16, rue du Jeu-des-Enfants


Rue du Jeu-des-Enfants n° 16 – IV 38 (Blondel), P 538 puis section 56 parcelle 29 (cadastre)

Démolie en 1935


La maison en saille de l’alignement, vers 1910 (AMS, cote 1 Fi 19, n° 14)
Même endroit en août 2014, l’ancien n° 16 se trouvait à l’avant du lampadaire au milieu de l’image

Proche de l’angle de la rue des Aveugles, la maison jouxte des bâtiments qui dépendent du chapitre Saint-Pierre-le-Vieux. La date 159* surmontait la porte d’entrée d’après Adolphe Seyboth. Elle appartient au début du XVII° siècle à des potiers qui en resteront propriétaires jusqu’au début du XIX siècle : Michel Ott et ses ayants droit puis (1680) Michel Huck et ses ayants droit. Ils sont aussi propriétaires de la maison voisine à l’angle de la rue des Aveugles de 1641 à 1646 puis de 1691 à 1810. L’atelier et le four de potier se trouvent au rez-de-chaussée, les niveaux supérieurs servent d’habitation comme le montre le billet d’estimation de 1744. Georges Jacques Jung fait sans doute faire des travaux dans sa propriété en 1746 alors qu’il est autorisé à occuper un terrain communal près de l’église Saint-Pierre-le-Vieux. Les cours voisines qu’on peut voir sur le plan Blondel (1765) sont surbâties en 1830.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 147
Dessins du service d’architecture (vers 1911, AMS, cote 907 W 161 n° 31)

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment au rez-de-chaussée en maçonnerie et à deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade est la deuxième à droite du repère (e) : trois fenêtres suivies de la porte d’entrée eu rez-de-chaussée, quatre fenêtres disposées par deux aux deux étages supérieurs, toiture à deux niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 28.bis (1784-1857) puis le n° 16.


Rez de chaussée en 1888 quand le propriétaire fait percer une deuxième porte (en jaune, dossier de la Police du Bâtiment)

Auguste Mæhn fait transformer en 1873 une double fenêtre en porte. Une deuxième porte d’entrée est aménagée en 1888. Lors d’une rénovation générale en 1902, Auguste Mæhn fait poser une devanture. La maison appartient au début du XX° siècle au directeur du Théâtre de variétés voisin puis à la Ville de Strasbourg qui la fait démolir en octobre 1934.
Les enquêteurs chargés de visiter les maisons sur le tracé de la Grande Percée notent en 1907 qu’un arc gothique se trouve dans le vestibule et que l’escalier en sapin est de style baroque.


Nouvelle devanture, plan du rez-de-chaussée et plan de situation (1902, dossier de la Police du Bâtiment)

mai 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1619 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Michel Ott, potier, et (1618) Elisabeth Wildenmeyer, veuve du potier Georges Katzenmeyer puis (1644) Salomé Baumheckel – luthériens
indivise entre Elisabeth Ott et (1642) le potier Michel Ruff
Marguerite Ott et (1646) le batelier Michel Ochs
Sara Ott et (1649) le potier Jean Durchdenbach
1680 v Michel Huck, potier, et (1674) Marguerite Meyer, remariée en 1696 au potier Henri Heydingsfelder – luthériens
1704 h Georges André Huck, potier, et (1704) Marie Dorothée Kammerer – luthériens
1742 h Georges Jacques Jung, potier, et (1733) Catherine Dorothée Huck puis (1744) Marguerite Salomé Reissner – luthériens
indivise entre Salomé Jung et (1767) le potier Georges Frédéric Strauss
Catherine Dorothée Jung et (1792) le cafetier François Antoine Mack
Madeleine Jung, célibataire
1814 h Philippe Jacques Strauss, potier de terre célibataire, et
Jean Henri Strauss, tailleur d’habits, et (1816) Verène Von Arx puis Philippe Jacques Strauss, tailleur d’habits, et Louise Henriette, femme du jardinier Rodolphe François Zeender à Bâle
1845 v Jacques David Hirschmann, bottier, et (1824) Louise Zipelius
1869 h Ferdinand Auguste, Louise Amélie, Caroline Sophie, Marie Eugénie et Julie Emma Mæhn
1905* v Auguste Georges Brückmann, directeur de théâtre, et Joséphine Neeg
1906* v société du Théâtre de variétés (Straßburger Variété Theater)
1908* v Ville de Strasbourg
1931* v Société Immobilière Electra société à resp. limitée
1936* v Société Foncière et Immobilière d’Alsace, Sofidal s.à.r.l.

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 450 livres en 1724, 375 livres en 1744

(1765, Liste Blondel) IV 38, George Jacques Jung
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), IV 37 et 38, George Jacques Jung, 11 toises, 1 pied et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 538, Strauss, Raphaël, serrurier rue du Foulon 21 – maison, sol – 1,06 are / Jung Salomé les héritiers

Locations

1665, Georges Elber, potier
1805, Marie Marguerite Imlin, femme du passementier Jean Daniel Brantz
1809, Simon Weil
1834, Jean Jacques Specht, brossier

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1746, Préposés aux affaires foncières (VII 1402)
Le potier Georges Jacques Jung est autorisé à faire faire des travaux de charpenterie sur la place près de l’église Saint-Pierre-le-Vieux

(f° 92-v) den 13. Decembris 1746. – Georg Jacob Jung
Auf dem Platz beÿm alten St Peter, wo Georg Jacob Jung der Kachler ein gebäud Zu Zimmern um erlaubnus gebetten. Erkant Willfahrt gegen 3 fl. Zinß. dt. 3 fl.

Description de la maison

  • 1728 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, un four de potier, un bûcher, une cave voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
  • 1744 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée l’atelier et le four de potier, une petite cuisine, un bûcher, petite cave voûtée, au premier un poêle, des chambres, un vestibule dans lequel se trouve le fourneau et deux chambres à l’arrière, deux chambres sous le comble à couverture simple de tuiles, deux pignons en bois et des greniers dallés, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 750 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Jeu des Enfants

nouveau N° / ancien N° : 53 / 28 bis
Jung veuve
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois mauvais
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 219 case 3

Jung Salomé, les héritiers
Hirschmann Jacques David, Cordonnier Rue du jeu des Enfants 28.bis, substitution 1850

P 538, maison, sol, rue du Jeu des enfants 28
Contenance : 1,06
Revenu total : 72,55 (72 et 0,55)
Folio de provenance : (219)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 815 case 1

Hirschmann Jean Daniel, Cordonnier
1896/97 Mähn, August und Geschwister
1905 Brückmann August Georg Teaterdirektor Witwe Josefine geb. Neeg
1906 Straßburger Variété Theater und Theatergesellschafft m. b. H.
1908 Strassburg die Gemeinde
(ancien f° 563)

P 538, maison, sol, Rue du Jeu des enfants 16
Contenance : 1,06
Revenu total : 72,55 (72 et 0,55)
Folio de provenance : (219)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

Cadastre allemand, registre 31 p. 280 case 4

Parcelle, section 56, n° 29 – autrefois P 338 / 1560
Canton : Kinderspielgasse Hs N° 16 – Rue du Jeu des Enfants
Désignation : Hf, Whs
sol, maison (parties non distinctes)
Contenance : 0,89 / 0,80
Revenu : 1000
Remarques : 1931 d. p. 287 c. 5
1935 démolit.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1931), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1931), compte 5350
Société Immobilière Electra société à resp. limitée
1936 Société Foncière et Immobilière d’Alsace, Sofidal s.à.r.l.
1942 Els. Immobiliengesellschaft, Elsig, G.m.b.H.
1952 Société Foncière et Immobilière d’Alsace, Sofidal, s.à.r.l.
(439)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 56 au Jeu des Enfants (p. 149)

28
Lo: Strauss, Georges Frédéric Potier – Maçons
Lo: Goetz, Joseph – Manant
Lo: Reulé, Barbe Veuve – Charpentiers
Lo: Reulé, Georges Frédéric, Etudiant fils de Bourgeois
Lo: Reulé, Barbe fille de Bourgeois

Registres de population

(1795) 600 MW 4, IV° Section, Rue du jeu des enfants N° 28
N.B. Les habitants sont ceux des n° 28 et 28.bis

Martin Piepenbring, 36, Potier, Hosfeld en Hesse, 1788*
M. Madeleine Piepenbring, 23, sa femme, Strasbourg
Anne Barbe Une, 23, Servante, id
Henri Behrens, 36, Menuisier, Öhlsbourg près Brunsvic, 1778
M. Dorothé Behrens, 35, Sa femme, Strasbourg
Jean Baptiste Philibert, 50, Colporteur, Vigier, 1770
M. Madeleine Philibert, 37, sa femme, Strasbourg
M. Madeleine Müller, 44, Veuve, id
Cath. Dorothé Mack, 41, Caffetiere, id
Marguerithe Jung, 27, sa sœur, id
Madeleine Straus, 14, Enfant id
Philippe Jacques Straus, 12, Enfant, id
Marie Sophie Pfalsgraf, 27, Servante, Bouxviler, 1794
légende

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kinderspielgasse (Seite 78)

(Haus Nr.) 16
Haberkorn, Buchhndl., Maskenverleiher. E

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 230 MW 125)

Rue du Jeu-des-Enfants 16 (1865-1934)

Auguste Mæhn fait transformer en 1873 une double fenêtre en porte ; l’agent voyer note que la maison au rez-de-chaussée en maçonnerie dépasse de l’alignement mais n’a pas d’avance. Le fripier Haberkorn est autorisé en 1885 à suspendre des vêtements à la façade. La veuve Mæhn fait aménager en 1888 une deuxième porte d’entrée. Une rénovaton générale de la maison a lieu en 1902. Auguste Mæhn fait alors poser une devanture.
Un marchand de lait y a son magasin en 1910, Max Kleiner son bureau de placement en 1924. La maison est démolie en octobre 1934.

Sommaire
  • 1865 – Le plombier Mehn demande l’autorisation de faire une prise de gaz pour environ deux becs dans sa maison sise 16, rue du Jeu-des-Enfants
  • 1873 – A. Mehn demande l’autorisation de transformer une double fenêtre en porte selon le dessin joint. L’agent voyer note que la maison dont le rez-de-chaussée est en maçonnerie dépasse de l’alignement mais qu’elle n’a pas d’avance. La largeur de la rue est fixée à huit mètres. Accord
  • 1884 – Le maire notifie la veuve Mæhn de faire ravaler la façade – Le propriétaire demande un an de délai en arguant qu’il vient de faire faire des réparations pour plus de 1200 marks – Travaux terminés, novembre 1885
  • 1885 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Le fripier Haberkorn demande l’autorisation du suspendre des vêtements – La ville n’a pas d’objections à formuler du moment qu’ils ne surplombent pas la voie publique de plus de 10 à 16 centimètres – Quittance des droits
  • 1888 – La veuve Louis Greiner (20, rue du Jeu-des-Enfants) demande au nom de la veuve Mæhn l’autorisation d’aménager une deuxième porte d’entrée – Travaux terminés, août 1888 – Plan de situation, dessin
  • 1891 – Le sellier et tapissier W. Schulz demande l’autorisation de transférer son enseigne perpendiculaire du 19 au 16, rue du Jeu-des-Enfants – Autorisation – L’enseigne est posée de façon réglementaire, août
  • 1894 – Le maire notifie Auguste Mæhn (5, petite rue du Vieux-Marché-aux-Vins) de faire ravaler la façade – La façade est repeinte, octobre 1894
  • 1900 – Le maire notifie le sieur Mæhn de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 et supprimant les volets qui s’ouvrent vers la voie publique à moins de 2,20 de hauteur (rappel auque n’est pas joint la première injonction) – Travaux terminés, octobre
  • 1902 (mars) – Les entrepreneurs de construction L. Greiner et F. Peter (8, boulevard de la Tour blanche) demandent au commissaire de police l’autorisation de poser des étais sur la voie publique lors des travaux. Le commissaire transmet au maire qui délivre l’autorisation
    1902 (avril) – Le maire notifie Charles Haberkorn (domicilié sur place de faire ravaler la façade – Le crépi est refait, novembre 1902
    1902 (novembre) – Les entrepreneurs de construction L. Greiner et F. Peter demandent l’autorisation d’établir une devanture pour le compte du sieur Mæhn – Autorisation – Travaux terminés, novembre – Dessin
    1902 (octobre) – L’entrepreneur en crépissage Chrétien Nuderscher (16, rue du Lazaret au Neudorf) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur 7 mètres pour réparer le crépi – Autorisation – Travaux terminés, novembre
  • 1904 – La Police du Bâtiment note le 3 février que le sieur Haberkorn a posé sans autorisation deux drapeaux qui ont disparu le 18 – Dossier classé, mai
  • 1910 – Le marchand de lait Ph. Riehl (11, rue Marbach) demande l’autorisation de poser une enseigne à sa filiale 16, rue du Jeu-des-Enfants – Croquis – Autorisation – L’enseigne perpendiculaire n’est qu’à 2,60 au lieu de 3 mètres de hauteur. L’enseigne est retirée, août – L’enseigne est dispensée de droits comme elle n’a été en place que trois semaines.
  • 1924 février) – Dossier ouvert suite à un courrier de la préfecture. Le sieur Kronenberg demande l’autorisation de poser un enseigne – Le maire donne son accord
    1924 (novembre) – Max Kleiner (bureau de placement) demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation
  • 1933 – Le préfet autorise Célestine Petitdidier à exploiter le débit de boissons alcooliques Sans Souci, sis 18, rue du Jeu-des-Enfants
    La Police du Bâtiment constate que les locaux sont conformes à l’arrêté ministériel du 24 mars 1890 et à l’arrêt municipal du 1 décembre 1931. L’exploitant devra installer des toilettes pour hommes. Comme les locaux servent de café depuis avant la guerre, une dérogation sera accordée concernant la hauteur de la salle et la disposition de la porte
  • 1934 – Mme Kleiner se plaint des latrines dont se servent les ouvriers lors de la démolition des locaux où se trouvait le Cinéma central et des cabinets d’aisance dans les maisons 16 et 18, inutilisables depuis quinze jours.
    Célestine Petitdidier (n° 18) promet de remédier à la situation. L’autre grief tombe quand les maisons sont entièrement démolies.
  • Mention sur la page de couverture, Abgebrochen 26/10 34 (démoli le 26 octobre 1934)

Enquête sur les maisons du tracé de la Grande percée, 1907 (cote 133 MW 999)

Les enquêteurs chargés de visiter les maisons sur le tracé de la Grande Percée rapportent qu’Adolphe Seyboth a relevé la date 159* au-dessus de la porte d’entrée. Ils notent que l’escalier de la porte date du XVI° siècle et qu’un arc gothique se trouve dans le vestibule. L’escalier en sapin est de style baroque. Plusieurs portes sont munies d’anciennes ferrures.

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]

Haus : Kinderspielgasse N° 16

a) Geschichtliches :

Zu dem Holderstocke 1327, 1338. oder zul Baldebure 1378, 1455 Hans Holderstock Schuhmacher 1405. Zum Holderstock 1427.Hus do der Holderstock stet 1466 ( ?). Zum Holderstock 1563, 1587. Pangratz Kaeffel, Pfarrherr 1587. Auf der Haustüre 159. (?)
[notice tirée de l’ouvrage d’Adolphe Seyboth – au-dessus de la porte d’entrée, millésime 159. (?)]

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 11. Türeinfassungen. die Thür, 16.ter Jahrh.
    [Encadrement de porte, porte du XVI° siècle]
  • 14. Schlusssteine. Got. Bogen im Flur
    [Clés de voûte] Arc gothique dans le vestibule

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 8. Treppengeländer. Einfache Barock-Treppe in Tannenholz, guter T*
    [Balustrades d’escalier – Escalier baroque simple en sapin, bon *]
  • 25. Türbeschläge. 1° Erdgeschoss. 2) II. Stock gegen Strasse, I. Qualität ebenso 2 einfachen, 3) Thür gegen Hof, der Schloss mit dem Schlüssel
    [Ferrures de porte] 1° au rez-de-chaussée, 2) au deuxième étage vers la rue, de première qualité, idem deux simples, 3) porte donnant sur la cour, serrure et clé

Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1630 au potier Michel Ott qui achète en 1641 la maison voisine à l’angle de la rue des Aveugles et qui en reste propriétaire jusqu’en 1646.
Originaire de Breitbach en Franconie (Hofbreitbach), Michel Ott épouse en 1618 Elisabeth Wildenmeyer, native de Heidelberg, qui s’était mariée en 1616 avec le potier Georges Katzenmeyer

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° f° 140-v)
1616. 28. Maÿ. Jerg Katzenmeyr der Kachler, J. Elisabeth Wolffgang Wild.mair von Heidelberg Tochter
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 146) 1618. 17. Augusti. Michel Ott d. Kachler von Hoffbretbach, Elisabeth, Jerg Katz.mairs s. Wittib (i 150)

Michel Ott devient bourgeois le 3 septembre 1618
1618, 4° Livre de bourgeoisie f° 3
Michael Ott der Haffner Von hofenbreuttbach In Franckhen Empfangt d. Burgerrecht Von Elisabeth Waldenmacherin, Weÿlandt Jötg Katzenmeÿers des Kachlers Wittiben vnd Wüll Zu den Maurern Zünfftig sein Actum den 3. 7.bris A° 1618.

Michel Ott se remarie en 1644 avec Salomé Baumheckeln fille de boucher
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 67)
1644. Eodem [Dnica Trinit. 23. Junÿ]
Michael Oth der Kachler Vndt burg. alhie, J. Salomé Görg Baumheckel des Metzgers v. burgers alhie hind.laßene tochter, Montag j. Julÿ (i 68)

Michel Ott délaisse trois filles qui vendront la maison en 1680. Elisabeth épouse en 1642 le potier Michel Ruff originaire de Pfaffenhoffen, Marguerite en 1646 le batelier Michel Ochs et Sara en 1649 Jean Durchdenbach

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 60)
1642. Dnica 3. Trinit. Michael Ruff der Kachler Johann Ruffen des Kachlers Zu pfaffenhoven nachgelaßener Sohn, J. Elisabetha Michael Oth des Kachlers vndt Burgers alhier Eheliche Tochter. Mont. 4. Julÿ (i 61)

Michel Ruff devient bourgeois par sa femme en 1642
1642, 4° Livre de bourgeoisie p. 208
Michel Rüeff von Pfaffenhoffen der Kachler, empfahet daß Burgerrecht Von seiner haußfrauwen Elisabetha, Michel Otten deß Kachlers vnd Burgers alhie dochter vmb 8. Goldt fl. ist noch ledigen standts geweßen vnd Würd Zu den Maurern dienen, Jurav. den 11. ten Julÿ 1642.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 8-v, n° 27)
1646. domin 8 & 9 Trinit. Hans Michael Ochß der Schff Knecht Christoph Ochßen des tagners und Burgers alhie hinderlaßener ehelicher Sohn und Jungfr. Margaretha, Michael Otte[n des Kach]lers vnd Burgers alhie Eheliche Tochter. Co[pulirt den 27.J]ulÿ Wil. g. X. (i 12)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 74-v) 1646. Eodem [Dnca 8. Trinit. 19. Julÿ] Johann Michael Ochs derSchiff Knecht Christoph Ochsen Burg. v. Tagners alhie hinder lassener Sohn, Jungfr. Margarethen Michael Othen Burgers Und Kachlers alhie Eheliche tochter. Mont. 27. Julÿ St. Wilhelm IV 38

Michel Ott assisté de ses gendres Michel Ruff et Jean Durchdenbach hypothèque la maison pour pouvoir régler à sa fille Sara l’héritage de sa mère

1649 (31. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 542
Erschienen Michael Ott der Kachler, mit beÿstand Michael Rueffen und hannß Durchdenbach der Kachler beed. seiner dochtermänner
hatt in gegensein Johannis Bauren deß Weißbeckhens seines Schwagers – schuldig seÿen 50. lib. Zu dem Ende ihme bahr gelühenen Gelts, daß Er damit seine iüngste dochter Saram umb ihr Mütterlich Gut außlüffern möge
dafür in spê. Und.pfand sein sollen hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, an der blindengaß. neben der Pfarr Behaußung Zum alten st. Peter ein: und anderseit neben Henrich Grohbergern dem Leinenweber hind. vff den Pfarrgart. stoßend gelegen, so freÿ ledig und eig. außerhalb daß seiner haußfrawen der Zweÿten theil dißer Behaußung zum Widern verschrieben seÿe.

Salomé, veuve de Michel Ott, loue la maison au potier Georges Elber

1655 (1. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 452-v
Erschienen Salome, weÿl. Michael Otten deß Kachlers seel. hinderlaßene wittib, mit beÿstand hannß Bauren deß Münsterbeckh ihres Vogts
in gegensein hannß Georg Elbers deß Kachlers
verlüh. habe Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen und Begriffen, alhie vff dem alten weinmarckh neben der Kirch zum alt. St. Peter Pfarr behaußung gelegen Vff Vier jahr lang von nechst künfftig. Michaelis angerechnet, um einen iährlichen Zinß, benantlich 14. lib.

Les trois filles Ott hypothèquent la maison au profit de la femme du potier Nicolas Gickel

1663 (8. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 642-v
Erschienen Elisabetha weÿl. Michael Ruoffen deß Haffners nunmehr seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand hannß durch den bach deß haffners ihres Vogts, Ferners Margaretha hannß Michael Ochßen deß Schiff Knechts /:welch vff der Raÿß seÿe:/ Eheweib mit assistentz erstermelts durch den bach ihres Schwagers, So dann Sara mehrgedachts durch den bach Eheweib, mit beÿstand deßelben alß ihres Ehevogts, Geschwestern und weÿl. Michael Otten deß Haffners nunmehr seel. nachgelaßener eheliche döchter
in gegensein Salomeen Niclaus Gickhels deß haffners Eheweibs mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts und hannß Bauren deß Münsterbeckh ihres Schwagers
diejenige 50. lib welche obbenembster ihr Vatter Michael Otten hiebevor, von vorgedachtem hannß Bauren bekanntlich vffgenohmen, Vnd Er Baur Ihro Salomeen in Außkauff weÿl. Barbaræ sein Bauren geweßenen nun abgeleibten Eheweib seel. vff Sie Salome ererbten Verlaßenschafft, solch Capital übergeben habe
Unterpfand sein soll hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen alhie am alten Weinmarck einseit ist ein Eckh an der blindengaß. anderseit neben dem Pfarrhauß gelegen

Les trois filles Ott vendent la maison 277 livres au potier Michel Huck

1680 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 471
Elisabetha Rueffin H. Georg Nußbaums deß Kachlers Eheweib mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts, ferners Anna Salome Rueffin, Lienhard Müllers deß Kachlers Eheweib, mit assistentz gemelts ihres ehevogts, Weiters Philipps Rueff der Kachler zu Wörth hanawischer herrschafft und besagter Nußbaum alß Vogt hannß Georg Rueffen deß ledigen Haffners so uff der wanderschafft begriffen, an einem, Mehr Margaretha Ottin, weÿl. hannß Michael Ochßen geweßenen Schiff Knechts nunmehr seel. hinderlaßene Wittib mit beÿstand Johann Durchdenbach deß Kachlers ihres Vogts, am andern, Und dann Sara Ottin benambsts durchdenbachs Eheweib mit beÿstand deselben am dritten theil
in gegensein Michael Huckhen deß Kachlers
hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwn, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier uff dem alten Weinmarckh, einseit neben dem Pfarrhauß zum alten St. Peter, anderseit neben Henrich Groberger dem Leinenwebern hinden uff deß Pfarrhaußes Garten stoßend gelegen – umb 535 fl.

Fils de jardinier, Michel Huck épouse en 1674 Marguerite Meyer, elle aussi fille de jardinier. Michel Huck achètera en 1691 la maison voisins que Michel Ott avait déjà réunie un temps à la sienne. Les deux maisons formeront une seule propriété jusqu’en 1810. Les descriptions ultérieures montent que l’atelier de potier se trouvait dans cette maison et non dans la maison d’angle
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 100)
1674. Item [Dnca rogationem et Exaudi d. 24 & 31. Maÿ] Michael Huk d. haffner Jacob huken gewesenen Gartner tagners Vnder d. Wagnern allhier Ehelicher Sohn, v. Jungfr. Margaretha Weiland hannß Meÿers, gewesenen Gartenmans Burgers alhie nachgelaßene Eheliche Tochter (i 69)

Michel Huck qui vient d’acheter une maison (après en avoir vendu une autre Grand rue) demande un certificat pour être imposé à 3 sols seulement. Le conseil refuse en estimant que le pétitionnaire n’est pas traité injustement

1680, Protocole de la tribu des Maçons (XI 231)
(f° 59) Freÿtag den 10.ten Decembris 1680.
Michael Huckh der haffner, ferner bitt, Weilen Er nicht Viel Zum besten, und Ihme Jeweilen ein Völliger Soldat ein logiret Wird, einen schein mit Zu theilen daß er gleich anderer seines Vermögens gehalten Werden möchte, Zwar ein häußlein gekaufft aber nicht bezahlt, und geben andere, die Ihme im Vermögen gleich sein, nur 3 ß d.
Erkandt Weilen ohne das, das ein logiren anjetzo nur Zweÿ mahl des Jahrs an einen komt, könne Er sich deßen nicht entbrechen oder Wägern, deroselben Ihme dißmahlen mit begehrten Schein nicht Willfahrt Werden.

Michel Huck meurt en délaissant deux fils, Georges André et Jean Joachim qui s’établit hors de Strasbourg après avoir cédé ses droits à son frère (voir l’inventaire dressé en 1744). Sa veuve se remarie en 1696 avec le potier Henri Heydingsfelder, originaire d’Ansbach. Le notaire Jean Henri Lang dresse en 1697 l’inventaire (non conservé) après la mort de Marguerite Meyer d’après l’inventaire dressé en 1728.

1696 (13.8.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 156
Verglichene Heuraths Puncten zwischen dem Ehrbaren Heinrich Heÿdingsfelder Ledigem haffner von Onolßbach Gebürtig, weÿl. deß Ehrengeachten Johann Lorentz Heÿdingsfelders, Geweßenen Rothgerbers v. burgers daselbst hinderlaßenem Ehelichen Sohn, als hochzeitern an einem
So dann der Ehrn: und Tugendsamen Frawen Margaretha gebohrner Meÿerin, Weÿland Mr Michael Hucken, geweßenen haffners vnd burgers Zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib als der hochzeiterin am Andern theil
Actum Straßburg in præsentia (…) Mr Hannß Georg Feüchters Küffers dero Kind. Erster Ehe Geschwornenn Vogtsn Montags den 13. Augusti A° 1696
[unterzeichnet] Heinrich Heidings felder als hocht Zeiter, + der hochzeiterin Zeichen

La maison revient au potier Georges André Huck qui épouse en 1704 Marie Dorothée Kammerer, fille de cordier : contrat de mariage passé à la Chambre des Contrats, célébration. Les nouveaux mariés font dresser un inventaire de leurs apports par le notaire André Schmidt le 27 août 1704 d’après l’inventaire dressé en 1728

1704 (10.6.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 292-v
Eheberedung – Georg Andreas Huck der ledige kachler mit beÿstand Heinrich Heÿdingsfelders seines Steifvatters
Jgfr. Maria Dorothea Kammererin mit beÿstand u. Consens Andreæ Schmidt Notario Dero Curatoris
[unterzeichnet] Georg Andreaß huck der Kohler alß hochzeiter, Maria dorothea Kammererin als hochzeiterin, hanß Michel Kamerer als vatter
hierbeÿ verschaffet und verspricht obiger Heÿdingsfelder die Verlobte in der Curanden behaußung auf dem alten Weinmarckt gelegen solang um denjenigen Zinß welchen E.E. gericht setzen wird sitzen zu laßen biß der andere Curandus eine handtierung anfangen wird

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 51, n° 11)
1704. Mittw. den 20. Augusti sind nach Zweÿmahliger außruffung Zu S. Aurel. copulirt u. eingesegnet worden Georg Andreas Huck der ledige Kachler u. burger weÿland Johann Michael Hucken, deß Kachlers u. burgers nachgelas. ehel. Sohn, u. Jgfr. Maria Dorothea, Johann Michael Cammerers deß Sailers u. burgers alhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Georg Andreß huck der hoh zeiter, Maria Dorothea Kammererin als hochzeiterin (i 52)

Georges André Huck est reçu tributaire chez les maçons à la place de son père le 4 août 1704.
1704, Protocole de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 6) Dienstags den 9.ten Septembris 1704 – Lutheraner New Zünfftiger. Georg Andreß Huck der Kachler, Weÿl. Hanß Michel Hucken geweßenenen Kachlers v. b. auch gew. mit zünfftigen auf dieser Zunfft nunmehr seel. hinterlaßener ehelicher sohn, producirt Stallschein de dato 4.ten Aug. 1704. bittet Ihme seines Vatters Recht mitzutheilen. Erk. gegen erlag der gebühr
(E.E. Zunfft 5 ß, Zunfftschrb v. büttel 4 ß, dt 9 ß)

Georges André Huck loue en son nom et en celui de son frère Jean Joachim une des deux maisons au cordonnier Jean Martin Riel

1707 (15. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 765
Georg Andres Huck Hafner für sich und alß vogt Johann Joachim seines bruders
in gegensein Joh. Martin Riel schuem:
entlehnt, ihre behaußung auf dem alten weinmarckt ahn der blinden gass gelegen auf 3 Jahr lang anfangend auf auf Weÿhn. 1707, um einen jährlichen Zinß nemlich 12 lb

Georges André Huck meurt en 1728 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 450 et la voisine à l’angle de la rue des Aveugles 200 livres. La masse propre à la veuve est de 2 095 livres, celle des héritiers de 313 livres. L’actif de la communauté est de 420 livres, le passif de 665 livres.

1728 (25. 7.bris), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 29) n° 916
Inventarium über Weÿland des Ehrengeachten H. Geörg Andres Hucken geweßenen Haffners und burgers alhier nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1728. – nach seinem den 2.ten Junÿ Jüngsthien genommenen tödlichen hintritt, hie Zeitlichen Verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenvest und wohlvorgeachten herrn Johannes Lorentz Würth und Gastgebers Zum Goldenen Schiff und burgers alhier alß geordnet und geschworenen Vogts Catharinæ Dorotheæ und Mariæ Margarethæ aller Zweÿ gebohrner Hucken, so der Verstorbene seel mit hernach Vermelter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erziehlt und ab intestato Zu Zweÿ gleichen portionen undt Antheÿlern Zu Erben Verlaßen heüt dato ordnungs mäßig inventirt und ersucht durch Fraw Mariam Dorotheam Huckin gebohrner Kammererin die hinterbliebene wittib mit hülff und beÿtand Hn Geörg Friderich Musculus haffners und burgers allher Ihres geordneten Curatoris – So beschehen Straßburg den 23.ten Septembris Anno 1728.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Altenweinmarckh gelegenen in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen und deßwegen hernacher fol: (-) beschriebenen behaußung befunden wie folgt.
Hausrath, Höltz: und Schreinwerck. In des Gesellen Kammer, In der Soldaten Cammer, In der hintern Hauß Cammer, In der nebens Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im Keller – Sa. haußraths 82 lb (W 21, E 14, T 47)
Schulden 1, Summa summarum der Theÿlbahren Verlaßenschafft 426 lb
(f° 6-v) Werckzeug wie auch gebrande wahren Zum Kachler handwerck gehörig so theÿlbahr, durch H. Geörg Feürstein und Johann Gottlon Nedel beeden Kachker Meistere undt burgere alhier nach abgelegter Handtrew dem Stall Taxnach æstimirt und angeschlagen alß folgt
Erstl. 1200. allerhand gebrand geschirr. 7 lb 10. ß – It. 60. St: geglaßurte Kachl. 2. 10. – Item vor unterschiedl. simbs und listen gebrand und ohngebr. 1. 10. – It. 80. spiegel Kachl. 10. ß – Vor roth und weiß Erde. 3. – Vor roth und weiß Maal Erd 10 ß – 28 Haffenbretter 7 ß -1. eiß. Steürstang 4 ß – 1. schadh. eiß. Klingelst 3 ß – 1. ertz mühl 12 ß 6 d – 4 a. Scheüben 2. 10. – 1 Schraub schlüßel Hammer und Zangen auch Ständl 3 ß – Vor allerhand Möttel 1 – Summa summarum 20 lb
(f° 7) Eÿgenthümbliche antheÿler ahne Zweÿen Häußeren So den Erben unverändert. Erstlichen Ein Hauß und Hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weiten, Zugehörden, recht und gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg ane dem alten weinmarck 1. s. neben dem Pfarrhauß Zum Alten St: Peter, 2. s. neben hernach beschriebener behaußung, hinten auff gedachtes Pfarrhauß Garten stoßend, so fern freÿ leedig und eigen æstimirt pro 450. lb. Darüber Vorhanden Ein teutscher pergament. Kbrief mit d. Statt Straßburg anhangendem Cancleÿ Contract Insigel Verwahrt, daßen datum den 8.ten Julÿ Anno 1680. Signirt mit N° 1.
Item i. Hauß, Hoffstatt und Höfflein mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehörden und Gerechtigkeiten auch alhie auff dem alten Weinmarck ane der Blindengaß gelegen 1. s. ein Eck gegen dem sogenanten Klugischen hoff, 2.s. neben Jacob Horÿ dem leinenweber hinten auff vorgedache behausung stoßend, so ebenmäßig ledig und eigen æstimirt umb 200 lb. Vermög pergamentenen Kauffbrieff auß alhießiger contract Stub de dato 26.ten 9.bris A° 1691. Dabeÿ ein pergamentener Vergleich mit dem Kleinen Raths Insigel bekräfftiget datirt den 23.ten Februarÿ und confirmirt den 25.ren ejusdem a° 1667.
Dieße vorstehende Zweÿ häußer seind den 10.ten 7.bris Anno 1728. beÿ beschehener Verlaßenschafft durch der Statt Straßburg geschwornen Herren Werckmeistere Vermög einer zu mein des Notarÿ concept gelegten Schrifftlichen Abschatzung in Vorstehendem Preiß angeschlagen worden. Sa. Anschlags 650 lb. Ahne vorstehenden beÿden Häußern gebührtet hiehero denen Erben Von obbemeltem Preiß die helffte für unverändert mit 325. Der übrige halbe theÿl ist Stante Matrimonio erkaufft worden, deßwegen hernacher fol (-) alß theilbahr beschrieben Zu befinden.
Ergäntzung, der Wittib abganganen unverändert Vermögens. Nach ausweis Inventarÿ So Weÿland Hn Andreas Schmidt der geweßene Notarius publicus allhier über beeder geweßener Eheleuthe in die Ehe Zusammen gebrachtes Vermögen den 27.ten augi Anno 1704. auffgerichtet, 186 lb, Summa summarum der Wittib Vermögens 251 lb – Schuld 25 lb
Eÿgenthümbliche antheÿle ane Häußern So theÿlbahr. Ein hauß, Hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weiten, Zugehörden, recht und gerechtigkeiten gelegen alhie ane dem alten weinmarck, mit allen nebenseiten wie schon Vorhergemelt, æstimirt per 450. lb.
Item Ein Hauß, Hoffstatt und Höfflein mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhie auff dem alten Weinmarck 1. seith ist ein Eck & wie beÿ der Erben beschreibung der Häußer Zusehen, darüber melden vor allegirte Documenta, angeschlagen vor 200 lb, Summa anschlag dießer Häußer macht 650 lb. Ahne Vorstehenden beÿden häußern gehört krafft Vorberührter der Hh. Werckmeistere übermachte Abschatzung in das theÿlbare Guth außzuwerffen Zur helfte 325. lb. Der übrige halbe theÿl ist wie vorher fol: (-) befindlich denen Erben für unverändert gehörig. Über dieße theÿlbahre portion weißt Ein Extractus auß dem über weÿl. Frawen Margarethæ gebohrner Meÿerin Mstr Heinrich Heidingsfelders Haffners und burgers alhier geweßener Ehefrauen längst seel. Verlaßenschafft, durch auch Weÿl. H. Heinrich Langen Sen: Notarium seel. in A° 1697. auffgerichtetem Inventations Verkauff: und looß Registers concepto und durch H. Joh: Heinrich Langen Jun: Notm. d. 6.ten Aug. A° 1728. extrahirt.
Der Erben Ergäntzung, 1 lb, Summa summarum 339 lb – Schulden 26 lb, Nach deren Abzug 313 lb
Endlichen So folgt auch die theÿlbahre überige Verlaßenschafft 420 lb – Schulden 665 lb, befindet sich daß sie theÿlbare passiva die sambtlich theÿlbare activ: Nahrung übertreffen umb 239. lb
Stall Summ 325. lb
Silbers 10 lb (W. 5, E 4 ß, T. 4 lb) – Goldenen Ring, So der Wittib unverändert 4 lb – Baarschafft 37 (W 9, T 27)
Copia der Eheberedung (…) den 10. tag Monaths Junÿ Im Jahr 1704, – Cantzleÿ Contract Insiegel
Abschatzung d. 10. 7.bris aô. 1728. Auff begehren Weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Georg Andres Huck gewesenen Kachlers seel: hinter laßene frau Wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in der Stadt Straßburg auf dem alten Wein Marck gelegen, einseits Neben den Erben selbsten, anderseits Neben und hinden auff sein Stiffthauß dem alten St. Peter zugehörig stoßendn welche behausung Stuben Cammern, hauß Ehren eine mit einem herd und waßerstein Kachler bren offen, holtz Kammer und gewolbter Keller, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird vor und Umb Neun hundert gulden
Der 2.te begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg auf den amten Wein Marck gelegen, ein Eckhauß an der blinden gaßen, eins eits Neben den Erben selbsten, anderseits Neben Jacob Horÿ Leinenweber welche behausung Stübel, Cämmerl. Soldaten Cammer, Küchel und gebälcktes Kellerlein sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird vor und Umb Vier hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les préposés de la Taille dispensent Catherine Dorothée Huck de faire dresser l’inventaire de la succession délaissée par sa mère

1742, Livres de la Taille (VII 1179) f° 169
Catharina Dorothea gebohrne Huckin Georg Jacob Jung des Haffners Ehefrau mit beÿstand Mariti producirt Vätterl. Inventarium und bitt umb befreÿung der Inventur Mütterl Verlaßenschafft. Erkannt Willfahrt.

Héritière de la maison, Catherine Dorothée Huck épouse en 1733 le potier Georges Jacques Jung, originaire de Rhodt dans le canton d’Edenkoben près de Landau en Palatinat. Georges Jacques Jung fait établir un état de fortune pour accéder à la bourgeoisie

1733 (25.7.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 113) varia n° 117
(Vermögens Schein) daß Georg Jacob Jung, Haffner Von Rhod unter Rippurg gebürtig, Jacob Jungen deß Becken und burgers daselbst ehelicher Sohn, welcher sich mit Jungfrauen Catharina Dorothea weÿland Meister Georg Andreß Hucken geweßenen haffners und burgers allhier seel. hinderlaßener ehelichen tochter Zuverloben, auch allhier häußlichen niederzulaßen und dahero beÿ einem hoch Edlen Magistrat umb gnädige Conferirung des burgerrechtens unterthänig einzukommen gesinnet ist, mit unterschriebenem Notario heut dato in Frantzösischem Current Geld so ich selbsten gezählt die Summam von 501 gulden Vorgewießen, auch daß sothane Summ sein wahren Eigenthumb und sonsten niemanden anders zuständig seÿe, handtreulichen angelobet habe attestirt Straßburg den 25. Julÿ 1733.

Contrat de mariage, célébration
1733 (30.7.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) n° 117
(Eheberedung) zwischen dem Ehren: und Vorgeachten Meister Georg Jacob Jungen, leedigen Haffnern und burgern allhier, von Rod unter Rippurg gebürtig, des auch Ehren und vorgeachten H Jacob Jungen weißbecken und burgers daselbsten, mit weÿl. der Ehr: und tugendsamen Frauen Maria Magdalena gebohrner Seitzin seiner geweßenen ehelichen Haußfrauen erzeugtem sohn, als dem bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Catharina Dorothe Huckin, weÿland des Ehren und Vorgeachten M. Georg Andres Hucken, geweßenen Haffners und burgers allhier seel. mit der Ehr und tugendsamen Frauen Maria Dorothea geb. Cammererin seiner geweßten Ehefrauen und nunmahlig hinderbliebener Wittib ehelich erzeugter tochter als der Jungfr. Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen allhier zu Straßburg in mein des Notarii wohn behaußung ane dem alten weinmarck gelegenen ) (…) auff Donnerstag den 30.ten Julÿ Anno 1733 [unterzeichnet] Georg Jacob Jung als Hochzeiter, catarina dorotdea huckin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 149, n° 19)
1733. domin : XI et XIII. Trinit: sind außgeruffen vndt Mittwochs darauff den 26. Augusti Ehelich eingesegnet worden Georg Jacob Jung der ledige haffner von Roth vnter Rippburg, durlachischer Herrschafft, Johann Jacob Jung deß Weißbecken allda Ehel. sohn, vndt Jungfraw Catharina Dorothea Huckin Georg Andreas Huck, geweßenen Burgers vnd Haffners allhie nachgel. Ehel. Tochter [unterzeichnet] Georg Jacob Jung alß hoch Zeiter, Catharina dorohdea huckin sals hochzeiterin (i 151)

Georges Jacques Jung devient bourgeois un mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Maçons
1733, 4° Livre de bourgeoisie p. 1002
Georg Jacob Jung d. Hafner von Rhot beÿ Landau erhalt d. br. von seiner ehefr. Cath. Dorothea huckin umb d. alt. bs. will beÿ E E Zunfft d. Maurer dienen. Prom: eod. [23. Sept. 1733]

Georges Jacques Jung est reçu tributaire en novembre
1733, Protocole de la tribu des Maçons (XI 236)
(f° 141-v) Donnerstags den 12. Novembris 1733. – E. Neu Zünfftiger
Geörg Jacob Jung der Haffner Von Rhod beÿ Landau gebürtig, producirt Cantzleÿ Pfenningthurn: vnd Stallschein vom 23.ten Septembris 1733. Krafft deßen er das burgerrecht von seiner Ehefrauen Catharina Dorothea weÿl. Geörg Andreas Hucken gewesenen burgers vnd haffners allhier tochter um den alten burger schilling erhalten, bitt Ihne vor einen Zünfftigen anznehmen.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr willfahrt. dt. Vor den Pfenningthurn 1 lb, vors Zunfftrecht weilen er eines Zünfftigen tochter geheürathet 5 ß, Enschreibgeld 4 ß (summa) 1 lb 9 ß

Catherine Dorothée Huck meurt sans enfant en 1744 après avoir institué son mari légataire universel de ses biens et fait un legs particulier aux enfants de son neveu Jean Michel Kammerer, cordier à Pforzheim. Les experts estiment les deux maisons respectivement 375 et 225 livres. L’actif de la succession s’élève à 729 livres, le passif à 300 livres

1744 (27.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 82) n° 710
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendbegabten frauen Catharinä Dorotheä Jungin gebohrner Huckin des Ehren und Vorgeachten Mr Georg Jacob Jungen, Haffners und burgers allhier, geweßter Ehegattin nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1744. – Nachdeme dieselbe den 22.t Martÿ dießes jetzt lauffenden 1744.ten Jahres aus dieser Jammervollen Welt seel. abgefordert worden, Zeitlichen hinter sich Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren sein dero hinterbliebenen Wittibers als von Ihro Krafft gesuchten und aus gnädig erhaltenen Indulti testandi und darüber errichteten Testamenti nuncupativi mit ausnahm einiger vermachter Legaten instituirten Universal Erben Inventirt, durch Ihne H. Jungen selbsten wie auch durch Saram Burgerin die dienstmagd im Hauß desgleichen durch Johann Georg Graffen von St. Clauß, Margräfflich Baden Durlachischer Herrschafft den gesellen und Johann Heinrich Fancken den Lehrjungen von hier gebürtig (geäugt und gezeigt) – So beschehen Zu Straßburg auf Mittwoch den 27.ten Maji anno 1744.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarcht ohnweit der Blindengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden wie folgt.
(f° 9) Waar und Werckzeug Zum Haffner handwerck gehörig. So durch Mr Gottlob Nödel und Mr Johann Caspar Otterbein, beede Haffner und burgere allhier nach Zuvor abgelegter handtreu aufgenommen und dem Stall tax nach æstimirt worden wie folgt.
Erstl. 3. höltzerne drähscheuben à 10 ß, 1 lb 10 ß
1. Ertzmühl, 8 ß
1. Kupfferne Spritz, 12 ß
1. eiß. Scheirstang, 1 ß 6 d
40. Haffen bretter à 3 d., 10 ß
Verschiedene Mödel oder formen Zu denen offen Kachlen, 1 lb 10 ß
Vor den übrigen Kl. Werckzeug, 5 ß
Item ist das gebrandt und ungebrandte geschirr æstimirt pro 3 lb
Item das gebrand und ungebranndte Kachel werck pro 1 lb
Item 2. Wägen mit roth und weißer erd pro 1 lb
(Summa) 9 lb 16 ß 6 d
(f° 10-v) Eigenthumb ane Häußeren. Eine behaußung und hoffstatt mit übrigen deroselben gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt ohnfern der Blindengaß einseit neben 1. Stiffts haus Zuem Alten St Peter gehörig, so nunmehro der Evangelische Pfarrherr daselbsten bewohnet, anders. neben gleich hernach beschriebenen hauß, hinten auff gedachtes Pfarrhaus stoßendt, so über hernach gemeldte unter denen passivis eingetragene 300. lb d Capital eigen und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben übergebener schrifftlich. Abschatzung Vom 22.t Maÿ 1744. ohne einige beschwerhrde angeschlagen pro 750 gulden oder 375. lb. Darüber besagt I. teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stuben gefertiget und mit deroselben anhangendem Innsigel Verwahret, weißend, wie Weÿland Mr Michael Huck, geweßter haffner und burger allhier, der Defunctæ eheleibl. Großvatter längst seel. diese behaußung eigenthümbl. ane sich erkauffet hat datirt den 8.ten Julÿ a° 1680. mit altem N° 1 bemerckt und dabeÿ gelaßen.
Item eine behaußung und hoffstatt, samt einem schmahlen gang mit allen übrigen deroselben begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen auch allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt, so ein Eck ane der Blindengaß, einseith neben vorher beschriebener behaußung, anderseith neben Joh: Jacob Orrÿ dem leinenweber hinten auff gedachter Pfarreÿ behaußung Zum alten St. Peter Garthen stoßend, so gleichfalls umb Vorher gemelte 300. lb. Capital mit und beneben nechst hievor erwehnter behaußung specialiter verpfändet seÿn solle, sonsten aber eigen, und durch wohlgemelten H. Lohner, wie auch die beede Hh. Werckmeisteren vermög oballegirten Abschatzungs Zeduls vom 22. May 1744 ohne einige beschwerden pro 450 gulden oder 225. lb. Wie aber erwehnter Mr Michael Huck, der Verstorb. Großvatter seel. diese behaußung eigenthümlich an sich erkauffet, weißet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stuben gefertiget und mit deroselben anhangendem Innsigel Corroborirt, datirt den 26.ten 9.bris Anno 1691. mit altem N° 1 signirt und dabeÿ gelaßen.
Nach absterben obgeachten Mr Michael Hucken seind, hiebeÿ gethaner Anzeig nach, diese beede häußer auf seine Zween Söhne, Nahmens Mr Georg Andres Hucken, auch geweßten haffner, und burgern allhier, der Defunctæ eheleibl. Vatter nun auch seel. und Joachim Hucken, geweßten leedigen haffnern ins gemein erblichen erwachsen, welcher letzter, da er sich in der frembde häußlichen niedergelaßen, seine daran participirende helffte, oberwehntem Mr Georg andres Hucken, seinem ältern bruder nun seel. in allhießig. C. C. stub verschriebener maßen Käufflichen überlaßen haben solle. Warüber aber nichts schrifftliches Vorhanden.
– Abschatzung dem 22. May 1744. Auff begehren deß wohll achtbahren und bescheiten Meister Jorg Jung dem Kagler, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auff dem alten wein Marck gelegen So ein seitß an die Erben, anderseitß an H. Pfarer Linhardt hinden auff getachter Pfarrhauß stoßent, welche behausung unden ein gangß die Kagler werckstatt der brennoffen Kuchell hauß Ehren holtz blatz Kleiner gewölbter Keller, oben dar über ein Stuben Cammer hauß Ehren darinnen der herdt hinden daran 2. Camern unden dem tach 2. Camren warüber ein alter tach stull daß tach mit ein fach Ziglen belegt 2.holtzer gebell und besetzte bienen sambt aller gerechtigkeit wie solches turch dero Statt Straßburg geschornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt vor und Umb Siben hundert und vunfftzig Gulten.
Der 2.te begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg auff dem alten wein Marck gelegen ein seitß ein Eck in die blindten gaß anderseitß an die Erben hinden auff Johann Jacob gorÿ dem Leinenwrber Stoßend welche behausung unden ein Stuben Kuchen hauß Ehren getrëmbter Keller, oben Zweÿ Camren eine dar Von die soltaten Camer worüber ein alter tach stull un besetzte bienen Zweÿ holtzrer gebell sambt aller gerechtig Keidt wie solche turch der Statt Straßburg geschwornen Werck Meistere sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wirdt Vor und Umb. Vier hunder und Vunffzig Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Ehepacten, Copia Testamenti nuncupativi
Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Zuwißen seÿe hiermit, demnach aus nechst Vorherigen testamento §° 7.mo ersichtlich, daß der dißeitige Wittiber, Meister Georg Jacob Jung, Von seiner Verstorbenen Ehefrauen seel. in Krafft des beÿ einem hoch Edlen Magistrat allhier gesuchten und Gnädig erhaltenen Indulti testandi Zum Universal Erben Ihrer Völligen nach todt Verlaßenden haab, Nahrung und Güethere, über abzug Vermachter Legaten, ernennet und eingesetzet, solches Testament auch Meister Daniel Kammerer dem Glaßer und Meister Philipp Kammerer dem Seÿler beeden burgern allhier Ihro Frauwen Jungin Verstorbenener eleiblicher Mutter seel. Gebrüderen, gegenwärtlich sein des nunmaligen Wittibers in mein Notarÿ Wohn behaußung ane der Judengaß gelegen den 19.ten dießes Monaths Maji abgelesen und communicirt anbeÿ Von denenselben nichts darwieder eingewendet worden (…) die gantze Verlaßenschafft (…) beliebter Kürtze halber unter einer Massa beschrieben
Sa. haußraths 102, Sa. Faß und bütten 6, Sa. Waar und Werckzeugs Zum häffner handwerck gehörig 9, Sa. Silbers 6, Sa. Goldenen Ring 3 Sa. Eigenthums ane häußern 600, Summa summarum 729 – Schulden 300, Nach deren Abzug 429 lb
Sambtl. Legata (It. §° 5.to legirte Sie Meister Johann Michael Kammerer des Seÿlers und burgers Zu Pfortzheim, ihrer Verstorbenen Mutter seel bruders Kindern 75 lb) 103, Nach deren Abzug 325 lb
Copia der Ehepacten (…), den 30. julÿ 1733, Johann Daniel Lang, Notarius publicus juratus
Copia der Verstorbenen Frauen Jungin seel. auffgerichteten Testamenti nuncupativi – persönlich kommen und erschienen die Ehren: und tugendreiche Frau Catharina Dorothea Jungin gebohrne Huckin des Ehren und Vorgeachten Meister Georg Jacob Jungen haffners und burgers allhier Ehewürthin dermahlen Von der Gnade Gottes gesunden, aufrechten gehend und stehenden Leibes auch guter richtiger Sinnen, Vernunfft und Verstandts (…) auff Donnerstag den 12. Decembris Vormittags Zwischen Neun, Zehen und Eilff Uhren Im Jahr als mann nach Unsers einigen Erlößer, Heÿlands und seeligmachers Jesu Christi gnadenreicher Geburth und Menschwerdung Zahlte 1743., Johann Daniel Lang Notarius publicus

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les légataires non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1744, Livres de la Taille (VII 1179) f° 277
(Maurer F. N. 9156) Weÿl. Fr. Catharinæ Dorotheæ gebohrner Huckin Georg Jacob Jungen Haffner und burgers alhier Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lang.
Concl. Fin. Inv: ist fol. 81, 429 lb 3 ß 5 ½, die machen 800. fl. Verstallte hiengegen 1100. fl.
Ext. Stall geltt 1744, 3 lb
Gebott, 2 ß
Abhandlung, 12 ß 6 d, Summa 3 lb 14 ß 6 d
Abzug. Johann Michel Cammerer des Seÿler Zu Pfortzheim Kinder haben von 75. lb d legat den Abzug Zu erlegen mit 7 lb 10 ß
dt. 22° Junÿ 1744.

Georges Jacques Jung se remarie en 1744 avec Marguerite Salomé Reissner, fille de fuselier : contrat de mariage, célébration
1744 (13.8.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 105) n° 217
(Eheberedung) entzwischen dem Ehren und vorgeachten Herrn Georg Jacob Jungen, Haffner Meistern, Wittibern und burgern allhie als Hochzeiter ane einem
So dann der Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Margarethæ Salome Reißnerin weÿland des Ehrengeachte Herrn Johann Heinrich Reißners geweßten Spillenträhers und burgers alllhier seel. mit der Ehren und tugendsamen Frauen Susanna Maria gebohrner Wimpffin seiner geweßenen Ehegattin und nunmahligen Wittib ehelich erzeugter Tochter als der Jgfr. Hochzeiterin am andern theil
So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg in mein Notarÿ Wohn behaußung ane der Juden Gäßel gelegen auf Dienstag den 13. Augusti im Jahr als man nach unsers einigen Erlösers heÿlands und Seeligmachers Jesu Christi gnadenreichen Geburth und Menschwerdung Zahlte 1744 [unterzeichnet] Georg Jacob Jung alß hochzeiter, Jungfer Margaretha Salome Reißerm, als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 5, n° 14)
1744. Mitwoch den 9. Sept: sind nach vorhergegangener zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt worden Georg Jacob Jung Haffner burger und wittwer allhier und Jfr Margaretha Salome weÿl. Joh: Heinrich Reußners gewesenen burgers und Spillenträhers eheliche hinterl. ehel. Tochter. [unterzeichnet] Georg Jacob Jung alß hoh Zeitter, Margaretha Salome Reißnerin als H.in (i 5)

Georges Jacques Jung hypothèque les deux maisons adjacentes au profit su sachetier Daniel André Unselt

1753 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 360-v
Georg Jacob Jung der haffner
in gegensein Daniel Andreas Unselt des säcklers – schuldig seÿen 100 lb
unterpfand, zweÿ nebeneinander stoßende behausungen mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ane dem alten Weinmarckt ohnfern der Blindengaß, einseit neben einem Stiffthauß zum alten St Peter so nunmehre der evangelische pfarrer daselbst bewohnet, anderseit neben Johann Jacob Orry dem leinenweber, hinten auff ged. Stiffthauß

Georges Jacques Jung meurt en 1758 en délaissant trois filles. L’estimation des maisons est reprise de l’inventaire précédent. La masse propre à la veuve est de 457 livres. L’actif des héritiers la communauté est de 771 livres, le passif de 743 livres.

1758 (27.7.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1175) n° 1102
Inventarium über Weiland des Ehren und Vorgeachten Herrn Georg Jacob Jung, geweßenen Haffnermeisters und brs allhier Zu Straßburg nunmehr seelig Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1758. – nach seinem Sambstags den 29.ten Aprilis dießes instehenden 1768.sten jahrs, aus dießer Welt genommenen tödl. hintritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsamen Fr. Margaretha Salome Jungin geb. Reißnerin, der hinterbliebenen Wb. unter assistentz H. Johann Andreä Lux des Haffner Meisters und brs allhier, den Sie ane Vogtstatt Zu Ihrem beÿstand erbetten, wie auch H Friderich Philippi, des Schreiner Meisters und bs allhier als geordnet und geschworenen Vogts Mariä Salome, Catharinä Dorotheä und Margarethä Magdalenä der Jungen, des verstorbenen seelig mit Ihro seiner hinterbliebenen Wb. ehelich erziehlter Kinder – So beschehen Straßburg Donnerstags den 27. Julÿ A° 1758.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Waar und Werckzeug Zum Haffner handwerck gehörig. Solche Rubric ist durch Herrn Johann Adam Hügelin, den Haffnermeister und burger, allhier nach abgelegder handtreu, dam Stalltax nach angeschlagen worden, wie folgt
(E.) 3. Höltzerne drehe scheiben à 7 ß. 6 d, 1 lb 2 ß 6 d
1. Ertz mühl, 5 ß
1. eis. schierstang, 1 ß
40. Haffner bretter à 2 s, 6 ß 8 d
verschiedene Mödel oder formen un denen offenkachlen, 1 lb
Vor den übrigen kleinen werckzeug, 2 ß 6 s
(T.) Neml. das gebrannte und ohngebrannte Geschirr und etwas gebrannte Kachelwerck ist Zu achten pro 3 lb (Summa) 5 lb 17 ß 8 d
Eigenthum ane Häußern (E.) Erstl. eine behaußung und Hoffstatt mit allen übrigen deroselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt ohnfern der Blindengaß, 1. s. neben einem Stiffthauß Zum Alten St Peter gehörig gelegen so nunmehr der Evangelische Pfarrherr daselbsten bewohnt, 2.s. neben gleich hernach beschriebenen Hauß, hinten auff gedachtes Pfarrhauß stoßend, so über hernach gemelte unter den passivis eingetragenen 300. lb d Capital eigen und ausweißlich des über weil. Frauen Catharinä Dorotheä Jungin gebr. Huckin des abgelebten seel. geweßter erstern Ehefr. seel. Verlaßenschafft durch gleichfalls weil. H. Johann Daniel Lang gew. Notarium publicum et academicum seelig den 27.ten Maÿ Anno 1744. auffgerichteten Jnvÿ durch den damahligen H. Lohnren und die H. Werckmeistere fol. 74-a besagter masen ohne einige beschwerde, mithin vor freÿ, leedig und eigen angeschlagen pro 375 lb. Als wobeÿ man es auf grosgünstige Erlaubnus der herren dreÿ löbl. Stadt Stalls dermahlen wieder bewenden läßet. Darüber besagt 1. teutsch perg. Kfbr. in allh. C. C. stb. gef. mit deroselben anhng. Ins verw. weißend wie weil Meister Michael Huck, der gew. Haffner und burger allhier, der erstern Ehefrauen seelig eheleibl. Großvatter längst seel. dieße behaußung eigenthümlich an sich erkaufft hat, datirt den 8.ten Julÿ Anno 1680. mit altem N° 1 bemerckt und dabeÿ gelaßen.
(E.) Item eine behaußung und Hoffstatt, samt 1. schmalen gang mit allen übrigen deroselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen auch allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt, so ein eck ane der Blindengaß, 1. s. neben vorher beschriebener behaußung, 2.s. neben Meister Christoph Fölcker dem Schreiner, hinten auff gedachter Pfarreÿ behaußung Zum alten St. Peter Garthen stoßend so gleichfalls um vorher gemelte 300. lb. Capital mit und beneben nechst hievor erwehnter behaußung specialiter verpfändet seÿn solle gleich wohl aber auch ohne einige beschwerde wie vor angezogenes Inventarium folio 76-a zuvernehmen gibt durch den damahligen H. Lohner und die H. Werckmeistere taxirt worden pro 225 lb. Wie aber erwehnter Meister Michael Huck, der Großvatter seel. dieße behaußung eigenthümlich an sich erkauffet, weißet 1. teutsch. perg. Kfbr. in allh. C. C. stb. gef. und mit deroselben anhng. Ins. versehen datirt den 26.ten Novembris Anno 1691. mit altem N° 1 signirt dabeÿ gelaßen.
Bericht und respectivé Vergleich wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft. Demnach beede im leben geweßene Eheleuth in der Vorher copeÿlich eingetragene Eheberedung §. 4.to abgeredet (…) da aber die hinterbliebenee Frau Wb. declariret daß das zusammen gebrachte Vermögen als Sie sich mit dem abgeleibten seel. den 10.ten 7.bris 1744. ehelich har copuliren laßen, dazumahlen zu inventiren ist unterlaßen worden, und des verstorbenen Ehemann seelig erwa eingebrachtes Vermögen, aus dem, über seiner erster Ehefrauen weil. Frauen Catharinä Dorotheä Jungin, geb. Huckin seelig Verl. durch nun auch weil. Hn Notarium Johann Daniel Lang seel. vorher und Zwar den 27.ten Maÿ solchen jahrs auffgerichteten Inventario zu ersuchen (…)
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 29, Sa. Silbern Geschmeids 4, Sa. Goldener Ring 75, Sa. der Activ schuld 75, Sa. der Erg. 342, Summa summarum 457 lb
Diesemnach wird alles übriges vorhandene, es seÿe gleich von dem abgeleibten seelig in die Ehe gebracht oder wehrender Ehe erworben und angeschaft worden unter einem titul als in deßelben Verlaßenschafft gehörig und daraus zu bezahlend in conformitæt obigen berichts und respe. Vergleichs beschrieben, Sa. haußraths 101, Sa. Werckzeug und Waar Zum Haffner handwerck gehörig 5, Sa. leerer faß 4, Sa. Silbern Geschmeids 51, Sa. baarschafft 51, Sa. Eigenthums ane Häußern 600, Summa summarum 771 – Schulden 743, Nach deren Abzug 27
Stall summ 485 lb
Copia der Eheberedung (…) Donnerstags den 13. Augusti 1744,Johann Daniel Lang Notarius publicus

Salomé Jung épouse en 1767 le potier Georges Frédéric Strauss, Catherine Dorothée en 1792 le cafetier François Antoine Mack (voir plus loin) et Madeleine passe en 1786 avec le boulanger Charles Frédéric Mochel un contrat de mariage non suivi de célébration
1786 (30. 9.br), Not. Knobloch (6 E 41, 445) n° 23
Eheberedung – der Ehrbare Carl Friedrich Mochel leedig und minorennen Standts seines handwercks ein gelerner beck, Weÿl. Valentin Mochel reebmanns zu Tränheim mit auch weÿl. Margaretha Schneiderin
So dann die Ehr und tugendbegabte Magdalena Jungin leedig und mehrjährigen Standtes weÿl. Georg Jacob Jung, haffnermeisters, mit Margaretha Salome Reißnerin

Marie Salomé Jung hypothèque la maison au profit de Marie Oster

1790 (19.4.), Chambre des Contrats, vol. 664 n° 111
Fr. Maria Salome geb. Jungin Georg Friedrich Straus des haffner meisters und Catharina Dorothea Jung die ledige aber großjährige unter assistentz obgedachten Straus ihres schwagers
in gegensein Maria Osterin von Lingolsheim gebürtig in dero nahmen H. Johann Daniel Stoëber notarii publici jurati ac practici – schuldig seÿen 150 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden mit N° 28 bezeichnet in der Kinderspielgaß, einseit neben eines löblichen stifft Alten St Peter gehörige behausung, anderseit neben ebendieselbe

Marguerite Salomé Reissner meurt en 1794 en délaissant pour héritiers les enfants de sa fille aînée, la veuve Mack et sa fille cadette célibataire. La maison est estimée 7 500 livres tournois

1794 (23 prairial 2), Strasbourg 7 (4), Not. Stoeber n° 1023
Inventarium über Weiland Fraun Margarethæ Salomé Jung geb. Reissner, auch weiland Georg Jacob Jung gewesenen hafners und brs. allhier Verlaßenschafft. Nachdeme erst besagte Frau Margaretha Salomé Jungin geb. Reißner den 28. Germinal jüngst mit tod abgegangen (…) So geschehen in der allhier Zu Straßburg an der Kinderspielgaß N° (-) gelegenen Behausung, den 23. Prairial im 2. Jahr der fränckischen Republik.
Die verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt. 1. Weiland brs. Georg Friderich Strauß gewesenen hafners und auch weil. fr. Maria Salome geb. Jungin, beeder verstorbener Eheleuthen hinterlaßene 4. Kinder benandl. Johann Daniel, Maria Magdalena, Philipp Jacob und Johann Heinrich, für welchen erstern Sohn br. Johann Frideric Reußner deßen geschw. Curator, für die übrige drei jüngsten Kinder aber deren beeidigter Vogt br. Joh: Jäck der hafner allhier gegenwärtigem Geschäfft abgewartet,
2. Frau Catharina Dorothea gebohrne Jungin, weiland brs. Frantz Antoni Mak gewesenen Caffesieder Wb. die tochter, in den dritten haupttheil, und
3. Margaretha Magdalena Jungin die ledige so 39. Jahr alt, die tochter in den übrigen dritten Haupttheil, welche beede Töchter beiständl. brs Johannes Übler des Schumachers allhier, wie auch benanter Curator und Vogt diesem Geschäfft jedes in seiner Qualitæt abgewartet.

Eigenthum an einer behausung. Nemlich eine Behausung und Hoffstatt mit allen übrigen deroselben Gebäuden und Zugehörden gelegen an der Kinderspielgaß N° 28 1.s neben einem des Vormalig. Stifts alten St. Peter gehörigen behausung so br. Walch dermalen bewohnt, 2.s neb. der der tochter fr. Cath: Dorothea Makin geb. Jungin gehörigen behausung hinten auf gedachten Walchen hauß ziehend, so ledig eigen und vermög des von br. Stolz Maurer übergebenen Abschatzung Zeduls taxirt pro 7500 lb. Darüber bes. I. in allh. C.. Stub d. 8. Julÿ 1680. pass. Kfbr.
Norma hujus inventarii, Sa. Hausraths 383, Sa. Silber 72, Sa. baarschafft 76, Sa. Eigenthum an i. behausung 7500, Sa. activ Schuld 1400 lb, Summa summarum 9432 lb – Schulden 400 lb, Nach deren Abzug 9032 lb. Also berechnet Straßburg d. 21. Thermidor 2. Jahr der Republick
(Enregistrement acp 25 f° 83 du 22 ther. 2) Inventaire de la succession de Marie Salomé Reisner veuve de Georges Jacques Jung pothier a Strasbourg décédée le 28 germinal dernier, à la requête d Jean Jeck pothier comme tuteur des enfants mineurs de Marie Salomé Jung femme de Georges Frédéric Straus pothier à Strasbourg, plus Catherine Dorothée Jung veuve de François Antoine Mack de Strasbourg et de Marguerite Madeleine Jung, en effet et petits enfants de le défunte – Masse active mobiliere, 1932 livres – dépend une maison à Strasbourg

Devenue copropriétaire de la maison, Catherine Dorothée Jung épouse en 1792 le cafetier catholique François Antoine Mack, originaire de Reichshoffen : contrat de mariage, célébration

1792 (16. febr.), Strasbourg 7 (27), Not. Stoeber
Eheberedung – erschienen Herr Frantz Antoni Mack der hiesige ledige Cafeesieder und activ burger, weiland Lorentz Mack gewesenen Weinhändlers in Reichshoffen mit weÿland Fraun Eva gebohrner Blumin ehelich erzeugter Sohn, so großjährigen alters, als hochzeiter an einem
und Catharina Dorothea Jungin, die ledige weiland H. Georg Jacob Jung gewesenen hafners und brs. allhier mit Fraun Margaretha Schloßer geb. Reußnerin seiner Wittib ehelich erzielte tochter (…) als braut
Straßburg Donnerstags den 16. Februarÿ 1792 [unterzeichnet] frantz antoni Mack als hochzeitter, Margaretha Salome Jungin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. f° 14-v)
Hodie 21 Februarÿ anni 1792 (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti sunt franciscus antonius mack civis et chocolatier in hac urbe defunctorum Laurentii mack et mariæ Evæ blum in vivis conjugum civium in reishoffen commoratium filius majorennis parochianus noster ex unâ et Catharina Dorothea Jung defuncti Georgii Jacobi Jung et Margarethæ Salomeæ reisner conjugum in hac urbe civium filia majorennis ex altera (signé) Frantz Antoni Mack, Catharina Dorothea Jungin (i 39)

François Antoine Mack meurt en délaissant des héritiers collatéraux en 1794

1794 (11. prairial 2), Strasbourg 7 (4), Not. Stoeber n° 1015
Inventarium über Weiland burgers Frantz Antoni Mack des Caffesieders alhier Verlaßenschafft vom 11 Prairial im 2.t Jahr der Republick.
Derselbe ist den 27.t Germinal jüngst mit tod abgegangen und hat zu seinen gesezmäsigen Erben hinterlassen, Erstl. bürger Lorenz Mack den Hufschmid zu Fenetrange Dept. de la Meurthe District de Dieuze, seinen Vollbändigen bruder, in deßen Nahmen beÿ gegenwärtiger Inventur erschienen Marie Boursong deßen Ehefrau (…), Zweitens weiland Catharinä Mack des Verstorbenen Vollbändiger Schwester mit b. Felix Hasenfratz dem Kiefer in Richshoffen erzeugtes Kind Frantz genannt, deßen geschworner Vormund ist hienach benannter burger Ignatius Kerb. Sodann drittens br. Ignatius Kreb, ackersmann in Richshoffen, des Verstorbenen einbändigen bruder, welcher hiebeÿ Zugzgen, sowohm sein als seines Pupillen Interesse besorgte [unterzeichnet] Mari bursung, Ignatius Krepp
Und haben die Erben nach dem Gesez Vom 17. Ventose jüngst gegenwärtige Erbschafft dergestalten zu reclamiren deßen der völligen Mass dem Vollbändigen bruder u. der Verstorbener Vollbändiger Schwester Kind ins gemein dreÿ Vierte theil, der halbbändige bruder aber den übrigen Vierten theil zu beziehen oder zu gewarten haben
Auf Ansuchen erstbenanter gegenwärtiger Erben und der Wittib Fraun Catharinä Dorotheä geb. Jungin beÿständlich burgers Philipp Ludwig Übersaal des öffentlichen Notarii wurde am heutigen tag Zur Inventur und Ersuchung dieser Verlaßenschafft geschritten, (…) hiebeÿ producirte sogleich die Wittib, die Zwischen Ihro und ihrem Verstorbenen Ehemann Vor mir Not° d. 16. Februarÿ 1792 passirte und den 25.ten dito enregistrirte Eheberedung (…)

Norma hujus inventarii. Der Wittib Vermögen, Sa. hausraths 939, Sa. Silbers 16, Sa. Gold 6, Sa. Ergäntzung 208, Sa. der activ Schuld 100, Summa summarum 1271 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. hausraths 314, Sa. Silbers 22, Sa. Golds 200, Sa. Ergäntzung 1440, Summa summarum 2246 lb – abzuziehen 100 bleibt also 2146 lb
Das theilbare Gut belangend, Sa. hausraths 810, Sa. baarschafft 666, Sa. Activ schuld 4671, Summa summarum 6148, – Schulden 2003 lb, Nach solchem abzug 4144 lb – den 12. Prairial 2
Enregistrement, acp 23 f° 168-v du 17 prai 2

Salomé Jung épouse en 1767 le potier Georges Frédéric Strauss. Légataires de leur tante Catherine Dorothée veuve de François Antoine Mack, ses enfants deviendront propriétaires de la maison

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 22, n° 8)
Im Jahr 1767 seind Dominica quarta post Epiphanias und Dominica Septuagesima proclamirt und folgenden 18. Februarii copulirt worden Georg Friderich Strauß lediger Hafner weiland Abraham Christian Georg Friedrich Straußen geweßenen Steinhauers und burgers dahier und auch weiland Annä Mariä gebohrner Muntlerin* ehelicher Sohn und Jgfr. Maria Salome weiland Georg Jacob Jung gewesenen Hafners und burgers dahier und Fr. Margaretha Salome gebohrner Reußnerin eheliche Tochter soches bezeugen Georg friederich Strauß Als hochzeiter, Maria Salome Jungin Als Hochzeiterin (i 22)

Georges Frédéric Strauss et Marie Salomé Jung meurent en 1794 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Jeu-des-Enfants (propriété de leur mère, voir le recensement de 1789)
1794 (23 prairial 2), Strasbourg 7 (4), Not. Stoeber n° 1022
Inventarium über Weiland bürgers Georg Friderich Strauß, hafners und auch weiland Frau Maria Salomé gebohrner Jungin, beeder gewesener Eheleuthen allhier Verlaßenschafft. Nachdeme beede verstorbene Eheleuthe, und zwar Er Georg Friderich Strauß den 6. Germinal und Sie frau Maria Salome geb. Jungin den 8. Germinal lezthin mit tod abgegangen – So geschehen in der an der Kinderspielgaß N° (-) gelegenen behausung den 23. Prairial im 2. Jahr der Republick
Beede verstorbene Eheleuthe haben ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt. 1.mo Johann Daniel Strauß, Volontaire au Bataillon de la 1. requisition de Strasbourg so 21 ½ Jahr alt, deßen beedigter Curator ist burger Johann Friderich Reußner der Schuemacher allhier, 2.do Maria Magdalena Strauß so 14 Jahr alt, 3.tio Philipp Jacob Strauß so 9 Jahr und 6 Monat auf sich hat Und 4. Johann Heinrich Straus so 7 Jahr 7 Monat erlebet, Alle Vier seind der Verstorbenen hinterlaßene und ehelich mit einander erzeugte Kinder und Erben, deren drei jüngten Kinder geschworner Vormund ist br. Johannes Jäck der hafner alhier, welcher auch in solcher qualitæt solchem Geschäfft beigewohnt und deren Intereße besorgte
Norma hujus inventarii. Sa. hausrath 567, Sa. Silber 11, Sa. baarschafft 261, Summa summarum 840 lb – hievon sollen abgezogen werden die Schulden 680 lb, In Vergleichung 160 lb – den 12 Thermidor 2
Enregistrement, acp 25 f° 83 du 22 ther. 2

1799 (9 pluviose 7), Strasbourg 3 (45), Not. Übersaal n° 445
Lehnung – die bürgerin Catharina Dorothea geb. Jung des weÿl. bürgeris antoni Mack gewesenen Caffesieders Wittib
dem bürger Johannes Kugler auch Caffesieder
die völlige Ihr eigenthümlich zuständige behaußung ohne einige Ausnahm noch Vorbehalt mit N° 28 bezeichnet, gelegen an der Kinderspielgaß, das Eck an der blindengaß ausmachend samt einem Billard und 7 tischen, Ihme burger Johannes Kugler auf 3 nacheinander folgenden jahren anfangend den 5 Germinal des laufenden 7. Jahr – um einen jährlichen Zinß nemlich 816 Francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 65 F° 104 du 9 pluv. 7

Catherine Dorothée Jung veuve de François Antoine Mack expose la maison aux enchères sans qu’aucun amateur ne se présente

1804 (8 germinal 12), Strasbourg 7 (37), Not. Stoeber n° 2382, 5544
Versteigerung – auf ansuchern der burgerin Catharina dorote geb. Jung weÿl. bürgers Frantz Antoni Mack Caffeesieder Wittib beiständlich bürgers Jacob Schäff Practici
die derselben gehörigen behausung samt zugehörden an dem Kinderspielgaß ein Eck an der blindengaß ausmachend mit Numero 26 bezeichnet, einseit neben der bürgerin Mack vorgemeldt und ihren Geschwisterden gemeinschaftliche behaußung, anderseit neben formirt solche behausung ein Eck an der blindengaß und hinten auf Moses Oppenheim – ausgerufen um 5200 fr
n° 5603 vom 29 germinal (kein Liebhaber)

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Marguerite Imlin, femme du passementier Jean Daniel Brantz

1805 (25 frimaire 14), Strasbourg 12 (8), Not. Wengler n° 1550
Inventaire de la succession de Marie Marguerite Imlin, épouse de Jean Daniel Brantz passementier, décédée le 14 vendémiaire 14 – à la requête de 1. Susanne Madeleine Dannenberger femme de Jean Daniel Senckeisen coutelier, 2. Philippe Frédéric Dannenberger ministre du culte a Vendenheim, 3. Jean Jacques Dannenberger charron, 4. Marie Madeleine Dannenberger fille majeure, procréés par la défunte en premier mariage avec Jean Jacques Dannenberger ministre du culte a Lampertheim, 5. Susanne Barbe Brantz âgée de 17 ans 6 mois, 6. Jean Daniel Brantz âgé de 14 ans 6 mois, représentés par Jean Jacques Meyer Epinglier subrogé tuteur
dans une maison sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 28
Contrat de mariage reçu Jean Daniel Saltzmann le 4 janvier 1787
propres des héritiers, meubles argenterie 1134 fr, remploi 12.752 fr, déduire 821 fr, reste 12.527 fr, passif 1000 fr
propres du veuf et communauté : meubles argenterie 156 fr, passif 13.474 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 98 F° 53-v du 30 frimaire

Catherine Dorothée Jung loue la maison à Simon Weil

1809 (23. 7.br), Enregistrement de Strasbourg, ssp 27 f° 88 1553 ssp du 11 janv. d.
Bail pour 5 ans par Cath. Doroth. Jung Veuve Mack de Strasbourg
à Simon* Weil de Strasbourg
une Maison à Strasbourg rue des aveugles N° 28 pour 560 francs

Catherine Dorothée Jung meurt en 1813 en délaissant les deux tiers de la maison numéro 28 à ses deux neveux Philippe Jacques et Jean Henri Strauss. La défunte a vende en 1810 la maison d’angle au farinier Michel Groskost

1814 (16.5.), Strasbourg 4 (44), Not. Stoeber aîné n° 2844
Inventaire de la succession de Catherine Dorothée Jung veuve de François Antoine Mack, cafetier, décédée le 19 novembre dernier – à la requête de Philippe Jacques Strauss, sappeur au service de France représenté par David Treuschel bacquetier, Jean Henri Strauss, tailleur d’habits, les deux légataires testamentaires par testament reçu Me Stoeber l’ainé le 13 novembre dernier
dans la maison sise rue du Jeu des Enfants n° 28
meubles 184 fr, créances 1322 fr
Partie de maison, deux tiers d’une maison sise en cette ville rue Jeu des enfants n° 28 faisant le coin de la rue des Aveugles, d’un côté Moise Oppenheim, d’autre vers la rue des Aveugles Groskost farinier, derrière M. Oppenheim – valeur locative de la totalité 304 fr, en capital 4053 francs
ensemble 5659 fr, passif 1200 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 124 F° 123 du 18.5.

Philippe Strauss cède sa part de maison à son frère tailleur d’habits Jean Henri Strauss

1814 (13.8.), Strasbourg 4 (44), Not. Stoeber aîné n° 2963
David Treuschel tonnelier mandataire de Philippe Strauss soldat au 5° bataillon des sappeurs
à Jean Henri Strauss tailleur d’habits
la moitié d’une maison appartenances et dépendances sise en cette ville rue du Jeu des Enfants n° 28, d’un côté formant le coin de la rue des Aveugles Moise Oppenheim, d’autre dans la rue des Aveugles Groskost farinier, derrière ledit Moyse Oppenheim – avenu au vendeur en partie de la succession de sa mère, en partie comme légataire de feu Catherine Dorothée Jung veuve de François Antoine Mack caffetier – avec la moitié des meubles, suivant inventaire dressé par Me Stoeber le 16 mai dernier – pour 2000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 56 du 20.8.

Jean Henri Strauss épouse en 1816 Verène Von Arx, originaire de Sissach dans la canton de Bâle
Mariage, Strasbourg (n° 151)
le premier avril 1816, Jean Henri Strauss, majeur d’ans, né en légitime mariage le 8 août 1785 à Strasbourg domicilié à Strasbourg, tailleur, fils de feu Georges Frédéric Strauss, potier de terre décédé en cette ville le 5 Germinal an II de la République française et de feu Marie Salomé Jung décédée en cette ville le 8 Germinal même année et Verène Von Arx, majeure d’ans, née en légitime mariage le 4 janvier 1792 à Sissach canton de Basle, en Suisse, domiciliée à Strasbourgn fille de Nicolas Von Arx, barbier à Sissach et d’Elisabeth Schaub (signé) Jean Henri Strauss, Verena von arx (i 22)

Rétrocession qui annule la vente précédente

1817 (7.3.), Strasbourg 4 (47), Not. Stoeber aîné n° 3878
Rétrocession – Jean Henri Strauss, tailleur d’habits
à Philippe Strauss, potier de terre
le moitié d’une maison appartenances et dépendances sise en cette ville rue du Jeu des enfants n° 28, d’un côté Moise Oppenheim, d’autre le Sr Groskost farinier, derrière ledit Sr Oppenheim – acquis par acte reçu Me Stoeber le 13 août 1814 – pour 800 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 133 F° 78-v du 17.3.

Inventaire après décès d’un locataire, le brossier Jean Jacques Specht

1834 (23.1.), Strasbourg 9 (anc. cote 66), Me Hickel n° 4680
Inventaire de la succession de Jean Jacques Specht, brossier – à la requête de Marie Salomé Specht veuve en premières noces de Pierre François Loyot, sous lieutenant à la 83° demi brigade, et en secondes noces de Daniel Roedel, cordonnier à Strasbourg rue St Elisabeth n° 14 seule et unique héritière
dans le logement que le défunt occupait à titre de locataire rue du Jeu des Enfants n° 28 où il est décédé le 17 janvier courant
meubles 611 fr, légués à Marie Antoinette Steintz sa gouvernante élève de la maison des Orphelins, suivant testament reçu F. Grimmer le 16 janvier courant 108 fr, deniers 566 fr, créances 500 fr, passif 1027 fr et sommes employées paiement 285 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 222 F° 160 du 31.1.

Henri Strauss meurt en délaissant deux enfants

1835 (6.6.), Strasbourg 4 (81), Me Hatt n° 8639
Déclaration d’inventaire – Inventaire de la succession à la requête de Philippe Jacques Strauss, potier de terre, tuteur établi par le justice à Louise Henriette & Philippe Jacques mineurs de feu Henri Strauss, tailleur d’habits, et de Verena Von-arx – en présence de Jacques Vonarx, passementier, subrogé tuteur
immeuble, le défunt possédait la moitié indivise à une maison dépendances située à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 28 bis, d’un côté le Sr Bernhard, d’autre la veuve Gouillard, estimée à un revenu de 100 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 232 F° 12-v du 16.6.

Les enfants de Jean Henri Strauss, Philippe Jacques Strauss, tailleur d’habits célibataire, et Louise Henriette Strauss, femme du jardinier Rodolphe François Zeender demeurant à Bâle, exposent la maison aux enchères sans qu’aucun amateur ne se présente.

1845 (28.4.), Strasbourg 4 (99), Me Lauth n° 1646
Du 28 avril 1845. Cahier des charges – Ont comparu 1. Le Sr Philippe Jacques Strauss, célibataire, tailleur d’habits demeurant et domicilié à Strasbourg 2. Et le Sr Rodolphe François Zeender, jardinier demeurant & domicilié à Bâle (Suisse), agissant comme mandataire spécial de Dame Louise Henriette Strauss son épouse demeurant avec lui, (…) Lesquels ont dit & déclaré qu’ils possèdent indivisément une maison sise en cette ville rue du jeu des enfants n° 28, que désirant sortir de l’indivision ils sont convenus de faire vendre par enchère publique cette maison (…)
Désignation de l’immeuble. Une Maison avec droits, aisances, appartenances & dépendances ayant rez de chaussée & deux étages, sise à Strasbourg rue du jeu des enfants n° 28, tenant d’un côté au Sr Bernhard, de l’autre & par derrière à la veuve & aux héritiers Gouliart.
Propriété. Le Sr Strauss & à la dame Zeender on recueilli la moitié indivise de cet immeuble dans la succession de feu leur père le Sr Jean Henri Strauss, tailleur d’habits, décédé à Strasbourg le 21 mai 1835, dont ils sont seuls et uniques héritiers, & l’autre moitié indivise dans la succession de leur oncle paternel le Sr Philippe Jacques Strauss, potier de terre, décédé à Strasbourg le 9 avril courant qui les a institués ses légataires universels aux termes de son testament olographe daté de Strasbourg le 20 janvier dernier, déposé pour minute à Mr Lauth l’un des notaires soussignés suivant ordonnance de M. le président du tribunal civil de cette ville en date du 25 avril courant (…). Les sieurs Jean Henri Strauss & Philippe Jacques Strauss ont recueilli les deux tiers dudit immeuble dans la succession de défunt leur tante maternelle Dame Catherine Dorothée Jung décédée veuve du Sr François Antoine Mack, en son vivant cafetier à Strasbourg, qui les a institués ses légataires universels aux termes de son testament public passé devant Me Stoeber l’aîné alors notaire à Strasbourg le 13 novembre 1813, enregistré, & ainsi que’il résulte d’un inventaire dressé par le même notaire le 16 mai 1814.
L’autre tiers de l’immeuble était avenu aux sieurs Jean Henri Strauss & Philippe Jacques Strauss, au Sr Jean Daniel Strauss vivant militaire au service de France & à Delle Marie Madeleine Strauss, décédée célibataire à Strasbourg dans la succession de feu leur grand-mère maternelle Dame Marguerite Salomé Jung née Reissner de Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par Me Stoeber père alors notaire à Strasbourg le 23 prairial an II. Après le décès du Sr Jean Daniel Strauss & de Dlle Marie Madeleine Strauss, leurs parts au dit tiers sont avenues aux sieurs Jean Henri & Philippe Jacques Strauss. Charges & conditions (…)
Du 29 avril 1845, n° 1647. Enchère (…) personne n’ayant fait de mise à la satisfaction des comparants, ceux-ci ont déclaré le retirer de l’enchère, pour en faire et disposer comme bon leur semblera
acp 335 (3 Q 30 050) f° 42

Les deux copropriétaires hypothèquent la maison au profit du charcutier Jean Martin Pfeiffer

1845 (2.5.), Strasbourg 4 (99), Me Lauth n° 1652
Obligation – Ont comparu le Sr Philippe Jacques Strauss, tailleur d’habits, demeurant et domicilié à Strasbourg, Et le Sr Rodolphe François Zeender, jardinier & Dame Louise Henriette Strauss son épouse, de lui autorisée demeurant & domiciliés à Bâle (Suisse) – devoir
à M. Jean Martin Pfeiffer, charcutier demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 900 francs
hypothèque, Leur Maison avec droits & dépendances sise à Strasbourg rue du jeu des enfants n° 28.bis, entre le Sr Bernhardt & la veuve & les héritiers Goulliart.
Les débiteurs déclarent que cet immeuble leur appartient en toute propriété en leurs qualités de seuls héritiers de feu le Sr Jean Henri Strauss, vivant tailleur d’habits, & de feu le Sr Philippe Jacques Strauss, vivant potier de terre, les deux de Strasbourg

Liquidation dressée après la vente de la maison
1845 (1.6.), Strasbourg 4 (99), Me Lauth n° 1702
Liquidation et partage – Ont comparu 1. Le Sr Philippe Jacques Strauss, tailleur d’habits demeurant et domicilié à Strasbourg 2. Et le Sr Rodolphe François Zeender, jardinier demeurant et domicilié à Bâle (Suisse) en qualité de mandataire de Dame Louise Henriette Strauss son épouse demeurant avec (…) seuls et uniques héritiers 1° de feu leur père le Sr Jean Henri Strauss, tailleur d’habits décédé à Strasbourg le 21 mai 1835, & 2° de feu leur oncle paternel le Sr Philippe Jacques Strauss, potier de terre décédé à Strasbourg le 9 avril dernier, aux termes de son testament olographe daté Strasbourg le 20 janvier derier, déposé pour minute à M° Lauth suivant ordonnance de M. le président du tribunal civil de cette ville en date du 25 avril dernier (…)
acp 336 (3 Q 30 051) f° 79-v – Masse active, argent comptant 9000 francs
Masse passive 2936, legs fait à sa petite nièce Louise Henriette Zeender fille mineure des conjoints Zeender 300, total 3236 – Reste 5763

Ils vendent la maison 7 000 francs au bottier Jacques David Hirschmann

1845 (1.6.), Strasbourg 4 (99), Me Lauth n° 1701
Ont comparu 1. Le Sr Philippe Jacques Strauss, célibataire, tailleur d’habits demeurant et domicilié à Strasbourg 2. Et le Sr Rodolphe François Zeender, jardinier demeurant & domicilié à Bâle (Suisse), en qualité de mandataire spécial de Dame Louise Henriette Strauss son épouse demeurant avec lui, (…) ont vendu et abandonné
au Sr Jacques David Hirschmann, maître bottier, demeurant et domicilié à Strasbourg
Une Maison à rez de chaussée & deux étages avec droits, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du jeu des enfants n° 28.bis tenant d’un côté au Sr Bernhard de l’autre & par derrière à la veuve & aux héritiers Gouliart. (…) La propriété de ladite maison est avenue au Sr Strauss & à la dame Zeender de la manière suivante. Moitié indivise en leurs qualités de seuls héritiers de feu leur père le Sr Jean Henri Strauss, tailleur d’habits, décédé à Strasbourg le 21 mai 1835, & l’autre moitié indivise en leurs qualités de seuls héritiers de feu leur oncle paternel le Sr Philippe Jacques Strauss, potier de terre, aux termes de son testament olographe daté de Strasbourg le 20 janvier dernier, déposé pour minute à Mr Lauth l’un des notaires soussignés suivant ordonnance de M. le président du tribunal civil de cette ville en date du 25 avril dernier (…). Les sieurs Jean Henri Strauss & Philippe Jacques Strauss ont recueilli les deux tiers dudit immeuble dans la succession de défunt leur tante maternelle Dame Catherine Dorothée Jung décédée veuve du Sr François Antoine Mack, en son vivant cafetier à Strasbourg, qui les a institués ses légataires universels aux termes de son testament public passé devant Me Stoeber l’aîné alors notaire à Strasbourg le 13 novembre 1813, enregistré, & ainsi que’il résulte d’un inventaire dressé par le même notaire le 16 mai 1814.
L’autre tiers étoit avenu aux sieurs Strauss, Jean Henri & Philippe Jacques, au Sr Jean Daniel Strauss vivant militaire au service de France & à Delle Marie Madeleine Strauss, décédée célibataire à Strasbourg dans la succession de feu leur grand-mère maternelle Dame Marguerite Salomé Jung née Reissner de Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par Me Stoeber père alors notaire à Strasbourg le 23 prairial an II. Après le décès du Sr Jean Daniel Strauss & de Dlle Marie Madeleine Strauss, leurs parts au dit tiers sont avenues aux sieurs Jean Henri & Philippe Jacques Strauss leur frère & seuls héritiers. – pour la somme de 7000 francs
acp 336 (3 Q 30 051) f° 60-v

Originaire d’Eglosheim en Wurtemberg, Jacques David Hirschmann épouse en 1824 Louise Zipelius
1824 (30.6.), Strasbourg 4 (59), Me Hatt n° 1871
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jacques David Hirschmann, cordonnier, fils de feu Jean Hirschmann, cultivateur à Eglosheim (royaume de Würtemberg) et de Chrstianne née Boehringer
Louise Zipelius, fille majeure de Michel Zipelius, cordonnier, et de Marguerite Salomé née Rasp
Enregistrement de Strasbourg, acp 168 F° 185 du 1.7.

Jacques David Hirschmann fait son testament en 1861
1867 (29.6.), Me Auguste Weiss
Dépôt par François Joseph Schirmer, commis greffier du tribunal civil de Strasbourg, du testament olographe de Jacques David Hirschmann, ancien maître cordonnier à Strasbourg le 5 juin 1867, ledit testament en date du 15 septembre 1861, enregistré ce jour d’hui
acp 565 (3 Q 30 280) f° 3-v du 3.7.

Jacques David Hirschmann meurt en 1867 en délaissant pour héritiers testamentaires les quatre enfants Mæhn

1867 (30.7.), Me Auguste Weiss
Inventaire de la succession délaissée par Jacques David Hirschmann, ancien cordonnier à Strasbourg, décédé le 6 juin 1867, à la requête d’Auguste Daniel Martin, ferblantier, et Amélie Hirschmann, sa femme à Strasbourg, ledit Sr Martin agissant comme tuteur de Ferdinand Auguste, Louise Amélie, Caroline Sophie, Marie Eugénie et Julie Emma Maehn légataires universels du défunt
Il dépend de ladite succession, mobilier estilmé 225, objets légués 34, créances 2000, livret de la Caisse d’épargne 1000
moitié d’une maison rue du Jeu des enfants n° 16 à Strasbourg
acp 564 (3 Q 30 279) f° 83 du 2.8. (succession déclarée le 22. 9.bre 1867)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.