10, rue Sainte-Barbe


Rue Sainte-Barbe n° 10 – IV 240 (Blondel), N 838 puis section 59 parcelle 44 (cadastre)

Porte d’entrée, vers 1730. Maison démolie fin 1969.


Le n° 10 est la première maison à gauche (vers 1965, AMS dossier 233 MW 1960)
Même endroit en avril 2017, la rue Saint-Barbe sur la droite.

La maison qui comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière est bordée au sud par quatre maisons qui prennent leur entrée dans la rue Sainte-Hélène. Elle appartient au début du XVII° siècle au notaire Georges Antz puis au pasteur de Barr André Frey. Le potier Tobie Garing l’achète en 1656 et y fait divers travaux, notamment dans les années 1680. Ses héritiers la vendent en 1701 à un autre potier, Henri Heidingsfelder. La maison comprend en 1713 une cave voûtée et un four de potier. Sa fille, épouse de l’huilier Jean Adam Neulinger, n’habite pas la maison mais la conserve jusqu’en 1789. Jean Adam Neulinger est autorisé à remplacer les marches endommagées devant sa maison en 1729. C’est sans doute de cette époque que date la porte d’entrée à crossettes, comportant un dessus de porte ajouré et une corniche cintrée. Un nouveau remplacement des marches est interdit en 1764. La maison comprend en 1773 trois poêles, c’est-à-dire trois logements.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 198 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve à gauche du repère (k) : deux fenêtres suivies de la porte d’entrée, deux étages à trois fenêtres chacun, comme sur la photographie des années 1960. La cour (B’) se trouve au milieu de bâtiments accessoires : (3-4) accolé au bâtiment avant, (4-1) vers le sud, (3-4) vers le nord et (1-2) au fond de la cour.
La maison porte d’abord le n° 2 de la rue Sainte-Barbe vers la place (1784-1857) puis le n° 10 de la rue Sainte-Barbe.


Cour (B’)

Le marchand juif Abraham Sriber habite la maison mais les propriétaires suivants en font une maison de rapport jusqu’à ce que le cordonnier Mathias Hage l’habite à nouveau au début du XX° siècle.
Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage les bâtiments. Les Grands Magasins Modernes (Magmod) acquièrent en 1962 la maison ainsi que les voisines qui longent leur propriété. Ils renoncent à réparer la toiture endommagée par un incendie en mars 1963. Quoique le maire prenne un arrêté de péril, la maison n’est ni évacuée ni démolie. Elle est étayée fin 1967 après la démolition des n° 4, 6 et 8. Comme l’entrepreneur chargé de la démolir constate que le mur de séparation est mitoyen avec le n° 12 qui est encore habité, la démolition est à nouveau remise. Le 10, rue Sainte-Barbe est démoli fin 1969 en même temps que les 27, 29 , 31 rue Ste Hélène. Les huit maisons de part et d’autre de l’angle formé par la rue Sainte-Barbe et la rue Sainte-Hélène sont remplacées par un bâtiment de service (plan).

juin 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1618 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Georges Antz, notaire, et (1571) Anne Friedrich puis Anne Precht – luthériens
1633 v André Frey, pasteur de Barr, et (1612) Salomé Œsinger – luthériens
1656 v Tobie Garing, potier, et (1651) Marguerite Ichart, (1659) Barbe Reinhard, (1667) Anne Marie Stumpff puis (1682) Marguerite Ulrich – luthériens
1701 v Henri Heidingsfelder, potier, et (1696) Marguerite Meyer veuve du potier Michel Huck puis (1697) Aurélie Lorentz – luthériens
1714 h Jean Adam Neulinger, fabricant d’huile, et (1728) Anne Barbe Heidingsfelder – luthériens
1789 v Jean Théophile Kusian, aiguilletier, et (1785) Marguerite Salomé Griesbach – luthériens
1795 v Prosper Antoine Marin, chirurgien, et (1784) Marie Catherine Ammel – catholique et luthérienne
1810 v François Joseph Reichardt, de Wasselonne
1813 v Abraham Sriber, négociant, et (1793) Françoise Brunswick
1830 v Louis Alexis Château, ancien militaire, et (v. 1809) Marie Salomé Dorbié
1837 h Joseph Herrmann, boulanger, et (1834) Marguerite Château, veuve du pharmacien Augustin Vico
1842 v Jacques Frédéric Wittmann, ferblantier
1871* Eugène Emile Bieth
1875* Emile Hahn, commis négociant
1893* Frédéric Fleig et sa femme née Hahn
1901* v Mathias Hagé, cordonnier, et Elisabeth Osterhold

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 500 livres en 1713, 900 livres en 1773.

(1765, Liste Blondel) IV 240, Adam Neülinger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Neülingers wittib, 3 toises, 1 pied et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 838, Château, Louis Alexis veuve – maison, sol, 2 ares / Herrmann Joseph, ancien boulanger

Locations

1641, Appolonie Streicher, veuve du maître d’école de Barr Gabriel Schrapp
1694, Pierre Destin, musicien, et Chrétienne Nold
1699, Claude Pivot, manant, et Catherine Burgstaller
1703 (cave), Michel Schneider, hôte au Cerf à Kehl
1713, Michel Quinchamp, traiteur, et Marie Gertrude Storr
1714-1725, Jean Georges Schwab, fabricant de pain d’épice, et Anne Marie Riehl
1726, Raoul Foster, menuisier
1730, Samuel Becké, pelletier, et Conrad Schmidt, charron
1731, Jean Lang, aiguilletier
1777, Jean Wilhelm, procureur et avocat au Grand Sénat
1811, Simon Guerin de Fleury, rentier

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1729, Préposés au bâtiment (VII 1393)
Jean Adam Neulinger est autorisé à remplacer les marches endommagées devant sa maison

(f° 206-v) Dienstags den 16. Aug. – Johann Adam Neulinger wegen Staffeln
Johann Adam Neulinger, der Ohlmann, bittet um erlaubnus an Seiner in St. Barbaræ Gaßen liegenden behaußung die dreÿ alte Steinere Staffeln, welche sehr bawfällig sein, new machen zu laßen.
Erk. Sollen beede herren Werckmeister den Augenschein einnehmen und wann nichts newes oder wieder ordnung handlendes gemacht wird, ist es dem Imploranten willfart.

1764, Préposés au bâtiment (VII 1411)
Jean Adam Neulinger n’est pas autorisé à remplacer les marches endommagées devant sa maison ; il est invité soit à les laisser en l’état soit à les poser dans sa maison

(f° 32-v) Dienstags den 3. Julÿ 1764. Adam Neuling
Augenschein eingenommen in der Barbaragaß an Adam Neuling des Ohlmanns hauß, welcher umb erlaubnuß gebetten die vier steinere Stafflen Vor seiner haußthür, so sehr beschädigt, wieder repariren zu laßen.
Erkannt, Abgeschlagen Soll dießelbe laßen wie sie seÿndt oder aber in d. hauß hinein Verlegen.

Description de la maison

  • 1713 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une cave voûtée, un four, un bâtiment arrière, un puits, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 1000 florins
  • 1773 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois poêles et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé à la somme de 800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue des sept hommes et rue Ste Barbe vers la place d’armes

nouveau N° / ancien N° : 3 / 2
Richard
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 240 case 1

Herrmann Joseph ancien boulanger Rue Ste Barbe N° 2 à Strasbourg
Wittmann Jacques Frédéric vieux marché aux poissons n° 10 (1845)

N 838, maison, sol, R. Ste Barbe vers la place d’armes 2
Contenance : 2,00
Revenu total : 154,04 (153 et 1,04)
portes et fenêtres ordinaires : 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 3

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 991 case 1

Wittmann Jacques Frédéric vieux marché aux poissons 3
1871 Bieth Eugène Emile par Wittmann usufruitier
1875 Hahn Emil, Handelsgehülfe
subst. 88/89 Hahn Bertha* u. Marie Luise durch Kappler Johann, Bäcker
1893/94 Fleig Friderich Frau geb. Hahn
1901 Hagé Mathias, Schuhmacher und Ehefrau Elise geb. Osterhold in Gütergemeinschaft
(ancien f° 739

N 838, maison, sol, Rue Ste Barbe 10
Contenance : 2
Revenu total : 154,04 (153 et 1,04)
Folio de provenance : (240)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 3

Cadastre allemand, registre 32 p. 363 case 4

Parcelle, section 59, n° 44 – autrefois N 838
Canton : St. Barbargasse Hs N° 10
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 1,53
Revenu : 1000 – 1700
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1934), compte 2345
Hage Mathias u. Ehefrau
1921 Koessler Paul et Koessler Raymond
1927 Newinger Albert voyageur de commerce
(rayé 1948)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1934), compte 178
Bernard Heinrich
[rayé] Dumm Jean maître boucher et son épouse née Schwob
1932 Kloppe François restaurateur et son épouse
1946 Geiger Aémlie épouse divorcée de Gustave Kloppe
(1567)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1937), compte 5830
Wurtz Chrétien Frédéric & son épouse
(4434)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 105 Rue de Ste Barbe (p. 183)

2
Pr. – Cusian, Jean Théophile, epinglier – Miroir
loc. – Krieger, J. Jacques, cocher – Pelletiers
loc. – Decker, Ve. de Relieur – Echasses
loc. – Gaertner, Ve. de Ministre – Maçons

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Barbaragasse (Seite 10)

(Haus Nr.) 10
Jundt, Büglerin. 0
Jundt, Kesselschmied. 0
Hättinger, Tagner. 1
Kinze, Damenschneider. 1
Hage, Schuhmacherm. E 2
Mary, Schlosser. 3
Osterhold, Spengler. 3
Widmer, Maler-Werkst. H 0

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 1962)

Rue Ste Barbe 10 (1874-1970), pièces sur le n° 12 en fin de dossier

Le dossier se compose des pièces habituelles : ravalements, suppression en 1896 des volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. La Commission contre les logements insalubres constate que le maison est bien tenue. L’atelier de repassage au rez-de-chaussée est à plusieurs reprises à l’origine de plaintes concernant les cheminées. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage la maison. Des blocs de pierre qui se détachent du pignon arrière tombent dans la cour du 25, rue Sainte-Hélène en 1952.
Les Grands Magasins Modernes (Magmod) acquièrent la maison en 1962. Un incendie endommage la toiture en mars 1963. Le propriétaire demande à la Ville de prendre un arrêté de péril pour faire évacuer les locataires. Le maire prend l’arrêté le 13 mai 1963. Comme les locataires n’ont pas quitté les lieux, les bâtiments ne sont pas encore démolis en octobre. Le tribunal condamne en septembre 1964 deux locataires à évacuer leur logement. Un rapport constate en juillet 1965 que malgré sa vétusté le bâtiment est encore habitable, comme le n° 6 lui aussi frappé d’un arrêté de péril. Le dernier locataire quitte les lieux en octobre 1965. Les Grands Magasins Magmod déclarent en mai 1966 qu’ils soumettent la démolition du n° 10 à l’évacuation du n° 8. Trois étais soutiennent en octobre 1967 le pignon du n° 10 mis à nu depuis que les n° 4, 6 et 8 sont démolis. L’entrepreneur surseoit à la démolition du n° 10 en janvier 1968 après avoir constaté que le mur de séparation est mitoyen avec le n° 12 qui est encore habité. Un expert conclut au péril que court le n° 12, la Police du Bâtiment est d’un avis contraire. Le 10, rue Sainte-Barbe est démoli fin 1969 en même temps que les 27, 29 , 31 rue Ste Hélène.

Sommaire
  • 1874 – Ch. Hahn, demeurant 13 rue Sainte-Barbe, demande l’autorisation de ravaler ses deux maisons sises 31, rue Sainte-Hélène (12, rue Sainte-Barbe) à l’angle et le 10, rue Sainte-Barbe. L’agent voyer note que la maison d’angle dépasse de l’alignement mais qu’elle n’a pas d’encorbellement, elle pourra donc être repeinte mais sans boucher les fissures ni les trous.
  • 0894 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Oster propriétaire de la maison rue Sainte-Hélène l’autorisation de faire une prise pour environ 20 becs – Autorisation pour faire les prises au 10, rue Sainte-Barbe – Travaux terminés, août
  • 1896 – La veuve Eckert (demeurant 7, rue Sainte-Barbe) demande l’autorisation de poser une enseigne (75 centimètres de large) au n° 10 – Autorisation – Une petite enseigne provisoire a été posée à la limite de la propriété de gauche (avril). L’enseigne définitive est posée (mai).
  • 1897 – Le maire notifie le propriétaire Fleig de se conformer au nouveau règlement en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence deux volets au rez-de-chaussée – Travaux terminés, décembre 1896
  • 1900 – Commission contre les logements insalubres, 10, rue Sainte-Barbe. Propriétaire, Fleig, marchand épicier. Les logements sont en bon état. 3 cabinets d’aisance dans la cour servent à 4 ménages. La fosse est couverte de bois. Le maire demande que la fosse soit couverte d’une voûte. Le cordonnier Haage (138, Grand rue) achète la maison – Travaux terminés, décembre 1900
    1906 – La maison est raccordée aux canalisations, mais pas les cabinets d’aisance.
    1908 – Le pignon vers le 25, rue Sainte-Hélène doit être ravalé
    1916 – Commission des logements militaires. Travaux à faire dans les logements. Apposer un écriteau Eau non potable au puits dans la cour
  • 1934 – Les locataires se plaignent que la fosse d’aisance déborde (propriétaire, François Kloppe, 23, rue du Bain-aux-Plantes) – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée – Le propriétaire fait vider la fosse et promet de la raccorder aux canalisations dès que ses moyens le lui permettront
    1934 – Le propriétaire demande à la Police du Bâtiment de l’aider à remédier aux gaz nocifs provenant du four à coke qui fonctionne jour et nuit dans l’atelier de repassage Ziegler – Le maire déclare que la Police du Bâtiment n’est pas compétente pour intervenir dans des différends entre propriétaires et locataires.
    1935 – La fosse déborde de nouveau (propriétaire, François Kloppe, 9, rue de la Course)
  • 1941 – Le locataire Karcher se plaint de l’eau à tirer au puits et des cabinets d’aisance. La tuyauterie a été réparée, mai 1941.
    1942 – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire Eugène Würtz, ingénieur à la centrale électrique de Marckolsheim, suite à la plaine du locataire Robert Leprince, incommodé par les fumées provenant du repassage Ziegler – Rapport d’intervention des pompiers – Rapport sur l’atelier de repassage appartenant à Marie Ziegler née Herrmann au rez-de-chaussée – Autorisation de faire des travaux (2 personnes pendant 10 jours)
    1943 (février) – Rapport sur la cheminée du logement Leprince, et travaux à faire pour remédier à la situation – Les travaux sont terminés en mars 1943, la cheminée tire bien.
  • 1944. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage la maison. Louise Olschlager obtient un certificat de sinistré pour son logement inhabitable
  • 1952 – La Police du Bâtiment constate que des blocs de pierre se détachent du pignon arrière du 10, rue Sainte-Barbe (gérant, Léon Stinus à la Robertsau) et tombent dans la cour du 25, rue Sainte-Hélène. – Travaux terminés, octobre 1952
  • 1953 – L’entreprise Tomat (16, rue des Balayeurs) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade.
  • 1961 – Le locataire Jean-Claude Bender se plaint de l’état de son logement. La Police du Bâtiment constate des taches provenant d’infiltrations anciennes et que le cabinets d’aisance qui ne sont pas raccordés au réseau d’assainissement dégagent de mauvaises odeurs – Le maire demande au propriétaire de raccorder les cabinets d’aisance au réseau avant octobre (délai qui figure à l’ordonnance du ministre de l’intérieur en date du 23 octobre 1958) – Travaux terminés, septembre 1961
  • 1961 (octobre) – La Fédération des Locataires du Bas-Rhin se plaint au nom de Robert Zimmermann des fumées qui se répandent dans son logement. – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée – Elle écrit au gérant et au propriétaire en octobre 1961, en mars 1962 puis en août 1962 – Le maire demande un rapport au maître ramoneur Emile Brandl pour pouvoir porter l’affaire devant les tribunaux
    1962 (septembre) – Nouveau rapport. Propriétaire, le jardinier Léon Gottri à Eckbolsheim
    1962 (1° octobre) – Rapport d’intervention des pompiers suite à une accumulation de fumée – La Police du Bâtiment fait un nouveau rapport – Propriétaire, Grands Magasins Modernes
  • 1963 (19 mars) – Les Grands Magasins Magmod déclarent que les réparations ne sont plus possibles suite à l’incendie du 16 mars qui a endommagé la toiture. Ils demandent au maire de prendre un arrêté de péril pour faire évacuer les locataires
    1963 (28 mars) – Rapport d’expertise signé par l’architecte de la Police du Bâtiment
    La maison à rez-de-chaussée et trois étages comprend trois bâtiments, l’un qui longe la rue Sainte-Barbe, les deux autres en aile orientées est-ouest. « Les trois bâtiments sont de construction très ancienne et d’une qualité ordinaire. Une partie est construite sur une cave fondée en briques. Les murs porteurs en élévation sont à pans de bois au remplissage de maçonnerie. Les façades sont recouvertes de crépi. Les intérieurs sont très modestes ainsi que les équipements. Toutes les tuyauteries, électricité, gaz et eau sont placés en surface, et le tout extrêmement vétuste. (…)
    Il apparaît des fissures importantes dans la cage d’escalier et les murs porteurs au deuxième étage. Tous les planchers se sont affaissés vers les points d’appui, de sorte que les habitants sont fortement incommodés par les déclivités. Les allèges de fenêtres branlant risquent de tomber vers l’extérieur. L’ossature à pan de bois a fortement souffert par le capricorne de sorte que le bois vermoulu ne présente plus aucune garantie de stabilité. (…). En conclusion, nous sommes d’avis que l’immeuble 10, rue Sainte-Barbe à Strasbourg et appartenant au Grand Magasin Magmod présente des menaces de ruine intéressant la sécurité publique et proposons de la frapper d’un arrêt de péril au vu d’une démolition intégrale, après évacuation des locataires.
    1963 (13 mai) – Le maire prend un arrêté portant injonction au propriétaire de l’immeuble menaçant ruine sis 10, rue Sainte-Barbe à Strasbourg, en vue de remédier à un état de péril (le propriétaire devra faire démolir les bâtiments dans le délai d’un mois)
    1963 (juin) – Les bâtiments ne sont pas démolis, les locataires n’ayant pas été relogés – Nouveau rapport dont les termes sont identiques au précédent, sauf la conclusion qui demande que le propriétaire fasse évacuer les locataires et démolir les bâtiments avant début octobre.
    La Division V demande au service du contentieux de faire homologuer l’arrêté municipal de péril par le tribunal
    1963 (août) – Le Tribunal administratif ratifie les conclusions de la ville et ordonne que les bâtiments soient démolis dans les trois mois à compter de la notification du jugement. Copie de la notification.
    1963 (30 août) – Le maire prend un arrêté portant interdiction d’habiter l’immeuble menaçant ruine sis 10, rue Sainte-Barbe à Strasbourg puis demande au préfet de lui retourner 17 ampliations approuvées. Les différents locataires signent en octobre un acquit par lequel ils déclarent avoir reçu l’ampliation.
    1963 (octobre) – Lé délai est écoulé sans que les bâtiments aient été démolis
    1964 (mai) – Le rez-de-chaussée et le premier étage sont toujours habités. Suite à un échange de courrier, les Grands Magasins Magmod suggèrent en août au maire d’user de ses droits pour faire vider les logements sans titre d’évacuation. La Division V répond par téléphone que l’administration municipale ne peut pas s’immiscer dans une affaire locative.
  • 1964 (septembre) – Le tribunal condamne les deux locataires à évacuer leur logement avant le premier janvier 1964
    1965 (juillet) – L’architecte de la Police du Bâtiment remet un rapport qui constate que, malgré leur vétusté, les bâtiments suivants sont encore habitables, en l’occurrence le 6, rue Sainte-Barbe frappé d’un arrêté de péril le 25 novembre 1964 et le n° 10 d’un arrêté de péril le 19 juillet 1964.
    1965 (août) – Les Grands Magasins Magmod écrivent au maire que le jugement d’expulsion n’a pas eu d’effet
    1965 (septembre) – La Police du Bâtiment constate que seul le logement du rez-de-chaussée est encore occupé. Les locataires ont déménagé rue Edel en octobre 1965, de sorte que rien ne s’oppose plus à la démolition. Les Grands Magasins Magmod déclarent que les travaux auront lieu début 1966. Le bâtiment est toujours en place en avril 1966
    1966 (mai) – Les Grands Magasins Magmod déclarent qu’ils soumettent la démolition du n° 10 à l’évacuation de la maison voisine. Or le 8, rue Sainte-Barbe est toujours habité par le boucher Lobstein qui fermera sa boutique début juin et par la locataire d’un logement.
    Les services municipaux notent que « Aussi longtemps que la question de l’évacuation des occupants n’est pas réglée dans la totalité des trois immeubles, je crains fort que l’affaire continue de s’enliser, au grand détriment de l’autorité de notre administration et avec tous les risques qui y sont inhérents pour la sécurité publique. »
    1966 (août) – Le bâtiment vide est toujours en place
    1967 (octobre) – Idem. Trois étais soutiennent le pignon mis à nu depuis que les n° 4, 6 et 8 sont démolis.
  • 1968 – Les Grands Magasins Magmod sont autorisés à occuper la voie publique (janvier puis février-mai)
    1968 (janvier) – L’architecte Pierre Hugues transmet copie du courrier adressé aux Grands Magasins Magmod. La stabilité du 10, rue Sainte-Barbe est compromise notamment parce que les planchers sont pourris. Le pignon mitoyen avec le n° 12 est fissuré, or le n° 12 est encore occupé par un cordonnier. L’entreprise de démolition Eck craint que les occupants du n° 12 courent un danger si elle continue de démolir le n° 10.
    1968 (mars) – Les Grands Magasins Magmod répond que le locataire Roger Hauswald s’obstine à ne pas vouloir quitter les lieux par des manœuvres juridiques.
    Copie du rapport que l’expert Paul Mayran a déposé au tribunal en février 1968. L’entreprise Eck de Molsheim a commencé un an plus tôt à démolir le n° 10 et a constaté que le mur de séparation était mitoyen avec le n° 12. Elle a alors arrêté les travaux de sorte que subsistent la façade du n° 10 jusqu’au plafond du deuxième étage et la partie du bâtiment qui s’appuie sur le mur mitoyen. Une chute de neige et un brusque dégel ont fait s’effondrer le plancher du n° 10 au deuxième étage. Une partie du mur de refend opposé au pignon s’écroulait dans la cour. L’expert ajoute que le mortier était friable aux endroits où il existe et que le bois est pourri à de nombreux endroits. Le rapport continue en décrivant le n° 12, occupé par le cordonnier Hauswald. L’expert conclut que le péril que court le n° 12 est dû à la démolition du n° 10 voisin et à l’âge des deux bâtiments.
    1968 (mars) – La Police du Bâtiment rédige un rapport de visite.
    Nous avons constaté que le pignon entre le n° 12 et 10 rue Sainte-Barbe appartient au n° 12 et l’immeuble 10 est seulement accolé au pignon de l’immeuble en question. Qu’aucune fissure ne s’est produite au n° 12 pendant la démolition partielle du n° 10 rue Ste Barbe, Que le mur de façade au n° 10 reste en place pour la sécurité de l’immeuble n° 12 jusqu’à la démolition des autres immeubles 12 rue Ste Barbe et rue Ste Hélène dont les Magasins Modernes sont propriétaires. Il ne résulte donc pas de danger de péril pour l’immeuble n° 12 rue Ste Barbe. (croquis)
    Le maire adresse au directeur des Grands Magasins Magmod les conclusions du rapport en recommandant néanmoins la prudence puisque la situation peut évoluer de façon défavorable.
    1969 (mars) – La situation n’a pas changé. Note de juillet 1969 « L’immeuble 10, rue Sainte-Barbe sera démoli fin octobre avec les immeubles 27. 29 , 31 rue Ste Hélène »
    1970 (février) – Constat de démolition

Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au notaire Georges Antz et à sa femme Anne Precht
Le greffier à la chambre de la Taille Georges Antz épouse en 1671 Anne Friedrich, originaire de Michelstadt (en Hesse)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 29 n° 100)
1571. dominica XVIII. Georg Antz der Stalschreiber Anna Bernhardt Friderich von Michelstat dochter, 23. octob. (i 31)

Georges Antz et Anne Precht hypothèquent un tiers de la maison au profit des enfants mineurs du pasteur Régnard Schœnwald. Les deux autres tiers appartiennent à l’enfant issu de Jacques Siebenhorn (et d’Anne Antz) et à Marie Antz, femme de Sébastien Heuss, greffier à la Chambre de la Taille

1619 (ut spâ [xvij. Novembris]), Chancellerie, vol. 436 f° 589
(Inchoat. in Prot. fol. 425.) Erschienen Herr Geörg Antz Notarius burger Zu Straßburg vnd Anna Prechtin sein eheliche haußfr.
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit h. hanß Philipß Spiegell des balbierers burgers Zu Straßburg Als geschwornenn Curatoris und vogts Annæ und Daniel, Weÿland Magistri Reinhardt Schönwaldt geweßenen pfarrers Zu Scharrachergheim seeligen Kinder – schuldig seÿen 100 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt den dritten theil Ane hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwenn & gelegen Inn der St: St: Inn Sanct Barbelln gassen einseit nebenn Christoffel Schecken dem Ammelmacher, And. seit neben Lienhardt Fischers seligen erben hinden vff einen Kirschner stoßend, dauon gend sammenthafft Süben guldin gelts werung Ablößig mit 160 guldin gerürtter werung dem Closter Zu Sanct Marx, sunst ledig vnd eigen, darann herrn Jacob Sübenhorn Kindt ein drittetheil Vnd der überig dritte theil Mariæ Antzin herrn Sebastian heußin Stalschreibers haußfr. für unvertheilt Zuständig

Georges Antz et Anne Precht hypothèquent la maison au profit de Catherine Precht, veuve du pasteur de Nonnenweier Adam Hæberlin

1626 (ut spâ. [5. Augusti]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 526-v
Erschienen h Geörg Antz Nots. burger Zu Straßburg vnd Anna Prechtin sein eheliche haußfr.
hatt in gegensein Catharinæ Prechtin, weÿland h. Adam Haberlins geweßenen pfarrers Zu Nunnenweÿher selig witwe – schuldig seÿent 29 pfundt pfenning
vnderpfand den drittentheil Ime den Bekhennern für vngetheilt gebürend Von vnd Ane hauß, hoffstatt vnd höfflin, mit Allen ihr. geleg. Inn d. St. St. Inn sanct Barbelen gaß, einseit n. Lienhard Fischers erb. anderseit Christoff Schecken erb. hind. vff eines Kirschners Behaußung stoßend, dauon gnd v lb ges. loß. mit j. C. lb d Philipß Spiegell Sunst ledig eig. über 3 lb 13 ß 6 s gelts den Stifft Zu S. Marx

Les enfants et héritiers du notaire Georges Antz vendent la maison au pasteur de Barr André Frey et à sa femme Salomé Œsinger, bourgeois de Strasbourg

1633 (23. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 251
(Protocollat. fol. 77.) Erschienen herr Jacob Sÿbenhorn, Groß Rhats Verwanther für sich selbsten H Paul Grimm der Buchhändler, Alß Eheuogt Maria Antzin mit beÿstand ersternannts Sÿbenhorns alß ihr Mariæ noch ohnentledigtenen Vogts, vnd H Christoph Kernstock, Nots. Alß vogt Anna und Georgen, weÿl. Georg Antzen deß Notÿ see. zweÿen Kindern, mit beÿstand H Dauid Ösingers deß Jüngen Notÿ alß noch ohnentledigt. Vogts weÿ: Annæ Prechtin, obbesagten beeder Vogts Kindern Muter see: (verkaufft)
dem Ehrwürdigen wolgelerten H M Andreæ Freÿen Pfarrern Zu Barr, burgern alhie vnd Salome Ösingerin deßen ehelicher haußfr. so beede Zugeg. und ihnen & mit beÿstand herrn Dauid Ösingers deß eltern ihres respectiué Schwagern und Brudern
hauß, hoffstat, vnd höfflin, mit allen & gelegen alhie in S. Barbaræ gaß neben Christoff Schecken geweßenen Amblungmachers see. witib vnd Erben 1 et 2 seit neben Lienhard Fischers see: witib und Erben, hinden vff Melchior Weber den schneid. dauon gehen Jarß auff Mariæ v.kund. 3. lb 13. ß d Zinßes dem Stifft S. Marx alhie un hauptg. mit 73. lb. d Capital, Item ist der drite theil so Maria Antzing an dieser behausung zuständig geweßen noch verhafftet vmb 70. lb. dem Closter S. Wilhelm, So dann vmb 75. lb Lienhard Reinhardt dem dreÿer Knecht vffm Pfenningthurn alhie, sonst eÿg. Vnd were diser Kauff, vber die beschwd. so die Käuffer auf sich genommen, Zugangen per 382 pfund
[in margine :] Erschienen herr Dauid Ösinger der Notarius alß noch ohnentledigten Vogt Annæ Antzin H Johann Christoph hopffstocks ehelicher haußfr. vnd deroselben Bruders Georg Antzen, beeder weÿ. H Georg Antzen deß Notarÿ see. Kind. (quitirt) Act. den Ersten Junÿ Anno 1644.

Fils de pasteur, André Frey épouse en 1612 Salomé Œsinger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 330-v, n° 1003)
1612. Sonntag den 23. Augusti. M. Andreas Freÿ Diaconus Zu Barr, vndt Salome, Daniel Esingers Alhier Nachgelaßene tochter. Eingesegnet Montag 31. Augusti (i 341)

Notice dans le répertoire des pasteurs de Bopp
Andreas Frey (Bopp n° 1469), ° Straßburg 2 Decembris 1582, S. bon Johann Freÿ, Pfarrer
x 31 Aug. 1612 Salome Ösinger, T. Daniel Ösinger † 5 Julÿ 1652
1604-1610 Pfarrer in Griesheim, gleichzeitig in Achenheim
1610-1615, Pf. in Barr II, 1615-1636 ebenda I † 23 Apr. 1636

Inventaire après décès d’une locataire, Appolonie Streicher, veuve du maître d’école de Barr Gabriel Schrapp

1641 (30. 7.br), Not. Oesinger (David, 37 Not 7) n° 8
Inventarium undt Beschreibung Aller vnd Jeder Ligender Vnd Vahrender haab Nahrung und güttere, So weÿland die Ehren: und Tugendsame Fraw Apolonia Streicherin weÿlandt des Ehrwürdig und wolgelehrten Herrn Gabriel Schrappen geweßenen Schulmeisters Zue Barr und burgers alhie Zue Straßburg selig. hinderbliebene wittib selige, nach ihren Zeitlichen vnd selig Hienscheid. aus dießer welt verlaßen, welche auf beschehenes vnd fleißiges erfordern, ansuchen und begehren des Ehrenvesten vnd vorgeachte, herrn Johann Theürers Schaffners und burgers alhie alß geschwornen Vogts Georg Gustavi, Annæ Catharinæ vnd Apoloniæ obbemelter verstorbenen frawen selig mit auch weÿland H. Michael Fischern geweßenen Schultheißen Zue Rotaw ihren ersten haußwürth selig ehelich erzeugter dreÿer Khinder vnd nach todt Verlaßener rechtsmäßiger Erben ab intestato fleißig ersucht – So beschehen In Straßburg Donnerstags den 30. 7.bris A° 1641.
Inn Einer Behaußung In St. Barbaræ gaßen geleg. welche weÿland H M. Andreæ Freÿen gewesenen Pfarrherrn Zu Barr selig. nachgelaßener wittibin und Erben Zustendig Ist befunden word. die volget.
Abzug Inn dißes Inventarium, Sa. haußraths 65, Sa. Silbers 5, Sa. Guldinen Ring 2, Sa. Liegend. güther 31, Sa. Schulden 54, Summa summarum 158 lb – Schulden 23 lb, suma finalis 135 lb

D’après l’inventaire dressé en 1696, le potier Tobie Garing a acquis la maison par acte dressé le 30 août 1656.
Fils de chaussetier, Tobie Garing épouse en 1651 Marguerite Ichart, fille de menuisier : contrat de mariage passé à la Chambre des Contrats, célébration

1651 (25. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 349
(Protocoll. fol. 165 – Eheberedung) Erschienen Tobias Garring der Kachler und Burgern Zu Straßburg alß Hochzeiter an einem,
So dann Jungfr. Margaretha weÿl. hannß Georg Ichardts deß Schreiners und Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin mit beÿstand Andreß Aÿd. ihres Stieffvatters und Margarethæ Ruprechtin ihrer eheleiblich. Muter wie auch Daniel Schömelß ihres Vogts beed. Schreiner und Burg. alhie am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. f° 536, n° XXVI)
1651. Eodem [Domin. Rogate] Thobias Garing der Kachler, weiland Lazari Garings des Hoßenstrickers vndt burgers alhier hinderlaßener Ehelicher Sohn, Vnnd J. Christina Weillandt Johann Geörg Eichart Schreiners vndt burgers alhier hinderlaßene Eheliche dochter (i 284)

Tobie Garing se remarie avec Barbe Reinhard, fille de vitrier
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 37-v)
1659. F. Pentecostes d. (*) May. Tobias Garin der Kachler und burger alhir Barbara Jr. Catharina, Christoph Reinard Glas Krämer Vnd burgers alhier Eheliche Tochter, Copulirt Dienst. d. 31. Mayi J. St. Peter (i 41)

Le potier Tobie Garing hypothèque la maison au profit des enfants du meunier Jean Bebel et de Marie Marguerite von der Heyden

1659 (13. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 549
Erschienen Tobias Garius der Kachler und Burger Zu Straßburg
in gegensein Hannß Pauli Lauschen des silberarbeiters, alß Vogts Hannß Bebels, deß Treibers uff der Zornischen Mühl, mit Weÿl. Maria Magdalena Von der Heÿden nunmehr seel. ehelich erziehlten Kinder – schuldig seÿe 25. lb
Unterpfand sein soll hauß Vndt hoffstatt, mit allen deren Gebäwen alhie in St: Barbara Gaß, einseit neben weÿl. Christoph Schäckhen deß Ammlungmachers nunmehr seel. Erben, anderseit neben weÿl. Lazari Von der Heÿden, Med: Doct: seel. Erben, hind. vff H Hannß Hämmerlen E: E: großen Rhats alten Beÿsitzer stoßend gelegen, davon gehend Jahrs termino Annunciationis Mariæ 7 fl. 3 ß 6 d Straßburger Wehr. lößig mit 175. fl. besagter Wehrung dem großen gemeinen Allmosen Zu St Marx

Tobie Garing est nommé potier municipal le 15 janvier 1667

1667, Préposés aux affaires foncières (VII 1360)
(f° 3-v) Dinstags den 15.ten Januarÿ 1667 – Statt Kachler, Garing wird Statt Kachler
Ego Verließe Concept einer Ordnung, eines Taxes darauf der Newe Statt Kachler Zuschwören, Vnd seinen Verdienst vffzurechnen, sampt der Jenigen Nahmen, so sich vmb den Statt Kachler dienst geschrieben gegeben haben. Erkant Wurd die Ordnung vnd der darin bestimbte tax beliebet, vnd ist darauff die Wahl vorgenommen, vnd darinn Tobias Garing Zu einem Statt Kachler angenommen worden.
(f° 6) Distags den 22. Eiusdem [Januarÿ] – Garing Statt Kachler
Tobiæ Garing dem Neweröhlten Statt Kachler ist die Ordnung vorgeleßen, vnd darauff mit Leibl. Eÿd beladen worden.

Tobie Garing passe un accord avec sa belle-mère Véronique, veuve du verrier Régnard Reinhard, au sujet de la succession de leur femme et fille respective
1667 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 656
Erschienen Veronica weÿl. Christoph Rheinhardts geweßenen Glas Krämers nunmehr seel: nachgelaßene wittib und instituirte Erbin, mit assistentz H Johann Georg Lang Notarÿ und alten Kleinen Rhats Verwanthens ihres Curatoris an einem,
So dann Tobias Garin der Statt Kachler am andern theil
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, Wiewohlen sie Veronica, von weÿl. Christina Rheinhardtin ihrer eheleiblichen dochter sein Garins geweßenen Eheweib nunmehr seel. vermög deß durch H Johann Friderich Medlern Notarium gefertigten Inventarÿ und daraus gezogener Berechnung, dem Stall anschlag nach und gehörig. orten beÿgesetzter Beßerung 159. lib 17 ß 1 s geerbt, Demnach Er der wittiber iedoch, Krafft ihr Christinæ Codicills, den Zweÿten theil solch. Verlaßenschafft sein lebtag widems weiß Zu genießen, und eure* die tertz alß die Legitimam anietzo außzulüffern, Alß hetten sie sich mit einand. dahien gütlich verglich. (…)

Tobie Garing se remarie en 1667 avec Anne Marie Stumpff, fille de maréchal ferrant puis en 1682 avec Marguerite Ulrich, fille de batelier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 141, n° 41)
1667. domin: 23. post Trin: Tobias Garing der Stadt Kacher vndt J. Anna Maria, Jacob Stumpfen des hufschmidts Ehel. tochter. Donnerst. 21. Nov: (i 142)

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 155-v, n° 7)
1682. Dominicâ Misericordias et Jubilate den 12. und 19. Aprilis. Herr Tobias Gäring der Kachler burger allhier, Jungfr. Margareth. H. Hannß Diebold Ulrich Burgers deß schiffmanns v. b. E. K. straß. Raths Verwandt eheliche tochter. Cop. St. Wilhelm d. 23. Aprilis (i 52)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 101, n° 592) 1682. den 12 et 19. April, Miseric. et Jub. H. Tobias Garing burger undt Haffner allhier, Jfr. Margaretha H. Johann Theobald Ulrichs deß schiffmanns v. b. E. K. straß. Raths Verwandt eheliche tochter. Cop. St. Wilhelm d. 23. Aprilis (i 52)

Tobie Garing meurt en février 1694 en délaissant deux filles issues de son premier mariage, deux enfants du deuxième mariage et quatre du dernier. La succession comprend plusieurs maisons. Dressé dans celle sise rue Sainte-Barbe, l’inventaire donne un état des réparations qui y ont été faites depuis la mort de sa troisième femme en 1681 : puits, entrée en pierre à balustrade en fer, vestibule à l’étage. La masse propre à la veuve est de 456 livres, celle des héritiers de 1 883 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 833 livres, le passif à 1 986 livres.

1694 (3.3.), Not. Schübler (Jean Philippe, 56 Not 7) n° 1
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung und Gütter, so weÿl. der Ehrenvest und wohlvorgeachte herr Tobias Garing geweßener Kachler und burger allhier Zu Straßburg Seelig nach seinem den 4.ten Februarÿ instehenden 1694.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt verlaßen, so auf erfordern und begehren deß in Gott ruhend. Herrn Seel. per Testamentum nuncupativum hinderlaßenen Erben, derer Ehe: und Vögten Inventirt, durch die viel Ehren und Tugendreiche fraw Margaretham gebohrne Vlrichin deßen hinterbliebenen Wittib mit assistentz deß Ehrengeachten Herrn Friderich Günthers Glaßers undt burgern allhier derselben geordnet und geschwornen Vogts (geäugt und gezeigt) – Straßburg auff Montags den 3. Martÿ S. N. Anno 1694.
Der Abgeleibte Herr Seel. hat per Testamentum nuncupativum Zu Erben verlaßen, wie volgt
1. Weÿlandt frawen Margarethæ Garingin deßen dochter erster Ehe mit Michael Lauten dem Weißbecken und burger allhier, dero hinderbliebenn wittiber Ehelich Erzeugtes und verlaßenes döchterlein und deß herrn seel. respectivé Enckel mit zuzeiehung Georg Pfisters deß Weißbecken und burgern allhier deßen verordneten und geschwornen Vogts, wie auch Vorgedachtes des Kindts Vatters.
2. Fraw Susannam Garingin, Johannes Paul Löfflers deß Müllers vor dem Judenthor ohnweit dem so genandten Esel Steg und burgers allhier Zu Straßburg, Eheliche Haußfrau mit hülff deßelben., beede deß herrn Seelig mit weÿland Frawen Margaretha gebohrner Ichardin, deßen erstern haußfrau Seelig Ehelich erziehlte döchtere
3. Tobiam Garing, Kachlern und Einwohner Zu Barr, so aber annoch allhier verburgert, für sich selbsten.
4. Magdalenam Garingin. 5. Lazarum Garing, welche beede noch Minorennes, beeder mit beÿstandt H. Johann Brunners Kachlers und burgers allhier deren constituirte und geschwornen, Vogts, Alle dreÿ deß Herrn Seel. mit weÿl. frawen Anna Maria gebohrne Stumpffin deßen dritten hausfrawen Seelig Ehelich erzeugt Sohn und dochter
6. Hannß Diebold Garing, 7. Johann Garing, 8. Margaretham Garing undt Mariam Garing, Alle 4 deß herrn Seel. mit Frawen Margaretha gebohrner Ulrichin, deßen vierten haußfraw und nunmehr hinderlaßener Wittib Ehelich erzeugte Söhn undt döchterlin, mit zuziehung H. Hannß Joachim Röcklingers Kachlers und burgers allhier deren geordnet und geschworenen Vogts
Und alle neün des in Gott ruhenden Herrn Seeligin seinem auffgerichteten Testamento nuncupativo Zu Neun gleichen Stammtheilern hinderlaßener Erben.

In einer in der Statt Straßburg in St. Barbara gaß gelegenen vnd deß Herrn Seel. Erben eigenthümlich zuständiger behaußung ist befunden worden wie volgt.
Höltz: und Schreinerwerck. Vff das obern Bühn, In der Kammer A, In der Kammer B, Vor dießer Kammer, Inn d. wohnstuben, In der Stubkammer, Vff dem gang, in d. Soldaten Kamer, em hauß öhren, In d. Küchen, In d.. werckstatt, In d. untern Küchen, Im hoff, Im Keller
(f° 13) Gemachte Kachler wahr auch Werckzeug schiff und geschirr Zu solchem handwerck gehörig, Solches alles ist durch herrn Michael Hucken undt Johann Sperrer beede Kachler und burger alhier dem Stall Tax nach æstimirt worden wie volgt.
Erstlich vor allerhand onnhgebrand geschiff und Kachelwerck, 20 lb
von Mödel vnd formen, 5 lb
vor Glätt und Ertz, 25 lb
vor weiß und roth Erdt 4 lb 10 ß
vor akllerhand gebrand geschirr und Kachlen 1 lb 10 ß
vor Mühlen, schieben und better auch übrigen werckh zu solchem handw. gehörig 3 lb
(f° 18) Eÿgenthumb ane hausern. (E.) Erstlichen sieben Neündte theil ane einem hauß hoffstatt höfflein mit allen deroselben gebauen Zugehörden Rechten undt gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg in St. Barbaræ gaßen einseit neben herrn Heinrich Kueffen dem Specereÿ händler, anderseith neben herrn H. Mägelins Medicinæ doctoris wittib hinten auff herrn Philips Kueffen den specereÿ händler undt vornen in St. Barben gaß stoßend, davon Zinßt man Jährlichen auff Annunciationis Mariæ 7 fl. 3 ß 6 d Straßburger wehrung ablößig in haubtguth mit 175. fl.ernanter währung dem gemelinen Allmosen Zu St. Marx, sonsten freÿ leedig und eigen undt ist dieße behausung von der St. St. geschw. werckmeistern sampt der hernach folio (-) inventirten theilbaren beßerung auff solche behaußung krafft überschickten schatzungs Zedels de dato 16 Martÿ 1694. samptlich æstimirt worden pro 450. lb. ([biffé] Darvon abgezogen obige beschwerd der 87 lb 10 ß s v. 100. lb d beßerung so thut zusammen 187 lb 10 ß d verbleibt ahne solchem preiß per rest übrig, perge fol. 19.b)
Darüber besagt ein Teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ contract Innsiegel verwahret dedato 30.ten Augusti 1656. signirt mit altem N° 4 und dabeÿ gelaßen. mehr ein teutscher perg. Kauffbrieff mit ermelten Constract Innsigel bekräfftiget de dato 23. Maÿ 1633. signirt mit altem Lit. A. und N° 4 undt auch darbeÿ gelaßen. Ferner ein teutscher perg. Kauffbrieff mit deß bischöffl. hoffs allhier in Straßburg anhangenden Insigel corroborirt deßen datum den 4.ten Februarÿ Anno 1555 undt 16.ten Martÿ Anno 1558. notirt mit altem N° 1 et N° 4 auch Lit. A und darbeÿ gelaßen, weiter ein Pergam: hüttenbrieff mit d. Statt werckleuthen anhangendem Insigel verwahret datirt Donnerstags den 7.t Septembris A° 1564. mit altem Lit. A. und N° 4 signirt und alßo gelaßen. So dan endlichen ein pergam. Spruchbrieff mit E. E. kleinen Raths alhier Insiegel bekräfftiget datirt Sambstags den 3.ten Maÿ Anno 1578. marquirt mit altem Lit. A. et N° 4 so also gelaßen worden.
(T.) Item eine behaußung in der höllengaß beÿ St. Barbaræ (…)
(T.) Item eine behaußung in der obern Straß im Magnetengäßlein (…)
Theilbare beßerung ahne einer behaußung (T.) It. so ist man wegen eines in deß herrn Seel. letzterer Ehe in der Sterb behaußung gemachten newen Gangs undt Cammer vor theilbare beßerung Zusetzen mit einander über kommen, 100 lb
Beßerung auff der Sterb behaußung so den Erben unverändert. (E.) It. So ist in des herrn Seel. dritter Ehe in der Sterb behaußung in S. Barbara gaß gelegen, der bronnen im hauß, sampt einem newen steinern Eingang mit eißerin Landern, auch newerpreßter Gestellen in dem obern haußöhren gemacht worden, so auch in das, vber weÿl. frawen Mariæ Stumpffin, deß H. Seel. geweßenen dritten haußfren Seel Verlaßenschafft durch weÿl. herrn Johann Friderich Medtlern geweßenen Notarium in Anno 1681. auffgerichtetes Inventarium, als eine Theilbare beßerung auff solcher behaußung gebracht worden, davor zwischen samptlichen Erben mit Consens deren Ehe vnd Vögt Zu refundiren verglichen 150. lb, daran seind den Neun samptlichen Erben Zwo tertzen gehörig 100
(f° 25-v) Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten Guts. Vermög des vber der fraw wittib zu dem abgeleibten herren Seel. in die Ehe Zugebrachter Nahrung durch H. Johann Reinhard Langen Notarium Publicum in Anno 1682. auffgerichteten Inventarÿ
(f° 33) Wÿdumbs Verfangenschaft So d. verstorbene H. Seelig von weÿland Frawen Margretha Ichardin deßen ersten haußfr. Seelig Verlaßenschafft lebens genoßen, Crafft deß über gedachter Frawn Seel. hinterlaßener Substantz durch weÿland H Johann Friderich Medlern geweßenen Notarium Publicum und burgern allhier Zue Straßburg Seel. in a° 1659. auffgerichteten Inventarÿ (…)
(f° 34) Wÿdumbs Verfangenschaft So der abgeleibte H. Seel. von weÿland Frawen Annæ Mariæ Stumpffin deßen geweßenen haußfr. Seel. Verlaßenschafft ad dies vitæ genoßen. Weißt daß über gemelter haußfr. Seel. verlaßenschafft durch weÿland H. Johann Friderich Medlern geweßenen Notarium Pulicum und burgern alhier seel. in aô 1681. auffgerichteten Inventarÿ und deß Zwischen deù Herrn Seel. deßen dreÿen Kinder dritter Ehe geweßenen Vogten Matheo Schmidten auffgerichteten und besagtem Inventario inserirten Kinder vertrag befindet sich (…)
(f° 36-v) Abzug in dießes Inventarium. Der Fraw Wittib Unverändert Gutt, Sa. 30, Sa. ane Vaß 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. Guldener Ring 5, Sa. der baarschafft 18, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 125, Sa. der Ergäntzung (273, Abzug 13, Rest) 259, Summa summarum 456 lb
der Erben Unverändert Gutt, Sa. haußraths 136, Sa. Vaß 23, Sa. Werckzeug, Schiff und geschirrs Zum Kachler handwerck gehörig 8, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 87, Sa. Guldener Ring 10, Sa. der baarschafft 61, Sa. Eigenthums ahne einer behaußung 87, Sa. beßerung auff der Erben unveränderter Sterb behaußung 100, Sa. Pfenningzinß hauptguts 66, Sa. der Ergäntzung (1727, Abzug 5, Rest) 1722, Sa. Schulden 165, Summa summarum 2468 – Schulden 584 lb, Nach deren Abzug 1883 lb
Theilbar Gutt, Sa. haußraths 38, Sa. Früchten 10, Sa. Wein 15, Sa. gemachter Kachler Wahr, auch Geärtt, Ertz und erdt Zum Kachler handwerck gehörig 51, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 23, Sa. guldener Ring 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2225, Sa. Eÿgenthums ahne häußern 251, Sa. Beßerung auff der Erben unveränderter Behaußung 100, Sa. Schulden 113, Summa summarum 2833 lb – Schulden 1986 lb, Nach deren Abzug 846 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3942 lb
Wÿdemb, So der herr Seel. von Weÿl. fr Margarethæ Ichartin deßen ersten haußfrawen Seel. ad dies vitæ genoßen. Perge fol. 33.a et b.
den 25. Martÿ 1694. Vergleich So auff Ratification deß H. Löbl. Vogtÿ gerichts oder obern vogteÿ herren Zwischen samptlich Interessenten undt dem Ehe: und Vögten wegen hernach folgendem Punckten verglichen worden

Les héritiers Garing louent la maison au musicien Pierre Destin et à sa femme Chrétienne Nold

1694 (1. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 639-v
Susanna gebohrne Garingin, Johann Paul Löfflers, deß Müllers, eheliche haußfrau, Georg Pfister der Weißbeck alß Vogt hans Michael Lauth, gewesenen weißbeck. Kinds Erster Ehe, Johann Philipp Reinthaler der Kammacher, alß Ehevogt Mariæ Magdalenæ Garingin, Johann Brunner, der Kachler als Vogt Lazari Garings, So dann Johann Joachim Röcklinger, der Kachler, alß Vogt weil. H. Tobiæ Garings, gewesenen Stattkachlers sel. nachgelaßene 4. Ledig. Kind. letzter Ehe
in gegensein Pierre Destin, Musicien de la Grande Eglise, und Christinæ gebohrner Noldin
verlühen, die Garinische behaußung in d. barbaragaß geleg. so einseit neben H. Henrich Küffen dem Specirier, anderseit neben H. Johann Jacob Henrici Medicinæ Doctore, hind. auff Georg Christoph Neumann, d. Paßmentirer stoßend, von dreÿ Monath zu dreÿ monath, an zu rechnen umb Michaelis dieß jahrs, da selbe die behausung würcklich bezog. umb 34 pfund 10 schilling pfennig oder 138 frantzösischen pfund

Madeleine Garing femme du peignier Jean Philippe Reinthaler hypothèque sa part de maison au profit du potier Jean Bronner

1699 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 361
Magdalena geb. Garingin, Johann Philipß Reinthalers, deß Strehlmachers haußfrau
in gegensein Johannes Bronners, deß Kachlers, demnach Sie Magdalena Ihme Bronnern Ihrem vormahls geweßenen Vogt laut der bereits am 4. febr. 1697 beÿ EE. Vogteÿ gericht producirt. Vogteÿ Rechnung fol. 57. b sie Summ von 42 pfund in Recess schuldig verblieben und annoch schuldig seÿe (…)
unterpfand, der debitrici antheÿl und Forderung an einer behaußung und dero zugehördt. allhier an St. Barbaræ gaß, einseit neben weil. H. Heinrich Kuffen, gewesenen Specirers sel. Wittib und Erben, anderseit neben H. Johann Jacob Henrici, Med. Doctor & Practici hind. auff weÿl. Georg Christoph Neumans gewesenen Paßmentirers sel. Witt. stoßend geleg.

Les enfants et héritiers de Tobie Garing louent la maison au manant Claude Pivot et à sa femme Catherine Burgstaller

1699 (5. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 505-v
Susanna geb. Goringin, Johann Paul Löfflers, des Müllers haußfrau, Johannes Brunner der Kachler alß vogt weÿl. Tobiæ Gorings, gewesenen Statt Kachlers sel. Sohns Lazari, So dann Johann Bratfisch der haußfeurer alß vogt ged. Gorings sel. Kind. Letzter Ehe, und endlich Sie all auch im nahmen übrig ged. Gorings sel. nachgelaßener Kind. und Erben
in gegensein Claude Pivot, deß Schirms Verwant. und Catharinæ geb. Burgstallerin
entlehnt, Eine Behaußung mit allen deren Gebaüen, Recht. und zugehördten allhier an st. Barbaræ Gaßen, einseit neben H. Joh: Jacob Henrici Med. Doct. et Pract. and. seit neben weil. H. Joh: Heinrich Kuffen gewesenen Specirers sel. wittib und Erb. hind. auff Michael Braun den Knöpffmach. stoßend gelegen, auff ein jahr lang, von Michaelis dißjahrs anzufang. um einen jährlichen Zinß nemlich 30 pfund

Susanne Garing vend sa part de maison à son frère potier Lazare Garing

1701 (3.1.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 2
Erschienen Sußanna, gebohrne Garingin Joh: Paul Löfflers deß Müllers auff der Holer Mühl haußfrau [unterzeichnet] Susana löfflerin, hanes Paullus Löffler
in gegensein Lazarus Garing, deß Kachlers Ihres leiblichen bruders [unterzeichnet] lazarues garing
Einen dritten theÿl von einen dritten, daß ist einen Neundt. theÿl und dann wider einen Neundten theÿl von denen übrigen völligen zween dritten sambt einen Neundt. theÿl von dem Neundt. teil. oder was Ihro de Verkäuferin gebühen mag, und Ihme Käuffern wolsißend ist, an Hauß, Höfflein, hind. stöcklein, sambt allen gebäuen, recht. und zugehördt. allhier in St. Barbaræ gaß, einseit neben Hn Joh: Jacob Henrici Med. Doctor and. seit neben Hn Heinrich Kuffen geweß. Specirers hl. erb. hind. auff Johann Metzger den Schneid. stoßend geleg. – umb 120 pfund

Les héritiers Garing vendent la maison 750 livres au potier Henri Heidingsfelder

1701 (22. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 648
(750 lb. Proth. f. 74.a) Erschienen Martin Burger Weißbecker alß vogt Michael Lauthen meelmanns Tochter erster ehe Salome, ferners Tobias Garing burger zu Barr für sich, über d. T. Hr. Ddus Joh: Paul Schübler E.E. großen Raths beÿsitzer alß auß Deßen mittlen noe. Magd: Garingin u. dero Ehevogt Philipp Rheinthalers Kammachers so contumaces, dießer Verschreibung beÿzuwohnen, deputiret, so dann Lazarus Garing Kachler u. burger allhier auch für sich, beneben Joh: Bratfisch haußfeurern alß Vogts Weÿl. Tobiæ Garings geweßten Kachlers allhier 3 noch lebender KK. 4.ter ehe, u. endlichen Marg. geb. Ulrichin mit consens u. beÿstand Isaac Fleischmanns metzgers ihres ehevogts
[unterzeichnet] Heinrich Heÿdingsfelders Kachlers
Hauß, Hoffstatt, Höfflein mit allen deren gebaüen, zugehörden, rechten, u. gerechtigkeiten, allhier in St. Barb: gassen, einseit neben Kuefischer Wittib u. EE. anderseit neben Hn Joh: Jacob Heinrici, Med. Dre. et Practico hinten auf Weÿl. Georg Christoph Neumanns geweßenen Paßmentirers wittib stoßend gelegen, davon Zinßt mann jährlichen 7 fl. 3 ß 6 d Straßb. währung dem Gemeinen allmoßen zu St Marx ablößig mit 91 lb 17 ß 6 d, geschehen um 668 pfund

Henri Heidingsfelder hypothèque le même jour la maison au profit de plusieurs covendeurs

1701 (22. X.bris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 650
Heinrich Heÿdingsfelder Kachler
in gegensein Martin Burger Weißbeckers alß Vogts Michael Lauthen meelmanns Tochter erster ehe Salome, ferners Joh: Bratfisch haußfeurers alß Vogts Weÿl. Tobiæ Garings Kachlers noch lebender KK. 4.ter ehe, ihro Salome Lauthin 100 pfund und besagten Garingischen 3 KK. 200 pfund schuldig seÿe Von erkaufung hierunten beschriebener dato erkaufter behaußung herrührend
unterpfand, deß debitoris behaußung cum appertinentiis allhier in St. Barb: gassen, einseit neben Kuefischer wittib u. EE. anderseit neben T. Hn Joh: Jacob Heinrici, Med. Dre. et Pract: hinten d. Neumännische hauß stoßend gelegen
[in margine :] hierinn gemelte Salome Lauthin die eine Creditrix anjetzo Johann Speckarts des Schuhmachers Haußfrau (Quittung), den 22. Xbris 1702

Fils d’un tanneur d’Ansbach, Henri Heidingsfelder épouse en 1696 Marguerite Meyer veuve du potier Michel Huck : contrat de mariage, célébration
1696 (13.8.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 156
Verglichene Heuraths Puncten zwischen dem Ehrbaren Heinrich Heÿdingsfelder Ledigem haffner von Onolßbach Gebürtig, weÿl. deß Ehrengeachten Johann Lorentz Heÿdingsfelders, Geweßenen Rothgerbers v. burgers daselbst hinderlaßenem Ehelichen Sohn, als hochzeitern an einem
So dann der Ehrn: und Tugendsamen Frawen Margaretha gebohrner Meÿerin, Weÿland Mr Michael Hucken, geweßenen haffners vnd burgers Zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib als der hochzeiterin am Andern theil
Actum Straßburg in præsentia (…) Mr Hannß Georg Feüchters Küffers dero Kind. Erster Ehe Geschwornenn Vogtsn Montags den 13. Augusti A° 1696
[unterzeichnet] Heinrich Heidings felder als hocht Zeiter, + der hochzeiterin Zeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 56-v)
den 6. Sept. A. 1696 sind copulirt Worden Heinrich Heidingsfelder lediger Kachler, Hanß Lorentz Heidingsfelder des Rothgärbers v. burgers Zu Anßbach hinterlaßener ehelicher sohn, v. fr. Margaretha Michael hucken Kachlers v. burgers alhier hinterlaßene wittib, [unterzeichnet] Heinrich Heidings felder alß hocht zeiter, + dieses Zeich. hatt die hochzeiterin Vorgesetzt (i 58)

Henri Heidingsfelder devient bourgeois le 12 septembre 1696
1696, 4° Livre de bourgeoisie p. 681
Heinrich Heidinsfeld, der Kachler, Von Anspach, Weÿl. Hannß Lorentz Heidinßfeld gewes. Rothgerbers allda hintl. Ehl. sohn, empfangt das burgerrecht von Margaretha, weÿl. Michael Hucken geweß. burger und Kachler allhier nachgl: Wittib seiner haußfrawen p. 2. gold fl.. und 16. ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, ward Zuvor ledigen standts Vnd wird beÿ E.E. Zunfft der Maurer dienen. Jur. d 12. 7.bris 1696.

Il devient tributaire chez les Maçons le 8 octobre
1696, Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 100) Montag den 8.ten Octobris Anno 1696 – Neu Zünfftiger
Meister Heinrich Heÿdingsfelder Kachler, producirt Schein Von der Cantzleÿ und Stall, bittet Ihne alß einen Zünfftigen Zu recipiren, Erkandt, und Gegen Erlag pro Pfenningthurn 1 lb der Zunfft 5 ß und Zunfftschreiber und bittel 4 ß. Willfahrt.

Henri Heidingsfelder se remarie en 1697 avec Aurélie Lorentz, fille de charron : contrat de mariage, célébration
1697 (8.10.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 168
Verglichene Heüraths Puncten Zwischen dem Ehrnhafften Mr Heinrich Heÿdingsfeldern, haffnern vnd burgern Zu Straßburg, ams hochzeitern, an einem
So dann der Ehrn: und tugendsamen Jgfr. Aureliæ, deß Ehrengeachten Mr Diebold Lorentz Wagners vnd burgers Zu Straßburg Ehelichen dochter, als der hochzeiterin am andern theil
Actum (…) zu Straßb. den 8.ten 8.bris A° 1697 – [unterzeichnet] Heinrich Heidings felder alß hocht zeiter, Aurelia Lorentzin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 61)
den 30 octobris A° 1697 seind copulirt Worden Heinrich Heidenfelder burger V. Kachlern alhie Vnd Jungfraw Aurelia, diebolt Lorenz deß Wagners V. burgers alhie eheliche tochter [unterzeichnet] Heinrich Heidings felder alß hocht zeiter, Aurilia Lorentzin Alls hoch Zieterin

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 187 livres, ceux de la femme à 198 livres
1698 (13.1.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 21)1
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so der Ehrsame Meister Heinrich Heÿdingsfelder der Haffner Und die tugendsame fraw Aurelia gebohrne Lorentzin, beede Eheleüth und burgere alhier zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebracht, welche Nahrungen der Ursach halben damit mann sich Künfftiger zeit der Ergäntzung halben darnach Zu reguliren haben mögte – Actum in præsentia Mr Dieboldt Lorentzen deß Wagners der frawen Geliebten Vatters, Montags den 13. Januarÿ 1698.
In einer alhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckh ohnfern dem Pfarrhauß Zum Alten St Peter gelegener Vnd in dieße Nahrung nicht gehöriger behaußung befunden worden wie Volgt
Wÿdumb, Welchen der Ehemann von Weÿl. Frauen Margaretha Meÿerin seiner verstorbenen Ersten Haußfr. seel. ad dies vitæ Zu Genüeß. hat, 100 lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 87, Sa. Werckzeugs, Erd und Gemachte Arbeit Zum haffner Handwerck gehörig 29, Sa. Frucht 6, Sa. Silber geschmeids 8, Sa. baarschafft 62, Sa. Activ Schuld 2, Summa summarum 201 lb – Passiv Schuld 13 lb, Nach deren Abzug 187 lb
Der Frauen ohnverändert Guth, Sa. haußraths 129, Sa. Silbers 1, Sa. Guldiner Ring 10, Sa. baarschafft 56, Summa summarum 198 lb

Henri Heidingsfelder et Aurélie Lorentz font leur testament
1703 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 342-v
Heinrich Heÿdingsfelder hafner und Aurelia geb. Lorentzin [unterzeichnet] Heinrich Heidingsfelder, Aurelia Heidingsfelterin)
Codicills weiß reciproce verordnet haben, dergestalten daß falls Sie die Fr: vor ihm der mann steben würde, Dero tertz ahn ihrer nunmahliger wohnbehaußung allhier in St. Barb: gaßen einseit neben Hn. Dri. Heinricy anderseit neben Hn. Heinrich Kuefen handelsmann hinten auf (-) stoßend gelegen ihm marito lebenslang nach wÿdemsrecht zu genießen zustegen solle,
solte aber Er, der mann, vor ihro der frn. mit tod abgehen, so sollen alßdann deßen zween dritte theil ahn solchem hauß ihro der frn. salua tamen ubiqu. liberorum aut parentum legitima gleichfalls lebtägig zu genießen verbleiben

Henri Heidingsfelder loue une cave à Michel Schneider, hôte au Cerf à Kehl

1703 (4. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 378-v
Heinrich Heÿdingsfelder kachler
in gegensein Michel Schneiders Hirtzenwürths zue Keel
entlehnt, den in sein verleihers behaußung allhier in St Barbaræ gaßen gelegen sich befindlichen Keller so weith alß selbiger unterschlagen auf sechs jahr lang anfangend auf auf Weÿhn. 1703 – um 7 pfund 10 schilling jährlichen Zinß

Henri Heidingsfelder et Aurélie Lorentz hypothèquent la maison au profit du diacre Jean Jacques Moscherosch

1709 (10.10.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 567-v
Heinrich Heÿdingsfelder haffner und Aurelia geb. Lorentzin beÿständlich Jacob Lorentz Wagners u. Lorentz ostermanns Chirurgi
ut immediate supra [H. M Joh: Jacob Moscheroschs Diaconi beÿm alten St Peter], schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier in St Barbara gass, einseit neben frn Wiegerin anderseit neben neben H Kueffen

Henri Heidingsfelder hypothèque la maison au profit du boulanger Jean Georges Dürr

1710 (ut supra [26. Aug.]), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 531-v
Heinrich heÿdingsfelder haffner
in gegensein Joh: Georg Dürr weißbecken – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert: allhier in St Barbara gas neben frn Wiegerin

Inventaire après décès d’un locataire, le traiteur Michel Quinchamp

1713 (22.5.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 10) n° 342
Inventarium und beschreibung aller haab und Nahr. so weÿl. H. Michaël Quinchamp geweßenen Traitteur und burger alhier nach seinem dienstag den 14. febr. des abgelegten 1710.ten Jahrs genommenen tödl. ableiben, Zeitlichen verlaßen welche auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Hn Johann Brion büchsenmachers als geschworenen Vogts Heinrich, Annæ Catharinæ, Frantz Joseph und Michael aller Vier gebohrner Quinchamps, darvon aber seithero d. Jüngste Nahmens Michael wider Verstorben und die Mutter ererbt sein des Verstorbenen mit fr. Maria Gertruda gebohrner Storrin deßen Ehefr. ehelich erzeugter Kinder und hinterlassenen ab intestato Erben – die wittib mit beÿstand H, Johann Kleebaures büchßenmachers und burgers alhier
Actum in der Königl. freÿ Statt Straßb. auf Montags d. 22. Maÿ A° 1713.

Inn einer in der St. Barbara gaßen gelegenen und Meister Henrich Heütinsfeldt Kachlern und burgers alhier zuständig. behauß. ist befunden word. als volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, im haußöhren
Norma hujus inventarii, Bericht wegen eingangs gedachten Eheleuthen beeder seits zugebrachten Nahrungen, (keine heuraths abrede)
Summa der gantzen verlassenschafft 71 lb Passiva 16 lb, Nach deren Abzug 54 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 54 lb

Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 161)
14 Junÿ anni 1700 baptizatus (…) Henricus filius legitimus Michaelis Quinchamp ex Campaniâ et Mariæ Gertrudis Storrin conjugum. Patrinus fuit Lucas Antonius Zindell J. Studiosus Matrina vero Maria Margaretha Elizabetha Jennerin uxor Dni. Michaelis Oswali Scheffmacher advocati Civis argent.
(1703 Michel François, 1705 François Joseph, 1707 Jean Michel, 1708 Jean Paul)

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 103)
Die 23.tio Xbris 1701. baptizata est Anna Catharina, Michaelis quinchampt et Mariæ Gertrudis Storr Conjugum hic p.t. commorantium legitima filia, Patrinus fuit Dominus Joannes Langhans Oeconomus Fabricæ Cathedralis Ecclesiæ Argentinensis et Matrina Anna Catharina Zindel Fuxin uxor Nicolai Zindel oeconomus Carthusianorum

Sépultures, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 68)
Die 11 mensis Februarÿ A. 1710 pie in domino obdormiuit Michael Quinchamp de Bettancourt E Champagne ætatis suæ quatraginta Sex annorum ac matitus Mariæ Gertrudis Storin (…) sepultus in cæmeterio nostro Gallensi extra mœnia Ciuitatis die 12 eiusdem mensis, præsentibus Jacobo Prion achebousier et Claudio Prudent ephipario huiatis

Aurélie Lorentz meurt en 1713 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison 500 livres. La masse propre au veuf présente un déficit de 76 livres, celle des héritiers s’élève à 452 livres. L’actif de la communauté s’élève à 215 livres, le passif à 495 livres

1713 (15. 9.bris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 37) n° 33
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güttere, so weÿl. die Ehren: und Tugendsahme fr. Aurelia Heÿdingsfelderin gebohrne Lorentzin, deß Ehren und vorgeachten Meister Heinrich Heÿdingsfelders, Haffners und burgers allhier Geweßene Eheliche Haußfrau nunmehr seel. nach ihrem den 16.ten 7.bris dießen zuend lauffenden 1713.sten Jahrs Genommenen tödlichen ableiben, zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren deß Ehrenhafften Mr Johann Georg Kiechlers, haußfewrers und burgers allhier als Geordnet und geschworenen Vogts Annæ Barbaræ Heÿdingsfelderin der Verstorbenen frawen seel. mit Vor und nachgemeldten Ihrem hinterpliebenen wittiber ehelich erzeugten döchterleins und ab intestato hinterlaßener Eintziger Erbin – Actum Straßburg Mittwochs den 15.ten 9.bris A° 1713
Copia der Heuraths Verschreibung, perge in Prot: – fol: et seqq.

In einer alhier Zu Straßburg ane St. Barbaræ Gaß Gelegene und in dieße Verlaßenschafft Gehöriger behaußung befunden worden wie Volgt
Ane Höltzen u. Schreinwerckh. In der Cammer A, In der Cammer B, Vor der Cammer B, In d. Wohnstub, Im Haußöhren, In den undern stub, In der Kuchen, In der Soldaten Cammer, Im Keller
Ergäntzung, Vermög durch mich Eingangs gemelten Inventit Notm. den 13. Jan: A° 1698 auffgerichteten Inventarÿ – Nach besag eines durch H. Johann Friderich Redwitzen Notm. in A° 1709 verfertigten Theiregisters über Weÿl. frawen Mariæ Lorentzin Gebohrner Gehtodin, die Jetz abgeleibten Mutter seel. Verlaßenschafft (…)
Wÿdumb, Welchen der Wittiber von Weÿl. Frawen Margaretha Meÿerin seiner Verstorbenen Ersten Haußfrauwn seel. ad dies vitæ Zugenüeßen hat (…)
Werckzeug und Gemachte arbeit Zum Haffner handwerck gehörig. Dieße Rubric ist durch Mr Andreas Hucken und Melchior Schrötern, beede Haffner und burgere Allhier, als dero Verständigere Auff abgelegte Handtrew dem Stalltax nach allgemeine Gütergemeinschaft worden wie volgt
für AllerhandItere Offen formen sampt den einlegern und Termers, frieß Leisten vnd Simbß, 2 lb
j. a. Ertzmühl, 10 ß
2. alte Scheuben, 10 ß
j. u. eis. Klingelstein s. dem stößel, 5 ß
für allerhand Haffen bretter, 5 ß
j. leÿmenständel mit 2. Eis. Reÿffen, 7 ß
die vorhandene Weiß v. rothe Ers ist Geschätzt für 2 lb
Vor allerhand Gebrandt Geschirr 2 lb
Eÿgenthumb an einer behaußung. Item Hauß, Hoffstatt und höfflein mit allen dero Gebäuen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, Gelegen alhier zu Straßburg in St. Barbaræ Gaßen, einseith neben H. Philipp Kueffen dem handelßmann, anderseith neben Weÿl. H. Friderich Wiegers Jur: Ddi et Contractuum Actuarÿ seel. hinderlaßenen fr. Wittib, hinden auff Johann Metzger den Schneider stoßend, davon Gehen Jahrs auff den 6. Maÿ 11 lb 5 ß. Zinß Lößig in hg. mit 250. lb d. H. Diacono Moscheroschen alhier, mehr 5 lb Zinnß auff Ostern Meister Bertram Otto Wellnern Schreinern v. burgern alhier, in Capital widerlößig mit 100 lb d. So dann 7 lb 10 ß d Zinnß Lößig in hg. mit 150. lb d. H. Bürckel huthmachern und burgers alhier, sonst ledig eigen, Alldieweilen aber dieße behaußung durch der St. St. Geschworne Werckleuthe Vermög der beÿ dem Concepto befindlichen schrifftlichen Abschatzung vom 29. 7.bris A° 1713. hiehero allein per 1000 fl. als umb so viel dieselbe onerirt, Angeschlagen, so hat dafür nichts außgeworffen werden können thut o. Darüber vorhanden i. perg. Kbr. mit der St. St. Anhangendem C. C. Insigel verwahret und datirt den 22. Xbris A° 1701. signirt mit N° 1
– Abschatzung den 29.ten 7.bris: 1713. auff begehren deß Ehrenhafften, Vnd bescheitenen Meister Heinrich häitzenfälter, Kachler, ist Eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Barbara gaßen gelegen, ein Seitzs Neben: herrn: Viellerius Geß, ander seitzs neben der Frau, Dockhterin Wigerin, hinden auff Johanes Metzner schneiter Stoßent, welche behaußung, Gewölbter Käller, brenoffen hinder gebeÿ hoff hoffstatt, Vnd brunnen. Sampt aller Ihrer Recht Vnd Gerechtigkeit durch der Statt Straßburg, geschworene Werckh Meister sich in der besichtigung befundten Vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen wirt Vor und Umb Taußendt Guldenn, bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworene Werck Leüthe [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Mauer hofs, Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters
Series rubricarum hujus Inventarÿ, deß Wittibers unveränderte Nahrung betr., Sa. hausraths 13, Sa. Werckzeug Zum Haffner handwerck gehörig 1, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Ergäntzung (113, Abzug 15, Remanet) 98, Summa summarum 113 lb – Schulden, morgengaab 37, Über abzug solcher Passiv Schuld 76 lb
Dießem nach wird auch deß döchterleins und Erbin unverändert Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 50, Sa. Silbergeschmeids 15 ß, Sa. Goldener Ring 5, Sa. Gülth von liegenden güthern 33, Sa. Schuld 37, Sa. Ergäntzung (719, Abzug 394, Remanet) 325, Summa summarum 452 lb
Endlichen wird auch das Gemein verändert und Theilbahr Gutt beschrieben, Sa. hausraths 58, Sa. Werckzeug v. gemachte Arbeit zum Haffner handwerck gehörig 6, Sa. Frucht 11, Sa. Weins und Leerer Vaß 135, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Eigenthums an einer behaußung o. Summa summarum 215 lb – Schulden 495 lb, Die Theilbahre passiva übertreffen das Theilbahr gutt umb 280 lb
Pro Nota, Es haben beÿde Geweßene Eheleuthe den 22. Xbris A° 1701 ein Codicillum Reciprocum in Alhießiger Cantzleÿ Contact stub mit einander auffgerichtet und darinnen Je seines dem Andern seinen respectivé Zweÿten: und dritten theil An Vorstehender Theilbahren behaußung in St. Barbaræ Gaß ad dies vitæ Zugenießen Verordnet, Wann nun deß döchterleins und Erbin Vogt auff das Theilbare Gutt Verzug thun und solches /:worunder Auch erwehnte behaußung begriffen:/ dem Wittiber tam active quam passive überlaßen, mithien den Ihem Wittibern anerschafften Wÿdumb mit dem Eÿgenthumb Consolidiren solte (…) – Conclusio finalis Inventarÿ 348 lb

L’inventaire précédent est révisé après la mort de Henri Heidingsfelder en janvier 1714.

1714 (19.1.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 38) n° 1
Revisions: Inventarium über diejenige Nahrung und Güttere, so weÿl. der Ehrengeachte Meister Heinrich Heÿdingsfelder, geweßener haffner und burger alhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 13.ten hujus aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben, zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Erfordern und begehren deß Ehrengeachten Mr Johann Georg Küchlers, haußfeurers und burgers allhier als Geschworenen Vogts Annæ Barbaræ Heÿdingsfelderin, deß jetzt abgeleibten seel. Ehelich erzeugten döchterleins und ab intestato hinterlaßener eintziger Erbin, zumahlen auff die von denen hochansehnlichen herren dreÿern der Statt Stalls Großgünstig ertheilte Erlaubnus, auß dem über Weÿland frawen Aureliæ Heÿdingsfelderin Gebohrner Lorentzin deß jetzt Verstorbenenn geweßenen Ehelicher haußfrawen seel. Verlaßenschaffts Inventario vom 15.ten 9.bris ao. 1713. allein revidirt, was davon gemangelt abgezogen und Zugang aber ordentlich beÿgelegt, inventirt und beschrieben, durch die Ehren und tugendsahme Fraw Catharinam Kammererin Gebohrner Lorentzin, Mr Hannß Michel Kammerers Seÿlers und burgers alhier Eheliche haußfrau als Welche nahe anverwandte die Nahrung bis dato in Verwaltung, Zumahlen die Schlüßel in Verwahrung gehabt – Actum Freÿtags den 19.ten Januarÿ Anno 1714.

In einer alhier Zu Straßburg ane St. Barbaræ Gaß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörige behaußung befunden worden wie Volgt
Sa. hausraths 122 davon gehet ab so beÿ der Revision Gemangely als 5 lb, dargegen gehet soclhem hausrath zu so dich ferner befunden als (…) Sa. deß Zugangs 8, – 1. Summa 124 lb
Werckzeug und gemachte arbeit, 2.da Summa 7 lb
Frucht, 3.tia Summa 11 lb
Wein und Leere Vaß 135 lb, abgangen 12, 4.ta Summa 122 l
Silber Geschmeidt, 5.ta Summa 3 lb
Guldene Ring, 6.ta Summa 7
Baarschafft, 7.a Summa 246 lb
Jährliche Fruchtgültt von liegende güttern fallend, 8.va Summa 33 lb
Eigenthumb an einer behaußung. Wie fol: 70.b Vorigen Inventarÿ Zusehen, ist Zwar die behaußung an St. Barbaræ Gaßen so Theilbar, durchder Statt Straßburg geschworne Werckleüthe per 1000 fl. angeschlagen, derentwegen aber, Welen dieselbe umb so viel in Capitali onerirt, nichts ausgeworffen worden, derowegen mann dann auch dißorths solche allein berichts weiß Anden vnd dafür weiter nichts rechnen Können.
Schuld ins Erb zugeltend, 9.na sulla 3 lb
Summa summarum 558 lb
Schulden auß dem Erb zubezahlend 122 lb
Wÿdumb welchen der Jetzt abgeleibte von weÿl. frawen Margaretha Meÿerin seiner Ersten haußfrawen seel. zeit lebens Genoßen 100 lb, davon die helffte auff Meister Andreas Hucken den haffnern und burgern allhier eigenthümlich erwachßen, und die übrige helffte auff Johann Joachim Hucken Weÿl. Andres Hucken deß haffners seel. hinderlaßenen sohn
Conclusio finalis Inventarÿ 536 lb

Tuteur de la fille Heidingsfelder, le boulanger Jean Georges Küchler loue la maison au fabricant de pain d’épice Jean Georges Schwab et à sa femme Anne Marie Riehl

1714 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 183-v
Joh: Georg Küchler haußfeurer als vogt Heinrich Heÿdingsfelder Kindts
in gegensein Joh: Georg Schwob Lebküchlers und Anna Maria geb. Rielin
entlehnt, eine behausung c. appert: allhier in St Barb: gass einseit neben Kuehff anderseit neben Frauen Wiegerin hinten auff (-), nichts außgenommen auf 9 jahr lang anfangend von Annunciationis Mariæ nächstkünfftig – um 55 lb
[in margine :] ahn hierinnen stehende haußzinß jährlichen 5 lb fallen lassen wolle falls er Entlehner kein auberge im hauß halten wirdt, den 21. Januarÿ 1715

Etat de ce que Jean Georges Küchler remet au nouveau tuteur, le potier André Huck
1717 (4. 9.br), Not. Marbach (Jean, 34 Not 1) n° 16
Verzeichnus derjenigen Posten, welche Johann Georg Kiechler der Haußfeurer und burger allhier alß geschworner Vogt weÿland Heinrich Heidingsfelders geweßenen Kachlers und burgers hieselbsten nachgelaßenen töchterlins Annä Barbarä dem Ehrsamen Meister Andres Hucken Kachlern und burgers allhier alß gedachten Vogts Kinds nunmahligen Curatorj ad lites und Zwar Krafft bescheids Eines Hochlöblichen Vogteÿ Gerichts vom 27.ten Octobris ohnlängsten Von denen in handen habenden effecten gelüffert
Vorstehende Vaß befinden Sich annoch ind em Sterbhauß und hat Solche Vaß Mr Johann Georg Schwab der Leppküchler Zum Hauß in Lehnung

Compte que rend le potier André Huck de sa tutelle. La maison est louée au fabricant de pain d’épice Jean Georges Schwab

1722 (30.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 8) n° 182
Rechnung Mein Andreæ Hucken des Haffners und burgers zu Straßburg als geordnet und geschwornen Vogts Annæ Barbaræ Heÿdingsfelderin, weÿl. Meister Heinrich Heÿdingsfelders des geweßenen Haffners und burgers allhier mit auch Weÿl. Frauen Aurelia geb. Lorentzin beeder seeligen erzeugten tochter, inhaltend und außweißend, alles das jenige Waß ich von dem 16.t 8.bris Anno 1717 als da ich zu dießer Vogteÿ und zwar als Curator ad Lites gekommen, biß den 30.t Julÿ Anno 1722 ernants meiner Curandin wegen eingenommen und außgegeben auch sonsten Vögtlicher weiß Verrichtet und Verhandelt habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ
Eigenthumb ane einer behausung belangend – solche wie Sie in dickermeltem Looßregister fol: 55. fac: j.ma et 2.da beschrieb. ist annoch meiner Curandin und gibt Mr Johann Georg Schwab d. lebküchler jährl. auf weÿhnacht, als welch. solche bewohnt, zu zinß 50. lb. d.

Nouveau bail au profit de Jean Georges Schwab

1723 (28. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 597 n° 627
Georg Andreas Huck der haffner als vogt Jfr Barbaræ heidingsfelderin
in gegensein Johann Georg Schwab des Lebkuchlers
entlehnt, Eine gantze behausung bestehend in Vorder und hinderhauß hoff und hoffstatt cum appertinentis nichts davon ausgenommen samt 472 Ohmen Faß in 5 Stücken bestehend – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von allererst verfloßenen weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund

Le tuteur loue la maison au menuisier Raoul Foster

1726 (22.11.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 589-v
Georg Andreas Huck der haffner als vogt weÿl. Heinrich Heÿdingsfeldters haffners einigen Kindts und Erbin Annæ Barbaræ Heÿdingsfeldterin
in gegensein Rudolph Foster Schreiners
entlehnt, Eine seiner curandae gehörigen Behausung hoff hinderhauß hoff und hoffstatt sambt allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten wie auch denen in dem Keller befindlichen Faßen und liegerlingen, nichts davon ausgenommen allhier in St: Barbara gaß, einseit neben Fr: Dr Wiegerin der wittib anderseit neben weÿl. Philipp Kueff Specierers wittib hinten auff Fügner den glaßer – auff 2 nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen Michaelis – Enregistrement de Strasbourg, acp 30 F° 12 du 26 fri 3 40 pfund

Nouveau compte que rend le potier André Huck de sa tutelle jusqu’en avril 1727. Les loyers encaissés proviennent de Jean Georges Schwab

1727 (30.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 19) n° 400
Rechnung Mein Andreæ Hucken Haffners und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Annæ Barbaræ Heÿdingsfelderin Weÿl. Mr Heinrich Heÿdingsfelders des geweßenen Haffners und burgers allhier mit auch weÿl. Aureliæ geb. Lorentzin beede seel. erziehlter tochter, Inhaltend alles dasjenige was Ich vom 30. Julÿ Anno 1722 als dem beschluß meiner Erstern Rechnung biß den 30. Aprilis Anno 1727 erwehnter meiner Curandin wegen Eingenommen und Außgegeben, auch sonsten Verrichtet und verhandelt habe – Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ
Anno 1723 – It. den 29.ten Xbris machte mir Mr. hannß Georg Schwab der Lebküchler Wider den pro hoc Anno auf Weÿhenachten dießes Jahrs Verfallenen hauß zinnß richtig mit 50 lb.
Anno 1724 – It. habe Von Mr. hannß Georg Schwaben dem Lebküchler und seiner haußfrauen den auf Weÿhenachten dießes Jahrs Verfallenen hauß zinnß zu Vier unterschiedenen mahlen baar empfngen mit 50 lb.
Anno 1725 – It. erhielte Von Mr. hannß Georg Schwaben dem Lebküchler auf abschlag des pro Weÿhenachten hujus Anni Verfallenen hauß zinnßes baar, 12 lb

Héritière de la maison, Anne Barbe Heidingsfelder épouse en 1728 le fabricant d’huile Jean Adam Neulinger : contrat de mariage, célébration

1728 (12.2.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 24) n° 218
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Mstr Johann Adam Neulinger dem noch ledigen ohlmann undt burgern allhier Zu Straßburg alß hochzeiter ane einem,
So dann Ehr: undt Tugendsamen Jungfr. Annæ Barbaræ Heÿdingsfelderin, weÿl. Mstr. Heinrich Heÿdingsfelders geweßenen Kachlers auch burgers allhier Nachgelaßener Ehelicher dochter der Jfr. hochzeiterin anderntheills
So beschehen vnd verhandelt in der Königl. Statt Straßburg auff Donnerstag d. 12.t febr. anno 1728. [unterzeichnet] Johann Adam Neulinger als Hochzeiter, Anna Barbara Heÿdingsfelder als hochzeiterin, Görg Andräß huck alß fogt

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 123)
Anno 1728. Domin: Quasim: et Miser: sind außgeruffen vndt Mittwochs darauff als den 14. Aprilis Ehel. eingesegnet worden, Johann Adam Neulinger der ledige Ohlmann und burgern allhier, Adam Neulingers geweßenen burgers undt Ohlmanns allhier Nachgel. ehel. Sohn vndt Jungfrau Anna Barbara Heÿdingsfelderin, Heinrich Heÿdingsfelders geweßenen burgers vndt Haffners allhie Nachgel. Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Adam Neulinger als Hoch Zeiter, Anna Barbara Heÿdingsfelder alls hochzeiterin (i 125)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue de l’Outre. Ceux du mari s’élèvent à 3080 livres, ceux de la femme à 176 livres, non comptée la maison

1728 (10.8.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 18) n° 425
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güttere, so der Ehrengeachte Mstr. Johann Jacob Neulinger der Ohlmann und die Ehren und tugendsahme frau Anna Barbara gebohrne Heÿdingsfelderin, beede Eheleuthe und burgere allhier einander in den Ehestandt zugebracht, Vermög ihrer Crafft mit einander auffgerichteten Eheberedung sich ein jeedes Vor Unverändert Vorbehalten

In einer allhier ane der Schluchgaß gelegenen u. Lehnungs weiß bewohnenden Eck behaußung sich befunden alß Volgt
(f° 16) Eigenthumb ane Einer Behaußung so Der Ehefraw ohnverändert (Fr.) Ein hauß hoffstatt undt höfflein mit allen dero gebäwen, begriffen, weitenn rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten geleg. allhier zu Straßb. in St: Barbaræ gaßen, i.s H: Philipp Kueffen deß handelßmann W. et Erb. 2.s Neben weÿl. H. Friderich Wiegers Jur: Ddi. et Contractuum Actuarÿ seel. hinderlaßene fr. wittib hindten auff Johann Metzger den Schneider stoßend &, so dermalen freÿ ledig undt eigen.
Nota. Dieße behaußung cum appertinentiis ist mit und benebst der hernachstehenden von liegend. Güthern Jahr: fallend habender Gülth dermahlen mit beeder Ehel. zufriedenheit zwar ohne anschlag gelaßen darneben aber verglich. und abgeredt word. daß dafern solche beede Rubricen durante matrimonio solten Verk. und veralienirt werd. der darab erlößte Wahre Werth od. pretium auff solch. fall gebüren ergänzt und ersezt werd. solle
(f° 17) Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns Nahrung, Sa. hausraths 413, Sa. Schiff und geschirr zum Ohlmacher handw. gehörig 232, Sa. Früchten meels lein Rebß und magsaamen 960, Sa. wein und leerer faß 269, Sa. heü stroh und fütterung 26, Sa. Viehes 7, Sa. Silber und geschmeids 32, Sa. baarschafft 536, Sa. Eigenthum ane liegende güthern (-), Sa. Activorum 601, Summa summarum 3080 lb
der Ehefrauen Nahrung, Sa. hausraths 126, Sa. Silber und Geschmeids 34, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 3, Sa. baarschafft 28, Sa. Eigenth. ane i. beh. (-), Sa. Jahrl. frücht gülth von liegenden güthern fallend (-), Summa summarum 226 lb – Sa. Passivis 50 lb, Nach deren Abzug 176 lb
Haussteur 81 hieran gebührt Einem Jeden 40 lb

Jean Adam Neulinger loue la maison au pelletier Samuel Becké et au charron Conrad Schmidt

1730 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 95
Johann Adam Neulinger der Ohlmann
in gegensein Samuel Becké des Kürßners und Conrad Schmidt des wagners
entlehnt, ihme Becké eine Behausung hoff hinderstock und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten an St Barbara gaß, einseit neben Fr. Dd Wiegerin der Wittib geb. Dietrichin anderseit neben der Kueffischen wittib gelegen, nichts davon als einen unterschlagenen großen gewölbten Keller sambt darin befindlichen Faßen – als welches alles ahn gedach. H. Schmidt verlehnt wird ausgenomen
So dann ihm Schmidt in ged. hauß erwehnten großen unterschlagenen gewölbten keller sambt darnn befindlichen (…) faßen und liergerlingen, auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend von Annunciationis Mariæ fürwährenden Jahrs – ihme Becké 42 pfund und Schmidt 12 lb
[in margine :] (…) Becké cassirt bis nächst kommenden Joh. Baptistæ den 2. junÿ 1731

Jean Adam Neulinger loue une partie de la maison à l’aiguilletier Jean Lang

1731 (2.6.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 246
Johann Adam Neulinger
in gegensein Johannes Lang nadtlers
verlühen In seiner ahne St Barbara gaß einseit neben Fr: Dr. Wiegerin der wittib anderseit neben H. Georg Friedrich Zeÿßolff dem handelsmann gelegenen behausung Eine Stiege hoch eine Stub haußöhren und Kuchen dreÿ stiegen hoch Eine Stub haußöhren und Kuchen dreÿ stiegen hoch eine bühn und 5 stiegen hoch auch eine Bühn, so dann in dem hinderhauß eine über der Soldaten Kammer liegende Bühn, gemeinschafft des hoffs Bronnens und Bauch Kuchen, die gemeinschaft des hoffs Bronnens und Bauch küchen die gemeinschafft eines unterschlagenen theils im Keller – auff 2 jahr 9 monath anfangend auff Johannis Baptistæ fürwährenden jahrs – um 16 pfund jährlichen zinß

Jean Adam Neulinger meurt en 1773 en délaissant six enfants. La succession comprend plusieurs maisons. Les experts estiment celle rue Saint-Barbe à 900 livres. L’inventaire est dressé dans la maison place des Cordeliers. La succession est décrite sous une seule masse comme les héritiers en laissent la jouissance à la veuve. L’actif s’élève à 6 873 livres, le passif à 4 020 livres.

1773 (21.4.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 277) n° 1294
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, keinerleÿ davon ausgenommen, so Weiland der Wohl Ehrenvest und Wohlvorgeachtete Herr Johann Adam Neulinger, der im Leben geweßene Ohlmüller und burger dahier zu Straßburg nunmehr seeliger nach seinem den 10.ten Martÿ dießes lauffenden 1773.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hinscheiden zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschaft ane dato Zu end gemeld auf freundliches ansuchen Erfordern und begehren (…) inventirt und ersucht durch die hinderbliebene Frau Annam Barbaram gebohrne Heÿdingsfelderin mit beÿstand Herrn Friderich Schäffers des Küblermeisters und burgers dahier und die Erben und Kinder selbsten (…) geäugt und gezeigt- So geschehen alhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 21.ten Aprilis Anno 1773.
Der Verstorbene seelige hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt, 1° die Viel Ehren und tugendsahme Fr. Mariam Barbaram gebohrne Neulingerin, des Wohl Ehrengeachteten Herrn Johann Daniel Cottlers, des ohlmüllers und burgers dahier zu Straßburg Ehegattin, beÿständlich deßelben. 2° die Hoch Ehren und tugendsame Fr. Margaretham Salome gebohrne Neulingerin S.T. H. M. Johann Daniel Listenmanns, der Zeit bestverdienten Ludimoderatoris beÿ der Evangelischen gemeinde der Prediger Kirch und wohlverordneten Abend Prediger der Evangelischen Gemeinde Zu St. Nicolai und burgers allhier Fr. Eheliebstin, mit assistentz deßen. 3° die Viel Ehren und tugendsahme Frau Mariam Elisabetham gebohrne Neulingerin, verheurathet ane den Ehrengeachteten Herrn Philipp Friderich Eichborn, den Metzgern und burgern allhier, mit beÿstand deßen. 4° die Ehren und tugendsahme Fr. Mariam Dorotheam gebohrne Neulingerin des Ehrengeachteten Herrn Johannes Dürr, des Fischkäuffers und burgers allhier Ehefrau, beÿständlich deßen. 5° den Wohl Ehrengeachteten Herrn Johann Adam Neulingern, den Ohlmüller und burgers allhier, So dann 6° die Viel Ehren und tugendsahme Jungfrau Mariam Magdalenam Neulingerin, so majorennis und dahero ohnbevögtigt und allein mit beÿstand Herrn Adam Haumanns des Meelhändlers und burgers allhier. Alle samt des abgeleibten seel. mit eingangs wolermeldter seiner hinderblebenen Fr. Wittib ehelich erzeugter (Kinder)
Declaration derer samtlichen Herren, Frauen und Jungfrauen Erben dießer Verlaßenschaft halben. Demnach Zufolg der hievor in copia eingetragenen Eheberedung und deßen dritten paragrapho das beederseitige sowol in die Ehe gebracht als auch während deßelben ererbte Vermögen zwar vor unverändert spipulirt und vorbehalten worden, also alß beÿ gegenwärtiger Verlaßenschaft Inventur in beÿbringung derer darüber besagenden Documenten, eine ordentliche Ersuch und im fall derer abgegangenen Effecten und Rubricen die dabeÿ in gedachtem §° bedingte Ergäntzung vorgenommen werden solte, hingegen aber die semtliche (Erben) in betrachtung gezogen haben, daß weilen die Frau Wittib ihre Fr. Mutter sicht nicht weiler Zu verheurathet gedancken, dergleichen Untersuchungen unnöthig seÿe, als haben sich sambtliche dahin erklärt und vernehmen laßen, daß Sie ihre von ihrem verstorbenen H. Vattern seel. ererbte Nahrung unter denen Handen der Fr. Wittib und Mutter ohnersucht laßen (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßer platz gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthum ane Häußern und Scheur. Neml. eine behaußung, Höfflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuden begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane St. Barbarä Gaß, 1.s. neb. S.T. Herr Cammer Rath Greum, anderseit neben H. Joh: Daniel Kraft dem Silberarbeiter, hinten auf verschiedene Hinterhäußer stoßend gelegen, so freÿ ledig und eigen und zufolg (der Werckmeistere) mir Not° zum Concept eingeschickt. schriftlich. Abschatzung de dato 5.ten Aprilis 1773. æstimirt und angeschlagen pro 900 lb. Über solche behausung, welche dir Fr. Wittib von ihren Eltern seel. ererbt, meldet j. teutsch. perg. Kfbrf. in allh. C. C. stub gef. V. mit deren anhangenden Insiegel verwahret, datirt d. 22. Xbris A° 1701, dabeÿ noch 4. alte teutsch. perg. Kffbrff. de datis 3.ten Jan. 1701, 30.ten Augusti 1656, ferner d. 23.ten Maÿ 1633. So dann d. 16.ten Martÿ 1558. It. wegen ehedeßen streitiger Puncten des Waßernachs des Profeÿs und Zumaurung des Fensters meldet E. E. Kleinen Raths perg. Spruch brieff mit Edelged. Raths Insiegel verwahrt, datirt d. 3.ten Maÿ A° 1578. So dann E.E. Kl. Raths augenschein vom 27.ten Septembris 1762.
It. j. Ohlbehaußung ane dem baarfüßer Platz oder Place d’armes genand (…)
Item eine behaußung ane der Vosrattst Crautenau beÿ St. Stephans bruck (…)
Item j. Scheur in der Vorstadt Weißenthurnstraß und deren Renngas (…)
Eigenthumb ane Liegende güthern Osthoffer banns
– Abschatzung Vom 5. april. 1773. Auff begehren Weil. Joh adam Neÿlinger des Gewesenen Ohlmanns hiender Lasener Erben ist eine behausung alhie in der Statt Strasburg in der schlauch Gas gelegen Ein seits ein Eck in die schlauch gas, ander seits Mäister schmidt dem weisbecken stosent gelegen, solche behausung besteht in der Redeschose einem Laden und Ohlmihl Ferner in Dreÿ Stuben Zweÿ Kichen und Ettlichen Kamern dar jber ist der dachstuhl mit breitziglein belegt hat auch ein gewolbten Keller Vor und Vmb Zweÿ Tahusent Zweÿ hundert gulden
Der Zweÿte Begriff ist auch allhie in der Statt Strasburg in der Rehn gas gelegen Ein seits Neben Johann obers Erben ander seits und hienden auff N. N. Foltz Stosent gelegen, solcher begriff besteht in eine scheier Dar jber ein boden und der dachstuhl mit breitziglein, Neÿntzig Gulden
Der Drÿdte Begriff jst Auch allhie in der Statt Strasburg in der barbra gas gelegen Ein seits Neben S. T. H. Kamrat Greim ander seits Neben H. Krafft dem Silber arbeiter und hienden auff N. N. Stosent gelegen, solche behausung besteht in dreÿ Stuben, zweÿ Kichen und Ettliche Kammern Dar jber ist der dach stuhl mit breitziglen belegt hat auch ein gewölbten Keller und brunen, Vor und Vmb Ein Thausent Acht Hundert Gulden
Der Virte Begriff jst Auch alhie in der Statt Strasburg beÿ der Willhelmer bruck gelegen Ein seits Neben H. Ratheren Sarburger ander Seits Neben Meister Muhrr dem weisbecken und hienden auff Meister Mairr dem schieffman Stosent gelegen, solche behausung besteht in dreÿ Stuben zweÿ Kichen und Ettliche Kammern dar jber ist der dach stuhl mit breitziglein belegt hat auch ein getrembten Keller Kleinen hoff und ein gemeinschaftlichen brunen, Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister nach Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer Gerechtig Keit dem Jetzigem wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und Vmb Neÿn Hundert Gulden [unterzeichnet] Werner, Hueber
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Hausraths 74, Sa. Weins und leerer Faß 148, Sa. Silbers 22, Sa. Goldener Ring 11, Sa. baarschafft 53, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3280, Sa. Eigenthums ane liegenden gütern 50, Sa. Gülth von liegenden gütern 38, Sa. Schulden 220, Sa. Eigenthums ane Häußern und Scheur 2975, Summa summarum 6873 lb – Schulden 4020 lb, Zeigt sich daß ane der Verlassenschafft dem Stalltax nach annoch vorräthig 2853 lb – Stall Sa. 2103
Copia der Eheberedung (…) Donnerstags den 12. februarÿ Anno 1728, Abraham Kolb, Notarius juratus publ.

Anne Barbe Heidingsfelder loue la maison à Jean Wilhelm, procureur et avocat au Grand Sénat

1777 (10.9.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 303
Fr. Anna Barbara Neulingerin geb. Heidingfelderin beÿständlich H. Johann Adam Neulinger des ohlmanns ihres leiblichen sohns
in gegensein H. Lt. Johann Wilhelm, procuratoris et advocati ordinarii EE. Großen raths
entlehnt die der Fr. verlehnerin zuständig ane der Barbara gaß, einseit neben H. Cammerrath Greuhm, anderseit neben H. Krafft dem goldarbeiter, gelegenen gantzen behausung nichts davon als der große keller außgenohmen – auff 5 nacheinander folgenden jahren auff instehenden Michaelis tag anfangend – um 150 gulden jährlichen zinß

Anne Barbe Heidingsfelder vend la maison 2 000 livres à l’aiguilletier Jean Théophile Kusian : vente provisoire devant notaire, passation à la Chambre des Contrats

1789 (7.8.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 619) n° 156
(Interimskauff) Frau Anna Barbara geb. Heÿdingsfelderin des weÿl. H. Joh: Adam Neulinger ältern gew. Oelmüllers Wittwe beÿständlich ihres H. tochtermanns Joh: Daniel Cottler ebenmäßigen Oelmüllers
in gegensein Joh: Gottlieb Kusian des Nadlermeisters
haus, hoffstatt, höflein und bronn mit allen deßen Gebäuden, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten (samt mobilien) an Sanct Barabara-gaß, einseit neben H. Kammerrath Frid: Carl Greuhm anderseit neben H. Joh. Daniel Krafft dem goldarbeiter hinten auff Matthias Klingler den Meelhändler – der Fr. Verkäuferin als ein von ihren eltern ererbtes Gut – um 4000 gulden verhafttet, geschehen um 1900 gulden

1789 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 663 f° 312
Fr. Anna Barbara geb. Heÿdingsfelderin weÿ. herrn Johann Adam Neulinger gew. öelmüllers wittib beÿständlich Herrn Johann Daniel Cottler des öelmüllers ihres H. tochtermanns
in gegensein Johann Gottlieb Kußian des nadlermeisters
eine behausung, höfflein, hoffstatt, bronnen sambt all deren gebäude, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, ane der St. Barabaragaß, einseit neben H. Cammerrath Friedrich Carl Greuhm, anderseit neben Johann Daniel Krafft dem goldarbeiter, hinten auff Mathias Klingler den meelhändler – um 4000 gulden

Fils d’un aubergiste d’Essfeld en juridiction de Brunswick, Jean Théophile Kusian épouse en 1785 Marguerite Salomé Griesbach, fille d’aiguilletier : contrat de mariage célébration
1785 (11.4.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 263
(Eheberedung) Erschienen der ehrengeachte Meister Johann Gottlieb Kusian, led: Nadler, des weil. H. Joh: Jacob Kusian, gewesenen Wirts zu Oeßfeld im Braunschweigischen, mit seiner hinterbliebenen Wittwe Frau Dorothea geb. Meÿer ehelich erzeugte jüngere, anjetzt grosjährige Sohn, als hochzeiter an einem Teil
So dann die tugendsame Jungfrau Margaretha Salome Griesbach, des H. Georg Frid. Griesbach, Nadlermeisters, und Fraun Maria Salome geb. Keßler, beeder Eheleuthe und bürger alhier, älteste ehelich annoch minderjährige tochter, als hochzeiterin, beiständlich dieses ihres Vaters, an dem andern Teil
[unterzeichnet] Johann gottlieb Kusian, als Hochzeiter, Margareth Salome Grießbachin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 195-v)
1785, Dienstags den 28. Junÿ Abends um 5 Uhr sind nach zweÿmal beÿ uns und in der Prediger Kirche geschehene Proclamation, ehelich eingesegnet worden Johann Gottlieb Kusian, lediger Nadlern von Oeßfeld im Braunschweigischen, weÿl. Jacob Kusian, geweßenen burgers daselbst mit Fr. Anna Dorothea gebohrner Meÿerin ehelich erzeugter nachgelaßener Sohn, und Jgf. Margaretha Salome Grießbachin Georg Friderich Grießbach, burgers und Nadlers allhier mit Fr Maria Salome gebohrner Keßlerin ehelich erzeugte Tochter, [unterzeichnet] Johann Gottlieb Kusian alß hochzeiter, Margaretha Salome Grießbachin als Braut (i 199) – Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 184-v) 1785

Le conseil du Miroir délivre à Jean Théophile Kusian une promesse d’inscription pour qu’il puisse devenir bourgeois.
1785, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280)
(f° 7-v) Dienstags, den 4. Octobris 1785 – E.. Leibzünfftiger
Joh: Gottlieb Kusian als Nadlermeister von Oßfeld im Breunschweigischen gebürtig, welchem mit Erlaubnus diesorts hochgebietend. H. Oberh. d. 28. Maj letzthin die zu Erlangung des hiesigen burger rechts benötigte Vertröstungsschein erteilet worden, auf Vorgelegten Kanzlei- u. Stallschein von letzten 4. Julii gegen Erlag 15. lb. promisit – (dt. 15. lb, 12 s Findl.)

Jean Théophile Kusian devient bourgeois en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 83
Joh: Gottlieb Kußian, der Nadler Meister Von oßfeld im braunschweigisch. gebürtig weÿland Joh: Jacob Kußian des geweßen. burger daselbst hinlerlaß. ehl. sohn, Verheurathet mit Margaretha salome grießbachin, geörg heinrich grießbach des burgers Und Nadlers allhier ehl. tochter, erhalt das burgerrecht gratis will dienen Zur E.E. Zunfft zum spiegel juravit d. 4. july 1785.

Le marchand quincailler Jean Théophile Kusian meurt en 1818 dans sa maison aux Grandes Arcades
1818 (7.2.), Strasbourg 12 (70), Not. Wengler n° 10.677
Inventaire de la succession de Jean Théophile Kusian, marchand quincailler décédé le 11 août dernier – à la requête de 1. Marguerite Salomé Griesbach la veuve mère et tutrice légale de Jean Théophile commis négociant 18 ans et Jean Charles Kusian 15 ans, 2. Marie Dorothé Kusian épouse de Henri Herrenschmidt, marchand de cuir, 3. Marguerite Salomé Kusian épouse de Chrétien Aloyse Henri Adam François Hartung, docteur en médecine, tous procréés avec la veuve – en présence de Jean Daniel Grün, passementier subrogé tuteur – mariés suivant contrat de mariage reçu Saltzmann le 11 avril 1785

immeubles, une maison consistant en plusieurs corps de bâtiments, deux cours, écurie, remises, magazins, deux pompes et tres fonds avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg sous les grandes Arcades n° 50, d’un côté Laurent Jaeger en partie maison ci après et les p(ré)sentes propriétés au Café au Saumon, d’autre Sr Guillaume Weber, Jean Théophile Krieg et Jean Frédéric Albrecht, devant sur la rue des Arcades derrière ledit café au Saumon a côté duquel il y a une porte cochère dont l’entrée et la sortie est par le Marché Neuf, estimée 62.000 fr – acquise de Jean Christophe Hummel négociant à Nantes par acte reçu Ubersaal le 1 brumaire 10 (23 octobre 1801)
Plus une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, pompe avec ses autres appartenances très fond et dépendances sise en ladite ville aussi sous les grandes Arcades n°46, d’un côté le Sr Broistett d’autre en partie Sr Baliette et la maison précédente, devant la rue des Arcades derrière le Marché Neuf, estimée 34.000 fr ; acquise de Frédéric Charles Flaxland et Marie Caroline Kratz par acte reçu Me Stoeber aîné le 20 juillet 1813
Plus une campagne située à la Ruprechtsau canton Oberau in der neuen Zeil composée de deux maisons, logement pou le fermier, grange, écurie, cour et jardin ayant une superficie d’environ 65 ares ou 3 arpents 4699 pieds carrés avec ses autres appartenances, droits et dépendances, entourée par le bien communal (et) en partie d’un mur et en partie d’une cloison. Cette campagne ainsi que quelques pièces de terre ci après désignées furent grevés envers la ville de Strasbourg et différentes personnes de plusieurs rentes foncières et censitiques qui d’après la déclaration des parties ont été depuis rachetées et amorties – acquis de Catherine Salomé Walter veuve de Jacques Louis Schurer professeur de physique suivant contrat de vente passé devant Me Ubersaal le 16 prairial 13 (5 juin 1805) estimée 10.000 fr Il dépend de cette campagne encore 10 ares de terres labourables et 8 ares ou 7200 pieds quarrés et 30 ares ou 1 arpent demi estimés 600 fr
mobilier – dans le corridor, au rez de chaussée dans le comptoir, boutique, cave, 10.552 fr, trousseau de la fille cadette 2266 fr, marchandises 72.780 fr, créances 58.959 fr, numéraire 305 fr, ensemble 144.863 fr – totalité des immeubles 106.000 fr ; passif 17.567 fr

Jean Théophile Kusian et Marguerite Salomé Griesbach vendent la maison 12 000 livres tournois au chirurgien Prosper Antoine Marin et à sa femme Marie Catherine Ammel

1794 (22 frimaire 3), Chambre des Contrats, vol. 672 – Not. Dinckel n° 193
cit. Jean Gottlieb Kusian aiguilletier et Marguerite Salomé Griesbach
au cit. Prospere Antoine Marin chirurgien de première classe et Marie Catherine Ammel
une maison avec toutes ses appartenances, droits et dépendances rue Barbe actuellement rue Brutus N° 2, d’un côté le cit. Greum, d’autre le cit. Hilbert, derrière le cit. Klinger – acquis à la Chambre des Contrats le 28. sept. 1789 (avec tonneaux) – pour 12.000 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 30 F° 12 du 26 fri 3

Originaire de Tomils dans les Grisons, Antoine Prosper Marin dont le père s’est établi à Lixheim près de Phalsbourg épouse en 1784 Marie Catherine Ammel, luthérienne originaire de Romanswiller : contrat de mariage, célébration
Antoine Prosper Marin habite rue des Chandelles lors du recensement de 1789
1784 (21.5.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 98
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Antoine Prosper Marin leediger Chirurgus von Thomilz in Graubünden gebürtig, Herrn Ludwig Marin des Chirurgi dermalen in Lixheim etablirt ehelich erzeugter Sohn, unter Autorisation dieses seines Vatters als Bräutigam an einem,
So dann Jungfer Maria Catharina Ammelin von Romansweiler behausung, Herrn Philipp Heinrich Ammel des Chirurgi daselbst ehelich erzeugte Tochter unter assistentz dieses ihres Vatters, als Braut an dem andern theil
Actum allhier zu Straßburg in mein des Notarii gewohnlicher Schreibstube Freÿtags den 21. Maÿ Anno 1784. [unterzeichnet] Prosper Marin, Maria Catharina ammelin

Mariage, Saint-Louis de la Citadelle (cath. p. 110)
Hodie 1. mensis junÿ Anni 1784 (…) proclamationibus in hac Ecclesiâ et totidem in parochia ad sanctum Wilhelmum Confessionis Augustanæ publice factâ (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Prosper Antoineius Marin oriundus ex parochia Tomiliensis dioecesis Curiensis filius Ludovici Marin et Margarithæ ejus legitimæ uxoris, in hospitali Regio militari argentinensis hujus parochiæ Chirurgus, Religione Catholicus, et Maria Catharina Ammellin filia Philippi Henrici Ammell Chirurgi et Mariæ Dorotheæ Olbrechtin Religione Lutherana Confessionis Augustanæ (signé) prosper Marin, maria Catharina ammellin (i 111)
Tomils

Extrait du registre de population
600 MW 49, f° 289, Rue Barbe vers la place d’armes (i 226)
Marin, Prosper, 40, officier de santé, homme marié, Lixheim (à Strasbourg depuis) 1782, Dél. rue de l’Epine N° 4
Ammel, Catherine, 38, son épouse, Romanswiller, depuis idem
Marin, Caroline, 14, Strasbourg
id. Charles, 11, Fortvauban
id. Gustave, 3, Strasbourg, E. au lycée de Strasbourg

Prosper Antoine Marin meurt dans une maison rue de l’Epine en 1828.
1829 (21.5.), Strasbourg 7 (79), Me Stoeber n° 11.703
Inventaire de la succession de Prosper Antoine Marin, chirurgien major en retraite docteur en chirurgie, Chevalier de la Légion d’Honneur décédé le 23 novembre dernier – à la requête de Gustave Adolphe Marin, négociant, Caroline Dorothée Marin sous l’autorité de son mari Jean Regnard Oppermann, négociant demeurant actuellement à Trouchy (Vosges) en leur nom et administrateurs légaux de la fortune de leus enfants 1) Victor, 2) Cornélie Dorothée, 3) Emma les Oppermann, 3. Chrétien Henri Wenger, interprète juré à Strasbourg mandataire de sa belle sœur Caroline Emilie Oppermann épouse de Guillaume Frédéric Kauffmann, pharmacien à Brumath, 4. Elise Oppermann épouse de mondit Sr Wenger, 5. Charles Adolphe Oppermann, caissier de la maison de commerce Türckheim et Cie, seuls enfants et uniques héritiers – Testament olographe déposé Me Weigel le 26 novembre 1828, daté du 22 mars 1826demeure mortuaire rue de l’Epine n° 16
argenterie, objets mobiliers 2123 fr, argent 717 fr, créances 52 935 fr, masse purement mobilière 57 131 fr, passif 5459 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 194 F° 167-v du 23.5.

Décès, Strasbourg (n° 1823)
Déclaration de décès le 24 novembre 1828. Prosper Antoine Marin, âgé de 69 ans, 8 mois 18 jours né à Tomils (Suisse), docteur en médecine, chirurgien major en retraite Chevalier de la Légion d’Honneur, veuf de Marie Catherine Ammel, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 23 courant à 10 heures du soir dans sa maison située n° 16 rue de l’Epine, fils de feu Louis Marin, Chirurgien, et de feue Marguerite N. – apoplexie (i 32)

Prosper Antoine Marin et Marie Catherine Ammel vendent la maison 10 000 francs à François Joseph Reichardt, de Wasselonne

1810 (21.9.), Strasbourg 14 (45), Not. Lex n° 4634
Prosper Antoine Marin ex chirurgien Major membre de la Légion d’Honneur et Marie Catherine Ammel
François Joseph Reichardt propriétaire demeurant à Wasselonne
une maison avec toutes ses appartenances, droits et dépendances appartenances située en cette ville rue Ste Barbe n° 2, d’un côté le Sr Greuhm rentier d’autre Jean Louis Kapp passementier, derrière le Sr Klingler farinier et consorts – acquis de Jean Dieuaimé Kussian aiguilletier et Marguerite Salomé Griesbach, par acte Me Dinckel le 22 frimaire 3 – pour 10.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 131 du 28.9.

Inventaire après décès d’un locataire, Simon Guerin de Fleury (le 2, rue Saint-Barbe pourrait aussi désigner la maison rue Sante-Barbe vers la Grand rue)

1811 (25.2.), Strasbourg 6 (38), Not. Meyer n° 356
Inventaire de la succession de Simon Guerin de Fleury rentier décédé le 5. Xbr 1810 – à la requête de Louis Gaspard Souquet de la Tour propriétaire demeurant à Lignon canton de Briouze arrondissement d’Argentan Département de l’orne et Caroline Adélaïde Souquet de la Tour sa fille majeure procréée de son mariage avec Françoise Caroline Guerin de Fleury demeurant dans la commune de Moulin(e)s canton d’Argentan seule et unique héritière représentée par Narcisse Brossard propriétaire à Strasbourg
dans la chambre qu’il a occupée rue Ste Barbe n° 2
meubles 276 fr, numéraire 23 fr, dettes actives 82 fr, total 382 fr, passif 559 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 137 du 4.3.

François Joseph Reichardt vend 12 000 francs la maison au négociant Abraham Sriber

1813 (16.2.), Strasbourg 14 (50), Not. Lex n° 6838
Joseph Reichardt propriétaire
à Abraham Sriber négociant
une maison avec toutes ses appartenances, droits et dépendances appartenant au Sr vendeur en cette ville rue Ste Barbe n° 2, d’un côté le Sr Greuhm rentier, d’autre Jean Louis Kopp passementier, devant ladite rue, derrière le Sr Klingler farinier et consorts, dans laquelle maison resteront le chaudron emmuré au rez de chaussée avec la cuve ovale qui se trouve dans la cave, sept fourneaux de fonte avec leurs pierres et tuyaux, les jalousies au premier et second étage et doubles fenetres ayant vue sur la rue – acquis de Prosper Antoine Marin ex chirurgien major membre de la Légion d’Honneur retiré et Marie Catherine Amel le 21 sept. 1810 pour 3000 francs – pour 12.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 121 F° 144-v du 17.2.

Originaire de Hattstatt en Haute Alsace, Abraham Sriber épouse le 18 ventose 2 à Paris Françoise Brunswick, originaire de Longeville (sans doute en Lorraine) après avoir passé un contrat de mariage dont ils ne se rappellent plus la date

1821 (25.4.), Strasbourg 12 (82), Me Wengler n° 12.254
Déclaration – Abraham Sriber, négociant, et Françoise Brunschwick demeurant rue Ste Barbe n° 2 (déclarent) que précédemment à leur mariage célébré à Paris le 18 ventose 2 ils auraient réglé les clauses et conditions de leur mariage devant notaire et duquel officier ministériel ils ne se rappellent plus du nom ni de la demeure
Enregistrement de Strasbourg, acp 152 F° 84-v du 30.4.

Extrait du registre de population
600 MW 51, f° 406, Rue Barbe vers la place d’Armes N° 2 (i 228)
Sriber, Abraham, 1775, Md., Hattstatt (à Strasbourg depuis) 1812, (auparavant) R. Hélène 12, Entré 1814
id. née Bronswieg, Françoise, 1782, épouse, Longueville
id. Cerf, IX, Paris
id. Salomon, XI, Paris
id. Henri, 1806, Paris
id. Eve, 1808, Paris
id. Hirtz, 1809, Paris
id. Désiré, 1811, Paris
id. Flore, 1815, Paris, décédée le 24. 9.bre 1819
id. Salomon, 1803, Me de draps, (auparavant) Place d’armes 2, (entré) Juin 1825
id. née Hürtz, Eve, 1801, épouse, Wintzenheim
id. Madeleine, 1815 14 juin, Strasbourg
id. Eve, 1827, 17 octobre Strasbourg

1822 (22.11.), Strasbourg, Me Wengler
Consentement par Françoise Moyse femme d’Abraham Sriber, négociant au mariage que son fils Benhas Sriber, négociant en cette ville est intentionné de contracter avec Beyle Hirsch fille mineure de Nathan Hirsch, négociant à Scherwiller, et de Reisel Feist sa femme Enregistrement de Strasbourg, acp 160 F° 56-v du 23.11.

1824 (20.7.), Strasbourg 12 (94), Me Wengler n° 13.565
Contrat de mariage, point de communauté – Salomon Sriber, commis négociant, dils d’Abraham Sriber, négociant, et de Françoise Brunschwick
Eve Hirtz, née à Wintzenheim (Haut Rhin) fille de Léon Hirtz, négociant, et de feu Madeleine Brunschwick
Enregistrement de Strasbourg, acp 169 F° 74-v du 26.7.

Françoise Brunswick meurt en 1829 dans sa maison en délaissant huit enfants

1829 (2.7.), Strasbourg 12 (112), Me Noetinger n° 1403
Inventaire de la succession de Françoise Brunschwick épouse d’Abraham Sriber, négociant, décédée le 18 juin dernier – à la requête de 1. le veuf tuteur naturel de ses huit enfants 1. Hirtz, 20 ans, 2. Désiré, 18 ans, 3. Esther, 16 ans, 4. Henriette 13 ans et demi, 2. Cerf Benoit Sriber, négociant à Scherwiller en son nom et mandataire d’Eve Sriber épouse d’Isaac Weil, propriétaire à Soultz (Haut Rhin) et de Salomon Sriber, négociant à Guebwiller, 4. Henri Sriber, soldat au deuxième régiment de la garde royale en garnison à Paris, Isaac Weil, rabin, subrogé tuteur – disposition entre vifs Me Wengler 7 avril 1821

au premier étage dans un salon donnant sur la rue, dans la chambre à côté, rue Ste Barbe n° 2, dans une petite chambre donnant sur le derrière, au second étage dans le corridor, dans une chambre au second étage donnant sur la rue, dans une chambre au troisième étage donnant sur la rue
garde robe 197 fr, bibliothèque, magasin et comptoir
une maison à Strasbourg. (331) une maison avec droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Ste Barbe n° 2, acquise de François Joseph Reinhard, propriétaire, lar acte reçu Me Lex 16 février 1813 transcrit au bureau des hypothèques volume 71 n° 25, estimée 10.000 francs
la moitié d’une maison à Scherwiller estimée 2000 fr, une maison à Hattstatt estimée 1000 fr – mobilier 23 163 fr, numéraire 1109 fr, créances actives 17 733 fr, immeubles 13.000 fr, créances douteuses 5748 fr, total 60.755 fr, passif 24.951 fr, balance 30.055 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 195 f° 105 du 11.7.

Décès, Strasbourg (n° 1256)
Déclaration de décès, le 18 juin 1829. Françoise Brunswick, agée de 49 ans née à Longville, Haut-Rhin, épouse d’Abraham Sriber, négociant, domiciliée à Strasbourg, morte en cette mairie le 18 du mois courant à six heures du matin dans sa maison située N° 2 rue Ste Barbe vers la Place d’Armes, fill de feu Moyse Brunswick, marchand et de feu Anne Caïn (i 73)

Abraham Sriber vend la maison 9 000 francs à l’ancien militaire Louis Alexis Chateau et à sa femme Marie Salomé Dorbié

1830 (6.9.), Strasbourg 3 (82), Me Schreider n° 4612
Abraham Scriber, négociant veuf avec huit enfants de Françoise Brunschwick, communauté de biens par acte reçu Me Wengler le 25 avril 1821
à Louis Alexis Chateau, militaire en retraite & propriétaire, et Marie Salomé Dorbié
une maison avec tous ses droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Ste Barbe vers la place n° 2, d’un côté le Sr Greuhm rentier, d’autre Jean Louis Kopp passementier, devant la rue, derrière le Sr Klingler farinier & consorts – dans cette vente sont compris 5 fourneaux en fonte dont un surmonté d’un four en fer battu, les doubles vitres au premier étage par le devant pour l’hiver toutes les poutres dans la cave avec les pierres qui les soutiennent, enfin un chaudron en cuivre dans la buanderie – Etablissement de la propriété, acquis de François Joseph Reichhardt, propriétaire, par acte de vente pasé devant Me Lex le 16 février 1813 transcrit au bureau des hypothèques volume 71 n° 25, Scriber seul et unique propriétaire par contrat de mariage passé à Paris stipulant qu’il n’y aurait aucune communauté de biens et que les conquets appartiendraient au mari. Les époux Scriber n’ayant levé aucune expédition ni copie du Contrat de mariage et ayant oublié le nom et la demeure du notaire qui l’a reçu suivant déclaration reçue Me Wengler 25 avril 1821, ledit Reichhardt a acquis ladite maison de Prosper Antoine Marin, ex chirurgien major membre de la Légion d’Honneur, et de Marie Catherine Ammel suivant acte reçu Me Lex le 21 septembre 1810 – Remise de titres, inventaire Me Noetinger 2 juillet 1829 – pour 9000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 200 F° 159-v du 10.9.

Originaire d’Ommeray près de Château-Salins, Louis Alexis Château épouse vers 1809 Marie Salomé Dorbier originaire de Strasbourg (voir plus bas), qui meurt en délaissant six enfants

1837 (16.5.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Inventaire de la succession de Marie Salomé Dorbier veuve de Louis Alexis Chateau, propriétaire – à la requête de 1. Marguerite Chateau épouse de Joseph Hermann, ancien boulanger, 2. Marie Thérèse Chateau femme d’Ange Forcioli, chirurgien à l’hôpital militaire de St Omer elle demeurant momentanément à Strasbourg, 3 Madeleine Chateau, majeure, 4 Alexis Chateau, majeur sans profession, 5. Chrétien Trescher, appareilleur à l’Œuvre Notre Dame tuteur datif de Sophie Salomé Chateau, 15 ans, Laurent Charles Chateau 9 ans, mineurs

Continuation, 19.6. (acp 250 F° 93 du 13.6.) Immeubles, 5 maisons à Strasbourg, 1. rue St Thomas n° 21
2. rue des Orphelins n° 2
3. rue du Coin Brûlé n° 26
4. rue Marbach n° 9
5. rue Ste Barbe n° 2
Enregistrement de Strasbourg, acp 250 F° 27-v du 22.5.

Décès, Strasbourg (n° 604)
Déclaration de décès, le 28 mars 1831, Alexis Château, âgé de 59 ans, né à Ammeray (Meurthe), Pensionnaire de l’Etat, époux de Marie Salomé Dorbier, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie de 27 du mois courant dans la maison située n° 2, rue des Orphelins, fils de feu François Château, tonnelier, et de feu Marguerite Morcel – hydr. du bas ventre (i 53)

Décès, Strasbourg (n° 1082)
Déclaration de décès, le 8 mai 1837, Marie Salomé Dorbier, âge de 51 ans née à Strasbourg veuve d’Alexis Louis Chateau, Pensionnaire de l’Etat, domiciliée à Strasbourg, morte en cette mairie le 8 courant à midi dans la maison située n° 2, rue des Orphelins, fille de feu François Dorbier, Menuisier et de feue Aurélie Hausch, premier déclarant, Alexis Château agé de 21 ans, Elève de la Marine marchande, fils de la défunte – hydr. du bas ventre (i 19)

Extrait du registre de population
600 MW 96, f° 161, Rue Krautenau N° 105 (i 161)
Chateaux, Alexis Louis, 1773, Pensionnaire, Omeret (à Strasbourg depuis) 1810, (auparavant) quart. Suables 42, (Entré) 6 juillet 1818, dél. r. Thomas 21
id. née Dorbier, M. Salomé, 1787, épouse, Strasbourg
id., Marguerite, 1810
id. Thérèse, 1812
id. Madeleine, 1813
id. Alexis, 1815

La maison revient par licitation, non transcrite, du 26 octobre 1837 à la fille aînée Marguerite Château qui épouse en 1829 le pharmacien Augustin Vico natif d’Ajaccio puis en 1834 le boulanger Joseph Herrmann natif de Brumath

1829 (9.12.), Strasbourg 3 (80), Me Schreider n° 4301
Contrat de mariage communauté de biens – Augustin Vico, pharmacien militaire natif d’Ajaccio en Corse demeurant à Strasbourg, fils de Paul François Vico, propriétaire, et de Blanche Marie Pietrapiana
Marguerite Chateau fille mineure de Louis Alexis Chateau, militaire en retraite, et de Marie Salomé Dorbié
Enregistrement de Strasbourg, acp 197 f° 104 du 12.12.

1834 (26.7.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Joseph Herrmann natif de Brumath, lancier au deuxième régiment fils de feu Jean Herrmann, propriétaire à Brumath, et de Salomé Back
Marguerite Chateau veuve avec un enfant d’Augustin Vico, aide pharmacien à l’hôpital militaire
Enregistrement de Strasbourg, acp 226 f° 70 du 26.7.

Joseph Herrmann et Marguerite Château vendent en 1842 la maison 15 000 francs au ferblantier Jacques Frédéric Wittmann

1842 (17.6.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 387 (2614) n° 20 – Me Georges Louis Frédéric Grimmer du 7 juin 1842
Sont comparu le sieur Joseph Herrmann, ancien boulanger et sous son autorisation spéciale à l’effet des présentes Dame Marguerite Château son épouse, demeurant et domiciliés à Strasbourg (vendent)
Au sieur Jacques Frédéric Wittmann ferblantier demeurant et domicilié en ladite ville
une Maison sise à Strasbourg rue sainte Barbe vers la place d’armes n° 2, d’un côté le sieur Freyss boucher, de l’autre le sieur Humbert, ancien boulanger, par devant la rue et par derrière donnant sur la propriété du sieur Klingler, lainier, composée d’un bâtiment principal à rez de chaussée, deux étages et un étage en attique une Cave voûtée sous toute la longueur de la maison, d’une cour avec parapet*, d’un bâtiment au fond de cette cour à rez de chaussée et un étage, d’une aile de bâtiment à gauche dans la cour à rez de chaussée et deux étages avec Commodités et un bûcher, à droite dans la cour se trouve un balcon au niveau du premier étage et qui couvre* un bûcher et une Cuisine. Sont compris dans cette vente six fourneaux dont un en fayence, un en tôle et quatre en fer de fonte avec les volets jalousies. (…)
La Dame Herrmann a acquis la propriété de cet immeuble dans les successions de Monsieur Louis Alexis Château propriétaire et de Dame Marie Salomé Dorbier, conjoints à Strasbourg, ses père et mère, sur la licitation qui a eu lieu des immeubles dépendant de ces succession et lui fut adjugée pour la somme de 11.700 francs suivant procès verbal d’adjudication définitive du 26 octobre 1837 dressé par le soussigné notaire qui avait été commis par justice pour ladite opération. On avait trouvé le transcription inutile puisque la Dame Herrmann était copropriétaire pour un 6° par le cahier des charges de ladite licitation dressé par le même notaire commissaire Grimmer le 29 août 1837 (pour) 3700 francs. Les conjoints Château avoient fait l’acquisition de la maison présentement vendue du sieur Abraham Sriber, négociant et de dame Françoise Bruschwick, conjoints à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Maître Schreider vivant notaire à Strasbourg le 6 septembre 1830 pour la somme de 9000 francs (…) l’expédition dudit acte de vente fut transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 septembre 1830 volume 238 numéro 94 (…). Ledit Sriber avait acquis cette maison du sieur François Joseph Reichhardt propriétaire à Strasbourg suivant contrat passé devant Maître Lex vivant notaire en cette ville le 16 février 1813 transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 23 mars suivant volume 71 numéro 25. Il est dit dans ce dernier acte que le sieur Reichhardt en avait fait l’acquisition du sieur Prosper Antoine Marin chirurgien major et de dame Marie Catherine Ammel Conjoints à Strasbourg suivant Contrat de vente passé devant ledit notaire Lex le 21 septembre 1806. – moyennant 15.000 francs, L’an 1842 le 7 juin
acp 299 (3 Q 30 014) f° 31

600 MW 64, (f° 528) Vieux-Marché-aux-Poissons n° 100 (i 174)
Wittmann, Frédéric, 1784, ferblantier, Strasbourg (auparavant) quai des bateliers 58, entré mars 1830
Burand, Elisabeth, 1789, ouvrière, Strasbourg, (auparavant) Krautenau 117, entrée avril 1830


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.