11, rue de l’Épine


Rue de l’Épine n° 11 – VII 295 (Blondel) – P 1069 puis section 13 parcelle 44 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Frédéric Bemberg (1720)

Epine 11 (juillet 2012)
Portail et aile nord – Portail orné de motifs à la Bérain (juillet 2012)
Porte du bâtiment latéral sud (septembre 2016)

Construite sur un terrain étendu, la maison appartient au marchand Gabriel de la Mer dans la deuxième moitié du XVII° siècle. Jean Georges Bemberg, aussi marchand, l’achète 2 000 livres en 1691. Les experts l’estiment 2 500 livres à l’inventaire dressé après le décès de sa femme en 1713. Leur fils Jean Frédéric Bemberg fait des travaux de reconstruction dans sa maison en 1720 : il avance sur le communal le mur qui donne vers la rue et supprime un auvent en se réservant le droit de le rétablir. A l’inventaire de sa succession en 1725, les experts estiment la maison 4 250 livres, somme que les préposés de la Taille majorent parce qu’ils la jugent insuffisante. Les experts l’évaluent à 4 000 livres lors d’un nouvel inventaire dressé en en 1732. La veuve Bœcler rétablit en 1732 l’auvent supprimé douze ans auparavant. Elle meurt en 1748 en léguant la maison à son fils Georges Frédéric Bemberg qui répare l’auvent en 1749. Elie Brackenhoffer a l’usufruit de la maison à la mort de sa femme Marie Elisabeth Richshoffer en 1759. Etienne Livio qui devient propriétaire en 1794 ajoute une ferronnerie millésimée 1802 à la balustrade au-dessus du portail.

La valeur de la maison établie par les experts de la Ville à des fins d’imposition permet de conclure que des travaux importants ont eu lieu entre 1713 et 1725. La demande faite auprès des Préposés au bâtiment les date de 1720. La valeur de la maison reste à peu près constante entre 1725 et 1749. Les documents parlent ensuite encore en 1732 et en 1749 de travaux qui ne semblent pas avoir d’effet sur la valeur de la maison.

Epine (Bemberg)
Plan-relief de 1727 – Le Nouveau Bâtiment (Neubau) à l’avant, rue des Serruriers sur la droite, la rue de l’Epine à l’horizontale au milieu. La maison Bemberg est celle en haut au milieu, en fer à cheval. Le plan général correspond à l’état actuel, les différences peuvent tenir aux simplifications inhérentes à la maquette (cliché du Musée historique de Strasbourg).
Portail et façade du bâtiment arrière (juin 2007, octobre 2013)

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les levés préparatoires au plan-relief de 1830, les pignons des deux bâtiments qui donnent sur la rue se trouvent de part et d’autre du mur surmonté de la balustrade. Le bâtiment septentrional (à droite) a deux portes au rez-de-chaussée (aujourd’hui transformées en fenêtres et complétées par deux autres fenêtres), chacun des deux étages comprend quatre fenêtres. Le bâtiment méridional (à gauche) a une porte et deux fenêtres (aujourd’hui trois fenêtres) au rez-de-chaussée, chacun des étages comprend trois fenêtres. La cour Z représente le bâtiment latéral sud (1-2), au fond de la cour le bâtiment (2-3) dont le portail s’ouvre dans l’angle opposé au portail sur rue, enfin le bâtiment latéral nord (3-4).

168 Elévations l-m168 Cour Z
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 168
Elévations entre l’extrémité (l) de la maison à l’Epine, et angle (m) de la rue des Serruriers – Cour Z

La maison porte d’abord le n° 17 (1784-1857) puis le n° 11. La façade, la cour et divers éléments intérieurs sont inscrits à l’inventaire des monuments historiques le 21 avril 1934.


Fenêtres à crossettes (aile sud sur la rue, juin 2014) et arcades à motifs à la Bérain (aile nord, juillet 2012)
Façade du bâtiment latéral (Fabien Romary), balustrade au-dessus du portail millésimé 1802 (septembre 2016)

juillet 2012

CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1653 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Henri Bœcler, professeur d’histoire à l’université
1659 v Gabriel de la Mer, marchand, et (1647) Elisabeth Lantzenberger puis (1657) Madeleine Sandrart
revient à son fils Gabriel de la Mer – luthériens
1691 v Jean Georges Bemberg, marchand, et (1667) Anne Ursule Haan – luthériens
1714 h Jean Frédéric Bemberg, marchand et (1702) Anne Marguerite Miville – luthériens
1728 h Anne Marguerite Miville, ci-dessus, remariée (1726) à Jean Henri Bœckler, professeur à l’Université – luthériens
1749 h Georges Frédéric Bemberg, marchand, et (1734) Anne Marguerite Richshoffer – luthériens
1756 h Marie Elisabeth Richshoffer femme (1759) d’Elie Brackenhoffer, professeur à l’Université – luthériens
1795 v Etienne Livio, négociant, et (1787) Elisabeth Dominique Livio – catholiques
1806 v Antoine Livio, négociant
1810 v Jean Daniel Klimrath, négociant, et (1797) Louise Henriette Schertz
1827 v Charles Friedel, négociant, et (1829) Caroline Louise Virginie Duvernoy
1832 v François Schmitt pour partie
Louis Germain Schmitt et (1822) Anne Marguerite Catherine Singuerlet pour partie, marchands de papiers peints
1849 h François Schmidt, propriétaire
1880* Caroline Lips
1896* Joseph Jacobs, sellier
1899* Union protestante Libérale d’Alsace et de Lorraine
1943* v Ville de Strasbourg
1947* Union protestante Libérale d’Alsace et de Lorraine

(1765, Liste Blondel) VII 295, Brackenhoffer XV
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) H XV Brackenhoffer, 14 toises, 1 pied et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1069, Schmitt frères, fabricants de papiers peints – maison, sol, cour – 3,65 are puis 5,19

Locations

1810, Joseph Brentano et André Trombert
1820, Chrétien Louis Weyher, négociant

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1720, Préposés au bâtiment (VII 1389)
Jean Frédéric Bemberg fait faire des travaux dans la maison. Même s’il est difficile de savoir si l’expression « reconstruire le tout à neuf » se rapporte aux éléments soumis à l’autorisation ou à la maison entière, c’est cette dernière proposition qu’il faut retenir si on prend en compte que la maison augmente considérablement de valeur entre les estimations de 1713 et de 1725.

(f° 61.a v°) Dienstags den 11. Junÿ 1720. Herr Johann Friderich Bemberg pt° bawens – Herr Johann Friderich Bemberg, der Handelsmann, berichtet Mghh. daß Er gesinnet seÿe, Vor Seiner in der dornsgaß liegenden behaußung an der Kellerthür, newe Gewänth in Voriger länge und breite, ingleichem das /:17 Schuh, 8. Zoll lang und 5. schuh breite:/ Wetterdächlein /:deßen Gerechtigkeit Er sich, wann Er solches wird new wolte machen laßen, beständigen reservirt:/ auch in der anietzo befindlichen länge und breiten so dann die maur auf der Gaß, welche Er abbrechen und wegen des fußgesimbs oder außladung des Portals umb ein halben schuh auf das Allmend hienaus führen wolle, umb Seiner wohnung ein beßere form Zugeben und also alles neu machen zu laßen, bittet derowegen umb gnd. erlaubnus. Erk. würd demselben in allem willfahrt.
(f° 81-v) Dienstags den 13. Ejusdem [Aug.] 1720. Herr Johann Friderich Bemberg wegen Newen baw hoffs – Herr Johann Friderich Bemberg, der Handelsmann wurde beschickt, und demselben vorgehalten wer Ihme erlaubt Sein altes bawholtz, Stein Sand, Kalckh und anderer Materialien in sogroßer mänge in dem Newen baw hoff Zulegen, da doch dieser ort, als ein Zugang auff das rahthauß, solle freÿ gelaßen sein, und also demselben auß seiner authoritæt mißbraucht. Herr Bemberg Zugegen sagt, Er hätte anfänglichen da Er Seine gegen überliegende Wohnbehaußung geändert Herrn Referendarium Ösingern ersucht, Ihme Zu vergönnen, daß Er die newe Maur Stein neben Sein Holtzhauß dörffe legen laßen, welcher Ihme damit willfahrt, nachgehendtes vermeint, es seÿe Ihme als einem burger erlaubt, Seine Materialien, die Er so genaw Zusammen legen laßen, als es immer möglich war, dahien in sicherheit Zubringen, masen Er sonsten solche hätte müßen vf offener straßen liegen laßen. Erk. würd herren Bemberg beditten, daß Mghh. wohlbefugt wären Ihne, wegen dieses übelstandtes mit einiger Straff anzusehen, Sie wollten Ihme aber dißmahlen damit verschonen, befehlen hiengegen daß Er fürderlich Seine Matelialien auß dießem hoff wegthun, und selbige als ein privilegirten ort sowohl jetzt alß Künfftighien verschonen solle.
(f° 82) Die thür am Newen bawhhoff betr. –

(traduction) Mardi 11 juin 1720. Sieur Jean Frédéric Bemberg, construction – Le marchand Jean Frédéric Bemberg fait part à Messieurs du Magistrat que, pour améliorer la forme de sa demeure et reconstruire le tout à neuf, il a l’intention de [faire] un nouveau mur à la cave de sa maison rue de l’Epine en conservant sa longueur et sa largeur, de supprimer un auvent (de 17 pieds 8 pouces de long et 5 pieds de large) en conservant aussi sa longueur et sa largeur (tout en se réservant perpétuellement le droit d’auvent au cas où il voudrait en mettre un nouveau) et le mur sur la rue qu’il veut avancer d’un demi pied sur le communal à cause de son entablement ou saillie, et demande humblement à y être autorisé. Décision, accord sur tous les points.
Mardi 13 août 1720. Sieur Jean Frédéric Bemberg, cour du Nouveau Bâtiment – Le marchand Jean Frédéric Bemberg a été convoqué et on lui a demandé qui l’a autorisé à déposer dans le Nouveau Bâtiment une si grande quantité de vieux bois de construction, de pierres, de sable, de chaux et d’autres matériaux de construction alors que l’entrée de l’hôtel de Ville doit toujours rester libre, en lui représentant qu’il s’agit d’un mésusage de sa propre autorité. Le sieur Bemberg répond qu’il a d’abord demandé au rapporteur Œsinger, quand il faisait des travaux dans sa maison vis à vis, de lui permettre de poser des pierres de taille à côté de son bûcher et qu’il a donné son accord, il a ensuite pensé qu’il pouvait laisser ses matériaux bien rangés qui y seraient en sécurité puisqu’il est bourgeois ainsi que cela a toujours été possible et qu’il aurait sinon été obligé de les laisser en pleine rue. Décision, on a signifié au sieur Bemberg que Messieurs du Magistrat étaient en droit de lui infliger une amende pour cet abus mais qu’ils lui en faisaient grâce pour cette fois, en lui ordonnant cependant de débarrasser la cour de ces matériaux et de s’abstenir désormais et à l’avenir de les poser en cet endroit privilégié.

1732, Préposés au bâtiment (VII 1395)
La veuve de Jean Henri Bœckler rétablit l’auvent qui avait été supprimé en 1720 en réservant le droit de le remettre en place sans imposition.

(f° 44) Dienstags den 13. Ejusd. [May]. Herrn Prof. Johann Heinrich Böcklers W. weg. bauens – Balthasar Fuchß, der Zimmermann, sucht erlaubnus im nahmen Herrn Professor Johann Heinrich Böcklers hinterlaßenen fraw Wittib, das vormals an Ihrer in der Dornsgaß liegenden behaußung, über dem Gewölb gehabte wetterdächlein, welches wie in dem Prot: de a° 1720. folio 61. Zusehen ist, mit diesem reservat weggebrochen worden, daß künfftig hin solches, wann es wieder solte gemacht werden, solle zinnßfreÿ sein, anietzo von newem dahin bawen Zu laßen, Erk. angesuchter masen willfahrt.

(traduction) Mardi 13 mai – Veuve du professeur Jean Henri Bœckler, construction – Le menuisier Balthasar Fuchs demande au nom de la veuve du professeur Jean Henri Bœckler l’autorisation de remettre l’auvent qui se trouvait autrefois à sa maison rue de l’Epine au-dessus de son arc et qui avait été supprimé comme l’indique la page 61 du protocole de l’année 1720 sous réserve de pouvoir le rétablir ultérieurement sans qu’il soit imposé. Décision, accordé selon la demande.

1749, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Jean Frédéric Bemberg est autorisé à réparer son auvent.

(f° 141-v) Dienstags den 16. Ejusdem [Decembris 1749]. Joh: Friderich Bemberg – Johann Georg Zimmer der Zimmermann nôe. Hn Johann Friderich Bemberg des Handelsmanns bittet um erlaubnus, deßen schadhafftes 17. schuhe Lang und 4. ½ schuhe tieffes Wetterdächlein an seinem Hauß in der Dornsgaß. Erkannt im Vorigem Meß Willfahrt.

(traduction) Mardi 16 décembre 1749 – Jean Frédéric Bemberg – Le charpentier Jean Georges Zimmer demande au nom du marchand Jean Frédéric Bemberg [l’autorisation de réparer] son auvent endommagé de 17 pieds de long et 4 pieds ½ de large à sa maison rue de l’Epine. Décision, accord, d’après les anciennes dimensions.

Description de la maison

  • 1713 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois caves voûtées, trois cours, sol et puits
  • 1732 (billet d’estimation traduit) La maison comprend des poêles, cabinet, chambres, chambres à cheminée, poêle de l’officier et chambre à soldat, entrée surmontée d’un passage dallé et galerie, salle à cheminée à la française, comptoir et cuisine, vestibule, deux caves voûtées et une cave solivée, cour et puits, petite arrière-cour et toutes les appartenances
  • 1749 (billet d’estimation traduit) La maison comporte deux bâtiments latéraux et un bâtiment central dans lesquels se trouvent plusieurs poêles, chambres, chambres à cheminée à la française, cuisines, vestibule, boutique et comptoir, un toit à la Mansard couvert de tuiles plates sous lequel se trouvent des greniers dallés et une galerie, il y a un puits dans la cour, deux caves voûtées et une cave solivée

Atlas des alignements

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de l’Epine (f° 30)

nouveau N° / ancien N° : 2 / 17
Klimrath
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 396 case 4

Schmidt frères fab. de papiers peints
Schmidt François, propriétaire (substitution P. 1851)

P 1069, maison, sol,
Contenance : 5,19
Revenu total : 389,70 (387 et 2,70)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 80 / 75 / 64 / 60
fenêtres du 3° et au-dessus : 16 /16 / 14 / 13

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 375 case 1

Schmidt François, Propriétaire
1874 Schuler Théophile Adolphe, Kaufmann
1880/81 Lips Caroline Wittwe Rentnerin
96/97 Jacobs Joseph Sattler
1899 Protestantisch liberaler Verein in Elsass-Lothringen

P 1069, maison, sol, Rue de l’Epine 11
Contenance : 5,19
Revenu total : 389,70 (387 et 2,70)
Folio de provenance : (396)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 75
fenêtres du 3° et au-dessus : 16

Cadastre allemand, registre 30 p. case

Parcelle, section 13, n° 44 – autrefois P 1069
Canton : Dornengasse H. N° 11 – Rue de l’Epine – Dornengasse – Rue de l’Epine
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 4,84
Revenu : 4300 – 5200 – 4600
Remarques : 1910 Berufung

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1943), compte 71
Protest. lieberaler Verein
1927 Union protestante libérale
1943 gelöscht

(Propriétaire à partir de l’exercice 1943), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1947), compte 6333
Union protestante Libérale d’Alsace et de Lorraine
(519)

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 511

Ancien hôtel Brackenhoffer : portes sur rue et sur cour (vantaux compris) (Inv. MH, 21 avril 1934) ; façade et toitures sur rue et sur cour en totalité ; à l’intérieur : deux chambranles de porte dans le hall d’entrée ; cage d’escalier avec les portes palières du premier étage et escalier avec son garde corps ; appartement au premier étage occupant l’aile ouest et l’aile sud avec son décor (lambris, portes, fenêtres, cheminées, trumeaux, miroirs, alcôve) ; cheminée dans l’appartement du deuxième étage (aile sud) (Inv. M.H., 1° octobre 1987)

Elie Brackenhoffer [sic] fait réaliser l’édifice actuel vers 1731 sur l’emplacement d’une maison dénommée à la Licorne. Au décès de son petit-fils (1794), l’hôtel est acquis par Etienne Livio, négociant, maire de Strasbourg en 1800. De nombreux aménagements sont réalisés sous son impulsion entre 1795 et 1802. A le fin du XIX° siècle, Charles Friedel, chimiste et minéralogiste réputé, procède à la restauration intégrale de l’hôtel (1898).
Celui-ci adopte un plan en fer à cheval irrégulier à trois corps de bâtiments autour d’une cour séparée de la rue par un portique couvert en terrasse ; pour la plupart, les baies ont des encadrements à crossettes. L’aile basse sur rue abrite une conciergerie. Le portail d’entrée en arc surbaissé repose sur des pilastres à décor Régence, comme les bas-reliefs des écoinçons ; des pilastres cannelés à chapiteaux de type ionique épousent l’ébrasement du mur ; sur le garde-corps à balustres, Livio a fait rajouter une rampe en fer forgé porant des initiales – E.L. – et la date, 1802, qui figure également sur la cadran solaire.
L’aile latérale sud est large de trois travées, son vis à vis en comporte quatre. Au fond de la cour, le corps de logis central s’ouvre à droite par un portail désaxé par rapport à la porte cochère. Sa porte en plein-cintre s’insère dans un encadrement de colonnes cannelées adossées supportant une architrave ornée d’une frise d’entrelacs et qu’amortit un gracieux buste féminin entre deux vases à fleurs.
Cette entrée dessert un vestibule donnant sur la cage de l’escalier principal qui prend son départ derrière deux portes monumentales ; la rampe en ferronnerie doit remonter aux travaux de Livio. L’appartement principal occupe le premier étage du corps central et de l’aile sud ; dans ces pièces en enfilade, la décoration de style Louis XVI montre des panneaux décorés de rosaces, cassolettes corbeilles de fleurs et de fruits, et d’oiseaux sur l’alcôve.
Sur le plan de l’architecture, cette demeure bourgeoise fait date à la fois par son caractère de transition entre la « manière allemande » et le « goût français » et aussi par l’adoption du plan en fer à cheval, jusqu’alors inusité à Strasbourg ; l’architecte nous est inconnu.

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 243 Rue de l’Epine (p. 396)
(maison n°) 17.

Pr. Brackenhoffer, Elie, Conseiller – Tonneliers
loc. Fischer, J. George, Avocat General – Fribourg

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Dornengasse. Von Knoblochgasse gr. Nrn. r., ungr. l.

(Haus Nr.) 11
Diemer, Pfortner. 0
Prot.-liberaler Verein. 0
Aeschner, Kaufmann. 1
Persohn, Masseur und Hühneraugenoperat. 1
Banzet, Kaufmann. 2
Eberhardt, Schuhmm. 2
Ringwald, Handlungsgeh. 2
Auger, Wwe. 3
Fischer, Wwe. 3


Relevé d’actes

Historiographe au service de Suède, Jean Henri Boecler hypothèque la maison au profit d’Elisabeth Schallesius

1653 (25. Aug:), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 445-v
Erschienen der Edl hochgelehrte H Johann Heinrich Böecler der König. Maÿt. Zu Schwed. Historiographus
in gegensein Jungfr. Elisabethæ Schallesÿ seiner Jungfr. Geschweÿgen mit beÿstand deß Ehrenvest- From- und wohlweÿsen H Johann Reinhard Kreß deß beständig. Regiments der Herrn Fünff zehen dißer Statt ihres H Curatoris – schuldig seÿen 250. Pfund
Underpfand sein solle deß H Debitoris Behaußung mit allen deren Gebäwen & alhie in Dornßgaß. neben H Johann Kornmann dem handelßmann gelegenn So Zuvor umb 1000 lb der Kirch Zu St. Niclauß verhafftet
[in margine :] Erschienen H. M. Johannes Christophorus Artopæus poetæ Laureatus und præceptor Gÿmnasÿ alß Ehevogt Fr. Elisabethæ hierinn gemelter Creditricis (…) Act. d. 25. Martÿ A° 1657.

Le professeur d’histoire à l’université Jean Henri Bœcler vend 1 500 livres la maison au marchand Gabriel de la Mer

1659 (1. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 393
(Protocoll. fol. 36.) Erschienen der Edel- hochgelehrte H Johann Henrich Böcler Historiarum Professor celeberrimus
in gegensein H Gabriels de la Mer deß handelßmanns, mit beÿstand Johann Buischarts deß Gerbers und Lederberaÿters alß Vogts Daniels und Gabriels vorernannts H Gabriels de la Mer eheleiblich. Kind. vorig. Ehe
hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, weÿth. Zugehördt. Rechten und Gerechtigkeiten alhie in der Dornßgaßen, einseit neben H. Johann Kornmann dem handelßmann anderseit neben Johann Daniel Würtzen hind. vff H Johann Gumprechten allen Kleinen Rhatsverwanthen stoßend gelegen, welche Behaußung umb 1000 lib. ablößigen Kauffschillingßrest, nach Innhalt der am 8. martÿ a° 1636. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteten obligation, der Pfarr Zu St. Niclaus verhafftet (übernohmen) – umb 500 Pfund

Gabriel de la Mer a épousé en premières noces Elisabeth Lantzenberger fille d’un marchand de Bâle en 1647 puis Madeleine Sandrart en 1657
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 511)

1647. Domin: 17. Trinitatis. Herr Gabriel de Lamer der Handelßmann, Herren Simon de Lamer deß geweßenen Handelßmanns vndt Burgers allhie nachgelaßener ehelicher Sohn, Vndt J: Elisabeth Herrn Johann Lantzenberger deß geweßenen Handelßmanns Vndt Burgers Zu Baßel nachgelaßene eheliche tochter. Im Münster Dienst. den 19. Octobris (i 260)

Gabriel de la Mer meurt en 1671 en délaissant deux enfants. La maison est estimée 1 800 livres. L’actif s’élève à 16 632 livres, le passif à 8 714 livres, ce qui en fait un marchand aisé.

1671(25.7.), Me Ursinus (Jérémie, 60 Not 41) n° 19
Inventarium undt Beschreibung Aller undt Jeder Ligendt: vndt Vahrender Haab, Nahrung vndt Güthere, so weÿlandt der Ehrenvest Vndt Fürgeacht Herr Gabriel de la Mer, Handelßmann undt Burger alhie Zu Straßburg nunmehr seel., welcher Sonntags den 28.ten Maÿ Jüngsthien Zeittlichen todts verblichen, nach seinem aus dießer weltt tödlichem hinscheiden hinder Ihme verlaßen – So angefangen auff dinstag Ipsa Jacobi den 25.t Julÿ A° 1671
Herr Gabriel de la Mer der ietzt abgeleibte Herr seel. hatt Zu Erben ab intestato verlaßen. 1. Gabriel de la Mer, seinen mitt weÿl. der Ehren Undt Viel tugendreichen frau Elisabeth gebohrner Lantzenbergerin, seiner ersten hfrn. seel. ehelich erzeugten Sohn, deßen geschworner Vogt der Ehrenvest undt fürgeacht herr Johann Jacob Saltzmann, auch Handelsmann und Burger alhie, Undt 2. Jungfraw Magdalenam de la Mer auch sein deß ietzt Verstorbenen errl. mit auch weÿl. d. viel Ehren undt tugendreichen frn Magdalena gebohrner Sandrartin, seiner Letztern hsfrn. seel. ehelich. erzeihlte dochter, deren gewesen Vogt auch Ehrenvest und fürgeacht Herr Johann Niclaus Herff, gleichgestaldt Handelßmann vndt Burger alhie, beede deß ietzt abgeleibten herrn seel. in zween Ehen ehelich erzeugten Sohn v. dochter, vnst ab intestato hind.laßene nechste Erben

inn einer alhie in der Statt Straßburg, in der dorns gaßen gelegener Behaußung, so auch in dießer verlassenschafft gehörig, vndt hernachbeschrieben, Ist befunden worden wie volgt.
Im nebens hauß – Im andern Stock, oben auff dem Kasten, Auff den andern Kasten, Auff dem hindern Bühnel, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der obern Stuben, Vor dießer Stueben, Inn der Cammer C, Inn der Cammer D, Inn der Cammer E, Inn der Mittlern Stuben, Vor dießer Stuben, Inn der Cammer F, Inn der Mittlern Stuben deß hindern Stockhs, Inn der Cammer G, Vor dießer Cammer, In dießer Stub Cammer, Inn dießer Küchen, Im Nebens haußöhren, Inn der Wohnstueben, Vor dießer Stueben, Inn der undern Kuchen, Im Speiß Kemmerlin, Im Hoff, Inn der Schreibstuben, Im Gewölb, Im Keller – In dem Garthen vor dem Judenthor, Im andern Sommerhauß
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Item Hauß Undt Hoffstatt, mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten Zugehörden undt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. Statt Straßburg, in d. dorngassen, j. s. neben H. Johann Kohrmann dem Handelßmann, 2.s neben H Johann Daniel Würtzen, d. Zeitt E. Ers. Großen Raths alhie Beÿsitzern hind. vff H Johann Gomprechten Lauthenisten, vndt d. Zeitt ebenmäßig E. Ers. Großen Raths alhie Beÿsitzern stoßend, so freÿ ledig undt Eÿgen, angeschlagen 1800. lb. Darüber v.hand. j. t. Perg. Kauffbr. Inhaltts, welcher gestaldt d. ietz verstorbene herr seel. dieße behaußung Von H Joh. Bücklern Historiarum Professore undt Burgern alhie erkaufft, mit d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel deßen dat. den 11. Junÿ 1659.
Sa. Anschlag deß Haußraths 621, Sa. der früchten anschlags 82, Sa. der Brandt: vnd trinckwein, wie auch Leerer Vaß 419, Sa. deß Zum Handel gehörigen Schiff und geschirrs 17, Sa. der Wahren 3289, Sa. deß Silbergeschirrs und geschmeids 355, Sa. der Guldinen Ring 149, Sa. der Baarschafft 6596, Sa. des Pfenningzinß hauptgüter hauptgüther 293, Sa. deß Eigenthumbs einer Behaußung 1800, Sa. der Schulden 3005, Summa summarum 16 632 lib – Schulden 8714, Nach deren Abzug 7917 lib
Wÿdemb So weÿl. H. Gabriel de la Mer der ietzt abgeleibte seel. ad dies vitæ genoßen vndt fr. Elisabetha Lantzenbergerin die Jüngere sein Erste haußfrau von auch weÿl. fraun Elisabetha Lantzenbergerin d. Älttern H. Daniel Thomaßen, dermahlen genoßenen Schirms Verwanthen alhie Jfrn, Ihren tritten Schwester seel. per Testamentum ererbt
Wÿdemb So der ietzt abgeleibte herr seel. von weÿl. fr. Elisabetha Lantzenbergerin seiner Erstern haußfrau seel. ad dies vitæ genoßen
Wÿdemb So Daniel undt Gabriel deß ietzt Verstorbenen in erster Ehe mit weÿl. frn Elisabetha Lantzenbergerin seel. ehelich erzeugte beede Söhn, von Daniel Thomaßen geweßenen Obern Schultheißen Zu St. Lamprecht Ihrem Vatter seel. A° 1662. per Testamentum ererbt, d. ietzt abgeleibte Herr seel. aber empfangen, undt seithero auch, biß vff sein absterben genoßen. Erstlichen haben obgemelte fraun Elisabethæ Lantzenbergerin mit G Gabriel de la Mer seel. beede Söhn obbenant undt auch weÿl. dero Schwester frau Susannæ Lantzenbergerin mit H Johann Bouschard geweßenen Gerber undt Lederbereithern burgern alhier seel. ehelich erzeügte hind.laßene Kinder von obermelttem H Daniel Thomaßen seel. ane Haußrath ererbt (…)
Wÿdemb So der ietzt abgeleibte Herr seel. von weÿl. fren Magdalena Sandrartin seiner Andern hfrn. seel. ad dies vitæ genoßen
Wÿdemb So Johann Sandrart noch ad dies vitæ Zu genießen hatt, daß Eÿgenthumb aber Jfrn Magdalenæ der letztern dochter verfangen. Erstlichen wie in dem über erstermelter Jfrn. Magdalenæ Mutter seel. Verlassenschafft A° 1660. auffgerichtetem Inventario fol. 161.b und 232.a zubefinden
Theilregister darinnen Waß Gabriel de la Mer dem Jüngern in Weÿl. Herrn Gabriel de la Mer deß Ältern, Handelßmann Undt Burgers Zu Straßburg seines Lieben Vatters seel. verlassenschafft Abtheilung erblichen Zugefallen, 1671
Theilregister darinnen Waß Magdalenæ de la Mer in Weÿl. Herrn Gabriel de la Mer deß Ältern, Handelßmann Undt Burgers Zu Straßburg Ihres Lieben Vatters seel. verlassenschafft Abtheilung erblichen Zugefallen, 1671

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 68-v)
1657 – XVIIII mehr Zum 2 mal Sonnt. Miseric. d. 12. Apr. Herr Gabriel De la Meer der Burger und Handelsmann allhier Und J. Magdalena Weilandt H Georg Sandraths des Burgers Und Handelsmanns allhier hinterlaßene Ehel. Tochter [in margine :] Dienst. 12. Apr. Spiegel. Münster. Spiegel (i 70)

Gabriel de la Mer le fils meurt sans enfant en 1691 à Magdebourg. Le Magistrat met les héritiers collatéraux en possession des biens que le défunt possédait à Strasbourg. Les héritiers du côté de la mère protestent qu’un des héritiers paternels disparu est sans doute mort avant Gabriel de la Mer et qu’il ne peut donc pas hériter.

1691 (13.2.), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 16) n° 3
Inventarium Über Weÿl. Herrn Gabriel de La Mer geweßenen handelßmann und burgers allhier, nunmehr seel. Zu Straßburg befindliche Verlassenschafft
Inventarium und Beschehen der Jenigen Haab und Nahrung, so weÿl. der sohl Ehren Vest und vorgeachte Herr Gabriel de La Mer Handelßmann und geweßener burger allhier nun sel. nach seinem den 28. 10.bris (Styl. vet. oder 7. Jan. A° 1691) des Zurückgelegten 1690.st Jahrs, In der statt Magdenburg beschehenen tödlichen Ableiben, allhier Zu Straßb. Zeitlichen verlaßen, welche theils Auff befehl Gn. Obrigkeit, theils auf freundliches Ansuchen und begehren deß Verstorbenen herrn seel. ab intestato hinterlaßener nächster Erben /:welche den 8. febr. jüngsthien beÿ E.E. Kleinen Rath in dieße Erbschafft Gerchtlich immittirt word.:/ – Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, Donnerstags den 15. febr. 1691
Deß verstorbenen Herrn De la Mer ab intestato hinderlaßene d. 8. febr. Gerichtlich immittirte Erben seind 1. fraw Margaretha Dieterlin gebohrne Langin, weÿl. herrn Hilarÿ Dieterlins, geweßenen Contrafaiters und burgers allhier hinderlaßene fraw Wittib, welche mit beÿstand Herrn Johann Friderich Schäffers, Specirers auch burgers in Straßburg Ihres geschwornenn vogts gegenwärtig war, 2. Herr Johann Reinhard Lang, Notarius Reg. publ. berühmter Practicus und burger in Straßburg so presens geweßen, 2. Fraw Maria Magdalena Kornmännin gebohrne Langin, Herrn Peter Kornmanns vornehmen handelßmanns und burgers allhier Eheliebstin welche mit assistentz desßelben erschienen, 4. Fraw Martha Listin gebohrne Langin, herrn Johann Niclaus Listen des handelßmanns und burgers allhier haußfrau, welche bede Zugegen waren, 5. Herr Gabriel Lang lediger Paßmentirer so sich anjetzo in der frembde aufhält, deßen geschworner Curator vorwohlgedachte Herr List, weilen aber derselbe selbsten hiebeÿ interessirt, alß ist hiebeÿ erschienen Herr Johann Carol Schrag der Statt seÿler und E.E. Kleinen Raths alter beÿsitzer als geschwornener Herr Theÿl vogt, 6. fraw Anna Maria Engelbachin, herrn Johann Michael Engelbachs hochfürtl. Pfaltz bürckenfeldischen Rentmeisters Eheliebste burgerin alhier, dieße Sechß weÿl. Herrn Johann Langen des Hinterlassens seel. mit weÿl. frawen Margaretha De La Mer deßen haußfrau seel. des verstorbenen vatters Schwester ehelich erzeugte Gerrn Sohn und fraw Tochter
7. Herr Johann Buschart Thuchmacher und burger Zu Mühlhaußen, so nich persönlich erschienen, 8. Herr Johann Jacob Buschart Gerber und Lederbereiter burger In Straßburg, welcher Zugegen war, 9. fraw Susanna Domballin gebohrne Buschardtin Herrn Johann Domballs des Gerbers und Schirms Verwanthen allhie haußfraw burgerin in Straßburg bede in gegensein dieße dreÿ weÿl. Herrn Johann Buschard, Gerbers und lederbereiters burgers allhier mit auch weÿl. frauen Elisabetha gebohrner Lantzenbergern des verstorbenen Mutter Schwester sel erzeugte beede Söhne und Tochter, Alle Neün zu gleichen portionen und Antheÿlen
(f° 3) Auß E.E. Lleinen Raths der Statt Straßburg Memoriali de A° 1691. Donnerst. den 8 Februarÿ. Weÿl. Gabriel De La Mers geweßenen Handelsmanns und burgers allhier Verlassenschafft betr. Auff Anruffen deßen ab intestato Erben Von Vatter und Mütterlicher Lini Geschwister Kinder in actis benant, ist Erkant worden die Imploranten in Ihres Vettern Gabriel de La Mers Nahrung nach Rhats Gebrauch immittirt, und eingesetzt undt wann dißelbe die Unterscheidenliche bügschafft sub generali hypotheca omnium bonorum versprechen werden, soll Ihnen die Nahrung entschlagen samptlichen Aber die Inventation fürderlichen Vorzunehmen schuldig sein, promiserunt omnes – Johann Kast Actuarius.

(f° 4) In einer in der Statt Straßburg ane St. Martins Platz gelegenen vorgemeltem Herrn Listen Eÿgenthumblich gehörig. und bewohnenden behaußung ist befund.
(f° 10) Eigenthumb ane einer Behaußung. Item eine fordere und Mittlere behaußung, sampt Neben Gebäwen, auch hoff, hoffstatt, bronnen und Gewerbs laden und allen andern Ihren übrig. Gebäwen, weithen, rechten Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen dahier in der Statt Straßburg in der sogenandt derolßer Gaßen, Einseit neben herrn Peter Kornmann dem handelßmann, anderseit neben Herrn Johann Reinhard Langen Noratio und Practico hinden auf herrn Johann Gumbrechten E.E. Großen Raths Alten beÿsitzern, stoßend gelegen, so freÿ, ledig undt eigen, welche auf dem von mir dem Notario beschehene Anerrinnerung, Ihrer ordnung fleißig nach zu kommen, durch allhießige der Statt geschwornen Werckmeistere, vorstehendes maßen, Laut Ihrer Sub dato d 15. febr. 1691. überlüfferte Abschatzung beschrieben und angeschlagen worden für 1350. lb. Die darüber sagende Documenta hab ich nicht gesehen.
(f° 11) Gewächß und anders welche sich in dem außerhalb dem Fischerthor liegenden Garten /:deßen grund und boden wie der bericht geschehen Gemeiner Statt gehörig:/ so H Johann Jacob Buschart biß anhero in besitz gehabt, befunden (…)
(f° 12) Summa summarum dießer gantzen Verlassenschafft 4656 lb, darunder
haußrath 87, Lähre Vaß 66, Pfenningzinß hauptgüter 1914, Behausung 1350, Gewächß im Garten 13, Schulden in das Erbe 1263 lb
(f° 13) Antheil ane einem Guth Zu Herlißheim, davon Keine Nutzung gezogen wirdt (…)
Zuwißen seÿe hiermit, daß auff hierzu end stehendes datum, Vor mir endts unterschriebenen offenbahrem geschwornen und Zu Weÿland /:salv. tit:/ Herrn Gabriel de la Mer geweßenen vornehmen handelßmann und burgers Zue Straßburg seeligen, welcher in löblicher Statt Magdeburg Verstorben, Verlassenschafft Inventation undt Abtheilung adhibirten Inventir Notario, persönlich erschienen /:salvis ubiq. Titulis:/ Herr Johann Reinhard Lang, Notarius juratus Vor sich selbsten, Mehr wegen Weÿland Frawen Mariæ Magdalenæ Kornmännin, gebohrner Langin, mit Herrn Peter Kornmanns, Vornehmen handelßmanns und Directore der königlichen Gutschen, Carossen und Messagerie, in deßen ersterer Ehe erzeugte Vier Söhne, Nahmens Herrn Johannis, Johann Friderichs, Peter und Daniels der Kornmänner, erstgedachter Herr Peter Kornmann dero Herr Vatter und Herr Niclaus List auch handelsmann, Ihr geschworner Herr Curator, Weiter wegen Weÿland Fraw Martha Listin, gebohrner Langin seeligen mit Vor ehrenberühmtem Herrn Nicolao Listen erziehlten Söhnleins Nicolaj, mehr ehren bedeuteter Her Nicolaus List deßer Herr Vatter und Herr Peter Kornmann, Vor ehrn angezogene deßen Herr Vogt, So dann im Nahmen Frawen Annæ Mariæ Engelbachin gebohrner Langin, Herrn Johann Michael Engelbachs hochfürtl. Bürckenfeldischen Rentmeisters Zu Bischweÿler Frawen Eheliebsten, und erst ehren erwehnten dero Herrn Ehe Vogts, Vorher angezogener Herr Notarius Johann Reinhard Lang dero respectivé eheleiblicher Herr Bruder und Schwager, als Vermög einer Ihme überschicktem Missiv, Sub dato bischweÿler den 17.to hujus, dero schrifftlich constituirter befelchhaber, alle burgere allhier Zue Straßburg ane Einem, So dann Herr Johann Buschard der Tuchbereiter und burger Zu Mühlhaußen, Vor sich selbsten mit beÿstand Herrn Philipp Lutherburgs Gastgebers und auch burgers daselbsten, deßelben werthgeehrter Herrn Schwagers und hierzu insonderheit erbettenen Herrn Assistenten, und Herr Johann Jacob Buschard, Gerber und Lederbereiter auch burger allhier Zu Straßburg, ebenmäßig für sich selbsten, ane dem andern theil, alle obehren ernannten Herrn Gabriel dela Mer seeligen hinterlaßen Erben und Erbens Erben, haben bekanndt was gestallten dieselbe wegen gedachter Lamerische Erbschafft und der davon annoch ohn Vertheilt übrig und Vorhandenen rubricen halben, bevorab, weilen obernanndte beede bischardische Herren gebrüder, ein: und anderer Prætensiones welche Ihnen annoch Zum Voraus gebührig seÿen, movirt, anbeÿ auch melden und Anfung gethan, daß die herrn Langischer ane der Lamerische Verlassenschafft auß der ursachen, dieweilen zur zeit Herrn de la Mer seeligen tödlichen hintritt fünff der Langischen Geschwisterte annoch wißendlich im Leben gewesene, welche allhier zu Straßburg wohnhaft waren, davon auch kein disputat Zu machen, Von Herrn Gabriel Langen dero einen brudern und sechßsten Geschwisterd aber mann damahlen eigentliche Nachricht nicht haben Können, Ob Er annoch beÿ leben seÿe oder nicht, wiewohlen das erstere ehender, alß das letstere Vermuthet worden, dahero auch auff denselben reflexion gemacht werden müeßen, sechß neundte theil und dann obangegte beede Herrn buschardische Gebrüder, beneben weÿland Frauen Susanna Dombalin gebohrner Buschardin auch Weÿlandt herrn Johann Dombals geweßenen Gerber und lederbereithers auch Schirms Verwanthen allhier zu Straßburg seeligen ehelicher haußfrauen dero eheleiblichen Schwester, welche seithero in dem Herrn auch seelig entschlaffen, und von Ihnen dero beeden herren gebrüdern, in dem Sie keine Kinder Verlaßen, geerbet worden ist, dreÿ neundte theil gezogen und aber, wann ermeltdter Herr Gabriel Lang Vor Ihme, herrn Gabriel de la Mer seinem Vattern seeligen Verstorben wäre, deßelben eerbte antheil widern samtlichen La Merischen herrn Erben zu fließete und unter dießelbe Zu Vertheilen wäre, einfolgig Ihnen denen Herren buschardißen auch part davon gebührete (Vergleich) So beschehen in Straßburg den 19. Decembris A° 1698.

Les héritiers de la Mer vendent 2 000 livres la maison au marchand Jean Georges Bemberg

1691 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 210
Margaretha gebohrne Langin weÿl. Hilarÿ Dieterlins gewesenen Mahlers sel. hinterlaßene Wittib, mit beÿstand Hn Johann Friderich Schäffers deß Specirierers Ihres Vogts, H. Johann Reinhard Lang, Notar. Publ. für sich selbsten und vermög eines von hernachgemeldten seinem principalen (…) am 7.ten huj. datirten gewalds constituirter mandatarius Hn Johann Michael Engelbachs Fürstl. Pfaltz Birckenfeldisch. Rentmeisters alß Ehevogts Fr. Annæ Mariæ Engelbachin gebohrner Langin, H. Peter Kornmann der Handelßmann alß Ehevogt Mariæ Magdalenæ Langin, H. Niclaus List auch handelßmann, alß Ehevogt Marthæ gebohrner Langin, und alß Vogt Gabriel Langen, deß ledigen Paßmentirers, Ferner Johann Jacob Buschart den Gerber und Lederbereiter, So dann Johann Dombal, der Gerber und Schirms Verwanther allhier, alß Ehevogt Susannæ gebohrne Buschardtin, alle alß weÿl. Hn Gabriel de la Mer, gewesenen Handelßmanns und Burgers allhier so Zu Magdeburg verstorben nachgelaßene Erben ab intestato
H. Johann Georg Bembergs deß Handelßmanns
Hauß, Hoff, Hoffstatt, sambt allen deren Gebäuen, rechten, begriffen, Zugehördt und Gerechtigkeiten, allhier an der dornsgaß einseit neben obged. Hn Kornmann and.seit neben obged. H. Langen Notar. hind. Zum theil auff erstged. H. Langen zum theil auff Hn Johann Gumbrechten E.E. großen Raths alten beÿsitzer stoßend gelegen – um 2000 pfund

Jean Georges Bemberg originaire de Worms a épousé en 1667 Anne Ursule Haan et devient bourgeois peu après
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 85, n° 6)
1667 – Zum 2 mahl hr. hannß Georg Bemberg der ledige handelßmann Von Hattingen im Birgischenberg hr Georg Bemberg handelßmanns und des Raths zu Wormbs ehel. Sohn, Jfr. Anna Ursula hr. Michel Haanen handelsmanns auch Burgers alhier ehel: T. – donnerstags den 14.ten Febr. Münster (i 87)

1667, 4° Livre de bourgeoisie p. 355
H Hannß Georg Bemberg, der Handelßmann Von Hattingen, H Georg Bembergs Handelßmanns, und burgers zu Wormbs, ehelicher Sohn, empfangt daß burgerrecht Von seiner Haußfrawen Anna Ursula, H Michael Haanen, auch Handelßmanns und burgers alhie eheliche dochter umb 8. goldtR. so er beÿ der Cancelleÿ erlegt. Ist Zuvor ledigen standts geweßen, und Will beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jurav. den 2. Martÿ A° 1667.

Inventaire après le décès d’Anne Ursule Haan femme du marchand Jean Georges Bemberg. Elle laisse deux fils dont l’un, établi à Nuremberg, a déjà reçu plus que sa part des biens de sorte que le seul héritier est le fils cadet établi à Strasbourg, Jean Frédéric. La maison est estimée par les experts à 2 500 livres strasbourgeoises.

1713 (11.5.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 97) n° 881
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿland die Edle, Viel Ehren: und Tugend begabte Frau Anna Ursula Bembergerin, gebohrne Haanin, des Wohl Edel, Wohl Ehrenvest, Hochachtbahren, Fürsichtig und Wohlweißen herrn Johann Georg Bembergs, Vornehmen handelßmanns und E.E. hochweißen Großen Raths allh. zu Straßb. alt. auch E. Löbl. Corps des Marchands beÿ allhießig. löbl. Statt Straßburg jetzig. beÿsitzers geweßener frau Eheliebstin nach deme dieselbige Sontag den 24.ten Julÿ des v.wichenen 1712.ten jahrs aus dießes Zeitliche leb. seel. geandert, nach solchem ihrem seel. hienscheiden Zeitlich v.laß., welche v.lassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der abgeleibten fr.en seel. per Testamentum instituirter (…) Erb. inventirt obehrengedacht. Hn Rathhn. Bemberg den hind.bliebenen Hn Wittib. wie auch den Wohl Ehrenvest u. hochachbahren Hn Johann Friderich Bemberg Vornehme Handelsmann u. burg. allhier zu Straßburg nicht wenig. die Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Annam Margaretham Bembergin geb. Mivillin d. abgeleibt. Fr.en Rathherrin seel. hind.laßene Hr. Sohn u. deß. fr. Eheliebste – so beschhen in Straßburg den 11.ten Monatstag Maÿ Anno 1713.
Die in Gott ruhende Fraw seelige hat zu ihren Erben per Testamentum verlaßen wie volgt. Erstlichen weÿland des Wohl Ehrenvest und Großachtbaren herrn Johann Georg Bembergs des jüngern gewesenen handelsmanns und burgers in löbl. Statt Nürnberg dero ältisten herrn Sohns seel. mit der viel Ehren und Tugendreich. Frawen Helena Catharina gebohrner Lobenhofferin ehelich erzeugtes und nach tod verlaßenes einiges Söhnlein nahmens Johann Georgen, als dero leibes Enckelin und Zwar dießes allein in legitimam oder den Natürlich. Pflicht theil, ane deßen statt aber dieweilen dießes Enckelin dißorths nichts Zuerhalten, sondern deßen Herr Vatter seelig bereits mehr beÿ seiner Lebzeit. erhalt. als ihme dießem Enckel pro Legitima gebührig, auff eingezogenen bericht vor ohnnöthig erachtet, beÿ E.E. Kleinen Rath einen herren Deputatum Zuerbetten,
So dann, In alles übrige hievor bereits ehrenerwehnten Herrn Johann Friderich Bemberg vornehmen handelsmann und burgern allhier welcher dem Geschäfft in person abwartete.
Beede der abgeleibt. Frawen seel. mit eingangs wohledelernanndtem herrn Rathherrn Johann Georg Bemberg ehelich erziehlte herren Sohn und Enckel

In einer in der Statt Straßburg ane der dornsgaßen Ligenden und in dieße Verlassenschafft gehörig. Behaußung befunden word. wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck – Auff d. obern bühn in d.Meelkammer, In des Hn Sohns Wohnstub Cammer, In d.selb. Wohnstub, In der Kuch, In d. Mägd Cammer, In d. Cammer A, In d. Cammer B, Im Stüblein, In d. Cammer C, Vor dießem gemach, In des officiers Stub, In deßelb. Cammer, In d. Schwartz tuch cammer, In d. Stub üb. d. wohnstub, In d. Mägd Cammer, In d. Wohnstub, In des Hn Rath Hn. Schlaff Cammer
Eigenthumb ane Häußern. Eine behaußung, hoff hoffstatt sambt allen deren gebäuen, begriffen, weith. Zugehörd. Rechten und Gerechtigkeit. allhier ane der dornsgaß geleg., einseith neben Herrn Peter Kornmann dem handelsmann und burgern allhier, and.s. neb. mit Notario Johann Reinhardt Langen hinden Zum theil wid. auff mich Notarium Lang und Zum theil auff Fraw Margaretham Capaunin gebohrne Spielmännin herrn Eberhard Capaunen des Handelsmanns und burgers allhier Fraw Eheliebste und theils auff weÿl. frawen Susannæ Kawin gebohrnee Spielmännin hrn Johann Thoman Kawen des handelsmanns und E.E. Kleinen Raths alhier alten Assessoris gewesener Frawen Eheliebsten seel. Töchterlein stoßend, so freÿ ledig und eigen und durch (die) geschworne Werckleuthe den 12.ten Maÿ A° 1713. angeschlagen pro 2500. lb Darüber sagt i. teutsch. pergam. Kauffbrieff mit der Statt Straßb. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel v.wahret datirt den 8.ten Martÿ A° 1691.
Mehr i. teutsch. pergam: Kauffbrieff mit ermeltem Cancelleÿ Contract Insigel bekräfftiget de dato den 1. Junÿ 1659.
Ferner i. teutsch. pergam: Kauffbrieff auch mit der St: Straßb: anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel bekräfftiget deßen datum den 13. Junÿ A° 1653.
Weiter i. teutsch. pergam: Kauffbrieff mit offermelter Cancelleÿ Contract Insigel bekräfftiget de dato 17 Martÿ A° 1636.
Mehr i. teutsch. pergam: Kauffbrieff mit der Statt Straßb: Kleinern Secret Insigel v.wahret datirt den 19. Aug. A° 1609.
Ferner 3. unterschriebene alte pergamentine Kauff: und Zinßbrieff. sambt andern schrifftlich. auch 2. abgelößte papÿrene Zinß verschreibung. in allhießig. Cancelleÿ Contract stuben gefertiget de datis 13. X.bris A° 1632. und 10 Aug. 1636. auch 8.ten Martÿ 1636. und 25. Maÿ. 1637 sambt andern schrifftlich. bericht.
– Abschatzung den 12.ten Maÿ 1713. Auff begehren deß Ehren hafften und bescheidenen herrn Rathh: Johann Georg Bamberger Kauffmann ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der dorlißgaßen Gelegen Welche in Vier unterschiedlichen Stöckhen bestehet, Einseith neben herrn Kornmann dem Kauffmann, anderseith neben herrn Nots. Johann Rheinhard Lang hinden auff herrn XV.t Spielmanns Erben stoßend, welche behaußung dreÿ Gewölbte Keller, dreÿ höff, hoffstatt und brunnen sambt aller Ihrer Recht. und Gerechtigkeit durch der Statt Straßburg Geschwornen Werckhmeister sich in der besichtigung befunden und Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Fünff Tausendt Gulden, bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworne Werckleüthe [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Mauer hofs, Sebastian Knoller Zimmermann deß Zimmerhoffs.
Copia Testamenti nuncupativi – 1711, am Montag den 4. Maÿ (…) erschienen der Wohl Edel Wohl ehrenvest hochachtbahre fürsichtig und Wohlweiße Herr Johann Georg Bemberg, vornehmer handelsmann und E.E. hochweißen grosen Rahts allhier zu Straßburg alter auch E. Löbl. Corps des Marchands beÿ allhießiger Statt jetzigen wohlverdienter Assessor und mit Ihme die Edle, Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Anna Ursula Bembergin gebohrne Haanin beÿde Eheleuth und burgere zu besagtem Straßburg – Johann Reinhardt Lang

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre pour ce que doit l’héritier de Nuremberg

1713, VII 1175 – Livres de la Taille f° 31-v
(Spiegel, F. N° 1067) Weÿl. Fr. Annæ Ursulæ gebohrner Hahnin, Hn Johann Geörg Bembergs Exsenatoris, Handelßmanns und burgers alhier geweßener Ehel. Haußfrauen Verlassenschafft inventirt H. Not. Johann Reinhard Lang.
Concl. fin. Inv. ist fol. 125.b nach abzug des der Verstallung befreÿten Haußrahts, annoch 18 526. lb, die machen 37 000. fl. derselbe verstallte hingegen 40 000 fl.
Abzug. Weÿl. Hn Johann Geörg Bembergs jun. geweßenen Handelßmanns zu Nüremberg hinderlaßenes Söhnlein, soll von Ihme loco Legitimæ, alß worin dieselbe allein instituirt, bereits eigenthumblichen übergebenen 4500. Thalern, oder 3375. lb. d. alß dißorts frembd und ohnverburgert, den gewohnlichen Abzug erlegen mit 337. lb
dt. 4° Septembr. 1713.

Jean Georges Bemberg meurt en 1714 en laissant pour seul héritier son fils. De cette date, c’est donc Jean Frédéric Bemberg qui est propriétaire de la maison.

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. du pasteur f° 187, n° 58)
1714 – Dienstag den 27.ten 9.mbr. ist gestorben und donnerstag darauf nach gehaltener Leichpred. in der Prediger Kirche, nach St. Helenæ begraben worden H Johann Georg Bemberg, E.E. raths alter beÿsitzer und Handelsmann allhier ætat. 69. jahr 11. Monath 3. Woch. und 3. tag, bezeugen solchen neben Mier [unterzeichnet] Johann Friderich Bemberg alß Sohn, Johann Michael Haan als schwager (i 188)

Jean Frédéric Bemberg a épousé Anne Marguerite Miville en 1702 : célébration, inventaire des apports
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 89, n° 488)

Den 1. Octobris 1702. sind nach gescheheber ordentlicher außruffung Zur Christl. Ehe eingesegnet worden H. Johann Friderich Bemberg, der ledige handelsmann H. Johann Georg Bembergs, handelsmanns undt E.E. großen Raths Verwandten allhier Ehelicher sohn, und Jungfrau Anna Margaretha, Hern Abraham Mivilllen Handelsmann und burgers alhier [unterzeichnet] Johann Friedrich Bemberg alß hochzeiter, Anna Margaretha, Herrn Abraham Miville, handelsmann (i 91)

Inventaire des apports dressé dans la maison du père du mari rue de l’Epine
1703 (18.5.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 61) n° 555
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab, Nahrung und Güthere, so der Wohl Ehren Vest und Großachtbahre Herr Johann Friderich Bemberg, Vornehmer handelsmann und die Viel Ehren und tugendreiche Frau Anna Margarethe Bembergin, gebohrne Mivillin, beede Eheleuthe und burgere allhier in die Ehe Zugebracht, welche der ursachen allweilen in ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Eheberedung außtrucklichen Versehen, daß einem jeden Ehegemächd seine in die Ehe Zubringende Nahrung ohnverändert sein – Actum in fernerem beÿsein der Edlen, Viel Ehren und tugendbegabten frauen Annæ Ursulæ Bembergerin gebohrner Hahnin des H. und Frauen Annæ Mivillin gebohrner Zeÿßolffin, der Frauen Vielgeliebten frauen Mutter den 18.ten Maÿ 1703.

In einer in der Statt Straßburg in der Dornsgaß gelegenen, Herrn Johann Georg Bemberg E.E. Großen Raths alhier wohlverdientem Beÿständlich des Herrn werthgeehrten Vattern Zuständigen Behaußung befunden worden wie volgt
Abzug in gegenwärtig Inventarium. Des Herrn in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 392, Sa. Gewerbs wahren 1225, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 102, Sa. Guldener Ring 226, Sa. baarschafft 1650, Summa summarum 3596 lb – haussteuren 290 lb – des herrn in die Ehe gebrachte gantze eigenthümliche Nahrung 3887 lb
Der frauen in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. hausraths 524, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 107, Sa. Guldener Ketten , Ring, Perlein, Armband und d.gleich geschmeids 523, Sa. baarschafft 1113, Summa summarum 2269 lb – haussteuren 145 lb, der Frauen in die Ehe gebrachtes gantzes Guth 2414 lb

Le marchand Jean Frédéric Bemberg qui a épousé Anne Marguerite Miville en 1702 meurt en 1725 en délaissant deux filles et un fils. Les experts estiment la maison à 4 250 livres strasbourgeoises. La description du mobilier cite expressément de nouvelles localités dans la maison (in der Neuenstub, dans le nouveau poêle).

1725 (2.8.br), Me Mader (6 E 41, 684) n° 520
Inventarium über Weÿl. deß Edel Vest: und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Bembergs, vornehmen Handelßmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft – nach seinem Sontags den 22 Julÿ. dießes fortlauffenden 1725.sten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft dann auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der ane nachstehendem folio in specie benambßter Erben Inventirt und ersucht durch die Edle Viel Ehr: und Tugendreiche Frau Annam Margaretham Bembergerin gebohrne Miville, die hinterbliebene fraw Wittib mit assistentz des Wohl Edel Vest, From, Fürsichtig und Hochweißen herrn Johann Christoph Reichard deß beständigen Regiments der Herren XV. wie auch eines Löblichen Corps des Marchands Hochansehnlichen beÿsitzers und Vornehme Banquier dero geschwornen H. Vogts (…). So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Dienstag den 2.ten Octobr. Anno 1723.
Der in Gott ruhende Herr Seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen alß folgt. 1. Die Viel ehr und Tugendreiche Frau Anna Margaretha Engelhardin gebohrne Bembergerin herrn Johann Daniel Engelhardts Handelsmanns und Burgers allhier frau Eheliebste welche mit beÿstand gedachten Ihres Eheherrn dießer Inventation abgewartet. 2. die Viel Ehr: und Tugendreiche Jungfer Catharina Salome Bembergein und dann 3. Herr Georg Friderich Bemberg, in welcher beeder Nahmen zugegen geweßen der Ern wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Johann Daniel Braun Vornehme Handelßmann und burger allhier dero geordnet und geschworene Vogt. Alle dreÿ deß Verstorbenen Herrn seel. mit eingangs gedachter seiner hinterbliebenen frau Wittib Ehelich erzeugter Herrn Sohn frau und Jungfer Tochter und ab intestato Erben zugleichen portionen und antheilen.

In Einer in der statt Straßburg ane der Dornesgaßen gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung ist befunden word. wie Volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der Obersten Bühn, Auff der Andern bühn, In der Mehl Cammer, In der Cammer A, In der Cammer B, In des officiers Cammer, In der Soldaten Cammer, In der Cammer C, Vor dießer Cammer, In der Cammer D, In der Obersten stub, In dem Vorgemach, In der obersten Stub Cammer, Vor diesem Gemach, In der Schwartzen Getüch Cammer, In der Cammer E, In der Cammin Cammer neben der Neuen Stub, Im Cabinet darneben, In der Neuenstub, (f° 14-b) Im Saal, In der Kuchen, Im untern Hauß Ehren, In der untern Stub Cammer, Im Hoff, Im Contoir neben der Wohnstub, In der Untern Wohnstub, Im Comptoir, In der Cammer neben der Gallerie stub, Neben diesem Gemach, Im Vorgemach, Neben diesem Gemach, Im Keller
Ergäntzung, Innhalt Inventarÿ durch Weÿl. Herrn Johann Reinhard Langen gewesenen Notm. publ. in Anno 1703. gefertiget
Vermög inventarÿ über Weÿl. S.T. Frauen Annä Ursulä Bembergerin gebohrner Hahnin auch Weÿl. S.T. Herrn Johann Georg Bembergs gewesenen Vornehme Handelßmann und burgers allhier seel. geweßenen Frau Eheliebstin seel. Verlassenschafft durch Weÿl. herrn Johann Reinhard Langen Notm. publ. in Anno 1713. gefertiget
Eigenthumb ane Häußern. (E.) Eine behaußung Hoff Hoffstatt und hinder höfflein, mit allen deren übrigen gebäuen, begriffen, weithen, rechten, zugehördten und gerechtigkeiten alhier in der Statt Straßburg in der dornsgaßen, einseit neben S.T. Herrn Peter Kornmann Vornehmen Banquier und des beständigen Regiments der Hh. XV.en Wohlanehnlichen beÿsitzern, anderseit und hinten auf Sr. Boquin hinterlaßene Wittib stoßend gelegen so freÿ ledig und eigen und durch der Statt Straßburg geschwornene Werckmeister, Crafft eines unterm 4. 8.bris Anno 1725. ertheilten scheins angeschlagen Vor 4250. lb. Darüber sagt i. teutsch perg. Kbr. m: der Statt Straßburg anhangendem C.C: Inns. Verw. dato. d. 8. Martÿ A° 1691.
Mehr i. teutsch. perg. Kbr. mit ermelten C.C. Inns. bekräfftiget de dato 1. Junÿ 1659.
Ferner i. teutsch. perg. Kbr. auch m: der St: Str: anhangendem Cancelleÿ Contract Inns. Verw. deßen datum den 13. Junÿ 1653.
Weiter i. teutsch. perg. Kbr. m. offerm. C.C. Inns. bekräfftiget de dato 17 Martÿ A° 1636.
Mehr i. teutsch. perg. Kbr. m. der St. Str: Kleinern Secret Inns. dat. den 19. Augusti A° 1609.
Ferner 3. unterschriebene alte perg. Kauff und Zinßbr. auch 2. abgelößte pabÿrene zinßv.schreibungen in allh. C.C.stuben gefert. de datis 13. Decembr. A° 1632. und 10 Aug. 1636. auch 8. Martÿ 1636. und 25. Maÿ. 1637 sambt andern schrifftlichen bericht
(T.) It. die Helffte ane Einer behaußung Hoff und Hoffstatt mit allen deren übrigen gebeüen begriffen, weithen, rechten Zugehördten und gerechtigkeiten allhier in der St: Str. ane der Saltzmanns gaßen eins. neben einer behaußung dem Mehrern Hospitahl gehörig, anderseit neben Ringlerischer Wittib hinten auff die gnädige frau Von Wormser stoßend gelegen, so freÿ ledig und eÿgen und ebenfalß durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere Vermög allegirten scheins angeschlag. 3300. fl. Zu hieher gehöriger helffte oder umb 825. Hierüber ist vorhanden i. teutsch. perg. Kbr. m. der St: Str: C. C. stuben anh: Inns. vw: dat: d. 19. Julÿ 1710. Weiter i. perg. Gantkbr: m: E. E: Großen Raths Inns: vw: deßen datum d. 23. Maÿ 1710. Ferner i. daselbst gef: Kbr. m: dero anh: Inns. vw. daßen datum d. 30. Xbr. 1685. Dabeÿ gebunden noch 3 alte perg. Kbr.
(T.) It. eine behaußung Hoff und Hoffstatt mit allen deren übrigen gebäen, begriffen, weithen rechten Zugehördten und gerechtigkeiten allhier in der Statt Straßburg beÿm Überhang
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Copia der Eheberedung
Copia Codicilli Reciproci
Der Fr. Wittib Vermögen, Sa. haußraths 51, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 134, Sa. Goldenen Ketten, Ring, perlen v. dgl. Geschmeid 267, Sa. der baarschafft 220, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter hauptgüther 250, Sa. d. Activorum 357, Sa. der Ergäntzung (2975, Abgang 15, Comp. rest) 2956, Summa summarum 4238 lb
der Erben Guth
Sa. haußraths 362, Sa. der Faß 14, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 104, Sa. der Goldenen Kett v. ring 30, Sa. der Pfzinß hauptguths 62, Sa. Eigenthum ane einer Behaußung 4250, Sa. der Ergäntzung (21 642, Abgang 3814, Comp. rest) 17 828, Summa summarum 22 651 lb – Passivorum 5627, Nach deren Abzug 17 025 lb
die theilbare Nahrung, Sa. hausraths 726, Sa. des Weins v. Lähren Faß 937, Sa. Schiff und geschirrs 25, Sa. der Wahren 2154, Sa. der Bibliothec 23, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 476, Sa. d. Gold. Ketten, ring, Perlen v. dgl. Geschmeids 125, Sa. der Baarschafft 180, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter hauptgüther 4172, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 825, Sa. der Activorum 6297, Sa. der Beßerung 5023, Summa summarum 20 968 lb – Sa. der Passivorum 20 935 lb, Detrahendo verbleibt 32 lb
Beschluß und Verstallungs summa 21 308 lb – Endl. Beschluß und Verstallungs summ 20 154

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre, notamment à cause de la donation que le défunt a faite à son neveu. Les Quinze décident de dispenser la succession de tout droit supplémentaire. On remarque que les préposés majorent le prix d’estimation de la maison qu’ils jugent insuffisant

1726, VII 1176 – Livres de la Taille f° 80
Spiegel T., N. 3977 – Weÿl. H. Johann Friderich Bemberg gewesenen handelßmann und burgers alhier Verlassenschafft inventirt H. Not. Mader.
Concl. fin. Inv: ist fol. 306.b, 23 899 lb 4 ß 6 d
darzu gelegt der Zweÿ Ledigen Kinder empfangene Ehesteüren mit 1387 lb 6 ß 6 d
und wegen geringen anschlag der Sterb behaußung 750 lb (Summa) 26 396 lb 11 ß
Hingegen gehet wieder ab samtlicher haußraht th. 1140 lb 1 ß 2 d, restiret 24 896 lb 9 ß 10 d
die machen 49 800 fl., Verstalte hiengegen 50 000 fl.
Wie fol. 196. beÿ die Erben Ergäntzungs abzug zu sehen findet sich deß der verstorbene seines bruders Sohn Zu Nüremberg aus Vatterl. affection geschencket habe 3812. lb 10 ß, weilen aber wolches wie Vermuthlich Von Vätterl. Verlassenschafft herrühret, angesehen der Enckel allein in legitimam instutuirt war, alß hat dei Statt den abzug darvon Zu prætendiren mit 381 lb 5 ß
Vermög Erkantnus der Herren XV.en Vom 22.t 9.br 1727 Völlig nachgelaßen

Anne Marguerite Miville, veuve de Jean Georges Bemberg, épouse en secondes noces Jean Henri Bœckler, professeur à l’Université.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 199 n° 1130)
Anno 1726 den 2 Octobris seind nach geschehener ordentlicher Außruffung aus Erlaubnus deß Regirenden H. Ammeisters Zu hauß eingesegnet worden S.T. Herr Johann Heinrich Bökler J.U.D Prof. publicus ordinarius und Capit. Thom. Canon. und S.T. Fraw Anna Margaretha Weÿl. S.T. H. Johann Friderich Bemberg gewesenen vornehmen burgers und handelsmanns alhie, hinderlaßen Wittib gebohrne Mivillin [unterzeichnet] Johann Heinrich Böckler Dr. alß hochzeiter, Anna Margaretha bembergin alß hochzeiterin (i 203)

Lors du calcul sommaire de la succession, les trois enfants de Jean Frédéric Bemberg cèdent à leur mère la maison rue de l’Epine dont elle devient seule propriétaire.

1728 (24.2.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 22) n° 219
Summarischer Calculus, Ersuch: und Vergleichung, über Weÿland S.T. Herrn Johann Friderich Bembergs, geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier nunmehr seel. Verlassenschafft in specie aber, über d. Erben ohnveränderte und theilbahre Nahrung
Vermög Inventarÿ über sein Herrn Johann Friderich Bembergs seel. Verlassenschafft durch Hn Philipp Jacob Madern Notarium publ. et Academicum in A° 1725. auffgerichtet

Zuwißen seÿe hiermit, demnach Frau Anna Margaretha gebohrne Miwillin, erstmalen weÿland H Johann Friderich Bembergs geweßten Vornehmen handelsmanns allhier und letztmalen auch weÿl. Hn Johann Henrich Böcklers Juris utriusque geweßenen hochberühmten Doctoris et Prof. Publici Capitulique Thomanj hochverdienten Decani beeder nun seel. hinterlassene Frau Wittib, Ihre beede Frauen Töchtere und Hn Sohn erster Ehe, wegen dero Vätterlichen Guths, was Sie Ihnen davon dabeÿ errreichtem 18 jährigem Alter oder Verheürathung lieffern sollen (…)
daß dannenhero Sie die beede Frauen töchtere, benantlichen Frau Anna Margaretha Engelhardin gebohrne Bembergin, mit assistentz Hn Johann Daniel Engelhards, vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Ihres Eheh. und Frau Catharina Salome Braunin, gebohrne Bembergin, mit Zuziehung Hn Johann Braunen auch Vornehme Handelsmanns und E.E. großen Rhats jetzigen Wohlverdienten Assessoris, Ihres Hn Eheliebsten, deßgleichen Hr. Georg Friderich Bemberg ebenmäßiger Vornehme handelsmann und burger allhier, samt und sonders Ihr restirendes Vätterliches Guth, es haben Nahmen wie und bestehe, warinnen es immer wolle, und unter dießem auch in Specie sowohl die Vätterliche Behaußung ane der Dornsgaß als auch Ihre Vätterliche Zween dritte theil ane der helffte des Haußes ane der Saltzmanns gaß gelegen (…) auff sothanen Eigenthumbs Vorbehalt hiermit und in Crafft dießes ein Vor alle mal wißend und wohlbedächtlichen renunciren, Ihrer hoch zuehrenden Frn. Mutter mehr hochwolernannter Fr. Professoris Böcklerin umb den in Calculum gebrachter Anschlag eigenthümlichen cedirt abgetretten und überlaßen haben wollen. (…)

Inventaire des apports de Jean Henri Bœckler et d’Anne Marguerite Miville où ne sont pas décrits les immeubles. L’acte est dressé dans la maison Bemberg rue de l’Epine.

1729 (23.5.) Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 25) n° 246
Inventarium über des Hoch Edel Gestreng und Hochgelehrten Herrn Johann Heinrich Böcklers J. U. hochberühmten Doctoris et J. Professoris publici Capituli Thomani hochverdenten Canonici, wie auch der hoch Edlen und hochtugendgezierten frauen Annæ Margarethæ Böcklerin, gebohrner Miuillin, beeder Ehepersohnen v. Vornehmen burgere allhier in die Ehe zugebrachte Nahrungen – welche der ursachen allweilen in deroselben den 16. Sept. A° 1726. Vor H. Not. Philipp Jacob Madern auffgerichteten heuraths Verschreibung außdrucklichen Versehen, daß was Sie beede hochedelgedachte Persohnen ane Zeitlicher Nahrung einander in dieße Ehe zubringen auch in stehender Ehe durch oder ohne Testamenta, Legats, Donations oder in andere weiß v. weege ererbten v. überkommen werd. einem Jeeden theil und seien Erben ein freÿ eigen, unverändert und Vorbehalten Guth seÿn v. bleiben – So beschehen zu Straßburg auff Montag den 23.ten Maji et seqq. dieses Anno 1729.

In einer allhier zu Straßburg ane d. dorngaß gelegenen der dißeitigen fraw Professorin eigenthümlich zuständigen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden, wie folgt
(f° 10) Ane Höltzen und Schreinwerck – In dem Stock über der Wohnstub In der bühnen Cammer, Im Stock über dem Portal Auf der Trückeneÿ, Im Stock über dem Contoir In der bühnen Cammer, In der Meel Cammer, Im stock über der Wohnstub In der bücher Cammer, In der bett Cammer, In der obern Stub, Im Camin Zimmer darneben, In der Dieners Cammer im Stock über dem portal, Neben der bett Cammer, In der Kästen Cammer, In des Laquayen Cammer, Im Haußöhren vor des herrn Professoris Stub, In der Cammer neben des H. Professoris stub, In der mittlern Eck Stub des stocks über d. Wohnstub, Im schlaff Cämmerlein darneben, Im Saal, In der Costgänger Camin Cammer über dem Contoir, In der Stuben darneben, In der antichambre, Im Haußöhren Vor dießer Cammer, In der Wohnstub Camin Cammer, Im haußöhren unter dem portal, Im haußöhren beÿ der Wohnstub, In der Kuchen, In des H. Secretarÿ Stüblein, Im Stübel neben d. Wohnstub, In der Wohnstub, (f° 15) In des H. Professoris studier stuben, In der Cammer, Im Keller
(f° 14) Ane Täfflen und Gemälden
(f° 50) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des H. Doctoris in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. Haußraths 232, Sa. der früchten 51, Sa. des Weins 21, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 41, Sa. Goldenen Rings und dergl. geschmeids 155, Summa summarum 501 lb – Helffte der haussteuren 219, Des H. Profess. gantze in die Ehe gebrachtes Guth 720 lb
der frauen Professoris in diesen Ehestand gebrachte Haab und Nahrung, Sa. haußraths 2012, Sa. früchten 88, Sa. Wein und Vaß 3045, Sa. fernerer Vaß und brandweins 516, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 1620, Sa. Goldener Ketten 1723, Sa. baarschafft 1100, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 5345, Sa. Schulden 13 850, Summa summarum 29 303 lb – Abzuziehen 11 531 lb, Nach deren Abgang 17 772 lb, helffte der Haussteuren 219, Der Fr. Profess. ohne die immobilia in die Ehe gebrachte Nahrung 17 991 lb
(f° 53-v) It. die in ihrs ersten Eheherrn seel. theilbare Verlassenschafft gehörig. helffte ane einer behaußung in der Saltzmannsgaß allhier gelegen, wavon der übrige halbe theil denen Saltzmännischer Kinder Zuständig,
It. die Ihro der Frauen Professorin alleine eigenthümlich zuständige behaußung ane dem baarfüßer Platz beÿm Überhang gelegen
Beschluß summa, des H. Profess. gantze in die ehe begrachtes Guth, ohne der Bibliothecam 720 lb
Mehr der Frauen Professorin in die Ehe gebrachte Nahrung ohne die immobilia 17 991
Ferner die Ihrem H. Sohn beÿ deßen etablirung außzulieffernde Erbsportion, prælegata, außsteurung und Göttelläd. 5283 lb
Und dann die Von Ihrem erstern Eheherrn seel. annoch per rest in lebtägigem Wÿdembsgenuß übrig behaltene Nahrung 7272,
Zusammen gelegt und gerechnet worden 31 267 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem hoch Edel gestreng und Hochgelehrten Herrn Johann Heinrich Böckler U.J. Doctorj. Pandect. et Jur. Can. P.P. Ord. und Einer Wohl Ehrwürdigen Capitulj Thomani höchst meritirtem Canonico & alß dem Herrn bräutigam ane einem, So dann der Hoch Edlen, Hoch Ehr und Tugendreichen Frauen Annä Margarethä Bembergerin gebohrner Miville, Weÿland der Edek Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Bemberg geweßenen Vornehmen Handelßmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlassener Frau Wittib als der Frau Hochzeiterin am andern Theil – So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Montag den 16. Septembris 1726

Inventaire après le décès de Jean Henri Bœckler, professeur à l’Université, qui laisse pour héritiers ses frères et sœurs. Les immeubles de l’épouse sont ici inventoriés. Les experts estiment la maison à 4 000 livres strasbourgeoises, soit légèrement moins qu’en 1725)

1732 (10.3.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 38) n° 353
Inventarium über Weÿl. des Hoch Ehrwürdig, Hoch Edelgebohrnen und hochgelehrten Herrn Johann Heinrich Böcklers, beeder Rechten gewesenen hochberühmten Doctoris und beÿ allhießiger Löbl. Universitæt hoch Verdienten Professoris publici primarÿ, wie auch eines hochvenerirlichen Capituls beÿ St Thomæ hochanschnlichen Probsten und beÿ der hochlöbl. Facultæt und der gesambten Academie hochmeitirten Senioris, Vornehmen burgers allhier nunmehr seel. Verlassenschafft – nachdeme derselbe den 12.ten Januarÿ dißes Jetzt lauffenden 1732. Jahrs Von dem lieben Gott aus dießer welt seelig abgefordert worden, Zeitlichen hinder sich verlaßen, (…) durch Sie die anwesende Herrn Frauen und Jungfr. Erbsinteressenten selbsten deßgleichen die hoch Edle und Hoch tugendgezierte Frau Annam Margaretham Böcklerin gebohrne Miuillin sein des seeligen herrn Doctoris gewesene Frau Ehegemahlin und nunmalig hinterbliebene Frau wittib mit beÿstand des Wohl Ehrenvest und hochachtbahren Vest und hochgebohrnen H. Johann Daniel Engelhard vornehmen handelsmann und burgers allhier, deroselben ältern herrn tochtermann – So beschehen Zu Straßburg auff Montag den 10.ten Martÿ et seqq. A° 1732.
Der in Gott ruhende H. Doctor har salvis ubiq. Tit: ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. Frau Catharinam Mühlbergerin gebohrne Böcklerin weÿl. herrn Joh: Caspar Mühlbergers E.E. Großen Eaths allhier gewesener alten wohlverdienten Assessoris auch Schaffners der Schenckbecherischen und anderer Stifftungen nun seel. hinterlassene Frau Wittib, deren geschworner Hr Curator hernach hoch Edelbenandter Her Doctor Böckler dero eheleibliche Herr Bruder, allweilen aber derselbe beÿ disem Geschäfft selbsten mit erblichen interessiret ist, als hat dieselbe hernach wohl Ehrengedachten herrn Deputatum Zu Ihrem H. Assistenten und quaso Theil Vogten ehrenfreundlichen besprochen, welcher dann auch solche Assistenz zu übernehmen sich gütigst erkläret hat, 2. Herrn Johann Böcklern, Medicinæ hocherfahrenen Doctorem und berühmten Practicum, wie auch beÿ allhießig. Straßburgischen Universitæt hochverdientenen Professorem publicum Capituliq. Thomani hochverdienten Canonicum, so seine stelle hierbeÿ selbsten vertretten, 3. Frau Mariam Salome Gollin gebohrne Böcklerin, weÿl. Herrn Joh: Georg Gollen, Löbl. Stiffts St. Thomæ gewesenen wohlmeritirten Schaffners und burgers allhier seel. Frau Eheliebste und nunmahlig hinderbliebene Wittib, deren geschwornenr H. Curator ebenmäßig obhoch Edelberührter Hr Doctor Böckler der ursachen und weilen derselbe selbsten als ein Miterb dißorts interessirt ist dieselbe glciehfalls hernach wohl Edel bemelten H. Deputatum Spielmann Zu Ihrem Hn beÿtsand und quasi theil Vogten erbetten, 4. Frau Eleonoram Eberlinin, gebohrne Böcklerin, Herrn M. Johann Michael Eberlins Treueufferigen und wohlmeritirten Pfarrers Zu Gertweiler und burgers allhier, Frau Eheliebstin, welche beede abwesend aber krafft einer den 8. Martÿ 1732. (…) außgestellten Vollmacht obhoch Edelernandten H. Doctorem Böckler, ihrer resp. H. Bruder und H. Schwager Zu Ihrem H. Mandatario constituiret, 5. Jungfrau Annam Margaretham Böcklerin, so majorennis und dahero ohnbevögtigt, mit beÿhülff mehr wohl Ehrenernanndten Hn Deputati Pielmanns, ihres hierzu erbettenen Hn Assistenten dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt, 6. Frau Mariam Helenam Notterin gebohrne Böcklerin, herrn Johann Georg Notters Medicinæ berühmten Doctoris und hochverdientener Statt Phÿsici Zu Landau, auch burgers allhier, Frau Eheliebstin, so beede abwesend. aber mehr hochedelberührten H. Doct: Böcklern Ihren resp. Hn Bruder und Schwager in Ihrem Nahmen diesem Geschäfft beÿ zuwohnen und dero interesse dabeÿ Zu observiren (…), 7. H. Johann Friderich Böckler, Juris utriusq. Hochverdienten Professoris publ. ordinarium so annoch alllhier Verburgert, dermalen aber abwesend der ursachen offt hoch Edel ernandten Herrn Doctorem Böcklern, (…) zu seinem H. Mandatario constituiret, und 8. Frau Annam Mariam Wentzellin gebohrne Böcklerin, H.Wolffgang Christoph Wentzell, wohlansehnlichen Advocati et Procuratoris Zu Cohta Chursächßischer herrschafft, Eheliebste, welche Ihr burgerrecht Verzogen und mit Ihrem Eheherrn abwesend hingegen offthoch Edelbemelten Herrn Doctorem Böcklern (…) zu Ihrem Hn Mandatario constituiret hatte (…), Alßo alle 8. des in Gott ruhenden H. Doctorem eheleibliche herrn Gebrüdere, frauen v. Jgf. Schwestere und ab intestato Zu gleichen Antheiler Verlaßene Erben.

In einer allhier zu Straßburg ane der dorngaß gelegener und hernach beschriebener behausung befunden worden, wie Volgt
(f° 17) Ane Höltzen und Schreinwerck – Im Stock über dem Contoir In der bühnen Cammer neben der Meel Cammer, In der Meel Cammer, Im stock über der Wohnstub auff dr einen obersten bühn, In dem nebens Cämmerlein, Im Stock über dem Portal Auf der Trückeneÿ, Im Stock über dem Contoir In der Cammer neben des H. Profess. seel. Stub, In des H. Profess. seel. Stub Cammer, In des H. Profess. seel. Stub, Vor deßen Stub Im haußöhren, Im Stock über der Wohnstub In der obern Stub, In der Bibliothec Cammer, In der bücher Cammer, In der bett Cammer, In der Cammer neben der bett Cammer, Im Stock über dem Portal in der Kasten Cammer, In des Laquayen Cammer, Im Stock über der Wohnstub In der Camin Cammer, In dem Cabinet, In der neuen Stub, Im Saal, Im haußöhren Vor dem Saal, Im untersten haußöhren, In der Wohnstub, Im Contoir neben der Wohnstub (perge fol. 23.b), In der Cammer neben der Wohnstub, Im haußöhren Vor der Wohnstub
(f° 38) Wÿdemb Welchen die Frau Wittib Von weÿl. S.T. Herrn Joh: Friderich Bemberg gewesenen Vornehme Banquier und burger allhier Ihrem ersten Eheherrn seem. annoch lebtägig zugenießen, 17 712 lb
Eigenthumb ane Häußern allhier Zu Straßburg. (W.) Erstl. eine behaußung, hoff, hoffstatt und hinder höfflein, mit allen übrigen deroselben gebäuen, begriffen, weithen, rechten, zugehördt. v. Gerechtigkeiten, allhier zu Straßb. ane der dornsgaßen, einseith neben weÿl. H. Peter Kornmanns, geweßenen XV.s des beständigen geheimen Regiments allhier seel. hinderlaßenen Erben, anders. neben Sieur Boquin hinterlaßene Wittib, hinden Zum theil auff gemelte Boquinische Wittib und theils auf H. Joh: Eberhard Capaunen controlleur in allhieß. Umbgeld gewesener Frauen Ehel. wie auch Weÿl. fr. Susannæ Kauin gebohr. Spielmännin sel. Erben stoßend, so gegen männiglichen freÿ ledig und eig. v. durch (der Statt Straßburg geschwornene Werckmeister) Vermög deroselben ad Conceptum geliefferten schrifftl. Abschatzung vom 4. Martÿ 1732 angeschlagen pro 8000. fl. oder 4000 lb. Wie Hr. Joh: Georg Bemberg der fr. Wittib erstern Eheherrn Hr. Vatter seel. dieße behaußung von weÿl. H. Gabriel de la Mere gewesenen handelsmanns v. burgers allhier zu Straßb. so zu Magdeburg verstorben längst seel. Erben ane sich erkaufft weißet i. teutscher perg. Kauffbrieff in allh. C.C. stuben geferti. v. mit deros. anhang. Insigel bekräfft. dat. den 8. Martÿ A° 1691.
Dabeÿ 7. pergam. teutsche Kauffbrieff in allhieß. C.C. stuben gefertigtet v. mit deroselben Anhang. Ins. Versehen de datis 1. Junÿ 1659. den 13. Junÿ 1653. den 17 Martÿ 1636. den 19. Aug. 1609. 29. et ultimo Aug. 1593 auch 7.ten Dec: 1557.
Mehr j. papÿr Kauff Verschr: auch in allh. Canc. Cont. stuben passirt den 8. Martÿ 1636 deren Annectirt 3. Verschied. quittungen Vom 25. Maÿ. 1637. 4. febr. 1660 et 21. Julÿ ejusdem Anni.
So dann j. papÿr. Kauff Verschr. mit fr. Johannæ Von Pflueg gebohrner de Choiselle de Beaupré v. H. Cæsars don Pflueg, deroselben Hn Ehegemahls eigenh. unterschrifft. und Vorgedruckten gewohnl. Pittschafften Verwahrt, dat. den letsten Maji A° 1653 samt andern schrifftlichen bericht
(W.) It. die Helffte ane einer behaußung hoff und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuen begriffen weithen, rechten zugehörd. v. Gerechtigkeiten allh. zu Straßb. gelegen ane der Saltzmanns gaß
(W.) It. j. behaußung hoff und hoffstatt mit allen deroselb. Gebäuen, begriffen, weithen rechten Zugehördten v. Gerechtigkeit. allhier zu Strßb. ane dem baarfüßer Platz beÿ dem so genanndten Überhang
– Abschatzung dem: 4 Martÿ 1732. Auff begehren weiland deß Ehren Vesten und Vor achtbahren Herrn Johann Heinrich Bëckler geweßenen Dr. Brofessori und Canonici zu St. Thomæ seel. hinderlaßene fraw wittib und Erben in der torles gaß gelegen, ein seits Neben H Peter Kormanns geweßenen XV: seel: hinder laßene frau wittib und Erben ander seits Neben Matheas Boni hinden auff H Kappaun stoßend, welche behaußung stuben Cabinet Kammer Camin Cammern Officier Stuben und Soltaten Cammer ein fahrt war über ein gang mit blatten und Ballerÿ, Sale mit frantschoscheßen Cammin Contor und Kuchen hauß Ehren Zweÿ gewölbte und ein gebälckter Keller Hoff und bronen hinder höfflein sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen Wierd Vor und Umb Acht Tausent Gulten
Der 2.te begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg auff den barfüßer blatz gelegen (…)
Der 3.te begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Saltzmans gaßen (…)
bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwornen werckleüthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werck Meister deß Maurhoffs.

(f° 60-v) Antheil ane einem Garthen und darinn sich befindlichen hauß vor dem fischerthor gelegen. (W.)
(f° 69) Ergäntzung der Frau Wittib ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ durch mich Notm. in A° 1729. auffgerichtet
(f° 77-v) der Frauen Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 1604, Sa. Wein brandenwein und Vaß 1877, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 1491, Sa. Goldener Ketten Ring Peerlein und dergl. geschmeid 748, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 4775, Sa. Gülth von liegenden güthern 1694, Sa. antheils ane einem Zehenden zu Waßlenheim 125, Sa. antheils ane Weinzinnßen zu Gertweiler 4, Sa. antheils ane Mattenzinnß zu Rohrweiler 62, Sa. Eigenthumbs ane häußern allhier zu Straßburg 6875, Sa. Antheils ane einem Garthen 36, Sa. antheils ane einer behaußung und liegende güther zu Barr 150, Sa. Schulden 5150, Ergäntzung (10 473, Abgang 454, restirt) 5927, Summa summarum 30 493 lb – abzuziehen 7422 lb, Nach deren Abgang 23 070 lb
des Hn Doctoris hinterlassene ohnverändert rubricen, Sa. haußraths 313, Sa. Bibliothecæ 150, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 81, Sa. Goldenen Rings und dergl. Geschmeid 82, Sa. der Schuld 150, Ergäntzung (308, wegzurechnen 625, In Vergleichung schuldig 316), Summa summarum 777 lb – Sa. der Schulden 516 lb, In Vergleichung 260 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 35, Sa. Chaise 15, Sa. Früchten 128, Sa. Goeldener Ring und dergl. Geschmeids 349, Sa. Wein 340, Sa. baarschafft 1653, Sa. Schulden 3802, Summa summarum 6025 lb – Passiva 6029 lb Theilbar passiv schuldenlast 3 lb
Gantze Verlassenschafft in vero pretio 30 600 lb – Stall Summ 25 139 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem hoch Edel Gestreng und Hochgelehrten Herrn Johann Heinrich Böecler U.J. Doctori. Pand. et Jur. Can. P.P. Ord. und Eines Wohl Ehrwürdigen Capitulj Thomani höchst meritirtem Canonico, alß dem Herrn bräutigam ane einem, So dann der Hoch Edlen, Hoch Ehr: und Tugendreichen Frauen Anna Margaretha Bembergerin gebohrner Miville, Weÿland der Edel Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Bemberg, geweßenen Vornehmen Handelßmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlassener Frau Wittib, als der Frau Hochzeiterin am andern Theil – So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Montag den 16. Septembris 1726

Inventaire des apports de Georges Frédéric Bemberg et d’Anne Marguerite Richshoffer qui habite avec sa mère la maison rue de l’Epine et qui en sera le futur propriétaire. Georges Frédéric Bemberg est associé en affaires avec son beau frère Jean Braun.

1735 (15.4.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 53) n° 469
Inventarium über des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Georg Friderich Bemberg, vornehmen Handels Ms. und der Viel Ehren und tugendgezierten Frauen Susannæ Margarethæ Bembergin gebohrner Richshofferin beeder Eheleuth undt burgere allhier zu Straßburg einander in die Ehe zugebrachter Nahrung – der Ursachen allweilen in Ihr beeder ehepersohnen den 3.ten Maÿ 1739. Vor mir unterschriebenenn Notario mit einander auffgerichteten Eheberedung §. 2.to außdrucklichen versehen (…) – So beschehen zu Straßburg in beÿsein und Persöhnl. Gegenwarth der Wohl Edlen und hioch tugendgezierten Frauen Annæ Mariæ gebohr: Miuillin, so erstmals ane weÿl. den wohl ehrenvest und Großachtbahren Hn Johann Friderich Bemberg Vornehme Bnaquier v. burgern allhier und letstmals ane weÿl. den hoch Edel Vest V. hochgelehrten H. Joh. Heinrich Böcklern, J. U. hochberühmt. Doct. et Prof. publ. Capituliq. Thomani hochverdenten Præpositum, beede nun seel. Verheurathet geweßt, deß Eheh. eheleibl. Fr. Mutter Wie auch des wohl Ehrenvest V. Großachtbahren Hn Joh: Friderich Richshoffer Kunsterfahr. Gold Arbeiters v. burgers allh. der Ehefr. eheleibl. Hn Vatters auff Freÿtag den 15.ten Aprilis Anno 1735.

In einer allhier zu Straßburg ane der dorngaß gelegenen Von dem Eheherrn und deßen frau Mutter bewohnenden behaußung befunden worden, wie Volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des Eheherrn in die Ehe gebrachtes Vermögen, so Viel davon dermahlen Vorgewießen, angegeben und auffgezeichnet worden. Sa. haußraths 175, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 134,Sa. Goldener Ring und dergl. Geschmeids 185, Sa. baarschafft 20, Summa summarum 515 lb – haussteuren 208 lb – (In summa) 724 lb
Warunder aber deßelben übrigen Vermögen und Vätterliches Guth, so derselbe mehrern theils in seine mit herrn Johann Braun, Vornehmen handelsmann allhier, deßen herrn Schwagern etablirten Societæts handlung verwender und eingeschoßen, Zum theil aber eingangs Wohl edelgedachte Frau Professorin Anna Margaretha Böckerlin gebohrne Miuillin, daßen Frau Mutter annoch Wÿdembs weiße zu genießen hat, nicht begriffen ist, als über welche handlung Er Herr Bemberg Zwar einen richtigen Bilan Zuziehen, solchen Vor wohlermeltem herrn Johann Christoph Richshoffer, seinem herrn Schwäher Zu communiciren und so dann ad Conceptum Zulieffern Versprochen, aber nocht ins werck gesetzt hat, dahero man so thaner handlung halben und was davon in sein herrn Bemberg Zugebrachte Massam gehörig weder activé noch passivé nichts gewißes melden noch eintragen können, sondern in suspenso laßen müßen.
Der Ehefrauen eingabrachte Guth, Sa. haußraths 118, Sa. Silber geschirrs 59, Sa. Goeldener Ketter Ring Perlen und dergl. geschmeids 341, Sa. baarschafft 549, Summa summarum 1068 lb – Ehesteur 617 – Haussteuren 208, Erstecket sich demnach Ihro Frauen Bembergin Völligen in die ehe gebrachtes Guth 1277 lb
Beschluß summa 2002 lb

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 120, n° 446)
1734 – Mittwoch d. 19. Maÿ sind nach 2 maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden, H Georg Friderich Bemberg, der Ledige Handelsm. v. b. alhier weÿl. H. Joh: Friderich Bemberg gewesenen b. v. handelsm. Nachgel. ehel. Sohn v. Jgfr Susannä Margaretha H. Joh: Christoph Richshofers b. v. Gold Arbriters ehel. tochter [unterzeichnet] Georg Friedrich Bemberg alß hochzeiter, Susanna Margaretha Richßhofferin als hochzeiterin (i 91)

Anne Marguerite Miville, représentée par son fils Georges Frédéric Bemberg, loue diverses localités de la maison au greffier du Grand sénat Jean Léonard Kien.

1745 (4.5.), Chambre des Contrats, vol. 619 n° 288-v
H. Georg Friedrich Bemberg der handelsmann als mandatarius seiner mutter Fr. Anna Margaretha geb. Miville weÿl. S.T. H. Johann Heinrich Böckler J.U.D. et Professoris auch Capituli Thomani Praepositi Fr. wittib
H. Johann Leonhard Kiehn J.U.L. und Eines großen raths actuarÿ
entlehnt, In einer alhier ane der Dornen gaß einseit neben H. Rathh. Pierre Richard anderseit neben H. Schubart dem handelsmann gelegenen behausung auff dem boden im eingang lincker hand eine stub Cabinet Kuchen und haußehren auch Caminkammer nebst denen darunter befindlichen Keller, die Camin Kammer im Mittleren gebäu, ferner auff dem ersten stock die zimmer über vorbeschriebener wohnung als eine Camin Kammer Cabinet und stub, so dann den daran befindlichen großen Saal doch mit der restriction daß solcher Saal von der Fr. verlehnerin beÿ Compagnien und Gastereÿ gebraucht werden möge und die zween darinn stehende Kästen darinn verbleiben sollen, so dann die über solcher wohnung befindlichen zweÿ fruchtkästen und eine schwartz: getüch kammer benebst den gemeinschafftlichen gebrauch der galerie, des bronnens und der bauchküchen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff auff nächst künfftigen Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 230 gulden

Inventaire après le décès d’Anne Marguerite Miville, veuve de Jean Henri Bœckler, meurt en 1749 en délaissant ses deux filles et son fils. Elle lègue par testament la maison rue de l’Epine à son fils. Les experts estiment la maison à 4 250 livres strasbourgeoises, soit le même prix qu’en 1725

1749 (15.1.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 94) n° 783
Inventarium über Weÿland der Hoch Edelgebohrnen und hochtugendgezierten Frauen Annæ Margarethæ gebohrner Mivillin, weÿland des hoch Edelgebohrnen und hochgelehrten Herrn Johann Heinrich Böcklers, Juris Vtriusque geweßten Professoris publ. et Doctoris beÿ allhießiger löblicher Universitæt, deßgleichen beÿ löbl. Juristischen Facultæt hochmeritirten Senioris E. hoch und wohl Ehrwürdigen Capituls zu St Thomæ allhier Praepositi und Vornehmen burgers allhier längst seel. hinterbliebener Frau Wittib und nun seel. Verlassenschafft – nachdeme dieselbe den ersten Decembris nechstverwichenen 1748.sten Jahrs von dem lieben Gott aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt in die himmlische Freude Versetzet worden, hier zeitlichen hinter sich Verlaßen – So beschehen Zu Straßburg auff Montag den 13.ten Januarÿ et seqq. diebus Anno 1749.
Die in Gott ruhende Frau Professoris hat per Testamentum Zu Erben eingesetzt und nach tod verlaßen wie folgt 1. S.T. Frau Annam Margaretham Engelhardin gebohrne Bembergin, S.T. Hn Johann Daniel Engelhardts, Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Frau Eheliebste, dero ältere Frau tochter, so mit beÿhülff ihres Eheherrn persönlich Zugegen ware, 2. Frau Catharinam Salome Braunin gebohrne Bembergin, S.T. Hn Johann Braunen auch Vornehmen Handelsmanns und burgers deßgleichen E.E. Großen und Kleinen Raths allhier alten wohlansehnl. Assessoris Frau Eheliebste dero jüngere Frau tochter, so mit Zuziehung ihres Eheherrn dem Geschäfft persönlich abwartete, und dann 3. S.T. Hn Georg Friderich Bemberg, ebenmäßigen Vornehme Handelsmann und burgers auch beÿ der neuen oder Prediger Gemeinde allhier wohlmeritirten Kirchenpfleger, dero Hn Sohn, so mit S.T. Susanna Margaretha gebohrneer Richshofferin in ehelichem bande stehet und seine Stelle hierbeÿ selbsten Vertretten Alle dreÿ der seelig Verstorbenen fraun Professorin mit weÿl. S.T. Hn Johann Friderich Bemberg geweßten Vornehme burgers und Banquer allhier ihrem bereits den 22.ten Julÿ A° 1725 in dem H. seelig entschlaffenen ersten Eheherrn, ehelich erzeugte Zwo Frauen Töchter und ein Herr Sohn, auch per Testamentum nach Abzug Verordneter Præ- und legaten zu dreÿen gleichen Stammtheilen eingesetzte und anch tod verlaßene Erben

In einer allhier zu Straßburg ane der dorns Gaß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen, dem H. Sohn prælegirten und hernach beschriebenen behaußung befunden worden, wie folgt.
(f° 17) Ane Höltzen und Schreinwerck – In dem Stock über dem Comptoir In der Wohnstuben und deren Cammer, In des Officier Stuben, Vor dießer Stuben, In dem Saal, Vor dem Saal, Vor der Wohnstuben in dem Stock über dem Comptoir, In der Kuchen allda, In H. Rathschreibers Camin Cammer, In des Officiers Zimmern, In dem Zweÿten stock über dem Comptoir In der Wohnstuben, In der Magd Cammer, Auff der bühn, In der Kasten Cammer über dem Saal, Auff der bühn steegen, In Frauen Rathh. Braunin hauß, Im untersten haußöhren, In dem Camin Zimmer auff dem boden, In dem Keller, In des H. Sohns Schlaffzimmer
(f° 34) Eigenthumb ane Häußern Zu Straßburg. Erstlichen eine behaußung bestehend in einem Mittel und Zweÿen Nebens Gebäuden, Hoff, Hoffstatt und Hinderhöfflein, mit allen übrigen deroselben Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane der dornsgaßen, einseith neben Herrn Johann Schubhardt dem Handels Mann, anders. neben H. Pierre Richard dem handels M: und E.E. Großen Rhats altem beÿsitzern, hinden wieder auff denselben und Zum theil auf H. Lazarum Christianum Sahler, J.V. Ltum und löbl. Ortenauischen Ritterschafft Consulenten proprio et paterno nomine stoßend, so gegen Männiglichen freÿ ledig und eigen und durch (der Statt Straßburg geschwornene Werckmeister) Vermög deroselben ad Conceptum geliefferten schrifftlichen Abschatzung vom 8.ten Januarÿ 1749 angeschlagen vor 8500. Gulden oder 4250 lb. Wie Herr Johann Georg Bemberg der frauen Profess. seel. ersten eheherrn auch seel. herr Vatter seel. dieße behaußung von H. Gabriel de la Mere, gewesenen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg so zu Magdeburg verstorben, längst seel. Erben ane sich erkaufft hat, weißet ein teutscher pergam. Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stuben gefertiget und mit deroselben anhangendem Innsiegel bekräfftiget datirt den 8. Martÿ A° 1691.
Dabeÿ Sieben pergamentene teutsche Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stuben gefertigtet und mit deroselben anhangendem Innsiegel Versehen de datis 1. Junÿ 1659. 13. Junÿ 1653. 17 Martÿ 1636. 19. Aug. 1609. 29. et ultimo Augusti 1593 auch 7.ten Decembris 1557.
Mehr eine papÿrene Kauff Verschreibung auch in allhießiger Cancelleÿ Contract Stuben passirt den 8. Martÿ 1636, deren Annectirt 3. Verschiedene quittungen Vom 25. Maji 1637. 4. februarÿ 1660 et 21. Julÿ ejusdem Anni. Welche Kauffverschreibung aber dermalen sich ô befunden.
So dann eine papÿrene Kauff Verschreibung mit frauen Johannæ Von Pflueg gebohrner de Choiselle de Beaupré v. H. Cæsars don Pflueg, deroselben Hn Ehegemahls eigenhändigen Unterschrifften und Vorgedruckten gewohnl. Pittschafften Verwahrt, dat. den letsten Maji A° 1653 samt andern schrifftlichen bericht.
Item eine behaußung hoff und hoffstatt mit allen deroselb. Gebäuen, begriffen, Weithen rechten Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane dem baarfüßer Platz beÿ dem so genanndten Überhang
– Abschatzung Vom 8.ten Januarÿ 1749. Auff begehren Weÿland der VielEhren und tugendreichen Frawen Annä Margarethä Böcklerin gebohrner Miuilin seel. hinterlaßene Erben, ist eine behaußung allhier, in der Statt Straßburg in der dorlisgaß, einseit neben herrn Schubart, anderseit neben Herrn Richart beeden handelsleuthen und hinten widerumb theÿls auff herrn Richart und herrn Schunbart stosend gelegen, Solche behaußung bestehet in Zweÿen nebens und ein Mittelgebäw, Worinnen Verschiedene Stuben, Kammern, Frantzösischen Camin Kammern Kuchen und haußöhren laden und Contor, hat ein Mansard tach, mit breit Ziegeln gedeckt, Worunter etliche besetzte bühnen und Gallerie, Im Hoff ist ein bronnen und Zweÿ gewölbte und ein getrahmter Keller, Von Uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach angeschlagen und æstimirt Worden Vor und umb 8500 Gulden, der Zweÿte begriff (…) [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister des Maurhoffs.
(f° 36) Antheil ane einem Garthen und darinn sich befindlichen häußel (…)
(f° 87) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 761, Sa. Gewächß in Küblen 7, Sa. Wein und Faß 387, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 776, Sa. Goldener Ring, Ketten, Peerl. und dergl. Geschmeids 336, Sa. baarschafft 338, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 17 749, Sa. Gülth von liegenden güthern 387, Sa. Antheils ane dem Fruchtzehenden Zu Waßlenheim 67, Sa. Antheils ane Reeben in dem Barrer Bann 83, Sa. Eigenthumbs ane häußern allhier zu Straßburg 6450, Sa. Eigenthums ane einem Garthen 51, Sa. Schulden 1672, Sa. außständiger Zinß 505, Summa summarum 26 577 lb
Sa. Præ und legaten 3594 lb, Verbleibt 22 983 lb – Stall Summ 22 672 lb

(f° 78) Copia der seelig verstorbenen Frauen Professorin auffgerichteten Testamenti nuncupativi – die hoch Edle und hochtugendgezierte Frau Anna Margaretha gebohrne Mivillin (…) gesunden, auffrechten gehend und stehenden Leibes auch guter richtiger Sinnen, Vernunfft und Verstandes. (…) Ane dem Eilfften, prælegirt und vermachet die Frau testirerin herrn Georg Friderich Bemberg, vornehmen burgern und handelsmann auch wohlmeritirten Kirchenpfleger beÿ der Neuen oder prediger Kirch allhier ihrem Hn Sohn erstl. (…)
Und demnach Zwöfftens, vermög summarischen Calculi, Ersuch und Vergleichung über Eingangs Wohl ehrengedachten herrn Johann Friderich Bemberg der Frauen testirerin erstern Eheherrn längst seeligen Verlassenschafft, den 24. februarÿ Anno 1728 gefertiget, die in deßen ohnveränderten nahrung gehörig geweßte behaußung, hoff, hoffstatt und hinderhöffel, mit allen übrigen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg ane der dornsgaß gelegen, einseith neben herrn Schubhard dem handelsmann anderseit neben weÿland Sieur Boquin hinterlaßener Wittib, hinden zum theil wieder auff dießelbe und theils auff weÿland Frauen Margarethæ Cappaunin auch Frauen Susannæ Kauin gebohrner Spielmännin, beeder geweßter Schwestere seeligen Erben stoßend, so gegen männiglichen freÿ ledig und eigen samt denen im Keller liegenden Faßen auch Zur handlung gehörigen Schiff und geschirr Zwar in Außwurff gebracht, Jedoch das Eigenthumb daran denen beeden Frauen töchteren und herren Sohn, als Vätterlichen Erben in alleweeg reserviret worden, hernachmals aber sie die Frauen Töchtere und herr Sohn und Zwar den 29. Aprilis 1743 als majorennes samt und sonders auff sothanem Eigenthümlichbs Vorbehalt, ein Vor alle mahl renunciret und besagtes hauß mit allen dessen Zugehördten auch Faßen, Schiff und geschirr Ihrer Frauen Mutter eigenthümlichen cediret, abgetretten und überlaßen haben, alßo daß Sie die Frau Mutter damit gleich all anderm Ihrem eigenthümlichen Vermögen, umnzugehen, zuschaffen, zuschalten und zu walten berechtiget seÿn solle, ohngehindert männiglich (umb) 8000 gulden Straßburger current Geld – Geschehen zu Straßburg in mein Notarÿ Wohn behaußung an der Judengaß und rothfäselgäßel gelegen (…) den 2. Monatstag septembris 1745, Johann Daniel Lang, Notarius

Acte de cession de la maison à Georges Frédéric Bemberg, joint à l’inventaire après décès précédent.

1749 (20.2.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 94) Joint au n° 783 du 15 janvier 1749
Theilregister (Inventarium über Weÿland Frauen Annæ Margarethæ gebohrner Mivillin, weÿland Herrn Johann Heinrich Böcklers seel. hinterbliebener Frau Wittib und nun seel. Verlassenschafft)
(f° 60) Eigenthum ane Häußern allhier zu Straßburg betreffendt. Erstl. eine behaußung bestehend in einem Mittel und Zweÿen Nebens Gebäuden, Hoff, Hoffstatt und Hinderhöfflein, mit allen übrigen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane der dornsgaßen, einseith neben Herrn Johann Schubhardt, anderseith neben H. Pierre Richard dem handelsmann und E.E. Großen Raths altem beÿsitzern, hinden wieder auff denselben und Zum theil auff H. Lazarum Christianum Sahler, J.V. Ltum und löbl. Ortenauischen Ritterschafft Consulenten proprio et paterno nomine stoßend, so geg. männiglichen freÿ ledig und eigen, und beÿ Vorgefaßter Inventur durch die allhießige geschwornen Herren Werckmeistere angeschlagen pro 4250. lb
Es ist aber dieße behaußung, hoff, hoffstatt und hinderhöffel, mit allen übrigen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten zusamt dem sich darinn befindlichen bauch Keßel und Camin bräther in des Hn Sohns Kuchen angemacht, auch allen und Jeeden sowohl eißernen als Zinnenen Offenthürl. deßgleichen mit Einbegriff des Schiff und geschirrs Zur handlung gehörig auch alles und Jeedes in solchem hauß sich befindl. sowohl großer und Stuck Faß als Fuhr und Kleiner Vaß, herrn Georg Friderich Bemberg dem Hn Sohn alles zusammen vo der seel. Fr. Professorin in ihrem auffgerichteten Testamento nuncupativo §° 12° eigenthümlich Vermacht und prælegiret demeselben auch zufolg sothaner Disposition hiermit und in Krafft dießes eigenthümbl. cediret, abgetretten und überlaßen worden für und umb dem Preÿs der 8000 Guldern hießig Current oder 4000 lb

Georges Frédéric Bemberg meurt en 1753 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à 3 000 livres strasbourgeoises, beaucoup moins que quatre ans auparavant (4 250 livres)

1753 (2.10.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 99) n° 819
Inventarium über Weÿland des Wohl Edlen und Hochachtbaren Herrn Georg Friderich Bemberg, geweßten Vornehmen Handelsmanns und Es. löbl. Corps des Marchands wohlmeritirten Assessoris, wie auch beÿ der Neuen oder Prediger Kirch wohlverordneten Pflegers und vornehmen burgers allhier nunmehr seel. Verlassenschafft – Nachdeme derselbe den 30. Martÿ dieses lauffenden 1753.sten Jahrs Von dem lieben Gott Aus dießer welt abgefordert worden, hier Zeithl. hinter sich verlaßen, Welche Verlassenschafft auf Ansuchen und begehren der wohl Edlen und wohl tugendgezierten Fr. Susannæ Margarethæ Bembergin gebohrner Richshofferin deßelben geweßter Fr. Eheliebstin und nunmal. Wittib, mit beÿhülff des Wohl Edlen hochachtbaren und wohlweißen H. Wilhelm Kornmann, Vornehmen Banquier und E.E. Großen Raths alten Wohlmeritirten Assessoris, Ihres H Schwagers und hierzu erbettenen Assistenten, Wie auch des Wohl Edlen und hochachtbaren Hn Johann Daniel Engelhard, Vornehmen handelsmanns und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts der wohl Edlen und wohl tugendgezierten Jgfr. Susannæ Margarethæ Bembergin deß Defuncti mit obvermeltde seiner nunmahligen Frau Wittib ehelich erzeugte tochter und ab intestato verlaßener einiger Erbin, inventirt – So, geschehen zu Straßburg auf dienstag den 2.ten octobris et Seq: diebus Anno 1753.

In einer allhier ane der Dornsgaß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörig und hiernach beschriebener behaußung befunden worden, wie folgt
(f° 9-v) Ane Höltzen und Schreinwerck, Auf der Truckeneÿ, In dem obern Cämmerlein auf der bühn, In obern vordern Stub, In der Cammer darneben, In dem Stübel vor der obern vordern Stub, In der Cammer Lit. A, In der Magd, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, In dem Stübel vor der Wohnstub (perge f° 15)
Eigenthumb ane einer behausung allhier zu Straßburg. Nembl. eine behaußung, bestehend in einem Mittel: und zweÿen Nebens gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen alhier in der Statt Straßburg ane der dornsgaßen, einseit neben Herrn Johann Schubardt dem handelsmann, anderseit Herrn Pierre Richard, auch Handelsmann v. Es En. Großen Raths alten beÿsitzern, hinten Wieder auf denselben und zum theil auf Hn Lazarum Christianum Sahler, Juris utriusque Licentatum und Löbl. Ortenauischen Ritterschaff Consulenten stoßend, so gegen männiglichen freÿ ledig und eigen, und durch (die geschwornene Werckmeistern) Vermög deroselben ad conceptum geliefferter schrifftl. Abschatzung vom 16.ten Februarÿ 1754. angeschlagen pro 6000 Gulden oder 3000. lb
Wie Herr Joh: Georg Bemberg des Defincti Herrn Groß Vatter längst seel. diese behaußung Von Hn Gabriel de la Mare, gewesenen Handelsmanns v. burgers alhier zu Straßburg, so Zu Magdeburg verstorben, längst seel. Erben ane sich erkauffet hat, weiset ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in alhiesiger Cancelleÿ Contract Stueben geferget und mit deroselben anhangendem Insiegel bekräfftiget, datirt den 8. Martÿ A° 1691.
Dabeÿ Sieben pergamentener teutsche Kauffbrieff, auch i, allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub bekräfftiget, und mit deroselben anhangendem Insiegel Versehen, de datis 1 Junÿ 1659. 13. Junÿ 1653. 17 Martÿ 1636, 19. Aug. 1609., 29.ten et ultimo augusti 1593 auch 7. Dec. 1557. Mehr eine papirene Kauffverschreibung gleichfalls in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub passirt den 8. Martÿ 1636. deren annectirt dreÿ verschiedene Quittungen vom 25. Maÿ. 1637 4. febr. 1660 et 21. Julÿ ejudsem Anni. Welche Kauffverschreibungen aber dermalen sich nicht befunden.
So dann eine papierene Kauffverschreibung mit Frauen Johannæ Von Pflueg gebohrner de Choiselle de Beaupré und Hn Cæsars don Pflueg, deros: Hn Ehegemahls eigenhändigen Unterschrifften v. Vorgetruckten gewohnl. Pirttschafften Verwahrt, datirt den letßten Maji 1653 samt andern schrifft. bericht
Ergäntzung, Vermög Inventarÿ durch mich Notarium den 185.ten aprilis Anno 1735 errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Copia Codicilli
Bericht wegen dießer Verlassenschafft. (…) daß dannenhero obwohl gemelte Bembergische Frau Wittib beÿständlich herrn Rathherrn Wilhelm Kornmann Ihres herrn Schwagers sich er Kläret, waß maßen Sie Zu Abschneidung aller Weitläuffigkeit, auff die theilbare Massam renunciren und solche der Jungfrauen tochter und Erbin tam activé quam passive überlaßen (…)
Der Frauen Wittib ohnverändertes Guth, Sa. Silbergeschirrs 31, Sa. Goldener Ring, Perl und dergl. Geschmeids 118, Sa. Ergäntzung (1533, Abgang 3 lb, Nach deren Abgang per rest zuergäntzen) 1530, Sa. Schulden 150, Summa summarum 1760 lb
Dießem nach werden auch die übrige Rubricen und Posten sie seÿen gleich in des seel. herrn Bemberg ohnveränderte oder theilbare Nahrung gehörig beliebter Kürtze halben unter einer Massa beschrieben, Sa. Haußraths 440, Sa. Garthen gewächs in Küblen 4, Sa. Weins und Lährer Faß 129, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 306, Sa. Golderner Ring 72, Sa. baarschafft 581, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3512, Sa. Gülten Von liegende güthern 124, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 3000 lb, Sa. Schuldenen 3024, Summa summarum 11 196 lb – Schulden 1940 lb, Des Defuncti restirende ohnverändert und theilbare Massa 9253 lb
Hievon nun hat derselbe in seinem den 27. Martÿ 1753 errichteten dießem Inventario hievorn copialiter inserirten Codicilli legirt, Sa. dießer beÿden ad pias Causas Vermachter Legaten thut 125 lb, Nach deren Abgang 9130 lb
Gantze Verlassenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 11 016 lb – Stall Summ 10 575 lb
Copia der Eheberedung – entzwischen dem Wohl Ehrenvest v. Großachtbahren herrn Georg Friederich Bemberg, dem ledigen Handelßmann, weÿl. des Edlen, Wohl Ehrenvest v. Großachtbahren herrn Johann Friderich Bembergs gewesenen Vornehmen burger v. Banquier alhier mit der Wohl Edlen v. hoch tugendreichen Frauen Annæ Margarethæ gebohrner Miuillin deßelben hinterlaßener Frauen Wittib so letztmahls ane Weÿl. den hoch Edelvest v. hochgelehrten Herrn Johann Heinrich Böcklern Juris Utriusque gewesenen hochberühmten Doctorem et Professorem publicum, Capituliq. Thomani hochverdienten Præpositum nun seel. verheürathet ware, in erster Ehe erzeugtem Sohn als dem Hn Bräutigamb ane einem, So dann der viel Ehren vb. Tugendgezierten Jungfrauen Susanna Margaretha Richshofferin des Wohl Ehrenvesten v. Großachtbahren herrn Johann Christoph Richshoffers Kunstberühmten Goldarbeiters v. burgers allhier, mit der Viel Ehren v. tugendbegabten Frauen Maria Salome gebohrner Camehlin deßen Frauen Eheliebstin – So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Montags den 3. Maji imJahr 1734. Johann Daniel Lang, Notarius publicus
(f° 54) Copia Codicilli – Herr Georg Friderich Bemberg Vornehmer burger v. Handelsmann (…) zu sich in deßen ane der dornsgaßen gelegene behaußung, den wir daselbst zwar kranckhen vnd schwachen leibes auff einem bettel iegend dannoch aber vermittelst göttlicher Gnade, beÿ gutem Verstandt, richtigen Sinnen v. gesunden Vernunfft – auff dienstags den 27. Martii Anni 1753. Johann Daniel Lang, Notarius

Le tuteur de l’héritière, Susanne Marguerite Bemberg, loue au marchand Guillaume Schmidt diverses localités de la maison

1753 (1.10.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 414
H. Johann Daniel Engelhard der handelsmann als vogt Jfr Susanæ Margarethæ Bembergin
H. Wilhelm Schmidt des handelsmann
entlehnt, in einer Jfr. Bambergin eigenthümlich gehörig. ane Dornens gaß gelegenen behausung unten auf dem boden ein laden, contor, nebens magazin, ein cabinet beÿ dem bronnen mit einen gegoßenen öffelein vor dem offen, einen platz vor holtz zu legen einen geträmten keller, auf dem zweÿten stock rechter hand diejenige wohnung so H. Steinbach inne gehabt bestehend in einem beschloßenen haußehren, stub, camin kammer ein klein stübel, einer kuchen, zweÿ kammerern auf dem dritten stock, einer schwartztuch kammer und zweÿ beschloßenen bühnen nebst dem gemeinschafftlichen gebrauch der bauchküche und der trockneÿ um sich deren in waschzeiten bedienen zu können – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff bevorstehend weÿhnachten anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 190 gulden

Les préposés de la Taille ont dispensé les héritiers de Susanne Marguerite Richshoffer, veuve de Georges Frédéric Bemberg et héritière de sa fille, de dresser un nouvel inventaire de succession. Elle a légué la maison rue de l’Epine à sa plus jeune sœur, Marie Elisabeth Richshoffer.

1756 (10.3.) Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 788) n° 77
Außlüffer: Vergleich und Abtheilung Über Weÿland der Wohledlen und Wohltugendgezierten Frauen Susannä Margarethä Bembergin geb. Richshofferin auch weÿland herrn Georg Friedrich Bembergs geweßenen vornehmen handelsmanns und E. löbl. Corps des Marchands wohlmeritirten Assessoris wie auch beÿ der Neuen oder Prediger Kirch wohl verordneten Pflegers und Vornehmen burgers allhier Frau Wittib Verlassenschafft, so den 30. mart. 1753 bereits seelig verschieden hinterbliebenen Frau Wittib den 18. feb. 1756 ebenmäßig aus dießer welt seelig abzufordern, daß die (Erben) vor guth befunden auf löbliche Statt Stall dispensationem Inventationis zu sollicitiren, so Ihnen dann auch nach vorher gegangenen reproducirung des über weÿl. Herrn Georg Friedrich Bembergs seel. Verlassenschafft durch weÿl. herrn Johann Daniel Lang in A° 1753 errichteten Inventarii hochgeneigt willfahret worden, (durch) Cath. Marg. Maurerein die beÿ der Verstorbenen Frau Bembergein seel. in diensten gestandene Magd, so viel nun den haushalt betrifft so S.T. Jungfer Maria Elisabetha Richshofferin der Verstorbenen Frauen seel. Jungfer Schwester, wie auch deo Kleÿdung und weißen Gezeug so weÿland S.T. Frauen Maria Magdalena Imlinin geb. Richshofferin seel. mit auch weÿland S.T. H. Gottfried Imlin geweßenem berühmten Goldarbeiter hinterlassen 4 Frauen und Jgf. tochter crafft Testamenti solemni in Scriptis d.d. 17. dec. 1755 prælegirt worden
die (verstorbene) hat per testamentum zu Erben verlaßen als Volgt, 1.mo Weÿl. S.T. fraun Maria Salome Bruderin geb. Richshofferin derselben ältern Frau Schwester seel. mit S.T. herrn Johann Andreä Bruder handelsmann und hießiger löbl. Statt Stalls alten wohlmeritirten dreÿers erzeugten einigen Sohn nahmens h. Johann andreas Bruder leedigen handels befließener dißorths Schwester Sohn deßen geschwornen Vogt S.T. herr Jacob dürninger Vornehmen handelsmann und E.E. Großen Raths, 2.do Weÿl. S.T. Frauen Maria Magdalena Imlinin geb. Richshofferin der ohnein ältester Fraun Schwester seel. mit auch weÿl. S.T. H. Gottfried frid. Imlin gew. berühmten Goldarbeiter erziehlten 5 frau und Jgfr. töchtern nahmentlichen 1.mo S.T. Fr. Maria Magdalena Ehrenmännin geb. Imlinin S.T. H. Johann Daniel Ehrenmann berühmten Goldarbeiters und burgers allhier Eheliebste, 2.do Frau Maria Elisabetha Rießin geb. Imlinin S.T. H. Jacob Rieß Vornehmen Handelsmanns Fr. Eheliebstin, 3.tio frau Susanna Margaretha Kraußin geb. Imlinin S.T. H. Georg Friedrich Krauß Vornehmen handelsmanns Fr. Ehegattin, 4.do Jungfrau Kunigunda Imlinin, 5. herr Gottfried frid. Imlin leedigen hendelsbefließenen, welche beede letztere minorenne Imlinische Kinder geschwornen Vogt obwohlgemelten Johann Daniel Ehrenmann alldieweilen aber derselbe uxori nomine dißorts interessirt, S.T. Hr Joh. Daniel Langheinrich Notarius publicus und berühmten practicus als deroselben theilvogt, 3.tio Weÿl. S.T. Fraun Kunigunda Kornmännin geb. Richshofferin der 3.tn frau Schwester seel. mit S.T. H. Wilhelm Kornmann Vornehmen Banquier und E.E. Großen Raths altem wohlansehnl. H. Assessore erziehlte beede H. Söhn nahmentlichen 1.mo Hr Friedrich Peter und 2. hr. Wilhelm deren geschwornen Vogt S.T. hr. Johann Friedrich Lobstein Vornehmer handelsmann, So dann 4. S.T. Jungfer Maria Elisabetha Richshofferin der Jüngern Jgfr. Schwester bereits majorennis dahero ohnbevögtigt

(f° 4-b) Eigenthumb ane einer behaußung [in margine, Jgf. Maria Elisabetha Richshofferin prælegirt], Nemlichen eine behaußung bestehend in einem Mittel und zweÿen Nebens Gebäuen Hoff Hoffstatt und hinter höfflein mit allen übrigen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane der dornsgaßen 1.s neben H. Johann Schubardt dem handelsmann 2.s neben H. Pierre Richard auch handelsmann und E.E. Großen Raths alten beÿsitzern hi. wieder auf denselben zum theil auf H. Lazarum Christianum Sahler JV.V Ltum und löbl. Ortenauischen Ritterschafft Consulo stosend, in weÿland H. Georg Friedrich Bemberg Inventario durch (die Werckmeister) angeschlagen pro 6000 R, Wobeÿ man es auch dißorts wieder jedannoch ohnpræjudicirlichen gelaßen, kommet dahero in außwurff 3000 Wie Hr. Johann Georg Bemberg der Verstorbenen Fraun seel. Eheherr seel. Hr. Großvatter dieße behaußung von herrn Gabriel de la Mare geweßenen handelsmanns und burger alhier so zu Magdeburg verstorben längst seel. Erben an sich erkauffet hat weißet Kauffbrieff in C.C. stuben gefertiget datirt den 8. mart. 1691, Darbeÿ Kauffbrieff in C.C. Stuben d. d. 1. junÿ 1659, 13. junÿ 1653, 17. mart. 1636, 19. aug. 1609, 19. et ult. Augusti 1593 auch 7. Xbr. 1557, Mehr i. papÿrer Kauffverschreibung in C.C. Stuben passirt den 8. mart. 1636, Welche Kauffverschreibung aber dermahlen sich o. befunden, So dann eine papÿrere Kauffverschreibung mit Frauen Johanna von Pflueg geb. de Choiselle de Beaupré und herrn Cæsars von Pflueg deroselben herrn Ehegemahls eigenhändigen Unterschrifften und vorgedruckten gewohnlichen Pittschafften verwahret datirt den letzten maÿ 1653 samt anderern schrifftlichen bericht

Marie Elisabeth Richshoffer épouse en janvier 1759 Elie Brackenhoffer, professeur et l’un des Quinze. Elle meurt en mai de l’année suivante à 39 ans.

Contrat de mariage
1759 (24.1.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 102
(Eheberedung) entzwischen dem Hoch Edel, Vest, Fromm, Fürsichtig, Hochweiß und Hochgelehrten Herrn Eliä Brackenhoffer, vortrefflichem Juris Consulto und des beständigen geheimen Regiments der Herren Fünffzehen in löblicher Statt Straßburg hochansehnlichem Herrn Assessori als dem Herrn Bräutigamn ane einem,
Und dann der Hoch Edlen, hoch Ehren und hoch Tugendgeziertezn Jungfrauen Mariæ Elisabethæ Richshofferin, Weÿland S.T. Herrn Johann Christoph Richshoffers, geweßenen Kunsterfahrenen Jubilierers und Gold Arbeiters auch E: E: Kleinen Raths alten wohlverdienten Beÿsitzers und Vornehmen burgers allhier, nun seeligen nachgelaßener Jungfer Tochter, so majorennis und ohnbevögtigt, als der Jungfrauen Hochzeiterin ane dem andern Theil – Beschehen und verhandelt seind dieße Ding in der Königlichen Statt Straßburg Mittwochs den 24. Januarii in dem Jahr da man nach Geburth und Menschwerdung Unsers Herren und Heÿlandes Jesu Christi zählt 1759. [unterzeichnet] Elias Brackenhoffer Fünffzehner als Bräutigamb, Maria Elisabetha Richßhofferin als Hochzeiterin
(Deponirt, den 27.ten Januarÿ 1759)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 368 n° 1368)
1759. Sontag d. 28 Jan seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden ST H Elias Brackenhofer des beständigen regiments gnadiger H XV hochansehnlicher beÿsitzer weÿl. ST. H Eliæ Brackenhofers hochvedienten alten Ammeisters XIII. und Scholarchæ ehl. H. Sohn und ST. Frau Maria Elisabetha weÿl. ST. H Johann Christoph richshofers EE. Kleinen Raths allh. wohlverordneten beysitzers und vornehmen b. ehl. Jfr. tochter [unterzeichnet] Elias Brackenhoffer XV. als Hochzeiter, Maria Elisabetha Richßhofferin als hochzeiterin (i 373)

Inventaire des apports
1759 (6.11.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 795) n° 185
Inventarium über der Hoch Edlen Hochehren und Hochtugendgezierten Fraun Mariæ Elisabethæ Brackenhofferin geb. Richshofferin zu dem hochedel, vest, Fromb, Fürsichtig, Hochweiß: und Hochgelehrten herrn Eliä Brackenhoffer vortrefflichem Juris Consulto und des beständigen geheimen Regiments der Herrn Fünffzehen herrn Assessori ihrem Eheherrn vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung, in beeder Ehepersohnen miteinander errichteten Heuraths Verschreibung expresse vorbehalten

In einer ane der Dornengaß gelegen und in dieße zugebrachte Nahrung eigenthümlich gehörigen behausung
(f° 20) Eigenthum ane häußern. Erstl. eine behausung bestehend in einem Mittel: und zweÿen Nebens Gebäuen Hoff Hoffstatt und hinterhöflein mit allen übrigen derselben gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten ane der Dornsgaß, 1.s neben H. Joh: Schubard dem handelsmann, 2.s neben H. Pierre Richard des gewes. handelsmann und E.E. Großen raths Wittib und Erben hinten wieder auf demselben zum theil und zum theil auf H. Lazarum Christianum Sahler J.V. Ltum und Löbl. Ritteschafft Consulenten stoßend, dißorths ohnpræjudicirlich angeschlagen pro 4500, dieße behaußung hat Hr XV.en Von weil. S.T. fraun Susanna Margaretha Bembergin geb. Richshofferin auch weil. S.T. H. Georg Friedrich Bembergs gewes. Vornehmen handelsmanns V. Es. Löbl. Corps de Marchands wohlmeritirten Assessoris hinterlassener frau Wittib als Ihrer frau Schwester unter gewißen Conditionen geerbet und seind die über solche behaußung sagende Documenta in der deßfalls dh. mich unterschriebenen Notarium in A° 1756 errichteten Verzeichnus beschrieben, wohin man sich dißorts beruffet
It. die helfte Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung hoff, hoffstatt und bronnen mit allen übrigen derselben begriffen, Gebäuen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen an der langenstraß ohnweit der Gastherberg zum schwartzen Adler 1.s neben fr. Dr. Flachin geb. Leiterspergerin Wittib 2.s neben weil. fr. Drin. Saltzmännin geb. Zeÿßolffin seel. Erben hinten auf die hochadelich Wetzelischen behaußung stoßend dißorths ohnpræjudicirlich in anschlag gebracht pro 4500 lb, th. die hiehero gehörige helffte 2250 lb, Und ist der übrige halbe theil schon mehrhoch Edelerwehnten S.T. H. Johann Kornmann Vornehmen Banquier in Paris und wohlangesehenen burger alhier für ohnvertheilt zuständig
It. die helffte vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten Vor dem Münster so ein Eck ane der Krämergaß gegen den Hirtzen Apotheck hinüber neben weil. H. Valentin Grauel des handelsmanns Erben ane der Urbans gaß aber ehedeßen neben Christian Egelus dem Schuhmacher hinten auf erstgemelde Grauelische Wittib und Erben stoßend dißorths ohnpræjudicirl. æstimirt für 4125 lb, davon gehen jährl. auf Joh: Baptistæ und weÿhnachten dem Kloster St Margarethen und Agnes 1 lb 16 ß, ferner auf eben solche zeit denen Edlen von Landsperg ane bodenzinß 10 ß, Mehr auf Weÿhnachten denen Edlen von Müllenheim ane bodenzinß 1 lb 11 ß 8 d, Weiter gemeiner stadt Pfenningthurn Jährl. auf Michaelis V. Weÿnachten ane allmend zinß 5 lb, Und ane Gädleinzinß 9 lb, zusammen 15 lb 17 ß 8 d, Wann nun selbige zu doppelten Capital gerechnet à 5 p C° abgezogen werden mit 635 lb 6 ß 8 d, mithin zu dießseithiger helffte 1744, die übrige helffte ist H. Johann Kornmann vornehmen handelsmanns in Paris zuständig, Vorbeschriebene beeder häußer helffte hat die br. XV.er Von schon weil. S. T. H. Johann Friedrich Kornmann leedigen Vornehmen Banquier allhier seel. geerbet und seind die darüber besagenden titres und brieffschafften in deßen Verlassenschafft Inv. de A° 1752 angefangen weitläuffig beschrieben, wohin man sich dißorths ohne selbige hier von neuem zu bemercken beziehet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 1231 lb, Kutsch 75 lb, lährer Faß 143 lb, Silbergeschirrs 1327 lb, goldene ringe 1893 lb, Pfenningzinß hauptgüter 11 296 lb, rentes perpetuelles 250 lb, Gülthen von liegende güthern 338 lb, häußern 8494 lb, Summa summarum 25 049 lb, haussteur 198 lb, Summa 25 248 lb
Pro Nota. Wobeÿ zu berichten, daß unter obiger Vermögenschafft begriffen dasjenige substituirte Guth so die Frau Fünffzehnerin Von Weil. S.T. Fraun Susannæ Margarethæ Bembergin geb. Richshofferin auch weil. S.T. H. Georg Friedrich Bembergs Vornehmen handelsmanns und Es. Löbl. Corps des Marchands wohlmeritirten Assessoris hinterlassen frau Wittib als Ihrer frauen Schwester vermög Testamenti solemnis in scriptis vom 7. sept. 1755 worüber Hr Not. Humbourg eodem die den actum gehalten

Sépulture, Temple-Neuf (luth. f° 144 reg. du diacre 1753-1770)
Montag abends den Zwölfften May 1760 entschlief in ihrem Erlöser seeliglich die hochedle, hoch ehr und tugendgezierte Frau Maria Elisabetha Brackenhofferin gebohrne Reichshofferin S.T. Herrn Eliæ Brackenhoffers deß beständigen Regiments der Herren Fünffzehen alhier auch Oberkirchen Pflagers Zu St. Aurelien Frau Eheliebste, und Wurde donnerstags als am hinauffarths-tag den 15.ten May, nach gehaltener Leichenpredigt in der Neuen Kirch zu ihrem Ruhestätte auf der Gotters-acker Sti Galli gebracht, ihres Alters 39 Jahr 9 Monath und 13 Tage, welches bezeugen, [unterzeichnet] Elias Brackenhoffer XV als Ehemann, Joh: Jerem. Brackenhoffer, Prof. als Schwager, Johann Andreas Bruder als schwager (i 74)

Elie Brackenhoffer est mis en possession de l’usufruit que sa femme Marie Elisabeth Richshoffer lui a assuré de la maison, estimée au prix établi à l’inventaire de 1753, soit 3 000 livres. Il en jouira donc jusqu’à sa mort.

1760 (9.7.) Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 797) n° 206
Wÿdembs: aufrichtung Weÿland der hoch Edlen Hoch Edlen und hoch tugendgezierten frauen Mariæ Elisabethæ Brackenhofferin gebohrner Richshofferin des hoch Edelgebohrnen hoch Edel, Vest, fromb, fürsichtig, hochweiß und hochgelehrten herrn Eliä Brackenhoffers Vortrefflichen J. Cti. und des beständigen geheimen Regiments der herrn Fünffzehen in Löbl. Statt Straßburg bestverdienter herrn beisitzers wie auch der Evangelischen Gemeind zu St Aurelien Oberkirchpflegers geweßener hertzinniglich geliebster frauen Ehegattin nun seeligen Verlassenschafft, den 12. maÿ dieses 1760. Jahrs aus dieße Zeitlichkeit zu sich in die ewige seeligkeit abzufordern, daß daraufhin der hinterbliebenen hr Wittiber ane einem So dann der hochseeliger Fr. XV. nachgelßene H. Frau und Jfer Erben – beÿ H. Not. Regio Humbourg deponirten Codicillorum sub datis 18. jan. et 16. junÿ 1759
die abgeleibte Frau XV.in seel. hat ab intestato zu Erben Verlaßen wie folgt, 1. Weÿl. S.T. Fr. Maria Salome Bruderin geb. Richshofferin deren ältern Frau Schwester seel. mit S.T. H. Johann Andrea Bruder vornehmen handelsmann und E.E. Großen raths alten H. beÿsitzer wie auch hießiger Stadt Stalls dreÿer einigen Sohn S.T. H. Johann Andream Bruder leediger handelsmann, deßen geordnet und geschworener vogt S.T. Hr Jacob Dürninger Vornehmen handelsmann und E.E. Großen Raths alten wohlverdienter beÿsitzer auch Löbl stadt Stalls alter wohlverdorneter beÿsitzer, 2. S.T. Fr. Mariam Elisabetham Rießin gebohrne Imlinin S.T. H. Jacob Rieß Vornehmen handelsmanns Ehegattin, 3. S.T. Jungfer Kunigundam Imlinin so ohnbevögtigt, unter assistentz Hn Wilhelm Schmids des handelsmanns, dieße beede S.T. frauen Maria Magdalena Imlinin gebohrner Richshofferin der Frau XV.in ohneeins ältesten Frauen Schwester mit auch weÿl. S.T. H. Gottfried Imlin Vornehmen Jubelierer erziehlte beede töchter, 4. S.T. H. Friderich Peter Kornmann Und dann 5. S.T. H. Wilhelm Kornmann, beede weil. S.T. fraun Kunigunda Kornmännin gebohrner Richshofferin, der Verstorbenen seel. dritten fr. Schwester seel. mit S.T. Wilhelm Kornmann Vornehmen Banquier dero hinterbliebenen Hn Wittiber erziehlten H. Söhn deren geordneter Vogt S.T. H. Johann Friderich Lobstein Vornehmer handelsmann
Bericht und respective Vergleich zu gegenwârtiger Wÿdembs aufrichtung gehörig, Demnach der hinterbliebenen hr Wittiber von Seithen löbl. stadt Stalls der Inventirung seiner Verlassenschafft dispensiret worden, haben drauffhin (die Erben) declariret wie daß sie auff die vorhandene theilbahre Verlassenschafft tam active quam passive gäntzl. Verzug thun (…), den 10. julÿ 1760
Copia der heuraths Verschreibung den 24 .jan. 1759 vor mir errichtet
Copia des Actus depositionis Codicillj clausi vom 18. jan. 1759, Demle Marie Elisabeth Richshoffer fille majeure, not. Humbourg, le 18. jan. 1759
Copeÿ des Actus depositionis Codicillj vom 16. junÿ 1759, Dame Marie Elisabeth née Richshoffer Epouse du Me Elie Brackenhoffer Assesseur à la Chambre de M Mr les XV, Not. royal Humbourg

In einer allhier ane der dornengaß gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörig behaußung befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der bettkammer, Vor der Trückeneÿ, Vor der Schwarzgetüch Kammer, In der Kästen Kammer, In der Magd Kammer, In Jgfr. Imlinin stub, Im Saal, In der Stub neben dem Saal, In des Herrn XV.ners Studierstub, Im Haußöhren vor dem Saal, In der Kuchen, Im Vorzimmer, In der vordern Stuben, In der grünen Camin Kammer, Im untern Saal auff dem boden, Im zimmer neben dem untern Saaln Im Keller, (contin. fol. 8)
(f° 22) Eigenthum ane Häußern, (B) Erstl. i. behaußung bestehend in einem Mittel und zweÿen Nebens Gebäuden, Hoff, Hoffstatt und Hinderhöfflein mit allen übrigen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Dornengaß 1.s neben H. Joh: Schubard dem handelsmann 2.s neben w. H. Pierre Richard des gewes. Handelsmanns und E.E. großen Raths seel. Fr. Wittib und Erben hinten wieder auf S.T. H. Lazarum Christianum Sahler J.V.Ltum und Löbl. Ritterschafft Consultum stoßend, æstimirt wie selbige un der verstorbenen Frn. Bembergin abtheil. Con. ausgeworffen pro 3000, Über dieße behaußung meldet ein in allh. C.C. stub geferigter Kauffbrieff de dato 8. mart. 1691, Wobeÿ 7. Kauffbrieff auch daselbst verfertiget de datis 1. junÿ 1659, 13. junÿ 1653, 17. mart. 1636, 19. aug. 1609, 29. et ult. Augusti 1593 auch 7. Xbr. 1557, Ferner i. papÿrene Kauffverschreibung mit gleichfalls in C.C. Stuben errichtet d. d. 8. mart. 1636, Es hat sich aber solche Kauffverschreibung dermalen nicht hervorgethan, So dann ein papÿrene Kauffverschreibung mit Frn Johanna von Pflueg geb. de Choiselle de Beaupré und H. Cæsars von Pflueg deroselben herrn Ehegemahls eigenhändigen Unterschrifften und vorgetruckten gewohnlichen Pittschafften bekräfftiget sub dato letzten maÿ 1653
Ergäntzung der Erben, Vermög voreingetragenen Vergleichs
Series rubricarum dießer Wÿdembs: aufrichtung, hausrath 1657 lb, lährer Vaß 143 lb, Silbergeschirrs und Geschmeids 1329 lb, goldene ringe 1920 lb, Pfenningzinß hauptgüter 10 791 lb, rentes provinciales 250 lb, Gülthen V. liegende gütheren 338 lb, häußern 6994 lb, Ergäntzung 478 lb, bembergische Ergäntzung 294 lb

Elie Brackenhoffer loue certaines localités de la maison en sa qualité d’usufruitier à Jean Frédéric Müller, marchand de Francfort, pendant huit foires consécutives

1787 (3.7.), Me Lacombe (6 E 41, 207) n° 6
Bail pour 8 foires de St Jean et Noel prochain – M. Elie Brackenhoffer Treize au magistrat en qualité d’usufruitier de la maison
au Sr Jean Frederich Müller négt. a francfort
les Lieux Boutique, aisances dont la specification suit sçavoir et 1. la boutique qui se trouve dans la maison qu’occupe led. Sr bailleur comme usufruitier dans la rue de l’épine N° 17 dans laquelle boutique se trouvent des tablards et tables, deux portes a fenetres donnant sur la rue, deux échelles et un gradin,
2. attenant a ladite boutique un comptoir dans lequel se trouve une table a écrire avec deux Pulpitres au dessous duquel se trouvent deux armoires et des tiroirs fermant a clefs, Plus une table a compter, plus deux enfonçures dont l’une a deux battants en fer, L’autre en bois mais fermant à clefs, Plus un fourneau de fonte avec ses tuyaux,
3. a côté dudit Comptoir, un magasin dans lequel se trouvent différentes tablettes,
4. une petite voute avec une fenetre sur la rue attenant a la boutique et au comptoir,
5. Place dans l’escalier et dans la Buanderie à côté pour y deposer des caisses,
6. vis à vis L’escalier audit rez de chaussée une chambre à cheminée avec trumeaux, glaces entre les croisées avec consolles et tables de marbre, un fourneau de fonte avec tuyaux,
7. s’oblige le Sr bailleur a fournir pendant le tems desdites huit foires et a ses frais l’eau pour le thé, trois lits garnis et le Bois nécessaire pour chauffer lesd. deux fourneaux – moyennant un loyer annuel de 450 livres

Inventaire après le décès d’Elie Brackenhoffer juriste, qui a institué pour héritier son neveu Jacques Frédéric Brackenhoffer, aussi juriste

1795 (15 nivose et 1 germinal 3), Strasbourg 3 (8), Me Ensfelder n° 415
Inventarium und Erörterung über Weÿl. des bürgers Elias Brackenhoffer gewesenen homme de lettres hinterlassenes Vermögen, nach seinem den 15 Prairial im 2. Jahr genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßan hat, auf begehren brs Jacob Friedrich Brackenhoffer ebenmäßigen homme de lettres des Verstorbenen Neveu und gesetzmäßigen Universel erben – Angefangen den 15 nivose 3

Mobilien Verkauf 15 ni, (f° 10) Recapitulatio vorheriger Loosungen 12 919 livres
burger Brackenhoffer hat vor seinen eigenen gebrauch behalten, hausrath, Wein und Fäßer, silbers und Golden Geschmeid 3963 livres, Bibliotheca 5000 livres, baarschafft 4000 livres, Angelegte Capitalien 45 010 livres, Eigenthum ane einem Gültguth 2400 livres, summa summarum 73 293 livres, Schulden
Testament unterm 6. nov. 1782 verschloßen errichteten eodem beÿ weÿl. Not. Lobstein hinterlegten Codicill, legaten 12 000 livres, den 23. vent (enregistré le 24)
Ergäntzung 45 600 livres, summa aus dieser Verlassenschafft zu entrichtender Schuden 57 600 livres, bleiben 15 693 livres, den 1. ger (enregistré le 1 ger)
[Joint] Widtums: Außlieferung Verlooß: Abteilung Verkauf und Erörterungs Register (ut infra), summa Ergäntzung 41 985 livres, darunter Bembergerisch 605 livres, Richshofferisch 41 379 livres, (f° 20 v) Bembergisch. hauß in der dornengaß – den 4. Messidor 4 enregistré 9. Messidor

L’acte de vente de la maison par les héritiers de sa femme Marie Elisabeth Richshoffer est annexé à l’inventaire. Etienne Livio s’en rend adjudicataire pour 221 000 livres

1795 (14 prairial 3), Strasbourg 3 (8), Me Ensfelder – enregistré 14 prairial 3 – Joint au n° 415 des 15 nivose et 1 germ. 3
den 9 germinal 3 – auf Veranstalten und begehren Weÿl. der burgerin Maria Elisabetha Brackenhoffer geb. Richshoffer des den 15. prarial im 2. Jahr verstorbenen burgers Elias Brackenhoffer gew. homme de lettres Ehegattin /:deren gesamte Verlassenschafft erstbesagter burger Brackenhoffer vermög des beÿ dem Not. Humbourg den 16. junÿ 1759 hinterlegten Codicilli bis an sein lebens Ende zu genießen berechtiget ware, worunter dann auch hernach beschriebenes Immobile als Bembergische Guth begriffen:/ hinterbliebenen dermaliger Erben 1. Weÿl. Johann Andreas Bruders jun: gewes. handelsmanns auch weÿl. Johann Andreä Bruders sen: seel. handelsmanns mit weÿl. Fr. Maria Salome geb. Richßhofer der oben benannnten Widumsstiffterin Schwester erzeugten Sohns Verlassenschaffts Masse für 1/3, 2.do weÿl. fraun Maria Magdalena Imlin geb. Richßhoffer mit auch weÿl. Gottfried Imlin dem gew. Juwelirer erzeugt und in A° 1756 alß Fraun Bemberg Abgestorben im leben gewesenen fünff Töchter und Sons dermalige erben Nemlich, burger Johann Daniel Ermann handelsmann alhier und burgerin Maria Magdalena geb. Ehrmann bürgers Philipp Jacob Engel Predigers beÿ der Thomas Gemeinde Ehegatte als Erben a) von ihrer Mutter Maria Magdalena geb. Imlin Johann Carl Ehrmann des Juwelirers gewesenen Ehegattin für 1/5.tel am 2.ten 3.ten Stammtheil oder 12/60, b) als Erben von Fraun Susanna Margaretha Kraußin geb. Imlin burgers Georg Heinrich Krauß gewesenen Eisenhändlers Ehegatte für einen 4.t theil an 1/5.tem oder 3/60, c) als Erben von weÿl. Gottfried Imlin dem ledigen handelsmann für 1/3.tel ane 15/60.tel oder 5/60, d) als Erben von fraun Maria Elisabetha Rißin geb. Imlin burgers Jacob Riß handelsmanns alhier gewesener Ehegattin für die helfte ane 20/60 oder 10/60, diese 20/20 hat br. Riß alß Wittiber in genuß, und e) als Erben von weÿl. Fraun Kunigunda Kastin geb. Imlin burgers Benedict Philipp Kast hiesigen handelsmanns Ehegattin für 30/60, welche 30/60 besagter b. Kast als Wittiber zu genißen hat (zusammen) 60/60 oder 1/3, 3.tio Weÿl. Kunigunda Kornmann geb. Richshoffer mit weÿl. Wilhelm Kornmann gewes. Banquier erzeugte beeder Söhne nahmentlich bürger Friedrich Peter und Wilhelm Kornmann in Paris beede ins gemein für 1/3, letzteren zween durch burger Johann Daniel Ensfelder Sohn Chef du bureau des travaux publics beÿ hiesiger Municipalitæt Mandatarius (…) zur Ersten Versteigerung alß
Cit. Nerking, im Nahmen Stephan Livio hiesigen Handelsmanns – um 221 000 livres
Eine behaußung bestehend in einem Mittel und zweÿen Nebens: Gebäuden hoff hoffstatt und hinter höffein mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen zu Straßburg ane der dornen Gaß N° 17 einseit neben bürger Johann Schubard dem handelsmann anderseit neben Cit. Soubry Wittib dermalen br Hirth Ehefrauen und wieder auf derselben z. th. und zum theil br Zollickoffer Sohn den handelsmann stoßend – ausgerufen vor 60 000 livres
bürger Nerking 61 000 livres – den 19. ger, C. Nerking 80 000 livres – den 21. flo., br Nerking 10 000 livres – nachgebot vom 29 flo., Cit. Savrengo Wechsel Courtier
[Autre acte joint] den 13. prairial 3, auf Veranstalten und begehren derer lm erstern dieserwegen dressirten Procès verbal benannter Interessenten, 4.te freÿwillige Versteigerung hernach beschriebener Ihnen den Requirenten als Bembergisch Guth eigenthümlich zuständiger behaußung (…), ausgerufen vor die durch Cit. Savrengo darauf geboten 116 000 livres, Cit. Nerking 221 000 livres, im Nahmen Stephan Livio hiesigen Handelsmanns
14 prairial mit 221 000 livres verkauft

Le nouveau propriétaire a épousé en 1787 sa nièce, Elisabeth Dominique Livio
1787 (31.1.), Me Schumacher (6 E 41, 1394) n° 39
Contrat de mariage – Sr Etienne Ignace Livio Négociant Bourgeois de cette ville fils majeur de feu le Sr Antoine Livio négociant en cette ville et de Dame Marie Anne Donner
Demoiselle Elisabeth Dominique Livio fille mineure du Sr François Livio demeurant actuellement en cette ville et de De Louise Carpentier

Mariage, Geispolsheim (cath. f° 88-v)
Anno Domini 1787 Die 5. februarii, dispensatione super Canonico primum ad secundum in lineâ transversâ inæquali Consanguinitatis gradûs Impedimento a Ssmo Patre, Papâ nostro Pio Sexto, impetratâ, ut mihi ex ejus litteris diplomatibus sub data die vigesimæ de* mensis Januarii, Dicti anni de super Romæ Datis, ac * me remanentibus Consitit, unâ tantum proclamatione in ecclesia nostrâ parochiali publice factâ, atque unâ in Eclesia parochiali ad St Ludovicum intra Argentinam (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Stephanus Livio, Negotiator argentinæ commorans, Solutus Majorennis, filius defuncti Domini Antonii Mariæ Livio, Mercatoris, et Dnæ Annæ Mariæ Donner, Conjugum in Molentino prope Graffenstaten dum ille viveret Commorantium Et Maria Elisabetha Livio, soluta Minorennis filia dni Francisci Livio Negotiatoris et Dnæ Ludovicæ Carpentier, Conjugum nunc quoque in ædibus suis Campestribus prope Graffenstaden in districtu Parochialis Hujatis sitis Commorantium, Adfuerunt testes D Francisci Livio, Pater Sponsæ, D. J. Baptistæ Livio, D. Dominicus Livio fratres sponsi, Jacobus Philippus Scoti, Antonius Grasseli, Dnus Carolus Lartillon, Dnus Antonius Livio omnes Negotiatores argentinenses qui omnes una mecum subscripserunt (i 90 – Proclamation Saint-Louis, cath. p. 264 le 3. février 1787, i 132)

Etienne Livio vend la maison 40 000 livres à son frère Antoine Livio négociant à Illkirch

1806 (16.4.), Strasbourg 12 (10), Me Wengler n° 1804 – Enregistrement de Strasbourg, acp 99 f° 111-v du 18.4.
Etienne Livio Négociant domicilié rue de l’Epine n° 17
à Antoine Livio son frère aussi Négociant demeurant à Illkirch
Une Maison consistant en trois corps de logis bâtiment du milieu et deux ailes deux cours trésfonds fontaine avec toutes ses autres aisances appartenances droits et dépendances même y compris 15 fourneaux de fayance avec tuyaux et pierres (…) situé à Strasbourg rie de l’épine n° 17, d’un côté le Sr Jean Schubard négociant de l’autre le Sr Kaiser rentier devant lad. rue derrière en partie le Sr Kaiser et en partie le Sr Zollickoffer – pour le prix de 39 506 francs ou 40 000 livres tournois

Antoine Livio loue la maison à Joseph Brentano et André Trombert

1810 (7.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 29, n° 170
Bail pour 6 ans par Antoine Livio d’Illkirch
à Joseph Brentano et André Trombert
une maison à Strasbg. rue de l’Epine N° 17 pour 3000 francs par an

André Laurent Trombert cède sa part au bail à Joseph Brentano

1810 (18.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 29, n° 352
ssp du 25 avril 1809 – Subrogation dans un bail qui a encore cinq ans a durer ledit bail enregistré en ce bureau le 7 du mois par André Laurent Trombert
à Joseph Brentano de Strasbourg
moitié dans la Maison rue de l’Epine N° 17 pour 1500 francs
Cont.t bail par ledit Brentano aud. Trombert logement dans lad. Maison pour 800 francs par an

Antoine Livio vend la maison 60 000 livres au négociant Jean Daniel Klimrath

1810 (27.6.), Strasbourg 10 (52), Me Zimmer n° 2954, 4506 – Enregistrement de Strasbourg, acp 115 f° 13 du 27.6.
Antoine Livio négociant demeurant à Illkirch
à Jean Daniel Klimrath négociant
une maison consistant en trois corps de bâtiment, deux cours, fontaine et autres aisances, appartenances et dépendances scise à Strasbourg rue de l’Epine n° 17 entre les maisons Kaiser et Schubart derrière ladite maison Kaiser et la maison Zollickoffer – acquis d’Etienne Livio son frère négociant par acte reçu Me Wengler le 16 avril 1806 après qu’Etienne Livio s’en était rendu adjudicataire à la requête des héritiers de Marie Elisabeth Richshoffer épouse d’Elie Brackenhoffer ancien magistrat de cette ville devant Me Ensfelder le 13 prairial 3 – remis les anciens titres de 1691, 1659, 1653, 1636, 1619, 1593 – moyennant 59 250 francs ou 60 000 livres tournois

Jean Daniel Klimrath, originaire de Colmar, a épousé en 1797 Henriette Louise Schertz, fille de négociant
1797 (29 vend. 6), Strasbourg 4 (10), Me Greis n° 446 – Enregistrement de Strasbourg, acp 55 F° 37 du 4 brum. 6
(Eheberedung) burger Johann Daniel Klimrath, lediger Handelsmann und Inwohner Zu Colmar im departement Ober Rhein, weiland burgers Benjamin Klimrath gewesenen Handelsmanns mit auch weiland burgerin Elisabet gebohrner Offerlin beede, gewesenen Ehegatten und Inwohner daselbst ehelich erzeugter großjähriger Sohn als brautigam ane einem
Und burgerin Heinrica Luisa Schertz, burgers Johann Georg Schertz, Handelsmanns und burgerin Maria Magdalena Margaretha gebohrner Wittmann beeder Ehepersonen und Inwonere alhier Zu Straßburg ehelich erzielte Tochter als braut – Geschehen alhier zu Straßburg in der Braut Elterlicher an der Schloßer Gaß gelegenen mit N° 23. bezeichneten behaußung den 29. Vendemiaire im Sechtsen Jahr der frantzösischn Einen und unzertrennlichen Republick [unterzeichnet] J. D. Klimrath, Henriette Louise Schertz

Jean Daniel Klimrath meurt en 1842. L’inventaire est dressé dans une maison de locataire. La communauté est largement déficitaire.
1843 (23.1.), Strasbourg 10 (100), Me Zimmer n° 4638
Inventaire de la succession de M Jean Daniel Klimrath, ancien négociant, à Strasbourg, où il est décédé, grand’rue N° 34 le 28 Décembre 1842 époux de Mde Louise Henriette Schertz.
L’An 1843 le 23 Janvier en la maison mortuaire sise à Strasbourg, grand’rue N° 34. A la requête de 1. D. Louise Henriette Schertz, Veuve de M Jean Daniel Klimrath en son vivant ancien Négociant à Strasbourg, agissant en son nom et personnel 1) à cause de la communauté de biens réduite aux acquets et partageable par moitié qui a existé entre elle et don défunt mari, 2) comme créancière de cette même communauté & même de la succession de son mari pour raison de ses reprises & conventions matrimoniales, 3) comme donataire en usufruit de la moitié des biens composant la succession de son mari défunt, le tout aux termes du contrat de mariage passé entr’elle & son époux défunt devant Me Greis alors notaire à Strasbourg le 29 vendémiaire an six (20 octobre 1797),
2. M Gustave Klimrath, ancien Négociant, 3) Mme Flore Elise Klimrath épouse dûment autorisée à l’effet des présentes de M Conrad de Berg, Professeur de musique, ci présent, 4) & Mme Sophie Constance Klimrath épouse dûment autorisée à l’effet des présentes de Mr Frédéric Auguste Stuber, Architecte ci présent, tous demeurants à Strasbourg. Les trois derniers requérans habiles à se dire seuls & uniques héritiers chacun pour un tiers dudit défunt leur père

Passif de la communauté. Compte de la gestion qu’avait le défunt pour Mme Veuve Mathieu de Reichshoffen.
Récapitulation. Actif de la communauté, argent comptant 333, Mobilier 3722, Paiement de M. Schertz 117, argent comptant 737, Somme placée en compte courant chez M Humann 2500, Total 7430
Le passif de la communauté étant de 32 323 francs, Elle présente un déficit de 24 893 francs
Masse pour au défunt, garde robe 1087, passif 222, reste 865
Rapport dû par Mme Stuber, 3211 francs

Les conjoints Klimrath louent la maison à Chrétien Louis Weyher

1820 (6.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 45, ssp du 4 du courant
Cejourd’hui 4 mars 1820 le Bail suivant a été passé entre Mr et De Klimrath
& M. C. L. Weyher tous deux négociants en cette ville
1° M. Klimrath loue à Mr Weyher sa maison avec toutes ses dépendances, Sise Rue de l’Epine N° 17, en cette ville Contre un loyer annuel de 2300 francs
2° le bail est passé pour 9 années consécutives, il commencera à la St Michel de la présente année & finira à pareille époque de l’année 1829

Jean Daniel Klimrath et Louise Henriette Schertz vendent 40 000 francs la maison au négociant Charles Friedel

1827 (14.4.), Strasbourg 7 (75), Me Stoeber n° 9791 – Enregistrement de Strasbourg, acp 183 F° 113-v du 24.4.
Jean Daniel Klimrath, négociant, et Louise Henriette née Schertz
à Charles Friedel fils négociant
une maison consistant en trois corps de bâtiment deux cours, fontaine autres aisances appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Epine n° 17, d’un côté la maison Kaiser d’autre la maison Schoubart derrière ladite maison Kaiser partie maison Couleaux – avec les objets mobiliers qu’emporte un état des lieux de ladite maison dréssé entre le Sr Klimrath et Charles Louis Weyher, négociant, locataire principal jusqu’à la S Michel 1829 par bail s.s.p. en date du 4 mars 1820 enreg. le 6 mars 1820 f° 85 – acquis d’Antoine Livio, négociant à Illkirch, par acte Me Zimmer le 27 juin 1810, Antoine Livio l’a acquis de son frère Etienne Livio, négociant, par acte Me Wengler le 16 avril 1806, Etienne Livio par enchère à la requête des héritiers de Marie Elisabeth Richshoffer épouse d’Elie Brackenhoffer, ancien magistrat de cette ville, devant Me Ensfelder le 13 prairial 3 – remis d’anciens titres passés à la Chambre des Contrats les 8 mars 1691, 1 juin 1659, 13 juin 1653, 17 mars 1636, 10 août 1632, 29 août 1593, 7 décembre 1557 et 9) déclaration s.s.p. le 1 novembre 1585 – moyennant 40 000 francs

Charles Friedel a épousé Caroline Louise Virginie Duvernoy en 1829
1829 (31.12.), Strasbourg 12 (113), Me Noetinger n° 1751 – Enregistrement de Strasbourg, acp 197 f° 169 du 6.1.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Charles Friedel, négociant, fils de Jean Jacques Friedel, propriétaire, et de feu Marie Philippine Roemich
Caroline Louise Virginie Duvernoy fille majeure de Georges Louis Duvernoy, docteur en médecine professeur à la faculté des sciences, et de feu Anne Caroline Berdot

Charles Friedel cède par échange la maison à François Schmitt d’une part et à Louis Germain Schmitt et sa femme Anne Marguerite Catherine Singuerlet d’autre part, tous deux fabricants de papier peint

1832 (16.2.), Strasbourg 12 (124), Me Noetinger n° 3761 – Enregistrement de Strasbourg, acp 208 f° 122-v du 22.2.
Echange – 1. François Schmitt, fabricant de papier peint, 2. Louis Germain Schmitt fabricant de papier peint, et Anne Marguerite Catherine Singuerlet épouse de Louis Germain Schmitt
et Charles Friedel, négociant
les susdits Schmitt cèdent 1. une maison consistant en plusieurs corps de bâtiment, deux cours, écurie, remises, appartenances sise à Strasbourg rue Saltzmann n° 2, d’un côté M Kammerer libraire, d’autre M Kammerer libraire, devant ladite rue, derrière M Ubersaal médecin.
2. les objets mobiliers ci après décrits savoir, Au comptoir un fourneau jaune en fayence avec tuyaux et pierre (…), dans la chambre à côté (…), la gloriette dans la cour, un poele en fayence dans la petite maison au premier étage. Au rez de chaussée de la grande maison (…), Au salon au premier, Salle à manger, Cuisine – un quart à François Schmitt, un quart à Louis Germain Schmitt et la communauté existante entre lui et son épouse, et à son épouse pour moitié à titre de remploi de ses propres, acquis du Sr Windesheim par acte Me Noetinger le 14 du présent, M Windesheim l’a acquis de Réné Leroux, propriétaire, et Françoise Louise Zollicoffer de Paris par acte Me Wengler le 14 octobre 1822 transcrit au bureau des hypothèques vol. 154 n° 29. L’acquéreur l’a acheté de Marguerite Madeleine Lung veuve de Jean Frédéric Zimmer père, notaire, et Marguerite Madeleine Zimmer, Marie Elisabeth Zimmer les deux majeures et Guillaume Louis Zimmer, capitaine à l’ex 7° régiment d’artillerie, Christine Dorothée Zimmer épouse de Jean Hoffmann, juge de paix à Pirmasens par acte Me Wengler le 31 décembre 1807 – estimée 27 000 francs
Friedel cède un bien propre à titre de remploi au contrat de mariage passé avec Caroline Louise Virginie Duvernoy par devant Me Noetinger le 31 décembre 1829, 1. une maison consistant de trois corps de bâtiments, deux cours, fontaines et autres aisances, droits et dépendances située à Strasbourg rue de l’Epine n° 17 d’un côté M. Schoubart négociant, d’autre la maison appartenant aux Sr et De Schmidt, devant la rue de l’Epine, derrière les mêmes Sr et De Schmidt et en partie Julien Coulaux,
2. les objets mobiliers, ci après décrits, Au premier étage au salon un poele carré en fayence avec pierres et tuyaux. Dans la chambre à côté une cheminée en marbre avec trumeau. Dans la chambre qui donne sur la cour de la buanderie un poele carré et les armoires le long du mur. Bâtiment du milieu, Au grand salon un poele en fayence avec tuyaux et pierre, une cheminée en marbre avec trumeau. Seconde chambre à coucher un poele rond en fayence avec tuyaux et pierre, une glace avec console. Dans la grande piece qui donne sur le balcon un poele en fayence avec tuyaux et pierre et une grande armoire peinte en gris. Dans les corridors derrière cette pièce une armoire dans le mur. Au deuxième étage dans la première pièce un fourneau en fayence avec tuyaux et pierre, Dans la seconde pièce une cheminée en marbre avec trumeau. Dans la troisième pièce du corridor un fourneau en fayence avec tuyaux et pierre. Dans la première pièce à gauche au second un fourneau carré en fayence avec tuyaux et pierre, une cheminée avec trumeaux. Dans la pièce de devant un fourneau en fayence avec tuyaux et pierre. Dans les caves (…) dans la grande cave (…) – acquise de Jean Daniel Klimrath, négociant, et de Louise Henriette Schertz par acte Me Stoeber le 14 avril 1827 transcrit au bureau des hypothèques vol. 201 n° 43, Klimrath acquis d’Antoine de Livio, négociant à Illkirch, par acte Me Zimmer le 27 juin 1810, M. de Livio acquis sur Etienne de Livio, négociant par acte Me Wengler le 16 avril 1806, Etienne de Livio adjudicataire de Marie Elisabeth Reichshoffer épouse d’Elie Brackenhoffer, magistrat, par devant Me Ensfelder le 13 prairial 3, estimée à un revenu de 40 000 francs

Louis Germain Schmidt a épousé Anne Marguerite Catherine Singuerlet en 1822
1822 (4.7.), Strasbourg 2 (51), Me Weigel n° 1869 – Enregistrement de Strasbourg, acp 158 F° 76-v du 6.7.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Louis Germain Schmidt fabricant de papiers peints fils de feu Jean Thiébaut Schmidt même profession, et d’Elisabeth Kubler
Anne Marguerite Catherine Singuerlet née aux Verreries de Ste Anne commune de Baccara département de la Meurthe le 17 germinal 8 (7 avril 1800) fille majeure de Jean Baptiste Michel Singuerlet, marchand de verres, et de Catherine Martin
art. 6, apports du futur époux, la part à la fabrique et dans le commerce de papiers peints et dans sa part à la maison au fossé des Tanneurs ou cette fabrique est établie, qu’incessamment il procédera avec sa mère et son frère à la liquidation de ce commerce

Anne Marguerite Catherine Singuerlet meurt en 1846 en délaissant quatre filles. L’actif comprend le commerce de papiers peints exploité en commun par le veuf et son frère et trois maisons

1846 (15. Xbr), Strasbourg 13 (62), Me Arbogast n° 2504
Inventaire après le décès de De Anne Marguerite Catherine Singuerlet décédée épouse de M. Louis Germain Schmidt.
L’An 1846, le 15 décembre en la maison mortuaire rue des serruriers N° 3. A la requête de 1. M. Louis Germain Schmidt, fabricant de papiers peints, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1) En son nom et personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et De Anne Marguerite Catherine Singuerlet sa défunte épouse, 2) comme usufruitier avec dispense de fournir caution de la moitié de la succession de ladite défunte ainsi qu’il résulte de leur contrat de mariage passé devant Me Weigel le 4 juillet 1822, 3) Comme père et tuteur légal de Dlles Louise Emma Octavie Schmidt, Fanny Octavie Léonie Schmidt et Marie Pauline Laure Schmidt, ses trois enfants mineurs issus de son mariage avec la défunte leur mère.
2° M. Charles Keller, notaire à la résidence de Strasbourg y demeurant et y domicilié, agissant en qualité de mandataire de M. Pierre Antoine Louis Ferdinand Poirot, avocat et juge suppléant près le tribunal de première instance de Vic et de Dme. Pauline Emélie Catherine Schmidt son épouse demeurant à Vic (Moselle) (…), En présence de M. François Antoine Stinger, notaire à la résidence de Blamont (Meurthe) y demeurant et domicilié, agissant en qualité de subrogé tuteur des dites mineures Schmidt. (…) ladite De décédé en cette ville le 29 octobre dernier

Commerce, marchandises en magasin. M Schmidt requérant déclare en présence de M. François Schmidt son frère fabricant de papiers peints (…) intéressé pour moitié dans ce commerce (…) 31 095 francs. Observation. Les marchandises, ustensiles et autres objets mobiliers dépendant de la fabrication de papiers peints ayant été estimés contradictoirement par M. Schmidt requérant et par M. son frère, il n’a point été jugé à propos d’en faire l’estimation par un expert nommé et appelé spécialement à cet effet. Créances commerciales 52 621 dont la moitié 26 310 francs
N° 2507, le 16 décembre 1843 – Argent comptant 5800
Titres et papiers, 1. Expédition du contrat de mariage (…)
62. La grosse d’un contrat de vente passé devant Le Frédéric Grimmer le 5 septembre 1841 par lequel M. Schmidt le veuf et M. François Schmidt son frère ont vendu à Michel Friderich vitrier et Madeleine Schmidt sa femme demeurant à Strasbourg une maison fossé des tanneurs en cette ville N° 22 pour le prix de 600 francs
Immeubles de la communauté. 1. L’expédition du contrat de vente passé devant Me Triponé le 27 mars 1829 aux termes duquel le veuf, feue De son épouse et M. François Schmidt ont acquis des veuve et héritiers Kayser la maison avec dépendances sise en cette ville rue des serruriers N° 3, cette acquisition a été faite pour 3/8 pour M. François Schmidt frère pour 2/8 pour M. Schmidt à titre de remploi de ses propres et enfin pour 3/8 pr M. Louis Germain Schmidt et la communauté d’entre lui et De son épouse.
2. La grosse d’un contrat passé devant Me Noetinger le 16 février 1832 aux termes duquel M.M. Schmidt frères ainsi que ladite défunte sont devenus propriétaires par voie d’échange fait avec M. Charles Friedel Négociant en cette ville d’une maison y située rue de l’épine N° 17 dans les proportions suivantes, M. François Schmidt pour un quart, feue Mme Schmidt à titre de remploi de ses propres pour deux quarts ou la moitié et M. Louis Germain Schmidt et la communauté d’entre lui et cette dernière pour le dernier quart.
Propres de feue Mde Schmidt. 1. L’expédition de l’inventaire de la succession de feu M. Jean Baptiste Singuerlet vivant marchand de porcelaines et de cristaux à Strasbourg dressé par Me Weigel le 11 janvier 1832. Du contenu de cet inventaire il résulte que leur Mde Schmidt unique héritière dudit Sr Singuerlet son père et de De Catherine Martin sa mère décédée avant ce dernier a hérité de sesdits père et mère (…) 68 038 francs
De plus une maison sise à Strasbourg place du marché aux herbes N° 2 avec dépendances, actuellement place Gutenberg (…). Total 82 538 francs
Propres du veuf. Après le décès de sa mère Dme Elisabeth Kubler veuve de M. Jean Thiébaut Schmidt il a été dressé inventaire de sa succession par le ministère de Me Lacombe suivant acte du 21 septembre 1837
Constitution de dot à Mad. Poirot, suivant contrat passé devant Me Keller notaire à Strasbourg le 14 septembre 1843 (…)
Passif de la communauté 12 566 francs – Passif de la succession 1042
Récapitulation de l’actif de la communauté 1° mobilier 5243, 2° moitié des marchandises 26 310, 3° créances actives 164 797, 4° déclarations actives 368, 5° des 3/8 de la propriété de la maison rue des serruriers N° 3 pour mémoire, 6° Du quart de la maison rue de l’épine pour mémoire, total 196 720 francs

François Schmidt d’une part, Louis Germain Schmidt et ses enfants d’autre part, se partagent les biens qu’ils ont en commun. La maison rue de l’Epine revient par tirage au sort à François Schmidt

1849 (3.5.), Strasbourg 12 (176), Me Noetinger, n° 21 062
Partage – 1° Monsieur Charles Rau, avocat et professeur à la faculté de droit à Strasbourg agissant au nom & comme mandataire de I. de Monsieur Louis Germain Schmidt, propriétaire, ancien fabricant de papiers peints, demeurant à Strasbourg, II. de Dame Catherine Pauline Emélie Schmidt épouse M. Ferdinand Poirot, juge de paix demeurant à Sarrebourg, III. de Madame Louise Octavie Emma Schmidt mineure émancipée par son mariage avec Me Edouard Schaeffer agent de charge, demeurant avec lui à Strasbourg, aux termes de la procuration (…) Dans laquelle procuation M Schmidt a agi en son nom et à cause de la communauté de biens qui avait existé entre lui & feu son épouse Dame Anne Marguerite Seinguerlet que comme père et support tuteur de Meds.lles Marie Pauline Laurette Schmidt & Fanny Octavie Schmidt encore mineures, enfants issus de son mariage avec mad. défunte son épouse, 2. M. Auguste Heilmann, clerc de notaire demeurant à Strasbourg au nom & comme mandataire de M. François Schmidt, propriétaire demeurant à Strasbourg, 3. Mr Eugène Antoine Schaeffer, avocat demeurant à Strasbourg, au nom & comme mandataire de M. François Antoine Stinger, notaire demeurant à Blamont, subrogé tuteur des mineurs Schmidt

Lesquels pour arriver au partage qui fera l’objet des présentes ont préliminairement exposé ce qui suit. De la société de commerce qui avait existé entre M.M. François Schmidt & Louis Germain Schmidt pour la fabrication de papiers peints, il dépend divers Immeubles, créances & objets mobiliers encore indivis entre eux & feue Madame Schmidt née Seinguerlet, tant en qualité de coacquéreuse d’une portion déterminée des Immeubles & objets mobiliers qui les garnissaient que comme ayant été commune en biens avec le sieur son mari. Dans le but ce faire cesser cette indivision, M. Louis Germain Schmidt & le subrogé tuteur de ses enfants mineurs ont demandé au conseil de famille l’autorisation de concourir au partage ou de le provoquer. Cette autorisation leur ayant été accordée par délibération prise sous la présidence du juge de paix du Canton sud de Strasbourg le 24 janvier dernier, homologuée (…) suivant jugement rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 21. février dernier. Par ce même jugement le tribunal a commis Me Noetinger à l’effet de procéder au partage & nommé pour experts M Arnold architecte de Strasbourg pour former les lots (…)
Liquidation de la société. L’actif de cette société se compose
1. Des trois quarts par indivis d’une Maison & dépendances sises à Strasbourg rue des Serruriers N° 3, composés de deux corps de bâtimens avec caves voûtées à trois Etages sur rez de chaussée ayant entrée à porte cochère, & magasin sur le devant, écuries, bucher & buanderie sur le derrière, plus une cour entre les deux bâtiments & une pompe. Cette maison tenant d’un côté à la rue de l’Epine dont elle forme l’angle, de l’autre à M. Picquart & par derrière à la maison ci après. Duquel immeuble l’autre quart appartient en propre à Madame Singuerlet soit à la succession au moyen de l’acquisition que M. M. Schmidt en ont faite aux termes d’un contrat passé devant Mr Triponé alors notaire à Strasbourg le 27 mars 1829 transcrit au bureau des hypothèques le premier avril suivant volume 222 n° 1. Cet immeuble est évalué par le rapport d’experts à la somme de 68 000 francs, dont les trois quarts s’élèvent à 51 000 francs
2. de la moitié par indivis d’une Maison sise à Strasbourg rue de l’Epine N° 17, composée de quatre corps de bâtiments à rez de chaussée & quatre étages caves & greniers, de deux cours entre ces bâtimens, pompe, droits & appartenances. Cette maison renfermant des ateliers au rez-de-chaussée & au second étage, tient d’un côté à la précédente, de l’autre à M. Marin, pardevant la à rue et par derrière à M Picquart. De cet immeuble l’autre moitié appartient également à la succession de feu Mad. Schmidt au moyen de l’acquisition qui en a été faite par voie d’échange suivant Contrat passé devant led. Me Noetinger le 16 février 1832 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 8 mars suivant volume 254 N° 45. La totalité de cet immeuble a été évaluée par le rapport d’experts à la somme de 65 000 dont la moitié fait 32 500 francs.
3° D’une maison consistant en quatre corps de bâtimens à rez de chaussée & deux étage surmontés de mansardes, cour, pompe, droits & appartenances, situés à Strasbourg rue du Fossé des Tanneurs N° 21 tenant d’un côté à la veuve Kurtz de l’autre au Sr Friedrich, par derrière à la veuve Thomas a par devant à la rue. Lequel immeuble appartient par indivis à M.M. Schmidt frères comme leur provenant des successions de leurs père et mère. Il est évalué par le rapport d’expert à la somme de 21 300 francs
4° de la somme (…), total 149 400 dont la moitié revient à Monsieur François Schmidt & l’autre moitié à la communauté d’entre Louis Germaon Schmidt & feu son épouse, mais sur cette dernière moitié de montant à 74 700 francs il y a lieu de prélever en faveur de M. Louis Germain Schmidt la somme de 10 650 francs pour la moitié lui appartenant en propre de la maison composant l’article trois de la masse. Déduction faite il reste 64 050 francs, dont la moitié fait 32 025 francs
Succession de Mad. Schmidt. Cette succession se compose activement 1° Du quart indivis de la maison & dépendances sise rue des Serruriers N° 3 désignée sous l’article premier de la masse de la société. Ce quart estimé à la somme de 17 000 francs,
2° de la moitié par indivis de la maison & dépendances sises rue de l’Epine N° 17 désignée sous l’article deux de ladite masse, Cette moitié estimée à 32 500 francs.
3° De la moitié avenant à cette succession dans la part de M Louis Germain Schmidt à l’actif de la société ci-dessus liquidée. Cette moitié s’élevant à 32 025 francs. Total de l’actif de la succession 81 525 francs
Composition des Lots
Premier Lot. suivant procès verbal d’expertise joint aux présentes, ce premier lot a été composé 1° De la maison & dépendances sises à Strasbourg rue des Serruriers N° 3 désignée sous l’article premier de l’actif de la société & estimée à la somme de 68 000 francs,
2° Et de la maison & dépendances sises rue du fossé des tanneurs N° 21 formant l’article trois de lad. masse estimée à 21 300 francs. Total de la valeur de ce lot, 89 300 francs.
Second lot. Aux termes du même rapport d’experts, le second lot est composé de la maison & dépendances de la rue de l’Epine N° 17 désignée sous l’article deux de l’actif de la société, estimée à la somme de 65 000 francs.
Tirage au sort (…) est échu à M. Louis Germain Schmidt & à ses enfants le premier lot & le second lot à M. François


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.