8, rue du Vieil Hôpital


Rue du Vieil Hôpital n° 8 – VI 275 (Blondel), O 160 puis section 19 parcelle 49 (cadastre)

Maison dite à la Tour (zum Thurn) – Maître d’ouvrage Ferdinand Milius, maître maçon Jean Régnard Pfauth (1783-1785), en même temps que la maison voisine (n° 10)


Façade du n° 8, façades des n° 10 et 8 reconstruites d’un seul tenant en 1783-1785
Vue générale de la rue vers le sud (décembre 2019)

Appelée à la Tour (zum Thurn) jusqu’au XVII° siècle, la maison appartient au tonnelier Frédéric Mehner qui la grève de tant d’hypothèques qu’elle est l’objet de transactions judiciaires. Le fabricant de cartes Jean Braun l’achète en 1622 et la transmet à son gendre, le sergent municipal Jean Adam Focht. Après une nouvelle adjudication judiciaire, le tonnelier Jean Haas l’achète en 1678. Il est autorisé en 1691 à reconstruire son mur sur le communal pour que l’encadrement du portail ait une meilleure assise. Son atelier de tonnelier subsiste quand la maison appartient au cordonnier Jean Jost (1711-1729). Le fabricant de harnais et de boutons argentés Samuel Hetzel y a sa demeure pendant plus de trente ans. Le marchand de fruits et légumes Ferdinand Milius rachète les parts de la maison voisine (actuel n° 10) qui appartenait à sa première femme puis acquiert en 1783 l’immeuble qui est alors un terrain sur lequel se trouvent des matériaux de construction. Il charge en 1783 le maître maçon Jean Régnard Pfauth de reconstruire les deux maisons sous un seul toit en suivant une ligne droite alors que l’une était en léger retrait par rapport à l’autre. Les préposés aux feux approuvent en 1785 les deux nouveaux bâtiments en tous points semblables, chaque étage ayant la même disposition que le rez-de-chaussée. Le fils du maître d’ouvrage Louis Milius vend séparément en 1810 et 1811 les deux maisons dont l’une prend le numéro 12 bis. Chacune comprend un rez-de-chaussée et deux étages à quatre croisées, le puits reste mitoyen. D’après l’estimation de 1817, la façade sur rue est construite en maçonnerie et celle sur cour en galandure.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 177 (© Musée des Plans-relief) 1. Le repère (a) est l’angle de la ruelle des Tailleurs de pierres

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment dont le premier étage est en maçonnerie et le deuxième en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue correspond à la partie droite de la maison entre les repères (t-u), la partie gauche étant l’actuel n° 10. En comparant à l’état actuel, on remarque qu’il manque une fenêtre à chaque étage. Une porte d’entrée se trouve à chaque extrémité du bâtiment. La toiture comprend deux étages de lucarnes – la première correspond à un comble mansardé, le deuxième a disparu du n° 8 mais subsiste au n° 10. La cour (A’) est commune aux deux maisons contiguës : le bâtiment (1-2) fait partie de l’actuel n° 10, le bâtiment (3-4) de l’actuel n° 8, le mur aveugle sépare la cour des maisons donnant dans la rue du Maroquin, la façade (4-1) est l’arrière du bâtiment sur rue.
La maison porte d’abord le n° 12-bis (1784-1857) puis le n° 8.


Cour (A’)

La maison est légèrement endommagée lors du bombardement aérien du 11 août 1944. Selon le dossier établi en 1962 pour obtenir une subvention, le bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages a des fondations en moellons, des murs en briques, des murs crépis, des planchers en bois, une charpente à deux versants et une couverture en tuiles.

janvier 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1611 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Frédéric Mehner, tonnelier, et (1590) Anne Barthel – luthériens
1621 v Thierry Planck, secrétaire, et (1597) Marguerite Münch puis (1622) Cunégonde Frick, veuve de Florian Richshoffer et de Jean Jacques de Steinkallenfels – luthériens
1622 v Jean Braun, cartier, et (v. 1593) Eve Kempf puis (1620) Brigitte Kauffer veuve du marchand de chevaux Jean Louis Klein – luthériens
1630* h Jean Adam Focht, sergent, et (1617) Marguerite Braun, remariée (1646) avec le barbier Jean Georges Widemann – luthériens
1655 v Robert Reichard, receveur à la Toussaint, et (v. 1608) Anne Herbst – luthérienss
1663* hj Jean Philippe Reichard et (1646) Barbe Wolfarth – luthériens
1675* h François Frédéric Camehl, greffier au Petit Sénat, et (1673) Marie Madeleine Reichard – luthériens
1878 v Jean Haas, tonnelier, et (1678) Marie Madeleine Schmidt veuve de Jean Jacques Steinbach et divorcée de Henri Wilcke, les deux aubergistes – luthériens
1711 v Jean Jost, cordonnier, et (1682) Anne Marie Klingenbach – luthériens
1829 adj Samuel Hetzel, fabricant de boutons argentés, et (1721) Barbe Schwab, (1729) Marie Madeleine Lamp et (1746) Marie Barbe Juncker, veuve de David Arbogast – luthériens
1766 h Jean Georges Ulrich, brossier, et (1759) Marie Barbe Hetzel – luthériens
1783 v Ferdinand Milius, marchand de fruits et légumes, et (1758) Anne Marguerite Ruff, (1770) Marguerite Elisabeth Roos puis (1785) Marguerite Salomé Debus – luthériens
1803 h Louis Milius, négociant, et (1807) Dorothée Dinckel
1811 v Frédéric Sarger, cordonnier, et (1807) Marie Anne Gillet
1811 v Georges Graff, propriétaire, et (1795) Catherine Ott
1817 v Chrétien Heim, saucissier, et (1801) Marie Marguerite Wagner
1843 h Jean Baptiste Giuliano dit Castano, tapissier, et (1842) Salomé Louise Heim
1847 v François Michel Lentz, propriétaire, et (1816) Marie Charlotte Baudouin
1884* François Flach, coiffeur
1894* Caroline Müller

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 600 livres en 1703, 700 livres en 1721, 575 livres en 1726, 550 livres en 1766
Valeur vénale, 8000 francs en 1811, 900 francs en 1811, 9500 francs en 1843, 10000 francs en 1847

(1765, Liste Blondel) VI 275 Samuel Hetzel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Doct. Lauth, 6 toises, (-) pied et (-) pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 160, Heim, Charles, rue de l’Hôpital 12 bis – maison, sol – 0,8 ares

Locations

1638, Maurice Rantz, tonnelier, et Anne Dürr
1676, Jean Thorwarth, tonnelier, et Ursule

Livres des communaux

Livre des communaux (VII 1450) f° 52-v
La maison dite à la Tour (zum Thurn) qui appartient à Charles Betz a un long chenal en bois pour lequel on paie pour la jouissance 1 sol

Spittalgäßlin die Ein Seitten
Carle Betz hatt vor seinem Hauß Zum Thurn auch ein langen hülzinen Naach, Bessert für die Nüessung dises Naachs, j ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1691, Préposés au bâtiment (VII 1374)
Les préposés vont voir la maison du tonnelier Jean Haas rue de l’Hôpital dont le mur avant doit être démoli et reconstruit. Le propriétaire est autorisé à titre gratuit à empiéter d’un demi pied vers le coin et de deux pieds de l’autre côté pour que l’encadrement du portail ait une meilleure assise.

(f° 55-v) Dienstags den 23. Octobris 1691. – Johann Haaß
Augenschein eingenommen in Johann Haaßen des Küeffers behausung in dem Spithal: gäßlein an welchem die Vordere Maur am eingang des haußes abgebrochen und widerumb new auffgeführt werden muß, zu welcher beßeren fondation das steinern Thorgestell Vornen am Eck des Haußes umb einen Halbe schuhe und hinden umb 2. Zoll auff das allmend herauß Zu setzen Verlang worden. Erk. Willfahrt und Zwar gratis.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le maître maçon Jean Régnard Pfauth demande au nom du propriétaire Frédéric Milius l’alignement à suivre pour construire une maison sur le terrain qu’il a acheté. Les préposés se rendent sur place et constatent que le maçon a commencé de construire une nouvelle maison sur le terrain voisin, il a l’intention de démolir le nouveau mur pour reconstruire les deux maisons voisines en ligne droite alors que l’une était en léger retrait par rapport à l’autre. Les préposés chargent l’inspecteur des travaux d’indiquer l’alignement à suivre.

(f° 354-v) Dienstags den 23. Septembris 1783. – Ferdinand Milius, Fastenspeishändler
Idem [Mr Pfauth, der Maurer] nôe Ferdinand Milius, des Fastenspeishändlers, bittet um Anzeig des Alignement seines Zu überbauen erkauften Haus Platzes in dem Spithal Gäßel. Erkannt, Augenschein.

(f° 362-v) Mittwoch den 24. Septembris 1783. wurden folgende Augenschein eingenommen – Ferdinand Milius, Fastenspeishändler
In dem Spithal Gäßel an Ferdinand Milius, des Fastenspeishändlers erkauften Haus Platz wegen Anweisung des Alignements, da erst gedachter Milius würcklich oberhalb diesem Hauß: Platz ein neues Haus auf zu bauen angefangen, dem Alignement nach aber von diesem Haus auf der nunmalen zu überbauenden Haus Platz ein Kleines Eck formirt würde, der Implorant aber um solches Zu verhüten und beede Häuser in eine gerade Flucht zu setzen declarirt, daß er die aufzuführen angefangene facade wieder abbrechen laßen wolle Als wurde Herrn Bau Inspector aufgetragen, das Alignement von dem oberhalb stehenden Haus auf auf das untere Eck des unterhalb stehenden Hauses der Schnur nach Zu Ziehen und anzuweisen.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Jean Régnard Pfauth déclare que le marchand de fruits et légumes Milius établit un fourneau et un âtre dans sa cuisine au rez-de-chaussée, le poêle étant chauffé depuis la cuisine. Le premier, le deuxième et le troisième étage sont pareils au rez-de-chaussée. La deuxième maison est en tous points semblable à la première.

(p. 603) Donnerstag den 17.ten Martii 1785. – Mr Milius der Fastenspeißhändler will in seiner ane dem Spithalgäßlein gelegenen behaußung auf dem rez de chaussée eine Kuche mit heerd und Caminschoß wohl versehen machen das Rohr mitten durch das gebäud von allem holtz entfernt vornen eine stub die aus der Kuchen gefeuert und das ofen Rohr in das Kuchen Camin gerichtet ist.
der erste, Zweite und dritte stock sind dem rez de chaussée durchaus gleich
die Zweite behaußung ist der ersten in allen stücken gleich.
Erkannt Willfahrt. Mstr Pfaud

Description de la maison

  • 1703 (billet d’estimation traduit) La maison, le puits et toutes les appartenances et dépendances est estimée à 1200 florins.
  • 1726 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, trois vestibules pourvus d’un fourneau et d’un évier, un atelier de tonnelier, un puits, une cave voûtée, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 1150 florins
  • 1766 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie solivée et en partie voûtée, il y a aussi un puits, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 1100 florins
  • 1817 (rapport d’experts) Consistant en un bâtiment construit en maçonnerie du côté de la rue et en galandure du côté de la cour ayant rez de chaussée et deux étages surmontés d’une toiture a la mansard avec une petite cour et une pompe commune avec la maison voisine appartenante au sieur Widemeyer, le rez de chaussée contient une chambre une cuisine et un cabinet par-dessous se trouve une cave sous solives divisée en quatre compartiments, les premier et second étage ainsi que la Mansarde contiennent chacune une chambre deux cabinets et une cuisine au premier étage se trouvent les latrines enclavées dans la maison du Sr Widemann sous la toiture couverte en tuiles doubles se trouve un grenier

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton sud – Rue de l’hôpital

N° / ancien N° : 25 / 12 bis
Sarger
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en maçonnerie le 2° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 43 case 4

Heim Charles, veuve rue de l’hôpital N° 12.b
Heim Louise épouse de J. B.te Guiliano dit Castano (subst. 1846)
Lentz, François Michel, rue de L’hôpital N° 12.bis, Subston pour 1848

O 160, maison, sol, R. de l’hôpital 12.b
Contenance : 0,10
Revenu total : 81,42 (81 et 0,42)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 11 / 9

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 193 case 2

Lentz, François Michel
1884/85 Flach, Frantz, Friseur
94/95 Müller Karoline, Fräulein

O 160, Maison, sol, Rue de l’hôpital 8
Contenance : 0,10
Revenu total : 81,42 (81 et 0,42)
Folio de provenance : (43)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27
fenêtres du 3° et au-dessus : 11

Cadastre allemand, registre 30 p. 225 case 7

Parcelle, section 19, n° 49 – autrefois O 160
Canton : Altspitalgasse N° 8 / Rue du Vieil-Hôpital
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,79
Revenu : 700 – 900
Remarques :

(Propriétaire), compte 883
Müller Karoline
(3036)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 166 De l’hopital (p. 308)

12
Pr. Milius, Ferd. Graissier – Moresse
lo. Linck, faiseur de socisses – Bouchers
lo. Toussaint, De Veuve Bourgeoise
lo. Brust, Chrétien – Tailleurs
lo. Rominger, Jacques Maçons – Maçons
lo. Schætzel, Jean Henri – Cordonniers
lo. Hieder, Mad. Veuve Loueuse de Servantes – Vignerons
lo. Siffert – André – Tailleurs
lo. Courtois, Louis, Journalier – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Spitalgasse (Seite 164)

(Haus Nr.) 8
Müller, Schuhmacherm. 0
Müller, Wwe. E 1
Panter, Steinhauer. 2
Stoller, Buchführer. 2
Lantz, Handelsmann. 3
Ziegler, Kachler. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 947 W 89)

Rue du Viel hôpital n° 8 (1895-1996)

Le dossier évoque les ravalements successifs. La Commission contre les logements insalubres fait ses observations habituelles. Auguste Muller obtient un certificat de sinistré pour sa maison légèrement endommagée lors du bombardement aérien du 11 août 1944. Selon de dossier établi en 1962 pour obtenir une subvention, le bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages a des fondations en moellons, des murs en briques, des murs crépis, des planchers en bois, une charpente à deux versants et une couverture en tuiles. Le syndic Gilbert Tondini est autorisé à faire de nouveaux travaux en 1975, 1993 et 1994.

Sommaire
  • 1895 (juillet) – Le maire notifie la veuve Müller, demeurant 8, ruelle de Bischheim, de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique au rez-de-chaussée. Note, l’employé de bureau Lonchemp déclare que la veuve Müller n’est pas propriétaire de la maison.
    1895 (août) – Même courrier adressé à la blanchisseuse Caroline Müller, demeurant 7, ruelle de Bischheim – Travaux terminés, décembre 1896
  • 1899 – Le maire notifie la propriétaire Müller de faire ravaler la façade – La maison a été repeinte à l’huile, novembre 1899
  • 1902 – Le maire notifie le propriétaire Auguste Müller de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre
  • Commission contre les logements insalubres. Rapport de 1905 en six points dont trois relatifs à la toiture et aux greniers – Travaux terminés, 1908. Rien à signaler, 1908, 1912
    Commission des logements militaires. Propriétaire, Müller, demeurant sur place. Remarques en trois points
  • 1945 – Certificat de sinistré remis à Auguste Muller pour son immeuble légèrement endommagé lors du bombardement aérien du 11 août 1944
  • 1961 – Le maire demande à Alfred Muller (demeurant rue du Hohwald à Schiltigheim) de faire ravaler la façade. Renvoi au 6, rue du Vieil-Hôpital, les deux affaires étant traitées ensemble. Le propriétaire déclare qu’il se mettra en rapport avec le propriétaire du n° 10 pour ravaler en même temps les n° 6, 8 et 10.
    1962. Devis pour les bâtiments sis 8, rue du Vieil-Hôpital et 1, rue des Tailleurs de pierre. Un dossier de subvention est déposé au F.N.A.H. Devis de Charles Grall (ferblanterie) – Extrait du rapport technique 8, rue du Vieil-Hôpital, construction à rez-de-chaussée et 3 étages antérieure à 1900, Fondations en moellons, élévations, refends en briques, murs crépis, planchers en bois, charpente à deux versants, couverture en tuiles
    Extrait du rapport technique 6, rue du Vieil-Hôpital et 1, rue des Tailleurs de pierre, construction à rez-de-chaussée et 3 étages antérieure à 1900, Fondations en moellons, élévations, refends en moellons et briques, murs crépis, planchers en bois, charpente à deux versants, couverture en tuiles. Parcelle 48 de la section 19, indivise entre Alfred Muller et Mme Trilling née Muller.
    1963 – Le maire écrit à Louis d’Andrea, entrepreneur en maçonnerie qui a reporté plusieurs fois les travaux – Le ravalement est terminé, août 1963
  • 1975 – Gilbert Tondini (rue des Biches à Illkirch-Graffenstaden) est autorisé à installer un monte-charge devant la façade. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à la réfection de la toiture et au ravalement. Les menuiseries à croisillons comme au n° 6 seront peintes en blanc, le crépi couleur sable, les tuiles sont anciennes – Travaux terminés, octobre 1975
  • 1993 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au piquage de l’ancien crépi, la restitution des poutres et la pose d’un nouveau crépi au 6, rue du Vieil-Hôpital et 1, rue des Tailleurs de pierre. Autre avis favorable en 1994 aux 8, rue du Vieil-Hôpital et 1, rue des Tailleurs de pierre – Photographies (6 et 8, rue du Vieil-Hôpital)
    L’entreprise de crépissage Mariotti (place de la Victoire à Eschau) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique
    Le syndic Gilbert Tondini dépose une déclaration de travaux exempts du permis de construire, parcelles 48 et 49 rue du Vieil-Hôpital – Plan cadastral de situation – Le maire autorise les travaux, décembre 1994 – Le ravalement est terminé, octobre 1995 – Gilbert Tondini transmet les factures des entreprises Mariotti (ravalement) et Bœhli (colombages). Le maire accorde une subvention aux frais de ravalement 8, rue du Vieil-Hôpital
  • 1996 – Courrier évoquant une rampe à vélos du sous-sol du 8, rue du Vieil-Hôpital vers la ruelle des Tailleurs de Pierre

Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1610 à Frédéric Mehner qui l’a achetée de Charles Betz.
Originaire de « Ruenspurg », le tonnelier Frédéric Mehner épouse en 1590 Anne Barthel, fille du chapelier Michel Bartl de (Bad) Windsheim en Franconie

1590, Mariage, cathédrale (luth. p. 178)
1590. Dominica IIII. post Trinitatis 12. Julÿ. Friedrich Menner von Ruenspurg der Kübler vnd Anna Michael Bartl Zu Windsheim im Franckenland des hutmachers nachgel. tochter (i 106)

Frédéric Mehner et Anne Barthel hypothèquent la maison au profit de Gaspard David Stœsser

1614 (ut spâ [iij. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 61
(Inchoat. in Proth: fol. 53.) Erschienen Friderich Mehner der kübler burger Zu Straßburg vnd Anna Barthelin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Herrn Caspar Dauid Stössers burgers Zu Straßburg – schuldig sigen 25 pfund pfenning Straßburger
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß, hoffestatt, höfflin vnd Brunn mit Allen Ihren gebeuw. & geleg. Inn d. St. St. Im Spittall gäßlin einsit neben Philipß N. dem Balbierer, And.sit n. Jacob Endtlin dem schuomach. hind. vff die herberg Zur Alten Pfaltz stoßend, dauon gnd. viij gl gelts Abloßig mit ij C gl dem Stifft Zu Allen heÿlig. So dann xij lb x ß gelts Lößig mit ij C L lb wÿland Carle Betzen des Puluermachers selig. witwe vnd Khindern Sunst ledig eÿg.
Vnd Zu noch mehrer vorgewüsserung & So Ist Auch p.s.ch erschienen Geörg Burckhardt deÿber der gürtler burg. zu Straßburg Ihr d Bekhennern schwag. hatt sich für sich & mit sampt Ihme dem Bekhennern Zu einem Recht. bürg., mit: und und selbst schuldner vnver. gesetzt und gemacht

Frédéric Mehner et sa femme Anne hypothèquent la maison dite à la Tour (zum Thurn) au profit de Mathias Wolffer, aubergiste à la Couchette

1615 (14. 9.bris), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 479
(Inchoat. in Proth. fol. 404.) Erschienen Friderich Mehner der Kübler burger Zu Straßburg vnd Anne sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit herrn Mathÿß Wolffers gasthalters burgers Zu Straßburg – schuldig sigent 100 pfund pfenning Straßburger für aberkauffte wein
Zum rechten wüssenthafften Vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & Inn der St. St. Im Spittalgäßlin geleg. genant Zum thurn einseit nebent Jacob Endlich Anderseit nebent Philipß N. dem Balbierer, hinden vf die herrberg Zur Alten Pfaltz stoßend, davon gend viij gls glts lößig mit ij C gld werung der Stifft Allerheÿligen alhie, So dann xij lb x ß d gelts widerlößig mit ij C M lb Carle Betzen dem puluermacher Alhie, vonn welchem Sie erkhaufft

Frédéric Mehner hypothèque la maison au profit de Thierry Planck. Le contrat est annulé par celui passé le 4 novembre suivant.

1621 (ut spâ. [xxj. Aprilis]), Chancellerie, vol. 443 f° 241-v
(Inchoat. in Prot. fol. 161.) Erschienen Friderich Mehner der Kübler burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit herrn Dietherich Plancken burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 120 pfund
Zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt, höfflin vnd bronnen mit Allen Ihren gebeüwen gelegen Inn der Statt Straßburg Im Spittel gäßlin, einseit neben Philipß Sprenger dem balbierer, Anderseit neben Jacob Wendling den schumacher, hinden vff die Alt Pfaltz stoßend, dauon gend xij lb v ß gelts Ablößig mit ij C L lb d Carle Betz dem Puluermacher, Mehr viij guldin gelts ablößig mit 200 guldin werung dem Stifft Allerheÿligen Sunst eÿgen
[in margine :] disse gegenwärtige verschreibung Ist vß geheÿß bed. parth. wid. cassirt vnd Abgehen weg. einer contracts pnt. infra fol. 612. Act. 4. Novembris Anno 1621.

Mathias Wolffer cède à Thierry Planck ses droits résultant de l’obligation du 14 novembre 1615 et de l’adjudication judiciaire du 2 octobre 1620

1621 (xv. Augusti), Chancellerie, vol. 443 f° 468-v
(Inchoat. in Prot. fol. 331.) Erschienen herr Mathÿß Wolffer gasthalter Zum Spanbeth burger Zu Straßburg hatt für sich & Ane statt 77 gulden vnd vij ß d per 15. batzen Jeder gulden gerechnet heut dato
von herrn Dietrerich Plancken empfangener Summen, demselben herrn Plancken cedirt vbergeben vnd freÿ Zugestelt (…)
Alle sein herrn Wolffers ius Recht vnd gerechtigkeit, so Ihme vff der Behaußung Alhier Inn der Statt Straßburg Im Spittell gäßlin genant Zum thurn neben Jacob Endtlich gelegen, gebürt, lauth Verschreibung so beÿ penes me den 14. 9.bris 1615. Angeben vnd durch die ordentliche ganth vnd verordnete Schöffen Am Stattgericht Vermög des Ganthbrieffs datirt Montags den 2. 8.bris Anno 1620. mit dem richterlichen spruch heim vnd Zuerkandt worden, dargestelt, daß Ihme herrn Plancken vnd seinen erben obbesagts herrn Wolffers angedeüthe habende vnd Ane ermelte behaußung Wie Auch die personen vnd bürgen crafft obgehörtte verschreibung & erlangte gerechtigkeiten Ihme hiemit würcklichen eingeraumbt, cedirt vnd vbergeben

Frédéric Mehner et Anne Barthel hypothèquent la maison au profit de Thierry Planck

1621 (iiij. Novembris), Chancellerie, vol. 443 f° 611-v
(Inchoat. in Prot. fol. 442.) Erschienen Friderich Mehner d. Kübler burger zu Straßburg vnd Anna Barthlerin sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit Dietherich Planck burgers Zu Straßburg – schuldig sigent j C Lix lb xij ß
vnderpfand, hauß, hoffestatt, höfflin vnd Brunnen mit Allen Ihren gebewen & geleg. Inn d. St. St. Im spittell gäßlin, einseit nebent Philipß Sprenger dem Balbierern And. seit neben Jacob Wendling dem schuomach. hind. vff die Alt. Pfaltz stoßend, dauon gnd xij lb x ß d gelts abloßig mit ij C lb Carle Betz dem puluermach. Mehr viij gld gelts Abloßig mit ij C gl werung dem Stifft Aller heÿlig sunst ledig und eÿg.
(vide cassatura supra fol. 241.)

La maison revient en propriété au secrétaire Thierry Planck. Originaire de Sainte-Marie-aux-Mines, il épouse en 1597 Marguerite Münch. Il devient bourgeois l’année suivante en s’inscrivant à la tribu du Miroir.

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 21)
1597. Dominica 10. post Trinitatis den 30. Julÿ. Dieterich Blanck von marckirch, Margaretha H Niclaus Munch nachgelaßene Tochter (i 13)

1598, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 755
Dietherich Planckh v. Marienkirch der Schreiber, empfahet d. Burg: von Margrethen Münchin, weÿland Niclauß Münch selig dochter seiner ehelich. Haußfr. Vnd Will Zum Spiegell diehnen, Act. den 24. Aprilis Ano 98.

Thierry Planck pose sa candidature au poste de secrétaire de la halle en 1601 en arguant qu’il entretient depuis longtemps sa belle-mère et qu’il sait le français. Il est maintenu dans ses fonctions de secrétaire à l’accise en 1614 quand le Magistrat estime que l’accise est mal gérée.

Thierry Planck demande à être exempté de la garde à cause de sa fonction de secrétaire à l’Accise
1615 Conseillers et XXI (1 R 96)
(f° 91-v) Sambstag den VIII Aprilis – Georgenwacht erlassung, Dietherich Planck
Dietherich Planck Vngelter schrbr. laßt auch p L. (Haan) mündlich vorbringen und wegen seines diensts vmb erlassung d. Georgen wacht bitten mit d. Anzeug d. der oberhr. H. Ingoldt Ine vor dissem auch erlassen. Erk. Er solle durch sein gelt versichern lassen.

Il sollicite en 1616 le supplément voté par les Conseillers et les Vingt-et-Un quand l’inspecteur n’a pas été remplacé.

Le receveur Conrad Meyer place un capital à la Tour aux deniers au nom de son pupille Jean Thierry, fils du notaire Thierry Planck et de Marguerite Münch.
1623, Préposés au bâtiment et à la Tour aux deniers (VII 1338)
(f° 237-v) Sambstag de, j. Februar: 1623 – Vogteÿ geldt angelegt
Gedachter [Conrad Meÿer, Schaffner] als vogt Johann Dietherich, Herrn Dietherich Blancken der Notarÿ mit weÿland Fr. Margarethen Münchin seel. seiner ehren haußfr. ehelichen erzeügten Sohns hat ins Vogteÿ geldt angelegt 100 h.
Haben Ihme darumb Verkaufft 5 h. Vff Convers: Pauli fallendt. Inn 10 jahren nit vffkünd. Ing. fol. 96.

Thierry Planck se remarie en 1622 avec Cunégonde Frick. Fille de Pierre Frick, elle épouse en 1589 Florian Richshoffer puis en 1619 l’écuyer Jean Jacques de Steinkallenfels
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 352)
1622. Dom. 10. Trinit. Dietherich Blanck, Fr. Künigung Frickin weiland Johann Jacob Von Steinkalenfelß hinderlaßene Wittwe. Eingesegnet Montag 2. Sept: (i 181)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 300)
1619. Juncker Johann Jacob Von Steinkalenfelß, Fraw Künigundt Frickin Herrn Florian Reichshöffers nachgelaßene Wittwe. Lienbach beÿ Weißenburg Fleckensteinischer Oberkeit Eingesegnet worden (5 / 6 Aprilis, i 155)

Mariage, cathédrale (luth. p. 154)
1589. Dominica 11. post Epiphanias.19. Januarÿ. Florian Reichshofer vnd Kunigund Peter Fricken des Federmanns tochter (i 80)

Thierry Planck démissionne en 1619 de son poste de secrétaire de l’Accise. Il est nommé adjoint au maître des grains en 1626 puis inspecteur au péage du Rhin en 1634. Thierry Planck se démet en 1637 de sa fonction d’inspecteur au pont sur le Rhin à cause de son grand âge.

Thierry Planck vend la maison au cartier Jean Braun et à sa femme Brigitte Kauffer

1622 (ut spâ [xiiij. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 446 f° 17-v
(Inchoat. in Prot. fol. 15.) Erschienen h. Dietherich Planck burger Zu Straßburg verkaufft
hannß Braun dem khardtenmahler burger zu Straßburg vnd Brigidæ die Kheüfferin seine eheliche haußfr.
hauß, hoffstatt vnd höfflin sampt dem Brunnen mit Allen Ihren geb. d geleg. Inn d. St. St. Im Spittelgäßlin, einseit Jacob endlich dem schuomacher vnd And. seit Philippß Spring. Balbierer hind. vff die herberg Zur Alt. pfaltz stoßend, dauon gdn viij gl gld loß mit ij C. gl werung vff Mathiæ Apostoli Ruprecht Richard In Vogts weÿß, dauon für verseßene xx lb. iij. ß, Item seind die verhafftet vmb ij C. L lb Carle Betz vnd Gießbrecht Veriuß selig Khind. In Zehen mahl Abgelösten vnd vff vhhcht haußzinßen, Dauon für verfallene 27 lb 10 ß Carle Betz vnd für 52. lb d ermltes Verius Khind. Sunst ledig eig. Vnd ist disser Khff vber obgehörtte beschwerd. so der Kheüffer vff sich genom. Zugang. vnd besch. für vnd vmb j C. xxxxv lb iiij ß

Originaire de Wurtzbourg, le cartier Jean Braun épouse vers 1593 Eve Kempf, fille de tuilier (sans doute à la Cathédrale dont les registres de mariage manquent de 1591 à 1596). Il devient bourgeois par sa femme en août 1593 en s’inscrivant à la tribu de l’Echasse.
1593, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) f° 701
Hannß Braunn Vonn Würtzburg ein Cartenmalerr, empfangt daß burgerrecht von Eua, Weÿlandt Jacob Kempffenn deß Zieglers selig. dochter vnndt will Zu der Steltzen diennen. Actum den 6.ten Augusti A° 93

Jean Braun se remarie en 1620 avec Brigitte, veuve du marchand de chevaux Jean Louis Klein
Baptême, cathédrale (luth. p. 56) 1596. Dominica Invocavit. Hans Braun Kartenmaler, Eva. (Infans) Hans Jorg (i 57)
Baptême, cathédrale (luth. p. 83) 1597. Dom. 4. Epiph. Hans Braun Kartenmaler, Eva. (Infans) Margaretha (i 85)

Mariage, cathédrale (luth. p. 109)
1620. Hans Braun der Kartenmahler, vnd brigitta Hans Ludwig Kleinen des Roskam n. witwe, eingesegnet den 30. 8.bris (i 59)

Jean Braun et Brigitte Kauffer hypothèquent la maison au profit du vendeur Thierry Planck

1622 (ut spâ. [xxvj. octobris]), Chancellerie, vol. 446 f° 435-v
(Inchoat. in Prot. fol. 320.) Erschienen hannß Braun d. Khardtenmahler burg. Zu Straßburg vnd Brigida Khaufferin sein eheliche haußfraw
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. dietherich Planck. burgers Zu Straßburg – schuldig seÿent 400 pfundt pfenning Straßburger
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß hoffstatt höfflin vnd Brunnen, mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Im Spittellgäßlin einseit neben Jacob Endling schuomach. And.seit Philipß Springer Balbierer hind. vff die herberg Zur Alt. pfaltz stoßend, dauon gnd. viij gl gld. lößig mit ij. C. gld. Ruprecht Reichardt

Jean Braun et sa femme Brigitte hypothèquent la maison au profit du marchand Daniel Richshoffer

1626 (8. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 420
Erschienen hannß Braun der Kartenmahler vnd Brigida beede Eheleuth Burgere Zu St.
haben in gegensein H Daniel Reichshofers deß handelßmanns alhie – schuldig seÿen L lb
Vnderpfand, hauß vnd hofstat mit allen Zugehörd. alhie im Spitahlgäßel neben Philipps N. dem Barbierer, 2. seit neben Tobias del Kind schuemacher, hind. vf die Alt Pfaltz stoßend gelegen, vnd ist daß hauß Zuuor hafft vmb 600. fl. Capital Zils weiß Diterich Plancken Zuerlegen, Item vmb 200. fl. dem Stfft Zu Allheiligen mit 4. fl. Zuuerzinnssen

La maison revient à leur fille Marguerite qui épouse en 1617 Jean Adam Focht, sergent originaire de Landstuhl (en Palatinat), qui devient bourgeois quelques jours plus tard en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse

Mariage, cathédrale (luth. p. 57)
1617. Hans Adam Focht von Lansdstuel, Reisiger Knecht, vnd J Margreth Hans Braunen des Kartenmahlers tochter, Eingesegnet montag d. 28. Julÿ (i 33)

1617, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1015
Hanns Adam Fogt d. Reißige Knecht Von Landtstuhl gebürtig, Empfangt d. Burg recht Von Margaretha hanß Braunen deß Cartenmachers Tochter Vnd Wüll Zu Mörin dienen. Actum den 5. August. A 1617.

L’assesseur des Treize Ingold rapporte aux Quinze que Jean Adam Focht reçoit 30 deniers par semaine alors qu’il n’a pas de cheval à entretenir et qu’il n’en a jamais eu. Il demande qui a pris cette décision qui est une affaire d’économie. Le conseiller Zorn déclare que Focht serait prêt à voyager à cheval si on lui fournissait une monture. Il devra se contenter de 10 deniers jusqu’à nouvel ordre.
1631, Protocole des Quinze (2 R 57)
(f° 152) sambst. 27. Aug. – Hanß Adam Focht Aÿnspenniger
H. Ingold Einer vß den H. XIII. hat Inen erjnnert, weÿlen Hanß Adam Focht der Aÿnspenniger, kein Pferd mehr, vndt danoch die wochentliche 30 ß beim Rent Meister erhebt, aber mehr nit dann j lb d haben soll daß mans dem Rent Meister sagen vndt befehlen solle, Ihne Fochten deß wegen gellts halber Andern Aÿnspenniger die keine Pferdt gleich Zuhalten, welches Er H Ingolt gethan, darauff der Rent Meister Ihme Fochten die 10. ß innbehalten, Focht es H. Stättr. Geörg Jacob Wormbsern allß deme Er vffwarth clagt, H. Stätt Meister den Rent Meister darvmb Zured gestellt, begeren Zuwißen wer es zu befohlen, Er geantwortt. Einer vß Meiner gnd. Herren XV. Mittel, H. Stättr. gesagt gehöre nit für die H. XV. sondern H. XIII., soll Fochten den 1. fl wider volgen laßen, Wolls v.antwortten, Auch Ihme Rent Meister Zugemuth den H. ders befohlen, nambhafft Zumach. Rent Meister dafür gebetten Vnd Fochten den Gulden gebe, & Nun gehor er Ihme nit, dann Er kein Pferd Lange Zeit keins gehabt, auch keins haben soll, Hat Eines allß man Jüngsten gejagt bekommen, es In sein Stall gestellt vnnd behalten biß es gestorben, seÿen gleich wohl 52 fl die man Jahrs sparen könte, auch mit H. XIII. Ingoldt alß Stallherren darauß gered worden, der Zur Antwortt geben seÿ allein seine mit herren nit hie könn allso auch nichts allein vbernemmen & stehe nun beÿ M. H. waß man thun woll, daß geschäfft gehör ratione oeconomie, In dieße Stub, In der XIII. Stub seÿ vff M. Herren erjnnern, Einen Aÿnspenniger so kein Pferd, daß wochentliche j lb d vndt nit mehr assignirt, Jr. Zorn sagt, H. Stm. hab deßwegen auch mit Ihme gered, mit vermelden die 2 fl seÿen nur vff die vntawliche Zuv.stehen, Focht Konte wohl vndt wolte gern reiten, da man Ihme nur ein Pferd schaffe &
Erkandt, Rent Meisters anzeig, daß dieses MGh. den XV. vorkommen, darumb Er sich beim herren Stattschreiber bescheidt erholen waß Er sich hierin Zuv.halten, In deßen vndt so lang biß er von H. Stattschreiber wider bericht, mitt den 10. ß Jecholten* M.

Le sergent municipal Jean Adam Focht et sa femme Marguerite passent un accord avec l’inspecteur au péage du pont sur le Rhin Thierry Planck auquel la maison a été attribuée le 19 juin précédent si les débiteurs ne règlent pas les capitaux garantis sur leur maison à la Tour.

1634 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 528
Erschienen hanß Adam Focht der Einspennig. Alhie und Margrethe sein eheliche haußfr. Ab einem,
So dann Dieterich Planck Inspector Beÿm Zoll Zu der Rheinbrucken Am 2. theil, Zeigten an, demnach Er Planck wegen der 200 fl. wider ihme Fochten vor den deputirten Zu den Nachtrags geschefften erhalten,
ihr beeder Ehegemechd. behausung alhier im Spitahlgäßlin gelegen, Zum Thurn gent. nicht allein erganthet, Sondern die sach auch sofern gemacht, daß bereits vor einen Ers: Grossen Raht den 19. Junÿ nechsthin ihme Fochten in Zeit eines Monats ihne Plancken zu befridigen, oder demselben daß vnd.pfandt abzutreten schuldig sein soll, Alß heten sie sich in beisein H Johann Georg Marbachen und H Heinrich Hosen, alß von beeden theilen vß Eines Ers: Rhats mitel erpetner vnd.händlern, mit einander dahin v.glichen, daß Er Planck ihnen beeden Ehegemechdten die Zinß biß vf Jüngst v.schienen Joh. Bapt: gerechten sampt den vncosten sich zusammen 50. beloffen nachgelaßen,
hingegen sie die beede Eheleut an den 200. fl. vf nechstkünfftig Weÿhenachten 50. fl. sampt 5 fl. Zinß nachgehendts alle Jar vf solche Zeit 50. fl. biß zu voller bezalung der 200 fl Jedeßmalen mit dem zinß ohnfehlbar & zuerlegen schuldig sein sollen und wollen

Jean Adam Focht et Marguerite Braun hypothèquent leurs deux maisons, l’une au Finckwiller, l’autre rue de l’Hôpital, au profit de Daniel Steinbock, assesseur au Petit Sénat

1636 (14. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 982
Erschienen Hannß Adam Focht Einspenninger alhie und Margreth Braunin sein eheliche haußfraw
haben in gegensein H Daniel Steinbocken kleinen Rhats v.wanth. alhie – schuldig seÿen 100. Pfundt
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd Hoffstat & alhie im Finckhweiler, neben Martin Hertenawer & Georg Kammen beeden Metzgern, hinden vf Jacob Sÿbenhorns deß Müllers s: garten stoßendt, so zuuor v.hafftet vmb 100. fl. den Edlen Bocken von Gerstheim, It. vmb 100. fl. Jr. Philipp Heinrich von Müllenheim Item umb 50. fl. D. Marx Seüblins s. Erben, So dann vmb 50. fl. Samuel Hubertussen see. Erben, sonst eÿgen,
So dann Hauß und Hoffstatt alhie im Spitel gäßlin neben N. N. dem Barchet kremer & weÿ: Jacob Endlings deß Schuhmachers Erben, hinden vff N N stoßendt, so zuuor v.hafft vmb 200. fl. dem Stifft Allen Heilig, Item vmb 100. fl. Daniel Reichhofers s. wittib, So dann vmb 170. fl. Catharinæ ihr der Schuldt bekennerin Schwester

Inventaire après décès d’un locataire, le tonnelier Maurice Rantz et de sa femme Anne Dürr qui délaissent deux enfants. L’actif de la succession s’élève à 26 livres, le passif à 44.

1638 (30.5.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 7) n° 16
Inventarium vndt beschreibung aller haab vnd Nahrung, So weÿlandt der Ehrenhaffte Moritz Rantz, Kübler vndt burger alhie, vndt auch weÿl. die ehren vndt tugendsahme fraw Anna Dürrin, beede ehegemächdt seel. nach ihrem aus dießer welt tödtlichen tödlichen Hinscheiden hind. ihnen v.laßen, Welche vf freundtliches ansuchen, erfordern und begehren des Auch ehrenhafften vnd Achtbahren H Jacob Schöpffen, Küblers vnd burgers alhier, als geschwornen vogts Jgf. Annæ, So dann Martin Rantz, auch Küblers vnd Jungen burgs. alhie, beede der abgestorbenen ehegemächdt seelig sohn vnd dochter, vnd ab intestato hind.laßene nechste erben – So beschehen vf Donnerstag den 30.ten Maÿ Anno 1638.
Inn einer alhie in d. Statt Straßburg im Spittelgäßlein gelegener behaußung so hannß Adam Fochten, dem Soldtner burgern alhie eigenthümlich Zuständig die ietz v.storbene ehegemächdt seel. aber lehnungs weiß bewohnt, ist befund. worden wie Volgt
Auff d. bühnen, Inn d. Stuben Cammer, Im haußöhren, Inn d. Kuchen, Inn d. Wohnstub
Werckzeug Holtz Reÿff bandt gemachte und ungemachte Arbeit Zum Kübler handwerck gehörig
Sa. haußraths 14 lb, Sa. Werckzeug 11 lb, Summa summarum 26 lb – Schulden (Hanß Adam Fochten dem Soldner soll mann hauß Zinß 18 lb) 44, Übertreffen also die Schulden auß dem Erbe Zu bezalen die gantze Verlaßenschafft vmb 18 lb, Conclusio finalis Inventarÿ

Marguerite Braun assistée de son mari Jean Adam Focht cède à sa sœur Catherine, femme de l’exempt Frédéric Weisgerber en paiement de la succession maternelle une maison, sise elle aussi rue de l’Hôpital

1640 (28. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 611-v
(Außweißung Mütterlich Guts) Erschienen Margaretha Braunin mit beÿstand hannß Adam Fochten deß Einspennigers ihres Ehevogts
bekanndte in gegensein Catharinæ Braunin mit beÿstand ihres haußwürthß Friderich weißgerbers deß gefreÿt alhie, demnach Sie Catharina bißhero mit vorgedachter ihrer Schwester Margareth wegen ihres noch erfordert. mütterlich. Guts in Strittigkeit geschwebt, alß hette Sie Margareth dieselbig. hienzuleg., Ihro Catharinæ Zur völlig. Außweißung cedirt, abgetrennen und überlaßen
eine behaußung im Spittalgäßlin alhie geleg. einseit Philipß Meichßner ands. Peter Schäffer, hind. vff die Kurbengaß stoßend davon gehdnt iahrs vff Joh. Bapt: 10. fl. Straßb. wehr. in hauptgut 200. fl. besagter wehr. dem Mehreren hospital, sonst ledig eig. wie auch den Kartenmahler Werckzeug, welch. ietzmahlen Jacob Grätz weschers wittib zwar Käufflich aber noch ohnbezahlt beÿ hand. hatt

Jean Adam Focht rédige son testament dans sa maison au Finckwiller. Il fait un legs à son fils cadet Philippe pour l’égaliser avec son fils aîné Jean Michel Focht, étudiant de philosophie.
1645 (22. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 43
Erschienen Hannß Adam Focht einspänniger Vnnd Burger Zu Straßburg Zwar Von dem gnaden Gottes guter Sinnen, Vernunfft Vnnd Verstandts, alß solches auß seinen renden Vndt gebärden genugsamb war ab zunehmen, Jedoch im Bett ligendt, der zeigte an, demnach Er Vor Vngefehr Vier Jahren, in ein Vnuersehen Vnglück durch ein Pferd, gerathen, alß Er dahero ohnvermöglichleit halben nit fortkommen können, Sondern deß Beths wie noch, leider, hüeten müeßen, Vnd besorglich seine Leibscräfften nicht mehr erlangen werde, Wann er dann nit Weiß Zu Welcher Zeit der lieben Gott mit einem Sterbstündlein ihne von diß Weltt Vnd Jammerthal Zu sich abfordern möchte, Alß were er entschloßen, auß dißen Vnd anderen ihne darzu bewegend. Vrsachen, seinen letzten willen codicills Weiß Vffzurichten (…)
Zum And.n, Weilen Er Codicillirer an seinen Eltisten Sohn Johann Michael Fochten Phil. Studiosum, so nun im 23. Jahr seines Alters ein Zimbliches Verwendet, hergegen sein Jüngstes Söhnlein hannß Philips Focht so ererst im Zehend. Jahr weit Zurück gesetzt würde, alß will Er erst gemeldtem hannß Philipßen dem jüngsten Söhnlein hiemit prælegiren Vnd Zum Vorauß v.schaffen 50. lb, solche nach seiner Mutter Margarethæ Braunin ableiben (…)
Geschehen in deß Codicillirers Behaußung im Finckweiler, neben gedachtem Martin hertenawer pp Georg Kammen Metzgs. seel. Erben geleg. in der Wohnstuben vffm Ersten obern Bodern vff die Gaß sehendt, Zwisch. 4. und 5 vhren Nachmittags den 22. Januarÿ a° 1645.

Marguerite Braun se remarie avec le barbier Jean Georges Widemann originaire d’Ettingen : contrat de mariage, célébration
1646 (4. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 334
(Eheberedung) Erschienen hannß Georg Widemann von Öting, der barbierer und Bader, alß hochzeiter, an einem,
So dann Margaretha Braunin, weÿl. hannß Adam Fochten deß Einspännigers und Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin, mit beÿstand H Johann Valentin Wangers deß Notarÿ ihres und hannß Jacob Müllers deß Grempen ihrer Kind Vogts am andern theil

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 320)
1646. Domin: VII. Trinit. 12. Julÿ. Hannß Georg Widemann, Barbierer Und Bader, Anna Margaretha, hannß Adam Fochten Einspännigers vnd burgers alhie Nachgel. wittib. Eingesegnet Montag 20. Julÿ Schiltigheimb (i 326)

D’après son inventaire ci-dessous, le receveur Robert Reichard (un des créanciers en 1622) acquiert la maison le 28 janvier 1655 par un acte olographe.
Receveur de la fondation de la Toussaint, Robert Reichard épouse vers 1608 Anne Herbst, peut-être à la Robertsau (voir la mention au baptême du premier enfant Robert).

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 354, n° 44)
1609. Zinst. d. 14. Martÿ P. Rubertus Richardus substitut. M. Anna Herbstin, Ist mit den Kirchgang d. Ruprechtsaw* gehalten, I. Rupertus (i183)

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 17, n° 130)
1612. Donnerst. d. 20. Augusti. P. Rupertus Richardus. M. Anna. I. Johannes Friderich (i 10)

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 45, n° 155)
1613. Donnerst. d. 11. Novemb. P. H. Ruprecht Reichart schafner Zue allen Heilig. M. Anna. I. Johannes (i 25)

Robert Reichard meurt en novembre 1662 en délaissant trois petits-enfants, issus de feu son fils Jean Philippe et de sa femme Barbe Wohlfarth. Les titres de la maison dite à la Tour rue de l’Hôpital comprennent un mémoire des frais d’entretien. L’actif de la succession s’élève à 19 329 livres, le passif à 4 800 livres.

1663 (10.1.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 24) n° 1 (1400)
Inventarium vnd Beschreibung aller und Jeeder Haab Nahrung und Güetter, so weÿland der Ehren vest und hoch Achtbahr Herr Ruprecht Reichardt, Geweßener Schaffner deß Stiffts Zu Allen heÿligen v. burger Zu Straßburg, welcher d. 27. 9.bris deß abgewichenen 1662. Jahrs tödlich. verblichen hinterlaßen, So auff erfordern vnd begehren deß Ehrenvesten vnd vorgeachten H Paul Reichardts alß geschwornen v. geordneten Vogts Jgfr. Annæ Barbaræ, Mariæ Magdalenæ und Johann Philipp, Auch weÿl. deß Ehrenvesten H. Johann Philipps Reichardts, Geweßenen Adel. Schaffners v. burgers In Straßb. deß verstorbenen herrn seel. Sohns, mit d. Viel Ehren v. tugendreichen Fr. Barbaræ Reichardt, Gebohrner Wohlfarthin ehelich erzeugter Kinder, auch nachgelaßener Enckhel v. also ab intestato hinderlaßene Erben, durch obehrengedacht H. Paul Reichardten der Enckel geschwornenn Vogten, wie auch ob Ehrengedachte Fr. Barbara Reichardin gebohrne Wohlfarthin der Enckel Mutter (…) Acum in fernerer Gegenwärtigkeit der Ehren b. fürsichtig H. Johann Gumprechts, E. E. Kleinen Raths beÿsitzers mehr Ehrengedachten Fr. Barbaræ Reichardtin Geschwornen H. Vogts, wie auch deß Ehrenvest b. vorgerichten H Petri von Carben Schirms Verwanthen von ob Ehrengedachten H Paul Reichardten d. Enckel Geschwornen H Vogten Erbettenen H Beistandtes, Montags d. 10. Januarÿ 1663.

Protestatio. Zuuor vndt ehe mann Zu dießer verlaßenschafft Inventation geschritten hatt herr Paulus Reichart der herren seeligen hinterlaßenen Enckel geschworner Vogt mit seinem erpetteten herrn beÿstandt proponirt, die wägten* nicht Allein, weegen des Abgeleibten Herren seeligen hinderlaßenen Substantz Zimblich passiv Schulden, welche der Herr seeliger Zubezalen vbernohmen (…)
Vff d. Obersten Büenen, Vff der Andern Bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Stub Cammer, In der Oberst Kuch., Vor dießem Gemach, In der Cammer E, In der wohnstub, Im Sommerhauß, Im haußöhren, Inn der Kuch., Im Höfflein, Im Stall, In der Schreibstub, Inn der Stub Cammer, In des Webers hauß, Im Keller
(f° 110) Eÿgenthumb ahne Häußern. (Hinder all heÿligen) It. i. behaußung vnd hoffstatt
hinder dem Stifft Allerheiligen oder dem grüenen bruch
(Leimengaß) It. j. beh. v. hoffstatt ane leimengaßen, i. seit neben weÿl. Johann Linßenmeÿers hinderlaßenen W. et Erben (…)
(Steinstraß hinde der Mauren) It. j. beh. hoffstatt, Scheür Vndt Stall in der vorstatt Steinstraß hinder der Mauren (…)
(Spittalgaß). It. j. beh. gelegen Inn der Spitalgaß gelegen, Zum Thurn genandt, j seith (-) anderseith (-) hinden auff (-). Davon gehend dem Stifft A. P. in specie der Præbend N° 11 4 ß d stohnd in hg. abzulößen mit 200 fl. St. werung sonsten freÿ ledig vndt eÿgen vber solche beschwerdten æstimirt p. 111. Wie solche beh. der H. seel. eÿgenthümblichen an sich gebracht ist vorhanden i. eÿgenhändiger vffsatz sub dato 28. Januarÿ. 1655.. Darbeÿ ferner i. specificirte designation aller an solche beh. bitz ad Annum 1657. außgelegter baw: vndt vncosten, Mehr vnderschiedliche Statt gerichts bescheid auch allerhand anderer schrifftlicher bericht, so dann i. lat. perg. brieff sampt i. Transfix vber 350. fl. Straßb. wehrung Capital besagendt waran 150. fl. abgelößt die Restirende 200. fl. aber weÿl. H. Nicolao Spengler deß Stiffts Aller H. Schaffner wie der transfix zu erkennen gibt, in A° 1607. vor d. Stifft erkaufft, alles mit N° 470 notirt.
(Grauenmannß gass) It. Hauß, hoffstatt, Stalung in der vorstatt Steinstraß in der grawen Manns Gaßen (…)
(Offenburg) It. 2. häußer sampt deroselben hoffstetten, Scheüren Ställen vndt Gärten (…) im dorff Offenburg vnden beÿm Baarfüßer Koster gelegen (…)
It. j. beh. v. hoffstatt sampt deroselben Zugehördten v. gerechtigkeiten mitten im dorff Bofftzheim gelegen (…)
Abzug Inn dießes Inventarium. Sa. haußraths 454, Sa. der früchten 322, Sa. der wein undt Lähren vaß 35, Sa.des Vÿhes 350, Sa. Schiff und geschirr zum Ackerbaw gehörig 36, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 151, Sa. Guldenen Ring 15, Sa. der Baarschafft 1068, Sa. der bluemen vff den Guettern 21, Sa. der Pfenningzinß hauptgütter 9439, Sa. Güetterzinß hauptgüetter 80, Sa. wein zinß hauptgüetter 4, Sa. Eigenthums ane liegenden gütteren 710, Sa. Gülth von liegenden güttern 1812, Sa. Eigenthums ane Heüßer, 1025, Sa. Schulden 3801, Summa summarum 19.329 lb – Schulden 4800 lb, Nach deren Abzug 14.528 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 14.529 lb

La maison revient aux enfants de Jean Philippe Reichard qui épouse en 1646 Barbe Wolfarth, fille du receveur Lazare Wolfarth.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 31)
1646. Eadem [Dominica XXIII Trinitatis 1 9.bris] Hr Johann Philipp Reichard Hr. Ruprecht Reichard deß Schaffners in dem stifft Allenheil. ehelicher sohn Vndt Jfr. Barbara H. Lazari Wohlfarths deß Schaffners Zur rothen Kirchen nachg. Tochter. Copulirt d. 3.9.br. JSPeter (i 40)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 321-v) 1646. domin: XXIII. Trin: 1. Novemb. Johann Philipp Reichardt, H. Ruprecht Reichardts Schaffners Zu Allen Heÿlig. Ehelicher Sohn, Jungfr. Barbara, Lazari Wohlfarten, Schaffner Zur Rohten Kirch nachgel. tochter. Eingesegnet dinstag 10. Nouembr: Jung. St : Peter (i 328)

La veuve du patricien Jean Philippe Reichard demande que les Conseillers et les Vingt-et-Un s’entremettent pour la dette de 350 florins à Emmendingen
1663, Conseillers et XXI (1 R 146)
(f° 37) Montags d. 9. Mart. – Joh: Philipp Reichards wittib p. intercessionalibus. 37.
Joh: Philipp Reinhards geweßten Constabels wittib supplicirt per Reusnern pro intercessionalibus an Georg Friderich Besold Amptman zu Emmendingen wegen 350. fl. schulden, die sie daselbst außstehen habe. Erk. willfahrt.
H. Riel, H. Schneider

Les héritiers de Jean Philippe Reichard demandent de décompter des capitaux placés à la Tour aux deniers dans le compte de tutelle
1669, Protocole des Quinze (2 R 86)
Joh: Philipp Reichards Seel. Erben. 32.
(p. 32) Sambstags den 27.t Martÿ – Joh: Philipp Reichards Seel. Erben wegen H. M. Joh: Jacob Ansorg per Reüßner weilen die Vogteÿ Rechnung abzuhandtlen 34. lb 16 ß 8 d erfordert, alß pitten sie vmb abschrifft ahn den Pfen: thurns zinsen. Erkannt Willfahrt.

La maison revient à la fille de Jean Philippe Reichard, Marie Madeleine, qui épouse en 1673 François Frédéric Camehl, greffier au Petit Sénat.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 236-v, n° 7)
1673 – LXX.gesima, 26. Januarÿ, Herr Georg Friderich Camehl, Weÿl. Hn Geörg Camehl J.U.D. Undt E. Ehrs. Kleinen Raths Actuarÿ nachgel. ehl. Sohn, V. Jfr. Maria Magdalena, Weÿl. Hn Johann Philipp Reuchardt gel. Adelichen Schaffners V. burger. allh. nachegl. ehl. Tochter. Eingesegnet Donnerstag 6. Februarÿ, J. S. P.

François Frédéric Camehl règle à la fondation de la Toussaint 200 florins de capital assis sur la maison A la Tour d’après un titre de 1543

1674 (22. Xbr:), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 730
Herr Johann Baldner Schaffner deß Stiffts Allheÿligen
in gegensein herrn Georg Friderich Kamehlen alß Ehevogts fr. Mariæ Magdalenæ Kamehlin gebohrner Reichardtin
daß dieselbe, besagtem Stifft 200. Gulden straßburger wehrung und daran 100. fl. mit bahrem Gelt erlegt, und 100. fl. mit liquidirt. bawkosten compensirt, und damit die Jenige iährlichen termino Mathiæ Apostoli Zu zinnß Verfallene 8. fl. gedachter wehrung, so anietzo Fraw Kamehlin, Vermög eines Pergamentinen sub dato 2. Calend. Febr: a° 1543 mit deß Bischoffl. Hoffs anhangendem Insigel, durch Herrn Sebastian Schmidt alß deßelben Hoffs geweßenen Contractuum Notarium nunlängst seel. außgeferigten Zinnßbrieffs Von und ab ihrer alhier in Spittal Gäßlein gelegener und Von alters Zum Thurn genannter behaußung, schuldig geweßenen abgelöst
[in fine :] NB. Zum bericht anfänglichen hatt oballegirter Zinnßbrieff über 350. fl. straß. wehrung besagtt, darauff seind aber 50. fl. den 140. 9.br 1587 quittung. à tergo besagt. brieffs gesetzt

François Frédéric Camehl loue la maison au tonnelier Jean Thorwarth et à sa femme Ursule

1676 (4. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 986
Herr Georg Friderich Kamehl
in gegensein hannß Thorwarths deß Kieffers undt Ursulæ beÿdter Eheleuth
entlehnt, eine behaußung mit allen deren gebawen alhier im Spittalgäßlein Zwischen Michael Glitzen dem Seckhler undt Caspar Baurenfinckhen dem Grempen gelegen, undt Zum thurn genannt, uff 9 Jahr lang von nechtkünfftig weÿhnachten angerechnet, umb einen Jährlichen zinnß benantlichen 40 fl.

François Frédéric Camehl agissant au nom de sa femme Marie Madeleine Reichard vend la maison 462 livres au tonnelier célibataire Jean Haas, assisté de son tuteur Jean Jacques Schaumann et de son futur beau père Adam Schmidt, pasteur à Schiltigheim. En marge, quittance remise à Samuel Hetzel, propriétaire de la maison en 1737.

1678 (7.6.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 446-v
Herr Georg Friderich Kamehl alß Ehevogt frawen Mariæ Magdalenæ Kamehlin gebohrner Reichardtin
in gegensein Johann Haaßen des ledigen Kieffers, mit beÿstand H. Johann Jacob Schawmanns E.E. Stattgerichts Procuratoris seines noch ohnentledigten, Vogts und H. M. Adam Schmidten Pfarrers zu Schiltigheim seines zukünftigen Schwähervatters
hauß, höfflein hoffstatt mit allen deren gebawen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und gerechtigkeiten alhier im Spittalgäßlein einseit ist ein Eckh Zum theÿl und theÿls neben Hannß Michael Glitzen dem Seckhler, anderseit neben Hannß Caspar Baurenfinckhen dem Grempen hinden Uff H. Niclaus Claußen E.E. großen Rhats beÿsitzer, stoßend gelegen – umb 925. fl.
[in margine :] (…) in gegensein Samuel Hetzel, Zinnen Knöpffmachers und proprietarÿ hier Verpfändeten hauses (quittung) Actum den 17. Junÿ 1737.

Marie Madeleine Schmidt épouse en 1669 Jean Jacques Steinbach, aubergiste à l’Aigle à Schiltigheim
Mariage, Schiltigheim (luth. p. 39)
1669 Dienst. 25. Maÿ. Andreas Steinbach H. Hannß Jacob Steinbachs des Adler würths ehl. Sohn, v. J. Maria Magdalena mein M. Adam Schmidts h.t. Pfarrers alhie ehl. Tochter, sind nach Zwiefacher proclamation von H. M. Schwitzern v H. M. Tromern verrichtet, durch H. Johann Friderich Mürscheln Pfarrer zu Bisch. ehl. copulirt v. eingesegnet word. (i 30)

Veuve, elle se remarie en 1675 avec Henri Wilcke, originaire de Hildesheim en principauté de Brunswick : contrat de mariage, célébration à Schiltigheim
1675 (19. 8.br), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 16)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften Herrn Heinrich Wilckhen dem Jetzmahligen Würth vndt Gastgeb Zum Löben Zu Schiltigheim von Hildißheim auß dem Braunschweigischer Landt gebürtig des auch Ehrenhafften H. Christian Wilcken Ackermanns daselbsten eheleiblich. Sohn, alß Bräuttigamb ahn Einem,
So dann der Ehren Vndt Tugendsammen Fr. Maria Magdalena Schmidin Weÿl. Herrn Andreæ Steinbachs geweßenen Gastgebers Würths Zum Guld. Löwen In Schiltigheim seel. nachgelaßener Wittiben alß hochzeiterin And. theils
So beschehen Vndt verhandelt In Straßburg dinstags den 19. Octobris A° 1675. [unterzeichnet] Heinrich wil hen Als hot Zeter
Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 18, Vol. 2, Notariat Protocolla)

Mariage, Schiltigheim (luth. p. 61)
1675. d. 1. Nov. Heinrich Wilcken Christian Wilcken Burgs. inn d. Statt Hildesheim in Fürstl. Braunschweig. land ehl. Sohn v. Maria Magdalena Andreæ Steinbachs seel. geweßenen Löwenwürths v. Burg. allhie nachgelaßene ehl. witibe seind nach Zweifacher außruffung ehl. copulirt v. eingesegnet worden (i 30)

Henri Wilcke, aubergiste au Lion près du péage du Rhin, et sa femme Marie Madeleine, veuve d’André Steinbach, aubergiste à l’Aigle à Schiltigheim, deviennent bourgeois en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois. L’épouse apporte deux enfants issus de son premier mariage.
1675, 3° Livre de bourgeoisie p. 996
Heinrich Wilckh der Würth Zum Löwen am Rhein waßer Zoll, und Maria Magdalena weÿl. Andres Steinbachs des Adler würthß zu Schiltigheim nachgelaßene wittib erkauffen daß burger Recht Ex Dispensatione Senatus p. 18. golt fl. welche auff dem Pfenningthurn erlegt worden seindt, bringen mit sich Zwen Kind. aus erster Ehe vnd werden Zu den Freÿburgern dienen, die Kinder heisen hanns Adam und Maria Magdalena, Jur. d. 22. Xbr. 1675.

Henri Wilcké qui est devenu aubergiste à l’Aigle à Schiltigheim et sa femme font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 52 livres, ceux de la femme à 247 livres.
1675 (11. Xbr), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 10) n° 80
Inventarium undt Beschreibung aller undt Jeder Haab, Nahrung, undt güethere, Ligender Vndt Vahrender, So der Ehrengeachte Herr Heinrich Wilckhen Jetziger gastgeber Zum gulden Lewen in schiltigheim, Straßburgischer Jurisdiction, Vndt die Viel Ehren und tugendsamme Fraw Maria Magdalena Schmidin beede Ehegemächte Vndt burgere alhie Zue Straßburg, einander alß ein reservirt, Unverändert vndt Vorbehalten guth zusammen in den Ehestand gebracht (…) Actum vndt Angefang. Sambstags den 11. Xbr: A° 1675.
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Deß Manns Zuegebracht guth, Sa. Haußraths 23, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Guldenn Rings 1, Sa. der baarschafft 25, Summa summarum 52 lib.
der Fr. Zuegebrachte Nahrung, Sa. haußraths 149, Sa. Specks 17 ß, Sa. der Frucht 6, Sa. Weins 30, Sa. Silber geschirr und geschmeids 15, Sa. guldener Ring 7, Sa. Baarschafft 38, Summa summarum 247 lib.

Fils du tonnelier Daniel Haas, Jean Haas épouse en 1678 Marie Madeleine Schmidt, divorcée de Henri Wilck et veuve d’André Steinbach : contrat de mariage, célébration
1678 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 480-v
(Eheberedung) Johannes Haas der Küeffer burger Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand herrn Johann Jacob Schaumanns E.E. Stattgerichts Procuratoris seines noch ohnentledigtenen Vogts an einem,
So dann Maria Magdalena gebohrne Schmidtin, Henrich Wilckh geweßenes und gäntzlich gescheidenes eheweib, alß hochzeiterin, mit assistentz Herrn M. Adam Schmidts Pfarrers zu Schiltigheim ihres eheleiblichen Vatters und Conrad Frantzen deß Schuhmachers ihres Schwagers am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. f° 58)
1678. Zum 2. mal Johann Haas der Küffer Weiland [Daniel] Haßen geweßenen Küffers und Burgers (-) ehel. Sohn, Fr. Magdalena Weiland Andreß Steinbachs des (-) Zu Schiltigheim hinderlaßene Wittib. Dienstag dn 18.t Julÿ Münster (i 59)

Jean Haas et Marie Madeleine Schmidt hypothèquent la maison au profit de Georges Frédéric Camehl, triumvir de l’Accise. En marge, quittance remise à Samuel Hetzel, propriétaire de la maison en 1737.

1693 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 103-v
Johannes Haaß der Kieffer und Maria Magdalena gebohrne Schmidin, und Zwar dieselbe mit beÿstand herrn Friderich Reichard Mockels und Hn Abraham Fausten, beeder E.E. großen Raths beÿsitzer und hierzu anstatt nächßter Verwanther deputirt
in gegensein H Georg Friderich Camehlen, dreÿers deß Umbgelds – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, hauß höfflein hoffstatt mit allen deren Gebäuen begriffen weithen zugehördten Rechten und Gerechtigkeit allhier im Spitahl gäßlein, einseit ist ein Eck Zum theil, und theilß neben hanß Michael Glitzen dem Säckler, anderseit neben hans Caspar Baurenfincken dem Krempen hind. auff weil. H. Niclaus Claußen E.E. Großen raths beÿsitzers sel. nachgelaßene Erben, stoßend geleg.
[in margine :] (…) in gegensein Samuel Hetzel, Zinn Knöpffmachers als proprietarÿ obverpfändeter behaußung (quittung) den 17. junÿ 1737

Jean Haas est mis à l’amende pour avoir engagé un maître de Spire sans régler le droit de l’employer
1696, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 36-v) Dienstags den 22. Maÿ Anno 1696 – Johannes Haaß wegen erstgedachter ursach [beditten, warumb Er Fünff tag einen Gantner gehalten und nicht den Knecht Schilling abgericht habe] Ille, habe den Vertriebenen Meister von Speÿer gehabt, habe nicht gemeint, daß man vor Ihme als einem Meister, den Knecht Schilling abzurichten habe.
Erkannt, solls alle tage mit 5 ß der Articul beßern,. Ille bittet vmb Gnad und erlegte 10 ß d Auff den Tisch, Nochmalen erkannt, solle noch 10 ß d erlegen, Wurde damit erlaßen.

Jean Haas meurt en mars 1703 en délaissant quatre enfants. Il n’y a pas d’inventaire des apports. L’inventaire est dressé dans la maison rue de l’Hôpital que les experts estiment 600 livres. La masse propre à la veuve est de 105 livres, celle des héritiers de 34 livres. L’actif de la communauté s’élève à 215 livres et le passif à 189 livres.

1703 (14. 7.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 6) n° 131
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, liegender: und fahrender, veränderter und Unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿland der Ehrsame und bescheidene Mstr. Johannes Haaß geweßener Kieffer und burger allhier zu Straßburg, nach seinem d. 26. Martÿ dießes lauffenden 1703.ten Jahrs beschehenen seeligen Hienscheiden Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsammen Fr. Annæ Mariæ gebohrner Haaßin, deß Ehrsammen Johann Georg Baldners Meelmanns und burgers allhier Ehefrawen und deß Verstorbenen seeligen ältesten Tochter, so dann deß Ehrsammen und bescheidenen Meisters Johann Reinöhls, Kieffers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrawen Maria Magdalenen, Johannes, ledigen Kieffers und Anna Elisabetha der Haaßen, deß Verstorbenen hinderlaßener dreÿ Jüngerer Kinder, also alle Vieren deßelben nachgebliebene ab intestato rechtsmäßige Erben inventirt und ersucht, (…) durch die Ehren und tugendsamme frau Mariam Magdalenam gebohrne Schmidtin die dißorts Wittib beÿständlich deß Ehrenhafften und Vorgeachte hrn Johann Flachen Kieffers und burgers allhier Ihres geschwornen Curatoris geeigt und gezeigt (…)
Actum in der Königlichen statt Straßburg Freÿtags d. 14. Septembris Anno 1703.

In einer in der Statt Straßburg ane dem Spittelgäßel gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörig vnd hernach beschriebenen behaußung befunden Word. Wie Volgt.
Eigenthumb ahne einer Behaußung. Hauß, Höfflein und Hoffstatt und Bronnen mit allen andern deßen Weithen, rechten, Zugehörthen und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Sttt Straßburg ane dem Spittal gäßlein einseith neben Christian Haaßen dem Gürtler, anderseit neben H. Peter Plaise (Bläßig) dem Leistenschneider hinden auff Herrn Joh: Daniel Burger dem handelßmann stoßendt davon gehen jährlichen auff (-) 16 lb 10 ß d Zinnß dem Stifft der Cardaußen allhier so in Hauptguth ablößig mit 412. lb 10 ß d. Sonsten Gegen Jedermänniglich freÿ ledig und eÿgen Vnd ist solche behaußung über abzug solcher beschwerdt durch der Statt Straßb geschwohrne Hh. Werckmeistere Vermög Ihrer zu dem Concept gelüffrten schrifftlichen augenschein de dato d. 13. Sept. Anno 1703. æstimirt word. prt 187. lb 10 ß. Darüber ist Vorhand. ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. Cantzleÿ Contract Insigell Verwahrt datirt d. 7. Junÿ Anno 1678. mit N. 1 notirt
Ergäntzung der Wittib abgegangen Unveränderten Vermögens. Pro nota. Weilen der Verstorbene seel. Vnd die hinterbliebene Wittib nicht in die Ehe Inventiren Laßen, alß ist Zwischen gedachter Wittib und Ihrem Vogt Wie auch Zwischen der Kinder Curatori verglichen, daß mann sich in ersuchung beederseiths Unveränderten Guths Ergäntzungen deß Verstorbenen Elterlichen theil Registers de a° 1670. deßgleichen auf seithen der Wittib Ihres Inventarÿ welches Sie in a° 1676 durch weÿl. H. David Ösingers Jun: Notm. seel. über Ihre damahls gehabte Nahrung auffrichten laßen Und Ihres Mütterlichen Theil Registers in a° 1683. durch weÿl. H Friderich Meÿle Notm. publ. seel. auffgerichtet bedinnen und dißfalls crafft d. wittib abgelegten handtrew gegebene bericht Volgen solle
Ergäntzung der Kindern und Erben abgegangen Unverändert Vätterlichen Guths. Vermög Theilregisters was der Verstorbene seelig beÿ Weÿl. Herrn Daniel Haaßen gewesenen Kieffers und auch weÿl. Fr. Anna Salome Haaßin beeder Eheleuthen burgern allhier seiner lieben Eltern seeligen Verlaßenschafft zugefallen
Abzug in dießen Inventarium gehörig. Der Wittib Unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 34, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 3, Sa. Guldener Ring 4, Sa. der Ergäntzung (190, Abzug 126, Rest) 63, Summa summarum 105 lb
Der Kinder und Erben Unveränderte Vätterliche Verlaßenschafft, Sa. haußraths 8, Sa. Werckzeugs Zum Kieffer hannß gehörig 4, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. der Ergäntzung 20, Summa summarum 34 lb
Das Gemein Verändert und Theilbar guth Sa. haußraths 17, Sa. Werckzeugs Zum Kieffer handwerck gehörig 7, Sa. Guldener Ring 3, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 187, Summa summarum 215 lb – Schulden 189 lb, Nach solchem abzug 25 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 166 lb
Abschatzung den 13. tag 7.bris aô 1703. Weÿland des Ehrhafften undt bescheidenen herrn Johannes Hasen gewesenen Kieffers See. hinder laßene Fr. Witib undt Erben, ist eine behausung alhie in der Statt Straßburg im Spithal gäßlein gelegen einseits Neben H. Christian hasen Gürtler, anderseits Neben H. Johann Peter Bläsi Leiste schneider hinden auff H. Johann Daniel burger Kauffmann Stoßend, Welche behausung undt bronne sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden undt dem Jetzigen Preiß nach angeschlagen wirdt für vndt Umb Ein Tausendt undt Zweÿ Hundert gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs

Marie Madeleine Schmidt, Anne Marie Haas et son mari Jean Georges Baldner, Marie Madeleine Haas et son mari Chrétien Leither, Anne Elisabeth Haas et son mari Jean Hummel et le tuteur de Jean Haas vendent la maison 1 000 livres au cordonnier Jean Jost

1711 (29.10.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 619-v
(1000) Maria Magd: Haßin wittib geb. Schmidtin beÿständlich H. Joh: flach weinhändler ihres Curatoris, Item Anna Maria geb. Haßin beÿständlich Joh: Georg Baldners ihres mariti, Item Maria magd. geb. Haßin beÿständlich H. M. Christian Leithers ihres mariti, Item Johann Reinöhl Kiefer alß vogt Joh: Haß, Item Anna Elisabetha geb. Haßin beÿständlich Joh: Hummels tabacb: ihres mariti
in gegensein Joh: Jost schuemachers
hauß höfflein hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten im Spithalgäßlein, einseit ist ein eck theils neben (-) anderseit neben hanß Caspar Baurenfinck hinten auffH. Burgers – um 437 pfund capital verhafftet, geschehen um 562 pfund

Fils de Martin Jost de Dorlisheim, Jean Jost épouse en 1682 Anne Marie Klingenbach, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
Eheberedungs Copeÿ (…) zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Johannes Josten, Schuhmacher Handwercks gebürtig Zu Dorlißheim, des Ehrenhafften Martin Josten burgers daselbsten ehelichem Sohn alß Hochzeitern ane einem, So dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Annæ Mariæ Klingenbachin, weÿland des Ehrengeachten Meister Hanß Michael Klingenbachs geweßenen Kindts Schuhmachers und burgers alhier seel: nachgelaßenen eheleiblichen Tochtern, alß Hochzeiterin Andern theils (…) welches alles bescheh. und abgehandelt in d. Königlichen freÿ. Statt Straßburg Sonntags den 22. tag des Monats Martÿ Stylo novo Anno 1682, Philipp Heinrich Theus Notarius

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 99-v, n° 7)
1682. Zum 2. mahl Johann Jost der Schumacher, Martin Jost d Rebmann zu dorleßheim hießiger herrschafft ehel: S. Jfr. Anna Maria Weiland hanß Michel Klingenbachs auch Schumachers u. burgers alhie nachgelaßene ehel: T. Donnerst den 9.ten April, Zun Predigern (i 101)

Jean Jost devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Cordonniers
1682, 4° Livre de bourgeoisie p. 486
Johann Jost der Schuhmacher Von dorlisheim empfangt das burger Recht Von seiner haußfr. Anna Maria Klingenbachin p. 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist ledigen stadts gewesen, vnd würd Zu den Schuhmachern dienen, Jur. 24.t Aprilis 1682

Le conseil des Tanneurs fait grief à Jean Jost de vendre du cuir. Le défendeur déclare qu’il a demandé à son fils en condition à Nancy de lui expédier du cuir. Comme la marchandise ne correspondait pas à ce qu’il escomptait, il l’a revendue sans bénéfice. L’affaire est renvoyée à la séance suivante parce que le plaignant est absent mais elle n’a pas de suite.
1718, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 116-v) Mittwoch den 14. Decembris Anno 1718 – Johannes Jost der Schuhmacher und burger allhier wurde vorgestellt vmb willen er wider ordnung mit leder handelt, Ille sagt, hätte seinem Sohn welcher als ein Schuhknecht Zu Nancy in arbeith gestanden, commission gegeben vor Ihme daselbsten etwas ane leder einzukauffen vnd anhero Zuschicken, welches er dann auch gethan, es seÿe aber die wahr nicht also beschaffen geweßt, wie er Sie verlangt gehabt, dahero habe solche Zum theil wider ane seine mit Meistern vnd Zwahr eben vmb den preiß wie er sie bekommen, also für den geringsten proft verkaufft, Wäre niehmahls willens geweßt mit leder zu handeln seÿe auch zuvor niehmahlen geschehen, soll auch in das Künfftige nicht mehr geschehen, wolle sich da mann Ihne fürters diß falls betretten wurde doppelt straffen laßen. Erkant, weilen herr Meltzheim als ancläger nicht zugegen, soll die Sach biß zu nechstem Gericht differirt verbleiben.

Anne Marie Klingenbach meurt en 1720 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans leur maison rue de la Course. Les experts estiment 700 livres la maison rue de l’Hôpital. La masse propre au veuf s’élève à 14 livres, celle des héritiers à 76 livres. L’actif de la communauté s’élève à 822 livres, le passif à 114 livres

1721 (29.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 44)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung so weÿl. die Ehren: und tugendsame frau Anna Maria Jostin gebohrne Klingelbachin, des Ehrenhafften und Vorachtbahren H. Johann Josten, Schumachers und burgers alhie geweßene Haußfrau nunmehr seel. nach ihrem d. 18.t Februarÿ des ohnlängst abgelegten 1720.sten Jahrs aus dießem mühesamen Leben genommenen tödlichem ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenhafften undt bescheidenen Mr Joh: Martin Josten, noch ledig. Schuemachers, so bereits Majorennis und über 29. Jahr alt, auch vor sich selbsten, So dann des auch Ehrengeachten vnd bescheidenen Joh: Paul Josten noch ledig. Schumacher, so ebenmäßig Majorennis und über 25. Jahr alt dieße beede Letsten mit beÿstand des Ehrenhafft: und Vorachtbahren H. Eliæ Kochen, Schuhmachers und burgers Zu mehrgerührtem Straßburg alß Ihres Vettern und hierzu in specie erbettenen und freundts, Inventirt er abgeleibten Fr. seel: mit vorernandtem ihrem Hinterbliebenem Wittwer ehelich erzeugter Söhn und ab intestato verlaßener Erben, Inventirt (…) So bescheh. in Straßburg Dienstags d. 29. Aprilis 1721.

Eheberedungs Copeÿ (…) Straßburg Sonntags den 22. tag des Monats Martÿ Stylo novo Anno 1682, Philipp Heinrich Theus Notarius
In einer alhie Zu Straßburg in der Renngassen gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörig. behaußung ist befund. wird. wie volget.
(f° 11) Eigenthumb ane häußern. Item Hauß und Hoffstatt in der Vorstatt Unterwagner, ane der Renngaßen (…)
Item Hauß, Höfflein und Hoffstatt mit alllen deren Gebäuen, begriffen, weiten, Recht. Zugehörd. u. Gerechtigkeit. gelegen alhier Zu Straßb. in dem Spittalgäßlein, einseit neben Christian Haaßen dem gürtlern anderseit neben einer Behaußung H. Rathh. Eliæ Brackenhoffern zuständig, hinten auf die Buckerische Erben stoßend, Davon gehen Jährlich 17 lb 10 ß Zinß à 4 p. Cto dem Stifft Carthauß alhie Jahrs auff d. 16. Februarÿ ablößig in Capital, mit 437 lb 10 ß. Sonst Ledig und Eigen durch der Statt Straßburg geschwornene Werckmeistere alhier über hievorgeschriebene beschwerd annoch angeschlag. vor 262. lb 10 ß. Und besagt darüber ein t. perg. Kbrieff mit d. St. Straßb. Cancelleÿ Contract stub. anhang. Insiegel datirt d. 29. Octobris 1711.
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittwers unverändert Guth, Sa. liegende güther 24, Sa. Ergäntzung 25, Summa summarum 49 lb. Schuld 35, Nach deren Abzug 14 lb
Der Erben unveränderte Nahrung belangend, Sa. haußraths 13, Sa.guldener Ring 2, Sa. Schuld 35, Sa. der Ergäntzung 25, Summa summarum 76 lb
die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 45, Sa. wein vnd vaß 103, Sa. leders Schue und Werckzeugs zum Schumacher handwerck gehörig 17, Sa. Silbers 15 ß, Sa. liegende güther 7, Sa. Eigenthums ane häußern 648, Summa summarum 822 lb – Schulden 114 lb, Wann nun nechst vorstehende Theilbar Passiva wie auch 10. lb d dem Wittwer vermög hießiger Statt Municipal Constitution vor sein Præcipuum Conjugale gebürth von obgemelter theilbahrer Activ Massa defalcirt vnd abgezogen würdt so verbleibt daran noch übrig 698 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 798 lb – Zweiffelhaffte Schuld fol. 12.a

Jean Jost meurt en 1726. Les experts estiment la maison 575 livres. L’actif de la succession s’élève à 823 livres, le passif à 69 livres.

1726 (30. 7.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 54)
Inventarium vnd beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte Meister Johannes Jost, geweßener Schumacher und burger alhier, nach seinem den 19.ten Aug. Jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenen tödlichem ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenhafften Johann Martin Josten, Küeffers, Johann Michael Josten, Schloßers und Johann Paul Josten, Schumachers, aller dreÿer Gebrüdere und burgers Zu Straßburg des abgeleibten Seel. mitt auch weÿl. Frauen Anna Maria Klingelbachin seiner Zuvor Verstorbenen Haußfrauen ehelich erzeugter Söhne vnd ab intestato verlaßener Erben, ersucht (…) Actum Straßburg, Montags den 30. Septembris 1726.

In einer alhie Zu Straßburg, Vorstatt under Wagnern vnd der daselbst befindlich.. Renngaßen gelegener Behaußung ist befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane häußern. Erstlich eune behaußung und Hoffstatt in der Vorstatt und.wagnern ane der Renngaßen (…)
Item Hauß, Höfflein und Hoffestatt mit allen deren gebawen, begriffen, weiten, rechten, Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, gelegen alhie Zue Straßburg in dem Spitalgäßlein eins. neben Christian Haaßen, dem Gürtler, anderseit neben Daniel Fuhrmanns des Grempen Wittib, hinden auff Herrn N Hebenstreit den Caffetier stoßend, Davon gehen Jährlichen 17 lb 10 ß Zinß à 4 pro Cento dem Stifft Zur Carthauß alhie, Jahrs auff den 16. Februarÿ ablößig in Capital, mit 437 lb 10 ß. Sonst eg. durch der Statt Straßburg geschwornene Werckmeistere, laut vorermelter Abschatzung, über Vorstehende beschwerd annoch taxirt p. 137. lb 10 ß. Darüber besagt ein t. Perg. Kauffbr. mit der Statt Straßb. Cancelleÿ Contract stuben Insiegel datirt den 29. 8.bris 1711.
Series rubricarum, Sa. haußraths 15, Sa. der leeren vaß 13, Sa. Silbers 11, Sa. guldenen Ring 2, Sa. Pfenningzinß hauptguths 300, Sa. Eigenthums ane häußern 448, Sa. des Eigenthums ane liegenden güthern 31, Summa summarum 823 lb – Schulden 69 lb, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 754 lb
Abschatzung d. 26.ten 7.bris aô 1726. Auff begehren Weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johann Jost geweßenen Schuemachers seel. hinterlaßene Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Renngaß beÿ der armen Sünderhauß gelegen (…)
Der zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg im Spittelgäß. gelegen, einseits neben Christian Haßen gertler anderseit Neben Daniel Fuhrmanns Wittib hinden auf H. hebenstreit Caffetier stoßend welche behaußung Stuben, Cammern, Kuch, dreÿ hauß Ehren Ferner Mit einem herd und waßerstein Küfer Werkstatt ein bronnen und gewölbter Keller sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befinden und Jetzigen preiß nach angeschlag. wird Vor und Umb Ein Tausend Ein hundertt und Fünfzig gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Le fabricant de harnais et de boutons argentés Samuel Hetzel acquiert la maison par adjudication judiciaire le premier juin 1729 (voir les inventaires ultérieurs).
Il hypothèque avec sa femme Marie Madeleine Lamp la maison au profit des enfants de Martin Jost et de Marguerite Dimpffelmeyer

1729 (3.10.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 454-v
Samuel Hetzel versilbert Knopff und Pferdzeugmacher und Maria Magdalena geb. Lampin mit beÿstand ihres Vatters Johann Michael Lamp des grempen und ihres schwagers Johann Christoph Walch des Schneiders
in gegensein Johann Michael Jost des Schloßers als weÿl. Margarethæ geb. Dimpffelmeÿerin mit Martin Jost dem Kieffer ihrem hinterbliebenen wittiber, sein des vogts Bruder, dreÿer Kinder Margarethæ Salome, Mariæ Magdalenæ und Johann Gottfried der Josten – schuldig seÿen 425 pfund
unterpfand, Eine von ihnen ahne allhießiger ganth am 1. junÿ jüngsthin erkauffte obged. Martin Jost der curanden Vatter zuständig gewesene Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Spithalgäßlein, einseit teils ein eck theils neben Christian Haas dem gürttler anderseit theils ein eck theils Anna weÿl. Daniel Fuhrmann des grempen wittib hinten auff H. .Johann Mathäus Hebenstreitt den handelsmann

Samuel Hetzel et Marie Madeleine Lamp hypothèquent la maison au profit de la Chartreuse

1740 (19.9.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 469
H. Samuel Hetzel der zinnknopffmacher und Maria Magdalena geb. Lambin mit beÿstand ihres geschwistrigkinds Ehemanns Johann Georg Luther des jüngern und deßen vattters Johann Georg Luther beede Birstenbindern
in gegensein des Stiffts Carthauß Schaffners H. Johann Jacob Dorßner JvLtn – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne dem Spithal gäßlein, einseit neben Leonhard Pfähler dem Peruquenmacher, anderseit neben Anna Fuhrmann krempen, hinten auff die Hebenstreittische wittib – als ein am 1. Junÿ 1729 ahne hiesiger ganth erkaufftes guth

La maison figure à l’inventaire dressé en 1747 après le remariage de Samuel Hetzel avec Marie Barbe Juncker. Les experts l’estiment à 550 livres à l’inventaire dressé en 1766 après la mort de Samuel Hetzel.
Le courtier Jean Fettich se rend acquéreur de la maison exposée aux enchères par les héritiers qui ne ratifient pas l’adjudication.

1766 (4.12.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 408) Joint au n° 1113 du 29 oct. 1766
Auf Ansuchen und begehren Weÿland Herrn Samuel Hetzels, des geweßenen versilbert Pferdzeug und Knöpffmachers, auch burgers allhie zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßene samtliche Erben Nahmentlich herrn Georg Samuel Hetzel, Ledigen Versilbert Pferdzeug und Knöpffmachers, Frauen Mariä Magdalenä Claußin, gebohrner Hetzelin, Herrn Gottfried Clauß, des Speÿrbaders und burgers allhier Ehegattin, Frauen Mariä Elisabethä Heiligensteinin gebohrner Hetzelin, herrn Johann Heiligenstein, des Zimmermanns und burgers allhier Ehegattin, Frauen Mariä Barbarä Ulrichin, gebohrner Hetzelin, Herrn Johann Georg Ulrich, des Bürstenbinders und burgers allhier Ehefrauen, Mariä Salome Veriußin gebohrner Hetzelin, herrn Johann Friderich Verius, des Kammachers und burgers allhie Ehefrauen, und Herrn Johann Gottfried Hetzels, des Ledigen Versilbert Pferdzeug und Knöpffmachers, (…)
ist deren Eigenthümliche behaußung, samt höfflein, hoffstatt und bronnen, auch allen übrigen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Spithalgäßlein, so einseit ist ein Eck neben herrn Leonhard Pfähler, dem Peruquenmacher, anderseit neben Milius, dem Fastenspeißhändler, hinden auf das sogenande teutsche Cafféhauß, denen hebenstreitischen Erben gehörig stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen (…) Und solle dieße Behaußung Zum Erstenmahl ausgeruffen und angeschlagen Werden umb 2000 Gulden (…) Nachdeme hierauff das dritte Liechtlein ausgelöscht und Niemandem Mehrers bieten Wollen, so ist die gemelte behausung unter denen angedingten Conditionen herrn Johann Fettich dem geschwornen Courtier umb die gebottene Summ der 2400 fl. adjudicirt und überlaßen Worden, unter seinem anerbieten, Von dato in dreÿen Tagen denjenigen beÿ mir Notario Zu declariren, in deßen Nahmen er gesteigert hat, Zeugnus allerseitiger unterschrifften. Actum Straßburg den 4. Decembris Anno 1766

Les enfants cèdent leurs parts de la maison à leur cohéritière Marie Barbe Hetzel, femme du brossier Jean Georges Ulrich

1766 (29.12.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 408) Joint au n° 1113 du 29 oct. 1766
Abtheil und Außweißung über Weÿland herrn Samuel Hetzels des geweßenen versilbert Pferdzeug und Knöpffmachers auch burgers alhie zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft
Cessio und Überlaßung des Eigenthumbs ane einer behaußung. – Vor mir unterschriebenem Zu Weÿland Herrn Samuel Hetzels des geweßenen versilbert Pferdzeug und Knöpffmachers auch burgers alhie zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft Inventation und abtheilung in specie requirirtem Notario, sind ane Zu end gemeltem dato persönlich erschienen, deßen samtliche in Zwoen Ehen ehelich erziehlte Sechs respectivé Söhne und Töchtere als deßelben ab intestato nachgelaßene Erben, Nahmentlich herr Georg Samuel Hetzel der Ledige Versilbert Pferdzeug und Knöpffmacher, Frau Maria Magdalena Claußin gebohrne Hetzelin, Herrn Gottfried Clauß des Speÿrbaders und burgers allhier Ehegattin, Frau Maria Elisabetha Heiligensteinin gebohrne Hetzelin, herrn Johann Heiligenstein, des Zimmermanns und burgers allhier Ehegattin, Frau Maria Barbara Ulrichin gebohrne Hetzelin, Herrn Johann Georg Ulrich, des Bürstenbinders und burgers allhier Ehegattin, Mariam Salome Veriußin gebohrne Hetzelin, herrn Johann Friderich Verius, des Kammachers und burgers allhie Ehegattin, So dann Herr Johann Gottfried Hetzel, der Ledige Versilbert Pferdzeug und Knöpffmacher, (…) Wie daß Sie in gegenwärtigem ohnvertheilten Vätter: und respectivé Mütterlichen Erbe der ohneins jüngern Tochter und Mit Erbin
Frauen Mariä Barbarä Ulrichin gebohrner Hetzelin eigenthümlich Käufflichen cedirt und überlaßen haben, Welche auch mit Consens und unter autorisation Herrn Johann Georg Ulrich, Ihres Ehevogts
die in gegenwärtige Succession gehörige behaußung, samt höfflein, hoffstatt und bronnen, auch allen übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Spithalgäßlein, einseit ist ein Eck neben herrn Leonhard Pfähler, dem Peruquenmacher, anderseit neben Milius, dem Fastenspeißhändler, hinden auf das sogenande teutsche Cafféhauß, denen hebenstreitischen Erben gehörig stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen – Vor und umb 1200 pfund – So beschehen, abgeleßen und unterschriebenen Straßburg den 29. Decembris 1766
Insinué à la Chambre des Contrats, vol. 641 /1 (1767) f° 14

Fils de ferblantier, Jean Georges Ulrich épouse en 1759 Marie Barbe Hetzel : contrat de mariage, célébration
1759 (15.9), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 321
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Georg Ulrich, dem Ledigen Bürstebinder, Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Jacob Ulrich, gewesenen Spenglers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßenem mit der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Anna Catharina gebohrner Mittmännin seines hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugtem Sohn, alß dem Herrn bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren und Tugendsahmen Jungfrauen Maria Barbara Hetzelin des Ehren und Wohlachtbahren herrn Samuel Hetzels, des Versilbert Pferdzeug und Knöpffmachers burgers allhier Zu Straßburg mit Weÿland der viel Ehren und tugendsamen Frauen Maria Magdalena gebohrner Lempin nunmehr selligen ehelich erziehlter Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 15. Septembris Anno 1759 [unterzeichnet] Johann georg Uhlrich als hochzeiter, Maria Barbara Hetzelin Als hoh Zeiterlin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 373-v, n° 1388)
1759. Mittwochs den 17. Octobr: sind nach ordentlicher Proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden, Johann Georg Ulrich der ledige Bürstenbinder, weÿl. Johann Jacob Ulrichs gewesenen Spenglers und burgers ehel. Sohn, und Jgfr. Maria Barbara Hetzelin H Samuel Hetzels, b. u. Silber Knöpffmachers eheliche Tochter, [unterzeichnet] Johann georg Uhlrich Alls hochzeiternn Maria Barbara Hetzelin Als hoh zeiterin (i 139)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison rue de l’Hôpital qui appartient aux parents de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 24 livres, ceux de la femme à 192 livres.
1759 (24.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 395) n° 624
Inventarium über des Ehren: und Wohl vorachtbahren Herrn Johann Georg Ulrich des Bürstenbinders und der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Mariä Barbarä Ulrichin gebohrner Hetzelin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1759. – welche der Ursachen, all die weilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Heuraths verschreibung expressé enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringenden Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Ehren: und Wohlvorachtbaren herrn Samuel Hetzels, versilbert Pferd und Knöpffmachers, auch burgers allhier, der Ehefrauen eheleiblichen Vatters, auf Mittwoch den 24. Octobris Anno 1759.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Spithal gäßlein gelegenen der Ehefrauen geliebten H Vater Zuständigen behausung befunden worden wie folgt
Bericht und Respective Vergleich wegen beederseits in die Ehe gebrachter um und ane eines Jeden leib gehöriger Kleÿdung und Weißengezeugs (…)
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Herr Samuel Hetzel der versilbert Pferd und Knöpffmacher, auch burger allhier, der Ehefrauen eheleiblicher Vatter, Von Weÿland Frauen Maria Magdalena Hetzelin gebohrner Lampin seiner gewesenen Ehegattin seeligen Lebtägig Zu genießen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen,Sa. Silber 16 ß, Haussteuren 24, Summa summarum 24 lb 17 ß
Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 63, Sa. Silbers 11, Sa. Goldenen Ring 4, Sa. baarschafft 88, Summa summarum 168 lb – Hierzu Kombt der Ihro Zuständige halbetheil ane denen verehrten haussteuren 24, der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebrachte Nahrungen 192 lb

Jean Georges Ulrich devient tributaire au Miroir le 6 novembre 1759.
1759, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 59-v) Dienstags den 6. Novembris 1759 – E. Neuzünfftiger
Johann Georg Ulrich der bürstenbinder, weÿl. Johann Jacob Ulrich geweßenen Spenglers und burgers allhier nachgelaßener ehel. Sohn so des meister recht erhalten, ist zufolg producirten Stallscheins vom 29.t Octobris letzthin gegen Erlaag Zweÿ Pfundt 13 schilling vier pfenning, Leibzünfftig als bürstenbinder auff und angenommen worden dt. et prom. obendent. (dt. 2 lb 13 ß 4 d)

Georges Ulrich et Barbe Hetzel hypothèquent la maison pour 1 000 livres au profit de Marie Salomé Knobloch veuve de l’officier Jean Daniel Œlinger et du docteur en médecine Jean Georges Lauth.

1767 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 641 /1 f° 1
Georg Ulrich der bürstenbender und Barbara geb. Hetzelin mit beÿstand Johann Friedrich Verius des kammachers, Johann Weber des schumachers beede ihrer nächsten
in gegensein Fr. Maria Salome geb. Knoblochin weÿl. H. Johann Daniel Oelinger gewesenen officier wittib und Johann Georg Lauth med. Dr. und practici – Fr Oelinger 500 pfund und Lauth 500 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Spithalgäßel, zwischen N. Milius und N. Pfähler beede fastenspeinshändler ehevögtlichen weiß, hinten auff die Hebenstreitischen erben

Georges Ulrich et Barbe Hetzel hypothèquent la maison au profit des marchands Jean Geoffroi Petzel et Guillaume Wunschold.

1770 (3.9.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 439-v
Johann Georg Ulrich der bürstenbinder und Maria Barbara geb. Hetzelin mit beÿstand Johann Letz des schumachers und Gottfried Clauß des baders beede ihren nächsten
in gegensein H. Johann Gottfried Petzel und H. Wilhelm Wunschold beede handelsmänner – schuldig seÿen 80 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis im Spitalgäßel, einseit neben den Ruffischen erben, anderseit neben N. Pfähler dem perruckenmacher, hinten auff H. Stempfel den caffésieder

Les créanciers Marie Salomé Knobloch veuve de l’officier Jean Daniel Œlinger et le docteur en médecine Jean Georges Lauth auxquels la maison a été attribuée la cèdent au revendeur Ferdinand Milius et à sa femme Marie Elisabeth Roos moyennant 800 florins

1783 (27.9.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 407-v
H. Johann Georg Lauth medicinæ doctor und practicus, Johann Martin Weiß der kupfferstecher vor und innahmen Fr. Maria Salome geb. Knoblochin weÿl. H. capitaine Oëlinger wittib, zu gleichen theilen und rechten
in gegensein Ferdinand Milius des krempen und Mariæ Elisabethæ geb. Roßin unter assistentz Johann Daniel Roggenbach des schiffmanns und Michael Linck des bratwurstmachers
ein hauß platz nebst vorhandenen bau materialien ane dem Spithalgäßlein, einseit neben dem käuffer, anderseit neben Fr. Winterin, hinten auff das holländische caffehaus – um 800 gulden

Fils du fabricant de chausses et manant Jean Georges Milius, Ferdinand Milius entre en apprentissage pour un an le 3 février 1757 chez le marchand de fruits et légumes Job Ruff
1757, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 261)
(f° 386) Dienstags den 2.ten Februarÿ Anno 1757 – Eingeschriebener Fastenspeis händler Lehrjung
Hiob Ruhf der Fastenspeishändler stellet Zum Lehrjungen dar, Ferdinand Milius, Johann Georg Milius hosenstricker und Schirmers alhier ehelichen Sohn, dessen Lehr Jahr laut Scheins von denen oberen Handwercks Herren de dato 3.ten Februarÿ 1757. auf erstgedachten Tag angangen und auf solchen Termin 1758. sich endigen solle, für das lehr Geld verspricht der Lehrjung dem Lehr Meister 20 Gulden und Zwar die Helfte zu anfang des Lehrzeit, die andere Helffte aber Zu End derselben zu entrichten anbeneben auch die Uncosten der Einschreib und looßprechung zu erlegen Übrigens hat sich der Lehrjung dem von gnändigen Herren Fünffzehen den 20. Decembris 1755. der Fastenspeishändler Lehrjungen halben ertheiltem Articul Zufolg anheischich gemacht, sich zu seinem Lehr Meister in Kost zu begeben und wehrender Lehrzeit den tag hindurch beÿ demselben in seinem Laden und dienst zu seÿn, auf dieses hin baten beede nun Gerichtliche Einschreibung
Erkandt weilen die handwercks und beÿsitz Meister derer Fastenspeishändler mit Einwilligung der Herren Ober Handwercks Herren beÿ dem den 29.ten Januarÿ jüngst deßwegen gehaltenen Handwerck diesen Lehrjungen aus trifftigen ursachen von dem Logis in des Lehr Meisters Hauß dispensirt hat, gegen Vollziehung der übrigen puncten davon oben meldung geschehen, und gegen Erlag der Gebühr willfahrt didit
vor die Zunft 5 ß, Vor das Handwerck 3 ß und Protocoll Geld 2 ß, zusammen 10 ß, Und für das Findling Hauß 1 ß.

Ferdinand Milius termine son apprentissage le 8 février 1758
(f° 462) Mittwochs den 31.ten Martÿ Anno 1758 – Außgeschriebener Fastenspeishändler Lehrjung
Hiob Ruhf der Fastenspeißhändler und burger alhier, bittet gegenwärtigen seinen bißherigen Lehrjungen, Nahmens Ferdinand Milius, so den 8.t Februarÿ 1757 auf ein Jahr zu ihme in die Lehr eingeschrieben worden, weilen er sein Lehr jahr ruhmlich ausgehalten, gerichtlich aus der Lehr zuschreiben.
Erkandt gegen Erlag der gebühr.
dt für zie Zunfft 5 ß, für das handwerck so der Zunfft schreiber Zubeziehen, Und Austhun Gebühr 2 ß, Zusammen 10 ß, Zahlte dem Findling Hauß 2 ß.

Ferdinand Milius épouse la fille de son ancien maître Anne Marguerite Ruff : contrat de mariage, célébration par le pasteur réformé, le marié étant luthérien et la mariée réformée.
1758 (9.8), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 350) n° 375
Eheberedung – persönlich erschienen Hr Ferdinand Milius, der ledige tabackhändler Hn Johann Georg Milius des hosenstrickers und Schirmers alhier mit weiland Frauen Susanna gebohrner Ulrichin längst seel. ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich ersternandten seines Leiblichen Vaters und Hn Johann Heinrich Juncker des taback fabricanten und burgers alhier als bräutigam ane Einem
So dann Jungfrau Anna Margaretha Ruhffin H. Hiob Ruff des Fastenspeishändlers und burgers alhier mit weiland Frauen Chatarina Salome gebohrner Fuhrmännin ehelich erziehlte Tochter mit assistentz erstgedachten ihres Leiblichen Vaters und H Johann Friderich Pfähler auch Fastenspeishändlers und burgers alhier ihres Schwagers als hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Mittwoch den 9. Augusti Anno 1758 [unterzeichnet] Ferdinand Mÿlius als hoch Zeitter, Anna Margreth ruffin als hochzeiterin

Mariage (réformés, f° 156-a)
1758. Sept. d. 27. Ferdinand Millius, Burger u. Tabackhändler, Jfr. Anna Margaretha, Hiob Ruffen Burgers u. Fastenspeishändlers Ehel. Tochter (i 169)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 217-v) 1758. d () Sept. Seind zu Wolffisheim mit Obrigkeitlicher Erlaubnus, nachdem Sie in der Kirche zu S. Wilhelm allhie am XVIII. und XIIX Sonntag nach Trinitatis proclamirt waren, copulirt worden, Ferdinand Milius, lediger Tabakhänlder u. burger allhier, Johann Georg Milius, Hoßenstrickers u. burgers allhier ehl. Sohn, und Jungfrau anna Margaretha /:Calviniana:/ Hiob Ruff, fastenspeishändlers und burgers allhie, ehel. Tochter (i 222)

Le marchand de fruits et légumes Ferdinand Milius devient tributaire à la Mauresse le 7 avril 1759
1757, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 261)
(f° 531-v) Samstags den 7.ten Aprilis A° 1759 – Neuer Leibzünfftiger Fastenspeishändler, E. R.
Ferdinand Milius, Johann Georg Milius des Hoßenstrickers und Schirmers alhier ehelicher Sohn von Ingweiler gebürtig, producirt Schein von allhiesiger Cantzleÿ und der Statt Stall deren der erste den 25.ten Januarÿ 1759. der andere aber den 7.ten Februarÿ dicti Anni datirt, bittet um Ertheilung des Zunft und Fastenspeishandel Rechts. Erkandt gegen Erlag der Gebühr willfahrt, promisit et dedit die neue Gebühr mit 25. lb, Und die alte Gebühr 2 lb 18 ß 4 s. Protocoll und doppelt Gebott, weilen ihn schon Zum vorigen Gericht gebetten worden 4 ß (Zusammen) 28 lb 2 ß 4 s, Findling Haus.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue de l’Hôpital dans la maison du père de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 1 738 livres, ceux de la femme à 180 livres.
1759 (24.9.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 333) n° 782
Inventarium über Herrn Ferdinand Milius des taback Händlers und Fraun Annæ Margarethæ Miliusin geb. Ruhffin beeder Eheleuthe auch burgere alh. zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen aufgerichtet Anno 1759. (…) Welche Nahrungen der Ursachen, alldieweilen dieselbe in ihrer vor mir unterschriebenenem Notario den 9. Aug. Anno 1758 §° 4.to derselben ein unverändert Guth u. daß dasjenige so wehrnder Ehe abgehen wird, auf begebenden fall Ordnungs mäßig ergänzt werden solle, stipulirt, inventirt – So beschehen in der Königl. Stadt Straßburg den 24. Septembris 1759
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Spital-Gäßlein gelegener der dißortiger Ehefrau leibl. H. Vater vorgedacht, eigenthüml. zuständigen behaußung ist befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des Ehemanns für ohnverändert in den Ehestand gebrachte Mittel. Sa. haußraths 15, Sa. Silbers 22, Sa. der baarschafft 1677, Summa summarum 1714 lb – Wann aber darzu gelegt werden die hßsteur (…) anlangt 23, Demnach so kommet sein des Ehemanns völliges für ohnverändert in den Ehestand gebrachtes Vermögen Zustehen auf 1738 lb
Dießemnach wird auch der Ehefr. für ohnverändert in die Ehe gebrachte nahrung beschrieben, Sa. haußraths 49, Sa. Silb. 21, Sa. goldener Ring 10, Sa. baarschafft 75, Summa summarum 156 lb – Darzu gelegt derselben ane gleichbalden beschriebenen hßteuren (…) anlangend 23, Sofort kommet Ihr der Ehefrauen gesamte für ohnverändert in die Ehe gebracht Nahrung Zustehen auff 180 lb

Anne Marguerite Ruff meurt en 1767 en délaissant pour héritière sa sœur Anne Judith Ruff femme du marchand de fruits et légumes Jean Frédéric Pfæhler. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient pour moitié à la défunte. La masse propre au veuf s’élève à 1 714 livres, celle de l’héritière à 247 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 972 livres, le passif à 2 103 livres.
1767 (10.11.), Not. Zimmer (6 E 41, 1409) n° 170
Inventarium über Weÿland Fr: Annä Margarethä Miliusin geborner Ruffin, Herrn Ferdinand Milius, des Fastenspeishändlers und burgers alhier Zu Straßburg gewesener Ehefrauen seel. Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1767. – nach ihrem den 21. Octobris jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen Hientritt zeitlichen verlaßen (…) auf darüber sowohl von Ihme dem Wittiber als Jungfr. Elisabethä Roßin der Verstorbenen Anverwanthin und Eva Brunnerin von Westhoffen, der dienstmagd, würcklich abgelegter handtreu vorgewiesen, geäugt und gezeigt
So geschehen alhier Zu Straßburg in Beÿseÿn H. Johann Carl Ficke, Not. publici und Practici alhier, sein des Wittibers hierzu insonderheit erbettenen H. Beÿstands, Dienstag den 10. Novembris et seqq. Anno 1767.
Die verstorbene Frau Miliußin hat ab intestato Zur Universel Erbin hinterlassen Frau Annam Judith gebohrne Ruffin, Herrn Johann Friderich Pfähler des Fastenspeishändlers und burgers allhier Ehefrau, deroselben eheleibliche Schwester, welche beÿständlichen ihres Ehemanns dem Geschäft in Persohn beÿgewohnt.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Spithalgäßlein gelegener und in diese Verlaßenschaft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Ergäntzung des Hinterbliebenen Wittibers wehrender Ehe abgegangen unveränderten Guths. Vermög des durch Herrn Notarium Johann Friderich Lichtenbergers den 24.t 7.bris 1759. über beeder geweßener Eheleuth einander vor unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen
(f° 10-v) Eigenthum ane Häußern und Lädlein. (E.) Erstl. die Helfte Vor unvertheilt von und ane einer Behausung und Hofstatt samt allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Spithal Gäßlein, einseit neben H. N. Städel, anderseit neben N. Ulrich dem bürstenbinder (…)
(E.) Item Grempenlädlein, mit allen deßen begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der großen Metzig an der Stiegen (…)
(T.) Neml. ein Lädlein samt Zugehörden und Rechten, alhier ane der großen Metzig an der Stiegen (…)
(f° 12) Series rubricarum hujus Inventarii, Copia der vor H. Notario Johann Friderich Lichtenbegrer den 9. Aug. 1758 mit einander errichteten Eheberedung
Copia der Verstorbenen vor Herrn Notario Frantz Heinrich Dautel den 17. Octobris jüngst gestiffteten Codicilli
Des Wittibers unveränderten Vermögens. Sa. haußraths 5, Sa. Silbers 10, Sa. der Ergäntzung per rest 1699, Summa summarum 1714 lb
Dießemnach wird auch der Erbin unverändert Guth beschrieben, Sa. haußraths 88, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 4, Sa. goldener Ring 4, Sa. Ergäntzung (174, Abzug 370, soll dahier in die theilbare Nahrung 195) Summa summarum 247 lb
Endlich wird auch das gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 60, Sa. Wein und leerer Faß 113, Sa. Waaren 93, Sa. Tabacks 437, Sa. Silbers 16, Sa. goldener Ring 7, Sa. baarschafft 99, Sa. Eigenthums an einem Lädlein 43, Sa. Schulden 1095, Summa summarum 1972 lb – Schulden 2103, In Vergleichung Theilb. Passiv onus 130 lb
Copia der Eheberedung (…) – Copia Codicilli (…)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 3 000 florins (1 500 livres) sur un total de 4 400 florins
1767, Livres de la Taille (VII 1180) f° 59
Mörin N° 2016 – Weÿl. Fr. Annæ Margarethæ geb. Ruhffin Ferdinand Milius des Fastenspeishändlers und Burgers allhier gew. Ehl. haußfrauen Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Zimmer
Concl. final. jnvent. Ist fol. 111.b 2236 lb 13 ß 2 5/8 d, die machen 4400 fl. Verstallte 140 fl. Zu wenig 3000 fl.
Wovon nachtrag 6 jahr in duplo a 9 lb thut 54 lb
und 4 Jahr in simplo 18 lb
Ext. kein Stallgelt
geb. 2 ß
Abhandlung 3 lb 14 ß 6 d (Summa) 75 lb 19 ß 6 d
Auß bewegenden urßachen Jst der nachtrag auff 32. lb 2 ß moderirt worden restirt 35 lb 19 ß 6 d
dt. 19. Decembris 1767.

Ferdinand Milius se remarie en 1770 avec Marguerite Elisabeth Roos, fille du tailleur Jean Michel Roos : contrat de mariage, célébration
1770 (24.2.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 192
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren und vorachtbaren Herrn Ferdinand Milius dem Fastenspeishändler, Wittiber und burger alhier Zu Straßburg
So dann der Viel Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Margarethæ Elisabethæ Roosin, Herrn Johann Michael Roos des Schneiders und burgers hieselbst ehelich erzeugter Jungfer tochter
auf Sambstag den 24. gebürtig anno 1770 [unterzeichnet] Ferdinand Milius als hoch Zeiter, Margaretha Elisabetha Rosin Als hoch Zeiderin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 112-v)
In dem Jahr 1770 den 25. Februarii und 4. Martÿ wurden allhier in den Kirchen zu St: Niclaus und St Wilhelm (…) ausgerufen und Montag den 5. Martii Zu St: Wilhelm Zur Ehe eingesegnet Ferdinand Milius fastenspeis: Händler und burger allhier, Wittwer weiland frauen Anna Margaretha geborner Rufin und Jungfrau Margaretha Elisabeth, Johann Michael Roos, Schneiders und Burgers allhier und Frauen Margaretha Barbara gebohrner Schmidin eheliche Tochter, [unterzeichnet] Ferdinand Milius hochzedter, Margaretha Elisabetha Rosin Als hochzeinern (i 119 – Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 7)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison rue de l’Hôpital provenant de la première femme du mari. Ceux de Ferdinand Milius s’élèvent à 5 719 livres, ceux de sa femme à 337 livres.
1770 (1.8.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 763) n° 442
Inventarium über Herrn Ferdinand Milius des Fastenspeishändlers und der viel Ehren und tugendsamen Fraun Margarethæ Elisabethæ geb. Rosin, beeder Eheleuthe und burger alhier Zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe zu: und eingebrachte Haab und Vermögenschaft, auffgerichtet im Jahr 1770. (…) in gemäßheit des 4.ten Punctens ihres Ehe Contracts, heut dato auf ihr der beeden Eheleuthe Veranstalten und Begehren (…) So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwart Herrn Johann Heinrich Juncker des Tabackfabricanten und bs. alhier, der Ehefrauen hierzu erbettenen beÿstandts auf Mittwoch den 1. Augusti 1770.

In einer alhier Zu Straßburg an dem Spithalgäßel gelegener und Zum theil hieher gehöriger behaußung hat sich befunden sie folgt.
Eigenthum an einer behausung (M.) Näml. die helfte vor unvertheilt von und ane einer behausung, höflein, hofstatt und bronnen, mit allen übrig. derselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Spithalgäßl., eins. neben Mr. N. Kuntz dem Schumacher, anders. neben H. Stamm dem Weißgerber, und hinten auf die alte Stadtmaur stosend, so außer 250. lb versicherten und von ihrem Ehemann beÿ seiner ersten Ehefrauen seel. Verlaßenschafft erörterung allein übernommenen Capitals gegen männig. freÿ leedig eigen ist, und wird solche völlige Behausung samt zugehörde hiebeÿ in einer ganz ohnnachtheilig Anschlag gebracht von 1200. lb. Macht daran die hieher eigenthüml. gehörige helfte in Auswurf 600 lb. Solche erstbeschriebene Behausung ist wehrend sein des Ehemanns ersten Ehe erkaufft worden, wie darüber besagend vorhanden ist I. deutscher in allhies. C. C. Stube errichtet und auf Pergament. ausgefertigter auch mit deren aufgedruckten Insiegel bekräfftigter Kaufbrieff de dato 29.ten May 1764. Die andere Helfte daran gehört Fraun Annæ Judith Pfählerin geb. Ruffin, H. Joh. Friederich Pfählers, des auch Fastenspeis händlers und b. alhier Ehefrauen, des Ehemann erstern Ehefraun leibl. Schwester und Erbin, in Anwertschafft bis Zur Beendigung des dem Ehemann auf die völlige Erbschafft anverschafften lebtägigen Wÿdems Genußes eigentüml. Zu
Eigenthum ane einem Lädlein. (M.) Neml. die Helfte vor ohnvertheilt von und ane einem Lädl. samt Zugehörde und Rechten allhier Zu Straßburg ane der großen Metzig beÿ der Stiegen (…)
Wÿdems Guth, Welches der Ehemann aus Weiland frauen Annæ Margarethæ Miliusin gebohrner Ruffin, seiner ersten Ehegattin seel. Vermögens Nachlaßenschafft, in Kraft des von derselben sub dato 17.ten Octobris 1767 von herrn Notario Frantz Heinrich Dautel und Gezeugen auffgerichteten Codicilli lebtägig zu genießen hat
Eigenthum ane Häußern und Gädlein (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Zugebrachtes Vermögens, Sa. haußraths 149, Sa. solcher Zum Fastenspeishandel gehöriger Waaren 228, Sa. Weins und leeren Faß 163, Sa. auf Speculation gelagerter Tabackblätter 2600, Sa. Silbers 38, Sa. golden Geschmeids 36, Sa. baarschafft 602, Sa. Eigenthums an I. behausung 600, Sa. des Eigenthums an einem Grempen Lädlein 150, Sa. Schulden 2125, Summa summarum 6709 lb – Schulden 989 lb, Nach deren Abzug 5719 lb
Demnach so wird auch der Ehefraun Zu und angebrachte Haabschafft in Beschreibung gesetzt, Sa. haußraths 43, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 29, Sa. goldener Ring und dergl. Geschmeids 43, Sa. der Schuld 225, Summa summarum 337 – Haussteuren 35 lb

Affaire portée devant les Quinze par Ferdinand Milius et Jean Koch. Le registre abîmé ne permet pas d’en connaître la teneur.
1778, Protocole des Quinze (2 R 188)
(p. 413) Bescheid. Sambstags den 12.ten Septembris 1778.. In Sachen Ferdinand Milius und Johann Koch, der [p. 413, manque la moitié du haut]
appellation übergebene app [-] vom 22.ten Augusti jüngst, mit bitten zu erkennen, daß in erster instantz übel gesprochen, wohl appellirt worden, sofort der beÿ E. E. Zunfftgericht zur Mörin den 17.ten Juli jüngst ertheilte bescheid gäntzlich aufgehoben und die appellanten von der wider sie angesteltten Klag, refusis un omnibus instantiis expensis zu entladen seÿen. Exceptiones von seiten des H. Appellanten qualitate qua agit vom 5. hujus mit bitten in rechten zu erkennen und auszusprechen, daß in [p. 415]

Marguerite Elisabeth Roos meurt en novembre 1784 en délaissant un fils. L’inventaire mentionne trois maisons dont deux contiguës, la première provenant pour moitié d’Anne Marguerite Ruff, la deuxième de la communauté avec la défunte. La masse propre au veuf s’élève à 5 008 livres, celle de l’héritier à 213 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 745 livres, le passif à 6 033 livres.

1785 (10.2.), Not. Lederlin (6 E 41, 906) n° 285
Inventarium über Weiland Frn. Margarethæ Elisabethæ gebohrener Roßin, Herrn Ferdinand Milius, des Fastenspeishändlers und Burgers dahier in Straßburg in Leben gewesener Ehefraun nunmehr seelig. Verlaßenschaft, errichtet Anno 1785. – nach ihrem den 17.ten Novembris des abgewichenen 1784.ten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hinscheiden, Zeitlichen verlaßen, Welche Vermögens Nachlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren sowol vorgedachten des hinterlaßenen Wittibers als auch Herrn Johann Heinrich Junckers, des Handelsmann und burgers dahier als geordnet und geschworenen Vogts der abgeleibten seeligen mit dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugten Söhnleins und ab intestato verlaßenen Universal Erbens Ferdinand Milius namens, so in die 4 ½ Monat alt (…) So geschehen allhier zu Straßburg auf Donnerstag den 10.ten Februarÿ Anno 1785.

In einer dahier zu Straßburg ane dem Spithalgäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft zum theil Zugehörigen Behausung folgender maßen sich befunden
Eigenthum ane häußeren. (W.) Nemlichen die Helfte vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung, Höflein und Hofstatt auch bronnen mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Spithalgäßlein, einseit neben Frauen Kuntzin der Hebamme, anderseit neben H. Johannes Stamm dem Weißgerber, und hinten auf Meister Frieß den dreher od. die alte Stadtmaur stoßend, so gegen männiglich freÿ leedig und eigen, und wird dieße Behaußung wie solche durch (die Werckmeistere) vermög der mir Notario Zum Concept eingelüfferten schrifftlichen Abschatzung dedato 25. 9.bris 1784. æstimirt worden hier abgeworffen pro 400 lb. Woran die Helffte hier in Auswurff zu bringen ist mit 200. Diese Behausung hat der Wittiber in seiner Ersten Ehe käuflichen ane sich gebracht, und besagt darüber ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in allhießiger C. C. stub gefertigt, und mit deren aufgedrucktem Insiegel verwahrt, de dato 29.ten Mai 1764. Die andere Helfte ane dießer behausung ist Frn. Judith Pfählerin gebohrner Ruffin H. Johann Friedrich Pfählers, des Fastenspeishändlers und burgers dahier Ehefrauen des wittibers Erstern Ehefraun Leibl. Schwester und hinterlaßener universal Erbin erblichen anheim gefallen, so aber der Wittiber Zeit Lebens zu genießen hat, und Wavon hernach in beschreibung des Wittibers Widems Guth mit mehrern gedacht wird.
(T.) Item eine Behausung, Klein Höflein und Hofstatt mit allen übrigen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg auch ane dem Spithal Gäßlein, einseit neben sich selbsten, anderseit neben Meister Parißer, dem Tabackmacher, hinten auf Weiland Herrn Johann Jacob Stempel, des geweßenen Cafféesieders hinterlaßen Wittib und Erben stoßend, so freÿ leedig und eigen, und wird dieße Behaußung vermög hievor allegirter Abschatzung hier in auswurff gebracht pro 450 lb
(T.) Item eine Behausung, Klein Höflein, Bronnen und Hoffstatt, mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ebenfals ane dem Spithalgäßlein, einseit neben vorherbeschriebener behaußung, anderseit neben Frau Winterin, des Perruquenmachers Ehefrau, hinten auf vorhergemeldten H. Stempfels verlaßene Wittib, stoßend, so freÿ, leedig und eigen, und wird dieße behaußung nach ausweiß mehr allegirter Abschatzung hier in Computum gebracht um 450 lb.
Vorherbeschriebene beede Behaußungen hat der Wittiber von Herrn Wintzer dem bestätter allhier und nun Weiland Herrn Doctore Lauthen käuflichen ane sich gebracht, währender dießer Zweiter Ehe und sollen solche in allhießiger C. C stub verschrieben worden seÿn, warüber sich aber kein Extract oder Kaufbrieff beÿ dießer Inventur vorgefunden hat.
Eigenthum ane Lädlein. (W.) Erstlichen die Helfte Vor ohnvertheilt von und ane einem Gädlein, mit allen deßen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der grossen Metzig beÿ der Stiegen (…)
(T.) Item ein Gädlein mit allen deßen Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier ebenfalls ane der großen Metzig (…)
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung des über beeder nun Zertrennter Eheleuthe einander in den Ehestand eingebrachte Nahrungen durch auch Weiland H. Notarium Johann Carl Fické d. 1.ten Augusti A° 1770 gefertigten Inventarium gefertigt
Widems Guth, Welches Eingangs gemeldter Wittiber von seiner Ersten Ehefrauen seelig Zeit Lebens Zu geniesen berechtigt ist. Nemlichen es hat Weiland Frau Anna Margaretha Miliußin gebohrne Ruffin des Wittibers erstere Ehefrau seelig in ihrem vor auch Weiland H. Frantz Heinrich Dautel Notario publico et jurato und Gezeugen den 17.ten Octobris Anno 1767 gestiffteten Codicillo (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Wittibers Vermögen. Sa. hausraths 39, Sa. Silbers 13, Sa. Golds 9, Sa. Eigenthums ane einer Behausung 200, Sa. Eigenthums ane einem Lädlein 21, Sa. Ergäntzung (5576, Abgang, Restirt) 5514, Summa summarum 5798 lb – Schulden 789, Compensando 5008 lb
Des Universal: Erbens Guth, Sa. Haußraths 45, Sa. Silbers 7, Sa. Golden Geschmeids 13, Sa. Schulden 125, Sa. Ergäntzung (27, Abgang 1, Restirt) 26, Summa summarum 213 lb
Endlichen wird auch das gemein veränderte und theilbare Guth beschrieben, Sa. Hausraths 19, Sa. Waar zum Fastenspeishandel gehörig 55, Sa. Silbers 13, Sa. Wein und leeren Faß 77, Sa. Baarschafft 150, Sa. Pfenning zinß hauptguths 2500, Sa. Eigenthums ane Häußeren 900, Sa. Eigenthums ane einem Lädlein 30, Summa summarum 3745 lb – Schulden 6033, theilbar passiv onus 2287 lb
Stall Summa 3712 lb
Copia der Eheberedung (…) Sambstag den 24. Februarÿ Anno 1770, J. Carl Fické Notarius juratus

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 7 100 florins
1785, Livres de la Taille (VII 1181), f° 10-v
Mörin N° 464 – Weÿl. Fr. Margarethä Elisabethä, gebohrner Rooßin, Ferdinand Milius des Fastenspeißhändlers und Burgers alhier gewesener Ehefr. Verlaßenschaft invent. H. Not. Lederlin.
Concl: fin: Inv: ist fol. 121.b 3712. lb 17 ß 9 ½ d, die machen 7400. fl. verstallte 7100. fl. also Zu wenig 300 fl. wird aber dargegen gehalten die inventirte baarschafft ebenfalls 300 fl. anlangend, so ist kein Nachtrag anzusetzen.
Ext. kein Stallgeld
Gebott 2 ß 6 s
Abhandlung 6 lb 11 ß 6 s, Summa 6 lb 14 ß
dt. den 20. Apr. 1783.

Déclaration tenant lieu d’inventaire des biens appartenant à Marguerite Barbe Schmidt veuve de Jean Michel Roos, belle-mère de Ferdinand Milius qui l’a entretenue.
1785 (8.4.), Not. Lederlin (6 E 41, 907) n° 293
(Declaratio loco Inventarii Weiland Fr. Margaretha Barbara gebohrene Schmidtin auch längst Weiland Meister Johann Michael Rooß, geweßenen Schneiders und burgers dahier seeligen hinderlaßene Wittib)
Zu wißen seÿe hiemit, daß ane Zu end stehendem dato vor mir dem unterschriebenen offenbar geschwornem Notario und beeidigtem Inventir schreiber löblicher Stadt Straßburg persönlich kommen und erschienen ist H. Ferdinand Milius, der Fastenspeiß händler, derselbe declarirte, daß seine Schwiegermutter Weiland Fr. Margaretha Barbara gebohrene Schmidtin auch längst Weiland Meister Johann Michael Rooß, geweßenen Schneiders und burgers dahier seeligen hinderlaßene Wittib nun und auch seeligen d. 3.ten 8.bris des abgewichenen 1784.ten Jahrs beÿ ihme Comparenten verstorben, und Zu ihrer Erbin ab intestato verlassen habe sein des Comparenten Ehefrau nun auch Weiland Frau Margaretha Elisabetha gebohrenen Rooßin, modo deren mit ihme Hn Milius ehelich erzeugtes einiges hinderlaßenes Söhnlein Ferdinand Milius namens, nun über ihr der abgeleibten Mutter und respe: Großmutter seel. Verlaßenschafft Löblicher Stat Ordnung gemäß ein ordentlich Inventarium errichtet werden solte, um Zu sehen, in was die Verlaßenschafft eigentlich bestünde, Herr Milius aber mich Notarium beÿ abgelegter Handtreru ane Aides statt versichert hat, daß die Defuncta außer einigen wenigen Kleidungs Stücken, die er gleich auf ihr Absterben verschencket habe, nicht das mindeste verlaßen wol aber von ihme in die Vier Jahren lang verköstiget und logirt auch weiter unterhalten auch endlichen auf seine Cösten begraben worden seÿe. Aus dießem Umstandt dann auch weiter erschienen ist Herr Johann Heinrich Juncker der Handelsmann und burger alhier als geordnet: und geschworner Vogt vorgedachten Ferdinand Milius, der abgeleibten Enckels und Erbens (…)

Ferdinand Milius se remarie en 1785 avec Marguerite Salomé Debus, fille du farinier Jean Jacques Debus. Le futur époux assure à la future épouse l’habitation viagère dans la maison provenant de sa première femme : contrat de mariage, célébration

1785 (18.6.), Not. Lederlin (6 E 41, 911) n° 89
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen sind Herr Ferdinand Milius, der Fastenspeishändler, Wittiber und burger allhier als Hochzeiter ane Einem
So dann Jungfrau Margaretha Salome Debußin, Weiland Herrn Johann Jacob Debus geweßenen Meelhändlers und auch Weiland Fraun Margarethæ Magdalenæ gebohrner Schmidtin, beeder Eheleuthe und burgere dahier seeligen ehelich erzeugte Großjährige nachgelaßene Tochter, beÿständlichen Herrn Johann Jacob Kuhn, des Meelmhändlers und burgers dahier ihres Stiefvatters, als Hochzeiterin ane dem andern theil
Sibendens, hat der bräutigam Zu nach fernerer bezeugung seines Zuneigung gegen der Jungfer Braut, ihro in seiner eigenthümlich Zugehörigen Behaußung ane dem Spithalgäßlein gelegen einseit neben H. Parißer dem Tabackmacher anderseit neben der anderen ihme H. Milius Zugehörigen Behaußung, den Ersten Stock bestehend in dreÿer Zimmeren, Kuchen, Zweÿen Cammern, Keller, Platz Zum Holtz und alles was Zu einer bequemen Wohnung gehörig, Zu seinem Lebens länglichen Widem geordnet und hierdurch Verschrieben haben, Ingleichem solle die Jungfer Braut auch berechtiget seÿn de, Laden ane der Großen Metzig allhier gelegen, Welchen H Röderer der Amlungmacher dato innen hat, nach sein des H. Hochzeiters Absterben bis in das 20.ste Jahr seines Kinds Erster Ehe Zu nutzen und ohnentgeltlichen Zu geniessen macht haben (…)
So geschehen Straßburg den 18. Junÿ 1785 [unterzeichnet] Ferdinand Milius, Margaretha Salome dewesssin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 143-v n° 286)
Im Jahr 1785 Dienstag den 28. Junii Vormittag um eilf Uhr sind nach Vorhergegangener Proclamation welche auff Erlaubnus des Regirenden Herrn Ammeisters an den 5. Sontag nach Trinitatis, in der Kirche Zu St. Nicolai und St. Thomä Zu ersten und andern mal Zugleich geschehen sind, Von dem unterschriebenen Pfarrer auf Erlaubnis des Regirenden Herrn Ammeisters, Zu Hauß, in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden, Ferdinand Milius, der Fastenspeishändler, Wittwer und burger allhier, und Jungfrau Margaretha Salome Debusin, weiland Johann Jacob Debus gewesenen Meelhändlers und burgers allhier, mit weiland Frauen Maria Magdalena gebohrner Schmidin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Ferdinand Milius Als hoh Zeiter, Margaretha Salomea debussin als hochzeiterrin (i 147, Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 19)

Ferdinand Milius passe un accord homologué par le tribunal civil avec sa voisine à l’arrière, Catherine Marguerite Hebenstreit, veuve du cafetier Jean Jacques Stempel après que la fosse d’aisances de Ferdinand Milius a contraint la plaignante à nettoyer son puits. La fosse a été chemisée pour éviter les incidents ultérieurs.

1790 (30.7.), Not. Übersaal (6 E 41, 663) n° 69
auf Ansuchen Ferdinand Milius des Fastenspeishändlers haben sich hr Joseph Kaltner der Maurermeister, hr Jakob Paul Arnold der zimmermeister beede geschworne Werckmeister dieser Stadt und hr Exsenator Andreas Müller des Maurermeister welche durch Erkannnus des Löblichen Civil: Gerichts der herren Mairs und Municipal Beamten allhier erster Gerichts Kammer vom 19. April jüngst ex offico ernannet worden,
in die gedachtem Milius zuständige alhier an dem Spittalgäßlein gelegen mit N° 12 bezeichnete hinten auf die an der Corduan: vulgo Kurben: Gaß stehende Frau Catharina Margaretha geb. Hebenstreitin weÿl. H. Joh: Jakob Stempel des gewesenen Caffesieders Wittib gehörigen Caffebehausung N° 20 stosenden behaußung begeben, allwo gedachte H. Experten die von Milius erbauten s.v. Cloac besichtiget und zwar in Gefolg bescheids gedachter erster Gerichts: Kammer vom 1. Julÿ jüngst, welcher auf Ansuchen der Fr. Wittib Stempelin als Klägerin ihm Milius als beklagten den 5. hujus durch H. Humbourg den königlichen huissier significirt und wordurch erkannt worden, daß auf die Klage einigermasen acht habend und darauf Rechtsprechend, der beklagte seiner Einreden ungeachtet womit er abzuweisen, schuldig und gehalten sein der Klägerin die für Schöpfung und Säuberung ihres bronnens verwandte Kösten secundum declarationem exhibendam in termino ordinario sub ipsas executione zu ersetzen und zu verguten, sofort seine Cloac nach Vorschrift der Experten Relation vom 26. April jüngst rings um mit einer hinlänglichen Futtermauer zu versehen und darzwischen mit bett auszuschlagen wie auch den boden des Profeis mit bett auszuschlagen und den bettboden mit steinernen blätten zu belegen, so daß beiständlich der nach vollendeter Arbeit wozu Wir demselben einem Monat zeit vom tag der Signification dieses bescheids ansetzen vorzunehmender besichtigung Löblicher Stadt Werckleuth mit solcher zufrieden zu seÿn Ursach haben mögen, Klägerin aber mit mehrerem begehren abzuweisen seie, Als Wir hiemit erkennen und aussprechen anhalten und respective abweisen auch der beklagten in Alle dieser Sache halben aufgeloffene Kösten secundum taxam fällig erachten
Nach deme nun die herren Experten den Augenschein von gemelter Milius’schen Cloac eingenommen und sich zu solchen Ende in dieselbe und zwar in des nachbarn Joh: Georg Pariser takackbeteiters behausung, allwo dieselbe ausgeführt werde, uns begeben, auch die in Gefolg dieses bescheids durch Milius vorgenommene Verbeßerung genau untersuchet hat, haben dieselbe befunden, daß derselbe diesem bescheid aller Wahrscheinlichkeit nach ein völliges Genügen geleistet und seine Cloac nach Vorschrift der H. Experten Relation vom 26. April jüngst verbessern einrichten und hinlänglich Verwahren lassen, also daß der Frau Stempelin behaußung und bronnen dadurch kein Schaden mehr zugefügtet werden solle, Da aber die herren Experten hierbei erkläret haben, daß keiner derselben während der Arbeit und als die Verbeßerung geschehen, darzu berufen, folglich dieselbe auch nicht gesehen haben auf welche Art die Futtermauer mit bett ausgeschlagen worden, als gehet ihre Meinung dahin, daß im Fall wider Vermuthen im Zukunft der Unflat aus der Milius’schen Cloac wieder durchdringen und der Frau Stempelin behaußung oder bronnen Schaden zufügen würde gedachter Milius dieselbe jederzeit schadlos zu halten auch die Kösten dieses Augenscheins zu bezahlen verbunden seÿn solle

Vente de meubles et état des immeubles dressé après la mort de Ferdinand Milius qui délaisse un fils, Louis Milius

1803 (6 ventose 11), Strasbourg 7 (17), Not. Stoeber n° 1824, 4196
Vente de meubles Verkauf Register der in weÿl. Ferdinand Milius gewesten fastenspeishändlers succession gehörigen Mobilien und Effekten derselbe ist gestorben den 9. frimaire 11 und hat zum Universal erb verlaßen Ludwig Milius den ledigen hinterlassenen den 16. april 1786 zur Welt gekommen mithin minderjährig und bevögtigt mit burger Martin Armandot Employé au magasin de sel seinem Oncle als sohn lezter ehe
völlige loosung 1279 fr
n° 4478. Auslieferung der Legaten – Eigenthum an häußern. Nemlichen die helfte für unvertheilt an einer behausung höflein bronnen und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten an dem Spithal gäßlein N° 8 einseit neben b. Schmidt Schuemacher, anderseit neben b. Geist Meelhändler hinten auff die alte Stadtmauer gegen dem (Rasp)enhauß ziehend, darüber meldet ein Kfbrief in der C.C. Stub von herrn Wieger dem bestätter und H. Dr. Lauth käuflich an sich gebracht, worüber nichts schrifliches vorhanden, die übrige helfte ist den Wÿdums Erben zuständig
Und eine behausung klein höflein und hoffstatt auch bronnen mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen und zugehörden an dem Spithalgäßlein Numero 12, einseit neben br. Lindauer Kiefer anderseit neben Mathis Kiefer hinten auff das Stampelische Caffehauß, darüber meldet ein Kfbrf. in der C.C. Stb vom 27. Septembris 1783
Eigenthum an lädlein, Nemlichen de helffte an einem Laden beÿ der grosen Metzig N° 19 bis beÿ der Stiege N° 21 einseit neben der Metzigsteg, anderseit neben einem Laden so Ludwig Milius dem Erb allein gehörig hinten auff die grose Metzig ziehend, davon der hiesigen Commune 1 fr 5 cent. zu entrichten, darüber meldet ein Kfbr. in der C.C. Stb vom 12. julÿ 1762 die übrige helfte ist den Wÿdems Erben gehörig
Und ein lädlein mit allen zubehörden an der großen Metzig einseit neben vorher beschriebenen lädlein anderseit ist ein eck am allmend hinten auff die große Metzig ziehend mit N° 21 bezeichnet, davon gibt man jährlich der hiesigen Commune 1 fr 50 zinns entrichtet, darüber meldet ein Kfbr in der C.C. Stueb de dato 28. nov. 1774
Berechnung des Mobiliar Vermögens 5196 fr, denen Wittums erben zu lieffern 2603 fr, Mithun zeiget 2593 fr – die Erbschafft massa 8689 fr, schulden 3060 fr, Verbleiben 5629 fr
Wÿdum welchen weÿl. b. ferdinand Milius von seiner Ehefraun weÿl. Anna Margaretha geb. Ruff vermög des über ihre Verlassenschafft durch Notarium Zimmer den 9. Junÿ 1773 aufgerichteten Wÿdems Registers ebenslänglich zu geniesen hatte (lädlein und behausung)

Issu du troisième mariage de son père, Louis Milius épouse en 1807 Dorothée Dinckel, fille de notaire
1807 (8.10.), Strasbourg 7 (29), Not. Stoeber n° 1176 (8094)
Contrat de mariage – le Sr Louis Mÿlius négociant de Strasbourg, fils majeur de feu le Sr Ferdinand Mylius graissier en ladite ville et de feue De Marguerite Salomé Debus comme futur époux d’une part
et Demoiselle Dorothée Dinckel fille majeure de feu le sieur Jean Rodolphe Dinckel vivant Notaire en cette ville de Strasbourg et de feue De Catherine Elisabeth Streith, assistée de de M. Daniel Ehrenfried Stoeber, Notaire impérial en cette ville comme future épouse d’autre part
Fait lu et passé à Strasbourg le premier octobre 1807 – (signé) mesure Milius, Dorothée Dinckel
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 F° 175 du 10.10.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 7047 livres et la maison rue de l’Hôpital, ceux de la femme à 24 255 livres et une maison rue du Vieux-Seigle.
1808 (21.11.), Strasbourg 4 (37), Not. Stoeber n° 667
Inventaire des apports de Louis Mylius négociant et Dorothée Dinckel, d’après le contrat de mariage dressé le 1 octobre 1807, mariés le 5 octobre suivant
dans la maison ci après désignée rue dite vieille firnkorngass n° 2
le mari, meubles 584 fr, tonneaux 180 fr, argenterie 307 fr, bijoux 173 fr, numéraire 2722 fr, capital 3080 fr, total 7047 fr
immeuble, une maison avec cour puit appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’hôpital n° 12, d’un côté le Sr Lindauer tonnelier, d’autre le Sr Mathis aubergiste derrière café Sandmann. Il existe un contrat de vente passé à la Chambre des Contrats le 27 septembre 1783
la femme, meubles 3230 fr, argenterie 38 fr, or 1049 fr, numéraire 3737 fr, capital 16.200 fr, total 24.255 fr
immeuble, Une maison avec cour puits appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue dite vieille firnkorngass n° 2, d’un côté en partie le Sr Kampmann homme de lettres en partie le Sr Rübsamen négociant, d’autre le Sr Berat faiseur de parapluies, derrière le Sr Kempff aubergiste – quant aux deux tiers relatifs a ladite maison il existe un contrat de vente à la Chambre des Contrats le 23 mars 1785 et trois autres plus anciens
terres à Willgottheim et Saessolsheim
présents de noces 411 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 109 F° 24 du 1.12.

Louis Milius meurt en 1823 en délaissant trois enfants.
1824 (10.2.), Strasbourg 7 (68), Me Stoeber n° 7336
Inventaire de la succession de Louis Milius, négociant décédé le 9 octobre dernier – à la requête de Dorothée Dinckel la veuve, commune en biens aux termes du contrat de mariage reçu Me Stoeber le 1 octobre 1807, mère et tutrice légale de 1. Louise Dorothée 15 ans, 2. Louis Adolphe Ferdinand 12 ans, 3. Eugène Alexandre 9 ans, en présence de Daniel Ehrenfried Stoeber avocat tuteur subrogé
au second étage de la maison sise à Strasbourg Vieux Marché aux Vins n° (-)
garde robe 62 fr, mobilier du défunt 254 fr – communauté, meubles 186 fr

Louis Milius vend 8 000 francs l’ancienne maison à la Tour au cordonnier Frédéric Sarger et à sa femme Marie Anne Gillet après avoir vendu l’année précédente la partie provenant de Job Ruff à Jean Georges Wiedenmeyer. Le puits reste commun entre les deux maisons.

1811 (20.4.), Strasbourg 12 (37), Not. Wengler n° 5694
Louis Milius marchand de vin domicilié rue du vieux seigle n° 2
à Frédéric Sarger cordonnier et Marie Anne Gillet
une maison à rez de chaussée et deux étages ayant par sa façade quatre croisées à chaque étage et séparée par un pignon de celle appartenant présentement au Sr Jean Jacques Wiedenmeyer, brossetier, avec laquelle elle en fait qu’une façade et se trouve sous le même toit, ensemble une petite cour dans la longueur de la maison vendue, pompe commune ou mitoyenne entre cette dernière et celle du Sr Wiedenmeyer et le droit des latrines donnant dans la maison du Sr Sandmann avec toutes ses autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Hôpital 12 bis, d’un côté le Sr Wiedenmeyer, d’autre Jean Jacques Mathis fils aubergiste devant la rue, derrière François Sandmann marchand de vin – avenue au vendeur de la succession de Ferdinand Milius marchand graissier dont il était seul fils unique héritier, selon l’inventaire dressé par Me Stoeber le 29 pluviose 12, le Sr Milius a acquis ledit immeuble de Jean Frédéric Pfaehler, marchand graissier, par transaction à la Chambre des Contrats le 27 septembre 1783, cependant pas dans l’état ou elle se trouve présentement ayant été par lui batie a neuve et séparée en deux maisons distinctes quoique sous le même toit et dont celle dont le Sr Wiedenmeyer est actuellement propriétaire consiste l’une et celle qui vient d’etre vendue forme l’autre
(charges, clauses et conditions) 2. que la pompe qui se trouve placée presqu’au milieu entre la propriété de la maison vendue et cette du Sr Wiedenmeyer doit toujours etre et rester en commun et mitoyenne entre ces deux maisons de manière que les frais de son entretien seront supportés entre les deux propriétaires par moitié, 3. que les acquéreurs n’osent pas fermer la cour faisant partie de leur acquisition par un mur sans le consentement exprès et formel du propriétaire de la maison Wiedenmeyer mais bien par une séparation en lattes ou en planches cependant sans gener la jouissance de ladite pompe dont l’usage doit rester libre aux deux maisons – moyennant 8000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 f° 9 du 20.4.

Le cordonnier Frédéric Sarger épouse en 1807 Marie Anne Gillet originaire d’Erstein
1807 (17.4.), Strasbourg 12 (14), Not. Wengler n° 2462
Contrat de mariage – Frédéric Sarger, cordonnier à Strasbourg, fils de feu Jean Jacques Sarger, employé à la douane, et de défunte Anne Marie Wirth
Marie Anne Gillet native d’Ehrstein, fille de feu Maurice Gillet, tisserand, et de Marie Anne Zumsteeg
Enregistrement de Strasbourg, acp 102 f° 100-v du 17.4.

Acte de notoriété portant que Frédéric Sarger a délaissé deux enfants de sa veuve
1853 (6.12.), Strasbourg 15 (90), Not. Momy (Hippolyte) n° 1050
Notoriété – (…) qu’ils ont parfaitement connu le Sr Frédéric Sarger, en son vivant propriétaire à Strasbourg où il est décédé époux de Dame Marie Anne Gillet, aujourd’hui sa veuve, qu’après le décès du Sr Sarger il n’a pas été dressé d’inventaire et il a délaissé pour seuls et uniques héritiers pour moitié ses deux enfants issus de son mariage avec Marie Anne Gillet nommés 1° Mr Aloyse Sarger, menuisier demeurant à Strasbourg et Dame Joséphine Sarger épouse de Mr Joseph Sarger, Greffier du premier conseil de guerre de la 6° division militaire, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
acp 425 (3 Q 30 140) f° 31 du 8.12.

Frédéric Sarger et Marie Anne Gillet revendent quelques mois plus tard la maison 9 000 francs à Georges Graff

1811 (20.8.), Strasbourg 12 (39), Not. Wengler n° 5988
Frédéric Sarger cordonnier demeurant rue de l’Hôpital n°12 bis et Marie Anne Gillet
à Georges Graff propriétaire vieux marché aux grains n° 18
une maison à rez de chaussée et deux étages ayant par sa façade quatre croisées à chaque étage et appartenant présentement au Sr Jean Jacques Wiedenmeyer, brossier, avec laquelle elle ne fait qu’une façade et se trouve sous le même toit, ensemble une petite cour dans la longueur de la maison vendue, pompe commune ou mitoyenne entre cette dernière et celle du Sr Wiedenmeyer et le droit des latrines donnant dans la maison du Sr Sandmann avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg rue de l’hôpital n° 12 bis, d’un côté le Sr Wiedenmeyer, d’autre Jean Jacques Mathis fils aubergiste, devant la rue, derrière François Sandmann – avec quatre fourneaux – acquise de Louis Milius marchand de vin devant le soussigné notaire le 20 avril dernier – moyennant 9000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 f° 175-v du 21.8.

Le meunier Georges Graff épouse en 1795 Catherine Ott, ils sont tous deux natifs d’Oberschæffolsheim où le mariage est célébré
Mariage, Oberschæffolsheim (f° 8)
Heit den 10. tag des Monaths dermithor im tritten jahr der frenckische Rebpublige Erscheint (…) Einseit hanß gorg graff Miller der 20 jahr alt jst unt jn der Munisepalithet Von oberschäffoltzheim gebürthig unt wohn hafft sohn des verstorbenen Martin graff gewester Miller unt der Catharina gling seiner Ehgattin beÿte jn der Munisepalithet Von oberschäffoltzheim jm department Von niterhein wohn hafft, ander seit Catharina ott 18 jahr alt jst unt jn der Munisepalithet Von oberschäffoltzheim jn dem department Von niterhein wohn hafft dochter des Antoni ott ackersman unt der verstorbenen Anna graff alle jn der Munipalitet wohn hafft (…) den geburths agt des hans gorg graff vom datum den 16 Novembris 1767 (…) dem beglaubtes agt der Catharina Ott vom tathum den 20 Mertz 1775 [unterzeichnet] Johannes georg graff, Catharina oth (i 15)

Georges Graff meurt en septembre 1811 en délaissant trois enfants.

1811 (20.11.), Strasbourg 12 (11), Not. Wengler n° 6220
Inventaire de la succession de Georges Graff, propriétaire décédé le 8 septembre dernier – à la requête de Catherine Ott la veuve, François Xavier Brassel meunier à Wolxheim tuteur et Antoine Ott, laboureur à Oberschaeffolsheim, subrogé tuteur de Georges 11 ans, Madeleine 9 ans et Laurent Graff 5 ans les trois enfants procréés avec la veuve
dans une maison vieux marché aux grains appartenant à la veuve Schlagdenhauffen chapelier n° 18
Immeuble. Une maison a rez de chaussée et deux étages ayant par sa facade quatre croisées a chaque étage et séparée par un pignon de celle appartenant à Jean Jacques Wiedenmeyer, brosier, avec laquelle elle ne fait qu’une façade et se trouve sous le même toit, ensemble une petite cour dans la longueur de la maison dont s’agit, pompe mitoyenne entre les deux maisons et les diust* des latrines donnant dans la maison du Sr Sandmann avec toutes ses autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’hopital n° 12 bis, d’un côté le Sr Widenmeyer, d’autre le Sr Jean Jacques Mathis fils aubergiste, devant la rue, derrière François Sandmann marchand de vin – acquis de Frédéric Sarger, cordonnier, et Marie Anne Gillet devant le notaire soussigné le 20 août 1811 estimée 9000 fr
meubles, créances, numéraire, total de l’actif 28.285 fr, en meubles 19.285 fr, passif 47.220 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 118 f° 93-v du 21.11.

Jean Chrétien Heim acquiert la maison par adjudication devant le tribunal civil en 1817

Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 93 (2318) n° 117 – Tribunal civil de première instance
Cejourd’hui 23 mai 1817 a été présenté au bureau le contrat de vente par adjudication dont teneur suit. (…) par devant Monsieur Charles François Xavier Thierriet de Luyton juge au tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du bas Rhin il a été procédé a la vente et adjudication par licitation de la maison sise à Strasbourg rue de l’hôpital Numéro 12 bis appartenant par indivis aux enfants mineurs délaissés par feu le sieur Jean George Graff vivant propriétaire à Strasbourg dont la teneur suit
Cahier des charges sur requête de François Xavier Brassel meunier domicilié à Wolxheim y demeurant agissant en qualité de tuteur de Georges, Madeleine et Laurent Graff les trois enfants mineurs délaissés par le sieur Georges Graff vivant propriétaire à Strasbourg et en vertu du Jugement sur requête rendu au tribunal civil de première instance séant en ladite ville le 15 décembre de l’année 1814 portant entérinement d’un rapport d’experts du 5 du même mois (…) il sera procédé devant Monsieur Thierriet juge audit Tribunal et commissaire nommé en cette partie ar le même Jugement à La vente par licitation et surenchère par adjudication de la maison ci après désignée (…)
Désignation de la Maison, une maison sise à Strasbourg rue de l’hôpital n° 12 bis d’un côté le sieur Widemeyer brossier d’autre le sieur Mathis fils aubergiste et par derrière le sieur Sandmann marchand de vins, Consistant en un bâtiment construit en maçonnerie du côté de la rue et en galandure du côté de la cour ayant rez de chaussée et deux étages surmontés d’une toiture a la mansard avec une petite cour et une pompe commune avec la maison voisine appartenante au sieur Widemeyer, le rez de chaussée contient une chambre une cuisine et un cabinet par-dessous se trouve une cave sous solives divisée en quatre compartiments, les premier et second étage ainsi que la Mansarde contiennent chacune une chambre deux cabinets et une cuisine au premier étage se trouvent les latrines enclavées dans la maison du Sr Widemann sous la toiture couverte en tuiles doubles se trouve un grenier. Conditions de la vente (…) 6° Il sera tenu de payer à l’acquit et décharge des vendeurs dans le mois à dater de l’adjudication définitive et en déduction du prix d’icelle savoir une somme de 2000 francs due aux enfants Jean Daniel Heinrich menuisier en cette ville suivant obligation passée devant Me Wengler notaire en la même ville le 2 May 1811 et une somme de 3000 francs due aux enfants Sarger Frédéric Cordonnier en cette ville pour le restant du prix de l’acquisition que le défunt auteur des mineurs vendeurs a fait dudit Immeuble suivant Contrat passé devant ledit Notaire le 28 août de ladite année 1811. 7° (…), la mise à prix dudit immeuble est de la somme de 10.000 francs montant de l’estimation établie par ledit rapport d’experts.
Cejourd’hui 16 février 1815 à l’audience publique des criées de la première chambre du tribunal de première instance de l’arrondissement de Strasbourg est comparu M Momy avoué es noms qu’il agit et a requis la publication du présent Cahier des charges (…)
Cejourd’hui 16 février 1817 par devant nous Charles François Xavier Thierriet de Luyton juge au tribunal civil de Strasbourg commissaire en cette partie tenant notre audience des criées est compari M° Momy avoué poursuivant a requis a ce qu’il nous plût procéder à l’adjudication préparatoire fixée à ce jour (…)
Cejourd’hui 20 mars 1817 (…) procéder à l’adjudication définitive fixée à ce jour (sans mise)
Cejourd’hui premier may 1817 (…) procéder à l’adjudication définitive (…) à Me Doss avoué pour la somme de 10.010 francs
Déclaration de command. Cejourd’hui premier may 1817 (…) au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu Me Doss avoué près ledit tribunal lequel a déclaré avoir enchéri Cejourd’hui à l’audience des criées du même tribunal pour et au nom du sieur Chrétien Heim saucissier à Strasbourg

Originaire de Schluth en Wurtemberg, Chrétien Heim épouse en 1801 Marie Marguerite Wagner, originaire de Wasselonne
Mariage, Strasbourg (n° 429)
Du 8° jour du mois de Fructidor l’an IX de le République français, Acte de mariage de Chrétien Heim, agé près de 32 ans, boucher, domicilié en cette ville depuis dix ans passés né à Schla(-) pays de Wirtemberg le 29 août 1769 fils légitime de feu Jean Heim, cultivateur audit lieu et d’Ursule Haas, Et de Marie Marguerite Wagner agée de 28 ans domiciliée en cette ville depuis 14 ans, née à Wasselonne Département du Bas Rhin lme 26 janvier 1773 fille légitime de feu Jean Georges Wagner, menuisier audit lieu, et de feüe Marguerite Fischer (signé) Christian heim, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 218)

Le saucissier Jean Chrétien Heim meurt en 1823 en délaissant quatre enfants

1823 (19.12.), Strasbourg 9 (anc. cote 46), Me Hickel n° 1411
Inventaire de la succession de Jean Chrétien Heim, saucissier décédé le 6 juillet dernier – à la requête d’Anne Marguerite Wagner la veuve mère et tutrice légale de Jean Chrétien, Philippe, Guillaume et Louise, en présence de Daniel Lichtenberger, coutelier, subrogé tuteur des enfants mineurs – mariés avant la promulgation de la loi du 10 février 1804 sans contrat de mariage
Titres et papiers, Registres de l’état civil de la ville de Strasbourg, mariés le 8 fructidor 9
dans une maison rue de l’Hôpital n° 12 faisant partie de la communauté
Procès verbal devant M Thiriet de Luyton juge au tribunal civil de première instance les 10 & 16 février 1815 et 1 mai 1817 et déclaration de command, à la requête de François Xavier Brassel, meunier de Wolxheim tuteur de Georges, Madeleine & Laurent Graff enfants mineurs de Georges Graff, propriétaire de la maison dépendances située en cette ville rue de l’Hôpital n° 12 bis pour 10.010 francs
une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de l’Hôpital n° 12 bis, d’un côté le Sr Wiedenmeyer brossier, d’autre le Sr Mathis fils aubergiste, derrière le Sr Sandmann marchand de vins, stimée 6000 francs
garde robe 50 fr, mobilier de la communauté 327 fr, ensemble 6377 fr, passif 8860 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 166 F° 11 du 24.12.

Le saucissier Jean Chrétien Heim natif de Schluth en Wurtemberg meurt le 6 juillet 1823
Décès, Strasbourg (n° 985) Déclaration de décès le 6 juillet 1823. Chrétien Heim, âgé de 53 ans, né à Schluth (Würtemberg), saucissier, Epoux de Marie Marguerite Wagner, mort en cette mairie le 6 courant à quatre heures du matin dans la maison située N° 12, rue de l’hôpital, fils de feu Jean Heim, cultivateur, et de feu Ursule Haag [in margine :] f. ady: (i 6)

La maison est vendue par licitation moyennant 9 500 francs devant le tribunal civil le 10 mars 1843 à Salomé Louise Heim qui a épousé l’année précédente le tapissier Jean Baptiste Guiliano, dit Castano

1842 (4.4.), Strasbourg 12 (157), Me Noetinger n° 14.308
Contrat de mariage – Ont comparu M. Jean Baptiste Guiliano, dit Castano, tapissier demeurant à Strasbourg, Fils de feu M. François Guiliano dit Castano vivant épicier à Strasbourg & de De Marie Didierjean, Stipulant comme futur époux d’une part
& Delle Salomé Louise Heim majeure d’ans demeurante à Strasbourg, Fille de feu M. Chrétien Heim vivant charcutier à Strasbourg & de De Marguerite Wagner sa veuve y demeurante, Stipulant comme future épouse d’une part
acp 296 (3 Q 30 011) f° 78 du 5 avril – Les apports de la future consistent en un maison linge & literie le tout évaluté à 642 francs
Le futur époux apporte en argent comptant, en marchandises & mobilier 10.140
Don matutinal par le futur époux à la future épouse de 500 francs à prélever sur le plus clair de sa succession. donation mutuelle entre les futurs réductible en cas d’enfant, de l’usufruit viager de ladite succession du prémourant

Jean Baptiste Giuliano dit Castano et Salomé Louise Heim vendent la maison 10 000 francs à François Michel Lentz

1847 (19.1.), Strasbourg 15 (81), Not. Lacombe n° 5553
Ont comparu Mr. Jean Baptiste Giuliano dit Castano, Tapissier, et Mme Salomé Louise Heim, son épouse, de son mari assistée et autorisée, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (vendent)
à Mr François Michel Lentz, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg
Désignation de l’immeuble vendu. Une Maison sise à Strasbourg, rue de l’hôpital N° 12 bis tenant d’un côté à la propriété du sieur Weidenmeyer, de l’autre à celle de la veuve Heim, par devant la rue par derrière le Sr Sandmann, cafetier.
Etablissement de la propriété. Madame Castano née Heim a recueilli 10/48 indivis de ladite maison dans les successions respectives de feu son père Mr Jean Chrétien Heim cidevant saucissier à Strasbourg et de ses frères Chrétien Heim et Philippe Henri Heim décédés et elle a acquis les autres 38/48 sur ses cohéritiers copropriétaires aux termes d’un jugement d’adjudication prononcé à l’audience publique des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg le 10 mars 1843 enregistré à Strasbourg le 25 du même mois folio 34 case une et deux (…) et d’une déclaration de command faite au greffe du même tribunal le 11 du même mois enregistrée le 13 suivant. Cet immeuble a été adjugé à la Dame Castano moyennant le prix de 9500 francs y compris la part qu’elle avait elle-même dans ladite Maison (…)
Feu le Sr Jean Chrétien Heim avait acquis ladite Maison pendant la communauté de biens légale qui avait existé entre lui et Dame Marguerite Wagner son épouse aussi défunte sur les trois enfants mineurs Georges Graff, Madeleine Graff et Laurent Graff en leur qualité d’héritiers de feu Georges Graff leur père en son vivant propriétaire à Strasbourg, lesquels mineurs étaient représentés par leur tuteur François Xavier Brssel meunier domicilié à Wolxheim, aux termes d’un jugement d’adjudication définitive prononcée à l’audience des criées du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le premier mai 1817 et d’une déclaration de command faite le même jour au greffe du dit tribunal enregistrée et transcrit au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 23 mai 1817 volume 93 numéro 117 et inscrit d’office le même jour volume 114 numéro 403. – Prix de vente, 10.000 francs – Conditions de la vente. (…) sont compris dans la vente un poêle en faïence, trois fourneaux en fer de fonte avec leurs tuyaux et pierres et deux pots économiques avec leur lunette est exclu de la vente le chaudron emmuré se trouvant au rez-de-chaussée, lequel est la propriété du locataire qui occupe le rez de chaussée
acp 357 (3 Q 30 072) f° 21-v

Originaire de Saint-Pierre près de Barr, François Michel Lentz épouse en 1816 Marie Charlotte Baudouin, native d’Alençon
Mariage, Strasbourg (n° 206) Acte de mariage, le 14 mai 1816. François Michel Lentz, majeur d’ans, né en légitime mariage le 26 septembre 1783 à Saint-Pierre (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Propriétaire, fils de feu André Lentz cultivateur décédé à Saint-Pierre le 10 décembre 1811 et d’Anne Marie Zapf ci présente et consentante, Marie Charlotte Baudouin, majeure née en légitime mariage le 4 novembre 1786 à Alençon (Orne) domiciliée à Strasbourg, fille de François Pierre Baudouin, boucher, et de feu Marie Jeanne Charlotte Breton décédée à Strasbourg le 22 mai année dernière (signé) François Michel Lentz, marie Charlotte beaudoin
Enregistrement de Strasbourg, acp 240 F° 27-v du 23.4.

1833 (4.6.), Strasbourg Me Lacombe
Consentement par Marie Baudoin épouse de Michel Lentz, propriétaire, au mariage de sa fille Marie Angélique Charlotte Lentz demeurant à Lierre Belgique avec Frédéric Beaussière, capitaine d’infanterie
Enregistrement de Strasbourg, acp 218 F° 8-v du 4.6.

Marie Charlotte Baudouin meurt en 1836 en délaissant six enfants
1836 (13.4.), Strasbourg 15 (59), Me Lacombe n° 570
Inventaire dans une maison rue Neuve quai des Pêcheurs n° 29 de la succession de Marie Charlotte Baudouin épouse de François Michel Lentz, propriétaire, décédée le 18 mars dernier – à la requête de François Michel Lentz, légataire de tous biens à à cause de la communauté légale et testament olographe du 1 juil. 1816 déposé le 26 mars dernier, père et tuteur légal de 1. Marie Françoise Joséphine 17 ans, 2. Marie Julie 15 ans, 3. Marie Antoinette Augustine 13 ans, 4. Marie Louise Albertine 11 ans, 5. Marie Adèle 8 ans et 6. Marie Elisabeth 5 ans – en présence d’Antoine Lentz, coeffeur, subrogé tuteur

immeubles de la communauté, 1. une maison sise à Strasbourg rue Neuve quai des Pêcheurs n° 29 composé d’un rez de chaussée de deux étages surmonté d’un grenier, d’un côté Sr Widt, d’autre Sr Weiss, devant le rue, derrière place du Quartier des Pêcheurs – acquise des héritiers François Xavier Oehlhütter, tisserand, selon procès verbal d’adjudication définitive devant Me Lacombe le 16 dec. 1828
2. la moitié indivise d’une maison à rez de chaussée & deux étages sise à Strasbourg quai des Pêcheurs n° 62, d’un côté la propriété du Sr Grundler & Ehrhardt, d’autre celle de la veuve Joseph Pavy, devant le quai, derrière la petite place – acquise de Charlotte Eugénie Baudouin, Me G. Grimmer le 29 nov. 1825
3. une maisonnette à un étage & rez de chaussée avec jardinet située la Robertsau canton dit Neuziel n° 79, d’un côté la propriété du Sr Schuler, d’autre celle de la succession Geyler, devant la route, derrière – acquis de Michel Vogt par contrat authentique dont il ne peut représenter le titre
succession de la défunte, la moitié indivise de la maison sise à Strasbourg quai des Pêcheurs n° 62 ci dessus décrite n° 2 de la communauté, recueilli dans la succession de Marie Jeanne Charlotte Breton veuve en premières noces de Pierre Baudouin et en secondes d’Abraham Ulmer, capitaine en retraite à Strasbourg

Liquidation et partage
1846 (30. 8.br), Strasbourg 15 (80), Not. Lacombe n° 5445
Liquidation et partage de la communauté entre Marie Charlotte Baudoin et François Michel Lentz
Ont comparu 1° M. François Michel Lentz, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant A. en son nom personnel I° à raison de la communauté de biens légale qui a existé entre lui et Marie Charlotte Baudouin son épouse défunte à défaut de Contrat de mariage, II° en sa qualité d’usufruitier à vie du quart de la succession de sadite défunte épouse et de légataire en propriété d’un autre quart de la même succession, B. en qualité de père et tuteur légal de ses deux enfants mineurs Marie Adèle Lentz et Marie Elisabeth Lentz,
2° Madlle Marie Antoinette Augustine Lentz, ouvrière cordonnière demeurant et domiciliée à Strasbourg, 3° Madlle Marie Françoise Joséphine Lentz majeure d’ans, sans profession demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant I° en son nom personnel, II° en qualité de mandataire de Mlle Julie Lentz célibataire majeure d’ans sans profession demeurant à Toulouse domiciliée de droit à Strasbourg, et 4° Madlle Marie Louise Albertine Lentz agissant en qualité se seules et uniques héritières chacune dans la proportion d’un 6° de feu la dame Lentz leur mère ci-dessus dénommée en qualifiée, En la présence de M. Antoine Lentz coiffeur demeurant et domicilié à Strasbourg, subrogé tuteur des deux mineurs Lentz

Exposé préliminaire. § 1° Testament de Madame Lentz. Par son testament fait olographe à Strasbourg le premier juillet 1816 portant la mention Enregistré à Strasbourg le 24 juillet 1831 folio 125 (…) déposé pour minute à Me Lacombe le 26 mars 1836 (…) Mad. Lentz défunte a constitué le Sr Lentz son mari son légataire universel en toute propriété. Ce legs excède la portion disponible attendu l’existence d’enfants issus du mariage de Mr et Mad. Lentz, il doit être réduit à un quart en propriété et un autre quart en usufruit (…)
§ 2. Décès de Madame Lentz, inventaire. Mad. Lentz est décédée à Strasbourg le 18 mars 1836. Inventaire de sa succession fut dressé par Me Lacombe en date au commencement au 13 avril 1836 (…)
§ 3. Immeubles de la communauté. A Licitation de la Maison rue neuve quai des pêcheurs N° 29 à Strasbourg (…)
[in margine :] La présente liquidation a été homologuée par jugement du tribunal de Strasbourg di 18 janvier 1847
acp 354 (3 Q 30 069) f° 34-v du 9.11. – Les meubles furent prisés 285 & la garde robe 9
La maison sise à Strasbourg rue neuve N° 29 dépendant de la communauté fut vendue par licitation par le notaire rédacteur le 22 juin 1846 moyennant 5273 à compte de quoi fut payé 3273, reste sur le prix 2000
Suivant acte du même notaire du 22 mars 1843 le Sr Lentz & Julie Lentz ayant agi par sadite mandataire, le Sr Lentz tant en son nom que comme se portant fort de ses enfants mineurs en promettant leur ratification ont vendu à Antoine Geiss cultivateur à Schweinheim une maisonnette & un jardin y attenant situé à la Robertsau moyennant 1500 sur laquelle somme il a touché celle de 1300. Les acquéreurs par acte dudit Nre du 11 avril 1844 revendirent cet immeuble à Nicolas Barbier paveur à Strasbourg (…)
La maison provenant des propres de la défunte sise à Strasbourg quai des pêcheurs fut vendue pour cause d’utilite publique à la caisse des dépôts et consignations le 5 avril 1845 et fut ainsi aliénér des propres de la défunte 67 ares moyennant 2582. Les biens dont il est parlé ci-dessus furent gérés par ledit Sr Lentz qui en toucha les revenus jusqu’à leur aliénation. Les recettes qu’il fit s’élevèrent à 1300
Les dépenses à la charge de la communauté sont de 218. Frais d’inventaire et de grosses réparations 242
2° et de 1387 francs qu’il a acquitté pour le prix d’acquisition de la moitié indivise de la maison quai des pêcheurs N° 62
3° Enfin celles à la charge des six enfants pour frais de tutelle 47, total 1896. La recette étant seulement de 1300, il revient au Sr Lentz un reliquat de 596 francs
Communauté. Elle se compose 1° du mobilier estimé 285 ; 2° de la somme touchée par le veuf 1300, 3° de celle touchée par lui pour solde du prix de l’immeuble en question 200, 4°de ce qui a été payé à compte de la maison du quai des pêcheurs 3273, 5° du prix reçu sur la maison sise rue neuve 200, 6° d’un intérêt d’une somme de 58, Total 7116
Passif. Il se compose des frais d’inventaire, frais d’avoué 318, remploi du au mari 2582, frais pour parvenur à la vente 242 (total) 3143
Balance, Actif 7116, passif 3143, Reste un bénéfice de 1986 francs
Succession, Actif. il se compose de la moitié ci-dessus 1986, de la garde robe 9, du pris de l’image ci-dessus 19.000, intérêts 798, total 21.794 – Passif. Il comprend les frais d’enterrement 242, de l’indemnité due au mari pour l’acquisition de l’immeuble acquis par moitié du fonds du mari 1387 & enfin d celle payée par le même au Sr Lentz à la décharge de la succession aux héritiers de Georges Frédéric Hamann 824 total 2155, Déduction faite il reste 19.339 francs
Droits et attributions (…)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.