3, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons (ancien)


Rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 3 – VII 440 (Blondel), O 66 puis section 69 parcelle 134 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Georges Lienhardt, cordonnier, 1902 – Démolie en 1960, le sol rattaché à la voie publique


Elévation des n° 1 à 5 (1899, dossier de la Police du Bâtiment)
L’îlot en 1870, à l’arrière de l’Ancienne douane (Charles Winter, AMS cote 57 Z 80)
Croquis de la façade (1893, dossier de la Police du Bâtiment)

Inscrite au registre de 1587 sous le nom du cordonnier Etienne Keller, la maison de 18 pieds de long à laquelle est adossé un étal de cordonnier a un encorbellement en saillie de 4 pieds 9 pouces. Les préposés autorisent en 1691 Etienne Keller à ouvrir une arcade de six pieds de large et une porte de trois pieds dans sa façade. La femme d’Etienne Keller est autorisée à héberger des visiteurs du marché dans la petite auberge citée en 1611 parce que son mari souffrant ne peut plus exercer son métier. La maison appartient ensuite aux tailleurs Arbogast Karth et Jean Nicolas Karth (1634-1675). Le chaudronnier Jean Christian qui l’achète en 1682 demande en 1688 l’autorisation soit de construire à l’aplomb de son encorbellement soit de poser quatre piliers en pierre sous ses poutres. L’opposition du voisin Wolffgang Lochmann conduit les préposés à autoriser trois piliers sur le communal. Suite à plusieurs demandes introduites depuis 1719, les préposés autorisent Jean Kugler à construire sous la moitié de son encorbellement puis en 1724 à remplacer sa caisse de marchandises par une nouvelle. Il est autorisé en 1731 à creuser une cave puis en 1734, après une première demande en 1728, à remplacer son auvent par un balcon de quatre pieds de large comme son voisin Vincent Gaineau. Les préposés refusent en 1743 que Jean Kugler ajoute à son balcon un auvent de deux pieds comme son voisin Jean Sébastien Gerlach. L’orfèvre Jean Henri Widt qui achète la maison en 1764 souhaite en 1767 que la Ville transfère ailleurs les cabanes élevées pendant les foires devant sa maison. Il demande quelques mois plus tard à avancer son bâtiment comme l’y autorisent les nouveaux alignements mais les préposés prennent conseil auprès de l’urbaniste Blondel pour les modifier.


L’îlot des trois maisons est dans le quart en bas à gauche de l’image, sur la droite de l’image se trouve l’auberge à la Couchette (zum Spanbett), à l’arrière le pont du Corbeau, Plan-relief de 1725 (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Aquarelle, fin du XVIII° siècle – L’îlot est au milieu de l’image (publiée dans Strasbourg, éd. Contades, 1984)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 160 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie, troisième étage en bois et encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers le Vieux-Marché-aux-Poissons (au milieu entre b et c) comprend deux arcades au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun et une toiture à deux niveaux de lucarnes. La façade vers la rue de l’Etal (au milieu entre d et a) a le même aspect.
La maison porte d’abord les n° 100 et 102 (1784-1857) puis le n° 3 de la rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et le n° 4 de la rue de l’Etal.


La maison n° 101 sur le plan des Ponts-et-Chaussées de 1839 et sur celui de 1856 (ADBR, cote 2 SP 52)

La maison appartient aux ferblantiers Frédéric Jacques Müller (1790-1819) puis Jacques Frédéric Wittmann (1824-1870). Le marchand de chaussures Georges Lienhard transforme la devanture en 1893. Il est autorisé en juillet 1897 à démolir et à reconstruire le bâtiment sis 3, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et 4, rue de l’Etal ; l’autorisation est cependant périmée sans que les travaux aient commencé. Georges Lienhard charge en 1901 les entrepreneurs Théodore et Edouard Wagner de démolir et reconstruire le bâtiment de la même manière que le n° 5 en 1900. L’ancien bâtiment est démoli au cours de l’été 1901. Le gros œuvre est terminé en janvier 1902.
Le bombardement aérien du 11 août 1944 rend le bâtiment inhabitable. Jean-Georges Fey dépose en 1955 une demande de permis de construire pour réparer à l’identique le bâtiment endommagé par les bombardements. La Ville envisage, comme il en était déjà question en 1942, d’acquérir les immeubles pour les démolir et réunir le sol à la voie publique. Le Conseil municipal approuve le 13 février 1956 la démolition des numéros 1, 3 et 5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. L’îlot est démoli en 1960.


Façades rue de l’Etal, le n° 4 au milieu (1897, dossier de la Police du Bâtiment)
L’îlot vers 1910 (carte postale publiée par Patrick Hamm)
Plan des premier et deuxième étages (1897, dossier de la Police du Bâtiment)

novembre 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1606 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Etienne Keller, cordonnier, et (1578) Marie Vogel, remariée (1625) avec le cordonnier Jean Zinck – luthériens
1634 v Arbogast Karth, tailleur, et (1615) Catherine Heyd – luthériens
1657* h Jean Nicolas Karth, tailleur, et (1641) Marie Hubius – luthériens
1675 adj Susanne Hoffet, femme (1669) du fabricant de courroies Jean Trabitz puis (1677) du marchand Jean Strohecker – luthériens
1682 v Jean Christian, chaudronnier, et (v. 1676) Rosine Augschwitz, (1678) Barbe Rœderer puis (1703) Marie Madeleine Schmidt – luthériens
1706 h Jean Christianus (Christian), chaudronnier, et (1706) Dorothée Mercklin – luthériens
1711 v Jean Ulric Kammerer, cordier, et (1698) Marie Salomé Guthmann – luthériens
1719 v Jean Kugler, chaudronnier, et (1719) Marguerite Madeleine Finx – luthériens
1753 h Jean Kugler, chaudronnier, et (1745) Marie Salomé Graffenauer – luthériens
1760 h Jean Kugler l’aîné, supra
1764 v Jean Henri Widt, orfèvre, et (1751) Marguerite Salomé Heim – luthériens
1790 v Frédéric Jacques Müller, ferblantier, et (1783) Marguerite Elisabeth Hebenstreit – luthériens
1819 v André Ulrich, juriste puis propriétaire, et (1785) Marie Madeleine Rauschenbach puis (1806) Charlotte Marguerite Perlin, veuve du négociant Jacques Dürninger – luthériens
1824 v Jacques Frédéric Wittmann, ferblantier, célibataire († 1870)
1870 h Jean Daniel Dürr, ferblantier, et (1845) Sophie Salomé Hurst
1879 h Daniel Frédéric Auguste Dürr, marchand
1888* h Georges Auguste Bilger, pâtissier, et (1871) Caroline Emma Dürr
1889* v Georges Lienhardt, cordonnier, et (1872) Marie Anne Kraussé
Paul Lienhardt, marchand, et (1910) Marie Marguerite Michel
1933* h Société anonyme des Chaussures Lienhardt
1937* Jean Jacques Georges Fey

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1100 livres en 1702, 800 livres en 1706, 750 livres en 1761

(1765, Liste Blondel) VII 440, Henry Wildt
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Witt, 5 toises, 1 pied et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 66, Wittmann, Jacques Frédéric, Vieux Marché aux Poissons 100 – maison, sol – 0,5

Locations

1627, Christophe Gering, cordonnier
1651, (échoppe) Jean Eugel, jardinier
1656, Georges Schrimpff, cordonnier
1667, Jean Georges Schwing, blanchisseur à la Robertsau
1713, Jean Jacques Ringler, chaudronnier
1716, Jean Thiébaut Holdermann, chaudronnier
1854, Frédéric Jacques Mattel, ferblantier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 11
La maison de 18 pieds de long appartient au cordonnier Etienne Keller qui règle à la Ville un loyer de 15 sols 6 deniers pour un encorbellement en saillie de 4 pieds 9 pouces, une porte de cave de 6 pieds de long et 4 pieds 6 pouces de large, une échoppe accolée de 11 pieds de long et 3 pieds de large, à l’avant un étal de cordonnier à trois tréteaux de 10 pieds de long et 2 de large.

Ane dem Vischmarckh Gegen Sanct Martins Blatz, Vnd von Dannen hinab nach der Altten Metzig zugemessen
Steffan Keller der Schumacher hatt darneben ein Hauß xviij schu lang, darüber ein Vßstoß 4 schu ix Zoll herauß, Vnndt darunder ein Kellerthüer vj schu lang, vnd iiij schu iij Zoll breÿt, auch ein angehenckhter Laden xj schu lang, iij schu breÿt, Mehr dauornen ein Schumacher bencklin mit dreÿen Absäzen x schu lang vnd ij schu breÿt, Soll Allmend sein und bleiben, Bessert für d. Nüessen, xv ß vj d

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 163-v
Les Préposés au bâtiment autorisent le 18 mai 1591 à titre précaire le tailleur [sic] Etienne Keller à ouvrir une arcade de 6 pieds de long et 5 pieds de haut ainsi qu’une porte de trois pieds de large dans la façade de sa maison proche de la Couchette face à l’ancienne boucherie, contre paiement de 2 livres par an, à verser pour la première fois en 1592. Lors de la mise à jour du 2 mars 1627, la veuve d’Etienne Keller doit 4 livres

Item ij lb. d. gibt Steffan Keller der schneÿder von Einem steinin bogen Sechs schu lang und fünff schu hoch vnd Einer haußthüren drey schu weith Im liecht von seiner behausung bey dem Spanbeth durch Zubrechen gegen dem platz die alte Metzig gestanden, Ist Ist gar bewilligt vnd vmb gemelt. Zinß werluhen Doch so lang das vnsern herren gelegen sein will Also Zugedulden Ist durch Bawherren vnd dreie Zinstag den 18. May Anno Lxxxxj vnd gefallet der Erst Zinß verkäuffer vff Johannis tag Ao 92
Jetz Steffan Kellerß W. 4 lb, 2° Martÿ 1627.
Neü 223

1652 Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 174-v
Même loyer, au nom d’Arbogast Karth puis de Jean Nicolas Karth

Arbogast Karth, Soll gemeiner Statt, Von einem halben Hauß, Vf dem Vndern Fischmarck, da die alt Metzig gestanden, Jahrs Vf Johannis Baptistaæ 4 lb d
Alt. d. f. 163
pro 1668 et 1669 vid. infra fol. 672

Jetzt Johan Niclaus Kart
Idem, Von einem Hauß, da die alte Metzig gestanden neben Christoph Bleÿfueß, Jahrs Vf Johannis Baptistaæ 4 lb d
Alt. d. f. 163
New fol. 155

(Quittungen 1653-1657)
1658 weg. Arbogasts p. Pfgth. N° 31 empf.
1658 weg. Arbogasts p. Pfgth. N° 63 empf.
1660 weg. Hanß Niclaus Karthen p. Pfgth. N° 128 empf.
(Quittungen 1660-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 155-v
Report dans le registre suivant et contribuables ultérieurs. S’y ajoute en 1688 un cens pour trois piliers

Johann Niclaus Kart, Soll von einem Hauß da die alte Metzig gestanden, vf Johannis Bapt. 4 lb
St. Zinßb. p. 174
ietzt Johann Strohecker
ietz Johann Christiane der Kupfferschmidt 1682
Jetzt Johann Ullrich Cammerer ([biffé] Jun)
Jetzt Johannes Kugler A° 1719. I.mo
Vid. Continuat. dieser 4 lb und nachgehend. 15 ß Inf. 571

(Quittungen 1673-1682)
Christian soll ferner vom platz aufm fronhoff freÿtags darauff feil zuhaben, vff so Ihme hieunden pag. 508. zugeschrieben war, auff Joh: Bapt. 1683, 10 ß – auffgekündet

(Quittungen 1684-1687)
Er soll fernerers Von 3. steineren Pfeilern under seiner behaußung auff dem undern Fischmarckt gegen dem Kauffhauß Jahrs vff Laurentÿ, und 1689. zum ersten mahl, 15 ß
Protoc: d. A° 1688. p. 46 – [in margine :] J. 571-b

(Quittungen 1689-1693)
Ferner vom Kuttelbanck so der ohneins erste am Waßer ist am Kauffhauß Jahrs auff Purificationis Mariæ und A° 1693. I.mo, 10ß
ist hernach fol : 101. Johann Jacob Galstern zugeschrieben gewesen
Jetzt Johann Friderich Römer d. Waffenschmidt. 387. v. 438. 387
Ferner vom Kuttelbanck so Abraham Wibmar hievornen p. 122. gehabt, Jahrs vff Joh: Bapt: und 1693. I.mo, 10 ß
Wegen der Zinß biß 1692. incl : vide s. 122.[in margine :] Idem

(Quittungen 1694-1742)
Neuzb Fol 554-b

1673,Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 483

Johann Niclaus Karth soll von einer Hütten auff dem Undern Fischmarck Jahrs alle Meß 2 lb, thut 4 lb ([corrigé en] 6 lb d A° 1691. in Weÿhenachtmeß I.mo)
(Quittungen 1688-1703) sic

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 571-v
Nouveaux loyers établis en 1722 et 1731.

Johannes Kugler Jun: der Kupfferschmid solle von einem hauß da die alte Metzig gestanden, jahrs auff Joh: Baptæ 4 lb
St. Zinßb. p. 174 ([in margine :] S. 155-b)
Er soll ferner Von 3. steineren pfeilen unter seiner behaußung auf dem Untern fischmarckt gegen dem Kauffhauß jahrs auf Laurentÿ L. Prot. de 1688. p. 46, 15 ß
Weiter Von Untermauerung dieser pfeiler jahrs auf Joh: Baptæ und A° 1723. I.mo L. Prot. de 1722. f: 26. 10 ß

(Quittungen 1723-1731
Ferner Von einem 12. Schuh lang und 7 ½ Schuh breiten Kellerlein in dem Allmend für seinem Hauß auff dem untern Fischmarckt Kohlen daselbst zu Verwahren Jahrs auff Joh: Bapt. und laut. Prot. de 1731. fol. 133. Anno 1732. I.mo, 5 ß

(Quittungen 1734-1741
Neuzb fol 537

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 537
Report dans le registre suivant, avec les cens de 1722 et 1731. En marge, propriétaires suivants.

alzb. 571-b
Joh: Kugler Junior der Kupfferschmidt solle von einem Hauß da die alte Metzig gestanden, Jahrs auff Joh: Baptæ. (id est 24. Junii), 4 lb
[in margine :] Liv. de rentes D. 163
Ferner von 3. steinere pfeilern unter seiner behaußung auf dem untern Fischmarckt gegen dem Kauffhauß jahrs auf Laurentÿ (id est 10 Aug.) 15 ß
[in margine :] Prot. des Dir. du Bat. de 1688 f. 46
Ferner von untermauerung dießer pfeiler Joh: Bapt. (id est 24. Junii – 6. Messidor), 10 ß
[in margine :] id. de 1722 f. 26
Ferner Von einem 12. sch. lang und 7 ½ sch. breiten Kellerlein in dem Allmend für seinem Hauß auff dem untern Fischmarckt Kohlen daselbst zu Verwahren Joh: Bapt. (id est 24. Junii), 5 ß
[in margine :] id. de 1731 f. 133

(Quittungen 1741-an 10)
C. 250
jetzt Johann Heinrich Witt d. Goldtarbeiter
Friderich (Jacob) Müller

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1591, Préposés au bâtiment (VII 1307)
Les préposés au bâtiment autorisent le coutelier Nicolas Bittner, le sellier Jacques Eberhard et le tailleur Etienne Keller à percer une porte et une échoppe

1688, Préposés au bâtiment (VII 1373)
Jean Christian demande l’autorisation soit de construire à l’aplomb de son encorbellement vers l’échoppe Düttler soit de poser quatre piliers en pierre sous ses poutres. Les préposés recueillent l’avis des voisins. Wolffgang Lochmann se plaint que Jean Christian pose souvent devant sa maison des chaudrons qui empêchent ses clients de s’approcher de chez lui. Zacharie Fellinger déclare qu’il a eu quelque temps auparavant la même intention que Jean Christian mais que ses voisins s’y sont opposés. Ils n’arrivent pas non plus à s’accorder aujourd’hui que les affaires sont mauvaises.
Les préposés rejettent la demande de construire sous l’encorbellement mais autorisent Jean Christian à placer des piliers sur le communal

(f° 45-v) Sambstags den 27. Augusti, horâ 2. – Joh: Christian
Augenschein eingenommen beÿ Johann Christians deß Kupfferschmids behaußung auff dem Undern Fischmarck, allda er begehrte, ihme Zuerlauben, aß er entweder eine Maur herauß führen dörffen soweith alß sein überhang auff der seithen gegen dem düttlerischen laden, herauß gehet, oder aber 3. steinere Pfeiler under seinen daselbst habenden balcken aufführen. Erkandt, bedacht.

(f° 46) Eodem horâ 4. Johann Christian
p° Eingenommenen augenscheins beÿ Johann Christians behaußung, wurde erstlich H. Wolffgang Lochmann, alß nechster nachbar, gehöret, ob er nichts darwider einzuwenden habe, der beschwehret sich höchlich über seinen nachbaren, daß er dießen unfreündlichen begehren suche, es seÿe in genug, daß Sie den gantzen tag inn ihren häußern vor seinem gethöu nichts hören, sondern er stelle öffters auch große Kessel vor seine thür und laße seine Gesellen daran arbeiten, also daß, Wer zu seinen gaden eingehen wolle, einen weiten umbkreiß übr die Gaß nehmen müße. Bittet seine mit dießem begehren Zuverschohnen.
H. Zacharias Fellinger, der andere Nachbar, Ward auch darüber gehört, der wandte ebenmäßige beschwerdten ein, und sagte beneben daß er eben sowohl in dem Sinn gehabt, alß er anfänglich sein hauß bezogen, solches Gleichfalls Zuvergrößern, Wie Christian , es hetten aber die damahlige Nachbaren solches nicht Gestatten wollen, Weilen Sie nicht willens Gewesen, mit ihren häußern herauß Zufahren, Gleich Wie sie anietzo wegen der schlechten handelschafft sich auch nicht darzu Verstehen Könnten, bate also ihne Christian abzuweißen.
Erkandt, würdt Implorant mit seinem begehren, die erweiterung deß haußes betreffendt, abgewießen hingegen ihme erlaubt, dreÿ steinere Pfeilen darunder Zusetzen, Gegen erlag j lb d Jährlichen bodenzinßes, vff begehrte moderation Ward er beÿ 15. ß Gelaßen.

1719, Préposés au bâtiment (VII 1388)
Le sellier François Gaineau et le chaudronnier Jean Kugler demandent l’autorisation de construire à l’aplomb de leur encorbellement respectif et d’y ouvrir des fenêtres. Leur voisin Gerlach s’y oppose. Ils réitèrent leur demande quelques semaines plus tard. Les préposés décident de consulter les archives.

(f° 242) Dienstags den 24. Ejusd. [8.bris] – Mre François Gaineau und Johann Kugler pt° bawens
Maistre François Gaineau der Sattler, und Johannes Kugler, der Kupferschmidt, ersuchen Mghh. unterth. Ihnen Zuerlauben, daß Sie die überhäng an Ihren Häusern ohnfern der Mörin Zunfft, so auf säulen stunden, untermauren laßen, Erk. Solle deßwegen ein Augenschein eingenommen werden.

(f° 248) Donnerstags den 9. Ejusd. [Nov.] 1719. Augenschein eingenommen – Mre François Gaineau und Johannes Kugler weg. unterbaung der überhäng
Fernerer Augenschein eingenommen an François Gaineau, des Sattlers, Vnd Johannes Kuglers, des Kupferschmidts ohnfern der Mörin Zunfft liegenden behaußungen, welche Ihre überhäng biß an die steinere Säulen unter mauren, und mit fenstern versehen Zulaßen gesinnet seind, darwieder aber sich herr Gerlach, der handelsmann, so darneben wohnet, hefftig wiedersetzt, Erk. bedacht.

(f° 250) Dienstags den 14. 9.bris 1719. – Mre François Gaineau und Johann Kugler pt° bawens
Mre François Gaineau der Sattler und Johannes Kugler, der Kupferschmidt ersuchen Mghh. unterth. daß vf eingenommenen Augenschein, Ihnen mit untermaurung der überhäng möchte willfahrt werden, versprechen nicht weiter als die Säulen sein, herauß Zufahren, Zumahlen da es vormahlen Herman Lembecken, dem geweßten besitzer dieses haußes erlaubt worden. Erk. Solle in den Protocollis deßwegen nachgesucht werden.

1720, Préposés au bâtiment (VII 1389)
Les pétitionnaires réitèrent leur demande en arguant de vols. Les préposés ordonnent une visite des lieux.

(f° 69-v) Dienstags den 9. Ejusd. [Julÿ] – Mre François Gaineau und Johann Kugler pt° Überhangs
Mre François Gaineau der Sattler, und Johannes Kugler, der Kupferschmidt wiederhohlen jhr in vorigem Jahr gethanes ansuchen, daß Ihnen möchte erlaubt werden, die überhäng an jhren gegen der Mörin Zunfft Stuben über liegenden häußern untermauren Zu laßen, maßen viele leuthe darunter beÿ nacht sich aufhalten, und täglichen der plünderung gewärtig sein müßten. Erk. Solle Herr Gerlach der Handelsmann, welcher sich diesem vorhaben wiedersetzet, darum gehört werden.

(f° 230) Dientags den 18. Ejusd. [9.bris] 1721. François Gainau, und Johannes Kugler, pt° Überhäng
Mre François Gainau der Sattler, und Johannes Kugler, der Kupferschmidt, erhohlen abermahlen jhr gethanes ansuchen, wegen untermaurung Ihrer überhäng, an denen gegen der Mörin Zunfft liegenden häußern. Erk. würd ein nochmahliger Augenschein beliebt.

1722, Préposés au bâtiment (VII 1390)
Nouvelle demande. Les préposés les autorisent, malgré l’opposition de Wolfgang Sébastien Gerlach, à construire sous la moitié de leur encorbellement moyennant un cens annuel d’une livre, ramenée à 10 sols.

(f° 24) Dienstags den 17 Ejusd. [Martÿ 1722] – Johannes Kugler und François Gainaud
Johannes Kugler der Kupfferschmidt, und François Gainaud der Sattler wiederhohlen jhr Öffters Gethanes botten, pto. Untermaurung jhrer Haüßer auf dem Untern fischmarckt. Erkannt solle noch einmahl ein Augenschein eingenommen werden

(f° 24) Donnerstags den 19. Ejusdem. – Johannes Kugler und François Guainaud
Augenschein eingenommen an Johann Kuglers des Kupfferschmidts, und François Guenaud des Sattlers gegen der Mörin Zunfftstub über auf dem Untern fischmarckt Liegenden Häußern, deren Überhang Zuunterbawen Sie schon Öffters umb Erlaubnus gebotten. Erkant, bedacht.

(f° 26) Dienstags den 24. Ejusd. [Martÿ 1722] – Johannes Kugler und François Guainaud
Puncto eingenommen Augenscheinss an Johann Kuglers des Kupfferschmidts, und François Guainaud des Sattlers Behaußungen auf dem Untern fischmarckt, gegen der Mörin Zunfftstuben über, ist Herrn Wolffgang Sebastian Gerlachs opposition Ohngeachtet Erkant, daß Imploranten Erlaubt seÿn solle, jhre Häußer biß auf Mitten der Säulen Zuunterbawen, doch daß jeder 1. lb d. mehr Zinß Zahlen solle. Auf begehrte gnad à 10 ß d moderirt.

1724, Préposés au bâtiment (VII 1391)
Jean Kugler est autorisé à remplacer par une nouvelle sa caisse de marchandisees pourrie et à la transférer de la gauche vers la droite de sa porte vers le Vieux-Marché-aux-Poissons en la rapprochant de sa maison

(f° 33) Dienstags den 4. Aprilis 1724 – Johannes Kugler pt° bawens
Johannes Kugler, der Kupferschmid, bittet Mghhn. Ihme Zu erlauben, daß Er denjenigen Kasten, welcher außwendig an Seiner ohnfern der Mörin Zunfft gelegenen behaußung auf seithen des fischmarckts angemacht und verfault ist, dörffe new machen laßen, Erk. Solle das begehren durch einen einnehmenden Augenschein examinirt werden.

(f° 37 v°) Mittwochs den 26. Apr: 1724. Augenscheinen – Johannes Kugler pt° Wahren Kastens
Von dar begaben Sie sich vor Johann Kuglers, des Kupferschmidts ohnfern der Mörin Zunfft Stuben liegende Wohnung welcher Mghh. gewiesen, daß Er willens seÿe, den vf seithen des Fischmarckts lincker hand des eingangs vor Seiner Hauß thür habenden Wahren Kastenn hinweg, vnd auf die andere seithe etwas näher an das Hauß anrucken Zulaßen. Erk. ut ante [bedacht]

(f° 42 v°) Dienstags den 9. May 1724. – Johann Kugler pt° bawens
Desgleichen ist auch Johann Kugler dem Kupferschmidten vergönt worden, den wahren Kasten vor Seiner behaußung Zusetzen, wie beÿ dem eingenommenen Augenschein es Verlangt worden.

1728, Préposés au bâtiment (VII 1393)
Jean Kugler demande l’autorisation de construire un balcon (17 pieds de long et 4 pieds ½ de large) en planches de chêne devant ses fenêtres au-dessus de son auvent. Le marchand Wolffgang Sebastian Gerlach s’y oppose en arguant que l’auberge à la Couchette limite sa vue d’un côté et qu’il ne tient pas à ce qu’elle soit limitée de l’autre. Les préposés ordonnent de recueillir l’avis des autres voisins pour donner leur autorisation s’ils n’ont pas d’objection à faire.

(f° 44) Dienstags den 27. Ejusd. [Aprilis 1728] – Johannes Kugler wegen bawens – Johannes Kugler, der Statt Kupferschmid, ersucht Mghhn. Ihme Zuerlauben, daß Er dörffe einen Gang von eichenen dielen Zu Garten Gewächßen Vor die fenster, wo das unterdach ist, machen laßen, Erk. Soll ein Augenschein deßwegen eingenommen werden.

(f° 45) Montags den 3.ten May 1728. seynd folgende Augenschein eingenommen worden – Johann Kugler wegen Gängleins
An Johann Kuglers, des Statt Kupferschmidts hauß auf dem Untern fischmarckt, welcher über das Wetterdächlein an seinem Hauß auf der seithen des fischmackts, ein 17. schuhe Lang, und 4 ½ schuhe breites Gängel machen Zulaßen willens, und deßwegen umb erlaubnus gebetten.

(f° 46) Dienstags den 4.ten May 1728. – Johann Kugler weg. bawens
Nach eingenommenem Augenscheins vor Johann Kuglers, des Statt Kupferschmidts auf dem untern fischmarckt liegenden wohnung, wurde auf Herrn Wolffgang Sebastian Gerlachs des handelsmanns gethane opposition, welcher sich höchlich über dieses vorhaben beklagte, in dem auf seithen des Spanbetts aller prospect benommen, Ihme auch gegen dem Fischmarckt solcher gleichfalls entzogen würde.
Erk. Wann beede andere Nachbaren eingleiches wolten machen laßen, so solle es dem Imploranten damit willfart, widrigenfalls aber derselbe abzuweisen sein.

1731, Préposés au bâtiment (VII 1394)
Jean Kugler demande l’autorisation de creuser une cave pour y entreposer son charbon. Les préposés donnent leur accord pour un réduit de 2 pieds sur 7 ½ mais chargent les chefs de chantier d’enquêter quand le pétitionnaire souhaite une surface plus grande.

(f° 130) Dienstags den 3. Aprilis 1731. Johannes Kugler weg. bawens
Herr Johannes Kugler, der Statt Kupferschmid, ersucht Mghhn. Ihme Zuerlauben, daß Er unter dem überhang Seiner beÿ der Mörin Zunfft liegenden wohnung dörffe ein Kleinen Keller, Zu verwahrung Seiner Kohlen, Graben laßen, Er wolte den eingang in dem Keller machen oben aber den platz mit steinen blatten belegen laßen. Erkannt Augenschein.

(f° 132) Sambstags den 7. Ejusdem [aprilis 1731] seÿndt folgende Augenschein eingenommen worden – Johannes Kugler
Beÿ Johannes Kugler dem Statt Kupferschmid, welcher umb erlaubnus gebetten ein Loch oder Klein Kellerlein Vor seinem Hauß auf dem Untern fischmarckt, auf dem Allmendt Zudelben, welches er mit steinen blatten bedecken, und die thür durch seinen Keller hinein machen will, seine Kohlen die er bißhero mit Gefahr auf der bien Verwahren müßen, darein Zulegen.

(f° 133) Dienstags den 10. Aprilis 1731. – Johannes Kugler weg. allmendts
Wegen eingenommenen Augenscheins vor Johann Kuglers des Statt Kupferschmidts wohnung, die Grabung eines 12. schuh lang und 7 ½ schu breiter Kellerleins betref. ist anfänglichen Erkandt worden, daß, wann alles werde im stand sein, Er davon jährlichen 5 ß d. Zinß geben soll. Nachdem aber Er Implorant gebetten, Ihme Zuerlauben, solches breiter machen Zu laßen, so wurde den beeden Werckmeistern Committirt, daß begehren zu examiniren und wieder zu referiren.

1734, Préposés au bâtiment (VII 1396)
Jean Kugler est autorisé à remplacer son auvent par un balcon de quatre pieds de large comme son voisin Vincent Gaineau en juillet. Il demande en septembre d’ajouter à son balcon un auvent de deux pieds et demi

(f° 57) Dienstags den 27. Julÿ 1734. – Johannes Kugler
Johannes Kugler der Kupfferschmid ersucht Mghh. umb erlaubnus, anstatt des Wetterdachs an seinem Hauß auf dem Untern fischmarckt, ein Gänglein machen Zulaßen, Gleich wie Vincent Gaineau dem Sattler seinem Nachbar erlaubt worden. Erkannt wird dem Imploranten in der Länge des Wetterdachts, ein Von dem Hauß Herauß 4. schuhe breites Gänglein erlaubt.

(f° 70) Dienstags den 14. Septembris 1734, folgende Augenschein eingenommen – Johannes Kugler wegen Wetterdachs
An Hn Johann Kuglers des Kupfferschmids Hauß auf dem Untern fischmarckt, welcher umb erlaubnus Gebetten, an das jhme Vor Kurtzem erlaubte Gänglein ein Wetterdach anzuhencken.

(f° 72 v°) Dienstags den 28. Septembris 1734. – Johannes Kugler
Auf eingenommen und referirten Augenschein an Johann Kuglers des Kupfferschmids Hauß auf dem Untern fischmarckt, und deßen ferneres Ansuchen ist Erkannt, wird dem Imploranten Erlaubt, ein 2 ½ schuhe breites Wetterdächlein Von diehlen an sein Gängel machen Zulaßen.

1743, Préposés au bâtiment (VII 1400)
Les préposés refusent que Jean Kugler ajoute à son balcon un auvent de deux pieds comme son voisin Jean Sébastien Gerlach.

(f° 83) Montags den 18. Ejusdem [Februarÿ 1743.] – Johannes Kugler
An Johannes Kuglers des Kupferschmidts Hauß, welcher Vor sein Gängel Hienauß, noch ein 2. schuhe tieffes Wetterdächlein gleich Herrn Johann Sebastian Gerlachs seinem machen Zulaßen willens, und deßwegen um erlaubnus gebetten. Erkannt begehren abgelaint.

1754, Préposés au bâtiment (VII 1406)
Jean Kugler est autorisé à fixer une planche d’un pied à son auvent pour abriter son charbon de la pluie

(f° 38-v) Dienstags den 27. Ejusdem [Augusti] – Johannes Kugler
Johannes Kugler der Statt Kupferschmidt bittet um erlaubnus ein brett nur eines schuhes breit fornen An das Wetterdach seines Haußes am Untern fischmarckt an Zumachen, seine Kohlen im Keller Vor dem Regen dardurch Zubeschirmen. Erkannt auf einen schuh breit Willfahrt.

1767, Préposés au bâtiment (VII 1412)
L’orfèvre Jean Henri Widt souhaite que la Ville tranfère ailleurs les cabanes élevées pendant les foires devant sa maison, ce qui l’empêche d’exercer son métier. Les préposés proposent de transférer kes étaux de foire place Saint-Thomas.

(f° 83-v) Freÿtags den 26. Junÿ 1767. Augenschein eingenommen – H. Johann Heinrich Witt
Auff dem untern fischmarckt an H. Johann Heinrich Witt des Goldarbeiters hauß, welcher gebetten daß die hütt so in beeden meßen vor seinem hauß auffgeschlagen wird in Zukunfft anderst wohin mögte gesetzt werden, weilen jhme durch dieße hütt sein hauß verdeckt und an seiner Profession und Nahrung großer abtrag und schaden entstehet.
Erkannt, bedacht, solle getracht werden alle meß Stänndt vom fischmarckt auff dem Thomas plan zu transportiren.

1767, Préposés au bâtiment (VII 1412)
L’orfèvre Jean Henri Widt demande l’autorisation de voûter sa cave et de l’agrandir pusique les alignements de Blondel l’autorisent à avancer son bâtiment. Les préposés décident de prendre conseil auprès de Blondel à Paris pour modifier l’alignement.

(f° 70-v) Dienstags den 24. Martÿ 1767 – H. Johann Heinrich Witt
H. Johann Heinrich Witt der Goldtschmidt bittet umb erlaubnus den Keller an seinem hauß auff dem untern fischmarckt Zu wölben und auff d. Allmend vorzufahren, weilen nach dem Neuen Allignement das hauß Soll hervorgeruckt werden. Erkannt, bedacht, Soll H. Werner H. Blondel auff Paris schreiben ob nicht dienlicher daß die projectirte flucht alda abgeändert werde.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du vieux marché aux Poissons

nouveau N° / ancien N° : 46 / 100
Müller
Rez de chaussée et 2 étages en maçonnerie le 3° étage en bois médiocre et avance
(Légende)

Ponts et Chaussées

1856 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 101, Wilmmann, 3 E P S (Maison à trois étages, construction en pierre, solide)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 35 case 1

Wittmann, Charles Frédéric, vieux marché aux poissons N° 100

O 66, maison, sol, vieux marché aux poissons N° 100
Contenance : 0,50
Revenu total : 135,26 (135 et 0,26)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 308 case 1

Wittmann, Jacques Frédéric
1871 Dürr Johann Daniel Wittwe, Nutznießer Wittmann Jakob Friedrich
1879 Dürr Jakob Friderich August
1888/89 Bilger August Georg Wittwe Karoline Emma Dürr
1889/90 Lienhardt Georg Schuemacher / Schuhwaarenhänlder und Ehefrau geborene Krauss in Gütergemeinschaft

O 66, maison, sol, rue du vieux marché aux poissons N° 3
Contenance : 0,50
Revenu total : 135,26 (135 et 0,26)
Folio de provenance : (35)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 1

O 1225, sol, Alter Fischmarck N° 3
Contenance : 0,01
Revenu total : 135,27 (135 et 0,26 – 0,01)
Folio de provenance : Straße
Folio de destination :
Année d’entrée : 95/96
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 10 p. 233 case 3

Parcelle, section 19, n° 198 / 134 – autrefois O 66, 1225
Canton : Alter Fischmackt Hs N° 3 – 665 / 15
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,53
Revenu : 1500
Remarques : 1945 ab F. 4 – Abbruch [Fach 4, Alter Fischmackt Hs N° 5]

(Propriétaire), compte 768
Lienhardt Georg u. Ehefr. in GG.
1919 Lienhardt Paul Kaufmann und Ehefr. geb. Michel zu ½ u. Lienhardt Paul Kaufmann
1933 Société anonyme des Chaussures Lienhardt
1937 Fey Jean Jacques Georges
gelöscht 1944

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 164 Rue du Marché aux Poissons p. 409

102
Pr. Widt, J. Henri, Orfèvre – Echasses

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Fischmarkt (Seite 39)

(Haus Nr.) 3
Stavjanicek, Hutgesch. 0

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 232 MW 46)

3, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons (1886-1960). Le dossier renferme aussi les pièces concernant le n° 5 avant la reconstruction du n° 3 (1903) et le n° 1 de 1956 à 1960.

Le marchand de chaussures Georges Lienhard transforme la devanture en 1893. Il est autorisé en juillet 1897 à démolir et à reconstruire le bâtiment sis 3, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et 4, rue de l’Etal ; l’autorisation est périmée sans que les travaux aient commencé. Georges Lienhard charge en 1901 les entrepreneurs Théodore et Edouard Wagner de démolir et reconstruire le bâtiment de la même manière que le n° 5 en 1900. L’ancien bâtiment est démoli au cours de l’été 1901. Le gros œuvre est terminé en janvier 1902, les travaux sont terminés en septembre 1902. Georges Lienhardt fait poser en 1908 cinq vitrines en fer, démontées en 1941, aux 3 et 5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. Devenue entre temps une société anonyme, les chaussures Lienhardt cessent leur activité en 1936. Le bombardement aérien du 11 août 1944 rend le bâtiment inhabitable.
Jean-Georges Fey dépose en 1955 une demande de permis de construire pour réparer à l’identique le bâtiment endommagé par les bombardements. La Ville envisage, comme il en était déjà question en 1942, d’acquérir les immeubles pour les démolir et réunir le sol à la voie publique. Le Conseil municipal approuve le 13 février 1956 la démolition des numéros 1, 3 et 5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. Le préfet surseoit à statuer sur la demande de permis de construire et demande à la Ville d’engager une procédure d’expropriation, sans user de la procédure d’alignement pour éviter l’expropriation. Jean-Georges Fey déclare en 1957 que les travaux que fait le nouveau locataire du magasin relèvent de l’entretien et non d’une amélioration. La suite du dossier a plus particulièrement trait au n° 1. L’îlot est démoli en 1960.
Autres commerces : chapellerie François Stavjanicek (chapeaux François, 1904), robes et confections Marie Frantz (1923), Au Tricomain (1937, 1948), cycles Marcel Fouquier (1937, 1941), bonneterie Paul Ganter (1954)

Sommaire
  • 1886 – Le commissaire de police transmet au maire la demande du sieur Lienhard qui souhaite suspendre des chaussures au 3, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. L’autorisation est accordée à condition que les marchandises se trouvent à plus de 2,10 du sol.
  • 1893 – G. Lienhard demande l’autorisation de transformer une devanture selon le dessin joint. Le commissaire de police donne son accord – Autorisation – Travaux terminés, août 1893 – Calcul statique, croquis
  • 1897 (juin) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. L’entrepreneur Wagner demande l’autorisation de transformer la maison Lienhard sise 3, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – L’autorisation est périmée sans que la voie publique soit occupée, juillet 1898
    1897 (juillet) – Le fabricant de chaussures G. Lienhardt est autorisé à démolir et à reconstruire le bâtiment sis 3, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et 4, rue de l’Etal
    – L’autorisation est périmée sans que les travaux aient commencé, juillet 1898
  • 1901 – Georges Lienhard demande l’autorisation de démolir et de reconstruire le bâtiment sis 3, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons de la même manière que le n° 5 en 1900 – Calcul statique par Th. et Ed. Wagner – Autorisation, juin 1901
    Suivi des travaux. L’ancien bâtiment est en cours de démolition, juillet, août 1901. Les fondations en béton sont posées, les murs du sous-sol en construction (septembre) puis ceux du premier étage (octobre), du troisième étage (fin octobre). Le comble est posé (décembre). Le gros œuvre est terminé (janvier 1902). Les plâtriers travaillent (janvier). Des toilettes qui ne figurent pas sur les plans prévus se trouvent dans les mansardes. L’inspecteur rappelle que l’article 12 de l’autorisation interdit d’habiter les pièces (février 1902). Les volets roulants sont posés (mars 1902). L’aménagement intérieur est en cours (avril), les peintres et les tapissiers travaillent (juin). Les travaux sont terminés (septembre 1902)
  • 1904 – J. Wœlfel demande l’autorisation de poser une lampe électrique dans le magasin – Autorisation – Sommation de régler les droits
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que Henri Wormser (fabrique de lingerie) a posé sans autorisation une enseigne plate – Henri Wormser a transféré son magasin 148, Grand rue
  • 1904 – François Stavjanicek demande l’autorisation de poser une enseigne plate et une enseigne perpendiculaire – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation de poser une enseigne plate en saillie de 25 centimètres
    1905 (décembre) – La fabrique de chapeaux François (propriétaire, François Stavjanicek) demande l’autorisation de poser une lampe électrique – Autorisation
  • 1907 – La Police du Bâtiment constate que Georges Lienhardt a posé deux lampes électriques aux 3 et 5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – Demande – Autorisation
  • 1908 – Georges Lienhardt demande l’autorisation de poser cinq vitrines en fer aux 3 et 5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – Autorisation
  • 1912 – Le chausseur Lienhard (papier à lettres Schuhwarenhaus Lienhardt, Alter Fischmarckt 3/5, Stein-Straße 30, Gegr. 1877) informe la Police du Bâtiment qu’il a supprimé les lampes électriques
    1913 – Le même demande l’autorisation de poser six lampes électriques
    1913 – Le même demande l’autorisation de poser un panneau pour les soldes d’été (Sommer-Räumungs-Verkauf)
    1914 – Idem
  • 1916 – Rapport d’incendie dans le magasin au 3, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons
  • 1919 – La Police du Bâtiment constate que la société Arbogast (12, quai Saint-Nicolas) a posé sans autorisation pour les chaussures Lienhard une grande enseigne plate – Demande, croquis et dimensions – Les chaussures Lienhard sont autorisées à poser l’enseigne plate au 3-5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons
  • 1920 – La Police du Bâtiment constate que les chaussures Lienhardt ont posé deux stores sans autorisation au 3-5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – Demande (papier à lettres Chaussures Lienhardt, Vieux-Marché-aux-Poissons, Place Kléber, Bureau 6, rue de l’Etal) – Georges Lienhardt est autorisé à poser trois stores.
  • 1923 – Marie Frantz (robes et confections) demande l’autorisation de poser deux enseignes à l’oriel du 3-5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – Autorisation
  • 1926 – La Police du Bâtiment constate que les chaussures Lienhardt ont posé sans autorisation deux enseignes lumineuses – Demande – Autorisation
    1927 – Les chaussures Lienhardt demandent l’autorisation de poser neuf enseignes mobiles – Paul Lienhardt est autorisé à poser neuf enseignes perpendiculaires
    1933 – La société anonyme des chaussures Lienhardt informe la Police du Bâtiment qu’elle a déposé cinq enseignes
    1933 – Les chaussures Lienhardt demandent l’autorisation de poser trois lampes électriques – La société anonyme Paul Lienhardt est autorisée à poser quatre lampes électriques
    1936 – Les chaussures Lienhardt informent la Police du Bâtiment qu’elles cessent leur commerce et ont retiré six lampes et cinq enseignes perpendiculaires. La Police du Bâtiment constate que la façade comprend deux pancartes de l’agence de location Paul Rupp, une pancarte Parti populaire français et que les enseignes de la société Lienhardt sont déposées.
  • 1932 – M. Kœstel demande l’autorisation de suspendre une antenne de T.S.F. entre les 1 et 6, rue de l’Etal – Autorisation
  • 1934 – La Police du Bâtiment constate que les chaussures Lienhardt ont posé cinq enseignes lumineuses sur les vitrines en saillie – Paul Lienhard dépose une demande et un croquis – Autorisation accordée à la société anonyme des chaussures Lienhardt
  • 1937 – La Police du Bâtiment constate que le Parti populaire français (président fondateur, Jacques Doriot) a posé sans autorisation une pancarte – Demande – Autorisation de poser une enseigne et deux emblèmes au balcon du premier étage
  • 1937 – La Police du Bâtiment constate que l’agence Paul Ruff a posé sans autorisation deux pancartes – Paul Ruff renvoie au propriétaire Jules Fey
  • 1937 – La Police du Bâtiment constate que la société Au Tricomain sàrl a posé sans autorisation deux vitrines – La société paie déjà des droits d’octroi
  • 1937 – Marcel Fouquier (cycles Fouquier) demande l’autorisation de poser cinq enseignes plates au 5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – Autorisation
    1939 – Marcel Fouquier retire une lampe électrique
  • 1938 – Jules Fey (atelier de construction, fonderie de cuivre, maison fondée en 1848, 12, rue Auguste-Lamey) informe la Police du Bâtiment que ses locataires (Au Tricomain, cycles Fouquier) verseront à l’avenir les droits d’enseigne
    La Police du Bâtiment constate qu’il subsiste deux consoles d’enseigne
    1939 – Jules Fey informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré les trois stores
  • 1941 – Marcel Fouquier déclare qu’il a retiré toutes les inscriptions depuis qu’il a rouvert son magasin le premier octobre 1940 et qu’il attend que son nom soit germanisé avant d’en apposer de nouvelles
  • 1941 – G. Fey s’étonne que les vitrines aient été démontées sans l’en avertir. Il demande leur restitution ou une indemnité correspondante.
    1942 – Courriers concernant un éventuel achat de l’immeuble par la Ville pour faciliter la circulation
  • 1945 – Le bombardement aérien du 11 août 1944 a rendu le bâtiment inhabitable. Certificats de sinistré. Gustave Seither (2° étage), Jules Fey, Georges Fey (5° étage), Rodolphe Sax (1° étage), Marcel Fouquier (local commercial)
  • 1948 – La maison Pernelle (123, Champs Elysées à Paris) est autorisée à poser une enseigne perpendiculaire au magasin Tricomain
  • 1954 – Le maire répond à Paul Ganter (mercerie bonneterie) qu’il ne peut donner de date concernant l’éventuelle suppression de l’îlot
  • 1955 – Jean-Georges Fey autorise l’architecte Herrenschmidt (11, avenue de la Paix) à consulter le dossier
    1955 – Jean-Georges Fey (12, rue Auguste-Lamey) dépose une demande de permis de construire pour réparer à l’identique le bâtiment endommagé par les bombardements – Plan de situation (dossier de dommages de guerre 2802 Z, prioritaire du quatrième programme). Le bâtiment est occupé suite aux travaux conservatoires. L’indemnité de dommages de guerre encore à percevoir s’élève à 7.200.000 francs – La Division VI estime que l’autorisation ne peut être délivrée puisque la Ville envisage d’acquérir les immeubles pour les démolir.
    1955 (décembre) – La Division I maintient le principe de supprimer le bâtiment sis 3-5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. La procédure d’enquête sur la suppression des alignements a été engagée.
    Le Conseil municipal a approuvé le 13 février 1956 la démolition des bâtiments sis 1, 3 et 5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons
  • 1956 (mai) – Courrier du préfet sur la suppression de l’îlot dit Katzenroller. La Ville devra engager une procédure d’expropriation. « Le Conseil d’Etat n’admet pas en effet que les personnes administratives se servent de la procédure d’alignement pour éviter d’avoir à exproprier les immeubles nécessaires à l’élargissement d’une rue ou à la création d’une nouvelle voie et pour payer des indemnités réduites à la seule valeur du sol. ». Il en résulte qu’il n’est pas possible de s’opposer à la réparation du bâtiment sinistré. Le préfet surseoit à statuer sur le permis de construire.
    1956 (juin) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme demande au maire quelle décision la Ville compte prendre
    1956 (juillet) – Arrêté préfectoral portant sursis à statuer. Notification au propriétaire
    1957 (février) – Les commissions approuvent l’acquisition des immeubles aux fins d’alignement
    1957 (mars) – Jean-Georges Fey déclare que les travaux que fait le nouveau locataire du magasin relèvent de l’entretien et non d’une amélioration.
  • 1958 (décembre) – Rapport d’intervention des pompiers pour émanation de fumées d’un poêle au 6, rue de l’Etal – La Police du Bâtiment constate que les cheminées sont défectueuses.
    1959 (février) – Le propriétaire Jean-Georges-Fey fournit les certificats du ramoneur après réfection.

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux de 1587 au nom du cordonnier Etienne Keller.
Etienne Keller épouse en 1578 Marie, fille du tonnelier Pierre Vogel

Mariage, cathédrale (luth. f° 1)
1578. Dnica XVII. post Trinitatis 21 Septembr. Stefan Keller der Schuehmacher von Straßburg, vnd Maria Peter Vogel des Kiefers verlaßene eheliche tochter. Eingesegnet Zinstag den 7 Octobris (i 3)

Cordonnier face à la Couchette, Etienne Keller figure sur la liste des aubergistes de quartier
1611, Protocole des Quinze (2 R 39)
Stephan Keller. 181. 345. [Winckelwürth, der Schuhmacher gegen dem Spanbett]

La femme d’Etienne Keller demande aux Quinze l’autorisation d’héberger des visiteurs du marché en leur servant à boire puisque son mari souffrant depuis un certain temps ne peut plus exercer son métier. L’assemblée ordonne une visite des Quinze mais accorde un mois et demi plus tard l’autorisation sans que la visite ait eu lieu.
1614, Protocole des Quinze (2 R 42)
Stephan Keller. 36. 71. [der Schuhmacher, Schlaaffhauß]
(f° 36-v) Sambstag den 12. Martÿ – Stephan Kellers des schuemachers haußfr. erscheint, vnd lasst p. J. Rosam fürpringen, Ir haußwürth seÿ nuhn ein gute Zeÿtt vbel vff, allso das er sein handwerck nicht forttreiben könne, vnnd Iro dannenhero schwehr fallen thue, sich Zuernehren vord. außzupringen, derenwegen Ir demüttige bitt, mann woll Ir gnedig erlauben, das sie die Jenige Persohnen, welche zu marck allhero engeren, ohn einig essen vnnd trincken geben vber nacht beherbergen mög. Woll sie sich dem Mandat gemäß verhalten. Erkant, Mann soll den augenschein Zuvor einnehmen alß dann weitters darvon red. Ist den Feürherren bevohlen.

(f° 71) Sambstag den 30. Aprilis – Stephan Keller. Schlaaffhauß
der H. XV meister zeigt an, Stephan Kellers des Schuemachers haußf Haußfr. haltte bestendig beÿ Ime an, das doch Ir bescheÿdt, wegen begerten schlaaffhaußes, möchtt befürdert Werden. Befindet sich hieoben fol. 36. das die Feürherren den augenschein sollen einnehmen, Weÿl dann solches bißhero noch nicht beschehen, Vnnd sie aber vonn etlich Hrn ein gutt Zeügnus, Ist Jetzund nach ein Umbfrag gehalten, vnnd Erkant Mann soll Iro das begertte Schlaaffhauß Zulassen.

Le tuteur de Marie, veuve du cordonnier Etienne Keller, place 250 florins à la caisse des tutelles.
1623, Préposés au bâtiment (VII 1338)
(f° 17-v) Mittwoch den 22. Janu. 1623. – Vogteÿ geldt angelegt
Gabriel Neher der Schumacher, als vogt Maria, weÿland Stephan Kellers des Schumachers seelig. wittib, legt ins vogteÿ gelt an 250 f
Vff Pauli Bekehrung fallend 12 f 10 ß (Ing. fol. 38)

Marie, veuve d’Etienne Keller, se remarie avec le cordonnier Jean Zinck qui a épousé en 1598 Marie Stollenmeyer de Haguenau.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 19)
1625. Dominica XI. Trin. den 28. Augusti. Hans Zinck der Schumacher und burger alhie und Maria Stephan Kellers des schumachers nachgelaßene wittib, Eingesegnet den 8. 7.bs (i 21, proclamation cathédrale i 105)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 41-v, n° 7)
1598. den 20. Febr. sind ehelich eigesegnet worden Hans Zinck Schumacher und Burg. alhie vnd Maria Stollenmeÿerin von Hagenaw, weiland Jörg Stollenmeÿern des Rathbotten selig. Zu Hagenaw nachgelaßenee dochter (i 49))

Gaspard Keller, bourgeois de Mastricht, loue au nom de Marie Vogler, veuve d’Etienne Keller et femme actuelle de Jean Zinck, la maison au cordonnier Christophe Gering

1627 (ut spâ. [xxi. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 68-v
Erschienen Christoffel Gering d. schuemacher burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Caspar Keller burgers Zu Mastrich so Zugegen Im namen seiner Mutter Maria Voglerin weÿland Steffan Kellers selig. witwe An Jetzo hannß Zincken des schuomachers haußfr. bekhand,
das er Ime von Jetzgemeldter Witwen dreÿ Jahr lang nach einander. volgend so vff Mariæ Verkhd. Jetznechstgfftig Angeh. sollen derselb. Witwe Behausung gegen Johann Waitz. gnd. u. Stoffell Pleÿfuß dem Seÿler entlehnet vnd bestand hette für und umb 45. lb Straßburg
dabeÿ Abgrg. daß d. entlehner Inn solchem hauß Auch die Gäden zugebrauch. macht hab. beneben Zweÿ Bech. Inn den Meß. für die Kauffleuth

Accord passé entre Marie Kauffmann, veuve du cordonnier Georges Keller et sa belle-mère Marie Vogler veuve d’Etienne Keller et femme actuelle de Jean Zinck, assistée de son fils Gaspard Keller de Mastricht

1627 (3. Feb:), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 77
Erschienen Maria Khauffmännin weÿland Jörg Kellers des schuomachers selig. Witwe, mit beÿstand h. dauid Ößingers des Jüng. Notarÿ Ane statt Johann Kelterers Ihres geschwornen vogts, so für dißmahl kranckheit halber nicht wandern Khan, vnd hanß Khauffman Khauffhauß dieners Ihres Bruders Auch hanß Michell Hertzogk Büchsen schiffters Ihres schwagers
hatt in gegensein Mariæ Voglerin weÿ: Steffan Kellers schuomachers selig witwen An Jetzo hannß Zincken des schuomachers haußfr. mit beÿstand Jetzgemelts Ihres haußwürths vnd Caspar Keller Von Mastrich Ihres Sohns bekhandt,
daß Jetzgenante Maria Voglerin bemelte Mariæ Khauffmännin Ihrer Sohns frauwen, so viel die 200. lb. d. Eÿgenthumb In dero gehalttener Eheberedung (…)

Gaspard Keller de Mastricht vend la maison moyennant 600 écus au tailleur Arbogast Karth, déjà propriétaire de la maison voisine au nord

1634 (11. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 511-v
(Protocollat. fol. 88.) Erschienen Caspar Keller burger zu Mastrich gebürtig von St.
hatt in gegensein Arbogast Karten deß Schneiders burgers alhie
verkaufft hauß vnd hoffstat mit allen andern ihren gebäwen & gelegen alhie vnden vffm Vischmarckht, einseit neben ihme Käuffer selbsten && Christoff Bleÿfueß dem Seÿler, hinden hats auch ein Außgang gegen deß Weitz. gad. dauon gehen 8. fl. bod. Zinß d. St. St. sonst eÿgen Vnd were diser Kauff vber die beschwd. geschehen per 600. Reichßthaler

Arbogast Karth et sa femme Catherine, assistée de son fils Jean Nicolas Karth, hypothèquent la maison au profit du fils de Maurice Carl

1642 (18. febr.), Chambre des Contrats, vol. 488 f° 159-v
Erschienen Arbogast Kart der Schneider und Catharina sein eheliche haußfraw und Sie Catharina mit beÿstand hannß Niclaus Karten deß Schneiders ihres Sohns und Diebold Rappen von Eckhardts weÿher bed. alß ihrer hierzu erbettener nechster Verwanth
haben in gegensein H Isaac Sellinger alten Kl. Rhats Verwenthen alß Vogts Johann Niclaus Weÿl. H Moritz Carlen seel. hinderlaßenen sohne – schuldig sein wollen und sollen 50 pfund pfenning
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß und hoffstatt mit allen deren gebäwen, alhie und/am Fischmarckh neben dem Schuldbekennend. stoß. ein. und anderseit neben Christoph Bleÿfußen dem Saÿler, hind. und vornen vffs Allmend stoßend geleg. davon gehen iahrs 4. lib. bodenzinß gemeiner Statt

Arbogast Karth loue l’échoppe d’angle au jardinier Jean Eugel

1651 (21. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 43-v
Erschienen Arbogast Kart der Schneider Und Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein hannß Eügel deß Gartners
Verlühen habe sein Eckh gädlin alhie Underhalb dem Fischmarckhin und Vnder seiner Wohn behaußung geleg. Vff Sÿben Zehen Jahr lang von außgang der vffkünfftigen Weÿhenachtmeß dißes 1651. jahrs anfahend. und in Januario a° 1652. außgehenden Meß angerechnet – für und vmb einen Jährlich. Zinnß benantlich 15. lib

Arbogast Karth assisté de son fils Jean Nicolas et de son beau frère Théodose Monachus, procureur des Sept, loue une partie de la maison au cordonnier Georges Schrimpff

1656 (12. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 537-v
Erschienen Arbogast Kart der Schneider mit beÿstand Hannß Niclaus Karten deß Schneiders seines Sohns und H. Theodosÿ Monachi EE Sibnergerichts Procuratoris seines Schwagers
in gegensein hannß Georg Schrimpffen deß Schuhmachers
verlühen habe, in seiner alhie am undern Fischmarckh gelegenen und durch obgenannten hannß Niclaus Karten bewohnend Behaußung, daß oberste bühnlin biß an deß dachfenster, die underste bühn, die Kammer ahne der Zwirnmühlen, die oberste newe stub, sampt den Zwöen Kammern daran, und dem hauß Ehren, die Kammer darinn daß Camin ist die underste Stub, Kuch. und hauß Ehr, sampt dem Keller, fünff Jahr lang von nechst verschienenen Michaelis angerechnet, umb Zwar von erstgemelte Michaelis an biß Ostern a° 1657. umb 1 lib 10 ß hernach aber alle Jehr umb 20. lib. hauß zinnßes

Arbogast Karth assisté de son fils Jean Nicolas hypothèque la maison au profit de Georges Christophe Allgæuer, pasteur à Saint-Thomas, et de la veuve et des enfants du pasteur Daniel Keck

1657 (20. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 103
Erschienen Arbogast Kart der Schneider mit beÿstand hannß Niclaus Karten deß Schneiders seines eheleiblich. Sohns
in gegensein deß Wohl Ehrwürdig- Wohlgelehrten H. M. Georg Christoph Allgäwers Pfarrherrn der Kirch Zu St. Thoman, und Emanuel Gastelÿ deß Glaßmahlers alß Vögt, weÿl. H. M. Daniel Keckh. geweßenen Pfarrherrn der Kirch Zu St Claus nunmehr seel: nachgelaßener Fr. wittib und Kind. – schuldig seÿen 100 Pfund pfenning
Unterpfand sein soll hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen & alhie und. am Fischmarckh einseit neben Ihme dem Schuldners selbst. anderseit neben H Christoph Bleÿfuß Kleinen Rhats Verwanth. hind. vffs Allmend stoßend geleg. daran gehend iahrs 4. lib. Allmend zinnß gemeiner statt

La maison revient à son fils unique Jean Nicolas Karth qui épouse en 1641 Marie Hubius, fille du pasteur de Saint-Nicolas Georges Hubius

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 13-v)
1641. Dominica Pentecostes 13. Junÿ. Hannß Niclaus Kartt der schneider Arbogast Kartt deß schneiders v. burgers ehelicher sohn Vnnd Jungfr. Maria H. M. Georgÿ Huebÿ pfarrers zu St : Niclaus allhier e. tochter, Eingesegnet eodem [Mont. 21. Junÿ J S Peter] (i 18)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 447) 1641. Domin: Trinitatis. Hanß Niclauß Kart der Schneider Arbogast Kardten deß schneiders vnd Burgers allhier ehelicher Sohn Vnd Jungfraw Maria H. M. Georgÿ Hubÿ Pfarrers zu St: Clauß hinderlaßene eheliche tochter, Eingesegnet zum Jungen St. Peter Mont. 28. (i 228)

Jean Nicolas Karth hypothèque la maison au profit du boucher Christophe Storr

1658 (5. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 352-v
Erschienen Hannß Niclauß Kart der Schneid. Und Burger Zu Straßburg
in gegensein Christoph Storren deß Metzgers alhie – schuldig seÿen 35. lb
Unterpfand sein soll hauß Und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, alhie am Vndern fischmarckh, einseit neben H Christoph Bleÿfuß. E: E: Kleinen Rhats Beÿsitzern, anderseit neben Arbogast Karten sein deß Bekenners Vattern, so auch hiebeÿ Zugegen war, gelegen, so zuvor (…)

Jean Nicolas Karth hypothèque la maison au profit d’Ulric Koch, assesseur au Petit Sénat

1660 (20. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 666
Erschienen hannß Niclaus Kart der Schneid.
in gegensein H Ulrich Koch E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers – schuldig seÿen 200 Pfund
Unterpfand sein solle hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie unden am Fischmarckh einseit neben Arbogast Karten dem Schneidern deß Schuldners Vattern, anderseit neben H Christoph Bleÿfuß. hind. vffs Allmend stoßend gelegen, davon gehend iahrs 4 lib. Allmendgelts gemeiner Statt
(Cassirt weg. der in a° 1662. fol. 623. befindlicher quietanz)

Jean Nicolas Karth hypothèque la maison au profit de Marie Madeleine Volmar de Bernshoffen. En marge, quittance par le député à la faillite du débiteur

1661 (10. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 759
Erschienen hannß Niclaus Kart der Schneider
in gegensein deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Gestreng H Jacob Christoph Böckhle von Böckhlinsaw dißer Statt alten Stättmeÿsters alß Vormundts der Wohl Edelgebohrnen Jungfr. Mariæ Magdalenæ Volmarin von Bernßhoffen – schuldig seÿen 150. lib
Unterpfand sein sollen hauß, hoffstatt, Gaden mit allen deren Gebäwen, Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am undern Fischmarckh, einseit neben H Wolff Blochman dem handelsmann, anderseit neben Arbogast Karten dem Schneidern hind. vff H Adam Sporen den Specereÿ händlern, so Zuvor noch umb 250. lib H Ulrich Koch. alten Kleinen Rhats Verwanthen verhaftet
Item die helffte ahne hoff hauß hoffstatt, Scheur, Stallung Gärten und allen darzi gehörig. Gebäwen, im Bolßhaußer Bann (…)
[in margine :] (…) in gegensein herrn Joachim Von Botzheim alß aus E.E. Kleinen Rhats mittel Zu Niclaus Karten deß gestorbenen und verordneten Debitoris Falliment insonderheit deputirten (quittung) Act. d. 18. 10.br. 1675.

Jean Nicolas Karth hypothèque la maison au profit des enfants de Pierre Brintz

1666 (8. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 162-v
Erschienen hannß Niclaus Kart der Schneid.
in gegensein Bastian Stöbers deß Kürßners, im nahmen Jonæ und Thomä, weÿl. Peter Brintzen deß Schneiders seel:, daß Er Kart ihnen beed. Gebrüdern, vermög Vogteÿ Gerichts Memorials vom 27. Xbr a° 1665. weg. getragener Vogteÿ Verwaltung in allem 155. lib. 4 ß 6 d schuldig verblieben seÿe
vff des Vogts substantz habende general hÿpothec ohne einige schädliche Novation verblieben sondern auch ex hâc g.rli, in specie exprimirt sein solle Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen, alhie beÿm Spanbeth geg. der Zunfft stuben Zur Mörin hienüber, einseit neben Wolff Blochmann, anderseit neben Arbogast Karten geleg., deß. Zur mehrern Versicherung so ist hiebeÿ persönlich erschienen Maria deß Schuldners Eheweib, mit assistentz H Johann Peter Schmidts und H Johann Philipß Zeißolffs beed. alß aus E.E. groß. Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu insonderheit Deputirter, die hatt sich für diße Schuld verbürgt

Jean Nicolas Karth loue une partie de la maison à Jean Georges Schwing, blanchisseur à la Robertsau

1667 (6. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 330-v
Erschienen hannß Niclaus Kart der Schneid.
in gegensein hannß Georg Schwing deß Blaÿchers in Ruprechtsaw
verlüh. haben die underste Stub sampt dem hauß Ehren in deß Verleÿhers alhie ohnfern der groß. Metzig gelegenen wohn behaußung Achzeh. Jahr lang von bevorstehed. Joh. Bapt: angerechnet, umb einen iährlich. Zinnß benantlich. Eilff Pfund pfenning

Jean Nicolas Karth et sa femme Marie hypothèquent la maison au profit d’Isaac Faust, assesseur des Quinze

1668 (2. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 246-v
Erschienen Johann Niclaus Kart der Schneider undt Maria sein Eheweib, und Zwahr Sie Maria mit assistentz H. Claus Conrad Schachen und H. Jonæ Andreßen von Veßenheim, beeder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster verwanthen hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein des Ehrenvest fromm- und wohlweÿsen H Isaac Fausten des beständigen Regiment der Herren fünff Zehen – schuldig seÿen 230 Reichsthaler
hypothec sein, hauß hoffstatt Gaden mit allen deren Gebäwen & alhie am undern fischmarckh beÿ der Zunnft Stuben Zur Möhren einseit neben H. Zachariæ fellingern, anderseit neben wolff Lochmann beede durchhändlern hinden Vffs Allmend stoßend gelegen, Von welch. Behaußung gehen jahrs 4. lb d Allmend Zinnß gemeiner statt

Jean Nicolas Karth hypothèque la maison au profit de Jean Georges Schwing, blanchisseur à la Robertsau

1671 (14. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 21
Erschienen Johann Niclaus Kart der Schneider
in gegensein Hannß Georg Schwingen deß Blaÿchers – schuldig seÿe 137. lb
unterpfand, Ein pergamentiner mit der Statt Straßburg anhangendem grösern Insigel sub dato 2.ten Junÿ A° 1593. außgefertigter (…) Zinßbrieff,
Item hauß und hoffstatt, Gaden, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier am undern Fischmarckh beÿ der Zunfftstuben Zur Mörin, einseit neben H. Zachariæ Fellingern, anderseit neben H. Wolff Lochmann beeden duchhändlern, hind. vffs Allmend stoßend gelegen, von welcher behaußung gehen iährlichen. 4. lb Allmend zinnß gemeiner Statt so seÿe solche Behaußung auch noch umb 350. lb dem großen gemeinen Allmosen Zu St. Marx 100. lb Capitalrest Jgfr. N. Vollmarin von Brennshoffen, so ist dieße Behaußung und obehemelt. Zinnßbrieff auch umb 230. Rthlr. dem Creditori selbsten verhafftet
[in margine :] Erschienen Hannß Sarburger der jünger auß Ruprechtsaw, alß Vogt Annæ Zornen deß Creditoris hierinn Gemelt nun mehr seel. nachgelaßener Wittibin, Ferners hannß Martin Schwing der Blaÿcher vff der Gantzaw und Maria Salome Schwingin mit beÿstand hannß Georg Haanen deß Metzgers auß Ruprechtsaw Ihres Vogts ged. Schuldglaubigers eheleiblich Kinder und Erben (…) Actum d. 17. feb. a° 1674.

Jean Nicolas Karth hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Marc Mappus. En marge, quittance par le député à la faillite du débiteur

1674 (4. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 535-v
Johann Niclaus Kart der Schneider
in gegensein deß Edel und hochgelehrten herrn Marci Mappi Med: Doctoris et Profess. – schuldig seÿe 75. lb
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördt. alhier am undern Fischmarckh ohnfern der Zunfft Stuben Zur Möhrin genannt Zwischen H. Wolff Lochmann dem Handelßmann und Zachariæ Fellingers Credd. gelegen
[in margine :] Erschienen der Herr Creditore hierinn gemelt, hatt in gegensein Herrn Joachim Von Botzheim E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers und auff weohm ermeltd Rhats, Zu hannß Niclaus Karten deß Debitoris Falliment deputirtens (quittung) Act. 14. 10.br: 1675. Dabeÿ geweßen Hannß Caspar Weniggut der Schneider alß Vogt deß Schuldners hinterbliebener Wittibin

Jean Nicolas Karth rembourse un capital par un arriéré d’intérêts dus par la Tour aux deniers
1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
(f° 50) Hans Niclaus Kart Schneider und burger allhier p. Dr. Bitschen producirt pfund Zoll Zetteln bittet underthänig die enthaltene 7 lb 10 ß 4 d an seinen rückständigen Pfenningth. Zinß abschreiben Zu laßen. Erkandt willfahrt.

Jean Nicolas Karth meurt en 1674 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison qui vient d’être vendue par enchère judiciaire. La masse propre à la veuve est de 553 livres. L’actif de la communauté s’élève à 108 livres, le passif à 687 livres.

1675 (18.6.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 4) f° 232
Inventarium vndt Beschreibung der Jenigen Haab vndt Nahrung, so weÿlandt der Ehrengeacht Hannß Niclauß Kardt, geweßener burger Vndt Schneider alhie, nach seinem am 2.ten Decembris deß Jüngsthien gelegten 1674.gsten Jahrs beschehenem tödlichem ableiben Zeitlichen verlaßen, vnndt vff ansuchen, erfordern vndt begehren deß Ehrenhafften Hanß Martin Lincken, auch Schneiders alß geschwornen Vogts Hanß Niclaußen, Jfr. Catharinæ, Elisabethæ vnd Hanß Georg. deß verstorbenen seel. mit hernach benannter seiner hinderplibenen wittwen ehelicher erzeugter Kinder vnd ab intestato Erben vorgenommen v. ersucht (…) durch die Ehren vnd tugendsame fraw Mariam Hubiußin die Wittib (…) mit beÿstand deß Ehren: vnd vorgeachten Hannß Caspar Weniggutts ebenmäßig Schneiders v. burgers alhier Ihren geordneten Curatoris geeÿgt vnd gezeÿgt (…) Actum Freÿtags den 18. Junÿ 1675.
Copia der Eheberedung

In einer alhie in d. Statt Straßb. ane dem vndern Fischmarckh gelegenen, In diße Erbschafft nicht mehr gehörigen behaußung, befunden wie folgt
Vff der Bühn, Im obern Stübel, Inn d. obern Stub Cammer, Vor dißen gemachen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Cammer D, Vor dießen Cammern, In der Wohnstuben, Inn der Schlaff Cammer, In der Kuchen
Ergäntzung der Wittwen alienirten Unveränderten gutts. Auß dem über weÿland Frawen Dorotheæ Monachußin auch weÿlandt Herrn M. Georgÿ Hubÿ geweßenen Pfarrers Zu St; Niclauß alhie hinderplibener Wittwe, alß der Jetzigen wittib geliebte Mutter seeligen hinterlaßenen Mobilia durch herrn Jeremiam Ursinum den Notarium seel. in Anno 1672. auffgerichtetem Erlößregister
Summa dißes Inventarÿ. Der Wittwen unverändert guth, Haußrath 8 lb, Silbergeschirr vndt geschmeidt 22, Ergäntzung 522, Summa summarum 553 lb
Theÿlbare Verlaßenschafft, Haußrath 107, Werckzeug 1 Summa summarum 108 lb – Passiv Schulden 687, Nachstandt theÿlbaren gutts 578 lb.

La maison est vendue par adjudication judiciaire ordonnée par le Petit Sénat à Susanne, veuve du fabricant de courroies Jean Trabitz

1675 (10. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 779
Herr Joachim Von Botzheim und herr Georg Sigmund Fettich beede alß auß E.E. Kleinen Rhats mittel Zu distraction Johann Niclaus Karten deß Schneiders seel. Verlaßenschafft insonderheit deputirte, mit beÿstand herrn Johann Philipps Kasten U.I.D und Ehrengedachts Rhats Actuarÿ et Referentis
in gegensein Susannæ, weÿl. Johann Trabitzÿ deß Riemen schneiders nunmehr seel. hinderlaßener Wittibin, mit beÿstand Christoph Hofferts deß Kornwerffer ihres eheleiblichen Vatters und Vogts
hauß, hoffstatt Gaden mit allen deren Gebäuwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am undern Fischmarckh beÿ der Zunnftstuben Zur Möhrin, einseit neben Zacharias Fellinger, anderseit neben herrn Wolffgang Lochmann, beede duchhändlern hinden uffs Allmend stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 4. lb d Allmend Zinnß gemeiner statt – umb 1550 Gulden à 15. batzen
dabeÿ geweßen Maria Kartin obgedachts Hannß Niclaus Karten Wittib mit beÿstand hannß Caspar Wenigguts deß Schneiders ihres curatoris

Fils de fabricant de courroies, Jean Trabitz épouse en 1669 Susanne Hoffet, fille du remueur de grains Christophe Hoffet
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 191-v, n° 14.)
1669. Dom. Paschalis. 11. Aprilis. Johannes Trapitz, der Riemenschneÿder, Heinrich Trapitz, deß Riemenscheÿders vndt Burgers allhie, ehelicher Sohn, Vndt Jfr. Susanna, Christoph Hoffet des Korn Werffers Vndt Burgers allhie ehel. Tochter. Copulavi Mont. 19. Aprilis (i 206)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 113-v VIII) 1669. Festo Paschalis. Zum 2. mahl Johann Trabitz der ledige Römenschneider, Heinrich Trabitzen auch Römenscheiders u. Burgers alhie ehel. Sohn, Jfr. Susanna Christoph Hoffet des Kornwerffers u. Burgers alhie ehel. T. Montags den 19.t Aprilis J. St. P (i 116)

Susanne (Hoffet) se remarie en 1677 avec le tisserand Jean Strohecker
Mariage, cathédrale (luth. f° 38-v, n° 9)
1677. Dom. 3. post Epiphan. Zum 2. mahl Johann Strohecker der Wollenweber Weiland Johann Strohecker gewesenen handelsmanns u. burgers alhier ehel. Sohn, Fr. Susanna Weiland Johann Trabitzen gewesenen Riemen schneiders u. Burgers alhier nachgel. W. Sonntags den 1. Febr. Münster (i 40)

Jean Martin Schwing cède les droits qu’il a sur la maison (voir ci-dessus, 1671) au cordonnier Jean Martin Pracht

1675 (21. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 631-v
hannß Martin Schwing der Würth zum Engel
in gegensein hannß Martin Prachten deß Schuemachers mit beÿstand herren Niclaus Claußen deß handelßmanns und E.E. Keinen Rhats alten beÿsitzers
bekannt, daß Er Schwing, Von Ihme Prachten 340. fl. in bahrem gelt empfangen und Ihme dagegen all sein Schwingen Vermög der am 14.ten Jan. a° 1671. 26. Januar. a° 1673 und 17. Januar. a° 1674. in der Cancelleÿ Contractstub. uff gerichteten Verschreibung, wie auch deß Donnerst. d. 25. febr: dießes Jahrs Verfertigten, am 3. Martÿ beÿ E.E. Großen Rhat producirten und den 18. April. hernach exequirten Ganth Kauffbrieffs, uff hauß hoffstatt Gaden und allen deren Gebäwen, begriffen, und Zugehördten alhier am undern fischmarckh beÿ der Zunnft Stuben Zur Mörin, einseit neben Zachariæ Fellinger, und anderseit neben H. Wolffgang Lochmann, hinden uffs allmend stoßend gelegen umb die im Rest Verblibene 300. fl. mit gebührender Gewährung cedirt und übergeben habe

Jean Strohecker et sa femme Susanne hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Theurern receveur de la fabrique de la cathédrale

1677 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 430
Johann Strohecker und Susanna beÿde Eheleuth und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig und weÿsen herrn Hannß Jacob Knoderers und herrn Isaac Habrechts beÿder alß aus E..E Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirt
in gegensein herrn Johann Friderich Teurers alß Schaffners der Fabric deß Münsters – schuldig seÿen 200. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt Gaden mit allen deren Gebäwen, begriffen und Zugehördten alhier am undern Fischmarckh beÿ der Zuntftstuben Zur Möhrin, einseit neben Zachariæ Fellinger anderseit neben H. Wolffgang Lochmann beÿden duchhändlern hinden uffs All stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 4. lb Allmend geldts der Statt Straßburg
[in margine :] (…) in gegensein Johann Christian deß Kupfferschmidts als ietzigen Possessoris hierinn Verpfändeten behaußung (quittung) act. den 23. Junÿ 1695.

Jean Strohecker et sa femme Susanne hypothèquent la maison au profit des frères Jean Frédéric et Jean Philippe von Carben

1679 (4. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 540-v
Johannes Strohecker der handelsmann, undt Susanna beÿdte Eheleuth undt Zwar Sie Susanna insonderheit mit beÿstandt herrn Johann Sebastian Gerlachs, und herrn Abraham Gollen beÿder alß auß E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu Deputirter
in gegensein herren Philipp Jacob Erhardts Schaffners der Rothen Kirch alß Vogts Johann Friderich und Johann Philipps der Karben, Gebrüder – schuldig seÿen 200 lb
unterpfand, Hauß, hoffstatt Gaden mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier am undern Fischmarckh beÿ der Zunfftstub Zur Möhrin, einseit neben Zachariæ Fellingern, anderseit neben herrn Wolffgang Lochmann beeden duchhändlernn hinden uffs Allmend stoßend gelegen, davon gehendt Jährlichen 4 lb Allmend Zinnß gemeiner Statt

Le marchand de drap Jean Stroheckher et sa femme Susanne hypothèquent la maison au profit de leur beau père et père respectif Christophe Hoffet et de ses pupilles, enfants de Christophe Dürmann

1681 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 272-v
Johann Stroheckher der Tuchhändler undt Susanna beÿdte Eheleuthe und Zwar sie Susanna insonderheit mit beÿstand Hannß Rinckhen deß Kornwerffers undt Hannß Michael Breühlingers deß Weißbeckhen, ihrer beeder Schwäger
in gegensein Christoph Hoffets deß weinhändlers Ihres resp: eheleiblichen Schwäher und Vatters für sich selbsten und alß Vogts weÿl. Christoph Dürmanns deß Schneiders nunmehr seel. nachgelaßenen döchterleins – Ihme Hoffet en 400 lb und Ihro dürrmännin 50 lb, und alßo zusammen 450 lb schuldig
unterpfand, Hauß, hoffstatt und Gaden, mit allen deren gebäwen undt Zugehördten alhier am undern Fischmarckh beÿ der Zunfftstuben zur Möhrin einseit neben Zachariä Fellingerin, anderseit neben Wolffgang Lochmann beeden Tuchhändlern gelegen, davon gehendt Jährlichen 4. lb Allmend Zinnß gemeiner Statt

Susanne Hoffet assistée de son mari Jean Stroheckher et de son père Christophe Hoffet vend la maison au chaudronnier Jean Christian et à sa femme Barbe moyennant 975 livres

1682 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 134-v
Susanna, Johann Stroheckhers Eheweib mit beÿstand erstgedachts Ihres Ehevogts undt Christoph Hoffets des Weinhändlers Ihres eheleiblichen Vatters
in gegensein Johann Christian, deß Kupfferschmidts und Barbaræ beÿdter Eheleuth mit beÿstand Andreas Mentzers deß Kürschners
hauß, hoffstatt, Gaden, mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und gerechtigkeit alhier am undern Fischmarckh beÿ der Zunfftstub zur Möhrin einseit neben Zachariæ Fellingern, anderseit neben Wolffgang Lochmann beeden Tuchhändlern, hinden uffs Allmendt stoßend gelegen, davon gehendt jährlichen 4. lb Allmend Zinnß gemeiner Statt, so seÿe solche behausung auch noch umb 400 fl. der Rothen Kirch alhier, so dann umb 400. fl. dem Frawenhauß Verhafftet – umb 1150 fl.

Fils du chaudronnier Jean Christian, Jean Christian épouse sans doute en 1676 Rosine Augschwitz, fille d’un boucher de Chemnitz (?) en Saxe qui devient bourgeoise le 29 juillet 1676. Leur fille Marie Ursule naît en juillet 1677. Rosine Augschwitz meurt en novembre 1677.
1676, 4° Livre de bourgeoisie p. 431
Rosina Augustin Augschwitzen des Metzgers von Gamnitz* aus Sachsen dochter empfangt das burgerrecht von ihrem Eheman, Johann Christian dem Kupfferschmid p. 8. gold fl. welche Sie bey der Cantzleÿ erlegt hatt, ist Zuvor ledig. standts gewesen vnd will Zu den schneidern dienen. Jur. 29. Julÿ 1676.

Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 440-v, n° 103)
1677. Johann Christian, Kupferschmidt, Rosina Außschwitzin, Maria Ursula, (P) Lorentz Vogt der Kupfferschmidt, Jfr Susann, N Silberad Herrenknechts T. Jfr. Maria Salome Johann Kuglers Zollers am Gronenburg T., Zinst. den 3.t Julÿ (i 445)

Sépulture, cathédrale (luth. f° 78)
1677. Novembris d. 5. Rosina, Johann Christian, Kupfferschmidts fr. begraben, starb d. 3. hus. 26 jahr alt (i 80)

Jean Christian se remarie en juin 1678 avec Barbe Rœderer, fille du tanneur André Rœderer : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften H Johann Christian, Kupfferschmidten v. burger, allhier Zu Straßburg, alß dem Brauthigamb ane Einem, So dann der Viel Ehren: vndt tugendreichen Jgfr. Barbara deß Ehrenvesten Herrn Andreæ Röderers, Rothgerbers v. burgers allhier mit der Ciel Ehren v. Tugendreichen Frawen Dorotheæ Rödererin ehelich erzeugten Tochter, alß der hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen und verhandelt In deß Heÿligen Reichs freÿen Statt Straßb. Donnerstags den 23.ten Maÿ A° 1678. – Christoph Schübler, Notarius publicus juratus

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 179-v, n° 27)
1678. 28. Junÿ Joh: Christian Kupfferschmidt V. burger alhier, V. J. Barbara H. Andres Röderers Weißgerbers alhie eheliche tochter (i 181, proclamation cathédrale f° 57, n° XI)

Jean Christian et sa femme Barbe hypothèquent la maison au profit de Jean Georges Wetzel, commissaire à la Chancellerie

1682 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 182
Johann Christian der Kupfferschmidt und Barbara sein Eheweib und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand Johann Röderers deß Kieffers und hannß Georg Hammen deß Zimmermanns alß derselben hierzu erbettener beÿder nechster Verwanther
in gegensein Herrn Johann Georg Wetzels beÿ hießiger Statt Cancelleÿ Commissarÿ – schuldig seÿen 700 gulden à 15. batzen
unterpfand, hauß, hoffstatt, gaden mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am undern Fischmarckh beÿ der Zunfft Stub Zur Möhrin, einseit neben Zachariä Fellinger anderseit neben Wolffgang Lochmann beÿden duchhändlern hinden uffs Allmendt stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 4. lb Allmend Zinnß gemeiner Statt

Jean Christianus et Marie Barbe Rœderer hypothèquent la maison au profit de Philippe Albert Wesener, assesseur des Treize. En marge, quittance remise au fils du débiteur, Jean Christianus en 1706 et au cordier Jean Ulric Kammerer, propriétaire en 1712.

1700 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 365
H. Johannes Christianus, der Kupfferschmid Und Fr. Maria Barbara geb. Rödererin, Und zwar dieselbe mit beÿstand H. Andres Röderers deß Rothgerbers und Lederbereiters Ihres leiblichen bruders und Georg Kilian daß Weißbecken ihres Tochtermanns
in gegensein /:tit:/ herrn Philipp Albrecht Weseners, deß beständig. Regiments der Herrn XIII.en beÿsitzers, schuldig seÿen 700 pfund
unterpfand, Eine behaußung am Undern Fischmarck, einseit neben H. Wolffgang Lochmann, dem Handelßmann, anderseit neben H. Zacharia Vellinger auch Handelßmann hind. und vornen haußthüren auff den Fischmarck habend, gelegen, darvon gehen jährlich Von den Überhang und Saülen 4 lb d Allmend und boden Zinß der Statt Pfenningthurn
[in margine :] in gegensein Johannes Christianus des Kupfferschmids hierinnged. Debitoris hinterlaßenen Sohns für sich und im Nahmen übriger seiner Mit Erben (Quittung) den 25. oct. 1706
[in margine :] in gegensein Johann Ulrich Kammerers des Seÿlers als ietzigen proprietarii hierinn ged. am Untern Fischmarckt liegend. Haußes, (Quittung) den 2. julÿ 1712

Barbe Rœderer meurt en 1702 en délaissant neuf enfants. Les experts estiment la maison 1 100 livres. La masse propre au veuf est de 451 livres, celle des héritiers de 157 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 792 livres, le passif à 859 livres.

1702 (3. 8.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 8) f° 339
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung vnd Güthere, liegender vnd vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿlandt die Viel Ehren: und tugendreiche fraw Barbara Christianußin gebohrne Rödererin, des Ehren: vnd Wohlvorgeachten herrn Johann Christianuß Kupfferschmidt und burgers allhier geweßene eheliche haußfrau nunmehr seel. nach Ihrem den 20.ten May instehenden 1702.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren des Ehrengeachten herrn Geörg Kilians Weißbeckens vnd burgers allhier als Ehevogten der viel Ehren: vnd tugendsahmen Frawen Mariæ Barbaræ Kilianin gebohrner Christianußin, ferner des Ehrenachtbahren Herrn Andreæ Röderers Rothgerber vnd Lederbereiters auch burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Mariæ Dorotheæ, Johannis, Jgfr. Mariæ Salome, Mariæ Magdalenæ, Johann Christoph, Johann Philipp, Annæ Margarethæ vnd Johann Georgen der Christianussen, der abgeleibten frawen seel. mit vorermeltem Ihrem hinderbliebenen H Wittiben ehelich erzeugter Kinder vnd ab intestato Zu Neün gleichen theilen hinderlaßener Erben fleißig inventirt und ersucht (…) So beschehen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg vf Dienstag den 3. 8.bris Ano 1702.

Bericht Wegen des Herr Wittibers vnd der Erben unveränderten Vermögens. Zuwißen Als nach vollbrachter völliger Inventation gegenwärtiger verlaßenschafft, mann Zuersuchung beederseits obrubricirter unveränderter Nahrungen schreiten, mithin was davon annoch vorhanden: oder als manglend Zuergäntzen sein möchten erkundigen wollen, hat sich sobalden hervorgethan, daß solches accoradé Zu erforschen, allerdings ohnmöglich fallen werde, angesehen innerhalb 24 Jahren als beede nun zertrennde Eheleüthe, beÿ erzeigten vielen Kinderen und geführter starcker vnd weitläuffiger haußhaltung, mit einander ehelichen gelebet, wolche verändert beschehen, daß, wo nicht alles doch das meiste abgegangen oder alienirt worden. (…) mit einander dahien gütlichen abgeredet vnd verglichen, daß so wohl des herrn Wittibers in die Ehe gebrachtes, als auch der abgeleibten frawen seel. modo deroselben hinderlaßenen Kindern vnd Erben solchergestalten eÿgenthümblich zuständiges Vermögen nach dem darüber in Anno 1678 durch weÿland herrn Christoph Schüblern Notm. publ. vnd E. E. großen rhats alten beÿs. seel. allhier auffgerichtetem Inventario (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane dem vndern fischmarck gelegener in diese Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen undt hiernach beschriebenen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerckh, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In der obern Stuben, In der obern Stub Cammer, Im obern Haußöhren, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießen Gemachen, In der Wohnstub
(f° 13) Eÿgenthumb ane Häußern undt einem Gäthlein.
(T.) Erstl. eine Behaußung, Hoffstatt Vnd Gädl. m. all deren Gebäuwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten v. gerechtigkeiten allhier am Undern fischmarckh beÿ d. Zunfftstub Zur Möhren i.s. neben Herrn Wolffgang Lochmann dem handelßmann 2.s. neben Herrn Zacharias Schollingern auch handelßmann allhier, Hinden auffs Allmend stoßend gelegen, davon gehen Jährlichen vff Joh. Bapt: 4. lb 15 ß d Allmendt Zinß gemeiner Statt thut zu capital à 5 pro Cto ohnvergreifflich gerechnet 95. lb. Sonsten gegen männiglichen freÿ Leedig und eÿgen V ist dieße behaußung durch die allhießig Geschworne Werckmeistere Inhalt einer beÿ mein Notÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 19.ten Julÿ Anno 1702 æstimirt V angeschlagen worden pro 1100 lb d. Abgezogen obstehende beschwerde so verbleibt annoch daran vbrig undt Hier außzuwerffen 1005 lb. Darüber bes. j. perg. Kbr. m. d. St. St. anhangdem C. C. stub Insiegel verwahrt datirt den 23. Maÿ Anno 1682. mit N° 1 notirt. Darbeÿ ferner 2. a. perg. Kbr. m. d. Statt Straßb. anhangendem C: C: stub Insiegel verwahrt, datirt, theils den 11.ten Julÿ A° 1634, theils den 10. Decembris Anno 1675. beede auch mit N° 1 signirt
(T.) It. Eine behaußung v. hoffstatt im Wolffs: od: Bohler Gäßlein am fischerstaden (…)
(f° 16) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers unverändert Vermögen betr. des Wittibers unverändert Vermögen, daßelbe bestehet allein in deßen Ergäntzung 451 lb
Der Erben unveränderte Nahrung belanged, Solche bestehet auch allein in Ergäntzung Ihres abgegangenen unverändert Mütterlichen guths th. 157.
Die Theilbahre Verlaßenschafft betr. Sa. haußraths 137. Sa. Wahren v. gemachter arbeith wie auch Schiff und geschirr Zum Kupfferschmid handwerck gehörig 168, Sa. der früchten 20, Sa. Wein und Leerer vaß 103, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 108, Sa. Guldener Ring 12, Sa. Eÿgenthumbs ane häußern vnd einem Gäthlein 1215, Sa. Eÿgenthumbs ane einem baumgarthen 20, Summa summarum 1792 lb – Sa. Schulden 859, Nach deren Abzug 933 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1542 lb
Copia der Eheberedung (…) Donnerstags den 23.ten Maÿ A° 1678. – Christoph Schübler, Notarius publicus juratus

Jean Christianus se remarie avec Marie Madeleine Schmidt, fille du charron municipal Gaspard Schmidt : contrat de mariage, célébration
1703 (25. Martÿ), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 219
Eheberedung -weÿl. Herrn Johann Christianußen dem Kupfferschmidt undt burgern allhier, als dem Bräutigamn mit beÿstandt herrn Andreæ Röderer Rothgerber vndt Lederbereiters deßelben Kinder erster Ehe geordneten Vogts vnd herrn Geörg Klilan Weißbeckens vnd auch burgers allhier sein des H Hochzeiters tochtermanns ane Einem
So dann Jungfrauwen Mariæ Magdalenæ Schmidin weÿl. herrn Caspar Schmidten geweßenen Statt Wagners vnd burgers allhier mit frawen Magdalena gebohrner Rappin ehelich erzeigten Tochter als der Jungfr. Hochzeiterin beÿständlich H Christoph Eraßmus Seipen Wagners Ihr der Jgfr. hochzeiterin geschwornen Vogts, ferner Herrn Christian Kuhnen Schreiners v. E. E. Kl. Raths alten beÿsitzers der Jgfr. hochzeiterin Mutter geordneten Curatoris, Weiter herrn Caspar Schmidten Wagners auch Wohlermelten E. E. Kl. Raths alten wohlverdienten Assessoris, der Jgfr Brauth bruders andern theils
Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, Sonntags den 25. Martÿ A° 1703. [unterzeichnet] Johann Christianus Als hoch Zeitter nelen wie ob Stett, Mari Magda Schmidtin als hoch Zeitrin beken wie ob stett

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 77 n° 10)
1703. Mittwochs den 25. Aprill 1703. seind nach dreÿmahliger außruffung un der Pfarrkirchen Zu S. Niclaus in Straßburg copulirt und eingesegnet worden H Johannes Christianus der Kupfferschmidtt vnd burger alhie, und Jfr. Maria Magdalena Schmidtin, weÿl. H Caspar Schmidts geweßenen Stadtwagners und burgerß alhier, nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johannes Christianus Als hochzeiter, Maria Magdalena Schmidtin als hochzeiterin (i 81)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 133-v, n° 637) 1703. Mittw. d. 25. Aprilis wurd. nach ordentl. außruff. copulirt H. Johannes Christianus d. Kupfferschmidt v. B. allhier v. J. Maria Magdalena weil. Hn Caspar Schmidten des gewesenen Statt Wagners v. B. allhier nachleg. Tochter. N.B. Es hat dießer Hochzeiter Johann Christianus d. Pfarrer d. N. K. Zur Pred. mit betrug hintergegang. v. wird sein angeb. sich Zu St. Niclaus copuliren laß. (i 133)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Les apports du mari s’élèvent à 2 880 livres, ceux de la femme à 169 livres.

1703 (23.7.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 9) f° 381
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung vnd Güttere, Liegender vnd vahrender Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehren: Wohl vorgeachte Herr Johann Christianuß Kupfferschmidt vndt die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Maria Magdalena gebohrne Schmidin, beede Eheleuthe vnd burgere allhier zu Straßburg, einander in der Ehestand zugebracht vnd vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen allhier in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg, in fernerem gegenseit deß Ehren achtbaren herrn Andreæ Röderer Rothgerber vnd Lederbereiters, des Manns annoch minderjähriger Kinder mitler Ehe geschwornen vogts, ferner der viel Ehren: vndt tugendbegabten frawen Mariæ Barbaræ Kilianin gebohrner Christianußin, des Ehrengeachten herrn Geörg Kilians weißbecken vnd burgers allhier Eheliebsten, beÿständlich deßelben als der ältern Tochter, auff sein des Manns, So dann auff der frawen Seithen der Viel Ehren vnd tugendreichen Frawen Magdalenæ Schmidtin gebohrner Rappin deroselben eheleiblichen Mutter, Montags den 23. Julÿ A° 1703.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem vndern fischmarck gelegenen: in diese Nahrung eigenthümlich gehörigen vndt hiernach beschriebenen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerckh, In Obern Cammer, Auff der obern Bühn, In der gesellen Cammer, In der Speck Cammer, Vor dem Gemach, In der obern Stub, In der Stub Cammer, Vor diesem Gemach, In der Schlaff Cammer, In der Magd Cammer, Vor diesem Gemach, In der Wohnstub
(f° 16-v) Eÿgenthumb ahne Häußern undt einem Gäthlein. Erstlichen eine Behaußung, Hoffstatt undt Gäthl. mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten v. gerechtigkeiten allhier am Undern fischmarckh beÿ der Zunfftstub Zur Möhren, einseith neben Herrn Wolffgang Lochmann, dem handelßmann anderseit neben Hn Zacharias Schollingern auch handelßmann allhier, hinden auffs Allmend stoßend, gelegen, davon gehen Jährlichen auff Joh. Bapt: 4. lb 15 ß d Allmendt Zinß gemeiner Statt thut zu Cap: à 5 pro Ct° ohnvergereifflich gerechnet 95. lb. Sonsten gegen männiglichen freÿ Leedig vnd eÿgen vnd ist dieße behaußung durch die allhießig geschworne Werck Meistere Inhalt einer beÿ mein Notÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 19.ten Julÿ Anno 1702 æstimirt V angeschlagen worden pro 1100 lb d. Abgezogen obstehende beschwerde so Verbleibt annoch daran vbrich v. hier wie wohl ohnpræjudicirlich außzuwerffen 1005 lb. Darüber bes. j. teutscher perg: Kbr. m. d. St. St. anhangendem C. C. stub Insiegel vwahrt datirt den 23. Maÿ Anno 1682. mit N° 1 notirt. Darbeÿ ferner 2. alte pergam. Kauffbr. m. d. St. St. anhangendem Cancelleÿ Contract Stub Insiegel verwarth, datirt, theils den 11.ten Julÿ A° 1634, theils den 10. Decembris Anno 1675. beede auch mit N° 1 signirt
It. Eine behaußung v. hoffstatt im Wolffs: od: Bohler Gäßlein am fischerstaden (…)
It. ein Kuttelbanck (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns unveränderter Nahrung betreff. Sa. haußraths 416. Sa. Wahren vnd Werckzeugs 468, Sa. früchten 20, Sa. Wein und Leerer vaß 200, Sa. Silber Geschirr 217, Sa. Guldener Ring 28, Sa. der Baarschafft 75, Sa. Eÿgenthumbs ane häußern 1215, Sa. Eÿgenthumbs ane einem baumgarthen 20, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 218, Summa summarum 2880 – Kombt ferner des jenige so dem Mann ane denen hausstewren pro parte gebührig thut 17 lb
Nota. Betreffendt des Manns Zur Zeit angetrettener Ehe gehabte Activ vnd passiv Schulden hat zwar de derselbige solche schrifftlich Zum Concept zuschicken jezuweilen versprochen aber nicht gehalten dahero, auch von solchen beeden Rubricen in gegenwärtiges Inventarium nichts Gewisses hat können eingebracht werden, zum bericht.
Der Frawen Nahrung, Sa. haußraths 121, Sa. Silber Geschirr 15, Sa. Guldener Rung 21, Sa. auf Ansuchen 10, Summa summarum 169 lb – Darzu Gelegt dero angebühr hernach beschriebenen haussteuren 20, Der Ehefrau Vermögen 189 lb

André Rœderer rend compte de sa tutelle aux quatre enfants mineurs issus de Jean Christianus et de sa deuxième femme Barbe Rœderer
1710, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 25) n° 931
Rechnung Mein Andreæ Röderers, Rothgerbers und Lederbereithers, auch burgers allhie Zue Straßburg als geordnet: und geschworenen Vogts Mariæ Magdalenæ, Johann Christophs, Johann Philipps und Annæ Margarethæ, der Vier Christianußen, weÿl. Herrn Johann Christianus geweßenen Kupfferschmids und burgers allhier zu ermeltem Straßburg mit auch weÿl. Frauen Barbara Christianußin, gebohrner Rödererin, seiner Mittlern haußfrauen Seel. Ehelich erzeugter Vier annoch Lediger Kinder, Inhaltend alles das Jenige, so ich wegen ermelter meiner Vier Curanden ins Gemein als auch wegen Eines Jeden insonderheit Eingenommen undt Außgegeben, auch sonsten vögtlicher weiße verrichtet und verhandelt habe, vom 5.ten Februarÿ anno 1706 als dem Vätterlichen todesfall an bis den 1. X.bris 1710. – Erste Rechnung dießer Vogteÿ

Autre compte par le même
1712, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 30) f° 1014
Stuck Rechnung Mein Andreæ Röderers, Rothgerbers und Lederbereithers auch burgers allhier Zu Straßburg, als geordnet: und geschwohrnen auch annoch ohnentledigten Vogts Mariæ Magdalenæ, Johann Christophs, Johann Philipps und Annæ Margarethæ, der Vier Christianußen, weÿl. Herrn Johann Christianus geweßener Kupfferschmits und Burgers allhier zu ermeltem Straßburg mit auch weÿl. Frauen Barbara Christianußin gebohrner Rödererin, seiner Mittlern haußfrauen ehelich erzeugter Vier annoch lediger Kinder, Inhaltendt alles das Jenige so ich seith meiner abgelegten Ersten den 17. X.bris 1710 beÿ E. Löbl. Vogteÿgericht allhier producirten und noch ohn subscribirten Rechnung, dießer Curatel halben ferner Eingenommen und Außgegeben oder sonsten Vögtlicher weiße verrichtet und verhandelt habe, vom 1. Xbris Anno 1710 biß den 6. Martÿ Anno 1712.

Jean Christianus meurt en 1706 à l’âge de 55 ans en délaissant sept enfants de sa deuxième femme Barbe Rœderer. Les experts estiment la maison 800 livres. La masse propre à la veuve est de 176 livres, la masse propre aux héritiers de 1 810 livres. L’actif de la communauté s’élève à 774 livres, le passif à 1 159 livres

1706 (4.3.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 15) n° 578, 587
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung vnd Güttere, Liegender vnd vahrender Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Ehren: und Wohlvorgeachte Herr Johann Christianuß Geweßener Kupfferschmidt und burger allhier zu Straßburg nunmehr Seel. nach seinem den 5. Februarÿ instehenden 1706. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren der viel Ehren: vnd tugendreichen Frawen Mariæ Barbaræ Kilianin gebohrner Christianußin, des Ehrengeachten herrn Geörg Kilians weißbeckens vnd burgers allhier Eheliebsten beÿständlich deßelben, ferner der viel Ehren: und tugendsahmen Frawen Mariæ Salome Schurerin gebohrner Christianußin des Ehrenachtbahren Herrn Johann Geörg Schurer Rothgerber vnd Lederbereiters auch burgers allhier haußwürtthin, mit assistentz gedachts Ihres Ehemanns, So dann deß Ehrenachtbahren Herrn Andreæ Röderers auch Rothgerber vnd Lederbereiter burgers allhier, als geordnet vnd geschworenen Vogts, Johannis, Mariæ Magdalenæ, Johann Christophs, Johann Philipps v. Annæ Margarethæ der Christianußen, also aller Sieben des abgeleibten Herrn Seel. in mittlerer Ehe mit weÿl. der Viel Ehrsam und Ehren und Tugendbegabten frawen Barbaræ Christianußin gebohrner Rödererin nunmehr Seel. ehelich erzeugter Kinder vnd ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt und ersucht durch sie viel Ehren: und tugendreiche fraw Mariam Magdalenam gebohrne Schmidin die hinterbliebene Wittib, beÿständlich des Ehrenvesten fürsichtig vnd weißen herrn Caspar Schmiden wagnern vnd E. E. Großen Raths jetzmahligen beÿsitzers vnd burgers allhier derselben bruders und geschwornen vogts (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg vff Donnerstag den 4. Martÿ Anno 1706.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg ane dem vndern fischmarck gelegenen: in der Erben vor unverändert gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen: und Schreinwerckh, Auff der Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In der obern Stuben, In der Stub Cammer, Vor diesem Gemach, In der Cammer C, Vor diesem Gemach, In der Wohnstub, In der Kuchen, Im Keller
(f° 12-v) Eÿgenthumb ahne Häußern undt einem Gädlein. (E.) Erstlichen Eine Behaußung, hoffstatt vnd Gädlein mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten vnd gerechtigkeiten allhier am vndern Fischmarckh beÿ der Zunfftstub Zur Möhren, einseit neben weÿland Herrn Wolffgang Lochmann, dem handelßmann, anderseit neben Hn Anthoni Füsel dem Kupfferschmid, hinden auffs Allmend stoßend, gelegen, davon gibt man Jährlichen auff Johannis Baptistæ 4. lb 15 ß d Allmendt Zinß gemeiner Statt, thut zu Capital à 5 pro Ct° ohnvergreifflich gerechnet 95. lb. d. Sonsten gegen männiglichen freÿ leedig vnd Eigen, vnd ist dieße behaußung durch die allhießig geschwohrne Werckmeistere, vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 6.ten Martÿ 1706 æstimirt und angeschlagen worden pro 800 lb d. Abgezogen vorstehende beschwerd, so verbleibt annoch daran übrig so hier außzuwerffen 705 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kaufbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Stuben Insiegel verwahrt, datirt den 23. Maÿ Anno 1682. mit N° 1 notirt. Darbeÿ ferner zweÿ alte pergamentene Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Stub Insiegel verwahrt datirt, theils den 11.ten Julÿ Anno 1634, vnd theils den 10. X.bris A° 1675. beede auch mit N° 1 signirt.
(E.) It. ein Kuttelbanck (…)
Ergäntzung der Wittib ermanglenden unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1703. durch mich eingangs gemelten Notarium auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib Nahrung betreff. Sa. haußraths 22. Sa. Leerer vaß 2 ß, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 9, Sa. Guldener Ring 13, Sa. Ergäntzung 31, Sa. Schuld 100, Summa summarum 176 lb
Der Erben Nahrung belangend. Sa. haußraths 165. Sa. Wahren vnd Werckzeugs 33, Sa. Wein und Leerer vaß 88, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 120, Sa. Guldener Ring 15, Sa. pfenningzinß hauptgüter 518, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 760, Sa. Eÿgenthumbs ane einem baumgarthen 20, Sa. Ergäntzung 851, Sa. Schulden 281, Summa summarum 2815 lb – Schulden 1005, Nach deren Abzug 1810 lb
Theilbare Verlaßenschafft betr. Sa. haußraths 73, Sa. Wahren 338, Sa. Meels 5, Sa. Weins 42, Sa. Silbers 13, Sa. pfenningzinß hauptgüter 161, Sa. Activ Schulden 140, Summa summarum 774 lb – Schulden 1159 lb Theilbahr Passiv onus 384 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1488 lb – Verlohrene Schulden in der Erben unveränderte Nahrung zugeltend 164 lb, Zweiffelhaffte Schulden ins Erbe Zugeltend 58 lb
Abschatzung den 6. Martÿ aô 1706. Weÿlandt des Ehrhafften und bescheidenen H Johann Christiani Kupfferschmidt ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg unden auff dem fischmarckt gelegen, einseits neben H. Anthoni Fießel Kupfferschmidt anderseits neben H Wolfgang Lochmann Kauffmann hinden auff den fischmarckt stosend, Welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befinden und jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein tausendt undt Sechs Hundert Gulden
Der ander begriff auch allhier in der Statt Straßburg, ist ein Laden ein Eck am Kauffhauß, einseits neben der fraw Erbinnerin, anderseits neben herrn Johannes Lobstein hinden auff das Kauffhauß stosendt Welcher Laden sambt aller gerechtigkeit durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe jetzigem preiß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Ein hundter undt Funffzig gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1728, f° 118-v, n° 786)
1706. Montag den 8.t febr. ist begraben worden nach St. Helenen, auff gehaltener Leichpred. in der Pred. Kirch M. Johannes Christianus gew. burger u. Kupfferschmid allhie, ætat 55. jahr bezeig. solches neben mir [unterzeichnet] Johannes Christianus als Sohn, Caspar Schmid als der wittwe bruder (i 120)

Le fils aîné Jean Christianus devient seul propriétaire de la maison par un accord annexé à l’inventaire ci-dessus

1706 (21. Apr.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 15) N° 587, Joint au n° 578 du 4 mars 1706
Verkauff und Looß Registerlein, Inhaltendt alles dasjenige so abe weÿl. des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann Christianuß geweßenen Kupfferschmidt vnd burgers allhier zu Straßburg seel. hinderlaßenem Vermögen erlöst worden (…) So beschehen allhier in der Königlich. freÿen St. St. Mittwochs den 21. Aprilis et Seqq. diebus A° 1706
Eigenthumb ane Einer Behaußung und Kuttlerbanck anlangend.
Die in dem Inventario à fol: 66.b bis ad fol: 68.a mit sambt allen darüber sagend. brieffschafft beschriebene ane dem undern Fischmarch allhier beÿ d. Zunfftstub. Zur Möhrin gelegenen, denen Erb. für ohnverändert gehörige behaußung, hoffstatt v. Gädlein mit allen darzu gehörig Gebäuen recht. v. gerechtigkeit. hat H. Johannes d. ältere Sohn üb. d. darauff stehend. Allmend Zinß d. 4. lb 15 ß d so man Jährlich auf Joh: Baptistæ Gemeiner Statt Zu reichen pflichtig, welche er auch über sich genommen, Käufflich behalten pro 1500. lb

Jean Christianus épouse en 1706 Dorothée Mercklin, fille du remueur de grains Jean Georges Mercklin : contrat de mariage, célébration
1706 (6.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 365
Eheberedung zwischen Herrn Johann Christianuß leedigem Kupfferschmidt vnd Burgern allhier Zu Straßburg als dem Brauttigamb beÿständlich Hern Andreæ Röderer Rothgerber vnd Lederbereiters seiner Curatoris, ferner Herrn Isaac Junden Weißbeckens, herrn Burckard Bürckel huthmachers vndt herrn Geörg Kilian Weißbeckens aller burgere allhier deßelben respective vettern vnd Schwagers ane einem
So dann Jgfrn Dorotheæ Mercklinin, Weÿl. herrn Johann Geörg Mercklin geweßenen Kornwerffers vnd Burgers allhier seel. ehelichen dochter als der Jgfr. hochzeiterin beÿständlich herrn Abrahamb Hetzel Rothgerber vnd Lederbereiters Ihres vogts vnd Herrn Ernst Daniel Wahlen Trußbaders deroselben vettern auch beeder burgere allhier andern theils
Actum Straßburg donnerstags den 6. Maÿ Anno 1706. [unterzeichnet] Johannes Christianes als hohzeiter bekene wie obstet, dorothea mercklerin als hoch Zeiterin bekenne wie ob steth

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 167, n° 20)
1706. Mittwoch den 25.ten Maÿ seind nach zweÿmählicher Proclamation ehl. copulirt worden Joh: Christian der ledig Kupfer Schmid, weiland Joh: Christian gew. b. u. Kupfferß. hinterl. ehl. Sohn und J. Dorothea weÿl. Joh: Georg Merckels gew. Kornwerffers hinterl ehl. Sohn [sic], [unterzeichnet] Johannes Christianes alls hochzeiter, Dorothe mercklerin als hochzeiterin (i 166)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Les apports du mari s’élèvent à 591 livres, ceux de la femme à 923 livres.

1706 (30. 9.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 16) n° 637
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrengeachte Herr Johannes Christianuß Kupfferschmidt und die Ehren und tugendsahme fraw Dorothea gebohrne Mercklinin beede Eheleüthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem in gegensein Herrn Andreæ Röderer Rothgerber und Lederbereiters auch burgers allhier, deß Ehemanns geweßenen Vogts, auff deßelb. So dann auff der Ehefrawen Seithen Herrn Abrahamb Hetzel auch Rothgerber und Lederbereiter burgers allhier Ihres geweßenen Curatoris, Freÿtags den 3. 9.bris Anno 1706.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Undem fischmarckh gelegenen dem Ehemann eÿgenthümblich zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der Gesellen Cammer, In der Schlaff Cammer, In der Wohnstub, Im Haußöhren
Eÿgenthumb ane Einer behaußung (M.) Erst. Eine behaußung, hoffstatt vnd Gädlein mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten vnd Gerechtigkeiten, allhier am vndern Fischmarckh beÿ der Zunfftstub Zur Möhrin, 1.s. neben weÿl. H. Wolffgang Lochmann geweßenen handelßmann vnd burgers allhier seel. Erben, 2.s. neben Herrn Anthoni Füeßel dem Kupfferschmid, hinden auffs Allmend stoßend, gelegen, davon gibt mann Jährlichen auff Joh. Bapt. 4. lb 15 ß d Allmendt Zinß gemeiner Statt, thut zu Cap. à 5 p. Ct° ohnvergereifflich gerechnet, 95. lb. d. It. 16. lb. d. Zinnß Tit. herrn Johann Philipp Wesener beÿ allhießiger hochlöbl. Cancelleÿ wohlverordneteen Oecoomo vnd vornehmen burgern allhier auch auff ermelten termin lößig in hauptguth mit 400. lb d. So dann 27. lb d 2 ß d Zinß Jungfrauw Mariæ Magdalenæ, Johann Christoph, Johann Philippen vndt Annæ Margarethæ der Christianußen des Ehemanns vier Jüngern Geschwisterigen Zu ungleichen theilen Jahrs vf Mich. v A° 1707 Erstenmahls widerkäuffig in Völligem Cap. mit 677. lb 10 ß 7 d. Sonsten gegen männiglichen freÿ leedig vnd eigen, vnd würdt solche behaußung jedoch in alle weege ohnpræjudicirlich æstimirt Wie solche der Ehemann beÿ vätterlicher Verlaßenschafft er Käufflich angenommen, nemblichen pro 1595 lb. Abgezogen vorstehende beschwerde, so in Sa. ertragen 1172 lb 13 ß 7 d. So verbleibt allhier annoch außzuwerffen in rest 422. lb. Darüber besagt i. teutscher perg. Kbr. mit der St. St. anhangendem C. C. Insiegel verwahrt datirt den 23. Maÿ A° 1682. mit N° 1 notirt. Darbeÿ ferner 2. a. perg. Kbr. mit vorangeregtem Insiegel becräfftiget datirt, theils d. 11.ten Julÿ 1634, vnd theils d. 10. X.bris 1675. beede auch mit N° 1 signirt.
Eÿgenthumb ahne einem Kuttlerbanckh (M.) It. 1/7.ter theil vor unvertheilt ane einem Kuttler banck so vormahls in 2. aparten gädlein bestanden gelegen am Bubeneckh (…)
Eigenthumb ahne Einem Baumgarthen (M.) It. Ein Viertzel baum und graß garthen in dem dorff Danckratzheim nahe beÿ dem obern Thohr gelegen (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des Manns Nahrung betr. Sa. haußraths 83, Sa. Wahren v. Werckzeugs 389, Sa. Meels 6, Sa. Wein v. Leeren Vaß 20, Sa. Silbers 21, Sa. Eÿgenthumbs ane i. behaußung 422, Sa. Eÿgenthumbs ane i. Kuttlerbanckh 7, Sa. Eÿgenthumbs ane j. Baumgartt. 2, Sa. Pfenningzinß hauptguths 26, Sa. Activ Schulden 32 ; Summa summarum1013 ([corrigé en] 591 lb
Der Frawen Guth belangend, Sa. haußraths 155, Sa. Silbers 11, Sa. Guldener Ring, Sa. baarschafft 727, Summa summarum 923 lb
Ist wider zu defalciren was der Ehemann vor dießer Inventation auß der frawen Mitteln, theils auff die behaußung theils nacher Baßer der Meisterschafft bezahlt nemlich 600. lb, Nach deren Abzug verbleibt 413. lb

La femme fait dresser un inventaire de faillite après le départ de son mari. La maison est estimée à son prix d’achat, soit 1 595 livres. La masse propre à la femme est de 950 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 685 livres, le passif à (-) livres

1709 (27.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 21) n° 794
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, so der Ehrenachtbahre Herr Johannes Christianuß Kupfferschmidt vndt die Ehren: und tugendsahme fraw Dorothea gebohrne Mercklinin beede Eheleuthe vnd burgere allhier zu Straßburg, der Zeit würcklichen Activé besitzen und hiengegen wider Passivé zubezahlen haben, welche in abweßenheit des Manns auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren der Ehefrawen beÿständlich des Wohl Ehren Vest Vnd Rechtsgelehrten Herrn Christoph Michael Hoffmanns berühmten Notarÿ Publ. et Practicj Ihres geschwornen Curatoris fleißig inventirt und ersucht – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. St. Mittwochs den 27. febr. A° 1709.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg ane dem vndern fischmarck gelegenen: vnd in des Manns eÿgenthümbliche Nahrung gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden in der Erben vor unverändert gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinwerckh, In der Cammer A, In der Cammer B, In der nebens Cammer, In der Wohnstub, In der Kuchen, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Item eine Behaußung und hoffstatt mit allen deren gebawen, begriffen, weiten, Zugehörten, Rechten und gerechtigkeiten allhier am undern Fischmarckh beÿ der Zunfftstuben Zur Möhren, einseith neben Herrn Wolffgang Lochmann geweßenen handelßmann und burgers allhier seel. Erben, a.s. neben François Gaynau dem Frantzösischen Sattler, hinden auffs Allmend stoßend, gelegen, davon gibt mann Jährlich. vff Joh: Baptistæ 4. lb 15 ß d allmendt Zinnß gemeiner Statt, thut zu Capital à 5 p. Ct° ohnvergreifflich gerechnet 95. lb. d. It. 16. lb Zinnß Tit: herrn Johann Philipp Weßner beÿ allhießiger löbl. Cantzleÿ wohlverordneten Oeconomo und vornehmeen burgern allhier auch auff ermelten termin Lößig in hauptguth mit 400 lb d. So dann 27. lb 2 ß d Zinnß Jgfr Maria Magdalena, Johann Christoph, Johann Philippen v. Anna Margaretha der Christianußen des Ehemanns 4 Jüngern geschwüsterigen Zu ungleichen theilen Jährlich vf Michaelis v. A° 1707 Erstenmahls wiederkauffig in völligem Capital mit 677 lb 13 ß 7 d. Sonsten gegen männiglichen freÿ leedig v. eigen und würd solche behaußung jedoch in alleweg ohnpræjudicirlich hiehero æstimirt, wie solche der Ehemann beÿ vätterlicher Verlaßenschafft Käufflich angenommen nemblichen pro 1595 lb. d. Abgezogen vorstehende beschwerdten, so in summa ertragen 1172 lb 13 ß 7 d So verbleibt allhier annoch außzuwerffen 422 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kaufbr. m. d. St. St. anhangend. C.C. Insiegel verwahrt, datirt d. 23. Maÿ A° 1682. mit N° 1 notirt. Darbeÿ ferner 2 alte pergam. Kbr. m. vorangeregten Insiegel becräfftiget datirt, theils den 11. Julÿ 1634. theils d. 10. Decemb: 1675. beede auch m. N° 1 signirt.
Eÿgenthumb ane einem Baum Gartten, in dem dorff Odratzheim
Ergäntzung der Frawen ermanglenden unveränderten Vermögens, Inhalt Inventarÿ uber beeder Ehepersohnen einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen, in A° 1706. durch mich Eingangs ermeltten Notm. auffgerichtet
Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frawen Nahrung. Sa. haußraths 90. Sa. Silbers 9, Sa. Goldener Ring 25, Sa. Ergäntzung 775, Sa. Activ Schuld 50, Summa summarum 950 lb
Des Ehemanns und Zugleich Theilbahre Nahrung belangend. Sa. haußraths 129. Sa. Werckzeigs 30, Sa. Leerer vaß 1, Sa. Silbers 6, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 422, Sa. Eÿgenthumbs ane einem baum v graß garthen 2, Sa. pfenningzinß hauptguths 26, Sa. Schulden 67, Summa summarum 685 lb – Schulden

Jean Christian et Dorothée Mercklin hypothèquent la maison au profit de Georges Christophe Duvernois

1709 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 220
Johann Christian der Kupfferschmidt und Dorothea geb. Merckelin mit beÿstand Christoph Michel Hoffmanns Not. pubm. ihres Curatoris auch Abraham Hetzels Gerbers und lederbereiters und Ernst Daniel Wahlen Trusenbaders bede Ihre Vettern
in gegensein H. Johann Heinrich Ilg U.J. L. im Nahmen hrn Johann Friedrich Redwitzen Not. publ. alß Vogten Georg Christoph Du vernois – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behaußung mit allen gebäuden, rechten und zugehörden am Undern fischmarckt ohnfern d. Zunfftstueb zur Mührin, einseit neben François Gaineau Sattler anderseit neben neben Wolffgang Sebastian Gerlach handelsmann vornen und hinten aufs allmend – davon gehen jährlichen 4 b ane allmend zinß dem Pfenningthurn

Jean Christian et Dorothée Mercklin hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Frédéric Redwitz

1710 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 114
Johann Christian Kupferschmid und Dorothea geb. Merckelin beÿständlich H. Christoph Michel Hoffmanns Not: publicum ihres Curatoris wie auch Abraham Hetzels Gerbers und lederb: und Ernst Daniel Wahlen Trußenbaders
hatt in gegensein H. Joh: frid: Redwitz Not: pub: angezeigt – schuldig seÿen 130 lb
unterpfand, seine behaußung mit allen deren gebäuen, rechten und zugehörden ahm untern fischmarckt ohnfern der zunftstub zuer Möhrin, einseit neben François Gaineau anderseit neben Wolffgang Sebastian Gerlach vornen und hinten aufs Allmend darvon gehen jährlichen 4 ß 15 ß ane allmend zinß

Dorothée Mercklin lègue la jouissance de ses biens à son mari par un testament dressé dans la maison de Valentin Schwing à la Robertsau
1710 (29.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 62)
Codicillus respê Disposition inter liberos frauen Dorotheæ Christianin gebohrner Merckelin. 1710 (Ist nicht expedirt worden)
Zuwißen daß auff Sonntag den 29. Junÿ Anno 1710. Vormittag Zwischen 9 vnd 10 Uhren, in einer ane der Rupprechtsaw ohnweit der Hh. Jesuitten Garten gelegenen Valentin Schwingen dem ietzmahligen wirth und burgern allda eÿgenthümblich zuständigen wohnbehaußung dero obern auff den Mittelsten Stock auf der lincken hand wie man die Steeg hinauffgehet befindlichen Cammer mit den fenstern gegen theils gegen der Greumischren behausung theils aber gegen den dorfff hinab außsehenden Cammern, Fraw Dorothea gebohrne Merckelin, H. Johann Christian des Kupfferschmids und burgers Zu Straßburg hertzlich geliebte Ehegattin, Von Gottes Gnad Gesund gehend und stehenden leibs, auch richtiger Sinnen und guter Vernunfft (…)
wann Sie, Göttlicher Verhängnuß nach, Vor Ihrem Lieben Ehegatten oder Ehemann dießes Zeitliche mit dem ewigen Verwechßlen solte, alß dann derselbe Ihro sambtliche Verlaßenschafft überall nichts als Kündliche passiv Schulden und deren Kindern dero legitimam oder natürlichen Pflichttheil (…) die tag seines lebens ruhing und ohne eintrag männiglichs usufuiren [unterzeichnet] Dorothea Christian

Jean Christian vend la maison au cordier Jean Ulric Kammerer moyennant 1 750 livres

1711 (10.11.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 644-v
(1750) Joh: Christian Kupferschmidt
in gegensein Joh: Ulrich Kammerers jun: seÿlers
hauß und hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahm Fischmarckt, einseit neben Wolffgang Sebastian Gerlach anderseit neben Frantz Gendt sattler hinten und vornen aufs allmendt stoßend, davon gibt mann jährlichen 4 lb 15 ß bodenzinß auf den Pfthrn – um 400 und 677 capitalien verhafftet, geschehen um 672 lb

Jean Ulric Kammerer loue la maison au chaudronnier Jean Jacques Ringler

1713 (ut ante [9. Sept.]), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 512-v
Johann Ulrich Kammerer jun: seÿler
in gegensein Joh: Jacob Ringlers Kupferschmidts
verliehen seine behaußung c: appert: auf dem untern fischmarckt, einseit neben Sebastian Gerlach anderseit neben Genot den sattler hinten aufs allmend, so lang biß der verleiher oder seine KK es selber brauchen werd. – um einen jährlichen Zinß nemlich 55 lb

Jean Ulric Kammerer loue la maison au chaudronnier Jean Thiébaut Holdermann

1716 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 42-v
Joh: Ulrich Kammerer seÿler
in gegensein Joh: Dieboldt Holdermann Kupferschmidts
entlehnt, sein hauß c. appert: mit allen rechten und gerechtigkeiten allhier auf dem untern Fischmarckt, einseit neben Sebastian Gerlach anderseit neben (-) sattern hinten und vornen aufs alllend, auf ein jahr lang anfangend auff Annunciationis Mariæ 1716 – um einen jährlichen Zinß nemlich 55 pfund

Jean Ulric Kammerer hypothèque la maison au profit de Marguerite Jundt née Lobstein

1716 (10.11.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 611
Joh. Ulrich Kammerers seÿler
in gegensein Marg: Jundtin geb. Lobsteinin beÿständlich Johann David Lobstein biersieders zuem weißen hahnen weilen unbevögtigt – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, perge ut immediate supra ibi hauß usq. ad verhafftet
Item hauß hoffstatt c. appert: ahm untern fischmarckt, einseit neben neben Sebastian Gerlach anderseit neben (-) hinten und vornen aufs allmend

Jean Ulric Kammerer le jeune vend la maison au chaudronnier Jean Kugler le jeune assisté de (son père) Jean Kugler l’aîné

1719 (6.2.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 64-v
(1400) Joh: Ulrich Kammerer jun: Seÿler
in gegensein Joh. Kugler jun: Kupfferschmidts beÿständlich Joh: Kugler sen: Kupfferschmidts
hauß und hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahm Fischmarckt, einseit neben Wolffgang Sebastian Gerlach anderseit neben Frantz Gendt sattler hinten und vornen aufs allmendt, – davon gibt man 4 lb 15 ß ane bodenzinß auf dem Pfthrn. wegen der dreÿen Säulen – um 400 und 350 pfund capitalien verhafftet, geschehen um 650 pfund

Fils du chaudronnier municipal Jean Kugler, Jean Kugler épouse en 1719 Marguerite Madeleine Finx, fille de l’orfèvre Jean Georges Finx : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire de 1762, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren: und vorachtbaren H. Johann Kuglern, dem Jüngern leedig. Kupferschmidt und b. alh. Zu Straßburg des Wohl ehren und Großachtbahren H. Johann Kuglers senioris Stadt Kupferschmidts und auch b. alh. Zu ermeldtem Straßburg mit d. Viel Ehren und tugendsamen frauen Anna Maria geborener Rauchin ehel. erzeugtem Sohn als dem H. Bräutigam ane einem, So dann der wohl Ehren und tugendgegabten Jgfr. Margaretha Magdalena Finxin, des Wohl Ehrenvesten hochachtbar und Kunsterfahrenen H. Johann Georg Finxen, vornehme Gold Arbeiters und b. Zu mehrgedachten Straßburg mit Weil. d. hoch Ehr: und tugendreichen Frauen Elisabethä geb. Simonin nunmehr seel. ehel. erzeugten Tochter, als Jgfr. hochzeiterin am andern Theil (…) Geschehen u. verhandelt in de. königl. freÿen Stadt straßbg. Montags den 3. Aprilis A° 1719

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 316-v, n° 1347)
1719. Mittwoch den 19.ten April seind nach zweÿmähliger Proclamation copulirt und ehelichen eingesegnet worden Johannes Kugler, der ledige Kupfferschmid und burger, herrn Johannes Kuglers deß Statt Kupfferschmids und burgers allhier ehel. Sohn und Jfr: Margaretha Magdalena herrn Johann Georg Finxen deß Goldarbeiters und burgers alhier ehl. Tochter [unterzeichnet] Johannes Kugler der Jünger als hochzeitter, Margaretha Magdalena Finxin alß hochzeiterin (i 316)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari (non estimée). Les apports du mari s’élèvent à 174 livres, ceux de la femme à 787 livres.

1719 (6.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 45) n° 1492
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so der Ehren und Wohlvorgeachte Herr Johannes Kugler jun. Kupfferschmid und die Ehren und Tugendsahme Fr. Margaretha Magdalena gebohrne Finxin beeder Eheleuthe und burgere allhier einander in den Ehestand Zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerem gegenseÿn herrn Johann Kuglern sen. des Eheherrn geliebten Vattern v. der Ehefrauen geliebter Eltern auff Sambstag den 6. Maÿ A° 1719.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Fisch Marckh gelegenen dem Ehemann eigenthümlich zuständigen behaußung sich folgender Maßen befunden
Eigenthumb ane Einer behausung (M.) It. hauß, hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten v. Gerechtigkeiten allhier am Fischmarckh j.s. neben herrn Wolffgang Sebastian Gerlach Kauffmann 2.s. neben François Gayneau dem Frantzösischen Sattlern hinden v. vornen auff dem Allmend stoßend, davon gibt mann Jährlichen 4. lb 15. ß d bodenzinnß auff allhießiger Statt Straßburg Pfenningthurn wegen der 3. Seulen, It. 16. lb s Zinß Christoph v Philipp den Christianischen Geschwistrigen lößig in Capital mit 400 lb, It. 17. lb 10. ß d Zinnß Isaac Junden des Weißbecken v. burgers allhier seel. wittib widerlößig in hptguth mit 350 lb, So dann 10 pfund pfenning Zinnß herrn Johann Kuglern Statt Kupfferschmidt burgern allhier des Ehemanns Vattern vögtlicher weiß lößig in Capital mit 250. lb Sonsten gegen männiglich freÿ leedig v eigen v wird solche behausung allhier ohn anschlag gelaßen anbeÿ aber ist Verglichen Wann solche wehrender Ehe solte verkaufft Werden daß als dann der darab erlößte Kauffschilling wieder ergäntzt v. guthgethan werden solle. Darüber besagt i. teutsch. perg. Kbr. mit der St. Straßb. anhang. C. C. Insiegel verwahrt datirt den 6. Februarÿ A° 1719.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Nahrung betreffendt, Sa. haußraths 79, Sa. Werckzeugs 63, Sa. Silbers 25, Sa. baarschafft 6, Sa. Eigenthümbs ane einer behaußung (o), Summa summarum 174 lb
Der Frauen Nahrung beteffend, Sa. haußraths 202, Sa. Silbers 21, Sa. Goldener Ring 40, Sa. baarschafft 523, Summa summarum 787 lb
(Manque le contrat de mariage)

Les Quinze autorisent Jean Kugler à héberger deux marchands étrangers pendant les foires en 1732 puis en 1733.
1732, Protocole des Quinze (2 R 139, notes du greffier)
(f° 65-v) Sambst. den 21 Junÿ – M. nôe Johann Kugler, Stattkupfferschmidts allhier b. umb gn. permission in Vorstehender Meß Zeit 2. frembde handelspersohnen in Kost und losament halten zu dörffen gegen erlag Umbgeldts à 1 fl. vom ohmen. Erk. Willfahrt nach ordnung
(f° 119-v) Freytag den 13. Xbris – M. nôe Johann Kugler, Stattkupfferschmidts wegen 2. frembde handelspersohnen, b. ut modo [bittet in nächster mess in kost halten zu dörffen gegen erlag 1 fl. vom ohmen Umbgeldt]. Erk. ut modo [nach ordnung willfahrt]

1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
(f° 120-v) Sambst. den 6. Junÿ – M. nôe Johann Kuglers des Statt kupfferschmidts b auch gn. erl. 2. frembde handelspersohnen, in vorstehender Meß Zeit in kost halten zu dörffen. Erk. ut modo [nach ordnung willfahrt]

Jean Kugler l’aîné vend la maison à son fils Jean moyennant 2 000 livres

1753 (5.4.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 168-v
H. Johann Kugler alter stadt kupfferschmitt und EE Kleinen Raths alter beÿsitzer
seines sohns Johannes Kugler junioris dermahligen stadt kupfferschmitt
eine kupfferschmidts behausung und hoffstatt samt allen deroselben übrigen, begriffen, weithen, zugehörden und rechten auch allem zum kupfferschmidts handwerck gehörige werkzeug, am untern Fischmarckt ohnfern der grosen metzig, einseit neben H. Vincent Gayneau dem stadt sattler und EE Grosen Raths beÿsitzer anderseit neben H Johann Philipp Schatz dem handelsmann vornen auf die allmend – davon gibt man 5 lb 9 d hiesiger Stadt Pfenning Thurn ane bodenzinß – als ein am 6. Februarÿ 1719 erkaufftes guth – um 2000 pfund

Les Quinze accordent à Jean Kugler une dispense pour devenir maître
1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
(f° 26) Sambstag d. 30. Januarÿ 1745. – Römer nôe Johann Kuglers ledigen burgers und Kupfferchmidts beÿständlich deßen Vatters auch b. u. Kupfferch. und E. E. Kl. Raths assessoris Cit. E. E. Handwerck der Kupfferchmidt Ober Meister prod. Handwercks bescheid, und weil. E. E. Handwerckh wider dißeiths petitum gar nichts einzuwenden hat, alß bitt diesem petito gn. Zu deferiren. Ferner E. E. Meisterschafft consentirt in Gegners petitum.
Erkandt, wird gegen erlag der unkosten und 2 lb d pro dispensatione in seinem begehren, daß Er gegen erlag der gewohnlichen Gebühr als ein Meister mög auff- und angenommen werden dispensando willfahrt.

Jean Kugler le jeune épouse en 1745 Marie Salomé Graffenauer, fille de l’orfèvre Jean Sigismond Graffenauer : contrat de mariage, célébration
1745 (18.2.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 122
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren v. Wohlvorgeachten Herrn Johannes Kugler, deù Jüngern Kupfferschmidt v. burger allhier, des Edlen, Wohl Ehrenvesten und Weisen Herrn Johannes Kugler des ältern Statt Kupfferschmidts v. E. E. Kleinen Raths jetzmahlig. Wohlmeritirten beÿsitzers V. Vornehmen burgers allhier mit der Edlen Viel Ehren v. Tugendbegabten Frauen Margaretha Magdalena geb. Finxin ehel. erzeugtem Sohn, als dem herrn bräutigam ane einem
So dann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Mariä Salome Graffenauerin, Weÿland des Edlen und Wohl Ehrenvest herrn Johann Siegmund Graffenauers, geweßenen Goldarbeiters auch vornehmen burgers allhier mit auch weÿl. der Viel Ehren v. Tugendbegabten Frauen Susanna Catharina, geb. Hoffingerin, beede seel. ehel. erzeugter Tochter, als der Jungfrau Hochzeiterin, andern theil
[unterzeichnet] Johannes Kugler als Hochzeiter, Maria Salome Graffenauerin Als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 236-v, n° 904)
1745. Mittw. d. 10. Mart. sind nach ordentl. Proclamation Ehl. copul. u. eingesegnet worden H. Johannes Kugler der led. Kupfferschmidt u. b. allhier H Joh: Kuglers b. u. Stadt Kupfferschmidts wie auch E. E. Kl. Raths jetzmahlig. beÿsitzers Ehl. Sohn u. J. Maria Salome weÿl. H Johann Sigmund Graffenauers geweß. goldarbeiters u. b. allhier nchgelaß. Ehl. tochter [unterzeichnet] Johannes Kugler als Hochzeiter, Maria Salome Graffenauerin Als hochzeiterin (i 242)

Le maître maçon Jean Henri Reinbold fait grief à Jean Kugler le jeune d’avoir engagé le compagnon François Mathen pour faire des travaux sans être sous l’autorité d’un maître. Jean Kugler déclare ne pas savoir qu’un compagnon ne peut pas se charger d’un travail aussi insignifiant. Le compagnon déclare qu’il lui faut gagner assez pour entretenir sa famille. Le conseil des Maçons ne leur inflige pas d’amende mais les condamne aux dépens.
1753, Protocole de la tribu des Maçons (XI 238)
(f° 191-v) Dienstags den 17.tan Aprilis 1753 – Mr Johann Heinrich Reinbold der Steinhauer vnd maurer klagt wieder Johann Kugler den Jüngern Kupfferschmidt allhier und Frantz Mathen den Verburgerten maurergesellen, daß Erstere durch den Letstern habe in seinem hauß blatten Vorlegen vnd besetzen Lasen, Vnd Letsterer ohne unter einen meister Zustehen die blatten Vorsetzt Cit. Verlegt, mithin beedte wider den articul gehandelt haben, bitt jeden derselben in die gewohnliche in dem articul enthaltene Straff Zu Condeminren hatte H. Kugler schon Zweÿmahl Citiren Laßen ohne daß er erschienen.
Beklagter Johann Kugler ist geständig daß er Zwo alte Kleine blatten durch den gesellen Frantz Mathen habe vorlegen Laßen, habe aber nicht gewißt, daß eine dergleichen Kleinigkeit von einem gesellen nicht könne verrichtet werden, ohne unter einen meister Zu stehen, bitt Ihne von angestellter Klag samt Kösten Zu entladen.
Der beklagte gesell ist ebenfalls der Klag geständig, Indeme Er aber mit sechs Kindern chargirt, vnd sehr bedürffig, mithin auff alle honnete art vnd weiß sich vnd die selbe zu nehren suchet, so habe er nicht geglaubt, daß eine dergleichen Kleinigkeit als Zweÿ alte Kleine blatten Zu Versetznuß Zu verfertigen, ihne solte vntersagt seyn, bitt Ihne ratione seiner betrübten vmbstädte mit Kosten Zu absolviren.
Nach anhörung der Partheÿen ist Erkandt, in ansehung der entschuldigten vnwisenheit das articuls Von seithen beklagten H. Kuglers, vnd intuitu der großen bedürfftigkeit des beklagten gesellen, seÿen beedte von der Straff Zwar dermalen zu absolviren, Jedoch weilen erstere auff Zweÿmahliges gebott nicht erschienen vnd letzterer den articul nicht ignoriren Können, solle ein jeder derselben die helffte des Kösten des den 3.ten huius Mensis et anni gehaltenen gerichts erlegen, anbeÿ den gesellen expressé injungirt wordten, nicht mehr dergleichen arbeiten ohne vnter einen meister Zustehen anzunehmen, widrigen falls Er mit exemplatischer Straff belegt vnd en Cas de recidive Ihme das handwerck gar vntersagt werden solle.

Jean Kugler meurt à l’âge de 39 ans. L’inventaire dressé par Matthias Koch et cité dans les actes ultérieurs (voir l’inventaire de 1762) n’est pas conservé.

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1760-1780, f° 190-v, n° 755)
1759. Dienstags den 11. Dec. morgens frühe zwischen 1. u. 2. uhr ist H Johannes Kugler jun. Stadt Kuppfferschmidt burg. u. wittwer alhier seelig verschieden u. Mittwoch darauf als den 12. dieses ad. D. Galli ehrlich begraben worden, Nachdem Er in dieser jammer Welt gelebet 39 Jahr 4 monat und 21 tag wie solches bezeugen [unterzeichnet] Johannes Kugler alß Vatter, Johann Georg Kugler als Sohn (i 197)

Compte que rend Philippe Jacques Kugler de la gestion des biens qui appartiennent aux cinq enfants de Jean Kugler le jeune et de Marie Salomé Graffenauer
1764, Not. Haering (6 E 41, 1382) n° 55
Rechnung Inhaltend was weÿland Hr. Philipp Jacob Kugler im Leben geweßener Lang Meßerschmid und burger alhier Zu Straßburg als am 13.den Xbris A° 1759 geordnet und geschworener Vogt, weiland H. Johannes Kuglers, des jüngern geweßenen Stadt Kupfferschmids und auch weiland fr. Mariä Salome Kuglerin geb. Graffenauerin beeder Eheleuthe und bürger alh. Zu Straßbg seel. nach tod verlaßener fünff Kinder, Nahmens Joh: Georg, Johannis, Margarethä Salome, Joh: Joseph und Joh: Michael welcher letztere aber Verstorben ist und seinen leibl. Großvater H. Johannes Kugler den ältern Stadt Kupfferschmid ingl. E: E: Kleinen Raths alh. alten beÿsitzer, nebst seinen Vier Vollbändig. Geschwüsterden Zu Erben Verlaßen hat, ihrenthalben seit angetrettener Vogteÿ, biß an deßen im Aprill Monath gegenwärtig. 1764. Jahrs gehandelt auch eingenommen und außgegeben hat – Erste und Zugleich letzte Rechnung dießer Vogteÿ.

Partage des capitaux entre les quatre enfants de Jean Kugler le jeune
1767 (19.9.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 860) n° 30
Vertheilung derer, Weil. H. Johannes Kugler, des jüngern gewesenen Stadt-Kupfferschmids burgers alhier hinterlaßenen vier Kinderen zuständigen und in der von Hn Christian Wilhelm Gutjahr den Goldarbeiter und burgern alhier deroselben geordnet und geschworenen Vogt am 7.ten Junii jüngst abgelegten Rechnung enthaltenen Capitalien, welche heutigem Zu End gesetztem dato auf Ansuchen Fraun Margaretha Salome Seupelin gebohrner Kuglerin, H Johann Daniel Seupel des Goldarbeiters und burgers alhier beÿständlich erstgemelt ihres Eheherrn wie auch H Johann Daniel Baÿ des Schreiners und burgers allhier ihres geschwornen Curatoris ad lites so dann auch in beÿseÿn obgemelten Hn Christian Wilhelm Gutjahrs ihres geschwornen ordinari Vogts (…)
Die denen Kuglerischen vier Kindern Zufolg obangeregter von Hn Gutjahr abgelegten Rechnung Zuständige Capitalia bestehen in folgenden.

Jean Kugler l’aîné qui règle les dettes de son fils est mis en possession de sa maison par décision rendue le 23 février 1760 (voir l’inventaire ci-dessous).

Marguerite Madeleine Finx meurt en 1762 en délaissant quatre fils et une fille. La maison est estimée à 750 livres, somme portée à l’inventaire dressé en 1761 après la mort de Jean Kugler le jeune. La masse propre au veuf est de 1 343 livres, celle des héritiers de 1 668 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 891 livres, le passif à 6 120 livres

1762 (16. Jenner), Not. Haering (6 E 41, 1360) n° 167
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und Tugendbegabten Frau Margarethä Magdalenä Kuglerin geb. Finxin des Ehrenvesten und Kunsterfahrnen Herrn Johannes Kuglers des ältern Stadt Kupferschmidts und E: E: Kl. Raths alh: alten wolverdienten beÿsitzers geweßener ehel. haußfrau, nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet A° 1762 – nach Ihrem Mittwochs den 30.ten Xbris Jüngst aus dießer Welt genommenen tödtl. Von Hinnen Scheiden hie Zeitl. verlaßen, (durch die Erben selbsten) ingl. Maria Dorothea Mentlerin von hier gebürtig d. dienstmagd darüber abgelegte handtreu geäugt und gezeigt – So beschehen Straßburg Sambstags den 16.den Jenner et seqq. A° 1762.
Die Verstorbene seelig ohne Testament zu erben sind fähig 1. Weil. H. Johannes Kuglers des Jüngern geweßenen Stadt Kupferschmidts mit auch weild. Fr. Maria Salome geb. Graffenauerin beed. seel. ehel. erzeugte nach Tod Verlaßene Kind: dießorts Enckel, benandl: a) Johann Georg, b) Johannes, c) Margaretha Salome, d) Johann Joseph und e) Johann Michael, dieße fünff die Kuglere, sind mit hernach gemeldtem H. Philipp Jacob Kugler ordentl. bevögtigt, in deme aber derselbe hierbeÿ selbsten interessiret ist, so ist denenselben H. Johann Philipp Graffenauer Juris Pract. ihrer Mutter seel. bruder zum Theil Vogt den 9.ten Jan: 1761 gesetzt (…), 2. Johann Friedrich Kugler Goldarb: in Ferth Anspachischer Herrschafft seßhafft so abweßend, 3. Johann Daniel Kugler, der Zeit Sergeant unter dem Königl. frantzösischen Löbl. Regiment Naßau zu Fuß und Employé beÿm Lieutenant d’Etat de l’armée, so ebenfalls abweßend, In welcher beeden Nahmen (ist) abgeordnet worden Herr Johann Jacob Cappler Hoch Edelged. Gericht Stelle derzeit Wohansehnl. und E: E: großen Raths alter beÿsitzer, der auch dieser Inventur Von anfang biß Zu End abgewartet hat, 4. Hr Philipp Jacob Kugler Schwerdfeger und b. alhier, welcher hierbeÿ seinen Nutzen selbsten besorget hat, So dann 5. Jgfr. Margaretha Magdalena Kuglerin, volljährigen Alters mit gutem Rath S.T. H. Joseph Protasÿ Anstet aduocati beÿ hochpreißl. hohen Rath zu Colmar beÿ allhießigem hochlöbl. Ritter D° Præsidial des Adels im untern Elsaß practicirend Zugeg. (…)

In einer allhier zu Straßburg am untern Fischmarckt gelegenen behaußung befunden worden wie folgt
auf der obersten bühn, auf der ohneins oberste bühn, vor der Gesellen Kammer, In der Gesellen Kammer, In d. schwartz getüch Kammer, In d. Kinder Kammer, Im Stübel im 3.ten Stock, In d. Kasten Kammer, In d. Magd Cammer, Vor dem Zimmer, Im Zimmer, In der Kuchen, In der Wohn Stub, Im Cabinet, Im Keller
In der an dem Metzgergießen gelegenen in dieße Verl.t gehörig. behaußung befunden worden wie folgt, Im Eingang, In d. Wohnstub im I. Stock, In d. Küchen, Im haußehren, Im 2.ten Stock, In der Stub auf die Gaß, Im 3.ten Stock Im hinterhauß, Im Vorderhauß, Im haußöhren, In d. Rauch Kammer, Im Garthen
(f° 11) Eigenthum an häußeren. (T.) Nemlich eine Kupferschmids behaußung und hofstatt samt allen derselben übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten gelegen alhier unten am Fischmarckt ohnfern der großen Metzig 1.s neben weil. H. Vincent Gayneau gew. Stadt Sattlers u. E: E: grosen Raths altem beÿsitzer 2.s neben H. Joh: Philipp Schatz handm. alh. Vornen und hinten auf das Allmend stoßend, davon gibt man jährl. hiesigem Pfgth. 5 lb 10 ß an bodenzß. und ist dießelbige durch hießiger Löbl. Stadt geschw. Hh. Bauverständige Zufolg deren zu weil. H. Johannes Kugler des Jung. und seiner Eingangs ged. Ehefr: beed. seel. Verl.ten dh. H. Not. Matt: Koch aufgericht. Invÿ. Conc° gel: Absch. Zed: Vom 14. febr. 1760. Vor freÿ leedig eig. angeschlagen worden, beÿ welchem Anschlag es auch auf Großgünstige Erlaubnus der Hh. dreÿ Löbl. Stadt Stalls Verbleibt, nemlich pro 750 lb. abgezogen erwähnte beschwerde zu doppeltem Capital gerechnet, trifft an 220, Restiren an obig. Anschlag in Außwurf zu bring. 530. Dieße behaußung ware dem Wr. zufolg Kfbr: vom 6. febr. 1719 ohnveränd: Nachgehends hat Er solche den 5. Aprilis 1753 an seinem obgemeldten Sohn verkaufft. Auß deßen Verl.t der Wr. und seine Ehefr: seel. weilen Sie ihres ältesten Sohns passiue bezalt, durch Verg. vom 23. Hornung 1760 der am 27. Marty ged. Jahres homologirt worden wieder an sich gebr: haben.
(T.) It: Eine behaußung bestehend in Vorder und hinder haus am Metzgergießen (…)
(f° 12-v) Eigenthum an einem Garthen und Grundstücken. Nemlich Ein Garten auf zweÿen Seithen mit einem grünen haag oben auch m. i. grünen haag unten mit I.r dielenwand umgeben samt darin stehendem Gartenhäußl. Scheur u. Stallung (…)
(f° 16) Ergäntzung des H. Wittibers während Ehe abgegangen eig. vorbehaltenen Guths. Nach Anleitung des über beeder nun dh. den Zeitl. tod getrennten Ehel. einand. in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen dh. H. Not. Daniel Rohr den 6. Maÿ 1719. auffgerichtet
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ. Des Hn. Wittibers ohnverändert und eig. vorbehaltenen Vermögens, Sa. Silbers 10 lb, Sa. Ergäntzung (2914, Sa. Abzugs 1505, rest) 1408, Summa summarum 1418 lb – Schulden 75 lb, Nach deren Abzug 1343 lb
Dießmnach wird auch der Kind. und Erben unverändert und eig. vorbehalten Guth beschrieben, Sa. Kleidung 98, Sa. Geschmeids 1, Sa. Schulden 75, Ergäntzung (1492, Sa. Abgangs 1, Rest) 1493, Summa summarum 1668 lb
Endlich folgt auch das gemein Verändert und theilbare Guth, Sa. Hausrath 284, Sa. Waar und Werckzeug Zur Kupfferschmid Profession gehörig 258, Sa. Frucht 22, Sa. Leeren faß 13, Sa. Silbers 122, Sa. goldenen Ring 56, Sa. Eigenthums ane häußern 2530, Sa. Eigenthums an I. Garthen und Grundstücken 471, Sa. Pfenning Zinß hauptguths 1000, Sa. Schulden 130, Summa summarum 4891 lb – Schulden 6120 lb, passiv onus 1229 lb – Stall summa 1461 lb
Copia der Vollmacht. Pardevant le Notaire Royal Immatriculté au Conseil souverain d’Alsace résidant à Strasbourg soussigné fut presente en personne Demoiselle Marguerith Magdeleine Kugler fille majeure du Sr Jean Kugler, bourgeois Chaudronnier de cette ville et de defunte De Marguerithe Madeleine Finx, assistée d’abondant du Sr Joseph Massol architecte de l’Eveché demeurant audit Strasbourg à ce present, Laquelle en qualité d’héritiere pour un cinquieme de cette derniere a fait et constitué pour son Mandataire et procureur General et Special la personne de Mr Joseph Protais Anstet, avocat aud. Conseil demeurant aud. Strasbourg (…) Fait lû et passé le 11° janvier 1762
Copia der Eheberedung (…) Geschehen u. verhandelt in de. königl. freÿen Stadt straßbg. Montags den 3. Aprilis A° 1719
Copia der letzten Willens Verordnung – die Viel Ehren und Tugendbegabte Fr. Margaretha Magdalena Kuglerin geborne Finxin T. H. Johannes Kuglers, des Stadt Kupferschmidts u. brs. alh. Zu Straßbg. Ehelibsten Zwar krancken Leibs auf einem Bette liegend, dennoch ab. guter richtiger Sinnen u. Vernunft (…) So geschehen in d. königl. Stadr Straßburg und einer ane dem Fischmarckt gelegenen von d. fr: Codicillantin bewohenden behaußung, dero Wohnstub mit denen fenstern auf die Gaß aussehend, den 31. martii 1740, Not. Matthias Koch
in deren am untern Fischmarckt gelegen wohnbehaußung beruffen in der im ersten Stock befindl: Wohnstube, den 8. Jener 1762, Not. Johann Richard Häring
– Abschatzung Vom 29.ten Jenner 1762, Auff begehren H. Johanes Kugler des Statt Kupffer Schmidts ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg in dem Metzer Giesen Gelegen Einseits Neben dem Wirtzhaus zum Apffell Anderseits H. Camm des blumen Wierts solche behausung bestet in Einem Forder Und Hiender gebeÿ Warinnen Ettliche Stuben Kamern Und Kichen, dar jber seindt Die dachstiell mit breitzieglein belegt, hat auch einen getrembten Keller hoff und brunen, vor und umb 4000 gulden
Der Zweite begrieff ist Auch Alhier Vor dem Spidall thorr Gelegen in dem Herits Einseits Neben Lebl. hochspidall Anderseits Neben Dibold Direnbach Und hienden auf hans georg Mieller stosent Gelegen, Solcher begrieff bestet in zweÿ Stuben eine Kich und zweÿ Kamern, dar jber ist Der dachstull mit breitzieglein belegt, hat auch ein kleinen Getrembten Keller, Ferner befindet sich eine Scheir Stallung War jber der dachstull Ebenfalß mit breitzieglein belegt, hat auch einen Kleinen hofflein und brunen, vor und umb 500 gulden, [unterzeichnet] Werner, Huber

Jean Kugler meurt en 1766 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Bouchers. L’actif de la succession s’élève à 4 744 livres, le passif à 3 373 livres.
1766 (11.4.), Not. Haering (6 E 41, 1367) n° 303
Inventarium über Weiland des wohl Ehrenvesten und Großachtbahren herrn Johannes Kugler des ältern Stadt Kupferschmidts und E: E: Kleinen Raths alhier zu Straßburg alten beÿsizters seel. Verl., auffgerichtet Anno 1766 – nach seinem Sonntags den 6.ten dießes Monats Aprilis aus dießer Welt genommenen tödtlichen von hinnen Scheiden hie zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in fernerm Gegenseÿn Sis Tus Hn Daniel Richßhoffer E: E: Großen Raths alh. alten und E: E: Kleinen Raths derzeit hochansehnlichen beÿsitzers, als aus letztedelged. Gerichts stelle Zufolg Extr. deren Memorialis vom 9.ten hujus um hernach gemeldten Hn Johann Friderich Kuglers Willen der alhier unverburgert, zu diesem Geschäft abgeordneten Herrn, Straßburg den 11. Aprilis 1766.
Den Verstorbenen seelig zu erben sind fähig, Vermög seines vor mir Not° und 7. Zeugen am 4. 7.br 1764 mündl. außgesprochenen Testaments, welches hernach abschrifftlich einverleibet wird, benand. 1. Weil. H. Johannes Kugler, des Jüngern gewesenen Stadt Kupferschmidts, mit auch weil. frau Maria Salome geb. Graffenauerin beeder seel. ehelich erzeugte noch lebende Kinder, dießorts Enckel, Namens a) Johann Georg Kugler, Kupferschmid Ges, b) Johannes Kugler, der die Gold arbeiter Profession erlernt, c) Jgfr. Margaretha Salome Kuglerin und d) Johann Joseph Kugler, der die Schreiner Profession gelehrt wird. Samtliche Minorennes, in deren Namen ihr geordnet und geschworne Vogt H. Christian Wilhelm Guthjahr Goldarbeiter und hießiger burger ihr Interesse besorgt hat, 2. Johann Friedrich Kugler, Goldarbeiter im dorff Kehl Wohnhaft, beÿständ. S° T° herrn Joh: Jacob Heß Not. publ. jurati und berühmte,n Practici alhie, hierbeÿ anweßend, 3. Weil. herrn Philipp Jacob Kugler geweßenen Langmeßerschmidts und burgers allhier seeligen mit fr. Rosina geb. Kratzmacherin ehelich erzeugt nach Tod Verlaßenes einiges Söhnlein Philipp Jacob genannd, jedoch der im Testament außgedruckten weitkläuffiger fidei commissarischen Untersetzung, in weßen Namen Herr Johann Michael Dörffer, Kieffer Mr. Weinhändler und burger alhier, als sein geordnet und geschworene Vormund dießem Geschäfft abgewartet hat So dann 4. Delle Margaretha Magdalena Kugler Volljärigen Alters mit gutem Rath herrn Joh: Daniel Baÿ, Schreiner Ms. und burgers alhier hiebeÿ gegenwärtig, Alle zu Vier gleichen Stammtheilen

In einer allhier Zu Straßburg am Metzger gießen gelegenen in dieße Verlt. eigenthüml. gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 8) Eigenthum an einer behaußung. Neml. eine Behaußung bestehend in vorder und hinterhauß, hoff Stallung und hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeit am Metzgergießen 1.seit neben weil. Friedrich Hanßmetzgers des geweßenen Metzgers seel. Wb. 2.seit neben Hn Johannes Kamm dem blumen Würt hinten auf Mr Beuttelstetter den Schreiner stoßend gelegen, so freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) inhalt ihres zu weil. fr. Margaretha Magdalena Kuglerin geb. Finxin defuncti seel. Ehefrau Verlt. Inventations Geschäfft gelieferter Abschatzung Zeduls vom 29.ten Januarÿ 1762. angeschlagen worden pro 4000 fl. oder 2000 lb. Hierüber besagt i. deutscher perg. Kfbr. aus alhießiger C. C. Stub mit deren anhangenden größerm Insiegel versehen datirt den 15. Martÿ 1737.
Abzug gegenwärtigen Inventii. Sa. Hausraths 209, Sa. Werckzeugs zur Kupfferschd. Profession gehörig 52, Sa. Silbers 83, Sa. goldenen Rings 2, Sa. Eigenthums an einer behaußung 2000, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2397, Summa summarum 4744 lb – Schulden 3373, Nach deren Abzug 1371 lb – Stall summa 2050 lb
Copia Codicilli – in einer am hauer und Keßelgäßel gelegenen behaußung darinnen ich der Notarius wohne und zwar im ersten Stock befindlichen Wohnstube, persönlich kommen und erschienen der Wohl Ehrenveste Großachtbare und Kunsterfahrene Herr Johannes Kugler der älter Stadt Kupfer Schmidt und E. E. Kleinen Raths alhier, alter beÿsitzer (…) Straßburg den 4. Septembris 1764, Johann Richard Häring Nots.
Documenta – Vergleich, Johannes Kugler Junioris tut. noe et Johannes Kugler Senior, Prod. beÿ Rath. 26. mart. 1760

Jean Kugler et le tuteur des enfants de Jean Kugler le jeune vendent la maison à l’orfèvre Jean Henri Widt et à sa femme Marguerite Salomé Heim moyennant 2 300 livres

1764 (1.12.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 764
H. Johannes Kugler der statt Kupfferschmid, H. Christian Wilhelm Guthjahr der goldarbeiter als vogt weÿl. Johannes Kugler jun: des Kupfferschmids 4 kinder Johann Georg, Johann, Margaretha Salome und Johann Joseph der Kugler
in gegensein H. Johann Heinrich Widt des goldarbeiters /:hat der käuffer angezeigt daß seine ehefrau Margaretha Salome geb. Heimin auch ane diesem kauff participiren soll
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem untern Fischmarckt einseit neben H. Philipp Schatz dem handelsmann anderseit neben H. Güntzrott dem sattler vornen auf die straß und ein außgang dahin habend – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 5 lb 10 ane bodenzinß – um 2300 pfund

Jean Henri Widt est admis le 12 octobre 1750 à faire son chef d’œuvre qu’il présente le 3 avril 1761. Les examinateurs qui en sont satisfaits le nomment maître.
1750, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 87-v) Montags den 12. Octobris 1750 ist ein Kauffgericht gehalten
Hr Joh: Heinrich Widt, der Leedige Goldarbeiter Gesell Von hier gebürtig stehet Vor und bitt um Aufnahm des Meisterstücks.
Erkand Willfahrt, dt. 1. lb 5 ß Vor das Kauffgericht und 2. lb d Vor die Meisterstück Aufnahm, doch Er soll Er das Meisterstück nicht ehender anfangen es haben dann Zu Vor die jenige so es bereits Vor Ihme aufgenommen die Ihrige Verfertiget.

(f° 96) Sambstags den 3.ten Aprilis 1751 – Johann Heinrich Witt der leedige Goldarbeiter von hier gebürtig stehet vor und præsentirte seine den 12. Octobris 1780 auffgenommene Meisterstück, bittet solche Zu examiniren und Zu besichtigen quo facto Ihne vor einen Meister auf und anzunehmen
Die dreÿ geschwohrnen Hern Gold und Silber Schauere referiren, daß die vorgewießene Meisterstück sehr fleißig und sauber verfertiget, seÿen Mithin Wann derselbe Handtreu ane Eÿdes statt Wird ablegen solche Stuck mit eigener hand gemacht Zu haben, So Wollten Sie Ihn vor einen Meister erkennen.
Mit Welche Relation sich E: E: gericht contentirte hat Handtreu abgelegt und ist vor einen Meister auf und angenommen Worden, dt vor das Kauffgericht 1 lb 5 ß und pro Discretione 3 lb d

Fils du commissionnaire de roulage Jean Wolfgang Widt, Jean Henri Widt épouse en 1751 Marguerite Salomé Heim, fille du marchand Jean Georges Heim : contrat de mariage, célébration
1751 (31.7.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 748) n° 4
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehren und Wohlvorgeachte H. Johann Heinrich Widt leediger goldarbeiter des Ehren und Wohlvorachtbahren H. Johann Wolffgang Widt vicarÿ bestätter in allhießigem Kauffhauß und burgers alhie mit der Ehren und tugendsamen Frauen Annä Barbarä gebohrner Thennin ehelich erziehlter Sohn alß Hochzeiter, beÿständlichen H. Johann Michael Widt Handelßmanns und burgers allhier seines eheleiblichen bruders ane einem
So dann die Ehren und Tugendgezierte Jgfr. Margaretha Salome Heimin des Ehren Vesten und Wohl Vorachtbahren H. Johann Georg Heim Handelßmanns und burgers allhier mit der Ehren und tugendsahmen frauen Margarethä Salome gebohrner Bickelhaubin ehelich erziehlte Tochter alß hochzeiterin beÿständlich gedachten ihres H. Vatters ane dem andern theil
Straßburg Sambstags en 31.ten Julÿ Anno 1751. [unterzeichnet] Johann Heinrich Widt Als Hochzeiter, Margaretha Salome Heimin Hochzeitterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 300-v, n° 1105)
1751. Mittwoch d. 29. Sept seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H Joh: Heinrich Widt der ledige Goldarbeiter H. Johann Wolfgang Widt handelsM. und b. allh ehl. Sohn undt Jfr. Margaretha Salome H. Johann Georg Heymen handelsm. und b. allh. ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Heinerich widt Als Hochzeiter, Margareth Salome Heimin als hochzeiterin, Johann Caspar häß als schwager (i 306)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports non conservé, connu par le répertoire du notaire
1751, Not. Thenn (Répertoire 6 E 41, 664-5) n° 7
H. Johann Heinrich Widt Goldarbeiters und Frauen Margarethä Salome gebohrner Heimin beeder Eheleute und burgere alhier Illata

Le contrôleur des poids et mesure Jean Henri Widt meurt le 20 juin 1790 en délaissant trois enfants qui se partagent les sommes provenant du mobilier vendu. Les enfants renoncent à la succession en faveur de leur mère.
1790 (17.8.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 612) n° 662
Verkaufregister und Eroerterung über Weiland H. Joh. Heinrich Widt, gew. geschwornen Stadtgewichtfechers und Burgers alhier Zu Straßb. Vermögens-Nachl. auffgerichtet a° 1790
Nachdem Weiland Hr Joh. Heinrich Widt, der gewesene vormalige Goldarbeiter und letztmalihe geschwoerne Stadtgewichtfechers auch Burger alhier den letztverfloßenen 20. Junii mit tod abgegangen, so hat deßen hinterbliebene Wittwe Frau Margaretha Salome geb. Heim einige fahrende Haabe unter ihre 3 ehl. KK namentlich 1. H. Johann Heinrich Widt, der hies. b. u. hdlsm. 2. Frau Marg. Magdal. geb. Widt, des H. Erhard Samuel Hartmann, Accoucheur und Wundarztes zu Beilstein herzoglich-Würtembergischer herrschafft Ehegattin und 3. H. Georg Daniel Widt den ältern ebenmäßigen hdlsm. u. b. alhier, mit Zuziehung H. Jacob Diemer des beeidigten Inventirkäudlers (…) vor diesortiger an dem Fischmarckt gelegener Sterbbehausung N° (-) offentlich versteigern lassen (…) Straßburg den 17. Augusti anno 1790.

197 fl, 58 und 197 fl – das haus wurde d. 26. Junii 1790 verkauft um 8000 fl.
Verzicht auf das Väterliche Erbe. Mittwochs den 18. Augstmonats in dem Jahr 1790 erschienen die diesortige beden Söhn, Hr Joh: Heinrich und Hr Georg Daniel die Widt, bede hiesige Handelsleute bei diesem Concept und Zeügten sowol vor sich selbst als auch Namens ihrer einzigen Schwester Fraun Margareta Magdalena gebohrner Widt, des H. Erhard Samuel Hartmann, Hebammen meisters und Wundarzts in Beilstein Hertzoglich-Würtenbergischer Herrschafft Ehegattin in Beisein ihrer geliebten Mutter Fraun Margareta Salome gebohrner Heim und ihres Neffen als hierzu erbetenen beistandts H. Georg Daniel von Joh: Michael Widt des ebenmäßigen handelsmanns, offentlichen an
da ihnen dreien Geschwistern wohl bewußt ist, nachdem solche ihre Frau Mutter ihres in die Ehe gebrachten, in derselben ererbten und in der Eheberedung von ihrem nun seligen Gatten eigenthümlich Verschriebenen Vermögens halben wird geliefert und die Passiv schulden getilgt seÿn werden, daß ihr berichter Vater wenig oder gar nichts Eigenes hinterlassen habe, mithin vor die als Kinder keine Väterliche Erbschaft ausfallen könne (…) So thun sie drei Widtische Geschwister hiemit auf das Väterliche Erbe wissendlich und wolbedächtlich Verzicht mit beiseitsetzung alles hiewider dienendeer rechtlicher Ansprüchen, und entschlagen ihre oftgemelte Frau Mutter die gesamte vorhandene fahrende und liegende Vermögens-Nachlaßenschaft ohne die geringste Ausnahm, Teils vor ihre Forderung, Teils Zu bezalung der Passiv schulden.
Genehmigen Zugleich den durch die Mutter am letztabgewichenen 26. Junius in hiesiger Kontractstube verschriebenen Hausverkauf

Marguerite Salomé Widt vend la maison au ferblantier Frédéric Jacques Müller et à sa femme Marguerite Elisabeth Hebenstreit

1790 (26.6.), Chambre des Contrats, vol. 664 f° 154
Fr. Margaretha Salome Widtin geb. Heimin weÿl. H. Johann Heinrich Widt des goldarbeiters wittib beÿständlich H. Johann Heinrich Widt des handelsmanns ihres H. sohns
in gegensein H. Friedrich Jacob Müller des spengler meisters und Margarethä Elisabethä geb. Hebenstreitin beÿständlich H. Johann Ludwig Clauß des seidenknopffmachers und H. Johann Friedrich Töpke des paßmentirers
eine mit N° 100 bezeichnete behausung, hoffstatt und bronnen mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am untern Fischmarckt, einseit neben Fr. Schatzin der wittib anderseit neben H. Gintzrot dem sattler vornen auf die straß und einen außgang dahin habend – d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 5 pfund 10 s ane bodenzinß – um 6500 gulden

Les Quinze dispensent Frédéric Jacques Müller qui a été rappelé par son père de terminer son tour de compagnon d’autant qu’il a travaillé depuis lors trois ans chez son père
1781, Protocole des Quinze (2 R 191)
Friderich Jacob Müller contra E.E. Meisterschafft der Spengler
(f° 75) Sambstags den 17. Februarii 1781. – Claus nomine Friderich Jacob Müller des leedigen Spenglers und hiesigen Meister sohns, Contra EE Meisterschafft der Spengler Obermeister producirt unterthäniges Memoriale samt beÿlag sub litt. A puncto aufgab eines anderwärtighen Risses Zu Verfertigung des Meisterstücks dispensando von der übrigen wanderzeit, Wilhelm bitt Copiam & Terminum ordinis obtinuit.

(f° 108) Sambstags den 10.ten Martii 1781. – Claus nomine Friderich Jacob Müller in actis Contra EE Meisterschafft der Spengler Obermeister in actis, erholt memoriale vom 17.ten februarii jüngst bitt unterthänige D. löbl: Stadt Pfenning Thurnem. Wilhelm producirt unterthänige exceptiones juncto petito bitt similiter Deputationem. Ermandt Deputatio.

(f° 131) Sambstags den 17.ten Martii 1781. – Iidem [Ober Handwerckherren] lassen ferner per Eundem [Secretarium] referiren es habe Friderich Jacob Müller der ledige Spengler und hiesige meisters sohn Contra E E Meisterschafft der Spengler Obermeister den 17.ten Februarÿ jüngst ein unterthäniges Memoriale mit beÿlag sub litt. A übergeben und darin gebetten Mghh geruheten zu erkennen, daß ihm dispensando von der übrigen wanderzeit der Riß des Meisterstücks aufzugeben seÿ.
Hierwider und diesem enthegen habe Imploratischer Obermeister in seinem den 10.ten dieses übergebenen exceptionibus gebetten MGhh geruheten dem Implorant mit seinem begeren refusis Expensis ab und an die befolgung des artickels zu verweißen. Bey persönlichem vorstand hat der Implorant widerholet, daß er allein auf seines vaters begehren vor vollendung seiner Zweÿ wanderjahre aus der Frembde Zurück gekommen, er habe seit deme in die dreÿ jahre beÿ seinem vater in arbeit gestanden mithin die manglende monat der wanderjaht sattsam eingeholet, da ihme nun in ansehung der arbeit nichts vorgeworfen werden könne, auch wider seine aufführung nichts einzuwenden als hoffe er der benöthigten dispens nicht unwürdig zu seÿn. Joh: Heinrich Ellert als dermaliger Obermeister versetzte, er müße seiner pflicht nach umb handhabung der artickel anflehen, wolle übrigens die Sache Mghh. beliebigen dijudicatur anheim stellen.
Die H. Deputirte haben gefunden daß der Implorant würcklich aus Kindlicher pflicht gefehlet mithin gar wohl einige nachsicht würdig und da er seine profession wohl verstehet auch seit seiner rückkunfft in die dreÿ jahre seinem vater in seiner werckstatt beÿ gestanden, als haben sie geglaubt, daß demselben gegen ersetzung der uncosten und erlag 1 lb 10 ß wie gewohnlich teilbar die annoch manglende neun monat wanderzeit dispensando nachzulaßen, sofort demselben der Riß Zum Meisterstück aufzugeben seÿe. Erkandt bedacht confirmirt.

Fils du ferblantier Jean Jacques Müller, Frédéric Jacques Müller épouse en 1783 Marguerite Elisabeth Hebenstreith, fille du marchand Jean Matthias Hebenstreith : contrat de mariage, célébration
1783 (15.4.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 522
Eheberedung – persönlich erschienen, der Ehrengeachte Hr Friedrich Jacob Müller, der leedige Spengler Hn Johann Jacob Müllers, des auch Spenglers und burgers allhier ehelicher Sohn, mit Zu Ziehung und Assistentz deßelben als Hochzeiter, ane einem
und die Viel Ehren: und tugendsahme Jungfer Margaretha Elisabetha Hebenstreithin, H. Johann Mathiä Hebenstreith, des handelsmanns und burgers allhier ehel. erziehlte Jungfer tochter unter assistentz deßelben
auf Dienstag den 15. Aprilis Anno 1783 [unterzeichnet] Friedrich Jacob Müller als Hochzeiter, Margaretha Elisabetha Hebenstreitin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 117 n° 29)
Im Jahe 1783 Dienstags den 20. Maji nachmittag umb Fünff uhr, sind (…) ehelich eingesegnet worden Friderich Jacob Müller, lediger Spengler Mstr und burger allhier, Johann Jacob Müllers Spengler Mstr und burgers allhier und Frau Maria Margaretha gebohrener Wirtzin* ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr. Margaretha Elisabetha Hebenstreitin H Johann Mathäus Hebenstreits, Handelsmanns und burgers allhier und weÿl. Frau Margaretha Magdalena gebohrener Moßederin ehl. erzeugte tochter [unterzeichnet] Friderich Jacob Müller als hochzeiter, Margaretha Elisabetha Hebenstreitin als Hochzeiterin (i 118)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison place du Temple-Neuf. Les apports du mari s’élèvent à 289 livres, ceux de la femme à 482 livres.
1783 (14.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 830) n° 979
Inventarium über des Ehren und Wohl Vorachtbahren H. Friederich Jacob Müllers, des Jüngern Spenglers und der Viel Ehren: und tugendsahmen Frauen Margarethæ Elisabethæ Müllerin, geb. Hebenstreithin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1783. – der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe den 15.ten Aprilis dießes Jahrs Vor mir Notario mit einander errichteten Heuraths Verschreibung §° 3. expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So Beschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 14. Augusti Anno 1783.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem neuen Prediger Kirchhoff gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen Behaußung befunden worden als folgt.
Abrechnung zwischen Frauen Margarethæ Elisabethæ Müllerin gebohrner Hebenstreithin der dißorthigen Ehefrauen ane einem und Herrn Johann Mathia Hebenstreith, dem Handelsmann und Burgern allhier Zu Straßburg deri geliebten Vatter puncto deroßelben Mütterlichen Guths Legitimæ und anderen ane dem andern theil gepflogen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Guth, Sa. haußraths 49, Sa. Werckzeugs und gemachter Waar zum Spengler handwerck gehörig 80, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 24, Sa. Baarschafft 86, Summa summarum 240 lb – Darzu gelebt die helffte ane denen Verherten Haussteuren 49 lb, Des Manns in die Ehe gebracht guth 289 lb
Der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth, Sa. Haußraths 150, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 21, Sa. goldener Ring 17, Sa. baarschafft 6, Sa. Pfenningzinß haupt guths 237, Summa summarum 432 lb – Darzu gelegt die Helfte ane denen Haussteuren 49 lb – Der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 482 lb

Registre de population 600 MW 67, f° 528. Marché aux Poissons N° 100
Müller, Frédéric Jacques, 1785, ferblantier Strasbourg – dél. rue de la lanterne 1
id. née Hebenstreit, Marguerite Elisabeth, 1759, id. – dél. rue de la lanterne 1
id. Michel Jacques, 1786, Epoux de Sabine Goetz, id.
id. Sophie Dorothée, 1787, id. – dél. rue de la lanterne 1
id. Christine, 1797, id.
id. Cléophée, 1801, id. – dél. rue de la lanterne 1
id. Guillaume Edouard, 1804, id.
(…)
Müller née Goetz, Sabine, Ep. de Michel Jacques Müller
Stuhl, Jean Adam, 1789 ; Tourneur, Mannheim (à Strasbourg) depuis l’enfance, (auparavant) rue des tonneliers 7 – E. Janv. 1824, dél. rue Ste Madeleine 26
id. née Müller, Dot. Louis, 1790, Strasbourg – id
id. Rosine Louise, 1825 17 8.bre
Wittmann, Frédéric, 1784, feblantier, Strasbourg, (auparavant) quai des Batel. 58 – E. mars 1830

Inventaire dressé après la mort du ferblantier Jacques Müller, père de Frédéric Jacques Müller

1810 (5.11.), Strasbourg 2 (33), Not. Knobloch n° 4842
Inventaire de la succession de Jacques Müller, ferblantier décédé le 31 octobre 1810 – à la requête de Frédéric Jacques Müller ferblantier, Louis Esser mécanicien demeurant à Arau confédération helvétique poursuivant les droits de Dorothée née Müller son épouse dont il est seul et unique héritier, enseignés par son fils Frédéric Jacques
dans la maison mortuaire rue dite Marché aux Poissons n° 100 – Testament olographe
meubles 279 fr, papiers, dettes actives 15.963 fr, numéraire a servi à acquitter les frais mortuaire, total 16.241 fr, passif 241 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 185 du 14.11.


Frédéric Jacques Müller et Marguerite Elisabeth Hebenstreitt exposent la maison aux enchères. Ils retirent la maison de l’enchère après la mise de leur fils Michel Jacques

1818 (25.3.), Strasbourg 2 (44), Not. Knobloch n° 8307
Cahier des charges – Frédéric Jacques Müller, ferblantier, et Marguerite Elisabeth née Hebenstreitt
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Vieux Marché aux Poissons marquée du n° 100, d’un côté (-) d’autre (-) derrière rue de l’Etal où elle a une issue – chargée et grevée d’une rente foncière de 22 livres 5 sch 10 pf payable à la ville – acquis de Marguerite Salomé Heim, veuve de Jean Henri Widt orfèvre, par acte passé à la Chambre des Contrats le 26 juin 1790. Ledit Widt l’a acquis de Jean Kugler, chaudronnier, et les enfants héritiers de Jean Kugler chaudronnier, à la Chambre des Contrats le 1 décembre 1764 – mise à prix 20 000 fr, sans mise
le 1 juin, n° 8313 à Michel Jacques Müller l’ainé ferblantier pour 20.200 francs
le 8 juin, n° 8319 retrait

La maison est adjugée au tribunal civil au marchand de fer André Ulrich

1819 (8.7.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 120, n° 12
Tribunal Civil de Première Instance, expropriation forcée de l’immeuble réellement saisi sur Frédéric Jacques Müller, ferblantier, et Marguerite Elisabeth Hebenstreit
Cahier des Charges, M. Klauhold, avoué de Marguerite Salomé Zollicoffre, rentière, épouse divorcée de Louis Jacques Busch, docteur en médecine à Ribeauvillé, que ladite sa commettante est créancière de Frédéric Jacques Müller par contrat de vente passé à la Chambre des Contrats le 26 juin 1790, cession du 10 mai 1791 et transport par devant Me Knobloch du 3 fructidor 9 de 100 francs d’intérets de 2000 francs de principal
à Me Bloechel, avoué – Déclaration de command du 19 juin pour André Ulrich, marchand de fer
Désignation de l’immeuble et mise à prix, une maison sise en cette ville Vieux Marché aux Poissons n° 100, d’un côté la maison De Frantz née Stotz, le Sr Jean Sontag d’autre et derrière le Vieux Marché aux Poissons
mise à prix 2000 francs, Me Klauhold 17 février 1819 – adjudication préparatoire le 5 avril – adjudication définitive le 17 juin pour 10.600 francs

Candidat en droit fils de batelier, André Ulrich épouse en 1785 Marie Madeleine Rauschenbach, fille du marchand Jean Rauschenbach de Schaffhouse en Suisse et petite-fille par alliance de Philippe Jacques Dürr de Strasbourg ; contrat de mariage, célébration
1785 (5. Xbr), Not. Lederlin (6 E 41, 911) n° 100
Eheberedung – Erschienen Herr Andreas Ulrich, J. V. Candidatus, Weiland Herrn Andreas Ulrich, geweßenen Schifmanns und burgers dahier mit Frauen Maria Catharina gebohrnet Grießbach seiner geweßenen Ehefrau und hinderlaßener Wittwe ehelich erzeugter großjähriger nachgelaßener Sohn, beÿständlich Herrn Johann Carl Seÿler des Ballmeisters, Gastgebers und Burgers dahier, als Hochzeiter ane Einem,
So dann Jungfer Maria Magdalena Rauschenbach, Herrn Johannes Rauschenbach, des Handelsmanns und E. E. Großen Raths zu Schafhaußen Wohlverdienten Mitglieds und Fraun Maria Magdalena gebohrner Osterried beeder Eheleuthe und burgere dahier ehelich erzeugte Tochter unter beÿständung S. R. Herrn Philipp Jacob Dürr, E. E. Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und burgers dahier ihres Hrrn Stief groß Vatters als derselbe versichertet bestellter Mandatarius der Jungfer Braut geehrter Eltern
[unterzeichnet] Andreas Ulrich, Maria Magdalena Rauschenbachin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 152-v, n° 304)
Im Jahr 1786 Mittwoch den eilfften Januarii sind (…) in den Stand der heilige Ehe eingesegnet worden Herr Andreas Ulrich Juris Candidatus und lediger burger allhier, weiland Herrn Andreas Ulrich gewesenen Schiffmanns und burgers allhier mit Frau Maria Catharina gebohrner Grießbachin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Maria Magdalena Rauschenbachin Herrn Johannes Rauschenbach des Vogtrichters und Rathsherrn in Schaffhausen mit Frau Maria Magdalena gebohrner Osterriedin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Andreas Ulrich als Bräutigam Maria Magdalena Rauschenbachin Als Braut (i 156)

Marie Madeleine Rauschenbach devient bourgeoise une semaine après son mariage
1786, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 98-v
Maria Magd. Rauschenbachin H. Joh: Rauschenbach des burgers vnnd Rathh. auch obervogtrichter in der Statt vnd Republic schaffhaußen mit Marja Margaretha gebohrner osterriedin einer hießig. burgers ehl. erzeugte tochter,Verheurathet mit H. Andreas Uhlrich juris cand. vnd burger allhier, erhalt das burgerrecht gratis, will dienen Zu E. E. Zunfft Zur Blum, promisit .18. jenner 1786.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qu’ils louent ruelle du Puits au quai des Bateliers. Les apports du mari s’élèvent à 706 livres, ceux de la femme à 1 123 livres.
1788 (17. 7.br), Not. Lederlin (6 E 41, 909) n° 411
Inventarium über Herrn. Andreas Ulrich J. U. Candidati und Fraun Mariæ Magdalenæ gebohrener Rauschenbach, beeder Eheleuthe und burgere dahier in Straßburg einander für unverändert in den Ehestand eingebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1788. – und vermög der von unterschriebenem Notario am 5.ten Decembris 1785. Jahrs auffgerichteten Eheberedung für unverändert vorbehalten haben (…) die Ehefrau beÿständlichen Herrn Philipp Jacob Dürrs E. E. Großen Raths und E. E. kleinen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers, und wohlangesehenen burgers dahier ihres H. Stieffgroßvatters fleißig inventirt – So geschehen dahier in Straßburg auf Mittwoch den 17. Septembris Anno 1788.
in einer allhier Zu Straßburg ane dem Brungäßlein ane dem Schiffleuthstaden gelegenen nicht hiehero gehörigen behausung folgender maßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Guth belangend. Sa. Haußraths 24, Sa. Bibliothec 500, Sa. Silbers 4, Sa. Golds 26, Summa summarum 555 lb – Diesen beÿgelegt die eine Helffte derer Haussteuren 151 lb, des Eheherrn völliges Vermögen 706 lb
Der Fraun Ehegattin Guth betreffend, Sa. Hausraths 268, Sa. Silbers 2, Sa. Golds 100, Sa. baarschafft 600, Summa summarum 971 lb – Darzu gesetzt die andere Helffte der Haussteuren 151 lb, der Frau Ehegattin Guth 1123 lb

André Ulrich qui habite Reichshoffen se remarie en 1806 avec Charlotte Marguerite Perlin, veuve du négociant Jacques Dürninger : contrat de mariage, célébration
1806 (24.2.), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 352, 2668
Contrat de mariage – M André Ulrich propriétaire demeurant a Richshoffen canton de Niederbronn veuf avec enfant de Marie Madeleine née Rauschenbach décédée aud. lieu le 23 vendemiaire 14 ou 15 octobre 1805
Damle Charlotte Marguerite née Perlin demeurant à Strasbourg veuve sans enfant de Jacques Dürninger négociant décédé le 14 janvier 1803
Enregistrement de Strasbourg, acp 98 f° 188 du 25.2.

Mariage, Reichshoffen (f° 4)
L’an 1806 le 7 du mois d’avril (…) sont comparus Monsieur André Ulrich, négociant âgé de 45 ans, veuf de Marie Madeleine Rauschenbach décédée le 23 vendémiaire dernier, domicilié en cette ville et Madame Caroline Marguerite perlin âgée de 47 ans, veuve de Jacques Dürninger négociant à Strasbourg décédé le 18 nivose an XI suivant l’Extrait mortuaire délivré par l’officier de l’Etat Civil de la Ville de Strasbourg (signé) André Ulrich, marguerite caroline Perlin (i 4)

Inventaire de séparation
1825 (31.1.), Strasbourg 3 (72), Me Schreider n° 2319
Inventaire de séparation d’André Ulrich, négociant, et de Charlotte Marguerite Perlin, suivant jugement du Tribunal Civil du 9 janvier – Contrat de mariage reçu Me Zimmer le 24 février 1806
biens appartenant à la femme 1939 fr, il doit 4000 fr
dans une maison grand rue n° 121
Enregistrement de Strasbourg, acp 171 F° 158 du 3.2.

André Ulrich vend la maison au ferblantier Jacques Frédéric Wittmann

1824 (12.7.), Strasbourg 12 (94), Me Wengler n° 13.554
Cahier des charges du 31 mai n° 13.503, adjudication préparatoire du 21 juin n° 13.529, Adjudication définitive n° 13.551 – André Ulrich, propriétaire
à Jean Daniel Kolb, architecte maçon pour Jacques Frédéric Wittmann ferblantier
Désignation de la maison à vendre. Une maison avec appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg Vieux Marché aux Poissons n° 100, d’un côté la maison de la De Frantz née Schatz, de l’autre celle de Jean Sontag et derrière le Vieux Marché aux Poissons
Etablissement de la propriété, acquis à la barre du tribunal civil de première instance sur Frédéric Jacques Muller, ferblantier, et Marguerite Elisabeth Hebenstreit, vente par expropriation forcée du 17 juin 1819 et déclaration de command du 19 support, transcrit au bureau des hypothèques volume 120 n° 12 – Mise à prix 10.000 francs – adjugée 10.025 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 169 F° 31 du 13.7.

Jacques Frédéric Wittmann loue une partie de la maison au ferblantier Frédéric Jacques Mattel

1854 (8.4.), Strasbourg 10 (127), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.520
Bail à loyer – a comparu Monsieur Jacques Frédéric Wittmann, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a déclaré avoir doné à titre de bail à loyer pour 9 années antières et consécutives qui ont commencé le 25 mars 1854 pour finir à pareil jour de l’année 1863
à Monsieur Frédéric Jacques Mattel, ferblantier demeurant et domicilié en ladite cille, preneur présent et acceptant
Une boutique avec arrière boutique au rez-de-chaussée, un logement composé de trois chambres et d’une cuisine au troisième étage, deux chambres au grenier près de l’escalier et une cave, le tout faisant partie d’une maison sise à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons n° 100 – moyennant un loyer annuel de 565 francs
acp 429 (3 Q 30 144) f° 5 du 10.4.

Jacques Frédéric Wittmann fait donation de sa maison sise Vieux-Marché-aux-Poissons à sa nièce Sophie Salomé Hurst, veuve du ferblantier Jean Daniel Dürr

1870 (21.5.), Strasbourg 10 (165), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1674
Donation – A comparu Jacques Frédéric Wittmann, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg rue de l’étal n° 4, lequel a par les présentes fait donation entre vifs actuelle et irrévocable et avec la garantie de droit
I. dame Sophie Salomé Hurst, sa nièce demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve Jean Daniel Dürr, ferblantier, ci présente et acceptant
de la nue propriété pour y réunir la jouissance après le décès de Mr Wittmann donataire d’une maison avec droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Etal n° 4 tenant d’un côté à M Müller horticulteur, de l’autre à M Gerling, par derrière à la rue du vieux marché aux poissons
II. dame Sophie Dorothée Hiss, sa nièce, épouse de M. Eugène Emile Bieth, boulanger, ce acceptant sous l’autorisation de son dit mari, les deux presens demeurant et domiciliés à Strasbourg,
de la nue propriété pour y réunir la jouissance après le décès de Mr Wittmann donataire d’une maison avec cour, pompe, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Ste Barbe vers la place Kleber n° 10 tennat d’un côté à M. Freyss, de l’autre à M. Hahn, par derrière M Dreyfuss
Tels que ces immeubles se poursuivent et se comportnt sans en rien excepter ni réserver et avec tout ce qui y a de droit ou par destination nature immobilière, y compris tous les poëles murés et non murés appartenant au donateur
Etablissement de la propriété. A° Maison rue de l’étal. Cet immeuble appartient au donateur pour en avoir fait l’acquisition de M. André Ulrich, propriétaire Emanuel à Strasbourg, aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Wengler alors notaire à Strasbourg le 12 juillet 1824 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 du même mois volume 169 N° 76 et inscrit d’office le même jour volume 165 N° 517. Cette adjudication a eu lieu moyennant le prix de 10.025 francs que Mr Wittmann a payé aux créanciers de M. Ulrich (…)
B) Maison rue Ste Barbe. Cet immeuble appartient au donateur pour en avoir fait l’acquisition de Mr Joseph Herrmann, ancien boulanger et dame Marguerite Château son épouse demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Georges Louis Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 7 juin 1842, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 juin de la même année volume 387 N° 20 et inscrit d’office le même jour volume 367 N° 169. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 15.000 francs qui ont été payés comptant (…)
Etat civil et hypothécaire. M. Wittmann donataire certifie qu’il n’a jamais été marié et que lesdits immeubles lui appartiennent encore en toute propriété et qu’ils ne sont grevés d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque quelconque.
Evaluation. Pour la perception des droits d’enregistrement, les maisons ci-dessus données sont évaluées sans distraction des charges, savoir 1) celle sise rue de l’étal 4 à un revenu annuel de 1000 francs, 2) et celle sise rue Ste Barbe également à un revenu annuel de 1000 francs
acp 593 (3 Q 30 308) f° 77 du 24.5.

Jacques Frédéric Wittmann meurt célibataire à l’âge de 85 ans en octobre 1870. La donataire réunit l’usufruit à la nue-propriété

Décès, Strasbourg (n° 4386)
Acte de décès. Le 29 octobre 1870 ont comparu Eugène Emile Bieth, âgé de 64 ans, boulanger, neveu par alliance du défunt domicilié à Strasbourg et Auguste Dürr âgé de 24 ans, négociant, petit neveu du défunt domicilié à Strasbourg, Lesquels nous ont déclaré que Jacques Frédéric Wittmann, âgé de 85 ans, né à Strasbourg, Rentier, non marié, domicilié à Strasbourg fils de feu Jacques Frédéric Wittmann, orfèvre, et de feu Salomé Burand est décédé le 29 octobre 1870 à une heure du soir en la maison rue de l’Etal n° 4 (i 180)

Fille du boulanger Jacques Hurst et de Marguerite Salomé Wittmann, Sophie Salomé Hurst épouse en 1845 le ferblantier Jean Daniel Dürr
1845 (29.4.), Strasbourg 6 (74), Not. Striffler n° 2604
Contrat de mariage – Ont comparu M. Jean Daniel Dürr, Maître ferblantier, fils majeur jouissant de ses droits de Mr Jean Daniel Dürr, Maître cordier, et de De Marguerite Salomé Ludwig, défunte, lesdits Sr Dürr demeurant à Strasbourg, le fils stipulant pour lui et en son nom sous l’assistance et du consentement de son père ci présent, futur époux, d’une part
Et Madlle Sophie Salomé Hurst, fille majeure sans profession et jouissant de ses droits de Mr Jacques Hurst, ancien boulanger et de De Marguerite Salomé Wittmann ses père et mère avec lesquels elle demeure à Strasbourg, stipulant aussi pour elle et sous l’assistance de ses père et mère ci présens, future épouse d’autre part
acp 335 (3 Q 30 050) f° 38. Le futur époux déclare que ses apports consistent 1° en une somme de 1900 francs 2° en divers ustensiles de son métier, marchandises et matières premières et objets confectionnés évalués 3300 francs sur laquelle somme il déclare que 2000 francs proviennent d’avancement d’hoirie à lui fait par ses parents à décompter dans la succession du prémourant et le reste, s’il y en a sur celle du sirvivant, 3° différents objets mobiliers composant son ménage qu’il déclare avoir reçu se ses parents au même titre et estimés à 250 francs
La future épouse déclare apporter en mariage 1° une somme de 4000, 2° et un trousseau évalué à 1600 francs, lesquels apports lui sont constitués en dot par ses parents présents à l’acte en avancement d’hoirie sur leur future succession
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession du prémouant réductible en cas d’enfants

Jean Daniel Dürr meurt en 1853 en délaissant trois enfants
1854 (21.2.), Strasbourg 10 (126), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.448
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre M. Jean Daniel Dürr, ferblantier, & Dame Sophie Salomé Hurst, conjoints à Strasbourg, 2° de la succession du dit M. Dürr décédé en cette ville le 27 novembre 1853.
L’an 1854 le mardi 21 février à deux heures de relevée, A la requête de Dame Sophie Salomé Hurst, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Jean Daniel Dürr, fils, en son vivant ferblantier en cette ville, agissant a) en son nom personnel 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié qui avait existé entre elle en son époux défunt, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Striffler, alors notaire à Strasbourg, le 29 avril 1845, 2° à cause des reprises en deniers qu’elle peut avoir à exercer sur ladite communauté pour biens propres aliénés ou dénaturés pendant le mariage & des reprises en nature des biens propres encore existans, 3° comme usufruitière à vie de la moitié de la succession de son époux défunt en vertu de l’article neuf dudit contrat de mariage, 4° & comme usufruitière légale des biens de ses enfants ci après nommés jusqu’à leur âge de 18 ans ou leur émancipation,
b) au nom & comme mère et tutrice légale de 1° Daniel Frédéric Auguste Dürr, né le 19 septembre 1846, 2° Caroline Emma Dürr, née le 27 janvier 1848, 3° Emile Jules Dürr, né le 15 novembre 1851, ses trois enfants mineurs issus de son mariage avec son époux défunt, dont ils sont habiles à se dire et porter héritiers chacun de pour un tiers
En présence de M. Joachim Frédéric Kirstenstein, orfèvre demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des enfants mineurs (…)
à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons N° 100.

Immeuble. Une maison avec cour, écurie, remises, caves voûtées, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de l’étal n° 1 & 2 (…)
acp 427 (3 Q 30 142) f° 74 du 25.2. (succession déclarée le 8 avril 1854 n° 18) Communauté, mobilier estimé à 520
acp 429 (3 Q 30 144) f° 1-v du 8.4. (vacation du 4 avril – Communauté, meubles 520, argent comptant 12.389, créances rentrées 792, créances dues 2613, autres créances sur billet 556,Une maison, Reprises de la veuve 3500, Reprises par les héritiers 19.471, autre passif 10.321

Acte respectueux du comptable Emile Jules Dürr, demeurant à Bordeaux, à sa mère pour se marier avec Valentine Delamarre
1878 (26.4.), M° Pierron
Einwilligungs-Gesuch durch den Bevollmächtigter von Emil Julius Dürr Buchführer zu Bordeaux an dessen Mutter Sophie Salome Hurst, Wittwe von Johann Daniel Dürr zu Straßburg in die Ehe welche er mit Valentine Delmarre in Bordeaux einzugehen beabsichtigt ist
acp 677 (3 Q 30 392) f° 23-v du 29.4.

Notar Pierron, 23. Februar n° 1682 – Ehrerbietigkeitsakt worin der Bevollmächtigte von Emil Julius Dürr, Buchführer zu Bordeau, seiner Mutter Sophie Salome Hurst Wittwe von Johann Daniel Dürr, zu Strassburg, um Rath fragt über die Ehe, welche er mit Valentine Luise Adelaide Delamarre allda einzugehen beabsichtigt
acp 673 (3 Q 30 388) f° 86 du 25.2. n° 776 – n° 777 Zustellung n° 1683
Notar Pierron, 23. März, n° 1743 – II. Ehrbietigkeitsackt worin der Bevollmächtigte von Emil Julius Dürr, Buchführer zu Bordeau, die Mutter desselben Sophie Salome Hurst, Wittwe von Johann Daniel Dürr, zu Strassburg, nochmals um die Eheinwilligung bittet, welche er mit Valentine Luise Adelaide Delamarre allda einzugehen beabsichtigt
acp 677 (3 Q 30 392) f° 19-v du 26.3. n° 1147 – n° 1148 Zustellung n° 1744

Sophie Salomé Hurst fait donation de la maison à son fils marchand Daniel Frédéric Auguste Dürr

1877 (30.8.), M° Pierron
Schenkung durch Sophie Salome Hurst in Strassburg Wittwe des Johann Daniel Dürr lebend Blechner
zu Gunsten von ihrem Sohne Daniel Friedrich August Dürr, Kaufmann zu Straßburg
1° eines Hauses mit Zubehör gelegen zu Strassburg Standgasse N° 4
2°verschiedener Möbel und Weißgezeug abgeschätzt zu 647
3° Zu baarem Gelde eine Summe von 3252
4° auf ihre künfftige Verlaßenschaft eine summ vom 25.178, worunter die Summ von M. 4349 einbegriffen, welche den Betrag des vätterlichen Mobiliar Vermögens und welches dem Schenknehmer zusteht laut Erbverzeichniß vor Notar Zimmer zu Strassburg vom 21. Februar 1854 – Summa 24.828
Erwerbstitel. Die Wittwe Dürr Schenkgeberin hat dieses Haus erhalten von Jakob Friderich Wittmannn lebend Eigenthümer ledig zu Straßburg laut Schenkung vor Notar Körttge zu Straßburg vom 21. Mai 1870. mit der Bedingung an Friederika Salome Klein eine Jährliche Leibrente von M. 200. zu bezahlen
Bedingungen. Besitz, Genuß und Steuren von heute an. Die Schenkgeberin behält sich den Genuß vor des ersten Stocks und eines Zimmers im vierten Stock
Obengeschencktes Wohnhaus ist abgeschätzt zu einem jährlichen Ertrag von 800 M, welche Summe ein Kapital vorstellt von 16.000 Mark
acp 669 (3 Q 30 384) f° 28 du 7.9. n° 3323

La maison revient ensuite à Caroline Emma Dürr qui épouse en 1871 le pâtissier Georges Auguste Bilger : contrat de mariage, célébration

1871 (16.6.), Strasbourg 10 (166), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2046
Contrat de mariage 16 juin 1871 – Ont comparu I. Mr Georges Auguste Bilger, pâtissier demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette dernière ville le 20 octobre 1846 du légitime mariage des époux Bilger ci après nommés, stipulant comme futur époux
II. Mlle Caroline Emma Dürr, sans état, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette denière ville le 27 janvier 1848 du légitime mariage de feu M Jean Daniel Dürr vivant ferblantier et de Dame Sophie Salomé Hurst sa veuve survivante stipulant comme future épouse
III. Mr Jean Georges Bilger, boulanger, et Dame Sophie Lentz son épouse qu’il autorise à l’effer des présentes, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, agissant ès présentes à cause de la constitution de dot qu’ils vont faire ci après en faveur du Sr futur leur fils
IV. Dame Sophie Salomé Hurst, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Jean Daniel Dürr, vivant ferblantier, agissant ès présentes à cause à cause de la constitution de dot qu’ella va faire ci après en faveur de la Dlle future sa fille

acp 599 (3 Q 30 314) f° 7-v n° 1094 du 17.6. – Ehe Vertrag zwischen Georg August Bilger und Caroline Emma Dürr – Die Eheleute nehmen die Gütergemeinschaft nach dem C. C. an. Rücknahme des mitgebrachten und ererbtes
Der Bräutigam bringt in die Ehe einen Werth von 5000 Franken
Die Braut bringt in die Ehe 1) 1/6 von einem Hause in Straßburg Rue de l’Etal n° 2, 2) von einer Summ von 5347 vätterliches Vermögen, welche Summ sich in den Händen ihrer Mutter befindet, welche die Nutzniesung davon hat, 3) Mobilien 402 Franken
Schenkung von den Eheleuten Bilger ihrem Sohn, annehmend, von einer Summ von 1000
Schenkung von der Wittwe Dürr Ihrer Tochter annehmend, von einer Summ von 5437 vom vätterlichen Vermögen herrührend und davon Ihrer Mutter die Nutzniesung hat und 9562 auf Abschlag von dem Nachlassder Mutter
Gegenseitige Schenkung von der Nutzniesung des ganzen Nachlasses des zuerst sterbenden, das überlebende behält die Nutzniesung der halben Gemeinschaft

Mariage, Strasbourg (n° 203)
Du 19° jour du mois de juin 1871. Acte de mariage de Georges Auguste Bilger, majeur d’ans, né en légitime mariage le 20 octobre 1846 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, pâtissier, fils de Jean Georges Bilger, boulanger, et de Sophie Lentz, conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et consentants et de Caroline Emma Dürr, majeure d’ans, née en légitime mariage le 27 janvier 1848 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourgn sans professionn fille de feu Jean Daniel Dürr, décédé à Strasbourg le 27 novembre 1853 et de Sophie Salomé Hurst, sans profession, domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante – il a été passe le 16 de ce mois un contrat de mariage devant M° Jean Théodore Koerttgé, notaire à Strasbourg (signé) A Bilger, C Dürr (i 46)

Le cordonnier Georges Lienhardt acquiert la maison (exercice 1889). Natif de Schwindratzheim, il épouse en 1872 Marie Anne Kraussé, fille d’un vigneron de Bennwihr près de Colmar

Mariage, Strasbourg (n° 850)
Du 15° jour du mois d’octobre l’an 1872 à dix heures du matin. Acte de mariage de Georges Lienhard, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 août 1847 à Schwindratzheim (Bas-Rhin), domicilié à Strasbourg, cordonnier, fils de Jacques Lienhard, garde-barrière au Chemin de fer, domicilié à Schwindratzheim, ci présent et consentant, et de feu Catherine Gross, décédée à Schwindratzheim le 24 décembre 1855, et de Marie Anne Kraussé, majeure d’ans, née en légitime mariage le 15 mars 1847 à Bennwihr (Haut-Rhin), domiciliée à Strasbourg, domestique, fille de Louis Kraussé, vigneron domicilié à Bennwihr et de feu Marie Anne Bogen, décédée à Bennwihr le 17 février 1866 – il n’ pas été fait de contrat de mariage (signé) Lienhard, Krauss
[in margine :] Auf Grund eines Beschlusses des Kaiserl. Amtsgerichts zu Strassburg vom 15. Oktober 1901 wird die neben stehende Urkunde dahin berichtigt, daß der Familienname nicht Lienhard sondern Lienhardt zuschreiben, Strassburg den 2. November 1901

Marie Anne Kraussé meurt en 1913
Décès, Strasbourg (n° 2340)
Strassburg am 11. Oktober 1913. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Kaufmann Georg Lienhardt wohnhaft in Straßburg Alter Fischmarkt 5, und zeigte an, daß seine Ehefrau Maria Anna Lienhardt geborene Krausse, 66 Jahre 6 ½ Monate alt, katholischer Religion, wohnhaft in Strassburg, geboren zu Bennweier (Ober-Elsaß) Tochter der verstorbenen, Eheleute Ludwig Krausse, Winzer, und Maria Anna geborenen Bogen, beide zuletzt in Bennweier wohnhafrt, zu Strassburg am 10. Oktober nachmittags um fünf Uhr verstorben sei. (i 112)

La maison revient à leur fils Paul Lienhardt, directeur de la société des Chaussures Lienhardt. Il épouse en 1910 Marie Marguerite Michel, fille de négociant

Mariage, Strasbourg (n° 868)
Strassburg am 6. August 1910. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung der Kaufmann Georg Paul Ernst Lienhardt, katholischer Religion, geboren am 8. Mai des Jahres 1883 zu Straßburg, wohnhaft in Straßburg Alter Fischmarkt 3-5, Sohn des Kaufmanns Georg Lienhardt und seiner Ehefrau Maria Anna geborenen Krausse wohnhaft zu Straßburg, die Maria Margarete Michel, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren am 30. Oktober des Jahres 1890 zu Straßburg, wohnhaft in Straßburg, Rabenplatz 7, Tochter des Kaufmanns Ludwig Alfons Michel und seiner Ehefrau Maria gebornen Roth, wohnhaft in Strassburg (i 173)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.