13, rue des Hallebardes


Rue des Hallebardes n° 13 – V 210 (Blondel), N 1191 puis section 63 parcelle 65 (cadastre)

Maison dite au Coin froid (zum kalten Eck), réaménagée par l’imprimeur Jean François Leroux (1730 et suiv.), reconstruite par le marchand de soieries Matthieu Pramberger vers 1815 (voir notice)


Façade rue des Hallebardes (septembre 2014)
rue des Orfèvres (février 2020)

La maison dite au Coin froid (zum kalten Eck) appartient aux orfèvres Michel Spener en 1587 et Jean Baptiste Fecher en 1642. Les préposés autorisent en 1649 Jean Baptiste Fecher à rehausser l’auvent (20 pieds de long et 4 pieds ½ de large). Le boutonnier Pierre Julliot, originaire d’Angers, acquiert la maison en 1698. Il est autorisé à faire commerce de drap en 1708 sur intervention du préteur royal. La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière. Le plan-relief de 1727 montre une maison à rez-de-chaussée et trois étages vers la rue des Hallebardes, le pignon est orienté vers la rue des Orfèvres. Une petite échoppe fait saillie à l’angle des rues.
L’imprimeur libraire Jean François Leroux, originaire de Paris, achète en 1730 la maison qu’il transforme et y installe son imprimerie. Les préposés l’autorisent en 1731 à remplacer l’auvent (27 pieds sur 3 pieds ½) vers la rue des Hallebardes que ses ouvriers ont abîmé. Ils lui permettent en 1755 de remplacer son auvent par un balcon de 3 pieds 6 pouces. L’estimation minimale de la maison passe de 480 livres en 1729 à 1 750 en 1758. Jean François Leroux aménage en 1767 dans le bâtiment arrière une buanderie au rez-de-chaussée, un poêle et une cuisine au premier étage. Les Préposés au bâtiment lui refusent en 1772 l’autorisation de parementer les murs parce que la maison dépasse l’alignement de la rue des Orfèvres mais le lui permettent en 1773 à condition de supprimer le tuyau de descente et la cheminée en saillie.


Plan-relief de 1725, la maison se trouve au centre de l’image, pignon rue des orfèvres, façade rue des Hallebardes à rez-de-chaussée et trois étages (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment neuf en pierre de taille à rez-de-chaussée et quatre étages, sans doute dû à son propriétaire d’alors, le marchand de soieries Matthieu Pramberger. Le bâtiment a une chaîne d’angle arrondie, un cordon au-dessus du troisième étage. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont surmontées d’un linteau saillant. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade rue des Hallebardes est à gauche du repère (m’) : quatre arcades au rez-de-chaussée, cinq fenêtres à chacun des quatre étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. La façade rue des Orfèvres à droite du repère (m’) est semblable à la précédente, chaque niveau comprend trois ouvertures. L’ancien bâtiment arrière se trouvait dans la partie postérieure de l’actuel 30, rue des orfèvre d’après le plan Blondel.
La maison porte d’abord le n° 1 de la rue des Orfèvres et 19 de la rue des Hallebardes (1784-1857) puis le n° 30 de la rue des Orfèvres et 13 de la rue des Hallebardes.


Porte, étages rue des Hallebardes (février 2020)

Charles Auguste Kurtz fait transférer en 1886 l’entrée principale du 32, rue des Orfèvres au 13, rue des Hallebardes, poser une nouvelle devanture et supprimer au rez-de-chaussée le mur pignon entre les 30 et 32, rue des Orfèvres. Erminia Collé née Toscani convertit en 1942 les anciens locaux commerciaux en débit de glace. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage légèrement la maison. Erminia Collé transfère en 1950 dans son établissement Au Palais de la Glace Italia un débit de boissons alcooliques. Le logement dans le bâtiment arrière est désaffecté en 1960 et devient un entrepôt. Robert Dime fait refaire en 1960 les baies du 30, rue des Orfèvres qui seront identiques à celles du bâtiment d’angle. La devanture en bois est démontée, la pierre abîmée au-dessous sera crépie comme les cadres métalliques. Le Palais de la Glace Italia ferme ses portes fin 2019.

février 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1610 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Michel Spener, orfèvre, et Catherine Rühl – luthériens
1642* v Jean Baptiste Fecher. orfèvre, et (1636) Marie Salomé Fürich puis (1672) Ursule Schilling, veuve de Philippe Feigler et de Jean Régnard Precht, tous deux diacres – luthériens
1682 v Jean Adam Küchel. orfèvre, et (1678) Marguerite Faber – luthériens
1698 v Pierre Julliot, marchand boutonnier, et 1692 Nicole Lefevre – catholiques
1730 v Jean François Leroux, imprimeur et libraire, et (1730) Marie Louise Charrot puis (1766) Marie Louise Perdrix Servo – catholiques
1802 v Michel Rivage, négociant, et (1771) Marie Elisabeth Spoor puis (1806) Marie Rose Mouff – catholiques
1815 v Matthieu Pramberger, marchand de soieries, et (1788) Marie Elisabeth Griesinger – luthériens
puis ses héritiers testamentaires, enfants du négociant Gustave Steinheil et de Sophie Beck
1847 v Antoine Dirr, négociant, et (1860) Louise Dirr
1860 v Ferdinand-Edouard Beck, négociant (célibataire en 1861) et Charles-Auguste Kurtz, négociant
1887* h Charles-Auguste Kurtz, négociant
1940* h André Kurtz, propriétaire

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 480 livres en 1729, 1750 livres en 1758, 6250 livres en 1790

(1765, Liste Blondel) V 210, Sr Leroux
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Leroux, 10 toises, 4 pieds et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1191, Bramberger, Mathieu, veuve / Pramberger – maison, sol – 0,87 are

Locations

1641, (échoppe) Jean Philippe Mülb, libraire
1697, (échoppe) Jean Daniel Hammerer, orfèvre
1698, (échoppe) Geoffroi Bernard Agricola, orfèvre
1703, Jacques Lecomte, manant sellier
1710, (échoppe) Jean Frédéric Brackwehr, orfèvre, auparavant Etienne Lefort, tailleur
1733, (échoppe) Jean Jacques Kolb, orfèvre
1768, (échoppe) Jean Georges Müller, fripier
1825, Jean Adrien Boitel, marchand de draps
1829, Sophie Beck, femme du négociant Gustave Steinheil

Livres des communaux

L’orfèvre Michel Spener est propriétaire de la maison dite au Coin froid (zum Kalten Eck). Elle a 45 pieds et demi de long dans la rue des Hallebardes, un auvent de 34 pieds ½ en saillie de 4 pieds ½, une porte de cave de 6 pieds de long sur 5 pieds de large, une marche en pierre de 5 pieds sur 1 pied ½, un soupirail de 2 pieds ½ de long sur un pied, un autre soupirail de 2 pieds sur 15 pouces, un siège en pierre de 15 pouces sur 15, une auge de puits de 5 pieds de long sur 1 pied ½, une échoppe d’orfèvre de 6 pieds sur 2, une échoppe de coutelier de 8 pieds ½ sur 3, une petite échoppe d’orfèvre à l’angle de 4 pieds ½ sur 2. Le propriétaire doit pour jouissance du communal 1 livre 6 sols 6 deniers.

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 40
Am Andern Orth Sporer oder Spießgaßen, Vnz ane die Prediger Gassen Hinauff
Michael Späner der Goldschmidt hatt vor seinem Hauß Zum Kalten Eckh genant, Vnz ane das Eckh Prediger Gaß die Allmendt 45 ½ schu lang, darüber ein Wettertach 34 ½ schu lang vnd 4 ½ schu herauß, Vnden ein Kellerthüer 6 schu lang, 5 schu weit, Ein steinerin staffel 5 schu lang 1 ½ schu breÿt, Item ein Kellerfenster 2 ½ schu lang, i schu breit, Mehr ein Kellerfenster 2 schu lang 15 Zoll breit, Item ein steinerin Siz 15 Zoll lang, Vndt breÿt, Item ein steinerin Trenckh, oder Brunnenstein 5 schu lang, 1 ½ schu breit, Item ein Goldtschmidt Laden 6 schu lang 2 schu breit, Mehr ein Messerschmidt Laden 8 ½ schu lang 3 schu breit, Item mehr ein Goldtschmidt Laëdlin Vornen Am Eckh 4 ½ schu lang vnd 2 schu breit auf der Allmendt, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, j lb vj ß vj d

Michel Spener doit pour sa maison rue des Orfèvres à l’angle de la rue des Hallebardes, à savoir un auvent de 20 pieds ½ en saillie de 2 pieds 10 pouces, une échoppe de 6 pieds sur 16 pouces, devant la porte une marche en pierre et un siège en pierre de 5 pieds de long sur 15 pouces, la somme de 5 sols 6 deniers pour jouissance du communal

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 127
Anderseit Prediger Gaß
Michael Späner hatt am Eckh ane Spießgaß vor seinem hauß In Predigergaß, oben ein Wettertach 20 ½ schu lang vnd 2 schu 10 Zoll herauß, Mehr ein Laden 6 schu lang 16 Zoll herauß vor der Thuëren ein Steinerin Staffel sampt einem steinerin Siz 5 schu lang vnd 15 Zoll breÿt, Soll p, Bessert für das Niessen, v ß vj d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1649, Préposés au bâtiment (VII 1351)
Les préposés autorisent Jean Baptiste Fecher à rehausser l’auvent (20 pieds de long et 4 pieds ½ de large) qui n’est soumis à aucune rente foncière

(f° 29-v) Montags den 8. dito [Octobris] – H Joh. Baptista Fecher
Herr Johann Baptista Fecher der goldarbeiter erscheint, vnd bitt daß er möchte das wätterdächlin ahn seinem hauß in der spießgaß, so eigen vnd Khein allmend Zinß giebt, aber etwas Zu nider, ein wenig höher machen, wolle Ers allerdings in der länge vnd breite es ietzunder ist laßen. Referirten die Werckmeister, daß es ietzund 20 sch. lang vnd 4 ½ sch breit auch de erhöhung niemand nachtheilig fallen werde, darauff Erkannt, vnd H Fechern in dießem begehren willfahrt.

1731, Préposés au bâtiment (VII 1394)
Le libraire français François Leroux demande l’autorisation de remplacer l’auvent (27 pieds sur 3 pieds ½) vers la rue des Hallebardes que ses ouvriers ont abîmé en réparant la maison. Les préposés le lui autorisent contre paiement d’un cens annuel de 7 sols 6 deniers (le cens n’est cependant pas inscrit au Livre des loyers communaux).

(f° 144) Donnerstags den 17. Ejusd. [Maÿ] – Pierre François le Roux wegen Wetterdachs
Pierre François le Roux der frantzösische buchhändler berichtet Mghhrn, daß Er an Seiner vornen an der Goldschmid gaß liegenden behaußung ein Wetterdach gehabt, welches Seines Maurers Gesellen weggbrochen vnd nachgehendts das hauß außgeweißt, also daß mann deßen breite undt länge nicht mehr erkennen Kan, weilen er aber gesinnet ist daßelbe wieder new machen Zulaßen, als bittet er vmn eonen Augenschein. Erk. willfahrt.

(f° 153-v) Montags den 11. Ejusdem. [Junÿ], seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – François le Roux wegen Wetterdachs
Beÿ François le Roux des buchdruckers theils in der Spieß theils in der Goldschmid Gaß Gelegenen Hauß, an welchen er ein Wetterdach auf der seithen der Goldschmid Gaß gehabt, Gleichwieder Auch fornen in der Spießgaß eines hat, so die Maurer beÿ reparirung ged. Haußes herunter Gebrochen, er aber Zu beschirmung seines haußes wieder machen Zu laßen willens, und deßwegen umb erlaubnus Gebetten.

(f° 191) Dienstags den 2. Ejusdem [Octobris] – Jean François Le Roux
Hr Jean François Le Roux der Libraire ersucht Mghh. nochmals jhme Zuerlauben ein 3 ½ schuhe breit und 27 schuhe Langes Wetterdach an sein Haus am Eck von der Goldschmid in die Spießgaß, Anstatt deßen so jhme seine Werckleüthe als Sie das haus repariret Ohnwißend seiner Hinweggebrochen machen Zulaßen. Erkannt, wird dem Imploranten Erlaubt, ein 3. schuhe breit und 27. schuhe Langes Wetterdach machen Zulaßen wovon er jährlich 7. ß 6 d Zinß Geben solle. Ille beschwert sich wegen des Zinßes, Indeme Von dem Vormahls da Geweßene Wetterdach niemahls einiger bezahlt worden. Erkandt, bleibt beÿ Erstem bescheid.

1755, Préposés au bâtiment (VII 1406)
Les préposés autorisent le libraire François Leroux à remplacer son auvent par un balcon de 3 pieds 6 pouces

(f° 72-v) Dienstags den 13.ten May 1755 – François Le Roux
H. François Le Roux der Libraire bittet um erlaubnus anstatt eines (-) schuhe Langen und (-) tieffen Wetterdach an seinem Hauß an der Spießgaß am eck der Goldschmidgaß, einen Balcon in gleicher Länge Zumachen.
Erkannt, in der Breite Von 3. schuhe 6 Zoll, Straßburger Meßen Willfahrt.

1772, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Le maître maçon Klotz demande au nom du propriétaire Leroux la permission de parementer les murs. Les préposés refusent parce que la maison dépasse l’alignement de la rue des Orfèvres.

(f° 121-v) Dienstags den 13. Octobris 1772 – Sr Le Roux
Idem [Mr Klotz der Maurer] nôe. Sr Le Roux bittet zu erlauben an deßen Behausung gegen die Goldschmidt Gaß Zöllige blatten an die Maur zu setzen,
Erkannt weilen das Haus dem Allignement nach gegen der Goldschmidt Gaß zurück mus, abgewiesen.

1773, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Nouvelle requête pour le même objet. Les préposés donnent leur autorisation à condition de supprimer le tuyau de descente et la cheminée en saillie.

(f° 258) Dienstags den 12. Octobris 1773 – Sr Le Roux
Mr Klotz nôe. Sr Le Roux des Buchdruckers bittet nochmalen ihme zu erlauben an seiner Behausung gegen der Goldschmidt Gaß unterher Zöllige Blatten machen zu laßen.
Erkannt, Mit dem Anhang Willfahrt, daß der Anschluß Naach und das vorstehende Kamin weggemacht werde.
Weiter wird erstgedachtem Hrn Le Roux erlaubt vor deßen behausung in der Fladergaß gelegen vor die Hausthür eine steinerne Staffel zu laßen.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1767, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Klotz expose les transformations que le conseiller Leroux veut faire dans le bâtiment arrière : aménager une buanderie pourvue d’un chaudron à lessive au rez-de-chaussée, un poêle et une cuisine au premier étage.

(p. 145) Freÿtags d. 18.ten Septembris 1767. H Rathh. Leroux will in seiner am Eck der goldschmids gaß gelegenen behaußung hinden im hof lincker hand im nebens gebäu au rez de chaussée ein Bauch Kuchen mit Bauch Keßel und Caminschoß setzen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt, sodann im ersten stock eine stube gegen dem hoff darneben eine Kuchen mit Herd und Caminschoß machen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt. Erkandt Willfahrt. Mr. Klotz

Description de la maison

  • 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une échoppe, plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le puirs commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Orfèvres

Pramberger
Rez de chaussée en pierre de taille et 4 étages en maçonnerie neufs
(Légende)

Cadastre

Les parcelles N 1191 (19, rue des Hallebardes) et N 1138 (1, rue des Orfèvres) qui sont une seule et même maison sont fusionnées en 1845
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 354 case 3

Pramberger, Mathieu, veuve à Strasbourg
Dirr Jean Antoine négociant rue des hallebardes 19

R. des hallebardes 19, maison, sol, N 1191
Contenance : 0,87
Revenu total : 684,45 (684 et 0,45)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 21 / 14

R. des orfèvres, sol, N 1138
Contenance : 1,15
Revenu total : 2,02 – maison et sol 685,05
Folio de provenance : 337
Année d’entrée : 1845

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 337 case 1 (article biffé)

Pramberger, Mathieu, veuve à Strasbourg

R. des orfèvres 1, maison, sol, N 1138
Contenance : 1,15
Revenu total : 0,60
Folio de destination : 354
Année de sortie : 1845
portes et fenêtres ordinaires : 25
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1185 case 1

Dirr, Jean Antoine, négociant
1862 Beck, Ferdinand Edouard et Kurtz, Charles Auguste négociants
1887/88, Kurtz Karl August, Kaufmann
(ancien f° 933)

Rue des hallebardes 13, maison, sol, N 1191
Contenance : 0,87 et rue des orfèvres N 1138, sol, 1,15 (total 2,02)
Revenu total : 685,05 (684 et 1,05)
Folio de provenance : (354)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 21 / 14

Cadastre allemand, registre 32 p. 470 case 4

Parcelle, section 63, n° 65 – autrefois N 1138.p, 1191, 1139.p, 1140.p
Canton : Goldschmiedgasse Ns N° 30/32 und Spiessgasse N° 13
Désignation : Hf, Whs u N.G.
P ;v. 2146 Whs e.n.a. T u. N.G. e.n.a. T (s. Skizze N° 87), zu Pz. 64
Contenance : 2,94 / 2,68
Revenu : 6500 – 10.000
Remarques : 1940 à 486 c 2

(Propriétaire), compte 2742
Kurtz Charles Ed.
1940. Kurtz André, propriétaire
(2533)

(Propriétaire du 2146), compte 2661
Klein Karl Friedrich u. 2 Miteigentümer
1940 Klein Sophie Emilie Anne et cohéritiers
(2376)

Cadastre allemand, registre 32 p. 486 case 2

Parcelle, section 63, n° 145/65 – autrefois 2146
Canton : Rue des Hallebardes n° 13
Désignation : sol, maison (partie) et bât acc. maison (partie) – esquisse d’étage 30.87
Contenance : 0,26
Remarques : 1940 de 470 c 4

(Propriétaire), compte 2742
Kurtz Charles Ed.
Kurtz André, propriétaire
(2533)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 135 des Orfèvres

1
Pro. Le Roux, Jean François. Père imprimeur – Echasse

Canton 5, Rue 134 des hallebardes

19
loc. Müller, Georges, frippier – à la moresse

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 135 des Orfevres p. 248

1
Pro. Le Roux, Jean Franç. Père Imprimeur – Echasses

Canton V, Rue 134 des hallebardes

19
Loc. Müller, George, Frippier – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Spiessgasse (Seite 164)

(Haus Nr.) 13
Kurtz, Manuf.-Gesch. E 012
Mentel, Bur.-Beamter. 3
Zimmermann, Kommis. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 815 W 59)

Rue des Hallebardes n° 13 (1885-1994)

Le propriétaire Kurtz fait transférer en 1886 l’entrée principale du 32, rue des Orfèvres au 13, rue des Hallebardes, poser une nouvelle devanture et supprimer au rez-de-chaussée le mur pignon entre les 30 et 32, rue des Orfèvres. Erminia Collé née Toscani convertit en 1942 les anciens locaux commerciaux en débit de glace. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage légèrement la maison. Erminia Collé transfère en 1950 dans son établissement Au Palais de la Glace Italia le débit de boissons alcooliques sis 8, rue du Travail.
Le logement dans le bâtiment arrière est désaffecté en 1960 et devient un entrepôt. Robert Dime fait refaire en 1960 les baies du 30, rue des Orfèvres qui seront identiques à celles du bâtiment d’angle. La devanture en bois est démontée, la pierre abîmée au-dessous sera crépie comme les cadres métalliques. Robert Dime fait transférer dans son établissement la licence du Pavillon de la Glace (27, rue du Vieux-Marché-aux-Vins). Le rapport technique rédigé en 1968 porte que les murs sont en moellons et briques crépies, les planchers en bois, les tuiles plates sur charpente à deux versants. Le propriétaire fait poser un store rue des Hallebardes en 1977.

Sommaire
  • 1885 (août) – Le maire notifie Charles Beck-Kurtz, domicilié sur place, de faire ravaler la façade du 13, rue des Hallebardes
    1885 (septembre) – Les entrepreneurs A. Schoop et G. Mayer (39, rue des Bouchers) demandent l’autorisation de raccorder la maison des sieurs Beck et Kurtz aux canalisations – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1885
    1885 (octobre) – La veuve A. Weyer (1, rue du Noyer) demande l’autorisation d’aménager un puits de lumière dans le trottoir rue des Hallebardes (croquis) – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1885
    1886 (mai) – L’entrepreneur Paul Dürr (17, rue des Bouchers) demande au nom des frères Kurtz l’autorisation de réparer la maison sise rue des Hallebardes n° 13 et rue des Orfèvres 30 et 32 : poser une nouvelle devanture à rideaux en fer 13, rue des Hallebardes et 32 rue des Orfèvres, deux pilastres et un chambranle en bois 30, rue des Orfèvres, transférer l’entrée principale du 32, rue des Orfèvres au 13, rue des Hallebardes. L’architecte municipal Nebelung fait plusieurs observations. L’entrepreneur répond que le pignon entre les 30 et 32 rue des Orfèvres sera supprimé au rez-de-chaussée, les deux magasins réunis en posant des piliers en fer – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée en posant de nouvelles devantures. Comme la façade rue des Orfèvres dépasse l’alignement légal, toute consolidation est interdite, Charges à respecter
    Suivi des travaux. Calculs statiques (juin 1886). La devanture est terminée rue des Orfèvres, commencée rue des Hallebardes (août 1886). Les piliers qui remplacent le mur pignon au rez-de-chaussée sont en place, la devanture presque terminée (fin août). Des arcs répartissent la charge des étages, les transformations intérieures sont terminées (septembre 1886).
    1886 (août) – Le directeur de l’usine à gaz Weill-Gœtz demandent que les propriétaires Beck et Kurtz soient autorisés à faire une prise pour environ 20 becs (13, rue des Hallebardes) – Autorisation – Travaux terminés, octobre
  • 1900 – L’entrepreneur A. Wagner (21, rue Déserte) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, octobre
    1900 – Le maire notifie Charles Auguste Kurtz de faire ravaler les façades sises 13, rue des Hallebardes et 30-32 rue des Orfèvres – Travaux terminés, octobre
  • 1911 – L’entrepreneur Antoine Strehl demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation de poser un échafaudage et de peindre les façades – Travaux terminés, juillet
  • 1925 – Le syndicat indépendant des cheminots demande l’autorisation de poser une enseigne au 13, rue des Hallebardes – Accord
  • 1942 – Le Palais de la glace Italia demande que l’entrepreneur Bingolf (11, boulevard de Saverne, ensuite boulevard Poincaré) soit autorisé à poser une enseigne en brun sur le mur crème
    Remarques sur la transformation des locaux commerciaux en débit de glace
    Erminia Collé née Toscani (née en 1887 à Valle-di-Cadore en Vénétie) demande le 31 octobre 1942 l’autorisation de débiter des glaces dans l’ancien magasin de tissus de la société Pramberger (propriété de Robert Kurz)
  • 1946 – Certificat de sinistre accordé à Mathilde Biehl pour cause de séquestre suite au bombardement aérien du 11 août 1944 qui a endommagé le logement
  • 1946 – Le préfet demande que la Police du Bâtiment fasse un rapport avant d’autoriser Erminia Colle à exploiter le débit de glaces et de boissons – Les locaux comprennent une salle de dégustation (3,10 mètres de haut au lieu de 3,50) et des toilettes – La Police du Bâtiment répond qu’elle n’a pas d’objections à faire
    1950 – Emma colle née Toscani demande l’autorisation de transférer au 13, rue des Hallebardes (Palais de la Glace) le débit de boissons alcooliques sis 8, rue du Travail (Taverne du Travail, société représentée par Jules Zabern)
    1950 (décembre) – Le préfet prend un arrêté qui autorise le transfert
  • 1954 – Eléonore Louis (couture et remmaillage Léone, 5-a rue des Mineurs) demande l’autorisation de construire un guichet de remmaillage de bas au 13, rue des Hallebardes dans la maison Kurtz, sous la direction de l’ébéniste décorateur Pierre Arnold (rue Saint-Aloyse au Neudorf) – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1954
    1955 – La Police du Bâtiment constate qu’Eléonore Louis a posé sans autorisation une enseigne – Elle répond que l’enseigne figurait sur le dessin fourni par Pierre Arnold – Demande – Autorisation
    1957 – Eléonore Louis demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Croquis – Autorisation accordée à la maison Léone, Couture
  • 1956 – Le préfet autorise Wanda Dime née Colle à exploiter le débit de boissons Au Palais de la Glace et Italia.
  • 1958 (juillet) – Daniel Freysz, président du Groupe des Assurances alsaciennes, signale que des tuiles sont tombées du toit – La Police du Bâtiment constate les faits
    1958 (octobre) – Robert Dime est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la toiture – Travaux terminés, novembre 1958
  • 1960 – Robert Dime et les héritiers d’Erminia Colle née Toscani déclarent louer depuis octobre 1959 à Frédéric Brosi (herboristerie Floralpina, 22 rue des Orfèvres) un local qui servait d’habitation mal aérée et qui servira de dépôt. Ces locaux figurent au livre foncier sous la désignation Propriété d’étage sur section 63 n° 144/64 rue des Orfèvres n° 28 avec 0,14 are de sol, remise comprenant dans la maison, les dépôts formant les premier et troisième étages et le grenier du quatrième étage. La Police du Bâtiment fait son rapport, le rez-de-chaussée a toujours servi de remise, les étages sont impropres à l’habitation. Elle écrit à la Division I qu’elle est favorable à la désaffectation
  • 1961 – L’entreprise de construction Magi (Allée Schach à la Meinau) est autorisée à occuper la voie publique (double tarif pour occupation illicite)
    1961 – Robert Dime est autorisé à occuper la voie publique pour transformer la devanture du Palais de la Glace Italia
  • 1960 – Robert Lucien Dime, demeurant sur place, dépose une demande de permis de construire sous la direction du technicien en bâtiment Pierre Debes (quai de la Tuilerie au Neudorf) – Plan de situation – Selon le devis, les ouvertures qui se trouvent dans deux maisons différentes auront des ouvertures uniformes en arc comme ceux qui existent dans la maison d’angle – Devis estimatif. L’immeuble suit l’alignement légal rue des Hallebardes mais en dépasse de 8 mètres carrés rue des Orfèvres – La façade est repeinte avant que l’architecte des Bâtiments de France ait donné son autorisation
    1961 (janvier) La société J. Gremmel et Compagnie (225, route de Schirmeck) écrit à l’architecte des Bâtiments de France qu’elle a démonté la devanture en bois en dégageant la pierre de taille abîmée. La façade sera donc crépie de même que les cadres métalliques. Une enseigne Au Palais de la Glace se trouvera sur chaque façade et une enseigne Italia à l’angle. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation de transformer les devantures au rez-de-chaussée, mars 1961 – Travaux terminés, avril 1961
    1961 (février) – La société J. Gremmel dépose une demande pour poser les enseignes – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable assorti de conditions – Dessin – Autorisation
    1961 (mars) – Autre demande de poser une enseigne verticale Italia à l’angle. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable. Le propriétaire renonce à poser une nouvelle enseigne
    1961 (avril) – Robert Brumm demande l’autorisation de poser une enseigne en plexiglas R. Brumm, Abat-jour, 3° étage – Autorisation
  • 1965 – Chargé par le notaire Geny de Schiltigheim de dresser une esquisse de l’immeuble, le géomètre Robert Bissinger demande l’autorisation de consulter le dossier de la Police du Bâtiment
  • 1966 – Robert Dime demande l’autorisation de transférer la licence Au Pavillon de la Glace (27, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) dans les locaux du Palais de la Glace sis 13, rue des Hallebardes – La Police du Bâtiment constate que les locaux comprennent une salle de dégustation, une cuisine, un atelier de pâtisserie et des toilettes
    1966 (avril) – Le préfet accorde l’autorisation de transfert
  • 1968 (mars) – Le Palais de la Glace Italia demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (libellé Kronenbourg) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne plate est posée
  • 1968 – Le maire demande au propriétaire Robert Dime de faire ravaler les façades
    Le propriétaire sollicite une subvention auprès du Fonds National d’Amélioration de l’Habitat – L’architecte de la Police du Bâtiment Charles Adam établit un rapport technique (bâtiment construit vers 1850 en moellons et briques crépies, planchers en bois, tuiles plates sur charpente à deux versants – Devis de la société Magi et Compagnie
    1968 (octobre ) – Robert Dime est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, novembre
  • 1977 – La Police du Bâtiment constate que le Palais de la Glace a ravalé les façades sans autorisation préalable jusqu’au premier étage, ce qui nuit à l’aspect général – L’architecte écrit au propriétaire qui n’a pas tenu compte de suggestions verbales de repeindre en teinte grès la partie peinte en blanc
    1977 (février) Les établissements Walter (rue Vauban à Mundoslheim) demandent l’autorisation de poser un store. Echantillons de toile – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1977 (avril) – Le propriétaire demande l’autorisation de déposer l’enseigne rue des Hallebardes pour pouvoir poser le store – Autorisation de démonter l’enseigne, monter le store puis remonter l’enseigne – L’enseigne est reposée, juillet 1977
  • 1980 – Le maire demande au propriétaire Robert Dime de faire ravaler les façades – Le propriétaire demande un délai
    1981 – Le maire prend un arrêté portant injonction de ravalement
    1984 – Robert Dime transmet des devis pour obtenir une subvention
    1984 (décembre) L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour ravaler les façades aux 13, rue des Hallebardes et 30-32 rue des Orfèvres – Le propriétaire est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Le décorateur Léon Herrmann transmet les factures des différentes entreprises – L’immobilière du Parc, agissant au nom de Robert Dime, transmet le numéro du compte bancaire sur lequel verser la subvention
  • 1984 – La Police du Bâtiment constate que le Palais de la Glace a posé sans autorisation deux projecteurs. Après visite des lieux, les services municipaux et l’architecte des Bâtiments de France décident de remplacer les lampes par des rampes lumineuses – Robert Dime et les enseignes Kappeler demandent l’autorisation correspondante – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation de poser une double rampe lumineuse
  • 1985 – Le maire certifie que le bâtiment, construit au XIX° siècle avant 1885, a plus de vingt ans
  • 1986 – Robert Dime informe les services de sécurité qu’un appareil de chauffage a provoqué un incendie dans les remises louées à la société Floralpina – Le Service des incendies fait des recommandations
  • 1989 – La Palais de la Glace demande l’autorisation de remplacer la toile du store (échantillons joints) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Accord
  • 1994 – Marc Dime demande que la société Lucien Walter (à Brumath) soit autorisée à remplacer la toile du store – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le Palais de la Glace, Italia est autorisé à poser un store en banne et une enseigne sur lambrequin – Travaux terminés

Relevé d’actes

Catherine Rühl veuve de Michel Spener (voir l’enregistrement à son nom dans le Livre des communaux de 1587) et son fils Michel Spener remboursent un supplément de capital assis sur leur maison dite zum kalten Eck (au Coin froid) parce que le règlement a eu lieu dans un temps de dévaluation.

1633 (15. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 135
Erschienen weÿ: H Michel Speners see: alhie nachgelaßener wittiben Catharinæ Ruehlin ehelicher Sohn herr Michel Spener burger Zu St. An einem
So dann der Ernuest hochgelehrte herr Johann Friderich Jung beed. Rechten Doctor innamen weÿ: hanß Oßwald Engelmanns see. Erben am and. theil, Zeigte An,
demnach die 100. fl. Capital so vermög der in alhieiger Cantzleÿ den 13. Aprilis Anno 1575. vffgerichten verschreibung Jährlich vff Maria Verkündung, von vff vndt abe ihr Catharinæ Rühlin behaußung alhie in der Spießgaß gelegen und zum Kalten Eck genannt, verzinßt den 25. Novembris A° 1622. nach außweisung der obangezogener verschreibung beÿgezeichneten quittung in damaligen hohen gelt abgelegt worden, Alß heten sie sich nach maß alhieiger vber die Nachträg verfassten instruction, mit einand. güetlichen dahin verglichen, daß mehrgemelte Fr Catharina Rühlin ihnen Engelmännischen Erben an gutem ietziger Zeit gäng und giebigen gelt 250 pfund d nachzutragen
[in margine :] Erschienen H. Nicolaus Tornarius Nots. von wegen seines mit Fr. Veronica Jungin s: erzeugten vnd nunmehr verstorbenen also weinhändler ihne Tornarium geerbten Kindts, für sich selbsten, H Johann Friderich Seüpeln Guthleutschafner alß noch ohnentledigter Vogt Catharinæ Jungin H Rudolff Würtzen Großen Rhats v.want ietziger haußfr. So dann Isaac Reble Zoller am Wickheüßel alß Ehevogt Euphrosinæ dubiußin vnd alß vogt Barbaræ dubiußin seiner haußfr. bruders tochter, alle alß weÿ: hanß Oßwald Engelmanns Erb. haben in gegensein H Michel Speners für sich und innamen seiner vberig. geschwisterd. (…) Act. den 14. Decemb: Anno 1639.

Michel Spener et ses cohéritiers louent au libraire Jean Philippe Mülb une échoppe de deux arcades dans la rue des Hallebardes et deux arcades dans la rue des Orfèvres

1641 (1. febr.), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 78-v
(Locatio-Conductio) Erschienen Hr Michael Späner für sich selbst und im nahmen seiner geliebten Geschwistrig.
hatt in gegensein H Johann Philipß Mülben deß buchhändlers bekannt
Ihme entlehnt 18 Jahr lang nach einander vff Mariæ Verkündigung nechstkünfftig anfahendt, Ihr der Spänerischen Gaden in Spießgaß, einseit ein Eckh an der goltschmidgaß mit Zwen bög. die anderseit in d. Spießgaß. auch Zweÿ bögen, für und umb einen iährlich. Zinnß benantlich 20. Pfund pfenning Straßburg.

Le receveur de l’hôpital cède à la veuve de Conrad Dinckel un capital que les héritiers Michel Spener doivent sur leur maison rue des Orfèvres et rue des Hallebardes

1641 (17. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 214
(Cessio in solutum) Erschienen deß Mehrern Hospitalß Oberschreibers Johann Friderich Schiedt
hatt in gegensein H M. Daniel König. Pfarrers Zu Schiltigheim alß ehevogts Mariæ weÿl. H Conrad Dinckhelß Kl. Rhatsverwanthens geweßenen Glasers alhie nunmehr seel. hinderlaßene dochter und eintzig. Erbin
bekannt, demnach der Hospital besagt. H. Dinckhel für abverdienten lidlohn ein gewiße Summ schuldig word. (…) in solutum cedirt und zu bezahlung 107. lib. 12 ß 6 d. eigenthümlich übergeben 200 fl. Straßb. wehr. Nachtragß Capital, so weÿl. H Michael Späners deß goltschmidts sel. alhie hinderlaßene Erben iahrs vff Georgÿ von, uff und abe Zweÿen häußern in Spießgaß alhie an der groß. predig. gaß. geleg. mit 10. fl. ermeldter wehr. vermög einer pergamentinen under deß Bischoffs hoffs zu Straßburg anhangend. Insigel d. 11. aprilis und j. maÿ a° 1582. vßgefertigt. Zinnßbrieff und demselben zurück geschriebener Nachtragß Vergleich Zu verzinnß. pflichtig sampt davon vßtändig. Marzahl
[in margine :] Erschienen H Johann Balthasar Kraut der Postmaÿster alß Ehevogt Fr. Annæ Mariæ Michaelin hatt in gegensein H Isaac Bitot deß Handelßmanns alß ietzigen eigenthumblich. Innhabers der herberg Zum gerten fisch (quittung) Act. 17. Jan : a° 1663.

La maison appartient en 1642 d’après les tenants et aboutissants voisins à l’orfèvre Jean Baptiste Fecher. Fils d’orfèvre, il épouse en 1636 Marie Salomé Fürich, fille d’un fabricant d’instruments d’écriture

Mariage, cathédrale (luth. p. 385)
1636. Doîca 22. Trin: 13. 9.bris. Johann Baptist Fächer goltarbeiter H. Friderich Fächer goltarbeiters sohn V J Maria Salome, Niclaus Fürich des Schreib Zeugkmachers e. tochter, eingesegnet montag 21. 9.bris (i 197)

Le marchand Jean Philippe Fürich cède à son beau frère Jean Baptiste Fecher ses droits dans la succession de sa mère Elisabeth Wilhelm
1649 (15. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 714
Erschienen H Hannß Philipß Furich der handelßmann
hatt in gegensein H Johann Baptistæ Fechers deß Golt Arbeiters seines Schwager,
bekannt, daß Er demselben Zu bezahlung der ienig. 100. lib. so besagter Furich gedachtem Fechern in crafft der am 7 xbris a° 1646. in d. Cancelleÿ Contract stuben vffgerichteter Obligation zu thun ist
cedirt und übergeben habe all daß ienige so ihme nach Anlaÿtung deß, über weÿl. Fr. Elisabethæ Wilhelmin Furichisch. Wittibin seiner Muter seel. Verlassenschafft in a° 1648. durch H Jeremiam Ursinum den Notarium vffgerichteten Inventarÿ fol. 41. fac. 2. in Mütterlichen prælegat Mütterlichem Erbe

Jean Baptiste Fecher rembourse un capital assis sur sa maison d’après un titre de 1575

1660 (27. april), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 438
Erschienen H Barttholomæus Hopffer der Contrefaiter alß Ehevogt Fr. Annæ Sabinæ Jungin,
in gegensein H Johann Baptistæ Fechers deß Golt arbeiters
bekannt, daß Er, von demselben, die Jenige 75. lib. so besagter H Fecher, von vff und ab seiner alhie in der Spießgaß. gelegenen Behaußung vermög eines pergamentinen Mittw. den 13.t aprilis a° 1575. mit der Statt Straßburg anhangendem Kleinern Insigel auffgerichteten Zinnßbrieffs und demselben beschriebener resp. Nachtragß Vergleichung und particular Abloßung, Jfr. Annæ Sabinæ schuldig gewesen ist

Jean Baptiste Fecher est élu à la Chambre matrimoniale à la place de Christophe Richshoffer
1666, Conseillers et XXI (1 R 149)
Johann Baptista Fecher kombt ins Ehgericht. 105.
(f° 105-v) Sambstag den 2. Junÿ 1666. Ahne Statt Weÿl. Herrn Rhatherrn Johann Christoph Reichshoffers geweßenen Assessoris beÿ E. Löbl. Ehegericht ist per maiora erwöhlt worden herr Johann Baptista Fecher.

Jean Baptiste Fecher rembourse un capital assis sur sa maison dite zum kalten Eck d’après un titre de 1491

1674 (10. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 708
der Edel und hochgelehrte H. Johann Albertus Sebitzius Med: Doctor beÿ Löbl. Universität Profess. und ietziger Decanus
in gegensein deß Ehrenvest, Fürsichtig und weÿsen H. Johann Baptistæ Fechers E.E. großen Rhats Beÿsitzers
bekannt, daß Er H. Fecher ehrenged. H. Dri Sebitzio die Jenige 15. golt fl. so Er demselben vermög eines Lateinischen pergamentinen resp. 17. et 14. Calend. Maÿ anno 1491. mit deß bischoffl. hoffs anhangendem Innsigel durch weÿl. H. Jacobum Schmiden ermelts hoffs damahligen Contractuum Not. nun längsten seel. uffgerichteten Zinnßbrieffs von Vff und ab einer alhier unden in der großen Prediger oder Goltschmits Gaßen gelegener und zum Kalten eckh genannten Behaußung Jährlichen term. Georgÿ Zu zinnß Zu raÿch. schuldig gewesenen ist mit dem Werth 300. golt fl. benantlichen 630. fl. also Verglichener maßen abgelößt

Jean Baptiste Fecher se remarie en 1672 avec Ursule Schilling, fille de pasteur, qui a épousé en 1661 le diacre Philippe Feigler puis en 1668 le diacre Jean Régnard Precht
Mariage, cathédrale (luth. f° 159)
1672. Zum 2. mahl Hr Johann Baptista Fecher E E großen Raths alter Beisitzer, Fr. Maria Ursula, Weiland Hr M. Johann Reinhard Prechter gewesenen Diaconi Zum J. St. Peter nachgelaßene Wittib. Donnerstags den 23.ten 9.bros, Münster (i 161)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 187 n° 47)
1668. Dom. XXIII. Trinitatis 25. Octobris. Hr. M. Johann Reinhardus Brecht, Helfffer Zul Jungen St Peter Vnd Fr. Maria Ursula, Weÿl. Hrn M. Philippi Feÿlen gewesenen ältern Diaconi im Münster nachgelaßene Wittib. Copulavi Donnerst. 5. 9.br. (i 199)

Proclamation, cathédrale (luth. f° 106-v, n° XXII)
1668. Dom. 23. post Trin. Zum 2. mahl Hr M. Johann Reinhardt Precht, Diaconus bei der Kirck Zum J St Peter, Fr Maria Ursula, Weiland Hr M. Philipp Feÿlers geweßenen Diaconi im Münster nachgel. We. Donnerstags den 5.ten 9.bris J. St. Peter (i 109)

Mariage, cathédrale (luth. f° 5, n° 18)
1661. Dom. Jubilate den 5.ten Mai. Zum 2. mahl hr. M. Philippus Feigler, helffer bei hießigem Münster und Jfr. Maria Ursula, Weiland hr. M. Johann Christophori Schillings, gewesenen Pfarrers im Münster hinterlaßene ehel. Tochter. Dienstags den 14.te, Maji Spiegel Münster (i 6)

Ursule, veuve de l’ancien assesseur du Grand Sénat Jean Baptiste Fecher, vend la maison composée de deux bâtiments à l’orfèvre Jean Adam Küchel et à sa femme Marguerite

1682 (23. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 405
Ernst Friderich Mollinger dißer Statt Müntz Verwalter, So dann Fraw Maria Ursula, weÿl. Herrn Johann Baptistæ Fechers E.E. Großen Rhats geweßenen beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßene wittib mit beÿstand oberwehnts Herrn Mollingers Ihres Vogts, und Herrn Christoph Schüblers Notarÿ und wohlgedachten rhats beÿsitzers
in gegensein Herrn Johann Adam Küchels des Goltarbeÿters undt frawen Margarethæ beÿdter Eheleuth
Zweÿ häußer ein Vorders undt ein hinders, hoff, hoffstatt, bronnen, holtzhauß darauff Hannß Jacobs Von Awenheim deß Schuhmachers behausung stehet, mit allen deren gebawen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten alhier ist einseit ein Eckh beÿ des ahne der Spieß: und ahne der großen Prediger jetzt Goltschmidtgaß genannt, in der Spießgaßen neben Johann Jacob Sandrarten dem Goltarbeÿter, in der Goltschmidtgaß aber neben herrn Johann Joachim Sartorio dreÿern des Stalls hinden uff -() stoßendt gelegen – umb 3800 fl.
[in margine :] (…) in gegensein H. Daniel Dietrich J. U. Ddi und E.E. großen Raths beÿsitzers alß curatoris deß hierin gemeldt. Kaüffers hind.laßener wittib fr. Margarethæ, gebohrner Faberin (quittung) Act. d. 20.ten Jul. 1696

Fils de marchand, Jean Adam Küchel épouse en 1678 Marguerite Faber, fille de marchand
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 75 n° 45)
1678. Eodem [Dom. Reminiscere et oculi d. 24. febr. v. 3. Martÿ] H Johann Adam Küchel d. ledige goldarbeiter weÿl. H Joh: Ludwig Küchels burg. vnd handelsmanns allhier ehelich. Sohn, Jfr. Margaretha weÿl. H. Johann Jacob Fabers burgers u. handelsmanns eheliche tochter, St. Thomæ eodem [7. Martÿ] (i 39 – proclamation cathédrale f° 53-v)

Les contrôleurs de l’argenterie demandent une rétribution en vin. Les Quinze renvoient l’affaire aux préposés généraux des métiers en suggérant d’accorder plutôt une rétribution en argent.
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
Johann Adam Küchel alß Silberschauer umb trinck Wein, 26. 28.
(f° 26-v) Sambstags den 20. Februarÿ
Johann Adam Küchel Vor sich et Cons. als dreÿ geordnete Silberschauern per D. Gollen prod: Undth. Anbringen und bitten, Erk. Vor Obern Handwerck herren gewißen, zu bedencken ob nichts rathsammer ihnen ane geld etwas ane statt Wein Zu kommen zu laßen

Marguerite Faber veuve de Jean Adam Küchel loue une partie de la maison à l’orfèvre Jean Daniel Hammerer qui cède l’année suivante son bail à l’orfèvre Geoffroi Bernard Agricola

1696 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 392
H. Daniel Dietrich J.U.Ddus und E.E. großen Raths beÿsitzer, alß Curator Fr. Margarethæ geb. Faberin, weil. H. Johann Adam Küchel deß gewesten Goldarbeiters sel. nachgelaßene wittib
in gegensein Hn Johann Daniel Hammerers deß Silberarbeiters
entlehnt, In Ihro der Küchelischen an der Spieß: und Goldschmidgaßen Gelegenen behaußung, Erstlich Und. den Eckladen, Ferner auff dem zweÿten boden od. Stockwerck, Zweÿ Stieg. hoch, die Stub. d. hauß ehren, und die große Cammer wie auch die Küchen Cammer auff der Schneck., Item auff dem ditten boden die Zwo Cammeren, da mann von dem Schnecken in beede gehet, Mehr in dem vordern hauß die Zween inwendige Keller und dem Laden, In dem nebens hauß aber den Kohlen Keller die gesellen Cammer, die bühn über der Truckeneÿ und den Vordern theil am holtzhauß, So viel aber des höffleins, den bronnen, die bauch küchen und trückeneÿ betrifft, sollen solche der Verleihern und Entlehner zu Gemein. brauch freÿ stehen, weg. d. Einlogierung ist abgeredt, daß diejeneige Stueb und Zweÿ Cammerlein in dem Nebenshauß, worinn man die Soldaten bißhero logirte der Frau Verleiherin und dem Herren Entlehner zu solchem Gebrauch die Soldat. zu logiren zugleich. theil. vorbehalt., was aber die bett getüch holtz liechter und übrigen betrifft, was man den Soldaten zu fourniren schuldig ist, der Entlhener zweÿ die Verleiherin nur einen dritten theil daran zu leiden schuldig sein solle, Und soll diese lehnung angehen von dato und wehren biß Johannis Baptistæ 1698. umb einen jährlichen Zinß nunmehr 45 pfund
[in margine :] hierinn gemeldter H. Dr. Dietrich deß beständigen Regiments der H. XXI. ietzmahliger beÿsitzer, alß Küchelischer Fr. wittib vogt an einem, hierinn gemeldter H. Johann Daniel Hammerer am andern, So dann H. Gottfried Bernhard Agricola der Silberarbeiter am dritten theil, haben angezeigt und bekandt, daß erstlich H. Hammerer d. hierinn verschriebene Lehnung von Johann Baptistæ dieses Jahrs an erlaßen, 2. Er H. Agricola aber dieselbe nicht allein von ged. Zeit Johannis Baptistæ diß jahrs biß zu dem End übernomm. Sondern auch drittens mit consens deß verleihend. Hn Vogts solche noch zweÿ jahr weiter biß Joh:is Bapt. 1700 zu continuiren versproch. – den 19. julÿ 1697

Marguerite Faber veuve de Jean Adam Küchel meurt en 1718 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans la maison de François Jacques Wurmser de Vendenheim derrière Saint-Nicolas. L’actif de la succession s’élève à 1247 livres de Strasbourg, le passif à 381 livres.
1718 (8. 9.bris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 44) n° 25
Inventarium über Weÿland der Ehrn: und Tugendsamen Frawen Margarethæ Küchelin, Gebohrner Faberin, auch Weÿland Herrn Johann Adam Küchels, geweßenen Goldarbeiters und burgers zu Straßburg, nunmehr beeder seeligen, nachgelaßener Wittib Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1719 – nach Ihrem den 24.ten Octobris Jüngsthien aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßb. Dienstags den 8.ten 9.br A° 1718.
Die Verstorbene Fr. seel: hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, alß Volgt, 1. Herrn Joh: Adam Kücheln, Goldarbeitern und burgern allhier, welcher dießen Geschäfft selbsten persönlich beÿgewohnt,. 2. Joh: Jacob Kücheln, Küffern und Inwohnern Zu Eckboltzheim, so mit assistentz deß Ehren Vest und& weißen Herrn Jacob Federlins, Gartners Underwagnern undt E. E. Kleinen Raths beÿsitzers, als welcher auß wohlermelten Raths Mittel im nahmen desselben hierzu in specié deputirt, Zugegen. 3. Jungfr. Evam Margaretham Küchelin, welche mit beÿstandt deß Ehrenvest und hochachtbarn herrn Jodoci Kicken Vornehmen Handelßmanns und burgers allhier Ihres geschwornen Theilvogts dem geschäfft abgewartet. Allso alle dreÿ der Fr. seel. mit Eingangs erwehntem herrn Johann Adam Küchel Ihren geliebten Haußwürth seel. Ehelich erzeugte Söhn und tochter, auch ab intestato nachgelaßene rechtsmäßige Erben, Jeden zu einem dritten theil berührendt
Copia dispositionis inter liberos, So die fraw seel. durch ein Privat Person auffsetzen laßen aber eigenhändig ubnterschrieben
In einer allhier u Straßburg, hinder der Pfarrkirch zu St Niclaus gelegener und in dieße Verlaßenschafft nicht gehöriger behausung befunden worden als Volgt.
Auff der bühn, In der Obern Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer
Passiva, Item Herrn Frantz Jacob Wurmsern Von Vendenheim soll mann vor ein halb Jahr Haußzinnß
Rubricæ hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 142, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 23, Sa. Guldinen Ring 17, Sa. Baarschafft 32, Sa. Schulden 1032, Summa summarum 1247 lb – Schulden 381, Nach deren Abzug 1192 lb – Summa finalis Inventarÿ 1135 lb

Marguerite Faber veuve de l’orfèvre Jean Adam Küchel vend la maison au marchand boutonnier Pierre Julliot et à sa femme Nicole Thérèse Lefevre moyennant 1 670 livres

1698 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 390
De Marguerite née Faber veufve du feu Sr Jean Adam Kuchel vivant orfevre et bourgeois de cette ville assistée du Sr Daniel Dietric, Conseiller au Conseil de Messrs. les vint Un son Curateur et de Jean Louys Kuchel, maistre tonnelier, Curateur des Enfants de feu le Sr Kuchel
au Sr Pierre Juillot, marchand boutonnier et bourgeois de cette ville et de De Nicolle Therese le febvre (signé) fr. pierre Julliot, Therese lefebure)
une maison, consistante en deux corps de logis, sçavoir un faisant le coin tant de la grande rüe des Predicateurs, appellée autrement rüe des Orfèvres, que de la rue des Hallebardes appelée volgairement Spiessgass et l’autre au coste gauche de la cour ayant son entrée vis à vis du puit, avec sa cour, places, puit, serre de bois, et tous ses autres bastiments, droits, appartenances et dépendances, Scize dans la ville de Strasbourg dans les deux rües comme il est marqué cy dessus tenante dans la dite rüe des Hallebardes a la maison de Jean Jacques Sandrat, Orfèvre, et dans la rüe des Orfèvre à celle de feu Sr Jean Joachim Sartor vivant orfèvre et Senateur de cette ville bourgeois, par derriere à Jean Georg Guerlach, maistre Cordonnier et quant au corps de logis du derrire à Chrétien Guebhard, maistre Gantier – hypothéquée pour la somme de 580 livres de Strasbourg faisant 2320 livres tournois restans de l’ancien prix d’achapt, suivant la lettre d’Achapt faite à la Chambre des Contrats le 23. Xbre 1682 – fait pour 1670 livres de Strasbourg
a condition de ne deroger en rien au bail que la dte. Venderesse à cy devant pasé à la chambre des Contrats avec le Sr Godefroy Agricola l’Orfèvre le 19. Juillet 1697
[in margine :] (in gegensein) H. Jean François Le roux des Buchhändlers und buchruckers allhier als dermahligen eigenthumbs besitzers hier verpfändeter behaußung, (Quittung) den 1. mart. 1734

L’assesseur des XXI Daniel Dietrich et le boutonnier Pierre Julliot demandent la permission de régler plus de la moitié des droits de mutation en capitaux. Les Quinze en restent à la coutume.
1698, Protocole des Quinze (2 R 102)
(f° 146) Freÿtag den 11. Julÿ – H. XXI. Daniel Dietrich und Pierre Juillot pt° Pfundzoll
Ego proponire, daß Herr XXI. Daniel Dietrich gegenwärtige Zweÿ Pfund Zoll Schein Zu Mghh. protocoll gelüfert, davon d. eine ihn angehen Und 37. lb 10. ß besage, der Ander seÿe vor pierre Juillot, der Knöpffmacher, Und belauffe sich ebenmäßig Auff 37. lb 10. ß. Anbeÿ gebetten, daß beede summen, allein habe ein jed. den gantzen Pfundzoll übernommen, Und Weilen Vermög Ordnung nur die helffte abgeschrieben werden solle als stünde Zu Mghh. Ob sie es dabeÿ laßen, oder ein Andersn erkennen wollen ? Erk. Soll einem jeden die heffte abgeschrieben werden.

Pierre Julliot loue une partie de la maison au manant sellier Jacques Lecomte

1703 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 266
Sr Pierre Julliot Marchand boutonier
bail à Jacques Le Compte sellier et manançier de cette ville (signé) le conte selier
dans La maison du propriétaire scize icy ruë nommée Spießgaß faisant d’un côté le coin de le ruë des orfèvres de l’autre tenant au Sr Finx, La boutique joignant celle du dt. Sr Finx tout entiere pour une année à commençer a la St Jean prochaine de cette année – moyennant 30 écus par an faisant 90 livres tournois

Pierre Julliot loue à l’orfèvre Jean Frédéric Brackwehr l’échoppe qu’occupait le tailleur Etienne Lefort, entre l’échoppe du bailleur et celle du tailleur Sury

1710 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 419
Pierre Juillot Kauffmann [unterzeichnet] Julliot
in gegensein Johann Friedrich Brackwehrs des ledigen Goldarbeiters mit beÿstand Heinrich Bucken des Schreiners sein noch ohnentschlagenen Vogts und Wolff Fietrich Brackwehr einspänniger seines leiblichen Vatters [unterzeichnet] Jean Fr. Brackwehr
In sein Juillots allhier theils in d. Goldschmids: theils in der Spießgaß gelegenen Wohnbehaußung, denjenigen Laden welcher Estienne le Fort schneiders bißhero inngehabt in d. ged. Spießgaß zwischen sein H. Juillots und Sury Schneidersläd. befindlich, So dann ein Kleinen Keller Unter ges. Suri lad., Kohlen darin zu legen, auf 3 jahr lang anfangend auf Joh. Bapt. 1710 – ist dem entlehner erlaubt eine Ös in ged. lad. und was sonsten zu seiner profession nöthig darinn zu machen – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 pfund

Pierre Julliot et Nicole Thérèse Lefevre hypothèquent la maison au profit d’Elie Brackenhoffer, greffier à l’audience du consul en exercice

1710 (ut supra [23. Aug.]), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 522
Sr Pierre Julliot marchand et Delle Nicolle Thérèse Le febure assistée du Sr Jean Droson et du Sr Jean Specht tous deux deputés pour cela de la part du petit Senay d’icy au defaut des proches parants
au Sr Elie Brackenhoffer Actuaire a L’Audiance de Mr L’Ammestre Regent – 3000 livres tournois
hypothèquent leur maison sçituée icy rue des orpheures faisant d’un côté le coin d’autre côté tenant a Sartor La veuve aboutissant au Sr finx

Pierre Julliot et Nicole Thérèse Lefevre hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine Jean Frédéric Stædel

1715 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 320-v
Sr Pierre Julliot marchand et Dlle Nicolle Thérèse Le febure assistée des srs Benedict Villars et Frédéric Wolfgang berhardt assesseurs du petit Senat
au Sr Jean Frédéric Stedel Dr en medecine – 3000 livres tournois
hypothèque leur maison Scitue icy rue des orfeures faisant d’un côté le coin d’autre tenant a Sartor La vueuue abou. au Sr finx

Thérèse Lefèvre, femme abandonnée de Pierre Julliot, hypothèque la maison au profit du chanoine Charles Louis de Lutzelbourg

1720 (24.9.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 462-v
Frl. Theresia geb. Le Feure Pierre Juillot des handelsmanns haußfrau, welcher schon eine zeit lang sich von Ihro absentiret, mit beÿstand hern Heinrich Feruat und H. Johann Peter gambs beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein herren Carl Ludwig von Lützelburg Canonici zum Jungen St. Peter – 750 pfund
unterpfand, Ihre praetension und antheil an einem allhier in der spießgaß und goldschmids gaß liegend. hauß cum appertinentÿs

Pierre Julliot et Nicole Thérèse Lefevre hypothèquent la maison au profit d’Elisabeth Dietrich veuve Mollinger

1724 (1.6.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 269-v
H. Pierre Juillot der handelsmann und Nicole Thérèse geb. le Febvre beÿständlich Hn:Plarr und Hn; Desgerorges beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein hn: Ernst Friedrich Mollinger Banquier als mandarÿ seiner mutter Elisabethæ Mollingerin geb. Dietrichin der Wittib – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Spießgaß, einseit ist ein eck ahne der Goldschmidtgaß anderseit neben den Sartorischen Erben hinten auff H. Finxen

Les experts évaluent la maison à la somme de 480 livres à l’inventaire dressé après la mort de Pierre Julliot.
Les héritiers vendent la maison à l’imprimeur et libraire Jean François Leroux

1730 (9.12.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 523-v
weÿl. H. Peter Juillot gewesten Knopffmacher und Seidenhändlers und Fr. Nicole Thérèse geb. Le Febvre mit beÿstand ihres geschwornen vogts Johann Hafner des schneiders, Ferner aber dieselbe als sachverwalterin ihrer beeder töchtere Anna Theresia Juillot und Fr. Johannna Claudina geb. Juillot, H. Jean Louis Coutailloux officier dans le régiment de vivarés ehefrauen, Mehr ged; Julliotischer wittib als mandataria ihrer dritten tochter Fr. Anna H. Salomon Perraudin de Champront Lieutenant entretenu au régiment de Champagne, vermittels eines am 4. Octobris jüngst vor Me Grandjean Notario regio zu Fuissé en Maconnois consens schein, weither Pierre Bernard Julliot und Joachim Julliot beede ledige mehrjährig und ohnbevögtigte handelsleuth, so dann Jfr Jeanne Julliot so auch über 25 jahr mit assistentz H. Johann Michael Eßig handelsmanns
in gegensein Jean François le Roux des Buchdruckers Buchhändlers
Eine Behausung bestehend in vorder: und hinderhauß hoff holtz hauß Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten Bauchkeßel (…) und Ladenschäfft, welches hauß ahne der Spießgaß, einseit ist ein eck ahne der großen Prediger oder goldschmidtsgaß und neben weÿl. N. Dieffenbacher silberarbeiters wittib anderseit neben weÿl. H. Johann Georg Finx des Juwelierers Erben hinten theils auf ged. dieffenbacherische wittib theils auf N. Schatz des Zinngießers wittib und erben theils auff Goldbach den gürttler außer denen in darüber besagend: und dem käuffer behändigten documenten bemeldten oneribus der gemeinschafft des bronnens Profeÿ und andern mehr – der mitverkauffenden Julliotischen wittib mit lebtägigen wÿdum verhafftet, welche jedoch auff den natural genuß ged. haußes hiebeÿ verzug gethan hat, ged. wittib als ein währender ehe erkaufftes guth, krafft ihrer am 13. Septembris 1692 zu Besançon vor Me Cordebillot Notario daselbst auffgerichteten Ehepacten zu einer helffte und ihren 6 Kindern zum andern halben theil für ohnverändert
außer dem laden und einer kleinen daran liegenden Kammer als welcher Julliotische wittib biß nächst kommenden annunc: Mar: ohne zinnßreichung zu genißen berechtiget ist – um 1580 pfund ausmachende capitalien und 2100 pfund

Les préposés en chef aux droits de mutation confirment que Jean François Leroux devra payer les droits pour son imprimerie
1731, Protocole des Quinze (2 R 137)
(Pfundzoll, Jean François Le Roux Buchdruckereÿ)
d. 3 Marty – Ober lb Zoll H. ref. in s. Jean François Le Roux pt° lb Zolls Von einer erkaufften burchtruckhereÿ. Erk. wird abgewißen und soll den pf. Zoll Zahlen
Mont. den 5. Martÿ – Ober Pfundt Zoll herren laßen bescheid ansagen, in s. Jean François Le Roux pt° lb. Zolls

Jean François Leroux déclare en 1790 qu’il a fait des travaux dans la maison après l’avoir achetée.
Il loue une échoppe à côté de celle du vitrier Ehrmann à l’orfèvre Jean Jacques Kolb

1733 (17.11.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 474
H. Johann Frantz Le roux Buchführer und Buchdrucker
in gegensein H. Johann Jacob Kolb des Silberabeiters
In sein des Verlehners eigenthümlich zuständig ahne der Fladergaß einseit ein Eck ahne der Goldschmiedsgaß anderseit neben weÿl. Johann Georg Finx gewesten Juwelierers hinterlaßenen wittib und erben gelegenen behausung, unten auff dem boden zwischen des verlehners und Ermann des glaßers lehnungsweiße besitzenden Laden einen Laden – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von weÿnachten, um einen jährlichen Zinß nemlich 20 pfund

Jean François Leroux loue une échoppe au fripier Jean Georges Müller

1768 (21.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 1026)
Bail de 6 années consecutives qui commencent a la Notre Dame de mars prochaine – Sr Jean François Leroux imprimeur du Roy
au Sr Jean Georges Müller fripier
la Boutique de la maison a luy appartenante en cette ville rue des hallebardes tenant ladite boutique à la maison du Sr Bidner orfèvre avec la Cave au dessous et celle attenante sous le bureau du Sr son fils, avec le logement du derrière, consistant en un Poele au premier étage avec son fourneau dont la poterie est en fayance petite porte de fer blanc audit fourneau (…) une petite cusinie ouverte sur l’escalier avec un foyer (…) et une chambre sombre au second étage un poële avec son foyer de fonte et les tuyaux (…) au troisième Etage aussi un poele avec son fourneau de fonte (…) les trois susdits poeles lambissés à hauteur d’appui et mis en couleur à l’huile (…) plus au troisième étage une autre grande chambre carlée avec les vitres le tout a neuf, Plus l’usage commun de la buanderie lors qu’il fera la lescive en avertissant neanmoins pour le tems qu’il la fera plus et enfin l’usage commun de la pompe – moyennant un loyer annuel de 75 livres

Lex experts évaluent la maison à une valeur minimale de 1 750 livres lors de l’inventaire dressé en 1758 après la mort de Marie Louise Charrot, première femme de Jean François Leroux, et à 6 250 livres en 1790 lors de l’inventaire dressé après la mort de Jean Frédéric Leroux

Les ayants droit de Jean François Leroux vendent la maison à Michel Rivage

1802 (24 thermidor 10), Strasbourg 11 (4), Not. Anrich
Cit. Pierre François Rouge, négociant, Cessionnaire des droits successifs competants aux quatre enfants de feue Dame Jacobé Genevieve Leroux femme Larcher a Meziere, fille du premier lit de feu le Cit. Jean François Leroux, imprimeur en cette ville, dans la succession d’icelui et dans celle de leur tante consanguine Françoise Thérèse Leroux, vendeurs pour un 8°, Plus le Cit. Joseph Fabry Negociant comme poursuivant les droits de son épouse Marie Joséphine Leroux, le Cit. Louis François Herrmann Leroux imprimeur en cette commune et Marie Charlotte Leroux épouse du Cit. Jacques Grosse Officier de santé les trois derniers enfants du second lit dud. Cit. Jean François Leroux vendeurs pour cinq 8°
au Cit. Michel Rivage propriétaire en cette ville
le 24 brumaire 11 n° 492 – leurs parts et portions dans une Maison faisant partie de la succession dudit Cit. Leroux défunt scize rue de hallebardes N° 1 consistant en Maison de devant et maison de derrière, cour, puits, buandrie, plusieurs Caves voutées et un bucher dans la maison voisine donnant dans la Cour des vendeurs, d’un côté le Cit. Büttner bijoutier, de l’autre côté le Cit. Bramberger Negociant dans la rue des orfèvres par derrière sur le Cit. Koch
y compris les deux 8° appartenants en icelle a l’acquéreur comme cessionnaire des droits successifs competants à De Louise Leroux veuve D’Esse à Ivoi Carignan et à feu le Cit. Jacques François Leroux, les deux enfants du premier lit de Jean François Leroux ainsi que dans elle de Françoise Thérèse Leroux qui lui a été adjugée par procès verbal d’enchere passé devant le Notaire soussigné le 24 thermidor dernier – moyennant 29.100 francs
N° 470 première enchere, à la requête des héritiers Enfants de deux lits de feu le Cit. Jean François Leroux imprimeur en cette ville dont trois du premier et trois du second lit, ceux du premier représentés par leurs cessionnaires les Cit. Michel Rivage et Pierre François Rouge négociants en cette commune, les trois autres du second lit en personne sçavoir la Cit. Marie Joséphine Leroux épouse du Cit. Joseph Fabry négociant, le Cit. Louis François Herrmann Leroux imprimeur en cette commune et Marie Charlotte Leroux épouse du Cit. Jacques Grosse Officier de santé [n° 459 du 25 ventôse 10, Cit. Felix Treitt avoué au tribunal mandataire de la Cit. Marie Louise Leroux veuve du Cit. Charles Pierre D’Esse propriétaire demeurant a ivoy département des Ardennes, héritière partiaire de feu le Cit. Jean François Leroux et de feue Françoise Leroux sa sœur consanguine, procuration à Mouzon, cede au Cit. Michel Rivage propriétaire en cette ville tous ses droits héréditaires tant mobiliers qu’immobiliers (demeurant à Ivoi-Carignan)]
une maison scize rue de hallebardes N° 1 consistant en Maison de devant et maison de derrière cour puits buandrie plusieurs Caves voutées et un bucher dans la maison voisine donnant dans la Cour des vendeurs d’un côté le Cit. Büttner bijoutier d’autre côté le Cit. Bramberger Negociant dans la rue des orfèvres par derrière, mise à prix 20,000 fr – au Cit. Nerking pour 22.100 francs
plus une maison scize rue dite Fladergass et au Coin de Celle du Dome n° 29 avec une maison de boulanger y attenante cour et puits communs cave et autres appartenances et dépendances d’un côté le Serurier Goerner de l’autre les héritiers Kauffmann, derrière led. Cit. Goerner, mise à prix 20.000 fr – Cit. Nerking pour 22.500 francs
plus une maison scize au coin de la rue des freres marquée N° 1 dans ladite rue et en face de la place de la Cathedrale N° 33 ayant puits et cave avec ses appartenances et dépendances d’un côté l’épouse du Cit. Eck imprimeur, de l’autre Gillmann Marchand Graissier derrière lesdits Gillmann et la femme Eck, mise à prix 14.000 fr – au Cit. Nerking pour 15.100 francs
n° 470 deuxième enchère le 4 messidor – troisième enchere le 1 thermidor
24 thermidor 4, enchère – la maison rue des freres marquée N° 1 et place de la Cathedrale N° 33 au Cit. Nercking pour 20.200 francs, enchéri pour le Cit. Chanvrier marchand de modes
la maison rue de hallebardes N° 1 à Michel Rivage pour 29.100 francs
la maison rue dite Fladergass n° 29 à Jean Jacques Haubenstricker tourneur pour 32.300 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 85 f° 58 du 3 fructidor 10

Le marchand de modes Michel Rivage et sa femme Marie Rose Muff vendent la maison au marchand de soieries Mathieu Pramberger moyennant 54 000 francs

1815 (4.2.), Strasbourg 10 (59), Not. Zimmer n° 4110
Michel Rivage marchand de modes et Marie Rose Muff demeurant rue des Hallebardes n° 19
à Mathieu Pramberger marchand de soieries
une maison scise cette ville rue des Hallebardes n° 19 consistant en maison de devant et maison de derrière, cour, puits, buanderie caves voutées et un bucher dans la maison voisine donnant dans la cour des vendeurs avec toutes ses appartenances, droits et dépendances, d’un côté la maison du Sr Büttner orfèvre bijoutier, de l’autre formant coin de la rue des orfèvres dans laquelle cette maison a pour voisine led. Sr Prambeger acquéreur, derrière la propriété du Sr Koch graissier – ensemble les bancs, comptoirs, vitrages, rayons dans le grand magasin un poel non muré par chaque étage, les grandes tringles pour rideaux – acquis des héritiers Léroux après le décès de Marie Elisabeth Spoor son épouse en premières noces arrivé en cette ville le 4 thermidor 9 et pendant son veuvage Me Anrich le 24 brumaire 11 – moyennant 54.000 francs
enreg. manquant f° 49 du 6.2.

Originaire de Lindau sur le lac de Constance, Mathieu Pramberger épouse en 1788 Marie Elisabeth Griesinger, fille de pasteur : contrat de mariage, célébration
1788 (13.8.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 194
Eheberedung – persönlich erschienen der Wohl Ehrenvest und Großachtbare Herr Matthäus Pramberger, lediger Handelsmann von Lindau gebürtig, weiland Herrn Joachim Prambergers gewesenen Schneider meisters daselbsten hinderlaßener ehelicher Sohn so majorennis und ohnbevögtigt zu seÿn declarirte, als Bräutigam an einem
So dann die Wohl Edle und Viel tugendgezierte Jungfrau Maria Elisabetha Griesingerin, Herrn Johann Jacobs treueiferigen Pfarrers beÿ der Evangelisch Gemeinde zu Breuschwickersheim und burgers alhier zu Straßburg ehelich erzeugte Tochter unter assistentz dieses ihres Herrn Vatters als Braut
Actum alhier Zu Straßburg Mittwoch den 13. Augusti anno 1788 [unterzeichnet] Mathäus Pramberger als bräutigam, Maria Elisabetha Griesingerin als braut

Mariage, Breuschwickersheim (luth., p. 15)
Im Jahr 1788 Dienstags den 18. Novembris wurden nach wiedrhohltem Aufbieten ehelich getraut Herr Matthæus¨Pramberger der ledige Burger und Handelsmann zu Straßburg gebürtig von Lindau am Bodensee, weÿland Herrn Joachim Prambergers des gewesenen burgers und Schneiders daselbst mit Frau Anna Elisabethe Radiusin seiner gewesenen Ehefrauen ehelich erzeugter Sohn und Jungfrau Maria Elisabetha Griesingern gebürtig von hier, Johann Jacob Griesingers des Pfarrers alhier mit Frau Catharina Magdalena Kirstensteinin seiner Ehefrauen ehelich erzeugte Tochter (…) der Brautigam ist gebohren worden den dritten Aprilis im Jahr 1759 und die Braut den 22. Martÿ im Jahr 1770 (…) [unterzeichnet] Mathäus Pramberger als hochzeiter, Maria Elisabetha Griesingerin (i 10, procl. Temple-Neuf f° 16-v)

La tribu du Miroir remet à Mathieu Pramberger une promesse d’admission. Après avoir acquis le droit de bourgeoisie, il devient tributaire le 10 mars 1789.
1788, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280) a. Conseil
(f° 50) Dienstags, den 19. Augusti 1788 – Vertroestung
Hr Mathäus Pramberger, von Lindau am Bodensee gebürtig, stehet vor, und producirt glaubwürdigen Lehrschein von denen Hh. Andreas Cramer seel. Erben in Lindau den 15. Octobr. 1783 ausgestellt, mit Bitte ihm den Zu Erlangung des hiesigen Burgerrechts benötigten Vertröstungschein als Handelsmann Zu erteilen. Nach eingesehenen producto Erkannt, Willfahrt.

(f° 60) Dienstags, den 10. März 1789 – E. Leibzünfftiger
Hr Mathäus Pramberger, weil. G. Joachim Pramberger, gewesenen Schneiders zu Lindau am Bodensee nachgelaßener ehelicher Sohn, auf prod. Cantzlei- und Stallschein vom 10. Jänner jüngsthin, gegen Erlag 100. lb vor das Handels- und 15. lb vor das Zunft- Recht, hat angelobet. Führet die Seidenhandlung.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Orfèvres. Ceux du mari s’élèvent à 1 076 livres, ceux de la femme à 1 064 livres.
1789 (7.3.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 892) n° 451
Inventarium über des Wohl Ehrevest und Großachtbarn Herrn Mathäus Prambergers des Handelsmanns und der Wohl Edlen und Vieltugedgezierten Fr. Maria Elisabetha gebohrner Griesingerin, beder Eheleute und Burgere alhier Zi Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1789 – in ihrem vor mir unterschriebenem Notario d. 13. Augusti 1788 errichteten Ehe Contract §° 3° stipulirt haben, daß einem jeden von ihnen sein in die Ehe bringendes Vermögen vor eigen und ohnverändert vorbehalten seÿn solle – Geschehen alhier Zu Straßburg in einer in der Goldschmidgaß gelegenen hiehero nicht gehörigen Behausung in beÿsein Herrn Jacob Schatz des Handelsmanns und burgers alhier als der Ehefraun H. Schwagers und ad hoc angesprochenen Beÿstandts Sambstags den 7. Martii Anno 1789

Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Vermögen, Sa. Hausraths 15, Sa. Silbers 7, Sa. goldenen Rings und dergleichen Geschmeids 143, Sa. der Baarschafft 4950, Summa summarum 5115 – Schulden 4200, Nach solchem abzug 915 lb. Wird nun dazu gerechnet die demselben krafft der Eheberedung §° 5.to gebührige Helffte an denen haussteuren 161 lb. Des Ehemanns in die Ehe gebracht vermögen 1076 lb
Der Ehefraun in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Hausraths 316, Sa. Silbers 33, Sa. goldene, Rings und dergleichen Geschmeids 80, Sa. der Baarschafft 635, Summa summarum 1064 lb – Haussteuren 161, der Ehefrau in die Ehe gebracht Gut 1225 lb

Après la mort sans postérité de Mathieu Pramberger, les héritiers cèdent leurs droits à la veuve Marie Elisabeth Griesinger

1817 (24.10.), Strasbourg 10 (63), Not. Zimmer n° 4793, 7867
Christophe Riesch, commis négociant de Lindau souveraineté de Bavière, agissant au nom d’Anne Barbe née Pramberger sa mère épouse de Louis Riesch son père passementier, plus au nom de Dlle Anne Marie Weisshaeuplin sa tante fille majeure, seules et uniques héritières ab intestat de Mathieu Pramberger leur frère respectif germain de la De Riesch et utérin de la Dlle Weisshauplin, vivant négociant à Strasbourg décédé audit lieu le 14 octobre courant
2. Marie Elisabeth Griesinger veuve de Mathieu Pramberger, mariés sous le régime de communauté en vertu du contrat de mariage reçu Greiss le 13 août 1788 et usufruitière générale de la totalité de la succession, créancière du défunt, assitée de M. Jonathan Widemann, propriétaire à Rothau (Vosges)
à la De veuve
tous les droits successifs moyennant 32.323 francs faisant 15.000 florins d’Allemagne

inventaire après décès d’un locataire, le marchand de draps Jean Adrien Boitel

1825 (5.7.), Strasbourg 14 (83), Me Lex
3773 et vacation du 16.7. (acp 174 F° 59-v du 25.7.)
Inventaire de la succession de Jean Adrien Boitel, marchand de draps, décédé à Luxeuil (Haute Saône) le 16 juin dernier- à la requête de 1. François Jacques Ardouin, employé des contributions indirectes, mandataire de Rose Emilie Moirant la veuve demeurant actuellement à Chalons sur Marne, mère et tutrice légale de Jacques Philippe, Louise, Elisa, héritiers chacun pour un 7° du défunt leur père, 2. Antoine Papier, chef de surveillance des contributions indirectes subrogé tuteur, 3. Philippe Pasquet, employé des contributions indirectes, mandataire d’Alexandre Clément Boitel, vicaire de la paroisse de St Loup à Chalons sur Marne, ledit Alexandre Clément Boitel Sr Pasquet mandataire de Louis Hyacithe Boitel, employé des contributions indirectes à Obernai, 4. Eugénie Boitel et 5. Virginie Boitel majeures
en la maison rue des Hallebardes n° 27 et rue des Orfèvres n° 20
mobilier : meubles dans une chambre au premier donnant sur la rue des Hallebardes, dans une chambre au premier donnant dans la rue des Orfèvres ; chambre à coucher au premier étage, 458 fr, marchandises 40 140 fr, numéraire 149 fr, créances 6433 fr, actif 47 182 fr, passif 87 214 fr
Titres et papiers, bail du magasin par la veuve Jean Daniel Koch jusqu’au 29 septembre 1828, Me Wengler le 3 septembre 1819
Enregistrement de Strasbourg, acp 174 F° 16-v du 8.7.

Marie Elisabeth Griesinger veuve de Mathieu Pramberger et son associé Gustave Steinheil hypothèquent au profit de Frédérique de Stumm femme de Théodore comte de Waldner de Freundstein et d’Auguste de Stumm baronne de Berckheim la maison rue des Orfèvres et d’autres immeubles dont l’établissement de tissage de Rothau

1826 (13.10.), Strasbourg 6 (49), Me Triponé n° 1261
Obligation – Mde Marie Elisabeth Griesinger veuve de Mathieu Pramberger, M Gustave Steinheil, négociant associés sous la raison Mathieu Pramberger suivant acte Me Triponé reçu ce jour
Mde Frédérique de Stumm épouse de Théodore comte de Waldner de Freundstein, ancien colonel au service de France, chevalier de la Légion d’Honneur et Mde Auguste de Stumm baronne de Berckheim, toutes deux demeurant à Mannheim, accepté par M Charles de Turckhkeim, négociant à Strasbourg, 100.000 francs
hypothèque, arrondissement de Strasbourg, 1. une maison sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 1, d’un côté la maison du Sr Bütner orfèvre, de l’autre celle ci après désignée, faisant le coin de la rue des Orfèvres et celle des Hallebardes
2. une maison sise en la même ville rue des Orfèvres n° 2, d’un côté la maison précédente, de l’autre celle du Sr Wolff marchand, devant la rue des Orfèvres, derrière le Sieur Bütner
3. un jardin de la contenance de 30 ares environ en cette ville quartier de la Krutenau rue des Bestiaux, rue de la Poule, d’un côté labrasserie au Jardin de France
Arrondissement de Saint Dié. 4. l’établissement principal appartenant à la maison Mathieu Pramberger à Rothau qui comprend un terrain consistant en un emplacement de bâtiments, cour, aisances et dépendances, constructions hydrauliques, réservoir, cours d’eau, jardin verger, terres et prés le tout d’un seul tenant de la contenance d’environ 6 hectares 40 ca ou 32 arpents situés tant dans la banlieue de la commune de Rothau que dans ceux limitrophes de Labroque et Barembach, au nord le chemin de Rothau à Labroque, au sud le village de Rothau, à l’est des biens à différents particuliers, à l’ouest à la Bruche
Ensemble les bâtiments, constructions sur ce terrain, les métiers et ustentiles et mécaniques tels qu’ils vont être sommairement indiqués savoir (…)
P. un bâtiment servant au tissage des cotons près de la Claquette, ce bâtiment renferme 10 métiers servant au tissage des cotons
7. un bâtiment à Neuviller 8. (idem)
Arrondissement de Schlestadt : 9. une maison sise à Grendelbruch, 10. une maison sise à Rosheim
Propriété, art. 1. Me Zimmer 4 février 1815, art. 2 Me Lacombe 29 janvier 1790, art. 3 Me Lacombe 24 germinal 10, art 4. de Jonathan Salomon Widman fabricant à Rothau devant Me Zimmer le 15 mars 1819 et Me Goeury à Schirmeck le 17 mars 1813, Me Zimmer 20 octobre 1819, Me Tisserant père à Schirmeck les 4 février et 22 août 1822, Me Tisserant fils 15 septembre et 15 octobre 1822 et 1 mars, 6 mars, 9 avril, 14 avril, 30 avril, 1 mai, 7 mai 1822 et 23 juillet 1823, 27 novembre 1823, 26 octobre, 10 et 18 novembre 1824 et 15 janvier, 12 février, 22 et 23 mars 1825 – Plan, s’engagent à faire lever à leurs frais un plan général de l’établissement de Rothau
(acte n° 1271, 60.000 fr entre les mêmes)

L’inventaire des biens délaissés par Sophie Beck, femme du négociant Gustave Steinheil, est dressé dans la maison Pramberger

1829 (28.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 56), Me Hickel n° 3041
Inventaire de la succession de Sophie Beck épouse de Gustave Steinheil, négociant à Strasbourg, décédée à Dorlisheim le 9 septembre dernier – à la requête de 1. le veuf commun en biens suivant contrat de mariage reçu Zimmer le 20 septembre 1817, 2. comme père et tuteur légal de Gustave, Sophie Pauline, Julie Emilie, Louise Elisabeth et Amélie Clotilde – en présence de Jean Daniel Griesinger, droguiste, subrogé tuteur
dans une maison rue des Orfèvres n° 2 appartenant à la veuve Pramberger
garde robe 711 fr – Communauté, mobilier 4748 fr, cadeaux de baptême appartenant aux enfants, bibliothèque 3000 fr, deniers comptant 340 fr
Titres et papiers, Inventaire de la maison Pramberger dressé le 1 janvier 1827 somme qui revient à Mde Pramberger 35.486 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 193 F° 146 du 7.3.

Marie Elisabeth Griesinger meurt en 1847 après avoir institué pour héritiers ses petits-neveux et petites-nièces, enfants du négociant Gustave Steinheil père. La succession comprend non seulement la maison à Strasbourg mais aussi plusieurs établissements de tissage

1847 (3.4.), Strasbourg 9 (95), Not. Becker n° 3452
Inventaire après le décès de Madame Marie Elisabeth Griesinger veuve de M Mathias Pramberger en son vivant négociant à Strasbourg où elle est décédée le 25 mars 1847
L’an 1847, le samedi 3 avril à sept heures du matin, à la requête 1) de Mr Gustave Steinheil, fils négociant demeurant à Rothau, 2) de Mad° Sophie Pauline Steinheil, épouse de M Charles Henri Boegner, professeur au gymnase à Strasbourg qui a ce présent autorise ladite Dame son épouse à l’effet de ce qui suit, les deux demeurans ensemble à Strasbourg, 3) de M Frédéric Hemmet, négociant demeurant en ladite ville agissant comme mandataire de Mad° Julie Emilie Steinheil épouse de M Jacques Christophe Dieterlen, négociant demeurant ensemble à Rothau (…), 4) de Mad. Louise Elisabeth Steinheil, majeure demeurante à Strasbourg, 5) et de Mad. Amélie Clotilde Steinheil, demeurant en la même ville, mineurs émancipée par M Gustave Steinheil, négociant demeurant à Strasbourg son père (…) ladite mineure assistée de M. Sigismond Louis Steinheil, propriétaire demeurant à Strasbourg, son curateur (…) Lesdits Sr Gustave Steinheil fils, D° Boegner, D° Dieterlen, Dlle Louise Elisabeth Steinheil, de Dlle Amélie Clotilde Steinheil, légataires universels chacun pour un cinquième de leur grande tante Mad. Marie Elisabeth Griesinger, décédée veuve de M Mathias Pramberger, en son vivant négociant à Strasbourg, aux termes du testament mystique de cette Dame en date du premier mai 1829, déposé à M° Hickel cidevant notaire à Strasbourg prédécesseur de M° Becker l’un des notaires soussignés suivant acte de suscription reçu par ledit M° Hickel en présence de six témoins le 21 décembre 1829, lesdits acte de suscription et testament ouverts par M. le Président du tribunal civil de Strasbourg le 25 mois dernier qui en a fait la description et en a ordonné le dépôt définitif au rang des minutes dudit M° Becker par ordonnance contenue au procès verbal de présentation et de description dudit testament dressé au greffe du même tribunal ledit jour 25 mars dernier (…) Lesdits légataires universels ont été envoyés en possession de ce legs suivant ordonnance rendue par le Président dudit tribunal le 29 mars dernier.
(…) dans une maison sise à Strasbourg rue des orfèvres n° 1 où elle est décédée le 25 mars dernier

Titres et papiers. Cote première. Maison à Strasbourg, rue des orfèvres N° 2 (…)
Cote deux. Maison à Strasbourg, rue des Hallebardes N° 19 – Trente pièces dont les deux premières sont deux grosses d’un contrat passé devant M° Zimmer Notaire à Strasbourg le 4 février 1815 par lequel feu Mr Pramberger a acquis du Sr Michel Rivage marchand de modes et de D° Marie Rose Muff sa femme une maison avec appartenances & dépendancess sise à Strasbourg rue des Hallebardes N° 19 moyennant le prix de 54.000 francs dont une partie a été déléguée aux créanciers dénommés au dit contrat & le surplus stipulé payé entre mes mains des vendeurs, ledit contrat transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 février 1815 Volume 80 N° 53. (…) La 8° pièce est une expédition d’un contrat passé devant M° Anrich Notaire à Strasbourg le 24 brumaire an onze par lequel ledit Sr Rivage a acquis ledit immeuble. (…) Les requérans déclarent (…) que Made. Pramberger qui possedait également une moitié de la maison dont s’agit comme ayant participé pour pareille portion à la Communauté d’entre elle & son mari défunt est devenue seule propriétaire de ladite maison aux termes de l’acte de cession de droits successions ci-dessus relaté (…) Et que suivant contrat du 7 Mai courant également relaté ci-dessus, la maison en question a été vendue par les dits légataires nommés à Mr Jean Antoine Dirr négociant en cette ville moyennant le prix de 75.000 francs
Cote trois. Immeubles à Rothau (Vosges). Article 1° Un établissement de filature de coton (…) Article 2° Un établissement de tissage mécanique (…) 3° Un établissement de teinture avec une tour à sécher (…) Article 4. Un établissement de blanchiment avec séchoir (…) Article 5. Une maison de maître (…) Article 6. Une autre maison (…)
Cote Quatre. Immeubles à Labroque (Vosges)
Cote Cinq. Immeubles à Rosheim (Bas Rhin). Un établissements de tissage de toile de coton à la main (…)
Cote Six. Immeubles à Grendelbruch (Bas Rhin). Un établissement de de tissage de toile de coton à la main (…)
Cote Sept. Immeubles à Barembach (Vosges)
Cote Huit. Testament de la défunte (…)
Cote Neuf. Papiers de famille. Trois pièces dont les deux premières sont deux expéditions du contrat de mariage de feus M et Mad Pramberger passé devant M° Greiss Notaire à Strasbourg le 13 août 1788. La troisième et dernière pièce une expédition d’un acte passé devant le même Notaire le 7 mars 1789 & contenant l’inventaire des apports desdits défunts
acp 359 (3 Q 30 074) f° 87 du 9 avril – Objets mobiliers 18.784
acp 361 (3 Q 30 076) f° 57-v du 1 juin – Il dépend de ladite succession des marchandises se trouvant à Strasbourg estimées avec celles des précédentes vcations à 239.784 francs. 1) Objets mobiliers se trouvant à Rothau 308.368 francs, 2) autres objets mobiliers se trouvant audit lieu 9401, 3) Marchandises et autres objets mobiliers à Grendelbruch 4288, 4) marchandises et autres à Rosheim 8636, 5) marchandises à Nasswiller 5557, 6) marchandises à Paris en consignation chez Delleterie et Letellier 102.420, 7) Marchandises à Mulhausen en consignation chez Perrot et Compagnie 26.278
Immeubles (…) Valeurs en portefeuille 5314, Débiteurs inscrits au livre des comptes 113.559 de laquelle somme il y a lieu de déduire pour marchandises remboursées et insolvables 21.715 reste 91.843, Débiteurs divers doivent 10.447
Passif hypothécaire 220.000, chirographaire 355.972, Dépenses faites pour le compte de la succession 9667 francs

1847, acp 359 (3 Q 30 074) f° 34 du 25.6.1847
Me Hickel 21 décembre 1829 – Acte de suscription dressé par le notaire rédacteur en présence de six témoins, contenant le testament mystique de Marie Elisabeth Griesinger , Négociant à Strasbourg, veuve de Mathieu Pramberger enregistré ce Jourd’hui aux actes ssp. f° 2

1847 (14.6.), Strasbourg 9 (95), Not. Becker n° 3533
Liquidation et partage de la succession de Marie Elisabeth Griesinger veuve de Mathieu Pramberger en son vivant négociant à Strasbourg
acp 362 (3 Q 30 077) f° 29-v du 16 juin

Les héritiers de Marie Elisabeth Griesinger constituent une société pour exploiter la manufacture de coton établie à Rothau
le 14 juin 1847, Strasbourg 9 (95), Not. Becker n° 3533
Société entre les précédents pour (a) l’exploitation de la Manufacture de coton de Rothau, (b) la vente des marchandises, (c) la dotation à titre de commandite jusqu’à concurrence d’une somme de 30.000 francs de la société qui continuera à Strasbourg de la Maison de commerce Mathieu Pramberger, les susnommés étant légataires universels de Marie Elisabeth Griesinger veuve de Mathieu Pramberger
Conditions. I. La société commencera de la date de l’acte et finira le 30 juin 1857. II. La raison sociale sera Steinheil-Dieterlin et Compagnie et les gérants seront Gustave Steinheil et Dieterlin
acp 362 (3 Q 30 077) f° 31 du 16 juin

Extrait du registre de population. On constate que le futur propriétaire Jean Antoine Dirr était locataire de la maison
Registre de population 600 MW 200. Rue des orfèvres N° 1 (p. 1, i 3)
Pramberger née Griesinger, Marie Elisabeth, 1778, Strasbourg, Marchande, Vv – 25 may 1847, décédée
Dirr, Jn Antoine, 182, Andlau, Rothau, Com. Négoct., Cél. (à Strasbourg depuis) 1820,

Parmi les héritiers du pasteur Jean Jacques Beck figurent les héritiers Steinheil ainsi que les futurs copropriétaires de la maison, Ferdinand Edouard Beck et Charles Auguste Kurtz
1838 (5.12.), Strasbourg 9 (74), Me Becker, n° 8 et n° 143, 144, 147 du 14.1.1839 – n° 324 du 13.6.1839
Inventaire de la succession de Marie Griesinger veuve de Jean Jacques Beck, ministre du culte protestant, décédée le 17 juillet dernier, à la requête de 1. Charles Auguste Beck, candidat en théologie, 2. Ferdinand Edouard Beck, commis négociant, 3. Emile Théodore Beck, candidat en théologie, 4. Gustave Beck, mécanicien, mineur émancipé, assisté de Joseph Guillaume Müller, ancien notaire son curateur,
5. Sigismond Steinheil, négociant, mandataire de Gustave Steinheil, négociant en cette ville se trouvant en ce moment à Rothau tuteur de Gustave Steinheil, Sophie Pauline Steinheil, Julie Emilie Steinheil, Louise Elisabeth Steinheil, Amélie Clotilde Steinheil ses cinq enfants nés de son mariage avec Sophie Beck,
6. Charles Guillaume Walrad Kurtz, ministre protestant, tant en son nom qu’héritier d’Alfred son fils et que tuteur légal de Charles Auguste et Emma Louise ses enfants issus de Julie Wilhelmine Beck,
en présence de 1. Jean Daniel Griesinger, droguiste, tuteur des 5 enfants, 2. Jean Henri Redslob, licencié en droit, tuteur des mineurs Kurtz

Les héritiers vendent les deux maisons contiguës. Celle à l’angle des rues qui portera le n° 32 de la rue des Orfèvres revient au négociant Jean Antoine Dirr moyennant 75 000 francs, celle qui portera le n° 30 au négociant Edouard Beck (Ferdinand Edouard Beck) moyennant 30 700 francs

1847 (7.5.), Strasbourg 1 (101), Not. Rencker n° 19.495
7 mai 1847 – sont comparus 1° Mr Gustave Steinheil, fils Négociant domicilié à Rothau, 2° Dame Sophie Pauline Steinheil, épouse assistée & autorisée de Mr Charles Henri Boegner, Professeur au gymnase protestant à Strasbourg domiciliés ensemble en cette ville, 3° Mr Frédéric Hemmet, négociant domicilié à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de Dame Julie Emilie Steinheil Epouse de Mr Jacques Christophe Dieterlen Négociant domiciliés ensemble à Rothau, de son mari dûment autorisée (…), 4° Mademoiselle Louise Elisabeth Steinheil, majeure d’ans, sans état, domiciliée à Strasbourg, 5. Mr Gustave Steinheil père, ancien Négociant domicilié à Strasbourg, agissant au nom et comme se portant fort avec Mr Gustave Steinheil fils, Mad. Boegner, Made Dieterlen & Dlle Louise Elisabeth Steinheil, de Demoiselle Amélie Clotilde Steinheil leur fille & sœur respective domiciliée à Strasbourg, mineure émancipée (vendre)
à Monsieur Jean Antoine Dirr, Négociant domicilié à Strasbourg où il demeure Rue des Hallebardes Numéro (-) & à Monsieur Edouard Beck, Négociant domicilié aussi en cette ville
A Monsieur Dirr, Une Maison formant le coin de la rue des hallebardes & de la rue des orfèvres où elle est marqué du Numéro un, avec cour, bâtiment dans la cour, remise servant de bucher, d’un côté dans la rue des hallebardes, Mr Christmann,de l’autre dans la rue des orfèvres la Maison qui va être désignée,
& A Monsieur Beck, Une Maison rue des Orfèvres, Numéro 2, tenant d’un côté à la maison présentement vendue à Mr Dirr, de l’autre à la veuve Wolff, pardevant la rue des Orfèvres, par derrière la cour de la maison sont M. Dirr est acquéreur.
Etablissement de la propriété. Mr Steinheil fils, les Dames Boegner & Dieterlin & la Demoiselle Louise Elisabeth & Amélie Clotilde Steinheil sont propriétaires des Maisons vendues à MM. Dirr & Beck pour les avoir recueillies dans la succession de Dame Marie Elisabeth Griesinger décédée veuve de Mr Mathias Pramberger, en son vivant Négociant à Strasbourg, en leur qualité de légataires universels institués par ladite Dame aux termes de son testament fait dans la forme mystique le premier mai 1829, déposé à M° Hickel lors notaire à Strasbourg suivant acte de suscription dressé par ledit notaire en présence de six témoins le 21 décembre 1829. Lequel testament après avoir été ouvert par M. le Président du Tribunal civil de Strasbourg a été déposé au rang des minutes de M° Becker Notaire en cette ville & successeur immédiat de M° Hickel en vertu de l’ordonnance contenue au Procès verbal de présentation & d’ouverture de ce testament, dressé par le Magistrat susdit le 25 mars dernier. Il a été enregistré à Strasbourg le 25 mars dernier folio 2 recto. Et les légataires susdits ont été envoyés en possession de la succession délaissée par Mad. veuve Pramberger aux termes d’une ordonnance rendue le 29 mars dernier par M. le Vice président du Tribunal civil de première instance de Strasbourg faisant fonction de Président.
Feu les époux Pramberger avaient acquis la Maison présentement vendue à M Dirr du Sr Michel Rivage alors Marchand de modes à Strasbourg & de Dame Marie Rose Muff sa femme suivant Contrat passé devant M° Zimmer & son collègue notaires à Strasbourg le 4 février 1815 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques à Strasbourg le 13 du même mois volume 80 Numéro 53. M. Rivage avait lui-même acquis cet immeuble suivant Contrat passé &devant M° Anrich notaire à Strasbourg le 24 brumaire an 11 enregistré le 29 du même mois
Quant à la Maison Rue des Orfèvres Numéro 2 présentement vendue à M Beck, les époux Pramberger l’avaient acquise de Dame Susanne Marguerite Stuber épouse de M. François David de Sachs, ancien officier de cavalerie & du Sr Jacques Schatz Négociant demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Lcombe lors Notaire en cette ville le 29 janvier 1790.
Enfin Mde veuve Pramberger était elle-même devenue propriétaire de la part appartenant à feu son mari dans lesdits immeubles au moyen de la vennte qui lui a été faite par les héritiers dudit Sr Pramberger des biens composant sa succession suivant acte passé devant Me Zimmer lors notaire à Strasbourg le 24 octobre 1817 enregistré
Charges, clauses et conditions (…) Font partie de la vente tout ce qui d’après la Loi est à considérer comme étant de nature immobilière ainsi que les chantiers qui peuvent se trouver actuellement dans les caves de l’une & de l’autre maison, enfin les comptoirs rayons & casiers garnissant les boutique & Magasin de la Maison acquise par M. Dirr & de celle acquise par M. Beck (…)
Le prix de vente est fixé pour la Maison acquise par M. Dirr à la somme de 75.000 francs
a pour celle acquise par M. Beck à 30.700 francs, ensemble 105.700 francs
acp 361- (3 Q 30 076) f° 3

Jean Antoine Dirr hypothèque la maison au profit du receveur général Henri Durrieu

1848 (9.5.), Strasbourg 1 (103), Not. Rencker n° 19 988
Crédit de 50.000 fr. – a comparu M. Jean Antoine Dirr, négociant domicilié à Strasbourg
lequel a declaré que M. Henri Durrieu Receveur général du Bas Rhn domicilié à Strasbourg, ci présent, ayant consenti à lui ouvrir un crédit jusqu’à concurrence d’un capital de 50.000 francs (…)
hypothèque. 1° Une Maison formant le coin de la Rue des Hallebardes & de la rue des Orfèvres où elle est marquée du N° 1, avec cour, bâtiment dans la cour, remise servant de bucher, d’un côté dans la rue des Hallebardes M Christmann de l’autre dans la rue des orfèvres M. Beck. M. Dirr est propriétaire dudit immeuble pour en avoir fait l’acquisition de Dame Marie Elisabeth Griesinger Veuve de M. Mathieu Pramberger en son vivant négociant à Strasbourg en Vertui du contrat de vente passé devant M° Rencker l’un des soussignés Notaires & son Collègue le 7 mai 1847 enregistré & transcrit. Il déclare que cette Maison est encore grevée d’un privilège de 70.000 francs
Arrondissement de Schlestatt. 2°Une forge et taillanderie avec bâtiments servant à aiguiseroe; martinet, maison d’habitation (…) à Andlau canton dit Hammerschmitt (…)

Jean Antoine Dirr, Ferdinand Edouard Beck, Gustave Steinheil et Jacques Christophe Dieterlen prorogent la société qu’ils ont établie par acte passé en 1847
1857 (8.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 125 (3 Q 31 624) f° 92-v du 19.9.
Le 8 août 1857. Prolongation de société – Entre les soussignés Jean Antoine Dirr, Ferdinand Edouard Beck, les deux négociants domiciliés à Strasbourg et Gustave Steinheil et Jacques Christophe Dieterlen, négociants domiciliés à Rothau canton de Schirmeck, des deux derniers agissant au nom de leur maison de commerce établie à Rothau sous la raison G. Steinheil, Dieterlen et Compagnie successeurs de M. Pramberger
Il a été convenu que la société formée entre eux sous la raison Dirr Beck et Cie par acte s.s.p. en date du 14 juin 1847, enregistré à Strasbourg le 18 du même mois, pour le commerce des étoffes de laine, de coton et de soie, et autres objets sont le terme était fixé au 30 juin 1857 est prolongé de trois ans sous les mêmes clauses et conditions, soit jusqu’au 30 juin 1860

Né en 1802, le négociant Antoine Dirr épouse en 1860 Louise Dirr née en 1827
1860 (6.10.), Strasbourg 1 (169), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 1310
Contrat de mariage – Ont comparu Monsieur Jean Antoine Dirr, ancien négociant domicilié et demeurant à Strasbourg d’une part
et Mademoiselle Louise Dirr, majeure jouissant de ses droits, domiciliée et demeurant en ladite ville
acp 492 (3 Q 30 207) f° 29-v du 10.10. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports de la future consistent en une somme de 5000 francs
les apports du futur consistent 1) deux Maisons sises à Andlau, 2) 42 ares 50 prés dit ban, 3) maison et créances 576.792 francs
Donation par le futur à la future de l’usufruit de toute sa succession et par la future épouse au futur époux de la propriété de toute sa succession en cas d’existence d’enfant ces donations subiront la réduction voulue par la loi.

Mariage, Strasbourg (n° 484)
Du 8° jour du mois d’octobre 1860. Acte de mariage de Jean Antoine Dirr, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 germinal an X (25 mars 1802) à Rothau (Vosges) domicilié à Strasbourg, propriétaire, fils de feu Dominique Dirr, maréchal ferrant décédé à Andlau (Bas-Rhin) le 8 décembre 1856 et de Marie Agathe Boll, sans profession domiciliée à Andlau et de Louise Dirr, majeure, née hors le mariage le 8 mai 1827 à Andlau (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de Françoise Dirr, sans profession domiciliée à Andlau, ci présente et consentante – il a été passé le 6 de ce mois un contrat de mariage devant Me Ritleng notaire à Strasbourg

1868 (14.11.), Ritleng aîné
Dépôt du testament olographe de Jean Antoine Dirr propriétaire à Strasbourg, ledit &tesr& en date du 27 octobre 1868 enregistré cejourd’hui
acp 578 (3 Q 30 293) f° 16 du 16.11.
1869 Enregistrement de Strasbourg, ssp 150 (3 Q 31 649) f° 27 du 16.11.
Testament – Jean Antoine Dirr propriétaire ancien négociant, 27 octobre 1861

Jean Antoine Dirr meurt en 1868 en délaissant une fille
1868 (21.12.), Strasbourg 1 (184), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 6231
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Antoine Dirr et Louise Dirr
L’an 1768, Lundi 21 décembre à neuf heures du matin en l’étude de M. A. Ritleng aîné, à la requête et en présence de Madame Louise Dirr, veuve de Monsieur Jean Antoine Dirr, en son vivant propriétaire ancien négociant, domicilié et demeurant à Strasbourg, agissant 1. en son nom personnel A. à cause de la Communauté de biens qui a existé entre elle et M. Dirr son mari décédé à Strasbourg le premier novembre 1768, aux termes de leur contrat de mariage dressé par le soussigné notaire Ritleng le 6 octobre 1860 enregistré, B. à raison des reprises qu’elle peut avoir à exercer tant sur la dite Communauté que contre la succession de son mari pour propres inexistants, C. Et en outre en qualité de légataire à titre particulier du défunt aux termes d’un testament olographe de ce dernier en date du 27 octobre 1868, et de légataire d’un quart en propriété et d’un quart en usufruit dudit défunt aux termes d’un codicill fait en la forme olographe le 28 du même mois, Les dit testament et codicille (…) déposés conformément à l’ordonnance de Monsieur le Président du Tribunal civil de première instance de Strasbourg en date du 6 novembre dernier en l’étude du soussigné notaire Ritleng aîné
2. comme mère et mère et tutrice légale de Marie Blanche Agathe Dirr sa fille encore mineure issue de son mariage avec feu Monsieur Jean Antoine Dirr, 3. Enfin comme ayant la jouissance légale des Biens de son enfant mineur jusqu’à son âge de 18 ans – Et en présence de Monsieur Joseph Clog-Mertian, Propriétaire Chevalier de la Légion d’Honneur domicilié et demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur de ladite mineure Dirr

Contrat de mariage du défunt (…)
acp 579 (3 Q 30 294) f° 62 du 23.12. (succession déclarée les 7 & 8 avril 1869) – Mobilier propre 2109, Reprises 367.772
(vacation du 9 mars) acp 581 (3 Q 30 296) f° 50-v du 11.3.1869 – communauté, argent comptant 3000, Une propriété sise à Steinbourg, Deux portions de jardin audit lieu, 16 ha 65 a 85 terre et broussailles dit ban
Succession. Une forge à trois marteaux sise à Andlau – créances 178.680
et immeubles dépendant de la succession de François Dirr vivant maire à Andlau décédé le 8 mai 1868
Reprises du défunt, 194.903

Liquidation
1870 (17.3.), Strasbourg 1 (186), Not. Alfred Ritleng aîné n° 6900
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Jean Antoine Dirr, vivant propriétaire à Strasbourg et Louise Dirr sa veuve et de la succession dudit Dirr décédé à Strasbourg le premier novembre 1868.
Objet de la présente liquidation. Le but des présentes étant de procéder à la liquidation & au partage des valeurs purement mobilières des communauté et succession (…)
acp 592 (3 Q 30 307) f° 11-v du 22.3. – Communauté, argent 5804, créances et intérêts 929, total 6734
Masse passive, reprises de la veuve 5000, reprises du défunt 191.903, total 199.903 – déficit 193.169
Succession. Masse active 1) actions de la banque de France 10.880, 2) créances 183.680, 3) Mobilier 6704, total 190.414 – Masse passive 8002 – Reste 182.411

Louise Dirr meurt en 1876
1876 (24.5.), Me Ritleng n° 9637
Inventar des Nachlaßes der zu Straßburg am 30. April 1876 verstorbenen Luise Dirr Wittwe des Johann Anton Dirr, lebend Rentnerin zu Straßburg
acp 652 (3 Q 30 367) f° 55 du 1.6. – Auf Ansuchen von Julius Goerner, Architecte zu Straßburg, als Vormund von Marie Blanche Agathe Dirr, einzige Erbin ihrer verstorbenen Mutter
Baares Geld 609 Mark
(Fortsetzung vom 31. Mai n° 9649) acp 652 (3 Q 30 367) f° 67-v du 8.6. (Nachlass erklärt den 2. Oct. 1875. 405 B. 121) Mobiliar Gegenstände des Nachlasses M. 2932
(Fortsetzung vom 20. Juni) acp 652 (3 Q 30 367) 95-v du 23.6. – Zusammenwerth der Mobilien 4425, Alrte Garde Robe 47, Silber Geschirr 1143 – Gesamtesumme 5616
(Fortsetzung vom 29. September n° 9637) acp 655 (3 Q 30 370) f° 86-v du 2.10. – Forderungen des Nachlasses & Werthschaften M. 72.594
Forderungen der minderjährigen Tochter, welche ihr der Theilung vor Notar Ritleng vom 17. Maÿ 1870 zugetheilt 109.446
Forderung an Nathan Bloch, Gastwirt & Metzger Zu Zabern & Louis Pflieger Wirt zu Straßburg laut Privatkauf hier registrirt am 25. Juli 1876 Bd. 168. f° 62 v° wovon ¼. zum Nachlass gehört, im Gantzen M. 7200, hievon ¼. dem Nachlass 1800 nebst Zins vom 12. Mai 1876 an
Fordrung derselben an August Kolwarth von Barr laut Act vor Notar Dangelser zu Andlau vom 1 September 1874. 16.000, Zins 533
Liegenschaft des Nachlasses, Wiese Bann Andlau
Ein Gut bestehend aus Herschaftshaus, Remise, Stall, Hof, Lust, Gemüß, Bau-garten, gelegen zu Steinburg
Passiv Schulden 992

Jean Antoine Dirr vend la maison aux négociants Ferdinand-Edouard Beck et Charles-Auguste Kurtz moyennant 150 000 francs

1860 (14.8.), Strasbourg 9 (120), Not. Becker n° 8759
A comparu Mr Jean Antoine Dirr négociant demeurant à Strasbourg (déclare vendre)
à M.M. Ferdinand-Edouard Beck et Charles-Auguste Kurtz tous deux négociants demeurant à Strasbourg, M. Kurtz précédemment à Paris et les deux à ce présents et acceptant.
Désignation. Une maison sise à Strasbourg et formant le coin de la rue des Hallebardes et de celle des Orfèvres, marquée dans la première rue du N° 13 précédemment du N° 19 et dans la seconde du N° 32 précédemment du N° 1, avec cour, bâtiment de derrière, remise servant de bûcher et autres appartenances, dépendances tenant dans la rue des Hallebardes à M. Christmann et dans la rue des Orfèvres à une maison appartenant à M. Beck l’un des acquéreurs (…) il est bien entendu que les objets mobiliers tels que comptoir, armoires et autres semblables que M. Dirr a fait placer dans la maison vendue et qui ont servi à l’exploitation du commerce que lui et M. Beck ont exercé jusqu’à présent ne sont pas compris dans la présente vente.
Etablissement de la propriété. M. Dirr a acquis l’immeuble vendu 1) de M. Gustave Steinheil fils Négociant demeurant à Rothau, 2 de Mad. Sophie Pauline Steinheil épouse de M. Charles-Henri Boegner, professeur au gymnase protestant de Strasbourg demeurant ensemble en cette ville, 3) de Mad. Julie Emilie Steinheil épouse de M. Jacques-Christophe Dieterlin, négociant, demeurant ensemble à Rothau, 4) de Madlle Louise-Elisabeth Steinheil, majeure sans état demeurant à Strasbourg, 5) et de Madlle Amélie-Clotilde Steinheil, mineure émancipée demeurant en la même ville au nom de laquelle ont agi M. Gustave Steinheil père ancien négociant demeurant à Strasbourg, ledit sieur Gustave Steinheil fils, mesdites dames Boegner, Dieterin et Dlle Louise-Elisabeth Steinheil qui se sont portés solidairement fort pour elle aux termes d’un contrat passé devant M° Rencker notaire à Strasbourg le 7 mai 1847 dûment enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois volume 460 numéro 68 avec inscription d’office. Le prix de cette acquisition était de 75.000 francs (…)
Lesdits sieur Steinheil fils, dames Boegner et Dieterlin et les deux demoiselles Steinheil étaient devenues propriétaires dudit immeuble comme l’ayant recueilli dans la succession de Mad. Marie-Elisabeth Griesinger, veuve de M. Mathieu Pramberger, en son vivant négociant à Strasbourg, dont iles étaient les légataires universels aux termes du testament de cette Dame fait dans la forme mystique le premier mai 1829 déposé à M° Hickel, notaire à Strasbourg suivant acte de suscription dressé par ce notaire en présence de six témoins le 21 décembre de la même année, lequel testament après avoir été ouvert par M. le président du tribunal civil de Strasbourg a été déposé au rang des minutes dudit M° Becker en vertu de l’ordonnance contenue au procès verbal de présentation et d’ouverture de ce testament, dressé par ledit magistrat le 25 mars 1847 (…) enregistré à Strasbourg le 25 mars dernier folio 2 recto. Et les légataires universels de Mad. Pramberger ont été envoyés en possession de la succession délaissée par cette dame aux termes d’une ordonnance rendue le 29 mars 1847 par M. le Vice président du susdit tribunal faisant fonction de président.
Feu les époux Pramberger étaient devenus propriétaires dudit immeuble au moyen de l’acquisition que le mari en avait faite pendant la durée de leur union du sieur Michel Rivage marchand de modes à Strasbourg et de dame Marie Rose Mouff sa femme suivant contrat passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 4 février 1815 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 13 du même mois volume 80 numéro 53 avec inscription d’office. Le prix de cette acquisition qui était de 54.000 francs (…). Mad. veuve Pramberger était devenue propriétaire de totalité dudit immeuble par suite de l’acquisition de la part qui en appartenait à son mari qu’elle a faite des héritiers de ce dernier qui étaient De Anne Barbe Pramberger sœur germane dudit défunt épouse de M. Louis Riesch passementier, et Dlle Anne Marie Weisshaeuplin, sœur utérine du même fille majeure tous demeurant à Lindau, souveraineté ed Bavière, aux termes d’un transport de droits successifs passe devant ledit M° Zimmer le 24 octobre 1817. Ledit sieur Rivage avait déclaté au contrat de vente susrelaté du 4 février 1815 avoir acquis l’immeuble par lui vendu à M. Pramberger des héritiers Leroux après le décès de dame Marie Elisabeth Spoor épouse en premières noces du sieur Rivage et avant son convol en secondes noces suivant contrat de vente passé au profit du St Rivage devant M° Anrich notaire à Strasbourg le 24 brumaire l’an XI – Prix, 150.000 francs
acp 490 (3 Q 30 205) f° 100 du 17.8.

Dans l’acte de société qui reconduit l’ancienne société Dirr, Beck et compagnie, Ferdinand Edouard Beck apporte la maison sise 30, rue des Orfèvres, Ferdinand Edouard Beck et Charles Auguste Kurtz le n° 32. Lors de la dissolution, Ferdinand Edouard Beck sera tenu de louer ou de vendre à Charles Auguste Kurtz les maisons mises en société.

1860 (14.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 132 (3 Q 31 631) f° 17 à 18-v du 16.8.
Le 14 août 1860. Acte de société – Les soussignés 1° M. Ferdinand Edouard Beck, négociant à Strasbourg, 2° M. Charles Auguste Kurtz, négociant en la même ville, précédemment à Paris, 3° M. Jean Antoine Dirr, négociant au dit Strasbourg 4. Et M. M Gustave Steinheil et Jacques Christophe Dieterlen, négociants et fabricants à Rothau canton de Schirmeck, des deux derniers agissant au nom et pour le compte de leur maison de commerce établie à Rothau sous la raison G. Steinheil, Dieterlen et Compagnie successeurs de M. Pramberger dont ils ont tous deux la signature
Ont établi entre eux une société commerciale sous les conditions suivantes. Art 1. (…) société ayant pour objet le commerce des étoffes de laine, de coton et de soie, mousseline, batiste, dentelles, des articles de broderie et de passementerie et en général de tout ce que comporte la nouveauté
Article 2. Cette société sera censée avoir commencé le premier juillet 1860 et elle durera jusqu’au 30 juin 1870, sauf cas de dissolution antérieure ci après convenu.
Article 3. La raison sociale sera Beck, Kurtz et Compagnie
Article 6. Enfin M. M. Beck et Kurtz mettent en société, mais en usufruit seulement et en s’en réservant la propriété, savoir
les deux ensemble, la maison avec dépendances située à Strasbourg rue des hallebardes N° 13 ancien N° 19, ayant son entrée principale rue des Orfèvres N° 32 ancien n° 1.
Et M. Beck seul la maison et dépendances sise dans ladite rue des orfèvres N° 30. ancien n° 2. (…)
L’effet de la présente société devant remonter au premier juillet 1860, la société présentement établie, ne sera que pour continuer les écritures que M. M Beck & tenues au nom de l’ancienne société Dirr, Beck et compagnie (…)
Lors de ladite dissolution de société, M. Beck ou ses héritiers seront tenus de louer pour dix ans ou de vendre à M Kurtz, au choix de celui-ci, la maison et la part de maison dont M. Beck a mis l’usufruit en société, ainsi qu’il est dit ci-dessus. Si M. Kurtz opte pour le bail, il sera fait celui de la maison rue des Orfèvres N° 30 à raison d’un loyer annuel de 3000 francs et celui de la moitié de la maison rue des Hallebardes N° 13 et rue des Orfèvres N° 32 à raison d’un loyer annuel de 5000 francs, le tout outre les contributions, loyer qui sera payable de trois mois en trois mois.
Si au contraire il opte pour la vente, elle aura lieu, celle de la maison rue des Orfèvres N° 30 pour le prix de 60.000 francs et celle de la moitié de la maison rue des Hallebardes N° 13 et rue des Orfèvres N° 32 pour le prix de 90.000 francs

1860 (6.10.) Me Becker
Dépôt par Ferdinand Edouard Beck de l’acte de société du 14 août 1860
acp 492 (3 Q 30 207) f° 23-v du 8.10. –

Nouvel acte de société passé entre les mêmes en 1872, aux mêmes conditions
1872 (26.12.), Strasbourg 9 (134), Not. Becker (Geoffroi)

Acte de société – Ont comparu 1. Monsieur Ferdinand Edouard Beck, Négociant, 2. Monsieur Charles Auguste Kurtz, Négociant, 3. Et Monsieur Charles Henri Boegner, professeur honoraire au gymnase protestant de Strasbourg, tous demeurant en cette ville, lesquels, voulant établir entre eux une société commerciale, en ont arrêté les conditions de la manière suivante
Article premier. Il est formé par les présentes entre les comparants une société ayant pour objet le commerce des étoffes de laine, de coton et de soie, mousseline, batiste, dentelles, des articles de broderie et de passementerie et en général de tout ce que comporte la nouveauté
Article 2. Cette société sera censée avoir commencé le premier juillet 1872 et elle durera jusqu’au premier juillet 1873. Le siège et le domicile social seront à Strasbourg
Article 3. La raison et la signature sociale seront  » Beck Kurtz et compagnie  » (…)
Article 6. Enfin M. M. Beck et Kurtz mettent en société, mais en usufruit seulement et en s’en réservant la propriété, savoir
1. Les deux ensemble, la maison avec dépendances située à Strasbourg rue des hallebardes N°& 13 autrefois N° 19, ayant son entrée principale rue des Orfèvres N° 32 autrefois n° 1.
Et M. Kurtz seul la maison avec dépendances sise dans ladite rue des orfèvres N° 30. précédemment n° 2. (…)
Article 8. L’effet du présent acte de société devant remonter au premier juillet 1872, la société présentement établie, pour faciliter ses écritures ne fera que continuer celle que M. M Beck & Kurtz ont tenues au nom de l’ancienne société Beck, Kurtz et compagnie
Article 14. M. Kurtz aura la faculté, après la dissolution de la société, quelle qu’en soit la cause, de continuer le même commerce, il pourra par la suite se faire abandonner la totalité des marchandises (…) Lors de ladite dissolution de société, M. Beck ou ses héritiers seront tenus de louer pour dix ans ou de vendre à M Kurtz, au choix de celui-ci, la maison et la part de maison dont M. Beck a mis l’usufruit en société, ainsi qu’il est dit ci-dessus. Si M. Kurtz opte pour le bail, il sera fait celui de la maison rue des Orfèvres N° 30 à raison d’un loyer annuel de 3000 francs et celui de la moitié de la maison rue des Hallebardes N° 13 et rue des Orfèvres N° 32 à raison d’un loyer annuel de 5000 francs, le tout outre les contributions, loyer qui sera payable de trois mois en trois mois.
Si au contraire il opte pour la vente, elle aura lieu, celle de la maison rue des Orfèvres N° 30 pour le prix de 70.000 francs et celle de la moitié de la maison rue des Hallebardes N° 13 et rue des Orfèvres N° 32 pour le prix de 90.000 francs
acp 610 (3 Q 30 325) f° 99 du 2.1.1873


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.