devient propriétaire. La Ville achète la maison qui est inscrite sous son nom en 1908 puis la fait démolir lors de la Grande Percée.

Gustave-Doré (avril 2015)
Rue Gustave Doré, à l’intersection de la rue du Vingt-deux-novembre (avril 2015)
Annexé à la voie publique, le 18, rue de l’Argile se trouvait devant la première partie du bâtiment de gauche

février 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires du XVII° siècle à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Robert Reichard, receveur à la Toussaint, et (v. 1608) Anne Herbst – luthériens
puis les enfants de Jean Philippe Reichard et (1646) Barbe Wolfarth – luthériens
1667* h Jean Jacques Ansorg, enseignant au Gymnase, et (1667) Anne Barbe Reichard – luthériens
1677 v Jean Feinbub, fabricant de chausses, et (1663) Anne Marie Berus – luthériens
1695 v Frédéric Bernhard, remueur de grains, et (1662) Anne Marie Vogel puis (1678) Anne Wild – luthériens
1717 h Jean Seyler, remueur de grains, et (1690) Anne Marie Hügel puis (1699) Marguerite Bernhard, remariée (1721) avec le boulanger Jacques Steinhilber – luthériens
1735* h Jean Léonard Weiss, compagnon maçon, et (1733) Anne Marie Seyler – luthériens
1761 v Isaac Kœbelé, peignier, et (1749) Anne Marguerite Bernhard puis (1784) Anne Marguerite Renner – luthériens
1802 h Abraham Kœbelé, peignier, et (1786) Elisabeth Catherine Schmidt – luthériens
1833 v Jean Baptiste Zæpffel, propriétaire, et (1808) Barbe Zæpffel
1838 v Jean Philippe Beck, notaire à Wasselonne, et (1812) Marie Elisabeth Rose Gallay
1852 v Jean Jacques Roller, tailleur d’habits, et (1845) (Marie Basile Henriette) Rose Ill puis (1865) Rosine Dorothée Caroline Trück,
1880 v veuve Benjamin Kahn et Moïse Weil
1891* v Jean Borel, tailleur de pierres
1900* Antoine Geistel, marchand de charbons, et Hortense Eber
1908* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 175 livres en 179, 285 livres en 1720, 400 livres en 1783

(1765, Liste Blondel) IV 69, Jean Haebelé
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Köbele, 3 toises, 2 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 648, Zaepfel, Jean, veuve – maison, sol, cour – 0,79 are / Beck à la robertsau

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Description de la maison

  • 1720 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisine, chambre à soldats, petite cave voûtée, un bâtiment arrière à demi toit où se trouvent une buanderie et une écurie, le tout estimé avec la cour, le sol et autres dépendances à la somme de 575 florins
  • 1783 (billet d’estimation traduit) la maison comprend cinq poêles, cinq cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la petite cour, le puits et autres dépendances à la somme de 800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue de l’Argile

nouveau N° / ancien N° : 27 / 14
Kebelé
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocre état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 179 case 2

Beck, à la Robertsau
Roller, Jean Jacques, tailleur, rue de l’Argile 14 (1853)

P 648, maison et cour, sol, rue de l’argile 14
Contenance : 0,79
Revenu total : 72,41 (72 et 0,41)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 848 case 1

Roller Jean Jacques
1880 Kahn Benjamin We & Weill, Moses
1891/92 Borel Johannn Steinhauer
1900 Geistel, Anton, Kohlenhändler und Ehefrau Hortense geb. Eber in Gütergemeinschaft
(ancien f° 596)

P 648, Rue de l’Argile 18, Maison, sol
Contenance : 0,79
Revenu total : 72,41 (72 et 0,41)
Folio de provenance : (179)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

Cadastre allemand, registre 31 p. 337 case 5

Parcelle, section, 58 n° 85 (253/13) – autrefois P 648
Canton : Leimengasse Hs N° 18
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,80
Revenu : 700 – 1000
Remarques : 1913 ab S 324 F 4

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 94 Rue de l’Argile p. 226

14
Pr. Koebelé, Isaac, peignier – Miroir
loc. Koebelé, Abraham, fils, peignier – Miroir
loc. Strein, Antoine, Cordonnier
loc. Scholl, Léonard, journalier – Manant
loc. Meyer, Catherine, V° – Manante
loc. Haussin, Jacques, empl. auxL* – Manant
(ajout) loc. Gemeiner, Georges Philippe, Cordonnier

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Leimengasse (Seite 101)

(Haus Nr.) 18
Uttard, Tagner, 0
Geistel, Kohlenhändler. E 1
Flecksteiner, Gypser. 2
Laugel, Schuhmacher. 2
Strasser, Hausiererin. 3

Enquête sur les maisons du tracé de la Grande percée, 1907 (cote 133 MW 999)

(31)

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
[Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen. [Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907
Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention de conservation, à savoir : (+) à enlever immédiatement, (*) à conserver dès que possible, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à enlever immédiatement]

Haus : Leimengasse N° 18

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 1. Ausführung der Fassade, Fachwerk, Sandstein etc. [Nature de la façade, pan de bois, pierre de taille, etc.]
    Ende XVIII Jhdt einfach (Fin XVIII° siècle, simple)

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 13. Holzdecken [Plafonds en bois]
    Erdgeschoß einfach (au rez-de-chaussée, simples)
  • 25. Türbeschläge [Ferrures de porte]
    II. Stock, 1 Tür einfach (une porte simple au deuxième étage)

Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissants, la maison appartient en 1660 au receveur Robert Reichard. La maison qui renvient à ses petits-enfants ne figure cependant par à l’inventaire dressé en 1663 après sa mort. Elle revient à Anne Barbe Reichard, l’aînée des enfants de Jean Philippe Reichard qui épouse en 1667 Jean Jacques Ansorg, enseignant au Gymnase

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 168-v, n° 6)
1667 Eâdem Dominicâ [Septuagesima] H. M. Johann Jacob Ansorg, Præceptor Classicus beÿ dem löbliche, Obern Gymnasio allhie des Edlen, Ehrenvesten, Fromb, Fürsichtig und Wohl Weisen Hr. Johann Jacob Ansorgs des beständigen Regiments der Herren XV. Hochansehnlichen Beÿsitzers Ehel. Sohn und Jfr. Anna Barbara, Weÿl. Hn. Johan Philipp Reichard, gewes. Adelichen Schaffners Vndt Burgers alhie nachgel. ehel. Tochter. Copulati Donnerst. 14. Februarÿ (i 182)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 85) 1667. Dom. LXX.ma. Zum 2 mahl Hr M Johann Jacob Ansorg Præceptor Classicus beÿ dem Obern Gymnasio alhie des Ehrenvest Fürsichtig und Wohl Weisen Hr. Johann Jacob Ansorgs des beständigen Regiments der Hr. XV. ehel. Sohn und Jfr. Anna Barbara Weiland h. Johann Philipp Reichard gewesenen Schaffners u. Burgers alhie nachgelaß. ehel. Tochter. Donnerstags d. 14. Febr. J. St. Peter (i 87)

Anne Barbe Reichard meurt en 1707 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison de Jean Frédéric Rauber rue de l’Arc-en-ciel. L’actif de la succession s’élève à 1 654 livres, le passif à 1 642 livres.
1707 (10.6.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 76) n° 694
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿlandt die Edle Viel Ehren und tugendreiche Fraw Anna Barbara Ansorgin, gebohrne Reichardin, des Edel und Wohl hochachtbaren und wohlgelehrten herrn M. Johann Jacob Ansorgs gewesenen Præceptoris beÿ allhießigem löblich. Gymnasio superiori und Vornehmen burgers allhier zu Straßburg, seeligen hinterbliebenen Fraw Wittib auch seelige nach deme dieselbe Mittwochs den 4. des nächt verwichenen Monats Maÿ dießes Zeitliche gesegnet hinter sich Verlaßen (…) So beschehen in fernerem beÿsein des hoch Edel Vest Fürsichtig hochgelehrt vnd hochweißen herrn Philipp Caspar Leiterspergers hochmeritirten XXI.rs des beständigen und Geheimen Regiments allhier der in Gott ruhender Frawen seel. geweßenen Herrn Curatoris, auff Freÿtag den 10. Junÿ Anno 1707.
Die abgeleibte Drau seelige hat Zu ihren Erben ab intestato salvis ubisq. titilus verlaßen 1. Herrn M. Philipp Jacob Ansorg wohlverdienten Præceptorem in inferiori Gymnasio, noch ledigen stands, welcher seine stelle beÿ dießem Geschäfft selbsten vertretten, 2. Herrn Johann Ludwig Ansorg Jurium Studiosum so ebenmäßig zugegen war, 3. Fraw Annam Barbaram Reinkingin, gebohrne Ansorgin, Herrn Elard Conrad Reinking, hoch Fürstl. Würtembergischer Herrschafft, Fraw Eheliebste, in deren Nahmen von E. E. Kleinen Rath den 6. Junÿ Anno 1707. laut Extractus ab eod: die hierzu insonderheit deputirt der Wohl Edel Vest, hochgelehrte und wohlweise herr Johannes Spielmann J.U. Candidatus und Ehrengedachen Kleinen Raths jetzmahligen wohlmeritirter Assessor, welcher dem Geschäfft in person abgewartet und dann 4. Herr Johann Daniel Ansorg, handelsmann und burgeren allhier præsens war, Alle vier der Verstorbenen, Frauen seeligen mit eingangs edelernandten dero herrn seeligen ehelich erzeugt Herrn Söhn und Fraw Tochter auch ab intestato verlaßene Erben.

In einer in der Statt Straßburg an der Regenbogen Gaß gelegen und H von der fraw seeligen Lehnungs weiß bewohnten Behaußung ist befunden worden als volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der Obersten bühn, In der Cammer A, Vor dießem gemach, In der Cammer B, Auff ingang an der Schneckh, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im hauß öhren, In der Kuchen, im Hoff, im Keller
Schulden, Item Herrn Rahtherrn Johann Friderich Raubern solle mann ane haußzinnß biß Joh. Bapt: 1707
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Sa. haußrahts 207, Sa. des weins 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 35, Sa. guldener Ring 16, Sa. baarschafft 1, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 549, Sa. Gülten von liegenden güthern 818, Sa. Schulden 20, Summa summarum 1654 lb – Schulden 1642, Verbeibt 12 lb – Stall Summ 1182 lb

Jean Jacques Ansorg et Anne Barbe Reichard vendent la maison moyennant 425 livres au fabricant de chausses Jean Feinbub. En marge, quittance remise à Frédéric Bernhard, propriétaire en 1695.

1677 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 118-v
Herr M. Johann Jacob Ansorg der Jünger Præceptor Classicus Superioris Gÿmnasÿ, alß Ehevogt frawen Annæ Barbaræ Ansorgin gebohrner Reichardin
in gegensein Johann Feinbub deß hoßenstrickhers mit beÿstand Jacob Feinbub deß Hoßenstrickhers seines eheleiblichen bruders
hauß, höfflein, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und gerechtigkeiten alhier in dem Laÿmengäßlein, einseit neben dem Geisenhoff, anderseit neben Margarethæ Edlin, Wittibin, hinden uff herren Gabriel Von Bürckhwald Major stoßend gelegen – umb 450. lb
[in margine :] (…) in gegensein Friderich Bernhards deß Kornwerffers alß ietzmahlig. besitzers deß hierin verschriebenen haußes, wie auch hans Caspar Geÿers deß hoßenstrickers alß deß hierin gemelten Feinbubs hind.laßenen Kind. Vogts mit beÿstand hans Michael Streng auch hoßenstrickers deren Vettern (quittung) Act. d. 6. 8.br 1695.

Jean Feinbub et sa fiancée Anne Marie fille de Jean Berus demandent à bénéficier d’un legs de 10 livres destiné à de jeunes mariés modestes
1663, Conseillers et XXI (1 R 146)
Johann Feinbub umb legat. 122.
(f° 122-v) Montag den 20. Julÿ 1663. – Johann Feinbub hoßenstricker vnd Anna Maria Johann Berußen dochter beede verlobte, überr. per Reusn. vnderth. supplicat. vmb das legatum der 10. lb. d. Erk. willfahrt.
herr XV. Faust, H. Fischer

Fils du fabricant de chausses Albert Feinbub, Jean Feinbub épouse peu après Anne Marie fille du musicien Jean Berus.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 130, n° XXI)
1663. dom. 5. u. 9. Trin. Johannes Feinbub, hossenstricker, Albrecht Feinbub hossenstrickers ehl. sohn, v. J. Anna Maria Johann Beres spielmans ehl. tochter (i 131)

Le tuteur des enfants de Jean Berus vend la maison au remueur de grains Frédéric Bernhard le vieux moyennant 225 livres.

1695 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 423
Hans Caspar Geÿer, der Hosenstrickers, als vogt weÿl. Johann Feinbub auch Hosenstrickers seel. hinterlassener Vier Kinder mit beÿstand Hans Michel Strengen auch Hosenstrickers [unterzeichnet] HCC, hans michel Streng
in gegensein Friederich Bernhards des ältern, kornwerffers [unterzeichnet] F B
Hauß, Höfflein, Hoffstatt, mit allen deren Gebaüen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeit allhier in dem Leimengäßlein einseit neben dem Geißenhoff, anderseit neben Margarethæ Edlin, wittib, hinten auf den Bürckenwaldischen oder Klugischen hoff stoßend gelegen, weches hauß annoch umb 150 lb (verhafftet) – umb 75 pfund

Fils de remueur de grains, Frédéric Bernhard épouse en 1662 Anne Marie, fille du charpentier Noé Vogel : contrat de mariage, célébration
1662 (18. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 30-v
(Eheberedung) Erschienen Friderich Bernhard der Jüng. Kornwerffer und Burg. Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand Friderich Bernhardts deß ältern Kornwerffers und burgers alhier seines eheleiblich. Vatters an Einem,
So dann Jungfr. Anna Maria, Noe Vogels deß Zimmermanns Burgers Zu Straßburg eheliche dochter alß hochzeiterin, mit assistentz ihres Vatters am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 121)
1662. Dominicâ I. Epiphaniæ 12. Januarÿ. Friderich Bernhard der Kornwerffer, Friderich Bernhard des Kornwerffers Vnd Burgers allhie ehl. Sohn Vndt Jfr Anna Maria Hrn Noe Vogel deß Zimmermanns Vndt Burgers allhie, ehl. Tochter. Copulati Mont. 20. Januarÿ (i 133

Frédéric Bernhard se remarie en 1678 avec Anne Wild, fille de jardinier
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 278-v, n° 30)
1678. Dom. VI. Trin. 7. Julÿ. Friderich Bernhard der Kornwerffer v. burg. allhier vndt Jfr. Anna, Weÿl. Ulrich Wilden deß Garttners vnder Wagnern v. burgers allhie nachgel. ehl. Tochter. Copulirt JSP.Donnerst. 18 Julÿ (i 293)

Frédéric Bernhard meurt en 1709 en délaissant quatre enfants de son premier mariage et cinq du deuxième. Les experts estiment la maison 175 livres. La masse propre à la veuve est de 187 livres, celle des héritiers de 105 livres. L’actif de la communauté s’élève à 281 livres et le passif à 374 livres.

1709 (28. 8.bris), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 15) n° 488
Inventarium über Weÿland deß Ehrengeachten Friderich Bernhardts geweßenen Kornwerffers und burgers Zue Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1709. – nach seinem Sambstags den 14.ten Septembris Instehenden 1709.ten Jahrs beschehenem tödtlichem ableiben hindter ihme Zeitlichen verlaßen, welches auf Ansuchen, erfordern und begehren sein des abgeleibten seeligen ab intestato verlaßender Erben (…) ersucht und befunden, durch die tugendsahme Annam Wildtin die hinterbliebene Wittib mit assistentz des wohl Ehrenvest und Rechtsgelehrt. Herrn Johann Paul Tromers Notari Jurati und wohlbestellten schaffners des allhiesigen Waÿßenhaußes auch burgers Zue Straßburg Ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen in Wohlgedachter Statt Straßburg Mittwochs den 28. 8.bris Anno 1709.
Der abgeleibte seelig hatt ab intestato Zue erben verlaßen 1. die Tugendsagme Annam Barbaram Bernhardtin mit beÿstand des Ehrengeachten Herrn Johann Ludwig Stubers, Paßmentirers und burgers Zue Straßburg, vor den Ersten Neündten Stammtheÿl. 2. die tugendsahme fraw Annam Mariam osterriethin gebohrne Bernhardtin, des Ehrenhafften herrn Johann Georg osterrieths kornwerffers und burgers Zu Straßburg Ehegattin, mit assistentz gesagts Ihres Hauswürths, vor den andern Neündten Stammtheÿl. 3. Mariam Annam, Johannem und Friderichen die Bernhardten, Friderich Bernhardts deß geweßenen und relegirten* Kornwerffers und burgers Zu Straßburg hinder sich gelaßene Kinder, in dero nahmen der wohl Ehrenvest und großachtbahre herr Johann Heüpel Wohlverordneter Schaffner deß allhiesigen Weÿßenhauses auch burgers Zu Straßburg, gegenwärtiger Inventation beÿwohnung gethan vor den dritten Neündten Stammtheÿl. 4. den Ehrengeachten Johann Bernhardten Schneidern und burgern Zu Straßburg vor den vierdten Neündten Stammtheÿl, dieße vier des abgetretenen seeligen in Erster Ehe mit weÿland der tugendsahem Annæ Mariæ Voglerin seeligen ehelich erziehlter Zwen Sohn vnd eines theÿls Kinder wie auch Zwo döchter
5. den Ehrengeachten hans Jacob Bernhardten Kammacher vnd burger, Zu Straßburg vor den fünfften Neündten Stammtheÿl. 6. die tugendsahme Annam Margarethan Seÿlerin gebohrne Bernhardtin des Ehrsam und bescheidenen hans Seÿlers Kornwerffers und burgers zue Straßburg Ehefraun mit beÿstand gesagt ihres Ehemann, vor den Sechten Neündten Stammtheÿl. 7. 8. 9. so dann Hans Georgen, Susannam Margaretham und Hans Danielen die Bernhardten in dero nahmen der Ehrengeachte Hanß Jacob Schneider der Schneider und burger Zue Straßburg als ahne statt obgerührten Johann Bernhardts des rechten, zu dießem geschäfft gezogener Theÿlvogt, dießer Inventur beÿwonung und abwartung gethan, vor den Siebenden, achten vnd neündten Stammtheÿl, dieße fünff letztere des verblichenen seeligen in anderer und letzter Ehe mit der tugendsamhmen hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Kinder

Ahne Haußrath, so sich in einer in der Stadt Straßburg ahne der sogenannten leÿmen gaßen gelegenen in dieße verlaßenschafft gehörig vnd beschriebenen behaußung
Vf den bühnen, In der Cammer A
Eÿgenthumb Einer Behausung. (T.) Item Hauß höfflein hoffstatt mit allen dero gebaüen begriffen weith Zugehörd, Rechten und gerechtig keiten in der Statt Straßburg am leÿmengäßel einsith neben Jacob Drenßen den fuhrmann anderseit neben hannß marthen flucken dem zimmermann hinden auf herrn Birckwaldt stoßend gelegen so ledig eÿgen und vermög Einer von der Statt Herren Werckmeÿstern des maurs: und Zimmerhoffs ertheylt und den 17. 8.br 1709 luferten Abschatzung æstimirt und angeschlagen worden vor 175. lb. Darüber besagt Ein teutscher pergament Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Contract stuben anhangenden Insigel verwahret vnd datiert den 5.ten Julÿ Anno 1695 mit N° 1 notirt.
Ergäntzung. Der wittib vor unverändert In Ehestand gebracht und darinn ererbt aber wehrender Ehe alienirt und abgangenen Guths. Aus dem über der wittib vor unverändert in Ehestandt gebrachte nahrung auffgerichtet und den 24. Junÿ Anno 1602 [sic] datirten Inventario gezogen
Forma Hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung. Copia Codicilli.
Des Wittib unverändert Guth, haußrath 7 ß , silber geschmeÿdt 3, Guldene Ring 2, Beßreung ehne Einem lehenn Guth 1 ; Schuldt 15, Ergäntzung (169, abzug 3, Rest) 165, Summa summarum 187 lb
Volgt nuhn auch der Erben unveränderte Nahrung, Haußrath 25, Silbergeschmeidt 17 ß, Ergäntzung (175, abzug 73, Rest) 101, Summa summarum 127 lb – Schulden 22, Nach deren Abzug 105 lb
Hieruff würd nuhn auch daß gemein und theilbare Guth beschrieben; haußrath 175, beßerung ane lehengüttern 4, Schuld 10, Summa summarum 281 lb – Schulden 374 lb, die theilbare Schulden übertreffen das theilbare guth 93 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 199 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 400 florins
1709, Livres de la Taille (VII 1174) f° 117
(Lucern, F., N° 288) Weÿl. Friedrich Bernharts geweßenen Kornwerffers und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Marbach.
Concl. fin. Inv. ist fol. 75.b, 199. lb. 15. ß 9.d, die machen 400. fl. Verstallte nur 300 fl, Zu wenig 100 fl.
Warvon der Nachtrag alß von ohnverändertem Guht gerechnet wird auff acht jahr in duplo macht à 6 ß d – 2 lb 8 ß
Und auff Sechs jahr in simplo thut à 3 ß d – 18 ß
Extat das Stallgeltt pro 1710. 1 lb 16 ß
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlung 7 ß 6 d, Summa 5. lb 10. ß 10. d
dt. 23° Novembr. 1709.

Les enfants Bernard cèdent leurs parts à leur sœur Marguerite Bernhard femme du remueur de grains Jean Seyler

1717 (29.11.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 642-v
Anna Maria geb. Bernhardtin beÿständlich Joh: Georg osterrieth kornwerfers ihres mariti, Item Joh: Bernhardt schneiders, Item Joh: Jacob Bernhardt kammacher, Item Joh: Georg Bernhardt kammacher, Item Susanna Marg: Bernhardtin ledigen standts majorennis beÿständlich obigen Joh: Bernhardt ihres vogts, Item Joh: Daniel Bernhardt der ledige schuemacher majorennis auch beÿständlich Joh: Bernhardt ihres vogts, so dann Anna Bernhardtin wittib geb. Wildin beÿständlich H. Joh: Paul Thromer schaffneÿ verweßers im blatterhauß ihres Curatoris
in gegensein Marg: geb. Bernhardtin beÿständlich Joh: Seÿler des kornwerfers ihres mariti
hauß hoff hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten im leimengässel, einseit neben Jacob Drenß anderseit neben Joh: Martin Fluck hinten auff den Klugischen garten – um 350 lb
([in margine :] Anna Maria osterriethin geb. Bernhardtin die wittib, ferner Joh: Jacob Bernhardt kammacher und Joh: Bernhardt schneider dießer zugleich als mandatarius Anna Margaretha geb. Bernhardtin Joh: Philipp Oettel Kammachers zu heidelberg ehefrauen und Johann Daniel Bernhardt der Schuemacher in gegenwart Margaretha geb. Bernhardtin anjetzo Joh: Jacob Steinhülber des kornwerffers ehefrau, den 20. sept. 1734)

Originaire de Lahr, le journalier Jean Seyler épouse en 1690 Anne Marie, fille du jardinier David Hügel
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 9)

Eben auf Memoriam Convers Pauli Mittw.d. 25. januarii 1690 seind nach Zweÿmahliger aussruffung in der Kirchen zu St. Aurelien von mit Endes unterschriebenen eingesegnet worden Hanß Seÿler, Hanß Seÿlers seel. weÿland burgers Zu Lahr hinterlaßener Ehel. Sohn und Jungfr. Anna Maria David Hügels seel. Gartners vnd burgers hinderlaßene Ehl. tochter [unterzeichnet] x diß groß Zeichen hat d. bräutigam hieher gesetzt, o dieses hat die braut hieher gesetzt (i 9)

Il devient bourgeois par sa femme quatre mois plus tard
1690, 4° Livre de bourgeoisie p. 572
Johann Seÿler Von Lahr gebürtig der tagner, weÿl. Joh: Seÿlers geweßenen Gerbers daselbst hinterlas. sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Maria Hüglerin deßen haußfr: p. 2. Gold fl. 16. ß. so er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Zu Vor ledig. standts geweßen, V. wird Zu E: E: Zunfft der Gartner unterwagnern dienen. Jur: d 29. May 1690

Le porteur de sacs Jean Seyler se remarie en 1699 avec Marguerite Bernhard : contrat de mariage, célébration
1699 (13.7.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 39) n° 38
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Johannes Seÿler den Sackträger und burgern alhier Zu Straßburg, alß dem Bräutigamn ahne einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgr Margarethæ Bernhardin deß Ehren und Vorachtbaren Herrn Friderich Bernhardts deß ältern Kornwerffers und burgers Alhier ehelichen Tochter alß der Hochzeiterin an andern theil
Beschehen und Verhandelt seind dieße dinge in der Königl. Statt Straßburg (…) Montags den 13.ten Julÿ Anno 1699. [unterzeichnet] + deß hochzeitters handtzeichen, Anna Margaretha gebohrene Bernhardin Als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 92)
1699. d. 6 Und 7 post Trin: seind proclamirt und außgeruffen worden Joh: Seÿler der Burger und Kornwerffer allhier undt Jungfr. Margaretha Friderich Bernhardt deß Kornwerffers und Burgers allhier Eheliche tochter, Copulati sunt d. Mittw. 5. August. [unterzeichnet] o ist das beÿzeich. des Hochzeiters, Anna Margaretha Bernhardin Als hochzeiterin (i 94)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du père de l’épouse, Frédéric Bernhard. Ceux du mari qui a la jouissance des biens de sa première femme s’élèvent à 123 livres, ceux de la femme à 80 livres.
1699 (8. 7.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 3) n° 59
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrsam und bescheidene Johannes Seÿler, der Kornwerffer und die Ehren und tugendsahme Anna Margaretha gebohrne Bernhardin beede Eheleuth und burgere alhier zu Straßburg einander in Ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht, und sich deren jedes für sich und seine Erben Vermög der mit einander auffgerichteten Heüraths abrede für Unverändert Vorbehalten hatt (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerem beÿsein der Ehren vnd tugendsamen frawen Anna Bernhardtin gebohrner Wildin, H. Friderich Bernhardts des Kornwerffers und burgers alhier ehelichen haußfrawen obbemeldeter Ehefrauwen eheleiblichen Mutter, Dienstags den 8.ten Septembris Anno 1699.

Inn einer alhier in der Statt Straßburg in dem Leÿmengäßlein gelegenen Meister Friderich Bernhardt dem Kornwerffer der Ehefrauen geliebten Vattern Eigenthümlich Zuständigen behausung befund. worden wie Volgt
Wÿdemb so der Ehemann Von weÿlandt Annæ Mariæ gebohrner Hügelin seiner Ersten haußfrauen seel. Zeit lebens Zugenießen hat, dauon daß Eigenth. aber nach deßen absterben Aureliæ Dempterin Weÿland David Hügels deß geweßenen Tagners Vnd burgers alhier seeligen Hinderlaßenen Wittib alß seiner Schwieger Mutter Verfangen ist. Vermög deß Zwischen dem Ehemann und seiner Verstorbenen Erstern Haußfr. seeligen den 19. Xbris A° 1698. durch hern Johann Friderich Marbach den Notarium auffgerichteten Codicilli §° dießem nach Und Zum Andern (…)
Des Manns in die Ehe Gebrachtes Vermögen, Sa. Haußraths 51, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Baarschafft 65, Sa. Schulden in des Ehemanns Nahrung Zubezahlend 5, Summa summarum 123. lb
Der Frawen ohnverändertes in die Ehe bringendes Gueth, Sa. haußraths 70, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Guldenen Ringen 4, Sa. baarschafft 4, Summa summarum 80 lb
Haussteur 11, daran gebührt dem Ehemann für Zween drittetheil 7 lb Vnd der Ehefrawen für einen drittentheil 2 lb

Jean Seyler meurt en 1720 en délaissant quatre enfants issus de sa veuve. Les experts estiment la maison 285 livres. La masse propre à la veuve est de 126 livres, celle des héritiers de 85 livres. L’actif de la communauté s’élève à 723 livres et le passif à 96 livres.

1720 (26.6.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 26) n° 720-b
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender und fahrender, Verändert und Unverändert, Keinerleÿ davon außgenohmen, so Weÿl. der Ehrsame und bescheidene Johannes Seÿler der geweßene geschworene Kornwerffer und burger allhier nach seinem den 31.ten Augusti deß zurück gelegten 1719.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsammen und achtbahren Herrn Joh: Bernhardt Stiffels, Meelhändlers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Susannæ Margarethæ, Annæ Mariæ, Catharinæ Salomeæ und Johannes der Seÿler deß Verstorbenen seeligen erziehlten und hinderlaßener Kinder als ab intestato nechster rechtsmäßiger Erben Inventirt und ersucht, durch die Ehren und Tugendbegabte Fraw Annam Margaretham gebohrne Bernhardin die deß Orths Wittib, beÿständlich deß Wohl Ehrenhafften und achtbahren herrn Johannis Bernhardts Schneiders und burgers allhier Ihres geschwornen Vogts – Actum in der Königlichen Stadt Straßburg Mittwochs den 26.ten Junÿ Anno 1720.

In Einer allhier in der Königlichen Stadt Straßburg in dem leimengäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebener behaußung befunden worden wie volgt
Eigenthum ane Einer Behaußung (W.) Hauß Hoffstadt vnd höfflein mit allen übrigen deßen gebäuwen begriffen weiten rechten Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Stadt Straßburg ane dem leimen gäßlein einseith neben Joh: Jacob Trentzen dem fuhrmann ander seith neben Mstr Martin Flucken dem Zimmermann hinten auff den bürckwaltischen garten, davon gehen Jahrs auff den 29.ten Octobris 7 lb 10 ß Pfenning Zinß der diß Orths Ehefrauen Mutter theils in Eÿgenthumbs theils in wÿdumbs weiß so in Hauptguth ablößig mit 145. lb. sonsten freÿ leedig und aigen und weilen solche durch der Stadt Straßburg geschworene Werckmeistere Vermög Ihrer Zu dem Concept gelüfferten Schrifftlichen Abschatzung sub dato 17.ten Junÿ 1720. æstimirt worden pro 285 lb als ist über Abzug der beschwerd noch übrig 140 lb. Welche aber Weilen der Wittib Mutter die obern Gemach solcher behaußung Lebens lang Wÿdumbs Weiß Zugenießen berechtiget ist und bewohnet und als der Wittib gehemmet seÿndt ane statt deß sonst zuhabenden Zinnßes nicht in außwurff Zu bringen seÿnd.
Darüber ist vorhanden ein Teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Canzelleÿ Contract Stub gefertiget auch mit dero anhangendem Kleinern Secert Innsiegel Verwahrt in sich begreiffend welcher gestalten die deß Orths Wittib so bemelde behaußung Von Ihren geschwistrigen eÿgenthümblichen ane sich erhandelt hatt datirt den 29.ten Novembris Anno 1717.
Ergäntzung der Wittib abgenagenen ohnveränderten guths. Vermög Inventarÿ über des Verstorbenen herrn seel. und der hinterbliebenen Fr. Wittib einander in den Ehestandt Zugebrachte Nahrungen durch mich unterschriebenen Notarium den 8.ten Septembris 1699. auffgerichtet
Ergäntzung der Erben abgegengenen ohnveränderten Vätterlichen Vermögens, Lauth Vor allegirten Inventarÿ über deß Verstorbenen seel. und de hinterbliebener Wittib einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch mich unterschriebenen Not. in Anno 1711 auffgerichtet
Series rubricarum Inventarÿ hujus. Der Wittib unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 10, Sa. Silbergeschmeids 14, Sa. behaußung o, Sa. Schulden 25, Sa. der Ergäntzung (8 lbn Abgang 175, übertrifft umb 166 lb) Summa summarum 39 lb – Schulden 166 lb, Conferendo der Wittib passiv Schuld übertrifft deroselben activ Nahrung 126 lb
Der Erben ohnveränderte Vätterliche Verlaßenschafft, Sa. haußraths 19, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10 ß, Sa. der Ergäntzung 91, Summa summarum 110 lb – Schuld 25, Nach solchem abzug 85 lb
Gemein Verändert und Theilbahr Guth, Sa. haußraths 95, Sa. der Frucht 30, Sa. Wein und lähren Vaßen 33, Sa. Silber geschirr und geschmeidts 1, Sa. Goldener Ring 2, Sa. der Baarschafft 366, Sa. der Schulden 193, Summa summarum 723 lb – Schulden 96 lb, Compensando 626 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 586 lb
Abschatzung d. 17.t Junÿ A° 1720. Weÿland, deß Ehren hafften, vnd bescheitenen H. Johannes Seiller, Kornwerffer: Seel. hinder Laßenen Frau Witib, Vnd Erben, ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg in dem Leimen geßell Gelegen, Ein Seith Neben, H. Johanni Jacob drenß, Ander seith Neben Meister Martin Fluckh Zimmermann, hinden auff den birckenwaltischen Garten stoßendt, Welche behaußung hoffstatt, Stuben, Kammern, Küchen, Soldaten Kammer, Gewölbtes Kellerlein, Ein hinder gebeÿell Mit Einem halben tach, darunden Ein Bauch Küchen, Stallung, vnd höffell, Sampt Aller Ihrer Gerechtigkeit, Wie solches, durch der Statt Straßburg geschwohren Werckhleüthen inn der besichtigung befundten vnd dem Jetzigen preiß Nach an geschlagen wirt, Vor, undt umb Fünff Hundert Sübenzig, Vnd Fünff Gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohren Werckhleüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Anne Marguerite Bernhard se remarie en 1721 avec le boulanger Jacques Steinhilber. Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui revient ensuite à leur belle-fille et fille respective Anne Marie Seyler, mariée en 1733 avec le compagnon maçon Jean Léonard Weiss

Jean Léonard Weiss et Anne Marie Seyler hypothèquent la maison au profit de Jean Thomas Frœlich, receveur de l’hôpital des vérolés

1747 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 427-v
Johann Leonhard Weiß des maurers und Anna Maria geb. Seÿlerin mit beÿstand ihres stieffvatters Jacob Steinhilber des kornwerffers und ihres bruders Johannes Seÿler des gastgebers
in gegensein des Stiffts Blatterhaußes Schaffners H. Lt. Johann Thomas Frölich – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, zu deßen letzteren reparationen obige summ angewendet werden soll, höfflein und hoffstatt im Leimengäßlein, einseit neben Johann Drenß dem sandführer, anderseit neben Philipp Jacob Zell dem maurer, hinten auff die gastbehausung zum Fischer

Jean Léonard Weiss et Anne Marie Seyler hypothèquent la maison au profit des mineurs Volck

1747 (12.9.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 617
Johann Leonhard Weiß der maurer und Anna Maria geb. Seÿlerin beÿständlich ihres stieffvatters Jacob Steinhilber des kornwerffers und ihres bruders Johann Seÿler des gastgebers
in gegensein Georg Leonhard Metzger des schneiders als vogts Johann Daniel und Susannæ Margarethæ der Volck – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, höfflein und hoffstatt im Leimengäßlein, einseit neben Johann Drenß dem sandführer, anderseit neben Philipp Jacob Zell dem maurer, hinten auff die gast behausung zum Fischer

Jean Léonard Weiss et Anne Marie Seyler hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du remueur de grains Jean Frédéric Kieffer

1760 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 51-v
Johann Leonhard Weiß der maurer und steinhauer und Anna Maria geb. Seilerin mit beÿstand Johannes Weißmantel des schloßers und Jacob Bernard dem strehlmacher
in gegensein Johann Jacob Kieffer des kornwerffers als vogt ad actum Johann Friedrich Kieffer des Kornwerffers 2 kinder Johann Friedrich und Johann Jacob der Kieffer – schuldig seÿen 175 lb
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt samt allen übrigen begriffen im Leimengäßel, einseit neben Diebold Wunders wittib, anderseit neben den Schröderischen erben, hinten auff N. Dannenreuter

Jean Léonard Weiss et Anne Marie Seyler vendent la maison au peignier Isaac Kœbelé moyennant 535 livres

1761 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 126-v
Johann Leonhard Weiß der maurer und Anna Maria geb. Seÿlerin
in gegensein Isaac Köbele des kammachers
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Leimengäßlein, einseit neben Johann Philipp Steinbach dem sattler, anderseit neben weÿl. Daniel Friedrich Schröder des goldarbeiters erben, hinten auff die gastbehaußung zum Fischer – als ein heutigen tags von der ganth wieder zurückgezogenes guth – um 200 lb capital verhafftet, geschehen um 335 pfund

Isaac Kœbelé l’aîné hypothèque la maison au profit du marchand François Walter

1784 (12.11.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 408-v
H. Isac Köbele der ältere kamm macher
hatt in gegensein H. Frantz Walter des handelsmanns – schuldig seÿen 700 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Leimengäßel, einseit neben H. Schweighäußer dem schreiner, anderseit neben dem schuldner, hinten auff die gastbehausung zum Fischer

Après la mort d’Isaac Kœbelé père (voir son inventaire après décès), la maison au sud revient à Abraham Kœbelé et la maison au nord à Isaac Kœbelé.
Abraham Kœbelé qui a fait son apprentissage auprès de son père demande le 9 août 1779 à faire son chef d’œuvre qu’il présente le 9 septembre suivant. Les examinateurs relèvent quelques défauts aux outils, compensés par la qualité des peignes ; ils reçoivent le candidat maître

1779, Miroir (XI 297, Protocole du corps des peigniers (1778-1791)
Abraham Köbele, 5, 5-v
(f° 5) Montags den 9. Augusti 1779. – Meisterstücks-Aufnahm, auf den von den Geschwornen abgestattetem Bericht, daß S. T. H. XV. Lemp vicario nomine des annoch zu Versailles sich befindlichen H. XV. Sommervogel, als Obmanns erlaubt habe, diese Versamlung in seiner abwesenheit vorzunehmen, auch daß kein andere Geschwornene an Mr Friderich Verius Stelle hierzu zu forderen nötig seÿe, ohngeachtet derselbe des Imploranten Schwager, und seine Ehefrau mit demselben Geschwister Kind ist, durch dieselbe vorgenommen,
Abraham Koebele, des diesortigen Mit meisters Isaac Köbele ältern jüngerer ehelicher Sohn, stehet vor und meldet, daß er das Handwerck bei solchem seinem Vater ordnungsmäßig erlernet, und seine Wanderjahre Vollbracht habe, und nunmehr gesonnen seÿe, das Meisterstück zu machen, bittet daher ihn zu deßen Verfertigung gelangen Zu lassen. Zu dem Ende legt er den geschmideten Werckzeug vor samt dem Probirstück. Bittet in dessen besichtigung und zugleich um Eröfnung der Artickel.
Erkannt, willfahrt. Solchemnach die Stück aisgesucht, und den Stückmeister die Artickel vorgelesen worden. Das Meisterstück soll innerhalb vier Wochen von nächstkommendem Donnerstag, als den 12. dieses an gerechnet, verfertiget werden, und zwar auf sein begehren und mit geschehener Einwilligung bei Mr Baÿer.

(f° 5-v) Donnerstags den 9. Septembris 1779. Meisterstückschau, in gegensein S. T. H. XV. Lemp vicario nomine des H. Obmanns durch die geschwornen, und Zwar, weil diese die Hauptschau ist, auch jenes H. seinen befehl, mit Zuziehung Mr Joh: Andreas Taubert an statt Mr Verius vorgenommen.
Nächstgedachter Koebele legt sein nunmehr verfertigtes Meisterstück vor, bittet in dessen besichtigung. Da sich dann befunden, daß des gemeinen Zeugs bede blätter nicht wol durchgehen u. das eine blatt des Rißzeugs stocke, die große Feile nicht wol aufliege, das Schneideisen, wie auch die vorgelegten Kämm gut seÿen, Übrigens seÿen die Stück wol Verfertiget, und verdienen deßwegen jene Fehler, weil sie von keiner Erheblichkeit sind, keine Strafe.
Diesemnach ist der Stückmeister, nach dem er handtreülich versicherte, die Stück mit eigener Hand, ohne jemands Hilfe, verfertiget zu haben, gegen Erlag gewohnlicher Gebühr, als ein ehrlicher Mit meister angenommen worden.

Abraham Kœbelé épouse en 1786 Elisabeth Catherine Schmidt, fille de cocher de louage : contrat de mariage, célébration
1786 (11. Xbr), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 284
Eheberedung – erschienen der Ehrengeachte Abraham Koebele, lediger Kammacher meister des Meisters Isaac Köbele ältern, ebenmäsigen Kammachers und burgers alhier, in erster Ehe mit weil. Frau Anna Margareta gebohrner Bernhardtin erzeugter jüngeren großjähriger Sohn, als Hochzeiter, an einem Teil
So dann die tugendsame Jungfrau Elisabeta Katharina Schmidtin, des weil. Johann Michael Schmidt gewesenen hiesigen Burgers und Lehnkutschers und auch weil. Fraun Maria Ursula gebohrner Nonnenmännin nach tod hinterlassene einzige nach hiesiger Stadtrechten mehrjährige eheliche Tochter als Hochzeiterin, beiständlich ihres Bruders H. Johann Michael Schmidt des Handelsmanns und burgers hieselbst an dem andern Teil
Straßburg den 11. Christmonats nachmittag in dem Jahr nach Christus Geburt 1786. [unterzeichnet] Abraham Köbele als Hochzeiter, Catarina Schmidtin als Hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 112-v, n° 10)
1787, Montag den 16. Aprilis, sind nach zweÿmalicher Proclamation in unserer Kirch copulirt word. Mstr. Abraham Köbele, lediger Kammacher u. Burger alhie, Mstr Isaac Köbele, Kammachers u. burgers alhier mit weil. Fr. Anna Margaretha g. Bernhardin ehl. erzeugter Sohn, und Jgfr Catharina Elisabetha, weil. Johann Michael Schmidt gew Kutschers u. burgers alhier mit weil. Fr. Maria Ursula geb. Nonnenmännin ehl. erzeugte Tochter [unterzeichnet] Abraham Köbele als Brautigam, + handzeichen der Braut (i 119)

Abraham Kœbelé devient tributaire au Miroir le 13 décembre 1786
1786, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280) a. Conseil
(p. 25) Mittwochs, den 13. Decembris 1786 – E. Leibzünfftiger
Abraham Köbele, Mr Isaac Köbele des ältern, diesorts leibzünfftigen Kammachers jüngern ehl. Sohn, auf produc. Stallschein Vom 11. dieses Monats gegen Erlag 4 lb 16 s als Kammachermeister, promisit obedentiam.

Abraham Kœbelé et sa fille Catherine Elisabeth femme de Charles Frédéric Hartmann vendent la maison à Jean Zæpffel

1833 (31.12.), Strasbourg 1 (68), Me Rencker n° 10.072
Abraham Koebelé, propriétaire, et Catherine Elisabeth Koebelé épouse de Charles Frédéric Hartmann, commis négociant, la De Hartmann seule et unique héritière de feu Catherine Elisabeth Schmidt sa mère vivante épouse du susdit Abraham Koebelé
à Jean Zaepffel, propriétaire
une maison avec cour, puits, bâtiment dans la cour, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de l’Argile n° 14, d’un côté Isaac Koebelé, d’autre M Buchlé, devant la rue, derrière le Sr Arnold architecte – de partage avec Isaac Koeberlé devant Me Ubersaal le 16 pluviose 10 – moyennant 3000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 222 f° 41 du 3.1.

Le négociant Jean Baptiste Zæpffel et Barbe Zæpffel, tous deux âgés de quarante-deux ans, se marient en 1808 à Dambach-la-Ville
Mariage, Dambach-la-Ville (n° 27)
L’an 1808, le 31° jour du mois d’août (…) sont comparus le Sr Jean Baptiste Zæpffel, âgé de 42 ans, Négociant domicilié en cette ville, Majeur, fils des feus Sr Joseph Zæpffel, Militaire invalide Et de Marguerite Riedweiller, vivants Conjoints décédés audit Dambach (…) d’une part, Et Delle Barbe Zæpffel, âgée de 42 ans, propriétaire en Cette ville, Majeure, née des feûs François Antoine Zæpffel, ancien Magistrat de Strasbourg et d’Anne Catherine Pettmesser, vivants Conjoints décédés audit Dambach (signé) Jean Zäpffel, A. Barbe Zäpffel (i 15)

Jean Zæpffel meurt en 1833 après avoir institué sa femme légataire universelle de ses biens

1838 (26.1.), Strasbourg 1 (78), Me Rencker n° 13.239
Inventaire de la succession de Jean Zaepffel, propriétaire, décédé le 14 septembre 1837 – à la requête d’Anne Barbe Zaepffel, héritière universel suivant testament olographe du 10 février 1833 enregistré le 14 septembre dernier déposé au rang des minutes de Me Hatt le 15 septembre, la veuve a été envoyée en possession des beins de son défunt maru par ordonnace du tribunal civil en date du 14 octobre suivant – Contrat de mariage Dambach devant Me Schoeffer le 31 août 1808

communauté, 1. une maison avec cour, puits, appartenances, droits et dépendances, située à Strasbourg rue de l’Argile n° 14, d’un côté Isaac Koebele, d’autre M Buchlé, estimée à 8000 francs, acquise sur Abraham Koebelé, propriétaire, et De Hartmann née Koebelé par acte reçu Rencker le 31 décembre 1833
2. une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Cheveux [sans numéro] entre les héritiers du Sr Stammer et le Sr Hickel, estimée à 3100 francs, acquise de Jean André Weyer fils, architecte, par acte reçu Rencker le 23 janvier 1834
Enregistrement de Strasbourg, acp 256 f° 73 du 29.1.

Barbe Zæpffel meurt en 1856 en délaissant des héritiers collatéraux
1856 (26. 9.br), Strasbourg 1 (142), Not. Rencker n° 22.280
Inventaire de la succession de Barbe Zaepffel veuve de Jean Zaepffel – L’an 1856 le 26 novembre à deux heures de relevée en la maison Faubourg de Saverne n° (-) à Strasbourg, à la requête et en présence 1° de Monsieur Guillaume Moutier, Juge au tribunal civil de Strasbourg, domicilié en cette ville, 2° de Monsieur Alfred Ritleng, Licencié en droit domicilié à Strasbourg agissant en qualité de Mandataire de Monsieur Michel Ignace Auguste Graff, Ingénieur en chef des ponts et chaussées du département de la Loire, demeurant à Saint-Etienne (…), 3° de Monsieur Auguste Frédéric Lauth, notaire à la résidence de Strasbourg agissant en qualité de Mandataire de de Monsieur Laurent Donat Mathias Mathieu Saint Laurent notaire à la résidence de Colmar (…) 3° de Monsieur Théodore Thomas Employé des contributions indirectes, demeurant à Schlestadt, agissant en qualité de Mandataire de Monsieur Pierre Thomas, en son vivant Capitaine des douanes, domicilié à Schlestadt,, 5°Monsieur Auguste Dujardin, Notaire à Dornach, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de Mandataire de 1° de Madame Pauline Dujardin épouse autorisée de Monsieur Frédéric Wollderauer négociant domicilié à Saltzbourg (…) 2) de Madame Josephine Dujardin épouse autorisée de Monsieur Mathias Gogl Docteur en droit, avocat et notaire demeurant à Woerklabruch (…), 6° de Mademoiselle Philippine Dujardin, fille majeure, rentière demeurant à Strasbourg, 7° de Mademoiselle Cornélie Dujardin épouse de Monsieur François Michel Gariod négociant demeurant à Strasbourg, 8° d Monsieur le notaire Auguste Frédéric Lauth déjà nommé, agissant encore en qualité de mandataire de de Demoiselle Marie Françoise Mathieu, majeure, propriétaire domiciliée à Heidolsheim, arrondissement de Schlestadt
Monsieur Moutier susnommé, Marie Auguste Dujardin et Madame Gogl agissant enocre au nom et comme se portant fort de Madeoiselle Victorine Dujardin, fille majeure rentière demeurant à Ensisheim (Haut Rhin) et de Monsieur Alexandre Roth, Employé et propriétaire demeurant à Ensisheim, agissant lui même en qualité de tuteur légal de Dlle Marie Roth sa fille encore mineure née du mariage de mondit Alexandre Roth avec Dame Antoinette Dujardin son épouse défunte
(…) succession de Dame Barbe Zaepffel veuve de Monsieur Jean Zaepffel en son vivant propriétaire demeurant à Strasbourg où madite dame est décédée le 9 novembre courant et de laquelle sont héritiers, savoir
pour moitié Monsieur Moutier par représentation de sa mère née Weinborn, fille unique de fei Madame Weinborn née Zaepffel, sœur de la défunte
et pour l’autre moitié chacun par cinquième 1° Monsieur Mathieu St Laurent, 2° Mademoiselle Mathieu, 3° Madame veuve Thomas née Mathieu par représentation de leur mère Dame Marie Françoise Zaepffel veuve de Monsieur Michel Lionard Mathieu, Conseiler à la cour impériale de Colmar et soeur de la défunte, 3° Monsieur Graff par représentation de sa mère Dame Marie Rosine Antoinette Mathieu décédée veuve de Monsieur Ignace Graff, ancien receveur particulier de l’arrondissement de Schlestadt, laquelle Etoit aussi fille de ladite Dame veuve Mathieu née Zaepffel sœur de la défunte, 5° Mademoiselle Victorine Dujardin, Philippine Dujardin, Madame Gogl, Madame Wolderauer, née Zaepffel , Marie Auguste Zaepffel et la mineure Marie Roth, ensemble par représentation de feu Dame Marie Philippine Mathieu décédée épouse de Monsieur Louis Henri Victor Zaepffel Juge de paix du canton d’Ensisheim leur mère et ayeule respective, sœur de Mons. Mathieu St Laurent, de Mademoiselle Mathieuet de la mère de Monsieur Graff
acp 455 (3 Q 30 170) f° 42-v du 28. 9.br (succession déclarée le 23. avril 1857)
Il dépend de ladite succession un mobilier évalué à 2633
(vacation du 21 avril 1857) acp 459 (3 Q 30 174) f° 59-v du 23.4. – Il dépend de ladite succession des créances montant à 100.197
95 ares 41 prés ban de Heildolsheim
26 a 50 prés ban d’Obenheim
1 ha 7 a 84 terre ban de Boofzheim

Cession de droits successifs
1857 (29.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 125 (3 Q 31 624) f° 98 du 19.7.
Cession – les soussignés Pierre Hubert Auguste Dujardin notaire à Dornach agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme mandataire de 1° Pauline Dujardin sa sœur épouse du Sr Frédéric Volderauer négociant à Saltzbourg, 2° Mde Josephine Dujardin également sa sœur épouse de M. Mathias Gogel notaire à Voecklabruck, 2° Mlle Victorine Dujardin célibataire majeure à Ensisheim, 3° M. Alexandre Roth négociant en la même ville agissant au nom et comme tuteur légal de Mlle Marie Roth sa fille mineure dont il se porte fort, étant habiles à se porter héritiers chacun de pour 1/56 tant de leur chef que par transmission de Mlle Marie Françoise Mathieu de son vivant propriétaire à Heidolsheim leur tante, de feu Mde Barbe Zaepffel veuve de Jean Zaepffel propriétaire à Strasbourg où ll est décédée leur tante et arrière grand tante, cèntent avec la simple garantie de la légitimité de leurs droits
à Melle Philippine Dujardin majeure d’ans à Strasbourg
les parts revenant aux cédants en leur dite qualité d’héritiers (…) évaluées à une somme de 10.000 francs d’après l’Inventaire de la succession

1857 (28. Xbr), Strasbourg 1 (144), Not. Rencker
Liquidation et partage de la succession de Barbe Zaepffel veuve Jean Zaepffel
acp 465 (3 Q 30 180) f° 75-v du 2.1.1858

Anne Barbe Zæpffel veuve du propriétaire Jean Zæpffel vend la maison à l’ancien notaire Jean Philippe Beck

1838 (14.12.), Strasbourg 8 (68), Me G. Grimmer n° 6684
Louis Antoine Guillaume Moutier, juge au Tribunal Civil de de Première Instance séant à Strasbourg, mandataire de d’Anne Barbe née Zaepfel veuve de Jean Zaepffel, propriétaire à Strasbourg
à Jean Philippe Beck, propriétaire ancien notaire à Wasselonne demeurant à la Robertsau
une maison à rez de chaussée et deux étages & mansardes avec bâtiment dans la cour, petite cour, pompe & tous droits et dépendances, situé à Strasbourg rue de l’Argile n° 14, d’un côté Jean Koebele, d’autre M Buchlé, devant la rue, derrière le Sr Arnold architecte – acquis sur Abraham Koebelé, propriétaire, et Catherine Elisabeth Koebelé femme de Charles Hartmann, commis négociant, suivant acte dressé par Me Rencker le 31 décembre 1833 transcrit au bureau des hypothèques volume 277n° 61. M. Koebelé et la femme Hartmann en étaient devenus propriétaires par partage avec Isaac Koebelé, dressé par Me Ubersaal le 16 pluviose 10, De Hartmann née Koebelé héritière de Catherine Elisabeth Schmidt sa mère femme d’Abraham Koebelé. Mad. Zaepffel était légataire universelle de son époux selon testament olographe du 10 février 1833 enregistré le 14 septembre 1837 et déposé au rang des minutes de Me Hatt le 15 septembre 1837, par ordonnance du 14 octobre suivant la veuve Zaepffel a été envoyée en possession des tous les biens de son mari défunt – moyennant 3000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 264 F° 63-v du 21.12.

Jean Philippe Beck vend la maison 3 000 francs au tailleur d’habits Jean Jacques Roller et à sa femme (Marie Basile Henriette) Rose Ill

1852 (15.1.), Zeyssolff (minutes en déficit), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 536 (2761) n° 41, 24 janvier 1852
a comparu Monsieur Jean Philippe Beck ancien notaire propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a vendu (…)
au sieur Jean Jacques Roller, tailleur d’habits et Marie Basile Henriette Rose Ill sa femme qu’il assiste et autorise demeurant ensemble et domiciliés en la dite ville
Une Maison à Rez de chaussée deux étages et Mansardes, petite cour avec un bâtiment pompe et tous autres droits appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de l’argile n° 14 d’un côté le sieur Koebelé de l’autre Monsieur Buehlé par devant la rue et par derrière le sieur Arnold architecte. (…) M. Beck est propriétaire de cet Immeuble pour en avoir fait l’acquisition de dame Anne Barbe née Zaepfel veuve de Monsieur Jean Zaepffel vivant propriétaire à Strasbourg ou elle demeure en vertu d’un contrat reçu par M° Guillaume Grimmer lors notaire à Strasbourg et son collègue le 14 décembre 1838 enregistré, cette acquisition a eu lieu moyennant la somme de 3000 francs que M. Beck s’est obligé de payer (…). Madame Zaepffel en avoit herité de son époux qui l’a institurée sa légataire universelle suivant son testament olographe daté de Strasbourg du 10 février 1833, présenté à Monsieur le Président du tribunal civil séant en ladite ville suivant procès verbal en dressé au greffe du siège le 15 septembre 1837, enregistré, le dit testament enregistré le 14 du même mois et déposé en l’étude de M° Hatt pour lors notaire en la même ville, Madame Zaepffel a été envoyée en possession de son legs en vertu d’une ordonnance rendue par Monsieur le président susdit le 14 de la même année enregistré, feu Monsieur Zaepffel avoit acquis ledit immeuble du sieur Abraham Koebelé propriétaire et dame Catherine Elisabeth Koebelé épouse du sieur Charles Frédéric Hartmann commis négociant, ce dernier ayant agi en qualité de seul et unique héritier de dame Catherine Elisabeth Schmidt sa mète vivant épouse de mon dit sieur Koebele moyennant la somme de 3000 francs (…) ce contrat rapporte que Monsieur Koebele et feue sa femme etoient propriétaires du dit immeuble en vertu d’un partage entre eux et le sieur Isaac Koebele passé devant M° Ubersaal lors notaire à Strasbourg le 16 pluviose an dix enregistré – moyennant la somme de 4000 francs
acp 406 (3 Q 30 121) f° 54 du 20.1.

Originaire de Kuppingen près de Herrenberg en Wurtemberg, Jacques Roller épouse Rose Ill originaire de Rapperswil dans le canton de Saint-Gall en Suisse
Mariage, Strasbourg (n° 165)
Du 21° jour du mois d’avril l’an 1845. Acte de mariage de Jacques Roller, majeur d’ans, né en légitime mariage le 13 juillet 1817 à Kuppingen en Würtemberg, domicilié à Strasbourg, tailleur, fils de Jean Martin Roller, journalier et de Rosine Barbe Peter, conjoints demeurant à Kuppingen, et de Marie Rose Basilie Henriette Ill, majeure d’ans, née en légitime mariage le 14 janvier 1817 à Rapperswyl Canton de St Gal en Suisse, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Gaspard Ill, faiseur de bas décédé à Rappenswyl le 21 septembre 1833 et de feu Marie Barbe Fuchs, décédée au même lieu le 28 janvier 1834 (signé) Jakob Roller, Rosa Ill (i 41)

Rose Ill meurt en 1865 en délaissant un fils

1865 (13.2.), Strasbourg 8 (77), Not. Gustave Edouard Loew n° 1291
Inventaire par déclaration de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Roller et Marie Rose Basile Henriette Ill
Ont comparu 1° M. Jean Jacques Roller, tailleur d’habits, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel a) à cause de la communauté de biens qui à défaut de contrat de mariage a existé entre lui et feu Dame Marie Rose Basile Henriette Ill, son épouse décédée, b) et comme donataire d’un quart en toute propriété et d’un quart en usufruit des biens composant la succession de sa défunte femme aux termes d’un acte de donation entre époux fait devant Me Loew, soussigné notaire rédacteur, en présence de témoins le 26 septembre 1864 enregistré le 24 janvier 1865, 2° et au nom et comme père et tuteur légal de Charles Robert Roller, agé de 13 ans, son enfant issu de son mariage avec sa dite épouse
II° Et M. Edouard Michel Roger, tailleur d’habits demeurant et domicilié en ladite ville, agissant en qualité de subrogé tuteur audit mineur (…)
Lesquels ont décalé que la Dame Roller née Marie Rose Basile Henriette Ill est décédée à Strasbourg en sa demeure rue de l’Argile numéro 18 le 22 janvier 1865 en délaissant comme dit est pour seul et unique héritier son enfant mineur susnommé

Communauté légale. Meubles et Objets mobiliers 272 francs – Argent comptant et créances actives, aucun
Immeuble. Une maison à rez de chaussée et deux étages surmontés de mansardes, petite cour avec un bâtiment, pompe et tous autres droits, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue de l’Argile N° 18, tenant d’un côté au soeir Koebelé, de l’autre à M Buchlé, par devant à la rue et par derrière à M Arnold architecte. Cet immeuble a été acquis par le Sr Roller et sa défunte épouse de M. Jean Philippe Beck, ancien notaire, propriétaire à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Zeyssolff, prédécesseur de M° Loew, soussigné notaire et son collègue le 15 janvier 1852, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 du même mois volume 536 numéro 41 & inscrit d’office le même jour volume 556 numéro 191. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 40000 francs (…)
Passif 2000 francs – Succession de la défunte, garde robe 56 francs
acp 540 (3 Q 30 255) f° 73 du 23.2. (succession déclarée le 23 février 1865)

Jean Jacques Roller se remarie avec Rosine Dorothée Caroline Trück, originaire de Kniebis près de Freudenstadt en Wurtemberg
1865 (5.7.), Strasbourg 8 (77), Not. Gustave Edouard Loew n° 1446
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Jean Jacques Roller, tailleur d’habits, demeurant & domicilié à Strasbourg veuf avec un enfant Marie Rose Basile Henriette Ill son épouse en premières noces décédée, procédant comme futur époux, d’une part
Et Dlle Rosine Dorothée Caroline Trück majeure demeurant et domiciliée en ladite ville, stipulant comme future épouse d’autre part
acp 544 (3 Q 30 259) f° 83-v du 15.7. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur sont constatés par inventaire reçu Loew le 13 février 1865
Ceux de la future consistent en une somme de 2000 francs
Donation par le futur à la future en cas de survis de l’usufruit viager de la succession, réductible en cas d’exitence de l’enfant du premier lit ou de ceux à naître
Donation par la future au futur de la propriété de tout ce dont la loi lui permet de disposer
Loew

Mariage, Strasbourg (n° 295)
du 20° jour du mois de juillet 1868. Acte de mariage de Jean Jacques Roller, majeur d’ans, né en légitime mariage le 3 juillet 1817 à Kuppingen (Wurtemberg), domicilié à Strasbourg, tailleur, veuf de Marie Rose Basile Henriette Ill décédée à Strasbourg le 22 janvier 1865, fils de feu Jean Martin Roller, cultivateur décédé à Kuppingen et de Rosine Barbe Peler décédée à Kuppingen, et de Rosine Dorothée Caroline Truck, majeure née hors le maître le 6 juillet 1822 à Kniebis, bailliage de Freudenstadt (Wurtemberg), domiciliée à Strasbourg, journaliere, fille de feue Rosine Truck décédée à Kniebis (…) il a été passé me 5 de ce mois un contrat de mariage devant M° Gustave Edouard Loew notaire à Strasbourg (signé) Roller, Trück (i 37)

Charles Robert Roller, mineur du premier lit, teste en faveur de son père
1869, Me Loew
Testament du 30 novembre 1868 – Charles Robert Roller mineur à Strasbourg, par lequel il lègue à Jean Jacques Roller son père tailleur d’habits à Strasbourg tour ce dont la loi lui permet de disposer. Décédé le 2. Xbre 1868
acp 580 (3 Q 30 295) f° 12 du 19.1.1869

Lors de la liquidation des biens de Charles Robert Roller qui laisse pour héritiers partiaires les parents de sa mère, le veuf rachète les droits qui leur sont échus.

1869 (9.3.), Strasbourg 8 (81), Not. Gustave Edouard Loew n° 3032
Liquidation et transport – Charles Robert Roller fils mineur de Jean Jacques Roller et de Marie Rose Basile Henriette Ill
Ont comparu 1. Mr Jean Jacques Roller, tailleur d’habitsn demeurant et domicilié à Strasbourg
2. Et M. Joseph Ill, peintre demeurant et domicilié à Rappenschwyl canton de St Gall (Suisse) agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de mandataire de 1) Dlle Barbe Ill, majeure, célibataire, demeurant audit lieu (…), 2) De Babelle Ill épouse du sieur Jacques Schumacher serrurier qui l’a autorisée, demeurant ensemble à Ragaz, même canton (…) Lesquels comparans ont requis M° Loew soussigné de dresser la liquidation de la succession de feu Charles Robert Ill, fils mineur du sieur Roller comparant & de feu De Marie Rose Basile Henriette Ill son épouse en premières noces décédée

Observations préliminaires. Le défunt, âgé de 17 ans, testa par acte reçu par Me Loew soussigné le 30 novembre dernier, enregistré le 19 janvier suivant. Par ce testament il a légué à son père toute la portion de ses biens, sans réserve ni exception, doit la loi lui laisse la libre disposition, le tout en sus & outre la part que le loi réserve au père dans la succession du testateur.
Décès du sieur Roller fils. Le sieur Roller fils décéda à Strasbourg le 4 décembre dernier, sans qu’après son décès il ait été dressé d’inventaire.
Etablissement des qualités. Il délaissa pour seuls et uniques héritiers son père pour moitié & le sieur Ill & ses mandantes ensemble pour l’autre moitié. M. Roller père, conformément à l’article 754 du Codé Napoléon est usufruitier du tiers des biens délaissés par son fils, auxquels il a * pas en pleine propriété. Si le défunt eût été majeur, il eût pu disposer de toute sa part revenant de sa succession à son oncle & à ses tantes, mais en son état de mineur parvenu à l’âge de seize ans, il n’a pu disposer que de la moitié de cette part, conformément à l’article 904 du même Code.
Reviennent à la succession du défunt, M. Roller père comme héritier pour moitié ou 6/12, comme légataire à titre universel pour un quart ou 3/12, et usufruitier légal d’un douzième, ensemble 9/12. M. Ill pour 1/12, la Dlle Ill pour 1/12 et la femme Schuhmacher pour 1/12. Mais attendu l’usufruit légal de M. Roller d’un 12° chacun des trois derniers n’a droit en pleine propriété qu’à un 18° ou 2/36 et en pleine propriété à un autre 36°
Consistance de la fortune du défunt. Elle ne consiste que dans celle qu’il avait recueili dans la succession de feue sa mère (…) activement de meubles et objets maisons 273, et d’une maison & dépendances sise à Strasbourg rue de l’argile N° 18, estimée 10.000. Passivement 2075, reste 8196 francs
acp 581 (3 Q 30 296) f° 62 du 15.3. – Vente par les héritiers Ill au sieur Roller père de tous les droits successifs mobiliers et immobiliers moyennant 340 francs



13, rue des Hallebardes


Rue des Hallebardes n° 13 – V 210 (Blondel), N 1191 puis section 63 parcelle 65 (cadastre)

Maison dite au Coin froid (zum kalten Eck), réaménagée par l’imprimeur Jean François Leroux (1730 et suiv.), reconstruite par le marchand de soieries Matthieu Pramberger vers 1815 (voir notice)


Façade rue des Hallebardes (septembre 2014)
rue des Orfèvres (février 2020)

La maison dite au Coin froid (zum kalten Eck) appartient aux orfèvres Michel Spener en 1587 et Jean Baptiste Fecher en 1642. Les préposés autorisent en 1649 Jean Baptiste Fecher à rehausser l’auvent (20 pieds de long et 4 pieds ½ de large). Le boutonnier Pierre Julliot, originaire d’Angers, acquiert la maison en 1698. Il est autorisé à faire commerce de drap en 1708 sur intervention du préteur royal. La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière. Le plan-relief de 1727 montre une maison à rez-de-chaussée et trois étages vers la rue des Hallebardes, le pignon est orienté vers la rue des Orfèvres. Une petite échoppe fait saillie à l’angle des rues.
L’imprimeur libraire Jean François Leroux, originaire de Paris, achète en 1730 la maison qu’il transforme et y installe son imprimerie. Les préposés l’autorisent en 1731 à remplacer l’auvent (27 pieds sur 3 pieds ½) vers la rue des Hallebardes que ses ouvriers ont abîmé. Ils lui permettent en 1755 de remplacer son auvent par un balcon de 3 pieds 6 pouces. L’estimation minimale de la maison passe de 480 livres en 1729 à 1 750 en 1758. Jean François Leroux aménage en 1767 dans le bâtiment arrière une buanderie au rez-de-chaussée, un poêle et une cuisine au premier étage. Les Préposés au bâtiment lui refusent en 1772 l’autorisation de parementer les murs parce que la maison dépasse l’alignement de la rue des Orfèvres mais le lui permettent en 1773 à condition de supprimer le tuyau de descente et la cheminée en saillie.


Plan-relief de 1725, la maison se trouve au centre de l’image, pignon rue des orfèvres, façade rue des Hallebardes à rez-de-chaussée et trois étages (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment neuf en pierre de taille à rez-de-chaussée et quatre étages, sans doute dû à son propriétaire d’alors, le marchand de soieries Matthieu Pramberger. Le bâtiment a une chaîne d’angle arrondie, un cordon au-dessus du troisième étage. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont surmontées d’un linteau saillant. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade rue des Hallebardes est à gauche du repère (m’) : quatre arcades au rez-de-chaussée, cinq fenêtres à chacun des quatre étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. La façade rue des Orfèvres à droite du repère (m’) est semblable à la précédente, chaque niveau comprend trois ouvertures. L’ancien bâtiment arrière se trouvait dans la partie postérieure de l’actuel 30, rue des orfèvre d’après le plan Blondel.
La maison porte d’abord le n° 1 de la rue des Orfèvres et 19 de la rue des Hallebardes (1784-1857) puis le n° 30 de la rue des Orfèvres et 13 de la rue des Hallebardes.


Porte, étages rue des Hallebardes (février 2020)

Charles Auguste Kurtz fait transférer en 1886 l’entrée principale du 32, rue des Orfèvres au 13, rue des Hallebardes, poser une nouvelle devanture et supprimer au rez-de-chaussée le mur pignon entre les 30 et 32, rue des Orfèvres. Erminia Collé née Toscani convertit en 1942 les anciens locaux commerciaux en débit de glace. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage légèrement la maison. Erminia Collé transfère en 1950 dans son établissement Au Palais de la Glace Italia un débit de boissons alcooliques. Le logement dans le bâtiment arrière est désaffecté en 1960 et devient un entrepôt. Robert Dime fait refaire en 1960 les baies du 30, rue des Orfèvres qui seront identiques à celles du bâtiment d’angle. La devanture en bois est démontée, la pierre abîmée au-dessous sera crépie comme les cadres métalliques. Le Palais de la Glace Italia ferme ses portes fin 2019.

février 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1610 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Michel Spener, orfèvre, et Catherine Rühl – luthériens
1642* v Jean Baptiste Fecher. orfèvre, et (1636) Marie Salomé Fürich puis (1672) Ursule Schilling, veuve de Philippe Feigler et de Jean Régnard Precht, tous deux diacres – luthériens
1682 v Jean Adam Küchel. orfèvre, et (1678) Marguerite Faber – luthériens
1698 v Pierre Julliot, marchand boutonnier, et 1692 Nicole Lefevre – catholiques
1730 v Jean François Leroux, imprimeur et libraire, et (1730) Marie Louise Charrot puis (1766) Marie Louise Perdrix Servo – catholiques
1802 v Michel Rivage, négociant, et (1771) Marie Elisabeth Spoor puis (1806) Marie Rose Mouff – catholiques
1815 v Matthieu Pramberger, marchand de soieries, et (1788) Marie Elisabeth Griesinger – luthériens
puis ses héritiers testamentaires, enfants du négociant Gustave Steinheil et de Sophie Beck
1847 v Antoine Dirr, négociant, et (1860) Louise Dirr
1860 v Ferdinand-Edouard Beck, négociant (célibataire en 1861) et Charles-Auguste Kurtz, négociant
1887* h Charles-Auguste Kurtz, négociant
1940* h André Kurtz, propriétaire

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 480 livres en 1729, 1750 livres en 1758, 6250 livres en 1790

(1765, Liste Blondel) V 210, Sr Leroux
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Leroux, 10 toises, 4 pieds et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1191, Bramberger, Mathieu, veuve / Pramberger – maison, sol – 0,87 are

Locations

1641, (échoppe) Jean Philippe Mülb, libraire
1697, (échoppe) Jean Daniel Hammerer, orfèvre
1698, (échoppe) Geoffroi Bernard Agricola, orfèvre
1703, Jacques Lecomte, manant sellier
1710, (échoppe) Jean Frédéric Brackwehr, orfèvre, auparavant Etienne Lefort, tailleur
1733, (échoppe) Jean Jacques Kolb, orfèvre
1768, (échoppe) Jean Georges Müller, fripier
1825, Jean Adrien Boitel, marchand de draps
1829, Sophie Beck, femme du négociant Gustave Steinheil

Livres des communaux

L’orfèvre Michel Spener est propriétaire de la maison dite au Coin froid (zum Kalten Eck). Elle a 45 pieds et demi de long dans la rue des Hallebardes, un auvent de 34 pieds ½ en saillie de 4 pieds ½, une porte de cave de 6 pieds de long sur 5 pieds de large, une marche en pierre de 5 pieds sur 1 pied ½, un soupirail de 2 pieds ½ de long sur un pied, un autre soupirail de 2 pieds sur 15 pouces, un siège en pierre de 15 pouces sur 15, une auge de puits de 5 pieds de long sur 1 pied ½, une échoppe d’orfèvre de 6 pieds sur 2, une échoppe de coutelier de 8 pieds ½ sur 3, une petite échoppe d’orfèvre à l’angle de 4 pieds ½ sur 2. Le propriétaire doit pour jouissance du communal 1 livre 6 sols 6 deniers.

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 40
Am Andern Orth Sporer oder Spießgaßen, Vnz ane die Prediger Gassen Hinauff
Michael Späner der Goldschmidt hatt vor seinem Hauß Zum Kalten Eckh genant, Vnz ane das Eckh Prediger Gaß die Allmendt 45 ½ schu lang, darüber ein Wettertach 34 ½ schu lang vnd 4 ½ schu herauß, Vnden ein Kellerthüer 6 schu lang, 5 schu weit, Ein steinerin staffel 5 schu lang 1 ½ schu breÿt, Item ein Kellerfenster 2 ½ schu lang, i schu breit, Mehr ein Kellerfenster 2 schu lang 15 Zoll breit, Item ein steinerin Siz 15 Zoll lang, Vndt breÿt, Item ein steinerin Trenckh, oder Brunnenstein 5 schu lang, 1 ½ schu breit, Item ein Goldtschmidt Laden 6 schu lang 2 schu breit, Mehr ein Messerschmidt Laden 8 ½ schu lang 3 schu breit, Item mehr ein Goldtschmidt Laëdlin Vornen Am Eckh 4 ½ schu lang vnd 2 schu breit auf der Allmendt, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, j lb vj ß vj d

Michel Spener doit pour sa maison rue des Orfèvres à l’angle de la rue des Hallebardes, à savoir un auvent de 20 pieds ½ en saillie de 2 pieds 10 pouces, une échoppe de 6 pieds sur 16 pouces, devant la porte une marche en pierre et un siège en pierre de 5 pieds de long sur 15 pouces, la somme de 5 sols 6 deniers pour jouissance du communal

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 127
Anderseit Prediger Gaß
Michael Späner hatt am Eckh ane Spießgaß vor seinem hauß In Predigergaß, oben ein Wettertach 20 ½ schu lang vnd 2 schu 10 Zoll herauß, Mehr ein Laden 6 schu lang 16 Zoll herauß vor der Thuëren ein Steinerin Staffel sampt einem steinerin Siz 5 schu lang vnd 15 Zoll breÿt, Soll p, Bessert für das Niessen, v ß vj d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1649, Préposés au bâtiment (VII 1351)
Les préposés autorisent Jean Baptiste Fecher à rehausser l’auvent (20 pieds de long et 4 pieds ½ de large) qui n’est soumis à aucune rente foncière

(f° 29-v) Montags den 8. dito [Octobris] – H Joh. Baptista Fecher
Herr Johann Baptista Fecher der goldarbeiter erscheint, vnd bitt daß er möchte das wätterdächlin ahn seinem hauß in der spießgaß, so eigen vnd Khein allmend Zinß giebt, aber etwas Zu nider, ein wenig höher machen, wolle Ers allerdings in der länge vnd breite es ietzunder ist laßen. Referirten die Werckmeister, daß es ietzund 20 sch. lang vnd 4 ½ sch breit auch de erhöhung niemand nachtheilig fallen werde, darauff Erkannt, vnd H Fechern in dießem begehren willfahrt.

1731, Préposés au bâtiment (VII 1394)
Le libraire français François Leroux demande l’autorisation de remplacer l’auvent (27 pieds sur 3 pieds ½) vers la rue des Hallebardes que ses ouvriers ont abîmé en réparant la maison. Les préposés le lui autorisent contre paiement d’un cens annuel de 7 sols 6 deniers (le cens n’est cependant pas inscrit au Livre des loyers communaux).

(f° 144) Donnerstags den 17. Ejusd. [Maÿ] – Pierre François le Roux wegen Wetterdachs
Pierre François le Roux der frantzösische buchhändler berichtet Mghhrn, daß Er an Seiner vornen an der Goldschmid gaß liegenden behaußung ein Wetterdach gehabt, welches Seines Maurers Gesellen weggbrochen vnd nachgehendts das hauß außgeweißt, also daß mann deßen breite undt länge nicht mehr erkennen Kan, weilen er aber gesinnet ist daßelbe wieder new machen Zulaßen, als bittet er vmn eonen Augenschein. Erk. willfahrt.

(f° 153-v) Montags den 11. Ejusdem. [Junÿ], seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – François le Roux wegen Wetterdachs
Beÿ François le Roux des buchdruckers theils in der Spieß theils in der Goldschmid Gaß Gelegenen Hauß, an welchen er ein Wetterdach auf der seithen der Goldschmid Gaß gehabt, Gleichwieder Auch fornen in der Spießgaß eines hat, so die Maurer beÿ reparirung ged. Haußes herunter Gebrochen, er aber Zu beschirmung seines haußes wieder machen Zu laßen willens, und deßwegen umb erlaubnus Gebetten.

(f° 191) Dienstags den 2. Ejusdem [Octobris] – Jean François Le Roux
Hr Jean François Le Roux der Libraire ersucht Mghh. nochmals jhme Zuerlauben ein 3 ½ schuhe breit und 27 schuhe Langes Wetterdach an sein Haus am Eck von der Goldschmid in die Spießgaß, Anstatt deßen so jhme seine Werckleüthe als Sie das haus repariret Ohnwißend seiner Hinweggebrochen machen Zulaßen. Erkannt, wird dem Imploranten Erlaubt, ein 3. schuhe breit und 27. schuhe Langes Wetterdach machen Zulaßen wovon er jährlich 7. ß 6 d Zinß Geben solle. Ille beschwert sich wegen des Zinßes, Indeme Von dem Vormahls da Geweßene Wetterdach niemahls einiger bezahlt worden. Erkandt, bleibt beÿ Erstem bescheid.

1755, Préposés au bâtiment (VII 1406)
Les préposés autorisent le libraire François Leroux à remplacer son auvent par un balcon de 3 pieds 6 pouces

(f° 72-v) Dienstags den 13.ten May 1755 – François Le Roux
H. François Le Roux der Libraire bittet um erlaubnus anstatt eines (-) schuhe Langen und (-) tieffen Wetterdach an seinem Hauß an der Spießgaß am eck der Goldschmidgaß, einen Balcon in gleicher Länge Zumachen.
Erkannt, in der Breite Von 3. schuhe 6 Zoll, Straßburger Meßen Willfahrt.

1772, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Le maître maçon Klotz demande au nom du propriétaire Leroux la permission de parementer les murs. Les préposés refusent parce que la maison dépasse l’alignement de la rue des Orfèvres.

(f° 121-v) Dienstags den 13. Octobris 1772 – Sr Le Roux
Idem [Mr Klotz der Maurer] nôe. Sr Le Roux bittet zu erlauben an deßen Behausung gegen die Goldschmidt Gaß Zöllige blatten an die Maur zu setzen,
Erkannt weilen das Haus dem Allignement nach gegen der Goldschmidt Gaß zurück mus, abgewiesen.

1773, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Nouvelle requête pour le même objet. Les préposés donnent leur autorisation à condition de supprimer le tuyau de descente et la cheminée en saillie.

(f° 258) Dienstags den 12. Octobris 1773 – Sr Le Roux
Mr Klotz nôe. Sr Le Roux des Buchdruckers bittet nochmalen ihme zu erlauben an seiner Behausung gegen der Goldschmidt Gaß unterher Zöllige Blatten machen zu laßen.
Erkannt, Mit dem Anhang Willfahrt, daß der Anschluß Naach und das vorstehende Kamin weggemacht werde.
Weiter wird erstgedachtem Hrn Le Roux erlaubt vor deßen behausung in der Fladergaß gelegen vor die Hausthür eine steinerne Staffel zu laßen.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1767, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Klotz expose les transformations que le conseiller Leroux veut faire dans le bâtiment arrière : aménager une buanderie pourvue d’un chaudron à lessive au rez-de-chaussée, un poêle et une cuisine au premier étage.

(p. 145) Freÿtags d. 18.ten Septembris 1767. H Rathh. Leroux will in seiner am Eck der goldschmids gaß gelegenen behaußung hinden im hof lincker hand im nebens gebäu au rez de chaussée ein Bauch Kuchen mit Bauch Keßel und Caminschoß setzen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt, sodann im ersten stock eine stube gegen dem hoff darneben eine Kuchen mit Herd und Caminschoß machen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt. Erkandt Willfahrt. Mr. Klotz

Description de la maison

  • 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une échoppe, plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le puirs commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Orfèvres

Pramberger
Rez de chaussée en pierre de taille et 4 étages en maçonnerie neufs
(Légende)

Cadastre

Les parcelles N 1191 (19, rue des Hallebardes) et N 1138 (1, rue des Orfèvres) qui sont une seule et même maison sont fusionnées en 1845
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 354 case 3

Pramberger, Mathieu, veuve à Strasbourg
Dirr Jean Antoine négociant rue des hallebardes 19

R. des hallebardes 19, maison, sol, N 1191
Contenance : 0,87
Revenu total : 684,45 (684 et 0,45)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 21 / 14

R. des orfèvres, sol, N 1138
Contenance : 1,15
Revenu total : 2,02 – maison et sol 685,05
Folio de provenance : 337
Année d’entrée : 1845

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 337 case 1 (article biffé)

Pramberger, Mathieu, veuve à Strasbourg

R. des orfèvres 1, maison, sol, N 1138
Contenance : 1,15
Revenu total : 0,60
Folio de destination : 354
Année de sortie : 1845
portes et fenêtres ordinaires : 25
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1185 case 1

Dirr, Jean Antoine, négociant
1862 Beck, Ferdinand Edouard et Kurtz, Charles Auguste négociants
1887/88, Kurtz Karl August, Kaufmann
(ancien f° 933)

Rue des hallebardes 13, maison, sol, N 1191
Contenance : 0,87 et rue des orfèvres N 1138, sol, 1,15 (total 2,02)
Revenu total : 685,05 (684 et 1,05)
Folio de provenance : (354)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 21 / 14

Cadastre allemand, registre 32 p. 470 case 4

Parcelle, section 63, n° 65 – autrefois N 1138.p, 1191, 1139.p, 1140.p
Canton : Goldschmiedgasse Ns N° 30/32 und Spiessgasse N° 13
Désignation : Hf, Whs u N.G.
P ;v. 2146 Whs e.n.a. T u. N.G. e.n.a. T (s. Skizze N° 87), zu Pz. 64
Contenance : 2,94 / 2,68
Revenu : 6500 – 10.000
Remarques : 1940 à 486 c 2

(Propriétaire), compte 2742
Kurtz Charles Ed.
1940. Kurtz André, propriétaire
(2533)

(Propriétaire du 2146), compte 2661
Klein Karl Friedrich u. 2 Miteigentümer
1940 Klein Sophie Emilie Anne et cohéritiers
(2376)

Cadastre allemand, registre 32 p. 486 case 2

Parcelle, section 63, n° 145/65 – autrefois 2146
Canton : Rue des Hallebardes n° 13
Désignation : sol, maison (partie) et bât acc. maison (partie) – esquisse d’étage 30.87
Contenance : 0,26
Remarques : 1940 de 470 c 4

(Propriétaire), compte 2742
Kurtz Charles Ed.
Kurtz André, propriétaire
(2533)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 135 des Orfèvres

1
Pro. Le Roux, Jean François. Père imprimeur – Echasse

Canton 5, Rue 134 des hallebardes

19
loc. Müller, Georges, frippier – à la moresse

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 135 des Orfevres p. 248

1
Pro. Le Roux, Jean Franç. Père Imprimeur – Echasses

Canton V, Rue 134 des hallebardes

19
Loc. Müller, George, Frippier – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Spiessgasse (Seite 164)

(Haus Nr.) 13
Kurtz, Manuf.-Gesch. E 012
Mentel, Bur.-Beamter. 3
Zimmermann, Kommis. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 815 W 59)

Rue des Hallebardes n° 13 (1885-1994)

Le propriétaire Kurtz fait transférer en 1886 l’entrée principale du 32, rue des Orfèvres au 13, rue des Hallebardes, poser une nouvelle devanture et supprimer au rez-de-chaussée le mur pignon entre les 30 et 32, rue des Orfèvres. Erminia Collé née Toscani convertit en 1942 les anciens locaux commerciaux en débit de glace. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage légèrement la maison. Erminia Collé transfère en 1950 dans son établissement Au Palais de la Glace Italia le débit de boissons alcooliques sis 8, rue du Travail.
Le logement dans le bâtiment arrière est désaffecté en 1960 et devient un entrepôt. Robert Dime fait refaire en 1960 les baies du 30, rue des Orfèvres qui seront identiques à celles du bâtiment d’angle. La devanture en bois est démontée, la pierre abîmée au-dessous sera crépie comme les cadres métalliques. Robert Dime fait transférer dans son établissement la licence du Pavillon de la Glace (27, rue du Vieux-Marché-aux-Vins). Le rapport technique rédigé en 1968 porte que les murs sont en moellons et briques crépies, les planchers en bois, les tuiles plates sur charpente à deux versants. Le propriétaire fait poser un store rue des Hallebardes en 1977.

Sommaire
  • 1885 (août) – Le maire notifie Charles Beck-Kurtz, domicilié sur place, de faire ravaler la façade du 13, rue des Hallebardes
    1885 (septembre) – Les entrepreneurs A. Schoop et G. Mayer (39, rue des Bouchers) demandent l’autorisation de raccorder la maison des sieurs Beck et Kurtz aux canalisations – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1885
    1885 (octobre) – La veuve A. Weyer (1, rue du Noyer) demande l’autorisation d’aménager un puits de lumière dans le trottoir rue des Hallebardes (croquis) – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1885
    1886 (mai) – L’entrepreneur Paul Dürr (17, rue des Bouchers) demande au nom des frères Kurtz l’autorisation de réparer la maison sise rue des Hallebardes n° 13 et rue des Orfèvres 30 et 32 : poser une nouvelle devanture à rideaux en fer 13, rue des Hallebardes et 32 rue des Orfèvres, deux pilastres et un chambranle en bois 30, rue des Orfèvres, transférer l’entrée principale du 32, rue des Orfèvres au 13, rue des Hallebardes. L’architecte municipal Nebelung fait plusieurs observations. L’entrepreneur répond que le pignon entre les 30 et 32 rue des Orfèvres sera supprimé au rez-de-chaussée, les deux magasins réunis en posant des piliers en fer – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée en posant de nouvelles devantures. Comme la façade rue des Orfèvres dépasse l’alignement légal, toute consolidation est interdite, Charges à respecter
    Suivi des travaux. Calculs statiques (juin 1886). La devanture est terminée rue des Orfèvres, commencée rue des Hallebardes (août 1886). Les piliers qui remplacent le mur pignon au rez-de-chaussée sont en place, la devanture presque terminée (fin août). Des arcs répartissent la charge des étages, les transformations intérieures sont terminées (septembre 1886).
    1886 (août) – Le directeur de l’usine à gaz Weill-Gœtz demandent que les propriétaires Beck et Kurtz soient autorisés à faire une prise pour environ 20 becs (13, rue des Hallebardes) – Autorisation – Travaux terminés, octobre
  • 1900 – L’entrepreneur A. Wagner (21, rue Déserte) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, octobre
    1900 – Le maire notifie Charles Auguste Kurtz de faire ravaler les façades sises 13, rue des Hallebardes et 30-32 rue des Orfèvres – Travaux terminés, octobre
  • 1911 – L’entrepreneur Antoine Strehl demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation de poser un échafaudage et de peindre les façades – Travaux terminés, juillet
  • 1925 – Le syndicat indépendant des cheminots demande l’autorisation de poser une enseigne au 13, rue des Hallebardes – Accord
  • 1942 – Le Palais de la glace Italia demande que l’entrepreneur Bingolf (11, boulevard de Saverne, ensuite boulevard Poincaré) soit autorisé à poser une enseigne en brun sur le mur crème
    Remarques sur la transformation des locaux commerciaux en débit de glace
    Erminia Collé née Toscani (née en 1887 à Valle-di-Cadore en Vénétie) demande le 31 octobre 1942 l’autorisation de débiter des glaces dans l’ancien magasin de tissus de la société Pramberger (propriété de Robert Kurz)
  • 1946 – Certificat de sinistre accordé à Mathilde Biehl pour cause de séquestre suite au bombardement aérien du 11 août 1944 qui a endommagé le logement
  • 1946 – Le préfet demande que la Police du Bâtiment fasse un rapport avant d’autoriser Erminia Colle à exploiter le débit de glaces et de boissons – Les locaux comprennent une salle de dégustation (3,10 mètres de haut au lieu de 3,50) et des toilettes – La Police du Bâtiment répond qu’elle n’a pas d’objections à faire
    1950 – Emma colle née Toscani demande l’autorisation de transférer au 13, rue des Hallebardes (Palais de la Glace) le débit de boissons alcooliques sis 8, rue du Travail (Taverne du Travail, société représentée par Jules Zabern)
    1950 (décembre) – Le préfet prend un arrêté qui autorise le transfert
  • 1954 – Eléonore Louis (couture et remmaillage Léone, 5-a rue des Mineurs) demande l’autorisation de construire un guichet de remmaillage de bas au 13, rue des Hallebardes dans la maison Kurtz, sous la direction de l’ébéniste décorateur Pierre Arnold (rue Saint-Aloyse au Neudorf) – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1954
    1955 – La Police du Bâtiment constate qu’Eléonore Louis a posé sans autorisation une enseigne – Elle répond que l’enseigne figurait sur le dessin fourni par Pierre Arnold – Demande – Autorisation
    1957 – Eléonore Louis demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Croquis – Autorisation accordée à la maison Léone, Couture
  • 1956 – Le préfet autorise Wanda Dime née Colle à exploiter le débit de boissons Au Palais de la Glace et Italia.
  • 1958 (juillet) – Daniel Freysz, président du Groupe des Assurances alsaciennes, signale que des tuiles sont tombées du toit – La Police du Bâtiment constate les faits
    1958 (octobre) – Robert Dime est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la toiture – Travaux terminés, novembre 1958
  • 1960 – Robert Dime et les héritiers d’Erminia Colle née Toscani déclarent louer depuis octobre 1959 à Frédéric Brosi (herboristerie Floralpina, 22 rue des Orfèvres) un local qui servait d’habitation mal aérée et qui servira de dépôt. Ces locaux figurent au livre foncier sous la désignation Propriété d’étage sur section 63 n° 144/64 rue des Orfèvres n° 28 avec 0,14 are de sol, remise comprenant dans la maison, les dépôts formant les premier et troisième étages et le grenier du quatrième étage. La Police du Bâtiment fait son rapport, le rez-de-chaussée a toujours servi de remise, les étages sont impropres à l’habitation. Elle écrit à la Division I qu’elle est favorable à la désaffectation
  • 1961 – L’entreprise de construction Magi (Allée Schach à la Meinau) est autorisée à occuper la voie publique (double tarif pour occupation illicite)
    1961 – Robert Dime est autorisé à occuper la voie publique pour transformer la devanture du Palais de la Glace Italia
  • 1960 – Robert Lucien Dime, demeurant sur place, dépose une demande de permis de construire sous la direction du technicien en bâtiment Pierre Debes (quai de la Tuilerie au Neudorf) – Plan de situation – Selon le devis, les ouvertures qui se trouvent dans deux maisons différentes auront des ouvertures uniformes en arc comme ceux qui existent dans la maison d’angle – Devis estimatif. L’immeuble suit l’alignement légal rue des Hallebardes mais en dépasse de 8 mètres carrés rue des Orfèvres – La façade est repeinte avant que l’architecte des Bâtiments de France ait donné son autorisation
    1961 (janvier) La société J. Gremmel et Compagnie (225, route de Schirmeck) écrit à l’architecte des Bâtiments de France qu’elle a démonté la devanture en bois en dégageant la pierre de taille abîmée. La façade sera donc crépie de même que les cadres métalliques. Une enseigne Au Palais de la Glace se trouvera sur chaque façade et une enseigne Italia à l’angle. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation de transformer les devantures au rez-de-chaussée, mars 1961 – Travaux terminés, avril 1961
    1961 (février) – La société J. Gremmel dépose une demande pour poser les enseignes – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable assorti de conditions – Dessin – Autorisation
    1961 (mars) – Autre demande de poser une enseigne verticale Italia à l’angle. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable. Le propriétaire renonce à poser une nouvelle enseigne
    1961 (avril) – Robert Brumm demande l’autorisation de poser une enseigne en plexiglas R. Brumm, Abat-jour, 3° étage – Autorisation
  • 1965 – Chargé par le notaire Geny de Schiltigheim de dresser une esquisse de l’immeuble, le géomètre Robert Bissinger demande l’autorisation de consulter le dossier de la Police du Bâtiment
  • 1966 – Robert Dime demande l’autorisation de transférer la licence Au Pavillon de la Glace (27, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) dans les locaux du Palais de la Glace sis 13, rue des Hallebardes – La Police du Bâtiment constate que les locaux comprennent une salle de dégustation, une cuisine, un atelier de pâtisserie et des toilettes
    1966 (avril) – Le préfet accorde l’autorisation de transfert
  • 1968 (mars) – Le Palais de la Glace Italia demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (libellé Kronenbourg) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne plate est posée
  • 1968 – Le maire demande au propriétaire Robert Dime de faire ravaler les façades
    Le propriétaire sollicite une subvention auprès du Fonds National d’Amélioration de l’Habitat – L’architecte de la Police du Bâtiment Charles Adam établit un rapport technique (bâtiment construit vers 1850 en moellons et briques crépies, planchers en bois, tuiles plates sur charpente à deux versants – Devis de la société Magi et Compagnie
    1968 (octobre ) – Robert Dime est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, novembre
  • 1977 – La Police du Bâtiment constate que le Palais de la Glace a ravalé les façades sans autorisation préalable jusqu’au premier étage, ce qui nuit à l’aspect général – L’architecte écrit au propriétaire qui n’a pas tenu compte de suggestions verbales de repeindre en teinte grès la partie peinte en blanc
    1977 (février) Les établissements Walter (rue Vauban à Mundoslheim) demandent l’autorisation de poser un store. Echantillons de toile – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1977 (avril) – Le propriétaire demande l’autorisation de déposer l’enseigne rue des Hallebardes pour pouvoir poser le store – Autorisation de démonter l’enseigne, monter le store puis remonter l’enseigne – L’enseigne est reposée, juillet 1977
  • 1980 – Le maire demande au propriétaire Robert Dime de faire ravaler les façades – Le propriétaire demande un délai
    1981 – Le maire prend un arrêté portant injonction de ravalement
    1984 – Robert Dime transmet des devis pour obtenir une subvention
    1984 (décembre) L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour ravaler les façades aux 13, rue des Hallebardes et 30-32 rue des Orfèvres – Le propriétaire est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Le décorateur Léon Herrmann transmet les factures des différentes entreprises – L’immobilière du Parc, agissant au nom de Robert Dime, transmet le numéro du compte bancaire sur lequel verser la subvention
  • 1984 – La Police du Bâtiment constate que le Palais de la Glace a posé sans autorisation deux projecteurs. Après visite des lieux, les services municipaux et l’architecte des Bâtiments de France décident de remplacer les lampes par des rampes lumineuses – Robert Dime et les enseignes Kappeler demandent l’autorisation correspondante – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation de poser une double rampe lumineuse
  • 1985 – Le maire certifie que le bâtiment, construit au XIX° siècle avant 1885, a plus de vingt ans
  • 1986 – Robert Dime informe les services de sécurité qu’un appareil de chauffage a provoqué un incendie dans les remises louées à la société Floralpina – Le Service des incendies fait des recommandations
  • 1989 – La Palais de la Glace demande l’autorisation de remplacer la toile du store (échantillons joints) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Accord
  • 1994 – Marc Dime demande que la société Lucien Walter (à Brumath) soit autorisée à remplacer la toile du store – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le Palais de la Glace, Italia est autorisé à poser un store en banne et une enseigne sur lambrequin – Travaux terminés

Relevé d’actes

Catherine Rühl veuve de Michel Spener (voir l’enregistrement à son nom dans le Livre des communaux de 1587) et son fils Michel Spener remboursent un supplément de capital assis sur leur maison dite zum kalten Eck (au Coin froid) parce que le règlement a eu lieu dans un temps de dévaluation.

1633 (15. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 135
Erschienen weÿ: H Michel Speners see: alhie nachgelaßener wittiben Catharinæ Ruehlin ehelicher Sohn herr Michel Spener burger Zu St. An einem
So dann der Ernuest hochgelehrte herr Johann Friderich Jung beed. Rechten Doctor innamen weÿ: hanß Oßwald Engelmanns see. Erben am and. theil, Zeigte An,
demnach die 100. fl. Capital so vermög der in alhieiger Cantzleÿ den 13. Aprilis Anno 1575. vffgerichten verschreibung Jährlich vff Maria Verkündung, von vff vndt abe ihr Catharinæ Rühlin behaußung alhie in der Spießgaß gelegen und zum Kalten Eck genannt, verzinßt den 25. Novembris A° 1622. nach außweisung der obangezogener verschreibung beÿgezeichneten quittung in damaligen hohen gelt abgelegt worden, Alß heten sie sich nach maß alhieiger vber die Nachträg verfassten instruction, mit einand. güetlichen dahin verglichen, daß mehrgemelte Fr Catharina Rühlin ihnen Engelmännischen Erben an gutem ietziger Zeit gäng und giebigen gelt 250 pfund d nachzutragen
[in margine :] Erschienen H. Nicolaus Tornarius Nots. von wegen seines mit Fr. Veronica Jungin s: erzeugten vnd nunmehr verstorbenen also weinhändler ihne Tornarium geerbten Kindts, für sich selbsten, H Johann Friderich Seüpeln Guthleutschafner alß noch ohnentledigter Vogt Catharinæ Jungin H Rudolff Würtzen Großen Rhats v.want ietziger haußfr. So dann Isaac Reble Zoller am Wickheüßel alß Ehevogt Euphrosinæ dubiußin vnd alß vogt Barbaræ dubiußin seiner haußfr. bruders tochter, alle alß weÿ: hanß Oßwald Engelmanns Erb. haben in gegensein H Michel Speners für sich und innamen seiner vberig. geschwisterd. (…) Act. den 14. Decemb: Anno 1639.

Michel Spener et ses cohéritiers louent au libraire Jean Philippe Mülb une échoppe de deux arcades dans la rue des Hallebardes et deux arcades dans la rue des Orfèvres

1641 (1. febr.), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 78-v
(Locatio-Conductio) Erschienen Hr Michael Späner für sich selbst und im nahmen seiner geliebten Geschwistrig.
hatt in gegensein H Johann Philipß Mülben deß buchhändlers bekannt
Ihme entlehnt 18 Jahr lang nach einander vff Mariæ Verkündigung nechstkünfftig anfahendt, Ihr der Spänerischen Gaden in Spießgaß, einseit ein Eckh an der goltschmidgaß mit Zwen bög. die anderseit in d. Spießgaß. auch Zweÿ bögen, für und umb einen iährlich. Zinnß benantlich 20. Pfund pfenning Straßburg.

Le receveur de l’hôpital cède à la veuve de Conrad Dinckel un capital que les héritiers Michel Spener doivent sur leur maison rue des Orfèvres et rue des Hallebardes

1641 (17. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 214
(Cessio in solutum) Erschienen deß Mehrern Hospitalß Oberschreibers Johann Friderich Schiedt
hatt in gegensein H M. Daniel König. Pfarrers Zu Schiltigheim alß ehevogts Mariæ weÿl. H Conrad Dinckhelß Kl. Rhatsverwanthens geweßenen Glasers alhie nunmehr seel. hinderlaßene dochter und eintzig. Erbin
bekannt, demnach der Hospital besagt. H. Dinckhel für abverdienten lidlohn ein gewiße Summ schuldig word. (…) in solutum cedirt und zu bezahlung 107. lib. 12 ß 6 d. eigenthümlich übergeben 200 fl. Straßb. wehr. Nachtragß Capital, so weÿl. H Michael Späners deß goltschmidts sel. alhie hinderlaßene Erben iahrs vff Georgÿ von, uff und abe Zweÿen häußern in Spießgaß alhie an der groß. predig. gaß. geleg. mit 10. fl. ermeldter wehr. vermög einer pergamentinen under deß Bischoffs hoffs zu Straßburg anhangend. Insigel d. 11. aprilis und j. maÿ a° 1582. vßgefertigt. Zinnßbrieff und demselben zurück geschriebener Nachtragß Vergleich Zu verzinnß. pflichtig sampt davon vßtändig. Marzahl
[in margine :] Erschienen H Johann Balthasar Kraut der Postmaÿster alß Ehevogt Fr. Annæ Mariæ Michaelin hatt in gegensein H Isaac Bitot deß Handelßmanns alß ietzigen eigenthumblich. Innhabers der herberg Zum gerten fisch (quittung) Act. 17. Jan : a° 1663.

La maison appartient en 1642 d’après les tenants et aboutissants voisins à l’orfèvre Jean Baptiste Fecher. Fils d’orfèvre, il épouse en 1636 Marie Salomé Fürich, fille d’un fabricant d’instruments d’écriture

Mariage, cathédrale (luth. p. 385)
1636. Doîca 22. Trin: 13. 9.bris. Johann Baptist Fächer goltarbeiter H. Friderich Fächer goltarbeiters sohn V J Maria Salome, Niclaus Fürich des Schreib Zeugkmachers e. tochter, eingesegnet montag 21. 9.bris (i 197)

Le marchand Jean Philippe Fürich cède à son beau frère Jean Baptiste Fecher ses droits dans la succession de sa mère Elisabeth Wilhelm
1649 (15. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 714
Erschienen H Hannß Philipß Furich der handelßmann
hatt in gegensein H Johann Baptistæ Fechers deß Golt Arbeiters seines Schwager,
bekannt, daß Er demselben Zu bezahlung der ienig. 100. lib. so besagter Furich gedachtem Fechern in crafft der am 7 xbris a° 1646. in d. Cancelleÿ Contract stuben vffgerichteter Obligation zu thun ist
cedirt und übergeben habe all daß ienige so ihme nach Anlaÿtung deß, über weÿl. Fr. Elisabethæ Wilhelmin Furichisch. Wittibin seiner Muter seel. Verlassenschafft in a° 1648. durch H Jeremiam Ursinum den Notarium vffgerichteten Inventarÿ fol. 41. fac. 2. in Mütterlichen prælegat Mütterlichem Erbe

Jean Baptiste Fecher rembourse un capital assis sur sa maison d’après un titre de 1575

1660 (27. april), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 438
Erschienen H Barttholomæus Hopffer der Contrefaiter alß Ehevogt Fr. Annæ Sabinæ Jungin,
in gegensein H Johann Baptistæ Fechers deß Golt arbeiters
bekannt, daß Er, von demselben, die Jenige 75. lib. so besagter H Fecher, von vff und ab seiner alhie in der Spießgaß. gelegenen Behaußung vermög eines pergamentinen Mittw. den 13.t aprilis a° 1575. mit der Statt Straßburg anhangendem Kleinern Insigel auffgerichteten Zinnßbrieffs und demselben beschriebener resp. Nachtragß Vergleichung und particular Abloßung, Jfr. Annæ Sabinæ schuldig gewesen ist

Jean Baptiste Fecher est élu à la Chambre matrimoniale à la place de Christophe Richshoffer
1666, Conseillers et XXI (1 R 149)
Johann Baptista Fecher kombt ins Ehgericht. 105.
(f° 105-v) Sambstag den 2. Junÿ 1666. Ahne Statt Weÿl. Herrn Rhatherrn Johann Christoph Reichshoffers geweßenen Assessoris beÿ E. Löbl. Ehegericht ist per maiora erwöhlt worden herr Johann Baptista Fecher.

Jean Baptiste Fecher rembourse un capital assis sur sa maison dite zum kalten Eck d’après un titre de 1491

1674 (10. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 708
der Edel und hochgelehrte H. Johann Albertus Sebitzius Med: Doctor beÿ Löbl. Universität Profess. und ietziger Decanus
in gegensein deß Ehrenvest, Fürsichtig und weÿsen H. Johann Baptistæ Fechers E.E. großen Rhats Beÿsitzers
bekannt, daß Er H. Fecher ehrenged. H. Dri Sebitzio die Jenige 15. golt fl. so Er demselben vermög eines Lateinischen pergamentinen resp. 17. et 14. Calend. Maÿ anno 1491. mit deß bischoffl. hoffs anhangendem Innsigel durch weÿl. H. Jacobum Schmiden ermelts hoffs damahligen Contractuum Not. nun längsten seel. uffgerichteten Zinnßbrieffs von Vff und ab einer alhier unden in der großen Prediger oder Goltschmits Gaßen gelegener und zum Kalten eckh genannten Behaußung Jährlichen term. Georgÿ Zu zinnß Zu raÿch. schuldig gewesenen ist mit dem Werth 300. golt fl. benantlichen 630. fl. also Verglichener maßen abgelößt

Jean Baptiste Fecher se remarie en 1672 avec Ursule Schilling, fille de pasteur, qui a épousé en 1661 le diacre Philippe Feigler puis en 1668 le diacre Jean Régnard Precht
Mariage, cathédrale (luth. f° 159)
1672. Zum 2. mahl Hr Johann Baptista Fecher E E großen Raths alter Beisitzer, Fr. Maria Ursula, Weiland Hr M. Johann Reinhard Prechter gewesenen Diaconi Zum J. St. Peter nachgelaßene Wittib. Donnerstags den 23.ten 9.bros, Münster (i 161)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 187 n° 47)
1668. Dom. XXIII. Trinitatis 25. Octobris. Hr. M. Johann Reinhardus Brecht, Helfffer Zul Jungen St Peter Vnd Fr. Maria Ursula, Weÿl. Hrn M. Philippi Feÿlen gewesenen ältern Diaconi im Münster nachgelaßene Wittib. Copulavi Donnerst. 5. 9.br. (i 199)

Proclamation, cathédrale (luth. f° 106-v, n° XXII)
1668. Dom. 23. post Trin. Zum 2. mahl Hr M. Johann Reinhardt Precht, Diaconus bei der Kirck Zum J St Peter, Fr Maria Ursula, Weiland Hr M. Philipp Feÿlers geweßenen Diaconi im Münster nachgel. We. Donnerstags den 5.ten 9.bris J. St. Peter (i 109)

Mariage, cathédrale (luth. f° 5, n° 18)
1661. Dom. Jubilate den 5.ten Mai. Zum 2. mahl hr. M. Philippus Feigler, helffer bei hießigem Münster und Jfr. Maria Ursula, Weiland hr. M. Johann Christophori Schillings, gewesenen Pfarrers im Münster hinterlaßene ehel. Tochter. Dienstags den 14.te, Maji Spiegel Münster (i 6)

Ursule, veuve de l’ancien assesseur du Grand Sénat Jean Baptiste Fecher, vend la maison composée de deux bâtiments à l’orfèvre Jean Adam Küchel et à sa femme Marguerite

1682 (23. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 405
Ernst Friderich Mollinger dißer Statt Müntz Verwalter, So dann Fraw Maria Ursula, weÿl. Herrn Johann Baptistæ Fechers E.E. Großen Rhats geweßenen beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßene wittib mit beÿstand oberwehnts Herrn Mollingers Ihres Vogts, und Herrn Christoph Schüblers Notarÿ und wohlgedachten rhats beÿsitzers
in gegensein Herrn Johann Adam Küchels des Goltarbeÿters undt frawen Margarethæ beÿdter Eheleuth
Zweÿ häußer ein Vorders undt ein hinders, hoff, hoffstatt, bronnen, holtzhauß darauff Hannß Jacobs Von Awenheim deß Schuhmachers behausung stehet, mit allen deren gebawen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten alhier ist einseit ein Eckh beÿ des ahne der Spieß: und ahne der großen Prediger jetzt Goltschmidtgaß genannt, in der Spießgaßen neben Johann Jacob Sandrarten dem Goltarbeÿter, in der Goltschmidtgaß aber neben herrn Johann Joachim Sartorio dreÿern des Stalls hinden uff -() stoßendt gelegen – umb 3800 fl.
[in margine :] (…) in gegensein H. Daniel Dietrich J. U. Ddi und E.E. großen Raths beÿsitzers alß curatoris deß hierin gemeldt. Kaüffers hind.laßener wittib fr. Margarethæ, gebohrner Faberin (quittung) Act. d. 20.ten Jul. 1696

Fils de marchand, Jean Adam Küchel épouse en 1678 Marguerite Faber, fille de marchand
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 75 n° 45)
1678. Eodem [Dom. Reminiscere et oculi d. 24. febr. v. 3. Martÿ] H Johann Adam Küchel d. ledige goldarbeiter weÿl. H Joh: Ludwig Küchels burg. vnd handelsmanns allhier ehelich. Sohn, Jfr. Margaretha weÿl. H. Johann Jacob Fabers burgers u. handelsmanns eheliche tochter, St. Thomæ eodem [7. Martÿ] (i 39 – proclamation cathédrale f° 53-v)

Les contrôleurs de l’argenterie demandent une rétribution en vin. Les Quinze renvoient l’affaire aux préposés généraux des métiers en suggérant d’accorder plutôt une rétribution en argent.
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
Johann Adam Küchel alß Silberschauer umb trinck Wein, 26. 28.
(f° 26-v) Sambstags den 20. Februarÿ
Johann Adam Küchel Vor sich et Cons. als dreÿ geordnete Silberschauern per D. Gollen prod: Undth. Anbringen und bitten, Erk. Vor Obern Handwerck herren gewißen, zu bedencken ob nichts rathsammer ihnen ane geld etwas ane statt Wein Zu kommen zu laßen

Marguerite Faber veuve de Jean Adam Küchel loue une partie de la maison à l’orfèvre Jean Daniel Hammerer qui cède l’année suivante son bail à l’orfèvre Geoffroi Bernard Agricola

1696 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 392
H. Daniel Dietrich J.U.Ddus und E.E. großen Raths beÿsitzer, alß Curator Fr. Margarethæ geb. Faberin, weil. H. Johann Adam Küchel deß gewesten Goldarbeiters sel. nachgelaßene wittib
in gegensein Hn Johann Daniel Hammerers deß Silberarbeiters
entlehnt, In Ihro der Küchelischen an der Spieß: und Goldschmidgaßen Gelegenen behaußung, Erstlich Und. den Eckladen, Ferner auff dem zweÿten boden od. Stockwerck, Zweÿ Stieg. hoch, die Stub. d. hauß ehren, und die große Cammer wie auch die Küchen Cammer auff der Schneck., Item auff dem ditten boden die Zwo Cammeren, da mann von dem Schnecken in beede gehet, Mehr in dem vordern hauß die Zween inwendige Keller und dem Laden, In dem nebens hauß aber den Kohlen Keller die gesellen Cammer, die bühn über der Truckeneÿ und den Vordern theil am holtzhauß, So viel aber des höffleins, den bronnen, die bauch küchen und trückeneÿ betrifft, sollen solche der Verleihern und Entlehner zu Gemein. brauch freÿ stehen, weg. d. Einlogierung ist abgeredt, daß diejeneige Stueb und Zweÿ Cammerlein in dem Nebenshauß, worinn man die Soldaten bißhero logirte der Frau Verleiherin und dem Herren Entlehner zu solchem Gebrauch die Soldat. zu logiren zugleich. theil. vorbehalt., was aber die bett getüch holtz liechter und übrigen betrifft, was man den Soldaten zu fourniren schuldig ist, der Entlhener zweÿ die Verleiherin nur einen dritten theil daran zu leiden schuldig sein solle, Und soll diese lehnung angehen von dato und wehren biß Johannis Baptistæ 1698. umb einen jährlichen Zinß nunmehr 45 pfund
[in margine :] hierinn gemeldter H. Dr. Dietrich deß beständigen Regiments der H. XXI. ietzmahliger beÿsitzer, alß Küchelischer Fr. wittib vogt an einem, hierinn gemeldter H. Johann Daniel Hammerer am andern, So dann H. Gottfried Bernhard Agricola der Silberarbeiter am dritten theil, haben angezeigt und bekandt, daß erstlich H. Hammerer d. hierinn verschriebene Lehnung von Johann Baptistæ dieses Jahrs an erlaßen, 2. Er H. Agricola aber dieselbe nicht allein von ged. Zeit Johannis Baptistæ diß jahrs biß zu dem End übernomm. Sondern auch drittens mit consens deß verleihend. Hn Vogts solche noch zweÿ jahr weiter biß Joh:is Bapt. 1700 zu continuiren versproch. – den 19. julÿ 1697

Marguerite Faber veuve de Jean Adam Küchel meurt en 1718 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans la maison de François Jacques Wurmser de Vendenheim derrière Saint-Nicolas. L’actif de la succession s’élève à 1247 livres de Strasbourg, le passif à 381 livres.
1718 (8. 9.bris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 44) n° 25
Inventarium über Weÿland der Ehrn: und Tugendsamen Frawen Margarethæ Küchelin, Gebohrner Faberin, auch Weÿland Herrn Johann Adam Küchels, geweßenen Goldarbeiters und burgers zu Straßburg, nunmehr beeder seeligen, nachgelaßener Wittib Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1719 – nach Ihrem den 24.ten Octobris Jüngsthien aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßb. Dienstags den 8.ten 9.br A° 1718.
Die Verstorbene Fr. seel: hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, alß Volgt, 1. Herrn Joh: Adam Kücheln, Goldarbeitern und burgern allhier, welcher dießen Geschäfft selbsten persönlich beÿgewohnt,. 2. Joh: Jacob Kücheln, Küffern und Inwohnern Zu Eckboltzheim, so mit assistentz deß Ehren Vest und& weißen Herrn Jacob Federlins, Gartners Underwagnern undt E. E. Kleinen Raths beÿsitzers, als welcher auß wohlermelten Raths Mittel im nahmen desselben hierzu in specié deputirt, Zugegen. 3. Jungfr. Evam Margaretham Küchelin, welche mit beÿstandt deß Ehrenvest und hochachtbarn herrn Jodoci Kicken Vornehmen Handelßmanns und burgers allhier Ihres geschwornen Theilvogts dem geschäfft abgewartet. Allso alle dreÿ der Fr. seel. mit Eingangs erwehntem herrn Johann Adam Küchel Ihren geliebten Haußwürth seel. Ehelich erzeugte Söhn und tochter, auch ab intestato nachgelaßene rechtsmäßige Erben, Jeden zu einem dritten theil berührendt
Copia dispositionis inter liberos, So die fraw seel. durch ein Privat Person auffsetzen laßen aber eigenhändig ubnterschrieben
In einer allhier u Straßburg, hinder der Pfarrkirch zu St Niclaus gelegener und in dieße Verlaßenschafft nicht gehöriger behausung befunden worden als Volgt.
Auff der bühn, In der Obern Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer
Passiva, Item Herrn Frantz Jacob Wurmsern Von Vendenheim soll mann vor ein halb Jahr Haußzinnß
Rubricæ hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 142, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 23, Sa. Guldinen Ring 17, Sa. Baarschafft 32, Sa. Schulden 1032, Summa summarum 1247 lb – Schulden 381, Nach deren Abzug 1192 lb – Summa finalis Inventarÿ 1135 lb

Marguerite Faber veuve de l’orfèvre Jean Adam Küchel vend la maison au marchand boutonnier Pierre Julliot et à sa femme Nicole Thérèse Lefevre moyennant 1 670 livres

1698 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 390
De Marguerite née Faber veufve du feu Sr Jean Adam Kuchel vivant orfevre et bourgeois de cette ville assistée du Sr Daniel Dietric, Conseiller au Conseil de Messrs. les vint Un son Curateur et de Jean Louys Kuchel, maistre tonnelier, Curateur des Enfants de feu le Sr Kuchel
au Sr Pierre Juillot, marchand boutonnier et bourgeois de cette ville et de De Nicolle Therese le febvre (signé) fr. pierre Julliot, Therese lefebure)
une maison, consistante en deux corps de logis, sçavoir un faisant le coin tant de la grande rüe des Predicateurs, appellée autrement rüe des Orfèvres, que de la rue des Hallebardes appelée volgairement Spiessgass et l’autre au coste gauche de la cour ayant son entrée vis à vis du puit, avec sa cour, places, puit, serre de bois, et tous ses autres bastiments, droits, appartenances et dépendances, Scize dans la ville de Strasbourg dans les deux rües comme il est marqué cy dessus tenante dans la dite rüe des Hallebardes a la maison de Jean Jacques Sandrat, Orfèvre, et dans la rüe des Orfèvre à celle de feu Sr Jean Joachim Sartor vivant orfèvre et Senateur de cette ville bourgeois, par derriere à Jean Georg Guerlach, maistre Cordonnier et quant au corps de logis du derrire à Chrétien Guebhard, maistre Gantier – hypothéquée pour la somme de 580 livres de Strasbourg faisant 2320 livres tournois restans de l’ancien prix d’achapt, suivant la lettre d’Achapt faite à la Chambre des Contrats le 23. Xbre 1682 – fait pour 1670 livres de Strasbourg
a condition de ne deroger en rien au bail que la dte. Venderesse à cy devant pasé à la chambre des Contrats avec le Sr Godefroy Agricola l’Orfèvre le 19. Juillet 1697
[in margine :] (in gegensein) H. Jean François Le roux des Buchhändlers und buchruckers allhier als dermahligen eigenthumbs besitzers hier verpfändeter behaußung, (Quittung) den 1. mart. 1734

L’assesseur des XXI Daniel Dietrich et le boutonnier Pierre Julliot demandent la permission de régler plus de la moitié des droits de mutation en capitaux. Les Quinze en restent à la coutume.
1698, Protocole des Quinze (2 R 102)
(f° 146) Freÿtag den 11. Julÿ – H. XXI. Daniel Dietrich und Pierre Juillot pt° Pfundzoll
Ego proponire, daß Herr XXI. Daniel Dietrich gegenwärtige Zweÿ Pfund Zoll Schein Zu Mghh. protocoll gelüfert, davon d. eine ihn angehen Und 37. lb 10. ß besage, der Ander seÿe vor pierre Juillot, der Knöpffmacher, Und belauffe sich ebenmäßig Auff 37. lb 10. ß. Anbeÿ gebetten, daß beede summen, allein habe ein jed. den gantzen Pfundzoll übernommen, Und Weilen Vermög Ordnung nur die helffte abgeschrieben werden solle als stünde Zu Mghh. Ob sie es dabeÿ laßen, oder ein Andersn erkennen wollen ? Erk. Soll einem jeden die heffte abgeschrieben werden.

Pierre Julliot loue une partie de la maison au manant sellier Jacques Lecomte

1703 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 266
Sr Pierre Julliot Marchand boutonier
bail à Jacques Le Compte sellier et manançier de cette ville (signé) le conte selier
dans La maison du propriétaire scize icy ruë nommée Spießgaß faisant d’un côté le coin de le ruë des orfèvres de l’autre tenant au Sr Finx, La boutique joignant celle du dt. Sr Finx tout entiere pour une année à commençer a la St Jean prochaine de cette année – moyennant 30 écus par an faisant 90 livres tournois

Pierre Julliot loue à l’orfèvre Jean Frédéric Brackwehr l’échoppe qu’occupait le tailleur Etienne Lefort, entre l’échoppe du bailleur et celle du tailleur Sury

1710 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 419
Pierre Juillot Kauffmann [unterzeichnet] Julliot
in gegensein Johann Friedrich Brackwehrs des ledigen Goldarbeiters mit beÿstand Heinrich Bucken des Schreiners sein noch ohnentschlagenen Vogts und Wolff Fietrich Brackwehr einspänniger seines leiblichen Vatters [unterzeichnet] Jean Fr. Brackwehr
In sein Juillots allhier theils in d. Goldschmids: theils in der Spießgaß gelegenen Wohnbehaußung, denjenigen Laden welcher Estienne le Fort schneiders bißhero inngehabt in d. ged. Spießgaß zwischen sein H. Juillots und Sury Schneidersläd. befindlich, So dann ein Kleinen Keller Unter ges. Suri lad., Kohlen darin zu legen, auf 3 jahr lang anfangend auf Joh. Bapt. 1710 – ist dem entlehner erlaubt eine Ös in ged. lad. und was sonsten zu seiner profession nöthig darinn zu machen – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 pfund

Pierre Julliot et Nicole Thérèse Lefevre hypothèquent la maison au profit d’Elie Brackenhoffer, greffier à l’audience du consul en exercice

1710 (ut supra [23. Aug.]), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 522
Sr Pierre Julliot marchand et Delle Nicolle Thérèse Le febure assistée du Sr Jean Droson et du Sr Jean Specht tous deux deputés pour cela de la part du petit Senay d’icy au defaut des proches parants
au Sr Elie Brackenhoffer Actuaire a L’Audiance de Mr L’Ammestre Regent – 3000 livres tournois
hypothèquent leur maison sçituée icy rue des orpheures faisant d’un côté le coin d’autre côté tenant a Sartor La veuve aboutissant au Sr finx

Pierre Julliot et Nicole Thérèse Lefevre hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine Jean Frédéric Stædel

1715 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 320-v
Sr Pierre Julliot marchand et Dlle Nicolle Thérèse Le febure assistée des srs Benedict Villars et Frédéric Wolfgang berhardt assesseurs du petit Senat
au Sr Jean Frédéric Stedel Dr en medecine – 3000 livres tournois
hypothèque leur maison Scitue icy rue des orfeures faisant d’un côté le coin d’autre tenant a Sartor La vueuue abou. au Sr finx

Thérèse Lefèvre, femme abandonnée de Pierre Julliot, hypothèque la maison au profit du chanoine Charles Louis de Lutzelbourg

1720 (24.9.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 462-v
Frl. Theresia geb. Le Feure Pierre Juillot des handelsmanns haußfrau, welcher schon eine zeit lang sich von Ihro absentiret, mit beÿstand hern Heinrich Feruat und H. Johann Peter gambs beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein herren Carl Ludwig von Lützelburg Canonici zum Jungen St. Peter – 750 pfund
unterpfand, Ihre praetension und antheil an einem allhier in der spießgaß und goldschmids gaß liegend. hauß cum appertinentÿs

Pierre Julliot et Nicole Thérèse Lefevre hypothèquent la maison au profit d’Elisabeth Dietrich veuve Mollinger

1724 (1.6.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 269-v
H. Pierre Juillot der handelsmann und Nicole Thérèse geb. le Febvre beÿständlich Hn:Plarr und Hn; Desgerorges beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein hn: Ernst Friedrich Mollinger Banquier als mandarÿ seiner mutter Elisabethæ Mollingerin geb. Dietrichin der Wittib – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Spießgaß, einseit ist ein eck ahne der Goldschmidtgaß anderseit neben den Sartorischen Erben hinten auff H. Finxen

Les experts évaluent la maison à la somme de 480 livres à l’inventaire dressé après la mort de Pierre Julliot.
Les héritiers vendent la maison à l’imprimeur et libraire Jean François Leroux

1730 (9.12.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 523-v
weÿl. H. Peter Juillot gewesten Knopffmacher und Seidenhändlers und Fr. Nicole Thérèse geb. Le Febvre mit beÿstand ihres geschwornen vogts Johann Hafner des schneiders, Ferner aber dieselbe als sachverwalterin ihrer beeder töchtere Anna Theresia Juillot und Fr. Johannna Claudina geb. Juillot, H. Jean Louis Coutailloux officier dans le régiment de vivarés ehefrauen, Mehr ged; Julliotischer wittib als mandataria ihrer dritten tochter Fr. Anna H. Salomon Perraudin de Champront Lieutenant entretenu au régiment de Champagne, vermittels eines am 4. Octobris jüngst vor Me Grandjean Notario regio zu Fuissé en Maconnois consens schein, weither Pierre Bernard Julliot und Joachim Julliot beede ledige mehrjährig und ohnbevögtigte handelsleuth, so dann Jfr Jeanne Julliot so auch über 25 jahr mit assistentz H. Johann Michael Eßig handelsmanns
in gegensein Jean François le Roux des Buchdruckers Buchhändlers
Eine Behausung bestehend in vorder: und hinderhauß hoff holtz hauß Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten Bauchkeßel (…) und Ladenschäfft, welches hauß ahne der Spießgaß, einseit ist ein eck ahne der großen Prediger oder goldschmidtsgaß und neben weÿl. N. Dieffenbacher silberarbeiters wittib anderseit neben weÿl. H. Johann Georg Finx des Juwelierers Erben hinten theils auf ged. dieffenbacherische wittib theils auf N. Schatz des Zinngießers wittib und erben theils auff Goldbach den gürttler außer denen in darüber besagend: und dem käuffer behändigten documenten bemeldten oneribus der gemeinschafft des bronnens Profeÿ und andern mehr – der mitverkauffenden Julliotischen wittib mit lebtägigen wÿdum verhafftet, welche jedoch auff den natural genuß ged. haußes hiebeÿ verzug gethan hat, ged. wittib als ein währender ehe erkaufftes guth, krafft ihrer am 13. Septembris 1692 zu Besançon vor Me Cordebillot Notario daselbst auffgerichteten Ehepacten zu einer helffte und ihren 6 Kindern zum andern halben theil für ohnverändert
außer dem laden und einer kleinen daran liegenden Kammer als welcher Julliotische wittib biß nächst kommenden annunc: Mar: ohne zinnßreichung zu genißen berechtiget ist – um 1580 pfund ausmachende capitalien und 2100 pfund

Les préposés en chef aux droits de mutation confirment que Jean François Leroux devra payer les droits pour son imprimerie
1731, Protocole des Quinze (2 R 137)
(Pfundzoll, Jean François Le Roux Buchdruckereÿ)
d. 3 Marty – Ober lb Zoll H. ref. in s. Jean François Le Roux pt° lb Zolls Von einer erkaufften burchtruckhereÿ. Erk. wird abgewißen und soll den pf. Zoll Zahlen
Mont. den 5. Martÿ – Ober Pfundt Zoll herren laßen bescheid ansagen, in s. Jean François Le Roux pt° lb. Zolls

Jean François Leroux déclare en 1790 qu’il a fait des travaux dans la maison après l’avoir achetée.
Il loue une échoppe à côté de celle du vitrier Ehrmann à l’orfèvre Jean Jacques Kolb

1733 (17.11.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 474
H. Johann Frantz Le roux Buchführer und Buchdrucker
in gegensein H. Johann Jacob Kolb des Silberabeiters
In sein des Verlehners eigenthümlich zuständig ahne der Fladergaß einseit ein Eck ahne der Goldschmiedsgaß anderseit neben weÿl. Johann Georg Finx gewesten Juwelierers hinterlaßenen wittib und erben gelegenen behausung, unten auff dem boden zwischen des verlehners und Ermann des glaßers lehnungsweiße besitzenden Laden einen Laden – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von weÿnachten, um einen jährlichen Zinß nemlich 20 pfund

Jean François Leroux loue une échoppe au fripier Jean Georges Müller

1768 (21.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 1026)
Bail de 6 années consecutives qui commencent a la Notre Dame de mars prochaine – Sr Jean François Leroux imprimeur du Roy
au Sr Jean Georges Müller fripier
la Boutique de la maison a luy appartenante en cette ville rue des hallebardes tenant ladite boutique à la maison du Sr Bidner orfèvre avec la Cave au dessous et celle attenante sous le bureau du Sr son fils, avec le logement du derrière, consistant en un Poele au premier étage avec son fourneau dont la poterie est en fayance petite porte de fer blanc audit fourneau (…) une petite cusinie ouverte sur l’escalier avec un foyer (…) et une chambre sombre au second étage un poële avec son foyer de fonte et les tuyaux (…) au troisième Etage aussi un poele avec son fourneau de fonte (…) les trois susdits poeles lambissés à hauteur d’appui et mis en couleur à l’huile (…) plus au troisième étage une autre grande chambre carlée avec les vitres le tout a neuf, Plus l’usage commun de la buanderie lors qu’il fera la lescive en avertissant neanmoins pour le tems qu’il la fera plus et enfin l’usage commun de la pompe – moyennant un loyer annuel de 75 livres

Lex experts évaluent la maison à une valeur minimale de 1 750 livres lors de l’inventaire dressé en 1758 après la mort de Marie Louise Charrot, première femme de Jean François Leroux, et à 6 250 livres en 1790 lors de l’inventaire dressé après la mort de Jean Frédéric Leroux

Les ayants droit de Jean François Leroux vendent la maison à Michel Rivage

1802 (24 thermidor 10), Strasbourg 11 (4), Not. Anrich
Cit. Pierre François Rouge, négociant, Cessionnaire des droits successifs competants aux quatre enfants de feue Dame Jacobé Genevieve Leroux femme Larcher a Meziere, fille du premier lit de feu le Cit. Jean François Leroux, imprimeur en cette ville, dans la succession d’icelui et dans celle de leur tante consanguine Françoise Thérèse Leroux, vendeurs pour un 8°, Plus le Cit. Joseph Fabry Negociant comme poursuivant les droits de son épouse Marie Joséphine Leroux, le Cit. Louis François Herrmann Leroux imprimeur en cette commune et Marie Charlotte Leroux épouse du Cit. Jacques Grosse Officier de santé les trois derniers enfants du second lit dud. Cit. Jean François Leroux vendeurs pour cinq 8°
au Cit. Michel Rivage propriétaire en cette ville
le 24 brumaire 11 n° 492 – leurs parts et portions dans une Maison faisant partie de la succession dudit Cit. Leroux défunt scize rue de hallebardes N° 1 consistant en Maison de devant et maison de derrière, cour, puits, buandrie, plusieurs Caves voutées et un bucher dans la maison voisine donnant dans la Cour des vendeurs, d’un côté le Cit. Büttner bijoutier, de l’autre côté le Cit. Bramberger Negociant dans la rue des orfèvres par derrière sur le Cit. Koch
y compris les deux 8° appartenants en icelle a l’acquéreur comme cessionnaire des droits successifs competants à De Louise Leroux veuve D’Esse à Ivoi Carignan et à feu le Cit. Jacques François Leroux, les deux enfants du premier lit de Jean François Leroux ainsi que dans elle de Françoise Thérèse Leroux qui lui a été adjugée par procès verbal d’enchere passé devant le Notaire soussigné le 24 thermidor dernier – moyennant 29.100 francs
N° 470 première enchere, à la requête des héritiers Enfants de deux lits de feu le Cit. Jean François Leroux imprimeur en cette ville dont trois du premier et trois du second lit, ceux du premier représentés par leurs cessionnaires les Cit. Michel Rivage et Pierre François Rouge négociants en cette commune, les trois autres du second lit en personne sçavoir la Cit. Marie Joséphine Leroux épouse du Cit. Joseph Fabry négociant, le Cit. Louis François Herrmann Leroux imprimeur en cette commune et Marie Charlotte Leroux épouse du Cit. Jacques Grosse Officier de santé [n° 459 du 25 ventôse 10, Cit. Felix Treitt avoué au tribunal mandataire de la Cit. Marie Louise Leroux veuve du Cit. Charles Pierre D’Esse propriétaire demeurant a ivoy département des Ardennes, héritière partiaire de feu le Cit. Jean François Leroux et de feue Françoise Leroux sa sœur consanguine, procuration à Mouzon, cede au Cit. Michel Rivage propriétaire en cette ville tous ses droits héréditaires tant mobiliers qu’immobiliers (demeurant à Ivoi-Carignan)]
une maison scize rue de hallebardes N° 1 consistant en Maison de devant et maison de derrière cour puits buandrie plusieurs Caves voutées et un bucher dans la maison voisine donnant dans la Cour des vendeurs d’un côté le Cit. Büttner bijoutier d’autre côté le Cit. Bramberger Negociant dans la rue des orfèvres par derrière, mise à prix 20,000 fr – au Cit. Nerking pour 22.100 francs
plus une maison scize rue dite Fladergass et au Coin de Celle du Dome n° 29 avec une maison de boulanger y attenante cour et puits communs cave et autres appartenances et dépendances d’un côté le Serurier Goerner de l’autre les héritiers Kauffmann, derrière led. Cit. Goerner, mise à prix 20.000 fr – Cit. Nerking pour 22.500 francs
plus une maison scize au coin de la rue des freres marquée N° 1 dans ladite rue et en face de la place de la Cathedrale N° 33 ayant puits et cave avec ses appartenances et dépendances d’un côté l’épouse du Cit. Eck imprimeur, de l’autre Gillmann Marchand Graissier derrière lesdits Gillmann et la femme Eck, mise à prix 14.000 fr – au Cit. Nerking pour 15.100 francs
n° 470 deuxième enchère le 4 messidor – troisième enchere le 1 thermidor
24 thermidor 4, enchère – la maison rue des freres marquée N° 1 et place de la Cathedrale N° 33 au Cit. Nercking pour 20.200 francs, enchéri pour le Cit. Chanvrier marchand de modes
la maison rue de hallebardes N° 1 à Michel Rivage pour 29.100 francs
la maison rue dite Fladergass n° 29 à Jean Jacques Haubenstricker tourneur pour 32.300 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 85 f° 58 du 3 fructidor 10

Le marchand de modes Michel Rivage et sa femme Marie Rose Muff vendent la maison au marchand de soieries Mathieu Pramberger moyennant 54 000 francs

1815 (4.2.), Strasbourg 10 (59), Not. Zimmer n° 4110
Michel Rivage marchand de modes et Marie Rose Muff demeurant rue des Hallebardes n° 19
à Mathieu Pramberger marchand de soieries
une maison scise cette ville rue des Hallebardes n° 19 consistant en maison de devant et maison de derrière, cour, puits, buanderie caves voutées et un bucher dans la maison voisine donnant dans la cour des vendeurs avec toutes ses appartenances, droits et dépendances, d’un côté la maison du Sr Büttner orfèvre bijoutier, de l’autre formant coin de la rue des orfèvres dans laquelle cette maison a pour voisine led. Sr Prambeger acquéreur, derrière la propriété du Sr Koch graissier – ensemble les bancs, comptoirs, vitrages, rayons dans le grand magasin un poel non muré par chaque étage, les grandes tringles pour rideaux – acquis des héritiers Léroux après le décès de Marie Elisabeth Spoor son épouse en premières noces arrivé en cette ville le 4 thermidor 9 et pendant son veuvage Me Anrich le 24 brumaire 11 – moyennant 54.000 francs
enreg. manquant f° 49 du 6.2.

Originaire de Lindau sur le lac de Constance, Mathieu Pramberger épouse en 1788 Marie Elisabeth Griesinger, fille de pasteur : contrat de mariage, célébration
1788 (13.8.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 194
Eheberedung – persönlich erschienen der Wohl Ehrenvest und Großachtbare Herr Matthäus Pramberger, lediger Handelsmann von Lindau gebürtig, weiland Herrn Joachim Prambergers gewesenen Schneider meisters daselbsten hinderlaßener ehelicher Sohn so majorennis und ohnbevögtigt zu seÿn declarirte, als Bräutigam an einem
So dann die Wohl Edle und Viel tugendgezierte Jungfrau Maria Elisabetha Griesingerin, Herrn Johann Jacobs treueiferigen Pfarrers beÿ der Evangelisch Gemeinde zu Breuschwickersheim und burgers alhier zu Straßburg ehelich erzeugte Tochter unter assistentz dieses ihres Herrn Vatters als Braut
Actum alhier Zu Straßburg Mittwoch den 13. Augusti anno 1788 [unterzeichnet] Mathäus Pramberger als bräutigam, Maria Elisabetha Griesingerin als braut

Mariage, Breuschwickersheim (luth., p. 15)
Im Jahr 1788 Dienstags den 18. Novembris wurden nach wiedrhohltem Aufbieten ehelich getraut Herr Matthæus¨Pramberger der ledige Burger und Handelsmann zu Straßburg gebürtig von Lindau am Bodensee, weÿland Herrn Joachim Prambergers des gewesenen burgers und Schneiders daselbst mit Frau Anna Elisabethe Radiusin seiner gewesenen Ehefrauen ehelich erzeugter Sohn und Jungfrau Maria Elisabetha Griesingern gebürtig von hier, Johann Jacob Griesingers des Pfarrers alhier mit Frau Catharina Magdalena Kirstensteinin seiner Ehefrauen ehelich erzeugte Tochter (…) der Brautigam ist gebohren worden den dritten Aprilis im Jahr 1759 und die Braut den 22. Martÿ im Jahr 1770 (…) [unterzeichnet] Mathäus Pramberger als hochzeiter, Maria Elisabetha Griesingerin (i 10, procl. Temple-Neuf f° 16-v)

La tribu du Miroir remet à Mathieu Pramberger une promesse d’admission. Après avoir acquis le droit de bourgeoisie, il devient tributaire le 10 mars 1789.
1788, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280) a. Conseil
(f° 50) Dienstags, den 19. Augusti 1788 – Vertroestung
Hr Mathäus Pramberger, von Lindau am Bodensee gebürtig, stehet vor, und producirt glaubwürdigen Lehrschein von denen Hh. Andreas Cramer seel. Erben in Lindau den 15. Octobr. 1783 ausgestellt, mit Bitte ihm den Zu Erlangung des hiesigen Burgerrechts benötigten Vertröstungschein als Handelsmann Zu erteilen. Nach eingesehenen producto Erkannt, Willfahrt.

(f° 60) Dienstags, den 10. März 1789 – E. Leibzünfftiger
Hr Mathäus Pramberger, weil. G. Joachim Pramberger, gewesenen Schneiders zu Lindau am Bodensee nachgelaßener ehelicher Sohn, auf prod. Cantzlei- und Stallschein vom 10. Jänner jüngsthin, gegen Erlag 100. lb vor das Handels- und 15. lb vor das Zunft- Recht, hat angelobet. Führet die Seidenhandlung.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Orfèvres. Ceux du mari s’élèvent à 1 076 livres, ceux de la femme à 1 064 livres.
1789 (7.3.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 892) n° 451
Inventarium über des Wohl Ehrevest und Großachtbarn Herrn Mathäus Prambergers des Handelsmanns und der Wohl Edlen und Vieltugedgezierten Fr. Maria Elisabetha gebohrner Griesingerin, beder Eheleute und Burgere alhier Zi Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1789 – in ihrem vor mir unterschriebenem Notario d. 13. Augusti 1788 errichteten Ehe Contract §° 3° stipulirt haben, daß einem jeden von ihnen sein in die Ehe bringendes Vermögen vor eigen und ohnverändert vorbehalten seÿn solle – Geschehen alhier Zu Straßburg in einer in der Goldschmidgaß gelegenen hiehero nicht gehörigen Behausung in beÿsein Herrn Jacob Schatz des Handelsmanns und burgers alhier als der Ehefraun H. Schwagers und ad hoc angesprochenen Beÿstandts Sambstags den 7. Martii Anno 1789

Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Vermögen, Sa. Hausraths 15, Sa. Silbers 7, Sa. goldenen Rings und dergleichen Geschmeids 143, Sa. der Baarschafft 4950, Summa summarum 5115 – Schulden 4200, Nach solchem abzug 915 lb. Wird nun dazu gerechnet die demselben krafft der Eheberedung §° 5.to gebührige Helffte an denen haussteuren 161 lb. Des Ehemanns in die Ehe gebracht vermögen 1076 lb
Der Ehefraun in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Hausraths 316, Sa. Silbers 33, Sa. goldene, Rings und dergleichen Geschmeids 80, Sa. der Baarschafft 635, Summa summarum 1064 lb – Haussteuren 161, der Ehefrau in die Ehe gebracht Gut 1225 lb

Après la mort sans postérité de Mathieu Pramberger, les héritiers cèdent leurs droits à la veuve Marie Elisabeth Griesinger

1817 (24.10.), Strasbourg 10 (63), Not. Zimmer n° 4793, 7867
Christophe Riesch, commis négociant de Lindau souveraineté de Bavière, agissant au nom d’Anne Barbe née Pramberger sa mère épouse de Louis Riesch son père passementier, plus au nom de Dlle Anne Marie Weisshaeuplin sa tante fille majeure, seules et uniques héritières ab intestat de Mathieu Pramberger leur frère respectif germain de la De Riesch et utérin de la Dlle Weisshauplin, vivant négociant à Strasbourg décédé audit lieu le 14 octobre courant
2. Marie Elisabeth Griesinger veuve de Mathieu Pramberger, mariés sous le régime de communauté en vertu du contrat de mariage reçu Greiss le 13 août 1788 et usufruitière générale de la totalité de la succession, créancière du défunt, assitée de M. Jonathan Widemann, propriétaire à Rothau (Vosges)
à la De veuve
tous les droits successifs moyennant 32.323 francs faisant 15.000 florins d’Allemagne

inventaire après décès d’un locataire, le marchand de draps Jean Adrien Boitel

1825 (5.7.), Strasbourg 14 (83), Me Lex
3773 et vacation du 16.7. (acp 174 F° 59-v du 25.7.)
Inventaire de la succession de Jean Adrien Boitel, marchand de draps, décédé à Luxeuil (Haute Saône) le 16 juin dernier- à la requête de 1. François Jacques Ardouin, employé des contributions indirectes, mandataire de Rose Emilie Moirant la veuve demeurant actuellement à Chalons sur Marne, mère et tutrice légale de Jacques Philippe, Louise, Elisa, héritiers chacun pour un 7° du défunt leur père, 2. Antoine Papier, chef de surveillance des contributions indirectes subrogé tuteur, 3. Philippe Pasquet, employé des contributions indirectes, mandataire d’Alexandre Clément Boitel, vicaire de la paroisse de St Loup à Chalons sur Marne, ledit Alexandre Clément Boitel Sr Pasquet mandataire de Louis Hyacithe Boitel, employé des contributions indirectes à Obernai, 4. Eugénie Boitel et 5. Virginie Boitel majeures
en la maison rue des Hallebardes n° 27 et rue des Orfèvres n° 20
mobilier : meubles dans une chambre au premier donnant sur la rue des Hallebardes, dans une chambre au premier donnant dans la rue des Orfèvres ; chambre à coucher au premier étage, 458 fr, marchandises 40 140 fr, numéraire 149 fr, créances 6433 fr, actif 47 182 fr, passif 87 214 fr
Titres et papiers, bail du magasin par la veuve Jean Daniel Koch jusqu’au 29 septembre 1828, Me Wengler le 3 septembre 1819
Enregistrement de Strasbourg, acp 174 F° 16-v du 8.7.

Marie Elisabeth Griesinger veuve de Mathieu Pramberger et son associé Gustave Steinheil hypothèquent au profit de Frédérique de Stumm femme de Théodore comte de Waldner de Freundstein et d’Auguste de Stumm baronne de Berckheim la maison rue des Orfèvres et d’autres immeubles dont l’établissement de tissage de Rothau

1826 (13.10.), Strasbourg 6 (49), Me Triponé n° 1261
Obligation – Mde Marie Elisabeth Griesinger veuve de Mathieu Pramberger, M Gustave Steinheil, négociant associés sous la raison Mathieu Pramberger suivant acte Me Triponé reçu ce jour
Mde Frédérique de Stumm épouse de Théodore comte de Waldner de Freundstein, ancien colonel au service de France, chevalier de la Légion d’Honneur et Mde Auguste de Stumm baronne de Berckheim, toutes deux demeurant à Mannheim, accepté par M Charles de Turckhkeim, négociant à Strasbourg, 100.000 francs
hypothèque, arrondissement de Strasbourg, 1. une maison sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 1, d’un côté la maison du Sr Bütner orfèvre, de l’autre celle ci après désignée, faisant le coin de la rue des Orfèvres et celle des Hallebardes
2. une maison sise en la même ville rue des Orfèvres n° 2, d’un côté la maison précédente, de l’autre celle du Sr Wolff marchand, devant la rue des Orfèvres, derrière le Sieur Bütner
3. un jardin de la contenance de 30 ares environ en cette ville quartier de la Krutenau rue des Bestiaux, rue de la Poule, d’un côté labrasserie au Jardin de France
Arrondissement de Saint Dié. 4. l’établissement principal appartenant à la maison Mathieu Pramberger à Rothau qui comprend un terrain consistant en un emplacement de bâtiments, cour, aisances et dépendances, constructions hydrauliques, réservoir, cours d’eau, jardin verger, terres et prés le tout d’un seul tenant de la contenance d’environ 6 hectares 40 ca ou 32 arpents situés tant dans la banlieue de la commune de Rothau que dans ceux limitrophes de Labroque et Barembach, au nord le chemin de Rothau à Labroque, au sud le village de Rothau, à l’est des biens à différents particuliers, à l’ouest à la Bruche
Ensemble les bâtiments, constructions sur ce terrain, les métiers et ustentiles et mécaniques tels qu’ils vont être sommairement indiqués savoir (…)
P. un bâtiment servant au tissage des cotons près de la Claquette, ce bâtiment renferme 10 métiers servant au tissage des cotons
7. un bâtiment à Neuviller 8. (idem)
Arrondissement de Schlestadt : 9. une maison sise à Grendelbruch, 10. une maison sise à Rosheim
Propriété, art. 1. Me Zimmer 4 février 1815, art. 2 Me Lacombe 29 janvier 1790, art. 3 Me Lacombe 24 germinal 10, art 4. de Jonathan Salomon Widman fabricant à Rothau devant Me Zimmer le 15 mars 1819 et Me Goeury à Schirmeck le 17 mars 1813, Me Zimmer 20 octobre 1819, Me Tisserant père à Schirmeck les 4 février et 22 août 1822, Me Tisserant fils 15 septembre et 15 octobre 1822 et 1 mars, 6 mars, 9 avril, 14 avril, 30 avril, 1 mai, 7 mai 1822 et 23 juillet 1823, 27 novembre 1823, 26 octobre, 10 et 18 novembre 1824 et 15 janvier, 12 février, 22 et 23 mars 1825 – Plan, s’engagent à faire lever à leurs frais un plan général de l’établissement de Rothau
(acte n° 1271, 60.000 fr entre les mêmes)

L’inventaire des biens délaissés par Sophie Beck, femme du négociant Gustave Steinheil, est dressé dans la maison Pramberger

1829 (28.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 56), Me Hickel n° 3041
Inventaire de la succession de Sophie Beck épouse de Gustave Steinheil, négociant à Strasbourg, décédée à Dorlisheim le 9 septembre dernier – à la requête de 1. le veuf commun en biens suivant contrat de mariage reçu Zimmer le 20 septembre 1817, 2. comme père et tuteur légal de Gustave, Sophie Pauline, Julie Emilie, Louise Elisabeth et Amélie Clotilde – en présence de Jean Daniel Griesinger, droguiste, subrogé tuteur
dans une maison rue des Orfèvres n° 2 appartenant à la veuve Pramberger
garde robe 711 fr – Communauté, mobilier 4748 fr, cadeaux de baptême appartenant aux enfants, bibliothèque 3000 fr, deniers comptant 340 fr
Titres et papiers, Inventaire de la maison Pramberger dressé le 1 janvier 1827 somme qui revient à Mde Pramberger 35.486 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 193 F° 146 du 7.3.

Marie Elisabeth Griesinger meurt en 1847 après avoir institué pour héritiers ses petits-neveux et petites-nièces, enfants du négociant Gustave Steinheil père. La succession comprend non seulement la maison à Strasbourg mais aussi plusieurs établissements de tissage

1847 (3.4.), Strasbourg 9 (95), Not. Becker n° 3452
Inventaire après le décès de Madame Marie Elisabeth Griesinger veuve de M Mathias Pramberger en son vivant négociant à Strasbourg où elle est décédée le 25 mars 1847
L’an 1847, le samedi 3 avril à sept heures du matin, à la requête 1) de Mr Gustave Steinheil, fils négociant demeurant à Rothau, 2) de Mad° Sophie Pauline Steinheil, épouse de M Charles Henri Boegner, professeur au gymnase à Strasbourg qui a ce présent autorise ladite Dame son épouse à l’effet de ce qui suit, les deux demeurans ensemble à Strasbourg, 3) de M Frédéric Hemmet, négociant demeurant en ladite ville agissant comme mandataire de Mad° Julie Emilie Steinheil épouse de M Jacques Christophe Dieterlen, négociant demeurant ensemble à Rothau (…), 4) de Mad. Louise Elisabeth Steinheil, majeure demeurante à Strasbourg, 5) et de Mad. Amélie Clotilde Steinheil, demeurant en la même ville, mineurs émancipée par M Gustave Steinheil, négociant demeurant à Strasbourg son père (…) ladite mineure assistée de M. Sigismond Louis Steinheil, propriétaire demeurant à Strasbourg, son curateur (…) Lesdits Sr Gustave Steinheil fils, D° Boegner, D° Dieterlen, Dlle Louise Elisabeth Steinheil, de Dlle Amélie Clotilde Steinheil, légataires universels chacun pour un cinquième de leur grande tante Mad. Marie Elisabeth Griesinger, décédée veuve de M Mathias Pramberger, en son vivant négociant à Strasbourg, aux termes du testament mystique de cette Dame en date du premier mai 1829, déposé à M° Hickel cidevant notaire à Strasbourg prédécesseur de M° Becker l’un des notaires soussignés suivant acte de suscription reçu par ledit M° Hickel en présence de six témoins le 21 décembre 1829, lesdits acte de suscription et testament ouverts par M. le Président du tribunal civil de Strasbourg le 25 mois dernier qui en a fait la description et en a ordonné le dépôt définitif au rang des minutes dudit M° Becker par ordonnance contenue au procès verbal de présentation et de description dudit testament dressé au greffe du même tribunal ledit jour 25 mars dernier (…) Lesdits légataires universels ont été envoyés en possession de ce legs suivant ordonnance rendue par le Président dudit tribunal le 29 mars dernier.
(…) dans une maison sise à Strasbourg rue des orfèvres n° 1 où elle est décédée le 25 mars dernier

Titres et papiers. Cote première. Maison à Strasbourg, rue des orfèvres N° 2 (…)
Cote deux. Maison à Strasbourg, rue des Hallebardes N° 19 – Trente pièces dont les deux premières sont deux grosses d’un contrat passé devant M° Zimmer Notaire à Strasbourg le 4 février 1815 par lequel feu Mr Pramberger a acquis du Sr Michel Rivage marchand de modes et de D° Marie Rose Muff sa femme une maison avec appartenances & dépendancess sise à Strasbourg rue des Hallebardes N° 19 moyennant le prix de 54.000 francs dont une partie a été déléguée aux créanciers dénommés au dit contrat & le surplus stipulé payé entre mes mains des vendeurs, ledit contrat transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 février 1815 Volume 80 N° 53. (…) La 8° pièce est une expédition d’un contrat passé devant M° Anrich Notaire à Strasbourg le 24 brumaire an onze par lequel ledit Sr Rivage a acquis ledit immeuble. (…) Les requérans déclarent (…) que Made. Pramberger qui possedait également une moitié de la maison dont s’agit comme ayant participé pour pareille portion à la Communauté d’entre elle & son mari défunt est devenue seule propriétaire de ladite maison aux termes de l’acte de cession de droits successions ci-dessus relaté (…) Et que suivant contrat du 7 Mai courant également relaté ci-dessus, la maison en question a été vendue par les dits légataires nommés à Mr Jean Antoine Dirr négociant en cette ville moyennant le prix de 75.000 francs
Cote trois. Immeubles à Rothau (Vosges). Article 1° Un établissement de filature de coton (…) Article 2° Un établissement de tissage mécanique (…) 3° Un établissement de teinture avec une tour à sécher (…) Article 4. Un établissement de blanchiment avec séchoir (…) Article 5. Une maison de maître (…) Article 6. Une autre maison (…)
Cote Quatre. Immeubles à Labroque (Vosges)
Cote Cinq. Immeubles à Rosheim (Bas Rhin). Un établissements de tissage de toile de coton à la main (…)
Cote Six. Immeubles à Grendelbruch (Bas Rhin). Un établissement de de tissage de toile de coton à la main (…)
Cote Sept. Immeubles à Barembach (Vosges)
Cote Huit. Testament de la défunte (…)
Cote Neuf. Papiers de famille. Trois pièces dont les deux premières sont deux expéditions du contrat de mariage de feus M et Mad Pramberger passé devant M° Greiss Notaire à Strasbourg le 13 août 1788. La troisième et dernière pièce une expédition d’un acte passé devant le même Notaire le 7 mars 1789 & contenant l’inventaire des apports desdits défunts
acp 359 (3 Q 30 074) f° 87 du 9 avril – Objets mobiliers 18.784
acp 361 (3 Q 30 076) f° 57-v du 1 juin – Il dépend de ladite succession des marchandises se trouvant à Strasbourg estimées avec celles des précédentes vcations à 239.784 francs. 1) Objets mobiliers se trouvant à Rothau 308.368 francs, 2) autres objets mobiliers se trouvant audit lieu 9401, 3) Marchandises et autres objets mobiliers à Grendelbruch 4288, 4) marchandises et autres à Rosheim 8636, 5) marchandises à Nasswiller 5557, 6) marchandises à Paris en consignation chez Delleterie et Letellier 102.420, 7) Marchandises à Mulhausen en consignation chez Perrot et Compagnie 26.278
Immeubles (…) Valeurs en portefeuille 5314, Débiteurs inscrits au livre des comptes 113.559 de laquelle somme il y a lieu de déduire pour marchandises remboursées et insolvables 21.715 reste 91.843, Débiteurs divers doivent 10.447
Passif hypothécaire 220.000, chirographaire 355.972, Dépenses faites pour le compte de la succession 9667 francs

1847, acp 359 (3 Q 30 074) f° 34 du 25.6.1847
Me Hickel 21 décembre 1829 – Acte de suscription dressé par le notaire rédacteur en présence de six témoins, contenant le testament mystique de Marie Elisabeth Griesinger , Négociant à Strasbourg, veuve de Mathieu Pramberger enregistré ce Jourd’hui aux actes ssp. f° 2

1847 (14.6.), Strasbourg 9 (95), Not. Becker n° 3533
Liquidation et partage de la succession de Marie Elisabeth Griesinger veuve de Mathieu Pramberger en son vivant négociant à Strasbourg
acp 362 (3 Q 30 077) f° 29-v du 16 juin

Les héritiers de Marie Elisabeth Griesinger constituent une société pour exploiter la manufacture de coton établie à Rothau
le 14 juin 1847, Strasbourg 9 (95), Not. Becker n° 3533
Société entre les précédents pour (a) l’exploitation de la Manufacture de coton de Rothau, (b) la vente des marchandises, (c) la dotation à titre de commandite jusqu’à concurrence d’une somme de 30.000 francs de la société qui continuera à Strasbourg de la Maison de commerce Mathieu Pramberger, les susnommés étant légataires universels de Marie Elisabeth Griesinger veuve de Mathieu Pramberger
Conditions. I. La société commencera de la date de l’acte et finira le 30 juin 1857. II. La raison sociale sera Steinheil-Dieterlin et Compagnie et les gérants seront Gustave Steinheil et Dieterlin
acp 362 (3 Q 30 077) f° 31 du 16 juin

Extrait du registre de population. On constate que le futur propriétaire Jean Antoine Dirr était locataire de la maison
Registre de population 600 MW 200. Rue des orfèvres N° 1 (p. 1, i 3)
Pramberger née Griesinger, Marie Elisabeth, 1778, Strasbourg, Marchande, Vv – 25 may 1847, décédée
Dirr, Jn Antoine, 182, Andlau, Rothau, Com. Négoct., Cél. (à Strasbourg depuis) 1820,

Parmi les héritiers du pasteur Jean Jacques Beck figurent les héritiers Steinheil ainsi que les futurs copropriétaires de la maison, Ferdinand Edouard Beck et Charles Auguste Kurtz
1838 (5.12.), Strasbourg 9 (74), Me Becker, n° 8 et n° 143, 144, 147 du 14.1.1839 – n° 324 du 13.6.1839
Inventaire de la succession de Marie Griesinger veuve de Jean Jacques Beck, ministre du culte protestant, décédée le 17 juillet dernier, à la requête de 1. Charles Auguste Beck, candidat en théologie, 2. Ferdinand Edouard Beck, commis négociant, 3. Emile Théodore Beck, candidat en théologie, 4. Gustave Beck, mécanicien, mineur émancipé, assisté de Joseph Guillaume Müller, ancien notaire son curateur,
5. Sigismond Steinheil, négociant, mandataire de Gustave Steinheil, négociant en cette ville se trouvant en ce moment à Rothau tuteur de Gustave Steinheil, Sophie Pauline Steinheil, Julie Emilie Steinheil, Louise Elisabeth Steinheil, Amélie Clotilde Steinheil ses cinq enfants nés de son mariage avec Sophie Beck,
6. Charles Guillaume Walrad Kurtz, ministre protestant, tant en son nom qu’héritier d’Alfred son fils et que tuteur légal de Charles Auguste et Emma Louise ses enfants issus de Julie Wilhelmine Beck,
en présence de 1. Jean Daniel Griesinger, droguiste, tuteur des 5 enfants, 2. Jean Henri Redslob, licencié en droit, tuteur des mineurs Kurtz

Les héritiers vendent les deux maisons contiguës. Celle à l’angle des rues qui portera le n° 32 de la rue des Orfèvres revient au négociant Jean Antoine Dirr moyennant 75 000 francs, celle qui portera le n° 30 au négociant Edouard Beck (Ferdinand Edouard Beck) moyennant 30 700 francs

1847 (7.5.), Strasbourg 1 (101), Not. Rencker n° 19.495
7 mai 1847 – sont comparus 1° Mr Gustave Steinheil, fils Négociant domicilié à Rothau, 2° Dame Sophie Pauline Steinheil, épouse assistée & autorisée de Mr Charles Henri Boegner, Professeur au gymnase protestant à Strasbourg domiciliés ensemble en cette ville, 3° Mr Frédéric Hemmet, négociant domicilié à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de Dame Julie Emilie Steinheil Epouse de Mr Jacques Christophe Dieterlen Négociant domiciliés ensemble à Rothau, de son mari dûment autorisée (…), 4° Mademoiselle Louise Elisabeth Steinheil, majeure d’ans, sans état, domiciliée à Strasbourg, 5. Mr Gustave Steinheil père, ancien Négociant domicilié à Strasbourg, agissant au nom et comme se portant fort avec Mr Gustave Steinheil fils, Mad. Boegner, Made Dieterlen & Dlle Louise Elisabeth Steinheil, de Demoiselle Amélie Clotilde Steinheil leur fille & sœur respective domiciliée à Strasbourg, mineure émancipée (vendre)
à Monsieur Jean Antoine Dirr, Négociant domicilié à Strasbourg où il demeure Rue des Hallebardes Numéro (-) & à Monsieur Edouard Beck, Négociant domicilié aussi en cette ville
A Monsieur Dirr, Une Maison formant le coin de la rue des hallebardes & de la rue des orfèvres où elle est marqué du Numéro un, avec cour, bâtiment dans la cour, remise servant de bucher, d’un côté dans la rue des hallebardes, Mr Christmann,de l’autre dans la rue des orfèvres la Maison qui va être désignée,
& A Monsieur Beck, Une Maison rue des Orfèvres, Numéro 2, tenant d’un côté à la maison présentement vendue à Mr Dirr, de l’autre à la veuve Wolff, pardevant la rue des Orfèvres, par derrière la cour de la maison sont M. Dirr est acquéreur.
Etablissement de la propriété. Mr Steinheil fils, les Dames Boegner & Dieterlin & la Demoiselle Louise Elisabeth & Amélie Clotilde Steinheil sont propriétaires des Maisons vendues à MM. Dirr & Beck pour les avoir recueillies dans la succession de Dame Marie Elisabeth Griesinger décédée veuve de Mr Mathias Pramberger, en son vivant Négociant à Strasbourg, en leur qualité de légataires universels institués par ladite Dame aux termes de son testament fait dans la forme mystique le premier mai 1829, déposé à M° Hickel lors notaire à Strasbourg suivant acte de suscription dressé par ledit notaire en présence de six témoins le 21 décembre 1829. Lequel testament après avoir été ouvert par M. le Président du Tribunal civil de Strasbourg a été déposé au rang des minutes de M° Becker Notaire en cette ville & successeur immédiat de M° Hickel en vertu de l’ordonnance contenue au Procès verbal de présentation & d’ouverture de ce testament, dressé par le Magistrat susdit le 25 mars dernier. Il a été enregistré à Strasbourg le 25 mars dernier folio 2 recto. Et les légataires susdits ont été envoyés en possession de la succession délaissée par Mad. veuve Pramberger aux termes d’une ordonnance rendue le 29 mars dernier par M. le Vice président du Tribunal civil de première instance de Strasbourg faisant fonction de Président.
Feu les époux Pramberger avaient acquis la Maison présentement vendue à M Dirr du Sr Michel Rivage alors Marchand de modes à Strasbourg & de Dame Marie Rose Muff sa femme suivant Contrat passé devant M° Zimmer & son collègue notaires à Strasbourg le 4 février 1815 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques à Strasbourg le 13 du même mois volume 80 Numéro 53. M. Rivage avait lui-même acquis cet immeuble suivant Contrat passé &devant M° Anrich notaire à Strasbourg le 24 brumaire an 11 enregistré le 29 du même mois
Quant à la Maison Rue des Orfèvres Numéro 2 présentement vendue à M Beck, les époux Pramberger l’avaient acquise de Dame Susanne Marguerite Stuber épouse de M. François David de Sachs, ancien officier de cavalerie & du Sr Jacques Schatz Négociant demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Lcombe lors Notaire en cette ville le 29 janvier 1790.
Enfin Mde veuve Pramberger était elle-même devenue propriétaire de la part appartenant à feu son mari dans lesdits immeubles au moyen de la vennte qui lui a été faite par les héritiers dudit Sr Pramberger des biens composant sa succession suivant acte passé devant Me Zimmer lors notaire à Strasbourg le 24 octobre 1817 enregistré
Charges, clauses et conditions (…) Font partie de la vente tout ce qui d’après la Loi est à considérer comme étant de nature immobilière ainsi que les chantiers qui peuvent se trouver actuellement dans les caves de l’une & de l’autre maison, enfin les comptoirs rayons & casiers garnissant les boutique & Magasin de la Maison acquise par M. Dirr & de celle acquise par M. Beck (…)
Le prix de vente est fixé pour la Maison acquise par M. Dirr à la somme de 75.000 francs
a pour celle acquise par M. Beck à 30.700 francs, ensemble 105.700 francs
acp 361- (3 Q 30 076) f° 3

Jean Antoine Dirr hypothèque la maison au profit du receveur général Henri Durrieu

1848 (9.5.), Strasbourg 1 (103), Not. Rencker n° 19 988
Crédit de 50.000 fr. – a comparu M. Jean Antoine Dirr, négociant domicilié à Strasbourg
lequel a declaré que M. Henri Durrieu Receveur général du Bas Rhn domicilié à Strasbourg, ci présent, ayant consenti à lui ouvrir un crédit jusqu’à concurrence d’un capital de 50.000 francs (…)
hypothèque. 1° Une Maison formant le coin de la Rue des Hallebardes & de la rue des Orfèvres où elle est marquée du N° 1, avec cour, bâtiment dans la cour, remise servant de bucher, d’un côté dans la rue des Hallebardes M Christmann de l’autre dans la rue des orfèvres M. Beck. M. Dirr est propriétaire dudit immeuble pour en avoir fait l’acquisition de Dame Marie Elisabeth Griesinger Veuve de M. Mathieu Pramberger en son vivant négociant à Strasbourg en Vertui du contrat de vente passé devant M° Rencker l’un des soussignés Notaires & son Collègue le 7 mai 1847 enregistré & transcrit. Il déclare que cette Maison est encore grevée d’un privilège de 70.000 francs
Arrondissement de Schlestatt. 2°Une forge et taillanderie avec bâtiments servant à aiguiseroe; martinet, maison d’habitation (…) à Andlau canton dit Hammerschmitt (…)

Jean Antoine Dirr, Ferdinand Edouard Beck, Gustave Steinheil et Jacques Christophe Dieterlen prorogent la société qu’ils ont établie par acte passé en 1847
1857 (8.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 125 (3 Q 31 624) f° 92-v du 19.9.
Le 8 août 1857. Prolongation de société – Entre les soussignés Jean Antoine Dirr, Ferdinand Edouard Beck, les deux négociants domiciliés à Strasbourg et Gustave Steinheil et Jacques Christophe Dieterlen, négociants domiciliés à Rothau canton de Schirmeck, des deux derniers agissant au nom de leur maison de commerce établie à Rothau sous la raison G. Steinheil, Dieterlen et Compagnie successeurs de M. Pramberger
Il a été convenu que la société formée entre eux sous la raison Dirr Beck et Cie par acte s.s.p. en date du 14 juin 1847, enregistré à Strasbourg le 18 du même mois, pour le commerce des étoffes de laine, de coton et de soie, et autres objets sont le terme était fixé au 30 juin 1857 est prolongé de trois ans sous les mêmes clauses et conditions, soit jusqu’au 30 juin 1860

Né en 1802, le négociant Antoine Dirr épouse en 1860 Louise Dirr née en 1827
1860 (6.10.), Strasbourg 1 (169), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 1310
Contrat de mariage – Ont comparu Monsieur Jean Antoine Dirr, ancien négociant domicilié et demeurant à Strasbourg d’une part
et Mademoiselle Louise Dirr, majeure jouissant de ses droits, domiciliée et demeurant en ladite ville
acp 492 (3 Q 30 207) f° 29-v du 10.10. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports de la future consistent en une somme de 5000 francs
les apports du futur consistent 1) deux Maisons sises à Andlau, 2) 42 ares 50 prés dit ban, 3) maison et créances 576.792 francs
Donation par le futur à la future de l’usufruit de toute sa succession et par la future épouse au futur époux de la propriété de toute sa succession en cas d’existence d’enfant ces donations subiront la réduction voulue par la loi.

Mariage, Strasbourg (n° 484)
Du 8° jour du mois d’octobre 1860. Acte de mariage de Jean Antoine Dirr, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 germinal an X (25 mars 1802) à Rothau (Vosges) domicilié à Strasbourg, propriétaire, fils de feu Dominique Dirr, maréchal ferrant décédé à Andlau (Bas-Rhin) le 8 décembre 1856 et de Marie Agathe Boll, sans profession domiciliée à Andlau et de Louise Dirr, majeure, née hors le mariage le 8 mai 1827 à Andlau (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de Françoise Dirr, sans profession domiciliée à Andlau, ci présente et consentante – il a été passé le 6 de ce mois un contrat de mariage devant Me Ritleng notaire à Strasbourg

1868 (14.11.), Ritleng aîné
Dépôt du testament olographe de Jean Antoine Dirr propriétaire à Strasbourg, ledit &tesr& en date du 27 octobre 1868 enregistré cejourd’hui
acp 578 (3 Q 30 293) f° 16 du 16.11.
1869 Enregistrement de Strasbourg, ssp 150 (3 Q 31 649) f° 27 du 16.11.
Testament – Jean Antoine Dirr propriétaire ancien négociant, 27 octobre 1861

Jean Antoine Dirr meurt en 1868 en délaissant une fille
1868 (21.12.), Strasbourg 1 (184), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 6231
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Antoine Dirr et Louise Dirr
L’an 1768, Lundi 21 décembre à neuf heures du matin en l’étude de M. A. Ritleng aîné, à la requête et en présence de Madame Louise Dirr, veuve de Monsieur Jean Antoine Dirr, en son vivant propriétaire ancien négociant, domicilié et demeurant à Strasbourg, agissant 1. en son nom personnel A. à cause de la Communauté de biens qui a existé entre elle et M. Dirr son mari décédé à Strasbourg le premier novembre 1768, aux termes de leur contrat de mariage dressé par le soussigné notaire Ritleng le 6 octobre 1860 enregistré, B. à raison des reprises qu’elle peut avoir à exercer tant sur la dite Communauté que contre la succession de son mari pour propres inexistants, C. Et en outre en qualité de légataire à titre particulier du défunt aux termes d’un testament olographe de ce dernier en date du 27 octobre 1868, et de légataire d’un quart en propriété et d’un quart en usufruit dudit défunt aux termes d’un codicill fait en la forme olographe le 28 du même mois, Les dit testament et codicille (…) déposés conformément à l’ordonnance de Monsieur le Président du Tribunal civil de première instance de Strasbourg en date du 6 novembre dernier en l’étude du soussigné notaire Ritleng aîné
2. comme mère et mère et tutrice légale de Marie Blanche Agathe Dirr sa fille encore mineure issue de son mariage avec feu Monsieur Jean Antoine Dirr, 3. Enfin comme ayant la jouissance légale des Biens de son enfant mineur jusqu’à son âge de 18 ans – Et en présence de Monsieur Joseph Clog-Mertian, Propriétaire Chevalier de la Légion d’Honneur domicilié et demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur de ladite mineure Dirr

Contrat de mariage du défunt (…)
acp 579 (3 Q 30 294) f° 62 du 23.12. (succession déclarée les 7 & 8 avril 1869) – Mobilier propre 2109, Reprises 367.772
(vacation du 9 mars) acp 581 (3 Q 30 296) f° 50-v du 11.3.1869 – communauté, argent comptant 3000, Une propriété sise à Steinbourg, Deux portions de jardin audit lieu, 16 ha 65 a 85 terre et broussailles dit ban
Succession. Une forge à trois marteaux sise à Andlau – créances 178.680
et immeubles dépendant de la succession de François Dirr vivant maire à Andlau décédé le 8 mai 1868
Reprises du défunt, 194.903

Liquidation
1870 (17.3.), Strasbourg 1 (186), Not. Alfred Ritleng aîné n° 6900
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Jean Antoine Dirr, vivant propriétaire à Strasbourg et Louise Dirr sa veuve et de la succession dudit Dirr décédé à Strasbourg le premier novembre 1868.
Objet de la présente liquidation. Le but des présentes étant de procéder à la liquidation & au partage des valeurs purement mobilières des communauté et succession (…)
acp 592 (3 Q 30 307) f° 11-v du 22.3. – Communauté, argent 5804, créances et intérêts 929, total 6734
Masse passive, reprises de la veuve 5000, reprises du défunt 191.903, total 199.903 – déficit 193.169
Succession. Masse active 1) actions de la banque de France 10.880, 2) créances 183.680, 3) Mobilier 6704, total 190.414 – Masse passive 8002 – Reste 182.411

Louise Dirr meurt en 1876
1876 (24.5.), Me Ritleng n° 9637
Inventar des Nachlaßes der zu Straßburg am 30. April 1876 verstorbenen Luise Dirr Wittwe des Johann Anton Dirr, lebend Rentnerin zu Straßburg
acp 652 (3 Q 30 367) f° 55 du 1.6. – Auf Ansuchen von Julius Goerner, Architecte zu Straßburg, als Vormund von Marie Blanche Agathe Dirr, einzige Erbin ihrer verstorbenen Mutter
Baares Geld 609 Mark
(Fortsetzung vom 31. Mai n° 9649) acp 652 (3 Q 30 367) f° 67-v du 8.6. (Nachlass erklärt den 2. Oct. 1875. 405 B. 121) Mobiliar Gegenstände des Nachlasses M. 2932
(Fortsetzung vom 20. Juni) acp 652 (3 Q 30 367) 95-v du 23.6. – Zusammenwerth der Mobilien 4425, Alrte Garde Robe 47, Silber Geschirr 1143 – Gesamtesumme 5616
(Fortsetzung vom 29. September n° 9637) acp 655 (3 Q 30 370) f° 86-v du 2.10. – Forderungen des Nachlasses & Werthschaften M. 72.594
Forderungen der minderjährigen Tochter, welche ihr der Theilung vor Notar Ritleng vom 17. Maÿ 1870 zugetheilt 109.446
Forderung an Nathan Bloch, Gastwirt & Metzger Zu Zabern & Louis Pflieger Wirt zu Straßburg laut Privatkauf hier registrirt am 25. Juli 1876 Bd. 168. f° 62 v° wovon ¼. zum Nachlass gehört, im Gantzen M. 7200, hievon ¼. dem Nachlass 1800 nebst Zins vom 12. Mai 1876 an
Fordrung derselben an August Kolwarth von Barr laut Act vor Notar Dangelser zu Andlau vom 1 September 1874. 16.000, Zins 533
Liegenschaft des Nachlasses, Wiese Bann Andlau
Ein Gut bestehend aus Herschaftshaus, Remise, Stall, Hof, Lust, Gemüß, Bau-garten, gelegen zu Steinburg
Passiv Schulden 992

Jean Antoine Dirr vend la maison aux négociants Ferdinand-Edouard Beck et Charles-Auguste Kurtz moyennant 150 000 francs

1860 (14.8.), Strasbourg 9 (120), Not. Becker n° 8759
A comparu Mr Jean Antoine Dirr négociant demeurant à Strasbourg (déclare vendre)
à M.M. Ferdinand-Edouard Beck et Charles-Auguste Kurtz tous deux négociants demeurant à Strasbourg, M. Kurtz précédemment à Paris et les deux à ce présents et acceptant.
Désignation. Une maison sise à Strasbourg et formant le coin de la rue des Hallebardes et de celle des Orfèvres, marquée dans la première rue du N° 13 précédemment du N° 19 et dans la seconde du N° 32 précédemment du N° 1, avec cour, bâtiment de derrière, remise servant de bûcher et autres appartenances, dépendances tenant dans la rue des Hallebardes à M. Christmann et dans la rue des Orfèvres à une maison appartenant à M. Beck l’un des acquéreurs (…) il est bien entendu que les objets mobiliers tels que comptoir, armoires et autres semblables que M. Dirr a fait placer dans la maison vendue et qui ont servi à l’exploitation du commerce que lui et M. Beck ont exercé jusqu’à présent ne sont pas compris dans la présente vente.
Etablissement de la propriété. M. Dirr a acquis l’immeuble vendu 1) de M. Gustave Steinheil fils Négociant demeurant à Rothau, 2 de Mad. Sophie Pauline Steinheil épouse de M. Charles-Henri Boegner, professeur au gymnase protestant de Strasbourg demeurant ensemble en cette ville, 3) de Mad. Julie Emilie Steinheil épouse de M. Jacques-Christophe Dieterlin, négociant, demeurant ensemble à Rothau, 4) de Madlle Louise-Elisabeth Steinheil, majeure sans état demeurant à Strasbourg, 5) et de Madlle Amélie-Clotilde Steinheil, mineure émancipée demeurant en la même ville au nom de laquelle ont agi M. Gustave Steinheil père ancien négociant demeurant à Strasbourg, ledit sieur Gustave Steinheil fils, mesdites dames Boegner, Dieterin et Dlle Louise-Elisabeth Steinheil qui se sont portés solidairement fort pour elle aux termes d’un contrat passé devant M° Rencker notaire à Strasbourg le 7 mai 1847 dûment enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois volume 460 numéro 68 avec inscription d’office. Le prix de cette acquisition était de 75.000 francs (…)
Lesdits sieur Steinheil fils, dames Boegner et Dieterlin et les deux demoiselles Steinheil étaient devenues propriétaires dudit immeuble comme l’ayant recueilli dans la succession de Mad. Marie-Elisabeth Griesinger, veuve de M. Mathieu Pramberger, en son vivant négociant à Strasbourg, dont iles étaient les légataires universels aux termes du testament de cette Dame fait dans la forme mystique le premier mai 1829 déposé à M° Hickel, notaire à Strasbourg suivant acte de suscription dressé par ce notaire en présence de six témoins le 21 décembre de la même année, lequel testament après avoir été ouvert par M. le président du tribunal civil de Strasbourg a été déposé au rang des minutes dudit M° Becker en vertu de l’ordonnance contenue au procès verbal de présentation et d’ouverture de ce testament, dressé par ledit magistrat le 25 mars 1847 (…) enregistré à Strasbourg le 25 mars dernier folio 2 recto. Et les légataires universels de Mad. Pramberger ont été envoyés en possession de la succession délaissée par cette dame aux termes d’une ordonnance rendue le 29 mars 1847 par M. le Vice président du susdit tribunal faisant fonction de président.
Feu les époux Pramberger étaient devenus propriétaires dudit immeuble au moyen de l’acquisition que le mari en avait faite pendant la durée de leur union du sieur Michel Rivage marchand de modes à Strasbourg et de dame Marie Rose Mouff sa femme suivant contrat passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 4 février 1815 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 13 du même mois volume 80 numéro 53 avec inscription d’office. Le prix de cette acquisition qui était de 54.000 francs (…). Mad. veuve Pramberger était devenue propriétaire de totalité dudit immeuble par suite de l’acquisition de la part qui en appartenait à son mari qu’elle a faite des héritiers de ce dernier qui étaient De Anne Barbe Pramberger sœur germane dudit défunt épouse de M. Louis Riesch passementier, et Dlle Anne Marie Weisshaeuplin, sœur utérine du même fille majeure tous demeurant à Lindau, souveraineté ed Bavière, aux termes d’un transport de droits successifs passe devant ledit M° Zimmer le 24 octobre 1817. Ledit sieur Rivage avait déclaté au contrat de vente susrelaté du 4 février 1815 avoir acquis l’immeuble par lui vendu à M. Pramberger des héritiers Leroux après le décès de dame Marie Elisabeth Spoor épouse en premières noces du sieur Rivage et avant son convol en secondes noces suivant contrat de vente passé au profit du St Rivage devant M° Anrich notaire à Strasbourg le 24 brumaire l’an XI – Prix, 150.000 francs
acp 490 (3 Q 30 205) f° 100 du 17.8.

Dans l’acte de société qui reconduit l’ancienne société Dirr, Beck et compagnie, Ferdinand Edouard Beck apporte la maison sise 30, rue des Orfèvres, Ferdinand Edouard Beck et Charles Auguste Kurtz le n° 32. Lors de la dissolution, Ferdinand Edouard Beck sera tenu de louer ou de vendre à Charles Auguste Kurtz les maisons mises en société.

1860 (14.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 132 (3 Q 31 631) f° 17 à 18-v du 16.8.
Le 14 août 1860. Acte de société – Les soussignés 1° M. Ferdinand Edouard Beck, négociant à Strasbourg, 2° M. Charles Auguste Kurtz, négociant en la même ville, précédemment à Paris, 3° M. Jean Antoine Dirr, négociant au dit Strasbourg 4. Et M. M Gustave Steinheil et Jacques Christophe Dieterlen, négociants et fabricants à Rothau canton de Schirmeck, des deux derniers agissant au nom et pour le compte de leur maison de commerce établie à Rothau sous la raison G. Steinheil, Dieterlen et Compagnie successeurs de M. Pramberger dont ils ont tous deux la signature
Ont établi entre eux une société commerciale sous les conditions suivantes. Art 1. (…) société ayant pour objet le commerce des étoffes de laine, de coton et de soie, mousseline, batiste, dentelles, des articles de broderie et de passementerie et en général de tout ce que comporte la nouveauté
Article 2. Cette société sera censée avoir commencé le premier juillet 1860 et elle durera jusqu’au 30 juin 1870, sauf cas de dissolution antérieure ci après convenu.
Article 3. La raison sociale sera Beck, Kurtz et Compagnie
Article 6. Enfin M. M. Beck et Kurtz mettent en société, mais en usufruit seulement et en s’en réservant la propriété, savoir
les deux ensemble, la maison avec dépendances située à Strasbourg rue des hallebardes N° 13 ancien N° 19, ayant son entrée principale rue des Orfèvres N° 32 ancien n° 1.
Et M. Beck seul la maison et dépendances sise dans ladite rue des orfèvres N° 30. ancien n° 2. (…)
L’effet de la présente société devant remonter au premier juillet 1860, la société présentement établie, ne sera que pour continuer les écritures que M. M Beck & tenues au nom de l’ancienne société Dirr, Beck et compagnie (…)
Lors de ladite dissolution de société, M. Beck ou ses héritiers seront tenus de louer pour dix ans ou de vendre à M Kurtz, au choix de celui-ci, la maison et la part de maison dont M. Beck a mis l’usufruit en société, ainsi qu’il est dit ci-dessus. Si M. Kurtz opte pour le bail, il sera fait celui de la maison rue des Orfèvres N° 30 à raison d’un loyer annuel de 3000 francs et celui de la moitié de la maison rue des Hallebardes N° 13 et rue des Orfèvres N° 32 à raison d’un loyer annuel de 5000 francs, le tout outre les contributions, loyer qui sera payable de trois mois en trois mois.
Si au contraire il opte pour la vente, elle aura lieu, celle de la maison rue des Orfèvres N° 30 pour le prix de 60.000 francs et celle de la moitié de la maison rue des Hallebardes N° 13 et rue des Orfèvres N° 32 pour le prix de 90.000 francs

1860 (6.10.) Me Becker
Dépôt par Ferdinand Edouard Beck de l’acte de société du 14 août 1860
acp 492 (3 Q 30 207) f° 23-v du 8.10. –

Nouvel acte de société passé entre les mêmes en 1872, aux mêmes conditions
1872 (26.12.), Strasbourg 9 (134), Not. Becker (Geoffroi)

Acte de société – Ont comparu 1. Monsieur Ferdinand Edouard Beck, Négociant, 2. Monsieur Charles Auguste Kurtz, Négociant, 3. Et Monsieur Charles Henri Boegner, professeur honoraire au gymnase protestant de Strasbourg, tous demeurant en cette ville, lesquels, voulant établir entre eux une société commerciale, en ont arrêté les conditions de la manière suivante
Article premier. Il est formé par les présentes entre les comparants une société ayant pour objet le commerce des étoffes de laine, de coton et de soie, mousseline, batiste, dentelles, des articles de broderie et de passementerie et en général de tout ce que comporte la nouveauté
Article 2. Cette société sera censée avoir commencé le premier juillet 1872 et elle durera jusqu’au premier juillet 1873. Le siège et le domicile social seront à Strasbourg
Article 3. La raison et la signature sociale seront  » Beck Kurtz et compagnie  » (…)
Article 6. Enfin M. M. Beck et Kurtz mettent en société, mais en usufruit seulement et en s’en réservant la propriété, savoir
1. Les deux ensemble, la maison avec dépendances située à Strasbourg rue des hallebardes N°& 13 autrefois N° 19, ayant son entrée principale rue des Orfèvres N° 32 autrefois n° 1.
Et M. Kurtz seul la maison avec dépendances sise dans ladite rue des orfèvres N° 30. précédemment n° 2. (…)
Article 8. L’effet du présent acte de société devant remonter au premier juillet 1872, la société présentement établie, pour faciliter ses écritures ne fera que continuer celle que M. M Beck & Kurtz ont tenues au nom de l’ancienne société Beck, Kurtz et compagnie
Article 14. M. Kurtz aura la faculté, après la dissolution de la société, quelle qu’en soit la cause, de continuer le même commerce, il pourra par la suite se faire abandonner la totalité des marchandises (…) Lors de ladite dissolution de société, M. Beck ou ses héritiers seront tenus de louer pour dix ans ou de vendre à M Kurtz, au choix de celui-ci, la maison et la part de maison dont M. Beck a mis l’usufruit en société, ainsi qu’il est dit ci-dessus. Si M. Kurtz opte pour le bail, il sera fait celui de la maison rue des Orfèvres N° 30 à raison d’un loyer annuel de 3000 francs et celui de la moitié de la maison rue des Hallebardes N° 13 et rue des Orfèvres N° 32 à raison d’un loyer annuel de 5000 francs, le tout outre les contributions, loyer qui sera payable de trois mois en trois mois.
Si au contraire il opte pour la vente, elle aura lieu, celle de la maison rue des Orfèvres N° 30 pour le prix de 70.000 francs et celle de la moitié de la maison rue des Hallebardes N° 13 et rue des Orfèvres N° 32 pour le prix de 90.000 francs
acp 610 (3 Q 30 325) f° 99 du 2.1.1873



2, rue des Chandelles


Rue des Chandelles n° 2 – IV 411 (Blondel), N 907 puis section 60 parcelle 19 (cadastre)

Maison dite Zum kleinen Schläffer (au Petit dormeur), transformée vers 1780, démolie en 1920

Chandelles 6, 4 (1 Fi 23, 21)
La maison est la troisième à partir de la gauche, façade claire dont on voit trois fenêtres à chaque étage (vers 1907, AMS cote 1 Fi 23)
Même endroit en octobre 2013

Le pelletier Mathias Lindauer est propriétaire de la maison au début du XVII° siècle. Elle est appelée à la fin du siècle zum Kleinen Schläffer (au Petit dormeur) et sa voisine au coin des rues zum grossen Schläffer (au Grand dormeur). Elle appartient alors au tonnelier Louis Bœgner (1683), au tonnelier catholique Jean Jacques Schmitz (1703) puis à l’ancien soldat devenu fripier Moïse Murat dit la Coste. Le prix de vente est d’environ 400 livres dans la première moitié du XVIII° siècle. La manante réformée Anne Marie Becker l’acquiert en 1737 et en transmet la propriété à sa fille qui épouse l’orfèvre Jean Nicolas Barbett. Le marchand de verre Jean Kieffer conclut en 1783 un accord avec deux de ses voisins au sujet de la cour commune et du puits qu’ils y ont aménagé à frais communs. Il vend ensuite la maison à l’orfèvre Geoffroi Barbett, fils des précédents propriétaires, pour la somme de 750 livres, soit deux fois la valeur antérieure, indice de transformations importantes.

188 Elévations l-o
La rue des Chandelles traverse verticalement l’image en son milieu. La maison est la deuxième de l’alignement de droite. Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 188 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est celle à gauche du repère (n) : porte d’entrée et trois fenêtres au rez-de-chaussée, trois étages à quatre fenêtres chacun et toiture à un niveau de lucarnes. La cour T représente l’arrière (2-3) du bâtiment sur rue, une remise (3-6) au sud de la cour et le bâtiment arrière (8-9).
La maison porte d’abord le n° 16 (1784-1857) puis le n° 2.


Cour T

Propriété des serruriers Philippe Mathias Gall (1810) puis Jean Théophile Heid (1826), la maison comprend toujours un atelier de serrurier au rez-de-chaussée après la mort du relieur Jean Jacques Riehl qui l’a acquise en 1829. La vente de 1835 mentionne la cave solivée et deux petits bûchers dans la cour où se trouvent des latrines et un puits communs à trois maisons. Les propriétaires suivants en font un immeuble de rapport sans y habiter eux-mêmes. Ancien locataire, le marchand de chiffons Lazare Bloch habite à nouveau lui-même la maison qu’il achète en 1870. Ses deux enfants la vendent en 1919 à la Ville de Strasbourg qui la fait démolir l’année suivante. Le terrain est réuni en 1927 à plusieurs autres contigus où sera construit le bâtiment actuel.

février 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1610 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Mathias Lindauer, pelletier, et (1586) Catherine Musel – luthériens
1624 h Christophe Feder, pelletier, et (1624) Catherine Musel veuve de Mathias Lindauer – luthériens
1683 v Louis Bœgner, tonnelier, et (1683) Anne Marie Burckhardt (propre à la femme) – luthériens
1703 v Jean Jacques Schmitz, tonnelier, employé à la Grue, et (1696) et Marie Sara Satz – catholique et luthérienne convertie
1714 v Moïse Murat dit la Coste, frippier, et (1702) Marie Barbe Schwab – catholiques
1730 v Pierre Veaux, revendeur, et (1717) Susanne Petit veuve du tonnelier Mathias Kempff – catholiques
1731 v Pierre Joseph Rossel, revendeur, et (1729) Chrétiene Trimbach, (1734) Catherine Colin puis (1735) Catherine Susanne Villard – catholiques
1737 v Jean Melchior Stutz, tailleur, manant, et (1690) Anne Siller, luthérienne veuve du tailleur Conrad Maas, (1708) Salomé Hauser puis (1710) Anne Marie Becker (propre à la veuve) – réformés
1742 h Nicolas Barbet, orfèvre, et (1734) Marie Elisabeth Stutz – réformés
1770* v Jean Kieffer, vitrier, et (1748) Marie Madeleine Janus – luthériens
1787 v Geoffroi Barbett, orfèvre, célibataire († 1797) – réformé
1797 h Marie Elisabeth Barbett femme (1776) du marchand Charles Geoffroi Kraussert puis (1799) de l’orfèvre Louis Brantz – luthériens
1810 v Philippe Mathias Gall, serrurier, et (1803) Catherine Marguerite Müller
1826 v Jean Théophile Heid, serrurier, et (1823) Hélène Sophie Hartschmidt
1829 v Jean Jacques Riehl, relieur puis libraire, et (1787) Marguerite Salomé Rapp puis (1806) Marguerite Salomé Siegfried
1835 v Bernard Half (Isaac Baruch), propriétaire, et (1803) Ester Samuel puis (1814) Caroline Netter
1843 v Louis Diemant, propriétaire, et (1840) Anastase Charlotte Ranz
1851 v Gaspard Jean Georges Müller, commerçant, et Thérèse Neff, de Mulhouse
1859 v Jean Frédéric Mann, boucher, et (1849) Sophie Kæss
1870 v Lazare Bloch, marchand de chiffons, et (1860) Pauline Kahn
1913* h Emanuel Marcel Bloch, voyageur de commerce, et Gabrielle Bloch femme de Henri Jacob
1919 v Ville de Strasbourg

Valeur vénale de la maison : 400 livres en 1714, 450 livres en 1730, 400 livres en 1731, 475+37 puis 750 livres en 1787

(1765, Liste Blondel) IV 411, Jean Kieffer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Kieffer, 3 toises, 3 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 907, Halff, Bernard – maison, sol – 1,05 are

Locations

1694, Geoffroi Bœris, cordonnier
1713, Jean Charles Schwing, revendeur
1846, Guillaume Birong, maître serrurier
1856, Joseph Auguste Krug et Marie Salomé Muths
1864, Lazare Bloch, marchand de chiffons (futur propriétaire)

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue de la Chandelle

nouveau N° / ancien N° : 31 / 16
Gall
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois bon état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 265 case 2

Half Bernard à Strasbourg
Diemant Louis, propriétaire, rue Brulée 25 (1845) / faub. de pierres 67

N 907, maison, sol, R. des chandelles 16
Contenance : 1,05
Revenu total : 85,54 (85 et 0,54)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1017 case 2

Diemant Louis, propriétaire
1860 Mann, Jean Frédéric, Boucher
1871 Bloch Lazare, marchand de chiffons
1902 Bloch Lazarus, Wittwe Eva genannt Elise geb. Kuhn
(ancien f° 765)

N 907, Rue des Chandelles 2, Maison, sol
Contenance : 1,05
Revenu total : 85,54 (85 et 0,54)
Folio de provenance : (265)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre allemand, registre 32 p. 386 case 4

Parcelle, section 60, n° 19 – autrefois N 907.p, N 907.p
Canton : Heiligelichtergasse Hs N°2
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,41
Revenu : 550 – 800
Remarques : 1927 porté p. 387 c. 3 – 1920 Abbruch

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1920), compte 1864
Bloch Lazarus Wwe
1913 Bloch Emanuel Marzellus, Reisender u. Bloch Gabrielle
(gelöscht 1920)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1920), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 110 Rue de la Chandelle, p. 188

16
Pr. Barbette Geoffroi, Orfèvre – Echasse
loc. Held, Jean, formier – Moresse
loc. Bauer, Daniel, Tailleur – Tailleurs
(ajout) loc. Krausert, Marie Elisabeth, Bourgeoise

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Heiligenlichtergasse (Seite 58)

(Haus Nr.) 2
Bloch, Lumpenhändl. E 01
Perot, Wwe. 2
Meyer, Althändler. 3


Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissants, la maison appartient en 1620 à Mathias Lindauer et en 1638 à Christophe Feder.
Originaire de « Wetthofen » en Autriche, le pelletier Mathias Lindauer épouse en 1586 Catherine, fille du marchand de fromage Jean Musel, et devient bourgeois une semaine plus tard

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 356, n° 44)
1586 Matthis Lindawer von wetthoffen in Osterich ein Kursner vnd Catharina Hans Musels des keßmans hinderlaßene tochter. Eingesegnet Montag den 20 Junÿ, Außgang am holtzmarck * (i 186)

2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 564
Matthis Lÿndwauwer der Kürßner, Hat das Burgerrecht empfangen von Catharina Michel Hansen des Käßgremppen dochter, seÿner Ehelichen Haußfrauwen vnd will zu den Kürßnern diene. Act. den 27.t Junÿ 86.

La veuve de Mathias Lindauer se remarie en 1624 avec Christophe Feder, pelletier originaire de Silésie (« Landshut »)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 37, n° 81)
1624. Christoff Feder Von Landtshut in der Schlesi der Kürßner, Michel Federers des Schumachers Ehelicher Sohn Undt Catharina Matheis Lindawer des Kürßners hinderlaßene Wittib. Eingesegnet Montag 23. Aug. (i 20)

Les Quinze dispensent Christophe Feder des six derniers mois de compagnonnage. Il argue qu’il a été garde au service de la ville pendant 17 mois, qu’il a exercé pendant ce temps le métier de pelletier et qu’il ne pourra subvenir aux besoins de la veuve chargée de trois enfants qu’il a épousée s’il ne peut avoir des employés
1625, Protocole des Quinze (2 R 53)
Christoph Federmann Ca. Kürschner Zunfft. 24.
(f° 24) Mittw 5. Februarÿ – Erschienen Christoph Federmann beneben seinen beÿstandt hannß helbecken vbergibt Vnderthänig Suplicationem pit abhör vndt g. willfahrung, begert darinnen weil er gleichwohl crafft Art. nit Zweÿ Jahr ufm handwerck nach seinen lehrjahren Zugebracht, hat er doch 17. Monat für einen Quardi Knecht alhie gedinet, die laubertag mit Kürschner arbeit allzeit fleißig bedient, vndt nit mehr allß ein halb Jahr an den Zweÿ Jahren einzubring. wann Er aber ein Kürschners wittib geheürathet die Ihme dreÿ Kinder Zugebracht vnd ohne gesindt solche Zu ernehren nit weiß, alß pit er mit Ihme der Zeit halb gl. Zu dispensiren, weil es allein vmb ein halb Jahr Zuthun auch crafft scheins so er produciret, vorm Grossen Rath d. burgerrecht erhalten & Erkandt daß mit Ihme dispensiren vnd daß halbe Jahr ver Ehrt sein soll.

Christophe Feder devient bourgeois par sa femme Catherine veuve de Mathias Lindauer
1625, 4° Livre de bourgeoisie p. 74
Christoph Feder d. Kürßner Von d. Landtshutt In d. Schleßien, empfangt d. Burg. recht Von Catharin Mathis Lindenawers deß Kurßbers sellig hind.laßene wittin, Wüll beÿ den Kürschnern Zunfftig sein den 3 Februarÿ Aô 1625.

Le notaire Daniel Brand hypothèque une somme garantie sur la maison de feu le pelletier Mathias Lindauer. Il s’agit soit de la maison précédente soit d’une autre dont l’arrière donne sur les maisons qui s’ouvrent sur la place des Cordeliers.

1634 (4. Septembris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 609
Erschienen herr Daniel Brand der Notarius burger Zu Str. hatt
in gegensein weÿl. Elisabeth Lupfsteinin see. substituirter Testaments Erbin Susanna Löwin, Wendling Samsons burgers Zu Liechtenaw ehelicher haußfrawen, mit beÿstand herrn Sebastian Branden Alter grossen Rhats Verwanthen alß besagter Lupfsteinn Testamentÿ wie auch gedachten ihres haußwürths – schuldig 150. pfund
zu vnderpfand verlegt (…) Item XXI lb d capital Ane 105. lb d mehren Summen, so vff Mathiß Lindawers deß Kürschners see: Behausung alhie hinder der Kürschner Zunffstuben gelegen Jährlich vf Pauli Bekehrung (…) welche ietzgesetzte beede hauptgüeter Er Nots. Brand von weÿl. Daniel Ösinger dem altern seinem Großvater see: ererbt (…)

Les héritiers du tisserand Daniel Gros, ceux du notaire David Œsinger et Elisabeth Bæhr vendent la maison appelée zum kleinen Schläfer (au petit dormeur) à Anne Marie, fille du tonnelier Tobie Burckhardt, assistée de son fiancé Louis Bœgner. Les vendeurs sont devenus propriétaires de la maison d’une manière non élucidée.

1683 (18. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 379
Jacob Männel der Jünger Rothgerber alß Vogt weÿl. Daniel Grosen deß Wollenwebers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder, ferners herr Daniel Ösinger Schaffner des Closters St. Margarethæ und Agneßen alß Vogt weÿl. herren David Ösingers geweßenen Notarÿ nunmehr seel. nachgelaßener Kinder, wie auch für sich selbsten, und im nahmen seiner geschwisterd, und herr Thomas Caspar der handelßmann alß Vogt Elisabethæ Bährin
in gegensein Jungfr. Annæ Mariæ, weÿl. Tobiæ Burckhardts geweßenen Kieffers nunmehr seel. nachgelaßener dochter mit beÿstand Ludwig Bögners des Küblers ihres hochzeiters, und Tobiæ Burckhardts deß Kieffers ihres eheleiblichen bruders
hauß, hoffstatt, sambt der Gemeinschafft eines höffleins mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier hinder der Kürschner zunfftstub unden ahn der freÿburger gaß einseit neben Annæ Margarethæ Widtin anderseit neben Christinæ Berneggerin hinden uff H. Joh. Jacob Bleicher Senator. stoßend gelegen, und Von alters her Zum Kleinen Schläffer genant – umb 350 fl. à 15. batzen oder 60. Xr. gerechnet
[in margine :] (…) in gegensein hierinn gemeldten Bögners, alß der Käufferin ietzmahlig. Ehevogts (quittung), Act. d. 25.t 9.br. 1687 [unterzeichnet] Ludwig Begner

Fils de tonnelier, Louis Bœgner épouse en 1683 Anne Marie Burckhardt
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 116-v, n° 52)
1683. Zum 2. mahl Ludwig Bögner Kübler Weiland * Bögners gewesenen Küblers u. Burgers alhie nachgel. ehel. S. Jfr. Anna Maria Weiland Tobias Burckhardts gewesenen Küfers und Burgers alhie nachgel. ehel. T. Mont. den 4.t 8.br. Zun Prediger, (i 118)

Louis Bœgner et Anne Marie Burckhardt hypothèquent la maison dite Zum Kleinen Schläffer au profit de l’Auberge des pauvres passants

1692 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 253-v
Ludwig Bögner, der Kübler und Annæ Mariæ gebohrne Burckardin und Zwar dieselbe mit beÿstand Tobiæ Burckard deß Kieffers, Ihres leiblich. Bruders und Johann Dörffers deß Blaßbalckmachers Ihres Schwagers
in gegensein /:salv. titt:/ Herrn Lucæ Weinnemmers alten Ammeisters und dreÿ Zeheners alß Admodiatoris der Elenden Herberg allhier – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, hauß, hoffstatt, sambt der gemeinschafft eines höffleins, mit allen deren Gebäuen rechten und Zugehördt, allhier hinder der Kirßner Zunfft Stub, und. an d. Freÿburger gaß, einseit neben einer behaußung denen richshofferischen gehörig, anderseit neben Jacob Fießel dem Kupfferschmid, hinten auff Hn Johann Jacob Bleicher EE. Großen Raths beÿsitzer & Cons. stoßend geleg. und von alters her Zum Kleinen Schläffer genandt

Le tuteur de la fille d’Anne Marie Burckhard et de Louis Bœgner loue la maison au cordonnier Geoffroi Bœris

1694 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 425-v
Johannes Dörffer der Kieffer und Blaßbalgmacher, alß weÿl. Annæ Mariæ, gebohrene Burckardin, deß auch weÿl. Ludwig Bögners gewesenen Küblers seel. hinderlaßenen töchterleins Vogt
in gegensein Gottfried Böris, deß Schuhmachers [unterzeichnet] Gott frid böreß
entlehnt, Eine behaußung, sambt dero übrig. zugehördten und gerechtigkeiten allhier hinder dem würths hauß Zum Salmen, in der Heÿligen liechten gaß gegen H. Bartholme (-) des Kupfferschmids hinderhauß über auff ein Jahr lang von Künfftige Michaelis dießes Jahrs anzurechnen, umb einen Jährlichen zinß nunmehr 12 pfund d.

Compte que rend le vidangeur David Stamm à Anne Marguerite Bœgner de la gestion de sa curatelle, en particulier des biens qu’elle a hérités de sa cousine Marguerite Diether née Drillinger
1707, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 18)
Rechnung Mein David Stammen Horblohners und burgers zu Straßburg, alß geordnet : v : geschworen Vogts Annæ Margarethæ Bögnerin, weÿl. Mr Ludwig Bögners, geweßenen Küblers vnd burgers alhier seel. hinderlaßener dochter, inhaltend alles dasjenige, was ich von Annunc: Mariæ 1701 da ich diese Vogteÿ übernommen biß gedachten termin Anno 1707 der Curandæ wegen Eingenommen, dargeg. wid. außgegeben und sonsten vögtlicher weiße verrichtet und verhandelt habe. Erste Rechnung so ich dießer Curatel halber abgelegt.
Demnach ich eingangs gemelter Vogt mich in Anno 1701. ane fraw Margaretham Dieterin Gebohrne Drillingerin, der vogts dochter baaße, welche Ihro von Jugend an vngemeine große Guthatten inn gesunden vnd Krancken Tagen wie ihro der Curandæ Zur Genüge bekandt erzeiget, Sie deßen auch geständig sein würd, verheürathet, In Zwischen dero voriger Vogt Johannes Dörffer der älter geweßener Küeffer und Blochrichter alhier todes verfahren, habe ich (…) dieße Vogteÿ übernommen

Autre compte redu par le même à Anne Marguerite Bœgner qui vient d’épouser le cordonnier Jean Philippe Redslob
1717 (16.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 39)
Rechnung Mein David Stammen Exsenatoris alß geordnet und geschworenen vogts Annæ Margarethæ Bögnerin weÿl. Meister Ludwig Bögners geweßenen Küblers und burgers alhier sel. hinterlassene dochter, welche sich den 16. Junÿ Jüngsthin ane Mstr. Johann Philipp Redsloben den Schuhmacher verheürathet, Inhaltend alles des jenige, waß ich von Annunc: Mariæ 1707 biß zu erstgemelter Ihrer verheürathung Ihrentwegen eingenommen dargegen wid. verschiedene weiß außgegeben habe – Ander rechnung dieser vogteÿ

Le tuteur d’Anne Marguerite Bœgner vend la maison dite zum kleinen Schläffer au tonnelier Jean Jacques Schmitz et à sa femme Marie Sara Satz

1703 (31.7.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 337-v
(210) Hr. David Stamm horblohner alß Vogt weÿl. Ludwig Bögners küblers Tochter Annæ Marg:
in gegensein Joh: Jacob Schmitzen Kiefers und Mariæ Saræ geb. Satzin
Hauß, Hoffstatt sambt der Gemeinschafft eine Höffleins mit allen deren gebaüen, begriffen weithen zugehörden rechten u. gerechtigkeiten allhier hinter der Kürßner zunftstueb unten ahn der Freÿburgergass es. neben H. J: Jacob Richshoffer XV.ern as. neben Jacob Füßel Kupferschmid hinten auf d. gemeine Höffel stoßend u. von alters her zuem kleinen Schläfer genant – 100 capital verhaftet und 110 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Jean Jacques Schmidt, bailli à Lemberg

1703 (31.7.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 338-v
immediate supra erwehnte Schmitzische Eheleuth (Joh: Jacob Schmitz Kiefer und Maria Sara geb. Satzin)
in gegensein H. Joh: Jacob Schmids amptschaffners im Ampt Limberg – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Hauß perge supra fol: 338-a ibi hoffstatt usq. ad allhier

Fils du sellier Herrmann Schmitz de Kirrweiler en Palatinat, Jean Jacques Schmitz épouse en 1696 Sara Satz, fille de l’aubergiste au Lion d’Or (luthérienne convertie). Jean Jacques Schmitz devient bourgeois quinze jours après son mariage
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 101)
Die 27.ma Augusti An. 1696 Matrimonio Iuncti sunt honestus Juvenis Joannes Jacobus Schmitz diœcesis Spirensis et Sara Sachsin argentinensis præmissa unica proclamatione (signé) Johann Jacob schmitz, Maria Sara (i 54)

1696, 4° Livre de bourgeoisie p. 682
Joh: Jacob Schmitz, der Küeffer Von Kirtweiller, weÿl. Hermann schmitzen gew: sattlers allda hint. Ehl: sohn empfangt das burgerrecht, Von Sara, weÿl. Johann Satzen gewes: Würths Zum Rothen Löwen alhier hint: Ehl: tochter seiner haußfraw, gratis, ist zu Vor ledig standts geweß. Vnd wird beÿ E.E. Zunfft der Küeffer dienen, Jur: d. 15. dito [7.bris] 1696

Jean Jacques Schmitz est reçu à la tribu des Tonneliers le 26 novembre 1696
1696, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 45) Monntags den 26. Novembris Anno 1696 – Hannß Jacob Schmitz der küffer von Kirrweiler Speÿer bisthumbs, weÿl. Herman Schmitzen gewesenen Sattlers allda hinterlaßener Ehelicher Sohn erscheint, bittet Ihme das Zunfftrecht beÿ dieser Ehrsamen Zunfft Angedeÿen Zu laßen, producirt Schein de dato 15.ten Sep. 1696. Von den herrn dreÿen d. Stadt Stall wie auch Von der Cantzleÿ und H. Rentmeister Böcklern unterschrieben.
Erkant auff Erlag der Gebühr so 2 lb 1 ß 8 s und vor die Zu der Feuer Eÿmern Verordnete 10 ß d Willfarth, Versprach auch Gebott und Verbott gehorsamb Zu seÿn.

Jean Jacques Schmitz devient employé à la Grue pour remplacer le luthérien Hugues Quirin Feuchter
1697, Protocole des Quinze (2 R 101)
Hannß Jacob Schmitz als Craanknecht Jurat. 339.
(f° 339) Sambs. den 21. Xbris – Bed. per me schrifftl. bericht E. E. Zunfft d. Kieffer, daraus zu ersehen, daß ane statt Hugo Quirin Feüchters Sen. geweßenen Craan Kieffers beÿ gedachter Zunfft Hannß Jacob Schmitz, so Catholischer Religion Zugethan, erwahlt worden seÿe, Wofern Mghh: es gn: dispensiren wolten. Erk. confirmirt, darauff er auch auff die Ordnung geschwohren.

Le conseil des Tonneliers reproche à Jean Jacques Schmitz d’avoir apposé un signe en forme de potence sur l’avoine déchargé. Le défendeur nie l’avoir choisi, il est cependant mis à l’amende pour avoir toléré un signe infamant.
1702, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 275) Mittwochs den 29.ten Novembris Anno 1702 – Hannß Jacob Schmitz der Kieffer Erschien auff Vorgebott deme wurde vorgehalten, warumb Er so Küen undt auf seinen ane dem gran brauchende haber einen s:v: Galgen sampt der postur eines daran hangenden übelthäters gegrabet, welches sehr wieder handwercks Ehr lieffen deßwegen Ihme solches zu seiner veranthwortung hiemit vorgehalten sein solle. Ille anthworthet Es seÿe Unwißendt seiner Von jemand anderst gemacht wordern, welches ihme sehr leÿdt, undt als mann ihme solches vorgehalten, hatt Er solches gleichbalden hienweeg geworffen und annoch solches Zeichen herauß gegraben.
Nach gehaltener Umbfrag ist Erkandt weilen Er den haber etliche wochen am gran gebraucht, undt wohl gewußt daß solche einem Ehrsammen handwerckh Ehrrührliche postur auff seinem haber ist, auch so gar dem H. Zunfft Meister welcher ihne deßwegen mit worten abstraffen wollen, geanthwortet Er darff ja ein jegliches auff sein geschirr Zeichen machen wie er wolle, In deßen solle aber die sach biß Zue deß Hn Gran Meisters gegenwarth eigestellt sein.

(f° 284) Dienstags den 23. Januarÿ Anno 1703 – Meister Hannß Jacob Schmitz dem Grahn Kieffer wurde vorgehalten daß Er auff seinen Haber den Er am Grahn brauchte einen Galgen gestochen habe, welches dem gantzen handwerck despictirlich wäre,
Ille entschudiget sich Er habe es nicht selbsten, sondern Ihme ein Schaffner gethan Vndt alß es Ihme Von Herrn Bindern untersagt worden, habe Er solchen Haber in das Waßer geworffen
Erkandt, weilen Er wohl gewußt, daß ein solche schimpffliche figur auff seinem Geschirr stehet, Er ane solches doch gebraucht Er j l Er j lb d straff erlegen solle, auff geschte moderation Verblieb es dabeÿ daß wann Er noch künfftig Gericht etwas ahne geldt auff den Tisch legen wirdt, Ihle alßdan moderation gedeÿen solle, Verblieb beÿ 15 ß an die Er dato gleich erlegt.

Jean Jacques Schmitz et Marie Sara Satz hypothèquent la maison au profit de l’auberge des Pauvres passants
1705 (11.5.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 436
Johann Jacob Schmitz der Kieffer Und Maria Sara geb. Satzin mit beÿstand Hans Martin Sÿferts des frischers Und Hannß Jacob Ilingers des schiffmanns Ihres respective Schwagers Und Vettern
in gegensein /:tit:/ Herrn Philipp Heinrich von Wickersheim dieser Statt Jetzt regirend. Stettmeister Und XIII.ners alß Pflegers Und H. Jacques Veillard als Schaffnern der elenden Herberg allhier – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Hauß und Hoffstatt sambt der Gemeinschaf eines höffleins mit allen übrig. gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden und gerechtigkeit allhier hinter der Kürßner Zunfftstub Unten an der freÿburger Gaß, einseit neben Hn Johann Jacob Richshoffer XV.nen anderseit neben Jacob Füßel Kupfferschmid hinten auf d. gemeine Höffel stoßend und von alters zum Kleinen Schläffer genannt

Le conseil des Tonneliers reproche à Jean Jacques Schmitz d’avoir engagé des employés, ce qui est interdit à moins d’avoir fait son chef d’œuvre.
1707, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 8) Dienstags den 31. Maÿ Anno 1707 – Johann Jacob Schmitzen dem Kieffer ist auff Erscheinen vorgehalten worden daß mann in erfahrung gebracht er stellete Knecht oder taglöhner ein so ihme alß welcher das Meisterstück nicht gemacht nicht erlaubt
ille respondirt Er habe Kleinen etlichemahl geholffen, dargegen Er sich offerirt Ihme seinen wiederhelffen zu laßen, Welchemnach Er Ihme dann ohngefehr einmahls geholffen Zweÿ stücklin außbutzen Vnnd ein paar Ständlein laßen getragen habe Ihme kein Gelt gegeben.
Erkand solle 10 ß d straff Erlegen und für dergleichen inns Künfftige für mehrerer Straff sich hütten auff gesuchte moderation verbliebe es beÿ 5 ß 6 d.

Jean Jacques Schmitz quitte la tribu des Tonneliers pour celle des Fribourgeois en 1710 pour être aubergiste. Il revient chez les Tonneliers en 1713
1710, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 115-v) Dienstags den 23. Decembris Anno 1710 – Hannß Jacob Schmitz der Kieffer stehet Vor, berichtet daß Er die Würtschafft zu treiben vorhabens weren, derowegen Er gemüßiget sich beÿ der Freÿburger Zunfft leibzünfftig Zumachen, wolte demnach dieße Ehrsame Zunfft quittiren, bathe umb erlaßung. Erkandt Willfarth

(f° 185-v) Dienstags den 7. Februarÿ Anno 1713 – Johann Jacob Schmitz der Kieffer prod. Schein von der Statt Stall, vermög deßen Er Von E. E. Zunfft der Freÿburger zu dießer E. Zunfft Leibzünfftig machen wolle. Erkandt Willfarth

Jean Jacques Schmitz et Sara Satz hypothèquent la maison dite zum kleinen Schläffer au profit du notaire Jean Adam Œsinger

1710 (4.11.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 666
Johann Jacob Schmitz Kiefer und Sara geb. Satzin beÿständlich Johann Georg Holdermanns und H. Gerhard von Stöcken beede E.E. Kleinen Raths beÿsitzer und in ermanglung verwanther deputiret
in gegensein hrn Johann Adam Ößingers Notarii publici – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, erstl. hauß höfflein hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Rechten und zugehörden in der heÿligen Lichter gaß es. neben Joh: Joachim Tornarius büttel E. E. Zunft d. Kürßner anderseit neben Jacob Füesel kupfferschmidts hinten auff ein gemein Höffel stoßend, von alters zum kleinen Schläffer genannt
So dann 15 lb Capitali (…)

Jean Jacques Schmitz et Sara Satz hypothèquent la maison au profit de l’Orphelinat

1712 (ut ante [20.7.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 515
Joh: Jacob Schmitz würt zuem wieder und Maria Sara geb. Satzin beÿständlich Abraham Bimmlers schossers und Joh: Martin ochs schiffknechts
in gegensein S.T. H. Jacob Wenckers regierenden H. Ammeisters XIII.ners u. Scholarchæ alß Pflegers deß Waÿßenhaußes beneben H Joh: Feupel Schaffnern daßelbst – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: hinter dem Salmen, einseit neben H. XV.n Richshofer anderseit neben Jacob fießel hinten auf d. gemene höffel

Le marchand de vin Jean Jacques Schmitz loue la maison au revendeur Jean Charles Schwing

1713 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 78-v
Joh: Jacob Schmitz weinhändler
in gegensein Joh: Carl Schwing gremp
entlehnt, in seinem hauß allhier hinter der Kürßner stueb einseit neben Tornarius anderseit neben (-) die untere wohnung, auf 3 Jahr lang anfangend auf Annunciationis Mariæ 1713, um einen jährlichen Zinß nemlich 15 pfund

Veuve, Sara Satz vend la maison 400 livres au frippier Moïse Murat et à sa femme Marie Barbe Schwab

1714 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 432-v
(400) Maria Sara Schmitzin Wittib geb. Satzin beÿständlich H. Joh: Michel Dirr schuemachers ihres Curatoris Item Johann Daniel von Botzheim alß vogt ihrer 3 KK
in gegensein Moyse Mera frippier und Mariæ Barb: geb. Schwäbin [unterzeichnet] ,+ +
hauß gemeinschafft des hoffs hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten hinter dem Salmen, einseit neben Tornarius büttel auf der Kürßner stueb anderseit neben einem Stiffthauß hinten auf franckiche EE – verhafftet um 300 fl, 200 fl. und 150 fl, geschehen um 75 pfund

Ancien soldat en congé originaire de Berbiguières dans le diocèse de Sarlat, le tailleur Moïse Murat dit la Coste épouse en 1702 Marie Barbe Schwab, originaire d’Ettlingen en Bade (voir l’inscription au livre de bourgeoisie)
Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 112)
29. die Maÿ anni 1702 sacro matrimonii vinculo iuxta ritua Ecclesiæ Catholicæ copulati fuerunt Moyses Murat dictus la Coste miles dimissus Sartor oriundus ex berbiguieres Diocesis sarlatensis et Maria Barbara Schwebin ex Suevia (signé) + signum sponsi, + signum sponsæ

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 89)
Die 23 Mensis Augusti aô 1710 nata est Maria Joanna Francisca ac filia legitima Moyses Merac Sartoris ac Ciuis huiatis et Mariæ Barbaræ Schwabin dittenem trans Rhenum fuit baprizata die 24 eiusdem mensis (i 50)

Moïse Murat dit la Coste qui a été au service du roi pendant 27 ans sollicite auprès des Quinze le droit d’exercer le métier de tailleur en versant les cotisations correspondantes. Il y est autorisé le 13 avril 1704.
1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
(f° 175-v) Sambstags den 4. Junÿ 1704 – Moyse Mera dit la Coste Ca. E. E. Zunfft der Schneider
S. nôe Moyse Mera dit la Coste des Frantzösischen Schneiders Cit. per Sched. EE Zunfft der Schneider Zunfft Mr Prplis, welch. Ihro Maÿst 27. jahr vor einen Soldaten gedient, vndt verhürathet, bittet auff erhaltenen Bescheidt gnd. Zu erlauben, gegen erlag der gewohnlichen gebühr, auff denn handwerckh Zu arbeiten.
K. Citatus præs. weilen die dispensation allein beÿ MGHh. stehe, alß setzts. Erk. an die Obere handwerck Hh. gewießen, vndt Ihnen die handt geöffnet, demeselben gleich und zwar gratis zu willfahren.

(f° 177) Freÿtags den 13. Junÿ 1704 – Moyse Mera dit la Coste Ca. E. E. Zunfft der Schneider
Obere handwerck Hh. laßen per Herr Friden proponiren, es habe Moyse Mera dit la Coste der Frantzösische Schneider, vor 8 tagen, in einen gehaltenen Recess gebetten, daß Ihme, gehen erlag der gewohnl. gebühr, auff den handwerckh Zu arbeiten, erlaubt werden möchte. Undt alß man demselben ferner angehört, habe er beditten daß er gern das Jenige, was andere erlegt, auch bezahlen, und daran anietzo die tertz und d. übrige in etl. monaten auch abführen wolle. Nun belauffe sich die gebühr so andere die der meisterstück nicht gemacht auff 13 lb 1 ß 6 d vndt weilen in der Schneider articlen enthalten, daß Sie nicht dispensiren sollen, dießelbe auch MGhh die dispensation dißfalls überlaßen, so habe man davor gehalten, daß beÿ dem Imploranten dispensation und Er beÿ ged. 13 lb 1 ß 6 d gelaßen werden könte, iedoch daß die Pfthrns gebühr, von den ersten eingehenden Gelt davon gelüffert werden solte. Erk. Bedacht gefolgt.

Moïse Murat, fils du cultivateur Guillaume Murat demeurant à Berbiguières, et sa femme Marie Barbe Schwab, fille du journalier Christophe Schwab d’Ettlingen en Bade, deviennent bourgeois le 29 avril 1705 en apportant un enfant
1705, 4° Livre de bourgeoisie p. 756
Moyse Murat der Gümpler V. Berbiquiere, weÿl. Guillaume Murat gew: ackermann daselbst hint. sohn, V. sein Fr. Maria Barbara Schwäbin V. Ethlingen badisch. Herrschafft weÿl. Christoph Schwaben gew: taglöhners daselbst hint. tochter empfangen das burgerrecht gratis mit ihrem Kind ist beÿ ordnung geblieben, Jur. d. 29. Aprilis 1705.

Le frippier Moïse Murat et Marie Barbe Schwab cèdent la maison au revendeur Pierre Veaux et à sa femme Susanne Petit moyennant 450 livres

1730 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 439
Moyse Mera der Frippier und Maria Barbara geb. Schwäbin [unterzeichnet] +, +
in gegensein Pierre Veaux des grempen und Susannæ geb. Petit [unterzeichnet] +, +
Eine Behausung gemeinschafft des hoffs und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten hinder der gastherberg zum Salmen und der hellen Liecht: gaß, einseit neben Tornarius dem Büttel auff der Kürßner zunfft stueb anderseit neben H. Rittmeister Richshoffers oder neben einen Stiffts hauß hinten auff Johannes Rauscher den Nästler – um 450 pfund

Originaire d’Ebersheim, Mathias Kempff épouse en 1711 Susanne Petit, native de Miécourt près de Porrentruy
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 223)
Die 23. Novembris anni 1711 (coniuncti) Mathias Kempf ex pago ebenheim huius diocesis oriundus et Susanna petitot ex pago miecourt dioecesis basiliensis oriunda ambo es hac parochia (i 119)

Tous deux deviennent bourgeois en avril 1716 en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1716, 3° Livre de bourgeoisie p. 1301
Mathiß Kempff Von Eberßheim, weÿl. Johann Kempff gew: burgers daselbst sohn, Vnd sein Fr: Susanna Petit, erkauffen das burgerrecht p. 6. gold fl. 16 ß Wird Zur Möhrin dienen. Jur: d. 20. Dito [Aprilis] 1716.

Mathias Kempff cotise à la tribu des Tonneliers pour pouvoir vendre de l’eau-de-vie. L’inscription ne sera cependant effective que lorsqu’il aura produit les attestations nécessaires.
1716, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 312) Dienstags den 11. 8.bris Anno 1716 – Mathias Kempff Von Eberstein erscheint, bittet Ihme das Zunfftrecht als einem Krempen wegen deß Brandenwein schanck Zu Conferiren. Erk. Ob Zwar wohlen selbiges vermög burgerscheins erwießen, daß E. E. beÿ E. E. Zunfft Zur Mörinn Leibzünfftig seÿe, aber Keinen Schein Vorgewießen daß Ihme d. Krempen weßen Zutreiben erlaubt, daß Er Zwar allhier sofern recipirt werden solle, doch daß Er den gewohnlichen Schein wegen dem Krempen recht dem Zunfft schreiber Lüffern solle, Zahlt Zur gebühr 2 lb 10 ß 6 s vnd pro Zunfftschrb. et Büttel 2 ß 6 d

Veuve, Susanne Petit se remarie avec Pierre Veaux qui fait établir un état de fortune en août 1717

1717 (3.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
(Designation) Pierre Vaute der Kremp alhier, hat mir
in gegenwart H, Johann Albern des Inventir Käufflers in Gold und Silbernen Sorten bar Vorgezahlt handtreulich behabende daß solches Geld ihme Eÿgenthumb Zuständig seÿ als
11 doppelte louys d’oi à 4 lb 10 ß – 99 lb
8 Einfache dito à 4 lb 10 ß – 36
12 Stuckh à 1 lb 7 ß 6 d – 16 lb 10 ß, Summa 151. lb 10 ß
Sigl. Straßburg den 3. Augusti Anno 1717

Devenu bourgeois, le revendeur Pierre Veaux épouse en septembre 1717 Susanne Petit : contrat de mariage, célébration
1717 (4. 7.bre), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Contrat de mariage – furent present sr Pierre Veaut Graissier et bourgeois de la ville de Strasbourg d’une part,
et demoiselle Susanne né Petit et veuve du Sr Mathie Kempf bourgeois de ladite ville d’autre part (…) le quatre.me septembre 1717, + marque de L’espoux, + marque de L’Espouse

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 265)
Die 6. Septembris anni 1717 (…) matrimonii vinculo conjuncti sunt Dominus Petrus Veaux Civis Argentinensis et Susanna Petit vidua Mathiæ Kempffer, signum sponsi x, signum sponsæ x (i 142)

Susanne Petit fait dresser l’inventaire de ses apports
1717 (22. 7.br), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 13) n° 449
Mémoire de tous les Meubles que Mademoiselle Susanne né petit declare avoir apporté en mariage a son mari Sr Pierre Veaut bourgeois d’icÿ
Moy soubsigné Notaire certifie avec cette presente que Madlle Susanne Veaut né petit a déclaré en presence de son tuteur Sr Jean Erneste Gösenson d’auoir 250 francs en Argent d’Alsace mais elle n’a pas montré nÿ conté deuant Nous, Strasbourg le 22.me septembre 1717.

Testament de Susanne Petit
1730 (16.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 48)
Testament – fut presente dle Susanne Petit femme du Sr Pierre Vaux Bourgeois de cette ville y demeurant au Bastion de La Bruche (…) estant en effet foible de corps par la Caducité de L’age mais toutesfois saine d’Esprit jugement et Entendement
5. donne et legue lad. Testatrice à Catherine Petit sa Nèce son lit garny (…)
6. La testatrice a nommé fait et institue ses héritiers universels Laurent Petit son frere, Patrix, Catherine, Marie et Aligeon ses quatre sœurs, toutes mariées
Fait et passé audit Strasbourg Me 16° May 1730 (signé) + Susanne Petit testatrice

Pierre Veaux meurt en janvier 1731 en délaissant pour héritière sa femme. L’inventaire est dressé dans sa maison au Bastion de la Bruche près des casernes suisses. L’actif de la succession s’élève à 235 livres, le passif à 27 livres.
1731 (19.1.), Not. Fingado (Jean Christophe 10 Not 3) n° 35
Inventarium und Beschreibung aller und jeder Haab Nahrung und Güthere, liegender und fahrender, nichts darvon außgenommen, so Weÿl. der Ehrenhaffte Pierre Veau der geweßte burger und Gremp alhier mit deßen hinterlaßener Wittib der ehren und tugendsahmen Frawen Susannæ Petite Zeitlichen beseßen und nach deßen den 12.ten hujus beschehenen Ableiben Verlaßen hat, Wie solche auf freundliches ansuchen ged. Wittib in gegenwarth des von E. E Kleinen Rath den 17. hujus hierzu expresse abgeordneten Herrn Deputati S. T. Herrn Henry Fervat, durch dero ged. hinterlaßene Wittib mit beÿstand Herrn François Fontaine des burgers und Grempen alhier abgelegter Handtrew – Straßburg den 19. Januarÿ 1731.

In einer alhier Zu Straßburg beÿ denen Schweitzer Gazernen am Wahl gelegener und in diese Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt
Sa. haußraths 35
Eigenthumb ahne Einer Behaußung. Eine Behausung beÿ der gedeckten bruck in dem Bastion de la Bruche (…)
Summa behaußung 200, Summa summarum 235 lb – Schulden 27, Verbleibt 208 lb
Abschatzung d. 16. Januarÿ 1731. Auff begehren weÿl. des Ehrenhafften und bescheidnen Birveau gewesenen Kremben (…)
Copie du contrat de mariage – furent present sr Pierre Veaut Graissier et bourgeois de la dite ville d’une part, et demoiselle Susanne née Petit et veuve du Sr Mathie Kempf bourgeois de la susdite ville d’autre part (…) le quatre.me juillet 1717, Jean Pierre Kolb Notaire juré royale
Testament nuncupatif – fut present Sieur Pierre Veau, Bourgeois et marchand Gressier de cette même Ville, lequel nous ayant fait requerir de Nous trouver chés luy dans sa Maison Scituée dans le quartier des Suisses de cette dite Ville, d’un côté est La Maison du Sr La Pierre, de L’autre Côté celle du Sr Latti bourgeois et Marchand de cette dite Ville, Me deuant donnant vis à vis des Gazernes et de derrier sur les remparts ou Nous l’auons trouués dans une chambre haute à poel dont les fenêtres donnent vis à vis lesd. Gazernes, sur son Lit malade de Corps toutesfois saint d’Esprit memoire et entendement – du 10 janvier 1731, Christophe Fingado

L’inventaire après décès de Susanne Petit n’est connu que par le répertoire du notaire.
1732 (28.8.), Not. Fingado (Jean Christophe 65 Not 7, répert.) n° 80
Inventarium über Weÿland Frauen Susannæ Veaue gebohrner Petite Verlassenschafft

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que l’héritière non bourgeoise doit régler le droit de détraction.
1732, Livres de la Taille (VII 1177) f° 181-v
Möhrin F. N° 5730 – Weÿl. Fr. Susannæ Petit auch Weÿl. Pierre Veaux geweßenen Grempen und burgers alhie hinderlaßener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Fingado.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 16. – 231 lb 19 ß 5 d, die machen beÿ 500. fl. Verstallte auch so viel
Extat das Stallgeltt pro 1732 mit – 15 ß
Gebott – 2 ß
Abhandluing – 7 ß 6 d, Summa 1 lb 4 ß 6 d
Abzug. Catharina Petit so ohnverburgert soll Von 25. lb d legat den Abzug erlegen mit 2. lb 10. ß
dt. 15. Septembr. 1732.

Susanne Petit veuve de Pierre Veaux vend la maison 400 livres au boulanger Pierre Joseph Rossel

1731 (15.12.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 510
Fr. Susanna geb. Petit weÿl. Pierre Veaux des grempen ohnbevögtigte wittib beÿständlich François Fontaine des grempen
in gegensein Pierre Joseph Rossel des weißbecken
Eine Behausung gemeinschafft des hoffs und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der hellen Liechten gaß hinder der Gastherberg zum Salmen einseit neben Tornarius dem Büttel auff der Kürßner Zunfft, anderseit neben H. Rittmeister Johannes Richshoffer hinten auff Johannes Rauscher den Nästler – ihro zu einem dritten theil ihren künfftigen Erben aber als welche ihr verstorbene Ehemann Pierre Veaux Krafft seines am 10. Januarÿ fürwährenden jahrs vor Notario Johann Christoph Fingado auffgerichteten Testamenti Nuncupativi §° 6 zugleich zu seinen Erben ernennet und ged. wittib den lebtägigen genuß seiner verlaßenschafft gefordnet hat zu zween dritten theilen – um 450 pfund

Originaire d’Alle près de Porrentruy, Pierre Joseph Rossel épouse en 1729 Chrétienne Trimbach, originaire de Riquewihr d’après le livre de bourgeoisie
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 192)
Hodie die 13 Mensis Augusti anni 1729 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt petrus Josephus Rosé oriundus in Hall diœcesis bisuntinæ et Christinæ Trimbachin filia defuncti joannis Georgii Trimbach ex hac parochia (signé) pierre Joseph Rossé, + (signum sponsæ)

Tous deux deviennent bourgeois en novembre 1731, juste avant d’acheter leur maison
1731, 4° Livre de bourgeoisie p. 976
Pierre Joseph Rossel d beck undt gewes. schirmer allhier Von Hell geb. und sein ehefr. Cristina trimbachin Von Reichenweÿr erhalt. d. br. umb die tertz d. Neüen bs. wollen beÿ EE Zunfft d. becker dienen. Jur. et prom. eodem die supra [10. 9.br 1731]

L’inventaire après décès de Chrétienne Trimbach (Trinckbach) n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 000 florins (1& 250 livres) sur un total de 8 800 florins
1734, Livres de la Taille (VII 1177) f° 312-v
Möhrin F. N° 6235 – Weÿl. Fr. Christinæ gebohrner Trinckbachin, Pierre Joseph Rosset des Grempen und burgers alhie geweßener Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Fingado.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 24., 781- 1- 2, die machen 1500 fl. Verstallte nur 1200 fl, also zu wenig 300 fl.
Wovon der Nachtrag gerechnet Wird auff 2 ½ Jahr alß lang Er Verburgert in duplo macht à 18 ß – 1 lb 16 ß
Und Ein Jahr in simplo ad 9 ß
Ewt.. kein Stallgelt
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 19 ß 6 d, Summa 3 lb 6 ß 6 d
dt. 5. Aprilis 1734.

Pierre Joseph Rossel se remarie en 1734 avec Catherine Colin originaire de Guermange en Lorraine
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 39)
Anno domini 1734 die 3. mensis maii (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti sunt petrus Josephus Rossel civis hujus urbis viduus defunctæ Christinæ Trinckbachine et Catharina Collin filia defunctorum Claudii Collin et Franciscæ Thomas conjugum in pago guerremange in Lotharingia dioecesis metensis ambo hujus parochiæ (signé) Pierre Joseph Rossel, catherine collin (i 22)

Catherine Colin devient bourgeoise un mois après son mariage sans que son mari soit cité
1734, 4° Livre de bourgeoisie f° 1010
Catharina Collin Von Guermange in Lothring. geb. erhalt d. br. gratis, will Zur Möhrin dienen. Prom. d. 9.ten Junÿ 1734.

Catherine Colin meurt peu de temps après. Le livre de la Taille mentionne que le veuf passe un accord avec les héritiers qui doivent à ce titre régler le droit de détraction
1735, Livres de la Taille (VII 1178) f° 69
Möhrin F. N. 6806 – Weÿl. Fr. Catharinæ gebohrner Colin, Pierre Joseph Rossel Grempen und burgers alhier Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft betreffend producirt transaction mit denen Erben Vor H. Not. Johann Friderich Lichtenberger getroffen Vom 14° aprilis 1735. Vermög deren der Wittiber denenselben für den Abstand und *irung ihrer Erbschafft 600 livres und Zwahr die helffte bahr und die übrige helffte in einem Jahr ohne Zinß Zu bezahlen hat.
Abzug. der Verstorbenen Frauen Geschwüsterd und Erben Von Germange, Gelucourt und Lindre en Lorraine haben Von 150. lb d den abzug zu erlegen mit 15. lb
dt. 3° Martÿ 1736.

Pierre Joseph Rossel passe un contrat de mariage avec Catherine Commelet, fille d’un marchand strasbourgeois. Le contrat est résilié un mois plus tard.
1735 (12.3.), Not. Humbourg (6 E 41, 53)
Mariage – furent presens Le Sieur Pierre Joseph Rossel marchand Graissier au quartier du Pont Couvert en cette ville, fils majeur d’ans du Sr Jean Rossel m° tourneur bourgeois de Hall Principauté de Porrentruy et Catherine Petite ses pere er mere dont jl a declaré auoit pouuoir et Consentement suffisant à l’effet qui suivra faisant, stipulant et agissant pour Luy et en son nom d’une part
Et demle Catherine Comelet fille du Sr Jean Comelet Marchand bourgeois de cette ville et damle Marie ottile Longchamps son Epouse, faisant, stipulant et agissant pour elle et en son nom d’autre part
Fait lû et passé audit Strasbourg le 12° Mars 1735 (signé) Pierre Joseph Rossel, Commele
[in fine :] Aujourd’hui 26° auril 1735 (…) lesquels ont declaré s’etre volontairement deporté et desisté mutuellement et réciproquement (…) des promesses de mariage

Pierre Joseph Rossel se remarie en 1735 avec Catherine Susanne Villard, fille d’un chapelier assesseur au Grand Sénat : contrat de mariage, célébration
1735 (30.4.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 76) n° 825
Eheberedung zwischen dem Ehrengeachten Pierre Joseph Rosel, weißbecken und burgers alhier, alß bräutigam ane einem,
So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfer Catharinæ Susannæ Villarin, S. T. H Benedict Villard, des huthmaches und E. E. Großen Raths Vormahligen wohlansehnlichen beÿsitzers auch burgers alhier eheleiblichen tochter als hochzeiterin am andern Theÿl
So beschehen Straßburg den 30. Aprilis Anno 1735. [unterzeichnet] Pierre Joseph Rossel, X der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 313)
Hodie die 9 mensis maii anni 1735 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt petrus Josephus Rosset viduus civis et viduus defunctæ Catharinæ Collin et pudica virgo Susanna Catharina villarin filia legitima domini benedicti villar magistratus Argentinensis (signé) pierre Joseph Rossel (i 163)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari au Bastion de la Bruche. Ceux du mari s’élèvent à 668 livres, ceux de la femme à 170 livres.
1735 (16. 7.bris), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 44)
1432
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Pierre Joseph Rossel, Weißbecker und der Ehr: und tugendsamen Frauen Susannæ Catharinæ Rosselin, gebohrne Willarin, beeder Eheleuthe und burgere alhier einander für ohnverändert in den Ehestand zusammen gebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1735. (…) krafft dero mit einander auffgerichteten Eheberedung Ihren und Ihren Erben als ein freÿ eigen reservirt ohnverändert vnd vorbehaltenen guth (…) So beschehen in beÿseÿn, des Ehrenvest fürsichtig und wohlweißen Hn Benedict Villar, des huthmach. und E. E. Großen Raths alten beÿsitzers und als der Ehefrauen Leiblichen Vatters auff Seithen deroselben, Freÿtags den 10. 7.bris 1735.

In einer alhier Zu Straßburg beÿ denen Schweitzer Cazernen gelegenen dem Ehemann eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen befunden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 246, Sa. Silbers 25, Sa. der baarschafft 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 337, Sa. Schulden 55, Summa summarum 668 lb
Wird nun auch der Ehefrauen ohnveränderte in den Ehestand gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 94, Sa. Silbers 11, Sa. goldener Ringe 12, Sa. baarschafft 51, Summa summarum 170 lb
Haußrath 23 lb, daran gebührt verglichener maßen jedem Ehegatt die helffte macht 11 lb

Pierre Joseph Rossel quitte la tribu de la Mauresse pour celle des Fribourgeois
1735 (30.8.), Protocole de la tribu de Mauresse (XI 258)
(f° 162) Dienstags den 30.ten Augusti 1735 – Resignans
Pierre Joseph Rossel der dißorts leibzünfftig Gremp und burger stehet Vor, meldet daß er gesonnen künfftighin Zu E. E. Zunfft der Freÿburger Zu dienen, bittet dahero dißorts um Erlaßung des Zunfft: und Grempen Rechts, Erkandt Willfahrt.

Les contrôleurs des Fribourgeois font grief à Pierre Joseph Rossel de servir des repas. Il est reçu cotisant le 26 avril 1735 puis tributaire le 20 septembre suivant
1735, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165 et 166)
XI 165 (f° 173) Dienstags den 26.ten Apr: 1735) – Neuz. Garg.
Pierre Joseph Rosselle der Kremb aux Ponts couverts Citirt, weilen er Eßen verkaufft umb dißorts als Zudiener sich Zu Machen, oder in Ermanglung deßen Solches Zu abandonniren.
Ille præsens bittet Receptionem, cum oblato Nur alleine Eßen und Keinen wein Zu verkauffen.
Erkandt, derßelbe wrd alß Zudiener gegen Erlag 2 lb 4 ß d Zunfft gebühr sambt dem Prothocoll geldt undt 6 ß d Stuben geldt pro hoc Anno recipirt und Ihme beÿ 3 lb s Straffe Keinen Wein Zu Verkaufen, verbotten. Ded: et prom.

XI 166 (f° 8-v) Dienstags den 20.ten sept: A° 1735 – Neu Zünfftiger
Pierre Joseph Rosselle der bißherige Zudiener, so beÿ Gn. Herren denen XV. den Weinschanck au Roy de France Erhalten auch Von der Statt Stall den behörigen Schein Zwar Würcklichen vorgewießen, aber dießorths retiriret, und dermahlen beÿ Gn. Herren den XV.en Lieg. hat, Erscheinet und bittet umb das Zunfftrecht.
Erkant daß derßelbe in Ansehung er die würtschafft nicht Erlernet vor die Zunfft gebühr sambt der Dispensation Zusammen 12 lb 10 ß d Jedoch nach Abzug der 2 lb d so er den 26.t Apr. hujus Anni alß Zudiener allschon bezahlet, Zu Erlegen und seinen Stall Schein ad Prothocollum fürdersambst Zu lüffern, Schuldig seÿn solle, dedit annoch 10. lb 10 ß d prom: et jur. auff die ordnung.

Pierre Joseph Rossel rédige son testament par lequel il institue pour ses héritiers ses parents à Alle près de Porrentruy pour la légitime seulement et sa femme pour le restant
1738, Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 59)
Testament – Zuwißen seÿe hiemit daß auff Montags den 14.ten Julÿ 1738. Morgens Zwischen 2 und 3 uhr, Herr Pierre Joseph Rossell der gastgeber Zum goldenen schlößel und burger allhier Zu Straßburg sehr Krancken Leibs danero zu bett liegende (…)
2.do thut der Testator umb derjenigen ehelichen Liebe treu und außwartung so Er Von Frauen Susanna Catharina gebohrner Willard seiner geliebten Ehegattin in Ihrer bißherigen Ehe genoßen und empfangen deroselben der Völligen genuß und Nießbrauch seiner Künfftigen Verlaßenschafft (…)
3. Zum Fundament dießes seines Testamenti setzt und ernennet Er der Testator zu seiner wahren rechten wißentlichen und wohlbedächtlichen Erben, aller seiner Künfftigen Verlaßenden Haab Nahrung und güther an Vordrist seine liebe Kinder oder Kindt so Er dem willen Gottes noch mit seiner vorgedachter Ehegattin annoch erziehlen möchte, in Mangel deren aber und Zwar 1.mo Johann Rossell den Träher und Catharinam Petitam beede Eheleuthe und burgere Zu Hall beÿ Brunderauth seine beede Liebe Eltern und Zwar nur in Legitimamn das übrige alles aber alle diejenige welche mehrgemelte frau Susanna Catharina gebohrne Willard seiner liebe Ehegattin der einster ab intestato per Testamentum Zu ihren Erben verlaßen wird (…)
und seind dieße ding zugangen und beschehen In einer allhier zu Straßburg ohnfern derer deumel thurn gelegenen Zum golttenen schlüßel genanten gast behausung dem Testator, Eigenthümlich zuständig dero einen Stock hochß befindlichen Frantzösischen Camin Cammer mit denen fenstern in den Statt graben gegen denen sogenanten Schweitzer Cazernen über außsehende beÿ dreÿ hellbrennenden liechtern
[unterzeichnet] Pierre Joseph Rossel

Pierre Joseph Rossel sollicite auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un le droit de vendre la maison à la manante Anne Marie Becker veuve de Jean Melchior Stutz. L’assemblé désigne une commission qui expertise l’immeuble à vendre et consent à la transaction

1737, Conseillers et XXI (1 R 220)
Weÿl. Joh: Melchior Stutzen Wittib bitt umb erlaubnuß Von Pierre Joseph Rosselle ein hauß kauffen Zu dörffen. 362. erhalt solche. 364.
(p. 362) Montag d. 19. Augusti 1737. – Lt Mosseder Nomine gegenwärtiger Weÿland Johann Melchior Stutzen geweßenen Schirmers und Kleiderhändlers hinterlaßener Wittiben Annæ Mariæ gebohrner Beckerin, mit beÿstand ihres tochtermanns Johann Niclaus Barbet des hiesigen burgers und goldarbeiters, die bitt unterthänig umb gnädige Permission ein in der hellenlichter gaß gelegenes hauß umb 475. lb d beneben übernahm der unkosten, Von auch gegenwärtigem pierre Joseph Rosselle dem burger und Würth allhier kauffen zu dörffen, und umb hochgeneigte Dispensation Vom augenschein.
Gug nôe erstgedachten Rosselle bitt ebenmäßig umb Obrigkeitliche erlaubnuß gedachtes hauß umb gemelten preiß an besagte unverburgerte Person verkauffen Zu dörffen. Erkandt, Soll Zuvorderist der augenschein sothanen haußes durch H. XXI. Dietrich und H. Rht. Hügel eingenommen und auff deren darüber abgestattete Relation fernerer Bescheid ertheilt Werden.
Deputati ijdem Zu anzeigung des Bescheids.

(p. 164) Montag d. 26. Augusti. H. XXI. Dietrich referirte, Waßmaßen, Zu folg MGHh. Erkandtnuß vom 19.ten huius H. Rht. Hügel und Er die in der hellenlichter gaß gelegene behausung Welche Weÿland Johann Melchior Stutzen gewesten Schirmers und Kleiderhändlers Wittib Anna Maria gebohrner Beckerin Von pierre Joseph Rosselle dem hiesigen burger und Würth umb 475 lb d. sambt übernahm der unkosten kauffen Will, besichtiget und befunden, daß Selbige einen halb gewölbt und halb gethrämten Keller, im eingang eine stub oder Werckstatt sambt einer Cammer und kleinen Haußehren in dem ersten Stock eine Stub, Cammer und Küchen, in dem Zweiten Stock gleiche bequemlichkeiten und darüber eine bühne habe, Worinnen eine Vor die Soldaten bezeichnete Cammer befindlich, übrigens Wäre dise behausung Zimblich baufällig auch ohne feür: mauren, und die Käüfferin erbietig, sich in allem deren ordnungen Zu unterwerffen.
H. Rathh. Hügel bezohe sich auff die Von dem H. XXI. Dietrrich Wohl abgelegte Relation.
Erkandt, Wird so Wohl Annæ Mariæ Stutzin alß Pierre Joseph Rosselle die gebettene Erlaubnuß, gemeltes hauß respectivé kauffen und Verklauffen Zu dörffen, mit diesem beding und anhang Obrigkeitlichen ertheilt, daß der Kauff in allhiesiger Contract: stub in gegenwart Vorbesagter unßerer Deputirten solle Verschrieben, und die Stutzische Wittib als Käüfferin sich allen in denen Ordnungen deßfalls enthaltenen oneribus und Beschwerden Zu submittiren, selbst angehalten werden.
Deputati ijdem Zu anzeigung des Bescheids.

Pierre Joseph Rossel vend la maison 475 livres à Anne Marie Becker veuve du marchand d’habits Jean Melchior Stutz

1737 (26.8.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 575-v
Pierre Joseph Rossel der gastgeber zum goldenen Schlüßel
in gegensein Annæ Mariæ Beckerin weÿl. Johann Melchior Stutz des Kleÿderhändtlers und schirmers wittib mit beÿstand ihres tochtermanns Johann Nicolaus Barbet des goldarbeiters und burgers /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI
Eine Behausung, gemeinschaftliches höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten in Heiligen Liechter gaß, einseit neben Johann Georg Tornarius dem Kürßner, anderseit neben H. Rittmeister Johann Richßhoffer, hinten auff ein gemeines höfflein und Friedrich Rüger den altgewanther – als ein am 15. Decembris 1731 währender Ehe erkaufft und zum theil durch absterben seines einigen Kindts Johann Baptist Rossel ererbtes guth – um 475 pfund

L’acquéreuse hypothèque aussitôt la maison au profit d’Abraham Wibmar, ancien aubergiste au Bœuf rouge pour en régler le prix

1737 (26.8.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 577-v
Anna Maria geb. Beckerin weÿl. Johann Melchior Stutz des Kleÿderhändtlers und schirmers ohnbevögtigte wittib mit assistentz ihres tochtermanns Johann Nicolaus Barbet des goldarbeiters und burgers
in gegensein H. Abraham Wibmar des ehemaligen Gastgebers zum rothen Ochßen – 500 pfund zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine heutigen tags erkaufft und aus jetzigem Vorschuß vollkommen bezalte Behausung, gemeinschaft eines höffleins und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten in Heiligen Liechter gaß, einseit neben Johann Georg Tornarius dem Kürßner, anderseit neben H. Rittmeister Johann Richßhoffer hinten theils auf ged. höfflein und theils auf Friedrich Rüger den altgewanther
ferner eine behausung cum appertinentis ahne ged. Heiligen Liechter gaß und dem nicht durchgehenden Kochlöffelgäßel einseit neben der schuldnerin und ihren kindern anderseit neben S.T. H. Johann Saltzmann Med. D. et Prof. publ. Ord. theils H. M. Johann Andreas Schmutz Pfarrer zu St Nicolai hinten auff Friedrich Reinthaler dem Kammacher – als ein am 1. Octobris 1732 ahne hiesiger ganth erkaufftes guth

La maison revient après la mort d’Anne Marie Becker à sa fille Marie Elisabeth Stutz qui, assistée de son fiancé l’orfèvre Jean Nicolas Barbet, fait dresser un état de sa fortune

1733 (18. 7.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68) Designationes
Zuwißen daß auff heüt dato Zu end gemelt (…) erßiennen [sic] ist Jungfer Maria Elisabeth Stutzin weÿland Meister Johann Melchior Stutzen gewesten Schneiders und Schirmers alhier nachgelaßene ehel. Tochter, so verlobt an Hn Johann Niclaus Barbet ledigen Goldarbeitern und burgern alhier hat vorgewießen umgangbahren Geld und Silbersorten die Summa Von 750 Pfund pfenning Straßb. handtreulich behabend, daß Sie zu dießem gelt nichts gelehnt, noch etwaß darauff schuldig
Straßburg den 18. Septembris Anno 1733

La réformée Marie Elisabeth Stutz sollicite le 23 septembre le droit de bourgeoisie auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un. La demande est présentée de façon réglementaire par son parent Jean Jacques Hauser au lieu de son curateur Jean Melchior Steinecker, retenu à la campagne pour son travail. L’assemblée émet un avis favorable.
1733, Conseillers et XXI (1 R 216)
Maria Elisabet. Stutzin Ref. Relig. kombt ein pto. Ciuilegÿ. 336. 341.
(p. 336) Mittwoch d. 23.ten 7.bris 1733 – Lt Mosseder Nomine Elisabethæ, weÿl. Johann Martin Stutzen des geweßten schirmers und schneiders allhier hinterlaßenen tochter, Welche sich Verheurathen will an Johann Niclauß Barbet dem ledigen burger und goldarbeiter, Reformirter Religion Zugethan, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlagen Sub Num. 1. 2. 3. et 4. puncto Ciuilegÿ, handelt innhalts. Ist Erkandt, Wird Implorantin mit ihrem vogt oder wenigstens einem assistenten begleitet erscheinen, Soll auff dero begehren gesprochen Werden Was recht ist.
Deputti H Rht. Greiner und H. Rht Rauch

(p. 341) Sambstag d. 26. 7.bris – Lt Mosseder Nomine gegenwärtiger Mariæ Elisabethæ, weÿl. Johann Melchior Stutzen des geweßten schirmers und schneiders hinterlaßener tochter mit beÿstand ihres anverwandten Johann Jacob Haußers burgers und silberarbeiters allhier, Weilen ihr Vogt Johann Melchior Steinecker der Zimmermann sich auf dem Land beÿ einem führenden Bau auffhalten muß, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten, handelt innhalts. Ist Erkandt, Wird die parition pro sufficente angenommen, mithin H. XXI. Schlitweck und J Rht Gerner abgeordnet, umb so wohl der Implorantin Vermögen als dero Vogts Consens respectiué zu untersuchen, und einzuhohen,
Deputati ijdem zu anzeigung des Bescheids.

L’orfèvre Nicolas Barbet épouse Marie Elisabeth Stutz : contrat de mariage non conservé, célébration
1733, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) f° 777
Eheberedung – H Johann Niclaus Barbet, ledigen Goldarbeiters
und Jungfrauen Mariä Elisabethä Stutzin

Mariage (réformés, f° 143)
1734. Februarÿ, d. 3. seÿnd eingesegnet worden Hr Joh: Niclauß Barbet, burger und Goldarbeiter in Straßburg, Jgfr. Maria Elisabeth Stutzin weÿl. hannß Melchior Stutzen des Schneiders nach tod. hinterl. ehel. Tochter (i 155)

Marie Elisabeth Stutz devient bourgeoise par son mari le premier juin 1734.
1734, 4° Livre de bourgeoisie p. 1010
Maria Elisabeth Stutzin Von hier geb. erhalt d. br. von ihrem Ehemann Johann Niclaus Barbet b. undt goldarbeiter alhier umb d. alt. Bs. will beÿ E. E. Zunff Zu Steltz, dienen. Promis d 1. Junÿ 1734

Fils de l’orfèvre du même nom, Jean Nicolas Barbet est reçu tributaire à l’Echasse en 5 avril 1729.
1729, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 444) Dienstag den 5. Aprilis Anno 1729 – Johann Niclaus Barbet der ledige Goldarbeiter, weÿland herrn Niclauß Barbet geweßenen goldarbeiters und burgers allhier hinderlaßener ehelicher Sohn, erscheint und hat vermittelst eines Stallscheins vom 4. Aprilis 1729 das Zunfft und Stubenrecht gegen Erlag der gebüht erhalten, Juravit.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Serruriers. Ceux du mari s’élèvent à 88 livres, ceux de la femme à 131 livres.
1734 (26.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 65) n° 150
Inventarium über H. Johann Niclaus Barbets Goldarbeiters und Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Stutzin beed. Eheleuthe und burgere Zu Straßburg einand. in den Ehestand zugebrachte Nahrung. auffgerichtet in Anno 1734. – Krafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung alß ein unverändert guth in den Ehestand Zusammen gebracht (…) undt Zwar Er der Maritus mit assistentz Sein selbsten Sie die Ehefrau aber mit beÿstand Meister Melchior Steineckers Zimmermanns dero vnd Johann Christmann Leiningers des Schneiders Ihrer Mutter Vogts gebührend ersucht – So beschehen in Straßburg den 26. Martÿ 1734.
In einer alhier Zu Straßburg in der Schloßer Gaßen gelegener behaußung, darinnen beede Eheleuthe Lehnungsweiß wohnen, hat sich befunden wie volgt
Series rubricarum. Sa. haußrathß 53, Sa. Silbers 22, Sa. der activ schulden 12, Summa summarum 88 lb
Sa. der Ehefr. haußrathß 74, Sa. Silbers 13, Sa. gold : Ring 9, Sa. der baarschafft 34, Summarum 131 lb

Jean Nicolas Barbet et Marie Elisabeth Stutz hypothèquent les deux maisons héritées de la mère de l’épouse au profit de l’ancien aubergiste Abraham Wibmar

1744 (25.6), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 363-v
H. Johann Nicolaus Barbet der goldarbeiter und Maria Elisabetha geb. Stutzin mit beÿstand H. Georg Friedrich Enck Chirurgi und Johann Jacob Dreher des schneiders beede ihrer vettern [unterzeichnet] barbette, barbethin
in gegensein H. Abraham Wibmar vormaligen gastgebers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt auch gemeinschafft des höffleins cum appertinentis ane der heÿligen lichtergaß, einseit neben Johann Georg Tornarius dem kürßner, anderseit neben H. Rittmeister Reichßhoffer, hinten auff N. Rüger den Altgewänder
mehr eine behausung, höfflein und hoffstatt samt zugehörden in ermelter gaß, einseit neben H. Braun des tapezirers wittib, anderseit neben Johannes Stutz dem Altgewänder, hinten auff H. Reinthaler den Kammacher – der Barbetischen ehefrau als ein elterliches erbguth

Jean Nicolas Barbet et Marie Elisabeth Stutz hypothèquent les mêmes maisons au profit de la mineure Catherine Dambach

1750 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 296-v
H. Johann Nicolaus Barbett der goldarbeiter und Fr. Maria Elisabetha geb. Stutzin mit beÿstand Friedrich Wilhelm des sattlers und H. Johann Georg Haußer des handelsmanns beede ihrer vettern
in gegensein Johann Jacob Winter des ältern metzgers als vogts Catharinæ Dambachin – schuldig seÿen 275 pfund
unterpfand, erstlich eine behausung und hoffstatt hinder der Kürßner zunfft in der heiligen Liechter gaß, einseit neben Georg Mößner dem schuhmacher, anderseit neben Georg Tornarius dem kürßner, hinten auff einen gemeinschaftlichen hoff
so dann eine behausung, höfflein und hoffstatt in besagter gaß, einseit neben N. Bron dem tapezirer, anderseit neben Johannes Stutz dem altgewänder, hinten auff Friedrich Kretschmann den kammacher

Geoffroi Barbet et Marie Elisabeth Barbet femme du marchand Charles Geoffroi Krausert déclarent que leur mère Marie Elisabeth Stutz veuve de Jean Nicolas Barbet est morte sans laisser de biens.
1788 (18.8.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 898) f° 157
erschienen herr Gottfried Barbett der Goldarbeiter und burger alhier und deßen Schwester frau Maria Elisabetha geb. Barbettin Carl Gottfried Krausert des von hier absentirten burgers und handelsmanns Ehefrau, die zeigten an, daß ihre Mutter weÿl. Fr. Maria Elisabetha geb. Stutzin auch weÿl. H. Johann Niclaus Barbette gewesenen Goldarbeiters und burgers allhier hinterbliebenen Wittib den 18. nov. 1787 mit tod angegangen seie und zwar sie die Comparenten ab intestato zu erben verlaßen aber nicht das mindeste an Vermögen besessen habe

Sans doute vendue par enchère judiciaire, la maison revient au marchand de verre Jean Kieffer, propriétaire d’une maison proche (ensuite n° 6)
Le vitrier Jean Kieffer, le confiseur Jean Baptiste Salis et le cordonnier Jean Henri Reussner passent un accord concernant la cour commune aux trois maisons et le puits qu’ils y ont aménagé à frais communs

1783 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 194
H. Johannes Kieffer der glaßhändler ane einem
H. Johann Baptista Salis der pastet auch zuckerbeck ane anderen
und H. Johann Heinrich Reußner der schuhmacher ane 3.t theil
daß sie in einem zwischen ihren dreÿ häußern gelegen gemeinschafft höfflein auff gemeinschafftlichen kösten einen gompbronnen machen laßen zu welchem bronnen ein jeder unter ihnen den zugang durch seine eigene thur hat dieser bronnen nun sowie er gemeinschafftlich errichtet worden soll unter ihnen und ihrer allerseits erben (…) gemeinschafftlich unterhalten und benutzen werden

Jean Kieffer et Marie Madeleine Janus vendent la maison à l’orfèvre Geoffroi Barbett (fils des précédents propriétaires)

1787 (9.10.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 404-v
H. Johannes Kieffer der glaßhändler und Maria Magdalena geb. Janußin
in gegensein H. Gottfried Barbet des goldarbeiters
eine behausung, gemeinschafft des bronnens und höffleins auch hoffstatt mit all deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der heiligen Liechtergaß, einseit neben H. Tornarius dem kürschner, anderseit neben N. Salis dem pastetenbecken, mit dem gemeinschafftlichen höfflein auff weÿl. H. Rathh. Becke Fr. wittib und erben – um 1500 gulden

La maison revient à sa sœur Marie Elisabeth Barbett qui a épousé en 1776 Charles Geoffroi Kraussert : contrat de mariage, célébration

1776 (19.11.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 475
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Vorgeachten H. Carl Gottfrid Kraußert dem leedigen Handelsmann, Weÿl. H Joh: Daniel Kraussert geweßenen Mahlers und burgers alhier Zu Straßburg seel. nachgelaßenem Sohn als dem H. bräutigam ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jgf. Mariä Elisabethä Barbettin Weÿl. Hn Nicolai Barbett geweßenen Goldarbeiters und burgers allhier seel. nachgelaßener tochter als der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil – auf dienstag den 19. Novembris Anno 1776 [unterzeichnet] Carl Gottfried Kraußert, Maria Elisabetha barbettin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 15)
Im jahr 1776 (…) Montag den Zweÿen ejusdam [Decembr.] ehelich eingesenet worden Herr Carl Gottfried Kraußer, lediger Handelsmann und burger allhier, weÿl. Herrn Johann Daniel Kraußer, gewesenen Kunstmahlers und burgers allhier, mit Frau Catharina Salome von Zabern, seiner gewesenen Ehefrauen ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Maria Elisabetha Barbetin, weÿl. Herrn Johann Niclauß Barbet, gewesenen Goldarbeiters und burgers alhier, mit Maria Elisabetha gebohrner Stutzin seiner Ehefrauen ehelich erzeugte tochter, [unterzeichnet] Carl Gottfried Kraussert als Hochzeiter, Maria Elisabetha barbettin als hoch Zeterin (i 15)

Inventaire de faillite dressé dans une maison rue des Chandelles. Les biens de la femme s’élèvent à 2879 livres, l’actif du mari à 382 livres, le passif à 4 179 livres
1777 (24.2.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 736) n° 994
Inventarium über Carl Gottfried Kraußert handelsmanns und frauen Mariä Elisabethä Kraußertin geb. Barbettin beed. Eheleuthe und burgere allhier Activ und Passiv Nahrung
auf Ansuchen und begehren obgedachter Frauen Kraußertin unter assistentz S. T. Hn Joh: Joseph Bitschnau J. V. Lt. und Procuratoris vicarÿ in gegensein Ihres Ehemannn weilen Sie willens beÿ allh. Ehrs. Kleinen Rath um das Beneficium Cessionis unterthänig ein zu Kommen
In einer allhier in der heilen lichtergaß gelegenen und in dieße Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Ehefrau eigenthümlich. Vermögen, In hausrath 552, Silber und Geschmeid 76, Activ Schulden 2250 Summa summarum 2879 lb
des Manns unverändert und theilbahren Vermögen, an hausrath 82, Wahren 120, dem Antheil ane haüßern 180 lb Summa summarum 382 lb, Schulden 4179 lb – Passiv onus 3796 lb
Zufolg einer den 4. mart. 1777 zu mein Notarÿ Concept des errichteten falliments Inventarÿ über Carl Gottfried Kraußert (…), Solches attestirt Str. d. 4. mart. 1777, Langheinrich Not.

Nouvel inventaire de faillite dressé en 1781 dans un logement place des Cordeliers (future place Kleber) et dans une boutique au Marché aux Poissons. Les biens de la femme s’élèvent à 709 livres, l’actif du mari à 1 096 livres, le passif à 2 744 livres
1781 (16. Weinmonat), Me Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 585) n° 446
Inventarium über Carl Gottfried Kraußert, des Handelsmanns und Fraun Mariæ Elisabethæ Kraußertin geb. Barbettin beeder Eheleuthen und burgeren allhier Zu Straßburg dermalen tam active quam passive besitzendes Vermögen. – Welches Vermögen ad requisitionem gedachter Kraußertischer Ehefraun, so ad hoc mit Hn Johann Joseph Bitschnau Procuratori vicario ane vogts statt verbeÿstandet, in præsentia S.T. Herrn Jean Baptiste Joseph Marchand und Herrn Johann Friderich Stamm beeder E.E. Großen Raths dermaligen wohlverdienter beÿsitzer als Zu dießem Geschäfft nominirter Hh Deputatorum, nach dem die auf Ansuchen Söckels seel. Wittib und Pfisters derer Hansdelsleuthen Zu nürnberg alß dißeithiger Schuldgläubigeren Mandatariorum Hh Wunschold et Comp. derer hiesigen Handelsgemeiner – So geschehen allhier Zu Straßburg theils in einer ane dem Baarfüßerplatz gelegenen, der verwittibten Fraun Stammin eigenthümlich zuständigen behausung und Zum theil in dem ane dem Fischmarckt gelegenen Laden im Jahr 1781 Dienstags den 16. Weinmonat und folgenden tagen

Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Wohnstub, In der stub Cammer, Im Haußöhren vor der Wohnstub, In der Kuchen, Auf der bühn, Im Laden
Ergäntzung der Ehefraun ermanglenden Unveränderten Guth. Nach Anleitung des über Eingangs gemeldeter beeder Kraußertischer Eheleuthen Activ und Passiv, Nahrung am 30. Jan. u. 21. febr. durch nun weil. H. Not. Joh: Daniel Lang Heinrich augferichtetn Inv.
(f° 22) Bericht (…) so hat die Ehefrau sich um die Scheidung Zu Guth angemeldet, worauf dann von Seithen E.E. Kl. Raths vermög dem am 7. aprilis 1777. ergangenen und am 9. ejusdem publicirter bescheiden, nicht nur allein ihr des Beneficium Cessionis zugelaßen, und sie von denen theilbaren Schulden absolvirt (…)
(f° 23-v) Series rubricarum. Der Ehefrauen unverändertes Guth, Sa. Haußraths 36, Sa. Silbers und Geschmeids 11, Sa. Schulden in die Nahrung zugeltend 300, Sa. der Ergäntzung 361, Summa summarum 709 lb
Hierauf folget auch die beschehen des Ehemanns unverändert und theilbaren Massæ, Sa. Hausraths 126, Sa. Silber und geschmeids 2, Sa. goldenen Uhr 36, Waaren Zur handlung gehörig, 126, 2, 36, 855, 75, Summa summarum 1096 lb – Sa. dero Schulden 2744 lb – des Mariti Passiv Recess 1648. lb
Copia der Eheberedung – (…) auf dienstag den 19.ten Novembris Anno 1776, Not. Langheinrich
(Joint) Inventarium über Carl Gottfried Kraußert handelsmanns und frauen Mariä Elisabethä Kraußertin geb. Barbettin beed. Eheleuthe und burgere allhier Activ und Passiv Nahrung, auffgerichtet Anno 1777. [in margine :] prod. bei Kl. Rath d. 26.ten febr. 1777, repr. bei Kl. Rth d. 7. aprilis 1777. T. Langheinrich

Marie Elisabeth Barbet veuve de Charles Geoffroi Krausert se remarie en 1799 avec l’orfèvre célibataire Louis Brantz
1799 (12 nivose 7), Strasbourg 3 (39), Not. Übersaal n° 278
Eheberedung – sind erschienen der Bürger Ludwig Brantz, lediger Goldarbeiter alhier wohnhaft, des Bürgers Johann Jakob Brantz, Mehlhändlers alhier mit der Burgerin Maria Salome gebohrner Walch ehelich erzeugter Sohn, als bräutigam, an einem
Und die Bürgerin Maria Elisabetha gebohrne Barbet, des weiland Bürgers Carl Gottfried Krausert gewesenen Handelsmanns alhier hinterbliebenen Wittib, beiständlich des Bürgers Frantz Joseph Rohr, Leinenzeugwaschers alhier, als Braut an dem andern theil
So beschehen alhier zu Straßburg in beiseÿn der Bürger Christian Brantz, Gastgebers und Johann Daniel Brantz, Paßmentirers, beeder des Bräutigams Brüder alhier wohnhaft (…) den 12. Nivose Cormittag in dem 7. Jahr der einen und unzertrennlichen Francken Republick [unterzeichnet] Ludwig Brantz, Maria Elisabetha Krauset
Enregistrement de Strasbourg, acp 65 F° 10 du 12 niv. 7

Aliénée pendant la communauté, la maison apportée par l’épouse figure à l’inventaire de séparation dressé en 1811

1811 (4.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 18), Not. Bossenius n° 486, 4886
Inventaire des biens de Louis Brantz, orfèvre, et de Marie Elisabeth Barbet, suivant jugement du tribunal civil de première instance rendu le 3 janvier courant – Contrat de mariage dressé par Me Ubersaal le 12 nivose 7
en leur domicile rue des chandelles n° 16 occupée en partie par la requérante
la femme : meubles 264 fr, or argenterie 19 fr, remplacement, numéraire 837 fr
Immeuble, la maison par elle apportée en mariage rue des Chandelles n° 16, d’un côté le Sr Tornarius pelletier, d’autre le Sr Kieffer chef de bureau à la préfecture, elle a été cédée pendant le présent mariage au Sr Philippe Gall serrurier
dettes actives, total du remplacement 9478 fr, déduire 1350 fr, remplacement 8129 fr, total général 9187 fr
le mari : mobilier 155 fr, passif 8529 fr, excédent de passif 8374 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 197 du 10.4.

Marie Elisabeth Barbet femme de l’ancien orfèvre Louis Brantz vend la maison 5 000 francs au serrurier Philippe Matthias Gall et à sa femme Catherine Marguerite Müller. Les anciens titres de propriété (1647 et 1676) n’ont pas trait à la maison mais à une autre presque en face qui a aussi appartenu à Geoffroi Barbet.

1810 (2.1.), Strasbourg 3 (56), Not. Übersaal n° 2516
Marie Elisabeth Barbet épouse du Cit. Louis Brantz ci devant orfèvre
au Cit. Philippe Matthias Gall serrurier domicilié ruelle de Brenner n° 1 et Catherine Marguerite Müller
La maison appartenante à la comparate avec communauté de puits, tous droits, appartenances et dépendances située en cette ville rue des Chandelles ou de la lumière n° 16, d’un côté le Sr Tornarius pelletier, d’autre l’épouse du Sr Kieffer chef de bureau de la préfecture, derrière les maisons desdits deux voisins – propriété constatée par actes passés à la Chambre des Contrats les 18 décembre 1647 et 9 mars 1676 – moyennant 5000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 184 du 3.1.

Philippe Matthias Gall épouse Catherine Marguerite Müller en 1803
1803 (11 nivose 11), Strasbourg 14 (19), Not. Lex n° 2576
Contrat de mariage – Philippe Mathieu Gall, serrurier majeur fils de Philippe Gall, serrurier en la même ville, et de feu Anne Elisabeth Gillig
Dem.le Catherine Marguerite Müller, fille majeure du Cit. François Paul Müller, huissier près le tribunal criminel de l’arrondissement dud. Strasbourg, et de feue Dorothée Schweller
Enregistrement de Strasbourg, acp 86 F° 130 du 18 niv. 11

Philippe Mathias Gall meurt en 1823 en délaissant deux enfants.

1823 (18.9.), Strasbourg 13 (39), Me Bremsinger n° 2863
Inventaire de la succession de Philippe Mathieu Gall, serrurier décédé le 23 mars dernier – à la requête de Catherine Marguerite Müller la veuve mère et tutrice légale de 1. Amélie Joséphine née le 6 mars 1804, 2. Philippe Antoine né le 2 juin 1800 – en présence de Joseph Hoffstetter, potier de terre – contrat de mariage reçu Lex le 11 nivose 11
dans une maison rue des Chandelles n° (-)
Maison à Strasbourg, par contrat reçu Übersaal le 2 janvier 1810, les conjoints Gall ont acquis de Marie Elisabeth Barbet femme de Louis Brantz la maison avec communauté de appartenances située en cette ville rue des Chandelles n° 16 entre Sr Tornarius et l’épouse du Sr Kieffer devant la rue derrière deux voisins, pour 5000 francs – Copie de le vente de Jean Michel Schaepff et consorts à Jean Daniel Dambach, pelletier, passé à la chambre des Contrats le 9 mars 1776 – la boutique au rez de chaussée et le premier étage était occupé par le défunt le second étage 80 fr, le troisième 60 fr – estimée 5000 fr
mobilier 344 fr, outils 150 fr, total 5494 fr, garde robe 62 fr, passif 9031 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 164 F° 158-v du 22.9.

La veuve vend la maison 6 000 francs au serrurier Jean Théophile Heid et à sa femme Hélène Sophie Hartschmidt

1826 (25.1.), Strasbourg 9 (anc. cote 50), Me Hickel n° 2058
Catherine Marguerite Müller veuve de Philippe Mathias Gall, serrurier, Amélie Joséphine Gall, fille majeure, tant en leur nom qu’en celui d’Antoine Philippe Gall, serrurier, mineur
à Jean Théophile Heid, serrurier, et Hélène Sophie Hartschmidt
une maison avec cour, pompe, attelier de serrurier & autres appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Chandelles n° 16, d’un côté le Sr Riehl relieur, d’autre la De Foucault, derrière partie le Sr Koch cordonnier & le Sr Simon aubergiste – dans cette vente sont compris trois poeles, les réchauds & plateaux en fonte qui se trouvent dans les cuisines, les treillis en fil d’archal devant les fenêtres du rez de chaussée & du premier étage, 6 bras à lessive en fer, quatre établis & deux arbres à enclume — de la communauté de biens de Marie Elisabeth Barbet femme de Louis Brantz, orfèvre, suivant acte de vente reçu Übersaal le 2 janvier 1810. La propriété encore constatée par deux actes passés à la Chambre des Contrats le 18 décembre 1647 et le 9 mars 1676 – moyennant 6000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 176 F° 156-v du 26.1.

Jean Théophile Heid épouse Hélène Sophie Hartschmidt en 1823
1823 (28.4.), Strasbourg 6 (67), Me Stoeber n° 7036
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Théophile Heyd, serrurier en cette ville, natif de Candel aujourd’hui dans le cercle Rhenan de Bavière, fils majeur Théophile Heyd, meunier, et de feu Madeleine Roedel
Sophie Hélène Hartschmidt, fille majeure de Jean Geoffroi Hartschmidt, confiseur, et de Marie Hélène Stephan
Enregistrement de Strasbourg, acp 162 F° 152 du 29.4.

Jean Théophile Heid, alors serrurier à Zurich, et Hélène Sophie Hartschmidt vendent la maison 5 000 francs au libraire Jean Jacques Riehl

1829 (12.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 56), Me Hickel n° 3024
Hélène Sophie Hartschmidt épouse de Louis Théophile Heÿd, serrurier à Zurich en Suisse tant en son nom que mandataire de son mari
à Jean Jacques Riehl, libraire et marchand de papier
une maison avec cour, pompe, atelier de serrurier et autres appartenances et dépendances situé à Strasbourg rue des Chandelles n° 16, d’un côté l’acquéreur, d’autre la De Foucault, derrière partie le Sr Koch, cordonnier, partie les veuve et héritiers Simon – les conjoints Hartschmidt ont acquis l’immeuble en question de Catherine Marguerite Müller veuve de Philippe Mathias Gall, serrurier, Amélie Joséphine Gall, majeure, par acte reçu Hickel le 25 janvier 1826, tant en leur nom que se portant fort d’Antoine Philippe Gall, serrurier à la brigade du 6° régiment de hussards en garnison à Dijon, la veuve Gall et ses enfants l’avaient acquis de Marie Elisabeth Barbet femme de Louis Brantz, orfèvre, par acte reçu Ubersaal le 2 janvier 1810 – moyennant 5000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 193 F° 81-v du 14.2.

Jean Jacques Riehl apprend le métier de relieur auprès de son père. Le début et la fin de l’apprentissage sont enregistrés le même jour en octobre 1782
1782, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 468) Anno 1782. Mittwochs d. 9. Octobris – Eingeschriebener und Außgethaner Lehrjung
Johann Samuel Rapp, der Gastgeber und burger allhier, als Vogt Weiland Johannes Riehlen geweßenen buchbinders und burgers alhier hinterlaßenen Sohns, nahmens Johann Jacob Riehl, stehet vor und bittet diesen seinen Vogts sohn, als einen Meisterssohn in die Lehr einzuschreiben aber auch sogleich wieder auszuthun, massen er beÿ gedachter profession nach Ordnung erlernt hat und bereits beÿ E. E. Meisterschafft der buchbinder d. 28. Xbris jüngst eingeschrieben und Zugleich ausgethan worden ist.
Erkandt, Willfaht, dt. 15. ß Einschreib gebühr und 3 ß vor das findlinghauß, ferner 2 fl außthuungs gebühr und 5 ß vor das Findling hauß.

Jean Jacques Riehl s’inscrit pour faire son chef d’œuvre
(p. 675) Anno 1787. Donnerstags d. 27.ten Decembris – Meisterstück Auffnahm
Johann Jacob Riehl, der ledige buchbinder und hiesige Metzgers sohn stehet Vor und bittet um Aufnahm des Meisterstücks. Erkanndt Willfahrt dt 4 fl.

Jean Jacques Riehl devient tributaire à l’Echasse en juillet 1788
(p. 699) Anno 1788. Donnerstags d. 12. Julÿ 1788. – Evangelischer neuer Leibzünfftiger
Johann Jacob Riehl, der buchbinder und hiesiger Meisters sohn stehet Vor und producirt Stallschein Vom 17.ten Junÿ 1788, bittet ihn diesorts als einen Leibzünfftigen auf: und anzunehmen.
Erkandt, Willfahrt, dt. 3. fl für das Zunfftrecht, 1 ß zu Interhaltung der Feurspritz und 3. ß für das findling hauß. Jur. eoddem.

Jean Jacques Riehl épouse en 1787 sa cousine Marguerite Salomé Rapp après avoir obtenu une dispense auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un : contrat de mariage, célébration
1787 (18.12), Not. Roessel (6 E 41, 936) n° 135
Eheberedung – persönlich erschienen Hr Joh. Jacob Riehl, der ledige Buchbinder, weÿland Mr Joh: Riehl, auch gewesten Buchbinders und Burgers alhier mit auch weÿl. Frauen Maria Susanna gebohrner Rappin ehelich erzeugt und hinterlaßener Sohn, so seiner außsag majorennis, als hochzeiter ane einem
So dann Jgfr. Margaretha Salome Rappin, weÿl. H. Joh: Philipp Rapp gewesten Sattlermeisters und hiesigen Burgers mit Fraun Catharina Barbara gebohrner Reÿbelin ehelich erzielte tochter, als Braut ane dem andern theil
Straßburg auf den 18.ten Decembris Anno 1787 [unterzeichnet] Johann Jacob Riehl ams Hochzeiter, margaretha sallome Rappin als hochzeiterin

JMariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 3-v, n° 23)
1788, Montag den 30. Junii wurden nach zweÿmahliger Proclamation in unserer Kirch copulirt Johann Jacob Riehl Buchbinder: meister und burger alhier, weiland Johannes Riehl des Buchbindermeisters und Burgers alhier ehelicher Sohn, Und Jungfr. Margaretha Salome Rappin, weil. Johann Philipp Rapp des gewesenen Sattermeisters und Burgers alhier, mit Frau Catharina Barbara gebohrner Reÿbelin ehelich erzeugte Tochter (…) [unterzeichnet] Johann Jacob Riehl als Hochzeiter, margretha sallome Rappin als hochzeitrin (i 5)

1788, Conseillers et XXI (1 R 271)
Joh: Jacob Riehl erhält dispens in gradu prohibito zu heurathen. 245.
(p. 245) Sambstag den 21. Junius 1788 – Krauss nôe Johann Jacob Riehls des buchbinders und burgers alhier und Jfr. Margaretha Salome Rappin der ledigen burgers tochter, prod. unterth. Memoriale sambt beÿlagen Sub Nis 1. 2. et 3. und bitten, Wir geruheten denen Imploranten, welche als Geschwistrig Kinder in dem zweiten grad Consanguinitatis Verwandt, mit der erforderlichen dispensation zu ihrer Vorhabenden Verehelichung Zu willfahren, anbeÿ auf ihre geringe Vermögens Umbstände Rücksicht Zu nehmen.
Nachdem sich hierauf H. General Advocat Fischer dahin hat vernehmen laßen, daß der Entzweck des Verbots die Zwischen Verwandten einzugehenden Heurathen betrefend, diejenige war, um denen Unordnungen welche aus dergleichen sehr oft zwietracht zwischen Familien verursachenden Heurathen entstehen könnten Vorzubeugen, da nun dieses ein bürgerliches gesetz ist, so seÿe außer Zweifel daß es Zu Mhh. stehe von deßen Vollziehung zu dispensiren, da auch dießer Grad von Einem Ehrwürdigen Kirchen Convent für dispensabel anerkannt worden, und MHHn Zum einem Grundsatz angenommen, daß solchenfalls deßen Gutachten nicht mehr eingeholet werde, so glaube er, Mghh könnten mit deßen Übergehung alsobald auf das heutige Gesuch sprechen und da keine Umbstände vorhanden welche die gebettene dispens erschwehren könnten, so wolle er auf deren Willfahrung unter der Erlag einer dem Vermögen der Imploranten angemeßenen Abgabe in das Almosen angetragen haben.
Und der auf der Oberbanck Vorsitzende H. Stettmeister von Wurmser angemerckt, daß da schon öfters ähnliche begehren beÿ dieser hohen Stelle angebracht worden, und Mhh. kein bedencken getragen mit der gebettener dispense Zu willfahren, es überflüßig seÿn würde, das heutige Gesuch an Eine hochansehnliche deputation zu verweisen, weswegen er desgleichen Auf Willfahrung der gebettenen dispens unter der Erlag einer Abgage von dreÿ Gulden in das hießige Almosen angetragen Als ist dem Voto des H. Stettmeisters von Wurmser einmüthig gefolget, und denen Imploranten mit gebettener dispens, unter der Erlag gemeldter Abgabe, willfahrt worden. Depp. H. Rathh. Ehrlenholtz, H. Rathh. Gillig.
[in margine :] Quittung über 3. fl. für das Allmosen q.17.ten Julÿ 1788. Kræutler

Jean Jacques Riehl se remarie en 1806 avec Marguerite Salomé Siegfried, native de Wasselonne
1806 (7.4.), Strasbourg 14 (29), Not. Lex n° 224
Contrat de mariage – Jean Jacques Riehl relieur veuf de Marguerite Salomé Rapp
Marguerite Salomé Siegfried, native de Wasselonne fille de Laurent Siegfried, fabricant de bas, et de feu Marie Elisabeth Wagner ses père et mère
Enregistrement de Strasbourg, acp 99 F° 107-v du 17.4.

Jean Jacques Riehl meurt sans postérité en 1834. Il est propriétaire de deux maisons contiguës rue des Chandelles (anciens numéros 15 et 16)

1834 (26.7.), Strasbourg 15 (56), Me Lacombe n° 10.468
Inventaire de la succession réputée vacante de Jean Jacques Riehl, relieur et marchand de papiers, décédé le 11 mars 1834, dressé à la requête de Jean Georges Theis, avoué près le tribunal civil de première instance, curateur à la succession, suivant jugement rendu le 23 juillet dernier

dans la maison mortuaire rue des Chandelles n° 15
immeubles, une maison à rez de chaussée et trois étages ayant deux croisées de face sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 15, d’un côté la De Winnert, d’autre l’ immeuble décrit ci après, dans cette maison se trouve au premier étage dans la chambre sur la rue un petit poele en fer de fonte quarré avec sa pierre et ses tuyaux, dans une chambre de derrière un petit poele en fer de fonte avec pierres et tuyaux, au second étage un pareil poele avec pierres et tuyaux et au troisième étage semblable poele, ensemble quatre poeles en fer de fonte
une maison à rez de chaussée disposé en attelier de serrurier, trois étages, petite cour commune et pompe sise à Strasbourg dans la rue des Chandelles n° 16, d’un côté la maison qui vient d’être décrite, d’autre la De Rosensthiel. dans cette maison se trouve un poele quarré en fer de fonte avec pierre et tuyaux, au premier étage un idem rond, au second étage un petit poele quarré en fonte et muré au troisième étage
Titres et papiers, 1. Contrat de mariage avec sa seconde femme Marguerite Salomé Sigfried reçu Me Lex le 7 avril 1806 – 3. Me Lex le 7 mars 1825 acquisition de la veuve Daniel Frédéric Kersten la maison rue des Chandelles n° 15
4. Jugement d’expropriation forcée du 15 avril 1819 et déclaration de command à Daniel Frédéric Kersten de la maison appartenant au Sr Mercklé
5. Me E. Stoeber le 4 mars 1812, vente de Philippe Jacques Claude aux conjoints Xavier Merglé la maison rue des Chandelles n° 15
10. Me Hickel le 12 février 1829, vente par Jean Théophile Heyd et Hélène Sophie Hartschmidt, de la maison rue des Chandelles n° 16
passif 7784 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 226 F° 88-v du 4.8.

Les héritiers collatéraux de Jean Jacques Riehl exposent les deux maisons aux enchères. Seul le n° 15 est adjugé

1835 (22.7.), Strasbourg 15 (56, 57 et 58), Me Lacombe n° 232
Cahier des Charges n° 167 du 22 mai, adjudication préparatoire du 6 juillet, adjudication définitive n° 220 – Théophile Masské, directeur d’un cabinet d’affaires établi à Strasbourg mandataire de 1. Jean Jacques Arnold, cordier, Chrétien Arnold, boucher et Jean Philippe Arnold, huilier tous domiciliés à Bischwiller, acte annexé au cahier des charges du 22 mai dernier, 2. Salomé Frantz, majeure à Bischwiller, Catherine Frantz, majeure à Strasbourg, Isaac Frantz, boucher à Bischwiller, Elisabeth Frantz épouse de Jean Georges Brigaldin, préposé des douanes à Hoenheim, Arnold et Arnold héritiers pour un quart, (lesdits) Frantz héritiers pour 1/16 par représentation de leur mère Salomé Arnold veuve d’Isaac Frantz, boucher à Bischwiller, comme descendants de Philippe Riehl, sellier à Bischwiller décédé le 4 avril 1698 leur bisayeul paternel héritiers de Jean Jacques Riehl relieur décédé à Strasbourg le 11 mars 1834 en ligne collatérale au cinquième degré, suivant jugement du tribunal civil du 24 février 1835. Par Jugement du 27 août 1834, estimé par Jean Frédéric Klinck, maître maçon, procès verbal du 17 novembre entériné par jugement du 21 novembre, estimées la maison n° 14 pour 2700 francs et n° 15 pour 3600 francs
maison n° 15 à François Louis Graff, marchand papiers pour 2800 fr
maison n° 16 pour 3600 fr, retiré des enchères
1. une maison sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 15, d’un côté la De Winnert, d’autre l’immeuble décrit ci après. Cette maison est composée d’un bâtiment principal sur la rue ayant rez de chaussée surmonté de trois étages avec caves sous solives, d’un bâtiment latéral contenant rez de chaussée & deux étages avec un petit grenier dessus. Dans la cour se trouve les lieux d’aisances dont la fosse est commune avec la maison n° 16 ainsi qu’à trois autres maisons voisines
2. une maison sise en ladite ville de Strasbourg rue des Chandelles n° 16, d’un côté la maison qui vient d’être décrite, d’autre la De Rosensthiel. Cette maison se compose d’un rez de chaussée surmonté de trois étages avec un grenier au dessus & au dessous une cave sous solives. A la maison appartient une cour qui est commune avec trois maisons voisines, plus un puits en commun avec les mêmes maisons & une fosse d’aisances commune avec lesdites trois maisons & celles marquées n° 15. Dans la cour se trouvent deux petits buchers – Etablissement de la propriété, recueillis dans la succession vacante de Jean Jacques Riehl, marchand de papier et relieur
(cote 56) Dépôt du Cahier des Charges n° 10.646 du 16 janvier – Jean Georges Theis avoué près le Tribunal Civil de de Première Instance en qualité de curateur à la succession de feu Jean Jacques Riehl vivant relieur et marchand de papier
Désignation de l’immeuble, 1. la maison sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 15 d’un côté la De Winnert, d’autre l’immeuble décrit ci après. Cette maison est composée d’un bâtiment principal sur la rue contenant une cave sous solives, d’un bâtiment latéral et d’une cour. Au rez de chaussée une chambre, un corridor et une cuisine. Au premier étage, une chambre avec alcove et une cuisine. Au second étage même distribution. Au troisième étage deux chambres, un premier grenier subdivisé en trois galetas, un second grenier non subdivisé le tout couvert en tuiles doubles. Le bâtiment latéral contient au rez de chaussée une chambre et une chambre au premier une autre au second au dessus un petit grenier couvert en tuiles simples. Dans la cour se trouvent des lieux d’aisances dont la fosse est commune aux maisons n° 15 et 16 ainsi qu’à trois autres maisons voisines
2. une maison sise en ladite ville de Strasbourg rue des Chandelles n° 16 d’un côté la maison qui vient d’être décrite, d’autre la De Rosensthiel, et se compose d’une cave sous solives d’un rez de chaussée contenant un attelier de serrurier et un corridor, d’un premier étage contenant deux chambres, une cuisine et un galetas, d’un second et d’un troisième étage contenant chacun deux chambres une cuisine et un galetas d’un grenier subdivisé en trois galetas et couvert en tuiles doubles. Il y a en outre une cour en commun avec trois maisons voisines, plus un puits en commun avec les mêmes maisons et une fosse d’aisances commune avec ledsites maisons et celle marquée n° 15. Dans la cour se trouvent deux petits buchers
Etablissement de la propriété, recueillis dans la succession vacante de Jean Jacques Riehl, md papier et relieur, décédé le 11 mars 1834, personne ne s’étant présenté pour recueillir la succession, Jean Georges Theis, avoué près le Tribunal civil a été nommé curateur à la succession par jugement du tribunal civil en date du 23 juillet 1834. La première maison n° 15 acquis d’Anne Barbe Weber veuve de Daniel Frédéric Kersten, maçon, suivant acte reçu Lex le 7 mars 1825 transcrit au bureau des hypothèques volume 176 n° 114, avenue à la veuve Kersten de la communauté à la barre du Tribunal Civil par expropriation forcée sur Xavier Mercklé, coutelier, et Madeleine Burel le 15 avril 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 117 n° 100, l’autre moitié léguée à la De Kersten par testament reçu Wengler le 6 août 1813. Le Sr Mercklé l’avait acquis de Philippe Jacques Claude et Caroline Dikelé par acte dressé par Me E Stoeber le 4 mars 1812
maison n° 15 acquise sur Hélène Sophie Hartschmidt épouse de Jean Théophile Heyd, serrurier, par acte reçu Hickel le 12 février 1829 transcrit au bureau des hypothèques volume 220 n° 55, les conjoints Hartschmidt l’avaient acquise sur Catherine Marguerite Muller veuve de Philippe Mathias Gall, serrurier, Amélie Joséphine Galle fille majeure, par acte reçu Hickel le 25 janvier 1826, se portant fort d’Antoine Philippe Gall, brigadier au 6° régiment de hussards. La De Gall l’avait acquise pendant la communauté sur Marie Elisabeth Barbet femme de Louis Brantz, orfèvre, suivant acte reçu Ubersaal le 2 janvier 1810. La propriété est en outre constatée par deux contrats de vente à la Chambre des Contrats les 18 décembre 1647 et 29 mars 1676 – Mise à prix, la maison n° 15 à 2700 fr et la maison n° 16 à 3600 fr

Nouvelles enchères. Bernard Half acquiert le numéro 16 pour 10 000 francs

1835 (21.8.), Strasbourg 15 (58), Me Lacombe n° 271
1. Jean Jacques Arnold, cordier, 2. Chrétien Arnold, boucher, 3. Jean Philippe Arnold, huilier, audit lieu, 4. Salomé Frantz, majeure tous à Bischwiller, 5. Isaac Frantz, boucher au même lieu, 6. Elisabeth Frantz épouse de Jean Brigaldin, préposé des douanes à Hoenheim, se portant fort de Catherine Frantz, majeure à Strasbourg tous héritiers bénéficiaires de Jean Jacques Riehl, relieur, Elisabeth Frantz, Jean Jacques Arnold, Chrétien Arnold, Jean Philippe Arnold pour un quart de Jean Jacques Riehl relieur décédé le 11 mars 1834, le Sr Frantz et Elisabeth Frantz par représentation de leur mère Marie Salomé Arnold veuve d’Isaac Frantz, boucher à Bischwiller pour 1/16 ensemble un quart de Jean Jacques Riehl, descendants de Philippe Riehl décédé à Bischwiller le 4 quatre 1818 bisayeul par Jean Jacques Riehl, parents en ligne collatérale au cinquième degré par jugement du tribunal civil du 4 février 1835
à Bernard Half, propriétaire
1. une maison sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 15, d’un côté la De Winnert, d’autre l’immeuble décrit ci après. Cette maison est composée d’un bâtiment principal sur la rue ayant rez de chaussée surmonté de trois étages avec caves sous solives, d’un bâtiment latéral contenant rez de chaussée & deux étages avec un petit grenier dessus. Dans la cour se trouve les lieux d’aisances dont la fosse est commune avec la maison n° 16 ainsi qu’à trois autres maisons voisines
2. une maison sise en ladite ville de Strasbourg rue des Chandelles n° 16, d’un côté la maison qui vient d’être décrite, d’autre la De Rosensthiel. Cette maison se compose d’un rez de chaussée surmonté de trois étages avec un grenier au dessus & au dessous une cave sous solives. A la maison appartient une cour qui est commune avec trois maisons voisines, plus un puits en commun avec les mêmes maisons & une fosse d’aisances commune avec lesdites trois maisons & celles marquées n° 15. Dans la cour se trouvent deux petits buchers – Etablissement de la propriété, recueillis dans la succession de Jean Jacques Riehl, relieur, dont ils sont les seuls héritiers suivant jugement susrelaté – Cahier des Charges du 16 janvier dernier – moyennant 10.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 233 F° 85 du 25.8.

Originaire de Lauterbourg, Bernard Half, alors nommé Isaac Baruch, épouse en 1803 Ester Samuel, native de Wissembourg
Mariage, Lauterbourg.
vom 11. Brumaire Eilfften Jahrs. Heuraths Acte von bürger Isaac Baruch des alters von 26 jahr gebohren zu lauterburg und wohnhaft zu lauterburg, ledigen standts, Sohn des bürgers Baruch Halff handelsmann der Vatter und von fromet Joseph die mutter, beede Eltern noch lebend und wohnhaft Zu bemeldem lauterburg, und von Ester Samuel des alters von 21 jahr geborhen zu weissembourg wohnhaft alda, ledigen standts tochter des abgelebten Samuel Seeh* der Vatter und von Ella Jesel die mutter auch mit todt abgegangen bede Eltern beÿ lebzeiten wohnhaft zu Birmasentz [unterzeichnet] hébreu, Ester Samuel (i 4)

Bernard Halff, autrefois appelé Isaac Baruch, divorcé d’Ester Ronnberg, se remarie en 1814 à Haguenau avec Caroline Netter
Mariage, Haguenau (n° 23)
le 24 août 1814. Bernard Halff, cidevant Isaac Baruch, majeur d’ans, né en légitime mariage le 11 septembre 1776 à Lauterbourg, domicilié à Haguenau, fournisseur, divorcé pour cause déterminée d’Ester Ronnberg en vertu de l’acte de divorce dressé par l’officier de l’état civil de Lauterbourg le 6 août 1813 enregistré le 6 août 1811 [sic], fils de feu Baruch Halff, commerçant décédé à Lauterbourg le 5 mars 1808 et de feue Frometh Joseph Caen décédée à Lauterbourg le 24 septembre 1807, et Caroline Netter, majeure d’ans, née en légitime mariage le 13 février 1791 à Haguenau, domiciliée à Haguenau, fille de feu Isaac netter négociant décédé à Haguenau le 21 juillet 1809 et d’Ester Dahlenberg domiciliée à Haguenau ladite mère ci présente et consentante (i 13)

Extrait du registre de population rue de la Toussaint
Registre de population 600 MW 32, p. 790, Rue de Rateau n° 5
Half, Bernard, 1774, Prop. Haguenau, (à Strasbourg depuis) 1815, (auparavant) rue de la mésange 3, E. aoust 1822
id. née Netter, Caroline, 1794, Ep. Haguenau
id. Benoit, 1815, id.
id. Eugène, 1818, Strasbourg
id. Augustine, 1820, id.
id. Louis Alfred, 1823. 29. Xbre

Bernard Half loue la maison au serrurier Mathis

1838 (25.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 71 F° 75-v acte ssp du 8.7.1837
Bail – Bernard Halff, propriétaire
Mathis, serrurier, pour 6 années consécutives à commencer le 1 janvier 1837
une maison sise à Strasbourg rue des Chandelles – moyennant un loyer annuel de 440 francs

Testament de Bernard Half
1851, Enregistrement de Strasbourg, ssp 111 (3 Q 31 610) f° 92-v du 28.11. ssp du 5.4.1851
Testament – Je soussigné Bernard Half, propriétaire, domicilié à Strasbourg ai fait mon testament ainsi qu’il suit.
1° Je donne et lègue à mon petit fils Jean Francfort un capital de 20.000 francs (…)
2° Je donne et lègue à Marie Anne Meister ma fille de chambre si elle est encore à mon service lors de mon décès une somme de 2000 francs (…) plus tout le mobilier de la chambre à coucher (…)
Décès du 23. 9.bre 1851. Succession déclarée le 22 mai 1851. n° 983

Bernard Half meurt d’une maladie du cœur en 1851
Décès, Strasbourg (n° 2127)
Le 24 novembre 1851 (…) que Bernard Half âgé de 79 ans, né à Lauterbourg (Bas Rhin) propriétaire, veuf de Caroline Netter, domicilié à Strasbourg fils de feu Baruch Half commerçant et de feu Minkelé Levy est décédé me 23 novembre 1851 à dix heures du (-) en la maison rue de la toussaint N° 5 [in margine :] maladie du cœur (i 40)

Acte de notoriété puis inventaire partiel dressé à la requête de ses deux enfants
1852 (17.1.), Me Rencker
Notoriété constatant que Bernard Half, propriétaire à Strasbourg, a laissé héritiers ses deux enfans 1° Benoît Half propriétaire à Strasbourg, 2° Augustine Half femme de Mr Léopold Francfort ingénieur à Tours
acp 406 (3 Q 30 121) f° 47 du 17.1.

1852 (21.5.),Strasbourg 1 (133), Not. Rencker n° 21.962
Inventaire de la succession de Bernard Halff père – L’an 1852, le Mercredi 19 Mars à neuf heures du matin, A la requête et en présence 1° de Mr Benoit Half, propriétaire demeurant à Paris, 2° de Mr Jacques Strauss, propriétaire, demeurant à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de Mr Léopold Francforth, Ingénieur des Ponts é chaussées & de Dame Augustine Half son épouse qu’il autorisé demeurant ensemble à Tours (…) héritiers chacun de pour moitié de Mr Bernard Half leur pere, en son vivant propriétaire domicilié à Strasbourg où il est décédé le 23 novembre dernier
Il ne sera fait mention au présent inventaire du mobilier ni de la garde robe du défunt, attendu que les requérants jugent inutile d’en faire insérer le détail, sauf à la comprendre dans la déclaration d’hérédité qu’ils auront à faire au bureau de l’enregistrement actes civils à Strasbourg
MM les requérants déclarent qu’il était dû au moment du décès de M Half père les sommes suivantes (…) 71.978 francs. Les requérants déclarent se réserver de compléter le présent inventaire en y fesant porter plus tard l’argent comptant existant au décès, les créances de la succession qu’ils viendraient à découvrir encore enfin les Immeubles dépendant de la succession & qui sont à déclarer aux différents bureaux de l’enregistrement des cantons om ces immeubles sont situés. En conséquence la continuation de l’inventaire a été remise à une époque indéterminée
acp 410 (3 Q 30 125) f° 2 du 22.5.

1856 (9.6.), Strasbourg 15 (94), Not. Momy (Hippolyte) n° 3251
Notoriété – (…) qu’ils ont parfaitement connu Monsieur Bernard Halff, en son vivant propriétaire à Strasbourg où il est décédé. Qu’il n’a pas été dressé d’inventaire après son décès et qu’il a délaissé pour ses seuls et uniques héritiers pour moitié chacun ses deux enfans nommés Benoît Halff propriétaire demeurant à Paris et Dame Augustine Halff épouse de Mr Léopold Francfort Ingénieur des ponts et chaussées demeurant à Tours
acp 451 (3 Q 30 166) f° 20-v du 11.6.

Bernard Half vend la maison 7 500 francs à Louis Diemant

1843 (15.2.), Strasbourg 1 (91), Me Rencker n° 16.819
A comparu M. Bernard Half propriétaire demeurant en la ville, lequel a déclaré vendre
au Sr Louis Diemant propriétaire domicilié à Strasbourg à ce présent et acceptant
Une maison sise en cette ville rue des Chandelles N° 16 tenant d’un côté au Sr Graff, de l’autre à Mde Rosenstiehl. Cette maison se compose d’un rez de chaussée surmonté de trois Etages avec grenier, d’une cave sous solives, à la maison appartient une Cour commune avec trois maisons voisines, plus un puits commun avec les mêmes maisons et une fosse d’aisances commune avec les dites trois maisons & celle marquée N° 15.
L’immeuble vendu est transmis à l’acquéreur avec toutes les servitudes actives & passives qui peuvent en dépendre, sauf au sieur Diemant à en faire valoir ou à s’en défendre à ses propres frais risques & périls, (…) le vendeur n’entend transmettre au Sr acquéreur que les droits tels qu’il les tient du Sr Jean Jacques Riehl vivant relieur à Strasbourg qui lui a vendu en vertu du Contrat passé devant Me Lacombe et son Collègue notaire à Strasbourg le 21 août 1835 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 26 du même mois volume 256 n° 80. – Prix 7500 francs
acp 307 (3 Q 30 022) f° 11

Louis Diemant épouse en 1840 Anastase Charlotte Ranz en l’église catholique de Saint-Petersbourg
Mariage, Strasbourg (n° 205, reg. suppl.)
L’an 1850 le 22 mai vu par nous adjoint au maire (…) l’extrait du mariage de Louis Diemant et Anastase Charlotte Ranz mariés à St Petersbourg le 9 janvier 1840, l’avons conformément à la loi transcrit sur le présent Registre.
Traduction. Extrait du Registre des actes de mariage de l’élise paroissiale catholique romaine de Ste Catherine la vierge martyre. L’an du seigneur 1840 le 9° jour de janvier (…) je soussigne père Marc Buezynski, de l’ordre des prédicateurs, ai interrogé Louis fils d’Antoine Diemant et Mademoiselle Anastase Charlotte fille de Joseph Ranz, tous deus professant la religion catholique sur leur volonte mutuelle et les ai uni par le mariage

Louis Diemant loue la maison au serrurier Guillaume Birong (originaire du Luxembourg d’après le registre de population)
1846 (4.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 96 (31 595) f° 49, ssp du 22.4.1846
Bail – Entre le sieur Louis Diemant propriétaire de la maison sise rue des chandelles N° 16 à Strasbourg et
Le sieur Guillaume Birong maître serrurier
a été convenu ce qui suit, savoir 1° Le sieur Louis Diemant loue au sieur Guillaume Birong le rez de chaussée formant l’atelier, le premier étage avec poële et tuyaux, la mansarde et une partie de la cave de la susdite maison rue des chandelles N° 16
2° Le bail est fixé pour une durée de 6 ans qui commenceront le 25 juin 1846 pour finir à pareil jour de l’année 1852.
3° Le loyer est convenu à 320 francs par an (…)

Registre de population 600 MW 195, p. 547, Rue des Chandelles N° 16 (i 350)
Birong, Guillaume, 1813, Grevenmacher (Luxembourg), Serrurier, cél. (à Strasbourg depuis) 22 9.bre 1843 N° 3410, (auparavant) même rue N° 15, (entré) 12 août 1847, (sorti) 5 8.bre 1849 rue Ste Barbe vers la Grand rue 8

Anastasie Charlotte Ranz meurt en 1852 d’hémorrhagie utérine en délaissant quatre enfants dans son logement quai des Bateliers
1853 (26.3.), Strasbourg 15 (89), Not. Momy (Hippolyte) n° 501
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Louis Diemant et Anastasie Charlotte Rang
Cejourd’hui Samedi 26 mars 1853 à deux heures de relevée en la Maison à Strasbourg quai des bateliers N° 25 au deuxième étage. A la requête de M. Louis Diemant, ancien Pâtissier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel à raison de la communauté de biens légale à défaut de contrat de mariage qui a existé entre lui et feu son épouse Daùe Anastasie Charlotte Rang laquelle est décédée à Strasbourg le 25 novembre 1852.
2° en sa qualité de père et tuteur légal de de ses quatre enfants encore mineurs procréés de son mariage avec sa défunte épouse ci après dénommée, savoir a) Louise Diemant âgée de 8 ans, b) Ferdinand Diemant âgé de 6 ans, c) Auguste Diemant âgé de 3 ans, d) Eugène Diemant âgé de 6 mois, ces dits quatre enfants mineurs habiles à se dire et porter héritiers seuls et uniques chacun pour un quart de feu (…) leur mère. En la présence de Mr Jean Georges Hack, Employé des contributions indirectes demeurant à Strasbourg, subrogé tuteur desdits quatre enfants mineurs
acp 418 (3 Q 30 133) f° 13 du 2.4. (succession déclarée le 10 mai 1853 N° 1446)
Il dépend de la communauté, un mobilier estimé 279, créances 23.000, garde robe 63

Décès, Strasbourg (n° 2240)
Le 25 novembre 1852 ont comparu Louis Diemant âgé de 50 ans, pâtissier, époux de la défunte, domicilié à Strasbourg (…) que Anastasie Charlotte Ranz, âgée de 34 ans, née à Mitau (Russie) épouse de Louis Diemant, pâtissier, domiciliée à Strasbourg fille de feu Joseph Ranz voiturier et de feu Charlotte Slawinska, est décédée le 25 novembre 1852 à neuf heures du matin en la maison quai des bâteliers N° 25 [in margine :] hemmorhagie utérine (i 34)

Registre de population 600 MW 213, p. 181, Quai des bateliers N° 25 (i 72)
Diemant, Eugène, 20. 9.bre 1852. Strasbourg, enf. légt. de Louis, pâtissier et de Anastasie Charlotte Ranz

Louis Diemant et Charlotte Ranz vendent 6 000 francs la maison au commerçant Gaspard Jean Georges Müller et à sa femme Thérèse Neff, de Mulhouse

1851 (22.9.), Strasbourg 13 (75, nouv. cote), Not. Flach
Ont comparu M. Louis Diemant propriétaire & sous son autorisation De Charlotte Rhein son épouse demeurant ensemble à Strasbourg (ont vendu)
à M. Gaspard Jean Georges Müller, commerçant, & à De Thérèse Neff sa femme demeurant ensemble à Mulhouse acquéreurs solidaires
Une maison sise à Strasbourg rue des chandelles N° 16, tenant d’un côté au Sr Graff, de l’autre à M Rosenstiehl. Cette maison se compose d’un rez de chaussée surmonté de trois étages avec grenier, d’une cave sous solives, à cette maison appartient une cour commune avec les trois maisons voisines, plus un puits commun avec les mêmes maisons & une fosse d’aisances commune avec les mêmes maisons & celle marquée N° 15. Sont compris dans cette vente cinq fourneaux en fonte avec leurs tuyaux & pierres se trouvant dans la maison, les bras en fer pour suspendre la lessive ainsi que tout ce qui y tient à cloux fer ou cheville & qui de sa nature ou par sa destination est réputé immeuble.
Etablissement de la propriété. M. Diemant est propriétaire de cet immeuble pour l’avoir acquis de M.Bernard Half propriétaire à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Rencker notaire à Strasbourg le 15 février 1843. M. Half en était lui-même propriétaire pour l’avoir acquis avec le Numéro 15 à côté des héritiers du Sr Jean Jacques Riehl vivant relieur à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Lacombe notaire en cette ville le 21 août 1835 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 26 du même mois volume 256 n° 80. Ledit Sr Riehl était lui-même propriétaire ainsi qu’il est indiqué dans un cahier des charges dûment enregistré déposé pour minute à Me François Lacombe vivant notaire à Strasbourg le 16 janvier 1835 auquel il est renvoyé pour la filiation de la propriété du dit immeuble
Situation hypothécaire. Les époux Diemant assurent sous les peines de la loi que l’immeuble cidesss vendu est franc et quitte de toutes dettes privilèges & hypothèques. – Prix, 6000 francs
acp 403 (3 Q 30 118) f° 50 du 22.9.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 530 (2754), n° 56

Georges Müller loue la maison à Joseph Auguste Krug et à sa femme Marie Salomé Muths

1856 (11.8.), Me Grimmer
Bail – Georges Müller commerçant à Mulhouse, pour 9 ans qui commencent à Pâques 1857
à Joseph Auguste Krug, propriétaire, et Marie Salomé Muths sa femme à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue des Chandelles N° 16, moyennant un loyer annuel de de 800 francs
acp 452 (3 Q 30 167) f° 67-v du 12.8.

Gaspard Jean Georges Müller et Thérèse Neff vendent la maison 6 000 francs au boucher Frédéric Mann

1859 (31.3.), Strasbourg 13 (nouv. 83), Not. Flach (Jean Georges) n° 3804
Ont comparu Mr Gaspard Jean Georges Müller, propriétaire & négociant & sous son autorisation De Thérèse Neff sa femme demeurant ensemble à Mulhouse (ont vendu)
à Mr Jean Frédéric Mann, boucher demeurant à Strasbourg acquéreur à ce présent & acceptant
Une maison sise à Strasbourg rue des chandelles N° 2 ancien n° 16, tenant d’un côté au Sr Mertz de l’autre à la veuve Graff. Cette maison se compose d’un rez de chaussée surmonté de trois étages avec grenier, d’une cave sous solives, à cette maison appartient une cour commune avec les trois maisons voisines, plus un puits commun avec les mêmes maisons & enfin une fosse d’aisances commune avec les mêmes maisons & celle marquée N° 4 autrefois n° 16.
Sont compris dans cette vente cinq fourneaux en fonte avec leurs tuyau & pierres se trouvant dans ladite maison, les bras en fer pour suspendre la lessive ainsi que tout ce qui y tient à cloux fer ou cheville & qui de sa nature ou par sa destination est réputé immeuble.
Etablissement de la propriété. M. & Mle Müller sont propriétaires de l’immeuble présentement vendu pour l’avoir acquis du Sr Louis Diemant propriétaire & Charlotte Rhein conjoints à Strasbourg par contrat passé devant M° Flach l’un des notaires soussignés le 22 septembre 1851 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 du même mois volume 530 n° 56. Cette acquisition eut lieu moyennant le prix de 6000 francs dont le contrat porte quittance. M. Diemant était lui-même propriétaire du dit immeuble pour en avoir fait l’acquisition de M. Bernard Half propriétaire à Strasbourg par contrat passé devant Me Rencker notaire à Strasbourg le 15 février 1843. M. Half en avait lui-même fait l’acquisition avec la maison voisine des héritiers du Sr Jean Jacques Riehl vivant relieur à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Lacombe alors notaire à Strasbourg le 21 août 1835 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 26 du même mois volume 256 n° 80. Enfin ledit Sr Riehl était propriétaire du dit immeuble ainsi qu’il est indiqué dans un cahier des charges dûment enregistré déposé pour minute à Me François Lacombe vivant notaire à Strasbourg le 16 janvier 1835 auquel il est renvoyé pour l’établissement de la propriété antérieure.
Situation hypothécaire. Les époux Müller assurent sous les peines du stellionat qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale (…) que l’immeuble cidessus vendu est franc et quitte de toutes dettes et hypothèques à l’exception d’une somme de 4000 francs qu’ils doivent solidairement aux terùes d’une obligation passée devant le soussigné notaire Flach le 4 octobre 1852 inscrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 6 du même mois volume 572 n° 17. – Prix, 6000 francs
acp 477 (3 Q 30 192) f° 59 du 2.4.

Jean Frédéric Mann épouse Sophie Kæss en 1849
1849 (12. 9.br), Strasbourg 2 (95), Not. Roessel n° 3108
Contrat de mariage – Sont comparus Mr Jean Frédéric Mann, Boucher, demeurant à Strasbourg, fils majeur de Mr Jean Geoffroi Mann boucher et Elisabeth Heberlé sa veuve, demeurant à Strasbourg où son mari était domicilié pendant son vivant d’une part
Et Demoiselle Sophie Kaess, majeure, demeurant en la dite ville d’autre part, fille légitime issue du mariage de Mr Jean Michel Kaess, boucher avec sa femme en premières noces née Marie Madeleine Koch, décédée, domicilié aussi à Strasbourg
acp 388 (3 Q 30 103) f° 174 – Les apports du futur consistent en une somme de 9000 francs argent comptant
Donation par Jean Michel Kaess boucher à Strasbourg à la future épouse sa fille ce acceptant d’un trousseau estimé à 1746 francs
Donation par le futur à la future en cas de survie sans enfant de toute sa succession, Et par la future au futur de l’usufruit de toute sa succession. Ces deux donations réductibles à l’usufruit de moitié en cas d’enfants

Jean Frédéric Mann loue la maison au marchand de chiffons Lazare Bloch (futur propriétaire)

1864 (16.1.), Strasbourg 13 (90), Not. Flach (Jean Georges)
Bail à loyer – A comparu M. Jean Frédéric Mann, propriétaire demeurant à Strasbourg, donne à titre de bail à loyer pour une durée de 3, 6 ou 9 années entières et consécutives qui a commencé le 25 décembre dernier pour finir à pareil jour des années 1866, 1869, 1872 au gré des parties
à Mr. Lazare Bloch, marchand de chiffons demeurant à Strasbourg
Une maison à rez de chaussée et trois étages sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 2 entre M. Mertz et M. Barth – moyennant un loyer annuel de de 600 francs
acp 529 (3 Q 30 244) f° 21-v du 18.1.

Nouveau bail entre les mêmes

1867 (26.10.), Me Flach (minutes en déficit)
Bail – Jean Frédéric Mann, propriétaire à Strasbourg pour 9 ans du 29 septembre 1867
à Lazare Bloch, marchand de chiffons à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue des Chandelles N° 2, moyennant un loyer annuel de 680 francs
acp 567 (3 Q 30 282) f° 27 du 28.10.

Jean Frédéric Mann et Sophie Kæss vendent la maison 10 400 francs au marchand de chiffons Lazare Bloch et à sa femme Pauline Kahn

1870 (19.4.), Me Flach (minutes en déficit)
Vente – Jean Frédéric Mann, ancien boucher et Sophie Kaess sa femme à Strasbourg
à Lazare Bloch, marchand de chiffons et Pauline Kahn sa femme à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue des Chandelles N° 2, moyennant 10.400 francs – Origine, vente reçue Flach le 31 mars 1859
acp 592 (3 Q 30 307) f° 97 du 22.4.

Natif d’Ingwiller, Lazare Bloch épouse en 1860 à Bouxwiller Pauline Kahn, native de Westhoffen et en service à Strasbourg
Mariage, Bouxwiller (n° 9)
Le 10 avril 1860. Lazare Bloch, âgé de 24 ans, né à Ingviller le 12 mars 1836, commerçant domicilié à Bouxviller, fils légitime et majeur d’Emanuel Bloch, âgé de 60 ans, commissionnaire domicilié à Bouxviller, ci présent et consentant, et de feu Marie Salomon, domiciliée à Bouxviller, y décédée le 13 janvier 1844, et Pauline Kahn, âgée de 32 ans, née à Westhoffen le premier octobre 1827, cuisinière domiciliée à Strasbourg, fille légitime et majeure de feu Joseph Kahn, instituteur domicilié à Donnelay (Meurthe) y décédé le 17 décembre 1856 et de feue Adélaïde Roos, domiciliée à Westhoffen y décédée le 2 mai 1833 – il n’y a pas eu de contrat (signé) bloch Lazard, Pauline Kahn (i 7)

Registre de population, 600 MW 309 (i 264)
Bloch Lazare, Ingwiller, 36 (1837), md. de chiffons, (à Strasbourg depuis) derechef 1 juillet 1859, auparavant à Bouxwiller, condamné le 29 janvier 1863 à 3 mois de prison p. complicité de vol – ant. rue des Drapiers N° 1
id. née Kahn, Pauline, Westhoffen, 28, sa femme

Emmanuel Marcel Bloch et Gabrielle Renée Bloch épouse de Henri Jacob, en qualité d’héritiers de leurs parents Lazare Bloch et Pauline Kahn, vendent en 1919 à la Ville de Strasbourg la maison moyennant 30 000 francs en se chargeant de dénoncer tous les baux

Dossier rue des Chandelles n° 2 (cote 96 MW 88)
Vente. Pardevant Monsieur Laurent Meyer, vice-président de la Commission municipale de la Ville de Strasbourg, soussigné ont comparu 1° Monsieur Henri Levy, négociant, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant selon procuration du 19 avril 1919 en qualité de mandataire de Monsieur Emanuel Marcel Bloch, négociant, et Madame Henri Jacob née Gabrielle Renée Bloch, frère et sœur Bloch demeurant et domiciliés à Strasbourg
2° Monsieur Arthur Weeber, employé à la Mairie de Strasbourg, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de représentant de la Ville de Strasbourg, en vertu de procuration du Président de la Commission municipale de ladite Ville du 26 mars 1919 et de la délibération du Conseil municipal du 10 mai 1907
lesquels ont, par les présentes, déclaré ce qui suit.
Article premier. Monsieur Henri Levy, agissant en qualité ci-dessus indiquée, vend à la Ville de Strasbourg (…) savoir. Banlieue de Strasbourg, section N n° 607, 105 mètres carrés 2, rue des Chandelles, inscrit au livre foncier folio 910, maison d’habitation avec rez-de-chaussée et trois étages.
Article 2. Les vendeurs ont hérité le dit immeuble des époux Lazare Bloch, marchand de chiffons, et Pauline née Kahn, lesquels l’ont acquis des époux Jean Frédéric Mann, ancien boucher, et Sophie Kaess par acte du notaire Flach à Strasbourg du 19 avril 1870.
Article 3. La présente vente a été faite moyennant un prix de 30.000 francs.
Article 4. Entrée en jouissance (…). Article 5. Conditions (…). Article 6. Procuration (…)
Fait et passé à Strasbourg en le bureau du soussigné vice-président de la Commission municipale, l’an 1919 vingt-quatre avril.

Arrangement. Entre les soussignés 1° Monsieur Henri Levy, négociant, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant selon procuration du 19 avril 1919 en qualité de mandataire des frère et sœur M. Emanuel Marcel Bloch et Mme Henri Jacob née Gabrielle Renée Bloch, d’une part
Monsieur Laurent Meyer, vice-président de la Commission municipale de la Ville de Strasbourg, en qualité de représentant de la Ville de Strasbourg, d’autre part
a été convenu et arrêté ce qui suit. Article premier. Frère et sœur Bloch, représentés par Monsieur Levy, se chargent de dénoncer tous les baux de location concernant la maison 2 rue des chandelles vendue à la Ville de Strasbourg par acte d’aujourd’hui. Toutes indemnités et tous frais des dénonciations sont à la charge des frère et sœur Bloch.
Article 2. La Ville de Strasbourg payera aux frère et sœur Bloch entre les mains de Monsieur Levy une somme de 5000 francs. Monsieur Levy déclare au nom de ses mandants être entièrement satisfait et indemnisé.
Article 3. La dite somme de 5.000 Frs. écherra de suite.
Strasbourg le 24 avril 1919.

Tribunal de bailliage. Office du livre foncier (…) L’inscription est faite au livre de propriété de Strasbourg, folio 3010 Z N° 844.



51, rue des Grandes Arcades


Rue des Grandes Arcades n° 51 – V 173 (Blondel), puis section 63 parcelle 97 (cadastre)


Le 51 est la maison blanche de gauche (mai 2018)
Le n° 51 est la troisième maison à partir de la gauche (deuxième oriel, dessin d’Albert Kœrttgé, vers 1890, dans Ad. Seyboth, éd. en fr. p. 338)
Oriels des n° 49 et 51 (dessin d’Elise Gerold, BNU)

Le bâtiment qui est aujourd’hui le premier sous lequel s’ouvrent les arcades était jusqu’au début du XIX° siècle le septième (photographie). Adolphe Seyboth signale que l’ancien oriel portait le millésime 1562. La maison appartient au XVII° siècle à des pelletiers. Jonas Gassner qui l’acquiert en 1613 la transmet à ses ayants droit Jean Henri Rœhmer puis Jean Mathias Schmidtmeyer qui obtient en 1701 l’autorisation d’enclore comme ses voisins un terrain communal devant sa maison. Les préposés au bâtiment imposent en 1707 les arcades si les propriétaires y vendent des marchandises. D’après le billet d’estimation dressé en 1750, la maison comprend un rez-de-chaussée surmonté de trois étages ordinaires et d’un quatrième où se trouvent trois chambres dallées. Le bâtiment arrière est relié au bâtiment avant par des galeries. La maison est estimée au cours du siècle à environ 2 000 livres. Le marchand de soie Jean Jacques Schæffer l’achète en 1753 et la transmet à son gendre le marchand Jean Georges Schweighäusser. Le marchand de verre Jean Geoffroi Eckel est autorisé en 1786 à ouvrir pendant neuf ans au premier étage une communication avec la maison voisine de Jean Louis Schlag (actuel n° 53).


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187, cour K (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à quatre étages en maçonnerie. Le plan des Ponts-et-chaussées (1856) ne compte pas le quatrième étage comme un étage ordinaire. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à droite du repère (b) ; une arcade au rez-de-chaussée, trois fenêtres au premier (oriel), deux fenêtres à chacun des trois autres étages. La toiture comprend cinq niveaux de lucarnes comme ses deux voisines. La cour (K) montre la façade arrière (4-1) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (2-3), relié au premier par un bâtiment (1-2) en forme de galeries au nord, le sud étant séparé par un mur (3-4) de la propriété voisine.
La maison porte d’abord le n° 36 (1784-1857) puis le n° 51.


Plan des Ponts-et-Chaussées, 1856 (ADBR, cote 2 SP 52)

Le pelletier Gustave Henri Eyrich réunit en 1878 la maison à la voisine (n° 53) qu’il a acquise en 1863. Victor Baltzer fait transformer en 1901 les bâtiments par la société Th. et Ed. Wagner qui aménage des cabinets d’aisance et remplace les arcades par des piliers en fer. Le propriétaire transforme le premier étage en 1904, il y fait poser un nouvel oriel en fer. Il fait installer des vitrines autour des piliers sous les arcades en 1907. Le propriétaire est autorisé à titre exceptionnel en 1910 à rehausser le n° 53 qui atteindra ainsi la même hauteur que le numéro 51, supérieure à la hauteur maximale déterminée par la largeur de la rue. Victor Baltzer charge en 1923 l’architecte Henri Garnon de transformer et rehausser les bâtiments sur cour en pans de bois au 51, rue des Grandes Arcades pour servir d’atelier. La Commission des Beaux-Arts s’oppose à la décoration multicolore prévue lors du réaménagement du magasin en 1934.
Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme ajourne sine die en 1948 un projet de modifier l’intérieur et l’extérieur du bâtiment, notamment en ouvrant des fenêtres dans le mur nord à l’entrée des arcades. Le propriétaire est autorisé la même année à faire des réparations urgentes, en l’occurrence à réparer les sous poutres et les solives du premier étage et à supprimer l’oriel en façade.


Elévation en 1904 puis en 1910, après ajout d’un étage au n° 53
Plan du rez-de-chaussée, n° 51-53, 1900 (dossier de la Police du Bâtiment)


Rez de chaussée et premier étage en 1901 puis en 1936 (dossier de la Police du Bâtiment)

Le n° 51 sur la gauche est aujourd’hui le premier bâtiment sous lequel s’ouvrent les arcades
Oriel du n° 49 au milieu, du n° 51 sur la droite (vers 1890, BNU)


Carte postale, vers 1910 (publiée par Hamm, Strasbourg en cartes postales, 1992)
Vue en 1947 et élévations des n° 47-55 en 1961 (Erasme Schwab, dossier de la Police du Bâtiment)

février 2020

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1610 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Bernard Betz, pelletier
1613 v Jonas Gassner, pelletier, et (1611) Catherine Graner, veuve de Pierre Zipperer, remariée (1634) au pelletier Jean Adolphe Eck – luthériens
1658 h Jean Henri Rœhmer, pelletier, et (1647) Barbe Klein – luthériens
1690 h Jean Mathias Schmidtmeyer, pelletier, et (1671) Barbe Klein, veuve de Jean Henri Rœhmer, (1691) Catherine Riff puis (1700) Susanne Marguerite Spangenberger – luthériens
1720 h Jean Mathias Schmidtmeyer, pelletier, et (1716) Marie Salomé Hansmetzger – luthériens
1753 v Jean Jacques Schæffer, marchand de soie, et (1734) Marie Marguerite Birr, veuve du boutonnier Philippe Jacques Faust – luthériens
1767 h Jean Georges Schweighæusser, marchand, et (1763) Marie Marguerite Schæffer – luthériens
1781 v Jean Geoffroi Eckel, marchand de verre, et (1770) Marie Cléophée Otto – luthériens
1794 v Jean Théophile Kusian, aiguilletier, et (1785) Marguerite Salomé Griesbach – luthériens
1801 v Jean Philippe Leinert, selllier, et (1791) Salomé Harnack – luthériens
1820 adj Jean Jacques Ott, tanneur, et (1783) Catherine Marguerite Bœswillwald – luthériens
1830 h Chrétien Ott, tanneur, et (1820) Dorothée Schaaff
1878* v Gustave Henri Eyrich, pelletier, et (1858) Fanny Sophie Vierschrodt
1902* Victor Baltzer, négociant, et Marie Siehr

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1900 livres en 1715, 2100 livres en 1750, 1750 livres en 1767

(1765, Liste Blondel) V 173 Jean Jacques Schaeffer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Schweigheißer, 2 toises, 0 pied et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1076, Ott, Chrétien, tanneur rue des Dentelles – maison, sol – 1,45 are / 1,30
N 1076 bis, Strasbourg, la Ville – sol – 0,15 are

Locations

1779, Jean Gay, marchand libraire
1807, Caroline Wilhelmine Christine de Bernhold veuve du colonel Jean Leopold Dettlingen
1817, Madeleine Reine Dupré veuve du perruquier Joseph Schmalbach
1839, Casimir Blanc, serrurier, et Salomé Griesbach
1862, Gustave Henri Eyrich, pelletier (futur propriétaire)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 660
Jean Mathias Schmidmeyer doit pour un terrain communal inscrit au registre des Préposés au bâtiment un cens de 3 livres 10 sols

Herr Johann Mathias Schmidmeÿer (W), Soll vom Allmend platz vor Seiner unter der Erbslauben gelegenen behaußung welche zu beeden seithen vom hauß herauß Neun Schuh und Neun Zoll in der länge, in der breite aber 15. Schuh breit ist jahrs auf Martini und A° 1702. I.mo l. Prot: de 1701. fol: 140, 3 lb 10 ß
[in margine :] V 665
(Quittungen, 1702-1741)
Neuzb. fol 266

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 665
Différents propriétaires des maisons aux Grandes Arcades doivent régler un cens pour le droit d’occuper le passage communal

Herr Johann Matthias Schmidmeÿer der Kürßner, Herr Johann Jacob Rauch ([corrigé en] Leonhard Lercher) der buchhändler, Johann Georg Strohl ([corrigé en] Johann Daniel Helmstätter) der Melmann, und Herr Johann Daniel Lang der Seidenhändler, sollen gleichfalls von denen Schwibbögen vor ihren unter der Großen Erbslauben liegenden Häußern, solang Sie selbige mit Kästlein oder Ständlein verstellen laßen, und gegen einem Jährlichen zinß verlehnen werden, laut Prot: de 1707. fol: 166. vf Joh: Baptæ und A° 1708. I.mo, jeder macht 4 lb
an L. Larche Platz ist Antoine Raynal S. 169, Neuzb. fol 265
Neuzb fol 264-b, Helmstätter Vid. 272-b
Neuzb fol 263-v Cath: Bontems Mr Savary Wit. v. 84 et 590
Neuzb. fol 266

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 266
Mêmes loyers reportés dans le nouveau registre

alzb. 660, 665
Johann Matthias Schmidmeÿer, Soll vom Allmend platz vor Seiner unter der Erbslauben gelegenen behaußung welche zu beeden seithen vom Hauß herauß 9 schuh und 9 Zoll in der länge, in der breite aber 15. schuh breit ist Jahrs auf Martini (id est 11. Nov. – 21 Brumaire), 3 lb 10 ß
[in margine :] C 139
Ferner von dem Schwibbogen vor obbesagter behaußung, so lang Er selbigen mit Kästlein oder Ständlein verstellen laßen, und gegen einem Jährlichen zinß verlehnen wird, Jahrs auf Johannis Baptæ (id est 24 Junii) 1 lb
[in margine :] M.C. 179
(Quittungen, 1740-an 10)
Joh: Jacob Schäfer
jetzt Hr Joh: Georg Schweighäuser, Seidenhdlers uxor nôe ex hæred. paterna
modo hr.Joh: Gottfried Emanuel Eckel Glashändler laut Lfbrf
Gottlieb Cusian der Nadler

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1701, Préposés au bâtiment (VII 1379)
Les Préposés au bâtiment autorisent Jean Mathias Schmidtmeyer à enclore comme ses voisins un terrain communal de neuf pieds neuf pouces sur 15 pieds de large devant sa maison

(f° 139-v) Dienstags den 11. Ejusd: [8.bris] – Herr Johann Matthæus Schmidtmeÿer umb einzäunung des allmends
Herr Johann Matthæus Schmidtmeÿer der Kürßner ersucht MGHh. underthänig Ihme gnd. Zuerlauben, daß Er das allmend Vor seiner unter der Großen Erbslauben gelegenen behausung gleich seinen Nachbaren einzäunen und Zumachen laßen dörffe. Der Statt Lohner und beede Werckmeistere berichten, daß Sie dieser Allmend platz committirter maßen abgemeßen und denselben zu beeden seithen Vom Hauß Herauß Neün schuhe und Neün Zoll inn der Länge in der breite aber 15 schuhe breit gefunden hätten. Erk. Wurdt demselben in seinem begehren Willfahrt, soll aber solchen platz jährlichen auff Martini und A° 1702. primo mit 5 lb d Zuverzinnßen, mod: à 3 lb 10 ß d.

1707, Préposés au bâtiment (VII 1382)
Les préposés invitent Jean Mathias Schmidtmeyer à libérer l’arcade ou à régler un cens.

(f° 144-v) Dienstags den 8. Februarÿ 1707. Herr Johann Daniel Lang pt° Verzinnung seines Schwibbogens. – Monsieur Paul Tribert, der Confisseur, ward beschickt und Jhme angezeigt, daß Er die Städlein unter seinem Schwibbogen Vor der unter der Großen Erbslauben liegenden behausung entweder Hinweg thun oder dem Pfenningthurn i. lb. darvon Verzinnßen solte. Ille berichtet daß Er diese Ständlein nicht dahin gesetzt hätte, sondern herr Johann Daniel Lang, der Seidenhändler, deme das Hauß darinnen Er wohnte Zugehörte, es würden MGhh. Ihme einen großen gefallen erweisen, wann Sie diese Leüthe vor seinem Wohnhauß Hinweg thun würden, indeme Sie Ihme sehr hinderlich wären und Ihme den Zugang Zu seinem Laden Versperrten, Er müßte herrn Langen einen großen haußzinnß geben und leiden, daß Er von diesen Leüthen Zinnß einnehme. Erk. Soll Herr Lang beschickt werden.
(f° 145) Herr Johann Mathias Schmidtmeÿer, pt° seines Schwibbog. – Herr Johann Mathias Schmidtmeÿer, der Kürschner, ward beschickt und Ihme gleichmäßiges angezeigt, welcher sich Zu keinem zinß Verstehen wolle, sondern Vorgewendet, Er müßte seinen Laden thewer genug Verzinnßen, Er könte den Schwibbogen nicht auch Verzinnßen. Erk. Soll den platz unter dem Schwibbogen raumen und lähr stehen laßen.
(f° 145) Herr Johann Daniel Botzon pt° dgl. – Herr Johann Daniel Botzon, der Seidenhändler, ward deßwegen gererchtferttiget, welcher sich weder Zum Zinnß Verstehen noch den Schwibbogen räumen. Erk. ut ante.

1707, Préposés au bâtiment (VII 1382 Bauherren)

Ständt unter der Großen Erbslauben – Die Einwohner unter der Großen Erbslauben erklären sich entweder die unter Ihren Häußern befindliche mit Ständlein und Kästlein bestellte und umb einen Zimlichen großen zinnß Verlühene Schwibbögen entweder Zuraumen oder dem Pfenningthurn Von jedem Schwibbogen 1. lb. d zinnß jährlichen Zuerlegen, nemblichen
Herr Michael Fröreisen
Johann Georg Müller
Emanuel Dietschen Kinder
Johann Georg Schuhler
Mr Claude Camel
Herr Johannes Roser – Herr Johannes Roser, der Küeffer, Verspricht ein gleichmäßiges zuthun
Gottfried Glock
Herr Georg Jacob Duppert
Herr Johann Henrich Schadenmann
herrn Johann Wolffgang Platzen W.
Herr Johann Wilhelm Starck
Johannes Roht (Johann Roth)
Herr Adam Nagel, der Weinhändler Will das Allmend unter seinem Schwibbogen lähr stehen laßen
Rudolph Schranckenmüller, der Weißbeck, Herr Johann Mathias Schmidmeÿer, der Kürßner, Herr Johann Jacob Rauch, der Buchhändler, Johann Georg Strohl, der Meelmann und Herr Johann Daniel Lang, der Seidenhändler, Versprechen insgesampt die Schwibbögen unter Ihren häußeren, so lang Sie das darunder befindliche Allmend genießen werden, Zuverzinnßen.

1745, Préposés au bâtiment (VII 1401
Les préposés indiquent à Jean Gangolff et à Jean Mathias Schmidtmeyer la hauteur des dalles qu’ils pourront poser. Jean Gangolff propose de prendre des pavés qui seront moins chers et plus durables. Les préposés invitent tous les habitants des Grandes Arcades à recouvrir les tuyaux de descente pour qu’ils ne représentent pas de danger la nuit

(f° 134-v) Dienstags den 30. Ejusdem [9.bris], seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden.
Johannes Gangolff – Joh: Mathias Schmidmeÿer – Gewerbslaub
Unter der großen Gewerbslaub Vor Johannes Gangolffen des schneiders und Johann Mathias Schmidmeÿers des Kürßners Häußern, welchen Vermittelst einer gespannten schnur die Höhe gewießen worden, in welcher Sie die steinere platten Vor ihren häußern Können legen laßen, gangolff sagte er wolte lieber mit Wacken pflästern, theils weilen es dauerhaffter, und theils weilen es nicht so viel Kostet, Ist ihme solches freÿgestellt. Übriges solle denen sambtlichen Inwohnern Unter der Großen und Kleinen Gewerbslaib angezeigt werde, daß Sie die Näche Vor ihren Häußern bedecken sollen, weilen beÿ der Nacht gefährlich darüber zugehen ist.

1786, Protocole des Quinze (2 R 196)
Jean Geoffroi Eckel est autorisé à ouvrir au premier étage une communication avec la maison voisine de Jean Louis Schlag (actuel n° 53) pendant neuf ans

Durchbruch 307 Johann Gottfried Eckel, Johann Ludwig Schlag Vöghändler pt° communication, 330
(p. 307) Sambstag den 9.ten Septembris 1786. – Rang nomine H. Johann Gottfried Eckel des hiesigen burgers und Glaßhändlers, der Implorant mit seinem nachbaren H Joh: Ludwig Schlag dem burger und Vöghändler über eingekommen in ihrem an einander stoßenden Haüßern, sowohl unten in ein und durchgang als auch auf dem ersten stock eine Communications vermittelst durchbruchs zu errichten, als bitt gnädig zu erlauben solches thun du dörfen. Erkandt Obere bauhh.

(p. 330) Sambstags den 23.sten Septembris 1786. – Obere Bauhh. laßen durch H. Secretarium Widt referiren, es habe H. Eckel gebetten ihme Zu erlaube,Zweÿ thüren eine in dem rez de chaussée, die andere im ersten stock in H. Schlag seines nachbaren hauß mit dessen einwilligung durchbrechen Zu dörfenn dem H. Deputirten habe beÿ eingenommenen augenschein nichts wahrnehmen können welches weder dem publicum noch gemeiner statt nachteilig seÿn könte, und der die convention unter beeden nachbaren auf neun jahr dießerwegen getroffen worden, als haben sie geglaubt das dem H. Imploranten gegen einer Zu bestimmenden retribution auf löbl. Stadt Pfenningthurn in seinem begehren könte willfahrt werde .
Erkandt gegen Erlag von 6. fl. ein für allemal willfahrt.

Description de la maison

  • 1715 (billet d’estimation traduit) la maison comprenant un bâtiment arrière, un passage latéral, une échoppe, une cave voûtée est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3800 florins
  • 1750 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée une échoppe, un petit poêle derrière, au premier étage un poêle, un vestibule où se trouve la cuisine, au deuxième un poêle, et un vestibule, le troisième étage est pareil au premier, au quatrième se trouvent trois chambres dallées, le comble a une double couverture de tuiles plates et deux greniers dallés, la cave est voûtée, il y a en outre un puits, item un bâtiment arrière et un passage latéral où se trouvent plusieurs chambres et le bûcher, le comble a une double couverture de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4200 florins
  • 1767(billet d’estimation traduit) la maison comprend une échoppe, une arrière boutique, item plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 3500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Grandes Arcades

nouveau N° / ancien N° : 42 / 36
Lienert
Rez de chaussée et 4 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Ponts et Chaussées

1856 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 36, 3 E S P (Maison à trois étages, construction solide en pierre)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 318 case 2

Ott, Chrétien, rue des dentelles N° 10 Strasbourg, grandes arcades 36

N 1076, maison, sol, grandes arcades 36
Contenance : 1,30
Revenu total : 324,67 (324 et 0,67)
Folio de provenance : (318)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1093 case 2

Ott, Chrétien, quai St Nicolas 18, rue d’Austerlitz 9, des bouchers 1, rue des arcades 51
1879 Eyrich, Gustav Heinrich, Pelzhändler
1902 Baltzer Viktor, Pelzwaarenhändler und Ehefrau Maria geb. Siehr in Gg.
(ancien n° 841)

N 1076, maison, sol, Rue des arcades 51
Contenance : 1,30
Revenu total : 324,67 (324 et 0,67)
Folio de provenance : (318)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 7

Cadastre allemand, registre 32 p. 477 case 1

Parcelle, section 63, n° 97 – autrefois N 1076, 1077
Canton : An den Gewerbslauben Hs N° 53 / 51
Désignation : Hf, Whs u N.G. / Hf, Whs e. n. a. T.
Contenance : 2,33 / 2, 37
Revenu : 2800 – 5900 – 8500
Remarques : von N° 98

(Propriétaire), compte 1771
Baltzer Viktor und Ehefr.
(gelöscht)

(Propriétaire suivant), compte 3553
Stuhl, Gottfried Wilh. und Ehefr.
1912 Stuhl Gottfried Wilhelm
1923 Eschbach Jean commerçant
1929 Baltzer Victor négociant et son épouse Marie née Siehr en comm. de biens
1947 Baltzer Victor sa veuve née Siehr
(650)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 131 Grandes Arcades p. 24536
Pr. Ekel, Jean Geoffroid, Marchand – Echasse

Registres de population

1795, 600 MW 6 (Registres de population)

6° section, Grandes Arcades N° 36
Jean Theophile Kusian, 40, Epinglier, Strasbourg
Marie Salomé née Griesbach, 30, Epouse, id
Catherine Stroh, 24, Servante, id
– Krug, 76, veuve, id
Krug, 30, sa fille couturiere, id
Catherine Kulmann, 40, faiseuse de robes, Selz

légende

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Gewerbslauben (Seite 48)

(Haus Nr.) 51 u. 53.
Baltzer, Pelzwarenhandlung. E 02
Scherzer, Schneider. 3
Romer, Schneidermstr. 4
Hatt, Wäscherin, H 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 802 W 83)

Grandes Arcades n° 51-53, dossier I (1885-1948)

Le pelletier Gustave Henri Eyrich charge en 1885 les entrepreneurs Schoop et Mayer de raccorder la maison aux canalisations. Victor Baltzer fait transformer en 1901 les bâtiments par la société Th. et Ed. Wagner qui aménage des cabinets d’aisance et remplace les arcades par des piliers en fer. Le propriétaire transforme le premier étage en 1904 et fait un nouvel oriel en fer. Il fait installer des vitrines autour des piliers sous les arcades en 1907.
C. Baltzer est autorisé à titre exceptionnel en 1910 à rehausser le n° 53 qui atteindra ainsi la même hauteur que le numéro 51, supérieure à la hauteur maximale déterminée par la largeur de la rue. Il y fait installer un atelier de pelletterie desservi par un ascenseur. Victor Baltzer charge en 1923 l’architecte Henri Garnon de transformer et rehausser les bâtiments sur cour en pans de bois au 51, rue des Grandes Arcades pour servir d’atelier. La Commission des Beaux-Arts s’oppose à la décoration multicolore prévue par le fourreur Baltzer qui transforme le magasin en 1934.

Sommaire
  • 1885 – Le maire enjoint le pelletier Gustave Henri Eyrich (51, 53 rue des Grandes Arcades) de faire ravaler la façade
    1885 (septembre) – Les entrepreneurs A. Schoop et G. Mayer (39, rue des Bouchers) demandent l’autorisation de raccorder la maison aux canalisations par deux tuyaux. – Henri Eyrich et les entrepreneurs sont autorisés à poser un raccord – Travaux terminés, novembre – Dessin
    1886 – Nouvelle injonction de ravalement – Travaux terminés, septembre 1886
  • 1901 – Victor Baltzer fait transformer les bâtiments par la société Th. et Ed. Wagner
    1901 (juin) – Th. et Ed. Wagner (14, rue des Livres) demandent au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique. Le commissaire transmet au maire. – Autorisation – Le délai est prolongé de douze jours
    1901 (août) – La fabrique strasbourgeoise de parquets (Strassburger Parquetfabrik, à Schiltigheim) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte sur la voie publique devant les 51, 53 rue des Grandes Arcades. Le commissaire transmet au maire. – Autorisation – Travaux terminés, septembre
  • 1900 – Le maire enjoint la veuve Eyrich (51, 53 rue des Grandes Arcades) de faire ravaler la façade – Le propriétaire demande de repousser les travaux jusqu’au printemps où il a prévu refaire les volets – Le ravalement n’est pas fait mais des transformations ont lieu au rez-de-chaussée – Autre injonction au nom de Victor Baltzer, mai 1901 – Le ravalement est terminé, novembre 1901.
    1901 – L’entrepreneur A. Wagner (21, rue Déserte) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
    1901 (mars) – L’entrepreneur Th. et Ed. Wagner demande au nom de Victor Baltzer l’autorisation de transformer le bâtiment – La Police du Bâtiment transmet une liste de conditions à respecter – Calcul statique – Autorisation
    Suivi des travaux. Les démolitions sont en cours, avril. Le gros œuvre des nouveaux cabinets d’aisance est terminé, le bâtiment dans la cour n’est pas encore démoli (mai) – Plan du rez-de-chaussée et du premier étage, coupe – Plan du bâtiment arrière
    1901 (juin) – L’entrepreneur Th. et Ed. Wagner demande l’autorisation de remplacer les arcades par des piliers en fer. Calcul statique – Autorisation
    Les étais sont posés. La structure en fer est commencée, juillet. Le gros œuvre est fini, août – Les transformations sont terminées, quelques peintres travaillent encore. Les travaux sont entièrement terminés, janvier 1902
    1901 (juin) – L’entrepreneur Th. et Ed. Wagner soumet un avenant. Dessin du rez-de-chaussée et du premier étage, représentant l’oriel au n° 51.
  • 1904 – Le service des eaux informe Victor Baltzer que la maison peut être raccordée aux canalisations
    1904 (juillet) – L’entrepreneur Th. et Ed. Wagner demande au nom de Victor Baltzer l’autorisation d’occuper la voie publique pour transformer le premier étage. Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation – Prolongation
    1904 (juillet) – Victor Baltzer demande l’autorisation de poser un oriel en fer au premier étage – Autorisation – La structure en fer est terminée, août – Dessin – Calcul statique – Réception finale, octobre 1904
  • 1907 – L’entrepreneur Th. et Ed. Wagner demande au nom de Victor Baltzer l’autorisation de ravaler le N° 51 – Autorisation – Travaux terminés
    Autre demande, autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation – Prolongation
  • 1907 – Le pelletier C. Baltzer demande l’autorisation de poser une vitrine contre le premier pilier sous le passage des arcades alors que le nouveau bâtiment voisin (brasserie au Lion) est terminé. Croquis – Refus motivé par la circulation des passants (27 avril) – Autorisation de poser une vitrine sur le sol communal (17 mai)
  • Commission contre les logements insalubres. 1902, 51-53, rue des Grandes Arcades, Propriétaire, Baltzer demeurant sur place. La chambre du logement Romer ne doit plus servir de chambre à coucher
    1904, rien à signaler
    Commission des logements militaires, 1915, rien à signaler
  • 1907 – Le maire enjoint Victor Baltzer (51, 53 rue des Grandes Arcades) de faire ravaler la façade
    Victor Baltzer déclare que le support de lampe qu’il avait fait poser en même temps que l’oriel quatre ou cinq ans plus tôt est devenu inutile – Autorisation puisque le support est toujours en place
  • 1910 – C. Baltzer demande l’autorisation de démonter l’ancien toit du bâtiment avant et d’y aménager un atelier – La Police du Bâtiment répond que les transformations sont interdites aux bâtiments en avant de l’alignement légal. – Dessin et alignement légal – L’architecte municipal Beblo intercède en faveur du projet – Le bâtiment atteindrait 16 mètres de haut mais la hauteur maximale autorisée dans une rue de 12,50 m de large est de 15,50 mètres – Nouvelle intervention de Beblo pour des raisons d’aspect – Accord sur la hauteur du n° 53 qui atteindra celle du n° 51, soit 16 mètres – Autorisation – Dessins – Th. et Ed. Wagner établissent le calcul statique. La Police du Bâtiment demande la preuve que le rez-de-chaussée est assez solide pour supporter le poids de la nouvelle construction, Th. et Ed. Wagner répondent que la démolition du pignon sur trois étages libère le rez-de-chaussée des charges. – Le gros œuvre est terminé (avril). Reportée parce que le nouvel escalier n’est pas encore crépi, la réception finale a lieu en juillet.
    1910 (juin) – Th. et Ed. Wagner demandent au nom du propriétaire l’autorisation d’établir un ascenseur électrique. La Police du Bâtiment demande une description de l’ascenseur à l’ingénieur Rodolphe Engelmann (Fabrique de machines Charles Flohr, 26, rue Manteuffel, ensuite rue du Maréchal Foch) – Autorisation – Dessins, description (pour 4 personnes, la cage pèse 650 kg) – Réception finale, septembre
    1910 (août) – C. Baltzer transmet la description de l’atelier au cinquième étage (16,50 ou 15,00 mètres de long sur 8 de large et 3,25 mètres de haut) où travaillent au plus quatre personnes – L’inspecteur du travail indique les conditions à respecter dans l’atelier de pelleterie – Autorisation d’aménager un atelier mécanique de pelleterie – Travaux terminés, octobre – Dessins
  • 1913 – Victor Baltzer demande l’autorisation de placer des vitrines comme son voisin Fischer (n° 55) sous les arcades. Une note signale que les vitrines en place devraient suffire et qu’elles ne devraient pas être agrandies – Victor Baltzer est autorisé à remplacer trois vitrines – Dessin – Les décorations au-dessus des vitrines sont conservées malgré les termes de l’autorisation
  • 1914 – Les entrepreneurs Sigel Frères (26, rue des Juifs) demandent au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade. Le commissaire transmet au maire – Autorisation de ravaler le n° 51
  • 1923 – Jean Eschbach et Victor Baltzer demandent l’autorisation de transformer les mansardes dans les bâtiments arrière aux numéros 51-53 et 57. Les transformations au n° 57 sont ajournées parce qu’elles supprimeraient deux logements. Conditions à respecter au n° 51-53. Architecte Henri Garnon (40, boulevard du Président Wilson). Entrepreneur, Th. et E. Wagner (rue Adolphe-Seyboth). Autorisation de transformer et rehausser les bâtiments sur cour au 51, rue des Grandes Arcades pour servir d’atelier – Dessin
    Lors des travaux, on constate que le mur entre les bâtiments sur cour n’est pas assez solide pour soutenir les supports qui devront reposer sur les murs coupe-feu – Calcul statique – La sous-poutre ne donne lieu à aucune objection mais le pan de bois ne correspond pas aux termes de l’autorisation quoique la solidité soit assurée – Le crépi est terminé (juillet 1924), le dossier est classé, septembre 1924
  • 1926 – La Police du Bâtiment constate que l’agence Friedlin (18, quai Saint-Nicolas, prochainement 47-49, rue des Grandes Arcades) a posé sans autorisation une vitrine sur la façade – Demande de poser une enseigne à l’entrée des arcades – Autorisation
  • 1927 – G. Lipsky (photos Mercure) demande l’autorisation de poser une enseigne en tôle émaillée au-dessus de la vitrine de l’agence Friedlin – Autorisation
  • 1927 – Les Frères Sigel (26, rue des Juifs) demandent au nom de la maison Eschbach et Baltzer l’autorisation de poser une enseigne plate sur verre – Autorisation – Maquette
  • (Pièces propres au n° 53)
    1886 – Le journal L’Alsacien rapporte qu’un incendie s’est déclaré au troisième étage du 53, rue des Grandes Arcades – La Police du Bâtiment rédige un rapport (pièces de bois proches de la cheminée)
  • 1902 – L’entreprise Nicot (17, place Saint-Etienne) est autorisée à poser un chaudron d’asphalte sur la voie publique devant le 53, rue des Grandes Arcades
  • 1920 – Les Frères Sigel (26, rue des Juifs) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade et remplacer les inscriptions en allemand par de nouvelles en français – Accord
  • 1934 – Le fourreur Baltzer demande l’autorisation de transformer un magasin – La Commission des Beaux-Arts s’oppose à la décoration multicolore. Seules seront autorisées les teintes grises au rez-de-chaussée et crème sur la façade – Autorisation de revêtir en fibrociment à l’amiante l’encadrement de la devanture et de peindre l’encadrement et les fenêtres. Architecte, Schwab, rue Saint-Maurice – Plan de situation, dessin (plan, rez-de-chaussée et étage, élévation aux couleurs refusées) – Travaux commencés, juin 1935, terminés, juillet 1935
  • 1936 – La Police du Bâtiment constate que le fourreur Jules Baltzer a posé sans autorisation une enseigne – Demande – Autorisation – Dessin
    1938 – Les fourrures P. Baltzer et fils demandent l’autorisation de poser des enseignes provisoires sur calicot dans la partie supérieure des arcades (croquis) – Accord
    1939, idem
  • 1948 – La société Th. et Edm. Wagner est autorisée à occuper la voie publique pour réparer l’oriel

Dossier II de la Police du Bâtiment (cote 802 W 84)

Grandes Arcades n° 51-53 (1947-1991)

Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme ajourne sine die en 1948 la demande, jugée inopportune, de la veuve Baltzer de modifier l’intérieur et l’extérieur du bâtiment. Le projet prévoyait entre autres d’ouvrir des fenêtres dans le mur nord à l’entrée des arcades. Le propriétaire est autorisé la même année à faire des réparations urgentes, en l’occurrence à réparer les sous poutres et les solives du premier étage et à supprimer l’oriel en façade. La société Baltzer et fils vend en 1961 l’immeuble qui sert entièrement à l’exploitation commerciale à la société anonyme Taourel (Alger et Oran). Le nouveau propriétaire réaménage les locaux en supprimant les cloisons du rez-de-chaussée. Le magasin de prêt-à-porter Pimkie s’installe en 1987 dans les anciens locaux Taourel.

Sommaire
  • 1947 (mai) – La veuve Marie-Jeanne Baltzer dépose une demande de permis de construire pour transformer et modifier l’intérieur et l’extérieur du bâtiment (bâtiment arrière et bâtiment du milieu) sous la direction des architectes J. et E. Schwab (Erasme Schwab, 3, rue Saint-Maurice) – Plan de situation (la parcelle rejoint la ruelle Sainte-Marguerite à l’arrière des deux maisons qui n’en séparent), dessin (coupes, plan des différents niveaux) – La demande jugée inopportune est refusée.
    Autre demande, pour améliorer les installations. La parcelle est en avant de 80 centimètres ruelle Sainte-Marguerite. L’architecte municipal souhaite que les bâtiments soient mieux aérés. Il faudra aussi déterminer qui est propriétaire du pignon vers l’ouest. Parmi les croquis de la façade, l’architecte municipal retient le n° 7 (le pignon ouest est percé d’une ou de deux fenêtres, l’angle est ou non arrondi et décoré, l’oriel de façade est supprimé)
    1948 (mars) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme rejette la demande, « ajournée sine die, travaux jugés inopportuns »
  • 1948 (mars) – Autre demande, pour réparer les sous poutres et les solives du premier étage et supprimer l’oriel en façade. Dessin. L’architecte Erasme Schwab expose au préfet que l’oriel est dangereux pour le circulation publique et qu’il projette de le remplacer par deux fenêtres identiques aux autres. L’ bâtiment est inscrit à l’inventaire des sites par arrêté du 16 juin 1946.
    1948 (mars) – Rapport que constate que le bâtiment construit au XVIII° siècle a souffert des bombes tombées à 20 mètres et que les travaux projetés sont urgents. L’architecte des Bâtiments de France et le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme donnent son accord (avril 1948). L’ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées accorde son autorisation (mai 1948) – Le maire accorde le permis de construire (juillet 1948)
    Suivi des travaux. Le chantier est ouvert (mai 1948), les travaux ont commencé (juin). Les travaux en façade sont terminés sans soulever d’objection, les travaux de consolidation intérieure sont en cours (juillet), sont terminés (septembre) – Certificat de conformité (août 1952)
  • 1954 – Les fourrures Baltzer sont autorisées à occuper la voie publique
    1960 – Le maire enjoint verbalement la société Baltzer et fils de faire ravaler la façade du 53, rue des Grandes Arcades puis envoie une lettre de confirmation. La société en nom collectif Baltzer et Compagnie répond qu’elle a l’intention de réaménager les bâtiments et demande un délai. La société déclare qu’elle va vendre l’immeuble (juin 1960). Note de février 1961. La société Taourel a chargé l’architecte Ersame Schwab des transformations
    1961 (janvier) – M. Taourel, demeurant à Oran, demande si la Police du Bâtiment exigera des travaux. La visite des lieux constate des affaissements mais que le bâtiment une fois remis en état pourra continuer à servir entièrement de locaux commerciaux. Les bâtiments arrière sont vétustes mais le bâtiment avant qui a été régulièrement entretenu dpuis 1921 est en assez bon état.
    1961 (février) – La société anonyme Taourel (Alger et Oran) informe la Police du Bâtiment qu’elle a acquis l’immeuble le 2 février 1961
  • 1961 – La société Taourel est autorisée à déposer des matériaux la voie publique. L’entreprise Fistarol (7, rue du Chemin Bleu au Neudorf) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique. Le ravalement est terminé (octobre 1961)
    1961 – La même demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques dorées. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1961 (avril) – La société Taourel dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Erasme Schwab. Plan de situation. Dessin (plan des différents niveaux, coupe, élévation) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable, l’ingénieur des Ponts-et-Chaussées et le directeur départemental du Ministère de la Construction donnent leur autorisation – Arrêté portant permis de construire (transformer le sous-sol, le rez-de-chaussée et les étages, quatre trumeaux, aménager deux devantures)
    1962 (janvier) – Les ascenseurs Otis demandent de régulariser leurs travaux – Dessin. Caractéristiques de l’appareil – Autorisation
    Suivi des travaux. Le gros œuvre est en cours, les anciennes cloisons du rez-de-chaussée sont supprimées (septembre 1961). Les plâtriers travaillent, les cadres métalliques de la devanture sont posés. Le crépi est en cours (octobre). Les travaux sont terminés, le magasin exploité (novembre). La réception de l’asenceur ne donne lieu à aucune objection.
    1962 (avril) – La maison Taourel demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse en caisson sous les arcades – Autorisation
  • 1973 – Le maire demande à la société Taourel France de faire ravaler la façade. Le propriétaire demande en 1975 un délai en arguant qu’il a dû réparer la toiture et les gouttières
    1979 – Le maire envoie un nouveau courrier.
    1980—L’administrateur de la société, Jacques Taourel, sollicite une subvention – Devis – Le maire accorde une subvention – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – La société anonyme Taourel dépose une demande pour travaux exempts de permis de construire dans le secteur sauvegardé. Elle est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – La Ville verse la subvention
  • 1986 – Le notaire Gilles Colet à La Petite Pierre demande des renseignements d’urbanisme – Réponse
    1986 – Ernest Schenck, propriétaire du 57, rue des Grandes-Arcades, constate que son locataire la S.A. Taourel outrepasse les droits accordés par son bail passé le 20 avril 1961, ce qui représente un danger d’incendie. – La commission de sécurité se rend sur place et fait son rapport.
  • 1987 – La société Pimkie (promotion du prêt-à-porter Pimkie) qui va ouvrir un magasin du 51, rue des Grandes Arcades soumet son projet d’aménager les locaux – Dessin (façade) par les établissements Fluorest – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable pour l’enseigne lumineuse qui contrevient au règlement (nombre d’enseignes, enseigne animée). – Le pétitionnaire soumet un nouveau projet – Photographie Taourel et Pimkie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve de rapetisser la hauteur des lettres – Photographie du bâtiment – Autorisation de poser des enseignes en saillie – L’enseigne est posée, mars 1987
    1987 (février) – Autre demande de poser des enseignes – Dessin par les établissements Fluorest – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable en renvoyant à la proposition précédente (enseigne double, couleur fuchsia trop vive)
    1966 (décembre) La commission de sécurité fait son rapport. Exploitant, Promotion du prêt-à-porter Pimkie, à Neuville en Ferrain (Nord)
    1987 (janvier) – La société Distrimode (Wasquehal, Nord) dépose une demande pour transformer la façade et la distribution intérieure – Photographie Taourel – Dossier sur papier à lettre Pimkie Distrimode – Rapport d’examen préliminaire par la Société de Contrôle Technique (Socotec) – La commission de sécurité rédige son procès verbal – La direction du travail ne fait aucune objection.
    1987 (mars) – Déclaration de travaux – Arrêté du préfet
    1987 (avril) – La Société de Contrôle Technique présente son rapport final – Déclaration d’ouverture du magasin – Les travaux sont conformes aux plans approuvés
    1987 (août) – La commission de sécurité rédige son procès verbal – Récépissé de déclaration d’ouverture (rez-de-chaussée 200 m², premier étage 120 m²)
  • 1988 – Le notaire Pierre Laylé (Schiltigheim) demande des renseignements d’urbanisme – Réponse
  • 1990 – Le magasin Pimkie demande l’autorisation de poser une enseigne à double face. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, décembre 1990.

Relevé d’actes

Le pelletier Bernhard Betz et deux marchands de Cologne vendent la maison au marchand Denis Petri moyennant 1350 livres, somme inférieure aux charges dont elle est grevée. La vente est remplacée par une nouvelle en 1613.

1610 (xxx Januarÿ), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 51-v
Erschienen Bernhard Betz Kurßner für sich selbst Steffan Gaßner Alter Rathsherr h Johann Rauch vnd h. Matys helbeck genant Behem alle dreÿ alls Constituirte Beuelch v gealthaber der Ehrenvesten Fürnemmen herrn Johann hunthumb von Cöln vnd herrn Caspar Burckharts Vnd Söhn Gewerbßmänner burger Zu Nurnberg (verkaufft)
Herrn Dionisii Petri handelßmann
Zweÿ heüsser ein vorder v hinder mit Iren hoffstetten v hofflin mit all Ir gebeu geleg. Inn der S S vnder der groß. Erbslauben, einsyt dem Glaßhoff Martin Hartman Zuständig andersyt Andres Krantzer stoßend hind. vff Martin Hartman Dauon gnd ij lb d gelts vff d. heÿligen wyhnacht tag loßig m. xL lb d. d. Armen Sondersiechen Zu d. gutt. leuth, Item xj lb vj ß d gelts vff d. heÿlig. Wyhenacht tag Samuel graner Sieben Kindern In Mütterlichem Erb herrühren, welche Zinß aber der Vatter bitz sie sich verheürathen zunÿssen, ablößig mit 220 pfund 10 schilling, Mehr viij lb x ß gelts vff dem 15. Julÿ fallend bemelt Samuel graners Süben Kindern Widerkheuffig mit j C L lb d (…), Item viij lb xv ß vff dem heÿligen wyhenacht losig m. 175 pfund Vrban Steinmetzen Büttels Zum Encker Sohn (…) Mehr verhafftet für j C L lb herrn Johann thumb obgedacht (…) So dann x lb v ß deren v lb v ß vff Johannis Baptistæ vnd die vbrig v lb d vff d. heylig. weÿhenacht tag soll Fr. Magdalenen layterspergerin hans luschen selig. witwe so lang sie Inn leben (…) Sunst frei ledig eÿg, der Verkhuff vber solch beschwerd zugang. v. 300 gulden
[in margine :] d. Khauff für ledig eÿg. 1350 lb, beschwerd sind 1040, Beßerung 514 lb. Ist nit Zolbar weÿl die heußer hoher beschwerd dann die verkaufft

Le pelletier Bernard Betz vend à Jonas Gassner une maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière

1613 (ut spâ [5. Maÿ]), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 169
Erschienen der Ehrenhafft Bernhard Betz Kürßner
hatt in gegensein Jonas Gaßners bekhant, das er vmb der willen darunder der Zinß hauptgutt V beschwerden dafür nachgeschribene Behaußung verhafftet vnd vnderpfand freÿ Quitt ledig W looß werd. für sich seine erben vnd nachkommen gedachtem Jonas Gaßner seinen erben vnd nachkommen vbergebe,
Zweÿ heüßer ein Vorder v ein hinder mit Iren hoffstetten v höfflin auch allen andern Iren gebeüwen geleg. Inn d. S S Vnder der großen Erbßlauben einseÿt neben dem Glaßhoff Martin hartmans Schuldgläubigen Zuständig andersÿt Andres Krantz dem Melman stossen hind. vff d. Glaßhoff, Dauon gnd 2 pfund d pfenning gelts vff dem heÿligen wyhnacht tag abloßig mit 40 pfund pfenning Straßburger den Armen Sondersiechen Zur Rothen Kirchen beÿ Straßburg davon verfallene Zinß 610. 611. v 612. Stehen pfund pfenning, Mehr xj lb vj ß d gelts auch vff den heÿligen Wyhenacht tag Samuel graner des Kürßners Sieben Kindern die aber Ir Vatter Jerlich ynzunemmen so lang die kinder unv*ich gelegt widerkhauff. mit ij C xx lb x ß Item viij lb x s gelts vff dem 15. Julÿ vorgemelt Samuel graners Süben Kinder losig mit j C L lb d (…), Item viij lb xv ß vff dem heÿligen wyhenacht losig m. 17 lb Vrban Steinmetzen Dauon Zinß v vnocosten bitz weÿhenachten nechstverschynen xxij lb (…), Item viij lb s sch d gelts vff Marien Verkhündung wider Kheuffig mit j C M lb d solche hauptsumm H. Johann hundtumb handelßmann burgern Zu Cöln , So dann x lb v ß d gelts daran v lb v ß vff Johannis Baptistæ v v lb d vff d. heylig. weÿhenacht tag soll Fr. Magdalenen layterspergerin hans luschen selig. witwe so lang sie Im leben (…) were diß Verkhuff vber dieße beschwerd zugang. v. 118 gulden

Jonas Gassner épouse Catherine Graner, veuve de Pierre Zipperer.
Fils de pelletier, Pierre Zipperer épouse en 1603, Catherine Graner, fille de pelletier : contrat de mariage, célébration

1603 (13.6.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 43
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Peter Zipperer dem Jungen Kürßner, Weÿland deß Ehrenhafften Peter Zipperers deß Elttern Kürßners und burgers Zu Straßburg seeligen hinderlaßenen Sohn Alß dem Breütigam Ane einem, So dann der Züchtigenn und tugendsamen Jungfr. Catharina Granerin, deß Auch Ehrenhafften Samuel Graners Khürßners vnnd burgers Zu Straßburg eheleiblichen dochter Allß der hochzeitererin Andern theil
Inn beÿsein durch vnderhandlung wissen wüllen und Consenß der Ehrenhafften und Ersamen Martin Zipperers, David Rudolph, Daniel Kochenn vnd Daniel Zipperers, Aller kürßner seiner deß hochzeiters vogts schwagers stieffvatters vnnd verwanten vff seiner deß Bräutigams So dann vff der Jungfrauen hochzeiterin seÿten der Ehrenvesten Ehrwürdig wolgebohren fürnehmen Achtbaren und Ersamen Samuel Graners deß Kürßners Ihres vatters, herrn Stephan gassners vnns Georg Leütterspergers beeder grosser und kleinen Raths bewanthen Johannis Monachi halffers In d Pfarrkirchen zu sant Thomas, hanß Georg Falckhenn vnd.schreib. vff dem Pfenningthurn Vnd Eliæ graffen weißbeckhen Ihr der hochzeiterin günstig. herren vnd Verwantten Aller burger Zu Straßburg
Montags den 13. Junÿ Inn dem Jar deß Herrn Alß mans Zalet 1603

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 180-v, n° 511)
Sontag 11. Augusti. Peter Zipperer d. Kürßner, Vnndt Catharina Samuel Graner des Kürßners alhie tochter. Eingesegnet 22. Augusti (i 187)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 167) 1603. Doîca 6. post Trin. 31. Julÿ. Peter Zipperer ein Kürsner, Petri Zipperers des Kürsners hind.lassener Son, Catharina Samuel Kraners des Kürsners Tochtern Eingesegnet Mont. d. 22. Augusti zu S. Thoma (i 88)

Pierre Zipperer meurt en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Pâtissiers. La masse propre à la veuve est de 125 livres. L’actif de la communauté est de 660 livres, le passif de 267 livres.
1611 (7.2.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 13) N° 348
Inventarium Aller haab v. Nahrung so weÿland d. Ersam vnd bescheidenen Meister Peter Zipperer geweßenen Kürßner v. bürgers Zu Straßburg seelig, nach seinem tödlich. hinscheÿd. hind. Ihne Verlaßen, So vff erfordern vnd begehren Daniel Kochenn deß Jüngern Kürßners v burgers Zu Straßburg Als geschwornenn Vogts Catharinen vnd Daniel bed. geschwüsterd. obgdacht abgestorbenen mit nachgemelter seiner hind.lassenen Wittwen ehelich erzeugt Kind. vnd Alß seiner ab intestato nachgelaßenen erb, durch die Erbar und tugendsame fraw Catharinam granerin die wuttwe mit beÿstand deß Ehrenhafften Martin Ecken kürßners burgers Zu Straßburg Ihrem geschwornen herren Vogts und Samuel Graners kürßners Ihres Vatters – Beschehen Donnerstags den 7. Februarÿ 1611.

Inn einer hernach specificirten. Inn diße erbschafft gehörige behaußung befund. worden wie volgtt
vff d. Mittlern bünnen, Inn d. Cammer A, Inn d. Cammer B, Vor dieser Cammer, Inn d. Cammer C, In d. stub Cammer, In d. Stuben, Im haußöhrin vor d. stuben, In d. Bauch Küchen, Im Keller
Vertrag Zwischen Frauwen Catharinen granerin weÿland Peter Zipperers deß kürßners selig Wittwen v. Martin Eckhen Ihrem Vogt, so dann Daniel Kochen dem Jüngern kürßners ertsgedanten Peter Zipperers s: Kind. vogt (…)
Eÿgenthumb Ane einer behaußung (T.) Item hauß, hoffestatt in der flad. gassen (…)
Abzugk In dieses Inventarium gehörig. Wittwen Unverändert Gutt, Sa. guld. Ring 6, ß d. Ergäntzung 118, Summa summarum 125 lb
Theilbar Gutt, Sa. haußraths 134, Sa. Werckzeugs gemacht b. vndtgemacht Arbeitt 180, Sa. Silbers 19, Sa. guld. Ring 6, Sa. Baarschafft 17, Sa. Eigmbs j. behaußung 255, Sa. Schulden 45, Summa summarum 660 – Schulden 267, Nach deren Abzug 382 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 517 lb

Fils de juriste, le pelletier Jonas Gassner épouse en 1611 Catherine Graner veuve de Pierre Zipperer : contrat de mariage, célébration
1611 (22.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 391
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Jonas Gassner dem Jungen kürßner von Straßburg deß Ehrengeachten fürnehmen Herrn Stephan gassners deß etwann geweßenen rechtsvewanten v burgers Zu Straßburg eheleiblich. sohn Ane einem
So dann der Ehren: v tugendsamen Frawen Catharina Granerin Weÿland deß ehrsamen Peter Zipperers deß kürßners burgers Zu Straßburg seeligen hind. lassenen wittwen Am Andernseit
Montagß den 22. Aprilis 1611 [unterzeichnet] Ich Jonas gahner der hochzeiter beken wie forstet, Steffan gaßner der elter, Samuel Kraner der hochzeiterin vater

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 234-v n° 48)
1611. Domin vocem iucuditatis. Jonas gasner ein kürsner, Catharina Petri Zipperers des kürsners hind.lassene wittwe. Eingesegnet Zinst. d. 14. Maÿ (i 122)

Jonas Gassner et Catherine Graner hypothèquent la maison au profit du pelletier Mathias Hellbeck le jeune

1614 (d. And. Junÿ [sic, Maÿ]), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 123-v
(Inchoat. fo. 121.) Erschienen Jonas Gaßner Kürßner vnd Fr. Catharin Granerin sein eheliche hußfr.
haben in gegensein der Ersamen Mathÿs hellbeck des Jüngern auch Kürßner – schuldig seÿen 100 Pfund pfenning
dafür Vnderpfand sein sollen Zweÿ heußer ein Vorders ein hinders mit Iren hoffstetten v. hefflin auch allen d. Ihren gebeuw geleg Inn der S S vnden der großen Erbslauben einsÿt dem Glaßhoff Martin Hartman Schuldglaubiger Zuständig anderseiyt Andres Krantz den Meelman stoßend hind. vff d. Glaßhoff, dauon gend Zweÿ pfund pfenning gelts abloßig mit 40 pfund pfenning d. Armen Sunder siecher Zur rothen kirch, Mehr vij lb xvij ß v d loßig mit j C Lviij lb x ß Samuel granern der Küeßners Fünff Kinder, Wÿther vij lb x ß ged loßig mit j C x lb d vorgememter Samuel graners Süben Kindern, Item 8 pfund 15 schilling pfenning gelts widerkheüffig mit j C lxxv lb d Urban Steinmetzen dem Schiffmann, Wÿther verhafftet für 130 pfund pfenning h Johann Hundunn handelßmann burger Zu Cöln

Jonas Gassner hypothèque la maison au profit des enfants de Jean Mathis

1633 (3. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 263
Erschienen Jonas Gaßner d. Kürschner burger Zu St.
hatt in gegensein Johann Mathißen fünff Kindern Vogts Herren Daniel Gaßners Alten großen Rhats verwanthen – schuldig seÿe L lb
dafür Vnderpfand sein soll Ein Vorder: vnd hinderauß, mit allen ihren gebäwen alhie vnder der großen Erbs lauben neben Daniel Heüßen dem handelsmann & neben Andreß Krantzen Meelmann hind. auf den Glaßhoff stoßend gelegen, so zuuor hafft. vmb 20. fl. den Gutenleüthen Vnd dann vmb 175. fl. H Isaac Fricken
[in margine :] Erschienen Johann Farr der Leinenweber burger alhie, alß Eheuogt Annen Marien Mathißin mit beÿstandt ietzgedachter Annen Marien noch ohnentledigten Vogts, Johann Steinen Notarÿ, haben in gegensein hanß Adolff Ecken alß deß Debitoris see: witiben ietzigen Ehevogts (q.tirt) Act. den 31. Martÿ Anno 1636.

La maison appartient ensuite au pelletier Jean Adolphe Eck qui épouse en 1634 Catherine Graner, veuve de Jonas Gassner

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 177)
1634.Dom. XII. Trinit. 24. Augusti. hanß Adolph Eck der Kürßner v. burg. alhie vnndt Katharina H. Jonæ Gaßners Kürßners v. burgers alhie nachgelasene Wittwe. Mont. Cop. j. 7.bris Zu J. St. Peter (i 90)

Adolphe Eck sollicite auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un le droit de vendre au-delà du tarif
1649, Conseillers et XXI (1 R 132)
(f° 178-v) Montag den 19. Novembr. – Adolph Eck der Kirschner Vnd Burger alhie Vberreicht Undthg. Supplication Bericht d. Er Von dem Illet Vnd großen Gehwerck eine Zimliche anzahl die We* nun Weg. deß Hohen preiß d.selbige von Mgh. Verbotten Word. Alß seÿe Er gemeindt, Von demselbigen die Ehle broh von 3 fl Zu geben falß Mh Ihme gönnen Well. Erk. Ist an die H. Policey Richter remittirt word.
H. XV.er Pfitzer, v. H. Hießel.

Jean Adolphe Eck obtient des Quinze le droit de régler en capitaux placés à la Tour aux deniers ce qu’il doit aux héritiers de Catherine Graner. Il est exempté de régler l’amende que les préposés de la Taille lui ont infligée à cause de ses mauvaises affaires
1652, Protocole des Quinze (2 R 70) et 1653 XV (2 R 71)
Hanß Adolph Eckh, Catharina Granerin Erben, Ca Stall
(f° 209-v) Sambst. den 4. 7.bris – Hanß Adolph Eckh, Catharina Granerin Erben, Ca Stall
Hanß Adolph Eckh pt° Catharinæ Granerin Erbschafft übergibt per Eggen Unterth. Supplication, bitt einverleibter Ursach. wegen, noch umb etwaß Ihme gn. moderation Zuthun. Erkand, Würdt Supplicant noch 25. lb. in seinem rato nachgelaßen vnd kann d. rest an Ihren Pfenningth. Capitalien abgeschrieben Werden.

(f° 268) Sambst. den 27. 9.bris – Hanß Adolph Eckh Ca Stall pt° Granerin Erbschafft
Hanß Adolph Eckh pt° Catharinæ Granerin Erbschafft übergibt Supplication, bitt Weilen beÿ E. E. Rath nunmehr Erkand, daß Er den Stall auß d. Theilbaren Nahrung contentiren solle, Ihme deßwegen leidenliche Zahlungs termin Zuverstatten, Will daran 40 ß d.thurns Zinß gleich davon abschreiben laßen. Erkandt, würd für Obere Stallherren Zubedancken gewieß.

(f° 272) Donnerst. den 2.t Xbris – Hanß Adolph Eckh, Granerisch Stallgeschäfft, Hannß Georg Simon
Obere Stallherren referiren per H. Frantzen, daß Sie von Hanß Adolph Ecken, Granerischen Stallgeschäfft vnderred gehalten, daß Inventarium nochmahlen besichtiget auch den Stallschreiner gehört, Weilen eben supplicant wie notori In schlechtem Stand vnd wenig nahrung hat, alß hetten Sie es vff Mgh belieben Vom Stall geforderte 20. lb verbrochne gebott und Straff nachgelaßen, die noch schuldige Stallgelter ane den Jüngst offerirten 40. fl Pfenningth. Zinß compensirt, daß hauptwerth aber dem Herrn dreÿern, dem Supplicanten Leidenlich und erschwungliche Termin Zumachen und sich nach und nach so gut Sie Können Zu bezahlen, vndt dardurch den armen Supplicanten nit gar umbszustraßen vberlaßen werden solte, Hannß Georg Simons auch verschinnen, Sambstag angebrachte Stellgeschäfft betreffend, Köndte Zwar der Frawen Vogt Hanß Friderich Ettling beschickt und Wie Er Zahlen wolle gehört, aber alß mann sie Sach Wie ane dle herren dreÿern remittirt und solche nach möglichkeit auß zumach. gewieß. & Erkandt, Würdt der Obere Stallherren meinung in beeden puncten placidirt, und Kann auch Ettling Zur Rechnung angehalten werden.
NB. die supplicationes in beed. obig. geschäfft. seind deù Stallschreib. Zugestelt Word.

1653 XV (2 R 71)
Hanß Adolph Eckh wegen Catharinæ Granerin Erben. 142.
(f° 142) Sambst. den 30. Julÿ. – Hanß Adolph Eckh dt. per Eggen supplicat. so Verleßen, bitt in wld Catharinæ Granerin Stallstraff, ihme noch restirende 23 lb 10 ß 7 d Wegen seiner bekandte dürfftigkeit auß gnaden nachzulaß. Erkandt, Würd Suppl. auß g. Willfahrt.

La veuve de Jean Gœtz hypothèque sa part de maison

1653 (5. febr:), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 68
Erschienen Anna Maria, weÿl. hannß Götzen deß Weißbeckh. seel. wittib, mit beÿstand hannß Jacob Caspars deß Umbgelts Beamptens ihres geschwornen Vogts und H Johann Thoman Gerathwohl deß huetstaffierers ihres Schwagers
hatt in gegensein H Johann Wolffgang Pfeilen V.I.D. & Advocati auch Fürstl. Würtenberg. Consiliarÿ – schuldig seÿen 50. Pfund pfenning
Underpfand sein soll ihr tritter theil ane dem Vätterlich. Zweÿtentheil, und ihr vierder theil ahne dem Müterlich. tritten theil, der Behaußung alhie under der groß. Erbißlauben, einseit neben H Wolff Mößnern, anderseit neben hannß Georg Dambach, hind. vff bemeldt. dambach
[in margine :] Erschienen H Johann Christoph Peil U.J. Candidatus alß seiner anzeig nach, mündlicher befelchhaber hierinn gemelts H Creditoris seines H. Vatters, in gegensein hannß Hellbergers Sch[w]artzbeckhen alß Vogts weÿl. hieringemelter Debitricis in Erster Ehe erzeugter 5. Kinder, Wie auch Philipß Jacob Zittelins deß sattlers alß Vogts Annæ Magdalenæ in anderer Ehe erziehltes döchterlins (quittung) Actum d. 31. Maÿ Anno 1656.

Autre hypothèque par la même

1654 (11. April.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 210-v
Erschienen Anna Maria, weÿl. hannß götzen deß Weißbeckh. nunmehr seel. nachgelaßene wittib anietzo Amandi Rauch. deß Weißbeckh. eheliche haußfr. mit beÿstand erstermelts ihres Ehe: und hannß Jacob Caspars Vmbgelts Beamptens ihres noch ohnentledigten Vogts
hatt in gegensein Jacob habrechts deß Kanntengießers alß ietzig. Vogts Jungfr. Ursulæ Eisenheimin bekannt, daß Sie Anna Maria ihro Ursulæ ahne denen 74. lib 1 ß 3 d so eingangß ernannter hannß Götz ihr Ursulæ alß deroselben geweßener Vogt in gethaner Vogteÿ rechnung herauß verblib. ist, und Sie die wittib durch den von der Kinder Vogt vor dem herrn Vogteÿrichtern auffgerichtet und vor EE. groß. Rhat confirmirten Vertrag übernohmen (…)
Underpfand sein soll ihr der wittibin vätter: und Müterlich. Antheil ahne der alhie und. der groß. Erbißlauben neben hannß Georg dambach dem Melmann gelegener Behaußung, so Zuvor noch umb 50. lib. H Johann Wolffgang Pfeilern V.I.D. Advocato auch Fürstl. Würtenberg.Consiliario verhafftet

Jacqueline femme de l’apprêteur de chapeaux Jean Thomas Grathwohl vend sa part de maison au pelletier Jean Henri Rœhmer. En marge, quittance remise en 1720 à Jean Mathias Schmidtmeyer, alors propriétaire

1658 (4. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 86-v
(Protocoll. fol. 16.) Erschienen Jacobea, H Johann Thoman Gerathwohl deß Hutstaffierers eheliche Haußfrau, mit beÿstand ersternannts ihres Ehevogts
in gegensein Hannß Henrich Röhmers deß kürßners, mit beÿstand H. Johann Jacob Zeißolffs Treÿzehen Secretarÿ dißer Statt
ahne dem Vätterlichen Zweÿten theil einen Vierten theil Und ahne dem Mütterlich. tritten theil gleicher gestalt einen Vierten theil ahne Zweÿen Häußern eine, Vordern, Vndt einem hindern, mit dero hoffstätten, Höfflin, auch allen andern ihren Gebäwen, alhie Vnder der großen Erbiß lauben, einseit neben H. Hannß Georg Dambach dem Melmann anderseit neben weÿl. Wolffgang Mößners gewesenen Kürßners nunmehr seel. hinderlaßener Wittibin Und Erben, Und hind. Vff gedachten H. Dambachen stoßend geleg. Davon gehend Jahrs Vff Weÿhenacht. 2. lb. den Armen sondersichern Zur Rothen Kirchen ablößig mit 40. lb. Mehr seind diße häußer Verhafftet Vmb 87. lb 10. ß H. Johann Thewren alten treÿern der Statt stall, so dann hat Ursula weÿl. Henrich Eißenheims deß Kanntengießers seel. hinterbliebene dochter 30. lb prælegats weiß auff dißen behaußungen zuerfordern – umb 250. lb
[in margine :] die Hierinn vff Ursulen Eisenheimin angegebene 30. lb d prælegats, seind in der, Zwischen weÿl. Catharinæ Granerin seel. übrige Erben vnd hieinn gemeltem hannß Henrich Römern dem Käuffern am 5. Martÿ A° 1658. in der Cancelleÿ Contract stuben vffgerichteter et in Protocollo extensivo fol: 18. fac. 2. et seqq. befindlicher Kauffverschreibung Vnder denen Ihro Ursulæ daselbst am Kauffschilling Zugeschriebene 264. lb 14. ß d begriffen
[in margine f° 87-v] Erschienen Fr. Maria Ursula Schmidtin Wittib gebohrne Heußin mit beÿstand Hn Johann Christoph Diebold Ober Secretarÿ des Pfenningthurns allhier ihres Curatoris daro die hierinnen ahne Kauffschilling Restirte 150 lb Ihrem Außsag nach zuständig seÿen, hatt in gegensein Johann Mathias Schmidtmeÿers Rauh Wahrenhändlers alß nunmahligen proprietarÿ hierinn beml. vnter der großen Gewerbslauben liegend. Häußern (quittung) – act. den 13. Novembris 1720.

Jean Henri Rœhmer hypothèque quelques jours plus tard la maison composée de deux bâtiments dont il est seul propriétaire

1658 (23. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 115-v
Erschienen hannß Henrich Römer der Kürschner und Barbara sein Eheweib, Zumahlen Sie Barbara mit beÿstand H. Hannß Caspar Wolffen EE. großen Rhats beÿsitzers und Michael Kleinen des Kueffers, Ihres hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein hannß Caspar Wolffen des Jüngern, Lautenmachers, alß Vogts Michael Kopffen – schuldig seÿen 125 pfund
Unterpfand sein soll Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit deren hoffstätten, höfflin und allen übrigen Ihren Gebäwen alhie under der Großen Erbslauben, einseit neben H Hannß Georg Dambachen den Meelman, anderseit neben weÿl. H. Wolff Mößners seel. wittib und Erben, hinden auch uff Ihne Dannbachen stoßend gelegen, So Zuvor noch umb 40. lb den armen sondersiechen Zur Rothen Kirchen, umb 87. lb 10. ß H. Johann Theurern alten Treÿern der Statt Stall, so dann umb 234. lb Kauffschillings rests Hannß Götzen des weÿßbeckhen, mit Anna Maria Gaßnerin ehelich erziehlten Kindern, und 264. lb. Ursulæ Eisenheimin verhafftet

Fils de Véronique Zipperer, héritière de sa mère Catherine Graner (voir ci-dessous), et du pelletier Henri Rœhmer, Jean Henri Rœhmer épouse en 1647 Barbe, fille du pelletier Michel Klein
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 33)

1647. Doîca Jubilate. Hanß Heinrich Römer d. Kürschner, Hanß Heinrich Römer deß Kürschners alhie nachgel. ehelich. Sohn, und Jgf. Barbara Michael Kleinen deß Kirsners alhie eheliche Tochter. Copulirt den 18. Maÿ J S P (i 43)

1648 (16. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 165-v
(Prot. fol. 207. – Eheberedung) Erschienen Hannß Sausenthaler der Kürschner Von Augspurg gebürtig so sich alhie burgerlich einzulaßen entschloßen, alß hochzeiter mit beÿstand H Daniel Kochen deß Kürschners und burgers alhie an einem
So dann Veronica Zippererin weÿl. H. Henrich Röhmers geweßenen Kürschners vnd Burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßene wittib alß Hochzeiterin, mit beÿstand H Heinrich Blaichers wie auch Samuel Hellbeckhß beeder Kürschner Vnd Burgere Zu Straßburg ihres respectivé Vogts Vnd Sohns

Jean Henri Rœhmer hypothèque la maison au profit de Jean Philippe Braun, secrétaire de la Taille

1661 (23. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 130
Erschienen Hannß Henrich Röhmer der Kürschner
in gegensein H Johann Philipß Braunen des Statt Stallschreibers – schuldig seÿen 75 Pfund pfenning
Unterpfand sein sollen Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit dero hoffstätten, höfflin, und allen übrigen Gebäwen, alhie und. der groß. Erbßlauben, einseit neben hannß Georg Dambach dem Meelmann, anderseit neben weÿl. Wolffgang Mößners deß Kürßners seel. Erben, hind. auch vff Ihne Dambach stoßend gelegen

Jean Henri Rœhmer hypothèque la maison au profit de Jean Léonard Frœreissen, ancien assesseur du Grand Sénat. En marge, quittance remise au même Jean Mathias Schmidtmeyer

1666 (9. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 517
Erschienen hannß Henrich Römer der Kürßner
in gegensein deß Ehrenvest- Fürsichtig- weÿsen H Johann Leonhard Fröreißens E.E. großen Rhats alten Beÿsitzers – schuldig seÿe 150 Pfund pfenning
Unterpfand sein sollen Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit dero hoffstätten, höfflin und allen übrig. Gebäwen, & alhie under d. groß. Erbßlauben, einseit neben H hannß Georg Dambach dem Meelmann, anderseit neben weÿl. H. Wolffgang Mößners deß Kürßners seel. Wittibin und Erben hind. vff gemelten Dambach stoßend geleg. davon geh. iährlich. 2. lib vff weÿhenachten der roth. Kirch.
[in margine :] (…) in gegensein Johann Mathias Schmidtmeÿers Rauchwaarhändlers als nunmahligen proprietarÿ hierinn bem. vnter der großen Gewerbslauben liegend. Haußes (quittung) Act. d. 13.ten Novembris 1720.

Jean Mathias Schmidtmeyer épouse en 1671 Barbe Klein, veuve de Jean Henri Rœhmer : contrat de mariage, célébration

1671 (27.7.), Not. Oesinger (David, 37 Not 25)
Eheberedung – Zwischen Hanß Mathis Schmidmeÿer dem Ledig. Kürßner Gesellen Von Forchh. als Bräuttigam an Einem
Vnd Fr: Barbaræ Kleinen Weÿl. hanß Heinrich Röhmers gewestenern Kürßners und burgers alhie selig. nachgelaßener witwe als hochzeiterin Andern teils
Beschehen den 27. Julÿ A° 1671

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 221-v, n° 35)
1671. Eâd. Dominicâ [VI Trinitatis]. Johann Matthæus Schmidtmeÿer der Kürschner Weÿl. Andres Schmidtmeÿern deß Kürschners V. burgers Zu Furchheim in dem Franckenlandt nachgel. Sohn, Vndt Barbara, Weÿl. Hans Heinrich Römern gewesenen Kürschners Vndt Burgers allhier nachgelas. Wittib. Eingesegnet J. S Peter, Eod. Die [7. Augusti]

Originaire de Forchheim en Franconie (ici par erreur Kirchheim), le pelletier Jean Mathias Schmidtmeyer devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage
1671, 4° Livre de bourgeoisie p. 390
Johann Mathæus Schmidtmeÿer, der Kürschner Weÿl. Andreß Schmidtmeÿer Von Kirchheim in Francken Sohn, empfangt das burger Recht von seiner Haußfrawen Barbara, Weÿl. Hannß Heinrich Römers, des Kürschners und burgers alhie Wittwen, umb 8 Gld. fl. welche er beÿ der Cantzleÿ erlegt. Ist Zuuor ledigen standts Geweßen und will Zu E. E. Zunft der Kürschner dienen. Jurav. den 2. 8.bris A° 1671.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Rœhmer provenant de la femme. Ceux du mari s’élèvent à 19 livres, ceux de la femme à 744 livres.

1672 (30.1.), Not. Oesinger (David, 37 Not 23) n° 1
Inventarium vnd Beschreibung aller v. Jeder Haab Nahrung und Güethere, So der Ehrengeachte vnd Erbare Hanß Mattis Schmidmeÿer, burger und Kürßner alhie vnd die tugendsame Fr. Barbara Kleinin, beede Ehegemächt In Ihre Ehe zusammen gebracht (…) So bescheh. Dienstags 30.ten Januarÿ A° 1672.
In Einer in der Statt Straßb. vnd der groß. Erbslaub. gegen den marckh über gelegenen vnd hiehero gehörig. behaußung So hernach beschrieb. würdt Ist befund. word. wie volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor der Kammer, In der Cammer E deß hinderstocks, In der Wohnstub, Im hauß Ehren, In der hindern stub, In der küch, In der vndern Kuch, Unden im Hauß, Gerohr, Im Keller
Eigenthumb ane Einer behaußung (Fr.) It. 2. häußer ein vorder vnd ein hinder hauß sampt deren hoffstätten, höfflin, auch all andern Ihren Gebäwen begriffen, Zugehördten Rechten vndt gerechtigkeit. alhier vnder der groß. Erbis laub. einseith neben H. hanß Geörg dambachs deß Mehlmanns Kindern anderseith neben wolffgang Mößners gewesenen burgers alhie selig hinderlaßenen Wittiben vnd Erben, vnd hind. auff Ehrgemelt dambach stoßend, gelegen, davon gehendt Jahrs auff weÿhenacht. 2 lb d den Armen sondersiech. Zur Roth. Kirch ablößig mit 40. lb. d, It. 6 lb d gelts Jährlich auff ostern widerlößig mit 150. lb d capital H: Johann Leonhard Fröreiß. deß beständigen. Regiments der H: XV. wohlverordn. beÿsitzern, Mehr 6 lb d auff Michaelis widerkäuffig mit 160. lb Capital Erstgemelt. H. XV. Fröreiß. It. 5 lb Jährlich auff d 9.ten Februarÿ Ist in hauptguth abzulöß. mit 124. lb 10 ß d H Johann höllenbergern den Schwartzbeck deß geschwornenn Vogt wÿland Johann Götz gewesenen weißbeckh. alhie sel: hinderlaßenen Kindern s., It. 4. lb d gelts Jährlich auff liechtmeß H. Johann Philipp Braunen Not: Publ: vnd wohlbestellt. Stallschrb. alhie widerkäuffig mit 100 lb d Capital, Vnd dann 6 lb 5 ß d gelts Jährlich auff d. 9. Februarÿ H. Johann Gaspard Wolffen burgers vnd lautt.machern alhie ablößig 125 lb hauptguth samt allerdings freÿ ledig und Eig. vnd Ist hiehero über Jetz gehördte beschwerd. angeschlagen word. für vnd vmb 288 lb. Darüber sagt j. teutscher Pergamenter Kauffbrieff mit d. St: Str Cancelleÿ Contract stub. anhangenden Insiegel Verwahrt deß. datum d. 4.ten Martÿ A° 1658.notirt mit N° 2. It. noch j Pergament Khauffbrieff v.schrbg De auch mit ermelter St. St. contract stub anhangend. Insiegel deren datum d. 5. Martÿ A° 1658. So auch signirt mit N° 2.
Abzug in dießes Inventarium gehörig, Summa summarum hievorbeschriebener deß Manns in diese Ehe Zugebrachten Nahrung ist Zusammen dem anschlag benantlich 19 lb
Sa. hausraths 241, Sa. weins vnd lehren faßen 67, Sa. wahren vnd deß. werckzeugs 275, Sa. Silber geschier und Geschmeids 81, Sa. Guldener Ring 20, Sa. Baarschafft 27, Sa. Pfenningzinß hauptguths 37, Sa. Eÿgenthumbs an liegenden güthern 15, Sa. Eigenthumbs ahne Gülten 4, Sa. Eigenthumbs ane einer Beh. 288, Sa. Schulden 65, Summa summarum hievorbeschriebener der Fr. in dieße Ehe zugebracht, 1124 lb – Schulden 379, Nach deren Abzug 744 lb

Le conseil des Maçons convoque le maçon Jean Jacques Grassmann qui a travaillé pour le pelletier Schmidmeyer qui n’avait pas encore réglé d’autres maçons
1683, Protocole de la tribu des Maçons (XI 231)
(f° 175-v) Sontags den 24. Octobris Anno 1683 – Hanß Jacob Graßmanns halben Wird angebracht, von hanß Jacob Böhrel daß derselbe dreÿ Wochen einen gesellen gehabt und nicht schauen laßen.
Ferner Ward somit halben berichtet, daß Er N. Schmidmeÿern dem Kürschner under der großen Erbslauben arbeite, aber Clemens Schrepffern darumb nicht befragt, Herr Köhl klagt auch deßhalben. Erkant, solle Ihme vie E. E. Gericht gebotten werden.

(f° 186) Dienstags den 29.ten Februarÿ 1684. – Hanß Jacob Graßmann (…). Idem Ward ferner beklagt, daß Er Herrn Schmidmeÿern dem Kürschner under der Erbislauben gearbeitet, und Herrn Hannß Jacob Kühlen und Clemens Schrepffern, denen Er noch schuldig, nicht befraft, der Bericht, daß Schmidmeÿer gesagt, Herr Bleßig seÿe sein Maurer geweßen, darüber habe Er seinen Jungen Zu Herrn Bleßig geschickt, deme Er aber zur antwort ertheilt, daß Er nichts Von Schmidmeÿern wiße, auch sein Maurer nicht geweßen seÿe, Sio habe auch Schmidmeÿer Ihme Großmann, als Er nicht gleich machen Wollen, Was er begehrt, bedeutet, Wann Er Ihme die arbeit nicht machen, Er einen andern Maurer nehmen Wolle.
Erkandt, ist dieße sach Zu bedacht gezogen, und sollen herr hanß Jacob Kühl und Clemens Schrepffer darüber gehört Werden.

Barbe Klein meurt en 1688 en délaissant cinq filles de son premier mariage avec Jean Henri Rœhmer. L’inventaire est dressé dans la maison aux grandes Arcades. La masse propre au veuf s’élève à 39 livres, celle des héritiers à 190 livres. L’actif de la communauté s’élève à 867 livres, le passif à 185 livres

1689 (31.1.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 11) n° 1
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung v. Güttere, so Weÿl. die Ehren vndt tugendsame Fraw Barbara Schmidmeÿerin gebohrne Kleinin deß Ehren vorgeachten Hn Johann Matthiæ Schmidtmeÿers Kürßners Und burgers alhier zu Straßburg gewesene Eheliche haußfrau nunmehr seel. nach Ihrem den 15. 8.bris deß nechst abgewichenen 1688.sten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Tugendsamen Frauen Susannæ Römerin Mr hannß Martin Kalben auch Kürßners vnd burgers alhier Ehelich haußfrauen mit beÿstand deßelben ihres haußwürths, Mehr der Ehren vnd Tugendsamen Fraw Elisabethæ Römerin deß Ehrenhafften Mr Hannß Georg Gärtners Schuhmachers vnd burgers alhier Eheweibs beÿständlich erstgedacht ihres haußwürths, ferner deß Ehrenhafften Hannß Michel Küchels Paßmentirer vnd burgers alhier, alß geschwornen Theil Vogts Hannß Michel Küchels deßelben in Erster Ehe mit Weÿl. Frawen Barbaræ Römerin nunmehr seeligen Ehelich erziehlten Söhnleins, deßen Curator ordinarius obgemelter H Johann Matthias Schmidtmeÿer, dieße dreÿ mit fernerer assistentz deß Ehrenvesten u. Rechtsgelehrten herrn Johann Friderich Redwitzen Notarÿ v. alhiesigen burgers, So dann deß Ehrenvest vnd Weisen H. Johann Caspar Wolffen, Lauthenmachers Und E: E: Kleinen Raths Alten beÿsitzers, burgers alhie, als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Marthæ vnd Annæ Catharinæ der Römerin, also aller fünff der in Gott ruhenden Frawen mit Weÿl. H. hannß Heinrich Römern geweßenen Kürßnern vnd burgern alhier nunmehr seelig in Erster Ehe erzeugter döchter und dochter Söhnleins auch zu gleichen portionen vnd antheilten sowohl ab intestato als p. Testamentum instituirter rechtsmäßiger Erben – Actum Montags den 31. Januarÿ Anno 1689.
Copia der Zwischen beeder Ehepersohnen vffgerichter Heüraths Verschreibung, p.ge in Prot: C. fol. 197.b et seqq.
Copia der abgeleibten auffgerichteten Testamenti nuncupativi, pgr. in Proth D. fol. 240. et seqq.

Copia der Eheberedung (…) Beschehen Zu Straßburg Donnerstag den 27. Julÿ Im Jahr Christi 1671, [unterzeichnet] Ich hannß Mathias schmidtmeier als hochzeidter bekenne wie obstehet
In Einer alhier Zu Straßburg under der Großen Erbslaub gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehöriger hernach beschriebener Behaußung befunden worden wie volgt
Ane Hültzen und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Cammer E, In der Cammer F, vor dießer Cammer, In der Cammer G, Im hindern Stübel, In der Wohnstub, Im obern Hauß öhren, Im untern Hauß öhren, In der hindern Küchen, Im Keller
Eÿgenthumb ane Einer Behaußung. (E. 4/9.te theil deß wittibers wÿdumb, 5/9.te theil gehören in der Verstorbenenn genoßenen Wÿdumb) Item 4/9 theil für ohngetheilt ane Zweÿen häußeren ein vorder vndt ein hinder hauß sampt deren hoffstätten, höfflin, auch all andern Ihren gebäuen, begriffen, Rechten vndt gerechtigkeit. alhier under der Großen Erbis lauben einseith neben H. Caspar de Beyer dem Materialisten anderseith neben H. Johann Mößner, Kürßnern und burgern alhier, hinden vff obgedachten H. de Beyer stoßend geleg., davon v. Zwar d. Gantz. Behaußung gehen Jahrs auff weÿhenacht. 2 lb d den armen Sondersiechen Zur Rothen Kirchen alhier in Cap. gerechnet per 40. lb. d, Ferner 6 lb d gelts Jährlichen auff ostern H: Joh. Leonh. Fröreißen alten Ammeistern lößig in Hg. mit 150. lb, Item 6 lb gelts ged. H. Ammeistern Fröreißen Jahrs vff Mich. widerk. in Cap. mit 150. lb. Item 5 lb d gelts Mr Christoph Spengenberg. dem buchb. et Consort. Ehevögtl. weiß Jahrs auff deb 9. febr: lößig in Hg. mit 124. lb 10 ß (ist die gantze behaußung nach Außweißung H. hanß Heinrich Römers seel. Verlaßenschafft Invent.), Item vnd dann 4. lb H. Johann Philipp Braunen XIII. des best. Reg. Jahrs vff liechtmeß lößig in Cap. mit 100 lb d. Sonst ledig eigen. vnd über obige beschwerden angeschl. wobeÿ es auch für dießes mahl gelaßen umb 413., thun daran die hiehero gehörige 4/9. theil 183. 11 ß 1 3/9. d.. Darüber sagt ein. teutscher Pergam. Kauffbrieff mit d. St: St Canzleÿ Contract stub. anh. Insieg. verw de dato den 4.ten Martÿ Anno 1638. ferner ein Perg: Khauffverschr. auch mit ermelt. St. St. anhangendem Insiegel becr. deren datum den 5. Martÿ Anno 1658. notirt Mit altem N° 1. vnd newen N° 2. Die übrige 5/9.te theil seind den Wÿdumbs Erben Zuständig auch hernach beÿ dem Zurückgefallene Wÿdumb eingetrag. Zugefind.
Ergäntzung der Erben manglenden unveränderten Gutts. Vermög deß über der Verstorbenen Fr. seel. und ihres hinderlaßenen Wittibers durch weÿl. H. David Ösinger Seniorem Not. in A° 1672 über derselben in die Ehe Zugebrachte Nahrung auffgerichteten Inventarÿ
Wÿdumb, Welche die Abgeleibt Fraw seel. von Weÿl. herrn hannß Heinrich Römern, Geweßenen Kürßner und burgern Zu Straßburg Ihrem vorigen Haußwürth seel. Zeit lebens genoßen (…) durch H. David Ösingern den Notarium den 19. Maÿ A° 1669. auffgerichteten Inventarÿ. Eÿgenthumb ane Einer Behaußung. Item 5/9. theil für ungetheilt von v. ane Zweÿ häußer, als einem vorder: vnd einem hinderhauß, sampt dero hoffstätten, höfflin, auch all andern Ihren gebäuen, begriffen, Rechten v. gerechtigkeiten Gelegen alhier under der Groß. Erbßlauben neben H. Caspar de Beyer dem Handelßmann & so über 5/9.te theil ane 564. lb 10 ß d Capital in 5. vnderschiedenen posten Ledig eig. vnd gewürdiget für 229 lb. Die übige 4. neünte theil seindt wie oben fol: (-) befindlich der Erben unverändert. Undt seind die darüber sagende brieffliche Documenta dicto loco beschriben.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben unverändert Vermög. Sa. haußraths 73, Sa. Leeren Vaß 4 Sa. Silber geschirr und Geschmeids 57, Sa. Guldener Ring 9 Sa. baarschafft 33, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 183, Sa. pfenningzinß hauptgutts 6, Summa summarum 366 lb – Schulden 176, Nach Abzug deren 190 lb
Deß Wittibers unveränderte Nahrung, Sa. Silber Geschmeids 1, Sa. Schuld 37, Summa summarum 39 lb
Das Theilbar Gutt betr. Sa. haußraths 78, Sa. Wahren, Gemachter arbeit und Werckzeugs Zum Kürßner handwerck Gehörig 342, Sa. Wein und leeren Vä 18, Sa. Frucht 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 11, Sa. Guldener Ring 7, Sa. baarschafft 109, Sa. Schulden 290, Summa summarum 867 lb – Schulden 185, Nach deren Abzug 682 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1175 lb

Jean Mathias Schmidtmeyer se remarie en 1691 avec Catherine Riff, fille de l’aubergiste à la Cave au Faucon
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 18)
1689. Domin. IX et X post Trinit: seint proclamirt undt außgeruffen Word. Hr. Johann Matheis schmidtmeÿer der Vechhändler v. burger alhier, vndt Jfr. Catharina Weÿl. hrn Johann Jacob Ruffen, geweßenen gastgebers in dem falcken Keller auch beÿ E. E. grossen rath alhier alten beÿsitzers nachgel. ehl. tochter, Copulat. heut Mittw. d. 17 Augusti [unterzeichnet] Johann Mathias schmidmeÿer als hochzeitter, x Signum sponsæ (i 21)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Rœhmer aux Grandes Arcades. Ceux du mari s’élèvent à 1 085 livres, ceux de la femme à 720 livres.
1689 (6. 7.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 11) n° 18
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so der Ehren vorgeachte Herr Johann Matthias Schmidtmeÿer Kürßner und die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Catharina Schmidtmeÿerin Gebohrne Rueffin, beede Eheleuth und burgere Allhier Zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebracht, welche Nahrungen der ursach halben, damit mann sich Künfftiger Zeit der Ergäntzung wegen, darnach zu reguliren haben möchte (…) Actum in fernerer præsenz deß Ehrenvesten, fürsichtig vnd weißen herrn Philipp Küblers E. E. wohlweißen Großen Raths alhie Alten Beÿsitzers, als der frawen noch Zur Zeit ohnentledigten Vogts, Dienstags den 6. 7.bris A° 1689.

In einer alhier zu Straßburg under der Großen Erbslaub gehöriger und in dieße Nahrung nicht gehörigen behauß. befund. worden wie volgt
Auff dem obern Kasten, In der Gesellen Cammer, In der Cammer A, In d. Cammer über d. Wohnstub, In der Wohnstub, Im Haußöhren, Im Hindern Stüblein, Im undern haußöhren, Im Gaden, Im Keller
Schulden aus der Nahrung zu bezahlend. Item mann solte Zwar deß Manns verstorbenen Erster Haußfrauwen seel. Erben (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Manns unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 149, Sa. Werckzeugs zum Kürßners handwerckh gehörig 799, Sa. Frucht und Meel 9, Sa. wein & leeren Vaß 45, Sa. Silbergeschmeids 10, Sa. Guldener Ring 4, Sa. baarschafft 68, Sa. Schulden 216, Summa summarum 1303 lb – Schulden 217, Nach solchem abzug 1085 lb
Der Fr. unverändert Vermög. betr. Sa. haußraths 176, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 51, Sa. guldiner Ring 23, Sa. baarschafft 414, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 55, Summa summarum 720 lb – Haussteuren 23 lb
Wÿdumb Welchen d. Mann 10. Jahr lang nach weÿl. fr. Barbara Schmidtmeÿerin gebohrner Kleinin als deß. Erster haußfr. d. 15. 8.br aô 1688. genommenen tödlichen hintritt wÿdumbs weiß Zugenießen hat, Innhalt eines beÿ vorgedacher fr. Barbaræ Kleinin seel. verlaßenschafft abtheilung den 29. Junÿ aô 1690. getroffenen v. beÿ mein Notarÿ concepto befindlich. v.gleichs

Les héritiers Rœhmer cèdent la maison à leur beau père Jean Mathias Schmidtmeyer

1690 (4. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 364
(prot. fol. 69.b.) Susanna Hannß Martin Kolben deß Kürßners haußfr. gebohrne Röhmerin, ferner Elisabeth Römerin hanß Georg Gärttners deß Schuhmachers Eheweib beede mit beÿstand derer erstegd. Ehevögte, Weiter H. Johann Caspar Wolff der lautenmacher alß vogt Martæ und Annæ Catharinæ Röhmerin, so ledig. stands aber majorennis, So dann Johann Michael Küchel deß Paßmentirer alß Vatter und theÿlvogt deßen mit weÿl. Barbaræ gebohrner Röhmerin seinen abgel. Eheweib Seel. Erziehlten Söhnleins allen Weÿl. Johann Henrich Röhmers deß Kürschners mit Weÿl. Barbara gebohrner Kleinin beede Seel. erziehlter döchter und Enckel
in gegensein Johann Matthiæ Schmidmeÿers auch kirßners Ihres respec. Stieff Groß: und Vatters mit beÿstand Georg Sigmund Brömeßmäntels deß Zinngießers seines Schwagers
Eine behaußung, Hoff, Hoffstatt und Gaden, sambt einem hiender häuß. einseit neben Johann Mößner dem Kürßner, anderseit neben H. Caspar de Bayer, hinten auff wied. auff denselben stoßend gelegen, welche behaußung umb 40 pfund der Rothen Kirch, Item H. Johann Leonhard Fröreißen Ammeister 300 pfund, Item Christoph Spangenberg. den buchbinder et Cons. umb 120 pfund, ferner H. Johann Philipp Brunen* XIII. umb 100 pfund, Mehr obged. beeden ledig. döchtern weg. Ehesteur und Mütterlich prælegats umb 100 pfund verhafftet, sonsten über gegen männiglich freÿ ledig und eÿgen seÿe, (…) Zugangen umb 460 pfund
[in margine :] Erschienen hierinn gemeldte Martha Römerin, anietzo hans Peter Lößen deß Würts Zum Jäger eheliche haußfr. (quittung) den 28. 7.br 1690
94 Z 1 (Pièces produites à la Chambre des Contrats)
Auß Erkantnuß EE E großen Rhats der Statt Straßburg ist weÿland Joh: Friderich Römers geweßenen kürschners Zweÿer lediger döchter Vogts H. Joh: Gaspard Wolffen, und Joh: Michel Küchelß theil Vogtß parentis deß gebettenen decretum alienendi betreff. 3/9. theil ahn Einer behaußung under der großen Erbßlaub, auff der Kinder Vertragß angehörte relation und der Vogt pertenliche behabung Ertheilt d 13. Jullÿ 1690. und ist die behabung herrschafft Eod. d. – Scheffmacher Rhatschreib.

L’inventaire dressé après la mort de Catherine Rueff n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 000 florins (5000 livres) sur un total de 3 700 florins

1700, Livres de la Taille (VII 1173) f° 87
(Kürßner) Weÿl: Fr: Catharinæ Schmidmeÿerin gebohrner Rueffin, H. Johann Matthæi Schmidmeÿers deß Kürßners gewesener Haußfrauen Verlaßenschafft, Inventirt Herr Nots: Johann Heinrich Lang.
die Beschluß Summa Inventarÿ ist fol: 116.a 2116. lb, 8 ß 8 d, die thun 4700. fl.
Hingegen verstallte dieselbe 3700 fl. also 500 lb. Zuwenig davon stehet daß Stallgelt auß pro 1700, 6 lb 18 ß
Item so wird der Nachtrag als von theilbarem gesetzt auff Fünff jahr in duplo macht à 1 lb 10 ß – 7 lb 10 ß
Item in simplo auf dreÿ jahr macht à 15 ß – 2 lb 5 ß
Item si thun die Gebott – 1 ß 4 d
So dann die Abhandlung – 4 lb 2 ß 6 s, Summa 20 lb 16 ß 10 d
dt. 16. Aug: 1700 per Pf.thurnsschein

Jean Mathias Schmidtmeyer se remarie en 1700 avec Susanne Marguerite Spangenberger, fille d’enseignant
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 99) 1700. Domin. XI et XII post Trinititat: proclamati sunt Hr. Johann Mathias schmidmeÿer, der Rauchwahr händler v. burger alhier, v. Jfr. Susanna Margaretha, herrn Johann Spangenbergers, geweßenen Kind. præceptoris alhier nachgel. ehl. tochter, Copulati sunt Mittw. d. 1. 7.bris [unterzeichnet] Johann Mathias schmidmeÿer als hochzeitter, Susanna Margretha Spanenbergerin alß hochzeiterin (i 102)

Le conseil des Tanneurs fait grief au pelletier Jean Mathias Schmidtmeyer de vendre du cuir. Il objecte que d’autres se livrent au même commerce sans avoir davantage de droits que lui.
1714, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
Johann Mathiß Schmidtmeÿer der Fechhändler
(f° 86-v) Donnerstag den 27. Septembris A° 1714
Herr Mathhias Schmidtmeÿer der föchhändler Kürßner Vnd burger allhier ist beclagt daß er Weiß leder einkauffe vnd wider Verkauffe, so wider Ordnung.
Ille sagt Könne es nicht leugnen, gäbe es nich einzelich, sondern Wider en gros hienweg, hätte nicht gewußt daß es Verbotten wäre. Zu deme so thäten ja auch dergleichen die Baßler so hier nicht verburgert Zwischen den Meßzeiten, Item es Verkauffe solche wahr verschiedene handelßleüth allhier factor: und commissions weiße, mann möchte es auch denselbigen verbieten.
Erkand, würdt dißmahls beÿ seiner verantworttung gelaßen, soll aber ins Künfftig beÿ straff deß Articuls sich sothanen eingebührlichen leder Verkauffs enthalten, vnd da Ihme einige Persohnen wißend die gleich wie er wider dieße Zunfft ordnung gehandelt hatten solche mahnhafft machen, beÿ eröffnetem bescheid nante er Fr. Biehlerin der Eißenhändlerin, welche dergleichen thäte, bat anbeÿ Ihne als einem gelt Zudiener an zu nehmen, ferner Erkandt woll beÿ seinem erlernten handwerckh vnd profession mithien derjenigen Zunfft wohien er deßhalben gehörig, verbleiben.

Jean Mathias Schmidtmeyer meurt en 1715 en délaissant trois enfants de son deuxième mariage et trois du dernier. Les experts estiment la maison 1 900 livres. La masse propre à la veuve est de 266 livres, celle des héritiers de 3 111 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 157 livres et le passif à 3 434 livres.

1715 (9. 7.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 40) n° 14
Inventarium über Weÿland deß Ehrenvest und Hochgeachten Herrn Johann Matthiæ Schmidtmeÿers, geweßenen Kürßners vnd Rhauwahrhändlers, auch Eines Ehrsamen Kleinen Raths Alten beÿsitzers, burgers zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1715. – Inventarium und beschreibung allerder Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, so Weÿland der Ehren Vest: und hochgeachte Herr Johann Matthias Schmidmeÿer, geweßener Kürßner und Rhauwahrhändler, auch E: E: Kleinen Raths alter beÿsitzer, burger zu alhier Straßburg nach seinem den 30. Julÿ Jüngsten aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) durch die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Susannam Margaretham Schmidtmÿerin gebohrene Spengenbergerin die hinterbliebene Wittib mit assistentz des Ehrenvest und Kunsterfahrnen herrn Johann Sebastian Kratzen barbierer undt wundartzten auch burgers alhier derselben geschwornen Curatoris (…) geäugt und gezeigt – Actum Straßburg Montags den 9.ten 7.bris 1715.
Der Abgeleibte Herr seel. hat in Zwoen Ehen ane Kinder erzielt und ab intestato zu Erben Verlaßen wie volgt. I, Zweÿter Ehe. 1. die Ehren und tugendreiche Jungfrauw Mariam Ursulam Schmidmeÿerin, 2. den Ehrengeachten Johann Matthiam Schmidmeÿern, Ledig. Kürßner gesellen, 3. Vnd H. Mr Johann Jacob Schmidmeÿern der heÿligen Schrifft befließenen, dieße dreÿ deß herrn seel. in Zweÿter Ehe mit Weÿl. Fr. Anna Catharina gebohrner Reiffin seel. Ehelich erzeugter H. Söhn und Jungfr. Tochter, deren geschworner Vogt H. Johann Wennemar Heÿl, Stattschmidt und burger alhie welcher dem geschäfft beneben denen Curanden Von anfang biß Zu end beÿgewohnt
In Letzter Ehe, 4. 5 et 6. Susannam Mariam, Johann Danieln und Mariam Salome die Schmidmeÿere, deß H. seel mit Eingangs gemelter Fr. Susanna Margaretha gebohrner Spangenbergerin, seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Kinder, deren geschwohrner Vogt der Ehrenveste H. Johann Friderich Keck Zinngießer und burger alhier, welcher dem geschäfft ebenmäßig abgewartet, Also alle Sechs deß Verstorbenen, herrn seel. Ehelich erzeugte Kinder und ab intestato nachgelaßene Rechtsmäßigen Erben, Jedes Vor ein Sechsten theil berührend.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli

In einer alhier Zu Straßb: ane der großen Gewerbslaub gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behauß. befund. worden wie Volgt.
Ane Hültzen: und Schreinwerck. Auff d. obern vordern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Cammer E, Im hind. Hauß, In der Wohnsrub, Imm obern haußöhren, Im undern haußöhren, In d. Kuchen, Im Kelller
Ergäntzung der Fr. Wittib ermanglenden unveränderten Guths. Auß dem über beÿder geweßener Eheleuth in die Ehe gebrachte Nahrungen durch mich Eingangs gemelten Notm. den 26. Maÿ A° 1702. auffgerichteten Inventario
Eÿgenthumb an einer Behaußung. (E.) Item eine behauß. hoff, hoffstatt und Gaden sampt einem hinterhäußl. auch übrigen dero gebäuwen, begriffen, weiten, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, geleg. allhier in der Statt Straßb. fast mitten under d. großen Gewerbslauben, 1. s. n. Rudolph Schranckenmüller dem Weißbecken, 2. s n. Hn Joh: Jacob de Beÿer dem Materialisten hinten auch auff denselben stoßend, davon und Zwar dem newerbauten Vorgaden gehen Jahrs auff (-) 4 lb 10 ß d bodenzinß gemeiner Statt alhier, ferner ist ferner ist solche behauß. verhafftet umb 40. lb d Capital der Rothen Kirch allhier, so Jahrs m. 2. lb d Verzinßt wird, Item umb 300. lb d Hauptgutt weÿl. H. Mr Joh. Adam Schmidts gewesenen Pfarrers Zu Eckboltzh. seel. nachgelaßener Wittib, So dann umb 75. lb d restirend Capital Joh. Christoph Spangenbergers deß buchbinders hinderlaßenen Erben, sonsten gegen Menniglichen freÿ Ledig und Eigen, und ist diese behauß. durch der Statt Straßb; geschwohrene Werckhleüth, Vermög einer ad Conceptum überreichter schrifftlicher Abschatzung com 9. 7.bris 1715. über abzug Vorstehender beschwerden hiehero angeschlagen umb 1305. lb. Woran hiehero in der Erben unveränderte Nahrung Zween dritte theil gehörig thut 870 lb. der übrige eine dritte theil so thut 435 lb ist denen Kindern Voriger Ehe gehörig und unter dero Mütterlichem gutt so der H. seel. ad dies vitæ genoßen, wie hieunden befindlich begriffen. Darüber sagen 3. unterschiedl. perg. Kauffbrieff auß allhies. C C Stub deren der eine datirt den 4.ten der andere den 5.ten Martÿ A° 1658. der dritte aber d. 4. Julÿ A° 1690. alle mit alten Nis 1. 2. et 3. signirt und Vor dieses mahl wieder dabeÿ gelaßen.
Series rubricaru,m hujus Inventarÿ. Der Fraw Wittib unverändert Vermögen betreffend. Sa. haußraths 31, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. Guldener Ring 10, Sa. baarschafft 35, Sa. Schulden 50, Sa. Ergäntzung (133, Abzug) 5, Remanet) 128, Summa summarum 266 lb
Dießemnach Wird auch der Kinder und Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 150, Sa. Werckzeugs Zum Kürßner Handwerck vnd färben gehörig 4, Sa. Leeren Vaß 23, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 18, Sa. Guldener Ring 8, Sa. Baarschafft 20, Sa. Eigenthums An einer behaußung 870, Sa. Ergäntzung (3767, Abzug 488, Remanet) 3279, Summa summarum 4374 lb – Schulden 1263 lb, Nach deren Abzug 3111 lb
Endlichen wird auch das Gemein Verändert vnd theilbar Gutt beschrieben, Sa. haußraths 71, Sa. Wahren und Gemachter Arbeit zum Kürßner handwerck und Rhauwahrhandel gehörig 531, Sa. Weins 148, Sa. Silber geschmeids 12, Sa. baarschafft 35, Sa. Schulden 1358, Summa summarum 2157 lb – Schulden 3434, (passiv onus) 1277.
Conclusio finalis Inventarÿ 3725 lb
Abschatzung d. 9.ten 7.bris 1715. Weÿ Landt deß Ehrenhafften Vnd bescheÿtenen H. Johann Mathias schmitman, Kürschner Seel. hindter Laßenen: Frau: Witib Vnd Erben ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg, Vnder der Erbslaub geleg. Ein Seitz Neben H. De Baÿer Kauffman, Ander seitz Neben H. Rudtolph schrancken Müller hindten Auff denn Tomprobstischen hoff stoßent. Welche behaußung hoff hoffstatt, hindter gebeÿ, neben gang, Ladten, Gewölbter Keller Vnd hoff, Sampt Aller Ihrer Recht Vnd gerechtigkeit, wie solches durch der Statt Straßburg geschwohren werckhleüthe sich in der besichtigung befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen wirt Vor vnd Vmb Dreÿ Tausendt Acht Hundert Gultenn. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworn. Werckhleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister deß Minsters

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 200 florins (600 livres) sur un total de 7 400 florins
1715, Livres de la Taille (VII 1175) f° 152
(Kürßner, F. N° 1601) Weÿl. H. Johann Matthiæ Schmidtmeÿers geweßenen Kürßners und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Heinrich Lang sen.
Concl. fin. Inv. ist fol. 141, 3735. lb. 15 ß 8 d, die machen 7400. fl, verstallte 5200. fl. Zu wenig 1200 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff acht Jahr in duplo macht à 3 lb 12 ß – 28 lb 16 ß
Und auff Sechß Jahr in simplo à 1 ln 10 ß d trifft – 10 lb 16 ß
Extat das Stallgeltt pro 1715. mit – 13 lb 13 ß
Gebott – 1 ß 4 d
Abhandlung – 4 lb 2 ß 6 d – Summa 57. lb 8 ß 10 d
In consideratione der in den übergebenen Memoriali enthaltenen Motiven haben die Herren dreÿ nachgelaßen 5. Jahr in duplo und 4. Jahr in simplo, trifft 25. lb
4 ß, rest 32. lb 4 ß 10 d
dt. 25° 9.br 1715.

Les enfants Schmidtmeyer cèdent leurs parts de la maison à leur frère pelletier Jean Mathias Schmidtmeyer moyennant 2 500 livres

1720 (2.8.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 40) Joint au n° 14 du 9 sept. 1715
Vergleich und übergaab der Behausung
Erschienen Fraw Maria Ursula Kuhnin Gebohrne Schmidtmeÿerin, anjetzo H. Johann Georg Kuhnen deß Weißbecken vnd burgers alhier Eheliche haußfrau, beÿständlich deßelben, Ihres haußwürths, Mehr S: T: Herr M. Johann Jacob Schmidtmeÿer der Heÿl. Schrifft Befließener, Ferner Frau Susanna Maria Pröbsterin Gebohrne Schmidtmeÿerin, Herrn Johann Wilhelm Pröbsters, deß Kürßners vnd Rhauwahrhändlers auch burgers allhier Ehewürthin, mit assistentz deßelben Ihres Ehemanns, So dann H. Johann Friderich Keckh, Zinngießer vnd burger allhier, Als Geschworner Vogt Johann Daniels und Mariæ Salomeæ der Schmidtmeÿere, An einem, Als Verkäuffere
Andern theils aber Herr Johann Matthias Schmidtmeÿer, Kürßner vnd Rhauwahrhändler Als Käuffer am andern theil, die bekandten, daß Sie sich wegen der biß dato noch Gemein vnd ohnvertheilten behaußung under der Großen Gewerbslaub, volgender Gestalt mit einander Verglichen, Nemblichen so haben die fünff Verkäuffende Geschwüsterd, wie auch dero Ehe: Vnd Vögte Ihme Johann Mathiæ Schmidtmeÿer dem Käuffer cedirt und übergeben
die Völlige Elterliche Behausung sampt dero Gebäwen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßb. vnder der Großen Gewerbslauben neben H. Debeyer gelegen, davon Gehen Jährlichen 4 lb 10 ß d bodenzinß Gemeiner Statt alhier, welche der Kaüffer übernimbt, sonsten für freÿ Ledig vnd eigen, vmb 5000 Gulden à XV Batzen (…) Zum andern solle der Käuffer schuldig sein der Alt Schmidtmeÿerischen Fr. Wittib die derselben in Wÿdumb Verordnete Gemach biß Zu dero Verheürathung oder Wÿdumbs fall Ruhiglich vnd ohne einige widerred Genüß. Zu laßen – Freÿtags den 2. Aug. 1720.

Jean Mathias Schmidtmeyer épouse en 1716 Marie Salomé Hansmetzger, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1716 (11.8.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) n° 347
Verglichene Heüraths: Puncten Zwischen Herrn Johann Matthiæ Schmidtmeÿern Ledigem Kürschner vnd Rhauwahrhandlern weÿl. H Johann Matthiæ Schmidtmeÿers Geweßenen Rauwahrhandlers vnd E E Kleinen Raths Alten Beÿsitzers burgers Zu Straßburg seel. hinderlaßenem Ehelichem Sohn, Als Hochzeitern, an einem, So dann
der Viel Ehrn; und Tugendreichen Jungfrawen Mariæ Salomeæ Hannßmetzgerin Herrn Isaac Hanßmetzgers deß Metzgers und burgers allhier Ehelichen dochtern als der hochzeiterin am Andern theil
Dienstags den 11. Augusti Anno 1716. Johann Mathias Schmidtmeyer als hochzeitern Maria Salome Hanß Metzgerin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 152-v n° 13)
Mittwoch den 23. Sept. 1716 seind nach Vorhergegangenen Zweÿmahligen Außruffung Zu St. Nicol. in Straßburg Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden Johann Matthias Schmidmeÿer, der ledige Fechhändler vnd Burger alhier, weÿl. H. Johann Mathias Schmidmeÿers geweßenen Rauchwahrhändlers Vnd burgers allhier hinterlaßener Ehel. Sohn, Vnd Jfr. Maria Salome Hans Metzgers, Isaac Hanß Metzgers des Metzgers vndt Burgers allhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Mathias schmidmeÿer Als hochzeitern Maria Salome Hanß Metzgerin als hoch Zeitterin (i 157)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 28, n° XVI) 1716. Dominica XIV et XV post Trinit. proclamati sunt H. Johann Mathias Schmidt Meÿer, der ledige Rauchwaarhändler und Burger allhier, weÿl. H. Johann Mathias Schmidt Meÿer, gewesenen Rauchwaarhändlers auch E. E. Kleinen Raths alten Beÿsitzers allhier nachgelaßener Ehel. Sohn, und Jfr. Maria Salome H. Isaac Hanß Metzger, des Metzgers und Burgers allhier ehel. Tochter, Copulati sunt Mittw. d. 3. Septembris in der Kirche zu St Niclauß (i 32)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui apparrtient en partie au mari. Ceux du mari s’élèvent à 2 007 livres, ceux de la femme à 750 livres.

1716 (28. 8.bris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 42) n° 34
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung und Gütter, so der Ehrengeachte Herr Johann Mathias Schmidtmeÿer, Kürßner v. Rhauwahrhändler, und die Ehren und tugendsame fraw Maria Salome Schmidtmeÿerin gebohrne Hannßmetzgerin, beede Eheleuth und burgere alhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebracht,, der Ursach halben, damit man sich Künfftiger Zeit der, in Ihr beeder Eheleuth auffgerichteten Heürath Verschreibung Verglichener Ergäntzung wegen, darnach zu reguliren haben möchte, vorgenommen, ersucht und inventirt – Actum Straßburg in fernerer præsentz herrn Johann Winnemar Heÿlen, Stattschmidt und burgers alhier des Ehemanns noch Zur Zeit ohnentledigten Vogts und H. Isaac Hannßmetzger deß Metzgers als der Ehefr. geliebten Vatters, Mittwochs den 28.ten Octobris A° 1716.
Pro Nota. die zwischen beÿden Eingangs Gemelten Eheleuthen Auffgerichtete Eheberedung ist den (-) A° 1710. vor mir Notario verschrieben Zubefinden, So Zum Bericht deß Orths vermeldet wird.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Großen Erblaub gelegenen und zum theil in des Ehemanns unveränderte Nahrung gehöriger behaußung befunden worden, Wie volgt
Eÿgenthumb an einer behaußung. Item ein dritterheil an einer tertz vndt 1/6.ter theil an Zwo tertzen das machen zusammen 2/9.te theil für ungetheilt Von und ane einer behausung, hoff, hoffstatt und Gaden, sampt dem hindehäußlein auch übrigen dero gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden u. gerechtigkeiten gelegen alhier in d. Statt Straßburg fast untten under der großen Erbslaub, einseith n. Rudolph Schranckenmüller dem weißbecken, 2.s n H. Johann Jacob de Beÿer dem Materialisten, hind. auch auff denselben stoßend, davon und zwar dem Newerbawten Vorgaden gehen Jahrs auff (-) 4 lb 10 ß d bodenzinß gemeiner Statt alhier, ferner ist die gantze behaußung verhafftet umb 40. lb Capital der rothen Kirch allhier, so Jahrs m. 2. lb d Verzinßt wird, Item umb 300. lb d Hauptgutt weÿl. H. Mr Johann Adam Schmidts gewesenen Pfarrers Zu Eckboltzheim seel. nachgelaßener fr. Wittib, So dann umb 75. lb d restirend Capital Johann Christoph Spangenbergers deß buchbinders hinderlaßenen Erben, sonst gegen männiglichen freÿ ledig und Eigen, welcher behaußung antheil aber deß orths nicht zu estimiren sondern wann selbiges fahrender dieser Ehe verkaufft werd. solte, dem darauß erlößten werth auch zu ergäntzen Vor gut angesehen worden. Darüber sag. 3. underschied. pergamente Kbr. auch allhies. C C stub deren d. eine datirt den 4.ten der andere den 5.ten Martÿ A° 1658. der dritte aber d. 4. Julÿ A° 1690. alle mit alten Nis 1. 2. et 3. signirt und Vor diesesmahl wieder dabeÿ gelaßen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns unveränderte Nahr. Sa. haußraths 150, Sa. Werckzeugs Zum Kürßner handwerck gehörig 20, Sa. Wahren und Gemachten Arbeit zum Rhauwahrhandel gehörig 2735, Sa. Silber geschmeids 39, Sa. Guldenen Rings 5, Sa. baarschafft 11, Eÿgenthumb an einer behausung o, Sa. Schulden 339, Summa summarum 3303 lb – Schulden 1296, Nach deren Abzug 2007.
Dießem nach wird auch der Ehefrauen unverändert Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 341, Sa. Sibergeschmeids 33, Sa. Guldenen Ring 60, Sa. baarschafft 315, Summa summarum 750 lb
Haussteuren 142, daran eines Jeden Ehegatten Verglichene helffte 71 lb

Jean Mathias Schmidtmeyer hypothèque la maison au profit du juriste Daniel Kornmann

1725 (30.10.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 553
Johann Mathias Schmidtmeÿer der Kürßner Rauchwaarhändler und Fr. Maria Salome geb. Hannßmetzgerin mit beÿstand ihres vatters H. Isaac Hannßmetzger des Metzgers und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers und ihres bruders Isaac Hannßmetzger ledigen Metzgers
in gegensein H. Friedrich Kornmann banquier als mandatarii seines H. bruders H. Lt. Daniel Kornmann Consulenten beÿ allhiesieger statt – schuldig seÿen 1750 pfund
hypothecirt, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten unter der großen gewerbslaub einseit neben H. De Bayer Materialisten anderseit neben Rudolph Schranckenmüller dem Becker hinten auff den domb: Probsteÿ hoff, wegen vorgeruckten ladens gibt man 4 lb 10 ß jährlichen allmend geldt hiesiger Stadt Pfenning Thurn

Jean Mathias Schmidtmeyer demande en décembre 1727 à cotiser à la tribu des Tanneurs pour pouvoir vendre du cuir. On lui oppose un refus en janvier 1728.
1727, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
Johann Mathiß Schmidtmeÿer der Fechhändler
(f° 174) Mittwoch den 17. Decembris Anno 1727 – H Johann Mathiß Schmidtmeÿer der Fechhändler und burger allhier stunde Vor und bate, Weilen er gesinnet mit Weißgerber Leder Zuhandlen, Ihne alß einen Geld zünfftigen auff und anzunehmen.

(f° 176-v) Anno 1728. Donnerstags den 8.ten Januarÿ – Herr Johann Matthiß Schmidtmeÿer der Fechhändler allhier stunde Vor und begehrte, wie er neulich schon Ansuchung gethan, Ihme das Zunfftrecht, alß ein Geld Zudiener angedeÿen Zulaßen. Erkannt, seÿe Ihme in seinem begehren abzuschlagen.

La tribu des Tanneurs fait grief à Jean Mathias Schmidtmeyer de vendre des peaux de mouton. Il répond qu’il les a achetées à la foire de Francfort sans savoir que cela lui était interdit. Le conseil de la tribu ne lui inflige pas d’amende pour cette fois.
(f° 192-v) Mittwoch den 7. Septembris Anno 1729 – H. Johann Christmann Röderer proponirt, daß er Von Johann Buschard Jun. Vernommen hätte, daß Johann Matthiß Schmidtmeÿer wider ordnung mit loh rothen Schaff fellen handle, und Claudius Wilhelm Ihme dergleichen aberkaufft habe.
Johannes Buschard Jun. Zugegen bestätigte solches nochmahlen.
Erkant, Johann Matthiß Schmidtmeÿer soll auff nechstes gericht Vorgebotten, zugleich aber Johannes Buschard Ijun. und Georg Rüger als Zeügen citirt werden.

(f° 193) Donnerstag den 15. Decembris 1729. – Johann Matthiß Schmidtmeÿer der Föchhändler allhier wurde citirt und beclagt, daß er wider ordnung lohrothen Schaff felle eingehandelt und Wider verkaufft habe. Beklagter Wendete ein er hätte solhe Schaff fell in Letsterer Franckfurter Maß eingekaufft und solche wider allhier verhandelt, hättz aber nicht gewußt, daß ihme solches nicht erlaubt wäre.
Erkannt seÿe er Beklagter Vor dieses Mahl der Straff Zu erlaßen, Ihme aber solches ins Künfftige Zu thun, beÿ 10 lb d Zu inhibiren, so Ihme auch untersagt worden.

(f° 200-v) Dienstag den 1. Augusti Anno 1730 – Johann Matthiß Schmidtmeÿer der Föchhändler allhier wurde citirt und beclagt, daß er abermahlen über das Ihme den 18. Decembris 1729. angelegte verbott lohrothen Schaff fell verkaufft habe.
Ille wendete vor, daß er Von Johann Diebold Hetzel dem Rothgerber commission gehabt, einige quantitär Schaff fell Zu Franckfurt zu Kauffen, welches er dann gethan und Zu seiner Wahr gepackt, sofort anhero bringen laßen, nachgehends Ihme auß gelüffert, wie solches gedachter Hetzel bezeugen wird, Verhoffe nicht straff würdig Zuseÿn.
Erkannt weilen er Hetzel nicht Zugegen, alß bleibt diese Sach auff nechstes Gericht Verschoben.

Jean Mathias Schmidtmeyer achète des peaux à Francfort pour le compte du tanneur Jean Thiébaut Hetzel. Il demande à cotiser à la tribu des Tanneurs. Le conseil des Tanneurs ne lui inflige pas d’amende pour cette fois et renvoie le pétitionnaire à la précédente décision pour ce qui est de cotiser à la tribu.
(f° 204-v) Dienstag den 14. Novembris A° 1730 – Johann Matthiß Schmidtmeÿer der Fechhändler allhier wurde citirt und wiuder Ihne die den 1. Zug. jüngsthien eingeführte Klag widerhollet.
Ille berufft sich nochmahlen auff H. David Hetzels Außsag, von welchem er commission bekommen, vor Ihne lohrothen Schaff fell auß der Franckfurter Meß mit zu bringen.
Johann Diebold Hetzel zugegen bestättigte, daß er Ihme Schmidtmeÿer solche commission gegebeb habe. Nach deme man darauffhien Ihne Schmidtmeÿer gefragt, ob er dann alle Schaff fell so er auß der Franckfurter Meß gebracht, Ihme Hetzel Zu Kommen laßen, so antwortete er Schmidtmeÿer daß er noch einige übrig habe, weilen Ihme von Hetzel Keinne gewiße Quantitæt beste(l)t worden, aiff Welche antwort Ihme ferner replicirt Worden, daß unter dem Schein der commission wider den articul gehandelt wird, und Ihme nicht Verstattet Werden Könne, solche commission fernerhien anzunehmen. Worauffhien er Schmidtmeÿer eingewendet, daß er schon der Zweÿ Jahren das Zunfftrecht alß ein Gelt Zudiener erkauffen wollen, um mit leder gleich wie ein anderer Geld Zudiener handlen Zu Können und nochmahlen gebetten Ihme das Zunfftrecht gedeÿen Zulaßen
Erkannt, seye er Schmidtmeÿer mit seinem begehren wie schon den 8. Junÿ 1728. erkannt worden, weilen er Kein Kauffmann ist, welcher zu der Zunfft der Kauffleuthe dienet, abzuweißen und die commission handlung des Leders beÿ Straff des articuls gäntzlichen niderzulegen, um übrigen Vor dießmahlen der Straff Zu befreÿen.

Jean Mathias Schmidtmeyer et Marie Salomé Hansmetzger hypothèquent la maison au profit de l’aubergiste Georges Frédéric Jung

1741 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 133-v
H. Johann Mathias Schmidtmeÿer der veechhändler und Maria Salome geb. Hanß Metzgerin beÿständlich ihres schwagers H. Johann Philipp Winther des metzgers und gechwistrigkinds ehemanns Johann David Papelier
in gegensein H. Georg Friedrich Jung des wirths zum Krebs – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt cum appertinentis ane der großen gewerbslaub, einseit neben H. Debeyer dem materialisten, anderseit neben Gangloff dem schneider, hinten auff gemelten H. Debeyer – davon gibt mann der Stifftung zur rothen kirch 2 lb ane unablößigen zinß

Le conseil des Pelletiers fait grief à Jean Mathias Schmidtmeyer d’employer un compagnon en surnombre. Le défendeur déclare que le quatrième est seulement pensionnaire chez lui et ne peut être tenu pour un compagnon à son service. La tribu objecte que le compagnon s’est fait inscrire auprès de la tribu. Elle inflige une amende au défendeur.
1744, Protocole de la tribu des Pelletiers (XI 331)
Klag wieder Herrn Johann Matthias Schmidmeÿern
(f° 210-v) Dienstags den 7.ten Julÿ Anno 1744 – Kauffgericht
Herr Rathherr Glocke stehet vor, klagt wieder Herrn Johann Matthias Schmidmeÿern, daß er wieder Articul handle und Vier Stühl besetze, bitte, daß er darumb möchte abgestrafft werden und den vierden Gesellen wegthun sollen. Herr Schmidmeÿern Zugegen replicirt wiße die Articul wol, habe nur dreÿ Gesellen, den Vierdten, nahmens, Nahmens Tobias Hurter, betreffend, gehe er beÿ ihme in Cost und seÿe nicht als ein Gesell anzusehen, wolte solches durch producirten Brieff beweißen, legts anbeÿ solchen vor, so an Ihne geschrieben Von Johann Jacob Geltzer, dem Kürschner Von Schaffhaußen, unterm 1.ten Junÿ A° 1744 und habe er solchen brief Zu Zurzach in der Meß schon empfangen Nach: deme der Brieff verleßen, antwortete hierauff Herr Rathherr Glocke, daß dießes Schreiben nur ein Recommandations schreiben, und darauß nicht Zu nehmen, daß er ein Costgänger, über das seÿe er beÿ dem Herrn Zunfftmeister gleich andern Gesellen angegeben worden, und habe der Mensch beÿ der Lad das aufflag Geld erlegt, auch sich nach der Art der Gesellen umbschauen laßen, mithin seÿe er nicht anders anzusehen, als ein ordentlicher Gesell. Herr Schmidmeÿer meldete, daß der quæstionirte Mensch beÿ Herrn Zunfftmeister angegeben worden, allein Käme derßelbe arbeiten oder müsig gehen, wie er wolle, und behauptte anbeÿ durchauß, daß er nicht anderst als ein Costgänger seÿe, bitt umb absolvirung der Klag.
Nach gehaltener Umbfrag ward Erkand, weilen sich nach allen Umbständen erfindet, daß der Mensch quæstionis nicht ein Costgänger, sondern als ein Gesell anzuhalten, und solches Klar wieder ordnung lauffet, als wird Herr Beklagter in die in dem Articul enthaltene dreÿ gulden Straff fällig erachtet, anbeÿ soll er die Gerichts Gebühr liegen laßen auch so bald den Vierdten erst Kürztich eingeschauten Gesellen wieder Von sich thun und ihme Abschied geben.

Jean Mathias Schmidtmeyer meurt en 1750 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 2 100 livres. La masse propre à la veuve est de 1 285 livres, celle des héritiers de 3 064 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 164 livres et le passif à 6 739 livres.

1750 (12. 8.bris), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 253) n° 454
Inventarium und beschreibung allerderjenigen Haab Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Wohl Ehren Veste und Großachtbare Herr Johann Matthias Schmidmeÿer der geweßene Vornehmen Föchhändler und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 19.ten Augusti dießes zu end lauffenden 1750. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen (…) ersucht durch die Viel Ehren und tugendreiche Frau Mariam Salome Schmidmeÿerin gebohrne Hannßmetzgerin, die hinderbliebene frau Wittib, mit beÿstand herrn Johann David Papeliers des Handelsmanns und burgers allhier, ihres zwar erbettenen aber noch Zur Zeit nicht geschwornen herrn Vogten – So beschehen allhier zu Straßburg auff Montag den 12.ten Octobris anno 1750.
Der Verstorbene Herr seel. hat ab intestato zu seinen Erben verlaßen wie folgt. 1. Frau Mariam Salome gebohrne Schmidmeÿerin, herrn Christian Eberhards des Lang meßerschmidts burgers allhier Zu Str. frau Eheliebstin, welche mit assistentz dießes ihres Eheherrn dießer Inventur in person abgewartet. 2. Frau Mariam Elisabetham geb. Schmidmeÿerin, Herrn Johann Friderich Verius, des biersieders zum goldenen Greiff und burgers allh. Ehegattin, so mit und neben dießem ihrem Marito hiebeÿ præsens war. 3. Herrn Abraham Schmidmeÿern, den ledigen Kieffern und biersiedern, so zwar majorennis, jedoch beÿständlich S. T. Herrn Johann Daniel Langheinrich Notarii publ. jur. und berühmten Practici, auch burgers allh. welche beede dießer Inventur in person beÿgewohnt. 4. Jungfrau Susannam Mariam Schmidmeÿerin, so annoch minderjährig, dahero deroselben in crafft vogteÿ scheins vom 7. 8.bris A° 1750. Zwar zu einem herrn vogt ernennet S. T. Herr Johann Wilhelm Pröbster, vornehmer föchhändler und E E. Großen Rhats alter wohlmeritirter beÿsitzer und burger alhier, so aber der Zeit den vogteÿ Aÿd noch nicht abgeschwohren (…) Alle vier des Verstorbenen herrn seel. mit eingangs gemelter seiner hinderbliebenn frauwen Wittib ehelich erzeugte Herr Sohn, Frauen und Jungfrau töchtere, und ab intestato zu gleichen portionen hinderlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der großen gewerbslauben gelegenen in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung folgender maße sich befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der obern vordern Cammer auf d. Bühn, In der gesell Cammer, In der magd Cammer, In der obern Vordern Stub, Auff dem obern gang, In der obern hindern Cammer, Auff dem untern gang, In der mittlern hindern Stub, Im mittlern haußöhren, In der mittlern Kuchen, In der vordern mittlern Stub, Im untern hßöhren, In der Bauch kuchen
Wÿdumbs Verfangenschaft, welche her Johann Georg Fleck E. E. Großen Raths jetziger beÿs: v. b. allh. Zeit lebens Zugenießen berechtiget ist. Nehml. es hat nun weÿl. Fr. Susanna Maria Fleckin geb. Bilgerin der Frn. Wittib leibl. Mutter ihren hinderbliebenen H. Wittiber herrn Rathh. Joh: Georg Flecken (…) verordnet
Ergäntzung der fr: Wittib ermanglenden unveränderten Guths. Nach außweiß des über eingangs gemeldeter beeder un zertrennten Ehel. einander in den Ehestand vor unverändert zusammengebrachte Nahrungen in a° 1716. dh. nun weÿl. H Johann Heinrich Langen Sen: geweß. Not. publ. jur. et Practicum
Eigenthumb an einer behaußung. (E.) Nehml. eine behauß. bestehend in Vord. v. hinderhß, hoff, hoffstatt v. Gaden, mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten v. gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. ane der großen Gewerbslaubebn eins. neben weÿl. H. Joh: Jacob Debeyer des geweß. Materialisten seel. hinderbl. Fr. Wittib v. Erben, anders: neben H Joh: Martin Gangolffen dem Schneidern, hinden auff obgedachte Debeyerische behauß. stoßend, davon v. Zwar von denen neuerbauten Vorgädlein man alljährl. 4 lb 10 ß d löbl. stadt pfenningth. ane bodenzß zu geben pflichtig, sonsten aber außer denen darauff hattenden v. hernach eingetragenen passiv Capitalien leidig vnd eigen, v. ist dieße behaußung Crafft d. mir Notario Zum Concept eingeschickten schrifftl. Abschatzung de dato 29.ten 8.br. A° 1750. durch der Stadt Straßburg geschw. H. Werckmeistere æstimirt v. angeschlagen worden wor 2100. lb davon ist abzuziehen obiges onus der 4. lb 10. ß d Zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 180. lb. restiret demnach annoch in außw. 1920. Ane welcher beh. dem verstorbenen H. seel. aus Vätter: v. Mütterl. Nahr. 2/9. theil erbl. Zustunden, die übrige 7/9 th. aber hat derselbe in der zwischen ihm v. seinen rechten v. halbgeschwüsterden, wie der von H.N Notar. Joh: Daniel Stöber, auß Weÿl. H. Joh: Matthiæ Schmidmeÿers des geweß. rauchwaarhändlers, Es En Kl. Raths alten beÿsitzers v. b. allh. des abgeleibten H. seel. leibl. H. Vatters längst seel. dh. auch Weÿl. H. Joh: Heinrich Langen Sen: geweß. Not. publ. jur: et Practicum seel. in A° 1716. Vergriffenen verl. Abtheilung gefertigte Extractus weißet, d. 2. Aug. A° 1720. vorgegangenen Cession Käufflichen angenommen. Und sagen dahero darüber allein, wie des verstorbenen H. Vatters seel. solche behaußung an sich erkaufft habe, 3. verschied. perg: Kffbr. in all. C C stub gef: v. m. dem anh. Ins. Verw. deren d. eine dat. d. 4. v. d. andere den 5.ten martii A° 1658. der dritte aber d. 4. Julÿ A° 1690. m. a. Nis 1. 2. et 3. signirt v. abernalen dabeÿ gelaßen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fr. W. unveränderten Vermögen, Sa. hßraths 22, Sa. Silbergesch. 14, Sa. gold. Ketten Ring v. dgl. gesch. 47, Sa. Schulden 75, Ergäntzung (1631, abgang 156, rest) 1475, Summa summarum 1633 lb – Schulden 348, Nach deren Abzug 1285 lb
Solchemnach wird auch der Erben unverändert Guth beschrieben, Sa. haußraths 7, Sa. Weins 85, Sa. Silbers 6 ß, Sa. gold. rings 2, Sa. Eigenth. ane einer beßg 1920, Schulden 567, Ergäntzung (4840, abgang 3965, rest) 875, Summa summarum 3458 lb – Schulden 393, Nach deren Abzug 3064 lb
Endlichen wird auch die theilbare Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 162, Sa. Werckzeugs Zum Kürßner handwerck gehörig 5, Sa. Waaren zum Föchhandel gehörig 1399, Sa. weins v leerer Faß 15, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. baarschafft 115, Sa. Schulden 452, Summa summarum 2164 lb – Schulden 6739 lb, In Compensatione 4575 lb
Satll summ 225 lb – Zweiffelhaffte Schulden in der Verl. zugeltend 1011 lb
Abschatzung Vom 29. 8.bris 1750. Auff begehren Weill. Herrn Johann Matthias Schmidtmeÿer des gewäßenen Föghändlters Seel. hinder lassene Frau Wittib und Erben ist eine behaußung alhie in der Statt Straßburg under der Großen Gewerbslaub gelegen, Einseÿts näben N. Ganggolff dem Schneider anderseÿts näben herr Wachder dem Materialisten und hindten Auff Erst bemelden herrn Wachder Stoßend, dieße behaußung hatt näben dem Eingang ein laden und hindten daran ein Stübel, in dem Ersten Stock ein Stube und haußöhren, worinnen die Küchen, in dem Zweÿden Stock ist eine Stube, ein Kammer, Küchen und hauß Öhren, der dritte Stock ist dem Erst Gemeldem Gleich, in dem Virden Stock befinden sich dreÿ besetzte Kammeren, darüber ist der dachstul mit breit Ziglen doppelt Gedeckt, worunder Zweÿ besetzte binnen, hatt auch einen Gewölbten Keller, höffell und brunen, Ferner ein hinder Gebäu und näbens gang, darinnen etliche Kammern und das holtz hauß die dach stüll, darüber seÿndt mit breid Zieglen doppelt Gedeckt, ist Von uns der underschriebenen der Statt Straßburg Geschwornene Werckmeistern nach vorher Geschehener besigtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden um Vier Tausend und Zweÿhundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten und wolachtbahren herrn Johann Mathiæ Schmidmeÿern, ledigem Kürßner und Rauhwahr händlern, Weÿland des Ehrenvest und wohlgeachten Herrn Johann Mathiæ Schmidmeÿern geweßenen Kürßners und Rauwahr händlers auch Es En Kleinen raths alten beÿsitzers, burgers Zu Straßburg, dem. hinderlaßenem Ehelichem Sohn, als hochzeitern ane einem, So dann die Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Mariæ Salome Hannßmetzgerin Herrn Isaac Hannß Metzgers des Metzgers und burgers allhier eheleiblichen tochter als der hochzeiterin am andern Theil (…) So geschehen und Verhandelt in der königlichen Stadt Straßburg Dienstags den 11. Augusti in dem Jahr als man nach der Gnadenreichen Geburt Jesu Christi 1716
Copia Codicillarischer disposition

Les héritiers Schmidtmeyer sont dispensés de régler le droit de détraction pour recueillir la succession de Marie Cléophée Schmidtmeyer femme du tonnelier Jean Georges Rinck, de Wachenheim en électorat palatin.
1753, Protocole des Quinze (2 R 163)
Johann Mathias Schmidtmeÿer pt° attestats den freÿzug betreffend
(p. 516) Sambstags den 10. Novembris – Christmann nôe H. Johann Mathias Schmidtmeÿers geweßenen b. und Föchhändlers Erben producirt unterth. memor. sampt beÿlagen sub litt a, b, c et D pt° des Freÿzug. Erk. Obere Stall Hh.

(p. 558) Sambstags den 24. Novembris – Schmidtmeÿer pt° attestats den freÿzug betreffend.
Obere Stall Hhn laßen per H. Secretarium Städel referiren, es hätten Weÿl. Johann Mathias Schmidtmeÿer geweßenen burgers und Vöch händlers allhier hinterlaßener Kinder und Enckel beÿ mghen den 10.ten Hujus ein unterth. memor. und bitte, mit beÿlagen sub lit. a b v et d übergeben, und darin vorgestelt was maßen ihr Verstorbene respectibé Vatter und groß Vatter in anno 1748. Von seiner in Wachenheim Churpfältzischer Herrschafft Verstorbenen baaße, Maria Cleophé gebohrner schmidtymeÿerin weÿl. Johann Georg Rinck des daßigen Kieffers und burgers Wittiben Einiges Vermögen als dero per testamentum jnstituirter universal Erb auff sich gebracht, welche Erbschafft derselbe zum theil beÿ seiner Lebzeith bezogen zum theil aber annoch davon in loco stehe, so die Imploranten anjetzo zu beziehen hätten, weilen dieselbe aber benachsrichtiget Worden, daß von seithen des Stattraths zu Wachenheim man denen Imploranten sothanes residuum nicht Verabfolgen laßen möchte (…)

Les enfants de Jean Mathias Schmidtmeyer vendent la maison au marchand de soie Jean Jacques Schæffer et à sa femme Marie Marguerite Birr moyennant 4 100 livres

1753 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 12
weÿl. H. Mathias Schmidtmeÿer geweßenen veechhändler kinder und erben nahmentlich Fr. Maria Salome geb. Schmidtmeÿerin Johann Christian Eberhard des langmeßerschmidts Ehefrau, mehr Fr. Maria Elisabetha geb. Schmidtmeÿerin Johann Friedrich Verius des biersieders Eheliebstin, ferner Johann Abraham Schmidtmeÿer der gastgeber, so dann H. Johann Wilhelm Probster auch veech:händler eines E.E. großen raths alten beÿsitzer als vogt Jfr. Susannæ Mariæ Schmidtmeÿerin
in gegensein H. Johann Jacob Schäffer des seidenhändlers und Mariæ Margarethæ geb. Bierin – adjudication als letzt und meistbietenden
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten an der großen Gewerbslaub, einseit neben H. Johann Georg Wachter dem handelsmann, anderseit neben H. Martin Gangloff dem schneider, hinten auff H. Wachter – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 4 ß 10 d und dem mehrern hospital 2 lb ewigen zinß – als ein vätterliches erbguth – umb 1412 lb (verhafftet), geschehen um 2695 pfund

Jean Jacques Schæffer fait son apprentissage chez son père Jean Schæffer de 1719 à 1724
1719, Miroir – Boutonniers, apprentis (XI 292)
(f° 11) Freÿtags den 29. Dec : 1719. – Lehrjung eingeschrieben
Mr Johannes Schäffer senior laset dato seinen Sohn Johann Jacob in die lehr einschreiben gehet die Zeit an den 1. Dec: jüngst vnd endet sich zu Solcher Zeit 1724.
[in margine :] ausgethan den 2. Dec. 1724.

(f° 22-v) Lehrjung außgethan – Mr Johannes Schäffer Senior quittirt dato Joh: Jacob Schäffer seinen Sohn überstandener fünff Jahriger lehrzeit, so den 1. hujus als gestrigen tags Sich geendet. Actum beÿ gehaltenem kleinen handwerck Sambstags den 2. Dec. 1724.

Jean Jacques Schæffer épouse en 1734 Marie Marguerite Birr qui s’est mariée en premières noces en 1726 avec le boutonnier Philippe Jacques Faust, fils de pasteur : contrat de mariage, célébration
1726 (25.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 88) varia
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest und vorachtbahrem H. Philipp Jacob Fausten leedig. Knöpffmachern Weÿland deß Wohl Ehrwürdig und wohlgelehrten herrn Jacob Fausten geweßenen Treueifferigen Pfarrherren der Evangelischen Gemeind Zu Plobßheim und burgers allhier Zu Straßburg mit der Viel Ehren und tugendsahmen fraun Mariæ Marthæ geb. Braunin Ehelich erzeugtem Sohn, alß dem H. Hochzeiter ane Einem,
Sodann der Viel Ehren vnd Tugendreichen Jungfrauen Mariæ Margarethæ Birrin, deß Wohl Ehren Vest Vnd Großachtbahren herrn Martin Birren Handelßmanns und burgers allhier mit der Viel Ehren und Tugendsamen Fr. Catharinæ Margarethæ gebohrner Ölingerin Ehelich erziehlten dochter alß der Jgfr. Hochzeiterin am andern theil
Montags d. 25. Junÿ 1726.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 5, n° 15)
1726. Mittwoch d. 7. Aug. 1726. seind nach 2. maliger außrufung Dominica VI et VII Trin. in der Kirch Zu St Wilhelm eingesegnet word. H. Philipp Jacob Faust, der ledige Knöpffmacher v. burger, weiland S. T. Herrn M. Joh: Jacob Fausten, Wohlverdienten Pfarrers Zu Plobsheim v. Fr. Maria Marthæ Braunin ehelicher Sohn v. Jfr. Maria Margaretha Herrn Martin Birren deß Handelsmanns v. b. v. Catharinæ Margarethæ Oelingerin eheliche dochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Faust alls hochzeiter, Maria Margaretha Birrin hochzeiterin (i 5)

Native de Colmar mais fille d’un marchand de Strasbourg, Marie Marguerite Birr devient bourgeoisse par son mari Philippe Jacques Faust en 1727
1727, 4° Livre de bourgeoisie p. 934
fr. Maria Marg: Birin Martin Biren b. undt Handelsmann allhier eheliche Tochter, erhalt das b. von ihren ehemann Philipp Jacob Faust b undt Knöpffmacher allhier umb die tertz d: alt b: will beÿ E: E: Zunfft Zum spiegel dienen, Prom. d: 3.ten Martÿ 1727.

Jean Jacques Schæffer épouse Marie Marguerite Birr : contrat de mariage, célébration
1733 (16. Xbr), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 75) n° 722
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenhafft vnd Achtbahren Hn Johann Jacob Schäffern Leedigen Knöpffmachern Hn Johannes Schäfers auch Knöpffmacher vnd Seidenhändlers burgers allhier Ehelich erzeugtem Sohn ane Einem
So dann der Viel Ehren vnd tugendsameen fraun Mariæ Margarethæ Faustin gebohrner Birrin weÿl. H. Philipp Jacob Fausten geweßenen Knöpffmachers vnd Seidenhändlers auch burgers alhier seel. Ehelich hinterlaßener Wittib als der hochzeiterin am andern theil – auff der hochzeiterin seithen Hr. Martin Birr Handelsmann dero Vatter (…) Actum Straßburg Donnerstags den 16. Decembris 1733. [unterzeichnet] Johann Jacob Schäffer als Hochzeiter, maria margaretha Faustin als hoch Zeiteirin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 45)
aô 1734 den 10. Februarÿ Seind nach 2. maliger außrufung nemlich Dom. IV et V Epiphanias in der Kirch Zu St Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden H Johann Jacob Schäfer der ledige Knöpffmacher und burger allhier, H Johann Schäfers Knöpffmachers und burgers allhier und Fr. Anna Catharina Dürrmännin ehel. Sohn, und Fr. Maria Margaretha, Weÿl. H Philipp Jacob Fausten geweßenen Knöpffmachers und burgers allhier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Jacob Schäffer als Hochzeiter, maria margeretha Faustin als hochzeiterin (i 47)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 230-v n° 1322) 1734. Mittwoch d. 10. Februar. sind nach Zweÿmahliger ordenticher proclamation und außruffung so domin. IV et V Epiph. geschehen in der Kirch St. Thom. Zu S. Wilhelm ehelich copulirt und eingesegnet Worden H Johann Jacob Schäffer der ledige Knöpffmacher, H Johann Schäffer des burgers vnd Knöpffmachers allhier ehelicher sohn, Vnd Fr. Maria Margaretha gebohrne Birrin, H Philipp Jacob Fausten des geweßenen burgers und Knöpffmachers allhier hinterlaßene Wittib (i 235)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison aux Grandes Arcades qui appartient aux parents de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 103 livres, ceux de la femme à 805 livres.
1734 (23.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 25) n° 882 (837)
Inventarium vnd Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung vnd Güther, so der Ehren vnd Vorgeachte Hr. Johann Jacob Schäffer Knöpffmacher vnd die Ehren vnd tugendsahme frau Maria Margaretha gebohrne Birrin beede Eheleuthe vnd burgere allhier Zue Straßburg einander in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand zugebracht, vnd sich deren Jeedes, vermög Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung vor unverändert Vorbehalten (…) Actum Straßburg in præsentia H. Martin Birren handelßmanns vnd Fr. Annæ Margarethæ gebohrner Ölingerin beeder Eheleuthe der Ehefrauen Eltern, Mittwoch d. 23. Junÿ 1734.

In einer alhier Zue Straßb: vnter der großen Gewerbslaub gelegenen vndt der Ehefrauen Eltern eÿgenthümblich Zuständigen behaußung sich befunden wie Volgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Nahrung, Sa. haußraths 12, Sa. Werckzeugs Zu der Knöpffmacher profession gehörig 2, Sa. Silber 7, Sa. goldenen Rings 2, Sa. baarschafft 62, Summa summarum 103 lb – Darzu gelegt die helffte ane den haussteuren 16, Des Ehemanns Nahrung 103 lb
Der Ehefrau Vermögen, Sa. haußraths 193, Sa. Werckzeugs Zu der Knöpffmacher profession gehörig 11, Sa. Waaren Zu der Knöpffmacher profession gehörig 595, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 51, Sa. goldenen Rings 35, Sa. Baarschafft 84, Sa. Schulden 163, Summa summarum 1135 lb – Adde die helffte ane den haussteuren 16, macht 1152, Schulden 346 lb, Der Ehefrau Vermögen 805 lb

Le conseil des Tanneurs fait grief à Jean Jacques Schæffer de vendre des courroies. Elle lui inflige une amende bien qu’il objecte n’être pas le seul en infraction.
1735, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 247) Mittwoch den 26. Octobris Anno 1735
Vorged. beede Riehmenschneider [Johannes Ott und Johann Heinrich Alberthal] Klagen auch Wider Johann Jacob Schäffer dem Knopffmacher allhier deß Er auf lederne Knie und Stock riehmen feÿl habe, so Ihme nicht Zukomme.
Beklagter war geständig damit gehandelt Zuhaben, andere seine Mit meister mehr hätten solche Lederwahren auch feÿl, dahero Er Verhoffe das Recht darzu zuhaben.
Erkannt, wurde beklagtem beÿ 2 lb. d. straff Verbotten sich Künfftig des Verkauffs der angeregter Knie und Stock Riehmen Zuenthalten.

Jean Jacques Schæffer fait appel devant les Quinze d’une décision du corps des boutonniers après qu’il a fait fabriquer des boutons dans les casernes, ce qui contrevient au règlement. Il objecte que le travail au service du roi était urgent et qu’il n’a trouvé aucun maître qui accepte de s’en charger. Les Quinze renvoient aux trois affaires précédentes de même teneur. Les Quinze délivrent une expédition de leur décision.
1743, Protocole des Quinze (2 R 153)
Johann Jacob Schäffer Ca. die Knöpffmacher, 219, 232, 312
Abraham Jund. 218, 226, 309
Johann Philipp Martin, 219, 229, 310, 351, 389, 443, 476
(p. 219) Sambstag d. 4. Maÿ 1743. – Römer nôe Johann Jacob Schäffers b. und Knöpffmachers Cit. E. E. Handw. der Knöpffmacher Ober Meister.

(p. 232) Sambstag d. 11. May 1743. – Johann Jacob Schäffer Ca. die Knöpffmacher
Iidem [Obere Handwerck Herren] weither per Eundem referiren, daß Johann Jacob Schäffer der Burger und Knöpffmacher allhier den 24. Aprilis jüngst beÿ E. E. Handwerck der Knöpffmacher durch Joh: Philipp Martin den Knöpffmacher Vorgestellet und angeklaget worden, daß Er in denen Cazernen auff dem Handwerck arbeiten laßen, da auf des angeklagten Verantwortung daß er der Anklag Zwahr geständig, Es seÿe aber pressirte Königl. arbeit, er hette von sothaner Arbeit einigen Meistern solche Zu machen offerirt, welche solche nicht annehmen wollen, dahero er gezwungen gewesen, jedoch mit Wißen des hochgebietenden H. Ober Herrn Seiner Zunfft und eines der geschwornen solche arbeit in die Cazernen Zu machen zu geben, über das so hätte der Kläger auch in denen Cazernen biß daher arbeiten laßen, die Erkantnuß dahien ergangen, Wider E. E. Meisterschafft so Zugegen aus gesagt, daß beklagter sothane arbeit Zu machen Ihnen nicht angetragen, daß derselbe der ursachen in deme Er wider den ohnlängst deßha[l]ben erhaltenem Articul gehandelt, in die darinnen gesetzte Straaff der 2. lb d und in die helffte der Handwercks unkosten /:der Lad, so solche vorgeschoßen wieder Zu refundiren:/ Zu condemniren, anbeÿ derselbe nochmahlen an obigen newen Articul, deme Künfftighien folge Zu leisten, Zu verweißen. Welchem bescheid Er, Scheffer, den 4. huj. C. ged. L. Handwerckh der Knöpffmacher Ober Meister beÿ MGh. Vorgelegt, davon an dieselbe appellirt umb Deput. gebetten et facta relatione Zu erkennen daß der Appellant von angesetzter Straff Zu absolviren ref. Expensis, Worauff der Appellat auch per recessum geantwortet, wann Gegner annoch in tempore Legali so bitte er ebenmäßig umb Deput. et facta relatione des ergangenen bescheidts confirmation ref. Expensis. Beÿ bewilligter und beseßener Deputation habe der Appellant versichert, er hatte Verschiedenen Meistern die Arbeit angetragen, welche aber selbige nicht annehmen wollen, und weilen es Königl. arbeit so pressirt, so habe er aus noth in denen Cazernen arbeiten laßen. Nahmens der Meisterschafft hätten die in Vorigen 3. Sachen gemelte Vier Meister geantwortet, Es seÿe Wieder Ordnung in Cazernen arbeiten Zu laßen. Auß seithen der Hh. Deputirten erachte man das Zu erkennen wie in nechst Vorstehenden 3. Sachen. Erkanntus, Bedacht ebenmäßig gefolgt.

(p. 312) Sambstag d. 13. Julÿ 1743
Bescheid – Sambstag d. 11. May 1743. In Sachen Johann Jacob Schäffer des burger Ca. die Knöpffmacher
Iidem [Obere Handwerck Herren] weither per Eundem referiren, daß Johann Jacob Schäffer der Burger und Knöpffmacher allhier den 24. Aprilis jüngst beÿ E. E. Handwerck der Knöpffmacher durch Joh: Philipp Martin den Knöpffmacher Vorgestellet und angeklaget worden, daß Er in denen Cazernen auff dem Handwerck arbeiten laßen, da auf des angeklagten Verantwortung daß er der Anklag Zwahr geständig, Es seÿe aber pressirte Königl. arbeit, er hette von sothaner Arbeit einigen Meistern solche Zu machen offerirt, welche solche nicht annehmen wollen, dahero er gezwungen gewesen, jedoch mit Wißen des hochgebietenden H. Ober Herrn Seiner Zunfft und eines der geschwornen solche arbeit in die Cazernen Zu machen zu geben, über das so hätte der Kläger auch in denen Cazernen biß daher arbeiten laßen, die Erkantnuß dahien ergangen, Wider E. E. Meisterschafft so Zugegen aus gesagt, daß beklagter sothane arbeit Zu machen Ihnen nicht angetragen, daß derselbe der ursachen in deme Er wider den ohnlängst deßha[l]ben erhaltenem Articul gehandelt, in die darinnen gesetzte Straaff der 2. lb d und in die helffte der Handwercks unkosten /:der Lad, so solche vorgeschoßen wieder Zu refundiren:/ Zu condemniren, anbeÿ derselbe nochmahlen an obigen newen Articul, deme Künfftighien folge Zu leisten, Zu verweißen. Welchem bescheid Er, Scheffer, den 4. huj. C. ged. L. Handwerckh der Knöpffmacher Ober Meister beÿ MGh. Vorgelegt, davon an dieselbe appellirt umb Deput. gebetten et facta relatione Zu erkennen daß der Appellant von angesetzter Straff Zu absolviren ref. Expensis, Worauff der Appellat auch per recessum geantwortet, wann Gegner annoch in tempore Legali so bitte er ebenmäßig umb Deput. et facta relatione des ergangenen bescheidts confirmation ref. Expensis. Beÿ bewilligter und beseßener Deputation habe der Appellant versichert, er hatte Verschiedenen Meistern die Arbeit angetragen, welche aber selbige nicht annehmen wollen, und weilen es Königl. arbeit so pressirt, so habe er aus noth in denen Cazernen arbeiten laßen. Nahmens der Meisterschafft hätten die in Vorigen 3. Sachen gemelte Vier Meister geatwortet, Es seÿe Wieder Ordnung in Cazernen arbeiten Zu laßen. Auß seithen der Hh. Deputirten erachte man das Zu erkennen wie in nechst Vorstehenden 3. Sachen. Erkanntus, Bedacht ebenmäßig gefolgt.

Jean Jacques Schæffer demande aux Quinze le droit de prendre un nouvel apprenti après que Jean Winter l’a quitté pour s’engager dans l’armée. Comme le règlement stipule qu’un maître doit attendre deux ans avant de prendre un nouvel apprenti et qu’il ne reste que quelques mois pour satisfaire à cette stipulation, les Quinze lui demandent de prendre patience. Les Quinze délivrent une expédition de leur décision.
1746, Protocole des Quinze (2 R 156)
Johann Jacob Schäffer Knöpffmacher Ca. E. E. Handwerck der Knöpffmacher
(p. 445) Sambstags d. 18. Junÿ – Johann Jacob Schäffer Knöpffmacher Ca. E. E. Handwerck der Knöpffmacher
Iidem [Obere Handwerck Herren] lassen ferner per me referiren, es habe Johann Jacob Schäffer, der Knöpffmacher d. 11. hujus beÿ MGHhn Ca. E. E. Handwerck der Knöpffmacher Obermeister einen handwercks bescheid producirt, abreiten vermög welches er weilen sein Jung, Johannes Winther, nur ein Jahr lang beÿ Ihme in lehr gestanden, ihne darauff quittirt [p. 446) und sich in Königlichen Kriegsdienste engagiren laßen, er aber gebetten, daß derselbe wieder von Ihme ausgethan, ihme aber erlaubt werden möchte, einen andern Jungen wieder in die Lehre anzunehmen, an MGHh. mit dießem seinem gesuch verwießen worden, derßelbe habe depp.on begehrt et factâ relatione dießen petito gnädig Zu deferiren, der Implorat habe gleichfalls umb depp.on gebetten. Auf geschehene Weißung habe der Implorant nochmahlen gebetten, weilen sein Jung Johannes Winther von Ihme, als er 2 ½ Jahr in lehr gestanden, fortgelauffen, und sich engagirt, E. E. Handwerck dahin anzuhalten, daß dießer Jung ihme ausgethan werde, er aber einen anderwärtigen in die lehr annehmen dörffe. Nôe E. E. Handwercks seÿen Vorgestanden Joh: Friedrich Schäffer als Ober meister, Antoine Rimbert, Joh: Daniel Lung und Joh: Philipp Martin, als geschworne, welche sich auff den* artickel beruffen und deren nanutenenz gebetten. Auff seithen derer H. deputirten habe [man] ersehen, daß der artickel haben wolle, daß ein meister nach auslernung seines Jüngen Zweÿ Jahr warthen muße, ehe er wieder einen andern annehmen Können, da nun des Imploranten Jung in februario 1745. fortgegangen, mithin biß Künfftigen weÿhenachten die stipulirte 2 Jahr ohngefehr Ver(beschieden) seÿn werden, als halthen Sie dafür, daß der Implorant biß dahin Zur gedult Zu Verweißen, also aber ihme Zu erlauben seÿn, einen andern annehmen Zukönnen, die Unkosten auf E. E. handwerck zu refundiren habe. Erkanndt, bedacht gefolgt.

(p. 451) Sambstags. 30. July. Ego proponire, daß communication nachfolgenden bescheids begehrt, auch derßelbe Zu Papÿr gebracht worden wie folgt
Bescheid. – In Sachen Joh. Jacob Schäffer, des Knöpffmachers, Imploranten, ane einem, entgegen und wieder E. E. Handwerck der Knöpffmacher allhier Imploraten, am andern theil, auff producirten handwercks bescheid, vermög welches er, weilen sein Jung, Johannes Winther, nur ein Jahr lang beÿ Ihme in lehr gestanden, ihne darauff quittirt und sich in Königsdienste begeben, Er, Implorant, aber gebetten, daß derselbe wieder von Ihme ausgethan, und Ihme erlaubt werden möchte, einen andern Jungen wieder in die Lehre annehmen Zu dörffen, mit dießem seinem begehren an Uns verwießen worden, des Imploranten wiederhohltes petitum Ihme in dießer sach gnädig Zu deferiren, derer Imploraten gethane bitt, Sie beÿ Ihren habenden articklen zu manuteniren, mithin dem Implorant ab: und an die Ordnung Zu verweißen. Gebettene, bewilligte und beseßene deputation auch all übriges derer Parthen angehörtes Vor: und anbringen, ist derer herren deputirten abgelegter relation nach erkanndt, daß der Implorant biß Künfftigen weÿhenachten Zur geduld Zu verweißen, alls dann aber einen andern Jungen annehmen Zu können, auch die Unkosten E. E. handwerck zu refundiren schuldig seÿe.
Zu MGHh. stellend, ob sie erlauben wollen, daß dießer bescheid in forma prælecta expedirt und denen Parthen communicirt werden möge. Erkanndt, quoadsic

Les contrôleurs reprochent à Jean Jacques Schæffer de faire commerce de tissu. Sa femme déclare qu’elle a revendu à ses amies des morceaux de soie sans savoir que cela lui était interdit. Le conseil n’inflige pas d’amende pour cette fois.
1751, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 73-v) Montags den 7. junÿ 1751 – Hr Johann Jacob Schäffer der Knöpffmacher angeklagt, mit seinden waar E. g. gros de Tour & Zu handlen und Zu verkaufen.
Beklagter Ehe frawen nomine mariti verständig, ist d. anklag geständig, sagt aber Sie habe auff Einer schuldt, kleine Stuck dergleichen, seiden angenommen, davon Sie Zuckhauben geschnitten, und jhren guthen Freundinnen verkaufft, allen Sie habe nicht gewußt, daß solches ihro verbotten seÿe.
Erkanndt, weilen Es Zum ersten mahl als ist solches recidiviren ihro beÿ Zehen pfund pfenning Straaff verbotten worden.

Les contrôleurs constatent que Jean Jacques Schæffer vend des marchandises sans en avoir le droit. Comme il s’agit de récidive, le conseil lui inflige une amende.
1758 (26.4.), Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 33) Mittwochs den 26. Aprilis 1758 – Eingriff in die handlung gestrafft
Johann Jacob Schäffer der Knopffmacher ex officiio vorgestellt und angeklagt, daß Er mit allerleÿ in die handlung allein ein fließender waaren handle, Zu deßen beweiß jhme ein paar graue wollene Strümpff und eine wollene manns Kapp, so beÿ jhme auff die prob erkaufft, vorgewießen worden, so wieder ordnung dahero Straafbahr.
Beklagter ist der klag geständig sagt anbeÿ daß ihme mit allerleÿ waaren, als Knopffmacher zu handlen erlaubt seÿe, wißen nichts von einer darwider sezenden ordnung.
Erkandt ist beklagter wegen selbst wohlwißende und ihme Ein solches übertretten inhibirenden ordnung, als welche Er mit verkauft verschiedener, in die handlung allein einfließender waaren schon lang übertreffen, in dreÿ pfund pfenning Straaff condemnirt, jhme anbeÿ beÿ desselber inhibirt, solche ordnung Zu transgressiren anbeÿ befohlen, daß Er das, vor solche obige waaren erlößte pretium der 12 schilling 6 pfenning gegen Zurück nehmung derselben heraus geben solle.

Jean Jacques Schæffer meurt en 1767 en délaissant une fille mariée au marchand Jean Georges Schweighæusser. Les experts estiment la maison 1 750 livres. La masse propre à l’héritière s’élève à 356 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 047 livres, le passif à 4 063 livres

1767 (15.6.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 553) n° 172
Inventarium über Weÿland des Ehren: und vorachtbahren Herrn Johann Jacob Schäffers, geweßenen Knopff-Machers, Seiden-händlers und burgers allhie Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafftn auffgerichtet in anno 1767. – nach seinem den 27. Maÿ lauffenden 1767.ten jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt, hie ehevogt, welche Nahrungs-Verlaßenschafft heut dato zu end stehend, auf Ansuchen und begehren der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Margarethæ gebohrner Birrin der hinterbliebenen Fr. Wb: mit beÿstand Herrn Johann Martin Birr des Handels-Manns und burgers allhier ihres leiblichen bruders, wie auch der viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariä Margarethä Schweighäußerin gebohrner Schäfferin, Herrn Johann Georg Schweighäußers, ebenfalls Handels-Manns und burgers hieselbsten fr. Eheliebste als des Verstorbenen seel. mit vor benannter seiner hinterbliebenen Fr: Wittib ehelich erzeugter Tochter und ab intestato eintziger Erbin (…) So geschehen Straßburg auf Montag den 15.ten Junÿ Anno 1767.

In einer allhier zu Straßburg ane der grosen Gewerbs: laub gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach mit mehrerm beschriebenen Behausung befunden worden, wie folgt
(f° 7-v) Ergäntzung der Frau Tochter und Erbin manglenden unveränderter Vätterlichen guths, nach außweißung des über beeder nun zertrennten Ehe Persohnen einander in den Ehestand zugebrachte Nahrung durch herrn Notm. Joh: Jacob Oelinger in Anno 1734. auffgerichteten Inventarÿ, Not. Johann Jacob Oelinger in anno 1734
(f° 12) Eigenthum an einer Behausung. (T.) Nemlichen Eine Behausung, bestehend in Vorder und hinder hauß, hof, bronnen und hoff-statt, mit allen derselben übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten, allh. ane der großen Gewerbs-Laub, 1. s. neben weÿl. H. Joh. Georg Wachters des Handels-Manns fr: Wb, 2. s. neben Joh. Jacob Michel dem Weiß: beck, hinten auf gedachte Wachterische fr. Wittib stosend gelegen, davon gibt mann Jährl. Löbl. Stadt Pfenning Thurn 4 lb 10 ß ane boden-Zinß und dem Mehrern hospithal 2 lb d ane ewigem Zinnß, sonsten aber ist solche freÿ, leedig und eigen, und durch hießiger Statt geschwornen (Werckmeistere) zu dem Concept gelüfferten Abschatzungs-Scheins dedato 27. Junÿ 1767 æstimirt worden pro 1750 lb, Wovon obige 6. lb. 10. ß. Zinnß zu doppeltem Capital ad 5 p° C° gerechnet, abzuziehen, mit 260 lb, Nach welchem abzug hier in Außwurff zu bringen 1490 lb. Über dieße behausung besagt und ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauff: brieff in allhießiger C. C. Stub Verschrieben und mit dero anhangendem Innsiegel Verwahrt dedato 15. Januarÿ 1753.
– Abschatzung Vom 27.t Junÿ 1767. Auff Begehren Weil. Johann Jacob Scheffer des gewesener Seiden Handlers seil: hiender Lasener Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg Under der grose gewerbslaub gelegen Einseits Neben Jacob Michaell dem weisbecken ander Seits und hienden auff Weil. H. Wachter Stosent gelegen, solche behausung besteht in Einem Laden und Laden Stuben, Ferner in Ettlichen Stuben Kamern und Kichen dar jber ist der dach Stuhl mit breitzieglein belegt hatt auch ein Gewölbten Keller hoff und brunen. Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschwornen Werckmeister nach Vorher geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit Dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Vmb, Dreÿ Thausent Finff hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Huber
(f° 15-v) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung. Copia des verstorbenen den 11. maÿ 1765 errichteten Codicilli – Der Fraun Wittib unveränderten Vermögens, Sa. silber 1 lb, Sa. gold. Rings 6 lb, Sa. der Schulden, nihil, Sa. Ergäntzungsrests 1728, Summa summarum 1736 lb
Solchemnach wird der Frauen Tochter und resp. Erbin unveränderte Nahrung beschrieben. Sa. kleÿdung 60 lb, Sa. Silbers 6 lb, Sa. Schuld nihil, Sa. Ergäntzungs rest 288 lb, Summa summarum 356 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbar guth verzeichnet, Sa. hausraths 119 lb, Sa. Werckzeug zur Knöpffmach. Profession gehörig 1 lb, Sa. Handlungs Waaren 4339 lb, Sa. Wein v: leerer gaß 317 lb, Sa. Silber 60 lb, Sa. gold. O. 43 lb, Sa. Baarschafft 177 lb, Sa. behausung 1490 lb, Sa. Schuld 498 lb, Summa summarum 7047 lb – Schulden 4063 lb, In compensatione 2984 lb – Stall summa 5076 lb. Zweiffelhaffte Schulden in die theilbahre Verlaßenschafft zugeltend 983 lb
Copia der Eheberedung (…) den 16. Decembris. 1733, Johann Jacob Ölinger Not.

La maison revient à sa fille Marie Marguerite qui épouse en 1763 Jean Georges Schweighæusser, fils de pasteur : contrat de mariage, célébration

1763 (27.10), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 566) n° 92
Eheberedung – zwischen dem Hoch Edlen und Großachtbaren Herrn Johann Georg Schweighäußer, leediger Handelsmann, S. T. H. M. Joh: Georg Schweighäußers treueifferigen Pfarrers und Canonici Zu St Thomä mit weÿl. Fr. Prisca Barbara geb. Ehrlerin seel. ehelich erziehltem H. Sohn, als Bräutigam ane Einem,
So dann der Hoch Edlen, viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Maria Margaretha Schäfferin S. T. H. Joh: Jacob Schäffers Knöpffmachers und Seidenhändlers auch angesehenen burgers allher mit Frauen Maria Margaretha geb. Bürrin ehelich erzeugter Jgfr. tochter als Brauth am andern theil
Straßburg auf Donnerstag den 27. Octobris Im Jahr der Gnaden 1763 [unterzeichnet] Johan Georg Schweighäuser als Bräutigam, Maria Margaretha Schäfferin als Brauth

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 119 n° 743)
Anno 1763 Mittwoch den 13. Novembris seind nach Zweÿmaliger ordentlicher proclamation und Außruffung Zu St. Thomæ copulirt und eingesegnet orden, herr Johann Georg Schweighäußer lediger handelßmann Hrn M. Johann Georg Schweighäußer canonici, Pastoris zu St Thomæ und burger allhier ehelicher Sohn, und Jungfrau Maria Margaretha Schäfferin Herrn Johann Jacob Schäffer Knöpffmachers und Seidenhändlers und burgers allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Joh: Georg Schweighäußer als Bräutigam, Maria Margaretha Schäfferin als Brauth (i 121)

Jean Georges Schweighæusser demande à devenir tributaire au Miroir. Le conseil refuse parce que l’apprentissage a eu lieu pour la forme seulement chez les frères Schweighæusser
1763, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 167-v) Dienstags den 13. Decembris 1763 – Abweisung
Johann Georg Schweighäuser von hier gebürtig stehet vor, producirt Stallschein vom 18. Novembris letzthin, bittend, daß, weil er die Handlung bei denen Hh. gebrüderern Schweighäuser, denen Handelsleüten, allhier erlernt, man ihn dißorts leibzünfftig als Handelsmann auf und annehmen wolle.
Auf Befragen aber : ob er in des Lehrherrn Gäden die Lehrzeit vollbracht ? und des Petentes Declaration : daß er mit seines Lehrherrn Consens solche Zeit Zu London Zugebracht, als ist, Weil Petent als Handels Lehrjung nur pro forma eingeschrieen und ausgethan worden, derselbe mit seinem begehren abgewiesen, die Hh Gebrüder Schweighäuser aber, weil sie das Ehrsamen Zunfft gericht mit solcher Einschreibung und Austhuung listig hintergangen, in 20 Pfund Pfenning Straf condenmirt worden, es wäre dann, daß die bey nächsthaltendem Gericht das wiederspiel Clärlich probirten.

Jean Georges Schweighæusser s’adresse aux Quinze. Il expose que durant ses voyages il n’a pas exercé le métier de boutonnier mais seulement celui de marchand. Quand il a séjourné à Mayence chez un boutonnier il s’est occupé du commerce de la soie, de la boutique et de la correspondance en français. Il a ensuite fait commerce pour son compte lors de son séjour de deux ans et demi à Londres. Ses maîtres de Strasbourg ont trouvé plus avantageux qu’il s’exerce à l’étranger plutôt que de simplement tenir leur boutique. A son retour à Strasbourg il a obtenu une promesse d’admission auprès du Miroir et s’est marié. Il conclut que les objections sur son apprentissage relèvent de ses maîtres et de la tribu. Les représentants du Miroir doutent que le défendeur puisse simplement rejeter la faute sur les autres. La commission pose trois questions. 1) Un règlement interdit-il à un apprenti de passer la plupart de son temps ailleurs qu’auprès de son maître ? 2) Un apprenti peut-il apprendre plusieurs métiers ? 3) Si oui, est-il tenu d’exercer le dernier qu’il ait appris ? La commission constate qu’aucun règlement ne règle la première question, qu’il arrive souvent d’apprendre plusieurs métiers puis d’en choisir un. Elle estime qu’il faut éviter que l’apprentissage ait lieu loin des maîtres. Elle décide que la tribu devra recevoir le pétitionnaire marchand et l’exhorte à vérifier que l’apprentissage s’est passé dans les règles avant d’attribuer un certificat.
Les Quinze délivrent une expédition de leur décision

1764, Protocole des Quinze (2 R 176)
Johann Georg Schweigheußer Ca E. E. Zunfft der Spiegel
(p. 25) Sambstags den 28. Januarÿ 1764 – Claus nôe H Johann Georg Schweigheußer in aîs Ca. E. E. Zunfft der Spiegel H. Zunfftmeister auch in âis producirt unterthänige appellations Klag juncto petito samt beÿl. sub Nis 1 & 2 bittet unterthänig Deputationem. Freund bitt Cop. et T O, obt

(p. 61) Sambstags den 11. Februarÿ 1764 – Schweigheußer Ca Spiegel
Claus nôe H Johann Georg Schweigheußer in aîs Ca. E. E. Zunfft der Spiegel H. Zunfftmeister auch in âis erholt appellations Klag vom 28.ten Januarii j. bitt unterthänig Deputationem Freundt prod. unterth. Verantwortung juncto petito und bitt similiter Depuâon. Claus H. p.lis bitt ihme vor diesem producto Copiam gnädig angedeÿhen Zu laßen, und Wie Vor Erk. mit gebettener Copiâ und Deputatione Willfahrt.

(p. 122) Sambstags d. 10. Martii 1764. – Schweigheußer Ca Spiegel
Obere Kauffhauß Hh. laßen per me referiren, es habe Johann Georg Schweigheußer von hier Ca. E. E. Zunfft der Spiegel H. Zunfftmeister den 19. Xbris jüngst einen Von erstgedachter Zunfft Gericht wieder ihn ertheilten bescheid beÿ MGHh prod. vermög deßen, Weilen er als Handels: Lehrjung nur pro forma eingeschrieben und ausgethan worden, derselbe mit seinem begehren als Handelsmann leibzünfftig auf und angenommen Zu werden abgewießen, die Hh. Gebrüdere Schweigheußer aber, weilen sie das Ehrsame Zunfft Gericht mit solcher Einschreib und austhuung listig hintergangen, in 20. lb straf condemnirt worden, es wäre dann, daß sie beÿ nächsthaltendem Gericht das Wiederspiehl clärlich Probirten.
Von diesem bescheid habe Er an Mghh. in tempore legali appellirt, appellationis verzeichnus gebetten und erhalten, auf den 28. Januarÿ jüngst seine unter Hh appellations Klag damit beÿl. N° 1 & 2 übergeben, juncto petito, Mghh. gnädig geruhen wolten zu erkennen und aus Zusprechen, daß in prima instantia übel gesprochen, wohl appellirt worden, einfolglich die sententa à quâ besonders in soviel sie dem appellanten berühret, Zu infimiren und deme Zufolg der appellant auf E. E. Zunfft Zum Spiegel als Leibzünfftig und handelsmann auf und anzunehmen seÿe, idq. refusis expensis.
Hierüber habe appellatischen H. Zunfftmeister d. 11.ten Februarii seine schrifftl. Verantwortung dahin überreicht MGHh. geruheten Deputationem ab [p. 124] zuordnen et factâ relatione gnädig Zu erkennen, daß die sententia à quâ durchaus Zu confirmiren seÿe, refusis expensis.
Auf geschehene Weißung habe der Appellant præsens contenta seiner appellations Klag wiederholet, anbeÿ seine fernere anmerckungen dahin übergeben, Er habe so wening die handlung p. formâ und malâ fide erlernet, als er seit seiner abreÿße Von hier niemalen als Knöpffmacher gereißet, sondern sich jeder Zeit als einem handelsmann aufgeführet und wann er gleich wie gegnern vorgeben in Maÿntz beÿ einem Knöpffmacher in condition gestanden, so seÿe es deßlangen geschehen Weilen ged.er Knöpffmacher Zugleich einen Seiden handel und offenen laden gehabt, deme er haubtsächlich vorgestanden, und dabeÿ die Frantzösische corrsespondanz geführet, So habe er auch Zu London beÿ ordentlichen handelsleuthen serviret, nachgehends 2 ½ jahr lang für sich selbst trafiquirt, und von dar seÿe er nach ausweißung prod. passeport als ein handelsmann und niemalen als Knöpffmacher [p. 125] gereiset, daß er aber anfangs die Knöpffmacher profession erlernet, könne ihme Keines wegen hinderlich seÿn, weilen einem jedem freÿ stehe, soviel professionen, als er lust findet, Zu erlernen, wann er nur nicht alle Zugleich treiben wolle, sondern beÿ seinem etablissement eine davon erwähle. der ihme vorgeworffene fehler, daß er nicht in seiner lehr Hh. laden in persona geabeitet sonden seine Lehrzeit in den auswärtigen geschäfften Zugebracht, seÿe wiederumb ohne erheblichkeit, maßen solches auf ihre beederseitige Zufridenheit allein angekommen und hätte seine lehrherren hierinnen mehr auf seine als ihrem eigenen nutzen gesehen, weilen Sie gefunden, daß er in verrichtung auswärtiger Geschäfften mehr als durch das laden hüten und den hand verkauff, welchen er bereits beÿ H. Schäfers Gewerb erlernet profitiren Könte. So seÿe über das dieser Verwurff anjetzo nicht mehr de tempore, sondern hätte ihme, wann eine Ordnung, wie doch nicht ist, hierüber beÿ handels leüthen vorhenden wäre, damals [p. 126] sollen gemacht werden, als ihn seine lehrherren seiner lehrjahr entschlagen hatten, da ihme nun eben sowenig als seinen lehrhh. damalen etwas deßwegen vorgerücket worden, so seÿe er optimâ fide bißhero als handels bedienter gereißet, habe sich auch in dieser Zuversicht umb das handelsrecht beÿ gg.schem H. Zunfftmeister in der Zeit gemeldet, und auf deßen Vertröstung sich in zwischen verheurathet und sein gewerb angefangen, Eben so hinfällig seÿe, wann H. Weÿher als damals geweßter Zunfftmeister anjetzo einwenden Wolle, er habe nicht gewußt, ob appellant als handelsmann oder als Knöpffmacher das Zunfftrecht behehre, da ihme doch bekannt seÿn muß, daß appellant sich letztern falls nicht beÿ ihme, sondern denen Knöpffmachern und deren Obermeister hätte melden müßen. Seÿe schließlichen, wie er doch nicht einsehen könne, ein fehler beÿ seiner einschreibung und looßsprechung Von der lehr Vorgegangen, so seÿe solches nicht ahn ihme [p. 127] sondern an seinen lehrherren, Welche es beßer als der Lehrjung wißen sollen, Zu ahnden, andern theils aber hätten die damahlige Hh. Zunfft gerichts assessores die behörige Vorisicht und anfrage gegen seine Lehrherren gebrauchen sollen, haben aber beede theile hierinnen gefehlet, so könne er anjetzo nicht darunter leiden.
Nôe appellatischer Zunfft seÿen vorgestanden H. André Jaccoud als dermaliger und. H. Cornelius Jacob Weÿher, als abgegangener Zunfftmeister, welche nochmalen umb manutenenz der Ordnung gebetten, mit dem Zusatz daß Wann dergleichen surprises und hinterlistungen platz greiffen sollen, nichts mehr, als die handelschafft mißhandelt werden müßte, und seÿe es eine schlechte ausflucht, wann appellant sein unordentliches Verfahren durch die nicht genugsame gebrauchte Vorsicht und unterlassene anfrage des damaligen Gerichts Zu bemänteln suche, maßen die schuld jederzeit Zu seiner schande auf ihn und seine lehrherren [p. 128] als welche das Gericht hintergangen, Zurück falle. Sie wolten deßhalben die decision Mghh. in undterhänigkeit anheim gestellet laßen, allenfalls aber gehorsamst gebetten haben, in das fürkünfftige eine empfindliche Strafe gegen dergleichen listige begangenschafften beÿ einschreibung und austhuung derer handels Lehrjungen anzusetzen.
Nach anhörung derer Parthen und derern sowohl schrifftlich als mündl. Vor und anbringens hätten die Hh. Depp. 1° darauf gesehen, ob ein lex oder reglement vorhanden welches sie persönliche und ohnunterbrochene gegenwarth eines handelsjungen in seines lehrherren laden oder häußlichem Gewerb erfordern, oder ob es einem Lehrherren bißhero freÿ gestanden seinen Lehrjung nach guthbefunden hievon Zu dispensiren und ihn währender lehr zeit in auswärtigen geschäfften Zugebrauchen ? 2.do ob einen aus gelernten handwerck gesellen verbotten seÿe, noch eine andere profession [p. 129] oder die handlung zu erlernen ? und 3.tio ob in letzerem fall es einem freÿ stehe nach seinem willkuhr eine derer erlernten professionen Zu erwählen, oder aber en die erstere oder letztere schlechterdings gebunden seÿe ?
Was die Erste frage betreffe, hätten hochdieselbe nichts anders ausfindig machen können, als daß die natur der sache selbsten zu erfordern scheine, daß einer welcher ein Gewerb mit der Zeit exerciren wolle, solches nach ordnung solle erlernt haben, wie er es aber erlernen solle, seÿe ratione der handlung nirgends determinirert, ob solches in seinem laden oder in einem Comtoir oder hin und herreÿßen in des lehrherren geschäfften geschehen solle, und seÿn ab analogia derer handwercker nimmer mehr auf die handlung zu schließen indeme ein handwerck immer das nemliche, die handelschafft aber gar mannigfaltig und ein Lehrjung nach ausgestandener handels lehrzeit sehr offt ein völlig unterschiedenes Gewerb als seine geweßte lehr: [p. 130] herren unternimmt, so dann erheische die obligation derer handwercker in Verfertigung derer Meisterstücke, oder abzulegender Examinis, daß sie gewiße handgriffe von ihren lehrmeistern, welches nirgends anders als in denen Werckstatten geschehen kan, erlernen und absehen, die handelschafft aber verbinde weder zu einem, noch dem andern, mithin seÿen auch die artickel Von jenen nicht auf diese applicables, woraus sich dann schließen laße, daß ein handels Lehrjung nicht so straicté an die persönliche gegenwarth und Laden bedienung gebuncen seÿe, sondern garwohl von seinem lehrherren, wofern beede theile damit zufrieden, davon dispensirt werden können, daß aber einer Zweÿ dreÿ und mehrere professionen nach und nach erlernen könne, seÿe nirgends verbotten, wann er nur nicht Zweÿ oder mehrere Zugleich treiben wolle, Vielmehr seÿe ein solches löblich und nützlich, da eine profession der andern die hand bietet, und man öffters ohne die eine nicht Zu gehöriger erlernung der andern gelangen können, dahero auch leicht zu decidiren, daß in solchem fall die wahl lediglich beÿ einem jeden selbst brauche, und er weder [p. 131] an die erste noch andere absolute gebunden seÿn könne. In diesen umbständen und da des appellanten einschreibung in die lehr sowohl als deßen austhuung der form nach ordnungsmäßig und ohne wiederspruchs des damaligen Gerichts geschehen, als hätte auch deßen nunmahliges begehren als leibzünfftig und handelsmann angenommen zu werden, beÿ appellatischem Gericht keinen anstand leÿden sollen. Weilen aber damahl theils aus des appellanten eigener declaration beÿ Gericht, theils aus denen übrigen umbständen erhellen wollen, daß in der that einige hinterlistung von seiten des appellanten und seiner lehrherren vorgegangen, der appellant auch mehr in seinen eigenen als seiner lehrherren geschäfften Zu London und anderswo abwesend geweßen und es allerdings von gefährlicher folge seÿe, daß ein Lehrjung seine lehrzeit vollkommen außerhalb seines lehrherren Gewerb Zubringe, andern theils aber der appellant heutigen tags solchem fehler, besonders nach seiner vorgegangenen verheurathung nicht mehr rectificiren könne, als habe die Herren Depp: der meinung seÿn wollen, daß Zwar der appellant aus bewegenden ursachen als leibzünfftig und handelsmann [p. 132] beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel auf und anzunehmen seÿe, wegen vorgegangener irregularitæt aber in Zwölff pfund d halb löbl. Statt, halb appellatischem Gericht hinfällig, wie nicht weniger in der Ersetzung derer Gerichts Kösten fällig zu erachten. übrigens E. E. Zunfft Gericht Zum Spiegel alles ernstes anzubefehlen sich künfftighin beÿ austhuung und loßsprechung derer Lehrjungen genau zu erkündigen, ob die lehrzeit nach ordnung vollführet worden seÿe.
Die Confirmation stehe Zu Mghh. Erkandt, Confirmirt mit den Zusatz, daß wofern E. E Gericht Zum Spiegel hierüber eine Verordnung nöthig erachten würde, sich deßwegen beÿ MGHh. geziemend zu melden.

(p. 133) Sambstags d. 10. Martii 1764. – Bescheid
In Sachen Herrn Johann Georg Schweigheußer von hier appellanten ane einem, entgegen und wieder E. E. Zunfft der Spiegel H. Zunfftmeister appellaten am andern theil, Auf prod.ten Zunfft Gerichts bescheid vermög deßen, weilen er als Handels: Lehrjung nur pro formâ eingeschrieben und ausgethan worden, mit seinem begehren als Handelsmann leibzünfftig auf und angenommen Zu werden abgewießen, die Hh. Gebrüdere Schweigheußer aber, weilen sie das Zunfft Gericht mit solcher Einschreib und austhuung listig hintergangen in 20. lb d straf condemnirt worden, es wäre dann, daß sie beÿ nächtshaltendem Gericht das Wiederspiehl Klärlich probirten, interponirte und verzeichete appellation und hierauf übergebene unterthänige appellatiions Klag samt beÿl. Sub N° 1 & 2 juncto petito, Wir gnädig geruhen wolten zu erkennen und aus Zusprechen, daß in primâ instantiâ übel gesprochen, wohl appellirt worden, einfolglich die sententa à quâ besonders in soviel sie dem appellanten berühret, Zu infimiren und deme Zufolg der appallant auf E. E. Zunfft Zum Spiegel als Leibzünfftig und handelsmann auf und anzunehmen seÿe, idque refusis expensis.
Die hierüber von seiten appellatischen H. Zunfftmeister überreichte unterthänige Verantwortung dahin gehend, Wir geruheten Deputationem abzuordnen & factâ relatione gnädig Zu erkennen, daß die sententia à quâ durchaus Zu confirmiren seÿe, refusis expensis.
Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, auch all übrig deß Parthen so schrifft als mündlich beschehene vor und anbringen ist der Herren Deputirten abgelegten relation nach Erkanndt daß Zwar der appellant aus bewegenden ursachen als leibzünfftig und handelsmann beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel auf und anzunehmen, wegen vorgegangener irregularitæt aber in 12 lb d halb löbl. Statt, halb appellatischem Gericht hinfällig, wie nicht weniger in der Ersetzung derer Gerichts Cösten fällig zu erachten. übrigens E. E. Zunfft Gericht Zum Spiegel alles ernstes anzubefehlen sich künfftighin beÿ austhuung und loßsprechung derer Lehrjungen genau zu erkündigen, ob die lehrzeit nach ordnung vollführet worden seÿe. Zu dem Ende E. E. Gericht Zum Spiegel wann es eine Verordnung hierüber nöthig erachtet würde sich deßwegen beÿ Uns geziemend zu melden. angewiesen wird.

La tribu du Miroir reçoit Jean Georges Schweighæusser qui déclare exercer le métier de marchand de soie et de rubans. L’amende de 20 livres est ramenée à 12 livres.
1764, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278) (f° 175) Dienstags den 3. Aprilis 1764 – E. Leibzünfftiger
H. Johann Georg Schweighäuser producirt bescheid gnädiger Herren der XV. Vom 10. Martii letzthin, krafft dessen er auß bewegenden ursachen als leibzünfftig und Handelsmann auf und anzunehmen, wegen vorgegangener irregularitæt aber Zwölff Pfund Pfenning halb löbl. Statt, halb E. E. Zunfft heimbfällig, zu erlegen habe, die er auch sogleich erlegen habe, die er auch solgleich erlegt.
So dann auf producirten Stallschein vom 18. Novembris letzthin gegen Erlag 2 lb 13 ß leibzünfftig als Handelsmann auf und angenommen worden, und declarirt mit Seiden Waaren und Banden handlen Zu wollen.
Ille bittet zugleich Namens derer Hh. Gebrüder Schweighäuser, Handelsleut, um moderation der den 13. Decembris Jüngsthin andictirten Straf derer 20. lb d.
Erkannt, ist solche Straf ad Zölf Pfund Pfenning moderirt, so auch in ihrem Namen von Comparenten erlegt worden.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Schæffer aux Grandes Arcades. Ceux du mari s’élèvent à 1 431 livres, ceux de la femme à 2 120 livres.

1764 (30.4.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 553) n° 139
Inventarium über des Hoch Edlen und Großachtbaren Herrn Johann Georg Schweighäußer Handelsmanns, und der hoch Edlen viel Ehren und tugenbegabten Fraun Mariæ Margarethæ geb. Schäfferin beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1764. – in ihrem den 30.ten Novembris letztabgewichenen 1763.sten Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht und sich in ihrem vor mir den 27. Oct:. erstbesagten Jahrs auffgerichteten Eheberedung für unverändert vorbehalten haben (…) Geschehen, in Praesentia H. Joh: Jacob Schäffers des Knopffmachers und Seidenhändlers auch burgers allhier zu Straßburg der Ehefrauen leiblichen H. Vaters und hierzu erbettenen beÿsitzer Straßburg auf Montag den 30.ten Aprilis Anno 1764.

In einer allhier Zu Straßburg abe der Großen Gewerbs: Laub gelegen der Ehefrauen H, vater Zuständigen von beden Eheleuthen bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Eheherrn Zugebrachten Guths, Sa. haußraths 106, Sa. Silbers 59, Sa. Goldener Ring und dergl. Geschmeids 58, Sa. der Baarschafft 1110, Summa summarum 1333 lb – Darzu gelegt die Ihme gebührige Helffte ane denen hernacher beschriebenen Haussteuren 97, So erstreckt sich des Eheherrn völlig in die Ehe Zugebrachter Guth auff 1431 lb
Dießmnach wird auch der Ehefrauen zugebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 318, Sa. Silbers 56, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 359, Sa. der Baarschafft 1287 lb, Summa summarum 2022 lb – Darzu gelegt die derselben gebührige helffte ane denen hernacher beschriebener haussteuren 97 lb, Belaufft sich demnach der Ehefrauen sammenthafft in diße Ehe zugebrachtes Vermögen dem vero pretio nach auff 2120 lb

Jean Georges Schweighæusser loue la maison au marchand libraire Jean Gay

1778 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 73
Sr Jean Georges Schweighaeusser marchand
bail de 6 années consécutives à commencer à la fête de St Jean Baptiste, au Sr Jean Gay marchand libraire
une maison appartenant en propre au Sr bailleur sous les Grandes Arcades d’un côté le Sr Wachter marchand, d’autre le Sr Schlag pelletier, sans rien réserver ni excepter que les deux petites boutiques qui sont aux pilles des arcades et que le Sr bailleur se réserve – moyennant un loyer annuel de 824 livres

Jean Georges Schweighæusser et Marie Marguerite Schæffer font dresser un état de leur fortune dans leur maison rue des Hallebardes. Les biens de la femme s’élèvent à 88 133 francs. L’actif de la communauté et du mari est de 55 292 francs, le passif de 150 637 francs.
1798 (25 vend. 7), Strasbourg 15 (2), Not. Lung n° 229
Inventarium über bgrs. Johann Georg Schweighäuser handelsmanns und brin Maria Margaretha geb. Schäffer beder Eheleuthe dermalen besitzende Activ Nahrung und Passiv Schuden, die Ehefrau beiständlich des bgrs Joh: Gottfried Schweighäuser Seidenhändlers
Eheberedung errichtet den 27. Octobris 1763 vor H. Not. Schweighäuser

in der hieher gehörigen und hernach beschriebenen behausung
Ergäntzung A° 1764 durch Notarium Joh: Daniel Schweighäuser aufgerichteten Inventarium
Eigenthum ane einer behausung. Näml. eine behausung hof hoffstatt und gemeinschaftlichen bronnen mit allen deren übrigen Gebäuden, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten theils ane der Spießgaß N° 20 theils an der Goldschmidgaß N° 27 wovon Sie ein Eck ausmachet einseit neben. weÿl. bgrn hieronimus Kolb hinterbliebenen Wittib und erben anderseit neben bgr. Joh: Christian Walch dem Silberarbeiter und hinten auff besagten bgr. Walch und Kolbische Verlaßenschafft, durch burger Vogt und Kersten angeschlagen für 32.000 fr, [abschatzung beigefügt] Wie der Ehemann diese behausung währender Ehe erkaufet habe weißet C.C.Stb. kaufbrieff vom 16. Decembris 1777, übigens ist darüber besagend vorhanden ein Pack verschiedener alter Kaufbrieff und Documenten
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Ehefraun für unverändert vorbehatenen Guths, hausrath 383 fr, gold. geschmeid 72 fr, schuld 600 fr, Ergäntzung 87.077 fr, Summa summarum 88.133 fr
das übrige alles unter eine mass als in des Ehemanns Nahrung gehörig beschrieben, hausrath 1878 fr, silber 276 fr, waaren 12.982 fr, baarschafft 500 fr, behausung 32.000 fr, Gült 7500 fr, schulden 155 fr, Summa summarum 55.292 fr – Schulden 150.637 fr, Compensado 95.344 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 63 F° 142 du 25 vend. 7

Jean Georges Schweighæusser meurt en 1806 en délaissant cinq enfants.
1806 (8.7.), Strasbourg 7 (22), Not. Stoeber n° 2130, 7232
Inventaire de la succession de Jean Georges Schweighaeusser, Négociant décédé le 26 avril 1806 – à la requête de 1. Jean Georges Schweighaeusser officier retiré, 2. Jacques Frédéric Schweighaeusser Docteur en Médecine, 3. Louise Schweighaeusser fille majeure, 4. Marie Marguerite Schweighaeusser femme de Jacques Nicolas Hell employé a l’artillerie, 5. Chrétien Schweighaeusser 31 ans, 5. Marie Cléophé Schweighaeusser fille majeure héritiers procréés avec Marie Marguerite Schaeffer sa veuve – Contrat de mariage passé le 27 octobre 1765
Maison, Une Maison avec cour communauté du puits appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Orfèvres n° 27, d’un côté faisant le coin de la rue des hallebardes n° 20, les veuve et héritiers Jean Jerome Kob, d’autre Jean Chrétien Walch orfèvre, aboutissant sur les mêmes – acquis des héritiers Sigismond Falckenhauer serrurier par contrat de vente passé à la Chambre des Contrats le 16 décembre 1777, et deux contrats de vente à lad. Chambre les 27 mars 1747, 18 mars 1754 portés dans l’inventaire du 17 vend. 7, estimée 32.000 francs
meubles 1112 fr, argenterie 69 fr, maison 32 000 fr, bien rentier à Wahlenheim 7500 fr, total 40 681 fr, passif 150 261 fr, déficit 109 579 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 100 F° 63-v du 16.7.

Marie Marguerite Schæffer femme de Jean Georges Schweighæusser vend la maison 5 000 livres au marchand de verre Jean Geoffroi Eckel

1781 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 115-v
Fr. Maria Margaretha geb. Schäfferin H. Johann Georg Schweighäußer des seidenhändlers ehegattin
in gegensein H. Johann Gottfried Eckel des glaßhändlers
eine behausung bestehend aus vorder und hinter haus, hoff, bronnen und hoffstatt mit all deroßelben übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten unter der großen Gewerbslaub, einseit neben H. Johann Heinrich Wachter dem materialisten, anderseit neben H. Ludwig Schlag dem vöchhändler, hinten auff vorgedachten H. Wachter – savon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 4 pfund 10 s. ane bodenzinß, dem Mehrern hospital 2 pfund ane ewigen zinß – als ein von ihren eltern ererbtes guth – um 10.000 gulden

Jean Geoffroi Eckel devient tributaire à l’Echasse en 21 décembre 1769
1769, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 84) Donnerstags den 21.ten Decembris 1769 – Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
Joh: Emanuel Gottfried Eckel, der leedige Glaßer, Hn Emanuel Eckels Glaßer und burgers allhier seel. nachgelaßener Sohn prod. Stallschein vom 31. 7.bris 1769. bittet Ihme Vor 1. Leibzünfftigen auf und anzunehmen. Erkand, willfahrt dt. 15 ß, jur: eod.

Fils de marchand de verre Jean Geoffroi Eckel (Jean Emanuel Geoffroi) épouse en 1770 Marie Cléophée Otto, fille de marchand : contrat de mariage, célébration
1770 (22.2.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 368
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Emmanuel Gottfrid Eckel dem Leedigen Glashändler und Burgern allhier, Weiland Herrn Johann Emanuel Eckels, auch geweßenen Glashändlers und burgers allhier seligen nachgelaßenem Herrn Sohn, als dem Herrn Bräutigamb, ane einem
Sodann der Viel Ehr: und Tugendgezierten Jungfer Mariä Cleophe Ottoin Weiland Herrn Johann Christoph Otto geweßenen vornehmen Handelsmanns und Burgers allhier seeligen nachgelaßenener ehelich erzeugter Tochter, als der Braut, ane dem andern theil
Sp Beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 22. Februarÿ als man nach unßers Herrn und Heilands Geburth Zahlt 1770 [unterzeichnet] Johann Emanuel Gottfriedt Eckel als Hochzeiter, Maria Cleophe Ottoin als Hochzeiterin

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 97, n° 8)
Anno 1770 Sonntag den 18. Martii seind /:krafft Erlaubnus von Ihro Gnaden dem Regierenden Hn Ammeister vom 10. Mart. 1770:/ auf ordentlichen Dominica Reminiscere et Oculi geschehenen Proclamationen in den Heil. Ehestand eingesegnet Worden H. Johann Emanuel Gottfried Eckel, der ledige Glashändler und burger allhier Weÿl. H. Emanuel Eckel geweßenen Glashändlers und burgers allhier nachgelaßener ehel. Sohn und Jgfr. Maria Cleophea Ottoin, Weÿl. H Johann Christoph Otto geweßenen vnd Handelsmann und burgers allhie nachgelaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Emanuel Gottfriedt Eckel als Hochzeiter, Maria Cleophe Otto als Hochzeiterin (i 102)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Marché aux Grains. Ceux du mari s’élèvent à 2 790 livres, ceux de la femme à 3 120 livres.
1770 (16.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 729) n° 771
Inventarium über des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Emanuel Gottfried Eckels, Glaßhändlers und der Viel Ehr und Tugendgezierten Fraun Mariä Cleophe Eckelin geb. Ottoin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1770. – und sich vermög der Vor und unterschriebenenem Notario unterm 20. febr. 1770. errichteten heuraths Verschreibung als ein unverändert Guth Vorbehalten haben – So beschehen und angefangen auff Mittwoch den 16. Maÿ A° 1770 geendet aber in Præes. h. Jacob Fried: Röderers Canc: Subst: u: Proc: Vic: der Ehefr. erbettenen H. Beistandts auf Mittw: d. 5. Jan: 1774.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Kornmarckt gelegenen und in dießen Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen Behausung befunden Worden Wie folgt.
Antheil ane einer Behaußung (F.) Nembl 2/9.te theil Vor un Vertheilt Wovon die überige 7/9.te theil der Ehefraun gehörig Soll, und halbbändigen Geschwisterden zu ungleichen Antheilen gehörig von und ane eine behausung ane dem Metzgergießen (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in die Ehe gebracht eigenthümliches Vermögen, Sa. haußraths 182, Sa. Waar und Werckzeugs Zum Glaß und Spiegel handel gehörig 1611. Sa. Lährer Faß 16, Sa. marquirten Silbers und dergleichen Geschmeids 25, Sa. goldenen Rings 57, Sa. der baarschafft 40, Sa. pfenningzinß und deren hauptgüter 1300, Sa. Schulden 226, Summa summarum 3460 lb – Schulden 750, Nach solchem Abzug 2710 lb, Dazu gelegt die helffte ane denen haussteuren 79, Des Eheherren samblich Vermögen 2790 lb
Dießemnach Wird nun auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 6, Sa. Silbers 28, Sa. goldener Ring 198, Sa. baarschafft 1870, Sa. Antheils ane einer Behaußung 533, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1190, Summa summarum 4045 lb – Schulden 1005, Nach deren Abzug 3040 lb, Dazu gerechnet die Ihro der Ehefrauen helffte ane denen haussteuren 79, Der Ehefrauen Vermögen 3120 lb

Jean Geoffroi Eckel cotise à la tribu du Miroir comme marchand de verre
1778, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 190-v) Montags, den 23. Martii 1778 – E. Geldzünftiger
Hr Joh: Gottfried Eckel, welcher bei E. E. Zunft zur Steltz mit dem Leib dienet, ist gegen Erlag 2. lb 13 ß 4 d diesorts geldzünftig als Glashändler mit dem Beding aufgenommen worden, daß er aller anderen Handlung, wie auch commission und spedition sich enthalten soll. prom.

Jean Geoffroi Eckel meurt en 1794 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans une maison place d’Armes. La masse propre à la veuve est de 14 768 livres tournois, celle des héritiers de 12 514 livres. L’actif de la communauté s’élève à 190 369 livres et le passif à 45 931 livres.

1795 (21 fructidor 3), Strasbourg 4 (5), Not. Greis n° 907, altes 586
Inventarium und Erörterung Weiland Burgers Johann Emanuel Eckel, gewesenen Spiegelhändlers alhier Zu Straßburg, so am 14. Vendemiaire laufenden Jahrs verstorben Verlassenschafft, wie auch dessen was die hinterbliebene Wittib burgerin Maria Cleophe geb. Otto gemeiner mass wegen eingetauscht, erkaufft, angelegt und gehandelt hat, Welches samtliches als in diese Verlaßenschafft gehörig auf Ansuchen ged. hinderlaßener Wittib beiständlich des bürgers Ludwig Spielmann, Richters bei dem alhier zu Straßburg niedergesetzten district tribunal, wie auch des verstorbenen mit gemeldter seiner Wb. ehelich erzeugt nachgelaßener großjährigen Tochter und des noch minderjährigen Sohns Vogts, benandlich 1. der burgerin Maria Cleophe Eckel, unter Assistentz des burgers Carl Caspar Wegelin, Handelsmanns alhier wonhafft und 2. ihr der obgenannten Wb. und Mutter als natürlichen Vormünderin wie auch burgers Friderich Jacob Röderer, Notarii hieselbst als deroselben (…) beeidigten Vogts Sebastian Emanuel Eckel so erst 13 Jahr alt
Abschrift der Eheberedung ded. 22. feb. 1770, (…) Not. Joh: Daniel Langheinrich
Abschrifft des Codicills dedato 15. sept. 1772, H. Johann Emanuel Gottfried Eckel Glashändler, Not. Joh: Daniel Langheinrich

(p. 17) Eigentum ane einer behaußung (T.), Nemlich Eine Behaußung bestehend in einer vorderen, mitlern und hindern Gebäud auch Gang, Zween Höffen, Einem bronnen und Zween Kellern, samt Hoffstatt und allen übrigen dero Gebäuden, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen unten am Waffenplatz mit N° 39 bezeichnet, 1. s. neben dem Wirtshauß zum blauen Hechten br. Baumann des Handelsmanns Ehefr. geb. Helmstätter gehörig, (…)
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib abgegangenen unverändert Guts, Nach Anleitung des durch Notar. Joh: Daniel Langheinrich am 16. Maÿ 1770 angefangen und am 5. Januarÿ 1774 geendeten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii, der hinterbliebenen Wittib unveränderten Guts, Ergäntzung 14.768 liv
Diesemnach wird auch der beeden Kinder und Erben verändert Vermögen beschrieben, Sa. Kleidung und weisen Gezeugs 1378, Ergäntzung Rest 11.136, Summa summarum 12.514 liv
Endlich wird auch das gemein, verändert und theilbare Gut beschrieben, Sa. Hausraths 13.021, Sa. Hausraths auf dem Landgut zu Scharrachbergheim 996, Sa. Waaren zum Spiegelhandel gehörig auch Glaus und Porcellan 62 692, Sa. wein und Faß 4292, Sa. der Chaise 720, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 716, Sa. goldener Ring und dergl. Geschmucks 2350, Sa. behausung alhier zu Straßburg 20.000, Sa. Lmandguth zu Scharrachbergheim und sonstige Orten 14.200, Sa. baarschafft 3769, Sa. der pfenningzinß hauptgüter 68.011, Summa summarum 190.369 lb, Schulden 45.931, Nach deren Abzug 144.438 liv – den 21. fructidor 3
enregistré 26 fruct. 3

Marie Cléophée Otto et ses enfants vendent la maison à l’aiguilletier Jean Théophile Kusian et à sa femme Marguerite Salomé Griesbach moyennant 60 000 livres tournois ; vente provisoire devant notaire, vente définitive à la Chambre des Contrats

1794 (5 frimaire 2), ssp, Joint à l’acte Greis n° 907
Die burgerin Maria Cleophe geb. Otto Weiland des burgers Joh. Emanuel Gottfried Eckel geweßten Spiegelhändlers alhier Wittib sowol für sich selbsten als Namens ihrer zweÿ Kinder, der bürgerin Maria Cleophe Eckel so großjährig und Sebastian Emanuel Eckel des minderjährigen deßen natürlichen Vormünderin sie ist, beiständlich des burgers Friderich Jacob Röderer, Inwohner dahier, verkaufft
an burger Joh: Gottlieb Cusian, Nadler, und Margaretham Salome geb. Griesbach beistdl. ihres Ehemanns und ihres Vaters Georg Friderich Griesbach auch Nadlers
die in die Eckel’sche theilbare Verlassenschafft gehörige alhier zu Straßburg unter der grosen Gewerbslaub gelegene mit N° 36 bezeichnete behaußung nebst Hoff, Hoffstatt und aller Zugehörd auch Gumpbronnen ein seit Joh: Heinrich Wachter Materialist anderseit Johann Jacob Remp Säckler hinten auf vorgenannten burger Wachter stosend, davon man jährlich der Gemeind Straßburg ane boden und Lehnung Zinß 18 Livres und dem Merern Hospital ane bodenzinß 8 Livres zu bezalen schuldig für eine Summ von 60.000 livres
sind mitbegriffen der grose porcellanene Offen in der Stub des erstern Stocks auf die Straß gehend, das Öffelein in der Magdstub, das Öffelein in der Schlaffstub im hintern Gebäud, das Öffelein in der Kindsstub darüber, und der Offen im dritten stock, ferner der Caminspiegel samt Gemäld im Zweÿten stock und der trumeau nebst darunter stehendem nußbaumenen Tischel zwischen beeden Thüren im ersten Stock der Stub auf die Straß nebst allen im Hauß aufgemachten Tapeten (…)- auch solle wärend Zehen Jahren von dato solche behausung an keinen Spiegel oder Glaß händler verkauft werden dörfen (die Verschreibung geschah in der Contract stub d. 7. ejud.)

1794 (7 frimaire 3), Chambre des Contrats, vol. 672 n° 150
b. Maria Cleophe geb. Otto weil. b. Johann Emanuel Gottfried Eckel des spiegelhändlers wittib sowohl für sich als auch namens Sebastian Emanuel Eckel minderjährig deßen natürlichen vormünderin, ihre ehelich erzielte tochter b. Maria Cleophe Eckel so großjährig beiständlich b. Friedrich Jacob Röderer sous chef du bureau de comptabilité du district de Strasbourg
in gegensein Johann Gottlieb Kusian des nadlers und Margarethæ Salome geb. Griesbach beiständlich b. Georg Friedrich Griesbach des nadlers ihres vatters und Johann Borst des küblers
eine behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit N° 36 bezeichnet unter der grosen Gewerbslaub ein seit b. Johann Heinrich Wachter dem Materialisten anderseit b. Johann Jacob Remp dem Säckler hinten auf gedachten b. Wachter stosend, davon man jährlich der Gemeind Straßburg ane boden und Lehnung Zinß 18 Livres und dem Mehrern Hospital ane bodenzinß 8 Livres zu bezalen schuldig
(mit) einem grosen porcellanenen ofen in der Stub des ersten Stocks auf die Stras gehend, dem öfelein in der magdstub, dem öfelein in der schlafstub im hintern Gebäud, dem öfelein in der kindsstub darüber, dem öfelein im dritten stock, dem camin spiegel samt gemälden im Zweÿten stock, dem trumeau nebst darunter stehenden nußbaumeneb tische zwischen beeden thüren im ersten stock der stub auf die straß – um 60.000 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 29 F° 177 du 17 fri 3

Jean Théophile Kusian et Marguerite Salomé Griesbach vendent la maison 22000 francs au selllier Jean Philippe Leinert et à sa femme Salomé Harnack. Une clause interdit de céder la maison à un marchand de verre pendant dix ans.

1801 (1 brumaire 10), Strasbourg 3 (46), Not. Übersaal n° 790, 1091
b. Johann Gottlieb Kusian Nadler unter der grosen Gewerbslaube N° 36 wohnhaft und Fr. Margaretha Salome geb. Grießbach
an bürger Johann Philipp Leinert Sattler unter der grosen Gewerbslaube N° 39 wohnhaft und Fr. Salome geb. Harnack
die denen Kusianischen Eheleuthen eigenthümlich zuständige behausung hoff bronnen und hoffstatt samt allen mit allen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten mit N° 36 bezeichnet, gelegen unter der großen Gewerbslaube einseit neben weÿl. brs Johann Heinrich Wachter Materialists Wittib und Erbschaft anderseit neben dem b. Johann Jakob Remp Säckler hinten auff das Wachter’sche haus, davon ist man jährlich auf d. 21 brumaire von einem Platz und Schwibbogen der Gemeinde Straßburg 16 fr an boden und lehnungzinns und dem bürger Hospital jährlich auf den 5.ten nivose 8 fr an Erblehenzinns zu entrichten verbunden – welche dieselbe von des weÿl. bürgers Johann Emanuel Gottfried Eckel Spiegelhändler Erbschaft und Wittib Fr. Maria Cleophe geb. Otto zufolg Kauf Contract in der C.C. Stuben den 7. frimaire 3 passirt – 22.000 Francken
1. sind die Käufer nicht berechtigt die erkaufte behausung während 10 Jahren vom 7. brumaire des 3.t jahr an zu rechnen an einen Spiegel oder Glashandler zu verkaufen oder zu verlehnen so wie solches in dem Kauf Contract vom 7. frimaire 3 stipulirt
Enregistrement de Strasbourg, acp 81 F° 86 du 2 brum. 10

Fils d’un fabricant de courroies de Landau, Jean Philippe Leinert épouse en 1791 Marie Salomé Harnack, fille d’un fabricant de courroies : contrat de mariage, célébration
1791 (20. 8.bris), Not. Lung (6 E 41, 1528) n° 95
Eheberedung – persönlich erschienen Hr Johann Philipp Leinert, Riemermeister und burger alhie, weiland H. Johann Gotthelf Leinert gewesenen Riemermeisters zu Landau mit auch weiland Fr. Maria Magdalena gebohrner Mülbergerin ehelich erzeugt: und hinterlaßener Sohn, so majorennis, als hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Maria Salome Harnackin, weiland H. David Harnack auch gewesenen Riemermeisters und hießigen burgers hinterlaßene, mit Fr. Maria Barbara gebohrner Loe, dermalen H. Joh: Gottlob Leiners des ebenmäßigen Riemetmeisters und burgers dahier Ehegattin ehelich erzeugte hinterlaßene tochter, unter assistentz H. Peter Daniel Ottmann des Handelsmanns und burgers alhie, als Braut ane dem andern theil
Auf Donnerstag den 20. Octobris Anno 1791 [unterzeichnet] Johann Philipp Leinert als Hochzeÿter, Maria Salome Harnackin als hoch Zeÿterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 138-v, n° 63)
Im Jahr Christi 1791 den 31. Octobris Abends um Vier Uhr wurden nach vorhergegangenen gewöhnlichen Proclamationen Dominica 18 et 9 post Trinitatis in der hiesigen Prediger Kirche offentlich Zur Ehe eingesegnet, Johann Philipp Leinert, lediger Riemen schneider von Landau nun burger alhier, weÿland Hanns Gotthelf Leiners gewesenen Riemers und burgers dasebst und weÿland Fraun Maria Magdalena einer gebohrener Mülbergerin hinterlassener ehelich erzeugter Sohn, 27 Jahr alt, und Jungfrau Salome Harnackin, weÿl. Johann David Harnacks gewesenen Riemers und burgers alhier und Frauen Maria Barbara einer gebohrner Lohin ehelich erzeugte Tochter, 25 Jahr alt – [unterzeichnet] Johann Philipp Leinert als Breÿtigam, Salome Harnaclin als Braut (i 130)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1795 (28 pluviose 3), Strasbourg 15 (1), Not. Lung n° 177
erschienen der bürger Johann Philipp Leinert, Riemer alhier, und deßen Ehegattin die bgrin Maria Salome geb. Harnackin beiständlich des bgrs Joh: Philipp Hörter Handelsmanns dahier, Anzeigend daß Sie in ihrer den 20. Octobris 1791 vor mir Notario errichteten Eheberedung deroselben in die Ehe gebrachtes Vermögen als unverändert sich vorbehalten
des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Guth, Nämlich es zeigte derselbe an, daß zufolg der durch seinen gehabten Vormund zu Landau den 20. Octobris 1791 abgelegten Rechnung Er den 12. Julÿ 1791 (…) eine Summ von 790 Livres erhalten (…) – Summa 2385 lb
der Ehefraun in die Ehe gebrachtes Vermögen, vätterlichen Erbtheil 400 lb
die haussteuren betreffend, 600 lb
Enregistrement de Strasbourg, acp 31 F° 59-v du 29 plu 3

Inventaire après décès d’une locataire, Caroline Wilhelmine Christine de Bernhold veuve du colonel Jean Leopold Dettlingen

1807 (1.10.), Strasbourg 12 (16), Not. Wengler n° 2759
Inventaire de la succession de Caroline Wilhelmine Christine de Bernhold veuve de Jean Leopold Dettlingen Colonel retiré décédée le 21 septembre 1807 – à la requête de M Frédéric Louis René de Wurmser, ancien maréchal de camp en service de France, Chevalier de l’ordre de la fidélité de S.A. Royale le Grand duc de Baden demeurant à Carlsruhe, poursuivant les droits et se portant fort de Pauline Henriette Charlotte de Bernhold son épouse seule et unique héritière sa sœur – sur l’indication de Marie Elisabeth Henning femme de chambre et Elisabeth Zimm* servante de la défunte
dans la maison mortuaire appartenante au Sr Leinert marchand bourrelier sous les grandes arcades n° 36
meubles, numéraire 254 fr, créances 1350 fr, rente emphythéotique 1411 fr, total 7192 fr, immeuble bien rentier valeur en capital 58.445 fr, total général 65.637 fr – passif 7481 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 f° 165-v du 510.

Inventaire après décès d’une locataire, Madeleine Reine Dupré veuve du perruquier Joseph Schmalbach

1817 (22.3.), Strasbourg 8 (17), Not. Roessel n° 4105
Inventaire de la succession de Madeleine Reine Dupré veuve de Joseph Schmalbach, perruquier, décédée le 18 courant – à la requête de Jean Ignace Dupré, propriétaire à Haguenau son ayeul maternel et père et tuteur légal des enfants – Mathias Marck menuisier subrogé tuteur de Jeannettte Madeleine et Joseph Aloyse
dans une maison sise grandes arcades n° 36
mobilier apporté en mariage désigné dans l’inventaire de la succession du mari dressé par nous le 15 mars 1816, 231 fr, moitié du mobilier de la communauté 493 fr, sommes et garde robe, total 3146 fr, passif 273 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 133 F° 95-v du 25.3.

Le créancier de Jean Philippe Leinert et de Salomé Harnack fait vendre la maison par enchère judiciaire au tanneur Jean Jacques Ott

1820 (1.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 129 , n° 11
Tribunal Civil de Première Instance, adjudication par voie d’expropriation forcée de la maison réellement saisie sur Jean Philippe Leinert, sellier, et Salomé Harnack – Cahier des Charges, M Engelbach avoué du Sr François Henry Hoerter fils, seul et unique héritier François Henri Hoerter, confiseur, est créancier de 9875 francs de principal, suivant obllgation passée devant Me Ubersaal le 18 ventose 10
à Me Klauhold avoué, moyennant 25.000 francs – Déclaration de command du 8 avril pour Jean Jacques Ott, marchand tanneur
suivant procès verbal dressé par le Sr Doss, huissier à Strasbourg le 8 septembre 1819, fait saisir sur le syndic de la faillite la maison sise à Strasbourg rue dite sous les Arcades n° 36, d’un côté la maison du Sr Georges Henri Wachler droguiste, d’autre celle du Sr Jean Jacques Remps gantier, cette maison batie en piere, brique et charpente est composée d’une cave d’un rez de chaussée formant sur le devant, une arcade a laquelle sont adossées deux petites boutiques et dans l’intérieur d’une boutique de sellier à côté du corridor et derrière une petite cour, de quatre étages surmontés d’un comble couvert de tuiles, au premier étage il y a une petite avenue qui a trois croisées a côté de laquelle il y a deux autres et les trois autres étages ont chacun deux croisées dont le premier étage a des volets à coulisses et le second des jalousies, la superficie de cette maison est de la contenance d’environ 1 are. La maison et ses dépendances sont habities occupés par les conjoints, saisie transcrite le 22 février et 28 septembre 1819 – le poursuivant a mis à prix la maison à 3000 francs, le 12 novembre 1819
adjudication préparatoire du 3 février, adjudication définitive du 6 avril

Lors du partage des biens de Jean Jacques Ott, la maison aux Grandes Arcades revient à son fils tanneur Chrétien Ott.

Inventaire après décès d’un locataire, le serrurier Casimir Blanc

1839 (2.12.), Strasbourg 3 (87), Me Kratz n° 913
Inventaire de la succession de Casimir Blanc, serrurier, décédé le 30 août 1839, dressé à la requête de Salomé Griesbach, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Kratz le 15 octobre 1835, mère et tutrice naturelle de ses deux enfants mineurs Salomé Louise née le 30 décembre 1828 reconnue et légitimée au mariage à la mairie de Strasbourg le 17 octobre 1835 et Salomé Elisabeth née le 31 décembre 1837 – en présence de Jean Faber, receveur des contributions directes, subrogé tuteur
dans une maison aux Grandes Arcades n° 36 où le défunt est décédé
dans la petite boutique sous les Grandes Arcades
Enregistrement de Strasbourg, acp 273 F° 61-v du 6.12.

Chrétien Ott loue la maison au pelletier Gustave Henri Eyrich (qui achète en 1863 la maison voisine, actuel n° 53, et la maison qu’il prend à bail en 1878)

1862 (26.6.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 135 (3 Q 31 634) f° 85-v du 28.6.
Bail – Le soussigné Sr Chrétien Ott, propriétaire à Strasbourg, donne à bail
au Sr Gustave Henri Eyrich, pelletier en la dite ville
dans une maison sise à Strasbourg grandes arcades n° 51 un logement au 2° étage devant et derrière, une grande chambre au 4° servant d’atelier et deux autres par derrière, plus au rez de chaussée boutique, comptoir, cuisine, bucher et cave. Ce bail est fait pour douze années à compter du 25 mars 1863 au 25 mars 1875, le loyer annuel est fixé à 1200 francs

Fils de gantier, Gustave Henri Eyrich épouse en 1858 Fanny Sophie Vierschrodt, fille de drapier

1858 (6.7.br), Strasbourg 9 (115), Not. Becker subst. par Roessel Jeune
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Gustave Henri Eyrich, pelletier demeurant à Strasbourg, fils majeur de M. Georges Frédéric Eyrich en son vivant gantier et de Mad. Marguerite Salomé Jost sa veuve demeurant en la même ville, Mr Eyrich fils stipulant pour et en son nom personnel à cause du mariage dont il va être question, d’une part
Et Madlle Fanny Sophie Vierschrodt, demoiselle de magasin fille majeure de Monsieur Ferdinand Vierschrodt drapier de son état et de Anne Marie Weick son épouse tous deux demeurant audit Strasbourg, Madlle Vierschrodt stipulant pour elle et en son nom personnel à cause du dit mariage, d’autre part

acp 472 (3 Q 30 187) f° 26 du 10.7.br – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent eu une valeur de 7835 francs, quatre actions de la compagnie du chemin de fer de l’Est
les apports de la future consistent en un mobilier évalué 676
Donation par le futur époux à la future épouse en cas de survie d’une somme de 4000 francs en toute propriété
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfants



54, Impasse Günther


Impasse Günther n° 54 – IX 109 (Blondel), puis partie de O 760 (cadastre)

Démolie vers 1820


Rue des Couples – Au premier plan à droite, bâtiment construit sur une partie du sol du n° 54 (mai 2014)
Face sud du bâtiment (juillet 2007)

L’arquebusier Isaac Brummbert vend en 1613 la maison au fond de l’impasse Günther au charretier Jean Fries qui ne s’en défera qu’en 1661 pour régler ses frais de pension à l’hôpital. Elle appartient ensuite (1661-1698) aux fourbisseurs Paul Schwanfelder puis Melchior Schwanfelder jusqu’au départ de ce dernier pour Durlach, au tisserand Jean Melchior Endling (1698-1722) puis aux boutonniers Jean Nicolas Weber et Jean Michel Weber qui vendent leur marchandise dans une échoppe près le pont du Corbeau. Jean Michel Weber acquiert d’autres maisons et fait de celle impasse Günther une maison de rapport. La maison suit la dépréciation générale (350 livres en 1732, 225 en 1783), ce qui indique qu’on n’y fait guère de travaux. Les héritiers Weber la vendent en 1801 à un fabricant de boîtes en plomb qui ne l’habitera pas. Les fabricants de tabac Chrétien Henri Hecht et Frédéric Charles Hecht l’acquièrent en 1806 en la réunissant à la propriété voisine dite Kuppelhof. Ils la font démolir quelques années plus tard et construisent sur une partie du sol une dépendance qui figure au plan dressé pour le plan-relief de 1830.
L’ancienne maison n° 54 (la numérotation est continue pour le quai des Bateliers et les impasses qui en partent) suit alors la destinée du Kuppelhof auquel elle est réunie. La dépendance initiale était un bâtiment à simple rez-de-chaussée. Les deux étages à pans de bois ont été rajoutés par la suite.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 120, cour H’ (© Musée des Plans-relief) 1

janvier 2020

Sommaire
Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1611 à 1806. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative.

Isaac Brummbert, arquebusier, et Marguerite
1613 v Jean Fries, charretier, et (1633) Anne Marie Weber, divorcée du faiseur d’agrafes Christophe Buchfelder et veuve du pileur d’épices Balthasar Huck – luthériens
1661 v Paul Schwanfelder, fourbisseur, et (1643) Jeanne Reiff puis (1671) Marie Egg – luthériens
1673* h Melchior Schwanfelder, fourbisseur, et (1673) Anne Ursule Baldner – luthériens
1698 v Jean Melchior Endling, tisserand, et (1693) Anne Ursule Schüssler – luthériens
1722 v Jean Nicolas Weber, boutonnier, et (1702) Elisabeth Charlotte Jæger, (1721) Anne Marguerite Fischer, veuve du pasteur Philippe Emmerich, puis (1733) Catherine Barbe Faust – luthériens
1745 h Jean Michel Weber, boutonnier, et (1747) Marguerite Barbe Frey – luthériens
1801 v Jean Jacques Schneider, fabricant de boîtes en plomb, et (1778) Anne Marie Klein – catholique et luthérienne
1806 v Chrétien Henri Hecht et Frédéric Charles Hecht, fabricants de tabac

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1732, 225 livres en 1783

(1765, Liste Blondel) IX 109, la veuve Hartschmidt [sic]
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), dans un Cul de sac
(1843, Tableau indicatif du cadastre) voir O 760 (9, rue des Couples)

Description de la maison

  • 1732 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, une cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1783 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 450 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue de Günther

nouveau N° / ancien N° : 20 / 54
Schneider
Porte sous la maison 53 même rue
(Légende)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers

54
loc. – Jung, Jean Bapt: – Cordonnier
loc. – Jung, la nièce
loc. – Kuhn, Jean Michel – Miroir


Relevé d’actes

L’arquebusier Isaac Brummbert et sa femme Marguerite vendent la maison voisine de celle qu’ils conservent au charretier Jean Fries

1613 (ut spâ [17. Maÿ]), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 180-v
Erschienen herr M Isaac Brummbert der Büchßenschmid V Margred sein eheliche hußfr. haben vnversch. verkaufft
hannß Frieß Kerchel Zieher
huß V hoffestatt höfflin mit allen Iren gebeu geleg. Inn der S S ane dem gestaden zwüschen der Schindbrucken V der Neuwenbrucken Im Günther geßlin einsyt dem Verkäuffer selbst andersÿt h. Marzolff Gambß Amtman* Zu S Walburg stoßend hinden vff dem Kupffelhoff, Davon s* der Verkäuffer V H Martzolff Gambß heüßern sammenhafft viij guld. gl S Alle Jar vff S Bartholome tag dauon vier gold gl Martzolff Gambß ij guld. der verkäuffer vij guld den Kheuffer selbst * * samenthafft abzulösen m. ij C ij S W H. Jacob Ottel Stettmeyser Zu Molßheim, So dann wyther verhafftet für Lxxxxb lb H Michel Ziegeln daran x lb d vff Michaelis nechstkünfftig v nachmals Alle Jar vff S Michels tag x lb d s Zinß erleg. vnd soll Sunst freÿ ledig eÿg, V all Rht der khauff vber solch beschwerd für xlj lb

Le journalier Jean Fries hypothèque la maison au profit des enfants de Thomas Odino

1627 (vi. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 418-v
Erschienen hanß Frieß d. taglöhner burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein h.Eucharÿ Schüblers Notarÿ unds Zu Straßburg, alß vogt weÿland Thoman Odinoch s. Khind. – schuldig seÿen xij lb
vnderpfand hauß, hoffstatt vnd höfflin mit Allen Ihr. geb. & geg. Inn d. St: St: Am gestad. nidwendig d. schind bruck. Im günthers gäßell, einseit diethrich Wagner. Metzig. andseit neb. dem Kuppelhoff, hind. vff Nousidlern* den Biersieder stoßend, dauon gnd j. lb j ß gld loß mit xxvji abloß. dem closter Zur Reuern
[in margine :] Erschienen Gerhard Frentz der Gremp burger Zu Straßburg hatt in gegensein des Debitoris bekant daß derselbe Ihme alß vogt Thomæ Odino seel. Kinder diese nebenstehende 12. lb 10 ß sambt dem Zinß Zugenügen erlegt darfür qtirt den 22. Julÿ 1630.

Jean Fries se remarie avec Marie, veuve du pileur d’épices Balthasar Huck.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 148)
1633. Dom. XIII Trinit. 15 7.bris Hannß Frieß der tagner v. burger alhie vnnd Maria Balthasar Hucken des gewesenen Wurtzstösers nachgelaßene Wittwe. Cop. 20. 7.br Zu J. St. Peter (i 76)

Le pileur d’épices Balthasar Huck épouse en 1626 Sara, veuve du pasteur Jean Oswald puis en 1628 Anne Marie, femme abandonnée et divorcée du faiseur d’agrafes Christophe Buchfelder
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 60)
1626. Dom. XIV. Trinit. 10. Septembris Balthasar Huck d. Wurtzstößer vnd burger alhie v. Sara H. Mag. Johannis Oswaldi des Pfarrers Zu St. Oßwald Wb. Copulatio 19. Sep. Zu J. Jung S Peter (i 32)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 86)
1628. Dom. Trinit. 15 Junÿ Balthasar Hauck, der Wurtzstöser vnd Burger allhier vnd Anna Maria Christophels Buchfelders gewesenen guffenmachers verlaßene vnd ordentlicher weiß geschiedene. Cop. 23. Junÿ Zum J. St/ Peter

Originaire de Nuremberg, Christophe Buchfelder épouse en 1623 Anne Marie Weber, originaire de Hohenzollern
Mariage, cathédrale (luth. p. 146)
1623. Christoff Buchfelder von Nürnberg der Kuffenmacher und J. Anna Maria Peter Weber Zu Hohenzollern e. tochter. Eingesegnet montag 17 Martÿ (i 78)

Anne Marie Weber femme du charretier municipal Jean Fries cède à son beau-fils Balthasar Huck ses droits sur une maison sise rue des Cerceaux
1645 (24. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 n° 429-v
Erschienen Anna Maria Wäberin hannß Friesen deß Statt Kärchel ziehers eheliche haußfraw, mit beÿstand erstgemelts ihres Ehevogts
hatt in gegensein Balthasar Huckh deß Armbrosters ihres Stieffsohns mit beÿstand Henrichß Jacobß deß Einspännigers bekannt
daß Sie vff den ienig. widembßnieß so dießelbe vff weÿl. Balthasar Huckh deß Wurtzstößers ihres vorigen Ehemanns seel. verlaßenen Behaußung alhie in der Reiffgaß. ane Steinstraß. geleg. crafft vffgerichtet. Codicillß ihr leben lang hette, allerdingß verzug gethan, und selig. Ihme Hockh ihrem Stiffsohn alß Eigenthumbs selbig. Behaußung überlaß. dargeg. Er Huckh Ihro Stieff Muter 83. fl. in bahrem Gelt gelüffert habe

Le secrétaire en chef de l’Hôpital bourgeois vend la maison qui lui est échue de Jean Fries en paiement de sa pension intermédiaire au fourbisseur Paul Schwanfelder moyennant 150 livres. En marge, quittance remise au boutonnier Jean Nicolas Weber, propriétaire de la maison en 1734.

1661 (17. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 603-v
(Prot. fol. 50. fac. 2.) Erschienen H Daniel Freÿ alß Oberschreiber deß Mehren Hospitals
in gegensein Paul Schwanfelders deß Schwerdtfegers mit beÿstand hannß Frieße deß Mittelpfründers daßelbst
hauß hoffstatt Gemeinschafft deß höfflins mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie Jenseit deß Stadens ohnfern der Kuppelgaßen im Güntzer gäßlin, einseit neben Georg Bittnern dem Riehmenschneid. anderseit neben Fr. Ursula Fridin, hind. Zum theil gemelten Bittnern theilß vff dem Kuppelhoff stoßend gelegen, davon gehend iahrs vff Adolphi j. lb j ß dem Closter Zun Rewern sonsten seÿe solche Behaußung geg. männiglich. ohnverhafftet ledig und eigen, Und von obgemeltem hannß Frießen ahne besagt. Hospital durch erkauffung der Mittelpfrund gelangt – umb 150 lb
[in margine :] (…) in gegensein Johann Niclauß Weber des Knöpffmachers und Eigenthums besitzers hier beschriebener behaußung (quittung) actum den 24. Julÿ 1734

Fils d’un fabricant de fourreaux, Paul Schwanfelder épouse en 1643 Jeanne Reiff, fille de contremaître
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 64-v)
1643. Dnca : 17 Trinit. 24 Sept. Paulus Schwanfelder der Schwertfeger, Melchior Schwanfelder deß Scheidenmachers Vndt Burgers allhier hinderlaßener Sohn, Jungfr. Johanna H Eliæ Reiffen des Ballierers vndt Burgers alhie Eheliche 7ochter. Mont. 2. Octob. (i 66)

Proclamation, cathédrale (luth. p. 469)
1643. domin: 17 Trinitatis. Paulus Schwanfelder, der Schwertfeger, Melchior Schwanfelders deß geweßenen Scheidenmachers Vndt Burgers allhier nachgelaßener ehelicher Sohn, Vndt Jungfr. Johanna H Eliæ Reiffen deß Ballierers vnd Burgers alhie eheliche Tochter. Eingesegnet zum A. St. Peter Mont. den 2. Oct. (i 239)

Paul Schwanfelder hypothèque la maison au profit du taillandier Jean Georges Feyler

1661 (30. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 620-v
Erschienen Paul Schwanfeld. der Schwerdtfeg.
in gegensein hannß Georg Feÿhelers deß Waffenschmidts – schuldig seÿen 75. Pfund pfenning, daß Er die nach beschriebene Behaußung erkauffen und daß Angeld bezahlen
Unterpfand sein solle, hauß hoffstatt Gemeinschafft deß höfflins mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie Jenseit deß Stadens, ohnfern der Kuppelgaßen im Güntzergäßlin, einseit neben Georg Bittnern dem Riehmenschneidern, anderseit neben Fr. Ursula Fridin, hind. Zum theil vff gemelten Bittnern, theilß vff dem Kuppelhoff stoßend geleg., davon gehend iahrs vff Adolphi j. lb j ß dem Closter Zun Rewern so ist solche Behaußung auch noch umb 75. lib Kauffschillingß rest dem Mehrern hospital verhafftet

Paul Schwanfelder et sa femme Jeanne hypothèquent la maison et une échoppe adossée à la Grande Boucherie au profit de Balthasar Frédéric Saltzmann, pasteur à la cathédrale

1666 (25. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 494-v
Erschienen Paul Schwanfelder der Schwertfeger und Johanna sein eheliche haußfrau und Sie Johanna insonderheit mit assistentz Lorentz Frantzen des Schuhmachers und Abraham Stiglers des Meelmanns beeder alß ihrer hier Zu erbettener nechster Verwanther
in gegensein des hoch Ehrwürdig hochgelehrten H. Balthasar Friderich Saltzmanns SS. Theol. Lti. und Pfarrers im Münster – schuldig seÿen 50. lb
Unterpfand sein soll hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie im Günther gäßlein, einseit neben Georg Bittnern dem Riemen schneider, and.seit neben Ursula Friden, hinden Zum theil uff gemelten Bittnern, theilß auff dem Kuppelhoff, stoßend gelegen, so Zuvor umb 75. lb d Kauffschillings rests dem mehren Hospital Verhafftet seÿe so gehe auch davon iahrs termino Adolphi 1. lb 1 ß. dem Closter Zur Rewerin
So dann Ein Gaden einseit nechst der Schindbruckhen anderseit neben H Martin Bratfischen vornen uffs Allmend, hinden gegen d. Metzig stoßend, welcher Gaden umb 50. lb d H Caspar Mößnern alten groß. Rhats verwanthen verhafftet sonsten und über 15. ß d bodenzinß gemeiner statt davin Jährlich Zu raÿchen

Jeanne Reiff femme de Paul Schwanfelder meurt en 1670 en délaissant six fils dont le cadet meurt peu de temps après elle. Les experts estiment la maison 150 livres. La masse propre au veuf s’élève à 90 livres. L’actif de la communauté s’élève à 151 livres, le passif à 98 livres

1670 (21. Nov.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 5) n° 24
Inventarium vnd Beschreibung aller vnd Jeder Haab, Nahrung vnd Güttere, Ligender vnd Vahrender, So weÿland die Ehren und tugendsame Fr Johanna Reiffin deß Ehrengeachten H. Paul Schwanfelders Schwerdfegers vnd burgers alhier geweßene haußfraw seel., Alß diselbe den (-) Augusti in Gott seel. verschieden Verlaßen, Welche auf gebührliches ansuchen vnd erfordern des Ehrsam und bescheidenen Hannß Michel Stöhren Windenmachers vnd burgers alhie, Alß geschwornen Vogts Hannß Melchiors, Hannß Pauli, Jost, Hannß Michels, Hannß Christophs vnd Johannis so aber bald nach der Mutter gestorben, welches der Vatter geerbt, aller 6 der Verstorbene Frawen seel. mit vor vnd hernach bemelem Wittiber ehelich erziehter Kinder vnd rechtsmäßiger ab intestato hinderlaßene Erben inventirt (…) So beschehen Montags den 21.ten Novembris Anno 1670.

In einer in der Statt Straßburg in dem Günther Gäßel am Staden gelegenen behaußung so in dieße Verlaßenschafft gehörig ist befunden worden alß Volgt.
Eÿgenthumb ane Einer Behausung vnd Gaden. (T.) Item ein behausung, hoffstatt, Gemeinschafft deß Höffleins mit allen deren Gebäuwen begriffen, Zugehördten, Recht. vnd Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg Jenseit deß Stadens ohnfern der Kuppelgaßen im Gündergäßlein, j.s Geörg Bittner dem Riemenscheid. 2.s Ursulæ Fridin, hinden Zum theil vf gemelten Bittnern theils vf den Kuppelhoff stoßend geleg. davon geht Jährlich vf Adolphi 1 lb d dem Closter Zur Rewern, Ferners gibt man Jährlich 3 lb 15 ß d Zinß dem mehren Hospital termino Michaelis ablößig in Capital mit 75 lb d sonsten Freÿ ledig vnd eüg. vnd über dieße beschwerd angeschlagen vmb 75 lb. Darüber besagt ein teutscher Pergam. brieff mit derselben Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt datirt den 17. 9.bris 1661. signirt mit N° 1
(T.) It, ein Gaden eins. nechst d. schindbruckh (…)
Ergäntzung. Vermög über die Jenige haußraths posten, so der Ehegattin und Wohlachtbare Herr Elias Reiff ballierer vnd Fr. Anna Maria Ipperin beede Eheleuth Fr. Johannæ Riffin dero dochter mit Ihro in den Ehestand gegebenen auffgerichteter Designation durch H Johann Martin Härlin Not. Publicum gefertigt
Abzug. Des Wittibers unverändert Gutt, Sa. haußraths 14, Sa. Guldenen ringen 2, Sa. unveränderten Guths 74, Summa summarum 90 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 30, Sa. Wahren 17, Sa. Guldenen Ring 1, Sa. Eÿgenthumb ane einer behaußung vnd Laden 100, Summa summarum 151 lb – Schulden 98 lb, Nach deren Abzug 52 lb – Summa finalis

Paul Schwanfelder se remarie avec Marie Egg, originaire de Köndringen dans le margraviat de Bade en juridiction de Hochburg : contrat de mariage, célébration
1671 (2.6.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 16)
Eheberedung – zwisch. dem Ehrengeachten vndt Wohl vornehmen Herrn Paul Schwanfeldern dem Schwerdtfegern Vndt Burgern alhie Zue Straßburg, Alß Bräutigamb ahn Einem
So dann der Ehren: vnd tugendtsammen Jungfr. Maria Egin von Kindtringen In der Obern Marckgraffschafft geleg. gebürtig, weÿl. Michel Egen gewesenen Landtmandts daselbsten nachgelaßenen ehelich. dochter Alß hochzeiterin And. theils
So beschehen In Straßburg Freÿtags d. 2. Junÿ A° 1671. [unterzeichnet] Paulluß Schwanfeldter als hoch Zeÿdter

Mariage, cathédrale (luth. f° 141, n° 24)
1671. Dom: Exaudi. Zum 2. mahl Hr Paul Schwanfelder der Schwerdfeger Burger alhie, Jfr. Maria Weiland Michael Egen gewesenen Landmann Zu Kindtringen in der Obern Marggsch: und herrschafft hochburg d. Donnerstags den 15.ten Junÿ, Münster

Marie Egg devient bourgeoise peu avant son mariage
1671, 4° Livre de bourgeoisie p. 387
Maria Egin, Von Kindringen, auß der Obern Marg Graffschafft, empfangt daß burger recht von Paul Schwanfeldern, dem Schwerdtfeger und burgern alhie, umb 8. Gold fl. so beÿ der Cantzleÿ erlegt den 23.ten Maÿ A° 1671.

Paul Schwanfelder meurt en 1674 en délaissant quatre fils de son premier mariage. La masse propre à la veuve est de 107 livres, celle des héritiers de 8 livres. L’actif de la communauté s’élève à 204 livres et le passif à 196 livres. La veuve Marie Egg se remarie en 1675 avec le farinier Ulric Greiner.

1675 (20.1.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 8) n° 3
Inventarium vnd Beschreibung aller und Jeder Haab Nahrung undt Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, So Weÿl. der Ehrenveste und Wohl vorgeachte herr Paulus Schwanfelder gew. Schwerdtfeger und burger alhie zu Str., alß derselbe den 9. Decembris des bereits Zurückgelegten 1674.ten Jahrs in seinem heÿlang seeligmacher Jesu Christo seel. entschlaffen, verlaßen, Welche auf gebührliches ansuchen erfordern vnd begehren aller Vff folgendem blatt beschriebener Vnd ab intestato hinderlaßener Erben, inventirt durch die Ehren und tugendsame fraw Mariam Egin die hinterbliebene Wittib beÿständlich des Ehrenvesten, Fürsichtig und Weißen H. Jacob Habrechten Kannengießers v. E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers alß derselben geschwornen Curatoris (…) So beschehen vndt angefangen Mittwochs den 20 Januarÿ Anno 1675.
Der nuhnmehr in Gott ruhende H. seel. Paulus Schwanfelder hat zu Erben ab intestato verlaßen alß volgt. 1. Hannß Melchior Schwanfeldern, Schwerdtfeger, vnd burgern alhier, 2. Hannß Paulum Schwanfelder, 3. Jost Schwanfeldern vndt 4. Hannß Christoph Schwanfelder, so noch ledigen standts der dreÿ Letztern geschworner Vogt der Ehrenhafft Hanß Michel Stöhr der Windenmacher und burger alhier, Alle deß verstorbenenn mit auch weÿl. Fr. Johanna Reiffin seiner ersten haußfr. seel. ehelich erzeugter vndt hind.laßnener Söhn.

In Einer in der Statt Straßburg ahne dem Stad. in dem Günther Gäßel gelegenen vndt in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung welche hernach gehöriger orthen eingetragen wird, hat sich befunden worden alß Volgt.
Vff der obern Biehn, In der Cammer A, In der Obernstuben, In der Wohnstub
Eÿgenthumb ahne Einer Behausung vndt gaden der Erben unverändert. I. behaußung, hoffstatt gemeinschafft deß höffleins mit allen deren gebäuwen begriffen, Zugehördt. Rechten vndt Gerechtigkeiten gelegen in der St. St. Jenseith deß Stadens ohnfern der Kuppelgaßen im Günthergäßlein, j.s neben Geörg Bittnern dem Riemenscheidernn and. seith neben H. Michael Friden dem handelßmann alhier hind. Zum theil vff gemelten Bittnern theils vff den Kuppelhoff stoßendt, davon gehet Jährlich vff Adolphi 1 lb d dem Closter Zu Rewerin, Ferners gibt man Jährlich 3 lb 15 ß d Zinß dem mehren Hospital alhier zu Straßburg termino Michaelis ablößig in Capital mit 75 lb d, sonsten Freÿ ledig vnd Eÿg. vnd über die beschwerdt angeschlagen 75 lb. Darüber Sagt j teutscher Pergamentener brieff auch mit d. St. St. Cancelleÿ Contract Insigel Verwahrt datirt d. 17. 9.bris Anno 1661. signirt mit N° 1 und darbeÿ gelaßen
Item j. gad. nechst der Schindbruckhen (…)
Ergäntzung der Wittib Unveränderten Gueths. Vermög des Vber der Wittiben In den Ehestand Zugebracht Nahrungen den 3. Maÿ A° 1671. also noch Im ledigen standt vnd etliche woch. vor der Hochzeit auffgericht. Inventarÿ
Ergäntzung der Erben unverändert Guth, Nach besag über weÿl. Fr. Johannæ Reiffin des verstorbenen H. Paul Schwanfelders sel. gewester erster haußfrauen sel. in A° 1670 auffgerichtet
Abzug In dießes Inventarium gehörig. Sa. haußraths 10, Sa. Silber Geschmeids 13, Sa. Guldenen Ring 3, Sa. Baarschafft 12, Sa. Ergäntzung 68, Summa summarum 107 lb
Der Erben Unveränderte Verlaßenschafft, Sa. haußraths 28, Sa. Werckzeugs Vnd Wahren Zum Schwerdtfeger handwerckh gehörig 9, Sa. Silber geschmeids 7 ß, Sa. Eÿgenthumb ane einer Behaußung vnd Gaden 166, Sa. Guths ergäntzung (22, abzuschreiben 125, In Vergleichung 103), Summa summarum 204 lb – Schulden 196 lb, Nach deren Abzug 8 lb
Theilbare Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 37, Sa. Werckzeugs Vndt Wahren Zum Schwerdtfeger handwerckh gehörig 13, Sa. Früchten 8, Sa. Silber geschirrs 1, Sa. Schuld 104, Summa summarum 165 lb – Schulden123 lb, Nach deren Abzug 41- Summa finalis 240 lb

La maison revient à son fils Melchior Schwanfelder qui demande en 1677 avec Geoffroi Reinschüßel l’assistance des Conseillers et des Vingt-et-Un pour recouvrer une dette à Tubingen

1677, Conseillers et XXI (1 R 160)
(p. 130) Montag d. 30. Aprilis – Gottfriedt Reinschüßel und Melchior Schwanfelder prod: unterth. supplicat. p. Hr. Gr. pro Intercessional: nacher Tübingen. Erkannt Willfahrt.
H. XV. Städel vnd H. Carol

Melchior Schwanfelder épouse en 1673 Anne Ursule Baldner, fille du préposé au bois
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 95 n° 7)
1673. Dnicis ÿsd [Dnicâ Rogaôrum & Exaudi d. 4 & 11 Maÿ] Hans Melchior Schwannenfelder, lediger Schwerdtfeger, hrnn Paul Schwanfelders auch Schwerdtfegers v. B. allh. ehel. Sohn. v. Jgfr. Anna Ursula, Hrn Leonhard Baldners, unserns Herrn Holtz Verwalters v. hagmeisters alhie ehel. T. – W (i 66)

Proclamation, cathédrale (luth. f° 164-v, n° VII)
1673. Dom: Rogationem. Zum 2. mahl Johann Melchior Schwanfelder der Schwerdtfeger Jn Paul Schwanfelders, Schwerdtfegers u. Burgers allhier ehel. Sohn. Jfr. Anna Ursula, Hn Leonhard Baldners Verwalters v. Z metzgers alhie ehel. T. Sonntags dn 15.t Maji St. Wilhelm

Melchior Schwanfelder et Anne Ursule Baldner qui vont quitter Strasbourg font dresser un inventaire de leurs biens (376 livres) après avoir vendu leur maison (Anne Ursule Baldner femme de Melchior Schwanfelder est citée en 1713 alors qu’elle habite Durlach. Leur fils Léonard Schwanfelder s’établit à Strasbourg en 1715).

1698 (14.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 7)
Inventarium über Johann Melchior Schwanfelders des Schwerdfegers und Frauen Annæ Ursulæ Baldnerin, beeder Eheleuthe und bißherig geweßener burgere alhier noch habende Nahrung, welche Auß Erkandnuß der obrigkeit weilen Sie beede Eheleuth das burgerrecht auffkünden und sich von hier hinweg begeben wollen, i,nventirt (…) auffgerichtet den 14. Augustj Anno 1698.
In einer allhie in der Statt Straßburg am Staden ohnfern del Vogelgesang gelegener behaußung ist befund. worden wie Volgt.
Abzug. Sa. haußraths 98, Sa. Werckzeugs Zum Schwerdtfeger handwerckh gehörig 23, Sa. Silbers 68, Sa. Guldenen ring 12, Sa.der bahrschafft 175, Summa summarum 376 lb

Legs que fait Anne Ursule Schwanfelder née Baldner à sa fille, son fils et sa bru. Le codicille de 1729 est remplcé par celui de 1732, lui-même annulé en 1733.
1729, Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 63)
Codicillus respectivé Disposition inter liberos Frauen Annæ Ursulæ Schwanfelderin gebohrner Baldnerin wittib u. burgerin alhier,
Montag den 19. Decembris Anno 1729
1. legirt (…) frauen Ursulæ Weberin gebohrner Schwanfelderin ihrer leiblichen Tochter, ferner Susannæ Schwanfelderin geb. Grünwaldin und Frau Anna Elisabeth Schwanfelderin gebohrne Schmidin ihrer beider Sohns frawen (…)
3. prælegirt Sie Leonhard Schwanfelder dem Schwerdtfeger auch ihrem Sohn (…)

1732. Codicillus respectivé Disposition inter liberos Frauen Annæ Ursulæ Schwanfelderin gebohrner Baldnerin wittib u. burgerin alhier,
2. H. Samuel Schwanfelder dem Silberarbeiter und burger alhier ihrem Sohn ihme vorgelühen (…)
3. prælegirt Sie Samuel Schwanfelder (…), 4. Susannæ Schwanfelderin geb. Grünwaldin derer Sohns Frauen (…)
den 13.ten Aprilisus Anno 1733 wieder legitimo modo cassirt und abgethen

Melchior Schwanfelder vend la maison au tisserand Jean Melchior Endling et à sa femme Anne Ursule Schüssler

1698 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 43-v
(prot. fol. 6 b) Erschienen Johann Melchior Schwanfelder, der Schwerdfeger
hatt in gegensein Hans Melchior Endling, deß Leinenwebers und Annæ Ursulæ gebohrner Schüßlerin deßen Ehelichen haußfrau (verkaufft)
hauß, hoffstatt, Gemeinschafft deß höffleins, mit allen deren Gebaüen, begriffen, Zugehördt. und Gerechtigkeit. allhier im Günzergäßlin, einseit neben Georg Büttnern dem Riemenschneider, anderseit neb. Ursula Friedin, hind. zum theil auff Gemeldt. Büttners gärttlin, theilß auff d. Kuppelhoff stoßend gelegen, darvon gehend jahrs auff Adolphi ein pfund 1 ß d dem Closter zu d. Reuerinnen, so seÿe dieselbe auch umb 75 lb Kauffschillings Rest dem mehren Hospital verhafftet, sonsten gegen männiglich freÿ ledig vnd eÿg. Ist demanch solchern Verkauff und Kauff zugang. und gescheh. über die angegebene beschwerd. welche die Käuffere in dijenig. qualität, alß sich solche in der beed. Stiffter documentis befind werd. übernommen, zugang. für vnd vmb 100 pfund
[in margine :] Erschien hierinn bemeldten Verkäufers Joh: Melchior Schwanfelders seel. nachgelaßene wittib Fr. Anna Ursula geb. Baldnerin so ohnbevögtigt, beÿständlich Joh: Daniel Röderer, Knöpffmachers, hatt in gegensein hannß Melchior Endling, Leinenwebers des Käuffers hier verschriebener behaußung (Quittung), Actum den 31. julÿ 1722

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du boulanger Jean Georges Hartmann

1698 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 44-v
hans Melchior Endling, der Leinenweber und Anna Ursula geb. Schüßlerin, welche ihrer anzeig nach keine ohnverändert, sondern gemein theilbar guth habe
in gegensein Hans Georg Hartmann, deß weißbecken – schuldig sein 25 pfund, zu Erkauffung hernach beschriebener behaußung
unterpfand, hauß, hoffstatt, perge auß immediate vorstehend Verschreibung & dem mehrern Hospital so dann umb 50 lb d von Kauffsch. rest Joh: Melchior Schwanfeldern dem Schwerdtfegern verhafftet

Jean Melchior Endling épouse en 1693 à Schiltigheim Anne Ursule Schüssler, fille d’un cordier manant, qui a eu un enfant naturel avec un forgeron
Mariage, Schiltigheim (luth. p. 138)
Heut dato Mittwochs d. 19. Aug. 1693. hab ich (…) Hannß Melchior Endling den ledigen leinenweber v. burger Zu Straßburg weiland Hans Melchior Endlings auch burgers v. Webers daselbst hinderlaßenen ehelichen Sohn, Barbar Annam Ursulam Hans Diebold Schüßlers Seilers v Schirmers Zu Straßburg (so vormals von einem Schmidt geschwächt worden) hinderlaßene eheliche dochter nach geschehener 2 maliger außruffung ehelichen copulirt v. eingesegnet [unterzeichnet] hanß Meelcher Entling, Anna Vrsula Schüßlein hochzeiterin dero hochzeiter , (i 68)

Anne Ursule Schüssler acquiert le droit de bourgeoisie à titre gratuit un mois avant son mariage
1693, 3° Livre de bourgeoisie p. 1115
Anna Ursula Schüßlerin Von hier, Weÿl. Hanns Diebold schüßlers des seÿlers und schirms Verwandten allhier hinterl: Ehl. tochter, empfangt das burgerrecht gratis und Wird Zu E.E. Zunfft der tucher dienen. J: d 20. Dito [Julÿ] 1693.

Le conseil des Tisserands autorise Melchior Endling à faire un tissu en laine selon le modèle soumis par une de ses clientes bien que les tissus entièrement en laine soient réservés aux tisserands en laine. Ces derniers estiment que le travail est trop long pour être profitable. Melchior Edling devra cependant présenter son travail aux contrôleurs.
1711, série V 125-2 (Tisserands)
Extractus Auß E. E. Zunfft der Thucher Gerichts: Protocollo. Dienstags den 18.ten Augusti 1711 ward in præsentia /:S.T.:/ Herrn XIII.er Dietrrichs, unßers Gebietenden Oberherrns gericht gehalten und dabeÿ neben mehrern Verhandelt, wie folgt
Melchior Endling der Leinenweber und Burger allhier, erschienen Zeigte ein Muster von gantz wullenen gebildtem Zeüch vor mit Bericht, daß eine seiner Kundten weiber ein Stuck dergleichen Arbeith von jhm gemacht Zuwerden verlange, ob er sich deßen unterstehen dörffe ? Weilen die Wullenweber den Leinenwebern einen gantz wullenen Zettel Zu führen, in consideration es wider jhre Articul seÿe nicht verstatten wollen. Herauff ist nach sein Endlings genommenen abtritt, solch von jhm vorgelegtes Muster wohl besichtiget, mithin die vom Wullenweber handtwerck inn Gericht mitsitzene befragt worden, ob sie dergleichen Zeüch dießem Muster nach, berichteter deßen Kundtin machen wolten, oder Könten ? Worüber dieselbe Zur Antwort gegeben, daß die dergleichen arbeit wohl machen könten, in betrachtung aber dabeÿ nichts Zu verdienen, so seÿe auch nicht werth daß sie die Zeit damit versäumbten, derohalben wurde Erkandt, daß sie die Wullenweber von solchem Muster innert acht Tagen eine Prob darthun oder aber jhme Endling, solch bereits angefrimbtes Stuck damit die Kundtin deßen habhafft werden, und der Weber auch ein stücklein Brodt dabeÿ Zuverdienen haben möchte, Zuverfertigen erlaubt, jedoch aber Keine Consequenz oder berechtigung deßen dadurch verstanden, sondern wann man fernerhin mehrere solche Arbeith von jhme Zumachen begehrte, er Allezeit Zuvor die Meisterschafft Wullenweber Handwercks darunder begrüßen, ob einer oder der andere dießer Arbeith sich Zu undernehmen verlange oder nicht ? /:andere Wullene arbeith auff den schlag den die Wullenweber sonsten zuführen pflegen, er Endtling Zu machen nicht Zu understehen sich von selbsten obligirt:/ und auch was er solcher gestalt mache, ordentlich Zur Schau Zubringen schuldig seÿn solle.
Extrahirt den 2.ten Augusti 1711. [unterzeichnet] Heinrich Schwartz Sen. E. E. Zunfft der Tucher Zunfft Schreiber

Jean Melchior Endling et Anne Ursule Schüssler hypothèquent la maison au profit du précepteur Jean Adolphe Rumetsch

1714 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 153
Joh: Melchior Entling leinenweber und Anna Ursula geb. Schisslerin beÿständlich Joh: Jacob Schissler seÿlers und Joh: Carl Schettler paß:
in gegensein Joh: Adolph Rumetsch præceptoris privat:
unterpfand, ihr hauß cum appert: im Güntzergässel, einseit neben Balth: Hatt anderseit neben H. Richshoffer, darvon gibt mann jährlich 1 lb 1 ß dem Closter zu denen Reuerin

Jean Melchior Endling et Anne Ursule Schüssler vendent la maison au boutonnier Jean Nicolas Weber et à sa femme Anne Marguerite Fischer moyennant 400 livres. Une expédition sur parchemin figure dans une collection privée d’actes ayant trait au Kuppelhoff.

1722 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 404-v
(400) hannß Melchior Endling der Leinenweber und Anna Ursula geb. Schißlerin
in gegensein Johann Nicolauß webers Knopffmachers und Anna Margaretha geb. Fischerin
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Schiffleuths: staden im Günthers: gäßlein, einseit neben weÿl. Balthasar Hatten hoßenstrickers wittib anderseit neben dem H. Rathh. Richshoffer zugehörigenen Kuppelhoff, hinten auff ged. Hatten gartten, davon gibt mann jährlich auff Adolphi dem Closter zu denen Reuerinnen allhier 1 lb 1 ß – mit keinen dienstbarkeiten beladen außer daß vorgedachten H. Richshoffer den durchgang von seinem hauß durch das höfflein der jetzt verkaufften behausung jura servitutis gebühret – um 175 pfund (verhafftet, geschehen um) 225 pfund

Fils d’un boutonnier qui est alors maître d’école à Romanswiller, Jean Nicolas Weber épouse en 1702 Elisabeth Charlotte Jæger, fille du greffier bailliager et maître des forêts à Dabo : contrat de mariage passé à Romanswiller, mariage à Strasbourg
Copia der Eheberedung – auff dato den 15. Monaths Tag Junÿ Anno nach der Gnadenreichen Geburth Unßers einigen Erlößers und Seeligmachers 1702 (…) zwischen dem Ehrsamen Niclaus Weber, annoch ledigen Standes und Knöpffmachers gebürtig auß der Statt Straßburg, mit beÿstand des auch Wohl Ehrsahmen und bescheidenen Johann Niclauß Webers, dermahlen Schuelmeisters Zu Rommelsweÿler als seines Vatters, Hannß Philipps Scherers und Martin Frölich von gedachtem Rommelsweÿler, ahne Einem So dann der Tugendsahmen Jungfr. Elisabeth Charlott Jägerin, weÿl. des Ehrengeachten Herrn Johann Ulrich Jägers, seel. geweßten Ambtschreibers und Forst Verwalters zu dagspurg und Sibillæ Sophiæ seiner Hinterlaßenen Haußfrauwen Eheliche Tochter, mit beÿstand Friederich Baltzer, Johann Jacob Frölich allen Von obgedachtem Rommelsweÿler, und mein nach gesetztem Joseph Gugen, der Zeit Schaffners Zu St. Johannn alß verordneter Vormunder (…) Actum Rommelsweÿler den Tag, Monath undt Jahr wie oben gemeldt

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 97 n° 14)
1702. Mittwoch d. 30.t Aug. seind nach gemeiner außruffung ehelich eingesegnet Worden, Johann Niclas Weber der ledige Knöpffmacher Und burger, Hn Joh: Niclas Webers deß burgers Und Knöpffmachers, der Zeit schulmeisters Zu Rommels Weÿler, und Maria Magdalena Casparin seiner Ehefr. Ehl. Sohn, Und Jgfr. Charlotta Elisabetha Weÿland Hn Joh: Ulrich Jägers gewesenen Rent meisters Zu Dachsburg nachgel. Ehl. Tochter, die Mutter noch lebend heißt Sibylla Sophia Loberin [unterzeichnet] Johan Nicklauß Weber als hochzeiter, scharlot Elisbet Jegerin Als hoch Zeittrin (i 101)

Elisabeth Charlotte Jæger devient bourgeoise un mois après son mariage
1702, 4° Livre de bourgeoisie p. 739
Charlotta Elisabetha, Von Dachspurg Leining: Herrschafft weÿl. Joh: Ulrich Jäger gew. Rentmeister daselbst hinterl. sohn [sic] empfangt das burgerreht von ihrem Mann Joh: Niclauß Weber Knöpffmacher allhier p. 2. gold fl. und 16 ß beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, Wird Zum Spigel dienen. Promis. d. 2. Dito [8.bris] 1702.

Jean Nicolas Weber et Elisabeth Charlotte Jæger font leur testament en 1703
1703 (19. 7.br), Not. Goldtbach (6 E 41, 231) n° 1
Codicill – Persönlich erschienen der Ehrenhafft und Achtbare HerrJohann Niclaus Webern der Knöpffmachern und beneben Ihme die Ehren und tugendsahme Fraw Charlotta Elisabetha gebohrne Jägerin, beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg, so Viel den Mann gesunden, gehend: vnd stehenden, Sie die Fraw aber hochschwangen Leibes, jedoch beede von den Gnade des grundgüthigem Gottes guter Richtiger Sinnen, venunfft verstands vnd gesprächs (…)
Geschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in einer ane der Kalbsgaß Ligenden, von Fr Margaretha Goldbachin Wittib mein des Notary leiblichen Mutter, Eigenthümlichen bewohnten behaußung, deren Vorden Stuben mit den Fenstern auf die gaß außsehend (…) auf Mittwoch den 19. Septembris Abends Zwischen Fünff und Sechs Vhren Anno 1703
[unterzeichnet] Johan Niclauß Weber, scharloth Elizabeth Weberin

Elisabeth Charlotte Jæger meurt en 1721 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans une maison de location près de l’auberge au Corbeau. La masse propre au veuf s’élève à 9 livres, celle des héritiers à 549 livres. L’actif de la communauté s’élève à 531 livres, le passif à 714 livres.
1721 (15.2.), Not. Marbach (Jean, 34 Not 2) n° 45
Inventarium über Weÿl. der Ehr: vnd tugendsahmen Frauen Elisabetha Charlotta gebohrne Jägerin, des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Niclaus Webers des Knöpffmachers vnd burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehelichen Hauß Frauen nunmehro Seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1721. – nach Ihrem den 29. des Monats Novembris hiengelegten 1720. Jahrs aus dießem Jammerthal genommenen Tödlichen hintritt Hinder Ihro Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, des auch Ehrenhafften Herrn Johann Philipp von de Mühl des Schneiders Vnd burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Friederich des Knöpffmachers Gesellen so gegen 18 Jahr, So dann Johannes gegen 9 Jahr alt, der abgeleibten Frauen mit dem hinterlaßenen Wittiber ehelich erziehlt (…) Actum Straßburg Sambstags den 15. des Monaths Februarÿ Anno 1721.

In einer in der Statt Straßburg ahne dem Staaden beÿm Raaben gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung als Volgt befunden
Holtz und Schrein Werck. In der Cammer A, In der Wohn Stub
Ergäntzung des Wittibers ohnverändert ermanglenden Guthß, Vermög Inventarÿ über der Geweßter Eheleuth in Ehestand gebrachter Nahrungen durch mich Johann Marbachen Not. Publ. (…) in Anno 1716. auffgerichtet
Copia der Eheberedung – auff dato den 15. Monaths Tag Junÿ Anno nach der Gnadenreichen Geburth Unßers einigen Erlößers und Seeligmachers 1702 (…) Actum Rommelsweÿler den Tag, Monath undt Jahr wie oben gemeldt
Copia der Seelig Verstorbenen Frawen auffgerichteten Codicilli. 1720. (…) Mittwochs den 23. deß Monaths Octobris (…) Persönlich erschienen die Ehr: und tugendsame Fraw Elisabetha Charlotta gebohrne Jägerin des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Niclauß Webers, deß Knöpffmachers, Seidenhändlers und burgers allhier geliebte Eheliche Haußfrau, Kranck und schwachen Vff deinem Beth liegenden Leibs – Johann Marbach
Norma hujus inventarÿ. Des Wittibers ohnverändert Guth, Sa. haußraths 1, Sa. Ergäntzung 39, Summa summarum 40 lb – Schulden 50 lb, Übertrifft also Solche Passiv Schulden des Wittibers gantzes Vermögen dem Stalltax nach umb 9 lb
Hierauff Folget der Kinder Und Erben ohnverändert Mütterlich Guth, Sa. haußraths 36, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ring 2, Sa. Activ Schulden 50, Sa. Ergäntzung 457, Summa summarum 549 lb
Endlichen Wird auch das gemein verändert und theÿlbahr Guth beschrieben, Sa. haußraths 31, Sa. Silbers 4, Sa. goldener Ring 1, Sa. Wahren vnd Werckzeug Zum Knöpffmacher handwerck gehörig 98, Sa. Schulden 396, Summa summarum 531 lb – Schulden 714 lb, Übertreffen Solchem nach die Theilbahre Passiva die Activ Nahrung vmb 182. lb

Jean Nicolas Weber se remarie avec Anne Marguerite Fischer, veuve du pasteur de Korck Philippe Emmerich. D’après le répertoire de Bopp, Philippe Emmerich originaire de Kichheim-Bolanden a épousé en 1704 Anne Marguerite Fischer, fille de brossier : contrat de mariage, célébration
1721 (6.5.), Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 6) n° 118
Eheberedung Zwischen dem Ehrenachtbahren Herrn Johann Niclaus Webern Knöpffmachern vndt burgern allhier Zu Straßburg als bräutigamb beÿständlich Johann Jacob Webers auch Knöpffmachers Seines bruders Vndt herrn Johann Philipp Von der Mühl Schneiders als deß Bräutigams Kinder Ehe Vogten ane einem
So dann der Viel Ehren vnd tugendbegabten Frawen Anna Margaretha gebohrner gebohrner Fischerin, Weÿl. ST Herrn Philipp Emmerichs geweßenen treweifferigen Pfarr herrn Zu Korg hanau hochgräfflicher Herrschafft, nach todt hinderlaßenen Wittib als Fr. Hochzeiterin beÿständlich Herrn Johann Martin Rügers Schuhmachers vnd E. E. Kleinen Raths allhier alter beÿsitzers Ihres geschwornen Vogts vndt herrn Friderich Benners Bedienten Eines hoch löbl. Collegÿ Sanitatis allhier als dero Stieff Vatters andern theils
So beschehen on der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 6.ten Maÿ Anno 1721. [unterzeichnet] Johan niclauß Weber als hohzeitter, Anna Margtha Emmerichin als hoch Zeitterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 222, n° 9)
1721. Mitwochs d. 4. Junÿ seind nach geschehener außrufung Dominica Exaudi & Pentec. 1721 in der Kirch zu S. Wilhelm ehelich eingesegnet worden Niclaus Weber, der Knöpffmacher vnd burger weiland Charlottæ Elisabethæ Jägerin ehemann, Fr. Anna Margaretha Weiland H. Johann Philipp Emmerichs wolverdienten Pfarrers zu Korck Hochgräfl. Hanauischer Herrsch. nachgelaßene wittib [unterzeichnet] Johan Niclauß Weber als hochzeitter, Anna Margretha Emmerichin Als hoch Zeitterin (i 229)

Anne Marguerite Fischer fait dresser l’inventaire de ses apports (545 livres) rue des Juifs dans la maison de la femme du pasteur Silberrath
1721 (18.6.), Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 5) n° 148
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab undt Nahrung, so die tugendsahme Fr. Anna Margaretha gebohrne Fischerin Zu Herrn Johann Niclaus Webern Knöpffmachern undt burgern allhier Ihrem Ehemann in den Ehestand Zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor ohnverändert Vorbehalten haben (…) So beschehen in der Königl. Statt Straßburg in fernerem geg.sein obged. H. Joh: Niclauß Webers deß Ehemanns vnd H. Balthasar Zieglers Krempen des Ehefr. Kinder Vogten den 18.ten Junÿ Anno 1721.
In einer allhier zu Straßburg ahne der Judengaß gelegenen Fr. Pfarrh. Silberradtin Eÿgenthümlich zuständigen behaußung sich volgender maßen befund.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 197, Sa. Bibliotheca 30, Sa. Silbers 14, Sa. Goldene Ring 12, Sa. baarschafft 40, Sa. pfenningzinß hauptguth 250, Summa summarum 545 lb

Jean Michel Weber fait dresser l’inventaire de ses apports. L’actif s’élève à 899 livres, le passif à 508 livres.
1721 (16.7.br), Not. Lang (Jean Henri, 28 Not 8) n° 211
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so der Ehr: und Vorgeachte H. Johann Niclaus Weber der Knöpffmacher undt burger alhier, für unverändert in die Ehe gebracht, welche Nahrung, der ursach halben, damit mann sich künfftiger Zeit der Ergäntzung halben darnach Zu reguliren Haben möchte, Vorgenommen, ersucht und Inventirt (…) Actum Straßburg in præsentia H. Conrad Rüegers Schuhmachers, auff der Ehefrawen Seithen vnd H. Johann Philipp Vondermühl Schneiders des Eheherrn Kinder Vogten Dienstags d. 16. Septembris 1721.
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staden undt in dieße Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie Volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 141, Sa. Wahren vnd Werckzeug Zum Knöpffmacher handwerck gehörig 217, Sa. Leeren Vaß 7, Sa. Silber geschmeids 19, Sa. Goldener Ring 7, Sa. baarschafft 18, Sa. Schulden 487, Summa summarum 899 lb – Schulden auß deß Eheherrn unveränderter Nahrung zubezahlendt 508, Nach solchem abzug 391 lb, Darzu gelegt die helffte ane der Haussteuren thut 25, Des Eheherrn gantze unveränderte Nahrung 417 lb

Anne Marguerite Fischer meurt en 1732 en délaissant un fils de son premier mariage et un autre du deuxième. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre au veuf s’élève à 136 livres, celle des héritiers à 352 livres. L’actif de la communauté s’élève à 581 livres, le passif à 1 045 livres

1732 (29. 8.bris), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 19) n° 764 (723)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung Und Güethere, so weÿl. die Ehren und tugendsahme Frau Anna Margaretha Weberin gebohrner Fischerin des Ehren und Vorachtbahren herrn Johann Niclaus Webers, Knöpffmachers und Seidenhändlers auch burgers allhier geweßene eheliche haußfrau nunmehr seelige, nach ihrem Freÿtags den 26.sten augusti des zu end lauffenden 1732.sten jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßburg Mittwochß d. 29.ten 8.bris A° 1732.
Die abgeleibte seelige hat ab intestato Zu Ihren rechtsmäßigen Erben velaßen wie volgt. 1.mo Herrn Johann Reinbold Emmerich S. S. Theol. Studiosum welcher die abgeleibte seel. in erster Ehe mit auch weÿl. dem Ehrwürdig und wohlgelehrten Herrn Johann Philipp Emmerich, geweßenen wohlmeritirten Pfarrhern Zu Korck hochgräfflicher hanauischer Jurisdiction nun seel. ehelich erziehlt, so allhier ohnverburgert, beÿständlichen h. Caspar Zieglers fastenspeishändlers und burgers allhier seines noch ohnentledigten Curatoris, und ist der ordnung gemäß hiebeÿ ferner erschienen der Wohl Ehrenveste fürsichtig und wohlweiße herr Johann Friedrich Ferber Vornehme handelßmann und E. E. Kleinen Raths allhier Wohlansehnlicher beÿsitzer, Welcher Zufolg hiebeÿ producirten mandati Vom 27. 8.bris A° 1732. Von seithen Ehren Erwehnten Kleinen Raths hierzu insonderheit abgeordnet, In dem ersten Zweÿten haubt theil So dann
2.do Johann Michael Weber der Verstorbenen seel. mit eingangs gemeltem herrn Johann Niclaus Weber Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlter Söhnlein deßen geschworner Vogt ist H Johann Peter Sponemer beÿ hießiger löbl. Cantzleÿ bedienter und burger allhier, Welcher dem geschäfft nahmens seines Curandi beÿgewohnet In den Letzten Zweÿten Haupttheil. Also alle beede der abgeleibten seel. in zween Ehe ehelich erziehlter herr Sohn und Söhnlein in Zweÿ gleichen portionen und haupttheÿler ab intestato Verlaßener rechtsmäßige Erben.

In einer alhier Zu Straßburg ane em sogenanten günthergäßel ane dem Staadten beÿm Vogelgesang gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eÿgenthümblich gehörigen behaußung, befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Bühn, In der Cammer A, In der Gesellen Cammer, In der obern Stub, In der Stub Cammer, In der Wohn Stub, In dero Stub Cammer, In der Kuchen, Im Keller, In der Soldaten Cammer, Im laaden
Eÿgenthumb ane einer Behaußung und einem Gädlein. (T.) Erstl. eine Behaußung, höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeithen, allhier am Schiffleuth Staaden im Günthergäßlein, j.seith H. Philipp Richßhoffer dem handelßmann Zugehörigen Kuppelhoff, 2.seiths neben H. Büchel dem Specereÿhändler und hinten auf sein H. Büchels gärthlein stoßend gelegen, so über die hernach inventirte Capitalien gegen männiglichen freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) vermög der Zum Concept gelüfferten schrifftl. Abschatzung vom 14. 8.bris 1732. angeschlagen per 350. lb. Darüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stuben auffgerichtet dedato 7. Julÿ A° 1722. mit Lit. A. bemerckt. Dabeÿ ferner Zween unterschiedene Ane nechst gefertigtem orth auffgerichtete pergamente Kauffbrieff einer sub dato 17. 7.bris 1661. mit altem N° 1 de andere aber d. 19.ten Januarÿ 1698.
(T.) Item fünff sechste theil für ohnvertheilt Von und ane einem gädlein am untern fischmarckt am Spahnbett (…)
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnveränderten guts, Inhalt der über der Verstorbenen seel. in die Ehe gebracht ohnveränderte Nahrung in A° 1721. durch nunmehr auch weÿl. H. Notarium Johann Friderich Ölingern seel. auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. des Wittibers ohnverändert guth. Sa. haußraths 47, Sa. Werckzeugs zur Knöpffmacher Profession gehörig 2, Sa. Vaß 4, Sa. Silbers 8, Sa. goldener Ring 5, Erg. Rest 358, Summa summarum 428 lb – Schulden 291 lb, Nach solchem abzug 136 lb
Der Erben ohnverändert guth, Sa. haußraths 112, Sa. Bibliothec 20, Sa. Silbers 7, Sa. goldener Ring 8, Erg. Rest 279, Summa summarum 428 lb – Schulden 45, Nach solchem abzug 352 lb
Das theilbahre guth, Sa. haußraths 78, Sa. Werckzeugs zur Knöpffmacher Profession gehörig 3, Sa.Gewerbs waaren 102, Sa. Wein vnd Vaßes 14, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthum ane einer behaußung und Gaden 350, Sa. Schulden 41, Summa summarum 581 llb – Schulden 1045 lb, In Vergleichung Theilbar passiv onus 464 lb
Stall Summ 286 lb
Wÿdemb, Welchen der hinterbliebene Wittiber Lebtägig Zugenießen berechtiget. Inhalt des über Weÿland frauen Elisabethæ Charlottæ gebohrner Jägerin des dißortigen Wittibers gewesenen erstern eheliche haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft durch herrn Notarium Johann Marbach A° 1721. auffgerichteten Inventarÿ
Wÿdemb, Welchen die abgeleibte seel. ad dies vitæ genoßen. Crafft des über Weÿland des Ehrwürdig und Wohlgelehrten Herrn Johann Philipp Emmerich (…) durch N Not. Jacob Christoph Pantrion auffgerichteten Inventarÿ
Wÿdembs Verfangenschaft Welche Frau Catharina Fischerin und dermahlige Bennerin gebohrne Katzensteinin von Ihrem 1.stern Ehemann dem nunmehr Weÿl. Meister Hanß Michel Fischer geweßenen buchbinder und bestellten bittel beÿ E. E. Zunfft der Weinsticher und burgern allhier seel. Lebtägig genießet
Wÿdembs Verfangenschaft Welche Frau Catharina Bennerin gebohrne Katzensteinin Weÿland herrn Friedrich Benners geweßenen Bedientnen beÿ dem hochlöblichen Collegio Sanitatis und burger allhier hinterlaßenen Wittib lebtägig Zu genießen hat
Abschatzung d. 14. 8.bris aô 1732. Auff begehren des Ehren Vesten und Vorachtbahren H Niclaus Weber Knöpffmacher ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg am schiffleuth staden in dem günder gäßel gelegen ein seith neben H. Philipps Reißhoffer handelsmann anderseits Neben H. Buchel specereÿ händler und hinten auf ein gärtel stoßend, welche behausung Stuben, Cammer, Soldaten Kammer, hauß Ehren mit hert und Waßerstein und gebälckter Keller sambt aller gerechtigkeit Keit wie solches dero der Statt Straßburg geschwornen Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß Nach angeschlagen wirdt vor und um Sieben Hundert gulden
Der 2.te begrif ist auch allhier in der Statt Straßburg am Spanbeth gelegen (…)
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Jean Nicolas Weber se remarie en 1733 avec Catherine Barbe Faust, fille d’un marchand de vin de Strasbourg : contrat de mariage, célébration
1733 (2.2.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 75) n° 698
Eheberedung – zwischen dem Ehren Vnd Vorachtbahren H. Johann Niclaus Webern Knöpffmacher vnd Seidenhändlern auch Wittibern Vnd burgern allhier Zu Straßburg als dem bräutigamb ane Einem
Und dann der Ehren vnd tugendsahmen Jgfr. Catharinæ Barbaræ Faustin weÿl. H Joh: Geörg Fausten geweßenen weinhändler und burgers allhier seel. nachgelaßener Ehelichen dochter als der Hochzeiterin am andern theil
Actum in der Königlichen Statt Straßburg Montag d. 2. Februarÿ Anno 1733. [unterzeichnet] Johan Niclauß Weber als hochzeitter, Catharina Barbara faußin als hoch Zeitterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 39-v, n° 6)
Aô 1733. den 4. Martÿ seind nach geschehener Zweÿmahliger außruffung nemlich Dominica Invocavit et Reminiscere in der Kirchen Zu S. Wilhelm ehl. Copulirt und eingesegnet worden H. Johann Niclaus Weber der Knöpffmacher burger und Wittwer allhier und Jungfr. Catharina Barbara, Weÿl. H. Georg Fausten geweßenen Handelß Manns und burgers allhier und Fr. Barbaræ Ursinußin nachgelaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Johan Niclauß Weber als Hoh Zeitter, Catarina barbara faustin als hoch Zeitirr (i 42)

Native de Worms, Catherine Barbe Faust devient bourgeoise deux mois après son mariage
1733, 4° Livre de bourgeoisie p. 997
Cath. Barb. Faustin Von Wormbs geb. erhalt d. b. Von Johann Niclaus Weber Knöpffmacher allhier Gratis, will beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Promis. 4. Maÿ 1733.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison ruellle Günther. Ceux du mari s’élèvent à 210 livres, ceux de la femme à 111 livres.

1733 (6.5.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 22) n° 817 (774)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung vnd Güthere, so der Ehren und wohl vorachtbahre Hr Johann Niclaus Weber Knöpffmacher vndt Seidenhändler und die Ehren und tugendsahme frau Catharina Barbara Weberin geohrene Faustin beede Eheleuthe vndt burgere allhier Zu Straßburg einander in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand zugebracht, vnd sich deren Jeedes Vermög Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung Vor unverändert Vorbehalten hat (…) Actum in præsentia H Johann Peter Sponemer Cantzleÿ bedienten allhier des Ehemanns Kindt Zweÿter Ehe geschwornenn Vogten, Straßburg Mittwochß den 6. Maÿ Anno 1733.

In einer alhier Zue Straßburg ane dem Günthergäßel am Staaden beÿm Raaben gelegenen Und dem Ehemann Eÿgenthümblich Zuständigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Eÿgenthumb ahne einer Behaußung vnd Gädlein. (M.) Erstl. eine Behaußung, höflein vnd hoffestatt mit allen derselben gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeithen allhier ane dem Schiffleutt staaden im Günthergäßlein einseith weÿl. H. Philipp Richßhoffer des handelßmanns wittib und Erben Zugehörigen Kuppelhoff, and.s. neben H. Büchel dem Specereÿ händler, vnd hinten auf sein H. Büchels gärttlein stoßend gelegen, so über die hernach inventirte Capitalia freÿ leedig vndt Eigen, auch hiehero ohnpræjudicirlichen æstimirt pro 350. lb. Darüber sagt ein teutscher Pergamentener Kaufbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract stub aufgerichtet de dato 7. Julÿ 1722. mit Lit. A. bemerckt. noch 2. ältere dgl.Z gefertigt. Kaufbrieff de 1661. et 1698.
Solche behausung benebst dem hernach beschriebenen gädlein hat der Ehemann Zwahr Instehender seiner andern Ehe mit Fr. Anna Margaretha Weberin gebohrner Fischerin erkaufft, dahero auch dieselbe benebst dem angeregten gädlein, sich In dero Verlaßenschaffts Inventario de anno 1732. Vor theilbahr eingetragen befund. i. allein es haben dero beede hinterlaßenen Kinder und Erben Hh. Vögte und respê beÿständt Ihme dem Ehemann und dermahligen Miterben Ihrem respê Vatter Und Stiefvatter, weilen Craft deß uber Jhr fr. Weberin Verlaßenschafft de dato 28. Jan. 1733. gezogenen Calculi obwohlen mann die quart behausung ratione legitimæ pro 400 lb Und das gädlein zu 5/6. theil vmb 116 lb 13 ß 4 d In computum gebracht dannoch ein theilbahr passiv onus von 164. lb sich hervorgethan die theilbahre Verlaßenschafft tam active quam passive vberlaßen, alßo gehört auch die vorbeschriebene behaußung Vnd der hernach stehende Gädlein Ihme dem Ehemann vor Unverändert zugeschrieben
(M.) It. fünff sechste theil Vor ohnverteilt Von und ane einem gädlein am untern fischmarckt am Spahnbett (…)
(f° 15) Wÿdembs Verfangenschaft Welche Fr. Catharina Fischerin und dermahlige Bennerin gebohrne Katzensteinin von Ihrem Erstern Ehemann dem nunmehr Weÿl. Mstr Johann Michael Fischer geweßenen buchbinder vnd bestellten bitteln E. E. Zunfft Zur Weinsticher und burgern allhier zu Straßburg seel. lebtägig genießet, Zufolg (…) durch n° weÿl. H. Notm. Joh: Heinrich Langen in Anno 1698. auffgerichteten Inventarÿ
Wÿdembs Verfangenschaft Welche Vorhergemelt Frau Catharina Bennerin gebohrne Katzensteinin, Von Ihrem letzten Ehewürth dem auch schon gedachten H. Friedrich Benners geweßenen Bedientnen beÿ dem hochlöbl. Collegio Sanitatis vnd burger allhier ad dies vitæ Zu genießen hat
(f° 16-v) Wÿdemb, Welchen H. Joh: Niclaus Weber der Ehemann von weÿl. Fr. Annæ Margarethæ Weberin geb. Fischerin seiner 2.t Ehefrauen seel Lebtägig Zugenießen hat, Crafft eines de dato 28. Jan. 1733 Vber Ihr Fr. Weberin seel. durch mich mehrgemelten Notm. (auffgerichtet)
(f° 18) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in den Ehestand gabrachtes Vermögen. Sa. haußraths 193, Sa. Wein vnd Faß 28, Sa. Gewerbs waaren zur Knöpffmacher Profession und Seidenhandel gehörig 221, Sa. Werckzeugs zur Knöpffmacher Profession gehörig 18, Sa. Silbers 23, Sa. goldener Ring 17, Sa. baarschafft o, Sa. Eigenthum ane einer behaußung und Gaden 437, Sa. Schulden 193, Summa summarum 1133 lb – Schulden 936 lb, Nach solchem abzug 197 lb – Wann hierzu gerechnet wird die ane denen Haussteuren gehörige helfte, welche antrifft 13 lb, Des Ehemanns Vermögen 210 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 19 ß, Sa. Silbers 8, Sa. goldener Ring 14, Sa. der Baarschafft 75, Summa summarum 98 lb – Darzu gelegt ie helffte ane denen haussteuren 13, Der Ehefrauen Nahrung 111 lb

L’inventaire après décès de Jean Nicolas Weber est dressé par le notaire Jean Jacques Œlinger. La minute n’en est pas conservée mais les préposés de la Taille en rendent compte parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 1 300 florins. Résidant à Ribeauville et à Westhoffen, les héritiers des biens dont le défunt avait la jouissance viagère sont exemptés du droit de détraction. Catherine Barbe Faust se remarie en 1747 avec le tonnelier Jean Georges Strohl.

1744 (1.4.), Livres de la Taille (VII 1179) f° 256
Spiegel F. N° 9065 – Weÿl. Johann Niclaus Weber Knopffmacher und burger alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Ölinger.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 167., 481 lb 3 ß 8 d
darzu gelegt Johann Michael des Jüngsten Sohns nicht ausgeworffene Legitima, 93- 16- 9
Und dann dem auf der Stieff Mutter hauß stehenden Capital der 100, Summa 675 lb 6 d, die machen 1300 fl. Verstallte allein 1000 fl., Zu wenig 300 fl.
Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 18 ß, 5 lb 8 ß
Und Vier Jahr in simplo à 9 ß, 1 lb 16 ß
Ext. Stall geltt 1744, 2 lb 17 ß
Gebott, 2 ß 6 d
Abhandlung, 17 ß 6 d – Summa 11 lb 1 ß
Wÿdembs Erben Von Rappoltzweÿer und Westhoffen seind Abzugsfreÿ
dt. 23. Maÿ 1744.

Les héritiers, soit les enfants du fils aîné Jean Frédéric Weber à Ribeauvillé, Jean Weber et la veuve héritière de sa fille, vendent leurs parts de maison à Jean Michel Weber, issu du deuxième mariage avec Anne Marguerite Fischer

1745 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 140-v
H. Johann Jacob Krieger E.E. großen Raths alter beÿsitzer als mandatarius Johannes Schoni des gastgebers zu Rappolstsweiler als vogts weÿl. Johann Friedrich Weber des knopffmachers hinterlassenen dreÿ kinder Susannæ Margarethæ, Charlottæ Elisabethæ und Carl Samuel der Weber, mehr Johannes Weber der knopffmacher und Catharina Barbara geb. Faustin weÿl. Johann Nicolaus Weber des knopffmachers wittib als erbin ihres mit ermelten ihrem ehemann erzielten und nach demselben verstorbenen einigen töchterleins Catharinæ Barbaræ vorbenamsten persohnen als erben und erbens erben erstegemelten Johann Nicolaus Weber
in gegensein Johann Michael Weber des ledigen burgers und Knopffmachers als mit erben obiger Verlaßenschafft mit beÿstand seines vogts Johann David Weber ebenmäßigen Knopffmachers – versteigerung
dreÿ vierte theil vor unvertheilt ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten am Schiffleuthstaden in dem sogenannten Günthergäßlein, einseit neben denen Richßhofferischen erben, anderseit neben Johann Philipp Kieffer des krempen wittib, hinten auff derselben gärtlein – als ein ererbtes guth, der übrige vierdte theil aber dem käuffer vorhin eigenthümlich zuständig – um 348 pfund
94 Z 81 (Pièces produites à la Chambre des Contrats)
Auß Erkanndtnuß E. E. Großen Rhats der Statt Straßburg Vom 2. Januarÿ 1745. Ist die weÿl. Joh: Niclaus Webers geweßenen Knöpffmachers hinterlaßene Erben Zuständige, allhier am schiffleuth staaden in dem so genandten günther gäßlein gelegene behaußung sambt allen Ihren Zugehördten Michael Weber dem burger und Knöpffmacher beÿständlich seines geschwornen Vogts Johann David Weber auch Knöpffmachers als meistbietenden umb 930. fl. mit übernahmb aller unkosten obrigkeitlich adjudicirt, anbeÿ Verordnet worden, daß der Kauff und Verkauff in acht tagen in de Contract Stub solle Verschrieben werden. – Kien, Rathschrtb.
Decretum alienandi ertheilt 28.t Novembris 1744.

Le boutonnier Michel Weber épouse en 1747 Marguerite Barbe Frey, fille unique du charretier Jean Frey  : contrat de mariage, célébration

1747 (23.6.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 231
Eheberedung – persönlich erschienen Hr Michael Weber lediger Knöpffmacher, weÿland H. Niclaus Webern gewesenen ebenmäßigen Knöpffmachers und burgers allhier Zu Straßburg und auch weÿl. Fraun Margaretha gebohrner Fischerin ehelich erzeugter Sohn mit assistentz Hn Johann David Weber, auch Knöpffmachers seines geschwornen Vogts und Hn Johann Friderich Hardschmidt des handelsmanns beeder burgere allhier als hochzeiter ane einem,
So dann Jungfrau Margaretha Barbara Freÿin, Johannes Freÿ des Sandführers und burgers alhier mit Fauen Anna Barbara gebohrner Bögnerin ehelich erzielte tochter beÿständlich solch ihres Vatters und H. Joh: Andreas Schwäbel des barchethändler und burgers allhier als Hochzeiterin ane dem andern theil
Straßburg auf Freÿtag den 23.te Junÿ Anno 1747. [unterzeichnet] Johan Michael weber als hochzeiter, Margaretha Barbara Freÿin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 87, n° 14)
1747. Mittw. den 26. Julÿ sind nach zweÿmahl. Vorher geschehener Proclamation in allhiesiger Evangel. Pfarrkirch zu St. Nicolai in den Stand der Hl. Ehe eingesegnet worden Johann Michael Weber der ledige Knöpffmacher und burger allhier weÿl. Johann Niclaus Weber geweßten Knöpffmachers und burgers allhe nachgelaßener ehel. Sohn und Jungfr. Margaretha Barbara Freÿin, Johannis Freÿ des Sand Karchers und burgers allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Johan Michael weber als Hochzeiter, Margaretha Barbara Freÿin als hochzeiterin (i 89)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison ruelle Gunther qui appartient en partie au mari. Ceux du mari s’élèvent à 457 livres, ceux de la femme à 552 livres.
1747 (17.8.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 319) n° 467
Inventarium über H. Michael Weber, des Knöpffmachers und Frauen Margarethæ Barbaræ Weberin gebohrner Freÿin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachter Nahrungen, auffgerichtet Anno 1747. – und Krafft der den 23.ten Junÿ dießes Jahrs Vor mir Notario mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 4.to Vor ohnverändert Vorbehalten haben – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerer Gegenwarth H. Johann David Webers des Knöpffmachers und burgers allhier, des Ehemanns oncle und noch ohnentledigtenen Vogts auf deßelben so dann auf der Ehefrauen Seithen H. Johann Jacob Liechtenfeldern des Schloßers und burgers allhier deroselben erbettenen beÿstands auff Donnerstag den 17. Aug. Anno 1747.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Holtz Staden in dem sogenandten Günther Gäßlein gelegener: dem Ehemann Zum theil eigenthümlich zuständiger behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer behausung (M.) Nemlichen eine behaußung, höfflein und hoffstatt, mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem holtz Staden in dem sogenandten Günther Gäßlein, einseith neben denen Richshofferischen Erben, anderseit neben Johann Philipp Kieffers des Grempen Wittib, hinden uf eben derselben Gärtlein stoßend, welche behaußung über hernacher passie eingebrachtes Wÿdmns Capital gegen männiglich freÿ ledig und eigen und hiehero ohnpræjudicirlichen um denjenigen Preÿß wie solches der Ehemann in beschehener Versteigerung Käufflichen an sich gebracht hat, angeschlagen wird th. 465 lb. Dieße behaußung rühret Von weÿl. H Johann Niclaus Weber gew. Knöpffmachers und b. allhier des Ehemanns eheleibl. Vatters seel. Verlaßenschafft her, und hat er einen Vierdten theil davon ererbt, und die übrige dreÿ Vierdte theil sind ihme Von seinen mit Erben in beschehener Versteigerung als als letzt und meistbietenden Käuffl. überlaßen word. wie der den 1. Martÿ A° 1745. in allh. C. C. stub gefert. vnd mit dero anhangend. Insiegel corrob. teutsche perg. Kauffbrieff zu erkennen giebt.
Wÿdums Verfangenschaft, Welche Frau Catharinæ Barbaræ, gebohrne Faustin, weÿland Hn Johann Niclaus Weber, geweßenen Knöpffmachers und burgers allhier hinterlaßener Wittib und dermahlen H. Johann Georg Strohlen, des Kiefers und burgers allhier Ehefrau wegen solch ihres gew. Ehemanns seel. Zeit lebens Zugenießen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrchte Nahrung. Sa. haußraths 98, Sa. Waar und Werckzeug Zur Knöpffmacher Profession gehörig 200, Sa. Silbers 9, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 465, Sa. Schulden 3, Summa summarum 777 lb – Schulden 382, Nach deren Abzug 394 lb, Dazugelegt die Ihme ane denen Haussteuren gebührige Helffte ertragend 63, Des Ehemanns Völlig in die Ehe gebracht Vermögen 457 lb
Solchemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes ohnverändertes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 267, Sa. Silbers 33, Sa. Goldener Ring 19, Sa. baarschafft 168, Summa summarum 489 lb, Wann aber dießem beÿgerechnet Wird diejenige Helffte, so Ihro an den Haussteuren gebührig ist 63 lb, So erträgt der Ehefrauen gesambte Vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrung 552 lb

Marguerite Barbe Frey meurt en 1783 en délaissant quatre enfants. La maison impasse Günther est estimée au prix relaté dans l’inventaire précédent. La masse propre au veuf s’élève à 180 livres, celle des héritiers à 1 620 livres. L’actif de la communauté s’élève à 987 livres, le passif à 155 livres

1783 (29.8.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 604) n° 463
Inventarium über Weiland Fraun Margareta Barbara Weberin geb. Freÿin, des H. Joh Michael Weber, Seidenknopfmachers und Burgers alhier Zu Straßburg verstorbener Ehegattin, Verl., aufgerichtet A° 1783. – nach ihrem den 18. Maj laufenden Jahrs aus dieser Welt genommenen seligen Abschied zurückgelassen hat. (…) So geschehen und angefangen in Straßburg in hienach inventirter, an dem Schiffleutstaden gelegener Sterbbehausung auf Freitag den 29. Augstmonats Vormittag in dem Jahr nach Christus Geburt 1783.
Benennung der Erben. Die abgeleibte Frau Weberin ohne Testament Zu vier gleichlingen Theilen hinterlaßene Erben sind die mit dem heutigen Wittwer ehelich erzeugte Kinder mit Namen, 1. Herr Joh. Daniel Weber, der ledige grosjährige Seidenknopfmacher alhier, anwesend, 2. Frau Margareta Barbara geborene Weberin, Welche beiständlich ihres Ehemanns H. Johann Philipp Wittmann, des hiesigen burgers und ebenmäsigen Seidenknopfmachers, diesem Geschäfft persönlich beiwohnte, 3. Philipp Jacob Weber, der bei H. Conrad Hirth zu Zürch eigentlich in Arbeit stehende Knopfmachergesell, gleichwol hiebei Zugegen und 4. Joh. Wilhelm Knopffmacher-Lehrjung, dieser bed. minderjährig Söhn geordneter ordentl. Vogt ist obiger Tochtermann, Indem aber derselbe ehevögtlicher Weise hiebei Zu sorgen, so hat Joh: Jb. Petri der hies. b. u. Schumachermeister deren Nutzen bestend beobachtet
Abschrifft der zwischen bed. Eheleuten den 23. Junii A° 1747 vor H. Not. Johann Friedrich Lichtenberger errichteten Eheberedung
Codicill, Welches der Erb-lasserin den 18. Aprilis A° 1774. vor mir Notario und Zeugen gesetzmäßig gestiftet hat

(f° 3) Codicill (…) in i. an der Spitzengaß gel. von mir Not° bewohnend. Rödererischen beh. in deren auf dem i. Stockwerck des Vorderhauses sich befindl. mit denen Fenstern in gedachte Gaß aussehend. Kamin Zimmer (…) auf Montag d. 18. Aprill Abends Zwischen 6. u. 7. Uhren in d. Jahr 1774.
Eigenthum an Häusern und Gädlein. (E. – 8. C N° 114, 20° 13 lb, 6 8.) Näml. 1. Eckbeh: Höfl: Hofstatt u. Stall m. allen ders. Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörd., Rechten u. Gerechtigkeiten gel. in hies. St. an St. Elisabeten Gaß, 1. Seit neben weil. (-) Kamm, des gew: Metzgers Wb. 2. S. ist I. Eck an dem Zinckengäßl., vornen f. bes. Elisabeten Gaß, hinden auf d. Schauenburger Hof, welcher nunmehr H. Peter Antoni Carli, des gew: Hdlsms. Erben Zuständig ist, stosend, so frei, ledig und eigen, sofort mit bewilligung der wolverordneteen Hh. drei löbl. St. Stalls um denjenigen Preis hier angesetzt wird, um welchen sie bei diesort mütterl. Verlt. d. 5. 9.br: 1757 angeschlagen word. das ist 350. lb. Darüb. ist vorh. 1. teutsch: perg. Kbr. in hies. CCSt. gef. u. m. deren anh. Ins. Vers. Kbr. vom 18. Julii 1729.
(E.) 4. C N° 431, 20°, 12. 2. 3. It. 1 kl. Eckbeh. Hofstatt u. Höflein, m. allen deren Gebäud., Begriffen, Weiten, Rechten u. Zugehörd. gel. alh. in dem Leimengässlin auf dem Plätzlein, 1. S. ist i. Eck, 2. S. neben einer der roten Kirch, oder nunmehr dem teustchen Hospital alh. geh. Beh. hinten auf weil. H. Joh. Walter, des gew: biersieders zur Mühle Wb. stosend, so, auser 5 ß. Erblehen- oder Bodenzs, die man jährl. auf Joh. Bapt: dem Ordens-haus zu St. Johann alh: zu geben Pflichtig ist, frei, ledig u. eigen, u. aus obiger Ursache bei dem damal. Preis auch jetzt gelassen wird, das ist 250 lb. Erstged. beschwerden, welche zu doppeltem Cap: gerechnet, antreffen 10 lb, davon abgezogen, so bleibet an dem Haus Anschlag hier auszuwerfen vorrätig 240. Darüb. meldet i. teutsch: perg.m. E. E. kl. Raths alh. anh. Ins. verw: Ganthkaufbr. de dato 16. Junii 1723. Ferner i. teutsch: perg: in vorbes. CSt. gef. u. mit ihrem anh: Ins. bekräfftigter Kbr. v. 17. Febr. 1723, Weiter i. teutsch. pap: von H. Not. Joh: Marbach als Ganthschr. unterschr. Extractus Ganth-protocolli v. 16. Junii 1723. So dann 2. pap. von H. Joh: Jb. Spielmann eigenh: geschriev. u. untersch. teutsche Quittungen, deren den 1. datirt d. 22. 9.bris 1723. üb. 100. fl. u. die andere d. 21. Dec: 1729. üb: 700. fl. auf solchem Häusl. gestandenen ab: dadurch abgelößten Cap: besagend. Vorbeschr. 2. beh: rühren aus der Erblasserin abgelebten Eltern, weil. Joh: Freÿ, des Sandführers, u. Fr. Anna Barb: geb. Bögnerin beder Ehel. u. b. alh. d. 12. Apr. 1768 u. 16. Mart. 1773 dh. mich Not: erörteten Verlaßenschaften her.
(W.) 9. C N° 132, 20° 12. 16. Näml. i. Beh: Hoffstatt u. Höfl. m. allen übrigen deren Begriffen, Weiten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gel: in hies. St. an dem Schiffleutstaden in dem so genannten Günthergäßlein, 1. S. neb: H. Joh: Dan: Hammerer dem Hdlsm. 2. S. neb. weil. Joh: Hartschmidt des Nadlers Wb., hinten f. ebenderselben Gärtlein stosend, so frei u. eigen, sofort dh (die Werckmeistere) inh: zu dies. Concept gelief. Abschatzung Zedels d. 18. Augusti 1783 angeschl. word. um 225. Dieses Hs. hat der Wittwer aus väterl. Verl. an sich ersteigert, wie der darüb: d. 1. Märtz 1745. in vorerwehnter Cst. gefert. perg. Kbr. belehret. Dabei 1. ähnl. v. 7. Julii 1722.
(E.) 9. C N° 130, 20° 56. It. die Erblehens Gerechtigkeit oder das das dominium utile an i. Beh. Hoffstatt Hof u. Gumpbronn m. allen übrigen deren Gebäud., Begriffen, Weiten, Zugehörd. u. Rechten, gel. in hies. St. oben an dem Schiffleutstaden (…)
1s 1. Eck ane der Kuppelgaß 2s. obigem mit Johann Christian Blumer des Schreiners beh: überbauenem Günthergäßl. hi. H. Gilet dem Sprachmr. + in Vorder u. Hinter-Hs. bestehenden
Davon gibt an des Jahres f. Johannis des täufers und Weihnachten dem Ordenshaus St Johann als domini directi 4 fl. ane ewigen Eblehen zins, Ferner auf hies. Pfgth. jeweilen f. Johannes des Täufers 4 fl. 6 ß ane bodenzinß und ebendahin f. Maria Verkündignun von 1 eingezogenen Allmendplätzl. 12 ß 6 ane allmend zinß: lt. abschatzung gewürdiget um 1000 lb, Vorerz. Real-beschwerden zu dopp. Capital gerechnet davon abgezogen mit 196 lb 10 Restiren auszuwerfen 803 lb, von Maria Margaretha geb. Pfeffingerin des H. Johann Friedrich Rossett Gastgebers zum roten Ochs Wb. erkauft d. 30. junÿ 1768 C.C.St. Kaufcontact Ingleichem 2 daraus verf. Kbr. v. 18. aug. 1698 und 1. apr. 1712
(T.) 20° 10. 5. 4. – Näml. i. Gädlein m. dessen Gebäude, Zugehörde und Gerechtigkeit gel: in hies. St. f. der Schindbrück
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1s. H. Georg Valentin Thieß hdlsm. 2s. Caspar Wachmar dem Riemensd. hi. die gros. Metzig auf die Preusch, f. Johannis des Täufers dem hies. Pfgth. zu entrichten habenden 15 ß ane bodenzinß: lt. abschatzungzedel 125 mithin nach wegrechnung 30 auswurf 95: C.C.St. datirt d. 22. junÿ 1754 woraus erhellet daß man solches Gädlein von Fr. Margaretha geb. Lambrechtin des weÿl. H. Georg Heinrich Delscher des schwerdfegers Wb erkauft hat Wobei 4 ähnlichen v. 19. maÿ, 23. julÿ und 23. 8br 1728 so dann 31. jan. 1729
(f° 10-v) Werckzeug und gemachte Arbeit Zu dem Knopfmacher- Handwerck gehörig
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Waaren Zum Seidehandel und Knopfmacher- Handwerck gehörig
Ergäntzung der Erben obgeganenen unv: Guts. Anach einleitung des durch vorgenannten H. Not. Lichtenberger d. 17. Aug: A° 1747 verfertigten Inventariums ist vom der Verstorbenen ihren d. 26. Julii kurtz zuvor in die Ehe gebrachten Vermögen zu ersetzen
– Abschatzung vom 18.ten august 1783. Auf begehren Herr johann Michael Weber dem Knopffmacher ist Eine behausung alhier in der statt strasburg am holtzstaden gelegen Ein seÿts neben Meister Blumer dem schreiner ander seÿts Ein Eck auf die Kuppel gaß und hinten auf Herr schille den sprachmeister stoßend gelegen solche behausung bestehet in forder und hinter gebäu worinen zweÿ Boutiquen, fener in fünff stuben, fünff kuchen und Etlichen Kammeren darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt hat auch ein getremter Keller hoff und brunen, Vor und um Zweÿ tausend gulden
(Von obiger behausung ist auf löblicher Stadt Pfenningthurn ane boden Zins zu bezalen, als auf Johannis Baptistæ 2 lb 6 ß, auf Annunciationis Mariæ 12 ß 6 ß also zusammen 2 lb 18 ß 6 d, T. Pfenningthurn)
Der zweÿte begriff ist auch alhier in der statt strasburg am Holtzstaden im Güntergäßell gelegen, Ein seÿts neben Herr Hammerer ander seÿts und hinten auf Frau Hartschmittin Wittib stoßend gelegen solche behausung bestehet in Zweÿ stuben Zweÿ kuchen und Etlichen Kammeren darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch ein getremter Keller und glein Höfflein, vor und um Vier Hundert fünffzig gulden
Der dritte begriff auf der schönbruck gelegen (…) [unterzeichnet] Boudhors arch. Kaltner Wkmr, Götz Wkmr
von diesem Gaden ist jählich auf d. löbl: Stadt Pfenning Thurn ane ane bodenzinß auf Joh. Baptistæ 15 ß zu bezalen, T. Pfenn.
15. apr. 1774 Ich unterschriebene Ehfrau des Johann Michael Weber knopffmacher (…) daß die unser Währender ehe erkaufft und grosen theils neu erbautes in hiesiger Stadt an der Kuppel gaß gelegenes Eckhaus in den stand wie es sich zur zeit meines absterbens befinden wird um 7000 gulden der mal eins an bezalung und ergäntzung eines unveränderten Guts aus der Ursach annehmen sollen
Des hinterbliebenen Wittwers unverändertes Vermögen, Sa. Silbers 2 ß, Sa. Eigentums an i. behausung 225, Sa. Ergäntzung (385, Abzug 323, Rest)18, Summa summarum 243 lb – Schulden 62 lb, Nach deren abzug 180 lb
Diesemnach beschreibt man der Kinder und Erben unverändertes mütterl. Gut. Sa. Kleidung und Weiß Gezeugs 34, Sa. Silbers 3, Sa. goldenen Rings 2, Sa. Eigenthums an Häusern 1393, Sa. Schuld 50, Sa. Ergäntzung 136, Summa summarum 1620 lb
Zuletzt wird auch die Errungenschaft verzeichnet, Sa. Hausrats 124, Sa. Werckzeugs 17, Sa. Waaren zum Seidenhandel 136, Sa. Fäßer u. Weins 83, Sa. Silbers u. dgl. Geschmeids 10, Sa. goldener Ringe u. dgl. Geschmucks 8, Sa. baarschaft 375, Sa. Eigenthum an i. Gädlein 95, Sa. schulden 138 lb, Summa summarum 987 lb-Sa. Schulden 155 lb, (Nach deren Abzug) 832 lb – Stall summ 2633 lb
(f° 15) Erklärung der Erben

Les trois enfants Weber vendent la maison au fabricant de boîtes en plomb Jean Jacques Schneider, demeurant rue de l’Ancre

1801 (23 thermidor 9), Strasbourg 3 (46), Not. Übersaal n° 749, 995
1. der bürger Johann Daniel Weber, Seidenknopffmacher, 2. die bürgerin Margaretha Barbara geb. Weber des brs Johann Philipp Wittmann, Einnehmer des dritten Arrondisement Ehegattin, 3. der bürger Philipp Jakob Weber, Seidenknopffmacher, 4. der bürger Johann Wilhelm Weber, Nadler
an bürger Johann Jacob Schneider, Bleibüchsenmacher in dem Anckergäßlein N° 12 wohnhaft
Eine behausung höflein und hoffstatt samt zugehörden und Rechten an dem Günthergäßlein N° 54 beÿ dem Schiffleutstaden, einseit neben des bs. Storck Instrumentenmachers Wittib, anderseit neben dem br. Hammerer handelsmann, hinten auff gedachten burgerin Storck garten – um 1400 Francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 79 F° 97 du 23 ther. 9

Le manant Jean Schneider fait appel d’une décision prise par le conseil des ferblantiers concernant un maître qui a deux apprentis et ses boîtes en plomb qui ont été confisquées. Le registre fragmentaire ne relate pas l’affaire en son entier mais les Quinze confirment la décision.
1778, Protocole des Quinze (2 R 188)
Johann Schneider des ledigen Schirmers sohns Ca. E E. der Spengler. [408] 422
[p. 408, fragment. den 5 Septembris] exceptiones [-] in rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß in erster instantz wohl geurtheilt und übel appellirt worden einfolglichen daß die sententia aqua ihres gäntzlichen innhalts zubestätigen und appellant auch in erlegung der Kösten dieser instanz fällig zu achten seÿe, beÿ verordneter und beseßener deputation, producirte appellation noch einen schrifftlchen Recess loco replicarum, in welcher sowohl als auch mündlichen er sich dadurch zu entschuldigen gesucht daß er gedachten jungen von mstr Brasar in der absicht entlehnt, damit dieses seine schuld durch seiner langen arbeit [p. 409, manque le haut]
[-]ger Philipp Jacob Hartmann [und] anton Molitor, haben erwiedert, wann gleich den exp. artickel wegen dem jungen entlehnen vorhanden, so seÿe solches dadurch verbotten, daß keine meister beÿ 5 lb straff erlaubt weder zweÿ jungen zugleicher zeit, noch auch wann der eine ausgelernet, vor verfließung vier jahre einen andern anzunehmen, widrigen falls beede artickel durch das entlehnen immer erudirt werden lönnten. Es könne dahero die von dem appellanten vorgeführte schuldtilgung weiter Grasers noch weniger zur entschudigung dienen als unter solchem vorwand immer dergleichen [p. 410, manque le haut]
zeit zubeßeren unterricht [-] geben worden, welches alles um so weniger verbotten, als ein meister nach dem 2.ten artickel die Lehrjungen betreffend neben einem fremden Lehrjungen sein eigenes Kind annoch auf sich in die lehr einschreiben lassen darf, folglich auch ein meister eines andern meisters ehelichen sohn neben einem andern Lehrjungen zu sich annehmen Zumalen wann solches mit genehmhaltung EE meisterschafft und der Obern Handwercks Herren wie in allegirten præejudiciis geschehen, welches letzten der appellant bedächtlich unterlaßen, wohlwißend, daß ihme dieser Graserische jung als ein frembder [p. 411, manque le haut]
ohne einige strafe leediglich [-] pflichten und ordnung verweiset, deßwegen sie dafür gehalten, daß in erster instantz wohl gesprochen, übel aber appellirt, mithin die sentantia aqua refusis expensis zu confirmiren seÿe. Erkannt, Bedacht confirmirt.

[p. 422, fragment] Sambstag den 21. Septembris 1778 – In sachen Johann Schneider des ledigen Schirmers sohns, appellanten und respective imploranten an einem entgegen und wider E. E. Meisterschafft der Spengler allhier obermeister appellaten und resepective imploraten am andern theil, Auf producirten widrigen handwercks bescheid vom 18. Augusti jüngst vermög deßen ihme die saisirten büchsen confiscirt worden und in die aufgeloffene unkosten condemnirt worden [p. 423, manque le haut]
wiesen seÿe, bleÿene büchsen allhier zu ver [-] refusis eam contestationis expensis, Exceptiones von seiten des Appellaten und respective imploraten vom 5. hujus mit bitten zu erkennen, daß in erster instantz wohl gesprochen, übel aber appellirt worden, mithin die sententia aqua durchaus zubestätigen und ad exequendum zu zurückweisen sofort der appellant und respective implorant sowohl mit seiner appellation als imploration refusis et in hac instantia expensis abzuweisen seÿe. Gebettene, bewilligte und besessene deputation, wie auch alles übrige der parten angehörte [p. 424, manque le haut]

L’affaire reprend l’année suivante sous le nom de Jacques Schneider, fils de manant. Le marchand de tabac Chrétien Lotzbeck intercède en faveur de Jacques Schneider qui lui fournit exclusivement des boîtes à tabac en plomb. Les Quinze confirment la confiscation parce que Jacques Schneider n’avait pas demandé d’autorisation préalable. Ils lui permettent cependant de fabriquer des boîtes en plomb fondu puisque le règlement accordé aux ferblantiers parle exclusivement des boîtes repoussées et que par conséquent les Quinze sont seuls habilités à accorder l’autorisation de fabriquer des boîtes en plomb fondu. Ils y mettent comme condition qu’il devienne bourgeois comme il l’a proposé. Les Quinze délivrent une expédition de leur décision.
1779, Protocole des Quinze (2 R 189)
Jacob Schneider der Schirmers sohn Ca E.E. Meisterschafft der Spengler. 22. 49.
(p. 22.) Sambstags den 23.ten Januarii 1779. Iidem [Obere Handwercksherren] laßen pro Eundem [H Secretarium Widt] referiren, Es habe Jacob Schneider der hiesige Schirmers sohn Contra E.E. Meisterschafft der Spengler Ober meister den 28.ten Novembris jüngst ein unterthäniges memoriale mit beÿlage sub litt. A. übergeben Junctis petitis et oblato Mghh. geruheten Ihme die Confiscation der 1872 büchsen zu erlaßen anbeÿ demselben Gratiosé Zu erlauben bleÿerne gegossene vnd verzinnte büchßen Zu verfertigen unter dem anerbieten puncto Civilegii præstanda zu præstiren. Hierwider und diesem entgegen habe Imploratischer Ober meister in seinen den 19.ten Xbris jüngst übergebene exceptionibus gebetten sie beÿ ihren articklen gnädig Zu Manuteniren sofort den Implorant mit seinem theils neuern theils widerholten petitis refusis Expensis ab: und an die gäntzliche vollziehung des zwischen den Parthen beÿ MGHh. den 12. 7.bris letzthin Contradictorie ertheilten beschieds zu verweißen.
Herr Christian Lotzbeck der hiesige burger und handelsmann habe unterm 2.ten dieses einen unterthänigen Interventions recess übergeben Junctis petitis MGhh. geruheten auf seine in recessu enthaltene erklärung in abhandlung dieser sache beliebige acht zu machen sofort dem Imploranten in seinem begehren in memoriali vom 28.ten Novembris jüngst gnädig zu willfahren, wenigstens aber demselben zu erlauben blos für sie H. gebrüdere lotzbeck bleÿerne taback büchsen Zu machen.
Beÿ Persönlichem vorstand hat der Implorant unter widerholung seiner in memoriali und interventions recessu von seiten H. Lotzbecks angeführten beweggründen haubtsächlich darauf bestanden, daß er der hiesigen Meisterschafft weder bis dahin noch in das künfftige einigen eintrag in ihre nahrung gethan noch thun werde, indeme er allein für die H. Lotzbeck und Lameÿ gearbeitet, diese auch wann gleich Implorant sein etablissement alhier nicht finden solte, ihre bleÿerne büchsen allein beÿ ihme und durch Ihn, er möge sich auch aufhalten wo er wolte und könnte verfertigen laßen würden, So dann glaube er nicht das Implorantische Meisterschafft nach dem einhaltiges angeführten artickels die gegossene bleÿerne büchsen sich außschlüssig vindiciren könte, indeme derselbe nur von geschlagenen Büchsen rede, und seÿe dieses umb so glaublicher, als nach eigener bekantnus der Spengler [p. 24] Meister Zur Zeit des ertheilten artickels das gießen dieser büchsen noch nicht betrust noch üblich war, sie auch deßwegen denen Schirmern welche sich bis dahin damit vermög MGhh. erhaltenen vergünstigung abgegeben nicht widersetzet, da doch der artickel selbst die verfertigung besagter Büchsen nur denen bereits damal begnadigten Burgern gestattet, so seÿe er auch bereit sich in das Hiesige Burgerrecht Zu begeben und verhoffe dahero von MGHh umb so ehender mit der erlaubnus dergleichen gegoßene Büchsen zu machen Gratiose begünstiget Zu werden als ihme sonst keine mittel übrig bieiben sich und die seinigen ehrlich Zu ernehren und MGHh die gebührige abgaben Zu entrichten.
Nomine Imploratischer Meisterschafft waren Zugegen Frantz Seiler als Ober: und Daniel Lux als unter: meister welche unter reassumtion ihrer weitläutffig. deducirten exceptions Schrifft darauf bestanden, daß die das giesen dieser büchsen längstens getrieben und auch würcklich wann ihnen solche büchsen bestellet werden auf keine andere art verfertigten, auch dieselbe umb den männiglichen preis verarbeiteten, da es nun nicht billig, daß die Meisterschafft welche verschiedenen handwercks abgaben unterworfen, einen theil ihrer professions arbeit mit ungelernten Schirmern und sonsten theilen, so sich gar solche grösten theils entziehen laßen sollen Zumalen vermög eines anderwärtigen artickels das löthen mit dem Kolben Ihnen allein Zukommet, ohne solche löthen aber keine gegossene Büchsen verfertiget werden können als verhoffen sie statt diejenigen anzahl welche solche erlaubnus ex gratiâ ad dies vitæ von Mghh. erhalten Zu annahm anderer Zu Vermehren, Vielmehr beÿ erfolgendem absterben nach und nach durch aus abgethan, E E Meisterschafft aber beÿ dem alleinigen besitz nach maßgab des artickels manutenirrt zu werden.
Die H. Deputirten haben was den begehrten nachlaß der Confiscation derer beÿ Imploranten saisirten 1872 büchsen belanget, gefunden daß, da derselbe ohne MGHh erlaubnus als ein Schirmers sohn, sich einer arbeit unterfangen, welche ihm in seiner qualität nicht Zugekommen, auc ohnerachtet er deßfalls von der Meisterschafft gewarnet worden, solches nicht unterlaßen mit recht gerüget, da von der Meisterschafft ausgesprochene confiscation hierauf auch seiner eingestreurten appellation ohngeachtet durch MGHh erfolgten bescheid Confirmirt worden, dieser puncten als eine nach Rechts bestand abgethane sache anzusetzen, mithin der [p. 26] Implorant damit abzuweißen, den Zweiten puncten nemlich die angesuchte erlaubnus dergleichen gegossene Tabac büchsen Künfftighin verfertigen Zu dörfen, haben die H. Deputirte dafür gehalten, daß da das Giesen dieser bleÿenen Tabac Büchsen, erst nach ertheilung des von Imploratischer Meisterschafft erhaltenen artickels erfunden worden, dieser auch ausdrucklich nur von denen geschlagenen Büchsen redet, welche noch Jahrs vorher Kraft der Spengler artickel eine freÿe arbeit geweßen, mithin von MGHh. beliebigten begünstitigung allein abgehangen, folglich noch dato beÿ erfolgter abgeänderter ort in verfertigung derselben abhanget, beÿ so bewandten umbständen hochdenenselben freÿ stehe, dem Imploranten die nemliche gnade wie andere geschehen Zu erweißen, und da hiebeÿ das Interesse und favor des Commercii dem Imploranten das wort redet, H. Lotzbeck auch durch seine Intervention solches bestättiget, als haben die H. Deputirte geglaubt daß dem Imploranten mit gebettener erlaubnus bleÿerne gegossene büchsen Zu verfertigen Zu Willfahren, jedoch anderst nicht als wann er seinem oblato gemäß fordersamst puncto Civilegii wird præstanda præstirt haben, alles mit erstattung deßfallls aufgeloffener kösten.
Erkandt, Bedacht Confirmirt.

(p. 49) Sambstags den 30.ten Januarii 1779 – Folgende Bescheid wurden auf begehren der Parthen ausgefertigt
In sachen Jacob Schneider des hiesigen schirmerssohns Imploranten ane einem, entgegen und contra E.E. Meisterschafft der Spengler Obermeister, Imploraten am andern theil. Auf producirtes unterthäniges Memoriale samt beÿl. sub lit. A. juncto petito et oblato, wir geruheten Ihme die confiscation der ein tausend acht hundert siebenzig zweÿ büchsen zu erlaßen anbeÿ demselben gratiose Zu erlauben bleÿerne gegossene und verzinnte büchsen Zu verfertigen, unter dem anerbieten puncto civilegii præstanda zu præstiren. Übergebene Exceptiones von seiten Imploratischer Meisterschafft mit bitten sie beÿ ihren articklen gnädig zu manuteniren, sofort den Imploranten mit seinem theils neuen theils widerholten petitis refusis expensis ab: und an die gäntzliche Vollziehung des zwischen den parthen beÿ Uns den 12. Septembris letzthin contradictorie ertheilten beschieds zu verweißen. Interventions recess von Christian Lotzbeck dem hiesigen burger und handelsmann, junctis petitis wir geruheten auf seine in recessu enthaltene erklärung in abhandlung dieser sache beliebige acht zu machen, sofort dem Imploranten in seinem begehren gnädig zu willfahren, wenigstens aber demselben zu erlauben blos für die H. gebrüdere Lotzbeck bleÿerne Tabackbüchsen Zu machen.
Gebettene, bewilligte und besessene Deputation, auch allen übrige der parthen hiebeÿ beschehene mündliche Vor: und anbringen, alles wohl erwogen, ist der Herren Deputaten abgestatteter relation nach Erkannt, daß beÿ dem zwischen denen parthen den zwölften Septembris letzthin puncto Confiscationis darbeÿ dem Imploranten saisirten büchsen von Uns ertheilten bescheid zu laßen, sofort der Implorant mit seinem begehren refusis Expensis abzuweisen. In ansehung der von Imploranten angesuchten erlaubnus Künftighin dergleichen bleÿernen büchsen verfertigen zu dörfen, auf die von denen Hh. gebrüderen Lotzbeck beschehene Intervention acht haben, ist Erkannt, daß dem Imploranten mit gebettener erlaubnus bleÿerne gegossene büchsen Zu verfertigen Zu willfahren seÿe, jedoch anderst nicht als wann derselbe seinem anerbieten gemäß fordersamst puncto Civilegii præstanda wird præstirt haben.

Jean Jacques Schneider épouse en 1778 la luthérienne Anne Marie Klein de Schiltigheim
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 169-v)
Anno Domini 1778, die vero 10 Julii (…) in facie ecclesiæ sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt Joannes Jacobus Schneider Joannis Schneider et Elisabethæ Viener conjugum in hâc parochiâ commorantium filius legitimus et minorennis Parochianus noster et Anna Maria Klein Laurentii Klein dum viveret vivis et operarii diurni et Dorotheæ Müller Conjugum in Parochiâ Schiltigheim Confessionis Augustanæ filia legitima majorennis pariter Confessionis Augustanæ (signé) Johann Jacob schneider, Anna Maria Kleinin (i 179)

Jean Jacques Schneider et sa femme Anne Marie Klein originaire de Schiltigheim font dresser un état de leurs biens (513 livres) pour devenir bourgeois
1779 (7;5.), Not. Lobstein (6 E 41, 840)
Designatio Alles deßen was Johann Jacob Schneider der bleiene büchsenmacher, Johann Schneider des bleÿbüchsenmachers und Schirmers alhier Sohn, und Anna Maria geb. Kleinin, v. Schiltigheim gebürtig beede Eheleuthe welche beÿ Em. allhieig. hochlöbl. Magistrat um das Burgerrecht in unterthänigkeit einzukommen willens sind dermalen eigenthümlich besitzen und in Vermögen haben
Summarischer Calculus, hausrath 206 lb, gemachte Waar 210 lb, silbers 25 lb, gold. rings 9 lb, baarschafft 40 lb, activ schulden 21 lb, Summa summarum 513 lb

VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780)
1778, Johann Jacob schneider

Jean Jacques Schneider meurt en 1804 de fièvre lente dans sa maison rue de l’Ancre

1805 (12 floréal 13), Strasbourg 7 (21), Not. Stoeber n° 2036, 6525
Inventaire de la succession de Jean Jacques Schneider, faiseur de boites a plomb, décédé le 18 floréal 12 – à la requête d’Anne Marie Klein la veuve unique héritière suivant contrat de mariage reçu Laquiante le 13 avril 1784
copie du contrat de mariage
meubles propres à l’héritière 146 fr, communauté 660 fr
Maison. Une maison avec petite cour appartenances et dépendances située dans la rüelle de Günther N° 54 près du quai des bateliers, d’un côté la veuve du Sr Storck faiseur d’instruments, d’une part le Sr Hammerer Négociant, d’autre aboutissant sur le jardin de ladite veuve Storck – acquis par acte passé devant Me Ubersaal le 23 thermidor 9
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 109 du 13 flor. 13

Décès, Strasbourg (n° 1064)
Du 18° jour de Floréal l’an XII de la République. Acte de décès de Jacques Schneider, décédé Cejourd’hui à une heure de relevée, âgé de 53 ans, faiseur de boëtes à plomb, né en cette ville, demeurant rue de l’ancre N° 12, fils légitime de feu Jacques Schneider, faiseur de boëtes à plomb & de feüe Hélène N. Epopux d’Anne Marie Klein. Sur la déclaration faite par Jacques Schneider agé de 21 ans, faiseur de boëtes à plomb (…) a dit être fils du défunt – [in margine :] fièvre lente (i 43)

Registre de population 600 MW 23 (1798) p. 235, IV Arrondissement, section XI, rue de L’angre N° 12 (i 121)
Jacque Schneider, faiseur de boite de tabac, Cit. actif, 46 ans, né à Strasbourg
Anne Marie Klein, son Epouse, 47, Strasbourg
Jacques Schneider, fils, 14, Strasbourg
Salomé Wentzel, servante, 20, Lohr (à Strasbourg depuis) 2 ans

Anne Marie Klein et son fils vendent la maison aux fabricants de tabac Chrétien Henri et Frédéric Charles Hecht qui réunissent la maison à la propriété dite Kuppelhoff

1806 (16.8.), Strasbourg 12 (11), Not. Wengler n° 2042
Anne Marie Klein veuve de Jean Jacques Schneider père, faiseur de boëtes de plomb, et Jean Jacques Schneider fils, aussi faiseur de boëtes de plomb, en qualité de seul et unique héritier dudit défunt son père
à Chrétien Henri et Frédéric Charles Hecht freres tous deux fabricants de tabac
une maison petite cour et tréfonds avec toutes ses appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers n° 54, d’un côté le Sr Hammerer négociant d’autre le Sr Jean Georges Hickel du chef de sa femme, devant audit cul de sac derrière audit Hickel – acquis de Jean Daniel Weber et ses trois cohéritiers paternels par acte reçu Übersaal le 23 thermidor 9 – moyennant 1500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 100 f° 117-v du 16.8.

Le registre de population cite les habitants de la maison jusque peu après 1815, ce qui permet de dater approximativement la démolition

Registre de population 600 MW 88 (1815-1840)
p. 211 (i 196)
Rue de Günther N° 54
Diemer, Michel, 1787, Journalier, né à Berstett (à Strasbourg) dep. 30 ans, dél. rue quai des bateliers N° 37
id. née Lienhard, Catherine, 1787, Ep., née à Eckbolsheim, dep. 13 ans
id. Jean, 1804, Strasbourg
id. Barbe 1807, Strasbourg
id. Caroline, 1811, Strasbourg
Rebstock, Jean Georges Journalier, à Strasbourg, (auparavant) R. du Cercle 2, E. 1806, dél. rue des bonnes Gens 51
id. née Riehm, Anne Marie, 1782, Ep, Strasbourg
id. Salomé, 1803, Strasbourg
id. Sophie, 1802, Strasbourg
id. Barbe, 1815, Strasbourg
Margot, Thérèse, 1791, ouvrière en tabac, Strasbourg, E. 1814



3, rue Mercière


Rue Mercière n° 3 – VI 205 (Blondel), O 240 puis section 19 parcelle 21 (cadastre)

Maîtres d’ouvrage, Rodolphe Weiss, confiseur, et Jean Pierre Princeps, commis négociant (1812)


Le n° 3 est la maison au milieu de l’image (septembre 2018)
La façade à chaînes d’angle et cordon au-dessus du troisième étage (novembre 2016)
Plan-relief de 1727. La maison forme l’angle supérieur de l’îlot de gauche (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

La maison à l’angle occidental de la rue Mercière et du Fossé des Tailleurs comprend quatre échoppes. Le marchand Gaspard Emmerich, originaire de Francfort, l’achète en 1601 et la transmet à son fils Michel Emmerich puis à sa petite-fille Anne Catherine Emmerich, épouse du marchand Jean Georges Nachbaur, lui aussi originaire de Francfort. Les voisins de Jean Georges Nachbaur se plaignent en 1675 que la toile qu’il suspend à son toit pour le protéger du soleil et de la pluie empêche leurs clients de voir leur étal. Gendre de Jean Georges Nachbaur, Christophe Paul Platz délaisse comme ses prédécesseurs une certaine fortune. Sa maison est cependant vendue par enchère judiciaire au fabricant de harnais et boutons d’étain Jean Frédéric Baldner. A sa mort en 1743, le billet d’estimation porte que la maison a deux étages qu’on peut voir sur le plan-relief de 1727. Les préposés aux bâtiments refusent en 1751 à Jean Frédéric Baldner et Jean Jacques Fuchs l’autorisation de réparer l’auvent du premier étage bien qu’ils proposent de supprimer celui du deuxième. Ils les autorisent ensuite à poser un balcon dans les deux rues et à avancer la façade vers le Fossé des Tailleurs, mais les voisins s’opposent quelques mois plus tard à cet empiétement. Jean Jacques Fuchs est autorisé en 1752 à supprimer l’auvent non imposé en se réservant le droit de le remettre en place. La maison se transmet indivisément pendant deux générations avant d’être réunie par les deux filles du boutonnier en soie Georges Henri Lang qui créent une nouvelle indivision. La Ville élargit la rue en 1812 en réalisant le plan Blondel (extrait). Le confiseur Rodolphe Weiss reconstruit avec Jean Pierre Princeps la maison suivant le nouvel alignement après avoir acquis la voisine au 2, Fossé des Tailleurs. Le nouveau bâtiment reprend certains éléments caractéristiques du XVIII° siècle comme les chaînes d’angle. Les ferronneries des arcades vers la rue Mercière portent les initiales JRW (à gauche), JHP (à droite) et le millésime 1812 (au milieu).



Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 181 (© Musée des Plans-relief) 1 – Cour

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et quatre étages neufs en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve de part et d’autre du repère (b) : cinq grandes arcades vers la rue Mercière et deux vers le Fossé des Tailleurs. Chacun des trois étages comprend autant de fenêtres, la toiture comprend deux niveaux de lucarnes. L’arrière de la façade rue Mercière forme en partie l’extrémité du fossé Ulmergraben (repères 5-6).
La maison porte d’abord le n° 10 (1784-1811) puis 9 (1812-1857), ensuite le n° 3.


Ferronneries des trois arcades centrales rue Mercière, de gauche à droite : initiales JRW (Jean Rodolphe Weiss), millésime 1812, initiales JHP (cf. Jean Pierre Princeps), étages (février 2020)

L’épicier Michel Adam, alors locataire, fait modifier en 1866 quatre devantures en maçonnerie avant d’acquérir la maison en 1873. Le propriétaire Edouard Müller aménage en restaurant un local du rez-de-chaussée puis le rez-de-chaussée entier en 1933, sous la direction de l’architecte Georges Kreiss. Il fait rétablir les arcades et conserve les grilles en fer forgé dans les arcs selon les souhaits de la Commission des Beaux-Arts. La Brasserie de Mutzig fait exploiter l’enseigne Au Cardinal. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage légèrement les logements vers le Fossé des Tailleurs. Le restaurant change de propriétaire en 1961 et prend pour enseigne Le Wagram (salle de restaurant au rez-de-chaussée et salle à manger au premier étage).


Dessin de la façade en 1976 et en 1989 (dossier de la Police du Bâtiment)

janvier 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Michel Haan, receveur du Grand Chœur, et Gertrude Haan – luthériens
1601 v Gaspard Emmerich, marchand, et (1600) Catherine Kutsch – luthériens
1640* h Michel Emmerich, marchand, et (1637) Barbe Lienhard – luthériens
1664* h Jean Georges Neubaur, marchand, et (1664) Anne Catherine Emmerich, remariée (1700) avec le marchand Jean Adam Müller – luthériens
1699 h Christophe Paul Platz, marchand, et (v. 1685) Anne Catherine Neubaur – luthériens
légataire et héritière testamentaires André Platz – luthériens
Marie Marguerite Platz, femme de Frédéric Herrmann Lachenwitz, directeur de l’Ordre teutonique à Marbourg
1731 adj Jean Frédéric Baldner, boutonnier en zinc, et (1707) Marie Ursule Graff – luthériens
1751 h (indivision) Frédéric Baldner, boutonnier en zinc, et (1740) Marguerite Salomé Ziegler – luthériens
Jean Jacques Fuchs, marchand de soie, et (1736) Maria Salomé Baldner puis (1767) Marie Salomé Fischer, veuve du batelier Jean Daniel Kern – luthériens
1763 h (indivision) Jean Louis Dautel, avocat, bailli à Schmieheim en Bade, et (1763) Catherine Salomé Baldner – luthériens
Georges Henri Lang, boutonnier, et (1767) Marie Salomé Fuchs (les héritiers propriétaires de la totalité en 1801 – luthériens
1801 h (indivision) Jean Pierre Princeps, commis négociant, et (1798) Marie Salomé Lang
Rodolphe Weiss, confiseur, et (1803) Jeanne Lang
1843 h Henri Georges Louis Princeps, confiseur célibataire († 1870)
(héritier) Rodolphe Louis Princeps, propriétaire à Vienne
1873 v Michel Adam, épicier, et (1867) Louise Caroline Diehl
1913* v Eugène Edouard Müller, rentier, et Clémentine Oswald
1936* h Emma Muller

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1950 livres en 1699, 1 700 livres en 1722, 1 750 livres en 1743, 1 250 livres en 1763

(1765, Liste Blondel) VI 205, au Sr Baldner
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Baldner et Fuchs, 9 toises, 4 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 240, Weiss, Rudolphe, veuve rue des Serruriers 9 – maison, sol – 0,85 are

Locations

1611, (échoppe) Jean Werbeck, marchand
1617, (arcades) Frédéric Kauffmann, marchand de Metz
1763, Joseph Dorange, marchand de tabac
1771, Philippe Kühner, confiseur
1784, Georges Henri Lang, boutonnier en soie (copropriétaire)
1866, Michel Adam, épicier, futur propriétaire

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 29-v
La maison à l’angle de la rue Mercière et du Fossé des Tailleurs vers le Vieux-Marché-aux-Poissons appartient au marchand de futaine Daniel Heumonath. Elle a 30 pieds de long, un encorbellement en saillie de 3 pieds 3 pouces. Les échoppes au rez-de-chaussée ont quatre étaux, le premier a 8 pieds sur 2, le deuxième 6 ½ pieds sur 2 et 2 pouces, le troisième 5 pieds sur 2 et 3 pouces, le quatrième 9 pieds sur la même largeur. Le propriétaire doit 8 sols pour jouissance du communal.

Zu der Andernseiten gegen Herrn Dauid Geigern hinüber, wider die Crämer Gassen hienein
Daniel Hewmonat der Baret Crämer hatt vor seinem Hauß am Andern Eckh ane dem Schneÿder Graben gegen dem Vischmarckh Zue die Allmendt 30 schu lang, Darüber ein Vsstoß auch so lang vndt 3 schu 3 Zoll herauß, Vnden Vor dem Gaaden 4 Vssaz Laëden, der Erst 8 schu lang 2 schu 3 Zoll breÿt, der Ander 6 ½ schu lang, 2 schu 3 Zoll breÿt, der dritt 5 schu lang 2 schu 3 Zoll breÿt Vndt der Vierdt 9 schu lang, Vnd auch so breÿt, Soll Allmend sein vnd bleÿben, Bessert für das Niessen, viij ß d

Idem f° 32-v
Le revendeur Daniel Heumonat a devant sa maison sur le Fossé des Tailleurs à partir de l’angle de la rue Mercière un auvent de 15 pieds en saillie de 7 ½ pieds, un encorbellement de même longueur en saillie de 4 pieds devant lequel se trouve un auvent de 19 pieds sur 6, vers la rue Mercière une marche en pierre de 20 pieds sur 7 ½, item une marche en pierre de 5 pieds sur 15 pouces, item une porte de cave de 5 pieds sur 4 ½, un soupirail de 2 pieds sur 1 ½ sur lequel se trouve un étal de ceinturonnier de 6 pieds sur 2, item un placard fermé de 3 pieds 9 pouces sur 1 ½ pied, item dans la rue mercière un étal d’aiguilletier avec un coffre de 6 ½ pieds sur 5, enfin une (porte) de cave horizontale de 2 pieds sur 1 ½. Le propriétaire doit 8 livres 1 sol pour jouissance du communal.

Schneider Graben die Einseith
Daniel Hewmonat der Crämer hatt darneben vor seinem Hauß vf dem Schneÿdergraben, unz herfür ane das Eckh Inn Crämergassen die Allmendt 31 ½ schu lang darüber ein Wettertach 15 schu lang vnd 7 ½ schu herauß, daran ein Vsstoß auch so lang vnd 4 schu herauß, daruor ein Wettertach 6 schu herauß vnd 19 schu lang, gegen Crämergaß, darunder ein Steinerin Tritt 20 schu lang, vnd 7 ½ schu herauß, Mehr ein steinerin Staffel 5 schu lang, 15 Zoll breit, Item mehr ein Kellerthüer 5 schu lang vnd 4 ½ schu breit, Ein Kellerfenster 2 schu lang, 1 ½ schu breÿt, darauff ein Gürttler banckh 6 schu lang 2 schu breit, Item mehr ein beschlüssigs Kensterlin 3 schu 9 Zoll lang, 1 ½ schu herauß, Item mehr dauor In Crämergaß ein Nadler banckh sampt dem Siz Casten 6 ½ schu lang, 5 schu breit, Vndt dann ein ligend Kellerfenster 2 schu lang, 1 ½ schu breit, Soll Allmend sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, viij lb j ß x d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1675, Préposés au bâtiment (VII 1364) f° 12-v
La veuve du marchand Jean Louis Kob se plaint le 16 février que le marchand Jean Georges Neubaur suspende une toile qui s’étend de l’auvent au sol pour protéger son échoppe du vent. Jean Georges Neubaur répond le 19 mars qu’il lui est difficile d’enlever la toile vers la rue Mercière puisqu’elle le protège du soleil et de la pluie mais qu’il est prêt à des compromis pour la toile vers le Fossé des Tailleurs. La veuve Kob déclare en mai que Jean Georges Neubaur a raccourci la toile mais que les piles de drap sur son étal sont si hautes qu’on ne voit presque plus ses marchandises. Le défendeur répond qu’il ne fait pas davantage que son beau père ne faisait et qu’il lui faut présenter de nombreuses marchandises différentes pour satisfaire tous ses clients. Les Quinze demandent à Neubaur de mieux tenir compte de ses voisins.
La veuve Kob se plaint à nouveau en juillet des piles de marchandises et de la toile qui atteint la rigole au milieu de la rue et empêche les voituriers de passer. Les préposés se rendent sur place en août puis demandent à Jean Georges Neubaur soit de fixer la toile au toit en enlevant les planches soit de retirer la toile : ils ordonnent au chef des travaux et au chef de chantier de marquer par une pierre la limite que les étaux de Neubaur ne doivent pas dépasser sous peine d’amende et enjoignent Neubaur de ne pas faire de piles si hautes que le voisinage ait matière à se plaindre.

(f° 12-v) Dienstags den 16. Februa: – H. Hanß Ludwig Koben wb. Ca. Hannß Georg Newbaur
H. XV. Reißen alß Curator H. Hanß Ludwig Koben des handelßmanns hinderlaßene wittib, Ca. Hannß Georg Newbawr den handelßmann, beschwährt sich daß besagter Newbaur eine schwartze Plage Von Oben an dem Weterdach biß auff den boden hangen thäte Vor seinem Laden, Vmb den Wind dardurch auff zuhalten, daß Er nicht in seinen Laden Käme, Welches seiner Vogts frawen Vnthunlich falle Vnd den prospect der Kauffleüth benehme.
Erkannt, soll H. Newbaur deßentweg. von den Herren Dreÿern beschickt werden.

(f° 26-v) Freÿtags den 19. Martÿ – Hannß Georg Newbaur
Hannß Georg Newbaur, ward weg. H. hanß Ludwig Koben wittib vnd geklagter benehmung des prospects, und Abhangung einer plag, gehört, entschuldigt sich so Er vornen wards in der Krämergaß seine plag weg thun müßte, Er dardurch wegen regenwetters vndt auch der Sonnen Schein ruinirt werden sintemahlen die behaußung Ihne Viel gecostet auch sein Vorfahr ieweilen sich der plagen bedienet, so Viel aber die plag Vf dem Schneider graben belangt, seÿe Er erbietig solches Vmb etwas abzunehmen, auch mit der fr. Clägerin befreünden sich deßhaben Zu werden.

(f° 45-v) Montags den 17. Maÿ 1675. – Johann Ludwig Koben w. Ca. Newbaur
Jr XV. Reiseisen, nôe Johann Ludwig Koben hinderlaßene Wittib, seiner Vogtsfrawen, berichtet, daß H: Johann Georg Newbaur der Thuchhändler, Zwar seine Vor dißem Vorgehenckte lange plag am Thuchladen Vmb etwas abgeschnitten vnd verkürtzert hette, nun nehr aber sein getücht beÿ 8. oder 10. Stuckh auff den bäncken vmb seinen laden herumb über einander in die höhe stelle, daß seiner Vogts frawen ein Abkürtzung ihrer loßung beschehe, vnd von denen, so in die Krämergaß gehen wollen, ihr der Kobischen Wittib laden nicht könte Vor der höhe des auff einander ligenden tuchs, wahrgenohmen werden.
Ille entschuldiget sich, daß Er der gerechtigkeit so sein Schweher ieweilen gehabt, sich bediene, und Zu dißer Zeit die herren Reißhoferische einen guten Zulauff Von Kunden hette, Er sich allein von vorbeÿ gehenden leüthen od. bauren so grobe getüch Kauffen sein aufenthaltung suchen, vnd notwediger weiß seine getüch den leüthen vor den laden und also in allerhandt gattungen außlegen müßte.
Erkannt, soll Ihme Zugesprochen weren, umb erhaltung beßerer Nachbarschafft, nicht also in die höhe zulegen, welcher Zuspruch beschehen, vndt von Newbauren die änderung vorzunehmen erfolgt ist.

(f° 75-v) Montags den 26. Julÿ 1675 – Hanß Ludwig Koben Wb. Claude Mourau Eheweib Ca. Johann Georg Newbaur
Eod. auff anhalten H. Hanß Ludwig Koben Wittib wie auch Claude Mourau Eheweib, augenschein eingenommen beÿ H. Johann Georg Newbaurs Laden in der Kremergaß vnd dem Schneider graben alwo Gedachter Newbaur an seinem tach noch eine plag hienaußwehrts spannet, welche plag sich mitten vf die gaß biß vff die Runtz strecket und nicht allein den Fuhrleüthen so auff den graben Zu fahren hinderlich, sondern Ihro Kobische wittib den prospect in die Krämer gaß benehme daß ihro an ihrer ohne des geringern Losung nachtheilig, nicht weniger ermelter Newbaur seine tuch Zu viel auff einander in die höhe lege, so Ihre Clägerin vnd Claude Mourau Eheweib auch schädlich.
Beklagter, bericht, daß sein Vorfahr ieweilen die wahr vff keiner weiße alß Er beclagter gethan, außgelegt vermeine daß Er seiner gerechtigkeit Zubedienen habe, vnd darzu befugt seÿe. Erkannt, bedacht.

(f° 78-v) Dienstags den 10. Aug. – Hanß Georg Newbaur
pt° eingenommenen Augenscheins beÿ H. hanß Georg Newbaurs Laden, ist Erkannt, wird Newbaurren die alternativ gelaßen entweders den dielen von dem tach hienweg Zu thun, vnd die plag an dem Tach anzumachen, oder aber die plag Abzuheben, nicht weniger soll lohner vnd Werckmeister den Orth nochmahlen besichtigen, solchen abmeßen vnd ein stein wie weit H. Newbaur mit seinem Banckh auff das Allmend Zurücken befugt, setzen laßen, vnd Beklagter beÿ Straaff 3. lb. d nicht über dißen Stein Zu fahren Verbunden, Zumahlen schuldig sein die tücher nicht Zuhäuffig Vff einander Zulegen, damit die Nachbarschafft sich ferneres nicht darüber Zubeclag.
Ille beschwärt sich nochmahlen, Erklärt, die plag vmb die helffte Zu schmählern, Erkannt, ist an die Clägerin verwißen sich deßwegen mit Ihro abzufinden.

1751, Préposés au bâtiment (VII 1404)
Jean Jacques Baldner et Jean Fuchs, propriétaires de la maison à l’angle de la rue Mercière et du Fossé des Tailleurs, demandent le 4 septembre 1751 l’autorisation de remplacer la poutre de leur encorbellement qui a trois pieds et demi de large en supprimant l’encorbellement du deuxième étage qui sera construit à l’aplomb du premier. Après visite des lieux, les préposés demandent que la façade soit reconstruite à la verticale sans encorbellement.
Les propriétaires font une nouvelle demande le 7 septembre. Ils proposent soit d’avancer la nouvelle façade verticale sur le communal soit de faire un auvent ou un balcon. Les préposés se rendent à nouveau sur place et autorisent le premier octobre les propriétaires à empiéter de 16 pieds sur trois sur le communal vers le Fossé des Tailleurs et à construire un balcon dans les deux rues, en supprimant entièrement l’encorbellement rue Mercière. L’angle sera arrondi, la cave qui avance dans le Fossé des Tanneurs comblée et pavée au niveau de la rue. Le balcon devra être à une hauteur qui ne gène pas la circulation. Les pétitionnaires règlent six livres outre deux livres pour frais de visite.

(f° 115) Sambstags den 4. Septembris 1751. – seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden. Johann Jacob Baldner, Johannes Fuchs
An Johann Jacob Baldner des Knopffmachers, und Johannes Fuchs des Paßmentirers Eckhauß an der Krämergaß und Schneidergraben, welche um erlaubnus gebotten, einen Neüen durch Zug Unter jhrem Überhang, welcher 3 ½ schuhe breit ist, einzuziehen, dargegen Sie einen andern einen schuh breiten Überhang im Zweÿten Stock hienwegzuthun, und Von dem Untern Überhang gerad auffzubauen willens. Erkannt abgeschlagen, sollen Von Unten gerad auffbauen.

(f° 117) Dienstags den 7. Septembris 1751. – Johann Jacob Baldner, Johannes Fuchs
Johann Jacob Baldner und Johannes Fuchs bitten, weilen Sie nach Mghh. Erkantnus Vom 4. huius den Überhang an jhrem Hauß an der Krämergaß Hinwegthun, und Vom boden gerad auffbauen sollen, jhnen Zuerlauben, Unter dem Überhang um etwas Herauß Zufahren, oder ein Wetterdach oder Balcon an das Hauß Zumachen. Erkand solle noch ein Augenschein eingenommen werden.

(f° 121-v) Freÿtags den 1. Octobris 1751. – seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden. Johann Jacob Baldner, Johannes Fuchs
An H. Johann Jacob Baldners des Knopffmachers, und Johannes Fuchs des Paßmentirers Eckhauß an der Krämergaß und Schneidergraben, welche nochmals um erlaubnus gebotten, wenigstens jhren 16. schuhe lang, und 3. schuhe breiten Überhang auf seithen des Schneidergrabens Zuunterbauen, und in beeden gaßen Balcons an das Hauß Zumachen. Offeriren Hingegen das Eck abzurunden, den auf dem schneider Graben Vorgehenden Keller Von dem Allmendt Hinweg Zuthun und Zu Zuwerffen, deßgleichen auch den Überhang an der Krämergaß Völlig abzuschneiden.
Erkant, wird denen Imploranten auf Vorgeschlagene Conditionen in jhrem begehren Willfahrt, mit dem fernern Anhang, daß Sie den Balcon nur 3 schuhe breit, und wohl in die höhe machen, damit Solche denen fuhren nicht hinderlich, und den Platz, wo der erhöhete Keller auf das allmendt gehet, dem Übrigen Pflaster in der Gaß Zugleich Pflästern Laßen, und für diese erlaubnus ein für Alle mahl 6 lb d erlegen und den augenschein bezahlen sollen, welche 6 lb d und 2 lb für den augenschein Sie sogleich erlegt haben.

1752, Préposés au bâtiment (VII 1405)
Le boutonnier Jean Frédéric Baldner demande l’autorisation d’avancer de trois pieds sa maison sur le communal sur une longueur de 14 pieds. Les préposés refusent à cause des voisins qui s’y opposent.

(f° 27) Dienstags den 16. May 1752 – Joh: Friderich Baldner
Ferner Augenschein eingenommen an Johann Friderich Baldner des Knopffmachers Hauß auf dem schneidergraben beÿ der Krämergaß, welche um erlaubnus gebetten, in der länge Von 14 schuhen, 3 schuhe breit auf das Allmendt Zufahren und Zuüberbauen, worwieder aber die Nachbaren sich Hefftig opponiren. Erkannt abgeschlagen.

Le boutonnier Jean Jacques Fuchs est autorisé à supprimer son auvent qui n’est soumis à aucun cens en se réservant le droit de le remettre en place. Le chef de chantier mesure l’auvent qui a 14 pieds 5 pouces sur 7 pieds 5 pouces.

(f° 53) Dienstags den 19. Septembris 1752 – Joh: Jacob Fuchs
Johann Joh: Jacob Fuchs der Knöpffmacher Zeigt an, daß er das Wetterdach an seinem Hauß auf dem Schneidergraben welches Keinem Zinß Unterworffen, dermahlen Hinweg Zuthun willens, Mgh. ersuchend, jhme das Recht, solches mit der Zeit, wann er es nöhig haben würde, wieder auff zumachen, Vorzubehalten, nach des Werckmeisters genomenen Meß, ist selbiges 14 schuhe 5 Zoll Lang und 7. schuhe 5. Zoll breit. Erkannt Willfahrt.

1803, AMS cote 283 MW 339
Règlement sur les tuyaux de poêle donnant dans la rue

Vu par le maire le 12 frimaire 11, Le Maire considérant que plusieurs Citoyens de cette ville ont dirigé depuis quelques années des tuyaux de poëles à travers des murs, cloisons et fenêtres donnant sur les rues et places publiques sans en avoir obtenu la permission préalable, considérant que ces tuyaux exposent non seulement les maisons a des dangers de feu mais repandent aussi une fumée desagréable dans les rues et tachent les habits des passants par l’eau noire qui en découle,
considérant enfin l’ordonnance de police publiée par l’ancien Magistrat le 1. dec. 1753 qui defent l’établissement de pareils tuyaux n’ayant pas été révoqué par aucune loi ou réglement postérieur dont être maintenu dans toute sa vigueur conformément a la loi du 21. juillet 1791
(Lettre du 6 9.bre 1812) Etat des tuyaux dans le troisième arrondissement
Princeps, Rubanier, fossé des Tailleurs 1, (nombre de tuyaux) 1

1812, AMS cote 283 MW 342
Nouvel alignement

Le 17 avril 1812, Alignement de la rue Merciere – Vu la demande du Sr Weiss propriétaire de la maison rue Merciere N° 10 Aux fins de lui faire tracer l’alignement pour la reconstruction de sadite maison et de celle au fossé des tailleurs y attenante, Le plan d’alignement de lad. rue et d’une partie du fossé des tailleurs, que l’alignement pour la reconstruction des maisons de la rue Merciere a demolir pour l’élargissement de la rue ainsi que celle du petitionnaire (…) arête que les propriétaires desd. maisons sont autorisés de reconstruire leurs dtes. maisons à charge par eux et cela sous peine de démolition de le porter dans l’alignement tracé par l’architecte de la ville, avec defense de pratiquer une avance ou une saillie quelconque à la nouvelle façade ou de poser des marches en saillie sur la rue

Description de la maison

  • 1722 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, une échoppe dallée en pierre, une cave voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3400 florins
  • 1743 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée deux petites échoppes, un vestibule où se trouve le fourneau à lessive, une cave voûtée le premier et le deuxième étage se composent de poêles, chambres, cuisines et vestibule, le comble est en mauvais état, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Mercière

nouveau N° / ancien N° : 10 / 10
Weis
Rez de chaussée et 4 étages neufs en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 90 case 4

Weiss Jean Rodolphe, veuve R. mercière N° 9

O 240, maison, sol, rue Mercière
Contenance : 0,85
Revenu total : 306,44 (306 et 0,44)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 / 21
fenêtres du 3° et au-dessus : 23 / 18

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 283 case 2

Weiss Jean Rudolphe veuve
1875 Adam Michel, Specereihändler & Luise Caroline Diehl Eheleute Straßburg
97/98 Müller Eugen Eduard, Specereihändler

O 240, maison, sol, Rue mercière 3
Contenance : 0,85
Revenu total : 306,44 (306 et 0,44)
Folio de provenance : (90)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 23

Cadastre allemand, registre p. case

Parcelle, section, n° – autrefois O 240
Canton : Krämer Gasse Hs. N° 3 – Rue mercière
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,79
Revenu : 3400 – 5000
Remarques :

(Propriétaire), compte 874
Müller Eugen Eduard
1913 Müller Eugen Eduard Rentner u. Ehefr. Clement. geb. Oswald
1936 Muller Emma
(3043)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, (165) Rue du fossé des Tailleurs

1
Prop. La Dame veuve Daudet
Loc. Lang, Henri, négociant – Marchands
Loc. Hugard, chambr, négociant – Idem
Loc. Dorange, Joseph, marchand de tabac – Idem

Canton VI, (167) Rue Mercieres

10
Maison de fuchs donnant sur le fossé des tailleurs

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 165 des Tailleurs

1
Prop. Daudet D° Veuve
Loc. Lang, Henry, Negociant – Miroir
Loc. Hugard, chambr, Negociant – Miroir
Loc. Dorange, Joseph, Marchand de tabac – Miroir

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Krämergasse (Seite 84)

(Haus Nr.) 3
Müller, Spezereihdl. E 01
Laugel, Wwe. 3
Guth, Näherin. 2
Kercher, Buchhalter 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 888 W 287)

Rue Mercière 8 (dossier I, 1865-1989)

L’épicier Adam, locataire, fait modifier en 1866 quatre devantures en maçonnerie. Il fait poser une devanture en bois sur le socle en pierre en 1875. L’épicier Michel Adam, propriétaire, fait raccorder la maison aux canalisations en 1886. Le sieur Ulrich aménage en 1930 un local du rez-de-chaussée en restaurant. Le propriétaire Edouard Müller fait convertir en 1933 un magasin en brasserie sous la direction de l’architecte Georges Kreiss en rétablissant les arcades. La Commission des Beaux-Arts souhaite que les grilles en fer forgé soient conservées dans les arcs. Les cabinets d’aisance se trouveront par exception au sous-sol. La Brasserie Mutzig fait exploiter l’enseigne Au Cardinal par René Heitz (1940). Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage légèrement les logements voisins de la maison sise Fossé des Tailleurs. René Heitz fait poser en 1958 trois stores qu’il retire à son départ en 1961. Emma Muller vend l’immeuble en 1961 à la société Hycopharm. Pierre Coti charge en 1961 l’entreprise Botra de transformer les locaux pour y établir le snack-bar Le Wagram (salle de restaurant au rez-de-chaussée et salle à manger au premier étage). Pierre Coti céde le fonds à Suzanne Metzger en 1971.

Sommaire
  • 1866 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Hoff soit autorisé au nom du locataire Weiss et du propriétaire Princeps de faire une prise pour environ deux becs.
  • 1866 – Le sieur Suss demande au nom du locataire Adam l’autorisation de modifier quatre devantures en maçonnerie (deux rue Mercière et deux Fossé des Tailleurs), de peindre le rez-de-chaussée et de poser des tuyaux de descente. – L’agent voyer note que les façades sans avance sont dans l’alignement. La largeur de la rue Mercière est de 10 mètres, celle du Fossé des Tailleurs de 6,50 mètres.
  • 1875 – Le menuisier Baldner demande au nom de l’épicier Adam l’autorisation de poser une devanture en bois sur le socle en pierre au 3, rue Mercière – L’agent voyer fait un rapport comparable au précédent.
  • 1884 – Le marie enjoint l’épicier Michel Adam de faire ravaler la façade rue Mercière. Le propriétaire demande un report en arguant que le ravalement remontant à seulement 1879 lui a coûté 960 marks – Le maire accorde un an de délai
    1886 (janvier) – Nouvelle injonction
    1886 (février) – L’entrepreneur P. Matter (15, rue Kageneck) demande au nom du propriétaire l’autorisation de raccorder la maison aux canalisations – Autorisation – Rapport de Nebelung – Travaux terminés, juillet 1886 – Dessin de l’égout Fossé des Tailleurs
  • 1894 – Un incendie s’est déclaré au sous-sol chez l’épicier Müller en endommageant quelques paniers de bouteilles d’alcool.
  • 1866 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Weiss l’autorisation de faire une prise pour environ 20 becs. – Autorisation – Travaux terminés mai 1896
  • 1897 – Le maire enjoint Edouard Müller de faire ravaler la façade rue Mercière. Le maire accorde un an de délai
    1898 – Le peintre en bâtiment Charles Nussbaum (3, rue des Pucelles) demande au nom du propriétaire Edouard Müller l’autorisation de peindre les façades à l’huile – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Ratification par le commissaire de police – Travaux terminés, avril 1898
  • 1898 – Le maire relève que le commerçant Müller a fait poser sans autorisation une enseigne à l’angle des rues. – Demande de poser un panneau publicitaire pour les conserves Maggi – Autorisation
  • 1903 – Le peintre en bâtiment Charles Nussbaum demande au commissaire de police au nom du propriétaire Müller l’autorisation de poser un échafaudage rue Mercière et Fossé des Tailleurs. Le commissaire transmet au maire – Autorisation
  • 1907 – Le maire enjoint Edouard Müller de faire ravaler la façade rue Mercière. Le propriétaire fait remarquer qu’il a fait peindre la façade à l’huile en 1903 et refait le rez-de-chaussée l’année précédente. Le maire accorde un an de délai. Travaux terminés, octobre 1908
    1908 – Le peintre Th. Rutherd (24, rue d’Or) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1908. Le peintre règle les droits pour avoir posé un échafaudage pendant trois semaines
  • 1909 – Le maître ferblantier Robert Kratzsch (1, Fossé des Tailleurs) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (70 sur 50 centimètres). Croquis – Autorisation – L’enseigne est posée, juillet 1909
  • 1912 (octobre) – Dossier ouvert après un courrier du commissaire de police. Oscar Hauser demande l’autorisation de poser trois enseignes plates sur verre.
    1912 (décembre) – La Police du Bâtiment constate qu’Oscar Hauser a posé sans autorisation deux enseignes sur verre – Demande – Autorisation de poser trois enseignes – Toutes les enseignes sont posées, juillet 1913
    L’architecte municipal autorise la société Othon Quantz (rue Sainte-Thérèse au Neudorf) à poser deux enseignes sur verre au 3, rue Mercière
  • Commission des logements militaires, 1915 (Propriétaire, Müller, demeurant 24, boulevard d’Anvers). Remarques en six points – Travaux terminés, novembre 1915
  • 1919 – Le propriétaire Müller (demeurant 3, place au Sable) et l’entrepreneur Charles Nadler demandent au commissaire de police l’autorisation de ravaler la façade en posant un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire transmet au maire.
  • 1929 – P. Kœssler et P. Kuntz (1, rue du Maréchal Foch) refusent de régler les droits d’enseigne pour 1928
  • 1929 – Dossier ouvert après un courrier du préfet. Le sieur Ulrich demande l’autorisation d’ouvrir un restaurant. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à formuler si les transformations suivent les plans fournis
    1929 – L’entreprise de construction Maulbecker Frères (5, rue Martin au Neudorf) énumère les travaux à faire. La Police du Bâtiment autorise par exception que la cuisine soit transférée au sous-sol pour éviter de déclasser un logement au premier étage.
    Les travaux commencés en avril 1930 sont terminés en mai.
  • 1930 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Edouard Irrmann a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire au 3, rue Mercière – Demande – Autorisation
  • 1931 – La Police du Bâtiment constate que la pension de famille Marion a posé sans autorisation une enseigne lumineuse au 3, rue Mercière – Autorisation accordée à Mme Perlembou
  • 1931 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Alfred Jung a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire au 3, rue Mercière – Demande – Autorisation
  • 1933 – Edouard Müller (3, quai au Sable) demande l’autorisation de convertir un magasin en brasserie sous la direction de l’architecte Georges Kreiss (9, rue de Rosheim). « La façade sera entièrement rétablie selon les prescriptions de la Commission d’art, particulièrement les arcades seront reconstituées en entier pour redonner à l’immeuble son caractère ancien. ». La Commission des Beaux-Arts souhaite que les demandes d’enseigne lui soient soumises et que les grilles en fer forgé dans les arcs soient conservées. – Autorisation de transformer le sous-sol, le rez-de-chaussée et le premier étage du bâtiment pour y installer un restaurant. Les cabinets d’aisance se trouveront par exception au sous-sol. – Dessins (élévations, plans des différents niveaux, coupes – Plan de la transformation de l’immeuble n° 3 rue Mercière pour la brasserie Mutzig, échelle 1/50)
    La plâtrerie est terminée, les piliers de la façade sont entaillés pour recevoir un revêtement imitant la pierre (mai 1933). La réception finale a lieu le 14 juin 1933
    1933 – La société Dentzer et Gramling demande au nom de la Brasserie Mutzig l’autorisation de poser une enseigne au néon (Au Cardinal). Dessin de l’enseigne au-dessus de la porte d’entrée
    1933 – Les établissements Ott Frères (1. quai des Bateliers) demandent l’autorisation de poser une lanterne. La Commission des Beaux-Arts oppose un refus, aucune enseigne de ce genre n’étant autorisée rue Mercière.
    1933 – L’entrepreneur F. Comment et les Frères Maulbecker sont autorisés à entreposer des matériaux sur la voie publique
  • 1937 – La Police du Bâtiment constate que Charles Sand (troisième étage) a fait poser sans autorisation une antenne de T.S.F. entre les n° 3 et 6 rue Mercière – Demande – Accord
  • 1940 – La Police du Bâtiment demande à R. Heitz d’enlever deux enseignes sur verre de part et d’autre de l’entrée du restaurant Au Cardinal (zum Kardinal) – Les enseignes sont retirées, janvier 1941
  • 1943 – La Brasserie Mutzig prie la Police du Bâtiment d’encaisser les droits d’enseigne auprès du propriétaire, Emma Müller (5, quai au Sable) comme le stipule le nouveau règlement. La Brasserie reçoit néanmoins notification des droits pour l’année 1943.
    1943 – La Brasserie Mutzig demande que R. Bingolf (11, boulevard de Saverne, ensuite boulevard Poincaré) soit autorisé à faire une inscription – L’inscription est terminée, décembre 1943.
  • 1945 – Emma Müller demande à la Police du Bâtiment de vérifier l’état des logements aux deuxième et troisième étages que les locataires déclarent inhabitables tout en continuant de les occuper, suite au bombardement aérien du 11 août 1944 qui a endommagé le bâtiment voisin Fossé des Tailleurs – La Police du Bâtiment déclare que les légers dégâts au plafond ne sauraient rendre les logements inhabitables.
  • 1951 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à l’enseigne lumineuse que Frédéric Andlauer (installations électriques,140, Grand rue) a l’intention de poser au restaurant Au Cardinal en remplacement de l’ancienne, mais défavorable à l’enseigne Bières de Mutzig sur la grille de l’arcade. – Dessin sur calque – Autorisation
  • 1952 – Le maire déclare à l’inspecteur départemental du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme qu’il n’a pas d’objection à formuler contre le projet. L’entreprise Kelbel (rue du Ballon au Neudorf) a réalisé en 1951 la mise hors eau. – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre un permis de construire – La Police du Bâtiment constate en 1954 que les seuls travaux sont des rénovations intérieures pour lesquels la Police du Bâtiment n’est pas compétente.
  • 1955 – Le restaurant Au Cardinal demande l’autorisation de poser un parasol au-dessus des tables du trottoir par temps ensoleillé. – L’autorisation est donnée verbalement
  • 1955 – Emma Muller est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1958 – René Heitz (Brasserie restaurant Au Cardinal) demande l’autorisation de poser trois stores à 2,20 mètres du sol, en saillie de 70 centimètres – Autorisation – Les stores sont en place, mai 1958
    1959 – La Police du Bâtiment constate que la Brasserie Mutzig a fait poser trois enseignes sur trois lambrequins – Demande – Autorisation
  • 1960 – Le maire demande à Emma Muller (propriétaire, demeurant 5, quai au Sable) de faire ravaler les façades. La Chambre syndicale des propriétaires répond que le dernier ravalement a eu lieu en 1958, factures à l’appui.
  • 1961 – René Heitz (rue Adam Strobel à la Meinau) informe la Police du Bâtiment qu’il n’est plus propriétaire du restaurant Au Cardinal et qu’il a fait retirer les stores.
    1961 – Le locataire Pierre Coti (8, rue des Francs-Bourgeois – propriétaire, société Hycopharm, 3, rue Volney à Paris II°) charge l’entreprise Botra de transformer les locaux pour y établir le snack-bar Le Wagram – Plan cadastral – Dessin sur lequel l’enseigne le Wagram se trouve au-dessus du bandeau
    1961 – L’entreprise Botra (agencement de magasins, 14, rue Zink au Neudorf) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1961 – Devis descriptif (baies munies de cadres métalliques) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Arrêté portant permis de construire
    Travaux en cours (novembre 1961). La Police du Bâtiment demande que les portes s’ouvrent vers l’extérieur et non vers l’intérieur. Les travaux sont terminés, les locaux ouverts au public (décembre 1961)
    1961 (juillet) – Enquête établissant la conformité des locaux (salle de restaurant 47 m², salle à manger au premier étage 29 m², cuisine, toilettes) Il faudra repeindre les deux salles
    1961 (septembre) Le préfet autorise Pierre Coti qui a acquis le fonds de commerce le 26 août 1961 à exploiter le débit de boissons sis 3, rue Mercière
    1961 (décembre) – La Police du Bâtiment constate, les travaux étant terminés, que les locaux sont conformes aux prescriptions.
    1961 (décembre) – La Police du Bâtiment constate que Pierre Coti a fait poser sans autorisation une enseigne au néon en lettres détachées – L’entreprise Botra dépose une demande – Autorisation
    1962 – La Brasserie Mutzig demande l’autorisation de poser deux enseignes (Bières Mutzig) de part et d’autre de l’enseigne Le Wagram – Montage photographique – L’architecte des Bâtiments de France pose des conditions (les lettres ne pourront être gothiques, les panneaux publicitaires devront être retirés)
    1962 – La Brasserie Mutzig retourne un avis de paiement pour un puits de descente, la vente de l’immeuble par Emma Muller en 1961 à la société Hycopharm ayant résilié son bail.
    1963 – Un courrier non signé à la Division VIII intercède en faveur de Pierre Coti pour que sa terrasse puisse occuper 60 centimètres au lieu des 40 réglementaires.
  • 1967 – Le notaire François Lotz (à Pfaffenhoffen) demande un certificat d’urbanisme – Instruction de la demande puis réponse
  • 1970 – Pierre Coti règle ses droits en défalquant ceux des stores qu’il déclare inutilisables. La Police du Bâtiment constate qu’ils sont toujours en place et qu’ils sont bloqués dans les devantures
  • 1971 (mars) – Le préfet demande une enquête de conformité avant d’autoriser Suzanne Metzger née Lix à exploiter le débit de boissons Le Wagram – La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à formuler (salle de restaurant, petite salle, cuisine, toilettes)
    1971 (mars) Pierre Coti informe la préfecture qu’il a cédé son fonds à Suzanne Metzger
    1971 (mai) – Le préfet accorde l’autorisation à Suzanne Metzger
    1971 (mai) – La brasserie Rœmer de Pfaffenhoffen demande l’autorisation de poser une enseigne Le Wagram – Bières Rœmer d’Alsace – Maquette – Autorisation de poser une enseigne lumineuse en lettres détachées – Les enseignes sont posées, septembre 1971
  • 1972 – Les établissements Caspar (rue des Carmes au Neudorf) demandent au nom de Mme Mertz l’autorisation de poser un store à bras invisibles – Dessin (le store s’étend au-dessus des six arcades rue Mercière) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable.
    1976 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au store que Mme Mertz (restaurant le Wagram) a l’intention de poser – Autorisation – Dessin (élévation) – Le store est posé, mai 1976
    1976 (mai) Suzanne Mertz demande l’autorisation de déplacer l’enseigne Le Wagram du premier au deuxième étage – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – L’enseigne est déplacée, octobre 1976
  • 1981 – Roger Fassel (rue de la Bourgogne à Erstein) est autorisé à poser une benne à ordures devant le 3, rue Mercière
    1983 – Les établissements Lucien Walter de Mundolsheim demandent l’autorisation de fournir une toile pour remplacer celle du store – Echantillon – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – La toile prévue n’étant plus fabriquée, le pétitionnaire propose d’autres coloris
    1983 – La Police du Bâtiment constate que le restaurant Le Wagram a fait poser deux lampes sans autorisation – Demande – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – La Police du Bâtiment demande que les lampes soient déposées – Le maire demande à l’architecte des Bâtiments de France d’engager des poursuites – Courrier au procureur de la République, décembre 1983 – Le maire informe en janvier 1984 l’architecte des Bâtiments de France que la contrevenante a retiré les objets litigieux – L’affaire judiciaire est interrompue.
  • 1987 – Le restaurant Le Wagram demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses – Maquette, photographies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable (les inscriptions ne s’intègrent pas aux façade, la publicité est interdite aux abords des monuments historiques)
  • 1989 – L’entreprise André Kocher (rue du Général de Gaulle à Duttlenheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
    1989 – La société Ambiance Déco (rue Mozart à Souffelweyersheim) demande l’autorisation de poser trois enseignes – Maquette, élévation – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, mars 1989

Relevé d’actes

Wolffgang Haan vend au nom de sa mère Gertrude Haan, veuve du receveur Michel Haan, au marchand Gaspard Emmerich une maison et quatre échoppes à l’angle de la rue Mercière et du Fossé des Tailleurs ainsi que deux maisons rue de l’Hôpital

1601 (vt spâ [30.t Martÿ]), Chancellerie, vol. 333 (Registranda Kügler) f° 146
Erschienen herr Wolffgang Haan burger alls beuelch v. gewalthaber der Erbaren Fr. Gertrudten Stieren Wÿland herrn Michel haanen Schaffner der herren der vicarien d. Chors hoherstifft & selig witwe seiner lieb. Mutter (hatt verkaufft)
herrn hanns Caspar Emmerich, gewerbßmann burger alhie Zu S.
Namlich huß, hoffstatt v hoffl.Samt vieren Kremgäden Inn Kremergaß v. einen Kremp stand dabeÿ auch Zwen Bögen vff dem Schnyder grab. m. all and. Ir gebeu geleg. In der S S vff dem Schnyder grab. vff einersyt ein eck der Kremergaß gegen dem Spittel geßlin, andersÿt (-) des Gewichtstechers selig witwe stoßend hind. Zum theÿl vff die Behaußung h. Christoffell Schären Jetzund. Zustendig.
Dauon gend 10 pfund pfenning gelts vff Johannis v Wÿhenachten sollen dem mehren Spittal, Sie seÿen Ewig mit geld od. Münß abzuloß. wie sich solche Inn dem damalen vffgerichten hauptbrieff bestünden wer alß hatts der Kheuffer vber sich genommen. Mehr ij lb ij ß vff dem Zwölfft tag Martÿ albösig mit 100 guldin SW wÿland Martin lamerlends* Notarÿ selig. erben. Item ein lb iiij ß d vff Johannis Baptistæ mit 2 snd gelt SW dem großen gemeyn Almusen. Item ij lb ij ß w vff den xiij Julÿ widerkheuffig mit 100 guldin SW herrn Antoni Gubelier. Item ein lb ein ß vff dem heyllig Wyhnacht tag Jacob Delden dem Tuchhändler ablosig m. ij C s SW. Item ein lb ein ß vff d. xxix Septembris widerkheuffig mit ij C g SW h. Christophel Zeyßolff H Zu S Margreten V Agneß selig erben. Item xv lb xv ß vff Johannis Baptistæ Stnd Zu hauptgut vj C SW Balthasar Bischoff dem glaßer. Mehr verhafftet für ein C lb gl SW davon vff Johannis Baptistæ (…)
Item Zweÿ heuser nebenteind. vnd. einem Tach mit Ir hoffestatten V hefflin auch Stallung v kremgadlin m deren gebau In d. S S Inn Spittelgeßlin, einseÿt Caspar Rech gurtlern, anderseÿt (-) stoßend hinden vff d. olbergrien geg. diebold Branden thuchhandler behausung, Davon gend Insonderheit xxj lb d glt vff den 8. Maÿ wid.kheuffig mit 800 guld. SW dem mehr. Spittal Zu S.
So gnd von vorgestel. heüßer hoffestatt hoffell v Crom gaden So vff dem Schnÿder graben V im Spittal gesslin geleg. samthafft xvii lb xv ß gelts d Zwelfften Novembris ablosig in (…) der Khauff vber solche beschwerd für iij C lxx lb d
[in margine :] der Khauff vber die x lb d glts d. Spittal dafür kein hupgutt gehen sonst für ledig eÿg. v. 2500 lb d beschwerd. Inn hauptgutt 2130. lb

Originaire de Francfort, Gaspard Emmerich achète le droit de bourgeoisie le 18 octobre 1597
1597, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 610
Johann Caspar Emmerich von Franckfurt d. handelßmann khaufft das Burgerrecht, mit beÿstandt Jörg Hartschützen des Schneids vnd will Zum Spiegel diehnen. Act. den 18. Octob: 97.

Il épouse en 1600 Catherine Kutsch, fille d’un vigneron de « Derscheren »
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 48-v n° 8)
1600. den 21. Aprilis seind elich eingesegnet word. Hans Caspar Emmerich von Franckfort d. Handelsman vnd Jungfrau Catharina Kutschin, weiland Matthes Kutschen des Rebmans vnd Burgers selig. Zu Derscheren nachgelaßene dochter (i 56)

Gaspard Emmerich loue une échoppe au marchand Jean Werbeck

1611 (letzten tag Augusti), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 301
(Inchoat. fo: 303.) Erschienen hanns Werbeck handelßman
hatt in gegensein hanns Caspar Emerichs
bekhant das er Ime vnd seine erben Vier Jar lang so vff Johannis Baptistæ nechst verschynen angefangen von gedachtem hans Caspar Emerich Einen Gaden vnden seiner Behausung Inn der S S Inn Kremergaßen einsyt hanns Brunner andersyt hanns Felber V hans Claußen beÿden gemeynern gelegen Guchtenn für ein Jährlichen Zinß Nemlich 22 guldin zu xv batzen

Gaspard Emmerich demande aux Quinze le droit de signer une lettre de change pour satisfaire ses créanciers auxquels il doit 100 florins comme le lui a promis feu le préteur Henri Prechter. Les Quinze renvoient l’affaire aux préposés en chef du change
1612, Protocole des Quinze (2 R 40)
(f° 110-v) Sambstag den 9. Maÿ – Hannß Caspar Emmerich. Wechselschuld
Hannß Caspar Emmerich erscheint, vnd vbergibt durch Lt. Bittlingern ein fernere Unterthänige Supplication, so Verleßen. Referirt sich darinnen vff ein andere Supplication, beneben einer Vergleichung, Welche er vor einem Jar Weÿland Hrn Stettmeister Heinrich Prechtern seeligen alß Oberwechßelherrn verreicht, darinnen er versprochen, Jährlichen seinen samptlichen Creditoren 100. fl Zuerlegen, des Verhoffens, es solte dem Wechsell erlaubt worden sein, solches zu vnderschreiben, Weÿl es aber bißler verpliben Alß thue er nochmahlen vmb gnediger Willfahrung angedeüter Subscription Vnderthänig pitten, Vnd zu desto schleinigerer erlangung dessen, seÿ er vrbietig, gemeiner Statt oder dem Wechßel Jährlichen, vnd demselben an statt d. verwilligten Jerlichen 100. fl Jedes Jars 80 fl. halb vff Johannis Baptistæ Vnnd halb vff Weÿhenachten abzurichten. Darbeÿ d. sein haußfrauw auch das Irige thut, ohn deren hülff er solch erbieten nimmermehr thun Köndt, vnnd künfftig der wechsell vollkommenlich würde befriediget werden, dieweÿl in dem accord in specie gemelt, d. seine erben nach seinem todt, solche Ziehl continuiren sollen, allein solt mann Ime die Interesse nachlassen &.
Erkant. die Oberen wechßelherren sollens bedencken, B. Mr.

Gaspard Emmerich hypothèque au profit de Daniel Bitto la maison, ses quatre échoppes, son étal et ses deux arcades vers le Fossé des Tailleurs

1613 (xxvij Octobris), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 297-v
(Inchoat. fol: 305.) Erschienen Ist Vnßer burger h. hannß Caspar Emmrich
hatt in gegensein herrn Daniel Bÿdo – schuldig sein 900 guldin zu 15 batzen (…) vnd ane Ine nach abgang Golg Bydo sein Daniel Bydo vatters selig vatter seligen Erblichen khommen
dafür Vnderpfand sein huß V hoffestatt Sampt vier Krem gäden vnd einem Krem Stand mit all Iren gebeu geleg. In der S. S. Inn Kremergaß Auch Zweÿen Bögen vff dem Schnÿder graben vff einseÿt ein Eck ane Kremer gaß, anderseÿt Caspar Schrepffler Notario stoßend hinden Zum theil vff den Olmer graben Vnd Zum theil ein Behausung hannß Storcken zuständig, dauon gend uide in plo. 601. fo. 155. Vnd sind 400 lb dem Spittel bezalen So gend auch dauon xviij lb xv ß d gelts abloßig mit iij C xxxv lb d denen Frauwen Inn d. Samblung Zum thurn So dann x lb d gelts widerkheuffig mit ij C lb d Fr.Gertruden Stieren Michell hanen witwe seligen erben

Gaspard Emmerich loue pour deux ans deux arcades à Frédéric Kauffmann de Metz lors des foires

1617 (ut spâ [xiij. Jenner]), Chancellerie, vol. 427 (Registranda Kügler) f° 13-v
(Inchoat. fo: 8) Erschÿnen herr Friderich Khauffman von Metz
hatt in gegensein herr hanns Caspar Emerichs
bekhant das er Ime vnd seinen erben Zwey Jar lang Johannis Baptiste nechstkhünfftig ane Zustehen Zwen Bogen vnder sein herrn Caspar Emerichs Behaußung Inn der S S Inn Cremer gaß einseÿt Balthasar Ludwig Künast handelßmann anderseÿt neben dem Verleÿher selbs, Mehr Zween Bögen Vier Straßburger Johannis vnd wÿhenacht Messen so lang dießelbe weren Zuge*en vndt Zunußen Jede mess für vnd vmb 16 gulden Zu xv batzen


Gaspard Emmerich rembourse à l’Hôpital pour lequel agit son receveur un cens emphytéotique de 7 livres d’après deux actes de 1421 et 1422 et trois livres d’après un acte de 1436

1629 (30. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 341
Erschienen Herr Joseph Arhard alß Schaffner deß Mehrern Spitahls,
hatt in gegensein herren Johann Jacob Meÿers herren hanß Adolph Grünenwald, herrn Samuel Hugwarten, Alß verordnetere dreÿer An der St. St. Müntzen vnd herrn Johann Paul Reichardten alß Schreiber daselbsten, mit sonderbahrem vorhergehenden Consens, wißen und verwilligen der Gestrengen, Edlen Ehrenvesten fromen vnd wolweisen heren Bernharden von Kageneck, H Daniel Ringlers, Alt Stett: und ameister: vnd herrn Sebastian Schalcken XV.ers alß Pflegern besagts Spitals der Müntzen Käufflichen Cedirt vnd vbergeben, wie dann sie die herren dreÿer auch in namen gemeiner St. St. auß befelch der auch Gestreng, Edlen Ehrenuesten from vnd wolweisen herren Clauß Ludwig Wormbßers Stettmeisters vnd herrn Jacob Schillings fünffzeheners alß Oberer Müntzherren angenommen,
7 pfund pfenning Erblehens Zinß, so Jars vf Johannis Bapt: vnd weÿhenachten, H Hanß Caspar Emmerich der handelsmann alhie, vermög eines latinischen mit deß Bischofflichen hoffs anhangendem Insigel verwahrten vnd den 14. Cal: Januarÿ Anno 1421. wie auch den 18. Cal: Februarÿ Anno 1422. datirten brieff dardurch dreÿ Transfix gezogen, von vff vnd Abe seiner alhie Inn der Krämer gaßen gelegenen behaußung
So dann dreÿ pfundt d St. ewigs Zinses, so bemelter Emerich auch von, vff vnd abe erstbesagter behausung Jährlich vff vorangezogene beede termin Zureichen schuldig nach besag eines pergamentin Latinischen brieffs mit vorgedachts hoffs Insigel datirt 2. Non: Decembris Anno 1436. – umb 204 pfund

Gaspard Emmerich verse au tonnelier Abraham Pfitzer au nom de sa femme Barbe Leubrand un supplément à la somme versée en 1623 d’après une obligation de 1530 pour cause de lésion

1629 (10. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 626
Erschienen h hanß Caspar Emerich der handelsman, burger Zu St. An einem,
So dann Abraham Pfitzer der küeffer Alß Ehevogt Barbara Lewbrandin Am 2. theil
Zeigten an, demnach er H Emerich die 100. fl. St. w. capital so er vermög eines vorm Ers. Kleinen Rhat den 12. Martÿ A° 1530. vfgerichten brieffs Järlich vff (-) mit 2. lb. 2 ß d von vff vnd Abe seiner behausung alhie inn Krämergaß gelegen V.zinßt den 16. Jan: 1623. in damahligen hohen gelt abgelegt, Alß heten sie sich mit einand. güetlich. v.glich. daß Er Emerich ihme h Pfitzer an gutem ietzig. Zeit gäng und gibig. gelt 50 fl. St. w. nachzutragen (…)
Dabeÿ gewesen H Israel Hammerlin goldarbeiter alß vogt Abraham Lewbrandts obgenter Barbaræ Bruder

Gaspard Emmerich est autorisé de vendre du vin hors de la ville. Les préposés en chef de l’accise souhaitent que les marchands sollicitent à l’avenir une autorisation préalable
1636, Protocole des Quinze (2 R 61)
(f° 27-v) Mittw. den 12. Februarÿ – Wein verkauff aus der Statt. Caspar Emmerich.
H. Stemler alß Ober Vngeltherr proponirt, Es hetten nun beÿ ettlich tagen verschiedene burger sich beÿ Ihme angemeldet, welche wein auß der Statt zu schicken oder auch Zu verkauffen begehren, vornehmlich Caspar Emmerich der handelßmann, welcher 6. fuder gegen röth nacher hagenaw verhandlen wolte, stellt, weßen man sich im ungelt in solchen fällen zu verhalten ? Ward berichtet, das dießer Emmerich ein starcke Summ wein beÿ einander, daher Erkandt Ihme für dißmal Zu willfahren, damit man aber ins künfftig in dergleichen begehren desto beßer sprechen möge, were gut, daß erkundigung eingezogen würde, was wol auch beÿ den weinhändlern hin vnnd wider in vorrath zu befinden.

Wolffgang Grünwald cède au marchand Jean Richshoffer deux capitaux dont un garanti sur la maison de Gaspard Emmerich d’après un acte de 1539

1640 (25. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 235-v
Erschienen H Wolffgang Grüenwald burger Zu St.
hatt in gegensein H Johann Reichshofers deß handelßmanns Auch burgers alhie für sich selbsten und innamen seiner Mueter Susannæ Catharinæ weÿl. H. Johann Reichshofers Alten groß. Raths Verwanth see: wittiben (800 fl. schuldig seÿe)
Einen fünften theil ihme Cedenten für vngetheilt gebürend an Ein Vordern und Hindern hauß, hoffstäten, höffen, Brunn, vnd Allen andern ihren gebäwen & alhie in der Ketengaß, einseit neben den Edlen von Rohtleben Zum theil und Zum theil neben Peter Müllers deß schreiners see. wittib, 2.seit neben hanß Carlen Zornen dem Weinhändlern theils und theils neben dem Kippenheimer hoff und weÿ: Friderich von Gottesheim see wittiben, hind. vff die Trusengaß stoßend gelegen, daran die vberige vier fünffte theil sein Cedenten geschwisterd. zuständig,
ferner hat Er Grüenwaldt und sein haußfr. Susannæ Couelierin mit beÿstand Anthoni Spachen deß Schneiders und Friderich He(i)d. (…) cedirt 100 fl. hauptg. St. w. so weÿl. hannß Caspar Emerichen deß eltern seel. wittib Jährlich vff Margarethæ mit 4. fl. wehr. laut eines und. deß Bischofflichen hoffs Insigel 2. Idus Julÿ Anno 1539. durch Notm. Sebastian Schmid vffherichteten Brieff, von vff vnd Abe ihrem hauß alhie in der Crämergaß Zuuerzinsen schuldig

Le marchand Michel Emmerich cède au cordonnier Philippe Meyer un capital provenant de la succession de sa mère Catherine Kutsch d’après un registre de partage dressé par le notaire Henri Geyer en 1646

1649 (24. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 59
Erschienen M Michael Emmerich der handelßmann
hatt in gegensein Philipß Meÿers deß Schuhmachers
50 lib Capital sampt davon hinderständig. Zinnß, so ihme Emmerich vermög der am 7. 7.br. a° 1642 in d. Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Verschreibung und deß über weÿl. Fr. Catharinä Kutschin Emmericherischer Wittibin seiner Muter Verlassenschafft seel. in a° 1646. durch nunmehr auch weÿl. H Henrich Geÿern den Notarium seel. für ihne H Emerich gefertigt. Theilregisters fol. 59. fac. 2. vff Weÿl. Carl Betz. deß Pulvermachers seel. Behaußung ienseit der Schindbruckh geleg. gebühren

La maison revient au fils de Gaspard Emmerich et de Catherine Kutsch, Michel Emmerich qui épouse en 1637 Barbe Lienhard, fille du marchand Gauthier Lienhard : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration. Gaspard Emmerich promet à son fils et à sa bru de les entretenir une année durant. Michel Emmerich devra tenir l’échoppe qu’il conservera à la mort de son père.

Eheberedungs Copeÿ – (…) zwischen des Ehrenvesten Vndt Vornehmen Herrn Johann Caspar Emmerich, handelßmanns Vnndt burgers in Alhieger des H. Reichs Freÿen Statt Straßburg, eheleiblichem Sohne, dem Ehren Vnndt fürgeachten Herrn Michael Emmerichen ahne einem,
Ahm Andern theÿl aber deß auch Ehrenvesten Vnndt Vornehmen herrn Walther Lienhardt, handelsmanns vndt Burgers alhie ehelichen dochter, der Ehren: Vndt Viel tugendtreÿchen Jungfrauwen Barbara Lienhardtin (…) Solchem nach vnndt Zuem Andern So hatt des herrn hochzeiters geliebter Herr Vatter sich freÿwillig vndt Vätterlich dahien erbotten, erstbesagtem seinem Sohne Zu einem heürath gueth 1000 gulden in derselben Zue 15. batzen oder 60 Creützer geechnet, Zuegeben Vndt Zuelüffern, darnebens denselbigen sambt seiner lieben hochzeiterin Vnd Künfftigen Haußfrawen, ein gantzes Jahr über, von Ihrem Christlichem Kirchengang ahnzurechnen Zum sein des Vatters Kost vndt wohnung freÿ Zuhaben Vndt auffzunehmen, doch solle um solcher Jahrs frist, der Sohn Schuldig sein, wie er Zuvor inn seinem ledigen Standt auch gethan hatt, deß Vatters Gaden inn getrewe obsicht Zunehmen Vnndt mit Allem fleiß vorzustehen, darfür der Vatter nach verfließung erstgesetzter Jahrs frist, Ihme dem Sohn Zue einer recompens nicht allein 100 gulden zur 15 batzen eÿgenthümblich Zugeben, sondern auch sein des Sohns obbenambstes heurath gueth der 1000 gulden, welches im Gewerb ahngelegt verbleiben soll, mitt 50 gulden Jährlich Zue verzinßen bewilligt vndt Versprochen, Alles zue dem Wohlgemeintem Zweck vnndt ende, damitt er der Sohn nach seiner beeder lieben Elttern, nach Gottes Willen vber Kurtz oder lang Künfftig ervolgendem tödtlichem Abgang inn solcher Behaußung vndt Gewerb sein eÿgenthümblich verpleiben, Wohn vndt Nahrung haben vnndt behalten möge. (…)
So beschehen in Wohlermeltter Statt Straßburg Sambstags den 5.t Augstmonats Im Jahr Christi Jesu 1637

Mariage, cathédrale (luth. p. 400)
1637. Dominica VI. Trin. 27. Aug. Michael Emmerich der Handels Mann h. Hans Caspar Emmerich des Handelsmanns sohn Vndt J. Barbara h. Walter Leonhardts tochter, eingesegnet Mont. 4. 7.bris (i 205)

Michel Emmerich meurt en octobre 1661 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans la maison dont plusieurs titres sont cités. La masse propre à la veuve s’élève à 296 livres, celle des héritiers à 1 233 livres. L’actif de la communauté est de 6 267 livres, le passif de 1 677 livres.

1662 (3.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 30) n° 3
Inventarium und Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so weÿland der Ehrenvest vndt vorgeachte Herr Michael Emerich, handelßmann vndt Burger alhie, welcher Dienstags den 15. 8.bris Jüngsthin Göttlichem willen nach Zeittlichen todts verblichen, nach seinem aus dießer welt tödtl. hinscheiden hinder Ihme verlaßen, Welche durch die Ehren vndt viel tugendsame Fraw Barbaram Lienhardin sein hinderlaßene wittib mitt hülff vndt beÿstandt deß auch Ehrenvest vndt vorgeachten herrn Bernhard Leÿdeckers deß Jüngern, Weÿß Leinwathhändlers vndt burgers alhie, Ihres geschwornen Vogts, auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren der Ehren vndt viel tugendsammen frawen Maria Barbara Emmerichin, deß Ehrenvesten vndt vorgeachten herrn Wolffgang Lochmanns, auch handelßmanns, vndt Burgers alhie ehelicher haußfrauw, weilen derselbe aber vereÿst mit beÿstandt deß Ehrenvest vndt vorgeachten herrn Christoph Abri, gleichergestalt handelßmanns vnd Burgers alhie, mehr deß Ehren vorgeachten vndt Kunstreichen herrn Johann Theobaldt Kistnersn Barbierers vndt wundtartztes Burgers alhier, als Johann Michaels, Annæ Catharinæn Johann Caspars vndt Mariä Salomeen geschwornen Vogts, alle 5. geschwüsterdt, Vndt deß ietz abgeleibten Herren seel. mit obehrenernandter seiner hinderplibenen Wittwen ehelich erzeugter Kind. vnd ab intestato hinderlaßener nechster Erben (…) So beschehen vndt angefangen auff Montag cen 3.ten Februarÿ A° 1662.

Eheberedungs Copeÿ (…)
Inn einer alhie Inn der Statt Straßburg in d. Krämergaßen gelegenen behausung, so auch in dieße Nahrung gehörig vndt hernach beschrieben, Ist befunden worden, wie volgt
Auff der Andern bühn, Auff der newen Büehnen, Vor der Bühnen, Inn der schwartz Thüech Cammer, Inn der Cammer A, Inn der newen stub, Vor dießer stub, Inn der Cammer B, Im kleinen Stübel, Inn der Cammer C, Inn der Cammer D, Inn der Cammer E, Vor dieser Cammer, Inn der Wohnstuben, Im haußöhren, Inn der Vndern Stuben, Im haußöhren, Im vndn Haußöhren, Im Gaden, Im Keller
Eÿgenthumb vndt Beßerung ane Einer behaußung. (E.) Item Hauß vndt hoffstatt, samt dreÿen Kram gäden, in d. Krämer gaßen vndt Zweÿen bögen vff den Schneidergraben, auch einen Gumppbronnen, mit allen andern deren Zugehörden, gebauwen, begriffen, weithen, rechten Zugehörden vndt gerechtigkeiten alhie in d. St. Straßb. j. s ein Eck ane Krämergaßen gegen dem Spithelgessel hinüber, 2. s. neben H Tobiæ Städeln dem Jüngern, handelßmann v. burgern alhie, hind. Zum theil vff den Vlmergrüen, vndt Zum theil vff (-) Schleiffern vndt burgern alhie. Dauon gibt man Jährlichen 2. lb 2 ß d vff Johis Baptæ dem großen gemeinen Allmußen Zu St. Marx alhie lößig in hauptguet mit 200 fl St w. thun 105. lb. Mehr 4 lb 4 ß d gelts Jährlichen vff Michaelis auch erstbemeltem Stifft St. Marx, In hauptguth ebenmäßig mit 200 fl. berührter Wehrung ablößig, thun gleich. gestaldt 105. lb, Ferners 2 lb 2 ß d gelts, Jährlichen vff Margarethæ ietzmahlen H Johann Reichshoffers, Alttem Ameister alhie In hauptguth lößig mit 52. lb 10. ß. Item 12. lb d Zinnß Jährlichen vff Joh. Bapt: weÿl. H Jacob Siegels, Stattschreibers Zu Roßheim wittib vnd Erbe, in Restirend. hauptgueth abzulößen mitt 300 lb s. Sonsten über dieße beschwerd. vor freÿ ledig vndt Eÿgen, angeschlagen p. 338. lb. Darüber V.hand j. t. Perg. br. besagendt wie dieße gewerbs behaußung den 30.t Martÿ A° 1601. von wolffgang Haanen burgern alhie seel. erkaufft worden, vnd d. alhießig. Statt anhangend. Contract Insigel sign. mit N° 16.
Ergäntzung der Fr. wittwen unveränderten Guths
Der Fraw wittwen unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 16, Sa. Silbers vnd Geschmeids 17, Sa. Guldener Ring 24, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. Schuldt 4, Sa. Ergäntzung 183, Summa summarum 296 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 44, Sa. der Zum handel gehörigen Schiff und geschirrs 1, Sa. Silbergeschirrs 50, Sa. Guldiner Ring 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 225, Sa. Güldt 7, Sa. Eigenthumbs vnd beßerung ane einer behaußung 338, Sa. Ergäntzung 555, Summa summarum 1233 lb
De Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 139, Sa. Weins vndt Vaß 453, Sa. Viehs 22, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 124, Sa. Guldinen Ring 8, Sa. Baarschafft 381, Sa. Wahren 333, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 377, Sa. Baumgarthens 6, Sa. Schulden 1416, Summa summarum 6267 lb – Schulden 1677, Nach deren Abzug 4579 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 6519 lb
Sa. der Erben unverändert Ungiebig vnd vngewißen Pfenningzinß hauptgüter 104, Sa. d. Erben unverändert ungewiß vndt Zweiffelhaffter Schulden 403, Sa. d. vngewwiß vndt Zweiffelhafften Schulden in die theilbare Nahrung Zugekandt 1016 lb

La maison revient à Anne Catherine Emmerich, fille des précédents, qui épouse en 1664 le marchand Jean Georges Neubaur originaire de Francfort

Mariage, cathédrale (luth. f° 58-v, n° 10)
1664. Dominica Reminiscere. Zum 2 mahl hr. hanß Georg Newbaur der handelßmann Weiland hr. hanß Georg Newbawr gewesenen handelßmanns Zu Ffort hinterlaßener ehel. Sohn, Jfr Anna Catharina, Weiland hr. Michel Emmrichs handelßmanns u. Burgers alhie nachgelaßene ehel. Tochter. donnerstags den 2.ten Martÿ. Münster (i 61)

Jean Georges Neubaur devient bourgeois l’année suivante en s’inscrivant à la tribu du Miroir.
1665, 4° Livre de bourgeoisie p. 343
Hannß Georg Newbaurer der Handelßmann Von Franckfort am Maÿn gebürthig, empfangt das Burgerrecht von seiner Haußfrawen Anna Catharina, weÿl. Michael Emmerichs deß Handelßmanns seel. dochter, umb 8 Goldt fl. so Er bereiths beÿ der Cancelleÿ erlegt, ist ledigen Standts, und Würdt beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jurav. den 11.ten Martÿ 1665.

Jean Georges Neubaur, Louis Lang et Jean Georges Fleck demandent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un d’intercéder pour être remboursés de leurs créances sur le greffier bailliager Charles Henri Hornus, de Mahlberg
1682, Conseillers et XXI (1 R 165)
(Johann Georg Neubawr, Ludwig Lang und Johann Georg Flecken die handelsleüthe umb Intercessionales)
(p. 212) Mittwochs den 23. Decembris – Herr Johann Georg Neubawr et Consorten umb Intercessionales
Herr Johann Georg Neubawr, Ludwig Lang und J[ohann] Georg Flecken die handelsleüthe und Burgere allhier produciren per Eundem Ein Underthänige Supplication pro assistentia et Intercessionalibus mit beÿl. sub Nis 1. 2. et 3. an die Fürstl. Marggräffl. Badische Herren Räthe contra Weÿl. Herrn Carol Heinrich Hornußen, gewesenen Amptschreibers Zu Mahlberg nachgelaßener Wittib, daß Selbige Ihnen Ihro in Verwahrung gegebene und darauß entwendete Waaren so über 1146. fl. werth seindt, simul cum refusione expensarum Zu restituiren, oder deroselben Werth gut zuthun möchte condemnirt werden. Erk. Willfahrt.
Herr XXI. Goll und Herr Rahtherr Röderer.
1683 Conseillers et XXI (1 R 166)
Johann Georg Newbaur et Consorten wegen Ihrer [verlohre]ner Waaren. 15. 46.

Jean Georges Neubaur et sa femme Anne Catherine hypothèquent la maison au profit de Jean Daniel Leonhard, assesseur du Grand Sénat

1689 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 410-v
H. Johann Georg Newbaur der Handelßmann und Fr. Anna Catharina deßen Eheliche haußfr. und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann Michael und Johann Caspar der Emmerich beed. Handelßmänner deroselben leibliche brüd.
in gegensein Johann Daniel Leonhard E.E. Großen Rhats beÿsitzers – schuldig seÿen 1200 gute zu 9 ß 3 d gewürdigte Reichs guldner
unterpfand, eine behaußung und Gaden allhier ahne dem Schneidergraben, einseit ein Eckh ahne der Krämergaßen anderseit neben Hannß Adam Cölschen dem Schneider hinden uff H. Georg Friderich Mappus den Specereÿ Händler stoßend gelegen

Jean Georges Neubaur meurt en juillet 1699 en délaissant sept enfants. Les experts estiment la maison 1 900 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 2 287 livres. L’actif de la communauté est de 13 065 livres, le passif de 9 827 livres.

1699 (24.8.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 20) n° 25
Inventarium über Weÿland deß Ehrenvesten und Wohlvorgeachten Herrn Johann Georg Neubauren, geweßenen handelsmanns und burgers zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1699. – nach seinem den 11. Monatstag Julÿ Jüngst, aus dießem mühesamen, trawr: und Kummervollen Leben genommenen tödlichen hintritt hinterlassen, Welches alles auff gebührendes erfordern deßen hinderlaßener Eheleiblicher Kinder und deren respectivé Ehe; und geschworner vögte alle ane nächstvolgendem blat benambßt und beschrieben ersucht durch die viel Ehr: und Tugendreiche Fraw Annam Catharinam gebohrne Emerichin die wütib, unter assistentz deß wohl Ehrenvest und Wohl vornehmen herrn Johann Adam Müllers handelsmanns und burgers Zu erwehntem Straßburg dero geordnet und geschworenen Vogts (…) Angefangen zu Straßburg den 24. Monatstag Augusti Newen Calenders Anno 1699.
Der abgeleibte Herr seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Fraw Annam Catharinam Platzin gebohrne Newbaurin, Herr Christoph Paul Platzen handelßmann und burgern Zu Straßburg Eheliebstin, welche beÿständlich gerührts Ihres Ehevogts in Persohn Zugegen, 2. Herrn Johann Philipp Newbauren, handelßmann und burgers Zu gedachtem Straßburg, welcher gleicher gestalt Persönlich zugegen. 3. Herrn Georg Friderich Newbauren, gleichmäßigen Handelsmann und nunzumahlen burgern alhier zu erwehntem Straßburg ebenmäßig gegenwärtig, 4. Fraw Mariam Margaretham gebohrne Newbaurin, Joh: Adam Niblings deß außgetrettenen handelsmanns geschiedene Ehewürthin, in deren Namen der Ehrenvest und Rechtsgelehrte Herr Jacob Christoph Pantrion, Notarius Regius deren geschwornen Vormund, der Inventation in Person abgewartet, 5. Herrn Johannem Newbauren, handelsmann und burgern Zu Oppenheim Chur Pfältzißen Jurisdiction, in deßen Namen der Wohl Ehrenvestn großachtbahr und weiße herr Philipp Jacob Erhard Es. En. kleinen Raths beÿsitzer, und aus deßen Mittel ane seiner als eines frembden Erben statt Deputirt gleichfalls Persönlich Zugegen gewesen, 6. H. Daniel Newbauren, ledigen Küffer und 7. Herrn Johann Georg Newbaur, Philosophiæ sutdiosum, welche bede Jüngere unverheürathe Söhne, mit dem Edel Ehrenvest, fürsichtig und wohlweißen Herrn Johann Michael Rebhan E: E: großen Raths ietzigen beÿsitzer, bevögtiget, So in dero Namen die Inventation beÿgewohnt. Alle Sieben Elisabethe Geschwüsterde und des Verstorbenen herrn seel. mit eingangs gedachter seiner hinderbliebenen Fraw Wittib Ehelich erzeugte Kinder und ab intestato nächtse Erben
Copia Heüraths verschreibung – Copia Codicilli Reciproci – Copis Letzten willens

In einer in der Statt Straßburg ane der Krämergaß gelegen und der fraw Wüttib für unverändert gehörigen behaußung befunden word. wie volgt
Holtz: und Schreinerwerck, Auff der Obern Bühnen, In der Cammer An In der Cammer B, In der obern Stuben, In der Cammer C, In Studiestübel, In der Cammer D, In der Cammer E, In der Cammer F, Vor dießer Cammer, In der Wohnstuben, In der Eck stub, Im haußöhren, Im undern haußöhren, Im Laden, Im Keller
Publicatio Hievorbeschriebenen Codicilli resiproci und der nicht völlig Zu end gebrachten ferneren Disposition
Eÿgenthumb ane Häußern (W.) Item hauß, hoffestatt und Krahmladen mit etlichen bögen sambt einem gumppbronnen, mit allen deßen gebäuwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelgen in der Statt Straßburg ane der Krähmergaßen und ane Schneider graben einseith ists ein Eck ane der Krämergaß und am Schneider graben, andersit neben Philipp Hoffmann dem Schneidern hinden vf den Ulber graben Zum theÿl und zum Theÿl vf H Georg Friderich Mappus den specerirer stoßend. Davon gehn Jahrs auf Johannis Baptistæ dem Allmosen St. Marx allhier 8 gulden Straßb. wehrung in haubt guth wiederlößig mit 200. fl. ermelter werung. Und dann ferner 8 gulden Straßburger wehrung Jahrs auf Michaelis in haubtguth wiederlößig mit 200 fl. ermelter wehrung, Sonsten freÿ ledig und Eÿgen, und durch der Statt Straßb. geschworne werck meister inhalt der beÿm Concept gegenwärtig Inventarÿ befündlichen Abschatzung sub dato den 28. Augusti Jüngst für freÿ ledig und eÿgen geschehen umb 3800 gulden über Abzug obige beschwerden verbleiben alhier auszuwerffen 3380 Gulden, thun 1690. lb. Darüber und noch fernerer im Spittalgäßel gelegene und nicht hieher gehörige Zweÿ häußer besagt ein Pergamin Kauffbrieff mit der statt Straß. anhangendem Contract Insiegel verwahrt datirt den 30.tag Martÿ Anno 1601. Item ein fernere Pergamin Kauffbrieff mit der Statt Straßb. anhandendem Kleinern Insiegel Verwahrt datirt den 15. Aug. Anno 1574. Dabeÿ ein abgelößter Pergamenin Zinßbrieff und von Pappÿrin Cession sampt zween ferneren Pergamin Kauffbrieffen mit Alten Nis 2. 5. 14. 16. et 108. signirt und nach beschehener Verlegung dabeÿ gelaßen. Wie aber die Fr. Wüttib solche behaußung an sich gebracht weiset dero durch herrn Johann Georg Redslob den Notarium den 17. Februarÿ Anno 1674. geferiget Mütterlich theÿlregister.
(T.) Item hauß, hoffestatt und gaden beÿ der Eulen ane der steinern brucken (…)
Nota. Weilen obgedachts Johann Adam Niblings Nahrung Zum falliment außgeschlagen (…)
Sa. haußraths (W 59, T 557), Wein und faß T. 314, Waaren T. 9083, Silber geschirr und Geschmeids (W 4, T 54), Sa. guldinen Ring und geschmeids T. 125, Baarschafft T. 222, Behaußung (W 1690), pfenningzinß hauptgüter (T 354), Activ Schulden W. 75, T. 1972), Sa. Zweiffelhaffte und berlohrnen Schulden 55.6 lb
Ergäntzung der Fraw Wüttib unveränderten Guths, Wie hieoben inserirte Eheberedung §° Zum dritten (…). Vermög der Fraw Wütin Mütterlichen Theÿlregisters, durch herrn Johann Georg Redslob Notarium seel. den 17. Februarÿ Anno 1674. auffgerichtet, Sa. Ergäntzung (abzuziehen 1695, Nach deren Abzug) 458
Ergäntzung der Erben unverändert guts (500 lb, Schuld 75, Nach deren Abzug) 425 lb
Summa summarum der Fraw Wittib unveränderten Vermögen 2287
Sa. der Theÿlbahren Verlaßenschafft 13.065 lb, Schulden 9827, Nach deren Abzug 3238 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 5940 lb
Abschatzung fritags d. 28.ten Augusti 1699. Weillandt deß Ehrenhafften Vnd beschaidnen herrn Johann Georg Neÿbauer burger Vnd handelsmann Der: hinder laßen fraw Wüttib Vnd Erben behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Kremergaßen Ein Eck ane dem schneider graben, Ein seitzes neben herr Johann Friderich Mappus dem spetzerierer, hinden auff herrn Jacob haffnern dem schneider Stoßend Welche behausung Sampt Gaden Vnd bronen auch aller dero begriff Zu gehör Vnd gerechtigkeit, wie sollches durch die geordnete Werckleite in der besichtigung befunden, vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vor und vmb Dreÿ Taußent Acht hundert Gulden
Die andere behaußung auch alhier in der Statt Straßburg ane dem gerber graben (…)
Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleuthe [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager, Werck Maister deß Münsters, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs

Devenue veuve, Anne Catherine Emmerich se remarie avec le marchand Jean Adam Müller qui demande dispenses pour pouvoir se marier pendant son deuil et pour que la cérémonie ait lieu à domicile

1700, Conseillers et XXI (1 R 183)
Johann Adam Müller pro dispensatione temporis luctus, vnd sich im hauß copuliren Zu laßen. 107. 108.
(p. 107) Sambstags den 5. Junÿ 1700. – Saltzm. nôe Johann Adam Müller deß handelsmanns allhier, welcher gestern nacher hagenaw verreÿßt prod. deß. haußfrawen seel. Maria Salome Lerßin Documentum mortis vom 8. Januarÿ jüngst, vnd weilen Er sich an Fr. Annam Catharinam Joh: Georg Neübauren seel. Wittib Zu verheÿrathen willens vndt der außgang temporis luctus in die Meß fallen würdt, so bitte vnderthänig auff morgenden tag Zum ersten mahl sich proclamiren Zulaß. gn. Zuerlauben.
(p. 108) Saltzm. noê Ejusd. weilen derselbe über 14 tag sich copuliren Zulaßen willens, alß b. auch sondenth. vmb gn. dispensation weg. verschiedener vrsach vnd solderlich das er sparung der vncosten sich im hauß copuliren Zu laßen.
Erkandt würdt Imploranten in beÿden begehrten dispensando gegen erlag 5 lb. d in beÿde Allmoßen wilfahrt. H. XV. Scherer vnd H Keck.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 108-v n° 536)
1700. Mittw. d. 16. Jun. wurd. nach ordtl. außruff: copulirt H Johann Adam Müller d. B. v. Handelsmann alhier v.. Fr. Anna Catharina, weil. Hn Johann Georg Newbauren geweß. Handelsmann v. B. allhier nachgelaß. Witib [unterzeichnet] Johann Adam Müller als hochzeiter, Anna Catharina Neubaurin hochzeiterin, Emanuel Fischer Senior als Schwährvatter, Wolffgang Lochmann alß Schwag. (i 108)

Anne Catherine Emmerich vend la maison et le mobilier des échoppes à son gendre Christophe Paul Platz et à Anne Catherine Neubaur moyennant 2 200 livres

1699 (29. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 665-v
Fr. Anna Catharina geb. Emmerichin, Weÿl. Hn Johann Georg Neübauren, des Handelßmanns hinterlassene Wittib, mit beÿstand Hn Johann Conrad Hemmingers des Handelßmanns, anstatt ihres Vogts, welcher diesmahl nit im stand ist, beÿ stand zu leisten
in gegensein Hn Christoph Paul Platzen des Handelßmanns Und Fr. Annæ Catharinæ geb. Neubaurin, ihres Tochtermanns und leiblicher Tochter, mit beÿstand Hn Georg Jacob Duppert auch Handelßmanns
Eine Gewerbs Behausung mit allen deren Gebauen, Begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten Und Gerechtigkeiten, allhier theils auff dem Schneider graben, theils in der Krämers gaßen, einseit auff ged. Schneider Graben neben Philipß Jacob Hoffmann, dem Schneider, anderseit ist ein Eck in beml. Krämergaß, hind. Zum theil auff den Ulmergraben theils auff Hn Georg Friderich Mappus den Specereÿhändler stoßend gelegen, welche Behaußung umb 400 fl Capital (verhafftet), darunder auch alle im Laden befindliche Schäfft Bänck, welche sowohl inn alß auswendig des ladens stehen, vier wahren Kästen, Zweÿ Marck Kästlein, von der besten Plahen, Seÿl, Packtuch, alles Vermög hierbeÿ vorgewiesen: von beeden Parten Unterschrieben am 26. hujus datirten auffsatzes respectivé designation begriffen sein sollen, geschehen umb 2200 pfund
Darbeÿ ferner H. Johann Philipp und H. Georg Friderich, die Neubauren, beede Handels leüthe, H. Philipp Jacob Erhard, Schaffner Und Adsessor E.E. Kleinen raths im Nahmen Johann Neubauren, zu oppenh. sich auffhaltend, Und H. M. Johann Michael Rebhan, E.E. großen Raths beÿsitzer, alß Curator obged. Neubauren seel. hinterlassener zweÿ jüngster Söhne

Christophe Paul Platz et Anne Catherine Neubaur hypothèquent le même jour la maison au profit du boucher Daniel Kupfferschmid

1699 (29.Xbris), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 667
Hn Christoph Paul Platz der Handelßmanns Und Fr. Anna Catharina geb. Neubaurin
in gegensein H. Daniel Kupfferschmids des Metzgers, schuldig seÿen 1000 pfund, zu Er Kauffung hernach beschriebener Behausung
unterpfand, eine Gewerbs behausung mit allen deren Gebauen perge ex immediate Vorstehender Kauffverschreibung

Fils du notaire Jean Paul Platz (voir l’inventaire des apports), Christophe Paul Platz devient bourgeois le 13 septembre 1687 par sa femme qu’il a épousée en 1685
1687, 4° Livre de bourgeoisie f° 532
H. Christoph Paul Platz der Handelsmann von hier empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Anna Catharina Newbaurin p. 2. Gold fl. und 16 ß, sobeÿ d. Cancelleÿ erlegt, Spiegel Jur. 13. 7.br.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de Daniel Zipper aux Grandes Arcades. Ceux du mari s’élèvent à 111 livres, ceux de la femme à 612 livres.
1688 (26.2.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 11) n° 8
Inventarium über das Jenige Vermögen So Herr Christoph Paul Platz der handelsmann und frau Anna Catharina Neubawrin, beede Eheleuthe und burgere zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebracht in Anno 1688. – in Ihren bereits im Monat Julÿ Zurückgelegten 1685.sten Jahrs angettettenen Ehestand, Krafft auffgerichter heuraths Verschreibung einander für unverändert Zugebracht. Deren Inventation und beschreibung aber darumb weilen in bede Ehegemächt fast bißhero keine eigene haußhaltung angestellt hinderblieben (…) Actum Straßburg in beÿsein Herrn Johann Paul Platzen Notarÿ Publici und beÿ der Einquartierung ietzmahlen bestelten Protocolisten, des Ehemanns geliebten Vatters, und frauen Annæ Catharinæ gebohrner Emerichin, herrn Johann Georg Neubawrs handelsmanns vnd burgers alhier Ehewürthin d. Ehefrauen lieben Mutter, Donnerstag d. 26. Monats tag Februarÿ Anno 1688..
In einer in der Statt Straßburg unter der großen Erbslauben gelegen, herrn Daniel Zipperers E. E. großen Rahts alten beÿsitzers seel. Erben eigenthümlich gehörigen Behausung befunden worden wie volgt
deß Ehemanns unverändert Vermögen, Sa. haußraths 78, Sa. Silbergeschmeids 20, Sa. guldenen ring 12, Summa summarum 111 lb
Dießemnach Wird auch der Ehefrauen Unveränderte in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 295, Sa. Silbergeschleids 45, Sa. guldenen Ring 21, Sa. baarschafft 250, Summa summarum 612. lb

Christophe Paul Platz et Anne Catherine Neubaur hypothèquent la maison de commerce au profit du monastère des Pénitentes

1702 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 142-v
Christoph Paul Platz der Handelßmann Und Fr. Anna Catharina geb. Neubaurin mit beÿstand Hn Johann Adam Müller Und Hn Wolffgang Lochmanns beede Handels Männer Ihres respective Stieffvatters Und Vettern [unterzeichnet] Christoph Paul Platz, Anna Cathrina Platzin
in gegensein Hn Johann Andreæ Mergilets alß Schaffners des Closters zu den Reüerinnen allhier Und V[or] /:tit:/ Frauen Priorin, Subpriorin, Und gantze Convent allda, Vermög eines hierbeÿ Vorgewiesen Von ehenged. Frauen Priorin Nahmens Margaretha Dietrichin eÿgenhändig unterschrieben – schuldig seÿen 800 pfund
unterpfand, eine Gewerbs behaußung mit allen deren Gebaüden, Begriffen, Weithen, zugehördten, Rechten Und Gerechtigkeiten allhier theils auff dem Schneider Graben theils an der Krämer Gaßen einseit auff ged. Schneid. graben neben Phil. Jacob Hoffmann modo Matthis Reichard Schneidern anderseit ist ein Eck in bemelden Ulmergraben theils auff Hn. Georg Friderich Mappus den Specereÿhändler stoßend gelegen

Christophe Paul Platz et Anne Catherine Neubaur font leur testament en désignant leurs héritiers s’ils meurent sans enfant. Le mari nomme pour son héritière universelle la fille de feu son frère Jean Wolffgang Platz, la femme sa mère ou à défaut ses frères et sœurs
1716, Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 43)
Testament – Wir Hernach Benannte Bede Ehelich Verlobte Persohnen benanntlichen Ich Christoph Paul Platz, handelsmann Vnd Ich Anna Catharina gebohrne Newbaurin beede burgere allhier erinnern Unß täglich daß alle Menschen umb der sünen Willen dem Zeitlichen todt underworffen seÿnd und sterben müßen (…)
Vor das 10. die benenn: und Einsetzung der Erben eines jeden formblichen Testaments fundament und hauptstück ist (…) alß will ich Christoph Paul Platz der Testirer eines Orths hiemit Wißentlich in mangel notherben deren ich Keine Weder in ab noch auffsteigender Linie habe, Zu meinen Wahren und rechtsmäßigenn Erbin über abzug Vorher verschafften Legaten einsetzen und ernennen Jgfr. Mariam Margaretham Platzin, weÿl. Johann Wolffgang Platzen gewesenen handelßmanns und burgers allhier als meine seel. bruders tochter und under setze deroselben Ihre eheliche Kinder ins gesampt,
Ich Anna Catharina Platzin gebohrne Newbawrin die testierin setze meines theils hiermit Zu meinen rechtsmäßigenen einig. Erbin ein Fraw Annam Catharinam Newbaurin gebohrne Emmerichin meine geliebte Mutter doch mit dem anang daß nach Ihrem seel. hintritt über abzug der Legitimæ alles das jenige Was dieselbige Von mir Erblichen erhalten haben Würde auf meine hernach substituirte Erben eigenthümlich fallen solle Würde obgedachte meine Liebe Mutter meinem todt nicht überleben oder aber Wann Sie jhn schon erlebte hernach aber auch Verstirbt, so setze ich in mangel Ehelicher Leibs oder noth Erben Zu mein wahren Erben ein benantlichen H. Johann Newbauren den handelßmann zu Oppenheim meinen gebielten Bruder in einen vierden Stammtheil und weder selbiger Wann Er mich nocht überlebet seine hinderlaßende samptlich eheliche Kinder Zu gleichen theilen, ferner weÿl. Johann Philipp Newbawren nachgelaßene Vier Kinder nahmentlich Catharinam Salomeem, Johann Ludwig, Johann Georgen und Mariam Barbaram, Weiter weÿl. Georg Friedrich Newbawren meines verstorbenen bruders seel. hinderlaßene 4. Kindere alß Mariam Catharinam, Georg Friderich und Mariam Magdalenam, So dann Catharina Margaretham Niebelingin meiner Schwester tochter (…)
den (-) Monats tag Januarÿ Anno 1716.

Christophe Paul Platz meurt en 1722 en délaissant son héritière testamentaire. Les experts estiment la maison 1 700 livres. La masse propre à la veuve est de 1 142 livres, celle des héritiers de 181 livres. L’actif de la communauté s’élève à 8 786 livres et le passif à 735 livres.

1722 (14.7.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 31) n° 807
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung vnd Güthere, Liegender vnd fahrender, Veränderter und Unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Wohl Ehrenveste vnd Wohlvorachtbahre Herr Christoph Paul Platz geweßener Vornehmer handelßmann vnd burger allhier zu Straßburg nach seinem den 23.t Aprilis dießes instehenden 1722. Jahrs aus dießer mühesammen und Zergänglichen Welt genommenen seel. Hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und Wohl Tugendbegabten Jungfrawen Mariæ Margarethæ gebohrner Platzin, Weÿl. S. T. Herrn Johann Wolffgang Platzen, gewesenen Handelßmanns Vnd burgers allhie mit Fr. Anna Maria gebohrner Hitschlerin ehelich erzeugtes Vnd hinterlaßenen Tochter, als obvorgdachten Herrn seel. per Testamentum solenne in scriptis instituirter einiger Erbin, mit beÿstand deß Ehrenvesten Vnd Wohlachtbahren herrn Georg Jacob Tuperts, Handelßmanns Vnd burgers alhier Ihres geschwornen Curatoris, Inventirt Vnd ersucht durch die Wohl Ehren vnd Tugendbegabte Fraw Annam Catharinam gebohrne Neubaurin, die dißorths Wittib mit assistentz deß Wohl Ehrenvesteb Fürsichtig und Weißen herrn Johann Friderich Walthers E. E. großen Raths allhir alten Wohlverdienten beÿsitzers Ihres Geschwornen Vogts (…) Actum in der Königlichen Stadt Straßburg, dienstags den 14. Julÿ Anno 1722.

In einer allhier in der Königlichen Stadt Straßburg an der Krähmer gaßen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörige vnd hernach beschriebenen Handels gewerbs behaußung befunden worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Wohl Bühn, Vor dießem Gemach, In der Bedienten Kammer, In der obsersten Stub, Im obersten Haußöhren, Im oberen Schreibstübel, In der Warmen Kammer, In der Magd Kammer, Im obern haußöhren, In der Neuenstub, In der Wohnstub, Im mittlern Haußöhren, In der untern Schreibstub
Eigenthumb ane einer Behaußung. (T.) Nembl. eine behaußung, Hoffstatt, sampt allen vbrigen dero gebewen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden vnd Gerechtig Keithen gelegen allhier in der Stadt Straßburg ane der Krähmergaß 1. vnd 2. s. ist ein Eck in der Krähmer Gaß Vnd auff den Schneidergaben sehend, neben Weÿl. Hr Georg Friderich Mappusen geweßenen Handelßmanns hinterlaßener Wittib vnd Erben, hinten auff Mstr Johann Haffner den Schneider stoßend. Davon gehet 2 lb Straßb. Wehrung dem Stifft St: Marx Jährl. auff (-) so in hauptguth in gemelder Wehrung abzulößen mit 210. lb. Ferner 25. lb. Zinnß à 5. p. Ct Jährlich auff den (-) dem Closter Zu dem Reuern allhier so in Hauptguth abzustatten mit 500. lb Summa solcher beschwerden ist 710. lb. Sonsten freÿ, Leedig Vnd Eigen, und über obige beschwerden durch der Stadt Straßb. geschwornene Werckmeistere Vermög Ihrer Zu dem Concept gelüfferten Schrifftlichen Abschatzung sub dato 14 Julÿ A° 1722 annoch æstimirt p. 990. lb. Darüber ist vorhanden ein teutscher Perg. Kbr. in allh. C. C. stub gefert: vnd mut deroselben anhangendem Kleinem Cantzleÿ Secr. Innsiegel Verwahrt, datirt den 29. Xbris Anno 1699. in sich begreiffend welcher gestalten der Verstorbene Herr Platz seel. Vnd deßen hinterbliebenen Fr. Wittib solche behaußung Von Fr. Anna Catharina Neubaurin gebohrner Emmerichin Ihr der Fr: Wittib Mutter Käufflich an sich gebracht haben. Darbeÿ befinden sich noch dreÿ ältern Perg: Kauffbrieff denen der eine datirt den 14.ten Aug. 1574 vnd der andere den 8.ten Maÿ 1564. Und der 3.te d. 30.ten Martÿ 1601. alle dreÿ in hießiger Cantzleÿ Contractstub gefertiget und mit derselben anhangendem kleinen Secret Insigel verwahrt.
Ergäntzung der Fraw Wittib abgegangenen unveränderten Vermögens. Vermög Inventarÿ über deß verstorbenen Herrn seel. und der hinterbliebenen Fraw Wittib Einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, so durch Weÿl. herrn Eliam Wincklern Anno 1688 concipirt, aber durch Herrn Joh: Heinrich Langen Notm. expedirt ist der hinterbliebenen Fraw wittib währender dißer Ehe abgegangen so zu ergäntzen wie folget (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 82, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 47, Sa. der Goldenen Ringen und Geschmeids 294, Sa. der baarschafft 4, Sa. der Ergäntzung 713, Summa summarum 1142 lb
Der Jgfr. Erbin eigenthümliche unveränderte Verlaßenschafft, Sa. haußraths 160, Sa. Silbergeschmeids 10 ß, Sa. der Ergäntzung 21, Summa summarum 181 lb
Das Gemein verändert und theilbahr guth, Sa. haußraths 553, Sa. Handelsgewerbs 6858, Sa. Wein und Lähren Faßen 228, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 1333, Sa. Pfenningzinß hauptguths 23, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 990, Summa summarum 8786 lb – Schulden 735 lb – Verstallungs Summa 8580 lb
Zweiffelhaffte Schulden in das Erbe Zugeltend 2545 lb
Abschatzung: d. 14.t Jullÿ anô: 1722. Weÿlandt deß Ehrenhafften vnd bescheÿtenen H: Christoff paullus plaß, handels Man Seel: hinder Laßenen Frau: Witib Vnd Erben, ist Eine behaußung, Alhier in der Statt Straßburg, in der Kremmer gassenn Gelegen, Ein Eck an dem schneÿder graben, Einn seith Neben Geörg Friderich Mappus, Spetzereÿ: händlers witb, Ander seÿts Neben, Johannes haffner schneider, stoßendt, welche behaußung hoff statt, Stuben, Kammern, Küchen, hauß Ehren, Einen Ladten Mit Steinern platten belegt, vndt Ein Gewölbder Keller, Sampt Aller Ihrer gerechtigkeiten wie solches, durch der Statt Straßburg geschwornenn Werckh Leüthen, in der besichtigung befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Nach, angeschlagen Wirt Vor undt umb dreÿ tausendt Vier Hundert Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworenen Werckh Leuthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Le marchand célibataire André Platz, originaire de Ratisbonne, demande à être dispensé du droit de détraction sur le legs que lui a fait Christophe Paul Platz, à savoir ses habits, deux tiers de la maison rue Mercière et mille florins en marchandises. Il argue qu’il est bourgeois.

1723, Protocole des Quinze (2 R 128)
(p. 51) Freÿtag d. 26. Febr. 1723. Christoph Paul Platz pt° Abzugs
Iidem [Obere Stall Herren] laßen ferner per me referiren, Es habe eine gantz gleichförmige bewantnus mit dem ledigen handelßmann nahmens Andres Platz von Regenspurg gebürtig, dießem habe weÿl. H. Christoph Paul Platz der geweßene burger undt handelßmann, allhier besag auffgerichteten nach disposition vom 7. Martÿ 1722. alle seine Kleidung und weis gezeug an seinem Leib gehörig, gleich nach absterben auß Zu lieffern, ferner Zweÿ Tertzen, an der in der Krehmer gaß gelegenen Platzischen behaußung undt 1000. fl. in waahren, dieße beede posten nach absterben der Platzischen wittib, welche solche lebtägig Zu genießen hat, außzulieffern, eigenthümlich vermacht, welche posten sammenhafft 1380. lb außwerffen, wavon Ihme alß Frembd der abzug mit 138. lb 17 ß geforder werd. Er habe aber auch umb von deßen Bezahlung befreÿet Zu sein d. 22. Augusti jüngst beÿ MGhh. ein Memorial eingelegt, undt auff beschehene remission beÿ der Deputation einen Schein producirt, daß er würcklich in dem burgerrecht stehe, werde also Zu Mgh stehen, ob Sie ein gleich formiges wie in vorigem Casu erkennen wollen.
Herr Prætor Regius meldet, Weil dieser Casus dem Vorigen gantz gleich, und in Eadem Causa idem jus Zu statuiren, als werde Zu erkennen sein daß auch deßfalls denen Hh. Depp. die hand zu offnen umb sich mit dem supplicanten Zu vergleichen. Erkandt, Herrn Prætori Regio gefogt.

Jean André Platz de Ratisbonne devient bourgeois le 4 janvier 1723 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1723 3° Livre de bourgeoisie p. 1331
H. Johann Andreas Platz der leedige handelsmann Von Regenspurg geb. erhalt das burgerrecht umb die tertz des Neuen burger schillings, Will beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen Jur. den 4.t Jan. 1723

Anne Catherine Neubaur hypothèque la maison au profit de Marie Marguerite Platz, femme de Frédéric Herrmann Lachenwitz, directeur de l’Ordre teutonique à Marbourg, héritière testamentaire de son mari

1728 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 125-v
Fr. Anna Catharina geb. Neubaurin weÿl. H. Christoph Paul Platz handelsmanns hinterlassenen wittib beÿständlich ihres geschwornen Curatoris H. Johann Friedrich Walther Exsenatoris und mit fernerer assistentz H. Johann Balthaßar Hummel Pastetenbecks
in gegensein H. Johann Heinrich Rang Cazernier als mandatarius Fr. Mariæ Margarethæ geb. Platzin H. Friedrich herrmann Lachenwitz Cantzleÿ Directoris der Teutschen Ordens Commenthureÿ in heßen zu Marpurg Fr. eheliebstin, bemelte Fr. Lachenwitz als per testamentum von obbemeltem H. Platz seel. instituirte universal erbin deßen hinterlaßenen Nahrung (…) die Platzische wittib aber solches alles lebtägig zu usufruirren berechtiget ist, als wolle Sie Platzin ihro Fr. Lachenwitzin für durchauß theilbar inventirte succession ahne waaren activis oder in andere weeg zu fordern hat
unterpfand, das eigenthum und respective Genuß dr Platzischen Gewerbs behausung mit allen deselben gebäuden, begriffen und zugehörden ahm Schneider graben, einseit ist ein eck ahn der Krämergaß, anderseit neben Haffner dem Schneider hinten auff die Mappußische behausung, woran zwo terzten aber wÿdums weiß quo ad nudam propirietatem aber H. Johann Andreas Platz dem handelsmann allhier zugehörig

La maison est vendue par enchère judiciaire le 17 janvier 1731 au boutonnier en zinc Jean Frédéric Baldner. Fils de pêcheur, il épouse en 1707 Marie Ursule Graff, fille de brossier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Baldner dem Gürtler und burgern alhier alß braütigamb ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Maria Ursula des Ehrengeachten Herrn Valentin Gräfen bürstenbinders und burgers allhier ehelichen Tochter, als der Hochzeiterin andern theils – So beschehen und Verhandelt in Persönlicher Gegenwartt und mit beÿstand auff seithen des Hochzeiters, Herrn Lienhard Hitschels, des Fischhändlers, deßen geschwornen Vogts, so dann ane der Junger Hochzeiterin seithen eingangs gedachten Hern Valentin Gräffen, dero Vatters, und Herrn Hannß Georg Kirschleger des Pastetenbecks, dero eheleiblichen Schwagers aller bürger alhier, In der Königlichenn Freÿen Statt Straßburg den 4. Februarÿ Anno 1707, Johann Friedrich Redwitz, Nots.

Mariage, Temple-Neuf (luth. 175)
1707. Mittwoch den 20.ten febr. Sind nach 2. mähl. Proclamation ehl. copulirt worden Johannes Baldner der ledige Gürtler weÿl. Leonhard Baldners, gewesenen b. und fischers allhier nachgel. Sohn, Und J. Maria Ursula, Valentin Gräffen burgers und bürstenbinders ehl. tochter [unterzeichnet] als hoh Zeiter Johannes baldtner, Maria Ursula Graffin Als hochzeitterin (i 174)

Jean Frédéric Baldner meurt en 1743 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 1 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 4 483 livres, le passif à 91 livres.

1743 (29.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 57) n° 1314
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland der Ehren: und Wohlvorgeachte herr Johannes Baldner, der geweßene Gürtler und burger allhier zu Straßburg nunmehr seeliger, als derselbe Donnerstags den 27.ten Junÿ dießes Lauffenden 1743.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelte nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten seeligen mit hernachgemelter seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzeugter herren Söhn und frau töchter (…) inventirt durch die Viel Ehren: und tugendreiche Frau Mariam Ursulam Baldnerin gebohrne Gräffin die Hinterbliebene Frau Wittib mit beÿstand des Ehren: und Wohl Vorgeachten Herrn Johann Bleÿfuß des Säcklers und burgers allhier (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 29.ten Julÿ Anno 1743.
Der abgeleibte Herr seeliger hat ab intestato zu Erben Verlaßen, wie folgt, 1.mo Herrn Johann Friedrich Baldner, den Zinn: und Pferdzeugmacher auch burgern allhier, welcher sich in selbst eigener Persohn beÿ dem Geschäfft eingefunden, 2.do. Frau Mariam Salome Fuchßin, gebohrene Baldnerin, Herrn Johann Jacob Fuchß des Knöpffmachers und Seidenhändlers auch burgers allhier Frau Ehegattin, welche mit assistentz deßelben sich der Inventation eingesteckt, 3.tio Herrn Johann Baldner, den Zinn: und Pferdzeugmacher noch ledigen standts, so Majorennis und ohnbevögtigt, welcher ebenmäßig in selbst eigener Persohn dem geschäfft abwartete, 4.to Frau Mariam Catharinam Zÿßichin gebohrene Baldnerin, Hn. Johann Jacob Zÿsich, des Sattlers und burgers allhier Frau Ehegattin, welche mit beÿhülff deßelben sich beÿ dem Geschäfft eingefunden, Und dann 5.to Frau Mariam Magdalenam Zieglerin, gebohrene Baldnerin, Herrn Johann Melchior Zieglers, des Perruquenmachers und burgers allhier eheliche Haußfrau, so ebenmäßig mit Zuziehung Ihres haußwürths sich beÿ dem Geschäfft eingestellt, Alßo alle Fünff des Verstorbenen seeligen mit eingangs gedachter seiner hinterbliebenen seel Wittib ehelich erzielter herrn Söhn und Frau töchtere und ab intestato Zu Fünff gleichlingen portionen und Antheilern Verlaßene Erben
Copia der Eheberedung

In einer allhier zu Straßburg ane der Krämergaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck. In d. obern Stub, Auff d. Bühn, Im Hauß Ehren, In d. Wohnstub, Im untern hauß Ehren
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten geleg. Allhier zu Straßburg ane der Krämergaß v. Schneidergraben, 1.s. ein Eck gegen dem Schneidergraben, 2.s. neben Mr Johann Bleÿfuß dem Säckler hinten auf herrn Pörtner dem Perruckenmacher stoßend, so gegen männig. freÿ Leedig eigen und durch (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls Vom 9.ten Julÿ A° 1743 angeschlagen pro 1750. Hierüber meldet i. teutscher perg. Ganth Kauffbrieff mit d. Statt straßb. Kl. Raths Ins. Verwahret dat. d. 17.ten Jan: 1731
mit N° 1 notirt. It. i. Behaußung V. Hoffstatt m. allen übrig. den Gebäuen begriffen, weithen, Rechten Zugehörden v. gerechtigkeit gelegen allhier zu Straßburg ane dem Spithal Gäßlein (…)
Wÿdembs Verfangenschaft Welche Frau Maria Gräffin gebohrne Schlögelin weÿland herrn Valentin Gräffen des geweßenen Bürstenbinders und burgers allhier nunmehr seeligen nachgelaßene Wittib, der Frau Wittib eheleibliche Mutter wegen deroselben und Ihren geschwüsterden Crafft Codicilli Zeit Lebens Zu usufruiren hat.
Ane einer Behausung. Eine Behaußung und hoffstatt ane dem Spithalgßßlein (…)
Abzug in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Sa. hausraths 57, Sa. Wein und Lährer Vaß 33, Sa. Silbers 11, Sa. goldener Ring 5, Sa. baarschafft 17, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1800, Sa. Eigenthumb ane häußern 2950, Sa. Schuld 8, Summa summarum 4483 lb – Schulden 91, In Vergleichung 4792 lb – Stall summ 4792 lb – Zweiffelhaffte und verlohrenen Schulden 42
Abschatzung den 9. Julÿ: 1743. Auff begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen Hn Johannes Baltner deß geweßenen silber blättel Knöpffmacher seel. hinderlaßene frau wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Krëmer gaßen gelegen, Ein seitß ein Eck gegen dem schneiter graben anderseitß an Meister Johannes Pleÿfuß, hinden auff Hn Bärnhardt Stoßend wëlche behaußung ein gangß 2. Kleine Lähtlin und daß hauß Ehren darin der bauch offen gewölbter Keller oben dar über ihm Ersten und Zweÿten Stock Stuben Cammer Kuchen haus Ehren worüber ein alter baufelliger tach stull sambt aller gerechtigkeit Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Dreÿ Tausend und Vunff hundert Gulten
Der 2.te: begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Spittall gaß in der spittall gaßen gelegen (…)
Der 3.te begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Spittall gaß in der spittall gaßen gelegen (…)
Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Eheberedung (…) Straßburg den 4. Februarÿ Anno 1707, Johann Friedrich Redwitz, Nots.

Marie Ursule Graff meurt en 1757 dans son ancienne maison à l’angle de la rue Mercière. Elle est propriétaire d’une maison rue de l’Hôpital. L’actif de la succession s’élève à 4403 livres, le passif à 70 livres.
1757 (1.12.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 792) n° 139
Inventarium über Weÿland der viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Mariæ Ursulæ Baldnerin gebohrner Gräffin, auch weÿland Hn Johann Baldners, geweßenen Versilbert Pferdzeug : und Zinnknöpffmachers auch burgers allhier Zu Straßburg längst seeligen nachgelaßener Frau Wittib nun auch seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1757. – nach Ihrem Mittwochs den 16.ten des Zurückgelegten Monats Novembris hujus Anni aus dießer Welth genommenem tödlichem hientritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag d. 1.ten Decembris 1757.
Die abgeleibte Frau seelige hat ab intestato zu Erben Verlaßen wie folgt, 1.mo Herrn Johann Friedrich Baldner, den Versilbert Pferdzeug und Zinnknöpffmacher, auch burgern allhier, welcher in selbst eigener Persohn dießer Inventur beÿwohnete in den Ersten Fünfften Stammtheil, 2.do. Frau Mariam Salome Fuchßin, gebohrner Baldnerin, H. Johann Jacob Fuchß des Seidenhändlers und burgers allhier Frau Ehegattin, welche mit Zuziehung dießes Ihres mariti beÿ dießem Geschäfft Zugegen war, in den Zweÿten Fünfften Stammtheil, 3.tio Herrn Johann Baldner, den handelsmann und burgern allhier, so in selbst eigener Persohn dießer Inventur abwartete, in den dritten Fünfften Stammtheil, 4.to Frau Mariam Catharinam Zÿßichin geb. Baldnerin, Hn. Johann Jacob Zÿsich, des Sattlers und burgers allhier eheliche hausfrau, welche mit und beneben Ihrem Eheherrn beÿ dießer Verlaßenschafft Inventur erschienen, in den vierten Fünfften Stammtheil, Und dann 5.to Frau Mariam Magdalenam Zieglerin, geb. Baldnerin, Herrn Johann Melchior Zieglers, des Perruquenmachers und b. allhier Frau Ehegattin, so gleichfalls unter assistentz Ihres Ehevogts beÿ dießem Geschäfft Zugegen waren In den Fünfften und letzten Stammtheil, Alßo alle Fünff der Verstorbenen Frauen seel. mit vorbemeldem dero geweßenen Eheherren seel. ehelich erzielter herrn Söhn und Frau töchtere als deroselben ab intestato Zu Fünff gleichlingen portionen und Antheilern Verlaßene Erben
Bericht und respectivé Vergleich gegenwärtiges Verlaßenschafft Inventarium gehörig. (…)

In einer allhier zu Straßburg ane dem Schneidergaben und der Krämergaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft ô gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 9-v) Eigenthumb ane einer behaußung. Nembl. eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane dem Spithal Gäßlein (…)
(f° 13) Series rubricarum und Abzug zu gegenwärtigem Verlaßenschafft Inventario gehörig. Sa. hausraths 145 lb, Sa. Silbergeschirrs und dergleichen Geschmeids 19 lb, Sa. goldener Ringe 11 lb, Sa. baarschafft 1000 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2500 lb, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 700 lb, Sa. Schulden 27 lb, Summa summarum 4403 lb – Schuld 70 lb, Nach deren Abzug 4333 lb – Stall summ 4333 lb, Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 150 lb, Zweiffelhaffte schulden 6 lb

La propriété de la maison revient à deux des enfants Baldner, le boutonnier en zinc Jean Frédéric Baldner et Marie Salomé Baldner femme du marchand de soie Jean Jacques Fuchs

1751 (19. 9.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 57) Joint au n° 1314 du 29 juillet 1743
Vergleich und Überlaßung der theilbaren behaußung theils ane dem Schneidergraben und theils in der Krähmergaß gelegen.
Erschienen vor mir underschriebenem als zu Weÿland Herrn Johannes Baldner geweßenen gürtlers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligern Verlaßenschafft Inventation in specie adhibirtem Notario Frau Maria Ursula Baldnerin gebohrne Gräffin die hinterbliebene Frau Wittib, mit beÿstand des Herrn Johann Bleÿfuß, des Säcklers, ferner Herr Johannes Baldner, der handelßmann, weiter Frau Maria Catharina Zÿßichin gebohrene Baldnerin, mit beÿhilff Hn. Johann Jacob Zÿsich, des Sattlers und dann Frau Maria Magdalena Zieglerin, gebohrene Baldnerin, mit assistentz Herrn Johann Melchior Zieglers, des Perruquenmachers, alle burgere allhier zu Straßburg, Zeigten an und gaben Zu vernehmen, wie daß Sie in ohnvertheiltem Erb, Ihrem respectivé Sohnn Frau tochter, bruder und Schwester mit nahmen
Herrn Johann Friedrich Baldner, dem Zinn: und Pferdzeugmacher auch Frauen Mariæ Salome Fuchßin, gebohrner Baldnerin, Hn Johann Jacob Fuchßen, des Seidenhändlers und burgers allhier Frauen Ehegattin, beeden eheleiblichen Geschwisterden und Zwar jedem Zur helffte eigenthümlichen cedirt und überlaßen haben
die zwischen der baldnerischen Frau wittib zur tettz und Ihren denen fünff baldnerischen Geschwusterden Zu denen übrigen zween drittentheil eigenthümlich zuständigen
Behaußung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden Begriffen Weithen Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane der Krähmergaß undt Schneidergraben, einseit ein Eck gegen dem Schneidergraben, anderseit neben Herrn Johann Bleÿfuß dem Säckler, hinten auf herrn Pörner dem Perruckenmacher stoßend, so gegen männiglichen freÿ Ledig eigen – vor und umb 6500 gulden
So beschehen in Straßburg in obgeachtner Verkauffend behaußung auff Dienstag den 9.ten Septembris Anno 1751.

Fils d’aubergiste, Jean Jacques Fuchs fait son apprentissage de 1726 à 1731 chez le boutonnier Jean Nicolas Weber
1726, Protocole de la tribu du Miroir – Boutonniers, apprentis (XI 292)
(f° 25-v) Lehrjung eingeschrieben – Mr Joh: Niclaus Weber nimbt Crafft produciren Scheins von denen Obern Handwerckhß Herren vom 17. Aug: 1726. Zu einem Lehr Jungen an Joh: Jacob Fuchß, weÿl. Joh: Jacob Fuchßen geweßenen Gastgebers Zum Hirtzen und burgers allhier nachgelaßenen Ehelichen Sohn, das Handwerckh in Zeit fünff Jahren Zu Lehren, gehet die Zeit an Laurentÿ 1726. und endet Sich auff gleichen termin in Ao. 1731. das Lehr Geld ist auf 100 Gulden benebst einen Species ducat pro Discretion der Lehr Frauen Stipulirt, davon die Helfte glech an, die andere Helffte aber beÿ Endigung der Lehr Zu erlegen ist. Actum beÿ gehaltenem Kleinen Handwerckh Freÿtags den 23. Augusti 1726.

(f° 34-v) Lehrjung ausgethan – Hr Joh: Niclaus Weber Quittirt dato Joh: Jacob Fuxen, weÿl. Joh: Jacob Fuxen geweßenen Gastgebers Zum Hirschhorn allhier nachgelaßenen Ehelichen Sohn, seinen Lehrjungen überstandener fünff Jähriger Lehrzeir so Sich vff Laurentÿ lauffenden 1731. Jahrs wie darumb geendet, mit vermelden daß der Jung Sich je und allwegen Fromb redlich und getreu verhalten und daß das stipulirte lehrgeld benebst der discretion richtig were bezahlt worden. Actum beÿ gehaltenem Kleinen Handwerck Montags den 13. Aug. 1731

Jean Jacques Fuchs épouse Marie Salomé Baldner : contrat de mariage, célébration
1735 (2. Xbr), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 28) n° 394
Eheberedung – zwischen dem ehrsahmen vnd bescheidenen Johann Jacob Fuchßen dm ledig. Knöpffmacher weÿl. H. Joh: Jacob fuchßen geweßenen gastgebers Zum gold. hirtzorn vnd auch burg: alhier mit auch weÿl. fr: Ursula gebohrner Schöllin ehelich erzeugt nach tod verlaßenem sohn ane einem,
so dann der ehr vndt tugendsahmen Jfr. Maria Salome H Johann Baldners deß Zinn Knöpffmachers vndt ebenfals burg. alhier mit Fr. Maria Ursula gebohrner gräffin ehelich erzeugten dochter alß hochzeiterin andern theils
Actum Straßburg den 2.ten Decembris 1735 [unterzeichnet] Johann Jacob fuchß als Hochzeiter, Maria Salome baldnerin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 144, n° 542)
1736. Mittw. d. 15. febr. seind nach 2 mahliger Proclamation ehel. copulirt u. eingesegnet worden Johann Jacob Fuchs der Ledige Knopffmacher u. burger alhier weÿl. H. Johann Jacob Fuchs burgers und Würths alhier nachgel. ehel. Sohn, v. Jgfr. Maria Salome h. Johannes Baldners burgers Versilberten Pfdzeug und Knopffmachers ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob fuchs als hochzeiter, Maria Salome baldnerin als hochzeiter (i 148)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 411 livres, ceux de la femme ne sont pas additionnés.
1736 (6.3.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 8) n° 397
Inventarium und beschreibung allerderjenigen haab und Nahrung, nichts ausgenommen, so der Ehren und Vorgeachte Herr Johann Jacob Fuchß Knöpfmacher und seidenhändler wie auch die Ehren und Tugendbegabte frau Maria Salome Fuchßin gebohrne Baldnerin, beede Eheleuth und burgere alhier einander in den Ehestand zugebracht haben, so aus der Ursachen, dieselbe ein solches sowohl als das jenige so Sie währender Ehe ererben werden, Vor Unverändert Vorbehalten, anbeneben auch die Ergäntzung deßen so davon abgehen möchte Stipuliret haben (…) So beschehen Straßburg In præsentia Johann Baldners Zinn Knöpffmachers und burg. alh. der Ehefr. leibl. Vatters und deroselben hierzu erbettenen beÿtands Und dann Fr. Mariä Ursulä Baldnerin gebohren Gräffin, ihr der Ehefr. Geliebte Mutter, Dienstags den 6. Martÿ A° 1736.
In einer alhier Zu Straßburg in de Krämergaß gelegenen der Ehefrawen beede Eltern Zuständig. behaußung hat sich befund. alß Volgt.
Series rubricarum. Des Ehemanns in die ehe gebrachten Vermögen, Sa. Kleÿd. v. w: gez: 67, Sa. der wahren Zum seÿden handel auch werckhz. Zum Knöpffmach. hdw. 44, Sa. Silber 16, Sa. baarschafft 4, Sa. Pfenn. Z hbtgut 351, Summa summarum 487 lb – Schuld 100, Nach solchem abzug 387 – Hierzu gelegt die Helffte ane denen haussteuren 43,So trifft deß Ehemanns gantzes Vermögen allen an 431 lb
Dießemnach so wird auch der Ehefr. in die Ehe gebrachtes Vermög. beschrieben, haußrath 195, Silber 36, goldener Ring 40, baarschafft 174, Summa summarum (-)

Jean Frédéric Baldner épouse en 1740 Marguerite Salomé Ziegler, fille d’épicier : contrat de mariage, célébration. La père du marié promet de fournir le logement aux futurs époux et de leur bailler une échoppe.

1740 (24.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 79) n° 411
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und wohlvorgeachten Herrn Johann Friderich Baldner, dem ledigen Zinn Knöpffmacher des Ehren: Vnd wohlvorgeachten Herrn Johann Baldners, des auch Zinn Knöpffmachers und Burgers allhier ehelich erziehltem Sohn, als dem Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren: undt Tugendreichen Jungfrau Margaretha Salome Zieglerin, weÿland des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann David Zieglers, des geweßenen Specirers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßener Tochter, als der Jungfrauen Hochzeiterin, ane dem andern theil
Siebendes, haben des herrn hochzeiters geliebte Eltern versprochen Sie beede Neu angehende Eheleuthe in Ihrer behaußung ane der Krämergaß und Schneidergraben gelegen nebst einem daselbst befindlichen Laden auf Sechs Jahr lang gegen abrichtung 50 gulden jährlichen hauß Zinßes wohnen zu laßen
So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 24.ten Februarÿ Anno 1740
[unterzeichnet] Johann Fridrich Baldner als hohzeiter, Margarreda Sallomea Zieglerin als hochzeitrin, Johann Sebastian Voltz als Stieffattern Controlleur an dem Rheinzoll

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 158-v, n° VI)
1740. Dominica Quasimodogeniti et Misericordiæ proclamirt sunt Johann Friedrich Baldner, der ledige Zeug: Knöpffmacher auch burger alhier, Herrn Johann Baldner, deß Zeug v. Knöpff :machers auch burgers allhier ehel. Sohn: v. Jgfr. Margaretha Salome, Weÿl. Herrn Johann David Zieglers gewesenen Specirers v. burgers alhie hinterlaßene ehel. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 4. Maÿ [unterzeichnet] Johann Fridrich Baldner als hohzeiter, Margareda Sallome Zieglerin als hochzeiterin (i 163)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents Baldner. Ceux du mari s’élèvent à 390 livres, ceux de la femme à 531 livres.

1740 (9.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 53) n° 1189
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Ehren und Vorgeachte Herr Joh: Friderich Baldner, der Zinn Knöpffmacher und die Ehren und tugendsahme frau Margaretha Salome Baldnerin geb. Zieglerin beede Eheleuthe und Barbaru allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der Ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 9.ten Junÿ Anno 1740.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Schneider graben und Krähmergaß gelegenen und in dieße zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie volgt.
Abzug in gegenwärtig Inventarium zugebrachter Nahrung gehörig. Des Manns ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 117, Sa. Werckzeugs und gemachter Wahr zue Knöpffmacher Profession gehörig, so der Mann in die Ehe gebracht 165, Sa. Silbergeschmeids 25, Sa. baarschafft 18, Summa summarum 326 lb, deme beÿzufügen den halben theil ane denen verehrten haussteuren 63, Macht alßo des Manns Völlig in die Ehe gebracht Vermögen 390 lb
Der Frauen in die Ehe gebracht guth, Sa. haußraths 177, Sa. Silbergeschmeids 33, Sa. golener Ring 37, Sa. baarschafft 220, Sa. Schulden 19, Summa summarum 467 lb – Hierzu ist nun ferner beÿzusetzen der halbe theil ane denen Verehrten haussteuren 63 lb, der Frauen Völlig in die Ehe gebracht guth 531 lb

Jean Frédéric Baldner demande un extrait d’une décision prise par le conseil du Miroir pour pouvoir y faire appel.
1740, Protocole des Quinze (2 R 149)
(f° 356) Sambstag d. 28. May 1740 – Joh. Friderich Baldner Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel
Moss. nôe Joh. Friderich Baldners b. und Zinn Knepffmachers Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel H. Zunfft M. weil beÿ des. E. Zfft Gericht ein bescheid ergangen welchen der H. Zunfft Schreiber biß dato nicht communiciren will, wavon aber der Implorant an Mghh. appellirt, alß bitt verzeichnuß und gn. Erkantnus daß der Bescheid expedirt werden möge.
Erkandt, Soll dem Zunfft Schreiber zu diesem begehren Verkündt werden.

Marguerite Salomé Ziegler est qualifiée d’imbécille dans une déclaration relative à la succession de son père.
1760 (11.8.), Not. Lobstein (6 E 41, 840) n° 10 (Declarations)
erschienen 1.mo weÿl. H. Johann david Zieglers des geweßenen Specirers längst seel. nachgelaßene Kinder und tochter Ehevogt als H. Johann Jacob Ziegler der holtzleger und burger dahier, h. Johann Melchior Ziegler den Peruquenmacher und auch burger dahier und hr Johann Friedrich baldner der Versilbert Pferdzeug: und zinnknöpff macher nomine fraun Margaretha Salome balderin geb. Zieglerin seiner imbecillen Ehefrauen (…)

Le tuteur de Catherine Salomé Baldner, fille de Jean Frédéric Baldner, loue une partie de la maison au marchand Joseph Dorange

1763 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 195
H. Johannes Baldner der handelsmann als vogt weÿl. H. Johann Friedrich Baldner des zinnknopffmachers tochter Jfer Catharina Salome Baldnerin
in gegensein H. Joseph d’orange des handelsmanns
verlühen, in der auf dem Schneidergraben gelegen seiner curandin eigenthümlich gehörigen behausung auf dem boden die eckladen samt einem nebens stübel auf dem zweÿten stock einer stub, stubkammer und kuche auf dem vierten zweÿ kammern und platz für holtz zu legen und einen unterschlagenen keller – auff 3 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden Johannis Baptistæ anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 260 livres

Compte de tutelle que rend le tuteur de Catherine Salomé Baldner. Y figurent les loyers versés par le marchand de tabac Dorange

1763 (24.1.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 841) n° 42
Rechnung Mein Johann Baldners, Handelsmanns v. b. dahier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Catharinä Salome Baldnerin weil. H. Joh: Friderich Baldners, des geweßenen Versilbert Pferdzeug: und Zinn Knöpffmachers, auch b. dahier zu Straßburg nun seel. nachgelaßener Jgfr. Tochter, so sich aber d. 9. Octobris 1763 mit S. T. Hn. Johann Ludwig d’Autel, J. V. Lti und E. Hochlöbl. Ritter Directorii des untern Elsaßes wie auch der Ortenauischen Ritterschafft Advocato, auch Amtmann zu Schmieheim und anderer Orthen, jenseith Rheins verehelichet, inhaltend alles dasjenige, was Ich Vom 24. Jan. 1763 als da ich zu dießer Vogteÿ gekommen, biß zu ihrer Verehelichung eingenommen und ausgegeben, auch sonsten Vögtlicher weiße Verrichtet und Verhandelt habe – Erste und letzte Rechnung dießer Vogteÿ.
Einnahm Gelds dießer Rechnung A° 1763.
It. habe von derselben helffte behausung ane der Krämergaß V. Schneider graben gelegen von S. Dorenges dem Taback händler ane hauß Zinnß eingenommen von Joh. Bapt: 1763 biß Michaelis ermelten Jahrs für 3. Monath à 65. lb d des Jahrs 16 lb 5

Jean Frédéric Baldner meurt en 1763 en délaissant pour unique héritière sa fille Catherine Salomé. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient pour moitié à la succession. Les experts estiment la maison 1 250 livres. La masse propre à la veuve est de 1 994 livres, celle de l’héritière de 950 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 527 livres et le passif à 1 974 livres.

1763 (1.2.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 802) n° 317
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weiland der Wohl Ehrenvest und Kunst Erfahrene Herr Johann Friedrich Baldner, geweßener Versilbert Pferdzeug: und Zinn Knöpffmacher auch burger allhier Zu Straßburg nun seeliger, nach seinem Freÿtags den 14.ten Januarÿ dießes anfangenden 1763.sten Jahrs, aus dießer Welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren herrn Johann Baldners, des handelsmanns und burgers dahier, als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Catharina Salome Baldnerin, des Verstorbenen seeligen mit frauen Margaretha Salome Baldnerin gebohrner Zieglerin, seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Jungfer tochter und ab intestato Verlaßener Universal Erbin, wie auch herrn Johann Melchior Zieglers, des peruckenmachers und burgers dahier, als vermög producirten Vogteÿ Scheins vom 24. Januarÿ jüngsthien geordneten Vogts vorgedachter Frauen Margaretha Salome Baldnerin gebohrner Zieglerin, der hinterbliebenen Wittib, so blödhäuptig und sich in dem allhießigen teutschen Hospirham als Pfründerin befindet (…) So beschehen allhier zu Straßburg auff Dienstag den 1.ten Februarÿ Anno 1763.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Krämergaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft Zur helffte gehörigen behaußung befunden worden wiefolgt.
Erblehens Gerechtigkeit ane einer Behausung und Garthen (T.) Neml. das Dominium utile oder die Erblehens Gerechtigkeit einer Behaußung, Garthen und Hoffstatt vor dem Judenthor beÿ der Spithalmühl (…)
Eigenthumb ane häußern (T.) Erstl. der 5.te theil Vor ohnvertheilt von und ane j. behaußung und Hoffstatt ane dem Spithalgäßlein (…)
(E.) Item die helffte vor unvertheilt von und ane einer Behaußung und hoffstadt, mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörd, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Krämergaß und Schneidergraben 1.s. ein Eck am Schneidergraben, 2.s neben H, Johann Bleyfuß dem Säckler, hinten auff H. Pörner dem Peruquemacher stoßend, so gegen männiglich freÿ leedig eigen und ist die völlige behaußung durch vorgedachte löbl. Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe laut vorallegirten Abschatzung Zeduls angeschlagen worden pro 1250 lb, thut die hierin participirende helffte 625. lb. Und ist die übrige helfte Fr. Maria Salome Fuchßin geb. Baldnerin, H. Johann Jacob Fuchßen des Seidenhändlers u. b. alh. Ehegattin, des verstorbenen seel. Schwester für ohnvertheilt zuständig. Dieße Haußhelffte ist dem Defuncto seel. theils als ererbt und theils als von seinen geschwüsterden cedirt elterlich guth gehörig, wie die beÿ dem vätterl. Verlaßenschafft Inventarÿ Concepto befindliche Cession Vom 29.ten 7.bre A° 1751. maaß giebt
(T.) Item die helffte vor unvertheilt von und ane j. Behaußung ane der Bückergaß (…)
Gerechtigkeit ane Bergwercken. Erstl. der 3.te ane 1/5. das ist der 15.te theil Vor ohnvertheilt Von und ane 10. Guxen aus dem alpierspacher St Wolffgang und Eberhard Koboldsberg, auch Blauenfarbmühlen werck (…)
Ergäntzung der Erbin durante Matrimonio abgegangen ohnverändert Guths. Innhalt vorallegirten beeder nun zetrennter Ehepersohnen einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch weil. H. Notarium Johann Lobstein meinem Vatter in anno 1740. errichteten Ehevertrag
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung vor weil. H. Notario Johann Lobstein meinem Vatter mit einander errichteter Heuraths Verschreibung
Der hinterbliebenen Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 23, Sa.Silbers u. dgl. Geschmeids 8, Sa. goldener Ring 12, Sa. Gerechtigkeit ane Bergwercken o, Sa. Schulden 50, Sa. Ergäntzungs Rests 1899, Summa summarum 1994 lb
Dießemnach wird auch der Jgf. Erbin völligs ohnverändertes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 51, Sa. Werckzeugs Zur Versilbert, Pferdzeug und Zinnknöpffmacher profession gehörig 11, Sa. Silbers 5, Sa. goldenen Rings 16 ß, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1500, Sa. antheils ane Häusern 705, Sa. d. Ergäntzung (-), Summa summarum 2274 lb – Schulden 1323, Detrahendo 950 lb
Endl. folgt auch die beschreibung des gemein, verändert und theilbaren Guths, Sa. haußraths 56, Sa. gemachter Werck Zur Versilbert Pferdzeug und Zinnknöpffmacher profession gehörig 67, Sa.Weins u. lährer faß 74, Sa. Silbers 42, Sa. goldenen Rings 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1700, Sa. Antheils ane einer behaußung 150, Sa. Erblehens gerechtigkeit ane einer behaußung und Garthen 110, Sa. Schuld 1323, Summa summarum 3527 lb – Schulden 1974, Nach solchem abzug 1552 lb
Conclusio finalis Inventarÿ dem Stalltax nach 4498 lb – Stall summ 3858 lb
Zweiffelhaffte und verlohenes Pfenningzinß hauptguth 18, Zweiffelhaffte und verloheren Schulden 11 lb

Marie Salomé Baldner meurt en 1766 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient pour moitié à la succession. L’évaluation de la maison est reprise de l’inventaire ci-dessus, dressé après la mort de son frère. La masse propre au veuf s’élève à 276 livres, celle des héritiers à 1 137 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 221 livres, le passif à 597 livres

1766 (7.6.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 807) n° 432
Inventarium über des Viel Ehren: und Viel tugendgezierten Fraun Mariæ Salome Fuchßin, gebohrener Baldnerin, Hn. Johann Jacob Fuchß, des Knöpffmachers, Seidenhändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehelicher Hausfrauen nun seeligen Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1766 – nach ihrem Montags den 14.ten Januarÿ dießes lauffenden 1766.sten Jahrs, aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Dienstag den 17.ten Junÿ 1766.
Der Verstorbenen Frn. seeligen ab intestato Verlaßene Erben sind 1.mo Jungfer Maria Salome Fuchßin, so würcklichen 24. Jahr zurückgelegt und 2.do Hr Johann Jacob Fuchß der leedige handelsbediente, so den 15.ten dießen Monaths und Jahrs 20 Jahr alt worden, beede sind beÿ dießer Verlaßenschafft Inventur Verbeistandet, mit Hn Johann Melchior Ziegler dem Perruquenmacher und E: E: Kleinen Rths dermahligem Wohlverdientem Hn Beisitzer ihrem H, Oncle Mütterlichen Seithen, Und sine dieselbe der Verstorbenen Fr. seel. mit vor gemeltem dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlte Kinder und ab intestato Zu Zwoen gleichlingen portionen und Antheilern Verlaßene Erben

In einer alhier Zu Straßburg ane der Krämer Gß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft Zur helffte gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
(f° 10) Antheil ane einer behaußung (E.) Nembl. die helffte Vor ohnvertheilt Von und ane einer Behaußung und Hoffstadt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Krämergaß und Schneidergraben, 1.s. ein Eck am Schneidergraben, 2.s neben Hn, Johann Bleyfuß, dem Säckler, hinten auf Hn. Pörner dem Perruquemacher stoßend, so gegen männiglich freÿ, leedig, eigen und ist die völlige behaußung in weiland H. Johann Friedrich Baldners, des geweßenen Versilbert Pferdzeug und Zinn Knöpffmachers auch b. dahier Zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafft Inv: dh. mich unterschriebenen Notarium in A° 1763. errichtet fol. 104. fac. 2.da der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe angeschlagen worden, dabei auch mit hoch geneigter Approbation der Hrn 3.er löbl. Statt Stalls wider gelaßen worden pro 1250. lb, th. die hierin participirende helffte 625. lb. Und ist die übrige helfte ane solcher behaußung erstgemelden weil. H. Johann Friedrich Baldners, des geweßenen Versilbert Pferdzeug und Zinn Knöpffmachers auch b. dahier zu Straßburg seel. nachgelaßener Frau tochter und einigen Erbin Fr. Catharina Salome D’Autelin geb. Baldnerin, H. Joh: Ludwig D’autel J. V. Lti auch Amtmanns zu Schmieheim und anderer Orthen Jenseith Rheins Frau Ehegattin für ohnvertheilt eigenthümlich zuständig. Dieße Haußhelffte ist der Verstorbenen Fr. seel. theils als ererbt und theils als von ihren Geschwüsterden cedirt Elterlich Guth gehörig, wie die bei dem vätterl.ichen Verlaßenschafft Inv: Concepto befindliche Cession Vom 29.ten 7.bris A° 1751. maaß giebet.
(f° 11) Gewerbs Waaren Zur Seidenhandlung gehörig
(f° 13-v) Ergäntzung des Hinterbliebeneen Wittibers wehrender Ehe abgegenagen ohnverändert Guths. Inhalt über beeder nun Zertrenter Ehepersohnen einander Vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch weil. Hn Notarium Johann Brackenhoffer seel. on A° 1736. errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung vor weil. H. Notario Johann Brackenhoffer seel. den 2.ten Xbris Anno 1735 mit einander errichteter Heuraths Verschreibung – Copia Codicilli Clausi, d. 23.t Februarii a° 1757 errichtet
Des hinterbliebenen Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 4, Sa. Werckzeugs Zur Versilbert, Pferdzeug und Zinnknöpffmacher profession gehörig 2, Sa. Silbers 7, Sa. Ergäntzungs Rests 328, Summa summarum 339 lb – Schuld 62, Nach solchem abzug 276 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnverändertes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 54, Sa. Silbers 3, Sa. goldenen Rings 7, Sa. Baarschafft 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150, Sa. antheils ane einer Behaußung 625, Sa. Schulden 62, Sa. es. Ergäntzungs Rests 231, Summa summarum 1137 lb
Endllichen folgt auch die Beschreibung des gemein, verändert und theilbaren Guths, Sa. haußraths 856, Sa. Gewerbs Waaren Zur Seidenhandlung gehörig 896, Sa.Weins u. lährer faß 44, Sa. Silbers 35, Sa. goldenen Rings 4, Sa. Baarschafft 153, Summa summarum 1221 lb – Schulden 597, Nach solchem abzug 623 lb
Beschluß summa 2037 lb, Stall summ 2007 lb
Zweiffelhaffte und verlohene Schulden in die theilbare Nahrung Zugeltend 169 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen den 2. tag des Monatgs Decembris in dem Jahr 1735. Unterschrieben Johannes Brackenhoffer, Notarius publicus juratus

La moitié de maison Fuchs revient à Marie Salomé Fuchs qui épouse en 1767 le boutonnier Georges Henri Lang, fils du boutonnier : contrat de mariage, célébration

1767 (26.5.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 254
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehren und wohlvorachtbahre H. Georg Heinrich Lang, der ledige Knöpffmacher, weiland H. Johann Daniel Lang des geweßenen Seidenhändlers, Knöpffmachers und burgers dahier zu Straßburg nun seeligen nachgelaßener Sohn, so majorennis und ohnbevögtigt, als hochzeiterane einem,
Vnd die Viel Ehren, und tugendsahme Jungfer Maria Salome Fuchßin, Hn Joh: Jacob Fuchß des Seidenhändlers, Knöpffmachers und burgers dahier ehelich erziehlt Jungfer tochter, als hochzeiterin ane dem andern theil
auf Dienstag den 26. Maÿ Anno 1767 [unterzeichnet] Georg Heinrich Lang als hochzeiter, Maria Salome Fuchsin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 68-v, n° 97)
Im Jahr Christi 1767, Mittwochs den 10. Junÿ wurden nach ordnungsmäsigen Proclamationen so Dom: Exaudi den 31. Maji und Festes Pentecostes den 7. Junÿ geschehen in offentlicher Gemeinde ehelich copulirt und Christlich eingesegnet Georg Heinrich Lang lediger Seiden Knöpffmacher von hier, weiland H Johann Danjel Langen, gewesenen Seiden Knopffmachers und Seidenhändl. auch burgers allh. mit weiland Fraun Margaretha Salome gebohr. Kleinin ehelich erzeugter Sohn: und Jgfr. Maria Salome Fuchsin H. Johann Jacob Fuchsen, Seiden Knopffmachers und Seiden-Händlers auch burgers allhier mit weil. Frau Maria Salomea gebohr: Baldnerin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Georg Heinrich Lang als Hochzeiter, Maria Salome Fuchsin als Hochzeiterin (i 75)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison sise Fossé des Tailleurs. Ceux du mari s’élèvent à 294 livres, ceux de la femme à 1 260 livres.
1767 (24.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 809) n° 463
Inventarium über des Ehren: und Wohl Vorachtbahren Herrn Georg Heinrich Lang, des Knöpffmachers und Seidenhändlers und der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Mariä Salome Langin, gebohrner Fuchsin, beeder Eheleuthe und Burgere dahier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, errichtet in Anno 1767. – welche der ursachen, alldieweilen in Ihr beeden Eheleuthe Vor mir Notario d. 26. Maÿ hujus anni mit einander errichteten heuraths Verschreibung §.pho 3.tio expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringene Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in beisein Hn Johann Jacob Fuchß des Seidnehändlers und burgers dahier, der Ehefrauen geliebten H. Vatters und dißorths beistandts auf Montag den 24. Augusti anno 1767.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schneidergraben gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Wÿdembs Verfangenschaft, So Hr Johann Jacob Fuchß, der Seidenhändler und burger dahier, der dißorthiger Ehefrauen geliebter Vatter, Von weil. Fr. Maria Salome Fuchßin gebohrner Badnerin seiner Ehefrauen seel: ad dies vitæ zu genießen hat
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Silbers 21, Sa. baarschafft 223, Summa summarum 245 lb – Wann aber dießer summ annoch addiret wird die dem Ehemann (…) helffte ane denen haussteuren dem wahren Werth nach antreffend 49 lb, So ergiebt sich daß des Ehemanns gesamtes ohnverändert in den Ehestand gebrachtes Vermögen dem wahren Werth nach sich belauffet auff 294 lb
Der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth, Sa. haußraths 195, Sa. Silbers 44, Sa. goldener Ring 76, Sa. der baarschafft 895, Summa summarum 1210 lb – Darzu kommt ferner die Helffte ane denen haussteuren, 49 lb, Bestehet alßo der Ehefrauen völliger vor ohnverändert in die Ehe gebrachtes Guth dem wahren werth nach in allem in 1260 lb

Georges Henri Lang devient tributaire au Miroir le 2 octobre 1767.
1767, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 251) Freitags den 2. Octobris 1767 – E. Leibzünftiger
Georg Heinrich Lang, des seil. Daniel Lang gewesenen dißorts leibzünftigen Knopffmacher meisters, hinterl. ehel. ältere Sohn, ist auf vorgewiesenen Stallschein bereits vom 11. Julii jüngsthin gegen Erlag ein Pfund leibzünftig als Knöpffmacher meister angenommen worden. prom: obed. (dt. 1 lb, 6 ß Findl.)

Jean Louis Dautel obtient des préposés de la Taille que la succession de sa belle mère Marguerite Salomé Ziegler soit exemptée d’inventaire.
1769 (24.4.), Livres de la Taille (VII 1180) f° 83-v
haben die oberen Stallherrn weÿl. Fr. Margarethæ Salome auch Weÿl. Johann Friderich Baldtner geweßenen Versilbert Pferdt Zeug: und Zinn Knöpffmachers hinterl. wittib einige Erbin H. M. Johann Ludwig Dautel Eheliebstin von der Inventur befreÿet

Etat des biens délaissés par Marguerite Salomé Ziegler, dressé pour ratifier le compte rendu par le curateur de la défunte. La succession s’élève à 4 407 livres
1769 (21.9.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 812) n° 530
Verzeichnus über Weiland Frauen Margarethä Salome Baldnerin geb. Zieglerin, auch weil. Hn. Johann Friderich Baldners, des geweßenen Versilbert Pferdzeug: und Zinn Knöpffmachers auch burgers dahier zu Straßburg seel. nachgelaßener Fr. Wittib, nun auch seeligen Verlaßenschafft gefertiget in Anno 1769 – den 9.ten Martÿ 1769. dießes Zeitliche mit dem ewigen verwechßelt und S. T. Fr. Catharinam Salome geb. Baldnerin S. T. Hn Johann Ludwig d’Autel J. Cti und Advocati des freÿ ohnmittelbahren Adels im untern Elsaß und Ortenauischer Rutterschafft wie auch hochverdienten, Amtmanns Zu Schmieheim und andern Orthen jenseith Rheins auch Vornehmen burgers dahier Frau Ehegattin, ihro mit dem Verstorbenen Hn Baldner seel. erziehlte Fr. Tochter ab intestato Zur universal Erbin verlaßen, daß daraufhien dießelbe auf beschehenes ansuchen ihres Eheh. von Seithen löbl. Statt Stalls der Inventur solcher ihrer Fr. Mutter seel. Verlaßenschafft befreÿet worden und weilen H Johann Melchior Ziegler, der Perruquenmacher und E. E Kleinen Raths alher Wohlverdienter beÿsitzer, d. Verstorbenen Fr. seel. Curator ware, so wurde mit ihme abgerechnet, soforth nach beschehener auslüfferung derselbe gestrigen tags der Curatel wegen behörig loßgeschlagen. (…) So beschehen allhier zu Straßburg auf Donnerstag den 21.sten Septembris 1769.
Antheil ane einer behaußung. Die helffte Vor ohnvertheilt Von und ane einer Behaußung, bestehend an der Bückergaß (…)
Gerechtigkeit ane Bergwercke
Summa dießer gesambten erhaltenen Erbschafft ist 4407 lb

Jean Jacques Fuchs se remarie avec Marie Salomé Fischer, veuve du batelier Jean Daniel Kern : contrat de mariage, célébration
1767 (17.11.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 265
Eheberedung – persönlich erschienen der Wohl Ehrenvest und Großachtbahre herr Johann Jacob Fuchß, der Seidenhändler, Wittiber und burger dahier Zu Straßburg, als hochzeiter ene einem
Vnd die Viel Ehren: und tugendgezierte frau Maria Salome gebohrne Fischerin, weil. Hn Johann Daniel Kern, des geweßenen Schiffmanns und burgers dahier seeligen nachgelaßener Fr. Wittib, beiständlich H Johann Röderers, des biersieders und burgers dahier Zu Straßburg als Fr. Hochzeiterin ane dem andern theil
auf Dienstag den 17. Novembris Anno 1767 [unterzeichnet] Johann Jacob Fugs als hochzeiter, Maria Salome Kernin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 70, n° 43)
In dem Jahr 1767 (…) Mittwoch den 2. Decembris Zu St. Wilhelm Zur Ehe eingesegnet Herr Johann Jacob Fuchs, der Wittwer, Seidenhändler und burger allhier, welcher Vorher Verehelicht war mit weiland Frau Maria Salome, gebohrner Baldnerin und Frau Maria Salome gebohrne Fischerin, weiland Herrn Johann Daniel Kern, gewesenen Schiffmanns und burgers allhier nachgelaßene eheliche Wittwe dieses bezeugen Johann Jacob Fichs als hochzeiter, Maria Salome Kernin als hoch Zeiterin (i 75)

Fils de batelier, le batelier Jean Daniel Kern épouse en 1735 Marie Salomé Fischer, fille de batelier : contrat de mariage dressé par le notaire Schmidt et expédié par le notaire Stœber, célébration
1735 (30.5.), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 702) n° 74
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidtenen Johann Daniel Kernen leedigen Schiffm. des Ehren und vorachtbahren H. Johann Daniel Kernen schiffmanns und burgers alhier Zu Straßburg mit der Ehren und tugendsahmen Fr. Susanna Kernin geb. Kochin ehelich erzeugtem Sohn, alß dem bräutigamb ane eiem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Jgfr. Mariä Salome Fischerin, des Ehren und wohlvorgeachten H. Samuel Fischers, Schiffmanns und burgers alhier mit weÿl. der Ehren und tugendsahmen Fr. Anna Margaretha gebohrner Wintherin, ehelich erziehlter dochter als hochzeiterin, ane dem andern theÿl
So beschehen Straßburg Montags den 30. Maÿ Anno 1735. [unterzeichnet] Johann Daniel Kern Als hochzeiter, Maria Salome Fischerin Als hochzeiterin

1735 (30.5.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1223) n° 1
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Johann Daniel Kernen leedigen schiffmann, des Ehren und vorachtbahren herrn Johann Daniel Kernen Schiffmanns und burgers alhier Zu Straßburg mit der Ehren und tugendsahmen Frauen Susanna Kernin gebohrner Kochin ehelich erzeugtem Sohn, alß dem bräuthigamb ane eiem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfer Mariä Salome Fischerin, des Ehren und wohlvorgeachten herrn Samuel Fischers Schiffmanns und burgers alhier mit weÿland der Ehren und tugendsahmen Frauen Anna Margaretha gebohrner Wintherin, ehelich erziehlter dochter als hochzeiterin, ane dem andern theÿl
den 30. Maÿ Anno 1735. Test. Andreas Schmidt Nots. Jur: ad hunc actus requisitus
[in margine :] das original Concept Von gegenwärtiger Eheberedung hat H. Notariuis Schmid infernden, und habe ich eine anderwärtige aber dießer gleichlautende Expedition unter meinem Nahmen Verfertiget den 14. maÿ 1737.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 55)
Aô 1735. den 28. 7.bris Seind nach Zweÿmahliger Außruffung nemlich Dom. XV. u. XVI. Trinit. in der Kirchen Zu S. Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden, Johann Daniel Kern, der jünger Schiffmann und burger allhier, H. Johann Daniel Kernen, Herren: Schiffmanns und burgers allhier, und Mariæ Susannæ Kochin ehl. Sohn und Jungfr. Maria Salome, H. Samuel Fischers Schiffmanns und burgers allhier und Annæ Margarethæ Wintherin ehl. Tochter, [unterzeichnet] Johann daniel kern Als hohzeier, Mara Salome fischerin Al hochzeiterin (i 57)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux enfants issus du premier mariage du mari. Ceux du mari s’élèvent à 1 621 livres, ceux de la femme à 2 465 livres.

1768 (18.1.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 810) n° 477
Inventarium über des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Jacob Fuchß, des Seidenhändlers und Knöpffmachers und der Viel Ehren und tugendgezierten Frauen Mariä Salome geb. Fischerin, beeder Eheleuthe und burgere dahier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen aufgerichtet in Anno 1768. – welche der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe Vor mir Notario d. 17. 9.bris 1767 mit einander errichteter Heuraths Verschreibung §.pho 2.do expresse enthalten, daß eines jeedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerl beisein S. T. Hn Frantz Heinrich Dautel Notarÿ publici jurati und Practici dahier, der Ehefrauen erbettenen H. Assistenten, auf Montag den 18.ten Januarÿ 1768.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Krämgergaß gelegenen und des Eheherrn Kinderen Erster Ehe für ohnverändert gehörigen behaußung befunden worden ist, wie folgt.
(f° 8) Antheil ane einer behaußung (F.) Naml. dreÿ Vierte theil für ohnvertheilt Von und ane einer behaußung ane dem Fischer Staden (…)
(f° 13) Wÿdumb, Welchen der dißortige Ehemann von Weil. Frn Mariæ Salome Fuchßin geb. Baldnerin seiner Ersten Ehefrauen seel. theils ad dies vitæ und theils biß Zu des Sohns Etablir: oder Verehelichung Zu genießen
(f° 15-v) Wÿdumb, So die dißorthige Ehefrau von Weil. Hn Johann Daniel Kern dem geweßenen Schiffmann und burgern dahier ihrem Ersten Ehemann seel. ad dies vitæ Zu genießen berechtiget isr
(f° 17) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 277, Sa.Gewerbs waaren 779, Sa. Weins und lährer Faß 96, Sa. Silbers 88, Sa. baarschafft 272, Sa. Schulden 609, Summa summarum 2124 lb – Schulden 527, Nach deren Abzug 1596 lb, Darzu gelegt die Helffte ane denen Zu Haussteuren Verherten Posten 25 lb, Des Ehemanns gesamtes Vermögen 1621 lb
Wann nun dießer Summ annoch beÿgesetzt wird, des Eheherrn dermalen Zu genießen habender Wÿdem von Erster Ehe, 2905 lb, So ergiebet sich daß des Eheherrn gesamtes (…) in die Ehe gebrachtes eigenthümliches und theils dermalen Zu genießen habendes Vermögen dem wahren werth nach in allem sich belauffet auff 4526 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth beschrieben, Sa. haußraths 201, Sa. Weins und Faßes 19, Sa. Silbers und dgl. Geschmeids 65, Sa. goldener Ring 68, Sa. baarschafft 248, Sa. Pfenningzinß hauptguths 625, Sa. Antheils ane einer behaußung 626, Sa. Schulden 385, Summa summarum 2240 lb – Schulden 815 lb, Detrahendo 1427 lb. Dießer Summ ist ferner beÿzusetzen die haussteuren 25 lb, Belauffet sich alßo der Ehefrauen gesamtes vor ohnverändert in den Ehestand gebracht Vermögen (…) auff 1452 lb – Wann nun hier annoch addiert wird, der Ehefrauen lebenslänglich Zu genießen habendes Vermögen sowohl dem wahren als auch dem ohnpræjudicirlichen Anschlag nach in allem antreffe. 2465 lb

La moitié de maison échue à Jean Frédéric Baldner revient à sa fille Catherine Salomé qui épouse en 1763 Jean Louis Dautel, natif d’Oberbronn, avocat auprès de la noblesse immédiate de Basse-Alsace et de l’Ortenau, bailli à Schmieheim en Bade. Contrat de mariage, célébration dans la maison du marié par autorisation accordée par le consul régent.

1763 (12. 7.br), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 187
Eheberedung – zwischen dem Hoch Edelgebornen Gestreng und Hochgelehrten Herrn Johann Ludwig d’Autel, J. V. Lto und Advocato des Freÿohnmittelbahren Adels im Unters Elsaß und Ortenauischer Ritterschafft, wie aych hochverdienten Amtmanns Zu Schmieheim, Altdorff und andern Orthen, jenseith Rheins, alß dem Herrn bräutigamb ane einem
So dann des Hoch Ehren und Hoch tugendgezierten Jungfrauen Catharinä Salome Baldnerin, weil. Herrn Johann Friderich Baldners geweßenen Kunsterfahrenen Versilbert Pferdzeug und Zinn Knöpffmacher, auch wohl angesehenen burgers alhier ehelich erzeugten Tochter
auff Montag den 12. Septembris Anno 1763
[unterzeichnet] Johann Ludwig d’Autel JV.L. Hochzeiter, Catharina Salome Baldnerin als hoch Zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 436, n° 1539)
Im Jahr Christi 1763, Sontag Abends den 9. Octobris sind nach vorhergeschehener ordentlicher Proclamation Dom. XIIX et XIX post Trinitatis auf Erlaubnus des Regierenden Herrn Ammeisters de dato 3. Octobris des nemlichen Jahres in des Herrn Bräutigams jetzmahliger behaußung copulirt und ehelich eingesegnet worden S.T. Herr Johann Ludwig Dautel Jur.Utr. Lic. Amtmann Zu Schmieheim und Altorff, wie auch advocatus ordinarius beÿ hießigem löblichen Ritter directorio, Von oberbrunn gebürtig, Herrn Jacob Friedrich Dautels, advocats beÿ löblichem Magistrat der Statt Heÿlbronn ehelicher Sohn und Jungfrau Catharina Salome Baldnerin, weÿland Herrn Johann Friderich Baldners geweßenen Versilbert Knöpff: und Pferdzeug: machers auch burgers allhier nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Ludwig D’Autel Lt als bräutigam, Catharina Salome Baldnerin als Hochzeiterin (i 441)

Jean Louis Dautel devient bourgeois par sa femme le 3 décembre 1763.
1763, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 24-v
H. Joh: Ludwig Dautel, von oberbrunn gebürtig verheurathet an Catharina Salome geb. Baldnerin H Joh: fried. Baldners gew. versilberter Knopff und pferdzeugmacher und burgers alhie hinterl. ehel. Tochter erhalt das burgerrecht wohl verhaltens weg. gratis, will dienen beÿ E E Zunfft d. Weinsticher. Jur. den 3. Xbr. 1763.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 1 960 livres, ceux de la femme à 6 726 livres.

1764 (26.1.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 804) n° 350
Inventarium über des Hoch Edelgebohrnen Gestreng und Hochgelehrten Herrn Johann Ludwig d’Autel, J. V. Lti und advocati des Freÿohnmittelbahren Adels im Untern Elsaß und Ortenauische Ritterschafft, wie auch hochverdienten Amtmanns zu Schmieheim, Altdorff und anderen orthen jenseith Rheins und der Hoch Edlen: und Hoch tugendgezierten Frauen Catharinä Salome gebohrner Baldnerin, beeder Ehepersohnen und wohlangesehener burgere allhier Zu Straßburg, einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, errichtet in Anno 1764. (…) welche der Ursachen, alldieweilen in ihr beeder hoch Edelgedachter Ehepersohnen vor mir Notario d. 12.ten Septembris anno 1763. errichteter Heuraths Verschreibung P.ho 3.tio expresse enthalten, daß eines jedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – Actum alhier Zu Straßburg in beÿseÿn H. Johann Baldners, des Handelsmanns und burgers alhier, der Ehefrauen H. Vogts auf dochter den 16.ten Januarÿ Anno 1764.

In einer alhier Zu Straßburg ane der St. Barbarä Gaß gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 6) Antheil ane häußern (F.) Erstl. die helffte vor ohnvertheilt von und ane einer Behaußung und hoffstadt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Krämergaß und Schneidergraben, einseith ist ein Eck am Schneidergraben, 2.s neben H, Johann Bleyfuß dem Säckler, hinten auff H. Pörner dem Perruquemacher stoßend, so gegen männigl. freÿ leedig eigen und wird die völlige behaußung ohnpræjudicirlichen angeschlagen pro 4000 lb, thut die hiehero gehörige helffte 2000. lb. Und ist die übrige helfte Fr. Maria Salome Fuchßin gebohrner Baldnerin, Hn. Johann Jacob Fuchßen des Seidenhändlers u. b. alh. Ehegattin, der Fr. Amtmännin Hn Vatters seel. Schwester für ohnvertheilt zuständig. Dieße Haußhelffte ware der Fr. Amtmännin Hn Vatters seel. theils als ererbt und theils als von seinen geschwüsterden cedirt Elterlich guth gehörig, wie die beÿ dem Großvätterl. Verlaßenschafft Inventarii Concepto befindliche Cession Vom 29.ten 7.bre A° 1751. maaß giebet.
(F.) Item. der 5.te theil Vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung und Hoffstatt ane dem Spithalgäßlein (…)
Erblehens Gerechtigkeit ane einer Behausung und Garthen (F.) Neml. das Dominium utile oder die Erblehens Gerechtigkeit einer Behaußung, Garthen und Hoffstatt vor dem Judenthor beÿ der Spithalmühl (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des H. Amtmann in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 176, Sa. Bibliothec 50, Sa. Weins und lährer Faß 330, Sa. Silbers 47, Sa. goldenen Ring 246, Sa. Schulden 1726, Sa. 2576 lb – Schulden 700, Detrahendo verbleibt 1876 lb, Darzu Kommt ferner die helffte ane deren haussteuren 83 lb, des H. Amtmanns in die Ehe Zugebracht Vermögen 1960 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen Amtmännin vor ohnverändert in die Ehe gebracht guth, Sa. haußraths 404, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 97, Sa. goldener ring und dgl. Geschmeids 310, Sa. baarschafft 106, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1700, Sa. Antheils ane Häußern 2225, Sa. Erblehens gerechtigkeit ane einer Behaußung und Garthen 722, Sa. Schulden 1136, Summa summarum 6702 lb – Schulden 60, Nach solchem abzug 6642, Darzu gelegt die helffte ane denen haussteuren 83, Der Fr. Ambtmännin in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 6726 lb

Jean Louis Dautel loue une boutique au confiseur Philippe Kühner

1771 (12.3.), Not. Laquiante (6 E 41, 1038)
Bail de 6 années consecutives qui commencent a courir de la Notre Dame du présent mois – Sr Jean Louis D’autel Baillif de la Noblesse de l’Ortenau dt. aud Strasbourg comme poursuivant les droits de De Catherine Salomé Baldner et Jean Jacob Fuchs marchand Boutton. de cette ville
au Sr Philippe Kühner confiseur
La Boutique du milieu et le poele y attenant et servant D’arriere boutique de la Maison qu’ils possedent en cette ville scituée dans la rue Merciere Lesquels poele et Boutique sont vuides de tous meubles a l’exception d’un fourneau de fonte – moyennant un loyer annuel de 132 livres ou 66 florins

Jean Louis Dautel meurt en 1778 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans une maison au Vieux-Marché-aux-Grains. L’évaluation de la maison rue Mercière propre à la veuve est reprise de l’inventaire de 1763. La masse propre à la veuve est de 8 304 livres, celle des héritiers de 1 533 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 015 livres et le passif à 6 738 livres.

1778 (27.2.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 823) n° 806
Inventarium über Weil. S.T. Hn Johann Ludwig d’Autel geweßenen J. Cti des freÿ ohnmitterbahren Adels im Untern Elsaß Advocati der Ortenauischen Ritterschafft Referendarÿ auch Amtmanns zu Schmieheim, Altdorff jenseits Rheins, auch wohnangesehenen burgers allhier Zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1778. – nach seinem Dienstags den 6.ten Januarÿ dießen lauffenden 1778.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft inventirt orden auf freundliches ansuchen erfordern und begehren S.. T. Fr. Catharinä Salome d’Autel geb. Baldnerin, der hinterbliebenen Fr. Wittib beiständl. S. T. H. Johann Melchior Zieglers E: E: Großen Raths jetzigen wohlverdienten beisitzers, wie auch S. T. H. Philipp Jacob Greiß Notarÿ publici und berühmbten Practici auch wohlbestellten Secretarÿ bei Ihro Gn. des jeweiligen regierenden Hn Ammeisters hauß audientz als geordnet und geschworenen Vogts Ludwig Friedrichs und Magdalenä Charlottä der d’Auteln des Verstorbenen H. seel. mit erstgenandter d. hinterbliebenen Fr. Wittib ehelich erziehlter beeder Kinder und ab intestato Zu Zween gleichlingen portionen und antheilerern Verlaßene Erben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg, angefangen Freÿtags d. 27.ten Februarÿ 1778.
Copia der Heuraths Verschreibung

In einer alhier Zu Straßburg ane dem alten Kornmarck gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befund. worden als folgt
Antheil ane häußern. (W.) Erstl. die helffte vor ohnvertheilt Von und ane einer Behaußung und hoffstadt, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Krämergaß und Schneidergraben, 1.s. ist ein Eck am Schneider Graben, 2.s neben H, Johann Bleÿfuß, dem Säckler, hinten auf Hn. Weißand dem Goldarbeiter stoßend, so gegen männigl. freÿ, leedig, eigen und ist dieße behaußung in weil. H. Joh. Friedrich Baldners, des geweßenen Versilbert Pferdzeug: und Zinn Knöpffmachers auch b. allh. Zu Straßburg der hinterbliebenen Fr. Wittib H. Vatter seel. Verlaßenschafft Inventation dh. mich unterschriebenen Notarium in Ao 1763. gefertiget fol. 104. der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe æstimirt, dabeÿ es auch dißmalen mit hoch geneigter approbation d. Hrn dreÿ löbl. Statt Stalls wider gelaßen worden pro 1250. lb, th. die hiehero gehörige helffte 625. lb. Und ist die übrige helfte an solcher behaußung weil. Fr. Mariä Salome Fuchßin geb. Baldnerin H. Johann Jacob Fuchß des Seidenhändlers und burgers allhier geweßener Ehegattin, d. Fr. Ambtmännin H. Vatters seel. Schwester seel. nachgelaßenen beeden Kindern für ohnvertheilt gehörig, dieße hauß helffte hat die hinterbliebene Fr. Wittib nach absterben vorgedacht Ihres H. Vatters seel. geerbet
(W.) It. die helffte vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung, ane der Bückengaß (…)
Erblehens gerechtigkeit ane einer behaußung und Garthen. (W.) Nembl. das Dominium utile oder die Erblehens Gerechtigkeit Ane einem Garthen behaußung vor dem Judenthor (…)
(f° 13-v) Ergäntzung der hinterbliebener Fr. Wittib wehrend dießer Ehe abgegangene ohnveränderten guths. Zufolg Inventarÿ (…) durch mich unterschriebenen Notarium in ao. 1764 erichtet
(f° 18) Eigenthumb ane einer Garthen behaußung vor dem Juden thor (…)
(f° 19) Der Frau Wittib ohnverändert Guth, Sa. haußraths 44, Sa. Silbers 25, Sa. gold. oo 106, Sa. pfenningzinß hauptgüter 2000, Sa. Antheils ane häusern 775, Sa. Erbs gerechtigkeit an j. behausung u. garten 110, Sa. Schulden 300, Sa. Ergäntzungs Rests 4422, Summa summarum 8304 lb
Der Erben ohnverändert Vermögenn Sa. hßths 56, Sa. leerer Faß 9, Sa. Silbers 1, Sa. gold. o 66, Sa. Ergäntzungs Rests 1700, Summa summarum 1833 – Schulden 300, Detrahendo bleibt 1533 lb
Das theilbahre Guth, Sa. haußraths 67, Sa. Bibliothec 25, Sa. W 15, Sa. Gutsch Chaise sampt darzu gehörig Geschirrs 32, Sa. Silbers 31, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1450, Sa. Eigenthums ane j. Garten Behaußung 395, Summa summarum 2015 lb – Schulden 6738, compensando 4723 lb – Stall Summ 4325 lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter so der Wittib ohnverändert 18, Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 79 lb

La veuve Dautel demande aux Quinze d’être exemptée de régler la taille sur une somme de 325 livres portée dans la succession de son mari. Les Quinze rejettent la demande, la demanderesse devra payer ses impôts sur la somme totale.
1779, Protocole des Quinze (2 R 189)
H Lt Ludwig Dautel wittib Fn Catharina Salome gebohrne Baldnerin, 182. 195
(p. 182) Sambstags, den 10. Aprilis 1779 – Rang nomine H. Lt. Ludwig Dautel gew[esenen ritter]schafftlichen advocati frauen wittib Fr. Cathari[na Salome] gebohrne Baldnerin beÿständlich deren K[inder vogt H.] notarii Greiß producirt unterthäniges [Memoriale mit] beÿlag sub N° 1 juncto petito et oblato [-] Manutenentz beÿ der Stall ordnung. E[rkanntn Obere] stallherren.

(p. 195) Sambstag den 17. Aprilis 1779 – Obere Stall Herren laßen per me referiren, es habe weÿland H. Lt. Ludwig Dautel des gewesenen ritterschafftlichen advocaten und burger allhier hinterlaßene Wittib Frau Catharina Salome gebohrne Baldnerin beÿständlich deren Kinder vogt H. notarii Philipp Jacob Greiß unterm 10.ten dießes ein unterthäniges Memoriale mit beÿlag sub Litt. A übergeben und darinn gebetten Mghh. geruheten Zu erkennen sie 3 unter dem Verdienst daß frau Implorantin diesem ihres verstorbenen Ehemanns Verlaßenschafft Inventario Inserirte summe vom 325 lb 5 ß 11 ¾ d jährlich mit 25 fl 8 ß sowohl für dieses Jahr als im Zukunfft bis und [so]lang sie keine ursache haben wird *uh zu*der abschreiben [-]laßen verstalllen wolle, dieselbe von mehreren [-] zu befreÿen und beÿ Ihrem Recht so sich nach* die [-]ung g*ndet, Zu laßen Herr Actuarius Cettii [-] der frau Implorantin unnöthig Causirte [-]fällig Zu erachten seÿe.
[-]e weißung hat der frauen Implorantin be[-] gegenwärtig Contenta memorialis et petiti nochmalen widerholet und behaubtet frau Implorantin könne nicht hoher als auf den Fuß 4325 lb in ansehung ihres beÿtrags gesetzt worden maßen sie durch übernahm der passivorum nicht mehr als diese Summe in Vermögen habe.
H. Actuarius Cetti erwiderte hierauf frau Implorantin habe beÿ absterben dero ehemanns wie aus dem sub litt. A. beÿgelegten Inventario ersichlich würcklich ihr Zugebrachtes Vermögen theils in natura, theils durch die ergäntzung erhalten, mithin habe die ordnung und bisherige ohnnutz erbrochene observantz erfordert, daß ihro auch der beÿtrag auf diesen fuß anges[etzt] werde, welchen sie auch von das verfloßene jahr abrichte[n] solle, worauf ihro falls sie durch übernahm der passovorum solches vermindert zu haben glauben würde ihro die [ver]schreiung nicht würde versagt worden seÿe.
Fr. Implorantin beÿstand replicirte hierauf das die sel[be] so weniger im fall seÿe die angesetzte Stall gebühre[n ab]richten als aus dem vorgelegten Inventario ersichtli[ch daß der] abzug der passivorum mehr nicht dann 4235 lb ihro ab[-]
Nachdeme die H. Deputirte hierauf das vorlege[gte -] genau durchgangen und ersehen, daß die Frau [Implorantin] beÿ absterben dero ehemanns würcklich von d[-] bestandenem Vermögen annoch 972 lb in s[-] hat demeselben billigkeitgemäß geschi[-] deren Stallgebühren auf diesen fuß an[-] Wann dieselbe nach der hand und aus freÿ[- ver]ringern wollen, so seÿe es ihr eigen[-] zu weiters nichts authorisiren kan, als [-] für das Zukünfftige so viel abschan[-] vermeinet von solchem vergeb[enen -] (p. 197) bewogen haben die H. Deputirten keiner andern meinung seÿn können als daß frau Implorantin mit ihrem begehren ab: und dahin anzuweißen seÿe ihre verfallene Stallgebühr auf den Fuß von 7972 fl. abzurichten ihr vorbehältlich vor das künfftige sich der ordnung zu Conformiren. Erkandt, bedacht Confirmirt.

Georges Frédéric Lang et Marie Salomé Fuchs hypothèquent un quart de la maison au profit de l’avocat Chrétien Mülberger

1781 (13.1.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 18
H. Georg Friedrich Lang der seidenknopffmacher und Maria Salome geb. Fuchßin unter assistentz Johann Jacob Fuchß des handelsmanns und H. Gottfried Mann des klein uhrenmachers
in gegensein H. Lt. Christian Mülberger EE. kleinen raths procuratoris et advocati – schuldig seÿen 600 gulden
unterpfand, den vierdten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung samt zugehörden ane der Krämergaß und Schneidergraben, einseit neben H. Weißand dem goldschmitt, anderseit neben Mr Datt dem säckler, hinten auff den Ulmergraben – der mitschuldnerin als ein anerstorbenen mütterliches guth, ihrem vatter aber Johann Jacob Fuchß mit lebenlänglichem genuß verfangen

Jean Jacques Fuchs le jeune et Marie Salomé Riedlin hypothèquent un quart de la maison au profit de Philippe Jacques Greis, greffier à l’audience du consul régent.

1783 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 29
H. Johann Jacob Fuchß der junge seidenknopff macher und Maria Sabina Riedlin unter assistentz Johannes Borst des küblers und Abraham Werner des huffschmidts
in gegensein H. Philipp Jacob Greiß des greffier beÿ dem jeweiligen regierenden H. ammeister – schuldig seÿen 1000 gulden
unterpfand, den vierdten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung samt zugehörden ane der Krämergaß am eck ane dem Schneider graben, einseit neben Mr Datt dem säckler, anderseit neben H. Wießand dem goldarbeiter, hinten auff H. Mena

Jean Jacques Fuchs et Marie Salomé Fischer font dresser l’inventaire de leurs biens à cause de leurs dettes dans la maison propre à l’épouse quai des Pêcheurs. Les biens du mari s’élèvent à 1 613 livres, ceux de la femme à 1722 livres.
1783 (12.5.), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 923) n° 49
Inventarium über Johann Jacob Fuchs des ältern vormaligen Seidenhändlers und Fraun Maria Salome gebohrner Fischerin beeder Eheleute und burgere alhier Zu Straßburg dermalen besizender Activ Nahrung und hingegen wieder zu bezahlen habender Passiv Schulden, aufgerichtet Anno 1783. Welche Nahrungen auf Ansuchen beeder Eheleuth, der Ursach halben, aldieweilen sich in Schulden-Last hervor gethan und besonders die Ehefrau wegen salvirung ihres ohnveränderten Guths die behörige Vorsehung gerichtlich Zuthun Vorhabens (…) So geschehen alh. Zu Straßb. und einer daselbst ane dem fischer staden ohnfern der bierstub Zum Moorenkopf gelegener in der Ehfr. ohnveränd. Nahrung gehöriger behaußung, in fernerer Gegenwart H. Joh: Georg Simon, des hiesigen bs. und Goldarb. der Ehefr. hierzu insonderheit ane Vogts statt erbettenen beiständlich auf Montag den 12. May Anni 1783.

Eigenthum ane einer Behaußung (F.) Nemlich eine behaußung, hofstatt und höflein ane dem fischerstaden (…)
Ergäntzung der Ehefr. wehrender Ehe abgegangen ohnveränderten Guths. Nach besag Invent. über beeder Eheleuth in die Ehe gebrachte Nahrungen durch H. Notm Joh: Frid. Lobstein am 18. Januarÿ 1768. errichtet
Widum, Welchen der disortige Ehemann von seiner ersten Ehefrauen Mariæ Salome Fuchsin gebohrner Baldnerin theils ad dies vitæ und theils bis Zu des Sohns Établir: oder Verehelichung zu geniesen gehabt hat
(f° 15) Series rubricarum hujus Invent. Der Ehefr. ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 131, Sa. Faß und bütten 1, Sa. Silbers 13, Sa. gold. Eing 11, Sa. Eigenth. ane einer bhßg 835, Sa. Erg. rest 957, Summa summarum 1951 lb – Schulden 338, Detrahendo verbleiben 1613 lb
Dießmnach wird auch des disorts übrig vorhandene Maß unter einem Titul als des Ehemanns ohnverändert theilb. beschrieben, Sa. haußraths 111, Sa. Faß und bütten 1, Sa. Silbers 4, Summa summarum 116 lb – Schulden 1838, Compensando 1722 lb

Jean Jacques Fuchs loue une des échoppes au boutonnier en soie Georges Henri Lang

1784 (13. 7.br), Not. Laquiante (6 E 41, 1094) n° 25
H. Johann Jacob Fuchß der ältere Seiden knopffmacher – lehnung so lang er im leben verbleiben wird
in gegensein H. Georg Heinrich Lang des Seidenknopffmachers
den hinderster laden samt laden stüblein in der an der Krämergaß dahier, einseit neben H. Wißand dem goldschmitt, anderseit neben H. Datt dem Seckler gelegenen behausung, wovon H. Verlehner die lebtägige nutznießung hat, um einen jährlichen Zinß nemlich 60 gulden

Marie Salomé Fischer meurt en 1793 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs. L’inventaire est dressé dans sa maison quai des Pêcheurs
1793 (25 frimaire 2), Strasbourg 4 (20), Not. Roessel n° 261
Inventarium und beschreibung all derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿl. die bürgerin Maria Salome geb. Fischer Joh: Jacob Fuchs, des ältern vormaligen Knöpffmach. und burg. alh. zu Straßb. im leben geweste Ehefr. nach ihrem d. 27. Nov. alten Style, aus dießer welt genommenen tödl. hientritt verlassen hat, Welche Nachlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Hinterbl. Wittibers und der Benef. Erben und respê. Curat. allesamt hernach benambst

Eigenthum ane einer Behausung so der Erben ohnv. (E.) Neml. eine behßg. hof u. höfl. mit all deren begriffen weiten Rechten u. Zugehörden, gelegen alh. Zu Strasb. ane dem fischer-staden N° 78 ein Seit neben Heinrich v. Zabern d. Schiffmann ander Seit neben d. bierhß. Zul mohren Kopff weÿl. Joh: Röderers hinterl. Wb. u. Erben zuständig, hinten auf gedachten Zabern stosend, so mit keinem real onus beschwert seÿe. Und wurde diese bhßg. der Erben selbstigen abwürdigung nach hoher æstimirt und angeschlagen pro 2500. li.
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnv. guths. Vermög Invent. über beder nun Zertrennter Fuchsischer Eheleuth activ-nahrungen und passiv-Schulden durch mich Not. Roessel d. 12. May 1783. errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Titul. Introit. Copia der Eheberedung.
Denominatio hæredum. die Verstorbene hat ab intestato Zu Erben verlaßen 1° Daniel Fischer, Schiffknecht u. b. alh. persönlich zugegen, als leibl. bruder, 2° Margaretha Salome geb. Fischer, weÿl. Johann Georg Wintersinger, Schiffknechts alhie hinterlassene Wittib, der def. leibl. Schwester und unter assistentz des burgers Übersaals offentl. Notars alhier in Person Zugegen und 3° Joh: Jacob Fischer, bürstenbinders-Gesell so schon 33 Jahr abwesend und verschollen, auch laibl. Bruder, deßen gerichtl. bestelt und beeÿdigter Curator ist Isaac Riehm, Schiffmann alhier wlecher Zugeg. und dieses seines Curandi Interesse bestens besorget hat. Alle 3. Zu gleichen portionen und Antheilen Erben
Sa. haußraths 1182, Sa. Behausung 2500, Ergäntzung o, Summa summarum 3682 livres – Summ. der passivorum 1352 livres, Detrahendo bleiben 2330 livres

Jean Pierre Princeps, commis voyageur de la maison d’Ollin fils ainé négociant à Amiens, revend le quart de maison provenant de Jean Jacques Fuchs le jeune à Marie Salomé Fuchs veuve du marchand de soie Georges Frédéric Lang

1795 (25 messidor 3), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 4), Not. Dinckel n° 764
Cession – b. Johann Peter Princeps Commis Voyageur de la maison d’Ollin fils ainé negociant d’Amiens
in gegensein b. Maria Salome geb. Fuchs weÿl. des b. Georg Friedrich Lang gewesten Seidenhändlers Wb.
den vierdten theil vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung und hoffstatt all übrigen dero begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten am Krämergäßel N° 10, einseit neben b. Datt Säckler, anderseit ist ein Eck am Schneidergraben, hinten auff den b. Wißant silberarbeiter, und ihme Verkäufer aus ein den 15 Prairial jüngst laut des darüber vor Not. Rößel errichteten Kauffverschreibung – um 4000 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 36 F° 8-v du 26 mess. 3

Marie Salomé Fuchs veuve du passementier Georges Henri Lang meurt en délaissant deux filles. La moitié de maison est estimée 4 500 francs. La succession s’élève à 16 161 francs

1800 (8 floreal VII), Strasbourg 10 (14), Not. Zimmer n° 161
Vente de meubles, à la requête de Marie Salomé Lang femme de Jean Pierre Princeps commis marchand et de Jeanne Catherine Lang fille majeure en qualité d’héritières de feu la Cit. Marie Salomé née Fuchs veuve de feu Georges Henry Lang passementier
auf Ansuchen 1. fraun Maria Salome geb. Lang des burgers Johann Peter Princeps commis marchand ehefrau, 2. Jungfrauen Johanna Catharina Lang beiständlich des bs Joh: Mich: Remond friedens richter des 3. bezircks als einige Ebinnen an weÿl. fraun Maria Salome geb. Fuchs weÿl. Georg Heinrich Lang Paßmentirer hinterbliebenen Wittib ihrer leiblichen Mutter Verlassenschafft

den 19. floreal 8 (enreg. 19 floreal) Inventarium, hausrath verkauf 657, summa Fr. Princeps Empfang in hausrath 1102, Jfr Johannna Catharina Lang Empfang in hausrath 1012, Kleidung 300, Waaren in Seiden, Cameel haar, Banden und verschiedenen andern zur Paßmentirer Profession gehörigen artikeln 7368
Antheil an einer behaußung. Nemlich die helfte vor unvertheilt von und ane einer behaußung hoffstatt und bronnen samt allen übrigen derselben gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten in der Krämergaß N° 10 so ein eck an dem Schneidergraben ausmacht in der Krämergaß neben br Johannes Datt Säckler auf dem Schneidergraben neben H. Joh: Daniel Wissant Silberarbeiter, hinten auf den sogenannten Ulmergraben ziehend, geachtet vor f. 9000, woran die helfte 4500, Welches haus helfte bede Erbinnen gemeinschaftlich unvertheilt behalten zu wollen (declariren), die andere helfte ist fr. Amtmann Dautel Wittib eigenthümlich zuständig
Über die gantze behaußung besagt 2. C.C. Stub de dato 29. Decembris 1699 verfertigten Kaufbrieff, So dann ein auf dem Ganth den 17. jan. 1731 gefertigter Kaufcontract Wie die Verstorbene nun ein quart an vorheriger hefte eigenthümlich an sich gebracht, darüber besagt ein vor Notario Dinckel den 25. messidor 3.t jahrs passirten Kaufcontract, das andere quart aber hat die Verstorbene von ihrer Mutter ererbt
schulden in die Verlassenschafft 1100 fr, summa summarum 16.341 fr, schulden 180 fr, Nach deren Abzug 16.161 fr – Zweiffelhaffte schulden 300 fr
acp 73 du 19 floreal 8

Marie Salomé Lang, héritière pour moitié de sa mère, épouse en 1798 le commis Jean Pierre Princeps, originaire de Hambach (Hambach an der Weinstrasse) dans le département du Mont-Tonnerre

1798 (3 ventose 6), Strasbourg 4 (26), Not. Roessel n° 259
Eheberedung – persönlich erschienen, Bürger Jean Pierre Princeps, der ledige majorenne Commis Marchand und seit Zehen Jahren hiesig Inwohner, gebürtig Von Hambach Pays Réunis, Département du Mont-tonnere canton de Neustadt, bürgers Jean Georges Princeps, ci devant Maître d’Ecole aud. Hambach, mit der bürgerin Catherine gebohrne Rattemann, ehelich erzeugt und hinterlaßener Sohn, für sich selbst, als hochzeiter, ane Einem
So dann bürgerin Maria Salomé Lang, die hiesige ledige Innwohnerin, welche großjährig und ohnbevögtigt Zu seÿn hiebeÿ declarirte, weÿland burgers Georg Heinrich Lang gewesten Paßmentirers alhier Zu Straßburg, mit der noch lebenden bürgerin Maria Salomé gebohrner Fuchs ehelich erziehlte tochter als hochzeiterin ane dem andern theil
Geschehen alhier Zu Straßburg in mein des notarii Schreibstube den dritten Ventose in 6. Jahr des Republick oder 21 Februarÿ 1798 (a. St.) [unterzeichnet] Jean Pierre Princeps, Maria Salome Langin

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1800 (28 floreal 8), Strasbourg 10 (14), Not. Zimmer n° 164
erschienen der burger Johann Peter Princeps commis marchand und Maria Salome geb. Lang, beiständlich Remond – vor Notario Roessel den 3. Ventose 6 errichtete Eheberedung, der Ehefrauen in ihrem den 7 ventose 6.t Jahrs angetrettenen Ehestand eingebrachtes Vermögen
hausrath 91 fr, silbers 207 fr, Gold 336 fr, baarschafft 1100 fr, summa summarum 1735 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 73 f° 194 du 29 flor. 8

Catherine Salomé Baldner veuve de Louis Dautel cède sa moitié de maison à Marie Salomé Lang femme de Jean Pierre Princeps et à Jeanne Catherine Lang, propriétaires de l’autre moitié. Chacune des acquéreuses devient donc propriétaire de la moitié de la maison entière

1801 (28 vend. 10), Strasbourg 10 (42), Not. Zimmer n° 984, 950
Frau Catharina Salome geb. Baldner weÿl. des burgers Ludwig D’Autel Rechtsgelehrten hinterbliebene Wittib beiständlich burgers Johann Friedrich Weiler Med. Doct.
in gegensein Fr. Maria Salome Lang des burgers Johann Peter Princeps handelsmanns Ehegattin und Jgf.n Johanna Catharina Lang so volljährigen alters
die helfte vor unvertheilt von und ahne einer behausung hoffstatt und bronnen samt allen mit allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg in der Krämergaß N° 10 so ein Eck von dem Schneider graben ausmacht, in der Krämergaß neben burger Johannes Datt Säckler auf dem Schneider graben neben br. Joh. Daniel Wissandt Silberarbeiter hinten auf den sogenannten Ulmergraben, die andere unvertheilte helfte den Käuferinnen ohnehin schon als ererbt mütterl. Gut eigenthümlich zuständig – um 11 400 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 81 f° 79 du 29 vend. 10

Jeanne Lang épouse en 1803 Raoul (Rodolphe) Weiss, confiseur originaire de Stallikon dans le canton de Zurich

1803 (19 germinal 11), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 290, 1522
Eheberedung – br Rudolph Weiß zuckerbecker, weÿl. Moritz Weiß Inwohner zu Stallicken Züricher Canton in der helvetiscen Republick mit weÿl. Fr. Barbara Huber erzeugter Sohn
Jungfrau Johanna Lang weÿl. b. Georg Heinrich Lang, Paßmentirers, mit fraun Maria Salome geb. Fuchs großjährige tochter
Enregistrement de Strasbourg, acp 87 f° 116 du 19 ger. 11

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à l’épouse.

1805 (27 fructidor 13), Strasbourg 10 (18), Not. Zimmer n° 320, 2512
Inventaire des apports de Jean Rodolphe Weiss, marchand confiseur, et de Jeanne Catherine Lang, d’après leur contrat de mariage reçu par le notaire soussigné le 19 germinal 11, mariage arrivé le 21 germinal 11
le mari, argenterie 203 fr, numéraire 3000 fr, total 3203 fr
la femme, meubles 1779 fr, argenterie 771 fr, numéraire 2620 fr
Propriété de la moitié par indivis dans une Maison a Strasbourg, Scavoir la moitié par indivis dans une maison puits appartenances et dépendances scise a Strasbourg rue merciere N° 10 faisant le coin du fossé des tailleurs, dans la rue merciere a côté du Sr Jean Datt gantier, sur ledit fossé à côté du Sr Jean Daniel Wissandt orfèvre, derrière le fossé dit Ulmergraben, dont l’autre moitié par indivis appartient à De Marie Salomé Lang épouse de Jean Pierre Princeps, Négociant, sœur de la De Weiss, estimée 9000 francs – échue dans la succession de Marie Salomé Fuchs veuve Lang leur mère par partage dressé par le notaire soussigné le 19 floréal 8, la maison acquise conjointement par lesdites Des Weiss et Princeps de la veuve D’Autel par acte dressé par le soussigné le 28 vendémiaire 10
total des apports 14.079 fr, passif 4000 fr, reste 10.079 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 97 f° 125 du 27 fruct.

Marie Salomé Lang femme de Jean Pierre Princeps meurt en 1808 en délaissant un fils

1809 (3.2.), Strasbourg 10 (20), Not. Zimmer n° 394, 3905
Inventaire de la succession de Marie Salomé Lang épouse de Jean Pierre Princeps, passementier, décédée le 10 août 1808 – à la requête de 1. Jean Pierre Princeps le veuf tuteur naturel de Henri Louis, 2. Jean Rodolphe Weiss, confiseur, subrogé tuteur
garde robe 720 fr, meubles 91 fr, provenant de partage de la succession de Marie Salomé Fuchs mere de la défunte veuve de Georges Henri Lang passementier, dressé par le notaire soussigé le 19 floréal 8, 1102 fr, argenterie 543 fr, numéraire 1100 et 194 fr, marchandises 3684 fr, dettes actives 700 fr
la moitié par indivis dans une maison, Savoir la moitié par indivis dans une maison puits appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue merciere n° 10 faisant le coin du fossé des tailleurs, dans la rue merciere à cause du Sr Jean Datt gantier, dans le fossé des tailleurs a côté du Sr Jean Daniel Wissant, derrière le fossé dit ulmergraben, estimée 12.000 francs – une moitié par indivis est échue auxdites De Princeps et Weiss dans la succession maternelle en vertu de l’acte de partage Et l’autre moitié acquise conjointement par les De Pinceps et Weiss par acte reçu Zimmer le 28 vendémiaire 10
total général 20.136 fr, passif 4000 fr, déduction faite 14.936 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 110 f° 25 du 3.2.

Jeanne Catherine Lang veuve de Rodolphe Weiss rachète les droits successifs des héritiers de son mari mort sans descendance.

1825 (20.6.), Strasbourg 10 (73), Me Zimmer n° 10.082
Jean Henri Redslob, licencié en droit, en qualité de procureur substitué de MM Jean Rodolphe Schinz, conseiller cantonal et juge de paix, Jacques Vogel conseiller cantonal deux demeurant à Zuric en Suisse, lesdits Schintz et Vogel mandataires des neveux et nièces de Rodolphe Weiss, confiseur à Strasbourg, décédé le 23 décembre 1824 individuellement nommés dans la procuration
[Joint] Déclaration provisoire de l’hérédité de feu Rodolphe Weiss pour la déposer sur le registre y affecté, juin 1825 – échu à Jacques Schnep neveu du défunt demeurant à Wetterschweil arrondissement communal de Stallikon grand bailliage de Knonau canton de Zuric en Suisse, par représentation d’Anne Barbe Weiss sa mère, sœur dudit Weiss ,décédée femme de Jacques Schnep, plus Rodolphe Stutz neveu demeurant à Wetterschweil fils de feu Anne Weiss sa mère, sœur du défunt, femme de Rodophe Stutz
masse de la communauté. Immeuble, une maison de campagne consistant en bâtiment, cour, écurie, jardin, et dépendances le tout formant un seul enclos situé à la Ruprechtsau canton dit Oberau entre Martin Baumert aubergiste et un chemin commun, devant la chaussée, duquel immeuble une partie est louée à M. Leret directeur des contributions pour 400 francs, l’autre partie à Antoine Scharn jardinier pour 400 francs
[Joint, traduction] Procuration, sont comparus les héritiers ab intestat de Rodolphe Weiss né à Wettschwyl commune de Stallikon le 22 novembre 1772 décédé confiseur à Strasbourg, 1. les trois uniques enfants héritiers d’Anne Weiss née à Wettschwyl le 7 quatre 1760 sœur de l’auteur défunt, procréés avec Rodolphe Stutz de Wettschwyl savoir a) Adélaïde Stutz née le 11 avril 1782 femme actuelle de Henri Kern de Freyenstein commune de Rorbas au nom de laquelle Caspar Broetschger, b) Barbe née le 24 décembre 1786 femme actuelle de Henri Denzler de Dubendorf, c) Rodolphe né le 26 décembre 1792,
2. le fils et héritier unique de feu Anne Barbe Weiss née le 20 novembre 1763 sœur de l’auteur défunt procréé avec Jacques Schnepp, Jacques Schnepp né le 12 mai 1793, Anne et Anne Barbe Weiss ont une origine commune avec Rodolphe Weiss procréé de Maurice Weiss et Barbe Huber à Wettschwyl commune de Stallikon grand baillage de Kronau, parce que Jacques Weiss frère aine né à Wettschwyl le 31 juillet 1757 décédé le 28 avril 1805 sans avoir laissé d’héritier
à Jeanne Catherine Lang veuve de Rodolphe Weiss, icelle donataire une somme déterminée et usufruitière à vie de la moitié de la succession suivant contrat de mariage reçu Zimmer le 19 germinal 11
tous les droits successifs moyennant 6000 francs

L’ancien confiseur Henri Georges Louis Princeps loue une partie de sa maison à l’épicier Michel Adam

1866 (17.11.), Strasbourg 10 (157), Not. Zimmer (Louis Frédéric)
Bail – A comparu M. Henri Georges Louis Princeps, propriétaire, ancien confiseur, demeurant et domicilié à Strasbourg (donne) à titre de bail à loyer pour neuf années entières et consécutives qui commenceront le 25 décembre 1866 pour finir à pareil jour de l’année 1875
à Mr Michel Adam, épicier, demeurant et domicilié à Strasbourg preneur ci présent et acceptant
les localités ci-après désignées faisant partie d’une maison sise à Strasbourg rue mercière n° 3 formant d’un côté le coin du fossé des tailleurs, savoir
1) tout le rez-de-chaussée composé d’une boutique, arrière boutique, d’un atelier et l’appareil à gaz, le poêle et les deux glaces demeurent réservés au propriétaire et seront enlevés par ce dernier avant le commencement du bail
2) un âtre se trouvant à gauche du corridor en entrant destiné à griller les cafés
3) tout le premier étage composé de trois pièces et d’une cuisine, le poêle dans l’une de ces pièces demeure également réservé au propriétaire qui le fera enlever avant l’entrée en jouissance sus fixée
4) deux chambres aux mansardes
5) un compartiment dans la cave
6) et l’usage commun avec les autres locataires de la maison de la pompe, desquelles localités le preneur déclare avoir parfaite connaissance et ne pas exiger une plus ample désignation. Le présent bail est fait et accepté moyennant un loyer annuel de 1800 francs
charges, clauses et conditions (…) 2) Le preneur est autorisé à faire à ses frais des changemens dans la distribution des lieux au rez-de-chaussée, pour l’approprier à son industrie, à charge de le délaisser avec ces changemens lors de l’expiration du présent bail, sans indemnité. Toutefois il est formellement convenu qu’il devra laisser subsister dans leur état actuel mes fours à confiserie, la pierre à broyer le chocolat et le pilon en pierre se trouvant dans l’atelier au rez-de-chaussée appartenant au propriétaire
acp 559 (3 Q 30 274) f° 11-v du 19.11.

Henri Georges Louis Princeps meurt célibataire en 1870 en délaissant pour unique héritier son demi-frère Rodolphe Louis Princeps

1870 (14.10.), Strasbourg 10 (165), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1811
Notoriété – (…) a) qu’ils ont parfaitement connu Mr Henri Georges Louis Princeps, vivant propriétaire et célibataire à Strasbourg, b) que ledit Sr Princeps est décédé célibataire et ab intestat à Strasbourg le 11 octobre 1870, c) qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire, d) et qu’il a laissé pour seul et unique héritier son frère Rodolphe Louis Princeps, propriétaire demeurant à Vienne (Autriche)
acp 590 (3 Q 30 305) f° 184-v du 3.11.

Rodolphe Louis Princeps, de Vienne, hypothèque la maison au profit du ferblantier Jean Chrétien Weimer

1871 (13.4.), Strasbourg 10 (166), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1961
Obligation – A comparu M. Charles Edouard Sommereau, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, agissant aux noms et comme mandataire de 1) M. Rodolphe Louis Princeps, propriétaire demeurant et domicilié à Vienne (Autriche) (reconnaît devoir)
à M. Jean Chrétien Weimer, ferblantier demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 5000 francs
hypothèque, une maison sise à Strasbourg, rue mercière N° 3 formant d’un côté le coin du fossé des tailleurs, entre M.M. Bourlet et Schweighaeuser, par derrière sur le fossé dit Ulmergraben. Cet immeuble appartient à M. Princeps susnommé pour l’avoir recueilli dans la succession de son frère consanguin M. Henri Georges Louis Princeps, vivant propriétaire et célibataire à Strasbourg où il est décédé ab intestat le 11 octobre 1870, et dont il est le seul et unique héritier, ainsi qu’il est établi dans un acte de notoriété dressé par Me Koerttgé, notaire soussigné, le 14 octobre 1870.

Rodolphe Louis Princeps vend la maison à l’épicier Michel Adam et à sa femme Louise Caroline Diehl. Son frère avait recueilli l’immeuble en 1843 dans la succession de sa tante Jeanne Catherine Lang veuve de Rodolphe Weiss

1873 (21.7.), Strasbourg 10 (172), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 3545
Vente, délégation, subrogation et cession d’égalité de rang – A comparu M. Charles Edouard Sommereau, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, agissant aux noms et comme mandataire de 1) M. Rodolphe Louis Princeps, propriétaire demeurant et domicilié à Vienne (Autriche) (…) 2) dame Antonia Princeps épouse dûment autorisée du dit Sr Princeps avec lequelle elle demeure à Vienne (vend)
à M. Michael Adam, épicier, et à dame Louise Caroline Diehl son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes
Désignation, une maison avec droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg, rue mercière N° 3 formant d’un côté le coin du fossé des tailleurs, entre propriété de M.M. Bourlet et Schweighaeuser, donnant par derrière sur le fossé dit Ulmergraben. (…)
Etablissement de la propriété. Cet immeuble appartient à M. Princeps susnommé pour l’avoir recueilli dans la succession de son frère consanguin M. Henri Georges Louis Princeps vivant propriétaire et célibataire à Strasbourg où il est décédé ab intestat le 11 octobre 1870 et dont il est le seul et unique héritier, ainsi qu’il est établi dans un acte de notoriété dressé par Me Koerttgé, notaire soussigné, le 14 octobre 1870. Et le défunt Sr Princeps a lui-même recueilli cet immeuble dans la succession de sa tante dame Jeanne Catherine Lang décédée à Strasbourg le 28 août 1843, veuve de M. Rodolphe Weiss, vivant confiseur en cette ville dont il était le seul et unique héritier.
(…) Etat civil et hypothécaire. (que l’immeuble) n’est grevé d’aucune dette, rente privilège ni hypothèque, à l’exception d’une somme principale de 5000 francs due à Mr Jean Chrétien Weimer, ferblantier demeurant à Strasbourg en vertu d’une obligation passée devant Me Koerttgé notaire soussigné le 13 avril 1871 inscrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 du même mois volume 1064 n° 76.
Convention particulière au sujet de l’argent comptant supposé caché dans la maison vendue. Mr Sommereau, au nom de M. Princeps vendeur fait expresse réserve au profit de ce dernier, de l’argent comptant que les acquéreurs pourraient trouver caché dans la maison présentement vendue, et que le vendeur suppose y avoir été caché par son défunt frère susnommé, en conséquence les acquéreurs s’engagent solidairement à restituer à M. Princeps vendeur ou à ses ayant droit toutes les sommes qu’ils pourraient découvrir tôt ou tard dans l’immeuble présentement vendu – Prix, 85.000 francs
acp 619 (3 Q 30 334) f° 9 du 22.7.



7, rue du Fossé des Treize


Rue du Fossé-des-Treize n° 7 – II 346 (Blondel), N 360 puis N 211, ensuite section 79 parcelle 7 (cadastre)

Maison détruite lors du siège de 1870 – Maître d’ouvrage, Frédéric Weber (1872)


Bâtiment de 1872 et balcons ajoutés en 1899 (avril 2019)
Les numéros 9 à 1. Les fenêtres des premières façades sont au même niveau, comme l’étaient celles des bâtiments antérieurs (août 2019)

Deux maisonnettes sont détachées d’un ensemble qui comprenait initialement dix maisonnettes (voir le n° 9). Le compagnon maçon Ulric Hummel en est propriétaire pendant quarante ans (1707-1747). La maison délabrée à rez-de-chaussée et un étage est estimée à la somme de 150 livres en 1743. Devenu propriétaire, le créancier Jean Mentzer doit y faire des travaux qui en portent la valeur minimale à 250 livres en 1753, la distribution restant par ailleurs la même. La maison revient à son gendre tailleur Chrétien Kayser (1755-1797) puis au cabaretier Georges Frey (1800-1825).



Plan-relief de 1725 (© Musée historique) – La rue de la Soupe-à-l’Eau se trouve derrière le rempart et le fossé qui partent vers la gauche
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 6 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la troisième à droite du repère (l) : porte sur la gauche suivie de deux fenêtres au rez-de-chaussée, trois fenêtres à l’étage et toiture à un niveau de lucarnes. La maison est peinte en jaune. La façade arrière (deuxième à droite du repère 1) qui donne sur la cour Q est le pendant exact de la façade sur rue.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 7 de la rue de la Soupe-à-l’Eau.



Cour Q
Terrain cédé à la Ville en 1871 (dossier de la Police du Bâtiment)

Le petit-fils de Chrétien Kayser, le cordonnier Philippe Jacques Martzolff, est propriétaire de la maison de 1830 à 1857. Antoine Labrot obtient en 1857 l’autorisation d’établir une maison de tolérance puis en 1859 d’ouvrir une communication avec la voisine (n° 9) qui lui appartient également.
Le chef de chantier Frédéric Weber achète en 1871 le terrain d’une maison détruite lors du siège et y fait construire en 1872 un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie, après avoir cédé à la Ville un terrain de 3,14 mètres carrés. Il fait poser trois balcons en 1899. La maison est endommagée par le tir d’artillerie du 22 novembre 1944. Le propriétaire René Bernhard fait réparer en 1962 les dalles en béton des balcons, Robert Grass aménager en 1967 une salle de bain au premier étage.
Le cordonnier Pierre Hermann y a son atelier de 1923 à 1957.
On notera que le beau-fils d’Ulric Hummel, Jean Annette Lachenat, passe en 1722 un contrat de mariage alors qu’il s’est déjà marié à Londres et que le gendre de Chrétien Kaiser, Philippe Albert Martzolff, menace de se tuer puis quitte la ville en laissant sa femme et son jeune fils sans ressources.


Façade en 1899 lors de l’ajout des balcons – Plan de l’étage
Façade en 1969 (dossier de la Police du Bâtiment)

janvier 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1704 (voir auparavant le n° 9) à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Thierry Albrinck, précepteur, et (1702) Marie Salomé Spach
1706 v Ursule Graff, veuve du maçon Michel Gack – luthériens
1707 v Ulric Hummel, compagnon maçon, et (1706) Anne Marie Witt, veuve de Blaise Lachenat – catholiques
Elisabeth Eberlin veuve du charpentier Isaac Fuchs, héritière testamentaire
1747 v Jean Mentzer, pelletier, et (1722) Marthe Riebel – luthériens
1755 v Chrétien Kayser, tailleur, et (1755) Anne Marguerite Mentzer – luthériens
1797 v Geoffroi Hornig, menuisier, et (1780) Catherine Elisabeth Cassel – luthériens
1800 v Jean Georges Frey, aubergiste, et (1800) Anne Marguerite Neuschler, veuve du batelier Michel Bartel
1825 v Joseph Mühleisen charpentier, et (1813) Salomé Werner, remariée avec le boulanger Abraham Kober
1830 v Philippe Jacques Martzolff, cordonnier, et (1830) Caroline Schott
1857 v André Labrot, portier, et Marie Salomé Schertzinger
1871 v Frédéric Weber, chef de chantier, et Catherine Béné
1905* h Charles Zimmer, agent d’assurances, et (1904) Eugénie Weber
1948* René (Edouard) Bernhard, négociant

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 150 livres en 1743, 225 livres en 1755

(1765, Liste Blondel) II 346, Chrétien Keisser
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Niclaus Kimm [interversion avec la maison voisine], 3 toises, 0 pied et 1 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 360, Marzolff (Martzolff) Philippe Jacques – maison, sol – 0,4 are

Locations

1722, Jean Annette Lachenat, tailleur marié à Londres, contrat de mariage avec Marie Brunet
1784, Philippe Albert Martzolff, tailleur, et (1784) Anne Marguerite Kayser, fille des propriétaires
1857, François Quensierre, logeur, et (1858) Joséphine Durand

Description de la maison

  • 1743 (billet d’estimation traduit) La maison très vieille et délabrée comprend au rez-de-chaussée un petit poêle, une chambre, une petite cuisine et un vestibule, à l’étage aussi un petit poêle, une chambre, une petite cuisine et un vestibule, une chambre à soldats, le vieux comble a une simple couverture en tuiles plates et un grenier non dallé, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 300 florins
  • 1755 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles et deux chambres, le comble a une simple couverture en tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue de la Soupe à l’Eau

nouveau N° / ancien N° : 9 / 5
Frey
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 99 case 4

Martzolff Philippe Jacques à Strasbourg
1858. Labrot André, propriétaire rue de la soupe à l’eau 6 à Strasbourg

N 360, maison, sol, R. soupe à l’eau 5
Contenance : 0,40
Revenu total : 27,21 (27 et 0,21)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 / 9
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 333 case 1

Labrot André
1871 Labrot André la veuve
1873 Weber, Friedrich, Aufseher

N 360, Rue de la soupe à l’eau n° 7
Contenance : 0,40
Revenu total : 27,21 (27 et 0,21)
Folio de provenance : (99)
Folio de destination : zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11
fenêtres du 3° et au-dessus :
1871, Maisons détruites pendant le blocus – Labrot André f° 333, N 360, revenu 27

N 360, maison, Finkmattstrasse n° 7
Revenu total : 141,21 (141 et 0,21)
Folio de provenance : N.B.
Année d’entrée : 1875
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3
1875, Weber Friedrich f° 333, N 360, maison, revenu 141, Neubau, achevée en 1872

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 378 case 1

Weber Friedrich, Aufseher
1905 Zimmer Karl Kaufmann Ehefrau Eugenie geb. Weber

N 211, Finkmattgasse 3, Hofraum, Haus
Contenance : 0,40
Revenu total : 141,21 (141 et 0,21)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

Cadastre allemand, registre 33 p. 736 case 2

Parcelle, section 79, n° 7 – autrefois N 211
Canton : Dreizehnergraben Hs Nr. 7
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,49
Revenu : 700 – 1100
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1948), compte 3795
Zimmer Karl, Ehefrau
1929 Zimmer Charles la veuve Eugénie née Weber
clos 1952

(Propriétaire à partir de l’exercice 1948), compte 6384
Bernhard René Edouard, négociant et son épouse
(777)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 47 de la Soupe à L’eau, p. 83

5
Lo: Kayser, tisserant – Drapiers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Dreizehnergraben (Seite 26)

(Haus Nr.) 7
Haase, Schuhmachermstr. 0
Wolf, Tagner. 1
Metz, Gasanst.-Inspektor. 2.
Ott Wwe. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 816 W 5)

7, rue du Fossé des Treize (1872-1994)

Le propriétaire Frédéric Weber fait reconstruire en 1872 une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie après avoir cédé à la Ville un terrain de 3,14 mètres carrés vers la rue. Il fait poser trois balcons en 1899. La maison est endommagée par le tir d’artillerie du 22 novembre 1944. Le propriétaire René Bernhard fait réparer en 1962 les dalles en béton des balcons. Robert Grass fait aménager une salle de bain au premier étage en 1967.
Le cordonnier Pierre Hermann y a son atelier de 1923 à 1957. Il est remplacé par la société Stadelwieser (réparation de machines à écrire et à calculer) qui transfère en 1965 son siège au numéro 9 voisin. On trouve ensuite l’auto-école Patrick de Laurent Pappola (1966), une société de prestation de services (1973) puis une librairie et agence de traduction (1994).

Sommaire
  • 1872 – Rapport de l’agent voyer sur la demande que fait le propriétaire Weber de reconstruire la maison sise au n° 7 rue de la Soupe à l’Eau. Le propriétaire devra céder à la Ville un terrain de 3,14 mètres carrés moyennant un dédommagement de 92,20 francs. La nouvelle maison aura un rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie – Plan du terrain à céder
  • 1885 – Le maire enjoint le propriétaire Frédéric Weber, demeurant sur place 3, rue Finkmatt, de faire ravaler la façade – Travaux terminés la même année
  • 1899 – Frédéric Weber, demeurant 20 boulevard de Saverne (actuel boulevard Poincaré), demande l’autorisation de poser trois balcons à sa maison sise 7, rue du Fossé-des-Treize – Autorisation – Travaux terminés, août – Dessins (élévation, coupe, plan des étages) – Droits réglés pour agrandir trois fenêtres et poser trois balcons
  • 1899 – Le maire enjoint le propriétaire Frédéric Weber de faire ravaler la façade – Travaux terminés la même année
  • 1903 – La Police du Bâtiment informe le maire que les cabinets d’aisance sont sombres et que les tuyaux en grès cérame ne semblent pas étanches. Le maire transmet à la Commission des logements
    Dossier – Nouveau rapport qui fait le même constat. La disposition des lieux ne permet pas de mieux éclairer les cabinets. La Police du Bâtiment peut exiger que les tuyaux soient étanches.
  • Commission contre les logements insalubres. 1905. La cage d’escalier est sombre. Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
  • 1917 – Commission des logements militaires. Une remarque sur la cuisine au premier étage
    1920 – Rien à signaler
  • 1923 – Le cordonnier Hermann demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation
  • 1940 – Le peintre en bâtiment Léon Krempp (demeurant 7, rue du Gliesberg) demande l’autorisation de repeindre l’enseigne perpendiculaire en allemand. Maquette (libellé, Schuhmacher P. Herrmann)
  • 1945 – Certificats de sinistré délivrés à Antoine Schneider pour son logement rendu inhabitable par le tir d’artillerie du 22 novembre 1944, à Charles Zimmer, tir d’artillerie du 23 novembre
  • 1947 – J. Seybold (rue de l’Anneau à Cronenbourg) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1957 – Pierre Herrmann informe la Police du Bâtiment qu’il retire son enseigne au premier janvier 1958.
  • 1960 – Pierre Wænts, gérant locataire de la maison Stadelwieser (réparation de machines à écrire et à calculer) demande l’autorisation de poser une enseigne (80 sur 40 centimètres) au libellé : Maison Stadelwieser, Machines de bureau, Atelier de réparations, Achat et vente – Autorisation
    Le même demande l’autorisation de poser deux panneaux publicitaires au-dessus de ses devantures – Autorisation
    1961 – La maison Stadelwieser demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour peindre la devanture en vert clair et d’apposer une inscription au-dessus – Autorisations
  • 1962 – Constat (immeuble appartenant à René Bernhard, demeurant 25, rue du Maréchal Foch). Les dalles en béton des trois balcons endommagées doivent être réparées pour éviter tout danger. – Le propriétaire est autorisé à occuper la voie publique (octobre) – Travaux terminés, novembre 1962
  • 1965 – Robert Grass, demeurant sur place, est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1963 – La maison Stadelwieser demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation
    1965 – La maison Stadelwieser informe la Police du Bâtiment qu’elle transfère son siège du 7 au 9 de la même rue
  • 1966 – Laurent Pappola (auto-école Patrick) demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire avec l’accord du propriétaire Robert Grass – L’enseigne est posée
  • 1967 – Le bottier orthopédiste Robert Grass (demeurant 3, rue du Fossé-des-Treize) dépose un permis de construire pour aménager une salle de bain au premier étage – Devis – Plan de situation – Dessin (élévation, plan de l’étage) – Le Directeur départemental de la construction donne son accord – Arrêté portant permis de construire – Travaux terminés, octobre 1967 – Certificat de conformité
  • 1969 – Le maire demande au propriétaire Robert Grass de faire ravaler la façade. L’expert immobilier Georges Wagner répond qu’une rénovation complète a eu lieu en 1965
  • 1973 – La Police du Bâtiment constate que la société TIFE (prestation de services, entretien d’usine) a posé sans autorisation deux enseignes plates – La gérante transmet son bail commercial qui porte droit de poser des panneaux publicitaires – Bail de neuf ans passé le 25 août 1972 entre les conjoints Robert Grass demeurant à Schiltigheim et Marlène Haller demeurant rue de Sélestat au Neudorf – Autorisation de poser l’enseigne plate
  • 1985 – Le maire demande au propriétaire Robert Grass de faire ravaler la façade. Travaux terminés, novembre 1985
  • 1994 – Alzarheir Fouad (Oropa Editef) demande l’autorisation de poser une inscription sur la devanture. Maquette (Oropa, Euro Librairie, Oropa, Traductions toutes langues – Deux photographies – Autorisation

Relevé d’actes

La maison est détachée d’une plus grande propriété. Jean Thiébaut Albrinck vend deux maisons à Ursule Graff, veuve du maçon Michel Gack qui a achelé du même un bâtiment contigu quelques jours plus tôt.

1706 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 336-v
(115) Joh. Dieterich allbrinck Præceptor privatus u. Maria Salome geb. Spachin
in gegensein Urßulæ Gackin wittib geb. Gräffin beÿständlich Joh. Georg Hammers schneiders ihres vogts
zweÿ Häußer neben einander sambt ihren hoffstätten auch allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten allhier ahn der wassersueb gass, einseit neben ihr Käuffein anderseit neben (-) hinten auf deß verk: garten stoßend gelegen – um 115 pfund

Ursule Gack revend quelques mois plus tard les deux maisons au maçon Ulric Hummel et à sa femme Anne Marie Witt

1707 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 125-v
(187) fr. Urßula Gackin wittib geb. Gräffin beÿständlich Joh: Georg Hammers schneiders ihres vogts
in gegensein Ulrich Hummels maurers u. Anna Maria geb. Weÿdtin
zweÿ haußer neben einander ahn der wassersueb gas, einseit neben adam Braun kübler anderseit neben Barbara Föringerin hinten auff Diebold Brucker würth stoßend gelegen sambt ihren hoffstätten auch allen begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten – um 187 pfund

Originaire d’Otterling en Bavière dans le diocèse de Freising, Ulric Hummel épouse en 1706 Anne Marie Witt, veuve de Blaise Lachenat
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 175)
Die 14 Augusti anni 1706 (…) in facie St matris ecclesæ desponsati sunt ingenuus adolesens ulricus Hummel murarius oriundus ex pago otterfin Dioecesis germanice frisinen a triennis in parochia nostre existens et Anna Maria wittin relicta vidua defuncto Blasii Lachna a pluribus annis huius parochia (signé) (signé) Vlrich humehl, signum sponsæ x

Tous deux deviennent bourgeois quelques jours plus tard en apportant un enfant qui selon la coutume ne devient pas bourgeois. Le mari est originaire d’Otterfing en Bavière et la femme de Fribourg en Suisse.
1706, 3° Livre de bourgeoisie p. 1261
Ulrich Hummel d. Maurer V. Ottersingen auß Baÿern V. sein Fraw Anna Maria Widin V. Freÿburg auß der Schweitz erkauffen das burgerrecht p. 2. gold. fl. 16 ß mit ihrem Kind ist es beÿ ordnung geblieben, werden beÿ E. E. Zunfft der Maurer dienen. Jur: d. 18. Dito [7.br] 1706.

Les nouveaux mariés font dresser un inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 19 livres, ceux de la femme à 272 livres. Le musicien Emmeram Lefflat, témoin, est tuteur de l’enfant issu du premier mariage de l’épouse.
1707 (12.6.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 9)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab vnd nahrung so der Ehrengeachte Ulrich Hummel der Malweger und die Ehren und tugendsahme Fraw Anna Maria gebohrne Weÿdin beede Eheleuth und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht (…) geschehen in ferneren gegenwärtigkeit herrn Emranus Lefflat des Musici und burgers allhier deß Kindts erster Ehe geschwornen Vogts und herrn Johannes Bauren deß Kärchelziehers vnd schirms Verwanthen allhier, alß deß Manns beÿstandts den 12. Julii 1707.
Summa hujus Inventarÿ, (Mann) haußrath 19 lb
(Frau) haußrath 99, Guldene Ring 3, baarschafft 20, pfenningzinß Haubtgutg 150, SS 272 lb

Le maître maçon Marc Antoine Lœwenstein se plaint des compagnons Ulric et François Humbel qui ont travaillé pour le compte du maître maçon François Lagel. Les frères compagnons sont condamnés à une amende pour diffamation.
1705, Protocole de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 30) Dienstags den 3.ten 9.br. 1705 – Mstr. Marx Anthoni Löwenstein der Maurer v. Steinh. Clagt ga. Ulrich (und Frantz) Humbeln die Maurer Gesellen, so gleich Vor 5. wochen Zu H. Lagel gekommen, Ja er dann denselben befragt, was er Zu thun hätte, warauff er gesagt habe ob er viel zu thun hätte, darauff er Hr Logel Ihne befragt, ob er die arbeit mit Ihme auf der fischerstub machen wolte, da er dann mit ja beantwortet, hierauf Hr. Lagel ferner gesagt das er darbeÿ bleibe, und solle dannenhero seine gesellen auff die arbeit führen, und wann er einen von den gesellen brauche könnte er einen wid. nehmen, alß er nun vor 14. tagen einen haben in allen, hab. dieselbe Ihme zu antwort geben &* ergehe, ô mit Ihme, wer Sie bezahlen dem arbeiten Sie, er Klr bedeutet Ihnen, herauff daß er Ihren Mstr. warvor Sie Ihne als* nicht mehr erkennen wollen, So hätte er darauf gesagt er müße dan ein Kaufgericht halten V. Ihne verklagen, auf welches Sie geantwortet Sie halten Ihn(en) vor einen Rechtschaffenen Mann wann ers thäte, er * aber underließ, hielten Sie Ihn ô davor, mit fernerem melden st*eÿ wer er seÿe.
Als gegenwertige Bekl. hierüber befragt worden, sagte er, Hr Lagel bezahle Jhne, gehe also ô mit Ihme, und solches umb der Ursachen weilen er Klr. Ime v. seinem brud. den Lohn einfordern laßen und wegen Costgelts innbehalten, Ist auch der wort geständig, das er gesagt er halte Ihne vor ein rechtbeschafenen Mann wann er ein Kaufgericht halte.
Erk. daß Sie beede gesellen wann H. Lagels arb. verfertig, beÿ Bekl. bleiben wegen unnützen gebrauchter reeden das Kauffgericht und jeder 1 lb 10 ß d Straff erlegen und bezahlen sollen.

Le maître maçon Philippe Dubois est en litige avec ses employés Ulric et François Humbel sur la somme qu’il leur doit pour travail exécuté. Le conseil de tribu calcule un montant que les parties acceptent le 18 janvier 1705. Un nouveau litige s’élève en décembre pour le prix du vin. Philippe Dubois fait porter les deux compagnons sur la liste noire. L’affaire s’arrange devant le conseil de tribu en mars 1706.
(f° 15) den 18. Januarÿ 1705 – Inter easdem berichtet Mstr. Joh: willhelm Zäpffel wegen Mstr Philipp Du Bois streitsach mit Frantz und Ulrich Humbel seinen beeden Gesellen daß er die arbeit abgemeßen und belauffe sich dieselbe auf 255. Claffter 19 schu, beträgt in gelt à 9 ß d, 229 fl. 5. ß d. Sie die Gesellen protestiren aber darwider, und sagten mann hätte die abmeßung nicht wie bräuchig gethan. Es ist aber Erk. Weilen es durch ein vnpartheÿischen Meister abgemeßen, soll es dabeÿ bleiben.
It. fordern die gesellen ane dem Mstr. taglohn 44. ½ tag. Es ist aber der taglohn auch examinirt und endlichen taxirt worden auf 33 ½ tag, à 9 ß, 30 fl. 1 ß 6 d.
Item Ist Ihnen zuerk. vor 180 frtl Kalck abzulöschen à 6 s, 9 fl.
Summa Ihrer Zuerk. forderung ist 268 fl. 6. 6.
Darauff haben Sie empf. wie sie selbsten bekannten 216 fl. Restirt Ihnen alßo boch 52 fl. 6. ß 6 d
Nach solcher Berechnung und taxation wurde der Mstr und gesellen befragt, ob sie damit zufrieden, Welches sie endlichen mit ja beantwortet.
Auf solcheshin ward ferner Erk. daß er Mstr. Jhnen den Gesellen anjetzo 30 fl. einlüffern, den Rest aber solle er In behalten, biß Sie die arb. vollends ausgemacht haben, jedoch solle es auch Zu Burg* als sein wo Sie schuldig angezeiget, dan sie ô betragen werden, und solle anbeÿ denselben under der Zeit erlaubet sein beÿ i. mstr. Zuarbeiten wo Ihnen beliebig.

(f° 33-v) Freÿtags den 18. Decembris 1705 – In sachen Frantz und Ulrich Humbels der Maurer gesellen g.a Mstr Philipp Du Bois biß dato nach examination beederseits vorgelegter forderungen, erk. weilen dieselbe annoch wegen 10 fl. v. 5. ohl. und 9. m. weins, so Mstr Du Bois denselben gegeben haben solle, Sie aber ô beständig sein wollen, streitig, das Mstr Du Bois erweißen solle das er solche Ihnen gegeben oder aber den Gesellen werden beweißen müßen das er Mstr Ihnen den Wein Zum theil in den Verding gegeben, und d. die 10 fl. in die ester Rechn. eingerechnet und seind denselben 32. c so Sie Zu viel gerechet abgetragen, weilen Mstr Zäpfel solch ab unpartheÿsch abgemeßen.

(f° 39-v) Mittwochs den 10.ten Martÿ 1706 – Frantz und Ulrich Humbel, erschienen abermahlen und klagen d. Mstr. Du Bois Inen die arbeit verbotten anbeneben Sie in die schwartze tafel schreiben laßen, bitten dahero umb hülff.
Bekl. wurde Zu red gesetzt, warumb er solches gethan, berichtet darauf seÿe der ursachen, weilen diiselbe ô ane die hand gehen und sich mit Ihme Vergleich. an allen.
Hierauf wurde beeden Parthen Von E. E. Gericht Zugesprochen,dieße streitsach einmahl außzumachen aus solchen Zuspruch, erclärte sich der Mstr. wann Sie die Gesellen Ihme entgegen gehen werden Vnd Vmb Verziehung betten, er alls er Ihnen seine gantze forderung fallen laßen, Welches dan die gesellen gleichbalden gethan und ist dennoch dieße sach Gottlob einmahl aufgeschoben und seind Sie die gesellen zugleich auß dem schwartzen tafel Erkand, deßwegen sie beÿ nechster Zusammenkunfft der Gesellen außgethan werden.

Annette Lachenat, beau-fils d’Ulric Hummel, entre en apprentissage chez le tailleur Herrman Benning
1707, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710), XI 344 (1710-1723)
(f° 286-v) 13° Decembris 1707 – Herrmann Benning läßt in die Lehr schreiben Annette Lachenat, Ulrich Hummels Stieffsohn, deß maurers undt tagners allhier vff dreÿ Jahr anfangend Martini 1707. und Endet sich vff gedachter Zeit 1710. gegen 44 fl. lehrgelt und 1. species ducat der frawen des halben und die überige helffte zu end der Lehrzeit.

L’apprentissage se termine en 1710
(f° 9-v) Dienstag den 6.ten Novembris 1710 – Herrmann Benning spricht Annette Lachenat seinen Lehrjungen der Lehrjahr freÿ

Fils du revendeur Blaise Lachenat, Jean Annette Lachenat passe un contrat de mariage avec Marie Brunet, fille du chandelier Jérôme Brunet. Le mariage ne sera pas célébré parce qu’on apprend qu’Annette Lachenat s’est déjà marié à Londres en Angleterre
1722 (24.2.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104)
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Vorgeachten Herrn Jean Annet Lagenat, dem ledigen Schneidern, weÿl. herrn Blasÿ Lagenat geweßenen Einkauffers und Schirms Verwanthen alhier seel. mit Frauen Anna Maria, gebohrner Widtin, deßelben hinderbliebener Wittib, ehelich erzeugtem Sohn, alß dem Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und Tugendbegabten Jungfrauen Mariæ Brunet, Herrn Jeraume Brunet des Liechtermachers und burgers alhier mit frauen anna gebohrner Gaubert deßelben ehelicher haußfrauen erzeugter Tochter, alß der Jungfer hochzeiterin, am andern theil
in beÿsein und mit unterhandlung wie auch gutem Consens, wißen und belieben Herrn Emarami Löffelats, Musici und burgers allhier, des hochzeiters geschwornen und noch ohnentledigten Vogts (…)
So beschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg, in der Jungfrauen Hochzeiterin eltern Wohn behaußung ane dem dreÿ Zehen Graben gelegen den 24. febr. 1722 [unterzeichnet] Johannes Anned Lachena als hochzeÿter, marion pruned la marye
Eheberedung Jean Annet Lachenat ledigen Schneiders und Jungfrauen Marie Brunet Vom 24. Februarÿ 1722 – Vermög eines den 22. Maÿ 1722 Vor mir Notario passirten actus declarationis hat dieser Lachenat schon weib und Kind zu London in Engelland sitzen, dahero derselbe nachdeme es in erfahrung gebracht word. sich auff und davon gemacht, mithin diße Eheberedung nicht expedirt worden

Anne Marie Witt meurt en novembre 1742 en délaissant de son premier mariage avec le charretier Blaise Lachenat, Annette Lachenat qui n’a plus donné de ses nouvelles depuis qu’il a quitté Strasbourg en 1721 (sic). Les conjoints Hummel n’ont pas fait dresser de contrat de mariage. Le veuf convient de laisser à l’héritier les habits de la défunte pour conserver les siens. L’actif de la succession s’élève à 176 livres. Les experts estiment les deux maisons adjacentes à 150 livres.

1743 (5.2.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 1) n° 22
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿland der Ehr : und tugendtsame fr. Annæ Mariæ Homblerin gebohrene Wittin des Ehrsamen undt bescheidenen Ulrich Hombels maurers undt burgers allhier Zu Straßburg geweßene nunmehro seelig Verstorbene Haußfraw, nach ihrem den 30. 9.bris jüngst verwichenen 1742.ten jahrs auß dießem jammer vollen Leben genommenen tödlichen ableiben Hier zeitl. verlaßen (…) So beschehen zu Straßburg Dienstags d. 5.ten tag des Monaths feb. 1743.

Bericht wegen dem Erben. des wittibers gegebenen bericht nach hat die verstorbene seelig in ihrer Erstern Ehe mit weÿl. Blasio Lagenois geweßenen fuhrmann und Schirmern allhier einen einigen Sohn erziehlt nahmens Johann Annete Lagenois, derselbe aber seÿe schon anno 1721 von hier verreißt undt hätte Er von solchem biß dato nicht das geringste erfahren derohalben dann in deßen nahmen dießem geschäft beÿwohnte S.T. H. Joh. Georg Hammerer alß auß E. E. Kleinen Raths mittel hierzu verordneter Hr Deputatus.
Bericht an statt der Eheberedung Gegenwärtige verlaßenschafft betreffend. Des wittibers gegebenem bericht nach haben beede Eingangs gedachte nunmehro zertrennte Eheleuthe beÿ antrettung ihrer Ehe Keine Ehepacta mit einander auffgerichtet, folgentlich sich auch Kein unverändert Guth reservirt, weßhalben dann alles sub unâ Massâ et Titulo zu inventiren wäre nichts destoweniger verwilligte Er doch, daß die von der verstorbenen seel. Zugebrachte Natural Posten, wie auch dero Verlaßene Kleÿdung und weiß gezeug /:weilen er auch daß an seinem Leib gehörige für sich behaltet:/ dem Erben Zugeschrieben, doch aber ihme auch daß jenige, so Er bereits vor etlich und zwantz jahren auß der theilbaren massa empfangen, Zufolg hernach inserirten Codicilli von seiner Erbs portion abgezogen werden solte.
Copia des zwischen dem Wittiber und der verstorbenenn Codicilli reciproci [in originali] 1722 (…) dienstags den 7. apr., der Ehrsame Umlrich Humbel Maurer und burger allhier und Frau Anna Maria geb. Widin (…) Zugangen und beschehen auf Zeith, Monath, Tag undt Stundt (…) , Pantrion Nots, Coll 6. feb. 1733 Johannes Brackenhoffer
In einer allhier Zu Straßburg ane dem XIII.ner Graben gelegener in dieße verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie folget
Eigenthumb ane Häußern. Nemblichen zweÿ neben einandter ane der waßer Supp gaßen gelegene Häußer einseith Stifft St. Marx anderseith neben Barbara Böhringerin hinten auf H. N. Clementz dem Holtzhändler stoßend sambt ihren hoffstätten auch allen begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeit, so beede freÿ Ledig und eigen, welche beede behaußungen von der statt Straßburg geschwornen Werckmeistern Zufolg von ihnen ausgestellten abschatzungs Schein vom 8.ten hujus dem Concept Inventarÿ beÿliegend æstimirt und angeschlagen worden umb 150 lb. Hierüber besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhißiger Cantzleÿ Contract Stuben gefertiget deßen datum ist der 14. Februarÿ 1707. mit N° 1 notirtn welcher Clärlich darthut wie die nunmehro Zertrennte Eheleuthe beede behaußungen von weÿl. fr. Ursula Gackin gebohrener Gräffin käufflichen an sich Gebracht. Ferner besagt darüber noch ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff auch in allhießiger Cantzleÿ Contract Stuben gefertiget, datirt d. 22. Aprilis 1706 ebenfalls mit N° 1 bezeichnet.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Erben unverändert Guths, Sa. hausraths 7 lb, Sa. goldener ringe 3 lb, Summa summarum 10 lb
Hierauff Volgt nun auch die beschreibung der theilbaren Verlaßenschafft, Sa. hausraths 18 lb, Sa. Silbers 9 ß, Sa. baarschafft 6 lb, Sa. Eigenthumbs ane häußern 150 lb, Summa summarum 176 lb – Hierzu ist noch zu rechnen daßjenige waß Eingangs gedachter Sohn vermög von dem wittiber errichteten dem Concept Inventarÿ beÿliegender Designation schon vor etlichen und 20 Jahren auß der theilbaren nahrung empfangen 135 lb, Conclusio finalis 187 lb, Reductio Gegenwärtigen Inventarÿ dem Stall tax nach 176 lb
– Abschatzung dem 8: febr: 1743. Auff begehren deß wohll achtbahren und bescheitenen Vlrich Humbell deß Maurerß, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auff dem XIII. graben gelegen ein seitß Neben Einen Stifftß hauß so zu St: Marx gehörich anderseitß an Daniell bëchtolt wittib hindten auff H. Clemänß reiff dem holtzhändler Stoßendt, welche behausung sehr alt und baufällig so undten ein Stübell Cammer, Küchell hauß Ehren, oben wider ein Stübell Cammer Küchell haus Ehren, soldaten Cammer, ein alten tach stull daß tach mit ein fachen breitziglen belegt, ein un besetzte bienen sambt aller gerechtig Keidt, wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meistere sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preiß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Dreÿ hundert Gulden, bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen Werck Meistere [unterzeichnet] Pflug statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werckmeister deß Zimmerhofs

Ulric Hummel hypothèque la maison au profit du pelletier Jean Mentzer

1745 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 573-v
Ulrich Hummel der Maurer [unterzeichnet] humll
in gegensein Johann Mentzer der kürßners – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der sogenannten Waßersupp gaß, einseit neben einem dem stifft St Marx gelegenen hauß, anderseit neben Daniel Basch des tabacbereiters erben, hinten auff Clemens Reiff holtzhändler

Ulric Hummel meurt en 1747 en délaissant pour héritière testamentaire sa gouvernante Elisabeth Eberlin veuve du charpentier Isaac Fuchs. L’actif de la succession s’élève à 157 livres, le passif à 318 livres.

1747 (28. hornung), Not. Rumpler (François Antoine, 47 Not 1) n° 19
Inventarium und Beschreibung Aller und Jeder Haab nahrung und Güther Ligend und fahrender wie auch schulden Inn vnd außm Erb, so weÿland der Ehrsambe Uhlrich Humpel gewester burger und Maurer seelig allhier Zu Straßburg nach seinem den 21.ten hujus genommenen Zeitlichen hintritt Vndt ableiben hinterlaßen, welche Verlaßenschafft dann auf freundliches ansuchen erfordern Vndt begehren Frauwen Elisabeth gebohrner Eberlin weÿlland Isaac Fuchßen gewesten Zimmermanns vndt schürmers dahier nach todt hinterbliebeneer Wittib als deß Verstorbenen Humpels seeligen durch nachbeschriebenes testament Instituirten Erbin, Inventarium Ersucht (…) So beschehen Straßburg den 28. Hornung 1747.
Denominatio Hæredis. Der Verstorbene Uhlrich Humpel seelig hatt nach außweißung nachstehender Testamentarischer Disposition zu seiner rechtsmäßigen Vnd Vngezweiffelten Erbin hindterlaßen Fraw Elisabetha gebohrne Erberlin weÿland Isaac Fuchß gewesten Zimmermanns Vnd schürmers dahier seel. nach todt hinderlaßene wittib Vorgedacht dermahlen Verbeÿstandet, mit Hn Johannes Mentzer dem Kirschner dahier

Copia Testamenti – auff heüth dato montag den 20.t feb. 1747. beÿ herrsch: Vndt Regierung (…) Erschienen seÿe der Ehrsambe Uhlrich Humpel burger Vndt maurer dahier in seiner behaußung in der sogenanten waßersupp gaß gelegen in der vndteren stuben /:deren fenster in gedachte gaß außsehen:/ im bett ligend, Zwar Kranckh vndt alters halben bawfällig, Jedoch guther Gesundter Vernunfft und sinnen (…) Zweÿtens wie schon oben gemeltet, daß Er Testator weeder weib noch Kindter weeder bluthß noch sonsten ahnverwanthe hindterlaße, als will und verordnet Er daß Elisabetha gebohrner Eberlin weÿlland Isaac Fuchßen gewesten Zimmermanns Vndt schürmers seel. dahier nach todt hinderlaßene wittib, wegen Ihne schon Vor Verschiedenen Jahren hero trew geleisteten diensten und geführter haußhaltung auff deßen absterben (…) seine Verlaßenschafft, so sie bestehe (…) als Ein wahres Eÿgenthum Zu sich Ziehen (…) Fran: Anton: Rumpler
In Einer in dieße Verlaßenschafft gehörigen in der waßersupp gaß allhier Zu Straßburg gelegener behaußung hatt sich befundten
Sa. haußraths 7 lb
Behaußung. Item Zweÿ häußlein neben Einander gelegen in der waßer suppgaß gelegen 1. s. neben Daniel Hartmanns Kindter, 2. s. neben Stüfft St. Marx hindten auff herrn Clemens den holtz händler, vornen auff die waßer suppgaß. Nota Dieße beede behaußungen seÿndt H. Johann Mentzer dem Kieffer pro 300. lb Capital davon 550 fl (275 lb) in d. Contracten Stub Verschrieben Versetzt die übrige 75 lb seÿnt im Testament declarirt. Nota, sothane behaußungen seÿnt Vermög Abschatzungs brieff de 8.ten feb. 1743. durch Hn Pflug H Erlacher und Biermeÿer die geschwornen Werckmeister angeschlagen worden pro 150. lb. so mann auch wegen Erspahrung d. Unkösten dabeÿ gelaßen auff ratification d. Hh dreÿ des Stalls
macht also die Völlige Verlaßenschafft 157. lb – Schulden 318 lb

Testament copié dans l’inventaire
1747 (20.2.), Not. Rumpler (47 Not 2) n° 15
Testamentum – Ulrich Humpel des burgers und Maurers

La légataire d’Ulrich Hummel vend quelques jours plus tard les deux maisonnettes au créancier le pelletier Jean Mentzer.

1747 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 163
Elisabetha geb. Eberlinin weÿl. Isaac Fuchß des zimmermanns und schirmers wittib mit beÿstand Johann Georg Sahler des altgewänders
in gegensein Johann Mentzer des Kürßners
zweÿ häußlein nebeneinander samt deren zugehörden und rechten in der Vorstatt Steinstraß in dem sogenannten Waßer supp: gaß, einseit neben Jacob Hartmann des zimmermanns kinder, anderseit neben einem dem stifft St Marx gehörigen hauß, hinten auff Clemens Reiff den holtzhändler – der Verkäuferin als erbin weÿl. Ulrich Hummel des maurers – um 170 pfund verhafftet, ferner nichts heraus zu geben

Fils de pelletier, Jean Mentzer épouse en 1722 Marthe Riebel, fille de jardinier.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 54, n° IV)
1722. Dominica Invocavit et Reminiscere proclamati sunt Johannes Mentzer der ledige Kürßner V . burger alhier Johann Martin Mentzer deß Kürßners v. burg. alhier ehel. Sohn, und Jgfr. Martha Weÿl. Georg Riebels gewesenen Garthenmanns V. burg. alhier nachgel. Ehl. tochter, Copulati sunt Mittw. d. 4. Martÿ [unterzeichnet] Johannes Mentzer als hocthctzeider, + der Hochzeiterin handzeichen (i 58)

Les Quinze autorisent Jean Mentzer à être reçu maître bien qu’il n’ait pas terminé son tour de compagnon parce qu’il a dû revenir à cause de sa pauvre mère qui est morte depuis.
1722, Protocole des Quinze (2 R 126)
(p. 86) Sambstag d. 14. Martÿ 1722 – Johann Mentzer Ca. E. E. Zunfft der Kürschner
Moss. nôe Joh: Mentzers burgers undt Kürschner Ca. E. E. Zunfft der Kürschner H. Zunfftmeister, Ppal. ist Krafft mit kommend. Zunfftbescheids an Mgh. Verwiesen bitt Vndtg., weilen nur 6. Monath an der Wanderzeit manquirt Ihme dispensando Zum Meister Recht gn. Zu admittiren. Fuchß H. Cit. erschwehrt dem Gegner sein petitum nicht, setzts Zu Mghh. Erk. Ober Handwerck herren.

(p. 148) Sambstag d. 11. Aprilis 1722 – Johann Mentzer Ca. E. E. Zunfft der Kürschner
Iidem [Obere Handwerck herren] laßen ferner per Eund: [H. Secret. Kleinclaus] referiren, daß Johann Mentzer der burger und Kürßner allhier, in einem Ca. E. E. Zunfft der Kürßner gehaltenem Recess angebracht, daß Er Krafft erhaltenem Zunfft bescheids an Mghh. Verwießen word., mit Unterthäniger bitt, Weilen Ihme nur ein halb Jahr an der wanderschafft manquirt Ihne dispensando Zu dem Meisterrecht gn. zu admittiren. Worauff nomine ged. Zunfft der H. Zunfft Meister, geantwortet, Er erschwehhrt dem Gagner das begehren nicht, und setze es Zu Mgh. beliebiger Erkantnuß.
Beÿ der Deputation habe der Implorant beÿgesetzt, die ursach warumb Er nicht Völlig ausgewandert habe, seÿe, daß seine Mutter gar elend worden, auch darüber gestorben. Nôe ged. Zunfft habe H. Johann Helbeck geantwortet, Es fehle dem Imploranten über ein Jahr an der Wanderschafft, allein weilen er ein burgers Sohn, so stelle Er die Dispensation zu Mghh. Auf seithen der Hh. Deputirten halte man davor daß weilen die Zunfft es nicht erschwehre, dem Imploranten in seinem begehren gegen erlag 1. lb d pro dispensatione gratificirt Werd. Könte. Erk. bedacht gefolgt.

Jean Mentzer déclare qu’il n’a pas passé de contrat de mariage avec sa femme à laquelle il lègue 300 florins pour compenser ses apports.
1743 (6. 9.bris), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 70) Varia
persönlich kommen und erschienen Meister Johannes Mentzer, Kürschner und burger alhier Zu Straßburg, anzeigend, waßgestalten er sich vor ohnfefehr 20 Jahren mit seiner ietzmahligen Ehefrauen Martha Mentzerin gebohrner Rübelin Verheürathet, dazumahmlen aus allerhand vorgefallenen Verhindernüßen zwischen ihnen beeden Keine Eheberedung auffgerichtet, weniger der zugebrachten Nahrung halben, etwas schrifftliches zu papÿr gebracht worden, sich aber dabeÿ errinnerte, daß gedachte seine frau, beÿ hintritt seiner Ehe, Zimblich gutsmittel in Mobilien und Geld Zu ihme gebracht, aber nichts schrifftliches darüber vorhanden, alßo dießelbe auff künfftige fälle umb sehr viel zu kurtz käme in betrachtung deßen nun, so wolte Er ihro und ihren Erben vor und ane statt ihres zugebrachten 300 Gulden hiesig Courrent hiemit und in Krafft diß Zugeschrieben laßen (…) Straßburg den 6. 9.bris Anno 1743.

Marthe Riebel meurt en novembre 1746 en délaissant deux enfants. La succession comprend une maison sise rue de la Soupe à l’Eau. La masse propre au veuf s’élève à 3 livres, celle des héritiers à 4 livres. L’actif de la communauté s’élève à 501 livres, le passif à 189 livres
1747 (25.2.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 246) n° 306
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. die Ehren v. Tugendsame frau Martha gebohrene Riebelin, des Ehrenachtbaren und Vorgeachten Meisters Johann Mentzers, des Kürßners und burgers allhier Zu Straßburg geweßene eheliche haußfrau nunmehr seel: nach ihrem den 13.ten Novembris des letzt abgewichenen 1746.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren H. Joh: Philipp Mentzers des ledigen Musici in die 22. Jahr alt, dahero majorennis v. ohnbevögtigt, so dann des Ehrengeachten Meisters Christoph Glaßers, des Schuhmachers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Annæ Margarethæ Mentzerin, so in die 9. Jahr alt, beeder der Verstorbenen seel. mit hievorgemeldtem ihem hinterbliebenen Wittibern ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Zu gleichlingen portionen nach tod Verlaßener Erben, fleißig inventirt und ersucht (…) So geschehen allhier in der Königl. Stadt Straßburg auff Sambstag den 25.ten Februarÿ anno : 1747.

Bericht in gegenwärtig Verl: Inv.m gehörig. Demnach ich der Notarius den hinterbliebenen Wittibern befragt gehabt, ob er nicht mit seiner Verstorbenen Ehefr. seel: zur Zeit eingetrettener Ehe eine Eheberedung auffgerichtet habe, umb darauß ersehen zu können, wie dieses geschäfft zu reguliren wäre, so gabe derselbe Zu vernehmen, daß sie ein solches nicht ins werck gestellet hätten (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane der sogenanden Waßersuppgaß, oder dreÿ Zehen graben gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung folgender masen sich befunden
Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Eine behaußung V. Hoffstatt, m. allen d.selben Gebäuden ane der Waßersuppgaß oder dem alten Dreÿzehen Graben (…)
Series rubricarum hujus Inv.ii. Des wittibers unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 1, Sa. Silbers 1, Summa summarum 3 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 4, Sa. Goldenen Rings 8 ß, Summa summarum 4 lb
Theilbar Guth, Sa. haußraths 28, Sa. Silbers 1,Sa. Gold. rings 12 ß, Sa. pfenningzinß hauptgüter 275, Sa. Eigenthum an einer behaußung 160, Sa. Schulden 36, Summa summarum 501 lb – Schulden 189 lb, In Compensatione 311 lb – Stall summa 323 lb
Copia Codicilli – 1746 (…) auf Mittwoch den 26. tag des Monats Octobris, abends Zwischen 4, 5 und 6 Uhren, die Ehren und tugendsame Frau Martha Mentzerin gebohrne Riebelin, des Ehren und vorgeachten Meister Johann Mentzers, des Kürßners und burgers allhier Zu Straßburg eheliche haußfrau (…) in Ihre und Ihres haußwürths eigenthümlich ane dem dreÿzehen Graben allhier liegende behaußung beruffen und kommen laßen, allwo wir dieselbe in der ein Steeghoch sich befindlichen Wohnstub mit denen Fenstern auf die Gaß ausehend, Zwar Kranck und schwachen leibes, auf einem bette ligend (…) Johann Rudolph Dinckel
Abschatzung den 20: Decem: 1746. (…)

Le pelletier et fossoyeur Jean Mentzer meurt en 1754. Les experts estiment 250 livres la maison provenant d’Ulric Hummel. L’actif de la succession s’élève à 412 livres, le passif à 194 livres.

1755 (18.1.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 259) n° 595
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Wohl Ehrenachtbare Mstr. Johannes Mentzer der geweßene Kürschner und geschworene Todtenträger, auch burger allhier Zu Str. nach seinem den 11.ten 9.bris des letst abgewichenen 1754.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben zeitl. verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen Erfordern und begehren des Wohl Ehrengeachten und Kunsterfahrenen H. Johann Philipp Mentzers, des ledigen Musici und majorennen Sohns, und dann des Ehrenachtbaren Meisters Christoph Glaßers des Schuhmachers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jfr. Annæ Margarethæ Mentzerin, so annoch Minorennis, dießer beeder deß verstorbenen, seel. mit längst weÿland der tugendsamen Fr. Martha gebohrnen Riebelin, seiner Ehegattinin seel. ehelich erzeugter zweÿer kinder und ab intestato nach todt Verlaßener Erben fleißig inventirt (…) So beschehen allhier zu Straßb. auff Sambstag den 18.ten Januarÿ A° 1755.

In einer allhier zu Str. ane dem XIII. Graben gelegenen in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich zuständigen Behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane einer behaußung. Erstl. eine Behaußung v. hoffstatt ane der Vorstatt Steinstraß, auff der sogenanndten Waßersuppgaß (…)
It. eine Behaußung und Hoffstatt mit deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allh. an gedachter Vorstatt Steinstraß v. alten XIII. Graben, 1. s neben einer dem löbl. Stifft St. Marx zugehörigen Behaußung, 2.s. neben einer Joh: Daniel Hardmann, dem led. Schuhknecht des Defuncti vogts sohn zum theil zugehörigen Behaußung hinden auff H. Clemends reiffen des Holtzhändlers und burgers allh. Garthen stoßend, so freÿ, leedig eigen und durch mehrbesagte H. Werckmeistere in crafft vor allegirter schrifftl. Abschatzung gewürdiget vor 225 lb. Wie solche behaußung von nun weÿl. Joh: Ulrich Hummeln dem geweß Maurern und b. allh. und in welchem Jahr erkaufft worden seÿe, hat sich dato nichts schrifftliches befunden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Volgt nun hieauff die beschreibung der gesamten Verlaßenschafft vor und ane such selbsten, Sa. haußraths 23, Sa. Silbers 18 ß, Sa. gold. Ring 1, Sa. Eigenthums ane häusern 385, Sa. Schulden 2, Summa summarum 412 lb – Schulden 194 lb – Verl. rest 218 lb – Stall Summa 235 lb
Abschatzung Vom 2.t Jan: 1755. Auff begehren Weill: Johann Martin Mentzer brs Gewäßenen Kürschners, seel. Hinterlaßener Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auff dem XIII Graben Gelegen (…)
Der Zweÿte begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg auff dem XIII Graben Gelegen ein seÿts neben einer behausung löbl. Stifftung St. Marx gehörig, anderseÿts neben Daniel Harttman und hinten auff Herr Clemens Garden Stoßend, solche behausung bestehet in Zweÿ Stuben, 2 Küchen und 2 Kammern, darüber ist der tagstuhl mit breidt Zieglen einfach belegt, ist auch Von uns den unterschriebenenen der Statt Straßburg Geschwornenn Werckmeistern nach vorher beschehener besichtigung, mit aller ihrer Gerechdigkeith, dem Jetzichen werth nach æstimirt und angeschlagen Vor und um Fünff Hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister

Les deux héritiers s’accordent sur le règlement de la succession. Le musicien Jean Philippe Mentzer devient propriétaire d’une des maisons rue de la Soupe à l’eau, Anne Marguerite Mentzer femme du tailleur Jean Chrétien Kayser de la maison provenant d’Ulric Hummel.

1755 (4.9.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 259) Joint au n° 595 du 18 janv. 1755
Außweißung Frauen Annæ Margarethæ gebohrner mentzerin H Joh: Christian Kaÿßers des Leinenwebers und burgers allhier Ehegattin verordneter mütterlicher prælegaten
Nemblich es hat Weÿl. Fr. Martha gebohrne Riebelin auch weÿl. Herrn Johannes Mentzers des geweßenen Kürschners und burgers allhier seel. geweßene Ehegattinin dißorts Leibliche mutter seel. dießer ihrer tochter frauen Annæ Margarethæ Kaÿßerin, außweißlich ihres ihrem Verlaßenschafft Inventario de A° 1747. durch mich Notarium errichtet, ein verleibten Codicills §° 3° in außweißung mütterlicher legitima als welche demalen schon Her Johann Philipp Mentzer der Sohn empfangen gehabt Verschiedenes als ihro nach tod Verlaßene Kleÿdung und weißgezeug (…) prælegirt (…)
Und nach deme beÿ solcher Abtheilung nach übrig und unvertheilt geweßen das Eÿgenthumb beeder Vorhandeenn behaußungen deren eine bestehet in hauß und hoffstatt mit ihren Gebäuden und Zugehörden gelegen allhier ane dem XIII. Graben in der Vorstatt Steinstraß einseit neben meister Peter Zellen dem maurern, anderseit und hinden auff der Stadt neuerbauten Cazern, davon mann alljährlich auff Laurentÿ 1 lb d ane bodenzinß Zu geben pflichtig, sonst ledig Eigen,
die ander aber auch in einer behaußung und Hoffstatt, mit deren Gebäuden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen ane eben der Vorstatt Steinstraß undt deren XIII. Graben, einseit neben einer dem löbl. Stifft St. Marx zugehörigen Behaußung, anderseit neben Johann Daniel Hardmann, dem ledigen Schuh Knecht, hinden auff Herrn Clemens Reiffen dem Holtzhändler, stoßend, so gantz ledig eÿgen, so haben deßfalls beede theile dieße rubric dergestalt unter einander erörtert, daß Herrn Johann Philipp mentzer dem Sohn die erstere behaußung hinden auff der Stadt Cazernen stoßend cum appertinentiis nebst übernahm des darauff hafftenden bodenzinßes um die Summ Von 400 Gulden
und die andere dagegen über liegende behaußung mit allen Zugehörden hinden auff herrn Clemens reiffen stoßend der tochter frauen Annæ Margarethæ Kaÿßein, und alßo auch jeedes Erben und Zwar dieße um die Summ von 500 Gulden – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 4. Septembris Anno 1755

Fils de tailleur, Chrétien Kayser épouse en 1755 Anne Marguerite Mentzer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 208-v)

1755. Dom. VII et VI.ages. proclam. et Mittw. d. 5. feb. copulirt sunt Christian Kaÿser lediger Leinenweber Meister u. b. h. l. Hn Philipp Jacob Kaÿser Lwm. u. b. h. l. ehel. sohn, u. Jgfr. Anna Margaretha, weÿl. Hn Johannes Mentzer gew. Kürschners u. b. h. l. ehel. tochter, [unterzeichnet] Johann Christian Keÿser als hochzeiter, Anna Margretha Mentzerin hoch zeiterin (i 213)

Leur fille Anne Marguerite Kayser épouse en 1784 le tailleur Philippe Albert Martzolff : contrat de mariage, célébration

1784 (29.10.), Not. Übersaal (6 E 41, 661) n° 49
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsam und bescheidene Hr Philipp Albrecht Marzolf, lediger leinenweber Meister, weiland Hr Joh: Philipp Marzolf, des ebenmäsig gewesenen Leinenweber Meisters vnd Burgers dahier zu Straßburg in erster Ehe mit auch weil. Fr. Anna Maria geb. Wägelin, beder seel. erzeugt: und hinterlaßener Sohn, welcher majorennis und ohnbevögtigt, gleichwol aber beiständlich hr. Jakob Wägel, Guw. u. B. allhe seines Oncle, als Bräutigam, an einem
So dann die Viel Ehren: und Tugendbegabte Jungfrau Anna Margaretha Kaÿserin, Hr Joh: Christian Kaÿser, Leinenweber Meister u. hies. Burgers mit Fr. Anna Margareta geb. Mentzerin ehelich erzielte tochter, unter verbeistandung erstgedachter ihres leiblichen Vaters, als Braut am andern theil
auf freitag den 29. Octobris im Jahr 1784. [unterzeichnet] Philipp Albrecht Marzolff als hochzeiter, Anna Margaretha Kaÿserin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 182)
1784, Mittwochs den 8. Deemb. Morgens nach der Betstunde sind nach zweÿmalige Proclamation beÿ uns und in der Prediger Kirche ehelich eingesegnet worden Philipp Albrecht Marzolf, lediger burger und leinenweber allhie, weÿl. Philipp Marzolf, gewesenen Leinenwebers und burgers allhier mit weÿl. Fr. Anna Maria gebohrnen Wäglerin ehelich erzeugter hinterlassener Sohn u. Jfr. Anna Margaretha Kaÿserin, Johann Christian Kaÿsern Leinenwebers und burgers allhie mit Fr. Anna Margaretha gebohrner Menzerin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Philipp Albrecht Marzolff als hochzeiter, Anna Margaretha Kaÿserin als Braut (i 185, Proclamation, Temple-Neuf. f° 168)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 317 livres, ceux de la femme à 274 livres.
1784 (13.12.), Not. Übersaal (6 E 41, 655) n° 100
Inventarium über des Ehrsam und Bescheidenen H Philipp Albrecht Martzolff, Leinenweber Meisters, wie auch der Viel Ehren und Tugendbegabten Fraun Annä Margarethä geborener Keÿserin, beeder Eheleute und Bürger alhier Zu Straßburg einander vor unverändert in den Ehestand zugebrachte Vermögenschaft, aufgerichtet den 23. Decembris im Jahr 1784 – in ihren den 8.ten dieses laufenden Monats und Jahrs angetretenen Ehestand zugebracht haben,(…) die Ehegattin unter Verbeiständung des Wol Ehren und Vorachtbaren H. Joh. Christian Keÿser, ebenmäsigen Leinenweber Meisters und hiesigen Burgers, ihres leiblichen und geliebten Vaters (…) um der Ursache willen, weil dieselbe in ihrer vor mir Notario den 29. Octobris jüngst aufgerichteten Eheberedung und deren dritten Punkt ihr beederseits Zusammengebrachtes Gut als unverändert und eine Ergäntzung des davon stehender Ehe abgehenden stipulirt haben (…)
So geschehen alhier zu Straßburg in der Vorstadt Steinstraß in einer an dem dreizehen Graben gelegenen Vorernanntem der Ehefrauen Vater eigenthümlich zuständigen behausung, auf Montag den 13. Decembris im Jahr nach Christi Gnadenreichen Geburt 1784.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermoegen, Sa. Silbers 13, b Sa. Baarschafft 120, Sa. liegender Güter 157, Summa summarum 291 lb – Dazu gelebt die Ihme an denen Haussteuren in Kraft der Eheberedung gebürige Helfte 26, Des Ehemanns Vermoegen 317 lb
Diesemnach wird auch der Ehegattin zugebrachtes Gut verzeichnet, Sa. hausraths 80, Sa. silbers 9, Sa. goldener Ringe 4, Sa. der baarschaft 154, Summa summarum 247, Und wann diesen beigerechnet wird die Ihre an denen Haussteuren zukommende übrige Hälfte ausmachend 26, Der Ehegattin Mittel 274 lb

Inventaire non terminé
1785, Not. Lederlin (6 E 41, 907) n° 314
[sans intitulé – Inventarium illatorum über Philipp Albrecht Martzolff und Margaretha Kaÿserin]
In einer allhier Zu Straßburg ane der Burggaß gelegenen nicht hiehero gehörigen behaußung folgendermaaßen sich befunden als
Vergleich Wegen beeder Eheleuthe einander in den Ehestand zugebrachter Kleidung
[unterzeichnet] Philipp Albrecht Marzolff, Margaretha Marzolfin

Anne Marguerite Kayser fait dresser un état de biens après que son mari Philippe Albert Martzolff a quitté la ville. Elle rapporte que le 31 octobre précédent son mari est revenu à la maison à minuit, qu’il a enlevé sa chemise et a menacé de se tuer avec un couteau pour prendre un bain de sang à défaut de pouvoir se jeter dans le canal peu profond derrière la maison. Il a ensuite vendu toutes ses marchandises puis a quitté la ville en cachant les clés de son logement et de sa boutique sans laisser le moindre sou à sa femme et à son fils. L’actif s’élève à 63 livres, le passif à 294 livres.
1785 (5.11.), Not. Übersaal (6 E 41, 656) n° 133
Revisio und respective Inventarium über Philipp Albrecht Marzolff, des ausgetretenen Leinenweber Meisters und Fraun Annä Margarethä gebohrner Keÿserin, beeder Eheleute und Bürger alhier Zu Straßburg dermalen besitzendes und von dem Ehemann zurückgelaßenes Vermögen, auch durch derselben zu bezalen habende Schulden, auffgerichtet den 5.ten Novembris im Jahr 1785. – unter Verbeiständung Hn. Joh. Christian Keÿser, des Leinenwebermeisters und hiesigen Burgers, ihres leiblichen Vaters
in einer an der Burggaß gelegene, Hn. Vogel des Chirurgi Wittib und Consorten zuständigen Behausung als sein Martzolffs letztes Domicilium begeben, da dann die Requirentin uns angezeiget, daß dieselbe wegen der mit ihrem Ehemann gehabten Ehestreits: Sache den 14.t Octobris jüngst Von hoch Edelgedachtem Herrn Ammeister die Erlaubnus erhalten bis zu Eines Löbl. Ehe; Gerichts Entscheidung separatim a marito sich aufzuhalten und bei obgedachtem ihrem Vater zu wohnen, den 15.d ejusdem aber sich mit ihrem Ehemann wieder versöhnet und zu demselben in obgemelte seine Wohnung gezogen, sowohl vor als nachher sich dem Müsiggang ergeben und auswärts bis in die späte Nacht herum geschwärmet, auch wider alles Vermuthen Montags den 31. Octobris letzthin gegen Mitternacht nach Haus gekommen, sich bis auf das Hemd entblöset und mit einem Messer entleiben wollen, anbei ausgesagt, daß er ein Blutbad anrichten, oder wann das Waßer in dem Stadtgraben hinter obgemelter Behausung, allwo er gewohnet, tiefer wäre, sich darein stürzen wolle, derselbe seit dieser Zeit seine sämtliche Waaren verkaufet, das Geld bezogen und seit Freitags d. 4.ten hujus des Morgens frühe sich nicht mehr in ihrer Wohnung sehen laßen, seine Kleider und weises Gezeug an den Leib gehörig, heimlich fort transportiret, und nebst dem Geld und denen Schlüßlen zum Leinenweberstand, so unter der Kleinen Gewerbslaube stehet, mitgenommen, die Haus schlüßel in den Keller unter die Steg verstecket, die Hauß schlüssel seiner Vorigen wohnung auf dem dreizehen Graben aber auf den Kasten in ein Körblein gelegt, die Requirentin und ihr Kind boshafterweise Verlaßen und ausgetreten, auch ihro keinen Heller Geld zurückgelaßen habe, ersuchte daher mich den Notarium zu Ziel und Ende Rechtens, die Revision ihres in die Ehe gebrachten Vermögens nach dem durch mich den 13. Deembr: 1784. über beeder Eheleute zusammengebrachtes Gut aufgerichteten Inventario Vorzunehmen (…) als auch wegen der bei Em. En. Kleinen Raths und Em. Löbl. Ehe: Gericht zu suchen gemüsigten Separationis quoad bona, thorum et mensam habende jura et actiones bestens vorbehalten

Schulden Erstl. derselbe Hn Joh: Christian Kaÿser, dem Leinenweber meister und burger alhier, der Ehefraun Vater, an Haus Zinns Vor ein Viertel Jahr 4 lb 10 ß
It. H. Bruder, dem Pergamenter alhier Vögtlicherweißen den Vierteljährigen Hauszinns auf Weihenachten nächstkommend verfällig mit 5 lb
It. Hn. Jonä Lorentz, dem Buchdrucker, Von dem unter seiner behausung bei der kleinen Gewerbslaube befindlichen Leinenweberstand, den Zinns Vor das nämliche Quartal mit 2 lb 10
Des diesortigen Kinds Philipp Jakob Marzolff, so 6 Wochen alt, Paten: Geschenke betreffend
Sa. Haußraths, so in des Ehemanns Massam gehörig 29 lb, Sa. Werkzeugs und waar 34, Summa summarum 63 lb – Schulden 294 lb, passiv onus 230 lb

Marguerite Mentzer meurt peu de temps après son mari Chrétien Kayser en délaissant six enfants. Le notaire dresse un inventaire à partir de ceiui (non conservé) du mari. Y figurent les deux maisons rue de la Soupe à l’Eau. La somme finale s’élève à 16 657 livres tournois

1795 (21 fruct. 3), Strasbourg 7 (6), Not. Stoeber n° 1103
Revision statt Inventarii über Weiland Fraun Margarethä Kaÿserin geborner Menzerin, auch weiland brs. Christian Kaÿser gewesenen Leinenwebers allhier wittib, so den 22. Pluviose jüngst mit tod abgegangen Verlaßenschafft, aufgerichtet d. 3 germinam ins 3. Jahr der Republick
Die abgeleibte hat zu ihren rechtsmäßigen Erben verlaßen 1. br. Philipp Jacob Kaÿßer, der hiesige Weber, 2. br Margaretha Salome Kaÿßer, brs Philipp Albrecht Marzolff des Webers allhier Ehefrau, 3. br. Mariam Magdalenam Kaÿßer br. Daniel Wezel Küblers allhier Ehefrau, unter deßen authorisation Zugegen, 4. Jacob Kaÿßer, led. becken so 22 Jahr alt und dermalen zur Vertheidigung des Vaterlands unter dem dritten Bataillon des Niederrheins, 5. Benjamin Kaÿßer, so 19 Jahr alt und 6. Friderich Kaÿßer so 15 Jahr alt, diese dreÿ leztere Kinder sind (…) statt des nunmehro in Zabern sich aufhaltenden brs Philipp Daniel Frieß drehers ihres Vormaligen Vogts, mit vorbes. Daniel Wezel ihrem Schwager bevögtigt worden, weil aber derselbe hierbeÿ ehevögtlicherweise selbsten Zu Erben gehet so wurde solchen Kinder annoch Zum theil Vormund ernannt br. Johann Georg Hofherr der Mezger allhier, welcher in solcher qualitæt diesem Geschäfft abgewartet hat
wurde dermalen die Inventur und Revision gegenwärtiger Verlaßenschafft fürgenommen und da erst für einigen Monaten nemlich den 4. Thermidor jüngst über die Vätterliche Verlaßenschafft ein förmlich Inventarium ist errichtet den 22. Thermidor lezthin enregistrirt worden, so hat man für unnöthig erachtet, alle und jede haußräthl. Mobilien, die sich dermalen meistens wieder Vorgefunden wieder neuerdingen zu beschreiben sondern es wurde nur die Revision fürgenommen

So geschehen in einer allhier Zu Straßburg an der Waßersuppgaß N° 14 gelegener und in diese Verl. gehörigen behausung den 3. Germinal im 3 Jahr der Republick
Eigenthum an häußern. Neml. Eine behaußung und höflein mit allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden auch Hoffstatt alhier in der Vorstadt Steinstraß hinter den Mauren auf der Waßersuppgaß N° 14 .1.s neben der nation, 2.s neben weil. Joh: Michael Osterrieth gewes. Zimmermanns Erben, hinten auf eben denselben ziehend, so leedig eigen, taxirt pro 3000. Welche behaußung samt Zugehörde den abgeleibten vermög der vor weil. Not. Joh: Richard Häring d. 29. Augst. 1765. passirten Erbs Cession auf Absterben seines Oncle weil. bs. Joh: Theobald Kaÿser gew. leinenwebers erblich zugekommen. Darüber annoch ferner besagen verschiedene ältere in hies. C. Stub passirte Kauffbrief vom 2. Maÿ 1735, 11. Martii 1720, 17. Septembr. 1776 und 9. April. 1675.
Eine behausung und hoffstadt mit deren Begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten gelegen in der Vorstadt Steinstraß auf der Waßersuppfaß N° 5, 1.s neben Kimm Gimpler, 2.s neben Colmarer Maurer Gesell, hinten auf Meÿer den holzhändler ziehend. Worüber nichts schriftliches vorhanden und ist diese behausung der Wittib auf Absteben Weil. Joh: Menzer gew. Küschners alhier ihres Vaters A. 1755 erblich zugekommen.
Schiff und geschirr wie auch Waar Zur Weber Profession gehörig
Berechnung dieses Inventarii. So machte der in eingangs angeregten Vätterlichen Verlaßenschafft Inventario beschriebene hausrath und Silber so sich beÿ gegenwärtiger Revision vorgefunden 1527, hat sich ferner an hausrath und Silber befunden 273, Sa. Schiff und geschirr wie aurch Waar zur Weber Profession gehörig 2529, Sa. früchten 500, Sa. baarschafft 11.927, Summa 16.657 – den 21. fruct. 3
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 26-v du 28 fruct. 3

Les enfants Kayser attestent avoir reçu du menuisier et manant Geoffroi Hornig et de sa femme Catherine Elisabeth Cassel le prix de la maison vendue par adjudication devant le tribunal, soit 1 225 livres tournois

1797 (13 germinal 5), Strasbourg 7 (40), Not. Stoeber n° 308
persönlich erschienen 1. bgr Philipp Jacob Kaÿser der hiesige Weber, 2° fr. Margaretha Salome Kaÿser, brs Phil. Albrecht Martzolf geschiedene Ehefrau, 3. Fr Maria Magdalen geb. Kaÿser weiland brs Daniel Wezel gewesenen Küblers Wb. beede Kaiÿserische töchter beiständlich ihres vorbenannten bruders Philipp Jacob Kaÿser und b. Georg Hofherr Mezger allhier als Curator Jacob Kaÿser, diese haben
in gegensein br Gottfried Hornig des hiesigen Schirmers als Käufers vnd Steigerers
der ihnen der Comparenten elterliche Succession gehörig geweste behausung allhier Zu Straßburg auf der Waßersuppgaße N° 5, einseit neben weil. Niclaus Kiehm gew. Gimplers Erben, anderseit neben br Kolmarer dem Maurer, hinten auf Meÿer des holzhändlers Garten ziehend, so ledig eigen, angezeigt und bekandt, daß Sie vonn demjenigen Steig schilling der 1225 livres so Er Hornig als als letzt und meistbietender Vermög der beÿ hiesigem Tribunal auf Vorhergegangenen dreÿmalig Versteigerungen u. den 3. germinal letzthin erhaltene adjudication alda dato zu gleichen theilen empfangen (…)
Erschienen auch hiebÿ obger. br Gottfried Hornig der Schreiner u. deßen Ehefrau Catharina Elisabetha gebohrne Cassel Von ihme hierzu authorisirt und annoch Verbeistandet durch die dr Johann Georg Stern Schreiner und Georg Cassel Schreiner als deren erbettene nechste anveranthen, freÿwillig angezeigt und bekandt, daß Sie beede Eheleuth ohnverscheidenlich (…)

Originaire de Silésie (Harschburg ou Hirschburg), le menuisier Geoffroi Hornig épouse en 1780 Catherine Elisabeth Cassel, fille de menuisier : contrat de mariage, célébration
1780 (19.9.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 138
Eheberedung – persönlich erschienen, der Ehrsame Gottfried Hornig, leediger Schreiner, Weil. Mr Jeremias Hornig, des gewesenen Schreiners und burgers Zu Harschburg in Schlesingen Königl. Preusischer Juridiction, mit auch Weil. Fraun Maria Rosina gebohrner Rilkin ehelich erzeugt nach tod verlaßener Sohn, so majorennis und seine rechten selbsten genieset, als Hochzeiter ane einem
So dann die Tugendsame Jungfrau Catharina Elisabetha Casselin, Mr Peter Caßeln des Schreiners und burgers alhier mit Weil. Fraun Maria Magdalena gebohrner Fritschin in erster Ehe ehel. erzeugte tochter, als die Jungfrau Hochzeiterin, mit erstbemeltem ihrem Vater Verbeÿstandet, ane dem andern Theil
auf Dienstag den 19.ten Septembris anno 1780 [unterzeichnet] Gottfried Hornig Als Hochzeuder, + der Hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 161)
1782 seind den 1. und 2. Sonntag nach dem Neuen Jahr proclamirt und dienstag den 15. Januarii copulirt worden, Gottfried Hornick, Schreiner und lediger burger dahier weil. Jeremias Hornicks gewesenen Schreiners in Hirschburg im Preußischen Schlesien und weil. fr. Mariä Rosinä Rilpen hinterlaßener ehelicher Sohn und Jgfr. Catharina Elisabetha Mstr Peter Cassels, Schreiners und burgers allhier und seil. fr. Mariä Magdalenä Fritschin eheliche tochter, Gottfried Hornieg als hohzeitter, + der hochzeiterin handzeichen (i 165)

Geoffroi Hornig devient bourgeois peu après son mariage
VI 370, 12 (Nouveaux bourgeois, 1781-1783)
1782, gotfried Hornig

Il devient tributaire chez les Charpentiers en février 1782
1782, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 34)
(f° 22-v) Dienstag den 26. Februarÿ 1782 – Neuzünfftiger E.R.
Erschienen Gottfried Hornig, der Schreiner von Hirschberg, producirt Canzlei: und Stall schein d d. 24. Januarii 1782. mit bitten, ihne bei dieser Ehrsamen Zunft als einen Zünfftigen auf: und anzunehmen, sub oblato præstanda zu præstiren und die Gebühr zu erlegen.
Erkannt, Gegen erlag der Gebühr willfahrt.

Geoffroi Hornig et Catherine Elisabeth Cassel vendent la maison 2 400 francs à l’aubergiste Georges Frey et à sa femme Marguerite Neuschler

1800 (1 compl. 8), Strasbourg 7 (35), Not. Stoeber n° 1524, 1471
b. Gottfried Hornig Schreiner und b. Catharina Elisabetha geb. Cassler
in gegensein b. Georg Frey und Gastgebers und b Margaretha geb. Neuschler
Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier auf der Waßersuppgaß N° 5, einseit neben weÿl. Niclaus Kiehm hiesigen Gimplers Erben, 2. seiths neben br Kolmarer dem Maurer, hinten auff b. Meÿers des holzhändlers Garten – in der nemlichen Natur wie er solche aus weÿl. Christian Kaÿßer gewes. Leinenwebers Succession vermög der vor dem Friedensrichter des I. arrondissement fürgenommenen Steigerungen, so bei dem hiesigen Tribunal den 4. Germinal 5 confirmirt worden erhalten – um 2400 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 75 F° 127 du 5 vend. 9

Originaire de Sulz sur le Neckar, Jean Georges Frey épouse en 1800 Anne Marguerite Neuschler, veuve du batelier Michel Bartel
1800 (29 ventose 8), Strasbourg 13 (11), Not. Vix (Bremsinger) n° 368
Eheberedung – br Johann Georg Freÿ Gastgeber zu Straßburg wohnhaft weÿl. br Johann Georg Freÿ, Wollzeugmachers zu Sulz am Necker im Würtembegischen, mit der burgerin Margaretha geb. Allgaÿer so großjährigen Alters
die burgerin Anna Margaretha geb. Neuschelerin erstmals weÿl. Michael Bartel Schiffknechts geschieden geweste Ehefrau und dermalen Johann Georg Freÿ Ehegattin
in der an des Johannes Gass gelegen mit N° 2 bezeichnet und durch der bede Ehegatten Lehnungsweiße bewohnenden behausung
Enregistrement de Strasbourg, acp 73 F° 14 du 1 ger 8

Fils d’un journalier de la Robertsau, Michel Bartel épouse en 1788 Anne Marguerite Neuschler originaire de Mittelstadt en juridiction d’Urach : contrat de mariage, célébration
1788 (25.2), Not. Zimmer (6 E 41, 1445) n° 351
Eheberedung – persönlich erschienen Johann Michael Bartel, der ledige Schiff Knecht Weiland Johann Georg Bartel, des gewesenen Tagners und Schirmers in Ruprechtsau, mit Fr. Anna Maria gebohrner Haanin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Sohn als Bräutigam ane einem
So dann Jungfrau Anna Margaretha Neuschlerin, Martin Neuschler des Inwohners Zu Mittelstatt, Uhracher Oberamts in dem Hertzogthum Würtemberg, mit Fr. Margaretha gebohrner Kochin, ehelich erzeugte Tochter, beÿständlich herrn Johann Heinrich von Zabern des Waßerbestäters in allhiesigen Kaufhaus u&é burgers dahier als braut ane dem andern theil
5.to Hat Eingangs gemelte Frau Anna Maria Bartelin gebohrne Haanin des Bräutigams eheleibliche Mutter,
ihrem sohn und Bräutigam, in ansehung diser Ehe hiemit eigenthümlich verschrieben, cedirt und übergeben eine behaußung in Ruprechtsau (…)
den 225. Februarii 1788 [unterzeichnet] Johann Michael Barthel als hochzeiter, Anna Margaretha Neuschelerin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 28)
Im Jahr 1788 (…) den 7. Aprilis aber in den Stand der Ehe einesegnet, Johann Michael Barthel der ledige burger und Schiff Knecht allhier, weÿland Johann Georg Barthel gewesenen Tagners und Schirmers allhier mit Frau Anna Maria gebohrner Hahnin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Anna Margaretha Neuschellerin d. Johann Martin Neuscheller, Webers und burgers Z u Mittelstadt im Würtenbergischen mit Fau Anna Catharina einer gebohrnen Kochin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Michael Barthel als hochzeiter, Ana Margretha Neuschelerin als braut (i 29)

Georges Frey et Marguerite Neuschler vendent la maison 1 400 francs au charpentier Joseph Mühleisen et à sa femme Salomé Werner

1825 (29.1.), Strasbourg 3 (72), Me Schreider n° 2318
Georges Frey, ci devant cabaretier, et Marguerite Neuschler
à Joseph Mühleisen, charpentier, et Salomée Werner
une maison avec toutes ses aisances, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la Soupe à l’Eau n° 5, d’un côté les héritiers de Nicolas Kiehn revendeur aujourd’hui Antoine Meyer journalier, d’autre ci devant le Sr Kolmerer maçon aujourd’hui la veuve d’Antoine Eckert, derrière la propriété du Sr Meyer marchand de bois – acquise par les conjoints de Geofroi Hornig, menuisier, et Catherine Elisabeth Cassler par acte passé devant Stoeber le 1 compl. 8 – moyennant 1400 francs

Extrait du registre de population
Enregistrement de Strasbourg, acp 171 F° 148-v du 1.2.
600 MW 32, rue de la Soupe à l’eau n° 5, p. 350 (i 18
Frey, Jean Georges, 1760, Journalier, marié, Wildstett, (à Strasbourg depuis) 1796
id. née Neuschler, Anne Marg. 1760, Ep, Wildstett, (à Strasbourg depuis) 1796
Mühleisen, Joseph, 1775, Charpentier, Zell, (à Strasbourg depuis) 1800, (auparavant) rue Hélène 15, E. av. 1825 de la rue des Cerceaux 12
id. née Werner, M. Salomé, 1789 ; Ep., Strasbourg
id. Sophie, 1815, id.
id. Fred: Charles, 1818, id.
id. Julie Amelie, 1822, id, décédée le 27. 8.bre 1828
id. Guillaume, 1828, 3. Janv.
id. Wilhelmine, id.

Originaire de Zell en Wurtemberg, Joseph Mühleisen épouse Salomé Werner en 1813
1813 (29.10.), Strasbourg 7 (50), Not. Stoeber jeune n° 267
Contrat de mariage – Joseph Mühleisen charpentier, fils de Joseph* Mühleisen demeurant à Zell royaume de Wirtemberg et de feu Catherine Märcklein
Salomé Werner majeure fille de feu Georges Werner, cordier, et de Barbe Laeschmeyer
Enregistrement de Strasbourg, acp 123 F° 158 du 2.11.

Joseph Mühleisen meurt en 1832 dans sa maison rue des Cerceaux
1833 (12.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 65), Me Hickel n° 4505
Inventaire de la succession de Joseph Mühleisen, charpentier, décédé le 30 juillet 1832 rue des Cerceaux n° 12 – à la requête de 1. Salomé Werner la veuve, sous le régime de la communauté universelle suivant contrat reçu Stoeber le 29 octobre 1813, mère et tutrice légale de Sophie, Charles et Guillemette Mühleisen – en présence de Jacques Wiedenmeyer, brossier
dans la maison de la communauté rue des Cerceaux n° 12
Titres et papiers, 2. Me Noetinger 25 octobre 1830 transcrit au bureau des hypothèques volume 240 n° 17 acquis de Michel Antoni, cordonnier, et Concorde Klipfel la maison rue sise à Strasbourg des Cerceaux n° 12, estimée 817 fr, par acte dressé par Me Weigel le 18 février 1824 les conjoints Antoni sont devenus propriétaires de ladite maison
dettes actives loyer du premier étage 6 fr
meubles 786 fr avec habillements 817 fr – elle a payé 2697 fr – dettes passives 20 fr, reprises 1640 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 218 F° 48 du 14.6.

Salomé Werner se remarie avec le boulanger Abraham Kober
1833 (12.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 65), Me Hickel n° 4506
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Abraham Kober, boulanger demeurant place des Moulins n° 82 veuf en troisième noces de Suzanne Barbe Ebersperger
Salomé Werner veuve avec trois enfants de Joseph Mühleisen, charpentier
art. 2, apports du futur époux, l’usufruit viager d’un jardin et terrain planté d’osier de la contenance de 5 ares hors la porte de l’Hôpital canton dit Heiritz d’un côté la veuve Hartmann, d’autre le Sr Thomas, derrière le Sr Kreutter
art 3, apports de l’épouse. 2. une maison sise à Strasbourg rue des Cerceaux n° 12, mémoire
Enregistrement de Strasbourg, acp 218 F° 48-v du 14.6.

Salomé Werner renonce à la communauté avec feu son mari Abraham Kober
1848 (2.10.), Me Lacombe
Renonciation pure et simple par Salomé Werner domiciliée à Strasbourg veuve secondes noces d’Abraham Kober vivant boulanger à Strasbourg à la succession et la communauté de biens qui a existé entre elle et son défunt mari – le 2 octobre
Notoriété constatant qu’Abraham Kober ancien boulanger à Strasbourg est décédé le 18 septembre 1848, laissant pour uniques héritiers 1) Abraham Kober, serrurier, 2) Caroline Kober épouse de Philippe Jacques Christmann, tonnelier, 3° Jean Kober soldat au 2° Regiment de sapeurs du Génie, issus du mariage avec De Barbe Ebersberger sa femme en premières noces – le 2 octobre
acp 375 (3 Q 30 090) f° 69 du 4.10.

Joseph Mühleisen et Salomé Werner vendent la maison 1 500 francs au cordonnier Philippe Jacques Martzolff et à sa femme Caroline Schott

1830 (10.8.), Strasbourg 4 (72), Me Hatt n° 5582
Joseph Mühleisen, charpentier, et Salomé Werner
à Philippe Jacques Marzolff, cordonnier, et Caroline Schott
une maison avec toutes ses aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de la Soupe à l’Eau n° 5, d’un côté la propriété d’Antoine Meyer journalier, d’autre les héritiers de la veuve Antoine Eckert, derrière la propriété du Sr Meyer marchand de bois, devant la rue – acquis des conjoints Georges Frey de cette ville par acte passé devant Me Schreider le 29 janvier 1825 transcrit au bureau des hypothèques – moyennant 1500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 200 F° 117-v du 20.8.

Fils de Philippe Albert Martzolff (voir plus haut), Philippe Jacques Martzolff épouse en 1830 Caroline Schott, fille de cordier
Mariage, Strasbourg (n° 247)
Du 14° jour du mois de juillet l’an 1830. Acte de mariage de Philippe Jacques Marzolff, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 19 août 1785 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Cordonnier, fils de feu Philippe Albert Marzolff, tisserand décédé en cette ville le 22 mai 1822 et de feu Anne Marguerite Kayser décédée en cette ville le 7 nivôse an XIII, et de Caroline Schott, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 17 décembre 1791 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu André Schott, cordier décédé en cette ville le 3 brumaire an II et de feu Dorothée Fels, décédée en cette ville le 2 Pluviôse an XI (signé) Philippe Jacques Marzolff, Caroline Schott (i 12)

Extrait du registre de population
600 MW 180, rue de la Soupe à l’eau n° 5, p. 85 (i 64)
Martzolff, Philippe Jacques, 1788, Strasbourg, ouv. cordonnier, M. (auparavant) Treilles vertes 108, (entré) 5 8.br 31, décédé 31 août 53
id. née Schott, Caroline, 1791, Strasbourg, Ep
id. Philippe Jacques, 1832, Strasbourg, app. cordonnier, fils, 16 8.br 51 Cert. p. Engt.

Caroline Schott, veuve de M. Philippe Jacques Martzolff, et son fils Philippe Jacques Martzolff vendent la maison à André Labrot et à sa femme Marie Salomé Schertzinger, déjà propriétaires de la maison voisine

1857 (19.2.), Me Keller
Ont comparu 1° De Caroline Schott, veuve sans profession de M. Philippe Jacques Martzolff, en son vivant cordonnier à Strasbourg où elle demeure, 2° & M. Philippe Jacques Martzolff, premier Canonier servant au 11° d’Artillerie en garnison à Toulouse étant en congé temporaire à Strasbourg (ont vendu)
à M. André Labrot, propriétaire, & De Marie Salomé Schertzinger, sa femme qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg
Désignation. Une maison d’habitation appartenances & dépendancess, située à Strasbourg rue de la Soupe à l’eau n° 5, tenant d’un côté à la propriété du Sr Cremers et de l’autre Côté à celle des époux Labrot acquéreurs, donnant de devant Sur la rue de la Soupe à l’eau & de derrière sur le jardin de M. Meyer, Sont compris aux présentes tous les fourneauc qui peuvent se trouver en la dite maison & tous les objets mobiliers qui tiennent à mur, à vis ou à clous & qui sont réputés immeubles aux termes de la loi (…)
Etablissement de la propriété. Déclarent les vendeurs que le dit immeuble leur appartient indivisément en pleine et incommutable propriété, Savoir à la veuve Martzolff pour moitié, comme ayant été commune en biens avec feu son mari avec lequel elle était mariée sous le régime de la communauté légale à défaut de contrat de mariage & à M. Martzolff fils pour l’autre moitié en sa qualité de seul et unique héritier de son chef de M. Martzolff son père décédé à Strasbourg le 31 août 1853 ainsi que les Parties l’affirment et que les époux Labrot disent bien le savoir sans exiger d’autre Justification. L’immeuble vendu a été acquis par lesdits époux Philippe Jacques Martzolff & Caroline Schott pendant leur mariage sur le Sr Joseph Mühleisen, charpentier & De Salomé Werner, sa femme demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant M. Hatt alors notaire en cette ville le 10 août1830 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 janvier suivant au Volume 239 numéro 45. Cette vente eut lieu pour le prix de 1500 francs quittancés au dit contrat. Les époux Mühleisen avaient acquis le dit Immeuble pendant leur mariage sur Georges Frey ancien cabaretier & Marguerite Neustler, conjoints à Strasbourg Suivant Contrat passé devant M. Frédéric Schreider notaire en cette ville le 29 janvier 1823 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 16 février suivant Volume 177 Numéro 32 pour le prix de 1400 francs quittances en Ce contrat. Enfin les dits Conjoints Frey étaient devenus propriétaires de l’immeuble dont il s’agit pour en avoir fait l’acquisition sur Geoffroi Hornig, menuisier & Catherine Elisabeth Cassler sa femme de Strasbourg suivant Contrat passé devant M. Stoeber, notaire en cette ville le premier complémentaire de l’an huit – Prix, 4000 francs
Subrogation. Déclarent les vendeurs que la somme de 1000 francs présentement payée sur le prix a été avancée à cet effet à l’instant aux époux Labrot par M. Charles Nicolas Vergé, général de brigade présent. attaché au Camp de Lyon, demeurant ordinairement à TouL (…) (les acquéreurs) hypothèquent les immeubles ci-après désignés, savoir 1° La maison avec ses dépendances prédésignées présentement vendue et déjà affectée par privilège en faveur de M. Vergé, 2° Et une maison d’habitation avec appartenances & dépendances située à Strasbourg rue de la Soupe à l’eau, Numéro 6 entre la maison vendue ci-dessus aux époux Labrot, la propriété de la Veuve Lauth. Les époux Labrot déclarent que ce dernier immeuble leur appartenet en toute propriété pour en avoir fait l’acquisition sur dame veuve Süss née Collanz, marchande de savon à Strasbourg Suivant contrat passé devant Me Keller (…) le 18 avril 1854
acp 457 (3 Q 30 172) f° 73 du 20.2. – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 671 (2816) n° 105

André Labrot et Salomé Schertzinger louent la maison au logeur François Quensierre et à sa femme Joséphine Durand à condition d’être autorisés à y établir une maison de tolérance

1857 (21.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 126 (3 Q 31 625) f° 6 du 13.10.
Bail , 21 mars 1857 – Les soussignés André Labrot, propriétaire, et Salomé Schertzinger sa femme à Strasbourg louent pour 3, 6 et 9 ans à partir du 31 juillet 1857
au Sr François Quensierre, logeur, et Joséphine Durand sa femme au dit llieu
une maison sise à Strasbourg rue de la soupe à l’eau N° 5. Le bail est fait pour un loyer de 16 francs par semaine (…)
Il a été convenu que le bail ci-dessus sera nul dans le cas où la maison qui fait l’objet ne serait point autorisée comme maison de tolérance d’ici au 31 juillet 1857

Mariage, Strasbourg (n° 349)
Du 24° jour du mois de juillet l’an 1856. Acte de mariage de François Quinsierre, majeur d’ans, né en légitime mariage le 7 avril 1828 à Flins les Mortagne (Nord), domicilié à Strasbourg, Ancien militaire, fils de François Quinsierre, ouvrier batelier et de Marie Joseph Dupont, sans état, conjoints domiciliés à Peronne (Belgique) et de Françoise Joséphine Durand, majeure d’ans, née en légitime mariage le 25 septembre 1822 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans profession,fille de feu Joseph Emmanuel Durand, journalier décédé à Strasbourg le 25 décembre 1835 et de feu Catherine Wendling décédée à Strasbourg le 10 décembre 1841 – il n’a pas été passé de contrat de mariage (signé) quensierre – Durand Josephin (i 24)

Le préfet autorise en 1859 la communication entre les deux maisons de tolérance sises aux 7 et 9 rue de la Soupe à l’eau.

Salomé Schertzinger veuve d’André Labrot, rentière à Schiltigheim, vend le terrain de la maison détruite lors du siège au chef de chantier Frédéric Weber

1871 (22.11.), Momy (minutes en déficit)
2585. Verkauf von Salome Schertzinger Wittwe von Andreas Labrot, Rentnerin in Schiltigheim
an Friderich Weber, Aufseher in Straßburg
von einem Bauplatz eines durch das Bombardement abgebrannten Hauses in Straßburg Wasser Suppen strasse N° 7, für 1500 Franken
acp 600 (3 Q 30 315) f° 177-v du 1.12.

L’agent d’assurances Charles Zimmer épouse en 1904 Eugénie Weber, fille du chef de chantier Frédéric Weber et de sa femme Catherine Béné

Mariage, Strasbourg (n° 621)
Strassburg am 18. Juni 1904, der Versicherungsbeamte Karl Zimmer, evangelischer Religion, geboren am 12. November des Jahrs 1870 zu Strassburg, wohnhaft in Strassburg Kronenburgerring 40, Sohn des Rentners Karl Zimmer und seiner Ehefrau Barbara Emilie geborenen Goppert, beide wohnhaft in Strassburg, Eugenie Weber, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren am 7. Juni des Jahres 1870 zu Strassburg wohnhaft in Strassburg Zabernerring 20, Tochter des Bauführers Friedrich Weber und seiner Ehefrau Katharina geborenen Béné, beide wohnhaft zu Strassburg
[in margine :] Straßburg den 12. Juli 1943. Der Ehemann ist am 9. Juli 1943 in Strassburg gestorben Nr. 1870

Naissance, Strasbourg (n° 1688) Den 7. Juni 1875, Geburt-Urkunde von Eugenie, geboren Steinstraße 48 den 7. Juni 1875 um vier Uhr Morgens, Kind von Friedrich Weber, 35 Jahre, Bauführer wohnhaft zu Straßburg und von dessen Ehefrau Katharina Béné, 25 Jahre
[in margine :] Décédée à Strasbourg le 6 septembre 1949



8, rue du Vieil Hôpital


Rue du Vieil Hôpital n° 8 – VI 275 (Blondel), O 160 puis section 19 parcelle 49 (cadastre)

Maison dite à la Tour (zum Thurn) – Maître d’ouvrage Ferdinand Milius, maître maçon Jean Régnard Pfauth (1783-1785), en même temps que la maison voisine (n° 10)


Façade du n° 8, façades des n° 10 et 8 reconstruites d’un seul tenant en 1783-1785
Vue générale de la rue vers le sud (décembre 2019)

Appelée à la Tour (zum Thurn) jusqu’au XVII° siècle, la maison appartient au tonnelier Frédéric Mehner qui la grève de tant d’hypothèques qu’elle est l’objet de transactions judiciaires. Le fabricant de cartes Jean Braun l’achète en 1622 et la transmet à son gendre, le sergent municipal Jean Adam Focht. Après une nouvelle adjudication judiciaire, le tonnelier Jean Haas l’achète en 1678. Il est autorisé en 1691 à reconstruire son mur sur le communal pour que l’encadrement du portail ait une meilleure assise. Son atelier de tonnelier subsiste quand la maison appartient au cordonnier Jean Jost (1711-1729). Le fabricant de harnais et de boutons argentés Samuel Hetzel y a sa demeure pendant plus de trente ans. Le marchand de fruits et légumes Ferdinand Milius rachète les parts de la maison voisine (actuel n° 10) qui appartenait à sa première femme puis acquiert en 1783 l’immeuble qui est alors un terrain sur lequel se trouvent des matériaux de construction. Il charge en 1783 le maître maçon Jean Régnard Pfauth de reconstruire les deux maisons sous un seul toit en suivant une ligne droite alors que l’une était en léger retrait par rapport à l’autre. Les préposés aux feux approuvent en 1785 les deux nouveaux bâtiments en tous points semblables, chaque étage ayant la même disposition que le rez-de-chaussée. Le fils du maître d’ouvrage Louis Milius vend séparément en 1810 et 1811 les deux maisons dont l’une prend le numéro 12 bis. Chacune comprend un rez-de-chaussée et deux étages à quatre croisées, le puits reste mitoyen. D’après l’estimation de 1817, la façade sur rue est construite en maçonnerie et celle sur cour en galandure.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 177 (© Musée des Plans-relief) 1. Le repère (a) est l’angle de la ruelle des Tailleurs de pierres

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment dont le premier étage est en maçonnerie et le deuxième en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue correspond à la partie droite de la maison entre les repères (t-u), la partie gauche étant l’actuel n° 10. En comparant à l’état actuel, on remarque qu’il manque une fenêtre à chaque étage. Une porte d’entrée se trouve à chaque extrémité du bâtiment. La toiture comprend deux étages de lucarnes – la première correspond à un comble mansardé, le deuxième a disparu du n° 8 mais subsiste au n° 10. La cour (A’) est commune aux deux maisons contiguës : le bâtiment (1-2) fait partie de l’actuel n° 10, le bâtiment (3-4) de l’actuel n° 8, le mur aveugle sépare la cour des maisons donnant dans la rue du Maroquin, la façade (4-1) est l’arrière du bâtiment sur rue.
La maison porte d’abord le n° 12-bis (1784-1857) puis le n° 8.


Cour (A’)

La maison est légèrement endommagée lors du bombardement aérien du 11 août 1944. Selon le dossier établi en 1962 pour obtenir une subvention, le bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages a des fondations en moellons, des murs en briques, des murs crépis, des planchers en bois, une charpente à deux versants et une couverture en tuiles.

janvier 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1611 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Frédéric Mehner, tonnelier, et (1590) Anne Barthel – luthériens
1621 v Thierry Planck, secrétaire, et (1597) Marguerite Münch puis (1622) Cunégonde Frick, veuve de Florian Richshoffer et de Jean Jacques de Steinkallenfels – luthériens
1622 v Jean Braun, cartier, et (v. 1593) Eve Kempf puis (1620) Brigitte Kauffer veuve du marchand de chevaux Jean Louis Klein – luthériens
1630* h Jean Adam Focht, sergent, et (1617) Marguerite Braun, remariée (1646) avec le barbier Jean Georges Widemann – luthériens
1655 v Robert Reichard, receveur à la Toussaint, et (v. 1608) Anne Herbst – luthérienss
1663* hj Jean Philippe Reichard et (1646) Barbe Wolfarth – luthériens
1675* h François Frédéric Camehl, greffier au Petit Sénat, et (1673) Marie Madeleine Reichard – luthériens
1878 v Jean Haas, tonnelier, et (1678) Marie Madeleine Schmidt veuve de Jean Jacques Steinbach et divorcée de Henri Wilcke, les deux aubergistes – luthériens
1711 v Jean Jost, cordonnier, et (1682) Anne Marie Klingenbach – luthériens
1829 adj Samuel Hetzel, fabricant de boutons argentés, et (1721) Barbe Schwab, (1729) Marie Madeleine Lamp et (1746) Marie Barbe Juncker, veuve de David Arbogast – luthériens
1766 h Jean Georges Ulrich, brossier, et (1759) Marie Barbe Hetzel – luthériens
1783 v Ferdinand Milius, marchand de fruits et légumes, et (1758) Anne Marguerite Ruff, (1770) Marguerite Elisabeth Roos puis (1785) Marguerite Salomé Debus – luthériens
1803 h Louis Milius, négociant, et (1807) Dorothée Dinckel
1811 v Frédéric Sarger, cordonnier, et (1807) Marie Anne Gillet
1811 v Georges Graff, propriétaire, et (1795) Catherine Ott
1817 v Chrétien Heim, saucissier, et (1801) Marie Marguerite Wagner
1843 h Jean Baptiste Giuliano dit Castano, tapissier, et (1842) Salomé Louise Heim
1847 v François Michel Lentz, propriétaire, et (1816) Marie Charlotte Baudouin
1884* François Flach, coiffeur
1894* Caroline Müller

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 600 livres en 1703, 700 livres en 1721, 575 livres en 1726, 550 livres en 1766
Valeur vénale, 8000 francs en 1811, 900 francs en 1811, 9500 francs en 1843, 10000 francs en 1847

(1765, Liste Blondel) VI 275 Samuel Hetzel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Doct. Lauth, 6 toises, (-) pied et (-) pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 160, Heim, Charles, rue de l’Hôpital 12 bis – maison, sol – 0,8 ares

Locations

1638, Maurice Rantz, tonnelier, et Anne Dürr
1676, Jean Thorwarth, tonnelier, et Ursule

Livres des communaux

Livre des communaux (VII 1450) f° 52-v
La maison dite à la Tour (zum Thurn) qui appartient à Charles Betz a un long chenal en bois pour lequel on paie pour la jouissance 1 sol

Spittalgäßlin die Ein Seitten
Carle Betz hatt vor seinem Hauß Zum Thurn auch ein langen hülzinen Naach, Bessert für die Nüessung dises Naachs, j ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1691, Préposés au bâtiment (VII 1374)
Les préposés vont voir la maison du tonnelier Jean Haas rue de l’Hôpital dont le mur avant doit être démoli et reconstruit. Le propriétaire est autorisé à titre gratuit à empiéter d’un demi pied vers le coin et de deux pieds de l’autre côté pour que l’encadrement du portail ait une meilleure assise.

(f° 55-v) Dienstags den 23. Octobris 1691. – Johann Haaß
Augenschein eingenommen in Johann Haaßen des Küeffers behausung in dem Spithal: gäßlein an welchem die Vordere Maur am eingang des haußes abgebrochen und widerumb new auffgeführt werden muß, zu welcher beßeren fondation das steinern Thorgestell Vornen am Eck des Haußes umb einen Halbe schuhe und hinden umb 2. Zoll auff das allmend herauß Zu setzen Verlang worden. Erk. Willfahrt und Zwar gratis.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le maître maçon Jean Régnard Pfauth demande au nom du propriétaire Frédéric Milius l’alignement à suivre pour construire une maison sur le terrain qu’il a acheté. Les préposés se rendent sur place et constatent que le maçon a commencé de construire une nouvelle maison sur le terrain voisin, il a l’intention de démolir le nouveau mur pour reconstruire les deux maisons voisines en ligne droite alors que l’une était en léger retrait par rapport à l’autre. Les préposés chargent l’inspecteur des travaux d’indiquer l’alignement à suivre.

(f° 354-v) Dienstags den 23. Septembris 1783. – Ferdinand Milius, Fastenspeishändler
Idem [Mr Pfauth, der Maurer] nôe Ferdinand Milius, des Fastenspeishändlers, bittet um Anzeig des Alignement seines Zu überbauen erkauften Haus Platzes in dem Spithal Gäßel. Erkannt, Augenschein.

(f° 362-v) Mittwoch den 24. Septembris 1783. wurden folgende Augenschein eingenommen – Ferdinand Milius, Fastenspeishändler
In dem Spithal Gäßel an Ferdinand Milius, des Fastenspeishändlers erkauften Haus Platz wegen Anweisung des Alignements, da erst gedachter Milius würcklich oberhalb diesem Hauß: Platz ein neues Haus auf zu bauen angefangen, dem Alignement nach aber von diesem Haus auf der nunmalen zu überbauenden Haus Platz ein Kleines Eck formirt würde, der Implorant aber um solches Zu verhüten und beede Häuser in eine gerade Flucht zu setzen declarirt, daß er die aufzuführen angefangene facade wieder abbrechen laßen wolle Als wurde Herrn Bau Inspector aufgetragen, das Alignement von dem oberhalb stehenden Haus auf auf das untere Eck des unterhalb stehenden Hauses der Schnur nach Zu Ziehen und anzuweisen.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Jean Régnard Pfauth déclare que le marchand de fruits et légumes Milius établit un fourneau et un âtre dans sa cuisine au rez-de-chaussée, le poêle étant chauffé depuis la cuisine. Le premier, le deuxième et le troisième étage sont pareils au rez-de-chaussée. La deuxième maison est en tous points semblable à la première.

(p. 603) Donnerstag den 17.ten Martii 1785. – Mr Milius der Fastenspeißhändler will in seiner ane dem Spithalgäßlein gelegenen behaußung auf dem rez de chaussée eine Kuche mit heerd und Caminschoß wohl versehen machen das Rohr mitten durch das gebäud von allem holtz entfernt vornen eine stub die aus der Kuchen gefeuert und das ofen Rohr in das Kuchen Camin gerichtet ist.
der erste, Zweite und dritte stock sind dem rez de chaussée durchaus gleich
die Zweite behaußung ist der ersten in allen stücken gleich.
Erkannt Willfahrt. Mstr Pfaud

Description de la maison

  • 1703 (billet d’estimation traduit) La maison, le puits et toutes les appartenances et dépendances est estimée à 1200 florins.
  • 1726 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, trois vestibules pourvus d’un fourneau et d’un évier, un atelier de tonnelier, un puits, une cave voûtée, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 1150 florins
  • 1766 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie solivée et en partie voûtée, il y a aussi un puits, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 1100 florins
  • 1817 (rapport d’experts) Consistant en un bâtiment construit en maçonnerie du côté de la rue et en galandure du côté de la cour ayant rez de chaussée et deux étages surmontés d’une toiture a la mansard avec une petite cour et une pompe commune avec la maison voisine appartenante au sieur Widemeyer, le rez de chaussée contient une chambre une cuisine et un cabinet par-dessous se trouve une cave sous solives divisée en quatre compartiments, les premier et second étage ainsi que la Mansarde contiennent chacune une chambre deux cabinets et une cuisine au premier étage se trouvent les latrines enclavées dans la maison du Sr Widemann sous la toiture couverte en tuiles doubles se trouve un grenier

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton sud – Rue de l’hôpital

N° / ancien N° : 25 / 12 bis
Sarger
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en maçonnerie le 2° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 43 case 4

Heim Charles, veuve rue de l’hôpital N° 12.b
Heim Louise épouse de J. B.te Guiliano dit Castano (subst. 1846)
Lentz, François Michel, rue de L’hôpital N° 12.bis, Subston pour 1848

O 160, maison, sol, R. de l’hôpital 12.b
Contenance : 0,10
Revenu total : 81,42 (81 et 0,42)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 11 / 9

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 193 case 2

Lentz, François Michel
1884/85 Flach, Frantz, Friseur
94/95 Müller Karoline, Fräulein

O 160, Maison, sol, Rue de l’hôpital 8
Contenance : 0,10
Revenu total : 81,42 (81 et 0,42)
Folio de provenance : (43)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27
fenêtres du 3° et au-dessus : 11

Cadastre allemand, registre 30 p. 225 case 7

Parcelle, section 19, n° 49 – autrefois O 160
Canton : Altspitalgasse N° 8 / Rue du Vieil-Hôpital
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,79
Revenu : 700 – 900
Remarques :

(Propriétaire), compte 883
Müller Karoline
(3036)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 166 De l’hopital (p. 308)

12
Pr. Milius, Ferd. Graissier – Moresse
lo. Linck, faiseur de socisses – Bouchers
lo. Toussaint, De Veuve Bourgeoise
lo. Brust, Chrétien – Tailleurs
lo. Rominger, Jacques Maçons – Maçons
lo. Schætzel, Jean Henri – Cordonniers
lo. Hieder, Mad. Veuve Loueuse de Servantes – Vignerons
lo. Siffert – André – Tailleurs
lo. Courtois, Louis, Journalier – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Spitalgasse (Seite 164)

(Haus Nr.) 8
Müller, Schuhmacherm. 0
Müller, Wwe. E 1
Panter, Steinhauer. 2
Stoller, Buchführer. 2
Lantz, Handelsmann. 3
Ziegler, Kachler. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 947 W 89)

Rue du Viel hôpital n° 8 (1895-1996)

Le dossier évoque les ravalements successifs. La Commission contre les logements insalubres fait ses observations habituelles. Auguste Muller obtient un certificat de sinistré pour sa maison légèrement endommagée lors du bombardement aérien du 11 août 1944. Selon de dossier établi en 1962 pour obtenir une subvention, le bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages a des fondations en moellons, des murs en briques, des murs crépis, des planchers en bois, une charpente à deux versants et une couverture en tuiles. Le syndic Gilbert Tondini est autorisé à faire de nouveaux travaux en 1975, 1993 et 1994.

Sommaire
  • 1895 (juillet) – Le maire notifie la veuve Müller, demeurant 8, ruelle de Bischheim, de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique au rez-de-chaussée. Note, l’employé de bureau Lonchemp déclare que la veuve Müller n’est pas propriétaire de la maison.
    1895 (août) – Même courrier adressé à la blanchisseuse Caroline Müller, demeurant 7, ruelle de Bischheim – Travaux terminés, décembre 1896
  • 1899 – Le maire notifie la propriétaire Müller de faire ravaler la façade – La maison a été repeinte à l’huile, novembre 1899
  • 1902 – Le maire notifie le propriétaire Auguste Müller de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre
  • Commission contre les logements insalubres. Rapport de 1905 en six points dont trois relatifs à la toiture et aux greniers – Travaux terminés, 1908. Rien à signaler, 1908, 1912
    Commission des logements militaires. Propriétaire, Müller, demeurant sur place. Remarques en trois points
  • 1945 – Certificat de sinistré remis à Auguste Muller pour son immeuble légèrement endommagé lors du bombardement aérien du 11 août 1944
  • 1961 – Le maire demande à Alfred Muller (demeurant rue du Hohwald à Schiltigheim) de faire ravaler la façade. Renvoi au 6, rue du Vieil-Hôpital, les deux affaires étant traitées ensemble. Le propriétaire déclare qu’il se mettra en rapport avec le propriétaire du n° 10 pour ravaler en même temps les n° 6, 8 et 10.
    1962. Devis pour les bâtiments sis 8, rue du Vieil-Hôpital et 1, rue des Tailleurs de pierre. Un dossier de subvention est déposé au F.N.A.H. Devis de Charles Grall (ferblanterie) – Extrait du rapport technique 8, rue du Vieil-Hôpital, construction à rez-de-chaussée et 3 étages antérieure à 1900, Fondations en moellons, élévations, refends en briques, murs crépis, planchers en bois, charpente à deux versants, couverture en tuiles
    Extrait du rapport technique 6, rue du Vieil-Hôpital et 1, rue des Tailleurs de pierre, construction à rez-de-chaussée et 3 étages antérieure à 1900, Fondations en moellons, élévations, refends en moellons et briques, murs crépis, planchers en bois, charpente à deux versants, couverture en tuiles. Parcelle 48 de la section 19, indivise entre Alfred Muller et Mme Trilling née Muller.
    1963 – Le maire écrit à Louis d’Andrea, entrepreneur en maçonnerie qui a reporté plusieurs fois les travaux – Le ravalement est terminé, août 1963
  • 1975 – Gilbert Tondini (rue des Biches à Illkirch-Graffenstaden) est autorisé à installer un monte-charge devant la façade. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à la réfection de la toiture et au ravalement. Les menuiseries à croisillons comme au n° 6 seront peintes en blanc, le crépi couleur sable, les tuiles sont anciennes – Travaux terminés, octobre 1975
  • 1993 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au piquage de l’ancien crépi, la restitution des poutres et la pose d’un nouveau crépi au 6, rue du Vieil-Hôpital et 1, rue des Tailleurs de pierre. Autre avis favorable en 1994 aux 8, rue du Vieil-Hôpital et 1, rue des Tailleurs de pierre – Photographies (6 et 8, rue du Vieil-Hôpital)
    L’entreprise de crépissage Mariotti (place de la Victoire à Eschau) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique
    Le syndic Gilbert Tondini dépose une déclaration de travaux exempts du permis de construire, parcelles 48 et 49 rue du Vieil-Hôpital – Plan cadastral de situation – Le maire autorise les travaux, décembre 1994 – Le ravalement est terminé, octobre 1995 – Gilbert Tondini transmet les factures des entreprises Mariotti (ravalement) et Bœhli (colombages). Le maire accorde une subvention aux frais de ravalement 8, rue du Vieil-Hôpital
  • 1996 – Courrier évoquant une rampe à vélos du sous-sol du 8, rue du Vieil-Hôpital vers la ruelle des Tailleurs de Pierre

Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1610 à Frédéric Mehner qui l’a achetée de Charles Betz.
Originaire de « Ruenspurg », le tonnelier Frédéric Mehner épouse en 1590 Anne Barthel, fille du chapelier Michel Bartl de (Bad) Windsheim en Franconie

1590, Mariage, cathédrale (luth. p. 178)
1590. Dominica IIII. post Trinitatis 12. Julÿ. Friedrich Menner von Ruenspurg der Kübler vnd Anna Michael Bartl Zu Windsheim im Franckenland des hutmachers nachgel. tochter (i 106)

Frédéric Mehner et Anne Barthel hypothèquent la maison au profit de Gaspard David Stœsser

1614 (ut spâ [iij. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 61
(Inchoat. in Proth: fol. 53.) Erschienen Friderich Mehner der kübler burger Zu Straßburg vnd Anna Barthelin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Herrn Caspar Dauid Stössers burgers Zu Straßburg – schuldig sigen 25 pfund pfenning Straßburger
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß, hoffestatt, höfflin vnd Brunn mit Allen Ihren gebeuw. & geleg. Inn d. St. St. Im Spittall gäßlin einsit neben Philipß N. dem Balbierer, And.sit n. Jacob Endtlin dem schuomach. hind. vff die herberg Zur Alten Pfaltz stoßend, dauon gnd. viij gl gelts Abloßig mit ij C gl dem Stifft Zu Allen heÿlig. So dann xij lb x ß gelts Lößig mit ij C L lb wÿland Carle Betzen des Puluermachers selig. witwe vnd Khindern Sunst ledig eÿg.
Vnd Zu noch mehrer vorgewüsserung & So Ist Auch p.s.ch erschienen Geörg Burckhardt deÿber der gürtler burg. zu Straßburg Ihr d Bekhennern schwag. hatt sich für sich & mit sampt Ihme dem Bekhennern Zu einem Recht. bürg., mit: und und selbst schuldner vnver. gesetzt und gemacht

Frédéric Mehner et sa femme Anne hypothèquent la maison dite à la Tour (zum Thurn) au profit de Mathias Wolffer, aubergiste à la Couchette

1615 (14. 9.bris), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 479
(Inchoat. in Proth. fol. 404.) Erschienen Friderich Mehner der Kübler burger Zu Straßburg vnd Anne sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit herrn Mathÿß Wolffers gasthalters burgers Zu Straßburg – schuldig sigent 100 pfund pfenning Straßburger für aberkauffte wein
Zum rechten wüssenthafften Vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & Inn der St. St. Im Spittalgäßlin geleg. genant Zum thurn einseit nebent Jacob Endlich Anderseit nebent Philipß N. dem Balbierer, hinden vf die herrberg Zur Alten Pfaltz stoßend, davon gend viij gls glts lößig mit ij C gld werung der Stifft Allerheÿligen alhie, So dann xij lb x ß d gelts widerlößig mit ij C M lb Carle Betzen dem puluermacher Alhie, vonn welchem Sie erkhaufft

Frédéric Mehner hypothèque la maison au profit de Thierry Planck. Le contrat est annulé par celui passé le 4 novembre suivant.

1621 (ut spâ. [xxj. Aprilis]), Chancellerie, vol. 443 f° 241-v
(Inchoat. in Prot. fol. 161.) Erschienen Friderich Mehner der Kübler burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit herrn Dietherich Plancken burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 120 pfund
Zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt, höfflin vnd bronnen mit Allen Ihren gebeüwen gelegen Inn der Statt Straßburg Im Spittel gäßlin, einseit neben Philipß Sprenger dem balbierer, Anderseit neben Jacob Wendling den schumacher, hinden vff die Alt Pfaltz stoßend, dauon gend xij lb v ß gelts Ablößig mit ij C L lb d Carle Betz dem Puluermacher, Mehr viij guldin gelts ablößig mit 200 guldin werung dem Stifft Allerheÿligen Sunst eÿgen
[in margine :] disse gegenwärtige verschreibung Ist vß geheÿß bed. parth. wid. cassirt vnd Abgehen weg. einer contracts pnt. infra fol. 612. Act. 4. Novembris Anno 1621.

Mathias Wolffer cède à Thierry Planck ses droits résultant de l’obligation du 14 novembre 1615 et de l’adjudication judiciaire du 2 octobre 1620

1621 (xv. Augusti), Chancellerie, vol. 443 f° 468-v
(Inchoat. in Prot. fol. 331.) Erschienen herr Mathÿß Wolffer gasthalter Zum Spanbeth burger Zu Straßburg hatt für sich & Ane statt 77 gulden vnd vij ß d per 15. batzen Jeder gulden gerechnet heut dato
von herrn Dietrerich Plancken empfangener Summen, demselben herrn Plancken cedirt vbergeben vnd freÿ Zugestelt (…)
Alle sein herrn Wolffers ius Recht vnd gerechtigkeit, so Ihme vff der Behaußung Alhier Inn der Statt Straßburg Im Spittell gäßlin genant Zum thurn neben Jacob Endtlich gelegen, gebürt, lauth Verschreibung so beÿ penes me den 14. 9.bris 1615. Angeben vnd durch die ordentliche ganth vnd verordnete Schöffen Am Stattgericht Vermög des Ganthbrieffs datirt Montags den 2. 8.bris Anno 1620. mit dem richterlichen spruch heim vnd Zuerkandt worden, dargestelt, daß Ihme herrn Plancken vnd seinen erben obbesagts herrn Wolffers angedeüthe habende vnd Ane ermelte behaußung Wie Auch die personen vnd bürgen crafft obgehörtte verschreibung & erlangte gerechtigkeiten Ihme hiemit würcklichen eingeraumbt, cedirt vnd vbergeben

Frédéric Mehner et Anne Barthel hypothèquent la maison au profit de Thierry Planck

1621 (iiij. Novembris), Chancellerie, vol. 443 f° 611-v
(Inchoat. in Prot. fol. 442.) Erschienen Friderich Mehner d. Kübler burger zu Straßburg vnd Anna Barthlerin sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit Dietherich Planck burgers Zu Straßburg – schuldig sigent j C Lix lb xij ß
vnderpfand, hauß, hoffestatt, höfflin vnd Brunnen mit Allen Ihren gebewen & geleg. Inn d. St. St. Im spittell gäßlin, einseit nebent Philipß Sprenger dem Balbierern And. seit neben Jacob Wendling dem schuomach. hind. vff die Alt. Pfaltz stoßend, dauon gnd xij lb x ß d gelts abloßig mit ij C lb Carle Betz dem puluermach. Mehr viij gld gelts Abloßig mit ij C gl werung dem Stifft Aller heÿlig sunst ledig und eÿg.
(vide cassatura supra fol. 241.)

La maison revient en propriété au secrétaire Thierry Planck. Originaire de Sainte-Marie-aux-Mines, il épouse en 1597 Marguerite Münch. Il devient bourgeois l’année suivante en s’inscrivant à la tribu du Miroir.

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 21)
1597. Dominica 10. post Trinitatis den 30. Julÿ. Dieterich Blanck von marckirch, Margaretha H Niclaus Munch nachgelaßene Tochter (i 13)

1598, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 755
Dietherich Planckh v. Marienkirch der Schreiber, empfahet d. Burg: von Margrethen Münchin, weÿland Niclauß Münch selig dochter seiner ehelich. Haußfr. Vnd Will Zum Spiegell diehnen, Act. den 24. Aprilis Ano 98.

Thierry Planck pose sa candidature au poste de secrétaire de la halle en 1601 en arguant qu’il entretient depuis longtemps sa belle-mère et qu’il sait le français. Il est maintenu dans ses fonctions de secrétaire à l’accise en 1614 quand le Magistrat estime que l’accise est mal gérée.

Thierry Planck demande à être exempté de la garde à cause de sa fonction de secrétaire à l’Accise
1615 Conseillers et XXI (1 R 96)
(f° 91-v) Sambstag den VIII Aprilis – Georgenwacht erlassung, Dietherich Planck
Dietherich Planck Vngelter schrbr. laßt auch p L. (Haan) mündlich vorbringen und wegen seines diensts vmb erlassung d. Georgen wacht bitten mit d. Anzeug d. der oberhr. H. Ingoldt Ine vor dissem auch erlassen. Erk. Er solle durch sein gelt versichern lassen.

Il sollicite en 1616 le supplément voté par les Conseillers et les Vingt-et-Un quand l’inspecteur n’a pas été remplacé.

Le receveur Conrad Meyer place un capital à la Tour aux deniers au nom de son pupille Jean Thierry, fils du notaire Thierry Planck et de Marguerite Münch.
1623, Préposés au bâtiment et à la Tour aux deniers (VII 1338)
(f° 237-v) Sambstag de, j. Februar: 1623 – Vogteÿ geldt angelegt
Gedachter [Conrad Meÿer, Schaffner] als vogt Johann Dietherich, Herrn Dietherich Blancken der Notarÿ mit weÿland Fr. Margarethen Münchin seel. seiner ehren haußfr. ehelichen erzeügten Sohns hat ins Vogteÿ geldt angelegt 100 h.
Haben Ihme darumb Verkaufft 5 h. Vff Convers: Pauli fallendt. Inn 10 jahren nit vffkünd. Ing. fol. 96.

Thierry Planck se remarie en 1622 avec Cunégonde Frick. Fille de Pierre Frick, elle épouse en 1589 Florian Richshoffer puis en 1619 l’écuyer Jean Jacques de Steinkallenfels
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 352)
1622. Dom. 10. Trinit. Dietherich Blanck, Fr. Künigung Frickin weiland Johann Jacob Von Steinkalenfelß hinderlaßene Wittwe. Eingesegnet Montag 2. Sept: (i 181)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 300)
1619. Juncker Johann Jacob Von Steinkalenfelß, Fraw Künigundt Frickin Herrn Florian Reichshöffers nachgelaßene Wittwe. Lienbach beÿ Weißenburg Fleckensteinischer Oberkeit Eingesegnet worden (5 / 6 Aprilis, i 155)

Mariage, cathédrale (luth. p. 154)
1589. Dominica 11. post Epiphanias.19. Januarÿ. Florian Reichshofer vnd Kunigund Peter Fricken des Federmanns tochter (i 80)

Thierry Planck démissionne en 1619 de son poste de secrétaire de l’Accise. Il est nommé adjoint au maître des grains en 1626 puis inspecteur au péage du Rhin en 1634. Thierry Planck se démet en 1637 de sa fonction d’inspecteur au pont sur le Rhin à cause de son grand âge.

Thierry Planck vend la maison au cartier Jean Braun et à sa femme Brigitte Kauffer

1622 (ut spâ [xiiij. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 446 f° 17-v
(Inchoat. in Prot. fol. 15.) Erschienen h. Dietherich Planck burger Zu Straßburg verkaufft
hannß Braun dem khardtenmahler burger zu Straßburg vnd Brigidæ die Kheüfferin seine eheliche haußfr.
hauß, hoffstatt vnd höfflin sampt dem Brunnen mit Allen Ihren geb. d geleg. Inn d. St. St. Im Spittelgäßlin, einseit Jacob endlich dem schuomacher vnd And. seit Philippß Spring. Balbierer hind. vff die herberg Zur Alt. pfaltz stoßend, dauon gdn viij gl gld loß mit ij C. gl werung vff Mathiæ Apostoli Ruprecht Richard In Vogts weÿß, dauon für verseßene xx lb. iij. ß, Item seind die verhafftet vmb ij C. L lb Carle Betz vnd Gießbrecht Veriuß selig Khind. In Zehen mahl Abgelösten vnd vff vhhcht haußzinßen, Dauon für verfallene 27 lb 10 ß Carle Betz vnd für 52. lb d ermltes Verius Khind. Sunst ledig eig. Vnd ist disser Khff vber obgehörtte beschwerd. so der Kheüffer vff sich genom. Zugang. vnd besch. für vnd vmb j C. xxxxv lb iiij ß

Originaire de Wurtzbourg, le cartier Jean Braun épouse vers 1593 Eve Kempf, fille de tuilier (sans doute à la Cathédrale dont les registres de mariage manquent de 1591 à 1596). Il devient bourgeois par sa femme en août 1593 en s’inscrivant à la tribu de l’Echasse.
1593, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) f° 701
Hannß Braunn Vonn Würtzburg ein Cartenmalerr, empfangt daß burgerrecht von Eua, Weÿlandt Jacob Kempffenn deß Zieglers selig. dochter vnndt will Zu der Steltzen diennen. Actum den 6.ten Augusti A° 93

Jean Braun se remarie en 1620 avec Brigitte, veuve du marchand de chevaux Jean Louis Klein
Baptême, cathédrale (luth. p. 56) 1596. Dominica Invocavit. Hans Braun Kartenmaler, Eva. (Infans) Hans Jorg (i 57)
Baptême, cathédrale (luth. p. 83) 1597. Dom. 4. Epiph. Hans Braun Kartenmaler, Eva. (Infans) Margaretha (i 85)

Mariage, cathédrale (luth. p. 109)
1620. Hans Braun der Kartenmahler, vnd brigitta Hans Ludwig Kleinen des Roskam n. witwe, eingesegnet den 30. 8.bris (i 59)

Jean Braun et Brigitte Kauffer hypothèquent la maison au profit du vendeur Thierry Planck

1622 (ut spâ. [xxvj. octobris]), Chancellerie, vol. 446 f° 435-v
(Inchoat. in Prot. fol. 320.) Erschienen hannß Braun d. Khardtenmahler burg. Zu Straßburg vnd Brigida Khaufferin sein eheliche haußfraw
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. dietherich Planck. burgers Zu Straßburg – schuldig seÿent 400 pfundt pfenning Straßburger
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß hoffstatt höfflin vnd Brunnen, mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Im Spittellgäßlin einseit neben Jacob Endling schuomach. And.seit Philipß Springer Balbierer hind. vff die herberg Zur Alt. pfaltz stoßend, dauon gnd. viij gl gld. lößig mit ij. C. gld. Ruprecht Reichardt

Jean Braun et sa femme Brigitte hypothèquent la maison au profit du marchand Daniel Richshoffer

1626 (8. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 420
Erschienen hannß Braun der Kartenmahler vnd Brigida beede Eheleuth Burgere Zu St.
haben in gegensein H Daniel Reichshofers deß handelßmanns alhie – schuldig seÿen L lb
Vnderpfand, hauß vnd hofstat mit allen Zugehörd. alhie im Spitahlgäßel neben Philipps N. dem Barbierer, 2. seit neben Tobias del Kind schuemacher, hind. vf die Alt Pfaltz stoßend gelegen, vnd ist daß hauß Zuuor hafft vmb 600. fl. Capital Zils weiß Diterich Plancken Zuerlegen, Item vmb 200. fl. dem Stfft Zu Allheiligen mit 4. fl. Zuuerzinnssen

La maison revient à leur fille Marguerite qui épouse en 1617 Jean Adam Focht, sergent originaire de Landstuhl (en Palatinat), qui devient bourgeois quelques jours plus tard en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse

Mariage, cathédrale (luth. p. 57)
1617. Hans Adam Focht von Lansdstuel, Reisiger Knecht, vnd J Margreth Hans Braunen des Kartenmahlers tochter, Eingesegnet montag d. 28. Julÿ (i 33)

1617, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1015
Hanns Adam Fogt d. Reißige Knecht Von Landtstuhl gebürtig, Empfangt d. Burg recht Von Margaretha hanß Braunen deß Cartenmachers Tochter Vnd Wüll Zu Mörin dienen. Actum den 5. August. A 1617.

L’assesseur des Treize Ingold rapporte aux Quinze que Jean Adam Focht reçoit 30 deniers par semaine alors qu’il n’a pas de cheval à entretenir et qu’il n’en a jamais eu. Il demande qui a pris cette décision qui est une affaire d’économie. Le conseiller Zorn déclare que Focht serait prêt à voyager à cheval si on lui fournissait une monture. Il devra se contenter de 10 deniers jusqu’à nouvel ordre.
1631, Protocole des Quinze (2 R 57)
(f° 152) sambst. 27. Aug. – Hanß Adam Focht Aÿnspenniger
H. Ingold Einer vß den H. XIII. hat Inen erjnnert, weÿlen Hanß Adam Focht der Aÿnspenniger, kein Pferd mehr, vndt danoch die wochentliche 30 ß beim Rent Meister erhebt, aber mehr nit dann j lb d haben soll daß mans dem Rent Meister sagen vndt befehlen solle, Ihne Fochten deß wegen gellts halber Andern Aÿnspenniger die keine Pferdt gleich Zuhalten, welches Er H Ingolt gethan, darauff der Rent Meister Ihme Fochten die 10. ß innbehalten, Focht es H. Stättr. Geörg Jacob Wormbsern allß deme Er vffwarth clagt, H. Stätt Meister den Rent Meister darvmb Zured gestellt, begeren Zuwißen wer es zu befohlen, Er geantwortt. Einer vß Meiner gnd. Herren XV. Mittel, H. Stättr. gesagt gehöre nit für die H. XV. sondern H. XIII., soll Fochten den 1. fl wider volgen laßen, Wolls v.antwortten, Auch Ihme Rent Meister Zugemuth den H. ders befohlen, nambhafft Zumach. Rent Meister dafür gebetten Vnd Fochten den Gulden gebe, & Nun gehor er Ihme nit, dann Er kein Pferd Lange Zeit keins gehabt, auch keins haben soll, Hat Eines allß man Jüngsten gejagt bekommen, es In sein Stall gestellt vnnd behalten biß es gestorben, seÿen gleich wohl 52 fl die man Jahrs sparen könte, auch mit H. XIII. Ingoldt alß Stallherren darauß gered worden, der Zur Antwortt geben seÿ allein seine mit herren nit hie könn allso auch nichts allein vbernemmen & stehe nun beÿ M. H. waß man thun woll, daß geschäfft gehör ratione oeconomie, In dieße Stub, In der XIII. Stub seÿ vff M. Herren erjnnern, Einen Aÿnspenniger so kein Pferd, daß wochentliche j lb d vndt nit mehr assignirt, Jr. Zorn sagt, H. Stm. hab deßwegen auch mit Ihme gered, mit vermelden die 2 fl seÿen nur vff die vntawliche Zuv.stehen, Focht Konte wohl vndt wolte gern reiten, da man Ihme nur ein Pferd schaffe &
Erkandt, Rent Meisters anzeig, daß dieses MGh. den XV. vorkommen, darumb Er sich beim herren Stattschreiber bescheidt erholen waß Er sich hierin Zuv.halten, In deßen vndt so lang biß er von H. Stattschreiber wider bericht, mitt den 10. ß Jecholten* M.

Le sergent municipal Jean Adam Focht et sa femme Marguerite passent un accord avec l’inspecteur au péage du pont sur le Rhin Thierry Planck auquel la maison a été attribuée le 19 juin précédent si les débiteurs ne règlent pas les capitaux garantis sur leur maison à la Tour.

1634 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 528
Erschienen hanß Adam Focht der Einspennig. Alhie und Margrethe sein eheliche haußfr. Ab einem,
So dann Dieterich Planck Inspector Beÿm Zoll Zu der Rheinbrucken Am 2. theil, Zeigten an, demnach Er Planck wegen der 200 fl. wider ihme Fochten vor den deputirten Zu den Nachtrags geschefften erhalten,
ihr beeder Ehegemechd. behausung alhier im Spitahlgäßlin gelegen, Zum Thurn gent. nicht allein erganthet, Sondern die sach auch sofern gemacht, daß bereits vor einen Ers: Grossen Raht den 19. Junÿ nechsthin ihme Fochten in Zeit eines Monats ihne Plancken zu befridigen, oder demselben daß vnd.pfandt abzutreten schuldig sein soll, Alß heten sie sich in beisein H Johann Georg Marbachen und H Heinrich Hosen, alß von beeden theilen vß Eines Ers: Rhats mitel erpetner vnd.händlern, mit einander dahin v.glichen, daß Er Planck ihnen beeden Ehegemechdten die Zinß biß vf Jüngst v.schienen Joh. Bapt: gerechten sampt den vncosten sich zusammen 50. beloffen nachgelaßen,
hingegen sie die beede Eheleut an den 200. fl. vf nechstkünfftig Weÿhenachten 50. fl. sampt 5 fl. Zinß nachgehendts alle Jar vf solche Zeit 50. fl. biß zu voller bezalung der 200 fl Jedeßmalen mit dem zinß ohnfehlbar & zuerlegen schuldig sein sollen und wollen

Jean Adam Focht et Marguerite Braun hypothèquent leurs deux maisons, l’une au Finckwiller, l’autre rue de l’Hôpital, au profit de Daniel Steinbock, assesseur au Petit Sénat

1636 (14. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 982
Erschienen Hannß Adam Focht Einspenninger alhie und Margreth Braunin sein eheliche haußfraw
haben in gegensein H Daniel Steinbocken kleinen Rhats v.wanth. alhie – schuldig seÿen 100. Pfundt
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd Hoffstat & alhie im Finckhweiler, neben Martin Hertenawer & Georg Kammen beeden Metzgern, hinden vf Jacob Sÿbenhorns deß Müllers s: garten stoßendt, so zuuor v.hafftet vmb 100. fl. den Edlen Bocken von Gerstheim, It. vmb 100. fl. Jr. Philipp Heinrich von Müllenheim Item umb 50. fl. D. Marx Seüblins s. Erben, So dann vmb 50. fl. Samuel Hubertussen see. Erben, sonst eÿgen,
So dann Hauß und Hoffstatt alhie im Spitel gäßlin neben N. N. dem Barchet kremer & weÿ: Jacob Endlings deß Schuhmachers Erben, hinden vff N N stoßendt, so zuuor v.hafft vmb 200. fl. dem Stifft Allen Heilig, Item vmb 100. fl. Daniel Reichhofers s. wittib, So dann vmb 170. fl. Catharinæ ihr der Schuldt bekennerin Schwester

Inventaire après décès d’un locataire, le tonnelier Maurice Rantz et de sa femme Anne Dürr qui délaissent deux enfants. L’actif de la succession s’élève à 26 livres, le passif à 44.

1638 (30.5.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 7) n° 16
Inventarium vndt beschreibung aller haab vnd Nahrung, So weÿlandt der Ehrenhaffte Moritz Rantz, Kübler vndt burger alhie, vndt auch weÿl. die ehren vndt tugendsahme fraw Anna Dürrin, beede ehegemächdt seel. nach ihrem aus dießer welt tödtlichen tödlichen Hinscheiden hind. ihnen v.laßen, Welche vf freundtliches ansuchen, erfordern und begehren des Auch ehrenhafften vnd Achtbahren H Jacob Schöpffen, Küblers vnd burgers alhier, als geschwornen vogts Jgf. Annæ, So dann Martin Rantz, auch Küblers vnd Jungen burgs. alhie, beede der abgestorbenen ehegemächdt seelig sohn vnd dochter, vnd ab intestato hind.laßene nechste erben – So beschehen vf Donnerstag den 30.ten Maÿ Anno 1638.
Inn einer alhie in d. Statt Straßburg im Spittelgäßlein gelegener behaußung so hannß Adam Fochten, dem Soldtner burgern alhie eigenthümlich Zuständig die ietz v.storbene ehegemächdt seel. aber lehnungs weiß bewohnt, ist befund. worden wie Volgt
Auff d. bühnen, Inn d. Stuben Cammer, Im haußöhren, Inn d. Kuchen, Inn d. Wohnstub
Werckzeug Holtz Reÿff bandt gemachte und ungemachte Arbeit Zum Kübler handwerck gehörig
Sa. haußraths 14 lb, Sa. Werckzeug 11 lb, Summa summarum 26 lb – Schulden (Hanß Adam Fochten dem Soldner soll mann hauß Zinß 18 lb) 44, Übertreffen also die Schulden auß dem Erbe Zu bezalen die gantze Verlaßenschafft vmb 18 lb, Conclusio finalis Inventarÿ

Marguerite Braun assistée de son mari Jean Adam Focht cède à sa sœur Catherine, femme de l’exempt Frédéric Weisgerber en paiement de la succession maternelle une maison, sise elle aussi rue de l’Hôpital

1640 (28. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 611-v
(Außweißung Mütterlich Guts) Erschienen Margaretha Braunin mit beÿstand hannß Adam Fochten deß Einspennigers ihres Ehevogts
bekanndte in gegensein Catharinæ Braunin mit beÿstand ihres haußwürthß Friderich weißgerbers deß gefreÿt alhie, demnach Sie Catharina bißhero mit vorgedachter ihrer Schwester Margareth wegen ihres noch erfordert. mütterlich. Guts in Strittigkeit geschwebt, alß hette Sie Margareth dieselbig. hienzuleg., Ihro Catharinæ Zur völlig. Außweißung cedirt, abgetrennen und überlaßen
eine behaußung im Spittalgäßlin alhie geleg. einseit Philipß Meichßner ands. Peter Schäffer, hind. vff die Kurbengaß stoßend davon gehdnt iahrs vff Joh. Bapt: 10. fl. Straßb. wehr. in hauptgut 200. fl. besagter wehr. dem Mehreren hospital, sonst ledig eig. wie auch den Kartenmahler Werckzeug, welch. ietzmahlen Jacob Grätz weschers wittib zwar Käufflich aber noch ohnbezahlt beÿ hand. hatt

Jean Adam Focht rédige son testament dans sa maison au Finckwiller. Il fait un legs à son fils cadet Philippe pour l’égaliser avec son fils aîné Jean Michel Focht, étudiant de philosophie.
1645 (22. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 43
Erschienen Hannß Adam Focht einspänniger Vnnd Burger Zu Straßburg Zwar Von dem gnaden Gottes guter Sinnen, Vernunfft Vnnd Verstandts, alß solches auß seinen renden Vndt gebärden genugsamb war ab zunehmen, Jedoch im Bett ligendt, der zeigte an, demnach Er Vor Vngefehr Vier Jahren, in ein Vnuersehen Vnglück durch ein Pferd, gerathen, alß Er dahero ohnvermöglichleit halben nit fortkommen können, Sondern deß Beths wie noch, leider, hüeten müeßen, Vnd besorglich seine Leibscräfften nicht mehr erlangen werde, Wann er dann nit Weiß Zu Welcher Zeit der lieben Gott mit einem Sterbstündlein ihne von diß Weltt Vnd Jammerthal Zu sich abfordern möchte, Alß were er entschloßen, auß dißen Vnd anderen ihne darzu bewegend. Vrsachen, seinen letzten willen codicills Weiß Vffzurichten (…)
Zum And.n, Weilen Er Codicillirer an seinen Eltisten Sohn Johann Michael Fochten Phil. Studiosum, so nun im 23. Jahr seines Alters ein Zimbliches Verwendet, hergegen sein Jüngstes Söhnlein hannß Philips Focht so ererst im Zehend. Jahr weit Zurück gesetzt würde, alß will Er erst gemeldtem hannß Philipßen dem jüngsten Söhnlein hiemit prælegiren Vnd Zum Vorauß v.schaffen 50. lb, solche nach seiner Mutter Margarethæ Braunin ableiben (…)
Geschehen in deß Codicillirers Behaußung im Finckweiler, neben gedachtem Martin hertenawer pp Georg Kammen Metzgs. seel. Erben geleg. in der Wohnstuben vffm Ersten obern Bodern vff die Gaß sehendt, Zwisch. 4. und 5 vhren Nachmittags den 22. Januarÿ a° 1645.

Marguerite Braun se remarie avec le barbier Jean Georges Widemann originaire d’Ettingen : contrat de mariage, célébration
1646 (4. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 334
(Eheberedung) Erschienen hannß Georg Widemann von Öting, der barbierer und Bader, alß hochzeiter, an einem,
So dann Margaretha Braunin, weÿl. hannß Adam Fochten deß Einspännigers und Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin, mit beÿstand H Johann Valentin Wangers deß Notarÿ ihres und hannß Jacob Müllers deß Grempen ihrer Kind Vogts am andern theil

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 320)
1646. Domin: VII. Trinit. 12. Julÿ. Hannß Georg Widemann, Barbierer Und Bader, Anna Margaretha, hannß Adam Fochten Einspännigers vnd burgers alhie Nachgel. wittib. Eingesegnet Montag 20. Julÿ Schiltigheimb (i 326)

D’après son inventaire ci-dessous, le receveur Robert Reichard (un des créanciers en 1622) acquiert la maison le 28 janvier 1655 par un acte olographe.
Receveur de la fondation de la Toussaint, Robert Reichard épouse vers 1608 Anne Herbst, peut-être à la Robertsau (voir la mention au baptême du premier enfant Robert).

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 354, n° 44)
1609. Zinst. d. 14. Martÿ P. Rubertus Richardus substitut. M. Anna Herbstin, Ist mit den Kirchgang d. Ruprechtsaw* gehalten, I. Rupertus (i183)

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 17, n° 130)
1612. Donnerst. d. 20. Augusti. P. Rupertus Richardus. M. Anna. I. Johannes Friderich (i 10)

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 45, n° 155)
1613. Donnerst. d. 11. Novemb. P. H. Ruprecht Reichart schafner Zue allen Heilig. M. Anna. I. Johannes (i 25)

Robert Reichard meurt en novembre 1662 en délaissant trois petits-enfants, issus de feu son fils Jean Philippe et de sa femme Barbe Wohlfarth. Les titres de la maison dite à la Tour rue de l’Hôpital comprennent un mémoire des frais d’entretien. L’actif de la succession s’élève à 19 329 livres, le passif à 4 800 livres.

1663 (10.1.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 24) n° 1 (1400)
Inventarium vnd Beschreibung aller und Jeeder Haab Nahrung und Güetter, so weÿland der Ehren vest und hoch Achtbahr Herr Ruprecht Reichardt, Geweßener Schaffner deß Stiffts Zu Allen heÿligen v. burger Zu Straßburg, welcher d. 27. 9.bris deß abgewichenen 1662. Jahrs tödlich. verblichen hinterlaßen, So auff erfordern vnd begehren deß Ehrenvesten vnd vorgeachten H Paul Reichardts alß geschwornen v. geordneten Vogts Jgfr. Annæ Barbaræ, Mariæ Magdalenæ und Johann Philipp, Auch weÿl. deß Ehrenvesten H. Johann Philipps Reichardts, Geweßenen Adel. Schaffners v. burgers In Straßb. deß verstorbenen herrn seel. Sohns, mit d. Viel Ehren v. tugendreichen Fr. Barbaræ Reichardt, Gebohrner Wohlfarthin ehelich erzeugter Kinder, auch nachgelaßener Enckhel v. also ab intestato hinderlaßene Erben, durch obehrengedacht H. Paul Reichardten der Enckel geschwornenn Vogten, wie auch ob Ehrengedachte Fr. Barbara Reichardin gebohrne Wohlfarthin der Enckel Mutter (…) Acum in fernerer Gegenwärtigkeit der Ehren b. fürsichtig H. Johann Gumprechts, E. E. Kleinen Raths beÿsitzers mehr Ehrengedachten Fr. Barbaræ Reichardtin Geschwornen H. Vogts, wie auch deß Ehrenvest b. vorgerichten H Petri von Carben Schirms Verwanthen von ob Ehrengedachten H Paul Reichardten d. Enckel Geschwornen H Vogten Erbettenen H Beistandtes, Montags d. 10. Januarÿ 1663.

Protestatio. Zuuor vndt ehe mann Zu dießer verlaßenschafft Inventation geschritten hatt herr Paulus Reichart der herren seeligen hinterlaßenen Enckel geschworner Vogt mit seinem erpetteten herrn beÿstandt proponirt, die wägten* nicht Allein, weegen des Abgeleibten Herren seeligen hinderlaßenen Substantz Zimblich passiv Schulden, welche der Herr seeliger Zubezalen vbernohmen (…)
Vff d. Obersten Büenen, Vff der Andern Bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Stub Cammer, In der Oberst Kuch., Vor dießem Gemach, In der Cammer E, In der wohnstub, Im Sommerhauß, Im haußöhren, Inn der Kuch., Im Höfflein, Im Stall, In der Schreibstub, Inn der Stub Cammer, In des Webers hauß, Im Keller
(f° 110) Eÿgenthumb ahne Häußern. (Hinder all heÿligen) It. i. behaußung vnd hoffstatt
hinder dem Stifft Allerheiligen oder dem grüenen bruch
(Leimengaß) It. j. beh. v. hoffstatt ane leimengaßen, i. seit neben weÿl. Johann Linßenmeÿers hinderlaßenen W. et Erben (…)
(Steinstraß hinde der Mauren) It. j. beh. hoffstatt, Scheür Vndt Stall in der vorstatt Steinstraß hinder der Mauren (…)
(Spittalgaß). It. j. beh. gelegen Inn der Spitalgaß gelegen, Zum Thurn genandt, j seith (-) anderseith (-) hinden auff (-). Davon gehend dem Stifft A. P. in specie der Præbend N° 11 4 ß d stohnd in hg. abzulößen mit 200 fl. St. werung sonsten freÿ ledig vndt eÿgen vber solche beschwerdten æstimirt p. 111. Wie solche beh. der H. seel. eÿgenthümblichen an sich gebracht ist vorhanden i. eÿgenhändiger vffsatz sub dato 28. Januarÿ. 1655.. Darbeÿ ferner i. specificirte designation aller an solche beh. bitz ad Annum 1657. außgelegter baw: vndt vncosten, Mehr vnderschiedliche Statt gerichts bescheid auch allerhand anderer schrifftlicher bericht, so dann i. lat. perg. brieff sampt i. Transfix vber 350. fl. Straßb. wehrung Capital besagendt waran 150. fl. abgelößt die Restirende 200. fl. aber weÿl. H. Nicolao Spengler deß Stiffts Aller H. Schaffner wie der transfix zu erkennen gibt, in A° 1607. vor d. Stifft erkaufft, alles mit N° 470 notirt.
(Grauenmannß gass) It. Hauß, hoffstatt, Stalung in der vorstatt Steinstraß in der grawen Manns Gaßen (…)
(Offenburg) It. 2. häußer sampt deroselben hoffstetten, Scheüren Ställen vndt Gärten (…) im dorff Offenburg vnden beÿm Baarfüßer Koster gelegen (…)
It. j. beh. v. hoffstatt sampt deroselben Zugehördten v. gerechtigkeiten mitten im dorff Bofftzheim gelegen (…)
Abzug Inn dießes Inventarium. Sa. haußraths 454, Sa. der früchten 322, Sa. der wein undt Lähren vaß 35, Sa.des Vÿhes 350, Sa. Schiff und geschirr zum Ackerbaw gehörig 36, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 151, Sa. Guldenen Ring 15, Sa. der Baarschafft 1068, Sa. der bluemen vff den Guettern 21, Sa. der Pfenningzinß hauptgütter 9439, Sa. Güetterzinß hauptgüetter 80, Sa. wein zinß hauptgüetter 4, Sa. Eigenthums ane liegenden gütteren 710, Sa. Gülth von liegenden güttern 1812, Sa. Eigenthums ane Heüßer, 1025, Sa. Schulden 3801, Summa summarum 19.329 lb – Schulden 4800 lb, Nach deren Abzug 14.528 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 14.529 lb

La maison revient aux enfants de Jean Philippe Reichard qui épouse en 1646 Barbe Wolfarth, fille du receveur Lazare Wolfarth.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 31)
1646. Eadem [Dominica XXIII Trinitatis 1 9.bris] Hr Johann Philipp Reichard Hr. Ruprecht Reichard deß Schaffners in dem stifft Allenheil. ehelicher sohn Vndt Jfr. Barbara H. Lazari Wohlfarths deß Schaffners Zur rothen Kirchen nachg. Tochter. Copulirt d. 3.9.br. JSPeter (i 40)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 321-v) 1646. domin: XXIII. Trin: 1. Novemb. Johann Philipp Reichardt, H. Ruprecht Reichardts Schaffners Zu Allen Heÿlig. Ehelicher Sohn, Jungfr. Barbara, Lazari Wohlfarten, Schaffner Zur Rohten Kirch nachgel. tochter. Eingesegnet dinstag 10. Nouembr: Jung. St : Peter (i 328)

La veuve du patricien Jean Philippe Reichard demande que les Conseillers et les Vingt-et-Un s’entremettent pour la dette de 350 florins à Emmendingen
1663, Conseillers et XXI (1 R 146)
(f° 37) Montags d. 9. Mart. – Joh: Philipp Reichards wittib p. intercessionalibus. 37.
Joh: Philipp Reinhards geweßten Constabels wittib supplicirt per Reusnern pro intercessionalibus an Georg Friderich Besold Amptman zu Emmendingen wegen 350. fl. schulden, die sie daselbst außstehen habe. Erk. willfahrt.
H. Riel, H. Schneider

Les héritiers de Jean Philippe Reichard demandent de décompter des capitaux placés à la Tour aux deniers dans le compte de tutelle
1669, Protocole des Quinze (2 R 86)
Joh: Philipp Reichards Seel. Erben. 32.
(p. 32) Sambstags den 27.t Martÿ – Joh: Philipp Reichards Seel. Erben wegen H. M. Joh: Jacob Ansorg per Reüßner weilen die Vogteÿ Rechnung abzuhandtlen 34. lb 16 ß 8 d erfordert, alß pitten sie vmb abschrifft ahn den Pfen: thurns zinsen. Erkannt Willfahrt.

La maison revient à la fille de Jean Philippe Reichard, Marie Madeleine, qui épouse en 1673 François Frédéric Camehl, greffier au Petit Sénat.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 236-v, n° 7)
1673 – LXX.gesima, 26. Januarÿ, Herr Georg Friderich Camehl, Weÿl. Hn Geörg Camehl J.U.D. Undt E. Ehrs. Kleinen Raths Actuarÿ nachgel. ehl. Sohn, V. Jfr. Maria Magdalena, Weÿl. Hn Johann Philipp Reuchardt gel. Adelichen Schaffners V. burger. allh. nachegl. ehl. Tochter. Eingesegnet Donnerstag 6. Februarÿ, J. S. P.

François Frédéric Camehl règle à la fondation de la Toussaint 200 florins de capital assis sur la maison A la Tour d’après un titre de 1543

1674 (22. Xbr:), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 730
Herr Johann Baldner Schaffner deß Stiffts Allheÿligen
in gegensein herrn Georg Friderich Kamehlen alß Ehevogts fr. Mariæ Magdalenæ Kamehlin gebohrner Reichardtin
daß dieselbe, besagtem Stifft 200. Gulden straßburger wehrung und daran 100. fl. mit bahrem Gelt erlegt, und 100. fl. mit liquidirt. bawkosten compensirt, und damit die Jenige iährlichen termino Mathiæ Apostoli Zu zinnß Verfallene 8. fl. gedachter wehrung, so anietzo Fraw Kamehlin, Vermög eines Pergamentinen sub dato 2. Calend. Febr: a° 1543 mit deß Bischoffl. Hoffs anhangendem Insigel, durch Herrn Sebastian Schmidt alß deßelben Hoffs geweßenen Contractuum Notarium nunlängst seel. außgeferigten Zinnßbrieffs Von und ab ihrer alhier in Spittal Gäßlein gelegener und Von alters Zum Thurn genannter behaußung, schuldig geweßenen abgelöst
[in fine :] NB. Zum bericht anfänglichen hatt oballegirter Zinnßbrieff über 350. fl. straß. wehrung besagtt, darauff seind aber 50. fl. den 140. 9.br 1587 quittung. à tergo besagt. brieffs gesetzt

François Frédéric Camehl loue la maison au tonnelier Jean Thorwarth et à sa femme Ursule

1676 (4. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 986
Herr Georg Friderich Kamehl
in gegensein hannß Thorwarths deß Kieffers undt Ursulæ beÿdter Eheleuth
entlehnt, eine behaußung mit allen deren gebawen alhier im Spittalgäßlein Zwischen Michael Glitzen dem Seckhler undt Caspar Baurenfinckhen dem Grempen gelegen, undt Zum thurn genannt, uff 9 Jahr lang von nechtkünfftig weÿhnachten angerechnet, umb einen Jährlichen zinnß benantlichen 40 fl.

François Frédéric Camehl agissant au nom de sa femme Marie Madeleine Reichard vend la maison 462 livres au tonnelier célibataire Jean Haas, assisté de son tuteur Jean Jacques Schaumann et de son futur beau père Adam Schmidt, pasteur à Schiltigheim. En marge, quittance remise à Samuel Hetzel, propriétaire de la maison en 1737.

1678 (7.6.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 446-v
Herr Georg Friderich Kamehl alß Ehevogt frawen Mariæ Magdalenæ Kamehlin gebohrner Reichardtin
in gegensein Johann Haaßen des ledigen Kieffers, mit beÿstand H. Johann Jacob Schawmanns E.E. Stattgerichts Procuratoris seines noch ohnentledigten, Vogts und H. M. Adam Schmidten Pfarrers zu Schiltigheim seines zukünftigen Schwähervatters
hauß, höfflein hoffstatt mit allen deren gebawen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und gerechtigkeiten alhier im Spittalgäßlein einseit ist ein Eckh Zum theÿl und theÿls neben Hannß Michael Glitzen dem Seckhler, anderseit neben Hannß Caspar Baurenfinckhen dem Grempen hinden Uff H. Niclaus Claußen E.E. großen Rhats beÿsitzer, stoßend gelegen – umb 925. fl.
[in margine :] (…) in gegensein Samuel Hetzel, Zinnen Knöpffmachers und proprietarÿ hier Verpfändeten hauses (quittung) Actum den 17. Junÿ 1737.

Marie Madeleine Schmidt épouse en 1669 Jean Jacques Steinbach, aubergiste à l’Aigle à Schiltigheim
Mariage, Schiltigheim (luth. p. 39)
1669 Dienst. 25. Maÿ. Andreas Steinbach H. Hannß Jacob Steinbachs des Adler würths ehl. Sohn, v. J. Maria Magdalena mein M. Adam Schmidts h.t. Pfarrers alhie ehl. Tochter, sind nach Zwiefacher proclamation von H. M. Schwitzern v H. M. Tromern verrichtet, durch H. Johann Friderich Mürscheln Pfarrer zu Bisch. ehl. copulirt v. eingesegnet word. (i 30)

Veuve, elle se remarie en 1675 avec Henri Wilcke, originaire de Hildesheim en principauté de Brunswick : contrat de mariage, célébration à Schiltigheim
1675 (19. 8.br), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 16)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften Herrn Heinrich Wilckhen dem Jetzmahligen Würth vndt Gastgeb Zum Löben Zu Schiltigheim von Hildißheim auß dem Braunschweigischer Landt gebürtig des auch Ehrenhafften H. Christian Wilcken Ackermanns daselbsten eheleiblich. Sohn, alß Bräuttigamb ahn Einem,
So dann der Ehren Vndt Tugendsammen Fr. Maria Magdalena Schmidin Weÿl. Herrn Andreæ Steinbachs geweßenen Gastgebers Würths Zum Guld. Löwen In Schiltigheim seel. nachgelaßener Wittiben alß hochzeiterin And. theils
So beschehen Vndt verhandelt In Straßburg dinstags den 19. Octobris A° 1675. [unterzeichnet] Heinrich wil hen Als hot Zeter
Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 18, Vol. 2, Notariat Protocolla)

Mariage, Schiltigheim (luth. p. 61)
1675. d. 1. Nov. Heinrich Wilcken Christian Wilcken Burgs. inn d. Statt Hildesheim in Fürstl. Braunschweig. land ehl. Sohn v. Maria Magdalena Andreæ Steinbachs seel. geweßenen Löwenwürths v. Burg. allhie nachgelaßene ehl. witibe seind nach Zweifacher außruffung ehl. copulirt v. eingesegnet worden (i 30)

Henri Wilcke, aubergiste au Lion près du péage du Rhin, et sa femme Marie Madeleine, veuve d’André Steinbach, aubergiste à l’Aigle à Schiltigheim, deviennent bourgeois en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois. L’épouse apporte deux enfants issus de son premier mariage.
1675, 3° Livre de bourgeoisie p. 996
Heinrich Wilckh der Würth Zum Löwen am Rhein waßer Zoll, und Maria Magdalena weÿl. Andres Steinbachs des Adler würthß zu Schiltigheim nachgelaßene wittib erkauffen daß burger Recht Ex Dispensatione Senatus p. 18. golt fl. welche auff dem Pfenningthurn erlegt worden seindt, bringen mit sich Zwen Kind. aus erster Ehe vnd werden Zu den Freÿburgern dienen, die Kinder heisen hanns Adam und Maria Magdalena, Jur. d. 22. Xbr. 1675.

Henri Wilcké qui est devenu aubergiste à l’Aigle à Schiltigheim et sa femme font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 52 livres, ceux de la femme à 247 livres.
1675 (11. Xbr), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 10) n° 80
Inventarium undt Beschreibung aller undt Jeder Haab, Nahrung, undt güethere, Ligender Vndt Vahrender, So der Ehrengeachte Herr Heinrich Wilckhen Jetziger gastgeber Zum gulden Lewen in schiltigheim, Straßburgischer Jurisdiction, Vndt die Viel Ehren und tugendsamme Fraw Maria Magdalena Schmidin beede Ehegemächte Vndt burgere alhie Zue Straßburg, einander alß ein reservirt, Unverändert vndt Vorbehalten guth zusammen in den Ehestand gebracht (…) Actum vndt Angefang. Sambstags den 11. Xbr: A° 1675.
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Deß Manns Zuegebracht guth, Sa. Haußraths 23, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Guldenn Rings 1, Sa. der baarschafft 25, Summa summarum 52 lib.
der Fr. Zuegebrachte Nahrung, Sa. haußraths 149, Sa. Specks 17 ß, Sa. der Frucht 6, Sa. Weins 30, Sa. Silber geschirr und geschmeids 15, Sa. guldener Ring 7, Sa. Baarschafft 38, Summa summarum 247 lib.

Fils du tonnelier Daniel Haas, Jean Haas épouse en 1678 Marie Madeleine Schmidt, divorcée de Henri Wilck et veuve d’André Steinbach : contrat de mariage, célébration
1678 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 480-v
(Eheberedung) Johannes Haas der Küeffer burger Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand herrn Johann Jacob Schaumanns E.E. Stattgerichts Procuratoris seines noch ohnentledigtenen Vogts an einem,
So dann Maria Magdalena gebohrne Schmidtin, Henrich Wilckh geweßenes und gäntzlich gescheidenes eheweib, alß hochzeiterin, mit assistentz Herrn M. Adam Schmidts Pfarrers zu Schiltigheim ihres eheleiblichen Vatters und Conrad Frantzen deß Schuhmachers ihres Schwagers am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. f° 58)
1678. Zum 2. mal Johann Haas der Küffer Weiland [Daniel] Haßen geweßenen Küffers und Burgers (-) ehel. Sohn, Fr. Magdalena Weiland Andreß Steinbachs des (-) Zu Schiltigheim hinderlaßene Wittib. Dienstag dn 18.t Julÿ Münster (i 59)

Jean Haas et Marie Madeleine Schmidt hypothèquent la maison au profit de Georges Frédéric Camehl, triumvir de l’Accise. En marge, quittance remise à Samuel Hetzel, propriétaire de la maison en 1737.

1693 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 103-v
Johannes Haaß der Kieffer und Maria Magdalena gebohrne Schmidin, und Zwar dieselbe mit beÿstand herrn Friderich Reichard Mockels und Hn Abraham Fausten, beeder E.E. großen Raths beÿsitzer und hierzu anstatt nächßter Verwanther deputirt
in gegensein H Georg Friderich Camehlen, dreÿers deß Umbgelds – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, hauß höfflein hoffstatt mit allen deren Gebäuen begriffen weithen zugehördten Rechten und Gerechtigkeit allhier im Spitahl gäßlein, einseit ist ein Eck Zum theil, und theilß neben hanß Michael Glitzen dem Säckler, anderseit neben hans Caspar Baurenfincken dem Krempen hind. auff weil. H. Niclaus Claußen E.E. Großen raths beÿsitzers sel. nachgelaßene Erben, stoßend geleg.
[in margine :] (…) in gegensein Samuel Hetzel, Zinn Knöpffmachers als proprietarÿ obverpfändeter behaußung (quittung) den 17. junÿ 1737

Jean Haas est mis à l’amende pour avoir engagé un maître de Spire sans régler le droit de l’employer
1696, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 36-v) Dienstags den 22. Maÿ Anno 1696 – Johannes Haaß wegen erstgedachter ursach [beditten, warumb Er Fünff tag einen Gantner gehalten und nicht den Knecht Schilling abgericht habe] Ille, habe den Vertriebenen Meister von Speÿer gehabt, habe nicht gemeint, daß man vor Ihme als einem Meister, den Knecht Schilling abzurichten habe.
Erkannt, solls alle tage mit 5 ß der Articul beßern,. Ille bittet vmb Gnad und erlegte 10 ß d Auff den Tisch, Nochmalen erkannt, solle noch 10 ß d erlegen, Wurde damit erlaßen.

Jean Haas meurt en mars 1703 en délaissant quatre enfants. Il n’y a pas d’inventaire des apports. L’inventaire est dressé dans la maison rue de l’Hôpital que les experts estiment 600 livres. La masse propre à la veuve est de 105 livres, celle des héritiers de 34 livres. L’actif de la communauté s’élève à 215 livres et le passif à 189 livres.

1703 (14. 7.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 6) n° 131
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, liegender: und fahrender, veränderter und Unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿland der Ehrsame und bescheidene Mstr. Johannes Haaß geweßener Kieffer und burger allhier zu Straßburg, nach seinem d. 26. Martÿ dießes lauffenden 1703.ten Jahrs beschehenen seeligen Hienscheiden Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsammen Fr. Annæ Mariæ gebohrner Haaßin, deß Ehrsammen Johann Georg Baldners Meelmanns und burgers allhier Ehefrawen und deß Verstorbenen seeligen ältesten Tochter, so dann deß Ehrsammen und bescheidenen Meisters Johann Reinöhls, Kieffers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrawen Maria Magdalenen, Johannes, ledigen Kieffers und Anna Elisabetha der Haaßen, deß Verstorbenen hinderlaßener dreÿ Jüngerer Kinder, also alle Vieren deßelben nachgebliebene ab intestato rechtsmäßige Erben inventirt und ersucht, (…) durch die Ehren und tugendsamme frau Mariam Magdalenam gebohrne Schmidtin die dißorts Wittib beÿständlich deß Ehrenhafften und Vorgeachte hrn Johann Flachen Kieffers und burgers allhier Ihres geschwornen Curatoris geeigt und gezeigt (…)
Actum in der Königlichen statt Straßburg Freÿtags d. 14. Septembris Anno 1703.

In einer in der Statt Straßburg ane dem Spittelgäßel gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörig vnd hernach beschriebenen behaußung befunden Word. Wie Volgt.
Eigenthumb ahne einer Behaußung. Hauß, Höfflein und Hoffstatt und Bronnen mit allen andern deßen Weithen, rechten, Zugehörthen und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Sttt Straßburg ane dem Spittal gäßlein einseith neben Christian Haaßen dem Gürtler, anderseit neben H. Peter Plaise (Bläßig) dem Leistenschneider hinden auff Herrn Joh: Daniel Burger dem handelßmann stoßendt davon gehen jährlichen auff (-) 16 lb 10 ß d Zinnß dem Stifft der Cardaußen allhier so in Hauptguth ablößig mit 412. lb 10 ß d. Sonsten Gegen Jedermänniglich freÿ ledig und eÿgen Vnd ist solche behaußung über abzug solcher beschwerdt durch der Statt Straßb geschwohrne Hh. Werckmeistere Vermög Ihrer zu dem Concept gelüffrten schrifftlichen augenschein de dato d. 13. Sept. Anno 1703. æstimirt word. prt 187. lb 10 ß. Darüber ist Vorhand. ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. Cantzleÿ Contract Insigell Verwahrt datirt d. 7. Junÿ Anno 1678. mit N. 1 notirt
Ergäntzung der Wittib abgegangen Unveränderten Vermögens. Pro nota. Weilen der Verstorbene seel. Vnd die hinterbliebene Wittib nicht in die Ehe Inventiren Laßen, alß ist Zwischen gedachter Wittib und Ihrem Vogt Wie auch Zwischen der Kinder Curatori verglichen, daß mann sich in ersuchung beederseiths Unveränderten Guths Ergäntzungen deß Verstorbenen Elterlichen theil Registers de a° 1670. deßgleichen auf seithen der Wittib Ihres Inventarÿ welches Sie in a° 1676 durch weÿl. H. David Ösingers Jun: Notm. seel. über Ihre damahls gehabte Nahrung auffrichten laßen Und Ihres Mütterlichen Theil Registers in a° 1683. durch weÿl. H Friderich Meÿle Notm. publ. seel. auffgerichtet bedinnen und dißfalls crafft d. wittib abgelegten handtrew gegebene bericht Volgen solle
Ergäntzung der Kindern und Erben abgegangen Unverändert Vätterlichen Guths. Vermög Theilregisters was der Verstorbene seelig beÿ Weÿl. Herrn Daniel Haaßen gewesenen Kieffers und auch weÿl. Fr. Anna Salome Haaßin beeder Eheleuthen burgern allhier seiner lieben Eltern seeligen Verlaßenschafft zugefallen
Abzug in dießen Inventarium gehörig. Der Wittib Unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 34, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 3, Sa. Guldener Ring 4, Sa. der Ergäntzung (190, Abzug 126, Rest) 63, Summa summarum 105 lb
Der Kinder und Erben Unveränderte Vätterliche Verlaßenschafft, Sa. haußraths 8, Sa. Werckzeugs Zum Kieffer hannß gehörig 4, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. der Ergäntzung 20, Summa summarum 34 lb
Das Gemein Verändert und Theilbar guth Sa. haußraths 17, Sa. Werckzeugs Zum Kieffer handwerck gehörig 7, Sa. Guldener Ring 3, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 187, Summa summarum 215 lb – Schulden 189 lb, Nach solchem abzug 25 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 166 lb
Abschatzung den 13. tag 7.bris aô 1703. Weÿland des Ehrhafften undt bescheidenen herrn Johannes Hasen gewesenen Kieffers See. hinder laßene Fr. Witib undt Erben, ist eine behausung alhie in der Statt Straßburg im Spithal gäßlein gelegen einseits Neben H. Christian hasen Gürtler, anderseits Neben H. Johann Peter Bläsi Leiste schneider hinden auff H. Johann Daniel burger Kauffmann Stoßend, Welche behausung undt bronne sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden undt dem Jetzigen Preiß nach angeschlagen wirdt für vndt Umb Ein Tausendt undt Zweÿ Hundert gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs

Marie Madeleine Schmidt, Anne Marie Haas et son mari Jean Georges Baldner, Marie Madeleine Haas et son mari Chrétien Leither, Anne Elisabeth Haas et son mari Jean Hummel et le tuteur de Jean Haas vendent la maison 1 000 livres au cordonnier Jean Jost

1711 (29.10.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 619-v
(1000) Maria Magd: Haßin wittib geb. Schmidtin beÿständlich H. Joh: flach weinhändler ihres Curatoris, Item Anna Maria geb. Haßin beÿständlich Joh: Georg Baldners ihres mariti, Item Maria magd. geb. Haßin beÿständlich H. M. Christian Leithers ihres mariti, Item Johann Reinöhl Kiefer alß vogt Joh: Haß, Item Anna Elisabetha geb. Haßin beÿständlich Joh: Hummels tabacb: ihres mariti
in gegensein Joh: Jost schuemachers
hauß höfflein hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten im Spithalgäßlein, einseit ist ein eck theils neben (-) anderseit neben hanß Caspar Baurenfinck hinten auffH. Burgers – um 437 pfund capital verhafftet, geschehen um 562 pfund

Fils de Martin Jost de Dorlisheim, Jean Jost épouse en 1682 Anne Marie Klingenbach, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
Eheberedungs Copeÿ (…) zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Johannes Josten, Schuhmacher Handwercks gebürtig Zu Dorlißheim, des Ehrenhafften Martin Josten burgers daselbsten ehelichem Sohn alß Hochzeitern ane einem, So dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Annæ Mariæ Klingenbachin, weÿland des Ehrengeachten Meister Hanß Michael Klingenbachs geweßenen Kindts Schuhmachers und burgers alhier seel: nachgelaßenen eheleiblichen Tochtern, alß Hochzeiterin Andern theils (…) welches alles bescheh. und abgehandelt in d. Königlichen freÿ. Statt Straßburg Sonntags den 22. tag des Monats Martÿ Stylo novo Anno 1682, Philipp Heinrich Theus Notarius

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 99-v, n° 7)
1682. Zum 2. mahl Johann Jost der Schumacher, Martin Jost d Rebmann zu dorleßheim hießiger herrschafft ehel: S. Jfr. Anna Maria Weiland hanß Michel Klingenbachs auch Schumachers u. burgers alhie nachgelaßene ehel: T. Donnerst den 9.ten April, Zun Predigern (i 101)

Jean Jost devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Cordonniers
1682, 4° Livre de bourgeoisie p. 486
Johann Jost der Schuhmacher Von dorlisheim empfangt das burger Recht Von seiner haußfr. Anna Maria Klingenbachin p. 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist ledigen stadts gewesen, vnd würd Zu den Schuhmachern dienen, Jur. 24.t Aprilis 1682

Le conseil des Tanneurs fait grief à Jean Jost de vendre du cuir. Le défendeur déclare qu’il a demandé à son fils en condition à Nancy de lui expédier du cuir. Comme la marchandise ne correspondait pas à ce qu’il escomptait, il l’a revendue sans bénéfice. L’affaire est renvoyée à la séance suivante parce que le plaignant est absent mais elle n’a pas de suite.
1718, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 116-v) Mittwoch den 14. Decembris Anno 1718 – Johannes Jost der Schuhmacher und burger allhier wurde vorgestellt vmb willen er wider ordnung mit leder handelt, Ille sagt, hätte seinem Sohn welcher als ein Schuhknecht Zu Nancy in arbeith gestanden, commission gegeben vor Ihme daselbsten etwas ane leder einzukauffen vnd anhero Zuschicken, welches er dann auch gethan, es seÿe aber die wahr nicht also beschaffen geweßt, wie er Sie verlangt gehabt, dahero habe solche Zum theil wider ane seine mit Meistern vnd Zwahr eben vmb den preiß wie er sie bekommen, also für den geringsten proft verkaufft, Wäre niehmahls willens geweßt mit leder zu handeln seÿe auch zuvor niehmahlen geschehen, soll auch in das Künfftige nicht mehr geschehen, wolle sich da mann Ihne fürters diß falls betretten wurde doppelt straffen laßen. Erkant, weilen herr Meltzheim als ancläger nicht zugegen, soll die Sach biß zu nechstem Gericht differirt verbleiben.

Anne Marie Klingenbach meurt en 1720 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans leur maison rue de la Course. Les experts estiment 700 livres la maison rue de l’Hôpital. La masse propre au veuf s’élève à 14 livres, celle des héritiers à 76 livres. L’actif de la communauté s’élève à 822 livres, le passif à 114 livres

1721 (29.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 44)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung so weÿl. die Ehren: und tugendsame frau Anna Maria Jostin gebohrne Klingelbachin, des Ehrenhafften und Vorachtbahren H. Johann Josten, Schumachers und burgers alhie geweßene Haußfrau nunmehr seel. nach ihrem d. 18.t Februarÿ des ohnlängst abgelegten 1720.sten Jahrs aus dießem mühesamen Leben genommenen tödlichem ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenhafften undt bescheidenen Mr Joh: Martin Josten, noch ledig. Schuemachers, so bereits Majorennis und über 29. Jahr alt, auch vor sich selbsten, So dann des auch Ehrengeachten vnd bescheidenen Joh: Paul Josten noch ledig. Schumacher, so ebenmäßig Majorennis und über 25. Jahr alt dieße beede Letsten mit beÿstand des Ehrenhafft: und Vorachtbahren H. Eliæ Kochen, Schuhmachers und burgers Zu mehrgerührtem Straßburg alß Ihres Vettern und hierzu in specie erbettenen und freundts, Inventirt er abgeleibten Fr. seel: mit vorernandtem ihrem Hinterbliebenem Wittwer ehelich erzeugter Söhn und ab intestato verlaßener Erben, Inventirt (…) So bescheh. in Straßburg Dienstags d. 29. Aprilis 1721.

Eheberedungs Copeÿ (…) Straßburg Sonntags den 22. tag des Monats Martÿ Stylo novo Anno 1682, Philipp Heinrich Theus Notarius
In einer alhie Zu Straßburg in der Renngassen gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörig. behaußung ist befund. wird. wie volget.
(f° 11) Eigenthumb ane häußern. Item Hauß und Hoffstatt in der Vorstatt Unterwagner, ane der Renngaßen (…)
Item Hauß, Höfflein und Hoffstatt mit alllen deren Gebäuen, begriffen, weiten, Recht. Zugehörd. u. Gerechtigkeit. gelegen alhier Zu Straßb. in dem Spittalgäßlein, einseit neben Christian Haaßen dem gürtlern anderseit neben einer Behaußung H. Rathh. Eliæ Brackenhoffern zuständig, hinten auf die Buckerische Erben stoßend, Davon gehen Jährlich 17 lb 10 ß Zinß à 4 p. Cto dem Stifft Carthauß alhie Jahrs auff d. 16. Februarÿ ablößig in Capital, mit 437 lb 10 ß. Sonst Ledig und Eigen durch der Statt Straßburg geschwornene Werckmeistere alhier über hievorgeschriebene beschwerd annoch angeschlag. vor 262. lb 10 ß. Und besagt darüber ein t. perg. Kbrieff mit d. St. Straßb. Cancelleÿ Contract stub. anhang. Insiegel datirt d. 29. Octobris 1711.
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittwers unverändert Guth, Sa. liegende güther 24, Sa. Ergäntzung 25, Summa summarum 49 lb. Schuld 35, Nach deren Abzug 14 lb
Der Erben unveränderte Nahrung belangend, Sa. haußraths 13, Sa.guldener Ring 2, Sa. Schuld 35, Sa. der Ergäntzung 25, Summa summarum 76 lb
die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 45, Sa. wein vnd vaß 103, Sa. leders Schue und Werckzeugs zum Schumacher handwerck gehörig 17, Sa. Silbers 15 ß, Sa. liegende güther 7, Sa. Eigenthums ane häußern 648, Summa summarum 822 lb – Schulden 114 lb, Wann nun nechst vorstehende Theilbar Passiva wie auch 10. lb d dem Wittwer vermög hießiger Statt Municipal Constitution vor sein Præcipuum Conjugale gebürth von obgemelter theilbahrer Activ Massa defalcirt vnd abgezogen würdt so verbleibt daran noch übrig 698 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 798 lb – Zweiffelhaffte Schuld fol. 12.a

Jean Jost meurt en 1726. Les experts estiment la maison 575 livres. L’actif de la succession s’élève à 823 livres, le passif à 69 livres.

1726 (30. 7.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 54)
Inventarium vnd beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte Meister Johannes Jost, geweßener Schumacher und burger alhier, nach seinem den 19.ten Aug. Jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenen tödlichem ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenhafften Johann Martin Josten, Küeffers, Johann Michael Josten, Schloßers und Johann Paul Josten, Schumachers, aller dreÿer Gebrüdere und burgers Zu Straßburg des abgeleibten Seel. mitt auch weÿl. Frauen Anna Maria Klingelbachin seiner Zuvor Verstorbenen Haußfrauen ehelich erzeugter Söhne vnd ab intestato verlaßener Erben, ersucht (…) Actum Straßburg, Montags den 30. Septembris 1726.

In einer alhie Zu Straßburg, Vorstatt under Wagnern vnd der daselbst befindlich.. Renngaßen gelegener Behaußung ist befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane häußern. Erstlich eune behaußung und Hoffstatt in der Vorstatt und.wagnern ane der Renngaßen (…)
Item Hauß, Höfflein und Hoffestatt mit allen deren gebawen, begriffen, weiten, rechten, Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, gelegen alhie Zue Straßburg in dem Spitalgäßlein eins. neben Christian Haaßen, dem Gürtler, anderseit neben Daniel Fuhrmanns des Grempen Wittib, hinden auff Herrn N Hebenstreit den Caffetier stoßend, Davon gehen Jährlichen 17 lb 10 ß Zinß à 4 pro Cento dem Stifft Zur Carthauß alhie, Jahrs auff den 16. Februarÿ ablößig in Capital, mit 437 lb 10 ß. Sonst eg. durch der Statt Straßburg geschwornene Werckmeistere, laut vorermelter Abschatzung, über Vorstehende beschwerd annoch taxirt p. 137. lb 10 ß. Darüber besagt ein t. Perg. Kauffbr. mit der Statt Straßb. Cancelleÿ Contract stuben Insiegel datirt den 29. 8.bris 1711.
Series rubricarum, Sa. haußraths 15, Sa. der leeren vaß 13, Sa. Silbers 11, Sa. guldenen Ring 2, Sa. Pfenningzinß hauptguths 300, Sa. Eigenthums ane häußern 448, Sa. des Eigenthums ane liegenden güthern 31, Summa summarum 823 lb – Schulden 69 lb, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 754 lb
Abschatzung d. 26.ten 7.bris aô 1726. Auff begehren Weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johann Jost geweßenen Schuemachers seel. hinterlaßene Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Renngaß beÿ der armen Sünderhauß gelegen (…)
Der zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg im Spittelgäß. gelegen, einseits neben Christian Haßen gertler anderseit Neben Daniel Fuhrmanns Wittib hinden auf H. hebenstreit Caffetier stoßend welche behaußung Stuben, Cammern, Kuch, dreÿ hauß Ehren Ferner Mit einem herd und waßerstein Küfer Werkstatt ein bronnen und gewölbter Keller sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befinden und Jetzigen preiß nach angeschlag. wird Vor und Umb Ein Tausend Ein hundertt und Fünfzig gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Le fabricant de harnais et de boutons argentés Samuel Hetzel acquiert la maison par adjudication judiciaire le premier juin 1729 (voir les inventaires ultérieurs).
Il hypothèque avec sa femme Marie Madeleine Lamp la maison au profit des enfants de Martin Jost et de Marguerite Dimpffelmeyer

1729 (3.10.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 454-v
Samuel Hetzel versilbert Knopff und Pferdzeugmacher und Maria Magdalena geb. Lampin mit beÿstand ihres Vatters Johann Michael Lamp des grempen und ihres schwagers Johann Christoph Walch des Schneiders
in gegensein Johann Michael Jost des Schloßers als weÿl. Margarethæ geb. Dimpffelmeÿerin mit Martin Jost dem Kieffer ihrem hinterbliebenen wittiber, sein des vogts Bruder, dreÿer Kinder Margarethæ Salome, Mariæ Magdalenæ und Johann Gottfried der Josten – schuldig seÿen 425 pfund
unterpfand, Eine von ihnen ahne allhießiger ganth am 1. junÿ jüngsthin erkauffte obged. Martin Jost der curanden Vatter zuständig gewesene Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Spithalgäßlein, einseit teils ein eck theils neben Christian Haas dem gürttler anderseit theils ein eck theils Anna weÿl. Daniel Fuhrmann des grempen wittib hinten auff H. .Johann Mathäus Hebenstreitt den handelsmann

Samuel Hetzel et Marie Madeleine Lamp hypothèquent la maison au profit de la Chartreuse

1740 (19.9.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 469
H. Samuel Hetzel der zinnknopffmacher und Maria Magdalena geb. Lambin mit beÿstand ihres geschwistrigkinds Ehemanns Johann Georg Luther des jüngern und deßen vattters Johann Georg Luther beede Birstenbindern
in gegensein des Stiffts Carthauß Schaffners H. Johann Jacob Dorßner JvLtn – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne dem Spithal gäßlein, einseit neben Leonhard Pfähler dem Peruquenmacher, anderseit neben Anna Fuhrmann krempen, hinten auff die Hebenstreittische wittib – als ein am 1. Junÿ 1729 ahne hiesiger ganth erkaufftes guth

La maison figure à l’inventaire dressé en 1747 après le remariage de Samuel Hetzel avec Marie Barbe Juncker. Les experts l’estiment à 550 livres à l’inventaire dressé en 1766 après la mort de Samuel Hetzel.
Le courtier Jean Fettich se rend acquéreur de la maison exposée aux enchères par les héritiers qui ne ratifient pas l’adjudication.

1766 (4.12.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 408) Joint au n° 1113 du 29 oct. 1766
Auf Ansuchen und begehren Weÿland Herrn Samuel Hetzels, des geweßenen versilbert Pferdzeug und Knöpffmachers, auch burgers allhie zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßene samtliche Erben Nahmentlich herrn Georg Samuel Hetzel, Ledigen Versilbert Pferdzeug und Knöpffmachers, Frauen Mariä Magdalenä Claußin, gebohrner Hetzelin, Herrn Gottfried Clauß, des Speÿrbaders und burgers allhier Ehegattin, Frauen Mariä Elisabethä Heiligensteinin gebohrner Hetzelin, herrn Johann Heiligenstein, des Zimmermanns und burgers allhier Ehegattin, Frauen Mariä Barbarä Ulrichin, gebohrner Hetzelin, Herrn Johann Georg Ulrich, des Bürstenbinders und burgers allhier Ehefrauen, Mariä Salome Veriußin gebohrner Hetzelin, herrn Johann Friderich Verius, des Kammachers und burgers allhie Ehefrauen, und Herrn Johann Gottfried Hetzels, des Ledigen Versilbert Pferdzeug und Knöpffmachers, (…)
ist deren Eigenthümliche behaußung, samt höfflein, hoffstatt und bronnen, auch allen übrigen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Spithalgäßlein, so einseit ist ein Eck neben herrn Leonhard Pfähler, dem Peruquenmacher, anderseit neben Milius, dem Fastenspeißhändler, hinden auf das sogenande teutsche Cafféhauß, denen hebenstreitischen Erben gehörig stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen (…) Und solle dieße Behaußung Zum Erstenmahl ausgeruffen und angeschlagen Werden umb 2000 Gulden (…) Nachdeme hierauff das dritte Liechtlein ausgelöscht und Niemandem Mehrers bieten Wollen, so ist die gemelte behausung unter denen angedingten Conditionen herrn Johann Fettich dem geschwornen Courtier umb die gebottene Summ der 2400 fl. adjudicirt und überlaßen Worden, unter seinem anerbieten, Von dato in dreÿen Tagen denjenigen beÿ mir Notario Zu declariren, in deßen Nahmen er gesteigert hat, Zeugnus allerseitiger unterschrifften. Actum Straßburg den 4. Decembris Anno 1766

Les enfants cèdent leurs parts de la maison à leur cohéritière Marie Barbe Hetzel, femme du brossier Jean Georges Ulrich

1766 (29.12.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 408) Joint au n° 1113 du 29 oct. 1766
Abtheil und Außweißung über Weÿland herrn Samuel Hetzels des geweßenen versilbert Pferdzeug und Knöpffmachers auch burgers alhie zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft
Cessio und Überlaßung des Eigenthumbs ane einer behaußung. – Vor mir unterschriebenem Zu Weÿland Herrn Samuel Hetzels des geweßenen versilbert Pferdzeug und Knöpffmachers auch burgers alhie zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft Inventation und abtheilung in specie requirirtem Notario, sind ane Zu end gemeltem dato persönlich erschienen, deßen samtliche in Zwoen Ehen ehelich erziehlte Sechs respectivé Söhne und Töchtere als deßelben ab intestato nachgelaßene Erben, Nahmentlich herr Georg Samuel Hetzel der Ledige Versilbert Pferdzeug und Knöpffmacher, Frau Maria Magdalena Claußin gebohrne Hetzelin, Herrn Gottfried Clauß des Speÿrbaders und burgers allhier Ehegattin, Frau Maria Elisabetha Heiligensteinin gebohrne Hetzelin, herrn Johann Heiligenstein, des Zimmermanns und burgers allhier Ehegattin, Frau Maria Barbara Ulrichin gebohrne Hetzelin, Herrn Johann Georg Ulrich, des Bürstenbinders und burgers allhier Ehegattin, Mariam Salome Veriußin gebohrne Hetzelin, herrn Johann Friderich Verius, des Kammachers und burgers allhie Ehegattin, So dann Herr Johann Gottfried Hetzel, der Ledige Versilbert Pferdzeug und Knöpffmacher, (…) Wie daß Sie in gegenwärtigem ohnvertheilten Vätter: und respectivé Mütterlichen Erbe der ohneins jüngern Tochter und Mit Erbin
Frauen Mariä Barbarä Ulrichin gebohrner Hetzelin eigenthümlich Käufflichen cedirt und überlaßen haben, Welche auch mit Consens und unter autorisation Herrn Johann Georg Ulrich, Ihres Ehevogts
die in gegenwärtige Succession gehörige behaußung, samt höfflein, hoffstatt und bronnen, auch allen übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Spithalgäßlein, einseit ist ein Eck neben herrn Leonhard Pfähler, dem Peruquenmacher, anderseit neben Milius, dem Fastenspeißhändler, hinden auf das sogenande teutsche Cafféhauß, denen hebenstreitischen Erben gehörig stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen – Vor und umb 1200 pfund – So beschehen, abgeleßen und unterschriebenen Straßburg den 29. Decembris 1766
Insinué à la Chambre des Contrats, vol. 641 /1 (1767) f° 14

Fils de ferblantier, Jean Georges Ulrich épouse en 1759 Marie Barbe Hetzel : contrat de mariage, célébration
1759 (15.9), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 321
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Georg Ulrich, dem Ledigen Bürstebinder, Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Jacob Ulrich, gewesenen Spenglers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßenem mit der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Anna Catharina gebohrner Mittmännin seines hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugtem Sohn, alß dem Herrn bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren und Tugendsahmen Jungfrauen Maria Barbara Hetzelin des Ehren und Wohlachtbahren herrn Samuel Hetzels, des Versilbert Pferdzeug und Knöpffmachers burgers allhier Zu Straßburg mit Weÿland der viel Ehren und tugendsamen Frauen Maria Magdalena gebohrner Lempin nunmehr selligen ehelich erziehlter Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 15. Septembris Anno 1759 [unterzeichnet] Johann georg Uhlrich als hochzeiter, Maria Barbara Hetzelin Als hoh Zeiterlin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 373-v, n° 1388)
1759. Mittwochs den 17. Octobr: sind nach ordentlicher Proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden, Johann Georg Ulrich der ledige Bürstenbinder, weÿl. Johann Jacob Ulrichs gewesenen Spenglers und burgers ehel. Sohn, und Jgfr. Maria Barbara Hetzelin H Samuel Hetzels, b. u. Silber Knöpffmachers eheliche Tochter, [unterzeichnet] Johann georg Uhlrich Alls hochzeiternn Maria Barbara Hetzelin Als hoh zeiterin (i 139)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison rue de l’Hôpital qui appartient aux parents de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 24 livres, ceux de la femme à 192 livres.
1759 (24.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 395) n° 624
Inventarium über des Ehren: und Wohl vorachtbahren Herrn Johann Georg Ulrich des Bürstenbinders und der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Mariä Barbarä Ulrichin gebohrner Hetzelin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1759. – welche der Ursachen, all die weilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Heuraths verschreibung expressé enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringenden Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Ehren: und Wohlvorachtbaren herrn Samuel Hetzels, versilbert Pferd und Knöpffmachers, auch burgers allhier, der Ehefrauen eheleiblichen Vatters, auf Mittwoch den 24. Octobris Anno 1759.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Spithal gäßlein gelegenen der Ehefrauen geliebten H Vater Zuständigen behausung befunden worden wie folgt
Bericht und Respective Vergleich wegen beederseits in die Ehe gebrachter um und ane eines Jeden leib gehöriger Kleÿdung und Weißengezeugs (…)
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Herr Samuel Hetzel der versilbert Pferd und Knöpffmacher, auch burger allhier, der Ehefrauen eheleiblicher Vatter, Von Weÿland Frauen Maria Magdalena Hetzelin gebohrner Lampin seiner gewesenen Ehegattin seeligen Lebtägig Zu genießen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen,Sa. Silber 16 ß, Haussteuren 24, Summa summarum 24 lb 17 ß
Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 63, Sa. Silbers 11, Sa. Goldenen Ring 4, Sa. baarschafft 88, Summa summarum 168 lb – Hierzu Kombt der Ihro Zuständige halbetheil ane denen verehrten haussteuren 24, der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebrachte Nahrungen 192 lb

Jean Georges Ulrich devient tributaire au Miroir le 6 novembre 1759.
1759, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 59-v) Dienstags den 6. Novembris 1759 – E. Neuzünfftiger
Johann Georg Ulrich der bürstenbinder, weÿl. Johann Jacob Ulrich geweßenen Spenglers und burgers allhier nachgelaßener ehel. Sohn so des meister recht erhalten, ist zufolg producirten Stallscheins vom 29.t Octobris letzthin gegen Erlaag Zweÿ Pfundt 13 schilling vier pfenning, Leibzünfftig als bürstenbinder auff und angenommen worden dt. et prom. obendent. (dt. 2 lb 13 ß 4 d)

Georges Ulrich et Barbe Hetzel hypothèquent la maison pour 1 000 livres au profit de Marie Salomé Knobloch veuve de l’officier Jean Daniel Œlinger et du docteur en médecine Jean Georges Lauth.

1767 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 641 /1 f° 1
Georg Ulrich der bürstenbender und Barbara geb. Hetzelin mit beÿstand Johann Friedrich Verius des kammachers, Johann Weber des schumachers beede ihrer nächsten
in gegensein Fr. Maria Salome geb. Knoblochin weÿl. H. Johann Daniel Oelinger gewesenen officier wittib und Johann Georg Lauth med. Dr. und practici – Fr Oelinger 500 pfund und Lauth 500 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Spithalgäßel, zwischen N. Milius und N. Pfähler beede fastenspeinshändler ehevögtlichen weiß, hinten auff die Hebenstreitischen erben

Georges Ulrich et Barbe Hetzel hypothèquent la maison au profit des marchands Jean Geoffroi Petzel et Guillaume Wunschold.

1770 (3.9.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 439-v
Johann Georg Ulrich der bürstenbinder und Maria Barbara geb. Hetzelin mit beÿstand Johann Letz des schumachers und Gottfried Clauß des baders beede ihren nächsten
in gegensein H. Johann Gottfried Petzel und H. Wilhelm Wunschold beede handelsmänner – schuldig seÿen 80 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis im Spitalgäßel, einseit neben den Ruffischen erben, anderseit neben N. Pfähler dem perruckenmacher, hinten auff H. Stempfel den caffésieder

Les créanciers Marie Salomé Knobloch veuve de l’officier Jean Daniel Œlinger et le docteur en médecine Jean Georges Lauth auxquels la maison a été attribuée la cèdent au revendeur Ferdinand Milius et à sa femme Marie Elisabeth Roos moyennant 800 florins

1783 (27.9.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 407-v
H. Johann Georg Lauth medicinæ doctor und practicus, Johann Martin Weiß der kupfferstecher vor und innahmen Fr. Maria Salome geb. Knoblochin weÿl. H. capitaine Oëlinger wittib, zu gleichen theilen und rechten
in gegensein Ferdinand Milius des krempen und Mariæ Elisabethæ geb. Roßin unter assistentz Johann Daniel Roggenbach des schiffmanns und Michael Linck des bratwurstmachers
ein hauß platz nebst vorhandenen bau materialien ane dem Spithalgäßlein, einseit neben dem käuffer, anderseit neben Fr. Winterin, hinten auff das holländische caffehaus – um 800 gulden

Fils du fabricant de chausses et manant Jean Georges Milius, Ferdinand Milius entre en apprentissage pour un an le 3 février 1757 chez le marchand de fruits et légumes Job Ruff
1757, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 261)
(f° 386) Dienstags den 2.ten Februarÿ Anno 1757 – Eingeschriebener Fastenspeis händler Lehrjung
Hiob Ruhf der Fastenspeishändler stellet Zum Lehrjungen dar, Ferdinand Milius, Johann Georg Milius hosenstricker und Schirmers alhier ehelichen Sohn, dessen Lehr Jahr laut Scheins von denen oberen Handwercks Herren de dato 3.ten Februarÿ 1757. auf erstgedachten Tag angangen und auf solchen Termin 1758. sich endigen solle, für das lehr Geld verspricht der Lehrjung dem Lehr Meister 20 Gulden und Zwar die Helfte zu anfang des Lehrzeit, die andere Helffte aber Zu End derselben zu entrichten anbeneben auch die Uncosten der Einschreib und looßprechung zu erlegen Übrigens hat sich der Lehrjung dem von gnändigen Herren Fünffzehen den 20. Decembris 1755. der Fastenspeishändler Lehrjungen halben ertheiltem Articul Zufolg anheischich gemacht, sich zu seinem Lehr Meister in Kost zu begeben und wehrender Lehrzeit den tag hindurch beÿ demselben in seinem Laden und dienst zu seÿn, auf dieses hin baten beede nun Gerichtliche Einschreibung
Erkandt weilen die handwercks und beÿsitz Meister derer Fastenspeishändler mit Einwilligung der Herren Ober Handwercks Herren beÿ dem den 29.ten Januarÿ jüngst deßwegen gehaltenen Handwerck diesen Lehrjungen aus trifftigen ursachen von dem Logis in des Lehr Meisters Hauß dispensirt hat, gegen Vollziehung der übrigen puncten davon oben meldung geschehen, und gegen Erlag der Gebühr willfahrt didit
vor die Zunft 5 ß, Vor das Handwerck 3 ß und Protocoll Geld 2 ß, zusammen 10 ß, Und für das Findling Hauß 1 ß.

Ferdinand Milius termine son apprentissage le 8 février 1758
(f° 462) Mittwochs den 31.ten Martÿ Anno 1758 – Außgeschriebener Fastenspeishändler Lehrjung
Hiob Ruhf der Fastenspeißhändler und burger alhier, bittet gegenwärtigen seinen bißherigen Lehrjungen, Nahmens Ferdinand Milius, so den 8.t Februarÿ 1757 auf ein Jahr zu ihme in die Lehr eingeschrieben worden, weilen er sein Lehr jahr ruhmlich ausgehalten, gerichtlich aus der Lehr zuschreiben.
Erkandt gegen Erlag der gebühr.
dt für zie Zunfft 5 ß, für das handwerck so der Zunfft schreiber Zubeziehen, Und Austhun Gebühr 2 ß, Zusammen 10 ß, Zahlte dem Findling Hauß 2 ß.

Ferdinand Milius épouse la fille de son ancien maître Anne Marguerite Ruff : contrat de mariage, célébration par le pasteur réformé, le marié étant luthérien et la mariée réformée.
1758 (9.8), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 350) n° 375
Eheberedung – persönlich erschienen Hr Ferdinand Milius, der ledige tabackhändler Hn Johann Georg Milius des hosenstrickers und Schirmers alhier mit weiland Frauen Susanna gebohrner Ulrichin längst seel. ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich ersternandten seines Leiblichen Vaters und Hn Johann Heinrich Juncker des taback fabricanten und burgers alhier als bräutigam ane Einem
So dann Jungfrau Anna Margaretha Ruhffin H. Hiob Ruff des Fastenspeishändlers und burgers alhier mit weiland Frauen Chatarina Salome gebohrner Fuhrmännin ehelich erziehlte Tochter mit assistentz erstgedachten ihres Leiblichen Vaters und H Johann Friderich Pfähler auch Fastenspeishändlers und burgers alhier ihres Schwagers als hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Mittwoch den 9. Augusti Anno 1758 [unterzeichnet] Ferdinand Mÿlius als hoch Zeitter, Anna Margreth ruffin als hochzeiterin

Mariage (réformés, f° 156-a)
1758. Sept. d. 27. Ferdinand Millius, Burger u. Tabackhändler, Jfr. Anna Margaretha, Hiob Ruffen Burgers u. Fastenspeishändlers Ehel. Tochter (i 169)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 217-v) 1758. d () Sept. Seind zu Wolffisheim mit Obrigkeitlicher Erlaubnus, nachdem Sie in der Kirche zu S. Wilhelm allhie am XVIII. und XIIX Sonntag nach Trinitatis proclamirt waren, copulirt worden, Ferdinand Milius, lediger Tabakhänlder u. burger allhier, Johann Georg Milius, Hoßenstrickers u. burgers allhier ehl. Sohn, und Jungfrau anna Margaretha /:Calviniana:/ Hiob Ruff, fastenspeishändlers und burgers allhie, ehel. Tochter (i 222)

Le marchand de fruits et légumes Ferdinand Milius devient tributaire à la Mauresse le 7 avril 1759
1757, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 261)
(f° 531-v) Samstags den 7.ten Aprilis A° 1759 – Neuer Leibzünfftiger Fastenspeishändler, E. R.
Ferdinand Milius, Johann Georg Milius des Hoßenstrickers und Schirmers alhier ehelicher Sohn von Ingweiler gebürtig, producirt Schein von allhiesiger Cantzleÿ und der Statt Stall deren der erste den 25.ten Januarÿ 1759. der andere aber den 7.ten Februarÿ dicti Anni datirt, bittet um Ertheilung des Zunft und Fastenspeishandel Rechts. Erkandt gegen Erlag der Gebühr willfahrt, promisit et dedit die neue Gebühr mit 25. lb, Und die alte Gebühr 2 lb 18 ß 4 s. Protocoll und doppelt Gebott, weilen ihn schon Zum vorigen Gericht gebetten worden 4 ß (Zusammen) 28 lb 2 ß 4 s, Findling Haus.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue de l’Hôpital dans la maison du père de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 1 738 livres, ceux de la femme à 180 livres.
1759 (24.9.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 333) n° 782
Inventarium über Herrn Ferdinand Milius des taback Händlers und Fraun Annæ Margarethæ Miliusin geb. Ruhffin beeder Eheleuthe auch burgere alh. zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen aufgerichtet Anno 1759. (…) Welche Nahrungen der Ursachen, alldieweilen dieselbe in ihrer vor mir unterschriebenenem Notario den 9. Aug. Anno 1758 §° 4.to derselben ein unverändert Guth u. daß dasjenige so wehrnder Ehe abgehen wird, auf begebenden fall Ordnungs mäßig ergänzt werden solle, stipulirt, inventirt – So beschehen in der Königl. Stadt Straßburg den 24. Septembris 1759
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Spital-Gäßlein gelegener der dißortiger Ehefrau leibl. H. Vater vorgedacht, eigenthüml. zuständigen behaußung ist befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des Ehemanns für ohnverändert in den Ehestand gebrachte Mittel. Sa. haußraths 15, Sa. Silbers 22, Sa. der baarschafft 1677, Summa summarum 1714 lb – Wann aber darzu gelegt werden die hßsteur (…) anlangt 23, Demnach so kommet sein des Ehemanns völliges für ohnverändert in den Ehestand gebrachtes Vermögen Zustehen auf 1738 lb
Dießemnach wird auch der Ehefr. für ohnverändert in die Ehe gebrachte nahrung beschrieben, Sa. haußraths 49, Sa. Silb. 21, Sa. goldener Ring 10, Sa. baarschafft 75, Summa summarum 156 lb – Darzu gelegt derselben ane gleichbalden beschriebenen hßteuren (…) anlangend 23, Sofort kommet Ihr der Ehefrauen gesamte für ohnverändert in die Ehe gebracht Nahrung Zustehen auff 180 lb

Anne Marguerite Ruff meurt en 1767 en délaissant pour héritière sa sœur Anne Judith Ruff femme du marchand de fruits et légumes Jean Frédéric Pfæhler. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient pour moitié à la défunte. La masse propre au veuf s’élève à 1 714 livres, celle de l’héritière à 247 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 972 livres, le passif à 2 103 livres.
1767 (10.11.), Not. Zimmer (6 E 41, 1409) n° 170
Inventarium über Weÿland Fr: Annä Margarethä Miliusin geborner Ruffin, Herrn Ferdinand Milius, des Fastenspeishändlers und burgers alhier Zu Straßburg gewesener Ehefrauen seel. Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1767. – nach ihrem den 21. Octobris jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen Hientritt zeitlichen verlaßen (…) auf darüber sowohl von Ihme dem Wittiber als Jungfr. Elisabethä Roßin der Verstorbenen Anverwanthin und Eva Brunnerin von Westhoffen, der dienstmagd, würcklich abgelegter handtreu vorgewiesen, geäugt und gezeigt
So geschehen alhier Zu Straßburg in Beÿseÿn H. Johann Carl Ficke, Not. publici und Practici alhier, sein des Wittibers hierzu insonderheit erbettenen H. Beÿstands, Dienstag den 10. Novembris et seqq. Anno 1767.
Die verstorbene Frau Miliußin hat ab intestato Zur Universel Erbin hinterlassen Frau Annam Judith gebohrne Ruffin, Herrn Johann Friderich Pfähler des Fastenspeishändlers und burgers allhier Ehefrau, deroselben eheleibliche Schwester, welche beÿständlichen ihres Ehemanns dem Geschäft in Persohn beÿgewohnt.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Spithalgäßlein gelegener und in diese Verlaßenschaft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Ergäntzung des Hinterbliebenen Wittibers wehrender Ehe abgegangen unveränderten Guths. Vermög des durch Herrn Notarium Johann Friderich Lichtenbergers den 24.t 7.bris 1759. über beeder geweßener Eheleuth einander vor unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen
(f° 10-v) Eigenthum ane Häußern und Lädlein. (E.) Erstl. die Helfte Vor unvertheilt von und ane einer Behausung und Hofstatt samt allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Spithal Gäßlein, einseit neben H. N. Städel, anderseit neben N. Ulrich dem bürstenbinder (…)
(E.) Item Grempenlädlein, mit allen deßen begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der großen Metzig an der Stiegen (…)
(T.) Neml. ein Lädlein samt Zugehörden und Rechten, alhier ane der großen Metzig an der Stiegen (…)
(f° 12) Series rubricarum hujus Inventarii, Copia der vor H. Notario Johann Friderich Lichtenbegrer den 9. Aug. 1758 mit einander errichteten Eheberedung
Copia der Verstorbenen vor Herrn Notario Frantz Heinrich Dautel den 17. Octobris jüngst gestiffteten Codicilli
Des Wittibers unveränderten Vermögens. Sa. haußraths 5, Sa. Silbers 10, Sa. der Ergäntzung per rest 1699, Summa summarum 1714 lb
Dießemnach wird auch der Erbin unverändert Guth beschrieben, Sa. haußraths 88, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 4, Sa. goldener Ring 4, Sa. Ergäntzung (174, Abzug 370, soll dahier in die theilbare Nahrung 195) Summa summarum 247 lb
Endlich wird auch das gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 60, Sa. Wein und leerer Faß 113, Sa. Waaren 93, Sa. Tabacks 437, Sa. Silbers 16, Sa. goldener Ring 7, Sa. baarschafft 99, Sa. Eigenthums an einem Lädlein 43, Sa. Schulden 1095, Summa summarum 1972 lb – Schulden 2103, In Vergleichung Theilb. Passiv onus 130 lb
Copia der Eheberedung (…) – Copia Codicilli (…)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 3 000 florins (1 500 livres) sur un total de 4 400 florins
1767, Livres de la Taille (VII 1180) f° 59
Mörin N° 2016 – Weÿl. Fr. Annæ Margarethæ geb. Ruhffin Ferdinand Milius des Fastenspeishändlers und Burgers allhier gew. Ehl. haußfrauen Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Zimmer
Concl. final. jnvent. Ist fol. 111.b 2236 lb 13 ß 2 5/8 d, die machen 4400 fl. Verstallte 140 fl. Zu wenig 3000 fl.
Wovon nachtrag 6 jahr in duplo a 9 lb thut 54 lb
und 4 Jahr in simplo 18 lb
Ext. kein Stallgelt
geb. 2 ß
Abhandlung 3 lb 14 ß 6 d (Summa) 75 lb 19 ß 6 d
Auß bewegenden urßachen Jst der nachtrag auff 32. lb 2 ß moderirt worden restirt 35 lb 19 ß 6 d
dt. 19. Decembris 1767.

Ferdinand Milius se remarie en 1770 avec Marguerite Elisabeth Roos, fille du tailleur Jean Michel Roos : contrat de mariage, célébration
1770 (24.2.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 192
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren und vorachtbaren Herrn Ferdinand Milius dem Fastenspeishändler, Wittiber und burger alhier Zu Straßburg
So dann der Viel Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Margarethæ Elisabethæ Roosin, Herrn Johann Michael Roos des Schneiders und burgers hieselbst ehelich erzeugter Jungfer tochter
auf Sambstag den 24. gebürtig anno 1770 [unterzeichnet] Ferdinand Milius als hoch Zeiter, Margaretha Elisabetha Rosin Als hoch Zeiderin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 112-v)
In dem Jahr 1770 den 25. Februarii und 4. Martÿ wurden allhier in den Kirchen zu St: Niclaus und St Wilhelm (…) ausgerufen und Montag den 5. Martii Zu St: Wilhelm Zur Ehe eingesegnet Ferdinand Milius fastenspeis: Händler und burger allhier, Wittwer weiland frauen Anna Margaretha geborner Rufin und Jungfrau Margaretha Elisabeth, Johann Michael Roos, Schneiders und Burgers allhier und Frauen Margaretha Barbara gebohrner Schmidin eheliche Tochter, [unterzeichnet] Ferdinand Milius hochzedter, Margaretha Elisabetha Rosin Als hochzeinern (i 119 – Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 7)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison rue de l’Hôpital provenant de la première femme du mari. Ceux de Ferdinand Milius s’élèvent à 5 719 livres, ceux de sa femme à 337 livres.
1770 (1.8.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 763) n° 442
Inventarium über Herrn Ferdinand Milius des Fastenspeishändlers und der viel Ehren und tugendsamen Fraun Margarethæ Elisabethæ geb. Rosin, beeder Eheleuthe und burger alhier Zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe zu: und eingebrachte Haab und Vermögenschaft, auffgerichtet im Jahr 1770. (…) in gemäßheit des 4.ten Punctens ihres Ehe Contracts, heut dato auf ihr der beeden Eheleuthe Veranstalten und Begehren (…) So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwart Herrn Johann Heinrich Juncker des Tabackfabricanten und bs. alhier, der Ehefrauen hierzu erbettenen beÿstandts auf Mittwoch den 1. Augusti 1770.

In einer alhier Zu Straßburg an dem Spithalgäßel gelegener und Zum theil hieher gehöriger behaußung hat sich befunden sie folgt.
Eigenthum an einer behausung (M.) Näml. die helfte vor unvertheilt von und ane einer behausung, höflein, hofstatt und bronnen, mit allen übrig. derselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Spithalgäßl., eins. neben Mr. N. Kuntz dem Schumacher, anders. neben H. Stamm dem Weißgerber, und hinten auf die alte Stadtmaur stosend, so außer 250. lb versicherten und von ihrem Ehemann beÿ seiner ersten Ehefrauen seel. Verlaßenschafft erörterung allein übernommenen Capitals gegen männig. freÿ leedig eigen ist, und wird solche völlige Behausung samt zugehörde hiebeÿ in einer ganz ohnnachtheilig Anschlag gebracht von 1200. lb. Macht daran die hieher eigenthüml. gehörige helfte in Auswurf 600 lb. Solche erstbeschriebene Behausung ist wehrend sein des Ehemanns ersten Ehe erkaufft worden, wie darüber besagend vorhanden ist I. deutscher in allhies. C. C. Stube errichtet und auf Pergament. ausgefertigter auch mit deren aufgedruckten Insiegel bekräfftigter Kaufbrieff de dato 29.ten May 1764. Die andere Helfte daran gehört Fraun Annæ Judith Pfählerin geb. Ruffin, H. Joh. Friederich Pfählers, des auch Fastenspeis händlers und b. alhier Ehefrauen, des Ehemann erstern Ehefraun leibl. Schwester und Erbin, in Anwertschafft bis Zur Beendigung des dem Ehemann auf die völlige Erbschafft anverschafften lebtägigen Wÿdems Genußes eigentüml. Zu
Eigenthum ane einem Lädlein. (M.) Neml. die Helfte vor ohnvertheilt von und ane einem Lädl. samt Zugehörde und Rechten allhier Zu Straßburg ane der großen Metzig beÿ der Stiegen (…)
Wÿdems Guth, Welches der Ehemann aus Weiland frauen Annæ Margarethæ Miliusin gebohrner Ruffin, seiner ersten Ehegattin seel. Vermögens Nachlaßenschafft, in Kraft des von derselben sub dato 17.ten Octobris 1767 von herrn Notario Frantz Heinrich Dautel und Gezeugen auffgerichteten Codicilli lebtägig zu genießen hat
Eigenthum ane Häußern und Gädlein (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Zugebrachtes Vermögens, Sa. haußraths 149, Sa. solcher Zum Fastenspeishandel gehöriger Waaren 228, Sa. Weins und leeren Faß 163, Sa. auf Speculation gelagerter Tabackblätter 2600, Sa. Silbers 38, Sa. golden Geschmeids 36, Sa. baarschafft 602, Sa. Eigenthums an I. behausung 600, Sa. des Eigenthums an einem Grempen Lädlein 150, Sa. Schulden 2125, Summa summarum 6709 lb – Schulden 989 lb, Nach deren Abzug 5719 lb
Demnach so wird auch der Ehefraun Zu und angebrachte Haabschafft in Beschreibung gesetzt, Sa. haußraths 43, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 29, Sa. goldener Ring und dergl. Geschmeids 43, Sa. der Schuld 225, Summa summarum 337 – Haussteuren 35 lb

Affaire portée devant les Quinze par Ferdinand Milius et Jean Koch. Le registre abîmé ne permet pas d’en connaître la teneur.
1778, Protocole des Quinze (2 R 188)
(p. 413) Bescheid. Sambstags den 12.ten Septembris 1778.. In Sachen Ferdinand Milius und Johann Koch, der [p. 413, manque la moitié du haut]
appellation übergebene app [-] vom 22.ten Augusti jüngst, mit bitten zu erkennen, daß in erster instantz übel gesprochen, wohl appellirt worden, sofort der beÿ E. E. Zunfftgericht zur Mörin den 17.ten Juli jüngst ertheilte bescheid gäntzlich aufgehoben und die appellanten von der wider sie angesteltten Klag, refusis un omnibus instantiis expensis zu entladen seÿen. Exceptiones von seiten des H. Appellanten qualitate qua agit vom 5. hujus mit bitten in rechten zu erkennen und auszusprechen, daß in [p. 415]

Marguerite Elisabeth Roos meurt en novembre 1784 en délaissant un fils. L’inventaire mentionne trois maisons dont deux contiguës, la première provenant pour moitié d’Anne Marguerite Ruff, la deuxième de la communauté avec la défunte. La masse propre au veuf s’élève à 5 008 livres, celle de l’héritier à 213 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 745 livres, le passif à 6 033 livres.

1785 (10.2.), Not. Lederlin (6 E 41, 906) n° 285
Inventarium über Weiland Frn. Margarethæ Elisabethæ gebohrener Roßin, Herrn Ferdinand Milius, des Fastenspeishändlers und Burgers dahier in Straßburg in Leben gewesener Ehefraun nunmehr seelig. Verlaßenschaft, errichtet Anno 1785. – nach ihrem den 17.ten Novembris des abgewichenen 1784.ten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hinscheiden, Zeitlichen verlaßen, Welche Vermögens Nachlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren sowol vorgedachten des hinterlaßenen Wittibers als auch Herrn Johann Heinrich Junckers, des Handelsmann und burgers dahier als geordnet und geschworenen Vogts der abgeleibten seeligen mit dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugten Söhnleins und ab intestato verlaßenen Universal Erbens Ferdinand Milius namens, so in die 4 ½ Monat alt (…) So geschehen allhier zu Straßburg auf Donnerstag den 10.ten Februarÿ Anno 1785.

In einer dahier zu Straßburg ane dem Spithalgäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft zum theil Zugehörigen Behausung folgender maßen sich befunden
Eigenthum ane häußeren. (W.) Nemlichen die Helfte vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung, Höflein und Hofstatt auch bronnen mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Spithalgäßlein, einseit neben Frauen Kuntzin der Hebamme, anderseit neben H. Johannes Stamm dem Weißgerber, und hinten auf Meister Frieß den dreher od. die alte Stadtmaur stoßend, so gegen männiglich freÿ leedig und eigen, und wird dieße Behaußung wie solche durch (die Werckmeistere) vermög der mir Notario Zum Concept eingelüfferten schrifftlichen Abschatzung dedato 25. 9.bris 1784. æstimirt worden hier abgeworffen pro 400 lb. Woran die Helffte hier in Auswurff zu bringen ist mit 200. Diese Behausung hat der Wittiber in seiner Ersten Ehe käuflichen ane sich gebracht, und besagt darüber ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in allhießiger C. C. stub gefertigt, und mit deren aufgedrucktem Insiegel verwahrt, de dato 29.ten Mai 1764. Die andere Helfte ane dießer behausung ist Frn. Judith Pfählerin gebohrner Ruffin H. Johann Friedrich Pfählers, des Fastenspeishändlers und burgers dahier Ehefrauen des wittibers Erstern Ehefraun Leibl. Schwester und hinterlaßener universal Erbin erblichen anheim gefallen, so aber der Wittiber Zeit Lebens zu genießen hat, und Wavon hernach in beschreibung des Wittibers Widems Guth mit mehrern gedacht wird.
(T.) Item eine Behausung, Klein Höflein und Hofstatt mit allen übrigen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg auch ane dem Spithal Gäßlein, einseit neben sich selbsten, anderseit neben Meister Parißer, dem Tabackmacher, hinten auf Weiland Herrn Johann Jacob Stempel, des geweßenen Cafféesieders hinterlaßen Wittib und Erben stoßend, so freÿ leedig und eigen, und wird dieße Behaußung vermög hievor allegirter Abschatzung hier in auswurff gebracht pro 450 lb
(T.) Item eine Behausung, Klein Höflein, Bronnen und Hoffstatt, mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ebenfals ane dem Spithalgäßlein, einseit neben vorherbeschriebener behaußung, anderseit neben Frau Winterin, des Perruquenmachers Ehefrau, hinten auf vorhergemeldten H. Stempfels verlaßene Wittib, stoßend, so freÿ, leedig und eigen, und wird dieße behaußung nach ausweiß mehr allegirter Abschatzung hier in Computum gebracht um 450 lb.
Vorherbeschriebene beede Behaußungen hat der Wittiber von Herrn Wintzer dem bestätter allhier und nun Weiland Herrn Doctore Lauthen käuflichen ane sich gebracht, währender dießer Zweiter Ehe und sollen solche in allhießiger C. C stub verschrieben worden seÿn, warüber sich aber kein Extract oder Kaufbrieff beÿ dießer Inventur vorgefunden hat.
Eigenthum ane Lädlein. (W.) Erstlichen die Helfte Vor ohnvertheilt von und ane einem Gädlein, mit allen deßen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der grossen Metzig beÿ der Stiegen (…)
(T.) Item ein Gädlein mit allen deßen Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier ebenfalls ane der großen Metzig (…)
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung des über beeder nun Zertrennter Eheleuthe einander in den Ehestand eingebrachte Nahrungen durch auch Weiland H. Notarium Johann Carl Fické d. 1.ten Augusti A° 1770 gefertigten Inventarium gefertigt
Widems Guth, Welches Eingangs gemeldter Wittiber von seiner Ersten Ehefrauen seelig Zeit Lebens Zu geniesen berechtigt ist. Nemlichen es hat Weiland Frau Anna Margaretha Miliußin gebohrne Ruffin des Wittibers erstere Ehefrau seelig in ihrem vor auch Weiland H. Frantz Heinrich Dautel Notario publico et jurato und Gezeugen den 17.ten Octobris Anno 1767 gestiffteten Codicillo (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Wittibers Vermögen. Sa. hausraths 39, Sa. Silbers 13, Sa. Golds 9, Sa. Eigenthums ane einer Behausung 200, Sa. Eigenthums ane einem Lädlein 21, Sa. Ergäntzung (5576, Abgang, Restirt) 5514, Summa summarum 5798 lb – Schulden 789, Compensando 5008 lb
Des Universal: Erbens Guth, Sa. Haußraths 45, Sa. Silbers 7, Sa. Golden Geschmeids 13, Sa. Schulden 125, Sa. Ergäntzung (27, Abgang 1, Restirt) 26, Summa summarum 213 lb
Endlichen wird auch das gemein veränderte und theilbare Guth beschrieben, Sa. Hausraths 19, Sa. Waar zum Fastenspeishandel gehörig 55, Sa. Silbers 13, Sa. Wein und leeren Faß 77, Sa. Baarschafft 150, Sa. Pfenning zinß hauptguths 2500, Sa. Eigenthums ane Häußeren 900, Sa. Eigenthums ane einem Lädlein 30, Summa summarum 3745 lb – Schulden 6033, theilbar passiv onus 2287 lb
Stall Summa 3712 lb
Copia der Eheberedung (…) Sambstag den 24. Februarÿ Anno 1770, J. Carl Fické Notarius juratus

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 7 100 florins
1785, Livres de la Taille (VII 1181), f° 10-v
Mörin N° 464 – Weÿl. Fr. Margarethä Elisabethä, gebohrner Rooßin, Ferdinand Milius des Fastenspeißhändlers und Burgers alhier gewesener Ehefr. Verlaßenschaft invent. H. Not. Lederlin.
Concl: fin: Inv: ist fol. 121.b 3712. lb 17 ß 9 ½ d, die machen 7400. fl. verstallte 7100. fl. also Zu wenig 300 fl. wird aber dargegen gehalten die inventirte baarschafft ebenfalls 300 fl. anlangend, so ist kein Nachtrag anzusetzen.
Ext. kein Stallgeld
Gebott 2 ß 6 s
Abhandlung 6 lb 11 ß 6 s, Summa 6 lb 14 ß
dt. den 20. Apr. 1783.

Déclaration tenant lieu d’inventaire des biens appartenant à Marguerite Barbe Schmidt veuve de Jean Michel Roos, belle-mère de Ferdinand Milius qui l’a entretenue.
1785 (8.4.), Not. Lederlin (6 E 41, 907) n° 293
(Declaratio loco Inventarii Weiland Fr. Margaretha Barbara gebohrene Schmidtin auch längst Weiland Meister Johann Michael Rooß, geweßenen Schneiders und burgers dahier seeligen hinderlaßene Wittib)
Zu wißen seÿe hiemit, daß ane Zu end stehendem dato vor mir dem unterschriebenen offenbar geschwornem Notario und beeidigtem Inventir schreiber löblicher Stadt Straßburg persönlich kommen und erschienen ist H. Ferdinand Milius, der Fastenspeiß händler, derselbe declarirte, daß seine Schwiegermutter Weiland Fr. Margaretha Barbara gebohrene Schmidtin auch längst Weiland Meister Johann Michael Rooß, geweßenen Schneiders und burgers dahier seeligen hinderlaßene Wittib nun und auch seeligen d. 3.ten 8.bris des abgewichenen 1784.ten Jahrs beÿ ihme Comparenten verstorben, und Zu ihrer Erbin ab intestato verlassen habe sein des Comparenten Ehefrau nun auch Weiland Frau Margaretha Elisabetha gebohrenen Rooßin, modo deren mit ihme Hn Milius ehelich erzeugtes einiges hinderlaßenes Söhnlein Ferdinand Milius namens, nun über ihr der abgeleibten Mutter und respe: Großmutter seel. Verlaßenschafft Löblicher Stat Ordnung gemäß ein ordentlich Inventarium errichtet werden solte, um Zu sehen, in was die Verlaßenschafft eigentlich bestünde, Herr Milius aber mich Notarium beÿ abgelegter Handtreru ane Aides statt versichert hat, daß die Defuncta außer einigen wenigen Kleidungs Stücken, die er gleich auf ihr Absterben verschencket habe, nicht das mindeste verlaßen wol aber von ihme in die Vier Jahren lang verköstiget und logirt auch weiter unterhalten auch endlichen auf seine Cösten begraben worden seÿe. Aus dießem Umstandt dann auch weiter erschienen ist Herr Johann Heinrich Juncker der Handelsmann und burger alhier als geordnet: und geschworner Vogt vorgedachten Ferdinand Milius, der abgeleibten Enckels und Erbens (…)

Ferdinand Milius se remarie en 1785 avec Marguerite Salomé Debus, fille du farinier Jean Jacques Debus. Le futur époux assure à la future épouse l’habitation viagère dans la maison provenant de sa première femme : contrat de mariage, célébration

1785 (18.6.), Not. Lederlin (6 E 41, 911) n° 89
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen sind Herr Ferdinand Milius, der Fastenspeishändler, Wittiber und burger allhier als Hochzeiter ane Einem
So dann Jungfrau Margaretha Salome Debußin, Weiland Herrn Johann Jacob Debus geweßenen Meelhändlers und auch Weiland Fraun Margarethæ Magdalenæ gebohrner Schmidtin, beeder Eheleuthe und burgere dahier seeligen ehelich erzeugte Großjährige nachgelaßene Tochter, beÿständlichen Herrn Johann Jacob Kuhn, des Meelmhändlers und burgers dahier ihres Stiefvatters, als Hochzeiterin ane dem andern theil
Sibendens, hat der bräutigam Zu nach fernerer bezeugung seines Zuneigung gegen der Jungfer Braut, ihro in seiner eigenthümlich Zugehörigen Behaußung ane dem Spithalgäßlein gelegen einseit neben H. Parißer dem Tabackmacher anderseit neben der anderen ihme H. Milius Zugehörigen Behaußung, den Ersten Stock bestehend in dreÿer Zimmeren, Kuchen, Zweÿen Cammern, Keller, Platz Zum Holtz und alles was Zu einer bequemen Wohnung gehörig, Zu seinem Lebens länglichen Widem geordnet und hierdurch Verschrieben haben, Ingleichem solle die Jungfer Braut auch berechtiget seÿn de, Laden ane der Großen Metzig allhier gelegen, Welchen H Röderer der Amlungmacher dato innen hat, nach sein des H. Hochzeiters Absterben bis in das 20.ste Jahr seines Kinds Erster Ehe Zu nutzen und ohnentgeltlichen Zu geniessen macht haben (…)
So geschehen Straßburg den 18. Junÿ 1785 [unterzeichnet] Ferdinand Milius, Margaretha Salome dewesssin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 143-v n° 286)
Im Jahr 1785 Dienstag den 28. Junii Vormittag um eilf Uhr sind nach Vorhergegangener Proclamation welche auff Erlaubnus des Regirenden Herrn Ammeisters an den 5. Sontag nach Trinitatis, in der Kirche Zu St. Nicolai und St. Thomä Zu ersten und andern mal Zugleich geschehen sind, Von dem unterschriebenen Pfarrer auf Erlaubnis des Regirenden Herrn Ammeisters, Zu Hauß, in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden, Ferdinand Milius, der Fastenspeishändler, Wittwer und burger allhier, und Jungfrau Margaretha Salome Debusin, weiland Johann Jacob Debus gewesenen Meelhändlers und burgers allhier, mit weiland Frauen Maria Magdalena gebohrner Schmidin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Ferdinand Milius Als hoh Zeiter, Margaretha Salomea debussin als hochzeiterrin (i 147, Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 19)

Ferdinand Milius passe un accord homologué par le tribunal civil avec sa voisine à l’arrière, Catherine Marguerite Hebenstreit, veuve du cafetier Jean Jacques Stempel après que la fosse d’aisances de Ferdinand Milius a contraint la plaignante à nettoyer son puits. La fosse a été chemisée pour éviter les incidents ultérieurs.

1790 (30.7.), Not. Übersaal (6 E 41, 663) n° 69
auf Ansuchen Ferdinand Milius des Fastenspeishändlers haben sich hr Joseph Kaltner der Maurermeister, hr Jakob Paul Arnold der zimmermeister beede geschworne Werckmeister dieser Stadt und hr Exsenator Andreas Müller des Maurermeister welche durch Erkannnus des Löblichen Civil: Gerichts der herren Mairs und Municipal Beamten allhier erster Gerichts Kammer vom 19. April jüngst ex offico ernannet worden,
in die gedachtem Milius zuständige alhier an dem Spittalgäßlein gelegen mit N° 12 bezeichnete hinten auf die an der Corduan: vulgo Kurben: Gaß stehende Frau Catharina Margaretha geb. Hebenstreitin weÿl. H. Joh: Jakob Stempel des gewesenen Caffesieders Wittib gehörigen Caffebehausung N° 20 stosenden behaußung begeben, allwo gedachte H. Experten die von Milius erbauten s.v. Cloac besichtiget und zwar in Gefolg bescheids gedachter erster Gerichts: Kammer vom 1. Julÿ jüngst, welcher auf Ansuchen der Fr. Wittib Stempelin als Klägerin ihm Milius als beklagten den 5. hujus durch H. Humbourg den königlichen huissier significirt und wordurch erkannt worden, daß auf die Klage einigermasen acht habend und darauf Rechtsprechend, der beklagte seiner Einreden ungeachtet womit er abzuweisen, schuldig und gehalten sein der Klägerin die für Schöpfung und Säuberung ihres bronnens verwandte Kösten secundum declarationem exhibendam in termino ordinario sub ipsas executione zu ersetzen und zu verguten, sofort seine Cloac nach Vorschrift der Experten Relation vom 26. April jüngst rings um mit einer hinlänglichen Futtermauer zu versehen und darzwischen mit bett auszuschlagen wie auch den boden des Profeis mit bett auszuschlagen und den bettboden mit steinernen blätten zu belegen, so daß beiständlich der nach vollendeter Arbeit wozu Wir demselben einem Monat zeit vom tag der Signification dieses bescheids ansetzen vorzunehmender besichtigung Löblicher Stadt Werckleuth mit solcher zufrieden zu seÿn Ursach haben mögen, Klägerin aber mit mehrerem begehren abzuweisen seie, Als Wir hiemit erkennen und aussprechen anhalten und respective abweisen auch der beklagten in Alle dieser Sache halben aufgeloffene Kösten secundum taxam fällig erachten
Nach deme nun die herren Experten den Augenschein von gemelter Milius’schen Cloac eingenommen und sich zu solchen Ende in dieselbe und zwar in des nachbarn Joh: Georg Pariser takackbeteiters behausung, allwo dieselbe ausgeführt werde, uns begeben, auch die in Gefolg dieses bescheids durch Milius vorgenommene Verbeßerung genau untersuchet hat, haben dieselbe befunden, daß derselbe diesem bescheid aller Wahrscheinlichkeit nach ein völliges Genügen geleistet und seine Cloac nach Vorschrift der H. Experten Relation vom 26. April jüngst verbessern einrichten und hinlänglich Verwahren lassen, also daß der Frau Stempelin behaußung und bronnen dadurch kein Schaden mehr zugefügtet werden solle, Da aber die herren Experten hierbei erkläret haben, daß keiner derselben während der Arbeit und als die Verbeßerung geschehen, darzu berufen, folglich dieselbe auch nicht gesehen haben auf welche Art die Futtermauer mit bett ausgeschlagen worden, als gehet ihre Meinung dahin, daß im Fall wider Vermuthen im Zukunft der Unflat aus der Milius’schen Cloac wieder durchdringen und der Frau Stempelin behaußung oder bronnen Schaden zufügen würde gedachter Milius dieselbe jederzeit schadlos zu halten auch die Kösten dieses Augenscheins zu bezahlen verbunden seÿn solle

Vente de meubles et état des immeubles dressé après la mort de Ferdinand Milius qui délaisse un fils, Louis Milius

1803 (6 ventose 11), Strasbourg 7 (17), Not. Stoeber n° 1824, 4196
Vente de meubles Verkauf Register der in weÿl. Ferdinand Milius gewesten fastenspeishändlers succession gehörigen Mobilien und Effekten derselbe ist gestorben den 9. frimaire 11 und hat zum Universal erb verlaßen Ludwig Milius den ledigen hinterlassenen den 16. april 1786 zur Welt gekommen mithin minderjährig und bevögtigt mit burger Martin Armandot Employé au magasin de sel seinem Oncle als sohn lezter ehe
völlige loosung 1279 fr
n° 4478. Auslieferung der Legaten – Eigenthum an häußern. Nemlichen die helfte für unvertheilt an einer behausung höflein bronnen und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten an dem Spithal gäßlein N° 8 einseit neben b. Schmidt Schuemacher, anderseit neben b. Geist Meelhändler hinten auff die alte Stadtmauer gegen dem (Rasp)enhauß ziehend, darüber meldet ein Kfbrief in der C.C. Stub von herrn Wieger dem bestätter und H. Dr. Lauth käuflich an sich gebracht, worüber nichts schrifliches vorhanden, die übrige helfte ist den Wÿdums Erben zuständig
Und eine behausung klein höflein und hoffstatt auch bronnen mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen und zugehörden an dem Spithalgäßlein Numero 12, einseit neben br. Lindauer Kiefer anderseit neben Mathis Kiefer hinten auff das Stampelische Caffehauß, darüber meldet ein Kfbrf. in der C.C. Stb vom 27. Septembris 1783
Eigenthum an lädlein, Nemlichen de helffte an einem Laden beÿ der grosen Metzig N° 19 bis beÿ der Stiege N° 21 einseit neben der Metzigsteg, anderseit neben einem Laden so Ludwig Milius dem Erb allein gehörig hinten auff die grose Metzig ziehend, davon der hiesigen Commune 1 fr 5 cent. zu entrichten, darüber meldet ein Kfbr. in der C.C. Stb vom 12. julÿ 1762 die übrige helfte ist den Wÿdems Erben gehörig
Und ein lädlein mit allen zubehörden an der großen Metzig einseit neben vorher beschriebenen lädlein anderseit ist ein eck am allmend hinten auff die große Metzig ziehend mit N° 21 bezeichnet, davon gibt man jährlich der hiesigen Commune 1 fr 50 zinns entrichtet, darüber meldet ein Kfbr in der C.C. Stueb de dato 28. nov. 1774
Berechnung des Mobiliar Vermögens 5196 fr, denen Wittums erben zu lieffern 2603 fr, Mithun zeiget 2593 fr – die Erbschafft massa 8689 fr, schulden 3060 fr, Verbleiben 5629 fr
Wÿdum welchen weÿl. b. ferdinand Milius von seiner Ehefraun weÿl. Anna Margaretha geb. Ruff vermög des über ihre Verlassenschafft durch Notarium Zimmer den 9. Junÿ 1773 aufgerichteten Wÿdems Registers ebenslänglich zu geniesen hatte (lädlein und behausung)

Issu du troisième mariage de son père, Louis Milius épouse en 1807 Dorothée Dinckel, fille de notaire
1807 (8.10.), Strasbourg 7 (29), Not. Stoeber n° 1176 (8094)
Contrat de mariage – le Sr Louis Mÿlius négociant de Strasbourg, fils majeur de feu le Sr Ferdinand Mylius graissier en ladite ville et de feue De Marguerite Salomé Debus comme futur époux d’une part
et Demoiselle Dorothée Dinckel fille majeure de feu le sieur Jean Rodolphe Dinckel vivant Notaire en cette ville de Strasbourg et de feue De Catherine Elisabeth Streith, assistée de de M. Daniel Ehrenfried Stoeber, Notaire impérial en cette ville comme future épouse d’autre part
Fait lu et passé à Strasbourg le premier octobre 1807 – (signé) mesure Milius, Dorothée Dinckel
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 F° 175 du 10.10.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 7047 livres et la maison rue de l’Hôpital, ceux de la femme à 24 255 livres et une maison rue du Vieux-Seigle.
1808 (21.11.), Strasbourg 4 (37), Not. Stoeber n° 667
Inventaire des apports de Louis Mylius négociant et Dorothée Dinckel, d’après le contrat de mariage dressé le 1 octobre 1807, mariés le 5 octobre suivant
dans la maison ci après désignée rue dite vieille firnkorngass n° 2
le mari, meubles 584 fr, tonneaux 180 fr, argenterie 307 fr, bijoux 173 fr, numéraire 2722 fr, capital 3080 fr, total 7047 fr
immeuble, une maison avec cour puit appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’hôpital n° 12, d’un côté le Sr Lindauer tonnelier, d’autre le Sr Mathis aubergiste derrière café Sandmann. Il existe un contrat de vente passé à la Chambre des Contrats le 27 septembre 1783
la femme, meubles 3230 fr, argenterie 38 fr, or 1049 fr, numéraire 3737 fr, capital 16.200 fr, total 24.255 fr
immeuble, Une maison avec cour puits appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue dite vieille firnkorngass n° 2, d’un côté en partie le Sr Kampmann homme de lettres en partie le Sr Rübsamen négociant, d’autre le Sr Berat faiseur de parapluies, derrière le Sr Kempff aubergiste – quant aux deux tiers relatifs a ladite maison il existe un contrat de vente à la Chambre des Contrats le 23 mars 1785 et trois autres plus anciens
terres à Willgottheim et Saessolsheim
présents de noces 411 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 109 F° 24 du 1.12.

Louis Milius meurt en 1823 en délaissant trois enfants.
1824 (10.2.), Strasbourg 7 (68), Me Stoeber n° 7336
Inventaire de la succession de Louis Milius, négociant décédé le 9 octobre dernier – à la requête de Dorothée Dinckel la veuve, commune en biens aux termes du contrat de mariage reçu Me Stoeber le 1 octobre 1807, mère et tutrice légale de 1. Louise Dorothée 15 ans, 2. Louis Adolphe Ferdinand 12 ans, 3. Eugène Alexandre 9 ans, en présence de Daniel Ehrenfried Stoeber avocat tuteur subrogé
au second étage de la maison sise à Strasbourg Vieux Marché aux Vins n° (-)
garde robe 62 fr, mobilier du défunt 254 fr – communauté, meubles 186 fr

Louis Milius vend 8 000 francs l’ancienne maison à la Tour au cordonnier Frédéric Sarger et à sa femme Marie Anne Gillet après avoir vendu l’année précédente la partie provenant de Job Ruff à Jean Georges Wiedenmeyer. Le puits reste commun entre les deux maisons.

1811 (20.4.), Strasbourg 12 (37), Not. Wengler n° 5694
Louis Milius marchand de vin domicilié rue du vieux seigle n° 2
à Frédéric Sarger cordonnier et Marie Anne Gillet
une maison à rez de chaussée et deux étages ayant par sa façade quatre croisées à chaque étage et séparée par un pignon de celle appartenant présentement au Sr Jean Jacques Wiedenmeyer, brossetier, avec laquelle elle en fait qu’une façade et se trouve sous le même toit, ensemble une petite cour dans la longueur de la maison vendue, pompe commune ou mitoyenne entre cette dernière et celle du Sr Wiedenmeyer et le droit des latrines donnant dans la maison du Sr Sandmann avec toutes ses autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Hôpital 12 bis, d’un côté le Sr Wiedenmeyer, d’autre Jean Jacques Mathis fils aubergiste devant la rue, derrière François Sandmann marchand de vin – avenue au vendeur de la succession de Ferdinand Milius marchand graissier dont il était seul fils unique héritier, selon l’inventaire dressé par Me Stoeber le 29 pluviose 12, le Sr Milius a acquis ledit immeuble de Jean Frédéric Pfaehler, marchand graissier, par transaction à la Chambre des Contrats le 27 septembre 1783, cependant pas dans l’état ou elle se trouve présentement ayant été par lui batie a neuve et séparée en deux maisons distinctes quoique sous le même toit et dont celle dont le Sr Wiedenmeyer est actuellement propriétaire consiste l’une et celle qui vient d’etre vendue forme l’autre
(charges, clauses et conditions) 2. que la pompe qui se trouve placée presqu’au milieu entre la propriété de la maison vendue et cette du Sr Wiedenmeyer doit toujours etre et rester en commun et mitoyenne entre ces deux maisons de manière que les frais de son entretien seront supportés entre les deux propriétaires par moitié, 3. que les acquéreurs n’osent pas fermer la cour faisant partie de leur acquisition par un mur sans le consentement exprès et formel du propriétaire de la maison Wiedenmeyer mais bien par une séparation en lattes ou en planches cependant sans gener la jouissance de ladite pompe dont l’usage doit rester libre aux deux maisons – moyennant 8000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 f° 9 du 20.4.

Le cordonnier Frédéric Sarger épouse en 1807 Marie Anne Gillet originaire d’Erstein
1807 (17.4.), Strasbourg 12 (14), Not. Wengler n° 2462
Contrat de mariage – Frédéric Sarger, cordonnier à Strasbourg, fils de feu Jean Jacques Sarger, employé à la douane, et de défunte Anne Marie Wirth
Marie Anne Gillet native d’Ehrstein, fille de feu Maurice Gillet, tisserand, et de Marie Anne Zumsteeg
Enregistrement de Strasbourg, acp 102 f° 100-v du 17.4.

Acte de notoriété portant que Frédéric Sarger a délaissé deux enfants de sa veuve
1853 (6.12.), Strasbourg 15 (90), Not. Momy (Hippolyte) n° 1050
Notoriété – (…) qu’ils ont parfaitement connu le Sr Frédéric Sarger, en son vivant propriétaire à Strasbourg où il est décédé époux de Dame Marie Anne Gillet, aujourd’hui sa veuve, qu’après le décès du Sr Sarger il n’a pas été dressé d’inventaire et il a délaissé pour seuls et uniques héritiers pour moitié ses deux enfants issus de son mariage avec Marie Anne Gillet nommés 1° Mr Aloyse Sarger, menuisier demeurant à Strasbourg et Dame Joséphine Sarger épouse de Mr Joseph Sarger, Greffier du premier conseil de guerre de la 6° division militaire, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
acp 425 (3 Q 30 140) f° 31 du 8.12.

Frédéric Sarger et Marie Anne Gillet revendent quelques mois plus tard la maison 9 000 francs à Georges Graff

1811 (20.8.), Strasbourg 12 (39), Not. Wengler n° 5988
Frédéric Sarger cordonnier demeurant rue de l’Hôpital n°12 bis et Marie Anne Gillet
à Georges Graff propriétaire vieux marché aux grains n° 18
une maison à rez de chaussée et deux étages ayant par sa façade quatre croisées à chaque étage et appartenant présentement au Sr Jean Jacques Wiedenmeyer, brossier, avec laquelle elle ne fait qu’une façade et se trouve sous le même toit, ensemble une petite cour dans la longueur de la maison vendue, pompe commune ou mitoyenne entre cette dernière et celle du Sr Wiedenmeyer et le droit des latrines donnant dans la maison du Sr Sandmann avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg rue de l’hôpital n° 12 bis, d’un côté le Sr Wiedenmeyer, d’autre Jean Jacques Mathis fils aubergiste, devant la rue, derrière François Sandmann – avec quatre fourneaux – acquise de Louis Milius marchand de vin devant le soussigné notaire le 20 avril dernier – moyennant 9000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 f° 175-v du 21.8.

Le meunier Georges Graff épouse en 1795 Catherine Ott, ils sont tous deux natifs d’Oberschæffolsheim où le mariage est célébré
Mariage, Oberschæffolsheim (f° 8)
Heit den 10. tag des Monaths dermithor im tritten jahr der frenckische Rebpublige Erscheint (…) Einseit hanß gorg graff Miller der 20 jahr alt jst unt jn der Munisepalithet Von oberschäffoltzheim gebürthig unt wohn hafft sohn des verstorbenen Martin graff gewester Miller unt der Catharina gling seiner Ehgattin beÿte jn der Munisepalithet Von oberschäffoltzheim jm department Von niterhein wohn hafft, ander seit Catharina ott 18 jahr alt jst unt jn der Munisepalithet Von oberschäffoltzheim jn dem department Von niterhein wohn hafft dochter des Antoni ott ackersman unt der verstorbenen Anna graff alle jn der Munipalitet wohn hafft (…) den geburths agt des hans gorg graff vom datum den 16 Novembris 1767 (…) dem beglaubtes agt der Catharina Ott vom tathum den 20 Mertz 1775 [unterzeichnet] Johannes georg graff, Catharina oth (i 15)

Georges Graff meurt en septembre 1811 en délaissant trois enfants.

1811 (20.11.), Strasbourg 12 (11), Not. Wengler n° 6220
Inventaire de la succession de Georges Graff, propriétaire décédé le 8 septembre dernier – à la requête de Catherine Ott la veuve, François Xavier Brassel meunier à Wolxheim tuteur et Antoine Ott, laboureur à Oberschaeffolsheim, subrogé tuteur de Georges 11 ans, Madeleine 9 ans et Laurent Graff 5 ans les trois enfants procréés avec la veuve
dans une maison vieux marché aux grains appartenant à la veuve Schlagdenhauffen chapelier n° 18
Immeuble. Une maison a rez de chaussée et deux étages ayant par sa facade quatre croisées a chaque étage et séparée par un pignon de celle appartenant à Jean Jacques Wiedenmeyer, brosier, avec laquelle elle ne fait qu’une façade et se trouve sous le même toit, ensemble une petite cour dans la longueur de la maison dont s’agit, pompe mitoyenne entre les deux maisons et les diust* des latrines donnant dans la maison du Sr Sandmann avec toutes ses autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’hopital n° 12 bis, d’un côté le Sr Widenmeyer, d’autre le Sr Jean Jacques Mathis fils aubergiste, devant la rue, derrière François Sandmann marchand de vin – acquis de Frédéric Sarger, cordonnier, et Marie Anne Gillet devant le notaire soussigné le 20 août 1811 estimée 9000 fr
meubles, créances, numéraire, total de l’actif 28.285 fr, en meubles 19.285 fr, passif 47.220 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 118 f° 93-v du 21.11.

Jean Chrétien Heim acquiert la maison par adjudication devant le tribunal civil en 1817

Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 93 (2318) n° 117 – Tribunal civil de première instance
Cejourd’hui 23 mai 1817 a été présenté au bureau le contrat de vente par adjudication dont teneur suit. (…) par devant Monsieur Charles François Xavier Thierriet de Luyton juge au tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du bas Rhin il a été procédé a la vente et adjudication par licitation de la maison sise à Strasbourg rue de l’hôpital Numéro 12 bis appartenant par indivis aux enfants mineurs délaissés par feu le sieur Jean George Graff vivant propriétaire à Strasbourg dont la teneur suit
Cahier des charges sur requête de François Xavier Brassel meunier domicilié à Wolxheim y demeurant agissant en qualité de tuteur de Georges, Madeleine et Laurent Graff les trois enfants mineurs délaissés par le sieur Georges Graff vivant propriétaire à Strasbourg et en vertu du Jugement sur requête rendu au tribunal civil de première instance séant en ladite ville le 15 décembre de l’année 1814 portant entérinement d’un rapport d’experts du 5 du même mois (…) il sera procédé devant Monsieur Thierriet juge audit Tribunal et commissaire nommé en cette partie ar le même Jugement à La vente par licitation et surenchère par adjudication de la maison ci après désignée (…)
Désignation de la Maison, une maison sise à Strasbourg rue de l’hôpital n° 12 bis d’un côté le sieur Widemeyer brossier d’autre le sieur Mathis fils aubergiste et par derrière le sieur Sandmann marchand de vins, Consistant en un bâtiment construit en maçonnerie du côté de la rue et en galandure du côté de la cour ayant rez de chaussée et deux étages surmontés d’une toiture a la mansard avec une petite cour et une pompe commune avec la maison voisine appartenante au sieur Widemeyer, le rez de chaussée contient une chambre une cuisine et un cabinet par-dessous se trouve une cave sous solives divisée en quatre compartiments, les premier et second étage ainsi que la Mansarde contiennent chacune une chambre deux cabinets et une cuisine au premier étage se trouvent les latrines enclavées dans la maison du Sr Widemann sous la toiture couverte en tuiles doubles se trouve un grenier. Conditions de la vente (…) 6° Il sera tenu de payer à l’acquit et décharge des vendeurs dans le mois à dater de l’adjudication définitive et en déduction du prix d’icelle savoir une somme de 2000 francs due aux enfants Jean Daniel Heinrich menuisier en cette ville suivant obligation passée devant Me Wengler notaire en la même ville le 2 May 1811 et une somme de 3000 francs due aux enfants Sarger Frédéric Cordonnier en cette ville pour le restant du prix de l’acquisition que le défunt auteur des mineurs vendeurs a fait dudit Immeuble suivant Contrat passé devant ledit Notaire le 28 août de ladite année 1811. 7° (…), la mise à prix dudit immeuble est de la somme de 10.000 francs montant de l’estimation établie par ledit rapport d’experts.
Cejourd’hui 16 février 1815 à l’audience publique des criées de la première chambre du tribunal de première instance de l’arrondissement de Strasbourg est comparu M Momy avoué es noms qu’il agit et a requis la publication du présent Cahier des charges (…)
Cejourd’hui 16 février 1817 par devant nous Charles François Xavier Thierriet de Luyton juge au tribunal civil de Strasbourg commissaire en cette partie tenant notre audience des criées est compari M° Momy avoué poursuivant a requis a ce qu’il nous plût procéder à l’adjudication préparatoire fixée à ce jour (…)
Cejourd’hui 20 mars 1817 (…) procéder à l’adjudication définitive fixée à ce jour (sans mise)
Cejourd’hui premier may 1817 (…) procéder à l’adjudication définitive (…) à Me Doss avoué pour la somme de 10.010 francs
Déclaration de command. Cejourd’hui premier may 1817 (…) au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu Me Doss avoué près ledit tribunal lequel a déclaré avoir enchéri Cejourd’hui à l’audience des criées du même tribunal pour et au nom du sieur Chrétien Heim saucissier à Strasbourg

Originaire de Schluth en Wurtemberg, Chrétien Heim épouse en 1801 Marie Marguerite Wagner, originaire de Wasselonne
Mariage, Strasbourg (n° 429)
Du 8° jour du mois de Fructidor l’an IX de le République français, Acte de mariage de Chrétien Heim, agé près de 32 ans, boucher, domicilié en cette ville depuis dix ans passés né à Schla(-) pays de Wirtemberg le 29 août 1769 fils légitime de feu Jean Heim, cultivateur audit lieu et d’Ursule Haas, Et de Marie Marguerite Wagner agée de 28 ans domiciliée en cette ville depuis 14 ans, née à Wasselonne Département du Bas Rhin lme 26 janvier 1773 fille légitime de feu Jean Georges Wagner, menuisier audit lieu, et de feüe Marguerite Fischer (signé) Christian heim, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 218)

Le saucissier Jean Chrétien Heim meurt en 1823 en délaissant quatre enfants

1823 (19.12.), Strasbourg 9 (anc. cote 46), Me Hickel n° 1411
Inventaire de la succession de Jean Chrétien Heim, saucissier décédé le 6 juillet dernier – à la requête d’Anne Marguerite Wagner la veuve mère et tutrice légale de Jean Chrétien, Philippe, Guillaume et Louise, en présence de Daniel Lichtenberger, coutelier, subrogé tuteur des enfants mineurs – mariés avant la promulgation de la loi du 10 février 1804 sans contrat de mariage
Titres et papiers, Registres de l’état civil de la ville de Strasbourg, mariés le 8 fructidor 9
dans une maison rue de l’Hôpital n° 12 faisant partie de la communauté
Procès verbal devant M Thiriet de Luyton juge au tribunal civil de première instance les 10 & 16 février 1815 et 1 mai 1817 et déclaration de command, à la requête de François Xavier Brassel, meunier de Wolxheim tuteur de Georges, Madeleine & Laurent Graff enfants mineurs de Georges Graff, propriétaire de la maison dépendances située en cette ville rue de l’Hôpital n° 12 bis pour 10.010 francs
une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de l’Hôpital n° 12 bis, d’un côté le Sr Wiedenmeyer brossier, d’autre le Sr Mathis fils aubergiste, derrière le Sr Sandmann marchand de vins, stimée 6000 francs
garde robe 50 fr, mobilier de la communauté 327 fr, ensemble 6377 fr, passif 8860 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 166 F° 11 du 24.12.

Le saucissier Jean Chrétien Heim natif de Schluth en Wurtemberg meurt le 6 juillet 1823
Décès, Strasbourg (n° 985) Déclaration de décès le 6 juillet 1823. Chrétien Heim, âgé de 53 ans, né à Schluth (Würtemberg), saucissier, Epoux de Marie Marguerite Wagner, mort en cette mairie le 6 courant à quatre heures du matin dans la maison située N° 12, rue de l’hôpital, fils de feu Jean Heim, cultivateur, et de feu Ursule Haag [in margine :] f. ady: (i 6)

La maison est vendue par licitation moyennant 9 500 francs devant le tribunal civil le 10 mars 1843 à Salomé Louise Heim qui a épousé l’année précédente le tapissier Jean Baptiste Guiliano, dit Castano

1842 (4.4.), Strasbourg 12 (157), Me Noetinger n° 14.308
Contrat de mariage – Ont comparu M. Jean Baptiste Guiliano, dit Castano, tapissier demeurant à Strasbourg, Fils de feu M. François Guiliano dit Castano vivant épicier à Strasbourg & de De Marie Didierjean, Stipulant comme futur époux d’une part
& Delle Salomé Louise Heim majeure d’ans demeurante à Strasbourg, Fille de feu M. Chrétien Heim vivant charcutier à Strasbourg & de De Marguerite Wagner sa veuve y demeurante, Stipulant comme future épouse d’une part
acp 296 (3 Q 30 011) f° 78 du 5 avril – Les apports de la future consistent en un maison linge & literie le tout évaluté à 642 francs
Le futur époux apporte en argent comptant, en marchandises & mobilier 10.140
Don matutinal par le futur époux à la future épouse de 500 francs à prélever sur le plus clair de sa succession. donation mutuelle entre les futurs réductible en cas d’enfant, de l’usufruit viager de ladite succession du prémourant

Jean Baptiste Giuliano dit Castano et Salomé Louise Heim vendent la maison 10 000 francs à François Michel Lentz

1847 (19.1.), Strasbourg 15 (81), Not. Lacombe n° 5553
Ont comparu Mr. Jean Baptiste Giuliano dit Castano, Tapissier, et Mme Salomé Louise Heim, son épouse, de son mari assistée et autorisée, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (vendent)
à Mr François Michel Lentz, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg
Désignation de l’immeuble vendu. Une Maison sise à Strasbourg, rue de l’hôpital N° 12 bis tenant d’un côté à la propriété du sieur Weidenmeyer, de l’autre à celle de la veuve Heim, par devant la rue par derrière le Sr Sandmann, cafetier.
Etablissement de la propriété. Madame Castano née Heim a recueilli 10/48 indivis de ladite maison dans les successions respectives de feu son père Mr Jean Chrétien Heim cidevant saucissier à Strasbourg et de ses frères Chrétien Heim et Philippe Henri Heim décédés et elle a acquis les autres 38/48 sur ses cohéritiers copropriétaires aux termes d’un jugement d’adjudication prononcé à l’audience publique des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg le 10 mars 1843 enregistré à Strasbourg le 25 du même mois folio 34 case une et deux (…) et d’une déclaration de command faite au greffe du même tribunal le 11 du même mois enregistrée le 13 suivant. Cet immeuble a été adjugé à la Dame Castano moyennant le prix de 9500 francs y compris la part qu’elle avait elle-même dans ladite Maison (…)
Feu le Sr Jean Chrétien Heim avait acquis ladite Maison pendant la communauté de biens légale qui avait existé entre lui et Dame Marguerite Wagner son épouse aussi défunte sur les trois enfants mineurs Georges Graff, Madeleine Graff et Laurent Graff en leur qualité d’héritiers de feu Georges Graff leur père en son vivant propriétaire à Strasbourg, lesquels mineurs étaient représentés par leur tuteur François Xavier Brssel meunier domicilié à Wolxheim, aux termes d’un jugement d’adjudication définitive prononcée à l’audience des criées du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le premier mai 1817 et d’une déclaration de command faite le même jour au greffe du dit tribunal enregistrée et transcrit au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 23 mai 1817 volume 93 numéro 117 et inscrit d’office le même jour volume 114 numéro 403. – Prix de vente, 10.000 francs – Conditions de la vente. (…) sont compris dans la vente un poêle en faïence, trois fourneaux en fer de fonte avec leurs tuyaux et pierres et deux pots économiques avec leur lunette est exclu de la vente le chaudron emmuré se trouvant au rez-de-chaussée, lequel est la propriété du locataire qui occupe le rez de chaussée
acp 357 (3 Q 30 072) f° 21-v

Originaire de Saint-Pierre près de Barr, François Michel Lentz épouse en 1816 Marie Charlotte Baudouin, native d’Alençon
Mariage, Strasbourg (n° 206) Acte de mariage, le 14 mai 1816. François Michel Lentz, majeur d’ans, né en légitime mariage le 26 septembre 1783 à Saint-Pierre (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Propriétaire, fils de feu André Lentz cultivateur décédé à Saint-Pierre le 10 décembre 1811 et d’Anne Marie Zapf ci présente et consentante, Marie Charlotte Baudouin, majeure née en légitime mariage le 4 novembre 1786 à Alençon (Orne) domiciliée à Strasbourg, fille de François Pierre Baudouin, boucher, et de feu Marie Jeanne Charlotte Breton décédée à Strasbourg le 22 mai année dernière (signé) François Michel Lentz, marie Charlotte beaudoin
Enregistrement de Strasbourg, acp 240 F° 27-v du 23.4.

1833 (4.6.), Strasbourg Me Lacombe
Consentement par Marie Baudoin épouse de Michel Lentz, propriétaire, au mariage de sa fille Marie Angélique Charlotte Lentz demeurant à Lierre Belgique avec Frédéric Beaussière, capitaine d’infanterie
Enregistrement de Strasbourg, acp 218 F° 8-v du 4.6.

Marie Charlotte Baudouin meurt en 1836 en délaissant six enfants
1836 (13.4.), Strasbourg 15 (59), Me Lacombe n° 570
Inventaire dans une maison rue Neuve quai des Pêcheurs n° 29 de la succession de Marie Charlotte Baudouin épouse de François Michel Lentz, propriétaire, décédée le 18 mars dernier – à la requête de François Michel Lentz, légataire de tous biens à à cause de la communauté légale et testament olographe du 1 juil. 1816 déposé le 26 mars dernier, père et tuteur légal de 1. Marie Françoise Joséphine 17 ans, 2. Marie Julie 15 ans, 3. Marie Antoinette Augustine 13 ans, 4. Marie Louise Albertine 11 ans, 5. Marie Adèle 8 ans et 6. Marie Elisabeth 5 ans – en présence d’Antoine Lentz, coeffeur, subrogé tuteur

immeubles de la communauté, 1. une maison sise à Strasbourg rue Neuve quai des Pêcheurs n° 29 composé d’un rez de chaussée de deux étages surmonté d’un grenier, d’un côté Sr Widt, d’autre Sr Weiss, devant le rue, derrière place du Quartier des Pêcheurs – acquise des héritiers François Xavier Oehlhütter, tisserand, selon procès verbal d’adjudication définitive devant Me Lacombe le 16 dec. 1828
2. la moitié indivise d’une maison à rez de chaussée & deux étages sise à Strasbourg quai des Pêcheurs n° 62, d’un côté la propriété du Sr Grundler & Ehrhardt, d’autre celle de la veuve Joseph Pavy, devant le quai, derrière la petite place – acquise de Charlotte Eugénie Baudouin, Me G. Grimmer le 29 nov. 1825
3. une maisonnette à un étage & rez de chaussée avec jardinet située la Robertsau canton dit Neuziel n° 79, d’un côté la propriété du Sr Schuler, d’autre celle de la succession Geyler, devant la route, derrière – acquis de Michel Vogt par contrat authentique dont il ne peut représenter le titre
succession de la défunte, la moitié indivise de la maison sise à Strasbourg quai des Pêcheurs n° 62 ci dessus décrite n° 2 de la communauté, recueilli dans la succession de Marie Jeanne Charlotte Breton veuve en premières noces de Pierre Baudouin et en secondes d’Abraham Ulmer, capitaine en retraite à Strasbourg

Liquidation et partage
1846 (30. 8.br), Strasbourg 15 (80), Not. Lacombe n° 5445
Liquidation et partage de la communauté entre Marie Charlotte Baudoin et François Michel Lentz
Ont comparu 1° M. François Michel Lentz, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant A. en son nom personnel I° à raison de la communauté de biens légale qui a existé entre lui et Marie Charlotte Baudouin son épouse défunte à défaut de Contrat de mariage, II° en sa qualité d’usufruitier à vie du quart de la succession de sadite défunte épouse et de légataire en propriété d’un autre quart de la même succession, B. en qualité de père et tuteur légal de ses deux enfants mineurs Marie Adèle Lentz et Marie Elisabeth Lentz,
2° Madlle Marie Antoinette Augustine Lentz, ouvrière cordonnière demeurant et domiciliée à Strasbourg, 3° Madlle Marie Françoise Joséphine Lentz majeure d’ans, sans profession demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant I° en son nom personnel, II° en qualité de mandataire de Mlle Julie Lentz célibataire majeure d’ans sans profession demeurant à Toulouse domiciliée de droit à Strasbourg, et 4° Madlle Marie Louise Albertine Lentz agissant en qualité se seules et uniques héritières chacune dans la proportion d’un 6° de feu la dame Lentz leur mère ci-dessus dénommée en qualifiée, En la présence de M. Antoine Lentz coiffeur demeurant et domicilié à Strasbourg, subrogé tuteur des deux mineurs Lentz

Exposé préliminaire. § 1° Testament de Madame Lentz. Par son testament fait olographe à Strasbourg le premier juillet 1816 portant la mention Enregistré à Strasbourg le 24 juillet 1831 folio 125 (…) déposé pour minute à Me Lacombe le 26 mars 1836 (…) Mad. Lentz défunte a constitué le Sr Lentz son mari son légataire universel en toute propriété. Ce legs excède la portion disponible attendu l’existence d’enfants issus du mariage de Mr et Mad. Lentz, il doit être réduit à un quart en propriété et un autre quart en usufruit (…)
§ 2. Décès de Madame Lentz, inventaire. Mad. Lentz est décédée à Strasbourg le 18 mars 1836. Inventaire de sa succession fut dressé par Me Lacombe en date au commencement au 13 avril 1836 (…)
§ 3. Immeubles de la communauté. A Licitation de la Maison rue neuve quai des pêcheurs N° 29 à Strasbourg (…)
[in margine :] La présente liquidation a été homologuée par jugement du tribunal de Strasbourg di 18 janvier 1847
acp 354 (3 Q 30 069) f° 34-v du 9.11. – Les meubles furent prisés 285 & la garde robe 9
La maison sise à Strasbourg rue neuve N° 29 dépendant de la communauté fut vendue par licitation par le notaire rédacteur le 22 juin 1846 moyennant 5273 à compte de quoi fut payé 3273, reste sur le prix 2000
Suivant acte du même notaire du 22 mars 1843 le Sr Lentz & Julie Lentz ayant agi par sadite mandataire, le Sr Lentz tant en son nom que comme se portant fort de ses enfants mineurs en promettant leur ratification ont vendu à Antoine Geiss cultivateur à Schweinheim une maisonnette & un jardin y attenant situé à la Robertsau moyennant 1500 sur laquelle somme il a touché celle de 1300. Les acquéreurs par acte dudit Nre du 11 avril 1844 revendirent cet immeuble à Nicolas Barbier paveur à Strasbourg (…)
La maison provenant des propres de la défunte sise à Strasbourg quai des pêcheurs fut vendue pour cause d’utilite publique à la caisse des dépôts et consignations le 5 avril 1845 et fut ainsi aliénér des propres de la défunte 67 ares moyennant 2582. Les biens dont il est parlé ci-dessus furent gérés par ledit Sr Lentz qui en toucha les revenus jusqu’à leur aliénation. Les recettes qu’il fit s’élevèrent à 1300
Les dépenses à la charge de la communauté sont de 218. Frais d’inventaire et de grosses réparations 242
2° et de 1387 francs qu’il a acquitté pour le prix d’acquisition de la moitié indivise de la maison quai des pêcheurs N° 62
3° Enfin celles à la charge des six enfants pour frais de tutelle 47, total 1896. La recette étant seulement de 1300, il revient au Sr Lentz un reliquat de 596 francs
Communauté. Elle se compose 1° du mobilier estimé 285 ; 2° de la somme touchée par le veuf 1300, 3° de celle touchée par lui pour solde du prix de l’immeuble en question 200, 4°de ce qui a été payé à compte de la maison du quai des pêcheurs 3273, 5° du prix reçu sur la maison sise rue neuve 200, 6° d’un intérêt d’une somme de 58, Total 7116
Passif. Il se compose des frais d’inventaire, frais d’avoué 318, remploi du au mari 2582, frais pour parvenur à la vente 242 (total) 3143
Balance, Actif 7116, passif 3143, Reste un bénéfice de 1986 francs
Succession, Actif. il se compose de la moitié ci-dessus 1986, de la garde robe 9, du pris de l’image ci-dessus 19.000, intérêts 798, total 21.794 – Passif. Il comprend les frais d’enterrement 242, de l’indemnité due au mari pour l’acquisition de l’immeuble acquis par moitié du fonds du mari 1387 & enfin d celle payée par le même au Sr Lentz à la décharge de la succession aux héritiers de Georges Frédéric Hamann 824 total 2155, Déduction faite il reste 19.339 francs
Droits et attributions (…)



Samuel Hetzel, fabricant de boutons argentés, et (1721) Barbe Schwab, (1729) Marie Madeleine Lamp et (1746) Marie Barbe Juncker, veuve de David Arbogast – luthériens


Fils du batelier Daniel Hetzel, Samuel Hetzel commence son apprentissage en novembre 1711 chez le sellier Claude Wilhelm. Il quitte en 1713 son maître qui le reprend avec la caution de sa tante. L’apprentissage prend fin un avant échéance en 1714 à la satisfaction des parties. Il est reçu à la tribu du Miroir le 19 août 1720. D’après ses déclarations en 1725, Samuel Hetzel vit de la confection de boutons argentés depuis neuf ans en fréquentant les marchés annuels qui se tiennent dans les campagnes.
Il épouse en 1721 Barbe Schwab, fille de fabricant de pain d’épices. Il cotise à la tribu des Boulangers en 1723. Les ceinturonniers lui interdisent en 1724 de fabriquer des boutons argentés d’étain ; il fait appel devant les Quinze et obtient gain de cause, les ceinturonniers ne pouvant produire le privilège de fabrication qu’ils revendiquent. Samuel Hetzel se remarie en mars 1729 avec Marie Madeleine Lamp, fille de marchand de fruits et légumes, puis en 1746 avec Marie Barbe Juncker, originaire de Riquewihr, veuve de David Arbogast, marchand de bois à Kehl.
Samuel Hetzel meurt le 2 octobre 1766 d’apoplexie et de fièvre chaude à l’âge de 71 ans, sa veuve Marie Barbe Juncker en avril 1776.

Maison en propriété
1729, rue de l’Hôpital (VI 275, actuel n° 8 rue du Vieil-Hôpital)

Enfants issus de Marie Barbe Schwab

  • Georges Samuel, fabricant de harnais et de boutons argentés, célibataire († 1769)
  • Marie Madeleine, épouse (1749) Geoffroi Claus, baigneur aux bains de Spire
  • Marie Elisabeth, épouse (1754) de Jean Heiligenstein, charpentier

Enfants issus de Marie Madeleine Lamp

  • Marie Barbe, épouse (1759) Jean Georges Ulrich, brossier
  • Marie Salomé, épouse (1763) de Jean Frédéric Verius, peignier
  • Jean Geoffroi, fabricant de harnais et de boutons argentés, épouse (1766) Anne Marguerite Fruth


Signature au bas de l’actede mariage en 1721 (AMS, cote 19 Not 6, n° 300)


Fils du batelier Daniel Hetzel, Samuel Hetzel commence son apprentissage le 26 novembre 1711 chez le sellier Claude Wilhelm

1714, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 370, 1692-1727)
(f° 168-v) Donnerstag den 26. Novembris Anno 1711 – Lehrjung eingeschrieben
Claudius Wilhelm Jun: stehet vor proucirt Schein von beeden Obern Handwercksherren ertheilt sub dato 25. 9.bris 1711. crafft deßen er Zum Lehrjungen angenommen Samuel Hetzeln weÿl. Daniel Hetzel geweßenen Schiffmann und burgers allhier, ehelichen Sohn, Ihne das Sattler handwerck Vier Jahr lang Zulehren gegen 30. fl. lehrgelt woran die helffte gleich dato baar und die andere helffte nach verfloßener halben lehrzeit bezalt werden solle, gehe die Zeit an den 26. 9.bris 1711. und endet sich wider vf ermelten tag A° 1715. auch ist verglichen das der Lehrjung alle Uncosten beÿm auffdingen und außthun allein Zuleiden haben bat vmb die einschreibung. Erkannt Willfahrt. Actum in præsentia Claudÿ Wilhelm sen. des Jungen vettern und beÿstandts, gab vor die Zunfft 1 lb 10 ß (8 ß vflag, 2 ß Scrib, 1 ß bittel)

Marthe Heyer, tante de Samuel Hetzel, se porte garante envers Claude Wilhelm de son neveu qui a quitté son maître pour que l’apprentissage puisse continuer

(f° 178) Mittwoch den 6.t Martÿ Anno 1713 – Fraw Martha Heÿerin erscheint mit erbittenem beÿstand Herrn Johann Jacob Faudels, bat im Nahmen Ihrer Schwester Daniel Hetzel des Schiffmanns Wittib, es möchte E.E. Meisterschafft Claudio Wilhelm Jun: gütlich Zusprechen und Ihne dahin vermögen daß er seinen geweßenen vnd außgetrettenen Lehrjungen nahmens Samuel Hetzel besagter Ihrer Schwester Sohn, wider annehmen vnd vollend auflehren möge, auß gethanen Zuspruch resoluirte sich derselbe solches Zuthun, so fern fraw Heÿerin würd versprechen, da der Jung wider boßhafftiger weiß solte davon lauffen oder Ihme untrew werden, daß Sie vor allen Schaden gut sein wolle, darauff hat dieselbe mit gebender hand dem handwercks Meister angelobet solches zu præstiren.

Claude Wilhelm donne congé à son apprenti Samuel Hetzel un an avant la fin prévue de l’apprentissage en se déclarant satisfait

(f° 197) Dienstag den 27. Novembris Anno 1714 – Lehrjung außgethan
Claudius Wilhelm Jun: stehet vor, berichtet er hätte den 26. 9.bris Anno 1711 Samuel Hetzel, Weÿland Daniel Hetzel geweßenen Schiffmann und burgers allhier seeligen Ehelichen Sohn, auff Vier Jahr lang als einen Lehrjungen einschreiben laßen nun wären bereits dreÿ Jahr vorüber, wegen des vierten annoch bevorstehenden Jahrs habe er sich gegen einen billigen abtrag verglichen, seÿe auch sonsten mit dem Jungen wohlzufrieden, bat also Ihne der Lehr freÿ Zusprechen und vor einen Gesell anzunehmen. Erkand Willfahrt. Actum in præsentia Claudÿ Wilhelm sen. des Jungen beÿstandts (8 ß vflag, 2 ß Scrib, 1 ß bittel)

Samuel Hetzel est reçu à la tribu du Miroir le 19 août 1720. Sa contribution passe de 4 livres 1 sol à 5 livres 11 sols en 1766

1720, Registres annuels de la Taille (VII 1213) f° 41-v
Spiegel – (rub.) Hetzel, Samuel, Ins. 19. Aug. 1720

1766, Registres annuels de la Taille (VII 1259) f° 37
Spiegel – Hetzel, Samuel, Ins. 19. Aug. 1720, 4 lb 1 ß
ex lucro gehet zu 66 1 lb 10 ß
dt. 1. 8.bris mit 5 lb 11 ß

1767, Registres annuels de la Taille (VII 1260) f° 37-v
Spiegel – Hetzel, Samuel, Ins. 19. Aug. 1720, 5 lb 11 ß
dt. 1. 8.bris
Er todt jnvent. not. Dinckel, wb. Maria barb. fict. 67

Le marchand Samuel Hetzel épouse Barbe Schwab, fille du fabricant de pain d’épices Jean Georges Schwab :& contrat de mariage, célébration

1721 (10.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 6) n° 300
Eheberedung Zwischen Dem Ehren und wohlvorgeachten H. Samuel Hetzeln, dem Ledigen handelsmanns und burgern alhier alß bräutigam ane einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Jgfr. Barbaræ Hn Johann Georg Schwaben des Lebküchlers und burgers alhie Ehel. Tochter, alß hochzeiterin andern Theils
So beschehen Straßburg den 10.ten Februarÿ Anno 1721. [unterzeichnet] Samuel Hetzel alß Hochzeier, barra schwäben als hionzieter

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 91, n° 6)
1721. Mittw. d. 5. Martÿ wurden, nach zweÿmal. Außruffung Ehel. copulirt vnd Eingesegnet, Samuel Hetzel lediger handelsmann vnd burger alh. weil. Daniel Hetzel, Schiffmanns v. burgers alh. hinterl. Ehel. Sohn, Und Jgfr. Barbara, Joh: Georg Schwaben, burgers b. Leb-Küchlers alh. Ehl. Tochter [unterzeichnet] Samuel Hetzel Alls hoch Zeier, Anna schwäbe alß hoht Zeitrin (i 92)

Le revendeur Samuel Hetzel qui n’exerce pas en ville cotise à la tribu des Boulangers

1723, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 401-v) Donnerstags den 30. Septembris 1723 – Neuzünfftiger Zudiener
Samuel Hetzell der Krämer undt burger allhier so aber hier in der Statt keinen handell treibt, producirt Stall schein vom 10.ten Julÿ 1723. bittet Ihne alß Einen Zudiener zu acceptiren.
Erkandt, seÿe der gebühr nach anzunehmen (3 lb, Feuerspritz 10 ß)

Samuel Hetzel fait appel devant les Quinze d’une décision prise en octobre précédent par le conseil des Maréchaux d’après laquelle les ceinturonniers lui interdisent de fabriquer ou de vendre des boutons d’étain plaquées ou non d’argent. L’appelant argue que 1) les ceinturonniers n’ont pas appris l’art de faire les boutons, 2) les boutons en question ne sont pas fondus mais sont un placage sur du bois, 3) seuls deux ceinturonniers fabriquent de tels boutons dont l’un depuis quelques semaines seulement, 4) les ceinturonniers ne peuvent se fonder sur aucun règlement qui leur assure le privilège de fabriquer les boutons, 5) d’autres qui ne sont pas ceinturonniers fabriquent ces boutons sans avoir été inquiétés. L’avocat de l’appelant ajoute que son client passe peu de temps en ville, occupé qu’il est à parcourir les campagnes et à fréquenter les différents marchés annuels. L’assemblée pardonne au prévenu sa faute et approuve la nomination d’une commission. Les ceinturonniers répliquent que le prévenu a appris le métier de sellier, à quoi Samuel Hetzel répond qu’il n’a jamais fait son chef d’œuvre ni pratiqué ce métier mais qu’il fabrique depuis neuf ans des boutons qui lui permettent de gagner son pain. L’assemblée demande aux ceinturonniers de prouver leur priviliège de fabriquer des boutons avant de prendre toute nouvelle décision.

1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
(f° 49) Sambstag d. 17. Febr. 1725. – Samuel Hetzel Ca. Johann Baldtner pt° gemachter Knöpff und deßwegen angesetzter Straaff
Iidem [Obere Handwerck Herren] laßen ferner per Eundem [Herrn Secret. Kleinclaus] Referiren, daß Samuel Hetzel der allhießige Burger contra Johann Balder auch burgern undt Gürthler schon den 7. 8.bris jüngst eine Undthge Schedam Appellationis junctis petitis sambt beÿlag Lit. A. beÿ Mgh. eingelegt. Ille läßt beeder ab, die beÿlag ist bescheid von E. E. Zunfft Gericht der Schmid den 30. Sept. auch jüngst ertheilt, Krafft deßen brieff anklag des appellaten alß Ober Meisters E. E. Meisterschafft der Gürthler, daß der Appellant ohngeachtet man Ihme den 17. Augusti jüngst von seithen E. E. Gerichts obged. Verbotten Keine Zinnen Knöpff mehr mit und ohne Silbernen blättlein Zu machen, und Zu Verkauffen, er dennoch solches nicht unterlaßen, sondern jüngsthin selbige mehr und verkauffe, und des Appellanten geschehene Verantwortung daß man Ihme beweißen solle daß die Gürthler allein solche Zinnen Knöpff Zu machen undt zu verkauffen macht haben,
Erkant, weilen der Appellant dem Verbott Kein genügen gelaistet, er nicht nur allein die Gerichts Cösten, sondern auch 5 lb. d zu straff erlegen, mit verbott beÿ solcher Straaf nicht mehr mit Zinnenen Knöpffen fürtherhin Zu handlen oder selbige zu machen, Durch der Appellation Klag bittet er zu erkennen, daß wohl appellirt und übel gesprochen mihin Ihme ohne einige hindernuß gleich wie die Knöpff quæstionis bißhero gemacht, alßo auch Künfftig hien solches Zue machen Zu erlauben und von der wiederrechtlichen straaf der 5 lb Ihne Zu absolviren, Ref. Expensis, anerwogen 1° sothanes Knöpffmachen eine Kunst seÿe, Welche Von Keinem Gürtler Meister erlernet werde, 2° Solche Knöpff nicht gegoßen oder nach Gürthler Art Verfertiget würden, maßen Appellant solche über holtz schlage, 3° Weilen kein eintziger under der Gürthler Meisterschafft allhier seÿe außer Joh: Baldner, und N. N. Kuntz der gürthler, Welche die Knöpff quæst. machen und Zwahr der letztere erst seith 6. wochen, 4° Weilen E. E. Handwerck der Gürthler Kein privilegium habe oder sonsten einigen Articul vorweißen Könte, Welcher Ihnen dieße Knöpff mit anderer exclusion Zu machen erlaubt. 5° mache nicht nur Appellant sothane Knöpf, sondern auch N. N. Würmels, so Zum Spiegel diene, N N. Krafft der dreher beÿ denen Zimmerleuthen, und andere mehr, welche keine gürthler seÿen welchen man aber biß dato nichts in den weeg gelegt.
Als der Appellant, undt Zwahr erst den 16. Xbris jüngst dieße Appellations Klag beÿ Mgh wiederhohlet hätte der Appellat durch Mosseder seinen procuratorem antworten laßen, wann der Appelant schon den 7. 8.bris jüngst appellirt habe, so seÿe es ein muthwill daß er bißhero niemanden darzu verkünden laßen mit Und.tger bitt sothane appellation alß de* Zu halten und es beÿ ergangenem Bescheid zu laßen, ref. exp.
auff Welches Fuchß nahmens des Appellanten geantwortet sein Ppal. Verfahren hoch daß er seith obgemelter Zeit sehr wenig allhier geweßen, in deme er seiner profession * hien und wieder auff dem Land auff denen Jahrmärckten zu thun gehabt, Weswegen er productum d. d. d. wiederholt, mit bitt Deputationem Zu erkennen, worauff erkannt, daß der Fehler condoniret und Deputation willfahrt sein solle.
Beÿ beseßener Deputation habe der Appellant sich auff den Innhalt seines Memorialis bezogen, undt gebetten wie darinn enthalten, der Appellat aber habe sich auff dasjenige beruffen, so beÿ E. E. Zunfftgericht außgesprochen worden, mit dem beÿsatz der Appellant seÿe seines Handwercks ein Sattler und kein Gürthler, welchem der Appellant replicirt er habe Zwahr das Sattler Handwerck erlernet, seÿe aber nicht darauff gereÿßet, habe auch das Meisterstück nicht gemacht, und treibe selbiges nicht, sondern er habe schon seith 9 Jahren dergleichen Knöpff allhier gemacht, womit er sich ernehre. Es seÿen auch einige nahmens der Gürthler Meisterschafft vorgestanden, alß Johann Philipp Gräff undt Johann David Kuntz, welche behaupten wollen die Gürthler seÿen allein befugt dergleichen Knöpf Zu machen, undt Zwahr in der gantzen Welt, weßwegen man davor gehalten, daß noch nicht definitivé Zu sprechen, sondern dahier zu Interloquiren daß wann ged. Meisterschafft ihr vorgeben /:daß nemlich die fabricirung dergleichen über holtz geschlagenen Knöpff Ihrem handwerck allein Zukomme:/ Zu recht werden erwießen haben, alßdann ferner ergehen solle, was Recht ist, die Genehmhaltung zu Mghh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

Marie Barbe Schwab meurt en septembre 1728 en délaissant quatre enfants. Les conjoints n’ont pas fait dresser d’inventaire de leurs apports. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue de l’Hôpital bien qu’y figure une maison sise rue des Drapiers. L’actif de la succession s’élève à 342 livres, le passif à 34 livres.

1728 (28. 9.bris), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 30) n° 932
Inventarium über Weÿland der tugendsahmen Frawen Mariæ Barbaræ gebohrener Schwäbin, des Ehrengeachten Hn Samuel Hetzels Knöpffmachers und burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehel. Haußfrawen seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1728. – nach ihrem am 28.sten 7.bris dießes Zu end lauffenden 1728.sten Jahrs genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen wie solche Verlaßenschafft auf freundfleißiges ansuchen und begehren des Ehrsamen Caspar Wachtmanns Riemen schneiders und burgers allhie alß geordnet und geschworenen Vogts Geörg Samuel, Mariæ Magdalenæ, Mariæ Elisabethæ und Johann Daniel, alle Vier gebohrner Hetzeln, so die abgeleibte Seel. mit vor: undt nachgemeltem Ihrem hinterbliebenem Wittiber ehel. erziehlt und ab intestato Zu vier gleichen portionen und antheÿlern Zu Erben Verlaßen (…) So beschehen Straßburg den 28.sten 9.bris A° 1728.

Bericht In gegenwärtig Inventarium gericht. Es haben mehr gemelte durch den Zeitlichen todt geschiedene beede Eheleuthe in Ihrer Vorher inserirten Eheberedung unter anderem paragrapho Zum Vierten wohlbedächtlich Stipulirt, das was Sie ane Zeitlicher Nahrung Zusammen bringen Item in stehend Ehe Eines od. des Andern Von seiner seithen und linie hero ererben auch legats oder Donations weis überkommen wird, Einem Jeeden theÿl und seinen Erben ein ohnverändert und Vorbehalten Guth sein, und der Abgang derßelben wieder ergäntzt und ersetzt, Zu dem Ende dann beederseiths Zubringende Nahrungen der ordnung nach inventirt werden sollen. Alldieweilen aber die Inventation Zugebrachter Nahrungen so schlechterdings unterlaßen (…)
In einer allhier Zu Straßburg ahne dem Spittal gäßel gelegenen lehn behaußung und dero inhabenden Gemächeren befunden wie folgt
Schulden In der Erben unverändertes Vermögen Zugeltend 50 lb, Ergäntzung 25
Sa. haußraths 104 (E 34, T. 69) Wahren und Werckzeug Zum Zinn Knöpffmacher Handwerck gehörig, so theÿlbar 29, Silber, so theÿlbar 7, Goldener Ring 2 (E. 1, T. 14 ß)
Summa summarum der Erben sambtlich unverändert Vermögen 111 lb
Eigenthumb ahne einer behaußung So theÿlbar. Eine Behaußung und Hoffstatt in der Tucherstub Gaß (…)
Behausung, so theÿlbar 225, Schulden in die theÿlbar Verlaßenschafft augeltend 9, Summa summarum Sambtlicher theÿlbaren Verlaßenschafft 342 lb – Schulden 34 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 368 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 10 Februarÿ Anno 1721, Christoph Michael Hoffmann
Abschatzung d. 25.t 9.bris aô 1728. Auf begehren des Ehren Vesten und Vorachtbahren Herrn signal Hetzel Knöpffmacher, ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg, on der Tucher Stub gaßen gelegen (…)

Le fondeur de boutons d’étain Samuel Hetzel se remarie en mars 1729 avec Marie Madeleine Lamp, fille de marchand de fruits et légumes : contrat de mariage, célébration

1728 (30. Xbr), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 75) n° 606
Eheberedung Zwischen Dem Ehrengeachten H. Samuel Hetzel, Zinn Knöpffgießer und burgern alhier, alß bräuthigam ane einem
So dann der Ehren und Tugendsahmen Jungfer Mariæ Magdalenæ Lampin. H. Johann Michael Lampen des fastenspeishändlers und burgers alhier ehel. tochter alß hochzeiterin am andern theÿl
So beschehen Straßburg den 30. Decembris Anno 1728. [unterzeichnet] Samuel Hetzel als Hoch Zeiter, maria magtalena lampin als hohzeitrin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 128-v)
1729. Domin: Quadrag. et Remin: seindt ausgeruffen Undt Mittwochs darauff als den 16. mart. Ehelich eingesegnet worden Samuel Hetzel Wittwer burger vndt Zinn Knöpffmacher, Vndt Jungfrau Maria Magdalena Lampin Johann Michael Lampen burgers vndt Grempen allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Samuel Hetzel als hoch Zeiter, Junfer maria magtalena lampin Als hoch zitterin (i 131)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux ceux de la femme à 145 livres.

1729 (14.5.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, série V 151) n° 967
Inventarium über des Ehrengeachten Hn Samuel Hetzels Zinnknöpffmachers und der Ehren und Tugendsahmen frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Lampin beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander für ohnverändert in die Ehe Zusammen gebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1729. – in Ihren vor Kurzter Zeit mit Gott angetrettenen Ehestand würcklich zusammen gebracht und Krafft dero mit einander auffgerichteten Eheberedung, Ihnen und Ihren Erben als ein ohnverändert guth mithien die Ergäntzung des Künfftigen abgangs derselben expresse reservirt (…) Straßburg den 14.ten Maÿ Anno 1729.
Sa. Frucht und Meels M 5, Wahren und Werckzeug Zum Zinn Knöpffmacher Profession gehörig 112, Sa. Haußraths (M 248, F 121), Sa. Wein und Leere Vaß (M 4), Sa. Silbers (M 25, F 11), Sa. Baarschafft (M 722, F 6), Sa. Goldener Ringe (M 1, F 6)
Summa summarum der Ehefrauen sambtlich Zugebrachter Nahrung 145 lb
Haussteur 45 lb
(f° 13) Eÿgenthumb ane einer Behaußung so dem Ehemann gehörig. Eine Behaußung und Hoffstatt in der Tucherstub Gaß (…)
Summa summarum des Ehemanns sambtlich eingebrachten Vermögens 1120 lb – Schulden 430, Nach deren Abzug 690 lb
Der Kinder Erster Ehe Pfötter göttel und geschenckt geld, Georg Samuel gehörig, Mariæ Magdalenæ Zuständig, Mariæ Elisabethæ gehörig, Johann Daniel gehörig

Samuel Hetzel se remarie en 1746 avec Marie Barbe Juncker, originaire de Riquewihr, veuve du marchand de bois David Arbogast, bourgeois de Kehl : contrat de mariage, célébration. D’après des informations disponibles sur la Toile, David Arbogast aurait épouse Marie Barbe Juncker en troisièmes noces – David Arbogast (1688, † 11 juillet 1745, Kehl, x a) v 1710 Anne Rapp † 1727, x b) Chrétienne Ross († 1741)

1746 (6.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 80) n° 511
Eheberedung Zwischen Herrn Johann Samuel Hetzeln dem Versilbert Pferdzeug und Zinn Knöpffmachers, auch burgern allhier Zu Straßburg ane einem
So dann Frauen Maria Barbara Arbogastin, gebohrner Junckerin weÿland Herrn David Arbogast, geweßenen Holtzhändlers Zu Kaÿl und burgers daselbsten nunmehr seeligen nachgelaßener Wittib ane dem andern theil, gehalten
So beschehen in Straßburg, auf Mittwoch den 6.ten Julÿ Anno 1746. [unterzeichnet] Johan Samuel Hetzel Als hoch Zäiter, mara barbara arbongastin als hoch Zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 251-v, n° 965)
1746. Mittw. d. 27. Jul. seind nach ordentl. Proclamation Ehl. copul. u. eingesegnet worden, H Samuel Hetzel silber beschläg u. Knöpffmacher, b. u. wittwer allhier u. Fr. Maria Barbara geb. Junckerin von Reichenweÿer, weÿl. David Arbogast gewes. b. u. holtzhändl. Zu Kehl nachgelaßene wittib [unterzeichnet] Samuel hetzel Als hoch Zäiter, Maria Barbara Arbogastin als hoch zeiderin (i 257)

Marie Barbe Juncker native de Riquewihr devient bourgeoise par son mari, fabricant de boutons plaqués d’argent

1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 262
Frau Maria Barbara gebohrne Junckerin Von reichenweÿr gebürtig Verheÿrathet an Samuel Hetzel silber beschläg und Knöpffmacher und burger alhier, erhalt das burgerrecht wegen wohlverhaltens gratis und will dienen beÿ E. E. Zunfft der schmitt. Promisit den 6.ten aug. 1746.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison rue de l’Hôpital acquise pendant la deuxième communauté. Ceux du mari s’élèvent à 1 958 livres, ceux de la femme à 494 livres.

1747 (12.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 63) n° 1438
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab und Nahrung, so der Ehren und Vorgeachte Herr Joh: Samuel Hetzel, der Versilbert Pferdzeug und Zinn Knöpffmacher und die Viel Ehren: und Tugendreiche Frau Maria Barbara Hetzelin gebohrne Junckerin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen, alldieweilen Ihr beedes Eheleuth mit einander auffgerichteten Heuraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿseÿn des Ehren: und vorgeachten Mstr Johann Jacob Grießbach des Nadlers des Ehemanns Kinder 2.ter Ehe geschwornen vogts auf sein des Ehemanns, so dann auf Ihro der Frauen seithen herrn Johann Martin Braunen des Paßmentmachers Seidenhändlers, beeder burgere allhier, auf Freÿtag den 12.ten Maÿ Anno 1747.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Spithelgäßlein gelegenen und dem Ehemann und seinen Kindern Zweÿter Ehe eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 13-v) Des Manns Kinder Erst und anderer Ehe Pfetter Göttel und Geschenck gld. Georg Samuel, Jungfrauen Mariä Elisabethä, Johann Friderich, Jungfrauen Mariä Barbarä, Mariä Salome, Johann Gottfried
(f° 15) Werckzeug und gemachte arbeit Zur Pferd Zeug und Zinn Knöpffmacher profession gehörig
(f° 17) Eigenthumb ane häußern und einem Gädlein. (M.) Erstl. eine behaußung, hoffstatt undt Höfflein, mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane dem Spithalgäßlein, einseith ist ein Eck neben herrn Leonhard Pfähler dem Perrucquenmacher, anderseit neben Jacob Rueff dem Grempen hinten auf die Hebenstreitische behaußung, das teutsche Caffeehauß genand, stoßend gelegen, davon gibt mann jährl. auf den 1. Julÿ 8 lb d. Zinß dem Stifft Carthauß ablößig in capital mit 200. lb. It. 6. lb. à Vier pro Cento gerechneten Zinses, reicht mann erwehntem Stifft ferner jährlichen auf den 19.ten Septembris, ablößig in Haubtguth mit 150. lb. Sonsten freÿ Leedig, eigen und über dieße Beschwährden in weÿland frauen Mariæ Magdalenæ Hetzelin geb. Lampin des Ehemanns Zweÿter Haußfrauen seel. Verlaßenschafft Inventario de Anno 1744. angeschlagen, dabeÿ mann es auch dißmahlen, jedoch Keinem theil Zum præjuditz gelaßen, umb 450. lb. Darüber meldet ein teutscher pergamenten Ganth Kauffbrieff mit E: E: Kleinen Raths Insiegel Verwahrt, datirt den 1. Junÿ A° 1729. Dabeÿ ferner ein alter teutsch pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Cancelleÿ Contract Insiegel corroborirt, datirt d. 29.ten 8.br A° 1711. beede mit altem N° 1 notirt und dißmahlen wider nach beschehener besichtigung darbeÿ gelaßen.
(M.) It. Zweÿ neben einander stehende häuser, Hoff und Hoffstatt ane deù Alten Weinmarck (…)
(M.) It. ein gar Kleines gädlein ane dem unter fischmarck ane der Gast behaußung Zum Spanbett stoßend (…)
(f° 18) Wÿdemb Welchen der Ehemann von weÿland Frauen Maria Barbara Hetzelin gebohrner Schwabin einer erstern frauen seel. theils ad dies vitæ Vnd theils biß Zu der Kinder achtzehenjährigen alter Zu genießen hat
Abzug In gegenwärtig Zugebracht Nahrungs Inventarium gehörig. Des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen. Sa. haußraths 613, Sa. Werckzeugs und gemachte arbeit Zur Pferdzeug und Knöpffmacher Profession gehörig 434, Sa. Lährer Vaß 35, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 51, Sa. goldener Ring 3, Sa. baarschafft 233, Sa. Eigenthumbs ane häußern 1215, Sa. Schulden 38, Summa summarum 2625 lb – Schulden 668, Nach deren Abzug 1957 lb, Darzu Kombt ferner der halbetheil ane deren haussteuren 13 ß. Des Herrn völligen in die Ehe gebracht Vermögen 1958 lb
Der Frauen in die Ehe gebracht guth, Sa. haußraths 182, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 29, Sa. goldener Ring 16, Sa. baarschafft 262, Summa summarum 493 lb – Hierzu Kombt ferner die helffte ane denen verehrten haußsteuren 13 lb. Der Frauen gantz in die Ehe gebracht guth 494 lb

Samuel Hetzel meurt le 2 octobre 1766 en délaissant trois enfants de son premier mariage et trois du deuxième. L’inventaire est dressé dans la maison rue de l’Hôpital. Les experts estiment la maison 550 livres. La masse propre à la veuve est de 296 livres, celle des héritiers de 1 224 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 055 livres et le passif à 1 679 livres. Le défunt prélègue à son fils aîné les sommes qu’il a déboursées à deux reprises pour acheter son congé des troupes françaises. Sont joints le contrat de tutelle, un acte d’adjudication de la maison interrompu et une cession de parts d’immeubles au profit de Marie Salomé Hetzel épouse Verius.

1766 (29.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 408) n° 1113
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Samuel Hetzels des geweßenen versilbert Pferdzeug und Knöpffmachers auch burgers alhie zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1766. – (…) nach deme derselbe Donnerstags den 2. dießes Monats Octobris dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Barbaræ Hetzelin gebohrner Junckerin, der hinterbliebenen Wittib mit assistentz des Ehren und Wohlachtbahren herrn Gottfried Krauß des Buchbinders und Burgers allhier, Ihres erbettenen Beÿstandts (…)
So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 29. Octobris Anno 1766.
Der seelig verstorbene hat Zu seinen Erben ab intestato Verlaßen wie folgt. 1. Herrn Georg Samuel Hetzel den Ledigen Versilbert Pferdzeug und Knöpffmacher, Welcher Majorennis und ohnbevögtigt, mithien in selbst eigener Persohn dem geschäfft abwartete. 2.do Frau Mariam Magdalenam Claußin gebohrne Hetzelin Herrn Gottfried Clauß des Speÿrbaders und burgers allhier Ehegattin, Welche mit beÿstand gedachten Ihres Ehevogts in Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden. 3.tio Frau Mariam Elisabetham Heiligensteinin gebohrne Hetzelin, herrn Johann Heiligenstein des Zimmermanns und burgers allhier Ehegattin, welche ebenmäßig mit Zuziehung besagten Ihres Ehevogts persönlich Zugegen Ware, dieße dreÿ des Abgelebten seeligen in Erster Ehe mit auch Weÿland Frauen Maria Barbara gebohrner Schwabin seeligen ehelich erziehlte Sohn und töchtere.
4.to Frau Mariam Barbaram Ulrichin gebohrne Hetzelin, Herrn Johann Georg Ulrich, des Bürstenbinders und burgers allhier Ehegattin, Welche gleicherweiße mit und beneben ermeltem Ihrem Ehevogt persönlich hiebeÿ erschienen, 5.to Frau Mariam Salome Veriußin gebohrne Hetzelin, herrn Johann Friderich Verius, des Kammachers und burger allhier Ehegattin, welche ebenmaßen mit Zuziehung gedachten Ihres Ehevogts dem geschäfft beÿgewohnt, So dann 6.to Herrn Johann Gottfried Hetzel den Ledigen Versilbert Pferdzeug und Knöpffmacher, Welcher ebenmäßig Majorennis und ohnbevögtigt, auch in selbst eigener Persohn præsens ware, dieße dreÿ Letztere des seelig Verstorbenen in Zweÿter Ehe mit auch Weÿland Frauen Maria Magdalena gebohrner Lampin ebenmäßig seeligen ehelich erziehlte Söhn und töchtere. Alßo alle Sechß des in Gott seelig entschlaffenen in Zwoen Ehen ehelich erziehlte Söhne und töchtere und ab intestato Zu Sechs gleichen portionen und Stammtheilen Verlaßene Rechtsmäßige Erben.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Spithalgäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunten eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) Nemblichen eine Behaußung samt höfflein, hoffestatt und Bronnen, auch allen übrigen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Spithalgäßlein, einseit ist ein Eck neben herrn Leonhard Pfähler dem Perruquenmacher anderseit neben Milius dem Fastenspeißhändler, hinden auf das sogenande teutsche Cafféhauß, denen hebenstreitischen Erben gehörig stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung vom 25. Octobris 1766. angeschlagen pro 550. Darüber ist vorhanden ein Teutscher pergamenter Ganthkauffbrieff mit E. E. Kleinen Raths der Statt Straßburg anhangendem Insiegel Verwahret de dato 1.ten Junÿ Anno 1729. Dabeÿ ein alter teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt de dato 29.ten Octobris Anno 1711. beede mit altem N° 1 signirt. Pro Nota. Ane dießer behaußung ist denen Vier Kindern Zweÿter Ehe Vor mütterlich guth Ein drittertheil gegen Einschießung des davor in dem Kindervertrag befindlichen Außwurffs in natura anzuweißen.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über beede geweßener Eheleuthe einander darfür ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1747 durch Weÿland herrn Notarium Johann Lobstein seeligen auffgerichtet
Wÿdemb, Welchen der Abgelebte seeliger Von auch Weÿland Frauen Maria Barbara Hetzelin gebohrner Schwabin seiner gewesenen Erstern Ehefrauen längst seeligen Lebtägig genoßen hat.
Wÿdemb, Welchen der Abgelebte seelig Verstorbene von auch Weÿland Frauen Maria Magdalena gebohrner Lampin seiner geweßenen Zweÿten Ehefrauen nunmehr seeligen ad dies vitæ genoßen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung. Copia Codicilli sive Dispositionis inter Liberos
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 25, Sa. Silbergeschmeids 7, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Baarschafft 13, Sa. Erg. Rest 246, Summa summarum 296 lb
Dießem nach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 105, Sa. Werckzeugs Zur versilbert Pferdzeug und Knöpffmacher Profession gehörig 10, Sa. Silbergeschmeids 15, Sa. goldenen Rings 18 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 550, Sa. Lährer Faß 6, Sa. Erg. Rest 1293 lb, Summa summarum 1982 lb – Schulden 758 lb, Detrahendo Verbleibt 1224 lb
Endlichen wird nun das gemein Verändert und theilbahr Guth beschrieben, Sa. haußraths 42, Sa. Wahren und Gemachter arbeit 111, Sa. Lährer Faß 2, Sa. Silber geschmeids 47, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Pfenningzinß hauptgüether 500, Sa. Schulden 350, Summa summarum 1055 lb – Schulden 1679 lb, In Vergleichung, Theilbahres Passiv onus dem Stall Preiß nach 624 lb
Legata. Erstl. §° 2.do hat derselbe seinem ältesten Sohn Herrn Georg Samuel Hetzel dem Ledigen versilbert Pferdzeug und Knöpffmacher, das jenige was Er seinetwegen vor Zweÿmahlig erkauffte abschieds aus Königlichen frantzösischen Kriegsdiensten ausgelegt, zu einem Prælegat bestimmet
Conclusio finalis Inventarÿ 1634 lb, Stall Summ 1464 lb
Abschatzung Vom 25.ten Octer 1766. Auff Begehren Weil. Joh. Samuell Hetzell Des gewesener Cien Knopff Macher S. T. hiender Lasener Frau Witib und Erben ist eine behausung alhie in der Statt Straßburg in dem sogenanten Spidal gelegen Einseits Neben Meister Millius der Faste Speis hendlerander seits Neben H: Pfaller und hienden auff Die Hebenstreitischen Erben Stoßend gelegen, solche behausung bestett in Ettliche Stuben Kammern und Kichen dar jber ist der dach Stull mit breitziglen belegt hat auch ein Gewelbten und Getrembten Keller und brunen. Von uns Unterschrieben der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meister Nach vorhero Geschehener Besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren werth Nach Æstimirt und angeschlagen worden Vor und Vmb Ein Thausent Ein Hundert gulden [unterzeichnet] Werber, Sebastian Huber
Eheberedung (…) de, 16. Monatstag Julÿ in dem jahr des herrn als mann Zahlte 1746. Johannes Lobstein, Notarius juratus (…)
– Vertrag Zwischen Samuel Hetzel dem versilbert Pferdzeug und Knöpffmachern auch burgern allhier, als Wittiber und Vatter an einem, So dann Johann Jacob Gießbach dem Nadler und burgern allhier als geordnet und geschwornem Vogt weÿland Frauen Mariä Magdalenä Hetzelin gebohrner Lampin mit gedachtem ihren hinterbliebenen wittiber ehelich erzeugten und nah todt verlaßenen Vier Kinder, Nahmentlichen Johann Friedrichs, Mariä Barbarä, Mariä Salome und Johann Gottfried derer Hetzeln am andern theil (…) Actum Straßburg en 18.tenJunii 1746. [in margine :] prod. beÿ Rath d. 28.ten Decembris 1746.
– Anno 1773, Montag den 14. Junÿ Nachmittags umb zweÿ Uhr, ist auf Ansuchen Frauen Mariä Barbarä Ulrichin gebohrner Hetzelin, Herrn Johann Georg Ulrich, des Bürstenbinders und burgers allhier Zu Straßburg Ehegattin, mit beÿstand gedachten Ihres Ehevogts
dero Eigenthümliche behaußung, samt höfflein, hoffstatt und bronnen, auch allen übrigen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Spithalgäßlein, einseit zum theil ein Eck neben weÿland Leonhard Pfählers, des Peruquenmachers Erben, anderseit neben Milius, dem Fastenspeißhändler und seiner Verstorbenen Ehefrauen Erben, hinden auf das sogenande teutsche Cafféhauß stoßend, vor freÿ Ledig eigen (…) ausgeruffen vor und um [acte interrompu]
– Vor mir unterschriebenem offenbahrem geschwornen Notario sind ane Zu end gemeltem dato persönlich erschienen Weÿland Frauen Mariä Magdalenä Hetzelin gebohrner Lampin seeligen hinterlassene mit Herrn Samuel Hetzel dem versilbert Pferdzeug und Knöpffmachers auch burgern allhier zu Straßburg, Ihrem hinterbliebeneen Wittiber ehelich erziehlte noch Lebende dreÿ respectivé Sohn und töchtere Frau Maria Barbara Ulrichin gebohrne Hetzelin, Herrn Johann Georg Ulrich, des Bürstenbinders und burgers allhier Ehefrau und Frau Maria Salome Veriußin gebohrne Hetzelin, herrn Johann Friderich Verius, des Kammachers und burgers allhie Ehefrau, beede mit assistentz gedachter Ihrer Ehemänner und Von denenselben hierzu genugsam autorisirt, So dann Herr Johann Gottfried Hetzel, Lediger Versilbert Pferdzeug und Knöpffmacher, so Majorennis und ohnbevögtigt Zu seÿn versicherte, declarirten und Zeigten an, wie daß Sie dreÿ geschwüsterde unter sich der einen und jüngern Schwester
Frauen Maria Salome Veriußin gebohrne Hetzelin im ohnvertheilten Mütterlichen Erb eigenthümlich Käufflichen cedirt und überlaßen haben, welche auch unter autorisation besagten herrn Johann Friderich Verius Ihres Ehevogts
Ihre eigenthümliche dreÿ Viertetheil ane der Mütterlichen tertz, das seins dreÿ Zwölfftetheil für ohnvertheilt Von und ane einem gädlein (…)

Jean Samuel Hetzel meurt le 2 octobre 1766 d’apoplexie et de fièvre chaude à l’âge de 71 ans

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. XII 1764-1770, f° 77 n° 36)
Im Jahr Christi 1766, Donnerstags den 2. Octobris nachts gegen zwölf uhr starb an einrr apoplexia und einem darzu gekommenen hitzigen Fieber, Mstr Johann Samuel Hetzel, gewesener Zinn Knopffmacher und burger allhier, welcher erstl. verheurathet gewesen mit weÿl. Fr. Maria Barbara gb. Schwabin, zweÿtens mit weÿl. Fr. Maria Magdalena gb. Lampin, drittens aber mit der noch lebenden Fr. Maria Barbara gb. Junckerin, als seiner nun hinterlaßenen wittib. Seines alters 71 Jahr und acht tage. Sambstags darauff als den 4. ejusdem wurde deßen Verblichener Leichnamb nach mittag umb Ein uhr beÿ gehaltener Leichen: Predigt auf dem Gottes: Acker St Galli nach Christlicher Ordnung in sein Ruhebett Zur Erden befördert [unterzeichnet] Samuel Hetzel als Sohn, Gottfried Clauß als tochtermann (i 80)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 100 florins (550 livres) sur un total de 1 800 florins. Les préposés ne tiennent pas compte de la déclaration de mille livres qu’a faite la veuve la veille de la mort de son mari. Ils réduisent de moitié l’arriéré à régler

1767 (28.2.), Livres de la Taille (VII 1180) f° 42
Spiegel N. 1822 – Weÿl. Samuel Hetzel gew. Versilbert Pferdzeug und Knöpffmachers auch burgers allhier Verlaßenschafft Inventirt H. Not. Dinckel.
Concl. final. Invent. Ist fol. 175. 1634 lb 15 ß 11 ¼ d, davon gehet abe wieder ab wegen den a 4 pro Centi angelegten Capitalien 170 lb Verbleibt 1464 lb 18 ß 11 ¼ d, die machen 2900 fl. Verstallte 1800 fl. Zu wenig 1100 lb, es hat Zwar die Wittib ein tag vor Ihres Ehemanns Todt 1000 fl. Zuschreiben laßen, worauff aber keine attention zu machen, und der Nachtrag gewöhnlicher maßen Anzusetzen, um so mehr ams Kein theilbar guth außfallt
thut Vor 8 Jahr in duplo a 3 lb 6 ß, 26 lb 8 ß
und 6. Jahr in simplo 9 lb 18
Ext. kein Stallgeld
geb. 2 ß
Abhandlung, 2 lb 15 ß 6 d (summa) 39 mb 3 ß 6 d
Der Nachrag auff bitten auff die helffte moderirt, restirt 21 lb 6 d
dt. 14.ten febru. 1767.

Marie Barbe Juncker meurt en avril 1776 dans la maison de Jean Georges Ulrich et de Barbe Hetzel rue de l’Hôpital en laissant pour seul héritier son frère musicien Jean Jacques Juncker, bourgeois de Riquewihr. L’actif de la succession s’élève à 335 livres, le passif à 77 livres.

1776 (22.4.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 769) n° 621
Inventarium über Weiland der Ehren und tugendsamen fraun Mariæ Barbaræ Hetzelin, gebohrener Junckerin, längst Weiland herrn Samuel Hetzel, des gewesenen Zinn versilberten Knöpff: und Pferd Zeugmachers auch Burgers alhier Zu Straßburg hinterlaßene Wittib, nunmehro auch seeligen Vermögens Nachlaßenschaft, aufgerichtet im Jahr 1776. – nach ihrem Mittwochs den 17.ten dieses Monaths: und Jahrs, aus dießer Zeitlichkeit genommenen Tödlichen hintritt verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschafft, heutigen Zu End gesetztem Dato, auf Veranstalten und Begehren Herrn Johann Jacob Juncker, des Musici und Burgers Zu Reichenweÿer, ihres von den beeden in ihrem auffgerichteten Codicilli gedachten Geschwistern annoch allein lebenden leibl. Bruders, der Ordnungs, gemäß ersucht und inventirt worden.
Wobeÿ dann allfordrist eben dieser der Intestats-Erb wie auch Meister Joh: Georg Ulrich der bürstenbinder und Frau Maria Barbara geb. Hetzelin, beede Eheleuthe, die in der nämlichen behaußung wohnhaft, und beÿ der Defuncta sonderlich sie Frau Ulrichin ab: und zugegangen (…) So beschehen Straßburg auf Montag den 22.ten Aprilis 1776.

In einer alhier zu Straßburg an dem Spithal Gäßel gelegenen hierorts zum theil Lehnungsweis bewohnender behaußung, hat sich befunden
Wÿdem, Welchen die verstorbene Frau seelige bis an ihr seelig Ende genoßen hat. Es hat nämlich nun weiland herr schuemacher Hetzel der gewesene zinnversilberte Knöpf und Pferdzeugmacher auch b. alhier, ihr der Frau Defunctæ Ehemann seelige, ihr der nun verstorbenen in den mit einander auffgerichteten Ehe Pacta zu einem lebtägigen Widems Genuß zugesagt und verschrieben angesichert (…)
Series rubricarum hujus Inventarii – Copia Codicilli clausi
Sa. Haußraths 64, Sa. Waaren zu der Profession anhängigen handlung gehörig samt dem Stand 6, Sa. Silbers 10, Sa. goldener Ring 12, Sa. baarschafft 15, Sa. Schulden 226, Summa summarum 335 lb – Schulden 77, Nach deren Abzug 257 lb
Legata 29, Und verbleibt nach deren Hinwegrechnung eingangs ermelten Hn Jacob Juncker den Erben 156 lb
Conclusio finalis Inventarÿ, (mobilien) 100, der über Abzug solcher Legaten 156, Widem 250, Beschluß summa 507 lb


(Georges) Samuel Hetzel, fabricant de harnais et de boutons argentés, célibataire

Georges Samuel Hetzel qui signe Samuel Hetzel (voir l’acte de sépultue se son père) s’engage à deux reprises dans les troupes françaises et achète par deux fois son congé. Il passe les dernières années de sa vie dans la maison de son beau frère Georges Ulrich aux Bains de Spire au Vieux-Marché-aux-Vins. Il meurt d’hydropisie le 19 octobre 1769 à l’âge de 46 ans.

Georges Samuel Hetzel, fils aîné du précédent, meurt en 1769 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs. L’inventaire est dressé dans une maison de locataire au Vieux-Marché-aux-Vins. L’actif de la succession s’élève à 182 livres, le passif à 113 livres

1769 (2.11.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 411) n° 1184
Inventarium über Weÿland des Ehren :und vorachtbahren herrn Georg Samuel Hetzels, des geweßenen Ledigen Versilbert Pferdzeug und Knöpffmachers, auch Weÿland des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Samuel Hetzels, geweßenen versilbert Pferdzeug und Knöpffmachers, auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßenen ehelich erziehlten Sohns nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1769. – nachdeme derselbe Donnerstags den 19. des Verwichenen Monats Octobris dießes laufenden 1769 Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 2. Novembris Anno 1769.
Der Abgeleibte seeliger hat Zu seinen Erben ab intestato Verlaßen wie folgt. 1.mo Frau Mariam Magdalenam Claußin gebohrne Hetzelin, Herrn Gottfried Clauß des Speÿrbaders und burgers allhier Ehegattin, Welche mit beÿstand gedachten Ihres Ehevogts in Persohn dem geschäfft abwartete, 2.do Frau Mariam Elisabetham Heiligensteinin gebohrne Hetzelin, Herrn Johann Heiligenstein des Zimmermanns und burgers allhier Ehegattin, Welche ebenmäßig mit Assistentz besagten Ihres Ehevogts beÿ dießem geschäfft erschienen, 3.tio Frau Mariam Barbaram Ulrichin gebohrne Hetzelin, Herrn Johann Georg Ulrich, des Bürstenbinders und burgers allhier Ehegattin, Welche gleicherweiße mit Zuziehung ermelten Ihres Ehevogts hiebeÿ zugegen ware, 4.to Frau Mariam Salome Veriußin gebohrne Hetzelin, Herrn Johann Friderich Verius, des Kammachers und burger allhier Ehegattin, welche ebenmaßen mit und beneben gedachtem Ihrem Ehevogten in Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden, So dann 5.to Herrn Johann Gottfried Hetzel, den Versilbert Pferdzeug und Knöpffmacher, auch burger allhier, in deßen nahmen (…) deßen Ehefrau Frau Anna Margaretha Hetzelin gebohrne Fruthin hiebeÿ erschienen, Alle Fünff des seelig Verstorbenen eheleibliche und halb geschwüsterde und ab intestato Zu Fünff gleichen portionen und Stammtheilen verlaßene Rechtsmäßige Erben

In einer allhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarck gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden als folgt
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Frau Maria Barbara Hetzelin gebohrner Junckerin, Weÿland herrn Samuel Hetzels des geweßenen Versilbert Pferdzeug und Knöpffmachers, auch burgers allhier seeligen nachgelaßene Wittib, des Defuncti Stieff Mutter von besagtem Ihrem Verstorbenen Ehemann seeligen Lebtägig Zugenießen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 26, Sa. Silbers 1, Sa. Goldenen Rings 12 ß, Sa. Pfenningzinß hauptguths 50, Sa. Schulden 103, Summa summarum 182 lb – Schulden 113, Detrahendo verbleiben, Stall Summ Et Conclusio finalis Inventarÿ 68 lb

Le fabricant de boutons d’étain Georges Samuel (Samuel) Hetzel meurt d’hydropisie le 19 octobre 1769 à l’âge de 46 ans

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. XII 1764-1770, f° 161 n° 37)
Im Jahr Christi 1769, Donnerstags den 19. Octobris nach mittag ein viertel nach Ein uhr starb an der waßer sucht Georg Samuel Hetzel, der ledige Zinn Knopffmacher, weÿl. Samuel Hetzels, gewesenen Pferdzeug und Zinn Knopffmachers, auch burgers allhier, und weÿl. Maria Barbara gb. Schwabin hinterlaßener ehl. Sohn, der sich in seinen letzten Lebens Jahren biß an sein Ende beÿ seinem Schwager Hn Claus im Speÿer: Bad hat auffgehalten. Seines alters 46 Jahr 7 Monath und 13 tage. Sonntags darauff als den 22. ejusdem wurde deßen Verblichener Leichnamb nach mittag umb zweÿ uhr beÿ gehaltener Leichen: Predigt auf dem Gottes: Acker St Galli nach geziemender Ordnung in sein Ruhebett zu graben befördert [unterzeichnet] Gottfried Clauß als schwager, Johann Georg Ulrich als schwager (i 165)



48, rue du Vieux-Marché-aux-Vins


Rue du Vieux-Marché-aux-Vins n° 48 – III 53 (Blondel), P 578 et P 466 puis section 57 parcelle n° 46 (cadastre)

Voir le n° 46 avant 1725 et 1765.
Maître d’ouvrage, Pierre Martenot (1845), bâtiment endommagé démoli en 1947
Bâtiment actuel, 1953, maître d’ouvrage banque Asch, architecte Jean-Paul Berst
(Autre adresse, 49, rue du Jeu-des-Enfants)


Angle du Vieux-Marché-aux-Vins, 1939 (AMS, cote 1 Fi 8)
Elévations est et nord (1941, dossier de la Police du Bâtiment)

Les deux enfants du consul Jean Sébastien Gambs se partagent en 1725 le bâtiment qui reste indivis : le partage définitif a lieu en 1765 (voir le n° 46). Les propriétaires en sont le licencié en droit Jean Sébastien Gambs, son fils aîné archiviste Jacques Sébastien Gambs puis son fils cadet aussi archiviste Jean Jacques Gambs.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 46 – Cour A (© Musée des Plans-relief) 1
Gravure, milieu XVIII° siècle – Ancienne maison Solms à oriel sur la gauche (Cabinet des Estampes, Strasbourg)

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur le Vieux-Marché-aux-Vins se trouve à droite du repère (a), celle vers la place entre les repères (a-n) et celle rue du Jeu-des-Enfants à gauche du repère (n). La cour A séparée en son milieu dépend en partie de l’actuel n° 48 et en partie du n° 46 ; le bâtiment (1-4) ferme la cour à l’est. Le tribunal rend en 1847 un jugement qui précise les droits des parties suite au partage de 1765.
La maison porte d’abord le n° 62 de la rue du Jeu-des-Enfants (48, rue du Vieux-Marché-aux-Vins, 1784-1857) puis le n° 48 rue du Vieux-Marché-aux-Vins (ou 49, rue du Jeu-des-Enfants).


Plans des Ponts-et-Chaussées en 1823 et 1856 (ABDR cote 2 SP 52)

La maison appartient pendant vingt ans à un pasteur puis au dentiste Pierre Martenot qui l’achète en 1843. Il démolit les bâtiments en 1844 et les reconstruit l’année suivante. La porte cochère disparaît, le nouveau bâtiment a trois étages au lieu de deux auparavant.
La banque Asch étend en 1923 ses bâtiments en construisant une loge de portier sur la propriété voisine. La banque du Commerce (Commerzbank) d’abord locataire devient propriétaire de l’immeuble en 1943. Les bâtiments sont restitués après guerre à leur propriétaire initial. Le bâtiment fortement endommagé par le bombardement du 25 septembre 1944 est entièrement détruit en novembre 1947.


Bâtiment après le bombardement de septembre 1944, façade sur le Vieux-Marché-aux-Vins à deux moments différents
(AMS, cotes 1 Fi 115 n° 154 et 1 Fi 105, n° 236)

Le banquier et copropriétaire Jules Asch dépose le 28 septembre 1950 un permis pour construire un nouveau bâtiment sous la direction de l’architecte Jean-Paul Berst. Le nouveau bâtiment suit l’alignement rue du Vieux-Marché-aux-Vins, en partie celui de la rue du Jeu-des-Enfants et empiète sur le domaine public de 10,5 à 13,7 mètres place du Jeu-des-Enfants d’après au projet d’aménagement approuvé par le Conseil municipal. Le gros œuvre est terminé en juin 1953. La réception finale a lieu en mai 1954.
Les Teintureries Klotz (Valet-Service) aménagent un magasin en 1954 en posant une marquise. Les locaux de Valet-Service sont convertis en restaurant (Europ-Snack) en 1961. La banque Asch agrandit en 1970 ses locaux (moitié du premier étage) dans ceux libérés par la société Valet-Coiffeur.


Nouvel alignement, le terrain détaché de la voie publique est hachuré au milieu de l’image
Elévations nord, est et sud (projet de 1950, architecte Jean-Paul Berst,
AMS, dossier de la Police du Bâtiment)


Façade nord, bâtiments blancs (Vieux-Marché-aux-Vins, juillet 2017)
façade est, bâtiment de droite, tour Sorg en arrière-plan (place de l’Homme-de-Fer, août 2011)
façade sud (rue du Jeu-des-Enfants, juin 2017)

décembre 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1725, date du partage, à 1952. Avant le partage de 1725, voir la maison voisine. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1725 h Jean Sébastien Gambs, licencié en droit, et (1721) Marie Salomé Wencker puis (1741) Marie Salomé Sachs, veuve du médecin Auguste Wencker – luthériens
1759 h Jacques Sébastien Gambs, archiviste, célibataire († 1784) – luthérien
1784 h Jean Jacques Gambs, archiviste, et (1792) Marguerite Schæffer – luthériens
1817 v Jean Jacques Sébastien Gambs, négociant, et (1834) Marguerite Madeleine Læmmermann
1820 v Georges Henri Steinbach, pasteur, et (1816) Marguerite Dorothée Bitterlin
1843 v Pierre Martenot, dentiste, et (1829) Caroline Dollfus
1884* v Jacques Heilbronn, commerçant
1908* Georges Emmanuel Dennery, marchand de meubles, et Emilie Meyer
1936* Raymond Baumann et copropriétaires
1944* Société anonyme Banque du Commerce (Commerzbank) à Hambourg
1947* Raymond Baumann et copropriétaires

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 000 livres en 1785

(1765, Liste Blondel) III 53, au Sr Gambs archivaire de la Ville
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mde Gams, 25 toises, 2 pieds et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 578, Steinbach, Georges Henri, pasteur Vieux Marche aux Vins 38 / les héritiers – maison, sol, cour – 2,55 ares – puis Martenot, Pierre

Locations

1803, Jean Claude Fidèle Laforgue, chirurgien-dentiste, et Christine Catherine Bourselette
1816, Marie Marguerite Walter veuve du jardinier Heydel
1820, François Louis Frischhelt, receveur du Grand Chapitre de la Cathédrale, et Frédérique Sabine Molitor
1831, François Joseph Gazza, marchand tailleur, et Sophie Stahl
1833, François Joseph Schmitt, marchand de vin, et Marie Thérèse Fackler
1850, Kübler tapissier
1868, Folie

Description de la maison

  • 1740 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une entrée, une grande cour, le puits, une grande cave voûtée, en entrant à main droite deux grandes galeries superposées, en bas un bûcher, à gauche une salle, une chambre à cheminée attenante, une dépense et une chambre, à droite le vestibule, un poêle, un petit poêle, une chambre et une cuisine, au premier étage un poêle, une dépense, une cuisine, le vestibule à main droite, une grande galerie, un poêle à alcôve, deux chambres et une cuisine, au deuxième étage à gauche un poêle, chambre, chambre à cheminée, trois dépenses et vestibule, à droite une grande galerie, une cuisine, deux poêles et deux chambres, les greniers dallés se trouvent sous le toit dont le comble en bon état a une double couverture de tuiles plates, deux pignons, des fumoirs, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 8000 florins
  • 1759 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, une partie de cour, cave et puits, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 4000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Jeu des Enfants
nouveau N° / ancien N° : 8 / 62
Gambs
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du vieux marché aux Vins
nouveau N° / ancien N° : 11 / 38
porte de derrière du N° 62 rue du jeu des enfants
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Ponts et Chaussées

1823 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 38, Toute en pierre, 2 étages. Lanterne en saillie de 1.00, vieille maison encore bonne

1856 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 38, 2 EPTS, Martenot (Maison à deux étages, constructions en pierre, solide)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 229 case 3

Martenot Pierre Dentiste

P 578, rue du Jeu des enfants 62, maison, sol et cour
Contenance : 2,55
Revenu total : 361,52 (360 et 1,33 et 0,19)
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 59
fenêtres du 3° et au-dessus :
1845, Diminutions – Martenot Pierre f° 224, P 578, maison, revenu 360, Démolition en 1844, suppression en 1845

P 466, Rue du vieux marché aux poissons [sic] 38, sol
Contenance : 0,36
Revenu total : 0,19

P 578, rue du Jeu des enfants 62, maison, sol et cour
Revenu total : 671,52 (670 et 1,33 et 0,19)
Folio de provenance : n.c.
Folio de destination :
Année d’entrée :1848
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 93 / 78. 74
fenêtres du 3° et au-dessus : 26 / 21
1848, Augmentations – Martenot f° 229, P 578, maison, revenu 670, nouvelle Const.on, achevée en 1845, imposable en 1848, imposée en 1848

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 802 case 1

Martenot Jean Pierre dentiste
1884 Heilbronn Jakob, Kaufmann – die Erben
1908 (2998) Dennery Georg Emmanuel, Möbelhändler Ehefrau Emilie geb. Meyer ih Gtg.
(ancien f° 550)

P 578, Rue du Jeu des enfants 47, maison, sol cour
Contenance : 2,55
Revenu total : 671,52 (670 et 1,33 et 0,19)
Folio de provenance : (229)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 93 / 74
fenêtres du 3° et au-dessus : 26 / 21

P 466, Rue du vieux marché aux vins, sol
Contenance : 0,36
Revenu total : 0,19
Folio de provenance : (229)
Folio de destination : Gb

Cadastre allemand, registre 31 p. 304 case 1

Parcelle, section 57, n° 46 – autrefois P 578, 766 ([biffé], remplacé par 2739)
Canton : Alter Meinmarkt Hs N° 48 u. Kinderspielgasse N° 47 (49)
Désignation : Hf, Whs e. T. u. N.G. (Whn e. u. a. T., s. Skizze N° 68 u. 69 – zur Pz. 47)
Contenance : 3,46
Revenu : 16.000, 20.000, 24.000
Remarques : 1913 Minder. – 1924 modific.
v. p. 304 c. 2 [n° 46] – p. 310 c. 5 [voie publique]

(Propriétaire), compte 2023
Dennery Georg Emanuel Ehefrau
1936 Baumann Raymond et copropriétaires
1944 Commerzbank A.G. in Hamburg
1947 Baumann Raymond 1/8 et copropriétaires
(701)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton III, Rue 56 au Jeu des Enfants

62
Pr. – Gambs, Joh: Jacob – Maurer
lo. – Scotti, Jacques Philippe Claude – Rentier
lo. – Wastener de, Lt Colonel au Reg. de Saxe

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 56 au Jeu des Enfants

62
Pr. – Gambs, Jean Jacob – Maçons
lo. – Scotti, Jacques Philippe Claude
lo. – Wastener (Rend de Purgerot de Wardener), Lieutenant Colonel au Reg. de Saxe

Registres de population

(1795) 4° Section, Rue du jeu des enfants N° 62 (registre 600 MW 4) – légende

Jn. Jaques Gambs, 47, empl. à la Com.ne, Strasb.
Cath: Marg: Schaefer, 24, Epouse, id
Mad: Chret: Poepple, 25, Servante, id
Salomé Griesbach, 22, veuve de, id
Jn. Geofroy Schaeffer, 67, March., id
Cath: Marg: née Roederer, 53, Epouse, id
Jn. Geofroy Schaeffer, fils, id
M.ie Sal. Darauer, 36, Veuve, Colmar, 1791
Salomé Darauer, 17, fille, Colmar, 1791
Charles Darauer, 18, empl. aux Vivres, Colmar, 1791
Marie Bleind, 24, Servante, Bonheim, 4° année

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Weinmarckt (Seite 192)

(Haus Nr.) 48
Asch & Cie, Bankgesch. 0
Hoffmann, Papierhandl. 0
Mantheim, Zigarrengesch. 0

Kinderspielgasse (Seite 47)

(Haus Nr.) 47
Nuss, Spezereihändl. 0
Vautrot, Wwe. Pförtnerin. 0
Neumayer, Elektr. Lichtheilanstalt. 1
Schrameck, Kaufmann. 2
Picard, Schneiderm. 3
Willmann, Konditor. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 720 W 61)

Rue du Vieux-Marché-aux-Vins N° 48 (1941-1975)

Le début du dossier comprend plusieurs pièces relatives aux transformations par la banque du Commerce (Commerzbank) en 1941 dans la maison qui appartient à l’Administrateur fiduciaire des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire (Treuhänder für das Volks- und reichsfeindliches Vermögen). Le bâtiment est fortement endommagé par le bombardement du 25 septembre 1944. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme décide en novembre 1946 de le démolir entièrement. Les vestiges sont démolis en novembre 1947.
Le banquier et copropriétaire Jules Asch dépose le 28 septembre 1950 un permis pour construire un nouveau bâtiment sous la direction de l’architecte Jean-Paul Berst. Le nouveau bâtiment suit l’alignement rue du Vieux-Marché-aux-Vins, en partie celui de la rue du Jeu-des-Enfants et empiète sur le domaine public de 10,5 à 13,7 mètres place du Jeu-des-Enfants d’après le projet d’aménagement approuvé par le Conseil municipal. Jules Asch céde à son voisin 0,55 mètres sur toute la largeur du terrain. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le permis de construire en octobre 1951 après accord des Ponts-et-Chaussée, déclassement de la voie publique place du Jeu-des-Enfants et dérogation pour la hauteur du bâtiment rue du Jeu-des-Enfants. Le gros œuvre est terminé en juin 1953. La réception finale a lieu en mai 1954.
La chapellerie Meer, le fourreur Scheidwanes et la banque Ernest Asch & Compagnie transfèrent en 1953 leur activité dans le nouveau bâtiment
Les Teintureries Klotz aménagent un magasin en 1954 en posant une marquise. La société Valet Pâtisserie est autorisée en 1954 à exploiter au premier étage un débit de boissons auparavant attaché au 7-9 rue Gustave-Doré (A la Brioche). Le débit de boissons passe en 1959 à la société Valet-Coiffeur. Les établissements Klotz-Services transforment en 1960 les devantures. Les locaux de Valet-Service sont convertis en restaurant (Europ-Snack) en 1961 en transférant le débit de boissons de quatrième catégorie A la Nouvelle Espérance du 138, route du Polygone au Neudorf. La compagnie d’assurances L’Alsacienne demande en 1963 des conditions particulières pour poser une enseigne qui indique l’heure. Le restaurant Euro-Snack prévoit en 1964 d’installer une terrasse vitrée sur le trottoir vers la place de l’Homme de fer, le projet n’a pas de suite. La banque Asch s’installe dans les locaux (moitié du premier étage) libérés par la société Valet-Coiffeur qui cesse son activité en 1970

Sommaire
  • 1941 (15 mars) – Elévations rue et place du Jeu-des-Enfants, Vieux-Marché-aux-Vins. Calcul statique établi par l’entreprise de constructions Th. et Ed. Wagner pour transformer l’immeuble de la banque du Commerce
  • 1941 – La filiale strasbourgeoise de la banque du Commerce (Commerzbank) demande que l’électricien Weyer soit autorisé à poser une enseigne à lettres bleues de 50 centimètres de hauteur. Le propriétaire de l’immeuble est l’Administrateur fiduciaire des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire (Treuhänder für das Volks- und reichsfeindliches Vermögen) – L’inscription n’est réalisée que début 1943 – Maquette – Autorisation
  • 1945 – Certificats de sinistré. Jules et Claude Asch et Denyse Baumann (banque Asch) pour leur immeuble endommagé par le bombardement du 25 septembre 1944. Autres de Raymond Baumann et de Paul Baumann au même titre. Commentaire de la Police du Bâtiment, la maison est fortement endommagée et inhabitable.
  • 1946 (7 novembre) – Le maire écrit au chef de la circonscription de Strasbourg du M.R.U. pour lui rappeler son précédent courrier du 13 juillet précédent sur le sort du bâtiment sinistré qui appartient à la banque Asch et présente un danger pour la sécurité publique.
    1946 (novembre) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme informe le maire qu’il a décidé de démolir les bâtiments
    Lettre du préfet priant les différentes administrations de lui faire part de documents qui auraient été emportés par l’armée allemande en repli
    1947 (février) – Les bâtiments sont démolis jusqu’à la hauteur du premier étage. Les travaux continuent. Les bâtiments sont entièrement démolis (novembre 1947)
  • 1953 – La chapellerie Meer transfère son commerce et son enseigne du 16, rue des Serruriers au 48, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
    1953 – Le fourreur Scheidwanes transfère son commerce et son enseigne du 5, rue de la Division Leclerc au 48, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
  • 1954 – L’entreprise de travaux publics Brentel (15, rue des Jardiniers à Bischheim) est autorisée à poser un échafaudage devant le 48, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
  • 1954 – Le directeur départemental de la Santé du Bas-Rhin demande au Directeur de l’Office municipal de l’hygiène si le réservoir à mazout dans l’immeuble Asch-Baumann satisfait aux dispositions de l’arrêté préfectoral du 15 novembre 1944. L’architecte Jean-Paul Berst constate que le réservoir construit par la société Gallodana-Strasbourg est resté étanche pendant quatre semaines. Le service des incendies autorise le réservoir à condition de respecter plusieurs prescriptions. La Police du Bâtiment répond à un courrier de la Division II qu’elle n’a jamais été saisie de l’affaire – La réception a lieu le 21 juin.
  • 1950 – Le banquier Jules Asch (demeurant 20, rue des Pontonniers), copropriétaire, dépose le 28 septembre 1950 un permis de construire un nouveau bâtiment par l’architecte Jean-Paul Berst (16, avenue de la Paix)
    Plan de situation, plans, sous-sol, rez-de-chaussée, premier étage, élévations (annulés) – L’architecte décrit les travaux (ossature en béton armé, de la cave aux combles, à piliers apparents bouchardés) et fournit un devis sommaire d’après l’immeuble type du M.R.U.
    Autre demande le 20 octobre 1950. La Division VI relève que le nouveau bâtiment suit l’alignement rue du Vieux-Marché-aux-Vins et en partie celui de la rue du Jeu-des-Enfants mais qu’il empiète sur le domaine public de 10,5 à 13,7 mètres place du Jeu-des-Enfants. Cette extension est conforme au projet d’aménagement approuvé par le Conseil municipal. Le projet doit tenir compte de l’aménagement du terrain entre le 47, rue du Jeu-des-Enfants et la nouvelle construction, de la différence de niveau entre les deux rues et d’un égout.
    1950 (novembre) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire
    1951 (juillet) – Jules Asch expose au maire qu’il a cédé à son voisin 0,55 m sur toute la largeur du terrain, que le M.R.U. a déclaré que les installations sur la voie publique à détacher sont à la charge du M.R.U. – Le maire fait remettre au propriétaire un plan d’alignement, demande au propriétaire d’obtenir l’accord des Ponts-et-Chaussée, la rue du Vieux-Marché-aux-Vins étant nationale et de déposer une demande de dérogation pour la hauteur du bâtiment rue du Jeu-des-Enfants.
    1951 (septembre) – La Direction départementale de la santé accorde la dérogation de hauteur, les Ponts-et-Chaussées donnent leur accord à la construction sans modifier l’alignement
    1951 (octobre) – Le maire donne son accord au permis de construire – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire
    Suivi des travaux. Les restes des anciens bâtiments sont démolis (mars 1952). La fosse est nivelée (mai 1952), les coffrages du béton sont terminés, les murs de la cave sont en cours (juin). Le gros œuvre interrompu par le gel en décembre 1952 est terminé en juin 1953. Le ramoneur établit un certificat de conformité (décembre 1953). La toiture est isolée par l’entreprise Sopréma (septembre 1953). La menuiserie est posée, la plâtrerie est terminée sauf au rez-de-chaussée (novembre 1953). Les façades sont crépies (décembre 1953). L’aménagement intérieur se poursuit (mai 1954). Les travaux sont terminés, la réception finale n’a donné lieu à aucune objection (mai 1954).
    Certificat de conformité (mars 1955)
  • 1953 – L’architecte Jean-Paul Berst demande l’autorisation d’aménager un saut-de-loup sur le trottoir de la rue du Jeu-des-Enfants pour installer un monte-charge. La Division VI émet un avis défavorable à un endroit où les piétons seront nombreux. Le chauffage au charbon est remplacé par un chauffage au mazout qui réduit considérablement le nombre de poubelles nécessaires. Le maire n’autorise pas le saut-de-loup. L’architecte transmet les plans du nouveau bâtiment
  • 1953 – La banque Ernest Asch & Compagnie transfère ses locaux du 21, rue du Dôme au 48, rue du Vieux-Marché-aux-Vins et demande l’autorisation de poser une enseigne. Accord.
  • 1954 – Les Teintureries et blanchisseries associées Klotz (21, rue des Carmes au Neudorf) déposent un permis de construire pour aménager un magasin. Les marquises auraient des piliers qui dépassent l’alignement proposé de 45 centimètres rue et place du Jeu-des-Enfants. La Division VI émet un avis défavorable. – Autorisation (entrepreneur, Damour, 15, rue Galvani à Paris XVII°) à condition que les marches ne dépassent pas les alignements proposés – Travaux terminés, octobre 1954.
    Les établissements Damour demandent l’autorisation de poser une enseigne au néon (libellé Valet Service) – Autorisation de poser deux enseignes en lettres détachées sur la marquise
  • 1954 (décembre) – Le préfet soumet au maire la demande de René Weil, mandataire de la société Valet-Pâtisserie d’ouvrir un débit de boissons de première catégorie – La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à faire sur les locaux composés d’une salle de dégustation, d’une cuisine et de toilettes. L’établissement sera dirigé par le pâtissier Lucien Riss – Le préfet prend un arrêté qui autorise Lucien Riss à exploiter le débit de boissons au premier étage
    1955 (octobre) – Paul Mayer demande l’autorisation de transférer le fonds de débit de boissons A la Brioche 7-9, rue Gustave-Doré qu’il a acquise le 31 août 1955 sous seing privé à l’établissement Valet-Pâtisserie sis 48, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – La Police du Bâtiment fait le même rapport que ci-dessus – Le préfet prend un arrêté qui autorise le transfert
  • 1959 – Le préfet sollicite l’avis de la Police du Bâtiment sur l’exploitation d’un débit de boissons dans le local contigu au salon de coiffure. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à formuler. Le préfet autorise la société Valet-Coiffeur à continuer d’exploiter le débit de boissons de première catégorie d’après le bail passé en septembre 1955 entre la société Valet-Coiffeur et Jules Asch et la vente passée en juin 1959 entre la société Valet-Pâtisserie et la société Valet-Coiffeur
    1959 – L’entreprise Léonard Tomat (13, rue Saint-Urbain) est autorisée au nom du propriétaire le Consortium israélite de Strasbourg à poser un échafaudage sur la voie publique.
    1959 – L’entrepôt Est-Lumière (52, rue Laurent à Mulhouse) demande l’autorisation de poser douze enseignes dont deux en saillie à allumages successifs pour le compte de Valet-Service. L’architecte des Bâtiments de France déclare ne pas intervenir puisque le bâtiment ne donne pas sur la place Kleber. Le maire accorde l’autorisation. L’autorisation est périmée sans que les enseignes aient été posées.
  • 1960 – La société Valet-Service Klotz-Pressing demande l’autorisation d’installer une machine de nettoyage à sec, comprenant deux réservoirs de 80 litres de perchloréthylène, pour régulariser une situation de fait. – Plan
  • 1960 – Les établissements Klotz-Services sont autorisés à transformer la façade au rez-de-chaussée – Les devantures sont transformées, décembre 1960
  • 1961 – Le locataire Dreyfus charge le décorateur Ernest Grumler de transformer les locaux de Valet-Service en restauration rapide Europ-Snack. Description des travaux à faire – Autorisation – Travaux terminés, les locaux sont exploités, septembre 1961.
  • 1961 – La Police du Bâtiment constate que la Maison de la Presse a posé sans autorisation une enseigne au néon – La société Klotz-Services demande l’autorisation de poser l’enseigne – Autorisation
    1961 – La société Publicité Schuler demande l’autorisation d’apposer sur la palissade l’inscription Le Valet-service est transféré définitivement au Klotz-Valet-Service rue de la Mésange – Autorisation
    La même demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire Teinturerie et nettoyage à sec, rue du Jeu-des-Enfants à 20 mètres – Autorisation
  • 1961 – Le préfet sollicite l’avis de la Police du Bâtiment quand Marcel Hauer demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons A la Nouvelle Espérance. La surface du débit est de 160 mètres carrés : salle de restaurant, cuisine, toilettes.
    Le préfet autorise Marcel Hauer à transférer le débit de boissons de quatrième catégorie A la Nouvelle Espérance du 138, route du Polygone au Neudorf au 48, rue du Vieux-Marché-aux-Vins. Le requérant qui a acquis le fonds par achat des époux Frantz-Esslinger loue le local par bail avec la société Klotz-Services.
  • 1961 – Valet Coiffeur demande l’autorisation de poser une enseigne rue du Jeu-des-Enfants – Autorisation
    1961 – Europ Snack demande l’autorisation de poser une enseigne
    Dessins des deux enseignes – Autorisation
    1961 – La société Klotz-service règle les droits d’enseigne en faisant remarquer qu’elle n’est plus propriétaire que de Valet-Coiffeur
  • 1962 – Le préfet autorise Simon Dreifuss, gérant de la société Europ Snack, à exploiter le débit de boissons en se référant à l’autorisation accordée à Marcel Hauer
  • 1962 – La banque Asch est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique. – Autorisation
  • 1963 – La compagnie d’assurances Cité-Vie charge l’entreprise Spriwalt de poser une enseigne qui indique l’heure. Autorisation
    1962 – L’entreprise Spriwalt demande l’autorisation de poser pour le compte des assurances L’Alsacienne l’enseigne en question entre les quatrième et cinquième étages. L’Alsacienne demande à être exonérée pendant huit ans de la clause de suppression par l’administration municipale. Elle reformule la demande après avoir reçu pour seule réponse qu’il n’y a pas de projet de modifier l’alignement. La Commission pour la protection des sites met l’affaire à l’ordre du jour en juin 1962, approuve le principe mais demande des informations supplémentaires et critique le texte . Le secrétaire général rédige une note pour le maire. La société L’Alsacienne déclare en juillet qu’une autre ville offre un emplacement gratuit et participerait aux frais de son enseigne lumineuse élégante. L’enseigne est posée, 1964.
  • 1964 – L’architecte Oscar Burger (rue Ohmacht) demande au nom du propriétaire du restaurant Euro-Snack l’autorisation d’installer une terrasse vitrée sur le trottoir vers la place de l’Homme de fer – Plan – Le maire déclare que la terrasse ne pourra avoir plus de 2,50 mètres de large. Le dossier est classé sans suite en octobre 1965.
    1964 – L’architecte Jean Brum dépose une demande de permis de construire au nom de la société Euro-Snack pour remplacer les portes vitrées – Dessin du rez-de-chaussée rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Autorisation (permis de construire) – Le permis est périmé sans que les travaux aient eu lieu.
  • 1966 – Enquête sur la conformité des locaux exploités par Marie-Louise Probst, présidente de la société anonyme Europ-Snack. Le préfet autorise la requérante à exploiter le débit de boissons
  • 1968 – La société Valet-Coiffeur demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse rue du Jeu-des-Enfants – Autorisation – Maquette
  • 1969 – La banque Asch demande l’autorisation de poser une enseigne. Maquette. – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1970 – Jean Nahm sollicite auprès du préfet l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Europ-Snack – La Police du Bâtiment fait son rapport sur les locaux. – Le préfet accorde l’autorisation
  • 1970 – La société Valet-Coiffeur informe la Police du Bâtiment qu’elle a cessé son activité le 30 juin
  • 1970 – La société Europ-Snack demande l’autorisation de remplacer les fenêtres – Dessin – Autorisation – Travaux terminés, décembre 1970.
    1970 – La banque Asch qui occupe la partie droite du sous-sol, du rez-de-chaussée et du premier étage demande l’autorisation de transformer en bureaux les locaux de la partie gauche au premier étage où se trouvait un salon de coiffure. – Arrêté portant permis de construire – Travaux terminés, mars 1971.
  • 1972 – La société Elpi Est-Lumière (à Illzach) demande au nom de la banque Asch l’autorisation de poser plusieurs enseignes lumineuses. – Maquette – Autorisation
  • 1974 – Le maire répond à la société Sofinco SUH qu’il n’y a pas de restrictions municipales concernant l’illumination des enseignes.
  • 1974 – La Police du Bâtiment constate que l’Alsacienne de Brasserie a fait poser sans autorisation une enseigne Ancre Pils – Demande – Autorisation
  • 1974 – La Banque Asch fusionne avec la Banque de l’Union Européenne et prie la Police du Bâtiment de noter cette modification en marge de son autorisation

Relevé d’actes

La moitié indivise de la maison revient au licencié en droit Jean Sébastien Gambs qui épouse en 1721 Marie Salomé Wencker, fille de l’archiviste Jean Wencker : projet de contrat de mariage, célébration

1721, Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 43)
Heuraths Project H. Lt Johann Sebastian Gambßen
Sig. Straßburg den 2. Maÿ Anno 1721
[sans mention des parties contractantes]

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 338-v, n° 32)
1721. Mittw. d. 2. Julÿ sind nach Zweÿmaliger proclamation ehelich copuliret word. H. Joh: Sebastian Gambs J.U. Ltus v. burger alhier, weil. deß hoch Edel Gestreng Fürsichtig hochweißen v. hochgelehrten H H Joh: Sebastian Gambßen, gewesenen alten Ammeisters b. XIII. nachgelaßener ehel. Sohn und Jgfr. Maria Salome H. Johann Wenckers J. U. Ddi beÿ allhiesiger Canzelleÿ Archivarÿ ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Sebastian Gambß als hochzeiter, Maria Salome Wenckerin Als Hochzeiterin (i 338)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au Vieux-Marché-aux-Vins qui appartient à la mère du mari
1721 (15. Xbris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 29) n° 775
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güethere, Liegender und fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Edele Hochgelehrte und Großachtbahre Herr Johann Sebastian Gambs, U. J. Ltus und die Edle Viel Ehren und tugendreiche Fraw Maria Salomea gebohrne Wenckerin beede Ehepersohnen v. burgere allhier zu Straßburg einander in Ihren ohnlängst mit einander angetrettenen Ehestandt zugebracht und sich deren jeedes Vermög Ihrer mit einander auffgerichteten Ehe Pacten für Eigenthümlich unverändert Vorbehalten hat – Actum in der königlichen Stadt Straßburg in fernerer Gegenwarth deß Wohl Edel Vesten hochgelehrten und großachtbahren herrn Jacob Wenckers Sen: U. J. Lti. und beÿ hießiger Stadt Cancelleÿ wohlmeritirten Registratoris alß der diß Orths Ehefrawen werthgeehrten herrn Vatters Montags den 15.ten Decembris Anno 1721.
In einer allhier in der Königlichen Stadt Straßburg ahne dem alten weinmarck gelegenen deß Eheherrn Fr: Mutter zuständigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Eigenthumb ahne einer behaußung (F.) ahne dem Keßengäßel (…)

Jean Sébastien Gambs devient tributaire chez les Maçons à la place de son père
1722, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 48-v) Dienstags den 11.ten Augusti 1722. – E. Neu Zünfftiger
H. Johann Sebastian Gambß J.U. Ltus weÿlland Herrn Ammeister Johann Sebastian Gambßen ehelicher Sohn producirt Stall schein vom 8.ten Augusti 1722, bittet Ihn vor einem Zünfftigen anzunehmen.
Erkannt Willfahrt. Dedit vor sein H. Vatters Zunfftrecht 5 ß, Zunfftschreiber vnd büttel 4 ß (summa) 9 ß

Marie Salomé Wencker meurt en 1740 en délaissant deux fils. Les experts estiment la moitié indivise de la maison 2 000 livres. La masse propre au veuf s’élève à 10 471 livres, celle des héritiers à 2641 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 325 livres, le passif à 8 118 livres

1741 (5.4.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 70) n° 638
Inventarium über Weÿl. der Hoch Edlen und Hoch tugendgezierten Fr. Mariæ Salome Gambßin, gebohrner Wenckerin, des hoch Edelvesten, hoch Achtbaren hochgelehrten und weissen herrn Johann Sebastian Gambsen, J.U. Lti und E: E: großen Raths alten wohlmeritirten Assessoris, auch Vornehmen burgers allhier geweßener Frauen Eheliebstin nunmehr seel. Verlaßenschafft – nach deme dießelbe den 20.ten februarÿ nechstverwichenen 1740.sten Jahrs Von dem lieben Gott aus dießer welt seelig abgefordert worden, Zeitl. hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des hoch Edel Vest, hochachtbaren und hochgelehrten Johann Philipp Grauels, Medicinæ hocherfahrenen Doctoris und berühmten Practici, auch Vornehmen burgers alhier als geschwornenn Vogts H. Johann Sebastian Gambßen I.mæ Curiæ Studiosi, und Johann Philipp Gambsen, V.ta Classis Discipuli, beeder der in Gott ruhenden Fr. Rathherrin mit obwohlernandten Ihrem hinterlaßenen H. Wittiber ehelich erzeugten Sohns und ab intestato Verlaßener Erben, inventirtn durch Ihne H. Rathh. Gambßen, wie auch Mariam Magd. Füßingerin, von hier geb. die Dienstmagd im Hauß
So beschehen zu Straßburg in fernerer persönlicher Gegenwarth des hoch Edelgestreng Fürsichtig, hochgelehrt und hochweisen Herrn Jacobi Wenckers, Vortrefflichen Juris Consulti und beÿ allhießiger Löbl. Statt Straßburg alten hoch verdientesten Ammeisters und XIII.re des beständigen geheimen Regiments, auch hochansehnlichen Scholarchæ beÿ löbl. Universitæt allhier, der in Gott ruhendenfrauen Rathherrin eheleibl. Herrn Vatters und dero beeder Söhne hochzuehrenden H. Groß Vatter, auf Mittwoch den 5.ten Aprilis et seqq. A° 1741.

In einer allhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gelegenen in dieße Verlassenschafft zum theil gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden, wie folgt
(f° 13-v) Ane Höltzen und Schreinerwerck, Auff dem Fruchtkasten, In der Cammer Lit. A, Im obern haußöhren, In der Bildter Cammer, In der Cammer Lit. B, Auff dem Frucht Kasten In der Cammer, Im mittlern Hauß öhren, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, In der hindern Stub
(f° 30-v) Eigenthumb ane Gärthen Vor dem Metzger thor (…)
It. noch ein Platz Garthen ane Vorherbeschriebenem Garthen (…)
It. I. Garthen Jenseits des sogenandten Riethberger Grabens, lickher hand der Zum Wickhäußer zu leitenden werben (…)
(f° 32-v) Antheil ane einer behaußung. (W.) Eine behaußung, hoff, hoffstatt und bronnen, mit allen übrig. deroselben weithen, begriffen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeithen, gelegen allhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarck, eins. ein Eck ane der Kinderspielgaß, anders. ein Eck gegen dem Thomenloch und alßo zu dreÿen seithen neben der Allmend, hinden auff Meister Mommletter den Schwartz und Schönfärber zur Mang genandt stoßend, so freÿ, ledig und eigen und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad Conceptum geliefferter schrifftlicher Abschatzung Vom 28.ten Novembris 1741. æstimirt für 8000 gulden oder 4000 lb. Woran Fr. Rathherrin Susannæ Salome Waltherin, gebohrner Gambßin die eine, und dem disseitigen H. Wittiber die andere helffte Vor ohnvertheilt gehörig, th. 2000 lb. In deme aber Er Hr. Rathhr. Gambß Von seiner bewohnenden helffte Ihro Fr. Rathh. Waltherin, seiner Fr. Schwester Jährl. auff Michaelis annoch 7 lb 10 ß Verglichener maßen beÿzutragen und zu bezahlen hat, welche in Capital zu Fünff pro Cento gerechnet anlangen 150 lb, Alß ist Vor deßen bewohnende Hauß helffte dißorths mehrers nicht auszuwerffen dann 1850. Über die völlige behaußung besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contractstub gefertiget und mit deroselben Kleineren Secret Insigel Verwahret, datirt den 29.ten Xbr 1695 außweißend, welcher gestalten dieße behaußung Von Weÿl. Hn. Jacob Eberhard Bechten geweßenen J.U. Ddi und E.E. Großen Raths allhier alten beÿsitzers seel. hinderlaßenen Erben erkaufft worden. Wie auch ein alter teutscher perg. Kauffbrieff in besagter Canc. Contractstuben gefertiget und mit Vorgedachtem Insigel corroborirt deßen datum der 15.t febr: 1681, sambt anderem schrifftl bericht. Wie aber dieße behausung ratione derer bewohnung, bis Zue künftigem Verkauff zwischen dem dißortigen Hn Wittiber und seiner Frauen Schwester abgetheilt und was ferner dabeÿ Verglichen word. ist in sein des H. wittibers Mütterl. Special theilregister à fol: 105. fac: 2.da bis ad fol. 113. fac. I.ma umständl. zuersehen
– Abschatzung dem. 28: Nov: 1740. Auff begehren deß Wohll Acht bahren und bescheitenen Herrn Sebastian Gampß E: E: großen rahtß alher beÿsitzer ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auff alten Wein Marck gelegen, So Vornen Ein Eck, ein seitß in die Kindter spiell gaßen, anderseitß auff dem alten wein Marck hindten auff N: N: die farb Zur Mang stoßent welche behausung unden die ein fahrt einen großen hoff der bronen, ein Langer großer gewölbter Keller, ein gangß rëchter handt Zweÿ großen über ein ander stëhente gäng, So unden blatz zum holtz Linckerhandt unden ein Sall Neben daran ein Camin Camer, ein Nebenß Stuben und Cammer, rëchter handt daß hauß Ehren ein Stuben, Nebenß Stubell Cammer und Kuchen, oben dar über ihm Ersten stock ein Stuben Cammer Nebenß Cammer Kuchen und daß haus Ehren rechter handt oben der Lange gang ein Stuben mit einen allkoff Zweÿ Cammren und Kuchen, ihm 2.ten: Stock: Linckerhandt ein Stuben Cammer Camin Cammer: 3. Nebens Cammeren daß hauß Ehren, rëchterhandt, ein Langer gang ein Kuchen: 2: Stuben und 2: Cammern worüber daß tach mit einem guten tach stull besezte bienen daß tach mit topelten breidt Ziglen belegt Zweÿ steinre gebell die rauch Cammren Sambt aller gerechtig Keidt wie Solches durch der Statt Straßburg geschwornen wërckh Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigem Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Acht Tausent Gulten
Der 2 :te begriff (…)
(f° 56-a) Ergäntzung, Vermög Inventarÿ durch weÿl. H. Johann Adam Ösingers den 15.ten Dec: A° 1721. Vergriffen und durch Hn Notm. Joh: Jacob Ölinger den16. Junÿ A° 1732. außgefertiget
(f° 67) Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Hn wittibers ohnveränderte Nahrung, Sa. Silner geschirr und Geschmeids 342, Sa. der Bibliothecæ 50, Sa. Goldener Ring 194, Sa. d. baarschafft 15, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2593, Sa. Gültter von liegenden Güthern 103, Sa. antheils ane einer behaußung 1850, Sa. Eigenthumbs ane Gärthen 571, Ergäntzung (5439, wegzurechnen 539, verbleibt) 4900, Summa summarum 10.621 lb – Schuld 150 lb, des Wittibers restirende ohnveränderte Nahrung 10.471 lb
der seel. Fr. Rathherrin Verlaßene ohnveränderte Nahrung, Sa. Kleidung und weißen gezeugs 234, Sa. silbergeschmeids 22, Sa. Goldener Ring, Kett, Perl. v. dergl. Geschmeid 143, Sa. baarschafft 35, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 234, Sa. Geld und Weinzinß 48, Sa. Activ Schuld 150, Ergäntzung (1774, wegzurechnen 2, verbleibt) 1772, Summa summarum 2641 lb
das gemein Verändert und theilbarGuth, Sa. hausraths 601, Frucht auff dem Kasten 12, Sa. Wein und Vaß 94, Sa. Silbers 3, Sa. Goldener Ring, v. dergl. Geschmeid 151, Sa. pfenningzinß hauptgüter 2322, Sa. Schulden 139, Summa summarum 3325 lb – Sa. Schulden 8118 lb – Theilbar passiv onus 4793 lb – Stall summ 7342
Zweiffelhaffte und verlohrene Pfenningzinß hauptgüter und Activ schulden zwischen dem wittiber und deßen fr. Schwester annoch ins gemein außgesetzt 1647 lb – Ungewiße und Zweiffelhaffte pfenningzinß hauptgüter so theilbar 325 lb, Zweiffelhaffte und Verlohrne Schulden in die theilbar Nahrung zugeletnd 141 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Edelvesten und hochgelehrten Herrn Johann Sebastian Gambsen U: J: Licentiato Weÿland des hoch edelgestrens, Vest und hochgelehrten Herrn Johann Sebastian Gambßen, beÿ dießer Königlichen Stadt Straßburg geweßenen hochmeritirten alten Ammeisters und dreÿzehners seeligen mit der Hoch edlen und hoch tugendreichen Frawen Susanna gebohrner Richßhofferin ehelich erzeugtem herren Sohne, als dem Herrn Bräutigamb ane einem, So dann der Wohl Edlen und wohl tugendreicheen Jungfrauen Mariä Salomeä gebohrner Wenckerin deß Wohl Edelvest hochgelehrten und Großachtbahren Herrn Jacob Wenckers U.J. Ddi und beÿ hiesiger Löblichen Cancelleÿ wohlmeritirten Registratoris Archivi mit Weÿland der Wohl Edlen Viel Ehren und tugendreichen Frauen Maria Magdalena gebohrne Krauthin seeligen ehelich erzeugten Jungfer Tochter, alß der Jungfrau hochzeiterin ane andern theil – Geschehen donnerstags den 29. Monats tag Maji Im Jahr 1721. Johann Adam Ösinger, Not: juratus publ.
Copia Codicilli Reciproci – Im Jahr 1738, auff Sambstag den 5. Aprilis – der hoch Edel Vest, hochachtbar, hochgelehrt und Weiße Herr Johann Sebastian Gambß Juris utriusque Licentiatus und E.E. Großen Raths jetziger Wohlmeritirter assessor, wie aucg die hoch Edle und hoch tugendgezierte Frau Maria Salome Gambßin gebohrne Wenckerin – Johann Daniel Lang, Notarius publicus

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 400 florins (1 200 livres) sur un total de 15 600 florins
1741, Livres de la Taille (VII 1179) f° 107
Maurer F. N° 8450. – Weÿl. Fr. Mariæ Salome gebohrner Wenckerin H. Johann Sebastian Gambß J.V. Lt und E. E. Großen Rahts Alten beÿsitzers Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lang.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 306.b, 8318 lb 17 ß
Darzu gelegt die Lampechtische alß Zweiffelhaffte eingetragene Capitalien weilen nur einige Jahr die Zinße davon außstehen th. fol. 318, 325. (Summa) 8646 lb 17 ß
Hingegen gehet ab samtlicher dißorts der Verstallung befreÿte Haußraht 836. 2. 10, restiert 7807. 14. 2.
Die machen 15.600. fl. Verstallte hiengegen alleinn 13.200. fl. alßo zu wenig 2400. fl.
Warvon der Nachtrag alß ohnveränderten guth gerechnet wird auff acht Jahr in duplo à 7 lb 4 ß d macht 57. lb 12 ß
Und auff Sechs Jahr in simplo à 3. lb 12 ß d thut 21. lb 12 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott 3 ß 4 d
Abhandlung 9 lb 2 ß 6 d, Summa 88 lb 9 ß 10 d
Straff wegen zu späth gelüfferten Inventarÿ 6 ln
Auff bitt haben die Herren dreÿ die Straff Völlig und ane dem Nachtrag das Simplex der 21. lb 12. ß d nachgelaßen restirt 66 lb 17 ß 10 s
dt. 28.ten Novembris 1741.

Jean Sébastien Gambs se remarie à domicile en juin 1741 avec Marie Salomé Sachs, veuve du médecin Auguste Wencker : contrat de mariage, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Hoch Edel Vesten, Hochachtbahren, Hochgelehrten und weißen Herrn Johann Sebastian Gambßen, J.U. Lto und E.E. großen Raths auch Löbl: Policeÿ Gerichts, altem hochverdientem Assessore und vornehme burgern allhier als dem Herrn Bräutigamb ane Einem, Sodann der hoch Edlen und hoch tugendgezierten Frauen Mariæ Salome gebohrner Sachßin, weÿland des hoch Edlen, hocherfahrenen und Hochgelehrten Herrn Augusti Wenckers, Medicinæ geweßenen hochberühmbten Doctoris et Practici, auch beÿ Löbl. Universitæt allhier hochbelobten Prodemonstratoris Chÿmiæ et Botanices und vornehmen burgers allhier seeligen hinterbliebener Frauen Wittib als der Frauen Hochzeiterin – So beschehen auff Montag den 19. Junÿ Anno 1741

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 201, n° 763)
1741. Mittw. d. 28. Junii seindt nach vorhergegangener ordentlicher proclamation auff des Regirenden Herrn Ammeisters Erlaubnus zu haus ehelichen copulirt undt eingesegnet worden T. Herr Joh. Sebastian Gambs J.V.L. E.E. großen Raths alter beÿsitzer Wittwer und burger allhier und T. frau Maria Salome weÿl. T. Herrn Augusti Wencker Med. Doct. undt Pract. wie auch beÿ löblicher Universitæt Pro Demonstratoris Chymiæ et Botan. nachgelaßene wittib [unterzeichnet] Johann Sebastian Gambß als hochzeiter, Maria Salome Wenckerin als Hochzeiterin [in margine :] Maria Salome Wenckerin geb. Sachsin (i 205)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 35 n° 175) 1741. Mittwoch den 28. Junii seind nach zweÿmaliger ordentlicher proclamation und außruffung in der neuen Kirch und zu St Thomæ mit obrigk. Erlaubnis zu haus copulirt und eingesegnet word. durch einen Prediger in der Neuen Kirch herr Johann Sebastian Gambs J V. Ltus und E. E. Gr. Raths alter beÿsitzer der Wittiber und fr. Maria Salome gebohrne Sachsin weÿl. herrn Augustus Wencker gewesenen Medicinæ doctoris und Practici alhier wie auch beÿ hiesiger Universitæt Prodemonstratoris Chemiæ und Botanices hinderlaßene wittib (i 36)

Fille du docteur en médecine et professeur Jean Jacques Sachs, Marie Salomé Sachs épouse en 1737 Auguste Wencker, fils du médecin Daniel Wencker de Nördlingen (originaire de Strasbourg) : contrat de mariage, célébration
1737 (12.2.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 3
Eheberedung – entzwischen Herrn Augusto Wencker, Medicinæ hocherfahrenem Doctore und beÿ allhießiger Löblichen Universitæt wohlbestelltem Prodemonstratore Chymiæ et Botanices auch vornehmen burgers allhier Zu Straßburg des hoch Edel Vest und hochgelehrten herrn Daniel Wenckers, Medicinæ hochberühmten Doctoris und hochverordneten Statt Physici zu Nördlingen auch verschiedener Fürsten und Stände Raths und Leib Medici mit der hoch Edlen, hoch Ehr und hoch tugendbegabten Frauen Catharina Wenckerin gebohrner Berneggerin ehelich erzeugtem herrn Sohn als dem herrn Bräutigamb ane einem
So dann der hoch Edlen, hoch Ehren und hoch tugendbegabten Jungfrauen Maria Salome Sachßin des hoch Edel Vest und hochgelehrten herrn Johann Jacob Sachßen Medicinæ hochberühmbten Doctoris et Professoris publici ordinarii auch des Collegiat Stiffts Zu St. Thomæ hoch verdienten Canonici und vornehmen burgers allhier mit der hoch Edlen hoch Ehr und toch tugendbegabten Freuen Maria Salome Sachßin gebohrner Christianÿn ehelich erzeihlte Jungfer tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen und Verhandelt in der königlichen Statt Straßburg auf Dienstag den 12. des Monats Februarÿ im Jahr nach Christi Geburth gezahlt 1737

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 15 n° 71)
1741. Mittwoch d. 27. Februar. sind nach zweÿmahliger ordentlichen proclamation Vnd außruffung so zu St. Thomæ geschehen auf Erlaubnus des Regierenden herrn Ammeisters in dem hauß copulirt vnd eingesegnet Worden herr Augustus Wencker Medic. Doct. Vnd Practicus, Wie auch Chymiæ et Botanices Prodemonstrator Und burger allhier H. Daniel Wencker Med. D. Und Statt Physici Zu Nördlingen ehelicher sohn, Vnd Jungfr. Maria Salome Herr Johann Jacob Sachßen Medic. doct. vnd hocherfahrenen Practici, Wie auch Chymiæ Botanices & Mater. Medicæ Prof. Publ. ord. Vnd canonici thomani eheliche Tochter [unterzeichnet] Augustus Wencker als Hochzeiter, Maria Salome Sachsin as Hochzeiterin (i 16)

Jurisconsulte et assesseur au Grand Sénat, Jean Sébastien Gambs meurt en 1759 en délaissant un fils de son premier mariage et trois enfants de sa veuve. La masse propre à la veuve est de 6 159 livres. Comme la veuve renonce à la communauté, les biens des héritiers et de la communauté sont décrits en une seule masse. La succession s’élève à 12 925 livres

1759 (11.7.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 395) n° 815
Inventarium über Weÿland des Hoch Edel Vest und Hochgelehrten auch Hochweißen Herrn Johann Sebastian Gambß geweßenen Vortrefflichen Juris consulti und E.E. Großen Raths allhier zu Straßburg alten hochverdienten beÿsitzers nunmehr seeligen Verlassenschafft – nach deme derselbe Mittwochs den 13. Junÿ dießes Lauffenden 1759. Jahrs durch einen seeligen Todt aus dießer welt abgefordert worden, nach solch seinem seeligen absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der tugendbegabten Frauen Mariä Salome Gambßin gebohrner Sachßin der hinterbliebenen Frau Wittib mit assistentz des hoch Edel Vest und hochgelehrten Herrn Johann Friderich Sachß J.V. Lti et Cancellariæ Contractuum hochverdienten Actuarii und vornehmen burgers allhier Ihres hochgeschätzten herrn Bruders und hierzu erbettenen herrn beÿstandts – So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den eilfften Julÿ et sequentibus Anno 1759.
Der Wohlseelige Herr Rathherr hat zu seinen Erben ab intestato verlaßen wie folgt, 1.mo S.T. Herrn Jacob Sebastian Gambß JV Ltum und des Archivs beÿ Löbl. Statt Straßburg Hochverdienten Registratorem auch Vornehmen burgern alhier des wohlseeligen herrn Rathherrn in erster Ehe mit auch Weÿland S.T. Frauen Maria Salome gebohrner Wenckerin ebenmäßig seeligen ehelich erziehlten herrn Sohn welcher in selbst eigener Persohn dießem Geschäfft abwartete.
2.do S.T. Jungfrau Mariam Salome Gambßin, 3.tio S.T. Jungfrau Mariam Magdalenam Gambßin, so dann 4.to Herrn Johann Jacob Gambß, dieße dreÿ in Zweÿter Ehe mit eingangs hoch Edelbesagter Frauen Maria Salome gebohrner Sachßin der hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzielte (Kinder), welchen zwar vor hochedelgedachter Herr Lt. Jacob Sebastian Gambß dero einbändige herr Bruder zu einem ordinari Vogt constituirt, aber Weilen Er hierbeÿ Vor seine eigene Persohn interessirt, an deßen statt zu seinem Theilvogten ernennet worden S.T. Herr Johann Heinrich Jahreiß des Löbl. Stiffts Frauenhauses wohlbestellter Oberschreiber und verschiedener hochadelicher Familien wohlverdienter Schaffner auch vornehmer burger allhier

In einer allhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden, wie folgt
(f° 2-v) Wÿdemb Welcher der wohlseelige Herr Rathherr Von Weÿland S.T. Frauen Maria Salome Gambßin gebohrner Wenckerin seiner Erstern Frauen Eheliebstin seeligen Lebtägig genoßen hat
(f° 8) Ane Höltzen und Schreinwerck, Auf der Bühn, Im kleinen Stübel, Auf der obern bühn, Im obern Haußöhren, In der Bett Cammer, In der Bilder Cammer, In der Bibliothec Cammer, In der Eckstub gegen dem dieffen Kellern Im haußöhren In der Kuchen, In der Camin Cammer, In der Eckstub gegen dem Alten Weinmarck auf dem Gang, In des Bedienten Cammer, In der untern Kuchen, Im Saal, Im undern Camin zimmer, Im Keller, Im Gartten
Antheil ane einer behaußung. (E.) Der halbetheil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung, hoff, hoffstatt und bronnen, mit allen übrigen deroselben Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeithen, gelegen allhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarck, einseit ein Eck ane der Kinderspielgaß, anderseit ein Eck gegen dem Thomansloch und alßo zu dreÿen Seithen neben der Allmend, hinden auf Johann Georg Fautels des Sattlers Wittib und Erben stoßend, so gegen männiglichen freÿ, Ledig und eigen und durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung Vom 11.ten Julÿ 1759. angeschlagen pro 2000 lb. In deme aber der seelige Herr Rathherr Von seiner bewohnten helffte dießer behaußung seiner Frauen Schwester Weÿland Frauen Rathherrin Susannä Salome Waltherin, gebohrner Gambßin seeligen Erben, denen die andere helffte derselben zuständig Jährlichen auf Michaelis annoch 7 lb 10 ß Verglichener maßen beÿzutragen und herausgeben hatte, welche in Capital zu 5 pro Cento gerechnet anlangen 150 lb, Alß ist Vor deßen bewohnende Haußhelffte dißorths mehrers nicht auszuwerffen dann 1850. Über die Völlige behaußung besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget und mit deroselben Kleineren Secret Insigel Verwahret, datirt den 29.ten Decembris Anno 1695 außweißend, Welchergestalten dieße behaußung Von Weÿl. Herrn Jacob Eberhard Bechten J.V. Ddi und E.E. großen Raths allhier alten beÿsitzers seeligen hinderlaßenen Erben erkaufft worden. Wie auch ein alter teutscher pergamentener Kauffbrieff in besagter Cancelleÿ Contract Stuben gefertiget und mit Vorgedachtem Insigel corroborirt, deßen datum der 15.t februarÿ 1681, Sambt anderem Schrifftlichen Bericht. Wie aber dieße behausung ratione derer Bewohnung, bis Zu Künftigem Verkauff zwischen dem wohlseeligen herrn Rathherrn und seiner Frauen Schwester auch seeligen abgetheilt und was ferner dabeÿ Verglichen Worden ist in seinem Mütterlichen Special Theilregister à fol: 105. fac: 2.da bis ad fol. 110. fac. I.ma umständlichen zuersehen.
– Abschatzung von 11.ten Julÿ 1759. auff begehren Weÿlandt Herrn Rathherr Gambs Seligen hinterlassene Frau Wittib und Erben, ist die Helffte Einer behaußung allhier jn der Statt Straßburg jn der Kinder spiell Gaß gelegen einseits Neben ein Eck auf daß Allmend machent Ander Seÿts Neben Herrn Walther und hinten auf den Alten Weinmarck stoßend solches bestehet jn unterschiedlichen Stuben, Kammern und Kuchen, sambt antheil Hoff, Käller und brunnen, dar Über ist der dach stuhl mit breit Zieglen belegt. Von Uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern Nach vorhero Geschehener Besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigem Wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und Umb, Vier Thausent Gulden
Der Zweÿte Begriff (…)
Eigenthumb ane Gärthen Vor dem Metzger thor (…)
It. noch ein Platz Garthen ane Vorherbeschriebenem Garthen (…)
It. I. Garthen Jenseits des sogenandten Riethberger Grabens, lickher hand der Zum Wickhäußer zu leitenden werben
(f° 38) Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths, Inhalt Inventarÿ über weÿland S.T. Herrn Augusti Wenckers, Medicinæ geweßenen hocherfahrenen Doctoris und berühmten Practici auch beÿ Löbl. Universitæt allhier hochbelobten Prodemonstratoris Chÿmiæ et Botanices und vornehmen burgers allhier der Frau Wittib Erstern Eheherrn seeligen Verlassenschafft durch mich Notariuul d. 9. Decembris Anno 1739 aufgerichtet
(f° 42-v) Wÿdembs Verfangenschaft Welch S.T. Herr Johann Jacob Sachß Medicinæ hochberühmten Doctor hochfürstl. Heßen darmstättischer hochansehnlicher Rath und Leib Medicus beÿ hochlöbl. Universitæt allhier hochbelobter Professor publicus ordinarius facultatis Medicinæ Senior und des hochlöbl. Collegiat Stifft Zu St. Thomæ hochverdienten Decanus auch vornehmer burger allhier der Frau Wittib hochgeehrter herr Vatter von weÿland S:T: Frauen Mariæ Salome gebohrner Christianÿn seiner Frauen Eheliebstin seeligen annoch Lebtägig zugenißen hat, Inhalt der hieoben beÿ der Frau Wittib Ergäntzung allegirten Designation de Anno 1750
(f° 43) Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Frau Wittib ohnverändert Vermögenn Sa. Hausraths 112, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 74, Sa. Goldener Ring, Perlein und dergleichen Geschmeids 292, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1950, Sa. beßerung ane einem Garthen 10, Sa. Gülth von liegenden güthern 32, Erg. 3688, Summa summarum 6159 lb
der Erben ohnverändert und theilbare Nahrung und Zwar weilen die Frau Wittib auf das theilbare guth tam active quam passive gäntzlichen Verzug gethan, unter einer Massa beschrieben, Sa. hausraths 375, Sa. Bibliothec 50, Sa. der Frucht 15, Sa. Wein und Lährer Faß 89, Sa. Silger geschirr und Geschmeids 242, Sa. Goldener Ring Perlein dergleichen Geschmeids 80, Sa. baarschafft 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 8722, Sa. Antheils ane einer behaußung 1850, Sa. Eigenthums ane Gärthen 606, Sa. Gülth von liegenden güthern 179, Sa. Geld und Wein zinnßes von Eigenthümlich Liegende güthern (…)
Conclusio finalis Inventarÿ 12.925 lb – Stall summa 10.299 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen auff Montag den 19. Junÿ Anno 1741

Les enfants Gambs cèdent leur part indivise de maison à leur frère aîné issu du premier mariage l’archiviste Jacques Sébastien Gambs

1759 (7.11.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 395), Joint au n° 815 du 11 juillet 1759
Cessio und Überlaßung des Eigenthümlichen Antheils ane einer behaußung, wie auch des Eigenthums ane Gärthen und dem darin stehenden Garthenhaus
Vor mir unterschriebenem als zu Weÿland S.T. Herrn Johann Sebastian Gambß, geweßenen Vortrefflichen Juris consulti und E.E. Großen Raths allhier zu Straßburg alten hochverdienten beÿsitzers nunmehr seeligen Verlaßenschafft Inventation und Abtheilung in specie requirirtem Notario seind ane zu end gemeltem dato persönlich erschienen S.T. Herr Jacob Sebastian Gambß J.V. Ltus und des Archivs beÿ Löbl. Statt Straßburg Hochverdienter Registrator, auch Vornehmer burger alhier, derHerr Sohn Erster Ehe ane einem,
So dann S.T. Herr Johann Heinrich Jahreiß, des Löbl. Stiffts Frauenhaußes wohlbestellter Oberschreiber und Verschiedener hochadelicher Familien Wohlverdienter Schaffner auch vornehmer burger allhier, als geschworner Theilvogt Sis. Tis. Jungfrauen Mariä Salome, Jungfrauen Mariä Magdalenä und Herrn Johann Jacob der Gambßen, der dreÿen respectivé Jungfraun Töchtere und Herrn Sohn zweÿter Ehe ane dem andern theil, mit zuziehung und in fernerm beÿsein S.T. Frauen Mariä Salome Gambßin gebohrner Sachßin, der hinterbliebenen Frau Wittib und S.T. Herrn Johann Friderich Sachß J.V. Lti et Cancellariæ Contractuum hochverdienten Actuarii und vornehmen burgers allhier Ihres erbettenen herrn beÿstandts, daß sie wegen des in die vätterliche Verlassenschafft gehörigen Eigenthümlichen Antheils ane einer behaußung wie auch wegen des Eigenthums ane Gärthen und dem darin stehenden Garthenhaus nachfolgende Cessiones Vest und ohnwiderruflich errichten haben wollen
Nembliches es cedirt und überläßt wohlermelter Herr Schaffner Jahreiß als Theilvogt vor und im Nahmen seiner dreÿen Curanden (…) ane Herrn Lt. Jacob Sebastian Gambß den herrn Sohn Erster ehe
den halben theil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung, hoff, hoffstatt und bronnen, mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeithen, gelegen allhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarck, einseit ist ein Eck ane der Kinderspielgaß, anderseit ein Eck gegen dem Thomansloch und alßo zu dreÿen Seithen neben der Allmend, hinden auf Johann Georg Fautels, des Sattlers Wittib und Erben stoßend, so gegen männiglichen freÿ, Ledig und eigen, und ist dieße Cession beschehen vor und umb 5000 Gulden
So dann cedirt und überläßt Wohlermelter Herr Lt. Johann Sebastian Gambß der Herr Sohn erster Ehe (…) So beschehen in Straßburg den 7. Novembris Anno 1759

Marie Salomé Sachs meurt en 1787 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Jeu-des-Enfants. L’actif de la succession s’élève à 11 106 livres, le passif à 4 751 livres.
1787 (16.4.), Not. Zimmer (6 E 41, 1438) n° 780
Inventarium über Weiland S.T. Fraun Maria Salome Gambs geborne Sachs auch weiland S.T. Herrn Johann Sebastian Gambs gewesenen J.U. Lti und E. E. Grosen Raths alhier Zu Straßburg alten wohlverdienten beisitzers hinterbliebener Frau Wittib Verlaßenschaft, aufgerichtet Anno 1787. – nach ihrem den 3.ten Martii 1787 aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt, hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen der nach diesem Eingang benamsten anwesenden Frau und Herrn Erben inventirt und ersucht, durch der siesortigen Herrn Sohn, wie auch Elisabetham und Margaretham Clausin, bede dienstmägde und Schwestern von hier gebürtig (…). So geschehen und angefangen alhier Zu Straßburg in beiseÿn S. T. Herrn Johann Samuel Silberrad J. U. Lto Cancellariæ Secretarii und mehrer Stiftungen Schafners wie auch E. E. Kleinen Raths alhier dermaligen wohlverdienten beisitzers als hierzu ernanter H. Deputati, Montag den 16. Aprilis Anno 1787.
Die seel. Frau Rathherrin hat ab intestato Zu deroselben Erben hinterlassen benandlich. 1.mo Die freÿ Hochwohlgeborne Frau Maria Salome gebohrne von Gambs, des Freÿ hochwohlgebornen H. Christian Friderich von Guldencron, Freÿherrn von Wilhelmsburg, Redwitsch und Mosgarard, Königlich Dänischen Geheimen Raths und Cammerherrn, des Königlich Dänischen Dannenbergs Orden und dermalgen Abgesandten am Römisch Kaiserlichen Hoff, Frau Ehegemahlin, in deren Namen gleich hernach gemelte Frau Professorin Reisseissin als hierzu bevollmächtiget, zu seÿn declarirte beÿ diesem Geschäfft erschienen. 2.do S. T. Frau Maria Magdalena gebohrne Gambsin S.T. H. Johann Daniel Reißeißen, D. Pand. et Juris Canonici Prof. Publ. Ord. beÿ alhiesiger Löbl. Universität und Canonici Löbl. Stifts St. Thomä alhier, Ehegattin, beiständlich und von diesem ihrem Eheherrn hierzu authorisirt, hiebeÿ Zugegen Und 3.tio S. T. Herrn Johann Jacob Gambs, J. U. Ltum und Adjunctum Registratorum des alhiesigen Stadt Archivi hiebei anwesend, Samtliche ihr der seel. Fr. Rathherrin mit eingangs besagten ihrem seel. Eheherrn ehelich erzeugte Frauen töchtere und H. Söhn, auch ab intestato zu gleichen antheilern nachgelaßener Erben.

In einer alhier zu Straßburg ane der Kinderspielgaß gelegenen und hiehero nicht gehöriger behaußung befunden worden wie folgt
Bericht und respectivé Declaration die seel. Frau Rathherrin Verlaßenschafft und insonderheit derselben hinterlaßener beeder Frau töchter und des H. Sohs vätterlich Guth berührend (…)
(f° 16) Eigenthum ane Gärthen und dazu gehörige Gebäuden
Erstlich ein Garten ohngfehr 3 Acker gros, samt einem darin stehenden Gartenhauß
beÿ der Metzger und Dauphine thor ohnfern der Landstras jenseit des Rietberger Grabens (…)
(f° 20) Sodann ein Garten auserhalb der Stadt Straßburg vor dem Spithal thor jenseit des Riethberger Grabens (…)
(f° 21) Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. haußraths 634, Sa. Wein und leerer Faß 58, Sa. Früchten 48, Sa. Silbers 488, Sa. Golds und dergleichen Geschmeids 486, Sa. baarschafft 147, Sa. Gülth von liegenden güthern 1200, Sa. Eigenthums ane Gärthen und Zugehörden 1808, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüter 4110, Sa. Schulden 2125, Summa summarum 11.106 lb – Schulden 4751, Nach deren Abzug 664 llb – Stall Summ 6999 lb
Cessio, Übergab und Annahm eines dritten theils für unvertheilt von und ane dem Eigentum ane Gärten und zugehörden (…)

Le licencié en droit Jacques Sébastien Gambs devient tributaire chez les Charpentiers
1754, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)
(f° 171-v) Dienstag den 12. Decembris 1754 – Evangelischer Neuzünfftiger
Herr Jacob Sebastian Gambß J.U. Ltus Herrn Sebastian Gambsen Juris utriusque Lti. und E: E: Großen Rathß alten beÿsitzers ehelicher Hr. Sohn, prod. Stallschein dedato 16.ten Decembris 1754. bitt Crafft deßen Ihne alß zu diener Vor einen Zünfftigen auf und anzunehmen.
Erkannt Willfahrt, dt. 3. lb d

Les préposés en chef de la Chancellerie autorisent Jacques Sébastien Gambs à accéder aux Archives le premier octobre 1755.
Les Treize nomment conjointement Jacques Sébastien Gambs et Jacques Wencker archivistes le 29 mai 1759.

Le partage de la maison en 1861 fait cesser l’indivision
Jacques Sébastien Gambs hypothèque la maison au profit de l’étudiant en droit Aurèle Gerung

1764 (9.7.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 475-v
H. Lt. Jacob Sebastian Gambß der archivarius
in gegensein H. Aurelius Gerung candidati juris innahmen seiner mutter Fr. Annæ Margarethæ Gerungin geb. Brabndhofferin – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem alten Weinmarckt, einseit ist ein eck ane der Kinderspielgaß, anderseit ein eck ane dem alten Weinmarckt, hinten auff Fr. Fritschin geb. Walterin

L’archiviste Jacques Sébastien Gambs meurt célibataire à l’âge de 56 ans en décembre 1784 de fièvre inflammatoire en délaissant pour héritiers ses deux demi-sœurs et son demi-frère auquel il lègue sa maison que les experts estiment 2 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 6 538 livres, le passif à 2 862 livres.

1785 (28.1.), Not. Zimmer (6 E 41, 1434) n° 661
Inventarium über Weiland S.T. H. Jacob Sebastian Gambs, gewesener J. U. Cti und dieser Stadt ältesten Archivarii auch burgers dahier Verlaßenschafft nun seel. auffgerichtet Anno 1785. – nach seinem den 19.ten Decembris 1784. aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen der nach diesem Eingang erwehnten anwesenden Herrn Erben und Frauen Erbinen inventirt und ersucht, durch S. T. H. Johann Jacob Gambs J. U. Ltum und Adjunctum Registratorum des alhiesigen Stadt Archivi, ferner Margaretha und Elisabetha Clausin, bede dienstmägde und Schwestern (…). So geschehen alhier Zu Straßburg wegen der einen unverburgerten Fraun Erbin willen, in beÿseÿn H. Joh: Michael Hirschel E. E. Kl. Raths dermaliger beÿsitzers und hierzu ernannten H. Deputati, den 28. Januarii 1785.
Der Verstorbene Herr Archivarius hat per Testamento zu seinen einigen Erben hinterlassen, benantlich 1° Die freÿ Hochwohlgeborne Frau Maria Salome gebohrne von Gambs, des Freÿ hochwohlgebornen H. Christian Friderich von Guldencron, freÿherrn von Wilhelmsburg, Redwitsch und Mosgarard, Königl. Dänischen Geheimen Raths und Cammerherrn, des Königl. dänischen dannenbergs Orden und dermalgen Abgesandten am Römisch Kaiserlichen Hoff, Frau Ehegemahlin, in deren Namen gleich hernach gemelter Hr Gambs als hierzu bevollmächtiget, zu seÿn beÿ diesem Geschäfft erschienen. 2.do S. T. Frau Maria Magdalena gebohrne Gambsin S.T. H. Johann Daniel Reißeißen, D. Pand. et Juris Canonici Prof. Publ. Ord. beÿ alhiesiger Löbl. Universität und Canonici Löbl. Stifts St. Thomä alhier, Ehegattin, von diesem ihrem Eheherrn hierzu authorisirt, hiebei Zugegen und 3.tio S. T. Herrn Johann Jacob Gambs, J. U. Ltum und Adjunctum Registratorum des alhiesigen Stadt Archivi hiebeÿ anwesend, Samtliche sein des verstorbenen H Archivarii Gambs eheleibliche einseitige Frauen Schwestern, Herr Bruder und per Testamentum nach Abzug der Schulden, Præ und Legaten Zu gleichen Antheilen eingesetzte Erben.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Kinderspielgaß gelegenen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie volgt. Auf der Bühn, Im Zimmer aufm 2. Stock gegen dem alten Weinmarckt, Im Zimmer auf dem 2. Stock in die Kinderspielgaß aussehend, Im Zimmer auf dem 1. Stock gegen dem alten Weinmarckt (…)
(f° 7. H. Lt. Joh: Jacob Gambs prælegirt) Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlich die Helfte so abgetheilt von und ane einer behaußung Hof Hofstatt und Bronnen mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg ane dem Alten Weinmarck einseit ein Eck an der Kinderspielgaß, anderseit ein Eck gegen dem Thomanloch über und so zu 3.en Seiten neben das Allmend, hinten auf Frau Wentzelin Wb. welche die übrige Haushelfte dermalen zuständig, stosend, und ist die diesortige Haushelfte außer dem hernach unter denen passivus gemelten darauf haftendem Capital freÿ ledig eigen und durch die geschworene Hh. Schätzere dieser Stadt Zufolg des beÿ dem Inv. Concept sich befindl. Abschatzung Zeduls sub dato 21.ten Januarii 1785. angeschlagen worden pro 2000. lb. Über die völlige behaußung besagt ein teutscher pergamentener Kaufbrief in alhiesuger CC. Stub gefertihet und mit deroselben Kleinen Secret Insigelverwahret, datirt den 29.ten Decembris 1695. ausweißend, welcher gestalten diese behaußung von weil. H. Jacob Eberhard Bechten geweßten J. U. Dri und E. E. Grosen Raths alhier alten beisitzes seel. hinterlaßener Erben erkauft worden, mit altem N° 1 signirt und dabeÿ gelaßen Wie auch ein alter teutsches pergamentener Kaufbrief in besagter C C Stb gefertiget und mit vorgedachtem Insiegel corrobororetn deßen Datum der 15.ten Februarÿ 1681. mit altem N° 44 et 18. notirt und dabeÿ gelßen samt anderen schrifftlich. bericht. Item vber weil. H. Not. Joh: Rudolph Dinckel den 7.ten Novemb. 1759 auffgerichtete Erbs Cession.
Item ein vor H. Notario Johann Michael Grauem den 20.ten Maÿ 1761. errichteter Vergleich, ausweisend wie die vormals gemeinschaftlich und ohnvertheilt geweßte behaußung Zwischen dem verstorbenenn H. Archivariumn und der vorhin verschiedenen Frau Fritschin abgetheilt worden und jedem Zu deßen Helfte geblieben ist.
So dann ein von weiland H. Notario Johann Carl Ficke, gefertigter und unterschriebener Extractus aus der von weil. Frau Catharina Salome Fritschin gebohrner Walterin längst weiland H. Johann Friderich Fritsch gewesenen Banquier und burgers dahier hinterlaßener Frau Wittib verschloßen errichteten den 4.ten Septembris 1778. beÿ gedachem H. Not° Ficke hinterlegten und den 19.ten ejusdem eröffneten Codicillarischen Verordnung woraus ersichtlich daß da über kurz oder lang die ihr Fraun Fritschin Zufolg vorherigen Acte Zugeeingete Helfte ane besagter behaußung durch derselben Erbin und descendenten solte verkauft werden wollen, in disem fall sollen nunmehro sein H. Archivarii Frau Schwestere und Herr Bruder befugt sÿn diese Haushelfte um die summ vom 9000 fl. an sich Zu ziehen.
(f° 10) Wÿdems Verfangenschaft. zufolg Special Theil Registers durch weil. Herrn Notarium Johann Rudolph Dinckel in Anno 1759. gefertiget, inhaltend was dem verstorbenen H. Archivario beÿ Abtheilung und Ausweisung weiland S. T. H. Johann Sebastian Gambs, gewesenen J. Cto und E E grosen Raths dahier alter wohlverdientee, besiitzer deßen H. Vaters seel. Verlaßenschafft sowol für einen 4.ten Stammtheil vätterlich als auch ane auständigen Mütterlichen Guth erblich Zugekommen, hat sein des verstorbenen herrn Rathh. hinterbliebene Frau Wittib Frau Maria Salome Gambßin gebohrne Sachßin lebtägig zu genießen eine summ vom 2500. lb (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia des dem seel. H. Archivario verschloßen errichteten den 13.den Octobris 1784. mir Notario hinterlegten und den 30.ten Decembris 1784. nach Ordnung eröfneten Testaments. Copia des seel. H. Archivarii weitern Verordnung sub signatura privata errichtet datirt Straßburg den 30. Decembris 1784. so der 30.ten bestgedachten Monats mir Notario ihinterlegt worden.
Sa. haußraths 193, Sa. Bibliothec 75, Sa. Wein und leerer Faß 16, Sa. Früchten 20, Sa. Silbers 117, Sa. Golds und Geschmeids 71, Sa. baarschafft 67, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2000, Sa. Gülth von liegenden güthern 126, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüter 2350, Sa. Schulden 1500, Summa summarum 6538 lb – Schulden 2862, Nach deren Abzug 3676 llb – Sa. Præ und Legaten 2544 – Stall Summ 2849 lb
(f° 15) Copia Testamenti clausi (…)
(f° 21) Zu Bezeugung meiner Dankbarkeit gegen die von meiner hochgehrten und herzlich gebiebten Frau Mutter Fraun Maria Salome Gambß gebohrnen Sachs, mir, während meiner gantzen Lebens Zeit und auch besonders in dieser meiner jetzigen langwierigen und schwären Kranckheit, erwießenen edelmüthigen Liebe und Fürsorge und auf vorgegangene freÿwillige und freÿmüthige Erklährung meiner beÿder Geschwister nahmentlich Frau Maria Magdalena Reißeißen gebohrner Gambß und Herrn Johann Jacob Gambß J. U. Lt und beÿ hießigem Archiv Substituten, daß dieses mein Vorhaben mit ihrem bißherigen Wunsch vollkommen übereinstimmen, vermache ich hiemit gedachter meiner vielgeliebten Frau Mutter den lebtägigen Genuß der von mir meiner lieben Schwester Frau Maria Magdalena Reißeißen gebohrner Gambß, in meinem Testament zugedachten Erbs portion wie auch der meinem lieben Bruder Johann Jacob Gambß J U. L. Zufallenden Erbs Portion
Ferner auf lebenslang die Wohnung in meiner behaußung welche ich in besagtem meinem Testament meinem Bruder Herrn Johann Jacob Gambß per modum prælegati zugedacht so wie meine liebe Mutter diese Wohnung beseßen, ohne einiges Entgeld, und empfehle ferner meinem lieben Bruder daß wann etwan in künfftigen Zeiten nach meiner lieben Mutter seeligen Absterben, eine in meiner vielgeleibten Schwester eine Wohnung in besagter Behaußung benöthiget wäre, Er denselben jedannoch um einen billigen Hauszinnß für frembden Persohnen solche Zukommen laßen wolle und möge (…) Straßburg den 3. Decembris im Jahr Christi 1784
Abschatzung Vom 21.ten jenner 1785. Auf begeren Weÿland Herr jacob Sebastian Gams Seel. Hinterlaßene Erben ist Ein behausung alhie in der statt Straßburg auf dem alten weinmark an der Kinderspielgaß gelegen, Ein seÿts neben frau Wetzlerin anderer seÿts und hinten auf das allmend stoßend gelegen solche behausung bestehet in Etlcihen stuben fransösche Kamin Zimmer Zweÿ Küchen und Etlichen Kammern, darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch ein gewölbter Keller, Hoff und gemeinschaftlichen bronnen. Von uns underschrieben der statt Straßburg geschwornene Bau jnspector und Werckmeister und Vorhero gewesener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Vier Tausend gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner, WMstr. Götz Wmstr.
1754 Conseillers et XXI (1 R 237)
H Jacob Sebastian Gambs wird schöff beÿ E: E: Zunfft der Zimmlerleuth. 247

Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. 20 f° 136-v, n° 271)
Im Jahr 1784 Sonntag den 19. Decembris frühe um Zweÿ Uhr, starb an einem Entzündungs fieber, S. T. Herr Jacob Sebastian Gambs, gewesener älterer Archivarius und Secretarius Interpres Löblicher Stadt, auch Secretarius der Hochverordneten Herren Ober Kirchen Pfleger allhier, weiland S. T. Herrn Johann Sebastian Gambs, gewesenen J. U Lic. und E. E. Großen Raths alten beÿsitzers allhier, mit weiland S. T. Frau Maria Salome gebohrner Wenckerin ehelich erzeugter Sohn, derselbe ward gebohren den 14. Augusti im Jahr 1728 und hat also in dieser Welt gelebt 56 Jahr, Vier Monat und Fünff Tage, An dem darauf folgenden Dienstag als den 21. Decembris wurde sein entseelter Leichnam nach einer von dem unterschriebenen pfarrer in der Kirche Zu St. Thomä gehaltenen Leichenrede auf dem Gottesacker S. Galli unter einer hochansehnlichen Leichenbegleitung Zur Erde bestattet wie solches bezeugen [unterzeichnet] Johann Jacob Gambs Adj. Act. als bruder, Johann Daniel Reißeißen D. Pr. Schwager und Zeug (i 140)

Cession par laquelle l’archiviste adjoint Jean Jacques Gambs devient propriétaire de la maison

1785 (21.4.), Not. Zimmer (6 E 41, 1434), joint au n° 661 du 28 janvier 1785
Inventarium über Weiland S.T. H. Jacob Sebastian Gambs, gewesener J. U. Cti und dieser Stadt ältesten Archivarii auch burgers dahier Verlaßenschafft nun seel. auffgerichtet Anno 1785.
(f° 2-v) Ausliefrung der von dem Verstorbenen H. Archivario Zufolg deßen verschloßen errichteten Testaments verordnete Præ und Legaten
Erstl. §° 3.tio deßelben Prælegirte der sel. Hr Archivarius H. Lt. Gambs seinem H. Brudern seine Bibliothec (…),
So dann ihme Lt. ferner die demsel. H. Archivario eigenthümlich zuständig geweste und abgetheilte Helfte der Behausung und Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu schreiner an dem alten Weinmarck und der Kinderspeilgaß wie solche in dem Verl. Inventario mir mehrerm beschrieben ist, jedoch mit dem Anhang deß derselbe das auf dieser Haus Helfte Zur Zeit sein H. Archivarii Absterben etwa noch haftenden capital allen zu übernehmen und auf sich zu leiden habe. – Straßburg den 21.ten Aprilis 1785.

Jean Jacques Gambs fait vendre des livres
1786 (21.8.), Not. Zimmer (6 E 41, 1437) n° 755
Verkauf Register über Einige Herrn Johann Jacob Gambs J.V. Lto und adjuncto Registratorum Archivi zuständig geweste bücher

Agé de 42 ans, l’archiviste Jean Jacques Gambs épouse Marguerite Schæffer, fille de marchand de soie : contrat de mariage, célébration
1792 (14.5.), Not. Zimmer père
Contrat de mariage entre Monsieur Jean Jacques Gambs registrateur de la Municipalité de Strasbourg
et Dlle Catherine Marguerite Scheffer fille du Sr Jean Geofroi Schæffer marchand de soie et de Catherine Marguerite Haderer
Les père et mère de la future épouse donnent à cette dernière une somme de 12.000 Livres sans autre stipulation d’apports
Les futurs se donnent au survivant la jouissance pendant la vie de ce derner s’il y des enfants sauf la légitime à ceux-ci et s’il n’y a pas d’enfants il aura la jouissance du tout, qu’autant qu’il ne se remariera pas, auquel cas la jouissance sera réduite de moitié.
Si au décès de l’un ou l’autre des futurs il se trouvait un ou plusieurs enfants et qu’il décédassent avant mariage ou majorité, les biens qui auroient du revenir à ces enfants de la succession du prémourant des futurs tomberont aux héritiers du dit prémourant, sauf la légitime et la jouissance ci-dessus stipulée. Plus le futur fait don matutinal de 800 Livres.
Est compari le futur qui a déclaré que son revenu n’excede pas la somme de 1500 Livres
acp 10 f° 154 du 22 mai 1792

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 8-v n° 10)
Im Jahr 1792. Dienstag den 15. Maÿ um zwölf Uhr sind nach den gewohnlichen Proclamationen (…) copulirt worden Herr Johann Jacob Gambs, der ledige Rechtsgelehrte und Archivarius beÿ der Muncipalität allhier, 42 Jahr alt, weiland Herrn Johann Sebastian Gambs gewesenen Rechtsgelehrten und des ehemaligen Großen Raths allhier beÿsitzers und weiland Frau Maria Salome gebohrner Sachsin nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jungfrau Catharina Margaretha Schefferin, 21 Jahr alt, Herrn Johann Gottfried Scheffer, Seidenhändlers und burgers allhier und Frau Catharina Margaretha gebohrner Rödererin eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Gambß als Bräutigam, Catharina Margaretha Schefferin als Braut (i 75)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ceux du mari s’élèvent à 16 799 livres, ceux de la femme à 7 220 livres.

1793 (3.1.), Strasbourg 10 (9), Not. Zimmer n° 35
Inventarium über des Bürgers Johann Jacob Gambs Registratoris beÿ hiesiger Municipalitæt und Fraun Catharinä Margarethä gebohrener Schäffer beder Ehegatten in die Ehe gebrachten Vermögens aufgerichtet Anno 1793. – beeder Ehegatten letzterer von ihrem Ehemann hierzu autorisirt und unter besondern beistand des bürgers Johann Gottfried Schäffer Seidenhändlers alhier ihres Vaters, in Gefolg des dritten Artickels ihrer vor Not° Zimmer Vater den 14. May 1792. errichteten und den 22.ten daraufhin in hiesigem Bureau enregistrirter Eheberedung – So geschehen alhier Zu Straßburg in der dem Ehemann Zuständigen und hernach beschriebener behaußung am alten Weinmarckt N° 62 [unterzeichnet] Johann Jacob Gambs Archiv, Catharina Margaretha Gambs

Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Guths, Sa. Haußraths 1736, Sa. Silbers 980, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 246, Sa. angelegten Capitalien 12.560, Schuld 1200
Eigenthum ane einer Behaußung und Zugehörden. Nemlich die abgetheilte Helfte von und an einer Behausung, Hof, Hoffstatt und bronnen mit ammen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg an dem alten Weinmarck einseit ist ein Eck an der Kinderspielgaß so mit N° 62 bezeichnet, anderseit ein Eck gegen dem Thomanloch über und so Zu 3.en Seiten neben der Allmend, hinten auf die übrige abgetheilte Helfte stosend, so freÿ ledig und eigen, und von dem Ehemann geachtet worden pro 12.000 Livres. Wie derselbe diese Behausung von seinem Bruder weil. dem Bürger Jacob Sebastian Gambs dieser Stadt gewesener Archivarius prælegats weise erhalten, darüber besagen das von gemelten seinem Bruder beÿ Not° Zimmer Vater en 13. Octobr. 1784. hinterlegte und den 30.ten Decembr. daraufhin eröfnete Testament und das von gemeltem Notario A° 1785. über deßelben Verlaßenschaft errichtete Inventarium, worinn besonders die über diese behausung besagende Documenta mit mehrerm beschrieben, weswegen man sich hier darauf beziehet.
Eigenthum ane liegenden Güthern Im Bann Breuschwickersheim, 3700, Eigenthum ane einer jährl. fallenden Gülth 1100, Summa summarum 34.722 Livres – Schuld 1122, Nach deren Abzug 33.599 Livres
Volgt hierauf auch die Beschreibung der Ehefrauen in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. hausraths 1134, Sa. Silbers 62, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 984, Baarschafft 260, Schuld 12.000, Summa summarum 14.441 Livres
Haussteuren 213 Livres

Inventaire après décès d’un locataire, le dentiste Jean Claude Fidèle Laforgue

1803 (14 nivose 11), Strasbourg 9 (anc. cote 13), Not. Bossenius n° 186, 1426
Inventaire de la succession de Jean Claude Fidèl Laforgue Chirurgien-Dentiste, décédé le 10 courant – à la requête de De Christine Catherine Bourselette la veuve assistée du Cit. Frédéric Bernard homme de loi d’une part et du Cit. Charles Martin Laforgue Chirurgien-Dentiste procréé en en premières noces avec Marie Anne Henry héritier universel – il n’a pas été dressé de contrat de mariage

dans la maison rue du Jeu des enfants n° 62 appartenant au Cit. Gambs homme de lettres occupée en partie par ledit Défunt
meubles meublants 1171 fr, Instruments de musique, Chirurgien dentiste et autres 91 fr, Or & Bijoux 352 fr, voiture 60 fr, tableaux et peintures 1647 fr
Immeuble, La moitié de maison de campagne & jardin cour puits & Remise avec toutes les appartenances et dépendances dont la totalité de la contenance d’environ 8 décars ou 4 arpents de terre le tout dans le même enclos situé à la Robertsau près du cidevant jardin des Jesuites Canton dit im Geeb ou Ober Au, d’un côté le communal, d’autre le Cit. Herrmann ci devant receveur, par devant sur le communal, par derrière sur Laurent Heitz jardinier, ladite moitié par indivis à l’exception de 10 fr 75 c de rente foncière à la commune de Strasbourg, d’après la déclaration de l’héritier bénéficiaire qui réclame l’autre partie pour bien maternel un loyer de 300 fr en capital 6000 fr, Les titres existants constatans la propriété de la totalité dudit immeuble sont un procès verbal d’adjudication définitive par le petit sénat en date du 17. juillet 1777, trois contrats de vente passés à la Chambre des Contrats le 8 juin 1774, le 13 octobre 1777 & le 11 octobre 1783
total de l’actif 9321 fr, passif 13.934 fr, excédent de passif 4613 fr, Dettes actives douteuses ou perdues 9261
Enregistrement de Strasbourg, acp 86 F° 138 du 22 ni 11

Employé à la mairie, Jean Jacques Gambs meurt en 1812 deux ans après sa femme en délaissant trois enfants

1812 (4.6.), Strasbourg 10 (21), Not. Zimmer n° 479, 5529
Inventaire de la succession de Jean Jacques Gambs, employé à la mairie, décédé le 20 février dernier et de feu Catherine Marguerite née Schaeffer décédée le 9 avril 1810 – à la requête de Jean Frédéric Charles Roederer propriétaire, François Daniel Reisseissen Docteur en médecine tuteurs ordinaire et subrogé – Les conjoints ont délaissé 1. Jean Jacques Sébastien commis négociant né le 7 mars 1793, 2. Catherine Sophie née le 18 sept. 1795 décédée après son père le 5 mai 1812, 3. Salomé Victoire née le 12 juin 1801

garde robe du mari 273 fr, meubles 2231 fr, argenterie 1578 fr, garde robe de Catherine Sophie 314 fr – vente de mobilier
(vacation du 13 juil. n° 557) créances hypothécaires 19.267 fr, rente sur l’état 900 fr, dettes actives 1700 fr
Immeuble, Maison à Strasbourg. Premièrement la moitié partagée d’une maison, cour, puits, appartenances et dépendances en cette ville rue du Jeu des enfants n° 62, l’autre moitié appartient à M. Wetzel frères et une place communale devant ladite rue derrière vieux marché aux vins estimée 20.000 fr, légué au défunt a titre de prélegs par Jacques Sébastien Gambs son frère archiviste testament Me Zimmer 13 oct. 1784 ouvert 30 dec. suivant
portion indivise, savoir 7/16 par indivis, dans une maison, petite cour, fontaine, appartenances et dépendances scise à Strasbourg rue des Serruriers n° 22 entre M Schertz négociant et Sr Saltzmann homme de lettres derrière la maison de M Saltzmann – estimée 10.000 fr la part 4375 fr – échus à la De Gambs leur mère qui a hérité un quart ou 4/16 de M Schaeffer son père et 3/16 de M Schaeffer son frère docteur en médecine dont elle est héritière pour trois quarts, de cette succession le quart restant est échu à la veuve Schaeffer née Roederer sa mère. Propriété constatée par acte passé à la Chambre des Contrats le 11 août 1781, acquise du Sr St Martin dans l’enchère dressée par Me Greis le 7 août précédent
corps de biens à Breuschwickersheim 5000 fr, Krautergersheim et Bischheim près la montagne 800 fr
meubles vendus 5810 fr et partagés 831 et 223 fr, créances (supra), maison 30 175 fr, total 58 317 fr, passif 5435 fr, reste 53 482 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 f° 180 du 5.6. – vacation du 13.7. (acp 120 F° 50 du 18.7.)

Compte de tutelle rendu après la mort de la fille cadette Catherine Sophie Gambs
1814 (24.1.), Strasbourg 8 (8), Not. Roessel n° 1619
Compte de tutelle – 1. Jean Jacques Sébastien Gambs commis négociant mineur passé 20 ans mais émancipé, 2. Jean Daniel Kammerer marchand cordier curateur, Jean Frédéric Charles Roederer propriétaire avait été nomme tuteur de Jean Jacques Sébastien Gambs, Salomé Victoire Gambs et Catherine Sophie Gambs décédée le 5 mai de la même année 1812 les trois enfants de Jean Jacques Gambs employé à la mairie de Strasbourg issus de Catherine Marguerite Schaeffer, inventaire dressé par Me Zimmer le 4 juin 1812

Etat sommaire des biens, 13. une maison sise en cette ville rue du Jeu des Enfants n° 62 pour 20.000 fr
14. sept 16° d’une maison rue des Serruriers n° 22 estimée 4375 fr
Recettes, loyers de la maison rue du Jeu des enfants, Sr Sauther horloger pour loyer du rez de chaussée depuis le 25 mars 1812 au même jour 1813, 550 fr
du S Frischelt du premier étage du 24 juin 1812 au 25 mars 1813, 504 fr
du Sr Sigismond Werdt du second étage du 24 juin 1812 au 25 mars 1813, 300 fr
Mad. Harter de la buanderie du 25 mars 1812 au même jour 1813, 24 fr
une petite cave 15 fr
plus du Sr Sauther pour étendre du linge sur les greniers & pour du fumier 7,50 fr

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Marguerite Walter veuve de jardinier

1816 (20.7.), Strasbourg 5 (43), Not. F. Grimmer n° 9608
Inventaire de la succession de Marie Marguerite Walter veuve de Heydel, jardinier, décédée le 21 mai dernier – à la requête de Marie Dorothée Heidel veuve de Jean Frédéric Petsch brasseur, la défunte ayant institué pour héritiers les trois enfants de la comparante en lui laissant la jouissance par acte reçu Grimmer le 16 mai 1815, tuteur de Jean Frédéric mineur, et mandataire de Marguerite Sophie Petsch épouse de Bernard Hypolithe Pilhes, chef de bataillon retiré officier de la Légion d’Honneur domicilié à Tarascon (Arriège) et Frédérique Dorothée Petsch majeure
dans la maison rue du Jeu des Enfants n° 62 où la défunte est décédée et dans la maison rue Ste Aurélie appartenant au susdit Sr Heydel
mobilier 711 fr, créances 500 fr, total 1211 fr, passif 1296 fr, compesnation faite 84 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 5 du 22.7.

Lors du partage, la maison échoit au commis négociant Jean Jacques Sébastien Gambs

1817 (25.6.), Strasbourg 8 (19), Not. Roessel n° 4403
Tirage de lots entre Jean Jacques Sébastien Gambs, commis négociant et Jean Daniel Kammerer marchand cordier tuteur établi de Salomé Victoire Gambs mineure, suivant jugement du 24 décembre 1816, Les Sr Arnold maçon et Hickel propriétaire ont fair leur rapport d’experts le 12 avril courant
Sr Gambs
Premier lot, une maison rue du Jeu des enfants n° 62 estimée 26 000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 134 F° 154-v du 26.6.

Jean Jacques Sébastien Gambs se marie avec en 1834 Marguerite Madeleine Læmmermann veuve sans enfant de Jean Frédéric Hartschmidt qu’elle avait épousé en 1813
1834 (28.7.), Strasbourg 8 (62), Me G. Grimmer n° 4908
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Jean Jacques Sébastien Gambs, commis négociant domicilié à Strasbourg demeurant à Offenboug fils de feu Jean Jacques Gambs, employé à la mairie, et Catherine Marguerite Schaeffer
Marguerite Madeleine Laemmermann veuve sans enfant de Jean Frédéric Hartschmidt, marchand de vins, fille de David Laemmermann, ancien patissier, et feu Marie Marguerite Barthel
apports du futur, terres à Hangenbeithen
Enregistrement de Strasbourg, acp 226 F° 93 du 5.8.

1813 (2.8.), Strasbourg 8 (7), Not. Roessel n° 1392
Contrat de mariage – Jean Frédéric Hartschmidt marchand de vin veuf de Marguerite Madeleine Mühlberger
Marguerite Madeleine Laemmermann fille mineure de David Laemmermann, patissier et de Marie Marguerite Barthel, en la demeure du Sr Laemmermann
Enregistrement de Strasbourg, acp 123 F° 28-v du 4.8.

Marguerite Madeleine Læmmermann meurt en délaissant deux enfants
1857 (9.6.), Strasbourg 10 (134), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 12.066
Inventaire de la succession de Dame Marguerite Madeleine Laemmermann veuve de Jean Frédéric Hartschmidt, vivant marchand de vins et décédée épouse de M. Jean Jacques Sébastien Gambs, rentier, et de la communauté de biens qui a existé entre lesdits conjoints Gambs.
L’an 1857 le Mardi 9 juin à neuf heures du matin, à la requête de M. Jean Jacques Sébastien Gambs, rentier, demeurant et domicilié à Strasbourg agissant 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié qui a existé entre lui et feu Dame Marguerite Madeleine Laemmermann son épouse défunte aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Louis Léopols Guillaume Grimmer, alors notaire à Strasbourg le 28 juillet 1834 et des avantages matrimoniaux qui peuvent résulter à son profit dudit contrat de mariage, 2° à cause des reprises qu’il peut avoir à exercer sur ladite communauté, 3° et comme tuteur légal de sa fille mineure Dlle Louise Victoire Gambs demeurant et domicilié à Strasbourg, née à Offenbourg, grand duché de Bade le 4 août 1837 de som mariage avec ladite défunte,
En présence à à la requête de M. David Nicolas Laemmermann ancien comptable demeurant et domicilié à Strasbourg agissant 1) en qualité de subrogé tuteur à ladite Dlle Gambs (…) 2) et comme mandataire de de M. Jean Charles Eugène Gambs majeur, élève architecte demeurant à Mulhouse domicilié à Strasbourg (…), lesdits Jean Charles Eugène Gambs et ma Dlle Gambs habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour moitié de ladite Dame Gambs née Laemmermann leur mère décédée à Strasbourg le 13 mars 1857
en la demeure de Mr Gambs rue de l’Ail N° 21

acp 460 (3 Q 30 175) f° 92 du 12.6. (succession déclarée le 23 juillet 1857) Communauté, un maison estimée 3449
Garde robe de la défunte 754
(vacation du 21 juillet) Il dépend de ladite communauté argent comptant 500, créances 38.532
60 ares de terres ban de Zeinheim
20 ares de terres ban de Westhausen
59 ares 17 ca de terre ban de Landersheil
reprises du veuf 58.523, reprises de la défunte 8918, autres resprises 4000
acp 462 (3 Q 30 177) f° 2 du 22.7.

Acte de notoriété dressé après la mort de Jean Jacques Sébastien Gambs en 1865
1865 (8.12.), Strasbourg 10 (155), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 16.384
Notoriété – (…) qu’ils ont parfaitement connu M. Jean Jacques Sébastien Gambs, rentier demeurant à Strasbourg, qu’il est décédé en cette ville le 11 octobre 1865, qu’après son décès il n’a point été dressé d’inventaire de sa succession, & qu’il a délaissé pour seuls et uniques héritiers chacun pour moitié ses deux enfants majeurs nommés 1) M. Jean Charles Eugène Gambs, commis architecte, 2) Mlle Louise Victoire Gambs en jouissance de ses droits, les deux demeurant & domiciliés à Strasbourg issus du mariage du défunt avec feu D. Marguerite Madeleine Laemmermann
acp 548 (3 Q 30 263) f° 69 du 8.12.

Inventaire après décès d’un locataire, l’ancien receveur du Grand Chapitre de la Cathédrale François Louis Frischhelt

1820 (3.6.), Strasbourg 15 (27), Me Lacombe n° 5641
Inventaire de la succession de François Louis Frischhelt, ancien receveur du Grand Chapitre de la Cathédrale de Strasbourg décédé le 12 avril dernier – à la requête de Frédérique Sabine Molitor la veuve, M Marie François Aloyse Weiss, avocat et avoué, mandataire d’Adélaïde Sophie Françoise Charlotte Frischhelt épouse d’Amand Jaquinot, receveur de l’enregistrement et des domaines à Wissembourg, Jeanne Eleéonore Amélie Sophie Frischhelt épouse de Louis Tison de Rilly, percepteur de la circonscription de la Wantzenau y demeurant, filles du défunt issues de son premier mariage avec Adélaïde Després
François Dominique Ignace Krafft, juge de paix, mandataire de Thérèse Joseph Françoise Barbe Louise Frischhelt épouse de François Jean Robert Tarin, Chevalier de la Légion d’Honneur capitaine de grenadiers de la légion du Gard en garnison à Grenoble fille du second mariage (Procuration, Thérèse Joseph Françoise Barbe Louise Frischhelt native de la paroisse de St Pierre le jeune à Strasbourg)
dans la maison mortuaire rue du Jeu des Enfants n° 62
meubles salle sur le devant, chambre à coucher à côté, grande pièce à côté, corridor, chambre de domestique, autre chambre, au grenier, cuisine, cave, dans la chambre de la veuve ,3415 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 147 F° 170-v du 9.6.

Jean Jacques Sébastien Gambs vend la maison au maître d’école Georges Henri Steinbach

1820 (4.5.), Strasbourg 8 (29), Me Roessel n° 7145
Jean Jacques Sébastien Gambs, commis négociant
à Georges Henri Steinbach, instituteur
une maison avec aisances et dépendances située à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 62, d’un côté MM Wetzel frères d’autre une place communale, derrière le Vieux Marché aux Vins – hérité de Jean Jacques Gambs son père employé à la mairie de Strasbourg, suivant Inventaire dressé de sa succession par Me Zimmer le 4 juin 1812, Jean Jacques Gambs l’a recueilli dans la succession de Jacques Sébastien Gambs son frère archiviste, par testament déposé Me Zimmer le 13 octobre 1784 ouvert en 1785. Ladite maison appartenait à Jacques Sébastien Gambs pour lui avoir été transmise par les hoirs de Jean Sébastien Gambs suivant acte dressé par Dinckel le 7 novembre 1759, acquis par Jean Sébastien Gambs le 9 septembre 1695
(copie acte Me Grauel 20 mai 1761, entre Jacques Sébastien Gambs propriétaire de la maison présentement vendue et Catherine Salomé Fritsch née Matter propriétaire de la maison contigue, relativement à la séparation de leurs propriétés qui autrefois n’en formaient qu’une seule ) moyennant 13.000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 147 F° 67 du 5.5.

Le pasteur adjoint Georges Henri Steinbach épouse en 1816 Marguerite Dorothée Bitterlin, fille de tonnelier
Mariage, Strasbourg (n° 482)
Acte de mariage célébré le 21 décembre 1816. Georges Henri Steinbach, mineur d’ans, né en légitime mariage le 11 Frimaire an II de la République française à Strasbourg, domicilié à Bischwiller (Bas-Rhin) et de fait à Strasbourg, Pasteur adjoint, fils de feu Jean Georges Steinbach, teinturier décédé à Bischwiller le 25 Messidor an III de la République française et de Louise Christian domiciliée au dit lieu, Marguerite Dorothée Bitterlin, majeure d’ans, née en légitime mariage le 23 Pluviôse en II de la République française à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Frédéric Bitterlin, tonnelier en cette ville, et de Marguerite Madeleine Gorr ci présente et consentante (signé) Georges Henri Steinbach, Marguerithe Dorothée Bitterlin (i 24)

Georges Henri Steinbach et Marguerite Dorothée Bitterlin assurent le logement à leur belle-mère et mère respective Madeleine Gorr en 1827
1833 (17.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 63 F° 12 – ssp du 13 juin 1827
Bail à vie – Georges Henri Steinbach, pasteur de l’glise de St Nicolas, et Marguerite Dorothée née Bitterlin, en considération du consentement donné par
Madeleine Gorr notre mère et belle mère veuve Bitterlin à la vente d’une maison sise à Strasbourg Faubourg de Pierres n° 53 aliénée aujourd’hui par acte reçu Me F. Grimmer, de laquelle maison ladite veuve Bitterlin possédait la moitié en toute propriété et l’autre moitié en usufruit, voulant d’ailleurs assurer à ladite veuve Bitterlin qui a jusqu’ici demeuré avec nous un logement convenable pour le restant de ses jours dans le cas où elle préférait demeurer seule
nous lui ssurons dès ce jour pour son logement la jouissance viagère et gratuite du second étage de notre maison sise rue du Jeu des Enfants n° 62 évaluée à 200 francs par an

Georges Henri Steinbach meurt en 1831 en délaissant quatre filles
1831 (27.8.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Inventaire de la succession de Marguerite Dorothée Bitterlin veuve de Georges Henry Steinbach, pasteur de l’église protestante, décédé le 23 août 1831 – à la requête d’Auguste François Plarr, teinturier, tuteur de Marguerite Emélie, Caroline Albertine, Sophie Frédérique et Eugénie Mathilde – subrogé tuteur Sr Graffenauer, négociant
meubles 3506 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 205 F° 55 du 3.9.

Marguerite Dorothée Bitterlin loue la maison au marchand tailleur François Joseph Gazza et à Sophie Stahl

1831 (11.6.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Bail pour 3 années – Marguerite Dorothée Bitterlin veuve Steinbach, pasteur de l’église St Nicolas tant en son nom qu’en celui de ses enfants mineurs
à François Joseph Gazza, marchand tailleur, et Sophie Stahl
une maison rue du Jeu des Enfants n° 62 moyennant un loyer annuel de 1800 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 204 F° 100 du 16.6.

Le tuteur des enfants Steinbach loue la maison au marchand de vins François Joseph Schmitt et à Marie Thérèse Fackler

1833 (6.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 62 F° 134-v – ssp du 30 mars
Bail – Auguste François Plarr, négociant, comme tuteur des quatre enfants de feu Georges Henri Steinbach et Marguerite Dorothée Bitterlin père et mère de 1. Marguerite Elie, 2. Caroline Albertine, 3. Sophie Frédérique, 4. Eugénie Steinbach, pour 6 ou 9 ans
à François Joseph Schmitt, marchand de vin, et Marie Thérèse Fackler
une maison située à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 62 formant le coin de ladite rue et du Vieux Marché aux Guenilles ainsi que celui du Vieux Marché aux Vins consistant en un rez de chaussée et deux étages, cour, boutique, cave, puits et dépendances
Charges, clauses et conditions 7. la bailleresse autorise les preneurs à percer à leurs frais une croisée pour établir une porte du côté du Vieux Marché aux Vins ou au Vieux Marche aux Guenilles mais sous réserve de remettre à ses frais ladite croisée dans son état primitif – moyennant un loyer annuel de 1900 francs

Les héritières Steinbach vendent 49 000 francs la maison au dentiste Pierre Martenot

1843 (1.4.), Strasbourg 8 (65), Me Zeyssolff n° 1613
Ont comparu I. De. Marguerite Emilie Steinbach, épouse de M. Jean Jacques Henri Goedecke, horloger, II. Dlle Caroline Albertine Steinbach, majeure, III. De Sophie Frédérique Steinbach, épouse de M. Charles Auguste Büttner, orfèvre, les Dames dûment autorisées de leurs époux respectifs à ce présents, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesdites Dames Goedecke, Büttner et Dlle Steinbach agissant tant en leur nom personnel que comme se portant solidairement fort avec MM. Büttner et Goedecke de Dlle Eugénie Mathilde Steinbach, fille mineure demeurant et domiciliée à Strasbourg (vendent)
à Mr. Pierre Martenot, dentiste, demeurant et domicilié à Strasbourg
Désignation de l’immeuble. Une maison à rez de chaussée et deux étages, cour, puits, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du jeu des enfants N° 62 formant le coin de la dite rue et celie de la rue du vieux marché aux vins, d’un côté Mme Veuve Weigel, de l’autre longeant une place communale, pardevant la rue du jeu des enfants et par derrière la rue du vieux marché aux vins
Etablissement de la propriété. L’immeuble prédésigé appartient en toute propriété aux venderesses comparantes et à Mlle Eugénie Mathilde Steinbach pour l’avoir recueilli dans les successions de leurs auteurs Mr Georges Henry Steinbach, pasteur de l’église protestante de St Nicolas à Strasbourg et De Marguerite Dorothée Bitterlin, vivants époux en ladite ville, dont elles sont les seules et uniques héritières ainsi que ces qualités sont constatées par les intitulés des inventaires desdites successions dressées par Me Frédéric Grimmer notaire en cette ville et son collègue, savoir celui de Mr Steinbach le 9 septembre 1730 et celui de Mme Steinbach le 27 août 1831, enregistré. Feu Mr Steinbach en fit l’acquisition durant la communauté qui a subsisté entre lui et son épouse de Mr Jean Jacques Sébastien Gambs, commis négociant à Strasbourg, en vertu d’un contrat passé devant Me Roessel vivant Notaire en la même ville et son collégue le 4 mai 1820, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 8 du même mois Volume 129 N° 39. M. Gambs en était lui-même propriétaire pour en avoir hérité de feu M. Jean Jacques Gambs son père vivant employé à la Mairie de Strasbourg ainsi que cela résulte de l’inventaire de la succession du dit défunt dressé par Me Zimmer lors notaire en ladite ville en date au commencement du 4 juin 1802, enregistré et d’un procès verbal de tirage de lots dressé par ledit Me Roesel le 25 juin 1817, enregistré. Il appert d’une liquidation dressée par Me Roessel susdit le 23 décembre 1817 enregistrée le 27 dit mois, que ledit immeuble n’était grevé d’aucune soulten provilège ou d’hauteur au profit de Delle Salomé Victore Gambs, veuve de M. Gambs fils. Feu Mr Jean Jacques Gambs avait recueilli la maison fesant l’objet de la vente dans la succession de Mr Jacques Sébastien Gambs, son père, en son vivant archiviste à Strasbourg, aux termes du Testament de ce dernier déposé en l’étude de M° Zimmer père vivant Notaire en cette ville le 16 octobre 1784, ouvert et publié le 30 décembre suivant, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire dressé de cette succession par le même notaire en 1785.. Elle avait appartenu à M. Jacques Sébastien Gambs pour lui avoir été transmise par les héritiers de feu M. Jean Sébastien Gambs, suivant acte reçu par M° Dinckel lors notaire à Strasbourg le 7 novembre 1859. Ce dernier l’avait acquise de Mr Jean Sébastien Gambs suivant Contrat passé à la cidevant Chambre des Contrats de la dite ville le 25 septembre 1695.
Bail. La maison prédésignée est louée jusqu’à la St Michel 29 septembre 1844 moyennant un loyer annuel de 1900 francs à Mr François Joseph Schmitt, marchand de vins à Strasbourg suivant bail sous signature privée daté de Strasbourg du 15 août 1839 – Prix, 49.000 francs
acp 308 (3 Q 30 023) f° 48-v

Originaire de Nevers, Pierre Martenot épouse en 1829 Caroline Dollfus, fille d’un boulanger de Mulhouse
Mariage, Mulhouse (n° 1)
L’an 1829 le 8 janvier, sont comparus Pierre Martenot, Dentiste, âgé de 29 ans né à Nevers département de la Nièvre le premier octobre 1799, demeurant à Mulhausen, fils majeur des défunts audit Nevers Edme Antoine Martenot, aubergiste, et Claude Fenille son épouse, le premier décédé le 13 janvier 1813 et le seconde le 24 août 1816 (…) Et d’autre part Demoiselle Caroline Dollfus, sans profession, agée de 25 ans, née en cette ville le 23 octobre 1803, y demeurant, fille majeure de feu Pierre Dollfus, Boulanger décédé à Mulhausen le 24 août 1826 et de la vivante en cette ville Barbe Grumbs son épouse ci présente et consentante (…) les publications ont été faites à mulhausen et à Strasbourg (signé) P. Martenot, Caroline Dollfus (i 785)

Registre de pupulation
600 MW 181 (p. 329) Rue jeu des enfants N° 62 (i 220)
P.re, Martenot, Pierre, 1799, né à Nevers (Nièvre), Dentiste, entré en la commune 1827, logement antérieur V. M aux Vins 100, entré 17. 7bre 45
idem née Dollfus, Caroline, 1804, née à Mulhouse (Ht Rhin), Ep.
idem, Pierre Gustave, 26 Janv. 1830, Strasbourg, fils

Le tribunal civil rend en 1847 un jugement dans l’affaire qui oppose Pierre Martenot et sa voisine la veuve Weigel, propriétaire de l’ancienne moitié indivise

Pierre Martenot loue un magasin au tapissier Kübler

1856 (17.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 122 (3 Q 31 621) f° 62
ssp du 6 août 1850 – Bail dont la teneur suit. Mr Pierre Martenot, propriétaire à Strasbourg, loue pour la durée de 3, six ou neuf années à partir du 29 7.bre 1850
au Sr Kübler tapissier à Strasbourg, ce acceptant
le magasin du coin donnant sur le Vieux marché aux vins et la petite place dans sa maison située à Strasbourg rue du jeu des Enfants N° 62 plus un arrière magasin. Le bail a lieu moyennant un loyer annuel de 478 francs
Les contributions seront à la charge de Mr Martinot

Pierre Martenot loue un logement au sieur Folie

1868 (6.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 148 (3 Q 31 647) f° 18
ssp du 26 novembre 1867. Bail ainsi conçu. Entre le sieur Martenot
et le sieur Folie
il a été convenu et arreté le bail suivant. M. Martenot loue au sr. Folie un logement dans sa maison au troisième étage de six pièces, cuisine chambre de domestique, grenier cave et cinq fourneaux avec tuyaux et cendriers. Le bail a été conclu pour la durée de 3 six et neuf ans au choix de chacune des deux parties, à commencer le 25 mars 1868. Celle des parties qui voudra faire cesser ce bail à l’expiration indiquée devra en faire le dénonciation au moins trois mois à l’avance. Maison rue du Jeu des enfants N° 47. Ce bail a lieu moyennant un loyer annuel de 700 francs plus 15 francs pour éclairage

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.